HARVARDUNIMERSINTE LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOULOGY. EE MÉMOIRES nn .u _ SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÈGE. Ne dément DEUXIÈME SÉRIE. TOME XIV. SE — DÉPOTS : 4 LONDRES : PARIS : BERLIN , chez Wirraus et NorçaTe, chez Rorer, libraire, . chez Fnreprinper et Sokhn, Henrietta Str., 14. rue fHautefeuille, 1005, Carlstrasse, 11. -BRUXELLES, F. HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'AGADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, ETC. ET DE L'ACAD. ROYALE DE MÉDECINE DE BELGIQUE, rue de Louvain, 108. u —— à\ ya ; anvier 1888. . - = MÉMOIRES nn SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES | | DE LIÈGE. fon Fe | MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÈGE. Nec temere, nec timide. DEUXIÈME SÉRIE. TOME XIV. —© —— D} ER ———— DEPOTS : LONDRES , PARIS ; BERLIN , chez Waxraws et Norcate, chez Rorer, libraire, chez Farepcinper et Sohn, Henrietta Str., 14. rue Hautefeuille, 10°. Carlstrasse, 11. © BRUXELLES, F. HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, ETC. ET DE L'ACAD. ROYALE DE MÉDECINE DE BELGIQUE, rue de Louvain, 108. JANVIER 1888. 19 — TABLE MÉMOIRES CONTENUS DANS LE TOME XIV. . Notice sur l'Observatoire de Cointe; par P. Ubaghs. . Sur une classe de polynômes analogues aux fonctions de Legendre; par J. Deruyts. . Sur certains systèmes de polynômes associés; par J. Deruyts. . Génération d’une surface du troisième ordre; par F. Deruyts. . Sur quelques transformations géométriques; par F. Deruyts. . Sur l'analogue hyperbolique du nombre 11; par le D' F.-J.Studnicka. . La flore mycologique de la Belgique. — Premier supplément comprenant les Hyménomycètes, Pyrénomycètes, Discomycètes, Addition de 1070 espèces à la flore de 1880; par le D' E. Lam- botte. . Traité des réductions stellaires; par F. Folie. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ AU 1: JANVIER 15888. Bureau. Président, M. J. Deruyrs. Vice-Président, > JORISSEN. Secrétaire général, » LE PAIGE. Trésorier, >» NEUBERG. Bibliothécaire, » FRAIPONT. Membres effectifs. 1842 Secys Lonccnawps (baron E. DE), membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux- arts de Belgique. 1844 KuprFrERsCHLAGER, Îs., professeur émérite à l’université de Liège. 1853 Canpèze, E., membre de l’Académie des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, à Glain. 1853 Pique, A., ancien professeur de mathématiques à l’athénée de Liège. 1855 1856 1860 1861 1865 1868 1870 1871 1874 1875 1876 1878 1879 1880 1881 1884 1885 1887 ( vi) DEWALQUE, G., professeur de minéralogie, de géologie et de paléontologie à l’université de Liège. BourDow, J., docteur en sciences naturelles, à Liège. CaraLan, C. E., professeur émérite à l’université de Liège. GiLLON, A., professeur de métallurgie à l’université de Liège. PErar», L., professeur de physique à l’université de Liège. FouiE, F., directeur de l'Observatoire royal de Bruxelles. GRAINDORGE, L. A. J., professeur à l’université de Liège. Masius, V., professeur de pathologie et de clinique à luni- versité de Liège. VanzaR, C., professeur de pathologie et de thérapeutique à l’université de Liège. Van BENEDEN, Éd., professeur de zoologie, de physiologie et d'anatomie comparées à l’université de Liège. FirkeT, Ad., chargé de cours à l’université de Liège. SPRING, W., professeur de chimie à l’université de Liège. SWAEN , AÀ., professeur d’anatomie à l’université de Liège. pe Konixex, Lucien, professeur de chimie analytique et de docimasie à l’université de Liège. LE PAIGE, professeur de géométrie supérieure à l’univer- sité de Liège. | JoRISSEN, docteur en sciences, à Liège. NEUBERG, J., professeur à l’université de Liège. FraiPonT, J., professeur à l’université, à Liège. DeruyrTs, J., docteur en sciences, chargé de cours à l’uni- versité. Ronkar, Ém., chargé de cours à l’université. Unacas, P., répétiteur à l’École des mines. GRaviIs, A., professeur de botanique à l’université de Liège. Lonesr, M. assistant de géologie à l'université de Liège. Forir, répétiteur à l'École des mines. Deruyrs, Fr., docteur en sciences. LamBoTtE, Er., docteur en médecine, à Verviers. De H£en, P., chargé de cours à l’université de Liège. 1849 1845 1844 1845 1847 1848 1852 1855 1854 Membres correspondants. Van BENEDEN, J. P., professeur à l’université de Louvain. LAGuEssE, ingénieur en chef des mines, à Mons. STAS, J. S., membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles. KEYSERLING (comte A. DE), membre de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg. REICHERT, professeur à l’université de Berlin. STEICHEN, membre de l’Académie, à Bruxelles. LECOINTE, ancien professeur de mathématiques supé- rieures, à Bruxelles. Mas, inspecteur général des ponts et chaussées, à Bruxelles. HAGEN, professeur à l'université de Cambridge (États-Unis). DE Cuyrer, A. C., professeur émérite à l’université de Liège. KLIPSTEIN (VON), professeur à l’université de Giessen. Dana, J. D., professeur de géologie et d'histoire naturelle, à New-Haven (États-Unis). ETTINGSHAUSEN (baron Constantin von), membre de l’Académie des sciences de Vienne, à Graz. Wesrwoop, professeur de zoologie à l’université d'Oxford (Angleterre). WATERHOUSE, Conservateur au Musée Britannique, à Londres. Bèpe, Em., industriel, à Bruxelles. PETRINA, professeur de physique, à Prague (Bohème). KÔLLIKER (VON), professeur à l’université de Wurzbourg (Bavière). Durreux, receveur général, à Luxembourg. Drouer, H., naturaliste, à Charleville (France). Weger, professeur de physique à l’université de Gottingue (Prusse). 1854 1855 1858 1859 1860 1862 1863 1864 1865 (x) STAMMER , docteur en médecine, à Dusseldorf (Prusse). ERLENMEYER, docteur en médecine, à Neuwied (Prusse). Lucas, H., aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, à Paris. BLancHaRD, E., membre de l’Institut, à Paris. Geinirz, H.B., professeur à l'École polytechnique, à Dresde. Liais, ancien directeur de l'Observatoire impéria! de Rio de Janeiro, maire de Cherbourg. TCHÉBYCHEFF, P., membre de l’Académie des sciences, à Saint-Pétersbourg. Micuor (abbé), botaniste, à Mons. CaLIGNY (marquis DE), correspondant de l'Institut, à Ver- sailles (France). MarseuL (abbé pe), entomologiste, à Paris. Beyrica, professeur à l’université de Berlin. Marcou, J., géologue, États-Unis. Du Bois-Reymon», professeur à l’université de Berlin. Brücke, professeur à l’université de Vienne. Caspary, professeur de botanique à l’université de Kônigs- berg (Prusse). Gossacr, membre de la Société chimique, à Londres. THouson, J., membre de la Société entomologique de France, à Paris. BRüUNER DE WATTEVILLE, directeur général des télégra- phes, à Vienne. Durieu DE MAISONNEUVE, directeur du Jardm Botanique, à Bordeaux (France). HuGueny, professeur, à Strasbourg. TERSSEN, général d'artillerie, à Anvers. De Corner p’HuarT, conseiller d'État, à Luxembourg. Zeis, conservateur au Muséum royal d'histoire naturelle, » La tBresde DaussE, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Paris. Le Jouis, archiviste perpétuel de la Société des sciences naturelles de Cherbourg (France). Hamizron, membre de la Société géologique de Londres. 1865 1866 1867 13868 1869 1370 1871 (x) DE BorrE, A., conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. RopriGuez, directeur du Musée zoologique de Guatémala. LEDENT, professeur au collége communal de Verviers. GOssELET, J., professeur à la faculté des sciences de Lille (France). BarNarD, président de l'École des mines, à New-York (États-Unis). Raposzkorrskr, président de la Société entomologique de Saint-Pétersbourg. BoncomPacni (prince Balthasar), à Rome. RENARD (S. Ex. le chevalier), conseiller d'État, président de la Société impériale des naturalistes de Moscou. CLausius, R., professeur de physique à l’université de Bonn (Prusse). Hezunozrz (von), professeur de physique, à Berlin. Marié Davy, directeur de l'Observatoire météorologique de Montsouris. ScuLômiLcH, professeur d'analyse à l'École a cchnique de Dresde. SIMON, E., naturaliste, à Paris. Pisco , professeur à l'École industrielle de Vienne. TraurscnoLp, professeur à l'École d'agriculture à Pétrovs- koï, près Moscou (Russie.) Maraise, C., professeur à l’Institut agronomique de Gem- bloux. BERTRAND , J. L. F., membre de l'Insutut, à Paris. Van HooREN, docteur en sciences, à Tongres. ImscHENETSKI, professeur à l’université de Karkoff (Russie). MüuLcer (baron von), botaniste du gouvernement, à Mel- bourne (Australie). Hexey, L., professeur à l’université de Louvain. Durée, professeur à l’université de Prague (Bohème). MaxweLz T. Masrers, membre de la Société royale, à Londres. 1871 1872 1874 ( xn ) Taomson, James, vice-président de la Société géologique de Glasgow. ‘ CaPpgLLINI (commandeur G.), professeur de géologie à l’université de Bologne. Le BouLenGé, P., colonel d'artillerie. VaLLès, inspecteur honoraire des ponts et chaussées, à Paris. GariBALDt, professeur à l’université de Gènes (Italie). Kanirz, D' Aug., professeur à l’université de Klausen- bourg (Hongrie). CLos, directeur du Jardin des Plantes, à Toulouse. Bares, H., membre de la Société royale de Londres. HermitTe, membre de l’Institut, à Paris. Dargoux, membre de l’Institut, à Paris. Hazz, James, paléontologiste de l'État, à Albany (États- Unis). WorTHen, A. H., directeur du Geological Survey de Y'Hli- nois (États-Unis). Warrney, J. D., géologue de l'État, directeur du Geolo- gical Survey de Californie (États-Unis). GLaziou, botaniste, directeur des Jardins impériaux, à Rio de Janeiro. Lapiscao NErTTo, botaniste, directeur du Musée impérial de Rio de Janeiro. De Carvazno (Pedro Alphonso), docteur en médecine, directeur de l'Hôpital de la Miséricorde, à Rio de Janeiro. _Burueisrer, H., directeur du Musée national de Buenos- Ayres. Morexo, F. P., paléontologiste, à Buenos-Ayres. ARESCHOUG, professeur adjoint à l’université de Lund (Suëde.) | WinkLer, D. C. J., conservateur du Musée de Harlem (Néerlande). Hayoen, géologue de l'État, à Washington. Van RYssELBERGHE, aide à l'Observatoire royal, à Bruxelles. ( x ) 1874 GEGENBAUER, professeur à l’université de Heidelberg. 1375 1876 1377 1878 1879 HAckez, professeur à l’université de léna. WALDEYER, professeur à l’université de Strasbourg. Huxzey, professeur à l’école des mines, à Londres. Mansion, professeur à l’université de Gand. Micuaguis, O., captain, chief of Ordnance, à Saint-Paul, Minn., département de Dakota (États-Unis). DEWALQUE, Fr., professeur à l’université de Louvain. Marie, M., examinateur à l’École polytechnique, à Paris. Marnieu, Em., membre de l’Académie des sciences (Nancy). Eymer, professeur à l’université de Tubingue. DE LA VALETTE SAINT-GEORGE, professeur à l’université de Bonn. Rayÿ-LankEsTER, professeur à l’université de Londres. Packarp, professeur à l’université de Salem (États-Unis). FLemmne, W., professeur à l’université de Prague. PLarTEau, F., professeur à l’université de Gand. RôueEr, F., professeur à l’université de Breslau. SAPORTA (Gaston marquis DE), correspondant de l’Institut de France, à Aix (France). | Bazrour, J. B., professeur de botanique à l’université, à Oxford. Bacrour, Th. G. H., membre de la Société royale, à Londres. Mac LacaLan, Rob., membre de la Société entomologique, à Londres. TISSANDIER, Gaston, rédacteur du journal la Nature, à Paris. HerrwiG, B., professeur à l’université de Kônigsberg. STRASBURGER, professeur à l’université de léna. BRONGNIART, Charles , à Paris. Werrergy, professeur à l’université de Cincinnati. SYLVESTER, professeur à l’université d'Oxford. CzuBEr, professeur, à Prague. 1880 Cremona, directeur de l'École d'application , à Rome. Weyr, Em., professeur à l’université de Vienne (Autriche). (UV) 1880 IBaNez, général, directeur de l'Institut cartographique, à 1881 Madrid. Borivar, L., professeur, à Madrid. RirsEema, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Leyde. RenarD, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. STUDNICKA, F., professeur de mathématiques à l’université de Prague. GEexocci, membre de l’Académie de Turin. Van DER MENSBRUGGE, professeur à l’université de Gand. LiAGRE, général, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des sciences, etc., de Bruxelles. DE Tizzy, J., lieutenant-colonel, membre de l’Académie de Belgique. BonnerT, membre de l’Institut, à Paris. SéBERT, colonel d'artillerie de la marine française, à Paris. ANGOT, À., attaché au bureau central météorologique de France, à Paris. WIEDEMANN, G., professeur à l’université de Leipzig. PLANTÉ, G., à Paris. KonLrauscx, directeur de l'Institut physique de Wurz- bourg. Quixcke, professeur de physique, à Heidelberg. Rey AxEL, professeur à l'École de médecine de Stockholm. Rerzius, G., professeur à l'École de médecine de Stockholm. GiorDpano, inspecteur-du corps des mines, à Rome. MENEGuINI, professeur à l’université de Pise. Guiscarpi, professeur à l’université de Naples. TarAmELLI, professeur à l’université de Pavie. LaisanT, député, à Paris. BELTRAM , professeur à l’université de Pavie. GEsrro, D' R., conservateur au Musée d'histoire naturelle de Gênes. Sazvapori (comte Th.), professeur à l’université de Turin. 1882 MascarT, membre de l'Institut, à Paris. 1882 1885 1884 1835 1887 C0) Bouniakowski, membre de l’Académie des sciences, à Saint-Pétersbourg. Hu, Edward, directeur du Geological Survey d'Irlande. SANDBERGER, Fridolin, professeur à l’université de Wurz- bourg. Breiruor, N., professeur à l’université de Louvain. Mirrac-LerFLer, G., professeur à l’université de Stock- holm. Gouës TeixgiRa, F., ancien professeur à l’université de Coïmbre. | BierENs DE Haan, D., professeur à l’université de Leide. TRINCHESE, professeur à l’université de Naples. GERoNo, C., rédacteur des Nouvelles annales de mathéma- tiques, à Paris. Scxur, Fréd., professeur à l’université de Leipzig. HaLzPHEen, membre de l'Institut, à Paris. Prequer, répétiteur à l’École polytechnique, à Paris. DE LonccHamPs (Gohierre), professeur au lycée Charle- magne, à Paris. VanÈCEk, J. S., professeur, à Jicin (Bohème). CEsaro, E., professeur à l’université, à Palerme. Wazras, L., professeur à l’Académie de Lausanne. MENABREA, marquis de Val-Dora, ambassadeur de S. M. le roi d'Italie, à Paris. GuccrA, docteur en sciences, à Palerme. Casey, J., professeur à l’université catholique de Dublin. Wuzzner, professeur à l'École polytechnique d’Aix- la-Chapelle. PaaLzow, directeur de l’École technique de Berlin. LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTES, REVUES, ETC. AVEG LESQUELLES LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES DE LIÈGE échange ses publications. SR —- BELGIQUE. Bruxelles. — Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Observatoire royal. Société entomologique de Belgique. Société malacologique de Belgique. Société royale belge de géographie. Société belge de microscopie. Musée royal d'histoire naturelle. Liège. — Société géologique. Mons. — Société des sciences, des lettres et des beaux-arts du Hainaut. Gand. — {athesis, directeur : P. Mansion, professeur à l'université. ALLEMAGNE. Berlin. — Xônigliche Akademie der Wissenschaften. Deutsche Geologische Gesellschaft. Entomologischer Verein. Zeitschrift für die gesammien Naturwissenschaften. Bonn. — Vaturhistorischer Verein der Preussischen Rheinlande und Westphalens. ( XVI ) Breslauwu. — Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. Colmar. — Société d'histoire naturelle. Erlangen. — Physikalisch-medicinische Societüt. Francfort. — Senckenbergische naturwissenschaftliche Gesell- schaft. Fribourg. — Vaiurforschende Gesellschaft. Giessem. — Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Gérlitéz. — Naturforschende Gesellschaft. Oberlausilzische Gesellschaft der Wissenschaften. Gôttingue. — Xünigliche Gesellschaft der Wissenschafien und Georg-August-Universiät. Halle. — Vaiurwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thü- ringen. Naturforschende Gesellschaft. Kaïserliche Leopoldinisch-Carolinische Deutsche Akademie der Naturforscher. Kiel. — Vaturwissenschaftlicher Verein. Kônigsherg. — ÆXôünigliche physikalisch-ükonomische Gesell- :Schaft. Landshut. — Botanischer Verein. Naturforschende Gesellschaft. Metz. — Académie des lettres, sciences, arts et agriculture. Munich. — Xüniglich Bayerische Akudemie der Wissenschaften. Kôünigliche Sternwarte. Munster. — West/ülischer Provincial-Verein für Wissenscha/ten und Kunst. Leipzig. Offenbach. — O/ffenbacher Verein für Naturkunde. Stettim. — Entomologischer Verein. Stuttgart. Verein für vaterländische Nuturkunde in Wür- temberg. Wieshbaden. — Vassauischer Verein für Naturkunde. Wurzhourg. — Physikalisch-medicinische Gesellschaft in Würz- burg. Zwickau. — Verein für Naturkunde. (xx) AUTRICHE-HONGRIE. Hermannséadé. — Siebenbürgischer Verein für Naturwissen- schaften. Imnspruck. — Vaturwissenschaftlich-medicinischer Verein. Prague. — Xüniglich bühmische Gesellschaft der Wissenschaften Kaiserlich-Künigliche Sternwarte. Vienne. — Æaïserliche Akademie der Wissenschaften. Kaiserlich-Künigliche zoologisch-botanische Gesellschaft. Kaiserlich-Künigliche geologische Reichsanstalt. ESPAGNE. Madrid. Real Academia de Ciencias. FRANCE. Béziers. — Société d'étude des sciences naturelles. Bordeaux. — Académie des sciences, belles-leitres et arts. Société linnéenne. Sociélé des sciences physiques et naturelles. Caen. — Société linnéenne de Normandie. Cherbourg. Société des sciences naturelles. Dijon. — Acudémie des sciences. Hälle. — Société des sciences, de l’agriculture et des arts. Lyom. — Académie des sciences. Société d’agriculiure. Société linnéenne. Montpellier. — Académie des sciences et lettres. Société des sciences (ancienne Société des sciences natu- relles de Strasbourg). : Naney. Paris. — Société géologique de France. Société Philomatique. Muséum d'histoire naturelle. (xx ) Rouen. — Société des amis des sciences naturelles. Académie des sciences. Toulouse. Académie des sciences. Societé des sciences physiques et naturelles. Œroyes. — Société académique de l’Aube. Agen. — Société d'agriculture, sciences et arts. GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE. Dublin. — Royal lrish Academy. Royal Society. Édimbourg. Geological Society. Londres. — Geological Society. Linnean Society. Royal Society. Giasgow. — Geological Society. Natural history Society. Philosophical Society. Manchester. — Litterary and philosophical Society. ITALIE. Bologne. — Accademia delle Scienze. Catane. — Accademiu gioenia di scienze natural. Gênes. Osservatorio della R. Universita. Modène. — Societa dei naturalisti. Naples. — Societa Reale. Palerme. — /slituto tecnico. Societa di scienze naturali e economiche. Circolo matematico. Pise. — Societa di scienze natural. Rome. Bullettino di bibliografia delle scienze matematiche, publié par le prince B. BoncowPpaqnr. Reale Accademia dei Lincer. Accademia pontificia de” Nuovi Lincer. R. Comitato geologico d'Italia. CExXIN) LUXEMBOURG. Luxembourg. — /nstitut royal grand-ducal, section des sciences naturelles et mathématiques. NÉERLANDE. Koninklijke Academie van wetenschappen. Amsterdam. Harlem. — Société hollandaise des sciences. Musée Teyler. Rotterdam. — Bataafsch Genootschap der proefondervindelijke wijsbegeerte. Delft. — École polytechnique. PORTUGAL. Coïmbre. Journal des sciences mathématiques et astrono- miques, rédacteur : M. GomÈs TEIXEIRA. Lishonne. — Académie des sciences. = RUSSIE. Helsingfors. — Société des sciences de Finlande. Moscow. — Société impériale des naturalistes. Saint-Pétershourg. — Académie impériale des sciences. Société d'archéologie et de numismatique. Société entomologique. Société impériale de minéralogie. SUÈDE ET NORWÉGE. Bergen. Museum. Christiania. — Xongelige Frederiks Universitet. Stockholm. Académie royale des sciences. Nordist medicinskt Arkiv, directeur : D' AxeL Key. Entomologiska {üreningen. Acta mathematica, rédacteur : M. Mirrac-LErFLEr. (xx) DANEMARK. Copenhague. — Tidskrift for Mathematik : D' H. G. ZEUTHEN, professeur à l’université. Académie royale des sciences. SUISSE. Berne. — Vaturforschende Gesellschaft. Société helvétique des sciences naturelles. Neuchâtel. — Societé des sciences naturelles. Schafhouse. — VNuturforschende Gesellschaft. AMERIQUE. ÉTATS-UNIS. American Association for advancement of sciences. Baltimore. American Journal of mathematics. Johns Hopkins University. Boston. American Academy of arts and sciences. Society of natural History. Cambridge. — Museum of comparative zoology. Columbus. — Ohio State agricultural Society. Nadison. Wisconsin Academy of sciences, letters and arts. New-Haven. — Connecticut Academy of arts and sciences. Newport. Orleans County Society of natural sciences. New-York. — Academy of sciences. Philadelphie. — Academy of natural sciences. American philosophical Society. Wagner Free Instilute of sciences. Portland. Natural History Society. Salem. — The American Naturalist. Essex Institule. Peabody Academy of sciences. San-Franciseo. — Californian Academy of sciences. Washington. — Smithsonian Institution. ( XXII }) GUATÉMALA. Guatémala. — Sociedad economica. MEXIQUE. Tacubaya. — Observatoire national. RÉPUBLIQUE ARGENTINE. Buenos-Ayres. — Universidad. ASIE. INDES ANGLAISES. _ Caleutta. — Asiatic Society of Bengal. INDES HOLLANDAISES. Batavin. — Æoninklijke natuurkundige vereeniging in Neder- landsch Indië. AUSTRALIE. Hobart-Town. — Tasmanian Society of natural sciences. Melbourne. — Observatoire. Sydney. — Linnean Society. Royal Society of New South Wales. ETES LADA NS 1 QU " OMR GUEE SUR L'OBSERVATOIRE DE COINTE (LIÈGE); PAR P. UBAGHS, Docteur en sciences physiques et mathématiques, Assistant et répétiteur des cours d'astronomie et de géodésie à l’Université de Liège. L'OBSERVATOIRE DE COINTE (LIÈGE). I. L'Observatoire de Cointe, annexé à l'Université de Liège sous le nom de : « Institut astronomique, météorologique et géodé- sique », a été créé sur la proposition de M. Folie. Son organisa- tion répond au même but que celle des autres Instituts rattachés à l'Université, savoir : 1° compléter les études des jeunes gens qui suivent les cours d’Astronomie et de Géodésie à notre École des Mines et à la Faculté des Sciences, en les familiarisant avec la pratique des instruments et en les initiant aux méthodes d'obser- vation; 2° fournir des séries d'observations régulières, en vue de recherches déterminées, concurremment avec les autres Obser- vatoires. Érigé, au Sud-Ouest de la ville, sur lé plateau de Cointe, d'une altitude de 127 mètres (66 mètres au-dessus de la Meuse), l'Observatoire est entouré d'un pare d'une superficie de plus d'un hectare et demi. Il comprend quatre services différents : les services astronomique, géodésique, météorologique et ma- gnétique. Deux salles spacieuses et deux tours sont réservées aux services astronomique et géodésique; une troisième tour est affectée aux installations météorologiques; enfin une dernière salle, entièrement isolée des autres bâtiments, dans le fond du jardin de l'Observatoire, est réservée au service magnétique. (4) Une bibliothèque et un atelier de mécanique, destiné aux petites réparations des instruments, sont respectivement installés au rez- de-chaussée et dans le sous-sol de la tour météorologique. Une habitation pour le directeur, une pour l'assistant et une pour le concierge complètent les constructions de l'Observatoire. En ce qui concerne le personnel, il se compose du directeur, chargé des cours d’Astronomie et de Géodésie à l'Université, d'un assistant de ces cours, chargé en outre des répétitions des cours de Géométrie analytique et d'Analyse à la 1" et à la 2e année des Mines, d’un second observateur, d’un élève assistant et d’un préparateur. Ce dernier est chargé de l'entretien et de la réparation des instruments et du service des enregistreurs météo- rologiques et magnétiques; le concierge doit veiller à la propreté des bâtiments, des salles d'observations et du pare. Nous allons donner une esquisse rapide des dispositions des salles d'observations, des instruments qui y sont installés et des travaux, tant théoriques que pratiques, qui y ont été exécutés. Iï. Astronomie et Géodésie. — 1° La salle méridienne, longue de 9®,75, large de 8",75 et haute de 4",90 à la base du toit, pré- sente, dans la direction Nord-Sud, une section à jour, passant par le centre de la salle, que des trappes et des volets larges de 0,75 permettent de fermer au moyen d'un système d’'engrenages. Les soubassements de la salle, en pierre de taille, supportent un système de madriers en chêne, solidement reliés entre eux, recouverts d’une double enveloppe, de zine et de persiennes en bois; pour faciliter autant que possible l'équilibre des tempéra- tures à l’intérieur et à l'extérieur de la salle, des passages ont été réservés à la libre circulation de l'air. Malgré les rafales violentes, qui, de temps à autre, viennent à passer sur le plateau de Cointe, cet assemblage de madriers présente une très grande stabilité. A l'intérieur de la salle, on voit émerger du plancher six piliers en maçonnerie, dont les fondations se trouvent dans le (5) sous-sol de la salle; pour les mettre à l'abri des fortes variations de température, ainsi que des ébranlements qu'un maladroit pourrait leur occasionner, on les a entourés chacun d'une enve- loppe de bois, rattachée au plancher, qui est entièrement isolé des piliers. Deux de ces piliers occupent le centre de Îa salle et reposent, en dessous du plancher, sur une tablette de pierre bleue, épaisse de 0,20 environ, laquelle forme le couronnement d'un pilier unique, occupant exactement le centre de la bâtisse. Ces deux piliers portent des coussinets en acier, sur lesquels reposent les tourillons de l’axe du cercle méridien; entre la colonne de base et les deux piliers, qui se trouvent au Nord et au Sud de l'instru- ment méridien, mais indépendant, toutefois, de ces trois piliers, court, dans le sous-sol, un mur en briques, à couronnement de granit; celui-ci est destiné à supporter un chariot mobile à pla- teau basculant, qu'on remplit de mercure pour procéder à cer- taines observations par réflexion. En outre, des arcades en briques relient entre eux les quatre piliers collimateurs qui occupent les points cardinaux de la salle, ainsi que le pilier central. Tous les piliers ont été construits en briques réfractaires ; ils sont creux et percés de carneaux permettant la circulation de l'air; en outre, ils sont entourés, dans le sous-sol, d'une enve- loppe en briques, percée également de carncaux et d'ouvertures au travers desquelles passent, sans toucher à l'enveloppe, les arcades qui relient les piliers entre eux. La lunette et les collimateurs offrent une très grande stabilité. Quatre fenêtres sont pratiquées dans les parois latérales de la salle, deux vers le Sud et deux vers le Nord; en regard de deux de ces fenêtres sont installés, sur piliers isolés, deux instruments transportables, dont l’un est une petite méridienne Troughton et l’autre un secteur azimutal Negretti, destiné à suivre les varia- tions azimutales des circompolaires, qui se trouvent dans le voisinage immédiat du pôle. Les installations de la salle méridienne sont donc les suivantes: en premier lieu le cercle méridien Cooke, dont l'objectif a 6 pouces, et le cercle 0®,8 de diamètre; une lampe, placée, suivant le cas, sur le pilier Est ou Ouest de la salle, permet d'éclairer le champ de (6) la lunette sur lequel les fils du réticule se détachent alors comme des lignes parfaitement noires, ou d'éclairer les fils du réticule, qui se détachent comme des lignes brillantes sur champ obscur. Cet instrument, qui n'est pas susceptible de retournement, peut être renfermé dans une cage vitrée, mobile sur rails, permettant de le garantir contre les chasses de poussière et de neige, que les rafales nous amènent quelquefois. Une pendule sidérale Cooke est adaptée au pilier collimateur Nord, dont on a empêché la flexion par une plaque de fonte attachée à la face opposée, en guise de contrepoids. Enfin, rappelons la petite méridienne, le secteur azimutal Negretti et un chronographe ainsi qu'un cadran électrique du système Hipp, pour compléter les installations de la salle méridienne. : A l'extérieur de la salle, à une distance de 102 mètres de celle-ci, se trouve placée une colonne monolithe de pierre bleue, surmontée d'une tranche verticale de granit, percée d’une ouver- ture circulaire d’un très petit diamètre, qui constitue la mire méridienne. Pour garantir cette mire contre les rayons directs du soleil et les grands changements de température, on a entouré la colonne d'une maçonnerie en briques, couverte d’une toiture ; l'intervalle ménagé entre elles a été rempli de foin; deux ouver- tures, d'un décimètre carré seulement, sont pratiquées dans les faces Nord et Sud de la maçonnerie. Pour que la mire puisse fournir une image nette au foyer de la méridienne, ses rayons viennent tomber d'abord sur une lentille, qui établit le parallé- lisme des rayons; cette lentille se trouve placée dans la direc- tion méridienne sur une seconde colonne, éloignée de 15,80 de la salle méridienne. Enfin l'enveloppe de la mire porte trois cadrans solaires sur les faces Sud, Est et Ouest, un thermomètre à alcool et un baromètre à balance sur la face Nord, ce qui la constitue en même temps en borne météorologique, protégée par une grille en fer; 2 La salle du premier vertical est complètement analogue à la précédente; jusqu'à présent il y manque l'instrument des passages, dont la commande est faite depuis longtemps déjà; (7) 3° La Tour Nord, d'un diamètre intérieur de 6",1, est sur- montée d'une coupole mobile sur rails, soit à l’aide d’une mani- velle, soit à l’aide d'un mouvement d'horlogerie, dont les contre- poids descendent dans un canal pratiqué dans le mur de la tour. Cette coupole présente un secteur sphérique qui se ferme tota- lement ou partiellement par un mécanisme des plus simples. Sous cette coupole est installé le grand équatorial Cooke de 10 pouces d'ouverture, muni d’un mouvement d’horlogerie. Quoique cette ouverture soit modérée, l'instrument possède une puissance optique et donne une netteté d'images vraiment remarquables. M. Folie croit qu'il ne le cède guère au grand équatorial de 15 pouces de l'Observatoire royal. La colonne de fonte qui supporte la monture parallactique de l'instrument repose sur une double colonne de maçonnerie, isolée du mur extérieur de la tour et du plancher sur lequel se meut l'observateur. Un excellent spectroscope Merz et un chro- nographe ainsi qu’un cadran électrique du système Hipp, avec accessoires, complètent l'installation de l’équatorial. Aux divers étages de cette tour sont pratiquées, dans l'enveloppe extérieure du pilier central, des ouvertures rectangulaires ; dans l’une d'elles est installée la pendule électrique Hipp ; au moyen de fils con- ducteurs et de cadrans, on peut faire ainsi les observations astro- nomiques dans les diverses salles de l'Observatoire, à une même pendule ; les piles, qui alimentent le courant, se trouvent dans le sous-sol de la tour météorologique; ce sont des Maïdinger et des Leclanché. Au rez-de-chaussée de la tour, dans une seconde ouverture rectangulaire, est installée la pendule sidérale normale Dent, entourée d’un système de tuyaux en zine dans lesquels cireule sans interruption un courant d’eau, qui permet de conserver, en toute saison, à peu près la même température dans la cage de cette pendule ; 4° La Tour Sud, d'un diamètre de 4",56, est analogue à la précédente, et sous un dôme mobile à la manivelle est placé un petit équatorial de 4 pouces, à monture parallactique, muni d’un micromètre circulaire. (8) Cette coupole présente sur toute sa périphérie une fente large de 0",70, que ferme une trappe commandée par une manivelle. Bientôt on installera une seconde mire méridienne sur les hau- teurs de Kinkempois, à 2 kilomètres de la lunette, et l’on com- plétera le mobilier destiné aux observateurs par l'acquisition de sièges appropriés. Un chronomètre Molyneux, un Flamger, deux Hohwü, dont un Dreizehnschläger pour la comparaison des pendules, sont à la disposition des observateurs. Le service géodésique de l'Observatoire est prineipalement organisé en vue d’initier les élèves de l’École des Mines aux opérations suivantes : détermination des azimuts, de l'heure, du méridien, de la latitude et de la longitude; mesure d'une ‘base, nivellement d'une ligne et d’une surface. Trois séances par semaine sont actuellement consacrées aux exercices pratiques des élèves, au nombre de 40, groupés par catégories. Dans ce but, ce service est muni de plusieurs théodo- lites de précision, savoir : quatre théodolites Negretti, sur trépied, deux théodolites Ertel, un théodolite Wanschaff, un Breithaupt et deux théodolites excentriques, de Bamberg et Lingke; de trois règles géodésiques Bauernfeind avec accessoires et de deux lunettes de nivellement d'Ertel. Outre les piliers construits, dans les salles méridienne et Est- Ouest, vis-à-vis des fenêtres, les trois tours portent, chacune éga- lement, deux piliers parfaitement indépendants, destinés à servir de support aux théodolites. Le vaste horizon dont on jouit du baut de ces tours permet de déterminer la position d’un très grand nombre de points de la vallée de la Meuse, depuis Engis jusque Visé, ainsi que des plateaux de Herve, de S'-Gilles et de Beaufays. La distance, de plus de 50 mètres, qui s'étend entre deux de ces piliers, forme déjà une base suffisante pour un très bon lever topographique. Météorologie. — L'installation du service météorologique se trouve aux étages supérieurs d’une tour octogonale à plate- forme et comprend les enregistreurs suivants : thermomètre, (9) baromètre, anémomètres Ossler et Robinson, udomètre (appa- reils de Olland). Toutes les quarante-huit heures on renouvelle les bandes de papier, sur lesquelles s’inserivent les diagrammes. En outre, depuis le mois de décembre 1884, on fait régulière- ment, trois fois par jour, à 8 heures du matin, à midi et à 8 heures du soir, les observations directes du baromètre et du thermomètre; une fois celles de l'anémomètre, du psychromètre, du thermomètre à maxima et à minima. Ces derniers instruments sont installés à l'air libre, au fond du jardin, à plus de cinquante mètres des construelions, sous un abri, confectionné sur les plans de M. Folie, du système préconisé par M. Renou. Les observations, réduites à 0°, et au niveau de la mer, sont publiées chaque jour dans le journal {a Meuse et dans le Bulletin de l'Observatoire royal. Elles sont faites par M. A. Damry, docteur en sciences phy- siques et mathématiques. | Magnétisme. — Le service magnétique, qui est sur le point d’être complètement installé, se trouve muni des appareils sui- vants, dont les six premiers sortent des ateliers d'Edelmann à Munich : 1° Un théodolite magnétique de Lamont et accessoires ; 2° Un magnétomètre ; 3° Un inducteur de Weber et galvanomètre avec accessoires; 4° Un déclinomètre absolu de Wild; 5° Les appareils de variations de Lamont (déclinaison, inten- sité et balance de Lloyd); 6° Les appareils enregistreurs de Mascart et accessoires (Car- pentier); 7° Un électromètre de Mascart avec enregistreur, pour l'élec- tricité atmosphérique, et accessoires (Carpentier). Les dimensions de la salle magnétique sont : Longueur 9%,15; largeur 8,12; hauteur 4,20 à la base du toit. Elle est distante de 70 mètres de tout bâtiment et de toute (10) route. Dans sa construction n'entrent absolument que de la pierre calcaire, du bois et du cuivre. L'éclairage se fait par une grande. fenêtre au midi et par un lanterneau, à traverses de cuivre. Des piliers, indépendants de la voûte, supportent les instruments; l’un d’entre eux porte un théodolite, au moyen duquel l’on peut viser la polaire par une trappe pratiquée dans la double paroi de bois. Dans le sous-sol sont installés les enregistreurs photographi- ques du système Mascart. M. Ronkar, ingénieur honoraire des mines, docteur en sciences physiques et mathématiques, chargé des cours de phy- sique mathématique à l'Université, a bien voulu consentir à faire les observations relatives au magnétisme terrestre. III. L'installation des instruments, à l'exception des instruments magnétiques, ayant été effectuée dans les premiers mois de 1884, on a pu, dès ce moment, se livrer aux observations astronomiques et météorologiques. Jusqu'à la date d'aujourd'hui plusieurs tra- vaux théoriques et pratiques ont été exécutés par le personnel (!) de l’Institut. Voici leur énumération : Théorie des mouvements diurne, annuel et séculaire de l’axe du monde; par F. Folie (Mém. De L'Acan. Roy. DE BeLc., 1884); Douze tables pour le calcul des réductions stellaires ; par F. Folie (Mén. DE LA SOC. ROY. DES SCIENCES DE LiÈGE); La cause de la direction plongeante du vent et des calmes tro- picaux; par F. Folie (Buze. pe L'Acap. ROY. DE BELG.); Un chapitre inédit d’Astronomie sphérique; par F. Folie (AsTr. Nacar., n° 2607); (*) Dans cette liste ne sont pas comprises les publications faites par M. Folie, postérieurement à sa nomination comme Directeur de l’Observa- toire royal de Bruxelles. (11) Remarques sur la théorie de l’'aberration d’Y. Villarceau; par F. Folie (Buzc. AsTRoN. DE Tisserann, 1884); Divers articles dans la Revue Ciel et Terre, par F. Folie; Détermination de la constante de la nutation diurne; par L. de Ball (Asrr. Nacar.); Second essai de détermination de la constante de la nutation diurne; par L. de Ball (Asrtr. Nacar.); Détermination de la constante de l’aberration et de la nutation annuelle ; par L. de Ball (Asrr. Nacur., n° 2667); Éléments et éphéméride de la planète Eucharis (181); par L. de Ball (Beruixer AsTr. JAHRBUCH FÜR 1888); Formules de la nutation annuelle; par P. Ubaghs (Méx. DE L'Acap. ROY. DE BELG., 1884); Détermination de la direction et de la vitesse de transport du système solaire dans l’espace (1° partie); par P. Ubaghs (pré- _ senté à l’Académie dans sa séance du 5 février 1886). Avant de faire l'exposé des travaux pratiques qui ont été exé- eutés à l'Observatoire, nous devons présenter les motifs pour lesquels les observations n’ont pu se répartir à peu près égale- ment sur les divers instruments. Si, dès le début, l'installation du grand équatorial s’est faite dans de bonnes conditions, il n’en a malheureusement pas été de même du cercle méridien. A peine ce dernier instrument reposait-il sur ses coussinets que les observations et le bain de mercure indiquaient l'existence d’un léger contact entre le plan- cher de la salle et les piliers; ce défaut de construction nécessi- tait des travaux qui ont retardé les observations méridiennes. Ensuite le micromètre du cerele méridien portait un réticule fixe, de sorte que la collimation de l'instrument, assez sensible, ne pouvait être corrigée; le microinètre a donc été renvoyé à York, afin que la plaque, portant le réticule, püt être rendue mobile dans la direction Est-Ouest. Les collimateurs eux-mêmes n'étaient pas munis de tambours permettant le déplacement latéral de leurs réticules; comme cette modification était jugée nécessaire, on n'hésila pas à renvoyer les appareils à l'atelier Cooke. Le cercle de l'instrument méridien se compose de deux limbes con- (12) . centriques et situés dans un même plan vertical; le limbe inté- rieur, mobile autour de l'axe horizontal de la lunette, subissait dans ses mouvements une grande résistance de frottement de la part du limbe extérieur, invariablement fixé à l’axe de rotation de la lunette; le remède à ce défaut exigeait encore un certain temps. À tous ces inconvénients s’ajoutaient encore la construc- tion de la mire sur un terrain qui n'appartient pas à l’Observa- toire, ce qui a nécessité quelques négociations, l'installation des pendules Hipp et Dent, qui a subi quelques délais provenant des constructeurs, et certaines modifications aux piliers mêmes des collimateurs. Ajoutons enfin que, quels que soient les soins que l’on apporte aux fondations et à la construction des piliers qui portent une lunette méridienne et ses collimateurs, même en n'employant, comme on l'a fait, que du ciment pour relier entre elles les briques réfractaires dont ils sont bâtis, ce n’est jamais avant deux ans écoulés que l’on peut être assuré de la parfaite stabilité de la consiruction, condition absolument indispensable aux observa- tions de précision auxquelles cet instrument est destiné. Telles sont les raisons qui ont considérablement retardé les observations méridiennes régulières, d’après un plan fixe et déterminé ; aussi considérons-nous les observations faites au cercle méridien jusqu'à la fin de 1885, comme des observations préliminaires qui nous ont fourni plusieurs données indispen- sables sur l'état de l'instrument, et dont nous pourrons ürer grand profit pour les observations ultérieures. A l'heure actuelle, tous ces inconvénients ont disparu, et des observations continues ont été entreprises d’après un plan déter- miné ; les services astronomique, géodésique, météorologique et magnétique fonctionnent donc régulièrement dès à présent. L'Observatoire de Cointe a même répondu, concurremment avec celui de Bruxelles, à la demande des astronomes qui dési- rent obtenir la détermination des étoiles de comparaison dont ils font usage dans leurs observations des comètes et des petites planètes. Ces explications données, nous terminons cette notice par (15) l'énoncé des travaux pratiques qui ont été exécutés à l'Obser- vatoire (1). Observations de M. L. de Ball : 26 observations de la comète Wolff (Astr. Nachr.); 10 observations des planètes Céluta, Athamantis, Asporina, Eucrate (publiées en partie dans les Astr. Nachr. et en partie dans les circulaires du Berliner Jahrbuch) ; 7 observations de la comète Fabry (partiellement publiées dans les Astr. Nachr.) ; Observations des surfaces de Jupiter et de Vénus, faites en 1884 et 1885 (publiées dans les Mémoires de l’Académie royale de Belgique; 7 observations méridiennes de la comète Wolff (4str. Nachr.); . 25 observations d'étoiles de comparaison (publiées en partie dans les Astr. Nachr.); . Détermination de la latitude géographique de l'Observatoire (Astr. Nachr.); | Observations d'étoiles filantes, faites le 27 novembre 1885 (Astr. Nachr.). Le journal de M. L. de Ball renseigne encore les observa- tions suivantes : 1 observation de la comète Brooks I ; 1 observation de la comète Barnard ; 4 observations de nébuleuses ; 9 observations d’occultations d'étoiles par la Lune ; 27 observations différentielles des satellites de Saturne Japetus-Titan ; 17 observations différentielles des satellites de Saturne : Rhea-Dione; 15 observations différentielles des satellites de Saturne : Rhea-Tethys; (*) Les occupations, si diverses ct nombreuses, qu'entraine la direction de deux observatoires, les soins continus qu’exige la construction du nouvel Observatoire de Bruxelles n'ont pas permis à M. Folie de faire des obser- vations régulières. (14) 24 observations différentielles des satellites de Saturne Titan-Rhea: 7 observations différentielles des satellites de Saturne Dione-Tethys ; Dessins de la planète Mars; Observations des taches solaires; Observations de la Nova-Andromedæ et de la Nova-Orionis; Recherches sur les erreurs progressives et les erreurs pério- diques de la vis du micromètre à lames de l’Équatorial; Recherches sur les erreurs périodiques de la vis II du micro- mètre filaire ; 12 déterminations de la valeur angulaire d’une révolution entière de la vis II du micromètre filaire ; 6 déterminations de la valeur angulaire d'une révolution entière de la vis du micromètre à lames ; Recherches sur les erreurs de division du cercle de position; 120 mesures de distance et 129 mesures d'angles de position d'étoiles doubles; 58 mesures de distances et d'angles de position, faites en vue de déterminer les parallaxes de deux étoiles; Études sur les spectres du Soleil, de Vénus et de quelques étoiles fixes ; Une série de déterminations du temps ; Observations d'étoiles filantes, faites le 10 novembre 1884 et le 9 août 1885. Mon journal d'observations contient : 514 observations de passages d'étoiles fondamentales, du Soleil, de la Lune et d'étoiles de comparaison et 150 lectures correspondantes du cercle. Un nombre très considérable de com- paraisons des pendules et des chronomètres faites en vue de régler les pendules en réduisant leur marche au minimum ; Déterminations diverses des erreurs instrumentales, de Ja méridienne et du temps. SEE UNE CLASSE DE POLYNOMES ANALOGUES AUX FONCTIONS DE LEGENDRE ; PAR J. DERUYTS, CHARGÉ DE COURS A L'UNIVERSITÉ DE LIÈGE. SUR UNE CLASSE DE POLYNOMES ANALOGUES AUX FONCTIONS DE LEGENDRE Qi Les polynômes qui font l’objet de ce travail sont compris dans la formule : nn z) —1+i d’ . % n+4= 1 D = 4e = jrs : (1 F a b dx" a . | (1) a et b sont des constantes réelles différentes de zéro; p et g sont des quantités positives. Quand a et b ont des valeurs finies, les polynômes P, se réduisent, par une substitution linéaire, aux polynômes de Jacobi : =p+i —q"#1 d' n+p-1 n+q—1 ) (1x) £ + x) £ — x) £ +x) ie) dx” Dans le cas de a=—b, Va=p—=q—=, la valeur de P, devient : (2 x° p+1 d' x? n+p —1 | d” U,—lim, £ — = + — [ | — p dx" c'est l'expression des polynômes de M. Hermite. Lorsqu'une des quantités a, b est infinie, par exemple b, le polynôme P, se réduit à une constante, si la quantité q reste (*) Note présentée à la Société des sciences le 25 mai 1886. (1) finie. En supposant q — b—, on obtient pour expression de P, : x —p+i x\= qg+1 d’” x n+p- 1 Dh n+q 1 ÿ nf EE (LS a q dx” a b 1 x\P+ d" % HE) = Hi =) . € e_* £ =" «l dx" a \ Les polynômes J,, U,, R, se présentent ainsi comme cas particuliers des polynômes P,. On peut, dès lors, établir plusieurs analogies entre leurs propriétés (”). Les polynômes J,, U, ont fait l’objet de nombreuses et impor- tantes recherches : les polynômes J, contiennent, comme cas particulier, les fonctions X, de Legendre, et se ramènent aux fonctions trigonométriques, dans le cas de p— q — {. ; Quant aux polynômes R,, ils semblent n'avoir été indiqués que pour le cas de p — 1 (**). (4) 1. On trouve facilement, au moyen d'intégrations par parties: LL x BA * )9— 1 e Le ar F(x). P,dx id . \n+p—1 n+q—1 l" Pipes > Rae | RE F(x)dx , ; l a) b Ge quand F(x) est une fonction finie et continue entre les limites a, b. La dernière équation donne b x\r—1 x\4! > A 4 = P,P,dx —0, (x Zm); (5) «a on trouve du reste ü ) / a = Î == P?dx — &,, 6 sf | a | b are (6) () M. Appell a déjà montré que les polynômes de M. Hermite sont des cas-limites des polynômes de Jacobi : Mémoire sur les fonctions hypergéo- métriques à deux variables (Jourxaz DE Liouvizre, 1882, p. 214). (*) Rapau, Comptes rendus, 18853, 2e semestre, p. 157. (5) &, étant une quantité numérique, variable avec n et différente de zéro. Au moyen de théorèmes bien connus (*), on déduit des équations (5) et (6) les propositions suivantes : 1° Les polynômes P, ont leurs racines simples et comprises entre a et d; 2 Abstraction faite de facteurs numériques, les polynômes P, sont les dénominateurs des réduites successives du dévelop- pement en fraction continue, de l'intégrale b > p 1 z q—A a, a b (7) I — dz , ° pa 5 a considérée sous la forme g\P= 4 Z q—1 D, 7-1 Je ee Se 1 L | £ 7 à pe lt On a aussi : 1 Pre =) (8) F, étant une fonction entière de ie n — 1 en x, et (x) 1 désignant une suite de termes en > = Par la loi de formation des réduites successives de I, on a une relation de récurrence : Dee = (a,x ste b,) (2 27 G; Ps 9 (9) si l’on représente par à,, b,, c, des coefficients numériques. IT. Toute puissance entière de la variable peut être mise sous la forme 2" = A,P, + A, ,P,_4 + :- + AP, + A,P,. Une fonction (x), développable en série convergente, de la forme 2k,x", entre les limites a, b, peut ordinairement s'écrire : = JA n—=Ù (‘) Jorban, Cours d'Analyse de l’École polytechnique, 1. M, p. 248. (6) les coefficients A; sont déterminés, d'après les équations (5) et (6), par la formule : A b % pi x q—1 j A 2 NP father me 00 [CA En général, les polynômes P, peuvent donner des sommations de séries ou des intégrales définies. Soient en effet : f(x) Nr Ÿ AIDE fi) = BP, en séries uniformément convergentes entre les limites «, b : on à [ rœre £ ns “ £ —*) = PAGE IT. Au moyen de la série de Lagrange, on trouve : mue) ab Ro 5 ES ET DEEE RE D or Vus (1; a — x b—x/ ab—2£5+a(a+b) AT(n +1) si l’on désigne par é la racine de l'équation qui devient égale à x pour « — 0. IV. Le polynôme P, est solution de l'équation différentielle : ?” .\4 AL .\ 41 (== (or P, ee C oo £ =: P,, (12) a a a / dans laquelle 4, est une constante. «d dx En effet, la quantité æ\ =? 1) x\=U—! d x\ x\ tt et (( b dx « b \ est un polynôme de degré n : on peut l'écrire sous la forme M4) 2e a«P, + a9P3 SR 00 SE (2 P PLU T Li (#7) D'après ce qui précède (K IP), le coefficient «; est nul si l’on a : nu He sp\ fe [+ ARE EE UNE s dx u b Au moyen d'intégrations par parties, on remplace la der- nière condition par ere) 1A—-) [1 —-) P! a b On voit, d'après l'équation (5), que cette condition est remplie quand : est inférieur à n : c'est ce qui démontre la proposition énoncée ; d’ailleurs, OO EN DENT EN | k. — RE Tara (A9) ab à V. On obtient de ia même manière : X L pe (1 SE = £ Re à = ba ie [Ab Ste ER (13) ou bien, d’après l'équation (9) : 7 DA Ip £ Er :) £ ” ma (8,x En YVn) DE ue QUE, ; (1 4) les coefficients p,, L,, !,, B,, 7,, 9, se déterminent au moyen de la formule (10). VE Pour effectuer la séparation des racines de l’équation P, — 0, on peut substituer, aux fonctions de Sturm, les quantités CADET CHE 90 9 enPo; é, €, … e, désignant des coefficients numériques tels que iles produits a Dabicrce, ose Cnil oi et (= Dec coo Ci-oir1 soient positifs (*). (") Cela résulte des équations (9) et (14). (8) VII. Au moyen du polynôme P,, on peut trouver l'intégrale générale de l'équation d si ' a k | Hi Fa | “ nn +p+qg—1) £ _. £ = à | ab En effet, d'après l'équation (12), d x\? x\? = = — — — £ — 'P —— 0; dx £ ë] C ;) Ce 0 | on déduit de là : dx y = GP, A5 CP, 4 AR ee EVE “ a b Remarque 1. — D'après la forme de l’intégrale générale de l'équation (15), on voit que la partie entière de toute solution ne diffère de P, que par un facteur constant. Remarque II. — D'après l'équation (15), on trouve que l'intégrale b p—i m\9—1 no £ = £ _ F(x) P,dx a b se ramène à l'intégrale ral t-Jrole Il résulte de là, et de la formule (10), que le développement de F(x) suivant les polynômes P, peut se déduire du développe- ment de F,(x), si l'on a d É = l, 2] F4 £ À = $ En ac 5 VIII. L'équation (15) permet d'obtenir la valeur du polynôme P, sous une forme différente de l'expression (1), quand p est un nombre entier. (‘) J’ai indiqué cette propriété pour les fonctions X, de Legendre, dans un travail inséré au tome XI, 2e série, des Mémoires de la Société des sciences. (9) En effet, si l’on pose | D n+HP+q—2 d'#-17 x —(g—1) \ a b dat? b cp es mf-3t-9-v (9-5) (n + p)(n + q —1) ab TNT D'après une remarque faite ei-dessus (VIE), la quantité en- tière IT ne diffère de P, que par un facteur numérique 1. On a donc | il Q—1) gn+v-1 f | ses pe, le nl jee 4 | b des | a b Comme cas particuliers on a, d’après les formules (2) et (4) : DNA RANGERS Len n+p—A l, = y Lu + La ta) re À «a A x)" (1 Le SPRL LR Ï Œx d'#r251 4 x n re { = date -1 a On obtient, par un procédé analogue : d'?+1—2 x n+q—1 x n+p—1 re [E a jo quand p + q est un nombre entier. Ce dernier résultat à été trouvé par M. Hermite, comme conséquence du développement de (x — a)" (x — b)"" en fraction continue (**). (‘) Le symbole E, désigne, suivant l'usage, la partie entière de la quantité entre parenthèses. (‘") Acta Mathematica, 1884. (10) IX. Les propriétés principales des polynômes J,, U,, R, se déduisent des formules (5), (6), (9), (12) et (14). On obtient les équations suivantes : dx’ l° | Ur Et) Pre [ (1 —g) rm (le A et à (2) +1 1 AA x) dr 0; (5;) —1 An +1 f (A — xp (1 + x) dx D2n+P+q— 1 T(n)II (2 a) l'on 1)n(n AL ru 1) On +p+q—îi I(n + p + q — 2) (p nn me] J 2n+p+q—2 " 2n+p+q—1 qe PART LE on [ N+p+q)x+ | ns (Qn + p + q)(n +p—1)(n + q — 1), eo nEer en D 1 1 + nn + p+q—1)(t— x "(A + x), = 0, lee) er |: p—q | : Ta n+p+q—2 | 14,) | ann + p—t@+rg—1), (14) | CRE Mn +p+q--2 Les | U PURE :) [ Te e'* e cu | ji dx? À + + ne | ‘0 emaUeUSdr 0? 7e e Ur —2"n(r)V/r, (52) et (62) U, 4: Er à 2EUr UE 2nU, |) (9) dl .dU, NAN — |e Prin (12) dx dx Pr 10 (142) (°) La plupart des propriétés des polynômes J, et U, sont bien connues : si je les indique, c’est pour faire ressortir l’analogie des trois classes de polynômes J,, U,, R,. (11) fl ee d’ x n+p—1 R, —e [1 —- mu" , n “ | u dx" | a | w e % p—1 1. a £ — : R,R, dx = 0, (b;) L (4 AC «œ 4 GIE encII(n)in + p — 1 or £ = Fe UN ee As «a (4) R R, Der Sn D) ur ep M) —; (9:) d x\? n RAP — le li À R,|— —-e* £ —-| R,—0, (12) dx (0 to a X. Les polynômes P, donnent lieu à une formule d’approxi- mation pour le calcul des intégrales définies 12 fe o(x) étant une fonction développable en une série bo + l,œ Ste La SE = SE (ne Se HMS uniformément convergente depuis x — «, jusque x = b. Si l'on néglige, dans le calcul de l'intégrale J, les termes contenant L,, L,,1, …, On remplacera la fonction (x) par le polynôme et l'on aura it . HS) ve C ci (‘) Le signe = indique qu'il s’agit d’une égalité approximative. (12) L'intégrale J peut être considérée comme le coefficient de : dans le développement de l'intégrale J est, par suite, le coeflicient de © dans le produit +2 LA\ LEE z\1 1, dz — va) f 2 1?) pe Or, ®(x) étant un polynôme de degré 2n — 1, on peut, d’après l’équation (8), remplacer la dernière expression par : ou bien par ? ina (x — 0) P’(æ:) , 4, désignant les n racines, d'ailleurs distinctes, de A» C9 » … l'équation P,(x) = 0. On a ensuite 2 b(a,)F,(x;) SE > P,(x;) et par les équations (16) 8 XL Ce L\ me : 2(a)F, (x) ere ue l EE = ———— 17 or CCR | “er ee Cette formule d’approximation peut encore être modifiée (‘) On doit supposer x supérieur aux valeurs absolues de a et b. (15) d’après ce qui précède (1), la fraction F. est la n°" réduite du développement en fraction continue de a FAR" BEL 1 —- 1—- z jL | <) ) Ÿ PAS RE Le LA RE EU On a par suite, en désignant par À, À des constantes : 1 1 A PE SE ERP == 4, nv na RE) F,(a;P,_4lx;) = À La formule (17) peut done s’écrire : D eme (9 œ D'un autre côté, on a, d’après l'équation (14) : a ou bien encore [has ed 5) (20) (0) DE i(c) a - dans les deux dernières formules, c et c, sont des coefficients numériques : on pourra déterminer la valeur de c en faisant g\ 1 x\ n°P° CUITE (x) 5 a \ b dans la formule (19), qui est alors rigoureusement exacte. On a, du reste, (149 Les équations (19) et (20) ont le degré de précision 2n este puisque l'erreur qu'elles comportent est nulle, quand g(x) est un polynôme de degré 22 — 1. Remarque. — La méthode suivie pour obtenir la formule (18) conduit à une formule analogue pour le caleul approché de l'intégrale plus générale loto. XI. Dans les cas particuliers des polynômes J,, U,, R,, les formules (19) et (20) deviennent : 1 (A — x} + x) p(x)dx (A) n(n + p —1)1i(n + q —1) p(x) [(n + p + q — 2) 2 (1 — Dn+p+y—1 de eo (x x)dx = 2+tn(n) x ee) ; ut FR a?"+? 2H (On+p+q—2) m(n—1n(n+p —2)n(n+q—2) VUE (1—x°);(0) nin+p—1)(a+q—1) I 4+p +{—2 mire Te ) ne Qn-1N(n — 1), ,— (x) Cote SES NT PEN a) d. ra) ni 2% È , 12 (x) = FPE ie “D(a—1)0(2+p—2) cu) en .(x)dx = = Ne 1 4 Nate dd R° (æ a) nn +p— | a (‘) J'ai indiqué les trois premières formules dans une Note Sur le calcul approché de certaines intégrales définies (Buz. ne L’Acan. pe Bec. avril 1886). (15) Remarque. — Au moyen d’une substitution linéaire, toute intégrale (2) 1 CRC eo (0) CEE 0 peut être ramenée à la forme sa valeur approchée peut done se déduire des formules précé- dentes. XII. Les formules d'intégration qui viennent d’être indiquées donnent les valeurs des coefficients A; du développement (x) == À, = A,P, RE AP, SANS AD, d'un polynôme de degré n — 1. En effet, d'après l'équation (10), les quantités A; s'expriment par le quotient des intégrales “h pli = | « Vu b =) pH Hot) No) de ft) =) me, œ dont les valeurs sont données exactement par les formules (19) et (20). Les cocfficients A, s'obtiennent ainsi sous la forme de quotients de deux sommes de n termes. Ce résultat est tout à fait analogue à celui que l’on trouve, pour le développement d’une fonction suivant les sinus ou les cosinus des #7 — 1 premiers multiples de la variable (*). (*) LaGrance, tome III des anciens Mémoires de Turin; Poisson, Théorie mathématique de la chaleur, p. 201. SUR CERTAINS SYSTÈMES DE POLYNÔMES ASSOCIÉS ; Jacques DERUVYTS,. CHARGÉ DE COURS A L'UNIVERSITÉ DE LIÈGE. Mi _ pus À de SUR CERTAINS SYSTÈMES DE POLYNÔMES ASSOCIÉS (‘). 2e e— Nous nous proposons d'indiquer, dans cette Note, la généra- lisation des polynômes conjugués, dont nous avons étudié récem- ment les principales propriétés (**). Soient ko, k, …, k,, 5 lo, li, …, L, …, deux suites de nombres entiers ; Xy, Le, +, 2%, des Valeurs positives de la variable x, ran- gées par ordre de grandeur croissante; soit enfin f(x), une fonction positive pour %— 2%, Los .…, Lu Nous considérons le système des polynômes = Ax°? + Ax! He + A x", (4) Q, = Bert + Br t + + Ba, (2) tels que l’on at : fe)P, (00, (n)+/ (al, (0)Q,.()+-+ fr, )P,(2,)0,.(x,)= 05 (n Zn) ou, pour abréger : Dans les formules (1) et (2), les lettres A, B désignent des constantes. (‘) Note présentée à la Société des sciences le 15 février 1887. (‘*) Sur une classe de polynômes conjugués (MÉM. COURONNÉS ET MÉM. DES sAV. ÉTR., publiés par l’Acad. roy. de Belgique, t. XLVIH, 1886). (Ca) 1. Nous démontrerons d’abord le théorème suivant : Si une fonction F(x), satisfait aux conditions Q L, D F(x)ri— 0, ….(t=0,1,2, .., q —1); (4) la suite EC ARE) en ce) présente au moins q variations de signe (*). Supposons, pour un instant, que cette suite présente seule- ment g—s variations de signe : nous pourrons former un polynôme lb in l 4 ; PL) tar ar ER EE Ext, (à) tel que si F(x,) et F(x,,,) sont de signes contraires, o(x) s'an- nule dans l'intervalle x,, x,,,. pour une seule valeur de x. Par suite, la quantité o(x)F(x) aura le même signe pour x = x, Los . X3 Et l'ON ne pourrait avoir : comme on le déduit des équations (4) et (5). De là résulte que la suite F(x), F(x), .…., F(x,) ne peut pré- senter moins de g changements de signe : c’est la proposition énoncée. () Exemple : Le polynôme F(x) — 5110 — 14508x° + 6559x° satisfait aux conditions : F(x,)æ + F(x,)x2 + F(x.)æ! — 0, F(x,)æ5 + F(x,)æ5 + F(x:)æ5 = 0, pour æ, =+, æ, — 1, x, — 2: Dans le cas actuel, m — 5, q — 2. On a : F(2)—92532, F(1)——92646, F(2) = 294; la suite FCME() RE (2) présente deux variations; ce qui est conforme au théorème. (5) Remarque 1. — Si une fonction F(x) satisfait à » équations, de la forme : Ÿ F(x;) x! = (|. on a F(x)— 0, pour x — x, %, ., x. Remarque EI. — Si l'on a m— 1 équations, de la forme > F(x)x En > F(x;) x, . F A la fraction Fo à la même valeur pour x — XL 3 Las ces me 2. Les polynomes P,, Q, définis plus haut, ne peuvent satis- . faire à la formule 2 f()P,(x)Q, (x) —0. “ (6) En effet, des formules (5) et (6), on déduirait, par des com- _binaisons linéaires : | : L > Fete 20) Par suite, f(x) P,(x) présenterait au moins n + 1 variations pour % — %y, Lo, …, %, : Ce qui est impossible d’après les sup- positions faites sur f(x), P,, x, X2, .…., 20, 3. Les équations (5) peuvent être remplacées par Ÿ f{x)P, (xx — 0 | on k nee (0 DS < n). (7) > foto" D'après le théorème indiqué ci-dessus, les équations P, — 0, Q, = 0 ont n racines simples, dans l'intervalle X,x,, : ces racines sont du reste les seules, qui soient positives. m 4. Quels’ que soient f(x), X3, Xe, …., x, les polynômes P,,Q, existent, pourvu que m soût supérieur à n : de plus, ils ne peuvent être déterminés que d’une seule maniere. (6) D'après les relations (7), les coefficients A, de P,, vérifient les équations : AY (he + A f(x) De. -+A D ar Den CR ERPRE de même, les coeflicients B, de Q, satisfont aux équations : L,+E B Ÿ foi +8, De 8, [jt =0, (Ebay ok) Supposons ces équations indéterminées, ou bien supposons que l’on puisse trouver A, — 0, ou encore B, — 0. Nous aurons par les équations linéaires précédentes : Yf{x)r eo : + l ; ë 2 us à S f(x) pux DC un 7 DICO S fe) PDT ET ee On déduit de là, n relations : D l l L j 0 \ HN x)(at: At He + And Je = Ù, l 2/1) x)Qre == ax! + ee + A TRUE k SH [(x . ax! + ce + À, ad; ‘n= Dares — (), Le théorème établi ci-dessus (Q 1), nous conduit à cette con- séquence, que les valeurs de er L l EE ER nes RO pOur Æ — Lys Las + CL, doivent présenter n variations de signe, au moins, ou bien dre nulles toutes à la fois. Ces deux conditions sont impossibles, quand n est inférieur à m. Done, il est impossible que les équations (7) laissent indéter- minés les coefficients de P,, Q,, ou leur attribuent des valeurs nulles. (Ec En supposant nS m, on trouve P,—Q,— 0; en effet, il résulte des formules (7), que les suites P, (x), P: (Xe), 209 PEER) Q, (x), Q, (x), 00) Of): devraient présenter au moins » variations de signe. Remarque. — Tous les coefficients des polynômes P,,Q, (n < m), sont différents de zéro; car les équations P, — 0, Q,—= 0, ont n racines positives. 5. Le polynôme P, jouit de cette propriété, que le produit P. S f(x) dd y m L Ti ne contient pas de terme en 1 1 1 141? TE nA29 DES T% x 6. Supposons que les suites de nombres ko, 4, …, k,, …; lo; y, --., L, .…, Se correspondent, de telle façon que k, — |, : les polynômes P,, Q, seront les mêmes, abstraction faite d’un fac- teur numérique. Soit IT,, leur commune valeur, quand le coeffi- cient de x” est l’unité. Les polynômes IL, comprennent, pour le cas particulier de k, —5, ceux que M. Tchébicheff a rattachés à la théorie des moindres carrés (*). En suivant la méthode indiquée par M. Tehébicheff, pour ce cas particulier, on peut prouver que IT, est le polynôme réel de la forme k ñn k k Eh EME al + + a, 17 + x”, pour lequel la somme Ÿ fl) L*(x) m est la plus petite possible. (*) Journal de Mathématiques, 2° série, t. III, année 1858. (8) En effet, soit L— all, = enn =F dolls SCO TI 2 ID Au moyen des formules Ÿ f(x)n, (mn, (x) —=0, (n Zn’), mn on trouve : > f (x)Lx)= a Ÿ fx) (x) + af D [la (ac) ++ ai d fx flx)né (oc LE > fa (x) Les différents termes du second membre de cette formule sont positifs : on voit donc, que le minimum de De f(x) L°(x;) a lieu, pour D 0 — 0 7. Supposons comme cas particulier : b—a } b—a b—a Ge , X-—a+2 > es XX +(m—1) : m m m a, b étant deux quantités positives; éerivons encore f(x) — = g(x). Si l'on fait tendre » vers l'infini, Ÿ f(x) p(æi) ad b [ aatids: les polynômes P,, Q,, se transforment en polynômes p,, q,, pour lesquels on aura, d’après la formule (5) : a pour limite Je Jp qe 0e Z n') (8) œ Les propriétés indiquées ci-dessus se maintiennent pour les (9) polynômes p,, q, : on pourrait, du reste, les obtenir directement, en se servant de cette conséquence du théorème fondamental ( 1): a et b étant positifs, si l’on a J F(x)x dx —); 0Zs € n), œ la fonction F(x) s’annule au moins n fois, dans l'intervalle ab (*). 8. Nous considérerons plus particulièrement, dans tout ce qui suit, le cas de /,— s; le polynôme Q, devient B, + Bin + Box + +. + B,x". D'après ce qui précède (K 5), P, est le dénominateur d’une fraction =, telle que f(x) F €] £o FREE =F RER SE 90; dE Ge ps À PUQUE RENE nn " il résulte de là, que si o(x) est un polynôme du degré k, + n —1 au plus, le coeflicient de Zest le même dans o(x) » LE et dans (x) = Par cette remarque, on établit facilement la formule es F, (2). Ÿ fixdg(x) — Ÿ o(a) Pa nr dans le second membre, le signe de sommation se rapporte aux racines «& de l'équation P, — 0. Si o(x) désigne une fonction régulière, on a la formule de sommation approchée : +R: (9) () Pour /,=5s, on retrouve un théorème de Liouville, que nous avons pris pour base de notre travail déjà cité Sur une classe de polynômes con- jugués. Le théorème de Liouville est inséré au Journal de Mathématiques (t. HI, p. 1). (10 ) Le reste R peut s'obtenir de la manière suivante : soit À, le polynôme, 2° + ax" "+ …, qui s’annule quand on prend, pour valeurs de x, les racines positives c de l'équation P, — 0; supposons À, — | et prenons : px) = 8(x) + P,1,®(x), ne a ae) ®(x) étant la partie entière du quotient =. ]n On à | > fo (er) — Ÿ fxdo(x) = Ÿ fx) P, (x) à, (x) + (x). m LD La relation o(«)— 60(x), et la formule (9) donnent d'autre part, D fx)o()— Ÿ f(r)o(r) =R ni nr Conséquemment, R= D f(x)P, (m2, (0 (ra; m si l'on observe que les quantités /(x,) P, (:x,) À, (x;) sont posi- tives, on peut encore écrire : R—0(t) D f(x)P, (x), (x) (met Zx,) (10) 9. Soient 4, — 0, k3 — 1, ko — 2, …., k, —n; nous aurons fx) F> £1 £g me; P, les polynômes P, se ramènent aux dénominateurs 7, des réduites successives, dans le développement de f(x) = X—T; mn en fraction continue. . on . \ Dans le cas actuel, D (x) est la partie entière du quotient © : cette fonction a pour valeur 4 (0, x), si L(e, x) désigne la fonc- (11) tion interpolaire de @(x) par rapport aux 2» quantités &, & + €. Dans une Note insérée au Bulletin de la Société mathématique de France (*), nous avons montré que (se, x) est une fonction continue de €, dans le voisinage de : — 0. D’après un théorème de Cauchy (Œuvres, 1. V, p. 409), la fonction interpolaire de o(x) par rapport à u quantités B,, B,, …, B, est égale à Œ\Ë) ROSE Ë étant compris entre la plus grande et la plus petite des quan- HTES Ur Die Da -.o Due De là résulte : RO OS me (Gi 4 ZX: Nous pouvons, dans le cas actuel, modifier la formule (9), en observant que l'on a, par la loi de formation des réduites F,P,_,—F,_,P, = const, et par conséquent, const const P,_i(æ) Paila). Nous avons done la formule de sommation gx) ÉC)p(e)+/(a2)p(r2)+ ++ f(2,)0(x,, l=const Ÿ on ; (11) Tnt) Rx p°"(#) Se R— FO 20: >. f{x;) T(X,) .…. (Xi << 1 - 3) 40. Soit encore, pour les polynômes P,, 4, = 2s; l'équation P,— 0 à n racines positives, + €, et n racines négatives, — cC: (") Bulletin de la Société mathématique, t. XIV. Dans cette Note, nous avons indiqué, entre autres résultats, le reste des formules d’intégration, basées sur l'emploi des fractions continues. Depuis la publication de ce travail, nous avons découvert que M. Murkoff avait déjà obtenu ce résultat par une voie différente (Mathematische Annalen, i XXV). (12) les racines positives, + €, sont comprises entre les. limites Li» Lo (S 5). (x) a pour valeur y(0,x), si l'on désigne par y (e,x) la. fonction interpolaire de @(x) par rapport aux 5n quantités C,CHE, —C. Soit F(x), la fonction interpolaire de œo(x), par. En aux » quantités — c : y(<, x) est la fonction interpolaire de F(x), par rapport aux 2n quantités c,c + €; d’après cette remarque, on a, en appliquant le théorème de Cauchy : GE (4) b(C RE Re EE nr _ m}° @) 12 7.5n mn To) La formule (9) devient ici : ESS AIO) EE 2, et 2 0 + 2» o(—c)+R; (12) LI le reste R a pour valeur o"( (4) ! sr X; P, À; À x; . max 2 EP. (a tn) Comme nous l'avons supposé, À, désigne un certain polynôme de degré x, pour lequel le coefficient de x” est l'unité. D'après les formules (7) et la supposition Z — s, nous avons Ÿ f&)P,(x)xi=0, (s : i=- PS juive CFA (15) 44. En faisant les suppositions indiquées au paragraphe 7, on obtient, au lieu des formules de sommation, des formules d'intégration. La transformation de l'équation (11), donne la formule d'i in- (15) tégration basée sur le développement en fraction continue de l'intégrale ” 9 ——— dz (). LP 7 « La formule (12) devient : 4, p, (= c) | F, F,(—c | 'É g(x)o(x) dx = Ÿ ga + Ÿ ee Ie et on a, d'après les formules (10) et (15) : R—4@ / JG. ta, WZEZ 0 ou 27 (#) “ ; ; n ER — ET É g(x)p,(x)x”"dx, rt) Dans les relations précédentes, p, (x) est le polynôme de degré n en x?, tel que PATCT OS £ n); les lettres c désignent les racines positives de l'équation p, — 0. 42. Application. — Nous avons vu plus haut (S 7), qu'il existe une série de polynômes q,, de degré n en x, tels que les égalités b [ stop.quix —0 tn aient lieu, pour tout système de valeurs différentes de n et de n’. Une fonction (x), régulière dans l'intervalle ab, peut ordi- nairement être écrite ainsi : PU) = Yoÿo + ah + Vas + + he les lettres y désignant des coefficients. (") Voir notre travail déjà cité Sur une classe de polynômes conjugués. (14) On a immédiatement, par la formule (14) : Aie g(x)o(x)p, (x)dx a —. ne Pour plus de simplicité, prenons dans Q,(x) le coefficient de x”, égal à l'unité. Nous aurons, par les formules (10) et (14), en remplaçant p(x) par &(æ)p, (x) : ES x)p,(x)dx=R=#,(€ ef g(x)p.x"dx=#,(€) e fl 90 (x)p,q dx ; ®, (6) représente la valeur de la fonction interpolaire de o(x), par rapport aux # quantités + €, quand on donne à x la valeur ë, comprise entre a et b. D'après le théorème de Cauchy, on a et, par suite, PE) = TE (pe Ce résultat est tout à fait analogue, à celui que M. Tchébi- cheff a donné pour les développements dénominateurs des réduites de l'intégrale en série, suivant les () Possé, Sur quelques applications des fractions continues algébriques. 1886 (p. 45). RAPPORTS. Le Mémoire de M. Deruvyts, fort intéressant, mais peu suscep- tible d’être analysé, me semble très digne d’être approuvé et publié par la Société des sciences. Dans ce travail, un point m'a surtout frappé : c'est le théorème fondamental (p. 4), dont un cas particulier a été traité par Liouville (Journal de Mathématiques, 1. IE, p. 1). Pour faire comprendre l'importance de ce théorème, j’en considérerai une application. Soit F(x)= ax + ba + cx° + dx + e (*). Multiplions ce polynome par diverses puissances de x, entières et positives, et appelons f(x), 2 (x), Ÿ (x), …, les produits obtenus, de manière que, par exemple : FO) =) beat: Atiribuons à x des valeurs positives, X1, Xo, X5, X4 rangées par ordre de grandeur croissante, dont le nombre ne surpasse pas le degré de F(x) (**), et qui soient telles que l’on ait : fe) + fe) + f(x) + f(x) = 0, px) + Ex) + (xs) + pre) = Das) + xs) + V(xs) + dx) = 2 So © Cela posé, la suite Fax), F(æ), F(x:), F(x) (‘) Le coefficient a peut être pris égal à l’unité. (‘*) Cette condition me parait indispensable. (16) présente au moins n variations, n désignant le nombre des fonc- tions f(x), p(x), L (x) (*). Il est visible que ce théorème peut être rattaché : à la héorie des fonctions symétriques, à celle des courbes paraboliques, et encore aux formules d’interpolation. Notre jeune Confrère pourra, s’il le veut, développer les notions que je viens d'in- diquer. Liège, 19 avril 1887. E. CATALAN. Je me rallie entièrement aux conclusions du rapport de notre savant Confrère M. Catalan. | Liège, 21 avril 1887. C. LE PAIGE. (*) M. Deruyts a pris, comme exemple, F(æ)=—5 110—1 4 508x°-+6 552x°; les valeurs de x étant À, 1, 2. Si l’on suppose x, —1, x, —=2, x;—5, on peut faire F(æ)= «5 + 2° — 19x + 22. GÉNÉRATION SURFACE DU TROISIÈME ORDRE; HÉANCONSNDEEUMERSE GÉNÉRATION D’UNE SURFACE DU TROISIÈME ORDRE (). Supposons trois droites a, a,, a, trois plans a, &, a, el une gerbe O de rayons. Tout rayon de O rencontre les plans a, do, a en des points X3, X,, X;; les plans (a,X,),(a2X9),(a:X3) se coupent en un point dont le lieu est une surface du troisième ordre S;, contenant les trois droites a1, a, As. En effet, un plan quelconque coupe les trois faisceaux de plans (&), (@2), (az) suivant trois faisceaux homographiques de rayons. Le lieu des points d’intersection des rayons homologues, quand ces points coincident, est, d’après un théorème dû à M. Le Paie (**), une courbe du troisième degré passant par les centres des fais- ceaux. Le plan en question coupe donc la surface suivant une cubique, et la surface est bien du troisième ordre: elle contient les . droites &, &, a3. On pouvait d’ailleurs s'assurer immédiatement de l’ordre de la surface, en remarquant que les trois faisceaux (a), (a), (as) forment une homographie du troisième ordre et du second rang H5. Nous pouvons donc énoncer ce théorème : Soit un trièdre dont les faces passent constamment par trois droites fixes : si ses faces coupent les faces d’un autre (‘) Note présentée à la Société des sciences le 26 octobre 1886. (‘*) Mémoire sur les courbes du troisième ordre, seconde partie (Mémoires DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE, t. XLIIT). (218) trièdre fixe suivant trois droites appartenant à une même surface du second ordre, passant par un même point, le sommet de ce trièdre décrirera une surface du troisième ordre. Il est évident que la surface passe par le sommet S du trièdre fixe, et par les points où les transversales, menées du point O aux couples de droites a;(cy#2), ai(cots), Go(ayas), rencontrent les arêtes (ay), (cots), (as). Appelons A, le point (&æ), de même A, le point (&) et À; le point (asæs). La droite OA, coupe les plans &, « en deux points Y;, Z:. Le plan (a, A;) étant indéterminé, les plans (&Ÿ,), (a3Z) se couperont suivant une droite D: appartenant à la surface. Cette droite rencontre évidemment @& et a;, mais non a;. Nous obtien- drons par le même procédé deux autres droites de la surface bs—=(aX;)(a;2) et b, = (aX;)(aY;). Soient dis = [(OA;A:)2, |, Gas —=|(OA;A2) |, au =[(0AA;)æ], au =[(OAA:)s|, da = | (OAiA:) «|, dx = [(OA,A;) 45 |. Le plan (OA,A) rencontre &,, &, suivant les droites &,3, Gaz. Toute droite de O du plan (OA;A2) coupe les trois plans “, , «; en des points X,, X°, X;; les plans (a X3), (a2X), (a;X;) se coupent en un point de l'intersection des plans (ai@13), (&o@2z), qui reste fixe, quelle que soit la transversale du plan (OA;A). Nous obtenons ainsi trois nouvelles droites de la surface. Cu = (@i@3) (42095) ; C3 —= (Gi) (Q3@32) 3 C5 — (G:G2) CAPE Nous pouvons remarquer que les neuf droites de la surface (5) que nous venons d'obtenir sont situées trois à trois dans six plans de la manière suivante : (ait) contient a, cs, be, (@@z) = UE bis: (TE (az) 2e Go, Dies Cas (G@5) = Ga, Vas, Cao (4:31) an Us; Diss los) (Ua 32) DvE ET bass Cyse Considérons l'hyperboloïde engendré par les droites qui s’ap- puient sur &a;, @&, @;; celte surface coupera $S; suivant une courbe du sixième ordre qui se décompose d’abord en 4, &a, 43, et une ligne du troisième ordre. Or, cette ligne se décompose elle-même en trois droites a,, as, @&, rencontrant chacune Gi, Aa, Ag ( En effet, prenons un point de cette ligne, et par ee point menons la génératrice correspondante de l'hyperboloïde. Cette génératrice rencontrera la surface $; en trois autres points, situés sur les droites &, &, a;; donc elle fera partie de la surface. Donc la ligne du troisième ordre se décompose en trois droites &,, @3, Age Du reste, l'hyperboloïde a, en commun avec notre surface, trois génératrices du second mode. En effet, joignons toutes les génératrices de ce mode à &, &, a;, nous obtenons trois séries projectives de plans, qui coupent les plans «,, &, «;, suivant des droites di, do, ds. Les plans (Od;), (Od,), (Od;) se coupent deux à deux suivant des droites OA, OB, OC, qui forment trois séries de rayons en homographie du troisième ordre et du second rang H (*). Or, cette homographie possède trois rayons triples, correspondants aux trois génératrices du second mode qui font partie de S.. () M. C. Le Parce, Essais de Géométrie supérieure du troisième ordre. (61) Les plans (a), (as) (aa), (aa), (aa), (das), (a;a), CAPE (aa). coupent la surface S; suivant neuf nouvelles droités qui lui appartiennent : dus dis ac, dus y ass dus ss das. Pour la même raison que plus haut, l'hyberboloïde (b23, 045, bia) coupe la surface suivant trois nouvelles droites rencontrant bis, Dos, 0393 d’ailleurs cet hyperboloïde (b»3, b3, bj2) Contient des points de la surface autres que ceux situés sur ces trois génératrices. Parmi ces droites, il en est évidemment deux qui rencontrent a;, Car à quatre droites &@,, Los, bye; Dis, On peut en général mener deux transversales communes. Appelons 4, la droite qui ne rencontre pas a,;, K, celle qui ne rencontre pas @; et k;, celle qui ne rencontre pas &. Si nous considérons les plans (kibez), (kibys), (kabio).…., ete., ils ne nous donneront cette fois aucune droite nouvelle. Prenons, par exemple, le plan (4,b:;), il coupera S; suivant la droite dy,; car les plans (Æ4bss), (aa;) doivent se couper suivant une droite de la surface. Pour le prouver, remarquons qu'aucune des droites k,, b; ne rencontre les droites a,, &,; k, ne rencontre pas a;, sans cela a, et k, rencontrant toutes deux b4; et b,,, les quatre droites a, Ki, 045, Dye Seraient dans un même plan; b.; ne rencontre pas a, ; Les ne rencontre pas non plus a,; car, si ces droites avaient un point commun, de ce point on pourrait mener deux transversales à & et à a; ; donc, les deux plans (k,b9;), (aa,) se coupent suivant une droite de la surface, et cette droite n'est autre que d,;. (Cyr) Si nous cherchons encore l'intersection de notre surface S, avec l’hyperboloïde (C3, Ci9, Co5), nous aurons trois nouvelles droites seulement. Appelons d;, la droite qui ne rencontre ni a, ni £,; dé, Celle qui ne rencontre ni 4, ni @;, et d;, celle qui ne rencontre ni k#; ni @g. On démontrerait aisément que tout autre hyperboloïde ne peut couper la surface suivant des droites nouvelles. Nous avons done ainsi les vingt sept droites de la surface Gi, Go, Gs, Qi: As, G, Dos 2 bys, by, k, ° ko , k:, Co5s Ci3s Cyoo ds, des des, dis dis , di , dus dy, ds, da das ; ds - On prouverait, comme dans le cas général, que ces droites se coupent en cent et trente-cinq points, qu’elles forment trente-six double six distincts, et quarante-cinq triangles tritangents. On retrouverait aussi les cent et vingt couples de trièdres conjugués de STEINER. Recherchons maintenant les systèmes de courbes que l’on peut tracer sur la surface. Pour cela il nous sera nécessaire de démontrer le théorème suivant : Soient deux plans a et «>, deux droites a,, a,, et un cône O de l’ordre n. Tout rayon de ce cône coupe les plans «x en des points X,X,, situés respectivement sur deux courbes d’ordre n : C,, G,. Le lieu de la droite x, intersection des plans (aX1) (a Xo), est une surface réglée de lordre 2n, ayant pour génératrices d’ordre de multiplicité n : a, as et la droite C9, définie plus haut. Il est d’abord évident que a, et & appartiennent à la surface, mais ce ne sont pas des génératrices du même mode que la (8) droite x. Chaque point de a, et de & est donné, en effet, par l'intersection avec l’une de ces droites, d’une génératrice du mode de x. De plus, a, et a, sont des droites multiples d'ordre n, car chaque point de a, peut s'obtenir de x manières distinctes de la façon suivante : Soit d une génératrice de la surface, menons le plan (a,;d) et soit M le point (aid). Le plan (a;d) coupe la courbe C, en n points X,X,. X57', soient X,X; … X27', les points correspon- dants de C; et d'V= 1) (X2@2) 1 d’ 15 ia) ( ne ln — a (37 'a2) |. Évidemment d, d', d''.… d"-! rencontrent d et a,, donc ces droites passent par M. Appelons, comme plus haut, A, A, les points (ax), (asc), le plan (OA, A) coupera le cône suivant n génératrices. Les plans correspondants se couperont suivant la droite c;,, qui sera donc une droite multiple d'ordre n. Cela posé, un plan quelconque mené par a, contient n autres génératrices de la surface, car ce plan coupe la courbe C, en n points auxquels correspondent n génératrices du cône. Done, la surface est bien de l'ordre 2n. Cette surface coupera notre surface S; suivant une courbe de l'ordre 6n, qui se décompose en les droites multiples &;, @, C9, et en une courbe G:;, de l'ordre 3n. Il en résulte que, si nous considérons les rayons de la gerbe O situés sur un cône de l’ordre n, il leur correspond sur la surface S;, indépendamment des droites que nous ne considérons pas, des courbes de l’ordre 3n; si le cône passe par les points A;, A, A;, la courbe correspondante sera du degré 5n — 3. Si les cônes passent par deux des trois points A,, A», À;, la courbe sera du degré 5n — 2, et s'ils passent par un des points A,, A°, A3, la courbe sera du degré 5n — 1; nous pouvons donc par ce procédé obtenir sur la surface des courbes d'ordre quelconque. (9) En prenant les rayons de deux cônes du degré n et n + 1, il leur correspond deux courbes G,, et C:,.,: respectivement d'ordre 3n et 5n + 5. Or, si le cône du degré n + 1 passe par A,, A, et A;, la courbe C:,,; se réduit aux trois droites bya> O5, Vaz et à une courbe C;, d'ordre 5. | Deux courbes du mode C;, se coupent en n°? points répon- dant aux #? rayons communs des deux cônes générateurs ; deux courbes du mode C;, se coupent en (n + 1)? — 5 points; _ deux courbes, l’une du mode C,,, l'autre du mode C;, se coupent en (n + Î)n points. Si nous considérons encore trois cônes du degré n, passant respectivement par A, A2, A;, il leur correspond des courbes dur fr degré GC, C2, Deux courbes d’un même système C;,,,, par exémple, se coupent en n°? — 1 points, deux courbes de systèmes différents C1 et C:,_1 Se coupent en n°? points. Étudions maintenant les cas particuliers de n—1 etn — 2. - Dans le cas de n — 1, nous obtenons sur la surface des courbes gauches du troisième ordre G;, répondant à tous les rayons d’un plan passant par O. Si ce plan‘passe par S, les cubiques C; passeront par ce point S, et deux courbes quelconques G; ne peuvent avoir que ce point en commun. Si nous prenons ensuite le cas d’un cône du second degré, ayant son sommet en O et passant par S, A, A, et À;, nous aurons sur la surface une courbe C; et les trois droites 19 O5, Vas. Deux courbes C; ne peuvent évidemment se couper qu’au point S. Deux cubiques, l’une G;, l’autre C;, ont en commun le point S et le point de la surface correspondant au second rayon commun au plan et au cône qui nous ont donné les deux courbes C; et C:. De plus, par deux points quelconques de Ja surface, on peut tracer deux cubiques de chacun des deux modes. Les cubiques C;, correspondant aux rayons d'un plan P, ont pour bisécantes «;, &, az. Pour le faire voir, joignons, par exemple, les points de a, aux droites & et a; par des plans P, et P;, qui détermineront sur & et «; des droites d, et ds. (10 ) Soit d la transversale commune à ces deux droites menées du point O. On voit aisément que cette droite d engendre un cône du second degré C qui a son sommet en O. Ce cône a en commun avec le plan P deux génératrices qui donneront les points de CG; situés sur «. Si nous considérons de même une courbe du sixième ordre G4, répondant aux génératrices d’un cône du second degré, ce cône aura quatre génératrices en commun avec le cône C; a, est done une quadrisécante des courbes G,. Si les courbes G, se réduisent à des cubiques C et aux droites b;, by, 025, alors on voit que a, devient bisécante de ces cubiques. Joignons toutes les génératrices du second mode de l’hyper- boloïde, engendré par les trois droites «, & et a;, à ces trois droites; ces plans détermineront sur «,, æ&, «;, des droites di, da, ds. Parmi ces séries de trois droites, il n’en existe que trois, répondant aux trois droites a;, 43, &, telles qu'on puisse du point © leur mener une transversale. Ces trois transversales ne font pas partie, en général, ni du cône ni du plan générateur des cubiques gauches que nous considérons. Done, en général d;, 4, @ç ne coupent pas les cubiques gauches C; et C:. Les droites k,, k, k; sont des bisécantes pour les courbes C; correspondant à un plan P, et des quadrisécantes pour les courbes G, correspondant à un cône C du second ordre. En effet, joignons tous les points de Æ,, par exemple, à di, &, 4s, les transversales correspondantes, menées par le point O, décrivant un cône du second degré qui a en commun avec le plan P deux génératrices, et avec le cône GC quatre généra- ratrices. Si nous considérons les cônes C qui donnent lieu à des cubiques C:;, alors les quatre points de G, situés sur k, se rédui- sent aux trois points où b,;, b39, D, rencontrent k, et au point où C; rencontre k,. Les droites k,, k, k; Sont par suite des bisécantes des C; et des sécantes des C5. Si nous considérons le double six Gi RG UE ie Je tilUee a (A) D: bis, ds; VER UrE = ( 11°) les six premières droites sont des bisécantes de CG;, les six secondes ne les rencontrent pas. En effet, considérons les plans (a, &, dix) (1, bas» dy); Comme a, est une bisécante de C;, d,, en est une sécante puisque a, ne la rencontre pas; et, par suite, b,5 ne le rencontre pas. Nous déduisons encore de Ià que les quinze droites de la surface qui ne font pas partie du double six (A) rencontrent les cubiques C; en un seul point. Les courbes C; correspondent d’un autre côté au double six : CN 0 As, 0 Css dés dis, (B) Cas, O(Cyss OCyos is Os, 6. La droite d;,, par exemple, est une bisécante de C;; ear, dans le plan (43, d5:, &,), a, ne rencontre pas la courbe, 4, la rencontre une fois; donc dé, la rencontre deux fois, etc.; par suite, toutes les cubiques C; correspondent à l’un des doubles six qui contiennent les droites a,, &, az, les C; à l’autre. Imaginons maintenant une surface réglée 3, du second ordre et passant par une des courbes C;. Cette surface coupera la surface S; suivant une courbe du troisième ordre D. Cette courbe joue relativement aux droites du double six (A) un rôle inverse de celui de C;. On voit, en effet, que a, &, &3, k, K, k; ne peuvent rencontrer la courbe D; sans faire partie de Z,, tandis que les droites b9;, b;, bio, &:, @x, &s, doivent nécessairement la rencontrer deux fois. On arriverait à des conelusions analogues pour les courbes C;. Nous obtenons ainsi deux nouveaux systèmes de cubiques gauches D;, D’, on dé- montre facilement que deux courbes C; et D; ou C5 et D: se rencontrent en cinq points. É Les résultats que nous avons obtenus, permettent de construire facilement une surface du troisième ordre, passant par trois droites et quatre points donnés. Soient a;, &, a; les trois droites ; A,, A9, A;, A, les points : nous prendrons pour sommet du trièdre fixe le point A, et pour arètes de ce trièdre A,49, A,A3, A,A,. Menons les plans (a;A;), (A3@), (A;@&), nous obtiendrons un point OÔ qui peut être con- (12) sidéré comme le centre de la gerbe qui servira à engendrer la surface demandée, suivant la méthode indiquée plus haut. Observons encore que cette construction, appliquée dans Île plan, donne un €as particulier de la méthode de GrassmanN pour la construction de la courbe du troisième degré. SUR QUELQUES TRANSFORMATIONS CÉOMÉTRIQUES: François DERUYTS. SHURE QUELQUES TRANSFORMATIONS GÉOMÉTRIQUES (*)- I. M. Le Paice a fait connaitre (**) une élégante transformation géométrique à l’aide d'un faisceau de cubiques planes. Nous nous proposons de reprendre cette transformation, mais en supposant le centre d’inversion en dehors des points de base. Soient donc un système (A) de huit points A;, À, go0 A5, À, As et un point fixe P. En général (A) et un point quelconque M déterminent une seule cubique C;(A;, A; À; see À;, LR M) qui marquera sur le rayon PM deux autres points M’ et M’, que nous appellerons conjugués de M. | Comme nous le voyons, la correspondance est biforme ; entre les trois points M, M”, M” il existe une relation involutive du troisième ordre et du premier rang. Pour déterminer les deux points M’ et M”, conjugués de M, il suffira de rechercher les deux points, complétant le terne dont M fait partie dans l’invo- lution H}, caractérisée par les traces des cubiques du faisceau (A) sur la droite PM. Ce problème revient, comme M. LE Paie l’a (*) Note présentée à la Société des sciences le 18 janvier 1887. (") C. Le Parce, Sur quelques transformations géométriques uniformes {BULLETIN DE L’ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE, 5° série, t. IV, 1882). (sn) fait voir, à la construction du couple commun à deux involutions quadratiques (*). La courbe fondamentale du point P est, évidemment, la cubique CP A AS AA et nous voyons aussi que les courbes fondamentales des points AAA A sont les droites PA;, PA,… PA, PA. Ces droites sont en même temps les courbes conjuguées des points de base (A). Cherchons l’ordre de la transformation. Pour cela, soit A une droite du plan, sur laquelle nous prendrons les points M. Sur un rayon quelconque PM se trouvent deux points M’ et M” de la conjuguée de A. Or, cette droite rencontre la courbe fondamen- tale de P en trois points et chacune des courbes fondamentales des points (A) en un point; done, la transformée de À est une courbe du cinquième degré, possédant un point triple en P, et passant par chacun des points de base. Nous désignerons cette courbe par la notation bien connue Gb A À Ê As, ); A) la transformation est donc du cinquième ordre. On verrait de même qu'à une courbe quelconque d'ordre n, C,, correspond une courbe d'ordre 5n, possédant aux points de base des points multiples d'ordre n et au point P un point multiple d'ordre 5n. Nous allons voir que cette courbe possède un neuvième point n'°°°. Pour cela recherchons la transformée d’une cubique du fais- ceau. D’après ce qui précède, cette courbe est du quinzième degré. (‘) Mémoire sur les courbes du troisième ordre, seconde partie (Mémorres DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE, t. X LIN). (5) Visiblement, cette ligne se décompose en la cubique elle-même considérée comme courbe double, et en neuf droites, dont huit sont évidemment PA,, PA», … PA;, l'A,; soit PX Ia neuvième. IT existe done sur la cubique au moins un point A, du rayon PX, tel que, par ce point, on peut faire passer non une cubique du faisceau (A), mais une infinité. De plus, il n'existe qu'un de ces points, sans quoi le rayon PX serait double ou triple; c’est ce qui n’a pas lieu en général. Le point À, ne dépend pas en outre de la cubique que nous avons transformée. En effet, supposons qu’en transformant une autre cubique du faisceau, nous obtenions un point A, différent de A,. Alors, par les neufs points Ai, À; ee À, A3, 9 passent une infinité de eubiques. Soit C;(A,Ae … AAA!) la cubique qui passe par A. En transformant cette courbe, nous obtenons d’abord cette mème ligne considérée comme double et les dix droites PAs, PA, … PAy, PAs, PAs, PAS; ce qui est impossible. Nous avons donc démontré synthétiquement que toutes les cubiques déterminées par neuf points sont telles que toutes celles qui passent par huit points passent par un mème neuvième point Ao. Si la courbe C, possédait aux points À,; À», og À, Ag; À (6) des points multiples respectivement d'ordre Æio Lo Ars Ag Koh sa transformée serait une courbe d'ordre n', possédant en ces mêmes points (A) et en P des points multiples respectivement d'ordre Gi; Dos ve Us Ag 00 D: avec les relations : Ü a 1 n = Dn — («y HALO ONE ET EE CAR = 0 LA G = NW — &, s —= À — : S— &s» LA A9 == ON — A3, P=5SNn— (x + 2 + 3. +8 + &). Nous pouvons encore remarquer que, si nous supposons le centre P en l’un des points de base, nous retrouvons la trans- formation étudiée par M. Le Parce. Il n'existe dans le plan qu’un nombre limité de points qui se correspondent triplement; on ne peut, en effet, mener en général une courbe du troisième degré par huit points et ayant une tangente d'inflexion, passant par un point donné P. Plus loin, nous verrons qu'il existe dix-huit des ces points. Recherchons le lieu des points M, tels que leurs conjugués M' et M” coïncident. Sur une droite quelconque passant par le point P, les cubiques du faisceau (A) marquent des séries de trois points en involution du troisième ordre et du premier rang 1°. Cette involution possède, comme on le sait, quatre points doubles. Les points de ramification correspondants seront les points M de la droite considérée, qui satisfont à la condition que nous nous sommes imposée. Or, le lieu cherché passe quatre fois par le point P, puisque de ce point nous pouvons mener quatre tangentes à la cubique C;'P, A;, A», ... A5; Ao). (877) La courbe cherchée est donc du huitième ordre; elle possède, visiblement, les points doubles : A; A, AÀ5,.. A3, A. Soit : C4 (D A» A 242) .…… A6); A2) A2) (4) cette courbe. Recherchons maintenant le lieu des points M'et M” coïncidents. Sur un rayon de P il existe quatre de ces points, répondant aux points doubles de l’involution |} correspondante. Or, le point P est le point double correspondant au point tangentiel IT de P sur la cubique C;(P, A1, As, As, Ao). Donc, le lieu cherché est une courbe du cinquième degré Cs(Pu Aa Ac) .. Asa Aou). (2) Considérons un quelconque des points d'intersection B des deux courbes (1) et (2), différents de P. Remarquons que ces deux courbes marquent, sur le rayon PB, les points doubles et les points de ramification d’une même involution du troisième ordre et du premier rang. Done, le point B représente, ou bien un point double et son point de ramification correspondant coïn- cidents, ou non. Dans ce cas, au point B, considéré comme point de ramification, correspond un point double B’, et au point B, considéré comme point double, correspond un point de ramification qui doit coïncider avec B’, sans quoi l’involution serait décomposable (*). C’est ce qui a lieu quand nous prenons pour points B les neuf points A;, À, .. A3, A3, A9. Nous déduisons de là que dans un faisceau de cubiques, il en existe dix-huit qui ont pour tangente d’inflexion un rayon d’un faisceau P, ou, ce qui revient au même : les iangentes inflexion- (*) Voir C. Le Parce, Essais de Géométrie supérieure, p. 65. (8) nelles d’un faisceau de cubiques enveloppent une courbe de la dix-huitième classe. II. Nous nous proposons maintenant d'étudier une transfor- mation uniforme et involutive de l’espace. Soient huit points A;, A9, …, A4 formant un système (A), et un point fixe P. Par (A) et un point quelconque M faisons passer la surface du second ordre SM A A A) Cette surface coupera la transversale PM en un point M', conjugué de M. Les quadriques du faisceau (A) marquent sur le rayon PM des séries de deux points en involution quadratique ; M et M'en sont deux points homologues. Comme nous le voyons, la relation involutive qui existe entre M et M' est une généralisation de la transformation par la méthode des rayons vecteurs réciproques. MM. Hirsr et ABez Transon ont déjà fait connaître des généra- lisations de cette méthode (*). La transformation que nous proposons a été signalée dans le plan, par M. Scnoure, comme un cas particulier de l’un de ses procédés d’inversion uniforme (**). Il nous semble néanmoins assez intéressant de reprendre cette transformation, en l’appliquant comme nous l'avons fait à l'espace. La surface fondamentale de P est la quadrique 22 (P, As, Ac, … As). Les courbes fondamentales des points À se réduisent aux huit droites PA,;, PA; ... PA, : elles sont en même temps les conjuguées des points A. (‘) T. A. Hirsr, On the quadric inversion of plane curves (PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY OF LONDON, t. XIV, p. 91); ABEz TRaNsoN, Sur la projection gauche (NouvELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES, 2° série, t. IV, p- 585, et 1. V, p. 65). (‘*) P. H. ScuoutTe, Sur deux transformations géométriques uniformes (Assoc. FRANÇAISE POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES, Congrès de Rouen, 1885). (9) La transformée d’une droite quelconque A sera une courbe plane. Sur un rayon PM se trouve un seul point de cette courbe, et comme elle passe deux fois par le point P, puisque A rencontre deux fois la fondamentale de P, cette courbe sera une cubique à point double. Soit C, une courbe gauche ou plane d'ordre n : un plan quelconque passant par P la coupe en n points auxquels correspondent n points conjugués situés dans ce plan. Or, P est 2n fois un point conjugué de la courbe C, ; done, la transformée de cette courbe est de l’ordre 5n et possède un point multiple d'ordre 2n en P. Si la courbe C, possédait aux points de base et en P des points multiples d'ordre &,, &, … a$ et p, la courbe résultante se décomposerait en une courbe d'ordre Sn — (4, + Go + + + &4), possédant un point multiple d'ordre 2n + p — (ay + à + - + «,) en P, et en les droites multiples PA,,... PA,. Il s'ensuit qu'à une surface À, d'ordre n correspond une surface d'ordre 5», ayant cn P un point 2n%° et possédant aux points de base des points d'ordre n. Cette transformation va nous donner le moyen de démontrer que les quadriques d’un faisceau passent par une même courbe gauche d'ordre quatre. Considérons, en effet, une quadrique du faisceau (A); sa transformée est, d’après ce qui précède, une surface du sixième degré, ayant en P un point quadruple. Or, comme on peut le voir facilement, cette surface se décompose en la quadrique elle-même et en une surface du quatrième ordre à point qua- druple, c’est-à-dire en un cône du quatrième degré. Ce cône coupera la quadrique ordinairement suivant deux courbes du quatrième degré. Considérons un rayon quelconque du cône; il coupe la sur- face du second degré en deux points, dont l’un au moins est tel que, par ce point et la base (A), on peut faire passer une infinité de quadriques. De plus, il n'existe qu'un de ces points, sans quoi le rayon considéré serait un rayon double, ce qui n’a pas lieu en général. (10) Or, dans un plan quelconque passant par P, il existe quatre pareils points : en effet, remarquons qu'un plan de P coupe la quadrique suivant une conique C,, dont la transformée est, d'après ce que nous avons vu, une courbe du sixième ordre, qui se décompose en la conique elle-même, et en une courbe du quatrième degré; cette courbe possède un point quadruple en P ; elle est donc formée de quatre rayons. On démontrerait, comme plus haut, qu'il existe sur chacun de ces rayons un seul point de la conique qui laisse indéter- minée la quadrique du faisceau, passant par ce point. Nous avons done par là démontré que les quadriques déterminées par neuf points sont telles que toutes celles qui passent par huit poinis passent par une même courbe gauche du quatrième degré G;. Du reste, on démontrerait aussi que cette courbe G, ne dépend pas de la quadrique du faisceau (A), que nous avons transformée. Il s'ensuit encore que, dans le cas de notre trans- formation, la conjuguée d’une surface du n°” ordre possède, comme courbe multiple d'ordre n, la courbe de base du faisceau. Supposons maintenant que nous prenions le faisceau de qua- driques, passant par les sept points A; ; À» e A6: A7; et un huitième point quelconque M. Ces quadriques ont, comme nous venons de le voir, une courbe caractéristique G;, passant par les huit points ANSAN EE A NAME La transformée de cette courbe sera une courbe du douzième - ordre, possédant un point multiple d'ordre 8, en P. Or, cette courbe se décompose en les droites PA,, PA, COC PAs, PA;, et en une courbe du cinquième ordre. Cette ligne est formée d’une courbe gauche du quatrième ordre et d’un rayon PX, le point X étant situé sur la courbe G;, définie plus haut. (#11) En effet, si nous prenons un point quelconque B de G', nous remarquons que la quadrique correspondante 2, (A:, A, A;, .. A5, Às; B) L est la même, quel que soit le point B. Done, la transformée de G; se composera de la seconde intersection du cône, qui a pour sommet le point P, et pour directrice la courbe Gr’, avec la quadrique Il existe done un point de la courbe G; qui laisse indéter- minée la quadrique correspondante du faisceau G,. Ce point X doit nécessairement se trouver sur la courbe G;. Considérons maintenant un troisième faisceau de quadriques passant par A,, À, … A, À;, et un point M', et soit G} la courbe de base de ce faisceau. Évidemment, cette courbe peut être considérée comme l'intersection des deux quadriques 2, (A, A>, A;, A, A3, M’) et 2: (A;, A, À;, À, M, M). Or, ces deux surfaces passent par le point X, donc G'; passe aussi par ce point. Nous avons par là‘établi que les quadriques d’un réseau passent par un même point, et que les courbes gauches du quatrième ordre qui passent par sept points passent par un même hui- lième point. Revenons maintenant à notre transformation, et recherchons le lieu des points de l’espace qui se correspondent à eux-mêmes. Sur un rayon de P, comme nous l’avons dit au commencement, les quadriques du faisceau marquent des séries de deux points en involution quadratique. Or, cette involution possède deux points doubles. Il existe done sur l: rayon considéré deux points qui se correspondent. Or, le point P se correspond. Done, le lieu des points doubles de la transformation est une surface cubique passant par P et la courbe G;. (12) Nous pouvons nous proposer de rechercher les droites de cette surface cubique, que nous représenterons par la notation 2. Remarquons, pour cela, que si nous coupons cette surface par une quadrique quelconque, passant par la courbe G,, nous obtenons pour section, outre la courbe G;, une courbe du second ordre C,. Or, il est facile de voir que cette courbe est l'intersec- tion de la quadrique en question avec le plan polaire du point P, relatif à celle-ci. Si done nous considérons toutes les courbes C,, correspondant aux quadriques passant par G;, nous voyons que les plans de ces courbes appartiennent à un faisceau dont l'axe dy, situé dans le plan (IT) tangent en P à la quadrique 2 (Au , À ; s.. A5, P), se trouve sur la surface cubique 5;. En effet, nous savons que les plans polaires d’un point relativement à toutes les surfaces du second ordre, qui passent par huit points fixes, forment un faisceau. Nous pouvons remarquer, en passant, que le plan ÎT est tangent à 2, au point P, et qu'il coupe en outre cette surface suivant di. Il est clair aussi que le cône, qui a pour sommet P et pour directrice G;, est tangent à la surface le long de cette courbe gauche. Parmi toutes les surfaces du second ordre qui passent par la courbe G,, il existe, comme on le sait, quatre cônes : les plans polaires de P, par rapport à ces quatre cônes, coupent ces sur- faces suivant quatre couples de droites qui appartiennent à la surface », : Ai; Aus CU, Au; Ass Ans y, dr. Les quatre droites Gi; Ge, A, ont, outre d,, une seconde transversale commune, d.. Les plans (a. d;) , (a, di) , (as, di), (a, d) ° (ai, d:), (@e , d:), (as, de), (a. de), (15) donnent, par leur intersection avec Z;, les huit droites Us us, Uz5, Un; Uj2oy oo) za, Uyo. Les transversales communes à ces deux groupes de quatre droites sont, respectivement, d, et k,, d, et k;; on voit facile- ment que X, rencontre d,, et k,, ds. Les deux plans (4, d2) et (k2, di) coupent la surface suivant deux droites k, et k,. Mais ces droites coïncident, car les deux plans en question se coupent suivant une droite de Z;, puisque les droites qui constituent ces plans ne se rencontrent pas deux à deux. L'hyperboloïde («,a,a;), c'est-à-dire l'hyperboloïde engendré par les droites qui s'appuient sur a,;&,a;, a, en commun avec la surface S;, outre les cinq droites &;, &o, &>, di, da, Une sixième, &)95. Les plans (&, Gyos); (do, Gi25) (a, Css) ; _ par leur intersection avec Z;, nous donnent trois nouvelles droites Le TEE Re Les hyperboloïdes (a, de; dy) (ai, VER «) (de, &;, a) nous donneront, de semblable manière, les droites Oyos> Cisss os et les plans (a, Gas) » (ds; dx): (@ Cas) » (a, > Use) » (as, Gy54) ; (&, , (7e) ; (&, Gas) ; (a:, A3: )» (@i, Ass) : couperont la surface À; suivant les neuf droites Yis Yes Vs: Zis 25; ZL5 Dos > Dre Mais y, coïncide avee x;. Pour le prouver, il suffit de prendre (14) les deux plans (@;2s, 43), (@y25; 43), et de remarquer que ces plans se coupent suivant une droite de la surface. On démontrerait de même que les droites 55 Ty Uos Us, Uy coïncident respectivement avec Ye: No, Zi Yi Li. Nous avons done les vingt-sept droites suivantes de la surface : us Ki Ke, Giro Gus Gas Qozt » A » d, dy, Us: (CCE r ur os Aus Yos Los XL, Lio us go, UE Axis A5, 31, UETE Cao. En se servant de ce tableau, on peut montrer, comme on le fait en général, qu'aucune combinaison nouvelle de ces droites ne peut donner lieu à d’autres droites de la surface. On pourrait aussi démontrer que ces droites jouissent de toutes les propriétés des droites d’une surface cubique générale. Nous pouvons done énoncer ce théorème : Les intersections des plans polaires d’un point fixe P, relatifs aux quadriques d’un faisceau avec ces mêmes surfaces, sont situées sur une surface du troisième ordre. Ce théorème a été donné d’une manière générale par M. Cré- mona (*). (*) Journal de Crelle, t. LXVILT, p. 11. ONE L'ANALOGUE HYPERBOLIQUE DU NOMBRE ff; le Dr F. J. STUDNICKA, PROFESSEUR A L'UNIVERSITÉ DE PRAGUE. SUR L'ANALOGUE HYPERBOLIQUE DU NOMBRE E (). Dans mes lecons sur les transcendantes simplement pério- diques, j'ai eu l’occasion de citer le nombre IT de M. Laisanr (*”), et de faire observer que la moitié de la valeur de cet argument se présente comme l'analogue du nombre 7. Je me propose de l’établir dans les pages suivantes et de faire connaitre, en même temps, quelques formules qui ne manquent pas d'intérêt. Par analogie avec les formules . T sin ——1, cos —- — 0, 2 2 on peut, pour les fonctions hyperboliques Sh, Ch, choisir IT de telle sorte que Il ll 24 Sh=—1, d'où Ch-—V2 (1) 2 2 en vertu de la relation | GS DAC RE qui résulte des équations de définition DE pu UE e* — u Ch.u— sé 2 Sh . u — (°) Mémoire présenté à la séance du 19 avril 1887. (”*) Essai sur les fonctions hyperboliques, p. 22. Paris, 1874. (0 Pour déterminer la valeur de cet argument IT (*), nous pou- vons observer qu'il résulte des formules (1) que Il Il Il _ — SIC h EEE EE? 9 9 d'où l’on tire n = (1 + 0/2) — 1,769 747 174 … (*), (2) lorsque l'on désigne par la caractéristique / les logarithmes naturels. Des formules (1), on déduit encore (5) d’où se déduit la relation de la tangente hyperbolique 4h au sinus circulaire (***). Pour faire ressortir l’analogie entre les nombres x et IT, nous réunirons ici les séries qui se rapportent à ces deux transcen- dantes. De la relation connue LORD LS ENT ATC SIN X = L + — + — + ———— + .…., 5! 5! th résulte, comme on sait, pour æ— 1, l'égalité T 1 4 DNS 00: D dt a To @ (‘) Afin de simplifier l'expression, nous dirons le nombre de Laisant, par analogie avec la dénomination de nombre de Ludolph. (*) Nous désignons, suivant l'usage, par /g les logarithmes de Brigg. (‘**) On a encore d’autres relations par les formules : tandis que de CR A DNA 0 Lx + VA + x) = 2 — = + = —_———— + on conclut, pour x — 1, et en vertu de (2), Il j 1 SENIOR 0) - Le ne (5) 9 TNT De la combinaison des formules (4) et (5), on déduit la nou- velle relation T7 + Il DAS DA = + — + L b! 91 + ee — — 1.226 084 95 69 …(*). (6) L'analogie des deux arguments résulte aussi clairement de la signification géométrique de ces rapports. On sait que l’aire d’un cercle est donné par la formule Kris. Si le rayon est pris pour unité, on à Er Déterminons de même l’aire du segment hyperbolique limité par l’axe des ordonnées OA, l’axe des abscisses OQ, la parallèle à cet axe AB et l’arc hyperbolique BQ. En vertu de l'équation de l’hyperbole —Y = + 1, nous avons pour OA 1 y —= V/2. () Si l’on part du développement en série de arctgæ. on obtient de même, par une substitution convenable, Il (2441) — US II Se e 4 yo +1 (a) Par suite L ane) os EN! oaQ— f dyVA +y=sVè+ lt + Va), « 2 D et comme 1 lire OAB — — 0A. AB— V2, on a, pour le secteur hyperbolique l RAT OBQ — = {(I + Vos En conséquence OBQB’ + OCQ'C'— 11. Le double secteur ombré dans la figure est donc l’analogue du cercle, l'are d’hyperbole BQB’ est associé à la demi-circon- férence AQA‘’. Il est également intéressant de comparer les fonctions hyper- boliques avec les fonctions circulaires, lorsque l’argument est un multiple de IT. Ainsi, tandis que l'on a nr . Dr L cos a: — 7/1, sin Se —(|}. pour n pair, nT SONTUTS > c cos cd = (), sin Sa A, pour nimpair, nil 2 et qui sont rationnelles ou irrationnelles suivant que le nombre entier n est pair ou impair. En effet, si dans les formules connues pour sh.nx, ch.nx, on fait FX en ayant égard aux formules (1), on a : Pour n pair : on obtient pour ch“, et sh“! des valeurs qui croissent avec n nll no en in 92) Heso?)\ere ch Er VO orme ER X jette (7) 2 DA LA 6! et, pour n impair cal et 2 cs Lee io 0 a Us «| (8) - 2! 4! 6! On à, de la même manière : Pour n pair; =\n n(n—9) n(n—2)(n —4 Gi EE Ar re ARE) à QG NE 20) te0 (lo QC) 2 1! 5! 5! et, pour n impair nl " n° — 1°? n?— 1?)(n? — 3° 2 DCE ) Aa mes On (10) CAE 5! 5! On trouve d’autres développements en séries lorsque l’on part de la formule n{] men _ nil nil e? —={ + V9; —Sh. de Ch. —, et lorsqu’après avoir développé le binôme, on sépare dans cette égalité les parties rationnelles des parties irrationnelles. (8) Si l’on désigne par n, le K coefficient binômial et que l’on a égard aux quatre formules précédentes, on obtient les relations : Pour n pair, nl 1 + + ns + Ponte (11) pour # impair nil _ 3. Ch. EF —|/9 Lu, + On: + Vins + Vn, + |; (12) et de même pour n pair nII Sh.— =V 2 + Qn: + ns + Pins + ee], (15) pour à impair OST Û À SA. = À + 2no + Din, + Ln, + (14) 9 Si l’on compare (11) avec (14) et (12) avec (15), nous pou- vons dire, d'une manière analogue à ce qui a été dit pour les lignes trigonométriques : nII ; Re RE AE : Ch r MATOS NE nr —= Irral. pour # pair; D nl : L'ÉR Ch a mn dE Sh. — = ration. pour » impair. A PA Il résulte enfin de la comparaison des dernières égalités les remarquables identités qui suivent : 1 On On, ON + -- AU A PAL EE NS Re PER ae pour x pair (15) +. pourrimpair; (16) (9) ns + An; + ns + n, + n nn —®) n(n—%)(n — 4° + ———————— ——" ————— a ei +. pourmpair (17) = Cr L n— 1°)? — 3° & = + nt + pournimpair, (18) et si l’on associe les formules 2'n + Lys k=0 n n nn-2) n{n—2 ! Ds CE ————— ï Ir M A 5 ui do 5 re lime) Anna O0 ne ei NAETTSE + -— ES Ne p'aimpair. (20) D'un autre côté, si nous parlons des formules à l’aide des- quelles on exprime cos nx et sin nx au moyen des puissances du Cosinus, NOUS aurons : 3 SR ADSL EME TN ax ee T1 EME 3) 2" 7 N(n—aj(n—5) 51 ad @1) 2 A! 21 5! et si nous écrivons à part la formule qui convient au cas de n impair : 11 2! 5! “ | 2 3 4 3 2 3 RC D) nn Ses) nn ne) ee) va) EU at LE ( ] 5 (2 5) ( \ )'ost Re On obtient de même, pour n pair ou impair : CNE Sh.— — 53 — — 9 2 A! : à | (25) F. (n—53)(n— 4) at D (n— 4)(n —5)(n— 6) sn) 2! k 51 EH) et, dans le cas spécial où n est pair : nil —T Sno n—2 54 She 70 Ë ns | 9 T pe (24) 12 mr + EE —_— 21 9! (u— 5)(n—#4) ns (n—4)(n—5)(n—6) (m1) | ee” s pp... |. | {l (10) À l'aide des déterminants, on peut réunir les relations (21) et (22), en une seule (*). V9 l DÉMO 2 0 1 V® 1 O0 0 nil Ch ne PAIE 0 |; 0 0 0:09 le développement de ce déterminant d'ordre n s'obtient facile- ment à l’aide de règles connues. Nous pouvons encore tirer d’autres conséquences de (11) si nous faisons usage des relations connues : Ch. 9u —1 Sh?. u — rune Se ) 2 * Ch.2Qu +1 Ch°. u — et que nous posions n — 24. Nous obtenons ainsi les égalités : Chkn + 4) Ho (2h + 226) + 2H + =Sh TS, (25) Ch.kn +1 KI = + (24 + AE) + PDK) +=, (26) qui se déduisent l’une de l’autre en vertu de la relation Chu — Shu = 1. Si nous avons égard à la qualité des nombres qui expriment Ch." et Sh. suivant que n est pair ou impair, nous déduisons de (25) k 2.2" (24 — carré pour k impair double d’un carré pour k pair () V. Srunnicka, Eine neue Anwenduny der Kettenbruchdcterminanten (Srrz8. DER KÔN. BÔHM. GES. DER Wiss. PRaG, 1886). CA) tandis que l’on conelut de la relation (26) : carré our k pair i+ Da 2 (bu ae Pet double d’un carré pour k impair. Les formules (25) et (26) nous donnent ainsi des nombres entiers x? et y? qui satisfont à l'équation de PeLx : x — 2 = El, dont la solution générale est ainsi donnée. Finalement, nous réunirons ici quelques valeurs particulières calculées à l’aide des formules (11-14) : Il II El Sh-— —1 Ch-= —V9 2 | 9 Sh.m —92V2 Ch ni 3 9 FE Sh-:=n1 —7 Ch-=n— 512 2 3 Sh.2n —121/2 Ch. 211 — 17 5 ho ci Ch. -n1—2919 2 9 Sh. 5 n — 70V/2 Ch.3n — 99 7 | ANT Sh- 1 — 259 Ch: Sn = 16912 Sh. 4 n — 408 V9 Ch.4 T1 — 577. On a ainsi les couples de valeurs suivantes qui satisfont à l’équa- tion de PELL : DE ST AT 00 9500 Tr y—9, 5, 12, 29, 70, 169, 408, Nous pouvons trouver, pour ces nombres, une autre forme déduite de la solution de cette équation due à Lacrance, en développant V9 en fraction continue ? # 1 ACER D + ce (42) ’ . e ’ ® L — À le dénominateur de la n° réduite — (*) est Q, = 2" + (n— 1,2"? + (n — 2),2" 7 | In + 2 : | : | +1 nmpair | > + (n DA + & ; | ) n +1 : 3 | 2 n impair, ne Si l’on compare cette série, dans le cas de n pair, avee (15), on obtient l'identité intéressante : DH (DK) 2 (OR 9), ÉR(0k—5),92% 1 | (28) =D (244 1),2 (0641) (2 1) + 2) NON Nous ferons observer pour terminer, que nous n'avons guère épuisé les remarques qui s'offrent dans cette théorie et qui con- duiraient à une foule de résultats nouveaux (**). () V. Srunnicka, Ueber eine besondere Art von symmetralen Determi- nanten und deren Verwendung in der Theorie der Kettenbrüche (SirzB. DER KÔN. BÔHM. GES. DER Wiss. PraG, 1872). (*) Le travail cité, de M. LaisanT, et l'ouvrage si complet de M. S. GüNr&Er (Die Lehre von den gewühnlichen und verallgemeinerten Hyperbelfunktionen ; Halle, 1881) offrent un grand nombre de ces théories fécondes. T°A FLORE MYCOLOGIQUE DE LA BELGIQUE PREMIER SUPPLÉMENT COMPRENANT LES EYMÉNOMYCÈTES — PYRÉNOMYCRTES — DISCOMYCÈTES ADDITION BE 1070 ESPÈCES A LA FLORE DE 4880 le D' E. LAMBOTTE.. PRÉLIMINAIRES. Les nombreuses découvertes qui ont été faites et les travaux importants qui ont été publiés sur les Champignons depuis l'année 1880, nous engagent à modifier la classification que nous avions adoptée à cette époque pour notre flore. Aujourd’hui, plusieurs botanistes, à l'instar de M. Saccardo, admettent la forme, la couleur et la segmentation des spores comme bases du groupement des genres. Cette manière de voir facilite la déter- mination, mais elle fait dévier la mycologie des voies naturelles suivies par toutes les branches de la science. En reléguant au dernier plan les caractères importants et si constants de la membrane byménienne et de ses annexes, on rassemble dans un groupe des genres qui n’ont souvent de commun qu'un seul caractère, la couleur de la spore. Ainsi le genre SPHÆRELLA, se nourrissant du parenchyme des feuilles, sous- péridermique, à texture membraneuse et chauve, à ostiole pori- forme, sans paraphyses, est placé, d’après le système de M. Saccardo, dans le même cadre que le genre EriospaæRiA, se nourrissant de parties ligneuses, superficiel, à texture charbon- neuse et poilue, à ostiole papillé, avec paraphyses. Nous croyons mieux suivre l’ordre naturel des choses en groupant en sous- familles des genres qui ont des caractères importants communs, et en divisant en groupes secondaires les genres de chaque sous- famille d’après la disposition des spores. Dans la sous-famille des SPHÆRELLEÆ, par exemple, nous rassemblons tous les genres qui ont comme caractères communs : le parenchyme des feuilles comme habitat, la membrane chauve comme texture, l'ostiole CES) poriforme comme forme d'ouverture aux spores, et l'absence de paraphyse ; puis nous réunissons en groupes secondaires les Hyalospores, les Hyalodidymes, etc. Nous avons suivi la même règle pour les Discomycètes. Le plus grand nombre des Champignons vivent de matières végétales. Les grandes espèces croissent ordinairement à terre et dans les bois où elles subissent l'influence des essences. Telles espèces ne se rencontrent que sous les sapins, telles autres sous les chênes, etc. ; elles recherchent surtout le terreau des bois qui est humide et composé presque exclusivement de produits végétaux. Parmi les petites espèces, les unes sont coprophiles et occupent surtout les fumiers des rongeurs et des ruminants riches en matières fibreuses végétales, les autres, exclusivement végétabi- licoles, viennent sur un végétal de prédilection, ou bien vivent de la substance des plantes sans choix déterminé. L'habitat du Champignon dépend avant tout des végétaux qui constituent une région; le milieu, l'exposition, l'altitude sont des causes secondaires, mais qui influent souvent d’une manière capitale sur le développement des spores. De toutes les plantes, les ligneuses sont celles qui nourrissent le plus de Champignons. Le tableau ci-joint énumère les principales plantes ligneuses d’après l’ordre du plus grand nombre des parasites qui les attaquent : 1. Le Chène compte au delà de deux cent cinquante parasites ; 2. Les essences de Pin, de Sapin, de Mélèze nourrissent le même nombre; puis suivent : 3. Le Hêtre; 4. Le Saule; 5. Le Charme; 6. Le Bouleau; 7. Le Peuplier; 8. L'Érable; 9. Le Coudrier; 10. L’Aune; 11. L'Orme; 12. Parmi les Rosacées : le Prunier, le Ronce, le Rosier, l'Aubépine, le Cerisier, le Sor- (5) bier; 15. Le Frène; 14. Le Chèvrefeuille; 15. Le Sureau; 16. Le Nerprun; 17. Le Lilas; 18. Le Troëne; 19. Le Lierre grimpant; 20. Le Cornouiller; 21. L'Épine-Vinette; 22. Le Tilleul; 25. Le Fusain; 24. La Vigne; 25. Le Châtaignier; 26. Le Noyer; 27. Le Platane; 28. Le Cytise; 29. Le faux Acacia; 50. Le Houx; 51. Le Groseillier ; 52. Le Buis; 55. Les Cupressinées; 54. Le Genèt; 55. Les Myrtilliers; 36. La Clé- matite qui nourrit plus d'une quinzaine de parasites. Les plantes herbacées sont également attaquées par un grand nombre de Champignons. Nous citerons entre autres : l’Épi- lobe, les Choux, la Tanaisie, le Séneçon, le Phragmite com- mun, l'Ammophile roseau, le Scirpe lacustre, les Massettes (Typha), etc. Tout végétal, dont les organes sont sains et vigoureux, vivant dans son milieu de prédilection, lutte victorieusement pour l'existence et ne présente point de prise aux spores de Cham- pignons qui l’assaillent de tous les côtés. Le même végétal, tout en ayant l'air vigoureux, mais ayant perdu de sa force native par suite du milieu dans lequel il est forcé de vivre (Culture forcée, p. ex.), finit par succomber dans la lutte, et un nombre plus ou moins grand de parasites prennent possession de la plante. : Il y a quelque temps je semai du Pourpier dans un jardin à terrain froid et assez humide, d’une altitude de 245 mètres. Dès la première année, la plante fut infestée par le Cystopus, et elle reparut chaque saison, accompagnée de son parasite. Seulement, cette année, grâce à un été sec et chaud, le Pourpier s'est montré, #nais sans le parasite. Il résulte de ce que nous venons de dire que la géographie mycologique doit être calquée sur la géographie botanique, et pour notre pays nous la diviserons en six zones. Une suit le (6) littoral de la mer du nord-est au sud-ouest, les autres s’étalent de l’est à l’ouest et s’étagent du nord au sud-est. 1° LA ZONE MARITIME (5 à 25 mètres d'altitude) comprend le sable mouvant amené par l’eau de la mer. Cette zone s'étend aux dunes et à la région poldérienne. Les plantes qui y croissent nourrissent un assez grand nombre de parasites spéciaux. Les grandes espèces terrestres sont surtout représentées par le Zricholoma arenarius, Lev., et le Psilocybe ammophilus, Fr. Kickx et Westendorp ont surtout exploré cette zone. 2° LA ZONE CAMPINIENNE (25 à 75 mètres d'altitude) est formée de sable fixé par une végétation dense et ligneuse. Les familles des Éricinées, des Vaccinées, les plantes hydro- philes, le Myrica gale, les sapinières forment le fond de la végé- tation de cette contrée, dont les limites se rétrécissent chaque jour pour faire place à la végétation uniforme des terres arables. Cette zone comprend la province d'Anvers, la partie septen- trionale du Limbourg, et les parties septentrionales des deux Flandres, explorées surtout par Kickx, Coëmans et Westendorp. 9° LA ZONE ARGILO-SABLONNEUSE (50 à 150 mètres d'altitude) présente la végétation vigoureuse mais uniforme des bonnes terres arables. Les parties méridionales des deux Flandres, surtout les envi- rons d'Ypres, de Courtrai, d’'Audenarde, de Gand, ont spéciale- ment été explorées par Kickx, Coëmans et Westendorp. Le Brabant, surtout les forêts de la Cambre, de Boitsfort, de Soignes, de Groenendael, riches réservoirs de Champignons, ont été fouillés en tous sens par M"* Bommer et Rousseau. Les Champignons coprophiles de cette région et de la partie septen- trionale du Hainaut ont été étudiés par M. Marchal. Cette zone comprend encore la partie septentrionale de la province de Liège (7) et la partie méridionale de la province de Limbourg (Hesbaye). 4° La ZONE CcALGAREUSE (150 à 500 mètres d'altitude) est for- mée de calcaire et de quartzo-schiste, elle donne un sol calcaro- silicéo-argileux ou silicéo-argileux. Cette zone est limitée au nord par les villes de Herve, de Liège, de Huy, de Namur et de Charleroi, qui sont assises sur une bande de terrain houiller (psammite et schiste noirâtres); au sud par les villes de Chimai, de Givet, de Marche, de Durbuy et de Verviers, qui limitent une bande très étroite de calcaire, courant le long de la limite nord de la région ardennaise ; au centre de cette délimitation, qui forme presqu’un ovale allongé, de nombreuses bandes calcaires alternent avec des bandes quartzo- schisteuses ; la ville de Dinant est au centre de la zone. Cette région, et surtout la bande calcaire sud qui va de Chimai à Verviers, sont des plus intéressantes au point de vue de la richesse et de la variété des plantes. La plupart des vallées et des plateaux sont cultivés, les escarpements et les endroits rocailleux sont généralement boisés. Les environs de Liège jusqu'à Louvegnez ont été explorés par M. Mouton (Pyrénomycètes et Discomycètes). 5° LA ZONE ARDENNAISE (300 à 689 mètres d'altitude, signal de Botrange) est limitée au nord par la zone calcareuse, et au sud par la zone jurassique. Cette région est formée d’une suite de collines et de plateaux. Jusqu'à 400 et 500 mètres d'altitude on y trouve des quartzophyllades feuilletés, qui produisent un sol argilo-siliceux assez meuble et d'assez bon rapport; à 500 mètres d'altitude, les essences forment encore des bois de haute futaie qui recèlent des plantes vigoureuses. Les plateaux disséminés qui dominent la zone (500 à 600 mètres d'altitude), surtout ceux appelés hautes fagnes, Baraques Michel et de Fraiture (600 à 700 mètres d'altitude), sont formés de (8) : phyllades et de quartzites noirâtres qui fournissent un sol argi- leux imperméable, et sont couverts d'une végétation rabougrie et souffreteuse ; les fagnes, les bruyères, des bois à l’état de buis- sons forment le fond du tapis végétal; aussi la flore mycologique en est bien pauvre. En un mot, jusqu'à 500 mètres d'altitude, la zone ardennaise, composée de forêts, de pelouses sèches, de rochers, de prairies humides, de marécages, présente une végé- tation des plus variées ; mais celle-ci, par suite de l'altitude, de gelées printanières tardives, de vents impétueux, de la prédo- minance des terrains froids et humides, est exposée à s’affaiblir et à subir des perturbations sérieuses qui facilitent singulière- ment la prise de possession de parasites. Les tapis mousseux qui couvrent les collines boisées, surtout celles qui sont exposées au nord, favorisent la formation des Cortinaires hygrophanes et à chapeaux visqueux, des Mycena, des Clitocybe, des Hygrophorus, des Gomphidius. L'Exobasidium, l’Agaricus (Omphalia) sphagnicola, ‘caractérisent les hautes : fagnes. Les Pyrénomycètes (Gnomonia, Ophiobolus, Lepto- sphæria, Massaria, Lophiostrema, Aulographum, Otthia, Dia- porthe), les Myxomycètes, les Chytridinées, les Discomycètes (Pyrenopeziza, etc.), sont abondants dans ces contrées sauvages. On peut dire que la région ardennaise, dans sa partie produetive, est l'Eldorado des eryptogames. Nous avons surtout exploré la pente nord du plateau arden- nais compris entre Verviers, Spa et Malmédy, ayant le signal de Botrange, près de la Baraque Michel, comme point culminant. M'° Libert a seruté la partie sud de ce vaste plateau, surtout les parties arrosées par la Warche. MM. Fonsny et Collard, auteurs d’une excellente florule des environs de Verviers, ont trouvé quelques bonnes espèces. 6° La zone auRASSIQUE (300 à 400 mètres d'altitude) est com- (94) posée de sable, de grès, de calcaire-argileux et de marne; elle constitue l'extrémité sud-est du territoire belge entre la France et le Grand-Duché de Luxembourg. Les cantons de Virton, Étalle, Arlon et Florenville constituent cette zone. Les quelques rares excursions botaniques, faites par nous, et surtout par M2 Bommer et Rousseau, nous ont démontré la richesse mycologique de cette région. La Geichel, Claire-Fontaine, près d'Arlon, réclament une exploration minutieuse. Il est à noter que la région méridionale du territoire belge est plus froide que la région septentrionale, qui est surtout sablonneuse. Il n'est pas rare de voir la neige ensevelir nos Ardennes d'un épais linceul, qui va insensiblement en s’amineis- sant jusqu'aux portes de Bruxelles, alors qu'elle ne laisse plus de traces dans les parties septentrionales. Pour créer une florule utile d’une contrée, nous croyons qu'il faut faire connaitre la constitution orographique, hydrographique, géologique, agricole, forestière et botanique de la région explorée, et ne signaler que les espèces propres. Le nom de chaque espèce de Champignon devrait être aceom- pagné, au point de vue de l'habitat, de détails suffisants pour que l’on puisse déterminer exactement, et, par comparaison, la cause de la présence d’une espèce propre. Deux exemples : Varissea fruncorum, Fr. Sur bois décortiqué, placé à fleur d’eau, dans les ruisseaux à eau fraiche et limpide, nourrissant les truites et coulant entre des collines boisées ; d’une altitude de 500 à 500 mètres; terrain ardennais (quartzites). Solwaster. Été. Verpa digitaliformis, Pers. À terre, sur accotements secs, herbeux, d’un chemin ombragé par une haie, terrain calcaire, exposition nord-ouest, altitude 180 mètres, près d’une station remarquable d’Allium cari- natum. Verviers. Avril. Pour ies espèces microscopiques qui passent, comme certains (10) animaux inférieurs, par des états différents avant de devenir des êtres parfaits, il faudrait rechercher les milieux, c’est-à-dire les végétaux sur lesquels se développent les Champignons impar- faits, et décrire, dans l'ordre naturel, les diverses formes qu'ils revêtent avant d'atteindre la forme type. Deux exemples : CucurBiraria Laburni, de Not. Toutes les formes se développent sur les rameaux du Cytisus Laburnum. État spermogonien. Forme Microstylospore (Tulasne), spermaties. État spermogonien. Forme Phoma (sphcæ- ropsis, West.), Laburni, Sace. . . . . 90-30 — 13-14 mmm. État pycnidien. Forme Diplodiarudis,Desm. (heteromorpha, West). . . . . . . 20-25— 9-10 (1 sept.) mmm. État pycnidien. Forme Comarosporium La- burni, Sacc. (Hendersonia, West.) . . 30-32 — 9-40 (7-9 sept.) mmm. État parfait ou thèqué . . . . . . . . 96-36— 9-49 (5-7 sept.) mmm. RoesTeLia cancellata, Reb. État hyménien ou parfait sur les feuilles du poirier. État téleutospore. Forme Podisoma fuscum, Fr. sur le Juniperus sabina. Dans les terrains humides, mal aérés, surtout à l’altitude de 500 mètres. Le Podisoma, mür au printemps, éparpille ses spores; si celles-ci tombent sur des poiriers souffreteux, elles s’y développent, et à l’arrière-saison l’arbre à fruits est couvert de Roesrezia; de plus, le Tuberculina vinosa, Sacc., parasite du RozsreLrA, vient encore aggraver la maladie. Conseils pratiques. — 1 faut bannir le Juniperus subina des jardins où l'on cultive les poiriers en pyramides. Ceux-ci réclament du soleil et beau- coup d’air ; les cordons de Juniperus entretiennent une humidité nuisible, et développent l’état transitoire par lequel le Rogsrezra doit passer avant d'attaquer la feuille du poirier. Une florule faite dans de telles conditions nous semble appelée à rendre des services bien plus sérieux à la science et à l’agriculture, que celle dans laquelle on se contente de citer, d'après un ordre établi, les noms des Champignons et des lieux où ils ont été trouvés. Les genres et les espèces simplement cités et accompagnés de la mesure des spores, sont décrits dans notre Flore. (CES) La dénomination des spores, adoptée par M. Saccardo, étant de date récente, nous croyons qu'il est utile de donner quelques explications. Spores continues, AMEROSPORÆ. HYALOSPORÆ. — Spores oblongues-globuleuses . Hyalines ou jaunâtres pâles. PHÆOSPORÆ. — Spores oblongues-globuleuses. . Sombres brunes. ALLANTOSPORÆ (Allantoïdes ou botuliformes). — Spores cylindriques, courbées, obtusiuseules. Hyalines ou olivâtres. SCOLECOSPORÆ. — Spores bacillaires, Se ques droites . . . Hyalines ou jaunes pâles. SCOLECOSPORÆ. — Se Res mes, uen de la thèque . . . . : . . Hyalines ou jaunes pâles. Spores à une cloison, DIDYMOSPORÆ. HYALODIDYMÆ. — Spores Me tee SOIJES A PEER . - . . Hyalines ou subhyalines. PHÆODIDYMÆ. — Spores ovoïdes-oblongues - fu- SOS Rulioineusestontoliyacéesantenses: Spores à deux ou plusieurs cloisons, PHRAGMOSPORÆ. HYALOPHRAGMIÆ. — Spores oblongues-fusoïdes . Hyalines. PHÆOPHRAGMIÆ. — Spores oblongues-fusioïdes . Fuligineuses-miel ou olives. SCOLECOSPOR Æ. — Spores filiformes à gouttelettes OUACIOISON SN EN NET: . . . . . MHyalines ou jaunes pâles. Spores à divisions transversales et horizontales, DICTYOSPORÆ. HYALODICTYÆ. — Spores ovoïdes-oblongues-subfusoïdes . . . Hyalines. PHÆODICTYÆ. — Spores ovoïdes-oblongues-subfusoïdes. . . . £Sombres brunes. Verviers, le 51 décembre 1886. D' E. LAMBOTTE Ch. Périth. 0. o ABRÉVIATIONS : — Famille. — Sous-famille. — Forme. — Variété. — Chapeau. — Périthèce. — Sous-genre. — Queue. — Centimèetre. — Millimetre. Z. Arden. Calc. Arg. sablon Camp. Juras. Marit. Mmm. LL. i Zone. Ardennaise. Calcareuse. — Argilo-sablonneuse. Campinienne. Jurassique. Maritime. Millième de millimètre. Millième de millimètre. TRE TAN FLORE MYCOLOGIQUE DE LA BELGIQUE PREMIER SUPPLÉMENT COMPRENANT LES ENMÉNOMYOÈTES — PYRÉNOMYCRTES — DISCOMYOÈTES ADDITION DE 1070 ESPÈCES À LA FLORE DE 1880 se ss— HYMENOMYCETES.._ Famisze Ï : AGARICACEZÆ. GENRE | : AGARIOUS, Fr. A. LEUCOSPORÉES — SPORES BLANCHES. Sous-genre : AMANITA, Fr. Ag. Am. Mappa, Fr. La variété Fulva, à chapeau fauve, et la variété Straminea, à chapeau jaune-paille. A. ANNEAU. *k* Volva ne laissant que verrues ou écailles à la base. Ag. Am. Validus, Fr. Ch. 5-1 c. Chapeau charnu, convexe, plan, brunâtre ou cuivré, strié à la fin; verrues farineuses, inégales, parfois mucronces ou pointues; lames ventrues, décur- rentes par stries, devenant fuscescentes par la pression; stipe solide, couvert d’écailles unicolores au chapeau; bulbe concentriquement squameux ; anneau supérieur, fimbrié; fuscescent à la marge; chair blanche, compacte. Dans les sapinières en automne. Z. arg. sablon. (14) Ag. Am. Spissus, Fr. (Spores 9-10 — 6.) Ch. 6-7 c.; stipe, 6-8 c. Chapeau charnu, sphérique, puis convexe, plan, fuligineux grisätre plus ou moins foncé, lisse aux bords; verrues petites, blanchâtres, grisâtres ; lames minces, blanches, décurrentes par stries; stipe plein, blanc, couvert vers la base de squamules grisâtres, roussâtres; bulbe pointu à écailles disposées circulairement; anneau entier descendant; chair blanche. Talus herbeux, lisière des bois. Z. arg. sablon. Vers l’automne. B. Pas D'ANNEAU. Ag. Am. Leiocephalus, Fr. (Comestible). Ch. 8-12 c.; st. 8-10 ce. Chapeau charnu, blanc, lisse, sec, comme satiné, convexe, plan; lames blanches, libres; stipe ferme, épais à la base, blanc; volve ample, blanche ; chair ferme, blanche. Sur un fumier. Z. arden. (un seul échantillon). Ag. Aum. Gemmatus, Fr. Ch. 6-8 c. Chapeau charnu, convexe, plan, jaune, orange, strié; petites verrues blanches; lames blanches, libres; stipe plein, blanc, glabre; bulbe; volve petite, blanche, vite brisée; chair blanche, ferme. Sapinières. Z. arg. sablon. Automne. Sous-genre : LEPIOT A, Fr. [. ÉPIDERME SEC. #** Anneau fixe. Ag. Lep. Badhami, Berk. (Spores 7-8 u. long.) Ch. 6-9 c.; st. 4-7 c. long.; 5-6 m. épais. Chapeau charnu, convexe, campanulé, plan, blanchâtre-soyeux; écailles retroussées, brunâtres, fuligineuses, quelquefois purpurines; lames blanches, nombreuses, très éloignées du stipe; celui-ci fibreux-charnu, blanchätre, soyeux ou floconneux-squameux; bulbe; anneau ferme plus ou moins mo- bile; chair assez compacte et blanchâtre, devenant rouge safranée ou brune purpurine, enfin noire brune; odeur vireuse. Sous les pins. Z. arg. sablon. Automne. (45) Sous-genre : ARMILLARIA, Fr. I. CHAPEAU VISQUEUX. * Terrestres. Ag. Arm. Suheavus, Fr. Ch. 3 c.; st. T c. Chapeau submembraneux, convexe, plan, visqueux, strié; disque légère- ment charnu, omboné; stipe fistuleux, égal, ponctué du dessus; anneau supérieur, mince,-lacéré ; lames planes, plus larges antérieurement, décur- rentes par dents. Il est blanchâtre, sauf le disque, qui est brunâtre. A terre, sapinières. Z. arden. Ag. Arm. Aurantius, Fr. (Comestible). Ch. 6-8 c.; st. 3-4 c.; 8 m. épais. Chapeau charnu, convexe, plan, jaune, orange, rougeâtre, à petites écailles surtout vers le centre; lames nombreuses, adhérentes, émarginées, blanches, se tachant de roux; stipe solide, pâle, à squamules fauves-oranges jusqu'à l'anneau; celui-ci en écailles; chair blanche ou päle; odeur forte, nauséa- bonde, saveur âcre-amère. Sapinières, à terre. Z. juras. Il. CHAPEAU SEC. * Terrestres. Ag. Arm. Constrietus, Fr. Ch. 3-4 c.; st. 3-4 c.; 8 m. épais. Chapeau charnu, convexe, plan, d’abord soyeux, puis glabre, blanc: lames nombreuses, étroites, libres, arrondies ou adhérentes, émarginées, blanches; stipe solide, charnu, fébrilleux-squamuleux, blanc; chair blanche, compacte; odeur de farine récente. Talus herbeux, sapinières. Z. arg. sablon. Ag. Arm. Cingulatus, Fr. Ch. 5-6 c. Chapeau mince, omboné, fibrilleux, squameux, cendré, brunâtre sombre; lames subdistantes, annexées, blanc-grisätre; stipe plein, égal, uni; anneau floconneux au milieu; odeur douce. (16) Nous lui avons trouvé une odeur un peu farineuse; c’est le Trich. Terreus et l'anneau en plus. Talus de terre de bruyère, dans les bois.Z. arg.sablon etarden., 300 mètres. Automne. Sous-genre : TRICHOLOMA, Fr. I. CHAPEAU VISQUEUX. * Lames ne se décolorant pas. Ag. Trich. Portentosus, Fr. (Spores 4-5 | Ta > Ch. 5-10 c.; st. 6-8 c.; 2 c. épais. Chapeau charnu, convexe, étalé, un peu mamelonné, jaunâtre sale, teinte fuligineuse, violacée, couvert d’un chevelu fin, noirâtre, appliqué; lames blanc-jaunâtre, sublibres, arrondies, larges; stipe plein, en racine, blane, strié-fibrilleux, fragile; chair blanche. Bois montueux, pins. Très commun dans la zone ardennaise. La viscosité ne se montre que par un temps bien humide. *x* Lames devenant généralement roussâtres. Ag. Trich. Fulvellus, Fr. (Spores 4 u.) Ch. 5-8 c.; st. 6-10 c. Chapeau charnu, convexe, plan, parfois mamelonné, brunâtre, roussätre plus foncé au centre qui est ponctué-visqueux ; lames nombreuses, aiguës au sommet, blanchâtres; stipe plein, puis creux, fibrilleux, blane roussâtre; chair pâle aqueuse. Bois divers. Z. arden. Ag. Trich. Ustalis, Fr. (Spores 7-8 — 5.) Ch. 4-5 c.; st. 4-6 c. Chapeau charnu, convexe, plan, obtus, glabre, bai roussâtre, plus clair vers les bords; lames nombreuses, blanches, décurrentes par une dent; stipe plein, puis creux avec pointe radiciforme, nu, lisse, sauf à la partie infé- rieure roussâtre fibrilleuse; chair du pied rougissant. Bois de hêtres et de pins. Z. arg. sablon. Ag. Erich. Aibo-Brunneus, Fr. (Spores 4-6 — 31/0.) Ch. 5-6 c. Chapeau charnu, convexe, plan, obtus, brun foncé, strié-fibrilleux et papilleux sur le disque; lames nombreuses, décurrentes par la pointe, blan- ches: stipe solide, court, blanc-farineux au sommet, roussâtre, rétréci en fuseau inféricurement. Aux pieds des peupliers, prairies. Z. arg. sablon. CD) Il. CHAPEAU ET CHAIR SECS. a) Épiderme fibrilleux floconneux. ** Lames décolorées. Ag. Trich. Imbriçatus, Fr. (Spores 6 — 4-5.) Ch. 4-6 c.; st. 3-6 c.; 2 c. épais. Chapeau charnu, compact, conique, convexe, plan, brun roux ou rouge glabre; bords infléchis, plus clairs, pubescents puis squamuleux-fibrilleux ; lames nombreuses presque adhérentes, blanchâtres puis roussâtres. Stipe plein, creux, quelquefois ventru roussâtre, pulvérence blanche au sommet; chair, ferme, blanche. Dans les bois avec pins. Partout. Ag. Trich. Immundus, Berk. (Capniocephalus, Bull. Ch. 5 ce et plus. Chapeau charnu, convexe, légèrement omboné, gris-livide, soyeux-villeux, maculé de noir; lames grises olivacées, assez nombreuses; stipe gris-livide, plein, fibrilleux-soyeux ; chair brisée noircissant. Taillis de bois. Z. arg. sablon. b) Épiderme du chapeau rigide se rompant en écailles glabres. *+ Lames se décolorant. Ag. Trich. Elythroïdes, Fr. Ch. 4-6 c.; st. 4-5 c. Fragile; chapeau charnu, convexe, plan, déprimé, écailleux, granuleux, sombre brun, fuscescent, disque plus obscur; lames blanchâtres, assez épaisses, assez serrées, adhérentes par une dent, puis grisâtres; stipe plein, creux, écailleux-fibrilleux, à base épaissie; chair blanche rougissant; odeur de farine récente. A terre, talus, parties sombres des bois. Z. arg. sablon. et arden., 200 à 500 mètres. Automne. c) Pas de pellicule distincte; chapeau soyeux. * Lames assez espacées; odeur forte. Ag. Erich. Sulfureus, Bull. Variété Coronarium. À chapeau fauve brunâtre. Z. arden. (18) *x Lames assez serrées ; inodores. Ag. Trich. Cerinus, Fr. Ch. 2-3 c.; st. 2 c. long, 4-6 m. épais. Chapeau charnu, convexe, plan, obtus déprimé, glabre, couleur de cire; lames sinuées, libres ou peu adhérentes, minces, jaunes; stipe plein, fibril- leux, str'é, jaune ou roussâtre; chair jaunâtre. A terre sous les pins, parties sombres des bois. Z. arden., 200 à 500 mètres. Automne. Ag. Trich. Galbanus, Fr. Ch. 4-5 c.; st. 6-7 c. Chapeau charnu, mince, convexe, jaune, squamuleux roux, surlout vers le centre ; lames assez larges, sulfureuses, serrées; stipe concolore, assez long, creux, fibrilleux; chair jaunâtre, inodore. Dans les bois. Z. arden. 1IT. CHAPEAU HUMIDE HYGROPHANE. a) Chapeau charnu, souvent tache, fragile, crevasse. Ag. Erich. Gambhosus, Fr. (Comestible). (Spores 15 — 10.) Ch. 7-8 c. Chapeau charnu, épais, convexe, plan, ondulé, obtus, glabre, blanc jau- nâtre, se couvrant de taches roussätres ou noirätres ; à bords roules en dedans ; lames nombreuses, brusquement arrondies à la base, aiguës à la marge, blanc-jaunâtre ; sfipe ferme, solide, floconneux au sommet; chair blanche; odeur de farine récente. Dans les bois. Z. arg. sablon. et arden. g. Trich. Pes Capræ, Fr. (Comestible). (Spores 6 —4.) Ch. 3-4 c.; st. 4 c. Chapeau peu charnu, conique, étalé, légèrement mamelonné, inégal, glabre, blanc, gris ou roussâtre, à bords fendillés; lames assez serrées, émarginées, blanc cendré, noircissant par froissement; stipe solide, glabre, assez égal; odeur de farine récente; champignon fragile. Dans les gazons. Z. calc. et arden. près des peupliers, 200 à 300 mètres. (19) e) Chapeau spongieux, non hygrophane. * Lames ne se décolorant pas. Ag. Trich. Leucocephalus, Fr. (Douteux). (Sp. 9-10 — 7-8.) Ch. 5-6 c. Chapeau charnu, mince, convexe, plan, obtus, glabre, blanc ; lames assez nombreuses, aiguës vers la marge du chapeau, arrondies à la base, libres, blanches; stipe creux, cartilagineux, tenace, glabre, à base radiciforme; chair mince, blanche; odeur de farine récente. Talus de chemin, lisière de bois. Z. arden. ** Lames se décolorant. Ag. Trich. Militaris, Fr. Ch. 10 c. et plus. Chapeau charnu, convexe, plan, cannelle pâle, légèrement visqueux, à bords au début roulés, floconneux; lames assez nombreuses, arquées, adhé- rentes, blanc-roussätre taché; stipe court, plein, nu, concolore, subbulbeux à la base; odeur peu agréable. Dans les bois, sous les pins. Z. calc., 250 à 500 mètres. Automne. f) Chapeau hygrophane; chair molle. Sous-genre : CLITOCYBE, Fr. [. DisciFoRMEs. Ag. Clit. Pithyophilus, Fr. (Spores 6-7 — 4.) Ch. 5-7 c. Chapeau peu charnu, planiuscule, déprimé, glabre, blanc, à bords sinueux, enroulés puis se relevant; lames nombreuses, adnées décurrentes, blanches ; stipe solide, plein, puis creux, blanc, cylindrique, glabre, à base tomenteuse, plus ou moins courbé, comprimé; odeur agréable. Réunis sous les sapins. Z. arg. sablon. et arden., 250 à 500 mètres. Ag. Clit. Auricula, Fr. (Comestible). Ch. #5 c. Chapeau charnu, compacl, convexe, plan, gris ou cendré fauve; bords roulés en dessous; lames nombreuses, arquées, décurrentes, blanchâtres; stipe plein, court, glabre, atténué à la base, concolore aux lames; odeur de farine récente. Chapeau ne se pêle pas. Sur les pelouses. Z. arden. ( 20 ) IT. DirFoRMEs. Ag. Clit. Opacus, (Sow.) Fr. (Spores 5-6 — 3.) Ch. 5-6 c. Chapeau charnu, convexe, aplati, mamelonné, lisse, blanc, à petites écailles floconneuses, ou à duvet gras; bords repliés puis relevés; lames nombreuses, minces, blanches, adnées-décurrentes; stipe plein, irrégulier, blanc au sommet, roussâtre inférieurement; chair blanche. Plusieurs réunis par le pied, sous les pins. Z. arg. sabion. g. Clit. Cofeatus, Fr. (Spores 5-7 1.) | Ch. 4-8 c. Chapeau charnu, conique, convexe, plan, déprimé, quelquefois excen- trique, fuligineux, gris, jaunûtre, squamuleux vergeté brun obseur; bords repliés; lames nombreuses plus ou moins décurrentes; stipe plein, puis creux, irrégulier, élastique, glabre, blanchâtre; chair blanche, compacte. Dans les pâturages maigres, sous les chênes. Z. arden., 500 à 400 mètres. En petites touffes. Ag. Clit. Adunatus, Fr. CH TAC SENTE MINCAÉpAIS. Chapeau charnu, ferme, convexe, plan, légèrement gibbeux, puis déprimé, bosselé irrégulièrement, glabre, gluant par temps humide, blanchätre, cuivré, cendré, roux; lames nombreuses, adhérentes, décurrentes, éraillées, roux de corne, puis carné sale; stipe plein, blanchâtre, irrégulier, souvent com- primé; chair blanchâtre, ferme ; odeur devenant désagréable. Épars ou rassemblés. Accotements dans les bois. Z. arden., 250 à 500 mètres. LIT. INFUNDIBULIFORMES. Ag. Clit. Sinopicus, Fr. (Spores 8-10 — 5-6.) Ch. 3-4 c.; st. 2 1) 1c.; 2-5 m. épais. Chapeau mince, charnu, plan, déprimé, ombiliqué, aurore rougeätre, glabre puis floconneux, crevassé; lames nombreuses, décurrentes, blanches, fragiles, puis jaunâtres ; stipe plein, égal, à base fibrilleuse ; chair blanche, élastique; odeur de farine récente. Sur accotements de route, à terre, terrain schisteux, Z. calc., 250 à 500 mètres. (21 ) Ag. Clit. Ericetorum, Fr. (Bull.). (Spores 4 — 2.) Ch. 2-4 c.; st, 3-5 c. Chapeau charnu, semi-orbiculaire, convexe, plan, concave, sec, blanc, luisant, puis gris, roux, à bords irrégulièrement renversés; lames blanches, distantes, légèrement décurrentes, étroites, à base veineuse; stipe blanc, grisâtre, plein, court, atténué du dessous, tenace, glabre, régulier; chair blanche; odeur agréable. Dans les prés humides, sphagneux, près des bois. Z. arden., bruyères. Z. arg. sablon. Automne. IV. CYATHIFORMES. Ag. Clit. Vibecinus, Fr. (Spores 5-7 — 3-4.) Ch. 2-4 c.; st. 4-6 c.: 4-6 m. épais. Chapeau submembraneux, plan, ombiliqué, puis infundibuliforme, hygro- phane, gris-livide ou couleur de silex par humidité, blanchâtre par séche- resse; marge plane et striée par humidité; lames nombreuses, gris-jau- nâätre clair, devenant bien décurrentes : stipe élastique, creux, glabre, sillonné, blanchâtre au sommet, gris-roussâtre à la base qui est villeuse. Dans les bois, parmi les mousses cet les aiguilles de sapin. Z. arden. et arg. sabl. Automne. Ag. Clit. Pruinosus, Fr. (Comestible). Ch. 8-4 c. Chapeau membraneux, charnu, ombiliqué, puis infundibuliforme, lisse, hygrophane, brun humide, cendré sec, quelquefois légèrement squamuleux ; lames nombreuses, étroites, adnées, puis décurrentes, blanches, grisâtres, puis brunâtres; stipe plein, puis creux, fibrilleux, un peu plus pâle que le chapeau, à base épaissie; chair cendrée, ferme. Dans les bois de sapins, dans la mousse. Z. arden. Automne. V. ORBIFORMES. Ag. Clit. Diatretus, Fr. (Spores 6 — 3-4.) Ch. 3-4 c.; st. 4-5 c. Chapeau peu charnu, tenace, convexe, plan, déprimé, glabre, hygrophane, alutacé carné clair humide, blanc sec; bords enroulés et pruineux au début ; lames nombreuses, décurrentes par dent, blanches, quelquefois carnées ; stipe plein puis creux, élastique, cylindrique, raide, glabre, à base villeuse. Sous les sapins, rassemblés. Z. arden., 300 à 400 mètres. Automne. VI. VERSIFORMES. Ag. Clit. Tortilis, Fr. (Spores 10 u. slobuleuses.) CHE SCT ee, Chapeau membraneux, convexe, plan, puis déprimé, difforme, rouge aurore, à stries brunes, rayonnantes du centre; bords évasés, repliés en dehors; lames épaisses, subdistantes, adhérentes roses, couleur de chair; pied courbé, fragile, tortueux. Sur la terre, grands bois. Z. arden., 500 à 400 mètres. Ag. Clit. Decorus, Fr. Ch. 5-7 c.; st. 4-6 c.; 4-10 m. épais. Chapeau charnu, mince, convexe, plan, légèrement déprimé, souvent irrégulier, jaune olivacé ou fuligineux, squamules nombreuses et noirâtres ; lames nombreuses, adhérentes, planes, jaunes d’or; stipe plein, puis creux, égal, squamuleux ou fibrilleux; chair jaune. Sur troncs de pins. Z. arden. et calc., 200 à 500 mètres. Automne. Sous-genre : COLLYBIA, Fr. Î. FEUILLETS NON GRIS-BLANCS OU CLAIRS. a) Striapodes. gs. Coll. Stridulus, Fr. (Spores 8-10 — 4.) Ch. 2 e.; st. 6 c.; 2-% m. épais. Chapeau charnu, convexe, plan, subomboné, subvisqueux, mou, hygro- phane, noir fuligineux humide, livide fuligineux sec; lames nombreuses, larges, blanchâtres, plus ou moins adhérentes; stipe plein, fistuleux, grêle, corné, cylindrique, raide, brun noir, puis livide, nu au sommet, fibrilleux- strié et épaissi à la base; chair épaisse, molle, brunâtre. À terre, sous les pins, parmi les graminées. Bois montueux. Z. arden. Automne. b) Vestipes. Ag. Coll. Laneïpes. nobis. Ch. 41] c.; st. 219-8 c.; 5-10 m. épais. Chapeau charnu, convexe, plan, légèrement déprimé au centre, roux brunätre plus foncé au centre, glabre; lames légèrement serrées, assez (25) larges, légèrement adhérentes, arrondies arquées vers le stipe, jaundtres : stipe court, cartilagineux, mou, moelleux et blane à l'intérieur, couleur bai- brun à l’extérieur, couvert d’un duvet blanc floconneux et épaissi au bas, s’amincissant, conique vers le haut; chair roussâtre du chapeau. A terre, sapinières. Z. arden., 500 à 400 mètres. c) Lœvipes. Ag. Coll. Nitellus., Fr. Ch. 2-3 c.; st. 2-6 c.; 2-5 m. épais. Chapeau peu charnu, convexe, plan, glabre, hygrophane, fauve-testacé et strié à la marge humide, subalutacé et lisse sec; lames adhérentes ventrues, assez nombreuses, blanchâtres; stipe finement fistuleux, glabre, égal, rigide, strié, jaune fauvâtre, à base fibrilleuse ; chair concolore. Sous les pins, solitaires ou rassemblés. Z arden. Ag. Coll. Acervatus, Fr. (Spores 6-9 — 2 1/2-5.) A Ch. 2-3 c.; st. 4-5 c. Chapeau peu charnu, convexe, plan. mamelonné, glabre hygrophane, roux-rougeâtre humide, blanchâtre sec; lames nombreuses, linéaires, libres, blanches teintées d’incarnat ; süpe fistuleux, égal. nu, brun, à base radiciforme avec duvet blanc, chair roussätre. Généralement en touffes à la base des troncs. Partout. Ag. Coll. Xanthopus, Fr. Ch. 2-8 c. Chapeau peu charnu, convexe, plan, légèrement mamelonné, glabre, blan- châtre, ou alutacé pâle; lames nombreuses, larges, libres, comme tronquées à la base; stipe égal, fistuleux, lisse, jaunâtre. A terre, clairières herbeuses des bois. Z. arden. Automne. Ag. Coll. Luteifolia, Gill. Ch. 3-5 c.; St 4 c. Chapeau peu charnu, convexe, plan, glabre, roux cannelle humide, blan- châtre sec; lames très nombreuses, libres, arrondies à la base, d’un beau re de soufre; stipe fistuleux, égal, concolore au chapeau; chair du chapeau blanche, celle du pied roussâtre. Plates bandes de jardin. Bruxelles. | (24) II. FEUILLETS CENDRÉS. g. Coll. Atratus, Fr. Ch. 2 c. et plus; st. 2 c.; 2-4 m. épais. Chapeau peu charnu, tenace, orbiculaire, plan, déprimé, ombiliqué, con- vexe vers la marge, glabre, luisant, poix noir humide, brunâtre sec; lames subdistantes, légèrement décurrentes, arquées-planes, blanchâtres puis gris sale; stipe fistuleux à la fin, plein, cartilagineux, légèrement épaissi du dessus, glabre, brun; odeur de farine. Terre aride et nue. Z. arg. sablon. et arden. Ag. Coll. Murinus, Fr. Ch. 3 c.; st. 2 c. Chapeau peu charnu, tenace, campanulé, convexe, étalé, ombiliqué, bru- nâtre, pâlissant, squamuleux-ruguleux ; lames subdistantes, larges, légère- ment adhérentes, blanchâtres; stipe creux, cylindrique, floconneux au sommet; odeur légère de farine. À terre, lieux arides. Z. ard., 200 à 500 mètres. Ag. Coll. Ambustus. Fr. (Spores 5-6 11.) St. 2-3 c.; 2 m. épais. Chapeau presque membraneux, convexe, plan, papilleux, lisse, brun et gris fuligineux livide, bords enroulés puis striés, lames nombreuses, adhérentes, décurrentes par dents, blanches roussâtres ou fuligineuses; stipe plein, fistuleux, cartilagineux, pruineux jeune, tenace, fuligineux livide; odeur de farine. Rassemblés sur la terre brülée. Z. arden. et arg. sablon. Automne. Ag. Coll. Tesquorum, Fr. Ch. 6-16 m.; st. 23 c. Chapeau peu charnu, convexe, plan, oblus, lisse, brun noir pâlissant ; lames libres, subdistantes, ventrues, cendrées, brunâtres; stipe filiforme, flexueux, fistuleux, pruineux au sommet, brun. ë Sur collines arides, à terre, sapinières. Z. arg. sablon. CA (25 ) Sous-genre : MYCENA, Fr. a) Calodontes. Ag. Myc. Marginellus, Pers. Ch. 6-8 m. Chapeau campanulé, bords striés, brun-roussâtre jeune, se teintant diver- sement et pâlissant; lames distantes, fimbriées sur la tranche plus obscure, blanchâtres ou cendrées; stipe lisse, comme radicant, un peu tomenteux, cendré-bleuâtre ou rougeâtre, un peu bleuâtre à la base. Sur les aiguilles de pin, sur la mousse recouvrant des souches de pins. Z. arg. sablon. Ag. Myce. Elegans, Fr. (Spores 6 1.) Ch. 5-8 m. haut.; st. 2-3 c. Chapeau conique, campanulé, strié de jaunâtre à brun-jaunâtre; lames adhérentes décurrentes par dents, blanchâtres, tranches d’un jaune safran ; stipe fistuleux, rigide, jaunâtre, à base floconneuse parfois renflée; odeur amère par froissement. Sur aiguilles dans les bois de pins. Z. arg. sablon. Ag. Myc. Avenaceus, Fr. Ch. 1-2 c.; st. 4-5 c. Chapeau campanulé ou convexe, plan, obtus, strié, fuscescent, le centre noirâtre; lames peu nombreuses, linéaires, blanches, bordées de brun ; stipe concolore au chapeau, fragile, brillant, fibrilleux à la base. Sur pelouses d’un jardin. Z. arg. sablon. b) Fragilipedes. Ag. Myc. Vitreus, Fr. Ch. 6-8 m.; st. 4 c. Chapeau conique, campanulé, strié du centre à la circonférence, mamelon brunâtre, le reste brunâtre mais teinté de gris-ardoise, plus clair vers la marge ; lames légèrement espacées, étroites, linéaires, adhérentes, blanchà- tres; stipe grêle, luisant, gris, fragile, à base fibrilleuse. Lieux mousseux des sapinières. Z. arden., commun. Automne. (%6) Ag. Mye. Metatus. Fr. (Spores 8-10 — 4-6.) Ch. 1 c.; st. 4 c. Chapeau hémisphérique, campanulé, convexe, obtus, strié, jaunatre, cendrée, incarnat; lames peu nombreuses, adhérentes, linéaires, blanchâtres; stipe lisse, flasque, à base fibrilleuse, blanc cendré; odeur alcaline. Bois de pins, mousses. Z. arden. Ag. Mye. Ammoniaeus, Fr. (Spores 10-13 — 4-6.) Ch. 1 c.; St #5 c. Chapeau conique pointu ou convexe, étalé à mamelon discoide, strié, brunätre, noirätre, plus clair à la marge; feuillets assez espacés, linéaires, adhérents, blanchätres ou grisätres, à tranche blanchâtre; stipe ferme, glabre. blanc bleuâtre, radiciforme, à base hérissée ; odeur ammoniacale forte. Bois, dans la mousse. Z. arg. sablon. Ag. Mye. Puallatus, Berk. et Cooke, pl. CCXXX VIT. CRE MRC EST: Chapeau conique, campanulé, fuligineux, à stries noires parlant du centre noirâtre et allant jusqu’à la marge; lames adhérentes, quelquefois décurrentes par dents, blanches, subdistantes, linéaires; stipe concolore au chapeau, glabre, épaissi de la base, allant s’amincissant vers le chapeau, luisant, fragile. Prés et jardins. Z. arden., 200 à 300 mètres. Automne. c) Rigidipedes. Ag. Myc. Paraholieus, Fr. (Spores 12 — 6.) Ch. 1 c ; st. 5-8 c.; 2 m. épais. Chapeau ovale puis parabolique, livide, teinté lilas, plus foncé au sommet, strié jusqu’au milieu; lames peu serrées, linéaires, adhérentes, blanchätres ; stipe fistuleux, rigide, cendré, glabre (blanc farineux au sommet jeune), base épaissie, radiciforme, tomenteuse. Rassemblés, tenaces, sur les troncs et souches en automne. Z. arg. sablon. e) Adonidee. g. Mye. Lineatus, Fr. (Spores 8-9 — 5-7.) Ch. 4 c.; st. ONc.; 2 m. épais. Chapeau cucullé, campanulé, obtus, blanchätre ou gris-jaunâtre, centre noirâtre, sfrié dans toute la hauteur; lames adhérentes-décurrentes par (27 ) crochets, peu nombreuses, blanchâtres; stipe grêle, roux-jaunâtre, courbé, blanchätre à la base avec villosité blanche. Dans les bois, à terre. Z. arg sablon. et arden., 200 à 500 mètres. f) Glulinipcdes. Ag. Myc. Plicato-erenatus, Fr. Ch. 1-2 c.; st. 5-8 c.; 2 m Chapeau conique mamelonné, sillonné-plissé, crenelé sur les bords, blanc- jaunâtre ; lames distantes, adhérentes-décurrentes par dents, blanches; stipe filiforme, glabre, visqueux, jaune. Parmi la mousse, dans les forêts. Z. calc., 200 à 500 mètres. Ag. Myc. Pelliculosus, Fr. Ch. 4 c. Chapeau campanulé, convexe, obtus, sérié, visqueux, épiderme séparable; lames distantes presque pliciformes, glaucescentes, décurrentes et réunies; stipe court, livide, glabre, épaissi au sommet, fragile. Dans les bois, bruyères. Z. arden. h) Znsititiæ (stipe greffé sur le support). Ag. Myce. Setosus, Sow. Ch. 1 !} m. Chapeau hémisphérique, obtus, fuscescent; lames blanches peu nom- breuses; stipe capillaire, tout hérissé de poils élalés ; plante très petite. Sur les feuilles de hêtres. Z. arg. sablon. Automne. Sous-cenre : OMPHALIA, Fr. I. CoLLyBariæ. * Hydrogrammi. Ag. Omph. Hydrogrammus, Fr. Ch. 2-3 c. et plus. Chapeau convexe, ombiliqué, puis déprimé en godet, strié, flasque, hygro- phane, livide humide, blane sec, bords ondulés; lames très étroites, nom- breuses, décurrentes, arquées, blanchâtres; stipe fistuleux, cartilagineux, comprimé, blanc, à base courbée légèrement radicante et poilue; chair blanche. Sur terre, feuilles mortes, rassemblés. Z. arg. sablon. et arden. Automne. (28 ) Ag. Omph. Maurus, Fr. (Spores 5-6 — 3-4.) Ch, 2 c.; st. 2-4 c.: 2 m. épais. Chapeau hémisphérique, convexe, bien ombiliqué, strié, hygrophane, fuli- gineux humide, luisant livide sec, largement réfléchi à la marge; lames nombreuses, bien décurrentes, blanches; stipe subcorné, bien cartilagineux, rigide, fragile, intérieurement floconneux puis fistuleux, fuligineux noirûtre. Terre brûlée. Z. arg. sablon. et arden. Automne. ** Pyxidati. Ag. Omph. Rusticus, Fr. Ch. 4 €. Chapeau convexe, ombiliqué, strié, soyeux, fuscescent ou blanc-roussâtre, gris, parfois excentrique; lames peu nombreuses, épaisses, décurrentes, arquées, atténuées aux deux extrémités, grises, puis concolores; stipe court, plein, gris-brun ou roux, grêle, à coton blane à la base. Dans les bruyères, sapinières. Z. arg. sablon. Il. Mycenarix. &. Omph. Cyanophyllus, Fr. (Spores 5-7 — 3-4.) € Ch. 4-2 c.; st. 3-4 c.; 2 m. épais. Chapeau campanulé, convexe, ombiliqué, strié, brun livide bleuâtre, devenant jaune livide; lames légèrement distantes, bien décurrentes, arquées, d’un bleu gai; stipe fistuleux, égal, jaune ou brunûtre, livide, glissant par humidité. Tronc pourri de sapin. Z. arg. sablon. Parmi les Jungermannes. Ag. Omph. Umbratilis. Fr. (Spores 6-7 — 4-5.) Ch. 1-2 c.; st. 4 c.; 2 m. épais. Chapeau obtus campanulé, convexe, ombiliqué, strié, hygrophane; noir- brun humide, blanchâtre sec; lames nombreuses, larges, minces, arquées, adnées-décurrentes, blanches, fuscescentes ; stipe intéricurement floconneux, puis tubuleux, égal, roussâtre ou brun noir. Mousse sur terre brûlée. Z. arden., 550 à 400 mètres. ( 29 ) Ag. Omph. Helvelloïdes, Bull. (Beaucoup plus délicat que l'Umbelliferus.) Chapeau obconique omboné, déprimé à la longue en entonnoir, radié- sillonné-espacé; stipe allongé ; lames épaisses, fourchues, décurrentes, larges en face. A terre. Z. arg. sablon. Ag. Omph. Griseus, Fr. (Spores 6-9 — 4.) Ch. 4 c.; st. 4-5 c.; 2 m. épais. Chapeau campanulé, convexe, ombiliqué ou à papilles, strié entièrement, centre brun rouge, le reste gris-blanchâtre, à la fin blanc; lames peu nom- breuses, légèrement décurrentes, assez épaisses, blanches-crises; stipe ferme, cartilagineux, fistuleux, unicolore, concolore au chapeau. Sous les sapins. Z. arden., et prairies. Z. juras., 500 à 400 mètres. Ag. Omph. Reclinis, Fr. (Spores 6 — 4-5.) Ch. 1 c.; st. 1-2 c. Chapeau campanulé, étalé, déprimé; cyathiforme, à bords réfléchis-striés, roux livide humide, blanc ou jaunâtre sec; lames assez nombreuses, épaisses, décurrentes, blanches-grises; stipe fistuleux courbé ou sinueux, tenace, concolore au chapeau, brunâtre vers le bas. A terre, sous les pins, sur les aiguilles. Z. arden. Sous-genre : PLEUROTUS, Fr. IT. ConcxariA. Ag. Pleu. Subpalmatus, Fr. (Spores 6 = 4.) Ch. 5-6 c. Chapeau charnu, mou, convexe, plan, glabre, couvert d'une peau gélati- neuse, roux ou roussâtre ; lames nombreuses, larges, adhérentes, roussätres ; stipe excentrique, courbé, égal, concolore au chapeau, fibrilleux-strié. En touffes sur les arbres vivants, sur les souches. Z. arg. sablon. | Ag. Pleu. Fimbriatus, (Bolt.), Kickx, Fr. Ch. 2-3 c. Chapeau charnu, mince, plan, infundibuliforme, bords à la fin sinués- lobés-festonnés, gris-blanc, roussâtre au centre, hygrophane ; lames très ( 50 ) nombreuses, blanches, adhérentes, souvent bifides; stipe court, subexcen- trique, plein, ferme, comprimé d’un double sillon; odeur de farine récente au début. Sur troncs cariés du hêtre. Z. arg. sablon. Ag. Pleu. Sapidus, Schulz. (Claudopus?). (Spores 10 —14.) Chapeaux charnus, difformes,subexcentriques, glabres, déprimés au centre, couleur variant du blanc au fauve et au sombre brun; stipes solides, naïs- sant d’un coin charnu, glabres, blancs; lames décurrentes, subdistantes, blanchâtres; spores tournant à la couleur lilas. Sur le tronc d’un peuplier. Z. arg sablon. Ag. Pleu. Mutilus, Fr. Ch. 2-3 c. Chapeau peu charnu, sec, blanc-soyeux, diversiforme; lames assez nom- breuses, décurrentes, étroites, légèrement épaisses, simples, blanchâtres; stipe excentrique, rond, blanc, villeux à la base. Terre sablonneuse des bruyères. Z. arg. sablon. III. Hozo PLEURUSs. Ag. Pleu. Pulmonarius, Fr. (Spores 8-10 — 2-3.) Ch. 2-40 c. Chapeau charnu, convexe, obovale ou réniforme, atténué en stipe très court, mou, gris-brun, alutacé ; lames serrées, assez larges, décurrentes, blanchätres-livides, cendrées ou concolores au chapeau; stipe, s’il existe, épais, arrondi, villeux, blanchâtre. Sur tronc de charme. Z. arg. sablon. IV. OmPHaLaRia. Ag. Pleu. Cyphellæformis, Berk. Ch. 410 m. Chapeau en forme de coupe, avec couche gélatineuse au-dessus, cendré, surtout très courtement strigucux vers la base; la marge plus pâle et couverte d’un petit nombre d’écailles blanches, farineuses; lames blanches, étroites, linéaires, légèrement distantes. Sur les tiges d’Epilobium hirsulum ; au bord d’un étang. Z. arg. sablon. (5110) B. HYPORHODÉES. Sous-genre : VOLVARIA, Fr. Ag. Volv. Glojoccphalus, D. C. (Vénéneux.) (Sp. 19 — 9.) Ch. 5-6 c.; st. 9-41 c. Chapeau charnu, glutineux, conique, convexe, plan, mamelonné, strié, blanchâtre, brillant; lames libres, blanches-rosées ou carnées sales; stipe plein, légèrement atténué de bas en haut, glabre, blanchâtre; volve tubé- reuse, presque oblitérée. Sur terre, parties ombragées, août. Z. arg. sablon. Sous-genre : ENTOLOMA, Fr. [. CHAPEAU CHARNU, GLABRE, QUELQUEFOIS SUBVISQUEUX. Ag. Ent. Bloxami, B. Br. (Spores 8 1.) Ch. 5-6 c.; st. 6-T c.; À c. épais. Chapeau charnu, compact, campanulé, légèrement omboné, un peu lobé, humide, bleu plus ou moins foncé, légèrement luisant; chair blanche; stipe concolore au chapeau, cylindrique, à peu près égal; lames assez larges, arquées, libres, atténuées aux extrémités. Tous nos échantillons ont pré- senté une odeur de farine récente bien prononcée. Dans les prairies bien exposées à l'air. Z. arden. et calc., 500 mètres. III. CHAPEAU FLOCONNEUX, SUBÉCAILLEUX, SEC. Ag. Ent. Jubatus. Fr. Au lieu de Ardosiacus, Bull., FT. Myc. belge, t. L°", p. 140. Voir la description en petites lettres. Ag. Ent. lertilis, Berk. Ch. 6-8 c. et plus. Chapeau charnu, convexe, plan, obtus, sec, roussätre püle, squamuleux- pulvérulent ; lames adhérentes, carnécs; stipe solide, fibrilleux, subsquamu- leux, blanc, bulbeux à la base; odeur de farine récente. Dans les chemins creux, parmi les broussailles. Z. arg. sablon. Ag. Ent. Griseo-cyaneus, Fr. (Spores irrégulières 8-10 1.) Ch. 2 c. et plus; st. 2-3 c. Chapeau peu charnu, convexe ou campanulé, obtus, gris-bleuätre ou lilacé, sec, squamuleux ; lames légèrement adhérentes, ventrues, blanchâtres, puis d’un blanc-carné; stipe fistuleux, grêle, blanchâtre, puis bleu pâle, un peu comprimé. Lieux élevés et herbeux des bois. Le stipe, entièrement fibreux, place cette espèce dans les Entoloma. Z. juras. et arden., 200 à 500 mètres. g. Ent. Dichrous, Fr. (Spores 10-12 — 5-8.) Ch4"c.;"st."4 0. Chapeau peu charnu, campanulé, étalé, mamelonné, soyeux, violacé pâle, brunâtre au mamelon; lames adhérentes, nombreuses, d’un gris lavé de carné; stipe plein, fibrilleux-farineux, violacé; espèce petite. Sur la terre, dans les gazons, parmi les feuilles, bois. Z. arg. sablon. Sous-genre : CLITOPILUS, Fr. Ag. Clit. Cancrinus, Fr. Ch. 2 c.; sl. 2,c., 2 m.épais. Chapeau légèrement charnu, convexe, ombiliqué, étalé, inégal, blanc carné ou alutacé; lames distantes, décurrentes, arquées, blanches se teintant d’in- carpat; stipe plein, puis fistuleux, fenace, glabre, blanc, cylindrique ou comprimé, à base couverte d’une villosité blanche. Sur terre, parmi les graminées. Z. arden. Ag. Clit. Carneo-albus, Fr. (Spores 10 — 6.) Ch. 2-3 c.; st. 3-5 c.; 4-8 m. épais. Chapeau peu charnu, convexe, plan, plutôt légèrement mamelonné, puis déprimé, blanc, soyeux, à la fin disque un peu roussâtre, marge infléchie; lames subdistantes, adnées, décurrentes par une pointe, blanches, carnées, puis roussâtres; stipe plein, puis creux, fragile, inégal, fibreux-strié, blanc. Sur la terre, dans les mousses, sous bois. Z. arden. | Sous-genre : LEPTONIA, Fr. Ag. Lept. Asprellus, Fr. (Spores 10-19 — 6-8.) 9 c.; st. 2-3 c. Chapeau membranoïde, convexe, plan, puis déprimé-ombiliqué, strié, fuli- gineux, puis gris livide ou fauve, le centre plus foncé, glabre ou squamu- leux-fibrilleux ; lames peu nombreuses, minces, atténuées, adhérentes, parfois légèrement décurrentes, blanc gris, lavé de carné; stipe grêle, fistu- leux, ferme, brun livide, tomenteux à la base. Dans les prés secs et montueux. Z. arden., 200 mètres. Automne. Ag. Lept. Euchrous, Fr. (Spores 10 — 6-8 irrégulières.) Ch. 1-1 1} c.; st. 1-92 c. Chapeau peu charnu, campanulé, convexe, obtus, beau bleu violacé, lui- sant, squameux-fibrilleux; lames peu nombreuses, ventrues, adhérentes, violacées ou bleues, tranches plus foncées; stipe plein, violet, strié blanc, glabre, renflé à la base. Souches de pins et de hêtres. Z. arg. sablon. Automne. Ag. Lept. Euchlorus, Lasch. (Spores 10-14 — 6-8.) Ch. 1-2 c. Chapeau membranoïde, campanulé, convexe, papillé, puis déprimé, bru- nâtre, puis jaune-verdätre, fibrilleux-squamuleux; lames peu nombreuses, adhérentes, pâles, puis incarnates; stipe fistuleux, fragile, squamuleux- fibrilleux, à la base un tomenteux bleu érugineux. Sur les pelouses sèches. Z. arg. sablon. Automne. Sous-genre : NOLANEA, Fr. Ag. Nola. Pleopodius, Fr. (Spores 10-12 — 4.) Ch. 2-3 c.; st. 2-8 c. Chapeau peu charnu, conique, campanulé, étalé, légèrement mamelonné, jaunûtre, luisant; lames nombreuses, atténuées, presque libres, jaune carné; stipe plein, blanc uu sommet, jaunätre au bas, courbé et cotonneux infé- rieurement. Dans les bois et les pâturages, parties bien fumées. Z. arg. sablon. LA d (9%) Ag. Nola. Hirtipes, Fr. (Spores 7-9 p. à six angles.) Chapeau membranoïde, conique, campanulé, obtus, striolé, fuscescent, hygrophane; lames libres, obovales, roses; stipe fragile, fistuleux, glabre, hérissé à la base, concolore au chapeau. Parmi les aiguilles de pin. Z. arg. sablon. Sous-genre : ECCILIA, Fr. Ag. Ece. Politus, Fr. Ch. 3-4 €.; st. 45 c. Chapeau submembraneux , convexe, mamelonné, plan, ombiliqué, gris- livide, luisant sec, strié humide; lames larges, assez serrées, décurrentes, blanchâtres, puis blanc carné; stipe fistuleux, luisant, gris-livide; odeur assez forte. Parties ombragées, humides, parmi la mousse. Z. cale. C. OCHROSPORÉES. Sous-genre : PHOLIOTA, Fr. TRUNCIGENEI. Ag. Phol. Cookei, Fr. (Spores 6 — 4 ovées à 1 à 2 gouttes), tabl. CCCLIV, Cooke. (Spores 8-9 — 4-5. Aurivellus.) Ch. 5 c.; st. 5 c.; 4 m. épais. Dans notre Flore, sous le nom d’Aurivellus, tome Ier, page 157, nous avons fondu l’Aurivellus avec le Cookei. Cette dernière espèce est beaucoup plus délicate ; toute la plante, le chapeau, la chair, le stipe et les lames, sont d’un jaune-paille pâle; les écailles, disséminées sur le chapeau, sont petites, apprimées; le stipe est couvert d’écailles concolores à celles du chapeau; le tégument est filamenteux membraneux; l'anneau est fugace. Abondant dans la zone ardennaise (Verviers), en touffes au pied des arbres, 200 à 500 mètres. Ag. Phoïi. Marginatus, Fr. (Spores 6-7 — 3-4.) (Spores 7-13 — 4-6. Mutabilis.) Ch2-58%c;#sta0Kc: Se distingue du Pol. mutabilis par son état kygrophane, par sa marge striée; par les lames étroites, concclores au chapeau; sfipe mou, jamais écailleux, à base couverte comme d’un velouté blanc. Sur les troncs de pins. Z. arden. Rassemblés. (35) Ag. Phol. Mustelinus, Fr. Ch. 4-2 c.; st. 1-2 c. Chapeau peu charnu, campanulé, convexe, sec, glabre, jaune ou ochracé; lames assez espacées, adnées, fauve-cannelle; stipe fistuleux, pâle, blanc farineux au-dessus du collier, épaissi et blanc villeux à la base; anneau réfléchi, blanc. Sur le bois de pin, solitaire. Z. arg. sablon. Ag. Phol. Destruens, Brond. (Spores 8-9 — 5-6.) 2 Ch. 2-3 c. et plus; st. 40-19 c. Chapeau charnu, convexe, plan, blanc-jaune, squames blanches, laineuses, en cercle; bords repliés ; lames nombreuses, crénelées, adhérentes, décur - rentes par stries, cannelle-brun; stipe solide, cylindrique, blane, luisant, à squames étroites, appliquées; chair blanche. Sur troncs de peupliers. Z. arg. sablon. Ag. Phol. Cylindraceus, Fr. (Spores 8 — 5.) Ch. 6-8 c.; st. 6-40 c. Chapeau charnu, convexe, souvent irrégulier, blanc säle un peu roussâtre, subvisqueux, lisse, bords repliés en dessous ; lames nombreuses adhérentes, blanchâtres, puis d’un gris-carné ferrugineux ; stipe plein, cylindrique, plus ou moins courbé, blanchätre, squamuleux; chair blanche, Sur vieux troncs. Z. arden., 300 à 400 mètres. Sous-genre : HEBELOMA, Fr. J. ESPÈCES À CORTINE DISTINCTE. Ag. Heb. Versipellis. Fr. (Spores 12 . ovoides.) Ch. 1-2 c.; st. 4 c. Chapeau charnu, convexe, plan, à disque couvert de quelques papilles et d'une viscosité tenace, blanc-jaunâtre à la marge, le reste brun-rouge, plus foncé au centre; lames nombreuses, larges (6-10 m.), convexes, finement crénelées, argilacées et lavées d’un carné pâle; slipe tenace, blanchâtre, ou roux-olivacé, strié de brun, pruineux au sommet; odeur faible de rave. Rassemblés sous les sapins. Z. arden., 500 à 400 mètres. (56) II. ESPÈCES SANS CORTINE. Ag. Heb. Involutus, nobis. Décrit sous le nom de Paæxillus Nitens, nobis (F1. myc. belge, t. I, p. 284.) Sous-genre : INOCYBE, Fr. SECTION I. Ag. Inoe. Plumosus, Bolt. (Spores 8-9 — 4-5.) Ch, 4 c.; st 11 c.; 2 m. épais. Chapeau peu charnu, convexe, plan, gris de souris, écailles fasciculées, squarreuses; marge fibrilleuse; lames nombreuses, légèrement convexes, d'un fuligineux pâle; slipe plein, puis creux, grêle, flexueux, floconneux- squamuleux ; odeur faible. Sapinières humides. Z. arden., 200 mètres. SECTION II. Ag. Inoc. Scaber, Müll. (Spores variables 11 — 6.) M Ch. 4 c.; st. 3-4 c. Chapeau charnu, conique, convexe, obtusément mamelonné, fuligineux pâle, écailles fibreuses, apprimées ; lames nombreuses, adhérentes, fuligi- neuses ; stipe plein, épais, fibrilleux, cortiné. Dans les bois, sous les chênes. Z. arg. sablon. et arden. Automne. SECTION III. Ag. Inoc. Hiulcus, Fr. (Spores 8-10 — 5.) Ch. 2-4 c.; st. 5-6 c. Chapeau légèrement charnu, conique, convexe, étalé, le centre en bosse, doré, olivâtre, rouge brun, crevassé, couvert d’un fibrilleux appliqué; lames nombreuses, presque libres, larges, blanc carné, puis olivacées, à tranche farineuse; stipe plein, rigide, blanc teinté de carné, pruineux au sommet; odeur peu forte. (Chair carnée dans la jeunesse prend une teinte olive- jaunâtre en vieillissant.) Talus d’un chemin. Z. arg. sablon. (37) Ag. Inoc. Fibrosus. Sow. (Spores 10-13 = 5-6.) Ch. jusqu’à 8 c.; st. 6 c.; 6 m. épais. | Chapeau peu charnu, campanulé, obtus, blanchätre, soyeux, crevassé; marge flexueuse; lames nombreuses, libres, blanchätres, linéaires, lancéolées ; stipe plein, long, strié, squamuleux au sommet ; chair blanche ; odeur vireuse. Taillis de chêne. Z. arg. sablon. SECTION IV. Ag. Inoc. Scabellus, Fr. (Spores irrégulières, anguleuses 8-9 — 06.) (Spores ellipsoides 10 — 6. Lucifugus.) CONCNS AD ESNC Caractères du Lucifugus, sauf les spores; le chapeau toujours fuscescent, squamuleux, au lieu de couleur d’un chair-paille pâle; odeur faible au lieu de forte; chair un peu rousse, nun blanche. Dans les bois, parmi les graminées, rassemblés, commun. Z.arden. Automne. Ag. Inoc. Petiginosus, Fr. (Spores 8-10 — 6.) Ch. 4 c.; st. 2-3 c. Chapeau peu charnu, conique, convexe, étalé, marmelonné, sec, brun- Jaune, marge couverte de fibrilles soyeuses blanches; lames nombreuses, ventrues, libres, jaune-brun olivacé; stipe plein, grêle, tenace, pulvérulent, brunâtre. Dans les bois, parties obscures. à terre. Z. arg. sablon. et arden. Automne. Sous-genre : FLAMMULA, Fr. * Vestiti. g. Flam. Strigiceps, Fr. Ch. 142 c. Chapeau peu charnu, semi-orbiculaire, convexe, étalé, parfois déprimé au centre, soyeux, à bords velus, laineux, bistré, roussâtre; lames légérement décurrentes, blanchätres, puis bistrées, ferrugineuses; stipe plein, grêle, blane, long, villeux, enfin roussâtre ; chair blanche, assez épaisse. Bois de pins. Z. arg. sablon. ( 58 ) ** Lubrici. Ag. Flam. Lentus, Fr. (Spores 6-7 — 3-4.) Ch. 4-5 "cc: st #5 ec; Chapeau charnu, convexe, plan, visqueux, blanc, parfois blanchâtre, argilacé, couvert au débul d’écailles s’évanouissant; lames adnées, blanc argilacé ; stipe subplein, égal, long, écailleux; chair blanche. Prairies, sous des peupliers. Z. arg. sablon. xxx Udi. Ag. Flam. Inopus, Fr. (Spores 5-10 — 4-10.) Ch. 3-4 c.; st. 5-6 c. Chapeau mince, convexe, plan, glabre, jaune de miel päle, plus clair à la marge; lames adnées serrées, linéaires, püâle jaune; stipe gréle, fistuleux, flexueux, fibrilleux, rougeâtre, brun du dessous; chair blanchâtre. En touffes, sur troncs de pins. Z. arg. sablon. Ag. Flam. Apicreus, Fr. (Spores 6-7 u.) Ch. 2-3-4 c. Chapeau charnu, mince, planiuscule, glabre, humide, fauve; lames adhé- rentes, nombreuses, d’un ferrugineux luisant; stipe creux, également pâle, couvert inférieurement d’un fibrilleux ferrugineux ; chair hygrophane. En touffes, sur tronc d’aubépine enfoncé dans le tan. Z. arden., 200 mètres. Sous-genre : NAUCORIA, Fr. I. CHAPEAU SQUAMULEUX. Ag. Nauc. Escharoïdes, Fr. (Spores 14-16 — 7.) Ch. 2 1% c.; st. 41 c. Chapeau peu charnu, conique, convexe, plan, roussätre päle, écailleux, furfuracé surtout jeune, le centre brunâtre; lames larges, ventrues, peu ou point adhérentes, émarginées, cannelle ou argilacé pâle; stipe fragile, fibrilleux, fuscescent humide, blanchâtre sec, légèrement farineux au sommet; chair blanchätre. J Dans les endroits humides et couverts des bois. Z. arden., 400 mètres. Rassemblés. (59) Il. CHAPEAU SOYEUX-FARINEUX. Ag. Nauc. Segestrius, Fr. Ch 1-2 c.; st. 3-4 c. Chapeau peu charnu, hémisphérique, convexe, plan, obtus ou déprime, hygrophane, soyeux, blanc jaunâtre; lames nombreuses, adhérentes, étroites, cannelle ou orangé; stipe mou, tenace, fibrilleux, pâle; chair concolore ; tégument marginal, fibrilleux, membranoïde. Terre sphagneuse. Z. arden., 600 mètres. III. CHAPEAU NU, GLABRE, Ag. Nauc. Melinoïdes, Fr. (Spores 10-19 — 4-5.) Ch. 4-9; st. 2-4 c. long.; 2-4 m. épais. Chapeau peu charnu, ovoïde, hémisphérique, campanulé, convexe, plan, légèrement mamelonné, strié, hygrophane, fauve obseur humide, jaune pâle sec; lames adhérentes, triquêtres oblongues, denticulées, jaune de miel; stipe assez ferme, fistuleux, jaunâtre, égal, blanc à la base; chair concolore. Parmi les graminées et les mousses. Z. arg. sablon. et arden. Ag. Nauc. Sub-Temulentus, nobis. Ch. 2-21, c.; st. 6-T c.; 3-4 m. épais. Chapeau peu charnu, campanulé, puis convexe, légèrement omboné, plan, obtus, strié, hygrophane, humide brun ochracé, sec alutacé; lames peu adhé- rentes, vite libres, fines, assez serrées, concolores au chapeau, assez étroites, atténuées à la marge; stipe plein, puis fistuleux, grêle, concolore au chapeau, mais s’épaississant vers le bas ou il est d’un ferrugineux sombre. Rassemblés dans les parties humides et ombragées des bois, sur les feuilles pourries surtout. Z. arden., 500 à 400 mètres. Ag. Nauc. Tenax, Fr. (Spores 5 — 4.) Ch. 1-2 c.; st. 1 c.; 2 m. épais. * Chapeau peu charnu, hémisphérique, étalé, glabre, un peu visqueux, lisse ou un peu ruguleux, d’un jaune cannelle olivätre humide, ochracé brun sec; lames subdistantes, légèrement arrondies à la base, olivacé brun, puis ferrugineux, tranche blanche; stipe grêle, plein, puis creux, olivâtre,brunâtre, ( 40 ) avec des fibrilles apprimées, assez résistant ; saveur douce, puis un peu âcre; chair blanchâtre. Parties humides des bois, le long des ruisseaux. Z. arden., 500 à 400 mètres. Automne. Ag. Nauc. Pusiolus, Fr. (Spores 8 — 4.) Ch. 5-6 m.; st. 1-2 €. Chapeau peu charnu, hémisphérique, étalé, obtus, glabre, un peu visqueux, jaune fauve, luisant; lames nombreuses, adhérentes, pâles, puis cannelle; pied grêle, glabre, jaune, luisant, un peu visqueux. Parties humides sur la terre, parmi la mousse. Z. arg. sablon. Automne. Sous-genre : GALER , Fr. * Lames ascendantes. Ag. Gal. Antipus, Lasch. (Spores 10-12 — 4-6.) Ch. 4-2 c.; st. 2-3 c. Chapeau membranoïde, campanulé, convexe, non strié, ochracé humide, blanchâtre sec; lames nombreuses, presque libres, lancéolées, jaune ochracé; stipe raide, strié, farineux, à la base un bulbe terminé en racine fusiforme, plus pâle que le chapeau. Pelouses sèches, à la lisière des bois. Z. arg. sablon. *k+ Voile manifeste et fugace. Ag. Gal. Mycenopsis, Fr. (Spores 9-19 — 5-6.) Ch. 1/,-2 c.; st. 4-8 c. Chapeau peu charnu, globuleux, campanulé, étalé, strié jusqu’à moitié hauteur, ochracé pâle; marge à cortine soyeuse blanche; lames subdistantes, ventrues, presque libres, blanchâtres, puis ochracé pâle; stipe mou, fistu- leux, jaunâtre ou soyeux-blanc, pruineux au sommet. Parmi la mousse, sapinières. Z. arg. sablon. Sous-genre : TUBARIA, Fr. Ag. Tub. Furfuracea, Fr. (Spores 7-9 — 5-5.) Ch. 2-3 c.; st. 2-4 c. Chapeau peu charnu, convexe, plan, gris ochré, à centre plus foncé, fines écailles imbriquées devenant farineuses, plus ou moins abondantes; lames (4) nombreuses, adnées décurrentes, jaune-cannelle ferrugineux; stipe grêle fistuleux, à petites écailles ou furfuracé, à petit renflement à la base; chair blanchâtre. Brindilles. Z. arg. sablon. ct arden. Ag. Tub. Siagnina, Fr. (Spores 14-16 — 6-8.) Ch. 1-2 c.; si. 8-49 c. Chapeau membranoïde, conique, convexe, plan, légèrement visqueux, strié brun ferrugincux humide, centre fuscescent, ochracé blanchâtre sec; marge à écailles floconneuses, blanches ; lames nombreuses, larges, ventrues, trian- gulaires, décurrentes, ferrugineuses; stipe tenace, fistuleux, brun rougeûtre, pruineux au sommet, blanc villeux à la base. Sur les brindilles, bois de sapin. Z. arden., 300 à 400 mètres. Ag. Tub. Fuscescens, nobis. Ch'1=2 c; st. 6 c.; 2 m. épais. Chapeau membranoïde, conique, convexe, à centre mamelonné, fuscescent bien strié humide; centre ochracé avec bande fuscescente à la marge sec, puis ochracé uniforme, glabre; lames subdistantes, fuscescentes, subdécur- rentes, larges, ériangulaires ; stipe fistuleux, concolore au chapeau, farineux au sommet, long; spores sombres brunes. Dans les herbes fumées. Z. arden., 200 à 500 mètres. Rassemblés. Cette espèce se rapproche des Psilocybes, surtout du Psilocybe atro-brun- neus, par la couleur des spores. D. PRATELLÉES. Sous-genre : PSALLIOT À, fr. Ag. Psal. Echinatus., Roth. Chapeau peu charnu, campanulé, étalé, obtus, jaune bistré, squameux, surtout sur les bords; lames nombreuses, minces, pourpré violet devenant brun; stipe fistuleux, pourpre sale, pulvérulent sous le collier qui est floconneux, irrégulier. Rassemblés, dans les bois. Z. arg. sablon. Automne. (#2) Sous-genre : HYPHOLOMA, Er. * Chapeau glabre. Ag. Hyph. Capnoïdes, Fr. (Spores 7 — 5.) Ch. 2-3 c.: st. 5-6 c. Chapeau charnu, convexe, plan, obtus, sec, glabre, jaune pâle, wnicolore : lames peu serrées, adhérentes, sèches, bleu gris teinté de violet ou de pourpre; stipe blanchâtre, creux, puis jaunâtre-citron, enfin ferrugineux inférieurement, égal; cortine annulaire, frangée, blanchâtre; chair mince, blanche; saveur douce. En touffes sur troncs de sapins. Z. arg. sablon. et arden. *+ Chapeau lacéré fibrilleux ou squameux. # Ag. Hyph. Sylvestre, Gillet. Ch. 4-8 c.; st. 8-10 €.; 1 c. Chapeau charnu, plus ou moins sphérique, puis étalé, obtus, blanc, à larges squames-fibrilleuses, apprimées, fuscescentes ; lames nombreuses, adhérentes, atténuées à la marge, gris rosé devenant brun ; stipe fistuleux, cylindracé, flexueux, à fibrilles fuscescentes, annulées vers le bas; cortine blanche; chair blanche; saveur nulle. Eu petites touffes, assez commun dans nos bois. Z. arden. et cale., alti- tude 250 à 350 mètres. Sous-senre : PSILOCYBE, Fr. * Tenaces. Ag. Psil. Ericæus, Fr. (Spores 8-10 — 5.) Ch. 214, e.; st. 8-10 c.; 2-3 m. épais. Chapeau charnu, mince, conique, convexe, plan, glabre, légèrement vis- queux, luisant sec, fauve ferrugineux; lames larges, étroites, adhérentes, pâles, puis brun noir; stipe allongé, tenace, plus päle que le chapeau, se creusant. Prairies tourbeuses. Z. arden., 500 à 400 mètres. Z. juras. ( 45 ) Ag. Psil. Cano-brunneus, Fr. (Spores 8-9 u. long.) Ch. 41}, c.; st. 51, €.; 2 m. épais. Chapeau légèrement charnu, convexe, plan, obtus, uni, hygrophane, subvisqueux, sombre-brun, puis alutacé; stipe ferme, rigide, court, creux, blanchätre, squamuleux, terminé en racine; lames sublibres, ventrues, assez serrées, brun purpurin pâle el sombre. Prairies, à l'ombre des haies. Z, arden., 250 mètres. *x* Fragiles. Ag. Psil. Clivensis, Berk. Ch. 2 c.; st. 3-4 c.; 2 m. épais. Chapeau subhémisphérique, brun pâle, ocre blanchâtre, uni, couvert de particules brillantes, strié; lames horizontales, adnées, largement émargi- nées, sombres; stipe égal, assez luisant, fistuleux. Sur les pelouses, dans les bois. Z. arg. sablon. Sous-genre : PSATHYRA, Fr. Ag. Psat. Semi-vestitus, B. Br. (Spores 10-12 — 5.) Ch. 21/,-3 c.; st. à c.; 2 m. épais. Chapeau campanulé, ocre rouge devenant blanchâtre, à surface légère- ment rugueuse; au début des fibrilles blanches, téqumentaires, recouvrent une partie du chapeau; lames ascendantes, larges, adnées largement, d’un brun ombré; stipe blanc, luisant, plus ou moins fibrilleux, droit. En touffes, sur terre bien grasse et à l’ombre, jardins. Z. arden., 160 mètres. E. COPRINARIÉES. GENRE Il: COPRENUS, Pers. Il. CHAPEAU SANS PELLICULE SÉPARABLE. * Lanatuli. Chapeau floconneux. Cop. Narcotieus, Fr. (Spores 10-12 — 5-6.) Ch. 2 1 c.; st. 5 c. Chapeau membranoïde, ovoide, plan, cendré, écailles floconneuses recour- bées, stries bifides, à la fin nu, plissé, sillonné; lames nombreuses, libres, (44) linéaires, cendrées, puis noirâtres; stipe grêle, atténué, glabre, blanc; odeur gr'ave narcolique. Sur des fibres de chanvre, macérées dans des cuves à indigo. Z. arg. sablon. Cop. Lagopus. Fr. (Spores 12-13 — 6-8.) Ch. 2-4 c.; st. 8-10 c.; 2-3 m, épais. Chapeau membranoïde, conique, eampanuliforme, floconneux jeune, à la fin nu, strié ou rayonné-sillonné, blanchätre, disque livide; lames libres linéaires, noires; stipe creux, très faible, fragile, blanc, entièrement laineux. Gazons. Z. arg. sablon. ** Furfurelli. Chapeau furfuracé ou micacé. Cop. Conditus, Godey. (Spores 8 = 4.) Ch. 20-95 m. Chapeau globuleux, ovoïde, blanc jaunâtre, strié, furfuracé ou légèrement poilu, micacé; lames assez épaisses, blanches, adnées ; stipe creux, fragile, cylindrique, brillant, furfuracé. Dans l’intérieur des bouses de vaches. Z. arden. Cop. Evanidus, Godey. Ch. 3-4 m. Chapeau ovoide, campanulé, subfurfuracé, radié, plissé blanchätre, disque élevé, lisse, brun; lames subdistantes, libres, noirâtres; stipe atténué, blanc, pellucide, couvert d’une villosité fine, concolore. Crottins de lapins. Z. arg. sablon. GENRE IV : CORTINARIUS, Fr. Sous-genre : MYXACIUM. * Lames blanchâtres. Cort. Myx. Niîitidus, Schaeff. Ch. 4-10 c.; st. 4-8 c. Chapeau charnu, convexe, plan, parfois mamelonné, déprimé, discoïde, glabre, jaune ochracé, blanchätre; lames nombreuses, étroites, décurrentes, atténuéés aux extrémités, blanc-cannelle; stipe plein, creux, en massue, gluant, blanc, farineux au sommet; chair blanche; cortine fugace. Dans les bois. Z. arden., 500 à 400 mètres. (45) Cort. Myx. Liquidus, Fr. Ch. 2-3. c. Chapeau peu charnu, convexe, plan, blanc jaunätre, soyeux sec, à muco- sité diffluente humide; lames décurrentes, distantes, serrulées, subargila- cées : stipe fistuleux, rigide, fragile, blanc, atténué, glutineux. Dans la mousse, au bord des chemins. Z. arg. sablon. ** Lames violacées au début. Cort. Myx. Salor, Fr. (Spores 10 &. long.) Ch-4c:; st. 8 c. A tous les caractères du Cortinarius albo-violaceus, sauf le chapeau, le stipe et le voile violacés, qui sont glutineux par temps humide. Cooke, planche DCCXLVII, le représente visqueux sous le nom d’albo-violaceus. Commun dans les bois de la zone ardennaise, 300 à 400 mètres. Automne. Cort. Myx. Delibutus, Fr. Ch. 4-6 c.; st. 6 c. Chapeau charnu, mince, convexe, plan, obtus, jaunätre, glabre; lames décurrentes, émarginées, légèrement serrées, dentelées, azuré-cannelle ; stipe grêle, plein, atténué du haut, bulboide, blanc jaunâtre; chair blanche, puis jaunâtre; saveur devenant peu piquante. Parmi les herbes dans les bois. Z. arden., 300 à 400 mètres. Sous-genre : PHLEGMACIUME, Fr. TT Voie partiel cortiné à la partie supérieure. * Lames pâles, puis argilacées. Cort. Phleg. Turmalis, Fr. (Spores 8-9 — 5.) Ch. 5-6 c.; st. 6 c. Chapeau charnu, convexe, plan, glabre, discoïde, jaune ochracé ; lames décurrentes, émarginées, serrées, subserrulées, blanches, puis argilacées; stipe blanc, cylindrique, au début zoné par le tégument blanc, laineux ; cortine supérieure fibrilleuse, annulaire, persistante; odeur douce. Lisière des bois. Z. arden., 500 à 400 mètres. (46) *+* [ames violacées. Cort. Phleg. Varfecolor, Fr. Ch. 8-40 c.; st. 6-7 c. Chapeau compact, convexe, plan, glabre, discoïde, fauve, pâle-roussâtre, marge violacée, tomenteuse; lames décurrentes, émarginées, serrées, bleu- cannelle; stipe dur, obèse, villeux, bleu blanchätre ; chair dure, bleu blan- châtre. Lisière des bois. Z. arg. sablon. Cort. Phleg. Largus, Fr. Ch. 8-10 c.; st. 8-10 c. Se distingue du Variecolor avec lequel il a beaucoup d’affinités : par le chapeau subgibbeux, à marge recourbée non tomenteuse; par le stipe non villeux mais fibrilleux généralement recourbé; par les lames entières. Dans les bois où il y a des sapins. Z. arden., 500 à 400 mûtres. Cort. Phleg. Centrifugus, Fr. (Spores 10 1. long.) Ch. 8 c.; 'st. 40 c. Chapeau charnu, plan, déprimé, glabre, discoïde, violacé, puis jaunâtre, parfois rayé; marge érugineuse, sombre brun; lames émarginées, assez serrées, serrulées, violacé-cannelle; stipe valide, blanc, en massue bulbeuse ; cortine annulaire persistante. Dans les bois. Z. arden. *kkx Lames olivacées. Cort. Phleg. EInfracetus, Fr. ro ChATE SIC ELISA ONC: Chapeau charnu, convexe, plan, bistré jaunâtre au centre, couvert d'un fin chevelu, rayonnant. brun, marge repliée et flexueuse, grisâtre, à bords bleuâtres; lames nombreuses, entières, larges de 8-9 m., brun-olive; stipe bleuètre au sommet, jaune-olive fuscescent, plein, dur, courbé, à base renflée et chargée de longues stries rousses et de peluchures brunes; chair du chapeau blanche, celle du pied bleuâtre au sommet, jaunâtre à la base. Bois de hètres, Z. arg. sablon. (E7r) +11 PBulbe marginé. Cortine inférieure. ** Lames violacées. Cort. Phleg. Glaucopus, (Fr.) Schaeff. (Spores 8-9 — 5-6.) Ch. 6-10 c.; st. 6-8 c. Chapeau charnu compact, convexe, plan, concave, jaune-olive ou café au lait, couvert d’un chevelu très fin appliqué; marge à bords replies et souvent marqués d’une zone élevée, brune ; lames arrondies ou émarginées, larges, nombreuses, bleu-cannelle; stipe solide, strié, droit, à bulbe court, marginé, blanc violacé; chair blanc jaunüätre, bleuâtre au stipe. Sapinières. Z. arg. sablon. Cort. Phleg. Calilochrous, Pers. (Spores 12-13 — 7.) Ch. 6-7 c. Chapeau charnu, compact, convexe, plan, concave, centre fauve ou brun rougeâtre, glabre, luisant; marge jaunâtre, repliée et enroulée; lames émarginées, serrées, serrulées, lilas, rousses, rougeâtres; stipe solide, égal, fibrilleux, bulbe émarginé, distinct, blanc-jaune; cortine blanche, fugace; chair blanche. Lisière des bois, parmi les brindilles et éclats de bois. Z. arg. sablon. | *** Lames jaunes, etc. Cort. Phleg. Turbinatus, Fr. (Suspect.) (Sp. 10-11 — 5-6.) Ch. 6-9 c.; st. 45 c. Chapeau charnu, arrondi, convexe, plan, déprimé, fauve pâle, wnicolore, pälissant, glabre, luisant subhygrophane; lames nombreuses, étroites, adhérentes, entières, à pointe à chaque extrémité, jaunètres, ferrugineuses, cannelle; stipe épais, plein, puis creux, blanc jaune; bulbe furbiné, marginé, pointu du dessous, couvert de fibrilles aranéeuses du collier, qui est fugace; chair molle, blanchätre. Dans le gazon, parmi les hêtres. Z. arg. sablon. Cort. Phlesg. Fulmineus., Schaeñ. (Pour certains auteurs variété du €. fulgens.) Ch. 5-8 c. Chapeau charnu, compact, convexe, plan, fauve ou brun au sommet, jaune à la marge, squames ferrugineuses; lames nombreuses, arrondies, (48) jaunes pures d’abord; stipe court, obèse, jaune, nu; cortine blanche ; chair blanc-jaunâtre. Dans les bois. Z. arg. sablon. Sous-genre : INOLOMA, Fr. * Lames blanchâtres. Le Cort. (Inol.) argentatus, de la F1., tome I, page 256 est le Cort. (Inol.) Traganus, variété Finitima, Weïnm. ; sans odeur. ** Lames violettes. Cort. Inol. Cyanites, Fr. Ch AOC ES EROIC: Chapeau charnu, convexe, à centre relevé, bleu, soyeuxæ, devenant livide fuscescent; lames assez nombreuses, arrondies, bleues, puis rousses; stipe plein, renflé et bulbeux du bas, concolore au chapeau; chair bleu pâle, puis blanc sale et enfin rougissant et laissant couler par pression un suc rouge. Dans les bois ombragés par des chènes et des hêtres. Z. arden., 400 mètres. *kx* Lames et voile sombres olives bruns, etc. Cort. Inol. Sublanatus, Sowerb. Ch. 4-6 c.; st. 4-6 c. Chapeau charnu, campanulé, étalé, mamelonné, olivätre, ferrugineux, plus clair sur les bords; squames pileuses petites ; lames peu nombreuses, larges (de 10 à 12 m.), olivätres ; stipe allongé, cylindracé, glabre, violacé ou blanchâtre au sommet, inférieurement olivätre, à squames olive brunûtre, avec un petit bulbe ovoïde; chair blanc jaunâtre, parfois violacé au sommet; odeur de rave. Bois avec bruyéres. Z. arg. sablon. Sous-genre : DERMOCYBE, Fr. *k* Lames cannelle-rouge, etc. Cort. Der. Fucatophyllus, Lasch. (Spores 8-10 u. long.) Ch. 2-4 c.; st. 46 c.; 4 m. épais. Chapeau peu charnu, conique, à mamelon aigu, brunâtre, souvent taché de rouge, fibrilleux-squameux; lames subdistantes, larges, adhérentes, jaune de citron, denticulces et lachées de rouge; stipe grêle, jaunâtre ou verdätre, épaissi à la base; cortine jaune rougeûtre. Sous les sapins, terre humide. Z. arg. sablon. ( 49 ) Sous-genre : TELAMONIA, Fr. T Mollipedes. * Stipe et cortine blancs. Cort. Tel. Bulbosus, (Sow.). Ch. 5 c ; st. 10 c.; À c. épais. Chapeau peu charnu, sauf le disque subgibbeux, campanulé, étalé, sombre rougeätre, glabre; lames adnées, subdistantes, opaques, cannelle; stipe valide, plus pâle que le chapeau, bulbeux, orné de colliers fibrilleux au-dessous de l’anneau fugace; chair concolore, blanche, sèche, celle de la - base du stipe jaune. Dans les bois, surtout taillis de chêne. Z. arden. La couleur dominante de nos espèces était « ocre sombre un peu olivacé », 200 à 300 mètres. Ch. 4 c.; st. 8 c.; 5-6 m. épais. Le Tel. Bivellus se distingue du Tel. Bulbosus par le chapeau charnu, convexe, Subplan, obtus, par le stipe blanchätre, plus grêle du dessus. (Dans nos échantillons.) **k* Stipe et voile fuscescents. Cort. Tel. Brunneus, Fr. (Spores 8-10 — 6-7.) Ch. 4-6 c.; st. 8-9 c. Chapeau peu charnu, campanulé, plan, mamelon obtus au centre, celui-ci est noirâtre, autour une zone brune purpurine, circonférence chinée de brun-orange obscur; bords blanchâtres soyeux; lames épaisses, peu nom- breuses, adhérentes, grisätres, purpurines, puis cannelle; stipe allongé, atténué du dessus, fuscescent, strié blanc, élastique; voile en gaine d’un blanc sale; chair brun noirâtre sous l’épiderme. , Dans les sapinières humides. Z. arg. sablon. T1 /hiopodi. * Stipe blanchâtre. Cort. Tel. Biformis, Fr. Ch. 3-6 c.; st. 48 c. Chapeau mince, conique, campanulé, élalé, à mamelon obtus, glabre, luisant, bai, ferrugineux; lames adhérentes, assez rapprochées, crenelées, 4 ( 50 ) gris-cannelle (5-6 m.); stipe plein, rigide, atténué du dessus, pale, fibrilleux, strié; Voile en anneau blane, oblique. Sapinières montueuses. Z. juras. (Bom. et Rouss.) ** Stipe violacé. Cort. Tel. KFiabhellus, Fr. Ch. 9 c.; st. 8 c.; 4-5 m. épais. Chapeau submembraneux, conique, étalé, obtusément mamelonné, olive clair avec un fibrilleux blanc; lames adhérentes, assez nombreuses, linéaires, roux olivätre cannelle, luisantes; stipe plein, puis creux, flexueux, jaunâtre, luisant, violacé au sommet, chargé de squames floconneuses blanches; anneau blanc ; odeur forte. Bois humides. Z. arg. sablon. *x* Siipe fauve ferrugineux. Cort. Tel. Rigidus, Scop. (Spores 6-11 = 4-6.) Ch. 2-4 c.; st. 5-6 c. Chapeau submembraneux, conique, convexe, mamelonné, brun-rouge clair, centre noirâtre, glabre, luisant, pâlissant; lames assez nombreuses, adnées, larges, planes, ferrugineux cannelle; stipe plein, rigide, grèle, égal, puis creux, flexueux, cannelle clair, au sommet des squames blanches; parfois anneau membraneux, blanc; chair concolore. Dans les bois, à la lisière. Z. arden., 500 à 400 mètres. Cort. Tel. Paleaceus, Weinm. Ch. 1-1 1} c.; St. 4-5 c. Chapeau submembraneux, conique, étalé, mamelonné, alutacé, centre fuscescent, soyeux, crevassé, à petites sgames blanches ; lames nombreuses, adhérentes, larges, blanchätres, puis cannelle; stipe grêle, fistuleux, flexueux, fuscescent pale, avec squamules blanches; anneau élevé; chair blanche ferme. Dans les bois, à la lisière. Z. arg. sablon. et arden. Sous-genre : HYDROCYBE, Fr. 1. FIRMIORES. * Stipe, cortine blancs. Cort. Hyd. Subferrugineus, Fr. Ch. 5-4 c.; st. 5-4 c.; À c. épais. Il a le même port que l’Armeniacus. 11 en diffère : 1° par le chapeau fuscescent au lieu de fauve orangé et pälissant par sécheresse; 2° par les (51 ) lames ferrugineux sombre au lieu de fauve cannelle, et souvent serrées. Dans l’un et l’autre le stipe est blanchâtre et la cortine est blanche. Assez commun dans les sapinières. Z. arden., 500 à 400 mètres. Cort. Hyd. Iluminus, Fr. Ch. 3-4 c ; st. 6-8 c.; À c. épais. Chapeau charnu, mince, convexe, fuscescent, couvert de fibrilles blanches, appliquées; bords soyeux, blanchâtres; lames distantes, adhérentes, jau- nâtres, puis cannelle; stipe plein, sericé, fibrilleux, atténué du bas; cortine blanche; chair blanche. Dans les sapinières. Z. arden. 550 à 400 mètres. Cort. Hyd. Duracinus. Fr. Chapeau charnu, mince, convexe, plan, gibbeux, rigide, glabre, aqueux, jaune rougeûtre; lames adnées, assez serrées, cannelle, aqueuses; stipe plein, rigide, glabre, inégal, en racine, blanc; marge brisée, blanche, soyeuse par le tégument. Bois de hètres. Z. arg. sablon. et arden. ** Stipe, lames violets. Cort. Hyd. Saturninus, Fr. Ch. 4-5 c.; st. 5-6 c. Chapeau charnu, mince, campanulé, étalé, obtus, fuligineux brun, violacé vers la marge qui est d’un soyeux blanchätre, se décolorant ; lames nombreuses, adhérentes, arrondies, pourpre-violet, puis ferrugineuses ; stipe plein, renflé à la base, violacé plus ou moins foncé blanchissant; chair violette, puis blanchâtre. Dans les bois où il y a des sapins. Z. arden., 500 à 400 mètres. Cort. Hyd. Imbutus, Fr. Ch. 3-5 c.; st. T c. Chapeau plus clair, roux jaunâtre, non violacé; lames subdistantes de violacé clair, puis cannelle ; stipe plutôt rétréci, parfois radiciforme à la base, blanc violacé; chair jaunâtre; au sommet du stipe elle est violacée, à la base elle est blanche. Même habitat que le Saturninus. Z. arden. ,300 à 400 mètres. (92) Cort. Hyd. Cypriacus. Fr. Ch. 4-7 c.;st.6 c. Se rapproche du Saturninus. Chapeau arrondi, à bords repliés, sombre au début comme le Saturninus ; lames nombreuses, lilacées, puis cannelle purpurin; stipe violacé, épaissi du dessus, strié de fibrilles appliquées; beaucoup plus clair que celui du Saturninus; chair blane sale, teintée de violet au sommet du stipe. ‘ Même habitat que les précédents. Z. arden., 500 à 400 mètres. Ch. 4-5 c.; st. 3-4 c. Le Hyd. Castaneus est d’un châtain luisant, à tranches des lames plus pâles, à stipe blanc nuancé de violet ou de brun; chair concolore au chapeau. *k* Stipe et voile jaunes, rouges. Cort. Hyd. Colus, Fr. (Spores 8-9 1. long.) Ch. 9-4 c.; st. 7-8 c. Chapeau peu charnu, convexe, mamelonné, glabre, brun-marron, doux au toucher; lames assez épaisses et espacées, larges (6 m.), veinées, adhé- rentes, cannelle pâle et roux; stipe allongé, atténué vers le haut, plein, fibreux, nu, roux, un peu bulbeux à la base; cortine blanchâtre au début. Dans les bois, au pied des arbres. Z. arg. sablon. *kk* Stipe fuscescent. Cort. Hyd. Jubarinus, Fr. Chapeau peu charnu, campanulé, étalé, obtus, brillant, cannelle fauve, bords ornés d’un voile soyeux fibrilleux; lames adhérentes, légèrement espacées, cannelle; stipe plein, se creusant, ferme, égal, fibrilleux, sirié, fauve-cannelle; chair jaune roussätre ; cortine blanche, fugace. Accotements dans les bois où il y a des sapins. Z. arden., 500 mètres. Cort. Hyd. Rubricosus, Fr. Ch. 4-5 c.; st. 4-8 c. Chapeau peu charnu, convexe, plan, mamelonné, marron noirâtre au centre, à bords repliés blancs séricés dans le jeune âge; lames minces, adhé- rentes, arquées, d'un ferrugineux à reflet rouge; stipe plein, ferme, irré- gulier, c’est-à-dire aminci ou renflé, radiciforme, etc., blanchâtre, chiné de (55) roux; chair roux jaunâtre; souvent une zone blanche, reste de tégument. Dans les bois, dans la mousse, surtout là où il y a des sapins. Z. arden., 300 à 400 mètres. II. TENUIORES. * Stipe blanc. Cort. Hyd. Dolabratus, Fr. CM ECS CAM Nc: CNÉpaIS: Chapeau campanulé, étalé, obtus, glabre, mince, humide jaune rougeûtre, sec alutacé, soyeux à la marge; lames adnées, bien larges, distantes, fauve- cannelle; stipe cylindrique, blanchätre, glabre. Sous les sapins, temps humides. Z. arden., 500 à 400 mètres. Cort. Hyd. Fulvescens. Fr. Ch. 1-2 c.; st. 4-5 c.; 3 m. épais. Chapeau mince, convexe, plan, à centre proéminent subaigu, cannelle, puis fibrilleux; lames adnées, subdistantes, planes, cannelle; stipe mou, glabre, pülissant ; chair jaunûtre. Dans les bois, surtout sous les sapins, parmi la mousse. Z. arg. sablon. et arden., 500 à 400 mètres. Ch. 4 c.; st. 6-8 c. Dans Hyd. Acutus le chapeau est membraneux conique, omboné aigu, et strié jusqu’au centre, il a le port d’un Galera. Cort. Hyd. Scandens, Fr. Ch. 1-2 c.; st. 6-8 c.; 4 m. épais. Chapeau mince, convexe, plan, à centre omboné, obfus, humide jaune ferrugineux, sec couleur micl; marge légèrement striée ; lames adnées, peu serrées, fauve-cannelle, à tranche concolore; stipe fistuleux, flexueux, uni, blanchätre, épaissi du dessus, atténué du dessous. En grosses touffes cespiteuses, sous les sapins, très commun. Z. arden., 500 à 400 mètres. ** Stipe jaune. } Cort. Hyd. Detonsus, Fr. (Spores 6-9 — 5-6.) Ch. 2-4 c.; st. 4-5 c. Chapeau mince, conique, étalé, subomboné, glabre, jaunätre ou jaune rougeâtre , päle, strié; lames adnées, peu serrées, très entières, jaunes, (56) jaune rougeûtre; stipe plein, se creusant, atténué du dessus, glabre, jaune pülissant. Parmi la mousse dans les bois, surtout où il y a des sapins; souvent rassemblés. Z. arden. et juras., 300 à 400 mètres. C’est surtout l'aspect pâle de la couleur du champignon, le centre peu omboné qui le distinguent de ses voisins, de même port et de même couleur; parfois le centre est plus obseur. Cort. Hyd. Saniosus, Fr. (Spores 8-12 — 5-6 à une goutte.) Ch. 2-3 c.; st. 3-4 €. Chapeau mince, conique, convexe, omboné, non strié, fauve sombre brun; marge fibrilleuse, déchirée; lames adnées, ventrues, subdistantes, entières, cannelle-rouge; stipe plein, courbé, jaunûtre par la cortine, qui est fibrilleuse et jaune ; chair concolore jaune. Talus ombragés, herbeux. Z. arg. sablon. *x* Stipe violacé ou rougeâtre. Cort. Hyd. Erythrinus, Fr. Ch. 2-4 c; st. #6 c.; à m. épais. Chapeau mince, conique, convexe, plan, subomboné plus obscur, glabre, badié rougeätre ; lamelles légèrement adncées, subdistantes, ventrues, cau- nelle pâle; stipe plein, puis creux, égal, subcourbé, violacé au sommet, blanc fibrilleux par la cortine; chair roussâtre. Dans les bois, parmi ia mousse. Z. arg. sablon. et arden. Cort. Hyd. Decipiens. Fr. Ch. 21, ©; st. 4-5 c.; 4 m. épais. Chapeau mince, conique, plan, mamelon pointu autour duquel existe une dépression circulaire, badié rougeûtre, luisant, glabre, soyeux; lames adnées, subserrées, ferrugineuses; stipe subfistuleux, égal, grêle, rougeâtre inté- rieurement, et extéricurement couvert d’une cuticule pâle qui s’écaille et se détache. Dans les bois, dans la-mousse, surtout pins. Z. arg. sablon. et arden. ( 55 ) Cort. Hyd. Germanus, Fr. Ch. 2 c.; st. 6 c.; 2 m. épais. Chapeau mince, conique, élalé, mamelon obtus, sombre brun, uni, fragile; lames adnées, subdistantes, larges, cannelle aqueux; stipe fistuleux, égal, glabre, de lilas pélissant, argenté; odeur désagréable. Bois de hêtre. Z. arg. sablon. **x+ Stipe fuscescent. Cort. Hyd. Faseïatus. Fr. Ch. 4-2 c.; st. 4-6 c.; 2 m. épais. Chapeau membraneux, conique, étalé, fuscescent, centre omboné aigu, noirâtre, glabre ; lames adnées, subdistantes, cannelle; stipe subfistuleux, subondulé, glabre, fuscescent pâle, grêle, fibreux, fendillé. Accotements dans les bois, à l'ombre des sapins. Z. arg. sablon. et arden. Automne. GENRE VII : HYGROPHORUS. I — C. Chapeau cendré. Hyg. Livido-albus, Fr. (Spores 10-12 — 6-7.) Ch. 2-3 c.; st. 3-4 c. Chapeau charnu, obtus, convexe, uni, glabre, visqueux, livide; marge nue ; lames épaisses, distantes, blanches; stipe plein, égal, ferme, uni. Dans les bois couverts. Z. arden. EL — C. Chapeau fauve ou jaune. Hys. Lucorum, Kalch. (t. XXIX, fig. 4.) (Spores 7 — 4.) Mou, fragile; chapeau d’un jaune de citron agréable; lames citrin blan- chätre ; stipe visqueux, blanc, floconneux par le voile agglutineux. Dans les sapinières. Z. arg. sablon. L’Hypothejus, qui lui tient de près, a le stipe toujours blanc citrin. (56 ) GENRE IX : LACTARIUS, Fr, A. — à) IL. Piperati. Lact. Lividus, nobis. Ch. 61/3 e.; st. à ©.; 1 1/9 ©. épais. Chapeau charnu, convexe, plan, déprimé; pas de zone bien marquée, pâle livide, à centre fuscescent, visqueux (?), lames Zivide pâle, subdécur- rentes, étroites, assez serrées; stipe livide, plein, courbé; lait blane, âcre, assez copieux; chair compacte blanche. Ce champignon s’éloigne de ses congénères par les lames étroites, nom- breuses, blanchètres, et par la chair blanche, épaisse, compacte. Dans les bois. Z. arden., 550 mètres. A. — b) IL. Russulares. Lact. Camphoratus, Fr. (Spores échinulées 6-T 11.) Ch. 3-5 c.; st. 21L-3 c. Chapeau charnu, mince, convexe, plan, déprimé, même en entonnoir, subzoné, glabre, d’un roux brunäâtre; bords ondulés; lames nombreuses, atténuées aux extrémités, rousses; stipe cylindrique où comprimé, plein, concolore au chapeau; chair rousse ; lait blanc, doux ; odeur forte de mélilot, très persistante. Taillis et bruyères. Z. arg. sablon. et arden. GENRE X : RUSSULA. IL — b. * — Firme. Lames blanches. Rus. Vesca. Fr. Ch. 45 c.; st. 35 c. Chapeau charnu, ferme, convexe, ombiliqué, déprimé, infundibuliforme, ligné-veineux, ruguleux; chair rougeätre sous la pellicule visqueuse, parfois (57) des stries écartées à la marge; lames adnées, légèrement serrées, fourchues, blanchâtres; stipe ferme, inégal, rugueux, sillonné, blanc; chapeau géné- ralament rouge carné à centre plus foncé. Dans les bois. Z. arg. sablon. et arden. Rus. Expallens, Gillet. Ch. 6-8 c.; st. 5-8 c:; 2 c. épais. Chapeau charnu, assez ferme, convexe, déprimé, humide, à centre pourpre-noir, le resie pourpre foncé, en vieillissant le chapeau tourne au fuligineux sale, devient même blanchätre, le centre seul conservant une teinte de pourpre; chair purpurine sous l’épiderme, celui-ci s'enlevant assez facilement; lames jaune püle, à peine adhérentes, souvent bifurquées à la base, étroites, aiguës au stipe, un peu plus larges vers l'extrémité marginale ; stipe ferme, cylindrique, assez égal, purpurin et comme couvert d’un fari- neux blanchâtre. Abondant dans certaines sapinières de la zone argilo-sablonneuse. Bus. Depallens, Fr. Ch. 6-10 c.; st. 3 1/2-10 c. Chapeau charnu, ferme, plan, concave, enfin ondulé difforme, blanchätre, à pellicule mince, visqueuse; marge à peine légèrement striée; stipe ferme, atténué du dessous, blanc cendré; lames blanchätres, légèrement serrées, souvent bifurquées, fragiles; chair blanche; saveur douce, ou pas de goût. Dans les bois peu couverts, jeunes taillis. Z. arden., 500 à 400 mètres. Rus. Heterophylla, Fr. (Spores échinulées 6-7 — 5-6.) Ch. 4-8 c.; st. 4-5 .c. Chapeau charnu, ferme, convexe, déprimé, bords lisses ou peu striés ; couleur du chapeau claire, teintée gris-olivätre-purpurin, mais Jamais toute rougeâtre ou purpurescente; chair blanche sous l’épiderme, mince, visqueux humide ; lames minces, lrès serrées, étroites, blanchâtres, atténuées- attingentes ; stipe ferme, plein, à peu près cylindrique, blanc-blanchütre ; chair cassante, blanche. Bois, lieux herbeux, buissons. Z. arg. sablon. (58) ** — Fragiles. Lames jaunâtres. Rus. Flavo-virens, Bom. et Rouss. Ch 5e: st 200. MNCMÉpaIs. Chapeau charnu, convexe, plan, bords tardivement striés, d’un jaune- citron tirant sur le vert; chair blanche sous la pellicule, non visqueuse et séparable aux bords seulement; lames libres, égales, étroites, amincies au stipe, blanches, puis d’un jaune verdätre, verdissant légèrement par le froisse- ment; stipe court, atténué au sommet, blanc, puis verdätre ; saveur amère, puis très âcre. Dans une sapinière. Z. juras. Rus. Grisea, Fr. (Spores 10-11 — 6-7.) Ch. 8-10 c.; st. 6-8 c. Chapeau charnu, ferme, sphérique, convexe, étalé, déprimé, gris-oli- vâtre-purpurin, au centre domine le vert jaune, au pourtour le gris comme ardoisé, et près des bords le gris clair à teinte purpurine; bords repliés, tardivement striés ; chair blanche, rosée ou violacée sous l’épiderme inince ; lames nombreuses, blanches, puis jaunâtres, très fragiles, peu adhérentes; stipe blanc, lisse, luisant, un peu renflé du dessous, saveur douce. Chapeau convexe, plan, olivacé jaunûâtre, verdätre aux bords, qui sont striés tuberculeux à la fin; pied plus court. . V. Olivascens, Er. Bois de chênes et de hêtres. Z. arden., 500 à 400 mètres. GENRE XI : CAN FHARELEUS. IL — «a. Canth. Albidus. Fr. Ch. 19 c; st, 5 c. Chapeau légèrement charnu, infundibuliforme, réfléchi, pâle ou ochracé päle, glabre; stipe solide, gréle, subégal, blanc; lames dichotomes, diver- gentes. Prairies tourbeuses. Z. arden. Canth. Carhonarius, Fr. Ch. 2-3 c. Chapeau légèrement charnu, assez profondément ombiliqué, écaëlleux strié, brun ou noir; lames blanches, étroites ; stipe plein, un peu fusiforme, terminé par des racines plus ou moins longues, plus claires que le chapeau. Sur les charbonnières, dans les bois, en touffes de cinq à dix individus. Z. arg. sablon. Canth. Friesii, Quelet. (Spores 5-7 — 2-3.) Ch. 3-5 c. Chapeau peu charnu, assez mince, convexe, déprimé ou cupulé, jaune- orange, teinté de vermillon; marge à bords infléchis, villeux ; lames très étroites, ramifices, jaunes ; stipe plein, grêle, concolore au chapeau, villeux, blanc à la base; chair jaune. Forêts ombragées, lisière des bois de hétres. Z. ard. LL. Canth. Bryophilus, Fr. Ch. 5-8 m. large. Chapeau submembraneux, pezizoïde ou cupulé, puis réfléchi et planius- cule, plus ou moins régulièrement arrondi, blanc, pubescent; lames rayon- nantes, droites, dichotomes, concolores au chapeau, qui est stipité par un prolongement vertical. Sur la mousse vivante. Z. arg. sablon. GENRE XVI : MARASMEUS, I (MycEnA). a) Pied corné, pourvu d’un mycelium rhizomorphe ; chapeau submembrancux, campanulé, puis étalé; à marge apprimec. Mara. Molyoïdes, Fr. Ch. 2-3 c.; st. 5-6 c. Chapeau conique, subomboné, plan, puis déprimé, stries vagues, ochracé- alulacé; lames libres, légèrement serrées, subventrues, blanc jaunâtre, à tranche ciliée et un peu plus obscure; stipe fistuleux, fragile humide, tenace sec, pâle, épaissi sous les lames, glabre, purpurescent au-dessus, noir- brun à la base, terminée par un renflement ovale d’un blanc floconneux; chair pâle, jaunâtre; faible odeur d'ail. Feuilles mortes, bois. Z. arg. sablon. ( 60 ) IL (CoLLyBra). b) Pied plus où moins cartilagineux, resistant, à mycelium nul ou floconneux; chapeau à marge infléchie ou enroulée au début. * Pied fibreux, tomenteux, pruineux ou villeux; lames presque libres (Scortei). Mara. Porreus, Fr. (Spores 6 — 4.) Ch. 2-4 c.; st. 6-10 c.; 2 m. épais. Chapeau coriace, membranoïde, convexe, plan, flasque, jaunûtre, sale, palissant, strié; lames devenant libres, distantes, fermes, jaunätre pâle; stipe plein, puis creux, tenace, rougeâtre-brun, plus ou moins foncé, pubes- cent, épaissi aux deux extrémités; odeur alliacée, plus fugace que celle de ses congénères. Feuilles mortes du hêtre, dans les bois, Z. arg. sablon. ** Pied radicant, laineux inférieurement, et glabre supérieurement, tubuleux et manifestement cartilagineux (Tergini). Mara. Fuseco-purpureus, Fr. (Spores 8-10 — 4.) Ch. 2-4 c.; st. 45 c. Chapeau peu charnu, convexe, plan, légèrement ombiliqué, pourpre-noir, alutacé sec; lames peu nombreuses, étroites, réunies en anneau à la base, roussâtres ; stipe fistuleux, glabre, notr-pourpre, laineux roussätre à la base; inodore. Sur les feuilles tombées, sapinières. Z. arg. sablon. Mara. Terginus, Fr. (Spores 7-9 — 4.) Ch CS SE AC: Chapeau peu charnu, convexe, plan, obtus, luisant, jaunâtre-incarnat, pâlissant; lames devenant libres, subserrées, étroites, pâles ; stipe fistuleux, pâle, luisant, glabre du dessus, rougeätre, terminé en racine, à villosité blanche du dessous. Bois de sapins. Z. calc. #k* Pied court, arrhize ou sans racine, à base tuberculeuse ou floconneuse, feuillets adnés décurrents (Calopodes). Mar. Amadelphus, Fr. (Spores 10-14 — 6-8.) Ch. 6-8 c.; st. 5-6 c. Chapeau submembraneux, convexe, plan, déprimé, strié à la fin, à disque subpruineux, roux jaunâtre, pâle, blanchâtre, surtout vers la marge; lames (61) peu nombreuses, larges, largement adhérentes, devenant jaune d’ocre en séchant; stipe plein, court, à base roussâtre, tuberculeuse, teintée souvent de brun violacé, avec un farineux blanc; chair assez épaisse, blanc bistré. Sur troncs d'arbres. Endroits découverts. Z. arg. sablon. GENRE XVII : LENZITES, Fr. Coriacecæ. Chapeau étalé, réfléchi, texture élastique. Lenz. Variegata, Fr. Ch. 21}, c. large. Chapeau coriace, rigide, plan, vélulineux, à zones élevées de diverses cou- leurs, grises, sombre brun, etc.; marge blanchätre; lames larges, assez épaisses, blanches, anastomosées inégalement, puis à tranchant aigu, lacéré. Tantôt solitaire, tantôt par groupes. Espèce vivace variant infiniment de forme, de couleur et de dimensions. Sur les vieux troncs, surtout ceux de hêtres. Z. arg. sablon. et arden. Face Il : POLYPORACEZÆ. GENRE Î : BOLETUS, Fr. A. — «. 1. Viscipelles, Fr. Bol. Pulchellus, Fr. (Zc., t. CLXXVIIL.) Chapeau jaune verdissant, non gluant; pores linéaires, simples; stipe uni, jaune; anneau des plus étroits. Sapinières de la zone jurassique. Automne. (Bom. et Rouss.) D ** 9, Subtomentosi. Bol. Armillatus, Bom. et Rouss. Ch. 5-6 c.; st. 3 c. Chapeau peu charnu, obtus, plan, irrégulier, mou, spongieux, fauve ochraeé, tomenteux, fibrilleux ; chair jaunâtre; pores grands, anguleux, ( 62) hexagonaux, subdécurrents, d’un beau jaune; stipe plein, puis creux, atté- nué du bas, jaune d’or, ponctué brun au sommet, à cercle orangé rougeätre bien apparent et immédiatement au-dessous des pores; chair rougeätre, d’un roux clair à la base du stipe. Sapinières montueuses de la zone jurassique. Automne. A. — b. ** 5. Subpruinosi. Bol. Versicolor, Rostk. Ch. 45 c Chapeau convexe, plan, sec, glabre, comme pruineux ow pulvérulent, rouge sanguin, ne se pelant pas; pores amples, anguleux, jaunes, Verdissant un peu sous la pression; stipe solide, presque égal, à pointillés très fins, rouge de sang au sommet, jaune à la base; chair jaune, rouge sous l’épi- derme, bleuissant à l’air. Bords des chemins, dans la bruyère. Z. arg. sablon. Automne. GENRE III : POLYPORUS, Fr. Sous-genre : POLYPORUS. A. — b. Chapeau très glabre, lisse, subéreux ou coriace (Lenti). Poly. Lentus, Berk. Chapeau charnu, coriace, ombiliqué, squamuleux, glabre à la fin, sans zones, ochracé pàle; pores décurrents, irréguliers, blancs ; pied court, cen- tral ou excentrique, courbé, hispide ou purpuracé, concolore au chapeau. Sur les vieux ajoncs, sur les branches tombées du charme. Z. arg. sablon. Poly. Leptocephalus, Fr. Chapeau flexible, coriace, convexe, plan, mince, glabre, azone, wi, couleur de cerf pâlissant ; pores adnés, petits, subarrondis, obtus, blanchätres; stipe court, glabre, pâle. Sur les troncs. Z. arden. (63 ) A. — b. Chapeau squamuleux, villeux, tomenteux, tubéreux, coriace, d'abord mou, spongieux (Spongiosi;. Poly. Rufescens, Fr. Charnu ; chapeau spongieux, subéreux, mou, inégal, hérisse; stipe court, difforme; pores grands, sinueux, déchirés ; blancs carnés. Parmi le gazon, sous les ormes. Z. jurass. Ci = Chapeau caséeux, mou, aqueux au début, fragile (Carnosi). ** Pores allongés, flexueux, déchirés, aigus. Poly. Mollis, Fr. Ch. 8-10 c. et plus. Chapeau charnu, fibreux, mou, réfléchi. étalé, subtriquêtre, aigu, rugueux, incarnat; pores inégaux, allongés, flexueux, mous, blancs; champignon rougissant à la pression. Bois pourri de sapin. Z. arden., 500 à 400 mètres. Poly. Cæsius, Fr. Ch. 2-3 c. Blanc, ayant cà et là des taches bleues ; chapeau charnu, mou, tenace, inégal, soyeux; pores très petits, inégaux, allonges-flexueux, déchirés, denticulés. Sur les troncs de pins. Z. arg. sablon. Poly. Trabheus, Fr. Allongé; chapeau charnu, fibreux, ferme, étalé-réfléchi, azone, pale blan- chätre; pores courts, petits, subarrondis, dentés, blancs. Sur bois de pins. Z. arg. sablon. Poly. Destructor, Fr. Chapeau aqueux, charnu, fragile, étalé, réfléchi, rugueux, fuscescent, puis blanchätre, zoné intérieurement ; pores longs, subarrondis, dentés, déchirés, * blanchâtres ; odeur forte. Espèce large, ondulée, incrustante. Clôtures de bois. Z. arg. sablon. ( 64 ) Chapeau charnu, flexible (Lenti). * Texture colorée. Pol. Braunii, Rabh. Chapeau mince, #7nembraneux, mou (subosseux sec), tantôt dimidié, im- briqué, cespiteux, tantôt résupiné orbiculaire, spadicé ou fuscescent, glabre, ruguleux, concentriquement zoné ; marge droite, aiguë, jaune, avee un limbe; tubes longs ; ouvertures très petites, arrondies ou inégales, d’un jaune agréable. Dans les serres, sur bois d’origine exotique. Z. arg. sablon. Pol. Nidulans, Fr. Ch. 4-5 c. Chapeau charnu, flexible très mou, subpulviné, à peine villeux, azone, presque gris cendré, concolore intérieurement; pores longs, inégqaux au milieu, anguleux, fauve testacé, se tachant de purpurin et de brun par le froissement. (Quelet.) Trones de chênes et de hêtres. Z. arg. sablon. Ce I. Chapeau au début charnu, succulent (Suberosi). * Texture colorée. Pol. Resinosus., Fr. Ch. 15-90 ec. Chapeau charnu, subéreux, pulviné, floconneux, pruineux, sombre brun, rubigineux, épiderme rigide, résineux, sillonné, intérieurement azone pâle; pores petits, égaux, fuscescents ct ouvertures pâles. Sur troncs de Pinus abies. Z. arden. Chapeau dur, sec au début (Lignosi). * Texture blanche. Pol. Connatus. Fr. Chapeaux subéreux, ligneux, étalés, réfléchis, émbriqués en escalier, sub- zonés, connescents, veloutés, blancs extérieurement et intérieurement; pores petits, subarrondis, blancs. Froncs cariés de l’ Acer. Z. arden. Perennal. (65) IL. Chapeau fibreux ligneux, étoupeux, azone (Stuposi). * Texture colorée. Pol. Radiatus, Fr. Chapeau subéreux, coriace, rigide; rugueux radié, au début fauve velouté, puis glabre, ferrugineux, sombre brun; marge réfléchie, ouverte; pores petits, pales, luisants, argentés, puis ferrugineux. Bien imbriqué, mais non pérennal. Trones morts des aunes. Z. arg. sablon. Sous-genre : PHYSISPORUS. * Pores sombre brun. Pol. Phys. Subspadiceus, Fr. Étalé, mince, assez uni, entouré d’un byssus blanc; pores courts, petits, inégaux, blanchâtres au début par une rosée dense, ensuite sombre brun. Au début mou blanc, puis induré, sombre brun. Troncs de hêtre. Z. arden. ** Pores jaune-cannelle, etc. Pol. Phys. Nitidus. Fr. Étalé, mince, jaune, contour plus pâle formé par le mycélium ; pores petits, subarrondis, courts, jaune-safran. Espèce adnée en forme de croûte. Tronc de chêne décortiqué. Z. arg. sablon. *k% Pores blancs, petits, serrés. Pol. Phys. Vitreus, Fr. Étalé, subondulé, indéterminé, blanchätre, subhyalin, avec un mycélium æylosirome tenace, séparable; pores petits, arrondis, longs, obtus, entiers. Cette espèce forme par confluence des trainées. Souches pourries de hêtre. Z. arg. sablon. ( 66 ) *kkk Pores blancs inégaux, grands, anguleux, contigus. Pol. Phys. Farinellus, Fr. Blanc, vaguement étalé, mince; mycélium floconneux, pulvérulent, non membranoïde; pores assez petits, contigus, inégaux, subflexueux, entrelacés. Bois très pourri. Z. arg. sablon. Le moindre toucher le détruit. Sous-genre : FOMES. * Texture pâle, blanche. Pol. Fomes Marginatus, Fr. Chapeau subéreux, ligneux, subaplati, incrusté, concentriquement sil- lonné, glabre, gris, pruineux, noircissant, zoné versicolore vers la marge pâle, intérieurement dur alutacé; pores arrondis, couleur de paille; ouver- tures nues, blanchälres, devenant rouges par la pression et la trituration. Troncs de hêtre. Z. arg. sablon. GENRE IV : TRAMETES. * Chapeau dimidié, sessile; chair blanche. Tram. Serialis, Fr. Chapeaux subéreux, étalés, réfléchis, allongés en séries, étroits, confluents, scrobiculés et rugueux par une villosité apprimée, d’abord blancs, puis jaune testacé; marges obtuses; pores petits, inégaux, obtus, blancs. Sur les pins. Z. arg. sablon. xx Chapeau résupiné. Tram. Serpens, Fr. Coriace, érumpant, tuberculiforme, orbiculaire, puis étalé, longitudinal, confluent, blanchâtre, à contour submarginé, pubescent; pores subarrondis et sinueux, blancs, puis roussâtres. Sur les écorces très dures. Z. arden. (67) GENRE VI : MERULIUS. I. Æymenium à spores blanches. #+ Chapeau résupiné, étalé. Mer. Molluscus, Fr. Étalé, mince, mou, membraneux; marge blanche byssinée; plis carnés, tournoyants, poreux. A terre. Z. arg. sablon. . IL. Aymenium à spores ochracees. Chapeau résupiné, étalé. Mer. Candicans, Marchal. Espèce étalée, blanchâtre, membraneuse, à hyménium plissé, poreux, plis tournoyants; affine de l’Aureus, Fr. A terre, bois de sapin. Z. arg. sablon. Famize III d HYDNEACEZÆ. GENRE Ï : HYDNUM : Spores ellipsoides ou sphéroïdes. A. — a. | * Aiguillons décolorants; chapeau glabre. Hyd. Fragile, Fr. (Comestible.) Chapeau charnu, fragile, inégal, pubescent au début, puis glabre, ruguleux, cendré ou testacé, rougeâtre;, marge ondulée et lobée; aiguillons blanchätre-gris ; stipe valide, inégal, glabre, devenant cendre. Sapinières. Z. arg. sablon. ( 68 ) A. — b. ** Aïguillons décolorants, spores ferrugineuses. Hyd. Velutinum, Fr. Ch. 5-8 c. Chapeau coriace, subéreux, uni velouté, azone, de convexe infundibuli- forme, testacé ferrugineux; marge blanchâtre au début, aiguillons égaux; stipe ferme, subtomenteux, inégal; odeur légèrement farineuse. Sapinières. Z. arg. sablon. *x* Ajsuillons décolorants, spores blanchâtres. Hyd. Cyathiforme, Schaeff. Chapeau coriace, mince, plan, infundibuliforme, zoné, disque subtomen- teux, marge blanche, le reste cendré ou cendré roussâtre; aiguillons blancs; stipe grêle, glabre, d’un cendré lilas-roussâtre. Sapinières, Z. arg, sablon. E. * Aïguillons brun sombre ou ferrugineux. Hyd. Ferruginosum, Fr. Subicule étalé, tomenteux; aiguillons serrés, coniques, subulés, aigus, fauves ou ferrugineux. Espèce lignicole trouvée sur la terre sablonneuse, endroits ombragés. Z. arg. sablon. Automne. ** Aïguillons blancs, puis blanchâtres. Hyd. Diaphanum, Fr. Blanchätre; subicule mince, membraneux, glabrescent, pellucide, contour nu; aiguillons subulés, distincts, égaux, moyens. Souches très pourrissantes. Z. arg. sablon. Hyd. Farinaceum, Fr. Blanc; subicule étalé, indéterminé, farineux en croûte, contour sub- floconneux; aiguillons minces, subdistants, très entiers et très aigus. Sur branches tombées. Z. arg. sablon. (69 ) Hyd. Stipatum, Fr. Blanchätre; subicule très large, étalé, floconneux furfuracé, adné en croûte; aiguillons serrés, granuliformes, obtusiuscules et dentés. Bois pourri. Z. arg. sablon. Hyd. Faseiïeulare, Fr. (Spores 10-12-14 — 10-12.) Blanchâtre; subicule nul, aiguillons fasciculés, rassemblés à la base, longs et pendants. Sapin pourri. Z. calc. *#* Aiïguillons jaunâtres, verdâtres. Hyd. Sordidum, Weinm. Subicule d’un jaune sale, contour poreux tournoyant, sulfureux; aiguil- lons comprimés, incisés. Z. arg. sablon. GENRE IL : SISTOTREMA, F7. Sist. Foliicolum, Libert. Ch. 2-3 c. de long. -Chapeau membranoïde, résupiné, couvert de lamelles diversement dis- posées et contournées, plus ou moins dentées, minces; tout le champignon a une couleur jaune-orange. Sur les feuilles mortes. Z. arden. Feuilles de hêtre. GENRE IIL : ERPEX, Fr. *k* Chapeau étalé, immarginé; contour subbyssiné. Irp. Obliquus, Fr. Étalé, adné en croûte, blane pâlissant, contour byssiné, dents naissant dalvéotes bien marquées, comprimées, inégales, incisées, obliques. Branches d'arbres. Z. arg. sablon. Irp. Carneus, Fr. (Radulum, Fckl.) Etalé, cartilagineux, gélalineux, adné, membranoïde, rougeätre; dents obtuses et subulées, entières, réunies à la base. Hêtre, cerisier, rameaux et branches. Z. arg. sablon. (70 ) GENRE : PHLEBIA, Fr. Hyménium humide, subgélatineux, sec cartilagineux ou consistance de cire, étalé sous forme de veines ou de rides. Espèces résupinées-étalées. * Veines flexueuses. Phleh. Vaga, Fr. Plante étalée, adnée, jaunâtre sale; pourtour byssoïde-fibrilleux; hymé- nium jaune-cendré, veines entrelacées, puis granuleuses-papilleuses. Sur les branches tombées, Z. arg. sablon. ** Veines droites. Pheb. Radiata, Fr. (Spores 4-5 — 1-1 1/0.) Plante étalée, mince, glabre, suborbiculaire, puis confluente, carné rouge; pourtour radié, denté; plis rapprochés, droits, rayonnants. Sur le tronc mort d’un charme et d’autres arbres. Z. arg. sablon. Fawizze IV : AURICULARIACEZÆ. GENRE II : FELEPHORA. (Spores ellipsoides ou sphéroides.) A. — «. Tel. Anthocephala, Fr. Coriace, mou, subferrugineux; stipe simple, égal, villeux; chapeau divisé en découpures subdroites, blanchâtres, dilatées et frangées du dessus; hyménium inférieurement uni. A la lisière d’une sapinière. Z. juras. C. Tel. Fastidiosa, Fr. Étalé, mou, amorphe, inerustant, se réunissant, blanc, s’étendant en rameaux laminaires ; hyménium inférieurement papilleux-rougeâtre. Incrustant des sarments de ronces, du bois mort, des mousses sous des buissons épais. Z. arg. sablon. CE) Tel. Byssoïdes, Fr. Étalé irrégulièrement, d’abord byssiné, jaunâtre, puis formant un disque charnu compact, pulvérulent, jaune clair avec un contour plus pâle, blan- châtre, byssiné. Sapinières, sur les mousses, les ramules. Z. arden. GENRE V : CORTICIUM, Fr. (Spores généralement ellipsoïdes, rarement sphéroïdes.) B. Cort. Ochroïdeum, Fr. Description du Cort. SULFUREUM, sauf la couleur qui est ochracée. Bois de hêtre. Z. arden. C. Plantes sous-épidermiques, amphigènes, très minces. Cort. Aurora, Berk. Trés mince, étalé, agglutiné, rose, devenant pâle; contour indéterminé. Sur les feuilles mortes des Carex du C. riparia. Z. arg. sablon. Cort. Typhæ, (Pers.) Desm. Byssiné, blanc, puis subfarinacé, alutacé. La variété Caricicola a les spores oblongues, lancéolées, multigouttes, hyalines de 50 = 8; à la base des chaumes desséchés du Carex riparia. Z. arg. sablon. GENRE : CONIOPHORA,. Pers. Subcharnu, rugueux, tuberculeux; hyménium glabre, pulvérulent ; spores ellipsoïdes ou ovoïdes sphériques, échinulées. (72) Con. Puteana, (Schum.) Fr. (Telephora, nobis.) (Spores 12-16 = 8-9). GENRE : HYPOCHNUS, Fr. Champignon floconneux collabescent ou tomenteux, subpulvérulent ; spores sphéroïdes, échinulées ou ellipsoïdes. * Floconneux collabescent. Hypo. Sambueï, Fr. (Corticium, nobis.) ** Tomenteux. Hypo. Olivaceus, Fr. Contour frangé, blanchâtre; hyménium obscurément tomenteux-soyeux, olivacé. Sur le bois de pin pourrissant. Z. arden. Hypo. Anthochrous, Pers. Contour byssiné, plus pâle; hyménium floconneux velouté, rose-rouge. Bois pourri. Z. arg. sablon. GENRE : EXOBASIDIUM, Woron. Exo. Vaccinii. Fckl. (Spores 8-11 — 1-2.) Inné, étalé, de formes diverses, généralement orbiculaire ou oblong, sou- vent confluent, charnu; hyménium blanc, pulvérulent, incarnat, occupant la partie inférieure de la feuille. Commun certaines années sur le Vaccinium uliginosum, et surtout sur le Vaccinium vitis-idææ. Z. arden. de 400 à 600 mètres. Z. arg. sablon. sur le Vaccinium myrtillus. GENRE : SOLENIA, Hoffm. Sol. Caulium, Fcki. Champignons en forme de cupules serrées les unes contre les autres, d’une ligne de haut, ‘/, ligne de large, sfipitées (1 ligne), obconiques, turbinées, ombiliquées, fermées, villeuses, d’un sombre brun-pâlissant, bords infléchis. Sur Pastinaca sativa et autres ombellifères. Z. arden. (75 ) Sol. Urceolata, Fr. Sessile, urcéolé, farineux, cendré. Souches pourrissantes. Z. arg. sablon. Sol. Villosa, (Pers.) Fr. (Cyphella, Karst. et Quelet.) Sessile, sec, sphéroïde, blanc; villosité persistante; hyménium uni. Sur des éclats de bois. Z. arg. sablon. Z. arden. sur Cornus mascula et tiges d’Atriplex. GENRE : CYPHELLA, Fr. (Spores ellipsoïdes ou sphéroïdes.) * Champignons surtout cupulaires ou turbinés, assez fermes, lignicoles; spores sphéroïdes (?\, hyalines. Cyph. Alho-violascens, (A. S). Karst. (Sp. 11-16 — 9-12.) Ch. 1-5 m. large. Subsubéreux, sessile ou subsessile, subsphéroïde et subhémisphérique, blanc villeux; hyménium uni, pâlissant ou violacé pâlissant. Sur les écorces. Z. arden. Cyph. Villosa. Voir Solenia. Cyph. Eruciformis, Fr. Subsubéreux, turbiné, pendant, laineux, blanc ; marge tronquée et res- serrée ; hyménium, uni, blanc. Sur les rameaux d’arbres. Z. arden. *x Muscicoles; spores ellipsoïdes. Cyph. Muscigena, Fr. Ch. 4-10 m. large. Blanc, membraneux, mou, subsessile, démidié, aplati, soyeux exté- rieurement; hyménium ruguleux. Sur la mousse. Partout. (TE) Cyph. Muscicola, Fr. Ch. 4 m. large. Membraneux, subsessile, en forme de coupe persistante, blanche, fibril- leuse, striée en dehors; marge légèrement duvetée, recourbée, déchirée. Sur la mousse. Z. arden. *x* Stipiticoles; spores ellipsoïdes, Cyph. Granulosa, Fckl. (Solenia, Fckl.) (Sp. 128, gutt. 1-2.) Coriace, très petit, sessile, épars, en forme de cupule, fermée par séche- resse, en dehors couverte de poils raides, simples, d’un brun sombre sale, ensemencés de granules, en dedans la cupule est d’un blanc sale. La forme Lignicola sur bois de chêne. Z. arden. Cyph. Gihhosa, Lev. Membraneux ; cupule à base gibbeuse, blanche, unie; stipe mince. Sur tiges de pomme de terre. Z. arden. et arg. sablon. Cyph. Ochroleuca, B. et Br. Membraneux ; en forme de cupule villeuse, d’un ochre pâle; marge fen- dillée à la fin; hyménium uni, ochre pâle, plus luisant que l’extérieur. Tiges mortes. Z. arden. Nos échantillons étaient légèrement stipités. Cyph. Tuba, Weinm. Membraneux; en forme de tube, villeux-strigueux blanchâtre; marge fendillée ; hyménium pâle, ruguleux. Sur les racines pourrissantes. Z. arg. sablon. Cyph. Sulfurea, Batsch. (Læta, Fr.) Membraneux; cupule oblique, pendante, allongée en slipe vertical, glabre; hyménium à la longue alvéolé; toute la plante est d’un jaune de soufre. Tiges d’orties. Z. arg. sablon. et arden. Cyph. Capula, Fr. Membraneux, cumpanulé, oblique, allongé en stipe courbe, glabre, blan- châtre-jaune; marge sinuée, difforme; hyménium uni. Tiges d’orties. Z. arg. sablon. et arden. (75) Cyph. Dumetorum, Bom. et Rouss. (Spores 12-15 — 3 1/3.) Membraneux, subeupuliforme, appliqué latéralement, sessile, blanc, tomenteux ; bords souvent lobés; hyménium pruineux, veiné; spores granu- leuses subaïiguës à une extrémité. Groupes serrés, sur sarments de ronces et tiges d’orties, sous les buissons épais. Z. arg. sablon. Cyph. Epiphyila, Sauter. Indiqué dans là florule de Mmes Bommer et Rousseau; trouvé sur les feuilles pourries du saule. Z. arg. sablon. Automne. Faire V : CLAVARIACEZÆ. GENRE CLAVARIA, L. (Spores ellipsoïdes et sphéroïdes.) ACT Clav. Muscoiïdes, (Fr.) L. Espèce tenace, grêle, jaune, à rameaux délicats, divisés-fourchus deux à trois fois, ramules aiguës, courbées, lunaires. Dans la mousse et le gazon, aux bords des chemins. Z. arg. sablon. A. — b. Clav. Formosa, Fr. Tronc épais, élastique, blanchâtre; rameaux très divisés, allongés, oranges, rosés; ramules obtuses, jaune pâle, Dans les bois, à la lisière surtout. Z. juras. et arden. Clav. Flaccida, Fr. (Spores 4-5 — 3.) Tronc mince, très rameux, glabre; rameaux serrés, inégaux, convergents, aigus; espèce flasque, ochracée. Sapinières herbacées. Z. juras. et arden. (76) B. Clav. Inæqualis, Moëll. Rassemblés, subfasciculés, fragiles, pleins, jaunes, en forme de massues variées, simples ou fourchues, contiguës et concolores du dessous. Nos échantillons, hauts de 6 centimètres, sont d’un rouge-orange, avec aspect du Clav. rugosa, subcomprimés, subrugueux et élargis du haut. Sur les aiguilles de sapins. Z. arden., 300 à 400 mètres. Automne. Clav. Fusiformis, Fr. Ch. 6-8 c. haut. Cornés-cespiteux, assez fermes, jaunes, se creusant ; aspect de petites tiges en forme de fuseaux, simples, dentés, unis, atténués en bases concolores. Dans les bois humides. Z. arg. sablon. et camp. C. Clav. Falcata, Fr. Ch. 3-4 c. haut.; 1 m. épais. Solitaire, plein, très simple, blanc; aspect de tigelle épaissie au sommet et presque courbée en faux, obtuse, glabre; stipe contigu, pellucide. Bois montueux. Z. arden., surtout dans la mousse des ruisseaux à l’ombre des bois, 500 à 400 mètres. Z. juras., bois montueux, humides. Clav. Mucida, Fr. Ch. 4-2 c. haut. Rassemblés; aspect de tigelles petites, simples ou peu incisées, rameuses, unies, nues, blanchätres. Dans les bois humides. Z. arg. sablon. GENRE : TYPHULA. Fr. I. Phacorrhizæ, sortant d'un tubercule. Typh. Ramealis, Libert. (Spores 3-3 1) — 1-2.) Champignon petit, charnu, polymorphe, simple ou rameux, pubescent, blanc, érumpant d’un tubercule sphériforme noir; rameaux subfastigiés, obtus; spores très petites, oblongues, hyalines. Sur l'écorce de lilas et de Rubus idœum. Z. arden. Automne. (UT) GENRE : PISTILLARIA, Fr. A. Pist. Maculicola, Fckl. Ch. 2 m. haut. Epars, sur une lache, sordide; massue ovée, obtuse, jaunälre; stipe dis- tinct, égal, blanc, à poils épars; spores petites, ovées, hyalines. Feuilles de poirier. Z. arden. Pist. Puberula. Berk. Massue obovée, ventrue, blanche; séipe distinct, court, pellucide, tomen- teux. Sur les frondes pourrissantes du Pteris aquilina. Partout. Pist. Inæqualis, Lasch. Subarrondi, blanc, pruineux; stipe distinct, floconneux. Feuilles pourrissantes du Dactylis glomerata. Z. arden. ABRÉVIATIONS. Lonqueur de la spore : Micros. — Microspores ou spores mesurant jusqu'à 45 x. (14-16 w..) de longueur Macros. — Macrospores ou spores mesurant au delà de 45 w. de longueur. Sp. Sp. Largeur de la spore : — Spores sphériques ou spores à largeur et à longueur égales. > — Spores à largeur un peu moindre que la longueur; spores sphéroïdes. < — Spores à largeur se rapprochant des 5/, de la longueur; spores sphéroïdes ovales, spores sphéroïdes elliptiques. . 5/ > = Spores ayant les 5/, de la longueur où un peu plus ou un peu moins; spores ovales. . 5/1 € = Spores ayant moins que les 5/, de la longueur et se rapprochant de la 14 de la longueur; spores ovoïdes, spores elliptiques. . ‘Ja > — Spores ayant la 1/, de la longueur ou un peu plus ou un peu moins; spores oblongues ovées, spores ellipsoïdes. 1/2 € = Spores ayant moins que la {/, de la longueur et re rapprochant du 1/, de la longueur; spores oblongues ovoïdes, spores oblongues ellipsoïdes. 1/, > — Spores ayant le 1/, de la longueur ou un peu plus ou un peu moins; les Allantospor æ (botuliformes et allantoïdes), les spores cylindriques, cylin- dracées et fusoïdes. - 1/4 € = Spores bien moins que le {/, de la longueur; les Scolecosporæ, les spores bacillaires, filiformes. PYRENOMYCETES. Fauizze 1 : PERISPORIACEZÆ. Périthèces globuleux, pas d’osfiole, coriaces,subcharbonneux membraneux. A. Périthèces minces, membraneux, auxquels sont attachés des appendices variés (s.-f. ERYSIPHEÆ). AMEROSPORÆ. (Spores ovoïdes hyalines.) * { Thèque. 1. PODOSPHÆRA, Kze. 19 . SPHÆROTHECA, Ley. * Polythèques. 3. PHYLLACTINIA, Lev. 4. UNCINULA, Lev. oc MICROSPHÆRA, Lev. ERYSIPHE, Hedw. a Périthèces globuleux, piriformes ou lenticuliformes sans appendices, mais souvent des filaments mucédiniens ou dématiens (s.-f. PERISPORIEZÆ). HYALOSPORÆ. 4. EUROTIUM, Lk. 4, KIKXELLA. 2. LASIOBOTRYS, Kze. 5. ANIXIA, Fr. 3. APIOSPORIUM, Kze. DIDYMOSPORÆ. 6. ASTERINA, Lew. 7. DIMEROSPORIUM, Eckl. PHRAGMOSPORÆ. 8. PERISPORIUM, Er. Fauirce IT : HYPOCREACEZÆ, De Not. Généralement lignicoles; périthèces globuleux, non noirs, subcharnus, ou céracés membraneux; ostioles arrondis. A. Périthèces simples, généralement subsuperficiels, quelquefois cespiteux, et au-dessus d’un strome. ( 80 ) * Périthèces subsuperficiels. Sous-FAMILLE : NECTRIEÆ. : HYALOSPORÆ. $ 4. NECTRIELLA, Sacc. 3. ELEUTHEROMYCES, Fckl. 9, CHILONECTRIA, Sacc. PHÆOSPORÆ. 4. SPHÆRODERMA, Fekl. 5. MELANOSPORÆ, Cd. PHÆODIDYMÆ. 6. LETENDRIÆ, Sacc. HYALODIDYMÆ. 7. NECTRIA, Fr. 9. APONECTRIA, Sacc. 8. SPHÆROSTILBE, Tul. PHRAGMOSPORÆ. 10. GIBBERELLA, Sacc. 11. CALONECTRIA, De Not. SCOLECOSPORÆ. DICTYOSPORÆ. 49. Oouyces, B. et Br. 43. PLEONECTRIA, Sacc. ** Périthèces immergés dans la matrice. Sous-FamiLe : HYPONECTRIEZÆ. HYALOSPORÆ. HYALODIDYMÆ. 14. HYPONECTRIA, Sacc. 15. HyPpoMYces, Fr. B. Périthèces composés, c’est-à-dire immergés dans un strome superficiel. * Strome étalé ou arrondi en coussin. Sous - FAMILLE : HYPOCREEZÆ. HAYALOSPORÆ. Feuilles et parties vertes. 46. MonocRAPHOS, Fckl. A7. POLYSTIGMA, Pers. HYALODIDYMÆ. SCOLECOSPORÆ. 18. HYPOCREA, Fr. 19. EPICHLOE, Fr. **+ Strome vertical. Sous-FamiILLE : TORRUBIEÆ. SCOLECOSPORÆ. 94. ToRRUBIA (Lev.), Tul. 20. CLAVICEPS, Tul. ( 81) Fame II : SPHÆRIACEZÆ. Périthèces globuleux, charbonneux ou durs, noirâtres; ostioles arrondis. I. Périthèces simples, c’est-à-dire éparpillés. Ï. PARASITES DES PLANTES. dE l Périthèces à texture membraneuse où submembraneuse, très petits, poncti- formes, ombiliqués, papillés ou rostrés, couverts, mais pouvant se dénuder par l’usure de l’épiderme ; sur les parties herbacées et molles des plantes. A. Pas de paraphyses ; oslioles poriformes ; surtout sur les feuilles. * Périthèces chauves. Sous-FAMILLE : SPHÆRELLEZÆ. 1. PHOMATOSPORA : )} …., £ 4. EPICYMATIA . . : 3. Lena nt NN EURE 8 Sriemarea À AYALODIDYME. 3. SPHÆRELLA . . HYALODIDYMÆ. G. SPHÆRULINA. . HYALOPHRACGMIÆ. ** Périthèces plus ou moins rostrés. Sous-FAMILLE : GNOMONIEÆ. a) Eugnomoniecæ. (Périthèces rostrés.) 7. GNOMONIELLA. . HYALOSPORÆ. 9. CRYPTODERIS. . . HYALOPHRAGMIÆ. 8. GNOMONIA . . . HYALODIDYMÆ. b) Linosporeæ. (Pseudostrome phyllogène). 40. HypospiLA . . HYALOPHRAGMIÆ. 11. LiNosPORA. . . SCOLECOSPORÆ. *k* Périthèces soyeux, Sous-FAMILLE : VENTURIEÆ. 42. VENTURIA. . . . . . HYALODIDYMÆ. F. Des paraphyses ; généralement ostioles papillés, venant ordinairement sur tiges herbacées et rameaux mous. 6 (82) * Périthèces chauves; spores de 0 à 4 septées. Sous-FAMILLE : SPHÆRIEÆ. 43. PHYSALOSPORA. . HYALOSPORÆ. A5. DIDYMELLA . . HYALODIDYM4:. 4%. ANTOSTOMELLA. . PHÆOSPOREÆ. 46. DipyMosPaÆRrtA. PEÆODIDYMXÆ. = #* Périthèces chauves; spores 2 à pluriseptées. SOUS-FAMILLE : PLEOSPOREZXÆ. 17. CERIOSPORA. . s 91. CLYPEOSPHÆRIA. PHÆOPHRAGMIÆ. : F 18. METASPHÆRIA . MAC OPRR SM TA S D ESpoR a I DIC TN OS PURE 9. A) 93. Dis SEEN 1 ï 1 ORNE À PHÆOPHRAGNLE. 3. DILOPHIA SCOLECOSPORÆ. 20. RERENTISCHIA . | +k+ Pleosporeæ soyeux. Sous-Famizze : PYRENOPHOREX. DAMPYRENCPHURA EE DICRNO SPORE *#x* Sphærieæ plus ou moins rostrés. Sous-FAMILLE : OPHIOBOLEZÆ. 95. OPHIOBOLUS. . . . . . . SCOLECOSPORÆ. 1 Périthèces ombiliqués, papillés, plus ou moins rostrés, assez gros, géné- ralement superficiels ou subsuperficiels, à texture charbonneuse où subchar- bonneuse, souvent dure ou membraneuse noire. Æ£corces, parties ligneuses ou sur les parties pourries des parties herbacées el molles. LE Généralement des paraphyses ; périthèces superficiels dès le début, à base souvent bien adhérente. * Périthèces chauves, souvent durs. Sous-FAMILLE : MELANOMMEZÆ. 96. BomBARDIA . . PHÆOSPORÆ. 31. MELOMASTIA . . HYALOPHRAGMIÆ. 21. BERTIA jen 92. MELANOMMA. 28. Mezanopsawma { LYALODIDY VA 33. OHLERIA = =. pH ROPHRAGNIA. 29. AMPHISPHÆRIA . PHÆODIDYMÆ. 34. TREMATOSPHÆRIA. 30. ZIGNOËLLA . . HYALOPHRAGMIÆ. 35. TEICHOSPORA . . DICTYOSPORÆ. (85 ) ** Périthèces poilus. Sous-Famize : LASIOSPHÆRIEÆ. 36. TRICHOSPHÆRIA +: HYALOSPORÆ.. 41. ENCHNOSPHÆRIA. 37. ROSELLINIA ù | 49. LASIOSPHÆRIA . | HYALOPHRAGMIX. 38. CHÆTOMIUM . . ! PHÆOSPORÆ. 43. HERPOTRICHIA 39. BOMMERELLÀ . . 44. CHÆTOSPHÆRIA . PHÆOPHRAGMIÆ. 40. ERIOsPHÆRIA. . HYALODIDYMÆ. 45. PLEOSPHÆRIA . DICTYOSPORÆ. ##* Périthèces verticalement allongés. SOUS-FAMILLE : CAPNODIEÆ. ACMCAPNODIUMEN EE CON DIN YO SPORE *x** Périthèces rostrés. SOUS-FAMILLE : CERATOSTOMEÆ. 471. CERATOSTOMELLA . HYALOSPORÆ. 49. CERATOSPHÆRIA. HYALOPHRAGMIÆ. 48. CERATOSTOMA . . PHÆOSPORÆ. D. Périthèces couverts, ostiole souvent érumpent. * Spores à enduit hyalin. Sous-FamILLE : MASSARIEÆ. 50. MASSARIELLA . HYALODIDYMÆ. 52. MASsARIA . . PHÆOPHRAGMIÆ. 54. MASSARINA. . HYALOPHRAGMIÆX. 09. PLEOMASSARIA. DICTYOSPORÆ. ** Spores sans enduit. SOUS-FAMILLE : DITOPELLEZÆ, 54. DITUPELLA. . . HYALOSPORÆ. 56. ENCHNOA. . . ALLANTOSPORX. 55. KARSTENULA . . DICTYOSPORÆ. 11. PARASITES ORDINAIRES DES FUMIERS. Périthèces superficiels ou subsuperficiels; spores obscures. * Spores continues. Sous-FAMILLE : SORDARIEÆ. 51. SORDARIA. . | 59. COPROLEPA. . } : à EOSPOR Æ. P )SPOR Ai. 58. HYPOCOPRA . | LHAROSR UE 60. PnILOCOPRA . | BEOSEOR ( 84) ** Spores sepiées. Sous-FaAMILLE : SPORORMIEX. GI. SPORORMIA . . PHÆOPHRAGMIÆX. 62. DEL1TSCHIA. . PHÆODIDYMÆ. *** Spores en mur. Sous-Famizze : PLEOPHRAGMIEZÆ. G3. PLEOPHRAGMIA. . . . DICTYOSPORÆ. IL. Périthèces composés, c’est-à-dire cespiteux ou réunis ensemble par un strome sur les parties corticoles ou ligneuses des plantes. ! Périthèces ou stromes cachés au début sous le périderme. Périthèces cespiteux, érumpents, superficiels, posés au-dessus de la matrice ou d’un strome. Sous-FAMILLE 1 : CUCURBITARIEÆ. 4. COELOSPHÆRIA . . ALLANTOSPORÆ. 4% OTTHIA. . . . PHÆODIDYMÆ. 9. GIBBERA . . . . HYALODIDYMÆ. 5. GIBBERIDEA . . PHÆOPHRAGMIX. 3. HELMINTHOSPHÆRIA. PHÆOSPORÆ. 6. CUCURBITARIA . DICTYOSPORX. k k Périthèces rassemblés en masse, presque libres entre eux, cachés sous le périderme relaché. SOUS-FAMILLE IL : CALOSPHÆRIEÆ. ALLANTOSPORÆ. 7. CALOSPHÆRIA. Se CORONOPHORA. kXXk Périthèces cespiteux, serrés, nichés à la partie périphérique d’un strome en disque, érumpent, superficiel. ( 85 ) Sous-FAMiLLE IL : MELOGRAMMEZÆ. 9. MyruÆcIuM. . HYALODIDYMX. 11. BOTRYOSPHÆRIA. HYALOSPORÆ. 10. MELOGRAMMA . PHÆOPHRAGMIÆ. 12. MELANOPS. . . HYALOPHRAGMIÆ. kkkXk Périthèces nichés dans un s{rome à limite non définie, érumpent, super- ficiel ; cols dressés. Sous-FaniLLe IV : EUTYPEÆ. TONEURYPAERERE 4 15. CRYPTOSPHÆRELLA ss £ D Chierosraema (ue NV EOSPORAN Ce sis L AEEANTOSEORS" KXKKK Périthèces en cercle ou sans ordre, nichés dans un strome limité, érum- pent, superficiel ; à cols dressés non convergents. SOUS-FAMILLE V : DIATRYPEÆ. 17. DIATRYPE . .} ART NE 19. ENDOTHIA . . . HYALODIDYMÆ. 18. DIATRYPELLA . | AMAR ST neo ne AKKKXL Périthèces en cercle, légèrement penchés; cols convergents; ceux-ci érum- pents en disque, le reste niché dans la matrice ou dans un strome pustuleux ou en cône tronqué. Sous-FamiLce VI : VALSEZÆ (1 type). a) Euvalseæ (Allantosporæ). 21. QUATERNARIA 93. VALSELLA on Varsa. À ALLANTOSPORE 2 purvperra © | ALLANTOSPORE. b) Melanconidere. (Spores ovoïdes allongées généralement septées.) 25. CRYPTOSPORELLA. HYALOSPORÆ. 30. CALOSPORA . HYALOPHRAGMIX, 26. CRYPTOSPORA . . SCOLECOSPORÆ. 31. AGLAOSPORA . 27. MELANCONIS . .} 32. PSEUDOVALSA. { PHÆOPHRAGMIA. 98. HERCOSPORA . .\ ÉNELONI URL. 33. THYRIDABIA , 29. MELANCONIELLA . PHÆODIDYMÆ. 94. FENESTELLA . DICTYOSPORÆ. (86 ) Sous-FAMILLE VIT : TRINITEÆ | Vaiseæ, Diatrypeæ, Eutypeæ) (3 types). 99. DIAPORTHE . . . . HYALODIDYMÆ (avec 4 noyaux). 36. VALSARIA. . . . PHÆODIDYMEÆ. O1. ANTHOSTOMA . . . PHÆOSPORX. — 1 #1 Strome superficiel dès le début. Sous-Famizze VII : XYLARIEÆX. 38. RHIZOMORPHA . . \ 49, USTULINA . sn 39. XYLARIA . PHÆOSPORÆ 43. NUMMULARIA. . . | PHÆOSPORX. led] 1e [De VE 40. HYPOXYLON . 44. PORONIA 44. DALDINIA . Famieze IV : LOPHIOSTOMACEÆ. Ostiole comprime fendu. Périthèces simples généralement subsuperficiels, charbonneux. Sur bois. 4. LopHiOsPHÆRA. HYALODIDYMÆ. 3. LOPHIOSTOMA. PHÆOPHRAGMIÆX. 9, LOPHIOTREMA . HYALOPHRAGMIX. 4. Lopainium, . DICTYOSPORX. Famize V : DOTHIDEACEZÆ. Les thèques semblent être directement nichées dans les cavités du strome qui est noirätre ou coriace noirâtre. * Spores 0 à 1 septées. Sous-FamiLze : PHYLLACHOREÆX. 1. PHYLLACHORA . ; : “ 4. SCIRRHIA . 9. EURYACHORA . ÉRAUTRAUIERE 5: PLOWRIGATIA. ! HYALODIDYMÆX. 3 DorHIDEA . . PHÆODIDYMÆ. 6. DOTHIDELLA . 4x Spores 2 à pluriseptées. Sous-Famizze : RHOPOGRAPHEZÆ. 7. RHOPOGRAPHUS. . PHRAGMOSPORÆ. (87) Famizce VI : MICROTHYRIACEZÆ. Périthèces superficiels, noirâtres, membraneux ou charbonneux, dimidiés, aplatis. MiCROPHYRIUM . . . HYALODIDYMÆ. Faire VII : HYSTERIACEÆ. Périthèces simples, érumpents, superficiels, membraneux, charbonneux, coriaces, généralement noirâtres, généralement horizontalement allongés, linéaires, quelquefois verticalement ; s’ouvrant par une fissure etroite. Plantes herbacées et ligneuses. + Spores O0 à 1 septées. SOUS-FAMILLE : AULOGRAPHEÆX. 1. SCGHIZOTHYRIUM . HYALOSPORX. 3. GLONIUM . . . HYALODIDYMÆ. 2. AULOGRAPHUM . . HYALODIDYMÆ. ** Spores 2 à pluriseptées. Sous-FamiLze : HYSTERIEÆ. 4, HysreriIuM. . PHÆOPHRAGMIÆ. T7. PSEUDOGRAPHIS. . HVALOPHRAGMIÆ. 5. GLONIELLA . - | Lv 8. GLONIOPSIS . . . HYALODICTYÆ. 6. DICHÆNA. . . | AVAL IIERIRRCNUNLSE. 9. HYSTEROGRAPHIUM. PHÆODICTYÆ. *k* Scolecosporcæ. Sous-FamiLze : LOPHODERMIEÆ. 10. SPOROMEGA . 4. COLPOMA 41. ace re STE AOSTROP ANNEE RSR ie = ES COLECOSPOR D RE SE = SCOLECOSPORÆ 42. LOPHODERMIUM. 16. ROBERGEA. 5 À 43. LOPHIUM . . . AT. ACROSPERMUM.) = ( 88 ) PYRENOMYCETES. Face pes PERISPORIACEZÆ, Fr. Périthèces globuleux, sans ostioles, membraneux, subcharbonneux ou coriaces. Sous-FamiLLE : ERYSIPHEZÆ, Périthèces minces, membraneux, auxquels sont attachés des appendices variés. AMEROSPORÆ. GENRE : SPHÆROTHECA, Lev. Sphæ. Castagnei, Lev. Les formes : Bidentis, Crepidis, Erigeronis, Euphrasiæ, lerruginea (Poterü), Knauliæ, Lycii ovatis, Spirææ ulmariæ. Sphæ. Detonsa., Kx. Forme : £rigeronis. GENRE : PHYLLACTINIA, Lev. Phyl. Suffulita, (Reb.) Sacc. [Guttata, (Wallr.) Lev.] La forme du noisetier. GENRE : UNCINULA,. Lev. Une. Wallrothii, Lev. Forme : A/ni. GENRE : MICROSPHÆRA, Lev. Micr. Dubyi, Lev. Thèques 4 ovées subrostrées; spores 4; appendices 7-10 à peine plus longs que périthèces, petits rameaux bicornés; périthèces épars ou rassem- blés, globuleux, petits. Sur les feuilles de Lonicera caprifolium. (89) Mier. Lycïi, (Lasch.) Sacc. et Roum. Conidies courtement cylindriques, oblongues. Thèques 12-16, bispores ; appendices copieux, radiés, divergents, hya- lins, dépassant deux fois le diamètre du périthèce (qui est globuleux, déprimé, petit), quatre fois, rarement trois fois, dichotomes, obtus au sommet. Sur feuilles de Lycii europæi. GENRE : ERYSIPHE, Lev. Hry. Limfis, Lev. Formes : Chrysantheni, Arthemisiæ. Éry. Lamprocarpa, Dub. Formes : Ballotæ, Cichori, Cirsü, Centaureæ, Lamiü, Lycopi, Sonchi, Scorzonei, Taraxaci, Verbasci. Ery. Graminis, Hedw. Formes : Lol, Avenæ, Trilici, Agropyri. Kry. Miariii, Lev. Formes : Ælusæ, Anthrisci, Calystegiæ, Gal, Heraclei, Hesperidis, Paslinacæ, Spiræcæ ulmariæe, Medicaginis. Ery. Coummunis, Fr. Formes : Acetulosæ, Aconiti, Delphinü, Dipsaci, Cucumis, Heraclei, Hyperici, Knautiæe, Lathyri, Leguminorum, Onagrarium, Ononidis, Rumicis, Taraxaci, Tragopogonis, Valerianæ, Verbasci, Ranunculi, Trolli ewropuæi. Ery. Horriduia., Lev. Formes : Symphiti, Ulmariæ. Ery. Umbelliferaruum, (Lev.) Deby. (Conidies cylindriques.) Thèques de 4-8 (quelquefois 6); spores 2-5 (souvent 5-4); appendices serrés, rameux, hyalins ou sombre brun à la base, tous basilaires et mêlés au mycélium. Feuilles d’Angelica sylvestris. ( 90 ) Ery. Galeopsidis, D. C. Deby. Thèques 10-21; spores (?); appendices nombreux, délicats, courts, rameux ; périthèces globuleux, petits, rassemblés ; suçoirs lobés,. Feuilles de Stachydis, Lamii purpurci, Galeopsidis. Ery. Euphorbiæ, Peck. Thèques largement ovées 5-4; spores 5-4, épaisses, 25 — 16 ; appendices peu longs, flexueux, colorés; périthèces petits ; mycélium mince. Feuilles d’'Euphorbe. HY ALOSPORÆ. SOUS-FAMILLE : PERISPORIEÆ. Périthèces globuleux, piriformes ou lenticulaires, sans appendices, mais souvent des filaments mucediniens ou dematiens. GENRE : APIOSPORIUM, Kunze. (Polyspores; périthèces sur filaments dématiés et noirs.) MICroOS SD Api. Stygiwmm, Wallr. û Périthèces globuleux ou oblongs, unis, noirs, formant des tas denses, petits, très noirs; thèques distinctes, globuleuses, ovées, sessiles, poly- spores; spores petites, globuleuses, jaunâtres. Sur bois pourri de chêne. Z. arden. Api. Rhododendri, Fckl. (Appareil conidien : Torula rhododendri, Kze.) Sp. 8 Lu. Périthèces sur rameaux, petits, aplatis, noirs; thèques polyspores; spores subglobulcuses, à noyaux, hyalines. Feuilles et rameaux du Rhododendrum ferrugineum. Api. Salicis, Kze. Sp. 40 — S. Périthèces rassemblés, globuleux ou oblongs, très durs, très noirs, de structure celluleuse, petite, d’un brun sombre; thèques (?); spores ovées, à noyaux, hyalines. (91) Des conidies concatenées, articulées, sombre brun, émergent de la base des périthèces. Écorce dure des saules. Z. arden. Api. Mali, Wallr. Sp. 40 — S. Périthèces globuleux, petits, de structure celluleuse assez grosse, sombre brun, disposés en tas, étalés, olivacés; thèques (?); spores comme dans le Salicis. Conidies concatenées, articies globuleux, ovés, sombre brun, croissant sur le côté des périthèces. Ecorce dure du pommier. GENRE : ANEXHA, Fr. (Périthèces sombre brun.) Micros tSp 6e Ani. Perichæœnoïdes, (Cooke) Sacc. (Orbicula, Cke.) Sp. 40-12 1. Périthèces épars, superficiels, globuleux, déprimés, irrégulièrement déhiscents, pälissant intérieurement, texture parenchymateuse, sinueuse ; spores globuleuses, jaunâtres. Tiges d’A{thea rosea. Z. arden. Ani. Spadicea, Fckl. Sp. 40-14 — 7-10. Périthèces épars, superficiels, hémisphériques, astomes, rugueux, secs, spadicés, ensuite noirs; à la base de longs filaments sombre brun, rampants, tachés, évanescents; spores cllipsoïdes sulfureuses. Excréments des rats. Z. arg. sablon. DIDYMOSPORÆ. GENRE : ASTERINA, Lev. (Périthèces lenticulaires, sur un subicule radié.) MCLOS SpA A Sp Ast. Epilobii, Desm. (Voir F1. belge, t. Il, p. 242, Sphæria asteroma, Lib.) Sp. 40 vu. (92) Ast. Himantia, (Pers.) Sacc. Sp. 8-10 — 3 ! (goutt. 2). Taches noires sortant de fibrilles centrifuges; périthèces proéminents, sériés, plus serrés au centre; thèques sessiles, pas de paraphyses; spores elliptiques, obtuses, continues, hyalines. Tiges mortes d'ombellifères. Z. cale. Pétioles pourrissants d'Angelica sylvestris. PHRAGMOSPORÆ. GENRE : PERISPOREUM, Fr. ÈS Macros. Sp. 4, >. Peri. Betulinum, (À. S.) Fr. Périthèces superficiels, adnés par la base subaplatie, làächement rassem- blés, arrondis, puis affaissés-ombiliqués, opaques, bruns ou sombre jaune, noircissant. Feuilles mortes du bouleau. Z. arg. sablon. Peri. Vulgare, Cda. Sp. 28 — > (sept. 5). Périthèces rassemblés, globuleux, noirs, luisants, superficiels, astomes ; thèques en massues épaisses, courtementstipitées, noduleuses, 55-40—1 7-19; spores 8, cylindracées à 4 loges, fuligineuses, loges du milieu oblongues, cuboïdes, les extrêmes subconoïdes 6-7 — 5. Excréments de chiens, crottes de lapins. Z. arg. sablon. Forme : Lignicola. Z. arden. Peri. Disseminatuimn, Fr. Périthèces émergents, globuleux, sombre brun ou noirs, concolores à l’intérieur, puis ombiliqués, non entourés d’une tache. Sur feuilles vivantes des Stachys. Z. arden. Peri. Arundinis, Desm. Épars, déprimés, petits, presque noirs; spores ovoides, oblongues, sombre brun, assez pâles. Formes : Hordei, Phragmitis, Mayidis (Zea). (95) Peri. Vagans., Desm. Formes : Brachypodii, Buxi, Salicis. Peri. Poliotum, Fr. Forme : Junci. Fame pes DOTHIDEACEZÆ, Nits. et Fekl. Strome charbonneux ou coriace noirâtre; thèques nichées dans les cavités du strome qui semblent être sans parois propres. Sous-FaniLce : PHYLLACHOREA. (Spores de 0 à 1 septées.) HYALOSPORÆ. GEXRE : PHYLLACHORA, Nits. (Spores ellipsoides ou ovoides, simples, hyalines ou jaunâtres.) Micros. Sp. }, >. Phyl. Poæ, (Fckl.) Sacc. (Scirrhia, Fckl.) Sp. 6 — 3. Périthèces couverts, rassemblés, rarement épars, nichés dans un strome mince, noir; taches irrégulières; ostioles proéminents, papillés, noirs : spores monostiques, ovées, simples, hyalines. Sur Poa sudatica. Z. arden. Phyl. Graminis, (Pers.) Fckl. Sp. Ss-12 = Æ-5%. Phyl. Pteridis, (Reb.) Fckl. Conidie: Fusidium pteridis, Kalchbr. ; sperm. (Peck.)10-12 . long. Sp. S-10 = 2-6. Stromes hypophylles, suivant les nervures, plusieurs allongés, quelque- fois confluents, noirs, cendrés, opaques, très noirs à l’intérieur. (94) Phyl. Junei, (Fr.) Fckl. Sp. 9-10 — 3-3 ! 2. Phyl. Ulmi, (Duv.) Fekt. Sp. 10-11 — 5. Macros. Sp. ‘, > à sp. XL ©. Phyl. Gangrena, Fr.) Fckl. Sp. 46-25 — 3 {2-4 1) (sept. 2). Phyl. Sylvatica. Sacc. Sp. 47-18 —S. Stromes ovés, allongés, petits, noir fuligineux, subcoriaces, à noyau glo- buleux plus mou; ostioles très courts; spores ovées, oblongues, un peu inéquilatérales, obtuses, granuloso-guttulées, hyalines. : Feuilles vivantes du Festuca dumetorum. Z. arden. Phyl. Angelicæ. (Fr.) Fckl. Conidie : Passarola depressa, (Berk.) Sacc. ; spermog. Phyllosticta angelica, Sacc. (4-5 = 1.) Stromes convexes, tuberculeux, bien proéminents, distants, hypophylles ; à taches irrégulières d’un sombre brun violacé. Feuilles d’angélique et d’archangélique. Z. ard. HYALODIDYMÆ. GENRE : BOTHIDELLA, Speg. (Phyllachora hyalodidynwe.) Strome étalé, subplian ; périthèces non proéminents. Micros Sp 2: Dothla. Betulina, Fr.) Sacc.(Phyllachora betulina, Fuek.) Sp. 40 — 5. (95 ) Dothla. Fallax, Sacc. (Spermogonies T-8 — 3 1/9, goutt. 2.) Sp. 42-14 — 6-8 (sept. 1). Stromes pulvinés, aplatis, innés, oblongs, noirs; loges légèrement éloi- gnées; ostioles proéminents; spores oblongnes, monostiques, hyalines et granuleuses, à la longue seulement 1 septées, resserrées, jaunâtres. Sur Andropogon. Z. arden. HYALODIDYMÆ. GENRE : PLOWRIGHTEIA. Sacc. (Dothidea hyalodidime.) Strome pulviné, subcoriace. =; Macros. Sp. 4 ZX. Plow. Insculpta, (Wallr.) Sacc. Sp. 48-20 — 4 (sept. 1). Plow. Mezerei, (Fr. Sacc. Sp. 48-20 — 3 (sept. 1). Plow. Ribhesia, (Pers.\ Sacc. | | (Dothidea) | ( Sp. 18-22 — 4-6 (sept. 1). GENRE : SCERREHEHA, Nits. Strome linéaire, inné, érumpant par des fissures parallèles; loges poly- stiques ; spores uniseptées, hyalines; thèques allongées. Macros. Sp. !, ©. Scir. Rimosa, (À. et S.) Fckl. Conidie : Hadrotrichum phragmitis, Fcki. Sp. 20-21 — &-73. Stromes linéaires, disposés parallèlement entre les nervures, confluents, couverts, noirs, puis pulvéracés; épiderme teint en fuligineux-cendré et (96) présentant des fissures longitudinales; loges disposées en parallèles, blanches, petites; spores distiques, oblongues, uniseptées, hyalines. Sur Phragmites communis. Z. arg. sablon. et arden. PHÆODIDYMÆ. GENRE : DOTMHIDEA, Fr. Strome pulviné, subcoriace; spores inégalement uniseptées, olivacées ou jaune fuligineux; pas de paraphyses. Macros. Sp. 1 < Dotha. Sambucei. (Pers.) Fr. Sp. 48 — 7-8 (sept. 1). Dotha. Tetraspora, Bb. Br. Sp. 40 — 7-8 (goutt. 2-4). Stromes pulvinés, érumpents, très petits, subhémisphériques , Noirs ; loges périphériques, immergées, blanches ; ostioles à peine proéminents; spores oblongues biloculaires, olivacé sombre brun, loge supérieure plus épaisse. Rameaux morts du Sarothamnus scoparius. Z. arg. sablon. Dotha. Bignoniæ, Fr. Convexe, hémisphérique, noir concolore, pulvéracé à l’intérieur ; ostioles superficiels, hémisphériques. Rameaux du Bignonia. Z. arg. sablon. Sous-FaniLze : RHOPOGRAPHEZÆ. (Spores de 2 à pluriseptées.) PHRAGMOSPORZÆ. GENRE : RHOPOGRAPHUS, Nitsch. Macros Sp Hho. Filicinus, Nke. Sp. 30 — 6-8 (sept. 3-5). C9) Fame pes SPHÆRIACEZÆ. Périthèces globuleux, noirâtres, non hyalins, membraneux, durs, char- bonneux, avec un ostiole. A. Périthèces simples, c’est-à-dire épars. + Vegetabilicoli. [. PÉRITHÈCES COUVERTS OU DÉNUDÉS PAR L'USURE DU PÉRIDERME; TEXTURE MEMBRANEUSE PLUS OU MOINS SOMBRE; SUR LES PARTIES HERBACÉES DES PLANTES. 4o Ostioles poriformes; pas de paraphyses; venant ordinairement sur les feuilles et les parties parenchymateuses des plantes. SOUS-FAMILLE : SPHÆRELLEZÆ. (Périthèces chauves.) HYALOSPORÆ. GENRE : PHOMATOSPORA, Sacc. Pas de paraphyses ; périthèces membraneux et papillés, globuleux. Phom. Berkeleyi, Sacc. Spermogonie (8-10 — 2.) Sp. G-S — 2-2 19. Périthèces petits, sphéroïdes, immergés ou érumpants, à noyaux roses ; ostioles ponctiformes, papillés; spores oblongues ellipsoïdes, À goutte à chaque extrémite. Sur tiges pourrissantes. Z. calc. Sur vieux bois. GENRE : LÆSTADIA, Sacc. Pas de paraphyses ; des pores; périthèces lenticulaires, membraneux. MiGios SD TA Ce Læs. Perpusilla. (Desm.) Sacc. = (AIG) Læs. Cookeana, (Auersw.) Sacc. Sp. 6-9 — 3-4. Epars; périthèces innés, ponctiformes, globuleux, lenticulaires, puis ombiliqués; spores ovoïdes oblongues, granuleuses. Feuilles de chêne. Z. arden. et calc. Læs. Cucurbitacearum, (Schw.) Sacc. Périthèces rassemblés, innés, émergents, hémisphériques, très petits, luisants, membraneux, couverts; spores elliptiques, hyalines. Sur les cucurbitacées. Z. arg. sablon. Læs. Pinastri, (D. C.) Sacc. Sp. 7 19-10 p. Périthèces immergés, globuleux, déprimés; ostioles non proéminents; cols courts perforant l’épiderme; spores elliptiques, acuminées. Aiguilles de pin sylvestre. Z. arg. sablon. Læs. Millepunetata, (Desm.) Sacc. (Stigmatea millepunctata, Kickx. Sp. 3-40 u. long. (goutt. 2-5). Læs. Systema solare, (Fckl.) Sacc. Spermogonie : Phyllosticta cornicola, Rbh. Sp. 3 — 35 (goutt. 1). Périthèces groupés autour d’un disque orbiculaire, plan et noir, couverts de l’épiderme blane, globuleux; ostioles proéminents, légèrement soyeux, noirs; spores obovées. Feuilles de Cornus. Z. arg. sablon. Les spermogonies. Læs. Niesslii, Kze. Sp. 9-11 — 3 1/9-&. Périthèces rassemblés çà et là, d’abord couverts, globuleux, déprimés, petits, noirs, subombiliqués; spores elliptiques, oblongues, obtusiuscules. Feuilles du peuplier. Z. arden. (99) Læs. Microspora, (Auersw.) Sacc. Sp. 40 — 1 !) (goutt. 4). Périthèces hypophylles, noirs, couverts, rassemblés, ou plus ou moins disposés en séries, globuleux, visibles par transparence; pores très petits; spores oblongues, fusoïdes, aiguës. Feuilles sèches de Milii effusi. Z. arden. Læs. Buxi. (Fckl.) Sacc. Sp. 40-14 — 3 1) (goutt. 1-2). Périthèces hypophylles, rassemblés, petits, subglobuleux, roux-olive, nichés, noircissant l’épiderme; des pores ; spores oblongues, obtuses. Feuilles de Buxœus sempervirens. Z. arden. Læs. Sylvicola, Sacc. et Roum. Sp. 10-12 — 5-6. Périthèces rassemblés, innés, globuleux, déprimés, petits; texture paren- chymateuse, ocre brun sombre, et subhyaline autour de l’ostiole poncti- forme ; spores ellipsoïdes, oblongues. Feuilles de chêne. Z. arden. Læs. Punctoïdea, (Cook.) Auersw. Sp. 10-16 — 4-6. Læs. Carpinea, (Fr.) Sacc. Sp. 44-45 — 4-5 (à gouit.). Læs. Alnea, (Fr.) Sacc. Sp. 44-18 — 3-4 (goutt. 2-4). Læs. Mali, (Fckl.) Sacc. Læs. Violæ, (Lib.) Sacc. ( 100 ) HYALODIDYMÆ. GENRE : SPHÆRELLA, De Not. Pas de paraphyses; périthèces innés ; texture lâche ; spores uniseptées. MiCTOS ESP RER Sphæla. Septorioïdes, Desm. Sp. 3-6 L. Sphæla. Assimilata, Kze. Sp. 2-6 — 3-3 1/9. Périthèces hypophylles, rassemblés, serrés, très petits, couverts, formant des taches nébuleuses; spores oblongues, fusoïdes. Sur feuilles de Ribis alpini. Z. arden. Sphæla. Salieicola, (Fr.) Fekl. Sp. G = œ. Sphæla. Puametiformis, Pers. Sp. G-9 — 2-3 1/9. Sphæla. Fagi, Auersw. Sp. 9-8 — 2-2 1/9. Périthèces amphigènes, ponctiformes, innés, luisants, noirs, épars ou rassemblés, subglobuleux; spores oblongues, obtuses Feuilles languissantes du hêtre. Z. arden. Sphæla. Sparsa, Wallr. Sp S: Périthèces hypophylles, plus ou moins rassemblés, globuleux, noirs, innés; spores obovées, oblongues, une cellule plus grosse. Feuilles de tilleul. Z. arden. Sphæla. Macularis, (Fr.) Auersw. Sp. 6-9 — 2-8 1/9. (101 ) Sphæla. Pardalota, C. et E. Sp. S — 3 1/9. Périthèces petits, à demi-immergés, noirs, globuleux, rassemblés sur des taches irrégulières, limitées par de petites veines; spores elliptiques, aiguës. Feuilles de Myrica gale. Z, arg. sablon. Sphæla. Aquilina, (Fr.\ Auersw. Sp. 8-9 — 2. Sphæla. Pseudo maculiformis, (Desm.) Auersw. Conidie : Scolecotrichum bulbigerum, Fekl. Sp. S-19 —= CA Périthèces épiphylles, très petits, innés, proéminents, globuleux, noirs, blanchâtres à l’intérieur, réunis en taches; spores cylindriques, oblongues, courbées. Feuilles sèches de Poterium. Z. arden. Sphæla. Microspila, B. Br. Sp. 8-11 y. long. Sphæla. Isariphora. (Desm.) De Not. Sp. 9-10 — 4. Sphæla. Asteroma, Fr. (Ascospora). Sp. 9-12 —= 3-4. Sphæla. Hedericola., Desm. Sp. 40 pu. long. Sphæla. Ligustri, Desm. Sp. 10 — &. ( 102 ) Sphæla. Rhododendri, Cooke. Sp. 10-12 — 2 lo. Périthèces épiphylles, luisants, demi-innés, noirs, puis proéminents, rudes, réunis en taches irrégulières; spores fortement elliptiques, obtuses. Feuilles languissantes de Rhododendrum. Z. arden. Sphæla. Conglomerata, Wallr. Sp. 412 — 4. Sphæla. Præeox, Pass. Sp. a2 —= D. Périthèces très petits, innés, épars, noirs, formés de cellules subtétra- gones, larges ; spores ovées, oblongues, une cellule plus large. Tiges de Lactuca. Z. arden. Sphæla. Tussilaginis, Rehm. Sp. 12-14 — 5. Périthèces épiphylles, innés, rassemblés, serrés, globuleux, noirs; des pores; spores oblongues, obovées, inégalement didymes. Feuilles pourries de Tussilago farfara. Z. arden. Sphæla. Sarraceniea, Sacc. et Roum. Sp. 12-14 — 3 1/9-4. Périthèces amphigènes, lâchement rassemblés, globuleux, lenticulaires, innés, érumpents, petits, perforés; spores oblongues, en massue, une cellule plus grosse. Feuilles mortes du Senecio sarracenica. Z. artlen. Sphæla. Hyperici. Auersw. Sp. 42-14 — 3-4. Périthèces noirs, innés, globuleux, rassemblés, serrés, quelquefois groupés, petits ;.des pores; spores oblongues, allongées, arrondies. Tiges mortes d’Hypericum. Z. arg. sablon. Sphæla. Rumicis, (Desm.) Cooke. Sp. 12-14 — 4. ; (105) Sphæla. Recutita, (Fr.) Cooke. Sp. 12-14 — 4-5. Sphæla. Obhblivia, Cooke. Sp. 42-45 nu. long. Sphæla. Vaceïnii, Cooke. . Sp. 12-18 — 1 !-2. Périthèces hypophylles, innés, rassemblés, serrés, subsphéroïdes, noirs, luisants, formant des taches anguleuses, grises, limitées par des veines; des pores; spores fusoïdes, bacillaires. Feuilles de Vaccinium. Z. cale. Sphæla. Evonymi., Auersw. Sp. 14 — r-E Sphæla. Maculiformis, (Pers.) Auersw. Sp. 14 — 3-4. Sphæla. Typhæ, (Lasch.) Auersw. Sp. 44 — 5% |10 — 4 (Forma minor)|. Périthèces amphigènes, noirs, innés, groupés en tas, lancéolés-convexes; des pores; spores conées, oblongues, arrondies. Feuilles mortes de Typha latifolia. Z. arden. Sphæla. Clymenia, Sacc. Spermogonie : Phyllosticta vulgaris, forme : Loniceræ, Desm. (6-7 = 2 1)o). Sp. 44-16 — 3 1-4 (goutt. 4). Périthèces largement épars, globuleux, lenticulaires, ponctiformes; sur taches amphigènes, subarrondies, d’un ocre grisàtre, et entourées d’un rebord sombre brun; des pores; spores oblongucs, en massue, une cellule plus grosse, resserrées. Feuilles de Lonicera caprifolium. Z. arg. sablon. ( 104 ) Macros. Sp. |, < à sp. ‘} <. Sphæla. Mariæ, Sacc. et Bom. Sp. 44-18 — 4 !h-3 (goutt. 4). Périthèces innés, épars, très nombreux, noirs, épiphylles, proéminents, petits; spores allongées, resserrées, cellules inégales. Feuilles mortes de Digitalis lutea. Z. arden. ; Sphæla. Simulans, Cooke.(Maculiformis, Pers. Pro part.) Sp. 14-20 — 3-4. Périthèces hypophylles, agglomérés sur une lache noire, sphéroïdes, noirs, petits, émergents par les fissures de l’épiderme; des pores; spores subovoïdes, allongées, légèrement courbées. Feuilles de chêne. Z. arg. sablon. Sphæla. Fragariæ, Tul. Sp. 45 — 3-4. Sphæla. Cruciferarum, (Fr.) Sacc. Sp. 43 — 3 !) (goutt. 2-4). Sphæla. Vincetoxici, Sacc. Sp. 43 — 4 (goutt. 4). Périthèces ponctiformes, innés, demi-globuleux, perforés, rassemblés, serrés, sur taches gris-sombre, surtout brunes et larges, réunis par un mycé- lium rampant, filiforme, roussâtre; spores oblongues, en massue, resserrées. Tiges mortes de Cynanchum vincetoxicum. Z. arden. | Sphæla. Sentina, (Fr.). Sp. 415 — ©. Sphæla. Almi, (Fckl.) Sacc. Sp. 43-16 — 2 (goutt. 4). Périthèces épiphylles, superficiels, globuleux, perforés, fuligineux, ceints par des hyphes courtes à la base; taches subcireulaires, fuligineuses sur les feuilles; spores obovées, resserrées, cellules inégales, gouttes jaunâtres. Feuilles vivantes d’Alnus glutinosa. Z. arden. (105) Sphæla. Ribhis, (Fckl.) Sacc. Sp. 16 — 4. Sphæia. Allicina, Fr.) Auersw. Sp. 4G —— Æ-%. Sphæla. Lineolata, (Desm.) De Not. Sp. 46-18 — 4-3 (goutt.). Périthèces amphigènes, érumpents, très petits, noirs, blancs intérieure- ment, disposés en séries simples; des pores; spores oblongues ou ovées. Feuilles mortes de Carex et graminées. Z. arg. sablon. Sphæla. Epilobii, Sacc. (Crié). Spermogonie (Septoria) et Pyenide (Phoma). Sp. 16-19 — 4-3. Périthèces amphigènes, noirs; spores oblongues, ellipsoïdes, de couleur améthyste. Feuilles d’'Epilobium. Z. arden. et arg. sablon. Sphæla. Polygonorum, Sacc. (Crié). Spermogonie (Septoria); Pyenide (Diplodia, Hendersonia). Sp. 47-18 — 6G. Périthèces épiphylles, proéminents, noirs, sur taches arrondies, ceintes d’une zone rouge, sombre brun; spores ellipsoïdes, cbtuses, verdâtres. Feuilles vivantes des Rumex et Polygonum. Z. arg. sablon. Syhæla. Umbelliferarum, Auersw. Sp. 47-20 — 4. Périthèces noirs, innés, globuleux, déprimés, sublentiformes, très nom- breux, épars; des pores ; spores subcymbiformes, obtuses, empaquetées en 3-4 séries. À Tiges sèches de Peucedanum Oreoseiinum. Z. arden., sur Fæniculum. Sphæla. Brunneola, Cooke (Fr.). Sp. 1417-20 — 4. (106). Sphæla. Tassiana, De Not. Sp. 17-26 — 5-9. Périthèces épars ou rassemblés, innés, émergents, sphéroïdes, atténués plus ou moins au cône; petite ouverture béante; spores ovoïdes, oblongues, conglobées. Sur tiges herbacées, jones. Z. calc. Sphæla. Brussicæcola, (Duby) Ces. Sp. 18 — 3 1/9. Sphæla. Maculans, Sacc. Sp. 18-20 — 3-3 !,. Périthèces hypophylles, rassemblés, serrés, presque couverts, globuleux, lenticuiaires, petits, sur taches larges, noirâtres; des pores; spores fusoïdes, resserrées, légèrement courbées. Feuilles de Spiræa Ulmaria. Z. arden. et arg. sablon. Sphæla. Ligea, Sacc. Spermogonie : Septoria rubi, (Duby) West. Sp. 48-20 — % (goutt. 4). Périthèces épiphylles de 1 à 8, globuleux, lentiformes, petits, fuligineux, au centre d’une tache petite, arrondie, de couleur sanguine; ostioles à peine marqués ; spores ovoiïdes, didymes, loges inégales. Feuilles languissantes de Rubus. Z. arg. sablon. Sphæla. Aucupariæ, (Lasch., Sphæria) Plowr. Sp. 48-23 lo — 5-6 1). Périthèces épiphylles, épars, noirs, subglobuleux; spores oblongues, arrondies au sommet, cloison moyenne, subresserrée. Feuilles de Sorbus aucuparia. Z. arg. sablon. Sphæla. Eryngii, Wallr. Sp. 20 pu. long. (070) Sphæla. Lycopodina, Karst. (Sphærella Niesslii, Auersw.) Spermogonie (16-19 — 5.) Sp. 20-24 = B-2D. Périthèces rassemblés, épars, innés, subsphéroïdes, noirs, brunâtres, petits; ostioles ouverts, petits; spores allongées, aciculaires, cloison vers la base. Feuilles languissantes de Lycopodium. Z. arden. Sphæla. Schænoprasi, Auersw. Spermogonie : Vermicularia Schœnoprasi (16-20 = 9-3). Sp. 20-26 — 6-S. Périthèces épiphylles, rassemblés, serrés, couverts, érumpents, sphé- roïdes, déprimés, formant de grandes taches grises; ostioles conoïdes, courts ; spores ovoides, oblongues, légèrement resserrées à la cloison. Feuilles languissantes de l'Allium Porrum et Schœænoprasum. Z. arg. sablon. Sphæla. Melanoplaca, Desm. Sp. 22e = 8. Sphæla. Pteridis, (Desm.) De Not. Sp. 24-2S = 3-4. Sphæla. Berheridis, Auersw. Sp. 24 — 2 1)-8. Sphæla. Pyri, Auersw. Sp. 2-31 — 4. Périthèces hypophylles, rassemblés, serrés, noirs, couverts, puis sub- érumpents, globuleux, petits; des pores; spores fusoïdes, subeourbées, obtuses. Feuilles de poirier. Z. cale. (108 ) Sphæla. Populi, Auersw. Sp. 30-35 — 4-4 !h. Périthèces épiphylles, innés, épars, globuleux; des pores; spores allon- gées, cylindriques, subfusoïdes, arrondies, tassées en plusieurs séries, légèrement courbées. Feuilles de peuplier. Z. arden. Sphæla. Cratægi, Fckl. Sp. 40 — 4. Sphæla. Latebrosa, Cooke. 4 gouttes. Périthèces hypophylles, épars, innés, petits, globuleux, noirs, non visibles, l’épiderme étant même rompu; spores allongées, resserrées, subatténuées. Feuilles mortes d’Acer. Z. arden. et calc. Sphæla. Corylaria, (Wall.) Fckl. Périthèces solidiuscules, petits, assez serrés, hypophylles, hémisphériques, proéminents par leurs sommets, convexes, luisants, blancs intérieurement. Feuilles languissantes du coudrier. Z. arden. et juras. Sphæla. Ferruginea, Fckl. Conidie : Cercospora ferruginea, Fckl.; stylospores, 6—2 (Phoma.) Périthèces rassemblés, petits, érumpents, ovés, globuleux, noirs. Feuilles d’Artemisia vulgaris. Z. arden. GENRE : EPICYMATEIA, Fckl. Epi. Vulgaris, Fckl. Sp. 12-13 — 3-4. GENRE : STIGMATEA, Fr. l'idros Sa 1, € A a 2 Stig. Geranii, Fr. Sp. 8 — 4. ( 109 ) Stig. Robertiani, Fr. Sp. 12-14 — 4 -3. Stig. Andromedæ, Rhem. Sp. 44 — 4. Périthèces épars, globuleux, très petits, d’un sombre brun-vert; à la base serpentent des hyphes courtes, rameuses à angles droits, sombre brun; spores en cônes, bicellulaires. Feuilles, face inférieure de feuilles vivantes d’'Andromeda polifotia. Z. arden. Stig. Maculæformis, Fr. Sp. 44 = 4e Marro RS DO REG Stig. Banunouli, Fr. [Nec Dothidea Ranunculi, (Wallr.) Fr.] Sp. 23-30 = Æ-3. Périthèces épiphylles, serrés, innés, proéminents, sphéroïdes, puis conoïdes, atténués, noirs, sur des taches pàles; ouvertures arrondies; spores conglobées, fusoïdes allongées. Feuilles des renoncules. Z. arg. sablon. Stig. Reticulata, Lib. (Roumeg. Revue mycologique, n° 17. Stigmatea alchemillæ, Fr. pp.) Périthèces arrondis, subverruqueux (réseau à losanges); ordinairement sans thèques ni spores; thèques claviformes à 8 spores cônées, celles-ci brunes, exactement rondes, à surface réticulée. Feuilles vivantes de l’{lchemilla vulgaris. Z. arden. Stig. Conferta, Fr. Périthèces hypophylles, innés, difformes, noirs, proéminents, globuleux, confluents vers le centre, rassemblés. Feuilles languissantes de Vaccinium uliginosum. Z. camp. V. Vitis idæcæ. Stig. Ægopodii, Fr.) Oudem. Périthèces épars, innés, proéminents, astomes, noirs, venant sur des taches blanches en forme de croûtes. Feuilles vivantes d’Ægopodium podagraria. (110) HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : SPHÆRULINA, Sacc. Sphæru. Intermixta, (B. Br.) Sacc. Sp. 16-18 — 6-S (sept. 3-4). Périthèces rassemblés, très petits, couverts, lenticulaires ou ovés; ouver- tures assez larges, souvent irrégulières ou fendillées; texture fuligineuse; spores en massue, aiguës à une extrémité. Sur l'écorce de Rubus frulicosus. Z. cale., sur les branches mortes de Rosa. Sphæru. Myriadea, (D. C.) Sacc. Sp. 30-33 — 2-3 (sept. 3). Sous-FAMILLE : VENTURIEZÆ. (Périthèces soyeux.) HYALODIDYMÆ. GENRE : WVENTURIA, De Not. Périthèces superficiels, soyeux, submembraneux; spores uniseplées, hyalines ou jaunes; généralement pas de paraphyses; sur feuilles. Micros. Sp. , < à Sp. “à 2: Vent. Pusilla, Speg et Roum. Sp. @-7 — ?. Périthèces rassemblés, très petits, superficiels, affaissés en cupules, à poils noirs, rigides; spores cylindracées, elliptiques, uniseptées, cellule supérieure plus grosse. Sur aiguilles pourrissantes de pin sylvestre. Z. arden. Vent. Hlicifolia, Cooke. Sp. 6-8 — 1 1)9-2. Périthèces épiphylles, épars, petits, subsuperficiels, globuleux; soies fuligineuses, rigides; des pores; spores elliptiques oblongues. Feuiiles de houx. Z. arden. et cale. (111) Vent. Glomerata, Cooke. DDR. Périthèces hypophylles, formant de petites touffes, globuleux, coniques, noirs, érumpents, sur des taches décolorées; soies rigides, couronnées ; spores oblongues, en massue. Feuilles de géranium. Z arg. sablon. Vent. Vermiculariæformis, (Fckl.) Sacc. Conidie : Slysanus sphæriæformis, Fekl. Sp. 8 — 4. Périthèces rassemblés sur taches, superficiels, ponctiformes, globuleux, noirs, légèrement soyeux au sommet; spores ovées, didymes, jaunes. Feuilles sèches d’'Evonymus. Z. arden. Vent. Alchemillæ (Sfigmatea alchemillæ, Fr.), B. Br. Sp. 8-10 — 3 1-1 1h. Vent. Kunzeï, Sacc. (Sfigmatea chœtomium, Fr.) Sp. S-10 == A->%. Vent. Circinans, Sacc. (Er.) Sp. 3-10 — 6. Périthèces rassemblés çà et là en taches, et plus ou moins circulaire- ment; poils cuspidés autour de l’ostiole; spores didymes, une cellule moins grosse. Face supérieure des feuilles de Geranium molle. Z. arg. sablon. Vent. Loniceræ, (Fckl.) Sacc. (Sphæria loniceræ, Fckl.) SP. 10 —— A, Vent. Exosporoïdes, (Desm.) Sacc. Sp. 40-18 — 2-2 1). Périthèces très petits, superficiels, épars ou rassemblés, humides sub- globuleux, secs affaissés en cupules, noirs; soies concolores, rigides, diver- gentes; spores fusoïdes, oblongues. Feuilles sèches du Carex pendula. Z. arden. (112) Vent. Potentillæ, (Fr.) (Stigmatea potentillæ, Fr.), Cooke. Conidie : Marsonia potentillæ, Fckl. Sp. 12 — 4. Vent. Inæqualis, (Cooke) Wint. Sp. 12-13 — 6. Périthèces hypophylles, épars, innés, globulcux, noirs, couronnés de 5 à 4 poils perforant l’épiderme; spores jaunâtres, à cellule inférieure plus longue. Sur feuilles mortes de poirier. Z. cale. Vent. Myrtilli, Cooke. (Sphæria vaccini, Fekl.) Sp. 12-14 — 4-5. Périthèces épars ou rassemblés, superficiels, subsphéroïdes, noirs; poils en forme d’épines, longues, concolores ; spores ovoïdes, oblongues. Folioles demi pourries de Vaccinium. Z, cale. et arden. Vent. Turfosum. Mouton. Sp. 12-14 — G-7. Périthèces épars, superficiels, subovés, petits; texture fuligineuse; soies courbées, continues, non serrées; ostioles à peine marqués; spores ovées, resserrées à la cloison, hyalines. Sur sphagnes mortes. Z. cale. Vent. Palustris, Sacc., Bom. et Rouss. Sp. 42-13 — 5% (goutt. 4). Périthèces épiphylles, épars, subsuperficiels, sphéroïdes, petits, noirs, sur taches brun-purpurin; poils variés, courts; spores irrégulièrement didymes, subfusoïdes, légèrement resserrées. Feuilles languissantes du Comarum palustre. Z. arg. sablon. Vent. Ditricha. (Fr.) Karst. (Sphærell. ditricha, Fr. Sp. 12-16 — 5-6. (115) : Macros NSP Vent. Chlorospora, (Ces.) Karst. Sp. 14-16 — 6-6 !. Périthèces globuleux, assez petits, lâächement celluleux; poils noirs, ruguleux, surtout vers lesommet; spores oblonguesovées, d’un jaune agréable. Sur feuilles pourrissantes des arbres, tels que chêne, ete. Z. arden., sur Salix cenerea. Z. calc., sur Viburnum opulus, Rhamnus, etc. Vent. Niesslii, Sacc. (Alpina, Niessl.) Thèques 38 — 12; sp. 20-24 — 6-8. Périthèces épars, libres, globuleux, submembraneux, noirs; poils diver- gents, noirs ; ostioles ponctiformes; nos échantillons, trouvés à la face infé- rieure des feuilles de l’Andromeda, 600 mètres d’altitude, z. arden., avaient les spores distiques, à cloison médiane, légèrement resserrées, verdâtres, à 2 noyaux dans chaque cellule. Sous-FamiLe : GNOMONIEÆ. (Périthèces plus ou moins rostrés ou à pseudostrome phyllogène.) a) Eugnoimoniecæ. (Périthèces rostrés.) HYALOSPORÆ. GENRE : GROMONEELELA, (Sacc.). Micros. Sp. 1, € à sp. ‘h >. Gimel. Corylé, (Batsch.) Sacc. Sp. % — 3 (granuleuses). Gnol. Amœna, (Nees) Sacc. Sp. 8 -— 4 (goutt. 2-4). Gnoi. Prumi, (Fckl.) Sacc. Sp. 40 — & !) (goutt. 3-4). ( 114) Gnoi. Angeliea, (Fckl.) Sacc. Gnol. Fimbriata, (Pers.) Sacc. Sp. 40-11 — > (goutt. 2). Gnol. Vulgaris, (Ces.) Not. Sp. 12-18 — 1-2 (goutt. À). Gnol. Tubiformis, (Tode.) Sacc. Sp. 13-153 — 5 !)-6 lo (goutt. 2-4). MACToS ASP CSP Gnol. Devexa, (Desm.) Sacc. Sp. 45 — 2-3 (goutt. 4). Gnol. Lugubris, (Karst.) Sacc. Sp. 48-20 — & (goutt. À). Perithèces épars, innés, sphéroïdes, se déprimant, noirs; rostres cylin- dracés, obtus, de la grandeur des périthèces ; spores fusoïdes oblongues, inéquilatérales. Feuilles de Comarum palustre. Z. arg. sablon. Gnol. Melanostyla, (D. C.) Sacc. Sp. 23-35 — 1-2. Périthèces subarrondis, couverts, noir-roux; rostres longs, gracieux ; spores bacillaires, filiformes. Feuilles mortes de tilleul, Z. calc. Gnol. Emarginata., (Fckl.) Sacc. Pyenide : Discosia artocreas, Fr. (Goutt. 2.) Périthèces épars, couverts, assez grands, lenticulaires, émarginés laté- .ralement, noirs; rostres longs, aigus, cylindriques, insérés latéralement; spores fusiformes. Feuilles de bouleau. Z. arden. (415) Gnol. Circinata? (Fckl.) Sacc. Conidie : Glæosporium ribis, Lib. (Goutt. 3.) Périthèces rassemblés, couverts, petits, placés circulairement autour d’une tache sombre brun, noirs; ostioles proéminents; spores oblongues. Surface supérieure de Ribis. Z. arg. sablon. HYALODIDYMÆ. GENRE : GNOMONIA, Sacc. Macros. Sp. 1}, < à sp. !, &. Gnom. Netucens (Pers.) Sp. 44-13 — 14 1/-2 (goutt. À). Gnom. Tetraspora., Wint. _ Sp. 44-15 — 5-6 (goutt. 4). Périthèces demi-immergés, légèrement coniques; rostres courts, peu émergents; texture olivacée, sombre brun; spores oblongues, resserrées. Tiges pourrissantes de l’euphorbe. Z. arden., sur ronces. Gnom. Errabumda, (R. et D.) Auersw. Sp. 14-16 — 3 1 (goutt.) Périthèces très petits, épars, couverts, se déprimant, sombre brun; ostioles exsertes; spores elliptiques, oblongues, inéquilatérales. Feuilles sèches des arbres. Z. arg. sablon. Hêtre et chêne. Z. cale. Gnoim. Ischnostyla, (Desm.) Fckl. (Se rapproche beaucoup du Setacea). Sp. 43 — 4 (goutt. À). Périthèces hypophylles, épars, petits, couverts, noirs, se déprimant; rostres très minces; spores fusoïdes, linéaires. Feuilles sèches des arbres. Z. arden., feuilles d'érable. (116) Gnom. Cerastis, (Riess.) Auersw. Sp. 47 — 4. Périthèces immergés, épars, globuleux, noirs; rostres filiformes, perforant l’épiderme; spores cylindracées, oblongues, arrondies, légèrement resserrées à la cloison. Feuilles pourrissantes des “cer. Z. calc., sur les pétioles. Gnom. Hrytlarostoma, (Pers.) Auersw. Spermogonie : un Septoria. Sp. 8sS = »-6. Périthèces innés, érumpents, proéminents ; texture rousse, parenchyma- teuse ; rostres courts; spores oblongues, cylindracées, avec appendices hyalins, courbés, se détachant promptement. Feuilles des pruniers. Z. arden., Prunus cerasus. Gnmoum. Suspeeta, (Fckl.) Sacc. Sp. 18 — 4. : Périthèces assez grands, couverts, plans, noirs; rostres courts, épais, cylindracés, latéralement placés; spores oblongues, atténuées. Face inférieure des feuilles (le long des nervures) d’arbres. Z. arden., charme. Gnom. Leptostyla, (Fr.) Ces. et De Not. (Conidie.) Sp. 48-22 — 4 (goutt. À). Gnom. Epilobhäi., (Fckl.) Auersw. Sp. 48-22 — #10-£4 (goutt. 2). Périthèces épars ou subsériés, couverts, puis libres, sphéroïdes, assez grands, s’affaissant en ombilique; ostioles obtusément papillés, légèrement rostrés; spores ovées oblongues, obtuses, resserrées à la cloison. Tiges d'Epilobium spicatum. Z. arg. sablon. HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : CRYPTOBDEBES., Auersw. Pas de paraphyses; périthèces à rostres. ( 117 ) Cryp. Lamprotheca, (Desm.) Auersw. (Sphærella lamprotheca, nobis.) Sp. 42-44 — 8. Spores un à trois septées, fusiformes, se partageant à la cloison primor- diale, de sorte que la thèque semble contenir 16 spores. b) Linosporeæ. (Pseudostrome phyllogène.) GENRE : HYPOSPILA, Fr. Micros. Sp. !k <. Hyp. Bifrons, (D. C.) Fr. Sp. 10-12 — & (goutt.). Macros. Sp. |, >. Hyp. Pustula, (Pers.) Karst. (Sphæria pustula, Fckl.) Sp. 48-20 — 4 (goutt. 3). Hyp. ERelnumii, Sacc. Sp. 48-20 — 3 !)-4 1} (goutt. 3). Périthèces lâchement rassemblés, innés, rendant l'épiderme noir et ponctué, érumpents, papillés mais non perforés, très petits, globuleux, déprimés, noirs, solidiusceules ; spores fusoïdes, aiguës, légèrement courbées, de 2 à 4 noyaux. Feuilles pourries de charme. Z. cale. SCELOCOSPORÆ. GENRE : LINGSPORA, Fuckl. Macros. Sp. ; <. Lin. Magnagutiana, Sacc. Sp. 400-1410 — :/;. Périthèces rassemblés, épars, épiphylles, sur des taches larges et pâles, noirs, globuleux, lenticulaires, luisants; ostioles déprimés, papillés; spores filiformes, continues. Sur les feuilles du Sorbus torminalis. Z. arden. (118) Lin. Capreæ, (D. C.) Fckl. Sp. 110-120 — 1 1-2. Lin. Populina, (Pers.) Schrôt. (Hypospila populina, Fr.) Sp. 420-150 — 2. Lin. Tremulæ, Morth. Conidie : Glæosporium tremulæ, (Lib.) Pass. Sp. 450 1. long. Périthèces petits, rassemblés, taches anguleuses, noires; ostioles très courts; spores filiformes de la grandeur de la thèque. Face inférieure des feuilles du peuplier tremble. Z. arden. 2e Ostioles papillés; des paraphyses ; sur les parties fibreuses, des substances herbacées ou molles. Sous-FamiLze : PLEOSPOREZX. (Périthèces chauves; spores 2 à pluriseptées.) PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : LEPTOSPHÆRIA, Ces. et De Not. Des paraphyses ; spores muliques, olives et fuligineuses. Macros. Sp. 4, € à sp. 4 >: Lept. Hedericola, (Desm.) Sacc. (Sph. hedericola, Desm.) Sp. 40 p. (goutt. 4, subopaq.). Lept. Coniothyriwm, Sacc. Pycnide : Coniothyrium Fuckelii, Sacc. (4-3. Spermogonie : Seploria sarmenti, Sacc. 24-30 — 1. Sp. 40-15 — 3 1-4 (sept. 3). Périthèces rassemblés et nichés sous l’épiderme auquel ils sont adnés; ostioles papillés, ponctués blancs, érumpents; spores oblongues, resserrées aux cloisons, sombres. Sur les sarments et tiges. Z. arden. Formes : Rubi, Sarothamni. (119) Lept. Medicaginis, (Fckl.) Sacc. Spermogonie : Phoma herbarum, West. 10 — 3. Conidie : Brachycladium minus. 3-4 loges. Sp. 44 — 5-6 (sept. 3). Périthèces rassemblés, assez grands; ostioles obtusément coniques, perforés, de moitié du périthèce, proéminents; spores oblongues, resserrées à la cloison, sombres, obtuses. Tiges de Medicago saliva Z. arden Lept. Dioïca, (Moug.) Sacc. Sp. 45 pu. (sept. 3).' Périthèces ruguleux, subconiques, à demi immergés, éparpillés; spores étroitement elliptiques, sombres, à peine resserrées aux cloisons. Rameaux de Spartium. Z. arden. Lept. Fuscella., (BB. Br.) Ces. Sp. 45-47 — 9 (sept. 5). Périthèces bruns, épars, formant çà et là comme des petites pustules; spores ovoïdes ou ellipsoïdes, légèrement resserrées, olives. Sarments pourrissants des ronces et rosiers. Z. calc. Lepé. Michotii, (West.) Sacc. Sp. 45-18 — 3 1-4 1) (sept. 2). Lept. Clivensis, (B. Br.) Sacc. Sp. 45-20 L. (sept. 3). Périthèces couverts; ostioles petits, perforants; spores oblongues, cour- bées, obtuses, légèrement resserrées, noirâtres. Tiges décomposées surtout. Formes : Lappæ, Senecionis. Z. arg. sablon. et arden. Lept. Conoïdea, De Not. Sp. 15-20 — 4 (sept. 3). Périthèces conoïdes, profondément sillonnés ; spores bien courbées, olive sombre. Sur les tiges, surtout d’Urtica. Partout. ! (12) Lept. Rusci, (Wallr.) Sacc. Sp. 45-20 — 3 1/-4 1) (sept. 9). Lept. Fyphæ, Karst. Sp. 46-21 — 4 !-5 (sept. 3-4). Périthèces innés, épars, glabres; ostioles proéminents, papilliformes ; spores fusoïdes, allongées, courbées, obluses, jaunâtres. La 2° loge supé- rieure gonflée. Tiges pourrissantes du Typha Latifolia ; Phragmites communis. Z. arden. Lept. Gillotiana, Sacc. Sp. 48 = 7 (sept. 3). Périthèces irrégulièrement rassemblés, innés dans l'écorce; spores oblongues, arrondies, à peine resserrées, roux sombre. Rameaux de saule. Z. arden. Lept. Dumetorum, Niess]. Spermogonie : (2-4 = 1 1/») Phoma. Sp. 18-20 — 3 (sept. 3). Périthèces épars, déprimés à la base, coriaces, couverts, papillés; spores fusiformes, oblongues, aiguës, olive jaune, la pénultième enflée. Tiges de Lonicera; d’ombellifère. Z. arden. Lept. Vagabunda. Sacc. Spermogonie : Coniothyrium vagabundum, Sacc. Sp. 19-25 — 6-7 (sept. 3). Périthèces assez petits, nichés dans l’écorce, épars ou rassemblés, noyaux blanchâtres; ostioles à peine proéminents; spores fusoïdes, resserrées aux cloisons, d’abord à 4 gouttes, puis 2 loges conoïdes, enfin sombres. Sur sarments de ronces et autres. Forme : Caulium (18-20 = 6-7 gouttes, À hyalines) du Petasites. Lib. Z. arden. et arg. sablon. CA200 Lept. Setulosa, Sacc. et Roumeg. Sp. 20 — 4 (sept. 3). Périthèces rassemblés, innés, érumpents, petits; ostioles ornés de soies cuspides; pas de thèques; spores fusoïdes aiguës, ocre fuligineux, non resserrées. Chaumes pourris du Secalis, Libert. Z. arden. Lept. Libanotis, (Fckl.) Sacc Sp. 20 — 6-8 (sept. 5). Lept. Thomasiäana, Sacc. Sp. 20-22 — & (sept. 3). Périthèces rassemblés, proches, assez solides, devenant libres, papillés (melanommoïdes); spores oblongues fusoïdes, assez sombres, légèrement resserrées. Sarments de ronces. Z. arden. Lept. Doliolwem, de Not. Formes : Brassicæ, Conoïdea, Pinguicola, Urticæ, Heraclei, Angelicæ. Sp. 20-25 — 4 !)-3 (sept. 3-5). Lept. Crepini, (West.) de Not. Sp. 20-26 — 2-10 (sept. 3). Lept. microscopicea, Karst. (Culmorum, Auersw.) Sp. 20-28 — 6-9 (sept. 3-5). Périthèces épars, innés, à papilles très tenues, érumpentes; spores fusoïdes, oblongues, à peine courbées, loge subultime légèrement épaissie Feuilles de graminées. Z. calc. et arden. (4229) Lept. Lucilla, Sacc. Spermogonie : Septoria pyricola, Desm. Pyenide : Hendersonia pyricola, Sacc.; Micropycnidium : Ascochyta pyricola, Sacc. Sp. 28 = 4 1) (sept. 3). Périthèces assez éloignés, en petit nombre, couverts par l’épiderme; ostioles déprimés, perforés; taches anguleuses, blanches, puis grisâtres; spores fusoïdes courbées, olive-verdâtre, aiguës. Feuilles de Pyrus communis (les 3 formes). Z. arden. Lept. Culmicola. Fr.) Karst. Sp. 24-28 — 4 L/1-4 1/9 (sept. D). Couverts; périthèces rassemblés; ostioles proéminents, perforés ; spores jaunûtres, 5° loge gonflée; des stylospores courbécs, 20-25 — 2-5, arrondies, 9-D septées. Chaumes des petites graminées. Z. cale. Lept. Fuckelii, Niessl. Sp. 24-29 — 3 1-4 1) (sept. à). Périthèces épars ou rassemblés par séries, à base aplatie, coriaces, luisants; ostioles papillés ou subconiques, érumpents; spores subcylin- dracées, arrondies a un bout, légèrement atténuées à l’autre, 4° loge gonflée, jaune-verdâtre. Chaumes de graminées. Z. calc. Lept. Arundinacea, (Sow.) Sacc. Formes : Phragmitis, Tritici, Gentianæ. Sp. 24-30 — 6 (sept. 3-5). Lept. Rubicunda, Rehm. Sp. 23 — 2 1-8 (sept. 3-4). Périthèces innés, rassemblés, rougissant la matrice, érumpents, demi- libres, devenant subcupulaires; spores fusoïdes, jaunes, 2° loge légèrement gonflée. Tiges d’ombellifères. Z. cale. (125 ) Lept. Aconiti. Sacc. Sp. 25 —S (sept. 5). Périthèces épars, érumpents, superficiels, luisants; ostioles courts, conoïdes-aigus; spores oblongues, fusoïdes, légèrement resserrées à plu- sieurs gouttelettes. Tiges arides d’A conile napelle. Z. arden. Lept. Cruenta, Sacc. Sp. 23-27 — 4 !)-3 (sept. 3). Périthèces éparpillés, rassemblés dans une matrice sale-rougeâtre, érum- pents, superficiels, légèrement papillés; spores fusoïdes, aiguës, courbes, 2e loge légèrement protubérante, olive-miel. Tiges mortes de Thalictrum flavum. Z. cale. et arg. sablon. Lept. Longchampsi, (West.) Sacc. Sp. 25-30 — 4-4 1} (sept. 4). Périthèces petits, devenant libres; ostioles coniques, assez longs, légè- remcnt rugueux, aigus; spores cvlindracées, arrondies, 2° loge légèrement épaissie, jaune-verdâtre. Tiges mortes du Libanotis vulgaris. Z. arg. sablon. Lept. Nardi, (Fr.) Sacc. Sp. 26 — 5 (sept. à). Lept. Nitschkei, Rehm. Sp. 26-33 — 5-6 (sept. 3-4). Périthèces rassemblés, luisants, devenant mammiformes, ombiliqués et papillés, armés à la base de poils pâles, rampants; spores fusiformes, arron- dies, atténuées, olive-pâle; 2° loge gonflée. Tiges mortes d’Adenostyles. Z. arden. Lept. Gnaphalii, West.) Fckl. Sp. 29 — 6 (sept. D). (124) Lept. Juncicola, Rehm. Sp. 30 — 3 {) (sept. 4-6). Périthèces très petits, immergés,.le sommet seul protubérant, sombre brun; spores bacillaires, obtuses, jaunâtres, distiques, à noyaux, resserrées au milieu. Tiges de jonc. Forme : Bufonü. Z. arden. Lept. Agmita, (Desm.) De Not. Sp. 30-33 — 4-5 (sept. 6-7). Lept. Modesta, (Desm.) Karst. Formes : Scabiosæ, Scrophularie. Sp. 30-36 — 5-6 (sept. à). Lepé. Amphihola, Sacc. Sp. 33 — 4-4 !}, (sept. 9-10). Périthèces érumpents, disposés en séries parallèles serrées, quelquefois les bases entourées d’hyphes noires très courtes, quelquefois un pseudostrome noir; ostioles conoïdes, légèrement exsertes ; spores allongées fusoïdes, atténuées, obtuses, olives, courbées, 4e loge supérieurement gonflée. Tiges de grandes graminées (Sorghi vulgaris). Z. arden. Lepi. Nectrioïdes, (Speg.). Sp. 35 — 6& (sept. 8). Périthèces à texture molle, couleur de miel-sombre, très adhérents, l'écorce est légèrement noircie; ostioles noirs, perforants; spores fusoïdes allongées, courbées, resserrées aux cloisons, 5° loge supérieurement gonflée. Sarments pourris de clématite. Z. cale. Lept. Pellita, (Rabh). Sacc. Sp. 33-40 u. (sept. 8-10). Lept. Ogilviensis, (B. Br.) Ces. Sp. 83-40 — 4 1-3 1} (sept. D). Couverts, ressemblent au Pleospora herbarum ; périthèces épars ou sub- rassemblés, globuleux, déprimés; ostioles papillés; spores presque bico- noïdes, souvent inéquilatérales, obtuses, resserrées à la cloison du milieu, jaunâtres, 6 noyaux. Tiges pourrissantes décomposées. Z. cale. Lepé. Pachycarpa, Sacc. et March. Sp. 35-40 — & 1h-2 1) (sept. 5). Périthèces érumpents, superficiels, rassemblés, assez durs, papillés ; spores fusoïdes, aiguës, légèrement resserrées à la cloison du milieu, fuli- gineuses, loges extrêmes subhyatines. Chaumes des hautes graminées. Z. arg. sablon. Lepé. Aeuta, (Moug.) Karst. Forme : Cannabis. Sp. 85-30 — 3-73 (sept. 7-9). Lept. Culmifraga, (Fr.) Ces. Formes : Hordei, Bromi, Dactylis. Sp. 33-43 — 3-% (sept. 1-9). Lept. Dolioloïdes, (Auersw.) Karst. Sp. 33-63 — 8-5 (sept. 7-11). Périthèces sphéroïdes, se dénudant, à base couverte de filaments sombres ; spores conglobées, bacillaires, atténuées, quelquefois légèrement courbées, 4e loge enflée, jaunâtres. Tiges séchées des composées. Z. calc. Lepé. Agmmimalis, Sacc. Sp. 38-40 — 14-16 (sept. 3). Périthèces rassemblés, à peine érumpents, se déprimant; ostioles petits; périthèces assez solides, à contexture parenchymateuse; spores ovées, oblongues, obtusiuscules, olives, resserrées aux cloisons. Tiges de clématite. Z. cale. (1%) Lept. Ammophilæ, Rehm. Sp. 38-43 — 12-14 (sept. 7-8). Périthèces immergés, largement elliptiques ; ostioles proéminents, épais; spores oblongues, jaunes, loge 4° ou 5° gonflée; se rapproche beaucoup de Metasphaeria Sabuletorum. Tiges d'Ammophila. Z. marit. Lept. Typhicola, Karst. Sp. 38-32 — 8-10 (sept. 9). Semblable au Lept. Sowerbyi, mais périthèces plus épais, plus grands, innés, proéminents, puis demi libres; spores sombres, tristiques. Chaumes pourrissants de Typha latifolia. Lept. flaculans, (Desm.\ Ces. Formes : Brassicæ, Epilobii, Alliariæ, Eupatort. Sp. 40 — 3-6 (sept. à). Lept. Pontiformis., (Fckl.) Sacc. Conidie : Torula rhizophila, Cda. Sp. 46-30 — 3 (sept. 16). Périthèces couverts, de grandeur moyenne, couverts d’une villosité olive, ordinairement disposés en séries et soulevant par la croissance l’épiderme sous forme de pont; ostioles petits, coniques, obtus; spores cylindracées, fusiformes, courbées, jaunâtres, 5° loge enflée. Chaumes des hautes graminées. Lept. Derasa, (B. Br.) Thuem. Sp. 43 — 4 1} (sept. 8-9). Périthèces rassemblés, hémisphériques, couverts au début par des soies rigides noirâtres, puis dénudés, sauf la base; spores allongées, fusoïdes, inégalement bipartites, partie supérieure 4 loges, 4° loge enflée, partie infé- rieure 5-6 loges couleur de miel. Tiges mortes du Senccio Jacobea. Z. cale. ( 127 ) Lept. Littoralis, Sacc. Sp. 43 — 13-18 (sept. 6-7). Périthèces épars, innés, globuleux; ostioles courts, cylindriques, obtus, érumpents, perforés; tissu lâchement celluleux; spores fusoïdes, obtusius- cules, resserrées aux cloisons, olives, plusieurs gouttes. Chaumes de Calamagrostis. Z. arden. Lept. Thielensii, (West.) Sacc. Sp. 45-30 — 10 (sept. 5-8). Lept. Planiuseula, Riess. Sp. 46-38 =— 7-9 (sept. à). Périthèces épars ou rasscinblés, disposés ordinairement en séries, deve- nant nus, sphéroïdes, déprimés; papilles petites, aplaties, proéminentes, perforées; spores bacillaires, atténuées, resserrées au milieu, légèrement jaunâtres, 2 à 5 gouttes dans les loges. Tiges mortes de Solidago Virga-aurea. £. cale. Lept. Lophanthi, (B. C.) Sacc. Sp. 530 uw. (sept. 6). Périthèces petits, couverts; thèques oblongues, spores fusiformes. Tiges Lophanthi leptidei. Z. arg. sablon. Lepé. Cylindrospora, Auersw. Sp. 50-60 — > 1-6 (sept. à). Périthèces serrés, innés, érumpents, légèrement papillés, globuleux; spores cylindracées, obtuses, à peine resserrées aux cloisons, jaune pâle, 4-6 noyaux. Tiges d’Epilobium. Z. arden. Lept. Sowerbyi, (Fckl.) Sacc. Sp. 50-60 — 7-8 (sept. 6). (1928 ) GENRE : CLYPEOSPHÆERIA, Fuckl. Clyp. Morreni, (West.) Sacc. Sp. 20-21 — 4 1) (sept. 3). Spores cylindracées, courbées, arrondies, non resserrées, sombres. Ce champignon ressemble au suivant. Tiges d’Epilobium spicatum. Z. arden. Clyp. Notarisii, Fckl. Sp. 22-24 — 4-5 (sept. 5). DICTYOSPORÆ. GENRE : PLEOSP@RA, Rab. Macros. Sp. !/; € à sp. 1 >. Pleos. Vulgaris, Niessl. Sp. 15-24 — 8-19 (sept. D). Périthèces épars, petits, s'aplatissant, coriaces, minces, à base fibrilleuse, nichés sous l’épiderme, papillés; spores ellipsoïdes, arrondies, légèrement inéquilatérales, 1 septées longitudinalement, olives, plus ou moins foncées. Tiges herbacées. Partout. Pieos. Infectiora, Fckl. Macroconidies pédicellées. 33-9 (sept. 4). Sp. 48-26 — 9-12 (sept. à). Périthèces subastomes, disposés en séries longitudinales et érumpentes par les fissures de l’épiderme; spores ellipsoïdes ou ovoïdes oblongues, légèrement jaunes, divisées en mur. Tiges mortes des hautes herbes. Z. arden. Pleos. Nigrella, Wint. (Leptosphæria, Sacc.) (Rabh.). Sp. 20 — > (sept. 3). Périthèces innés, superficiels, placés sur une tache noire dilatée; thèques à tunique épaisse de 6 à 8 spores; spores couleur miel, obovées oblongues, resserrées, 2e loge plus grosse. Tiges mortes de Brassica. Z. cale. (129 ) Pleos. Oligomera, Sacc. Sp. 20-22 — 9-14 (sept. 3). Périthèces lâchement rassemblés, innés, puis subsuperficiels, se dépri- mant, luisants, à peine papillés, puis ombiliqués; tissu lâchement celluleux ; spores oblongues ovoïdes, légèrement resserrées. jaune sombre; cloisons longitudinales, 1 sériées. Tiges de Diplotaxis tenuifolia. Z. arg. sablon. Pleos. Vagans, Niessl. Sp. 22-30 — S-10 (sept. 5). Périthèces épars ou disposés en séries, déprimés, submembraneux, quel- ques fibrilles à la base; ostioles coniques, ponctiformes; spores oblongues, puis fusoïdes en massue, cymbiformes, jaunâtres, 1 septées en AREAS Sur les graminées surtout. Z. calc. Pleos. Albicans. Fckl. Sp. 23 — 12 (sept. 5). Pleos. Asparagi, Rabh. Sp. 28-38 — 12-18 (sept. d-7). Périthèces déprimés, papillés, couverts par l’épiderme; spores olives, puis couleur miel, en mur et en forme de sandales. Tiges mortes de l’asperge. Z. arden. Pleos. Dianthi, De Not. Sp. 30-33 — 15-16 (sept. 7). Pleos. Herbarum, Rabh. Formes : Fructibus, Anethi, Cerastii, Brassicæ, Rhinanthi, Tecta (Carex), Loniceræ, Fabæ, Allii, Rumicis, Salicorniæ, Scrophu- lariæ, Vitalbæ, Epilobü, OEnotheræ, Eryngü, Asparagi, Scillæ nutantis. Sp. 30-40 — 16-18 (sept. 7). (150 ) Pleos. Papillata, Karst. Pleos. petiolorum, Fekl. Sp. 35-44 — 10-16 (sept. 9). Pleos. Leguminum, (Wall.) Rabh. Sp. 36-40 — 15 (sept. 3-12). Pleos. Abscondita, (Lib.) Sacc. Sp. 40 — 11 (sept. 7). Périthèces rassemblés, à peine érumpents, se déprimant, courtement papillés; spores oblongues fusoïdes, aiguës, légèrement serrées aux cloisons, olive pâle, septées sur une série longitudinale. Sur les feuilles de Phragmitis. Z. arden. Pleos. Scirpicola, (D. C.) Karst. Pleos. macrospora scirpi, Fekl. Sp. 46 — 14-46 (sept. D). Pilcos. Typhicola, (Cook.) Sacc. Sp. 60 — 25 (sept. 3). Périthèces épars ou rassemblés, couverts de l’épiderme, colorés en brun; ostioles petits, perforants; spores muriformes, ovoïdes oblongues, resserrées, olive sombre; 1-2 septées longitudinalement. Sur les chaumes du 7ypha. Z. arden. Plees. Pyrenophoroïdes, Sacc. Sp. 30 — 14-15 (sept. 5). Périthèces immergés, globuleux, petits, noirs; ostioles courts, conoïdes, perforés ; spores oblongues fusoïdes, courbées, jaunâtres, puis fuligineuses, muriformes. Feuilles pourrissantes des graminées. Z. arden. (131) HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : METASPHÆRIA, Sacc. Des paraphyses; spores mutiques, hyalines. Macros. Sp} << Ceri. Xantha, Sacc. Sp. 40-42 — %-S (sept. 3). Périthèces globuleux, déprimés, innés, érumpents, papillés, petits, à texture jaunâtre ; spores fusoïdes, jaunâtres, cuspidées, à 4 gouttes. Sarments de Clematis vitalba. Z. cale. Ceri. Dubyi, Niessl. (Sphærella ceriospora, Duby.) Sp. 40-42 — 10 (sept. 1). Périthèces innés, érumpents, globuleux, déprimés, papillés, petits; texture rousse; spores fusoïdes, courbées, à 2 gouttes, terminées par un prolongement hyalin de 10 — 1. Sarments de houblon. Z. arden. PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : REBENTISCHEIA, Karst. Spores à queues. Macros. Sp. ‘} <. Rebent. Unicaudata, (B. Br.) Sacc. Sp. 18-21 — & (sept. 5). Périthèces petits, couverts, subglobuleux, collabescents; spores à 5 noyaux, fuligineuses, claires, à base avec queue filiforme de 6 x, et À septées, cellule supérieure subhyaline. Sur les vieux sarments de Clematis vitalba. Z. cale. ( 154) SOUS-FAMILLE : SPHÆRIEZÆ. (Périth. chauves de 0 à 1 septées.) PHÆOSPORÆ. GENRE : ANTHOSTOMELELA, Sacc. Généralement des paraphyses; spores continues, fuligineuses, mutiques, ou avec appendice hyalin. Macros. Sp. ‘} >. Anthla. Corni, H. Fabr. et Sacc. (T. II, Addenda, p. xu.) Sp. 48-45 — 7 (goutt. À à 2). Semble être le champignon trouvé à Louette-Saint-Pierre (Aubert), décrit Mycol. belge, t. KW, pp. 245-244. Anthla. Tomicuan, (Lev.) Sacc. Sp. 13-16 — S-9 (goutt. À). Anthla. Lugubris, (Rob.) Sacc. Sp. 19-20 — 9. Périthèces assez grands, rassemblés ou solitaires, recouverts par l’épi- derme qu'ils tachent en noir, subglobuleux, coriaces, charbonneux; ostioles courts, conoïdes, à peine érumpents; spores elliptiques, oblongues, arron- dies, atténuées, À noyau huileux, entouré d’une couche hyaline. Sur feuilles d’A mmophila arundinacea. Z. arden. Anthla. Genistæ, Crn. (Sacc.) Goutt. 4. Périthèces demi-immergés, couverts par l'épiderme, sphériques, petits; ostioles très courts, perforant le périderme; spores cymbiformes, brunes, Rameaux morts de Sarothamnus scoparius. Z. arden. HYALODIDYMÆ. GENRE : DEDYMELELA, Sacc. Des paraphyses; spores didymes, hyalines. (155) Macros. Sp. ‘}, & à sp. 4 << Didyla. Superflua, (Fckl.) Sacc. (Spermogonie : un Phoma.) Sp. 44-16 — 4-6. Périthèces épars, innés, subsphéroïdes, noirs; ostioles petits, béants; spores subovoïdes, oblongues, légèrement resserrées, hyalines, cellule inférieure plus petite. Tiges de grandes herbes, surtout de l’ortie. Z. cale. et arden. Didyla. Bryoniæ, (Fckl.) Rehm. = 62 Sp. 14-16 Périthèces nichés, puis sublibres, rassemblés, très petits, globuleux, déprimés, noirs, papillés; spores oblongues presqu’en massue, inégalement didymes, obtuses, hyalines. Sur sarments secs de la Bryone dioïque. Z. arden. Didyla. Barbieri, (West.) Sacc. Sp. 48-20 — 3-8 (goutt. 4). Didyla. Epilobii. (Fuckl.) Sacc. Sp. 48-24 — 10 (goutt. plus). Périthèces rassemblés, couverts, puis libres, lentiformes, convexes, puis plans, noirs, grandeur moyenne; ostioles exsertes, cylindracés, obtus, perforés ; spores ovées, subobliques, légèrement resserrées, hyalines. Sur Epilobium angustifolium. Z. arden. Didyla. Hæmatites, (Rob.) Sacc. Sp. 20 — 5. Didyla. Hellebori, (Chail.) Sacc. Sp. 20 — S. Didyla. Nigrella, (Fr.) Sacc. Sp. 20 p. long. Didyla. Genistæ, (Fckl.) Rehm. Sp. 20-22 == G-9. Périthèces épars, couverts, globuleux, petits, noirs, proéminents; ostioles courts, perforés ; spores ovées en massue, peu resserrées, hyalines. Sur rameaux séchés de Genista germanica. Z. arg. sablon., Sarothamnus scoparius. Didyla. Proximella, Karsit. Sp. 20-24 — S-10 (goutt. 2-4). Périthèces épars, innés, sphéroïdes, subpapillés, perforés, noirs; spores subovoïdes, oblongues, légèrement atténuées aux extrémités, resserrées, hyalines, loge supérieure plus grosse. Feuilles sèches du Carex pendula et autres. Z. cale. Didyla, Vexata, Sacc. Pycnide : Diplodia mamillana, Fckl. Didymosphæria Oblitescens, Fekl. Sp. 25-27 — 14-16. Périthèces lenticulaires, presque recouverts; texture parenchymateuse, roux sombre; ostioles perforés, à peine proéminents; spores obovées, non resserrées, hyalines. | Rameaux du Cornus mas. Z. arg. sablon. La pycnide seulement. Didyla. Corni, Sow. Sacc. (F1. myc. belge, t. U, p. 243.) Périthèces épars, noir luisant, déprimés dans une matrice blanchissant ; ostioles à peine visibles; spores oblongues en massue, hyalines. West. Rameaux séchés du cornouiller. Z. arg. sablon. Didyla Tosta, (B. Br.) Sacc. Périthèces petits, globuleux, déprimés, pâles, brun sombre, couverts, épiderme brun autour de l’ostiole; spores courtes, elliptiques, naviculaires ou en massue, uniseptées, subhyalines, non resserrées. Tiges sèches d’Epilobium hirsutum, Spicatum. Z. arden. et calc. (Forme : Ænothera.) 2 CAS 7) PHÆODIDYMÆ. GENRE : DIDYMOSPHÆRIA, Fckl. Micros. Sp. 5, > à sp. L 2. Didymo. Conoïdea, Niessl. Sp. 6-9 — 5. Périthèces épars, couverts, puis libres, assez grands, conoïdes, légèrement déprimés, noirs, luisants, coriaces; ostioles papillés ou subconiques; spores peu resserrées, obovées, olivacées. Tiges sèches des hautes herbes, surtout orties. Partout. Didymo. Brunneola, Niessl. (Spermogonies : 2-4 — 1/9). Sp. 3-12 — 4-6. Périthèces épars ou làchement rassemblés, nichés sous l’épiderme pâlis- sant, couverts d’une tache brun sombre ou noir pourpre, assez grands, hémisphériques, déprimés, coriaces, brun sombre, ombiliqués, papillés; spores ovoides oblongues, peu resserrées à la cloison, olive. Sarments secs des ronces et rosiers. Z. cale. Didymo. Epidermidis, (Fr.) Fckl. Formes : Berberis, Fraxini, cônes d’abies. Sp. S-11 — 6 (goutt. 2). Didymo. galiorum, (Desm.) Fckl. Sp. 412-153 — 3-8 (goutt. 4). Didymo. Rubi, Fckl. Didymo. diplospora, (Cooke) Rehm. Sp. 414 — S (goutt. 2). Macros. Sp. '} >. Didymo. Zerbina, (De Not.) Sacc. (Amphisphæria). De Not. Sp. 20-22 = 9-10. Périthèces épars, incrustés par la base aplatie, couverts par épiderme, puis libres, hémisphériques, papillés, puis perforés; spores oblongues, biloculaires, resserrées, badiées, fuligineuses, avec appendices diaphanes. Sur tiges de trèfles. Z. arden. HYALOSPORÆ. GENRE : PHYSALOSPORA, Niess]. Paraphyses; spores hyalines; ostioles papillés; périthèces assez solides, globuleux. MICrOS Sp EAN Phys. Minutwula, Sacc. et Speg. Sp. 42-16 — 4-6 (goutt. 1-9). Périthèces çà et là rassemblés, globuleux, lenticulaires, petits, couverts, ponctiformes, à peine papillés, perforés, noirs, coriaces, membraneux ; texture parenchymateuse; spores ovoïdes, naviculaires, hyalines. Tiges mortes d’Euphorbia. Z. arden. Phys. Idæiï, (Fuck.) Sacc. Sp. 42 — 4 (goutt. 4). Périthèces rassemblés, déprimés, concaves, couverts par l’épiderme noirci; ostioles proéminents, papillés, très petits; spores ovées, atténuées, hyalines. Feuilles de ronces. Z. cale. Macros Sp) AIS RC Phys. Caliunæ, (De Not.) Sacc. Sp. 43 — % (goutt. 2). Périthèces épars, innés, émergents, petits, ponctiformes, noirs, quelques filaments rampent de la base, hémisphériques, à ouverture ronde, simple, à peine proéminente; texture brun sombre, à cellules à peine visibles; spores clliptiques, oblongues. Rameaux morts de Calluna vulgaris. Z. arden. Phys. Claræ-Bonæ, Spesg. Sp. 14-16 — 5 (goutt. 1). Périthèces globuleux, lenticulaires, petits, immergés dans le parenchyme des feuilles, recouverts par l’épiderme formant de très petites bulles ombi- liquées, couleur miel; texture parenchymateuse, rousse, fuligineuse; ostioles déprimés; spores hyalines. Feuilles arides de Vasccinium vitis-idæa. Z. arden. (139 ) Phys. Festucæ, (Lib.) Sacc. (Sphæria sancta, Rehm. et Thüm. Sp. 23-30 — 10-142 (goutt. 1-5). Périthèces rassemblés, épiphylles, globuleux, innés, noirs, papillés; spores subrhomboïdes, elliptiques, hyalines. Feuilles de graminées. Z. arden. Phys. Gregaria, Sacc. Forme : Foliorum. Sp. 30-410 =— G-S, Périthèces rassemblés, serrés, couverts, globuleux, noirs, blancs inté- rieurement; papilles très courtes; spores ovoïdes, oblongues, granuleuses. Sur les feuilles tombées de l’If. Z. cale. Phys. Alpina, Speg. Sp. 33-410 — S-9 (type). Forme : Crepiniana, Sacc. et March. Sp. 20-26 — 10-11. | Périthèces couverts, puis proéminents, globulcux, petits, noirs, éparpillés ou rassemblés, à papilles obtuses ; spores oblongues, ellipsoïdes, arrondies, granuleuses. Feuilles languissantes d'Empetrum nigrum. Z. arden. Sous-FamILLE : PYRENOPHOREZÆ. (Périthèces soyeux; spores 2 à 3 pluriseptées.) DICTYOSPORÆ. GENRE : PYRENOPHORA, Fr. Périthèces coriaces, soyeux; spores en mur, jaune miel ou fuligineuses. Macros. Sp. 1}, > <. Pyr. Phæocomoides, Sacc. Sp. 18-21 — 9-11 (sept. D). Périthèces épars, nichés, puis presque libres, très petits, déprimés, globuleux, noirs, coriaces; bases bien fibrilleuses; soies divergentes ou (440 ) convergentes, rigides, noires, simples; spores brun sombre, ellipsoïdes, oblongues, Tiges mortes de Libanotis montana. Z. arden. Pyr. Calvescens, (Fr.) Sacc. Sp. 20 —S (sept. 3). Pyr. Coronata, Niessl. Forme : Érigeronis. Sp. 22-22 — 7-9 (sept. 7). Périthèces plus ou moins rassemblés, nichés, déprimés, globuleux, puis concaves, très petits, coriaces, glabres ou fibrilleux à la base; ostioles proéminents, papillés, couronnés d’une touffe de poils microscopiques; périthèces à soies courtes, très serrées, pénicillées; spores ovées-oblongues, 6-8 septées, transversalement resserrées. Sur chaumes des grandes herbes. Z. arden. Pyr. Pellita, (Fr.) Sacc. Sp. 23 — 8-9 (sept. 3). Pyr. Phæospora, (Duby) Sacc. Sp. 36-42 — 13-43 (sept. 7 transv., 2-4 vertic.). Périthèces épars, érumpents, subglobuleux, noirs, petits, submembraneux, couverts supérieurement de poils noirs, rigides et divergents, à base fibril- leuse; ostioles minces; spores fusoïdes, lancéolées, plus ou moins atténuées, noir brunûtre. Sur Sempervivum. Z. arden. Pyr. Trichostoma, (Fr.) Sacc. Sp. 32 — 20 muriior. (sept. 4-6). Pyr. Relicina, (Fckl.) Sacc. (Pleospora polytrichia, Tul.) Forme : Secalis. Conidie : Vermicularia relicina, Fr. Sp. 50-60 — 23 (3 sept. transv., 1 vertical., en séries). Périthèces innés, érumpenis, sclerotioïdes, pâles intérieurement, couverts de soies rigides, cuspidées, pluriseptées, très noires; spores oblongues, ellipsoïdes, couleur miel. Sur chaumes de graminées. Z. arden. (141) Pyr. Phæocomes, (Reb.) Sacc. Sp. 706 — 20 muriform. SOUS-FAMILLE : OPHIOBOLEÆ. (Périthèces chauves plus ou moins rostrés.) SCOLECOSPORÆ. GENRE : OPHIOBOLUS, Riess. Des paraphyses, pas de pseudo-strome; spores mütiques; caulicoles; ostioles plus ou moins allongés, généralement cylindracés. Macros. Sp. 4}, <. Ophi. Graminis, Sacc. Sp. 0-2% = S. Périthèces épars ou rassemblés, immergés, glabres, globuleux, assez grands, membrancux, charbonneux; ostioles conoïdes, tronqués, dépassant peu l’épiderme, perforés; spores fasciculées, baculiformes, courbées, légère- ment atténuées, hyalines, 10-50 gouttes. Sur les graminées. Z. arden. Ophi. Fruticum, (Rob.) Sacc. Sp. 75-140 — 3-5. Ophi. Vulgaris, Sacc. Sp. 80-100 — 1-1 !. Périthèces innés, érumpents, dans une matrice ne changeant pas, petits, globuleux, conoïdes ; spores à plusieurs gouttes, jaunâtres. Tiges mortes des grandes herbes, Z. arden. Tiges de pomme de terre, Z. arg. sablon. Ophi. Porphyrogonus, (Tod.) Sacc. (Rubellum, Fckl.) Formes : Verbasci, Ilicis, Brassicæ. Sp. 120-150 — 1 !). (142 ) Ophi. Acuminatus, (Dub.). Formes : Arctii, Cirsii, Senecionis. Sp. 120-180 — 3-4. Ophi. Herpotrichus. (Fr.) Sacc. Sp. 133-150 — 2-2 /h. Ophi. Urticæ. (Fckl.) Sacc. Sp. 150 — 4. Ophi. Penicillus, (Schmidt) Sacc. Sp. 450 — 4. Périthèces épars, globuleux, couverts, noirs, gonflés ; ostioles érumpents; papilles cylindriques, pénicillées; spores 12-16 loges; les 2 loges intermé- diaires plus grosses, jaunâtres. Sur tige de Serratula arvensis. Z. arden. @phi. Characiæ, (H. Fab.) Sacc. Thèques 460-200 r. long. Périthèces rassemblés, nichés, globuleux, moyens, noirs; ostioles érum- pents, courts, cylindracés, épais, ombiliqués, perforés; spores à gouttes et septées, de la longueur de la thèque. Tiges mortes d'Euphorbia. Z. arden. Ophi. Mathieuwi, (West.) Sacc. Ophi. Tanaceti, (Fckl.) Sacc. Périthèces rassemblés, subglobuleux, noirs, érumpents, pctits; tache sombre brun; ostioles cylindriques, noirs, luisants; spores multiseptées, jaunes, se détachant en articles. Sur tiges et feuilles mortes de Tanacetum, d'A chillea Plarmica. Z. cale. IL, PÉRITHÈCES ORDINAIREMENT SUPERFICIELS DÈS LE DÉBUT; BASE SOUVENT INCRUSTÉE; GÉNÉRALEMENT DES PARAPHYSES ; TEXTURE NOIRE; SUR LES PARTIES FIBREUSES OU SUR LES PARTIES HERBACÉES, MAIS POURRIES, DES PLANTES. 40 Périthèces superficiels au début, sauf les périthèces rostrés. Sous-FanILLE : LASIOSPHÆRIEÆ. (Périthèces soyeux.) HYALOSPORÆ. GENRE : TRICHOSPHÆERIA, Fckl. MICTES SDL EME rich. Pilosa, (Pers.) Fckl. Sp. 5-8 — 3-4 (goutt.). ( Trich. Exosporioïdes, Fckl. Spermogonies : 10 — 3. Sp. S = S. Périthèces très petits, supcrficicls, très noirs, globuleux, à poils conco- lores; spores elliptiques, à appendices fasciculés, très minces. Feuilles pourrissantes du Carex, de Luzula. Z. arden. Macros. Sp. 'L > <. Trich. Pumcetillum, Rehm. Sp. 43 — 5. La variété Pachyspora, Sacc., Bom. et Rouss. (10-12 = 7). Sur bois de hêtre. Z. arg. sablon. Périthèces très petits, épars, globuleux, papillés; mycélium noir sombre, très mince ; spores elliptiques, oblongues, subacuminées. Bois pourrissant de pin. Z. arg. sablon. Trich. Elisæ-Mariæ, Sacc. et Pat. Sp. 45-18 — 5-3 1/0. Périthèces cà et là rassemblés, superficiels, globuleux, petits, noirs, sous- charbonneux; soies filiformes, cuspidées; spores fusoïdes, 5 à 7 gouttes généralement unisériées. Feuilles sèches d’Epilobium spicatum. Z. arg. sablon. ( 144 ) PHÆOSPORÆ. GENRE : ROSELLINIA, De Not. Micros Sp EC Ros. Sordaria, (Fr.) Rehm. (Melanomma, nobis). Sp. 7-8 — 4-5 (goutt. 4). Ros. Schumacheri, (C. E. Hans) Sacc. Sp. 9-10 — 3-4. Périthèces petits, sphéroïdes, papillés, noirs, légèrement pileux, épars, submembraneux, subinnés, érumpents; spores oblongues, cymbiformes, inéquilatérales, olive brun. Excréments de rats. Z. arg. sablon. Ros. Velutina, Fckl. Sp. 8 — 6; 40-11 — 7 (nobis) (goutt. 1-2). Périthèces rassemblés, serrés, petits, globuleux, ovés, olivacés, veloutés ; ouverture petite, subconique, perforée; spores ovées, noir brunâtre. Sur écorces et bois morts de hêtre. Z. calc. et arden. Ros. Rimincola, Rehm. Forme : Genistæ. Sp. 40-12 — 7-8. Périthèces glabres, a peine ruguleux, luisants, globuleux, conoïdes; spores ovoïides, fuligineuses. Rameaux décortiqués, sur Spartium scoparius. Z. arden. Ros. Pulveracea, (Ehrh.) Fuck. Sp. 40-12 — 7-8. Macros. Sp. 4 > <. Ros. Abhietina, Fckl. Sp. 14-16 — 6-S. Périthèces rassemblés, serrés, plus grands que le Pulveracea, ovés, noirs, opaques; soies courtes, concolores, strigueuses; ostioles coniques, obtus; spores oblongues, subelliptiques, brun sombre. Bois de pin. Z. arden., 600 mètres altitude. (145) Ros. Ligniaria, (Grev.) Nits. Sp. 16 — 8. Ros. Aquila, (Fr.) De Not. Sp. 16-22 — 6-7. Ros. Thelena, (Fr.) Rab. Sp. 4S-24 = @ 1/9-7 1)9. Ros. Mammiformis, (Pers.) Ces. Sp. 20-25 — 7-9. GENRE : CHÆTOMEUM, Kunze. IVICrOS SD DEC Chætom. Bostrychodes, Zopf. Sp. 6-7 — 5%; 42 — 10 Marchal. Périthèces petits, ellipsoïdes; ostioles petits, courtement papillés; soies latérales subulées, éloignées, les terminales plus serrées, ascendantes, le grand nombre enroulées (6-14) fois en spirale, brunes, légèrement rabo- teuses; spores ellipsoïdes, obtuses, sombre brun olive. Excréments de chat. Z. cale. Crottes de lapin. Chætom. Clhhartarum, Ehrenb. Sp. S-10 — 6-8 (goutt. 1). Variété Kunzeanum, forme : Fimicola, March. (14 = 8 |). Excréments de souris. Z. arg. sablon. Chætom. Fieberi, Cda. Sp. 9-11 — %-S. Périthèces subsphéroïdes, affaissés par sécheresse, petits; poils longs simples, droits ou courbés au sommet; spores subsphéroïdes, légèrement aiguës aux extrémités. Variété Saccardianum, Bom. et Rouss. (9 = 7), avec poils conidiophores et conidies sphériques légèrement muriquées de 8-9 p. Sur papier humide. Z. arg. sablon. 10 ( 146 ) Chætom. Comatum, (Tode) Fr. Sp. 10-12 — S-9. Chætom. Cumiculoruen, Fckl. Sp. 412 — 6-8. Périthèces épars, moyens, ovés, olive sombre brun; au sommet peu de poils chevelus, vers la base poils plus longs, droits, articulés, serrés, concolores; spores elliptiques, simples, ombrées. Crottes de lapin. Z. arg. sablon. Chætoum. Crispatumm, Fckl. Sp. 42 — 10. Périthèces rassemblés, globuleux, moyens, olivacés; poils : les uns droits, septés, brun sombre et diaphanes; les autres crispés, tordus, opaques; spores globuleuses, quelquefois un peu ovées, une petite pointe à chaque extrémité, hyalines, puis brun sombre. Excréments de chien. Z. arg. sablon. Chætoim. Libertiæ, Roum. et Pat. (Revue mycol., n° 17.) Périthèces épars; poils : les uns opaques, gros, rameux vers l'extrémité, hérissés d’aspérités surlout à la base des périthèces, les autres très grêles, diaphanes, septés, très abondants sur le périthèce et surtout non con- tournés ; spores en forme de citron, à gouttes, fuligineuses. Sur les branches et écorces mortes du Sarothamnus scoparius. Z. arden. Chætom. Spirale, Zopf. Sp. 12-15 — 7-8. Périthèces assez grands, ovoides ou ellipsoïdes; soies : les latérales subulées, sombre brun olive, plus päles vers l'extrémité, les terminales cylindriques, septées de loin en loin, brunes, lisses ou avec aspérités, enroulées (20 fois et plus), et d’une manière égale, en spirale, et formant un faisceau plus grand; spores oblongues, en citron, brun olive. Crottes de lièvre. Z. camp. (Culture.) (147) GENRE : BOMMEREELA, Marchal. Se distingue du genre Chætomium par ses spores triangulaires et déprimées. Bom. Trigonospora, March. Conidie : Oospora trigonospora; March.; sp. T 1/9-9 pu. globuleuses, hyalines. Sp. 7 1/9-9 — 4-4, 3. Périthèces sur filaments conidiophores, globuleux, puis ovoïdes ou ellip- soïdes, très courtement ostiolés, petits, couverts de soies; celles-ci fuligi- neuses, souvent droites, septées de loin, rudes au début, puis lisses; pas de paraphyses; spores biconvexes de 1 à 5 gouttes au début, triangulaires, hyalines, puis fuligineuses. Sur excréments de lièvre dans les bruyères. Z. arg. sablon. et camp. HYALODIDYMÆ. GENRE : ERIOSPHÆRIA, Ces. Périthèces subcharbonneux; des paraphyses vraies ou fausses; générale- ment sur parties ligneuses. MICTOS SD ERA Erios. Vermicularioïdes, Sacc. et Roum. Sp. 7-8 — 4; th. 70-80 — 5. Périthèces densement rassemblés, superficiels, globuleux, papillés, noirs, petits; soies filiformes, rigides, septées, fuligineuses, entourant la base, et disséminées vers le sommet; spores monostiques, ellipsoïdes, arrondies, resserrées à la cloison. Bois pourrissant. Z. arden. Erios. Vermicularia, (Nees.) Sacc. Sp. S— 3; th. 36 — 7%. Périthèces serrés, noirs, très petits, ovés, subdéprimés, astomes, de tous côtés couverts de soies dressées, noires; spores distiques, ovées, oblongues. Bois pourrissant, pin, etc. Z. arden. et calé. (148 ) Erios. Horridula, Wallr. Sp. 42-13 pe. long. Périthèces petits, serrés, noirs, très légèrement rugueux, superficiels, subglobuleux, papillés; couverts de poils épars, courts, pellucides ; à la fin les périthèces se dépriment et s'ombiliquent; spores à deux blastèmes, hyalines. Bois pourri de pommier. Z. cale. Macros. Sp. > <. Érios. Andromedæ, (Rehm.) Sacc. Sp. 18 — 6. Périthèces épiphylles, très petits, globuleux, solitaires ou rassemblés sur la surface de la feuille rembrunie, pileux, noir brun, texture paren- chymateuse; poils épars, aigus, courts, rigides, simples, brun sombre; spores allongées, ovées, bicellulaires, à 2 noyaux. Feuilles d’Andromeda polifolia. Z. camp. HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : ENCHANGSPHÆRLX, Fckl. Assez grands; périthèces superficiels, hirsutés; spores fusoïdes, courtes. Ench. Pinetorum, Fckl. Sp. 32 — 6 (sept. 2). Périthèces rassemblés, globuleux, bases aplaties, grosseur d’une graine de pavot, noir brun; poils concolores; ostioles coniques, noirs; spores fusiformes, courbées, aiguës, hyalines. Feuilles et rameaux pourris de pin. Z. arden. GEXRE : LASIOSPHÆRIA, Ces. et De Not. (Leptospora, Fekl.) Assez grands; périthèces superficiels, poilus; spores cylindracées, allongées. Macros. Généralement sp. {/, > <<, quelquefois sp. {, > <. Lasi. Spermoiïdes, (Hoffm.) Ces. Sp. 20-30 — 4-3 (goutt.). (149 ) Lasi. Subambhigua, (Cook.) Sacc. Sp. 23 — 10 (sept. 1 au début). Périthèces rassemblés, subglobuleux, papillés, noirs, villeux; spores à noyaux, enflées du dessus ayant alors 50 y. de long, la cellule inférieure disparaît et les spores sont alors elliptiques, tronquées. Sur bois. Z. arg. sablon. Lasi. Sphagnoruwuiam, (Crn.) Sacc. Sp. 30-33 — 6. Périthèces coniques, assez grands, villeux; thèques fusoïdes; spores allongées, granuleuses, aciculaires. Sur les feuilles vivantes de Sphagnuin subsecundum. Z. cale. Description de M. Mouton, de Liège. Périthèces épars, ovoïdes; poils dressés, septés; des hyphes rampant à la base; ostioles obtus; thèques 120 — 15; spores cylindracées, arrondies, courbées, à la fin brun dilué. Lasi. Hispidula, Sacc. Sp. 85-435 — ? 1-3 1. Périthèces épars, subsuperficiels, globuleux, noirs, perforés, couverts de soies longues, septées, fuligineuses; à la base des hyphes rameuses ; spores bacillaires, fusoïdes, courbées, obtuses, à plasma à 5 divisions. Tiges mortes du Pteris aquilina. Z. arg. sablon. Mmes Bommer et Rousseau: « diffère du type par les thèques et les spores plus iarges ». Lasi. Strigosa, (A. S.) Sacc. Sp. 40 — 5. Lasi. @vina, (Pers.) Ces. Sp. 48-54 — 5-6. Lasi. Rufiseda, (Lib.) Sacc. Sp. 50-60 — 4-3 (sept. 7-8). Périthèces épars, globuleux, coniques, couverts de poils septés, cuspidés, fuligineux, assis sur un tapis court et roux; spores vermiculaires, à plusieurs gouttes, courbées, aiguës, appendiculées. Écailles d’Abictum. Z. arden. ( 150) Lasi. Rhacodium. Ces. Sp. 50-60 — 4-6. Lasi. Ambisza., Sacc. Forme : Carbonaria, Rehm. Sp. 30-20 — 5-6 (sept. 6-8). Périthèces épars, superficiels, globuleux, coniques, charbonneux, couverts de poils septés, mous, rampant à la base; ostioles aigus; spores cylindra- cées, ellipsoïdes, enflées vers le sommet, brun sombre dilué. La partie renflée, 1-5 septées. Bois de chêne; trouvé par Mmes Bommer et Rousseau sur la terre brülée et des debris de bois carbonisé avec l’Helicosporium roseum. Lasi. Libertiama, Speg. et Roum. Sp. 60-70 — 3-4. Périthèces rassemblés ou épars, noirs, charbonneux, membraneux, glo- buleux, couverts d’une villosité fugace, mince et blanche; ostioles papillés, proéminents; spores cylindracées à plusieurs gouttes, la partie supérieure enflée et septée, Chaumes pourrissant du Phalaris arundinacea. Z. arden. Lasi. Hirsuta, Ces. Sp. 62 — 6-7 (sept. 5-6). Lasi. Hispida, Tode. Sp. 70-80 — 7-8 (sept. 6-8). GENRE : HERPOTRICHIEA, Fckl. Périthèces superficiels, poilus, déscolores ; poils crispés et rumpants- Herp. Macrotricha, (B. et Br.) Sacc. Subicule étalé, noir, villeux, entortillé; périthèces ovoïdes, s’affaissant; longs poils couvrant la partie inférieure des périthèces, le sommet étant (151) dénudé; ostioles papillés; spores fusoïdes, biconiques, resserrées au milieu, à 6 noyaux et 5 septées. Sarments de Rubus. Z. arg. sablon. PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : CHAÆTOSPHEÆERINIA, Tulas. Périthèces incolores, villeux; spores sombres, assez courtes. Chætos. Innumera, (B. et Br.) Tul. Conidies : un Acrotheca (conidies allantoïdes); Un Periconia (conidies globuleuses); a Un Dendryphium (conidies à plusieurs articles). Sp. 18 — 4 (sept. 2). Subicule conidiophore; périthèces nombreux, noirs, luisants, à peine papillés ; spores oblongues, fusoïdes, obtuses, 2 à 5 noyaux. Bois de chêne, copeaux. Z. calc. Chætos. Phæostroma, Fckl. Conidies : 28 — 14. Sp. 28 — 6 (sept. 3). Subicule byssidé; périthèces rassemblés, serrés, subovoïdes, noirs, ruguleux, rigides, astomes, à demi plongés dans un subicule assez épais, noir-brun; spores cylindracées, courbées, les 2 loges du milieu plus grosses, brun sombre, unigouttelées, Rameaux d’arbres. Z. ardenr. Chætos. Callimorplea, Mont.) Sacc. (Lasiosphæria, nobis). Chætos. fusca, Fck]. Conidie : Cladotrichum polysporum, Cd. Les mêmes caractères que le Phæostroma, sauf les périthèces plus petits, s’affaissant cupuliformes par sécheresse; villosité plus courte, brun sombre. Thèques et spores les mêmes. Rameaux avec écorce d'érable, de hêtre. Z. arden. DICTYOSPOREÆ. GENRE : PLEOSPHÆRHA, Speg. Périthèces soyeux ou tomenteux; spores colorées. (152) Macros. Sp. ‘} >. Pleosph. Sylvestris, Mouton. Sp. 47-20 = S (7 sept. transv.; 1 sept. en série longit.). Périthèces globuleux, petits, confluents, noirs, coriaces, couverts de soies concolores; spores eiliptiques, oblongues, arrondies, olivacé fuligineux. Rameaux secs et décortiqués de pin sylvestre. Z. cale. Septembre. Pleosph. Pulveracea., Mouton. Sp. 49-22 — 8 1-9 (5-7 sept. transv.; 1 sept. série longit.). Périthèces subglobuleux, petits, noirs, couverts de poils droits, conco- lores, septés, légèrement papillés; spores resserrées vers le milieu, pâles, fuligineuses, obovées, oblongues. Bois coupé et dur du chêne. Z. cale. Pleosph. Pilosella, Sacc. Sp. 25-30 — 22-14 (10-12 sept. transv.; 1-2 sept. séries longit.). Périthèces rassemblés, petits, globuleux, déprimés, noirs, couverts de soies filiformes, trés noires, courtes, continues; ostioles obtus; spores oblongues, rhomboïdes, non resserrées, fuligineuses. Sur bois de pin pourri. Z. arden. Sous-Famie : MELANOMMEZÆ. (Périthèces chauves.) DICTYOSPORÆ,. GENRE : TEICHOSPORA, Fckl. C’est le genre Pleosphæria à périthèces chauves. Macros. Sp. ‘L >. Teich. Pomiformis, Karst. Sp. 19-25 — 8-12 (3-7 sept. transv.; 1 sept. longit.). Périthèces épars ou rassemblés, érumpents, sphéroïdes, s’affaissant, unis, luisants, noirs; ostioles à peine marqués ou papillés, puis largement ouverts; spores légèrement jaunes et resserrées au milieu, ovoïdes, oblongues. Branches d’arbres, écorces. Z. arden. Feich. Obducens, (Fr.) Fckl. Sp. 20-30 — 9-12. PHÆOPHRAGMIZÆ. GENRE : MÉLANOMMA, Nitscke.: Périthèces généralement chauves, rarement subpileux, superficiels, assis; spores sombres, médiocres; pores perforés étroits. NCROS MSP Melano. Fuscidulum, Sacc. Sp. 42-14 — 3 !/,-4 (sept. 3). Périthèces épars ou rassemblés, moyens, noirs, chauves, sphéroïdes, se déprimant légèrement, adnés au bois ou demi-immergés; ostioles cylin- dracés, coniques, subrostrés; spores fusoïdes, 4 gouttes, légèrement resser- rées aux cloisons, olivacé fuligineux. Troncs et rameaux du sureau. Z. arden. Melano. Pleiosporuæmm, Mouton. Sp. 48-13 — 3-6; th. 62-20 — 15-20. Périthèces petits, subcoriaces ; spores sans gouttes, 16 dans la thèque. Rameaux décortiqués du chêne. Z. cale. Melano. Setosum, Mouton. Sp. 13-15 — 5-6 (3 sept.); th. 45-32 — 12-15. Périthèces un peu plus petits que dans l'espèce précédente, épars, globu- leux, membraneux, texture brun sale, couverts de soïes continues, noires, peu serrées; ostioles petits, obtus; spores oblongues, guère resserrées, souvent avec une cloison longitudinale, loges à gouttes, fuligineux pâle. Sur le bois pourri du chêne et du bouleau. Z. cale. Sp. 9-10 — 3 1/9-4& 4/9 ; th. 35-40 — 10-12. La variété Minus. Sur bois pourri du chéne. (154) Macros. Sp. 1, > <. Melano. Pulvis pyrius, (Pers.) Fckl. Sp. 16-18 — 4-6 (sept. 3.) Melano. Lenarsii, (West.) nobis. 1 goutte dans chaque loge. Sp. 48-20 — 6& (sept. 3); th. 36 — 8. Melano. Aculeatum, Mouton. Sp. 48-20 — 4-5 (sept. 5); th. 3@ — 9. Caractères du Setosum, mais soies droites, plus longues; périthèces insen- siblement atténués vers le sommet; spores à 5° loge plus épaisse. Sur le bois pourri. Z. cale. Melano. Disjectuwmn, (Karst.) Sacc. Forma : Brachyspora, Sacc. Sp. 20-22 — 4-53 (sept. 3). Périthèces épars, érumpents des fibrilles du bois, sublibres, sphéroïdes, quelquefois un peu aplatis, chauves, luisants, noirs, petits; ostioles ombili- qués; spores fusoïdes allongées, courbées, jaunâtres, 2° loge un peu plus grosse. Bois vieux de pin. Z. arg. sablon., sur bois travaillé. Melano. Medium, Sacc. Sp. 22-23 — 6G-7 (sept. 3). Périthèces épars ou rassemblés, superficiels par le retrait de l'écorce, globuleux ; ostioles conoïdes, obtus. puis perforés ; spores oblongues, obtuses, légèrement resserrées, 4 gouttes, hyalines, fuligincux dilué. Rameaux pourrissants. Z. arden. Melano. Trunmeaéumlumm, Sacc. et Roum. Sp. 20 — % (sept. 3). Périthèces cà ct là rassemblés, moyens, charbonneux, superficiels; ostioles obtus, tronqués, inégaux, quelquefois obliques; spores oblongues, fusoïdes, (155 ) resserrées aux cloisons, loges extrêmes subhyalines, les moyennes olivacé fuligineux. Rameaux décortiqués du saule. Z. arden. Melano. Epochnii., (B. Br.) Sacc. Conidie : Epochnium fungorum, Fr.? Sp. 23-30 1. long. (sept. 3). Périthèces coniques, puis globuleux, rassemblés, granuleux, noir olivacé; spores fusoïdes, bien resserrées au milieu, fuligineux pâle. Sur le Sfereum hirsutum, bois. Z. arg. sablon. Melano. Mussatianum. Sacc. et Roum. Sp. 23-30 — 3% (sept. à). Périthèces rassemblés et serrés, superficiels, globuleux, coniques, noirs, duriuscules, petits, papillés obtusément; spores fusiformes, aiguës, légère- ment resserrées à la cloison du milieu, olivacé fuligineux. Sur le bois de chène et de hêtre. Z. arden. Melano. Lambottianuem, Sacc. Flore belge, H, p. 325. GENRE : GHLEÆERIA. Fckl. Spores se désarticulant en articles biloculaires, sombres. Ohle. Gbducens, Wint. Sp. 48 — 4 (sept. 3). Périthèces rassemblés, adnés à un strome très mince, largement étalé et noircissant le bois, petits, coniques, globuleux de la base; ostioles très petits, papillés puis perforés; spores oblongues, resserrées aux cloisons, loges du milieu plus grosses, se divisant en articles biloculaires déjà dans les thèques, brun sombre. Sur le bois d’orme. Z. arden. GENRE : TREMATOSPEÆRIEIA, Fckl. Périthèces à base incruslée; pores s’ouvrant largement; spores de médiocres à grandes. (156) Macros. Sp. |, > <« rem. Pertusa, (Pers.) Fckl. Sp. 24-32 — S-10 (sept. 3). rem. Pieurostoma, Rehm. Sp. 23-27 —S. Périthèces très petits, immergés dans le bois, globuleux, brun sombre, puis émergents tout entiers, ou par leurs cols allongés, souvent latéraux ; spores cylindracées, obtuses, les cellules ultimes hyalines, les deux cellules du milieu brun sombre à 2 grands noyaux. Sur bois de pin. Z. arden. rem. Megalospora, (De Not.) Sacc. Sp. 36 — 10-13 (sept. 6-9). Périthèces rassemblés, charbonneux, noirs, émergents, globuleux, coni- ques, moyens; ostioles perforés, bien papillés; spores fusoïdes, oblongues et en massue, resserrées au milieu, les articles supérieurs plus larges et plus courts, 1 à 2 gouttes, fuligineuses, au début entourées d’une mince couche hyaline. Forme : Berberidis sur les rameaux. Z. arden. Trem. Britzelmayriana, (Rehm.) Sacc. Sp. 45-48 — 12 (sept. 5-8). Périthèces rassemblés, globuleux, conoïdes, noirs, assez grands, obtus, papillés, charbonneux; spores elliptiques, oblongues, obtuses, droites, les 4 loges supérieures plus courtes et plus larges, les 5 inférieures plus étroites, les loges moyennes présentant une cloison longitudinale, fuligi- neuses, 5 à 8 gouttes. Branches décortiquées. Z. cale. Œrem. Fallax, Mouton. Sp. 60-70 — 18-20 (sept. 8). Périthèces subglobuleux, moyens, noirs, ruguleux, subcharbonneux, superficiels ; ostioles coniques, obtus, puis perforés; spores largement fusiformes, inéquilatérales, légèrement resserrées aux cloisons, olivacé (157) brun sombre, cellules ultimes les plus pâles, les autres dissemblables par la grandeur. Sur bois coupé et dur. Z. cale. rem. Caïllicarpa, Sacc. Forme : Minor, Lib. Sp. 80 — 18-23 (sept. D). Périthèces épars, globuleux, coniques, moyens, charbonneux, noirs, perforés, papillés, obtus, épais; spores biconiques, fusoïdes, courbées, d’abord 1 septées, resserrées, de 2 à 4 gouttes, ocre fuligineux. Sur la partie dure de l'écorce de peuplier. Forme : Minor. Z. arden., sur bois pourri. PHÆODIDYMÆ. GENRE : AMPHISPHÆREIA, Ces. et De Not. Périthèces charbonneux, libres, superficiels ou émergents, mais non cou- verts au début; ostioles conoïdes; spores uniseptées, sombres ou couleur olive intense. Micros. Sp. !}, <. Amphi. Pusiola, (Karst.). Sp. 10-14 — 4-5. Périthèces subrassemblés et épars, superficiels, ovoïdes ou sphéroïdes, conoïdes, atténués au sommet, unis, noirs, petits; ostioles non visibles; spores oblongues, uniseptées, sombres. Éclats de bois. Z. arg. sablon. et arden., sur saule. Macros. Sp. } <. Ambphi. Applanata, (Fr.) Ces. Sp. 24 —= 8. Périthèces épars, noirs, opaques, arrondis, ruguleux, convexes et aplatis du dessous; ostioles simples, perforés; spores bien resserrées au milieu, loge supérieure plus grande, oblongues, obtuses, brun sombre. Bois de charme et d’Acer campestre. Z. cale. (158) Amphi. Uimbrina, (Fr.) De Not. Sp. 26 — 6-8. Périthèces épars, sphéroïdes, demi-immergés, fermes, noirs, assez grands, partie supérieure hémisphérique, déprimée; ostioles petits, papillés ; spores fusoïdes, oblongues, À septées à 2 noyaux, fuligincux. Sur bois de chêne. Z. arden. Nos échantillons avaient : spores 26 — 10-11, resserrées à la cloison médiane et thèques 100-120 = 14-16. HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : MELOMASTIA, Nits. et Fckl. Melo. Friesii, Nits. Sp. 45-20 — 6G-8 (sept. 2). GENRE : ZVGNOËELEA, Sacc. Périthèces subsuperficiels, généralement rassemblés, rigides, noirs; spores fusoïdes, allongées, 5 pluriseptées. MACrOS SP UE asp Zyg. Groenendalensis, Sacc., Bom. et Rouss. Sp. 46-48 — 6-7 (goutt. 1-2). Périthèces rassemblés, subglobuleux, petits, charbonneux, fragiles, noirs, glabres, sauf la base armée d’hyphes fuligineuses, filiformes, tortues; spores elliptiques, oblongues, granuleuses, hyalines. Grosses branches décortiquées et pourrissantes du hêtre. Z. arg. sablon. Zyg. Pulvisuela, (Curr.) Sacc. Sp. 48-20 — 4 (sept. 1-4, goutt. 1-2). Périthèces épars, subsuperficiels, très petits, charbonneux, hémisphé- riques, conoïdes, papillés, noirs; spores fusoïdes, légèrement courbées. Bois de charme pourrissant, Z. arg.-sablon. (159 ) Zyg. Ovoiïdea. (Fr) Sacc. Sp. 24 — 5; 18-32 — 5-8 (Karst). Zyzg. Pachyspora. Sacc., Bom. et Rouss. Sp. 23-33 — 9-14 (sep. 3, goutt. 4). Périthèces rassemblés, irréguliers ou confluents, ncirs, subglobuleux ou ovoïdes, ruguleux, petits; ostioles obtus, peu proéminents; spores oblongues, cymbiformes. Bois de peuplier submergé. Z. camp. Zyg. Corticola, (Fuck.) Sacc. (Trematosphæria, Fekl.). Sp. 38 — > (sept. 3). Périthèces rassemblés, plusieurs demi-immergés, moyens, à base arrondie, la partie libre conique, obtuse, pas de papille; spores lancéolées, fusi- formes, subcourbées, la loge extrême plus grosse, resserrées aux cloisons, hyalines. Écorces de peuplicr et de saule Z. calc. HYALODIDYMÆ. GENRE : MELANOPSAMMA, Niess]. Périthèces superficiels, glabres, entourés de poils conidiophores ; spores uniseptées, hyalines. Micros: Sp. 43 >. Melap. Saecardiana, Bom. et Rouss. Sp. 7-8 — 4 (1 sept. 2-4 goutt.). Périthèces rassemblés, petits, subglobuleux, obtusément papillés, noirs, glabrescents, entourés de hyphes rigides, fuligineuses; spores courtement oblongues, obtuses, resserrées, hyalines. Bois de hêtre pourrissant. Z. arg. sabl., en société d’Helminthosporium apiculatum, et Lasiosphæria hispida. (160 ) Melap. Pomiformis, (Pers.) Sacc. (Melanomma, Fekl.). Conidie : Sporocybe albipes, B. Br. Sp. 42-16 — 6-3 (sept. 1, goutt. 2). Périthèces serrés ou épars, superficiels, pomiformes; déprimés autour d’un ostiole papillé, unis, rigides, noirs, au début couverts de poils coni- diophores peu serrés et moyens; spores ellipsoïdes, hyalines. Bois de hêtre, de charme, Z. arden. Fréne, chêne, Z. cale. MATOS ASE AR RS DES Melap. Improvisa, (Karst.) Sacc. Sp. 42-18 — 3-7 (sept. 1, goutt. 1-3). Périthèces rassemblés ou épars, adnés, superficiels, sphéroïdes, atténués, conoïdes au sommet, unis, luisants, glabres, noirs, papillés, petits; spores oblongues, atténuées, hyalines et verdâtres. Rameaux décortiqués de Saule. Z. arden. Melap. Ruborum, (Lib.) Sacc. Sp. 43 — 3 1-4 1} (sept. 1, goutt. 2-4). Périthèces globuleux, papillés, entourés d’une villosité fuligineuse ; soies cuspidées, septées, fuligineuses ; spores fusoïdes, sombre dilué. Sarments morts de Rubus fruticosus. Z. arden. et arg. sablon. Melap. Mendax, Sacc. et Roum. Sp. 20-22 — S. Périthèces rassemblés, globuleux, papillés, superficiels, petits, unis, lui- sants, serrés sur un subicule largement étalé, velouté, fuligineux; spores oblongues, didymes, resserrées, obtuses, pâle fuligineux. Sarments de Rubus idœus. Z. arden. ( 161 ) GERNE : BERTEA, De Not. Périthèces superficiels, ridés ou tuberculeux, ostioles petits ; spores uni- septées, hyalines, triseptées. Macros. Sp. !, > «. Ber. Moriformis, (Tode) De Not. Sp. 30-38 == 5-7 (1 sept.). Ber. Macrospora, Sacc. Sp. 40-453 — 20-42 (sept. 3; goutt. 4). Périthèces rassemblés, serrés, superficiels, subarrondis, obtusément ver- ruculeux, noirs, opaques, petits; ostioles papillés, très courts; spores allon- gées, fusoïdes, atténuées, obtuses, resserrées à la cloison et enfin 5 septées. Bois de hêtre pourrissant. Z. arden. PHÆOSPORÆ. GENRE : BOMBARDEA,. Fr. Bomb. Fasciculata, Fr. Sp. 40-5>» — 4 état vermiculaire; 4@ — *# état ovoide ; 24 — 4 l’appendice (sept. 1). Sous-FAMILLE : CERATOSTOMEZÆ. (Périthèces rostrés.) HYALOSPORÆ. GENRE : CHRATOSTOMELLA, Sacc. C’est le genre Ceratostoma à spores hyalusporæ. Miro MSP AESD A EC Cermella. Vestita, Sacc. Sp. 6 — 3 1/,-& (goutt. 2). Périthèces épars, subsuperficiels, globuleux, petits. texture fuligineuse parenchymateuse, couverts de poils tortueux, septés, peu serrés; ostioles cylindracés, dénudés, égalant le périthèce; spores ellipsoïdes, hyalines. Bois de hêtre pourri. Z. cale. 11 (116021) Cermella. Strieta, (Pers.) Sacc. Sp. 6-8 — 1 !L-2 (goutt. 2-4). Périthèces serrés, souvent par séries, émergents, sphéroïdes, unis, rigides, fragiles, glabres, noirs; rostres obtus, raides, le double du périthèce; spores allongées, légèrement courbées, hyalines. Bois de chêne pourri. Z. cale. Cermella. Cirrhosa, (Pers.) Sacc. Sp. 9-12 = 3 !} (goutt. 1-4). Cermella. Multirostrata, (Fcki.) Sacc. Sp. 410 — 4. Cermella. Ampullasea, (Cooke) Sacc. Sp. 42-13 v. long. (goutt. 2). Périthèces rassemblés, immergés, globuleux, noirs; rostres flexueux, trois fois le périthèce; thèques presque ampulliformes; spores oblongues, cylindracées, arrondies. Bois de chêne pourri. Z. cale. PHÆOSPORÆ. GENRE : CHERATOSTOMA, Sacc. Micros SpA ras ee Cerma. Piliferwam, (Fr.) Fckl. Sp. S — 4? Cerma. Vitis, Fckl. Sp. 6 — 4 (goutt. À). Périthèces rassemblés, nichant entre les fissures, globuleux, moyens,. noirs, poilus ; rostres, six fois le périthèce: spores ovées, brun sombre. Branches décortiquées de vigne; sur tiges de Rumex. Mouton : asques 12 u. tétrasporées; spores à légère protubérance incolore. (165 ) Cerma. Caulincolum, Fekl. SP. -S —= 5-G. Périthèces immergés, globuleux, très noirs; rostres raides, très longs, franges blanches au sommet; spores cuboïdes, noires, petites, conglobées, striées longitudinalement. Eclats de bois et face interne d’écorce détachée de chêne. Z. cale. HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : CERATOSPHÆRIA, Niessl. C’est le genre Ceratostoma à spores kyalophragmiæ. Macros. Sp. 11, <. Cersphær. Pusilla, (Fckl.) Sacc. Sp. 18 — & (sept. 3). Périthèces épars, immergés, petits, subcomprimés, noirs; rostres coniques, de la moitié du périthèce; spores oblongues, obtuses, hyalines, à 4 loges et à gouttes. Bois carié de peuplier et de charme. Z. calc. Cersphær. Æruginosa, Rehm. Ceratosphæria immersa, Wint. (Olim.) Sp. 66 — 3 Rehm. (sept. 7); sp. 45-53 — & Wint. (sept. 5). Périthèces immergés profondément, lenticulaires ou déprimés globuleux, membraneux, vert jaunâtre; rostres cylindracés, longs; spores conglobées, cylindriques, fusiformes, pâle brunâtre. Tronc pourrissant d’A cer. Z. calc., sur tiges de chou pourrissant. Hiver. Cersphær. Lampadophora, (B. Br.) Niess]. Sp. 2% — 4-3 (sept. 10-19). Cersphær. Rostrata. (Kickx) Sacc. Sept. 3-4. (164) Sous-FAMILLE : CAPNODIEZÆ. (Périthèces verticaux.) DICTYOSPORÆ. GENRE : CAPNODIUM. Cap. Nerii, Rabh. Spermogonie : Apiosporium fœdum, Sacc. Sp. 3-4 u. Hyphes rameuses, entrelacées, rampantes, septées, fuligineuses, formant des dilatations cellulaires irrégulières, et des croûtes larges, noires, se détachant facilement. Conidies ovoïdes, fusoïdes, 1-5 septées, cladosporioïdes; périthèces globuleux, déprimés, astomes, s'ouvrant latéralement par des laciniures; texture parenchymateuse, fuligineuse; spores sphéroïdes à une goutte. Sur les feuilles du laurier rose, partout. 20 Perithèces couverts à ostioles souvent érumpents. Sous-FamiLLe : MASSARIEZÆ. (Spores avec enduit hyalin.) PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : MASSAREHA, De Not. Macros Sp LR Mass. Hiréa, (Fr.) Fckl. Spermogonie : Phoma hirta, Sace. (6 — 2.) Pyenide : Hendersonia hirta, Sacc. (10 — 4-5, sept. 2-3.) Sp. 16-24 — 6-8 (sept. 1-5). Périthèces petits, couverts, adnés, déprimés, irréguliers, délicatement villeux, noircissant; ostioles érumpents; spores lancéolées, oblongues, atténuées, jaune pâle. Rameaux du Sambucus racemosus. Z. calc. et arden. Mass. Loricata. Tul. Sp. 40-43 == 48 (sept. 2). Mass. Macrospora, (Desm.) Sacc. (Cucurbitaria, nobis.) Sp. 45-60 — 13 (sept. 3). (165) Mass. Fœdans, Fr. Sp. 50-52 — 18-20 (sept. 2). Mass. Pupula, Tul. Sp. 54-58 — 16-18 (sept. 3). Mass. Niessleana, Rehm. Sp. 54-60 — 14 (sept. 5-6). Périthèces couverts, globuleux; spores ellipsoïdes, hyalines, allongées, obtuses, puis brun sombre, en deux parties, la supérieure 2-5 septées, l'inférieure 2 septées, 1 noyau, entourées d’une matière muqueuse et étroite. Petites branches de bouleau. Z. cale. Mass. Piatani, Ces. Pycnide : Hendersonia Desmazxierü, Mont. Sp. 38 — 20 (sept. à). Périthèces globuleux, subépars, cachés, à peine érumpents ; spores oblon- gues, obtuses, inégalement didymes, la partie supérieure plus grande, 5 septées, la partie inférieure uniseptée, brun sombre, entourées d’un anneau hyalin. Sur platane. Z. arden. Riass. Argus, Tul. Pyenide : Hendersonia polycystis, B. Br. Sp. 60 — 16 (sept. D). Périthèces assez grands, déprimés, opaques, se désagrégeant; spores oblongues, resserrées au milieu, sombres. Ramoeaux secs de Betula alba. Z. arden. Mass. Ulmmi, Fckl. Pycnide (64 — 26.) Sp. 64-70 — 16-19 (sept. 3). Périthèces rassemblés, cachés, de grosseur moyenne, globuleux, noirs; ostioles noirs, papillés, proéminents; spores oblongues, atténuées, à 4 loges, à une goutte dans chacune, ombrées. Sur les raweaux à écorce d'Ulmus campestre. Z. arden. (166 ) Mass. Inquinans, (Tode) Fr. Sp. 73-90 — 20-32 (sept. 3). Mass. Protusa, (Fr.) Ces. (F1. belge, 1. IL, p. 245, alinéa.) Périthèces rassemblés, érumpents, globuleux, noirs, très unis; ostioles papilliformes. HYALODIDYMÆ. GENRE : NASSARIELLA, Sacc. C’est le genre Massaria à spores hyalodidymæ. MUCHOSASDE ER Massella. Didymopsis, Mouton. Sp. 20-23 — 11-42 (sept. 1). Périthèces épars, globuleux, déprimés, petits, corticoles, noircissant l’épiderme quand ils sont rapprochés; ostioles courts, érumpents; spores ellipsoïdes, resserrées, olivacées, brun sombre, loges à gouttes contre la cloison; un enduit hyalin. Sur les rameaux de Sarothamnus scoparius. Z. cale. Massella. Vibratilis, (Fckl.) Sacc. Pyenide : Diplodia cerasorum (20 — 8.) Sp. 22-23 — 9-10 (sept. 1). Périthèces couverts, rassemblés, assez grands, globuleux, déprimés; ostioles épais, perforés, érumpents; spores oblongues, arrondies, resserrées au milieu, d’un olivacé iuligineux, enduites d'une couche hyaline, mince. Ecorces de prunier et de cerisier. Z. calc. et arden. Massella. Curreyi, (Tul.) Sacc. Sp. 33 — 12-84 (sept. À). Périthèces couverts, petits, noirs, globuleux; ostioles papillés, perforant à peine le périderme; spores presqu'en massue, resserrées, fuligineuses, enduites d’une couche hyaline, loge supérieure la plus épaisse. Rameaux de tilleul. Z. cale. (167 ) HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : MASSABIENA, Sacc. C’est le genre Massaria à spores hyalophragmiæ. Macros. Sp. 1], >. Massna. Coryli, (Karst.) Sacc. Sp. 47-21 — 4-5 (sept. 3). Périthèces solitaires ou cespiteux, orbiculaires ou anguleux, déprimés, nus, presque noirs, petits, les papilles émergent par fissure d’épiderme; spores fusoïdes, allongées, courbées, fortement resserrées au milieu, légère- ment verdâtres ; enduit hyalin. Rameaux du noisetier. Z. cale. Massna. ÆEburnea, (Tul.) Sacc. Pycenide : Septoria princeps, B. Br. Sp. 32 — S (sept. 3). Périthèces rassemblés, déprimés, couverts, globuleux, papillés obtusé- ment ; spores oblongues fusiformes, courbées, hyalines, elliptiques, à enduit gélatineux. Rameaux de hêtre et de bouleau. Z. arden. et cale. DICTYOSPORÆ. GENRE : PLEOMASSAREA, Sacc. Macros Sp ras pe Pleomass. Carpini, Fckl.; stylospores (529 — 14; 6-7 sept.) Sp. 4S — 16 (4 sept.) Périthèces épars ou rassemblés, cachés, arrondis et assez durs; spores oblongues, obtuses, resserrées vers le milieu, en mur, jaune d’or, enduit hyalin. Sur l’écorce des rameaux du charme. Z. arg. sablon. Pleomass. Siparia, (B. Br.) Tulasne. Sp. 64 — 16 (4-6 sept.). ( 168 ) Sous-FanILLe : DITOPELLEÆ. (Spores non à enduit hyalin.) HYALOSPORÆ. GENRE : DITOPELLA, De Not. Périthèces couverts, glabres, corticoles, polyspores ; pas de paraphyses; ostioles subérumpents. Dit. Fusispora, De Not. [Cryptospora suffusa, Minor, Polyspora, (nobis) Tulas.] Sp. 16-24 — 2 1-3 1} (goutt. 4). Z. arden. DICTYOSPORÆ. GENRE : KARSTELUNA, Spesg. Périthèces épais, couverts; des paraphyses; 8 spores; ostioles roses ou blancs. Macros. Sp. !L > <<. Karst. Rhodostoma, A. et S.) Speg. Sp. 20-26 — S-13 (3 sept. transv., sept. longit.). Périthèces globuleux, déprimés, concentriquement striés, noir sale, innés sur une croûte concolore; ouvertures roses, dénudées; spores oblongues, obtuses, resserrées, fuligineuses. Rameaux avec écorce du Rhamnus frangula. Z. cale. Kars. Dumorum, Mouton. Sp. 49-24 — 7% 1-8 1/9 (3 sept. transv.,sept. longit. vers le milieu). Périthèces rassemblés, cachés sous l’épiderme élevé en pustule, déprimés, moyens; ouvertures blanchâtres, pruineuses, dénudées; ostioles courts; spores oblongues, elliptiques, obtuses, resserrées vers le milieu, brun sombre. Rameaux secs du Prunus spinosa et du Corylus. Z. cale. (169) ALLANTOSPORÆ. GENRE : ENCHNOA, Fr. Périthèces couverts, très minces, fragiles, entourés d’un duvet tomen- teux, dense, brun sombre, à sommets ponctiformes perforant le périderme adhérent. Ramicoles. Macros. Sp. ', >. Ench. Infernalis, (Kunze et Fr.). Sp. 20-24 — 5. Strome étalé, floconneux strigueux, noir brunâtre; périthèces globuleux, minces, se brisant facilement; spores cylindracées, courbées, continues, à gouttelettes, pâle olive. Sur rameaux vieux avec écorces du chêne. Partout. Sous le nom de Calosphæria biformis, Tul., Æ/ore belge, tome Il, page 411, nous avons confondu deux espèces entremélées sur la même matrice, l'Enchnoa infernalis {Kunze) et le Coronophora macrosperma, Fckl. tt Fimicoli — Subimmergés. SOUS - FAMILLE : SORDARIEZÆ. (Spores simples.) Le genre Chætomium trouverait une place naturelle dans cette sous-famille. PHÆOSPORÆ. GENRE : SORDARHA, Ces. et De Not. {Spores caudées, 8 rar. 4.) Micros. Sp. ‘|; <. Appendices ou queues de la base. Sord. Carhonaria, (Plowr.) Sacc. Sp. 3 — 3 (queue hyaline très courte); sp. 16-7, Bom. et Rouss. Périthèces rassemblés, globuleux, demi-immergés, à la base des poils hyalins, rameux, septés; ostioles papillés, obtus, ruguleux; spores subnavi- culaires, noir brun. Terre argileuse. Z. arg sablon. (170 ) Macros. Sp. 3 > à sp. , Sord. Minuta, Fuckl. Formes : Tetraspora, Leptospora (12-13 — 8.) Sp. 16-22 — 10 (qu. de moitié de la spore). Périthèces épars, coniques ou allongés, ovés, très courtement soyeux. très petits; spores elliptiques, ovées, à noyaux, sombre opaque, au sommet un globule oblong, hyalin. Crottes de lapin. Z. arg. sablon. Partout. Sord. Lignicola, Fckl. Sp. mûres 4% — 40 (génér. sans appendices). Périthèces entourés d'une masse gélatineuse sale, épars ou rassemblés, assez grands, libres ou enfoncés dans le bois, noirs; rostres épais, tronqués, de moitié du périthèce; spores non müres (48 = 4), cylindracées, courbées, multigouttes, avec appendices épineux, droits, de la longueur des spores, spores müres, ovées, brun sombre, opaques. Souche cariée de noisetier. Z. cale. Sord. Pilosa, Mouton. Sp. 47-22 — 14-84 (qu. de ‘/o de la spore). Périthèces immergés, assez petits, confluents, globuleux ovés; texture brun sale; ostioles coniques avec des poils dressés, fuligineux, non septés; spores ovées, fuligineuses, de 1-5 gouttelettes; asques cunéiformes en massue 140-150 = 20-22 p. Fumier des lapin. Z. cale., parmi les pins. Sord. Coprophila, (Fr.) Ces. (Cercophora mirabilis, Fekl.; Stat. immaturus.) Sp. 17-26 — 8-10. Sord. Curvula, Deby. (Cercophora conica, Fekl.). Forme : Tetraspora (15-20 — 6.) Sp. £8-23 — 9-10 (qu. 6 1). Périthèces épars, subsuperficiels, oblongs coniques, souvent courbés, ruguleux, couverts de poils épais, articulés, fasciculés en grand nombre, (171) à la base des fils rampants et rameux; spores ovoïdes, brun sombre opaque, apiculées, hyalines au sommet. Fumier de brebis. Z. arg. sablon. Sord. Winteri, Karst. Sp. 22-36 — 14-15. Périthèces épars ou rassemblés, érumpents, ovoïdes, noirs, couverts de poils courts, brun sombre, très minces; ostioles assez largement béants; spores ellipsoïdes, brun sombre opaque. Bouses anciennes de vache, crottes de cheval. Z. cale., crottes de lièvre. Sord. Appendiculata, (Auersw.). Sp. 26-28 — 14-15 (qu. droite atténuée). Périthèces épars ou rassemblés, oblongs, assez épais, noirs, couverts d’une villosité courte, brun sombre grisâtre; ostioles coniques souvent courbés; spores ovales oblongues, noir brun. Crottes de lapin. Z. calc. et arden. Sord. Hirta, E. C. Hans. Sp. 30-50 — 18-22 (qu. égal. la spore). Périthèces épars, subimmergés, oblongs, pyriformes, assez grands, noir olivacé; ostioles coniques, noirs, couverts de poils courts, septés; spores ovoïdes, brunes. Excréments de daim. Z. arg. sablon. et arden. Sord. Decipiens, Winter. Sp. 86-48 — 19-22 (qu. 40 — 8). Périthèces épars, immergés, assez grands, globuleux, sombre brun diaphane; des poils épars, courts; ostioles courts, tronqués, plus obscurs; spores lancéolées oblongues, droites, subopaques, 1 à 2 gouttes; deux petites queues au sommet, sublibres, disposées en cerele. Bouses de vache, crottes de lapin. Z. arg. sablon. et camp. Sord. Anserina, (Rabh.) Wini. Sp. 40-42 — 22 (qu. 35 — 5). Périthèces demi-immergés, assez grands, globuleux, cônoïdes; texture parenchymateuse, fuligineuse; des hyphes cônidiophores, rampant à la (172 ) base; des soies rigides, fuligincuses au sommet; spores ovées, cllipsoïdes, obtuses, d’un fuligineux opaque. Crottins de cerf. Jardin zoologique d'Anvers. Sord. Lanuginosa, (Pr.) Sacc. Sp. 40-50 — 24 (qu. à la base). Périthèces assez grands, globuleux, conoïdes, souvent courbés, subtron- qués au sommét, gris sale, tomenteux, superficiels; spores ovées, ellip- soïdes, d’un fuligineux opaque. Tiges de choux pourrissant, et vieilles bouses de vache. Z. cale. Sord. Neglecta, E. C. Hans. Sp. 42-37 == 30-37 (qu. égales aux spores). Périthèces assez grands, pyriformes, rassemblés, subimmergés, noir vert; ostioles courts, papillés, noirs; spores ovoïdes, fuligineuses. Excréments de sanglier. Z. arden. GENRE : PHILOCOPRA, Spes. (Spores souvent caudées, multispores.) Micros. Sp. 1 <. Phil. Pusilla, Mouton. Sp. 8 1) — 8 1{)-& (nombre : 512). Périthèces petits, immergés, glabres, membrancux, pàle verdâtre ; spores ovées, subglobuleuses, devenant fuligineuses. Fumier de lapin. Z. cale. Phil. Hansenii, Oud. Sp. 7-9 L. Périthèces épars, petits, subglobuleux, glabres, brun sombre noirâtre, presque translucides; cols courts, coniques, hérissés de poils; spores disci- formes, à deux faces biconvexes, noir brunâtre. Fumier de lapin. Z. arg. sablon. et cale. (175) Macros. Sp. 4}, > à sp. 5; <. Phil. Curvicolla, (Wint.) Sacc. Sp. 44-88 — 9-12 (qu. 10-15 — 2 1)9-3 1/9) (nombre : 100-140). Périthèces épars, immergés, ovés, brun sombre, moyens, avec poils épars, hyalins; cols épais, courts, soyeux au sommet, érumpents ; spores ellip- soïdes, d’un fuligineux opaque. Crottins de mouton, de lapin et de chevreuil. Z. arg. sablon. et cale. La variété Penicillato-setosa, Mouton, sur crottes de lapin; soies de l'ostiole en pinceau; périthèces globuleux, plus petits; spores 14-17 = 9-11 (256-519). Phil. Setosa, (Wint.) Sacc. Forme : Longicolla (rostres longs, cylindriques.) Sp. 47-19 — 40-122 (qu. de la long. de spore (nombre : 198-519;. Périthèces épars ou rassemblés, subglobuleux, noirs, à base couverte de poils pâles; ostioles courts, coniques, souvent courbés, noirs, soyeux; spores ovées, brun sombre olivacé. Crottes de lapins. Z. cale. et arg. sablon. Phil. Dubia, (Hans.) Sacc. Sp. 22-34 — 15-49 (qu. plus long que spore) (nombre : 16). Périthèces oblongs, pyriformes, noir vert, verruculeux, moyens, épars, libres; ostioles cylindracés; mycélium à hyphes rampantes; spores ovoïdes, noir olivacé. Crottes de daim. Z. arg. sablon. Phil. Plejospora, (Wint.) Sacc. Sp. 84 — 16 (qu. 2 fois plus long. que spore, oblongue arrondie, puis déchirée 45 — 7-8) (nombre : 40-60). Périthèces épars, immergés, moyens, ovés, globuleux, diaphanes, puis noir opaque; jeunes ils sont villeux, puis couverts de poils épars, assez longs, brun sombre; ostioles proéminents, courts, cylindracés, tronqués, obtus ; spores jeunes à appendices du double de longueur, müres elliptiques, ovées, noir opaque. Partout, surtout crottes de lapin. Forme : Macrospora, March., spores 82-86 — 19-25 (12-16), Z. marit. et arg. sablon. ( 174 ) GENRE : HYPOCOPRA, Fckl. Périthèces épars généralement; spores entourées d’un enduit hyalin; pas de strome; surtout sur les crottes de lapin. Micros Spas >: Hypo. Microspora, (Plowr.) Sacc. Sp. 7 — 5 (latéral. 2 p.). Périthèces assez grands, coniques, obtus, couverts de soies rigides, courtes; spores subglobuleuses, comprimées latéralement, fuligineuses, à enduit, Crottes de lapin. Z. marit. Hypo. Minima, (S. et Sp.) Sacc. Sp. 8 — 4. Périthèces subsuperficiels, globuleux, conoïdes, glabres, noirs; ostioles obtus, papillés; spores ovoïdes ou subellipsoïdes, fuligineuses. Bouses de vache. Z. camp. Crottes de lapin, z. arden. Hype. Discospora, (Auersw.) Fckl. Sp. 42-143 pu. (latéral. 3-5 1.1. Périthèces petits, globuleux, membraneux, coriaces, ruguleux, presque unis, noirs ; ostioles coniques, courts, épais, obtus, avec des soies noires, rigides; spores disciformes, comprimées latéralement, brun sombre, avec noyaux huilcux. Crottes de lièvre et de lapin. Z. arg. sablon. et arden. Hypo. Rabenhorstii, (Niessl.) Sacc. Sp. 44 — S (nombre : 4-5). Périthèces cespiteux, immergés, puis subsuperficiels, ovoïdes, brun sombre, petits; poils rameux à la base; ostioles épais, allongés, coniques, glabres, courbés; spores ovoïdes, brun sombre, avec enduit. Crottes de lapin. Z. marit. (175) Macros. Sp. *}, à sp. 1 <. Hypo. Saccardoï, March. Sp. 47-17 19 — 7 1/9-8. Périthèces subrassemblés, demi-immergés, petits, globuleux, à villosité brun sombre du dessous; ostioles coniques, courts, épais, avec soies rigides, noir brun; spores ellipsoïdes, translucides, puis fuligineuses, avec enduit. Fumier de lapin. Z. arden. Hiver. Hypo. Fimicola, (Rob.) Sacc. Sp. 12-20 — 10-12; Sp. 22-24 — 13 [une variété). Périthèces rassemblés, demi-immergés, petits, subglobuleux, coriaces, ruguleux, unis, noirs; ostioles conoïdes, épais, courts, souvent obliques ; spores brun sombre olive, luisantes, avec un novau oléagineux et enduit. Crottes de lapin. Partout. Hypo. Platyspora (Plowr.) Sacc. Sp. 20 — 18 {latéral. 2-3 11.) Périthèces demi-immergés, conoïdes, moyens, couverts de soies rigides, courtes, épaisses; spores suborbiculaires, noires. Crottes de lapin. Partout. Hypo. Macrospora, (Auersw.) Siercoris, Fekl. Sp. 26-30 — 15-17. Hypo. Maxima, (Niessl.) Sacc. Sp. 34-42 — 18-24 (nombre : 4). Périthèces rassemblés, cespiteux, moyens, ruguleux, noir brunâtre; spores oblongues, noir brun, noyaux huileux, avec enduit. Crottes de lapin. Z. cale. et arden. (176) Hypo. Dunarum, Mouton. Sp. 40-30 — 20-24 (nombre : 4, rar. 5-2). | Périthèces immergés, globuleux, moyens, glabres, brun sombre; ostioles courts, épais, émergents; spores elliptiques, oblongues, fuligineux noir, et enfin opaques, avec enduit. Crottes de lapin. Z. marit. GENRE : COPROLEPA, Fuckl. Se caractérise des AÆypocopra par une croûte stromatique, épaisse, tomenteuse. Macros Sp La sp Cop. Kickxii, March. (Roumeg., n° 31, p. 159.) Sp. 18-44 1/2 — 6-7 ). Strome crustacé, largement étalé, noir à l'extérieur, avec poils septés, brun fuligineux ; périthèces immergés, rassemblés, globuleux ; ostioles noirs, papillés, à peine exserles; des paraphyses; spores ovoïdes, jaunâtres, puis brun sombre. Sur fumier de lapin, dans les sapinières. Z. arg. sablon. et camp. Cop. Fimeti, (Pers.) Sacc. (Hypocopra, nobis.) Sp. 18-20 — 10-12. Cop. Equorum, Fckl. Sp. 20-24 — 10. Périthèces immergés, assez grands, globuleux, glabres, noirs, aplatis, papillés au centre qui émerge, nichés dans strome erustacé, subéreux, villeux, noir sombre; conidies petites, globuleuses, brun sombre, à une goutte; spores oblongues, ovées, arrondies; noires, avec enduit large. Crottes de lièvre et de lapin. Z. cale. Cop. Merdaria, (Fr.) Fckl. Sp. 26-36 — 15. CT) Sous-FAMILLE : SPORORMIEZÆ. (Spores sombres, septées.) PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : SPORORMIA, De Not. (Spores sombres 4-18, loges se désarticulant.) Macros. Sp. /, € à sp. ‘} >. Spor. Pulchella. Hansen. Sp. 43-20 — 5-6 (4 loges). Périthèces subglobuleux, petits, immergés; ostioles papillés; spores fusi- formes, droites ou peu courbées, conoïdes arrondies. Crottes de lapin. Z. marit. et arg. sablon. Spor. Leporina., Niessl. Sp. 27-29 — 4-5 (4 loges), loges 6-7 pu. Périthèces plus ou moins rassemblés, immergés, globuleux, membraneux, mous, noirs, glabres; ostioles coniques ou subcylindracés; spores fusi- formes, cylindracées, atténuées, arrondies, brun sombre opaque. Crottes de lapin. Z. cale. Feuilles de Prunus domesticus, z. arden. Spor. Minima, Auersw. Sp. 28-30 — 4-6 (4 loges), loges 6 1/9-7 1/9 1. Périthèces épars, demi-immergés, globuleux, membraneux, glabres, noirs, petits; ostioles très petits, papilliformes; spores subcylindracées, obtuses, arrondies, brun sombre. Crottes de lapin et bouses de vache. Z. cale. Partout. Spor. Leptosphærioïdes, Spesg. Sp. 30-35 — 5-5 {o. Périthèces petits, épars, subsphéroïdes, noirs; ostioles perforés; texture parenchymatique, polyédrique; spores cylindracées fusoïdes, cellules mé- dianes cylindracées, les 2 ultimes subconoïdes ; loges se séparant difficile- ment, d’un fuligineux olivacé. Crottes de lapin. Z. camp. (178 ) Spor. Ambigua, Niessl. Sp. 33-40 — 2-8 (4 loges), loges 7-9 1. Périthèces rassemblés, subimmergés, plus ou moins libres, ovoïdes ou subglobuleux, membraneux, mous, noirs, glabres, petits; ostioles coniques, courts, ou allongés, cylindracés; spores fusiformes, atténuées, arrondies, brun sombre. Crottes de lapin. Z. marit.; de cheval, z. camp. Spor. Ulimicola, Pass. et Wint. Sp. 38 — S (3-4 loges). Périthèces demi immergés, globuleux, coniques, papillés, épars ou forte- ment rassemblés; spores à loges avec gouttelettes, brun sombre. Planches de chêne. Z. cale. Spor. Lageniformis, Fckl. Sp. 40 — S (5 loges), obovées. Périthèces couverts ou sublibres, globuleux, moyens, noirs; rostres cylin- dracés, perforés, un peu obliques, de ‘}, du périthèce; spores oblongues, subcourbées, brun sombre, subopaques. Crottes de lièvre. Z. arg. sablon. Spor. Octomera, Auersw. Sp. 40-50 — 3-6 (8 loges), 3-4 pu. milieu, 4-6 y. termin. Périthèces globuleux, membraneux, courtement papillés, immergés, noirs; spores à enduit épais. Crottes de lièvre. Z. calc., camp. et arden. Partout. Spor. Intermedia, Auersw. Sp. 42-60 — S-10 (4 loges), 12-15 y. Périthèces épars, immergés, globuleux ou ovoïdes, érumpents du sommet, noirs, glabres, submembraneux; ostioles courts, papillés ou un peu coni- ques; spores cylindracées, arrondies, noir subopaque, à enduit. Crottes de lièvre. Partout. (111780) Spor. Octoluculata, EH. Fab. Sp. 45-— 7 (8 loges). Périthèces immergés; ostioles petits, conoïdes; spores subdistiques, brunes. Crottes de lapin et de chevreuil. Z. cale. et arg. sablon. Spor. Pulchra, Hansen. V. Macrospora, March., 84-89 — 15-10 1/2. Sp. 47-53 — 12-14 (8 loges). Périthèces allongés, pyriformes, immergés, noirs, petits; ostioles droits ou courbés, souvent gibbeux, subcylindracés, de moitié du périthèce; spores subcylindracées ou un peu fusiformes, brun sombre olivacé, arrondies. Crottes de lièvre. Z. arden., 600 mètres altitude. Spor. Marchialana, Mouton. Sp. 60-70 — 8-9 (12-14 loges). Périthèces rassemblés, moyens, immergés ou protubérants; ostioles épais, courts, papilliformes; texture coriace ; spores cylindracées, fusiformes, arrondies, sombre brun, avec enduit. Fumicr de lapin, dunes. Z. marit. Spor. Variabilis, (Winter). Sp. 62-23 — 44-19 (5-6-7 — 8 loges). Périthèces épars, immergés à demi, puis libres, subglobuleux, très noirs, glabres, ruguleux, très courtement papillés ; spores cylindracées, noir brun, avec enduit. Crottes de lièvre. Z. marit. Spor. Megalospora, Auersw. Sp. 62-80 — 16-18 (4 loges), 16-20 u. Périthèces épars, subimmergés, érumpents, globuleux ou ovoïdes, assez grands, subcharnus, noirs, glabres; ostioles conoïdes, courts; spores eylin- dracées, atténuées, arrondies, brun sombre, subopaques. Crottes de lapin, de chèvre et de chevreuil. Z. calc., camp. et marit. ( 180 ) Spor. Afflinis, Sacc., Bom. et Rousseau. Sp. 24-90 — 12-16 (8 loges), loge : 9-15 — 12-15, 12— 10 extr. Périthèces demi-immergés, moyens, glabres, ovoïdes, noirs; ostioles courts, droits, conoïdes; spores à enduit large. Crottes de lièvre. Z. camp. Spor. Gigantea, Hansen. Sp. 953-115 — 15-20 (4 loges), 23-30 1. Périthèces épars, subimmergés ou érumpents, subglobuleux, assez grands, brun sombre, assez mous; ostioles courts, épais, coniques ou cylindriques; spores fusiformes, cylindracées, bien allongées, obtuses, brun sombre opaque. Crottes de lapin. Z. marit. Spor. Insignis, Nicol. Sp. 105-120 — 14-13 (8 loges). Périthèces épars, immergés, subglobuleux, assez grands, charnus, glabres, brun sombre ou noirs; ostioles coniques ou cylindracés, allongés; spores allongées, cylindracées ou fusiformes, légèrement atténuées, noir brun, subopaques, loges du milieu cylindracées, subégales, tronquées. Crottes de lapin. Z. cale. PHÆODIDYMÆ. GENRE : DELHWSCMHEA, Auersw. (Spores brun sombre, uniseptées, à enduit hyalin.) Micros. Sp. L ©. Deli. Marchalii, Roum. Sp. 40 1-12 — 3-3 10. Périthèces rassemblés, rendant la matrice légèrement noire, subglobuleux, petits; ostioles tantôt courts, tantôt longs; spores elliptiques, obtuses, à peine resserrées, brun sombre, enduit étroit, hyalin. Crottes de lapin. Z. calc. et marit. ( 181 ; Macros. Sp. |, > à sp. ‘L <. Deli. UHMoraviea, Niessl. Sp. 20-21 —S. Périthèces rassemblés, sublibres ou immergés, petits, subglobuleux, noirs, cor‘aces, charnus ; ostioles courts, épais, souvent courbés; spores oblongues ou ellipsoïdes, droites, bien resserrées au milieu, noir brun, subopaques, avec un apicule subhyalin à chaque extrémité, en forme de verrue, et avec un enduit &élatineux. Crottes de lapin. Z. arg. sablon., camp., marit. et arden. Partout. Deli. Mimuéa, Fuckl. Sp. 22 — S. Périthèces petits, couverts, globuleux, papillés légèrement, noirs; spores oblongues, ovées, didymes, resserrées au milieu, brun sombre, subopaques, enduit étroit. Crottes de lièvre. Z. camp. Deli. Lepiospora. Oud. Sp. 22-23 — 4-5. Périthèces épars, superficiels, petits, subglobuleux, coniques, noir brun, glabres, unis; spores fusiformes, obtuses, brun sombre, resserrées au milieu et se désarticulant facilement. Crottes de lapin. Z. marit., arden. et camp. Partout. Deli. Lignicola, Mouton. Sp. 24-26 — 11-12. Périthèces rassemblés plus ou moins immergés, noirs, globuleux, moyens ; poils brun sombre, translucides, septés, obtus ; ostioles papillés, hirsutes; spores ellipsoïdes en parallélogramme, légèrement resserrées à la cloison, opaques. Sur bois pourrissant. Z. calc. (18 ) Deli. Chætomioïdes, Karst. Sp. 38-50 — 17-20. Périthèces épars ou subrassemblés, immergés, sphéroïdes, noirs, couverts d’un villeux brun sombre s’évanouissant; rostres émergés, rudes, inégaux, épais, souvent tuberculeux; spores subellipsoïdes, uniseptées, sombre brun, opaques. Crottes de lapin. Z. arg. sablon. et camp. Deli. Auerswaldii, Fckl. Sp. 532 — 48; 30-42 — 18, Marchal. Périthèces épars, immergés, coriaces, membraneux, moyens, ovés, brun sombre; rostres épais, très courts, coniques; spores oblongues, ovées, obtuses, resserrées au milieu, brun sombre, opaques, se désarticulant. Crottes de lapin. Z. cale. et arg. sablon. Deli. Winteri, Plowr. Sp. 62-73 — 29-35. Périthèces demi-immergés ou immergés; rostres cylindracés, épais, cour- bés, tuberculeux, tronqués au sommet; spores oblongues, resserrées à la cloison, arrondies, jaunâtres, puis fuligineuses, opaques, enduit géla- tineux, épais. Crottes de lapin. Z. marit., cale. et arg. sablon. Partout. Sous-FamiLze : PLEOPHRAGMIEÆ. (Spores müûüriformes.) GENRE : PLEOPHRAGMEIA, Fckl. Périthèces épars, simples, charbonneux, globuleux, perforés; spores oblongues, brun sombre, composées de trois séries de chainettes, réunies parallèlement ou formées de 10 loges, resserrées aux cloisons; enduit hyalin. Pieo. Leporum, Fckl. Sp. 48 — 12. Périthèces couverts, assez grands, globuleux, noirs; ostioles proéminents, papillés, puis perforés. Le reste comme le genre. Crottes de lièvre et de chevreuil. Z. cale. (185) Es. — Périthèces composés. + PÉRITHÈCES OU STROMES CACHÉS AU DÉBUT SOUS LE PÉRIDERME. A Périthèces cespiteux, érumpents, superficiels, posés au-dessus de la matrice ou d’un strome. SOUS-FAMILLE : CUCURBITARIEÆ. PHÆODIDYMÆ. GENRE : OTTHEA, Nke. Macros. Sp. 4, > <. Ott. Corylina, Karst. (Coryli, Fckl.) Pycnide : Diplodia coryli, Fckl. Sp. 22-30 — 12-144 (goutt. 2). Périthèces érumpents en touffes souvent bien serrées, ordinairement sphéroïdes, noirs, petits; ostioles à peine marqués; spores ellipsoides resserrées à la cloison, brun sombre. Rameaux séchés Corylus avellana. Z. arden., sur saule. @tt. Monodiana, Sacc. et Roum. Sp. 28-25 — 12-14. Périthèces érumpents en touffes, globuleux, obtus, noirs, ruguleux, assez gros; ostioles ellipsoïdes, resserrés, fuligineux. Rameaux du saule Caprea. Z. arden. Ott. Elicis, H. Fab. Sp. 24-30 — 12-15. Périthèces érumpents, rassemblés en tas, globuleux, papillés, moyens; spores didymes obtuses aux extrémités, ressérrées au milieu, fuligineuses. Thèques cylindracées. Rameaux déjetés du chêne /lex. Z. arden. (184) Ott. Cratægi, Fckl. Pycnide : Diplodia cratægi, Fckl. Spermogonie : Phoma cratægi, Sacc. Sp. 23-38 — 12-14. Périthèces érumpents en touffes serrées, assez gros, très noirs, globuleux, légèrement papillés, puis perforés ; spores ovées, oblongues, didymes, res- serrées à la cloison, brun sombre, subopaques. Sur les rameaux d’aubépine. Z. arg. sablon., cale. et arden. Partout. Ott. Rosæ, Fckl. Sp. 23-28 — 11-15 (goutt. 4). Ott. Xylostei, Fckl. Pycnide : Diplodia et Hendersonia; des spermogonies. Sp. 8 — 14. Périthèces érumpents en touffes, ovés, globuleux, noirs, opaques, moyens; ostioles coniques, perforés; spores oblongues, ovées, didymes, resserrées, brun sombre. Rameaux de chêne, feuilles. Z. arg. sablon. tt. Quercus, Fckl. Pyenide : Diplodia quercus, Fckl. Sp. 32 = 42. Périthèces érumpents en touffes, très grands, hémisphériques, seabres, ponctués, noirs; spores oblongues, 1 septée, brun sombre. Thèques amples, en MASSUE. ; Sur branches cortiquées du chêne. Z. arden. PHÆOSPOREÆ. GENRE : HELMINTHOSPHÆRIA, Fckl. Périthèces globuleux ou ovés, à peine papillés, couverts de poils brun sombre, conidiifères, rassemblés sur un subicule tomenteux, dense; coni- dies didymes sombres; pycnides et stylospores ovoïdes, fuligincuses, 16 = 8, gouttes 4-5. Mycogènes. (185) Helm. Clavariarum, (Desm.) Fckl. (Peziza, Desm.) Sp. LL — 5 1j9. Périthèces rassemblés, globuleux, puis cupulés, couverts de poils coni- diifères; conidies didymes 15-20 = 8, fuligineuses, gouttelées; spores ovées, subfusoïdes, fuligineuses à gouttes, continues. Sur le Clavaria cinerea. Z. arg. sablon. DICTYOSPORÆ. GENRE : CUCURBITAREA, CGrev. Macros. Sp. ‘ <. Cue. Pithyophila, Fckl. Sp. 47 — 6 (sept. 3). Cue. Rihammi, (Nees) Fckl. Pyenide : Diplodia Frangulæ, Fekl. (24 — 10.) Spermogonie : Placentaria, Auersw. (12 — 4-5.) Sp. 48-24 — 8-9 (sept. 3-5). Périthèces arrondis, déprimés, ombiliqués, rugueux concentriquement, noirs, glabres, moyens, rassemblés, serrés sur un strome mince, dematiace, noir; spores ovoïdes, oblongues ou ovoïdes, ellipsoïdes, légèrement resserrées au milieu, brun sombre doré. Sur rameaux de Rhamnus. Z. calc. et arden. Cue. Amorphæ, (Wallr.) Fekl. Macrostylospores : Camarosporium amorphæ (20-24 — 9.) Stylospores : Diplodia amorphæ (22-24 — 12.) Sp. 20 —S (sept. 3). Périthèces rassemblés, serrés, subcouverts, assez grands, déprimés; spores oblongues, aiguës, fuligineuses. Sur {morpha fruticosa. Z. cale. ( 186 ) Cue. Coronillæ, Fckl. (Ælongata, Fr.; var. Coronillæ, Fckl.) Sp. 22 — 10 (sept. 7). Périthèces érumpents en séries allongées sur un strome très mince, glo- buleux, déprimés, moyens, à peine papillés; spores ovées, oblongues, arrondies, à peine resserrées, fuligineuses. Sur les rameaux de Coronilla emeri. Z. arg. sablon. Cue. Salicina, Fckl. Sp. 22-9 (sept. 4-5). Cue. Naucosa,. (Fr.) Fckl. Pycnide : Diplodia melæna. Conidie : Camarosporium cruciatum, Fekl. Conidie : Coryneum Naucosum, Sacc. (80 — 16.) Sp. 24 —S (sept. 3-4). Périthèces en touffes, globuleux, unis, noir brunâtre, subastomes ; spores ovées, oblongues, atténuées vers la base, à milieu resserré, jaune pâle. Rameaux de hêtre. Z. arg. sablon. Cue. Coryii, Fckl. Pycnide : Hendersonia mutabilis, B. Br. Sp. 24 — 9-10 (sept. à). Périthèces érumpents, en touffes, assez grands, globuleux ou déprimés, noir opaque, à peine papillés, perforés; spores oblongues, ovées, obtuses, resserrées à la cloison, brun sombre. Sur noisetier. Z. arden. Cue. Spartii, De Not. Sp. 24-30 — 8-9 (sept. D). Cuc. Elongata, (Fr.) Grev. Sp. 25-28 — 10-12 (sept. 5-1). Cue. Berberidis, Pers.) Grev. Sp. 26-32 — 12-13 (sept. 8-9). (187) Cuc. Laburni, (Pers.) De Not. Sp. 26-36 — 9-42 (sept. D-7). Cuc. Congiobata, (Fr.) Ces. et De Not. Périthèces en touffes, subglobuleux, ruguleux, noirs, papillés; spores amples, forme de pandore, nucléolées, devenant subopaques, sombre bru- nâtre, à plusieurs loges, disposées en mur ou marqueterie. Sur noisetier. Z. arden. ALLANTOSPORÆ. GENRE : CŒLOSPHÆREA, Sacc. (Nitschkia, Otth.) Périthèces touffus ou rassemblés sur un strome noir ou villeux, s’affais- sant en cupules. Cæœl. Cupularis, (Pers.) Karst. (Niéschkia Fuckelii, Nke.) Sp. 9-10 — 2-3 (goutt. 9). Cæ1. Tristis, (Pers.) Sacc. Sp. 145-418 — 2-2 1) (goutt. 3). Périthèces rassemblés, globuleux, ruguleux, à peine affaissés, astomes, noirs; subicule strigueux; spores botuliformes, obtusiuscules, à peine courbées. Sur tilleul et hêtre. Z. arden. HYALODIDYMÆ. GENRE : GIBBERA, Fr. Périthèces touffus, sur un strome superficiel, dematiacé, conidiophore, épais. Gibra. Vaceïnii, (Sow.) Fr. Sp. 15-18 — 7-8. GENRE : GIBBERIDEA, Fckl. Gihdea. Viscei, Fckl. Sp. 38-27 (sept. 6). (188 ) 20 Périthèces rassemblés en masse, presque libres entre eux, cachés sous le périderme reläché. Sous - FAMILLE : CALOSPHÆRIEÆ. ALLANTOSPORÆ. GENRE : CALOSPHÆRIA, Tul. (8 spores.) - Micros. Sp. 1}, <. Calphær. Princeps, Tul. Sp. G— 1 1/9. Calphær. Aflimis, Nits. SP. G-% — 4. Périthèces rassemblés et serrés en tas de 10 à 15 d’une manière symé- trique dans la partie interne de l'écorce, globuleux, noirs, couverts d’une villosité pâle jaunâtre; cols courts, cylindriques; ostioles arrondis, plus ou moins rapprochés, érumpents par les fissures du périderme; pores ouverts, très petits; spores cylindriques, presque droites, rassemblées vers la partie supérieure de la thèque subsessile. Rameaux du Fetula alba. Z. arden. Calphær. Pusilla, (}Va/henbergii), Karst. (Wahlenbergü, Nits.). Calosphæria microtheca, (C. et E.) Sacc. Sp. 8-12 — 1 !h; thèq. 30-30 — 3-6. Périthèces subrassemblés, couverts, globuleux, noirs; cols allongés, flexueux; thèques très petites 25 = 10 11. pyriformes; spores très petites. Fragments de bois et brindilles. Z. calc. Calphær. Corylina, Nits. Sp. 10-12 — 2. Périthèces adnés, rassemblés, serrés en tas de 8-20, couchés en cercle dans la partie superficielle de l’écorce, petits, globuleux, de brun sombre noir, se déprimant; cols plus ou moins allongés, légèrement épais, très souvent ventrus, enflés au milieu; ostioles arrondis, assez grands, puis perforés, réunis en un disque elliptico-suborbiculaire, petit, érumpent par les fissures du périderme; spores cylindriques, courbées; thèques à longs pédicelles (52-56 — 6-7). Branches du noisetier. Z. cale. ( 189 ) Calphær. Dryina, (Curr.) Nits. Sp. 10-12 — 2 !h-3. Périthèces rassemblés cn petites touffes disposées presqu’en cercle, couchés dans l'écorce, devenant facilement libres par l’usure du périderme, globuleux, pyriformes, noirs, assez grands; cols à peu près de la longueur du périthèce, obtus, perforants, avec pores très petits; spores cylindriques, courbées, rassemblées vers la partie supérieure de la thèque qui est subsessile. Rameaux du chêne. Z. cale. GENRE : CORONOPHORA, Fckl. (Multispores.) Micros. Sp. |, € ©. Cor. Angustata, Fckl. Sp. 4-8 — 1. Périthèces solitaires ou disposés en tas, en cercle ou sans ordre, dressés ou couchés, ovés ou globuleux, assez gros, s’affaissant, plus ou moins verru- queux, noirs, glabres, perforés, sans cols, érumpents par les fissures du périderme ; thèques à sommet très obtus, à base souvent ventrue, pédicelle filiforme, [32-56 — 14-16 (aux spores)] ; spores très nombreuses, conglo- bées presque droites. Branches de hêtre, de noisetier. Z. calc. Cor. Annexa, (Nits.) Fckl. (Biformis, pr. p., Tul.) Sp. G-9 — 1/9. Périthèces immergés en tas de 4-8, en cercle, ascendants, coniques, à base déprimée, assez grands, ovoïdes, déprimés, couverts d’une villosité brun sombre et dense, perforés de pores qui sont réunis en un petit disque orbiculaire ; thèques pédicellées [56-48 — 8-12 (aux spores)]; spores cylin- driques, légèrement courbées. Rameaux de l’aune; hiver. Z. arg. sablon. Cor. Gregaria, (Lib.) Fckl. Sp. Ss — A 1-2. (190 ) Cor. Macrosperma, Fckl. Sp. 12 — 4. Périthèces épars ou lâchement serrés, assez grands, superficiels, ovés, globuleux, coniques, atténués et perforés, rarement déprimés, finement ver- ruqueux, noirs; thèques longuement et brusquement pédicellées, 152 — 24 ; spores cylindracées, courbées, à 2 gouttes. Écorce intérieure du chêne. Z. arden. 5° Périlhèces cespiteux, serrés, nichés à la partie périphérique d’un strome en disque érumpent, superficiel. Sous-FaniLe : MELOGRAMMEZÆ. HYALODIDYMÆ. # GENRE : MYRMÆCEUM, Nits et Fckl. Voir Valsaria. (Strome en coussin.) PHAEOPHRAGMLE. GENRE : MELO®OGRAMMA, lul. Périthèces proéminents dans un strome coriace, presque périphériques. Macros. Sp. |, <. Melo. Vagans, De Not. (Bulliardiü, Tul.) Sp. 40 — 5-6 (sept. 3, goutt. 1-2). Melo. Spiniferum, (Wallr.) De Not. Sp. 53-20 — 7-8 (sept. 6). Stromes rassemblés, serrés, érumpents, en coussin gonflé, noirs; Péri- thèces subglobuleux, immergés; ostioles cylindracés, rudes, subtortueux, plus ou moins émergents; spores cylindracées, fusoïdes, légèrement cour- bées, fuligineuses, extrémités obtuses, subhyalines. Écorce pourrie du charme. Z. arden. (191) HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : MELANOPS, Tul. (Strome lentiforme.) HYALOSPORÆ. GENRE : BOTRYOSPHÆREHIA, Ces. et De Not. Périthèces à demi enfoncés dans un strome pulviné ou discoïde, super- ficiels, érumpents, globuleux, noirs; ostioles plus ou moins marqués; des paraphyses; spores ovoïdes, continues, granuleuses, hyalines. Macros VSpU RQ Bot. Dothidea, (Moug. et Fr.) Dothidea rosæ, Fr. Sp. 17-20 — 8-9. Bot. Berengtriama, De Not. Pycnide : Dothiorella Berengeriana, Sacc. Sp. 20-25 — 10-12. Stromes érumpents, superficiels, pulvinés anguleux ou discoïdes; péri- thèces demi-immergés, globuleux, oblus ou aigus, noirs, blancs intérieu- rement; spores sphéroïdes ou ovoïdes, fusiformes, à noyaux, hyalines. Rameaux de Populus fastigiata, Acer, Platane. Z. arden. Bot. Advema. Ces. et De Not. Des stylospores hyalines, 45-50 — 12. (Melanops Tulasnei, Fckl.) Sp. 40-44 — 15. Stromes érumpents, déprimés, pulvinés, noirs, à surface à peine tuber- culeuse, intérieurement blancs; ostioles obtus; spores oblongues, rhom- boïdes, hyalines, à gouttes. Sur branches de chêne. Z. arden., cale. et arg. sablon. (19 ) 4° Périthèces nichés dans un strome érumpent, superficiel, à limite non définie; cols dressés. Sous-FAMILLE : EUTYPEZÆ. ALLANTOSPORZÆ. GENRE : EUTYPA, Tul. (8 spores ; strome manifeste.) Micros! Sp. 1, <. Eupa. Heteracantha, Sacc. Spermogonie : 20 — 1. Macroconidie : Graphium fasciculatum, Sacc. Sp. 3-6 — f. Strome cortical, érumpent, largement ambiant, très noir, noircissant la | matrice, velouté par des hyphes noir sombre, entrelacées, rameuses, articulées, conidiophores; conidies 6 — 5-6 à 1 goutte; périthèces subépars ou réunis en petits tas valsiformes (4-6), sphériques, assez grands, noirs; ostioles épais, cylindracés ou subconiques, unis, érumpents en faisceaux, puis divergents et perforés, ayant à leurs bases des hyphes fasciculées, rigides, en épines allongées qui disparaissent enfin; spores cylindracées, arrondies, courbées, jaunes. Rameaux de Robinia. Z. arg. sablon. Eupa. Acharii, Tul. Sp. »- ——= #. Eupa. Scabrosa, Fckl. Sp. 6-12 — 1 !)o-2. Eupa. Flavovirens, Tul. Sp. 6-12 — 2-3. Eupa. Spinosa, Tul. Sp. 8-16 == Se Eupa. Lata, Tul. Sp, 8-12 — 4 !-2. ( 195 ) Eupa. Subtecta, (Fr.) Fckl. Sp. S-12 — 2. Strome étalé, court, maculiforme, varié, souvent confluent, villeux par des poils brun sombre, septés, conidifères; conidies hyalines 30-34 = 3; périthèces nichés dans la partie interne et parenchymateuse de l’écorce, souvent rassemblés, serrés, assez grands, globuleux; ostioles hémisphé- riques, luisants, noirs, sillonnés de 4 fissures, proéminents; spores cylin- driques, courbes, brunâtre clair. Rameaux d’Acer campestre. Z. arden. et arg. sablon. Eupa. Ludibunda, Sacc. Spermogonie : Cytispora ludibunda, Sacc. Sp. 9-14 — 2-3. Strome largement étalé, formé par le bois ou l'écorce non changés ou noircis; périthèces globuleux, noirs, blanc furfuracé au début; ostioles courts, conoïdes, plus ou moins profondément 4-5 sillonnés; spores arron- dies à l’extrémité, courbées, jaunâtres. Rameaux de Cornus. Z. arden. Eupa. Uliceis, (Fr.) Sacc. Plutôt Cryptovalsa. Strome en verrue, sublibre, charbonneux; périthèces membraneux, amples; ostioles tuberculeux; spores allantoïdes, très nombreuses d’après Mmes Bommer et Rousseau. Vieilles tiges de Sarothamnus scoparius. Z. arg. sablon. GENRE : CRYPTOSPHÆRIA, Grev. (8 spores.) Strome à peine marqué. Macros. Sp. }, <- Crypsphæria Crepiniana, Sacc. et Roum. Sp. 6-8 — 4 1); th. 30 — 6. Strome largement étalé, mais à peine marqué; périthèces dans l'écorce, rassemblés et serrés, globuleux, petits; ostioles perforants, ponctiformes, unis, thèques longuement stipitées ; spores allantoïdes. Écorce des rameaux morts de Melia Azedarach. Z. arden. ( 19% ) Crypsphæria Populina, (Pers.) Sacc. (Willepunctata, Fek].) Sp. 8-12 — 2; th. 40 — 5-8. Sur peuplier. Partout. Variété Prunorum. Z. arden., spores 7-9 — 1-1 :/.. Crypsphæria Ocellata, (Fr.) Ces. (Hælonia, Fr. (Cryptospora, nobis.) Sp. 40 . long. Crypsphæria Millepunetata, Grev. Spermogonie : 40-48 — 1. Cirrhe rose ou jaune. Sp. 14-48 — 3; th. 60-S0 — 5. Sur rameaux morts de Fraxinus excelsior. Partout. GENRE : CRYPTOSPHÆRELLA, Sacc. Strome de Cryptosphæria et thèques polyspores. GENRE : CRYPTOVALSA, Ces. et De Not. Strome d'Eutypa, corticole, rarement ligneux, noirâtre; thèques poly- spores. Crypvalsa Nitschkeï, Fckl. (Vaisa mori, Nits.) Sp. S-10 — 2 1/9. Strome étalé, inné dans le parenchyme de l’écorce, formant une croûte irrégulière, interrompue et plus ou moins élevée; périthèces adnés au bois, rassemblés, serrés, globuleux, quelquefois anguleux par pression, rarement épars, noirs; cols courts, cylindriques; ostioles épais, subglobu- leux, assez gros, légèrement 4 sillonnés, peu proéminents sur le strome ; spores conglobées, cylindriques, courbées, brunâtre clair. Sur écorce de Robinia. Z. arg. sablon. Branches d’aubépine. Z. cale. ( 195 ) 5° Périthèces disposes en cercle ou sans ordre, nichés dans un strome limite, érumpent; à cols dressés, non convergents. Sous-FAMILLE : DIATRYPEÆ. ALLANTOSPORÆ. GENRE : DIATRYPE, (Fr.) Nits. (8 spores.) Micros. Sp. ‘/, <. Diatre. Stigma, Fr. Formes : Decorticans, Quercina, Platani, Coryli. GENRE : BEATRYPELELA, Ces. et De Not. Plurispores. Diatrella. Decorata, Nits. Sp. 4-6 — 1. Strome planiuscule ou convexe, ellipsoïde ou presque orbiculaire, érum- pent, entouré du périderme déchiré, ordinairement séparé, rarement con- fluent, brun sombre sale, noircissant, blanc intérieurement; périthèces monostiques (6-12), ovoïdes ou subsphéroïdes, serrés et anguleux par pression; ostioles à 4 sillons en forme d'étoile, à peine proéminents, délicats; spores brunâtre clair. Rameaux à écorce et pourrissant du bouleau. Z. arden. Diatrella. Nigro-Annulata, (Grev.) Nits. D. angulata, Ces. (FT. myc. belg., t. U, p. 8.) Sp. D-S — 1 1/9. Strome convexe, verruqueux, tronqué, conique, séparé ou confluent, érumpent, entouré des débris du périderme et de formes diverses, quelque- fois subanguleux; périthèces 2 à 25 dans chaque strome, ovoïdes, subsphé- riques; ostioles plus ou moins proéminents, coniques, arrondis, souvent cupuliformes et perforés, entiers ou subradiés en étoile; spores courbées brunâtre clair. (196 ) Diatrella. Aspera, (Fr.) Nits. Sp. 6-3 — 1 1/9. Strome à sommet nu, très noir, planiuscule ou convexe, rendu rude par les ostioles qui sont épais, rugueux, coniques ou cylindracés, longuement exsertes, à base suborbiculaire et entourée par les déchirures de l’épiderme fortement adhérent; périthèces 4-12 dans chaque strome, souvent en cercle, assez grands, subglobuleux; cols très courts; spores conglobées, cylin- driques, courbées, brunâtre clair. Rameaux morts du hêtre. Z. arg. sablon. et arden. SCOLECOSPORÆ. GENRE : SILLEA, Karst. (Melogramma.) Strome safrané à l’intérieur. Sill. Ferruginea, (Pers. Karst. Sp. 60-63 — 3-4 (plurigoutt.). Go Périthèces en cercle, légèrement penchés; cols convergents, érumpenis en disque, le reste niché dans la matrice, ou dans un strome pustuleux, ou en cône tronqué. Sous-FAnILLE : VALSEÆ. A. Euvalsæ. {Spores allantosporæ.) GENRE : VALSA, Fr. Périthèces en cercle, nombreux; thèques subsessiles; ostioles entiers. Micros. Sp. ‘, <. Valsa Pini, (A. et S.) Fr. Sp. »-9 —= 4 1/9. Valsa Coronata, (Hoffm.) Fr. Sp. G-' — îÎ 1/9. Valsa Ceratophora, Tul. Sp. 6-8 — 4 1-2. (197) Valsa Abhietis, Fr. Spermogonie : 3 — 1. Cytispora Pini, Fckl. Sp. G-9 — 1 1/9. Strome mince, forme par le parenchyme intérieur de l'écorce; péri- thèces 5-15 petits, monostiques, anguleux par pression; cols très courts; ostioles épais, noirs, unis, sphéroïdes, rarement longuement exsertes, serrés les uns contre les autres. sortant du strome en faisceaux; spores conglobées, courbées. Rameaux avec écorce de l’ Abies. Z. arden. Valsa Cenisia, De Not. Spermogonie : d-7 — 1-1 {}o. Sp. 6-12 — 1-2. Strome conique, tronqué ou convexe, déprimé, brun sombre, noircissant ; périthèces 5-20, subsphéroïdes; cols courts; ostioles discrets, épais, sub- cylindriques, perforés d’un pore, flexueux, courts ou exsertes, ou bien réunis en disque plan subpulvéracé; spores conglobées. Écorce de Juniperus. Z. cale. Valsa Fuckelii, Nits. Sp. 6-12 — 2-2 1h. Strome plan, convexe; périthèces 10-20 et plus, monostiques, petits, très serrés ; cols courts; ostioles très petits, noirs, luisants, perforés par pores, rassemblés en disque plan, émergent et adhérent fortement au périderme ; spores conglobées, courbées, hyalines. Rameaux du coudrier. Z. cale. Valsa Fallax, Nits. Sp. 8 — 2. Valsa Strohiligena, Sacc. et Roum. Sp. 8-9 — 1 1-2. En tas, petits, érumpents, noirs; périthèces peu nombreux; ostioles se réunissant, à peine excédant; spores distiques, allantoïdes courbées, hyalines. Sur écailles de pomme de pin, d’ Abies excelsa. Z. arden. ( 198 ) Valsa Rubi, Fckl. Sp. 8-9 — ?. Pas de strome propre; périthèces 6-10 nichés dans l'écorce, globuleux, noirs; ostioles serrés, érumpents, courts, obtus, très noirs, perforés, ombi- liqués; spores courbées, hyalines. Sarments de ronces. Z. arden. et arg. sablon. Valsa Syringæ, Nits. Spermogonie : 5 — 1. Forme : Cytispora. Sp. S-12 — 2. Strome mince, érumpent, en forme de disque orbiculaire et formant des pustules; périthèces 8-12, rarement 4-7, très minces, globuleux, monosti- ques; cols plus ou moins longs; ostioles ponctiformes, perforés, occupant la partie médiane d’un petit disque fuscescent; spores subdistiques, courbées, cylindriques, hyalines. Rameaux de Syringa vulgaris. €. arg. sablon. Valsa Friesii, (Duby) Eckl. Sp. 40 — 2. Valsa Decorticans, Fr. Sp. 10-412 — 2 1/9. Valsa Sordida, Nits. (Ambiens, auct. pro. p.) Spermogonie : 4 — 1. Forme : Cyfispora. Sp. 12 —=1 1/9-2. Strome assez grand, orbiculaire, conique, obtus, pustuleux ou déprimé, couvert par le périderme auquel il adhère fortement, celui-ci en entier ou déchiré en étoile; périthèces 6-12, quelquefois 15-25, monostiques, com- primés, disposés en cercles irréguliers ; cols courts ou assez longs; ostioles presque globuleux ou tronqués, noirs, perforés d’un pore petit, émergents sur un disque blanchâtre cendré, puis sale fuscescent, marginé; spores conglobées, courbées, hyalines. Rameaux du peuplier. Z. arden. Forme : Robiniæ. Macros. Sp. 4, > <<. Valsa Leucostoma, (Pers.) Fr. Sp. 10-18 — 2 10-38 1)o. (499%) Valsa Germanica, Nits. Spermogonie : 4-6 = 1 1/9. Sp. 40-20 — 2 1-4 (nombre : 8); 24 — 6-7 (nombre : 4). Strome presque nul; périthèces réunis 5-9 en cercle, nichés dans l'écorce, sphéroïdes, petits, ayant au centre un disque pâle, cendré, fusces- cent, quelquefois entouré de spermogonies ; cols très petits; ostioles arron- dis, courts, noirs, petits, plus ou moins distants, troués par un pore très minime et perforant le périderme; spores conglobées, courbées. Rameaux pourrissants du saule. Z. arden. et cale. Valsa Pustulata, Awd. Spermogonie : 4-5 — 1. Forme : Cytispora. Sp. 10-20 — 2 1-4, général. 43 — 8. Strome orbiculaire de la base vu ovale, conique, à centre déprimé, pus- tuleux, adhérent au périderme ; périthèces 5-8, en cercle, assez grands, subglobuleux ; cols très courts; ostioles assez épais, cylindriques, rarement subglobuleux, tronqués, noirs, luisants, perforés d’un pore assez grand, érumpents en un petit disque cendré fuscescent, marginé ; spores subdis- tiques, cylindriques, hyalines. Rameaux de hêtre, de chêne. Z. arden. et arg. sablon. Valsa. Nivea, (Hoffm.) Fr. SP. 12-14 — 3. Valsa Curreyi, Nits. Spermogonie : 3-5 —= 1. Forme : Cytispora curreyi. Sp. 12-16, rar. 20 — 2 1-8. Strome généralement hémisphérique, ordinairement orbiculaire à la base, couvert par le périderme déchiré en étoile; périthèces 3-15, quel- quefois 5-8, réunis en cercle, dans le parenchyme de l'écorce non changé, assez grands, subglobuleux ou comprimés; cols courts; ostioles globuleux, noirs, luisants. à papille très petite, disséminés, émergents de la marge ou rassemblés, sur un disque blanchâtre, fuscescent; spores subdistiques, courbes, hyalines. Rameaux d’essences à résine, branches sèches de mélèze. Z. arden. Valsa Salicina, (P.) Fr. Sp. 42-18 — 2 1)-4 nombre : 8); 26-82 — 3-7 nombre : #1. ( 200 ) Valsa Auerwaldii, Nits. Spermogonie : 6-8 — 2. Cytlispora personata, Fr. pr. p. Sp. 42-22 — 2 1-3. Strome conique, tronqué, pustuleux, plus ou moins protubérant, limité par une ligne noire; disque suborbiculaire, blanchâtre, puis fuscescent; périthèces 5-8, en cercle ou monostiques, sphéroïdes, petits, formés dans la substance jaune sale du strome; cols assez longs; ostioles arrondis ou tronqués, épars, noirs, petits, perforés d’un pore assez large; spores con- globées ou subdistiques. Écorce de bouleau. Z. arden. Valsa Ambiens, (Pers.) Fr. Formes : Populi, Mori, Castanei, Aceris, Fagi, Carpini, Alni, Pruni, Pyri mali, Salicis, Ulmi, Querci, Coryli, Cratægi. Sp. 46-18 — 3-4 (nombre : 8); 20-26 — 3-6 (nombre : 4). Valsa Cinceta, Fr. Spermogonie : 6-8 — 1 1/9-2. Forme : Cytispora. Sp. 16-20 — 5-6, rar. 8-32 — 6-8. Strome protubérant, assez grand, suborbiculaire ou ovale, s’atténuant en un disque subarrondi ou elliptique, érumpent seul, limité par une ligne noire; périthèces 6-12, disposés en cercle autour d’une spermogonie cen- trale, globuleux, assez grands, nichant dans le parenchyme; strome de l'écorce plus pâle; cols épais, assez longs; ostioles exsertes, globuleux ou tronqués, assez grands, noirs, perforés de pores, entourant le disque sale, blanchâtre, même fuscescent de la spermogonie centrale; spores conglo- bées, courbées, hyalines. Rameaux de pruniers. Z. arden., écorce de Pyri mali, Prunus spinosa, z. Calc. Valsa Sepincola, Fuck. Spermogonie : 6 = 1 1}. Forme : Cytispora. Sp. 20-22 — 4. Périthèces nichés dans l'écorce, sans strome, 10-15 en cercle, assez grands, globuleux, ovés, décumbents, noirs; ostioles très petits, noirs, ponc- ( 201 ) tuant un petit disque orbiculaire, blanc; thèques lancéolées à 4 spores, 50 = 8; spores cylindracées, continues. Rameaux de rosiers, Rosa canina. Z. arden. Valsa Massariama, De Not. Spermogonie : 6-1 — 1. Forme : Cytispora. Sp. 20-26 — 4. Strome à base largement ovale, s’atténuant en disque elliptique, érum- pent, limité par une ligne noire; périthèces 8-10 ou plus, très serrés, entourant une spermogonie centrale; cols assez épais; ostioles globuleux, épais, noirs, perforés d’un pore dans la marge d’un disque cendré fusces- cent; spores conglobées, courbées, hyalines. Rameaux de Sorbus aucuparia. Z. arden. Valsa Microspora, Crn. Périthèces 2-8, rassemblés, assez grands, noirs, sphériques; ostioles allongés; thèques petites; spores subcylindriques, courbées, à 2 gouttes, hyalines. Rameaux morts du Viburnum opulus. Z. arg. sablon. GENRE : VALSELLA, (Valsa à thèques polyspores) Fckl. GENRE : EUTYPELLA, Nits. Périthèces monostiques ou polystiques; thèques stipitées ; ostioles sillon- nés ; strome limité par une ligne noire. MiCOSASD OMS ER Eutypel. Extensa, (Fr.) Sacc. Sp. 5-6 — 2-2 1. Strome valséen, subglobuleux, déprimé, érumpent; périthèces 5-18, pressés, petits, subglobuleux, monostiques, en cercle; cols courts; ostioles en faisceaux, épais, courts ou allongés, trois à quatre angles; spores subdis- tiques, courbées, fuscescentes, claires. Branches de Rhamnus catharticus. Z. arden. ( 202 ) Eutypel. Cerviculata, (Fr.) Sacc. Spermogonie : 20-22 — 3/,. Sp. 6-7 — 1 l)-2. Strome valséen, suborbiculaire ou irrégulier à la base, conique, tronqué, immergé dans l’écorce; périthèces nombreux, serrés, submonostiques, petits, subglobuleux; ostioles courts, bien épais, globuleux, rugueux, très noirs, 5-6 sillons, radiés, perforés, serrés dans un disque très noir, tuber- culeux ou irrégulier, adhérent au périderme ; spores conglobées, courbées, fuscescentes, pâles. Rameaux épais de Curpinus. Z. cale. rare. Eutypel. Prunastrÿi, (Pers.) Sacc. (Valsa.) Sp. G-S — 1 1/9. Eutypel. Sorby, (Schm.) Sacc. (Valsa.) Sp. 4-S — 2-2 1/9. Eutypel. Stellutata, (Fr.) Sacc. (Valsa.) Sp. 8-12 — 1 1-2. Eutypel. Tosquinetii, (West.) Sacc. (Valsa.) B. Melanconideæ. (Spores ovoïdes ou allongées, généralement septées.} HYALOSPORÆ. GENRE : CRYPTOSPORELLA, Sacc. Pas de paraphyses, spores 4-8 ovées ou fusoïdes, continues, hyalines. Macros. Sp. ‘, à sp. ‘k <. Crypella. Populina, (Fuckl.) Sacc. (Cryptospora.) Sp. 44-18 — 4-5 (goutt. 1-5). ( 205 ) Crypella. Aurea, (Fckl.) Sacc. Spermogonie : Fusicoccum ? Sp. 24-30 — S-12. Strome orbiculaire de la base, conique, convexe ou en pustule, recouvert par le périderme très adhérent, couronné par un disque rouge, rutilant, ponctué, noir par les ostioles ; périthèces 4-10 dans le parenchyme non changé de l'écorce, globuleux, petits, en cercle; cols très délicats; ostioles minimes, cylindriques, obtus, à peine exsertes sur la marge du disque; spores elliptiques, ovées, unicellulaires, subhyalines. Rameaux avec écorce de Carpinus. Z. cale. Crypella. Hypodermia, (Fr.) Sacc. (Cryptospora.) Sp. 34-50 — 2-9 (à goutt.). Crypella. Veneta, Sacc. Sp. 33 — 10 (à goutt.). Périthèces corticoles, rassemblés en tas valséens, globuleux, luisants intérieurement; ostioles assez longs, épaissis du dessus, convergents en faisceaux, à peine exsertes; spores fusoïdes assez droites, aiguës, granu- leuses, hyalines. Rameaux du peuplier. Z. arden. Crypella. Limminghii, (West.) Sacc. (Cryptospora.) SCOLECOSPORÆ. GENRE : CRYPTOSPORA, Fckl. Macros. Sp. 1], <. Crypora. Betulæ, Tul. Sp. 35-38 — 3 {-3 (hyal.). Crypora. Suffusa, (Fr.) Tul. Sp. 40-60 — 4-4 l} (à goutt.). ( 204 ) Crypora. Corylina, (Tul.) Fekl. Spermogonie : 16 — 2-2 1). Sp. 48-100 — 3 !L-3 (goutt. 15-20). Strome plan, convexe, nichant dans l'écorce, atténué brusquement en un disque exigu, d’un safrané agréable à l’intérieur; périthèces de 10 à 25, en cerele ou presque monostiques, serrés les uns contre les autres; cols longs, minces, couchés, relevés brusquement au sommet; ostioles courts, cylin- dracés, arrondis, noirs, émergents sur la marge du disque noircissant, ou bien ayant le sommet dilaté, perforé d’un pore large; ils forment alors un disque elliptique ou lancéolé; spores tordues ou fasciculées, cylindracées, obtuses, continues, hyalines. Sur les troncs et branches de Corylus avellana. Z. arden. et cale. HYALODIDYMÆ. GENRE : MEEANCONIS, Tul. (A spores hyalines uniseptées.) Macros Sp) 0 IE QNSpUIE Mela. Alni., Tul. Sp. 18-24 — 5-7 (appendice 3-6 — 45). Mela. Stilbostoma, (Fr.) Tul. Sp. 18-25 — 8-11. Mela. Carthusiana, Tul. Sp. 20-25 — 10. Mela. Modonia, Tul. Conidie : Steganosporium castaneæ, Lib. Sp. 24-30 — 10 (goutt. 1-2). Périthèces nichés sous le périderme, pustuleux, globuleux ou déprimés, à peine disposés en cercle; ostioles érumpents, courts; spores elliptiques, obtuses, À septées, resserrées, granuleuses, hyalines, à membrane épaisse. Rameaux à écorce de Castanea vesca. Z. cale. ( 205 ) Mela. Thelebola, (Fr.) Sacc. Spermogonie : Cytispora, Tul. Conidie : Stilbospora Thelebola, Sacce. Aglaospora, Tul. Sp. 45-50 — S. Périthèces rassemblés en cercle et formant pustules, globuleux, couchés ; ostioles exsertes, subglobuleux, unis, serrés, papillés au début; spores cylindracées, courbées, 1 septées, à peine resserrées, subhyalines, avec appendices soyeux au début. | Écorce de l’Alnus glutinosa. Z. arden. et cale. GENRE : HERCOSPORA, Tul. Here. Tiliæ, (Fr.) Tul. Sp. 16-22 — 10. . PHÆODIDYMÆ. GENRE : MELANCONIELLA, Sacc. (Melanconis à spores devenant olivacé fuligineux.) MATOS SD EE RC Melanella. Chrysostroma, (Fr.) Sacc. Sp. 16 — s. Melanella. Spodiæa, (Tul.) Sacc. (Sub nomine Melanconis melaspermæ, West.) Sp. 48-20 — 3-8. HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : CALOSP@RA, Sacc., non Nitschke. (Spores 2 pluriseptées hyalines mutiques ou appendiculées.) Micros. Sp. } <. Cal. Zopfii, (J. Kunze), Sacc. (Diaporthe, Kunze); Acer campestre. Sp. 8-10 = 3-3 !)9 (sept. 3). Périthèces nichés dans l’écorce à peine gonflée, légèrement en cercle, globuleux, limités par une ligne noire stromatique; ostioles convergents, ( 206 } courts, cylindracés, unis, perforant à peine le périderme; spores fusoïdes, aiguës, à peine resserrées. Rameaux morts d’Acer pseudo-platanus. Z. arden. Macros. Sp. ‘}, >. Cal. Innesii, (Curr.) Sacc. (Diaporthe, Fuckl.) (Valsa, Curr. Sp. 20 — 6, Fckl. 24-30 — 6-8, Rehm. (sept. 3). Périthèces corticoles, en cercle irrégulier, globuleux ; ostioles allongés, souvent épaissis du dessus; spores subdistiques, oblongues, fusoïdes, obtuses, légèrement resserrées, 4 gouttes, hyalines, avec appendices hya- lins 5 &. Rameaux d’ Acer platanus. Z. arg. sabl. Cal. Platanoïdis, (Pers.) Niessl. (Valsa, Berkl.) Sp. 25-28 — G 1/9-% 1]a. Périthèces corticoles, en cercle, à disque irrégulier caché par des ostioles rassemblés, serrés; spores distiques, oblongues, arrondies, légèrement res- serrées à la cloison médiane, granuleuses, hyalines, un pelit apicule à chaque extrémité. Rameaux avec écorce d’Acer platanus et pseudo-platanus. Z. calc., arg. sablon. et arden. Cal. Ulicis, (West.) Sacc. (Diatrype Ulicis, nobis.) PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : AGLAOSPORA. De Not. (Spores 3 septées, fuligineuses; 4 spores.) Agla. Profusa, (Fr.) De Not. (Anomia, Fr.). Sp. 45-50 — 435 (sept. 3; noyaux À). ( 207 ) GENRE : PSEUDO-VALSA, Ces. et De Not. (Melanconis à spores colorées de 3 à pluriseptées; 8 spores.) Macros. Sp. ‘], < à sp. :} < SO Ps.-valsa Aucta, (B. et Br.) Sacc. (Calospora, Fuckl.) (Cryptospora, Tul.) Conidies : 40-50 — 3 1}. (Cryptosporium.) Sp. 32 = 42. Périthèces couverts, presque en cercle, légèrement tomenteux, globuleux, s’affaissant; cols obliques, convergents; ostioles subfusoïdes, épais, érum- ? pents; spores oblongues, droites, uniseptées, obtuses avec appendices hyalines puis fuscescentes. É Rameaux d’A/nus glutinosa. Z. calc. et arden. Ps.-valsa Macrosperma, (Tul.) Sacc. (Melanconis.) Sp. 34 — 10-12 (sept. 3). Ps.-valsa Longipes, (Tul.) Sacc. (Welanconis.) Sp. 33-45 — 4-5 (sept. 4-5). Ps.-valsa Lanciformis, (Fr.) Ces. (Melanconis.) Sp. 40-530 — 15-18 (sept. D). Ps-valsa Umbonata, (Tul.) Sacc. (Melanconis.) Sp. 45 — 15% (sept. 3). Ps.-valsa Berkeleyi, (Tul.) Sacc. (Calospor«a.) Sp. 46-56 — 16 (sept. 5). Ps.-valsa Kickxüi, (West) Sacc. (Calospora.) Sp. 30 — 20-23 (sept. 5); appendices 12-15 — 4-5. ( 208 ) GENRE : THYRIDARIA. Sacc. Périthèces immergés en tas subvalséens et corticoles, puis érumpents, rassemblés; croûtes de stromes presque corticoles et souvent réunies ; disque couvert d'une poussière furfuracée rousse ou ferrugineuse; 8 spores. Micros. Sp. !4 <. Thyr. Delognensis, Speg. et Roum. Sp. 44 — 4 (sept. 5). Périthèces globuleux, assez grands, noirs, charbonneux, érumpents, rassemblés et demi-immergés dans un strome noir brun, légèrement villeux et s’étalant largement sur l'écorce; ostioles globuleux, rouges, perforés, ombiliqués; spores elliptiques, fusoïdes, sombres légèrement brunâtres, res- serrées à la cloison du centre, cloisons noires. Écorce des rameaux d’Acer pseudo-platanus. Z. arden. Macros. Sp. <. Thyr. Incrustans, Sacc. Sp. 20-24 — 8-9 (sept. 3). Périthèces épars, nichant sous l’épiderme, globuleux, puis déprimés, légè- rement papillés, moyens, ordinairement rassemblés en tas coniques ou difformes sous une croûte stromatique, noire du dessous et roux furfuracé du dessus, spores fusoïdes oblongues, resserrées aux cloisons, jaunâtres, puis fuligineux obscur. Sur noyer, frène, lilas, ete. Z. arden. DICTYOSPORÆ. GENRE : FENESTELLA, Tul. Strome corticole, valséen; spores en mur. IMACrOS SPA ER RC Fene. Condensata. (B. et C.) Sacc.? Sp. 20 — 10 (sept. à, longit. 1); th. 220 — 18. Pustules petites; périthèces 8-9, valsiformes; ostioles courts; strome brun sombre; spores obovées, cà et là verticalement divisées. Sur le peuplier. Z. arden. Hiver. ( 209 ) Fene. Rostrata, (Fckl.) Sacc. Spermogonie : 4 — 1. Cytispora varians. Sp. 20 — 10 (sept. 5, une longit.); th. 220 — 15. Strome ventru conique, devenant libre, très noir; périthèces 2-6, serrés, rarement en cercle, globuleux, assez grands, couverts d’une villosité jau- nâtre, très mince; ostioles longuement exsertes, cylindriques, flexueux, très noirs, perforés; spores oblongues, ovées, obtuses, resserrées aux cloisons, brun sombre, muriformes. Sur branches de chêne. Z. arden. Fene. Vestita, (Fr. Sacc. Spermogonie : 6 — 2. Cytispora extensa, Sacc. Sp. 20-26 — 10-44 (sept 3). Périthèces 8-16, serrés en cercle, couverts par le périderme et adhérents au bois, sphéroïdes, enduits d’une matière floconneuse couleur soufre ou jaunâtre; ostioles cylindracés, tronqués, perforés, émergents en un disque élevé, convexe, très noir, petit; spores ellipsoïdes, jaunes, puis fuligineuses, légèrement resserrées aux cloisons, muriformes. Rameaux de Ribis, Citisi, Laburni. Z. arden. Bouleau, z. cale. Fene. Faberi, Kunze. Sp. 30-32 — 44 (sept. 3-7). Périthèces peu nombreux, légèrement en cercle, corticoles, globuleux, anguleux, petits, glabres, noircissant, rassemblés en pustules valsoïdes, petites; ostioles courts, convergents et perforant à peine le périderme; spores oblongues, ellipsoïdes, resserrées très légèrement au milieu, jaunes ou sombre brunâtre, muriformes. Sur branches de rosier. Z. arden. Fene. Princeps, Tul. Sp. 36-40 — 16-21. Sur aune, boulean, chêne, aubépine, prunier, cerisier. 14 (210) Fene. Macrospora, Fuckl. Spermogonie : 4-6 = 2. Cytispora fagicola. Spermogonie : 6 — 1 19. Cytispora corylicola. Sp. 48 — 18 (multisept.). Strome valséen, largement conique, sous l’écorce; périthèces 8-19, serrés, assez grands, obovés, noirs, à noyaux gris; des cols; ostioles en papilles, noirs, perforés sur un disque ferrugineux, gercé; spores oblongues ovées, didymes mais à peine resserrées, devenant brun sombre, muriformes, avec un apicule plus pâle à chaque extrémité. Sur rameaux secs à écorce du noisetier et du hêtre. Z. cale. sur noïisetier. Sous-FAMILLE : TRINITEÆ. (A type Valsa prédominant.) Le même genre pouvant présenter les 5 formes de strome : celle du Valsa, du Diatrype et de l’Eutypa. HYALODIDYMÆ, à 4 noyaux. GENRE : DIAPGRTHE, Fckl. A. Chorostate. (Périthèces nichés dans l'écorce, dans des stromes séparés.) Micros. Sp. ‘|, Se SDS Diap. Choros. Nidulans, Niessl. Sp. 8-10 — 2 !) (goutt. 4). Périthèces 4-9 nichés dans l'écorce, subglobuleux, monostiques; ostioles avec ou sans cols, aigus, convergents; spores coniques, fusoïdes, obtuses. Sarments de ronces. Z. cale. Diap. Choros. Hystrix, (Tode) Sacc. Sp. 40 — 3-4 (goutt., sept. 1, append.). Périthèces nombreux, rassemblés en petits tas, valsiformes, jaunâtres; ostioles filiformes, divergents, arqués; spores cylindracées, fusoïdes. Rameaux d'Acer pseudo-platanus. Z. cale. (211) Diap. Choroes. Decedens, (Fr.) Fckl. Sp. 12 — 4 (goutt. 4, append.). Périthèces rassemblés, globuleux; cols droits; ostioles érumpents, dis- tants; spores oblongues, lancéolées, septées au milieu. Rameaux morts du coudrier. Z. arden. Diap. Choros. Syngenesia, (Fr.) Fckl. Sp. 12-16 — 3-4 (goutt. 4, append.). Diap. Choros. Fibrosa, (Pers.) Fckl. : Sp. 42-44 — 8 (sept. 1). Diap. Choros. Detrusa, (Fr.) Fckl. Sp 42-18 — 3-4 (goutt. 4, sept. À). Diap. Choros. Perjuneta, Niessl. Sp. 43-53 — 4 (1 sept.). Périthèces 5-12 réunis dans chaque strome subpustuleux, subvalsiforme; cols courts ; ostioles peu émergents; spores fusoïdes en massue, obtuses. Rameaux de l’orme. Z. calc. Diap. Choros. Carpini, (Pers.) Fckl. Sp. 43-18 — 3-4 (sept. {). Diap. Choros. Nieslii, Sacc. Sp. 45 — 3-4 (goutt. 4, sept 1.). Périthèces monostiques, globuleux, réunis par strome limité-noir; cols convergents; ostioles peu émergents, nombreux; spores en fuseaux, atténuées. Gros rameaux d’À cer pseudo-platanus. Z. cale. et arden. Diap. Choros. Enteroleuea, (Curr.) Sacc. Sp. f5-17 pu. (goutt. 4, 1 sept.). Périthèces réunis dans un strome blane, limité-noir, orbiculaire; ostiole séparés, globuleux, rostellés; spores fusoïdes, courbées. Rameaux de Robinia. Z. arg. sablon. (22) Diap. Choros. Tessera, (Fr.) Fckl. Sp. 43-20 — G-7 (goutt. 4, sept. 4, append.). Diap. Choros. Quercina, Fckl. Sp. 46 — 3-4 (goutt.). Périthèces réunis en strome limité-noir, conique , déprimé, érumpent; ostioles globuleux, rassemblés en disque; spores oblongues lancéolées. Rameaux secs du chêne. Z. arden. Diap. Choros. Pustulata, (Desm.). Sp. 16-19 — 3-4 (goutt. 4). Diap. Choros. Toriuosa, (Fr.) Sacc. Sous forme de pustules; périthèces globuleux, rassemblés ; ostioles fasci- culés, subeylindriques, inégaux, obtus, subdivergents. Sur l'écorce des rameaux. Z. calc. Diap. Choros. Kunzeana, Sacc. Sp. 46-19 — 3 1-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces olivacés, réunis en un strome valsiforme; ostioles arrondis du sommet, convergents vers un disque noir, peu élevé; spores biconiques, fusoïdes, à peine atténuées. Rameaux du Carpinus betulus. Z. cale. Diap. Choros. Cratægi, (Curr.) Fckl. Sp. 47-18 — 5-6 (goutt. 4, sept. Î). Périthèces réunis en petits tas, subvalsiformes; ostioles peu émergents, obtus; spores cylindracées, obtuses. Rameaux morts du Cratæqgus oxyacantha. Z. arden. Diap. Choros. Bitorulosæ, (B. Br.) Sacc. Sp. 47-20 p. (goutt. 4, sept. 1). Périthèces bruns, subpulvérulents; cols décumbents; osfioles confluents ; petits tas valsiformes; spores biconiques. Rameaux du Carpinus betulus. Z. arg. sablon. (215 ) Diap. Choros. Oncostoma, (Dub.) Fckl. Spermogonie : Phoma (10 — 2.) Sp. 48 — 4 {}->3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces monostiques, dans strome globuleux, conique, limité-noir, valsiforme ; ostioles allongés, subeonvergents, courbés; spores oblongues, fusoïdes. Rameaux du Robinia pseudacacia. Z. calc. Diap. Choros. Leiphæma, (Fr.) Sacc. Sp. 48 — 5 (goutt. 2 et plus, sept. 1). Diap. Choros. Conjuneta, (Nees) Fckl. Sp. 48-20 — 4 (goutt. 4, sept. 1). Diap. Choros. Decorticans, (Lib.) Sacc. Spermogonie : Phoma padina (9-11 — 3.) Sp. 48-20 — 4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces réunis en petits tas, valsiformes, limités-noirs; ostioles réunis en un disque noir; spores étroitement fusoïdes. Rameaux morts du Prunus padus. Z. arden. Diap. Choros. Salicella, Sacc. (Fr. Sp. 48-20 — 6-7 (sept. 1). Diap. Choros. Taleola, (Fr.) Sacc. Sp. 48-24 — 2-9 (goutt. 1-2, sept. 1, append.). Diap. Choros. Sulphurea, Fckl. Sp. 24 — S (append.). (214) Diap. Choros. Decipiens, Sacc. Sp. 24-26 — 5-6 {) (goutt. 4-6). Périthèces 5-15, noir-vert, nichés en petits tas, discoïdes, pustuleux, limités-noirs, valsiformes; cols convergents ; ostioles peu émergents,arrondis, sur un disque subarrondi, jaunâtre, furfurellé; spores oblongues, fusoïdes. Rameaux morts du Carpinus betulus. Z. calc. et arden. Diap. Choros. Pyrrhocystis, (B. Br.) Fckl. Sp. 23 u. (goutt. 2, append.). Périthèces bruns, nichés dans un strome pâle; ostioles ponctuant un disque plan ou concave; spores oblongues, elliptiques, obtuses. Rameaux du coudrier. Z. cale. Diap. Choros. Affinis, Sacc. Sp. 23-30 — 10-12 (goutt. 2, sept. 1, append.). Périthèces réunis en tas, valsiformes, monostiques, strome jaunâtre fur- furacé, tissu du périthèce bien cellulaire; ostioles cylindracés, peu émer- gents ; spores oblongues, arrondies. Rameaux du coudrier. Z. arden. Diap. Choros. Tessela, (Pers.) Rehm. Sp. 40-60 — %-9 (sept. 1, append.). B. Tetrastaga. (Périthèces dans l'écorce, stromes étendus.) MCTOS ASP OST .Diap. Tetras. Vepris, (de Lacr.) Fckl. Spermogonies : 6 — 1 1/9. Phoma. Sp. 2-8 — 2 (goutt. 4, sept.). Périthèces enfoncés et éparpillés régulièrement dans le strome, très petits ; cols très courts; ostioles ponctiformes perforant le périderme; spores fusiformes, subcylindriques. Sarments de ronces. Z. arg. sablon. Diap. Tetras. Lirella, (Moug.) Auersw. Sp. 40 — ? (goutt. 4). (215) Diap. Tetras. Maculosa, Sacc. Sp. 40-11 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces dans un strome limité-noir, présentant des taches noires et ‘ versiformes; ostioles courtement rostellés; spores oblongues, fusoïdes. Tiges mortes de Rumex. Z. calc. Diap. Tetras. Velata. Spermogonie : 7-9 — 2. Phoma. Sp. 10-15 — 3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces éparpillés, devenant quelquefois lentiformes, rarement 2-4 réunis dans un strome longuement étendu, limité-noir par des lignes flexueuses; ostioles cylindriques, légèrement exsertes; spores fusiformes ou subcylindriques, obtuses. Rameaux de tilleul. Z. arg. sablon. et arden. Diap. Tetras. Beckhausii, Nits. (D. circumscripta, Fckl].) Spermogonie : 10-12 — 1. Phoma. Sp. 40-14 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces éparpillés régulièrement et serrés dans un strome très large- ment étendu, occupant tout le substratum, limité-noir; cols très courts; ostioles généralement peu exsertes, assez épais, cylindriques; spores fusi- formes, subcylindriques. Rameaux des Viburnus. Z. arg. sablon. Diap. Tetras. Laschii, Nits. Sp. 40-16 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Diap. Tetras. Scobinæ, Nits. Sp. 44-12 — 4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces éparpillés régulièrement, rarement 2-4 réunis, serrés dans un strome très largement étendu, limité-noir; cols très courts; ostioles cylin- driques, quelquefois à peine exsertes très minces, d'autres fois longs en forme de poils; spores oblongues, fusiformes ou subeylindriques plus ou moins obtuses. Rameaux morts du frêne. Z. cale. (216) Diap. Tetras. Circumseripta, Otth. Sp. 11-15 — 3-4 (goutt. 4, sept. À). Périthèces réunis dans un strome, en forme de tache, limité-noir par une ligne tortueuse marquée sur la superficie du bois; ostioles perforants, exsertes, coniques; spores fusoïdes, cylindracées, obtuses, arrondies. Rameaux secs et encore attachés des Sambucus. Z. arg. sablon. et arden. Diap. Tetras. Striæformis, (Fr.) Nits. Sp. 42 — 3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces astomes, intérieurement blancs, disposés par séries noires, courtes, aiguës, placées sous l’épiderme se rompant au milieu; spores oblongues. Tiges d’Epilobium. Z. arden. Diap. Tetras. Controversa, (Desm.) Fckl. Sp. 42 — 4 (goutt. 4, sept. 1). Diap. Tetras. Obscurans, Sacc. Sp. 42 —4'h->3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces séparés ou 4-6 rassemblés dans un strome largement étendu, ou formant des plaques éparses, limité-noir; ostioles très courts, poncti- formes ; spores fusoïdes, obtuses. Rameaux du frêne. Z. arden. Diap. Tetras. Pardalota, (Mont.) Fckl. Sp. 42-14 — 2-3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces astomes intérieurement cendrés, plongés dans un strome cendré, en forme de tache, limité-noir par une ligne flexueuse, puis érum- pents par fissures; spores fusoïdes aiguës. Tiges mortes de Convallaria multiflora. Z. arden. Diap. Tetras. Delogneana. Sacc. et Roum. Sp. 42-14 — 3-3 1), (goutt. 4, sept. 1, lég. append.). Périthèces rassemblés çà et là, noir-olive, limités par une ligne noire, tortueuse; spores fusoides aiguës. Rameaux du Daphne mezereum. Z. arden. (217) Diap. Tetras. Putator, Nits. Sp. 12-45 — 3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces petits, éparpillés, serrés assez régulièrement ou rassemblés, valsiformes, dans un strome en forme de tache, la couche profonde noircis- sant; ostioles très ténus, à peine exsertes; spores subcylindriques ou fusi- formes, aiguës et obtuses. Rameaux morts des peupliers. Z. arg. sablon. et arden. Diap. Tetras. Ryckholtii, (West.) Nits. Sp. 42-16 — 4-3 (goutt. 4, sept. 1). Diap. Tetras. Dubia, Nits. Sp. 42-16 — 4-6 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces grandeur moyenne, inégalement éparpillés, souvent réunis 5-6 en forme de Valsa, dans un strome très étendu, limité-noir, adhérent au périderme; cols très courts et très minces; ostioles très petits dépassant à peine le périderme; spores oblongues, obtuses. Rameaux d’Acer nequndo. Z. arden. Diap. Tetras. Resecans, Nits. (Valsa syringæ, Cooke.) Sp. 42-48 — 4 !h-3 (goutt. 2-4, sept. 1). Périthèces petits, généralement lâchement éparpillés dans le parenchyme de l’écorce intérieure; strome étendu, limité-noir, très adhérent au péri- derme; cols très courts, très minces; ostioles très petits, ponctiformes ; spores oblongues ou obtusément fusiformes. Rameaux morts du Syringa vulgaris, Z. arg. sablon. Diap. Tetras. Corni, Fckl. Spermogonie : 8 — 3. Phoma. Sp. 43 — 4 (goutt. 4, append.). Périthèces petits, excessivement minces, à noyaux sordides, logés dans le strome; ostioles à peine exsertes, cylindracés, obtus; spores lancéolées, fusiformes, obtuses, courbées. Rameaux morts du Cornus alba. Z. arden. (218 ) Diap. Tetras. Rostellata, (Fr.) Nits. Sp. 13-15 — 3 1-4 (goutt. 4). Diap. Tetras. RBetecta, Fckl. Spermogonie : Phoma sticlica (B. Br.). Sp. 43-16 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces excessivement petits, généralement lächement éparpillés dans un strome bien étendu, à couche profonde, noircissant et formant taches ; cols très courts; ostioles ponctiformes ; spores subcylindriques arrondies. Rameaux secs du Buxus sempervirens. Z. arg. sablon. Diap. Tetras. Ciliaris, (Curr.) Sacc. Sp. 48-20 u. (goutt. 4). Diap. Tetras. Sarothammnmni, (Auersw.) Nits. Spermogonie : 8-12 — 2. Phoma. Sp. 44-15 — 3-5 (goutt. 4, sept. À). Périthèces grands, disposés plus ou moins en ordre, enfoncés dans un strome ordinairement court, en forme de tache, quelquefois même valsi- forme, limité-noir, aspect de croûte noire, indurée; cols courts; ostioles assez épais, à peine exsertes; spores fusiformes, aiguës. Rameaux secs du Sarothamnus scoparius. Z. arden. Diap. Tetras. Radula, Nits. Sp. 44-15 — 4 (goutt. 4, sept 1). Périthèces ordinairement éparpillés, serrés, petits, nichés dans un strome court, maculiforme, entouré, noir, très adhérent au périderme; cols très courts; ostioles ayant l'aspect d’un crible; spores oblongues ou fusiformes, aiguës. Rameaux secs du Prunus spinosa. Z. arden. MACrOS SPA CMS EE Diap. Tetras. Landeghemiæ, (West.) Nits. Sp. 14-16 — 4 (goutt. 4). (219) Diap. Tetras. Exasperans, Nits. Sp. 14-16 — 4-5 (goutt. 4, sept. À). Périthèces très petits, immergés et serrés dans uu strome plus ou moins étendu, limité-noir dans ses parties les plus profondes, quelquefois 2-5 péri- thèces plus rapprochés; cols très courts; ostioles formant ordinairement des points noirs sur le périderme perforé, quelquefois cependant ils sont longs, cylindriques, très minces, flexueux; spores fusiformes ou subcylindriques, très obtuses. Rameaux morts du bouleau. Z. cale. Diap. Tetras. Inæqualis, (Curr.) Nits. Sp. 44-18 — 3-10 (goutt. 2, sept. 1). Périthèces assez régulièrement éparpillés ou 2-15 réunis en Valsa, nichés dans la partie profonde de l’écorce et assez grands; strome très variable en grandeur, limité-noir; ostioles assez épais, cylindriques, coniques, dilatés vers la base, exsertes; spores ovales, obtuses. Rameaux du Sarothamnus, Cytisus, Ulex. Z. cale. et arden. Diap. Tetras. Crustosa, Sacc. Sp. 45-17 — 3-3 1), (goutt. 4, sept. 1). Périthèces serrés dans un strome noir, crustacé; ostioles cylindriques, érumpents; spores cylindriques, fusoïdes, obtuses. Rameaux de l’/iex aquifolium. Z. arden. Diap. Tetras. Castaneti, Nits. Sp. 45-18 — 4-5 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces petits, éparpillés avec ordre ou 2-5 réunis en Valsa , nichés dans la partie profonde du strome qui est tantôt allongé, tantôt court, mais alors les stromes très rapprochés adhérent au périderme, limité-noir ; cols courts, ostioles érumpents, obtus, plus ou moins exsertes; spores fusoïdes, obtuses. Rameaux morts du Castanea vesca. Z. arden. Diap. Tetras. Aubertii, (West) Lamb. Sp. 16 — 6 (goutt. 4, sept. 1). ( 220 ) Diap. Tetras. Spina, Fckl. Sp. 48-20 — 2 1-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces grandeur moyenne, éparpillés ou réunis dans l’épiderme à peine changé; ostioles à rostres épineux, droits, de la longueur des péri- thèces; spores fusiformes, courbées, très étroites, obtuses. Rameaux secs du Salix aurita. Z. campin. C. Euporthe. (Périthèces dans le bois, strome étendu.) MICTOS SDS RAS DE Diap. Eup. Conorum, (Desm.) Niessl. Sp. 8 m. (goutt. 2-4). Diap. Eup. Coëmansii, Nits. Sp. S-10 — 2-2 1) (sept. 1). | Diap. Eup. Pulla. Nits. Sp. 9-12 — 2-3 (goutt. 4, sept. 4). Diap. Eup. Euphorbiæ, Cooke. Sp. 10-13 — 2 1-8 1) (goutt. 4). Strome formant des plaques allongées, noires, déterminées; ostioles per- forant la cuticule; spores fusoïdes. Tiges mortes des Euphorbes. Z, cale. Diap. Eup. Berkeley, (Desm.) Nits. Sp. 10-13 — 3-4 (goutt. 4, sept, 1). Diap. Eup. Orthoceras, (Fr.) Nits. Spermogonie : 8-10 — 2 1}. Phoma. Sp. 40-14 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces petits, ordinairement éparpillés, serrés; strome étalé, souvent sous forme de tache, limité-noir; cols courts; ostioles plus ou moins allon- gés, droits ou courbés, coniques, épaissis vers la base; spores fusiformes. Tiges mortes, surtout celles de la famille des Composées. Z. arden. ( 221 ) Diap. Eup. Protrata, Nits. Sp. 40-45 — 3-4 (goutt. 4, sept. À). Périthèces disposés en séries allongées presque parallèles, droites ou flexueuses et serrées, ovales, de grandeur variable ; strome allongé, limité- noir; cols très courts; ostioles perforant ou se montrant par des fissures, peu allongés, coniques, assez épais ; spores oblongues ou subcylindriques, obtuses. | Rameaux morts de l’ Acer campestre. Z. cale. Diap. Eup. Inmquilina, (Wallr.) Nits. Sp. 41-13 — 2-3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces petits, enfoncés da ns la partie profonde du substratum, inéga - lement éparpillés, très minces ; strome colorant en sombre la partie super- ficielle de la tige, limité-coloré profondément; cols très courts; ostioles très petits, coniques, hémisphériques, bien perforés, proéminents ; spores fusiformes. Tiges mortes d’Æeracleum sphondylium. Z. calc. Diap. Eup. Grammodes, (De Not.) Sacc. Sp. 42-14 — 2 1-3 (goutt. 4). Périthèces petits, subsériés, séparés ou serrés; ostioles perforants; spores fusoïdes; pas de strome manifeste. Tiges sèches de l'Artemisia vulgaris. Z. arg. sablon. Diap. Eup. Inecrustans, Nits. Spermogonie : 5-1 — 2-2 1j». Phoma. Sp. 42-14 — 3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces petits, éparpillés, serrés dans la couche ligneuse, superficielle ; strome en plaques noirâtres, de grandeurs variées, limité-noir intérieure- ment; périthèces brusquement atténués en cols; ostioles très minces, cylin- driques, noduleux, longs, perforants, souvent en faisceaux, rarement ponctiformes; spores fusoïdes, obtuses. Tiges indurées pourrissantes du Brassica oleracea. Z. cale. ( 229 ) Diap. Eup. Crassicollis, Nits. Sp. 42-14 — 3 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces grandeur moyenne, occupant surtout la partie superficielle du bois, éparpillés, serrés ou réunis par 2-4, quelquefois plus en Valsa; strome plus où moins largement étalé, en forme de tache, limité-noir, et se fonçant à la superficie; ostioles épais, cylindriques, noueux, longs; spores fusiformes, aiguës. Rameaux du Cornus sanguinea. Z. arg. sablon. Diap. Eup. Linearis, Nits. Sp.. 12-14 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces petits, ordinairement serrés et disposés en lignes dans le sens des fibres ; strome largement étalé, salissant la partie superficielle et limité-noir intérieurement; cols courts; ostioles longs, cylindriques, épais, dilatés, coniques vers la base, perforant ou passant par des fissures; spores _ fusiformes, obtuses. Tiges mortes de Solidago virgaurea. Z. arden. Diap. Eup. Cryptica, Nits. Spermogonie : 7-8 — 2. Phoma. Sp. 12-45 — 8-4 !}) (goutt. 4, sept. 1). Périthèces assez grands, éparpillés sans ordre ou réunis 2-5; strome peu étendu, tache, noir sombre à la partie superficielle du bois, limité-noir; ostioles épais, noueux ou ventrus plus ou moins longs, souvent courbés ou décumbents; spores fusiformes ou subcylindriques, obtuses. Sarments morts du Lonicera. Z. arg. sablon. Diap. Eup. Spiculosa, (A. S.) Nits. Sp. 42-15 — 3 (gouit. À). Diap. Eup. Oceuwulta, (Fckl.) Nits. (Sph. conorum, West.); (Sph. strobilicola, Lib. Sp. 22-16 — 3 (goutt. 4, sept. 1). (293 ) Diap. Eup. Eres, Nits. Spermogonie : 6-17 — 3. Phoma. Sp. 43-14 — 4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces très petits, enfoncés dans la couche superficielle du bois; strome étendu, noircissant le support, et limité-noir; cols très minces; ostioles plus ou moins allongés, très minces, cylindriques, rarement noueux, rendant souvent la partie superficielle du rameau soyeuse; spores fusi- formes, obtuses. Rameaux morts de l’orme. Z. arden. Diap. Eup. Minwuscula, Sacc. Sp. 43-16 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces cnfoncés dans le bois; strome largement étalé, noircissant les tiges; ostioles légèrement exsertes; spores fusoïdes. Tiges de Campanula trachelium. Z. arden. Diap. Eup. Sorbariæ, Nits. Spermogonie : 7-9 — 9 1,9. Phoma. Sp. A4-17 — 3-4 (goutt. 4, sept. 1). Périthèces petits, immergés dans le bois, souvent réunis 3-8 en Valsa; strome plus ou moins largement étalé, limité-noir intérieurement; ostioles épais, cylindriques, flexueux, noduleux, arrondis au sommet, coniques vers la base, dépassant peu le périderme; spores étroitement fusiformes, jaunâtres. Troncs morts du Sorbaria sorbifolia. Z. arden. Diap. Eup. Simulans, Sacc. Sp. 44-15 — 4-4 {} (goutt. 4, sept. 1). Périthèces largement éparpillés ou réunis 2-5 en amas valsiformes, logés dans le bois, à membrane mince; strome largement étalé, bien limité noir; ostioles cylindriques, conoïdes, exsertes, rudes; spores fusoïdes, subtronquées. Sur gros rameaux de rosiers. Z. calc. Diap. Eup. Ceuthosporioïdes, (Berk.) Sacc. Strome phyllogène, maculiforme, suborbiculaire, roussâtre, entouré d’une ligne noire; périthèces couverts, 6 à 10 subépars, proéminents; ostioles petits, perforants; thèques oblongues; spores oblongues, 1? septées. Sur feuilles de Prunus lauro cerasus. Z. cale. (22% ) PHÆODIDYMÆ. GENRE : WALSARIA, De Not. et Ces. Des paraphyses; 4-8 spores, spores elliptiques allongées, À septées, brun sombre. Macros. Sp. ‘, € ©. I. Euvalsaria. (Strome d'Eutypa, de Valsa ou de Diatrypella. Corticole.) Valria. Rubricosa, (Fr.) Sacc. Spermogonie : 2-3 — 1, spermaties hyalines. Sp. 15-16 — 9-10. Difforme, tuberculeux, rugueux, gercé, rouillé, blanchâtre, cendré à l’intérieur; périthèces immergés à la périphérie, noirs, luisants; spores ovoïdes, oblongues, légèrement resserrées, fuligineuses. Sur tronc abattu de hêtre, écorce. Z. arden. Valria. Insitiva, Ces. et De Not. (Myrmæcium rubricosum, Fekl.) Sp. 43-18 — S-9 (de 2-4 noyaux). Strome noir, de forme et de grandeur très variables (Valséen et Diatry- péen); périthèces noirs, immergés dans le strome, en forme de fioles; ostioles à peine marqués ou plus ou moins étoilés, ne surpassant pas le disque; spores resserrées à la cloison, didymes, arrondies, devenant fuligi- neuses, obscures. Tronc de charme. Z. arden. Prunus padus, hêtre, aune, cerisier, z. cale. Valria. Sarraziniana, Sacc. et Roum. Sp. 20-22 — 3-7 1). Strome corticole, largement étalé, mais à peine marqué; périthèces cà et là 5-4 rassemblés, globuleux, noirs, assez grands, bien cachés; ostioles courts, ponctiformes, perforés; spores oblongues, resserrées à la cloison, olivacé fuligineux, la loge supérieure un peu plus grosse. Sur écorce d’Alnus glutinosa. Z. arden. ( 225 ) Il. Phæosperma, Sacc. (Strome étalé, indéterminé. Sur bois.) Valria. Apiculata, (Curr.) Sacc. (Anthostoma trabeum, Niess].) Sp. 18-20 — 6-7. Strome immergé, mince, de blanchâtre à cendré, à peine formé; périthèces tantôt rassemblés en séries, tantôt solitaires, innés, assez grands, ovoïdes, subglobuleux, charbonneux ; cols cylindriques, épais ; ostioles épais, ventrus, proéminents; spores oblongues, à plasma divisé en deux, puis uniseptées ?, arrondies, brun sombre noirâtre, avec un appendice hyalin. Sur bois dénudé de sapin. Z. arden. PHÆOSPORÆ. GENRE : ANTHOSTOMA, Nits. . Des paraphyses; 8 spores, spores ellipsoïdes, oblongues, fuligineuses; périthèces membraneux. I. Euanthostomna. (Strome eutypéen, c'est-à-dire largement étalé.) MICTOS ASP EE Anth. Decipiens, (D. C.) Nits. Sp. 7-8 — 3-4. Anth. Endoxyloïdes, Mouton. Sp. 10-13 — 3 1-4. Strome immergé, en forme de stries, plus ou moins allongé, formé par la partie superficielle du bois peu noircie et peu changée; périthèces monos- tiques, rassemblés, ovoïdes, assez gros, coriaces; cols assez longs, épais, arrondis du dessus, protubérants, perforés d’un petit pore; paraphyses filiformes; spores distiques, brun sombre olivacé, oblongues, verruqueuses, inéquilatérales, avec un appendice hyalin. Sur le bois pourri. Z. calc. Anth. Melanotes, (B. Br.) Sacc. Sp. 12-14 — 5-6. Strome étalé, immergé, allongé, souvent confluent, brun sombre, enfin noircissant, opaque, formant des taches à la superficie et limité-noir à 15 ( 226 ) l’intérieur; périthèces minces, globuleux, déprimés, immergés, monostiques, épars; ostioles exsertes, très petits, entiers, coniques ou hémisphériques, luisants, perforés ; spores fusiformes, obtuses, noirâtres. Sur les branches d’aubépine à demi décortiquées. Z. cale. MACoS ASE RSD I TEE Anth. Xylosteiï. (Pers.) Sacc. (Didymosphæria æylostei, Fekl.) Sp. 15-17 — 9-11. Anth. Alpisgenum, (Fckl.) Sacc. Sp. 20-25 — 12-13 lo. Périthèces subrassemblés ou épars, cachés sous l’épiderme noirei, plus petits que le Xyloslei, globuleux, noirs; ostioles coniques, papillés, puis largement béants; spores amples, ovoïdes, comprimées latéralement, fuli- gineuses, multigouttes. Écorce de Lonicera alpigena. Z. arden. Antlh. Anceps, Sacc. et Roum. Sp. 22-23 — 10-11. Périthèces corlicoles, globuleux, assez gros; ostioles obtus, perforés, légèrement émergents; spores ellipsoïdes, oblongues, fuligineuses, apiculées, hyalines au sommet; À grosse goutte. Grosses branches avec écorce des conifères. Z. arden. Micros Sp EORNSp TR Il. Fuckelia, Nits. (Some valséen ou verruciforme, érumpent.) Anth. Turgiduum, (P.) Nits. Sp. s-1?2 = 2-4. Anth. Gastrinum, (Fr.) Sace. (Fuckelia gastrina, Nke.) Sp. 10-14 — 4 !)-3. (227 ) Anth. Dryophiluam, (Curr.) Sacc. (Diatrype, Curr.) Sp. 10-13 — 3-4 (2 noyaux). Périthèces immergés, ovoïdes ou subglobuleux, formant des pustules compactes et éparses, réunis dans un strome brun sombre verdâtre: ostioles longs, convergents, perforant l'écorce; spores monostiques, oblongues, aiguës, olivacé-noirâtre. Rameaux tombés du chêne. Z. cale. Macros. Sp: !} <. Anti. @stropoides, Rehm. Sp. 36 — 10 (2-3 noyaux. Strome blanchâtre, convexe ou globuleux, souvent en forme de pois, immergé dans l’écorce et le bois, presque sessile; périthèces 1-4 monosti- ques, grands, globuleux; cols assez longs; ostioles entiers, souvent tuber- culiformes dépassant le périderme, à pore concave et gris; spores brun sombre, elliptiques. Rameaux secs de Rosa canina. Z. arden. TÉ STROME SUPERFICIEL DÈS LE DÉBUT. SOuUS-FAMILLE : XYLARIEÆ. PHÆOSPORÆ. GENRE : XYLAREHA, Hill. S Macros. Sp. Eh € ©. Kyl. Arbuseula, Sacc. Sp. 44-16 — 3-7 (goutt. 1-2). Strome arbusculiforme, rassemblé, fasciculé, noir; le stipe ascendant, tomenteux, grêle; les branches atténuées, souvent comprimées, blanchâtres au sommet; périthèces globuleux, immergés, moyens, papillés; spores oblon- gues, fusoïdes, hyalines, puis cendrées, puis noir fuligineux, courbées. Dans les serres chaudes. Z. arg. sablon. ( 228 ) Xyl. Tulasnei, Nits. Sp. 24 — 12-14. Strome à base épaisse, sclérotiforme, s’allongeant en massue simple, noirâtre, filiforme, flexueuse ou contournée; à la base ct sous la massue existent des poils copieux avec conidies ovées, globuleuses, très petites; la massue portant les périthèces est subglobuleuse, puis elle se termine en sommet pointu et stérile; périthèces proéminents, mamelonnés; spores large- ment ovées, obtuses, droites, noircissant, avec enduit épais hyalin. Crottes de lapins jusqu’à 600 mètres d'altitude. Z. arden. Partout. GENRE : HYPOXYLON, Bull. Ders SI Ex Hypox. Crustaceum, (Sow.) Nits. Sp. S-10 — 4-5. Strome sur bois, noirâtre, plus ou moins étalé, assez épais, fuligineux opaque, quelquefois pruineux gris et formé seulement par les périthèces réunis; périthèces assez grands, globuleux, rassemblés, légèrement papillés; spores monostiques, ovées, obtuses, inéquilatérales, brun sombre. Sur bois de chêne, de hêtre et du charme. Z. arg. sablon. GENRE : BALDEANHA, De Not. et Ces. A (Hypoxylon à strome concentriquement zoné à l’intérieur.) Micros. Sp. 5j; <- Dald. Concentriea., (Bolt.) Ces. et De Not. (Hypoxylon concentricum, Fr.) Sp. 12-15 — 7-10. Famizce Des MICROTHYRIACEÆ. Périthèces superficiels, noirâtres, membraneux ou charbonneux, dimi- diés, aplatis. GENRE : MICROTHYRIUX, Desm. Micros Sp in aNSp UE Micr. Microscopicum, Desm. Sp. 8-10 — 3-3 !L (goutt. 2-4). (229 ) Micr. Cytisi, Fckl. Sp. 10-12 — 2. Périthèces scutiformes, petits; marge crenélée; texture radiée; ostioles petits, perforés; spores fusoïdes, courbées, hyalines, non resserrées. Rameaux du Cytisus sagittalis, etc. Z. arden. Macros Sp Asp Micr. Lunariæ, (Kunze) Fckl. Sp. 16 — 6. j Micr. Idæwum, Sacc. et Roum. Sp. 18-22 — 4. Périthèces épiphylles, petits, dimidiés, aplatis, noirs, perforés au centre; marge frangée par des hyphes fuligineuses, non serrées, septées; texture parenchymateuse, subradiée; thèques un peu en massue; spores 2-5, légère- ment resserrées au milieu, olivacées, la loge supérieure plus grosse. Feuilles de Vaccinium vitis-idæa. Z. arden. Fame pes LOPHIOSTOMACEÆ, Sacc. Périthèces simples, ordinairement subsuperfciels et charbonneux; ostioles comprimés, fendus; champignons croissant sur le bois. PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : LOPHIOSTOMA, (Fr.) Ces. (Spores 3-pluriseptées, olivacées ou fuligineuses.) Macros. Sp. ‘4 < à sp! <: Lophoma. Cespitosum, Fckl. Sp. 20 —S (sept. 3, goutt. 4). Périthèces couverts, 5 à 10, en touffes läches, subglobuleux, noirs, gran- deur moyenne, nichés dans la partie interne de l’écorce, à noyaux blancs; ostioles comprimés, ventrus, subhémisphériques, unis, noirs, luisants ; spores oblongues, droites, resserrées aux cloisons, jaunes ; 2° loge plus large. Rameaux avec écorce du Cratægus. Z. arden. et cale. ( 230 ) Lophoma. Caulium, (Fr.) Ces. Sp. 20-30 — 5-8 (sept. D). Périthèces épars, immergés, sphéroïdes, ellipsoïdes, petits, noirs; ostioles proéminents, nus, ellipsoïdes ou linéaires, à lèvres déhiscentes; spores fusoïdes, oblongues, obtuses, mutiques, resserrées aux cloisons, jaunâtres ou subfuligineuses. Sur tiges d’Epolobium hirsutum. Z. arg. sablon. Lophoma. Pseudo-macrostomum, Sacc. Sp. 28-30 — S-10 (sept. à, goutt. 6). Périthèces rassemblés, subimmergés en lignes, globuleux, noirs, moyens; ostioles comprimés, émergents, assez larges; spores fusoïdes, fuligineuses (très rarement 1 septée longitudinale). Sur rameaux de Rhamnus, Cornus. Z. arden. Lophoma. Arundinis, (Fr.) Ces. et De Not. Sp. 30-33 — G-7 (sept. à). Lophoma. Barhbeyanum, Sacc. et Roum. Sp. 30 — S-10 (sept. 3). Périthèces superficiels, à bases incrustées, globuleux, coniques, noirs, luisants, charbonneux, moyens; ostioles légèrement comprimés, étroits, quelquefois cylindriques, puis perforés; spores fusoïdes, resserrées aux cloisons, couleur de miel sombre. Rameaux de Sambucus nigra. Z. arden. Lophoma. Appendiculatum, Fckl. Sp. 32 — 8 (sept. 5-7, goutt. 6-8). Périthèces rassemblés, serrés, immergés complètement, quelquefois sub- libres, assez gros, subglobuleux, noirs, opaques, plusieurs disposés oblique- ment; rostres variés, courts ou longs, égaux aux périthèces, coniques, cylindracés ou comprimés, rugueux ou anguleux, droits ou obliques; ostioles également variables, à lèvres petites, inégales; spores fusiformes, courbées, resserrées aux cloisons, jaune brun sombre, appendiculées; appendices globuliformes ou fasciculés. Bois pourri de saule. Z. cale. C2) Lophoma. Desmazierii, Sacc. et Speg. Sp. 33-40 — 10-12 (sept. 3). Périthèces rassemblés, plus ou moins enfoncés, globuleux, petits, char- bonneux, noirs; ostioles étroitement linéaires, tronqués; spores oblongues, fusoïdes, légèrement resserrées, ochracé fuligineux, verruqueuses, enduites d’une couche hyaline. Rameaux d’Acer campestre. Z. arg. sablon. Sur pruniers, z. arden. Lophoma. Macrostomum, (Tod.) De Not. Sp. 40-453 — 9-10 (sept. à, goutt. 6). Périthèces épars, immergés, puis émergents, sphéroïdes, noirs, grands; ostioles assez larges, ellipsoïdes, déhiscents, plus courts que le périthèce ; spores fusoïdes, atténuées, courbées, resserrées au milieu, fuligineuses, loges ultimes plus pales. Écorce épaisse. Z. arden. Lophoma. Pileatum, (Tode) Fuck. Sp. 46-50 — 10-12 (sept. 7). Périthèces épars, émergents, subglobuleux, noirs, grands; ostioles obco- niques, plans; spores oblongues, atténuées, noires ou brun sombre. Ecorce de chêne. Z. cale. Lophoma. Balsamianum, De Not. Sp. 33 — 18 (sept. à, goutt. 1). Périthèces subépars, subimmergés, globuleux, moyens, charbonneux, noirs; ostioles comprimés, longiuscules, variés; spores fusoïdes, inéquilaté- rales, brun sombre, extrémités à loges pellucides et à fausses cloisons Écorce dure de Populus nigra. Z. arden. Lophoma. Excipuliforme, (Fr.) Ces. Sp. 68 — 23 (sept. 6-8), 606 — 18, Fuckel. (252 ) -Lophoma. Bommerianum, Sacc. et Roum. Sp. 20-80 — 20 (sept. 10-9). Périthèces épars, superficiels, à bases incrustées, globulcux, coniques, moyens, charbonneux, noirs; ostioles légèrement comprimés, étroits, iné- gaux, perforés; spores fusoïdes, inéquilatérales, fuligineuses, non resserrées. Sur écorce épaisse du chéne. Z. arden. HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : LOPHIOTREMA, Sacc. (Lophiostoma à spores 2 à pluriseptées, hyalines.) Macros. Sp. |, < >. Lophema. Hederæ, (Fckl.) Sacc. Sp. 20-22 — 4-8 (sept. 3, gout. 4). Périthèces épars, couverts sous derme, rarement libres, grandeur moyenne, globuleux, déprimés, très noirs; ostioles proéminents, largement comprimés, demi-orbiculaires, suberénelés, concolores; spores fusiformes, courbées, resserrées au milieu, hyalines. Rameaux durcis de Hedera helix. Z. arden. Lophema. Vagabundum, Sacc. Sp. 26-23 — 4 l)-5 (goutt. 4). Périthèces épars, couverts, puis demi-libres, assez petits, globuleux, déprimés, noirs, sales intérieurement; ostioles bien comprimés, linéaires, assez larges, rarement à peine marqués; spores fusoïdes, hyalines, légère- ment bosselées. Sur tiges herbacées. Z. cale. Lophema. Nueula, (Fr.) Sacc. Sp. 20-26 — 5-5 (sep. 3, goutt. 4); rar. sp. 33 long. ( 235 ) Lophema. Rubhidum, Sacc., Rouss. et Bom. Sp. 25-30 — 6 (sept. 3, goutt. 4). Périthèces demi-immergés sur le bois rongé, subglobuleux, légèrement comprimés, charbonneux, noirs, moyens; ostioles petits, comprimés, légère- ment papillés; spores fusiformes, aiguës à chaque extrémité, légèrement resserrées, hyalines, enduites au début d’une légère couche muqueuse. Sarments morts. Z. arg. sablon. Lophema. Præmorsum, (Lasch.) Sacc. Sp. 30-33 — G-7 (sept. à, goutt. 6). Périthèces subépars, subglobuleux, demi-immergés, noirs, assez gros ; ostioles comprimés, larges, à peine rongés; spores fusiformes, courbées, légèrement resserrées aux cloisons, hyalines. Rameaux morts, sarments de framboisiers. Z. cale. Lophema. Seami-liberwm, (Desm.) Sacc. Sp. 83-42 — 4 !L-6 1), (sept. 3-5, goutt. 4-8). Périthèces épars ou rassemblés, demi-immergés, ovoïdes, ellipsoïdes, noirs, assez petits; ostioles comprimés, noirs, en crêtes; spores fusoïdes, bacillaires, courbées, légèrement resserrées au milieu, hyalines, verdâtres ou jaunâtres. Sur chaumes desséchés de Phragmites vulgaris. Z. cale. HYALODIDYMÆ. GENRE : LOPHIOSPHÆRA, Trev. (Lophiostoma à spores 1 septée, hyalines, 2 à 4 noyaux.) Lophæra. Fuckelii, Sacc. (Lophæra. diminuens, Fekl.) Sp. 44-15 — 4 (goutt. 4). Lophæra. Subhcorticalis, Fckl. Périthèces épars ou rassemblés, immergés, en disposition parallèle, gran- deur moyenne; ostioles émergés, comprimés, arqués, deux fois plus larges ( 254 ) que hauts, gonflés latéralement, noirs, gercés, à bases plus étroites; spores fusiformes, grandes, courbées, resserrées au milieu, hyalines, à plusieurs gouttes, pleines. Sur partie interne de l’écorce et bois de Pyrus Malus, chêne. Z. arden. DICTYOSPORÆ, GENRE : LOPHEDEUM, Sacc. \ (Lophiostoma à spores brun sombre, muriformes.) Lophium. Compressum, (Pers) Sacc. (Lophiostoma.) Lophium. Angustatum, (Pers.) Fuckl. Lophiostoma.) Sp. 24-32 — S-410 (sept. 9 transv., 1 longitud.). Fame pes HYSTERIACEZÆ, Cda. Périthèces simples, érumpents, superficiels, membraneux, charbonneux, coriaces, noirâtres, allongés, disposés en lignes horizontales, quelquefois verticales et s’ouvrant par des fissures très étroites. Sous-FamiLze : AULOGRAPHEZXÆ. (Spores 0 à 1 septée.) HYALOSPORÆ. GENRE : SCHIZOTHYRIUR, Desm. Schiz. Ptarmicæ, Desm. Sp. 40 pu. long. HYALODIDYMÆ. GENRE : AULOGRAPHUM, Lib. Périthèces membraneux. Sur feuilles et tiges. Micros. Sp: 4 2: Aulo. Maculare, B. Br. Sp. 42-12 !) — 3 (granuleuses). Aulo. Vagum, Desm. (Hederæ, Lib.). Sp. 42-14 p. long. (goutt. 4). Formes : /licis, Aquifolii, Lib. Z. arden.; Vaccini, z. arden. ( 235 ) Aulo. Sarmentorum, De Not. (Sept. 1). Périthèces couverts, puis superficiels, proéminents, épais, simples, droits, noirs, opaques, elliptiques ou linéaires; lèvres tuméfiées fortement conni- ventes; spores ovées, subresserrées, obtuses, hyalines. Sur sarments de ronce. Z. arden. Aulo. Luzulæ. (Lib.) De Not. (Sept. 1). Périthèces adnés, superficiels, épars, très étroits, linéaires, flexueux, con- fluents d’une manière rameuse et allongée, noirs, opaques; lèvres très conni- ventes et proéminentes; spores ovoides vblongues, à peine resserrées, 5 fois plus longues que larges. Feuilles de Luzula maxima. Z. arden. Aulo. Juneinwm. Lib.) De Not. (Loges 2). Périthèces adnés, épars ou rassemblés, elliptiques ou linéaires, simples ou en étoile, très noirs, opaques; lèvres fortement closes par la sécheresse ; spores elliptiques ovées, obtuses, quelquefois réniformes, hyalines, 5 fois plus longues. Feuilles sèches de J'uncus conglomeratus. Z. arden. Aulo. Epilobii, (Lib.) Duby. Spores inconnues. Périthèces adnés, épars ou serrés, très minces, en lignes droites ou flexueuses, simples ou confluents, noirs, opaques; lèvres très fortement serrées. Tiges sèches d’Epilobium angustifolium. Z. arden. Aulo. Festueæ, (Lib.) Duby. Spores inconnues. Périthèces adnés, très petits, serrés, simples ou confluents, allongés, flexueux par confluence, noirs, opaques; lèvres très serrées. Sur chaume sec de Festuca sylvatica. Z. arden. Aulo. Filicinum, (Lib.) Duby. Spores inconnues. Périthèces adnés, épars, ovales, oblongs, simples et confluents par bifur- cation, noirs, opaques, tout à fait aplatis; lèvres très serrées. Sur les stipes de l’Aspidium filix-mas. £. arden. GENRE : GLONEUM, Mübhl. Périthèces carbonacés, simples ou vaguement ramuleux. Macros. Sp. |, ANSD ER Glo. Nitidum, Ellis. Sp. S-10 — 3 (sept. 1). Périthèces rassemblés, elliptiques, noirs, luisants, petits; lèvres conni- ventes; spores étroitement elliptiques, hyalines. Sur rameaux décortiqués. Z arg. sablon.; sur Pœæonia. Glo. Striola, (Fr.) Karst. Sp. 12-20 — 6-9 (sept. 1). Périthèces rassemblés, longues séries parallèles, innés, superficiels, très minces, linéaires; lèvres noires, fermées par sécheresse, ouvertes par humi- dité avec hyménium fuligineux pâle; spores conglobées, ovoïdes, ellipsoïdes, légèrement resserrées, hyalines. Tiges sèches des ombellifères. Z. arden. Glo. Lineare, (Fr.) De Not. Sp. 42-14 — 6-8 (sept. 1). Glo. Subtéectum, Sacc. et Roum. Sp. 43-14 — 3 (sept. Î). Périthèces rassemblés, érumpents seulement à la longue et en partie, ovés, oblongs, petits, noirs, avec gerçures; spores distiques, biconiques, didymes, hyalines, loge inférieure plus étroite. | Cônes d’ Abies. Z. arden. (237) Macros. Sp. ‘|, <. Glo. Minusculum, Sacc.? Sp. 18-26 — S-10 (sept. 1). Périthèces superficiels, épars, çà et là rassemblés, oblongs, ponctiformes, avec une gerçure. Nos échantillons : thèques 80-100 — 18; spores distiques, obovées, oblongues, légèrement resserrées, arrondies, obtuses, granuleuses, goutte- lées, hyalines. Sur bois de Cratægus, Z. arden. Hiver. Glo. Graphicum, (Fr.) Dub. Forme : Aggregatum, (Grog.), sur tilleul. Sp. 28-38 — 9-12 (sept. 1). SOus-FAMILLE : HYSTERIEÆ. (Spores 2 à pluriseptées.) PHÆOPHRAGMIÆ. GENRE : HYSTERIUM, Tod. (Spores 2 à piuriseptées, brun sombre ou jaunätres.) Macros. Sp. <. Hyst. Prostii, Duby. Sp. 15-17 — 5 (sept. 3). Hyst. Angustatum, À. et S. Sp. 48-27 — 6-7 (sept. 3, goutt. 4). Hyst. Pulicare, (Pers.). Sp. 27-33 — 8-10 (sept. 3, goutt. 4). Hyst. Sambuei, Schum. Périthèces ovés ou subarrondis, proéminents, noirs, subconfluents; lèvres ruguleuses ou unies, légèrement tuméfiées. Rameaux de Sambucus. Z. arg. sablon. ( 258 ) HYALOPHRAGMIÆ. GENRE : GLONKELLA, Sacc. Périthèces émergents, carbonacés, s’ouvrant par une fissure; des para- physes; spores 2 à pluriseptées, Ayalines. Saprogènes. Gloella. Scortechiniana, Sacc. et Roum. Sp. 16-18 — 7 (sept. 5). Périthèces rassemblés, souvent en séries parallèles, allongés, droits, déprimés, noirs, petits; fissures étroites; spores ellipsoïdes, oblongues, arron- dies, resserrées aux cloisons, hyalines. Sur bois pourri. Z. arden. GENRE : PSEUDO-GRAPHES, Nyl. Périthèces subcoriaces, puis largement ouverts; saprogènes; spores 5-8 sept. jaunâtres, hyalines. Ps.-graph. Elatina, (Ach.) Nyl. (Hysterium.) Sp. 26-12 — 8-10 (5-9 fauss. sept.). GENRE : DICHÆNA, Fr. Périthèces subcoriaces, rassemblés, serrés en taches. Biogènes. Dich. Strobilina, Fr. Pycnide : Hendersonia strobilina, Curr. Sp. 40-13 u. long. (sept. 3, noyaux 5). Périthèces rassemblés, érumpents, subirréguliers, assez mous, subarron- dis, brun opaque, puis noirs, avec fissures; thèques à 8 spores; spores fusoïdes, légèrement courbées, hyalines. Écailles d’ Abies. Z. arg. sablon. (259 ) HYALODICTYÆ. GENRE : GLONIOPSIS, De Not. (Spores muriformes, hyalines ou jaune pâle.) MicroSD Glopsis. Biformis, Fr.) Sacc. Spermaties : 4 — 1. Sp. 44 — 2-8 (sept. 3 latéral., 1 longit.). Périthèces superficiels, allongés, subflexueux, noirs ; lèvres unies, serrées : spores ovoïdes, arrondies, plus grosses devant, resserrées au milieu, hyalines. Sur bois dénudé du chêne. Z. arden., et sur bois de Lonicera, hiver; spores 20 = 8. ë Glopsis. Curvata, (Fr.) Sacc. (Hysterium.) Sp. 42-8% — 3 !/) (sept. 5-7 muriformes); 24-26 — 8-10, nobis (sept. 3 latéral., 1 longit.). Périthèces superficiels, érumpents, rassemblés, proéminents, linéaires, allongés, incurvés, flexueux, noirs, luisants, blancs à l’intérieur; lèvres striées longitudinalement, gonflées, serrées; spores ellipsoïdes, hyalines. Écorce de Rosa, de Rubus, de Prunus surtout. Z. arden. commun ; spores resserrées aux cioisons avec noyau dans chaque loge. PHÆODICTYÆ. GENRE : HYSFTEROGRAPHEIUM, Cd. Macros. Sp. }, <. (Spores 3 pluriseptées, muriformes, olivacées ou fuligineuses.) Hysterogra. Fraxini, (Pers.) De Not. Sp. 34-46 — 16-18 (7-9 sept. transv.; 2-3 longit.) ( 240 ) Hysterogra. Elongatum, (Wahlenb.) Cd. Sp. 42-46 — 44-13 (7-9 sept. transv.; 1-2 longit.). Hysterogra. Rousselii, (De Not. (3-5 sept. transv.; 1 longit.). Périthèces érumpents, oblongs, linéaires, obtus aux extrémités, disposés en séries parallèles, séparés ou contigus, striolés, noirs, opaques; lèvres géné- ralement serrées, à bords gonflés, oblus; hyménium noir; spores oblongues, resserrées au milieu, arrondies à chaque extrémité, 2 fois plus longues que larges, brun sombre. Bois de pornmicr, peuplier, chêne. Z. arden. Sous-FaniILLE : LOPHODERMIEZÆ. SCOLECOSPORZÆ. GENRE : SPOROMEGA,. Cd. Périthèces allongés, déprimés, coriaces, subcurnés ; spores égales aux thèques. GENRE : HYPODERMA, D. C. (Spores bacillaires beaucoup plus courtes que les thèques.) GENRE : LOPHODERMIUM, Cheval. Périthèces membraneux, allongés, aplatis; spores égales aux thèques. Macros. Sp. |, <. Lophoderm. Herbarum, (Fr.) Fckl. (Aporia), Duby. Sp. 586 — 2. Lophoderm. Ciliatum, (Lib.) Speg. et Roum. Th. 76-80 p. long. Innés superficiels, rassemblés, noirs, elliptiques ou arrondis; marge ornée de cils blancs; hyménium fuligineux; spores très longues, filiformes, pleines de granules, de la longueur de la thèque. Sur tiges d'Epilobium angustifolium. Z. arden. (21) GENRE : LOPHIUM, Fr. Périthèces conchiformes, allongés; lèvres serrées, très aiguës ; périthèces subcharbonneux ; spores égales aux thèques. GENRE : COLPOMA, Wallroth. Périthèces allongés, déprimés, coriaces, subcharnus; spores égales aux thèques. GENRE : OSTROPA, Fr. Périthèces subsphéroïdes, subcoriaces; fissures moins distinctes, transver- sales ; spores égales aux thèques. GENRE : ROBERGEA, Desm. Périthèces horizontalement ampulliformes, pas de fissure ou à peine mar- quée; spores égales aux thèques. GENRE : ACROSPERMUM, Tode. : Périthèces verticalement allongés, subclaviformes, pas de fissure ou à peine marquée; spores égales aux thèques. Acros. Cornutum, Fr. Périthèces en forme de corne, unis, secs, sillonnés, rouges au sommet, puis plus dilués. Sur les agarics pourris. Z. arden. Fame Des HYPOCREACEZÆ, De Not. Périthèces globuleux, subcharnus, mous, membraneux, céracés ou dia- phanes, agréablement colorés, non noirs; ostioles arrondis. Champignons venant ordinairement sur bois. A. — Périthèces suhsuperficiels. Généralement périthèces simples, quelquefois cespiteux et posés au-dessus d’un strome. Sous-FanmILe : NECTRIEÆ. Périthèces généralement simples, subsuperficiels. 16 ( 249 ) HYALOSPORÆ. GENRE : NECTRIELLA, Sacc. (Thèques à 8 spores continues, hyalines.) Micros. Sp. ‘, € 2. Necella. Helenæ, Sacc. Sp. 16-12 — 5-6. Périthèces rassemblés, superficiels, globuleux, conoïdes, puis affaissés, roses, avec des petites hyphes blanches; spores ellipsoïdes, oblongues, obtuses, hyalines. Tiges pourries du chou. Z. arden. Necella. Chrysites, (West.) Sacc. Necella. Rousseliana, (Mont.) Sacc. (Stigmatea.) Sp. 42-15 — 4-5. GENRE : CHELONECMRIHA, Sacc. (Thèques polyspores, spores botuliformes continues.) Chilonec. Cucurbitula, (Curr.) Sacc. Formes : Fraxini, Rosæ, Pin. Micros Sp SP. 3-9 — 1/9. GENRE : ELEUTHEROMYCES, Fckl. Périthèces à cols longs, subulés. Mieros-.Sp. 4,122: Eleut. Suwbulatus, (Tod.) Fckl]. Sp. 4-6 En & 1/9. ( 245 ) PHÆOSPORÆ. GENRE : SPHÆRODERMA, Fckl. (Périth. sans rostre.) Macros. Sp. !, € ©. Sphærod. Nectrioïdes, March. Sp. 18-24 — 9-12. Périthèces globuleux, ovoïdes, subdiaphanes, orangés, épars, plus ou moins rassemblés ; ostioles courts, oblus; pas de paraphyses; spores hyalines, granuleuses, puis noires, olivacées, en forme de citrons. Sur le strome de Xylaria Tulasnei. Z. camp. GENRE : MELANOSFORA, Cda. Perithèces à rostres subulés; spores phæosporæ, quelquefois divisées en mur. Micros. Sp. 5, <. Mela. Chionea, (Fr.) Cd. Sp. 42 = 7-9. Périthèces épars, superficiels, sphéroïdes, ruguleux, pubescents, blancs; rostres raides, aigus, jaunissant; spores distiques, sphéroïdes, ellipsoïdes, obtuses, simples, brun sombre. Aiguilles pourries de pin sylvestre. Z. arden. Macros. Sp. }, <. Mela. Vervecina, (Desm.) Fckl. Sp. 20 — 42 (goutt. 1-2). Périthèces rassemblés, petits, globuleux, déprimés, assis sur un subicule brun tomenteux, couverts d’une villosilé blanche, serrée, tortueuse; ostioles très longs, glabres, bruns, en faux, en pinceaux blanchâtres, fibrilleux au sommet; spores ovées, brunes, demi opaques, subapiculées. Bois et tiges putrides. Z. arg. sablon. Mela. Coomansii, West. Sp. %/200 — 1/100- Périthèces isolés ou agrégés, superficiels, globuleux, membraneux, d’un jaune de cire, translucides, couverts d’un duvet peu fourni et blanchâtre, d’un ‘}, p.; cols longs, 5], u., d’un jaune d'or, transparents, hispides, ter- ( 244 ) minés en pinceaux par un faisceau de fibres; spores assez grandes, brunûtres, ovales, légèrement apiculées aux extrémités. Jardin botanique. Z. arg. sablon., sur feuilles d’un Oncidium, sur la tache du Phyllosticta Donckelær1. PHÆODIDYMÆ. GENRE : LETENDRÆA, Sacc. (Spores didymes brun sombre ; périthèces superficiels associés aux Helminihosporium.) Let. Eurotioïdes, Sacc. Sp. 12-13 — 5-6 (goutt. 2). Périthèces rassemblés, globuleux, très petits, unis, blanc sale; sur un Helminthosporium ; ostioles courts, papillés ; texture d’un jaune clair ; spores fusoïdes, oblongues, obtusiuscules, droites, resserrées à la cloison, d’un fuligineux olivacé. Rameaux d’aune et de tilleul, sur l’Æelminthosporium macrocarpum. Z. arg. sablon. HYALODIDYMÆ, GENRE : NECTRIA, Fr. (8 spores.) IMICTOS ASP D AS D NE OR Nee. Episphæria., (Tod.) Fr. Sp. 4-19 —= 4-5. Nec. Lecanodes, Ces. Sp. 9-11 — 3-4 (goutt. 2-4). Périthèces épars ou rassemblés, libres, sphéroïdes, presque patelliformes ct profondément ombiliqués, unis, d'un blanchâtre roséolé, petits; spores oblongues, obtuses, hyalines, verdâtres. Sur le thalle de Peltigera canina. Z. cale. Nec. Brassicæ, Ell. et Sacc. Sp. 40-41 — 4-4 10. Périthèces rassemblés, serrés, globuleux, conoïdes, ne s’affaissant pas, très petits, sanguins; ostioles coniques, obtus; texture lächement celluleuse, rose; spores oblongues en massue, hyalines. Tiges putrides du chou. Z. arden. (245 ) Nec. Peziza, (Tod.) Fr. Sp. 10-14 — 5-6. Nec. Lichenieola, (Ces.) Sacc. (Nectriella carnea, Fckl.) Sp. 12 — 3. Nec. Coryli, Fckl. Sp. 12 — 3. Périthèces en touffes, érumpents, globuleux, subastomes, unis, sanguins, puis noirs, secs, cupuliformes; spores petites, oblongues, elliptiques, souvent inégalement didymes avec un appendice courbé de 3 y, hyalin. Sur rameaux du coudrier. Z. calc. Nee. Aquifolia, (Fr.) Berk. Sp. 42-13 1. Nec. Coccinea, (Pers.) Fr. Sp. 12-16 — 5-7. Nec. Cosmariospora, De Not. Sp. 13-16 — 10. Périthèces superficiels, cà et là rassemblés, très serrés, globuleux, obtus, légèrement papillés, luisants, d’un rouge agréable, ne s’affaissant pas; spores ovées, obtuses, légèrement resserrées au milieu, épispore épais, verruqueux, roussätre. Sur le Polypore ferrugineux. Z. arg. sablon. Nec. Ditissima, Tul. Conidies : Tubercularia crassostipila, Fekl. (6-8 — 3-4.) SP. 44 — »-6G. Périthèces çà et là rassemblés, très serrés, globuleux, obtus, puis papillés, luisants, d’un rouge sang agréable; spores ovées, oblongues, Ayalines. Sur l’écorce de hêtre abattu. Z. arg. sablon. ( 246 ) Macros. Sp. ‘}, > à sp. !L <. Nec. Cinnabarinma, Tod. (Fr.) Sp. 14-16 — 5-7. Strome en coussin, hémisphérique, charnu, enlouré au début de conidies; périthèces rugueux, ridés. Formes : Aceris, Fraxini, Minor (bouleau), Rhamni, Salicis, Vitis, Alaterni (Rhamnus), Rosæ, Levior (frêne). Nec. Cueurbitula, (Tode) Fr. Spermogonie : Phomopsis cucurbitula, Sace. (6 — 1 1/9.) Sp. 14-18 — 6-7 (goutt. 4-2). Périthèces globuleux, luisants, couleur minium, courtement papillés, non affaissés; pas de paraphyses; spores oblongues, bico noïdes, resserrées à la cloison, hyalines. Rameaux morts du pin. Z. arg. sablon. Nec. Punicea, (Kunze) Fr. __ Formes : Padi, Rhamni. Sp. 16-20 — De Nec. Rähis, (Tod.) Rab. (F1. Myc. belge, t. IX, p. 321.) Sp. 48-20 — 5-6. Strome compact, cespiteux; périthèces subglobuleux, unis, brun sombre purpurescent ; ostioles papillés; spores allongées ou fusoïdes, non resserrées à la cloison, hyalines. Rameaux avec écorce de Ribis rubri. Z. arden. Nee. OGchracea, Grey. Sp. 48-22 — 4-6 (goutt. 4). Petites touffes rassemblées, superficielles; périthèces globuleux, sub- rugueux, ochracé rouge, perforés, déprimés; spores oblongues, subcour- bées, arrondies, à peine resserrées aux cloisons, hyalines. Écorce de hêtre. Z. arden. ( 247 ) Nec. Erythrinella, (Nyl.) Tul. (Nectriella Kalchbrenneri, Kckl.) Sp. 48-25 — 6-S$. Périthèces rassemblés, innés dans le thalle, émergents, subsphéroïdes, ne s’affaissant pas, à papilles sphéroïdes et proéminentes, charnus, écarlates ou rouge doré agréable, petits; spores fusoïdes, oblongues, droites, à gouttes ou uniseptées. Sur thalle de Peltigera canina. Z. arden. Nec. Rousseauana, Sacc. et Roum. Sp. 20-24 — 5 !)-6. Périthèces rassemblés en touffes discoïdes, sur un strome jaunâtre, glo- buleux, déprimés, assez gros, unis, rougeâtres, ensuite rouge brun sombre, s’affaissant en cupules ombiliquées ; ostioles courts, plus obscurs; spores fusoïdes, cylindriques, obtuses, à peine resserrées à la cloison, hyalines. Sur tiges pourries de Brassica oleracea. Z. arg. sablon. Nee. Solani, Reinke. État conidien, un Verticillium. Thèques cylindriques, fusoïdes; spores distiques, oblongues, didymes, hyalines. Sur les pommes de terre en putréfaction. Z. arden. GENRE : APONECTRIA, Sacc. (Spores 8 et myriospores dans le même périthèce.) Macros. Sp. /, > et Micros. Sp. }, <. Aponec. Inaurata, (B. Br.) Sacc. (Nectria.) Sp. 14-416 — 3-8 1} (8 spores), 8 — 4 (multispores). GENRE : SPHÆROSTILBE, Tul. LOTO SR TEE Sphær. Coccophila, Tul. Conidies : Micropera coccophila, Desm. (65 — 6, loges 4-6.) Sp. 10 = Périthèces rassemblés, très nombreux sur et près d'un strome conidio- phore, lrès petits, globuleux, obtus, très courtement papillés, très glabres, ( 248 ) rouges, luisants, s’affaissant à la longue ; spores ovées, légèrement resserrées à la cloison, hyalines. Rameaux. Z. arg. sablon. Sphær. Flammea, Tul. Conidies : Atractium Flammeum, Berk. 80-90 — 6 1/9, (loges 5-8.) Périthèces rassemblés, sur et près d’un strome conidiophore, globuleux, rouges, luisants, à peine unis; spores ovées, obtuses, légèrement resserrées, hyalines. Feuilles mortes du hêtre.-Z. ard. et arg. sablon. Sphær. Gracilipes, Tul. Sp. 10-15 — 4-5 (goutt. 2). PHRAGMOSPORÆ. GENRE : GIBBERELLA, Sacc. (Gibbera, Fckl.) (Spores 3 pluriseptées subhyalines.) État conidien : Fusarium ou Selenosporium, texture violacée. MACn0S Sp ER ARS ER Gibla. Baceata, (Wallr.) Sacc. (Gibbera.) Sp. 16 — 8 (sept. 3). Gibla. Pulicaris, (Fr.) Sacc. (Gibbera.) Sp. 48-20 — 6-8 (sept. 3). Gibla. Saubinetii, (Mont.) Sacc. (Gibbera.) Sp. 18-24 — 4-3 (sept. à). Gibla. Cyanogena, (Desm.) Sacc. (Melanomma, nobis.) Sp. 23-32 — 7 (sept. 5). ( 249 ) GENRE : CALONECTRIA, Sacc. (Texture rouge ou jaunâtre; spores fusoides, mutiques, 3 et pluriseptées, subhyalines.) Micros. Calonee. Flavida, (Cda.) Sacc. Sp. 42 3/; . long. (goutt. 2-3-4). Hypostrome floconneux, jaune pâle, mince; périthèces subglobuleux, petits, orangés, couverts d’une villosité mince et jaunâtre; ostioles nus, arrondis; spores fusiformes, courbées, hyalines. Bois pourrissant de l’aune. Z. arg. sablon. Macros. Sp. , > <. Calonec. Bloxami, (B. et Br.) Sacc. Sp. 4% — 3 1-4 (goutt. 4, sept. 3). Périthèces demi-immergés, séparés, globuleux, rouge-cinabre ou carnés, s’affaissant; spores fusoïdes, aiguës, resserrées au milieu. Sur tiges mortes d’Epilobium hirsutum. Z. arg. sablon. Calonec. Richoni, Sacc. Sp. 28 — 3 (goutt. 7, sept. 6). Périthèces superficiels, rassemblés ou épars, très petits, globuleux, papillés, puis déprimés et ombiliqués, glabres, de rose devenant couleur miel; spores cylindracées, fusoïdes, obtusiuscules, courbées, hyalines. Rameaux secs du saule. Z. arg. sablon. Calonec. Oudemansii, (West.) Sacc. (Nectria.) (Sept. 2-3). Calonec. Pseudo-peziza, (Desm.) Sacc. (Sept. 4-7). Rassemblés, très petits; périthèces globuleux, glabres, unis, subpapillés, concaves, couleur abricot, puis blanc d'ivoire, s’affaissant; spores allongées. Rameaux de Robinia pseudo-acacia. Z. arg. sablon. ( 250 }) Calonec. Pyrochroa., Desm. Conidie : Glæosporium Platani, (Mont.) Oud. Sp. 50-60 — 7 1) (goutt. 4, sept. 3). Périthèces petits, épars, superficiels, globuleux, rouge-orangé, furfu- racés, secs, aplatis et concaves; ostioles glabres, bruns, largement coniques, obtus; spores fusiformes, hyalines, subarquées, obtuses. Feuilles mortes du platane. Z. argil. sablon. DICTYOSPORÆ. GENRE : PLEONECTREA, Sacc. (Nectria dictyosporce.) Macros. Sp. 4 <- Pleonec. Lammyii, (Desm.) Sacc. Sp. 18-26 — 5 1-8 (sept. 3-7 müriformes). SCOLECOSPORÆ. GENRE : OOMVCES, B. Br. Oom. Carneo-albus, (Lib.) Sacc. Sp. S0-90 — 3/7-4. Sous-Famizze : HYPONECTRIEÆ. (Immergés dans la matrice.) HYALOSPORÆ. GENRE : HYPONECTREA, Sacc. Périthèces couverts; spores hyalines, continues. Macros Sp D ASP SEE Hyponec. Buxi, (D. C.) Sacc. (Sphærella, nobis.) Sp. 14-16 — 4-5. ( 251 ) HYALODIDYMÆ. GENRE : HYPOMYCES, (EFr.) Tul. Micros. Sp. *}, <<. Hypom. Violaceus, (Fr.) Tul. Mycélium blanc, floconneux, dense; conidies : les unes 10-22— 5-7; loges 1 à 2, les autres 23-29 — 16-22. Sp. 6-7 — 2-3 (Tul., sept. 1). Périthèces émergents, sphéroïdes, quelquefois déprimés, ombiliqués, serrés, purpurescents, très petits; ostioles à peine visibles; spores ellip- soïdes ou oblongues, droites ou subinéquilatérales, continues, hyalines. Les conidies sur le Fuligo varians. Z. arg. sablon. Macros Sp RE QRES DE RE Hypom. Auranmtius, (Pers.) Fcki. : Conidie : Diplocadium minus, Bon. (16-18 — 8-10.) Sp. 43-24 — 4-6 (sept. 1). Subicule étalé, orangé ; périthèces émergents, rassemblés, subarrondis, etc. Hypoim. CHhrysospermus, Tul. Sp. 21-25 — 6 (sept. 1). Hypom. Lateritius, Tul. Sp. 48-20 — 4-4 1), (sept. 1). Hypomm. Asterophorus, Tul. Mycélium filamenteux envahissant toute la matrice, avec micro- conidies (Chalara fungorum, Sacc.)et macroconidies (Asterophora agaricicola, Cd.). Sp. 23-33 — 6 (sept. 1). Périthèces ovoïdes, sphéroïdes, sessiles, disséminés, serrés dans le byssus, pellucides, incolores; cols plus ou moins minces; ouvertures aiguës et ciliées; spores lancéolées, aiguës, courbées, mucronées, hyalines, jaunâtres, ou brun sombre. Les macroconidies : partout sur le Nyctalis asterophora. (252) Hypom. viridis, (A. et S.) Karst. (Luteo virens, Fr.) Sp. 28-30 — 5-6. Strome largement étalé, tomenteux, serré, jaunâtre sale verdissant; marge stérile; périthèces très confluents, ovoïdes ou sphéroïdes, à sommet conoïde, émergents, pâles, la partie émergéc devient brun sombre ou noire; spores allongées, mucronées, jaunâtres, hyalines, ou verdâtres, continues, avec plasma divisé en deux. Sur hyménium de Lactarius pyrogalus. Z. arg. sablon. et arden. Hypom. Terrestris, Plowr. Conidies (dans les lactaires) : Monosporium spinosum, Bon. Sp. 30-40 — 8-10 (sept. 1). Strome arachnoïde, blanc, suberustacé, puis carné; périthèces subglobu- leux, immergés, puis demi-immergés, rougeâtres, assez gros; ostioles coniques, rouges; spores fusoïdes, aiguës, appendiculées, hyalines. Dans les endroits, à terre, où les champignons s’étaient décomposés, Mncs Bommer ct Rousseau. Hypom. Ochraceus, Tul. (Pers.). Sp. 33 — 6 {), (sept. 1). Hypom. Roseus, (Pers.) Sacc. Conidie : Botrytis carnea, Schum. Sp. 37 — 7 (sept. 1). Strome étalé, mince, à marge byssinée, blanchâtre; périthèces proémi- nents plus obscurs; spores fusiformes, oblongues, hyalines [semble être le même que Rosellus (Plowr.)]. Écorce pourrie d’Alnus. Z. arden. Hypom. Linkii, Tul. État conidien et macroconidien : Mycogone rosea, Link.; Sepedonium roseum, Fr. Z. arg. sablon. (255 ) Hypom. Pezizæ, Tul. État micro- et macroconidien : Stephænoma strigosum, Wallr. et Asterophora Pezizæ, Cd. Sur hyménium du Peziza hemisphærica. Z. arg. sablon. (les chlamy- dospores). Hypom. Cervinus, Tul. Etat conidien et macroconidien : Mycogone cervina, Ditm. Sur hyménium du Peziza macropus. Z. arg. sablon. Æ. — Périthèces composés, c'est-à-dire immergés dans un strome superficiel. SOUS-FAMILLE : HYPOCREEZÆ. (Strome étalé ou en coussin.) HYALODIDYMÆ. GENRE : HYPOCREA, Fr. (Les divisions cellulaires des spores ont de 3:10 y. de longueur.) Hypocr. Rufa, Fr. La variété Lateritia, Sacc. Sur jeunes pousses de hêtre. Z. arden. Hypocr. Gelatinosa, (Tode) Fr. Stromes rassemblés, superficiels : par un temps humide, sous forme de coussins ou hémisphériques, arrondis; par un temps sec souvent légèrement affaissés ; rugueux, assez mous, légèrement charnus, ponctués par les ostioles protubérants et plus obseurs, à surface pâle devenant légèrement jaune ou verdâtre, et intérieur blanchâtre, assez petits, À ‘/,-5 m.; spores à cellule supérieure sphéroïde 4 11. cellule inférieure, ellipsoïde ou ovoïde 5 y. oli- vacée ou jaunâtre. Sur souche pourrissante de Pinus sylvestris. Z. cale. Hypocr. Alutacea, (Pers.) Ces. et De Not. (Sph. clavata, Sow.) Conidie : Verticillum globuligerum, Sacc. Strome étalé, confondu avec la partie superficielle de la matrice, jaunâtre, byssiné, conidiophore au début; périthèces immergés, globuleux, papillés, obtus, puis proéminents ; spores à cellule supérieure globuleuse 4 y, à cellule inférieure subovée 4 = 5. Feuilles de pin sylvestre. Z. arden. ( 254 ) Hypocr. Stipata, Lib. (Sub nomine Sphærella stipitata, Lib., nobis.) (Myc. belg:; t: IL, p.231) Thèques à stipe 20 x. de long; spores à articles binés, égaux, eonoïdes, aigus, à une goutte, hyalins, 10 — 4. HYALOSPORÆ. GENRE : MONOGRAPHOS, Fckl. Strome en sillon, diaphane, sous l’épiderme noirci; la plupart des loges assez grandes, blanches, disposées en une série; ostioles très petits avec papilles érumpentes par la fissure longitudinale ; spores fusoïdes continues, hyalines. Mono. Aspidiorum, (Lib.) Fuck]. Sp. 26-4 (goutt. 3-6). Stromes rassemblés, parallèles, nichés sous l’épiderme gonflé et noirci ; loges 4-8, diaphanes, blanches, en une série dans chaque strome; spores fusoïdes, courbées ou subvermiculaires, hyalines. Sur Pteris aquilina. Z. arden. GENRE : POLYSTEGMA, Pers. Polys. Rubrum, (Pers.) D. C. Spermogonie : Libertella rubra, Bon. (30 y.) Sp. 10 — 6. Polys. Ochraceum, (Wallr.) Sacc. (Fulvum, D. C.) Sous-Fanizce : TORRUBIEÆ. (Strome vertical.) SCOLECOSPORÆ. GENRE : CLAVICEPS, Tul. Clav. Nigricans, Tul. Champignon noir violacé; tête déprimée et plus claire, mamelonnée; slipe assez épais; périthèces peu serrés, proéminents; spores filiformes, continues, hyalines. Sclerotium linéaire, obtus, noir, blanc intérieurement, demi-cylindrique. Sur le Scirpus palustris. Z. camp. DISCOMYCETES. Fame I : STICTEACEZÆ. Pas de péridium, la membrane hyméniale (disque) seule, HYALOSPORÆ. 4. NÆVIA, Fr. 9. PROPOLIS, Er. 2. HABROSTICTIS, Fckl. 4. XYLOGRAPHA, Fr. SCOLECOSPORÆ. 5. STICTIS, Pers. 6. NæMACycLus, Fckl. HYALOPHRAGMIÆ. 7. PSEUDOSTICTIS, nobis. Faurzce Il : PHACIDIACEZÆ. Péridium coriace ou corné, a) Sous-FAMILLE : PHACIDIEÆ,. Péridium s'ouvrant par valves. HYALOSPORÆ. HYALODIDYMÆ. 4. PHACIDIUM, Fr. 9. FAVREA, Sacc. SCOLECOSPORX. 9. COCCOMYcEs, De Not. Péridium s’ouvrant par écailles. Péridium s'ouvrant par opercule. SCOLECOSPORÆ. HYALOSPORÆ. 4. RHYTISMA, Fr. ». EUSTEGIA, Fr. b) Sous-FamiLze. : DERMATEÆ. Péridium s’ouvrant en cupule généralement stipitée. HYALOSPORÆ. 4. TROCHILA, Er. 9. PEZICULA, Tul. 2, CENANGIUM, Er. 4. TyMPANIS, Fr. SCOLECOSPORÆ. DICTYOSPORÆ. 5. CENANGIELLA, nobis. 6. DERMATELLA, Karst. ( 256 ) c) Sous-FamiLzE : PATELLARIEZÆ. Péridium généralement en scutelle et sessile. HYALOSPORÆ. 4. HETEROSPHÆRIA, Grev. 9, ExcIPyLA, Fr. DICTYOSPORÆ. 3. DOTHIORA, Fr. 4. BLiTRiDIuM, De Not. PHRAGMOSPORÆ. 5. DURELLA, Tul. 7. LECANIDION, Rbh. 6. PATELLARIA, Fr. Famizze II : BULGARIACEZÆ. Péridium charnu, gélatineux ou tremelloïde. a) SouS-FAMILLE : BULGARIEÆ. HYALOSPORÆ. 4, LEOTIA, Hill. 9. CALLORIA, Fr. PHÆOSPORÆ. PHRAGMOSPORÆ. 3. BULGARIA, Fr. 4. CORYNE, Tul. b) Sous-Famizce : ASCOBOLEÆ. Hyménium papillé; opercule arrondi de thèque; champignons fimicoles. HYALOSPORÆ. 4. ASCOPHANUS, Boud. 4. RYPAROBIUS, Boud. 9, LASIOBOLUS, Sacc. 5. THECOTEUS, Boud. 3. ASCOZONUS, Renny. PHÆOSPORÆ. 6. ASCOBOLUS, Pers. 7. SACCOBOLUS, Boud. (257) Famizze IV : PEZIZACEZÆ. Péridium charnu, céracé. A. — Péridium sans subicule. 1 Péridium toujours clos au début, de consistance molle au début; les végétabilicoles à spores généralement droites, linéaires. a) Sous-FAMILLE : MOLLISIEÆ. Très petits, chauves, épiphytes; spores très droites, linéaires, générale- ment sans gouttelettes. HYALOSPORÆ. 4. PsEuDOPEZzIZA, Fckl. 4. PYRENOPEZIZA, Fckl. 2. NiPTERA, Fexkl. d. PEZIZELLA, Fckl. 3. MicRoPEzizA, Fckl. 6. STAMNARIA, Fckl. b) Sous-FamiLe : LACHNEEÆ. Tomenteux, poilus, épiphytes et terrestres. + Vegetabilicoli, petits; spores généralement ovales, oblongues, fusiformes. HYALOSPORÆ. 4. TricHoPEzIZA, Fckl. 4. 9, LACHNELLA, Fr. 5. 3. PIROTTÆA, Sacc. 6. HYALOPEZIZA, Fckl. PSEUDOHELOTIUM, Fckl. VELUTARIA, Fckl. ++ Terricoli, grandeur moyenne; spores ellipsoides ou rondes. HYALOSPORÆ. Sessiles. 7. SEPULTARIA, Cooke. 9, PYRONEMA, Fckl. 8. SCUTELLINIA, Cooke. Stipités. A0. SARCOSCYPHA, Fr. 47 (258 ) c) Sous-FAMILLE : ALEURIEZÆ. Terrestres, rarement épiphytes; péridium farineux, pruineux, furfuracé, verruqueux; spores elliptiques ou rondes. + Sessiles. Péridium entier, patelloïde, convexe. (Leucolomæ.) HYALOSPORÆ. 4. LEucoLomaA, Fckl. S 2. CROUANIA, Fckl. PHÆOSPORÆ. 4. CROUANIELLA, Sacc. Péridium entier, globuleux. (Pustulariæ.) HYALOSPORÆ. 4. GEOSCYPHA, Cke. 5. PusTuLARIA. Fr. (Phæosporæ.) Péridium à bords déchirés, flexueux. (Cochlearicæ.) HYALOSPORÆ. 6. COCHLEARIA, Cke. 8. OrinEA, Eckl., bords inégaux. 5 bords égaux. 1. DisciNA, Cke . tt Bien stipités. HYALOSPORÆ. 9. TARZETTA. Cke. (Stipe fin.) 40. AGETABULA, Fckl. (Stipe large veiné.) UE Généralement péridium ouvert au début, assez ferme, chauve ou légèrement tomenteux, épiphyte, superficiel, généralement stipité; spores ordinaire- ment allongées, ovées, de 2 à 4 ou plurigouttelées. d) Sous-FamizLe : HELOTIEÆ. HYALOSPORÆ. 4. HELOTIUN, Fr. 2. CiBoRIA, Fckl. PHRAGMOSPORÆ. SCOLECOSPORÆ. 3. BELONIDIUM, Sacc. 4. POCILLUM, Sacc. BB. — Un subicule. Sous-FAMILLE : SUBICULEÆ. HYALOSPORÆ. 4. TAPEZIA, Pers. 2, SCLEROTINIA, Fckl. HYALODIDYMÆ. PHRAGMOSPORÆ. 3. BISPORA, F. 4. ARACHNOPEZIZA, Fekl. ( 259 ) DISCOMYCETES. Fame Des STICTEACEZÆ. A. PAS DE PÉRIDIUM. HYALOSPORÆ. GENRE : NÆVEIA, Fr. Hyménium subeupulaire; spores généralement petites, globuleuses. Micros. Sp. 1. Næv. Lætissima, (Ces.) Fckl. Spores ?; th. 80 — S. Petits, patellés, érumpents; hyménium en cupule, diaphane, d’un rouge de minium ; spores inconnues jusqu'à cette heure. Tiges sèches de l’Equisetum telmateia. Z. arg. sablon. Avril. Næv. Sesleria, Lib. Hyménium immergé, orbiculaire, cupulaire, noir; bords proéminents, épais, cendrés, pulvérulents; spores très petites, globuleuses ? Sur Sesleria cœrulea. Z. arden. GENRE : HABROSTICTIS, Fckl. Hyménium cupulaire, tremelloïde ; marge lacérée. Macros. Sp. ‘|, >. Habr. Ocellata, Pers. Sp. 40 — 12. ( 260 ) GENRE : PROPOLIS, Fr. Hyménium s’ouvrant par une fente elliptique. Macros Sp IRD eRISD ME * Propolinées. (Hyménium plan, légèrement convexe.) Prop. Versicolor, Fr. Farinosa, Fr.; Faginea, Karst. SP. 19-28 = G-9. La forme Lactea (Propolis alba, Fr.), 20-95 — 7; elle est érumpente, proéminente, allongée, immarginée, toujours blanche; hyménium convexe, farineux; spores cylindracées, courbées. Sur le bois pourri de chêne. Z. cale. ** Stictinées. (Hyménium en cupule, orbiculaire.) Prop. Exigua, Sacc. Pseudo-peziza (Stictina) exigua, Sacc. Sp. £16G — 4. PHRAGMOSPORÆ. GENRE : PSEUDO-STICTIS. Hyménium plus ou moins immergé, urcéolé, cupulé, en disque. Macros. Sp. 1}, <. * Stictinées. (Phragmosporæ; sur feuilles et tiges herbacées.) Ps.-stict. Seriata, Lib. Naœvia seriata (F1. belge, t. I, p. 441; spores globuleuses.) Sp. 46-21 — 4 1) (plasma de 2 à 8 divisions). Les exemplaires que nous avons examinés, sur les feuilles du Carex ampullacea, zone ardennaise, étaient rassemblés en séries longitudinales le long des nervures; l’hyménium était globuleux, aplati ou excavé, jaunâtre fuligineux, niché sous l’épiderme, qui présente une ouverture plus ou moins étoilée; spores oblongues, fusoïdes, aiguës aux extrémités. ( 261 ) XX Cryptodiscinées. (Phragmosporæ; sur bois.) Ps.-stic. Punetiformis. Stictis puncliformis, Pers.; Stictis pallida, (Fr.) Karst. ; Cryptodiscus pallida, Cda. Sp. 43-20 — 4 1-6 1} (sept. 3). Petits, rassemblés, immergés, urcéolés; hyménium ouvert, subellipsoïde, jaunâtre pâle; spores fusoïdes, oblongues. Sur le bois pourri. Z. arden. et arg. sablon. Ps.-sticé. Inclusa, Stictis inclusa, Pers.; Patellaria inclusa, Karst. Sp. 47-21 — &6-% (sept. 1-5). Subrassemblés, innés, érumpents; hyménium sphéroïde, aplati, fuligi- neux ; sec, il est noir et aplati, au début fermé, puis à ouverture ronde ou déchirée ; spores oblongues ovoïdes. Sur le bois mort (chêne). Z. arden. Ps.-stict. Atro-virens. Cryptodiscus atro-virens, Cda.; Sfictis atro-virens, Fr. Sp. 15-22 — 5-6 (sept. 3). Petits; hyménium subgélatineux, noir vert, en cupule ou en disque, plus ou moins enfoncé dans le bois, quelquefois à margc réfléchie; spores botuli- formes ou oblongues, souvent à 4 gouttelettes. Sur le bois pourri. Z. arden. Ps.-stiet. Libertianus. Cryptodiscus Libertianus, Sacc. et Roum. Sp. 28-30 — 8 l) (sept., rarement 3). Petits, rassemblés ; hyménium en disque convexe, érumpent, rosé; spores fusoïdes, en massue. Sur les rameaux du saule. Z. arden. ( 262 ) SCOLECOSPORÆ. GENRE : NÆMACYCLUS, Fckl. C’est le genre Propolis à spores filiformes. Macros. Sp. |, <. Næm. Fimbriatus, Sacc., Bom. et Rouss. Sp. 90-100 — 1 1-2 (plusieurs gouttelettes). Rassemblés, serrés; hyménium petit, légèrement charnu, lignicole, inné, puis superficiel, blanc sale; bords inégaux légèrement fimbriés de blanc; spores bacillaires, souvent courbées, à une extrémité moins étroite que l’autre. Sur le bois de sapin pourrissant. Z. arg. sablon. Nœæm. Pinastri., de Lacr. Stictis nivea, Fr. Sp. 83-93 — 3 1-4 (plusieurs gouttelettes). Spores trés étroites, fusiformes, courbées. GENRE : S'TECTES. Hyménium immergé, en cupule urcéolée; spores filiformes. Macros. Sp. ‘};, <. Stict. Fenestrata, Rob. Sp. 140 — 1 1). Éparpillés, immergés, en cupules urcéolées, à bords légèrement proémi- nents, blanchâtres, à ouverture arrondie au centre; l’épiderme forme une légère pustule autour de la marge. Sur le chaume mort du Scirpus lacustris. Z. arden. Stict. Albescens, Lib. Sp. 80-90 — 3-4. Cette espèce a les caractères du Sfictis fenestrata, sauf l'ouverture plus large, l'aspect jaunâtre et les spores moins filiformes. Sur le chaume du Scirpus holoschoenus. Z. arden. ( 265) Famizze Des PHACIDIACEZÆ. B. PÉRIDIUM CORIACE OU CORNÉ. : Sous-FAMILLE : PHACIDIEZÆ. a) Péridium s’ouvrant par valves. SCOLECOSPORÆ. GENRE : COCCOMVYCES. C’est le Phacidium scolecosporæ. Macros. Sp. ‘|, <. Coce. Coronatus, Fr. Sp. 45-20 — 2-3 (sept. 3 et goutt.); th. 440 long. Coec. Dentatus, Fr. Sp. 400 — 1-1 !/,; th. 440 long. Cocc. Pini, A.S. Sp. 60-70 — 3-4 (goutt.); th. 420-130 long. Cocce. Quadratus, Schmidt. Sp. 66-90 — 2 !/,; th. 150 — 16. Cocce. Rubi, Fr. Coce. Tumidus, Duby. (Lophodermium tumidum, nobis.) Cocc. Laciniatus, À. S. Variété Trigonus, Karst. Sp. 28-36 — 3-4; th. 120-170 — 14. (264) HYALOSPORÆ. GENRE : PHACIDIUM, Fr. Surtout sur les feuilles. Micros. Sp. de }, à 5}, <. Phac. Rugosum, Fr. Sp. 9-13 — 3-5. Légèrement rassemblés ; péridium érumpent, arrondi, noir, plissé, rugueux en s’affaissant par la sécheresse, s’ouvrant en 4 laciniures; hyménium blan- châtre, hyalin; spores oblongues ou ellipsoïdes, subréniformes. Sur les sarments morts des ronces. Z. arden. Phac. Cytisi, Fckl. Sp. 412 — 4. Épars; péridium érumpent, très petit, noir; hyménium sale, s’ouvrant par 4-6 laciniures; spores fusiformes, obtuses, courbées, 4 gouttelettes. Sur Sarothamnus scoparius. Z. arden. Phac. Trifolii, (Bernh.) Bond. et Cooke. Sp. 12 — 3-8. Épiphylles, petits, unis, légèrement plans; spores elliptiques avec un noyau à chaque extrémité, Feuilles vivantes ou languissantes du Trifolium medium. Z. arden. Phae. Letigiosum, Rob. (Pseudo-peziza, Sacc.) Sp. 12-14 — 4 !h. Rassemblés, en groupes formant des taches couleur cannelle; péridium érumpent, couleur cannelle, petit, semi-orbiculaire ou forme lentille; hymé- nium hyalin; spores cylindroïdes ou légèrement en massue avec plasma divisé en À ou 2 parties. Sur les feuilles des renoncules. Z. arg. sablon. ( 265 ) Phac. Pusillum, Lib. Sp. 12-15 — 6-7. Péridium inné, hémisphérique, proéminent, petit, noir, s’ouvrant en 4 laciniures; hyménium noir; spores ellipsoïdes, oblongues, granuleuses. Sur les sarments de ronces. Z. arden. Phac. Luzulinum, Karst. Sp. 8-15 — 1 {)9-2. Petits, rassemblés; péridium pâle ombré; hyménium concave à marge déchirée, s’ouvrant par la déchirure étoilée de l’épiderme; spores bacillaires. Feuilles de Luzula. Z. arden. Phac. Abietinum, Schmid. Péridium érumpent, subarrondi, convexe, déprimé, noir, s’ouvrant en 5-4 laciniures; hyménium cendré; spores oblongues, petites. Aiguilles du Pinus picea. Z. arden. Phac. Minutissimum, Aws.? (Coccomyces minutissimum ? ) Rassemblés, très petits; péridium brun sombre, inné, arrondi, anguleux, s’ouvrant en 5-4 laciniures; spores ovales. Sur des feuilles mortes, chêne et châtaignier. Z. cale. BYALODIDYMÆ. GENRE : FABRÆA, Sacc. Péridium inné, érumpent, sessile, déprimé; hyménium bientôt étalé, aplati, mou, à marge mince; thèques allongées; spores ovées, oblongues, 1 septées, hyalines. Macros. Sp. !, << ©. Fab. Ranunouli, Lib. Sp. 14 — 6. Spores cylindroïdes à extrémités arrondies ou légèrement en massue, 1 septées. ( 266 ) Fab. Rousseauana, Sacc. (Bom. et Rous.). SP. is Æ G-S. Très petits, confluents, convexes, glabres, sur taches gris blanc; péridium sessile d’un rose carné brunissant; spores elliptiques, granuleuses, uniseptées. Sur les feuilles vivantes du Caltha palustris. Z. arg. sablon. Sous-FanILLE : DERMATEZÆ. b) Péridium s’ouvrant en cupules souvent substipitées. HYALOSPORÆ. GENRE : TROCHELA, Fr. Hyménium érumpent d’un péridium persistant en cupule; spores ellip- soïdes, lancéolées ou fusiformes. Sur les feuilles. Micros Spa RS DA ER Troch. Thallophila, Karst. (Mollisia.) Sp. 7-8 = 3-3 1). Épars ou rassemblés; péridium subsphéroïde, brun sombre, subfurfuracé, ruguleux, petit; spores subellipsoïdes à gouttes (2). Sur le Lecanora subfuscu. Z. arden. Rare. Troch. Lauro-Cerasi, Fr. Sp. s — Æ. Spores oblongues, ovées, continues. La variété Smaragdina, Lev. peu différente du type. Sur les feuilles du Prunus lusitanica. Z. arg. sablon. Troch. Pusilla, (Lib.) Speg. et Roum. Sp. 40 — 2 !)-8. Péridium inné, érumpent, très petit, hémisphérique, noir; ouverture contractée, ponctiforme; marge blanche entière; spores oblongues, légè- rement courbées, obtuses aux extrémités, plusieurs gouttes. Sur Juncus conglomeralus. Z arden. LUS ( 267 ) Troch. Buxi, Capron. Sp. 10-12? 1/9 He Épars ou rassemblés; péridium hypophylle, noir, s’ouvrant en laciniures inégales, petites; spores ovales, allongées. Face inférieure des feuilles du buis. Z. arg. sablon. Troch. Trifolii, De Not. Sp. 12-13 —= . Rassemblés, petits; péridium érumpent, orbiculaire, ocre plus ou moins foncé; hyménium convexe, pâle; marge mince déchirée; spores ovées. Feuilles du Trifolium repens. Z. arden. GENRE : CENANGIUM, Fr. Péridium substipité, coriace, sombre, s'ouvrant en cupule; spores cylindro- fusiformes, 8, souvent aiguës, courbées et à gouttelettes. Micros. et Macros. Sp. !}, à sp. '} >. Cen. Sarothamni, Fckl. Sp. 10 — 4&. Rassemblés ou cespileux, petits, substipités; péridium s’ouvrant, aplati, brun sombre, subpulvéracé, puis noir; hyménium noir brun; marge noire élevée; spores oblongucs, ovées, continues. Sur le Spartium scoparius. Z. arden. Cen. Ferruginosum, Fr. Sp. 42-14 —— 5-6 (avec gouttelettes). Cen. Pinastri, Tul. Pycenide : Phoma Libertiana, Speg. Spermogonie : Dothichiza pinastri, Lib. Sp. 46 == 3, Fuckl. Généralement cespiteux, petits, substipités, noirs; péridium sphéroïde, puis ouvert; hyménium concave, plus dilué; marge obtuse ou évanescente. Spores (Karst.), ovoides, uniseptées. Sur Abies excelsa. Spores (Fuckl.), fusiformes, aiguës, continues, courbées. Sur Pinus excelsus. Z. arden. ( 268 ) Cen.? Vernicosum. Fckl. Pycnide : Phoma polymorpha, Awd. Subsessiles, petits; péridium très noir, luisant, marginé; hyménium concolore, concave, opaque; thèques et spores ? Sur les rameaux du Prunus padus. Z. arden. Cen. ? Fraxini, Fckl. Pycnide : Sphæronema columnare, Wllr. Subsessiles, turbinés, tronqués, noirs, luisants; hyménium plan, rugueux, marginé; forme : Rhoidis. Sur branches du frêne. Z. arden. Cen. ? Ericæ, Fr. (Stylospores : 10 — 2.) Péridium solitaire, sessile, coriace, membraneux, noir, ruguleux, petit ; ouverture comprimée, connivente. Rameaux et feuilles de l’Erica vulgaris. Z. arden. GENRE : DERMATEA, Fr. Caractères du Cenangium, mais le péridium, d'abord coriace, devient dur; spores oblongues, ellipsoïdes arrondies, 8. Micros. et Macros. Sp. ‘{, à sp. ‘L >. Derm. Furfuracea, Pers. Sp. 6-10 — 2. Moyens, cespiteux, rassemblés, érumpents, coriaces, sessiles; péridium ferrugineux pâle, furfuracé; marge involue, puis déchirée par fentes; hyménium couleur cannelle; spores allongées, courbées, à gouttes. Rameaux séchés de frêne. Z. arden. et arg. sablon. Derm. Conigena, Phil. Sp. 8 1/2-20 — 5-8. Épars, céracés, cornés, incarnats: péridium en cupule lentiforme; spores elliptiques à 2 noyaux. Cônes de sapins. Z. arden. ( 269 ) Derm. Ariæ, Fr. Des pyenides : 12-16 — 1/-2. Sp. 10-14 — 53. Petits, solitaires, rassemblés ou cespiteux, érumpents, subsessiles, mar- ginés, coriaces, glabres, ferrugineux sombre, planiuscules; hyménium noir; spores oblongues, courbées, chlorinées. Rameaux du Sorbus aucuparia. Z. arden. Derm. Fascicularis., Fr. Sp. 14-16 — 2-3 1h. Coriace ; spores oblongues. Derm. Cerasi, (Pers.) Fr. Sp. 14-20 — 4-5 1h. Derm. Haughtonii, Phillip. Sp. 28 — 12. Petits, cespiteux, érumpents, coriaces, sessiles; péridium ferrugineux, en cône tronqué; hyménium ocre jaune, convexe; marge à peine marquée; spores ellipsoïdes, allongées, pleines de plasma. Sur l'écorce de Prunus Lauro-cerasus. Z. arden. GENRE : TYMPANIS. C’est le Cenangium multispores, à spores spermatoïdes, 4 = 1. Tym. Populina, Fckl. Spermogonie : Phoma Crepini, Speg. et Roum. Sp. 3-4 = 4. Superficiels, épars ou cespiteux, petits, sessiles; péridium très noir; hyménium concave, puis plan, concolore; marge courbée; spores sperma- toïdes subcourbées dans la thèque. Sur écorce de peuplier. Z. arden. ( 270 ) Tym. Ligustri, Tul. Sp. 4 — 4. Sessiles, suballongés, luisants, noirs; hyménium concave, marginé; spores spermatiformes, nombreuses, ovales. Sur le troëne. Z. arden. Tym. Aparines, Wallr. (Description de nos échantillons.) Sp. 4 == 4. Érumpents, sessiles, épars, quelquefois groupés, très petits; péridium noir; hyménium marginé, blanchâtre, légèrement concave; spores sperma- tiformes, nombreuses. Sur des tiges de Galium. Z. arden. Tym. Conspersa, Fr. (Cenangium aucupariæ, Bal.) Tym. Laricinumm, Fckl. Pyenide : Cenangium bullatum, A. et S. Caractères du Cenangium pinastri, mais péridium et hyménium noirs; spores spermatiformes remplissant la thèque. Branches séchées avec écorces du Larix. GENRE : PEZICULA, Tul. (1) C'est le Cenangium cespiteux, jaune ferrugineux; spores ellipsoïdes, allongées, 8. Macros. Sp. 4 < Pezic. Rhabarbarina, Berk. Sp. 18-20 — 6-7. Spores oblongues, continues, granuleuses. (1) PHRAGMOSPORÆ. Pezic. Livida, (B. Br.) Rehm. et Sacc. Sp. 36 — 10. C'est ici que se placerait cette espèce, trouvée par Mie Libert sur l'écorce de pin, dans la zone ardennaise, et qui a des thèques courtement stipitées à 8 spores, des paraphyses, et des spores oblongues, obtusiuscules, à 4 noyaux, légèrement 3 septées, non resserrées aux cloisons. Nous l'avons placée parmi les Lecan:dion. (271) Pezic. Carpinea, Tul. Sp. 24 — 10. Spores ovoides, continues. SCOLECOSPORÆ. GENRE : CENANGIELLA, nobis. C'est le Cenangium à spores filiformes, bacillaires, 8. Cen. Seriata, Fr. Sp. 40 — 2. Cen. Urceola, Fr. Sp. 60-76 — 1 2-2. Solitaires ou cespiteux, érumpents, substipités; péridium subsphéroïde ou subovoïde, s’ouvrant au centre, nu, noir brun, opaque; spores filiformes, pluriseptées. Ecorces de branches de bouleau. Z. arden. Cen. Alnea, Fr. DICTYOSPORÆ. GENRE : DERMATELLA, Karst. Derm. Frangula, (Fr.) Karst. Sp. 16 — S, Fuckl.; 49-22 — S, Karst. Spores ovales, obtuses, triseptées, muriformes, brun sombre ou vert. Sous-FAMILLE : PATELLARIEÆ. c) S’ouvrant en cupules sessiles ou en palelles. HYALOSPOREÆ. GENRE : HETEROSPHÆRIA, Grev. Het. Patella, Grev. (Peziza chailleti, Pers., 14-18 — 3-4). Formes : Atriplices, Pastinæ, Anterrhini, Petroselini, Angelicæ. Sp. 40-11 — 4 5-5. ( 272 ) GENRE : EXCIPULA, Fr. Sessiles; péridium poilu, tomenteux, subelos, puis ouvert, corné, sub- érumpent. Exec. Corvina, Fr. Péridium sessile, petit, poilu, noir, ponctiforme, puis largement ouvert, rassemblé; généralement un subicule noir formant tache. Sur bois desséché. Z. arden. DICTYOSPORÆ. GENRE : DOTHIORA, Fckl. Macros. Sp. ‘/, < à sp. 2 ©. Doth. Rhamni, Fckl. Pycnide : 4 — 1-1 1/0. Sp. 13 — 7. Érumpents, en séries longitudinales, orbiculaires ou allongés, aplatis, puis ombiliqués; péridium noir, largement marginé, ruguleux à la marge; hymé- nium concolore, avec un noyau sale, blanc, continu; spores oblongues, res- serrées au milieu, 5 septées dont 1 à 2 longitudinalement, colorées. Branches du Rhamnus frangula. Z. cale. Doth. Sorbi, Fckl. (Wahl.). Pycnide : 14-18 — 93. (Dothichiza Sorbi, Fckl.) Sp. 26G — à. Spores oblongues, resserrées au milieu, 6-7 septées. Rameaux morts du Sorbus aucuparia. La forme spermogonienne seule. Z. arden. GENRE : BLEITREDAUM, De Not. Blit. Caliciiforme, (Reb.) De Not. Sp. 48 — S. Spores muriformes. ( 275 ) PHRAGMOSPORÆ. Spores quelquefois 2-3 septées et à gouttelettes. GENRE : DURELLA, Tul. Péridium mince, seutelliforme, se contractant ct se contournant, Micros. Sp. ‘}, >. Dur, Compressa, Tul. Dur. Commutata, Fcekl. Sp. 8 — ?. Spores, à division peu apparente, généralement longues, bacillaires. Dur. Pyri spinosi, Lib. Sp. 8-10 — 2? Petits, épars, ruguleux, sessiles; péridium fuligineux, sombre, orbiculaire ou allongé; marge incurvée, connivente, conchiforme ; hyménium blanc; spores bacillaires; souvent plasma divisé en deux. Écorce de Pyrus spinosus. Z. arden. GENRE : LECANEDION, Rab. Péridium étalé, patelliforme; spores 5 et pluriseptées. Macros. Sp. |, > et sp. ‘} <. Lec. Amphibolum, Nyl. Sp. 44-24 — 3-4 (sept. 3-5). Péridium épars, subsphéroïde, puis plan, ruguleux, noir, enfin concave ; spores allongées, aiguës, quelquefois simples. Sur écorce de pin sylvestre. Z. arden. Lec. Bicolor, Curr. : Sp. 47 1-20 pu. long. (sept. 3). De grandeur variable; péridium frangé de poils raides, souvent conco- lores au péridium, qui est jaune doré, luisant ou écarlate; une touffe de 18 (274 ) poils, correspondant au point d'attache du péridium, se présente quelquefois au centre de l’'hyménium ; spores un peu courbées. Bois de hêtre. Z. arg. sablon. Lee. Parvulum, Cooke. Sp. 20 u. long. (sept. 3). Petits, épars, noirs, légèrement érumpents, minces, contournés par la sécheresse; marge linéaire; spores allongées, elliptiques, arrondies aux extrémités. _ Sur les brindilles. Z. cale. Lee. Atro-album, Cooke. Sp. 30 x. long. (sept. 7). Séparés ou rassemblés, petits, sessiles, plans à la longue; hyménium blanc; spores fusiformes, Bois pourri. Z. arg. sablon. Lee. Lividuam, (B. Br.) Rehm. Pezicula livida, Sacc. Sp. 30 — 10 (sept. 3, goutt. 4.) Rassemblés, souvent groupés, subhémisphériques, sessiles, olive jaune ; péridium légèrement soyeux; marge blanchâtre; spores oblongues ou ellip- tiques, obtuses aux extrémités. Sur le bois de sapin. Z. arden. Lec. Connivens. Fr. Sp. 82-534 — 6 (sept. 3-1). Épars ou rassemblés. très petits, brun noir, plusieurs connivents en ellipse par la sécheresse; hyménium plus pâle; spores conglobées, fusi- formes, courbées, 4 à 8 gouttes. Bois de rosier et d’aubépine. Z. cale. Lec. Atrum, Rbh. Sp. 40 — 8 (sept. 8). Spores oblongues en massue, courbées, 1 goutte dans chaque loge. ei ges { (275) Lec. Ligniotum, Fr. Sp. 96 — 4 (sept. 32). Épars, turbinés, puis plans, petits, marginés, brun noir; spores fusi- formes, courbées, à goutte dans chaque loge. Bois de chène. Z. arg. sablon. Lec. Discolor, Mont. Sp. (sept. 3, goutt. 4.) Petits, patellés, pruineux, ombrés, cendré noireissant; hyménium olive jaune; spores fusiformes, 4 gouttes. Bois de hêtre. Z. arg. sablon. Lee. Proximum, B. Br. Sp. (sept. 4-5.) Orbiculaires, scutelliformes, déprimés, quelquefois immergés, noirs; spores oblongues, obtuses à chaque extrémité, légèrement courbées. Bois de chêne. Z. calc. Lee. Melanophæum, Fr.? Épars, petits, sessiles, secs, patellés; péridium et marge cannelle; hymé- nium noir; spores? GENRE : PATELLAREIA, Fr. Péridium étalé, patelliforme; spores de 0 à 2 septées. Pat. Artemisioïdes, Roum. et Pat. SP. 12 == Æe Érumpents; péridium patelliforme; marge proéminente, brun pâle oli- vacé; hyménium plus pâle; spores à 2 vacuoles, fusiformes, aiguës. Tiges sèches d’Artemisia vulgaris. Z. arg. sablon. Pat. Bifformis, Fr. Irréguliers, de grandeur variable, sessiles, fermes, aplatis, submarginés, tout à fait noirs; spores ? Les thèques des échantillons que j'ai examinés étaient remplies d’une matière granuleuse plasmatique. Les granules seules deviennent libres et ont 2 — 2. Ces granules semblaient quelquefois dans la thèque être formées de spores de 12 = 6. Résine de pin. Z. arden. (276 ) Fame pes BÜULGARIACEZÆ. C. PÉRIDIUM CHARNU, GÉLATINEUX OU TRÉMELLOÏDE. Sous-FAMILLE : BULGARIEÆ. Pas d’opercule arrondi au sommet des thèques qui ne sont point saillantes. PHRAGMOSPORE. GENRE : CORYNE,. Tul. Macros. Sp. 4, <. Cor. Sarcoïdes, Tul. Sp. 40-48 — 4-3 (sept. 1-5). Une variété noire sur vieux tronc de chêne mort. Z. arden. Cor. Urnalis, Nyl. Sp. 18-30 — 3-7 (sept. 1-9 ou à goutt.). Groupés, moyens, substipités, glabres, ondulés, lobés vers la marge, courbés en dehors, d’un brun sombre légèrement carminé; hyménium plus ou moins étalé; spores allongées, fusoïdes, droites. Sur le bois de pin. Z. arden. PHÆOSPORÆ. GENRE : BULGARIA, Fr. Bul. Inquinans, Fr. Sp. 12-14 — 6. HYALOSPORÆ. GENRE : LEOTIA, Fr. Macros. Sp. ‘4 >. Leo. Aquatiea, Lib. Ombrophila clavus, (A. et S.) Cooke. Sp. 15 — 4-5. Rassemblés; chapeau charnu, orbiculaire, se déprimant, roux; stipe plus ou moins allongé, flexueux, tomenteux, blanc; thèques linéaires; spores oblongues. Sur le bois inondé. Z. arden. (277 ) Leo. Platypoda, (D. C.) Fr. Sp. 24 — 4 (goutt.). Petits; chapeau subréfléchi, plissé, ondulé, brun sombre; stipe comprimé, blanc sale; spores allongées, fusoïdes, aiguës aux extrémités. A terre, dans les clairières de sapinières. Z. arg. sablon. GERNE : CALLORIA, Fr. Spores bacillaires, continues. MiCLOS SD ER < Call. Coccinella, (Somm.\ Fr. Sp. 3-4 — 1. En petits disques; péridium épars ou rassemblé, sessile, subgélatineux, submembraneux, rosé humide, sec pellucide rouge on carné, très petit; spores bacillaires. Sur le vieux bois. Z. arden. Call. Kanthostigma, Sacc. SP. 3-4 — 1-1 19. Rassemblés, petits, submembraneux, glabres, excavés, orbiculaires, jaune d’or, ponctiformes ; spores oblongues, ellipsoïdes. Sur bois de sapin pourri. Partout. Call. Winteri, Kze. Sp. G-S = | 1/9-2. Rassemblés, petits, glabres; péridium forme de lentille, jaunâtre humide, brunâtre sec; spores oblongues, bacillaires. Feuilles de Betula alba. Z. arden. Call. Vulgaris, Sacc. (Peziza vulgaris, Fr.) (Voir FI. mycol. belg., t. Il, p. 513.) Peziza albella, With.; Helotium albellum, (With.) Karst. Sp. G-S — 1 1/9. Sur écorces mortes de Castancea vesca. Z. arden. (278 ) Call. Jenensii, J. Kze. Sp. 12 — 4-6. Petits, éparpillés, érumpents, épiderme formant une fausse marge blanche, irangée farineuse autour du péridium qui est fauve, affaissé et lentiforme- orbiculaire par sécheresse, gonflé hyalin jaunâtre par humidité; spores légèrement allongées, ovoïdes. Feuilles de Laserpitium latifolium ? Z. arden. Call. Vinosa, À. et S. Sp. 13-14 — ?/;-1. Sous-FamILLE : ASCOBOLEZÆ. Hyménium papillé (thèques larges et saillantes bleuissant légèrement); ouverture et opercule arrondis au sommet des asques; espèces surtout fimicoles. PHÆOSPOREÆ. GENRE : ASCOBULUS, P. Hyménium demi-globuleux, patelliforme, cupulé ou urcéolé; spores au nombre de 8. Macros. Sp. }, >. Asch. Marcechalii, Bom. et Rouss. Sp. 15 = 9. Grands, charnus, cupuliformes d’un jaune terne; à bords un peu infléchis, épaissis, entiers, puis laciniés ; hyménium brun; stipes bien distinets; spores elliptiques, striées, violacées. Sur le fumier de vache. Z. arg. sablon. Asceh. Crouani, Bd. Sp. 16-18 — 8-10. Assez grands, hémisphériques. urcéolés, jaunes; thèques jaunâtres; spores striées, violacées, ellipsoïdes. Sur les choux pourrissants, sur sciure de bois. Z. arg. sablon. (279 ) Aseh. Viridis, (Curr.) Bd. Sp. 28 = 12; 25 — 16, Sacc. Assez grands, demi-globuleux, patellés, vert jaunâtre ou olive sombre, furfuracés ; spores striées, ondulées, violacées, fusiformes, lancéolées. Sur la terre argileuse. Z. arg. sablon. et arden. Aschb. Furfuraceus, Pers. Sp. 28-32 — 14. Asch. Immersus, Pers. Sp. 56 == 82. Asch. Atrofuseus, Phil. Ascb. Carbonicola, Bd. Assez grands, cupulaires, jaune verdâtre plus ou moins ferrugineux, fur- furacés ; la partie cupulaire enfoncée en terre; spores ellipsoïdes, violacées, verruqueuses. À terre sur des résidus de bois brulé. Z. arg. sablon. Aseb. Viclascens, Bd. Petits, demi-globuleux, luisants, violacé cendré; spores ovées, rose lilas. Crottes de lapin. Z. arg. sablon. HYALOSPOR Æ. GENRE : ASCOPHANUS, Bd. Péridiun quelquefois pruineux ou soyeux, globuleux, demi-globuleux ; hyménium cupulaire, quelquefois convexe, aplati; spores 8, séparées. * Micros. Sp. 4, > à sp. 5, >. Ascep. Cinerellus, Karst. Sp. 2-7 — 3-4. Péridium sessile, légèrement convexe, cendré pâle, à marge flexueuse, recourbée; spores ellipsoïdes ou sphéroïdes; pas de paraphyses. Bouses anciennes de vache. Z. arden. ( 280 ) Asep. Coemansii, Bd. Sp. 7 19 —8 (2. Petits, demi-globuleux, orange ou olive roux; spores lancéolées. Crottes de mouton. Z. arg. sablon. Ascp. Luteus. (Ascb. luteus, Phil.) Sp. 8 — 4. Petits, demi-globuleux, lenticulaires, jaunâtre pâle, glabres; spores ovées. Bouses de vache. Z. arden. Ascp. Sexdecim-sporus, Crn. Sp. i2 == S. Petits, demi-globuleux, blanc carné ou jaunâtres; spores ellipsoïdes, 8 à 16, à noyaux. Ascp. Argenteus., Bd. Sp. 42 1/9 — 7,6. Rassemblés, à peine visibles à l'œil nu, subpyriformes, d’un blanc argenté; spores elliptiques. Fumier de cheval. Z. arg. sablon. Asep. Leporum, Fckl. Sp. 13 — 9. Petits, ruguleux, sombre vineux, en cupules; hyménium sombre pourpre; spores ellipsoïdes à noyaux. Crottes de lièvre. Z. arden. PMACrOS Sp UE DE Asep. Pilosus, (Fr.) Bd. Ascb. papillatus, oem. Sp. 18-20 — 10-12. La variété Equini. Z. calc. et arg. sablon. ( 281 ) Asep. Saccharinus, Curr. Peziza difjormis, Karst. Sp. 18-22 — 10-14. Assez grands, globuleux ou lenticulaires, carné incarnat même lilacé, posés sur un mycélium blanc, orbiculaire; spores ellipsoïdes à peine rosées. Sur du carton pourrissant. Z. calc. Ascp. Ciliatus, Bd. Sp. 20 —= 410. Petits, subglobuleux, oranges ; bords légèrement tuméfiés, ciliés par des poils hyalins; spores ellipsoïdes, oblongues, glauques ou citrin hyalin. Sur des crottes de chevreuil. Z. arg. sablon. Ascp. Oudemansii, March. Sp. 26-28 — 14-16. Épars ou rassemblés, globuleux, pyriformes, puis plans, purpurescents, ayant à la base des filaments blancs disparaissant; spores ellipsoïdes, nucléolées. Sur des crottes de lapin et de lièvre. Z. calc. Asep. Holmskjoldii. E. C. Hans. Sp. 30 — 13-14. Cendrés, rougeûtres, furfuracés ; spores à légères aspérités, à gouttelettes jaunâtres, oblongues, ellipsoïdes, avec des appendices gélatineux. Excréments de daim ct de mouton. Z. arg. sablon. et cale. oO Ascp. Subfuscus, Crn. Sp. ? Très petits, globuleux, lenticulaires, bruns, glabres; .spores ellipsoïdes, lancéolées. Excréments humains, bouses de vache. Z. arg. sablon. Ascp. Minutissimus., Bd. Globuleux, des plus petits, fauves, bruns ou olivacés; spores ellipsoïdes, hyalines, verdûtres. Sur les crottes de moutons. Z. arg. sablon. Asecp. Auroreus, Crn. Subglobuleux, petits, luisants, orange minium; spores ellipsoïdes. Sur les bouses de vaches. Z. arg. sablon. Ascp. Ochraceus., Crn. Demi-globuleux, petits, jonquille ou flave ; spores ellipsoïdes, oblongues, paille hyalin. Crottes de rat, bouses de vache. Z. cale. Asep. Vicinus, Bd. Demi-globuleux, petits, ochracés, lilacés ou rose grisâtre; spores ellip- soïdes à noyaux. Bouses de vache. Z. cale. GENRE : THECOTHEUS, Bd. Hyménium demi-globuleux, obconique; le péridium peut être pruineux ou villeux; spores nombreuses ; thèques allongées, bien saillantes ; paraphyses nombreuses. Macros .Sp: 14 >: Thec. Pelletieri, Crn. Sp. 80-35 — 18-20 (32 spores); spores elliptiques, fusiformes. Thec. Leveilleiï, Crn. (48 spores). Petits, demi-globuleux, courtement stipités, à base villeuse, blancs; spores subcylindracées, septées, subtilement granuleuses. Crottes de cheval. Z. calc. GENRE : ASCOZONUS, Renny. Hyménium demi-globuleux; le péridium peut être soyeux; thèques s’ou- vrant en lèvres et présentant vers le sommet une espèce d’anneau; spores nombreuses. ( 285 ) Asez. Cunicularius, (Bd.) Renny. Ryparobius argenteus, B. Br. (32-64 spores). Petits, demi-globuleux, ciliés, blancs, couverts d’un duvet; thèques à ouverture conique, mamelonnée; spores fusiformes. Crottes de lapin, Z. arg. sablon. GENRE : RYPAROBIUS, Bd. Pezizula, Karst. Hyménium demi-globuleux ou presque globuleux, généralement péridium glabre; spores nombreuses; thèaques ovales, peu saillantes; paraphyses peu nombreuses. Micros MSP esp Resp IN Ryp. Monoascus, Mouton. Sp. 3-6 1) — 4-4 1/2 (500 spores). Très petits, hémisphériques, à texture membraneuse, subhyaline; une seule thèque de 150-170 — 200, ovoïde; spores ovées, hyalines. Sur le fumier de chèvre. Z. calc. Ryp. Crustaceus, (Ascb.) Fckl. Ryp. Cookei, Bd. Sp. 6 — 4 (64 spores), Fckl.; 3-10 — 4 1),-3 1/9 (48-64 spores), Karst.; 40 — > (60-64 spores), Sacc. Rassemblés, confluents, sessiles, sphéroïdes, déprimés, glabres; péridium brun sombre; hyménium plus pâle; thèques 55-75 = 22-27, Karst., et 90-110 — 25-28, Sacc. Sur fumier de sanglier. Z. cale. Ryp. Myriosporius., Crn. Sp. 6-10 — 4 (200-250 spores). Excessivement petits, demi-globuleux, pâles, carnes; spores ellipsoïdes, hyalines. Sur les crottes de lapin. Partout. ( 284) Ryp. Brunneus, Bd. ° Stercoreus, Tode. (32-64 spores). Excessivement petits, demi-globuleux, blanchâtres, plus’ ou moins roux; spores ellipsoïdes, lancéolées, hyalines. Sur les excréments du chien en compagnie du Ryp. Cookei. Z. arden. Hiver. Ryp. Winteri, March. Sp. 10-14 — 3-6 (256 spores). Très petits, globuleux, cylindriques, blancs; spores ellipsoïdes avec un grand noyau. Fumier du daim. Z. arg. sablon. Ryp. Dubius. Boud. Excessivement petits, pellucides, d’un pâle gris ou fauve; spores hyalines, ellipsoïdes. Crottes de lapin. Z. arg. sablon. et arden. PHÆOSPORÆ. GENRE : SACCOBOLUS, Bd. Hyménium globuleux, demi-globuleux ; péridium glabre; spores 8, ellip- soïdes, colorées, conglutinées et enveloppées d’une membrane hyaline dans la thèque. Macros. Sp. }, >. Sac. Glaber, Pers. Sp. 20-32 — 12-14. Sac. Keverni, Crn. Sp. 28 — 12, Fckl.; 18-20 — 10, Sacc. Petits, demi-slobuleux, couleur succin ou or; spores lilacées, lancéolées, arrondies. Anciennes bouses de vache. Z. cale. ( 285 ) Sac. Neglectus, Bd. Très petits, globuleux, blanc cendré ou gris purpurescent ; spores ovées, rose lilas. Crottes de lapin. Z. arg. sablon. HYALOSPORÆ. GENRE : LASIOBOLUS, Sacc. Hyménium convexe, obconique, aplati; spores 8, rondes, hyalines. Micros. Sp. 1. Las. Papillatus. Sacc. Non Ascophanus papillatus, Bd.; non Peziza papillata, Pers. Cette espèce représente les caractères du Peziza papillata, Pers., mais les spores, au nombre de 8, sont parfaitement globuleuses, hyalines. Crottes de souris. Z. arg. sablon. (Marchal.) Las. Brachyascus, March. Sp. S,8S —= 9.2. Petits, obconiques, puis aplatis, blancs, extérieurement couverts de longs poils hyalins; hyménium bien papillé; spores globuleuses, légère- ment échinulées, hyalines; asques courts. Sur le fumier du chien. Z. calc. Fame pes PEZIZACEÆ. Péridium charnu, céracé. Sous-FAMILLE : MOLLISIEÆ. Péridium chauve. Épiphytes. HYALOSPORÆ. GENRE : NIPTERA, Fckl. Sur végétaux morts; superficiels, marge distincte, sombre, granuleuse; disque gélatineux devenant plan, convexe, pâle; péridium sombre. ( 286 ) * Micros. Sp. généralement 5/, >. Nip. Palustris, Rob. in Desm. Sp. &-> = 4. Très petits; péridium globuleux, glabre, gris-brunâtre; hyménium gris- pâle ; spores oblongues, linéaires. Sur tiges herbacées. Z. arden. Nip. Polygoni, Rehm. Sp. G-S = ee Nip. Cinerea, Batsch. Sp. G-12 = -E Formes: Luteola, Angelicæ, Leptospora(sur Epilobium hirsutum).Z.arden. Nip. Cespititia, Karst. Sp. s-2. Les échantillons trouvés dans les ardennes diffèrent du type, par les spores un peu plus longues. Type : Sp. 4-6 — 1. Rassemblés, quelquefois groupés, petits, subglobuleux, aplatis, glabres; péridium jaune-paille; marge plus pâle, légèrement incurvée; mycélium pâle; spores allongées, fusoïdes, droites ou légèrement courbées. Sur le chaume des herbes. Z. arden. Nip. Plieata, Rehm. Sp. 10 — 2. Petits, aspect de points noirs, concaves; marge recourbée, rapprochée; péridium noir, épars ou rassemblé ; hyménium plus pâle; spores cylindra- cées, droites. Tiges d’Helleborus fœtidus. F. Hellebori. Z. arden. Nip. Mercurialis, Fckl. Sp. 10 — 2. Très petits; péridium orbiculaire, concave, subplan, noir, squamuleux ; marge rapprochée, frangée, blanchâtre; spores subcylindriques, droites, hyalines; hyménium gris. Tiges pourries de Mercurialis perennis. Z. cale. et arden. 7, CAT ( 287 ) Nip. Lacustris, Fr. Sp. 410 — 2. Petits; péridium orbiculaire, aplati, mou, céracé, noirâtre; hyménium d’un fuligineux plus pâle, se fonçant par la sécheresse; marge infléchie ; spores cylindracées, droites. Feuilles pourries du Typha latifolia. Z. cale. Nip. Melatephra, Lasch. Sp. 10-13 — 1 !)-2. Nip. Livido-fusca, Fr. Sp. 10-12 = 4. Rassemblés; péridium sombre, concave, puis plan; hyménium livide, pàle; marge recourbée; spores fusiformes. Branches sèches du charme. Z. arden. Nip. Leucostigma, Fr. Sp. 40-12 — 4 (goutt.). Petits; péridium globuleux, concave, puis plan, aqueux diaphane; marge plus obscure; hyménium concolore, jaunissant en sèchant; spores légère- ment courbées. Sur bois pourri. Z. arg. sablon. Nip. Arenivaga, Desm. Sp. 12-15 — 5-4. Très petits; péridium globuleux, glabre, fauve, noircissant; hyménium plan, hyalin, devenant sombre; spores ovoïdes, CPIODeUEE Sur tiges d’'Amimophila. Z. marit. MRC r0S MSple 2 Nip. Junciseda, Karst. Sp. 20-28 — 2-3. Petits, concaves, subplans, noirs ; marge incurvée; spores bacillaires, aiguës. Sur tiges sèches de Carex. (Scirpus lacustris), Z. arden. ( 288 ) Nip. Cærulans, Quel. Péridium discoïde, petit, épais, gris tendre; marge à pruine blanche; hyménium convexe, ardoise cyanosé; spores aciculaires, courbées. Tiges mortes de l’Eupatorium cannabinum. Z. arg. sablon: Nip. Microstigma, Pass.? Mauvais échantillons, détermination douteuse. Excessivement petits; péridium concave, subplan, brun sombre ? Sur tiges du trèfle pratense. Z. arden. Nip. Nervicolum, Desm. Très petits; péridium gris-pâle, verdâtre ou brunâtre; marge légèrement proéminente, blanchâtre, denticulée; hyménium blanchâtre; spores oblon- gues, linéaires. Sur les nervures de feuilles du chêne et du hêtre. Z. arg. sablon. Nip. Arenula, À.S. Très petits; péridium cupulé, subfuligineux; hyménium blanchâtre; spores fusiformes. Sur les tiges du Pteris aquila. Z. arg. sablon. GENRE : PYRENOPEZIZA. Fckl. Sur végétaux morts; superficiels; péridium globuleux, verticalement strié ou plissé, granuleux, sombre; marge granuleuse, denticulée, connivente ; hyménium concave, plus pâle. « * Micros. Sp. ‘/, > et sp. {L 2. Pyr. Ribesia, Cke et Phil. Sp. 6-8 — ?, nobis; 3 — 4, Cooke et Phil. Petits, rassemblés; péridium subglobuleux, contracté par la sécheresse, étalé par l'humidité, striolé, noirâtre; marge infléchie; hyménium blan- châtre par l'humidité, noirätre par la sécheresse; spores cylindracées. Écorce de groseiller. Z. arden. ( 289 ) Pyr. Betulicola, Fckl. Sp. 8 — 3 (goutt.). Rassemblés sur une tache; péridium globuleux, puis ouvert, noir, sub- strié; marge connivente, légèrement déchirée; hyménium jaunâtre; spores oblongues. Sur les feuilles desséchées du Betula alba. Z. arden. Pyr. Laricina., Rehm. Sp. 8 — 4. Petits, épars ou peu rassemblés; péridium globuleux par sécheresse, s’ouvrant cupulaire par humidité, noirâtre, comme striolé; marge restant infléchie, comme légèrement frangée; spores oblongues, cylindracées. Sur les brindilles sèches de sapin. Z. arden. Pyr. Ligni, Desm. ? Sp. G-12 — 1 1/9-2 1/9. Rassemblés, petits, s’étalant en patelle, gris de cerf devenant noir; hyménium gris de plomb ombré; spores fusoïdes. Sur bois de chêne. Z. arden. Pyr. Rubi, De Not. Sp. S-10 — 1 !). Petits, globuleux, urcéolés, pâles, cendrés; péridium ruguleux, sombre rayé; marge pâle blanchâtre; spores aciculaires, oblongues, cylindracées. Sur les ronces. Z. arden. Pyr. Paulula, Rob. Sp. 40 nu. (goutt.). Épars, rassemblés, érumpents, subglobuleux, très petits; péridium olive sombre; marge connivente, entière, blanche; hyménium pâle; spores oblongues, obtuses. Sur les joncs desséchés. Z. cale. 19 (W2908) Pyr. Poykæ, Rehm. Sp. 10-12 — 3. Éparpillés, assez grands, subglobuleux, couleur de cerf, comme striolés ; marge connivente, infléchie, frangée ; hyménium blanchâtre; spores droites, bacillaires. Tiges d’adenostyles. Z. arden. Pyr. Gentiamæ, P. Sp. 48 — 3; 6-42 — 4 1-2 1h. Erumpents; péridium globuleux, cupulé, noir sombre; marge blan- châtre; hyménium gris, devenant noir; spores fusiformes. Tiges séchées de gentiane. Z. arden. A MACHOS ISDC 0 Pyr. Agrostemematis, Fckl. Sp. 20-24 — 2 !-5. Petits, éparpillés, érumpents; péridium globuleux, contracté par la séche- resse, ouvert par l'humidité, striolé comme par de petites écailles noirâtres; marge infléchie, connivente, frangée; hyménium blanchätre; spores, les mêmes que le Centaurea. Tiges mortes du Lychnis dioica. Z. arden. Printemps. Pyr. Centaurea, Rehm. Sp. 24 — 5. Petits, rassemblés, érumpents; péridium giobuleux, sombre, striolé; marge connivente, infléchie; hyménium plus clair, brunâtre; spores bacillaires, aiguës. Tiges mortes de Centaurea Jacea. Z. arden. Pyr. Lugwubris, De Not. et Sacc. (La variété Millepunctata, Sacc. (Fung. Ven., série IV, p. 53.) Petites espèces noires, rassemblées. Sur les tiges sèches du Senecio Sarracenicus. Z. arden. Printemps. Cette espèce peut être rapprochée du Pyrenopez. Gentiunwe. ( 291 ) Pyr. Larui, B. Br.? Description de nos échantiMons. Petits, éparpillés, érumpents d’une croûte noire étalée sur le bois; par la sécheresse le péridium blanchâtre est sphérique et caché plus ou moins sous la croûte; par l'humidité le péridium se gonfle, devient mou, se couvre des débris de la croûte, prend un aspect noirâtre et s’ouvre en cupule à marge épaisse; hyménium blanchâtre; thèques 60 &. long; paraphyses à sommet épaissi, fusoïde ; spores ? Sur parties décortiquées d’Acer campestre ? Z. arden. GENRE : MICROPEZIZA, Fckl. Pseudopeziza sur végétaux morts, extrémement petits; péridium et hyménium sombres. Micros. Sp. 4, <<. Microp. Poæ, Fckl. Sp. 12 — 2. ù Éparpillés, très petits; péridium brun sombre, ruguleux; hyménñiam sale, puis sombre, rouge dilué; marge crispée; spores cylindracées, légère - ment courbées avec gouttelettes. Sur tiges de Poa. Z. arden. Microp. Atro-rufa, Sacc. Sp. 12-14 — 2-3. Éparpillés, érumpents, superficiels, seutellés, unis, petits, noir rougeâtre ; spores droites, fusoïdes, avec plasma divisé en deux parties. Sur les feuilles pourries du Coix lacryma d’un jardin. Z. arden. GENRE : PSEUDO-PEZIZA, Fckl. Sur les végétaux vivants; souvent accompagnés de taches, érumpents ; péridium sombre; hyménium devenant plan; marge à peine marquée, denticulée, plus sombre. Macros "Sp. 4; "elisp. 40 Pseudop. Cerastiorwum, (Wallr.) Schrôt. Sp. 44-85 — 3-3 1) (goutt. 9). ( 292 ) Pseudop. Jungermanniæ. Nees. (Pez. viridis, West.) Sp. 16— 8; 20-22 — 10. Épars, très petits, glabres; péridium bleu vert, devenant sombre, strié sec, cupulé devenant plan et marginé; spores fusoïdes, droites. Sur les rejetons des Jungermannes. Z. arden. GENRE : PEZIZELLA, Fckl. Diaphanes, patelliformes, plus ou moins scssiles. Pezel. Vulgaris, Fr. Sp. »-S — 1 1J9. Rassemblés, diaphanes, céracés, membraneux, légérement coneaves, puis plans, blanchâtres ou rougeâtres; marge entière; spores cylindracées. Sur les vieilles souches, du noisetier surtout. Z. arden. Pezel. Dilutella, Fr. Sp. G — 2. Rassemblés, glabres, blancs, cendrés, concaves, puis plans; marge entière plus pâle; spores cylindracées, courbes. Tiges mortes du Solidago virgo-aurea. Z. arg. sablon. Juin. Sous-FamiLE : LACHNEEÆ. ESPÈCES PLUS OU MOINS LONGUEMENT POILUES. + Vegetabilicoli. HYALOSPORÆ. GENRE : HYALOPEZIZA, Fckl. Péridium diaphane, sessile, bords ciliés; hyménium en patelle; venant sur feuilles et tiges herbacées. Macros. et Micros. Sp. ‘], >. Hyalop. Plano-umbilicata, Grev. Sp. 10-12 — 2-3. Très petits, sessiles, rassemblés, blancs; péridium globuleux, concave, devenant plan; marge à cils blancs, horizontaux ; hyménium délicatement ombiliqué ; spores fusiformes, bacillaires. Sur tiges mortes d’orties. Z. arden. ( 295 ) Hyalop. Caricinella, Karst. Sp. 13-16 — 3 1-4. Petits, épars ou rassemblés, obconiques, päles ou brunâtre pâle; marge blanche ciliée; spores oblongues à 2 gouttes. Sur feuilles de Carex. Z. arden. Hyalop. Echinulata, Awd. Très petits, délicats, sessiles, rassemblés, carnés; péridium globuleux, concave, devenant scutellé, légèrement poilu, floconneux, blanc; hyménium rosé, légèrement concave; marge floconneuse comme ciliée. Sur les feuilles putrides du chêne. Z. arden. Les poils épaissis du sommet présentent une espèce d’efflorescence. GENRE : MRICHOPHEZIZA, Fckl. Petites espèces molles, épiphytes, cupulées, floconneuses, villeuses ou poilues. À. Dasysecypha, Fckl. Sur les parties dures, fibreuses des plantes. licras Sue CNE Ærichop. (Basyse.) Semmimalis, Cke et Phill. Sp. D — 2 19. Ochracés, stipités; cupule d’abord en massue, puis concave,extéricurement tomenteuse; stipe épais, à peine aminci du dessous (1 m.); spores elliptiques. Habitat ? Z. arden. Mrichop. (Dasysce.) Luzulima, Phill. Sp. »-S — 2-2 1/9. _ Éparpillés ou rassembiés, petits, pubescents, courtement slipités: hymé- nium plan, jaune pâle, marginé; spores fusiformes, généralement droites. A la base des feuilles mortes du Luzulina sylvatica. Z. arden. ( 294 ) Trichop. (Pasyse.) Bicolor, Bull. Sp. G-S — 1/9. Trichop. (Dasyse.) Labbricola, Rehm. Helotium labbricolum, Lib. Sp. G-S == 2-8. Très petits, stipités, éparpillés; péridium urcéolé, velu surtout vers le sommet, ferrugineux; hyménium plus clair; spores ovales ou bacillaires. Sur bois de Vaccinium. Z. arden. Trichop. (DBasysce.) Cinerella, Crn. Sp. S — 2-8. Péridium urcéolé, globuleux, légèrement grisâtre et tomenteux; spores fusiformes. Sur tiges mortes du Rubus. Z. arg. sablon. Trichop. (Dasyse.) Variecolor, Fr. Sp. -11 == 2-3. Sessiles, hémisphériques, orbiculaires, subfermes, rassemblés; péridium couvert d’une villosité floconneuse, jaunâtre ou brun sombre, urcéolé; hyménium blanchâtre. sec fermé, humide ouvert; spores oblongues. Sur les tiges de Sambucus. Z. arden. Trichop. (Dasyse.) Fusco-sanguinea, Rehm. Sp. 412 — 4-4 1/9. Petits, stipités, hémisphériques, subfermes, éparpillés; péridium à villosité floconneuse, fermé par sécheresse, ouvert par humidité, cupule d’un ferrugineux sombre; hyménium plus clair; spores ovales allongées. Rameaux de pin? Z. arden. Trichop. (Dasysce.) Vernalis, Schum. Moyens, fermes, cendré pâle, villeux, bien stipités; péridium hémisphé- rique; marge légèrement infléchie; stipe filiforme, allongé, flexueux. que; ge !ES ; SUP ; S Sur brindilles. Z. arden. Printemps. ( 295 ) Trichop. (Dasyse.) Dematiicola, B. Br. Rassemblés, très petits; péridium hémisphérique, sombre à l’état humide, cilié par de longs flocons hyalins; hyménium grisâtre; spores subeymbi- formes. Sur une branche décortiquée du chéne. Z. calcar. BE. Trichopeziza, Rehm. Espèces bien poilues, venant sur les parties molles des plantes, telles que feuilles, tiges herbacées. * Micros. Sp. '}, >. Trichop. Longeciliata, Rehm. Sp. ®-6G — A-f lo. Petits, éparpillés; péridium hémisphérique, blanchâtre, carné, villeux surtout vers la marge, qui est largement poilue, connivente, et ne laïssant qu’une ouverture ronde; hyménium blanchâtre; spores bacillaires. Sur les tiges d’A denostyles. Z. arden. Trichop. Molissima, Lasch. Sp. 6 — 2. Péridium mince, cupule délicate, laineuse, blanche; hyménium couleur de paille, hyaïin; spores bacillaires, subcourbées. Sur les tiges herbacées d’Eupalorium cannabinum, de Valeriane, d’A ctea spicala. Z. arden. ŒMrichop. Dumorum, Desm. Sp. S — ! 1/9-2. Subsessiles, très petits; péridium en poire, plan, ombiliqué, couvert d’une villosité pileuse fauve roux, placé sur des taches grises; kyménium blanc; spores subfusoïdes. Sur les feuilles mortes du Rubus fructicosu:. Z. arg. sabl. ( 296 ) Trichop. Alhbo-testacea, Desm. Sp. 8 — 1 1); 10-12 — 1. Petits; péridium en cupule, tomenteux, blanc, rougeâtre; hyménium carné; spores bacillaires. Chaumes desséchés de graminées. Z. arden. Ærichop. Palearum,. Desm. Trichosp. Patens, (Fr.) Sacc. Sp. 40 — #-14 1). *+ Macros. Sp. 4}, <<. Trichop. Horridula, Desm. Sp. 16 — 3. Ærichop. Albo-carnea, Crn. Trichop. Juncicola, Fekl. Sp. 40 = 2. Substipités, très petits; péridium hémisphérique, poilu, blanchâtre; marge blanche à fines déchirures ; byménium carné; spores filiformes aiguës. Sur chaume desséché du Juncus conglomeratus. Z. cale. Trichop. Parvula, Bom. et Rouss. Très petits, subsessiles; péridium couvert de poils courts d’un beau jaune citron; spores linéaires, très petites. Sur feuilles mortes du chéne. Z. arg sablon. Trichop. Pudiea, Bom. et Rouss. Péridium blanc, villeux, hémisphérique ; hyménium blanc; stipe villeux, assez épais; spores fusiformes. Feuilles et racines de l’Æolcus mollis. Z. arg. sabl. Juin. Peziza secalis, Libert, venant sur chaume de seigle, doit être rangé parmi les Trichopeziza (Sacc ). > ( 297 ) GENRE : LACHNELLA. Espèces petites, dures, sèches, fermes, poilues, épiphytes. Micros. Sp. ‘/, >. Lach, Barhata, Kunze. Sp. 6 — ?. Sessiles, fermes, rassemblés, petits, globuleux, aplatis, rugucux, tomen- teux, ferrugineux, connivents; hyménium pâle; spores oblongues, ovées. Rameaux morts du Lonicera periclymemum. Z. arg. sablon. Lach. Alhido-Fusea, Sacc. Sp. 8-9 — 1 1/9. Petits, sessiles, rassemblés, aspect de f’yrenopeziza; péridium sombre corne de cerf, comme fibrilleux, à marge légèrement incurvée; cupule aplatie ; hyménium blanchâtre; spores bacillaires, filiformes, droites. Sur écorce morte du Rubus. Z. arden. Lach. Fuscescens, P. (Peziza, Fckl.) Lach. Brunneola, Desm. Spas te Stipités, rassemblés, petits, globuleux, ouverts, hémisphériques, poilus, brun sombre; hyménium pâle; spores cylindracées. Feuilles de hêtre. Z. arden., feuilles de chêne. GENRE : PER@TTÆA, Sacc. Petites espèces, épiphytes, céracées, sessiles, à poils raides et septés, sub- charbonneuses, noires; spores oblongues, continues, hyalines. (Pyreno- peziza poilue.) S MICrOS Sp Piro. Gallica, Sacc. Sp. 7-9 — 4 1) (goutt. 2). Rassemblés, très petits, concaves, scutellés, très noirs; péridium demi- clos par la sécheresse, couvert de poils noirs aigus; spores cylindracces en massue. Débris pourrissants des grandes plantes herbacées. Z. arden. et cale. ( 298 ) Piro. Veneta, S. et S. Sp. 10-16 — 2 (goutt. 2). Rassemblés, seutellés, sessiles, très noirs; péridium subelos par la séche- resse, couvert de poils noirs aigus; spores cylindracées, arrondies. Sur la tige de Solidago. Z. arden. Piro. Hispidula, Schr.? tt Terricoli. HYALOSPORÆ. GENRE : PYRONEMA, Fckl. Rassemblés, serrés, charnus; péridium avec une villosité radiante à la base; hyménium devenant plan, convexe; sur la chaux, bois brûlé, dans les habitations, pots de fleurs fortement arrosés. Macros. Sp. !}, >. Pyro. Melaloma, Fr. Sp. 48 — 10. Rassemblés, serrés, petits, concaves, devenant plans, plus ou moins flocon- neux, orange sale; marge noirâtre, couverte de poils excessivement fins et noirs; spores oblongues, ovées, à 2 gouttes; épispore rougeûtre. Terre brülée. Z. arg. sablon. Pyro. Franzoniana, De Not. Var. Rhopalascum, Sacc. Sp. 18-20 — 10. Rassemblés, serrés, petits, en patelles plus ou moins convexes, à peine marginées, d’un ocre légèrement vermillon, glabriuscules; spores allongées, ellipsoïdes. Sur papier zeina (lég. carton), pourrissant. Z. ardèn., placés sur un tomenteux blanc rayonnant. Pyro. Pluvialis, Cooke. Sp. 19-18 — 8-8 1/9. Rassemblés, serrés, charnus, mous, couleur carnée ou orange-chair, en patelles, plus ou moins convexes, placés sur un tomenteux blanc fugace; spores elliptiques, hyalines, unies. Sur des déchets de plâtre. Z. calc. Partout. ( 299 ) GENRE : SCUTELLINEA, Cke. De petits, à grandeur moyenne, sessiles, poilus, base de la cupule étalée, surtout à la longue; poils du péridium colorés; cils de la marge rigides et dressés. Micros. Sp. !. Seu. Trechispora, (Curr.) B. Br. Sp. 42 pu. rondes; 48-49 p., Sacc. Déprimés, plans, couleur orange, rouge; péridium couvert de poils pâles; spores globuleuses, échinulées. Endroits humides parmi la mousse. Z. arg. sablon. et arden. Seu. Lasioboloïdes, March. Sp. 11-12 :. Épars, globuleux au début, puis plans, fauve orangé; péridium couvert de longs poils rigides ; hyménium convexe, plan; marge à peine marquée; spores unies, subglobuleuses. Sur fumier de souris. Z. arg. sablon. ** Spores ellipsoïdes. Macros. Sp. 'h >. Seut. Umbrata, Fr. Sp. 15-16 — 8. Seut. Oligotricha., Karst. Sp. 12-18 — S-10. Épars, sessiles, concaviuscules; péridium jaune fuscescent, avec des poils rares, longiuscules; marge mince, plus pâle; hyménium fauve roux; spores ellipsoïdes. Sur la terre. Z. arg. sablon. (Bruxelles Westend.) Seut. Scutellata, Lin. Sp. 18 — 12. Seut. Livida, Schum. Sp. 18 — 12. Hémisphériques devenant plans; péridium sombre, couvert de longs poils strigueux ; hyménium livide glauque; spores ovées à 1 goutte. Sur écorce de peuplier. Z. arg. sablon. ( 500 ) Seut. Miniata, Fckl. Sp. 20 — S. Moyens, rassemblés et même serrés, hémisphériques, puis plus ou moins aplatis; péridium couvert de poils courts, brun sombre; marge infléchie; hyménium couleur minium agréable; spores oblongues, ovées; épispore tuberculeux, rougeâtre, 2 gouttes. Sur le terreau. Z. arg. sablon. et arden. Scut. Aretespora, Cke et Philip. Sp. 22 — 5-8. Rassemblés, sombres, sessiles; cupules hémisphériques, strigueuses au dehors et à la marge; poils délicats, bruns, aigus; hyménium rouge; spores sublancéolées, obtuses, à À goutte. En groupe, sur la terre, sous le Pinus abies. Z. arden. Printemps. Seut. Vitellina. Pers. Sp. 22 — 12. Secut. Umbroruwuem, Fckl. Pez. umbrosa, Fr. Sp. 24 — 44; 18-22 — 12-153, Sacc. Déprimés, plans, couleur vermillon ou de chair; péridium couvert de poils courts, bais; spores subglobuleuses, légèrement échinulées. Scut. Theleholoïdes, À. et S. Sp. 14-46 — 6-7, Sacc. Petits, légèrement rassemblés, en forme de baril, blanchâtres; péridium hispidulé par des soies pâles; hyménium concave, jaune sale; thèques linéaires; spores elliptiques. Terre bien fumée. Z. arg. sablon. Scut. Alho-spadicea, Grev. Petits, sessiles, agrégés, globuleux, puis tout à fait plans; péridium et marge avec des poils brun rougeâtre, strigueux; hyménium blane. Sur la terre argileuse, humide. Partout. ( 501 ) Seut. Diversicolor, Fr. Ascophanus papillatus, WII. Très petits, rassemblés, obconiques, disques convexes; péridium strigueux par des poils dressés ; couleur variant du jaunâtre au verdâtre et au rougeûtre. Fumier, surtout de cheval. Z. cale. Scut. Crinita, Bull. Très petits, hémisphériques, puis plans; péridium ccndré, couvert surtout vers la marge de longs poils noirs; hyménium rouge-pourpre; chair blanche. Sur bois mort, presque pourri. Z. arden. “ Seut. Cœrulea, Bolt. GENRE : SEPULTARIEIA, Cke. Espèces de grandeur moyenne, sessiles ou subsessiles, à base épaissie ou restant arrondie, poilues; poils du péridium colorés. * Spores sphériques. Sepult. Nigrella., Pers. Pseudoplectania. nigrella, Fekl. Sp. 10-13 1. ** Spores ovoïdes. Macros. Sp. 1} >. Sepult. Gregaria, Rehm. Sp. 20 — 10. Rassemblés, sessiles, hémisphériques; péridium brun, couvert de poils fasciculés, rigides, concolores; hyménium livide, ou sombre pâlissant ; marge enroulée; spores ellipsoïdes allongées; paraphyses filiformes, légère- ment épaissies au sommet. ; Sur la terre, au pied des hêtres. Z. arg. sablon. et arden. Surtout terre argileuse. Sepult. Sepulta, Fr. Sp. 22 — 10. Bruns, presque souterrains, globuleux; péridium couvert de fibres laineuses; hyménium se crevassant à la longue; thèques cylindriques; spores elliptiques avec 1, 2 ou plusieurs noyaux. Sur la terre calcaire, en talus. Z. calc. Sepult. Lanuginosa, Bull. Sp. 20-22 — 10. Fragiles, minces, céracés, sessiles, subsouterrains; péridium ferrugineux du dessous; cotonneux, en forme de coupe; hyménium blanc grisâtre; ? spores fusiformes, arrondies, courtes. Sur la terre argileuse, en talus. Z. arg. sablon. Sepult. Hemisphærica, Fr. Sp. 20-27 — 11-14. Sepult. Rutilans, Fr. Sp. 20-27 — 12-16. Sepult. Brunnea, À. ei S. Sp. 24 — 42-14, Fckl.; 13-47 1, Karst. Sessiles, hémisphériques, déprimés, subflexueux, bruns; péridium couvert de poils fasciculés, courts; spores ovées à À goutte. A terre, aux bords des chemins. Z. arg. sablon. Sepult. Erminea, Bom. et Rouss. Sp. 23-27 — 13-15. Sessiles, hémisphériques, blancs; périderme densement villeux, poils dépassant l’hyménium concave; spores elliptiques; épispore verruqueux, 2 noyaux. Aa pied du hêtre, parmi la mousse. Z. arg. sablon. Aoùût-septembre. Sepulé. Fusco-atra, Reb. GENRE : SARCOSCYPHA, Fr. Macros" Sp Le Sar. Macropus, P. Sp. 20-27 — 11-14. Sar. Coccinea, Jacq. Sp. 28-38 — 11-14. Sar. Fibrosa, Wall. ( 503 ) Sous-FAMILLE : SUBICULEZÆ. Venant sur un subicule. a) Sclerotique. HYALOSPORÆ. GENRE : SCLEROTIENEA, Fckl. Seler. Pruni-spinosa, Lib. Sp. 3-S == æ. Stipités, brun sombre ou cendré ombré, sortant d’un sclérote arrondi, noir, luisant; péridium orbiculaire, planiuscule; marge légèrement pro- éminente; hyménium plus pâle; stipe assez long, glabre, brun sombre; spores cylindracées, elliptiques, courbées. Feuilles desséchées de Prunus spinosa. Z. arden. Seler. Curreïana, Tul. Sp. 7-10 — 2 1-3. Stipités, spadicés, sortant d'un sclérote; cupules cyathoïdes, petites; stipe subflexueux; spores oblongues. Chaumes de Juncus conglomeratus. Z. arg. sablon. b) Conidien. HYALOSPORÆ. GENRE : MAPESHA, Fckl. Micros Spn/e>nirsp Map. Perpusilla, Sacc., Bom. et Rouss. Sp. 2-6 = #-2. Très petits, sessiles, groupés, d’un blanc grisätre, velus, fermés, puis ouverts; marge plus pâle; péridium assis sur des filaments dématiés; spores droites, hyalines. Tiges mortes de l’Epilobium hirsutum. Z. arg. sablon. Mars. Æap. RBosea, Pers. Sp. 6-8 — 3. ( 504 ) Tap. Variecolor, Fckl. Sp. S — ?. Sessiles, rassemblés, hémisphériques, orbiculaires, subfermes, flocon- neux, villeux; hyménium urcéolé, blanchâtre. La variété Fusco-umbrina ; spores bacillaires, subcourbées. Bois pourri dans les forêts. Z. arden. Tap. Torulæ, Fckl. Conidiophore : Torula stilbospora. Sp. 8 — 2-8. Petits, sessiles sur le subicule conidiophore; péridium noir en cupule; hyménium blanchâtre; par la sécheresse la marge blanche, squamuliforme, est connivente; spores oblongues. Branches de Salix caprea et de Corylus. Z. arg. sablon. et arden. Tap. Libertiana, sp. nov. Roumeg. Sp. 9 — 1 1-2. Petits, sessiles, rassemblés sur un subicule brun obscur; péridium brun sombre, globuleux, s’étalant complètement; hyménium blanc, légèrement ombiliqué au centre, bien étalé en disque, ou bien lobé, contourné et diversi- forme; se distingue surtout du Tapesia rosa par l’étalage du disque blanchätre; spores bacillaires. Branches du rosier. Z. arden. M'e Libert. Tap. Chlorotiea, Rehm. Sp. 9 — & (goutt.). Sessiles, petits, rassemblés, glabres, d’un roux noirâtre, planiuseuies ; subicule mince, villeux, verdâtre; spores oblongues. Rameaux décortiqués. Z. arden. Tap. Caulium, Fckl. Petits, rassemblés, serrés, stipités en forme d’une poire; péridium ombi- liqué, toujours fermé, villeux, d’un brun foncé pâlissant, assis sur un subicule villeux, concolore; marge infléchie. Sur tige d’Epilobium hirsutum. Z. arden. ( 305 ) Tap. Eriobasis, Berk. Rassemblés, mais distincts sur un subicule cotonneux, arrondi et blanc de neige; péridium orbiculaire, tomenteux, blanc par la sécheresse ; jaunissant par l'humidité ; spores oblongues. Sur des écorces. Z. arg. sablon. Tap. Domestica, SOow. Rassemblés, sessiles, très petits, obovés, strigueux, roux-saumon ; subi- cule cotonneux, submembraneux, blanchâtre. Sur les murs humides. Z. arg. sablon. et calc. PHRAGMOSPORÆ. GENRE : TAPESINA, nobis. C’est le genre Tapesia avec les spores septées. Macros. Tapina. Ruborum, Cke et Phil. Sp. 14-16 — 4 1). Petits ou moyens, mous, sessiles, rassemblés sur un subicule laineux, poilu, de couleur corne de cerf; péridium globuleux, tomenteux, foncé, brunâtre, s’étalant avec bords relevés; hyménium plus pâle, jaunâtre, spores cylindriques, à extrémités arrondies, quelquefois courbées, présen- tant 2 noyaux, d'aspect 5 septées. Sur les sarments de ronces. Z. arden. Tapina. Retincola, Rabenh. Péridium très fragile, petit, planiuscule, contracté par la sécheresse, noir, tomenteux, à marge flexueuse; hyménium céracé, jaune d’ocre; spores cylindracées, courbées, hyalines, septées. Sur Phragmites. Z. arden. 20 (506 ) HYALODIDYMÆ. GENRE : BISPORA. Fckl. Bisp. Dicoccum, Awd. La forme conidiophore. Hyphes dressées, densement serrées, simples, formant des taches noires en forme de disques, se désagrégeant facilement en articles biloculaires, cellules arrondies. Sur les feuilles de Carex acuta. Z. arden. SOUS-FAMILLE : HELOTIEÆ. Généralement chauves, épiphytes; spores allongées, plurigouttelées. HYALOSPORÆ. GENRE : CHBORIA, Fckl. Ce genre se distingue du genre Æelotium par sa grandeur moyenne, par le stipe ferme et long, par la cupule patelliforme et marginée. * Macros. a) Sp. ‘}, > ciliées. Cib. Fallax., Bom. et Rouss. Sp. 24 — & (plurigouttelées.) Péridium seutelliforme, petit, à bords à peine relevés; stipe 4-5 m. légèrement fibrilleux comme le péridium; hyménium de couleur abricot, rougissant par le froissement; spores allongées, fusiformes; elles nous ont semblé être uniseptées vers le milieu (plasma divisé en deux). Mmes Bommer et Rousseau ont vu les extrémités munies d’un appendice hyalin formant un angle droit avec les spores. Sur les tiges herbacées et les sarments de ronces dans les endroits très humides. Z. arg. sablon. Assez commun. Cib. Ciliatospora, Fckl. Sp. 24 — 6 (goutt. 3-4). Moyens, bien stipités, brunâtre pâle; péridium strié, cupuliforme; hyménium peu obseur; spores allongées, garnies de 2 cils. Sur les tiges mortes du Tanacetum vulgare. Z. arg. sablon. ( 507 ) b) Sp. ‘, > non ciliés. Cih. Firma, (Pers.) Fckl. Sp. 16 — 4-3 (goutt. 3-4). #* Micros. Sp. 4, >. Cib. Rhizophila, Fckl. La forme : KXœlari. Sp. 412 — 2. GENRE : HEL@TIUM. Micros. Sp. !], > à sp. |, >. È Helo. Janthinum, Fr.? Sp. 4-5 — 2 !)0. Petits, cylindracés, stipités assez courts; péridium urcéolé, subinfundi- buliforme, violacé; spores ovoïdes, Vieux troncs du saulc. Z. arden., sur bractées de Pinus excelsior. Helo. Acuum, Fr. Sp. 4-G — 1/9. Petits, stipités, minces, blanchâtres; péridium légèrement poilu, à peu près plan; spores fusoïdes, allongées ou oblongues. Aiguilles pourries de sapin. Z. arden. et arg. sablon. Helo. Clavatwuam, Pers. Sp. 4-8 — 1/9-2 1/9. Moyens, stipités, cylindracés, glabres; péridium en cupule ventrue, subinfundibuliforme, gris pâle et corne de cerf, puis brun sombre; spores bacillaires, quelquefois un peu fusoïdes. Tiges des hautes herbes. Z. arden. Helo. Aspidiicolum, B. Br. Sp. 5 p. long. ( 508 ) Helo. Lihertianum, Sacc. et Roum. Sp. G — 2. Très petits, épars, sessiles, céracés, urcéolés, scutellés, orangés; spores oblongues, cylindracées, courbées. Écailles de Pin sylvestre. Z. arden. Helo. Julaceum, Pers. (Rutstræmia amentacea, Karst.) Sp. 6-13 — 4-5. Petits, rassemblés, stipités, pâles, jaunâtres; péridium cyathoïde, puis étalé; stipe mince, flexueux; spores ovoïdes, oblongues, sans gouttes. Sur les châtons du saule. Z. arden. Helo. Album, Schum. Sp. 6 — 4. Petits, rassemblés, blanes et blanchäâtres, jaunissants; péridium subhé- misphérique; marge légèrement incurvée; stipe rourt, épais, rétréci vers le bas; spores ovées, en massue. Sur tiges de hautes plantes herbacées. Z. arden. Helo. Caulicolum, Fr. Sp. 6-9 — 4 1/-2. Helo. Drowdes, Rehm. Sp. 6-10 — 14 l)o-2. Très petits, épars, bien stipités; péridium et stipe blanchâtres; péridium urcéolé-sphérique; marge incurvée par sécheresse (aspect d’Aspidiicola) ; spores bacillaires. Tiges sèches d’Anethum. Z. arden. Helo. Cacaliæ, Fr. Sp. 7-9 — 1-1 {/;, (goutt.). ( 509 ) Helo. Strobilinum, Fr. Sp. S — 1 1/9. Rassemblés, très petits, tenaces; péridium ceupuliforme, subhémisphé- rique, pâle, roux sombre, à marge gonflée; stipe court, noir, donnant un aspect pyriforme au champignon; spores allongées, cylindracées, courbées. Écailles de sapin; il est assis sur un subicule à hyphes serrées, brun sombre. Z. arg. sablon. Helo. Calicyoïdes, Rehm. Sp. s == 2-3. Stipités; péridium rugueux, sombre; hyménium plan; marge frangée, couleur blanche ou jaune ; spores oblongues. Tiges sèches de Lychnis dioica. Z. arden. Helo. Amenti, Batsch. Sp. S — 4. Petits, blanchâtres, convexes, avec une cicatrice centrale, épais, devenant sombres ; stipe court, épaissi du dessus; spores ovales, oblongues. Sur les châtons du saule. Z. arden. Helo. Glandiforme, Rehm. Sp. 8 — 4. Très petits, épars, stipités; péridium urcéolé, rougeûtre, vineux plus ou moins sombre; hyménium blanchâtre; spores ovoïdes-cylindroïdes. Trouvé en Ardenne par M'e Libert. Helo. Conigenum, Fr. Sp. s == 2. Helo. Aciculare, Fr. Sp. 8 — 8. Helo. Citrinum, Fr. Formes : Confluens, Beldingeræ. Sp. sS —= ». Helc. Calyculum, Fr. Helo. Versiforme, Fr. Sp. 8-14 — 3-4. (510 } Helo. Herbarum, Fr. Formes : Lutescens, Urticæ (Brassicæ.) Sp. 9 ——= 3. Helo. Hymenulum, Fckl. Conidie : Hymenula vulgaris, Fr. Sp. 8-10 — ? (goutt.). Lésèrement stipités, petits; péridium plus pâle; hyménium pâle jaune, concave, puis plan, marginé; spores cylindracées, légèrement courbées. Branches pourrissantes de Sambueus edulus. Z. arg. sablon. Helo. Chrysostigmum, Fr. Sp. 40 — 3 (goutt.). Très petits, épars, subslipités, plans, couleur jaune d'or; spores oblongues, ovées, inéquilatérales. Tiges d’Aspidium filix-mas. Z. arden. Helo. Vincæ, Lib. Helo. Pallescens, Fr. (Genistæ.) Sp. 10-18 — 3. Helo. Fagineum, Fr. Sp. 41 — De. Helo. Cyathoïdeum, Bull. Formes : Graminicola, Solanituber (8 — 9) (Helot. solanum, Fckl.) et Ballotæ nigræ. Sp. 412 — 3. Helo. Lepidulum, March.? Sp. 10 1/9-44 — 3 1/9. Subrassemblés, patelliformes, puis bien étalés; hyménium concave; rarge mince, déchirée, à fragments irréguliers, allongés, rapprochés; spores oblongues, arrondies, 4 septées ? Fumier du daim. Z. arg. sablon. +2 5 (511) Helo. Robustius, Karst. Sp. 12 — 3. Éparpillés, sessiles, pelits; péridium subglobuleux-aplati, blanchâtre ; marge incurvée; hyménium carné-rougeûtre; à la fin celui-ci prédomine et devient plat et rosé; spores fusiformes en massue. Tiges mortes du Scirpus lacustris. Z. arden. Helo. Pallido-vireseens, Philipp. Sp. 12-14 — 6. Épais, petits, bien stipités; tenaces, en coupe, couleur ochrée (vieux échantillons); marge légèrement incurvée; spores ovoïdes. Sur Acer. Z. arden. FE Macros Sp >< Helo. Aspideoruwum, Rehm. Sp. 12-16 — 2. Souvent rassemblés, très petits, stipités; péridium urcéolé, brun foncé; spores fusiformes, aiguës, bacillaires. Sur les tiges sèches d'Aspidium filix fem. Z. arden. Helo. Fructigenwm, Bull. Helo. Virgultorum, Fr. Formes : Flavescens (chène), Carpini (fruit de charme), Lythri, Rubicolum (20 — 4.) Sp. 12-28 — 4-5. Helo. Æruginosum, Fr. Sp. 14 — 3. Helo. Simile, Sacc. et Roum. Sp. 44-15 — 2. Rassemblés, sessiles, assez tenaces, plans, scutellés, très petits; hyménium ochracé, couleur succin; marge sinuée, plus pâle; spores bacillaires, en massue. | Rameaux avec écorce de saule. Z. arden. (52) Helo. Humuli, Lasch. (Humulis, Desm. : 16-20 — 4.) Sp. 46 — 4 (goutt.);, 12-15 — 3. Petits, subsessiles, plans, jaunâtres ; spores aciculaires. Sur les houblons. Z. arden. Helo. Pruinosum, Jerd. Sp. #3 pu. (goutt.). Helo. Phacidioïdes, Fr. Sp. 45 — 2. Épars, sessiles; péridium globuleux, subcrispé, soyeux, fibreux, noir à l’état sec; marge lacérée, fibreuse; l'hyménium s'étale et se gonfle à l'humi- dité, livide, patelloïde; spores bacillaires légèrement courbées. Tiges sèches des plantes. Z. arden., feuilles mortes du bouleau. Helo. Coronatum, Bull. Formes : Urticæ, Rubescens. Sp. 46 — 4 (goutt.). Helo. Epiphyllum, Pers. Sp. 16 — 4 (goutt.). Helo. Velutinum, Rehm. Sp. 16-20 — 4-5. Très petits, bien stipités, tenaces, d’un blanc jaunâtre, en coupe hémi- sphérique, épars, comme veloutés; spores cblongues, fusoïdes, aiguës, souvent en massue. Tiges de Spiræa ulmaria. Z. arden. Helo. Claro-flavum, Berk. Sp. 16-20 — S. (315) Helo. Rubens, Sacc. et Roum. Sp. 4sS-22 —= 2-3. Rassemblés, sessiles, assez tenaces, superficiels, plans, scutellés, très petits; marge sinuée plus pâle; hyménium rose, velouté; spores bacillaires fusoïdes, droites ou courbées. Rameaux à écorces du Rhamnus. Z. arden. Helo. Vitulinum, Rehm. Sp. 24 — 4-6. Glabres, épars, bien stipités, petits, urcéolés, puis cupuliformes, plats, d’une couleur jaune un peu paille et assez uniforme; spores en massue, bien aiguës à l’une des extrémités. À Tiges sèches du Spiræa ulmaria. Hello. Scutulum, Pers. Formes : Graminicola, Ebuli, Lysimachiæ. Sp. 20-24 — 4-6. Helo. Serotinum, Fr. SP. 22-24 —_— 4. Helo. Salicellum, Fr. Sp. 23-29 — 5-7. Helo. Enflexuamm, Fr. Helo. Bryophyllum, Fr. Helo. Albidum, Fr. Helo. Catulaceumm, Desm. Moyens, céracés, transparents, glabres, fauve clair légèrement bistré; péridium cyathiforme, hémisphérique; stipe flexueux, très mince à la base, fragile. Châtons tombés du noisetier. (514) Helo. Ceracellum, Fr.? Rassemblés, quelquefois groupés, céracés, membraneux, blanehâtres, sessiles; péridium sombre, tomenteux, sec urcéolé, humide étalé; hyménium blanchâtre; marge finement ciliée. Rameaux arides du chêne. Z. arden., sur sarments arides de ronces. Helo. Petiolorum, Rob. in Desm. Péridium ové-urcéolé, petit, couleur dorée; marge avec de petites dents subscarieuses, glauques; stipe court, hyalin, rose à la base; hyménium couleur de soufre; spores oblongues. Pétioles et nervures des feuilles pourrissantes du châtaignier. Z. cale. Helo. Subulare., Bull. PHRAGMOSPORÆ. GENRE : BELONEÆDEUM, Mont. et Dur. Réceptacle céracé, plus ou moins stipité, scutelliforme, infundibuliforme, glabre ou brièvement poilu; spores cylindriques 2-8 loculaires. Dans ce genre j'ai réuni les espèces à spores septées; quelques-unes de ces espèces, qui appartiennent à la sous-famille des Mozisieæ, doivent former un genre à part. SF OMICROS MSP Bel. Grauminis, Sacc. Micropeziza graminis, Desm. Sp. 7-12 — 2 (sept. 3 et goutt.). Petits, éparpillés ou rassemblés, ruguleux, tomenteux avec cils blancs; péridium corne de cerfombré; hyménium carné blanchâtre; spores linéaires. Sur chaumes de graminées. Z. arden. Bei. Crypterinum, Speg. Sp. #4 — 4-3 (sept. 3). Épars, très petits, subglobuleux ou suballongés, caractères de Pyreno- peziza ; péridium corne de cerf sombre, légèrement écailleux, poilu; marge blanchâtre et incurvée; hyménium blanchâtre; spores allongées, fusiformes, bacillaires. Sur les tiges sèches de seigle. Z. arden. (515) Bel. Peltigeræ. Pseudo-peziza peltigeræ, Fekl. Sp. 16 — 4 (sept. 3). Rassemblés sur taches et souvent disposés circulairement, érumpents, orbiculaires, très petits; péridium noir; marge crispulée; hyménium plus pàle, noircisssant par sécheresse; spores oblongues, hyalines. Sur Pelligera canina. Z. arden. #+, Macros. Sp. 1; <<: Bel. Vexatum, De Not. Variété : B. Peziza litorea. (FI. myc. belge, t. IE, p. 539.) Sp. 22-40 — 3-6 (sept. 3). Petits, groupés, rose blanchätre; péridium cyathoïde ou subeampanu!é; marge plissée, rapprochée, déchirée ou frangée, à ouverture petite par la sécheresse; hyménium rosé rougeâtre; stipe dilaté insensiblement en cupule; spores cylindracées, légèrement atténuées. Sur le chaume de graminées. Z. marit. Bel. Marchalianumn, Sacc. (Bom. et Rouss.; Sp. 33-42 — & (sept. 3-7). Très petits, subglobuleux, glabres ; péridium blanc bleuâtre, puis couleur de miel; spores vermiformes, granuleuses. Sur bois de hêtre pourrissant, parmi les filaments de l’Æelminthosporium apiculatum. Z. arg. sablon. Novembre. Bel. Brevipäilum, (Rob. in Desm.). Sp. 38-43 — 3 (sept. 9). Péridium scutelliforme, petit, gris pâle, couvert de petits poils noirs; bhyménium pâle; spores cylindriques, fusiformes. Sur tiges sèches d’Achillea ptarmica. Z. cale. Bel. EIncarnaëuwuem, Quel. (Sept. à). Péridium cupulaire, blanc, couronné de dents aiguës; stipe grêle blanc; hyménium d’un rose incarnat agréable; spores bacillaires. Sur le chaume de graminées. Z. cale. (516 ) SCOLECOSPORÆ. GENRE : POCILEUM, De Not. (Helotium, Mtgne.) C’est le genre ÆZelotium avec spores filiformes. Poceil. Cesatii, De Not. Sp. 130 — 1. Épars, chauves, très petits, cylindracés; péridium en cupule subsphé- rique; stipe fuscescent vers la base, à peu près de la longueur du péridium ; il est clair vers le haut qui est la couleur du péridium; thèques cvlindroïdes 140 = 4-5 ; spores filiformes hyalines. Sur les feuilles mortes et déjetées du chêne. Z. arden. SOuS-FAmILLE : ALEURIEÆ. (Chauves, terrestres.) + Sessiles. |. Leucolomæ. HYALOSPORZÆ. GENRE : LEUCOLOMA, Fckl. Humaria, Cke. Grandeur moyenne; espèces chauves, sessiles, à terre, généralement aplaties, à spores ovoïdes, à thèques operculées, base de la cupule largement élalée à terre el sans épaississement marqué. Micros. Sp. L 2. Leuc. Crassiuscula. (March.). Humaria crassiuscula, March. Sp. &G-G 1/9 D 1/9-4. Péridinm épars, sessile ou subsessile, épais, charnu, céracé, hémisphé- rique, aplati, puis subrecourbé, blanc; spores ovoïdes, unies. = Sur fumier de lapin. Z. arden. (517) Macros. Sp. ‘L >. Leuc. Maurilabra, Cke. Peziza rivulosa, Quel. Sp. 13-20 — 7-9. Sessiles, charnus, concaves; péridium brun noirâtre, canaliculé; marge crispée, crénelée; hyménium couleur de chair, rougeâtre ou suborangé; paraphyses orangées ; spores elliptiques à 2 noyaux. Sur la terre bruülée. Z. arg. sablon. Leuc. Psilopezizoïdes, Cke et Phillip. Sp. 20 — 12. Grandeur moyenne, À centimètre, sessiles, plans, à bords légèrement relevés et ondulés, noirs, minces, disséminés, arrondis; spores arrondies, ovales, à épispore épais, à 1-2 ou plusieurs noyaux. Sur terre. Z. arden. Leuce. Ascophaneoïdes, (March.). Humaria ascophanoïdes, March. Sp. 20-22 — 9-10. Péridium épars, courtement stipité, conique, puis légèrement concave, étalé, furfuracé, blanc, puis ochracé; bordure mince, fimbriée ou dentée, à dents irrégulières et subréfléchies, hyménium plus pâle; spores ellip- soïdes, lisses. Sur ancien fumier de vache. Z. arden. Leuc. Humosa, Fr. Sp. 20-22 — 12-14. Leuce. Glumarum, Desm. Sp. 16-23 — 9-11. Leuc. Schenkii. Batsch. Sp. 24 — 12-14. (318) Leue. Semi-immersa, Karst. Sp. 16-24 1) — 9-11. Petits, à demi-enfoncés en terre, d'hémisphériques deviennent plans: péridium ocre rougeâtre ou brun; marge crénelée par de petits flocons blanes; spores ellipsoïdes à 1 goutte. Sur la terre moussue. Z. ard. Leuc. Livida, nobis. Rassemblés, petits, charnus; péridium seutellé, plan, marge entière ou irrégulièrement lobée, d’un gris livide; spores ellipsoïdes à 1 goutte. Sur la pierre de Macstricht. Z. Camp. Leuc. Orihotrieha, Cke et Ellis. (Cke, fig. 355.) Sur la terre et les brindilles. Z. arg. sablon. Mmts Bommer et Rousseau. Leuc. Ascoboloïdes, Mont. Péridium concave, jaune, légèrement orangé; hyménium unicolore, papillé, granuleux; marge présentant des cils blancs qui tombent vit; spores elliptiques. Sur la terre, surtout en talus. Z. calc. Leuc. Gerardi, Cke. Grandeur moyenne; d'hémisphériques devenant plans, scutellés, de couleur lilacée plus ou moins foncée, sessiles; spores allongées en fuseaux, arron- dies aux extrémités, à À noyau central; paraphyses épaissies vers le sommet. A terre, surtout en talus. Z. calc. GENRE : CROUANEA, Fckl. C’est le genre Leucoloma, à spores rondes ; genre Æumaria, Ckc; corres- pond aux Scufellinia, à spores sphériques. Crou. Constellatio, B. Variété : Fuckelii ou Crouania humosa, Fekl. Sp. £4-16 p. Éparpillés, sessiles, glabres, concaves, puis aplatis, couleur de minium ; marge entière; spores globuleuses, unies; paraphyses courbées supérieure- ment, à granules orangés. Terrain argileux, sur talus. Z. arg. sablon. et arden. (319) Crou. Crouani, Cke. (Cr. miniata, Cr.) Sp. 16 Lu. Sessiles, charnus, couleur rouge-vermillon, glabres, hémisphériques ; hyménium plat, entouré d’un limbe membraneux, mou, blanc, plus ou moins incisé; spores verruqueuses, puis réticulées, sphériques. Crou. Hinnulea, B. et Br. Sessiles, flexueux, marginés, céracés, charnus, baïis; marge fimbriée; spores globuleuses, unies, à grand noyau. Sur une charbonnière. Z. arg. sablon. Crou. Auriflava, Cooke. (Crec'qheraultii, Cr.) Sessiles, subhémisphériques, glabres, gélatineux, jaune orangé; hymé- nium plan; spores globuleuses, échinulées. Sur la terre sablonneuse d’une sapinière. Z. arg. sablon. et cale. _ Crou. Polytriehi, Schum. Humaria polytrichi, Cook.; Peziza leucoloma, Karst.? Sp. 14 p. : Subsessiles, rouge-cinabre, couverts d’un duvet blanchâtre ; spores globuleuses, unies. Parmi la mousse, sur la terre brûlée. Z. arg. sablon. Crou. Convexella, Karst. Sp. 14-16 u. Petits, subépars, sessiles; péridium subplan, immarginé, glabre, sub- citrin, sec, concave et rouge sanguin; spores sphéroïdes, unies; paraphyses épaissies, jaunes au sommet. Terres moussues. Z. arden. : Crow. Modesta, Karst. Sp. 48-20 L. Petits, rassemblés, sessiles, plans, à peine marginés; hyménium citron ou suborangé; le péridium à couleur plus diluée; spores sphéroïdes, échinées. Sur la terre sablonneuse. Z. arden. ( 320 ) PHÆOSPORÆ. GENRE : CROUANIEULA, Sacc. C’est le genre Crouania, Fckl., à spores obscures. Crouel. Murina, Fckl. Sp. 42 L. Rassemblés, charnus, plans, roux pâle; marge crénelée; péridium rugu- leux, à base substipitée, entourée de fibrilles sombres, rampantes; spores globuleuses; épispore granuleux, tuberculeux, brun sombre. Crottes de souris. Z. calc. II. Pustulariæ. HYALOSPORÆ. GENRE : GEOSCYPHA, Cooke. (Sepultaria, chauve.) Chauves, sessiles (bases épaissies, étalées ou à bases de cupules arrondies, non étalées et non épaissies), subsessiles. AMICroS Sp UE REP UE Geo. Microspora, B. C. La variété Olivacea fusca. Sp. G —= &. Spores ellipsoïdes, souvent à 2 gouttes. Sur bois pourri. Z. arden. Mie Libert. Geo. Limosella, Karst. Sp. S-13 — 3-4 19. Péridium épars, subsessile, planiuscule, petit, tacheté rouge à l’intérieur ; spores ellipsoïdes. Sur la terre, dans les lieux humides et à l'ombre. Z. arden. Geo. Violacea, Pers. Sp. si = Subsessiles, entiers, campanulés, puis étalés, pourpre bleuâtre, exté- rieurement pruineux, rassemblés; spores elliptiques, unies, { goutte. Lisière d’une sapinière. Z. arg. sablon. (321 ) Geo. Tectoria, Cke. Sp. 12-14 — S. Sessiles ou substipités, globuleux, puis étalés, aplatis, blanchâtres, furfu - racés, puis nus; hyménium plan, subombiliqué, ocre pâle; marge unie; spores elliptiques. M6 Bommer et Rousseau. (Sans indication de lieux, trouvé en Bretagne sur un mur de plâtre.) **, Macros. Sp. ; >. Geo. Ampliata, Pers. Sp. 4S = 9. Sessiles, charnus, fragiles, moyens, s’étalant vers la base; hyménium subcannelle; péridium pâle, subnu ; spores elliptiques. Sur écorce de peuplier. Geo. Sepiatra, Cooke. Sp. 25 — 12. Sessiles ou substipités, subrassemblés; péridium hémisphérique, puis étalé, aplati, ombré brunâtre, subfurfuracé; marge à peine élevée; hymé- nium plan ombiliqué, brun noirâtre; spores elliptiques. A terre. Z. arden. Geo. Lividula, Phillip. Obconiques, livides, pourpres ou fuligineux, charnus, aplatis, puis étalés, atténués vers la base; spores elliptiques, échinulées. Sur la terre. Z. arden. ’ *** Spores sphériques. Micros. Geo. Violascens, Cke. Sp. 10 p. Subhémisphériques, brans, violacés ; bases assises sur des fibrilles radi- culaires pâles; hyménium plan et convexe; spores globuleuses, granuleuses, à un noyau. Sur les brindilles et les feuilles. Z. arg. sabl. 21 (52 ) Geo. Leineri, Rab. (P. Cupressi, Batsch., Elench., p. 19.) Sp. 10 L. Brièvement stipités, moyens, éparpillés ou rassemblés; hémisphériques puis planiuscules, charnus, glabres; péridium plus pâle; hyménium orangé; spores sphéroïdes, unies. Sur les feuilles et rameaux d’abies. Z. arden. PHÆOSPORÆ. GENRE : PUSTULARIA, Fr. Espèces assez grandes, entières, sessiles; péridium furfuracé, verru- queux ou pustuleux. Macros Sp 0 Pus. Badia, Pers. (Cochlearia, Cke.) Sp. 15-20 — S-11. Pus. Pustulata, Pers. Pus. Vesiculosa., Bull. Sp. 16-22 — 9-14. Pus. Cerea, SOow. Sp. 13-18 — 3-93; 20-23 — S-9, Sacc. Pus. Succosa, Berk. (Galactinia, Cke.) ** Spores rondes. (Sp. 1) Pus. Radula, B. et Br. Larges, sessiles, déprimés à la longue; péridium noir, rugueux par de petites verrues subégales; hyménium brun vineux; spores larges, globu- leuses ; épispore tuberculeux, brunûtre. Sur des charbonnières. Z. cale. (525) II. Cochleariæ. HYALOSPORÆ. GENRE : COCHLEARIA, Cke. Espèces grandes, entières, sessiles, à bords déchirés et courbés en dedans, en forme de cupules. * Spores rondes. (Sp. 1.) Cochl. Subaurantia, Bom. et Rouss. Sp. 12-13 — 12-13. Espèces cespiteuses de 1 à 2 centimètres, se distinguant de l’Aurantia par les spores globuleuses, lisses, unies ou plurigouttelées, par les paraphyses fili- formes largement recourbées au sommet, remplies d’une granulation orangée. Parmi la mousse, au bord des chemins ombragés. Z. arg. sablon. ** Macros. Sp. ‘L, >. Coclhl. Ahietina, Pers. Sp. 44 — %. Cochi. Cochleata, D. C. Sp. 16 — 6. Cochl. Aurantia, Oed. Sp. 16 — S. Cochl. Umbrina, Boud. Sp. 18-20 — 9. Cespiteux, sessiles, grands, pruineux, ombrés, plus pâles extérieurement; spores elliptiques, aspérulées, hyalines. A terre. Z. arg. sablon. et arden. Cochl. Adæ, Sadiler. Cupules irrégulières, contournées, puis à la fin étalées, sessiles, réunies, blanchâtres; marge réfléchie; hyménium blanchâtre; spores elliptiques à 2 noyaux. Terre fumée, humide, à l'ombre. Dans un petit bois. Z. arden. (524) GENRE : DISCINA, Cke. Espèces grandes, entières, sessiles, à bords déchirés et rejetés au dehors; cspèces étalées plus ou moins, à base épaissie ou substipitée. * Spores rondes. (Sp. 1.) Disc. Trachycarpa, Curr. Sp. 12-16 1. Substipités, orbiculaires au début, plans, plus ou moins ombiliqués; péridium finement granuleux; hyménium noir brunâtre, rugueux, tuber- culeux; spores globuleuses, muricatées, brunâtres. Sur le sol brülé. Z. arg. sablon. et arden. ** Macros. Sp. {}, >. Disc. Repanda, Wallr. Sp. 15-18 — 8-9. Dise. Venosa, Pers. Disc. echinospora, Karst. Sp. 44-18 = 4-9. Grands, sessiles ou subsessiles, étalés, flexueux et tordus, très fragiles, nus, roux pâle, puis devenant brun sombre, secs, pruineux; spores ellip- soïdes, aspérulées. A terre. Z. arden. (325) tt Bien stipités. HYALOSPORÆ. GENRE : TARZETTA, Cooke. Stipe mince. Macros. Sp. 1}, >. Tar. Carbomaria, À. S. Sp. 13-17 — 6-9; 13-18 — 8-10, Sacc. Globuleux, campanulés, unis, ocre roux ; marge crénelée ou farineuse; péridium subglobuleux ; spores clliptiques. Terre brülée. Z. arg. sablon. et arden. Far. Cupularis, Pers. Sp. 14-20 — 10-12. Tar. Arduennensis, March. Sp. 44 1/-16 — G-7. Stipités, rassemblés, hémisphériques, brun sombre; péridium pruineux, furfuracé; marge légèrement pourprée; stipe droit, quelquefois flexueux, atténué du dessous, furfurescent, pileux, hyalin, spores ellipsoïdes. Fumier pourri de lapin. Z. arden. Far. Ammophila, Mont. Sp. 20 — 9. Stipités, turbinés, fragiles, à racines; marge lacérée en dents triangu- laires; péridium pâle, aranéeux; hyménium brun sombre, puis ombré; stipe assez long, très fragile; spores elliptiques. Dans nos dunes. Z. arg. sablon. (526) GENRE : ACETABULA, Fckl. Stipe large et veiné. Acet. Vulgaris, Fckl. (Acetabula, Fr.) Sp. 13 — 12. Acet. Carnea, Lib. Sp. 26 = 10. Cupule eyathiforme assez grande; péridium pâle, hyménium bai plus ou moins foncé; stipe court, garni de 5 à 6 veines assez épaisses qui se perdent dans le péridium; spores ellipsoïdes à un noyau central. A terre. Z. arden. Acet. Suleata, Pers. Sp. 26 — 12. GENRE : OMEDEA, Pers. Péridium substipité, ayant un côté spécialement allongé. Otid. Onotica, Pers. Sp. 40-12 — 5-6 (goutt. 2). Otid. Leporina, Batsch. Otid. auricula, Schaeff. Sp. 42 — 8 (goutt. 2), 20-24 — 12-14. EXPLICATION DU TABLEAU DES HIiSCOMMCE LES! 11B Péridium corné, subéreux, coriace, ou sans péridium. A. SANS PÉRIDIUM. Sous-FAMILLE : STICTEÆ. Tableau 1, figures : 1. Nœvia seriata, Lib. d’après Fuckel; Pseudostictis seriata, nobis. (Stictinées.) 2. Habrostictis ocellata, Pers. 8. Propolis versicolor, Fr. (Propolinées), nobis. 4, Xylographa parallela, Fr. 5. Pseudopeziza (sticlina) exigua, (Desm.) Sacc.; Propolis exiqua, nobis. (Stictinées.) 6. Stictis radiatla, Pers. 7. Stictis punctiformis, Pers.; Pseudo-stictis, nobis. .(Stictinées.) 15-20 — 4 :},-6 1}, au lieu de 8 = 2-5. 8. Nœmacyclus fimbriatula, B. Br. 9. Cryptodiscus atrovirens, Cd.; Pseudo-stictis, nobis. (Cryptodiscinées.) B. UN PÉRIDIUM. a) S’ouvrant par valves; par écailles, ou par opercule. Sous-FAmILLE : PHACIDIEÆ. 10. Phacidium : a) Medicaginis, Lib.; b) Luzulinum Karst. 11. Fabræa ranunculi, Lib. 14 = 6 au lieu de 14 = 16. 12. Coccomyces Pini, Tul. 15. Rhytisma. 14. Stegia ilicis, Chev. O1 O1 O1 O1 O1 NO — O1 (=7] = O1 O1 Q I ( 328 ) b) S’ouvrant en cupule. SOUS-FAMILLE : DERMATEÆ. . Trochila trifoli, De Not. . Cenangium ribis, Fr. . Tympanis. . Pezicula rhabarbarina, Berk. . Cenangiella : b) Urceolea, Fr. .… Dermatella frangula, Fr. . Heterosphæria patella, Grey. . Durella compressa, Tul. . Patellaria artemisioides, Roum. : . Lecanidion atrum, Rbh. . Blitridium caliciiforme, De Not. . Dothiora sphæroïdes, Fekl. IL. Péridium charnu, gélatineux, ou tremelloïde. Sous-FAMILLE : BULGARIEZÆ. . Calloria fusarioides, Tul. 28. 29° . Coryne virescens, Tul. Loeotia lubrica, Pers. Bulgaria inquinans, Fr. Sous-FamiILLE : ASCOBOLEZÆ. . Ascophanus papillatus, Fr. . Ascobolus viridis, Curr. . Thèques bien saillantes donnant un aspect papillé à l’hyménium. . Opercule arrondi de la thèque. . Ryparobius Winteri, March. 10-11 = 5-6 au lieu de 4— 6. . Ryparobius myriosporius, Crn. . Saccobolus Kevernei, Crn. . Lasiobolus brachyascus, March. (529 ) LIL. Péridium charnu, céracé. Sous-FAMILLE : MOLLISSIEÆ.,. 99. Pseudopeziza : a) Jungermanniæ, Nees ; b) Cerastiorum, Walir. et Fckl. 40. Niptera polygoni, Rehm. | 41. Micropeziza. 42. Pyrenopeziza : a) Atrata, Fr.; b) Agrostemmatis, Fckl. 45. Pezizella vulgaris, Fr. 44. Stamnaria Persooni, Fckl. (Moug.) Sous-FAMILLE : LACHNEÆ. + Vegetabilicoli. 45. Dasyscypha : a) Clandestina, Bull.; b) Calycina, Schum. 46. Trichopeziza : a) Nivea, Hedw.; b) Nidulus, Schm. 47. Lachnella corticalis, Pers. 48. Pirottæa veneta, Sacc. 49. Hyalopepiza plano-umbilicata, Grey. 50. Pseudohelotium Pineti, Fckl. 51. Velutaria rufo-olivacea, Fckl. ++ Terricoli. 52. a) Spore de Crouania polytrichi, Schum.; b) Sepultaria hemisphæ- rica, Fr. et sa spore. 55. Scutellinia : a) Scutellata, Lin.; b) Trechispora, B. Br. 54. Sarcoscypha macropus, Pers. 95. Pyronema franzoziana, De Not. Sous-Famizze : SUBICULEÆ. 56. Arachnopeziza aurelia, Pers. 57. Tapesia rosea, Pers. 58. Bispora monolifera, Fckl. 59. Scierotinia tuberosa, Fekl. Sous-FamiLe : HELOTIEÆ. 60. Helotium : a) Virgultorum, Fr.; b) Cyathoïdeum, Bull. 61. Pocillum Cesatii, De Not. 62. a) Ciboria fallax, Bom. et Rouss.; b) Belonidium crypterinum, Speg. Sous-FaILLE : ALEURIEÆ. + Sessiles ou subsessiles. Leucolomæ. (= Q1 . Leucoloma : a) Livida, nobis; b) Convexula, Fr. . Crouania constellatio, (B.) Cooke. Cr) CE . Crouaniella murina, (Fckl.) Sace. Pustulariæ. 66. Geoscypha violacea, Pers. 67. Pustularia vesiculosa, Bull. Cochleariæ. 68. Cochlearia cochleata, D. C. 69. Discina : a) Repanda, Wallr.; b) Trachycarpa, Curr. 70. Otidea onotica, Pers. + Bien stipités. 71. Tarzetta carbonaria, (A. S.) Cooke. 72. Acetabula sulcata, Pers. ERRATA. Page 47, au lieu de Cort. Phleg. Caïllochrous, il faut Calochrous. — 56, — Lact. Lividus, nobis; Eact. Zonarius, Fr. variélé Lividus, nobis. — 148, au lieu de Enchnosphæriæ, Fckl., il faut Enchnosphæria. — 202, — Eutipel. Sorby. il faut Sorhi. — 991, — Diap. Eup. Protrata,. il faut Protracta. — 272, — Sp. 48 — S, il faut 4s — 48, Fckl. — ss? —— TABLE DES MATIÈRES, Acetabula, Fckl. . Acetabula, Er. Carnea, Lib. . Sulcata, Pers. Vulgaris, Fckl. . Acrospermum, Tode . Cornutum, Fr. . Agaricus, L. : Acervatus, Fr. (Coll.) . Adunatus, Fr. (Clitoc.) Albo-brunneus, P. (Trich.) . Ambustus, Fr. (Coll.). Ammoniacus, Fr. (Myc.). Antipus, Lasch. (Galer.). Apicreus, Fr. (Flam.) . Asprellus, Er. (Lept.). Atratus, Fr. (ColL.). Aurantius, Fr. (4rm.). Auricula, Fr. (Clitoc.). Avenaceus. Fr. (Myc.). Badhami, Berk. (Lepr.) Bloxami, B. Br. (Entol.) . .. Cancrinus, Er. (Clitop.) . Cano-brunneus, Fr. {Psathy.) . Capnoïdes, Fr. (Hyphol.). Carneo-albus, Fr. (Clitop.) . Cerinus, Fr. (Trich.) . Cingulatus, Fr. (4rm.) Clivensis, Berk. (Psiloc.). Coffeatus, Fr. (Clitoc.). Constrictus, Fr. (4rm.) . Cookei, Fr. (Phol.) . Cyanophyllus, Fr. (Omph.) . Cylindraceus, Fr. (Phol.). Cyphellæformis, Berk. (Pleur..) Decorus, Fr. (Clitoc.) . Destruens, Brond. (Phol) Diatretus, Fr. (Clitoc.) Dichrous, Pers. (Entol.) . 42 Echinatus, Roth. (Psal.) . Elegans, P. (Myc.) . Elytroïdes, Er. (Trich.) . Ericœus, P. (Psiloc.\ . Ericetorum, Bull. (Chtoc.) . Escharoïdes, Fr. (Naucor.) . Euchlorus, Lasch. (Lepit.) Euchrous, Pers. (Lept.) . Fertilis, Fr. (Entol.) Fibrosus, Sow. ({noc.) Fimbriatus, Bolt. (Pleur.) . Fulvellus, Fr. (Trich.) Furfuracea, Pers. (Tub..). Fuscescens, nobis (Tub.). Galbanus, Fr. (Trich.). Gambhosus, Er. (Trich.) Gemmatus, Fr (Ama.) Gloiocephalus, D. C. (Volv.). Griseo-cyaneus, Fr. (Entol.) Griseus, Bom. et Rouss. (Omph.). Helvelloïdes, Bull. (Omph..) . Hirtipes, Fr. (Nola.) . Hiuleus, Fr. (Inoc.). Hydrogrammus, Fr. (Omph.) . Imbricatus, Fr. (Trich.) . Immundus, Berk. (Trich.) . Inopus, Fr. (Flam.). Involutus, nobis (Hebel.). Jubatus, Fr. (Entol.) . Lancipes, nobis (Colly.) . Leiocephalus, Fr. (Ama..). Lentus, Pers. (Flam.). Leucocephalus, Fr. (Trich.). Lineatus, Bull. (Myc.). Luteifolia, Gall. (Coll) Mappa, Er. (4ma.) . : Marginatus, Er. (Phol) . Marginellus, P. (Myc.). Maurus, Fr. (Omph.) . Pages. 4 42 21 29 Melinoïdes, Fr. (Naucor.) Metatus, Fr. (Myc.). Militaris, Fr. (Trich.). Murinus, Er. (Coll. Mustelinus, Fr. (Phol.) Mutilus, Fr. (Pleur.) . Mycenopsis, Fr. (Galer.). Nitellus, Fr. (Coll.). Opacus, Sow. (Clitoc.). Parabolicus, Fr. (Myc.) . Pelliculosus, Fr. (Myc.) . Pes-capræ, Fr. (Clitoc.) . Petiginosus, Fr. (/noc.) . Pithyophilus, Fr. (Clitoc.) . Pleopodius, Bull. (Nola.). Plicato-crenatus, Fr. (Myc.). Plumosus, Bolt. (/noc.) . Politus, P. (Ecci.) . Portentosus, Fr. (Trich.) Pruinosus, Fr. (Clitoc.) . Pullatus, Berk. (Myc.) Pulmonarius, Weinm. (Pleur.). Pusiolus, Fr. (Naucor.) . Reclinis, Fr. (Omph.). Rusticus, Fr. (Omph.). Sapidus, Schulz. (Pleur.) Scabellus, Fr. (/noc.) . Scaber, Müll. (/noc.) . Segestrius, Fr. (Naucor.) Semivestitus, B. Br. (Psath.) . Setosus Sow. (Hyc.) Sinopieus, Fr. (Glitoc.) Spissus, Fr. (4ma.) Stagnina, Fr. (Tub.) Stridulus, Fr. (Colly.). Strigiceps, Fr. (Flam.) Subcavus, Fr. (4rm.) . Subpalmatus, Fr. (Pleur.) . Subtemulentus, nobis (Naucor.) . Sulfureus, Bull. (Trich.). Sylvestre, Gill. (Hyphol.). . Tenax, Fr. (Naucor.) . Tesquorum, Fr. (Collyb.) Tortilis, Fr. (Clitoc) . Umbratilis, Fr. (Omph.) . Ustalis, Er. (Trich.) Validus, Fr. (4ma.). . Versipellis, Fr. (Hebel.) . Vibecinus, (Clitoc.). C2 O2 RO HS O1 19 — r à © Vitreus, Fr. (Myc.). Xanthopus, Fr, (Coll.) Aglaospora, De Not. Profusa, Fr. . Amphisphæria, Ces. et De Not. Applanata, Fr. . Pusiola, Karst, . Umbrina, Fr. Anixia, Fr. . Perichænoïdes, Cooke. . Spadicea, Fckl. . Anthostoma, Nits. . Alpigenum, Fckl. . Anceps, Sacc. Decipiens, (D. C.) . Dryophilum, Curr. . Endoxyloïdes, Mout. . Gastrinum, Er. . Melanotes, B. Br. . Ostropoides, Rehm. Turgidum, Nits. NYIDSLE AP ERS EN Anthostomella, Sacc.. Corni, H. Fab. . Genistæ, Crn. Lugubris, Rob. . Tomicum, Lev. . Apiosporium, Kze.. Mali, Wallr. . Rhododendri, Fekl. Salicis, Kze. . Stygium, Wallr.. Apomectria, Sacc. Inaurata, B. Br. Ascobolus, Pers. . Atrofuscus, Phill. . Carbonicola, Bd. Crouani, Boud. . Furfuracens, Purs . J]mmersus. Pers. : Marchalü, Bom. et Rouss. . Violascens, Bd. . Viridis, Curr. o Ascophanus., Boud.. Argenteus, Boud. . Auroreus, Cr. Ciliatus, Boud. . Cinerellus, Karst. . Coëmansii, Boud. . 247 247 218 219 919 218 219 219 918 919 219 279 280 282 281 9719 . 9280 Holmskjoldii, E. C. Hans. . Leporum, Fckl. . Luteus, Phill. Minutissimus, Boud. . Ochraceus, Cr. . Oudemansii, March. Pilosus, Fr. . Saccharinus, Curr.. Sexdecim-sporus, Cr. . Subfuscus, Crn.. Vicinus, Boud. . Ascozonus., Renny Cunicularius, Renny . Belonidium, Sacc Brevipilum, Rob. . Crypterinum, Speg. Graminis, Sacc. Incarnatum, Quel. . Marchalianum, Sacc. . Peltigeræ, Fckl.. Vexatum, De Not Berthia, De Not. . Macrospora, Sacc. . Moriformis, Tod. Bispora, Fckl. . Dicocceum, Awd. ë Blitridium, De Not. Calicüforme, Reb. . Caïloria, Fr. Coccinella, (Somm.) Fr. . Jenensii, J. Kze. Vinosa, À. et S.. Vulgaris, Fr.. Winteri, Kze. Xanthostigma, Sacc. . Calonectria, Sacc. Bloxami, B. Br. . Flavida, Cda. Oudemansi, West. Pseudopeziza, Desm. . Pyrochroa, Desm. . CS ESA QC C9) C0 CO QU Co ES CERTES QC & + Q2 ©5 ES PS OC Or Or 161 Asterina, Lev.. Epilobii, Desm. . Himantia, Pers... Aulosgraphum, Lib. Epilobii, Lib. Festucæ, Lib. Filicinum, Lib. . Juncinum, Lib. . Maculare, B. Br. Luzulæ, Lib. Sarmentorum, De Not. Vagum, Desm Boletus Armillatus, Bom. et Rouss.. Pulchellus, Fr. . Versicolor, Rost. Bomhardia, Fr. . Fasciculata, Fr. Bommerella. March. . Trigonospora, March. Botryosphæria, Ces. . Advena, Ces.. Berengeriana, De Not. Dothidea, Moug. Bulgaria, Fr. . Imquinans, Fr. . Richoni, Sacc. : Calosphæria, Tul. . Affinis, Nits. . Biformis, Tul. Corylina, Nits. Dryina, Curr. Microtheca, C. E. Princeps, Tul. . Pusilla, Waïh. Caïlospora, Sacc. . Innesii, Curr, Platanoïdis, Pers. . Ulicis, West. . Pages. 91 94 92 234 9235 935 230 235 234 935 935 234 219 188 188 169 188 189 188 188 183 205 206 206 206 Pages. Page . Zopfii, Kunze. . . . MT EU ET PUR) Fusca,/Fekl. EN EEE ENERERRnE 1 Cantharellus, At SAR ROMANS Innumera BBr MN EU ADI QUS AIRES ENTRE NDS Phœ@ostroma, ECKI SP BEMO DIU SET ANNEE 50 Chilonectria, Sacc.. . . . . 2% CANDONANIUS ANS SEE RS CUCURLUIA CUT ED Priest Quel Nr RNR nE Rne UNt SD Ciboria, Fckl. . . . . . . . 306 €Capnodium, Mont. . . . . . 16% | Ciliatospora, Fekl.. . . . . . . 806 Neri Ra ba EN eEr peMer EESEUGE Fallax, Bom. et Rouss. . . . . . 306 Cenangiella, nobis. . . . . 271 Firma; Perso MIE ER EEE (I An ea PIN MER ESC ER EEE AT Rhizophila, Fckl. . . . PARAIT Globularis; urceola, Er. . . . . . 974 Clavaria sil 1000000 PRES S'ELIALAS EEE ne TETE pee EST AO) TA ERICAAMP ETS NE LINPRGE VUE Cenangium, Fr... . . . . . 267 Flaccida, Rire 0 CN NES ÉRIC IEC M NOR El RO CS HOrMOSARP ES MOMENT HeRTUEINOS UNE ME RE RE MN D RUSTOLMISMSONWE ET D RAIN LISE AO GS Inæqualis 1RELS EE NET 6 PinaS Nul ER PSE GT Mucida Pers MEN SN TG S Aro aMMNECK EEE TR GT Muscoïdes; Le 827 Er Vernicosum, Fckl. . 36 CU E268 Claviceps, Tul. . . . . . . 954 Ceratosphæria, Niessl! Re A0S Nigricans, Tul. . . . D ROUE ÆRrUCMOSAMR EN MN NO Clypeusp here Fox. NU READS IMMELSA NW ER ECS MorreniWes CNE EEE S Lampadophora, B. Br. . . . . ..163 NOTARISUANCR IEP RNCS) Pusilla, Fekl. . . . . . . . . 168 | Coecomyces, De Not. . . . . 265 ROSE) ACC RATES Goronalus NS ACC DEN CE Ceratostoma, Sacc.. . . . . 162 Dentatus SCHUMAEMPRTE EE 263 Gaulinco lun ec EEE 6S Pacinialus AUS NES VIDSMECRIME RASE ARE A0 Pini (ANS) Kars EEE ESS Pre NE 162 Quads NS CNE Cecratostomella, Sacc. . . . 161 Rubi, Fr.) 2 LAS CS EEE Ampullasea, Cooke. .: . . . . . 162 HORMONE ere 5.5 à AE CLOS AN PRE EE A6 Cochlearia, Cke: en Des Mulirostra tac 62 Abiefin a 1PELS NES 75 Strieta Pers. 04 00. den M00460 1 1 AGE, Sade ONRNENRRcS VS TA SAC CR EE 0 Aurantia O0 ed Nr EP MEME Ceriospora, Niessl.. . . . . 153 Cochleata DAC PME 25 Dubyi, Niessl. . . . . . . . . 153 | Subaurantia, Bom et Rouss. . . 33 NAN TRANS AC CS E E EPMISS Umbrina BOUT EME Chætomium, Kze 145 | Cæœlosphæria, Sacc. . . . . 187 Bostrychodes, Zopf 4145 GupularniSMPETS RENE Nr GT Chartarum, Eh. . 145 Tristis, Pers. .N: SR a do AY Comatum, Fr. 146 Colpoma, Wallroth. Ne en El Crispatum, Fckl. 446 Comiophora. Pers. . . . . . 7 Cuniculorum, Fekl. 146 PUIeAD IS CRUN MON PEN E Fieberi, Cd. . 145 Ceprinus, P. . . . . . . . 4 Libertiæ, Roumg. . 146 CONTE CMEMEMEMENNLE Es 5 SE Spirale, Zopf. 146 Evanidus (GO PEN EE Chætosphæria, Tul. 151 LASOpUS, FPT ,57 NME 7 Callimorpha, Mout. 151 NarCOtICUS, Fr UE REP RP RES Coprelepa, Fckl . Equorum, Fckl.. Fimeti, Pers. Kickxii, March. . Merdaris, Fr. * Coronophora, Fekl.. Angustata, Fckl. Annexa, Nits. Gregaria, Lib. Macrosperma, Fekl. Corticium, Fr.. Aurora, Berk. Ochroïdeum, L.. Typhæ, Fckl. Cortinarius, Fr. . Biformis, Fr. (Telam.) Brunneus. Fr. (Telam.) . Bulbosus, Fr. (Telam.) . Calochrous, Fr. (Phlegm.) . Castaneus, Fr. Centrifugus, Er. (Phlegm - Colus, Fr. (Hydroc.) . Cyanites, Fr. (Inol.) Cypriaceus, Fr. (Hydroc) . Decipiens, Fr. (Hydroc. Delibutus, Fr. (Myxa.) Detonsus, Fr. (Hydroc.) . Dolabratus, Fr. (Hydroc.) . Duracinus, Fr. (Hydroc.) Erythrinus, Fr. (Hydroc.) . Fasciatus, Fr. (Hydroc.). Flabellus, Fr. (Telam.) . Fucatophyllus, Lasch. (Dermo) Fulmineus, Fr. (Phlegm.) Fulvescens, Fr. (Hydroc) . Germanus, Fr. (Hydroc.) Glaucopus, Fr. (Phlegm ) Iluminus, Fr. (Hydroc.). Imbutus, Fr. (Hydroc.) . Infractus, Er. (Phlegm ). Jubarinus, Fr. (Hydroc.). Largus, Fr. (PAlegm.). Liquidus, Fr. (Myxa.). Nitidus, Schaeff. (Myxa.). Paleaceus, Weinm. (Telam.) Rigidus, Fr. (Telam.). Rubricosus, Fr. (Hydroc.) . Salor. Er. (Myxa.) . Saniosus, Fr. (Hydroc.) . CT O7 Cr O7 HS > C0) C2 D4 Saturninus, Fr. (Hydroc.) . Scandens, Fr. (Hydroc.). Subferrugineus, Fr. (Hydroc.). Sublanatus, Fr. ({10L.) Traganus, Fr. (/nol.) . Turbinatus, Fr. (Phlegm.) . Turmalis, Fr. (Phlegm.) . Variecolor, Fr. (Phlegm.) Coryne, Tull. Sarcoïdes, Tul. . Urnalis, Nyl. . Crouania, Fckl. Auriflava, Cke. . Crec'qheraultii, Crn. . Constellatio, B. Br. Convexella, Karst. . Crouani, Cke. Hinnulea, B. Br. * Humosa, Fckl. Miniata, Cr. . Modesta, Karst.. Polytrichi, Schum. Crouamiella, Sacc. . Murina, Sacc. s Cryptoderis, Auersw. . Lamprotheca, Desm. . Cryptodiseus, Cda. . Atrovirens, Cda. Libertianus, Sacc. . Pallidus, Cda. Cryptosphærella, See 5 Cryptosphæria, Grev.. Crepiania, Sacc. Millepunctata, Grev. . Ocellata, Ces. Populina, Pers... Cryptospora, Tul. Betulæ, Tul. . Corylina, Tul. Suffusa, Er. Cryptosporella, Sue. Aurea, Fckl. . Hypodermia, Fr. Limminghii, West. Populina, Fekl. . Veneta, Sacc.. Cryptovalsa, Ces. Nitschkei, Fckl.. Cucurbitaria, Grey. Pages. Pages. Pages. Anorphe War UP RE EN ELSS Alboviclascens, Karst. . . SUNENTS Berberidis, Pers... . . … : … 486 CADRES RONEUT Conslohata ET MEME RE PRALST Dumetorum, Bom. et one, ARS TES Coronillæ Fr ON EN M SGA EDIDRyIla Sant ENCEINTE Coryli, FX EE MSG SE ru iTonnS ER ERP Bloncata Re PE ER GibbosaLer MEN NES UTE Laburni Pers NE EST MIN Granulos ME CE NES INAUCOS AMEN ER ET SE Muscicena Pr EE INR PithyoOpHila ME CKIN EN RENE SES MuSCICOla NET RE TEE RhamniaiNeEeS ER NET ETES OchroleucaNB ABLE SALCINANEC RIRES RTS SUIpRUREA, FL A ENST Spastonde NOT. DCE CETTE 0 Tuba, Weiom. 2 ARE nr Cyphella, Fr. . . - - . . . T3 VISA MRATS EE TS D Daldinia, DeNot. . . . . . 298 AUDER TT WES TC RCE 210 Concentrica BOITE CEE 725 BeckhauSti NS CR 15 Dasyseypha, Fckl.. . . . . 293 | Berkeley, Desm. . . . . . . . 220 Bicolor, Bull. . 294 Bitonulos en PT EE 12) Cinerella, Crn. 294 CARDIN IP ETS EE 1 Dematiicola, B. Br. . 295 Castaneti, Nits. . nest CUS) Fusco-Sanguinea, Rehm. . 994 Ceuthosporoïdes, Foie ED ot JP Labbricola, Rehm. . CO PORTA ee St 0 Os © DS Luzulina, Philli. . SAS ONE RUE Circumscripta, Fekl. . . . . . A5. SeminalisUkE NEC 205 Circumscripta, Otth. . . . . . 26 Nañiecolo ET CC 207 Coëmansu INITS EN EN 2) Vérnalis, Schum 020207 Conjuncta Nes 20 Delitschia, Auersw.. . . . . 180 Conorums DES EPS 221) AUETSMAlTNEC KI 7182 Controversa, Des 71 0 Chætomioïdes, Karst. . . . . . 182 COLA CEE MEN EEE Peptospora Oud EEE EEE Crassicollis ANS CRC 7 Lignicola, Mout. . . . . . . . 181 Deer Que to © 0 A2 Marchal ROUE 180 CRUSLOS ANS ACC 1 Mate MON 0 à do Lot à 61 0 Al Cryphica, Nits ASE MOravIC a, INTESS LEE CIS Decedens Pr MORE RCE CRI Wine PIONL TN OC EU LO2 Deciniens Sac CRE ER Dermatea, Er. . . - . . . 268 Decorticans a lib ee OPRRPEERE RTS Are Be 6 o le otbto 0 à 0 1) Delogneana, Sacc. + . + … 216 (Care, IR 2 61400 el) 0° 0 2) Dance Mo MONET © © AU Conigena, Phill. . . . . . . . 268 Dub ANS CR NE SE HASCICUIARIS ET CN NE EE) Entenoleuca CULL NCNCNEEE IET Furfuracea, Pers. . . . . . . 9268 ETES NISSAN NI EE 725 Haughtonii, Phill. . . . . . . 269 Euphorbiæ, Che. . » 220 Dermatella, Karst.. . . . . 271 BXASperAans NItS CC EC 210) Erancu ME EN CR EE RIDrOSA PES NE RE EE Diaporthe, Nke.. . . . . . 210 Grammodes, De Not. . . . 221 AfHNIS SAC CR EC NN 1 7 NOTONS) © 0.10 D Inæqualis, Curr. . Incrustans, Nits.. Inquilina, Wallr. . Kunzeana, Sacc. . Landeghemiæ, West. Laschii, Nits. . Leiphaema, Fr.. . Linearis, Nits. Lirella, Moug. . Maculosa, Sacc. Minuscula, Sacc. . Nidulans, Niessl.. Niessliü, Sacc.. Obscurans, Sacc.…. Occulta, Fekl.. Oncostoma, Dub... Orthoceras, Nits.. Pardolata, Mont . Perjuncia, Niessl. Protracta, Nits. Pulla, Nits. Pustulata, Desm. . Putator, Nits. . Pyrrhocystis, B. Br.. Quercina, Fckl. Radula, Nits. . Resecans, Nits. Retecta, Fckl.. Rostellata, Fr. Ryckholtii, West. Salicella, Fr. . Sarothamni, Auersw. Scobinæ, Nits. Simulans, Sacc. . Sorbariæ, Nils. Spieulosa, Nits. Spina. Fekl. Striæformis, Fr. . Sulphurea, Fckl. . Syngenesia, Fr. Taleola, Fr. Tessela, Pers. . Tessera, Fr. Tortuosa, Fr. . Velata, Pers. . Vepris, de Lacr. . Diatrype, Fr.. SUSIMA Er CN. Diatrypella, Ces. et De Not. Aspera, Fr. Decorata, Nits. Nigro-annulata, Grey. Dichæna, Fr.. Strobilina, Er. Didymella, Sacc. Barbieri, West. Bryoniæ, Fckl. Corni, Sow. Epilobii, Fckl. Genistæ, Fckl. Hæmatites, Rob. . Hellebori, Chail. . Nigrella, Er. Proximella, Karst. Superflua, Fckl. . Tosta, B. Br. . Vexata, Sacc. . NT Didymosphæria, Fckl. . Brunneola, Niess. : Conoïdea, Niess. . Diplospora, Cooke Epidermidis, Fr. . Galiorum, Desm. . Rubi, Fckl. Zerbina, De Not. . Hiscina, Cke . Echinospora, Karst. . Repanda, Walh. . Trachycarpa, Curr. . Venosa, Pers. . ë IHDitopella, De Not. . Fusispora, De Not. BDothidea, Fr.. Bignoniæ, Er. Sambuci, Pers. Tetraspora, B. Br. . Bothidella, Speg. . Betulina, Fr. . Fallax, Sacc. Dothiora, Fckl. . Rhamni, Fckl. Sorbi, Fckl. Durclla, Tul.. Commulala, Fckl. Compressa, Tul. . Pyri-spinosi, Lib. E Pages. Pages. Enchnon. Fr.. 169 Umbelliferarum, Lev. 89 Infernalis, Kze. NS LE) Eutypa, Tul. . 192 Enchnosphæria, Ces.et DeNot. 148 Acharii, Tul. . 192 Pinetorum, Fckl. 148 Flavo-virens, Tul. 492 Elcuteromyces, Fckl. 249 Heteracantha, Sacc. . 199 Subulatus, Tod, . 9249 Lata, Tul. 5 199 Epicymatia, Fckl. . 108 Ludibunda, Sacc. 198 Vuloaris, Fckl. 108 Scabrosa, Fckl. 199 Eriosphæria, Fckl. 141 Spinosa, Tul. . 192 Andromedæ, Rehm. . 118 Subtecta, Er. 193 Horridula, Wall. . 148 Ulicis, Fr. . 193 Vermicularia, Nees. . 147 Eutypella, Nits.. 294 Vermicularioïdes, Sacc. 147 Cerviculata, Er, 202 Erysiphe, Fr. 89 Extensa, Fr. 201 Communis, Er. 89 Prunastri, P. . 22 Euphorbiæ, Peck. 90 Sorbi, Schum.. 209: Galeopsidis, D. C. 90 Stellutata, Fr. . 209 Graminis, Hedw. . 89 Tosquinetii, West. 202 Horridula, Lev. 89 Excipula, Fr.. 272 Lamprocarpa, Dub. . 89 Corvina, Fr. ne 972 Linkü, Lev. 8) Exobasidium, Woron. 72 Marti, Lev. 89 Vaecinii, Woron. . 72 Fabræa, Sacc.. 265 Faberi, Kze. 209 Ranunculi, Lib. . 255 Macrospora, Fckl. 240 Rousseauana, Sace. . 956 | Princeps, Tul.. 209 Fenestella, Tul.. 208 Rostrata, Fekl. 209 Condensaia, B. C. 208 Vestita, Fr... 209 Geoscypha, Cke. 320 Gibbera, Fr. . 187 Ampliata, Pers. . 321 Vaccinii, Sow. . : AST Leineri, Rabh.. 329 Gibberella, Sacc. : 218 Limosella, Aarst,. . 920 Baccata, Wallr. 248 Lividula, Phill. 3241 Cyanogena, Desm. 248 Microspora, B. C. 320 Pulicaris, Fr. . 248 Sepiatra, Cooke 321 Saubinetii, Mont, . 248 Tectoria, Cooke . 321 Gibberidea, Fckl. . 187 Violacea, Pers. 320 NISCISECKI EME PER A8T Violascens, Cooke 924 Gloniella, Sacc. . 9238 Scortechiniana, Sacc. Gloniopsis, De Not. Biformis, Fr. . Curvata, Fr. Glonium, Mühl. . Graphicum, Fr. . Lineare, Fr. Minusculum, Sacc. Nitidum, Ellis. Striola, Fr.. Subtectum, Sacc. . Gnomonia, Ces. et De Not. . Cerastis, Riesse . Epilobii, Auersw. Errabunda, Auersw. . Erythrostoma, Pers. . [schnostyla, Desm. Habrostictis, Fckl. Ocellata, Pers. Helmintosph::: 1 Fckl. Clavariarum, Desm. Helotium, Fr. Aciculare, Fr. . Acuum, Fr. Æruginosum, Fr.. Albellum, With. . Albidum, Desm. . * Album, Schum. Amrnti, Fr. Aspideorum, Rehm. . Aspidiicolum, Berk. . Brycphilum, Fr. . Cacaliæ, Fr. ; Calicyoïdes, Rehm. . Calyculum, Sow. . Catulaceum, Desm. Caulicolum, Fr. Ceractilum, Er. Chrysostigmum, Fr. . Citrinum, Fr. . Claro-flavum, Berk. . Clavatum, Pers. . Conigenum, Fr. Coronalum, Pers. Cyathoïdeum, Bull. . Drowdes, Rehm. . Leptostyia, Fr. Setacea, P. . Suspecta, Fckl. Tetraspora, Wint. Gnomoniella, Sacc. Amæna, Nees . Angelicæ, Fckl. Circinata, Fckl. Coryli, Batsch. Devexa, Desm. Emarginata, Fckl. Fimbriata, P. . Luoubris. Karst. . Melanostyla, D. G. Pruni, Eckl. Tubiformis, Tode. Vulgaris, Ces. . Epiphyllum, Pers. Fagineum, Fr. . Fructigenum, Bull. Glandiforme, Rem... Herbarum, Er. Bumuli, Lasch. Humulis, Desm. . Hymenulum, Fckl. Inflexum, Fr. . Janthinum, Fr. Julaceum, Pers. ' Lepidulum, March. . Liberlianam, Sacc. . Pallescens, Fr. ‘ Pallido-virescens, Philipp) Petiolorum, Rob... Phacidioïdes, Fr. Pruinosum, Jerd. . Robustius, Karst.. iubens, Sacc-_. Salicellum, Er. . Srultulum, Pers. Serotinum, Pers. . Simile, Sacc. Solanum, Pers. Su'obilinum, Fr. . Subulare, Bull, Velutinum, Rehm. Versiforme, Fr. ( 540 ) Pages. Pages. Vin Ce Tu D ER RE RS 10) Rabenhorstii, Niessl, . . . . . 174 Nineullo nn AE ES NE RCE ES Saccardoi March. ENCORE Vitulinum, Rehm. : : : … : : 343 | maypocrea, Er. "053 Hecrcospora, Tul. - . . . . 205 | Alutacea, Ces.. . . . . . . . 9253 IE Me sm oil SENS O0 GElATINOSA LOT SON ERRSS Elcrpotrichin, Fox. MONET RLEU RU, FL LM PR STEP SS MACrOUICHA NB BEEN EN PRO Et 5 1) Stipata, Lib. AMONT AP PNENRERR Arr Heterosphæria, Grev. . . . 214 | mypoderma, Fr. . . . . . 240 Patella, Grev. . . . NÉ LETÉ Hypomyces. DC ER Hyalopeziza. Fekl. He 09207 ASterophorus ul NERO 1 Cancnella Ka SET CE MS M MAUTANLIUS PES EN OT EGhinulata AW NN ME 93 NI NCeTVINUS, ul ME NN NSP REED S Plano-umbilicata, Grey. . .: . . 992 Chrysospermus Tul. NN Hydnum: Er.) NU MCANGTR | MTLAteriius Tu]. CNRS RES SEE Gyathiforme, Schaeff. "11168 Pin CRT TU CSM REP Diaphanum SChrad SET SM NO chraceus Lu NO RENTRER D Ranmaceun PEN RL ET NICONINPEziZe ul NOR HASCICUATE ET PPT ET EC) Roseus, Pers OR 2 ReeMOSUMAEL MEME EE CS Terresiris M Plo r -NT EE52 ÉNERGIE Neo à © à © Ji Sole etais SNS 15 Viridis, A.19241 CNE SUN, ESS MEN UNE UTC) Hyponectria, Sacc. . . . . 230 Velutoum Re ME EI EE MEURIOS Bu, D: GHANA CNE TEEN RE Hygrophorus, Fr.. bb) Hypospila, Fr. . . . . . . 417 Livido albus, Er, . bb) Bifrons, D: C2 1-0 MORE MERE RE ET Lucorum, Kalchbr. bb) Puslula, (Pers) Karst PP TEE KHypochnus, Fr.. 72 Rehmni Sac: EC SP RE OT Antochrous, Pers. 12 Hiypoxylon, (Fr.) Bull. . . .. 228 OlNVACEUS ET EME 72 CiustaCeUMMSOW NC OS Sambuci, Fr. ; 12 Hysteriuim, Tode . . . . . 9251 Hypocopra, Fckl. 174 ANUS LALUM AIS CCE Di Discospora, Auersw. 174 Prostii, Dubye MM EN OT R Dunarum, Mout. . 176 Pulicare: Pers. 6 2 RENE Fimicola, Rob 475 Sambuci, Schum.. . . JR UE RON Macrospora, Auersw. ATS Hysterographium, Cd. 0239 Maxima, Niessl. . ATS Elongatum, Wal 71) Microspora, Plowr. . A74 EraxiniiPers 20 RE I 0050 Minima, S. et Sp. 474 Roussel: 1DeiNot APPREND ES 1 Qc Platyspora, Plowr. MepExs EL. 6 Vel 0e CINE 0060 | Obliquus Er EME NOR E RE CATREUSMAT EME AP AENREICO K Karstenula, Speg.. . . . . 168 Rhodostoma, AS EP IGS DumMOorUuMIMON EME DE MEUUIGS Eachnella, Fr. . Albido-fusea, Sacc. . Barbata, Kunze Brunneola, Desm. Fuscescens, P. Lactarius, Fr. . - Camphoratus, Fr. Zonarius, Fr. subnomine Lividus Læstadia, Sacc. Alnea, (Fr.) Sacc. Buxi (Fckl.) Sacc. Carpinea (Fr.) Sacc.. Cookeana, Auersw. ! Cucurbitaicearum (Schw.) Sacc. . Mali, Fckl. . Microspora Auersw. . Millepunctata, Desm. Niesslii, Kze. Perpusilla, Desm. Pinastri, D. C. Punctoïdea, (Auersw.) Sylvicola, Sacc, Systema-solare, Fckl. Viclæ, (Lib.) Sacc. Lasiobolus. Sacc. . Brachyascus, March. Papillatus, Sacc. Lasiosphæria., Ces. et De Not Ambigua, Sacc. Hirsuta, Ces. Hispida, Tode . Hispidula, Sacc. . Libertiana, Speg. . Ovina, Pers. Rhacodium, Ces. . Rufiseda, Lib. . Spermoïdes, Hoffm. . Sphagnorum, Crn. Strigosa, À. S. . Subambigua, Cke. Eecanidiom, Rabenh. . Amphibolum, Nyl. Atro-album, Cooke . Atrum, Rehm.. Bicolor, Curr.. . . 99 Discolor, Mont. Connivens, Er. Ligniotum, Fr. Lividum, B. Br. . Melanophæum, Fr. . Parvulum, Cooke . Proximum, B. Br. Lenzites, Fr.. Variegata, Er. . Leotia, Hill. Aquatica, Lib. Platypoda, Fr. Leptosphæria, Ces. et | De Not. Acuta, Moug. Aconiti, Sacc.. Agminalis, Sacc. . Agnita, Desm.. Ammophilæ, Rehm. . Amplhiloba, Sace . Arundinacea, Sow. Clivensis, B. Br. . Conoïdea, Er. . Coniothyrium, Sacc.. Crepini, West... Cruenta, Sacc.. Culmicola, Fr. Culmifraga, Er. Cylindrospora, Auersw.. Derasa, B. Br... Dioïca, Moug. . Dolioloïdes, Auersw. . . Doliolum, De Not. Dumetorum, Niessl, . Fuckelii. Niessl. . Fuscella, B. Br. Gillotiana, Sacc. . Gnaphali, West. Hedericola, Desm. Juncicola, Rehm. . Libanotis, Fckl. Littoralis, Sacc. Longchampsi, West. Lophanthi, B. C.. Lucilla, Sacc. . Maculans, Desm. . 19 9 LH 1 1 1 —1 OX & OÙ Medicaginis, Fekl. Michotii, West. Microscopica, Karst.. Modesta, Desm. Nardi, Fr. . Nectrioides, Speg. Nitsvhkei, Rehm. . Ogilviensis, B. Br. Pachycarpa, Sace. Pellita, Rabh. . Planiuscula, Riess. . Pontiformis, Fckl. Rubicunda. Rehm. Rusci, Wallr. . Setulosa, Sacc. Sowerbyi, Fckl. Thielensii, West. . Thomasiana, Sacc. . Typhæ, Karst.. . Typhicola, Karst. . Vagabunda, Sacc. Letendræa, Sacc. Eurotioïdes, Sacc. Leucoloma, Fckl. Ascoboloïdes, Mont... . Ascophanoïdes, March. . Crassiusrula, March. Gerardi, Cke. . Glumarum, Desm. Humosa, Fr. Livida, nobis . Maurilabra, Cke. . Orthotricha, Cke. DE Psilopezizoïdes, Cke et Phill. Schenkii, Batsch., Semi-humersa, Karst. Marasmius, Fr. Amadelphus, Fr. . Fusco-purpureus, Fr. Molyoïides, Fr. Porreus, Fr. Terginus, Fr. . Massaria, De Not. Argus, Tul. Fœdans, Fr. (342) Pages. 419 419 424 19% 193 494 493 495 495 494 427 496 492 120 491 497 197 194 420 126 420 94% D%4 946 318 917 346 318 817 917 ol 317 318 317 317 318 59 60 60 59 60 60 46% 165 165 Linospora, Fckl. Capreæ, D. C.. Magnaguliana, Sacc. . Pupulina, Pers. Tremulæ, Morth. . Lophidium, Sacc. . Angustalum, Pers. Compressum. Pers. . Lophiosphæra, Trev. Fuckehi, Sace. Subcorticalis, Fckl. . Lophiostoma, Fr. . Appenaiculatum, Fckl. . Arundinis, Fr. . Balsamianum, De Not. . Barbeyanum, Sacc, Bommerianum, Sacc. Caulium, Fr, Cespitosum, Fckl. Desmazierii, Sacc. Excipuliforme, Fr. Macrostomum, Tode. Pseudo-macrostomum, De Not. . Pileatum, Tode Lophiotrema, Sacc. Hederæ, Fckl. . Nucula, Fr. Præmorsum, Lasch. . Rubiduim, Sacc. Semi-liberum, Desm, Vagabundum, Sacc. . Eophium, Fr. Lophodermium, Chev. . Ciliatum, Lib... Herbarum, Fr. Hirta, Fr. Inquinans, Tode . Loricata, Tul. . Niessleana, Rehm. Macrospora, Desm. . Platani, Ces. Protusa, Fr. Pupula, Tul. Uimi, Fckl.. 16% 166 164 165 16% 165 166 165 165 Massariella, Sacc. . Curreyi, Tul. . Didymopsis, Mout. Vibratilis, Fckl. Massarina, Sacc. Coryli, Karst. . Eburnea, Tul. . k Melanconiella, Sacc. Chrysostroma, Fr. Spodiæa, Tul. . Melanconis, Tul. Alni, Tul. Carthusiana, Tul.. Modonia, Tul. . Stitbostoma, Fr. . Thelebola, Fr.. Melanomma, Nits. Aculeatum, Mout. Disjectum, Karst. Epochnii, B. Br. . Fuscidulum, Sacc. Lambottianum, Sacc. Lenarsii, West. Medium, Sacc. Mussatianum. Sacc. . Pleiosporum, Mout. . Pulvis Pyrius, Pers.. Setosum, Mout. Truncatulum, Sacc. . Meclanops, Tul. . Melanopsamma, Niessl. Improvisa, Karst. Mendax, Sacc. Pomiformis, Pers. Ruborunr, Lib. Saccardiana, Bom. et Rouss. . Melanospora, Cda. Chionea, Fr. Næmacyclus, Fckl. Fimbriatus, Sacc. Nivea, Fr. . Pinastri, de Lacr. Nævia, Fr. . Lætissima, Ces. . Sesleria, Lib. . (545) Pages. 166 AC6 166 166 167 167 167 205 205 205 204 20t 204 204 20% 205 Coëmansii, West. . Vervecina, Desm. Melogramma, Tul. Spiniferum, Wallr. Vagans, De Not. . Melomastia, Nits. . Friesii, Nits. Merulius, Fr. Candicans, March. . Molluscus, Er. Metasphæria, Sacc. Bellyuckii, West. . Complanata, Tod. Corticola, FCRI UN Depressula, Lib. . Fiedlæri, Niessl. . Graminum, Sacc.. Helicicola, Desm. Hederæ, Sow. . Iridis, Desm. . Macrospora, Fckl. Marchaliana, West. . Nigro-tingens, Mout. Sepincola, Fckl. . Micropeziza, Fckl. Atro-rufa, Sacc. . Poæ, Fckl.. Microsphæra, Lev. Dubyi, Lev. Lycii, Lasch. . Mticro:hyrium, Desm. Cytisi, Fckl. Idæum, Sacc. . Lunariæ, Kunze . Microscopicum, Desm. . Momographos, Fckl. . Aspidiorum, Fekl. Myrmæcium, Nits. Nectria, Fr. Aquifolia, Fr. . Brassicæ, EI. . Cinnabarina, Tode Coccinea, Pers. Coryli, Fckl. . Cosmariospora, De Not. Pages. 243 243 244 215 9244 216 245 245 245 Cucurbitula, Tode Ditissima, Tul. Episphæria, Tod.. Erythrinella, Nyl. Lecanodes, Ces. . Lichenicola, Ces. . Ochracea. Grev. . Peziza, Tode Punicea, Kze. . Ribis, Rabenh. Rousseauana, Sacc. . Solani. Reinke. Nectriella, Sacc. Carnea, Fckl. , Chrysites, West. . Helenæ, Sacc. . Rousseliana, Mont. . @hleria, Fckl.. Obducens, Wint. . Oomyces, B. Br.. Carneo-albus, Lib. ©@phiobolus, Dub. . Acuminatus, Dub, Characiæ, Fab. Fruticum, Rob. Graminis, Sacc. Herpotrichus, Fr. Mathieuï, West. Penicillus, Schmidt . Porphyrogonus, Tode Tanaceti, Fckl. Urticæ, Fckl. . Patellaria, Fr. Artemisioides, Roum. Difformis, Fr. Perisporium, Fr. Arundinis, Desm. . Betulinum, A. S. Disseminatum, Fr. Poliotum, Fr. Vagans, Desm. . Vulgare. Cd. . ( 544) ko ho 19 rss [214 ko CHOCO ee (214 RO RO RO RO LS — tS KO KO HO CSS 19 Qc 1 CRO) HS 19 1 Niptera, Fckl.. Arenivaga, Desm. Arenula, A. S.. Cespititia, Karst. . Cinerea, Batsch. . Cœrulans. Quel. . Junciseda, Karst. . Lacustris, Fr. . Leucostigma, Fr. . Livido-fusca, Fr. . Melatephra, Lasch. . Mercurialis, Fekl. Microstioma, Pass, Nervicola, Desm. . Palustris, Rob. Plicata, Rehm. | Polygoni, Rehm. . ® Vulgaris, Sacc. Ostropa, Fr. Otidea, Pers. Auricula, Schaeff. Leporina, Batsch.. Onotica, Pers. . Otthia, Nke. Corylina, Karst. . Cratægi, Fckl.. Ilicis, H. Fabr. Monodiana, Sacc.. Quercus, Eckl. Rosæ, Fckl. Xylostei, Fckl.. Pezicula, Tul. . Carpinea, Fr. è DAC I LE UN Rhabarbarina, Berk. . Pezizella, Fckl. Dilutella, Fr. Vulgaris, Fr. . Phacidium, Fr. . Abietinum, Schmid 1 Cytisi, Fckl. . 970 271 210 210 292 292 292 264 265 26% Letigiosum, (Rob.) Sace. Luzulinum, Karst. . Minulissimum, Awd. . Pusillum, Lib. . Rugosum, Fr. Trifolii, Bernh. . Philocopra, Spes. Curvicolla, Wint. Dubia, Hans. Hansenii, Oud. . Plejospora, Wint. . Pusilla, Mouton . Setosa, Wint.. Phlebia, Fr.. Radiata, Fr. . Vaga, Fr. Phomatospora, Sace ; Berkeleyi, Sacc. ; Phyllachora, Nke. . Angelicæ, Fr. Gangrena, Fckl. Graminis, Pers. . .Junci, Fekl. Poæ, Fckl. Ç Pteridis, (Reb.) Fckl. . Sylvatica, Sacc. . Ulmi, Fekl. É Phyllactinia, Lev. . Suffulta, Reb. Physalospora. Niessl, Alpina, Speg. Callunæ, De Not. Claræ bonæ, Speg.. Crepiniana, Sacc. . Festucæ, Sacc. . Gregaria, Sacc. . Idæi, Fckl. Minutula, Sacc. . Pirottæa, Sacc. Gallica, Sacc. Hispidula, Schr. Veneta, Sacc. Pistillaria, Fr. Inæqualis, Lasch. . Maculicola, Fckl. Puberula, Berk . Pleomassaria, Sacc. . Carpini, Fekl. Siparia, B. Br. . (345) Pages. 264 265 265 265 264 264 172 173 178 472 173 4119 173 70 70 70 467 467 Pleonectrin, Sacc. Lamyii, Desm. Pleophragmia, FCHI Leporum, Fckl. . Fleosphæria, Spes. Pilosella, Sacc. . F'ulveracea, Mont. . Sylvestris, Mout. Plcospora, Rabenh.. Abscondita, Sacc. . Albicans, Eckl. . Asparagi, Rabenh... Dianthi, De Not. Herbarum, Tul . Infectiora, Fckl. Leguminum, Wallr. Macrospora scirpi, Fckl. Nigrella, Rabenh. . Olisomera, Sace. Papillata, Karst. Petiolorum, Fckl. . Pyrenophoroïdes, Sace. . Scirpicola, D. C. Typhicola, Cooke Vagans, Niessl. . Vulearis, Niessl. Plovvrigthia, Sacc. . Insculpta, Wallr. Mezerei, Fr. . Ribesia, Pers. Pocillum, De Not. Cesatii, De Not... Polyporus, Fr. Braunii, Rabenh. . Cæsius, Fr. . Connatus, Fr. Destructor, Fr. . Hs é Farinellus, Fr. Rose) È Lentus, Berk. : Leptocephalus, Fr. Marginatus, Fr. (Fomes). Mollis, Fr. Nidulans, Fr. STE Niuidus, Fr. (Physisporus) . Radiatus, Fr. Resinosus, Fr. Rufescens, Fr. Subspadiceus, Fr. Phosaper : Trabeus, Fr. . Pages, 250 250 482 182 151 152 152 452 198 130 199 199 199 499 198 130 130 198 499 430 130 430 129 428 62 63 Vitreus, Fr. (Physisporus) . Polystigma, Pers. Ochraceum, Walir. Rubrum. Pers. . Propolis. Fr. Exigua, Sacc. Versicolor, De Not. et Fr. Pseudographis, Nyl.. Elatina, (Ach.) Nyl. Pseudopeziza, Fckl. Cerastiorum, Wallr. . Exigua, Sacc. Jungermanniæ. Nees. Lesitiosa, Sacc. Peltigeræ, Fckl. Pseudo-stictis. Atrovirens Inclusa. Libertianus . Punctiformis. Seriata, Lib. Pseudov re Ces. et De Not. Aucta, B Br. Berkeleyi, Tul. . Kickxi, West. Lanciformis, Fr. Longipes, Tul. . Macrosperma, Tul. Umbonata, Tul.. Pustularia, (Fr.) Cooke Badia, Pers. Rebentischia, Karst. . Unicaudata, B. Br. Rhopograpaus, Nis. . Filicinus, Nke. è Roselliana, De Not. Abietina, Fckl. . Aquila, Fr. Ligniaria, Grev.. Mammiformis, Pers. . Pulveracea, Ehrb, . Rimincola, Rehm. . Schumacheri, C. E. Hans Sordaria, Fr. Thelena, Fr. . Velutina, Fckl. . ( 346 ) Pages. 65 254 254 254 260 260 260 23 238 291 291 260 292 264 315 260 261 261 261 261 260 907 207 207 207 207 207 207 207 . 322 322 Cerea, Sw. Pustulata, Pers. Radula, B. Br. . Succosa, Berk. . Vesiculosa, Bull. Pyrenopeziza, Fckl. Agrostemmatis, Fckl. . Betulicola, Fckl. Centaureæ, Rehm. . Gentianæ, Pers... Laricina, Rehm.. Larui, B. Br.. Ligni, Desm.. Lugubris, De Not . Paulula, Rob. Poykæ, Rehm. . Ribesia, Cke . Rubi, Rehm. . ù Pyrenophora, Fr. . Calvescens, Er. . Coronata, Niessl. Pellita, Fr. c Phæocomes, (Reb.) Sacc. Phæocomoïdes, Sacc.. Phæospora, Duby . Relicina, Fckl. . Trichostoma, Fr. æPyronema, Fckl. . Franzoziana, De Not. . Melaloma, Fr. Pluvialis, Cooke. Russula, Fr. Depallens, Fr. Expallens, Gillet Flavo-virens, Bom. et Rouss. . Grisea, Fr. Heterophylla, Fr. Vesca, Fr. Ryparobius, ROULE Brunneus, Boud. Cookei, Boud. Crustaceus, Fckl. . Dubius, Boud. Monoaseus, Mout. Myriosporus, Cr. Winteri, March... Saccobolus, Boud. . Glaber, Pers. Keverni, Crn. Neglectus, Boud. Sarcoscypha, Fr. Coccinea. Jacq. . Fibrosa, Wallr. . Macropus, Pers. Schizothyrium, Desm. Ptarmicæ, Desm. Sepultaria, Cke. . Brunnea, A. S. . Erminea, Bom. et Rouss. Fusco-atra, Reb. Gregaria, Rehm- Hemisphærica, Wigg. Lanuginosa, Bull. . Nisrella, Pers. . Rutilans, Fr... . Sepulta, Er. . Scirrhia, Nke.. Rimosa, À. et S. Sclerotimia, Fckl. Curreiana, Tul. . Pruni-spinosa, Lib. Seutellimia, Cke.. Albo-spadicea, Grev. . Aretespora, Cke. Cærulea, Bolt. Crinita, Bull. Diversicolor, Fr. Lasioboloïdes, March. Livida, Schum. . Miniata, Fckl. Oligotricha, Karst. Seutellata, Lin. . Theleboloïdes, A. S. . Trechispora, Curr..- . Umbrata, Fr. Umbrorum, Fckl. . Umbrosa, Fr. Vitellina, Pers. . Sillia, Karst.. Ferruginea, Pers. . Sistotrema, P. 299 299 200 299 299 300 300 300 196 196 69 Folicolum, Lib. Solenia., Hoffm. Caulium, Fckl. . Urceolata, Fr. Villosa, Fr. Sordaria, Ces. et De Anserina, Rab. . Not. . Appendiculata, Auersw. . Carbonaria, Plow. . Coprophila, Er. . Curyula, De By. Decipiens, Wint. Hirta, E. C. Hans. . Lanuginosa, Pr.. Lignicola, Fckl.. Minuta, Fckl.. Neglecta, E. C. Hans.. Pilosa, Mouton . Winteri, Karst. . Sphærella, Ces. . Allicina, (Fr.) Auersw. Alni, (Fckl.) Sacc. . Aquilina, (Fr.) Auersw. Assimilata, Kze. Asteroma, Fr. Aucupariæ, (Plowr.) Sace. Berberidis, Auersw. Brassicæcola, (Duby) Ces. . Brunneola, Cooke . Clymenia, Sacc. Conglomerata, Wallr.. Corylaria, Wallr. . Cratæsi, Fckl. Cruciferarum, (Fr.) Sacc. Epilobii, Sacc. . Eryngii, Wallr. . Evonymi, Auersw. . Fagi, Auersw. Ferruginea, Fckl. . * Fragariæ, Tul. . Hedericola, Desm. . Hyperici, Auersw. . Isariphora, (Desm) De Not. Latebrosa, Cooke Ligea, Sacc. - Ligustri, Desm. . Lineolata, Desm. Lycopodina, Karst. Maculans, Sacc. Maculiformis, Desm. . Maculiformis, Pers. Mariæ, Sacc.. Melanoplaca, Desm. Microspila, B. Br. . Niessli, Auersw. Oblivia, Cooke . Pardalota, C. et E.. Poligonorum, Crié. Populi, Auersw. PIE CON PASS SEE Pseudomaculiformis, Desm. Pteridis, Desm. et De Not. . Punctiformis, Pers. Pyri, Auersw. ; Recutita (Fr) Cooke . Rhododendri, Cke,. Ribis, (Fckl.) Sace. Rumicis, Desm. et Cooke Salicicola, Er. Sarracenica, Sace. . Schænoprasi, Auersw. Sentina, Fr. . Septorioïdes, Desm. Simulans, Cke. . Sparsa, Wallr. Tassiana, De Not. . Tussilaginis, Rehm. . Typhæ, Lasch. . Umbelliferarum, Auersw. Vaccinüi, Cke. Vincetoxici, Sacc. . Sphæroderma, Fckl. . Nectrioïdes, March. Sphærostilbe, Tul.. Coccophila, Tul. Flammea, Tul. . Gracilipes, Tul. . Macularis, (Fr.) Auersw.. (548 ) Pages. 101 405 407 106 100 401 105 10# 107 101 107 103 401 405 108 402 404 407 . 100 107 103 102 405 102 100 102 107 104 400 40% 100 106 402 103 405 403 40% 243 243 247 271 248 248 Sphærotheca, Le. . Castagnei, Le. . Detonsa, Fr. . Sphærulinan, Sacc. Jutermixta, B. Br. , Myriadea, De Not. . Sporomega, Cd. . Sporormia, De Not.. Affiuis, Sacc.. Ambigua, Niessl. Insionis, Niessl. Intermedia, Auersw. . Gigantea, Hans... Lageniformis, Fckl. Leporina, Nicssl. Leptosphærioïdes, Speg. Marchaliana, Mout. Megalospora, Auersw. Minima, Auersw. Octoloculata, Fab. . Octomera, Auersw. Pulchella, Hans. Pulchra, Hans. . Ulmicola, Pass. . Variabilis, Wint. Stietis, Pers. Albescens, Lib. . Atrovirens, Fr. . Fenestrata, Rob. Inclusa, Fr. Nivea, Fr... Pallida, Fr. Punctiformis, P. Seriata, Lib. . Stigmatea, Fr. Ægopodii, (Fr.) Oudem. . Andromedæ, Rehm. Conferta, Fr. Geranii. Fr. . Macuæformis, Fr. . Ranunculi, Fr. . Reticulata, Lab. . Robertiani, Fr. . Pages. 88 88 88 140 140 110 240 171 180 178 180 178 180 178 477 177 179 419 177 179 178 177 179 AT8 179 262 262 261 262 261 262 261 261 260 108 109 109 409 108 109 409 409 409 Œapesia, Fckl. . Caulium, Fekl. . Chlorotica, Rehm. . Domestica, Sord. Eriobasis, Berk. Libertiana, Lib. . Perpusilla, Sace. Torulæ, Fckl. Rosea, P. . ! Variecolor, Fckl. Œapesina. nobis Retincola, Rabh. Rnborum, Cke . HMarzetta, Cke. . Arduennensis. March. Ammophila, Mont. . Carbonaria, A. S. . Cupularis, Pers. Teichospora, Fckl. . Pomiformis, Karst. Obducens, Fr. Telcphora, Fr. Antocephala, Fr. Byssoïdes, Pers. Fastidiosa, Fr. . Thecoteus, Bd. Leveillei, Crn. :« Pelletieri, Crn. . ŒMhyridaria, Sacc. Delognensis, Speg. Incrustans, Sacc. Ærametes. Fr. . Serialis, Fr. . Serpens, Fr.. Zrematosphæria, Fckl.. Britzelmayriana, Rehm. . Callicarpa, Sace. Fallax, Mout.. Megalospora, De Not.. Pertusa, Pers. Pleurostoma, Rehm. . Œrichopeziza, Fckl.. Umcinula, Lev.. U Albocarnea, Crn. Albotestacea, Desm. . Bicolor, Buil (Dasysc.) . (inerella, Crn. (Dasysc.) Dematiicola, B. Br. (Dasyse.) . Dumorum, Desm. . Fusco-sanguinea, Rehm. (Dasysc.) . Juncicola, Fckl. Horridula, Desm. . Labbricola, Rehm. (Dasysc.) . Longeciliata, Rehm. Luzulina, Phill. (Dasysc.) Molissima, Lasch. . Palearum, Desm. . Parvula, Bom. et Rouss. Patens, Er. PE Pudica, Bom. et Rouss. . SECALIS AS ACC Seminalis, Cke (Dasysc.) Variecolor, Fr. (Dasysc.) Vernalis, Schum. (Dasysce.). Ærichosphæria., Fckl.. Elisæ-Mariæ, Sacc. Exosporoïdes, Fekl. Pilosa, Pers. Punctillum, Rehm. Wrochila, Fr. Buxi, Capron. Lauro-Cerasi, Fr. . Pusilla, Lib. . Smaragdina, Lev. . Tallophila, Karst. . Trifolii, De Not. Eympanis, Fr. Aparines, Wallr. Conspersa, Fr. . Laricinum, Fckl. Ligustri, Tul. Populina, Fckl. . Myphula., Fr. Ramealis, Lib. . 88 | Wallrothii, Lev.. . . 88 Walsa, Fr. Abietis. Fr . Ambiens, Fr. . Auerswaldii, Nits. Cenisia, De Not. . Ceratophora, Tul. Cincta, Fr. . Coronata, Fr. . Curreyi, Nits. . Decorticans, Fr. . Fallax, Nits. ; Friesii, Duby . . + Fuckelü, Nits.. Germanica, Nits. . Leucostoma, Pers. Massariana, De Not.. Microspora, Sacc. Nivea, Hoffm. . Pini, Fr. Pustulata, Auersw. Rubi, Fckl.. Salicina, P. Sepinco:a, Fckl. Sordida, Nits. . Strobiligena, Sacc. . ÆXylarias Fr. Arbuscula, Sacc. . Zignoëlla, Sacc.. Corticola, Fckl. Groënendalensis, Sace. . 196 Syringe INIST NT CR 497 Valsaria, De Not. et Ces. . 200 Apiculata, Curr. 200 Insitiva, Ces. . 197 Rubricosa, Fr. 196 Sarraziniana, Sace. . 200 |. wenturia, Ces. et De Not... 496 | Alchemillæ, Grev. 199 Alpina, Niessl. 198 Circinans, Fr. . 497 Chlorospora, Ces, 198 Ditricha, (Fr.) Karst. 197 Exosporioïdes, Desm. 199 Glomerata. Cke. 198 Ilicifolia, Uke. . 201 Inæqualis, Cke. . 201 Kunzei, Sace. . ; 499 Loniceræ, (Fckl.) Sacc. . 196 Myrtilli, Cke 199 Niesslii, Sacc. . 198 Palustris, Sacc. 199 Potentillæ, Fr. 200 Pusilla, Sneg. . ! 198 Vermiculariæformis, Fckl. . 197 Turfosum, Mout. . . . . >< 997 Tulasnei, Nits. 997 #, 458 459 158 Ovoïdea, Fr. Pachyspora, Sacc. Pulviscula, Curr. . Pages, 198 294 . 22 994 294 294 140 411 143 al 113 142 144 aal 410 112 444 444 112 148 142 112 140 414 142 228 459 459 158 Ot-9= 81-94 9-41 i > 2 6€ ©7112 £9 gH=91 95 320%) s=x #=08 OL= 05-81 Gl=07 Lee %É295 uurtl LH SP nee FLE FE du 1/4 24 Qu (Q Saue ‘T9 ‘09 &=9 3=#9-9 lo : / O nent lue jee A Z 2. °S-£=£8-9L 9=31 . CT k ‘0€ ‘68 YL=9€ Y=81 bEJIUHHI (eee L-9z=08-81 HUE ÿ ) 9 QE Y-E=0L-08 (x OX LU D ) 6 4= 91 Dre P ‘€ & E “bnp 25 "00" COMPTE Page 106, au 179, 179, 180, 245, 288, ERRATA. lieu de Sphæla. Brussicæcola, il faut Brassicæcola. == Spor. Octoluculata, — ns Spor. Marchialana, — — Spor. Ensignis. Nicol., — — Mela. Coomansii. = — Nip. Nervicolum, _— —"—s Ÿ — Octoloculatàa. Marchaliana. insignis, Niessl. Coëmansii. Nervicola. NET PTE A HA zL $* ; # LA! no CEE (SNA \ ana rent st TRAITÉ DES RÉDUCTIONS STELLAIRES PAR F. FOLIE, DIRECTEUR DE L'OBSERVATUIRE ROYAL DE BRUXELLES. PRÉFACE. En écrivant les leçons que nous faisons depuis quelques années à l’Université de Liège sur les réductions stellaires, notre but a été d'en démontrer les formules aussi rigoureusement qu'il nous sera possible, et de les mettre à l'abri des erreurs ou des négligences qui se rencontrent dans les formules usuelles, avant d'en faire usage pour la détermination des constantes de la nutation diurne, et la revision de celles de la précession , de la nutation et de l’aberration annuelles. Ces erreurs approchent du dizième de seconde d'are, et l’on conçoit, dès lors, l'impossibilité de déterminer une parallaxe d'étoile au moyen de ses positions absolues, en se servant des formules usuelles. Si parfois des astronomes ont trouvé une parallaxe positive, on ne peut guère compter sur son exactitude, à moins que cette parallaxe ne soit très forte. On conçoit aussi que l'astronomie ne soit pas encore parvenue, pour le même motif, à déterminer la position de l’axe instantané de rotation de la Terre à un moment donné, ni l'ouverture du cône qu'il décrit, dans une période de 305 jours environ, autour C9) de l’axe des pôles, ouverture qui ne dépasse probablement pas quelques centièmes de secondes. De toutes ces erreurs, la plus considérable est certainement celle qui avait cours relativement à la valeur absolument insen- sible, affirmait-on, de la nutation diurne; nous estimons que son | coefficient n’est pas loin d’égaler 0.05”. Les premières détermi- nations assez nombreuses que M. Niesten en a faites d'après les formules exposées dans ma Théorie des mouvements diurne, annuel et séculaire de l’axe du monde (*), lui assigneraient même une valeur plus considérable (**). Et déjà, grâce à l’introduetion de cet élément dans les formules de réduction, et malgré le vague de sa détermination et de celle kkk du premier méridien, le mème astronome (***) est parvenu à trouver une parallaxe de 0.011” pour y Drac. d'après les obser- vations de May, qui n'avaient donné, de même que les autres observations de cette étoile, qu’une parallaxe négative aux astro- nomes anglais. (‘) Dans les renvois à cet ouvrage (Bruxelles, Hayez, 1884), nous le désignerons simplement par Théorie, etc. (”) Voir une notice sur ce sujet dans l'Annuaire de l'Observatoire royal pour 1888. De toutes les déterminations qui y sont rapportées, il semblerait résulter que ce coefficient serait supérieur à 0.1''; et c’est pourquoi nous avons admis 0.15” pour sa valeur dans les deux exemples de l’article 26 de ce Traité. Mais l'application de nos formules (62) à une série assez nombreuse des observations de la Polaire faites par Wagner à Pulkowa assignerait à ce coefficient une valeur plus faible. (”*) Voir également, dans l'Annuaire pour 1838, la notice de M. Niesten. (in) La nutation diurne résulte d'un mouvement de l'écorce solide du globe sur son noyau fluide. Et la même cause qui produit cette nutation en obliquité et en longitude, produit également une lbration de l'écorce terrestre, qui peut s'élever à 0.02° en 6 heures, si le coefficient de la nutation diurne est de 0.05”. La négation de cette libration, ou, ce qui revient au même, l'affirmation de la parfaite uniformité du mouvement de rotation de la Terre, est une seconde erreur qui a eu cours jusqu'au- jourd’hui en astronomie. Une troisième erreur de théorie, moins importante dans le calcul de la position moyenne des étoiles, est celle qui régnait relativement à l'influence constante, croyait-on, et par conséquent non perceptible aux observations, du mouvement de transport du système solaire sur les positions apparentes des étoiles. Je ne doute pas que mes formules relatives à l’aberration et à la paral- laxe systématiques ne conduisent à déterminer la vitesse de ce mouvement. Une quatrième erreur, non négligeable, porte sur la valeur numérique de certains coefficients des formules de la nutation, qui ont été déterminés inexactement à cause de l'insuffisance du procédé d’intégration suivi par tous les géomètres. On verra que certains termes, importants surtout dans la recherche de la constante de la nutation (p. 55), sont omis dans les formules usuelles ; que les coefficients de ceux qui dépendent de la double longitude du Soleil sont fautifs (p. 70), enfin que les astronomes ont commis une grave erreur théorique en croyant pouvoir déterminer, d’après les observations du pendule, la valeur des termes dépendants du périgée de la Lune (p. 37). (1) Certes, si Laplace avait pensé que l'astronomie püt prétendre, peu de temps après lui, à évaluer jusqu'à des centièmes de seconde d’are, ce grand géomètre n'eüt pas commis, de propos délibéré, des négligences qu'il considérait comme étant absolu- ment sans conséquence pratique, mais qui auraient dû être évitées avec soin par ceux qui l'ont suivi dans la Théorie du mouvement de rotation de la Terre. Une dernière erreur enfin, considérable en théorie, mais dont la pratique aura, je pense, bien de la peine à vérifier avant longtemps l'existence, est l'affirmation de l’invariabilité du jour moyen à travers les siècles. On verra qu'abstraction faite même des frottements des marées extérieures et intérieures, cette pré- tendue invariabilité n'existe pas, si le mouvement de rotation de l'écorce est indépendant de celui du noyau dans les grandes périodes, comme il l’est dans les petites. Les erreurs ou négligences que nous venons de signaler dans les formules usuelles sur lesquelles repose la détermination des constantes fondamentales, nécessiteront une détermination nou- velle de ces constantes, indépendamment de la détermination des constantes qui entrent dans les expressions de la nutation diurne et de la nutation décimensuelle. Ces déterminations feront l’objet de travaux assidus à l'Obser- vatoire de Bruxelles, dont plusieurs astronomes m'ont prêté un concours empressé dans la vérification et les calculs numériques de mes formules (*). (‘) MM. C. Lagrange, Niesten et Wouters, astronomes, Byl, assistant. Cu En résumé, les observations de l'astronomie de position sont arrivées de nos jours, pensons-nous, à un degré de perfection notablement supérieur à celui qu'a atteint la théorie, et cette dernière devra aujourd'hui, plus qu'elle ne l’a fait assez géné- ralement dans l'école moderne, fixer l'attention et occuper les veilles des astronomes. La jeune école est déjà entrée dans cette voie, et il y a lieu de s’en féliciter. C’est surtout au fronton des temples consacrés à l’astronomie qu'il faudrait graver l'inscription de Platon : Que nul n'entre s'il n'est géomètre. Bruxelles, décembre 1887. f wi us E ne 4 Ne. # Fa pi F. JE rt aÙ Soi p CE ré 2 RE À ‘ y ® # ' * t V 2 se î E » 1 à L , : v FREE x Pa t W 45 PT rc ELA PASSAT L 1 d ù L # : “À L + ñ fie WE 7. F : . re » > . / s a : = Fu = É, "À 4 LA 4 te : d d v 6] ï À . x rs } D à £ f EN 2 | FM” j a Ê A r pr S PURE - " \ Art A s (1 de 2 1 le x »” … C3 5: Ve ] : > PEER Ro HUE F È Pr { FT "| ; , \ « : * 2 4 . RE \ & k HE # E 7 TRAITÉ DES RÉDUCTIONS STELLAIRES. CHAPITRE I. DE LA PRÉCESSION ET DE LA NUTATION. S 1. Formules générales. Si le lieu d’une étoile pouvait être rapporté à un plan fixe et à une origine et une droite fixes de ce plan, ses coordonnées vraies seraient absolument constantes, dans le cas où l'étoile ne serait pas animée d'un mouvement propre. Mais l’astronomie ne peut fournir de ces axes fixes. Les axes auxquels elle rapporte le plus généralement la posi- tion d'une étoile sont l’axe du monde et la ligne des équinoxes, axes soumis à des mouvements que nous aurons à étudier. L'origine des coordonnées est habituellement le centre de la Terre; mais afin de rapporter le lieu de l'étoile à une origine plus fixe, on pourra choisir pour telle le centre du Soleil; et, comme celui-ci même n’est probablement pas immobile, on rap- portera ce lieu à une origine fixe, qui sera la position occupée à un instant déterminé par ce centre. Le lieu vrai géocentrique d’une étoile est rapporté à l'équateur et à l'équinoxe vrais et au centre de la Terre. Rapporté au centre du Soleil, il est le lieu vrai héliocentrique. On verra que le mouvement de l'équateur se décompose en (9) deux parties, l’une uniforme appelée précession, l’autre pério- dique appelée nutation. L'équateur et l’équinoxe supposés affectés de la précession seule sont nommés équateur et équinoxe moyens; et le lieu de l'étoile, rapporté à ces derniers, est le lieu moyen. Ce dernier n’est évidemment pas donné par l’observation. Mais le lieu vrai lui-même ne l’est pas non plus, à cause de l’aberration, qui modifie dans notre œil la direction du rayon lumineux émis par l'étoile. L’aberration nous fait voir l'étoile dans son lieu apparent, non affecté de la réfraction atmosphérique, dont nous ne nous occuperons pas. Le problème que nous avons à résoudre est celui de la réduction du lieu apparent au lieu moyen et vice versà. IL est clair que le procédé le plus simple à suivre dans la réso- lution de ce problème est de convertir d'abord le lieu moyen en lieu vrai, et celui-ci en lieu apparent, puisque c’est le lieu vrai qui est affecté de l’aberration. 4. x, À désigneront les coordonnées équatoriales moyennes à l’origine du temps, c’est-à-dire celles du lieu soustrait aux circonstances énumérées ci-dessus ; «,, d, les coordonnées affec- tées de la précession et de la nutation; A, et À,0 les différences a, — à, 0, — 0, qu'il s’agit d’abord de calculer. Ces variations proviennent des perturbations que le Soleil et la Lune produisent dans le mouvement de rotation de notre planète. Dans l'étude des attractions de ces deux astres, nous pourrons regarder ceux-ci comme concentrés en leurs centres de gravité. Quant à notre planète, nous la considérerons comme formée de deux parties dont les mouvements de rotation sont indépen- dants entre eux : une croûte solide (en faisant abstraction des marées) et un noyau fluide, tout au moins à sa surface. La théorie, du reste, s’appliquera indifféremment à l’une ou à l’autre de ces parties, si l’on fait abstraction des marées, tant de l'océan que du noyau, ainsi que du frottement de celui-ei contre l'écorce. (5) 2. Commençons par chercher les moments de la force per- turbatrice. Rapportons le corps attiré (noyau ou écorce) à ses trois axes principaux, x, y, z; soient À, B, C ses moments d'inertie autour de ces axes respectifs ; r la distance d’un élément dm du corps au centre de gravité pris pour origine; x, ys, z1 les coor- données du centre d'attraction de masse M,, rapporté aux mêmes axes; R, et p ses distances à l'origine et à l'élément considéré. Le potentiel du centre d'attraction sur l'élément dm sera dm NM p et sur le corps attiré dm T — er 2 Wir) (60) d'où l’on tire dv = Ten en Ne RTE M, Ÿ 2e = dm —= — M, Er ni dx | p° DA 7 : me 0 (1) puisque la force attractive de M, sur l'élément dm est M, %? et que = est le cosinus de l’angle que sa direction fait avec l'axe des >; en sorte que din x, —- x ee est la composante X de la force attractive suivant l'axe des x. Il en est de même relativement aux axes coordonnés y et z. Les moments P, Q, R de la force attractive seront done [A4 dv P—Z(yZ—rY)—=z — y— (y eee | dv av ENST (2) dz «dx | av av RSA : DU) 1} Or, en vertu des propriétés des axes principaux, on à : >xrdm—0," Zxydm—10,;"etc (3) On a aussi : M—Z>dm; A—Z2(y + z’)dm, | B— Z(z? + x’)dm, C—Z2(x + y*)dm, d'où . B+C—A > x° dm — 2 UC 2m 5 2 y dm — POS (4) A A EABE— C 2 dm = —————— 2 APN AC r° dm —- CT) En remplaçant x + y + z; par R°, on pourra écrire : p—=(2—x%,) +(y— Ya) +) =RI +7 —0 (xx, + YYi+ 72), 1 a ( 2 mé DE L! Ru + YYi + Zu) + Es R, 1 il 5 À ù (5) pi + F (XX + YYa + Zu) + 5 pe + YY1 + Zu) 1 1 1 1 PGA : or Fe + 9 RC + YY1 + Zi) 5 r° mont + YYi + 72) +e.; et, en substituant cette expression dans celle de dm V—M ÿ —; e on trouvera, si l’on tient compte des égalités (3) et (4) : MM 5 M V=—+0+ Ego LEE + C— A) + yhG+ À — B) 4 : (6) 41M, raA+B—0)])— SA + B + C) + 0V; OV représente la partie ou potentiel qui provient des termes restants de l'expression de : 5 à partir du troisième ordre, et dont il sera opportun de ne calculer l'influence qu'après que celle des termes prépondérants écrits el-dessus aura été déterminée. Bornons-nous d’abord à ceux-ci, et remarquons que, si D, représente le demi-grand axe de l’orbite terrestre, m, le moyen TarEnan du Soleil, on a, en vertu de la troisième loi de Kepler, ps —%; que, pour la Lune, _ sera f fois plus grand que pour le Soleil, / désignant le rapport des actions des deux astres ; nous pourrons écrire, en représentant en général par D, (8) la moyenne distance du centre attirant au centre de la Terre, f étant égal à l’unité-pour le Soleil. Faisons enfin abstraction du premier terme du potentiel, qui n’est pas relatif aux forces perturbatrices; l'expression de ce dernier, abstraction faite de OV, sera, si l’on supprime les indices 1 des variables : V—> fn Le cn) Ge) CEA) (2) D, 1 D,\° () a+8-ole | Es — — fmi(A + B +0(%) “ R, R; v R, De cette expression on tire, en appliquant les égalités (2) : sp 8% (2) | — 3fm{A — C (u 8) fi É Re (R ( — 5fmi(B — A) = (F |. 3. Les équations d'Euler sont, /, m, n représentant les composantes de la vitesse angulaire du corps autour des axes principaux : Adl + (C — Bjmndt = Pdt Bdm+ (A — C) Indt = Qdt Cdn + (B — A) {mdt — Rdt; si l'on y fait C—A—a; C—B—b, B—A—d; pi P——bng; Q—=anp; R—dnr; (9) D et UN SR PRE AUS PEER EU eau à j ef Re RENE elles s’écriront : dl b | Fr = A n(m + q) . dm a ET D n(l + p) (10) dn d ne (UN + nr); sur quoi l’on peut remarquer que q Se tire de p par le simple changement de x en y. R Sans admettre, comme l'ont fait tous les géomètres, que AB, d'où n — constante, nous supposerons que ces deux moments diffèrent très peu entre eux, pour l'écorce comme pour le noyau, . et nous commeucerons par intégrer les équations (10) dans l'hypothèse de n =— constante; en sorte que nous n’aurons à envi- sager actuellement que les deux premières d’entre elles. &. Avant de les intégrer, il faut passer du système des coor- Z / { / { 4 / / (UP / / / / / FOR — re RU) ÿ de SR Du DA 4 2 1 Dur r Y LUN ME PS NX + données x, y, z mobiles avec le corps, à un système de coordon- (10) nées fixes X, Y, Z. Nous déterminerons celles-ci de telle sorte que le plan des XY soit l'écliptique d'une époque donnée, que l'axe des X passe par l'équinoxe moyen du printemps de cette époque, et l'axe des Z par le pôle boréal de cette écliptique. Soient 0 l’inclinaison de l'équateur (x, y) sur l’écliptique fixe (X, Y); I l'intersection de ces deux plans, L l'angle qu'elle fait avec l'axe des X, o l'angle que l’axe des x fait avec elle, ces deux angles étant comptés dans le sens du mouvement de rotation. Les formules de transformation des coordonnées donnent : x — cos 6 sin e(Y cos y — X sin y) + cos #(X cos ÿ + Y sin ÿ) — Z sin 6 sin #. (11) z — sin 8{Y cos y — X sin 4) + Z cos 6. Il est superflu d'écrire l'expression de y, qui se tire de celle de x par le simple changement de o en @+ - Lorsque les coordonnées X, Y, Z seront exprimées en fonction de t, les moments P et Q, ou p et q, qui les remplacent, (8) et (9), pourront l'être également en pncHon de 6, 4 et f, parce que nous supposons pr ovisoirement F—n— const.; et l'inté- gration des deux premières équations (10) fournira les expres- sions de / et de m en fonction de ces mêmes variables; or les formules de transformation donnent aussi : de \ — — —{lcosp + msinps dt : pote (12) oi Von + M COS y, el nous connaitrons ainsi les expressions de © ? et de w. Leur intégration donnera la solution du problème. Cela fait, nous aurons à revenir à la troisième des équa- tions (10), qui n'intervient pas dans l'analyse dont nous venons de donner l'aperçu. On peut en faire abstraction dans l’étude du mouvement de D) B—A rotation du noyau fluide, pour lequel = à certainement une valeur insensible, comme pour la Terre entière. Mais le fait de la nutation diurne, qui est établie par les observations (*), et dont le coefficient renferme — comme facteur, prouve que cette quantité a une valeur appréciable pour l'écorce solide. La troisième des équations (10), qui, appliquée à la Terre entière ou au noyau, donne x — constante, nous montrera que pour l'écorce, au contraire, cette vitesse de rotation est variable. 5. Occupons-nous donc de la recherche des expressions des coordonnées X, YŸ, Z. Comme il a été dit, nous ne la ferons que pour la Lune; les résultats que nous trouverons seront appli- cables au Soleil, en égalant à zéro l’inclinaison du plan de l'orbite lunaire à l’écliptique, ainsi que le facteur m' qui affecte les termes provenant des inégalités de la Lune. Soit à la tangente de cette inclinaison, & celle de l’écliptique vraie sur l'écliptique fixe, 8 et £ la latitude et la longitude de la Lune rapportée à l’écliptique fixe. On a d'abord : Y X HT sin #, re sin f, Ho cos f. Ces expressions, substituées dans les formules (11), donne- ront, si l’on pose sind—s, Cost, sin 26—5, cos 2%—c, cotô—c: (15) 2% | = — cos B[(1+c)cos(£ — 4 —>)+(1 — c)cos(£ — ++)] | 1 — 95, sin $ sin ». (14) D sucos $ sin (£ — 4) + c sin $. | 1 LL Or, si À et B désignent la longitude et la latitude de la Lune rapportées à l’écliptique et à l’équinoxe vrais, Q la longitude de () C.R., 15 déc. 1886; 4. N., n° 2768; Bull. de l’Acad. roy. de Belgique, 3° série, t. XIII, pp. 598 et suiv., et Ann’° de l’Obs. roy. de Bruxelles pour 1888. (12) son nœud ascendant, À celle du nœud ascendant de l’écliptique vraie sur l’écliptique fixe, rapportée à l'équinoxe fixe, À, cette longitude rapportée à l’équinoxe vrai, 8, la partie p'P de $ comprise entre celle-ci et l’écliptique fixe, on peut, vu la petitesse de €, poser B— 58 + 5, et même 88 — 188 + ts Po, d’où l’on tire, en écrivant simplement à au lieu de tg &, négli- geant «2? et «2, et remplaçant tg 5 par À sin (À — Q), ts $ par € sin (£ — À) : tg $— 1 sin (à — Q) + e sin (f — A). | l TR NE | : sin P — ? (Te )sn pe Ein 3(1—Ç2)+esin(f — A). ;2 9 : è LE PONT MAR AUTRES BE cosÿ— 1 or 7 as 2 Ça) (5) 3 3 us (2) an NAT) + Se [eos (2 — Q— a) — 008 (Q — A. Il reste encore à exprimer £ en fonction de À, @, À. Or, dans la figure ci-contre, on a, en négligeant le carré de : : NEEENpE NES NE (15 ) ou f — A— )— À, — pp. Et pp = tg6 cotp—tg8 sin B, cot(f — A)—1 sin esin( — () cos (a — A). Pour déterminer À,, nous aurons dans le triangle Nyy,, en négligeant €? : cot À, Sin (A — 4) — cos (A — 4) + € cot 6, d’où l'on tire : Ay—= À — y — € cot 6 sin (A — y), ou plus simplement, puisque esin(A—4)—sinysiné, . 46) qu'on peut écrire sin y sin 6 : A — A—Y—0c%, x représentant sin y, c'est-à-dire sin y}. De là : T—y—21+0cx% ss [sin (2a—Ç—A4)— Ha sin (£ — 4) — sin ( 1 + c;y) sin (32 + ÿ — ax —(— A) \ (REC OT) (MEME COQ A) \ (a Here Q a) a a s(1+«x) ( ( | \ | ( 4 \+sin 4 — sin sin cos (3 + Ÿ — cg — (2 — A) \ 1 | — cos( À — y + cx — Q — À) — — 4 — cos ( À + y -— y + (2 — À) ). + COS À + Y — cix — (2 + À Enfin, dans l’expression de sin $ nous remplacerons ulté- (A4) rieurement £ — À par £ — d — (A — L), et nous écrirons A — y — A, en sorte que À’ sera la longitude du nœud ascendant de l’écliptique rapportée au point y, intersection de l’écliptique fixe de 1850 avec l'équateur de 1850 + &. 2. Formules usuelles de la précession et de la nutation annuelle et formules de la nutation diurne. 6. Mais afin de ne pas trop compliquer la suite des développe- ments, nous commencerons par faire abstraction des termes en €, sur lesquels nous reviendrons dans le ( 4, et par conséquent de c;y, qui a € en facteur. Il ne sera donc question actuellement que de la précession et de la nutation, tant annuelle que diurne, abstraction faite des variations séculaires. Avec cette restriction, les formules (14) deviendront : Te . [ (+a)cos (52 —26 — +) ë ; 2) + (1 — c)cos (52 —92Q + 6) —- — — — sl k } + (A —c)cos( 220 —+) 4 \ + (1 + c)cos( A—9Q +0) + Es [cos (32362 — ;) — cos (5 —5Q + »)] ) (18) 50 + 1e [(A—c)cos(52—462—+)+(1 +) COS(31— 462+e)|. Zz j 9 9 R, = |: —7+ D ]susin à + à | et) € Sin (A — (à) > F _ S [sin (51 — 2Q) — sin (à —2Q)] | «3 , = E è + . € Sin (31 — 5Q) ad sin (54 — 40). (15) . Le produit de ces deux expressions, qui entre dans celle de p ou du moment Q, deviendra, après qu'on aura ordonné et fait abstraction des termes en 41, etc. : 4XZ R; D n | = Dec S2 SIN € un £ LÉR Le) [ (Gi + ce) sin ((Q—+) + (c— €) sin (S2+5)] + UÈ )s[(1+c, ) sin (2Q — #)+(1— c,) sin (262++)] oe. ue ue + Vire Fa ]s[tt-+eusin (22 = +1) sin (22 5 (19) [4 ans è ) ((ci+ca)sin(22—Q —+)+(c —C2)sin(22—(2+>)| + e, RE RS me PA )sic, [sin (2a— 20 — +)— sin (21 —2Q +;)| + Z La mue ne (GC, + C2) sin(2a—562++)] | 1—c)sin(21—40—°)+ (1+c)sin(2à—4+e) |. | Il reste encore, pour obtenir Q ou p (9), à multiplier le produit précédent par Fu 1 ù S. Or, si v représente l’anomalie vraie de l’astre, e l’excen- tricité de son orbite, on a ea __ (l+ecosv) R/ (A—eÿ SJ s AOI ÉTÉ 5 5 , e° — 1 + — et + — 6e + 5el | + — e*] cos v + —e* cos 2v + — cos 3v; 2 2 mn 7 4 mais On à AUSSI : 2 71 D i PRIT SRI Er 0e) (16) T désignant la longitude du périgée dans l'orbite ; d'où D,\° 9 21 15 | ee = 1 + —e + —e + 5e £ + De) cos () —T) R, 9 9 % : LE e(1 + 3e°) cos 21 —T) + 7e cos SA —T) (20) + Se [cos (Bar 20) 260 pe n=L0) + — ef [cos (41 — 27 — 2Q)) — cos AT —Q)]+-.- Dans ce développement, nous nous arrêterons toutefois aux termes du troisième ordre, de même que dans le produit des expressions (19) et (20), les termes des ordres supérieurs étant véritablement insignifiants. Dans les coefficients des termes les plus importants nous conserverons néanmoins ## et e* pour plus de rigueur. 9. Effectuant donc le produit des expressions (19) et (20), on trouve, en s'arrêtant aux termes du troisième ordre et aux triples longitudes : 4xz [D,\° GRO NA USD RAS EUR | EN ere ee PR re On S2 Sin # 14 cs Mr es - ë) [+ c2) sin(Q—?)+(c—02)sin((++)] LIN 4 GS % | 4 F2 + : el = +5e) S[(1+a)sin(2r —+)+(1 —0)sin(27++)] 1 —ÿ+ = é) [ (1 +&)sin(26—+)+(1—c)sin(262-++) ] (21) LA + - ie? [ (ca +@)sin (27 —Q—+)+(c—c)sin(27—Q+ »)| + 3 5 15 22.752440 COR ee es. in OT 0) sin (tr 2e RE c s2[sin ( #)— sin (1—T+#)] | | (17) 5 ASE : oc 1 e+e)s[( + a)sin(à+l—#)+{1—0c)sin(a+T+;)l de 5 9 21 à te — ( 1° ER NENFOREET Ee r Ge oi e si [(1+c) sin(2à—)+(1—c)sin(2à ++) | + fi—ir+ce) [(ca + c2) sin (22 — Q — +) + (Gi — c2) sin (21 — Q + »)| 3 {A = h — À + Te) So [sin (22 — 269 — +) — sin (21 — 2Q + e)] æ 3 1 15 : À : HE £ — 28 +— 2 n 8 R: = \l 3 £ Me ne) [ci + @) sin (6 — &) + (ci — 0) sin (Q + +)] à LAON SNS : “+ dE (1 Re + ex) S[(4 + @) sin (26 — +) + (1 — c,) sin (2 + #)] à 5 7 1—=—2e" RU EE # si[(1-+c)sin(2C —+)+(1—c)sin(2C+s)] 15 27 0pE touE + — "9m — —6e°m°— —_ m'"* 64 6% 5 5 9 = Se li AE +) & [sin (CÇ —?Z!— +) — sin (Ç — I" + e)| il NCA : Ne à es £ Mona em s)s, [I +Q)sin(C+T'—?)+(1—0c)sin(C+T"+ e)| 7 RE ONG 2 D = e’ (em) +c)sin(5C—T"—#)#+(1—0)sin(5C—1'+ +) | de nA5 à ii Se [ (ca + Co) Sin (2C — Q — +) + (ci — €) sin (2C — ( + s)| 1 ho O1 1 (20) — mûr —m———e"°m 1 2 4 5 1 SR) 549 | rat | se 4e S[ (1+a)sin(20—+)+(1—0)sin (20++) ] d 1. { M Cru AIT es Re. ae — nn on 2e -LemMmPO Q =: ne pur : = 7. [ 1 + Co)sin( Q—+)+(a—@)sin(2© Q++?)] 9. 9 12 cal 7 12 1 Ÿ l | fee Te)opnec ap Mec] 10 LS _ 45 507 + a © ( + mn Sa [sin (20 — 20" — &) — sin (20 — 2r' + >] C) 11 5 9 1 D ire = e:) [es — C2) sin (C—LT'—R—+)+(c +0) sin (CES 12. 2 SE an PAS ni e'i EG = ][t+e) sin ((—T'+Q—+)+(0—0) sin(C—E2’+ Q+e)| 453. ne : ei > A - e*) [(e+c2) sin (CHI ——+#)+ (ci) sin(C+T—Q+e)] 14. Fa san MO Are ; RU \ + e'i £ Si ee ‘ares —Q—+?)+(c—0c)sin(5C-T —2++)] 15. se Se(1 — =: e”) So [sin (2C — 20 — ?) — sin (2 — 2Q + #)] 16. Aou, 80 2 1+ 0) sin(5(—2O+T — ne re MR ssl a ‘ dé + À ES e ni LR PRr ETC 240 16 2 (A + c) sin(C + 20 —T'—e) FE b0 0 Hs oess le F (1 — 0) sin (C + 2© —T' + \ di ET? in 150 SSpE Rae ne | Ro en | 10. Du 245 5 +(1—c)}sin (2C+O—T+)—sin (2C—O +1 +5). 8 16 On ne doit pas oublier que tous les coefficients qui précèdent doivent être multipliés par f lorsqu'ils se rapportent à l’action de la Lune. LE (‘) Ce terme, quoique du troisième ordre, a été maintenu à cause de son importance. (21) Les termes relatifs à l’action du Soleil seront : 6) 15 | £ Hat de Pet) Sa Sin © 0. D 415 à : £ RC ses [(1+ 0) sin (26 — +)+(1 — ci) sin (20++)] 1. 5 9 À : Selt+2e)s[sin(o—1—;) —sin(o—r + s)] à 1 €” ; à : ce 1 — = Si [ (4 + &) Sin (O + — +) + (1 — c)sin(© +++) 3. 7 193 = ali en e}s[6 +G)sin(3©—T—?)—(1—0c;) sin(5©—T ++)] L. de ë(i 8 Ta) $2 [sin (2© — 27 — 5) — sin (2© —2r + s)| 5. à ) \wioRs | Nous y ajouterons les deux termes 9. et 11. de la formule anté- rieure, en 2©—<2 et en 20 —2T", dont les coefficients numériques seront désignés par N, et N,; et au terme 1. nous ajouterons de même le terme analogue 8. de la formule antérieure, en sorte que N, représentera la somme algébrique des coeficients de ces deux termes. Nous laisserons en général f indéterminé; toute- fois, dans le calcul des coefficients de 8., 9., 11., qui sont très faibles, nous le prendrons égal à 2.18. 42. Pour le calcul numérique de ces expressions, nous adop- terons les données suivantes, parmi lesquelles en figurent quel- ques-unes dont nous aurons ultérieurement besoin, comme les moyens mouvements des astres, du nœud et du périgée. L'unité de temps est l’année julienne ou 565.95 jours moyens; l'époque 1850.0. mi m, —— D) Y4 6.283038 83.997141 0.557572 0.0000559 0.710183 lg 0 7981725 1.99249649 9.5285666 5.741741 9.8513704 2 U n m e e à 97. 366.25 0.0748013 0.01677 0.054857 0.0900295 lg 5.5619576 8.875909 8.224535 8.759497 8. 9545851 12 12 12 m e° e à 0.0056 0.00028 0.0050 0.0081 (22) 43. Les coefficients numériques des différents termes, non compris les facteurs $,, So, Ci, &, seront désignés, en valeur absolue, par N;, N;,,.…; nous ne calculerons que ceux qui seront d'une utilité pratique dans les formules. Ce sont d’abord, natu- rellement, les termes les plus considérables, usités dans les for- mules habituelles, ensuite quelques termes dont on ne fait pas usage, mais qui acquièrent de l'importance parce qu'ils inter- viennent dans les formules de la nutation diurne avec des coefi- cients qui ne sont pas insignifiants; enfin des termes dépendants de la longitude du Soleil et qui, quoique très faibles, ne doivent peut-être pas être négligés dans la détermination de la constante de l’aberration et de la parallaxe des étoiles. Pour les actions réunies de la Lune et du Soleil,on aura d’abord N, — (1.000492 + f: 0.99240) ; puis, pour la Lune seule : N;—/f.0.08971 N;—/f.0.0040 N;— f.0.98817 N; — f. 0.0816 \;— f. 0.0273 Ni — f. 0.1899 ( — f: 0.0888 ; enfin, pour le Soleil, en y comprenant les termes qui provien- nent des inégalités de la Lune, énumérés ci-dessus : N;,—0.9779 N:—0.0252 N;—0.0084 N, — 0.0587 N;— 0.0006 N;,— 00020 N; — 0.0019. 44. Le moment Q (8) dont l'expression complète est : do HÉSANLS zu} 5mi(A — C) ATTE sd RE R/C 1 1 1 [l est maintenant exprimé en fonction de {, puisque, pour tous les arguments © elc., on a O=O+mut, C=Oo+mt Q—=o+at, T —=T,+9l ete. toutefois 9 entre encore aussi dans son expression, qui renferme Sy So C1» Co, C'est-à-dire sin 6, sin 26, cos 0, cos 28. (25 ) Nous commencerons par effectuer l'intégration en admettant que ces quantités sont des constantes, de même que la vitesse angulaire n, et nous caleulerons ultérieurement les modifications que l'abandon de cette hypothèse introduira dans les formules. Or si, comme nous venons de voir que c’est le cas, l’expres- Fe D; xz D; = /}, es +/f ET es 2 R R/O© Ri R/C où h représente — 5 . 9), est de la forme P sion de Q Tor —= Zu sin (uit + ?) — Zu sin (we + 1)», v désignant “#, d’où il résulte (art. 5) GE cost 4)? nous avons démontré (*) que les intégrales des deux premières équations (10) sont : ui TL Ve | : b = a, sin Gui +6); 2E sin (vit Æ +), 1 Æ 0) — — | . … 24 : (24) u[1 +, = — À cos (ut + Bi) Æ = SD ——— D cn LOUP SSS) U + 0) — AB Dans ces expressions, «, et B, sont les constantes arbitraires; [2 A b © . 4 n, est égal à n V/ cos (mt + Bi +6) + = €0S (Hal + Pa — +) (4 = 2 : AU ù n AB que l’on peut écrire aussi, puisque o… — nt, et que = —Ÿ =; que nous ferons égal à 7 : de fi : ———0,{sin [ral +j)t+ Bi] nl [r(l —j+ a! di 2+7r, à (25, 1) —sin dé ——0 cos| » (1+j)i+8 ] + Ai cos[» (1—j)i+p ] ARE 21 1 J 1 Du 1 1) 11{> ensuite, selon qu’on envisage le signe supérieur ou le signe infé- (*) Dans la pratique, on est astreint à poser r, —0, vu l'ignorance où l'on se trouve quant à la valeur de B— A, qui est certainement très petite. (25) rieur de ® dans chacun des termes sin (v,t + ©) : pour le cas du signe +, de Sr eZu( + v) sin vit — »Zu(l + vw) sin (uit + 2o) : (25,11) — sin 6 UE —— pu Zu(1+v)cos vit— Eu + v)cos(vt +2); pour le cas du signe —, do . r . (2 . = gZu(1 — v) sin vit — »Eu(A — v2) sin (vit — 2) | (25,11) dy £ < — sin 6 ae — a Zu(1— v:) cos uit + » Éu(1 — vw) cos (vit — 2). On a fait, pour abréger, symboliquement : LRTENSCUNES re à Îl = 0% : ———— — | Huy, TRS a = tee TES TEE les signes supérieurs allant ensemble dans ces symboles, de même que les inférieurs. En pratique, nous devrons faire æ—?, faute de notions suffi- santes sur la différence qui existe entre A et B, en sorte que 1 Æ v, se réduira à DE Les termes en p, indépendants de +, se rapportent à la pré- cession et à la nutation annuelle; les termes en » à la nutation diurne. Tous les géomètres ont négligé ces termes, en admettant que À — B, d'où » — 0. Ils ont, de plus, négligé partout v, vis-à-vis de MR en sorte Va — que notre rHitsent E — devient pour eux #7, c'est- Mme LR PEINE dre Dans ES termes importants, cette lente ne doit pas être commise. Nous calculerons donc rigoureusement, c'est-à-dire sans négliger t vis-à-vis de l'unité, les termes qui dépendent de la simple longitude du nœud, et dont l’un donne la constante de la nutation; mais dans tous les autres, on pourra, sans erreur (26 ) appréciable, négliger , vis-à-vis de lunité, ce qui ramènera les expressions précédentes à la forme plus simple : de —5 ,, : ES ein vit — Sin (tit Æ 2) di 1 —5 À — 5 dy p— 5 y — Sin ———+ Zu cos vit Æ Zu cos (uit Æ 2), dt 1—5 À —5 que nous écrirons do S Si RE u, Zu sin vit — v, 2 sin (vit + +) dt (25, 11”) du — sin 0 un Æ 4 Du cos vit Æ »,Z cos (uit + 2»), e, représentant © et »,, ——. Dans ces formules les signes supérieurs, répondant au cas de sin (v,t + œ), vont ensemble, de même que les inférieurs, qui correspondent à sin (v,t— ) dans l'expression de p. Il est utile de remarquer que, pour les termes qui présentent des sommes de la forme : u [sin (vit — +) — sin (it + +], la nutation annuelle en obliquité aura en facteur il 1 Dvuu ge] te Re EPS LL EUROS SE PEN ) CC SERRES PEER & A—u+um 1+uwu+kx (A + uw) — w quantité tellement insignifiante que nous pourrons la négliger dans tous les cas, un seul excepté. Pour ces mêmes termes il n’en est pas ainsi de la nutation en longitude, dans l'expression de laquelle les deux fractions précé- dentes s'ajoutent. De là l'existence, dans cette dernière, de termes qui manquent, ou plutôt, qui sont insensibles dans la première. On voit immédiatement aussi que, si v, — 0, le terme corres- pondant ne donne pas de nutation; mais il produit la précession des équinoxes. né RU LR ddr a és de UT nr (27) 46. Procédons à l'intégration en considérant provisoirement, comme il a été dit, 51, c,, etc.; comme des constantes; nous trouverons d'abord, par l'application des formules (25, I, IL, IF ou F1”), suivant le cas, pour la précession et la nutation annuelle d’abord, en obliquité : dé TE = — 4 sin [mu (l + jt + Bi] (1 + + Cou , & — 5 Ten + 2h U Ns, sin 2Q + N3s, sin 2C — ss, sin (Ç + T') + Nés, sin (3C — T') (26) + Nic, sin (20 — Q) + Ni, Sin 20 — N;s, sin (O+E) + Ns, sin (5O —T) — N,c, sin (20 — () ee en. 7. (1 + x) — (M2 — 92) en longitude : dy è 4 | — sin oi — — huseN, — x cos [ru (+ jt + fi] (4 A +u) + Go + 2huN! ET cos A+) — — hu; Nisic, cos 2Q + N:iG cos 2C — N;s, cos (C—T') — Nisic, cos (C + T’) + Nisic cos (3C — T’) (27) + Nc cos (2C — Ça) + Nis,ccos20O— N;,5,c0s(© —T) — N:s,c, cos (O + F) + N,sic, cos (5O —T) — N,s, cos (20 — 2r) — N,c, cos (20 — (à) _æ+ Ms, cos (20 — 2r”). (28 ) 47. On trouvera de même, pour la nutation diurne, si l’on néglige ici vis-à-vis de l'unité les très petites quantités repré- sentées par 2 (art. 15), en obliquité : [ Nosesin2%4 —N! {(ci+ ce) sin (Q — 2:)+(c — ce) sin(Ç +29)| | + Ns,|(1 + c) sin (262 — 29) + (1 — c;) sin (262 + 2%+)| + Nis,}(1 + 0) sin (2C — 2) + (1 — c;) sin (2C + 2e)! — Ni: {sin (QC —T' — 2e) — sin (C — r' + 2e) | = Naf (1e) sin (CD — 23) + (1 — 0 sin (C++ 94)| + Nés} (1+c) sin ie ) + (1—c)sin (5C—T'+ 2%) ! | (28) + N°} (ci +02) sin (2C—ÇS2— 25) +-(c1— 02) sin (2C — {2 +2») | + Ni {( + 0) sin ue — 29) + (1 — ) sin (20 + 2)} — Nos, {sin (© —T — 2;) — sin (© —T + %)} — N5s f(1 +0) sin (O+T—2;) + (1 — c,) sin (© +T +)! + Nis|(1+ 0) sin(5©—T—2;)+(1—c)sin(5© =T+92%)}; — en longitude : .. dy L —S1N00 — —=—/y dt NoS2C0525—N' | —(c+02)co8(L—2+)+(c —ce)cos(S+26) | +Nis,} — (1 + c,) cos (20 —92:) + (1 — c;) cos (20 + 2e) | +Ns,{—(1 + &) cos (2C — 2e) + (1 — c) cos (2C +25)! —Nis:}— cos (C — 1’ — %) — cos (C — 1’ + %)] —Nss,}—(1 +) cos(C+T'—2)+(1—0)cos(C+T'+92) | HNs} —(1 +0) cos(5C—T'—925)+(1—0)c0s(5C—1/+2) | +N;}— (a+ 02) cos(2C—0 —2)+ (0 —ce)cos(2C—+29) | ÆNs,!{— (1+ 0) cos (20 — 2) + (1 — c;) cos (20 + 2e e)| —N:5: } — cos (O — F — 25) — cos (O—T +2 2e) | —N;s,} - (1+c)cos (O-+T— 2) +(1—0) cos (© +-T +925) (29) d HN 5} —(1+0,) cos(5O—T—2:)+(1 —c,)cos(50—T +929) | . 48. On voit, par les expressions (26) et (28) qui précèdent, que 0 ne renferme aucun terme proportionnel au temps, et que les termes périodiques qu'il contient sont très petits; car hu qui est facteur de la plupart d’entre eux est égal à 0.00005 environ, hy est beaucoup plus faible, et tous les coefficients N et N' sont (29 ) plus petits que l'unité. Après l'intégration, le terme le plus considérable ne dépassera guère, comme on sait, 9”. Quant à la constante arbitraire «,, que l'observation seule peut déterminer, puisqu'elle dépend des conditions initiales du mouvement, il n'est pas douteux, comme le témoigne l’accord entre les obliquités observées et les obliquités calculées abstraction faite de cette constante, qu’elle ne soit également très faible. C’est donc avec raison qu'on peut considérer provisoirement 0, et, par suite, Sy, Cy» Cas S2 Ca, Co, qui sont les sinus, cosinus et cotangentes de 6 et de 20, comme des constantes. Ceci admis, l'intégration donnera, pour la nutation annuelle en obliquité : 0 — 9, — Àÿ0 = —— (1 t+86 A ee ER cos [ai + j)t + 1] LG N fl + Es E 0 y (1 A &) — De (4 r N° N; ÿ — Jhus,| — cos 2Q + — cos AC — “4 [ 62 9m; C mi + V1 cos (C + T’) , 6 GS (CT) + ne cos (2 ) 30 ESC) + des (2C—Q) À (50) N, N; + — cos 20 — ——— cos (© + F) 2m mu + Ya (30 —T) Ne € cos (20 o)| cos —T) — —— — He. 2m, — 2h Nos ———— ——— En): M mo) a cos (© ) pour la précession et la nutation annuelle en longitude : (74 ë À — SA y = — hyuseNot — TES sin [ri + ji + B| hp N C1 + &) + Ci nO — 2 — © (A + w) — 3 N: N; 2 (A) + he ÊÈ sin 2 + —— sin 2€ — ——— sin ([— T’) 2 2m; — Y1 N; N° à : 5 EC 1) M, + 4 (e 3m — V1 GC 2m, — 2 = sin (O —T)— sin(©O +T) De M +Y (51) : (Suite.) + sin (3O — I) sin (2© — 21) SM a Ya M Ya N; ce 2 in (2O — 27") |; pue C2 Sin (20 — Q)+ ce mn © | pour la nutation diurne en obliquité : TT ; = — — 3 No: cos 29 x Je (Q + 2e) — Ge 2 cos (2 n—2»)| (1 + c) ; — &@3) (= a) CC) ni) ee 7) cos (2( — 2y) | cos (C —T' + 29) DE (C—r'— 2)) — Ni | en (262 + 29) — A+ a) cos (262 — 27)| cos (2C+ 25) — : EM Ve 2m +ys 1+c nee cos (C+1’ mer 2) —Y, nee axes) - COS(3C—T'+2r)— VASE sa) —Ÿ2 2+m, +92 2— m, | | + Na cos (C+T'+2)— | — co(sC-r—2;) (32) | 2+ 5m: — 2—35m+ = me cos(20—(+2r)— DAÉba cos(2(—G—2 } 7 12+2m—0, F 2— Im + wo f (1 — c) (1 + ci) | — Nis, | ——————— 2 2 ————— 20 — | Cie ms cos (2O + 2+) — Ter x cos (20 — 2) su al (© — TI + 2) a 8e (© —T el so: 2— M + Ye ÉRN A+) + Ds, a COSO ED 2e) — —_— cos (O2?) = 2 — m3 — Ya 16 1 — Ns, | AE ra Es MERE UE c(5O-1-25); 2 + 5M2—Ye 2—5M;+Y2 (51) enfin pour la nutation diurne en longitude : hy 1 « ,(G—C . CC . —s,\y —— — = Nos2 sin 2 — N; sin (2 + 2) + à sin (62 — 2%) : (0) S + Go = — Go AN et sin (20 + 2) + su in (2 — 2) + 19(1 Ge) ds Ke 2(4 — ce) : 1 Sr | == Ci | ws, | sin (2C + 2%) + in (90 — 2 Sn on BC + 20) + sie PC — 29! Not (C —T' + 2) Fe sin (C —1" — | D 2+m—r 2— m + 72 EX A+c ; NS) sin (C++ 25) + = - = Sin(Ç +T'— 2) 2+ Mo +Yo 9 — Mo—Y 9 + d—c ù TA 1+ec ANS ; ÆNis, (EE ER - Sin (3C —T'+2%)+ CET —2)| 19+5m—72 95m +90 N Dr sin (2(—(2+2°)+ fène sin (2( —2 2) + = = @) — — ; lors On D Ont (OA te 1+c \ 4 . 1 . NS, ———— sin (20 + 2%) + — sin (20 — 21| Ù ‘art + M) 4 A1 — mi) \ N {sin (O—T + 2%) sin — NAS SR qi enr UNS AU TRE HONOR 2 — m3 + Ye 1—c ANS À _Ns,| — sin (O+T+9:)+ fon >) 19 + mo + 90 2 M;—7Y2 1 = (1 5 = £ 1+c . æ 9 NS, — sin (50—1+23)+ —————siûn(50 -T—2?): 2 + 5M—Y9 D 3ino V0 5. Termes complémentaires des formules usuelles de la précession et de la nutation. 19. Dans l'examen des corrections qu'introduira, dans les formules de la précession et de la nutation annuelle, la variation de l’obliquité, qui ne peut pas être considérée comme constante dans les facteurs s,, c,, etc., où elle entre, nous pourrons nous (32) borner à l'expression suivante de cette variation (*): A0—a, cos, que nous ferons égale à 7, en sorte que 9 devra se remplacer par 8,+ », et qu'en négligeant les quantités du second ordre, s,, C1; So, © deviendront respectivement s,+Cj71, Cy—Sin; Sa + 2Coñ, Co — 2syyn, expressions dans lesquelles s,, c,, etc., sont actuel- lement des constantes. Recherchons ce que va donner le premier terme de l'expres- sion a , Qui, à n'en considérer que la partie prépondérante, est de la forme da — — k, cos 8 sin Q. dt à Se Remplaçons-y 0 par 0, + 7, et continuons à désigner par s,, Ci; Sa Co S C' les sin. et cos. de 64, 26, et > 6j. Soit 09 la variation qui résulte pour 8 de l'introduction de » : do6 kia — 4,5, sin = — dt 194 Çè N s, Sin (2 cos (2, 1 2 e 2 0 à x représentant sin 1”. Intégrant : ‘ Aka 96 — = —— 5, cos 20 — — 0.000045’ cos 2Q (54) 4 No Tel est le terme du second ordre de la nutation en obliquité, qui est négligé dans les formules usuelles, mais qui n'’atteint du reste qu'un demi dix-millième de seconde à peine. En longitude on a, en se bornant à la précession et à la partie prépondérante du premier terme de la nutation : . -, dy sin a ri sin 2 + k, cos 26 cos Ç); (*) I n’entre pas dans nos intentions de rechercher ici, par une méthode d'intégration absolument rigoureuse, quelles modifications la variabilité de © produirait dans les expressions de 46 et de AY, si on l’introduisait dès le début, comme il conviendrait de le faire, dans les équations diffé- rentielles du mouvement de rotation. Cette recherche s'impose cependant aujourd'hui aux géomètres. M. C. Lagrange, l’un des astronomes de l’Obser- vatoire de Bruxelles, a bien voulu s’en charger. EP NE Een ee Et et DE CE. (35) d'où, comme ci-dessus, en remplaçant 8 par 8, + 2 : do Co — 25; c UE 2a,814 + k, c ae ce cos Q dt Si + C1 S1/ k, (Ur — | 2as, — 5 Ci(2 — ©) cos Q N cos () À c(2— c:) ka 2a,a ue ; s; Re LI cos 20] — 54 €0S C3; et 4 (2 — &) ka 2400 Qi = IL SN ee ne Po ï NET AU D 1 c(2 — c) ka EN i( RER Le 20 (55) / s? No, — 0.000575 0.0265” sin ÇQ—0.0103"" sin 2Q, variation dont les formules usuelles ne tiennent pas non plus compte, quoique aucun des termes n’en soit insignifiant; le pre- mier terme et le dernier proviennent de la nutation en obliquité; le second provient du terme de la précession. Or le premier terme, proportionnel au temps, viendra s'ajouter à l'expression de la constante de la précession luni-solaire. La nutation en obliquité introduit done, dans celle-ci, un terme nouveau, tandis que le terme proprement dit de la pré- cession introduit aussi un terme nouveau dans la nutation en longitude. | A la rigueur, le terme proportionnel au temps est en réa- lité périodique. Sa forme actuelle provient de ce que nous avons posé sin 7—. Mais sa période serait tellement longue, qu'en pratique il doit s’ajouter à l'expression de la précession luni-solaire. 20. Il nous reste maintenant encore à tenir compte des termes du potentiel que nous avons négligés (6). En nous bornant à ceux du troisième ordre, nous aurons : 5 M, Mi L : OV — 5 Re +...)rdm + 2 +.) dm; 5] (54) d'où l’on tire pour l'expression de dôV doV dQ = x, — — 7 RARE RUY dr, | das en remarquant que R, peut être regardé comme constant dans « cer ce £ dR, GR les différentiations, puisque x, ne ni 5 M, x | 2z*dm + 2x°zdm + Ey*zdm] | 2 R 1 — z[Èx*dm + Zy°xdm + Zz’xdm]| % ziZz°dm — z,x,2x°dm + x?2x°zdm 5M, ; 2Q = — + 2x,z,2xz* dm + 2y:z,3yz*dm + yiZy"zdm 2 2 R7 }— 52 [207 2yx*dm+ yiExy°dm + 2x,7,22x°dm + zi2xz"dm] + Gyi(xi — 25)Èxydm. Or, pour un solide de révolution, on aurait : Zaÿdm — Zxz°dm — Zyz°dim — Zx*ydm = Zy*xdm = 0. La Terre ou son écorce différant fort peu d’un tel solide, nous admettrons que les intégrales précédentes sont nulles, de même que > xyz dm, et nous poserons aussi 2 2 x° + AM Z 2 Zx°zdm — Zy°zdm — D dm. 3 M Q = — = — xDa(x° + y° + r°) dm 2 R; 45M À : <= ot x ) zZzdm + te = si Zz(x° + y*)dm — 2752zx°dm . ou, si l’on élimine y! : : 5 M 15 M 9Q = — = ge mr ( + y + z')dm + Fr x, 22(x° + y)dm 1 1 | 5 M, a { EE = LiZi DUR] 35 MC = = R, Un 1 Zz°dm — = Zz(x° + y)dm — Zz(x° + y*)dm (35 ) expression dans laquelle r, représente le rayon équatorial moyen . de la Terre, et Cyr, l'intégrale X (3x? + . ee Si, dans cette expression, on à : Par; RD ; ps Par fini, f étant égal à l'unité pour le Soleil, et -° par mo; parallaxe hori- zontalc équatoriale de l’astre, elle ie en supprimant les indices 1 des coordonnées du centre attirant : 00 —{ file — 5 — = ER je 4), 1 R; R;/ à d'où nous déduirons (9) ne eue Ci ie ei na LR CE 'ANR; R;/ \R, Admettons que C, soit du même ordre de grandeur que les moments d'inertie ; 0Q sera, vis-à-vis de Q (8), du même ordre que æ vis-à-vis de 1. Nous n’aurons donc à envisager, dans son développement, que les seuls termes susceptibles de s’accroitre considérablement par l'intégration, c'est-à-dire ceux qui dépendent exclusivement des périgées et du nœud. Cr le développement de (xt) donne (art. 8), si l’on s'arrête à la première puissance de l’excentricité, 1+ 7e? + Le, cos (À —T), où e, représente e (1 + . e). Pour que les expressions multipliées par ce facteur ne donnent que des termes indépendants de À, nous ne devrons y considérer que les seuls termes en À. Cela étant, on a : U 1 à) 2 Et a — st — 56) DA] cos (à + +) À Ee à is1(2 — Di + 10c$)] cos (à —62—+)—cos(i—Q +?)] Dr | (5? — 20 — 96%) cos ue Done Lo se Cie | Il va de soi que, si l’on multiplie ces termes par 2e,, et qu'on y remplace À par F, on aura les termes indépendants de À dans (36) le dével Ldu produit de & —5% par (P:)'; et e développement du produit de Se — 5% par (fi); etique,/par conséquent, dp sera égal au développement précédent, À y étant changé en F, multiplié par 5 MC == )/0 HE 5 2 five n G—A 5m? C que nous ferons égal à — fe,mE, E représentant 5 5: Soient a, … les valeurs numériques des coefficients de l’expres- sion (56), on aura : 1 feicol dp —= a, COS (FT — +) + ai COS (T + +) — b, [cos (T — RQ — +?) — cos(r — 6 + #)] — Qi COS (EC + RQ — ») — gi cos (T + Q + »). L'application de nos formules d'intégration à cette expression (*) donnera, en négligeant ici la très petite quantité w vis-à-vis de l'unité, et en ajoutant entre eux les termes qui proviennent des actions du Soleil et de la Lune, si l’on on pour abrèger 5 mi C1 122 Les © « SA SA , SSD On à DEEE qui est à très peu près égal à: + : 4 ES 0 em. — —d6— (a; + ai) sur +- (Ein in 1 Va va è es, ; ; — (9, + PR sin ([' + Q): Te et il e15 e,5 — = 8,0 —=(— u, + &) [Étcos 2 + = cos I” F on V4 () Ces formules sont, pour dp = Zu, cos (vit +») : u re De D EE, De : VA ke nb ——— a De EVE, cos v,{. (37) de C et, en nombres, si nous désignons par & le facteur <& : À - 96==—[0.6557]sinr —[1.04961]sin T’+[0 55267]sin(r'+Q) | (57) 2 34= +[0.5025]c0sT +[0.70925]c0s1'—[0.25208]cos(r' + G) | + [0.205297] cos (L° — Q); les parenthèses carrées représentent les nombres dont elles ren- ferment les logarithmes. 24. Bessel a tenté de déterminer le coefficient &, Peters et Nyrén, en faisant usage des formules de Poisson, l'ont tenté également, au moyen d'observations faites sur le pendule à diffé- rentes latitudes. Ce procédé est incorrect. A la vérité, C, dépend des irrégularités du sphéroïde terrestre dans le sens de l’axe polaire, et si l'attraction de celui-ci sur le pendule ne dépendait également que de ces mêmes irrégularités, le problème pourrait être résolu de cette façon. Mais il n’en est pas ainsi. Le potentiel du sphéroïde sur un point extérieur, que nous avons représenté par V + OV lorsque ce point extérieur est très éloigné, doit se représenter par V+0V +9, V lorsque ce point est rapproché de la surface, ce qui est le cas du pendule. Or les termes qui com- posent d,V, insignifiants vis-à-vis de OV pour le Soleil et la Lune, deviennent prépondérants pour le pendule: Les observations de celui-ci ne peuvent donner que la somme 9V+0,V, dont il est impossible de déduire l’une des parties 9V, et la moins considé- rable pour ce cas. C'est done aux observations astronomiques qu'il faudra recourir pour fixer, si possible, la valeur du coefficient £, que nous sommes obligé de laisser absolument indéterminé. Si cette valeur n'est pas insensible, il en résultera, à cause de la lenteur excessive du mouvement du périgée solaire, une variation séculaire en obliquité et en longitude proportionnelle à la simple puissance du temps. Écrivons, en ne considérant ici que les seuls termes dépen- dants du périgée du Soleil, dô— — x;sinT, dy — x COST. (58 ) La variation qui se produit entre les deux époques auxquelles correspondent ', et F, sera, si l'on s'arrête à la deuxième puis- sance du temps, ce qui suffit amplement : 00 — — x(sin T — sin To) dy — #'(cos T — cos T5) T+l ; RER : SE om e mi Lee: (58) = EE | ; de 2 À 3] ja 1 2,2 — ne SE vil | = = > (Sintoitre cosT yat Dans ces expressions, les termes du second ordre sont bien certainement insensibles. La variation 98 est done une variation séculaire de l'obliquité proportionnelle au temps; quant à d, le facteur de { que renferme son expression, — z'y, sin F, ou (a — [0.5025]%, — sin r,— [0.69515], Si pour 1850, serait une partie nouvelle à ajouter à l'expression de la constante de la précession luni-solaire. Il en résulte que, si la valeur de cette constante a fait l'objet de deux déterminations successives, reposant sur des observa- tions à l'époque moyenne desquelles correspondent VF, pour la première détermination, F, pour la deuxième, ces deux valeurs doivent différer entre elles de — x (ST, —sin To) = — xyicosT,,.f, t désignant le nombre d'années comprises entre les époques auxquelles correspondent F, et F,, et F,, la moyenne entre ces dernières longitudes. (39) S 4. Des variations séculaires en obliquité et en longitude. 22. L’excentricité de l'orbite terrestre, que nous avons con- sidérée comme constante, est variable; le plan de l’écliptique, que nous avons supposé fixe, est soumis à un déplacement séculaire très faible. Ces deux causes, dont les lois sont données par la mécanique céleste, produisent des variations séculaires dans le mouvement de l’équateur. Occupons-nous d’abord de celles qui sont dues à la variation d’excentricité. Si, dans l'expression (23) de RE tR); nous posons e—e0—+e'é, et que nous nous arrêtions à la première puissance des quan- tités e’ et t, le seul terme complémentaire non périodique de p, qui est le produit de cette expression par 2 sera, pour le Soleil, hsee’t sin ? , & | O1 9p —= d'où 3 , dg — 7 hssese’t cos », LS ne In erel que nous écrirons, en faisant ? “2 dp = «y Sin © 99 = &y COS #. Posons l— hig sin ç + kicos», et substituons dans la seconde des équations (10), dans lesquelles on remplacera p et q par Jes expressions précédentes Op et dq, et l’on fera = = y, = nu(l + p), il viendra : ( 40 ) et, en intégrant : Mm— [— (h + a) (? cos 9 — sin +) + À, sin el. Cette expression, portée dans la première équation, donne : dl nn [— (Qu +) (9 cos ÿ —sin #) + E, sin p]—4ay cos 9. Identifiant avec dl ——= hg cos o + (hi — k,) sin ?, de on aura : BR + à) — pa — y — PAUA + a) + ka + (lu —— k) — 0, De celles-ci l’on tire 1 h Fe , =: , Riu G ee HSE 1+u 1+u A+ Le et, par là, / et m deviennent : 1 l—=h sin © + cos À: ? 1+p :| AS m—= by den - Les équations de l’article 45 donneront alors d9 cos” o + sin” ? h, . dy —— — 4 ———— —————— ;, — sin 6 — — hp! dt A+ À +u dt Intégrons, en faisant abstraction des termes qui rentrent dans la nutation diurne; nous aurons h œu 3 hssee'u D —— 1 — ie ———_— 1. A+c A+ 4ni+u) 4 4 (| 5h ar, — sin 60 An ——-n. CN PRE 2 1+u 8 A+ FESET UE TD ain: Sane RE LATE EE MES pp mere AS = ou, puisque se — sin 26, : L'action de la Lune produirait des variations dont la forme serait absolument la même, à part le changement de h en h'; en recourant à l'expression de p tirée de l’article 9, on verrait immédiatement que k'=f'h, f' étant égal à f(1— 522). En sorte que, si nous remplaçons, dans les formules précé- dentes, k par A(1 + f'), nous aurons les expressions complètes des variations qui sont liées à celle de l’excentricité de l'orbite terrestre. On aura ainsi : 5 dy =; A + f)cite" ; . Le facteur de f? n’est guère supérieur à 0.00003”. Et comme le coefficient de t dans l'expression de 00 est égal au précédent multiplié par 7, il sera plus de 450 fois moindre. On peut donc négliger complètement la variation en obliquité qui est liée à celle de l’excentricité. 23. Sous l’action des planètes, l’écliptique se déplace d'un mouvement très lent. Soit, page 11, Ny l’écliptique fixe de 1850, Ny, celle de 1850 + &; N son nœud ascendant sur l’écliptique fixe; « l'angle qu’elle fait avec celle-ci; À la longitude Ny, du nœud ascendant rapportée à l’équinoxe fixe. La mécanique céleste donne À = À + Àyl, € —ejt — al”; ?, étant égal à — 8.6”, €, à 0.47” environ. Recherchons les variations en obliquité et en longitude qui sont dues à ce déplacement de l’écliptique. Oy, représentant l'équateur moyen de 1850, O7 celui de 1850++, 707 sera la précession luni-solaire calculée ci-dessus; 7/1, improprement nommé précession planétaire, sera désigné (22) par y. Quant à la précession véritable, ou précession générale, elle consiste dans le déplacement de l’équinoxe moyen de y, à ys. Les angles en y et y, seront, dans ce paragraphe, où nous faisons abstraction de la nutation, les obliquités moyennes en 1850 et 1850 +1; ils seront désignés par 6, et 6,; l'angle y par 0. La détermination de l'obliquité moyenne et de la précession générale sera traitée à la fin de ce même paragraphe. Mais nous avons à rechercher d'abord les variations séculaires qui dépendent des termes en e, omis ci-dessus, article 6. Reprenons one les formules (14) et (17), et bornons-nous pour le moment à l’action du Soleil; nous pourrons alors, en négligeant e? et faisant : — 0, nous borner à écrire : 2% RAS (A + c)cos (2 + ax — &) + (1 — c) cos (1 + ax + r)] 4 — 25, sin f sine, z 0 e KR. = 5, Sin (à + x) + G sin B, 4 ou, en remplaçant sin $ par sin « sin (f — A)— sine sin (1 + cx — A') = sin e sin (1, — A) = [eos Qi — à — €) — cos (1 — A’ + 6)|, À, représentant À + € : = [(1 + 4) cos Qu — +) + (1 — c) cos (A + )] — si [sn Qu A6 + 7) — sin (a, — A" — e — +) + sin (14 — A+ € — +) — sin (x —A'+e+s)]; = Si Sin + + euLeos Qu — A — à) — cos (a — A+]. Le produit de ces deux expressions donnera d’abord des termes (45) renfermant l'argument À. Nous ferons abstraction de ceux-ci, quoique À, contienne implicitement €. Mais si l’on remplace À, par À+ cy—À+ ci sin e sin À’ (16), il est clair que le développe- ment des sinus ou cosinus de 21, ne donnera pas de termes indépendants de À, les seuls dont nous ayons à nous occuper. A la vérité, si l’on voulait tenir compte des aus dépendants du carré de l’excentricité de l'orbite, comme R2 ? doit être multi- plié par (Fe JE qui renferme 5e? cos 2 (À — l), on obtiendrait des termes indépendants de À; mais ils sont tellement insignifiants que nous en ferons abstraction (*). Cela étant, nous aurons simplement, en n’écrivant que les termes qui sont indépendants de À et qui renferment € dans le produit sua DA Tr AE SE NS SEL ECNES n Ri\R, et en représentant par 0p l’ensemble des termes qui se rappor- tent au Soleil : D (ci+c)cos(A'—E:—>)+ (0, C2)cos (A++) — C2) | —(C,+C2)COS(A’+E—»)—(c—0c2) COS(A'+E+ +) | 2 A ET in ET) ro 2er Die $ ; STBE +) 2" (Cr 24. Appliquant les formules d'intégration (25, Il"), dans lesquelles, pour le cas où nn est de la forme ZX u cos (vit + ©), il suffira de changer v, en — T + y, et faisant (") Nous avons donné ces termes dans notre Théorie, etc., article 77. Voir au même endroit la raison pour laquelle le terme sin + a été conservé dans la première expression de dp. Il disparaît, du reste, identiquement dans la seconde. (44) on trouve, en négligeant ici la nutation diurne : 1 dôo ee. AE = [cos (A'— €) — cos (A + e)]. 1 dy Hépirhes ESA A Den es nl QUE) TR + 6)] +8 [1 + cos 2]; d'où, en intégrant : 09 — pulu C = — sin (A'— 6) sin (A'+ €) \ 1, — & +4 CONIICOS EEE COS (AMP .5)1 dy — Bah | — — sn = AE) (40) on li Tab > 2e 6} il sin 2e a 4 Ci lt — 2 2e, Si l’on appliquait les mêmes formules à l'action de la Lune, On trouverait d'abord absolument les mêmes termes, multipliés seulement par (1— 2); ensuite d’autres termes secondaires dépendant de l’inclinaison et du nœud de son orbite. Nous nous abstiendrons de calculer ces derniers, qui n’ont aucune importance pratique pour l’époque actuelle (*). Les variations sécelaires seront donc représentées par les formules (40), pourvu que nous v fassions : 5 mi 9 5 Ah He L £ +2 É 2 li 55) (41) kLn1+kx Si nous les développons suivant les puissances du temps, elles deviendront : 2 26 = Hce sin At? + — Hicie,x, £os At. E (42) Co AG TE ae dp= — H,—e, cos A — — H, — 8,1, sin Act; + — Hicisit®. : S1 J Si 5 | (") Voir Théorie, etc., art. 86. (45 ) Telles sont les variations séculaires en obliquité et en longi- tude qui proviennent du mouvement séculaire de l'écliptique. 23. [1 nous reste à trouver l'expression de l’obliquité moyenne et celle de la précession générale. Or le triangle Nyy, donne, aux quantités en e? près : cos 0, — cos 0 — sin € sin 9 cos À’, d’où l’on tire de même : 0, = 8 + & COS A’ — 6 + at COS A5 — 8,4 Sin Ab”, Dans cette formule, 8 doit être remplacé par 8, + 00, 8, étant l'obliquité moyenne en 1850, ce qui donnera 2 6 = d + € COS Aot + (Hi — 15) Sin At + = Ha cos AË. (45) 5 Quant à & et À, ils sont donnés par la mécanique céleste, et nous savons que À'— À — (. L'obliquité moyenne est donc déterminée. La précession générale Y, est la différence entre la longitude moyenne À et la longitude £ rapportée à l’écliptique fixe; aux quantités de l'ordre de £? près, elle est donc égale à Ny, — Ny; or le triangle Nyy, donne : GOT be 6 +0 COS — Sin ——= SIN — COS 9 2 — 1 2) qu'on peut écrire, aux mêmes quantités près : CA re Sin 1 Ve — cos | 0 + — « cos At | sin = 2 2 2 2 o ! 1 D #9 12 2 = — Cj& Sin A — — sin À cos Ail'; 9 = NI = d’où, en remplaçant À’ par À + AM CRU) et 4 par — P'#— dp, ou, (39) et (41), par C2 9 ; —Pi—H,—e, cos A + 3H,cese't* : Si : (a HS à gi = —(P'— ce sin A)l \* en C\A, + & Sin ae) £, COS Aol° | 1 Si \ ( ) + 5H,cese'l?. } Cette formule donne l'expression de la précession générale. c, et c, représentent, comme ci-dessus, cos 0, et cot 6,, et P' la constante de la précession luni-solaire. S 5. Des variations de la vitesse angulaire de l’écorce terrestre, ou de sa. libration, et de la durée du jour sidéral. 26. Les équations (10) que nous avons posées au début de cette théorie sont également applicables à la croûte et au noyau fluide de la Terre. La troisième de ces équations est plus spécialement applicable à la croûte; elle renferme, en effet, dans son second membre, le facteur _— dont nous ne pouvons connaitre approximativement la valeur que par la grandeur de la nutation diurne. Or celle-ci, dont les observa- tions ont confirmé l’existencc, serait absolument insensible pour la Terre considérée comme solide, de même qu'elle l’est bien certainement pour le noyau. Ce n’est donc que pour la croûte que FLE peut ètre sensible, et c'est, appliquée à celle-ci seulement, que l'équation précédente donnera une valeur appré- ciable pour = L'hypothèse que nous avons faite jusqu'à présent, quant à la constance de la vitesse angulaire de l'écorce terrestre, n’est donc qu'approximative. Pour étudier la grandeur et les lois de la variation de n, il faudra d’abord former le développement de xy [D 3 nr = — 5fmi — = » art. 5, | R? \R, @2r) en partant des expressions de x et de y. Or celles-ci donnent : 8 D,\5 5 es — — 25i| 1 — —1* + 5e°] sin 2? R: \R, 9 ee 4 2/7 [—(1—0c) sin (2C + 2%) (4 + c)*sin (3C —T — 2%) + 2e ' = (1 — cc) sin (3C —T + 2e) ({ +) sin(Ç +T—92;) —(1— 0} sin(C +T + 9) e Fo (1 + c) sin (27 — 2.) (t — c)* sin (27 + di Ë (1 + sin (Q — 2) + is, + (1 — c)sin{(Q + (1 +:c) sin (20 — ( — 2;) «| - — &)sin (2C— 2 + “1 + €) sin (2Q ?) +) à — €) sin (20 + ) + 5esi [sin (C —T — 2e) — sin (C —T + 22)|. Tous ces termes ne donneront lieu, comme on le voit, qu'à des variations diurnes de la vitesse angulaire, qui ne sont pas capables de s’accroitre par l'intégration ; nous pourrons donc négliger ceux dont le coefficient numérique est, dans le second membre, inférieur à 0.1. Si nous combinons les actions des deux astres, en multipliant par /— 2.18 les termes relatifs à l’action de la Lune, nous aurons ainsi : Snr — = —=— 1.006 sin 29 + 8.04 sin (2C — 2») Jimi + 5.68 sin (2O — 2) + 0.88 sin (3C — L' — 2y) + 0.19 sin (3© —T — 24) — 0.29 sin (C + T' — 29) + 0.50 sin (( — 25) — 0.50 sin (2C — 62 — 2). Avant de substituer cette valeur dans l'équation donnée ci- dessus, il faut remarquer que le terme /m du second membre est tout à fait insensible vis-à-vis du terme nr, et qu'on peut se (48 ) dispenser provisoirement d'en tenir compte; cette équation pourra s’écrire alors an 5 d m° RU — = gs as { — 1.006 S1i 2? + |. L'erreur que l’on commettra en posant dans le premier membre ndt = do, et n — constante dans le second, sera si insignifiante que, pour ne pas compliquer inutilement l'intégration, on peut effectuer celle-ci dans ces hypothèses (*). Le coefficient de la nutation diurne — ee (52) et (35) est égal à R : 0) @ QE + nos n AB Or = — peut s'écrire =) qui se réduit à ë si l’on néglige au nes ab vis-à-vis de C?. Si donc nous prenons 0.15” pour ce coefficient, valeur qui ne semble pas exagérée, eu égard à celles que différentes séries d'observations ont données (**), comme le coefficient ù - (us) n'en diffère que d’une fraction très pos ie celui-ci, nous le prendrons en nombre abstrait égal à —, < représentant sin 1”, et nous aurons, en intégrant : n— nn An O15( . 4.02 ——— 0 0.5 cos 2; + Ten (2C— 2») me 1.8 ! TEE cos (20 — 2») (45) 0.44 + cos (5C —T'— 2)/, À — — m3 — — y, expression qui donne la variation de la vitesse angulaire n à l’instant où l'angle o atteint la valeur ç; en sorte que la vitesse en cet instant est ñ9 + An, n, désignant la vitesse moyenne. (‘) I y a un moyen fort simple de les éviter; on pose rigoureusement 1 dt d’ pl de à dn 1 dt == Œ— 7; d’où, en prenant » pour variable indépendante, Me dere ce qui permet d'intégrer rigoureusement l'équation ; mais le résultat final serait le même. (‘*) Voir la notice en tête du volume. (49) Cette expression se compose de deux parties, dont la première a une période exactement semi-diurne, tandis que la séconde se compose de termes dont la période diffère de la précédente dans le même rapport que 1 — m°, 1— m, , etc., diffèrent de l'unité. La première partie dépend de l’angle horaire seulement ; la seconde dépend en outre de la position des astres attirants ; c'est cette dernière partie qui est prépondérante. En recherchant quelle fraction de la vitesse moyenne repré- sente le coefficient de sa variation, on se dira à première vue que cette fraction est absolument insensible : le coefficient de — en effet, ES est égal à 0.000000726. La variation du chemin parcouru en 6 heures par un point du parallèle de rayon r’ sera néanmoins très appréciable, comme on va le voir. L'expression de ce chemin est, pendant le temps dé, r'dp= r'(n9+ An) dt, si nous négligeons des termes sans impor- tance pour le sujet actuel, et sur lesquels nous reviendrons dans l’article suivant. Sa variation élémentaire est done r'Andt, , 0 ! A p que nous pouvons écrire r — do, ou, en désignant par o la frac- tion très petite qui précède, cos (2C — 2?) +... } do. T6 0.5 cos 29 + = 1—m En 6 heures, la variation du chemin parcouru sera égale à l'intégrale de l'expression précédente, prise, par exemple, de — 45° à + 45° : 9 4 8% PS cos(2C —2>)+ - cos (20.— 2:) —" 1—m 0.44 4 TE APT Or (5C=—T —2;)+. je d riens DU | io 2 4.02 C 9 ai Lo : En o SIN Z2— 1 AU DNrE s 9 _9 ol 2 (1—m) Cr (es 1)? ? 02 | 7e “ 4 — 56 {0.5 + 9 Dee + | (1 LES m,) S (@ Re FT m) s 2O | ES ( 50 ) si l'on néglige les variations des longitudes du Soleil et de la Lune pendant 6 heures, ce qui est permis ici. Pour Ç(—©— 0 ou 180°, on aurait done, à très peu près, Ae — 6,4r'o. Or, en mètres, on a sous la latitude de 45° : gr" — 6.6554 De plus lgo = 5.8617 — 10 lg 6,4 — 0.8062 ls Ae 1.3215 Le maximum de Ae serait donc égal à 20.9 mètres sous la latitude de 45°, dans les circonstances les plus favorables ; c’est- à-dire que, dans ces circonstances, un corps flottant librement sur un liquide en repos, et qui ne serait pas sujet aux variations de vitesse de celui-ci, mais conserverait la vitesse qu’il avait en commun avec ce dernier au commencement de l'expérience, pourrait accuser, après 6", une déviation de 20 mètres vers l'E. ou vers l’'W., ou, plus exactement, que ce corps oscillerait alter- nativement, pendant 5° de 10 mètres vers l’E., et de 10 mètres vers l'W. pendant les 3° suivantes. Ces oscillations commence- raient soit à — 9° — 21" sidérales du premier méridien pour finir à 5", soit à 9° pour finir à 15". Dans les intervalles il y aurait aussi des oscillations, mais de moindre importance. Celles-ci pourraient être éprouvées également par un pen- dule, pourvu que sa pesanteur fût considérablement réduite : les variations de vitesse de son point de suspension occasionne- raient alors une légère oscillation du pendule (*). - Examinons jusqu'à quel point une horloge bien réglée pour- rait accuser les variations de la vitesse angulaire de l'écorce terrestre. Le mouvement de l'écorce est mesuré par l’angle ©, qui aug- mente de 15° par heure dans l'hypothèse que ce mouvement est uniforme, et que l'on néglige les termes mentionnés à l'ar- ticle précédent. On peut poser, dans cette hypothèse, de = ndi, (‘) Voir E. Roxkar, Bull. de l’Acad. roy., 8° série, t. XIV, p. 296. (51) et D qi écédente donne, si l’on remplace les one numériques “2 0.5, ete., par ls symboles a, b, c, etc. n 1 — —— « cos 2 + b cos (2C — 2) + c cos (2O — 2%) + D) On en tire, en multipliant les deux membres par do et en ñno F remplaçant do par not : notlt = dy | 1 —a cos 2} —b cos (2C—2>) — c cos (20 — 20)... } Intégrons en admettant que o— 0 pour t— 0, ce qui suppose que & est l'heure sidérale du premier méridien; si l’on prend l'intégrale entre 0 et £, et qu'on se rappelle que m, et mm, sont les moyens mouvements de la Lune et du Soleil, on aura : « D—O— —— ] 9, Ap—=?— Not son. b = COS (2C+ Mit—$)sin(p — mit) — M (47) € + ——— 008 (200 + Mit —?) Sin (9 — ut) +. 1 — m La période de cette variation donne lieu aux mêmes observa- tions que celle de la variation de la vitesse angulaire. Elle est presque exactement semi-diurne comme cette dernière. Tous les ler qui composent le second membre peuvent être considérés à fort peu près comme ayant sin © pour facteur, puisque tel serait, en effet, le cas, si l’on négligeait m, et m, vis-à-vis de n. Dans cette hypothèse, qui approche très fort de la réalité, la variation de © entre 0" et 6" sera : b GO a (2C + Gm!) ae in (2 Gr Es ee (200 + 6m) + ou en appelant Ç, et ©, les longitudes moyennes de la Lune et du Soleil à 5° sidérales pour le premier méridien : sin 2Q4 + — sin 2©4 + TNUURE Mo À — m2 (52) Entre 6" et 12" on aurait une valeur à très peu près égale et de sens contraire. Ces variations seront les plus considérables pour CG = ©, = 45°, 155°, 225°, etc.; où pour C, — 45°, ete., et O,—45° + 180°, ete. Pour les calculer en secondes de temps, il suffira de multiplier le second membre ne En admettañt que sin 2Q, = sin 20, — 1, cette valeur sera done, après 6" : N b c | { 4.02 1.84% | PAL R RE TER HE UER Pr OÙ À ————— + ——— +...) 05.01, TE A5 E 15 \1—m 1 —m l— ms 1—m, c’est-à-dire 0.06° environ. Ainsi une pendule, dont la marche serait rigoureusement uni- forme, accuserait après 6", dans les conditions précédentes, par rapport au mouvement diurne du ciel, une avance ou un retard de 0.06‘, quantité qui n’est plns négligeable aujourd’hui en astronomie. Ce n’est pas encore là, toutefois, le maximum de la variation que peut subir la vitesse angulaire de l'écorce terrestre. Pour C = ©9 — 0° ou 180° on a, en effet (47) : b c ; DA» — @ Sin 29 + ———— sin 22 — mit) + ——— sin 2(y — mt) +... 1—m À — M qui est un maximum pour ç—5", un minimum pour g—— 5", si l’on néglige m, et 71, vis-à-vis de n. Chao) 1 1 En sorte que, de 21° à 5°, la variation totale sera à très peu présent 4 1.84 \ : +.) 0.01:. Ho — Las r quil r “ 1m 1—m Am 1—m Celle-ci atteint environ 0.065*, valeur un peu plus considérable que la précédente. Pour {5—©9=— 90° ou 270°, on voit que le maximum positif aura lieu à 9", le maximum négatif à 15", et que la variation totale entre ces deux instants sera de — 0.055>. (55 ) Ce mouvement, en vertu duquel l'écorce solide du globe avance ou retarde sur le noyau fluide, dans le mouvement de rotation de ces deux masses autour de leurs axes polaires res- pectifs, axes qui ne s’écartent l’un de l’autre que de la petite fraction de seconde d’arc de la nutation diurne, constitue, comme cette dernière, un véritable balancement de l’écorce sur le noyau, ou une véritable libration. Nous l'appellerons libration de l'écorce terrestre, ou simplement fbration terrestre. Il serait fort compliqué d'en rechercher le maximum absolu, comme de rechercher entre quelles heures elle est nulle pour une longitude donnée. Ce serait, du reste, sans utilité pra- uque. Mais on voit, par les exemples qui précèdent, en premier lieu, que la libration terrestre est la plus grande vers les syzigies, qu’elle est moindre vers les quadratures, dans le rapport de 1 à 5 environ; qu'elle est plus considérable aux moments où les longitudes du Soleil et de la Lune sont 0° ou 180°, que lorsqu'elles sont un multiple impair de 45°, ou lorsqu'elles sont de 90° ou 270”; enfin que dans les syzigies où ces longitudes sont 0° ou 180’, c'est entre 9* et 15° (ou entre 21° et 5°) sidérales du premier méridien que la libration terrestre atteint sa valeur maximum positive ; tandis que c’est entre 0" et 6° (ou 12° et 18°), au con- traire, que le maximum positif a lieu dans le cas où ces longi- tudes sont 45° ou 225°, entre 6" et 12" (ou entre 18" et 6"), dans le cas où ces longitudes sont de 155° ou 515°. On voit aussi que toute avance est suivie, à 6° d'intervalle, d'un retard qui est, à excessivement peu de chose près, égal à cette avance, en sorte que le moyen mouvement de l'écorce terrestre peut être regardé comme rigoureusement uniforme. C'est ainsi que, pour des longitudes des astres de 45° ou 225°, il y a une avance de 0.06* entre 0" et 6”, et un retard égal entre 6" et 19°; au moins la différence entre les deux est tout à fait insensible, puisqu'elle ne dépend, et même pour une très faible proportion seulement, que de la différence de position des astres à 5° et à 9°. On trouve immédiatement, en effet, que, si l’on fait — 19", (54) d'où o=— 180° dans l'équation (47), la variation Ao, correspon- dante à cet intervalle de temps, sera : b A ir cos (20 + 12m) sin 19m; ar 1ho (2 . pr (204 + 12m,) sin 12m, + +. 1 — 1m le terme le plus considérable de cette variation dépend de sin 12m, 0.15 4.02 N 1— 1m! ? qu'il est, au plus, égal à EE ou à 0.0000005”. Mais quoique le moyen mouvement de l'écorce terrestre soit uniforme, il n’en est pas moins vrai que son mouvement réel est sujet à une libration dont les fluctuations se reportent sur les différentes heures du jour, suivant les longitudes du Soleil et de la Lune. Il ne nous semble pas douteux que des observations méri- diennes bien faites, dans un azimut invariablement fixé par une bonne mire, ne puissent mettre en évidence cette libration terrestre, qui dépasse bien certainement, dans ses maxima, les erreurs accidentelles de marche d’une bonne pendule astro- nomique, si toutefois le coefficient de la nutation diurne est supérieur à 0.1”, comme il a été supposé ici. ou de sin 6° environ, multiplié je +; c'est-à-dire 4 22. Il reste à examiner ce que nous donnera le produit lm dont nous n'avons pas tenu compte. La variation qui en résultera pour la vitesse angulaire est dn d = — je dt C d ab u | uw — E — — a ———— 99 (oO SE 7) RE SD C AB 2 a ( ! 2 - 4 à 1e, | VANNES 97 B | B | Le produit des deux sommes Z se composera d'un ensemble de termes qu'on écrira, en négligeant v, et 0, : D uu Lsin (vo + v’ v'i + 24) + sin(v —v'}é]. ha Li GE. NEA cut PUR a 7. JT NCIS ST ichiretis his (55) L'intégration ne donnera, quant au premier terme, qu'un résultat absolument insensible; et, quant au second : uu' AN = — ———— D — cos (v — v')f. D— ÿ Ce terme ne pourrait devenir un peu sensible que dans le cas où le dénominateur v — v' serait très petit; ce qui n’arriverait guère que si v— v était égal à y + 2w,, le mouvement du périgée lunaire étant environ deux fois plus considérable que celui du nœud, et de signe contraire à ce dernier; ou si v—v était égal à y,, le mouvement du périgée solaire étant exessive- ment lent. Ce dernier cas se présente dans le produit des termes (25°) ; hs, [(1 + «) sin (2© — +) + (1 — &) (sin 20 + #)] el € 9 ON hs.e° [sin (20 —T — %) — (sin 20 —T + e)] ; à S gp . dn OT NE œ produit qui donnera dans l'expression de +, si l'on néglige : vis-à-vis de 1 : 9 .d ab | + — h?s,536° — — cosT. 64 C AB En sorte que le terme correspondant de l'expressin An sera : 9 .d ab sinT 2 (48) Si l’on réduit en nombre le facteur de sin F, on trouvera, en prenant 0.15” ou 0.01° pour le coefficient de la nutation diurne (M€ et © égal au carré de l'aplatissement, 7 millionièmes NICE ABS P ; de millionième de seconde seulement. La vitesse angulaire n de la Terre n’est donc sujette qu'à une variation séculaire insignifiante dépendant de la longitude du périgée solaire. Quant aux termes qui pourraient dépendre de la longitude (56) Te du périgée lunaire augmentée du double de celle du nœud, ils seraient notablement inférieurs au précédent, puisque y; + 20, est beaucoup plus grand que y,; or, en examinant attentive- ment tous les termes qui dépendent du périgée (25), y compris même ceux que nous avons négligés (*), on n'aperçoit aucune combinaison des arguments qui donne une différence égale à ['+92Q ; on peut donc absolument laisser ce cas dé côté. Mais les inégalités du sphéroïde donnent lieu (57) à des termes qui dépendent du périgée solaire exelusivement. Comme les coeflicients de ces termes n'atteignent proba- blement pas un dixième de seconde d’are, leur produit un deux cent millionième de seconde, comme ce produit doit encore ètre multiplié par 5 égal à 0.05 tout au plus, malgré l'accroisse- ment résultant de l'intégration, par suite de la multiplication par _ — 1800 environ, le résultat sera vraisemblablement aussi tout à fait insensible. à di Sn ce de 5 A nn ta Net rene D de à de mit mt, Le“ PT Re æs. Jusqu'ici nous n'avons étudié que les variations de la vitesse angulaire » autour du plus petit des axes principaux de la Terre. Mais la vitesse angulaire o autour de l'axe instantané de rotation est donnée par PT) LE + m° 0 VE MER n + ; 2n Elle est donc sujette, tout d’abord, aux variations que nous venons de calculer, de la vitesse angulaire n elle-même; ensuite a ë . , à 24m? à celles qui proviennent des termes que donnera l'expression ===: Or les équations (24) développées en ne tenant compte que des termes les plus importants et en posant, ce qui est permis ici, (*) Voir P. Usacus, Formules de la nutution annuclle(20) (Mém. De L’AcaD- RoY. DE Bercique, in-49, t. XLVII). (57) s'écrivent : Η 0, sin (nt + 6) — ph {sNosinz—Ni[(a+ Ce) Sin (Q— ?)+ (ci — c2) sin (++)]} 0 PRES M —= — ay COS (nul + Bi) — ch S:Nocos # — Ni|(ci+ ce) COS (C2 — +?) — (a — ce) cos (Q+ e)]} ee La somme des carrés donnera d’abord les termes non pério- diques 5 9 9 f 9 où + ph SNS + ON (CE + ) +... +5 puis des termes à longue période, tels que — L'hsSNON; | 20 cos (2 — Ve, cosQ!, plPSNON: | cos (C— r') — cos (C— T')}, etc. qui se détruisent tous deux à deux; enfin des termes à courte période, tels que amhsN, cos (nit + + + B,), etc. Faisant abstraction complète de ces derniers, qui donneraient des variations diurnes notablement inférieures à celles que nous avons trouvées dans le paragraphe précédent, nous voyons que la variation de la vitesse angulaire o se compose de celle de n, augmentée de la quantité constante : PE PEN 2 AN +) DNS + 9n La vitesse angulaire de la Terre autour de son axe instantané ne diffère done, à part les variations tout à fait insensibles à courte période dont nous venons de faire abstraction, de la vitesse angulaire autour de son plus petit axe que d’une quantité constante, et tout ce que nous avons dit des variations de cette dernière vitesse est exactement applicable à la première. Or nous n’avons trouvé (art. 2%) pour x qu'une variation tout à fait insignifiante, dépendant de la longitude du périgée solaire. On peut donc affirmer que le jour sidéral reste sensiblement ( 58 ) constant à travers les siècles, pourvu toutefois que le diamètre de la Terre ne subisse pas d’altération. Il est bien entendu que nous laissons entièrement de côté les frottements que les marées et les mouvements de l'atmosphère exercent sur la surface de la Terre, et qui tendent bien certaine- ment à produire une diminution séculaire de sa vitesse de rotation. 29. Nous avons quelques mots à dire de l'angle o, qui a été considéré dans l’article précédent comme égal à o + nt. Cet angle est l'angle horaire de l'intersection de l'équateur vrai et de l’écliptique fixe par rapport à un méridien quelconque, si la constante o, reste arbitraire. Ce méridien doit passer, selon la définition, par l’axe du plus grand moment d'inertie. Mais d'après ce que nous venons de voir, on peut confondre cet axe, sans erreur appréciable, avec l'axe instantané de rotation. Si nous désignons par à l’angle horaire de l’équinoxe vrai par rapport à ce même méridien, nous aurons évidemment x désignant comme ci-dessus la précession planétaire. Cette équation permet de déterminer », ou le temps sidéral, du moment où @ sera connu. Or, comme on le sait, d ë dy CO SIURE dt dt”? équation que nous pourrons écrire, en nous bornant aux seuls termes importants et négligeant w, vis-à-vis de 1 : de dt 3 c —n —C, a cos [r(l + ÿ)é + Bi] + hu [ne : 0 | | ; EE | ou encore, en appelant P' la constante de la précession, N’ celle de la nutation annuelle : de Co D = n + GP — de cos [ra(1+ j)t + Bi] + Née cos (2. (49) û 1 nd ne à à comen (59) Remplaçons n par n + An (45) et © par o + Av; il viendra, en intégrant, d'abord où = (No + GP'}t. Pour sa partie uniforme, la période de l'angle © ne diffère donc de celle de la révolution de la Terre autour de son axe que d’une très petite quantité, constante pour l’époque actuelle, mais sujette à une variation séculaire puisqu'elle dépend de la constante de la précession. Cherchons-en la partie périodique Ao. En remplaçant An par sa valeur (45), l'équation précédente (49) s’écrira : d'A» : à 3 : : € re Ci COS [r(t + j)t + Bi] + No, : cos (2 4.02 5 + on 10.5 cos 2 + —— cos (2(— 2?) + cos (20 — 29)+ 1— mm: 1—m; \ Dans l'intégration nous pourrons regarder 0 comme constant et © comme égal à o + nt, et nous trouverons 1 n 50 0.5 sin 2» — (12%) sin(2( —2+) era) La dernière partie de cette expression, déjà trouvée ei-dessus, exprime la libration de l'écorce terrestre, dont aucun géomètre n’a soupçonné l'existence. Le premier terme accuserait une variation d’une période de 505 jours dans la durée du jour sidéral. On ne pourra se faire une idée de la grandeur de cette variation que quand le coefli- cient «, aura pu être déterminé par l'observation (art. #8). Le second terme seul figure dans les expressions des géomètres. Indépendamment donc de ce terme, il existe des variations diurnes, qui constituent la libration terrestre, et une variation d'une période de 505 jours. Les premières, comme nous l'avons vu, peuvent s'élever au (60 ) maximum à 0.06 probablement; la grandeur de la dernière nous est totalement inconnue. A la rigueur, il eüt fallu ne pas considérer 8 comme constant dans l'intégration précédente. Mais nous pensons que l'erreur qu'entraine cette hypothèse dans les formules est bien inférieure aux omissions signalées ici, et commises par les géomètres mêmes qui ont cru ne pas devoir faire cette hypothèse. Son abandon ne pourrait du reste introduire que des termes séculaires tout à fait inappréciables. Le calcul de ceux-ci dépas- serait de beaucoup, et sans aucune utilité, les bornes de ce Traité. Il en serait de même du caleul du jour vrai et du jour moyen, qui exigerait d’abord la réduction à l'écliptique mobile de la nuta- tion N' calculée par rapport à l’écliptique fixe, puis la réduction de l'ascension droite apparente du Soleil en longitude moyenne. Nous renvoyons le lecteur, pour ces détails, à la Théorie de Serret (Le Verrier, Annales de l’Observatoire de Paris, t. V, pp. 551 et suiv.) et au Traité d'Oppolzer (t. I, pp. 198 et suiv. de l'édition française, traduction de E. Pasquier). $ 6. Expressions de la précession et de la nutation en ascension droite et en déclinaison. 30. On part habituellement des expressions précédentes de la précession et de la nutation en obliquité et en longitude, pour en trouver les expressions en Æ et déclinaison. Ce procédé est fort laborieux pour le calcul des termes du second ordre; en outre, 1l a été appliqué d’une manière très incorrecte, en ce sens qu’on a généralement négligé de tenir compte, dans ce calcul, de l'élément le plus important qui est la précession (”). (*) Peters a indiqué le moyen de calcuier rigoureusement les termes du second ordre A?x et A?9, dans Num. const. nut., pp. 198-199; mais ni lui ni aucun astronome, à l'exception d'Oppolzer, vox clamantis in deserto, n’en ont fait l'application. Les formules de Wagner (Obs. de Pulk., vol. E, p. 117) sont incorrectes. — DR PE PT PO CE (61) Nous partirons, au contraire, des expressions différentielles des variations en Æ et en déclinaison, et nous les intégrerons avec toute la rigueur exigée par la précision des observations modernes. Les formules connues donnent : do dy ts ARR VU or en | dœ , dy dy do (320) et, par l'intégration, en considérant à et d comme étant les coordonnées moyennes, que nous représenterons par &p, do; et ajoutant une fonction telle que les équations précédentes, dans lesquelles «, d sont les coordonnées vraies, soient véri- fiées : AÏ— — 5,Ay cos a + A9 sin «5 + V. : 52 Aa = — csAy + tg do — 5,A% sin «y — A6 cos «s) + W. (62) Pour déterminer V et W, nous différentierons ces équations et nous retrancherons des expressions précédentes les différen- tielles obtenues. Il viendra ainsi : à = co ; Aa dy dv 0 — 2} os ES pt ele rs die D TES et : Dot dy — — A sec à eos dy — + Sin &0$, — dt di (55) Apt | _ d9 —) mA SE va sS 0 sin OS SRE Gé mr 1% À de dy adW + AaA9 sec? à [sin % TE COS «8, … an | Si l’on remplace A et A9 par les expressions (52), abstraction faite de V et de W, et qu’on se borne d’abord aux termes du (62) premier ordre, on aura pour la partie du même ordre des expres- s dV dW. sions de = a de EME dV . GED dy a — — CiS1AY + ts do — cos CAYAY: — SIn aoS1At) [eos dp TE sin &pSi = aW 40e HE dy = — — sec° (sin «A8 — cos SA) eos % “ + SIN %081 = de d + (99 — cisAv+tg D(— cos «A 9— sin 08,4) (sn % — COS &84 =: ou, en faisant 18 D==T, € + sinatgd— M, COS & 18 do — Mo» COS do — Co, Sin ap — So, COS 2 — CG, Sin 2 — 50; A4 de dy Dre = — MoCoS1 AY d == MoSuS1AŸS ie dé dy — n,C0A6 se noS0A9: Hi? dW LR ELU T ARE ds = Resyirs L T°) SA + (cé + GT)s1ÂY ris dy il nt dy + (T° — s)A6s, = + E +- Ts Ags dE da Ÿ di = CoS1AYS: RC + CT(— 558119 F En effectuant les produits renfermés dans ces expressions, on s'arrêtera aux termes à longue période les plus considérables. A la vérité, il se rencontrera des termes dépendants des péri- gées solaire et lunaire dans le produit des termes en © + T'ou C+T" et ©—T ou Ç—T' qui entrent dans les formules (26) à (51); mais ces termes seront de la forme | 9 PP — 71) cos 2T. Leur intégration donnera tété À: jo. (65) en effectuant le ealeul, on trouverait pour sin 21" un coefficient égal à un millionième et demi de seconde d’are; pour sin 27 un coefficient cent fois plus faible; en sorte que, même multi- pliés qu'ils sont par T dans V, et par T2? dans W,, ces termes seront toujours négligeables. On purs done réduire les expressions qui entrent dans celles de 1 et de _ à dy oi AE Po + Pic cos Q), do (54) ar = pit Sin Q; d'où C; MN por no. @ C A) —— Pic cos D y et av Pics 1 — cos 2Q e — C0 C l PR UE PRES dt sages (pt sin G + = 5; | — M0 CE Pope — sin Q + PoPiCat C0 Q + = le 2) ®i 2 1 14 C CiC2 1 cos 2 + — 700 RAR 262 — 950 ee ! cos @) RE RE, 2 Coy y or > + nee So Le sin 26) dWa 1 = 2\2 di 2 À il 2,2 + Ê +) ur rre ot ——— sin () + PopiCot COS Cas en sin 26) PiC1Ca À — cos so) GO D — (6 + T°) [ppiet sin Ç + 9 PCT (Pre D picic: 1 + cos 2 ©) œ, 2 C1C> 1 — cos 2 + spip sn{Q+S Pics ee + CoPél + CoPoPiCat COS 3 Gi PoPiCe . 102 . + Co ———— SIn Ç) + — Mae sin 2Ç) |. cy 2 CA (64 ) On pourra faire abstraction de l'unité dans les termes en cos 2Q des deux avant-dernières parenthèses, puisque ses pro- duits par T?, qui sont seuls à considérer, se détruisent. 34. L'intégration donnera, si l’on néglige les termes dont le coefficient ne renferme pas tg 05, ce qui arrive, entre autres, quand celui-ci est de la forme 20€0 — n0$0 : VEN 2 EE | in MoSoPot” — Mo — (289 Sin Ç + cc cos Q)t ® @1 | C2 2€? Pic PE — Nolo — | C0 2Q ; { (M5Co+ 2080) Sin 2Q + — M0 4 | Ch D 0 PaciCa 1 lt 1e W,—=|5 se HAPPENGCR Soie = Ste 2 (or | Ï \ = [É + 1°) SE sn | PoPiC2 “ne e t (55) = @ s Ça 2 11 9 LA co + (6 + GT — cs). pics t En AN EU ,) G + GC te sin Q ——|SI-+T + GGoT | — cos 20 + CT PoPiGiS0 co? co? A 1 AA En remplaçant V et W par ces valeurs V, et W, dans les expressions précédentes (52), les équations (53) pourront s'écrire av av, is 7 À nes W(Gopic Sin Q — S:Po — S0P1C2 C0S (2) dW dW : : nr — DE es (1 27 T°) V (copie sin (2 RE SoPo TRS SoP1C2 cos ®@) + TW, (spin sin Q + CoPo + CoP162 COS (2). Comme les plus forts coefficients des termes de V, et W, ne renferment que des millièmes de seconde d’are, et que le plus = , - « , a Ph Le considérable dans les parenthèses, po, est égal à "= environ, leurs produits par ce dernier seront négligeables; à plus forte raison des autres, puisqu'ils ne sont pas susceptibles de s’accroitre considérablement par l'intégration. ( 65 ) 32. Il reste toutefois encore à discuter la valeur des termes du second ordre omis dans les expressions qui précèdent. Les plus importants sont certainement ceux en Ac? qui ont tg20, pour facteur. L'expression de Aa? (52) renferme affecté de ce facteur : STAY? + CAE? + 555,AYA6, c’est-à-dire ed (pié +2 QPoite 24 in Qu) + à PP cos ge || S | ®} OT Il y aurait donc de ce chef à ajouter à eus = de do dy mea 1 er ne > | | SoPiG Sin (2 + CoPo + CoPiCe COS Q2 | s En se bornant ici au terme le plus considérable et en inté- grant, on trouvera qu'il y a lieu d'ajouter à V, pour obtenir V : 1 + 6 TéScpite A Q Q D © « dW De même il y aura lieu d'ajouter à ina d9 dy | > À Ter ik de dy + AxAd(1 + T°) ; en Co$i — . Iei encore, nous nous bornerons à n’envisager d’abord que les termes les plus importants, qui ne sont pas périodiques, savoir : | | D Tésépol + T( + T’)césopil — É + So [e ne si) T 1 DA à cause desquels il faudra ajouter à W, pour obtenir W : A AE À ÉICESLIE . O1 | ( 66 ) Comme . est égal à 0.000001”, et qu'il est multiplié par T5, il ne deviendra un peu sensible que pour les étoiles distantes de 1° à peine du pôle. Aussi, quant aux termes périodiques qui proviennent de ceux du second ordre que nous avons négligés, comme leur coefficient est encore plus faible, et qu'il ne peut guère s’accroitre par l'intégration, nous n'en tiendrons nullement compte, tout en faisant observer qu'il serait indispensable de le faire pour des étoiles distantes de quelques minutes seulement du pôle. Mais pour ces dernières, l'intégration rigoureuse et, par suite, la réduction seraient tellement laborieuses pour un intervalle de temps dépassant l’année, que nous estimons préférable de s’en abstenir. 33. En adoptant les constantes de Bessel et de Peters, on trouvera, pour 1850, en secondes d'arc : AS = — cys,Ay + S,A8 l — 5 Muso[7.2899] À + mo | S[6.8246]sin ÇQ+c[6.9527] cos | t I A 2m ns An (CiCo+S0T)[6.4874] sin 20 — 7 T(c[6.6155]—s[6 3595] cos2Q 1 ; ES sc T° 0.000001”. À; Ag = — mMosAy — n,A8 1 { ee [soc + 27°) + cicoT | [7.289970 + : ST[6.5785]4 — [ Soco(! + 2T°) + ciGT | [6.8246] sin (2.4 — (GT + ST + c)[6.9527] cos Q.t HER à) AA une OS Na + = G ts [6.4874| sin269 7 à Soo (l +0 [6.8071]cos 20) — GT} 50[7.4242] sin Q— c[6.5595] cos 26 — s0[6.4874]sin 20} [ 1 _ Ê [& ma s) ne | 0 000001”. t”; (56) (67) les parenthèses numériques désignent, en secondes d’are, les nombres dont elles renferment les logarithmes. 34. Il faudra remplacer A0 et — s,AY par les expressions complètes de la précession et de la nutation tant annuelle que diurne, qui sont données dans les formules (50) à (37). Dans la réduction de ces formules en nombres, nous laisse- rons indéterminés, outre le coefficient de la nutation diurne bas 5 ei B— A Te En R (art. 26), ñ que nous appellerons N,, et celui de la nutation annuelle N, Re re ra 2n 2C le rapport / des actions de la Lune et du Soleil, nous réservant de déterminer ultérieurement, par l'application de nos formules à de bonnes séries d'observations, ces trois coefficients, dont aucun n'est connu avec une précision suffisante. Comme, dans les formules (31), c’est l’écliptique fixe de 1850 qui est prise pour plan de référence, afin que les suivantes soient rapportées à l’équinoxe moyen de 1850 + #, nous retranche- rons de la précession Juni-solaire la quantité ce, sin À, qui sera désignée par y’ ee Aulieude* TEL , (30) et (31), qui est une constante arbi- traire, il un d'écrire &,, et n, au lieu de n,(1+ ÿ). Pour le calcul de certains coefficients, la connaissance de 1+y est indispensable, sinon, l’on aurait un trop grand nombre d'inconnues, ou une trop forte complication de formules. Nous prendrons, dans ce cas, —0.00528, comme nous l'avons trouvé par la comparaison des constantes de Bessel et de Peters, qui concordent bien entre elles (*). Cela fait, et adoptant, outre les valeurs numériques des articles 42 et 43, 0 —25°27"51.5" pour 1850, les expressions pratiques complètes de la précession et de la nutation seront les suivantes, pour le calcul numérique desquelles nous avons (‘) Théorie, ete., art. 55. ( 68 ) pris f— 2.18 (*) dans l’expression de la nutation diurne, et dans quelques autres termes indiqués ci-dessous; de plus, nous avons réduit en un seul les termes en sin 2 et ceux en sin 2Q des for- mules (51) et (55). Afin de faciliter le calcul numérique de ces formules, nous avons fait entrer dans l'expression de —s,;AŸ les mêmes termes entre parenthèses que dans celle de AO, et nous avons ajouté à ces termes ceux qui sont nécessaires pour compléter l'expres- sion. Dans ces derniers, qui sont généralement assez faibles, nous avons pris également f— 2.18. Comme N, est tout au moins cent fois plus petit que N,, on pourra, dans presque toutes les réductions, faire abstraction, parmi les termes de la nutation diurne, de ceux en ©+T et en 22, dont le facteur logarithmique a pour caractéristique 7 au plus. De même, parmi les termes de la nutation annuelle, on négli- gera, en obliquité, celui en © — FT donné ei-dessus (50), et en longitude, dans la parenthèse Z’} sin |, les termes en 20 — 27 et en 20 — Q, dont les coeflicients ont pour caractéristique 5. Ces termes doivent néanmoins être conservés dans les réduc- tions des circompolaires, de même que dans celles qui exigent une très grande précision. Les termes qui dépendent, sous le facteur £, du périgée du Soleil, peuvent être supprimés dans le calcul ordinaire des réductions, comme rentrant dans la correction du lieu moyen. Ce n’est que dans la réduction d'observations séparées par un très long intervalle de temps qu’il conviendra d'en tenir compte, si Ja détermination de € donne toutefois à ce coefficient une valeur égale à 0.01” au moins. 33. Nous poserons : Zi\cos! ,- — 1[9.58696] cos Q — [7.5726] cos 263 + [7.3695] cos 2C — [6.1082] cos (C + T”) + [6.4785] cos (3C— L')+[6.6848]cos(2C— 0). } (57) 2} cos} a— [8.491081 cos 2© — [6.7261] cos (© + I) +[7.0953]c0s (30 —1)—[6.1529)cos(20—Q)}; (*) Théorie, etc., art. 52. (69) et de même 2{sin} et {sin} © égales aux mêmes expressions, dans lesquelles ue cosinus est remplacé par le sinus cor- respondant. De plus : Z'fsin}—{ [8.96507] sin Q — [6.553] sin 2Q + [7.1951] sin (C — L”) + [6.260] sin (2C — Q) (58) + [7.4668] sin (O —T) — [6.095] sin(20 —2Tr") + [5.545] sin (20 — 2r)—[5.689] sin (20 — @)} © [— [0.062729] — [9.125735] cos Q + [7.505] cos 2Q + [9.913355] cos 2C ts [0.14 402] cos (C — 1”) — [8.3461] cos (C + 1’) 1 |+ [9.20591] cos (3C — T°”) + [9.142653] cos (2C — (3) + [9.554111] cos 20 — [8.2649] cos (© — T) + [8 5550] cos (50 — T) — [7.487] cos (O + T) (89) — [9.255380] sin Q + [6.540] sin 2Q + [9.947653] sin 2C — [8.5748] sin (C — Tr’) —[8.5820] sin (C + r') D—| + [9.259517 sin (8C — L') + [9.261926] sin (2C — Q) © | + [9.591357] sin 20 + [8.5695] sin (5© —T) — [7.525] sin (© + Tr). —_—_—_—_—_—__—_— 0 mm" [sin], = — {0.65357] sin T — [104261] sin r’ + [0.553267] sin (T° + Q). ) [cos]; == — [0.5023] cos T — [0.70923] cos r” se + [0.25208] cos {r”’ + Q) — [0.208327] cos (T' — Ç)). “1 Enfin nous écrirons, en faisant cie, sin À, = y’ (44) : di = N (1.000492 + f 0.99240) — y’ — 0.000578". Voir (55). Cela posé, les expressions complètes de la précession et de la nutation, qu'il s'agira de substituer dans les formules (56), seront pour 1850, c; désignant toujours cos 0, — [9.962554] : A,6= 0 cos (ait + B)+ Ne [/Zfcost< + Zicos} ol | + N, cos 22, + N, sin 2-2, + 8 [sin]r Li — SA, 0 = —asin(nit+B)+sigit— QN, [F2 sin | Go sin|o] À + N,2'{sin} + N, cos 292, — N,sin . +6[cos]r. ; ( 70 ) 36. Abstraction faite des termes du second ordre, les for- mules (56) deviendront ainsi : A Sin (uit+ 8, —a)+N{ sin a(fÀ cos +2 {cos | ©) — Ci COS AUPIQUr + sin) + cos «Z’}sin} | +8 cos agit — No, .sin (2 — à) + N,2, cos (2p — «) + €{[sin] sin « + [cos]. cos a}. Aa = — a[ ci sin (it + B) + 18 d cos (nuit + Bi — æ)| — ts eos æ N] cos © + 3|cos| ©] (62) + (ci + sin ætg d)[ sigit — Ne(f2isinl +5sinte) _ NS’ {sin} | | — N,5,. | ci sin 2 + 1g d'eos (2 — à) | + Ni2. [ci cos 2 — tg d sin (2; — «)| | — tg d cos & 6 [sin], + (4 + sin « tg d)6 [eos]. Si le lecteur veut traduire en nombres les formules (61), et qu’il déduise fN, de la constante de Peters 9.2255” (1850), il trouvera, même en adoptant avec nous /— 2.18, des résultats inférieurs, dans les centièmes de seconde, à ceux de Peters, pour les termes si importants qui dépendent de la double longi- tude du Soleil (*) ; à plus forte raison, s’il prenait, avec les géo- mètres modernes (**), f— 2.1866. La détermination de Peters repose donc sur des formules inexactes en différents points (***). Elle est à reprendre; c'est ce que nous nous proposons de faire au moyen de nos formules; et c’est pourquoi le coefficient N, y reste indéterminé. (*) Il est à remarquer que la transformation de la longitude moyenne en longitude vraie, effectuée par Peters, n’altère le coefficient de cos 20 que dans la quatrième décimale. (”*) Le Verrier, Ann. de l’Obs. de Paris, 11, 174. Si l’on part des don- nées admises par Oppolzer (pp. 180-181 de la traduction Pasquier), on trouve f — 2.188. Peters avait admis la valeur manifestement trop faible f—2.162, c'est-à-dire qu’il a attribué au Soleil une action trop considérable. (***) Comp. pp. 55 et 57, et Théorie, etc., art. 56. (71) CHAPITRE IL. DE L’ABERRATION ET DE LA PARALLAXE STELLAIRES. S 1. Aberration diurne, annuelle et systématique. 37. Il ne sera question ici que de l’aberration des fixes, c'est-à-dire des étoiles sans mouvement propre réel. Celle-ci est due à trois causes : la vitesse de rotation de la ‘Terre, sa vitesse de translation autour du Soleil, et sa vitesse systématique, c'est-à-dire celle qu’elle a en commun avec le Soleil lui-même. - dx Soient « et 0 les coordonnées po- RER Re à 7 laires du rayon lumineux non aberré émis par l'étoile, rapportées à l’équa- teur vrai; æ et 9’ celles du rayon aberré; V la vitesse de propagation dx Soie de la lumière. Les composantes de de” la vitesse du rayon seront E— — V cos d cos a, y—— V cos dsinc, € —— Vsind; . dx d d ; : , . et, Si D; D 4 sont celles de la vitesse du lieu d'observation, les composantes de la vitesse relative V' de propagation seront e! dx E = Ë — > CLC- Puisque le rayon frappe notre œil avec cette vitesse relative, en appelant «, d’ ses coordonnées affectées de l’aberration, nous aurons V V dt 2 ( ) équations d’où il s’agit de tirer «'— « et 0 — à. On en déduit d’abord à nes , ) 1 | dy : _ — C0S d” sin — — = — — |; 9 S (æ cos & - Sin & ( ) que nous écrirons puis J 1 d dx 1 — cos d’C0s (x'— x —cus9+ [sine — + cosa Te =vosd+ LS 5 Vi Ft V dt, di V »(B) et l’on verra que S’et C’ peuvent se mettre sous la forme ZMsiny et >Mcosy. Si l’on fait — v, fraction très petite et vs 0 — v', on aura rigoureusement, en posant tg (a — &) — Aa : LA ! U Ag —= FT — v'C'[1 EE v’S" 2 v'?S"? = …] (4) en s’arrétant aux termes du troisième ordre en v’. Or 2 MM sin (x1 + %2) et 1 x S*— 22 MM[ cos(x: — x) — COS (x + x2)], C' étant de la forme M, cos 41 + M cos wo + +, S’ de la forme M, sin Xi + M sin Ya + ++, et les sommes précédentes s'étendant à tous les produits deux à deux des termes de C' par ceux de $, les carrés y compris, en sorte que ces derniers n'entreront qu'une fois, les autres deux fois dans la somme. On a donc | il Aa = v ZM cos > — = v'? 2 M,M, sin (x + %) 1 : (5) + 5 vi ZM cos y 2 MM, | cos (ou — %2) — cos (a + x) | (75) dont le dernier terme peut s'écrire symboliquement, comme les précédents, 1 + À 5 > MMM; [— COS (vi + Yo + %s) + COS (a + Yo — y) 1.608 Ga x + 2) + csv x] 38. Or m4, n, et o, désignant les movens mouvements annuel, diurne et systématique du lieu d'observation, © et T les longi- tudes vraies du Soleil et du périgée, + l'heure sidérale, A’, D’ les coordonnées du point vers lequel se dirige le Soleil, on sait que dx ; ne — M (sin © + e sin CT) -—— 7, sin + + 6, cos D’ cos A' 4 (6) “A ES Cim(cos © + e cos T) + 7, cos 7 + o, cos D'sin À’; d’où dx d ir sin æ UE my (COS à sin © — €, sin « cos ©) + em (cos à sin D — c, sin «& cos T) + 4,608 D'(cos & cos À’+sin «sin A')—n(cosa sin r+sinæcos r) | (7) — m,c° sin (© — «) + ms” sin (© + «) + emc”° Sin (T — x) + em,s* sin (T + «&) }: +- 6 COS D’ cos (A”— x) — n, sin (r — « c'ets’ désignant le cos. et le sin. de la demi-obliquité ; dy Mod L 5 \ Men 0e Mmi(& COS © COS & + sin © sin &) at — em, (c, COS T cos « + sin T sin «) + 6, C0s D’(sin A’cosx— cos A’sin &) + n(cosrcusx + sinrsina) (8) — — M, C° Cos (O — «) + ms” cos (© + &) — em,c* COS (T — à) + emS * COS (T + à) Î + 6, cos D' sin (A — a) + n, cos (r — à). Les seconds membres des équations (7) et (8) pourront s’écrire sous la forme —2>ZMsiny, C—Z2Mecos, QE, ) les expressions correspondantes de M et de étant les suivantes : M: — mc, + ms”, — emic”, + em", + 0, cos D 7; _ MOT CLN ITR CS 27, a +T, a + A”, œ —7T, A” désignant le complément de A’. 39. Ces expressions, substituées dans celle de A4, donnent Au— v secd | — mc" [cos (x — ©) + ecos(x —T)] + m8 ° [cos (x + ©)+ ecos(x + r)] — 9, cos D’ sin (œ — A”) + n, cos (x — 7)| — = sec 9{ mic sin 2x — ©) + mis“ sin {x + ©) (9) — 2mis *c'(1 + e) sin 2x + 04 cos” D’ sin 2(A'— «) — 2m,,c'° cos D’ cos (24 — A'— ©) + 2m,9,s'? cos D’ cos (2x4 — A+ ©)}. Si l’on fait abstraction des termes non périodiques, qui ren- trent dans la correction du lieu moyen, ainsi que de ceux de l’aberration diurne, dont on corrige directement l'observation, la formule se réduira à la suivante : Aa — v sec d | — mc°|cos (© — «) + e cos (T — «)| + ms"* [cos (© + à) + e cos (T + a)]|} DE v° sec? 0 — mic" sin 2©O — a) + mis“ sin {© + a) (10) — 9m,0,c° cos D’ cos (O + A'— 24) + 2m,,8° cos D’ cos (O — A'+ 24) : A cause de la lenteur de leur période, nous ferons encore rentrer dans la correction du lieu moyen les termes qui dépen- dent du périgée. L'ensemble de ceux qui appartiennent à cette correction est done v sec d (— m,c'°e cos (T — «)+ m,s"°e cos (T+a) + o, cos D'sin(A'— &) 1 “1 v'sec0[ —2mis*c'{1 + e)sin 24 + cicos* D'sin2(A'— a)|. (11) (75) Et les termes exclusivement périodiques pourront s'écrire, si l’on fait 0m, —= 20.5" + x”, d’où v'm = (20.5 + 2x)” 7 000208" + z0 0002''; one. 206265 ut et de plus o, cos D’ PRE à re y; d'où v'muo, cos D’ —0.00208”". y: (12) 1 Aa — — sec d (20.5 + x) [e"? cos (© — x) — 5? cos (© + &)] ie + se€° 9 (0.00104 + 0.0001x) { c'* sin 2(© — «) — s'* sin {© + «) + 2yc° cos (© + A'— 2) | — 2ys" cos (© — A’ + 2u)|. je 40. Réduisant en nombres, on a, pour 1850, en représentant par [{] le nombre dont ! est le logarithme : Aa—— sec9[[1.295424] cos (© — x) — [9.927968] cos (© +a)] + sec 2[[6.98057] sin 2(© — x) — [4.2493] sin AO +:)| — secd. x [[9.98167] cos(© — «) —[8.61621]cos(© + «)] + sec? 9 0.0001 x [19.965354] sin {© — «) — [7.2524] sin 2© + a)| +- sec° 0. y[7 29975] cos (O + A’ — 2x) — sec” d.y[5.9542] cos (© -— A’ + 24). | (15) (bis). L'inspection des deux derniers termes de cette formule montre que l'influence de l’aberration systématique, que l’on avait con- sidérée comme constante jusque dans ces derniers temps, ne l'est pas, et que sa partie périodique peut s'élever en Æ à un demi- dixième de seconde de temps pour la polaire (*), si l’on admet (") Les premiers articles, dans lesquels il ait été question de l'influence non constante de l’aberration systématique sur la position d’une même étoile, ont paru dans les À. N., n° 2607, F. Forte : Un chapitre inédil d’astronomie sphérique ; n° 2610, Seezicer : Ueber die Aberration der Fixsterne. Ce der- nier article avait été reçu par la rédaction des À. N. avant que le mien eùt paru. Voir aussi dans le Bull. astr., mars 1887, Taewis : Sur la théorie de l’aberration de M. Seeliger. (76 ) que la vitesse annuelle du mouvement systématique est de 1 !Z à 2 fois le demi-grand axe de l'orbite terreste, d’où (12) y—=;: environ. 41. Enfin, comme « et d représentent, dans le second membre de Ac, les coordonnées affectées de la précession et de la nutation, il faudra, si l’on veut leur faire représenter les coordonnées moyennes au 1° janvier de l'année de l'observation, ajouter à « et à À respectivement Ac = m'ÿ + n'j sin a tg 9 — 15.8” sin Ç — tg 9 (6.9 sin a sin Q + 9.2” cos « cos Q) (14) et A9 — n'j cos « — 6.9” cos a sin Q + 9.2” sin « cos (), n' et n' représentent les valeurs connues, rapportés au jour moyen comme unité, et ÿ le nombre des jours écoulés depuis le 1° janvier de l’époque. Il suffira évidemment d'introduire cette modification dans le premier terme en sec d ; et l'on trouvera ainsi qu'il y a lieu d'ajouter au second membre les termes suivants, dont le caleul n'est nécessaire que pour les circompolaires, en omettant même ceux qui ne sont pas multipliés par tg 9 sec 0 : c'| (n'j—6.9 sin Q)cos(©O—2x)—9 2cos() sin(O—2c) | Aa =— 0.000099 tg dsec d 15 Ÿ RARE es og 21020 (5) En secondes de temps, le premier coefficient serait 0.000006635. 42. Pour rechercher l'aberration en déclinaison, partons d'abord de l’équation (1) : ns dz — sind = sin d +v—» V i et tirons ensuite des équations (2), en prenant la racine carrée de la somme de leurs carrés : ! 1 —ços d” — cos d + vS’ + — secd v°C'”°. V 9 7 (77) La combinaison des égalités précédentes donnera : ! ù dz \ 1 F2 (9! — 9) — v cos d — vsin JS — = v'tgd C”, L | neo | — COS (9 — d)—1 +usind— + veosdS' + —vC?, V dt 2 et la combinaison de celles-ci : : de to (9° — d) — (v cos d — v°cos 295") ne | 2 in 99 cl Le ie À à c US — |] — — = = o à C’° 2° In T v sin o EE . Or, la troisième des équations (6) est — —= — Sym, (cos © + e cos T) + o, sin D’. Substituant cette expression ainsi que celles de Set de C'2(7), oui trouve, en laissant de côté les termes insignifiants, et en écri- vant A9 au lieu de tg (9— 0) : Ag v cos d | — ms, (cos © + e cos ') + c sin D’| — v sin [mc*sin(O—2)+ms"*sin(© +a)+ 6, c0s D’cos (A'—)] 0 cos 20 | ms] c? sin (2O — «)+s"° sin (20 + «) — €, sin x | + miss cos D’ [cos (© + A'— à) + cos (© — A’ + &)] — munie? [cos (© — D’ — à) — cos (© + D’ — à)| — M4048 * [cos (© — D’ + à) — cos (© + D’ + a) — D tg dinifc* cos (© — a) + s'*cos (© + à) — 5%"? (cos 2O + cos 2) } ju + ts à M0, cos D’ c'’[sin ( O+A'— a) — sin (O — A')] + s [sin (O—A'+ 24)—sin ( a ue … sin 29} 2muss [sin (© — D’) — sin (© + D')] ï + MS? cos 2O — 6$ cos 2D” + mic cos 2© — «) + mis * cos AO + a) — 5j cos? D’ cos 2A/— x) + 2mis’ °c? cos 20 — 2m,0, COS D'[c”sin(©— A" )+c*sin(© + A Es +s"#sin(O+A')+s?sin(©O—A'+2%)]}. | (78) Omettons dans cette formule les termes non périodiques, qui rentrent dans la correction du lieu moyen, savoir : v cos 0, sin D'— s,yme cos T) — sin duo, cos D’ cos (A — a) 1 l L — = vm?cos 295,0, sin « + — tg d v’mis °c? cos 24 + — v?0? cos 2D'’ sin 20 2 2 k (17) 1 v*oi cos* D’ cos 2{A'— «)sin 2; puis remplaçons, comme ci-dessus, vm, par 20.5 + x, v’mi par 0.00208, 9, cos D’ : ; par y, v'nus, cos D’ par 0.00208 y; M il viendra : A9 — —(20.5+x) [si cosd cos O+c*sindsin(© —«)+s*sin dsin(©+a) | — 0.00052 1g9[c'*cos 2©—«)+s*cos AO +a)—s"?c"?cos 20 | + cos 29 0.00104 Si] c” sin (20 — a) + s’? sin (20 + a)| | + cos 29. 0.00104 . ys,[ cos (© + A'— &) + cos (D — A+ a)] us) — cos 29.0 00104 ysec D'{ c'?| cos(©—D'—x)—cos(©+D'— à) | +52 cos(©—D'+2:)—cos(© +D'+5) |! + 0.00052 tg y À ce] sin (© + A'— %a) — sin (© — A')] + s° [sin (© — A’ + 9x) — sin (© + A’)]| ou, réduisant en nombres : A9 = — (20.5+x){[9.599980]cos 9 cos © +[9.990851 ]sindsin(© —a) | +[8.61622]sin dsin(© + x) | — 0.00052 tg 9/[9.9655] cos 2©O — x) + [7.252] cos AO + &) — [8.0141] cos 2 ©} + 0.00104 cos 29{[9.58164]sin(2© —c) + [8.2162]sin(20 +) } (18) + y cos 23 0.0010% 5, [ sin (© + A’ + a) — sin (© — A'— x) ] | is) — y see D' eos 29) [6.9987]| cos (© —D'—x) — cos(O+D'—4)] — [5.633] [cos (© — D'+ 2) - cos (© + D'+c)]} — y tg 91[6.9987] | sin (© + A'— 2x) + sin (© — A’)| + [5.655] [sin(©—A'+9)—sin(©+A")]}. On voit encore, dans les derniers termes de cette expression, se manifester l'influence de l'aberration systématique. (79) Si l’on veut que les coordonnées « et à se rapportent, dans les formules (18), à la position moyenne de l'étoile, il faudra ajouter au second membre les termes suivants, en omettant ceux qui n’ont pas tg d en facteur : A9 — 0.0000995 sin d tg 9 [c”? cos (O — «) — s°? cos (© + a)] | A9) [n'j sin & — 6.9 sin a sin Q — 9.2 cos & cos Q| 43. Il ÿ a un procédé plus simple pour tenir compte des termes du second ordre de l’aberration annuelle en Æ& et D. Supposons qu'on remplace « et à respectivement par & + Ai et à + Ay0, « et à représentant ici les coordonnées moyennes, Aya et A,0 les corrections qu’elles subissent par le fait de la précession et de la nutation annuelle, et que ces dernières soient mises sous la forme connue : Aa + Bb, Aa’ + Bb’. Si l’on désigne par A?%x et A20 les variations des termes de l’aberration dues à ces variations des coordonnées, et par w la constante de l’aberration en nombre abstrait, 0.0000995, on aura: Vo — — utg d sec (Aa +Bb") [c'?cos (O — &)— s°cos (© + a) | : 2 (20) — u sec d (Aa + Bb) ILE sin (O — «) +s'* sin (O +a)| 5 et, en n’écrivant que les termes qui, dans A%, ont tg9 pour fac- teur, et qui sont renfermés dans Aa + Bb : A9 = u sin d(Aa + Bb) ce cos (© — «) — 5° cos (O + > (21) Il est visible que, si l’on calcule le terme principal de l’aber- ration annuelle au moyen des expressions Ce + Dd et Cc' + Dd’, les formules précédentes pourraient s’écrire, sans erreur sen- sible, puisqu'on ne les applique qu'aux circompolaires, pour lesquelles s, cos à (18) est très petit : Aù = tg d(Ax + Bb”) (Ce + Di) + 2 : (Aa + Bb) (Cc'+Dd') sin 2 (25 1 (#2 N°9 = — 5 sin 22{(Aa + Bb) (Cc + Dd). Cette forme a été proposée par Wagner (*). (*) O. Srruve, Obs. de Poulk., vol. I, p. (117). ( 80 ) $ 2. Parallaxe annuelle et systématique des étoiles. 44. Dans toutes les théories qui précèdent, le centre de la Terre a servi d'origine des coordonnées. Mais ce centre se déplaçant autour de celui du Soleil, nous aurons , en premier lieu, à transformer les coordonnées géocen- triques « et à, supposées réduites, pour une date d'observation quelconque, au 1° janvier d'une même année, en coordonnées héliocentriques, en admettant d'abord que le centre du Soleil soit immobile ; et dans cette prerñière transformation s’introduira la parallaxe annuelle de l'étoile. En second lieu, nous devrons rapporter les coordonnées de l'étoile, au temps {, à une origine fixe qui est la position occupée au commencement du temps { par le centre du Soleil, ce qui introduira dans les formules la parallaxe systématique de l'étoile. 43. Soient donc d'abord «, 0 les coordonnées géocentriques moyennes, au temps {, d’une étoile fixe ; «', d’ ses coordonnées héliocentriques; A, D celles du Soleil; A la distance de l'étoile à la Terre, A’ sa distance au Soleil; R le rayon de l'orbite ter- restre que nous pourrons ici supposer cireulaire. Les axes coordonnés étant parallèles (puisque les positions sont toutes rapportées à un même équinoxe), nous aurons : A’ cos d’ cos x — À cos d cos « + R cos D cos A, A cos d’ sin &"— À cos d sin « + R cos D sin A, A sin 9 — À sin 9 + R sin D; si nous négligeons la différence entre A’ et A, et si nous : R raide faisons À — x, parallaxe annuelle de l'étoile, si nous remplaçons enfin sin D, cos D sin A et cos D cos A respectivement par s, sin©, c, sin © et cos ©, il vient COS d' COS &' — COS d COS à + 5 COS © cos d’sina' —Ccoso sine + Go sin © (25) sin d — sin d + ss sin ©, GS) d’où l’on tire d’abord e- (oi L à . Aa = sin (& — à) — - (G sin © cos « — cos © sin &) cos 0 qu’on peut écrire Aa = 5 sec dc” sin (© — a) — s” sin (© + a)|; (24) puis cos d’ COS (x — x) —= COS d + a] cos © cos « + €, sin © sin a], que nous remplacerons par cos d = cos d + [6° cos (© — a) + s? cos (© + a]. En combinant cette équation avec la troisième des précé- dentes (25), on trouvera A9 = sin (9 — 2) = [5 sin © cos d — | c? cos (O — a) 5) + 5° cos (© + a)fsin 0]. 46. Les coordonnées «', d' que nous venons de déterminer sont les coordonnées héliocentriques de l'étoile au temps #, rapportées à des axes parallèles aux axes du temps {= 0, dans l'hypothèse de l’immobilité du Soleil. Aussi les formules précé- dentes ne sont-elles suffisamment exactes que si la durée du temps { est assez courte. Supposons maintenant que l’on ait déterminé les positions héliocentriques d’une étoile fixe à deux instants séparés par un nombre d'années assez considérable, et qu’on les ait rapportées à un même équinoxe. Soient «, 9, les coordonnées au premier instant, «,, 9, celles du second instant. Si ces dernières coordon- nées différent des premières, toute erreur supposée éliminée, cela ne pourra provenir que d’un déplacement de l’origine, puisque l'étoile est censée fixe. Nous rechercherons l'influence de ce déplacement dans les articles suivants. 6 (82) ay. Les théories qui précèdent peuvent s'appliquer à la détermination d’une quantité dont les astronomes n’ont pu faire que des estimations fort peu concordantes. Cette quantité est la vitesse du système solaire à travers l’espace. Le mouvement propre du Soleil donne lieu à une aberration et à une parallaxe systématiques, qui ont été regardées à tort par les astronomes comme étant constantes pour une même étoile. Les expressions des variations que ces causes produisent dans le lieu apparent des étoiles, étant fonctions de celui-ci, il va de soi que ces expressions ne seront pas identiques pour une même étoile à deux instants différents, et qu'elles offriront d'autant moins de similitude entre elles que ces deux instants seront séparés par un intervalle de temps plus considérable. Et comme le déplacement parallactique dépend évidemment de la vitesse de transport du système solaire, celle-ci interviendra dans l'expression du lieu apparent de l'étoile au second instant, et pourra, par suite, être déterminée. Cela suppose toutefois que l'étoile n'ait pas un mouvement propre réel. Mais on peut s'approcher de la réalisation de cette hypothèse, en appliquant à un grand nombre d'étoiles la méthode qui vient d’être indiquée : les mouvements réels de ces étoiles, qui sont probablement de grandeurs et de directions variables, pourront être censés se compenser les uns les autres. Nous admettrons donc que l'étoile considérée n'a pas de mouvement propre, et nous supposerons connu le point vers lequel se dirige le système solaire. Soient &, d) les coordonnées du lieu vrai (*) de l'étoile pour &— 0, c'est-à-dire ses coordonnées rapportées à une origine qui est le point occupé par le Soleil au commencement du temps £, et à l’équinoxe moyen de ce même instant. Les coordonnées a, et 9, du lieu affecté de la seule aberration systématique seront données par les formules (9) et (16), dans (*) Comme il s’agit des coordonnées moyennes, vrai signifie ici le con- traire d’apparent; c’est-à-dire que le lieu vrai n’est pas affecté de l’aberra- tion, soit annuelle, soit systématique. ( 85 ) lesquelles nous ferons abstraction de l’aberration annuelle et diurne, et remplacerons vo, par a', a et c représentant : Û UMA Ga. respectivement + et < : & = à + @'62 Sec d) COS D’ sin (A” — «;) 1 : — — a?02 sec? à cos D’ sin 2{(A’ — x) 9 el + 2ra °0, sec’ d, cos D’ [ee COS (O + A'—205) — 5° cos (O—A' + 24) |- (26) di — d0 + À’ cos d, sin D’ — sin 9, cos D’ cos (A — Go) } 1 ne ra 0, 18 0, cos D’} c°? [sin (© + A'— 24) — sin (O — A") + 5° [sin (© — A'+ 2x) — sin (© + A')] Red on a négligé, dans l'expression de d,, les termes du second ordre qui ne sont pas multipliés par tg 0. 48. Introduisons maintenant la parallaxe systématique. Si À, représente la distance de l'étoile à la position primitive, A sa distance à la seconde position occupée par le Soleil, après le temps {; a, à les coordonnées sphériques du lieu vrai de l'étoile, rapportées à cette nouvelle origine et à des axes parallèles aux premiers, on aura, en écrivant que la projection de A, sur chacun des trois axes est égale à la somme des projections de o;t et de A : À cos & cos d — À, cos &9 COS à — cat cos À’ cos D’ À sin & cos d — À, sin «, COS dy — cit sin A’ cos D’ À sin d — À, sin à — ct sin D’, d’où l’on tire, comme on sait : cat cos D' sin (A — «) | CON AT Où Ce EN se PE V4 70 PRE LE US ne A o À cos d, — ait cos D' cos (A — x) — — sec djsool cos D’ sin (A — &) + --- (27) t{sin D’ cos d, — cos D’ sin à, cos (A — x de ig(s— 2) — A Éosel 7 À — c,t[sin D'sin 4+ cos D'cos d, cos (A'— x5)] — — 55,i[sin D'cosd,—cos D'sin 9, C0s(A'—%0)] ++ (84) Mais la position de l'équateur ayant varié pendant le temps t en vertu de la précession, les coordonnées héliocentriques de l'étoile rapportées à l'équinoxe moyen du temps t seront : L La a m—a+Au, d —0+ A), A, et A, désignant les accroissements qu'elles ont subis du fait de la précession. 49. Ce ne sont pas encore là les coordonnées moyennes telles qu'on les déduit de l'observation : car, dans la nouvelle position qu'occupe l'étoile, on ne peut l’observer qu'affectée de l’aber- ration. Comme nous supposons sa position observée corrigée de l’aberration tant annuelle que diurne, nous aurons à calculer ses coordonnées a; et 0, affectées de l’aberration systématique, ce qui se fera en appliquant les formules précédentes (26), dans lesquelles «5, d6; 1, 9, seront remplacés respectivement Dar @ Oiicu One Les différences & —«,, d, — 0, représenteront alors les varia- tions que la position de l'étoile aura subies, pendant l'intervalle de temps £, en vertu de la précession, de la parallaxe et de l’aber- ration systématiques. Si l’on en retranche la précession, on aura ce que les astro- nomes appellent le mouvement propre de l'étoile, dans le cas où celle-ci n’a pas un mouvement réel. Pour ne pas exposer le lecteur à une confusion regrettable, nous remplacerons cette expression tout à fait impropre par celle de déplacement apparent systématique, ou simplement déplace- ment systématique, réservant le nom de mouvement propre au déplacement réel ou objectif de l'étoile. Dans la détermination de ce déplacement systématique nous ne conserverons, parmi les termes du second ordre, que les produits de la vitesse systématique par A,z ou AD. Tous les autres peuvent être omis ; les derniers termes des formules (26) ne s'appliquent pas au lieu moyen; les avant-derniers se détrui- ront à bien peu près au commencement et à la fin du temps f; (85) quant à ceux qui renferment, dans les formules (27) ct (29) complétées au moyen des termes du second ordre que nous avons omis, le produit de la parallaxe par le carré de la vitesse systématique (æSo{ par Ge), ils sont évidemment insensibles. Comme nous supposons connues les coordonnées A’, D’ du point vers lequel se dirige le Soleil, nous poserons : sin D'—S", cos D’ sin (A — «) —S,, ù (28) cos D’ cos (A” — &o) — Co, Dans ces conditions les formules précédentes (26) et (27) s’écriront : di — op + À'02 SEC So d = dy + 462 (COS DS — sin doCo) a, —=@ + d'a sec d'S, d = 9 + a'os (cos d'S’ — sin d'C) = SE À, a d — 0 + A, Cp DOol sec So | gd — d ET DOol [cos dS" TE sin Co Uo]- Dans le second de ces quatre couples de formules, G, et S, représentent les valeurs que prenneni C, et S, lorsque «, y est remplacé par «. 50. Si l’on développe les calculs, on trouvera, en désignant par Aa, la différence à, — à, — Aa : AV I S, sec ne er | cot AS %)A,e — ts A, | et de même 9) A9 = — ot [cos 48 — sin 9,0] l — a'02 [sin GS'A,9 + sin %8,À,2+ cos d0C0À, 0]. | Le premier terme de chacune de ces formules, indépendant de la précession, est dû à la parallaxe systématique ; les autres ( 86 ) expriment la différence des aberrations systématiques à la fin et au commencement du temps {; l'ensemble constitue ce que nous avons appelé le déplacement systématique ; c’est la diffé- rence qui existe entre la position moyenne, rigoureusement déduite de l'observation, et la position moyenne calculée en faisant abstraction du mouvement systématique. 54. On voit par ces expressions que, pour une étoile qui n’a pas de mouvement propre réel, la connaissance de son déplace- ment systématique, dénommé à tort mouvement propre, suffit pour en déduire à la fois sa parallaxe et la vitesse du mouve- ment systématique, si, comme on peut l’admettre, la direction de ce mouvement est connue avee une approximation suffisante (*). Les expressions de Ac, et Ad,, dont les valeurs sont données par l’observation, ne renferment en effet que les deux inconnues æ et c. Une détermination approchée de ces quantités permet- trait de les substituer dans les expressions des termes du second ordre A2 et A2 que nous avons négligés, et de déterminer ces dernières quantités. En les retranchant des résultats de l'obser- vation, qui donne en réalité Aa; + Ac, A9,+A%0, on aurait plus exactement Ac, et A),, et l’on recommencerait le caleul de > etc. Pour effectuer le calcul numérique on prendra mm, 20.445" QU RE Re OL Ep puis on posera — x, nombre abstrait, et #5, = y, la paral- laxe æ de l'étoile étant exprimée en secondes. Les équations précédentes serviront à la détermination de ces deux inconnues. Elles ne sont toutefois applicables qu'à une étoile qui n’a pas de mouvement propre réel. (‘) Pour déterminer cette direction, on se sert avec avantage de nos formules relatives à l’aberration et à la parallaxe systématiques. Voir sur ce sujet P. Usacus, Détermination de la direction et de la vitesse de transport du système solaire dans l’espace (Are partie) (MÉM. cour. ET AUTRES ACAD. sciences BruxeLLes, t. XLVII, 1886). GET) Or l'astronomie ne pourrait aujourd’hui affirmer l'existence de pareilles étoiles, moins encore déterminer les mouvements propres avec une précision suffisante. Elle doit done chercher à éliminer ces derniers autant que possible, en recourant à un grand nombre d'étoiles; on peut espérer alors que les mouvements propres, s'ils n'ont plus rien de systématique, se compenseront mutuellement. 52. Afin de pouvoir appliquer ce procédé, nous admettrons que nous avons affaire à un groupe d'étoiles ayant la même parallaxe. Dans ce eas, en sommant, pour toutes ces étoiles, les équations précédentes en Aa, et Ad,, dont les premiers membres doivent en réalité s’écrire Au —p,, Ad, —p5, p, et ps désignant les mouvements propres (réels) en Æ& et D, on aura, puisqu'on admet que Sp, = 2p; — 0 : Zu —— yiÈS, sec —a'x2s, sec d[ cot(A'—a5)A,2—tg DA, | > ZA9, = — yl 2 [cos %S'— sin Co] AE 0) — a'x 2 [sin XS'A,9 + sin ASA,z + cos À CA,0]. De ces deux équations on tirera x et y, d'où l’on déduira la vitesse de transport du système solaire o, = Rx, et la parallaxe moyenne z — Ÿ? du groupe d'étoiles choisi. Il est aisé d’y introduire également la correction de la valeur adoptée pour la précession générale. 53. Désignons par z cette correction. Dans les quantités Aa, et A9, qui représentent a, — &; — Aa, ete. (art. 30), on devra ajouter respectivement à A, et à A9, précessions calculées au moyen de la constante adoptée, Z(C1 + Si Sin ao tg D) et Z 5 COS &. Les premiers membres des équations (30) deviennent ainsi Zf oh — 0 — A, — z(0 + 5 sin «5 t8 do) Fe Zi — à, — A9 — 25, cos wo} ; ( 88 ) et, si nous continuons à représenter par Aa, la différence entre l'ascension droite observée au temps f, o,, et celle &, + À,a qui se déduit de l'ascension droite observée au temps 0, en y appli- quant la précession adoptée, A9, ayant une signification analogue, ces équations S'écriront : 2 Au — 5,2 Z (ci + sin & tg do) — yt Z sec dv — a'x ZsecdSo [ot (A'— &0) À, a — 1 SA, |. (51) X A9, = 5,7 2 eos ay — yt À [cos NS'— sin Co | —ax2 [sin dS À,9+ Sin dS0À,4 + COS doCoA,0 |; la signification des symboles S’, S,, C est donnée ci-dessus (28). L'application de ces dernières formules (51) à un groupe assez considérable d'étoiles de même grandeur permettra de déterminer, outre la vitesse du mouvement systématique et la parallaxe moyenne du groupe, la correction de la constante de la précession. Si cette application fournit, pour divers groupes, des résultats concordants quant à la grandeur de cette première quantité, on pourra décider alors, en connaissance de cause, s'il est nécessaire ou non de tenir compte, dans la réduction des circompolaires, des termes périodiques du second ordre qui dépendent de l’aberration et de la parallaxe systématiques. Dans les chapitres suivants, nous appliquerons les formules que nous avons développées dans ce Traité, à la détermination des constantes qui interviennent dans le calcul des réductions stellaires. L DATE DUE f s € € Printed in USA HIGHSMITH #45230 oo Oo é 5 x à Le pl : . # : à k 4 & j dE - * . + L # t 0 L L e « | | | Y . FRS 4 | . on kb set =