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LITIGIEU X OU PEU CONNUS Lo R où Library ME TAR: BOURGUIGNA Division Section Premier fascicule. IMPRIMÉ À 100 EXEMPLAIRES. sure Î À #S1/T «A UG) 2 as JU ride # 2 TO 4 Q PARIS, ““ZOvar muse .CHEZ F. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE HAUTEFEUILLE, 24. — MARS 1863. = E SE ; RER & — SEE = i + nee a" ; n + KES “ " HE =: : 5 . PA A tar M k gi dl ARE Den A SO pou V: AE A UT 1. HELIX EMBIA. 2. 3. 4. >. Paris, {2 mars 1863, PREMIÈRE DÉCADE. BURINI. fl DASTUGUEI. BONDUELLIANA. ASTEIA. AUCAPITAINIANA. NILOTICA. GENEZARETHANA. CLAUSILIA CEDRETORUM. RAYMONDI. NS FAR RAA. $ 1. HELIX EMBIA. Testa obtecte perforata, subgloboso-depressa, solida, cretacea, striatula, albida; spira convexa ; apice levigato, nitido; aufracti- bus 5 172 convexiusculis, regulariter crescentibus, sutura parum im- pressa separatis; ultimo rotundato, subtus paululum compressius- culo, ad aperturam subito valde descendente; apertura ebliqua, bidentata, irregulariter lunato-oblonga ; peristomate incrassato, continuo, crasso, reflexo ; margine exteriore denticulato ; margine columellari calloso, reflexo, perforationem semper omnino tegente, ac dente crasso, tuberculoso, ornato; marginibus valido callo junctis. Coquillesubglobuleuse-déprimée, solide, crétacée, blan- châtre, striée et munie d’une perforation toujours recou- verte parlelabre columellaire. Spireconvexe, àsommetlisse etbrillant. Cinqtourset demiun peu convexes, à croissance régulière et séparés par une suture peu sensible ; dernier tour arrondi, bien qu'un peu comprimé en dessous, et offrant vers l'ouverture une direction descendante brus- que et des plus prononcées Ouverture oblique, bidentée, TREUE peu échancrée, d'une forme oblongue irrégulière, à cause de la denticulation columellaire. Bord externe muni, vers son milieu, d’une dent allongée. Péristome épaissi, bordé, réfléchi; bord columellaire calleux, réfléchi, recouvrant la perforation et orné, à son extrémité, d'un fort tubercule denticuliforme épais et saillant; bords marginaux réunis par une callosité blanche. Hauteur. . . . . 15 millimètres. Diametre... :.. .- 93 _ Cette espèce a été recueillie dans l’île Habibas, près de la côte algérienne, entre Cherchell et Oran. HELIX BURINI. Testa imperforata, convexo-globulosa, nitida, eleganter striatula, albida ac 4 zonis fuscis munita; spira conoidea ; apice levigato, ni- tido, obtuso; anfractibus 6 convexiusculis, regulariter crescentibus, sutura parum impressa separatis; ultimo rotundato, subtus con- vexo, ad aperturam valide perdeflexo-descendente ; apertura perobli- qua lunato oblonga, intus albida, bidentata ; peristomate intus pau- lulum incrassato, vix subpatulo; dente elongatissimo lamelliformi intus in margine externo; margine columellari calloso late reflexo, ac dentem acuto-tuberculosum præbente; marginibus tenui callo Juoctis. Coquille imperforée, globuleuse, brillante, élégamment striée, blanchâtre, surchargée de quatre bandes brunes plus ou moins larges; spire convexe-conoïde, à sommet lisse, brillant et obtus; six tours un peu convexes, s'ac- croissant régulièrement et séparés par une suture peu profonde. Dernier tour arrondi, convexe en dessous et offrant vers l'ouverture une déflexion descendante irrégu- lière et excessivement prononcée. Ouverture très-oblique, Re ee. échancrée, de forme oblongue, intérieurement blanchâtre et bidentée. Une dent lamelliforme très-allongée sur le côté intérieur du bord externe. Une autre dent à l'extré- mité du bord columellaire qui est calleux et largement épanoui sur la convexité du dernier tour. Péristome un peu bordé et un tant soit peu évasé. Bords marginaux réu- nis par une faible callosité blanchâtre. Hauteur. . . . . 19 millimètres. Diameètre.s 20,097 _— Celle espèce a été trouvée assez abondamment dans le chott de Tigri au sud de la province d'Oran, près de la frontière du Maroc. (Burin, Marès.) L'Helix Burini se distingue de la Tigriana (1), par sa coquille plus conoïde, plus élancée, moins obèse et moins ventrue; par son test plus délicat, plus finement strié ; par ses denticulations de l'ouverture moins fortes et moins saillantes;, par son ouverture toujours blanche à l'inté- rieur, et non d'un fauve marron comme celle de la Tigriana; par son dernier tour descendant d’abord len- tement puis brusquement, tandis que chez la Tigriana la marche descendante du dernier tour est gra- duelle; etc. (A) Helix Tigriana, — magnifique espèce bidentée découverte dans le sud de la province d'Oran par notre ami M. P. Marès. (Helix Tigri, Gervais, mss.— Marès. Observ. météorol. et d'hist. nat., pro- vince d'Oran, in Sc. Acad. se. Paris, 1857. — P. Fischer, in Jour. Conch., t. VI, p. 189, pl. vi, fig. 3 (oct.). 1857. — Helix Maresi, Grosse, in Jouru. Conch., t. X, p. 154. 1862. — Helix Tigriana, Bourguignat. Paltout. alg., p. 53. pl.1, fig. 4-5. 1862. — Voyez la planche première qui accompagne ce travail } HELIX DASTUGUEI. Testa obtecte perforata, depressa, solida, nilida, striatula, albida ac 4 zonis fuscis adornata ; spira parum couvexa ; apice levigato, ni- tido, obtuso ; anfractibus 5 172 convexiusculis, regulariter ac sat cele- riter crescentibus, sutura parum impressa separatis; ultimo rotuu- dato, subtus paululum compresso-complanata, ad aperturam subito valde descendente; — apertura obliqua, lunato-oblonga, intus al- bida, bidentata ; dente valido lamelliformi intus in margine extern0 ; margine columellari crasso, calloso, reflexo, perforationem tegente, ac dentem tubereulosum præbente; peristomate paululum incras- sato ac subpatulo ; — marginibus tenui callo albido junctis. Coquille déprimée, solide, brillante, striée, blanchätre, avec quatre bandes brunes, et offrant une perforation complétement recouverte par la réflexion du labre colu- mellaire. Spire aplatie, peu convexe, à sommet lisse, bril- lant, obtus. Cinq tours et demi un peu convexes, s'ac- croissant régulièrement, avec assez de vitesse, et séparés par une suture peu profonde. Dernier tour arrondi, un peu comprimé, aplati en dessous, présentant vers l'ouver- ot ture une marche descendante courte et subite. Ouverture oblique, assez échancrée, oblongue, intérieurement blan- châtre, bidentée. Péristome un peu épaissi et un tant soit peu évasé. Une dent lamelliforme sur le côté intérieur du bord externe. Une autre dent épaisse, tuberculiforme à l'extrémité du bord columellaire épaissi, calleux et réfléchi sur la perforation qui est toujours recouverte chez les échantillons adultes. Bords marginaux réunis par une faible callosité blanchâtre. Hauteur. . . . . 15 millimètres. Diamètre... . 097 _— Cette Hélice a été récoltée à Redjem-el-Mouilah, à 5 kilomètres au nord d’Aïn-Safra, oasis du sud de la pro- vince d'Oran (Dastugue). Cette espèce paraît rare. L'Helix Dastuguei ne peut être rapprochée que des Helix Tigriana et Burini. On distinguera la Dastuguei : 1° De la Tigriana, — par sa coquille moins globuleuse, moins ventrue, plus comprimée ; par son test plus mince, plus régulièrement strié; par son ouverture blanchâtre et non d'un fauve marron; par son dernier tour un peu aplati en dessous et non convexe; par la déflexion du dernier tour qui est subite et courte et non graduelle ni aussi longtemps descendante que celle de laTigriana ; par sa perforation ombilicale recouverte; par son ouverture moins oblique, etc. : 2 De la Burini, par son test plus strié, plus comprimé; par sa spire aplatie, peu convexe et non conoïdale; par son ouverture moins oblique; par ses denticulations plus fortes ; par son dernier tour offrant une marche descen- dante courte et subite et non aussi prononcée et aussi étendue que celle de la Burini; etc., etc. L $ 4. HELIX BONDUELLIANA. Testa imperforata, ventricosa, globosa, cretacea, solida, paulu- lum translucida, nitida, leviter striatula, ac vix passim obscure mal- leata, candido-cærulescente ac brunneo-unifasciata; — spira rotun- dato-convexa ; apice parvulo, levigato, obtuso ; anfractibus 5 192 con- vexiusculis, regulariter celeriterque crescentibus, sutura fere lineari separatis; — ultimo ventricosorotundato, lente gradatimque ad aperturam descendente; — apertura obliqua, lunato-ovata, iutus candida ; — peristomate sublabiato, patulo, præsertim ad partem in- feriorem labri externi; — margine columellari strictiore, calloso, caudido, locum umbilicalem callo adpresso tegente; marginibus callo vix conspicuo junctis. Coquille imperforée, globuleuse, ventrue, obèse, cré- tacée, solide, brillante, un peu transparente, finement striée et çà et là légèrement chagrinée par de petits mé- plats peu prononcés. Test d'un blanc de neige un peu bleuâtre et entouré, en dessus, d’une bande brune, quel- quefois marron, plus ou moins foncée. Spire convexe, arrondie, à sommet petit, lisse et obtus. Cinq tours et == 40 — demi assez convexes, à croissance rapide et régulière. Suture presque linéaire. Dernier tour ventru, arrondi, descendant vers l'ouverture d'une manière lente et gra- duelle. Ouverture oblique, fortement échancrée, de forme ovale, intérieurement blanche. Péristome légère - ment épaissi, évasé surtout à la partie inférieure du labre externe. Bord columellaire calleux, blanc, un peu com- primé sur lui-même, largement réfléchi et s'épanouis- sant en un callus blanc sur l'endroit de la perforation ombilicale. Bords marginaux réunis par une callosité à peine visible. Hauteur. . . . . 19 millimètres. Diamètre... . . . 28 = La Bonduelliana habite la province d'Oran. Nous ne pouvons pas préciser malheureusement la localité où elle a été recueillie. HELYX ASTEIA. Testa imperforata, depresso-ventricosa, globosa, cretacea, solida, paululum translucida, leviter striatula, ac vix passim obscure mal- leata, violaceo-candida ac passim rarissime brunneo-maculata ; — spira convexa; apice parvulo, levigato, corneo, obtuso; — anfrac- tibus 5 112 convexiuseulis, celeriter crescentibus, sutura lineari sepa- ratis; — ultimo maximo, dilatato, rotundato, ad aperturam valide perdeflexo-descendente ; — apertura obliqua, lunato-oblonga, iatus bruunea; peristomate iucrassato, pallide brunneo, obtuso, late expanso; — margine externo ad insertionem Jabri, recto, lahiato, obtuso, non expanso; — margine colamellari bruuneo, calloso, locum umbilicalem callo brunneo late adpresso tegente; margi- uibus callo brunneo junctis. Coquille imperforée, déprimée, ventrue, globuleuse, crétacée, solide, un peu transparente, finement striée et çà et là légèrement chagrinée par de petits méplats peu pro- noncés. Test d'un blanc violacé, moucheté, sur les pre- miers tours, de quelques petites taches brunes. Spire convexe, à sommet pelit, lisse, corné et obtus. Cinq tours RCA 10 Rue et demi faiblement convexes, à croissance d'abord lente, puis très-rapide. Suture linéaire, dernier tour dilaté, proportionnellement très-grand, descendant fortement vers l'ouverture ; celle-ci est oblique, oblongue, échancrée, et intérieurement d'une teinte brune très-foncée. Péri- stome épaissi, d’un brun pâle, obtus, fortement évasé. Bord droit supérieur plus épaissi, obtus et non évasé. Bord columellaire brunâtre, calleux, s’épanouissant en un callus d’un brun foncé sur l’endroit de la perforation ombilicale. Bords marginaux réunis par une callosité de même teinte que celle de l’intérieur de l'ouverture. Hauteur. . . . . 17 millimètres. Diamètre. "29 — Cette espèce habite les landes des environs de Madrid, en Espagne, L'Helix asteia diffère de la Bonduclliana, dont elle est très-voisine, par son test plas déprimé; par la croissance moins régulière de ses tours de spire; par son dernier tour beaucoup plus grand et plus dilaté ; par son ouverture plus oblongue, intérieurement brunâtre et non blanche; par son péristome plus épaissi, plus obtus et plus évasé; enfin par son dernier tour, qui offre vers l'ouverture une déflexion descendante excessivement prononcée, et non lente et graduelle, comme chez la Bonduelliana. $ 6. HELIX AUCAPITAINTANA. Testa pygmæa, pervio-umbilicata, depresso-compressa, cornea, translucida, oblique striatula præsertim supra; spira fere complanata ; apice obtuso, levigato, pallide corneo ; — anfractibus 4 1/2 ad 5 supra vix couvexiusculis, celeriter crescentibus, sutura impressa separatis; — ultimo maximo, dilatato, in medio obscure vix subangulato, ad aperturam lente regulariterque vix descendente ; — apertura parum obliqua ac lunata, rotuudata ; — peristomate simplice recto; — mar- gine columellari expanso ac reflexiusculo ; — marginibus callo sat valido junctis. Coquille excessivement petite, déprimée, comprimée, transparente, d'une teinte cornée uniforme et munie d'un large ombilic en forme d’entonnoir: stries obliques assez marquées surtout en dessus. Spire presque aplatie, à sommet lisse, obtus, et d'une teinte cornée plus pâle. Quatre tours et demi à cinq, à peine convexes en dessus, s'accroissant avec vitesse et séparés par une suture bien marquée. Dernier tour dilaté, très-grand proportionnel- lement, un peu aplati en dessus, convexe en dessous, ce MATE qui lui donne une apparence subanguleuse vers sa partie médiane. Ce dernier tour descend lentement, réguliè - rement, d'une manière, pour ainsi dire, insensible vers l'ouverture. Celle-ci, faiblement oblique, peu échancrée, est arrondie. Péristome simple et rectiligne. Bord colu- mellaire évasé et réfléchi. Bords marginaux réunis par une callosité assez forte. Hauteur. . . . . { millimètre. Diamètre... . . . 2 millimètres. Cette Hélice, que nous dédions à M. Henri Auca- pitaine, sous-lieutenant au 36° de ligne, a été recueillie en Algérie par M. Joba fils, dans les alluvions de la Boudjariah et de la Seybouse. L'Helix Aucapitainiana est le représentant, en Algérie, des formes européennes connues sous les noms d'Helix pygmæa (Draparnaud) — et d'Helix micropleuros (Paget). 8 7. HELIX NILOTICA. Testa obtecte imperforata, magna, globoso-conica, sordide striata, ad suturam fere costellata, pallide albidulo-fusca, ac zonulis albidulis evanescentibus obscure zonata ; — spira elato-conica ; — apice levi- gato-obtuso ;— anfractibus 5 1/2 convexiusculis, celeriter crescen- tibus, sutura impressa separatis ; ultimo maximo, rotundato, ad aper- turam paululum descendente ; —apertura paululum obliqua, lunato- rotundata; — peristomate simplice, leviter incrassato , obtusato ; margine columellari fere recto, expanso ac late reflexo; marginibus tenui callo junctis. Coquille imperforée , de grande taille, globuleuse- conoïde, d’un blanc brunâtre sale, ceinte de zonules moins foncées aux 34 évanouies. Stries grossières, la plu- part blanchâtres, fortes et saillantes surtout vers la suture : spire élevée conoïde, à sommet lisse et obtus. Cinq tours et demi peu convexes, s’accroissant avec vitesse et séparés par une suture assez profonde. Dernier tour très-grand, dilaté, arrondi, descendant faiblement vers l'ouverture. Celle-ci, légèrement oblique, est échancrée et de forme 226 EE arrondie. Péristome simple, peu épaissi, obtus, non évasé; bord columellaire assez rectiligne, évasé et lar- gement réfléchi sur la fente ombilicale. Bords marginaux réunis par une faible callosité. Hauteur: - 2... 2 2 millimètres. Diameétre 1 c07098 _— Haut. de l’ouverture.. 26 — Cette espèce, qui est le représentant de l'Helix po- matia ({)en Égypte, se trouve dans les endroits ombragés sur les rives du Nil, non loin de Damiette. (1) Linnœus, Syst. nat. (ed. X), p. 771. 1758. $ 8. HELIX GENEZARETHANA. Cette Hélice, une des plus curieuses qui aient été pu- bliées dans ces derniers temps, a été découverte et re- cueillie par notre infortuné ami le docteur J. R. Roth, de Munich, dans la vallée de Tibériade, en Syrie. Cette espèce, qui a été décrite par M. Albert Mousson de Zurich, n’a jamais été figurée et est restée pour ainsi dire encore inconnue. HELIX GENEZARETHANA, Mousson, Coq. terr. fluv. recueillies par Roth..., p. 28. 1861. Testa perforata, convexo-lenticulari, carinata, depressa, subpel- lucida, striatula ac minutissime et elegantissime undique granulata, concolore, corneo-luteola ; — spira convexa ; apice parvulo, obtuso, sublevigato; — anfractibus 5 1/2 supra planulatis, carinatis, regu- lariter ac sat celeriter crescentibus, sutura lincari separatis; ultimo maximo, supra planulato, infra convexo, ad perforationem subin- flato, ac ad aperturam non descendente; — apertura paululum obliqua, lunata, angulato-rotundata, intus albidula ; peristomate 2 "He simplice; margine supero recto subobtuso ; margine infero arcuato, intus paululum labiato, ac leviter expanso; margine columellari late reflexo ; marginibus callo tenui, albido, junctis. Coquille perforée, carénée, déprimée, de forme con- vexe-lenticulaire. Test un peu transparent, terne, d’une teinte uniforme cornée-jaunâtre, imitant assez bien la nuance du vieux parchemin, muni de striations obliques et surchargé d'une infinité de petites granulations, serrées, symétriques, ressemblant à des fragments d’atta- che de poils très-caducs. — Spire convexe, à sommet petit, obtus et presque lisse.—Cinq tours et demi carénés, aplatis en dessus, s’accroissant régulièrement avec assez de vitesse, et séparés par une suture linéaire. Dernier tour très-grand, plan en dessus, convexe en dessous, surtout renflé vers la perforation, caréné à sa partie mé- diane et n’offrant vers l'ouverture aucune déflexion des- cendante. Ouverture faiblement oblique, intérieurement blan- châtre, échancrée, arrondie, à l'exception du côté du bord externe où elle est anguleuse. Péristome simple. Bord externe supérieur droit, légèrement obtus. Bord externe inférieur arqué, faiblement bordé à l'intérieur et un peu réfléchi. Bord columellaire fortement dilaté. Bords marginaux réunis par une légère callosité blan- châtre. Hauteur. . . . 11 millimètres. Diamétre; .' . 7.799 = CLAUSILIA CEDRETORUM. Testa subrimata, elavato-fusiformi, in medio ventrosa, brännco- cornea ; — anfractibus 13 planulatis, sutura lineari separatis; — supremis levigatis, minutis, 5 lente crescentibus, sæpissime decolla- tiss — alteris 7 oblique argutissimeque substriatulis, ac gradatim inflatis ; —demum ultimo coarctato, soluto, eleganter costulato, bi- cristato ; — cristis validis, compressis, crenulato-costatis, parallelis, ad marginem aperturalem cvanescentibus ; — crista superiore lon- giore ; — apertura irregulariter subangulato-oblonga, infra bicanali- eulata ; — peristomate continuo, soluto, intus labiato, late expanso ac reflexiuseulo ; — lamella supera marginali stricta ; lamella infera validiore, alta, strictiore, profunda ac parum conspicua; plica pala- tali una, supera, profunda, fere inconspicua; — lunella magna vix conspicua. Coquille allongée en forme de massue, renflée à sa par- tie médiane, contractée à sa base et droite comme le manche d'une lance à sa partie apicale. Fente ombilicale peu prononcée. Test d'un brun corné. Treize tours pres- que plans, séparés par une suture linéaire. Les cinq pre- miers tours, lisses, s'accroissent lentement, régulièrement oi et sont entre eux d’une égale grosseur (1). Les sept autres qui suivent, ornés de fines striations légèrement obliques, visibles seulement à la loupe, s’accroissent un peu plus vite et prennent graduellement un renflement plus fort et plus considérable. Enfin le dernier tour (le treizième), contracté, comprimé, orné de stries plus prononcées et presque saillantes surtout à sa base, se détache de l’axe de la spire. Ce dernier tour est muni, à sa partie inférieure, de deux arêtes cervicales. Ces arêtes, saillantes, créne- lées, côtelées, parallèles l’une à l’autre, se prolongent jus- qu'au bord péristomal. L’arête supérieure est la plus lon- gue et la plus fortement crénelée. Ouverture faiblement oblique, oblongue, irrégulière- ment anguleuse, présentant à sa base deux petits sinus ca- naliformes qui sont les dépressions intérieures des deux arêtes cervicales. Cette ouverture est ornée de deux la- melles. La première lamelle supérieure est marginale, comprimée, très-saillante et un peu contournée. La la- melle inférieure, bien que plus considérable, plus élevée, est assez profondément située pour qu'elle soit peu apparente. Pli palatal unique, supérieur, et tellement enfoncé à l’intérieur qu'il est peu visible. — Lunelle grande, à peine visible. Le péristome, continu, complé- tement détaché, intérieurement épaissi, est largement di- laté et réfléchi. Longueur. . . . . 25 millimètres. Diaimetres : : 7006 — Cette bizarre Clausilie, l’une des plus intéressantes de ce genre, habite en Syrie. Elle à été recueillie par M. Léon Raymond sur une montagne qui domine la ri- vière du Nabhr-el-Kelb, à 12 kilomètres de l'embouchure de cette rivière. Cette espèce est très-rare. A) La plupart du temps, ces cinq premiers tours sont brisés, et u'existent que chez quelques échantillons bien conservés, LL $ 10. CLAUSILIA RAYMONDI. Testa fusiformi, valde medio ventrosa, ad basin coarctato-com- pressa, cyhindrelliformi ;—corneo-brunnea, valide lamellato-costata; — costis albidis; — spira elongata ; apice levigato, obtuso, mamil- lato ; — anfractibus 10-11 convexiusculis, sutura sat impressa sepa- ratis ; duobus supremis levigatis ; — ultimo angustato, planulato, maxime soluto, valde bicristato; cristis cervicalibus compressis, productis, parallelis, ad aperturam non coufluentibus; — crista su- periore, alta, longiore, stricta, undulata ac crenulata ; — apertura amplissima rotundata, intus albida ; lamella supera marginali, par- vula; infera validiore, profunda, maxime compresso-producta ; — luuella inconspicua; — peristomate continuo, undique late ex- panso. Coquille fusiforme, c’est-à-dire renflée vers son milieu, amoindrie à ses extrémités. Test d'un brun corné foncé, orné de lamelles blanchâtres, saillantes, également dis- tantes les unes des autres. Spire allongée, à sommet lisse, obtus et renflé, comme mamelonné. Dix à onze tours peu convexes, séparés par une sulure assez profonde. Les deux premiers tours sont lisses, tandis que tous les autres (9 19] sont munis de fortes côtes. Le dernier tour, contracté, ré- tréci, aplati, se détache d’une manière remarquable (1 à 1 millimètre 172) de l’axe de la spire. Ce dernier tour possède à sa base deux petites arêtes cervicales qui ne se rejoignent point vers l'ouverture, mais qui se tiennent à peu près à égale distance l’une de l’autre. L’arête cervi- cale supérieure, très-saillante, comprimée, un peu créne- lée, est plus longue et plus forte que l’autre. Ouverture très-srande, de forme arrondie, intérieure- ment blanche, offrant à sa partie supérieure deux lamelles. La première est marginale et de faible taille; la seconde, au contraire, est plus forte, plus contournée, et plus en- foncée dans l'intérieur. Péristome continu, complétement libre et largement réfléchi de tous côtés. Longueur. . ... 15 millimètres. Diamètre... : ...0 93% — Cette magnifique espèce habite, en Syrie, les montagnes qui bordent la vallée du Nabr-el-Kelb, à une distance de 7 kilomètres de l'embouchure de cette rivière. Cette Clausilie, recueillie par M. Léon Raymond, ca- pitaine de gendarmerie, prévôt de l'expédition de Syrie en 1860, est assez abondante sur les rochers dans cette localité. mm Paris. — Lin). de Mme Ve Boucuano-[luzsnp, rue de l'Eperon, 5. ES LE RÉ | FE © ‘ TUE de On et ; d . Li « » > “ Pre A Ta PNR TRE l MA US n se ; | = LE] P Ce ot cdi PS è 4 Arnout del ut lita. y _s. Helix embt&. 4_#. Aelix Ligriana. 9-12 Jfelix Purtri. ; D Împ Becquet, Paris Arnout del et lita. y_ 3. Helix Dastugues. 6-9. Helix Aucapitarruan«. vo_12. /lelix NWiotica. Arnoul del et lité. Îrrp Becquet, Paris. 7 4. flelix Ponduelliana.. 5_d. L1lelix asteia. a-11. flex Cenexareharne. Das x DR ACT ( pi h Ü A « > A d é ‘e le UN FRE D SON 5 5 5 2 5 | < 1 À | pe : F UN Ê l f HU Ê OTIIIFÉ û F jo! \ F (11H ÿ d } EI! 9 /mp. Bucquet, Paris Clausilia cdrelorurt. CE Raymon&. es SOUS ce ue Mollusques dre litigieux OU peu connus, notre intention est d'offrir des descriptions de coquilles nou- velles, des rectifications, voire même des observations sur les espèces litigieuses ou mal connues. Ces nouveaux mémoires conchyliologiques, qui doivent prendre place à la suite de nos Aménités et de nos Spiciléges malacologiques , paraitront par fascicule contenant dix espèces (äécade). — Dix décades formeront une centurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décriles. Sous presse : LE DEUXIÈME FASCICULE. Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de V'Éperon, 5, " Y MOLLUNSQUES NOUVEAUX. LITIGIEUX OU PEU CONNUS L PAR M. J. R. BOURGUIGNAT. a ————_—_—_——————— Deuxième fascicule. IMPRIMÉ À 100 EXEMPLAIRES. / ° S cat EP N' Ne “15 1926 | 2'AI1AL, Li | STIONAL MUSE PARIS, CHEZ F. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE HAUTEFEUILLE, 24. ) AVRIL 1863. @& 2 SVT # fs wi j AR Fr san OA < di) Ms 16 3 SF RERO TE Paris, {97 mai 1863, DEUXIÈME DECADE. ff. LIMAX COMFANYOI. 12. HELIX PYGMÆA. pbs, ME 13. — MASSOTI. der. à 1% 14. — MICROPLEUROS. 45. — ELACHIA. 16. — BERYTENSIS. 17. — FOUROUSI. sr": 392 SC! 18. — ARROUXI. 19. — COLLINIANA. 20. PUFA RAYMONDI. (ag oh nl & 11. LIMAX COMEANYOI. L. corpore cylindrico, postice carinato ; dorso ac lateribus luteis, cinereo-variegatis, ac rugis dorsalibus valide reticulatis, munitis ; — margine pedis reticulato, luteo; subtus flavescente; — tentaculis majoribus cærulescentibus ; parvulis violaceis. — Clypeo magno, ro- tundato, concentrice granuloso-striatulo, postice valide rostrato, an- tice rotundato. Limace à corps cylindrique terminé par une queue effilée, non obèse, et brièvement carénée. Dos et flancs d'une teinte jaune, mouchetés de taches cendrées plus ou moins nombreuses, à l'instar du variegatus. — Rides dorsales très-prononcées. — Rugosités peu allongées, plutôt oblongues-anguleuses. Pied réticulé, traversé en dessous par une large bande d’un jaune beaucoup plus pâle. Bouclier grand, arrondi, granuleux, jaunâtre, avec de grandes taches cendrées irrégulières, sillonné, en outre, de stries concentriques peu distinctes. Partie anté- CAGE rieure du bouclier parfaitement arrondie; partie postérieure fortement rostrée. Col et tête d’une teinte plus pâle. Grands tentacules bleuâtres. Petits tentacules violacés. — Orifice pulmo- naire échancrant fortement la partie postérieure du bou- clier. Mâchoire (1) très-arquée, aussi large à ses extrémités qu'à sa partie médiane, très-bombée, noirâtre, presque lisse ou très-finement striolée, et ornée d’un sillon profond cou- rant d'une extrémité à l'autre. — Rostre médian peu dé- veloppé. Limacelle blanche, peu bombée en dessus, à lignes concentriques peu sensibles, granuliforme en dessous. Longueur de l'animal. . . . 100 à 120 millim. Longueur de l'animal contracté. 40 à 50 — Cette magnifique Limace est assez abondante à Collioure et à Port-Vendres, dans les Pyrénées-Orientales. Nous avons recueilli cette espèce sous les pierres, le long d'un torrent descendant des montagnes qui dominent Col- lioure. Dernièrement, M. de Saulcy a récolté cette même Limace à Port-Vendres, dans la cour d’une maison. Cette espèce ressemble beaucoup aux Limax variegatus de France (2;, et Deshayesi d'Algérie (3). On séparera le Limax Companyoi du variegatus à sa queue effilée, plus allongée et non obèse; à sa carène terminale plus étendue sur le dos; à ses rugosités dorsales plus prononcées, surtout à son bouclier, fortement rostré à sa partie postérieure, ce qui ne se remarque jamais chez le variegatus, dont le caractère principal est d’avoir un bouclier parfaitement arrondi en avant et en arrière. (1) Nous avons fait figurer, dans la planche relative à cette espèce, la mâchoire du variegatus, pour montrer les différences notables qui existent éntre les mächoires de ces deux mollusques. (2) Draparnaud, tabl. Moll., p. 103, 1801. (3) Bourguignal, Lim. Alg. in Spiel. malac., p. 36, pl. r, f. 1-2. (Juillet) 1862. AT — On distinguera le Limaxæ Companyori du Deshayesi à sa queue effilée, allongée et non obèse, comme chez le Deshayesi ; à sa carène plus développée sur la partie dor- sale; enfin surtout à son bouclier arrondi en avant et seu- lement fortement rostré à sa partie postérieure, tandis que chez le Deshayesi le bouclier est non-seulement rostré en arrière, mais encore est échancré en avant, au lieu d’être arrondi. HELIX PYGMZÆA. Cette Hélice, une des plus anciennement connues, a besoin, pour l'intelligence des descriptions qui suivent, d'être définie avec soin et d’être représentée avec exacti- tude. Cette description « nouvelle » servira dorénavant de base de comparaison entre la pygmæa et les autres espèces françaises que nous distinguons sous les noms de Massoti, de micropleuros et d’elachia. Draparnaud, en 1801 (Tabl. Moll., p. 93) et en 1805 (ist. Moll. France, p. 114, pl. vin, f. 8-10), a établi l’'Helix pygmæa, d'après des échantillons des environs de Lyon. C'est également sur des individus de ce pays, par- faitement typiques, que nous croyons devoir assigner à cette espèce les caractères suivants : Testa minutissima, late pervio-umbilicata, depressa, subpellucida, subnitida, cornea, adeo minutissime striatula, ut striæ sub lente vix sint perspieuæ ; — spira Convexa, obtusissima ; —apice minuto, levi- D 00 — gato, pallidiore ; — anfractibus 4 172 convexiusculis, regulariter len- teque crescentibus, sutura bene impressa separatis ; — ultimo rotun- dato, antice non dilatato, nec descendente ; — apertura vix obliqua, late lunato-rotundata ; — peristomate recto, acuto, simplice. Coquille très-petite, déprimée, un peu transparente, lé- gèrement brillante, d’une teinte cornée uniforme et pour- vue d’un ombilic très-ouvert, un peu en forme d’entonnoir et laissant voir l’enroulement intérieur de la spire. Test si finement strié, que les stries sont à peine sensibles au foyer d'une forte loupe. Spire convexe, peu élevée, très- obtuse, à sommet petit, lisse, d’une nuance plus pâle. Quatre tours et demi faiblement convexes, s’accroissant lentement et avec beaucoup de régularité. Suture bien marquée. Dernier tour arrondi, ne présentant vers l’ou- verture ni dilatation, ni déflexion descendante. Ouverture légèrement oblique, arrondie et assez fortement échan- crée. Péristome simple, droit et aigu. HAMIBURLE NA Cat à 1 174 millim. DOMÉ(PE. Jens | 2 — Environs de Lyon où se trouve le type. — Vallée de la Loire, aux alentours de Saumur, d'Angers, etc., où l’on rencontre également des individus bien caractérisés. Hyères, sur les bords du Gapau, dans les alluvions. — Paris, dans les alluvions de la Seine. Dans l'Aube, aux environs de Troyes, l'Helix pygmæa est plus déprimée, moins convexe en dessus, et offre un ombilic un peu moins ouvert. & 13. HELIX MASSOTI. Testa valde minutissima, late pervio umbilicata, compressa, supra fere complanata, subpellucida, subnitida, pallide cornea, levigata (sub lente non striatula, vel vix argutissime striolata) ; — spira fere plana, vix convexa, obtusissima ; apice nitido, levigato ; — anfracti- bus 4 172 convexis, lente ac regulariter crescentibus, ad suturam valde profundam sicut canaliferis ; — ultimo minuto, rotundato, ad aperturam lente descendente ; — apertura parum obliqua, valde lu- pata, rotundata ; peristomate recto, simplice, acuto; margine colu- mellari paululum expansiusculo ; — marginibus valde remotis. Coquille d'une extrème exiguité, presque aplatie en dessus, comme comprimée et pourvue d’un ombilic très- ouvert, en forme d'entonnoir.— Test un peu transparent, assez brillant, d'une teinte cornée, pâle, uniforme, lisse, ou si finement striolé que les stries sont encore bien moins sensibles au foyer d'une forte loupe que celles de la pygmæa, qui sont pourtant à peine perceptibles. Spire peu convexe, presque plane, très-obtuse, à sommet lisse, brillant et d’une nuance moins accentuée. Quatre tours et — 31 — demi bien bombés, d'une croissance lente et excessive- ment régulière, séparés les uns des autres par une suture très-profonde. Les tours, vers la suture, sont comme ca- naliculés. Dernier tour arrondi, petit, à peine plus grand que l’avant-dernier, et offrant, vers l'ouverture, une direc- tion descendante lente et peu prononcée, à cause de sa régularité. Ouverture peu oblique, très-échancrée et ar- rondie. Péristome simple, droit et aigu. Bord columel- laire un tant soit peu évasé. Bords marginaux très-écartés. Hauteur. . 2. 1 millim. Dametesen acer. 1192 — Cette Hélice habite aux environs de Perpignan (Pyré- nées-Orientales). L'Helix Massoti diffère de la pygmæa par sa coquille d'un tiers plus petite; par sa spire moins convexe, presque aplatie et non bombée; par son accroissement spiral plus régulier et plus lent; par son dernier tour des- cendant faiblement vers l'ouverture et non droit comme chez la pygmæa; par son ouverture plus échancrée, plus ronde, aussi haute que large {chez la pygmæa, l'ouverture est plus large que haute), etc... ; enfin surtout par sa su- ture très-profonde et ses tours qui, vers la suture, sont comme canaliculés. Cette espèce nous a été envoyée sous l'appellation er- ronée de pygmæa, par M. Paul Massot, de Perpignan. $ 14. HELIX MICROPLEUROS. Éditée en premier lieu (25 mai 1853), sous le nom d'Helix parvula (1), dans une lettre de sir John Paget à M. Moitessier, de Montpellier, cette espèce a été plus scientifiquement établie, l’année suivante, sous l’appella- tion de micropleuros. Voici l'histoire de cette Hélice inconnue et pourtant si abondante dans le midi de la France. Helix parvula, Paget, in Litt., 1853. — micropleuros, Paget, Desc. of a new Hel. om Mont- pellier, in Ann. and Mag. nat. Hist. (Ser. XIHIT), p. #54, 1854. == — Fischer, Moll. terr. fluv., in Journ. Conch., t. V, p. 159, 1856. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 108, 1859. (1) Non Helix parvula de Raug, in Ann. des se. nal., XXIV, p.1#, 1831. — 33 — Testa minuta, aperte pervio-umbilicata, compressa, supra planius- cula, iafra convexa, nitida, subpellucida, coruea vel succinea, ele- gantissime ac oblique lamellicostata ; — spira vix convexa, fere com- planata ; apice minutissimo, levigato, pallidiore ; —anfractibus # con- vexiusculis, sat celeriter crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo sat dilatato, magno, supra leviter convexo, infra convexo-ro- tundato, ad aperturam non descendente ; — apertura obliqua, parum lunata, oblongo-rotundata; peristomate simplice, recto, acuto ; mar- gine columellari expansiuseulo. Coquille petite, comprimée, un peu plane en dessus, convexe en dessous, et pourvue d'un ombilic assez large pour laisser voir l’enroulement intérieur de la spire. Test brillant, un peu transparent, d'une teinte cornée ou succinée, et orné de petites lamelles épidermiques sail- lantes, régulièrement espacées et obliques. Spire à peine bombée, à sommet lisse, excessivement petit et d’une nuance cornée plus pâle. Quatre tours faiblement con- vexes, s’accroissant assez rapidement, bien qu'avec régu- larité. Suture assez profonde. Dernier tour légèrement dilaté, assez grand, en dessus peu convexe, en dessous bombé, arrondi, et ne descendant pas vers l'ouverture. Ouverture oblique, oblongue-arrondie, peu échancrée, à péristome simple, droit et aigu. Bord columellaire légè- rement évasé. Le OT RS RRETRE 1 millim. DAME, Se 2 2 — Cette Hélice a été trouvée pour la première fois par M. John Paget, en mai 1853, sous des feuilles mortes de houx, à la Moures, près de Montpellier. L'Helix micropleuros habite les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Nous avons reçu, notamment des environs de Perpi- gnan, cette espèce, sous l'appellation d'Helix pygmæa. L'animal de l'Helix micropleuros, d'après John Paget, est court, demi-transparent, d'un brun foncé ou noirâtre en dessus et d'un gris blanchâtre en dessous. Les tenta- nie ee cules supérieurs d’une teinte foncée sont forts et globu- leux à leur extrémité. Les tentacules inférieurs sont très- petits et d’une teinte plus pâle. L'épiphragme vitracé est exécuté en un clin d'œil par l'animal lorsqu'il veut clore l'ouverture de sa demeure. HELIX ELACHIA. Testa minutissima, umbilicata, compressa, supra planata, infra convexa, pellucida, hyalina, pallide cornea, elegantissime lamellicos- tata; —Spira planata ; apice levigato; —anfractibus 3 122 rapide crescen- tibus, sutura impressa separatis ; anfractibus subangulatis, infra ad umbilicum obscure subearinatis; — ultimo maximo, ad aperturam lente descendeute ; — apertura obliqua, ampla, parum lunata, late ovato-rotundata ; peristomate simplice, acuto, recto; margine colu- mellari leviter expansiuseulo, Coquille très-petite, ombiliquée, très-comprimée, presque plane en dessus, convexe en dessous, transpa- rente, fragile, crystalline, d'une teinte pâle cornée, et sillonnée de côtes épidermiques saillantes, symétriques. Spire non bombée, à sommet lisse. Trois tours et demi s’accroissant rapidement et séparés par une suture assez profonde. Tours subanguleux à leur tiers supérieur et présentant vers l'ombilic la trace d’une carène obsolète. Dernier tour grand, proportionnellement très-dilaté et a descendant lentement vers l'ouverture. Celle-ci oblique, peu échancrée, ample, est ovale-arrondie. Péristome simple, droit et aigu. Bord columellaire légèrement évasé. HAUTEUR: 500 006 Me 31% de millim. Diamelresta Les EEE: 1192 — Cette espèce habite aux environs d'Angers, dans les prés humides, où elle a été recueillie, avec des quantités de Zonites fulvus, d'Helix pulchella, costata, pygmæa (type), aculeata, etc..…..., par notre ami Letourneux de la Péraudière. L'Helix elachia ne peut être rapprochée que de l’Helix micropleuros. On distinguera notre nouvelle espèce de cette dernière à sa taille plus faible, à son test plus fragile, plus trans- parent, moins corné, etc... ; à sa spire non bombée en dessus ; à ses tours subanguleux en dessus et subcarénés en dessous vers l’ombilic et non convexes comme ceux du micropleuros; à son ouverture plus ample; enfin surtout à ses tours s'accroissant beaucoup plus rapidement, et à son dernier tour plus grand, plus dilaté et présentant vers l'ouverture une direction descendante, etc. En résumé, les espèces du groupe de l'Helix pygmæa appartiennent aux deux sections suivantes : 1° Coq. à test lisse ou presque lisse. Helix Debeauxiana (1). — _ pygmæa. — Aucapitainiana. — Massoti. 2% Coq. à test toujours lamellé. Helix micropleuros. — elachia. — Poupillieri. (1) Voyez notre Malacologie de l'Algérie, in-4, fase. 2, pour les descriptions des Helix Debeauxiana, Aucapitainiana et Poupillieri. & 16. HELIX BERYTENSIS. Sous l'appellation d'Helix Berytensis, les auteurs ont confondu diverses espèces, qu'il est utile, nous le croyons, de distinguer dorénavant. La synonymie de cette coquille est difficile à établir. Nous pensons cependant qu'il est convenable de l'indi- quer de la manière suivante : Helix (Helicella) Berytensis, Férussae, prod.,p.43, n°260, 1821. Helix Berytensis, L. Pfeiffer, Symb. ad Hist. Hel. viv., I, p. 39, 1841. — — (1) L. Pfeiffer, Monosr. Hel. viv., I, p.138, 1847, t. III, p. 120, 1853, et t. IV, p. 120, 1859. — — Bourquignat, Cat. rais. Moll. terr. fluv. Orient., p.23, 1853. (1) A l'exclusion de la synonymie suivante « Helix granulata de Ro:h. » — 38 — Helix Berytensis (pars), Mousson, Coq. terr. fluv., Bel- lardi, en Orient, p. #2, 1854, et Coq. terr. fluv. Roth en Palestine, p. 9, 1861. D'après Férussac, le créateur de l'espèce, voici les ca- ractères de la Berytensis : Testa umbilicata, globoso-depressa, tenui, subtranspellucida, non nitente, luteo-fulvicante, striatula, ad suturam præsertim grosse striata, ac undique minutissime granulata ; — spirà Convexo-conoi- dali, obtusissima ; — apice minuto, nitente, striatulo, non granu- loso ; —- anfractibus 6 planiuseulis vel vix convexiusculis, sat cele- riter crescentibus, sutura parum impressa separatis; — ultimo magno, obsolete subangulato, ad aperturam descendente ; —apertura obliqua, lunato-rotundata, intus leviter albido-subrosacea ; —{ peri stomate simplice, acuto, intus profunde albido vel albo-rosaceo la- biato; — margine dextro recto; margine basali leviter expanso ; — margine columellari late reflexo ; marginibus leviter conniventibus tenui callo diaphano junetis. Coquille globuleuse-déprimée, mince, un peu transpa- rente, d'un fauve jaunâtre terne, et pourvue d’un ombilic laissant apercevoir, malgré son peu de largeur, l'extrémité intérieure de la spire. Test sillonné de stries, surtout vers la suture, où elles sont beaucoup plus fortes, plus gros- sières, et orné de tous côtés d’une infinité de petites gra- nulations microscopiques, serrées, et non symétriques. Ces petites granulations, qui quelquefois tendent à disparaitre ou tout au moins à s’atténuer sous le frottement, sont les rudiments de petites lamel!es piliformes épidermiques, très- caduques, et d’une extrême exiguité. Spire convexe, un peu conique, très-obtuse, à sommet petit, brillant, strié et non granulé. Six tours presque plans ou faiblement convexes, à croissance assez rapide et séparés par une suture peu profonde. Dernier tour grand, légèrement subanguleux vers sa partie médiane et offrant vers l'ou- verture une direction descendante assez brusque et passa- blement prononcée. Xe Ouverture oblique, échancrée, arrondie, à péristome simple, droit et profondément bordé, à l’intérieur, d’un bourrelet blanchâtre ou d'un blanc rosacé. Bord dextre droit. Bord basal légèrement évasé. Bord columellaire ré- fléchi. Bords marginaux convergeant un peu lun vers l’autre et réunis par une callosité transparente d’une ex- trême ténuité. PART na Lu. 19-12 millim. DOME 0 0 5 16-20 — L'Helix Berytensis offre quelques variétés de forme de peu d'importance. Ses principales variétés sont : Var. B conica. — Coquille à spire plus élancée, plus conique.—Ceite variété se trouve représentée pl. xvix, f. 11 et 12, dans la seconde édition du « Conchylien cabinet von Martini und Chemnitz. » (Gattung Helix, par L. Pfeiffer.) Var. C leucozona. — Coquille dont le dernier tour subanguleux est orné d’une obscure zonule d’une teinte pâle qui finit par disparaître vers l'ouverture. Var. Dsubgranulata. — Coquille à granulations à peine sensibles même à la loupe. | 51 2 CADET Habite en Syrie, aux environs de Beyrouth, notamment sous les débris de roches très-humides (de Saulcy, Ray- mond); — de Sayda (Roth, Gaillardot); — le mont Car- mel (l'abbé Bargès); — le mont Liban {Bellardi, d'après Mousson) ? DE L'HELIX RACHIOD1A. Sous cette nouvelle appellation nous comprenons l’'He- lix granulata (1) de Roth, que tous les conchyliologues ont à tort confondue avec l'Helix Berytensis. (1) Non Helix granulata, Quoy et Gaymard, Astrob.11, p. 95, t. VIE, f, 6-9, 1832, qui est une espèce de la Nouvelle-Guinée. — Nec Helix granulata, Alder, Mag. z0ol. and Bot., 1, p.107, qui est une autre espèce, — Nec Helix granulosa, Deshayes, in Férussac, Hist. Moll., 1, p.61, n° 80, pl. Lxix, f. 7-10, qui est une espèce de Madagascar, 4 DE Cette Helix granulata, que nous ne connaissons mal- heureusement que par la figure (1) et la description qu’en a données Roth dans ses &« Molluscorum species, » en 1839 (p. 16, pl. 1, F. 3 et 19), est évidemment une espèce à part et très-distincte de la vraie Berytensis. D’après Roth, cette espèce peut être ainsi caractérisée : Testa anguste umbilicata, globosa, luteo-viridula, irregulariter plicata, ac undique elegantissime granulato-decussata ; — spira convexa; — aufractibus 5 (prioribus planiusculis, posterioribus convexiusculis), sat celeriter crescentibus, sutura (in prioribus li- neari, in ultimo parum impressa) separatis ; — ultimo magno, glo- boso, rotundato; — apertura lunato-rotundata; peristomate sim- plice, acuto; margine columellari reflexo. Comme on le voit par cette diagnose, cette espèce spé- ciale à l'Asie Mineure, où elle a été récoltée par Roth, à Cacamo, en Carie, se distingue nettement de la Bery- tensis par son ombilic très-étroit; — par sa forme plus globuleuse et non déprimée; — par sa coloration d’un jaune verdâtre; — par son dernier tour plus ventru, plus globuleux ; surtout par son épiderme orné de granulations allongées, saillantes, espacées en rangées symétriques, et non petites, peu prononcées, visibles seulement à la loupe, très-rapprochées entre elles sans ordre bien défini, comme celles que l’on remarque sur le test de la Bery- tensis. En résumé, les espèces confondues sous le nom vui- gaire de Berytensis doivent appartenir aux trois espèces suivantes : 1° Helix Berytensis (Férussac). 20 Helix rachiodia (Bourguignat. — Helix granulata de Roth.— Espèce de Carie). 3° Helix Fourousi, dont nous donnons la description au paragraphe suivant. (1 L’échantillon figuré n’est pas tout à fait adulte. & 17. HELIX FOUROUS1I. Testa angustissime umbilicata, globoso-depressa, sat solida, paulu- lum subtranslucida, non nitente, luteo-viridescente, irregulariter substriatula, ad suturam plicato-striolata, ac undique elegantissime granulato-decussata; — spira convexo-conica, obtusissima ; apice minuto, striatulo, non granulato; — anfractibus 6 planiusculis, sat celeriter crescentibus, sutura parum impressa separatis ; — ul- timo magno, rotundato, ad aperturam descendente ; — apertura obliqua, lunato, ovato-rotundata, intus albida ; — peristomate recto, acuto, intus albido-labiato; margine columellari reflexo ; marginibus tenui diaphauoque callo junctis. Coquille globuleuse-déprimée, peu fragile, bien qu'as- sez mince et un peu transparente. Perforation ombilicale très-étroite, permettant, malgré son exiguité, d'aperce- voir le sommet intérieur de la spire. Test peu strié, si ce n’est vers la suture, où se trouvent des plis irréguliers et saillants. — Épiderme d’une couleur uniforme d’un jaune verdâtre sans éclat, et surchargé de tous côtés de granu- Lois lations allongées, proéminentes, symétriquement espacées en lignes inverses de la direction des stries. Spire con- vexe-conoïde, très-obtuse, à sommet petit, strié, non gra- nulé. — Six tours presque plans, à croissance assez ra- pide et séparés par une suture presque linéaire entre les premiers tours, et peu profonde entre le dernier et l’a- vant-dernier tour. — Dernier tour proportionnellement grand, arrondi, offrant vers l'ouverture une déflexion descendante courte et assez brusque. Ouverture oblique, échancrée, ovale-arrondie, intérieu- rement blanchâtre, à péristome simple, droit, épaissi à l'intérieur par un bourrelet blanchâtre assez prononcé. Bord columellaire réfléchi. Bords marginaux réunis par une callosité transparente d’une extrême délicatesse. HAUIENT ENT ET EE 42 millim. DiAMEORTES TL NEC 17 — Cette Hélice a été récoltée dans les environs de Bey- routh par M. Fourous, un des gendarmes du corps de l'expédition de Syrie, en 1860. Cette espèce, confondue avec la Berytensis, soupçonnée par Mousson, de Zurich {in Coq. terr. fluv. Roth en Pa- lestine, p. 9, 1861) (1), se distingue : 1° De la Berytensis par son test plus solide, plus co- nique; par son ombilic bien plus étroit; par son ouver- ture plus oblique, surtout par son épiderme tout diffé- remment granulé. Les granulations de la Fourousi, en effet, sont saillantes, allongées, placées en lignes symétri- ques très-espacées, et se dirigeant en sens inverse des stria- tions du test. — Chez la Berytensis, au contraire, les gra- nulations sont excessivement petites, exiguës, placées les unes contre les autres sans ordre bien déterminé et sans symétrie. (1) «Les échantillons des environs de Tiberias, où cette espèce ne paraît pas rare, appartiennent à la variété granulata. La surface est couverte d’une chagrinure bien nette et prononcée, formée de petits grains allongés, distinctement séparés. » {Mousson.) RS = 2 De la rachiodia (granulata de Roth, 1839, non gra- nulata de Quoy et Gaimard, 1832 ; Alder, 1837, etc.) : par son test moins globuleux ; par son dernier tour plus grand, plus dilaté ; par son ouverture plus allongée dans le sens de la largeur ; par sa perforation ombilicale un peu moins étroite; enfin par ses granulations épidermiques plus symétriquement disposées. 18. F0) HELIX ARROUXI. Testa parvula, aperte umbilicata, depressa, sat fragili, subpellu - cida, tenuiter striatula, fulvo-castanea, ac undique fasciis albidis dispositis, sicut maculis in pelle serpentium, adornata; spira parum convexa;apice prominente, nitido, striatulo, nigrescente;—anfractibus 5 172 convexiusculis, regulariter crescentibus, sutura impressa se- paratis; ultimo obscure subangulato, supra parum convexo, subtus valde convexo, antice non descendente; — apertura obliqua, lunato- oblonga; peristomate simplice, recto, acuto; margine columellari vix expansiusculo. Coquille de petite taille, déprimée, assez fragile, trans- parente, finement et régulièrement striolée, et pourvue d'une perforation ombilicale assez ouverte pour laisser voir l’enroulement intérieur de la spire. Test d’un fauve marron, maculé de taches blanchâtres irrégulières, imi- tant au dernier point les marbrures d’une peau de ser- pent. Spire peu convexe, à sommet proéminent, brillant, striolé et d’une teinte noirâtre plus ou moins prononcée. sé" s Cinq tours et demi, peu convexes, à croissance régulière, et séparés par une suture très-marquée. Dernier tour un peu subanguleux à sa partie médiane, peu convexe en dessus, bombé en dessous, rectiligne en avant, c’est-à- dire n’offrant pas, vers l'ouverture, de direction descen- dante. Ouverture oblique, oblongue, échancrée, à péristome simple, droit et aigu. Bord columellaire légérement évasée. HAUICOUR EN RA 3 millim. Diametres 20e GE — Cette Hélice, que nous dédions à M. Arroux, maréchal des logis, lors de l'expédition de Syrie, en 1860, à été re- cueillie sous les pierres, sous les feuilles mortes, dans les endroits un peu humides, proche de la rivière de Bex- routh, à 5 ou 6 kilomètres de son embouchure. & 19. RELIX COLLINIANA. Testa aperte pervio-subdepressa, globulosa, solidula, subpellucida, cornea, obscure zonula pallidiore cingulata, tenuiter striata ac pau- Julum sub lente crispulata ; — spira convexo conoidali; — apice mi- auto, levigato; — aufractibus 6 convexiusculis, reguiariter cres- centibus, sutura impressa separatis; ultimo exacte rotundato, ad aperturam descendente ; — apertura obliqua, vix lunata, rotundata ; peristomate simplice, acuto, intus maxime albido-labiato ; margine basali paululum expanso ; margine collumellari reflexo; marginibus approximatis, teoui callo albido diaphanoque junctis. Coquille globuleuse, déprimée, solide bien que trans- parente, d’une teinte cornée plus ou moins foncée et en- tourée d’une zonule peu marquée, d’une nuance plus pâle, légèrement blanchâtre, et pourvue d’un large ombilic en forme d’entonnoir, laissant voir l’enroulement intérieur de la spire. Test élégamment sillonné de stries fines qui, vues à la loupe, paraissent un peu irrégulières et comme crispées et faiblement martelées. Spire conoïde, à sommet petit et lisse. Six tours peu convexes, à croissance régu- lière, un peu lente, et séparés les uns des autres par une suture très-prononcée. Dernier tour peu dilaté, parfaite- ment arrondi et offrant vers l'ouverture une direction descendante. Ouverture oblique, à peine échancrée, bien ronde, à péristome simple et droit, intérieurement épaissi par un fort bourrelet blanchâtre. Bord basal faiblement évasé. Bord columellaire réfléchi. Bords marginaux convergents, très-rapprochés et réunis par une callosité transparente, blanchâtre, d'une grande délicatesse. ANUS LR 9 millim. MmEES ones Le" « LD, — Cette espèce, que nous dédions à M. Jonas Collin, de Copenhague, habite en Suède, dans les Alpes scandi- naves. L'Helix Colliniana est voisine de l’Helix strigella (Dra- parnaud, Tabl. Moll. France, p. 84, 1801, et Hist. Moll., p. 84%, pl. var, f. 1-2 et 19, 1805), mais elle en diffère essentiellement par son ombilic bien plus ouvert, bien plus dilaté et fait en forme d’entonnoir; par son ouver- ture plus petite, à peine échancrée ; par ses bords mar- ginaux plus rapprochés; enfin surtout par ses tours de spire plus délicatement arrondis, et dont la croissance est plus lente, plus régulière que celle de la strigella, ete. PUPA RAYMONDAI. Testa minuta, perforata, elongato-cylindrica, fulvo-cornea, elegan- tissime lamellicostata; costis obliquis albidisque in ciliis elongatis ; — spira obtusissima; apice pallidiore, levigato; — anfractibus 7 convexiusculis, lente crescentibus, sutura impressa separatis; prio- ribus ad cilia costarum subangulatis; alteris convexiusculis; ultimo demum ad aperturam ascendente; — apertura leviter obliqua, lu- nato-oblonga, intus albidula ac quadrilamellata : lamella una, maxi- ma, stricta, elata, intrante, in pariete aperturali; — ac tribus minu- tis, elongatis in columella ; — peristomate undique expansiusculo, intus leviter albido-labiato; marginibus callo albo crassoque jJunctis. Coquille de faible taille, perforée, cylindrique, d'une teinte fauve cornée et élégamment ornée de petites la- melles épidermiques, obliques, saillantes, blanchâtres, symétriques, se prolongeant vers la partie supérieure des tours en une pointe roide, aiguë, allongée et ascendante. Ces lamelles épidermiques, très-rapprochées les unes des EN: ee autres sur les tours supérieurs, s'espacent graduellement. de plus en plus au fur et à mesure qu’elles se rapprochent de l'ouverture. Spire excessivement obluse, à sommet lisse et d’une nuance plus pâle. Sept tours assez convexes, à croissance lente, régulière, et séparés par une suture très- prononcée. Les premiers tours sont subanguleux, comme carénés, là où les lamelles épidermiques se prolongent en forme de dard aigu. — La carène disparaît sur le qua- trième tour. — Enfin le dernier tour, arrondi, un peu oblong, offre vers l'ouverture une direction ascendante très-marquée. Ouverture peu oblique, oblongue, échancrée, intérieu- rement blanchâtre et pourvue de quatre lamelles. La première lamelle, forte, comprimée, élevée, est située sur la convexité de l’avant-dernier tour, dont elle suit le con- tour. Les trois autres sont petites, très allongées et pla- cées à la partie supérieure de la columelle. Péristome légèrement évasé de tous côtés, et pourvu, à l'intérieur, d'un faible épaississement blanchâtre. Bords marginaux réunis par une callosité épaisse et de même teinte que celle du péristome. ROME ee ER AT 2 172 millim. DRE © ne -. 1192 — Sous les feuilles mortes, sous les pierres, dans un bois de chênes verts situé sur une montagne dont la base plonge dans la rivière de Beyrouth, à 6 kilomètres de son embouchure. Cette magnifique espèce, une des plus intéressantes du genre Pupa, a été recueillie par M. Léon Raymond, ca- pitaine de gendarmerie, prévôt de l'expédition de Syrie en 1860. ———_—— Paris. — Imp. de Mme V° Boucuann-Huzann, rue de l'Eperon, 5 de ER: à LI + 7 re t2 1_4. flelix pygnaa (type) 5-8 /lelix Massot . 913. A mucropleuros. #-7 — clachia . y _ 5. (lelix Perylensis. 6 _o. Alex £ouroust. 018. l'upa Aaymont. LE Levasseur del et lit y 3. Aelix Colliniana. 9 - 11. Limax Comparer. 6 à 21 = Arronxz. 19 _13. L. vartequlus, | Machoire et manteat.) ve, Hg DL A) (a ANS (AA. £ toct di À Sa 7) tete) Sté, 2 de Cl Sous ce titre, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus, notre intention est d'offrir des descriptions de coquilles nou- velles, des rectifications, voire même des observations sur les espèces litigieuses ou mal connues. | Ces nouveaux mémoires conchyliologiques, qui doivent prendre place à la suite de nos Aménités et de nos Spiciléges malacologiques , paraîtront par fascicule contenant dix espèces (décade). — Dix décades formeront une centurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décriles. Sous presse : LE TROISIÈME FASCICULE. % Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5 MOLLUSOQUES NOUVEAUX, LITIGIEUX | | OU PEU CONNUS | | | M. J. R. BOURGUIGNAT. Troisième fascicule. IMPRIME à 100 EXEMPLAIRES. PARIS, CHEZ F. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE HAUTEFRUILLE, ?4 DÉCEMBRE 1868, Paris, 1°" décembre 1863. TROISIÈME DECADE. 21. ZONITES LAWLEYANUS. 2%. HELIX LAVANDULZÆ. 23. — MOGADORENSIS. 24. — TUBERCULOSA. 23. — PHILAMMIA. 26. — PTYCHODIA. 27. — LEDERERI. 28 — DAVIDIANA. 29. PUPA EUDOLICHA. 340. AMPULLARIA RAYMONDI. ZONITES LAWLEYANUS. Testa minutissima, anguste umbilicata, globoso-depressa, supra valide convexa, hyalina, fragillima, albido-crystallina, quaudoque sub- viridula , sublevigata vel sub valida lente striatula ; spira convexo- tectiformi; apice obtusissimo; — anfractibus # 1/2 ad 5 convexius- culis, regulariter crescentibus, sutura impressa separatis; ultimo paululum majore, in medio subangulato ; —apertura parum obliqua, lunato-rotundata ; peristomate acuto, recto, intus ad marginem basalem leviter subincrassato; margine columellari subpatule ac reflexo. Coquille étroitement ombiliquée, slobuleuse, déprimée, fortement convexe en dessus, d'une extrême petitesse, d'une grande fragilité, transparente, luisante, d’un blanc cristallin un tant soit peu verdâtre, suivant les échantil- lons. Test lisse à l'œil nu, mais laissant voir, sous le foyer d'une puissante lentille, quelques striations délicates, fines et serrées. Spire très-convexe, tectiforme, à sommet très-obtus. Quatre tours et demi à cinq faiblement con- Re vexes, à croissance régulière, séparés par une suture pro- noncée. Dernier tour un peu plus grand, subanguleux vers sa partie médiane. Ouverture légèrement oblique, fortement échancrée, arrondie. Péristome droit, aigu, un peu épaissi à l'intérieur vers la base de l'ouverture. Bord columellaire légèrement évasé et un peu réfléchi. Hauteur. = © . : © 1 millim. Diamétre. 2": "00 1 _ Ce Zonite a été recueilli près de Florence, dans les alluvions de l’Arno, par notre honorable ami M. Pec- chioli, de Settignano. Le Zonites Lawleyanus, dédié à M. Robert Lawley, de Montecchio, est une miniature du Zonites Petronellæ {1) des montagnes de Suisse. Il est à présumer que le Law- leyanus est le représentant de cette espèce dans cette partie des Apennins qui domine Florence. Cette nouvelle coquille est la plus petite espèce connue du genre Zonites. (1) Helix Petronella, Charpentier. & 22. HELIX LAVANDULZÆ. Testa ang ste umbilicata , subdepressa, nitida, subpellucida , fulva, striata, sicut subcostulata ‘costulis obsoletis præsertim subtus) ; spira convexa; apice minuto, nitido, levigato; — aufractibus 6 con- vexiusculis, subangulatis, celeriter crescentibus, sutura impressa separatis; — ultimo magno, dilatato, snbangulato, ad aperturam rotundato, subtus exacte convexo-rotundato, ae antice subito deflexo ; — apertura obliqua, lunata, late oblonga; — peristomate acuto, recto, intus rosaceo-incrassalo ; margine inferiore subpatulo ; margine columellari reflexo ; marginibus distantibus. Coquille étroitement ombiliquée, assez déprimée, bril- lante, légèrement transparente, d'une teinte fauve foncée, striée, comme costulée (les côtes sont distantes, peu sail- lantes, comme émoussées). Spire convexe, à sommet pe- tit, lisse et brillant. Six tours peu convexes, subangu- leux, à croissance rapide, et séparés par une suture prononcée. Dernier tour grand, dilaté, subanguleux, par- faitement arrondi seulement vers l'ouverture, exactement convexe en dessous, et offrant, vers l'insertion du bord + externe, une déflexion brusque, très-sensible. Ouverture oblique, échancrée , transversalement oblongue. Péri- stome droit, aigu, intérieurement bordé par un bour- relet rosacé. Bord inférieur légèrement évasé. Bord colu- mellaire réfléchi. Bords marginaux écartés, non conver- gents. Hauteur. 4-0: à 61/2 millim. Diamètre. "4: + NU — Cette nouvelle Hélice habite en grande abondance dans les touffes de lavande, le long de la Durance, entre la ville de Briançon et la forteresse située sur la montagne vis-à-vis cette ville. Nous avons encore recueilli cette espèce dans le val d'Oisans, ainsi qu'en Savoie, aux en- virons d’AIXx. L'Helix lavandulæ ne peut être confondue qu'avec les Helix Telonensis (1) et Montoni (2); mais elle diffère de ces coquilles provençales par sa spire moins déprimée, plus convexe; par son dernier tour plus brusquement et moins fortement descendant, et parfaitement convexe- arrondi en dessous, tandis que chez lies Telonensis et Montoni la convexité basale du dernier tour est surtout prononcée vers le pourtour de la perforation ombilicale ; par son ouverture plus échancrée, oblongue et non ar- rondie ; par ses bords marginaux plus distants, non con- vergents, non rapprochés; par son ombilic proportion- nellement moins ouvert, etc., etc. (1) Mittre, Desc. 4 coq. nouv., in Ann. sc. nat., vol. Xvin, p. 188, 1842. — Voyez Dupuy, Hist. nat. Moll. France, p. 176, pl.ix, f. 1 (2° fase.\, janv. 1848. (2) Mittre, in Dupuy, Hist. nat. Moll. Frauce, p.178, pl. 1x, F. ? (2° fase.), janv, 1818. $ 23. HELIX MOGADORENSIS. Testa perspective pervio-umbilicata, depressa, supra paululum tectiformi, bicarinata, solida, cretacea, opaca, sordide luteolo-albida, ac strigis irregularibus crispis et tuberculosis undique corrugata ; — spira depresso-compressa ; — apice minuto, corneo, levigato; — anfractibus 5 regulariter crescentibus, supra planulatis, acute cari- vatis (carina suturam fere linearem sequens) ; — ultimo paululum majore, antice descendente, ac valide bicarinato (carina una com- pressa, acuta, subdenticulata fere in medio anfractus,—altera acuta, promiuente cirea umbilieum) ; — apertura obliqua, subtetragona ; marginibus (superiore acuto, recto, — inferiore intus incrassato ac leviter patulo, — columellari reflexo) conniventibus, valde approxi- matis, callo albido junctis. Coquille déprimée, tectiforme en dessus, bicarénée, solide, crétacée, opaque, d'un blanc sale un peu jau- nâtre, et pourvue d'un large ombilic en forme d'enton- noir laissant voir l’enroulement intérieur de la spire et circonscrit par une carène aiguë. Test orné de stries grossières, irrégulières, saillantes, en forme de tuber- = Aie cules allongés, crispés et interrompus, ce qui donne à sa surface une apparence terne et rugueuse. Spire déprimée, aplatie, comme obliquement écrasée, à sommet petit, lisse et corné. Cinq tours à croissance régulière, presque plans en dessus et entourés d’une forte carène aiguë qui suit la suture. Dernier tour un peu plus grand, descen- dant vers l'insertion du bord externe, entouré de deux fortes carènes; la première, supérieure, située presque vers la partie médiane du tour, est comprimée, saillante, costulée ; la seconde, inférieure, circonscrit la perforation ombilicale. Les intervalles entre ces carènes sont plans, non bombés, ce qui fait que le dernier tour paraît tri- gone. Ouverture oblique, subtétragone, à peine échan- crée. Bord externe supérieur droit, aïgu et simple. Bord inférieur légèrement évasé. Bord columellaire réfléchi. Bords marginaux convergents, très-rapprochés, réunis par une callosité blanchâtre. Hauteur: 2 2" /2 : 5. S’mmilim: Diamétre: 4. 0,1 LOT Cette Hélice habite sur les rochers aux alentours de Mogador, dans le royaume du Maroc. L'Helix Mogadorensis est une espèce voisine des Helix Mosrabina et Turcica. 1° Elle diffère de la Mograbina (f) par sa spire plus aplatie et comme écrasée; par son test muni de deux fortes carènes, tandis que chez la Mograbina la carène inférieure qui entoure l’ombilic est presque nulle en comparaison de celle de la Mogadorensis; par son der- nier tour trigone, plan, à pan coupé, et non convexe en dessous; par son ombilic beaucoup plus ouvert; par son ouverture subtétragone, très-anguleuse, et non arrondie (1) Morelet, Test. nov. Alg., in Journ. Conch., t. II, pl. 62, pl. x, f. 11-12, 1852,et in Journ. Conch., t. IV, p. 286, 1853, et Bour- guignat, Malac. Alg.,t. 1°", p. 276, pl. xxx, fig. 4-6, 1863. UND = à sa partie inférieure comme celle de la Mograbina, etc. 20 Elle diffère de la Turcica (1) par sa taille plus pe- lite: par son test plus fortement rugueux; par ses tours à croissance régulière; par son ouverture moins large; sur- tout par son dernier tour à peine plus grand que l’avant- dernier, et non dilaté comme celui de la Turcica. (1) Helix Turcica, Dillwyn, Desc. cat. II, p. 905, n° 11, 1817. (Tro- chus Turcicus, de Chemnitz, Syst. conch. cab. t. XI, p.280, pl. corx, f. 2065 et 2066, 1795.) Helix Turcica, Férussac, Prodr., n° 148, et Hist. Moll., pl. Lxv, f. 2-3, et Deshayes, in Lamarck, An. s. vert, (2e éd.), t. VIT, p. 118,1838, etc., etc... Espèce du Maroc. $ 24. HELIX TUBERCULOSA. Cette espèce a été établie, en 1825, par Conrad (1), d’après un échantillon mal caractérisé et non adulte. L'année suivante, dans notre catalogue raisonné des Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. de Saulcy, etc. (2), ne connaissant pas l'ouvrage de Lynch, publication d’une excessive rareté, et craignant d'établir une fausse espèce nouvelle, nous avons à tort rapporté cette Hélice à la Despreauxi des Canaries (3), espèce voi- sine, il est vrai, de celle-ci, malgré tout différente. Depuis cette époque, Schmidt et Roth en 1855, et (1) Conrad, Descr. of the foss. of Syria, etc., in Zynch, official report of the United States expedition to explore the dead sea and the river Jordan, etc. (1 vol. in-4, avec 30 pl. n. et une carte; Baltimore 1852). — Page 228, pl. xxur, fig. 133, et non pas 129, comme l’indiquent par erreur Roth, L. Pfeiffer et Conrad. (2) Page 35, 1853. (3) Ale. d'Orbigny, Mollusq., etc., rec. aux Canaries par Webb et Berthelot, etc., p. 65, pl. x, fig. 21-23, 1839. Er À 4 L. Pfeiffer en 1859, sont les seuls conchyliologues qui, à notre connaissance, ont parlé de cette espèce. Schmidt (1) a donné une mauvaise représentation de l'appareil génital de cette Hélice. — Roth (2), croyant avoir affaire au type, a fait figurer et a décrit une variété conique de ce Mollusque. Enfin L. Pfeiffer, dans le deuxième supplément de sa Monographia Heliceorum vi- ventium (3), a reproduit, en d’autres termes, les carac- tères signalés par Roth. Le type de cette tuberculosa n’est donc pas connu, puis- que la figure de Conrad représente un échantillon très- jeune, et celle de Roth une variété très-conique. Aussi c’est pour faire connaître le véritable type de cette char- mante espèce syrienne que nous donnons à nouveau les caractères de cette espèce, et sa représentation dans les planches qui accompagnent ce travail. HELIX TUBERCULOSA. Testa auguste subperforata, trochiformi, supra conico-tectiformi , subtus convexa, opaca, cretacea, sordide albidula vel pallide ochracea, oblique valideque supra corrugato-striata, ac bicarinata (carina prior rugoso-tuberculata ad partem superiorem anfractuum; — carina al- tera, sequens suturam, acuta, valide tuberculoso-serrulata), subtus irregulariter rugosa; — spira conoidea, plus minusve elata; apice obtuso, levigato, corneo ; — anfractibus 6 supra contabulatis, planu- laus (inferioribus exsertis), serrulato-bicarinatis, regulariter cres- centibus, sutura impressa separatis; — ultimo paululum majore, supra convexiusculo, rugoso-bicarinato, subtus convexo, antice lente descendente, vel quandoque subito deflexo (4); — apertura obliqua, (4) Der Geschlechtsapp, der stylommatophorien, etc., p.32, pl. vu, [. 49, 1855. (2) Spicileg. Moll. orieutal., in Malak. Blatter, p.28, pl.x, £. 6-7, année 1859. (3) Vol. IV, p. 149, 1859. (4) L. Pfeiffer (Monogr. Hel. viv., vol. IV, p. 149, 1859, dit ulti- mus non descendens .— Quid? EU lunata, transverse oblonga, ad marginem cxternum acute angulata ; peristomate recto, acuto, intus leviter labiato; margine dextro, recto ; margine basali reflexiusculo; margine columellari reflexo, parvulam perforationem semitegente, præsertim in speciminibus adultis ; mar- ginibus sat convergentibus. Coquille à peine perforée, trochiforme, conique, tecti- forme en dessus, convexe en dessous, opaque, crétacée, d'un blanc sale ou d’une teinte pâle ochracée. Test forte- ment rugueux, ridé, crispé en dessus et orné de ES carènes tuberculeuses : la première est située vers la par- tie supérieure du tour ; la seconde, beaucoup plus forte, plus saillante, denticulée comme une scie, suit la suture qu’elle surplombe. Spire conoïde, plus ou moins élevée, à sommet lisse corné et obtus. Six tours plans en dessus, à croissance régulière, bicarénés de telle façon que la ca- rène inférieure, en dépassant la suture {qui est fortement prononcée), donne à la coquille une apparence de pas de vis. Dernier tour un peu plus grand, légèrement convexe, très-ridé, tuberculeux en dessus, bien convexe et moins rugueux en dessous, et présentant vers l’ouverture une direction descendante, tantôt lente, tantôt subite et assez prononcée. Ouverture oblique, échancrée, transversale- ment oblongue, offrant un angle très-aigu vers le bord droit où aboutit la carène. Péristome droit, aigu, légère ment bordé; bord externe droit; bord basal faiblement réfléchi; bord columellaire réfléchi et renversé, surtout à sa partie supérieure, sur la petite perforation ombilicale qu’elle recouvre en partie; bords marginaux conver- gents. ÉTAUÉCUT 10-12 milllim. Diamétre.. +: Li Q 12-13 _— Var. B conico-turrita (Helix tuberculosa de Roth). — Hauteur 14, diam. 14 millimètres. Coq. aussi haute que large. EN L'Helix tuberculosa habite dans toute la partie sud de la Syrie, et vraisemblablement dans l'Arabie Pétrée et une grande partie du sud de la Mésopotamie. Elle a été re- cueillie aux environs de Jérusalem, au couvent de Mar- Saba, et sur les bords de la mer Morte. Cette Hélice vit dans les endroits arides et rocheux, sous les touffes d'herbes ou au pied des arbrisseaux. 2 $ 25. HELIX PHILAMMIA. Testa subperforata, conico-turrita, subtus convexa, carinata, opaca, cretacea, sordide albida, subtus zonulata, supra striis ru- gosis, crispulatis irregulariter valide corrugata, subtus minus cris- pulato-costulata ; spira conico-elata; apice minuto, corneo, levigato ; — anfractibus 6 172 subplanulatis, regulariter crescentibus tuber- culoso-carinatis (earina suturam sequens); ultimo paululum majore, carinato (carina serrulata in medio anfractu), supra convexiusculo, subtus convexo, antice subito deflexo; — apertura obliqua, parum lunata, late transverse oblonga, ad marginem externum angulata ; peristomate recto, acuto, intus incrassato, margine basali reflexius- culo; margine columellari reflexo, parvulam perforationem semite- gente; marginibus convergentibus, sat approximatis. Coquille à peine perforée, conique, convexe en dessous, carénée, opaque, crétacée, d’un blanc sale, entourée quel- quefois, en dessous, par une ou deux zonules fauves, aux trois quarts effacées. Test profondément sillonné par des stries rugueuses, crispées, irrégulières, tuberculeuses, sur- tout en dessus. Spire conique élancée, à sommet petit, — 65 — lisse, et corné. Six tours et demi presque plans en dessus, à croissance régulière et entourés d'une carène dentelée (surtout sur les tours du milieu) et qui suit la suture. Der- nier tour légèrement convexe en dessus, plus arrondi en dessous, offrant vers l'insertion du bord externe une pe- tite déflexion subite, et entouré, vers sa partie médiane, d'une carène denticulée. Ouverture oblique, peu échan- crée, anguleuse vers le bord externe, là où aboutit la ca- rène, ettransversalement oblongue. Péristome droit, aigu, épaissi à l'intérieur. Bord basal légèrement réfléchi. Bord columellaire beaucoup plus fortement réfléchi, surtout à sa partie supérieure, et renversé sur la petite perforation ombilicale qu'il recouvre en partie. Bords marginaux con- vergents, assez rapprochés. HADIODC RE 12 millim. Diamètre. : - .- Æ. 13 — £spèce commune dans les déserts d'El-Arich, au nord de l'Egypte, dans le sud de la Syrie et jusque sur les rives du littoral du golfe Persique. & %6. HELIX PTYCHODIA. Testa anguste umbilicata, conoidea, subtus rotundato-convexa, serrulato -carinata (carina in ultimo evanescens), fragili, sat tenui, sordide albidula supra tuberculosa, crispulato-costata, subtusstriata, paululum rugosa ;—spira conoidea, sat elata; apice prominente, cor- neo, levigato ; — anfractibus 6 convexiusculis, celeriter crescentibus sutura impressa separatis ; — anfractibus prioribus rotundatis, levi- ter striatis, tribus medianis supra crispulato-costatis ac acute serru- lato-carinatis (carina suturam sequens); tandem ultimo maximo dilatato, subrotundato, uon carinato, supra rugoso, subtus leviter subcrispulato, antice subito vix deflexo ; — apertura obliqua, parum lunata, rotundata; peristomate recto, acuto, intus paululum incras- sato; margine columellari reflexo, præsertim ad partem superiorem ; marginibus tenui callo albido, nitente junctis. Coquille étroitement ombiliquée, conoïde, convexe, ar- rondie en dessous, entourée d’une carène dentelée qui s'évanouit sur le dernier tour. Test fragile, peu épais, d’un blanc sale, sillonné, en dessus, de striations crispées, irrégulières, tuberculeuses, tandis qu’en dessous les stria- tions sont plus délicates, plus serrées, moins fortes et peu crispées. Spire conoïde, assez élevée, à sommet lisse, corné et proéminent. Six tours légèrement convexes , à croissance rapide, séparés par une suture bien marquée; les deux premiers tours sont lisses et arrondis, les trois suivants sont fortement costulés, crispés, tuberculeux, et sont entourés, en outre, d'une carène dentelée qui suit la suture; enfin le dernier, beaucoup plus grand, dilaté, presque arrondi, non caréné, offrant une petite déflexion brusque vers l'insertion du bord extrême, est assez ru- gueux en dessus, tandis qu'en dessous il est beaucoup plus délicatement strié. Ouverture oblique peu échancrée; péristome droit, aigu, légèrement épaissi à l’intérieur. Bord columellaire réfléchi, surtout à sa partie supérieure; bords marginaux réunis par une légère callosité blanche très-brillante. Hamieur. "2 5 20 40 12 lline. Diamêtre. ... . . , {5° .— Var. B. — Coquille plus petite, à carène dentelée plus saillante. — Isthme de Suez. L'Helix ptychodia paraît spéciale au nord de l'Égypte; elle a été recueillie notamment aux environs d’Alexan- drie. Cette nouvelle espèce se distingue de la philammia par son test moins conique, plus déprimé, moins épais, etc. ; par sa carène qui s’'évanouit au dernier tour; par son ou- verture arrondie et non anguleuse; par son dernier tour proportionnellement beaucoup plus grand, plus déve- loppé, délicatement strié et à peine crispé en dessous ; par une croissance beaucoup plus rapide de ses tours; par son ombilic assez ouvert, tandis que celui de la phi- lammia ne consiste qu'en une simple petite perfora- tion aux trois quarts recouverte par le bord columel- laire, etc. 6 0 Les deux Hélices que nous venons de décrire, « Helix philammia et ptychodia, » sont généralement classées dans les collections sous les noms erronés de crenulata ou de serrulata. La véritable Helix crenulata (Müller, Verm. Hist., IF, p. 68, n° 263, 1774) est une de ces espèces douteuses sur lesquelles les auteurs n’ont pu, jusqu’à présent, tomber d'accord. — Selon toutes les probabilités, cette crenulata, signalée par Müller dans le midi de la France, est une coquille non adulte et vraisembiablement une variété de la terrestris ou de la conica. Quant à la serrulata (Beck, Ind. Moll., p. 10, 1837, — voyez Rossmasslrr, Iconogr., XI, p. 3, f. 692 (très- bonne), 1842), elle diffère complétement des Helix j hi- lammia et ptychodia. — Son test lisse, entouré seulement par une arête carinale composée d'une série de tubercules isolés, en fait une espèce à part à laquelle on a eu tort de rapporter toutes les crenulata et les serrulata décrites dans les ouvrages. Ainsi la crenulata de Dillwyn (Cat. rec. shells Linn. Meth., p. 895, 1817) est une costulata (Ziegler,. La crenulata d'Olivier (voy. Emp. ottom., t. HE, p. 69 et atlas, pl. xxx1, F. 5, 1804), ainsi que celle de Fé- russac (Prodrome, n° 300, 1821), représente une forme très-conique de la ptychodia. Les crenulata de Lamarck (An. s. vert., t. VI (2° partie), p. 88, 1822) et de Deshayes (An. s. vert. (2° éd.), t. VIT, p. 07, 1838) doivent être rapportées à la philammia (1). Etc., etc. (4) L'Helix philammia que nous venons de faire figurer a été re- présentée d’après un échantillon étiqueté crenulata dans la collec- tion de M. Deshayes. HELIX LEDERERI. Cette espèce, dont nous donnons maintenant la repré- sentation, n’a jamais été figurée. Établie, en 1856, par L. Pfeiffer (Diag. N. Landschn., in Malak. BI., p. #3), puis décrite de nouveau, en 1859, par le même auteur (Monogr. Helic. viv., t. IV, sup- plém , p. 150), cette Hélice a été encore une fois signalée, en 1861, par notre ami Albert Mousson, de Zurich (Coq. terr. fluv. recueillies par J. R. Roth, en Palestine, p. 1#). Cette Helix Ledereri, qu'autrefois (dans notre Catal. rais. Moll. rec. de Saulcy..., en Orient, p. 34, 1853) nous avions, à tort, confondue avec l'Helix syrensis (1) de l’île de Syra, offre les caractères suivants : Testa sat aperte umbilicata, supra gradato-conoidea, subtus con- vexa, acute crenulato-carinata, opaca, cretacea, supra sordide albi- (1) L. Pfeiffer, Symb. ad Hist. Hel. viv., IT, p. 69, 1816. pe dula, subtus fusco-zonata, ac oblique irregulariterque plicata ; — spira compressa, vix elata ; — apice minuto, corneo, levigato ; — an- fractibus 6 supra planulatis, contabulatis, sæpissime exsertis, acute carinatis (carina crenulata), ac sensim accresceutibus; — ultimo ma- jore, basi convexo, supra planulato vel subconvexiusculo, acute cari- nato, antice lente descendente ac quandoque ad insertionem labri externi paululum subito deflexo (1); — apertura obliqua, vix lunata, superne rectiuscula, ad marginem exteroum angulata, infra rotun- data; — peristomate recto, acuto, intus incrassato, margine colu- mellari reflexiusculo ; marginibus approximatis. Coquille conoïdale en dessus, à tours plus ou moins détachés, convexe en dessous, entourée d’une forte ca- rène crénelée, et munie d'une perforation ombilicale assez ouverte. Test opaque, crétacé, d’un blanc sale en dessus, ceint, en dessous, de deux ou trois bandes fauves, inépales, peu foncées, et profondément sillonné de côtes irrégulières, obliques, crispées, écartées, souvent très- saillantes. Spire peu élevée, à sommet petit, lisse et corné. Six tours plans en dessus, le plus souvent détachés, ceints d’une forte carène crénelée, et s’accroissant gra- duellement avec régularité. La suture, chez les premiers tours, suit l’arête carinale, tandis qu’à partir de l’avant- dernier elle se trouve surplombée par celle-ci. Dernier tour plus grand, convexe en dessous, presque plan ou faiblement convexe en dessus, fortement caréné, et offrant. en avant, une direction descendante très-lente qui, quel- quefois, vers l'insertion du bord externe, augmente subi- tement. Ouverture oblique, légèrement échancrée, presque droite à sa partie supérieure, anguleuse vers le bord externe là où aboutit la carène, et parfaitement arrondie à sa partie inférieure. Péristome rectiligne, aigu, épaissi à l’intérieur. Bord columellaire faiblement réfléchi. Bords marginaux rapprochés. (1) L. Pfeiffer (HMonogr. Hel. viv., IV, p. 150) dit ultimus non des- cendens. Hauteur. . . . . . 5-9 millim. Diamètre, . . .… . . 8-14 — Cette Hélice est très-abondante dans toute la partie orientale du bassin méditerranéen, surtout dans les con- trées du littoral; elle habite l’île de Chypre, les côtes de Syrie, d'Égypte, et même celles de Tripoli. 6 28. HELIX DAVIDIANA. Testa anguste umbilicata, conoideo-depressa, subtus convexa, solida, cretacea, non nitente, sordide albidula, superne submaculata, subtus subzonata, ac valide costata (costis validis irregulariter rugu- losis); spira elato-conica ; — apice corneo, levigato, obtuso ; — an- fractibus 5 1/2 convexis, regulariter crescentibus (prioribus cari- natis), sutura valde impressa separatis ; — ultimo paululum majore, subcompresso, subtus convexo, antice lente regulariter sensimque descendente ; — apertura obliqua, vix lunata, subangulato-oblonga; peristomate acuto, recto, intus paululum incrassato; — marginibus (inferiore subpatulo, columellari reflexo) conmventibus, approxi- matis, callo tenui diaphanoque junctis. Coquille étroitement ombiliquée, déprimée, bien que conoïde, convexe en dessous. Test solide, crétacé, terne, d'un blanc sale, moucheté, en dessus, par quelques petites taches fauves, ceint, en dessous, de deux ou trois ob- scures zonules, et profondément sillonné de côtes épaisses, rugueuses, irrégulières, inégalement espacées. Spire assez élevée, conoïde, à sommet obtus, lisse et corné. ES = Cinq tours et demi convexes (les premiers sont carénés), à croissance régulière, séparés par une suture très-pro- fonde. Dernier tour un peu plus grand, légèrement com- primé, surtout en dessus, convexe, arrondi en dessous, et offrant, vers l'ouverture, une direction descendante lente, régulière, bien qu'assez prononcée. Ouverture oblique, à peine échancrée, oblongue, un peu subanguleuse, sur- tout vers le bord externe. Péristome aigu, droit, légère- ment épaissi à l'intérieur. Bord basal faiblement évasé. Bord columellaire réfléchi. Bords marginaux convergents, rapprochés, réunis par une faible callosité diaphane. EU EU CROP NEVER CR AS LLC Diameétre ss mnt: Ne 9 Cette espèce habite aux alentours de Jérusalem, où elle a été recueillie sous les détritus, dans les fentes des ro- chers, par M. Léon Raymond, capitaine de gendarmerie, prévôt de l'expédition de Syrie en 1860. & 29. PUPA EUDOLICHA. Testa rimato-perforata, elongatissima, lanceolato-cylindracea, subpellucida , fulvo-correa, oblique argutissimeque striata; spira attenuata ; apice obtuso, levigato, corneo ; — anfractibus 12 subcon- vexiusculis, lente regulariterque crescentibus, sutura impressa sepa- ratis;— ultime minuto, basi compresso, subcarinato ac ad marginem inferiorem subgibboso; — apertura verticali subpiriformi-angulata, ad basim subcanaliculata ; — pariete aperturali ad insertionem labri externi uniplicato; peristomate acuto, intus vix subincrassato ; margine basali subpatulo; margine columellari oblique verticali ac reflexo; margiuibus callo albido junctis. Coquille très-allongée, lancéolée, cylindrique, légère- ment transparente, un peu terne, d’une teinte uniforme fauve cornée, élégamment sillonnée de striations fixes, délicates, serrées, un peu obliques, et pourvue d’une fente ombilicale assez ouverte. Spire atténuée, à sommet obtus, lisse et corné. Douze tours lésèrement convexes, à croissance lente, régulière, et séparés par une suture profonde. Dernier tour petit, comprimé à sa base, … TT Dd'— comme caréné, et un peu gibbeux vers le bord basal. Ouverture verticale, subanguleuse, piriforme, légèrement canaliculée à sa base. Bord apertural orné, vers l'inser- tion du bord externe, d'un petit tubercule blanchâtre. Péristome aigu, faiblement épaissi à l'intérieur. Bord basal légèrement évasé. Bord columellaire obliquement rectiligne et réfléchi. Bords marginaux réunis par une callosité blanchâtre. Hantegr, : . . |. . 13 millim. DAMÉIre Le D SON, di — Ce magnifique Pupa, l'un des plus intéressants des Pyrénées, a été recueilli sur les rochers, aux environs de la Preste (Pyrénées-Orientales), par M. Paul Massot, de Perpignan — Assez rare. Cette espèce, comme forme, imite assez bien celle du Pupa affinis de Rossmässler (Pupa longurio et clausilioides de quelques auteurs), mais il en diffère notamment par son ouverture sans dent. L'affinis possède, comme on le sait, deux plis supérieurs vers l'insertion du bord externe, deux plis columellaires enfoncés et peu apparents, enfin quatre plis palataux arrivant jusqu'au péristome, à l’ex- ception du supérieur qui est rudimentaire. Le Pupa eudo- licha laisse seulement apercevoir, en transparence sur l'avant-dernier tour, quatre plis rudimentaires qui n’arri- vent jamais jusqu'à l'ouverture. Par rapport à l'ouverture, cette nouvelle espèce est à l'affinis ce que le Pupa Farinesi est à l'avenacea. $ 30 AMPULLARIA RAYMONDI. Testa anguste umbilicata, maxima, tumido-globosa, inflata, sat tenui, nitida, olivacea obsoleteque multizonata ac regulariter obsole- tissime subcostulata ; — spira elata, acutissima, apice minuto, pro- minente, corneo ; — anfractibus 7 convexis (prioribus minimis lente crescentibus, ultimis velociter accrescentibus), ad suturam impres- sam declivibus ; — ultimo maximo, rotundato, 23 longitudinis supe- rante; — apertura verticali, leviter lunata, piriformi-oblonga ; — peristomate recto, intus leviter incrassato ; margine columellari re- flexiusculo ; marginibus callo valido junctis. Coquille étroitement ombiliquée, de grande taille, ren- fée, globuleuse, ventrue, assez mince, brillante, d’une teinte olivâtre, surchargée d’un grand nombre de zonules d’une nuance plus foncée. Test orné de striations espa- cées, très-obsolètes, ressemblant à des côtes. Spire assez élancée, acuminée, à sommet très-petit, aigu, proéminent, corné. Sept tours convexes, à déclivité réqulière vers la su- ture. Les premiers tours sont petits et S'accroissent lente- ment, tandis que les trois derniers augmentent avec une ARE L- grande rapidité. Dernier tour très-grand, arrondi, dépas- sant les deux tiers de la longueur ; ouverture non oblique, faiblementéchancrée, obloneue, piriforme: péristome droit légèrement épaissi à l'intérieur. Bord columellaire un peu réfléchi; bords marginaux réunis par une forte callosité. Ne AU ES MCE CS II EE EL RTS AT Haut. de l’ouvert. . . . . 67 — Larg. de l'ouvert. . . . . 42 — Cette magnifique Ampullaire à été recueillie sur les bords du lac Ballat, en Égypte, par un des ingénieurs du canal de l’isthme de Suez, M. Léon Raymond. Cette nouvelle espèce ne peut être rapprochée que des Ampullaria Kordofana et ovata. L'Ampullaria Raymondi se distingue : 1° De la Kordofana par sa taille plus forte, par son test moins épais, par sa forme plus élancée, moins trapue, par ses tours arrondis, à déclivité régulière vers la suture et non plans, gonflés, canaliculés, comme chez la Æordo- fana ; enfin surtout par ses premiers (ours aigus, proémi- nents, très-pelits, à croissance lente et régulière, tandis que chez la Kordofana les premiers tours sont gros, ob- tus. comme mamelonnés el s’accroissent avec rapidité, etc. 20 Enfin, de l’ovata, par sa taille beaucoup plus consi- dérable, plus ventrue, plns renflée, moins allongée; par sa perforation plus large, par son test plus strié, surtout par ses tours d'abord très-petits, s'accroissant lentement, puis prenant une croissance très-rapide, tandis que chez l’ovata (bien que les premiers tours soient petits et aigus) la croissance est régulière, graduelle et rapide. Pour faire comprendre les rapports et les différences de ces trais espèces, nous avons donné la représentation, dans les planches qui accompagnent ce travail, des types de ces ‘rois Ampullaires. De Les diverses Ampulluria recueiliies jusqu'à ce jour en Égypte, outre celles que nous venons de décrire, sont les suivantes : AMPULLARIA WERNEI. Ampullaria Wernei, Philippi, in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (2° éd.), — 9. Ampull., p. 19, n°22, pl. v, f. 4, et pl. xvux, f. 2, 1851. Ampullaria rugosa, Parreyss, mss. (teste Philippi, 1851). Habite le Nil Blanc. — Belle espèce globuleuse, étroi- tement perforée, d’une belle teinte olivâtre ou fauve oli- _vâtre. Tours de spire un peu plans vers la suture et à crois- sance très-rapide. Intérieur de l’ouverture d’une nuance purpuracée. Hauteur 70-88, diam. 60-78 millim. ; haut. de l’ouvert. 53 à 65, larg. 31-43 millimètres. Cette espèce est surtout caractérisée par ses premiers tours de spire, gros, trapus, lourds, mamelonnés et non élancés. AMPULLARIA KORDOFANA. Ampullaria ovata {1}, Savigny, planch. de l’expédit. de l'Égypte, — Coq., pl. u,f. 25, — et Audouin, Explic. somm. des pl. de Savigny, p. 33, 1825. — — Caillaud, voy. à l’île Méroé, atlas, vol. Il, pl. zx, f. 10, 1893, et tome IV, p. 264, 1827. — Kordofana, Parreyss, mss. — in Philippi, in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (2° éd.), g. Amp., p. 44, n° 60, pl. xuu, f. 1, 1851. — ovala, Lov. Reeve, Iconogr. icon. — mo- nogr. Ampull., pl.xiv, f. 64, 1856. (4) Non Ampullaria ovata d'Olivier, qui est une espèce différente. Ampullaire des plus communesdans les lacs et presque tous les cours d'eau de la haute et basse Égypte. — Ha- bite également en Nubie, en Abyssinie, etc. — Cette es- pèce a été récoltée notamment aux environs d'Alexandrie, de Damiette, du Caire, et surtout dans les sources des oasis, principalement à Ez-Zabou, dans El-Ouâh-el-Bah- ryeh (Sennäar). Hauteur 70 75, diam. 64-66 millim. ; haut. de l’ouver- ture 50, larg. 35 millimètres. Espèce caractérisée par ses tours de spire gonflés à leur partie supérieure, plans en dessus vers la suture ou même comme canaliculés. AMPULLARIA OVATA. Ampullaria ovata, Olivier, voy. Emp. ottom., vol. IF, p. 39 (en note) et atlas, pl. xxx1, f. 1, 1804. — — Phihippi, in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (2° éd.), g. Amp.,p.49, n° 67, pl. x1v, f. 5, 1851. Espèce rare, trouvée, jusqu’à présent, que dans le Jac Maréotis. Presque tous les conchyliologues confondent cette Am- pullaire avec la Kordofana, dont elle est pourtant bien distincte. L'échantillon que nous avons fait représenter est un individu type recueilli autrefois par Bruguières et Olivier dans le lac Maréots. Ces naturalistes en firent don au célèbre explorateur égyptien Ruppel, qui, à son tour, en gratifia l’illustre Alcide d'Orbigny, duquel nous Île te- nons. Espèce allongée, caractérisée par un sommet aigu et par des tours de spire arrondis, s’accroissant rapidement, bien qu'avec la plus grande régularité. Hauteur 60, diamètre #4 millim.; hauteur de l’ouver- ture 42, largeur 27 millim. AMPULLARIA LUCIDA. Ampullaria lucida, Parreyss, mss. in Philhippi, in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (2° éd.), g. Amp., p. 45, n° 61, pl. xuui, f. 2, et pl. xrv, f. 4, 1851. Habite le Nil. — Peu abondante. — Petite espèce très- brillante, globuleuse, ventrue, à tours de spire gros, arrondis, à croissance très-rapide. Sommet très-obtus, mamelonné. Hauteur 40-48, diamètre 35-42 millim.; hauteur de l'ouverture 29-36, largeur 20-24 millim. AMPULLARIA NILOTICA. Ampullaria Nilotica, Sowerby, mss. in Swainson, Zool. illustr. (2° sér.), vol. E, pl. xxxviu, f. 2, 1831. — — Philippi, in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (2*éd.), g. Amp., p.24, pl. vi, F. 6, 1851. Espèce sénestre, d'une belle teinte verte. Hauteur 35, diamètre 36 millim. Cette Ampullaire, regardée comme égyptienne par Sowerby et Swainson, nous semble plutôt une coquille de la Guinée. AMPULLARIA BOLTENIANA. Cochlea terrestris umbilicata major, etc., Gualtieri, Index test., Conch., pl. 11, f. T (bonne), 1742. SL Helix Bolteniana, Chemnitz, Conch. cab., t. IX, E. p. 89, | pl. cix, f. 921-922, 1786. Helixhyalina, Var. 3, Gmelin, Syst. nat., p. 3640, ne 186, 1790. Cyclostoma carinata, Olivier, voy. Emp. ottom., vol. IH, p. 39 (en note), et atlas, pl. xxxt, f. 2, A.b., 1804. Lanistes Olivieri, Denys de Montfort, Conch. syst., p.122, 1810. Ampullaria carinata, Lamarck, An. s. vert., vol. VI (2e part.), p. 179, 1822. Lanistes Olivieri, Blainville, Man. de Malac., pl. xxx1v, f. 3, 1825. Ampullaria carinata, Caillaud, voy.à Méroé, vol. IE, atlas, pl. zx, f. 9, 1823. — — Deshayes, An. s. vert. (2° éd.), vol. VIIE, p. 536, 1838, — et in Encycl. meth. vers., vol. II, p. 219, 1830. — Bolteniana, Philippi, in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (2° éd.), g. Amp. p. 25, pl. vi, f. #-5, 1851. Espèce sénestre, des plus abondantes dans tous les lacs et les cours d’eau de la haute et basse Égypte. Elle a surtout été recueillie aux environs d'Alexandrie, de Da- miette, de Mansourah, etc., sur les bords des lacs Ma- réotis, Burlos, Ballat, etc. Cette Ampullaire varie beaucoup de taille et de gros- seur ; elle est surtout caractérisée par son large ombilie entouré d’une arête carinale plus ou moins prononcée. Hauteur 30, diamètre #0 millim. Ces deux dernières espèces, « Ampullaria Nilotiea et Bolteniana, » appartiennent à ce nouveau genre créé, pour les Ampullaires sénestres, par Denys de Montfort, 2 — en 1810 (Conch. syst., t. IF, p. 122), sous l'appellation de Lanistes (1). (1) Non Lanistes de Humphrey, 1797. Nom de genre proposé pour le Mytilus discors de Linnæus. Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5. — 1864. [gp] W AN \ g.. K._) | mn 4 te) @ «e. 6 9 / &£ 2 À (6 Ë Ô r } \ 10 /lelix. Lrrandiule. cudolich«. Zonites Larvleyanus. PC 6_ 10. lupa 11 14. 1-3 Lelix Mogadorensis. Z. Arpullarta faymond. 57. LLelix luberculos«. L ta oui W à, ( D J ï : LA: AA 7 7 4 (4 Fe 70 ip /Lelix V4 14 SE philammia FPtychoda | pPéchodia , vartélÉ.. PDavdian«.. Ampullara oval& (| Gpe ,_ 5 Helx Ledereré (d'Egypte) 6 7/ Pr À ( de J'yrre / PLIS Arnpullaria Aordofana ) type 2 EN VENTE Aux librairies J. B. Baillière et fils, Savy et Challamel. 1864. OUVRAGES SCIENTIFIQUES DE J. R. BOURGUIGNAT. Aménités malacologiques. — 2 vol. in-8, avec 45 pl. n.lith., — imprimés à 100 exemplaires, — chez J. B. Baillière et fils, lib.-édit., 19, rue Haute- feuille. — Chaque volume 25 fr., soit 50 fr. Le premier volume, publié par livraisons, d’août 1853 à août 1856 (21 planches), contient les mémoires suivants : . Du genre Sphærium. . Note sur les Sphéries francaises. . Index du genre Sphærium. . Description de l'Ancylus Chittyi. . Description de l'Ancylus Verreauxi. Cr à © D 31. 32. 33 34. 39. 36. 37. 38. tp . Note sur quelques lois de la nomenclature malacolo- gique. . Description de la Melania Seguri. — de l’Helix Bargesiana. 9. Du genre Pisidium. . Pera et Eupera. . Simple note sur le mot Pisum. . Des Pisidies francaises. . Index du genre Pisidium. . Description du Pupa Gaudryi. — du Bulimus Rayianus. — de l’Helix Idaliæ. . Note sur la Nerita Bourguignati de Récluz. . Description d’une espèce nouvelle du genre Pisidium. . Nouvelle distribution des Spheæries françaises. . Sur les genres Cyrena, Sphærium et Pisidium. . Du genre Gundlachia. — JHLatia. — Valenciennia. . Réflexions sur les genres Gundlachia, Latia et Valen- ciennia, suivies de la description de l’Ancylus Cumingianus. . Monographie du genre Daudebardia. . Description de la Clausilia cylindrelliformis. — de l’Unio Hueti. — du Cyclostoma Gaillardoti. . Catalogue de coquilles recueillies en Crimée et dans l'empire ottoman. . Descriptions des Succinea Ægyptiaca el Raymondi, suivies du recensement des Ambrettes du conti- nent africain. Description de la Succinea Baudoni. Note relative à la Succinea elegans de Risso. Description de l’Helix Brondeli. — de la Glandina Brondeli. — de la Limnæa nubigena. — de la Physa Fischeriana. — de la Bythinia Gallardoti. — de la Bythinia longiscata. . Description de la Bythinia Moquiniana. 40. — de la Bythinia Putoniana. — de la Glandina Vescoi. . Monographie des Acéphales fluriatiles de l'empire ot- toman. . Note relative à l'histoire du Preissena fluviatilis. . Supplément aux Acéphales fluriatiles de l'empire otto- man. . Monographie des Physes du continent africain. . Descriptions de deux Bythinies nouvelles, suivies du catalogue des Péristomacés des régions oriento- méditerranéennes. . Description de l’Helix graphicotera. . Des Zonites de la section des Cristallines. . Des Férussacies algériennes. . Monographie du genre Cæcilianella, Le second volume des Aménilés, publié également par livraisons, d'octobre 1856 à avril 1860 (24 planches), con- tient : o1. 92. 53. 04. 29. 06. 97. 8. 59. 60. 61. 62. 63. Monographie du nouveau genre Zospeum. Note sur l’Helix Codringtoni de Gray et sur quelques espèces voisines. Description de l'Helix sphæriostoma. — de l’Helix Grelloisi. — du Zoniles deilus. —- du Bulimus episomus. — du Bulimus pseudo-episomus. — du Bulimus Humberti. — du Pomatias Rayianum. Des Cæcilianella aciculoides et aglena. Description de l’Ancylus Sal'ei. — de l’Unio Gontieri. Deuxième supplément aux bivalves de l'empire otto- man. . Monographie du genre Carychium. . Description de l'Helixæ Dschulfensi de Dubois. — de l’Helix comephora. 1 =] 9 ID 1 — Tr -— 1Samunwe LS 84. 83. £ — + — . Monographie du genre Balia. — du genre Azeca. . Descriptions de quelques Bulimes sénestres de la Crimée. . Note monographique sur le Bulimus psarolenus des environs de Nice. . Description de la Succinea megalonyzia. . Supplément au genre Carychium. . Note sur les Planorbes européens voisins du corneus. . Sur les Planorbes européens du groupe du Dufouri. . Description de l'Helix aimophila. —_ de l’Helix codia. . Note relative aux Parmacella Valencienni et Moquini. . Note sur les Limaces des iles Madère et Ténériffe. . Description d'un Zonite nouveau de la section des Cal- carina. . Catalogue des Zonites de la section des Calcarina. . Lettre à M. Guérin-Méneville au sujet d’une singulière appréciation scientifique de M. H. Drouet. 2. Sur quelques espèces du groupe de l’Helix aspersa. . Catalogue des coquilles européennes appartenant au groupe des Helir pomatia, ligata, etc. Description de la Limnæa raphidia. Supplément au genre Azeca. Spiciléges malacologiques, 1 fort volurne in-8 1m- primé à 100 exemplaires. — 15 pl. lith. n. et color. — Paris, 1862. Chez J. B. Baillière et fils. 25 fr. Ce volume, complément nécessaire des Aménilés malacolo- giques, publié par livraisons, de décembre 1860 à mars 1862, contient les mémoires suivants : 86. 87. Monographie du genre Choanomphalus. Catalogue des Mollusques de la famille des Paludinées recueillis, jusqu’a ce jour, en Sibérie et sur le territoire de l’Amour. — ) — 88. Note sur divers Limaciens nouveaux Où peu connus. 89. Des Limaces algériennes. 90. Monographie de la Parmacella Deshayesi. 91. Notice sur les espèces vivantes et fossiles du genre Testacella. 92, Monographie du genre Pyrgula. 93. Notice monographique sur le genre Gundlachia. 94. Monographie du nouveau genre Poeyia. 95. Monographie du nouveau genre Brondelia. 96. Notice monographique sur les Lininées d'Europe du groupe de la Limnæa slagnalis. 97. Notice sur les Paludinées de l'Algérie. 98. Notice sur les Fivipara d'Europe. 99. Descriptions des Vivipara stelmaphora et Bythinia codia. 100. Étude synonymique sur le genre Ancylus. Ce dernier mémoire renferme {° l'historique du genre An- cylus ; 2 la description du genre; 3° la division du geure en Ancylastrum et Velletia; 4 les caractères distinctifs des es- pèces; 5° la distribution géographique des Ancyles ; 6° enfin les descriptions de 80 espèces. Mollusques nouveaux, litigieux ou peu con- nus, in-8 imprimé à 100 exemplaires, avec planches lithogr. noires ou color. — Chez F. Savy, libraire- éditeur, rue Hautefeuille, 24. Sous ce titre « Mollusques nouveaux, liligieux ou peu connus, » l’auteur présente des descriptions de coquilles nouvelles, des rectifications, voire même des observations sur les espèces liti- gieuses ou peu connues. Ces nouveaux mémoires conchyliologiques , qui doivent prendre place à la suite des Æménités etdes Spicilèges malaco- logiques, paraissent par fascicule contenant dix espèces (dé- cade). — Dix décades forment une centurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre Sp de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décrites. 3 décades sont en vente au prix de 4 fr. chaque. La 1r° décade (mars 1863, 4 pl. noir. lithogr.) contient les descriptions des Helix embia d'Algérie. — Burini — — Dastuguei — — Bonduelliana — — asteia d’Espagne. — Aucapitainiana d'Algérie. — Nilotica d'Égypte. — Genezarethana de Syrie. Clausilia cedretorum — — Raymondi — La 2e décade {mai 1863, 3 pl. lithogr., dont une color.) con- tient les descriptions des Limax Companyoi de France. Helix pygmæa — — Massoti — — micropleuros — — elachia — — Berytensis de Syrie. — Fourousi — — Arrouxi — — Colliniana de Suède. Pupa Raymondi de Syrie. La 3% décade (décembre 1863, 4 pl. noir. lithogr.) contient les descriptions des Zonites Lawleyanus d'Italie. Helix lavandulæ de France. — Mogadorensis du Maroc. — tuberculosa de Syrie. — philammia d'Égypte. — ptychodia — 0 Helix Ledereri de Syrie. — Davidiana — Pupa eudolicha de France. Ampullaria Raymondi d'Egypte. — Avec calalogue cri- tique et synonymique des autres Ampullaires d'Égypte. (Sous presse les 4° et 5° décades.) Testacen novissima quæ cl. de Sauley, in itinere per Orientem, annis 1850 et 1851, collegit. — In-8, Paris. — {Aug.) 1852. — Chez J. B. Baillière et fils. a fr. 50 c. Ce travail, prodrome du Catalogue raisonné des mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. F. de Sauicy pendant son voyage en Orient, contient les diagnoses latines de 32 es- pèces nouvelles. Catalogue raisonné des mollusques terres- tres et fluviatiles recueillis par M. F. de Saulcy pendant son voyage en Orient. — 1 vol. in-k, avec pl. n. lith. — Paris, 1853. — Chez Gide et Baudry, Ub.-édit., 5, rue Bonaparte, et chez J. B. Baillière ct fils. 12 fr. Cet ouvrage contient un résumé chronologique des diverses explorations scientifiques faites en Syrie, depuis Forskal jusqu'à nos jours, et un Catalogue synonymique et critique de 138 es- pèces, parmi lesquelles 38 sont décrites comme nouvelles. Monographie de lAnceylus Jami— Extrait de la Revue et Magasin de zoologie, n° 5, 1853. — Broch. in-8.— Chez J. B. Baillière et fils. 1fr. Descriptions d'Ancyles nouveaux de la collection de M. Cuming, précédées d’une notice sur le genre An- = — cylus, et d’un catalogue complet des espèces qui le composent. — In-8, avec 1 pl. n. lith. — Londres, 1853. — (Extrait des Proceedings zoological Society of London, 1853.) 4 fr. Ce Mémoire renferme f{° l'historique du genre Ancylus; — 2 la description du genre; 3° la division du genre Ancylus en Ancylastrum et en Felletia ; — 4° les caractères distinctifs des espèces; 5° la distribution géographique des Ancylus ; — 6° le catalogue des Ancylus de la collection Cuming; — enfin les descriptions des Aneylus Baconi, Cumingianus, Drouetianus et Sauleyanus. Monographie des espèces françaises du genre sphærium, SUIvIe d'un catalogue synonymique des Sphéries constatées en France à l’état fossile. — 1 vol. in-8, avec 4 pl. n. lith. — Bordeaux, 1854. — Chez J. B. Baillière et fils. G fr. Cet ouvrage contient 1° l'historique critique du genre Sphæ- rium; 2 une classification nouvelle des sphéries françaises ; 3 les descriptions (avec leur synonymie complète) des sphæ- rium de la France; 4° enfin un catalogue paléontologique des sphærium fossiles. Notice sur une pierre tombale conservée en l’é- glise Notre-Dame de la Ville-au-Bois. — In-4, avec le titre et les têtes de chapitre chromolith. dans le texte, et 3 pl. noires et color. — Bar-sur-Aube, 1855. — Chez F. Savy. 10 fr. Catalogue raisonné des plantes vasculaires du département de l'Aube. 2 vol. in-8. — Paris, juil- let 1856. — Chez JF. B. Baillière et fils. BAT. PPNEC 1ÈR Le volume premier est le seul paru. — Il contient le cata- logue raisonné des plantes appartenant aux familles des Acé- rinées, — Ampélidées,— Berbéridées,— Caryophyllées,— Célas- lastrinées, — Cislinées, — Crucifères, — Droséracées, — Élatinées, — Fumariacées , — Géraniacées , — Hippocastanées, — Hypéricinées, — Linacées, — Malvacées, — Nymphéacées, — Onagraires, — Oxalidées, — Papavéracées, — Papiliona- cées, — Polygalées, — Renonculacées, — Résédacées, — Rhamnées, -— Tiliacées, — Violariées. Malacologie terrestre de l’île du château d'If, près de Marseille.— In-8 imprimé à 100 exemplaires, avec 2 pl. n. lith. — Paris, 1860. Chez J. B. Baillière et fils. 6 fr. Ce travail contient le catalogue de 21 espèces, sur lesquelles 7 litigieuses ou nouvelles se trouvent décrites. Malacologie terrestre et fluviatile de la Bre- tagne. — 1 vol. in-8 avec 2 pl. n. lith., imprimé à 100 exemplaires. — Paris, 1860. — Chez J. B. Bail- lière et fils, et chez F. Savy. 20 fr. Les Mollusques recueillis en Bretagne sont divisés en cinq parties distinctes, suivant que les espèces appartiennent au dé- partement de la Loire-Inférieure, du Morbihan, ete. — 25 es- pèces sont signalées de la Loire-Inférieure, — 77 du Morbihan, — 69 du Finistère, — 49 des Côtes-du-Nord, enfin 40 de l’Ille- et-Vilaine. Parmi ces Mollusques, plusieurs sont décrits comme nou- veaux, el se trouvent représentés dans les planches qui accom- pagnent l'ouvrage. Filum Ariadneum —Mtethodus eonchyliologien de= mominationis — sine quo chaos. — 1 vol. in-8 imprimé à 100 exemplaires. — Paris, 1860. — Chez J. B. Baillière et fils. 8 fr. st pee Ouvrage didactique sur les règles qui président à la nomen- clature malacologique. Les titres des chapitres contenus dans, le volume sont : . Sur les noms de classes et d'ordres. . Sur les noms de familles. . Sur les noms génériques. Sur les noms spécifiques. . Sur les noms de fausses localités. . Sur les noms mal latinisés. . Sur les désinences ella,ina, ilia, ana, eic., terminant un nom générique ou spécifique. 8. Sur les mots pseudo et sub précédant un nom spéci- fique. 9. Sur la désinence oîdes. 10. Sur la variété, 11. Sur les noms de sections ou de groupes. 12. Sur les doubles emplois de noms. 32. Sur l’antériorité. 44. De la synonymie. AOUE SD = Étude synonymique sur les Mollusques des Alpes-Maritimes publiés par À. Risso en 1826. — 1 vol. in-8 imprimé à 100 exemplaires, avec 1 pl. n. lith. et un portrait de Risso. — Paris, 1861. Chez J. B. Baillière et fils. 8 fr. Ce travail contient un aperçu critique des ouvrages de Risso, et une revue rectificative, tant au point de vue synonymique qu’au point de vue diagnostique, de tous les Mollusques ter- restres et fluviatiles signalés par Risso dans son Histoire nalu- relle des principales productions de l'Europe méridionale, et particulièrement de celles des environs de Nice et des Alpes- Maritimes. Plusieurs espèces décrites à nouveau sont représentées dans la planche qui accompagne cet ouvrage. Paléontologie des Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Algérie. — 1 vol. in-8 imprimé — 11 — à 100 exemplaires, 6 pl. n. lith. — Paris, 1862. — Chez J.B. Baillière et fils, et chez Challamel, lib.-édit., 30, rue des Boulangers. 19 fr. Cet ouvrage renferme un aperçu géologique sur diverses 10- calités à fossiles de l'Algérie ; enfin un catalogue et les descrip- tions de 94 espèces fossiles. Malacologie du lac des Quatre-Cantons et de ses environs. — { vol. in-8 imprimé à 100 exem- plaires, avec 4 pl. n. lith. — Paris, 4862. — Chez J. B. Baillière et fils. Gfr. Ce mémoire renferme un catalogue critique de 128 espèces, sur lesquelles 10 sont présentées comme nouvelles. Mollusques de San-Julia de Loria. — In 8 im- primé à 100 exemplaires, avec 2 pl. n. lith. — Paris, 1863. — Chez J. B. Baillière et fils. 4 fr. Ce mémoire renferme une liste de 19 espèces, sur lesquelles plusieurs sont décrites comme nouvelles, et un travail anato- mique sur l'animal de l’Helix Desmoulinsi. Monographie du nouveau genre français Moi- tessieria. — [n-8 avec 2 pl. n. lith. — Paris, 1863. — Chez F. Savy. & fr. Ce mémoire renferme la description de ce nouveau genre et les diagnoses de 3 espèces nouvelles. Malacologie d'Aix-les-Bains. — 1! vol. in-8 im- primé à 100 exemplaires, avec 3 pl. n. lith. — Pa- ris, 186%. — Chez F. Savy. 10 fr. Ds NOT 114 espèces, parmi lesquelles plusieurs présentées comme nouvelles, sont signalées dans ce travail. Malacologie de la Grande-Chartreuse — 1 vol. in-8 avec 17 pl. lith. n. et color. — Paris, 1864. — Chez F. Savy. 30 fr. Ce magnifique ouvrage, édité avec le plus grand luxe, ren- ferme la liste et les descriptions de 80 espèces, avec les anato- mies des Helix alpina, Fontenilli et depilata. Parmi ces es- pèces, plusieurs sont signalées comme nouvelles, telles que les Arion Dupuyanus, — Limax erythrus, eubalius, etc., — Z0- nites Dumontianus, — Helix Bourniana, phorochætia, etc. L'auteur a fait précéder cette histoire de la Grande-Char- treuse d’une description exacte des localités qu’il a parcou- rues, et a fait exécuter, par un des premiers paysagistes de Paris, 9 gravures représentant les principales vues du Désert de la Grande-Chartreuse. Histoire malacologique des Pyrénées.— { vol. in-8 avec pl. n. et color. — Paris, 1864. — Chez Savy, ete. — Devant paraître par fascicule. — Prix de chaque fascicule. fc. Les deux premiers fascicules sont sous presse. Le premier {avec planches) contient : 4 Histoire malacologique des cavernes de Bedeillae (Ariége); 2 Etude sur l’Helix lactea et en particulier sur l'Helix lactea de Perpignan; æ Des véritables Pupa Pyrenaica et clausilioides. Le second (avec planches) contient : Le catalogue complet des mollusques terrestres et fluviatiles des Pyrénées-Orientales, précédé d’une appréciation critique des ouvrages malacologiques publiés sur la conchyliologie de ce département. — 13 — Malacologie de PAlgérie. où Histoire naturelle des animaux mollusques terrestres et fluviatiles recueillis jusqu’à ce jour dans nos possessions du nord de l’Afrique. — 2 vol. grand in-4 avec 60 pl. lith. n. ou color. — Paris, 1863 et 1864. — Chez Challamel ainé. 120 fr. Ce grand ouvrage, édité avec le plus grand luxe, dans le format de l'£xploration scientifique de l'Algérie, est publié en six fascicules, au prix de 20 fr. chaque. Les trois premiers fascicules, parus en 1863, forment le 1e volume {les premières feuilles, contenant le titre, le faux titre, la dédicace et l'introduction seront, publiées avec le sixième et dernier fascicule). Le 1° volume contient 53 feuilles de texte renfermant les sy- nonymies, les descriptions latines et francaises de 144 espèces, et est accompagné de 32 planches magnifiquement bien litho= graphiées représentant 864 figures. Sous presse le second volume en trois fascicules de 20 fr. Etudes anatomo-physiologiques sur les Nol- lusques. — In-4 avec pl. color, — chez J. B. Bail- lière et fils, libr.-édit., — paraissant par fascicules au prix de 6 fr. Chaque fascicule contient quatre planches color. et plusieurs feuilles de texte. Sous presse les deux premiers fascicules. Le premier (4 pl. color.) contient : 4° Du canal excréteur de la glande hermaprodite; 9 Nouveau système sur l’appareil générateur des Mollus- ques gastéropodes; 3° Anatomie des Helix pachya. — cavata, — spiri- plana, etc. = M Le second (4 pl. color.) contient : 1° Etude sur la poche copulatrice; 2° Anatomie des Zonites cariosus, Boissieri, etc.; Helix Fors- kali, Bulimus labrosus, etc. POUR PARAITRE EN 1865 : Histoire malacologique de la Syrie et de la Mésopotamie. — 2 vol. in-4 avec 60 pl. n. et color. 120 fr. FIN DU CATALOGUE. Paris.—Imp, de Mme V° BOUCHARD-HUZARD, rue de l'Éperon, 5, Sous ce titre, Mollusques nouveaux, liigieux ou peu connus, notre intention est d'offrir des descriptions de coquilles nou- velles, des rectifications, voire même des observations sur les espèces litigieuses ou mal connues. | Ces nouveaux mémoires conchyliologiques, qui doivent prendre place à la suite de nos Ameénités et de nos Spicilèges malacologiques , paraitront par fascicule contenant dix es)èces (décade). — Dix décades formeront une centurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décriles. Sous presse : LE QUATRIÈME FASCICULE. Paris. — Imprimerie de. madame veuve Rouchard-Huzard, rue de l'Epéron, MOLLUNQUES NOUVEAUX, LITIGIEU X OU PEU CONNUS PAR M. J. R. BOURGUIGNAT. Quatrième fascicule. IMPRIME À 100 EXEMPLAIRES. gs unis NSTIgte € # JUI 1 5 1926 ds A TNTES BEN AA 2.) nds ‘ii be +21 : 74 “ Paris, {°° mai 1864. QUATRIÈME DECADE. 31. HELIX EHRENBERGI, var. CHILEMBIA, 32. 33. 34. 85. 36. 37. 38. 39. 40. KURDISTANA. MICHONIANA. GUTTATA (type). CÆSAREANA. SPIRIPLANA. FERUSSACIA ROTHI. MOUSSONIANA. PET: SAULCYI. F7 A8 : MICHONIANA. a | & 31. HELIX EHRENBERGI, VAR. CHILEMBIA. L'Ehrenbergi est une espèce égyptienne peu connue et assez rare dans les collections. Elle a été établie en 1839, par M. Roth, dans ses Molluscorum species (p. 12, pl. I, f. 15), d’après un échantillon unique, trouvé sur les bords du lac Maréotis. Depuis, elle a été décrite et figurée par L. Pfeiffer, dans la seconde édition de Chemnitz et Martini (Conch. cab., g. Helix, n° 708, pl. cxin, f. 4-5) et dans le tome HIT (p. 197, 1853) de sa Monographia Heliceorum viventium. L'hiver dernier, le sénateur F. de Sauley, à son retour de Palestine, a recueilli, lors de son passage à Alexandrie, une variété singulière de cette espèce. Cette variété, que nous désignons sous l'appellation de chilembia, est tellement caractérisée, que nous n'avons pas craint de consacrer à sa représentation une des planches qui accompagnent cette décade. Les divers échantillons rapportés par M. de Saulcy RES ont été récoltés dans le sable des jardins qui avoisinent la colonne de Pompée. Comme tous les individus ont été trouvés morts, il est à présumer que cette singulière variété habite les déserts environnants d’où elle aura été importée avec les sables dans lesquels elle se trouve. Cette variété chilembia diffère de l'Ehrenbergi type, tel qu’il a été figuré dans le travail de Roth, par son péristome, excessivement épaissi, projeté en avant sous la forme de nombreuses lamelles rugueuses, souvent irré- gulières, qui, en se juxtaposant les unes à la suite des autres, finissent par rétrécir l’ouverture. Ces lamelles pé- ristomales encadrent et enserrent parfaitement la bouche depuis l'insertion du bord externe jusqu'au bord columel- laire. Quant aux autres caractères, ils sont, à peu de chose près, identiques. Le péristome de cette espèce rappelle, par sa singula- rité, la bizarrerie du bord apertural du Zonites Boissieri. HELIX KURDISTANA. Testa imperforata, depressa, solida, subtranslucida, sat nitente, ciuereo-cornea ac 4 zonulis castaneis sæpe interruptis, circumoruata, supra (in anfractibus ultimis) subcostulato-striata, ac spiraliter ar- gute sulcata, infra leviore et passim paululum submalleata ; — spira convexa ; — apice corneo, obtuso, levigato, ad suturain profundam radiatulo ; — anfractibus 5 convexiusculis, celeriter crescentibus, sutura (in prioribus profunda, in ultimis parum impressa) separa- tis; — ultimo maximo, compresso-rotundato, ad aperturam valde perdeflexo-descendente ; — apertura perobliqua, parum lunata, trausverse oblonga ; peristomate undique expanso ac reflexiuseulo ; margine columellari locum umbilicalem, callo valido crassoque, late obtegente; margiuibus convergentibus, approximatis, callo teoui junctis. Coquille de grande taille, imperforée, déprimée, solide, légèrement transparente, assez brillante, cendrée-cornée, entourée de quatre bandes d’une teinte marron, souvent interrompues. Test élégamment sillonné en dessus, sur- tout sur les deux derniers tours, de côtes régulières, que Re viennent couper à angle droit une quantité de petits sil- lons d’une grande délicatesse, tandis qu’en dessous la surface est moins striée, plus lisse et ordinairement malléée par quelques légers méplats plus ou moins prononcés. Spire convexe. Sommet obtus, corné, lisse, excepté vers la suture, où le test paraît finement radié. Cinq tours assez convexes, à croissance rapide, séparés par une suture profonde, surtout vers les premiers tours. Dernier tour très-grand, comprimé dans le sens de la hauteur, arrondi et offrant vers l'ouverture une direction descendante des plus prononcées. Ouverture très-oblique, peu échancrée, transversalement oblongue. Péristome évasé et réfléchi. Bord columellaire très-réfléchi et recouvrant la partie ombilicale d’un vaste callus épais et blanchâtre. Bords marginaux convergents, très-rapprochés, réunis par une légère callosité. Hauteur. . . . 22 millimètres. Diamètre. . . . #1 _— Cette magnifique espèce, répandue dans les collections sous le nom de Kurdistana (Parreyss), paraît être assez abondante dans la partie montueuse du Kurdistan. & 33. HELIX MICHONIANA. Testa imperforata, depressa, solidula, subtranslucida , sordide striata, corneo-lutescente (epidermis fugax)ac duabus zonulis irregu- lariter interruptis, castaseis, cireumeinceta ; — spira Convexa, sat elala ; — apice obtusissimo, corueo, levigato, sicut mamillato ; — anfracti- bus 5 convexis, celeriter crescentibus, sutura impressa separalis ; ul- timo maximo, rotuudato, antice valde descendente ; — apertura obli- qua, parum lunata, late transverse oblonga; peristomate albido-in- crassatulo, expanso ; margine columellari fere plano aut paululum curvato, late reflexo, locum umbilicalem, callo crasso validoque, obtegente; marginibus convergentibus, approximatis, callo valido juuctis. Coquille imperforée, globuleuse, déprimée, solide, un peu transparente, grossièrement striée, recouverte d’un épiderme très-fugace, d’une teinte cornée-jaunâtre et entourée de deux larges bandes d’une nuance marron, irrégulièrement interrompues. Spire convexe assez élevée, terminée par un sommet corné, lisse, très-obtus et comme mamelonné. Cinq tours très-convexes (les supérieurs sont très-saillants), à croissance rapide, séparés par une suture O0 bien prononcée. Dernier tour très-grand, arrondi, présen- tant vers l'ouverture une direction descendante très-pro- noncée. Ouverture oblique, peu échancrée, transversale- ment oblongue. Péristome blanchâtre, épaissi, évasé. Bord columellaire presque droit ou un peu courbe, lar- gement réfléchi et appliqué sur la partie ombilicale. Bords marginaux Convergents, rapprochés, réunis par une forte callosité. Hauteur . . . . 21 millimètres. Diamètre. . . . 35 — Habite les parties montueuses du Kurdistan et du Diarbekir. Cette espèce, que nous dédions à M. l'abbé Michon, se trouve répandue dans les collections sous les noms de Baskira ou de Baskirensis. L’Helix Michoniana ne peut être confondue qu'avec la véritable guttata d'Olivier. Elle s’en distingue notamment par sa taille plus forte; par son test plus grossièrement strié; par son sommet lisse, plus fort, plus obtus, comme mamelonné, tandis que celui de la guttata, plus petit, moins saillant, paraît, à la loupe, finement chagriné ; par ses tours de spire plus saillants, plus étagés les uns au-dessus des autres; par son dernier tour plus déve- loppé et offrant vers l'ouverture une direction descen- dante moins brusque; enfin par son bord columellaire droit ou un peu courbe, tandis que celui de la guttata offre vers sa partie médiane un léger renflement tubercu- leux. S 34. HELIX GUTTATA. Helix guttata, Olivier, Voy.emp. ottom., tome IV, p. 208, et atlas, pl. xxxt, f. 8, 1804. Cette hélice, bien qu'établie en 1804, est une espèce pour ainsi dire inconnue et d’une grande rareté. Presque tous les auteurs, à l'exception de quelques-uns, ont pris pour celle-ci la Cæsareana ou la spiriplana. L. Pfeiffer lui-même, dans le dernier supplément à sa Monogra- phia Heliceorum viventium (t. IV, p. 227, 1859), a décrit sous le nom de guttata l'Helix Dschulfensis et la Bellardii de Mousson, qui sont deux fort bonnes espèces, très- distinctes l’une de l'autre. Les échantillons que nous faisons figurer et sur lesquels nous basons nos caractères proviennent des mêmes con- trées où elle à été autrefois recueillie par Olivier et Bru- suière. « Le château d'Orfa, raconte Olivier, construit à la 400 2 « cime d’un rocher calcaire, excita notre curiosité. Nous «_ y montâmes par un chemin très-rude, taillé, en quelques « endroits, dans le roc. Nous prîmes, au bas de ce chà- « teau, une Hélice inconnue, que l’on nous a dite être « trouvée fort bonne à manger par les Arméniens d'Orfa; « elle est d’un gris roussâtre strié transversalement ; elle « a deux zones plus obscures, marquées de quelques « taches jaunes, et sa bouche est très-blanche et recour- « bée (1). » C’est cette même Hélice que nous décrivons de nou- veau : Testa obtecte umbilicata, depressa, solida, leviter subtranslucida, plicatula præsertim supra; epidermide fugaci (2), griseo-rufo et pas- sim lutescente, ac duabus zonulis castaneis, albo vel luteo irregula- riter gultalis, ornato; — spira convexa, parum elata; — apice ob- tuso, rufo, sub lente argutissime crispulato; — anfractibus 5 con- vexis, regulariter celeriterque crescentibus, sutura impressa sepa- ratis ; ultimo rotundato, antice sat subito perdeflexo-descendente ; — apertura obliqua, parum lunata, transverse oblonga; peristomate candido, patulo ac reflexo; margine columellari recto, paululum subtuberculifero ac late reflexo, supra regionem umbilicalem ad- nato; marginibus approximatis, conniventibus, callo tenui diapha- noque junctis. Coquille déprimée, solide, faiblement transparente, for- tement sillonnée, surtout en dessus, par des stries assez saillantes, régulières et légèrement ondulées. Épiderme très-fugace, d’une nuance grise-roussâtre, çà et là un peu jaunacée et ornée de deux bandes (3) d’une teinte marron plus ou moins prononcée, peu interrompues et ordinaire- (1) Olivier (vol. IV, p. 223 et 228). Eu note, se trouve ensuite cette diagnose latine: « Helix guttata, depressa, utrinque modice « convexa, tenuiter plicata, guttatim rufo-bizonata ; labio candido, « recurvo, umbilicum demum obturante. » (2) Post incolæ obitum, testa albida. (3) Chez certains échantillons se trouve, en dessous, une troisième bande étroite ct peu marquée. ab. ment mouchetées par de petites taches blanches ou jaunà- tres. Perforation ombilicale recouverte par le callus colu- mellaire. Spire convexe, peu élevée. Sommet obtus, d’une nuance roussâtre et laissant apercevoir au foyer d’une loupe une surface élégamment et très-finement chagrinée. Cinq tours convexes, à croissance régulière et assez ra- pide, séparés par une suture bien prononcée. Dernier tour grand, arrondi, offrant vers l'ouverture une direction des- cendante assez subite et très-marquée. Ouverture oblique, peu échancrée, transversalement oblongue. Péristome blanc, épaissi, évasé et réfléchi. Bord columellaire très- réfléchi et recouvrant la partie ombilicale, rectiligne et présentant, en outre, vers sa partie médiane, un léger renflement. Bords marginaux convergents, rapprochés, réunis par une faible callosité transparente. Hauteur . . . . 19 millimètres. Diamètre. . . . 33 — Habite, dans le Diarbekir, les contrées montueuses et calcaires, notamment à Orfa. HELIX CÆSAREANA. Cette Hélice, si abondante en Syrie, a été méconnue jusque dans ces derniers temps. Cette coquille était restée confondue tantôt avec la guttata ou la spiriplana, tantôt avec quelques Hélices du groupe de laCodringtoni, lorsque M. Mousson, en 1854, et Roth, de Munich, en 1855, l’ont réhabilitée au rang d'espèce. Les principales synonymies de ce mollusque sont les suivantes : Helix guttata (1), L. Pfeiffer, Monogr. Hel., 1, p. 284 (exclus. synon.), 1847. — Cæsarea, Boissier, mss. (teste Charpentier, 1847). — gultata, Charpentier, in Zeitschr. für Malak., p.135, 1847. (1) Non Helix guttata d'Olivier, 1804, qui est une espèce différente, — nec Helix guttata Le Guillou, 1842, qui est également une autre espèce. ON Helix guttata, L. Pfeiffer, in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (éd.2), Helix, IL, p.386, pl. 142, f. 11-12. — — Bourguignat, Cat. rais. Moll. de Sauley, p. 19, 1853. — Cæsareana, Parreyss, mss., in Mousson, Coq. orient Bellardi, p. 3% et 44, 1854. — — Roth, in Malak. Blatt., p. 33, 1855, et Spicil. orient., p. 17, 1855. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., IV, p. 228, 1859. — — Mousson, Coq. terr. fluv., Roth, Pales- tine, p. 34, 1861. Testa obtecte umbilicata, subdepressa, solidula, valide rugoso- striata, ac Striis spiralibus, præsertim in ultimo anfractu circa suturam sulcata, lutescenti-grisea, ac zonis 5 fuscis fulguratim albo-interruptis, sæpe evanescentibus, ornata ; — spira convexa , obtusa ; — apice fusco, sat parvulo, sub lente argutissime substrio- lato ; — anfractibus 5 supra subplanulatis aut leviter convexiusculis, sat celeriter crescentibus ; supremis carinatis (carina suturam se- quens); ultimo rotundato, antice ad aperturam subito valde per- deflexo; — apertura obliqua, vix lunata, transverse ovali; peristo- mate albo-labiato, expanso, ac reflexo præsertim ad basin; margine columellari reflexo, supra regionem umbilicalem perdilatato, ad- nato; marginibus conniventibus, callo crasso junctis. Coquille subdéprimée, solide, peu brillante, profondé- ment sillonnée par de fortes striations assez régulières, qui deviennent, sur le dernier tour, plus grossières, et quelque- fois qui finissent par s'émousser et par s’effacer. Ces stries sont interrompues par quelques sillons spiraux qui suivent la suture et qui sont surtout sensibles sur le dernier tour. Test d’un gris jaunacé, entouré de cinq bandes brunes ou fauves, élégamment interrompues par des taches ful- gurantes d'un blanc plus ou moins éclatant. Spire con- vexe, obtuse, terminée par un sommet assez petit, brun, ÉACQG laissant apercevoir au foyer d’une forte loupe une quan- tité de petites stries d’une extrême délicatesse. Cinq tours presque plans en dessus, à croissance assez rapide ; les tours supérieurs sont fortement carénés. La carène suit la suture et s’évanouit ordinairement sur l’avant-dernier tour. Dernier tour grand, arrondi, présentant vers l'ouverture une direction descendante des plus prononcées et assez brusque. Ouverture très-oblique, peu échancrée, trans- versalement ovale. Péristome blanc, épaissi, évasé, réflé- chi surtout au bord basal. Bord columellaire largement réfléchi, sous la forme d'un callus épais, appliqué sur la région ombihcale qu’il recouvre entièrement. Bords mar- pinaux convergents, rapprochés, réunis par une callosité épaisse. Hauteur. — =... …. …. 920 millim. Diamètre. . . . . . 38 — Cette Hélice varie beaucoup. Ses variétés les plus inté- ressantes sont les suivantes : Var. B maxima. — Coquille semblable au type, seule- ment beaucoup plus grande. — Haut. 22, diam. 45 millim. — KR. — Jérusalem. Var. C nana, (Helix Cæsareana, var. nana de Mousson, Coq.terr. fluv. Roth, p. 36, 1861). Testa subtiliore; apice nitido; maculis pallidis. — Coquille plus délicate, se dis- tinguant du type par un sommet brillant et par la déco- loration des taches. — Haut. 16-17, diam. 30 millim. — Mar-Saba, près de la mer Morte; Jéricho ; Jérusalem. — Variété assez commune. Var. D carinata. — Coquille moins déprimée, plus trapue. Carène se poursuivant jusque sur le dernier tour. — Jérusalem ; environs de la mer Morte. Var. E albidula.— Coquille moins déprimée, crétacée, entièrement blanche. —R.—Mar-Saba, près de la mer Morte. ME on > Var. FE giobulosa. — Magnifique variété offrant un test plus bombé, plus solide, plus crétacé, orné de taches ful- gurantes beaucoup plus vives et plus éclatantes. Tours de spire passablement convexes, tout en étant carénés. — Haut. 38, diam. 42 millim. — Cette belle variété a été recueillie, par M. de Sauley, dans les montagnes au delà du Jourdain {ammonitide); à Ouad M’ktetir et à Aûraq- el-Emir. Var. G conveæa. — Coquille ordinairement de petite taille, se distinguant du type par son dernier tour forte- ment renflé et convexe vers la région ombilicale. — Jéru- salem. Etc., etc. L'Helix Cæsareana habite dans toute la Syrie ; elle a été récoltée depuis Alep jusqu'au sud de Jérusalem. Elle se trouve également en grande abondance dans les contrées montueuses, à l’orient du Jourdain et de la mer Morte. Lorsqu'elle est jeune, cette Hélice est ombiliquée et fortement carénée. Lorsqu'elle est adulte, la carène s’ef- face et la perforation ombilicale est toujours recouverte par le callus du bord columellaire. L'Helix Cæsareana diffère de la guttata d'Olivier, avec laquelle elle a été presque toujours confondue, par sa taille plus considérable; par son test plus épais, plus crétacé, plus fortement rugueux ; par sa coloration et la disposition toute différente de ses taches ; par son bord columellaire parfaitement arqué et non rectiligne, et offrant, comme celui de la guttata, une légère éminence tuberculeuse à sa partie médiane; par ses bords marginaux, toujours réunis par une épaisse callosité ; enfin, surtout par ses tours de spire carénés, presque plans, séparés par une suture li- néaire, tandis que ceux de la guttata sont convexes, non carénés et séparés par une suture assez profonde. $ 36. HELIX SPIRIPLANA. Helix spiriplana, Olivier, Voy. Emp. ottom., t. IE, p.355, pl. xvur, f. 7, 1801. — — Roth, Mollusc. species, p.12, pl. H, f. 10-12, 1839. — — Rossmässler, Iconogr., XE, p. 1, f. 682, 1842. — — L. Pfeiffer, Symb. Hist. Hel., II, n°90#, 1846. — — Charpentier, in Zeitschr. für Malak., p- 136, 1847. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. I, p. 366, 1848, et Supplém., t. II, p. 236, 1853, et in Martini und Chemnitz, Conch. cab. (éd.2), Helix, I, p. 145, n° 112, pl. x1x, f. 12-13. — lithophaga, Conrad, in Lynch, Offic. rep., p. 228, pl. xxx, f. 133, 1852. — 99 Helix lithophaga, Leidy, in Lynch, Offic. rep., p. 207, 1852. — spiriplana, Bourquignat, Cat. rais. Moll. de Saulcy, p- 19, 1853. — — Mousson, Coq. terr. fluv. Bellardi, p. 23, 185%. — — Roth, Spicil. Moll. orient., p.16, 1855. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 281, 1859. — Mousson , Coq. terr. fluv. Roth Pales- tine, p. 34, 1861. Quant à ces autres mollusques, édités également sous le nom de spiriplana, soit par l'honorable Deshayes (1), soit par Rossmässler (2), Audouin (3), etc., ils doivent être rapportés à des espèces toutes différentes de celle-ci. La vraie spiriplana habite les îles de Crète et de Rhodes. « Elle se tient, raconte Olivier, dans les fentes des ro- « chers, d’où elle ne sort probablement qu'aux premières « pluies d'automne. La première fois que nous la vimes, « nous fûmes obligés d'employer des coins pour fendre la « roche. » (Olivier, v. I, p. 353. Depuis, cette Hélice a surtout été récoltée en immense quantité aux alentours de Jérusalem, de la mer Morte, etc. Ces deux stations d'habitat ont paru à M. Mousson si éloignées l’une de l’autre, qu'il a proposé (1854) de di- viser les spiriplana : 1° En spiriplana fypica pour les échantillons des îles de Crète et de Rhodes; 20 En spiriplana, var. Hierosolyma de Boissier, pour les individus de Syrie. (1) Expéd. Morée, p. 163, 1836, et seconde édit. de Lamarck, An. s. vert. t. VIII, p. 95, 1838. (2) Iconogr., VI, p. 39, f. 369 À et B, 1837. (3) Description de l'Égypte, p. 162, et atlas de Savigny, pl. 11, f.4 et 5, etc. 8 — 100 — Nous devons avouer que nous sommes peu disposé à admettre cette division, attendu qu’il existe en Syrie des échantillons tellement typiques et identiques à ceux de l’île de Crète, qu’il est impossible de les distinguer. Nous devons dire, cependant, que les individus de Syrie sont généralement plus développés, plus épais, plus largement ombiliqués. Les caractères de la spiriplana type sont les suivants : Testa umbilicata, depressa, solidula, cretacea, leviter translucida, oblique sulcato-plicata præsertim supra, albidulo-subviolacea, subtus pallide cinereo-albida, ac 5 zonulis fulvis vel fuscis (3supra, 2 subtus) fulguratim albido-subflammulatis, cireumornata ; — spira convexa, obtusissima ; — apice fusco, sub lente argutissime asperso; — anfrac- tibus 5 (supremis acute carinatis, planulatis; ultimo rotundato, con- vexo), celeriter crescentibus, sutura (in prioribus lineari ac carinam sequente; in ultimo impressa) separatis; ultimo maximo, subcom- presso, rotundato, antice perdeflexo ; — apertura perobliqua, trans- verse ovali; peristomate albo-labiato ; marginibus : supero expanso ; basali reflexo ; columellari dilatato, umbilicum semitegente; mar- ginibus valde approximatis, subcontinuis, callo crasso junctis. Coquille ombiliquée, déprimée, assez solide, crétacée, un peu transparente, profondément sillonnée, surtout en dessus, par des striations fortes et obliques. Test d'une teinte blanche, légèrement violacée en dessus, passant, en dessous, en une nuance blanche cendrée, et orné de cinq bandes brunes ou fauves (dont trois en dessus et deux en dessous) toujours élégamment interrompues par des flam- mules fulgurantes. Spire convexe, comme comprimée, très- obtuse. Sommet brunâtre, paraissant à la loupe très-déli- catement chagriné. Cinq tours s’accroissant avec rapidité ; les premiers, aplatis, sont entourés par une forte carène qui suit la suture, tandis que le dernier est convexe et arrondi. Suture linéaire entre les premiers tours, et assez profonde vers le dernier. Ce dernier tour, grand, arrondi, un peu comprimé dans le sens de la hauteur, offre vers — 101 — l'ouverture une direction descendante très-prononcée. Ouverture très-oblique, transversalement ovale. Péri- stome blanc, épaissi, évasé au bord supérieur, et surtout réfléchi au bord basal. Bord columellaire très-dilaté et réfléchi au-dessus de la perforation ombilicale dont il recouvre une très-petite partie. Bords marginaux très- rapprochés, presque continus et réunis par une callosité épaisse et saillante. Hate Le 4 is : 15 millim. Iamelras-:s 23 ie ae, = La spiriplana type a été recueillie dans les îles de Crète, de Rhodes, et aux alentours de Jérusalem. Cette espèce, de même que la Cæsareana, offre de nom- breuses variétés ; les plus intéressantes sont : Var. B maxima. (Helix Hierosolyma, de Boissier. — Helix spiriplana, var. Hierosolyma, de Mousson). — Coquille de grande taille, à perforation ombilicale bien découverte. — Haut. 21-24, diam. 42-45 millim. — Jéru- salem. Var. C carinata. — Coquille de taille moyenne, offrant une carène qui se poursuit jusque sur le dernier tour. — Mar-Saba. Var. D globulosa. — Coquille à spire plus convexe, plus élancée. — Jérusalem. Var. E lithophaga. (Helix lithophaga de Conrad et de Leidy). — Coquille presque de la taille du type, seulement de forme un peu ramassée ; carène se poursuivant jusque sur le dernier tour; perforation ombilicale recouverte à moitié par le labre columellaire. Cette variété a été ré- coltée dans des trous de rochers (de là son nom), par le capitaine Lynch, à Mar-Saba, près de la mer Morte. Etc., etc. Les Mollusques dont nous venons de donner les des- — 102 — criptions appartiennent à un groupe d'espèces spéciales aux contrées asiatiques qui dépendent du système euro- péen. Ces espèces, qui ne le cèdent en rien, en beauté, en élégance, à ces intéressantes coquilles de Grèce, décrites et figurées par nous sous les noms de Codringtoni, eu- cineta, eupæcilia, euchromia et Parnassia (1), forment une série d'Hélices dont les caractères viennent converger vers la guttata et la Cæsareana. Les Hélices de ce groupe, pour la plupart d’une exces- sive rareté, n’out jamais été bien connues. Deux ou trois ont été décrites, et plus ou moins bien figurées; enfin elles ont été, presque toujours, confondues les unes avec les autres. Cette confusion des signes distinctifs de ces Mollusques nous à déterminé à donner les descriptions des Helix Kurdistana, Michoniana, quttata, Cæsareana et spiriplana ; de plus, afin de mieux faire ressortir ces rapports et les différences réciproques de toutes les espèces, nous avons consacré plusieurs planches à la représentation de ces Hélices, qui sont au nombre de huit. Ces huit Hélices, les seules que nous connaissions, se divisent : 1° En espèces dont les tours supérieurs sont conveæxes et non carénés : Helix Kurdistana, — Dschulfensis, — Michoniana, — guttata, — Escheriana, Et — Bellardii; 2 En espèces dont les tours supérieurs sont toujours fortement carénés. (1)1n Amen. Malac., t. IE, f. 19 et suiv., etpl. vi et var. Janvier 1857. — 103 — Helix Cæsareana, — spiriplana. Cette division est des plus naturelles, attendu qu'elle correspond parfaitement avec la distribution géogra- phique des espèces. Ainsi les Hélices dont les tours supérieurs sont convexres el non carénés semblent spéciales à la chaîne du Taurus, depuis le 30° jusqu’au 46° degré de longitude, c’est-à- dire depuis les montagnes qui enserrent le golfe de Sata- lieh en Anatolie, et celles de l’île de Chypre, qui, en dé- finitive , en sont une ramification méridionale, jusqu'aux monts qui séparent la Perse de l'Arménie. Cette chaîne ‘de montagnes, dont les ramifications occupent la partie sud de l’Anatolie ainsi que l’île de Chypre, se continue à travers les pachaliks de Merasch, d'Alep, du Diarbekir, du Kurdistan, de Van, jusqu’en Perse. Les espèces, au contraire, dont les tours supérieurs sont carénés paraissent être des Hélices plus méridionales et particulières à cette chaîne qui, du nord au sud, se dé- tache du Taurus, pour venir s'épanouir en nombreuses ramifications sur la Syrie, la Palestine et une partie du désert. Une des espèces de ce groupe se retrouve égale- ment jusque dans les îles de Crète et de Rhodes. Il y a donc concordance parfaite entre la distribution géographique et les caractères des espèces de ces deux groupes. Tous cesMollusques nouveaux, litigieux ou peu connus, sont représentés sur les planches qui accompagnent ce travail; aussi espérons - nous que dorénavant on ne pourra plus méconnaître ces intéressantes Hélices sur les- quelles nous croyons devoir ajouter encore quelques mots. 4° L'Herix Kurpisrana (1), la plus grande de toutes, (1) Voyez ci-dessus pour la description, — 104 — est l'espèce la plus voisine du groupe des Codringtoni ; elle se rapproche surtout de l’eucineta. 2° L'Hezix DscHuLFEensis (espèce inédite de Dubois), décrite par nous en 1857 (1), et représentée d'après un échantillon un peu trop décoloré (2), a été mentionnée dernièrement par l'honorable Mousson, sous la nouvelle appellation de Dijiulfensis (3). Cette coquille, dont nous venons de donner une autre représentation d'après un échantillon mieux conservé, habite les contrées mon- tueuses du bassin de l’Araxe, entre le lac Van et la mer Caspienne, notamment aux alentours de Dschulfa (Par- reyss), Ordubat (Beyers), etc. Cette Hélice offre un test mince, un peu transparent, d'un blanc cendré, légère- ment teinté d’une faible couleur de chair, et orné de trois bandes fauves interrempues. La bande supérieure est la pius large et semble quelquefois double ; les bandes in- férieures sont peu prononcées ; l'ouverture, peu échan- crée, est transversalement oblongue ; le péristome, légè- rement évasé, est peu réfléchi; enfin la perforation ombilicale est recouverte par la callosité du bord colu- mellaire. Le sommet est fauve et très - délicatement strié. 30 L'Hezix Micnoniana (4), espèce intermédiaire entre la Dschulfensis et la guttata, mais surtout voisine de cette dernière (5), est une coquille d'une grande rareté. ko L'HeLix GUTTATA (6) est également très-rare. Oli- vier et Bruguière en ont autrefois rapporté quelques individus qui ont été dispersés entre les callections de Férussac, de Charpentier, etc. Ces années dernières, (1) lu Amén. malac., t.1[, p.63. Décembre 1857. (2) In 4Amén. malac., t. I, pl. x, f. 7-9. (3) Coq. terr. fluv. Schæfli, fase. IE, p. 53. 1863. (4) Voyez ci-dessus pour la description. () Voyez ci-dessus pour les différences réciproques de ces deux espèces. (6) Voyez ci-dessus pour la description, — 105 — M. Schæfli, dont les voyages scientifiques en Orient ont été si utiles aux sciences malacologiques, en a expédié quelques échantillons à l'honorable Mousson, de Zurich. C'est d’après quelques individus de cet envoi que nous avons donné une description et une représentation nou- velle de cette intéressante Hélice. 5 L'Heuix Esceriaxa, dont nous donnons la figure dans les planches qui accompagnent cette décade, est une coquille inédite. Notre ami, l'honorable Mousson, a eu la bonté de nous confier cette espèce pour la faire seule- ment représenter, et il s'est réservé le plaisir d’en donner une description détaillée dans un prochain travail qu'il élabore en ce moment sur les Mollusques du nord de la Mésopotamie. I nous est seulement permis de dire que cette Hélice, dédiée par Mousson à M. Escher de la Linth, est une espèce voisine de la guttata dont elle diffère notamment par son ouverture ovale - arrondie ; par son péristome détaché, Continu, parfaitement évasé et réfléchi de toute part ; enfin surtout par une large perforation ombilicale ja mais recouverte. En un mot, l'Escheriana est à la guttata ce que la spi- riplana est à la Cæsareana. 6° L’Herix BecLarpnr, décrite par le savant Mous- son (1) en 1854, est une fort bonne espèce qui vit sur les rochers calcaires de l’île de Chypre, entre Cérines et Ni- cosie. Cette Hélice, dont nous donnons également la représentation d’après les échantillons types que nous tenons de l’obligeance de M. Mousson, a été ainsi carac- térisée par ce naturaliste. « Testa obtecte umbilicata, globoso-depressa, solidiuscula, lævius- cula, vix striatula, fusculo-grisea vel albescens, zonis 5 fuscis ful- guratim albo interruptis ornata; anfr. 4 1/2, usque ad summum obtusum convexi, sutura subimpressa ; ultimus antice valde de 2 (4) Coq. terr, fluv. BeHardi, P. 33, et pl. 1, f. 5-6, 1854. — 106 — « flexus, subteres; — apertura obliqua, rotundata; peristoma late expansum, plane labiatum, album ; marginibus conniventibus, callo crasso junctis, columellari umbilicum modicum semitegente. » « Diam. maj. 33, min. 24; altit. 20 millim. « Apert. diam. maj. 19, min. 17 millim. « L'Helix Bellardii est la plus globuleuse du groupe « des guttata. Sa surface est presque lisse, à peine striée, « quelquefois un peu vermiculée, cornée-grisâtre ou blan- « châtre, ornée de fascies très-interrompues et incom- « plètes. Sa spire, composée de tours convexes, s'élève « régulièrement vers un sommet assez obtus ; l'ouverture, « munie d’un péristome blanc, très-largement évasé, se « rapproche de la forme d’une ellipse arrondie, qui se « complète par un callus qui réunit les deux bords fort « rapprochés. Le bord columellaire, à partir de son in- « sertion, s'étend en ligne courbe et non droite jusqu’à «la base. L’ombilic est ordinairement recouvert ; il y a « cependant une variété assez constante, provenant pro- « bablement d’une localité différente chez laquelle l’om- « bilic n’est pas caché sous la large expansion du bord. » « Var. occlusa, Mousson. « ‘Testa subdepressa; anfractus superne juxta suturam planius- « culi; umbilicus major, partim modo tectus. » « L'Helix Bellardii rappelle, à quelques égards, l’Helix « sarcostoma [Webb et Berthelot) des Canaries dont elle « diffère cependant par la présence d’un ombilic (fermé « ou recouvert) et la forme toute différente du bord « basal. » 7° L'HEzix CÆSAREANA, au contraire de toutes les espèces que nous venons de passer en revue, offre vers ses tours supérieurs une forte carène qui suil la suture; aussi ses tours sont-ils, en dessus, généralement assez aplatis. La carène s’efface ordinairement sur l'avant-der- nier tour, La zone d'habitat de cette Hélice est toute la Syrie, depuis Alep jusqu’au-dessous de la mer Morte, et — 107 — de la côte méditerranéenne jusque bien au delà du Jour- dain. Cette Cæsareana préfère les endroits arides, ro- cheux et exposés aux ardeurs du soleil ‘ elle se tient, le plus souvent, sur les rochers chauffés à blanc, où elle reste des mois entiers sans sortir de sa coquille. 8 L'Hecix sprriPLana est l'espèce la plus méridionale du groupe; elle s'étend depuis les îles de Crète et de Rhodes jusqu’en Syrie, notamment dans la partie sud. Au contraire de la Cæsareana, cette Hélice vit dans les en- droits humides et ombragés, dans les excavations de ro- chers ou sous les pierres. & 37. FERUSSACIA ROTHI. Ferussacia Rothi, Bourguignat, Malac. Alo., t. IE, p. 31. (Janvier 1864.) Testa cylindraceo-oblonga, fragillima, nitidissima, levigata, dia- phano-vitracea ; — spira acuminato-oblonga; apice obtusiusculo ; — anfractibus 8 fere planulatis, lente regulariterque crescentibus, su- tura superficiali duplicataque separatis ; ultimo majore, leviter con- vexiusculo, dimidiam altitudinis non æquante ; —apertura coarctato- oblonga, superne angustissima, lamellifera; lamella una parietali, valida, albida, compressa elataque in medio ventre penultimi ; la- mella una palatali, valida ( in speciminibus adultissimis duabus lamellis, quarum superior valde immersa , fere semper inconspi- cua); columella incurvata, lamella valida, torltuosa terminata ; peristomate recto, acuto, intus leviter vix crassiusculo; margine dextro antrorsum regulariter arcuato; marginibus callo diaphauo junctis. Coquille oblongue-cylindrique, très-fragile, lisse, bril- lante, polie, vitracée et transparente. Spire allongée, diminuant peu à peu et terminée par un sommet assez — 109 — obtus. Huit tours presque plans, à croissance lente et régulière, séparés par une suture superficielle, d’une teinte plus pâle, ceinte inférieurement par une seconde ligne imitant une rainure suturale. Dernier tour plus grand, faiblement convexe, n’atteignant pas la moitié de la hauteur. Ouverture oblongue rétrécie,très-aiguë à sa partie supérieure, plus élargie à sa base et ornée de plu- sieurs plis ainsi placés : un pli pariétal lamelliforme fort, très-saiilant, comprimé, situé sur le milieu de la con- vexité de l’avant-dernier tour: un pli palatal saillant et très-prononcé venant s'épanouir au péristome (chez les échantillons très-adultes, l’on remarque deux plis pala- taux au lieu d’un; dans ce cas, le pli supérieur est plus faible, fortement immergé et la plupart du temps invi- sible). Columelle courbe, terminée par une forte lamelle tortueuse s’enroulant à son extrémité. Péristome droit, aigu, légèrement épaissi à l’intérieur par un faible encras- sement. Bord droit, offrant vers sa partie inférieure une projection en avant assez régulière. Bords marginaux réunis par une Callosité transparente, à peine sensible. Hauteur . . . . ‘7 millimètres, Diamètre. . . . 2 1/4 — Cette magnifique espèce a été recueillie par M. Roth, de Manich, aux alentours de Jérusalem. Cette Férussacie diffère de la Ferussacia Hierosolyma- rum (1), par son test plus élancé, moins ventru; par ses tours à croissance plus régulière ; par sa spire un peu plus allongée (chez la Hierosolymarum, la spire est courte en comparaison du développement du dernier tour); par sa la- melle pariétale beaucoup plus comprimée, plus saillante et moins épaisse ; par sa columelle terminée par une lamelle (1) Tornatellina Hierosolÿymarum, Æoth, in Malak. bl., p 39, 1855. — 110 — qui s’enroule presque à plat à la base, ce qui n'existe pas chez l’Hierosolymarum, où la columelle est simplement tordue par un pli lamelliforme qui, par une direction oblique et descendante, vient aboutir à sa base; enfin par sa paroi externe ornée, intérieurement, d'un à deux plis palataux, etc. 6 38. FERUSSACIA MOUSSONIANA. Ferussacia Moussoniana, Pourquignat, Malac. Ale., t. I, p. 31. (Janv. 1864.) Testa cylindraceo-oblonga, fragili, nitida, levigata, vitracea, sæpe subopaca ; — spira acuminato-oblonga ; apice obtusiuseulo ; — aufractibus 8-9 subplanulatis vel fere subconvexiuseulis, regulariter lenteque crescentibus, sutura superficiali, pallidiore duplicataque separatis ; — ultimo convexiuseulo, paululum majore, 225 altitudi- nis æquante vel superante ; — apertura oblonga, superne angustis- sima, inferne dilatata, trilamellata ; lamella una parietali valida, compressa, elata, in medio ventre penultimi ; lamella una minuta, sæpe immersa ad partem superiorem columellæ, ac ad basin colu- mellæ lamella una valida, tortuosa, columellam terminante ;—peristo- mate recto, acuto; margine externo antrorsum arcuato; marginibus callo sat valido junctis. Coquille oblongue-cylindrique, fragile, brillante, lisse, vitracée, quelquefois peu transparente. Spire oblongue, diminuant peu à peu et terminée par un sommet assez HD obtus. Huit à neuf tours presque plans ou à peine con- vexes, à croissance lente et répulière, séparés par une su- ture plus pâle, superficielle, ceinte, inférieurement, par une seconde ligne imitant une rainure suturale. Dernier (our légèrement convexe, égalant ou dépassant faiblement les 2/5 de la hauteur. Ouverture oblongue, très-rétrécie à sa partie supérieure, assez large à sa partie inférieure, et ornée de trois plis lamelliformes: savoir, un pli fort, élevé, comprimé sur le milieu de la convexité de l’avant- dernier tour; un second pli beaucoup plus petit et assez enfoncé, au sommet de la columelle ; enfin un troisième pli fort, saillant, contourné à la base de la columelle. Péri- stome droit, aigu. Bord externe arqué en avant. Bords marginaux réunis par une Callosité assez prononcée. Hauteur. . . . . . . 7 millimètres. Diamétre 0007-02 — Environs de Jérusalem, de Bethléem, etc.; assez abon- dante sous les pierres et les rochers ou au pied des ar- bustes. La Ferussacia Moussoniana se distingue de la Fer. Rothi par son test moins élancé, un peu plus globuleux à sa partie basale; par son ouverture plus dilatée à sa par- tie inférieure; par sa columelle armée de deux plis lamel- liformes, un supérieur et un inférieur, tandis que chez la Rothi il n'existe qu’un seul pli columellaire à la colu- melle. $ 39. FERUSSACIA SAULCYI. Ferussacia Saulcyi, Bourguignat, Malac. Alg., t. Il, p. 31. (Janv. 1864.) Testa acuminato-oblonga, fragili, levigata, diaphana, vitracea ; — spira acuminata ; apice obtusiusculo ; — anfractibus 8 subplanula- tis vel vix convexiusculis, regulariter lenteque crescentibus, sutura pallidiore superficiali duplicataque separatis ; ultimo dimidiam alti- tudinis æquante ; — apertura elongata, coarctata, angustissima, bila- mellata ; lamella palatali (in speciminibus adultissimis) parvula, ae lamella una valida tortuosa, columellam terminante ; margine ex- terno antrorsum valide arcuato ; marginibus callo junctis. Coquille oblongue, acuminée, fragile, lisse, diaphane, vitracée. Spire diminuant peu à peu, terminée par un sommet obtus. Huit tours presque plans ou à peine con- vexes, à croissance lente et régulière, séparés par une suture plus pâle, superficielle, ceinte, inférieurement, par une seconde ligne imitant une rainure suturale. Dernier = M4 tour égalant la moitié de la hauteur. Ouverture très-allon- gée, excessivement étroite, rétrécie et ornée de deux plis lamelliformes, ainsi placés : un pli palatal, très-enfoncé, visible seulement par transparence et généralement plus prononcé que chez les échantillons très adultes, et un autre pli columellaire, tortueux, terminant l'extrémité de la co- lumelle. Bord externe fortement arqué en avant, surtout à sa partie inférieure. Bords marginaux réunis par une callosité. Hauteur. . . 6 1/2 millimètres. Diamètre. . 2 — Environs de Sayda. — Très-rare. — Cette coquille se distingue de toutes les autres espèces par son ouverture excessivement rétrécie, comme réduite à une simple fente, et par sa columelle nulle ou presque nulle terminée par une forte lamelle tortueuse. $ 40. FERUSSACIA MICHONIANA. Testa minuta, oblonga, fragili, nitida, diaphana, vitracea, levigata; — spira brevi, attenuato-acuminata; apice obtusiusculo ; — anfrac- tibus 6 convexiusculis, irregulariter crescentibus (prioribus minu- tis, ultimis maximis), sutura sat impressa duplicataque separatis ; ultimo sat convexo, maximo dimidiam altitudinis superante ; — apertura oblonga, superne acute angulata, inferne sat dilatata ; co- lumella recta, ad basin sicut truncata ; margine externo antrorsum valide arcuato ; marginibus callo junctis. Coquille petite, fragile, oblongue, brillante, transpa- rente, lisse et vitracée. Spire courte, atténuée-acuminée, terminée un peu en forme de cône. Sommet obtus. Six tours assez convexes (à l'exception des premiers), s'accrois- sant irrégulièrement [les tours supérieurs sont petits et irréguliers entre eux, les deux derniers sont très-dévelop- pés), et séparés par une suture assez prononcée, ceinte, inférieurement, par une seconde ligne imitant une rainure suturale. Dernier tour très-grand, assez convexe, dépas- 9 — 116 — sant la moitié de la hauteur. Ouverture oblongue très-ai - ouë à sa partie supérieure, passablement dilatée à sa partie inférieure. Columelle droite, paraissant tronquée à sa base. Bord externe fortement arqué en avant. Bords marginaux réunis par une Callosité. Hauteur. . . . 5 1/2 millimètres. Diamètre... . . 2 — Alentours de Jérasalem, sous les pierres et les rochers. — Rare. Les Férussacies syriennes sont si peu connues, sont d'une telle rareté dans les collections, que nous croyons utile d'appeler l'attention sur ces intéressantes et curieuses coquilles. La première espèce signalée en Syrie a été décrite par Roth en 1855, sous le nom de Tornatellina Hierosolyma- rum. Mousson, depuis cet auteur, est le seul qui en ait men- tionné d’autres. Seulement ce conchyliologue n'a pas su, selon nous, discerner les espèces, ou, par de faux rappro- chements, a rendu la connaissance de ces espèces d’une extrême difficulté. Ainsi ses Glandina acicula et aciculoides, var. torta (Cat. coq. Bellardi, p.48, 1854), et ses Tornatellina Hiero- solymarum, var. discrepans, Glandina tumulorum, var. Judaïca, et Glandina Liesvillei (Cat. coq. Roth, p. 51 et suiv., 1861), sont évidemment des espèces mal déter- minées. Les vraies acicula, aciculoides, Liesvillei et tumulorum sont des Cæcilianella spéciales à la France, à l'Italie, au centre de l'Allemagne, à la Grèce, et n'ont jamais été trouvées en Syrie. Il est de toute probabilité que les divers échantillons que l’honorable Mousson à considérés comme identiques ou du moins analogues à ces Cæcilianella ne sont, au con- — 117 — traire, que de véritables Ferussacia du groupe des Hohen- wartianà. C'est, du reste, ce que nous avons reconnu après un examen attentif de toutes nos espèces et de celles de la collection de feu notre ami Roth, que M. Mousson a bien voulu nous confier à notre passage à Zurich, en 1861. Les Férussacies syriennes sont au nombre de 8. Sur ces espèces, à appartiennent au groupe des Proceruliana et les trois autres à celui des Johenwartiana. Les Ferussacia du groupe des Proceruliana sont les Ferussacia Hierosolymarum, Ferussacia Saulcyi, — Rothi, -— Syriaca (1). — Moussoniana, Celles du groupe des Hohenwartiana sont les Ferussacia Michoniana, Ferussacia Judaica. — Berytensis, Toutes ces espèces, pour la plupart d’une excessive ra- reté, vivent sous terre, sous les pierres et les rochers, dans les endroits humides et ombragés. Il est rare de les trouver vivantes. M. Félicien de Saulcy les a rencontrées mortes notamment dans les fourmilières le long des sentiers. Les contrées qu'elles paraissent affectionner sont les vallons du plateau de Jérusalem, de Bethléem, de Jéricho, etc.; enfin les vallées du Liban. Pour compléter cet aperçu monographique des Férus- sacies syriennes, nous croyons utile de donner quelques (1) Nous regrettons de ne pouvoir donner, dans cette décade, Ja description et la figure de cette espèce, ainsi que celles des Ferus- sacia Berytensis et Judaica. Le cadre quenous nous sommes imposé pour chaque livraison des MOLLUSQUES NOUVEAUX ne nous permet pas de donner plus de dix descriptions d'espèces nouvelles, liti- gieuses ou peu connues. — Plus tard, dans une autre décade, nous compléterons les diagnoses des Férussacies syriennes. — 118 — notions scientifiques sur le genre, la distribution des espèces et les appellations des diverses coquilles qui le composent. Les Ferussacia sont des animaux herbivores, quadriten- taculés, ovovivipares, munis d’une mâchoire (1) cornée, légèrement arquée, et ne possédant à leur appareil génital ni dard ni glandes vaginales (2). Les petites coquilles qui les recouvrent, brillantes, polies, transparentes, lisses, offrent une ouverture dentée ou non dentée, et une colu- melle presque toujours calleuse, contournée, souvent pour- vue d’une lamelle inférieure, mais, en tous cas, jamais nettement tronquée, comme celle des Cœcilianella ou des Glandina. Les Férussacies (Ferussacia (3), Risso, Hist. nat. Europ. mérid., t. 1V, p. 80, 1826. — Bourguignat, in Amén. malac., t. #, p. 197, 1856, et Malac. Alq., t. I, p. 23 (janv. 1864), constituent un genre essentiellement euro- péen, voisin des Achatina, Azeca et Tornatellina. Toutes les espèces de ce genre, à l'exception de deux ou trois au plus (4), sont spéciales aux contrées du système européen. Les Férussacies se divisent en deux grandes sections, en Zua et en Euferussacia, c'est-à-dire en Férussacies vé- ritables ou proprement dites. Les espèces de la section des Zua (Zua, Leach, Brit. Moll., p. 114, 1820, teste Turton., Man. Brit., 1831, qui a pour type l’ancienne lubrica des auteurs) sont les Ferussacia subeylindrica, Ferussacia Maderensis, — azoriCa, — exigua (5). (1) Raymond, in Journ. Conch., t. IV, p. 14, 1853. — Moquin- Tandon, in Journ. Conch.,t. IV, p. 346, 352, etc., 1853. (2) Vésicules multifides de certains auteurs. (3) Non Ferussacia, Leufroy, 1828, nec Ferussina, Grateloup, 1827. (4) Comme, par exemple, la Ferussacia Buddi, Bourguignat; Bulimus lubricus, Say, Gould, Adams, Binney, etc.; Bulimus lu- bricoides, Stimpson; Zua Buddii, Dupuy, 1849, qui est une espèce des États-Unis d'Amérique. (5) La Ferussacia Buddi d'Amérique appartient à cette section. Les Euferussacia se divisent naturellement en trois groupes : en Folliculiana, Proceruliana et Hohenwar- tiana. Le premier groupe, Folliculiana, a pour type l’ancienne espèce folliculus; le second Proceruliana, la procerula : de 119 enfin le troisième, Æohenwartiana, lHohenwarti. Dans le groupe des Folliculiana doivent être compris les Ferussacia folliculus, regularis , amauronia , nitidissima , Forbesi, terebella, amblya, Dans celui des Proceruliana, les Ferussacia Webbi, — procerula, eremiophila , carnea, agræcia, lamellifera , charopia, Hierosolymarum, Rothi, Moussoniana, Saulcyi, Syriaca, Ferussacia Ferussacia Gronoviana , Vescoi , proechia, gracilis , vitrea, aphelina, abromia, Tandoniana, ovuliformis, Leacociana, sciaphila, celosia, ennychia, debilis, scaptobia , gracilenta, Terveri, abia. Enfin, dans celui des Hohenwartiana (1), les Ferussacia Hohenwarti, (1) Le nom de Hohenwartiana indique suffisamment que nous avons pris pour type l’Achatina Hohenwarti de Rossmassler (1839). Ferussacia Biondina, — 1920 — Ferussacia psilia , Ferussacia Rizzeana, — Michoniana, — eucharista , — Berytensis, — Bourguignatiana, — Judaica, — thamnophila. Au point de vue de leur distribution géographique, les Folliculiana sont surtout abondantes dans les îles occi- dentales de la Méditerranée et dans les contrées littorales de l'Algérie, de l'Italie, de la France et de l'Espagne. Les Proceruliana atteignent leur maximum de développement dans les contrées du nord de l'Afrique et dans les îles Madères et Canaries, tandis que les Æohenwartiana pa- raissent abonder surtout en Sicile et en Italie. Voici, du reste, pour l'intelligence du genre Ferussacia, un aperçu synonymique des espèces bien caractérisées spéciales au système européen. C’est, en effet, l'espèce la plus anciennement connue, et à elle reve- nait le droit de donner son nom à ce groupe de coquilles dont elle fait maintenant partie. Longtemps l’on a cru que cette espèce était voisine de l’Achatina acicula des auteurs (Cæcilianella acicula, Bourguignat, 1856). Nous-même, nous basant sur de fausses indications, et nous fiant au consensus omnium des malacologistes, avions été amené à considé- rer cette coquille comme un mollusque du groupe de l’acicula. Aussi, dans nos Aménilés malacologiques \t.1, p. 214, 1856), lors de la publication de la monographie des Cæcilianella, avions-nous placé l'Hohenwarti à la tête des espèces de ce genre, tandis qu’en réalité cette coquille est une véritable Ferussacia. Les Ferussacia dece dernier groupe sont toutes de très-petiles coquilles, d’une extrème fragilité, d’un aspect cristallin blanchâtre, rarement d’un jaune pâle corné, et ressemblant beaucoup à des Cæ- cilianelles. L'ouverture acuminée, comme chez les Proceruliana, est ordinairement oblongue, et ne présente presque jamais ni dent ni lamelle sur la paroi aperturale. La columelle, d’une grande sim- plicité, peu contournée, généralement droite, n'atteint jamais la base de l’ouverture, et, comme elle est légèrement lamelleuse, elle paraît toujours tronquée, tandis qu’en réalité elle ne l’est pas. C'est cette apparence très-prononcée de trencature qui nous avait amené, en 1856, à classer quelques-unes des espèces de ce groupe dans Île senre Cæcilianella. — 121 — 1. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA, Bourquignat, in Amén. malac., ©. F, p. 209, 1856. — Helix subcylindrica, Lin- nœus, Syst. nat., t. 11, 1248 (éd. XII), 1767. — Helix lu- brica, Müller, Verm. Hist., IE, p. 104, 1774. — Bulimus lubricus, Bruguière, in Encyclop. méth., Vers. I, p.311, 1789. — Bulimus lubricus et subeylindricus, Poiret, Prodr., p.45, 1801.— Lymnæalubrica, Fleming, in Edimb. Encyc., t. VIT (17e part.), p.78, 1814.— Cochlicopa lubrica, Risso, Hist. nat. Europ. mérid., t. IV, p. 80, 1826. — Cionella lubrica, Jeffreys, Syn.test., in Transact. Linn., t. XVI (2° part.), p. 347, 1830. — Achatina lubrica, Menke, Syn. Moll., p. 29, 1830. — Zua lubrica, Leach, Brit. Moll., p. 114 (teste Turton, 1831). — Columna lubricus, Cristo- foris et Jan, Cat., n° 6, 1832. — Styloides lubricus, Fit- zinger, Syst. Verzeichn., p. 106, 1833. — Achatina subcy- lindrica, Deshayes, in Anton, Verz. Conch., p. #4, 1839. — Bulimus subcylindricus, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, t. IT, p. 304, 1855 (1), etc. — Espèce abondante en Europe, ainsi que dans la partie occidentale du bassin méditerranéen. 2. Ferussacia MaDeRENsIS, Bourguignat., — Helix lu- brica, Lowe, Primit. faun. Mader., p, 61, t. VE, f. 29, 1831. — Bulimus Maderensis, Lowe, Synops., p. 10, 1852 (extr. des Ann. and Magaz., t. IX, p. 119). — Achatina Maderensis, L. Pfeiffer, Monoyr. Helic. viv , supplém., UT, p. 50%, 1853, et t. IV, p. 619, 1859. — Glandina Maderensis, Albers, Malac. Mader., p. 55, pl. x1v, f. 20- 21, 1854. — Oleacina Maderensis, Adams, Gener. rec. Moll., t. I, p. 106, 1855, etc. — Espèce particulière aux iles Madères. 3. FERUSSACIA AZORICA, Bourquignat. — Glandina Azo- rica, Albers, Neue Helic., in Zeitschr. für Malak., p. 135, 1852. — Achatina Azorica, L. Pfeiffer, Monogr. Helic. (4) I faut encore rapporter à cette espèce l'Achatina nitens de Kokeil, le Bulimus nitens de Schmidt, etc. — 122 — viv., supplém., t. IE, p. 504, 1853, et t. IV, p. 620, 1859. — Zua Azorica, Mousson, in Viert. d. nat. Zurich, p.767, 1858. — Glandina lubrica, Morelet, Moll. terr.fluv. Açores, p.197, 1860. — Habite les îles Açores. 4. FerussAGIA EXIGUA, Bourguignat. — Achatina exigua, Menke, Syn. méth. Moll. (2° éd.), p. 29, 1830.— Achatina minima, Siemasko, in Bull. nat. Mosc., t. XX, 1847. — Achatina pulchella, Hartmann. — Achatina lubricella, Ziegler (teste L. Pfeiffer, 1848). — Achatina collina, Drouët, Enum. Moll. terr. fluv. France contin., p. 46, 1855, etc. — Habite dans presque toute l'Europe. Cette espèce, véritable miniature de la subcylindrica (lubrica des auteurs), préfère les endroits secs, sablonneux, les pays un peu montueux et arides. 9. FERUSSACIA FOLLICULUS, Bourquignat. Amén. ma- lac., t. I, p. 197 (en note), 1856, et Malac. chât. d'If, p. 22, pl. nu, f. 1-3, 1860. — Felix folliculus, Gronovius, Zoophyt., IE, p. 296, pl. xix, f. 15-16, 1781. — Acha- tina folliculus, Lamarck, Anim. s. vert., t. IV (2° part.), p. 133, 1822. — Achatina Risso, Deshayes, Encycl. méth. vers. 2 (1r° part.), p. 12, 1830, etc. — Espèce peu connue, spéciale aux côtes méridionales de la France et de la Catalogne. 6. FerussAGIA REGULARIS, Bourguignat. Malac. chât. d'IF, p. 20, pl. 11, f. 8-9, 1860. — Habite l’île de Malte; se trouve également à Portici, près de Naples. Cette espèce se distingue de la folliculus par l'accroissement lent et excessivement réqulicr de ses tours de spire; par sa colu- melle plus forte; par son bord externe régulièrement arqué et n'offrant point de retrait à son insertion sur l’avant- dernier tour. 7. FERUSSAGIA AMAURONIA, Bourquignat. Malac. chât. d'If, pl.ur, f. 14-16, 1860, et Malac. Alg , t. IT, p. 37, pl. 1, f. 10-12, 186%. — Espèce algérienne. 8. FERUSSAGIA NITIDISSIMA, Bourquignat.— Bulimus ni- tidissimus, Ærynicki, in Bull. nat. Mose., & VE, p. 420, — 123 — 1833. — Achatina nitidissima, L. Pfeiffer, Symb. Hist. Hel., I, p. 134, 1842, et Monogr. Hel. viv., t. IF, p. 284, 1848. — Oleacina nitidissima, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p.637, 1859. — Espèce particulière à la Crimée. 9. Fenussacra Forgest, Bourguignat, in Amén. malac., t. 1, p. 204. (Juin) 1856. — Achatina nitidissima, Forbes, in Jard. ann., t. 1, p. 283, 1838, et supplément, pl. x1r, f. 2, 1839. — Glandina nitidissima, Æüster, Conch. cab. (2° édit.), g. Gland., pl. xvur, f. 20-21, et Morelet, Cat. Moll. Alg , in Journ. Conch., p. 292, 1853. — Achatina nitidissima, £L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IE, p. 28#, 1848. — Oleacina nitidissima, Gray, Cat. Pulmon., p. 49, 1855, et H. et A. Adams, Gener. rec. Moll., IE, p. 106, 1855 — Achatina Forbesi, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv, t. IV, p. 621, 1859. — Espèce abondante en Algérie. 10. FErRussACIA TEREBELLA, Bourguignat. — Achaïtina terebella, Low», in Ann. and Mag. (2° série), IX, p. 120, 1852 (et tirage à part, Synops. diagn , p. 11, 1852). — Küster, in Chemnitz und Martini, Conch. cab. (2° édit.), Bul., t. XXV, f. 31-32. Achat., n° 34. — Achatina tere- bella, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., suppl., t. HF, p.510, n° 169, 1853. — Glandina terebella, A{bers, Malac. Mader., p. 56, t. XIV, f. 22-93, 1854.— Oieacina terebella, Gray, Pulmon., p. 46, 1855, et L. Pfeiffer (loc. sup. cit.), t. IV, p. 636, 1859. — Espèce particulière aux iles Madères. 11. Ferussacra amBLya, Bourguignat, Malac. chât. d'If, pl. 11, f. 17-19, 1860, et Malac. Alg., t. IE, p. 40, pl. in, f. 13-15. (Janv.) 1864.— Espèce algérienne. — Se trouve également dans le Maroc. — La Glandina folliculus des îles Madères {Albers, Malac. Mader., p. 57, pl. xv, F. 3-4, 1854) doit, selon toute probabilité, être rapportée à cette coquille. 12. Ferussacia GRONOvIANA, Risso, Hist. nat., etce., Europe mérid., t. IV, p. 80, pl. nr, f. 27 (mauvaise), 1826. — Bourquignat, Malac. chât. d'If, p. 18, pl. n, F. #-6. (Janv.) 1860. — Espèce particulière aux contrées du lit- — 124 — toral de la Provence, du Piémont. — Se trouve également en Italie. — Cette Férussacie se distingue de toutes les autres par son apparence streptaxiforme. 143. Ferussacra VEscor, Bourquignat, in Amén. malac., t. 1, p. 203, 1856, et Malac. chât. d'If, p. 23, pl. 11, f. 10-13. (Janvier 1860.) — Glandina Vescoi, Bourquignat, in Amén. malac.,t. 1, p. 105, pl. xv, f. 2-4 (mauvaises), 1856. — Achatina palustris, Parreyss, mss. — Achatina Vescoi, L. Pfeiffer, Monosr. Hel. viv., t. IV, p. 621, 1849. — Achatina folliculus, var. Vescoi, Benoît, Ilustraz. sist. Test. estram. Sicil. ulter. (4° fasc.), p. 236, pl. vx, f. #, 1862, etc., etc. — Espèce des plus abondantes dans le bassin méditerranéen. Le type se trouve à Malte, en Sicile et en Algérie. — Cette Férussacie habite également en Italie, en Espagne, en Portugal, en Grèce, en France, etc. — Cette coquille est surtout caractérisée par laccrois- sement irrégulier de sa spire, par sa columelle forte, inté- rieurement calleuse et contournée, par sa forme obèse, sa taille plus forte, etc. 14. FerussacrA PROECHIA, Bourguignat. Mal. Ale.,t. IE, p. #4, pl. 3, f. 26-28, 1864. — Espèce algérienne. 15. FerussacIA GRaciILIs, Bourguignat.—Helix gracilis, Lowe, Prim. faun. Mader., p. 64, pl. vi, f. 28, 1833. — Achatina gracilis, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., IF, p. 284, 1848. — L. Reeve, Conch. icon. Achat., t. XXII, f. 117. — Küster, in Chemnitz und Martini, Conch. cab. (édit. 2), Bul., t. XXV, f 20. Achat., n° 32. — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., suppl., t. HT, p. 505, 1853, et t. IV, p. 623, 1859. — Glandina gracilis, Albers, Mal. Mader., p. 56, pl. x1v, f. 24-25, 1854. — Acicula gracilis, ÆH. et 4. Adams, Gener. rec. Moll., t. IT, p. 313, 1856. — Espèce spéciale aux îles Madères. 16. FERuSsACIA VITREA, Bourguignat. — Achatina vi- trea, Webb et Berthelot, Synops. Moll. Canar., p. 16, 1833. — Bulimus vitreus, 4. d’'Orbigny, Moll. Canar., p. 72, plu, € 28, 1839.—Achatina vitrea, L. Pfeiffer, Monogr. — 125 — Hel. viv., t. IE, p. 274, 1848, et suppl., p. 505, 1853. — Bulimus vitreus, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. #55, 1859. — Férussacie spéciale à l'île Ténériffe. 17. FERUSSACIA APHELINA , Bourguignat. Malac. Alg., t. I, p. 29, 1864. — Espèce sicilienne, à spire très-allon- gée, analogue à la vitrea de l’île Ténériffe. 18. FerussaciA ABROMIA, Bourquignat. Malac. Alg., & IE, p. 45, pl. n1, F. 29-31, 1864. — Espèce lancéolée comme la vitrea, costulée, particulière aux côtes d'Algérie et de Sicile. 19. Ferussacia Weggt, Bourguignat. — Achatina folli- culus, Webb et Berthelot, Syn., p. 320, 1833. — Bulimus Webbii, 4. d'Orbigny, Moll. Canar., p. 72, t. VI, f. 1-2, 1839. — Et ZL. Pfeiffer, Monoer. Hel. viv., t. IE, p. 165, 1848, et L. IV, p. 420, 1859. — Espèce des îles Canaries. 20. FERUSSACIA PROCERULA, Bourguignat. In Amén. malac., t. E, p. 198, pl. x1x, f. 7-9. (Juin) 1856. — Glan- dina procerula, Morelet, Test. nov. Alg., in Journ. Conch., p. 357, t. IX, f. 12, 1851. Et Cat. Moll. Alo., in Journ. Conch., p. 292, 1853. — Achatina procerula, L. Pfeiffer, Morogr. Hel. viv., II, p. 511, 1853. —Oleacina proce- rula, Æ. et 4. Adams, Gener. rec. Moll., t. IE, p. 106, 1855. — Gray, Pulmon., p. #7, 1855. — Azeca procerula, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 647, 1859. — Espèce algérienne. 21. FERUSSAGIA EREMIOPHILA, Bourguignat, in Amén. malac.;t. 1, p. 199, pl. x1x, F. 20-23. (Juin) 1856.—Azeca eremiophila, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p.648, 1859. — Espèce algérienne. 22. FERussaCIA CARNEA, Bourguignat, Étud. syn. Moll. Alp.-Marit., p. 52, pl. 1, f. 23-25, 1861.— Pegea carnea, Risso, Hist. nat., etc., Nice, t. IV, p. 88, pl. rx, f. 29 (mauvaise), 1826. — Helix munita, Férussac, mss.— Tor- natellina Fraseri, Benson, mss., et L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. III, p. 526, 1853, et t. IV, p. 652, 1859. — Férussacie spéciale aux parties nord de la régence de — 126 — Tunis et orientales de la province de Constantine. — Espèce acclimatée accidentellement aux environs de Nice. 23. FERussacIA AGRæcIA, Bourguignat. — Malac. Alg., t. I, p. 51, pl. 11, f. 36-38, 1864.—Espèce algérienne. 24. FERUSSACIA LAMELLIFERA, Bourguignat, in Amén. malac., t. T1, p.200, pl. x1x, f. 13-16 (mauvaises), juin 1856. — Glandina lamellifera, Morelet, Test. nov. Alger., in Journ. Conch., p. 358, pl. 1x, f. 13, 1851, et Cat. Moll. Alg., in Journ. Conch., p. 292, 1853. — Tornatellina la- mellifera, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. II, p. 525, 1853, et H. et 4. Adams, Gen. of recent. Moll., t. I, p. 106, 1855. — Azeca lamellifera, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 648, 1859. — Espèce algérienne spé- ciale à la province de Constantine. — M. Benoît, Illust. sistem. Test. estram. Sicil. (4° fasc }, p. 242, pl. v, f. 28, 1862, signale cette espèce en Sicile, sous le nom d’Acha- tina lamellifera. — Quid? 25. FErussacrA cHaropra, Bourguignar. — Malac. Alg., t. IE, p. 54, pl. 1v, f. 8-10, 1864. — Espèce algérienne. 26. FErussaciA HIEROSOLYMARUM, Bourguignat. — Tor- natellina Hierosolymarum, Roth in Malac. Blätter, p. 39, 1855, et in Spicil. orient., p. 23, pl. I, f. 8-9, 1855. — Achatina Hierosolymarum, L. Pfeiffer, vers. anordn. Hel. in Malac. Bl., p. 170, 1855. — Tornatellina Hierosoly- marum, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 652, 1859, et (pars) Mousson, Coq. terr. fluv. Roth, en Palestine, p. 51, 1861. — Espèce syrienne parfaitement représentée dans le travail de Roth. 27. Ferussacia Rorui, Bourguignat, Malac. Alg., t. IF, p. 31 (janv.) 1864, et (voyez ci-dessus pour la description). — Espèce syrienne. 28. Ferussacia Moussonrana, Bourguignat, Malac. Alg., t. IL, p. 31 (janv.) 1864, et (voyez ci-dessus pour la des- cription). — Espèce syrienne. 29. Ferussacia SauLcvi, Bourguignat, Malac. Ale., — 127 — t. I, p. 31 (janv.) 186#, et (voyez ci-dessus pour la des cription). — Espèce syrienne. 30. Ferussacra Syriaca, Bourguignat, Malac. Aly., t. IE, p. 31 (janv.) 1864. — Glandina aciculoides, var. torta, Mousson, Coq. terr. fluv. Bellardi en Orient, p. 48, 1854. — Cæcilianella Syriaca, Bourguignat, in Amén. malac., t. 1, p. 223, 1856.—Achatina Syriaca, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 626, 1859.—Espèce syrienne à columelle non tronquée, mais terminée par une lamelle tortueuse. Ouverture sans lamelles. 31. Ferussacra TaNDoNIANA, Bourquignat. — Bulimus Parolinianus (1), 4. d'Orbigny, Moll. Canar., pl. 11, f. 29, 1839 (exclus. Descript., p. 73, et fig. tab. 11, f. 27). — Achatina Tandoniana, Shuttleworth, in Bern. mith., etc, p. 293, 1852, — et L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. III, P. 656, 1853, et p. IV, t. 623, 1859 ; — Bulimus pulchel- lus (2), Moquin-Tandon, mss. (teste L. Pfeiffer, Monosr. Hel. viv., suppl., t. HE, p. 656, 1853). — Espèce des îles Canaries. 92. FERUSSACIA OVULIFORMIS, Bourquignat.—Helix ovuli- formis, Lowe, Primit. faun. Mader., p.61,t. VI, f.27,1833. — Achatina ovuliformis, L. Pfeiffer, Symb. ad Hist. Hel., t. II, p. 134, 1842, et Monogr. Hel. viv., t. 11, p. 278, 1848, et Low Reeve, Conch. Icon. Achat.,t. XXII, f. 119. — Tornatellina ovuliformis, Käüster in Chemnitz und Mar- tini, Conch. cab. (édit. 2°), Pupa, p. 149,t. XVII, Ê. 8-9. (1) Non Achatina Paroliniana, Webb et Berthelot, Synops. Mall. Canar., p. 16, 1833, — et Bulimus Parolinianus, d'Orbigny, Maoll. Canar., p. 73, et pl. im, fig. 27, 1839, — et Achatina Paroliniana, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., Il, p. 278, 1848, — et Tornatellina Paro- liuiana, L.Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., supplém., II, p. 524, 1853, qui est une espèce à rapporter au genre AZECA. (Voyez Bourguignat, Aménit. malac., t. 11, p.94 (Azeca Paroliniana), décembre 1858.) (2) Non Bulimus pulchellus, Menke, Synops. (2° édit.), p. 20, 1830, et L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv. III, p. 144, 1848, qui est une espèce de Bulimus de la Bolivie, etc. NYC — Glandina ovuliformis, Morelet, Discuss. Gland., in Journ. Conch., p. 39, 1852. — Tornatellina ovuliformis, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. HE, p. 524, 1853, et t. IV, p. 651, 1859. — Glandina ovuliformis, Albers, Malac. Mader., p. 56, t. XV, f. 1-2, 1854. — Espèce des iles Canaries. 33. FeRussAGIA LEAcOcIANA, Bourquignat. — Achatina Leacociana, Lowe in Ann. and Mag., t. IX, p. 119, 1852, et (tirage à part) Synops. Diagn., p. 10, 1852, et L. Pfaf- fer, Monogr. Hel. viv., t. IE, p. 511, 1853. — Glandina Leacociana, Albers, Malac. Mader., p. 57, 1854. — Olea- cina Leacociana, À, et A. Adams, Gener. rec. shells, t. IL, p. 106, 1855, et Gray, Cat. Pulmonat., p. 48, 1855, et L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 637, 1859. — Espèce des îles Madères. 34. FERUSSACIA SCIAPHILA, Bourguignat, Amén. malac., t, I, p. 201, pl. x1x, f. 17-19. (Juin) 1856. — Azeca scia- phila, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 648, 1859. — Espèce algérienne. 39. FERUSSACIA CELOSIA, Bourguignat. Malac. Alg., t. IL, p. 57, pl. 1v, f. 14-16, 1864. 36. FERUSSACIA ENNYCHIA, Bourquignat,in Amén. malac., t. 1, p. 202, pl. x1x, f. 10-12. (Juin) 1856. — Achatina ennychia, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 620, 1859. — Espèce algérienne. 37. FERUSSACIA DEBILIS, Bourquignat, in Amén. malac., t. 1, p. 206, pl. xix, F. 1-3, 1856. — Glandina debilis, Morelet, in Journ. Conch., p. #16, pl. xux, . 6, 1852. — Achatina debilis, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 62, 1859. — Espèce algérienne. 38. FERUSSACIA SCAPTOBIA, Bourguignat, in Amén. malac., t. I, p. 207, pl. x1ix, f. 4-6, 1856. — Achatina scaptobia L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 622, 1859. — Espèce algérienne. 39. FERUSSACIA GRACILENTA, Bourquignat. — Glandina gracilenta, Morelet, in Journ. Conch., t. VI, p. 41, pl. x, — 129 — f. 4-5. (Juillet) 1857. — Azeca gracilenta, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 649, 1839. — Espèce algé- rienne. 40. Ferussacra TERVERI, Bourguignat, in Amén. malac., t. I, p. 208, 1856. — Achatina folliculus (pars), Michaud, Cat. test. Alg., p. 9, 1830, et Terver, Cat. Moll. nord de l'Afrique, p. 31, pl. 1v, f. 16-17, 1839. — Achatina Ter- veri, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 623, 1859. — Espèce algérienne. h1. FERUSSACIA ABIA, Bourquignat. Malac. Alg., t. IE, P: 65, pl. 1v, f. 31-34. (Janv.) 1864. 42. FerussacrA HonExwarrTi, Bourguignat. — Achatina Hohenwarti, Rossmässler, Iconog., X, p. 34, f. 657, 1839. —Cæcilianella Hohenwarti, Bourquignat, in Amén.malac., t. 1, p. 214, 1856. — Espèce répandue çà et là en Car- niole, en Lombardie, en Vénétie et en Toscane. 43. FerussacIA PsiLIA ,Bourguignat. Malac. Alg., t. IF, p. 33, 1864. — Espèce de Toscane. 4. Ferussacia Miconran, Bourquignat. Malac. Ale. t. IT, p. 33. (Janv.) 1864. — Espèce syrienne. — (Voir ci- dessus pour la description.) #5. FERUSSACIA BERYTENSIS, Bourquignat. Malac. Alg., t. IE, p. 33. (Janv.) 1864.— Espèce syrienne. 46. FerussacA Jupatca, Bourguignat. Malac. Alg.,t. IE, p- 33. (Janv.) 1864.—Glandina tumulorum, var. Judaica, Mousson, Coq. terr. fluv. Roth, P. 53, 1861. Espèce syrienne. WT. FERUSSACIA B1ONDINA, Bourquignat. — Achatina Biondina, Benoit, Illustr. syst. test. estram. Sicil. (4° fasc.), p.239, pl. vu, Ê. 6. 1862. —Espèce sicilienne. h8. Ferussacra RizzEan4, Bourguignat. — Achatina Kizzeana, Benoit, Ilust. sist. test. estram. Sicil. (4° fase.) p. 245, pl. vi, f. 10 (mauvaise), 1862.— Espèce sici- lienne. 49. FERUSSACIA EUCHARISTA, Bourguignat. Malac. Alg., — 150 — t. I, p. 67, pliv, Ê. 45-47. (Janv.) 1864. — Espèce algé- rienne. 50. Ferussacra BOURGUIGNATIANA, Bourquignat. Malac. Alg., t. I, p. 68, pl. 1v, f. 35-40. (Janv.) 1864.— Achatina Bourguignatiana, Benoît, Alust. sist. test. estram. Sicil, (4° fasc.), p. 241, pl. vx, F. 5 (mauvaise), 1862. — Espèce sicilienne et algérienne. 51. FERUSSACIA THAMNOPHILA, Bourquignat. Malac. Alg , t. IE, p. 69, pl. 1v, f. 41-44. (Janv.) 1864. — Espèce algé- rienne. Nous aurions pu ajouter à cette liste, déjà considérable, plusieurs autres espèces; mais, comme nous ne sommes pas parfaitement sûr de ces coquilles, nous préférons les passer sous silence. Quant aux autres Achatines publiées par l'honorable Benoît, de Messine (in Zllust. sist. test. estram. Sicil., 4° fasc., 1862), nous croyons, d’après l’exa- men des descriptions {les figures de l'ouvrage sont si mau- vaises), que l’Achatina Aradasiana (p.244, pl. x, f. 7) est une Ferussacia non adulte, et que les Achatina Stepha- niana (p. 246, pl. vint, F. 11), Petitiana (p. 247, pl. vi, f. 8), Gemellariana (p. 248, pl. vu, f. 9), sont des Cæci- lianella. Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de V'Éperon, 5. — 1864, N Ltvasseur del dt Lith T'elix. Z Arenberge, fvar) CAulembia r r 7 L Levasseur del & lith Jp Brcquet, Paris 1_4. flelix Âurdistana. 58 flelix Dschudfensis. JAI © .t D, UE na } # TE, Lu |. ANT Le : r 2,2 7 2 Livasseur del d ip Becquet Paris. 14. elx qutlata (type) 58. Alelix Mihonana. Arnont del ét lith » » imp Becquet ,« Paris 74. flelix Pellardit. 5 _7. All Bellardhi, var. occlusa Pr. Llelix Escheriana 7-4. lelix Cosareana | type.) 5_$. Helix Casareana variétés.) 9. /lelix Casareana. [ jeune TTT PLTRVIT. r sp {rip Becquet a aris. Levasseur del th 1-3. elix Casareana, var globulose . 4-8 À (Cxsarcana., (autres varteles.) NOTA: (OR SPITIRUATIE , * [ bype.) o ? Levasseur del st lité / D < {rip Luguat, à Paris 1_#. Plelix SPIrIplan« (7,237 ,2,8,7,8. Var MAXI. 4. var C@rtral«. S.. var. létheophaga. 6. var DT. FA. ) ÿ 10 6 ; | j 19 8 13 14 15 | À | Levasseur del dt lith. Zmp. Becquet, a Paris. 1_ 4. Ftrussacia Zerosolymnarum. 3_&. Jir Moussorniana- re D = Sariié 73-16. Per: ARothi . 77-20. Per Michormane. un PR D LE VEN L Le AL LE a Li = - é À + ne A di PAR GP CU ÈE CT TRE CRE or A4 L Ra 4) Là A0 par LEUR Li { EL ALL we PES à Va er DEEE dr ARR EE ETAE PRES ET ANSN Penh DIU a y t À: # REA rs: &e 4e < . mn: To D 2) EN. HU) Sous ce titre, Mollusques nouveaux, tigieur Ou peu connus, notre intention est d'offrir des descriptions de coquilles nou- velles, des rectifications, voire même des observations sur les espèces litigieuses ou mal connues. Ces nouveaux mémoires conchyliologiques, qui doivent prendre place à la suite de nos Ameénilés et de nos Spicilèges malacologiques , paraîlfont par fascicule contenant dix espèces (décade). — Dix décades formeront une ceniurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décrites. Sous presse : LE CINQUIÈME FASCICULE. Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, ! MOLLUNQUES NOUVEAUX, LITIGIEUX OU PEU CONNUS PAR M. J. R. BOURGUIGNAT. Cinquième fascicule. IMPRIMÉ À 100 EXEMPLAIRES. Ce PARIS, CHEZ F. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR RUR MAUTRFEUILLE, 2%, NOVEMBRE 1865. ( L F7 F ne: LSÈ a PUIS LE [S À F tt V4 Paris, 1°" uovembre 1865. CINQUIÈME DECADE. 4. UNIO ROTHI. 4%. — 48. — 44. — 4%. — 46G. — 49. — 48. — 49. — UMBONATUS. SUBRENIFORMIS. PENCHINATIANUS. VALENTINUS. HISPANUS. GRAELLSIANUS. COURQUINIANUS. ALERONTI,; 5%. ANODONTA MELINIA. 10 x AR DER AR “Al n L | L 1 L L 0 4 ï © * x 1 “ ; : e L « ‘ L L - }” L l + on? ï : ; AT ‘ = == … Î au t ÿ | j ' 2: \ | d 0 (4 * n F, y g i : £ k ñ La L' Ca ” Au | on L 1 “ = : \ " LL + , * i î F= 1 . t ‘ LE a ë 1 . ou î : vi | “ : à { | LE | 14 NW dt NTT é (1 3 | k " PP ir _ PT Ù 4 1 r4 e "* L n 1 + Nabil, M : WE” * UT 19 le TR | dr Ce | a : FAN d 1 F4 L J , [à 0] N an rer é Ve fl { L 24 ' + ‘ 24 n Û : je 1 | à L 1 sù:6 il Fe" ja LA FA à 44 rh AURA 4 ne. {' ! * & A1. UNIO ROTHI. Concha rotundato-oblonga, sæpius fere rotundata, undique regu- lariter inflato-convexa, ac postice aliquando inferius breviter obscure subrostrata ; — epidermide concentrice irregulariter plicatulo, luteo- fusco ac zonulis obscure viridulis radiantibus ornato, aut (in speci- minibus adultissimis) uniformiter castanco-nigrescente, ad umbones eroso; — intus margarita, asperso-crispulata, rosacea, rarissime albidula ; — antice rotundata ; postice dilatato-subrotundata ; mar- gine superiore convexo; margine inferiore rectiusculo vel rarius subsinuato ; — umbonibus antice mediocriter approximatis, vix pro- mioulis, sicut complanato-compressis, recurvis, undulato-rugosis ; — dente cardinali valido, producto, serrulato, sicut trigonali-cuneo ; lamella laterali leviter arcuata, sat clata, superne paululum fim- briata ; ligamento brevi, castaneo, valido. Coquille de forme oblongue-arrondie, le plus souvent presque ronde, quelquefois présentant vers son bord pos- térieur une légère inflexion rostrale. Valves peu épaisses, parfaitement convexes et renflées dans toutes leurs parties, des sommets au bord palléal. Épiderme irrégulièrement sillonné de plis concentriques plus ou moins grossiers et Su UNE saillants, d'une teinte jaune-brunâtre, radiée par des z0- nules d’un vert obscur, se transformant (chez les échan- tillons très-adultes) en une nuance marron presque noi- râtre. Intérieur des valves offrant une nacre chagrinée d’une belle couleur rose, très-rarement d’une teinte blan- châtre. Partie antérieure bien arrondie ; partie postérieure dilatée, presque arrondie, quelquefois subanguleuse. Bord cardinal convexe ; bord palléal presque rectiligne ou par- fois légèrement sinué. Sommets moyennement rapprochés de l’extrémité antérieure, à peine proéminents, comme comprimés et écrasés, recourbés, fortement sillonnés de rugosités ondulées. Dent cardinale forte, saillante, denti- culée, de la forme d’un coin trigonal. Lamelle latérale légèrement arquée, passablement élevée, un peu frangée à sa partie supérieure, Ligament court, robuste, d’une teinte marron. Haut. Pr 2 206. 91-20 mil. BONE... Re SL LT NÉS) = Épaisse ts EE Ier NAN Espèce abondante dans le lac de Tibériade en Syrie, où elle a été recueillie par notre infortuné ami, le doc- teur Roth, de Munich. — Cette coquille habite également le Jourdain, où elle a été trouvée dernièrement par M. Lartet fils, lors de l'exploration scientifique de la Palestine de M. le duc de Luynes. Cette mulette, à laquelle nous attribuons le nom de Roth, son premier inventeur, a été regardée à tort, selon nous, par notre ami Albert Mousson de Zurich (1), comme un véritable Unio rhomboïdeus (2) (Unio littoralis de Cu- (1) Coq. terr. fluv. recueill. par Roth, dans son dernier voyage en Palestine, p. 64, 1862. (2) Unio rhomboideus, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, t. IT, p. 568, pl. xzvunr, f.4-9, et pl. xuix, f. 1-2, 1855 (Mya rhomboïdea, Schrôter, Flussconchyl., p. 186, pl. 2, f. 3, 1779. — Unio littoralis de Cuvier, tabl, élém., p. 425, 1798, de Draparnaud, Michaud, etc.). — 135 — vier, 1798). La forme arrondie de cette nouvelle espèce syrienne ; la convexité uniforme de ses valves; la nacre chagrinée de l’intérieur de ses valves : sa dent cardinale trigonale, imitant un coin, non moins que ses sommets écrasés, aplatis, excessivement exigus, plus écartés de l'extrémité antérieure, etc., etc., sont autant de signes caractéristiques qui la feront reconnaître du rhomboi- deus. & 42. UNIO UMBONATUS. Unio littoralis. Var. umbonatus, Rossmässler, Iconogr. der Land -und Sussw. Moll. Europa's (HE band, 13 und 14 heft), p. 36, fig. 849, 1854. Concha rotundato-ovata, vel fere rotundata, umbouata, crassa, ponderosa, ad umbones tumida; — epidermide irregulariter concen- trice rugoso, ad aream sæpe transverse plicatulo, ac aliquando super partem medianam valvarum passim tuberculoso, luteo-ocraceo, zo- oulis viridis eleganter radiatulo, ac ad partem posticam uniformiter viridulo-nigrescente; — intus albidula vel leviter aurantiaca ; — antice rotundata ; postice subrotundata-producta ; margine superiore convexo ; margine inferiore etiam convexo, vel in speciminibus adul- tissimis subsinuato ; — umbonibus sat antice approximatis, valde robustis ac prominentibus, recurvis, antice versis, rugosis ; — dente cardinali elato, validissimo crassissimoque, denticulato, subtetrago- nali; lamella laterali robusta, parum producta ; — ligamento elon- gatissimo, castanco. Coquille ovale-arrondie ou presque ronde, à test épais, pesant, solide et renflé, surtout vers les sommets, qui sont — 137 — Î excessivement développés. Épiderme sillonné de rugosités concentriques irrégulières, souvent orné, vers le corselet, d’une série de petits plis transversaux, et présentant, en outre, quelquefois, sur la partie médiane des valves, des gibbosités irrégulièrement espacées. Test d’un jaune- ocracé assez foncé, radié par des zonules vertes plus ou moins larges et plus ou moins espacées, et offrant à sa partie postérieure une surface uniformément verdâtre, tellement foncée qu'elle en paraît presque noire. Nacre intérieure blanchâtre ou légèrement orangée. Partie an- térieure arrondie. Partie postérieure plus développée, tout en restant presque ronde. Bord cardinal convexe. Bord palléal également convexe, mais présentant, chez les échantillons très-adultes, une légère sinuosité. Sommets assez rapprochés de l'extrémité antérieure, robustes, proé- minents, recourbés, penchés en avant et sillonnés par des rugosités plus ou moins fortes. Dent cardinale élevée, très- épaisse, denticulée et de forme presque carrée. Lamelle latérale également forte, mais comme écrasée. Ligament saillant, très-allongé, d’une teinte marron. HE dr a- De à 4 3 6-6 milan. PONS NT D Digoait E HER ea eu Qt Cette belle espèce est très-abondante dans presque tous les grands cours d’eau du midi de l'Espagne. Les échan- tillons dont nous donnons la représentation proviennent du Guadalquivir, à Séville. UNIO SUBRENIFORMIS. Concha oblongo-subreniformi, antice ventricosa ac crassissima, postice acuminata ac obscure transpellucida, sat ponderosa ; — epidermide plus minusve aspere rugoso, ad margines submembra- naceo, atro-fusco vel cinereo-brunneo, ad umbones pallidiore ; — intus candido-margaritacea ; — antice exigua, rotundata ; postice plus minusve in rostrum subrotundatum leviter subdecurvatum acuminato-producta ; margine superiore ad partem posticam leviter descendente ; margine inferiore subarcuato ; — umbonibus antice valde approximatis, validis, prominentibus, recurvis, tuberculoso- rugosis ; — dente cardinali erasso, elato, denticulato, pyramidali ; lamella laterali crassa, producto-elongata ; — ligimento valido, luteo vel atro. Coquille oblongue-subréniforme, assez pesante, à test ventru et très-épais à sa partie antérieure, assez mince, demi-transparent, et allant en s’amincissant graduelle- ment à sa partie postérieure. Épiderme plus ou moins sillonné de rugosités grossières, légèrement feuilleté vers les bords, d'une teinte fauve-noirâtre ou d'une nuance cendrée-brunâtre, beaucoup plus pâle vers les — 139 — sommets. Nacre intérieure d’un beau blanc. Partie anté- rieure exiguë, arrondie; partie postérieure allant en s'amin- cissant graduellement et se prolongeant en forme de bec subarrondi plus ou moins recourbé. Bord cardinal légè- rement descendant vers la partie postérieure; bord palléal faiblement arqué. Sommets très-rapprochés de l'extrémité antérieure, développés, proéminents, recourbés, recou- verts de fortes rides tuberculeuses. Dent cardinale épaisse, élancée, denticulée, en forme de pyramide. Lamelle laté- rale épaisse, allongée et assez saillante. Ligament robuste, d'une couleur jaune ou noirâtre. HA TR De OUT IR: LOT NOTE M ENS NERR (—E RAS RU SU NT NUE de Cette coquille habite, en compagnie de l'Unio Penchi- natianus, l'étang de Bagnolas, près de Girone, en Cata- logne. Cette espèce, très-voisine, par sa forme et l'apparence de son test, de J'Unio reniformis de Carniole (1), en diffère cependant par ses valves moins allongées ; par sa partie postérieure un peu moins réniforme; par ses sommets plus volumineux, plus proéminents ; par son test plus pe- sant, plus épais à sa partie antérieure et plus aminci à sa partie postérieure, surtout par sa charnière beaucoup plus forte, plus large, plus volumineuse, etc. Cette mulette, par sa forme et l'aspect de son test, ap- partient au groupe de l'Unio reniformis, tandis que, par sa charnière, elle se rapproche de celui du rhomboïdeus. Dans la planche où se trouve représentée cette coquille, il s'est glissé, au sujet de son nom , une erreur assez grave, que nous n'avons pas été à même de corriger. Lors du tirage des planches, en effet, comme nous étions absent (1) Schmidt, in Rossmassler, Iconogr. der Land-und Sussw. Moll Europa's (3 heft), p. 31, fig. 213, 1836. = A0 de Paris, nous n'avons pu restituer à l'appellation de cette espèce la syllabe sub que l'écrivain avait oubliée par mégarde. C’est donc Unio subreniformis qu'il faut lire au lieu d'Unio reniformis. S 44. UNIO PENCHINATIANUS. Concha oblongo -elongata, parum tumida, antice coarctata ac sat crassa, postice dilatata ac fragili; — epidermide uniformiter brunneo- violaceo, sæpe ad umbones pallidiore, aspero, irregulariter rugoso ; intus albida ; — antice rotundata, exigua ; postice rostrata, valde producta ; margine superiore leviter ascendente; margine inferiore subarcuato aut rectiusculo vel subconvexo; — umbonibus ab extre- mitate antica valde approximatis, parum tumidis, recurvis, rugosis ; — dente cardinali minimo, sat crasso, parum elato subtrigonali ac serrulato ; lamella laterali elongata, producta, valde compressa ; — ligamento brevi, valido, castaneo. Coquille oblongue-allongée, peu renflée, rétrécie et assez épaissie à sa partie antérieure, dilatée à sa partie postérieure et à test assez mince et fragile. Épiderme d'un brun-violacé uniforme, ordinairement d'une nuance plus pâle vers les sommets, et orné de stries d’accroissement irrégulières, grossières et rugueuses. Intérieur des valves d'un nacré blanchâtre. Partie antérieure très-exiguë, ar- rondie. Partie postérieure très-développée, terminée en forme de bec. Bord cardinal légèrement ascendant; bord — 142 — palléal variable, faiblement arqué ou presque rectiligne, ou bien un peu convexe. Sommets peu renflés, recourbés, fortement rugueux et excessivement rapprochés de l’ex- trémité antérieure. Dent cardinaletrès-petite, assez épaisse, peu élevée, de forme subtrigonale et légèrement denticulée à sa partie supérieure. Lamelle latérale très-allongée, sail- lante et comprimée. Ligament court, robuste, d’une teinte marron. LE ÊTRE RC 28-31 millim. Long 50-55 — 15 LA TER NE PANEE 18-20 — Var. B minor. —Coquille de taille beaucoup plus faible (haut. 19, long. 38, épaiss. 13 millim.}, à bord palléal assez fortement sinué. Cette coquille, que nous dédions à notre ami M. Pen- chinat, de Port-Vendres, habite dans l'étang de Bagnolas, près de Girone, en Catalogne. UNIO VALENTINUS. Unio Valentinus, Rossmaässler, Iconogr. der Land-und Sussw. Moll. Europa’s (XIII und XIV heft), p. 37, fig. 852, 1854. Concha oblongo-subtrapeziali, tumidula, solida, sat crassa ; — epidermide nitido, ad margines sat irregulariter striatulo, ad aream sæpe plicis contrariis obscure crispulato, fusculo-luteolo, ad umbo- nes leviter vinoso, ad aream partemque posticam plus minusve fusco- violaceo; — intus albido-rosacea; — antice rotundata; postice producto- rostrata ac strictiusculo-declivi; marginibus (superiore rectiusculo, inferiore subeurvato ) subparallelis; — umbonibus antice valde ap- proximatis, promineutibus, recurvo-conuiventibus, acutissimis ac leviter tuberculoso-rugosis ; — dente cardinali compresso, elongato, denticulato; lamella laterali valida , crassa, ac leviter subarcuata ; — ligamento castaneo, nitido, parum prominulo. Coquille assezrenflée, solide, épaisse, oblongue, presque trapéziforme, c'est-à-dire à bords {cardinal et palléal) presque parallèles. Épiderme brillant, présentant, versles bords, des stries d'accroissement assez irrégulières; vers le — 144 — corselet, quelques pelites rides en sens contraire et offran une teinte brune-jaunâtre, passant vers les sommets en un ton légèrement vineux, et, vers le corselet et la partie postérieure, en une nuance brune-violacée, quelquefois très-foncée. Intérieur d’une nacre blanche-rosacée. Partie antérieure arrondie. Partie postérieure allongée, se termi- nant en une forme de bec, allant en s’abaissant petit à petit. Bords presque parallèles, bien que le bord cardinal soit rectiligne, et le palléal un peu sinué. Sommets très- rapprochés de la partie antérieure, proéminents, recour- bés, très-aigus, ornés de deux rangées de petits tubercules qui quelquefois se rejoignent et forment des rides trans- verses. Dent cardinale comprimée, allongée, peu élevée et parfaitement dentelée. Lamelle latérale forte, épaisse, un tant soit peu arquée. Ligament brillant, peu saillant, d’une teinte marron. Haut. 2400 ete don In. ÉDnee e éata e0S TOUR pass ae ser 02820 Espèce commune dans le grand étang d'Albuféra, près de Valence. $ 46. UNIO HISPANUS. Unio Hispanus, Moquin-Tandon, in Rossmässler, Iconogr. der Land-und Sussw. Moll. [XIL heft), p. 26, fig. 747 (1), 1844. Concha oblongo-elongata, ventricosa, solida ; — epidermide nitido, luteolo, ad partem posticam viridulo ; — intus albida vel aurantiaca; — antice rotundato-producta, postice elongato-rostrata ; — margi- nibus (superiore ac inferiore) fere subparallelis ; — umbonibus ab extremitate antica sat remotis, tumidis, promineutibus, recurvis, intortis (natibus acutissimis), plus minusve striatulis ac in extremi- tate natium undulato-rugosis ; — dente cardinali parvulo, compresso, denticulato, truncato vel subtrigonali ; lamella laterali elongato-elata ac compressa ; — ligamento mediocri, castaneo. Coquille oblongue-allongée, ventrue, solide, assez épaisse. Épiderme brillant, lisse, d'une teinte jaunacée, (1) L'échantillon figuré par Rossmaässler est jeune et imparfaitement caractérisé. L'individu d’après lequel nous donnons la représentation de cette espèce est, au contraire, adulte et possède tous les signes distinctifs nécessaires à la connaissance de ce mollusque. — 146 — passant à la partie postérieure en une nuance verdâtre. Intérieur des valves d'un nacré blanchâtre ou orangé. Partie antérieure arrondie, bien développée. Partie pos- térieure allongée, terminée en forme de bec. Bords (supé- rieur et inférieur) presque parallèles. Sommets assez éloi- gnés de l'extrémité antérieure, renflés, proéminents, recourbés, comme enroulés sur eux-mêmes, terminés par des natès très-aigus, ornés de rugosités ondulées assez fortes, en comparaison des légères et régulières striations qui ornent le reste des sommets. Dent cardinale petite, comprimée, denticulée, tronquée ou bien subtrigonale. Lamelle latérale allongée, élevée et comprimée. Ligament de faible taille, d’une couleur marron. Han RME PE NN Sont LOnRSE Tae n RNL EINOEGET = Épisode Commune dans le Guadalquivir, entre Séville et Cordoue. $ 47. UNIO GRAELLSIANUS. Concha mediocri, oblonga, sat gracili ; — epidermide nitido, lu- teolo vel obscure luteo-viridulo, ad umbones pallidiore ; — intus albido-margaritacea ; — antice producto-rotundata, paululum coarc- tata ; postice leviter dilatata, parum elongata ac vix rostrata; mar- ginibus fere subparallelis ; — umbonibus ab extremitate antica valde remotis, fere medianis, parum tumidis, recurvis, acutissimis, stric- latis, ad extremitatem Datium solum tuberculosis ; — dente cardinali exiguo, compresso, subtrigonali, leviter serrulato ; lamella laterali compressa, elata ; — ligamento minimo, castaneo. Coquille oblongue, de taille médiocre et à test peu épais. Épiderme brillant, jaunacé ou d’un jaune-verdâtre peu accentué, mais devenant beaucoup plus pâle et moins foncé vers les sommets. Intérieur des valves d’un beau blanc nacré. Partie antérieure arrondie, bien développée, quoiqu'un peu contractée. Partie postérieure légèrement dilatée dans le sens de la hauteur, peu allongée et à peine rostrée. Bords supérieur et inférieur presque parallèles. Sommets très-éloignés de l'extrémité antérieure, presque médians, peu renflés, recourbés, ornés de strialions fines 11 — 148 — et régulières, se changeant, aux extrémités (qui sont très- aiguës), en petites éminences tuberculeuses. Dent cardinale petite, comprimée, de forme trigonale et légèrement den- ticulée à sa partie supérieure. Lamelle latérale compri- mée assez proéminente. Ligament très-exigu, d’une teinte marron. 15 ÉVITE PAIE AL Cr AUS 27 millim. EDRS. 26 2 te 52 — DAISS A DE EM ie 18 — Les ruisseaux et l’étang d’Albuféra, près de Valence. & 48. UNIO COURQUINIANUS. Concha oblongo-elongata, tumido-ventricosa ; — epidermide con- centrice rugoso, ad aream marginesque membranaceo (in specimini- bus adultissimis), obscure luteolo-fusco, cum in convexitate mediana valvarum zonula nigrescente (in speciminibus junioribus), luteolo, ad umbones cinerascente, ad posticam partem viridulo, et duabus zouulis plus miousve nigrescentibus cireumeincto, ac ad margines palleales flammulis brunneis, sæpe fulgurantibus, irregulariter ra- diantibus, passim ornato ; — intus albido-margaritacea ; — antice rotundata ; postice oblengo-subrostrata ; marginibus subparallelis ; umbonibus antice approximatis, tumido-ventricosis, recurvis, strio- latis, ad extremitates natium tuberculosis ; — dente cardinali com-- presso-elato, subtrigonali ; lamella laterali crassa, parum elata ; — area exigua ; — ligamento valido, castaneo. Coquille oblongue-allongée, très-ventrue et fortement renflée. Épiderme orné de rugosités concentriques, dues aux stries d’accroissement, et présentant, en outre, vers le corselet et les bords, une surface membraneuse, comme feuilletée, analogue à ce qu'on appelle drap marin chez les coquilles marines. Test d’une teinte jaunacée-brunâtre, avec une large bande noirâtre sur la partie convexe des — 150 — valves, et offrant, au contraire, sur les échantillons moins vieux, une surface jaunâtre, passant au cendré vers les sommets, au vert à l'extrémité postérieure; surchargé de deux zonules concentriques d’un noir plus ou moins foncé, et orné, en outre, vers le bord palléal, d'une série de flam- mules brunâtres, souvent fuleurantes et irrégulièrement radiées. Intérieur des valves d’une belle nacre blanche. Partie antérieure arrondie. Partie postérieure oblongue, à peine rostrée. Bords supérieur et inférieur presque pa- rallèles. Sommets rapprochés de la partie antérieure, très- ventrus, renflés, proéminents, recourbés, ornés de stries assez prononcées et, vers l'extrémité des natès, de deux rangées de petits tubercules. Dent cardinale comprimée, élancée, subtrigonale. Lamelle latérale épaisse, peu sail- lante. Corselet peu développé. Ligament fort, d’une teinte marron. Hauts 24 21e se 9 Un, ] EI COPA IE AUSRE || 2 01 DER Épaiss, + einen «1284 Cette mulette, que nous dédions à M. le docteur Cour- quin de Sarria, professeur à l’université de Barcelone, a été recueillie dans l'étang d'Albuféra, près de Valence. $ 49. UNIO ALERONI. Unio Aleroni, Companyo et Massot, Desc., etc., in Bullet. Soc. agric. Pyrénées-Orient., t. VI, p. 234, fig. 2 (1), 1845. Cette espèce hispanique, découverte en 1845 dans le département des Pyrénées-Orientales par nos amis MM. Companyo et Massot de Perpignan, est une mulelte complétement méconnue. L'honorable Dupuy, dans son Histoire des Mollusques de France (p. 653, 6° fasc., 1852), l’a regardée comme voisine de son Unio Rousi (2), qu'il a, à son tour, consi- déré comme une variété de la Requieni de Michaud (1831). Moquin-Tandon {Hist. nat. Moll. France, t. IF, p. 574, 1855), de son côté, tout en la rangeant parmi les variétés de la Requieni, avoue cependant que cette coquille est (1) Figures mauvaises. (2) Dupuy, Hist, Moll, France, p. 653, pl. xxviu, f,18 (6° fasc., 1852). Mint plus petite, d’une couleur pâle, d’une forme oblonpue, presque droite inférieurement et légèrement dilatée à sa partie postérieure. Drouët (Monograph.Unios..., France, in Bull. Soc. agri- cult. de l'Aube, t. XXI, p. 243, 1857) l'éloigne de la va- riété Rousi de Dapuy, tout en la considérant toutefois comme une autre variété plus petite, plus comprimée et à test plus fragile de l'Unio Requieni. Eufin, Companyo (Hist. nat. Pyrén.-Orient., t. I, p. 513, 1863), en présence de ces assertions, ébranlé dans ses convictions et n’osant pas conserver une opinion per- sonnelle, classe à regret (1) son espèce également parmi les variétés du Requieni. L'Unio Aleroni, bien qu’elle ait été décrite comme une espèce française du Roussillon, est une mulette essentiel- lement hispanique, abondante dans toute la Catalogne, notamment aux environs de Barcelone, et dans les cours d’eau près de Valence. Testa elongato-oblonga, tenui, fragili, satcompressa, subpellucida, fulvo-cornea, postice viridescente; — antice rotundata; postice pro- ducta, oblonga, leviter subrostrata; marginibus (superiore et infe- riore) subparallelis; — intus albido-cærulescente, vel rarius rosacea; — umbonibus subprominulis, acutis, rugoso - undulatis, valde anticis; — dente cardinali lamelliformi, valde compressa, subtrigo- pali; lamella laterali producta, elata; — ligamento exiguo, castaneo. Coquille de taille médiocre, oblongue-allongée, assez comprimée, fragile, légère, à valves un peu transparentes et recouvertes par un épiderme d’un fauve corné, présen- (t) « J'avais découvert, dit Companyo, dans le ruisseau des prairies de Thuir, une mulette qui était si différente de l’Unio Requieni, que nous avions cru, avec mon confrère Paul Massot, qui l'avait aussi trouvée plus tard dans la Vieille-Basse, que c'était une espèce nouvelle. Nous l’avions décrite, figurée et dédiée à notre ami Alerou. Mais, depuis, on à cru que la mulette Aleron n'était qu’une variété de la mulette Requien, et on l’a classée parmi les nombreuses variétés de cette espèce, etc..... » — 153 — {ant vers la partie postérieure une teinte verdâtre plus ou moins prononcée, suivant les échantillons. Partie anté- rieure courte, bien arrondie; partie postérieure allongée, de forme oblongue, paraissant toutefois un tant soit peu rostrée. Bords (cardinal et palléal) presque parallèles. Nacre intérieure d’un blanc bleuâtre ou plus rarement ro- sacé. Sommets peu proéminents, très-aigus, très-rappro- chés de la partie antérieure et offrant de fortes rugosités ondulées. Dent cardinale lamelliforme, très-comprimée, subtrigonale. Lamelle latérale allongée, élevée et bien dé- veloppée. Ligament exigu, d’une teinte marron. MUST TT PAS 28 millim. Long: 3tmRaRr T2" 26 — ANODONTA MELINIA. Concha oblongo-elongata, parum ventricosa, sat tenui et fragili, hiante ad aream ac ad marginem inferiorem, postice obscure suban- gulata; — epidermide lævigato et passim striis incrementi concentrice sat ruguloso, subviolaceo-luteolo, ad aream violaceo obscureque crispulato; — intus albidula; — antice rotundata; postice subacumi- nato-elongata;margine superiore recto-ascendente; margine inferiore rectiusculo aut subarcuato; — umbonibus antice appproximatis, rugosis, acutissimis; — area elata, compressa; — ligamento incon- spicuo, interuo, omnino obtecto. Coquille oblongue-allongée, peu ventrue, légère, fragile, un peu subanguleuse à sa partie postérieure, et offrant au dessous de l'aréa et au bord palléal un entre-bâillement assez prononcé. Épiderme lisse, luisant, poli, çà et là ru- gueux par le fait des stries d’accroissement, offrant une teinte uniforme violacé jaunâtre, se changeant vers la partie du corselet en un ton violacé un peu vineux. Nacre intérieure blanchâtre. Partie antérieure arrondie. Partie postérieure allongée, allant en s’amincissant petit à petit. Bord cardinal rectiligne et ascendant. Bord palléal presque — 155 — droit où un tant soit peu arqué. Sommets rapprochés de la partie antérieure, rugueux, excessivement aigus. Corselet élevé, comprimé. Ligament interne, compléte- ment recouvert par le test. ARE I URSS POMPES LME Le RG ru DELL DR De ie 90805" y Espèce abondante dans le grand étang d’Albuféra, près de Valence. Cet Anodonte, si remarquable par la couleur violette de son épiderme et par son ligament intérieur complé- tement recouvert par Île test du corselet (1), appartient à la section des Anodonta piscinalis. Telssontles Unios et les Anodontes d’Espagne nouveaux, liligieux ou peu connus. Pour rendre ce travail plus complet, plus instructif, pour le rendre, en un mot, apte à fournir des preuves ma- laco-stratigraphiques, nous allons donner une liste exacte des Unios et Anodontes du système hispanique. Dans cette liste, nous avons cru devoir intercaler les espèces al- gériennes, attendu, comme nous l'avons démontré en notre Alistoire malacologique de l'Algérie (2), que la faune de cette partie du nord de l'Afrique est identique et ne fait qu'une avec celle de l'Espagne. , Nous avons prouvé, en effet, dans ce travail, qu'au (1) Quelquefois, lorsque l'échantillon est très-adulte, le test se brise et le ligament devient alors apparent. (2) 2 vol. gr. in-4, avec 58 planches noires ou coloriées et 5 cartes. Paris, 1864. — 150 — commencement de la période actuelle le détroit de Gi- braltar n'existait pas, que le Maroc, l'Algérie et la Tunisie formaient une presqu'île dépendante de l'Espagne, qu’en- fin le Sahara était une vaste mer mettant en communica- tion la Méditerranée avec l'Océan, par conséquent que les Mollusquesde ces paysappartenaient, tous ou presque tous, au grand centre de création hispanique, et que, bien qu’il y ait eu rupture à Gibraltar et que la mer Saharienne ait été soulevée, les espèces de ces contrées n’en avaient pas moins conservé les caractères, les formes, l'aspect propres aux espèces de l'Espagne. 1. Unio sinuarus, Rossmässler, Iconogr., XIE, n° 3, in Enumerat. Unionum, 18h44. (Unio si- nuata, Lamarck, An. s. vert., t. VI, 1" partie, p. 70, 1819. — Unio mar- garitifera de Draparnaud, 1805 (1).) Cette magnifique espèce, la plus grande des mulettes européennes, est très-commune dans les fleuves du nord de l'Espagne (Graëlls, Cat. Moll. España, p. 22, 1846), notamment dans l'Ebre (Penchinat), ainsi que dans le Guadalquivir, à Séville (Grateloup). Cette coquille, spéciale au systèmehispanique, a rayonné dans presque toute la France. Elle est surtout abondante dans les grands fleuves du Midi, comme l'Adour et la Ga- ronne. Elle se trouve également dans la Loire, la Saône, la Seine et même jusque dans le Rhin {à ce qu'il paraît); mais elle s'arrête là et ne s'étend pas plus loin. — Elle manque en Provence. Cette mulette espagnole n’a jamais été trouvée dans les grands fleuves allemands. Quelques auteurs italiens pré- (1) Non Mya margaritifera de Linnæus, 1758 ; nec Unio margari- tifera de Philippsson, qui est la Margaritana margaritifera de Dupuy, 1852. — 197 — tendent l'avoir recueillie en Lombardie, ce qui est com- plétement faux. 2. Uxio umBonarus, Rossmässler (voyez ci-dessus pour la description). Cette espèce, la plus belle et Ja plus forte d'Europe après l'Unio sinuatus, semble surtout spéciale aux fleuves du midi de l'Espagne, tandis que, Comme nous venons de le dire, le sinuatus préfère les fleuves du nord. L'umbonatus a été recueilli dans le Guadalquivir, à Sé- ville (Penchinat); dans le Rio Segura, près d'Orihuela (Rossmässler); dans les cours d’eau de la province de Maurcie (Guirao) ; et surtout dans le Tage. C'est de ce fleuve que provient l'échantillon figuré par Morelet (Mol. Portug., p.113, pl. xni, f. 3, £845) sous l'appellation erronée d’Unio littoralis non adulte. 3. UNI0 RHoMBoIDELS, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, t. IT, p.568, pl. xzvint, f. 4-9, et pl. xuix, f. 1-2, 1855. (Mya rhom- boidea, Schrôter, Flussconchyl., P- 186, pl. 11, f.3, 1779. — Unio lit- Loralis, Cuvier, Tabl. élém., p.425, 1798. Draparnaud, Mist. Moll., p. 135, pl. x, f. 20, 1805, etc.) — Non Unio littoralis de C. Pfeiffer et des auteurs allemands. Cet Unio, caractéristique du centre hispanique, se trouve dans presque tous les cours d’eau de l'Espagne et du nord de l'Afrique. Ses principales variétés sont les suivantes : Var. B radiata. — Coquille recouverte d’un épiderme feuilleté seulement sur les bords palléaux et orné de z0- nules verdâtres se détachant sur un fond d'une teinte sombre ocracte, Nacre intérieure rosacée, comme chez — 158 — la variété Pianensis. — Spéciale et abondante dans la pro- vince d'Oran. Var. C Fellmanni. (Unio Fellmanni, Deshayes, Mist. nat. Moll. Alg., atlas, pl. cv, f. 8 et 9; pl. c1x, F. 9; pl. ex, ex1, x et cxi1v {toutes les figures); enfin pl. cxn, f. 1 à k seulement, 1847.) — Coquille d’un aspect soyeux, comme veloutée, caractérisée par un épiderme membraneux, comme feuilleté. — Variété spéciale à la province de Constantine. Var. D Pianensis. (Unio Pianensis, Farines, in Boubée, Bull. Soc. nat. Conch.. p. 19, n° 45, 1833. — Farines, Desc. coq., p. 1, n°1, fig. 1-3, 1834. — Graëlls, Cat. Moll. España, p.22, 1846.)— Nacre intérieure d’une belle cou- leur rosacée. Dent cardinale un peu moins épaisse. — Dans l'Ébre, l'Ampurdan (Graëlls), et dans divers ruis- seaux aux environs de Girone, en Catalogne. Cette variété est également commune dans le Pia, près de Perpignan. Var. E subtetragona. (Unio subtetragona, Michaud, Complém., p. 111, pl. xvx, f. 23, 1831.) Coquille de forme subtétragone. — Environs de Valence (Graëlls, Cat. Moll. España, p. 22, 1846). Abondante également çà et là dans toute la France. Var. K cuneata. (Unio cuneata, Jacquemin, Guide voy. Arles, p. 124, 1835. — Unio cuneatus, Rossmässler (1), Iconogr., XII et XIV, p. 37, pl. zxix, f. 851, 1854.) Coquille cunéiforme, très-inéquilatérale, à sommets forts et très-renflés. — Dans l’Ébre. — Commune dans le midi de la France. Var. G minor. Coquille de faible taille. Épiderme jau- nacé ou d’un brun-marron, présentant vers les sommets une légère teinte rougetre. — Marécages d’'Alkédon et de Sylvès, en Portugal (Morelet); —environs d'Alger (Brondel). Se trouve également en France. (1) C’est l'Unio Asterianus de Dupuy, Hist, Moll. France, p. 636, pl. xxut, Ê.9 (6° fase , 1852), — 159 — L'Unio rhomboideus est une coquille spéciale au centre de création . hispanique. Elle abonde dans toutes les con- trées qui dépendent de ce centre: de plus, elle a rayonné comme Île sinuatus, son congénère, sur la plus grande partie de la France. Elle s'éteint vers les contrées septen- trionales de notre pays; elle n’existe donc (bien qu’elle y ait été signalée) ni en Belgique, ni en Hollande, ni en Angleterre, ni en Allemagne, ni en Russie, ni en Italie, ni en Turquie, encore moins en Asie. Ainsi l’Unio litto- ralis de C. Pfeiffer (Naturg. Deutschl., I, p. 117, pl. v, f. 12, 1821) et des autres auteurs allemands est l’Unio crassus de Philippsson (Nov. Test. Gen., p. 17, 1788). L'Unio littoralis de Philippi (Enum. Moll. Siciliæ, I, p. 66, 1836), signalé en Sicile d’après un seul échantillon trouvé par Gargotta, est une petite Mulette nouvelle pour la faune sicilienne. L'Unio littoralis de Mousson (Coq. terr. fluv. rec. Roth en Palestine, p. 6%, 1862), recueilli, par notre infortuné ami Roth, dans le lac de Tibériade, loin d’être un vrai littoralis, est cet Unio que nous venons de décrire et de représenter sous le nom de Rothi. Enfin l'Unio littoralis signalé par nous dans notre mémoire sur les Acéphales fluviatiles de l'empire ottoman (Amén. malac., t. I, p.161, 1856), comme provenant de la Toudja, près d'Andrinople, doit être inévitablement une espèce diffé - rente, que nous ne connaissons malheureusement pas. Car nous devons dire que nous n’avons Jamais vu cette Mulette d'Andrinople, et, que si nous l'avons signalée, ce n'est que d’après notre savant ami Raymond, qui, à l'époque où nous rédigions ce mémoire, nous a affirmé l'avoir recueillie lui-même. Or, comme cette coquille était, selon nous, parfaitement facile à reconnaître, nous avons eu le tort d'ajouter foi à son affirmation. De Jà cette cita- tion, que nous regrettons en ce moment. Le soi-disant Unio littoralis de Raymond doit donc être une espèce voi- sine Ou une variété du crassus. Si, à l'époque où nous écrivions ce mémoire, nous avions M — 160 — connu la distribution géographique des Mollusques, telle que nous la connaissons maintenant, nous n’aurions pas admis si facilement cette indication de localité. Le doute se serait produit, et notre bonne foi n'aurait pas été sur- prise. Mais, lorsqu'on débute, il en arrive toujours ainsi; l’on nomme pour nommer, l'on classe pour classer, et l'on n’a pas assez d'expérience et d'érudition pour éviter les erreurs de répartition. k. UNIO SUBRENIFORMIS, Bourguignat. [Voyez ci-dessus pour la description.) Étang de Bagnolas, près de Girone en Catalogne. Espèce intermédiaire entre le groupe des rhomboideus et des batavus. 5. Unio PENCHiINATIANUS , Bourguignat. (Voyez ci-dessus pour la description.) Étang de Bagnolas, près de Girone. — Cette Mulette appartient au groupe des batavus de la série des Unio mancus, amnicus, etc. 6. Uno BarTavus, Nilsson, Moll. Sueciæ, p. 112, 1822. (Mya batava, Maton et Rackett, Cat. Brit. test., in Transact. Linn., t. VII, p- 37, 1807.— Unio batava, Lamarck, An. s.vert., t. VI, 1"°part., p.78, n°35, 1819.) Espèce commune çà et là dans presque tous les cours d’eau du centre hispanique. Dans l'Oued-Namoussa, affluent de la haute Seybouse, près de Bône (Letourneux); dans le Sefsaf, près de Phi- lippeville (Deshayes) ; dans le lac Oubeira, près de la Calle, en Algérie. — 161 — En Espagne, cette Mulette vit dans l'Ebre. — Dans le Guadiana et ses affluents, elle est verte, rayonnée de jaune et atténuée à sa partie postérieure (Morelet). Dans le ruis- seau d'Otta (Estramadure), elle conserve l'intégrité de ses crochets marqués de rides saillantes, et son extrémité pos- térieure montre une certaine tendance à se recourber vers la base (Morelet). Enfin cette espèce présente une jolie variété rostrée, allongée, ventrue, dans les affluents de la Guadiana, entre Castro-Verde et Mertola, en Portugal. 7. Uxio Durieur, Deshayes, Hist. nat. Moll. Aly., atlas, pl. ex1, f. 5-8, 1847 (Unio sitifensis, de Morelet, App. Conch. Alg., in Journ. Conch., &. I, p. 360, 1851; Unio Du- rieui, Bourguignat, Malac. Alg., t. I, p. 288, pl. xix, f. 4-8, 1864). Cette Mulette n’a encore été recueillie, jusqu’à présent, qu’en Algérie; dans l'Oued-Sefsaf, près de Philippeville ; dans l'Oued-Dehhab, près d'Hippone; dans l'Oued-Bou- Namoussa et l’Oued-Dehel, près de Bône; dans les eaux des environs de la Calle; enfin dans le Chéliff, près d’Or- léansville, par MM. Deshayes, Morelet, Joba et Letourneux. 8. Unio LETouRNEUxt, Bourguignat, Malac. Ale., t. I, p- 289, pl. xvur, f. 47-50, 1864. Dans le Chéliff, près d'Orléansville, en Algérie. 9. Uni0 GRAELLSIANUS, Bourguignat. (Voyez ci-dessus pour la description.) Environs de Valence, dans l'étang d'Albuféra, en Espagne. 10. Unio Hispanus, Moquin-Tandon. (Voyez ci-dessus pour la description.) (Unio Hispanicus de Graëlls, Catal. Moll. España, p. 22, 1816.) Dans le Guadalquivir. — 162 — 11. Unio Vazenrinus, Rossmässler. (Voyez ci-dessus pour la description.) Étang d’Albuféra, près de Valence, en Espagne (Ross- mässler, Guirao). 142. Unio rristis, Morelet, Descr. Moll. Portugal, p.107, pl. xut, f. 2, 18h5. Sur les rives de la Taméga, près d’Amarante, en Por- tugal (Morelet). 143. Unio pacrv£us, Morelet, Descr. Moll. Portugal, p.110, pl. xiv, f. 2, 1845. Dans un affluent de la Guadiana, près de Castro-Verde (Algarve), en Portugal. 14. Unio mucipus, Morelet, Descr. Moll. Portugal, p.111, pl. x1v, f. 3, 1845. Dans les rivières du nord du Portugal, notamment dans la Taméga, le Cavado et la Lima. 145. Unio picrorum, Philippsson, Nov. Test. Gen., p. 17, 1788. (Mya pictorum, Linnœus, Syst. nat. (ed. x), p. 671, 1758. — Unio pictorum, Graëlls, Cat. Moll. España, p- 22, 1846, et Bourquignat, Malac. Alg.,t. II, p. 292, pl. xxx, f. 6-11, 186%.) Le véritable type n’a jamais été recueilli dans le centre hispanique, mais seulement de nombreuses variétés ca- ractérisées par une taille plus ou moins forte, par une forme plus ou moins allongée, par des valves plus ou moins épaisses, etc., etc. En Algérie, les diverses variétés du pictorum ont été récoltées dans le lac Oubeira, près de la Calle (Deshayes, Morelet), dans les environs de Bône, notamment dans — 163 — l'Oued-Namoussa et dans le cours supérieur de l'Oued-el- Aneb, dans l'Édough (Letourneux, Joba fils): dans les ruisseaux de la Mitidjah (Dupotet); aux environs d'Oran (Terver); enfin en Kabylie, dans les anfractuosités des ro- chers creusés par l'Oued-Sebaou , à la hauteur de Mekla- Berouag et dans la vase de l'Oued-Bour’ni, à la hauteur de la Smala des Abirds (Aucapitaine). En Espagne et en Portugal, cette Mulette a été tronvée dans l'Ébre, dans les affluents du Tage, notamment dans le Mondégo; dans la Guadiana ; enfin, dans le val d’Adé- mia , près de Coimbre (Morelet), etc. 16. Unio REQUIENT, Michaud, Complém., p.106, pl. xvi, f. 24, 1831. Nous n'indiquons cette espèce que d’après l'autorité de M. Drouët (1), qui la signale en Espagne, sans indication de localité. D'après cet auteur, Rossmässler l'aurait éga- lement recueillie dans le cours de son dernier voyage en Espagne. — Il n'y aurait, du reste, rien d'étonnant à ce que cette Mulette habitât la péninsule hispanique, attendu que cette espèce est une coquille méridionale, commune surtout dans la région pyrénéenne de la France. 17. Uxio Ravoisierr, Deshayes, Hist. nat. Moll. Alg., atlas, pl. evur, f. 4-7, 1847, et Bourgui- gnat, Malac. Alg., t. II, p.291, pl. xx, f. 5-10, 1864 (Mya pictorum de Poi- ret (2), Voy. en Barbarie, L. LE, p.11, 1789). Dans les lacs, aux environs de la Calle (Poiret, Deshayes). (1) Monogr. Uuios France, in Mém. Soc. agricult. Aube, t. xX1, p. 241, 1857. (2) Non Mya pictorum de Linuæus, 1758, qui est le vrai Unio pictorum de Philippsson, 1788. 12 — 16: — Var. B radiata. Dans le Sefsaf, près de Philippeville (Deshayes). 18. Unio MorELETI, Deshayes, Hist. nat. Moll. Alg., atlas, pl. crx, f. 1-4, et pl. cxnr, f. 5, 1847; — et Bourquignat, Malac. Alg., t. I, p. 29%, pl. xxt, f. 1-7, et pl. xxr, f. 1-5, 1864 (Mya maroaritifera de Poiret (4), Voy. en Barbarie, t. I, p. 12, 1789). En Algérie, dans les grands lacs, aux environs de la Calle (Poiret, Deshayes); dans l'Oued-el-Aneb et l'Oued- Bou-Namoussa, près de Bône (Letourneux, Joba fils); dans le Sefsaf, près de Philippeville (Deshayes) ; dans la Ras- sauta, près d'Alger (Brondel). nt Var. B crassa. — Haute Seybouse. 19. Unio CouRQUINIANUS, Bourquignat. (Voyez ci-dessus pour la description.) Étang d’Albuféra, près de Valence, en Espagne. 90. Unio ALERONI, Companyo et Massot. (Voyez ci-dessus pour la description.) Environs de Valence (Penchinat), de Barcelone, en Espagne (Drouët, Monogr. Unios France, in Mém. Soc. agricult. Aube, t. XXI, p. 245, 1857). 91. MARGARITANA MARGARITIFERA, Dupuy, Hist. nat. Moll. France, p.623, pl. xxu, f. 14-16, 1852 (Mya margaritifera (2) Linnœus, Syst. (4) Non Mya margaritifera de Linnæus, 1758, qui est l'Unio margaritifer de Philippsson, 1788, de Rossmassler, 1835, etc... .... , autrement dit la Margaritana fluviatilis de Schumacher, 1817, la Margaritana margaritifera de Dupuy, 1852. (2) Non Mya margaritifera de Poiret, Coq. fluv., p. 103, 1801, qui — 165 — nat. (ed. x), , p. 671, 1758. — Mar- garilana fluviatilis, Schumacher, Essai syst. test., p. 124, 1817. — Unio mar- garitifera , C. Pfeiffer, Naturgesch. Deutsch., I, p. 116, pl. v, f. 11, 1821, etc., elc.). Ce n’est qu'avec le plus grand doute que nous signalons cette espèce parmi celles du centre hispanique. Graëlls (Cat. Moll. España, p. 22, 1846), sous l'appellation d'Unio margaritifer, l'indique des cours d'eau de l'Ara- gon. Quelques conchyliologues nous ont également assuré que cette Mulette vivait en Espagne. Malgré tout, et bien que cette coquille soit abondante dans les ruisseaux du midi de la France, nous doutons fort que ce mollusque ait pu être transporté au delà de la chaine pyrénéenne, car cette Margaritane, qui est si répandue dans toute l'Europe, surtout dans les régions boréales, est une de ces rares espèces du centre taurique qui ont rayonné vers le nord. 29. ANODONTA CyGNÆaA, Draparnaud, Hist. Moll. France, p. 134, pl. xt, f. 6,et pl. xu, F1, 1805 (Mytilus cygneus, Linnœæus, Syst. nat. (ed. x), E, p. 706, 1758. —Anodontacygnæa, Morelet, Moll. Portugal, p. 100, 1845; et Graëlls, Cat. Moll. España, p. 22, 1846. Le type de cette espèce n’a pas encore été recueilli dans le centre hispanique, mais seulement une variété plus allongée, plus ventrue, à bord palléal subhorizontal, légè- rement sinueux vers sa partie médiane (non convexe, comme dans le type), connue sous l'appellation d'Anodonta est l'Unio sinuatus ; nec Mya margaritifera du même Poiret, Foyage en Barbarie, t. 1, p. 12, 1789, qui est l'Unio Moreleti d'Algérie. — 160 — ventricosa de Dupuy (1; {Hist. Moll. France, p. 603, pl. xvi, f. 13, 1850). Cette variété a été récoltée dans les marécages d’'Alkedon, entre Alvalada et Azambuja en Portugal (Morelet), et dans les étangs et les eaux vaseuses en Catalogne (Graëlls). 23. ANODONTA EMBIA, Bourguignat, Malac. Ale., t. H, p.297, pl. xxv, fig. 1-4, et pl. xxvi, f. 1, 1864. Dans le lac Fetzara, près de Bône, et dans les cours d’eau vaseux de la forêt de l'Édough, en Algérie (Letour- peux). 24. AnoponTa Lucast, Deshayes, Hist. nat. Moll. Ale., atlas, pl. cv, Ê. 1-2 (exclud. f. 3), 1847 { Anodon Lucasi, Morelet, App. Conch. Alg., in Journ. Conch., t. M, p. 399, 1851). Marécages boisés des environs de la Calle (Deshayes, Morelet). — Dans l'Oued-el-Aneb, au pied de l’Edough (Letourneux, Joba fils). 25. ANODONTA REGULARIS, Morelet, Moll. Portugal, p. 100, pl. x, 1845. Très-abondant aux environs de Chavès, dans les ma- rais formés par le débordement de la Taméga, en Portu- gal (Morelet). 26. ANODONTA MACILENTA, Morelet, Moll. Portugal, p. 102, pl. x1, 1845. Dans de profonds marécages voisins du Mondégo, près (1) Non Anodonta ventricosa de C. Pfeiffer (Naturgesch. Deuschl., HE, p. 30, 4. II, f. 1-6, 1827) et des autres auteurs allemands, qui est une espèce toute différente. 7 de Coimbre, et connus sous le nom de Valla da Geria (Morelet). 27. ANODONTA ANATINA, Lamarck, An. s. vert., t. VI, 1° partie, p. 85, 1819 (Mytilus anatinus, Linnœus , Syst. nat. (ed. x), EL, p. 706, 1758). Dans l'Ébre (Graëlls, Cat. Moll. España, p. 22, 1846); dans le fleuve Sadao, à peu de distance de sa source (Mo- relet, Moll. Portugal, p. 103, 1845). 28. ANODONTA Tunizana, Morelet, Desc. Coq. inéd., in Journ. Conch.,t. XIE, p. 156, 1864. Dans les marécages des environs de la Calle, en Algérie. 29. Axoponra Lusrrana, Morelet, Moll. Portugal, p. 103, pl. x1x, Ê. 1, 1845. Dans les affluents de la Guadiana, qui descendent des hautes vallées de l'Algarve, entre Mertola et Castro-Verde, en Portugal. 30. ANODONTA PISCINALIS, Mulsson, Moll. Sueciæ, p. 116, 1822; et Rossmässler, Iconogr., IV, p. 23, pl. xix, f. 281, 1836. Espèce commune dans l'étang d’Albuféra, près de Va- lence, en Espagne (Penchinat). 1. ANODONTA MELINIA, Bourguignat (voyez ci-dessus la description). Etang d'Albuféra, près de Valence {Penchinat). = 168 — 32. ANODONTA RANARUM, Morelet, Moll. Portugal, p. 104, pl. x, f. 2, 1845. Affluents de la Guadiana, entre Mertola et Castro-Verde, en Portugal (Morelet). 33. ANoDONTA Numipica, Bourguignat, Malac. Alg., t. HE, p. 298, pl. xx1v, fig. 2-6, 1864. Dans un petit lac à l'est de la Calle (Deshayes). 34. ANODONTA LETOURNEUXI, Bourquignat, Malac. Alp., p. 299, pl. xxvi, fig. 2-6, 1864. Dans les cours d’eau vaseux de l'Édough près de Bône (Letourneux). Tels sont les Unios et les Anodontes connus du centre hispanique. Ces mollusques. comme on le voit, sont, jus- qu'à présent, peu nombreux. Nous aurions pu augmenter cette liste de quelques autres coquilles, comme les Unios Gargottæ et Capigliolo du centre alpique, signalés à tort en Espagne par quelques auteurs, mais nous aimons mieux passer sous silence ces coquilles, à coup sûr mal détermi- nées. Nous avons encore éliminé des espèces hispaniques V'Unio Wolwichi (Morelet, Moll. Portugal, p. 105, pl. xur, f. 1, 1845), indiqué de la vallée du Tage, entre Viila-Nova et Azambuja, attendu que cette mulette est un mollusque de l'Amérique du Sud. Ainsi donc, nous n'avons admis, à l'exception, toutefois, de la Margaritana margaritifera, que les espèces les plus notoirement connues, et sur lesquelles il ne peut exister aucun doute sur leur provenance et sur leurs caractères spécifiques. De l'ensemble de ces espèces l'on pourrait tirer plu- — 169 — sieurs Conséquences malaco-stratigraphiques des plus inté- ressantes ; mais nous aimons mieux réserver nos réflexions pour notre Histoire malaco-stratigraphique du système eu- ropéen que de les développer en ce travail spécialement consacré aux espèces nouvelles, litigieuses ou peu connues. Dans cet écrit, nous montrerons comment, par l’en- semble d’un groupe quelconque caractéristique d’un centre, comme pour l'Espagne, celui du sinuatus, l'on peut con- naître, par leur mode de répartition, ce qui s’est passé de- puis l'époque actuelle; comment, par l'étude des espèces trouvées dans une alluvion, dans un tombeau ou autre part, l’on peut raconter les anciennes perturbations ; com- ment l’on peut reconstruire les continents, reconnaître ceux qui se sont soulevés, ceux qui se sont affaissés : re- faire, en un mot, l’histoire complète et fidèle de ce globe depuis qu'il est foulé par les hommes, et surtout calculer, grâce au transport, à une acclimatation accidentelle ou à une déviation des caractères typiques d’une espèce vivante, combien de fois nos pays ont été en partie submergés et recouverts par les glaces. Pour ne prendre qu'un exemple, si l'on examine le groupe des bivalves caractéristiques du centre hispanique, comme celui du sinuatus, l’on remarque que de ces espè- ces, deux, les rhomboideus et sinuatus, après chaque dé- bâcle du pôle boréal, ont périodiquement rayonné du centre hispanique jusqu'au nord de la France, et que l’une d'elles, le rhomboïdeus, s’est même étendue autrefois jusque dans les îles Britanniques: qu’actuellement cette espèce, bien qu'elle ait été autrefois très-abondante dans tous les cours d’eau de l'Angleterre, ne s'y trouve plus vivante, mais seulement à l’état fossile, dans les alluvions les plus modernes; ce qui démontre bien que la Manche. qui sépare maintenant notre pays de l'Angleterre , est une rupture des plus récentes, et que ce détroit a, de- puis qu'il existe, été un obstacle au rayonnement du rhom- boideus vers le nord, de même qu'il a également empêché — 170 — l’acclimatation d'un grand nombre d'espèces du centre alpique qui y vivaient autrefois, comme, par exemple, des Helix incarnata, ruderata, etc. ({). 4) Voyez, à ce sujet, Brown, in Quarterly geological journal, vol. VIE, p. 190, 1852. — Jeffreys, British conchology, etc., p. 174, 1862. — Lyell, l'Ancienneté de l'homme prouvée par la géologie (trad. de Chapper), p. 162, 1864, etc., etc... om qi me A US Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 5. — 1865 Arnoul del et Lit. Ge PS D 1. 62. Cruo, Bol: [ | JRETRILC ” NME is ,_2. Unio umbonalus. (type) Al fan HT DFE ®. s 64 AN NAT l'en R | WE NA | L LnOOnrAÛLS l’nio 7. UN ET ET D PR ai IN Le V4 7 VA] . Levasseur del et Lit. Jp Puguat Arès. 7_3. Uno Aleront. 4-7 Ü—— Craëllsianuxs. D Dicquel, l'arts ft Db /Lisparues. 4-6. € reniforme. Livasseur del it lit Fu lo Lenchinatiantes . l nur NUIT A ue > Te _ D r arts . D imp. L'icquel J LTLS . lert fa / Cnio PL,XXVIIT. Ltvass eur del et El Îrrp Becquet Arts. 7_S. Anodonta melinia. DE LR NSR EL LE Qu a (Lau ANS À FRET 1 ie ç de " " | L] L *é n Lu | 5 Fe DU { 7 à | RENE Een Era te 1 ; AE d nav AS A D i ru V 1 | il | L rh Det Qu L Qi h : x ! L | ans A4 he, ï AT RATE MT : VA: 11 NA AA L * 1 à IX ltoi Qu PA | 1 IDR | } Sous ce titre, Mollusques nouveaux, litigieux où peu connus, | notre intention est d'offrir des descriptions de coquilles nou- velles, des rectifications, voire même des observations sur les | espèces litigieuses ou mal connues. Ces nouveaux mémoires conchyliologiques, qui doivent prendre place à la suite de nos Aménités et de nos Spicilèges malacologiques , paraïtront par fascicule contenant dix espèces . (décade). — Dix décades formeront une centurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décrites. Sous presse : LE SIXIÈME FASCICULE. Paris.— Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 5. ( e , &> Î © @) 2 Ne | LES 22 — NES #4 Siiène fascicule. D ’ Co menu à PA 100 EXEMPLAIRES, Û CH 2 LES, vimmane ETS RUE maurrenunta, 26, pi | 5 ÿ Fn k à © JANVIE À ee L L 277 : ne Fé VD. Paris, {*' janvier 1866, SIXIÈME DECADE, fi. ARION MABILLIANUS. D. — TENELLUS. 53. — ANTHRACIUS. 54. HELIX PALADILHI. 5%. FERUSSACIA MOITESSIERI. »6. — BUGESI. 7. = PALADILHI. %S. HYDROBIA MOITESSIERI. 59. PALADILHIA MASCLARYANA, GS. ANODONTA ELACHISTA. 13 Tu " l'ée : AE À PA Mu NA LUE pt AU US OP UPEALE Lt ou Le : ji hi * na » LES DCE NET ARION MABILLIANUS. Anim. corpore cylindrico, antice valido, postice attenuato, elongato, ocraceo-luteolo, ad marginem pedis pallidiore, cum tribus zonulis (una zonula dorsalis, 2 ad latera), luteo-castaueis, ab extremitate postica usque ad partem anticam clypei, ornato; — rugis dorsalibus elongatis, validis, reticulatis, sulcis fuscis separatis; — pede griseo- albido; margine pedis e parte dorsali soluto, lineolis fuscis argutis- simis sulcato; — clypeo dilatato, oblongo, collum obtegente, antice posticeque rotundato, granuloso. Animal cylindrique, allongé, fort et robuste à sa partie antérieure, allant en s’amincissant vers l'extrémité cau- dale. Tissu épidermique d’un jaune d’ocre, plus pâle vers les bords du pied et orné de trois zones (une sur le dos, deux sur les côtés) d’une teinte jaune marron, ou plutôt d’une nuance de terre de Sienne très-foncée, s'étendant de l'extrémité de la queue à la partie antérieure du man- teau. Rides dorsales très-prononcées, allongées, séparées par de petits sillons d’une teinte plus foncée et imitant les mailles d'un réseau. Bord du pied d'un blanc grisâtre, légèrement violacé, frangé par de petites linéoles bru- — 174 — nâtres, parfaitement séparé de la partie dorsale par une ligne très-prononcte, et excessivement développé à la partie caudale. Dessous du pied d’un blanc grisâtre uni- forme. Glande mucipare très-marquée. Appendices de la glande très-allongés, de forme triangulaire. Manteau grand, allongé, très-antérieur, recouvrant le cou, ar- rondi en avant et en arrière, offrant une surface forte- tement granuleuse. Orifice pulmonaire très-antérieur, échancrant fortement le manteau. Tentacules de même teinte que le reste du corps; les supérieurs allongés, les inférieurs très-exigus. Mächoire cornée, bien recourbée, lisse à sa partie su- périeure, mais fortement denticulée à sa partie interne. Longueur de l’animal en marche. . 82 millimètres. Longueur de l'animal contracté. .. 31 — Ce Limacien, que nous dédions à M. Jules Mabille, au- teur de divers mémoires malacologiques, vit dans les en- droits ombragés, sur les vieux troncs des bois de Dien- ville, d’Amances, du Temple, dépendant de la forêt d'Orient, dans le département de l’Aube. Cet Arion est vif dans ses mouvements ; il laisse échap- per, en rampant, un mucus d’une belle couleur jaune d’ocre ; lorsqu'il a séjourné pendant quelque temps dans l'alcool, son corps perd ses couleurs pour prendre une teinte sale d’un gris jaunacé, et ses zonules dorsales de- viennent d’un brun plus ou moins prononcé. ARION TENELLUS. Cet Arion, dont nous donnons la représentation, a été confondu tantôt avec le Limax tenellus de Müller (1), tantôt avec l’Arion melanocephalus de Faure-Biguet (2), ce qui est une grave erreur, attendu que les signes distinc- tifs de ces deux espèces sont tous différents de ceux du mollusque que nous décrivons (3). Drouët (4), croyant avoir affaire au vrai Limax tenellus de Müller, est le premier qui, sous cette même appella- tion de tenellus, ait caractérisé ce mollusque. Or, comme cette appellation ne forme pas double emploi dans le genre Arion, elle doit donc être conservée. Voici, nous le croyons, la synonymie véritable de ce Limacien : (1) Verm. Hist., If, p. 11, 1774. — Espèce allemande. (2) In Férussac, Tab. syst., p. 18, 1821. — Espèce du Dauphiné. (3) Le Limax tenellus de Müller est une véritable Limace et non un Arion. (4) Éaum. Moll. France continent., p.39, 1855. — 176 — Arion tenellus, Drouët, Énumérat. Moll. France conti- nent., p. 39, 1855. — _virescens, Millet, Moll. Maine-et-Loire (3e édition), p- 11 (excel. synonym.) (1), 1854. Arion tenellus et virescens, Grateloup, Dist. pgéogr. Limaciens, p. 7, 1855. — tenellus et virescens, Grateloup et Raulin, Cat. Moll. terr. fluv. viv. foss. France contin. et insal., p. 1, 1855. Auim. corpore cylindrico, postice non attenuato, uniformiter viridulo-glauco, ad marginem pedis subluteolo-viridulo; capite ac tentaculis aterrimis, quandoque atro-violaceis; — rugis dorsalibus parum prominulis, elongatis, sulcis vix impressis separatis; — pede sordide albidulo-subviridescenti; clypeo valde anteriori, magno, oblongo, granuloso, antice posticeque rotundato. Animal cylindrique, non aminci à sa partie caudale, d'une teinte uniforme d’un beau vert glauque, passant à une nuance légèrement jaunacée vers les franges du pied. Rides dorsales à peine saillantes, allongées, séparées par des sillons peu prononcés. Plan locomoteur d'un blanc sale, lécèrement verdâtre. Manteau très-antérieur, déve- loppé, oblong, granuleux, arrondi en avant et en arrière. Orifice pulmonaire médiocre, à pourtour d’une teinte plus pâle que le reste du boucher et présentant une pro- fonde échancrure. Tête et tentacules d’un beau noir, quelquefois d’un noir violacé. Tentacules supérieurs gros. Fentacules inférieurs très-exigus. Papilles buccales forte- ment prononcées. Mâchoire cornée, ornée d’une forte denticulation mé- (1) C’est par erreur que Millet a placé en synonymie de cette espèce la variété virescens de l’Arion empiricorum de Férussac. — C’est cette fausse indication synonymique qui a conduit Moquin-Tandon Hist. Moll., 11, p.11, 1855) à confondre l'espèce de Millet parmi les variétés de son Arion rufus (empiricorum de Férussac). — 177 — diane, accompagnée, de chaque côté. de deux à trois den- ticulations de plus faible taille. Long. de l'animal en marche. . . 50-55 millim. Long. de l'animal contracté. . . . 15-20 — Lorsque cet Arion a séjourné dans l'alcool, il perd sa teinte vert glauque pour prendre une teinte sale jaunacée. Sa tête et ses tentacules deviennent moins noirs; enfin son plan locomoteur présente une nuance d'un gris blanchâtre légèrement ocracé. A l’état vivant, cet animal se meut très-lentement et laisse, après lui, des traces abondantes d’un mucus jaunacé. Cette espèce vit dans les vieux bois ombragés et hu- mides de presque toute la France septentrionale ; nous la connaissons notamment de la forêt d'Orient (département de l’Aube), où elle est assez commune. 6 53. ARION ANTHRACIUS. Anim. corpore gracili, cylindrico, postice non attenuato, unifor- miter aterrimo, ad marginem pedis solum leviter pallidiore; — rugis dorsalibus exiguis, argutis, parum elongatis; — pede albidulo; — dorso exacte rotundato ; — clypeo valde anteriori, mediocri, oblongo, antice posticeque rotundato, granuloso. Animal cylindrique, non aminei à son extrémité posté- rieure, mais de forme un peu trapue, ramassée, et de taille médiocre. Tissu épidermique d’un noir tellement foncé qu’il présente comme des reflets métalliques, ana- logues à ceux des cassures du charbon de terre. Cette belle couleur est un peu moins accentuée vers les franges du pied. Rides dorsales petites, très-délicates, peu allon- gées. Plan locomoteur blanchâtre. Dos parfaitement convexe-arrondi. Manteau de taille médiocre, oblong, granuleux, arrondi en avant et en arrière, recouvrant presque entièrement le cou, et de même teinte que le reste du corps. Orifice pulmonaire antérieur, échancrant le manteau. Tentacules supérieurs allongés, très-noirs, — 179 — granuleux, assez globuleux à leur extrémité. Tentacules inférieurs exigus. Mâchoire cornée, bien recourbée, aussi large à ses ex trémités qu'à sa partie médiane, et sillonnée par dix den- ticulations saillantes, dont les denticules dépassent légère- ment les bords. Long. de l'animal en marche. . . 30-32 millim. Long. de l'animal contracté. . . . 15 — Cette curieuse espèce, qu'il ne faut pas prendre pour un jeune de l'Arion ater, a été recueillie par nous sous les pierres, près des Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées), dans l'étroite vallée qui conduit de l'établissement des bains à la base du pic du Gers. HELIX PALADILHI. Testa globoso-depressa, profunde subpervio-umbilicata, subeari- nata, tenu, subpellucida, albidulo-cornea, valide irregulariterque rugoso-costata ; — spira convexa: apice corneo, lævigato ; — an- fractibus 6 convexiusculis, lente regulariterque crescentibus, sutura impressa separatis; ultimo subcarinato, recto, vel in speciminibus adultissimis prope aperturam leviter descendente; — apertura obliqua, lunato-subrotundata ; peristomate acuto, recto, intus non incrassato ; margine columellari paululum expanso; marginibus callo tenui junctis. Coquille globuleuse-déprimée, subcarénée, à test assez mince, un peu transparent, d’un blanc corné, fortement sillonné par de grosses côtes irrégulières, obliques, plus fortes les unes que les autres, et muni d’une profonde perforation ombilicale un peu en forme d’entonnoir. Spire convexe, à sommet lisse et corné. Six tours légère- ment convexes, à croissance lente et régulière, séparés par une suture bien marquée. Dernier tour subcaréné, rectiligne vers l'ouverture ou présentant, chez les échan- üllons très-adultes, une légère marche descendante. Ou- — 181 — verture oblique, échancrée, presque arrondie. Péristome droit, aigu, non bordé à l’intérieur. Rord columellaire légèrement réfléchi. Bords marginaux réunis par une fai- ble callosité. ADO 4e Or D CE RE RSR AN SE Mare NS LE Cette espèce, que nous dédions à notre ami le docteur Paladilhe, a été recueillie sous les pierres, à Garrigues de Foncaude, près de Montpellier. Cette Hélice, du groupe de l’Helix costulata de Zie- gler (1), ne peut être confondue qu'avec l'Helix subcostu- lata (2) d'Aloérie, dont elle diffère par son ombilic beau - coup plus ouvert, par son test plus fortement et plus irrégulièrement costulé, par ses costulations plus écartées les unes des autres, par son ouverture moins oblique, par sa teinte blanchâtre-cornée uniforme, etc. (1) Helix costulata, Ziegler, in Rossmassler, Icouogr., f. 355, 1837. — Espèce spéciale au nord de la France et à l'Allemagne. (2) Bourguignal, Malac. Algérie, t. 4, P. 199, pl. xx, f. 21-26, 1864. 8 55. FERUSSACIA MOITESSIERI. Testa minuta, oblonga, nitida, polita, hyalina, vitracea ; — spira brevi, acuminata; epice obtusiusculo; — anfractibus 6 ad 7 lente ac regulariter crescentibus (penultimo ac ultimo maximis), sutura perspicua ac valde duplicata separatis; — ultimo dilatato, convexius- culo, non ascendente nec descendente, dimidiam altitudinis supe- rante; — apertura oblongo-piriformi, superne coarctata ac acute angulata; columella curvata, basin non attingente, truncatula; peri - stomate recto, acuto; margine externo antrorsum regulariter arcuato; marginibus calio tenui junctis. Coquille petite, oblongue, brillante, polie, lisse, trans- parente et vitracée. Spire courte, peu développée, allant en s'amincissant petit à petit jusqu’au sommet, qui est légèrement obtus. Six à sept tours à croissance lente et régulière, séparés par une suture prononcée, ceinte infé- rieurement d'une seconde ligne fortement marquée, imi- tant une rainure suturale. Avant-dernier et dernier tour excessivement développés, assez convexes. Dernier tour non ascendant ni descendant, et tellement grand, qu'il surpasse de près d'un sixième la moitié de la hauteur — 183 — totale. Ouverture oblongue-piriforme, présentant à sa partie supérieure un angle des plus aigus. Columelle recourbée, tronquée et n'atteiguant pas la base de l’ou- verture. Péristome droit et aigu. Bord externe répulière- ment arqué en avant. Bords marginaux réunis par une légère callosité. M A Na id cr V 155 RE ONE PRE QU Celle espèce a été recueillie, par le docteur Buges, dans les alluvions du Lez, près de Montpellier. Cette nouvelle coquille se distingue de la vraie Hohen- warti de Rossmässler (1), espèce spéciale à la Carniole, à la Dalmatie et aux provinces toscanes, lombardes et vé- nitiennes de l'Italie (qu'il ne faut pas confondre avec cette soi-disant Hohenwarti des auteurs français, qui est un amalgame de toutes les petites Férussacies), par son test plus délicat, plus vitracé, plus hyalin; par sa forme plus globuleuse inférieurement ; par sa spire plus courte, plus acuminée; par ses tours de spire à croissance plus régulière et beaucoup moins rapide; par son ouverture plus oblongue et plus étroitement anguleuse à sa partie supérieure ; par sa columelle plus développée, recourbée, à troncature plus prononcée et descendant plus bas que celle de la Hohenwarti, vers la base de l'ouverture; par son bord externe, se projetant en avant sous la forme d'un arc parfaitement convexe et régulier, ce qui n’a pas lieu chez l'Hohenwarti; par son dernier tour, plus déve- loppé, dépassant de beaucoup la moitié de la hauteur, tandis que celui de la Æohenwarti égale tout juste la moi- üié de la hauteur totale. (4) Achatina Hohenwarti, Rossmässler, Iconogr., X, p. 3f, f. 657, 1839. — Ferussacia Hohenwarti, Bourguiguat, Malac. Alg., t. Il, p. 33, 1864. S 56. FERUSSACIA BUGESI. Testa minuta, oblongo-elongata, nitida, polita, hyalino-vitracea ; — spira sat elongata ; apice obtusiusculo ; — anfractibus 6 sat irre- gulariter crescentibus (duobus supremis lente, cæteris velociter crescentibus ; penultimo maximo, convexiore ; ultimo magno), sutura sat perspicua duplicataque separatis; — ultimo rapide regulariterque descendente, dimidiam altitudinis exacte æquante ; — apertura piri- formi, superne acute angulata ; columella basin non attingente, sub- truncatula; peristomate acuto, recto; margine externo antrorsum arcuato ; marginibus tenuissimo callo junctis. Coquille petite, brillante, polie, lisse, hyaline-vitracée, de forme oblongue-allongée. Spire assez développée, allongée, terminée par un sommet faiblement obtus. Six tours à croissance irrégulière, séparés par une suture prononcée, entourés inférieurement par une seconde ligne imitant une rainure suturale. Les deux premiers tours s’accroissent avec une excessive lenteur. Les autres se développent rapidement. L'avant-dernier tour est très- grand et passablement convexe; le dernier, qui est égale- ment bien développé, offre une marche descendante régulière et très-prononcée. Ouverture piriforme, forte- — 185 — ment anguleuse à sa partie supérieure. Columelle mé- diocre, faiblement tronquée à sa base et n'atteignant pas la base aperturale. Péristome droit et aigu. Bord externe arqué en avant. Bords marginaux réunis par une callosité excessivement délicate. 510 CNED TS 5 millim. PANIER ES Re A OR Dans les alluvions du Lez, près de Montpellier. Cette espèce, que nous dédions à l'honorable docteur Buges, se distingue de la précédente par son test plus allongé, moins ventru; par ses tours de spire à croissance irrégu- lière, tandis que ceux de la Moitessieri se développent d'une façon lente et très-régulière ; par son ouverture moins oblongue, plus petite et surtout moins étroitement anguleuse à sa partie supérieure; par son bord externe différemment arqué en avant; par sa columelle plus rec- tiligne, moins forte et plus délicatement tronquée; enfin par son dernier tour descendant rapidement et non rec- tiligne, et surtout n’égalant que juste la moitié de la hau- teur totale, tandis que celui de la Moitessieri, ni descen- dant ni ascendant, dépasse de beaucoup la moitié de la hauteur. S 57. FERUSSACIA PALADILHI. Testa gracili, elongato-lauceolata, hyalino-vitracea, polita, nitida; — spira producta, lanceolata; apice valde obtuso; — anfractibus 7, leviter subconvexiusculis, regulariter ac sat rapide crescentibus, sutura impressa, vix duplicata separatis; ultimo majore, dimidiam altitudinis non attingente, paululum descendente; — apertura piri- formi, superne angulata, inferne paululum dilatata ; columella me- diocri, subtruncatula, basin non attingente; peristomate recto, acuto margine externo antrorsum præsertim ad partem basalem arcuato; marginibus tenui callo junctis. Coquille polie, brillante, hyaline-vitracée, de forme grêle, allongée-lancéolée. Spire bien développée, lan- céolée, à sommet fortement obtus, presque mamelonné. Sept tours légèrement convexes, à croissance régulière, assez rapide, bien détachés les uns des autres, grâce à une suture assez profonde, entourés inférieurement d'une secondeligne peu prononcée imitant une rainure suturale. Dernier tour plus grand que l’avant-dernier, un peu descendant et n’atteignant jamais la moitié de la hauteur totale. Ouverture piriforme, anguleuse à sa partie supé- — 187 — rieure, légèrement dilatée à sa base. Columelle médiocre, faiblement tronquée, n'atteignant pas la base de l’ouver- ture. Péristome droit et aigu. Bord externe arqué en avant, surtout vers la partie basale. Bords marginaux réunis par une faible callosité. Hs RS a NL M CRI: DRAM: 4 ee a es ER Le Dans les alluvions du Lez, près de Montpellier. Cette Ferussacia se distingue : 1° De la Moitessieri par sa forme lancéolée, très-allon- gée et non oblongue; par son test moins obèse; par son sommet plus obtus; par ses tours plus délicats, nettement séparés les uns des autres, et à croissance beaucoup plus rapide, bien que régulière; par son ouverture moins oblongue, moins étroitement anguleuse à sa partie supé- rieure et plus dilatée à sa partie basale; par son bord externe projeté et arqué en avant, surtout à sa partie inférieure; enfin par son dernier tour beaucoup moins développé, assez descendant et n'atteignant jamais la moitié de la hauteur, tandis que celui de la Moitessieri est horizontal et dépasse d'un sixième la hauteur totale ; 2° De la Bugesi par sa forme plus effilée, plus lancéo- lée ; par sa spire plus allongée; par son sommet plus obtus; par ses tours à croissance régulière et non irrégulière, comme chez la Bugesi; par son ouverture moins ob- longue; par son bord externe arqué et projeté en avant, surtout vers sa partie basale; par son avant-dernier tour, beaucoup moins développé; enfin par son dernier tour, plus petit, moins descendant et n'atteignant point la moitié de la hauteur, tandis que celui de la Bugesi est fortement descendant et égale exactement la moitié de la hauteur totale. On séparera encore la Ferussacia Paladilhi de la 11 — 188 — Ferussacia eucharista (1), espèce algérienne qui a été également retrouvée dans le midi de la France, notam- ment dans le département de l'Hérault, à sa forme plus grêle, plus élancée; à son sommet plus obtus; à ses tours de spire plus nettement séparés par la suture et à crois- sance plus régulière; à ses deux derniers tours moins développés ; à son bord externe arqué en avant d'une facon toute différente ; etc... VIe TOME Telles sont les nouvelles Férussacies du groupe de la Hohenwarti, dont nous avions à enrichir la faune française. Les petites espèces de ce groupe, à cause de leur forme grêle, de leur test hyalin, surtout à cause de leur fausse apparence de troncature columellaire, avaient autrefois été considérées comme des coquilles appartenant au genre Cæcilianella. Mais, depuis longtemps, nous avons montré que ces Mollusques étaient de vraies Férussacies. Depuis longtemps, en effet, nous avons publié nombre de notices scientifiques sur ces Mollusques; nous avons délimité les Ferussacia des Glandina, des Azeca, des Cæcilianella ; plusieurs fois nous avons énuméré synony- miquement toutes les espèces (2), pour que nous pensions que dorénavant il ne pouvait plus y avoir de doute sur la valeur du genre et sur Ja validité de ses espèces. Cepen- dant, il paraît qu'il n’en est pas ainsi. Nous venons de parcourir un écrit d’un malacologiste de Vérone, M. Ed. de Betta, où, sous une vaine apparence d’érudition, règne un désordre incroyable, une confusion déplorable au point de vue de la spécification, de la synonymie et de la méthode. (1) Bourguignat, Malac. Alg., t. Il, p. 67, pl. 1v, f. 45-47, 1864. (2) Voyeznotamment notre Malacologie de l'Algérie (t. If, p. 23-70, 1861), et la 4° décade des Mollusques nouveaux litigieux ou peu connus (p. 116-130, mars 1864}. — 189 — Cet écrit (1), dont nous sommes forcé de dire un mot, de peur qu'il ne vienne induire en erreur, a pour sujet l'examen critique de trois espèces italiennes, les Cæcilia- nella acicula, Ferussacia aciculoides et Hohenwarti. Or ce savant a osé publier ces trois espèces sous l'appellation générique de Glandina, comme s’il ne devait pas savoir que les vraies Glapdines n'ont pas de mâchoire et pos- sèdent un appareil lingual tout particulier, qui les sépare nettement des Férussacies et des Cæcilianelles : comme si, en outre, il ne devait évalement pas savoir que les Ferussacia possèdent des yeux et que les Cæcilianella n'en ont pas ; que, de plus, chez les uns, la columelle a une apparence de troncature, grâce à la courbure de l’axe columellaire, tandis que, chez les autres, la columelle est franchement tronquée. Sans donc tenir compte de toutes ces différences génériques, reconnues par tous, cet auteur a encore fait, à la Moquin, un amalgame d’espèces vrai- ment incroyable. Ainsi, sous l’ancien nom de Glandina acicula, de Betta à réuni presque toutes les Cæcilianelles, ce qui simplifie, d'après lui, le travail. Cette méthode simplificative ne vaut rien malheureusement, attendu qu’elle conduit à la néga- tion de tous caractères. Sous l'appellation nouvelle de Glandina Jani, qui, entre parenthèses, est bel et bien l’aciculoides de Jan, quoi quen dise de Betta, il y amalgame également toutes les petites Férussacies qu'il n'a pu dénommer ou dont il n'a pas saisi les signes distinctifs. Enfin, quant à sa Glandina Hohenwarti, qui est un peu mieux Circonscrite, pour se donner un air d'érudition, il y place en synonymie tous les noms d’Hohenwarti qu'il a pu trouver dans les livres, ce qui est complétement faux. Tout le monde sait, en effet, que Moquin-Tandon, entre (1) Esame critico intorno a tre Molluschi del gencre Glandina, per Ed. de Betta; in-8 (avec 1 pl. noire), Venezia, 1864. — 190 — autres tllustres conchyliologues, a nommé Hohenwarti toutes les Férussacies qui étaient plus petites que la Folli- culus ; par conséquent, que l’'Hohenwarti de cet auteur se rapporte à tout et à rien, pas plus qu'autrefois ne pou- vaient se rapporter à rien les Cyclas fontinalis et Ancylus fluviatilis des auteurs, puisque sous ces appellations ba- nales se trouvaient comprises soit, toutes les petites Pisidies, soit tous les Ancyles. En résumé, dans ce triste Esame critico, etc... ,émaillé d'erreurs sans nombre de synonymie, de faux caractères, se trouvent, sous les trois appellations d'acicula, de Jani et d’AHohenwarti, un amalgame d’espèces diverses de deux genres différents, classées sous un nom générique er- roné. HYDROBIA MOITESSIERI. Testa minima, obesa, subconico-ventricosa, imperforata, cornea vel albo-rufa aut rarissime viridula, tenuissime striatula, in ultimo anfractu extus uni-bi-vel-tri-gibbosa, sed sæpius bigibbosa; spira obesa; apice obtusissimo;— anfractibus 5 convexis, celeriter ac regu- lariter crescentibus, sutura parum profunda separatis; peoultimo maximo; ultimo 1/3 altitudinis subæquante; — apertura sat exacte rotundata ; peristomate continuo, acuto, simplici, undique leviter expaosiusculo; — operculo tenuissimo, substriatulo, in apertura profunde sito. Coquille tres-petite, imperforée, d'apparence obèse, trapue, tout en étant ventrue-subconiforme. Test finement strié, corné ou d’un roux blanchâtre, ou bien quelquefois verdâtre et présentant sur le dernier tour une, deux ou trois gibbosités transversales très-proéminentes. Ordinai- rement les gibbosités sont au nombre de deux, et très- rarement au nombre de trois: de plus, elles sont toujours assez éloignées du péristome. Spire obèse, peu élancée, terminée par un sommet très-oblus. 5 tours convexes, à croissance rapide et régulière, séparés par une suture mé- — 192 — diocrement profonde. Avant-dernier tour très-développé. Dernier tour égalant un tiers à peu près de la hauteur totale. Ouverture assez exactement arrondie, à péristome continu, aigu, simple et légèrement évasé de toute part. Opercule très-mince, faiblement striolé, très-enfoncé dans l'ouverture. HAULENT, L su 2 on 1 9 NUIT. Diametre:s se LOT ME EAN Cette Hydrobie habite sur les pierres dans la source du Martinet, près de Montpellier. (Paladilhe, Moitessier.) Cette espèce se distingue de la vraie gibba (1), avec laquelle elle a été confondue jusqu'à présent, par sa forme moins élancée, moins conique, plus trapue et plus obèse ; par son test imperforé; par sa spire plus obtuse, moins élancée ; par ses tours à croissance plus rapide, moins ventrus et moins nettement séparés les uns des au- tres (grâce à la suture, qui est assez peu profonde), que ceux de la gibba: par son avant-dernier tour, beaucoup plus développé; par son bord péristomal, légèrement évasé, et jamais, comme dans la g1bba, muni extérieu- rement d'une gibbosité, etc., etc. L'Hydrobia gibba, qui est une coquille des plus abon- dantes dans les petites rivières du Lez et de la Mosson, près de Montpellier, est une espèce subconiforme assez allongée, munie d’une petite perforation ombilicale, offrant des tours de spire bien ventrus, à croissance lente et régulière, et parfaitement détachés les uns des autres par une suture très-profonde. Les gibbosités caractéris- tiques de ses tours sont des plus variables au point de vue (1) Hydrobia gibba, Dupuy, Hist. Moll. France, p. 557, pl. xxvn, f. 13 (5° fasc., 1851). — (Cyclostoma gibbum, Draparnaud, Hist. Moll., p. 58, pl. xut, f. 4-6, 1805. — Paludina gibba, Michaud, compl., p. 97, 1831.—Bithioia gibba, Dupuy, Catal. extramar. gall. test., n° 40, 1849.) — 193 — numérique; elles sont au nombre d'une, deux, trois, quatre, et même quelquefois au nombre de huit ou dix, depuis l'ouverture jusqu'au troisième tour ; d’autres fois ces pibbosités sont nulles ou presque nulles. Le bord pé- ristomal de cette coquille ne s’évase jamais et offre exté- rieurement presque toujours une petite gibbosité péri- stomale. Les Hydrobia Moitessieri et gibba nous paraissent être des mollusques spéciaux au département de l'Hérault, et des coquilles Caractéristiques de l’ancien centre gallique, dont les Moitessieria, Paladilhia et Bugesia (1) sont les derniers représentants. Ces espèces, en effet, n'appar- tiennent ni au centre alpique ni au centre hispanique de création, mais sont les restes d’une ancienne faune par- ticulière à presque toute la partie montueuse du centre de la France, et qui a été successivement détruite aux diverses époques glaciaires, et surtout par les différentes débâcles du pôle boréal, dans les temps antéhistoriques. Cela est si vrai, que les diverses espèces que l’on a pu re- cueillir jusqu'à présent ont toutes été retrouvées à la base méridionale de la partie montueuse de ce centre, parce que cette partie de cette ancienne faune a moins souffert que les autres parties du Nord, qui ont été balayées par les courants violents descendus, à diverses époques et d'une façon périodique, du pôle de notre hémisphère. Ce sont ces mêmes courants qui ont anéanti toute la faune malacologique de l'Europe, depuis l'extrémité nord de la Suède jusqu'aux chaînes des Pyrénées, des Alpes et du Taurus. M. Moquin-Tandon indique (2) l'Hydrobia gibba dans les départements de la Haute-Garonne et du Nord. Ces (1) Genre nouveau qui va être bientôt décrit, par notre ami Paladilhe, dans son premier fascicule de ses Nouvelles Miscellanées malacologiques. (2) Hist, Moll. France, t. IL, p. 522, 1855. — 194 — indications sont évidemment erronées. Il est plus que présumable que les échantillons que cet auteur a pris pour des gibba sont tout autre chose. Quant à la gibba de Morelei (1), signalée très-abondante dans la fontaine des Larmes, près de Coimbre, en Portugal, cette espèce hispanique doit également être toute différente de la vraie gibba, et devra être érigée en espèce nouvelle. (1) Paludina gibba, Morclet, Moll. Portugal, p. 91, 1845. $ 59. PALADILHIA MASCLARYANA. Testa minutissime perforata, lanceolato-conico-cylindriformi, pel- lucida, fragillima, vitracea ac lævigata; — spira elongatissima, lanceolata; apice exiguo, obtusiusculo; — anfractibus 7 ad 8 turgido- ventrosis, regulariter ac maxime lente crescentibus, sutura perpro- funda separatis; ultimo ventroso, vix majore, ad aperturam subito valde ascendente; — apertura ovato-subrotundata, ad basin antice provecta; peristomate acutissimo, fragillimo, continuo; margine ex- terno dilatato, expanso, antice provecto ac regulariter arcuato; mar- gine basali expansiusculo; margine columellari validiore, reflexo, extus non auriculato ; — operculo..... ignoto. Coquille de forme cylindrique, lancéolée, légèrement conique et munie d’une petite perforation ombilicale à peine visible à l'œil nu. Test transparent, vitracé, lisse et des plus fragiles. Spire lancéolée, très-allongée, terminée par un sommet petit, un peu obtus. Sept à huit tours ven- trus, comme gonflés, s'accroissant d’une façon régulière et avec une excessive lenteur. Suture tellement profonde, que tous les tours semblent séparés les uns des autres. Dernier tour renflé, bien arrondi, à peine plus grand que 15 — 196 — l'avant-dernier, et offrant, vers l'ouverture, une marche ascendante brusque et très-prononcée. Ouverture ova- laire-subarrondie, se projetant en avant vers sa partie basale. Péristome très-aigu, continu, des plus fragiles. Bord externe dilaté à partir du sinus pleurotomoïdal et allant, en s'évasant et en s’arquant d’une façon régulière jusqu’au bord basal, qui est légèrement épanoui. Bord columellaire plus fort, réfléchi et non muni d’un appen- dice auriculiforme. Han te OA Le 0 mn. DAME Let eee et LU ENT PSS Cette nouvelle Paladilhie, que nous nous faisons un plaisir de dédier à M. le marquis de Masclary, conchylio- logue distingué de Montpellier, a été recueillie, ainsi que ses congénères, dans les alluvions de la petite rivière du Lez. Cette Paladilhia Maselaryana, qui ne peut être rap- prochée que de la Moitessieri, s'en distingue par sa forme plus lancéolée ; par sa perforation ombilicale plus étroite: par son bord columellaire plus droit, moins oblique; par son ouverture ovalaire-subarrondie ; surtout par sa suture excessivement profonde, et par ses tours de spire exces- sivement ventrus, renflés et comme boursouflés. $ 60. ANODONTA ELACHISTA. Concha minima, compressiuscula, fragili, tenui, fere rotundata ; — €epidermide nitido. concentrice Striatulo, cinereo, ad aream fuscis zonulis radiatulo, et ad umbones usque ad partem valvarum media- nam rubescente; — jutus albido-cærulescente: — antice rotundata; postice rotuudato-subproducta; maärgine superiore recto, paululum ascendente; margine inferiore arcuato-rotundato; —umbonibus com- planato-compressis, rugosis, acutissimis, antice approximatis; — area exigua, sat elala, compressa; — ligamento atro, parvulo, sat obtecto. Coquille très-petite, comprimée, presque aplatie, fra- gile, légère, à peu près ronde. Épiderme brillant, concen- triquement strié, d'une teinte cendrée, radiée vers le corselet par une ou deux zonules brunâtres, et présen- tant, vers les sommets, une nuance rougeâtre qui s'étend jusque sur la convexité médiane des valves. Intérieur d'un blanc bleuâtre. Partie antérieure arrondie. Partie posté- rieure plus allongée, bien que presque arrondie. Bord cardinal rectiligne, légèrement ascendant. Bord palléal — 198 — convexe. Sommels très-aplatis, rugueux, trés-aigus, rap- prochés de la partie antérieure. Corselet exigu, comprimé, assez développé. Ligament noir, peu apparent, un peu recouvert par le test. Hat D 206 5 000.7 C0 mime ons. ins CRM ER VOTE ÉD Re CN NEA MO ES Cette petite espèce, du groupe des piscinahis, a été recueillie par nous, à Arles, dans le bassin du canal de navigation d'Arles à Bouc, où elle vit en communauté avec les Anodonta arenaria, oblonga, anatina et Dreis- sena fluviatilis. Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5. — 1865. Levasstur Lit Îryp Bacgquet Paris 714. Arion Mabillianes. RE À lerncllus. Ÿ_70. À.___ anthracius. Îl DOTE ve ; Ty he {9 + Cr \@y LEA 6 3 12 7 £ À , ” ; û 14 8 [ 13 | d \ \ 16 15 19 18 21 23 + 17 20 29 > A Ve Arnoul del et Lit. Zrryp Becquet, Paris 1-5 Âlelix Paladilhs. 12_14. Ferussacia Pugest. 6-4. Ferussacia Moitessierr. | 15_17 F___ ‘encharista 9-0. À Fbhenwarti (gpe) 18-20 E ____ Pulamilhi 21-23. laladilhia Masclaryana. en À NO TLILE MO 0 û Dal « HUE “il CITE ) AIT NET in ONE UE PE XXXT. Arnoul del et lit. 7 mp Becquet; Parts. 7-7. (ydrobia giéba. le Lyarobia Moitessieri 72-14. Anodonta elachista. | AO" ENS » | VE ; il | PE EUR 7 T'en D RON 14 tin 7 À { Di | * Mr. N 1 L AR Aie (A l si l 1 l'ALA TUE \ fl AA Te 1e LA 5 TA nl ie ù ne À | | Qi . NOR Sous ce titre, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus, notre intention est d'offrir des descriptions de coquilles nou- velles, des rectifications, voire même des observations sur les espèces litigieuses ou mal connues, Ces nouveaux mémoires conchyliologiques, qui doivent prendre place à la suite de nos Aménités et de nos Spicilèges malacologiques , paraîtront par fascicule contenant dix espèces (décade). — Dix décades formeront une centurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décrites. Sous presse : LE SEPTIÈME FASCICULE. D Paris.— Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 35. $ \ + EAUX , LITIGIEUX PAR L ” PEU CONNUS CE 4 Septième fascicule. % R. BOURGUIGNAT. eu Le, PRIME À 100 EXEMPLAIR ES, F. SAVY, LIBRAI 2 im s a . EUR. < dt ÉDIT be. _ = x Ts RE Lie, 24 Dee RUE HAUTFFRUI eu S b Pa - EZ vÆ Me VPUUDRE INSECTICIDE de À. MISMAQUE. ACIDS ACÉTIQUE MANUF ACTURE DE PRODUITS CHIMIQUES PEINTURES @ HUILES CONSERVATRICES dristallisable, Radical, bon goût et poux Les Arts BOUQUET ŒNANTHIQUE DES VINS on mt en OCT MÉBOT ITR UIS ae 9 mm ET DE SOUDE PARBPUDS POUR LIQU2URS DYROLIGNITES DE FER & DE PLOMB B Û Ü R G E 0 | 6 F P 0 C 0 [l E S st autres Produits œnologiques. eme: B | ù (L | ; RTS ! Ÿ ak METHYLEINE . Essence de Vinaigre ET VINAIGRE CONCENTRÉ ; SUCCESSEUR Essence à odeur agréable pour Oter les taches A1 et 43. 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Acide phénique d'après M. le docteur Jules LEMAIRE ; compositions pour désinfections, Eau pour la toilette, Eau dentifrice, pour assainissements, Vinaigre de toilette phéniqué, Pommades phéniquées, ete,, ete. j : A “ -ui,] Suep jonbed anbeuo axuo 39 Sr Sox atiuo Joipnodues Jn8} IL ‘UOLILA -riqe] 9p SI0/{0 10 Soseurer “SNSS1] SOL ANOG ‘SUYS SNOY U9 uwod: ep ap S4109 a[ 9948 J9RIUOD U9 9PIDNIOSUL DOUEISQNS 2] 21HOU 9P ULOS quefe uo UIEU ] 9948 Joipnodnes 1nod uQ : Soamianoz S91 39 XREIY SOI anod “NOlLVIINVS 30 $13F90 — "SISHIAIO SISIONGHIUVW ins ge] 99 9: AMQUEBIP NP dou ooerd UN 9ISaJUL IG 2P SEY NP 9100 R es0dsIp uQ : SON9PUD SOI 79 S21PUCIEY MO SUOŸSUVAUUD S9I ANO "DIQUATOQ ap 909ds9 oun 9048 998081 onbeuo quotugzedos juexpnodnes u9 “21PlOq op apunut 97104 auN 191149 mod uo ‘S9f[eAMIATUI SP quessiepsiuerd sowuné)} 79 XNOUD SO] AnOd (TOUS 9799 R TUTIUC, SI9[FNOS SON) Spoid GT R Gr 2P jueSedso 9 ‘JU9A UP UOHDAIP E] SUP ‘INOW9S NP 1QIUEU e[ R J2[pN0s np *sed JIRIOXI 9$ AU 21PNO | 119$ 95 UO ISASNAUTUNEP[ NO S9195E1IN0] saque|d soJne 19 SEZ]09 ‘S0[019A e[ ‘uorneoaid 2709 SURS :991{9IU NEAI 9P n0 QUWOS 9P UCI] OP DA -PJ SIAQJ SIP soyISPAR S9/99SUL SO] 211U09 ‘JUISINS J01p00S 2P sdnoo sonb quauoiqeeoid auuoasrpeq uO ‘919 ‘SOIRIÉ ‘SOI ‘SOAEO 9P SANUL SOI ANS | -[9NÛ) “191940 qu94 uo ojjonbef ins aque[d tj 2J2auunu jUauoIeIePIÉ JIOAR QUIULO9 AJUESINT 19 OIUN 998JINS UN ANS 11ÉE UO IS ‘SY199SUT So] ed s9du900 : sgide ‘rpriu- SQude,f 0 99S04 EI & “JjUIEU 9[19Q UN JEd 91SNQE NO AIŒIET SJIOIPU9 So] SUEP 19 SAITIIUANO ST SUBP O[FNSUI uo ‘JOJNOS NP 7195.98 UQ. ! 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SUCIIONA S9I 39 SOIEUOuD SOI NO : "239 ‘SONO ‘SPAUJUD NO SOPUIH SUOLITIST SEHUANON SOI INOŒ | ‘SHOW 1U0S *S9]90SUf S21JNB,P | S9199SUL SAT 19 quouaqedde.; ofeçeq uo ‘sanof pur no oueub 9p 1n0q n8 amod no jofqo atout af Mod s10] SAMaISNIA ATAIOSSQUR} EI, É91TONI01, ATOAB,T : puJiqeu, P OUWO) SIT S9 SUBPAUPN09 9S,UO :SalquItu9 S9S 0P PSN 1IBF saide ‘jnad uO.: Sa[82199 Sa] mod AoSutp unone 21/JO,u 21PNO LT UOISOÏ9D | UQ, ‘919, XULOPI SOI SUMAEPIE SA, ANS “SOIOUIE SIT SUCP ISIN S9) S3foub a[aanou dun, p EHNSPI 97 JUITEIOS mb n0 oSEUISIOA 9] SUEP 9419 juareinod | S9[ “HIUUOS NP ANAHYIULI SUEP y np Sol so SUBP 21pNOY EI AHNSUT nb S9129SUJ S2I 21101)9P 9P UHE 21PNOG E[ JSSIUL AD UIOS JOAË Jo “moyed : uo ponbo] 2048 JopNOS UP HS 9S UQ : SS0RY 39 SISICURY S2] An0 (eg 10 18 sosed ‘CCQy DIQUOAON ‘S29MU0/) S2P ANIJIUOJI 91 19 ‘208 ‘188 ‘OLS ‘698 S2Sed ‘ges IIS C4NIINIUAO D 910.009 79 omrapdur 2121908 | 2p qeuinol 9 HO) ‘SIoSUPI9 J9 SIRAULIJ SINAJ[NOIIOU SAANE.P Jed 39 sojueçq Sop UIPIUf NP An9859J01d 2149199 “JUSTBI0(T ‘qy' aed Q9PURUHUODON 9,9% Of[9 éaypaooae joujuoo ue sjofqo xne ru sauuosiad Xne-IU JINU QU 79 a[{U918E IN9PO AUNP 159 onbemusip{ 21pn0q CT “UOIJROIIQR} 9P 19 9921909 9P «$3100118e SJInpo1d sop 0 xnej98o4 sop ‘sonbnsouop XNEWIUE S0P 19 OUUUOUT OP soyiseied S919980-S07: SN0) 2p 39 S2INIINO] S2P “SJBLUTEL SAP ‘SONORE SOP SI9À ‘SOHDUEIG SIUNOF 00 SI0G 9p XN0d-‘(SQUHYH) SN920;) “SUISNO;) "SOYINOI ‘SUOp[A ‘neuTUR S0[ SNJ 9p,XN0. “SAILUOUT ‘sl0dUI4) {staary SRLOMEM ‘SOIIT) SPIRJE). ‘SUOLTONY SIUMNOX ‘S200q “SOseUNg S0[ “LbWDp Sups 72 a71NS 2p HUTI9P anbousyÿ 219004 VT *9csr 39 SSS8T 9P suonisodxo xne srupe 070 s90UO10S qi Y S9p ATLHOpEIV.] D JESUNEE OUOPAIT 9P INA PT op foinpnotpiou.p 9121099 79 operoduy 919100S EL 2p: ‘JU WASBANOOUT P, 9191008, ET AP 218 “JuawouTaAnOT np SjuoLuesst1qU)) spueg 32 9010 op o1m9ead EI 9P ‘Ja, 2P SULWAUI S9p AUISSLUINOT (6 ‘P ‘6 :s FLHAY) Tai. 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Borax, Sel ammoniac, tous les acides industriels, Colle forte liquide, flacons de 1, 2, 3, 4 et 5 francs ; Colle de Poisson, Gélatine, Céruse en pâte. Colophane et Résines, Essence de Cognac concentrée, Eau anti-méphitique, Graisses pour voitures et machines diverses, Salpêtre. Huiles à peintures, à graisser, à machines à coudre, Minium de plomb pour joints de vapeur, Miimiwm de fer pour peintures, Méthyléïme, essence à odeur agréable pour détacher, 4 Poudres pour nettoyer l’argenterie, batterie de cuisine, glaces, métaux, etc, Vernis pour voitures, bâtiments, machines, outils, etc. Tous produits chimiques pour l'industrie, assainissements, les arts, les sciences, etc. Vernis pour chaussures, galoches, harnais, sabots, en litres et demi-litres. Cirage pour harnais, en litres et demi-litres. Noirs pour galoches, harnais et sabots. Mastie à greffer à froid, de Lhomme-Lefort; boîtes de 1 fr., 2 fr. et au-dessus. Ecrire à BOURGEOIS-ROCQUES, à l'adresse ci-haut indiquée, qui s'empressera de répondre aux renseignements demandés, L’Album des 28 teintes de nos Peintures prêtes à employer, sera envoyé franco de prix et de port, par la poste, en France, en Corse, en Algérie, aussilôt demandé. EEE ———— RÉFÉRENCES Chez tous les Banquiers et Négociants en France. Agent en Belgique : M, Ed. Van GESTEL, négociant à Bruxelles, Molenbeck-Saint-Jean, quai de l'Indostrie, CE ECTS Correspondants en Algérie auxquels on peut s'adresser. NM. LECO@, ancien banquier à ALGER, MM. CHANCOGNE, à TLEMCEN, chez M. GIRARD, banquier. LALLEMENT frères, négociants à ORAN. A. DAVID, représentant à BONE. Ph, MAURY, négociant à CONSTANTINE. | MARINKOVICH, négociant à MOSTAGANEM. MARSEILLE, M. Eugène FOUCOU, Paris, 1°" février 1866. SEPTIÈME DÉCADE. Gi. LETOURNEUXIA NUMIDICA. 6%. LIMAX XANTHIUS. 63. KRYNICKILLUS EUSTRICTUS. 64. MILAX BARYPUS. 653. DAUDEBARDIA LETOURNEUXI. 66. ZONITES PAZI. 67. ANCYLUS ISSELI. 6S. POMATIAS LETOURNEUXI. 69. HYDROBIA REBOUDI. 20. UNIO MACCARTHYANUS. 16 LUE y PA TON: MER É£ \ mn “+ = LH 1. … ‘ ‘ L À 1 ete s s: Ai ‘ l ï i Li d sal f CE . ON is LE L L LU L AT ! ï " : : À 4 ‘ CE nu te à ES | Li LH 7 av ‘ ' ”, 0 il L ï te ù Y n | ERA l | CA | : | É Le À j + 121 nr E » : = 4 ll Le « + f 0 AL ÿ Eh é ï 7] à 1 k à 0] 1 À ER Prs/ à [RAI L'an \ A |) + vi fi ni 1 Dr dr #45 ” a 9 [le j à 1 n 2 OT ? de Ï d À : À $ F dr 0 { A L ls. « | AL { è ; l'A 4 ar k ù Luis DALFIRE Le NA | à On, POUR { | : Yi e2 À LUE M LE Fe bai ou r Ê ce k 11 : Ni Us LA } + oÿ TE E | NMUTÉ ”. ; 5 ; h 44 E rt ÿ 4. La vis a 2 Dors Ne c tre Er +4 SE ( L ? CAT à 2 je | | * TL 1 \ A er | Pos du, HALO 4h “ TOI [A AY 1000 1 ki LUSRET AK: liens Luis 0 Le 10 \ an OA | LAS ERA ON ei dE Re. n'a ITR î 4 “ Arles 2 UT) 4 4 NL] de ss à : RE | Wu 1 UT AUTTE D ME Le FE Cu sys we ( “h £ LR 1 x al EL Mt 14 , ". à PE L ï 4 MR CORNE se rai DES dl cn La: AURA 7 ts ER” $ 61. LETOURNEUXIA NUMIDICA. Anim. corpore cylindrico, postice rotundato, vix attenuato, sicut lævigato (rugis minutissimis, obsoletissimis, vix perspicuis);, — dorso ac clypeo plus minusve atris, ad latera pallidioribus, ac dua- bus zouulis longitudinalibus aterrimis, ad marginem pedis evanes- centibus, adornatis; — pede obscure luteolo, cum zonula mediana obscuriore, munito; — clypeo anteriore, oblongo, antice posticeque rotundato, argutissime subgranuloso. Animal de forme cylindrique, arrondi, à peine aminci à sa partie postérieure, présentant un tissu épidermique presque lisse, ou, en tous cas, orné de rides peu pronon- cées, d’une extrême délicatesse et non saillantes. Bou- clier et partie dorsale d'une teinte noire plus ou moins foncée (suivant les échantillons), passant à une nuance un peu plus cläire sur les côtés, où se trouvent deux longues zones longitudinales très-noires, qui, elles- mêmes, finissent par s'évanouir aux abords du pied. Partie caudale arrondie, sans glande mucipare, très-développée et recouvrant presque entièrement le plan locomoteur. Pied très-détaché de la partie dorsale, plan en dessous, — 202 — d’un ton jaunacé peu accentué et offrant à sa partie mé- diane ure zone plus foncée. Bouclier situé à la partie an- térieure, très-développé, oblong, arrondi en avant et en arrière, offrant une surface granulée avec une extrême finesse, muni, vers le côté droit de la partie antérieure, d’un orifice pulmonaire formant une profonde échan- crure et recouvrant une limacelle calcariforme, forte, épaisse, pesante, sans stries concentriques, d’une forme légèrement pentagonale. Grands tentacules noirâtres, allongés. Petits tentacules d’une teinte moins foncée. Mâchoire cornée, assez étroite, bien recourbée et mu- nie d’une quantité de petites denticulations assez sail- lantes. Longueur de l'animal. . . . . 60 millim. Cette espèce, type d’un nouveau genre, a été recueillie, par notre ami M. Letourneux, aux alentours de Tlemcen, notamment près des cascades du Sefsef, et vers le moulin qui se trouve sur la route d’en haut, entre la ville et les cascades. Ce genre nouveau, que nous établissons sous l’appella- tion de Letourneuxia, en l'honneur de M. Aristide Le- tourneux, conseiller à la cour impériale d'Alger, est ca- ractérisé par un orifice pulmonaire très-antérieur ; par un manteau recouvrant une limacelle forte, épaisse, sans lignes concentriques; par une mâchoire sans rostre médian et or- née de nombreuses denticulations; par un plan locomo- teur fortement séparé de la partie dorsale; enfin par une queue recouvrant une partie du plan locomoteur, mais ne possédant pas de glande mucipare. Comme on le voit, ce nouveau genre est voisin des genres Arion, Geomalacus et Limax, sans que l'on puisse, cependant, le confondre avec aucun d’eux. Le Letourneuxia, en effet, se distingue nettement : — 203 — 1° Des Arion, par son manteau recouvrant une forte limacelle très-épaisse, et non de petites granulations ; par sa partie caudale sans glande mucipare. 2° Des Geomalacus (1), par sa limacelle forte, excessive- ment épaisse et non mince et délicate ; par son plan loco- moteur, bien plus fortement séparé de la partie dorsale, et par le manque de la glande mucipare. 3 Des Limax, par sa forme et son extérieur qui imitent ceux des Arions; par son orifice pulmonaire très en avant, par sa limacelle très-épaisse, sans lignes concen- triques et sans nucléus supérieur; par son plan locomo- teur nettement séparé de l'enveloppe dorsale; par sa par- tie caudale arrondie, non atténuée ni carénéc; par sa mâchoire sans rostre médian. (1) Allman, in Aon. and Mag. nat. Hist., t. XVII, p. 297, 1846. LIMAX XANTHIUS. Anim. corpore mediocri, gracili, postice acuto-attenuato, unifor- miter luteolo vel subviridulo-aurantiaco; rugis dorsalibus argutis, elongatis; dorso convexo, ad caudam acute carinato; cauda acuta, producta, ad extremitatem leviter gibbosa; — pede pallidiore, albido-luteolo ; — clypeo valde anteriori, collum obtegente, maximo, antice posticeque rotundato ac concentrice eleganter striatulo. Animal de taille médiocre, assez grêle, cylindrique, allant en s’effilant, d’une façon très-sensible, de la tête à la queue. Corps d’un jaune orangé, un tant soit peu ver- dâtre. Rides dorsales très-délicates, allongées. Dos con- vexe, muni, vers la partie caudale, d’une carène très-pro- noncée qui s'évanouit au tiers de la longueur totale de l'animal. Queue aiguë, effilée, légèrement gibbeuse à son extrémité. Plan locomoteur plus pâle, d’une nuance blanche-jaunacée. Manteau très-développé, très en avant, recouvrant presque entièrement le cou et la base des grands tentacules, arrondi en avant et en arrière, et offrant une surface élégamment sillonnée de stries con- centriques. Orifice pulmonaire très en arrière, échan- — 205 — crant peu le manteau. Tête et cou d'un jaune grisâtre pâle. Tentacules violacés; les supérieurs gros, tubercu- leux à leur extrémité; les inférieurs gros et courts. Limacelle très-petite, très-mince, délicate, oblongue, à lignes concentriques peu prononcées. Mâchoire cornée, à rostre médian bien marqué, sans denticulations appa- rentes. Lorsque cette limace a séjourné pendant quelque temps dans l’alcool, sa teinte jaune-orangée disparaît pour faire place à une nuance grisâtre-jaunacée, assez foncée sur la partie dorsale. Longueur de l'animal en marche. . 45 millim. Longueur de l’animal contracté... . 19 — Nous avons recueilli cette nouvelle espèce, en août 1864, sur les hauteurs du Malberg, près d’Ems, dans le duché de Nassau. Cette limace, qui paraît peu abondante, vit de préférence sous les bois pourris. $ 63. KRYNICKILLUS EUSTRICTUS. Anim. corpore maximo, cylindrico, postice carinato ac leviter acuto,uniformiter griseo-infumato, lineolis fusco-atris reticulatisque undique sparsis (ad radicem pedis evanescentibus), elcganter ornato ac ad latera duabus zonulis interruptis, munito; rugis dorsalibus perspicuis, subangulatis-oblongis (sulcis fusco-atris separatis); — cauda acuta, valide carinata (carina ad partem medianam dorsi eva- nescens); —pede leviter pallidiore;—clypeo maximo, valde anteriori, antice soluto ac rotundato, postice acuto-subrostrato ac concentrice ruguloso. Animal très-grand, cylindrique, caréné à sa partie pos- térieure et légèrement aminci. Tissu épidermique d’une teinte uniforme grise-enfumée, orné d’une quantité de petites linéoles brunes-noirâtres couvrant tout l’animal comme d’un réseau de filet et surchargé, en outre, de deux zonules de même teinte, interrompues, s'étendant sur les côtés, depuis la partie antérieure du bouclier jus- qu'à l'extrémité caudale. Ces linéoles s'évanouissent aux abords du plan locomoteur. Rides dorsales prononcées, subanguleuses-oblongues, séparées les unes des autres par les petites linéoles noirâtres signalées ci-dessus. — 207 — Queue aiguë, munie d’une forte carène saillante qui s'é- vanouit vers la moitié de la longueur totale du dos. Pied d'un ton plus pâle. Bouclier très-développé, oblong, très- antérieur, libre et arrondi en avant, aigu et comme ros- tré en arrière, sillonné par de petites rugosités concen- triques et délicates. Orifice pulmonaire presque médian, échancrant fortement le manteau. Grands tentacules grêles, allongés, d’un brun-noirâtre. Petits tentacules médiocres, d’un ton plus pâle. Limacelle petite, mince, ovalaire, à stries concen- triques peu marquées, à nucléus médian à sa partie su- périeure. Mâchoire très-petite, cornée, lisse, avec un rostre médian très-prononcé. Longueur de l’animal en marche... 120-125 millim. Longueur de l'animal contracté . . 70 — Cette belle espèce habite dans les endroits humides et obscurs, aux environs de Beyrouth et dans la vallée du Nabr-el-Kelb, en Syrie, où elle a été récoltée par notre ami Raymond. $ 64. (2 MILAX BARYPUS. Anim. corpore gracili, postice attenuato, valide carinato (carina acuta, subalbida ab extremitate caudæ usque ad clypeum), cærules- cente, ad marginem pedis pallidiore ; rugis dorsalibus valide perspi- cuis, subtetragonis, lineolis argutissimis subnigrescentibus sepa- ratis; — pede subluteolo; — elypeo exiguo, rotundato, subgranuloso, bipartito, sordide cærulescente ac duabus zonulis cæruleo-nigrescen- tibus interruptis et undique minutissimis maculis undique sparsis, eleganter ornato. Animal assez grêle, s’effilant à sa partie postérieure, munie d’une forte carène dorsale, légèrement blanchâtre, s'étendant de l'extrémité caudale au bouclier. Tissa épi- dermique d’une teinte bleuâtre, passant à une nuance beaucoup plus pâle vers les bords du pied. Rides dorsales très-prononcées, légèrement subtétragones, séparées par de petites linéoles faiblement noirâtres d'une extrême ténuité. Pied d’un ton jaunacé. Bouclier exigu, presque rond, très-éloigné de la tête, subgranuleux, biparti, c’est- à-dire présentant une petite ligne indicatrice de la lima- celle, circonscrivant la partie (de forme subtétragone) — 209 — supérieure et postérieure du bouclier. Ce bouclier, d'une teinte bleuâtre moins nette bien que plus foncée que celle du corps, est orné d'une quantité de très-petites taches noirâtres, inégalement espacées, et de deux zo- nules interrompues, de même nuance, qui bordent la ligne indicatrice de la limacelle. Orifice pulmonaire presque central, échancrant fortement le bouclier. Tenta- cules violacés, granuleux; les supérieurs grêles et al- longés, les inférieurs médiocres. Limacelle très-exiguë, ovalaire, à stries concentriques peu visibles, à nucléus supérieur médian. Mâchoire lisse, cornée, large, atténuée à ses extrémités, munie d’un rostre médian prononcé et orné, en outre, en dessus, d'une petite zonule plus foncée, parallèle au bord supé- rieur externe de la mâchoire. Lorsqu'elle a séjourné quelque temps dans l'alcool, cette espèce perd sa couleur bleuâtre pour prendre un ton gris-jaunacé devenant presque noirâtre vers la carène dorsale. Longueur de l'animal en marche. . 43 millim. Longueur de l’animal contracté... . 22 — Ce Limacien a été recueilli, par notre ami Félicien de Saulcy, sous les pierres, aux environs de Nazareth, en Syrie. $ 65. DAUDEBARDIA LETOURNEUXI. Testa minutissima, umbilicata, vitrinoidea, hyalino-fragillima, nitente, succineo - cornea, supra argutissime radiatulo - striatula, subtus sublævigata ; — spira exigua, vix convexa, sublaterali ; anfractibus 21/2 convexiusculis, maxime velociter crescentibus, sutura sat profunda separatis ; ultimo maximo, dilatato, supra sicut incumbente, subtus convexo ; — apertura amplissima, descendente, oblongo-elongata ; peristomate simplice, recto; margine supra an- trorsum arcuato. Coquille ombiliquée, très-petite, excessivement fragile, hyaline-transparente, brillante, de la forme d’une vitrine. Test d’une nuance succinée-cornée, élégamment ornée en dessus par de petites striations délicates et rayonnantes, paraissant en dessous presque lisse. Spire très-exiguë, à peine convexe, sublatérale. Deux tours et demi assez convexes, à croissance des plus rapides, séparés par une suture passablement profonde. Dernier tour très-grand, très-dilaté, convexe en dessous et paraissant en dessus incliné comme un toit. Ouverture excessivement ouverte, oblongue-allongée, descendante. Péristome simple et aigu. Bord externe supérieur arqué en avant. — 911 — Hauteur: : ' . : 2.0: Aflrmilhme: 1fe Draimélre.. 50 Mme este SES NE 4 Cette charmante espèce a été recueillie, par notre ami M. Letourneux, dans des mousses humides, le long d’un sentier de la forêt de l'Édough, près de Bône. Cette Daudebardie, la première coquille de ce genre découverte en Algérie, ne peut être rapprochée d'aucune des espèces connues, dont elle diffère par son extrème exiguité; par sa forme moins écrasée; par son dernier tour moins développé, et par sa spire beaucoup moins latérale que celle des espèces du Rhin et de la Sicile. Les Daudebardia, en effet, sont de petits mollusques particuliers à la Sicile et aux contrées dépendantes du bassin du Rhin, depuis le lac de Constance jusqu'aux en- virons de Coblentz (1). Les coquilles de ce genre vivent sous les pierres, les mousses et les détritus, dans les en- droits humides et ombragés. Quant aux Daudebardies syriennes, telles que la Saul- cyi et la Gaillardoti, des études plus approfondies nous ont convaincu dernièrement que ces espèces devaient constituer un genre nouveau et tout spécial, genre que nous sommes dans l'intention de publier prochainement sous l'appellation de Moussonia, en l'honneur de notre ami Albert Mousson, savant malacologiste de Zurich. (1) Les Daudebardies sont communes dans les départements du Haut et du Bas-Rhin, notamment aux environs de Mulhouse, de Thann, Schlestadt, Bouxwiller, etc. S 66. ZONITES PAZI. Testa profunde umbilicata, subdiscoidea, depressa, supra paululum convexa, tenui, sat diaphana, argute ac oblique striatula, cornea, subtus corneo-lactescente ; — spira leviter convexa ; apice minuto, lævigato ; — anfractibus 7 subconvexiusculis, regulariter lenteque crescentibus, sutura sat impressa separatis ; ultimo vix majore, de- presso, sicut incumbente, supra convexo, subtus leviter compresso, ad aperturam subito descendente; — apertura perobliqua, valde lunata, subtriangulari-oblonga ; peristomate recto, acuto; marginibus tenui callo junctis. Coquille profondément ombiliquée, déprimée, presque discoïde, faiblement convexe en dessus. Test fragile, assez transparent, d’une teinte cornée, passant en dessous à une nuance un peu lactescente, et sillonné de petites striations obliques et délicates. Spire très-déprimée, légèrement con- vexe, terminée par un sommet lisse et exigu. Sept tours peu convexes, à croissance des plus lentes et des plus régu- lières, séparés par une suture bien marquée. Dernier tour à peine plus grand que l’avant-dernier, déprimé, incliné, en forme de toit, convexe en dessus, légèrement comprimé — 913 — en dessous, et offrant vers l'ouverture une marche descen- dante subite et très-prononcée. Ouverture très-oblique, fortement échancrée, de forme descendante-oblongue un - tant soit peu trigonale. Péristome droit, aigu. Bords mar- ginaux réunis par une faible callosité. HAUT EU ONE 5 millim. Diimeétres M Mu: AS | PE Cette espèce, de la section des Zonites Testæ (1), Phi- lippü (2), etc., a été recueillie en Espagne, dans les vallées de la Sierra de Guadarrama, au nord-ouest de Madrid, par M. Paz, auquel nous nous faisons un plaisir de la dédier. (1) Helix testæ, Philippi, in Zeitschr. für Malak., p. 104, 1844. — Espèce sicilienne. (2) Helix Philippii, Testa, in Aradas et Maggiore, Catal. conch. Sicil., p. 92, 1839, — Helix Philippii, de Benoît. — Helix Mortoni, de Calcara. — Helix Canini, de Benoît, etc. — Espèce sicilienne. 8 67. ANCYLUS ISSELI. Testa minutissima, gibbosa, fragili, diaphana, leviter concentrice striatula, subluteolo-albidula; — antice gibboso-convexa; postice oblique recta; dextrorsus compressa, parum convexa; sinistrorsus inflata, convexiore; — apice obtusissimo, obsoleto, non recurvo, valde postico, dextrorsus dejecto ; — depressione apicali minutissima, rotundata, fere inconspicua ; — apertura oblonga. Coquille excessivement petite, fragile, transparente, renflée en dos d'âne, d’une nuance jaunacée presque blanchâtre. Stries concentriques d’une grande délicatesse et visibles seulement à la loupe. Partie antérieure bossue, bien convexe; partie postérieure peu développée, très- exiguë et obliquement rectiligne ; côté droit comprimé, faiblement convexe; côté gauche renflé, beaucoup plus développé et plus convexe. Sommet non recourbé, très- postérieur, rejeté sur le côté droit, très-obtus et à extré- mité obsolète. Dépression apicale arrondie, d’une extrême exiguité, et visible seulement au foyer d’une forte loupe. Ouverture ovale, à bords non dilatés. LORSUeUL.; Mes: a OT HAUTE ee CR TERSr 2 — Cette nouvelle espèce a été recueillie, par notre ami Arthur Issel, de Gênes, à Rambé, près d'Alexandrie (Égypte). Cette coquille ainsi que l'Ancylus Raymondi d'Algérie sont les deux seules espèces du système européen dont le sommet se trouve franchement rejeté à droite. & 68. POMATIAS LETOURNEUXI. Testa obtecte subperforata, turrito-conica, albido-cinerca, casta- neis maculis obscure seriatim trifasciata (maculæ circa suturam colore intentiori), ac valide rugoso-costulata (costæ albidulæ, obli- quæ, leviter undulatæ, distantes ac valde prominentes); — spira acu- minata; apice lævigato, diaphano, obtuso, sicut mamillato; — anfractibus 9 parum convexiusculis, lente regulariterque crescenti- bus, sutura impressa separatis ; ultimo magno, terete, ad insertionem labri externi ascendente ; — apertura leviter obliqua, subcireulari ; peristomate intus continuo, extus expanso, dilatato, patente utrinque auriculato; — operculo...., ignoto. Coquille presque imperforée, conique-turriculée, d’un blanc-cendré, ornée de trois séries de petites taches d’une teinte marron d'un ton assez obscur. La série des taches qui entourent la suture est plus foncée que les autres. Test élégamment et fortement sillonné par des costulations blanchâtres obliques, légèrement ondulées, assez distantes les unes des autres et très-proéminentes. Spire acuminée, terminée par un sommet lisse, transparent, obtus, comme mamelonné. Neuf tours à peine convexes, à croissance lente — 9217 — et régulière, séparés par une suture prononcée. Dernier tour grand, arrondi, ascendant vers l'insertion du bord externe. Ouverture faiblement oblique, presque circulaire. Péristome intérieurement continu, et muni extérieurement d’un labre auriculiforme évasé, réfléchi, très-développé, se terminant brusquement à l'insertion du labre externe et à la partie columellaire de l’avant-dernier tour. Oper- cule....... inconnu. Hauteur: 2: 2...) 40-12 millim. Diamétres te Um en LES Cette nouvelle espèce, la première du genre Pomatias découverte en Algérie, a été recueillie, par notre ami Letourneux, à Roknia, dans la tribu des Meziet-Caidat des Zardeza, non loin d'Hammam-Meskoutin (province de Constantine). Ce nouveau Pomatias diffère du Pomatias excissila- bris (1), la seule espèce avec laquelle il peut être con- fondu, par sa coquille plus élancée, moins ventrue à la la base; par ses costulations plus espacées, beaucoup plus fortes et plus proéminentes; par sa suture moins profonde; par ses iours de spire moins convexes ; par sa perforation ombilicale plus prononcée, moins recouverte; par son ouverture légèrement oblique, tandis que celle de l'excissilabris est verticale, etc. (1) Pomatias excissilabre, Cristofori et Jan, Cat. rer. nat., p. 6, 1832. (Cyclostoma excissilabrum, Mégerle von Mühtlfeldt, Mss., et Potiez et Michaud, Gal. Moll. Douai, t. [, p. 236, pl. xxiv, f. 5-6, 1838. — Cryclostoma auritum, Rossmassler, Iconogr., VI, p. 50, f. 398, 1837.—Pomatias aurita, Troschel, in Zeitschr.f. Malak., p. 43, 1847. — Pomatias auritus, L. Pfeiffer, Monogr. pneumonop. viv., p. 297, 1852, elc..... Espèce de Dalmatie.) $ 69. HYDROBIA REBOUDI. Testa pygmæa, inconspicue rimata, oblouga, obesa, lævigata, sat nitente, succinco-cornea ;— spira obesa ; apice obtuso ; — anfractibus 5, vix convexiusculis, tumidis, celeriter crescentibus, sutura parum impressa separatis;—ultimo majore, prope insertionem labri externi soluto ; — apertura verticali, piriformi; peristomate recto, continuo; margine externo antrorsum arcuato; — operculo succineo, striis spirescentibus ornato. Coquille sans fente ombilicale, excessivement petite, de forme oblongue-obèse, assez ventrue. Test lisse, assez brillant, un peu transparent, d'une teinte succinée-cor- née. Spire trapue, peu élancée, à sommet obtus. Tours renflés, bien qu'à peine convexes, à croissance rapide (les deux premiers sont très-exigus) et séparés par une suture peu prononcée. Dernier tour plus développé, dé- taché de l’avant-dernier tour vers l'insertion du labre ex- terne. Ouverture verticale, piriforme, à péristome droit, continu et assez émoussé. Bord externe arqué en avant. Opercule succiné, profondément enfoncé dans l’intérieur — 219 — de l'ouverture et orné de petites striations spirescentes bien prononcées. Hauteur. . . .. . :... . . 9\millim. 1/4 DIRE TER 0 PART 1 — :i/h Cette Hydrobie a été récoltée en abondance dans les sources de Bousaada (province de Constantine) par le docteur Reboud. & 70. UNIO MACCARTHYANUS. Concha valde inæquilaterali, oblonga, compressa, antice exigua, postice dilatäta, parum crassa, sat transpellucida ; — epidermide concentrice ac sat aspere rugoso, luteolo-fulvo, ad partem posticam viridulo-nigrescente, ad umbones pallidiore ; intus candido-margari- tacea ; — antice exigua, coarctata, rotundata; postice dilatata, pro- ducta, oblongo-subangulata; margine superiore arcuato; margine inferiore recto; — umbonibus antice valde approximatis, exiguis, parum promioulis, sicut compressis, recurvis, sat regulariter subful- gurantibus sulcis validis, tuberculosis præsertim ad angulum posti- cum natium, ornatis; dum pars postica sulcis minoribus in angulo acuto, cum anterioribus sulcis junctis, munita est ;—dente cardinali valido, alto, trigonali, denticulato; lamella laterali compressa, producto-elongata ; — ligamento mediocri, castaneo. Coquille très-inéquilatérale, oblongue, comprimée, peu épaisse, presque transparente, exiguë à sa partie anté- rieure, dilatée à sa partie postérieure. Épiderme d’un jaune fauve, plus pâle vers les sommets, passant, vers la partie postérieure, en un ton verdâtre passablement noi- râtre. Intérieur d’une nacre blanchâtre. Partie antérieure petite, arrondie, comme contractée. Partie postérieure dilatée, bien développée, de forme oblongue légèrement subanguleuse. Bord cardinal arqué. Bord palléal recti- ligne, ou, quelquefois, avec une légère apparence de sinuosité. Sommets petits, peu proéminents, comme com- primés, très-rapprochés de la partie antérieure, recour- bés et ornés, sur la partie convexe, de forts sillons légère- ment fulgurants, devenant tuberculeux vers l’arête postérieure dorsale, tandis que la partie postérieure des sommets se trouve sillonnée par des stries moins fortes et moins saillantes, qui viennent se réunir, à angle aigu, avec les sillons antérieurs. Dent cardinale forte, élevée, trigonale, denticulée. Lamelle latérale comprimée, sail- lante et allongée. Ligament médiocre, d’une teinte marron. Hauteur." 2.927 millim: ÉOROREUE. D. AO — DÉS eue RIDE Cette espèce, que nous dédions au savant géographe de l'Algérie, M. Mac Carthy, a été récoltée, par notre ami M. Letourneux, dans l'Oued-Reghaia, à 32 kilomètres d'Alger, au delà du cap Matifou. Cette Mulette, voisine, par sa forme extérieure, de cer- taines variétés de l’Unio rhomboideus (1), est une coquille du groupe de l’Unio subreniformis d'Espagne (2). (1) Unio rhomboideus, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, t. II, p. 68, 1855. (Mya rhomboidea de Schrôter, 1779. Unio littoralis de Cuvier, 1798; de Draparnaud, etc.....) (2) Unio subreniformis, Bourguignat; Moll. nouv. litig., etc. (5° décade), n° 43, pl. xxiv, f. 4-6, décembre 1865. 2 , Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5. — 1860, PL.XXXII. 11 14 15 LZevasseur Lith. Lnp Becquet Paris. 7-6. Âryrickillus eustrictes. 7-70. Milax Caripus. 71-15. Lunax xzardhius. ; ne AL PL.XXXIIT. 7 10 12 Pr + 8 9 7 É * 7% G (e = te} k 13 16 18 14 15 / 17 = +] C ' es 29 19 23 21 a 20 De Arnoul del se Lire. Lrp Becquet à Paris . 7-6. Lorites Pit 13218. Ancyclus Lisek. 7-12 Daudeôardia Ltourneuxs. 4-21. Hydrobia Rebouide. 22-28. fornalias Letourneuxe Mr PT LE je Le LU Û À in Vi Dre Dre LE UN En me | | | | D] (a DU ! {. A À | h, ah VU de RON Ti re MANE PU TA' AO tt " 10e ja't À L ’ ' "Ou 2 î 44 ” (à AA Di Er ACT. 1 2 3 Da Nas io 4 Le 6 7 Levasseur del et Lith Zrp. Becquet, larss NAS Lelourneuxia numiica. d _ leo Maccarthyantues : VF ARE LYANENS : + ; D . PAL ul PNA Sous ce titre, Mollusques nouveaux, liigieux ou peu connus, notre intention est d'offrir des descriptions de coquilles nou- velles, des rectifications, voire même des observations sur les espèces litigieuses ou mal connues. Ces nouveaux mémoires conchyliologiques, qui doivent prendre place à la suite de nos Aménités et de nos Spiciléges malacologiques , paraîtront par fascicule contenant dix espèces {(décade). — Dix décades formeront une centurie. Chaque volume sera composé d’une centurie, avec un nombre de planches suffisant pour donner la représentation de toutes les espèces décriles. Sous presse : LE HUITIÈME FASCICULE. Paris, — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l’Eperon, 5. 0 ; LU eL pas Lo ' VA Das 2 | Ê 7 PDG PE Ep us ere LITIGIEUX CONNUS fs NA pit} de Fr ; ; % | À » ). M) I. R. BOURGUIGNAT. SR HAINE AUESE F1 F eo ge pe, ÿ. RCE O0 Huitième fascieute | DRE fi ; IMPRIME À 100 EXEMPLAIRES. * — —200— ; ; he : ke \ | RE : | Te (ve l ’ . . Rd Le" 4 e Fr pa ” S * t FRA : xs | # « # 1e N y +" ds COTE ET v En nt SACNPIEFS er EE ) FA FA à A Ur [. À | LOS La RL +. 4 n - >. an ñ MN ‘ St Or PRET S HEZ F. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR rw } | Ru E HAUT EFE U ILL E, 24 v} M … ; LE 4 6 { LA MN ci DÉcRNERS: 188 x ati A : 27) | on 867. + ie 2" à x ETONT os ge + Paris, 1°" décembre 1867, HUITIÈME DÉCADE. 1. ZONITES EURABDOTUS. 22. = BLIDAHENSIS. 23. == POMELIANUS. 24. HELIX APALOLENA. 42. — JOURDANIANA. 26. — THAYACA. 2%. — ROKNIACA. :58. — DUSSERTIANA. 29. == VATONNIANA. S®. FERUSSACIA CIRTANA. 18 . : | | | | j TT CR : i À 4 LS pra ieaet 4, Li L Le! y PURE: Le, TR : FT RU ' ls | M PREULO ton 2 | RRN « TE ï INR né LP u S 71. ZONITES EURABDOTUS. Testa umbilicata, discoidea, fragili, pellucida, supra uniformiter fulvo-cornea, subtus sublactescente ; supra elegantissime (in prio- ribus) pustulosa, (in cæteris) catenata, (in ultimo prope aperturam) catenato-hispida ; subtus lævigata ac nitente; — spira leviter con- vexiuscula ; apice minuto, lævigato ; — anfractibus 5 convexiuscu- lis, lente regulariterque crescentibus, sutura profunda separatis ; — ultimo rotundato, non descendente ; — apertura obliqua, valide lu- nata, rotundata ; peristomate fragili, acuto, recto; margine columel- lari leviter prope umbilicum expansiusculo. Coquille discoïde, ombiliquée, fragile, transparente, d’une couleur uniforme fauve-cornée en dessus, offrant, en dessous, une teinte un peu lactescente. Test lisse et brillant en dessous, orné, en dessus, de la manière la plus élégante et la plus régulière, sur les premiers tours, d'une quantité de petits tubercules se reliant les uns aux autres , sur les autres tours, par des stries fortes et pro- 'oie noncées, de façon à composer et à présenter les mails d'un filet. Sur le dernier tour, près de l'ouverture, les pe- tits tubercules, servant de point d’intersection de toutes ces stries de réseau, finissent par devenir hispides, c’est- à-dire sont munis d’un pelit poil roide et recourbé. Spire légèrement convexe, à sommet lisse et petit. Cinq tours un peu convexes, à croissance lente et régulière, séparés par une suture profonde. Dernier tour arrondi, non des- cendant. Ouverture oblique, fortement échancrée, assez étroite dans le sens de la largeur, de forme arrondie. Pé- ristome fragile, aigu, droit. Bord columellaire légèrement évasé vers l’ombilic. HAauË LS millim. Diam. .,. 61/2 — Cette magnifique espèce a été recueillie par notre ami Aristide Letourneux, dans les lieux humides et ombragés, parmi les mousses, dans la forêt du Djebel-Edough, près de Bone, en Algérie. ZONITES BLIDAHENSIS. Testa aperte pervieque umbilicata, planulata, fragili, pellucida, vitente, uniformiter. fulvo-cornea, lævigata; ultimo anfractu sub- striatulo; — spira planiuscula ; apice minuto, leviter depresso; — anfractibus 5 subconvexiusculis, (prioribus) lente crescentibus, sutura profunda separatis; — ultimo majore, dilatato, subcompresso-ro- tundato, non descendente ; — apertura verticali, valde lunata, trans- verse rotundato-compressa; peristomate fragili, acuto ac recto. Coquille presque plane, fragile, transparente, brillante, d’une teinte uniforme, fauve-cornée, pourvue d’un ombi- lic développé et en entonnoir. Test lisse, à l'exception du dernier tour qui est légèrement strié. Spire presque plane, à sommet petit, un peu enfoncé. Cinq tours faiblement convexes; les premiers à croissance lente et régulière, le dernier dilaté, plus développé, non descendant, presque arrondi, légèrement comprimé dans le sens de la hauteur. Suture profonde. Ouverture verticale, fortement échan- — 998 — crée, transversalement arrondie, comprimée. Péristome fragile, aigu et droit. Haut. . . . 4 1/4 millim. Diam: 19 — Ce zonite habite dans les anfractuosités des rochers, sous les mousses et les détritus, dans la gorge de l’Oued-el- Kebir, près de Blidah, où il a été découvert par MM. Bron- del et Letourneux. ZONITES POMELIANUS. Testa anguste profundeque perforata, discoidea, supra subtusque fere complanata, tenui, subdiaphana, argnte striatula, corneo-viri- dula: — spira complanata, vix convexa; apice pallidiore, corneo, lævigato ; — anfractibus 6 subconvexiusculis, regulariter lenteque crescentibus, sutura canaliculata separatis; ultimo vix majore, com- presso-rotundato, antice recto, vix descendente ; — apertura obli- qua, valde lunata, oblonga; peristomate recto, acuto, simplici; mar- ginibus remotis. Coquille déprimée, discoïde, presque plane en dessus et en dessous, délicate, assez transparente, finement striée, d'une teinte cornée-verdâtre et pourvue d’une perforation ombilicale étroite et très-profonde. Spire aplatie, se rele- vant un peu vers le sommet, qui est lisse, brillant, d'une teinte cornée très-pâle. Six tours à peine convexes, à croissance très-régulière et d’une excessive lenteur, sé- parés par une suture canaliculée. Dernier tour à peine — 230 — plus grand, arrondi, bien qu'un peu comprimé, surtout en dessous, et offrant vers l'ouverture une direction recti- ligne, ou un tant soit peu descendante. Ouverture oblique, fortement échancrée, présentant la forme d’un croissant un peu comprimé. Péristome droit, simple et aigu. Bords marginaux écartés. Haut. Fe .. 4 millim. Diam.... 10 — Ce nouveau Zonite, de la section des Zonites Testæ (1), Philippi (2), Pazi (3), etc., a été recueilli sous les mousses, dans la forêt de l’'Edough, près de Bone. (1) Philippi, in Zeitschr. fur malak., p. 104, 1844. (2) Tesla in 4radas et Maggiore, Cat. conch. Sicil., p. 92, 1839. (3) Voyez la décade précédente des Mollusques nouveaux, à la page 212. $ 74. HELIX APALOLENA. Testa imperforata, plus minusve depresso-globosa, tenui, sat fra- gili, subpellucida, nitente, sublævigata vel sub lente striis obliquis (validioribus circa suturam) ac spiralibus obscure munita; griseo- castanea, duabus vel tribus zonulis pallidioribus parum perspicuis circumcineta et undique passim lacteo-punctata ; — spira depressa, parum elevata ; apice obtuso, nitido, lævigato ; — anfractibus 5 con- vexiusculis, celeriter regulariterque crescentibus, sutura parum im- pressa separatis; ultimo rotundato, uniformiter prope aperturam castaneo ac sat subito valde descendente; — apertura obliqua, lunata, transverse oblonga, intus nitido-castanea; peristomate obtuso, crassiusculo, patulo, intus albidulo; margine columellari recto, stricto, non calloso; marginibus tenuissimo callo castaneo juuctis. Coquille imperforée, plus ou moins globuleuse, dépri- mée, mince, légère, assez fragile, presque transparente — 232 — brillante, lisse, ou laissant apercevoir, au foyer d'une forte loupe, des striations obliques (plus accentuées vers la région suturale) que viennent couper d’autres stria- tions spirales à peine perceptibles. Test d'une teinte uni- forme grise-marron, très-foncée surtout vers l'ouverture, orné de deux ou trois zonules peu accentuées, d’une nuance plus pâle, et surchargé, en outre, par des quanti- tés de petits poinis blancs irrégulièrement espacés sur toute la surface. Spire déprimée, peu élevée, souvent à peine convexe. Sommet obtus, lisse et brillant. Cinq tours faiblement convexes, à croissance graduelle, très-régulière, bien que rapide. Suture peu prononcée. Dernier tour arrondi, offrant vers l’ouverture une forte direction des- cendante assez subite et moins graduelle que chez la lactea type. Ouverture oblique, échancrée, transversale- ment oblongue, d’une teinte marron bien brillante à l'in- térieur. Péristome obtus, épais, évasé intérieurement, blanchâtre. Bord columellaire droit, mince, sans callosité tuberculeuse. Bords marginaux réunis par une callosité marron d’une extrême ténuité. Haut. . . . 20-24 millimètres. Diam... .. 33-36 — Cette belle espèce semble spéciale aux contrées du lit- toral depuis Barcelone, en Espagne, jusque dans le dé- partement de l'Aude, en France. — Nous la connais- sons également des Baléares, notamment de l'île Ma- jorque. En France, l'apalolena a été constatée d’abord dans les vignes et les champs des coteaux de Castel-Roussillon, près de Perpignan, où elle vit en très-grande quantité. — — 233 — Elle a ensuite été recueillie par nos excellents amis L. Com- panyo et Penchinat, sur les rochers calcaires d'Opoul, près de Salces (Pyrénées-Orientales); enfin, sur ceux de Leucate, dans le département de l'Aude. A Leucate, cette hélice est connue sous le nom popu- laire de sabateros: à Castel-Roussillon, sous celui de Ulobera. Cette espèce a toujours été prise pour une /actea. Michaud, dans son complément à Draparnaud (pl. xrv, f. 5-6, 1831), a donné une excellente figure de l’apalo- lena. Dupuy à fait représenter (1) une variété de la lactea, dont nous donnons également la figure, pl. xxxvi, fig. 7-8, variété qui, par ses mouchetures blanches, peut être fa- cilement prise, à première vue, pour la coquille que nous décrivons. Moquin-Tandon (2) a fait figurer, autant que l’on peut le présumer, une variété analogue à celle de Dupuy. On ne peut, en effet, rien affirmer à ce sujet, attendu que les gravures de cet auteur sont si médiocres, qu'il est presque toujours impossible d'y reconnaître une espèce. D'après ce même auteur, cette hélice aurait été impor- tée de Valence en Espagne, et répandue par M. de Canta entre Perpignan, Cabestany et Castel-Roussillon. Ce ma- lacologiste affirme qu'une partie des individus importés moururent pendant l'hiver, et que les autres finirent par s'acclimater. Ce fait est erroné. On a essayé bien des fois de naturaliser la vraie lactea () Hist. Moll. France, pl. 1v, fig. 2 (ter fasc.), 1847. (2) Hist. Moll. France, pl. xu, fig. 23-24, 1855, — 234 — dans le Roussillon, ou sur nos côtes méditerranéennes. On n'a jamais pu y parvenir. Penchinat, à Collioure et à Port-Vendres, Companyo à Perpignan, Moitessier à Mont- pellier, etc., ont tenté nombre de fois sans jamais y réus- sir. Il en à été de même pour la naturalisation essayée par M. de Canta. C'est en 1828, dans une de ses propriétés voisines des Lloberas, à Castel-Roussillon, que M. de Canta répandit un grand nombre de lactea des environs de Valence. Les hélices passèrent l’hiver de 1828 à 1899, mais ne purent supporter celui de 1829 à 1830. Quelques individus plus vigoureux, qui étaient nés depuis la naturalisation, résis- tèrent, à ce qu’il paraît, encore quelque temps. Sous l’in- fluence d'un nouveau milieu, ces hélices offrirent des pro- portions très-réduites, et une variabilité extrême dans leur coloration. A la fin, ces individus finirent par périr, et il ne resta plus de trace de leur acclimatation momen- tanée. Si l’apalolena actuel était le descendant de ces indivi- dus, elle devrait, comme ses ancêtres, présenter une grande variabilité de forme et de coloration. Or c’est justement le contraire. Il existe peu d'hélices où la fixité des carac- tères soit aussi constante. Nous ne connaissons, pour ainsi dire, qu'un seul individu antitypique, encore cet individu est-il une anomalie, une monstruosité; en un mot, c’est un échantillon scalaire que notre ami L. Companyo, pour la rareté du fait, à fait figurer dans son Histoire naturelle des Pyrénées-Orientales (1). L'helix apalolena est une espèce spéciale aux contrées septentrionales et littorales du centre hispanique, une es- pèce qui vit et se reproduit depuis non-seulement des cen.- (1) Voyez pl. 1, fig. 3, 1863. — 935 — taines, mais vraisemblablement des milliers d'années, et qui resterà telle qu’elle est, tant que la climatologie des pays qu'elle habite restera la même. L'helix apalolena ne peut être confondue qu'avec la punclata (1) ou la lactea (2). = Notre nouvelle espèce se distingue : 1° De la punctata, par sa forme déprimée, bien moins globuleuse ; par son test léser, fragile, subtranslucide, lisse et à peine strié; par son ouverture plus transversa- lement oblongue; par son dernier tour descendant plus brusquement et avec plus de rapidité, enfin surtout par son mode d’accroissement. Chez la punctata, les tours de spire, au nombre de six, sont peu développés, s’accrois- sent lentement et sont beaucoup plus convexes. 2° De la lactea, par son test plus fragile, plus léger, moins épais, plus lisse et plus brillant ; par sa coloration constante ; par son ouverture moins oblique, plus ouverte et moins oblongue; par son dernier tour descendant moins graduellement; par son bord columellaire droit, non tuberculeux, par ses tours de spire à croissance ra- pide, bien qu’excessivement régulière. Chez la lactea, l'accroissement est d’abord lent chez les premiers tours, puis très-rapide. S'il existe des différences aussi sensibles entre les tests des apalolena, lactea et punctata, il s’en trouve également d'aussi importantes entre leur appareil reproduc- teur. (1) Müller, Verm. Hist., Il, p. 21, 1774. (2) Müller, Verm. Hist., I, p. 19, 1774. 2996 APPAREIL REPRODUCTEUR DE L'HELIX APALOLENA. A. — GLANDE HERMAPHRODITE d'un beau jaune orangé, composée d’une quantité de petits cœcums répartis en trois grappes principales. B. — CANAL EXCRÉTEUR d’un rouge brique très-foncé, très-ténu à l'origine, allant ensuite en augmentant de volume et formant de nom- breux replis avant de se perdre dans la glande albu- minipare. C. — GLANDE ALBUMINIPARE jaunâtre, recourbée, lingui- forme, plate en dessous, très-convexe en dessus. | D. — MarRice d’un ton pâle AC jaunacé, très-développée, boursouflée dans certaines parties, rétrécie, comme contractée dans d’autres. E. — OvipucTE jaunacé, lar- ge, bien déve- loppé, for- mant de nom- oo. breux circuits, et atteignant, de. lorsqu'il est étendu, une longueur de près de 60 à 65 millimètres. F. — VAGIN jaunacé partant de l’orifice du canal de la poche copulatrice, descendant presque en ligne droite — 9237 — jusqu'à la base de l’oviducte, puis sous la forme d’un boyau plus gros se poursuivant jusqu’à l’orifice du ca- pal de la verge. Gr. — Sac vaGinar, de même teinte que le vagin, excessi- vement long (1), appliqué sur les plis et les replis de la matrice. H. — CANAL DE LA POCHE COPULATRICE, de même teinte, très-peu contourné, appliqué sous la forme d’un petit filament le long de la matrice. L. — Pocue coPuLATRICE, d'un beau rouge brique, petite, bien arrondie. J.—VÉSICULES MULTIFIDES au nombre de deux (une dextre et une sénestre) de chaque côté de la poche à dard: vé- sicules excessivement ramifiées, se divisant en quatre rameaux principaux. Chacun de ces rameaux se subdi- vise en trois ou quatre autres; enfin chacune de ces petites branches est bifurquée à son extrémité. — Ce caractère est constant, K. — Pocne À parD jaunacée, oblongue, assez ventrue, longue de 7 à 8 millimètres. L. — CanaL DÉFÉRENT, sous la forme d’un petit filament jaunacé, partant de la prostate déférente pour venir s'insérer à l'extrémité du fourreau de la verge. M. — PROSTATE DÉFÉRENTE d'un jaune orangé. N. — FLAGELLU» grisâlre, enroulé sur lui-même. O. — MuscLe RÉTRACTEUR de la verge, assez fort. P. — FOURREAU DE LA VERGE, d’une teinte grisâtre sale, renflé à sa partie médiane. Q. — POCHE COMMUNE jaunacée, sous la forme d’un canal assez allongé et venant aboutir à la base du grand ten- tacule droit. (1) Le double plus long que le canal de la poche copula- trice. — 938 — APPAREIL REPRODUCTEUR DE L'HELIX LACTEA. À. — GLANDE HERMAPHRODITE semblable à celle de l’apa- lolena, seulement d’une nuance jaune orangée plus terne. B. — CANAL EXCRÉTEUR à replis un peu moins nombreux. C. — GLANDE ALBUMINIPARE, plus volumineuse, d'une | : teinte plus jaune. LT MR À D. — Marrice à replis et à boursouflures un peu moins accentués. E. — Ovipucre beaucoup moins long et bien moins replié et contourné. : EF. — Vacix bien moins déve- loppé à partir de l'orifice de l’oviducte jusqu'aux ou- vertures du canal de la poche copulatrice et du sac vaginal : long. 6 mill. chez la lactea; long. 15 mill. chez l’apalolena. G. — SAC VAGINAL appli- qué également sur la matrice, mais bien moins long que celui de l’apalolena. — Le sac vaginal de la lactea est à peu près de même longueur que le canal de la poche copulatrice. — Le sac vaginal de l'apa- lolena est presque le double de longueur, comme l’on peut s’en convaincre en comparant les deux figures M ns) — 9239 — anatomiques ci-contre. D'après ces deux figures qui re- présentent une partie seulement des organes de la génération, l'on remarque : 1° que l’oviducte de la lactea est gros et moitié plus court que celui de l’apalolena ; HELIX LACTEA. — À va- gin, A'suite du tube vaginal, B sac vaginal, C canal de la poche copulatrice, D poche copulatrice, E matrice, F oviducte, G canal défé- rent. 2° que la partie du vagin de la lactea A’ est un peu plus court que la même partie vaginale H' de l’apalo- lena ; 3° que le canal de la po- che copulatrice de la lactea C est proportion- nellement plus long que celui de l'apalolena E; 4° enfin que le sac vaginal de la lactea B est à peu près d’égale lon- gueur que le canal de la po- che copulatri- ce, ce qui est l'inverse chez l'apalolena. H. — CANAL DE LA POCHE COPULATRICE, de même teinte que le vagin, appliqué sur la matrice. I. — POCHE COPULATRICE foncé. HELIX APALOLENA. — A matrice, B prostate défé- rente, C canal déférent, D oviducte, E poche copula- trice, F canal de la poche co- pulatrice. G sac vaginal, H vagin, H' suite du tube va- ginal. d'un rouge brique plus J. — VÉSICULES MULTIFIDES ramifiées en une quantité de petites branches simples très-allongées, jamais bifides 19 — 240 — à leur extrémité, et terminées pour la plupart un peu en forme de massue. K. — Pocne 4 parp oblongue, renflée. L. — CANAL DÉFÉRENT, filiforme, comme chez l'apalo- lena. | M. — FLAGELLUuM, peu allongé, enroulé sur lui-même, EURE tantôt en tire-bou- chon, tantôt en nœud, comme l'on peut le voir dans les deux gravures ci-contre. N. — MuscLE Ré- | TRACTEUR plus rap- proché de l’inser- A poche commune, B commencement du vagin, tion du canal défé- GC fourreau de la verge, D muscle rétracteur, 5 E flagellum, F canal déférent. rent que celui de l'apalolena. O. — FOURREAU DE LA VERGE d'un gris jaunacé, plus ou moins renflé. P. — PocHE COMMUNE un peu plus large et moins al- longée. APPAREIL REPRODUCTEUR DE L'HELIX PUNCTATA. A .—GLANDE HERMAPHRODITE, d’un ton de terre de Sienne brûlée, oblongue-allongée, composée d'une infinité de petits cœcums non répartis en trois branches princi- pales, comme chez les apalolena et lactea. B. — CANAL EXCRÉTEUR de même couleur que la glande herma- phrodite, plus filiforme. C. — GLANDE ALBUMINIPARE, médiocre, linguiforme, assez plate, d’une teinte sale verdà- tre, plus foncée en dessous qu'en dessus. D. — MarricE peu contournée, . sans grande boursouflure, d'une couleur jaunacée très- claire. E. — Ovinucre d'un ton plus foncé, large, formant 5 ou 6 méandres. F. — Vacix de même teinte, large, mais très-réduit dans ses proportions à partir de l’oviducte jusqu’à l’in- sertion du canal de la poche copulatrice. G. — Sac vaGinaL filiforme, très-allongé, replié deux à trois fois sur lui-même et appliqué sur la matrice dont il suit les contours. H. — CANAL DE LA POCHE COPULATRICE, allongé, filiforme, sans replis sur lui-même. 1. — PocnE COPULATRICE arrondie, assez volumineuse, d'un ton rouge brique foncé, et appliquée moitié sur une portion supérieure de la matrice, moitié sur une partie inférieure de la glande albuminipare. — Chez les apa- lolena et lactea, la poche copulatrice n’atteint point la glande albuminipare. J. — VÉSICULES MULTIFIDES plus petites, moins dévelop- pées que chez les apalolena et lactea, caractérisées par une ramification toute particulière. De la souche prin- cipale partent cinq branches aplaties, donnant chacune naissance à deux ou trois autres branches arrondies, qui elles-mêmes restent uniques ou se ramifient encore en deux où trois autres petites branches. Les cinq bran- ches principales aplaties nous paraissent être des réu- nions de branches secondaires soudées les unes aux autres. K. — Pocne À parp d'une teinte plus claire, oblongue- piriforme. ; L. — PROSTATE DÉFÉRENTE bien visible, d'un jaune oranoé. M.— CANAL DÉFÉRENT, filiforme. N. — FLAGELLUM assez court, enroulé une seule fois sur lui-même. O, — MuscL£E RÉTRACTEUR assez rapproché de l'insertion du canal déférent, comme chez la lactea. P.—FoURREAU DE LA VERGE, d'un jaune sale foncé, forte- ment renflé à sa partie médiane. Q. — POCHE COMMUNE courte, pelite, peu développée. Comme il est facile de le voir, il existe donc de nom- breux caractères spécifiques entre le test et entre les or- ganes des apalolena, lactea et punctata. Si tous ces carac- tères que nous venons de constater ne paraissent pas OS = suffisants pour prouver la validité de ces espèces ,nous pen- sons dissiper complétement les doutes en donnant une re- présentation très-grossie des vésicules (dextres) de ces trois hélices. Ainsi la VÉSICULE MuLrI- FIDE DEXTRE de l'apalolena se divise en quatre bran- ches principales. Chacune de ses branches se subdi- vise en trois ou quatre autres, qui elles - mêmes sont presque toutes bifur- quées à leur extrémité. La VÉSICULE MULTIFIDE DEXTRE de la lactea ne se ra- mifie pas en plusieurs bran- ches principales comme celle de l’apalolena, mais est caractérisée, au con- traire par une quantité de petites branches très-allon- gées, généralement termi- nées en forme de massue, et jamais bifurquées. La VÉSICULE MULTIFIDE DEXTRE de la punctata, comme celle de l’apalolena, commence par se ramifier en branches principales; mais celles-ci sont plates, comprimées el non arron- dies. Enfin les autres bran- ches secondaires qui par- tent de celle-ci restent simples où donnent nais- Vésicule dextre de la punctata. Vésicule dextre de l’apalolena, — 244 — sance à une ou deux autres branches qui ne se bifurquent jamais à leur extrémité. D’après la comparaison de ces vésicules multifides, l'on voit donc que les signes distinctifs persistent jusque dans les plus petits organes de ces animaux. Au point de vue de la répartition de ces espèces, l'Helix apalolena paraîtspéciale aux contrées oriento-littorales du nord hispanique, la punctata aux parties occidentales du sud hispanique. Quant à la lactea, elle semble répandue dans toutes les régions de ce centre dont elle est une des formes caractéristiques. #1 I x HELIX JOURDANIAN A. Testa imperforata, globulosa, quandoque leviter depressa, solida plus misnusve nitida, argute striata, in ultimo sat grosse striatula aut obscure malleata, fusculo-albidula, subtus atomata ac sæpius 4 z0- nulis castaneis semper interruptis ac sicut albide flammulatis, or- nata; — spira convexo-tectiformi; — apice nitido, corneo, lævigato, obtuso; — anfractibus 5 1/2 (in pricribus, planulatis, — in ultimis, subconvexiuseulis), lente ac regulariter crescentibus, sutura lineari aut parum impressa separatis ; ultimo leviter majore, rotundato, ad aperturam sat regulariter ac valde descendente ; — apertura obliqua, lunato-oblonga, intus castanea; peristomate obtusato, labiato, pa- tulo ; margine columellari castaneo, stricto, calloso ; marginibus te- nuiter callo castaneo junctis. Coquille imperforée, globuleuse, quelquefois un peu dé- primée, solide, plus ou moins brillante, finement striolée, à l'exception du dernier tour un peu plus grossièrement strié et paraissant obscurément martelé, Test d'un brun- — 986 = blanchâtre, passant assez souvent à une teinte café au lait, parsemé, en dessous, d'une infinité de petites malléa- tions brunes et orné, en outre, de quatre bandes d’un noir marron plus ou moins foncé, toujours interrom- pues par des flammules blanchâtres. Spire convexe-tecti- forme, à sommet brillant, corné, lisse et obtus. Cinqtours et demi {les supérieurs plans, les derniers légèrement con- vexes) à croissance lente et régulière, séparés par une su- ture d’abord linéaire, puis devenant peu à peu, vers le dernier tour, plus accentuée et plus prononcée. Dernier tour proportionnellement un peu plus grand, arrondi, et offrant vers l’ouverture une forte direction descendante, bien qu’assez régulière. Ouverture oblique, échancrée, oblongue, intérieurement d'une belle teinte marron. Péristome épaissi, obtus, légèrement évasé. Bord colu- mellaire calleux, comprimé, présentant vers sa partie mé- diane une éminence tuberculeuse très-émoussée. Bords marginaux réunis par une faible callosité d’une belle teinte marron. Haut. : : . 20°millim: Diam: 30 _ Var. B. — Omnino alomata. Coquille, sans bandes, entièrement martelée par de petites flammules brunes. Var. C.— Depressa. Coquille déprimée ; dernier tour comprimé, légèrement subanguleux vers l'insertion du bord externe. Cette belle espèce, que nous dédions à M. Pascal Jour- dan, botaniste distingué et ingénieur civil à Alger, a été recueillie sur les coteaux qui longent la route de Mazagran à Mostaghanem. Cette Hélice paraît abondante dans cette localité. — 2h47 — L'Helix Jourdaniana se distingue de l'Helix hierogly- phicula (1), la seule espèce avec laquelle elle peut être confondue , par sa taille moitié plus forte et plus volumi- neuse ; par son test plus résistant, moins lisse, plus strié et assez malléé; par sa spire plusconique, globuleuse: par son dernier tour arrondi, non comprimé en dessous, et offrant vers l'ouverture une direction descendante moins brusque et plus régulière; par son ouverture relative- ment plus ample, moins rétrécie; par son bord columel- laire présentant une éminence tuberculeuse bien plus émoussée, etc., etc. (1) Michaud, Catal. test. viv., Alger, p. 3, pl. 1-v, 1833. 8 76. HELIX THAYACA. Testa imperforata (callum columellare perforationem obtegens), conico-globulosa, supra tectiformi, subtus compressa, sat opaca, so- lida, olivaceo-fuscula, eleganter striatula ; — spira conico-tectiformi ; apice prominente, corneo, lævigato, nitido; — anfractibus 6 lente regulariterque crescentibus, planulatis (ultimo penultimoque supra convexiusculis), et carinatis (carina suturam linearem sequens, in ultimo evanescens) ; — ultimo paululum majore, subangulato, ad aperturam descendente ; —apertura obliqua, minuta, lunata, oblongo- rotundata ; peristomate obtusato, labiato, leviter patulo; margine co- lumellari convexo, calloso, perforationem obtegente; marginibus callo junctis. Coquille imperforée , conique, globuleuse, tectiforme en dessus, comprimée en dessous, assez épaisse, solide , peu transparente, d’un fauve-olivâtre et ornée de petites striations fines et délicates. Spire conique-tectiforme, à sommet proéminent, corné, lisse et brillant. Six tours — 249 — plans en dessus (à l'exception des deux derniers qui sont légèrement convexes), pourvus d’une carène aiguë chez les premiers tours, émoussée sur l’avant-dernier, et qui finit par disparaître. Suture linéaire. Croissance des tours régulière et très-lente. Dernier tour un tant soit peu plus grand, subanguleux et un peu descendant vers l'ouverture. Celle-ci oblique, peu dilatée, échancrée est de forme oblongue-arrondie. Péristome obtus, épaissi, comme labié et légèrement évasé. Bord columellaire convexe, calleux, se projetant sur la perforation ombilicale qu’il recouvre entièrement. Bords marginaux réunis par une faible cal- losité. Haut. . .. 921 millim. Diane or Cette magnifique espèce, une des plus intéressantes de l'Algérie, a été recueillie dans une couche d’humus noi- râtre, à l’entrée de la grande caverne du Djebel-Thaya (province de Constantine). Jusqu’à présent, nous n’avons pu la posséder vivante, mais il est à présumer que de nou- velles recherches la feront découvrir dans quelques an- fractuosités de rocher. L'Helix Thayaca appartient au groupe de l'Helix Ba- natica de Hongrie. (Partsch, in Rossmassler, Iconogr., P- 14, f. 457, fasc. var, 1838.) & 77. HELIX ROKNIACA. Testa profunde perforata, supra conica, subtus compressa, sub- carinata, subpellucida, nitente, sat fragili, eleganter valide striata, cornea, ad aperturam pallidiore, cum flammulis albidulis circa sutu- ram; — spira Conica; apice miouto, nitido, lævigato, pallidiore ac obtuso ; — anfractibus 6 convexiusculis, lente regulariterque cres- centibus, sutura impressa separatis; ultimo paululum majore, non descendente, subcarinato (carina ad aperturam evanescens), supra convexiusculo, subtus rotundato ;—apertura obliqua, lunato-cblonga; peristomate recto, acuto, intus albido-labiato; margine columellari ad insertionem reflexo; marginibus callo tenui junctis. Coquille subcarénée, faiblement transparente, brillante, assez fragile, conique en dessus, comprimée (bien qu’ar- rondie) en dessous, et pourvue d’une perforation ombili- cale étroite, mais très-profonde. Test d'une teinte cornée, plus pâle vers l'ouverture, orné de petites flammules blan- châtres autour de la suture, et élégamment sillonné de striations fortes, régulières, saillantes, surtout sur la ca- rène. Spire conique, à sommet exigu, brillant, lisse, ob- tus, et d’une nuance plus pâle. Six tours faiblement con- vexes, à croissance lente et régulière, séparés par une su- ture bien accentuée. Dernier tour un peu plus grand, non descendant, faiblement convexe en dessus, arrondi en dessous, et pourvu d'une arête carénale qui finit par s'émousser et par disparaître. Ouverture oblique, échan- crée, oblongue. Péristome droit, très-aigu, fragile, inté- rieurement orné d'un bourrelet blanchâtre qui paraît par transparence. Bord columellaire réfléchi. Bords margi- naux réunis par une faible callosité. Haut : - 1008 millim. Diam: ..:, 40 — Nous avons recueilli cette hélice à Roknia, près Ham- mam-Meskhoutin (province de Constantine). & 78. HELIX DUSSERTIANA. Testa profunde perforata, supra convexa, subtus compressa, his- pida, fragili, pellucida, cornea ac valide striato-costulata ; — spira convexa; apice minuto, nitido, lævigato ac obtuso ; — anfractibus 5 convexis, lente regulariterque crescentibus, sutura perprofunda se- paratis; — ultimo obscure subangulato vix majore, compresso-rotun- dato, ad aperturam non descendente ; — apertura obliqua, parum lunata, rotundata ; peristomate recto, acutissimo, simplici ; margine columellari vix ad insertionem reflexo ; marginibus callo junctis. Coquille petite, fragile, hispide, transparente, convexe en dessus, comprimée en dessous, d'une teinte cornée uniforme, et pourvue d’une perforation ombilicale étroite et très-profonde. Test fortement sillonné par de petites coslulations régulières et assez serrées. Spire convexe, un peu conoïde, à sommet petit, brillant, lisse et obtus. Cinq tours convexes, à croissance lente, régulière, séparés les uns des autres par une suture très-profonde, à ce point — 253 — que les tours paraissent comme détachés les uns des autres. Dernier tour à peine plus grand que l’avant-der- nier, comprimé, arrondi, faiblement subanguleux et n’of- frant pas de direction descendante vers l'ouverture. Celle- ci oblique, peu échancrée, est presque ronde. Péristome rectiligne, simple et très-aigu. Bord columellaire un tant soit peu réfléchi sur la perforation ombilicale. Bords mar- ginaux réunis par une callosité. Haut. =: 6 © millim. Diam. 7 1/4 — Cette espèce, que nous dédions à M. Dussert, garde général des belles forêts de Teniet-el-Haad (province d’Al- ger), a été recueillie dans la forêt des Cèdres, au fer à cheval, dans les mousses, non loin de la source ferrugi- neuse (Letourneux). $ 79. HELIX VATONNIANA. Testa anguste perforata, globulosa, sat tenui, cretacea, albidula ac flammulis subopacis diverse dispositis irregulariter variegata, grosse striato-subcostulata ; — spira convexo-conica ; apice nitido, corneo, valido, lævigato, obtuso ; — anfractibus 5 1/2 convexis, regulariter crescentibus, sutura impressa separatis; ultimo majore, rotundato, antice recto vel vix descendeute; — apertura obliqua, lunata, rotun- data; peristomate recto, acuto, intus labiato; margine columellari reflexo. Coquille étroitement perforée, globuleuse, assez déli- cate, crétacée, blanchâtre et ornée de petites flammules demi-transparentes, irrégulièrement disposées. Test sil- lonné de striations assez fortes, grossières, plus ou moins saillantes les unes par rapport aux autres. Spire convexe, d'apparence conique, à sommet corné, brillant, gros, lisse et obtus. Cinq tours et demi bien convexes, à crois- — 9255 — sance régulière, un peu rapide, séparés par une suture assez profonde. Dernier tour relativement plus grand, renflé, arrondi, offrant vers l'ouverture une direction rec- tiligne, ou en tout cas à peine descendante. Ouverture oblique, échancrée, arrondie. Péristome droit, aigu, in- térieurement bordé. Bord columellaire réfléchi. Hauts... 217" millim: Drame OT TzE Cette hélice a été recueillie sur les hauts plateaux du Sersou, entre Boghar et Tiharet ; dans les déblais de vieux tumulus qui se trouvent sur la rive droite du Nahr-Ouassel. Cette espèce a été récoltée en compagnie des Helix Juil- leti, pyramidata, arenarum, Pisana , etc., qui toutes sont encore des espèces vivantes de ce pays. L'Helix Vatonniana, bien que très-voisine de la psam- moica (1) de la Calle, en diffère notamment par son test globuleux, renflé, trapu, non élancé et conique comme celui de la psammoica ; par ses fours moins nombreux, plus renflés, plus ramassés sur eux-mêmes et moins exac- tement arrondis, etc. (4) Morelet, App. conch. alg., in Journ. conch., t. IT, p. 356, pl. 1x, fig. 11, 1851. 20 & 80. FERUSSACIA CIRTANA. Testa oblongo-ventricosa, fragili, pellucida, nitidissima, lævissima, uniformiter cornea, circa suturam zonula subalbidula circumeincta ; spira attenuata ; apice obtuso, sicut mamillato ; — anfractibus 6 1/2 planiusculis (ultimis sat convexiusculis), irregulariter crescentibus (supremis parvulis), duobus ultimis celerrime accrescentibus, sutura pallidiore superficiali duplicataque separatis ; — ultimo maximo, re- gulariter descendente, ad aperturam convexo ; — apertura verticali lunato-oblonga, superne acute angulata; columella albida, brevi, ad basie truncata ; margine externo antrorsum leviter arcuato; peristo- mate recto, simplici; marginibus callo diaphano junctis. Coquille de forme oblongue assez ventrue, à test fragile, transparent, poli, très-lisse, excessivement brillant, d’un aspect pour ainsi dire miroitant, d’une teinte cornée uni- forme, orné, en outre, d'une zonule plus pâle entourant la suture, Spire courte, atténuée, terminée par un sommet obtus, comme mamelonné. Six tours et demi assez plans — 2517 — (les derniers légèrement convexes), s'accroissant d'une manière irrégulière. Les premiers sont petits, peu déve- loppés, tandis que les deux derniers s’accroissent avec ra- pidité, en suivant une direction descendante régulière et graduelle. Suture presque superficielle, entourée d’une seconde rainure suturale. Dernier tour très-grand , assez convexe vers l’ouverture. Celle-ci, verticale, échancrée, oblongue, est anguleuse à sa partie supérieure. Columelle courte, blanchâtre, tronquée à sa base. Bord externe lé- sèrement arqué en avant. Péristome simple et droit, non épaissi. Bords marginaux réunis par une faible callosité transparente. Haut... 91/2 mille. Diam: : . .” Æ — Rochers du Mansourah, près de Constantine (Brondel). Cette Férussacie, qui est très-voisine des Ferussacia scia- phila (A) et celosia (2), se distingue de ces espèces par sa forme plus ventrue, moins lancéolée, et par son ouver- ture sans lamelle aperturale. (1) Bourguignat, Amén. malac., t. I,p. 201, pl. xi1x, fig. 17-19, 1856. (2) Bourguignat, Malac. Alg., t. I, p. 57, pl. 1v, fig. 14-16, 1864. Paris. — Imprimerie de Mme V° Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 5. LI a L2 LL pa à h ( il - À? ni Î "4 LL a Lx { L [ ee — LE": (l 1 15 er : ; æ, ï à Vu : 4 : ? Ar . ; UN 4 2 Hd ES 1.108 LE Én Pr À Eu RES, | ar : ‘api 14120 7.0.0 2 4 7 6 ê 4 5 £ 3 à T ) JE A AT N (@ (TS \ 12 /| 0] / | 9 8 4 | re} / | 1 F 10 — PA NT @ ! à | y j À { | 14 \ 115 Arnout ee Levasseur del et Lit. Lrp. À ecquet, ares 77 Hydrobe gba. | s_ 1. Hydrobia Moitessier. 72_14. Anodonta elachista. /_S. LTelix apalolena : DE TS AT Es Parctala à ŒUL } L' 10 sen En ia 4 Êe VU PAU? PL A: CRM DENT AIT PAU LAC us 5 7 Levasseur del et lit r D _ mp. Decquet, L'arts. 74. Îlelix laclea. [ type). DST CL EE, mr). PE OCOVIT..: Levasseir del. et LA. Zrp. Becquet, Paris . 7_ 5. Lonmites eurabdotus._ 6_#. Ferussacia Cirtana. 9-72 Lonites Plidahensis._13_16. Llelix Latonniana 77-20. Lonites Pomelianus. ÿ î } À a , “4/00 { 11 . 12 7 Ô 9 ‘10 11 LE : PS Æ. Z - ((C y 2 P— &. î Ne a au = Z D D /mp.Decquel, Lars. LIEDASS ET /_ 4. flelix Jourdariana. _ 5 _g. Aelix PRokniaca. /elix Dussertianc. 15-14. Felix J] ayaca OT | 1 if Nr _ ; be à NAT # û a ?f L CALE C ; ’ ' p : 0 | A OUR n Re : € TA ‘on 1 L ÿ l »} 1 : HA À La an lé 121p . Li ; NT : d de di tt LL PU #2 (A7 L ; f 1 DE } a \ A7 % al ? U, } £ Ï \ Lao PAT À | n | HAE CE M Are CA PME PUS DÉCADES 9 ET 10 AVEC LA 10e DÉCADE Seront donnés les titre, faux titre et une table QUI DOIVENT COMPLÉTER LA PREMIÈRE CENTURIE. alphabétique des espèces. Nous publions à nouveau la planche xxxr1, parue précé- demment dans la 6° décade, dont les figures laissaient à désirer. Nous faisons, comme on le voit, tous les efforts pour que nos planches soient aussi soignées, aussi exactes que possible. @ PS MSA OUT... - NN MIS. AR Ne ENT OPEN SIA CR NRRRS © nn à , POUR PARAITRE TRES-PROCHAINEMENT laris. — Imprimerie de madame venve Bonchard- Huzard, rue de l'Eperon, ENS $ || MOLLUSQUES NOUVEAUX, LITIGIEUX OU PEU CONNUS PAR M. J. R. BOURGUIGNAT. | Neuvième fascicule | IMPRIMÉ À 100 EXEMPLAIRES. re SN | «Q a Îÿ 7 # JUL 151926 * 2 TI TES / +. one MUSE® PARIS CHEZ F. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR ere dv RUE HAUTEFEUILLE, 924. | | EA “Dur 1868. É #1. S3. S4. S%. FERUSSACIA ORANENSIS. 86. 87. ss. s9. 90. NEUVIÈME DÉCADE. Paris, {°° septembre 1868. ZONITES ISSERICUS. S®%. HELIX FAIDHERBIANA. CLAUSILIA DAVIDIANA. DJEBBARICA. TLEMCENENSIS. DIODONTA. PROPHETARUM. POMATIAS ATLANTICUS. MELANOPSIS PENCHINATI. LIE Le o LE ni D” — » ne 05 TARA re. 2 a Em. oran, ou ne Ca pe L] - ñ { = + “ à À EX um ee , Î Le” } Le : 4 là L . . : (7e. Le à © ee €" | b 1e di : « i L« 4 nl CACPA VOTE { Us - 4 A LRU A L k DATE re ,, i ; = CT VAE à * } dé io 2 LC ï | AT AA | : * ANR LEE 4 Le # d + PE NE A É o ; 4 « VE TL" PAL LS + MDN I MIN AR IA ù “ eh TPS CE "n : 4 a ua NA à LG À Ye ve Mit " " GRN 2 22 HO Para "7. U ] LITe ”. 4 6 81. ZONITES ISSERICUS. Zonites issericus, Letourneux, mss. Testa discoidea, carinata, supra planulata vel leviter concava, sub- tus convexa ac centro pervio-umbilicata, fragili, subpellucida, argute regulariterque striata, supra cornea , subtus leviter sublactescente; — spira planulata; — anfractibus 6 convexiusculis, carinatis (priori- bus acute carinatis, ultimo prope aperturam subcarinato), am- plectautibus, lente crescentibus ac sutura impressa separatis; ultimo maxime dilatato, supra convexo-declivi, subtus convexiusculo, ac carina submediana eleganter circumcincto, — apertura leviter obliqua, valide subangulato-lunata; peristomate recto, acuto ac simplici. Coquille discoïde, carénée, plane ou même légèrement concave en dessus, convexe en dessous et présentant à sa partie centrale une perforation ombilicale peu évasée, en forme d’entonnoir. Test fragile, assez transparent, mince, finement sillonné de stries régulières, d’une couleur cor- née en dessus, passant en dessous en un ton légèrement lactescent. Spire plane, comme celle d’un planorbis. Six tours peu convexes, embrassants, à croissance très-lente, séparés par une suture assez prononcée, et entourés d’une élégante carène. Chez les premiers tours, la carène aigué, NOR es cd comprimée en dessus, très-saillante, est située vers la partie inférieure des tours. Mais, vers les derniers tours, la ca- rène redevient petit à petit de plus en plus médiane, et finit par s’émousser. Dernier tour excessivement dilaté, très-grand, convexe-incliné en dessus, faiblement convexe en dessous et entouré d’une carène émoussée. Ouverture légèrement oblique, fortement échancrée, en forme de croissant. Péristome droit, simple et aigu. Hauteur... : 291 millimètres. Diamètre. . . . . 14 1/2 ns Ce singulier Zonite, dont les échantillons jeunes res- semblent, à s'y méprendre, au Planorbis complanatus {1), a été découvert par le conseiller Ar. Letourneux, dans les gorges de l'Oued -Isser, en Kabylie. Si nous sommes assez heureux pour offrir en ce moment la description et la représentation de cette magnifique es- pèce, nous le devons à la générosité si connue de notre excellent ami, M. Letourneux. Ce savant, qui est sur le point de publier, en collabora- tion avec le colonel Hanoteau, un immense travail sur Les Kabyles et les coutumes kabyles (2 vol. in-8), a bien voulu nous permettre de prendre dans son ouvrage, deux de ses espèces nouvelles, le Zonites issericus et le Pomatias atlanticus. Cet ouvrage, que nous nous faisons un plaisir d’an- noncer, contiendra une partie spéciale consacrée à la zoo- logie de la Kabylie. La malacologie sera dignement représentée par une liste de plus de cent espèces, liste qui dépassera de beau- coup celles des catalogues de MM. Debeaux et Aucapi- taine. (1) Planorbis complanatus, Studer, 1789. ( Helix complanata, Linnæus, 1758. Planorbis marginatus de Draparnaud, Michaud, ete.) $ 82. HELIX FAIDHERBIANA. Testa anguste perforata, depressa, supra convexo-tectiformi, sub- tus convexo-rotundata , angulata, sat tenui, subpellucida, supra corneo-rubella, subtus pallidiore, squamosa ac ruguloso-striata; — spira convexo-tectiformi; apice valido, obtusissimo, lævigato ac pro- minente ; — anfractibus 6 angulatis, supra vix convexiusculis, lente regulariterque crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo an- gulato, ad peristoma compresso-rotundato, ad aperturam lente pau- lulum descendente; — apertura obliqua, lunata, transverse oblongo- rotundata; — peristomate recto, acutissimo; margine columellari re- flexiusculo, ad insertionem dilatato ac perforationem leviter subob- tegente. Coquille déprimée, convexe-tectiforme en dessus, con- vexe-arrondie en dessous, anguleuse, assez mince, légè- rement transparente et pourvue d’une perforation ombi- licale profonde et très-étroite. Test d’une teinte cornée- rougeâtre en dessus, d’une nuance plus pâle en dessous, orné de striations rugueuses, obliques, assez fortes, sur lesquelles apparaissent les rudiments alvéolaires de op petites écailles très-petites et excessivement caduques. Spire convexe -tectiforme, à sommet gros, lisse, très- obtus et proëéminent. Six lours anguleux, à peine con- vexes en dessus, s’accroissant avec lenteur et avec ré- gularité. Suture assez prononcée. Dernier tour d’abord anguleux, puis devenant vers le bord péristomal com- primé-arrondi, et présentant vers l'ouverture une direc- tion descendante lente et peu prononcée. Ouverture oblique, échancrée, transversalement oblongue-arrondie. Péristome droit et tranchant. Bord columellaire un peu réfléchi, mais assez dilaté, vers son insertion, pour recou- vrir un peu la perforation ombilicale. Hauteur. . . . . 9 1/2 millimètres. Diamètre . . . . 15 — Cette nouvelle Hélice, que nous dédions à M. le général Faidherbe, ancien gouverneur du Sénégal, a été recueillie par notre ami le conseiller Letourneux, aux environs de Tenez, en Algérie. S 83. HELIX DJEBBARICA. Testa depressa, carinata, supra tectiformi, subtus convexiuscula ac perforata, solida, opaca, cretacea, sub lente argute costulata, albida, supra flammulis transversis plus minusve fulvis, subtus 4 vel 6 zonulis interruptis, eleganter ornata; — spira convexo-tectiformi ; apice minuto, corneo, lævigato; — anfractibus 5 1/2 convexiusculis, carinatis, regulariter crescentibus, sutura lineari separatis; — ultimo paululum majore carinato {carina ad peristoma evanescens), ad aperturam leviter descendente; — apertura parum obliqua, sublunata, semi-oblonga ; peristomate acuto, recto, intus rubello-labiato ; mar- gine columellari leviter reflexiusculo. Coquille déprimée, carénée, tectiforme en dessus, per- forée et un peu convexe en dessous. Test solide, blan- châtre, opaque, crétacé, sillonné par de fines costulations visibles seulement à la loupe, présentant en dessus une surface ornée de flammules transverses tremblotées, plus ou moins fauves, et, en dessous, des zonules, au nombre de quatre ou de six, de même teinte et toujours interrom- — 266 — pues. Spire convexe en forme de toit, à sommet lisse, petit et corné. Cinq tours et demi peu convexes, carénés, à croissance régulière, séparés par une suture linéaire. Dernier tour proportionnellement peu développé, légère- ment descendant vers l’ouverture et offrant une carène qui finit par disparaître plus ou moins complétement vers le bord péristomal. Ouverture peu oblique, faiblement échan- crée, demi-oblongue. Péristome aigu, droit, intérieure- ment bordé par un bourrelet rougeâtre. Bord columel- laire légèrement réfléchi. Hauteur. . . . . 6 millimètres. Diamètre... . . . 10 _— Cette espèce nouvelle a été recueillie par notre savant ami Letourneux, à l'Ouled-Djebbara près d'Oran, non loin de la côte, vis-à-vis des îles Habibas. Cette hélice se trouve encore dans l’humus des chambres sépulcrales des dolmens de Roknia, près d'Hammam-Meskhoutin. S 84. HELIX TLEMCENENSIS. Testa depresso-lenticulari, subcarinata, supra vix convexiuscula, subtus convexa ac centro pervio-perforata, sat tenui, fragili, cornea, subpellucida, sub lente argute striata; — spira fere planulata, leviter convexa; apice nitido, lævigato, pallidiore ; — anfractibus 5, supra paululum convexis, subtus rotundatis, lente crescentibus, sutura im- pressa separatis; — ultimo vix majore, subcarinato, ad peristoma subangulato, ad aperturam non descendente, subtus rotundato-con- vexo; — apertura fere verticali, valide lunata, unidentata; margine externo unidentato; margine basali planulato vel arcuato; peristo- mate (ad insertionem labri externi recto) labiato-albido, leviter re- flexiusculo. Coquille déprimée, subcarénée, de forme lenticulaire, à peine convexe en dessus, convexe eu dessous et pourvue d’une perforation ombilicale médiocre, en forme d’en- tonnoir. Test mince, fragile, corné, un peu transparent et laissant voir à la loupe une surface sillonnée de stries fines, serrées et très-régulières. Spire presque plane, à peine convexe, à sommet brillant, lisse, d’une nuance moins — 268 — foncée que le reste de la coquille. Cinq tours peu cou- vexes en dessus, arrondis en dessous, à croissance exces- sivement lente, séparés par une suture prononcée. Der- nier tour à peine plus développé que l’avant-dernier, non descendant vers l'ouverture, orné d’une carène obsolète qui s’émousse de plus en plus en arrivant vers le bord pé- ristomal. Ouverture presque verticale, fortement échan- crée et pourvue d’une dent assez saillante, placée vers la partie médiane du labre externe, dent qui correspond en dehors à une petite dépression. Bord basilaire plan ou bien arqué, comme subtuberculeux. Péristome réfléchi et bordé d’un bourrelet blanc, à l'exception de la partie su- périeure du labre externe, où il est simple, droit et aigu. Hauteur. . . . . k miliimètres. Diamètre . . . . 8 = Cette espèce nouvelle habite près de Tlemcen, aux cas- cades du Sefsef, sous les pierres, les détritus, etc., où elle a été découverte par notre ami le conseiller Letourneux. L’IHelix Tlemcenensis se distingue de l'Helix Gougeti (1), la seule espèce algérienne avec laquelle elle peut être con- fondue, par son test plus fragile, plus petit, plus comprimé et plus discoïde, par sa spire moins convexe, par son ou- verture moins oblique, plus large que haute; chez la Gou- geti, l'ouverture est presque aussi haute que large; par la denticulation du bord externe moins épaisse, plus élancée et plus aiguë ; par son bord externe, non bordé à sa partie supérieure; enfin surtout par son bord basilaire plan ou légèrement renflé et non concave-arrondi comme celui de l’Helix Gougeti. (1) Helix Gougeti, Terver, Cat. nord Afrique, p. 19, pl. nn, fig. 5-8, 1839, — et Bourguignat, Malac. Alg.,t. 1, p. 176, pl. xvi, fig. 37- 40, 1864. & 85. FERUSSACIA ORANENSIS. Testa elongata-fusiformi, nitida, lævigata, subpellucida, cornea; spira leviter acumivata; apice obtusiusculo, pallidiore; — anfracti- bus 7 subconvexiusculis, irregulariter crescentibus ( supremis sat regulariter accrescentibus; quinto majore dilatato; cæteris maxi- mis), sutura pallidiore superficiali duplicataque separatis ; — ul- timo 1/3 altitudinis superante; — apertura elongato-piriformi, su- perne acute angulata, basi rotundata; columella albidula, exigua, basi non truncata; peristomate recto, acuto; margine externo, antice ad basin provecto; marginibus callo tenui junctis. Coquille allongée-fusiforme, brillante, lisse, légèrement transparente, d’une teinte cornée. Spire un peu accuminée, terminée par un sommet légèrement obtus, d’une couleur plus pâle. Sept tours peu convexes, à croissance irrégu- lière ; les premiers s’accroissent lentement et avec assez de régularité. A partir du cinquième tour, les tours prennent subitement plus de développement; enfin les deux der- niers sont très-prands. Suture plus pâle, superficielle, — 270 — ceinte inférieurement d’une seconde ligne, imitant une rai- nure suturale. Dernier tour dépassant le tiers de la hau- teur. Ouverture allongée-piriforme, présentant, à sa partie supérieure, un angle aigu, et à sa base un contour arrondi. Columelle blanchätre, exiguë, non tronquée, sans callosité ni éminence tuberculeuse. Péristome droit, aigu. Bord ex- terne arqué en avant vers sa partie inférieure; bords marginaux réunis par une faible callosité. Hanfeur::2 : 2: : . L,...:. 49 millametres. DIAMO PONS IC TR NC QUE — Hauteur de l'ouverture. . . 5 — Cette Férussacie habite près d'Oran, dans la vallée de l’Ouled-Djebbara, où elle a été recueillie par notre ami Letourneux. Cette espèce ne peut être confondue qu'avec la Ferus- sacria lamellifera (1), dont elle diffère essentiellement par son ouverture sans lamelle aperturale et par sa columelle sans éminences tuberculeuses. (1) Bourguignat, Malac. Alg., t. Il, p. 53, pl. nt, fig. 39-41, 1864. S 86. e FERUSSACIA DIODONTA. Testa gracili, elongato-fusiformi, nitida, pellucida, lævigata, pal- lide cornea; spira paulatim attenuata; apice obtusiusculo; — anfrac- tibus 6 subconvexiuseulis, irregulariter crescentibus (supremis sat regulariter, ultimis velociter accrescentibus), sutura pallidiore, su- perficiali duplicataque separatis; ultimo 1/3 altitudinis superante; — apertura elongato-piriformi, lamellifera ; lamella una parielali, mi- nuta ac remota in medio ventre penultimi ; lamella una palatali, albidula, oblonga; columella albidula, recta, superne leviter callosa; peristomate recto, aculo; margine externo antrorsum arcuato; mar- ginibus tenuissimo callo junctis. Coquille délicate, fragile, allongée-fusiforme, brillante, transparente, lisse, d’une teinte cornée assez pâle. Spire allant en diminuant peu à peu. Sommet légèrement obtus. Six tours peu convexes, à croissance irrégulière. Les pre- miers s’accroissent avec assez de régularité; les derniers prennent un très-grand développement. Suture superfi- cielle, plus pâle, ornée, en dessous, d’une seconde ligne, imitant une rainure suturale. Dernier tour dépassant le — 972 — tiers de la hauteur. Ouverture oblongue-piriforme, ornée de deux tubercules lamelliformes, placés ainsi : le pre- mier, aigu, dentiforme, profondément situé sur la con- vexité de l’avant-dernier tour; le second, blanchâtre, lamelliforme, venant s'épanouir au péristome, sur le côté interne du bord droit. Columelle blanchâtre, droite, un peu calleuse à sa partie supérieure. Péristome droit, aigu. Bord externe arqué en avant; bords marginaux réunis par une callosité très-délicate. Hanlour- M. SR au 10 1/2 millimètres. DHaMéITEC 2 RTE à 3 _ Hauteur de l'ouverture. . . . 4 1/2 — Cette espèce, découverte par le conseiller Letourneux, habite près d'Oran, dans la vallée de l’Oued-Djebbara. Cette Férussacie ne peut être, grâce à ses lamelles aper- turales, confondue avec aucune autre de l'Algérie. Elle se rapproche un peu, par sa lamelle palatale, de la Ferus- sacia Rothi, de Syrie, mais elle en diffère essentiellement par sa taille, ses tours de spire et sa columelle. & 87. CLAUSILIA DAVIDIANA. Testa vix rimata, cylindraceo-lanceolata, opaca, cinereo-cinnamo- mea, eleganter costata (costæ albidæ, strictæ, regulariter distantes); — apice obtuso, mamillato, corneo ; — anfractibus 13 convexius- culis, sutura impressa separatis; prioribus corneis ac lævigatis; — ultimo validius costato, bicarinato ac pone aperturam crista antepe- ristomale circumdato (carinæ cervicales subparallelæ; carina rimalis valida, alta, stricta, crenulata , ad cristam anteperistomalem tran- siens; Carina superior exigua); — apertura rotundato-piriformi, al- bida; fauce subbrunnea , angustata; peristomate continuo, soluto, undique expanso;— lamella supera parvula strictaque; lamella infera sat remota, ad lamellam superiorem confluente; plica palatali una, supera, longa, exigua, valde remota; plica subcolumellari distincta. Coquille cylindriforme- lancéolée, opaque, d’une teinte d'un cendré de cannelle et pourvue d’une fente ombilicale peu visible. Test également orné de costulations blan- châtres, très-comprimées, parallèles et régulièrement dis- tantes les unes des autres. Spire s’amincissant peu à peu, terminée par un sommet obtus, mamelonné et corné. Treize tours légèrement convexes, séparés par une suture assez bien prononcée. Les deux premiers tours sont lisses. Le dernier tour, un peu plus fortement costulé que les autres, comprimé à sa partie inférieure, est muni de — 974 — deux carènes cervicales et d’une forte arête antépéristo- male. Ces carènes sont presque parallèles. La carène su- périeure est exiguë, tandis que la carène inférieure, au- trement dit celle qui est la plus rapprochée de la fente ombilicale, est forte, saillante, comprimée, crénelée et se confond insensiblement avec l’arête antépéristomale. Ou- verture piriforme arrondie, blanchâtre, à gorge rétrécie, d’un ton légèrement brunâtre. Péristome continu, déta- ché, réfléchi de tous côtés. Lamelle supérieure petite et comprimée. Lamelle inférieure assez enfoncée, conver- gente vers la lamelle supérieure. Un seul pli palatal supé- rieur, allongé, très-mince et profondément situé. Un pli subcolumellaire visible. Hauteur. . . . . 19 millimètres. Diaméire:: Le -— Cette nouvelle espèce a été recueillie aux environs de Beyrouth et dans la vallée du Nahr-el-Kelb, en Syrie. Cette Clausilia se distingue des Clausilia strangulata et sancta (1), les seules espèces syriennes avec lesquelles elle peut être confondue par les caractères suivants : 4° De la sfrangulata, par sa coquille plus ventrue, moins lancéolée; par ses costulations un peu plus fortes et plus écartées; par son dernier tour possédant deux carènes cervicales ; tandis que chez la strangulata il n'existe qu’une seule carène et qu’à la place où devrait se trouver la se- conde carène le dernier tour est, en cet endroit, com- primé, concave et ressemble à une vessie pendante et dé- gonflée ; 2° De la sancta, par ses costulations fortes, bien espa- cées, tandis que celles de la sancta sont fines et très-ser- rées; par son ouverture plus arrondie; par son dernier tour plus détaché, muni de deux carènes cervicales, dont la supérieure est la plus exiguë, ce qui est l'inverse chez la sancta: (A) Voyez ci-après au catalogue des Clausilies syriennes. & 88. CLAUSILIA PROPHETARUM. Testa rimata, lanceolata, opaca, cinerea , cum costis albidis, vali- dissime rugoso-costata (costæ productæ, crassæ, ad suturam vali- diores, distantes, ac plus minusve rectæ, obliquæ vel bipartitæ); — spira ad partem superiorem dextrorsus versa; apice obtuso, mamil- lato, corneo, lævigato ; — anfractibus 13 vix convexiusculis, sutura fere lineari separatis; prioribus corneis, lævigatis; ultimo compresso, costis albidis validissimis irregulariter exarato, carinato (carina ad cristam acutam productamque anteperistomalem transiens ); — apertura piriformi, albida; fauce coastricta; peristomate soluto, con- tinuo, undique expanso; — lamella supera, stricta; lamella infera exigua, remota; plica subcolumellari distincta ; plica palatali supera, exigua, longa, sat marginali. Coquille lancéolée, opaque, cendrée, sillonnée de côtes blanchâtres et pourvue d’une fente ombilicale assez dis- tincte. Test orné de côtes excessivement fortes, élevées, épaisses (surtout vers la suture), assez distantes les unes des autres, tantôt droites, obliques, légèrement ondulées, ou bien tantôt ramifiées. Spire s’amincissant graduelle- 29 — 276 — ment et se déjetant à droite d’une manière assez sensible. Sommet obtus, mamelonné, lisse et corné. 13 tours à peine convexes, séparés par une suture linéaire. Les deux ou trois premiers tours sont lisses et cornés. Le dernier tour, pourvu de côtes irrégulières encore plus fortes et plus épaisses, est comprimé et terminé par une carène qui se continue avec une arête antépéristomale fort sail- lante. Ouverture piriforme, assez rétrécie à sa partie su- périeure. Gorge resserrée. Péristome continu, détaché, réfléchi de tous côtés. Lamelle supérieure très-comprimée. Lameile inférieure exiguë, profondément située. Pli sub- columellaire visible. Pli palatal exigu, supérieur, allongé et arrivant presque au bord externe. Hauteur. . . . . 18 millimètres. Diamètre. . . . 3 _ Sur les rochers, dans la vallée du Nabr-el-Kelb, près de Beyrouth (Syrie), à 50 kilomètres de la mer. Cette belle espèce, qui rappelle, par ses costulations, les Clausilia Lanzaïi (1), crassicosta (2), etc., se distingue également de toutes ses congénères syriennes par les vi- soureuses costulations qui ornent son test. Elle diffère, en outre, de la CI. Davidiana par son ou- verture plus piriforme ; par son dernier tour contracté et pourvu seulement d’une seule carène cervicale, etc. Les Clausilies syriennes, en y comprenant les deux que nous venons de décrire, sont, d’après l'état de nos con- naissances, au nombre de 33 espèces. Ces coquilles peuvent être réparties en espèces : 1° ca- rénées ; 2° cérulescentes ; 3° vésicantes ; 4° striées; 5° denti- culées, ainsi qu’il suit : (1) Espèce de Dalmatie. (Dunker, in Malak. Blatter, p. 232, 1857.) (2) Espèce de Sicile. (Benoit, in L. Pfeiffer, Malak. Blatt., p. 184, pl. u, fig. 18-19, 1856.) — 971 — 1° CLAUSILIÆ CARINATÆ. LesClausilies de cette première section offrent à la base du dernier tour une forte carène cervicale, spirescente, excessivement saillante (galeata), ou bien deux carènes, comme chez les bicarinata, bitorquata, cedretorum et Medlycotti. Ces espèces sont d’une teinte cornée (bitorquata, ce- dretorum, galeata), d’un fauve-blanchâtre (Medlycotti), ou d'un ton corné, marbré de fascies blanchâtres (bicarinata); enfin le test de ces coquilles est lisse (cedretorum), strié, plus ou moins costulé (bicarinata, bitorquata, galeata) ou bien fortement lamellé (Medlycotti). ? 1° CLAUSILIA BICARINATA. Clausilia bicarinata, Ziegler, mss., in Rossmassler, Ico- nogr., X, p. 17, f. 620, 1839. — bicristata, Zicgler (teste Parreyss, in L. Pfeiffer, 1848. — Dicarinata, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., 1. IT, p. 468, 1848, et t. IV, p. 774, 1859. Habite dans les forêts du Liban. 2 CLAUSILIA BITORQUATA. Clausilia bitorquata, Frivalsky,mss., in Rossmässler, in Malak. Blätt., p. 38, 1857. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 774, 1859. Le Liban. 3° CLAUSILIA CEDRETORUM. Clausilia cedretorum, Bourguignat, Moll. nouv. litig., etc. (1° décade), n° 9, pie cvs ETS. 1863. — 978 — Vallée du Nabr-el-Kelb, près de Beyrouth, à 12 kilo- mètres de l'embouchure de la rivière. &° CLAUSILIA MEDLYCOTTI. Clausilia Medlycotti, Tristam, Terr. fluv. moll. Palest., in Zool. Proceed. London, p. 540, 1865. Sarepta, en Palestine. 5° CLAUSILIA GALEATA. Clausilia galeata, Parreyss, mss., in Rossmässler, Iconogr., X, p. 17, f. 621, 1839. — — Charpentier, in Journ. Conch., p. 399, 1852. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IE, p. #68, 18%8, et t. IV, p. 766, 1859. Environs de Baalbeck. 20 CLAUSILIÆ CÆRULESCENTES. Espèces à coquille d’un blanc un peu bleuâtre (Bois- sieri, birugata, cylindrelliformis), ou d’un rosé-bleuâtre (filumna), ou bien mouchetée de petites fascies cornées (Zelebori). Test peu strié, à l'exception du dernier tour, qui est toujours plus ou moins fortement costellé. Dernier tour peu détaché (filumna, Zelebori, Boissieri, etc.) ou exces- sivement détaché (cylindrelliformis). Carènes cervicales toujours fortes et saillantes. Tantôt une seule carène (filumna), tantôt deux carènes convergentes (Boissieri, birugata} parallèles (cylindrelliformis), ou presque paral- lèles (Zelebori). Les Clausilies de cette section vivent sur les rochers exposés aux ardeurs du soleil. — 9279 — Ge CLausiLraA Boissiert. Clausilia Boissieri, Charpentier, in Zietschr. f. Malak., p. 142, 1847. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t IE, p.415, 1848. Espèce abondante aux environs de Beyrouth, et surtout sur les rochers qui dominent la rive gauche du Nahr-el- Kelb. 7° CLAUSILIA BIRUGATA. Clausilia birugata, Parreyss, Cat. p° 1 (teste Charpentier), in Journ. Conch., p. 374, 1852. Environs de Beyrouth. 8° CLAUSILIA CYLINDRELLIFORMIS. Clausilia cylindrelliformis, Bourguignat, in Amén. malac., t. LE, p. 101, pl. à1v, F. 10-13, 1855. _ — L. Pfeiffer, Monosr. Hel. viv., t. IV, p. 729, 1859. Les montagnes du Liban. 9° CLAUSILIA FILUMNA. Clausilia filumna, Parreyss, in L. Pfeiffer, in Malak. Blatt., p.151, 1866. Habite à Anubis, non loin du bois sacré des cèdres, dans le Liban. 10° CLausiLra ZELEBORI. Clausilia Zelebori, Rossmässler, Iconogr., XV, p. #5, pl. Lxxu, f. 858, 1856. — — L. Pfeiffer, Monosr. Hel. viv., t. IV, p. 729, 1859. Environs de Beyrouth. — 280 — Je CLAUSILIÆ VESICANTES. Les Clausilies de cette troisième série sont des espèces d'une teinte cornée-brunâtre, terne, un peu sale, dont le test, très-finement strié ou même un peu costulé, est fou- jours orné d’une suture bordée d’une zonule blanchâtre (albofilosa) ou entourée de petites papilles blanches (albo- papillifera). Les Clausilies de cette série peuvent se diviser facile- ment, d’après les caractères du dernier tour, en deux groupes, Savoir : 1° En espèces, dont le dernier tour offre, en avant du bord externe apertural, une petite arête parallèle au péri- stome (1), que nous appellerons arête antépéristomale. Clausilia Colbeauiana, coq. dextre. — Delesserti, — sénestre. — Gaudryi, — — — vesicalis, — — 2° En espèces, dont le dernier tour offre, en avant du bord péristomal, un simple étranglement plus ou moins pro- noncé, ce qui rend une partie du test un peu concave, « cervix Concaviuscula. » Clausilia fauciata. — Bargesi. 11° CLausiLirA COLBEAUIANA. Clausilia Colbeauiana, Parreyss, in L. Pfeiffer, in Malak. Blâtter, p. 169, pl. 11, F. 9-11, 1861. Environs d'Antioche, en Syrie. (1) « Cervix pone marginem profuude constr.cta, ante constrictio- nem cérista acuta perpendiculari in carinam basalem transeunte cincta, » (Rossmässier.) — 981 — 12% CLAUSILIA DELESSERTI. Clausilia Delesserti, Bourquignat, Cat. rais. coq. Orient, p. 47, pl. n, f. 10-13, 1853. — Ehrenbergi (1), Roth, in Malak. Blatt., p. 4h, 1855, in Spicil. Moll. orient., p. 28, pl. 1, f. 12-14, 1855. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 760, 1859. — Delcsserti, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV. p. 774, 1859. Abondante aux environs de Beyrouth. Le dernier tour de la Delesserti est muni d’une forte arête antépéristomale, et possède, en outre, deux carènes cervicales très-prononcées. Nous réunissons à cette espèce l’Ehrenbergi de Roth, quinediffère, sous aucunrapport, de notre espèce syrienne; tandis que l’on doit, au contraire, rapporter à la Clausilia fauciata VEhrenbergi de Parreyss et de Rossmässler. 13° CLAUSILIA GAUDRYI. Clausilia Gaudryi, Bourguignat, in Sched. Environs de Beyrouth. Cette espèce nouvelle se distingue de la C{. Delesserti par sa coquille plus petite, plus ramassée, moins lancéo- lée; par sa suture seulement pourvue de petites papilles blanches peu nombreuses « parce albopapillifera ; » sur- tout par son dernier tour muni, à sa base, d’une seule ca- rène cervicale, qui se termine à l’arête antépéristomale, dont elle semble être la continuation. (1) Non Clausilia Ebreubergi de Parreyss et de Rossmässler, qui est la Clausilia fauciata. — 282 — 14° CLAUSILIA VESICALIS. Clausilia vesicalis, Friwalsky, in Rossmässler, in Malak. Blätt., p. 38, 1857, et in Iconogr., t. XVII, p. 130, pl. xxxvu, f. 961, 1858. —— — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 752, 1859. Environs de Beyrouth, sur les rochers très-humides et un peu mousseux. Cette Clausilie se distingue des Delesserti et Gaudryi, etc., par son dernier tour aplati au-dessus de son arête anté- péristomale, ce qui donne à la base du dernier tour une apparence de vessie dégonflée et pendante. 15° CLAUSILIA FAUCIATA. Clausilia fauciata, Parreyss, in Rossmässler, in Malak. Blätt., p.39, 1857. Clausilia Ehrenbergi (1), Rossmässler, Iconogr., XVIII, p- 129, pl. zxxxvur, f. 960, 1858. — fauciata, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p.776, 1859. Sur les rochers humides aux environs de Beyrouth. 169 CLausiLIA BARGESI. Clausilia Bargesi, Bourguignat, in Sched. Cette espèce nouvelle se distingue de la fauciata par son test moins fusiforme, plus légèrement strié; par son dernier tour moins contracté; par ses carènes cervicales plus saillantes et plus spirescentes; par son ouverture moins détachée; par sa lamelle inférieure moins forte ; par son péristome moins évasé, etc. (4) Non Clausilia Ehrenbergi de Roth, qui est notre Clausilia De- lesserti. — 283 — 4e CLAUSILIÆ STRIATÆ. Ces Clausilies sont toutes plus ou moins striées, costu- lées ou même lamellées. Les espèces de cette série peuvent se répartir en deux groupes distincts : 1° En espèces, ne possédant pas d’arête antépéristo- male : Clausilia Albersi, — Judaica, — Dutaillyana, — phæniciaca, — Genezerethana, — porrecta, — Raymondi. 20 En espèces possédant une arête antépéristomale : Clausilia Hedenborgi, — strangulata, — sancta, — Davidiana, — prophetarum. 17° CLAUSILIA ALBERSI. Clausilia Albersi, Charpentier, in Journ. Conch., p. 374, pl. 1, f. 4, 1852. — — Bourguignat, Test. nov. Or., p. 20, 1852, et Cat. rais. coq. Orient, p. 45, pl. 11, f. 18-21, 1853. 22 — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 775, 1859. Environs de Beyrouth. Coquiile d’un cendré-brunâtre, finement costulée de striations blanchâtres; deux carènes cervicales conver- sentes; lamelle subcolumellaire immergée. — 284 — 18° CLausiLrA JupAICA. Clausilia Judaïca, Bourguignat, in Sched. Environs de Beyrouth. Cette nouvelle Clausilie se distingue de lAlbersi par sa coquille plus ventrue et plus fusiforme ; par son test plus fortement lamellé vers la suture; par son dernier tour moins contracté vers le bord péristomal et muni, à sa base, d’une carène cervicale ; par sa lamelle subcolumel- Jaire non immergée, comme celle de l’Albersi, mais parfai- tement visible. 19° CLaAusILIA DUTAILLYANA. Clausilia Dutaillyana, Bourguignat, in Sched. Environs de Beyrouth. Clausilie d’une teinte cendrée, ornée de costulations plus délicates et plus serrées que celles des A/bersi et Ju- daica. Une seule carène cervicale avec une tubérosité simulant une seconde carène avortée. Deux lamelles pa- latales, une supérieure, une inférieure. Ouverture à peine détachée. Dernier tour peu contracté, aussi finement costulé que les autres tours, tandis que chez les Albersi et Judaïca le dernier tour est toujours très-fortement cos- tulé. 20° CLAUSILIA PHÆNICIACA. Clausilia phæniciaca, Bourquignat, in Sched. Sur les rochers dans la partie haute de la vallée du Nahr-el-Kelb. Coquille cendrée-bleuâtre, costulée, bien fusiforme, à ouverture fortement détachée. Dernier tour bien con- tracté. Deux carènes cervicales convergentes, avec une tu- bérosité latérale simulant une troisième carène. Ouverture oblongue, avec les lamelles supérieure et inférieure con- vergentes et très-comprimées. — 985 — ‘21° CLAUSILIA GENEZERETHANA. Clausilia Genezerethana, Tristam, Terr. fluv. moll. Pa- lest. in Proced. zool. Soc. London, p. 539, 1865. Sur les rochers, aux environs de Genezareth, 22° CLAUSILIA PORRECTA. Clausilia porrecta, Friwalsky, in Rossmässler, in Malak, Blâtter, p. 39, 1857. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 715, 1859. Syrie (loc. inconnue). 23° CLAUSILIA RAYMONDI. Clausilia Raymondi, Bourguignat, Moll. nouv. litig., etc., (première décade), n° 10, pl. 1v, f. 6-10, 1863. Espèce abondante dans la vallée du Nabr-el-Kelb, près de Beyrouth, à une distance de 7 kilomètres de la mer. Coquille complétement fusiforme, à ouverture contracté et détachée, comme celle d’une cylindrelle. Deux carènes cervicales parallèles. Dernier tour presque lisse, tandis que les autres tours sont fortement costulés. 24° CLAUSILIA HEDENBORGI. Clausilia Hedenborgi, L. Pfeiffer, in Proceed. zool. Soc., of London, p. 138, 1839. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. IN, p. 602, 1853, et t. IV, p. 745, 1859. Vailée du Nabr-el-Kelb, près de Beyrouth. — 286 — 95° CLAUSILIA STRANGULATA. Helix strangulata, Férussac, Prod., n° 516, 1821. Clausilia strangulata, Beck, Ind. Moll., p. 91, 1837. — — L. Pfeiffer, Symb. ad Hist. Hel. viv., t. [, p. 47, 1841, et Monogr. Hel. viv., t. I, p. 468, 1848. Excessivement abondante sur tous les murs de clôture des jardins de Beyrouth, sur les rochers de la vallée du Nahr-el-Kelb. Coquille cendrée, bien costulée. Une seule carène cer- vicale se prolongeant en une arête antépéristomale. Der- nier tour comprimé, aplati au-dessus de l’arèête, et simu- lant une vessie pendante et dégonflée; péristome bien évasé, etc. 26° CLAUSILIA SANCTA. Clausilia sancta, Bourguignat, in Sched. Environs de Beyrouth. Coquille d’une teinte plus foncée que la strangulata, à costulations plus fines et plus serrées, ouverture un peu moins détachée, plus piriforme, arête antépéristomale plus rapprochée du bord externe; dernier tour moins con- tracté ; deux carènes cervicales, à peine convergentes, au lieu d’une seule, comme chez la strangulata. 27° CLAUSILILIA DAVIDIANA. 28° CLAUSILIA PROPHETARUM, Voir ci-dessus (n° 87 et 88, pages 273 et 275), pour les caractères de ces espèces, ainsi que pour leurs rapports et leurs différences avec les Clausilies qui leur sont voi- sines. = ST 5 CLAUSILIÆ DENTICULATÆ. Les Clausilics de cette dernière série sont des coquilles très-finement striolées, d’une apparence cornée, terne, sans éclat; de forme trapue, globuleuse, dont l'ouverture est ornée de nombreux plis palataux, et, sur le péristome, d’un assez grand nombre de denticulations. 29° CLAUSILIA OXYSTOMA. Clausilia oxystoma, Rossmässler, Iconogr., X, p. 19, fig. 625, 1839. — amblyostoma, Parreyss, mss. (teste L. Pfeiffer, 1848). — Oxystoma, Charpentier, in Journ. Conch., p. 398, 1852. —— — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv.,t. I, p. #79, 1848, t. III, p. 620, 1853, ett. IV, p. 784, 1859. Environs de Baalbeck, en Syrie. Coquille brune, bien striée ; une seule carène cervicale; un sillon canaliforme à la base de l’ouverture. Plis pala- taux très-immergés, au nombre de trois. —Denticulations à la partie supérieure de l’ouverture. 30° CLAUSILIA MOESTA. Helix mœsta, Férussac, Prodr., n° 539, 1821. Clausilia mœsta, Rossmässler, Iconogr., X, p. 23, fig. 634, 1839. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., t. I, p. #77, 1848, ett. IV, p. 783, 1859. — — Charpentier, in Journ. Conch., p. 398, n° 205, 1852. — — Roth, Spicil. Moll. orient., p. 31, 1855. — 288 — Clausilia mœsta, Hüster, in Chemnitz et Martini (2° édit.), g. Clausilia, p. 230, pl. xxv, fig. 31-33. a — Mousson, Coq. terr. fluv. Palest., p. 50, 1861. Abondante aux environs de Jaffa, de Beyrouth, de Sayda, etc. Cinq plis palataux; quelques petites denticulations sur le bord externe; base de l'ouverture bien arrondie, non canaliculée. 31° CLAUSILIA HIEROSOLYMITANA. Clausilia Hierosolymitana, Bourguignat, in Sched. Aux environs de Jérusalem. Coquille plus petite et plus trapue que celle de la mæsta. — Test presque lisse, à peine striolé vers la su- ture. Cinq plis palataux blanchâtres, très-saillants, forte- ment émergés ; base de l’ouverture un tant soit peu cana- liculée. Denticulations assez nombreuses à la partie supé- rieure de l'ouverture. 32° CLAUSILIA SAULCYI. Clausilia Saulcyi, Bourguignat, Cat. rais. Moll. d'Orient, p- 50, pl. 1, fig. 7-9, 1853. Espèce très-commune sous les pierres humides, aux environs de Sayda, de Jérusalem, etc. Ouverture denticulée de tous côtés. 33° CLAUSILIA CORPULENTA. Clausilia corpulenta, Friüvalski, in L. Pfeiffer, in Zeitsch.…. f. Malak., p. 7, 1848, et Monogr. Hel. viv., t. II, p. #78, 1848. Cette coquille, qui est abondante en Asie Mineure, ha- bite également en Syrie, entre Beyrouth et Sayda. — 289 — Telles sont les nombreuses Clausilies que nous connais- sons de la Syrie. Il s'en trouve cependant encore une que nous n'avons pas mentionnée dans ce catalogue : c’est la CLAUSILIA TUBA-PARADISI (Ehrenberg, Symb. phys. (sans pagin.), 1831; — Clausilia tuba-pa- radisi, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., IF, p. 487, 1848, et €. IV, p. 786, 1859). Cette espèce est si mal décrite, que nous n'avons pu sai- sir ses signes distinctifs. — L. Pfeiffer rapproche cette Clausilie de la corRuGATA. — Roth, de son côté (1), qui est aussi embarrassé que nous, a cru reconnaître, dans la description d’'Ehrenberg, les caractères de deux espèces. Cette espèce litigieuse a été signalée sur les rochers humides, entre les villages d’Eden et de Bischerra, vil- lages situés vers les hautes sommités du Liban. (1) Spieil. Moll. orient., p. 29, 1855. $ 89. POMATIAS ATLANTICUS. Pomatias atlanticus, A. Letourneux, mss. Testa imperforata , lanceolato-acuminata, gracili, pallide fulvo-ci- nerascente, sat pellucida, costata (costæ obliquæ, plus minusve validæ ac productæ); — spira acuminata; apice obtuso, mamillato, albido, lævigato; — anfractibus 9 turgido-rotundatis, lente regulariterque crescentibus, sutura perprofunda separatis; — prioribus lævigatis; cæteris costatis; ultimo minus costato, ad aperturam recto, inferne solum leviter dilatato; — apertura paululum obliqua, exacte rotun- data; peristomate leviter (vix ad labrum externum) expanso, acuto; — margine columellari breviter auriculato; marginibus tenui callo junctis. Coquille imperforée, grèle, assez transparente , d’une teinte fauve cendré assez pâle, et d’une forme lancéolée régulièrement acuminée. Test pourvu de petites costula- tions obliques plus ou moins fortes et saillantes. Spire acuminée, terminée par un sommet obtus, mamelonné, lisse et blanchâtre. Neuf tours arrondis, excessivement renflés, à croissance régulière et très-lente, séparés par — 291 — une suture très-profonde ; les deux premiers tours sont lisses; les tours du milieu sont assez fortement costulés; le dernier tour, orné de côtes plus délicates, rectiligne vers la partie supérieure de l'ouverture, n’est seulement un peu dilaté qu’à sa partie inférieure. Ouverture faible- ment oblique, bien ronde. Péristome aigu, presque droit vers le bord externe, seulement un peu évasé vers le bord columellaire , qui est légèrement auriculé; bords marginaux réunis par une faible callosité. Hauteur. , . . . 8 millimètres. Hameétre, VERS — Cette espèce a été recueillie par le conseiller Letour- neux dans les gorges de l'Oued-Isser, en Kabylie. Ce nouveau Pomatias ne peut être confondu qu’avec une espèce encore inédite que bientôt, du reste, M. Le- tourneux va publier dans son ouvrage sur les Æabyles, sous le nom de Pomatias Maresi, en l'honneur de notre brave ami, Paul Marès. Malgré que ce Pomatias ne soit pas encore édité, nous croyons cependant devoir dire, dès à présent, que l’atlan- ticus diffère du Maresi par ses tours de spire plus ventrus, plus gonflés, séparés par une suture plus profonde; par son mode d’enroulement plus régulier et encore plus lent que celui du Maresi; par son dernier tour non dilaté ni ascendant vers la partie supérieure de l'ouverture, comme celui du Maresi; par son ouverture légèrement oblique et non verticale; par son péristome à peine évasé, presque droit vers le bord externe, etc. Cette espèce est le troisième Pomatias découvert depuis quelque temps en Algérie, grâce aux recherches intelligentes de notre savant ami le conseiller Letour- neux. 23 Ces espèces sont : 1° PomaTias LETOURNEUxI, Bourguignat (voir la 7° dé- cade, n° 68, février 1866). Coquille abondante à Roknia {surtout dans l’intérieur des chambres tumulaires des dolmens), près d'Hammam- Meskhoutin (province de Constantine). 20 PomaTiAs Maresi, Letourneux, les Kabyles et les coutumes kabyles (sous presse). En Kabylie, sur les rochers à Tizi n’cheria, et à Tha- bourth-Bousgueur, dans le Djurjura (Letourneux). 3° POMATIAS ATLANTICUS, Lelourneux. Des sorges de lOued-lsser, en Kabylie; espèce dont nous venons de donner la description. $ 90. + MELANOPSIS PENCHINATI. Testa imperforata, obeso-oblonga, solida, opaca, nitente, luteolo- cornea, flammulis castaneis irregulariter sparsis ornata, lævigata, ac costis obsoletissimis transversis undulata; — spira rapide acumivata; apice minuto, nitido, albido, lævigato ; — anfractibus 6 ad suturam linearem leviter subtumidis; — prioribus convexiuseulis, sat regula- riter crescentibus; penultimo convexo-planulato, maxime dilatato; ultimo 2/3 altitudinis æquante, ad aperturam regulariter descen- dente; — apertura oblique piriformi, superne canaliculatim coarcta- ta, ad partem inferiorem dilatata ac semper expansa ; — columella ad basin truncata ac vinosa; sinu truncaturæ mediocri ; — peristo- mate recto, acuto, intus leviter albido-incrassato;, — marginibus callo validissimo, nitidissimo, ad angulum superiorem tuberculoso ac vi- noso-castaneo, junctis. Coquille imperforée, de forme obèse-oblongue, solide, opaque, brillante, d’une teinte jaunacée-cornée, ornée, en outre, de diverses flammules d’un ton marron. Test lisse, sillonné de côtes transverses très-émoussées. Spire courte, acuminée, terminée par un sommet petit, brillant, lisse et blanchâtre. Six tours légèrement renflés vers la —_ 0 — suture qui est linéaire; les premiers, assez convexes, s'accroissent avec régularité; l’avant-dernier tour con- vexe, tout en étant légèrement plan vers la partie mé- diane, est très-dilaté; le dernier tour, qui égale les deux tiers de la hauteur, descend régulièrement vers l’ouver- ture. Celle-ci obliquement piriforme, rétrécie en forme de canal à sa partie supérieure, est très-dilatée à sa partie inférieure. Columelle tronquée et d’une teinte vineuse à la base; sinus de la troncature médiocre ; péristome droit, aigu, légèrement épaissi à l'intérieur par un en- crassement blanchâtre; bords marginaux réunis par une callosité forte, épaisse, très-brillante, ornée, vers l'angle supérieur, d’une éminence tuberculeuse d’une teinte marron lie de vin. Hauteur. . . . . 15-16 millimètres. Diamètre... . . . 6-7 — Cette nouvelle Mélanopside, qui diffère essentiellement des Melanopsis cariosa et Sevillensis, à été recueillie à Agora, en Aragon (Espagne). Nous nous faisons un plaisir de la dédier à notre ami le docteur Penchinat, de Port-Vendres. PARIS. — IMPRIMERIE DE MADAME VEUVE BOUCHARD-HUZARD, RUE DE L'EPERON, 9. FERA IX. Ë 8 10 ee ee K 7 V 1 13 / à Pa 3 ©) ) Ne Arnoul del. et litk. Zrrp. Becquet, Paris. /_3. Helx Paidherbiana. 4-4. Âeliex Dyebbarua. gl18. /lelix Tlemcenensis. ] IL nul me à mé PE XT. 7 8 \e Le 9 12 10 11 (a } L 1 \ (& 4 14 15 15 16 à À Ë Â Q 64 Arnoul del. et Le. Pre. Becquet, Parts. 1_ 4. Milanopsis Penchinak. 58. Fierussacta Oranensrs. 9-13. Pirussacia diodonta. 13-16. Pomatias atlanticus. (AA ; Jo No | Pal M Ne | ne? 1 L pe r ef 1 ES 4 PRE er, ; 6 7 É > nn = 9 11 e 13 14 À PF Le ke) y Ô 2 Tmp. Becquet, Paris. _Arnoul del. et lith. 1-7. Lorutes fssericus. #_11 Causilia prophelarunt. 1215 ausilia Davidiara.. " à \Ta UE l ho LA di) +! 4 sb à te fr SOUS PRESSE : DIXIÈME DÉCADE AVEC LAQUELLE SERONT DONNÉS LES TITRE, FAUX TITRE ET UNE TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES PUBLIÉES DANS CETTE PREMIÈRE CENTURIE. D © Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l’Éperon, 5. D | pe ; + | MOLLUSQUES NOUVEAUX, LITIGIEUX OU PEU CONNUS PAR M JR. BOURGUIGNAT. Dixième fascicule IMPRIME À 100 EXEMPLAIRES. + JUL 151926 % me Ut 172. PARIS .CHEZ K. SANY, LIBRAIRE-ÉDITEUR | ni: th VA AP'L 4 k MOLLUSQUES NOUVEAUX, LITIGIEUX OU PEU CONNUS. PARIS. — IMPRIMERIE DE MADAME VEUVE BOUCHARD-HUZARD, Rue de l'Eperon, 5. MOLLUNQUEX NOUVEAUX, LITIGIEUX QU FEU CONNUS PAR M. JR. BOURGUIGNAT. ——— +< + —— PREMIÈRE CENTURIE (MARS 1863 À DÉCEMPRE 1868). PARIS CHEZ F. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR RUE HAUTEFEUILLE, 24. . e- » PR, ” Em — L Di RE. LT és ea À nn pla AN VF | Pix a em D H u = bp à » | a 5 hs 5 mn" Bi Ke u nt jé R> EE S | ae UE TRE % l PU. L = | | UT ON HN nt: A “A i " FA * L nr : | É l | à : Le sis t ( L + kW +00 , à k A ÆTIT YEN ._* | w | LT : MUR: [ ” Le ; 1) 4ù “3 : n Ur ’ LL: = I %” me . A HAE 0 RY & & tel a2 » pe | ht is fi4 Al LR rh de 11 Û # A HE 2 0 Paris, 1°" décembre 1868. DIXIÈME DÉCADE. 91. 92. 953. 94. 95. 96. 97. 95. 99. 100. HELIX PARETIANA. — BROCARDIANA. CYRNIACA. BARCINENSIS. PENCHINATI. ROUVIERIANA. SPIROXIA. FERUSSACIA MICROXIA. CYRENA SAULCYI. UNIO MAURITANICUS. t9 = ” “RE AE TT VOLE TL — Le | N is re ê | LORS. _ h, “un | L TT « | É 5 >= . "2 ’ et ‘ L _ Ve PT ‘ _ LA LA : L'4 l ; ] ANS » l | ; Len | fat À 1 1 TA Sn à if GC L 2 | : L 1 Es | LEA NES SE | AUS * où Gén. E R. ENTR 4 ÉSÉEEA Tæ LA #e . 08 de | 13 16 14 @> 18 19 20 21 f = Arnoul del. Zmp. Brequet, Paris 4 2. Planorbis Mabille y 12. Daudebardia alarteca. 2. Plan. Corrreus. 13_16. D'aud. rabigent 4. ladvata Coronador. 77-19. Lunnixa Martorell . DO Jphærturn lisparucurt Son À La à Ra a Dr h SOUS PRESSE : LA TRELZIÈME DÉCADE. # LE ne «rfi n HIER (e er om A: CERCLE LE EL. ephLLER CL lei AA ae 24 * ROLLER An a | 2 [LIL | LETTORPES [l : à M AARAGR A AI AAAA an na Al Npaanl us TON Co ‘ 4 nAÈga =. ARR PT Lai A {2 du LE Ci DLL ELCEREE ane | | )s CO AR à D, 2 eROR Bi» 82: TT ELCLETER Ne à ; s : s "Sa a | à N LE = j PT DLL à Pre 4 #4 F ! A LA) 4 \à Ni ARR NU à a Ss. [ill a à PCÉCRRRES : = . E a { HA ne à 1 A A ÿ x nas À , à ù Den +] AWIP Los. vi ARS l Dale PILES Vs "s Aa cale pee pentes ARR oo TRES \, os © A HE YS NAS AAA , AN, SNLLT I La) VER : Æ 1.) n ao. AA". D'> An RTS SE DONS Ü E 4 hs se = NN S SN RAR PS L LT # | ? Aa à AMRS PT CEY FRAC a RS AL Le 28 KO LP AP ENT ON BRETON TSS At OT | + “kg A £ be mi D A ENUIUEE LL ENT OPEN à | | | AA v, A a air PP LLC The JAANENENTAT à PR f ur” 2DDs1041 | QUE IN 4 s : £ | À NU a IT LA Re AIRARARAE RE PF" 25, le ° 2 S2SANNALRA LIN PAPA AA ME à, m SOLE NT D an A. 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