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BAILLIÈRE ET FILS 1921 THE OT Se Et LE LOL VS 1) ñ à “à #} ou V V4 INTRODUCTION La faune malacologique de la Syrie et de la Palestine a fait l’objet d'un grand nombre de travaux dont quelques- uns remontent à plus d’un siècle. Les plus importants se bornent à faire connaître les résultats des recherches effec- tuées par des voyageurs et aucun ne présente un tableau d'ensemble de la faune de ces régions. Cependant, un tel travail serait du plus grand intérêt : aussi ai-je cherché à compléter les matériaux recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, en indiquant les espèces qui n'ont pas été ren- contrées par ce consciencieux naturaliste. J'ai également essayé de faire ressortir les caractéristiques de la faune syrienne et d'indiquer ses rapports avec la faune des régions voisines. Mais, avant d'exposer les résultats de cette longue étude, je vais faire très rapidement l'historique des expéditions zoologiques dans l’Asie-Antérieure f. I Les premières données que nous possédons sur les Mol- lusques de la Syrie remontent à l'année 1775. C'est à cette époque que parurent les ouvrages de ForskAL [1775, 1776 |? qui renferment les résultats de la première expédition scientifique qui ait parcouru les contrées oriento-méditerra- néennes *. 4. Ilest, en effet, impossible de se borner aux expéditions qui ont seulement parcouru la Terre-Sainte, beaucoup d'espèces des régions voisines ayant été retrouvées depuis, soit en Syrie, soit en Palestine. 2, Les chiffres en caractères italiques placés entre crochets renvoient à l’Index bibliographique, à la fin de ce mémoire. 3. Cette expédition, due à l'initiative du comte de Bernstorf, ministre de Frédéric V, roi de Danemark, partit en 1761 et ne revint qu'en 1767, après avoir visité la Syrie et l'Arabie. ForskaL étant mort dès 1763, ce fut son compagnon de route NIEBUHR qui, à son retour, édita l'ouvrage de ForskAL. 1 PSE Quelques années plus tard (1792), une mission française commandée par OLIVIER, qui s'adjoignit BRUGUIÈRE comme naturaliste, fut chargée d'explorer l'empire Ottoman. La relation du voyage [OLIVIER 1801-1809] ! renferme la deserip- tion et la figuration d'un assez grand nombre de Mollusques de Syrie et de Palestine parmi lesquels Je citerai les sui- vants : Bulimus ovularis ?. Bulimus labrosus. Helix cariosa. Je ne fais que mentionner les travaux considérables entre- pris par l'expédition d'Égypte: cependant l'atlas publié par SAviGNyY [1817] renferme la figuration, très exacte, de quelques espèces syriennes. HemrricH et EHRENBERG parcourent l'Égypte, l'Abyssinie et la Syrie, pendant les années 1820-1825, recueillant par- tout de nombreux matériaux qui furent utilisés par EnRENBERG pour la publication de son célèbre ouvrage : Symbolæ physicæ, qui parut, à partir de 1828, en livrai- sons non paginées * | EHRENBERG, 1828]. Ce livre, luxueuse- ment édité, signale les Mollusques suivants recueillis aux environs de Beyrouth (Syrie) : Limax variegalus *. Helix adspersa. Helix simulala. Caracolla nummus. Bulimus gastrum. Bulimina labrosa. Clausilia tuba paradisi. Isidora Brocchii. Amphipeplea glutinosa Syriaca. 1. BRruGuiÈRE mourut pendant le retour de l'expédition (1798). Orivier a publié, dans la relation du voyage, les observations d’his- toire naturelle faites par BRUGUIÈRE. 2. Je conserve ici les noms originaux d'OLIVIER. 3. HEmPricH mourut en vue des côtes d'Abyssinie. h. Je conserve ici les noms originaux d'ÉHRENBERG. PRE Malheureusement les descriptions de ces animaux ne sont accompagnées d'aucune iconographie, si bien que plusieurs espèces sont encore douteuses aujourd'hui. A partir de cette époque, les documents malacologiques sur la Syrie et les régions voisines vont se multiplier. Le D' ScauBerT, ERDL et RoTH explorent, au point de vue zoologique, une grande partie de l’Asie-Antérieure et recueillent de nombreux matériaux publiés par RoTx [1839] qui énumère 61 espèces dont 16 sont présentées comme nouvelles. EpMonp BoissiErR séjourne en Syrie pendant l'hiver et le printemps de 1846. Il rapporte en Europe une collection malacologique dont 1! confie l'étude à son ami J. DE CHAR- PENTIER qui décrit 8 espèces nouvelles [J. DE CHARPENTIER, 1847 |. C'est un peu plus tard qu'une mission américaine explora la mer Morte et la vallée du Jourdain. CoNRADp traita, dans le rapport présenté par LYxcx, le chef de l'expédition, la partie malacologique du voyage [CoNraD, in LYNCcH, 1852]. Le professeur J. R. Roru, de Munich, entreprit, au cours des années 1852-1853, un second voyage en Syrie dont il consigna les résultats dans un mémoire paru en 1855. Le voyage effectué par notre compatriote F. DE SAULCY, de décembre 1850 à avril 1851, fut particulièrement fécond en résultats. En dehors de leurs études géographiques et archéologiques, les explorateurs avaient pris soin de former une collection d'histoire naturelle riche en Insectes, en Mol- lusques et en Végétaux. Les Mollusques furent étudiés par J. R. BourGuIGNAT | 1852, 1853] qui publia un catalogue de 138 espèces parmi lesquelles 38 nouvelles. Le professeur BELLARDI ayant, dans le courant de l'an- née 1852, visité une partie de l'Orient, rapporta une série de Mollusques terrestres et fluviatiles des îles de Corfou, Syra, Rhodes, Chypre, et de plusieurs points de l'Asie- Mineure et de la Syrie. Tous ces documents ont été publiés par A. Mousson [1854], qui mit également en œuvre [Mous- es CS SON, 1861 ] les matériaux recueillis par le professeur J. R. RorTx au cours de son troisième voyage en Palestine [1858-1859 ]. L'année 1865 vit paraitre deux importants mémoires. Celui de A. Issez [1865] est consacré à l'étude des docu- ments rapportés par le professeur DE Puaicippi, le Marquis DoriA et LEssona. Ces savants recueillirent, pendant leur traversée de l'Arménie et de la Perse boréale, 88 espèces dont 16 nouvelles. A son tour, TrisraM publia [1865], dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres, la partie malacologique des remarquables collections zoologiques qu'il avait formées au cours de ses persévérantes et actives recherches en Syrie. Il est à regretter que les espèces créées par TRISTAM n'aient pas été figurées. En 1870, le professeur allemand H. KIEPERT parcourt, en compagnie de son fils, une grande partie de la Palestine où il rassemble un nombre assez restreint de coquilles qui sont étudiées par le D' E. von MaRTENS [1871]. C'est encore le même savant qui publiera, quelques années plus tard, les matériaux réunis par le D° ALEXANDRE BRANDT dans l'Arménie russe [MARTENS, 1880 |. D'autre part, A. Moussox fait paraitre successivement [1873, 1876 a, 1876h] une série de notices sur les coquilles récoltées par le D' Sievers, de Petrograd, dans une grande partie de l'Asie occidentale : Caucasie, Transcaucasie, etc. Le même auteur avait précédemment donné trois mémoires [1859, 1863, 1874] consacrés aux recherches du D' SCHLAEFLI en Orient, mémoires où sont décrites des espèces nouvelles provenant des environs d'Alexandrette, de la côte Armé- nique, de la haute et de la basse Mésopotamie, de la Trans- caucasie. En 1873-1874 parut un important mémoire du D' E. vox MaRTEXS [1874] embrassant la faune malacologique de toute l'Asie-Antérieure. La base de cette publication, ornée de planches fort exactes, fut fournie par les récoltes du bota- niste allemand HAUSKNECHT qui visita l'Asie-Mineure, la RCE Syrie, la Mésopotamie et la Perse. Le D' E. von MARTENS ajouta à son travail les données précédemment acquises et le rendit fort utile par l’adjonction de tableaux compara- tifs consacrés aux Mollusques vivant dans les dix-sept régions quil distingue dans l'Asie-Antérieure. Il est seule- ment à regretter que ces divisions soient purement géogra- phiques au lieu d'être établies sur des bases faunistiques. Bien qu'il ne concerne pas la Syrie, le voyage de FEDTSCHENKO dans le Turkestan ne saurait être passé sous silence dans cette rapide revue historique. Ses résultats malacologiques sont, en effet, très importants, et les tra- vaux de von MARTENS [1874] sur ce sujet renferment les descriptions de nombreuses espèces — surtout parmi les Mollusques fluviatiles — retrouvées depuis en Syrie et en Palestine. C'est pour les mêmes raisons que j'indiquerai encore ici le mémoire de E. von MaARTENS | 1882] sur les Mollusques de l'Asie centrale, mise en œuvre du matériel rapporté en Europe par les explorateurs russes et alle- mands. Les très nombreuses récoltes de H. Lener, de O0. HERz et du D° G. Sievers, dans la Transcaucasie, l'Arménie, le nord de la Perse, etc., furent étudiées par le D' Oskar BoETIGER, de Francfort, dans une importante série de publications parues dans le Bericht über der Senckenbergischen Nalur- forschenden Gesellschaft in Frankfurt-am-Main | 1884, 1889], mais surtout dans les Jahrbüchern der Deutschen Malakozoologischen Gessellschaft [1879 a, 1879b, 1880, 1880 a, 1880 b, 1880 c, 1881, 1883 |. Le même auteur traita la partie malacologique de la faune que le D° GusTaAv RAbDpE [1886] publia au retour de son voyage dans les régions du sud-ouest de la mer Caspienne [ BoETTGER, 1886]. Enfin, BoETTGER étudia encore [1889] les matériaux rapportés de la Transcaspie et du Chorassan par le D° ALFRED WALTER. Avec l'expédition française de L. LoRTET, nous revenons uniquement en Syrie. Ce savant, alors directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Lyon, exécuta deux longs voyages — 10 — en 1875 et en 1880, et réunit de nombreuses collections. Il étudia lui-même les Poissons [LoRTET, 1883] et confia les Mollusques à son ami A. Locarp, qui publia un mémoire considérable où sont décrites et figurées des espèces nou- velles dont plusieurs avaient été récoltées par la mission française dirigée par A. CHANTRE, l’anthropologiste bien connu | A. LocARD, 1883 |. TH. Barrois, de Lille, s’attacha plus spécialement à l'étude de la faune fluviatile des lacs syriens. Il récolta des séries malacologiques intéressantes, publiées par H. DROUET [1893] et PH. DAUTZENBERG | 1894]. Vers la même époque, le naturaliste allemand H. RoLLe entreprenait un assez long voyage malacologique en Asie- Mineure, en Syrie et en Palestine, visitant les localités classiques et recueillant une riche collection qu'il étudiait, à son retour en Europe, en collaboration avec le célèbre malacologiste de Francfort-sur-le-Main, le D' W. KoBezr. Il en résulta Ja publication d'un ouvrage fondamental, illustré de nombreuses planches, et qui parut en trois livraisons [H. Roze et W. KoBeLT, 1895-1897]. Il me reste enfin à citer quelques mémoires récents qui viennent heureusement compléter ceux signalés précédem- ment. Ce sont, tout d’abord, ceux du D' R. STURANY | 1902, 1905], mise en œuvre des recherches du D° FRANZ WERNER, du D' ARNOLD PENTHER et du D' EMERICH ZEDERBAUER; ceux de P. HEssE | 1907, 1908, 1910, 1910 a, 1912 |; enfin ceux de NAËGELE |1897, 1901, 1902, 1903, 1906, 1910] où sont signalées les espèces syriennes envoyées à l’auteur par quelques mis- sionnaires allemands. Après d’aussi nombreuses explorations et un tel nombre de travaux, on pouvait croire qu'il ne restait rien à glaner en Syrie. L'heureux voyage accompli par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE apporte un démenti formel à cette supposition. Le savant naturaliste de Rouen a préféré se borner à l'étude d'une région, relativement peu étendue, de la Syrie; mais, suivant son habitude, il l'a explorée méthodiquement et re méticuleusement. Aussi a-til pu recueillir des matériaux considérables, et l'on peut dire que, par son importance zoologique, le voyage de M. HENRI GADEAU DE KERVILLE couronne dignement ceux de ses prédécesseurs. IT Dans son ensemble, la faune malacologique de la Syrie et de la Palestine appartient au bassin méditerranéen et présente des affinités assez étroites que je chercherai à pré- ciser à la fin de cette introduction. Je me propose, tout d’abord, d'indiquer les caractères généraux et les particularités les plus saillantes de la faune terrestre, puis de la faune fluviatile. Les LimacipÆ sont encore peu connus. Cependant ces ani- maux présentent un grand intérêt, et il serait à désirer que les voyageurs suivent l'exemple de M. HENRI GADEAU DE KerviLLE et recueillent les Limaces avec le plus grand soin. Le genre Limax n'est représenté que par une espèce : le Limax flavus Linné, également répandu dans une grande partie de l'Europe. Par contre, les genres Malacolimax et Agriolimax fournissent de nombreuses espèces. Les Agrio- limax surtout paraissent caractéristiques de cette faune, et M. Henrt Gapeau DE KERVILLE n'a pas récolté moins de trois espèces nouvelles auxquelles il convient d'ajouter deux Agriolimax, également nouveaux, qui m'ont été commu- niqués par mon savant collègue et ami, M. CarLo POLLONERA, du Musée zoologique de Turin : Agriolimax Horsti Germain !. Agriolimax damascensis Germain. Agriolimax nigroclypeata Germain. Agriolimax agreslopsis Pollonera. Agriolimax Pallaryi Polloncra. 1. Dans cette introduction, jé ne donnerai les références bibliogra- phiques que pour les espèces dont il ne sera pas question dans la partie descriptive de ce mémoire. Ho ee Dans la famille des TEsracELLIDx, les véritables Testa- celles sont remplacées par les Daudebardia et, notamment, par celles du sous-genre Libania. Un fait particulièrement intéressant est l'absence des Parmacelles en Syrie et en Palestine. Cependant ces ani- maux se retrouvent dans la plupart des régions voisines : en Égypte (Parmacella alexandrina Ehrenberg t), en Mésopotamie ( Parmacella Olivieri Cuvier?), en Caucasie (Parmacella Korschinskii Simroth *), etc. *. L'absence du genre Zoniles est le trait dominant de la famille des Zoniribx. Par contre, les Hyalines sont abon- dantes; leurs affinités sont nettement européennes par les espèces appartenant aux sous-genres Polila et Vilrea dont certaines ne sont que des formes représentatives. C'est ainsi que l'on peut établir le tableau suivant : EUROPE MÉRIDIONALE SYRIE ET ARCHIPEL PALESTINE Hyalinia cellaria Müller. Hyalinia cellaria Müller variété Sancta Bourguignat. Hyalinia lucida Draparnaud. Hyalinia syriaca Kobelt. Hyalinia œquata Mousson. Hyalinia æquata Mousson. Hyalinia hydatina Rossmässler. | Hyalinia hydatina Rossmässler. 1. ERRENBERG. — Symbolæ physicæ, etc. ; decas prima, 1828 (sans pagination ). 2. Cuvier (G.). — Annales Muséum Histoire naturelle Paris ; V, 1804, p. 435, pl. XXIX, fig. 12-15; et Mémoires sur les Mollusques ; XIL: Mémoire sur la Dolabelle, la Parmacelle et un nouveau Mollusque nu nommé Parmacelle ; 1817, p.8, fig. 12-15 [non Parmacella Olivieri Simroth, qui est le Parmacella Simrothi Germain (loc. infra cit. ; 1911, p. 16, fig. 4)]. 3. SIMROTH (D'H.). — Die Nacktschneckenfauna des Russischen Reichs ; 1902, p. 202 (Parmacella korschinskii). 4. Pour la distribution géographique des PARMACELLIDÆ, voir : GERMAIX (Louis). — Études sur la faune malacologique terrestre et TRUE Quelques autres Hyalines, plus caractéristiques de l'Asie- Antérieure, se placent dans le sous-genre Refinella (Hya- linia Simoni Boettger, Hyalinia libanica Boettger) bien développé en Asie-Mineure. On ne connaissait, jusqu'à ces derniers temps, aucun Vitrina en Syrie. Les recherches du frère Louis ont accru nos connaissances d’une très belle espèce qui m'a été com- muniquée par M. P. PaLLary, d'Oran, sous le nom le Vitrina libanica Pallary. Comme dans toutes les régions circaméditerranéennes, les Leucocaroæipæ abondent en Syrie et en Palestine. Ils y restent généralement de petite taille, mais leur sculpture prend souvent un aspect très particulier, du moins sur les premiers tours. Nous trouvons ici un groupe très spécial, d’ailleurs limité à la Palestine, celui des Sphinclerochila. C'est dans ce sous-genre qu'il convient de placer les curieux Leucochroa Boissieri de Charpentier et Leucochroa filia Mousson, qui n'ont aucun analogue dans les régions voisines. Après avoir constaté la pauvreté de la faune syrienne en ENDODONTIDÆ, nous arrivons à la grande famille des HELi- CIDÆ qui va nous fournir des particularités fort intéres- santes. Tout d'abord, le caractère circaméditerranéen de la faune hélicéenne de la Syrie-Palestine est mis en évidence par l'existence des espèces suivantes : Helix (Euparypha) pisana Müller. Helix (Xerophila) plur. sp. Helix (Cochlicella) barbara Linné. L'Helix pisana Müller, si répandu dans les régions méditerranéennes, est rare en Syrie-Palestine, où il est, en grande partie, remplacé par l'Helix Seelzeni Koch et ses fluviatile de l'Asie-Antérieure; Parmacellidæ et Limacidæ (1° partie) ; Bulletin de la Délégation en Perse ; 1, 1911, p. 21 et suiv., fig. 1 (tirés apart, pe 11, fig. 1): 9 rpere nombreuses variétés. Je ne reviendrai pas ici sur la répar- tition géographique des £uparypha, ayant déjà traité cette question dans une de mes publications antérieures. Je voudrais cependant signaler un fait très curieux : aux deux extrémités du domaine des Euparypha, les espèces alour- dissent leur test et prennent un aspect tout spécial. Tel est le cas de l’Helix (Euparypha) Seelzeni Koch, en Syrie, et celui des Helix (Euparypha) planala Chemnitz? et Helix (Euparypha) Dehnei Rossmässler*, au Maroc. Il y a là, je crois, un phénomène de convergence analogue à celui que J'ai signalé à propos des Æuparypha qui, par migra- tions anciennes, se sont acclimatés d’une part sur les côtes de Mauritanie * et, d’autre part, sur les côtes du Somal°, ?. Remarquons la rarelé relalive des espèces du sous- genre Xerophila qui abondent en Tunisie; en Algérie, au 1. GERMAIN (Louis . — Etude sur les Mollusques recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE pendant son voyage en Khroumirie (Tunisie), in : GaprAU DE KERVILLE (HENRI). — Voyage zoologique en Khroumirie (Tunisie) ; 1908, p. 208. 2. CHEMNITZ. — Systematische Conchylien-Cabinet ; 1" édit. ; XI, 1795, p. 281, taf. CCIX, fig. 2067-2069 (Helix planata). 3. RossMASssLER. — Zeitschrift für Malakozoologie ; 1846, p. 173. 4. D'autres analogies entre quelques espèces syriennes et cer- taines espèces marocaines ont déjà été indiquées autrefois par le D' PALADILHE. ». Comme l'Helix (Euparypha) Chudeaui Germain | Bulletin Muséum Histoire naturelle Paris ; XII, 1908, p. 290 ; et Actes Société linnéenne Bordeaux, LXIV, 1910, p. 33, pl. 1, fig. 8, 9, 10 et 28] 6. Comme l'Helix (Euparypha) pisaniformis Bourguignat | Mission G. Revoiz au pays Çomalis. Faune et Flore; 1882, p. 8 et suiv., pl. IV]. Les Helir décrits dans ce même ouvrage, sous les noms d'Helix somaliensis Bourguignat (Helix Comaliana), Helix Tiani Revoil et Helix tohenia Bourguignat, sont évidemment synonymes. 7. GERMAIN (Louis). — Mollusques terrestres et fluviatiles [de la Mission GRUVEL-CHUDEAU]; Actes Société linnéenne Bordeaux, LXIV, 1910, p. 34; et GRUVEL (A.) et CaupEAU (R.). — 4 travers la Mauri- tanie occidentale (de Saint-Louis à Port-Étienne \; II, 1911, p. 143-144. A — Maroc, en Espagne, dans le midi de la France, etc. Ici nous observons surtout quelques espèces fort communes et souvent très polymorphes. Tel est le cas des Helix vestalis Parreyss et Helix joppensis Roth, qui représentent les Helix derbentina Andrzejowski et Helix Krynickii Andrzejowski, de l'Asie-Mineure, espèces qui, elles-mêmes, se relient à l'Helix obvia Zeigler !, de l'Europe orientale. Une adaptation très singulière est présentée par les Xérophiles vivant dans les régions désertiques de la Pales- tine : le test devient blanc, crétacé, opaque et assez pesant pour garantir l'animal contre les ardeurs du soleil; en même temps la coquille s'aplatit considérablement et prend une forme plus ou moins planorbique : c'est le sous-genre Xerocrassa, dont le type est l’Helix eremophila Boissier, du désert du Sinaï. Le sous-genre Theba est celui qui domine dans cette faune, aussi bien par le nombre des espèces que par l’abon- dance des individus. Bien que le nombre des espèces ait été exagéré ?, 1l n'en reste pas moins évident que, par là, la Syrie et la Palestine se rattachent étroitement à la faune de la Caucasie, de la Perse et du Turkestan. L'abondance des grands Helix du sous-genre Pomatia est également caractéristique. Ce trait rapproche la faune syrienne de celle de la Turquie d'Asie, mais l'éloigne, d'une part, de celle de l'Égypte où toutes les espèces de ce groupe sont absentes * et, d'autre part, de la faune mésopotamo- perse où ces espèces sont rares. 1. ZEIGLER, in : HARTMANN. — Erd- und Süssiwasser-Gasteropoden, etc. ; 1840, p. 148. 2. Voir, à ce sujet, la partie descriptive de cet ouvrage. 3. Toutes les espèces de ce groupe signalées en Égypte | Helir cincta Müller, Helir nilotica Bourguignat] sont introduites de Syrie. P. Pazrary | Catalogue de la faune malacologique d'Égypte ; Mémoires Institut Égyptien, Le Caire, VI, 1909, p. 22] signale, en effet, l'indi- cation suivante qui lui a été donnée par le P. pe BELINAY : Q Je sais Aucun représentant du sous-genre T'achea ne vit en Syrie. Les grandes formes, comme lHelix atrolabiata Krynickit, restent beaucoup plus au nord, dans les régions caucasiques * et de la mer Noire pour se relier, par l'inter- médiaire de l'Helix vindobonensis * de Férussac *, aux Tachea de l'Europe centrale et occidentale. Signalons enfin deux sous-genres caractéristiques : celui des Levantina (Helix cœæsareana Parreyss, Helix spiri- plana Olivier, etc.), spécial à ces contrées, et celui des Platytheba (Helix nummus Ehrenberg, Helix genezare- thana Mousson, etc.), qui se retrouve, au nord, en Min- grélie et en Caucasie. La famille des Pupipx comprend deux sous-familles assez distinctes, celle des BuLIMINÆ et celle des PuPINÆ que nous étudierons séparément. La sous-famille des BüuLIMINx est très largement dévelop- pée, notamment en Palestine. Dans le genre Buliminus, les espèces du sous-genre Pefræus fournissent une des meil- leures caractéristiques de cette faune. C’est ainsi que les: Buliminus (Petræus) labrosus Olivier, Buliminus (Petræus) halepensis de Férussac, Buliminus (Petrœus) sidoniensis Pfeiffer, Buliminus (Pelræus) syriacus Pfeiffer, maintenant, hélas ! d'où proviennent les coquilles d'Helir nilotica ; cette espèce remplit des tonneaux entiers chez les épiciers et il parait qu'elle est apportée de Syrie ». 1. Krynicki (J.). — Novæ species aut minus cognitæ... Rossiæ meri- dionalis ; Bulletin Société impériale Naturalistes Moscou; VI, 1833, p. 425, n° 2, tab. IX, [non Helix atrolabiata Eichwald {Fauna Caspio- Caucasica : pl. XXXVIIT, fig. #5) qui est la variété leucoranea Mous- son (Coquilles terrestres et fluviatiles D' AL. Schlaefli Orient ; 11, 1863, p.50): 2. D'où il descend en Perse, jusqu'aux environs de Téhéran. 3. Qui vit principalement dans l'Europe centro-orientale. 4. FÉRUSSAC (DE). — Prodrome ; Tableau systématique famille Lima- çons ; 1821, p. 21 (Helix sylvatica var. vindobonensis). ne vivent pas en dehors de la Syrie et de la Palestine, Les Petrœus sont d’ailleurs peu répandus dans les régions voisines, bien qu'on en rencontre quelques représentants en Cilicie : Buliminus (Pelrœus) egregius Naegele 1, Buliminus (Petræus) edessanus Kobelt ?, Buliminus (Petrœus) Kotschyt Pfeiffer * Buliminus (Petrœus) rarus Naegele ”, Ha : et, en Crimée : Buliminus (Petrœus) gibber Krynicki ° Buliminus (Pelræus) gibber Krynicki var. cher- sonesicus Sowerby ?. Tous les autres groupes de Buliminus sont peu déve- loppés dans les contrées que nous étudions. C'est ainsi que les Zebrinus, si nombreux en Crimée, sont rares, et que les 1. NABGELE (G.). — Einige Neubheiten aus Voderasien ; Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1902, p. 3, n° 36. 2. KoBezr (W.).— Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. 67, taf. CXXXVIL, fig. 1350 (Buliminus Kotschyr var. minor). Le nom de Buliminus ( Petrœus) edessanus a été donné par KoBELT à cette coquille en 1903. ! Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 43 |. 3. PFEIFFER (L.). — Malakozoolog. Blätter ; 1854, p. 66. 4. Cette espèce a été signalée en Syrie par M. BLANCKENHORN | Nachri- chtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1889, p. 78 |. 5. NAEGELE (G.), in: KoBezr (W.). — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f.; fig. 1638. 6. KryNicki (J.).-—- Novæ species aut minus cognitæ... Rossiæ meri- dionalis:; Bulletin Société impériale Naturalistes Moscou : VI, 1833, P. 416, n°3, tab. VIIT ( Bulimus gibber ). 7. SOWERBY, in : JAy.— A Catalogue of the Shells; elc., 1839, (Buli- nuus + is ; et REEVE. — Conchol. Iconica ; Bulim.., 1849, fig. 576. S. Comme le Buliminus ( Zebrinus) cylindricus Menke | in : PFFEIFFER. — Monographia Heliceorum vicentium ; 1, 1830, p. 226 ({Bubimus cylin- dricus ) ] et toutes les formes qui en dérivent, et le Buliminus ( Zebri- nus) crassus Retowski [in : RossmassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f. (par KoBeLr), fig. 1593]. Brephulus de la Bulgarie, de la Crimée?, de l'Asie- Mineure ? et des îles de l’Archipel * sont absents. IT en est de même des Pseudopetræus* et des Subzebrinus° si carac- téristiques du Turkestan, de la Perse et de la Transcaspie. 4. Buliminus (Brephulus) bicallosus Pieiffer {Zeitschrift für Mala- kozoologie ; 1847, p. 192]. 2. Buliminus ( Brephulus) bidens Krynicki [ Bulletin Société Natura- listes Moscou, VI, 1833, p. 401, tab. VIT] et ses nombreuses variétés ; Buliminus (Brephulus ) subulatus Rossmässler | Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; part. V, 1837, p. 48, tab, XXVIIL, fig. 393 (Bulimus subulatus )]. 3. Buliminus (Brephulus) bithynicus Galland [in : KoBezr. — Monogr. der Gattung Buliminus, in : MarTini et CHEMNITZ. — Systemat. Conchy- lien-Cabinet ; ed. I, p. 961}; Buliminus (Brephulus) biplicatus Retowski [in : Kogecr. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f. (par Kogecr), fig. 1820]; Buliminus (Brephulus) Tourneforti de Férussac | Tableau systémat. Animaux Mollusques : Prodrome ; 1822, n° 457 ( Helix (Cochlogena) Tournefortiana) | ; ete. 4. Buliminus (Brephulus) zebra Olivier | Voyage Empire Otloman ; atlas, 1804, pl. XVI, fig. 10a, 10b {Bulimus zebra)]; Buliminus (Brephulus) spoliatus Parreyss [in : Pretrrer. — Symbolæ ad Histo- riam Heliceorum ; IE, 1846, p. 87 (Bulimus spoliatus)]; ete. 5. Bulimainus ( Pseudopetrœus) asiaticus Mousson [in : MARTENS. — Conchologische Mittheilungen ; X, A880, p. 29, taf. VI, fig. 12-14 ( Buli- minus Asiaticus) |; Bulininus (Pseudopetrœus ) intumescens Martens (loc. supra cit. ; 1, 1880, p. 28, taf. VI, fig. 10-11). Cette espèce avait été décrite par MarTEns dès 1874, in: FEDTSCHENKO. — Reisen in Tur- kestan ; Mollusken, p. 22, taf. Il, fig. 48, sous le nom de Buliminus (Chondrula ) intumescens ; etc. 6. Buliminus (Subzebrinus) asterabadensis Kobelt | Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VII, 1880, p. 63, taf. CCI, fig. 2039 (Buliminus asterabadensis) |; Buliminus (Subzebrinus) candelaris Pretrrer | Proceedings Zoological Society of London ; 1846, p. 40 ( Buli- minus candelaris) |]; Buliminus (Subzebrinus) sogdianus Martens [in : FEDrTSsCHENKO. — Reisen in Turkestan ; Mollusken ; 1874, p. 19, taf. I, fig. 14 (Buliminus Sogdianus) |: Buliminus ( Subzebrinus) Roseni Kobelt | Iconographie der Land und Süsswasser-Mollusken ; n.f., fig. 1649 |; Bulimänus (Subzebrinus) Bonvaloti Ancey [Bulletin Société malacologique France ; UL, 1886, p. 33 (Buliminus Bonvalo- a NES Quant aux Ena, ils ne sont guère représentés que par les Buliminus (Ena) benjamilicus Roth et Buliminus (Ena) Louisi, nov. sp. Le groupe est, en grande partie, remplacé par celui des Mastus dont une espèce au moins [Buliminus (Maslus) episomus Bourguignat| est assez répandue, sans être commune dans ses localités. Dans toute l’Asie-Antérieure, les Chondrula développent de nombreuses espèces, un peu comme le font les Pupa dans l'Europe centrale et méridionale. Des quatre sous- genres actuellement admis dans le genre Chondrula, deux sont représentés en Syrie : les Chondrula (sens. stricto) par un grand nombre d'espèces et les Amphiscopus par quelques-unes seulement |C'hondrula (Amphiscopus) Lecle- reri Zelebor, Chondrula (Amphiscopus) Michoni Bourgui- gnat |. La sous-famille des PupiNÆe est peu développée, aussi bien en Syrie qu'en Palestine. L'espèce la plus caractéris- tique est le Pupa (Torquilla) rhodia Roth, et nous voyons un Mollusque de l'Europe moyenne et méridionale, l'Orcula (Orcula) doliolum Bruguière, traverser tout ce continent pour se retrouver, en Syrie, sous la forme d'une espèce représentative évidemment dérivée d'un même type ances- tral, l'Orcula (Orcula) scyphus Friwaldsky. J'ai résumé, dans le tableau suivant, les analogies et les différences présentées par les BuzimINÆ de la faune de la Syrie et de quelques régions voisines: tianus) |; Buliminus (Subzebrinus ) Herzensteni Ancey | Le Naturaliste, 1886, p. 270; et Bulletin Société malacologique France ; 1, 1886, p: 23 |; etc. 1. I. — Chondrula sensu stricto. Il. — Spaniodonta Kobelt et Mollendorf | Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1903, p. 65 |. II. — Amphiscopus Westerlund | Fauna der in der paläarctis- chen region Binnenconchylien ; TT, 1887, p. 55 |. IV. — Chondrulopsis Westerlund | Fauna der in der paläarc- tischen region Binnenconchylien ; suppl. 1, 1890, p. 39]. SYRIE PALESTINE I. — BULIMINUS A. PETRÆUS Buliminus labro- sus Olivier. Buliminus Fou- rousi Bourgui- ASIE-MINEURE I. — BULIMINUS A. PETRÆUS gnat. Buliminus car-| Buliminus car- neus Pfeiffer. neus Pfeiffer Buliminus hale-| Buliminus hale- pensis Pfeifter. Buliminus sido- niensis de Fé- russac. Buliminus Kots- chyi Pfeiffer. Buliminus syria- cus Pfeifier. Etc. B. PSEUDOPETRÆUS pensis Pfeiffer Var. UTMIANUS Naegele. Buliminus sido- niensis de Fé- rUussac. Buliminus Kots- chyi Pfeiffer. Buliminus egre- gius Naegele. Buliminus exqui- situs Naegele. Etc. TURKESTAN KURDISTAN MÉSOPOTAMIE I. — BULIMINUS A. I. — BULIMINUS PETRÆUS Buliminus hale- pensis de Fé- russac. Buliminus meso- potamicus Mar- tens. B. PSEUDOPETRÆUS Buliminus albo- costatus Wes- terlund. Buliminus asia- ticus Mousson. Buliminus bifor- mis Wester- lund. ce 0) dre SYRIE PALESTINE B. PSEUDOPETRÆUS Buliminus lon- gulus Rolle. C. PSEUDONAPÆUS Buliminus scala- ris Naegele. D. ZEBRINUS | Buliminus mirus Westerlund. Buliminus detri-| Buliminus detri- tus Müller et tus Müller. ASIE-MINEURE Buliminus purus Westerlund. D. ZEBRINUS ses variétés. MÉSOPOTAMIE TURKESTAN KURDISTAN B. PSEUDOPETRÆUS Buliminus cas - taneus Wes- terlund. Buliminus di- plus Wester- lund. Buliminus er - rans Wester- lund. Buliminus Ko - marowt Ko- belt. Buliminus miser Westerlund. Etc. C. PSEUDONAPÆUX Buliminus Mar- tensi Ancey. Buliminus Kuld- schanus Mous- son. Buliminus coni- culus Ancey. D. ZEBRINUS D. ZEBRINUS Buliminus dar - danus Friwal- dsky. | 19 SYRIE PALESTINE D. ZEBRINUS Buliminus fas- ciolatus Oli- vier. Buliminus oligo- gyrus Boettger. ASIE-MINEURE D. ZEBRINUS Buliminus fas - ciolatus Oli- vier. Buliminus Fun- kei Boettger. Buliminus sprat- tt Pielfier. TURKESTAN KURDISTAN MÉSOPOTAMIE D. ZEBRINUS D. ZEBRINUS Buliminus fas-| Buliminus fas - ciolatus Oli-| ciolatus var. vier. kurdistana Parreyss. Buliminus he- braicus Pieif- fer. Buliminus Hohe- nackeri Kry- nicki. Di. SUBDETRITUS Buliminus albi- plicatus Mar- tens. Buliminus aste- rabadensis Ko- belt. Buliminus Bon- valoti Ancey. Buliminus can- delaris Pfeifter. Buliminus labi- ellus Martens. Buliminus oxia- nus Martens. Buliminus Ret- teri Rôsen. Buliminus s0g - dianus Mar- tens. Etc. SYRIE PALESTINE F. Exa Buliminus ben- Jamiticus Roth. Buliminus Loui- St nov. Sp. LEE ASIE-MINEURE E. BREPHULUS Buliminus bi- plicatus Re- towski. Buliminus bithy- nicus Galland. Buliminus olym- picus Parreyss. Buliminus Tour- neforti de Fé- rUsSac. Etc. MÉSOPOTAMIE TURKESTAN KURDISTAN F. Exa Buliminus Boett- geri Clessin. Buliminus um- brosus Mous- son. F1. MEDEA Buliminus car - duchus Mar - tens. * Buliminus Rad- dei Kobelt". F2. RETOwSKkIA Buliminus Schlæflii Mous- son. 1. Les espèces marquées d'un astérisque se retrouvent dans la Caucasie. SYRIE PALESTINE G. Masrus Buliminus episo- mus Bourgui- gnat. Buliminus qas- Ebren - trum berg. Buliminus uriæ Tristam. Buliminus pupa Bruguière. I1.— CHONDRULA ASIE-MINEURE G. Masrus Buliminus ana- tolicus Issel. Buliminus meus Westerlund. Buliminus ro - bustus Naegele. sub - Wes- Buliminus acanus terlund. IL. — CHONDRULA A. SPANIODONTA Chondrula bre- vior Mousson. Chondrula dif- fusa Mousson. Chondrula leu- codon Pfeiffer. Chondrula ori- batha Wester- lund. Chondrula sca- pus Parreyss. Chondrula tube- rifera Boettger. MÉSOPOTAMIE 1.— CHONDRULA TURKESTAN KURDISTAN IL.— CHONDRULA A. SPANIODONTA Chondrula dif- fusa Mousson. Chondrula sca- pus Parreyss. *Chondrula tube- rifera Boettger. SYRIE PALESTINE a — B. CHONDRULA s. str. Chondrula tri dens Müller. Chondrula tri cuspidata Küs- ter. Chondrula ghi lanensis Issel. Chondrula liba- nica Naegele Chondrula chon- driformis ASIE-MINEURE B. CHONDRULA SAISCT: -|Chondrula tri- dens Müller. -| Chondrula ghi- lanensis Issel. Chondrula albo- limbata Pieif- fer. Chondrula an- gustior Re- towski. Mousson. Chondrula didy- modus Boett- ger. Chondrula la -|Chondrula la- mellifera Ross! mellifera Ross: mässler. mässler. Chondrula sep-| Chondrula sep - temdentata temdentata Roth. Roth. MÉSOPOTAMIE TURKESTAN KURDISTAN B. CHONDRULA SAS Chondrula tri- dens Müller. Chondrula ghi- lanensis Issel. Chondrula sep - temdentata Roth. B. CHONDRULA Se QU: Chondrula dens Müller. tri - * Chondrula ghi- lanensis Issel. * Chondrula al- bolimbata Pfeiffer. * Chondrula an- gustior Re- towski. x Chondrula di- dymodus Boett- ger. x Chondrula di- dymodus var. callilabris Boettger. Chondrula sep - temdentata Roth. * Chondrula eu- ina Clessin. SYRIE PALESTINE B. CHonpruLA SASTTe Chondrula ovu- laris Olivier. Chondrula triti- cea Rossmäss- ler. Chondrula Saul- cyt Bourgui - gnat. Etc. ASIE-MINEURE B. CHoNDRULA S.usStr. Chondrula laris Olivier. OTu- Chondrula nana Olivier. Chondrula pha- siana Dubois. MÉSOPOTAMIE B. CHONDRULA SSL TURKESTAN KURDISTAN B. CHOoNDRüLA SSSR. * Chondrula Sie- versi Mous- son. Chondrula pha- siana Dubois. C. AMPHISCOPUS Chondrula Lede- reri Zelebor. Mi - choni Bourgui- gnat. Chondrula C. AMPHISCOPUS Chondrula Stur- mi Küster. B1. CaoxvruLorsis Chondrula ano- mala Wester- lund. Etc. breuses espè- Très nom- ces. C. AMPHISCOPUS * Chondrula con- tineus Rôsen. = 9 = L'examen de ce tableau montre que les Pefræus syriens sont remplacés, dans le Turkestan et le Kurdistan, par les Pseudopetræus. Les Mastlus, surtout développés dans les contrées circaméditerranéennes orientales, encore communs dans les îles de l’Archipel, tendent de plus en plus à dis- paraître à mesure que l'on s’avance vers l'est, et ils manquent en Mésopotamie, en Perse, au Turkestan, etc. Enfin, les Chondrula, très répandus en Syrie et dans presque toute l'Aste-Mineure, sont partiellement remplacés par les Chondrulopsis dans les régions de l’est (Turkes- tan, nord de la Perse). La famille des CLausiLrnnæ fournit un nombre relative- ment grand d'espèces dont la plupart, appartenant à deux sous-genres particuliers (Bilorquata et Cristataria), impriment à la faune syrienne un cachet tout spécial. Avec les FERUSSACIIDÆ nous retrouvons des Mollusques surtout méditerranéens. La Syrie nourrit un assez grand nombre de Cwæcilioides dont quelques-uns vivent égale- ment dans l'Europe centrale (Cæcilioides Liesvillei Bour- guignat), et le curieux genre Calaxis dont les espèces, qui ressemblent à des Ferussacia dentés, se réunissent en petites colonies sous les pierres. Quand nous aurons signalé le genre Succinea, il ne nous restera plus que quelques mots à dire des Operculés ter- restres dont deux Cyclostomes sont les seuls représentants. L'un est le Cyclostoma elegans Müller, qui habite toute l'Europe, et l’autre le C'yclostoma Olivieri Sowerby, simple variété du Cyclostoma costulatum Zeigler, dont l'aire de dispersion embrasse non-seulement l'Asie-Antérieure, mais encore la majeure partie de l'Europe orientale. I La faune fluviatile de la Syrie et de la Palestine n'est pas moins riche que la faune terrestre. Les Pulmonés sont de types nettement européens. C'est ainsi que le Limnæa Chantrei Locard et ses variétés représentent, en Asie-Mineure, le Limnæa stagnalis Linné, d'Europe; que le Limnæa lagotis Schrank est l'espèce représentative du si polymorphe Limnæa limosa Linnéf, d'Europe. Plus loin, vers l'est, ce même Limnæa lagotis Schrank donne les Limnæa euphratica Mousson? et Limnæa canalifera Mousson *, de la vallée de l'Euphrate, qui, peut-être, ne sont que des modifications locales d'un même type spécifique *. Le Limnæa auricularia Linné* ne vit ni en Syrie, ni en Palestine. Il reste plus septentrional, même en Asie, et sa forme représentative, le Limnæa obliquata Martens *, na jamais été signalée au sud du Turkestan. Le tableau suivant précise les étroites affinités des Pul- monés d'eau douce européens et syriens : 1. LINNÉ (C.). — Systema Nature ; ed. X, 1758, p. 774 (non Mon- tagu, nec Dillwyn) (Helix limosa ). 2. MoussoN | A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le D' ALEx. ScHLaErLI en Orient ; Journal de Conchyliologie ; XXIL 1874, p. 40, n° 5 (Limnæa Euphratica). 3. Mousson (A.). — Loc. supra cit. ; 1874, p. #1, n° 6. 4. C'est ainsi que le Limnæa lagotis Schrank représente plus parti- culièrement le Limnæa vulgaris C. Pfeiffer | Naturgeschichte deutscher Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1821, p. 8%, taf. IX, fig. 22], tandis que le Limnæa lagotis var. hydachariensis Germain se rapproche davantage du Limnæa limosa Linné. 5. LINNÉ (C.). — Systema Nature ; ed. X, 1758, p. 774 (Helix auri- cularia). 6. MARTENS (D' E. von). — Mollusca, in : FEDTSCHENKO. — Reise in Turkestan (en russe); 1874, p. 26, n° 31, taf. IL, fig. 21. (Voir aussi MaARTENS. — Malakozoolog. Blätter; 1864, XI, p.116, taf. III, fig. 9-10). 00e D EUROPE OCCIDENTALE ET CENTRALE EUROPE ORIENTALE SYRIE PALESTINE Limnæa stagnalis Linné. Limnæa limosa Linné. Limnæa palustris Müller. Limnæa truncatula Müller. Planorbis umbilicatus Müller. Planorbis albus Müller. Limnæa stagnalis Linné. Limnæa lagotis Schrank. Limnæa palustris Müller. Limnæa truncatula Müller. Planorbis wmbilicatus Müller. Planorbis janinensis Mousson. {ncylus sp. plur. Limnæa Chantrei Locard. Limnæa lagotis Schrank. Limnæa palustris Müller. Limnæa truncatula Müller. Planorbis umbilicatus Müller. Planorbis piscinarum Bourguignat. Ancylus libanicus Nae- Ancylus sp. plur. gele. Physa Syriaca Ger- Physa acuta Drapar- naud. main. Signalons cependant, parmi les Pulmonés aquatiques, le Bullinus (Isidora) asiatica Germain, qui est le seul représentant syrien, actuellement connu !, d'un genre mal développé en Europe *, mais qui a pris, dans l'Afrique tro- 1. Moussox (A.) a signalé, dans la Basse-Mésopotamie, deux autres Bullinus : une variété qu'il nomme approrimans [Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le D' Ar. SCHLAEFLI en Orient; Journal de Conchyliologie; XXII, 1874, p. 42, n° 8 (Physa (Isidora) Brocchii Ehrenberg var. approrimans) | du Bul- linus (Isidora) Brocchii Ehrenberg | Symbolæ physicæ ; 1831 (sans pagination )], et le Bullinus (Isidora) lirata Mousson {loc. supra cit. ; XXII, 1874, p. 43, n°9 (Physa (Isidora) lirata )], espèce caractérisée par un test orné de costulations fines, aiguës, assez distantes et fort élégamment distribuées. Par la présence de ces Bullinus, la faune de la Basse-Mésopotamie se rapproche de celle de l'Égypte. 2. Où il est représenté, dans l’Europe méridionale seulement, par le Bullinus (Isidora) contorta Michaud [Actes Société linnéenne Bor- h T0) picale { et Mineure, une extension extrêmement considé- rable. # *X x Les Prosobranches fluviatiles montrent d'assez nombreux Bythinia, Amnicola et Bythinella sans caractères bien particuliers. Remarquons cependant l'absence absolue du genre Vivipara, si caractéristique des régions européennes. Ainsi, la faune des Operculés de la Syrie se rapproche de celle de l'Afrique du nord (Maroc, Algérie, Tunisie), rap- prochement encore accentué par l'abondance des MELANIIDÆ. Si le Melania tuberculata Müller reste cantonné dans quelques localités privilégiées, les #elanopsis pullulent dans toutes les eaux douces, et, fait curieux, il n'existe peut-être, dans tout le pays, qu'une seule espèce pourvue d'un polymorphisme extraordinairement étendu. Comme dans l'Afrique -Mineure, les espèces fluviatiles dominantes de la Syrie appartiennent aux genres Bylhinia et Mela- nopsis et constituent des colonies toujours très populeuses. Quelques Theodoxia (Theodoxia Jordani Sowerby, Theodoxia Macrii Recluz) complètent cette faune de Gas- téropodes aquatiques, dont quelques espèces peuvent vivre à une assez grande profondeur, notamment dans le lac de Tibériade ?. Xe Les Pélécypodes de la Syrie et de la Palestine, sans être extrêmement nombreux en espèces, présentent cependant quelques types assez particuliers. deaux ; II, 1829, p. 268, fig. 15-16 ( Physa contorta) ; et Complément de l'Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France ; 1831, p. 83, pl. XVI, fig. 21-22. (Physa contorta) |. 1. Surtout dans les régions soudanaises et sahariennes. 2. LorrTeT (L.). — Dragages profonds exécutés dans le lac de Tibé- riade (Syrie en mai 1880 ; Comptes rendus Académie des Sciences Paris ; 13 septembre 1880. — 31 — Ce sont, tout d’abord, les Leguminaia qui remplacent dans ces régions ! les Margaritana de la faune nord-occi- dentale de l’Europe. Les espèces de ce genre, assez abon- dantes dans toutes les eaux douces de l’Asie-Antérieure, sont surtout répandues, en dehors de la Syrie et de la Palestine, en Mésopotamie et en Perse ?. Les Gabillotia sont de beaux et de grands bivalves, sou- vent ornés de vives couleurs, qui tiennent lieu des Ano- dontes si répandues dans toutes les eaux douces euro- péennes. Les espèces sont peu nombreuses. Une seule est actuelle- ment connue en Syrie : Gabillotia pseudodopsis Locard. Deux autres vivent dans les eaux de l'Euphrate : Gabillotia Opperti Bourguignat *. Gabillotia euphratica Bourguignat *. Enfin, la variété churchillianus Bourguignat *, du Gabil- lotia euphratica Bourguignat, se trouve dans les eaux douces de la Turquie d'Asie. Les Unionipæ les plus abondamment répandus sont, comme en Europe, les véritables Unio dont les formes syriennes présentent, avec les formes européennes, des analogies certaines, mais cependant, pour quelques groupes 1. Ainsi, d'ailleurs, que dans les contrées oriento-méridionales de l'Europe (Turquie d'Europe, Hlyrie, Lombardie, Piémont). 2, Un véritable Leguminaia vit également dans le sud de l'Europe: c'est le Leguminaia uniopsis de Lamarck | Histoire naturelle Animaux sans vertèbres ; VI, 1819, p. 86 (Anodonta uniopsis)|. 3. BoURGUIGNAT (J. R.). — Aménités malacologiques ; 1, 1856, p. 154, pl. XIV, fig. 6 (Unio Opperti). 4. BourGuiGNaT (J. R.). — Testacea novissima queæ CL. DE SAULCY 1n itinere per Orientem ; 1852, p. 28 (Unio euphratica). 5. BourGuIGNaT (J. R.). - Aménités malacologiques ; I, 1857, p. 55, pl. I, fig. 1-4 (Unio churchillianus). no du moins, plus apparentes que réelles. J'ai montré, par exemple, que les espèces asiatiques appartenant au groupe européen de l'Unio littoralis Cuvier! constituaient un sous-genre voisin, mais distinct, auquel j'ai donné le nom de Rhombunio. Presque aux deux extrémités du domaine paléarctique, les Unios de ce groupe ont pris un développement considé- rable : Le groupe de l'Unio littoralis Cuvier atteint son maxi- mum d’épanouissement dans la ‘péninsule Ibérique (Unio littoralis Cuvier, Unio umbonatus Rossmässler ?, etc.), d'où il rayonne, d'une part, vers la France et l'Allemagne occi- dentale (Unio littoralis Cuvier), et, d'autre part, vers le Maroc et l'Algérie (Unio Fellmanni Deshayes*). Ces diverses espèces sont absentes dans lAllemagne du nord, la Bel- gique, la Russie, et même l'Italie et la Turquie. A l’autre extrémité du domaine paléarctique, dans l’Asie- Antérieure, vivent les espèces de la série de l'Unio Rothi Bourguignat, que j'ai groupées sous la dénomination de RHOMBUNIO. Les autres Unios de la Syrie et de la Palestine rentrent dans le sous-genre LyYMNiIuM. Comme leurs congénères d'Eu- rope, ils se font remarquer par leur polymorphisme parti- culièrement étendu. Aussi a-t-on, souvent à tort, multiplié 1. Cuvier. — Tableau élémentaire ; 1798, p. 425. C'est l’Unio rhom- boideus de MoquiN-Taxpon (Histoire Mollusques terrestres fluviatiles France ; 11, 1855, p. 568, pl. XLVIIT, fig. 4-9, et pl. XLIX, fig. 1-2) et de presque tous les auteurs français. [Non Mya rhomboidea Schrôter. — Die Geschichte der Flussconchylien ; 1779, p. 186, pl. Il, fig. 3, qui a été établi sur une valve dépareillée de l'Unio crassus de PHiLIPPSSON (Dissertatio historico naturalis nova Testaceorum, etc. ; 1788, p. 17) |]. 2. RossMASSLER.— Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; UT, 1854, p. 36, fig. 849 (Unio littoralis var. umbonatus). 3. DEsHAyESs. — Histoire naturelle des Mollusques de l'Algérie : atlas, 1847, (le texte n’a jamais paru), pl. CVIT, fig. 8-9, pl. CIX, CX, CXI, CXIII et CXIV (toutes les figures) et pl. CXIL, fig. 1-4. RSR Eee les espèces. La plus caractéristique est l'Unio terminalis Bourguignat, qui vit également en Mésopotamie en compa- gnie des Unio mossouliensis Küster! et Unio ligridis Bourguignat ?. Les autres Pélécypodes sont surtout représentés par les Corbicules, mais toutes sont des variétés d’une seule espèce, également fort répandue en Afrique, le Corbicula flumi- nalis Müller. Les lacs de la Syrie, et notamment le lac de Tibériade, nourrissent des Pélécypodes jusqu’à une profondeur relati- vement considérable. Tel est le cas, notamment, des : Unio (Lymnium) terminalis Bourguignat. Unio (Lymnium) tigridis Bourguignat. Corbicula fluminalis Müller *. Enfin, quelques Pisidium peu abondants et des Sphæ- rium. encore plus rares complètent cette faune d'Acéphales relativement variée, où certaines espèces (Unio terminalis Bourguignat, Corbicula fluminalis Müller) montrent une prédominance extrêmement marquée. IV Les développements qui précèdent montrent que la Syrie et la Palestine possèdent une faune riche et dont un assez grand nombre d'éléments ne vivent pas en dehors de ces contrées. 4. KüsTER, in : MARTINI et CHEMNITZ. — Systemat. Conchylien- Cabinet; Unio ; 1861, p. 244, pl. LXXXIT, fig. 1 (Unio mussolianus ). 2. BOURGUIGNAT (J. R.). — Testacea novissima quæ CL. bE SAULCY in itinere per Orientem ; 1852, p. 30. 3. LorTETr (L.). — Dragages profonds exécutés dans le lac de Tibé- riade (Syrie) en mai 1880; Comptes rendus Académie des Sciences Paris ; 13 septembre 1SS0. RO — Parmi les espèces spéciales à la Syrie et à la Palestine, Hiconvientwdeleitert-4 Le Malacolimax Ceccontii Simroth. Matacolimax Festæ Pollonera. Malacolimax hierosolymilanus Pollonera. Agriolimax phæniciacus Bourguignat. Agriolimax berylensis Bourguignat. Agriolimax Horsti Germain. Mesolimax eustriclus Bourguignat. Daudebardia (Libania) Saulcyi Bourguignat. Vitrina libanica Pallary. Hyalinia (Polita) cellaria Müller var. sancta Bourguignat. Hyalinia (Polita) syriaca Kobelt. Hyalinia (Retinella) libanica Boettger. Hyalinia (Polila) jebusitica Roth. Pyramidula (Pyramidula) hierosolymitana Bourguignat. Leucochroa (Albea) prophetarum Bourguignat. Leucochr'oa (Albea) cariosa Olivier. Leucochroa (Sphincterochila) Boissieri de Char- pentier ?. Leucochroa (Sphincterochila) filia Mousson ?. Helix (Helicogena) cavala Mousson. Helix (Helicogena) engaddensis Bourguignat. Helix (Monacha) solitudinis Bourguignat. Helix (Fruticicola) crispulata Mousson. Helix (Platytheba) nummus Ehrenberg. Helix (Euparypha) Seelzeni Koch, var. antili- banica Pollonera, 1beroides Pollonera et eremi- noides Pollonera. * Helix (Xerocrassa) eremophila Boissier ?. 1. Les espèces marquées d'un astérisque ne vivent qu'en Palestine. 2. Ces espèces se retrouvent dans une faible partie de l'Arabie qui, par ses caractères fauniques, se rattache à la Palestine. Fe Se ) — Helix (Candidula) hierochuntina Westerlund. Helix (Xerophila) candiota Friwaldsky var. subcandiola Germain. Buliminus (Petrœus) neortus Westerlund. Buliminus (Petrœus) eliæ Naegele. Buliminus (Petrœus) syriacus Pfeiffer. Buliminus (Petrœæus) sidoniensis de Férussac. Buliminus (Pseudopetræus) longulus Rolle. Buliminus (Ena) Louisi Pallary. Chondrula (Chondrula) triticea Rossmässler. Chondrula (Chondrula) sexdentata Naegele. Chondrula (Ampliscopus) Michoni Bourguignat. Pupa (Torquilla) libanotica Tristam. Clausilia (Euxina) pleuroptychia Boettger. Clausilia (Euxina) galeala Parreyss. Clausilia (Bitorquata) bitorquata Friwaldsky. Clausilia (Bitorquala) cedretorum Bourguiguat. Clausilia (Cristataria) davidiana Bourguignat. Clausilia (Cristataria) Delesserti Bourguignat. Clausilia (Cristataria) Zelebori Rossmässler. Clausilia (Cristalaria) Dupouxi Naegele. Clausilia (Cristataria) calopleura Letourneux. Clausilia (Cristalariu) Slaudingeri Boettger. Calaxis Saulcyi Bourguignat. Cæcilioides judaica Mousson. Cœæcilioides Kervillei Germain. Succinea (Amphibina) Kervillei Germain. Limnæa (Limnus) Chantrei Locard. Planorbis (Heterodiscus) libanicus Westerlund. Planorbis (Gyraulus) piscinarum Bourguignat. Ancylus (Ancylus) libanicus Naegele. Physa (Physa) syriaca Germain. Bullinus (Isidora) asialica Germain. Bythinia (Elona) Hawaderiana Bourguignat. Bythinia (Elona) Saulcyi Bourguignat. Bythinella longiscala Bourguignat. LÉ pes Bythinella contempta Dautzenberge. Melanopsis Saulcyi Bourguignat. Valvata (Cincinna) Gaillardoti Germain. Theodoxia Jordani Sowerby. Grabillotia pseudodopsis Locard. Lequminaia (Pseudolequminaia) Chantrei Lo- card. Unio (Rhombunio) Barroisi Drouët. Unio (Rhombunio) episcopalis Tristam. Pisidium (Fossarina) cedrorum Clessin. Si, maintenant, nous cherchons à préciser les affinités de la faune syrienne avec celles des régions voisines, nous constaterons que la Syrie et la Palestine possèdent des espèces communes avec l'Europe, avec plusieurs contrées de l’Asie-Antérieure et même avec l'Afrique du nord. Parmi les espèces communes avec la faune européenne, nous pouvons citer : Limax flavus Linné. Agriolimax agrestis Linné. Hyalinia (Polita) æquata Mousson!. Hyalinia (Polita) nitelina Bourguignat !. Hyalinia (Vitrea) hydatina Rossmässler. Leucochroa (Atbea) candidissima Draparnaud. Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller. Helix (Helicogena) cincta Müller. Helix (Theba) Olivieri de Férussac ?. Helix (Euparypha) pisana Müller. Helix (Xerophila) protea Zeigler *. Helix (Xerophila) candiota Friwaldsky *. 1. Ces deux espèces ne se retrouvent que dans les îles de l’Ar- chipel. 2. La variété Rizzæ Aradas vit en Sicile, la variété cribrata Wes- terlund en Grèce. 3. Dans les îles Toniennes. 4. Dans les îles de l’Archipel et en Grèce. 0 Helix (Trochula) pyramidata Draparnaud. Helix (Cochlicella) barbara Linné. Helix (Vallonia) pulchella Müller. Helix (Archelix) vermiculata Müller. Buliminus (Zebrinus) detrilus Müller. Chondrula (Chondrula) tridens Müller. Pupa (Torquilla) granum Draparnaud. Pupa (Torquilla) rhodia Roth. Pupa (Orcula) doliolum Bruguière. Pupa (Orcula) scyphus Friwaldsky f. Clausilia (Euxina) corpulenta Friwaldsky *. Cæcilioides Liesvillei Bourguignat. Cwcilioides tumulorum Bourguignat *. Succinea (Amphibina) Pfeifferi Rossmässler. Limnæa (Limnus) stagnalis Linné. Limnæa (Radix) lagotis Schrank. Limnæa (Stagnicola) palustris Müller. Limnæa (Galba) truncalula Müller. Cyclostoma (Ericia) elegans Müller. Melanopsis præmorsa Linné * On remarquera le nombre relativement grand des espèces communes à la Syrie et aux îles de l'Archipel. Cette ressem- blance est surtout frappante en ce qui concerne les Helix et genres voisins. C’est ainsi que des groupes très particu- liers — comme les Levantina par exemple — ont des espèces qui se retrouvent à la fois en Syrie et dans beau- coup d'îles. Le tableau comparatif ci-après met ces analo- gies en évidence. 4. Dans les îles de l’Archipel et la Grèce. 2. Aux environs de Constantinople. 3. Dans les îles de l’Archipel et la Grèce. 4. Dans les eaux douces de la Grèce, des îles de l’Archipel et de l'Espagne. Poe TABLEAU COMPARATIF DES HÉLICÉENS DE ——_——————————————_—_—ê—L—L NOMS DES ESPÈCES Syrie | Chypre | Rhodes |Karpathos|Sokastro Hyalinia (Polita) æquata Mousson. . . Hyalinia (Polita) nitelina Bourguignat. . . Hyalinia |Polita) protensa de Férussac. . Pyramidula (Gonyodiseus) Erdeli Roth . Helix (Helicogena) cincta Müller. Helix (Helicogena) asemnis Bourguignat . Helix (Helicogena) ligata Müller . Helix (Helicogena) figulina Parreyss . Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller. . . Helix (Levantina) spiriplana Olivier . Helix (Levantina) quttata Olivier. . . . . . Helix (Archelix) vermiculata Müller . . Helix (Theba) Olivieri de Férussae. . . Helix (Caracollina) lenticulata de Férussac Helix (Euparypha) pisana Müller . HEURE (XETON NUM ISp EEE D. Helir (Xerophila) cretica de Férussac. . . Helix (Xerophila) vestalis Parreyss. . : Helix (Trochula) pyramidata Draparnaud . Helix (Cochlicella) barbara Linné. . D + + HE + + + + + + + + + + . + + + D + + + + + + + + + + + + 1. Var. minor Martens. 9, Var. homerica Martens. = 50 = A SYRIE ET DES ILES DE L'ARCHIPEL sos |Armathia! Kharki | Symi | Nisyros | Kos | Kappari |Kalymnos| Nikaria : : : - : + : +1 sa + + - : + e 1 . : + + + + : + . : : . + + : + + Samos Chio - |! M0 2 Beaucoup d'espèces syriennes se retrouvent en Asie- Mineure Hyalinia (Vitrea) hydalina Rossmässler. Pyramidula (Gonyodiscus) Erdeli Roth. Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller. Helix (Helicogena) lucorum Linné. Helix (Ulelicogena) figulina Parreyss. Helix (Theba) Olivier: de Férussac. Helix (Metafrulticicola) berytensis de Férussac. Helix (Euparypha) pisana Müller. Helix (Xerophila) joppensis Roth. Helix (Xerophila) Krynickii Andr. Helix (Xerophila) vestalis Parreyss. Helix (Xerophila) protea Zeigler. Helix (Trochula) pyramidata Draparnaud. Helix (Cochlicella) barbara Linné. Helix (Vallonia) pulchella Müller. Buliminus (Zebrinus) fasciolatus Olivier. Buliminus (Zebrinus) eburneus Pfeiffer. Buliminus (Petræus) carneus Pfeiffer. Chondrula (Chondrula) lamellifera Rossmässler. Chondrula (Chondrula) sepltemdentala Roth. Chondrula (Chondrula) ovularis Olivier. Clausilia (Euxina) Schnerzenbachi Parreyss. Clausilia (Cristaiaria) strangulala de Férussacf. Cwcilioides lumulorum Bourguignat. Limnæa (Radix) lagotis Schrank. Limnæa (Stagnicola) palustris Müller. Limncea (Galba) truncatula Müller. Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Müller. Melanopsis præmorsa Linné. Melanopsis costala Olivier. Theodoxia Macrii Recluz. Lequminaia mardinensis Lea. 1. Cette espèce vit également dans l’île de Crête. I Quelques autres vivent également en Transcaucasie : Hyalinia (Polita) cellaria Müller. Helix (Helicogena) lucorum Linné. Helix (Archelix) vermiculala Müller. Helix (Xerophila) vestalis Parreyss. Helix (Xerophila) Krynickii Andr. Helix (Xerophila) derbentina Andr. Helix (Vallonia) pulchella Müller. Pupa (Orcula) scyphus Friwaldsky. Limnæa (Radix) lagotis Schrank. Limnæa (Stagnicola) palustris Müller. Limnæa (Galba) truncatula Müller. Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Müller. D'autres, plus nombreuses, habitent la Mésopotamie et la Perse! : Hyalinia (Polita) æquata Mousson (m). Hyalinia (Polita) nitelina Bourguignat (m). Leucochroa (Albea) fimbriata (de Férussac) Bourguignat (m) (p). Helix (Helicogena) figulina Parreyss (m) (p). Helix (Helicogena) lucorum Linné (p). Helix (Theba) Olivieri de Férussac (p). Helix (Metafruticicola) berytensis de Férussac (p). Helix (Euparypha) Seetzeni Koch (mn). Helix (Candidula) Langloisiana Bourguignat (p). Helix (Xerophila) Krynickii Andr. (p). Helix (Vallonia) pulchella Müller (p). Helix (Levantina) cæsareana Parreyss (m). Helix (Levantina) guttata Olivier (m). Buliminus (Zebrinus) fasciolatus Olivier (m). Buliminus (Zebrinus) eburneus Pfeiffer (m). 1. Les espèces marquées (ni) vivent en Mésopotamie; celles suivies d'un (p) habitent la Perse. —. 19 — Buliminus ( Petrcæus) labrosus Olivier (m). Buliminus (Petræus) halepensis de Férussac (m). Chondrula (Chondrula) ghilanensis Issel (p). Pupa (Orcula) scyphus Friwaldsky var. meso- potamica Mousson (m). Limnæa (Radix) lagolis Schrank (m) (p). Limnæa (Stagnicola) palustris Müller (m) (p). Limnæa (Galba) truncatula Müller (m) (p). Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Müller (p). Melania tuberculata Müller (m) (p). Melanopsis prmorsa Linné (m) (p). Melanopsis costata Olivier (m) (p). Leguminaia mardinensis Lea (m). Corbicula fluminalis Müller (m) (p). Un petit nombre de Mollusques de la Syrie et de la Pales- tine vivent également en Arabie, mais dans les régions de la péninsule arabique voisines de la Palestine. Le fait était facile à prévoir, ces contrées appartenant — aussi bien par leur faune que par leur formation géologique — à la Pales- tine. Quant à l'Arabie proprement dite, sa faune rappelle celle du pays des Somalis et des environs de Djibouti. Voici, à titre d'indication, les espèces syriennes retrouvées en Arabie : Leucochroa (Sphinclerochila) Boissieri de Char- pentier. Leucochroa (Sphincterochila) filia Mousson. Helix (Euparypha) pisana Müller. Helix (Eremina) deserlorum Forskal. Helix (Xerocrassa) eremophila Boissier. Helix (Xerophila) derbentina Andr. Melania tuberculata Müller. Enfin, il est des Mollusques syriens qui vivent dans une grande partie du nord de lAfrique. Ce sont évidemment des espèces presque uniquement circaméditerranéennes : RD Leucochroa ( Albea) candidissima Draparnaud. Helix (Helicogena) pachya Bourguignat. Helix (Theba) Olivieri de Férussac. Helix (Euparypha) pisana Müller. Helix (Xerophila) vestalis Parreyssf. Helix (Trochula) pyramidata Draparnaud. Helix (Cochlicella) barbara Linné. Buliminus (Mastus) episomus Bourguignat ?. Limnæa (Stagnicola) palustris Müller. Limnæa (Galba) truncatula Müller. Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Müller. Melania tuberculala Müller. Melanopsis præmorsa Linné. Valvata (Cincinna) Saulcyi Bourguignat *. Corbicula fluminalis Müller *. L'ensemble de tous les documents précédemment établis permet maintenant de formuler des conclusions assez pré- cises. Il est, tout d'abord, incontestable que la faune syrienne appartient à la province paléarctique et, spécialement, à la région circaméditerranéenne. Mais des caractères particuliers lui donnent une allure vraiment différente. C'est, notam- ment, l'existence de Leucochroa du sous-genre Sphincte- rochila ; la rareté des Helix du sous-genre Xerophila qui développent des formes si variées dans les contrées occiden- tales du bassin méditerranéen ; la présence de sous-genres spéciaux (Platytheba, Levantina, Xerocrassa, etc.); la diversité des Clausilia dont certains sous-genres sont [ES . Viten Égypte. 2. Vit en Tripolitaine. 3. Vit en Égypte. 4. Nit en Égypte et dans une grande partie de l'Afrique orientale et centrale. EH RRS caractéristiques ( Bitorquata, Cristalaria) ; enfin, l'abon- dance des Chondrula. En ce qui concerne la population des eaux douces, il y a peu de types spéciaux à la Syrie, bien que des espèces assez nombreuses n'aient pas encore été rencontrées dans d’autres régions. Les comparaisons avec les faunes voisines nous ont montré que les espèces syriennes se retrouvaient surtout nombreuses en Asie-Mineure et en Europe. Mais il convient de faire ici quelques distinctions. Tandis que nous voyons presque tous les Pulmonés fluviatiles communs à ces trois régions, nous constatons qu'il en est tout autrement pour les Prosobranches fluviatiles et pour les Acéphales. Les Prosobranches fluviatiles de Syrie sont caractérisés, en dehors des Bythinia, par la présence du Melania tuberculala Müller, et l'extraordinaire abondance des Melanopsis. Or, la répartition géographique de ces derniers animaux! montre qu'ils existent, en dehors de l'Asie- Antérieure, en Grèce, en Italie, en Espagne et dans le nord de l'Afrique (Algérie-Tunisie, Maroc), mais qu'ils manquent entièrement en Égypte et en Tripolitaine. Il y a là un fait très curieux de disjonction sur lequel je m'étendrai plus longuement en traitant des Melanopsis recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. Quant aux Pélécypodes syriens, leurs affinités s'établissent avec ceux des régions orientales : Mésopotamie et Perse. Ainsi, en résumé, les affinités des faunes syrienne et européenne portent principalement sur les Pulmonés, à l'exclusion, cependant, de quelques genres très spécialisés (Clausilia du sous-genre Cristataria, Calaxis, etc.). Si nous comparons maintenant la faune syrienne avec celle des autres régions asiatiques, nous constaterons des affinités très étroites avec les faunes de la Mésopotamie et 1. Voir, pour l'étude détaillée de cette répartition, l’article consacré au genre Melanopsis dans la partie descriptive de ce travail. RE de la Perse. Ce sont bien les mêmes types, les mêmes sous- genres caractéristiques! et les mêmes groupes qui four- nissent les espèces dominantes. Il est souvent possible de suivre, à travers ces vastes régions, les modifications subies par des espèces dont l'origine commune est évidente. La faune de la Mésopotamie est encore peu connue, mais il ne semble pas douteux que les découvertes futures apportent la confirmation des vues que j'expose ici. Par contre, la Syrie et la Transcaucasie ne fournissent qu'un petit nombre d'espèces communes qui, en dehors des formes à large distribution géographique (Limnæa lagotis Schrank, Limnæa palustris Müller, Limnæa truncatula Müller, Planorbis umbilicalus Müller), sont surtout des Xérophiles habitant presque toute l'Asie-Antérieure. Cette constatation confirme à nouveau que les régions du Caucase ont une faune spécialisée dont beaucoup d'espèces sont étroitement localisées. Enfin, J'ai pu citer un assez grand nombre d'espèces syriennes vivant dans le nord de l'Afrique. On remarquera que beaucoup d'entre elles sont des Mollusques égyptiens. Ces documents sont encore trop peu nombreux pour qu’on en puisse tirer des conclusions fermes ; il n'est cependant pas sans intérêt d'observer que certaines espèces, inconnues en dehors de l'Afrique, ont été retrouvées en Syrie. Tel est le cas, parmi les Poissons, de quelques T'ilapia de la famille des Cicazibæ aujourd'hui très communs dans les lacs de Syrie ?, et, parmi les Mollusques, du Cleopatra bulimoides Olivier* également signalé en Syrie. Il me semble hors de 1. Sauf, toujours, en ce qui concerne les Clausili«. 2. LorTET (L.). — Poissons et Reptiles du lac de Tibériade et de quelques autres parties de la Syrie; Archives du Muséum d'Histoire naturelle de Lyon; I, 1883. — Voir aussi, dans ce volume, le mémoire consacré, par le D'J. PELLEGRIN, aux Poissons recueillis en Syrie par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. 3. OLIVIER. — Voyage dans l'empire Ottoman ; W, p. 39; IE, p. 68; atlas ; 180%, IT, pl. XXXI, fig. 6 (Paludina bulimoides). 6 Cr doute que des migrations animales aient eu lieu de l'Égypte vers la Syrie par le grand graben où coule aujourd'hui le Jourdain et, qu'inversement, d’autres migrations aient été dirigées de la Syrie — et aussi de la Mésopotamie — vers l'Égypte. Le passage des espèces fluviatiles s'est fait cer- tainement par la vallée du Nil; quant aux Mollusques terrestres, ils ont essaimé le long des côtes de la mer Médi- terranée. Je voudrais enfin signaler une autre caractéristique de la faune syrienne : tandis que les Mollusques terrestres appartiennent à la faune des régions tempérées, les Mol- lusques fluviatiles — et plus spécialement les Prosobranches et les Pélécypodes — indiquent nettement une faune de contrées chaudes. Tel est, notamment, le cas des espèces suivantes : Bullinus (Isidora) asiatica Germain. Melanopsis, espèces diverses. Melania tuberculata Müller. Theodoxia Jordanti Sowerby. Leguminaia, espèces diverses. Corbicula fluminalis Müller. Or, ces espèces (à part les Melanopsis et les Legquminaia) sont nettement de type nilotique, c'est-à-dire africain. Le orand fleuve africain nourrit, en effet, soit les mêmes espèces, soit des espèces affines : Bullinus (Isidora) truncatula de Férussac. Melania tuberculata Müller. Theodoxia nilotica Reeve. Corbicula fluminalis Müller. Cette remarque apporte une nouvelle confirmation à l'existence des migrations précédemment signalées; elle montre également que, grâce à l'existence d'éléments d'origine africaine, la Syrie possède — tout comme l'Égypte, mais à un degré beaucoup moins accentué — M une faune fluviatile mieux adaptée que la faune terrestre à la vie sous un climat chaud. Le mémoire que Je présente aux naturalistes est la mise en œuvre des riches collections rassemblées par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. Je voudrais indiquer, en quelques mots, comment J'ai compris ce travail. Je n'ai étudié en détail que les espèces récoltées par le savant naturaliste de Rouen et quelques matériaux nou- veaux dont je donnerai plus loin la provenance; mais, afin de rendre ce travail aussi complet et aussi utile que pos- sible, J'ai fait précéder chaque genre d’une liste analytique de toutes les espèces actuellement connues en Syrie et en Palestine. Ainsi, ce mémoire présente un tableau d'ensemble de la faune syrienne et complète la série d'études que je publie, en ce moment, sur les Mollusques de toute l’Asie- Antérieure {. En dehors de matériaux se rapportant à beaucoup de groupes Zoologiques, M. HENRI GADEAU DE KERVILLE n'a pas recueilli moins de 15.000 échantillons de Mollusques. On comprend l'intérêt d'un tel ensemble, où certaines espèces sont représentées par des centaines d'individus. Aussi ai-je pu suivre les variations, étudier les affinités et fixer la valeur spécifique réelle de plus d’un type. De semblables séries étaient surtout précieuses pour comprendre les groupes très polymorphes, comme quelques sous-genres d'Helix, les Melanopsis, les Unio, les Corbicula, etc. Aussi ai-je été conduit à des réunions parfois nombreuses. l. GERMAIX (Louis). — Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Asie Antérieure; Bulletin Muséum Hist. natur, Paris ; XVIL, 1911, n°1, p. 27; HD. 69:0003 p.140: et/n°5:p: 928: XVIII, 1912, n° 7, p. 440; — XIX, 1913, n° 7, p. 33; — GERMAIN (Louis). — Études sur la faune malacologique terrestre et fluviatile de l'Asie Antérieure ; Parmacel- lidae et Limacidae ; (1" partie); Bulletin de la Délégation en Perse : fasc. 11, 1911, p. 3-45, pl. I-IV; tirés à part, in-8, 46 p., 4 pl., 6 fig. dans le texte, datés de janvier 1912. NAT CRE Je l'ai toujours fait avec la plus grande circonspection et en présence de documents indiscutables. Une large 1llus- tration devenait nécessaire. Avec sa libéralité bien connue, M. HENRI GADEAU DE KERVILLE n'a reculé devant aucun sacrifice pour que les résultats de son voyage ne laissent rien à désirer sous ce rapport. J'ai adopté, pour les genres et les espèces, le nom le plus ancien; mais, à Ce propos, Je ne saurai suivre quelques naturalistes dans une voie que je considère comme absolument contraire au progrès de la science. Il est de mode, depuis quelque temps, de rechercher les noms employés par les auteurs antérieurs à LiINNÉ, et de boule- verser, sous prétexte de priorité, une nomenclature déjà trop encombrée. Il en résulte généralement que l’on n'a fait qu'augmenter la confusion en employant un nom absolument inconnu pour des animaux au sujet desquels tous les zoologistes étaient parfaitement d'accord. Et, bien souvent, le nom ainsi exhumé pourrait s'appliquer à bon nombre d'animaux voisins, tant la description originale, sur laquelle on s'appuie pour motiver ce changement, manque de précision ou même d'exactitude. Pourquoi aussi, comme certains Zoologistes, rejeter un nom de genre parfaitement défini aujourd'hui parce que l’auteur qui la créé y à introduit des espèces disparates ? De tels procédés constituent, pour moi, de véritables chinoiseries, et il serait vivement à désirer que la Commission internationale de la nomenclature fixe, une fois pour toutes, le nom de tous les genres actuellement connus. Ce travail, évidem- ment fort long, mais auquel les spécialistes de tous les pays seraient heureux de collaborer, aurait l'immense avantage d'apporter plus de simplicité et aussi plus de clarté dans les mémoires de zoologie descriptive en ren- dant comparables les travaux des différents auteurs !. 1. Prenons, par exemple, l'Helir ericelorum Müller, que tous les naturalistes connaissent bien, Or, dans les travaux récents, nous trouvons ce Mollusque appelé, suivant les auteurs, Xerophila eri- cetorum, Candidula ericetorum, Helicella ericetorum, Planella ericelo- ON Il est grand temps de mettre un frein à cette véritable crise de la nomenclalure, poids mort que nous trainons sans aucun profit pour la science. Je suis heureux d'adresser, au terme de cette Introduc- tion, mes plus vifs remerciements aux naturalistes qui m'ont aidé à mener à bien l'œuvre entreprise. C'est tout d’abord mon excellent collègue et ami, M. CARLO POLLONERA, du Musée zoologique de Turin, qui m'a communiqué les nombreux documents malacologiques qu'il possédait sur la faune syrienne et qui, de plus, m'a fourni de multiples indications sur les Limaciens de ces régions. Je dois à M. PAUL PALLARY, le malacologiste oranais bien connu, tout un matériel recueilli en Syrie et en Palestine, que j'ai uti- lisé dans la rédaction de mon travail. Soit par son inter- médiaire, soit directement, J'ai également reçu des PÈRES BoviEr-LAPIERRE, CLAINPANAIN et du FRÈRE Louis, un certain nombre d'espèces dont on trouvera plus loin les descrip- tions. Je me plais aussi à féliciter mes imprimeurs : M. G. CHivor pour les planches, et M. LecERF FILS pour le texte, de la belle exécution de ce mémoire. Il me reste enfin à remercier mou excellent ami M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, dont la libéralité a permis l'impres- sion de cet ouvrage. Je me permets aussi de le féliciter du succès de son voyage : une telle entreprise, qui ne va pas sans sacrifices et même sans dangers, est toujours féconde en résultats quand on sait, comme M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, triompher des obstacles et des difficultés. Paris, le 25 juillet 1915. rum, etc. On avouera qu'un tel chaos n'est pas fait pour aider à la compréhension de ce malheureux Helir, et j'ai pourtant choisi, à dessein, une espèce qui ne prête à aucune ambiguïté. GASTÉROPODES PULMONÉS. STYLOMMATOPHORES. Famille des LIMACIDÆ. Les Limaciens de la Syrie, de la Palestine et même de toute l’Asie-Antérieure sont encore peu connus, et plusieurs des espèces, anciennement décrites d'une manière insuffi- sante, n'ayant Jamais été retrouvées, restent des plus dou- teuses!. Il semble pourtant, d’après les travaux de quelques malacologistes comme O0. BOoETTGER, CARLO POLLONERA et H. SimroTu, que ces contrées donnent asile à des Limaciens très variés comme organisation ; mais 11 parait prématuré de présenter actuellement un tableau d'ensemble de cette partie de la faune malacologique de l’Asie-Antérieure. En dehors des Limacipæ recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, — ils appartiennent aux genres Limax, Mala- colimax et Agriolimax — dont il sera plus loin question, il existe en Syrie deux espèces, à la vérité presque incon- nues, se rapportant aux genres Mesolimax” et Amalia *. Ces espèces sont les suivantes : 1. Les descriptions des anciens auteurs qui se sont occupés de la faune syrienne ne donnant aucun caractère anatomique, l'identifica- tion de leurs espèces est souvent impossible. 2. Le genre Mesolimax a été créé par CARLO POLLONERA | Appunti di Malacologia ; III, Un nuovo Limacide dell'Asia Minore; Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; HI, n° 43, 14% avril 1888, p. 8 | pour une espèce d’'Asie-Mineure, le Mesolimax Brauni Pollonera [ Loc. supra cit. ; 1888, p. 8, tav. Il, fig. 19 à 23]. 3. Le genre Amalia a été institué (comme sous-genre seulement) par A. Moquix-Taxpox | Histoire Mollusques terrestres et fluviatiles France ; H, 1855, p. 4S et 19} pour le Limaxr gagates Draparnaud | Tableau Mollusques terr. flur. France : ASO1, p. 100 |. Mesolimax (?) eustrictus Bourguignat. Krynichillus eustrictus Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux, peu connus ; T° décade ; 1" février 1866, p. 206, n° 63, pl. XXXII, tig. 1-6; Mesolimar (?) eustrictus Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; XXIV, n° 608, 1909, p. 7, n° 10. Découverte par RAYMonp « dans les endroits humides et obscurs, aux environs de Beyrouth et dans la vallée du Nabr-el-Kelb, en Syrie », cette espèce reste des plus dou- teuses. Elle n’a jamais été retrouvée. L'anatomie du Mesolimax (?) eustrictus Bourguignat est absolument inconnue ; aussi sa position systématique est-elle incertaine. Avec mon excellent collègue et ami CARLO POLLONERA, je place provisoirement ce Limacien dans le genre Mesolimax qui vit en Asie-Mineure. Amalia barypa Bourguignat. Milax barypus Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux, peu connus ; T° décade ; 1* février 1866, p. 208, n° 64, pl. XXXIL, fig. 7-10: — Limax (Amalia) barypus Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, 189%, p. 330 ; tirés à part, p. 2; — Amalia barypa Pollo- nera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino; XXIV, n° 608, 1909, p. 8, n° 11. L'Amalia barypa Bourguignat a été découvert par F. DE SAULCY, « sous les pierres, aux environs de Nazareth, en Syrie », et retrouvé par TH. Barrois à « Aïn-Couffin ; de Jérusalem à Nazareth » 1. Cette espèce, de teinte bleuàtre, possédant une limacelle « très exiguë, ovalaire, à stries concentriques peu visibles, à nucléus supérieur médian » [| BourGuIGNAT ], n’est connue que par la description originale. Son anatomie n'ayant Jamais été faite, elle reste encore assez douteuse. 1. DAUTZENBERG (PH.). — Liste des Mollusques terrestres et fluvia- tiles recueillis par M. TH. Barrois en Palestine et en Syrie; Revue biologique Nord France ; VI, 189%, p. 330; tirés à part, p. 2. Genre LIMAX (Lister, 1685!) Linné, 1758*°. M. PH. DAUTZENBERG * a déterminé Limax cellarius d'Ar- genville * un Limacien découvert à El-Bireh (Syrie) par Tu. Barrois. Aucun autre auteur ne signale en Syrie cette espèce européenne qui, dans l’Asie-Antérieure, semble en grande partie remplacée par le Limax flavus Linné. Limax flavus Linné. Fist rdanslestexte 1694. Limax succini colore, albidus maculis insignitus Lister, Erercit. Anatom. ; t. I, p. 45. 1758. Limax flavus Linné, Systema Naturæ: ed. X, p. 652 [non MULLER |. ASO1. Limax variegatus Draparnaud, Tableau Mollusques terr. flur. France ; p. 103. AS15. Limacella unguiculus Brard, Coquilles envir. Paris ; p. 115, pl'iV; hg9, Metet1; 1828. Limax variegatus Ehrenberg, Symbolæ physicæ ; ete. (sans pagi- nation 5). 4. Lasrer (M.). — Historiæ seu Synopsis methodicæ Conchyliorum, quorum omnium picturæ, ad vicum delineatæ exhibentur ; 1685 (Londres). Une seconde édition de cet ouvrage a paru en 1770 (in-folio). 2. LiNNÉ. — Systema Nature ; ed. X, 1758, p. 652. 3. DAUTZENBERG (PH.). — Liste des Mollusques terrestres et fluvia- tiles recueillis par M. Ta. Barrois en Palestine et en Syrie ; Retue biologique Nord France ; VIE, 189%, p. 330; tirés à part, p. 2. Dans ce travail, M. Dautzenberg donne à l'espèce dont il est ici question le nom de Limar marimus Linné [Systema Naturæ: ed. XII, 1767, p. 1081}, nom synonyme de celui de Lima cellarius d'Argenville. 4. ARGENVILLE (A. J. DEesazLIER d'). — L'Histoire naturelle éclaircie dans une de ses parties principales, la Conchyliologie ; 1757, pl. XXVIH, fig. 31 (Limax cellaria). 9. EHRENBERG dit que son espèce est dépourvue de limacelle LC Scutum dorsale membranaceum ; concha inclusa nulla >] y a là une erreur évidente de la part de cet auteur; HEYNEMANN, qui a 1831. Limacella unguicula Turton, Brit. Shells ; p. 25, fig. 5. 1836. Parmacella variegata Philippi, Enumeratio Molluscorum Sicilie ; [p.425 4837. Limax maculatus Nunneley, Transact. Philos. and Litt. Society Leeds: 1, p: 46:pl: Il fig. 1844. Limax umbrosus Philippi, Enumeratio Molluscorum Sicile ; IT, p. 102. 4851. Krynickillus maculatus Kaleniczensko, Bulletin Soc. impér. Naturalistes Moscou ; p. 226, tab. IV, fig. 2. 4853. Limax Ehrenbergii Bourguignat, Cataloque vrais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient; p. 3.! 4856. Krynickia maculata Fischer, Journal de Conchyliologie : p. 66. 1861. Limax Deshayesi Bourguignat, Spicilèges malacologiques ; p. 36, pl. 1, fige 1-2. 1863. Limax Companyoi Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux, peu connus ; Il, p. 25, pl. VIT, fig. 9 à 13. 4864. Limax breckworthianus Lehmann, Malakozoolog. Blätter ; XT, p. 145, taf. IV. ASG4. Limax Deshayesi Bourguignat, Malacologie Algérie; 1, p. 37, pl. I, fig. 3-4. 4865. Limax bicolor Selenka, Malakozoolog. Blätter; XII, p. 102, taf. II, fig. 10-17. 1868. Eulimax (Plepticolimar) flacus Malm, Limacina Scandinavie ; De 62 pl Vote T1; AS74. Limax variegatus Martens, Vorderasiatische Conchylien : p. 48. 1876. Limacella variegata Jousseaume, Bulletin Société zoologique France ; p. 103. 1880 Limax variegatus Lessona, Molluschi viventi del Piemonte ; R. Acad. dei Lincei ; CCLXXIT ; tirés à part, p. 16. 1881. Limax ecarinatus Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; VIIT, p. 186, n° 11, taf. VII, fig. 7a-7c. 1882. Limax flavus Lessona et Pollonera, Monografia di Limacidi Ltaliani ; p. #3. 1882. Limax variegatus Locard, Prodrome Malacol. française ; Cata- loque Mollusques terr., eaux douces et saumâtres ; p. 16. examiné au Musée de Berlin les échantillons originaux d'Ehrenberg, déclare qu'il s'agit bien du Limax flavus Linné (variegatus Drapar- naud). d 4. J. R. BouraurGNarT attribue ce nom de Limaxr Ehrenbergii au Limax variegatus d'Ehrenberg. Comme nous venons de voir que ce dernier Mollusque est bien le Limax flavus Linné, le nom de Bour- GUIGNAT passe en synonyme de l'espèce linnéenne. 7 1882. 1883. 1883. 1883. 1883. 1884. 1884. 1885. 1885. 1885. 1885. 1886. 1886. 1888. 1889. 1889. 1889. 1891. 1893. 1898. 1901. 1903. Limax Companyoi Locard, loc. supra cit. ; p. 16. Limax (Eulimax) variegatus Boettger, Jahrb. d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft ; X, p. 144, n° 7. Limax ecarinatus Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; X, p. 144, n° 8. Limax variegatus Retowski, Malakozoolog. Blätter ; VI, p. 4. n'#Æ EL p.61; m1 Limax (Heynemannia) variegatus Boettger, Bericht des Offenba- cher Vereins für Naturkunde ; XXIT, p. 163, n° 2. Limax (Lehmannia) variegatus Boettger, Bericht Senckenber- gische Naturforschende Gesellschaft Frankfurt ; p. 148, n° 7. Limax flavus Roebuck, Journal of Conchology; p. 222 (var. grisea). Limax flavus Roebuck, Journal of Conchology ; p. 352 (var. suffusa). Limax variegatus Heynemann, Jahrb. d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; XIE, p. 253 et 318. Limax Chilensis Heynemann, loc. supra cit., XII, p. 275. Limax flavus Tryon, Manual of Conchology : 2 sér. Pulmonata ; I, p. 200, pl. XLIX, fig. 70-72, et pl. L., fig. 76. Limax (Lehmannia) variegatus Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XII, p. 128, n° 4. Limax variegatus Boettger, in: Radde, Fauna und Flora d. Süduwest. Caspigebiets ; p. 267. Limax variegatus Retowski, Bulletin Soc. impér. Naturalistes Moscou ; p. 280. Limax (Lehmannia) variegatus Boettger, Bericht Senckenber- gische Naturforschende Gesellschaft Frankfurt ; p.7, n° 4. Limax variegatus Retowski, Bericht Senckenbergische Natur- forschende Gesellschaft Frankfurt ; p. 228, n°8. Limax variegatus Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 82. Limax (Plepticolimax) flavus Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; VI, n° 100, p. 1. Limax (Limacus) flavus Cockerell et Collinge, The Conchologist Exchange, I; tirés à part, p. 8, n° 44. Limax variegatus Simroth, Annuaire Musée zoologique Saint- Pétersbourg ; p. 60, n° 16. Limax variegatus Simroth, Die Nacktschneckenfauna des Russi- chen Reiches. ; p. 70, p. 84, taf. V, fig. 9-16, kart. I-II. Limax (Lehmannia) flavus Taylor, Monogr. Land and Fresh- water Mollusca British Isles; part. IX, p. 78, pl. XI et fig. 96-104. DRE 1906. Limaæ flavus Simroth, Nachrichtsblatl d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; p. 18. 1909. Limazx flavus Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Uni- vers. di Torino ; XXIV, n° 608, p. 2, n° 1. | 1912. Limax flavus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Pants ; n° 7, p. 441, n° 2. Le Limax flavus Linné présente des variations de colo-. ris assez étendues. Les nombreux échantillons recueillis par M. Henri GADEAU DE KERVILLE sont, à ce point de vue, des plus intéressants. A Côté d'exemplaires typiques et de quelques spécimens très pales, d'un magnifique gris cendré, bleu verdàtre sur le dos et parsemés de taches d'un blanc jaunâtre irrégulièrement réparties, je distinguerai les deux variétés suivantes, particulièrement bien caractérisées : Variété Kervillei Germain, nov. var. 1912. Agriolimaux agrestis var. Kervillei Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. 441. Animal de très grande taille; corps fortement rugueux, à sillons profonds; dos cendré bleuâtre, s’atténuant un peu en arrière et progressivement sur les flancs jusqu'à devenir d'un blanc grisâtre très clair au voisinage de la sole; cou, mufle, sole et dessous de la partie antérieure libre du bou- clier d’un jaune grisàtre clair. Longueur totale: 78 millimètres; hauteur maximum: 15 millimètres ; longueur du bouclier: 29 millimètres ; lon- gueur de la sole: 75 millimètres; largeur maximum de la sole: 7 millimètres: largeur de la partie centrale de la sole : 2 1/2 millimètres (spécimen conservé dans l'alcool). LOCALITÉS : Broumana (Liban), vers 720 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE] !. Deir el Kamar (Syrie) [FRÈRE Louis] ?. 1. Les dimensions données ci-dessus se rapportent à l'échantillon recueilli dans cette localité par M. HENRI GADEAU DE Kervizze. Malgré sa grande taille, il n'est pas tout à fait adulte. 2, Un autre exemplaire de la variété Kervillei Germain, récolté dans ‘aypaquiod ue 9onbrpur 359 90odse 9799 4ed egjiqey uorsoi 87 ‘onbroieored otu9sÂs np 9[eU0rpHEU -ou2p1290 on1ed er suep ouury Snap] axouiTz np onbrqde4so9s uonnqusiq — ‘T ‘EI PI puuI HAS L'ONU ie Variété Horsti Germain, nov. var. 1912. Limax flavus var. Horsti Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 441 (sine descript.). Animal de petite taille; dos uniformément d’un brun foncé presque noir, teinté de bleuâtre, s'éclaircissant vers la sole; bouclier encore plus sombre, mais de même tonalité, marginé de grisàtre en avant; orifice pulmonaire bordé de clair; mufle grisàtre assez clair; sole gris-jaunâtre uniformément claire. Longueur totale : 25 millimètres; longueur du bouclier : 8 millimètres ; longueur de la sole : 23 millimètres ; largeur maximum de la sole : 5 millimètres. ÉOCALITE:: Dans une cour, à Damas, vers 690 mètres d'altitude | HENRi GADEAU DE KERVILLE |. LocaLiTÉs (Limax flavus Linné, typique) : Broumana (Liban), vers 720 mètres d'altitude [Henri GADEAU DE KERVILLE |. Deir el Kamar (Syrie) [ FRÈRE Louis]. Amchit (Syrie) | FRÈRE Louis|. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Assez commun en Syrie et en Palestine, le Limax flavus Linné a une aire de dispersion considérable. Il vit dans toute l'Europe tempérée, y compris les parties méridionales de la Suède et de la Norvège et la totalité des iles Britan- niques. (Fig. 1, dans le texte). En Afrique, ce Limacien vit au Maroc [CockERELL|, en Algérie et en Tunisie. DE GraTEeLouP le signale bien en cette localité, présente le même système de coloration, mais sa taille est plus petite : 68 millimètres de longueur totale. Tripolitaine {, mais cette indication ancienne et peu précise aurait besoin d'être confirmée. Il est également connu aux Açores [| WoLLAsToN ? |, à Madère et à Sainte-Hélène [ Cocke- RELL * | dans l'Atlantique; aux îles Seychelles [SimroTH “|, dans l'océan Indien et aux environs de Pietermaritzhurg dans le Natal, où il semble d'introduction récente [MELvILL et PONSONBY ‘|. En Asie, le Limax flavus Linné vit, non-seulement en Syrie et en Palestine, mais encore dans toute l'Asie-Mineure et la presque totalité de la Caucasie et de la Transcaucasie. Enfin, ce même Limax a été introduit dans une grande partie des États-Unis [ Binney°, N. Banks”, F. C. Baker’, Morse”, THomson", WaALTon ‘, etc.], au Brésil [HEyne- MANN ©], au Chili [ HEYNEMANN ], dans la République Argentine [SrTROBEL"*|, en Australie [Musson , SELENKA ff, A. GrarELOUP (DE). — Distribution géographique de la famille des Limaciens ; 1855, p. 7. 2. WoLLasTON (T. V.). — Testacea Atlantica ; 1878, p. 11. 3. In Collect. British Museum. 4. SimroTH | H.]. — Die Nacktschnecken der Portugiesisch-Azoris- chen Fauna....; Nova Acta K. L. C. Deutsch. Akad. der Naturforscher ; LVI, 1891, p. 308. 5. MELVILL et PoxsoNBy. — Proceed. Malacological Society of Lon- don 1898 p 4172: 6. BixxEy (W.G.). — Land and Freshiwater Shells of North America ; 1869, p. 61. 7. BaANKs (N.). — The Nautilus, Avril 1892, p. 135. 8. BAkER (F. C.). — The Nautilus, Septembre 1901, p. 59. 9. Morse. — Pulmon. of Maine ; 1864, p. 7. 10. THomsoN. — Journal of Conchology ; Octobre 1885. 11. WALTON (J.). — The Nautilus, Avril 1898, p. 133. 12. HEYNEMANN. — Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1885, p. 275. 13. HEYNEMANN. — Loc. supra cit. ; 1885, p. 275. 14. STROBEL (M.). — Act. Soc. Sc. natur. Milan ; 1868, tirés à part, p: 9: 15. Musson (C. T.). — Journal of Linnean Society New South Wales : 1521891 p7892; 16. SELENKA. — Malakozoolog. Blätter ; XII, 1865, p. 105. Oo SurH!], en Nouvelle-Zélande [Musson?], aux Nouvelles- Hébrides [T. D. A. CockerELL* | et Jusqu'au Japon [Simroru “|. Genre MALACOLIMAX Malm, 1868. M. CarLO POLLONERA a, tout dernièrement, fait connaitre quelques espèces nouvelles appartenant au genre Malaco- limazx. J'en donne ci-dessous l’énumération. Malacolimax Cecconii Simroth. * Limax Cecconii Simroth, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1906, p. 84 (part.); — Malacolimax Cecconii Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; XXIV, n° 608, 41909%p 2; n°2 Environs de Jérusalem | Dr. Cecconi, Dr. E. FEsrTA]. Malacolimax Festæ Pollonera. Limax Cecconii Simroth, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1906, p. 84 (part.); — Malacolimax Festæ Pollonera, Bollet- tino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino; XXIV, n° 608, 1909 n° 2, n°5, :tay. E, fig. 17-18. Cette espèce a été séparée de la précédente par CaRLo PoLLoNERA. En dehors de sa taille plus grande et de sa coloration particulière, elle en diffère encore par les carac- tères spéciaux du pénis et du canal déférent. Région de Jérusalem | Dr. Ceccont, Dr. E. Fesra]. Malacolimax depictus Pollonera *. 4. Suit. (E. A.). — Proceed. Zoological Society of London ; 1884, p. 272. 2. Musson (C. T.). — Loc. supra cit. ; V, 1891, p. 892. 3. In Collect. British Museum. 4. SIMROTH (H.). — Loc. supra cit. ; 1891, p. 308. ». MaLM. — Limacina Scandinaviæ ; 1868, p. 67. 6. Je ne donne pas d'indications bibliographiques pour les espèces dont il sera plus loin question. 60 = Malacolimax hierosolymitanus Pollonera. Malacolimax hierosolymitanus Pollonera, Bollettino dei Muser di Zoologia R. Univers. di Torino ; XXIV, n° 608, p. 3, n° #4, tav. I, fig. 19. Région de Jérusalem | DR. E. FESTA |. Malacolimax depictus Pollonera. 1882. Limax eustrictus Boettger, Binnenconchylien aus Syrien [non BourGuIGNaT]|; Bericht des Offenbacher Vereins für Natur- kunde ; XXIL, p. 163, n° 3. 1909. Malacolimax depictus Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino; XXIV, n° 608, p.:4, n° 5, pl. 1, fig. 14, 15 et 16. 1912. Malacolimax depictus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris n°1, (p. 441; n°7 « A. mediocriter rugosus, brevissime et perobtuse cari- natus; pallide ochraceus; griseo, brunneo et nigro obscu- ratus et zonatus. Dorsum superne zona pallide ochracea lata (antice posticeque minuente), extus adjuta zonula nigerrima subinterrupta signatum; deinde maculis griseis dilutis, versus pedem evanidis, conspersum. Clypeus parvulus, postice obtuse angulatus et fere indistincte cireumseriptus; apertura pulmonea postmediana; pars mediana pallide ochracea maculis dilutis pallide brunneis obseurata, zonula nigerrima irregulari circumsceripta; deinde maculis griseis, versus margines inferiores evanidis, Conspersus. » Solea pallida unicolor. » Long. dorsi, l£:#long- clypei, 4012: ont #suleæ 19 mill. » [ CARLO POLLONERA |. L'exemplaire de Gébaït que j'ai étudié correspond bien à cette description. Il est nettement caréné en arrière et finement rugueux. Il présente une bande carénale jaunâtre et des ponctuations foncées, très élégamment distribuées EN sur les flancs et sur le dos; le bouclier, également ponctué, montre en outre deux bandes latérales d'un noir bleuâtre. La sole est uniformément d'un jaune ochracé. Contracté par l'alcool, l'animal ne mesure que 18 1/2 millimètres de longueur. LOCALITÉ : Gébaït, près de Beyrouth (Syrie) [ FRÈRE Louis]. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Spéciale à la Syrie et à la Palestine, cette espèce est connue de Haïffa, de Tyr, de Broumana | O. BorrrGer| et de Dscherash, à l'est du Jourdain | FESTA, POLLONERA |. Genre AGRIOLIMAX Môrch, 18681. De tous les Limaciens, le genre Agriolimax est, de beaucoup, le mieux représenté en Syrie et en Palestine. Les espèces sont nombreuses et chaque expédition nouvelle en augmente la liste. Voici celles actuellement connues dans ces régions : Agriolimax phœniciacus Bourguignat. Limaxr Phœniciaca Bourguignat, Testacea novissima de Saulcy Orient. ; 1852, p. 9, n° 1. — Limar phœniciacus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; 1853, p. #, pl. EL, fig. 1-4; — Agriolimax phæniciacus Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; XXIV, n° 608, 1909, p. 5, n° 6. Aucune indication anatomique n'ayant été fournie sur celte espèce, qui n'a Jamais été retrouvée, sa position systé- matique reste encore douteuse. Il est cependant probable qu'elle doit prendre place au voisinage de l'Agriolimax agrestis Linné. 1. Morca, in : MazM. — Limacina Scandinaviæ ; 1868, p. 69. 8 rise LOCALITÉ : Environs de Beyrouth (Syrie) | be SauLcy, J. R. Bour- GUIGNAT |. Agriolimax agrestis Linné et variété djeroudensis Germain. Agriolimax agrestopsis Pollonera. Agriolimax Horsti Germain et variété berzeensis Germain. Agriolimax berytensis Bourguisgnat. Agriolimax libanoticus Pollonera. Agriolimax libanoticus Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; XXIV, n° 608, 1909, p. 6, n° 9, tav. I, fig. 9-10. De petite taille (longueur : 12-13 millimètres ; longueur du bouclier : 5 millimètres), l'Agriolimax libanoticus Pollonera se rapproche surtout de l’Agriolimax berylensis Bourguignat, mais il s’en distingue par sa coloration diffé- rente (« À. brunneo-nigricans, versus pedem pallidior… capile nigricante. Clypeus... brunneo-nigricans, margi- nibus pallidioribus ») et par les caractères très spéciaux de la bourse copulatrice, du pénis et du flagellum. LOCALITÉ : Le Liban : Schtora, le mont Ermon (Syrie) [Dr. E. FESTA|. Agriolimax damascensis Germain. Agriolimax nigroclypeata Germain. Agriolimax Pallaryi Pollonera. 4. Je ne donne pas d'indications bibliographiques pour les espèces étudiées dans la suite de ce mémoire. on Agriolimax agrestis Linné. His 2dans le texte: 1678. Limax cinereus partus, immaculatus, pratensis, Lister, Hist. Anim. Angl. ; p. 130, tab. IL, fig. 16. 1746. Limax cinereus immaculatus Linné, Fauna Sueciæ ; p. 366, n° 1279. 1758. Limax agrestis Linné, Systema Naturæ : ed. X, p. 652. ? 1774. Limax reliculatus Müller, Verm. terr. et flux. histor. ; I, p. à. n° 207. 1815. Limacella obliqua Brard, Coquilles envir. Paris; p. HS, pl. IV. He, 5,0. 1874%et 15: 1831. Limacellus obliquus Turton, Brit. Shells ; p. 26, fig. 17. 1855. Limax (Eulimax) agrestis Moquin-Tandon, Histoire Mollusques terr. jluv. France; I, p.22, pl. Il, fig. 18-22, et pl. EL, fig. 1-2. 1867. Limax agrestis Schrenck, Mollusken des Amur-Landes und Nord- japanischen Meeres : p. 690, n° #2. 1868. Agriolimax agrestis Malm, Limacina Scandinaviæ : p.69, pl. TT, fig. 8. 1870. Limax agrestis Mabille, Annales de Malacologie ; V, p. 130. 1874. Limax agrestis Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 48. 1876. Limacella agrestis Jousseaume, Bulletin Société zoologique France ; p. 105, pl. IV, fig. 10-12. ISSO. Limax agrestis Lessona, Molluschi viventi del Piemonte; A. Accad: dei Lincei; CCLXXVII: tirés à part, p. 22, tav. Il, fig. 19-20. ISS1. Limar (Agriolimax) agrestis Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft : VII, p. 183, n° 10. 1882. Agriolimax (Agriolimax) agrestis Lessona et Pollonera, Mono- graphia di Limacidi Italiani ; p. 48. 1882. Limax agrestis Locard, Prodrome Malacol. française ; Cataloque Mollusques terr., eaux douces et saumâtres ; p. 11. 1883. Limax (Agriolimax) agrestis Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXI, p. 165, n° 5. 1883. Limax agrestis Retowski, Malakozoolog. Blätter ; n. €. VI, p. #, n25, et Don 2; pr 1884. Agriolimax agrestis Boettger, Bericht Senckenbergische Natur- forschende Gesellschaft Frankfurt ; p. 148, n° 8. 1885. Agriolhimax agrestis Heynemann, Jahrb. d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft: XI, p. 246 et suiv. jusqu’à la p. 310, et p. 321. 1885. Limax (Agriolimax) agreshs Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; I, p. 205, pl. L, fig. 90-94, et pl. LI, fig. 95-98. 1887. Agriolimax (Agriolimar) agreshis Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; II, n° 21, p. 3, n° 11. 1889. Limax (Agriolimax) agrestis Retowski, Bericht Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft Frankfurt: p. 230. 1893. Agriolimax agrestis Cockerell et Collinge, The Conchologist Exchange ; I ; tirés à part. p. 10, n° 120, et p. 26. 1901. Agriolimax agrestis Simroth, Die Nacktschneckenfauna des Russischen Reiches ; p. 144%, taf. XIV, kart. I'et V. 1903. Agriolimax agrestis Taylor, Monogr. Land and Freshwater Mollusca British Isles ; part. IX, p. 104 et suiv. 1904. Agriolima.r agrestis Simroth, Sitzungsber. der K. Bohm. Gesellsch. Wissench. Prag : p. 17-18. 1909. Agriolimax agrestis Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino; XXIV, n°608, p. 5; n°7: 1912. Agriolimar agrestis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 441, n° 9. Un seul spécimen du type a été recueilli par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE qui, par contre, a trouvé la variété nouvelle suivante : Variété djeroudensis Germain, nov. var. 1912. Agriolimax agrestis variété djeroudensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris : n°7, p. 44 (sine descript.). Animal de petite taille, montrant les mêmes caractères morphologiques et anatomiques que le type, mais de colo- ration très claire, presque uniformément gris-jaunàtre pâle, VOD avec seulement le dos un peu plus sombre; bouclier très clair; sole unicolore, grisàtre, claire. Longueur totale : 25 millimètres; longueur du bouclier : 8 1/4 millimètres ; longueur de la sole : 21 millimètres; lar- geur maximum de la sole : 3 1/2 millimètres (animal conservé dans l'alcool). LOCALITÉS : Sous les mottes de terre, à Djéroud (Syrie), au nord-est de Damas [ HENRI GADEAU DE KERVILLE|. Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d’allitude, en compagnie de l'Agriolimax bery- tensis Bourguignat | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : En Syrie et en Palestine, l'Agriolimax agrestis Linné est peu commun. Il à été signalé aux environs d'Haïffa (BoETTGER) et de Jérusalem [FESTA, in POLLONERA|. Ce Limacien peut être considéré comme une espèce cos- mopolite. Vivant dans toute l'Europe, y compris le Dane- mark, la Suède et la Norvège | WesrTERLUND! |, il se retrouve en Sibérie | WESTERLUND ?, SCHRENCK * |, dans presque toute l'Asie-Antérieure | BoETTGER ‘| et centrale | SimRoTH |}, dans 1. WESTERLUND (C. A.). — Exposé critique des Mollusques terrestres et d'eau douce de la Suède et de la Norvège; Nora Acta Reg. Soc. Scient. Upsal ; 3° série, VIII, 1871, p. 16. 2. WESTERLUND (C. A... — Sibiriens Land- och Sôtwatten-Mollusker ; Kongl. Swensk. Akadem. Handlingar ; XIV, n° 12, 1877, p. 23. 3. SCHRENCK (L.). — Mollusken des Amur-Landes und Nordjapanis- chen Meeres ; Reisen und Forschungen im Amur-Lande in den Jahren 1854-1856 ; etc., Saint-Pétersbourg, II, 1867, p. 690. 4. BorrTrGEer (D' 0.). — Sechstes Verzeichniss Transkaukas. Armie- nischer und Nordpersischer Mollusken; Jahrb. d. Deutschen Malako- zoolog. (resellschaft ; VIIT, 1881, p. 183. 9. SIMROTH (D' H.). — Die Nacktschneckenfauna des Russischen Reiches ; Saint-Pétersbourg, 1901, p. 144 et suiv. 6 ‘QUUIT S2/S940D XDUWUVT NP UOISU9/X9 [ 9p e[qeqoid ajeuorpou ajout ef anbrpur nunuoosip 11843 97 ‘appurod us egnbrpur 19 99ods9 9199 Jed ogjqeq uorsai eT ‘onbrnodeojed atuasÂs np ofeuorpraotu -0}U9P1990 otjied ej SUEP auurT s2/S240D xnwuroruby x 2p anbrqdeiS09$ uonnqisiq — *& ‘SA pes le nord de l'Afrique | PozLonerA ! | et les iles de l’Atlan- tique?. (Fig. 2, dans le texte). L'Agriolimax agrestis Linné s'est largement acclimaté dans les contrées les plus diverses. Il pullule dans toute la région atlantique des États-Unis [ A. BINNEY et W. G. Bin- NEY |; au Manitoba [ W. H. Dai ‘]; il s'est abondamment développé en Australie et en Nouvelle-Zélande [C. T. Mus- SON”, HUTToN * |; enfin il vient de s'acclimater récemment dans l'archipel si désolé de Kerguelen | Louis GERMAIN”|. 1. POLLONERA (CARLO). — Appunti di Malacologia; VIII. Sui Lima- cidi dell’ Algeria; Bollettino dei Musei di Zoologia R. Univers. di Torino ; n° 100, 1891, p. 3. 2, Tout au moins les Açores [Simrorx (D' H.). — Die Nacktschnec- ken der Portugiesisch-Azorischen Fauna...; Nova Acta K. L. C. Deutschen Akademie der Naturforscher ; LVI, n° 2, 1891, p. 281], car SiMRoTH | loc. supra cil., p. 281) conteste l'existence de cette espèce à Madère et aux Canaries d'où elle a été signalée par C. be Païva | Mono- graphia Molluscorum terrestrium, fluvialium, lacustrium, iusularium Maderensium ; Memor. da Academia Lisboa ; IV, 1867, p. 5 | 3. BINNEY (A.). — The Terrestrial Air-Breathing Mollusks of the United States and the adjacent Territories of North America; 1, 1851, p. 99-140 ; et BixNEY (W. G.), Bulletin of the Museum of the Comparat. Zoologie at Harvard College Cambridge : XI, 1883, p. 163, et XVI, 1886, p. 23. 4. Dazz (W. H.). — Land and Freshiwater Mollusks of Alaska and adjoining regions ; 1905, p. 45. 5. Musso (CnasrTEerR T.). — On the Naturalised Forms of Land and Freshwater Molluska in Australia; Proceed. Linnean Society of New South Wales ; 2° série, V, 1891, p. S91. 6. Hurrox (F. W.). — Description of new Slugs; Transact. and Proceed. of New Zeeland Institute Wellington; XI, 1878, p. 331. Le Limacien décrit dans ce travail sous le nom de Limax molestus Hutton n'est autre que l’Agriolimar agrestis Linné. 7. GERMAIN (Louis). — Mollusques terrestres [des îles Kerguelen recueillis par M. Razzier pu Bary |; Annales de l'Institut Océanogra- phique ; III, fasc. III, 1911, p. 46-47. = GR — Agriolimax agrestopsis Pollonera. PPS ie etpl AN tie Al 1911. Agriolimax agrestopsis Pollonera, ên litt. 1911. Agriolimax agrestopsis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 3, p. 142. 1912. Agriolimax agrestopsis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°7, p. 441, n° 10. « A. colore terreo, griseo-nigrescenti maculatus. Dorsum mediocriter rugosum, postice breviter et obtuse carinatum, pallide terreum (versus pedem pallidior), griseo maculatum et sulcis passim griseo lineolatis. Clypeus subrugosus, pos- tice rotundatus, antice expansus, terreus (marginibus ante- rioribus pallidioribus), nigro maculatus, maculis irregula- ribus; apertura pulmonea pallide marginata. » Solea pallida unicolor. » Longit. dorsi 19; long. clypei 13; long. soleæ 32 mill. » | POLLONERA |. Animal allongé, assez pointu en arrière; carène courte, obtuse, sauf à la partie tout à fait terminale où elle est bien indiquée ; bouclier ovalaire, arrondi, subtronqué en avant, arrondi et élargi en arrière, assez finement granulé, libre en avant sur le premier tiers de son développement; orifice pulmonaire entouré d'une zone plus claire ; corps médiocre- ment rugueux mais avec des sillons bien indiqués, d'un Jaune terreux maculé de lignes d'un gris noirâtre irrégu- lièrement distribuées sur le dos; bouclier plus sombre, orné de taches noirâtres irrégulières et irrégulière ment distribuées, bordé de clair à sa partie antérieure. Sole tripartite, large de 3 1/2 millimètres, unicolore, d'un jaune ochracé, la partie centrale très finement granu- leuse. Longueur totale : 32-35 millimètres ; longueur, de l’extré- mité postérieure du corps à l'extrémité postérieure du bouclier : 19-21 millimètres; longueur du bouclier : 13-14 PT) —> millimètres ; longueur de la sole : 27-32 millimètres (exem- plaires conservés dans l'alcool). L'Agriolimax agrestopsis Pollonera présente quelques intéressants caractères anatomiques. L'intestin est dépourvu de cæcum. Le pénis (p, pl. HI, fig. 1) gros, globuleux-pyriforme, est muni d'un flagellum (fl) aplati à bords frangés placé très latéralement et non terminal. La bourse copulatrice (fc) est en forme de sac rétréci et subtronqué en avant, élargi et tronqué en arrière ; elle est munie d’un col mince et assez long. Enfin l'oviducte (ov) est relativement mince et d'une longueur médiocre. Par son aspect extérieur, cette espèce ressemble beaucoup à certaines variétés européennes de l'Agriolimax agrestis Linné, mais elle s'en sépare facilement par son bouclier plus arrondi en arrière et plus ample et plus libre en avant. Comparée aux Agriolimax agrestis Linné de la Syrie et de la Palestine, elle est constamment beaucoup plus grande. Au point de vue anatomique, l'Agriolimax agrestopsis Pollonera est bien différent de l'Agriolimax agrestis Linné : son pénis est bien plus court et mieux arrondi ; son flagellum est situé latéralement au lieu d’être terminal ; sa bourse copulatrice est d'une forme tout à fait différente (elle est ovale-allongée chez l'Agriolimax agreslis Linné); enfin son intestin est dépourvu du cæcum que l'on trouve toujours chez l'Agriolimax agrestis Linné Le LOCALITÉ : Gébaït, près de Beyrouth | FRÈRE Louis]. 1. À tort, selon moi, — et je suis en celà d'accord avec mon savant ami CarLo PoLLoNEerA, de Turin — le Docteur Simrorn n'attache plus actuellement d'importance à ce caractère. Il distingue, en eflet, chez quelques Agriolimax, des variétés cœæciger dont le type est dépourvu de cæcum. 9 0. Agriolimax Horsti Germain, nov. sp. PA no 210 2e tip te, 1911. Agriolimax Horsti Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris n%1/#p.028; 1912. Agriolimar Horsti Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°7, :p: 441/m°11; Animal allongé, assez pointu en arrière, à rugosités peu accentuées ; carène dorsale visible sur le dernier quart pos- térieur; mufle court, nettement tronqué; bouclier ovalaire- arrondi et à peine subtronqué en avant, bien arrondi et très légèrement effilé en arrière, libre en avant sur le tiers et quelquefois la moitié de sa longueur totale, finement granuleux. Tentacules d'un gris bleuûtre. Ouverture pulmonaire très petite, entourée d’une zone pâle relativement large. Sole tripartite, d'un jaune uniforme légèrement ochracé. Coloration générale d'un gris cendré, teinté de Jaune, passant au brun roux en dessous ; cuirasse de même tona- lité, mais un peu plus sombre. Le dos et la cuirasse sont très finement pointillés de taches noires, irrégulières et irré- gulièrement distribuées. Longueur totale : 25-28 millimètres ; hauteur 6 1/2-7 mil- limètres ; diamètre maximum : 5-6 millimètres ; longueur du bouclier : 9-10 millimètres ; longueur de la sole : 21-25 millimètres; largeur maximum de la sole : 2 1/4- 2 1/2 millimètres ; largeur de la zone centrale de la sole : 1 millimètre (spécimens conservés dans l'alcool). Limacelle assez allongée, élargie en avant, rétrécie en arrière, à nucléus très latéral. La coloration varie chez quelques spécimens. C'est ainsi que certains individus recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE dans la région verdoyante de Damas, tout en pré- sentant les mêmes caractères, ont une tonalité générale différente. Le dos, la cuirasse et le mufle sont uniformé- nil ment d'un gris bleuàtre, la région postérieure de la cui- rasse étant cependant un peu plus fortement colorée. La sole est, en outre, plus grise. Un autre spécimen, recueilli à Berzé (Anti-Liban), près de Damas, mérite d’être distingué comme variété. Variété berzeensis Germain, nov. var. 4912. Agriolimax Horsti var. berzeensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; 1912, n° 7, p. 441. Animal uniformément d'un gris jaunâtre aussi clair sur le dos que sur les flancs. Sole de même couleur que le reste du corps. Tentacules jaunacés, subtransparents. Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre TUUMBET 800 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. L'Agriolimax Horsti Germain possède un canal digestif analogue à celui de l'Agriolimax agrestis Linné, c'est-à- dire muni d'un court Cæcum. Le pénis (p, pl. II, fig. 3) est divisé en deux lobes très inégaux comme forme et comme grandeur : le plus grand est allongé, terminé par un flagellum (f{) frangé d'un seul côté et à la base duquel est un second flagellun rudimen- taire ; le second lobe, plus petit, mieux arrondi, présente quelquefois, en avant et latéralement, une protubérance en forme de sac. La bourse copulatrice (bc) est pyriforme, longue d'environ 4 millimètres, un peu pointue en avant et en arrière, munie d'un col allongé relativement large. L'oviducte (ov) est long (environ 6 millimètres) et très délié, son diamètre ne dépassant pas 1/10 de millimètre. Comparé à l'Agriolimax agreslis Linné, l'Agriolimax Horsti Germain se distingue de suite par sa coloration différente et par les caractères de son appareil génital. Il se sépare de l'Agriolimax phæniciacus Bourguignat! à son 4. BoureuiGnar (J. R.). — Testacea novissima quæ Cl. de Saulcy in itinere per Orientem annis 1850 et 1851; 1852, p. 9, n° 1 (Limax Phœniciaca) . no pointillé noir beaucoup plus fin et à l'absence de ligne claire sur le dos. A la demande de M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, Je suis heureux de dédier cette nouvelle espèce à son préparateur d'histoire naturelle, M. LuciEN Horsr, qui l’a secondé acti- vement dans ses recherches zoologiques en Khroumirie, en Syrie et en Asie-Mineure. LOCALITÉS : Sous les feuilles mortes et les mottes de terre, dans la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'al- titude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans une cour, à Damas, vers 690 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sous les pierres, dans la montagne, à Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude (avec la variété berzeensis Germain) | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sous les mottes de terre, à Djéroud, au nord-est de Damas [| HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Agriolimax berytensis Bourguignat. 1852. Limax Berytensis Bourguignat, Testacea novissima Saulcy Orient. : p. 10, n°2: 1853. Limax Berytensis Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; p. 4, pl. I, fig. 1-4. 1874. Limax Berytensis Martens, Vorderasiatische Conchylien : p. 48. 883. Limax (Agriolimax) Berytensis Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXII, p. 164, n° 4. 1885. Limax berytensis Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pul- monata ; 1, p. 213 (incertæ sedis ). 1887. Agriolimax berytensis Pollonera, Bollettino dei Musei di Zoologia RUnivers. di Torino >U/n°°1,p.4/n"12 1889. Limax berytensis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 82. 1893. Agriolimaæ (Agriolimax) berytensis Cockerell et Collinge, The Conchologist Exchange : W, tirés à part, p. 11, n° 136. Ro — 1904. Agriolimax berytensis Simroth, Sitzungsber. der K. Bôhm. Gesellschaft Wissensch. Prag ; p. 17. 1906. Limax berytensis Simroth, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malako- z0olog. Gesellschaft ; p. 19. 1909. Agriolimax berytensis POLLONERA, Bollettino dei Musei di Zoolo- gia R. Univers. di Torino; XXIV, n° 608, p. 5, n° 8. 1912. Agriolimax berytensis Germain, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris; n° 2, p. 12. Le corps de ce Limacien, assez finement chagriné, est d'une coloration uniformément noire avec une pointe de bleu foncé. La partie postérieure est sensiblement plus sombre. Le bouclier, qui est de même couleur, s'éclaircit antérieu- rement. La sole, tripartite, longue de 23 millimètres, large de 2 millimètres, montre une partie centrale d’un jaune assez foncé et des aires latérales grisàtres. La limacelle est fragile, oblongue, lisse en dessus, gros- sièrement striée en dessous, longue de 4 millimètres. LOCALITÉS : Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE|. Embouchure du Nabr-el-Kelb (rivière du Chien), aux environs de Beyrouth [FRÈRE Louis |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Cette espèce est spéciale à la Syrie et à la Palestine. Elle a été signalée à Beyrouth [pe SauüLcy, BouRGUIGNAT |; à Broumana et dans le djébel Kneish (Liban) [BLANCKENHORN | ; à Tyr, à Damas, à Baalbek [Boerrcer] ; enfin, à Afga, sur les bords du Nabr-Ibrahim | FESTA, POLLONERA |. Agriolimax damascensis (Germain, NOV. Sp. Pal tne2 "et/pl ill fer 1914. Agriolimax damascensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur Paris:n°,3 p.141. He 1912. Agriolimar damascensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris n°, p. 4410°n° 41: Animal petit, renflé-ventru en son milieu, atténué en avant, un peu pointu en arrière, à rugosités superficielles très atténuées sur les flancs ; carène courte, très obtuse, seulement visible à la partie tout à fait postérieure du corps; bouclier ovalaire allongé, arrondi en arrière, libre en avant, très finement granuleux, long de 6 millimètres, large de 3 1/2 millimètres. Orifice pulmonaire petit, mais très marqué par suite de l'existence d'une zonule circulaire gris Jaunâtre beaucoup plus claire que le reste du corps, située à la partie subter- minale postérieure du bouclier. Corps châtain, plus foncé vers le milieu du dos, plus pâle sur les côtés et dans les sillons; bouclier châtain clair, jaunâtre en avant, assombri par une grande quantité de petites taches et de points d'un noir bleuâtre ; tête et cou noirâtres. Sole étroite, nettement tripartite, large de 2 millimètres, d’un jaune ochracé, unicolore f. Longueur totale : 17-18 1/2 millimètres; largeur : 5 1/4 mil- limètres; hauteur : 5 millimètres; longueur de la sole : 14-15 millimètres (spécimens conservés dans l'alcool). L'intestin possède un cæcum. Le pénis (p, pl. IT, fig. 4), long d'environ 3 1/4 millimètres, est boursouflé, assez arrondi et se prolonge en une protubérance (longue de 1/2 millimètre) à l'extrémité de laquelle sont deux fla- gellums (/f{) frangés et d'inégale grandeur. La bourse copu- latrice (bc) subovale allongée, longue de 3 millimètres, large de 1 1/4 à 1 1/3 millimètre, se termine par un col très court et assez mince; enfin, l'oviducte (ov) est égale- ment très court. 1. Cependant la partie centrale de la sole est légèrement teintée de gris. Tr Ces caractères anatomiques, ainsi que ceux précédemment énumérés, différencient parfaitement cette espèce de l'Agrio- limazx agrestis Linné et de l'Agriolimax berylensis Bour- guignat. LOCALITÉ : Sous les pierres, à Djéroud, au nord-est de Damas | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Agriolimax nigroclypeata Germain, nov. sp. PA ne 3; eh, dans lentexte: 1911. Agriolimax nigroclypeala Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°3, p. 141- 1912. Agriolimax nigroclypeata Germain, Bulletin Muséum Mist. natur. Paris-on°#1 p: 441.915 Animal petit, à rugosités médiocres, bien pointu en arrière, arrondi en avant; carène dorsale assez haute et fortement accusée en arrière; bouclier ovalaire, élargi et bien arrondi postérieurement, un peu arrondi-pointu anté- rieurement, long de 7 millimètres, large de 4 1/4 milli- mètres, finement granulé (granulations arrondies, inégales et inégalement distribuées), libre en avant sur presque la moitié de sa longueur. Orifice pulmonaire petit, situé vers le deuxième tiers postérieur du bouclier, entouré d'une zone plus claire, d'un gris bleuâtre. Mufle court, tronqué, d'un noir bleuâtre aussi foncé que le reste du corps. Corps très foncé, noir bleuâtre sur le dos, plus clair sur les côtés; bouclier également sombre, de même couleur que le reste du corps. Sole tripartite, étroite, large de 2 millimètres, d'un jaune ochracé pâle, unicolore. Longueur totale : 17 millimètres ; largeur : 5 millimètres ; eo longueur de la sole : 15 millimètres (spécimens conservés dans l'alcool). be. Fig. 3. — Agriolimax nigroclypeala Germain. Appareil génital ; >< 6. ov, oviducte. cd, canal déférent. bc, bourse copulatrice. fl, flagellum. p, pénis. r, muscle rétracteur du pénis. L'intestin est muni d'un cæcum. Le pénis (p, fig. 3, dans le texte) est arrondi, long de 3 millimètres, large de 2 mil- limètres, ni lobé, ni boursouflé comme chez, l'Agriolimax damascensis Germain ; le flagellum (f{) est renfermé dans une petite bourse transparente longue d'environ 1 milli- mètre; la bourse copulatrice (bc), subovale allongée, se termine par un col très court; enfin l’oviducte (ov) est également très court. Rapprochée de l'Agriolimax berylensis Bourguignat, cette espèce en diffère par sa taille plus petite; par son orifice pulmonaire entouré d'une zone claire plus large ; par sa sole unicolore (chez l'Agriolimax berytensis Bourgui- 1. BouRGuIGNAT (J. R.). — Testacea novissima quæ CL. de Saulcy in itinere per Orientem annis 1850 et 1851; 1852, p. 10, n° 2 (Limax Berytensis ). gpat, les aires latérales de la sole sont noirâtres) et par ses caractères anatomiques. La bourse copulatrice est de forme toute différente chez les deux espèces et, chez l'Agriolimax berylensis Bourguignat, le pénis est moins arrondi et surtout le flagellum, qui possède deux branches, n'est pas renfermé dans un sac transparent. Enfin l’Agriolimax nigroclypeala (Germain se sépare de l'Agriolimax libanolicus Pollonera! par sa taille plus grande*, par sa coloration plus foncée et surtout par la forme bien différente du pénis, du flagellum et de la bourse copulatrice. LOCALITÉ : Sous les pierres, à Djéroud, au nord-est de Damas [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Agriolimax Pallaryi Pollonera. PMP Se Sret6 et pl Il, ip: 2115. 1911. Agriolimax Pallaryi Pollonera, in litt. 1911. Agriolimax Pallaryi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 3, p. 142. 1912. Agriolimax Pallaryi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. ParisstnMi; D 441 n16: « Dorsum rugosum, breviter sed sat acute carinatum, pallide terreum, superne nigrescens, sulcis nigrescentibus. Clypeus postice rotundato-subtruncatus, non gibbosus, antice parum expansus, nigricans, maculis atris confusis conspersus (interdum fere omnino niger et maculis fere inconspicuis), marginibus anterioribus pallidioribus ; aper- tura pulmonea pallide marginata. Collum et tentaculis oculiferis nigrescentes. 1. PoLLONERA (CaRLo). — Sui Limacidi della Siria e della Palestina ; Bollettino dei Musei di Zoologia ed Anatomia comparata della R. Uni- vers. di Torino ; XXIV, n° 608: 1909, p. 6, n° 9, pl. I, fig. 9-10. 2. L'Agriolimazx libanoticus Pollonera ne mesure que 12 à 13 milli- mètres de longueur. 10 ne » Solea pallida unicolor. » Long. dorsi 20; long. clypei 12; long. soleæ 37 mill. » | POLLONERA |. Animal allongé, ventru dans la région du bouclier, un peu atténué en avant, très pointu en arrière; carène dorsale courte, mais bien saillante ; bouclier ovalaire-allongé, sub- tronqué en arrière; long de 12-13 millimètres, finement granuleux (granulations serrées, un peu saillantes), libre en avant sur la moitié environ de sa longueur. Orifice pulmonaire entouré d'une zone plus claire. Cou et tentacules oculifères bleuâtres. Corps bien rugueux, avec sillons un peu profonds, d'un jaune ochracé terreux, plus clair en avant qu’en arrière, gris bleuâtre en dessus ; bouclier jaunâtre, assombri par un très grand nombre de taches et de points d’un noir bleuûtre. Sole tripartite, large au maximum de 4 millimètres, d'un jaune ochracé, unicolore. Longueur totale : 37-40 millimètres; largeur maximum : 8 millimètres; hauteur : 9 millimètres ; longueur de Ja sole : 33-37 millimètres. L'intestin est dépourvu de cæcum. Le pénis (p, pl. IT, fig. 2) est très gros, ventru, long de 5 3/4 millimètres, large de 5 millimètres, divisé en deux lobes très inégaux. Du plus petit part un canal déférent relativement gros et assez contourné (cd). Le muscle rétracteur (r) s'attache près de l'insertion du canal déférent. Le flagellum (f!, pl. II, fig. 2 et 5) est aplati, à deux branches inégales, frangées sur le bord. La bourse copulatrice (bc), assez régu- lièrement ovalaire, se termine par un col large et court; enfin l'oviducte (ov) est gros et court. Cette espèce se rapproche de l'Agriolimax melanoce- phalus Kaleniczensko!, du Caucase, mais elle s'en sépare 1. KALENICZENSKkO. — Bulletin Société impériale Naturalistes Moscou ; XXIV, 1851, p. 221, pl. V, fig. 2 ( Krynichillus melanocephalus) . TO Le très nettement par les caractères de son appareil reproduc- teur qui est tout à fait différent; l'Agriolimax melanoce- phalus Kaleniczensko à un pénis dépourvu de flagellum, tandis que nous venons de voir que l’Agriolimax Pallaryi Pollonera possède un pénis muni d'un flagellum aplati à deux branches inégales. LOCALITÉS : Amchit, dans le Liban [FRÈRE Louis |. Gébaït, près de Beyrouth [FRÈRE Louis |. Fanulle des TESTACELLIDÆ. Genre DAUDEBARDIA Hartmann, 1821 1. $ 1. — LIBANIA Bourguignat 2. Daudebardia (Libania) Saulcyi Bourguignat. 1852. Testacella Saulcyi Bourguignat, Testacea novissima Saulcy Oment-:p10/n°1 1853. Testacella Saulcyi Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. 5, pl. L, fig. 8-9. 1855. Daudebardia syriaca Roth, Malakozoolog. Blätter ; p. 21, n° 1. 1855. Daudebardia Sauleyi Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter ; p. 115. 1856. Daudebardia Sauleyi Bourguignat, Aménités malacologiques ; T, p. 98 et 101. 1856. Daudebardia Sauleyi Fischer, Journal de Conchyliologie ; p. 26, pl LE 1859. Daudebardia Sauleyi Pieiffler, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 787, n° 4. 1. HaRTMANN (J. D. W.). — System der Erd-und Süsswasser-Gastero- poden Europa's; 1821; et in : SrurM (J.). — Deutschland Fauna in Abbildungen nach der Natur, mit Beschreibungen : V, 1821, p. 51. 2. BOURGUIGNAT (J. R.), in : PENcuiNar (D' Cn.). — Des Parma- celles et des Daudebardies françaises; Annales de Malacologie ; 1, 1870, p. 164 [— Moussonia Bourguignat, Mollusques nouveaux, liti- gieur, peu connus ; 6° décade ; 1° février 1866; p. 211 (non Moussonina Semper, Journal de Conchyliologie ; 1865, p. 296) |. 1862. 1862. 1866. 1868. 1870. 1874. 1877. 1883. 1885. 1886. " 1889. 1906. 80 — Daudebardia Saulcyi Bourguignat, Spicilèges malacologiques ; p. 68. Daudebardia Berytensis Bourguignat, Spicilèges malacologiques ; p. 68. Moussonia Saulcyi Bourguignat, Mollusques nouv. litig. peu connus ; 6° décade ; p. 211. Daudebardia Saulcyi Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p.40/n25: Libania Saulcyi Bourguignat, in : Penchinat, Annales de Mala- cologie ; 1, p. 164. Daudebardia Saulcyi Martens, Vorderasiastiche Conchylien ; p. 48. Daudebardia Saulcy Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, p.83, taf. CXLI, fig. 1395. Daudebardia (Libania) Saulcyi Boettger, Bericht des Offenba- cher Vereins fur Naturkunde ; XXIX, p. 162, n° 1. Daudebardia (Libania) Sauleyi Tryon, Manuel of Conchology ; I, p. 16, pl. II, fig. 80-81. Daudebardia (Libania) Sauleyi Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 1, p. 8, n° 18. Daudebardia Sauleyi Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 82. Daudebardia (Libania) Sauleyi Wagner, _Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 184. . Daudebardia (Libania) Sauleyi Germain, Bulletin Muséum Hist. nätur. Paris; n°", p. 441, n°18. est à peu près certain que l'espèce décrite par J. R. BouRGUIGNAT sous le nom de Daudebardia Gaillardoti! est la forme jeune du Daudebardia Saulcyi Bourguignat. Le Daudebardia Saulceyi Bourguignat atteint 18 milli- mètres de longueur (animal contracté conservé dans l'alcool); sa coquille, qui est subauriforme, vitreuse, d’un jaune suc- ciné, ornée de stries fort délicates, mesure 5 millimètres de 1. BOURGUIGNAT (J. R.). — Aménilés malacologiques ; 1, 1856, p. 97, pl. VI, fig. 1419; — KoBezr, in : RoSSMASSLER. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. 83, taf. CXLI, fig. 1394 (Daudebardia Gaillardotii). RQ = longueur, 3 millimètres de largeur maximum et 1 1/2 mil- limètre de hauteur. La coquille du Daudebardia Gaillar- doti Bourguignat présente les mêmes caractères, mais elle est beaucoup plus petite, et ne dépasse pas 2 millimètres de longueur f. LOCALITÉS : Bords du Nabr-el-Kelb (rivière du Chien), aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Vallée du Nabr-el-Kelb (rivière du Chien) | FRÈRE Louis |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Cette espèce est assez commune en Syrie, notamment dans les vallées fraiches, où elle vit sous les pierres et les amas de feuilles mortes : Beyrouth [DE SAuLCY, RoTu, D' GaïLLARDOT |, Saïda [D° GAILLARDOT |. Plus au nord, en Cilicie (Asie-Mineure), cette espèce est remplacée "par le Daudebardia (Libania): Naegelei Boettger?. Enfin, en Caucasie et en Transcaucasie, à côté d'espèces appartenant au sous-genre Libania, comme Île Daudebardia (Libania) Boettgeri Clessin * et le Daude- bardia (Libania) Jetschini À. J. Wagner *, vivent quelques 4. BourGuIGNaT (J. R.) décrit ainsi l'animal de sonf Daudebardia Gaillardoti : & Animal grêle, marchant sur un pied étroit de couleur blanchätre, tandis que le reste du corps, tout en offrant une teinte orangée ou bleuâtre, se trouve moucheté d'une multitude de petits points noirs très foncés » (loc. supra cit. ; 1, 1856, p. 97). 2. BorrrGEr (D' 0.). — Die Konchylien aus den Anspülungen des Sarus-Flusses bei Adana in Cilicien; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1905, p. 100, n° 1, taf. 24, fig. 1 a-d. [Dau- debardia (Libania) naegelei |. 3. CLESSIN (S.). — Malakozoolog. Blütter ; n. f.; VI, 1886, p. 38, taf. II, fig. 9-10. [Non Daudebardia Boettgeri Wagner (— Daudebardia Saulcyi Bourguignat) |. k. WAGNER (A. J.). — Denk. Akad. Wien; LXIT, 1895, p. 618, taf. V, fig. 30 a-b; et Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1906, p. 183. rois Daudebardies du sous-genre Rufina !. Tels sont les Daude- bardia (Rufina) Lederi Boettger?, Daudebardia (Rufina) Heydeni Boettger* et Daudebardia (Rufina) Sieversi Boettger *. Famille des VITRINIDÆ. Genre VITRINA Draparnaud, 1801 *. Vitrina libanica Pallary. PIE reuo 1911. Vitrina libanica Pallary, in litt. 1911. Vitrina libanica Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris :; nd Do 1912. Vitrina libanica Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°41. 0p. 441; m°19, Coquille subglobuleuse-déprimée ; spire extra courte, composée de 3 1/2 tours à croissance très rapide, séparés par des sutures linéaires et comme submarginées ; dernier 1. CLESSIN (S.). — Malakozoolog. Blätter ; XXV, 1878, p. T5 (Sectio RUFINA ). 2. BogrrGEr (D'0.). — Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; VIII, 1881, p. 172, n° 3, taf. VII, fig. 2 a-b. — A.J. Wacner | Bemer- kungen zum genus Daudebardia Hartmann ; Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1906, p. 181] considère cette espèce comme une variété du Daudebardia rufa Draparnaud ! Daudebardia (Rufina) rufa lederi |. 3. BOETTGER (D'0.). — Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; V1,,1879, p.93; u°1,1tat 1 fe LVL 2 TS80 D: T2 net eMet VAI 1881, p. 171, n° 2 ! Daudebardia (Sieversia) Heydeni]|. Le Daudebardia Pawlenkoi Boettger [loc. supra cit.; VII, 1880, p. 113, n°3, taf. IV, fig. 1] est synonyme. 4. BoerrGer (D° 0.). — Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesells- chaft; VIL, 1880, p. 112, n° 2, taf. IV, üig.3: 5. DrAPARNAUD (J. P. R.). — Tableau des Mollusques terrestres et flu- viatiles de la France ; 1801, p. 33 et 98; et Histoire naturelle des Mol- Lusques terrestres et fluviatiles de la France ; 1805, p. 23, 30 et 119. Rhone — tour énorme, constituant presque toute la coquille, sensible- ment aussi convexe en dessus qu'en dessous, comprimé- subcaréné sur toute sa longueur, bien dilaté à son extré- mité et légèrement descendant; ouverture très oblique, ovalaire oblongue ; péristome mince et tranchant. Diamètre maximum : 13 1/4-16 millimètres ; diamètre minimum: 10 1/2-13 millimètres; hauteur: 6-8 millimètres; diamètre maximum de l'ouverture : 8 1/2-10 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 8-9 1/2 millimètres. Test mince, subpellucide, absolument transparent, ordi- nairement d'un corné olivâtre assez clair, plus rarement d'un jaune verdâtre !, orné de stries fines, serrées, inégales, irrégulières, très obliques et notablement plus délicates en dessous qu'en dessus. Cette belle Vitrine, découverte par le FRÈRE Louis en divers points de la chaine du Liban où elle parait rare, est la seule espèce du genre actuellement connue en Syrie et en Palestine. J'en dois la connaissance à M. PAUL PALLARY et au FRÈRE Louis. ÉOCALITES': Aramoun, Fareit, Hakel et Fédar-Foha, dans le Liban [Frère Louis]. Famille des ZONITIDÆ,. Genre HYALINIA Agassiz, 1837 ?. Le genre HYALINIA est représenté, en Syrie et en Pales- tine, par une douzaine d'espèces appartenant à trois sous- genres différents. La liste suivante donne, avec les réfé- rences originales, quelques indications sur ces animaux : 1. La teinte verte étant bien prononcée. 2, AGASSIZ, in : CHARPENTIER (DE). — Calogue des Mollusques terr. et fluv. de la Suisse; Denkschr. Schweiz. Gesellsch. Naturiwiss. Neuchâtel ; 15-1937, :p- 13: HARCIr es $ 1. — Sous-genre POLITA Held, 1837. Hyalinia (Polita) cellaria Müller variété sancta Bourguignat. Helix sancta Bourguignat, Testacea novissima Sauley Orient. ; 1852, p. 15, n° 7; et Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; 1853, p. 7 pl. I, fig. 10-12. Cette coquille, que BouRGUIGNAT considérait comme espèce distincte, est assez répandue en Syrie et en Palestine, notamment aux environs de Beyrouth, de Jérusalem et dans la région du lac d’Antioche [DE SAULCY, BoURGUIGNAT, Rorx, A. Mousson |. Hyalinia (Polita) camelina Bourguignat ! variété depressa Boettger. Hyalinia (Polita) berytensis Naegele. Hyalinia (Polita) berytensis Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1890, p. 141. Cette espèce, qui se rapproche du Hyalinia (Polita) camelina Bourguignat, à été découverte aux environs de Beyrouth. Hyalinia (Polita) æquata Mousson. Zonites æquatus Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; 1854, p. 16, n° 2, pl. I, fig. 1; — Hyalinia œquata Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, 1879, p. 21, taf. CLVI, fig. 1581-1583. Cette espèce, caractéristique des îles de l'Archipel, a été retrouvée à Alep, à Baalbek [ RorTx, A. Mousson |, et dans diverses localités du nord de la Palestine. Hyalinia (Polita) syriaca Kobelt. Hyalinia (Polita) protensa de Férussac. 1. Je ne donne pas d'indications bibliographiques sur les espèces dont il sera plus loin question. Re Helix protensa de Férussac, Tableaux systématiques animaux Mol- Llusques ; 1821, p. 207, et de Férussac et Deshayes, Histoire Mollusques terr. fluv. ; 1840, I, p. 93, pl. LXXXIL fig. 3; Pfeiffer, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; Gattung Helix ; 1854, IT, p. 9%, n° 506, taf. LXXXIIL, fig. 4-6; — Hyalinia (Polita) protensa Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : 1, 1886, p. 66, n° 152; — Hyalinia protensa Kobelt, in : Rossmässler, Iconogra- phie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f.; VII, 1896, p. 49, taf. CXCVIII, fig. 1226. Le Hyalinia proltensa de Férussac à été décrit sur des échantillons recueillis à Standié (Syrie). Depuis, il a été retrouvé dans diverses localités et, notamment, aux envi- rons de Naplouse. Variété lamellifera Blanc. Hyalinia (Euhyalinia) lamellifera Blane, in : Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; 1879, p. 25, n° 7, pl, I, fig. 1; — Hyalinia (Polita) protensa var. lamellifera Westerlund, Fauna der paläaret, region Binnenconchylien ; 1, 1886, p. 66; — Hyalinia (Polita) æquata var, lamellifera Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXII, p. 166, n° 7. La variété lamellifera, qui mesure 15 millimètres de diamètre maximum, 13 millimètres de diamètre minimum et 6 1/2 millimètres de hauteur, possède un test brillant, d'un jaune doré en dessus, blanchâtre en dessous, et orné, en dessus, de stries serrées, fines, délicates, coupées de stries spirales fines et très régulières. En dessous, la sculp- ture est uniquement constituée par les stries d'accroisse- ment. Cette coquille a été découverte à Candie, dans l'ile de Crète, par Hippozyre BLanc. Elle vit en compagnie d’une forme plychostoma Blanc!, caractérisée par son test couleur d'ocre en dessus et blanc en dessous. 4. BLanc (H.), in : WESTERLUND (C. A.) et BLanc (H.). — Aperçu sur la faune malacologique de la Grèce inclus l'Épire etla Thessalie ; Coquilles extramarines ; Naples, 1879, p. 26 | Hyalinia (Euhyalinia) lamellifera forma ptychostoma |. sl EE Dans l'ile de Syra (Archipel) se trouve une forme minor Blanc !, ne mesurant que 11 millimètres de diamètre maxi- mum pour #4 1/2 millimètres de hauteur et dont le test est entièrement jaune verdâtre, en dessus comme en dessous. C. A. WESTERLUND, qui avait d'abord considéré ce Mol- lusque comme une espèce distincte, en a fait avec raison, dans son ouvrage sur la faune malacologique européenne, une variété du Hyalinia protensa de Férussac. En Syrie, la variété lamellifera Blanc à été trouvée à Baalbek [E. ScHuMacHER, O. BoETTGER, C. A. WESTERLUND |. Hyalinia (Polita) jebusitica Roth. Hyalinia (Polita) nitelina Bourguignat ‘variété major Roth. $ 2. — Sous-genre RETINELLA Shuttleworth. Hyalinia (Retinella) Simoni Boettger. Hyalinia Simoni Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Natur- kunde ; XXII, 1883, p. 165, n° 6, taf. I, fig. 1 a-c. Environs de Baalbek [O. BoeTrGer, E. ScutvMacnERr|. Hyalinia (Retinella) libanica Naegele et Westerlund. Hyalinia (Mesomphix) libanica Naegele et Westerlund, in : Wester- lund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien ; Supplem. 1, 1890, p.:118, n° 177 a. Beyrouth et les environs de cette ville [NAEGELE et WEs- TERLUND |. | $ 3. — Sous-genre VITREA Fitzinger. Hyalinia (Vitrea) hydatina Rossmässler. Helix hydatina Rossmässler, Iconographie der Land-und Süsswasser- Mollusken ; 1, 1838, p. 36, fig. 529. Très répandu dans toute l'Europe orientale, cette petite 4. Banc (H.), in : WESTERLUND (C. A.) et BLANC (H.). — Loc. supra cit. ; 1879, p. 25 | Hyalinia (Euhyalinia) lamellifera forma minor]. APR CES coquille habite également une grande partie de l'Asie- Mineure, notamment les environs de Smyrne. Hyalinia (Vitrea) carmeliensis Pfeiffer. * *x *% Aucune espèce du genre Zonies n'est signalée avec cer- titude en Syrie ou en Palestine, bien que d'assez nombreux Zoniles |[Zoniles chloroticus Pfeiffer !, Zoniles caricus Roth*?, Zonites smyrnensis Roth*, etc.] habitent en Asie-Mineure et que quelques-uns, comme le Zonites smyrnensis Roth, par exemple, ne soient pas rares aux environs de Smyrne. Cependant, WESTERLUND * signale le Zoniles corax Pfeiffer ° comme vivant en Syrie. Aucun auteur ayant traité de la malacologie de ces régions ne citant cette espèce, il convient d'attendre de nouveaux documents pour l'inscrire dans le catalogue de la faune syrienne. $ 1. — POLITA Held, 18375. Hyalinia (Polita) camelina Bourguignat. 1852. Helix camelina Bourguignat, Testacea novissima Sauley Orient. ; p°44°n5: 1. PrEIFFER (L.). — Zeitschrift für Malakozoologie; 1851, p. 127 (Helix chloroticus ). 2. Rorn (J. R.). — Molluscorum species quas ilineres per Orientem facto, comites clariss. Schuberti doctores Erdl et Roth collegerunt, recensuit, J."R: Rorn:; 1839,-p. 17, tab. I, fig. 6, 7 et 21 (Helix caricus ). 3. RoTx (J. R.). — Loc. supra cit.; 1839, p. 16, tab. I, fig. 8-9 ( Helix smyrnensis ). k. WESTERLUND (C. A.). — Faun«a der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; 1, 1885, p. 79. 5. PrEIFFER (L.). — Malakozoologische Blätter ; 1857, p. 87 ( Helix corax ). 6. HeLp (FR.). — Notizen über die Weichthiere Bayerns ; Isis; XXX, 1837, col. 916. 1853. 1859. 1861. 1865. 1874. 1879. 1883. 1886. 1886. 1889. 1894. 1902. 1902. 1912: os Zonites camelinus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; p. 9, pl. I, fig. 23-25. Helix camelina Pleiffer, Monogr. Heliceor. vivent.: IV, p. 93, n° 973. Zonites camelinus Mousson, Coquilles terr. flut. Roth Palestine ; Do. mel Helix camelina Pieifler, Monogr. Heliceor, vivent. ; V, p. 156, n° 790. Helix camelina Tristam, Proceed, Zoological Society of London : p. 592. . Hyalina camelina Mousson, Journal de Conchyliologre ; XI, p:49./n#21el0 p.108. 42 Hyalina (Euhyalina) camelina Martens, Vorderasiatische Con- chylien ; p. 49. Hyalina camelina Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, p.33, taf. CLIX, fig. 1616. Hyalinia (Polita) camelina Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXI, p. 167, n° 9. Zoniles (Polita) camelina Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; I, p. 154, pl. CL, fig. 22-24. Hyalinia (Polita) camelina Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 1, p. 45, n° 69. Hyalina camelina Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 82. Hyalinia camelina Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 331 ; tirés à part, p. 2. : Iyalinia camelina Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; p. 2, n° 28. Vitrea camelina Gude, Journal of Malacology ; IX, part. IV, p. 126. Hyalinia (Polila) camelina Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 441, n° 21. Cette espèce, déprimée, subconvexe en dessus, convexe en dessous, possède un enroulement très lent, parfaitement régulier ; le dernier tour, à peine plus grand que l'avant- dernier, est parfaitement arrondi, sans trace de carène, un peu plus convexe dessous que dessus; les sutures sont bien indiquées ; l'ombilic est étroit; enfin l'ouverture, petite, Feat subcirculaire, oblique, est bien échancrée par l'avant- dernier tour. Diamètre maximum : 9 3/4 - 10 millimètres ; diamètre minimum : 8 1/2-9 millimètres; hauteur : 4 - 4 1/4 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : #4 - 4 1/4 millimètres ; bauteur de l'ouverture : 3 3/4 - 4 millimètres. Test mince, fragile, brillant, subtransparent, corné clair en dessus, plus clair et blanchàâtre en dessous; stries fines, onduleuses, irrégulières, peu obliques, élégamment accen- tuées au voisinage des sutures, plus fines et plus régulières en dessous. « BoETTGER! a décrit une variété depressa qui se sépare du type par sa spire mieux planorbique. Elle vit également en Syrie où elle a été recueillie par l'ingénieur E. ScHUMACHER. WESTERLUND? considère comme variété de cette espèce le Hyalinia (Polita) frondulosa Mousson*, coquille figurée par WESTERLUND et BLanc*, et qui vit aux environs de 1. BogrrGer (0.). — Binnenconchylien aus Syrien; Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXII, 1883, p. 167. 2. WESTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnnenconchylien ; 1, 1886, p. 46. 3. Moussox (A.). — Coquilles terrestres el fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D° 4. Schlaefli ; 1863, p. 4, n° 2. Voici, à titre de comparaison, la diagnose originale de Moussox : ( Zonitesfrondulosus ). «TT, umbilicata, convexo-depressa. arctespirata, tenuiscula, subdia- phana, glabra, striata, fusco-cornea. Spira reqularis, paulo elerata ; summo obtuso ; sutura perimpressa. Anfractus 6 1/2 -7, densi, convert : primi polili, sequentes supra ad suturam tumiduli, frondoso-striatr, ultimus vix subdilatatus, sublus planiusculus, pallidior. Apertura vir obliqua, non descendens, transterse depresso-lunaris. Perist. rectum, acubum ; marginibus remotis, basali planiusculo, columellari bretr, ad umbilicum mediocrem, profunde inserto, tir refleriusculo, » Diam. maj. 9 — min. 8, — alt. 3,5 num. »Rat. anfr. 3 : 1. — Rat. apert. : 8 : 5 ». 4. WESTERLUND et BLANC, — Aperçu Sur la faune de la Grèce :ASTA, pl. I, fig. 4. 2" 0e Constantinople et en Grèce. Cette variété frondulosa Mous- son est une coquille moins déprimée en dessus, plus con- vexe en dessous et possédant un ombilic plus largement ouvert. Le Hyalinia (Polita) camelina Bourguignat se rapproche surtout du Hyalinia (Polita) testæ Philippi!, espèce de la Sicile, qui possède une coquille plus grande et beaucoup plus finement striée. BouURGUIGNAT* comparait son Zoniles camelinus à l'Helix Frivaldskyi Rossmässler *. Un tel rapprochement est évidemment erroné : l’Helix Friwaldskyi Rossmässler étant une espèce de la Roumélie appartenant à la famille des ENboponTibÆ et qui doit être inscrite sous le nom de Pyramidula Frivaldskyi Rossmässler. LOCALITÉ : Région verdoyante de Damas [HENRI GADEAU DE KERVILLE]. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Hyalinia camelina Bourguignat vit en Syrie et en Palestine. Il est assez commun dans quelques localités, notamment aux environs de Jérusalem, de Naplouse et de Baalbek. 4. Parcppt, in : Zeitschrift für Malakozoologie ; 1844, p. 104 (Helix lestæ). Cette espèce a été figurée par RossMASSLER, {conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; NH, 1855, fig. 903. 2. BouRGUIGNAT (J. R.). — Catalogue raisonné des Mollusques ter- restres el fluviatiles recueillis par CL de Saulcy pendant son voyage en Orient ; 1853, p. 9. 3. RossMASSLER. — lconographie der Land- und Süsswasser-Mol- Lusken ; 1, [part. XI]; 1842, p. 3, taf. LI, fig. 691 (Helir Friwaldskyana) [non Helix Frivaldskyi Calcara (Catal. Molluse. Sicil.; 1846) qui est l'Helix cossurensis Benoît, variété de l’Helir (1berus) globularis Zeigler in: Paicippr. — Enumeratio Molluscorum Siciliæ : 1, 1836, p.127), espèce de la Sicile]. 7 (pes Hyalinia (Polita) syriaca Kobelt. PI. V, fig. 10-12. 4879. Hyalina Draparnaldi var. syriaca Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VE, p. 22, taf. CLVI, fig. 1585. 1886. Hyalinia (Polita) lucida var. syriaca Tryon, Manual of Concho- logy ; 2° série, Pulmonata ; Il, p. 149, pl. XLVIII, fig. 42-43 (copie des figures de Kobelt). 1902. Vitrea draparnaudi var. syriaca Gude, Journal of Malacology ; IX, part. IV, p. 126. 4912. Hyalinia (Polita) syriaca Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 441, n° 24. Coquille peu convexe-subtectiforme en dessus, bien convexe en dessous ; spire composée de 6 1/2 tours à crois- sance peu rapide et bien régulière, — les premiers tours à profil méplan vers la suture — nettement étagés et séparés par des sutures bien marquées, très nettement marginées ; dernier tour grand, bien arrondi, sensiblement plus convexe en dessous qu'en dessus, à peine descendant à l'extrémité ; sommet obtus; ombilic assez ouvert, laissant voir toute la spire et égalant, en diamètre, un peu moins du cinquième du diamètre maximum de la coquille; ouverture oblique, ovalaire-transverse, bien échancrée par l'avant-dernier tour, à bords convergents et un peu éloignés ; bord supé- rieur oblique-convexe ; bord inférieur subarrondi ; péristome simple et tranchant. Diamètre maximum..... 17 — 17 — 17 mm. Diamètre minimum..... 151/2 — 16 —151/4 — Hauteur. ..%2.....:... GI — 7 — 63/4 — Diamètre de l'ouverture. 8 — 8 — 8 — Hauteur de l'ouverture... 6 — 61/2 — 61/2 — Test subtransparent, assez solide, un peu épais et pesant pour une espèce du genre Hyalinia, d'un corné fauve pâle médiocrement brillant en dessus, lactescent, teinté de 1. On remarquera la constance des dimensions chez cette espèce. bleuâtre et très brillant en dessous ; stries très fines, très délicates, peu régulières, assez obliques en dessus, plus fines et plus régulières en dessous. Cette coquille est parfaitement caractérisée par sa spire à enroulement lent et à croissance bien régulière; par ses tours comme contractés, séparés par une suture très nette- ment et même fortement marginée surtout aux premiers tours ; elle appartient au groupe des Hyalinia cellaria Müller! et Hyalinia lucida Draparnaud*. Elle se rapproche davantage de cette dernière espèce et on doit considérer le Hyalinia syriaca Kobelt comme l'espèce représentative, propre à la Syrie, du Hyalinia lucida Draparnaud, de l'Europe. Par suite, elle s'éloigne du Hyalinia sancta Bourguignat*, coquille que beaucoup d'auteurs regardent comme une variété du Hyalinia cellaria Müller’, par sa taille plus grande; par son enroulement beaucoup plus lent, avec un dernier tour plus comprimé; par sa spire plus déprimée ; enfin par son ombilic plus ouvert. 4. Muzcer (0, F.). — Vermium terrestrium et fluvialium historia ; etc., Il, 1774, p. 38 (Helir cellaria). 2. DraparxauD. — Tableau des Mollusques terrestres et fluviatiles de France ; 1801, p. 96 { Helix lucida) [non Helir lucida Draparnaud, Histoire natur. Mollusques terr. flur. France, 1805 ; nec STUDER ; nec Moxraëu]. Cette espèce est le Hyalinia Draparnaudi Beck | Inder Molluscorum ; 1837, p. 6, n° 10 ( Helicella Draparnaldi)] des auteurs allemands, 3. BourGuIGNAT (J. R.). — Testacea novissima Saulcy Orient. ; 1852, p. 15, n°7 (Helix Saulcyi ) ; et Catalogue raisonné des Mollusques terr. et fluv. recueillis par CL de Sauley en Orient ; 1853, p. 7, pl. I, fig. 10-12 ( Zonites sanctus ). 4. Notamment Ko8ezr | in : RossMAssLER. — lconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VIE, 1879, p. 27 (Hyalina cellaria var. sancta) |, Tryox | Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata; 1, p. 156 | Zonites ( Polita ) cellaria var. sancta |, ete. ». En fait, le Hyalinia sancta Bourguignat est, en Orient, l'espèce représentative du Hyalinia cellaria Müller, comme le Hyalinia syriaca Kobelt est l'espèce représentative du Hyalinia lucida Draparnaud. #00 Par sa forme générale, le Hyalinia syriaca Kobelt rap- pelle le Æyalinia (Polila) æquata Mousson!, mais cette dernière espèce possède un enroulement plus rapide, une ouverture plus ovalaire-transverse avec un dernier tour moins nettement arrondi et une sculpture réticulée comme celle du Hyalinia proleus de Férussac*. LOCALITÉS : Rochers maritimes, près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Environs de Beyrouth [FRÈRE Louis|. Hyalinia (Polita) jebusitica Roth. 1855. Helir Jebusitica Roth, Malakozoolog. Blätter ; I, p. 24, n° 6, taf TL, fig. 3-9. 1859. Helix Jebusitica Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 74, n° 450. 1861. Zonites jebusiticus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p'5n%9; 1865. Helix jebusitica Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 532. 1865. Helir jebusitica Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 141, n° 640. 1874. Hyalina (Euhyalina ) jebusitica Martens, Vorderasiatische Con- chylien, p. 49. 1879. Hyalina jebusitica Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, p. 33, taf. CLIX, fig. 1615. 1. Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. Bellardi dans un voyage en Orient ; 1854, p. 16, n°2, et p. 5, pl. IL, fig. 1 (Zoniles æquatus ). Cette espèce, qui est caractéris- tique des îles de l'archipel (Chios, Nikaria, Kalymnos, Nisyros, Rhodes, Chalki, Karpathos, Kaxo, etc.), est représentée, aux environs de Constantinople, par une espèce voisine offrant le mode micro- porus, le Hyalinia Moussoni Kobelt [in : RoSSMASSLER. — {conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, 1879, p. 22, taf. CLVI, tig. 1384 ( Hyalina Moussoni) |. 2. FéRussac (DE). — Tableaur systématiques ; Prodrome ; 1821, p. 207 ( Helix protensa ). 12 1879. Hyalinia (Euhyalinia ) jebusitica Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p.24, n°6 1886. Zonites (Ægopina) jebusitica Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; I, p. 194, pl. LIX, fig. 75-77. 1886. Hyalinia (Polita) jebusitica Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 1, p. 66, n° 150. 1902. Retinella jebusitica Gude, Journal of Malacology : IX, part. IV, p. 126. 1912. Hyalinia (Polita) jebusitica Germain, Bulletin Muséum Hist. y J natur. Paris; n° 7, p. 442, n° 26. Cette Hyaline se distingue du Hyalinia nitelina Bourgui- gnat, l'espèce la plus voisine, par sa forme plus globuleuse ; par sa spire plus haute, mieux étagée; par son dernier tour plus convexe; par son ouverture moins longuement ovalaire-transverse ; enfin, par son ombilic plus ouvert. Le sommet est à peine saillant. Les échantillons que j'ai eus à ma disposition restent relativement de petite taille : 13 millimètres de diamètre maximum, 11 millimètres de diamètre minimum et 9 1/2 millimètres de hauteur, alors que J. R. Roru! signale des spécimens atteignant jusqu'à 16 1/2 millimètres de dia- mètre maximum. L'ouverture mesure 5 1/2 millimètres de diamètre sur 4 1/2 millimètres de hauteur. Le test du Hyalinia jebusitica Roth est très élégamment treillissé, mais les stries spirales restent toujours moins marquées que chez le Hyalinia camelina Bourguignat. Sur les premiers tours, les stries sont extrêmement fines, subégales, régulières, coupées de stries spirales à peine sensibles. Sur les tours suivants, les stries deviennent mieux marquées, tout en restant fines et à peu près régu- lières ; elles sont obliques, un peu onduleuses et coupées de lignes spirales toujours très fines. Enfin, au dernier tour, 1. Rorx (J. R.). — Spicilegium Molluscorum Orientalium ; Mala- kozoolog. Blätter ; 11, 1855, p. 24. or = les stries longitudinales sont plus fortes, bien plus obliques, un peu plus irrégulières, à peine crispées près des sutures, et coupées de lignes spirales peu marquées ; la sculpture spirale domine sur les tours embryonnaires, tandis que sur les tours suivants les stries longitudinales sont les plus apparentes. En dessous, les stries sont fines, obliques et irrégulières. LOCALITÉ : Abougosche, près de Jérusalem [ A. VIGNaL |]. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Hyalinia jebusitica Roth est une espèce particulière à la Palestine. Il est surtout répandu aux environs de Jéru- salem [Abougosche, Engeddi, bords du lac de Gihon, Hakeldama, dans le val Hinnom, etc. ], où il a été signalé par de nombreux auteurs [ Rorx, Mousson, etc.]. Hyalinia (Polita) nitelina Bourguignat. PI. V, fig. 1-3. 1852. Helir nitelina Bourguignat, Testacea novissima Sauley Orient. : D: 16; n°25 1853. Zonites nitelinus Bourguignat, Journal de Conchyliologie ; p. 72 pl. IT fig. . 1853. Zonites nitelinus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. flux. Sauley Orient; p. 8, pl. 1, fig. 13-16. 1855. Helix nitelina Roth, Malakozoolog. Blätter ; 1, p. 24, n°8. 1859. Helix nitelina Pieifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; AV, p. 109, n° 67. 4861. Zonites nitelinus Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; p26; n°4 AS65. Helix nitelina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 177, n° 940. 1865. Helix nitelina Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 935. Nue 1874. Hyalina (Euhyalina) camelina Martens, Vorderasiatische Con- chylien ; p. 49. 1879. Hyalina nitelina Kobelt, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, p. 32, taf. CLIX, fig. 1613-1614. 1886. Zoniles ( Ægopina) nilellina Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; 11, p. 195, pl. LIX, fig. 99 et fig. 1. 1886. Hyalinia (Polita) nitelina Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien ; 1, p. 65, n° 148. 1889. Hyalina nilelina Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 82. 1902. Vitrea nilelina Gude, Journal of Malacology ; IX, part. IV, p. 123 et 126. 1904. Polila nitelina Gude, Journal of Malacology ; XA, part. IV, p. 9%. 1910. Hyalinia nitelina Hesse, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; p. 125. 19142. Hyalinia (Polita) nilelina Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 442, n° 27. BourRGUIGNAT donnait à son espèce 9 à 10 1/2 millimètres de diamètre maximum pour 3 1/2 millimètres de hauteur. Ces mensurations correspondent à des échantillons de petite taille, peut-être même à des exemplaires peu adultes. RoTx a signalé, aux environs de Jérusalem, une variété major { qui a été retrouvée par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE à Beit-Méri, dans le Liban. Ces échantillons mesurent 13 1/4 millimètres de diamètre maximum, 11 1/2 milli- mètres de diamètre minimum et 4 millimètres de hauteur. D'autre part, M. P. PazLary m'a communiqué de magni- fiques spécimens de cette espèce (pl. V, fig. 1-3), pouvant constituer une mutation Maxima, et mesurant : Diamètre maximum. 15 — 16 — 16 1/4 mm. Diamètre minimum. 12 1/2 — 13 — 13 — Hauteur ........... 41/2 — 41/2 — 51/4 — 4. « Circa vicum Nazarenum reperitur varielas major (diam. maj. 15, min. 43 mill.)... ». [Ror, in Malakozoolog. Blätter ; H, 1855, p. 24 ( Helix nitelina var. major) |. Vo Comparés aux spécimens typiques, ces individus, recueillis à Amchit, dans le Liban, n'en diffèrent que par la taille plus forte et, par suite du développement plus grand du dernier tour, par une ouverture plus ample. La spire du Hyalinia nilelina Bourguignat est très déprimée, composée de 4 à 5 tours à croissance rapide, le dernier très grand, nettement dilaté à l'extrémité, notable- ment plus convexe en dessous qu'en dessus, est garni d'une carène médiane bien indiquée; l'ouverture est très oblique, oblongue, allongée, légèrement anguleuse à l'extrémité de la carène du dernier tour; ses bords, bien convergents, sont assez éloignés ; enfin, elle mesure 7-7 1/2- 8 milli- mètres de diamètre sur 6 - 6 3/4 - 7 millimètres de hauteur. En dessus, le test est orné de stries fines, très obliques, onduleuses et irrégulières, coupées de lignes spirales extré- mement fines donnant à la coquille un aspect treillissé. En dessous, les stries sont fines, très inégales, avec, de loin en loin, une strie beaucoup plus forte que les autres, mais sans stries spirales. Le test, qui est d’un corné fauve clair en dessus, est en dessous plus brillant, d'un corné lactes- cent légèrement teinté de bleuätre. LOCALITÉS : Beit-Méri, dans le Liban, entre 600 et S00 mètres d'alti- tude [HENRI GaDEAU DE KERVILLE |. Amchit, dans le Liban [Récoltes du FRÈRE Louis, commu niquées par M. P. PALLARY |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Hyalinia nitelina Bourguignat vit dans le tde Rhodes ! [DE SAULCY, BELLARDI, ScHLAEFLI, etc.|, dans l'ile de Syra [ne Frirsc], dans toute la Syrie, la Palestine et 4. « Où on le trouve dans les fentes des murailles, et notamment sur les murs d'un temple anciennement consacré à l'apôtre saint Jean ». [BourGuiGNar (J. R.). — Loc. supra cil. ; 1853, p. Sie Op dans une partie de la Mésopotamie. [ ScHLarrLr, in : Mousson|. $ 2. — VITREA Fitzinger, 1833 !. Hyalinia (Vitrea) carmeliensis Pfeiffer. 1860. Helix carmeliensis Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter, p. 233. 1861. Helix carmeliensis Pieifter, Proceed. Zoological Society of London ; p. 21. 1865. Helix carmeliensis Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; P. 5933. 1868. Helix carmeliensis Pfeifler, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 149, n° 720. 1886. Hyalinia (Polita) carmeliensis Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 4, p. 44, n° 64. 1886. Zonites carmeliensis Tryon, Manual of Conchology; 2 série, Pulmonata ; 1, p. 158 [Incertæ sedis]. 1902. Vitrea carmeliensis Gude, Journal of Malacology ; XX, part. IV, p. 126. 1912. Hyalinia ( Vitrea) carmeliensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 442, n° 31. Coquille très petite, subglobuleuse, un peu convexe en dessus, bien convexe en dessous; spire composée de 5 tours convexes à croissance assez peu rapide; dernier tour grand, sensiblement plus convexe en dessous qu'en dessus, subcom- primé sur toute sa longueur; sutures bien marquées ; ombilic étroit, très profond ; ouverture semi-lunaire, oblique, plus haute que large, très échancrée par l’avant-dernier tour ; péristome simple, tranchant, bords marginaux con- vergents et assez distants. Diamètre maximum : 2 millimètres; hauteur : 1 1/4 mil- limètre. Test mince, assez fragile, transparent, d'un corné ambré légèrement verdâtre ; stries assez fortes, obliques, subégales en dessus, à peine plus fines en dessous. LOCALITÉ : Abougosche, près de Jérusalem [A. ViGNaL |. 1. FirziNGER (L.). — Systematisches Verzeichniss der im Erzher- zogthum Oesterreich vorkommenden Weichthiere, als Prodrom einer Fauna derselben ; Beiträgen zur Landeskund. Oesterr. ; II, 1833, p. 99. 2109 Famille des LEUCOCHRO ÆIDÆ. Genre LEUCOCHROA Beck, 18371, Les Leucochroa sont des Mollusques caractéristiques des régions circaméditerranéennes où ils vivent, en très grande abondance, sur les rochers calcaires. Ils y restent exposés aux ardeurs du soleil, protégés par leur épaisse coquille crétacée. Les espèces sont assez nombreuses ; la carte ci- après (fig. 4, dans le texte) indique leur répartition géogra- phique. P. PALLARY a cru devoir changer le nom de Leucochroa, parce que, sous ce vocable, Beck a classé, non-seulement l’'Helix candidissima Draparnaud, mais encore un certain nombre d’'Helix à test blanc n'ayant entre eux que de loin- tains rapports”. P. PaLLARY* à d’abord adopté le nom de Calcarina Moquin-Tandon*; mais, s’apercevant que ce nom était préemployé, il lui a substitué définitivement celui d'Albea Pallary”*. Je ne suis pas partisan de ces multiples 4. Beck (H.). — Index Molluscorum praesentis aevi Musei principis augustissimi Christiani Frederici; 1837, p. 16. 2. Comme, par exemple, les Helix turcica Parreyss, explanata Müller, etc. 3 Parzary (P.). — Les Calcarina du Nord-Ouest de l'Afrique; Abhandlungen der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft Frankfurt-am-Main ; XXXII, 1910, p. 101. 4. Moquix-TaNpoN (A.). — Mémoire sur les vésicules multifides des Hélices de la France; Mémoires Académie Sciences Toulouse ; > série, IV, 1848, p. 3%. 5. PazLary (P.). — Loc. supra cit. ; 1910, post-scriptum. L'auteur s'exprime ainsi : (« Après bien des recherches bibliographiques dans lesquelles j'ai été aidé par MM. Cossmann, Hesse et Haas, j'ai pu enfin connaître la date de la publication du genre Calcarina d'Orbigny. Ce genre a été publié en 1826 dans « Modèle des Céphalopodes microsco- piques » et dans « Tableau des Céphalopodes microscropiques ». Ce nom est par conséquent antérieur de 22 ans à celui de Moquin-Tandon. Je propose donc pour le remplacer celui d’Albea (de : albes, blanc) ». Le genre Calcarina d'Orbigny étant toujours employé en zoologie — 100 anbipur nurjuoosip J1re4) 9[ oun onbieu 9g1nyoey ouoz I ‘9 QAU9S 9[ 184 99dN990 94e 'T ‘VOLYIOONIT oùue8 np onbiqde ‘91u98 n P UOISU9/X9 .P erqeqoad ayrtuitt ©] : SAICI JUAUIQI a1pnoraed juos XnetuIue $99 no uoIa41 JIOU 9JUI9) QUNP 9JI2ANOD JS9 VOA4YI09N9T 13095 UOHNAUNSIT — ‘# .a 314 — IOI — changements qui encombrent inutilement une nomenclature ‘déjà surchargée, surtout dans les cas comme celui qui nous occupe ici, où aucune confusion n'est possible, tous les naturalistes étant parfaitement d'accord sur les limites du genre Leucochroa. Les Leucochroa qui habitent la Syrie et la Palestine se répartissent en deux sous-genres dont l'un (Sphinctero- chila) est absolument spécial à ces contrées. Voici la liste des espèces jusqu'ici signalées dans ces régions. Sous-genre ALBEA Pallary, 1910. Leucochroa (Albea) candidissima Draparnaud ?. Leucochroa (Albea) fimbriata (de Férussac) Bour- guignat. Leucochroa (Albea) prophetarum Bourguignat. Helix Prophetarum Bourguignat, Testacea notissima Sauley Orient. ; 1852, p.12, n° 3; et Catalogue rais. Mollusques terr. flur. Sauley Orient ; 1853, p. 11, pl. I, fig. 20-22 {Zonites prophetarum ). Je figure ici (pl. VIT, fig. 9-10) un exemplaire mesurant 16 millimètres de diamètre maximum, 14 millimètres de diamètre minimum et 9 millimètres de hauteur, recueilli sur les bords de la mer Morte par LETOURNEUX et déterminé par BourGuIGNAT lui-même. Cet échantillon fait partie des collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Leucochroa (Albea) cariosa Olivier. Helir cariosa Olivier, Voyage empire Otloman; 1, 1804, p. 221 pl. XXXI, fig. 4. pour désigner quelques Foraminifères, il convient d'adopter le nom d'Albea proposé par P. PazcarY pour remplacer le nom de Calcarina Moquin-Tandon, c'est-à-dire pour désigner un sous-genre du genre Leucochroa Beck. 1. Pazzary (P) — Loc. supra cit.; post-seriptum (non paginé). 2. Je ne donne pas de références bibliographiques pour les espèces [e) dont il sera plus loin question. 13 ==, ji Cette espèce, très caractéristique, habite la Syrie et la Palestine. Elle présente une variété, assez abondante, qui a été décrite par BourGuIGNAT ! sous le nom de Zonites am- phicyrtus. Moussox a également signalé, sous les noms de nazarensis? et de crassocarinala”, deux autres variétés, plus localisées, du Leucochroa ( Albea) cariosa Olivier. La première vit dans les environs de Nazareth; la seconde se rencontre en quantité près de Tibérias. La forme générale de cette espèce est, d’ailleurs, fort variable. Certains exemplaires sont très déprimés, ne mesurant que S millimètres de hauteur pour 16 millimètres de diamètre maximum et 14 millimètres de diamètre mini- mum. Ils constituent une mutation depressa (pl. VIL fig. 1). D'autres spécimens, au contraire, ont une spire assez élevée et pourraient former une mutation alta (pl. VI, fig. 7-8). Ils mesurent, en effet, pour un même diamètre maximum de 16 millimètres (diamètre minimum : 14 milli- mètres), une hauteur de 10 1/4 millimètres. De nombreux intermédiaires existent entre ces deux formes (pl. VIT, fig. 3, 4 et 6). Sur une nombreuse série d'échantillons, on constate fréquemment des individus dont l’euroulement est plus ou moins irrégulier. J'en figure un exemple (pl. VIT, fig. 5). Enfin on observe, dans la largeur de lombilic, des diffé- rences allant facilement du simple au double chez des spéci- mens ayant, d'autre part, le même diamètre maximum#etÿ, 1. BouRGuIGNAT (J. R.). — Aménilés malacologiques ; H, 1860, p. 144, pl. XVII, fig. 9-11 ({ Zonites amphicyrtus ). 2 Mousson A.) — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. J. R. Roth pendant son dernier voyage en Palestine ; 1861, p. 27 ( Helir cariosa var. nazarensis) . 3. Moussox (A.). — Loc. supra cit. ; 1861, p. 27 ( Helix cariosa var. crassocarinata ) . #. Les exemplaires figurés ici ont été recueillis aux environs de Beyrouth et sur les collines de Naplouse. 5. Tout près de la Syrie, aux environs d'Adana, en Cilicie, vit une 102 — Sous-genre SPHINCTEROCHILA Ancey !. Leucochroa (Sphincterochila) Boissieri de Charpen- ter: Helir Boissieri de Charpentier, Uebersicht der durch Herrn Edm. Boissier von einer Reise nach Palästina mit zurückgebrachten Con- chylien-Arten ; Zeitschrift fin Malakozoologie ; 1847, p. 133, n° 5. Cette coquille de la Palestine est assez variable. Bouraui- GNaAT? a décrit ou figuré des variétés ex colore : concolor et zonala. D'autre part, WESTERLUND * a signalé une variété minor qui mesure seulement 18-20 millimètres de diamètre maximum pour 12-14 millimètres de hauteur, et une variété major qui atteint jusqu'à 28 millimètres de diamètre maximum sur 20 millimètres de hauteur. M. CarLo PoLLo- NERA m'a communiqué de magnifiques exemplaires recueillis aux environs de Jérusalem qui n’atteignent pas une taille aussi forte, mais qui sont remarquables par l'élévation de la spire. Pour un diamètre maximum de 24 millimètres (diamètre minimum : 22 millimètres), ils ont 20 millimètres de hauteur. Leur test est épais, crétacé, assez pesant, irré- gulièrement et assez grossièrement strié. Ces échantillons constituent une variété alta (pl. VI, fig. 22-29). autre espèce appartenant au même sous-genre, le Leucochro« (Albea) adanensis Naegele [Zwei neue syrische Arten; Nachrichtsblatt «. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1890, p. 140 (Leucochroa ada- nensis) |. 4. AnGEy (F.). — Concholog. Exchange ; Août 1887, p. 23 | — Mima Westerlund, Fauna der paläarctischen region Binnenconchylien ; 1, 1886, p. 88 (non Mima Meigen, 1820 ; genre de Diptères) |. 2. BourGuIGNar (J.R.). — Catalogue raisonné Mollusques terrestres fluviatiles Sauley Orient ; 1853, p. 12, pl. I, fig. 26-27 (Zoniles Boissieri var. zonala ). 3. WESTERLUND (C. A.). — Fauna der paläarctischen region Binnen- conchylien : 1, 1886, p. 88 [Leucochroa (Mima) boissieri, forma 3 major et forma # minor |. — 104 — Leucochroa (Sphincterochila) filia Mousson . Helix filia Mousson, Coquilles terr, flur. Roth Palestine ; 1861, p. 26, n° 28. Le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris possède deux exemplaires de cette espèce. Ils sont d'assez forte taille? et proviennent des rives de la mer Morte. Leur test est un peu brillant, surtout en dessous, orné de stries irrégulières, obliques et assez grossières. Le Leucochroa (Sphincterochila) filia Mousson vit seu- lement en Palestine ; il se place près du Leucochroa Bors- sieri de Charpentier, mais s’en distingue par sa taille plus petite, sa forme plus déprimée et son ouverture plus régu- lièrement arrondie par suite du moindre développement de son tubercule pariétal. $ 1. — ALBEA Pallary, 1910. Leucochroa (Albea) candidissima Draparnaud. PI. IV, fig. 1 et 4; pl. V, fig. 4-6, 13-16 et 18; et pl. VI, fig. 1-14. ISO1. Helir candidissima Draparnaud, Tableau Mollusques France : p.45, n°42? 1805. Helix candidissima Draparnaud, Hist. Mollusques lerr. flur. France ; p. 99, pl. N, äg. 19 IS19. Helix candidissima de Férussac, Hist. gén. part. Mollusques : pl. XXVII, fig. 9-13, et pl. XXXIX A, fig. 2. 1. Cette espèce a été tigurée par le D' W. KoBELr, in : ROSSMASSLER (E. A.). — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. 49, taf. CXXXI, fig. 1285. 2. Diamètre maximum : 17 (18) millimètres ; diamètre minimum : 15 1/2 (16 1/2) millimètres ; hauteur : 11 1/2 (12) millimètres. Les dimensions entre parenthèses sont celles du spécimen le plus typique. 1822. 1826. 1530. IS33. 137. 1837. IS5S. 1538. 1839. 1839. 1839. 1841. 1841. 1846. 1847. 1S48. 1849. 1853. 1853. Helix candidissima de Lamarck, Hist. Animaur sans Vertèbres, Vpart MD. 815 n°017. Helicogena candidissima Risso, ist. natur. Europe mére AV, p. 61, n° 131. Helir candidissima Deshayes, in : Encyclopédie mélhod. 2 Vers; Il, p. 244, n° 89. Helir candidissima Michaud, Catalogue Testacés vie. Alger: p. 3. Leucochroa candidissuma Beck, Inder Molluscor. : p. 17. Helir candidissima Rossmässler, Zconographie der Land- un Süssiasser-Mollusken ; p.38, fig. 367. Helir candidissima Reeve, Lconogr. Lconieca : Helir, tab. 197, tig. 1383. Helix candidissima de Lamarck, Hist. Animaur sans Vertèbres : éd. 2 (par Deshayes), VIII, p. 52. Helir candidissima Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : vol. IT, part. IX, fig. 560. Helix candidissima Forbes, Land and Freshw. Moll. of Alger. : Ann. Natur. History or Magaz. ; II, p. 251. Helix candidissima Terver, Catal, Moll. Nord Afrique; p. 10, pl IV fig 9; Helir candidissima Rossmaässler, in : Wagner, Aeisen in der Regentsch. Algier ;: KE, p. 249. Helix candidissima Erdl, Anatom. Helic. Nordaïfrik., in : Wagner, loc. cit. ; II, p. 272; atlas, pl. XIIT. Helir candidissima Pieiffer, Gatt. Helix, in : Martini et Chem- nitz, System. Conchyl. "Cabinet ; ed. 2, p. 57. n° 31, taf. VII, fig. 5-6. Helix candidissima de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoo- logie ; p. 134, n° 6. Helir candidissima Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 282, n° 738. Helir candidissima Dupuy, Histoire Mollusques terr. flur. France pe 141-0249 pl-NIIL fs. 1. Helirx candidissima Pfeiffer, Monogr. Heliceor. citent. M, p. 147. n° 780. Zoniles candidissinrus Bourguignat, Catal. rais. Mollusques Sauley Orient; p. 10. 1856. 1857. 1857. 1859. 1859 - 1861. 1862. IS6/. 1865. 1568. 1868. 1871. 1SS0. — 106 — Helix candidissima Morelet, Catal. Mollusques Alger ; Journal de Conchyliol. ; IV, p. 282. . Helix candidissima Rossmässler, lconographie er Land- und Süsswasser-Mollusken ; WA, part. 1, p. 18, fig. S14. . Iberus candidissinrus Adams, Genera of Shells ; p. 209. . Helix candidissima Roth, Malakozoolog. Blätter ; HE, p.29, n° 25. 5. Zoniles candidissimus Moquin-Tandon, Hist. Mollusques terr. fluv. France ; I, p. 69, pl. VIIL, fig. 5-10. Helix candidissima Gassies, Descript Coq. univ. Mayran; Actes Soc. linnéenne Bordeaux : XXI, p. 106. Helix candidissima Debeaux, Catal. Mollusques Boghar ; Rec. Soc. Agric. Sciences Arts Agen; VII, part. 2, p. 320. Helir candidissima Morelet, Journal de Conchyliol. ; VI, p. 370. Helix candidissima Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; AV, p. 161, n° 1014. 1860. Zoniles candidissinus Bourguignat, Rerue Magaz. Zoologie (Décembre 1859); et Aiménilés malacologiques ; 1, (1860, p. 150, n° 8; pl. XVIIL, fig. 9-11. Helir candidissima Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine : p. 23-24, n° 23-24. Helir candidissima Aucapitaine, Mollusques Haute Kabylie; Revue Magas. Zoologie ; p. 149. Zoniles candidissimus Bourguignat, Malacologie terr. flur. Algérie ; 1, p. 85, pl. V, fig. 1-4. Helix candidissima Tristam, Proceed. Zoological Society of Lon- don; p. 534, n° 39. Zoniles candidissimus Bourguignat, Hist. malacolog. régence Tunis ; p. 10. Helix candidissima Pieifter, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 230, n° 1380. Leucochroa candidissima Martens, Malakozoolog. Blätter ; p.53, n°1: Helir candidissima Hidalgo, Catalogo icon. y descript. Molluscos lerr. Espana, Portugal y las Baleares; p. 191, lam. XVIT, fig. 170-177. Helix (Leucochrou) candidissima Morelet, Faune malacol., Maroc ; Journal de Conchyliol. ; XXVIIL, p. 32, n° 30. TOUR — 1882. Leucochroa candidissima Locard, Prodrome Malacol. francaise ; Catalogue Mollusques terr., eaux douces et saumâtres ; p. 51. 1886. Leucochroa candidissima Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : 1, p. 83, n°1. 1SS7. Helix (Leucochroa) candidissima Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 10, pl. I, fig. 31-95. 1887. Leucochroa candidissima Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 3. 189%. Leucochroa candidissima Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology; 2 série, Pulmonata ; 1X, p. 234. 189%. Leucochroa candidissima Locard, Coquilles terrestres France ; p. 72, fig. 74-175. 1S98. Leucochroa candidissima Pallary, Deuxième contribution faune malacolog. n.-0. Afrique; Journal de Conchyliol. ;: XELVI, p. 61 et 154. 1902. Leucochroa candidissima Bérenguier, Malacographie départ. du ar :pe92/pluV ue "219; 1902. Leucochroa candidissima Gude, Journal of Malacology : vol. IX, part. #, p. 126 (et variété hierochuntina, p. 126). 1904. Leucochroa candidissima Pallary, Quatrième contribution faune malacolog. n.-0. Afrique; Journal de Conchyliol.; LI, p. #4. 1910. Calcarina candidissima Pallary, Abhandlungen der Senkenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt-am- Main ; XXXIE, p. 103. 1910. Leucochroa candidissima Caziot, Étude Mollusques terr. flur. Monaco et Alpes-Maritimes ; p. 46. 1912 Leucochroa (Albea) candidissima Germain, Bulletin Muséum HistnatureP@ris ni; p.442} n°92; Le Leucochroa candidissima Draparnaud, si répandu dans les régions occidentales du bassin méditerranéen, est beau- coup moins commun en Syrie et en Palestine où il est, en grande partie, remplacé par les variétés dont il sera un peu plus loin question. Si l'on étudie en détail la très riche série d'exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE, On est conduit à formuler les remarques suivantes : On constate, tout d'abord, la petitesse à peu près générale des échantillons et la constance de quelques-unes de leurs dimensions. C'est ainsi que la très grande majorité des spécimens récoltés aux environs de Damas ont un diamètre 21060 — maximum de 14 millimètres et un diamètre minimum de 12 1/2 millimètres. Par contre, la hauteur de la coquille varie dans des proportions assez étendues : dans une même localité, on observe des mutations alfa! et depressa ? par- faitement nettes, mais reliées par tous les intermédiaires. Le tableau suivant, qui donne en millimètres les dimen - sions principales de quelques échantillons, fait ressortir ces particularités : % Diamètre Diamètre Diamètre Hauteur Localités Hauteur totale maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture 14 ES 12 A ba on EE || AT 14 nn ES | foot —.| 71/4 Environs | 14 —|129/4— 9 — | 7 = 7 immédiats | 4; - |[131/2 — | 10 — 63/4 — | 7 EE SEE COS ORI EPP RTE A Se 0 16 — | 14 — | 10 1/4 — 7 A 2 16 1/2 — | 14 1/4 —- 91/2— |. 71/2— 7 16 19 RE — 7! — | 61/2 16 1/2 — | 14 1/2 — | 10 1/2 — 11/2 — S Doummar > | 17 — | 15 — | 9 = | 14/2 = TA (Anti-Liban) | 17 — |15 - 11 — S — S 1S — | 16 — | 10 1/4 — S — S 18 1/2 16 — |101/4— | 8 — S 1. Hauteur : 10 millimètres; diamètre maximum : 1% millimètres. 2. Hauteur : 10 millimètres ; diamètre maximum : 16 - 16 1/2 milli- mètres. 3. À Doummar, on constate une tendance à l'élévation de la spire et à la scalarité, ces deux formes de coquilles étant d'ailleurs mélées à des exemplaires déprimés. La moyenne de la taille est également plus grande qu'aux environs immédiats de Damas. — 109 — Le plus généralement, les tours de spire sont à croissance lente et régulière; mais, parfois, ils chevauchent les uns sur les autres, avec tendance marquée à la scalarité. Ce phénomène s'observe, d'ailleurs, très fréquemment dans certaines localités du midi de la France!. Le plus souvent arrondi, le dernier tour est quelquefois plus ou moins nettement caréné et, dans ce dernier cas, plus franchement déclive à son extrémité ?. Les jeunes Leucochroa candidissima Draparnaud ont, comme on sait, un ombilic très largement ouvert (pl. VI, fig. 1-11); cet ombilic se ferme peu à peu, à mesure que l'animal grandit, et il est très rare de rencontrer des coquilles adultes dont l’ombilic ne soit pas complètement oblitéré , Le test est blanc bleuâtre, crétacé, très solide; les pre- miers tours sont lisses, les autres sont ornés de stries irrégulières, médiocres, légèrement onduleuses, un peu obliques, plus fines en dessous qu’en dessus. Cette sculpture typique subit de grandes variations chez les Leucochroa candidissima Draparnaud vivant en Syrie et en Palestine, variations qui ont permis la création de variétés dont nous allons maintenant nous occuper. Variété hierochuntina Boissier. PL Ne 4; db; '0ret A8: 1883. Helir candidissima var. hierochuntina Boiïissier, in : Pfeifler. Monogr. Heliceor. vivent. ; HE, p. 147. 1. Notamment aux environs d'Aix-en-Provence, sur les rochers calcaires qui bordent la route d'Avignon. 2. C. Caarecer (Note sur la variation de forme de l'Helir candi- dissima Drap. dans la région d'Avignon; Feuille Jeunes Naturalistes, NXXVII, 1907, p. 149-152) a étudié les variations de la carène du dernier tour et de l'ombilic chez le Leucochroa candidissima. La carène est surtout visible chez les individus déprimés, ce qui est normal. C. CaaTELET a également observé, sur le plateau calcaire des Angles, aux environs d'Avignon, une tendance très nette à la scalarité. 3. C'est à cette forme que MEXKE (Synopsis Molluscorum ; 1831, p. 16) a donné le nom de variété wmbilicata ( Helir candidissima var. umbilicata ). 14 MO 1859. Helix candidissima var. hierochuntina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 161. IS61. Helix candidissima var. hierochuntina Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 24, n° 24. 1868. Helix candidissima var. hierochuntina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 230. 1883. Leucochroa candidissima var. hierochuntina Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ;: XXIT, p. 167, n° 10. 1SS6. Leucochroa candidissima var. hierochuntina Westerlund, Fauna der paläarcet, region Binnenconchylien ; 1, p. 84. 1889. Leucochroa candidissima var. Hierochuntina Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 82. 1912. Leucochroa (Albea) candidissima var. hierochuntina Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°7, p. 442. Coquille de même forme, de même taille que le type, mais en différant par la sculpture : les tours qui suivent les tours embryonnaires, au lieu d'être plus ou moins forte- ment striés, sont ici nettement granuleux, comme tuber- culés; le dernier tour redevient simplement strié au-dessus et en dessous. Montagnes à Aïn-Fidjé (Anti-Liban), près de Damas, entre 850 et 1050 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Montagnes à Doummar (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 1000 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Variété subcandidissima Pollonera, nov. var. PI. IV, fe; etpl.NI, "te 1314 1910. Leucochroa hierochuntina var. subeandidissima Pollonera, in litt. 1911. Leucochroæ (Albea) candidissima var. subcandidissima Ger - main, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 28. 1912. Leucochroa ( Mbea) candidissima var. subcandidissima Ger - main, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. #42. — Ill — Coquille de même taille et de même forme ; premiers tours lisses, les autres obliquement, inégalement et plus ou moins fortement striés comme chez le type, mais avec quelques rares granulations peu apparentes el localisées au voisinage des sutures; dernier tour simplement strié. Djérach (Palestine) | CARLO POLLONERA |. Variété subfimbriata Pollonera, nov. var. PIN RnEr 2e 1910. Leucochroa hierochuntina var. subfimbriala Pollonera, in lit. 1911. Leucochroa (Albea) candidissima var. subfimbriala Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 29. 1912. Leucochroa (Albea) candidissima var. subfimbriala Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. 442. Test comme dans la variété hierochuntina : lisse sur les premiers tours, granuleux sur les suivants, strié au dernier tour. Le caractère de cette variété réside dans les carènes qui sont denliculées comme dans le Leucochroa fimbriata (de Férussac) Bourguignat, par suite de la pré- sence d'une carène suprasuturale continuée au dernier tour où elle s'émousse pour devenir à peu près nulle sur la seconde moitié de ce tour. Diamètre maximum : 16 millimètres ; diamètre mini- mum : 14 millimères : hauteur : 11 millimètres ; diamètre 1/2 millimètres ; hauteur de l'ouverture : y de l'ouverture : 7 7 millimètres. Environs de Jérusalem | CARLO POLLONERA |. Je dois à mon ami CarLo PoLLoNERA la connaissance de ces deux variétés que je considère comme très importantes car elles précisent la valeur du Leucochroa hierochuntina Boissier, et montrent, à mon sens du moins, qu'il ne s'agit pas d’une coquille spécifiquement distincte. Le Leucochroa nr QE hierochuntina Boissier est, en effet, uniquement caracté- risé par sa sculpture granuleuse, opposée à la sculpture striée du Leucochroa candidissima Draparnaud; or, la variété subcandidissima Pollonera constitue un excellent terme de passage au Leucochroa candidissima Draparnaud, tandis que la variété subfimbriala Pollonera est un jalon conduisant au Leucochroa fimbriata (de Férussac) Bour- guignat. Les relations de ces coquilles peuvent donc se noter de la manière suivante : Leucochroa candidissima (forma slriala) Variété subcandidissima (forma sériata et subgranulosa) Variété hierochuntina (forma sériata et granulosa ) Variété subfimbriata Leucochroa fimbriata A. Mousson avait ainsi raison lorsqu'il écrivait! : « Toutefois, si cet unique caractère” était bien stable et persistant, il pourrait peut-être convenir de lui attribuer une valeur spécifique ; mais les faits ne semblent pas appuyer 1. Mousson A... — Coquilles terr. et flur. recuillies par M. le Prof. J. R. Roth dans son dernier voyage en Palestine ; :SGT, p. 24 2. De la surface granuleuse des tours de spire. — 113 — cette supposition. A la vérité, il parait qu'aux environs de Damas et même de Jéricho, la vraie hierochuntina, quoique variable dans sa granulation, domine exclusivement; en même temps la coquille est plus petite (de 19 à 222%: de diamètre) et d’un blanc sale; à Marsaba, par contre, ainsi qu'aux environs de Jérusalem, on rencontre de nombreux intermédiaires entre les types classiques des deux formes, ce qui indique une relation au degré cle la variété ». Variété minuta Mousson. 1861. Helix candidissima var. minuta Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; p. 23, n° 23. 1886. Leucochroa candidissima forma 3 minima Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien : 1, p. 83. 1912 Leucochroa (Albea) candidissima var. ninula Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. 442. « Diametlro majore vix 18 mm., regione umbilicarti impressiuscula, umbilico vix feclo, nucleols spiræ sæpe Corneo ». Découverte par ROTH aux environs de Jaffa, cette variété naine a été retrouvée par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE sur les pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), pres de Damas, entre 700 et 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. Variété tholiformis Pollonera, nov. var. PIS NV, fs.-13-10. 1910. Leucochroa hierochuntina var. tholi ormis Pollonera, in lit. 1 1912 Leucochroa (Albea) candidissima var. tholiformis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°7, p. 442. Coquille de forme globuleuse-élevée, peu convexe en dessous; spire franchement conique-tectiforme; dernier tour contracté, vaguement subanguleux, notablement plus convexe en dessus qu'en dessous, brusquement descendant = 1e à l'extrémité; ouverture étroite, proportionnellement plus petite. Diamètre maximum : 14 1/2 - 15 millimètres ; diamètre minimum : 13-14 millimètres; hauteur : 11 1/2 - 12 milli- mètres; diamètre de l'ouverture : 6 - 7 1/2 millimètres; hauteur de l'ouverture : 6 1/2 -7 millimètres. Même test que dans la variété hierochuntina Boissier. Djérach (Palestine) | CARLO POLLONERA |. Il est impossible de confondre cette variété avec la variété conoidea Bourguignat! qui n’est pas tectiforme en dessus et dont la sculpture est celle du Leucochroa candidissima Draparnaud. LOCALITÉS : Montagnes à Aïn-Fidjé (Anti-Liban), région de Damas, entre 850 et 1050 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KEr- VILLE |. Montagnes à Doummar (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 1000 mètres d'altitude | HENRI GADEAU pe KEk- VILLE |. Pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 900 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Leucochroa candidissima Draparnaud est une espèce circaméditerranéenne, vivant en colonies très populeuses. Elle habite tout le littoral espagnol [GRAELLS, HibALGo, SERVAIN|, Mais manque en Portugal. En France, elle suit la 4. BourGuiIGNaT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie ; HA, 1864, p. ST, pl. V, fig. 9 et 20 { Leucochroa candidissima var. conoidea). — 115 — zone des Oliviers et s'élève jusqu'à l'altitude de 1000 mètres dans le département des Alpes-Maritimes [Cazior]. Le Leucochroa candidissima Draparnaud est commun en Italie, mais ne dépasse pas l'altitude de 500 mètres en Ligurie [Issez]; il n'existe ni en Corse, ni en Sardaigne ; en Grèce, il n'a été signalé que dans l'ile de Cerigottot; il est assez Commun en Syrie et en Palestine, bien que rem- placé, en grande partie, par Ia variété hierochuntina Boissier et les formes voisines; il semble manquer en Égypte? et en Tripolitaine, mais se retrouve très abondam - ment en Tunisie | BOURGUIGNAT, LETOURNEUX et BOURGUIGNAT, PALLARY | et en Algérie où il s'élève jusqu'à 1000 mètres en Kabylie {BourGuiGNaT|. Enfin, le Leucochroa candi- dissima habite une grande partie du Maroc, mais ne vit pas sur le littoral océanique de ce pays [PazLarY |. Leucochroa (Albea) fimbriata (de Férussac) Bourguignat. BISAV he. 02, et;pl VI, fie, 15-21: 1852. Helir fimbriata de Férussac, in Coll. Muséum Paris, in : Bour- guignat, lestacea novissima Sauley Orient. ; p. 11, n° 2. 1853. Zonites fimbriatus Bourguignat, Journal de Conchyliologie ; p'6Mpe tr te 9. 1853. Zoniles. fimbriatus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques Sauley Orient ; p. 10, pl. 1, fig. 17-19. 1859 Zoniles fimbriatus Bourguignat, Revue Magas. Zoologie ; et Aménités malacologiques ; I (1860), p. 151, n° 10. 1859. Helix fimbriatus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 159, n° 1061. 1S61. Helir fimbriata Mousson, Coquilles terr. flur, Roth Palestine : p. 24, n° 25. 1. Sous forme de la variété insularis Boettger. 2. En Égypte, le Leucochroa candidissima Draparnaud est représenté par le Leucochroa alexandrina Fagot [in : WEsrERLUND, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; X, 1886, p. 3%! et par le Leucochroa pulchella Pallary | Catalogue faune malacologique Égypte: Mémoires Institut Égyptien ;ÿ VI, 1909, p. 15, pl. 1, fig. 7 (Calcarina pulchella) |. MG — 4865. Helix fimbriata Tristam, Proceed. Zoological Society of London : p. 534, n° 40. 1868. Helix fimbriata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vitent.: V, p. 288, n° 1444. 1874. Leucochroa fimbriata Mousson. Journal de Conchyliologie ; XXE, p.6,n41;'etp 55; 004 AS74. Leucochroa candidissima var. fimbriata Martens, Vorderasia- tische Conchylien ; p. 7, n°1, et p. 50. 4877. Leucochroa fimbriata Kobelt, in : Rossmässler, lconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, p. 50, taf. CXXXI, fig. 1288 (inala ). 1886. Leucochroa fimbriata Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; X, p. 85, n° 7. 4887 Helir (Leucochroa) fimbriata Tryon, Manual of Conchology ; 2e série, Pulmonata ; HT, p. 12, pl. Il, fig. 47-48. 1ASS9 Leucochroa candidissima var. fimbriata Blanckenhorn, Nachri- chisblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. T7 et 82. 489%. Leucochro« fimbriata Pilsbry, in ? Tryon, Manual of Concho- logy ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 234. 1902. Leucochroa fimbriala Gude, Journal of Malacology ; 1X, p. 126. 1912. Leucochroa (Albea) fimbriata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 442. Coquille de taille assez petite, non ombiliquée, de forme générale subglobuleuse ; spire composée de 5 tours à peine convexes, à Croissance un peu lente et régulière ; dernier tour médiocre, arrondi, plus convexe dessous que dessus, nettement descendant à son extrémité, orné d’une carène médiane d’abord bien marquée, presque lisse, s'atténuant presque complètement aux environs de l'ouverture ; sutures très marquées, comme crénelées, par suite de la présence, sur chacun des tours, d’une carène suprasuturale ! dont l'arête présente une série de petits tubercules et de stries bien prononcées ; ouverture petite, contractée, subarrondie ; péristome épaissi, bordé d’un bourrelet interne blanc ; bords marginaux convergents. 1. Cette carène est continuée par celle du dernier tour. eh ces Diamètre maximum : 13 millimètres ; diamètre mini- mum : 11 1/2 millimètres; hauteur : 9 millimètres ; hau- teur de l'ouverture égale au diamètre de l'ouverture : 7 mil- limètres. Test épais, solide, crétacé, d’un blanc uniforme terne en dessus, un peu brillant et à reflets légèrement bleuâtres en dessous ; tours embryonnaires à peu près lisses et bril- lants ; autres tours ornés de stries irrégulières, obliques, et de rugosités granuleuses, fortes et irrégulièrement dis- tribuées ; ces rugosités disparaissent presque entièrement en dessous, où la coquille conserve des stries bien mar- quées. Cette espèce se distingue très facilement du Leucochroa candidissima : Par sa forme plus déprimée ; par sa carène denticulée ; par son ouverture plus petite, plus comprimée ; enfin, par ses caractères sculpturaux. Décrite et figurée par J. R. BouRGUIGNAT, cette espèce existait antérieurement, sous ce méme nom, dans les col- lections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. BouRGUIGNAT nous le dit lui-même : « Nous avons reconnu, dans les collections du Muséum de Paris, une espèce iden- tique à la nôtre, et portant la même désignation spécifique, celle de fimbriala. 11 résulte de ce renseignement, que cette coquille a dû être autrefois rapportée par Olivier, de ces mêmes contrées orientales ! ». En réalité, le Leucochroa du Muséum, dont il est ici question, porte l'étiquette suivante, de la main même de D. DE FÉRUSSAC : « Helix Fimbriata De Perse, coll. Richard ». 1. BourGuIGNaT (J. R ). — Cataloque raisonné des Mollusques ter- restres el fluviatiles recueillis par M. F. de Sauley pendant son voyage en Orient ; 1853, p. 10, note 4. 15 — IIS — J'en donre ici une figuration (pl. VI, fig. 17-18) : c'est une coquille à peu près de même taille ! que les exemplaires de Syrie, n'en différant d’ailleurs que par sa spire un peu plus élevée. Si, comme il y a tout lieu de le croire, les indications portées sur l'étiquette sont exactes, l'exemplaire du Muséum est particulièrement intéressant, car il étend singulièrement l'aire de dispersion de ce Mollusque. Moussox et WESTERLUND ont décrit trois variétés du Leucochroa fimbriala : Variété illicita Mousson. 1874. Leucochroa fimbriata var. illicita Mousson, Journal de Conchy- liologie ; XXIT, p. 6. 1S86. Leucochroa fimbriata var. ulicita Westerlund, Faun«a der paläaret. region Binnenconchylien ; L, p. 86. 1887. Helix (Leucochroa) fimbriata var. ülicita Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata ; HT, p. 12. 1912. Leucochroa (Albea) fimbriala var. illicita Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. #42. Cette variété, qui habite la chaine littorale, entre Beilan et Alexandrette, diffère du type par sa taille plus forte (15 millimètres de diamètre pour 9 millimètres de hauteur), par sa suture moins marquée, par sa carène moins den- telée, enfin, par sa sculpture moins nettement granuleuse. Variété myopa Westerlund. 1883. Leucochroa fimbriata var. myopa Westerlund, Jahrb. d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 57?. 1. Le type du Muséum mesure : diamètre maximum : 13 1/2 milli- mètres ; diamètre minimum : 11 1/2 millimètres; hauteur : 10 milli- mètres ; hauteur de l'ouverture égale au diamètre de l'ouverture : 7 millimètres. 2. « Testa quam typus minor, globosa-contracta; sutura valde impressa, tuberculato-erosa; apertura rotundata, peristomate magis incrassato ; diam. 12, alt. S mm. Hab. Palaestina ». WesreRLuND (C. A.). — Malakozoologische Miscellen; Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1883, p. 57. — 119 — 1886. Leucochroa fimbriala var. myopa Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; 1, p. S6. 1887. Helix (Leucochroa) fimbriata var. myopa Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata ; HT, p. 12. 1912. Leucochroa (Albea) fimbriala var. myopa Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°7, p. 442. Coquille plus petite, plus globuleuse ; sutures mieux mar- quées ; péristome plus épaissi; sculpture moins accentuée, comme érosée. Diamètre : 12 millimètres ; hauteur : 8 mil- limètres. Variété varicosula Westerlund. 1886. Leucochroa fimbriata var. varicosula Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; 4, p. 80. 1887. Helix (Leucochroa) fimbriata var. varicosula Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata; MX, p. 12. 1912. Leucochroa (Albea) fimbriala var. varicosula Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°7, p. 442. Dernier tour avec une carène bien accentuée et l'indica- tion d'une autre carène située en dessus de la première ; test entièrement, régulièrement et finement granulé. Dia- mètre : 13 millimètres ; hauteur : 9 millimètres. LOCALITÉS : Pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 900 mètres au-dessus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KERVILLE|. Désert de Juda [ M. A. ViGxaL |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Leucochroa fimbriata est une espèce à distribution géographique peu étendue. Il est surtout abondant en Palestine ; on le rencontre également en Syrie et en Méso- potamie. Il vivrait même en Perse, si l'on ajoute foi aux indications du spécimen original nommé par DE FERUSSAC. bi Cependant ce dernier renseignement aurait besoin d'être contrôlé. Famille des ENDODONTIDÆ. Genre PYRAMIDULA Fitzinger, 1833 1. La famille des ENpoponTipz est représentée, en Syrie, par trois espèces : deux appartiennent aux vrais Pyramidula : ce sont les Helix rupestris Draparnaud ? et Helix hieroso- lymilana Bourguignat; la troisième espèce, l'Helix Erdeli Roth *, fait partie du sous-genre Gonyodiscus, créé par FiTziNGER * pour des Pyramidula caractérisés par une coquille ordinairement petite, à spire déprimée et à surface bien striée. Le Pyramidula (Gonyodiscus) Erdeli Roth * vit, non-seulement en Syrie, mais encore en Asie-Mineure, dans l'ile de Rhodes et aux environs de Constantinople. $ 1. — PYRAMIDULA sensu stricto. Pyramidula (Pyramidula) hierosolymitana Bourguignat. 1852. Helix hierosolymitana Bourguignat, Testacea novissima Sauley Orient :1p.43; n°4: 4. FiTziNGER (L.). — Systematisches Verzeichniss der im Erzherzog- thum Oesterreich vorkommenden Weichthiere, als Prodrom einer Faunñna derselben ; 1833, p. 95. | 2. DRAPARNAUD (J. R.). — Tableau des Mollusques terr. et flux. de la France ; 1801, p 71. 3. RorTa (J. R.). — Molluscorum species quas in itinere per Orientem facto comites clar. Schuberti doctores M. Erdl et J. R. Roth collegerunt ; 1839, p. 16, n° 2%, tab. [, g.4, 5 et 20: 4. FITzINGER (L.). — Loc. supra cit. ; 1833, p. 98. ». WESTERLUND (C. A.) (Faun«a der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; 11, 1889, p. 12) considère le Pyramidula Erdeli Roth comme une variété de l'Helix Balmei Potiez et Michaud (Galerie des Mollusques du Muséum de Douai ; 1, 1838, p. 120 . 1859. 1861. 1865. 1868. 1871. 1874. 18741: 1887. 1889. 1894. 1912. — 121 — . Helix hierosolymitana Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 22, pl. I, fig. 32-33. . Helix hierosolymitana Roth, Malakozoolog. Blätter ; X, p. 23, n° 4. Helix Hierosolymitana Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 72, n° 435. Patula hierosolymitana Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 7, n° 6. Helix hierosolymitana Tristam, Proceed. Zoological Society of London; p. 532, n° 13. Helix Hierosolymitana Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V p:#138 n°107: Patula Hierosolymitana Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 55, n°9. Helix (Patula) Hierosolymitana Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 50. ’ Helix hierosolymitana Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, p.93, taf. CXXXXII, fig. 1416. Helix (Pyramidula) hierosolymitana Pilsbry, Manual of Con- chology ; 2 série, Pulmonata ; II, p. 52, pl. IX, fig. 95. Helix (Pyramidula) hierosolymitana Westerlund, Faun«a der paläarct. region Binnenconchylien ; 11, p. 14, n° 34. Pyramidula hierosolymitana, Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 44. Pyramidula (Pyramidula) hierosolymitana Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n°7, p. 442, Coquille petite, assez ombiliquée, globuleuse-conoïde ; spire élevée, composée de 4-5 tours convexes, très légère- ment étagés, à croissance rapide, séparés par des sutures bien marquées; dernier tour grand, bien convexe, réguliè- rement arrondi; ouverture oblique, subcirculaire, à peine échancrée par l’avant-dernier tour, par suite du rapproche- ment des bords marginaux qui sont très convergents; péristome simple et aigu. Diamètre maximum : 2 - 2 1/2 millimètres ; hauteur : 2-21/4 millimètres. — 122 — Test mince, assez fragile, d'un corné fauve peu brillant ; sommet plus clair, roux fauve brillant; stries très fines, obliques, bien rapprochées, à peu près aussi fortes en dessus qu'en dessous. LOCALITÉS : Sur les rochers calcaires et parmi les Lichens croissant sur ces rochers, montagnes à Doummar (Anti-Liban), près de Damas, entre 800 et 1000 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sur les rochers calcaires (sur les rochers, sur les Lichens et sous les plantes), dans la montagne, à Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude { HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Pyramidula hierosolymitana Bourguignat est une espèce spéciale à la Syrie et à la Palestine. Elle est particu- lièrement abondante aux environs de Jérusalem d'où elle a été rapportée par de nombreux voyageurs | bE SAULCY, Romir, etc. Famille des EULOTIDÆ. Genre EULOTA Hartmann, 18421. Le genre Æulola montre, dans une grande partie de l'Asie-Antérieure (Caucasie, Transcaucasie, Perse, etc.), un certain nombre d'espèces généralement communes. Ce genre, type d’une famille absolument distincte de celle des HELICIDÆ, me semble représenté, en Syrie, par une espèce : l'Helix circassica de Charpentier, dont à la vérité la posi- tion systématique reste incertaine. Je vais donner quelques renseignements sur ce Mollusque. 1. HARTMANN (W.). — Erd- und Süsswasser-Gasteropoden, etc. ; 1842, p. 179. Type : Helir fructicum Müller. Eulota circassica de Charpentier. Helix circassica de Charpentier, in : Mousson, Coquilles terrestres fluviatiles Dr. Schlaefli Orient A, 1863, p. 50, n° 39; — Helir colchica Bayer, in : Mousson, loc. supra cit. : IL, 1863, p. 54; — Helix (Fruti- cicola) Circassica Mousson, Journal (le Conchyliologie ; XXT, 1873, D:200 nn 105 — Helix circassica Kobelt, in : Rossmässler, /conogra- phie der Land- und Süsswasser-Mollusken : V, 1877, p. 78, taf. CXL, fig. 1386; — Helir Cireassica Martens, Conchologische Mittheilungen ; 1, 1880, p.8, n° 8, taf. LIT, fig. 8-10; — Helix (Carthusiana) Schubert var. Circassica Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Natur- kunde : XXIL, 1883, p. 168, n° 12; — Helix (Carthusiana) Circassica Tryon, Manual of Conchology : 2 série, Pulmonata : HE, 1887, p. 195, pl XIV ue. 8-08 — Helix (Theba) cireassica Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien : 11, 1889, p. 73; — Helir (Monacha) circassiea Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; > série, Pulmonata : IX, 189%, p. 272. Comme on le voit par ce tableau synonymique, l'Eulola circassica de Charpentier a été placé dans des sous-genres différents suivant les auteurs qui ont eu à s'en occuper. Il se rapproche, dit A. Moussow, de l'Helix Schuberti Roth. Je crois qu'il faut considérer l'espèce de CHARPENTIER comme appartenant à ce groupe d'Æulota particulier à l'Asie-Antérieure et qui renferme, notamment, les Æulota paricincta Martens 2? Eulota duplocincta Martens”, Eulola Schrencki Middendorff “, etc. Les excellentes figurations L. Rorn (D' J. R.). — Molluscoruwm species quas in itinere per Orien- tem, etc. ; 1839, p. 15, tab. I, fig. 1-2. Cette espèce a été bien figurée par KoBELT (in : RossmassLer, {conographie der Land- und Süsswasser- Mollusken, V, 1877, p. 25, taf. CXXVI, fig. 1209). Il est très probable qu'elle appartient également au genre Eulota. 9, MARTENS (D' E. vOoN). — Sitzungsberichte der Gessellschaft «. Naturforschend. Freunde in Berlin : 1879, p. 125: et Centralasiatische Mollusk. : 1882, p. 5, taf. [, fig. 8-13 (Helix paricincta). 3. Martens (D' E. von). — Loc. supra cit. : 1879, p. 495 :et lac. supra cit. ; 1882, p. #, taf. L, fig. 1-7 (Helix duplocineta). &. Minnennorer. — Sibirische Reise ; IL, p. 302, taf. XXX, fig. 20 -26 (Helix Schrenchi). 124 2 données par KOBELT et par von MARTENS autorisent pleine- ment ce rapprochement qui, cependant, ne pourra devenir définitif que le: jour où l'anatomie de l£ulola circassica de Charpentier aura été faite. BoeTrTGEer a décrit une variété pallida ! et WESTERLUND une forme major * atteignant 26 millimètres de diamètre maximum pour 19 millimètres de hauteur. (Le type ne mesure que 23 millimètres de diamètre maximum pour 17 millimètres de hauteur). L'Eulota circassica de Charpentier vit en Transcaucasie. WESTERLUND l'indique en Syrie, mais sans préciser la loca- lité *. Il y avait été découvert par F. Lance dans les envi- rons de Haïffa [O. BoerT&er| *. Famille des HELICIDÆ. Genre VALLONIA Risso, 1826 *. Vallonia pulchella Müller. Helix pulchella Müller, Verm. terr. et fluv. histor.; Il, 1774, p. 30; — Vallonia pulchella Gude, Journal of Malacology : IX, 1902, p. 128 ; — | Helix rosalia Risso (part.); Helix paludosa Da Costa ; Helix crys- tallina Dillwyn ; Helir lœvigata Moquin-Tandon |. 4. BozrrGEr (Oskar). — Sechstes Verzeichniss transkaukasischer, armenischer und nordpersischer Mollusken ; Jahr. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; VIIT, 1881, p. 207 | Helix ( Eulota) circassica [. pallida|. On voit donc que BorTrGEr, qui avait d'abord considéré l'espèce de Charpentier comme appartenant peut-être au sous-genre Monacha | Jahrbücher, ete., VE, 1879, p. 18 (Helix |? Monacha] circas- sic) |, adopte finalement une opinion voisine de la mienne. 2. WESTERLUND (D' C. A.). — Fauna der paläarct. region Binnen- conchylien ; IT, 1889, p. 73. 3. WESTERLUND (D' C. A.). — Loc. supra cit. ; II, 1889, p. 73. 4. BortTTGER (0.) — Binnenconchylien aus Syrien; Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXII, 1883, p. 168. 5. Risso. — Histoire naturelle Europe méridionale ; IV, 1826, p. 101. Type : Vallonia rosalia | — Helix pulchella Müller + Helix costata Müller]. Ce genre Vallonia, très distinct du genre Helir, a reçu, depuis Risso, les noms de Zurama Leach | in: Turron, Manual of Land and Freshwater Shells of Brit. Isl.; 1831, p. 64], Amplexus Brown Cette petite coquille, si commune dans l'Europe occiden- tale, est également bien connue dans l’Asie-Antérieure. Elle semble plus rare en Syrie où seul G. K. Gupe l’a signalée dans la plaine de Saint-Jean -d'Acre. Genre HELIX Linné, 1758 1. Dans un très grand nombre de régions, les Helix consti- tuent, par leur variété et leur abondance, la base de la faune malacologique terrestre. Il n'en est pas tout à fait de même en Syrie et en Palestine où de nombreux groupes circaméditerranéens ne sont pas représentés. Par contre, quelques espèces, comme l'Helix Seelzeni Koch et les Helix du groupe de l’Helix Olivieri de Férussac, y vivent en colonies extrêmement populeuses. J'ai déjà signalé, dans l'Introduction de ce mémoire, la grande importance prise par les espèces de la série de l’Helix lucorum Müller, et l'adaptation si spéciale de tout un groupe de Xérophiles (sous-genre Xerocrassa de Monterosato) à la vie déser- tique ; je ne reviendrai donc pas ici sur ces questions. Avant d'étudier en détail les riches matériaux réunis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, Je crois utile de donner une liste analytique et critique des Helix signalés Jusqu'ici en Syrie et en Palestine. En général, dans la liste suivante, la synonymie est réduite à la référence originale suivie de l'indication d'une bonne iconographie. Quel que soit le soin apporté à la rédaction de ce travail, il a pu s'y glisser des erreurs ou des omissions. J'ai, d'autre part, admis sur la foi des auteurs quelques espèces dont la présence en Syrie ou en Palestine est très discutable; d’autres n'y ont été signalées [Illust. Conchol. of Great Brit. ; 1827 et éd. IT, 1844, p. 45], Circi- naria (part.) Beck [Index Molluscorum ; 1837, p. 23], Glaphyra (part.) Albers | Die Heliceen, 1850, p. 87], Lucena Moquin-Tandon {[ Hist. Mollusques terr. fluv. France : 1, 1855, p. 140 (non OKkEN) |, con- sidérés soit comme genres soit comme sous-genres. 1. LINNÉ. — Systema Nature ; ed, X, 1758, p. 768 (Helix, part.). 16 os que par suite de fausses déterminations. Ces espèces dou- teuses sont marquées d’un astérisque (x). Enfin, les espèces dont une étude détaillée est donnée dans ce mémoire sont simplement indiquées à la place qu'elles occupent dans la systématique. Sous-genre CARACOLLINA Beck, 1837 1. Helix (Garacollina) lenticula de Férussac. Helix lenticula de Férussac, Tableaux systématiques animaux Mol- Lusques ; 1822, p. 41; — Michaud, Complément Histoire Mollusques Draparnaud ; 1831, p. 43, tab. XV, fig. 15-17. L'Helix lenticula de Férussac vit sur tout le pourtour méditerranéen et dans les îles de l’Archipel, à Chypre, en Crète et à Rhodes. En Syrie, il est connu dans un assez grand nombre de localités : Neapolis | be Sauzcy|, Naplouse [Gupe]|, Jérusalem [RorTa|. Il est beaucoup plus rare à Jérusalem qui est le point le plus oriental où cette espèce est actuellement connue. Sous -genre CRYPTOMPHALUS Agassiz, 1837. Helix (Gryptomphalus) aspersa Mülier. Sous-genre HELICOGENA de Férussac, 1819. Helix (Helicogena) pseudopomatia Westerlund. Helix (Helicogena) pseudopomatia Westerlund, Nachrichtsblatt «. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 150, n° $. € Hab. Cheikli Syriæ » | WESTERLUND |. * Helix (Helicogena) ligata Müller. Helix ligata Müller, Verm. terr. et fluv. histor.; IX, 1774, p. 58. Cette espèce, essentiellement italienne, a été signalée par 1. Beck. — Index Molluscorum ; 1837, p. 28 [ — Gonostoma Held, in : Zsis, 1837, p. 915, préoccupé par RAFINESQUE, 1810 (Poissons) |. Gupe ! à Jérusalem et dans la chaîne du Liban, sans doute par confusion avec ur des nombreux Helicogena syriens. * Helix (Helicogena) lucorum Linné. Helix lucorum Linné, Systema Naturæ ; ed. X, 1758, p. 773. Comme la précédente, cette espèce italienne a été signalée par erreur en Syrie. La variété castanea Olivier * vit aux environs de Constan- tinople et en quelques localités de l'Asie -Mineure. L’exem- plaire figuré (fig. 5-6, dans le texte) provient de Nevehehir. Il à été déterminé par J. R. BourauiGNar. C'est bien à tort Fig. 9-6. — Helix (Helicogena) mahometana Bour- guignat. Nevehehir (Asie-Mineure). Cotype de l'auteur, en grandeur naturelle. que ce naturaliste * a donné à cette Hélice le nom d'Helix mahometlana, sous prétexte que MULLER avait antérieure- 1. Gupe (G. K.). — A classified list of the Helicoid Land Shells of Asia ; Journal of Malacology : IX, 1902, p. 129. 3. OLIVIER (À ). — Voyage empire Ottoman; 1, 1801, p. 224, tab. XVII, fig. 1 (Helix castanea). 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Aiménilés malacologiques: IL, 1860, p. 172, pl. XX, tige. 5-6 (Helix Mahometana). — 128 — ment décrit un Helix castanea'!, puisque cette dernière espèce appartient au genre Nanina. Une espèce voisine, l'Helix taurica Krynicki * (pl. XIT, fig. 16), principalement abondante en Crimée, se rencontre en Asie-Mineure, sur les confins nord de la Syrie. Helix (Helicogena) Schlaeflii Mousson (pl. VIIT, fig. 28). Helir Schläflii Mousson, Coquilles terrestres fluviatiles Schlaefli Orient ; 1859, p. 40, n° 5. Coquille de forme beaucoup plus déprimée avec un der- nier tour beaucoup plus élargi que chez la plupart des Helicogena syriens. Le très bel exemplaire figuré (pl. VIII, fig. 28) provient des environs de Beyrouth. II mesure 42 millimètres de hauteur maximum sur 47 millimètres de diamètre maxi- mum et 51 1/2 millimètres de diamètre minimum. L'ou- verture atteint 33 millimètres de hauteur pour 21 milli- mètres de diamètre. Le test est assez solide, bien que médiocrement épais ; il est orné de stries très onduleuses, obliques, irrégulières et fortement marquées. Helix (Helicogena) solida Zeigler. Helix solida Zeigler, in : Albers, Die Heliceen, éd. 1, 1860, p. 142*; — Helix asemnis Bourguignat, Aménités malacologiques : I, 1860, p. 176, pl. XXIV, fig. 4-5. Naplouse ; la chaine du Liban | Gupe |. 1. Muzzer. — Ver. terr-et fluv. histor.:; 11,-1714, p.607: C'estrle Nanina (Xeslina) castanea Müller, de l'ile de Sumatra. 2, Kkynickr. — Bulletin Soc. Naturalistes Moscou ; VI, 1833, p. 423, tab. X ; et RossuassLer, Iconographie der Land - und Süswasser-Mol- lusken : VIT, 1838, p. 13, fig. 456. Cette espèce avait été primitivement distribuée par ZriGLER sous les noms manuscrits d'Helix radiata Leigler et Helir radiosa Zeigler. 3. Non Helir solida Pfeiffer | Proceedings Zoological Society of London: 1851, p. 152}, qui est l'Helicostyla (Orthostyla) solida Pieifer, espèce des îles Philippines. — 129 — Helix (Helicogena) moabitica Goldfuss. Helix (Pomatia) moabitica Goldfuss, Nachrichisblatt d. Deutschen Malakozool. Gesellschaft ; p. 86; — Helix (Pomatia) moabilica Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, 1893, p. 54. taf. CLXIV, fig. 1045-1047. Voisine de l'Helix solida Zeigler, cette espèce a été découverte dans le Moab, à Wadi-Medjib, sur la rive orien- tale de la mer Morte. Helix (Helicogena) cincta Müller. ? Helix grisea Linné, Systema Naturæ ; ed. X, 1758, p. 773; — Helix cincta Müller, Verm. terr. et fluv. histor.; 11, 1774, p. 58; — Helix cincla Bourguignat, Aménilés malacologiques : IT, 1860, p. 177; — Pomalia cincta Beck, Index Molluscorum ; 1837, p. 43; — Cœnatoria cincla Held, Isis ; 1837, p. 910. Commune dans toute l'Europe orientale, cette espèce est assez répandue en Syrie. Les collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris renferment quelques exemplaires recueillis, par GAILLARDOT, dans les environs de Beyrouth (pl. VIIL, fig. 29). Leur test, assez lourd et pesant, est orné de quatre bandes fortement teintées, les deux premières soudées. Le péristome est encrassé, très épaissi, d'un violet lie de vin brillant. Une variété l1banica, décrite et figurée par le D' W. Ko- BELT {, vit dans la chaine du Liban, aux environs de Saïda [ NAEGELE |. Helix (Helicogena) anctostoma Martens. Helix anctostoma Martens, Vorderasiatische Conchylien : 187%, p. 19, taf. IV, fig. 21. Pompejepolis (Syrie) [D E. von MARTENS|. 1. Kogezr (Dr W.), in : MarriNi et CHEeMnirz, Syslemat. Conchy- henetabinet:eéd Il vol: 1, part. 42,-Vk, p. 115: tait. CCCXXXIIT, Big. 3-7 |Helix (Helicogena) cincta libanica]|: et Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., XIII, 1907, p. 46, taf. CCCLIT, fig. 2. 191 | Helix (Helicogena ) cincta libanica |. — 130 — Helix (Helicogena) achidæa Bourguienat. Helix achidæa Bourguignat, mss. in Collect. Muséum Genève; — Helix (Pomatia) achidæa Rolle et Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : Suppl. band 1, 1896, p. 48, n° 10, taf. XVIII, fig. 9. Espèce voisine de l’Helix anctostoma Martens, recueillie à Tarablus (Syrie) | Collect. BourGuIGNnaT |. Helix (Helicogena) castanostoma Bourguignat(fig.7-8, dans le texte). Helix castanostoma Bourguignat, mss. in Collect. Muséum Paris. La collection malacologique du Muséum national d'His- toire naturelle de Paris renferme, sous le nom manuscrit d'Helix castanostoma Bourguignat!, quelques échantillons d'une coquille déterminée Helix cincta par DE FÉRuüssAC 2. L'un des exemplaires provient de Tripoli de Syrie (fig. 7-8, dans le texte). C’est une ‘coquille mesurant 40 millimètres Fig. 7-8. -— Helix (Helicogena) castanostoma Bourguignat. Tripoli de Syrie. Cotype de l’auteur, en grandeur naturelle. 1. Les échantillons du Muséum de Paris ont été nommés par 3OURGUIGNAT. [ls constituent done des cotypes. 2. Les spécimens du Muséum de Paris font partie de la Collection FÉRUSSAC. — 131 — de hauteur sur 38 millimètres de diamètre maximum et 26 1/2 millimètres de diamètre minimum. Elle est de forme assez élevée, avec un dernier tour très fortement développé et une ouverture oblique, presque circulaire, mesurant 21 millimètres de hauteur sur 20 millimètres de diamètre maximum. Le test est médiocrement épais, garni de stries inégales, obliques et onduleuses, et orné de cinq bandes peu marquées. Le péristome et le bord interne de l'ouverture sont colorés en brun marron assez brillant. Deux autres spécimens, recueillis à Larnaca (ile de Chypre), diffèrent surtout du précédent par un test plus épais, très solide, presque pondéreux, orné de cinq bandes, les trois premières soudées (123/4 5), toutes fortement colorées. Helix (Helicogena) beilanica Deschamp. Helix (Pomatia) beilanica Westerlund, Verhandlungen EMILE Zoologisch-Botan. Gesellschaft Wien: XLIL, 1893, p. 34 (tirés à part, p. 10); — Kobelt, Zconographie der Land- uni Süssiwasser-Mollusken : n. f., VI, 1893; p.. 80, taf. CLXX, fig. 1098; — Rolle et Kobelt, Ico- nogr., ete., Suppl. band I, 1896, p. 50, n° 1%, taf. XX, fig. 4-5. L'Helix beilanica Deschamp vit aux environs de Beilan, près d'Alexandrette de Syrie. Il habite également une grande partie de la Cilicie. D'après le D' W. KoseLr, l’Helix iskuraxa Bourguignat (in Collect. Muséum Genève) se rapporte à cette espèce. Helix (Helicogena) nilotica Bourguignat (pl. XT, fig. 15). Helix nilotica Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux où peu connus : 1, Mars 1863, p. 15, n° 7, pl. IL, fig. 10-12. L'exemplaire figuré ici (pl. XI, fig. 15) provient du Taurus. La localité exacte n’est malheureusement pas indi- quée. C’est une coquille atteignant 40 millimètres de hau- teur pour 38 millimètres de diamètre maximum et 26 mil- — 132 — linètres de diamètre minimum. Comparée au type figuré dans les Mollusques nouveaux, elle n’en diffère que par sa forme moins élevée et son test un peu plus pesant. Ce spécimen, qui appartient au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (Collection A. Locarp), a été déterminé par J. R. BOoURGUIGNAT. L'Helix nilotica Bourguignat à tout d'abord été indiqué comme vivant aux environs de Damiette, en Égypte. On sait aujourd'hui que cette espèce est importée de Syrie pour les besoins de la consommation ‘, sans doute avec quelques autres espèces affines et, notamment, avec les gros Helico- gena autrefois observés par JUBA DE LHOTELLERIE dans la région d'Alexandrie (1879). Ces derniers Mollusques ont été communiqués à BOURGUIGNAT qui s'est empressé de leur donner les noms nouveaux d'Helix Jubæ, Helix trixæno- stoma et Helix pleurorinia. Helix (Helicogena) epidaphne Rolle et Kobelt. Helix (Pomatia) epidaphne Rolle et Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser - Mollusken ; Suppl. band 1, 1896, p. 52, n° 16, taf. XXI, fig. 2-5. Environs d'Antioche (Svrie) [RoLLE |. Helix (Helicogena) Luynesi Bourguignat. Helix Luynesiana Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum in Europæo systemati detectæ ; 1876, p. 54. Montagnes du Nabr-el-Kelb, au nord de Beyrouth (Syrie). L'Helix Luynesi Bourguignat n’a jamais été figuré. 1. Paray (P.). — Catalogue de la faune malacologique d'Égypte ; Mémoires Institut égyptien : VI, fase. 1, 1909, p. 22. PaLLary avait recu des exemplaires d'Helir nilotica Bourguignat par l'entremise du P. TeiznaRp qui, à une demande de renseignements, répondait : « Je sais maintenant, hélas ! d'où proviennent les coquilles d'Helir nilo- lica : cette espèce remplit des tonneaux entiers chez les épiciers, et il paraît qu'elle est apportée de Syrie... ». Helix (Helicogena) fathallæ Naegele. Helix (Pomatia) fathallæ Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft : 1901, p. 20, n° #4. Grosse espèce (hauteur : 45 millimètres, diamètre maxi- mum : 40 millimètres) présentant une forme minor Naegele (loc. supra cil., p. 20) un quart plus petite. Elle a été découverte à La Trappe, près Abkès, dans la Syrie boréale. Helix (Helicogena) baristata Bourguignat. Helix baristata Bourguignat, mss. in Collect. Muséum (Genève ; — Helix (Pomatia) baristata Rolle et Kobelt, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken : Suppl. band 1, 1896, p. 46, n° 5, taf. XVI, lig. 6. Entre Orfa et Alexandrette, au nord de la Syrie [ RoLLE |. Helix (Helicogena) infidelium Rolle et Kobelt. Helix (Pomatia) infidelium Rolle et Kobelt, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken : Suppl. band I, 1896, p. 54, n° 22, taf. XXIV, fig. 5-6. Voisin de l'Helix adanensis Rolle et Kobelt!, l'Helix infidelium Rolle et Kobelt vit aux environs d’Alexandrette de Syrie. Helix (Helicogena) bituminis Kobelt. Helix (Pomatia) bituminis Kobelt, in : Rolle et Kobelt, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ;: Suppl. band 1, 1896, p. 49, n° 11, taf. XIX, fig. 4-5. ? Alexandrette de Syrie [ NAEGELE, ROLLE |. Helix (Helicogena) issica Rolle et Kobelt. Helix (Pomatia) issica Rolle et Kobelt, Iconographie der Land- 1. RozLE (H.) et KoBezT (D' W.). — Beiträge zur Molluskenfauna des Orients; fconographie der Land- und Süssiwasser-Mollusken : Suppl'band 1, 1896, p. 52, n° 17, taf. XXIII, fig. 1-4 [Helix (Pomatia) adanensis |. 17 — 134 — und Süsswasser-Mollusken : Suppl. band I, 1896, p. 50, n° 13, taf. XX, fig.1-2: Alexandrette de Syrie [ RoLLE |. Helix (Helicogena) Eduardi Kobelt. Helix (Helicogena) Eduardi Kobelt, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; éd. Il, vol. I, 12, VI, taf. CCCLI, fig. 1-2; Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n, f.; XII, 1906, p. 30, taf. CCCXV, fig. 1992. Grosse espèce (hauteur : 50 millimètres, diamètre maxi- mum : 46 millimètres), au test solide, pondéreux et irré- gœulièrement costulé-strié, dépourvue de sculpture spirale. La coquille est ornée de cinq bandes marron : une étroite près de la suture; deux étroites et souvent soudées supra- carénales ; et, enfin, deux bandes étroites, infracarénales. La Palestine, sans indication précise de localité [KoBeLr|. Helix (Helicogena) antiochiensis Rolle et Kobelt. Helix (Pomatia) antiochiensis Rolle et Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : Suppl. band 1, 1896, p. 50, n° 15, taf. XXI, fig. 1, et taf. XXII, fig. 1-2. Espèce voisine de l'Aelix pericalla Bourguignat, décou- verte par H. RoLLE aux environs d'Antioche (Syrie). Helix (Helicogena) tripolitana Bourguignat (pl. VII, fig. 18). Helix Tripolitana Bourguignat, mss. in Collect. Muséum Paris. L’exemplaire figuré (pl. VIT, fig. 18) provient de Tripoli de Syrie, où il à été recueilli par le voyageur OLIVIER. C'est une coquille globuleuse, un peu élevée, assez médio- crement striée étant donné sa grande taille. L'ouverture est oblique et un.peu subpyriforme. Hauteur : 52 millimètres ; diamètre maximum : 50 milli- mètres ; diamètre minimum : 36 millimètres; hauteur de l'ouverture : 32 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 25 millimètres. Helix (Helicogena) pericalla Bourguignat (pl. VIT, (0 Helix pericalla Bourguignat, miss. in Collect. Muséum Paris el Muséum Genère : — Helix (Pomatia) pericalla Rolle et Kobelt, Icono- graphie der Land- und Süsswasser- Mollusken ; Suppl. band 1, 1896, pe 49 n 42 "taf XIX fig.3 et taf. 20, fig3. Il ne me semble guère possible de séparer cette espèce de l'Helix lripolitana Bourguignat autrement que par des caractères d'ordre tout à fait secondaire. C'est ainsi que, chez l’Helix pericalla, le dernier tour est un peu moins ventru, l’'avant-dernier tour proportionnellement plus grand, l'ouverture plus régulièrement arrondie et le test plus pesant. Mais il est incontestable pour moi que, dans les deux cas, il s’agit bien du même type spécifique. L'exemplaire figuré ici (pl. VIT, fig. 19) et qui appartient aux collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, provient de la Syrie. La localité exacte n'a pas été indiquée. H. RoLLE a retrouvé la même espèce près de Giosna en Cilicie. Helix (Helicogena) Jauberti Bourguignat. Cette espèce est complètement inconnue. BoURGUIGNAT dit seulement, dans’ ses Wiscellanées Ilalo-Malacologiques, à propos des planches du grand ouvrage de DE FÉRUSSAC (Histoire générale et particulière des Mollusques...) : € pl. XX, fig. 1-2 [représente] l'Helix Jauberti de Syrie »f, Helix (Helicogena) cavata Mousson. Variété minor Pollonera. 1. BourGuIGNarT (J.R.). — Miscellanées Italo-Malacologiques; Natu- ralista Siciliano ; 11, 1SS3, p. 7. — 136 — Helix (Helicogera) pycnia Bourguignat. Helix pycnia Bourguignat, Aménités malacologiques ; A1, 1860, p. 182, pl. XXWI/ 97-09) Environs de Nazareth (Syrie). Helix (Helicogena) pachya Bourguignat. Helix (Helicogena) edræa Bourguignat. Helix edræa Bourguignat, miss. in Collect Muséum Genère ; — Bourguignat, Miscellanées Italo-Malacologiques ; Naturalista Siciliano, Il, 1883, p. 7 (nom. nud.); — Helix pachya Kobelt, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; IV, 1875, p. 21 (part.), taf. XCIX, fig. 1031 (seulement ) ; — Helix edræa Rolle et Kobelt, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; Suppl. band 1, 1896, p. 45, col. 1. Comme pour lHelix Jauberti Bourguignat, Pauteur dit seulement, dans ses Miscellanées I{alo-Malacologiques : « pl. XXIB!, fig. 3 [représente] l'Helix edræa de Syrie ». Helix (Helicogena) racopsis Bourguignat. Helix racopsis Bourguignat, mess. in Collect. Muséum Genère ; — Helix (Pomalia) racopsis Rolle et Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; Suppl. band 1, 1896, p. 49, n° 9, taf. XVII 16. Environs de Beyrouth [| RoLLE|. Helix (Helicogena) prasinata Roth. Helix prasinata Roth, Malakozoolog. Blätter ; 1855, p. 31, taf. T, fig. 1-2; Kobelt, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; IV, 1875, p. 24, taf. CI, fig. 1045. Environs de Jérusalem ; les bords du lac de Tibériade [ Rora |. 1. Du grand ouvrage de be FéRussAC, Histoire naturelle, générale et particulière, des Mollusques, ete. — 157 — Helix (Helicogena) Dickhauti Kobelt. Pomatia dickhauti Kobelt, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozooloq. Gesellschaft ; 1903, p. 148, n° 5. Palestine ? Espèce signalée par le D'° W. KoBELT qui lui assigne, avec un point de doute, la Palestine pour patrie. Helix (Helicogena) xerechia Bourguignat (pl. NT, fig. 12). Helix rerechia Bourguignat, Miscellanées Italo-Malacologiques ; Natu- ralista Siciliano ; H, 1883, p.8 (nom. nud.); — Helix (Pomatia) xeræ- thia Rolle et Kobelt, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollus- ken ; Suppl. band I, 1896, p. 44, n° 3, taf. XVI, fig. 3, et taf. XVIT, fig. 5; — Helix (Pomatia) xerechia Naegele, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft : 1903, p. 170, n° 60. Du groupe de l'Helix pachya Bourguignat, cette espèce a été très bien décrite par NAEGELE dont je reproduis ci- dessous la diagnose : « Testa imperforata, globoso-conoidea, persolida, irregu- lariter et ruditer plicato-striata, sculptura spirali et in anfractu ultimo striis obliquiis ornata, albido flavescens, obsolete quinquefasciata : 1: 23 : 4. 5., fascia quarta latiore quam prima et quinta. Spira conica, apice satis parvo, lævi, albido. Anfractus 4, superi convexiuseuli, ultimus tumidus, antice descendens ; sutura impressa : apertura oblique ovata, lunata, intus alba fasciis translucentibus ; peristoma rectum, subinerassatum, albolabiatum, margi- nibus distantibus, magis minustenui callo coujunctis, colu- mellari dilatato, appresso. At. 25 1at. 40%». Cette description correspond bien aux échantillons du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris nommés æerechia par BourGuIGNAT lui-même. Je figure dans ce mémoire (pl. XI, fig. 12) un exemplaire récolté à Beyrouth (Syrie). BourauIGNar à également déterminé Helix xerechia deux coquilles appartenant à la Collection FÉRuSsAC (au Muséum — 158 — national d'Histoire naturelle de Paris) et « trouvées dans les maisons, sous les ruines de Pompeia » 1, Amchit (Syrie) | GAILLARDOT |. Beyrouth (Syrie) | GAILLARDOT|. Ile de Chypre [Gaupry, in Collect. Muséum Paris]. Saïda (Liban) | NAEGELE |. Helix (Helicogena) kisonis Kobelt. Helix (Helicogena) kisonis Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., XII, 1906, p_ 24, taf. CCCXII, fig. 1983- 1984. Environs de Haïfa (Syrie) [O. WouLBEREDT |. Helix (Helicogena) engaddensis Bourguignat. Helix engaddensis Bourguignat, Testacea novissima Sauley Orient. ; 1852, p. 11; et Catalogue Mollusques terrestres fluviatiles Sauley Orient ; 1853, p. 15, pl. I, fig. 42-43. Assez répandue en Syrie *, cette espèce présente quelques variétés dont deux ont été décrites. La ‘première est la variété concolor Bourguignat*, qui vit aux'environs de Jérusalem. La ‘seconde est{la variété galilæa Kobelt*, assez grosse coquille fatteignant 36 1/2 millimètres de hauteur pour 99 millimètres de diamètre. On la rencontre aux environs de Nazarethf! O0. WouzBerepr] et aux environs de Haïfa (Syrie) | NAEGELE|. 1. Ces coquilles ont été nommées Helir cincta par DE FÉRUSSAC. 2. Quelques spécimens recueillis autrefois par GAILLARDOT, aux environs de Haïfa, ont un test jaunacé, orné de cinq bandes brunes répondant à la formule : 1 23 |[45. Leur ouverture est, en dedans, d’un roux-violet brillant 3. BOURGUIGNAT (JS. R.). — Aménilés malacologiques ; 11, 1860. Le uom d'Helix engaddensis var. concolor est imprimé en bas de la planche XXIV (fig. 8). 4. Kogezr (D' W.), in: Martini et Caemnirz, Systemat. Conchylien- Cabinet ; éd. II, I, VI, taf. CCCLI, fig. 3-6; et Iconographie der Land- und :Süsswasser- Mollusken ; n. f.; XII, 1906, p. 25, taf. CCCXIIT, fig. 1985-1986 [ Helix (Helicogena) engaddensis galilæa |. — 139 — Helix (Helicogena) figulina Parreyss. Helix ligata var. de Férussac, Histoire gén. part. Mollusques ; 1819, pl. XX, fig. 3; — Pomatia orientalis Beck, Index Molluscorum ; 1837, p. 43; — Helir fiqulina Parreyss, in : Rossmässler, /conogra- phie der Land - und Süsswasser - Mollusken ; IX, 1839, p. 9, taf. XLIV, fig. 580. L'Helix figulina Parreyss habite la Grèce, la Turquie d'Europe, les îles de Rhodes et de Chypre, mais surtout la Turquie d’Asie et la Syrie ‘. Cette espèce présente souvent de très Jolies variétés. Telle est la variété albidula Bourguignat, entièrement blanche, avec l’intérieur de l'ouverture d'un blanc pur brillant. La coquille reste généralement de petite taille (hauteur 22 millimètres; diamètre maximum : 21 millimètres ; dia- mètre minimum : 16 millimètres; hauteur de l'ouverture : 19 1/2 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 15 1/2 milli- mètres); et sa forme est un peu moins globuleuse que chez le type. Cette variété se rencontre à Brousse, en Asie- Mineure | LETOURNEUX |. Une autre variété, à laquelle Je donne le nom de variété zonala Germain (fig. 9-10, dans le texte), est remar- quable par sa belle coloration. Sur un fond jaunacé se Fig. 9-10. — Helix (Helicogena) figulina Parreyss variété zonala Germain. Brousse (Anatolie). Type de la variété, en grandeur naturelle. 1. Notamment aux environs de Jaffa [ Lerourneux | ; à Nssar, dis- trict de Jaffla [Lerourxeux |; sur les bords de la mer Morte [pe SAULCY | ; etc. 40 détachent cinq bandes brunes, étroites. Les bandes 3 et 9, qui sont les plus larges, ne dépassent pas 3/4 à 4/5 de mil- limètre de largeur maximum. La variété zonata Germain a également été recueillie aux environs de Brousse (Asie - Mineure) par LETOURNEUX. Sous-genre LEVANTINA Kobelt, 18711. Le sous-genre Levantina est un de ceux qui caracté- risent le mieux la faune malacologique de l’Asie-Anté- rieure. Il atteint son maximum de développement en Syrie, en Palestine et en Mésopotamie, mais il possède également des représentants dans les îles de Crète, de Chypre et de Rhodes, en Perse, dans le Caucase et dans le Kurdistan. Helix (Levantina) cæsareana Parreyss. Helix quttata L. Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, 1847, p. 284 (excel. synony., non OLIVIER) ; Bourguignat, Cataloque Mollusques ter- restres fluviatiles Sauley Orient; 1853, p. 19 (non OLIVIER); — Helix cæsarea de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoolog.; 1847, p. 135; — Helix Cæsareana Parreyss, in : Mousson, Coquilles terrestres fluvia- tiles Bellardi Orient ; 1854, p. 34 et 44; — Helix cœæsareana Bourgui- gnat, Mollusques nouveaux, litigieux où peu connus ; Mai 1864, p. 9%, n°935, pl XVI gs. 1-9. L'Helix cæsareana Parrevss est une très bonne espèce habitant toute la Syrie (y compris la Palestine) *. Elle pré- sente un grand nombre de variétés dont la plupart fré- 4. Kogezr (Dr W.). — Catalog. Européen. Binnenconchylien ; 1871, p. 19. L’anatomie de ce groupe a été faite par Scamipr | Stylommat. ; taf. IV |, par Scaugerra | Archiv für Naturg. ; 1892, taf. V], mais sur- tout par P. Hesse [in : RossMassLer, 1conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., XVI, 1909, p. 10 et suiv., taf, CCCCXXIII, CCCCXXIV et CCCCXX V]. 2. Le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris possède cette espèce des environs de Sagda, dans le Liban, de Samari, de Mar Saba, de Djérin, de Tibériade, de Naplouse, de Jérusalem et de Jéricho. quentent les endroits arides et rocheux, exposés à l’ardeur du soleil t. Variété maxima Bourguisnat. Helix cœæsareana var. B maxima Bourguignat, loc. supra cit. : 1864, p. 96. Coquille atteignant 45 millimètres de diamètre maximum et 22 millimètres de hauteur. Les environs de Jérusalem. Variété media Mousson. Helix ( Macularia ) cœsareana var. media Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXIT, 1874, p. 24. Forme de taille moyenne (diamètre : 32-35 millimètres) recueillie, par le D° A. ScHLAEFLI, « au pied de la chaîne qui limite le bassin d'Haleb » (Haute Mésopotamie) [ A. Mousson |. Variété nana Mousson. Helix cœæsareana var. nana Mousson, Coquilles terrestres fluviatiles Roth Palestine ; 1861, p. 36. Coquille plus délicate que le type, ayant 28-30 millimètres de diamètre maximum pour 16-17 millimètres de hauteur. Cette variété est assez commune sur les bords de Ia mer Morte, à Jéricho, à Jérusalem, etc. Elle habite évalement l'île de Rhodes | Roru |. Variété carinata Bourguignat. Helix cœæsareana var. D carinata Bourguignat, loc. Supra cit. ; 1864, p. 96, pl. XVI, fig. 7. 1. L'Helir cœæsareana Parreyss vit à la façon de notre Leucochroa candidissima Draparnaud, c’est-à-dire qu'il reste collé sur des rochers exposés en plein soleil pendant des mois entiers sans sortir de sa coquille. Il est curieux de remarquer que l’autre espèce de Levantina commune en Palestine, l'Helir hierosolyma Boissier, ne se platt que dans les endroits frais et ombragés. 18 Coquille plus trapue, avec une carène se poursuivant jusque sur le dernier tour. Bords de la mer Morte; environs de Jérusalem | BourGur- GNAT |. Variété convexa Bourguignat. Helix cœæsareana var. G convexa Bourguignat, loc. supra cit. : 1864, p. 97. Coquille plus petite; dernier tour fortement renflé-con - vexe vers la région ombilicale. Environs de Jérusalem | BoURGUIGNAT |. Variété depressa Pallary (pl. IX, fig. 20-22). Helix cœæsareana var. depressa Pallary, in litt. Coquille plus déprimée ; sculpture fortement accentuée ; taille assez grande : diamètre maximum : 40-42 milli- mètres ; hauteur maximum : 17-18 millimètres. La variété depressa Pallary à été trouvée à Amchit, dans le Liban, vers 120 mètres d'altitude | FRÈRE Louis]. Helix (Levantina) ramlensis Rolle (pl. XII, fig. 20- c)e) Helix (Levantina) ramlensis Rolle, in : Rolle et Kobelt, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : Supp. band 1, 1896, p. 36, n°9, taf. XIIT, fig. 5-8 (par erreur, dans le texte, indiqué taf. XII). Cette espèce, du groupe de l'AÆelix cæsareana Parreyss, est une coquille de forme globuleuse, assez élevée, au test solide, fortement et très obliquement strié, orné de o bandes un peu étroites et, le plus souvent, réduites à des points ou à des taches. La spire compte 4 1/2 tours : les tours embryonnaires sont convexes ; les autres sont submé- plans et carénés à la suture ; enfin, le dernier est convexe- arrondi. La taille atteint les dimensions suivantes : Diamètre maximum : 32 millimètres: diamètre mini- mum : 2 millimètres: hauteur maximum : 22 millimètres. Entre jaffa et Jérusalem (Syrie) [ H. RoLLe|. Helix (Levantina) chanzirensis Kobelt. Levantina chanzirensis Kobelt, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; 1906, XXXVIIT, p. 15; Kobelt, in : Martini et Chemnitz, Syslemat. Conchylien-Cabinet ; 64.11, 1905, VI, taf. CCCEXNX, fig. 4-6; — Helix (Lervantina) chanzirensis Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser - Mollusken ; 1896, p. 50, taf. CCCXXVI, fig. 2042. Au sud d’Alexandrette de Syrie, au Ras-el-Chanzir PH Rorre |: Helix (Levantina) Werneri Rolle (fig. 11-12, dans le texte). Helixæ (Levantina) Werneri Rolle, in : Kobelt, Nachrichtsblatt «. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1889, p. 138 ; et Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : n. f., IV, 1890, p. 76, taf. CIX, Découverte par RoLze à Adana, en Cilicie, cette belle coquille a été retrouvée en Syrie, notamment aux environs de Jaffa, localité d’où provient l'exemplaire figuré dans ce travail (fig. 11-12, dans le texte). Fig. 11-12. — Helix (Levantina) Wernerti Rolle. Jaffa (Syrie). Cotype de l’auteur, en grandeur naturelle. L'Helix Werneri Rolle se rapproche beaucoup de lÆelix — 144 — cæsareana Parreyss, et Je crois qu'il n’est autre chose que l’'Helix cœæsareana var. F globosa Bourguignat. En effet, BourGUIGNAT dit, en parlant de ce Mollusque t : « Magnifique variété offrant un test plus bombé, plus solide, plus crétacé, orné de taches fulgurantes beaucoup plus vives et plus éclatantes. Tours de spire passablement convexes, tout en étant carénés. Haut. 38, diam. 42 millim. — Cette belle variété a été recueillie, par M. de Saulcy, dans les montagnes au-delà du Jourdain (ammonitide) ; à Ouad-M'Ketir et à Añraq-el-Émir ». | Or, ces caractères cadrent bien avec ceux assignés par le D' W. Kogeur * à l’Helix Werneri Rolle : « Testa omnino exumbilicata, oblique depresse globosa *, solida sed haud crassa, irregulariter ruditerque striata, striis obliquis ad suturam profundioribus, impressionibus brevibus transversis sculpta et irregulariter malleata, parum nitens, lutescenti-albida, superne epidermide tenuis- sima lutescente induta, fasciis 5 angustis fuscis inter- ruptis parum conspicuis ornata; spira depresse globosa, apice sat magno, obtusato, lævi. Anfractus 5 1/2 celeriter crescentes, primi 2 læves, rotundati, seqguentes convexi, carina distincta subserrala, suturam impressam sequente, in penultimo sensim evanescente cincti, penultimus con- vexus, ultimus inflatus, ad peripheriam vix obtusissime angulatus, basi rotundatus, ad umbiliei locum excavatus, antice primum leniter descendens, dein valde subtiteque deflexus. Apertura perobliqua, late rotundato-ovata, dis- tincte lunata, intus fuscescens fasciis translucentibus ; peristoma acutum, extus et ad basin breviter reflexum, dis- tincte albolabiatum, marginibus conniventibus, callo ple- 1. BourGuiGNaT (J. R.). —- Mollusques nouveaux, liligieur où peu connus ; 4° décade, 1* Mai 1864, p. 97, pl. XVII, fig. 1-3. 2. Kogezr (D'° W.). — Diagnosen neuer Arten ; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXT, 1889, p. 138. 9. Ces mots ne sont pas Soulignés dans le texte du D' W. KoBezr. rumque tenuissimo, interdum incrassato et fusco tineto Junctis, basali calloso, dilatato, primum oblique ascendente, interdum obtuse dentato, dein verticaliter vel ad dextram directo, sulco cincto. Diam. ma]. 36, min. 30, alt. 27,5 mm. ». Enfin, la comparaison des figures données par BourGui- GNAT et KOBELT montre combien il est difficile de séparer spécifiquement ces deux Mollusques. * Helix (Levantina) spiriplana Olivier. Helix Spiriplana Olivier, Voyage empire Oltoman ; K, 1801, p. 353, atlas, pl. XVIT, fig. 7. — Helix Mälziana Parreyss, in : Pfeifer, Mala- kozoolog. Blätter ; 1860, p. 230. Signalé en Palestine, sans doute par confusion avec l’'Helix hierosolyma Boissier ', l'Helix spiriplana Olivier a été découvert par OLIVIER dans les îles de Crète et de Rhodes où il* se tient « dans les fentes des rochers, d'où il ne sort probablement qu'aux premières pluies d'au- tomne. La première fois que nous le vimes, nous fümes obligés d'employer les coins pour fendre la roche » *, Depuis, l'Helix spiriplana Olivier à été retrouvé par de nombreux voyageurs dans les iles de Crète et de Rhodes, mais jamais en Syrie ou en Palestine. WESTERLUND à institué une variété fulminala* pour la coquille figurée par BouRGUIGNAT, sous le nom d’Helix spiriplana, dans ses Mollusques nouveaux, liligieux ou peu connus *. 4. L'Helix hierosolyma Boissier et l'Helix spiriplana Olivier sont deux espèces représentatives, la première propre à la Palestine, la seconde particulière aux îles de Crète et de Rhodes. 2. Dans le texte d'Orivier, le mot Helix est employé au féminin. 3. OLIVIER (A.). — Voyage dans l'empire Ottoman, etc.; Il, 1804, p. 353. 4. WESTERLUND (D' C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; 11, 1889, p. 392 | Helir (Levantina) spiriplana forma fulminata |. SAP XVII 0e.:9- 11: — 146 — Enfin, une variété {ransjordanica Rolle et Kobeltt, de petite taille (diamètre : 29 millimètres ; hauteur : 17 milli- mètres), a été découverte par ROLLE à l'est de la vallée du Jourdain. Helix (Levantina) hierosolyma Poissier. Helix Spiriplana (part.) var. hierosolyma Boiïssier, in : Mousson, Coquilles terrestres fluviatiles Bellardi Orient ; 1854, p. 34: Mous- son, Journal de Conchyliologie, XXI. 1874, p. 28 ; — Helix Spiriplana (part.) Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux où peu connus ; IV, 1864, p. 98, pl. XVIII. Cette espèce, extrêmement répandue en Palestine, notam- ment aux environs de Jérusalem et sur les bords de la mer Morte, vit dans les endroits humides et ombragés, sous les pierres ou dans les fentes des rochers. Elle présente les variétés suivantes : Variété maxima Bourguignat. Helix Sspiriplana (part.) var. B marima Bourguignat, loc supra cit. ; 4864, p. 101, pl. XVIIT, fig. 1, 2, 3, 7 et 8 (— Helix Spririplana Rossmässler, /conographie der Land- und Süssiwasser-Mollusken : XY, 1842, p. 1, tai. LI, fig. 682). Coquille de grande] taille, atteignant 42 à 45 millimètres de diamètre maximum pour 21-24 millimètres de hauteur. Elle vit dans les environs de Jérusalem. Variété carinata Bourguignat. Helix spiriplana (part.) var. C carinala Bourguignat, loc. supra cit. ; 1864, p. 101, pl. XVIII, fig. 4; -- Helix Cæsareana var. Kobellt; Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. #4, tai. CXXIT, fig. 1164. Coquille avec une carène se poursuivant Jusque sur Île 1. Rozze (H.) et Kogezr (D' W.). — Beiträge zur Molluskenfauna des Orients; Jconographie der Land- und Süsswasser- Mollusken : Suppl. band I, 1896, p. 54, taf. NII, fig. 3-4. dernier tour. Diamètre : 36 à 40 millimètres ; hauteur : 20 à 23 millimètres. Mar Saba | BourGuiGNaT] ; environs de Jérusalem. Variété globulosa Bourguignat. Helix spiriplana (part.) var. D globulosa Bourguignat, loc. supra cit. ; 1864, p. 101. Coquille à spire plus élancée, avec des tours plus con- vexes. Environs de Jérusalem. Variété depressa Bourguignat. Helix spiriplana (part.) var. depressa Bourguignat, loc. supra cit. : 1864, pl. XVIIT, fig. 6. (Le nom depressa est imprimé seulement au bas de la planche XVIIT). Coquille de forme très déprimée, avec un dernier tour fortement caréné. Diamètre maximum : 37 1/2 millimètres ; hauteur : 18 millimètres. Variété lithophaga Conrad et Leidy. Helix lithophaga Conrad et Leidy, in : Lynch, Official Report U. S. Expedition Dead Sea and river Jordan; 1852, p. 228, pl. XXII, fig. 128; — Helix spiriplana (part.) var. lithophaga Bourguignat, loc. supra cit. ; p.101, pl. XVII, fig. 5; — Helix (Levantina) hivroso- lyma forma lithophaga Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; I, 1889, p. 392; — Helix (Levantina) lithophaqa Rolle et Kobelt, Iconographie der Land - und Süsswasser - Mollusken , Suppl. band I, 1896, p. 38, n° 14, taf. XIII, fig. 1-2. Sensiblement de la taille du type, cette variété en diffère surtout par sa forme plus haute, plus globuleuse et son ouverture plus étroite. La variété /#/hophaga Conrad et Leidy vit dans les trous des rochers à Mar Saba, sur les bords de la mer Morte [ Lyc}, et aux environs de Jérusalem. Variété masadæ Tristam. Helir Masadæ Tristam, Proceed. Zoological Sociely of London : = ee 1865, p. 535; — Helix (Levantina) hierosolyma forma Masadæ Wester- lund, Fauna er paläarct. region Binnenconchylien ; 11, 1889, p. 392. A peine différente de la variété lithophaga Conrad et Leidy, la variété masadcæ Tristam a été recueillie sur les bords de la mer Morte | TRisTAM |. Helix (Levantina) Arnoldi Rolle. Helix (Levantina) Arnoldi Rolle, in : Rolle et Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; Suppl. band I, 1896, p. 35, n° 7, taf. XIV, fig. 7-8 (par erreur, dans le texte, indiqué taf. XIII). Espèce voisine de l'Helix Werneri Rolle, et qui vit entre Jafla et Jérusalem [RoLLE|. Helix (Levantina) Gerstenbrandti Rolle. Helix (Levantina) Gerstenbrandti Rolle, in : Rolle et Kobelt, Icono- graphie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; Suppl. band I, 1896, p. 35, n° 8, taf. XIII, fig. 3-4 (par erreur, dans le texte, indiqué taf. XII). De forme globuleuse-déprimée, avec un dernier tour nettement caréné et fortement descendant, une ouverture très oblique et un test solide, cette espèce rappelle cer- taines variétés de l'Helix hierosolyma Boissier. Elle mesure 38 1/2 millimètres de diamètre maximum pour 22 millimètres de hauteur. Entre Jaffa et Jérusalem | RoLLe |. Helix (Levantina) eliæ Kobelt. Helix (Levantina) eliæ Kobelt, in : Rolle et Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; Suppl. band I, 1896, p. 34, n°6, taf. XV, fig. 4-6 (par erreur, dans le texte, indiqué taf. XV, fig. 3-6). Du même groupe que les espèces précédentes, l'Helix eli Kobelt vit au sud du mont Carmel. Les seuls spéci- mens actuellement connus font partie des collections du Sen- kenbergische Museum de Francfort-sur-le-Main. — 1249 Helix (Levantina) præcellens Naegele. Helir (Levantina) præcellens Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1901, p. 21, n° 7. Payas, Syrie boréale | NAEGELE |. * Helix (Levantina) guttata Olivier. Helix quttata Olivier, Voyage empire Ottoman ; IV (180%), p. 22$ ; atlas (1801), pl. XXXI, fig. 8; — Bourguignat, Mollusques nouveaur, litigieux ou peu connus ; IV, 1864, p. 91, pl. XIV, fig. 1 -#; — Helix (Levantina) quitata Kobelt, Iconographie der Land- und Süssiwasser - Mollusken ; V, 1877, taf. CXXI, fig. 1160. L'Helix quitata Olivier est une espèce qui a été long- temps confondue avec les Helix cæsareana Parreyss et Helix spiriplana Olivier, dont elle se distingue très facile- ment par ses {ours supérieurs converes el non carénés. sien qu'indiqué par GUuDE ! comme se trouvant en Pales- tine, l'Aelix quitala Olivier est un Levantina spécial à la Mésopotamie. BRUGUIÈRE et OLIVIER l'ont découvert au chà- teau d'Orfa*, « construit à la cime d’un rocher calcaire... Nous primes, continue OLIVIER, au bas de ce château, une Hélice inconnue, que l'on nous dit être fort bonne à manger par les Arméniens d'Orfa ; elle est d'un gris roussatre striée transversalement; elle à deux zones plus obscures, mar- quées de quelques taches jaunes, et sa bouche est très blanche et recourbée » *. L'Helix quitala Olivier appartient à un groupe qui déve- loppe, en Perse et en Mésopotamie, un certain nombre d'es- pèces dont plusieurs, comme les Helix ergilensis Galland*, 1. Gupe G. K.). — A classified list of the Helicoid Land -Shells of Asia; Journal of Malacology ; XX, 1902, p. 12S. 2. Dans le Diarbékir. 3. OLIVIER (A... — Voyage dans l'empire Ottoman, ete. ; IV, 1804, p. 228. La diagnose latine de l'Helir quitata se trouve en note à la page 228. 4. GALLAND, — Bulletins Société malacologique de France ; 1885, = Jo — Helix Sesteri Galland !, Helix baskirensis Parreyss*, etc., ne sauraient ètre considérées comme spécifiquement dis- tinctes. Sous-genre ARCHELIX Albers, 1850 *. Helix (Archelix) vermiculata Müller. Helir vermiculala Müller, Ver. terr.et flur. histor.; KE, 1774, p. 20, n° 219; — Helir (Archelir) verniculala Germain, Etude Mollusques lerr. flur. Henri Gadeau de Kerrille Khrowmirie : 190$, p. 170. GUDE signale cette espèce à Beyrouth (Syrie)“. La col- lection du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris possède un exemplaire recueilli dans cette même localité. C’est une coquille de taille médiocre (diamètre maximum : 29 millimètres ; hauteur : 15 millimètres) dont le test est élégamment flammulé. L'Helix (Archelix) vermiculata Müller vit dans presque toute l’Asie-Antérieure et se retrouve jusqu'en Transcau- casie où il est abondant (ScHLAErLI). Seulement, d’après A. Moussox ”, les exemplaires de ces contrées sont plus 1. GALLAND. — Loc. supra cit. ; 1885, p. 160, pl. VII, fig. 2-5. 2. Parneyss, in : Pretrrer (D' L.). — Helix Codringtoni Gray quttata Oliv. und deren nächstverwandte Arten; Malakozoolog. Blätter ; 1862, p. 109 (Helir Kurdistana var. Baschkira Parr.). Dans ce travail, PreitrrerR nomme cette coquille, que ParREyYss avait largement dis- tribuée à l'époque sous les noms d'Helir Baschkira et d'Helix Baschki- rensis, Helix Kurdistana Parreyss var. 5 minor. Il est incontestable que le nom de Parreyss est seul valable, puisqu'imprimé en 1862 ; dès lors l'Helir Michoni Bourguignat | Mollusques nouveaux, litigieur ou peu connus ; IV, 1864, p. 89, pl. XIV, fig. 5-8 (Helix Michonian«, dédié à l'abbé Micnox)}| doit tomber en synonymie. 3. ALBERS (J.). — Die Heliceen nach natinrlicher Verwandischaft systemaltisch geordnet ; 1850, p. 14, 21 et 98. k. Gupe (G. K.). — A classified list of the Helicoid Land - Shells of Asia ; Journal of Malacology ; IX, 1902, p. 128. 5. Moussox (A). — Coquilles terrestres el fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' AL. Schlaefli ; 11, 1863, p. 57. — 151 — petits (ils ne dépassent pas 25 millimètres de diamètre), et leur test est plus mince et moins fortement coloré. Sous-genre MACULARIA Albers, 1850 1. * Helix (Macu aria) niciensis de Férussac. Helix niciensis de Férussac, Tableaux systématiques animaux Mollus- ques ; 1822, p. 36; et Histoire gén. et part. Mollusques, 1826, pl. XXXIX, fig. 1, et pl. XL, fig. 9; — Helicogena nicæensis Risso, Hist. nalur. Europe méridionale ; IV, 1826, p. 61, fig. 19-20; — Helir (Macularia) niciensis Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmo- nata; IX, 1894, p. 331. Les collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris renferment quelques exemplaires d'Helix (Macularia) niciensis de Férussac recueillis, les uns à Gazza, les autres aux environs de Jérusalem (Palestine). Ces échantillons ne présentent rien de particulier et, sauf leur coloris plus pâle *, sont identiques à ceux de France. Je doute beaucoup de l'exactitude des localités que je viens de rapporter. Peut-être s'agit-il de Mollusques acci- dentellement importés aux environs de Jérusalem ? Sous-genre CHILOSTOMA Fitzinger, 1833 *. Helix (Chilostoma) cyclolabris (Deshayes) de Férussac * variété spheriostoma Bourguignat. 1. AzBERS J.). — Die Heliceen nach natürlicher Verwandtschaft sys lematisch geordnet ; 1850, p. 46 et p. S0, n° 9. 2. Les spécimens de Gazza, notamment, sont blanchâtres, assez brillants, ornés seulement d'une zone carénale étroite, d'un beau jaune clair, réduite à des taches inégales. Le test est assez fortement et irrégulièrement strié, les stries étant très obliques et nettement crispées aux sutures. 3. FITZINGER (L.). — Systematisches Verzeichniss der in Erzherzog- thum Oesterreich vorkommenden Weichthiere; Beiträgen zur Landes- kund. Oesterr.; WE, 1833, p. 99. Type : Chilostoma cornea Fitzinger ( — Helir cornea Draparnaud ). 4. DESHAYES, in : DE FÉRUSSAC, Histoire qén. et part. Mollusques ; 1826, p. 32. Figuré par KoBeLr, in : RossuAsSLER, 1conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; IV, 1876, taf. CVIIE, fig. 1085-1088. sr Helixr spheriostoma Bourguignat, Aménilés malacologiques ; IV, 1860, p. 24, pl. V, fig. 1-3; — Helix (Campylæa) sphæriostoma Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce : 1879, p. 511; — Helir cyclolabris var. Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; IV, 1876, p. 41, taf. CVIIL, fig. 1084: — Helir (Eucampylæa) cyclolabris var. Sspheriostoma Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien ; 1, 1889, p. 138; — Helir (Pseudo-” campylæa) eyclolabris var. spheriostoma, Tryon, Manual of Concho- logy ; 2° série, Pulmonata ;-1V, 1889, p. 114, pl. XXXI, fig. 1 5; — Helix (Chilostoma) cyclolabris var. spheriostoma Pilsbry, in : Tryon, loc. supra cit. ; IX, 1894, p. 303. L'Helix spheriostoma Bourguignat *, qui n'est bien cer- tainement qu'une variété de l'Helix cyclolabris (Deshayes) de Férussac, a été découvert en Thessalie par le D' EUGÈNE Vesco et retrouvé depuis en diverses localités et, notam- ment, dans l'ile de Pournas [THiesse|. Il n'a Jamais été signalé en Asie-Mineure. Un échantillon, provenant de récoltes de GAILLARDOT, porte comme localité : Saint-Jean-d'Acre (Syrie). Il est par- faitement typique et mesure 20 millimètres de diamètre maximum, 16 millimètres de diamètre minimum et 9 3/4 millimètres de hauteur *, c'est-à-dire les dimensions mêmes du type décrit par BouRGuIGNAT *. Je ne saurais cer- tüifier l'exactitude de l'indication Saint-Jean-d’'Acre, le col- lecteur, qui a aussi parcouru la Grèce, ayant pu faire con- fusion de localités. Il me semble plus prudent d'attendre de nouveaux spécimens de provenance authentique avant d'inscrire définitivement lPHelix cyclolabris var. sphe- riostoma Bourguignat dans la faune syrienne. 4. WesrerLunp et BLaxc subordonnent l'Helir spheriostoma Bour- guignat à l'Helir cyclolabris Deshayes. IS indiquent, en outre, une forme minor. 2. C'est l’Helix lysistoma Shuttleworth, rss. 3. L'ouverture mesure, y compris l'épaisseur du péristome, 11 mil- limètres de diamètre pour 10 millimètres de hauteur. 4. BourGuiGNar donne, comme dimensions : « haut. : 10, diam.: 20- 22 mm. ). — 153 — Sous-genre THEBA Risso, 1826. * Helix (Theba) carthusiana Müller. Helir carthusiana Müller, Verm. tlerr. et flur. histor.; 1774, UE, Det Cette espèce, si répandue dans l'Europe occidentale, est signalée en Syrie par WEsTERLUND !. Cette indication est très probablement erronée. Helix (Theba) Olivieri «le Férussac ( — Helix syriaca Ehrenberg ), variété gregaria Zeigler, forma major Paulucci, forma nana Paulucci. Helix (Theba) Rothi Pfeifter. Helir Rothi Pfeiffer, Wiegm. Archiv. für Nalurg.; V, 1841, p. 218; — Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süssirasser- Mollusken ; n. f., VI, 1879, p. 41, taf. CLX, fig. 1635. Cette espèce, primitivement découverte dans Pile de Syra [Prerrer], a été retrouvée en divers points de l'Asie- Mineure. Elle vit aux environs de Smyrne, avec la variété obsita Mousson ?. Helix (Theba) obstructa de Férussac. Helix obstructa de Férussac, Tableaux systématiques animeaur Mot Lusques ;: 1821, p. 69; — Helix subobstructa Bourguignat, Améniteés malacologiques ; 4, 1856, p. 116, pl. IX, fig. 4-6; — Helir (Carthu- siana) obstructa Kobelt, in : Rossmässler, {conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., V, 1892, p. 16, taf. CXXIV, fig. 750; — Theba obstructa Hesse, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1910, p. 127. 4. WesrerLuND (D' A.). — Fauna der paläarct. region Binnencon- chylien ; I, 1889, p. 81. 2. Moussox (A.). — (Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. Bellardi dans Son toyage en Orient; 1854, p 26. Commun en Syrie, notamment dans le Liban [FRÈRE Louis], sur les bords de la mer Morte [| GaiLzarbor], à Tyr [pe SauLcy], Saïda [BoissiEer, BELLARDI, MoussoN, GaiL- LARDOT], Kemlch, Jérusalem [Rora, Moussox |, Damas | Barrois], Haïfa [F. LANGE, in : O. BoerrGer]|, et Beyrouth | HESSE |1. Variété appressula Friwaldsky. Helix appressula Friwaldsky, in : Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine : 1861, p. 9. Variété plus déprimée, à ombilie entièrement recouvert, vivant aux environs de Beyrouth | KINDERMANXY | ?. Variété distypa Westerlund. Helir subobstructa var. distypa Westerlund, Fauna der paltarcet. region Binnenconchylien ; 11, 1S89, p. SK. Jérusalem |! WESTERLUND |. Variété collecta Pollonera mss. Helix (Theba) Schotti (Zelebor) Pfeiffer. Helix Schotti Zelebor, in : Pleifler, Malakozoolog. Blätter ; AV, 1857, p. 86; — Theba Schotti Hesse, Nachrichisblatt d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft : 1910, p. 127. G. K. Gupe* considère l'Helix Scholti comme synonyme 1. WesteRLuND (Fauna der paläarct. region Binnenconchuylien ; 11, ISS9, p. S7) ne considère pas la figuration donnée par BOURGUIGNAT {tménilés malacologiques : 1, 1856, pl. IX, fig. 1-5] comme représen- tant le type de lHelir obstructa de Férussac. Il en fait une forme dilatatu. 2. Kogerr a décrit et figuré, sous le nom de variété depressula [in : Rossumasscer, /conographie der Land - und Süsswasser-Mollus- ken; n.f., V, 1892, p. 17, taf. CXXIV, fig. 751], une variété voisine vivant, en Cilicie, dans la région d'Adana. 3. GUDE (G. K.). — A classified list of the Helicoid Land-Shells of Asia ; Journal of Malacology ; IX, 1902, p. 128. oo — de l'Helix Olivieri de Férussac; au contraire, HEssEe le maintient comme espèce distincte. Syrie [Prerrrer]; Haïfa [Hesse |. Helix (Theba) carmelita Tristam. Helix earmelita Tristam, Proceed. Zoological Sociely of London : 18692 pe 09240 197 Helix Tristami Martens, cité par C. A. WEs- TERLUND, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : 1, 1889, p. SS (non Helix Tristami Pieifter, Proceed. Zoological Society of London; 1860, p. 336, espèce appartenant au sous-$enre Jacosta, habitant l'Algérie et la Tunisie, et tigurée par J. R. BourGuiIGNaT, Histoire malacologique régence Tunis; 1S6S, p. 23, pl. I, fig. 28-930). H. B. Trisrau donne la description suivante de cet Helix : « T. imperforala, depressa, flavida, vix pellucida, nilida, regulariler el pulcherrime striala ; anfracl. 6, convexi, lente accrescentes, sutura profunda, ullimus ad aperturam deflexus ; aperlura compr'esst, obliqua, luna- ris; perist. reflexo, flavido, inlus albescente, densalo, basi rotundalo. Diam. maj. 8, min. 7, alt. 4 mill. ». Aucune figuration n'aecompagnant cette insuffisante des- cription, l'Helix carmelita Tristam reste une espèce dou- teuse. Elle a été recueillie au mont Carmel par H. B. TRISTAM. Helix (Theba) pseudobstructa Germain. Fruticicola (Theba) eliæ Naegele, Nachrichtsblatt dd. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1906, p. 25, n° 84 (non Helix eliæ Kobelt). « Testa angustissime profunde umbilicata, pellucida, tenerrima; spira depressa, irregulariter distincte coslu- lata, epidermide (in superioribus anfraclibus plerumque detrita) olivacea. Anfractus 6 -61/?, convexiusculi, regu- lariler crescentes, ultimus antlice descendens ; aperlura lunalo-circinata, extra flavo colore ; peristoma simplex, albolabiatum ; margo columellaris supra dilalalus, umbi- licus semilegens. — 156 — Diam. 14-17; 8-11 mm. Hab. Akbes Syriæ borealis ». Ainsi décrite par G&. NAEGELE, cette espèce, qui n'a Jamais été figurée, se rapproche surtout de l'Helix (Theba) ob- structa de Férussac. Le D' W. KoBeLr ayant antérieurement décrit un Æelix sous le nom d'AÆelix (Levantina) eliw (vide ante, p. 148), l'espèce de G. NAËGELE doit être débaptisée. Je propose le vocable d'Helix (Theba) pseudobstructa rappelant les affi- nités de cette coquille. Helix (Theba) crispulata Mousson. Helir crispulata Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; 1861, p. 12, n°44; — Helir (Trichia) crispulata Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien; 1, 1889, p. 50, n° 127; — Theba crispulata Hesse, Nachrichtsblatt d, Deutschen Malakozoolog.Gesellschaft ; 1910/p-127; Confondu par E. von Martens! avec l'Helix (Monacha?) muscicola Bourguignat, dont il sera question plus loin, l'Helix (Theba) crispulala Mousson a été tour à tour classé dans les Frulicicola et dans les 7richia. P. HESSE, qui en a fait l'anatomie, à définitivement montré que cette espèce était un véritable Theba? dont elle possède toutes les carac- téristiques. Jérusalem [Rorn, Moussox|; Beyrouth [P. Hesse}. Helix (Theba) cantiana Moutagu. Helixr cantiana Montagu, Test. Britann,; 1803, p. 422, pl. XIE, fig. 1; — Kobelt, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süssiwasser- Mollusken ; 18717, p. 23, taf. CXXV, fig. 1202. Variété Langei Boettger. Helir (Carthusiana) Cantiana var. Langei Boettger, Bericht des 1. MaRTENS (D'E. von. — Vorderasiatische Conchylien ; 1874, p. 7, taf Cite 1: 2. HESSE (P.). — Ueber einige vorderasiatische Schnecken ; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1910, p. 127. on — Offenbacher Vereins für Naturkunde: XXIT, 1883, p. 168, n° 15, tai. T; fig. 2a-d. Haïfa (Syrie) [F. LanGE, in : O. BoEtrGER|. Helix (Theba) albocincta Hesse. Theba albocincta Hesse, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; 1912, p. 56. Environs d'Alep (Syrie) [P. Hesse]. Sous-genre PLATYTHEBA Pilsbry, 1894. Helix (Platytheba) nummus Ehrenberg. Helix (Platytheba) spiroxia Bourguignat. Helir spiroria Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux où peu connus : 1868, p. 310, pl. XLIT, fig #-6; — Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; NV, 1877, p. 27, BE CXXVL fe 4915. Région d’Alexandrette de Syrie [ BOURGUIGNAT, CAILLAR - por, Gupe |. La taille moyenne des échantillons de cette loca- lité est de 15-16 millimètres de diamètre maximum pour 8 millimètres de hauteur. Le test est d'un jaune légèrement rougetre, parfois teinté de verdàtre, orné de fortes stries irrégulières, obliques et très onduleuses. Variété harmosa Westerlund. Helix (Nummulina) spiroria var. harmosa Westerlund, Verhand- lungen der K. K. Zoologisch- Botanischen Gesellschaft in Wien; XLIT, 18993, p: 27. Cette variété, d'un corné blanchàtre grossièrement et irrégulièrement strié, n'atteignant que 14 milimètres de diamètre maximum pour 5 millimètres 1/2 de hauteur, vit également aux environs d'Alexandrette de Syrie [J. Pox- SONBY|. 20 Helix (Platytheba) genezarethana Mousson. Helix genezarethana Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; 1861, p. 28, n° 31; — Bourguignat, Mollusques nouveaux, Ritigieux où peu connus ; 1" décade, 1863, p. 17, n°8, pl. IL, fig. 9-11; — Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, 1879, p. 1, taf. CLI, fig. 1530; — Helir Tiberiana Mousson, olim fide Dohrn ; non Helir Tiberiana Benoit. Beaucoup plus finement striée que les deux précédentes, délicatement granuleuse et munie d’une carène plus obtuse, cette belle espèce vit en Palestine dans la vallée du Jourdain et sur les bords des lacs de Génézareth et de Tibériadé [RorH, GUDE |. Sous-genre METAFRUTICICOLA von Iherineæ, 1892. æ).) Helix (Metafruticicola) berytensis Bourguignat, ariété subgranulata Bourguignat, variété conica Bourguignat ( — forma alfior Wester- lund), variété leucozona Boureuignat. Helix (Metafruticicola) rachiodia Bourguignat. Helix granulata Roth, Molluscorum species Orientem ; 1839, p. 16, n° 29, tab. 1, fig. 3 et 19 (non Helir granulata Quoy et Gaimard ; nec Helir granulata Alder); — Helix rachiodia Bourguignat, Mol- lusques nouveaur, liligieurx où peu connus ; 1863, p. 39; — Helix Fourousi Bourguignat, loc. supra cil.: 1863, p. #1, pl. VI, fig. 6-9. Bords du lac de Tibériade | Moussox |; Beyrouth et les environs de cette ville | Fourous, in : BOURGUIGNAT |. Helix (Metafruticicola ? ) malleolata Westerlund. Helir (Lalonia) malleolata Westerlund, Novum Specilegium Mala- cologicum ; Annuaire Musée zoologique Saint- Pétersbourg ; IL, 1898, p. 157. — 159 — Uniquement connue par la courte description de WESTER- LUND, cette espèce ne saurait être classée définitivement dans un sous-genre déterminé. C’est donc avec doute que je la place ici parmi les Melafrulicicola; peut-être con- viendra-t-il, lorsqu'on en connaitra l'anatomie, d'intercaler l'Helix malleolala Westerlund dans les véritables Theba? « Syrien. M. Karaget bei Smyrna (T. KRupER) » [Wes- TERLUND | !. Sous-genre MONACHA Fitzinger, 1853 *. Helix (Monacha) solitudinis Bourguignat. Helix solitudinis Bourguignat, Teslacea notissima Sauley Orient. : 1852, p. 15, n° 6, et Catalogue rais. Mollusques Lerr. flur. Saulei Orient : 1853, p. 23, pl. 1, fig. 29-44; — Hygromia (Monacha) solitu- dinis Gude, Journal of Malacology ; IX, 1902, p. 12. L'Helix solitudinis Bourguignat semble, d'apres Ja figure originale, appartenir au sous-genre Wonacha ; cependant cette attribution ne sera définitive que le jour où l'on connaîtra l'anatomie de cette espèce. Baalbek (Syrie) [pe SaAuLCY, BoURGUIGNAT |. Helix (Monacha ?) muscicola Bourguignat. Helir mouscicola Bourguignat, Rerue et Magasin Zoologie ; 185, SUIS y (7) p. 562, pl. XVI, fig. 10-12; Bourguignat, Aménilés malacologiques ; 1. Voici la courte description du D' C. A. WESTERLUND (loc. supra eut. : 1898, .p> 191) : « Habitu, magnitudine et characteribus plurimis simillima AH. pisi- formi Pir. præter naturam superficiei, quæ nec granulala vel spira- liter lineata, nec hispida est, sed dense ruguloso-malleolata; præterea testa alba tenuiter transversim strialta, anfractus ultimus antice pro- fundius descendens, adeoque apertura marginibus in parielte magis approximatis ». >. FrrznGer (L.). — Systemaltisches Verzeichniss der im Ersher- sogthuum Oesterreich vorkommenden Weichthiere, als Prodrom einer Fauna derselben ; 1833, p. 401. Type : Helir (Monacha) incarnalta Müller [non Monachus Kaup, 1829, Oiseaux |. — 160 — I, 1856, p. 115, pl. IX, fig. 10-12; — Helix crenophila Pteifter, Malakozoolog. Blätter ; 4857, p. 162; et Monogr. Heliceor. vitent.; IV, 1859, p. 121, n° 768 ; — Helir (Theba) muscicola Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; 1, 1889, p. 84, n° 225. La position de cette espèce est également incertaine. Si, comme il semble, elle offre des affinités réelles avec l'Helix crispulata Mousson, il faudra la classer dans le sous- genre Theba. L'Helix muscicola Bourguignat vit dans la péninsule des Balkans. G. K. Gupe le signale à Beyrouth (Syrie) ‘. Sous-genre EUPARYPHA Hartmann, 1842. Helix (Euparypha) pisana Müller. Très nombreuses variétés de coloration. Helix (Euparypha) Seetzeni Koch, variété avia Westerlund, variété subinflata Mousson, variété fasciata Mousson, variété iberoides Pollonera, variété antilibanica Pollonera, variété antilibanica Pollonera forma subdepressa Pollonera, variété ereminoides Pollonera. Sous-genre CANDIDULA Kobelt, 1871. su * Helix (Candidula) intersecta Poiret. Helir intersecta Poiret, Coquilles flur. et terr. Aisne entir. Paris: TSOT, p. 80; — Michaud, Complément Hist. Moll. France Draparnaud: 1831, 1. Sous le nom de Hygromia (Monacha) muscicola Gude [Journal of Malacology ; IX, 1902, p. 128 |. — 161 — p. 30, pl. XIV, fig. 33-34; — Helir caperata Montagu, Testacea Britan- nica : 1803, p. 430, pl. 1, fig. 11; — Helir ignota Mabille, Journal de Conchyliologie ; NH, 1865, p. 255 [non Helir caperata Morelet, 1853, Journal de Conchyliologie, IV, p. 283, qui est l'Helir (Xerophila) sub- meridionalis Bourguignat, Malacologie Algérie; 1, 186%, p. 214, pl. XXII, fig. 26-29, et pl. XXIV, fig. 1-3 (Helix submeridionalis) ]. Signalée à Nazareth et à Jérusalem par G. K. Gupr!, cette espèce de l'Europe occidentale est tout à fait douteuse en Syrie et en Palestine. Helix (Candidula) Langloisiana Bourguignat, variété picturata Germain, forma major Mousson. Helix (Candidula) improbata Mousson. Helix improbata Mousson, Coquilles terrestres fluriatiles Roth Pales- tine ; 1861, p. 11, n° 13; —— Kobelt, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken: VE, 1878, p. 10, taf. CLIN, fig. 1556. Voisin de l'espèce précédente, l'Helix improbata Mousson s'en distingue surtout par sa spire moins élevée et son ombilic plus large. Il habite la région de Jérusalem [Roru |. Helix (Gandidula) hierocontina Westerlund. Helix (Striatella) hierocontina Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; I, 1889, p. 297. Jéricho | Westerlund]. N'est peut-être qu'une variété de l'espèce précédente. $ 2. * Helix (Candidula) conspurcata Draparnaud. Helix conspurcata Draparnaud, Tableau Mollusques France ; 1801, 1. Sous le nom d’AHelicella (Candidula) caperata : Gube (G. K.), A classified list of the Helicoid Land-Shells of Asia ; Journal of Mala- cology ; IX, 1902, p. 127. — 162 — p. 93; Histoire Mollusques France : 1805, p. 105, pl. VII, fig. 23-25; — Theba conspurcala Risso, Hist. nalur. Europe méridionale : IV, 1826, p. 74. Espèce douteuse; indiquée aux environs de Sidon par GR GUuEN(/oc suprarctt 19022127) Helix (Candidula) Arrouxi Bourguignat 1. Helix Arrouxi Bourguignat, Mollusques nouveaux, liligieux où peu connus ; 11, Mai 1863, p. 44%, pl. VII, fig. 4-7; — Helix conspurcala var. drrouri Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Nalurkunde ; 1883, p. 171; — Helir (Strialella) arrouxi Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien : 11, 1SS9, p. 303, n° 783; — Helir (Xerophila) arrouxi Kobelt, conographie der Land- und Süssiwasser- Mollusken ; n. f., VIII, 1699, p. 61, taf. CCXXIX, fig. 1467. Découverte aux environs de Beyrouth, où elle vit sous les pierres, les feuilles mortes, dans les endroits humides avoi- sinant la rivière du Chien, cette espèce a été signalée par le D° O. BogTrTGEr, qui la considère comme une simple variété de l'Helix conspurcata Draparnaud, à Haïfa, à Broumana et dans Ja chaine du Liban. NAEGELE vient de l'indiquer à Larnaka, dans l'ile de Chypre ?. S 9. Helix (Candidula) apicina de Lamarck. Helix apicina de Lamarck, Hist. nalur. Animarcr Sans Vertèbres ; VAT, part. IE, 1823, p. 93; — Dupuy, Hist. Mollusques France : 1849, p. 273, pl. XII, fig. 10; — Theba apicina Beck, Index Molluscorum : 1857 p. 12; — Xerophila apicina Held, 1sis, 1837, p. 913. Répandue dans presque tout le bassin méditerranéen, cette espèce est rare en Syrie. Mousson l'indique à Jéru- 1. Espèce dédiée à un sous-offlicier de l'expédition de Syrie (1860) du nom d'ARROUX. 2. NAEGELE (G.). — Kiniges aus Kleinasien:; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 190, p. 148. — )63 — Gupe le long de la côte nord de la — + salem! et G. Syrie: Sous-genre HELICELLA de Férussac, 1819. A _ * Helix (Helicella) carascaloides Bourguignat. Ielix carascaloides Bourguignat, Aménilés malacologiques : T, 1856, DA, pl XII, fe 1-9; — Helicella carascaloides Hesse, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1910, p. 126. Découverte à Gallipoli, sur le bord des Dardanelles, cette espèce a été retrouvée dans de nombreuses localités de l'Asie-Antérieure, notamment à Brousse. Elle reste encore douteuse en Syrie. Tour à tour classé parmi les Monacha et parmi les Theba, l'Helix carascaloides Bourguignat appartient, en réalité, au sous-genre Helicella, ainsi que P. Hesse l'a der- nièrement montré. 2. Helix (Helicella) aberrans Mousson. Helix aberrans Mousson, Coquilles terr. flur. Schlaefli Orient ; A, 1863, p. 7, n°8; — Helix (Helicella) aberrans Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; LE, 1889, p. 341, n° S96. Espèce des environs de Constantinople et de Trébizonde, signalée par G. K. Gupe dans la région cle Damas *, 14. Moussox (A.). — Coquilles terrestres el fluviatiles recueillies par le Prof.J. R. Roth pendant son dernier tToyage en Palestine : AS6T, p.17, n° 15. 2. Gupe (G. K.). — Loc. supra cit., IX, 1902, p. 127. 3. Férussac (De). — Tableau systématique famille Limacçons ; AST9, p. 37 (sensu stricto) | — Planella Clessin, Deutsche Ereurs. Mollusk. Fauna ; 1876, p. 143 |. 4. Gupe (G. K.). — Journal of Malacology ; IX, 1902, p. 127. — 4164 * Helix (Helicella) ericetorum Müller. Helix ericetorum Müller, Verm. terr. fluv. histor. ; 11, 1774, p. 33. L'Helix ericelorum Müller, si répandu dans l'Europe occidentale où 1l a reçu les noms les plus divers !, est indiqué par J. R. BoURGUIGNAT en Syrie (aux environs de Baalbek), sans doute par confusion avec l'Helix aberrans Mousson. G. K. GUDE reproduit ce renseignement, mais il est à peu près certain que cette espèce ne vit pas dans l'Asie-Antérieure. * Helix (Helicella) obvia Zeigler. Ielir obvia Zeigler, in : Hartmann, Erd- und Süsswasser-Gastero- poden ; 1840, p. 148; -— Helir candidans Zeïigler, in : Pfeiffer, Wiegm. irchiv., 1841, I, p. 220. Espèce de l'Europe centrale et orientale indiquée en Syrie par G. K. Gupe sans indication de localité ?. Sa pré- sence dans la faune syrienne reste tout à fait douteuse. * Helix (Helicella) neglecta Draparnaud. Helir neglecta Draparnaud, Hist. Mollusques terr. flur. France, 1805, p.108, pl: VI, fig. 12-13. Encore une espèce douteuse en Syrie. Elle est signalée par Mousson sur les bords du lac de Tibériade où elle aurait été recueillie par le voyageur J. R. RoTH *. 1. Helix itala Linné ?; — Helix erica Da Costa, 1778; — Helix media Gmelin, 1789; — Helir zonaria Schrank; — Helix dubia Hartmann ; — Helir Küsteri Held; — Helir neglecta Thonne, non Draparnaud, etc. 2. Gupe (G. K.). — Journal of Malacology ; IX, 1902, p. 127. La coquille signalée par Gupe est la variété arenosa Zeigler [in : Ross- MASSLER, lconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 11, 1838, p. 34, taf. XXXVIIL, fig. 519)! qu'il nomme /elicella (Helicella) obria var. Arenos(«t. 3. Moussox (A.). — Coquilles terr. et fluv. recueillies par M. le Prof. J, R. Roth en Palestine ; 1861, p. 20. — 165 — Sous-genre XEROCRASSA de Monterosato !. Les X'erocrassa sont de véritables Xerophila adaptés à la vie désertique. Les espèces, peu nombreuses, habitent uniquement les déserts du nord de FÉgvpte, de l'Arabie et de la Palestine. Helix (Xerocrassa) eremophila Boissier. Helir cremnophila Boissier (err. typogr.), in : de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoolog.; 1847, p.130; — Helir Eremophila Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; WU, 1853, p. 132; — Zoniles eremophilus sourguignat, Hménilés malacologiques ; KE, 1860, p. 152: — Helir ere- mophila Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : V, 1877, taf. CXXXII, fig. 1293. Cette espèce, la plus anciennement connue du groupe, est assez commune en Palestine, notamment entre Gaza et le mont Sinaï. Une variété amunensis, décrite et figurée par le D'E, von MarTens ?, a été découverte en Égypte, entre Le Caire et Suez, par le D° SCHWEINFURTH. Helix (Xerocrassa) Erkelii Kobelt. Helix Erkelii Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mol- lusken ; VI, 1879, p. 5, taf. CLIT, tig. 1541-1542. Cette espèce égyptienne n'a pas encore été signalée en Palestine, mais la variété suivante vit dans le désert du Sinaï : Variété discrepans Pilsbry. Helir (Helicella) erkelii var. discrepans Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata: VX, 1892, pl. CEXXVIL, fig. 50-51 1. MoxrerosaTO (A. DE). — Molluschi terrestri de Isole adiacenti alla Sicilia: Atli d. R. Acead. di Scienze, Lettere e Belle Arti d. Palermo ; 3° série, II, 1892, tirés à part, p. 23. 2. MaARTENS (D'E, voN). — Conchologische Mittheilungen : IE, 1885, p. IS5, taf. XXXV, fig. 6-10 Helir eremophila var. 4Amunensis 21 A — 166 — (non fig. 58-59); — Helir (Xerophila) erckeli var. discrepans Kobelt, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., VIT, 1899, p. 44, taf. CCXXIV, fig. 1428. Variété intéressante par son sommet lisse, papillaire, et ses tours de spire striés distinctement. Désert du Sinaï | D' E. R. Beapzr|. Helix (Xerocrassa) Beadlei Pilsbry. Helix Beadlei Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology : 2° série, Pulmonata; VIT, 1892, p. 176, pl. XLVIL, fig. 47-49 (non fig. 49-51); — Helir (Xerophila) beadlei Kobelt, Iconographie der Land- und Siss- wasser-Mollusken ; n. f., VIII, 1899, p. 43, taf. COXXIV, fig. 1426. Plus voisine de l'Helix Erkelii Kobelt que de toute autre, cette espèce habite le désert d'Arabie. Elle a été découverte, sur le Sinaï, par le D' E. R. BEADLE. Helix (Xerocrassa) sinaica Martens. Helix (Xerophila) sinaica Martens, Sitzungsber. der Gesellsch. Natur- forsch. Freunde zu Berlin: 1889, p. 200. L'Helix sinaica Martens n'a jamais été figuré. D'après le D' E. von MaRTens, il se distingue de l’Helix eremophila Boissier par sa spire plus élevée et son ombilie plus étroit. Djébel Musa, vers 2000 mètres d'altitude; Wadi Barak, Sinaï. [ D' E. von MARTENS |. Sous-genre XEROPHILA Held, 1837. CAN * Helix (Xerophila) cespitum Draparnaud. Helix cespilum Draparnaud, Tableau Mollusques terr. fluv. France ; ISO, p. 32; et Histoire Mollusques terr. fluv. France; 1805, p. 109, tab. VI, fig. 14-15. (Non Helix cespitum Carl Pfeiffer, 1821, qui est l'Helix ericetorum Müller; nee Helir cespitum Calcara, 1844, qui est l'Helix variabilis Draparnaud ). Très douteuse en Syrie, cette espèce est signalée par G. K. Gupe comme habitant le nord de la Palestine. 8 ©. Helix (Xerophila) vestalis Parreyss, variété foveolata Westerlund, variété amorrhæa Pollonera. Helix (Xerophila) mesopotamica Mousson? variété alepina Deschamps. Helix (Xerophila) mesopolamica var. alepina Deschamps, in : Wes- terlund, Verhandlungen der K. K. Zoologisch-Botanischen Gesellschaft in Wien : XLIL, 1893, p. 29. Connue seulement par la description de WESTERLUND, cette coquille vit aux environs d'Alep (Syrie) | Poxsoney|. Helix (Xerophila) joppensis Roth, variété multinotata Mousson, variété subkrynickii Mousson, forma major Germain, forma minor Boettger, forma alta Germain. Helix (Xerophila) Bargesi Bourguignat. Ielix Bargesiana Bourguignat, AÆménilés malacologiques ; L, 1856, p19 pl Lné 12-14 (non Helir Bargesiana von Martens, 1874 ) ; — Helix (Heliomanes) bargesian« Westerlund, Fauna der paläarel. region Binnenconchylien : X, 1889, p. 195, n° 458. Dédiée au professeur BarGÈs, cette espèce est surtout voisine de l'Helix joppensis Roth dont elle n’est peut-être qu'une variété. Elle habite la plus grande partie de la Syrie. 1. Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par le D' Al. Schlaefli en Orient; Journal de Conchyliologie ; XXI, 1874, p. 22, n°9, p. 37, n°2, et p. 59, n° Set n° 2. [ Helir (Xerophila) Mesopotamica|. — 168 — Helix (Xerophila) millepunctata Boettser. Helir (Xerophila) millepunctala Boettger, Zoologische Jahrbücher ; System, IV, p. 948, taf. XXVI, fig. 13 a-c. Du même groupe que les espèces précédentes, Felix millepunclata Boettger habite la Perse et la Syrie. Dans cette dernière contrée, il est connu de Baalbek et d'Haïfa | BOETTGER |. Helix (Xerophila) Krynickii Andrzejowski. Helix (Xerophila) derbentina Andrzejowski. Helir derbentina Andrzejowski, in : Krynicki, Bulletin Société Nat: ralistes Moscou ; 1836, p. 192; — Helir derbentina Martens, Vorderasia- lische Conchylien : 1874, p. 10, taf. 1, fig. 7-9; — Helir (Heliomanes) derbentina Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : 11, 1889, p. 341, n° 897; — Helicella (Heliomanes) derbentina Gude, Journal of Malacology : IX, 1902, p. 127. Abondant en Crimée, dans les régions du Caucase, en Perse et au Turkestan où il présente de nombreuses variétés!, lHelix derbentina Andrzejowski à été signalé en Syrie par G. K. GupbE, sans indication précise de loca- lité. * Helix (Xerophila) variabilis Draparnaud. Helix variabilis Draparnaud, Tableau Mollusques terr. flur. France ; Fe 73; et Histoire Mollusques lerr. flux. France : 1805, p.73, n°$, tab. V, fig. 11-12. (Helix ericetorum Chemnitz, 1780, non Müller; -— 1. Variété isomera Friwaldsky [in : Moussox, Coquilles terr. flur. Schlaefli Orient ; 1863, Il, p. 31] de toute la Transcaucasie ; — variélé armeniaca Bayer [in : Moussox, loc. supra cit. : 1863, p. 32] de lAr- ménie et de la Géorgie; — variété suprazonala Mousson | loc, supra cil.: 1863, p. 33] de l'Arménie; — variété suberrans Mousson, Journal de Conchyliologie ; AS74, p. 9, n° 6] des environs de Mersina (Asie- Mineure); — variété constricta Westerlund {Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : 1, 1889, p. 312], de Lenkoran; ete. = 109 — Helir zonaria Donovan, 1800, non Pennant:; — Helir subalbida Poiret, ISOT ; — Helir shriata Brard, 1S15, non Müller ; — /Helir elegans Brown, 1817, non Draparnaud ; — Helir Pisana Dillwyn, 1S17, non Müller ; — Helir cespitum Calcara, 1844, non Draparnaud); — Helicella (Helio- manes) tariabilis Gude, Journal of Malacology : IX, 1902, p. 127. Cette espèce, si répandue sur le pourtour du bassin médi- terranéen et sur les côtes atlantiques de l'Europe occiden- tale, est des plus douteuses en Syrie. G. K. GUuDE l'indique au mont Carmel. * Helix (Xerophila) palavasensis Germain. Helir marilima Draparnaud, Histoire Mollusques lerr. flur. France ; 1S05, p. So, tab. V, fig. 9-10: — Theba maritima Beck, Inder Mollusco run ; AS37, p. 12: — Helir palavasensis Germain, Bullelin Société Étude Sciences natur, Elbeuf: XXE, 1904 [1905], p. 52. D'après J. R. BoURGUIGNAT, DE SAULCY aurait recueilli l’'Helix palavasensis Germain dans toute la chaine du Liban !. Cette indication, reproduite par quelques auteurs, me parait erronée et due, sans aucun doute, à une fausse détermination. Helix (Xerophila) simulata de Férussac. Helir Simulata de Férussac, Tableaux systématiques animaux Mol- lusques, Prodrome ; AS24, n° 289; — Helir simulata Pieiffer, in : Martini et Chemnitz, Syslemat. Conchylien-Cabinet ;: ? édit.; Gattung Helir : 1846, p. 254, n° 234, taf. XXXVII, fig. 23-24. Espèce commune en Syrie et en Égypte. Helix (Xerophila) patriarcharum Westerlund. Helix (Xerophila) palriarcharum Westerlund, Verhandlungen der K. K. Zoologisch-Botanischen Gesellschaft in Wien: XLIT., 1893, p. 2%. Petite Xérophile de 10 millimètres de diamètre pour 9 1/2 millimètres de hauteur, que WESTERLUND rapproche de 1. BourGuiGxaT (JE. R.). — Calaloque raisonné Mollusques lerrestres fluviatiles de Sauley Orient ;: 1853, p. 29. — 170 — l’'Helix Didieri Bourguignat'. Elle a été découverte près d'Hébron, en Palestine [J. Poxsonsy |. Helix (Xerophila) protea Zeigler. CA = Helix (Xerophila) canina Ancey. (PI. XII, fig. 1-3). Helir canina Ancey, Le Naturaliste, 188$, p. 18S, figure à la même page; — Helix (Heliomanes) canina Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; 1, 4889, p. 193, n° 450 a. Primitivement découverte dans la chaîne du Liban, cette petite espèce a été retrouvée sur les bords de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth. Les plus grands exemplaires de cette dernière localité mesurent 10 millimètres de diamètre maximum, S milli- mètres de diamètre minimum et 5 1/4 millimètres de hau- teur. Leur ouverture, bien obliquement ovalaire et à bords marginaux convergents et rapprochés, a 4 1/2 millimètres de largeur sur 4 millimètres de hauteur. Le test est Jau- nacé clair, avec un sommet plus foncé et assez brillant, orné de bandes brunes étroites, infra et supracarénales, en nombre variable et souvent réduites (surtout en dessus de la carène) à des ponctuations irrégulières. Les stries sont rapprochées, assez fortes, obliques et inégales, plus ou moins nettement crispées aux sutures. Il existe une mutation wnicolor, uniformément d'un Jau- nacé clair peu brillant. Elle est moins commune que la forme ornée de bandes colorées. Helix (Xerophila) davidiana Bourguignat. Helir davidiana Bourguignat, Mollusques nouveaux, liligieux où peu 1. BouRGUIGNAT (J. R.), in : WESTERLUND (C. A.). — Fauna. der paläarct. region Binnenconchylien : 1, 1889, p. 180, n° AIS [ Helir (Xerophila) didieri]. Espèce des environs de Mariout (Egypte). le connus ;- II, 1863, p. 72, pl. X, fig. 8-10; — Helix (Heliomanes) davidiana Westerlund, Fauna der paläarct. region Binhenconchylien ; D 1889%p203m%79; Cette espèce, parfaitement caractérisée par son test épais, solide, crétacé, sillonné de côtes épaisses, rugueuses, iné- gales et irrégulièrement réparties, a été découverte, par le Capit. Léon RayuoNb, aux environs de Jérusalem. Elle vit sous les mousses, les détritus, et dans les fentes des rochers. S G. * Helix (Xerophila) turbinata Jan. Helix turbinata Jan, in : Cristofori et Jan, Mantissa, ete., 1832, p. 2 [non Helix tlurbinata Pieiffer, 1847 (— Helix candiota Kri- waldsky) |; — Helir Aradasii Pirajno de Mandralisea, Catal. Molluschi terr. fluv. Madonie : 1840, p. 6; — Helir (Heliomanes ) lurbinata Wes- terlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien : 1, 1SS9, p. 189, n° 439; — Helicella (Heliomanes) turbinata Gude, Journal of Malaco- logy: 1%, 1902; p. 127. L'Helix turbinala Jan, qui a été si souvent confondu avec l’'Helix candiota Friwaldsky, est une espèce sicilienne indiquée le long des côtes de la Syrie et de la Palestine par G. K. Gupe. Il convient d'attendre de nouveaux matériaux avant d'inscrire définitivement cet /Æelix dans la faune syrienne. Helix (Xerophila) candiota Friwaldsky variété subcandiota Germain, mutation zonata Germain. Sous-genre JACOSTA Gray, 1821!. Sue Helix (Jacosta) amanda Rossmässler. Caracolla limbata Philippi, Enumer. Molluscor. Siciliæ ; 1836, pl. VITE, 4. Gray. — London Medic. Repository : XV, 1* mars 1821, p. 226. Type : Jacosla albella Draparnaud (— Helix explanata Müller ). ES lg. 17; — Helir amanda Rossmässler, lconographie der Land- und Süssiwasser-Mollusken: VW, 183$, p.10, taf. XXXIT, fig. 449 (non Helir amanda Bourguignat, Malacologie Algérie: 1, 186%, p. 266, pl. XXXI, lg. 24-25, qui est l'Helir amanda var. dormiens Benoît, Ilustr. Testac. Sicil.; LL, 1859, p. 137, tav. IE, fig. 4); — Helix ( Helicopsis) amanda Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien: 1, 4889, p. 310, n° SOS; — Helicella (Jacosta ) amanda Gude, Journal of Mala- cology;: IX, 1902; p. 127. Espèce signalée à Jérusalem par G. K. Gupr. & 2. * Helix (Jacosta) syrensis Pfeiffer. Helir syrensis Pieifler, Symbolæ ad Hist. Heliceor. : HA, 1846, p. 69; — Helix (Furricula) Syrensis Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata; IV, 1888, p. 28, pl. V, fig. 32-33; — Helix (Jacosta) syrensis Pilsbry, in : Tryon, loc. supra cit: IX, 189%, p. 260. (Non Helir Syrensis Bourguignat). Découverte dans l'ile de Syra et répandue dans une grande partie de la Grèce, cette espèce n’a été signalée en Syrie par aucun auteur, Je l'indique ici parce que les Collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris renferment quelques échantillons d'Helix syrensis Pfeiffer étiquetés « Syrie », sans indication précise de localité. Helix (Jacosta) syrosina Bourguignat. Ielix syrosina Bourguignat, Species notissimæ Molluscorum Europ.: : [e] =) l IS76, p. 43: — Helir (Jacosta) syrosina Westerlund, Faun«a der , + paläaret. region Binnenconchylien : VE, 1SS9, p. 322, n° 42. La Palestine aux environs de Jérusalem | BourGuIGNAT |. Helix (Jacosta) Ledereri Pfeiffer. Helir Syrensis Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. flur. de Sauley Orient ; 1853, p. 34 (non Preitrrer); — Helir Ledereri Pifeifer, Malakozoolog. Blätter ; 1856, p. #3; — Helir Ledereri Bourguignat, Mol- lusques nouveaux, ltigieur où peu connus : HE, 1863, p. 69, pl. XE, fig. 1-11; — Helix Ledereri Kobeit, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. 105, taf. CXEV, fig. 1455: — Helir (Jacosta) Ledereri Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : IE, 18S9, p. 323, n° SAS; — Helir Lüdersi Zelebor, in Collect. Rossmässler : — Helir Sideritis Parreyss ap. Martens (non Helir Ssiderites Friwaldsky, in Collect. Rossmässler, qui est FHelir Spratti Pfeiffer, Symbole ad Hist. Heliceor, : HE, 1846, p. 69, espèce de l'île de Malte ). Les très belles figurations données par BOoURGUIGNAT suffi- sent à la connaissance de cette espèce caractéristique, lar- cement répandue dans tout le bassin oriental de la Médi- terranée : côtes de Tripoli, d'Égypte, de Syrie, îles de l'Archipel. En Syrie, l'Helix Ledereri Pfeiffer est particulièrement abondant aux environs de Beyrouth. Variété regularis Mousson. Helix Ledereri var. reqularis Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine : 1861, p. 1#. Commune dans la région de Jaffa | Rorn|, cette variété se distingue du type par sa spire plus déprimée, plus régu- lièrement développée et à peine étagée en gradins. Sous-genre OBELUS Hartmann, 18421, Helix (Obelus) tuberculosa Conrad. Helix luberculosa Conrad, in: Lyneh, Official Report United States Expedilion to expl. Dead Sea; 1825, p. 229, pl. XXII, fig. 133; — Helix Despreauxi Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. de Saulcy Orient: 1853, p. 35 (non Helix Despreaurii d'Orbigny, Mollus- ques... recueillis aux îles Canaries par Webb el Berthelot ; 1839, p. 65, pl. IE, fig. 21-23); — Helir luberculosa Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux où peu connus ; HE, 1863, p. 61, pl IX, fig. 5-7; — Helix (Turrieula) tuberculosa Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien : KE, 1SS9, p. 992, n° 925; — Helixr (Obelus) tubercu- 1, HARTMANN (W.). — ÆErd- und Süsswasser-Gasteropoden ; ete., 1842, p. 158. Type: Obelus Preaurii Hartmann | — Helir Despreauxii d'Orbigny, espèce des iles Canaries |. to LŸ losa Pilsbry, in : Tryon. Manual of Conchology : 2 Série, Pulmonata : IX, 1894, p. 261. Toute la partie sud de la Syrie : bords de la mer Morte, Mar Saba, Jérusalem, etc.; dans les endroits arides et rocheux. L'Helix tuberculosa Conrad vit également en Arabie et en Égypte. Variété conico-turrita Bourguignat. Helir tuberculosa Roth, Malakozoolog. Blätter : 1855, p. 2$S, taf. F, fig. 6-7; — Helir tuberculosa var. B conico-rufa Bourguignat, loc. supra cit. ; 1863, p. 62. Coquille aussi haute que large : hauteur : 14 millimètres ; diamètre maximum : 14 millimètres. Cà et là, avec le type. Helix (Obelus) philamnia Bourguignat. Helir philamnia Bourguignat, Mollusques noutveaur, liligieuwr où peu connus ; LE, 1863, p. 64, pl X, fig. 1-3; — Helir { Turricula) philamnia Jickeli, Fauna der Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrikas : IS74, p.93; — Helir philamnia Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken: V, 1877, p. 109, taf. CXELVI, lig. 1466; — Helir {Turricula) philamnia Westerlund, Fauna der paläarel. region Binnenconchylien ; I, 1889, p. 353, n° 926; — Helir (Obelus) philamnia Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology : 2° série, Pulmonata ; IX, 189%, p. 261; — Helix Serrulata Pieifter, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; éd. I, Helir, 1846, p. 176, n°139, taf. XXII, fig. 5-8 (non Turricula Serrulata Beck, Index Molluscorum, 1837, p. 10 ); — Helix crenulata de Lamarck, Ani- maux sans Vertèbres: NI, part. IL, 4822, p..88:et éd: JIAfpar DesnAYes |, VIIT, 1838, p. 67 (non Helir crenulata Müller, nee Helix crenulala Olivier, nec Helir crenulata Dillwyn). Espèce commune dans le sud de la Syrie. Elle se retrouve également en Egypte et en Perse. * Helix (Ohbelus) ptychodia Bourguignat. Helir plychodia Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; HE, 1863, p. 66, pl. X, fig. 4-7; — Helix (Turricula) ptycho- dia Jickeli, Fauna der Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-0st- lie Afrika’s: 1874, p. 9%; — Helix ptychodia Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken : V, 1877, p. 109, taf. CXLVI, fig. 1467; — Helix (Obelus) plychodia Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology : 2 série, Pulmonala ?1X, 1894, p. 261. Voisine de la précédente, cette espèce s'en distingue par sa forme moins conique-élevée; par son dernier tour pro- portionnellement plus grand; par son ombilie plus ouvert et par son test moins épais. Assez commune dans le nord de l'Égypte (notamment aux environs d'Alexandrie}, cette espèce vit, très probable- ment, dans le sud de la Syrie. Dans l’isthme de Suez habite une variété de taille plus faible et à carène dentelée plus saillante. C’est cette forme, que WEsrTERLUND désigne sous le nom de f. crenulalta", qui a été figurée par OLIVIER *. » 2 Sous-genre TROCHULA Schlüter, 1835 ”. Helix (Trochula) pyramidata Draparnaud. Helix pyramidata Draparnaud, Histoire Mollusques terr. flur. France: 1805, p. 80, n° 4, tab. V, fig. 6 (non Helix pyramidata Philippi); — Helix (Trochula) pyramidata Germain, Etude Mollusques terr. flur. Henri Gadeau de Kerville Khroumirie ; 1908, p. 221. C'est à M. P. Hesse“, de Venise, que l'on doit la connais- sance de cette espèce en Syrie. La coquille, recueillie sur les bords du Nabr-el-Kelb (rivière du Chien), aux environs de Beyrouth, n'est pas le type, mais la variété conica Bour- œuignat *. 1. WesrerLunp (D' C. A.). — Fauna der paläarct. region Binnen- conchylien : AL, 1889, p. 353. 2. OLivier (A.). — Voyage dans l'empire Otloman, ete. LIT, p. 69; et atlas, 180%, tab. XXXI, fig. 5 (Helir crenulata). 3. Scazurer. — System Verzeichn. ; 1838, p. 7. %. Hesse (P.). — Ueber einige vorderasiatische Schnecken ; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; AN0, p. 127 (Trochula pyramidata &. conica) 5. BouneviGxar (J. R.). — Malacologie de l'Algérie; L, 186%, p. 360, pl. XXX, fig. 29. F6 Helix (Trochula) vernicata Westerlund. Helix (Turricula) vernicata Westerlund, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft: XX XIV, 1902, p. 3. Connue seulement par la description originale, cette espèce a été découverte, par Tn. KruPER, à Berg Karabol, près de Smyrne (Asie-Mineure). Sous-wenre COCHLICELLA Risso, 1826. Helix (Cochlicella) barbara Linné. ne $ 1. — CRYPTOMPHALUS Agassiz, 18371. Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller. 1774. Helix aspersa Müller, Verm. terr. et fluv. hislor.; IE, p. 59 n° 253. , 153. Helir aspersa Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. flur. Sauley Orient; p. 16. IS54. Helix aspersa Mousson, Coquilles terr. flur. Bellardi Orient, DAS nt IS74. Helix (Pomatia) adspersa Martens, Vorderasialische Conchylien : p. 16, n° 23, et p. 53. ISS9. Helix (Pomalia) adspersa Blanckenhorn, Nachrichtsblatt «. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft : p. S3. 1908. Helie (Cryplomphalus) aspersa Germain, Etude Mollusques lerr, flur. Henri Gadeau de Kerville Khrowmirie : p. 150. 1912. Helix (Cryplomphalus) aspersa Germain, Bulletin Muséunr Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 442, n° 44. LOCALITÉ : Environs de Beyrouth, près de l'embouchure de la rivière du Chien {| HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 1. AGassiz, in: CHARPENTIER (DE). — Catalogue des Mollusques terr. el fluv. de la Suisse: Neue Denkschriften der allg. Schweizeris- chen Gesellsch. für die gesanum. Naturuwissench. 1, 1837, p. 5 (part.). Les exemplaires syriens de cet Helix, si répandu, ne différent en rien de ceux de nos pays. Je renvoie le lecteur à mon Ætude sur les Mollusques recueillis par M. Henri Gadeau de Kerville pendant son voyage en Khroumirie (Tunisie); il y trouvera une synonymie détaillée de cette espèce et une étude de sa distribution géographique. $ 2, — HELICOGENA de Férussac, 1819 1. Helix (Helicogena) cavata Mousson. Fig. 13-16, dans le texte. 1853. Helix fiqulina var. B Bourguignat, Catalogue ras. Mollusques lerr. flut. Sauley Orient ; p. 15, pl E, fig. 44-45. 1854. Helix carala Mousson, Coquilles terr. fluc. Bellardi Orient ; p.21: 1855. Helir cavata Roth, Malakozoolog. Blälter ; p. 30, n° 15. 1859. Helix catala Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; AV, p. 160, n° TOO. IS60. Helir cavala Bourguignat, Rerue Maçgas. Zoologie ; et Aménités malacologiques : 1, p. 182, pl. XXE, fig. 5. IS6T. Helir cavata Mousson, Coquilles terr. fluc. Roth Palestine : p.30, ne IS65. Helir catala Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; DOS en/0; IS6S. Helix cavata Pieifler, Monogr. Heliceor, vitent. : NV, p. 229, n19 12: 1871. Helix cavala Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 57, n° 11. IS74. Helix (Pomatia) cavata Martens, Vorderasiatische Conchylien ; P- 53. ISTG-1N877. Helix cavata Kobelt, in : Rossmässler, /conographie der 1. FéRuSSAC (DE). — Tableaux systématiques des animaux Mollusques classés en familles naturelles, dans lesquels on a établi la concordance de tous les Systèmes; suivis d'un Prodrome général pour tous les Mol- Lusques terrestres et fluviatiles, vivants ou fossiles ; 1821, p. 27. See Land - und Süsswasser-Mollusken ; IV, (1876), p. 24 taf. CT, fig. 1046; et V (1877), p. 117, taf. CXLVIIT, fig. 1488. ISSS. Helix (Pomalia) catata Tryon, Manual of Conchology ; 2! série, Pulmonata; IV, p. 252, pl. LXIX, fig. 32-33. ISS9. Helix (Pomalia) cavala Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 1, p. 452, n° 1149. IS94. Helir (Helicogena) cavata Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology ; 2 série, Pulmonala : IX, p. 320. 1902. Helix (Helicogena) carata Gude, Journal of Malacology : IX, part. IV, p. 129: 1912. Helix (Helicogena) carata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 443, n° 69. Un exemplaire, peu adulte, ne mesurant que 31 milli- mètres de diamètre maximum, 26 millimètres de diamètre minimum et 53 millimètres de hauteur. Son ouverture a 27 millimètres de hauteur pour 17 millimètres de diamètre. Le sommet obtus, presque lisse, est plus clair et plus bril- lant que le reste de la coquille. Le test est assez mince, Fig. 13-14. — Helix (Helicogena) cavata Mousson. Callonia, près de Jérusalem. Grandeur naturelle. orné, au dernier tour, de quatre bandes brunes peu appa- rentes se détachant sur un fond jaunätre. Les stries d’ac- croissement sont assez fortes, serrées, irrégulières, obliques, onduleuses, bien crispées au voisinage des sutures et cou- pées, surtout vers le haut des tours, de stries spirales fines et serrées donnant au test un aspect légèrement chagriné. Je dois à mon ami, M. CARLO POLLONERA, le savant natu- raliste de Turin, la connaissance de la variété suivante : Variété minor Pollonera, #n lit. PI. VIIL, fig. 26, et fig. 15-16, dans le texte. * Pollonera, in : 12°) TA 192 Helix (Helicogena) cavala Mousson var. nrinO) 14 Germain. Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. Test unicolore, jaunacé ; sommet d'un brun clair brillant ; stries fortes, très obliques, un peu onduleuses, tout à fait irrégulières et nettement crispées près des sutures. Fig. 15-16. — Helix (Helicogena) cavata Mousson variété minor Pollonera. Angora (Asie-Mineure). Cotype, en grandeur naturelle. Diamètre maximum : 21 1/2 millimètres ; diamètre mini- mum : 17 millimètres ; hauteur : 22 millimètres ; hauteur de l'ouverture : (y compris l'épaisseur du péristome) : 15 millimètres. Jérusalem [C. POLLONERA |. 17 1/2 millimètres ; diamètre de louverture LocaLITÉ (du type) Beit-Méri, dans le Liban, entre 600 et 800 mètres d’alti- tude [ITENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Rare en Syrie, où elle a été recueillie par HENRI GADEAU pe Kervie, cette espèce est abondante en Palestine, notan- IS0 — ment aux environs de Jérusaler [Rorn, MOUSssON, POLLONERA | et sur les collines bordant la mer Mortef,. Il existe, dans les collections du Muséum national d'His- toire naturelle de Paris, un exemplaire d'un Æelix étiqueté Helix Siouffii Bourguignat, par J. R. BoURGUIGNAT lui- Fig. 17-18. — Helix (Helicogena) Siouffii Bourguignat. Diarbékir (Asie-Mineure). Collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Cotype de l’auteur, en grandeur naturelle. même. Cette espèce inconnue ne semble qu'une variété peu distincte de l'Helix cavala Mousson (fig, 13-14, dans le texte). C'est une coquille d'assez petite taille (diamètre maximum : 25 millimètres; diamètre minimum : 23 milli- mètres; hauteur : 23 millimètres; diamètre de l'ouverture : 14 millimètres; hauteur de l'ouverture : 20 millimètres) et de même forme que l'Helix cavata Mousson. Le test est assez épais, solide, d'un brun blanchâtre peu brillant, avec un sommet Jjaunacé assez luisant. On aperçoit, au dernier tour, les traces de cinq étroites bandes rougeàtres. La sculpture se compose de stries longitudinales obliques, un peu onduleuses, irrégulières et assez serrées. L'Helix Siouffii Bourguignat a été recueilli à Diarbékir (Asie-Mineure). 1. Particulièrement à Mar Saba où cet Helir est très commun, Helix (Helicogena) pachya Bourguignat. PI. XI, fig. 13-14. 1860, Helir pachya Bourguignat, Recue et Magasin de Zoologie ; p. 163, DE Vete 6-0: AS60. Helix pachya Bourguignat, 4ménites malacologiques : KW, p. 180, pl. XXI fig. 6-9: 1861. Helix pachya Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine; D: 91, 1499. 1861. Ielix terta Mousson, Coquilles lerr. fluv. Roth Palestine ; p.321. 1868. Helix pachya Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 229, n° 1370. 1874. Helir (Pomatia) pachya Martens, Vorderasiatische Conchylien ; P. 53. 4876. Ielix pachya Kobelt, in: Rossmässler, /conographie der Land - und Süsswasser-Mollusken : n. f., IV, p. 21, taf. XCIX, fig. 10302e13 et 1038 %. 1SS8. Helix (Pomatia) pachya Tryon, Manual of Conchology ; > série, Pulmonata ; IV, p. 248, pl. LXVII, fig. 98. 1889. Helix (Pomatia) pachya Westerlund, Fauna der palüarcet. region Binnenconchylien ; HW, p. 453, n° 1151. 1SS9. Jlelix (Pomatia) pachya Blanckenhorn, Nachrich{sblatt «. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 77 et 83. 1894. Ielir (Helicogena) pachya Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology ; 2 série, Pulmonata ; IX, p. 320. 1895. Helix (Pomatia) pachya Rolle et Kobelt, in : Rossmässler, 1. Pour WesrERLUND | Fauna der paläüarct. region Binnenconchuylien ; IT, 1889, p. 453], l'Helix terta Mousson n'est pas absolument syno- uyme de l’Helix pachya Bourguignat, mais constitue une variété de cette espèce | Helix (Pomatia) pachya var. texta|. 2. Cette figure représente, pour WESsTERLUND [| loc. Supra cit. ; A8S9, p. 453], la var. terta Mousson. 3. Pour WEsTERLUND | loc. supra cit. : 1, 1889, p. 454 |, la figure 1031 de l'Iconographie ne représente pas l'Helir pachya Bourguignat, mais une variété à laquelle il donne le nom de variété dehiscens | Helir (Pomatia) pachya var. dehiscens |. Cette variété dehiscens n'est autre chose que l'Helir (Helicogena) edræa Bourguignat. L. Cette figure représente, d'après KoBeLr | /conogr. Suppl. band, 1897, p. 45], le véritable type de l’Helir pachya Bourguignat. 23 — 182 — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1° Suppl. band, p. 54, n° 21, taf. XXIV, fig. 3-4. 1902. Helix (Helicogena) pachya Gude, Journal of Malacology ; IX, part. 4, p. 129. 1908. Helix (Helicogena) pachya Germain, Étude Mollusques terr. flur. Henri Gadeau de Kerville Khroumirie; p. 131, pl. XXV, fig. 7. 1912. Helix (Helicogena) pachya Germain, Bulletin Muséum Hist. NATUTS PAS CNT (p.449 en 0NTA. Cette coquille a été parfaitement représentée par BourGur- GNAT, Mais les exemplaires décrits et figurés par cet auteur ne sont pas de grande taiile. Voici, en effet, les dimensions de quelques spécimens : Hauteur totale .......... 311— 341 — 37 — 56 mm. Diamètre maximum..... 28 — 30 1/2 — 33 — 40 — Diamètre minimum..... 20 — 21 — 917 — 36 — Hauteur de l'ouverture... 25 — 24 1/2 — 27 — 21 — Diamètre de l'ouverture. IS — 17 — ]S — IS — Le test est d'un Jaune clair ou blanchâtre, ceint de bandes marron, ordinairement au nombre de », la deuxième étant toujours beaucoup plus large que les autres. Il arrive éga- lement que l'on ne compte plus que quatre ou même trois bandes : cette réduction provient de la coalescence des bandes 2 et 3 (123 45) ou des bandes 1, 2 et 3 (123 45). La sculpture présente les caractères suivants : le sommet est obtus, presque lisse; les autres tours montrent des stries fortes, obliques, irrégulières, un peu pliciformes, crispées près des sutures, et coupées de stries spirales beau- coup plus faibles donnant à la coquille un aspect chagriné plus ou moins net. Le test est toujours épais, crétacé et un peu pesant. Cependant, M. P. PALLARY m'a communiqué quelques échan- tillons qui constituent une mutation éncrassala Pallary? très nette. La coquille est ici excessivement épaisse et solide, 4. Ces deux exemplaires ont été déterminés par J. R. BOURGUIGNAT. On peut donc les considérer comme des cotypes. 2. Helix pachya var. incrassata Pallary, in litt., 1910. — 183 — très pondéreuse, d'un Jaune marron clair avec trois bandes (par suite de la coalescence des bandes 1, 2 et 3) plus sombres ; les stries sont plus fines, plus régulières, mais toujours bien crispées près des sutures. Je figure (pl. XI, fig. 13-14) ces spécimens dont l'un est albinos. Ils ont été recueillis, par le PÈRE CLAINPANAIN, à Beilan près d'Alexan- drette, et dans les sables des environs de Beyrouth. Enfin Je signalerai la mutation elongata Bourguignat! dont Je figure (fig. 19-20, dans le texte) un très bel exem- plaire recueilli aux environs de Beyrouth, en Syrie. C'est Fig. 19-20. — Helix (Helicogena) pachya Bourguignat forma elongala Bourguignat. Beyrouth (Syrie). Grandeur naturelle. une coquille possédant le même test que le type, mais dont la spire est relativement très haute et prend un aspect conique tout à fait particulier. Hauteur totale : 41 milli- mètres ; diamètre maximum : 36 millimètres; diamètre minimum : 27 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 28 mil- limètres ; diamètre de l'ouverture : IS millimètres. LOCALITÉS : Broumana, dans le Liban, entre 500 et 700 mètres d'alti- tude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Ainénilés malacologiques ; 11, 1860, p. 180, pl. XXI, fig. S (Helix pachya var. B Elongata). — 184 — Beit-Méri, dans le Liban, entre 600 et 800 mètres d’alti- tude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE ! L'Helix pachya Bourguignat est commun dans les con- trées arides de la Syrie et de la Palestine. Il s'est propagé en Égypte, en Tunisie et en Algérie. Plus au nord, notamment en Arménie, l'Helix pachya Bourguignat est remplacé par toute une série d'Helix appa- rentés à l’Aelix pomalia Linnéf. C'est d'abord l'Helix (Helicogena) Nordmanni Parreyss ? (fig. 21-22, dans le texte), petite coquille dont « le bord Fig. 21-22. — Helix (Helicogena) Nordmanni Parreyss. Arménie (localité précise Imconnue). Collection A. Locarpb, au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Grandeur naturelle. columellaire non coloré qui s'applique en large cône très en avant sur le tour précédent laisse apercevoir un ombilie assez large »°. Elle atteint de 25 à 28 millimètres de diamètre sur 23 à 26 millimètres de hauteur. Son test 1. LiNNÉ. — Systema Naturæ ; ed. X, 1758, I, p. 771. 2. ParReyss, in Mousson (A ). — Coquilles Bellardi Orient, 1854, p. 20; — Preirrer, Monographia Heliceorum vicentium ; IV, 1859, p.167. Cette espèce a été figurée par RossMAssLErR, lconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken; mn. f., IV, 1876, p. 24, taf. CI, fig. 1047-1048. 3. Mousson (A.). — Loc. supra cit. ; 1854, p. 20-21. — 185 — est assez finement strié, d'un brun Jaunâtre et orné de bandes bien marquées. L'Helix Nordmanni Parreyss s'étend au nord Jusqu'au Caucase! où il se rencontre avec une espèce de taille déjà plus considérable, l'Helix (Helicogena) oblusala Zeigler?, également répandue dans le sud de la Russie* et une partie de la Turquie d'Europe. Une espèce voisine, l'AJelix (Helicogena) philibinensis Friwaldsky * [non ParReyss|, de forme plus globuleuse et de coloration plus terne, vit en Géorgie. L'Helix (Helicogena) Christophi Boettger® habite la Transcaspie et une partie de la Caucasie méridionale. C'est une grande espèce (32 à 34 millimètres de diamètre maxi- mum ; 30 à 31 millimètres de diamètre minimum ; 26 à 28 millimètres de hauteur“) intermédiaire, comme forme géné- rale et caractères picturaux, entre l'Helix oblusala Zeigler et l’Helix Nordmanni Parreyss. Appartenant toujours au même groupe, l'Helix (Helico- gena) Raddei Boettger” est une espèce se rapprochant sur- 1. Et même en Transcaucasie où il a été recueilli par le D' SIEVERS [A. Moussox, Coquilles recueillies par le D' Sievers dans les contrées transcaucasiques ; Journal de Conchyliologie ; Janvier 1876, p. 7|. 2. ZEIGLER, in : ALBERS. — Die Heliceen (éd. 11, par E. vo MARTENS), 1860, p. 143. Cette espèce a été figurée par RossuassLeR sous Îles noms d’Helir obtusalis Zeigler (Iconographie der Land- und Süss- wasser-Mollusken ; V, 1837, fig. 288) et d'Helir Philibinensis Parreyss (id., IX, 1839, fig. 582) [non Helix Philibinensis Friwaldsky}|. 3. Cette espèce est notamment abondante en Crimée. k. Friwazpsky, in : Moussox (A.). — (Coquilles Bellardi Orient : IS5, p. 20. Cette espèce avait été précédemment représentée par RossMASSLER (106. Supra cit, IX, 1839, fig. 581), sous le nom d'Helir culqaris. D. BOETTGER (0.). — Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft : VITE 1881 p. 217% n°52: 6. L'ouverture mesure NS 1/2 à 20 millimètres de diamètre et 19 millimètres de hauteur. 7. BOoETTGER (0.). — Die Binnenmollusken des Talyseh-Gebietes, in : RaDbE, Fauna und Flora des Südicestlichen Caspi-Gebietes : p.295, n° 32, tai. Il fig. 6 a-c. — 186 — tout de l’Helix oblusata Zeigler. C'est une coquille attei- gnant 58 millimètres de diamètre maximum, 31 millimètres de diamètre minimum et 23 millimètres de hauteur. Son test est solide et montre, sur un fond lactescent-jaunàtre, cinq bandes brunes fortement colorées. Le péristome est orangé ou rosé. L'Helix Raddei Boettger vit en Transcau- casie et dans le nord de Ia Perse, notamment dans le Talysch. Quant à l’Helix (Helicogena) Buchii Dubois, c'est la plus grosse espèce du groupe, puisqu'elle atteint de 45 à 6% millimètres de diamètre maximum sur 40 à 60 et, exceptionnellement, 6% millimètres de hauteur. Il existe, d'ailleurs, une variété minor, décrite par O. BoETTGERr*, et qui ne dépasse pas 41 millimètres de diamètre maxinium G@ Fig. 23-24. — Helix ( Helicogena) Buchii Dubois. Exemplaire appartenant aux Collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Localité précise inconnue. Grandeur naturelle. 1. Dugois onss. in Coll. Parippr; — Preirrer, Monographia Heli- ceorum viventium; HI, 1853, p. 181, n° 974; et : Helic., in : MARTINI et Cnemxirz, Syslemat. Conchylien- Cabinet ; 2 6d., 1859, p. 417, n° 973, taf. CXLVIIL, fig. 6-7. 2. BorrrGer (0.). Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; VIII, 1881, p. 218-219. — 187 — pour 41 millimètres de hauteur. Je figure ici (fig. 23-24, dans le texte) un bel exemplaire appartenant aux collec- tions du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, mais dont, malheureusement, la localité précise dont il provient est inconnue. L'Helix Buchii Dubois habite la Caucasie et la Transcaucasie. Enfin, dans ses Miscellanées Italo - Malacologiques, J. R. BouRGUIGNAT écrit : « Les espèces de cette série! sont, à ma connaissance, au nombre de 16, savoir : Euphratica, Trapeziensis, Analo- lica, mutata, Romanica, Bysantiensis, calechista, SOCi4, mahomelana, straminea, lucorum , yleobia, Virago, rypara, nigrozonata et altrocincia. — Sur ces 16 espèces, huit vivent dans la péninsule italique » *. Nous laisserons de côté les espèces italiennes qui, à part Fig. 25-26. — Helix (Helicogena) romanica Bourguignat. Localité inconnue. Cotype de l'auteur, en grandeur naturelle. 1. 11 s'agit des espèces classées par J. R. BourGuIGNaT sous le vocable de Shraminiana et dont le type est l'Helix straminea BRIGANTI père. [{ Desc. due nuov. Elici, Ati Reali Accad. Sc. Borbonica; XE, 4825, p. 172, tav. Il]. 2. Boureuienar (J. R.). — Miscellanées Italo-Malacologiques ; $ 3. Description de quelques espèces ilalo-pomatiennes de la Série des Helix Ligata et Lucorum ; 1SS3, p. 11, (extrait du Naturalista Siciliano, Il, 1883). ÈS les Helix straminea Briganti père et Helix lucorum Müller, ont été toutes décrites par J. R. BourGuIGNaT. Ces Helix yleobia Bourguignat!, Helix virago Bourguignat?, Helix rypara Bourguignat*, Helix nigrozonata Bourguignat* et Helix altrocincta Bourguignat” doivent être considérés, avec le D° C. A. WESsTERLUND °, Comme de simples variétés de l'Helix lucorum Linné. Signalons, cependant, l'Helix romanica Bourguignat, coquille qui n'a Jamais été ni décrite n1 figurée et dont le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris possède un cotype. Je donne ici la figu- ration de cet Helix (fig. 25-26, dans le texte) bien voisin de l'Helix lucorum Linné dont il ne saurait être spécifi- quement séparé. Parmi les espèces orientales ainsi signalées par J. R. Bour- GUIGNAT 1l en est, comme les Helix (Helicogena) euphra- tica Martens ”, Helix (Helicogena) anatolica Kobelt”, Helix (Helicogena) mulala de Lamarck”, Helix (Helico- 1. BoURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1883, pi 15. 2. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 15 [| = Helix lucorum Linné var. depressa Bourguignat, Aménilés malacologiques ; IT, 1860, pl. XX, fig. 2]. 3. BOURGUIGNAT (J. R). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 16. 4. BOURGUIGNAT (J. R ). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 1%. 5. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 18. 6. WESTERLUND (D'C. A.). — Fauna der paläarct. region Binnen- conchylien : 11, 1889, p. 470. 7. MARTENS (D' E. von). — Vorderasiatische Conchylien:; 1874, p. 18, taf. IV, fig. 22 (Helir lucorum var. euphratica). Espèce des environs d'Orfa. S. L'Helir (Helicogena) analtolica Kobelt est considéré par PizsBry (in TryYoN, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata; IX, 1894, p. 520) comme une variété de l'Helir (Helicogena) cincta Müller. 9. L'Helir mutala de Lamarek | Hist. Animaux sans vertèbres ; IV, part. Il, 1822, p. 67} est synonyme de l'Helir (Helicogena) lucorum Linné, comme J. R. BourGuIGNaT le reconnaissait lui-même, en 1856, dans le t. If de ses Aménités malacologiques (p. 173) : « Nous avons — 189 — gena) socia Rossmässler ! et Helix (Helicoyena) mahome- tana Bourguignat?, qui nous sont connues ou que nous pouvons rapporter à des espèces bien définies. Il n'en est malheureusement pas de même des Helix auxquels J. R. Bourguignat a attribué les noms d'Helix frapezien- sis, Helix bysantiensis et Helix calechista. Nous savons seulement qu'ils ont été institués d'après des échantillons provenant de l’Asie-Mineure. $ 3. — THEBA Risso, 1826*. Le sous-genre Theba développe, en Syrie, en Palestine et dans une très grande partie de l’Asie-Antérieure, de nombreuses coquilles dont les plus abondantes, dans Îles régions syriennes, ont été distinguées sous les noms d'Helix Olivieri de Férussac, Helix syriaca Ehrenberg, Helix Rothi Pfeiffer et Helix obstructa de Férussac. Tous ces Mollusques, très voisins les uns des autres, sont également fort peu distincts du véritable Helix carthu- siana Müller ‘, qui, à l'exception des hautes chaines de montagnes, s'étend jusqu'au Caucase à travers toute lEu- indiqué, avec un point de doute, la synonymie de Lamarck (Helir mulata) attendu qu'il nous parait plus que douteux que cet auteur ait eu en vue l'espèce d'OLIVIER. LAMARCK cite bien, il est vrai, Orivier, mais il indique également des figures de FÉRUSSAC qui repré- sentent tout autre chose. Quant à la description de son Helix mutata , elle convient à l'Helix lucorum par les caractères qui y sont signalés ». Cette dernière phrase n'est pas soulignée dans le texte de J. R. BOURGUIGNAT. 4. Rossmasszer. — Zeitschrift für Malakozoolog. ; 1853, p. 146. Prerreer. — Monographia Heliceorum viventium ; IV, 1859, p. 169. 2. — Helix (Helicogena) lucorum var. castanea Olivier. Vide ante, pe12% 3. Risso (A ). — Histoire naturelle des principales productions de l'Europe méridionale et principalement de celles des environs de Nice et des Alpes-Maritimes ; IV, 1826, p. 73 (part. ). &. Muzzer. — Verm. terr. et fluv. histor.; 1774, 11, p. 15. 2% el — 190 — rope moyenne et méridionale. Il semble bien que tous dérivent d'un même type spécifique primitif ayant déve- loppé un certain nombre de formes plus ou moins tran- chées, isolées parfois, mais mêlées le plus souvent et réunies par des passages presque insensibles. Ce sont ces formes mal délimitées et dont la dispersion géographique est à peu près inconnue, qui ont été considérées comme espèces. Mais, tandis que dans l'Europe occidentale et moyenne dominent les variétés de l'Helix carthusiana Müller connues sous les noms d'AHelix stagnina Bourgui- gnat!, Helix venliensis Bourguignat*, Helix sarriensis Martorell y Pena*, Helix leptomphala Bourguignat *, Helix eucyæ Servain ”, Helix euscepia Bourguignat”, etc., la Syrie, la Palestine et l'Asie-Mineure donnent asile à des formes représentatives dont les principales sont les Helix Olivieri de Férussac, Helix syriaca Ehrenberg, Helix Rothi Pfeiffer et Helix obstructa de Férussac. Cette der- nière coquille est, d’ailleurs, la seule de la série qui n'ait pas été rencontrée en Europe. Les autres, en effet, com- mencent d'apparaitre, sous forme de variétés, en Italie (environs de Naples, Calabres), etc., et en Sicile; elles deviennent abondantes en Grèce et en Turquie, et se 1. BourGuiGNarT (J. R ), in : Locarp (A.). — Les Coquilles terrestres de France ; 189%, p. 108. 2, BourGuiIGNarT (J. R.), in : Facor. — Société Hist. natur. Toulouse ; 1879, p. 14. 3. MARTORELL y PENA. — Apunt. arqueol.; 1879, p. 78, et in: SERVAIN (G.). — Etude sur les Mollusques recueillis en Espagne et en Portugal, 1880, p. 92. &. BourGuIGNaT (J. R.), in: Locarp (A.).— Prodrome de la Malaco- logie française. Catalogue gén. Mollusques terr. eaux douces France ; 1882, p. 72 et 316. 5. SERVAIN (G.). — Histoire malacologique lac Balaton Hongrie : 1881, p. 31. 6. BourGuIGNaT (J. R.), in : SERVAIN (G.). — Loc. supra cit. ; 1881, p.92. — 191 — retrouvent, plus ou moins communément, dans les iles de la Méditerranée orientale. On verra, dans la suite de ce mémoire, que j'ai réuni les Helix Olivieri de Férussac et Helix syriaca Ehrenberg en une seule espèce à laquelle il conviendra probablement d'ajouter, quand on possédera des matériaux suffisants, les Helix Rothi Pfeiffer et Helix obstrucla de Férussac. Le groupe de l'Helix carthusiana Müller se réduirait ainsi à une forme occidentale : l'Helix carthusiana Müller [| — Helix stagnina Bourguignat + Helix sar- riensis Martorell + Helix eucyæ Servain, etc.|, et à une forme orientale : l'Helix Olivieri de Férussac [| — Helix syriaca Ehrenberg + Helix Rothi Pfeiffer + Helix obstructa de Férussac, etc.], {outes deux dérivées d'un méme type ancestral en voie d'évolution. Helix (Theba) Olivieri de Férussac. BIEN fie Ie 16: 4821. Helix Olivieri de Férussac, Tableaux systématiques ; p. #3, 2530. 1837. Bradybæna Olivieri Beck, Index Molluscorum : p. 19. 4837. Fruticicola Olivieri Held, Isis ; p. 914. 1839. Helix Olivieri var. a ocellata Roth, Molluscorum species Orient. : p. 14, n° 16. 1839. Helir Olivieri Rossmässler, Zconographie der Land- und Süss- wasser-Mollusken ; VI, p. 37, taf. XXVII, fig. 365. 1846. Helir Olivieri Pfeiffer, Gattung Helir, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet: p. 120, n° 88, tal XVI, fig. 21-22. 1847. Helir Olivieri Roth, Malakozoolog. Blätter : H, p. 25, n° 10. 1848. Helir Olivieri Pieifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 130, n° 339. 4. Non Helir Olivieri var. b. Roru [| Molluscorum species, quas in ilinere per Orientem...; 1839, p. 1%] qui est l'Helir Rothi Pleifer, in : Wäegm. Archiv. ; 1, 1841, p. 218. 1859 1861. 1863. 1865. 1868. 1879: 1887. 1ISS9. 189. 1894. 1902. 1902. re Helix Olivieri Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; MI, p. 18, n50S. Helir Olivieri Bourguignat, Cataloque rais. Mollusques terr. flur. Sauley Orient; p. 25. . Helix Olivieri Mousson, Coquilles Lerr, fluv. Bellardi Orient: p. #4, mile Helir Olirieri Bourguignat, Revue el Magasin Zoologie ; n° 42 1855], p. 115; et Aménités malacologiques ; 1 [1856 |, p. 115. D). Hygromia Olivieri A. Adams, Genera of recent Mollusca ; p. 215. vo. Helir Olivieri Mousson, Coquilles terr. flur. Schlaefli Orient ; D NU DIS MEL CID 28 Ne , Helir Olivieri Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 119, noie Helir Olivieri Mousson., Coquilles lerr. flux. Roth Palestine ; p.s8, n°6, Helir Olivieri Mousson, Coquailles Lerr. flur. Schlaefli Orient ; part:A1lp.8, n°9; Helix Olivieri Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 532, n° 18. Helix Olivieri Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 19%, nMlOoe Helir (Carthusiana) Olivieri Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. #3, n° 34. Helir (Carthusiana) Olivieri Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; III, p. 191, pl. XLII, fig. 59-64. Helir (Theba) Olivieri Westerlund, Fauna der paläarct. region PBinnenconchylien ; 1, p. S5, n° 227. Helix Olivieri Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VE p. 332 (tirés à part, p. #). Helix (Theba) Olivieri Pilsbry, in: Tryon, Manual of Conchology; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 266. Helicella (Theba) Olivieri Gude, Journal of Malacology: IX, p. 128. Helix (Frulicicola) Olivieri Sturany, Sitzungsberichte d. Kaïis. Akad. d. 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Helir (Fruticicola) syriaca Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXII D 10; 1x8; Helixr syriaca Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. 44, n° 35. Helix (Carthusiana) Syriaca Tryon, Manual of Conchology : 2' série, Pulmondta ; IX, p. 197, pl. XLIV, fig. 24-26. Helix (Theba) syriaca Westerlund, Faun«a der paläarct. region Binnenconchylien ; 1, p. S7, n° 229. ___—. Helix (Fruticicola) syriaca Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 77 et 83. Helix syriaca Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 331 (tirés à part, p. 3). Helix (Theba) syriaca Pilsbry, in : Tryon, Manual of Concho- logy ; 2° série, Pulmonata; IX, p. 267. Helix (Fruticicola) syriaca Sturany, Annalen d. K. K. Natur- histor. Hofmuseums Wien ; IX, p. 371. Helicella (Theba) syriaca Gude, Journal of Malacology ; AX, p.128; Helix (Theba) syriaca Sturany, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 109, n° 4. Hygromanes (Theba) syriaca Pallary, Catalogue faune malaco- logique Égypte ; p. 15, pl. I, fig. 28-29. Le tableau synonymique qui précède montre que, con- trairement à tous les auteurs, je réunis les Helix Olivieri de Férussac et Helix syriaca Ehrenberg. C'est qu'en effet les caractères distinctifs de ces deux coquilles ne sont pas d'ordre spécifique. D'une manière générale, l'Helix Olivieri de Férussac est plus grand, plus globuleux ; son ouverture est arrondie; son ombilic punctiforme, et sa surface plus grossièrement — 195 — sculptée que celle de l'Æelix syriaca Ehrenberg, qui est, lui, plus déprimé et possède une ouverture transversale; enfin, son ombilic est nul et seulement accusé par un faible relèvement du bord columellaire. Ces différences sont nette- ment accusées sur les figures données par Tryon dans son Manual of Conchology ! où la représentation de l'Helix syriaca Ehrenberg correspond parfaitement à une coquille très répandue en Syrie. Mais ces deux Helix possèdent un nombre considérable de variétés de forme, de taille et de coloration * fort mal délimitées et rentrant les unes dans les autres, celles de l'Helix Olivieri de Férussac s'intriquant dans celles de l'Helix syriaca Ehrenberg, et réciproquement. Ce mélange est si intime que certains auteurs rapportent quelques-unes de ces variétés à l’HJelix Olivier: de Férussac *, tandis que d’autres les subordonnent à l'Helix syriaca Ehrenberg *. Enfin, entre la forme type de l'Helix Olivieri de Férussac (pl NI Mg. 7)vet la foimé type de MHelix «syriaca Ebrenberg (pl. VII, fig. 11), — et indépendamment de toutes variétés — il existe un tel nombre de formes inter- médiaires que le passage se fait de la manière la plus insensible. A ce point de vue, les très riches matériaux recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE sont particu- lièrement précieux. Cet excellent collecteur à rapporté un nombre souvent 4. Vol. IIT [1887], Helix Olivieri de Férussac, pl. XLIL, fig. 59-64. Helix syriaca Ebhrenberg, pl. XLIV, fig. 24-26. 2. Ces variétés sont mentionnées p. 204 et suiv. de ce mémoire. 3. Tel est le cas de WEsTERLüuND | Fauna der paläarctischen region Binnenconchylien, 1, 1889, p. 86] qui considère l'Helix qgregaria Leigler comme variété de l'Helir Olivieri de Férussac. 4. Tel est le cas de Mousson [Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. Bellardi dans un voyage en Orient : 1854, p. 30] qui considère ce même Helir qregaria Zeigler comme variété de l’Helix syriaca Ehrenberg. — 196 — considérable! d'échantillons, provenant généralement, ef sans triage préalable, de la méme colonie. Or, dans cha- cune de ces colonies on observe les faits suivants : | l° Allure de la spire. Entre les échantillons à spire glo- buleuse élevée comme l'Helix Olivieri tvpique et ceux à spire déprimée comme l'Helix syriaca typique se placent tous les intermédiaires représentés, d’ailleurs, par nombre de spécimens. 2° Allure de l'ombilic. Il y a tous les passages entre les coquilles à ombilic relativement ouvert (pl. VIIT, fig. 6) et celles à ombilic entièrement clos (pl. VIIT, fig. 3), et cela indépendamment de l'allure de la spire. 3° Allure du dernier lour de spire. Tantôt arrondi (pl. VIIL, fig. 9 et 11), tantôt plus ou moins nettement sub- comprimé (pl. VII, fig. 13), avec tous les intermédiaires, le dernier tour est aussi variable que le reste de Ja coquille. 4 Taille. Le tableau de la page 197 résume les varia- tions de la taille et montre que l'on passe insensiblement de la forme major à la forme naine. 5° Couleur. Elle est également peu stable, et entre les exemplaires ornés de bandes bien nettes et les individus unicolores il'‘éxiste des échantillons intermédiaires chez lesquels les bandes sont plus ou moins effacées. Les nombreuses figures que je donne ici (pl. VII, fig. 1-16) prouveront définitivement, je pense, qu'il est absolument illusoire de songer à séparer les Helix Olivieri de Férussac et Helix syriaca Ehrenberg qui, en outre, vivent ensemble, non-seulement dans les mêmes localités, mais encore au sein des mêmes colonies. Dans ces condi- tions, et en présence du riche matériel que j'avais à ma disposition, J'ai réuni ces deux Jelix en adoptant le nom d'Helix Olivieri de Férussac qui est le plus ancien. 1. M. HENRI GAabeAU be KERVILLE a recueilli parfois jusqu'à 400 et même 500 exemplaires de la même espèce, dans la même localité. nn Le tableau suivant exprime, en millimètres, les princi- pales dimensions de quelques échantillons de localités dif- férentes : va Diamètre Diamètre Diamètre Hauteur Localités Æ Hauteur totale ; k maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture Beit-Méri | (Liban) 12 mm : 10 il V2 m na 5 (} 1) m ny A 3/ J, mm entre 600 2 — {it 6 1/4 — 5 1/4 — et 800 môtres 10 0 Lu ® NE 7 d'altitude. | = RS - VER ANT 13 — |11 — 6 = 5 1/2 - Koutaïté, | 12 nr 6 nr — au nord-est | 11 9 1/4 — D — | 9 —- de Damas. | 40 1/2 — | 10 — 5 — 5 — 10 — | 83/4 — 4 1/4 — % — 15 40 = 14221 07 14 — | 11 3/4 — HAE 6 1/2 — Dee 13 1/2 — | 11 4/4 — 61/4 — | 6 D loire 11 = de er À ne 12 3/4 10 1/2 MR 1 ! 413/4 — | 10 1/4 — ) ( — — entre 850 | 4147 — |10 | — | Ga — | 512) 5 — et 700 mètres! ,4 4% __ | q DES PR LE E ; 11 1/4 ‘ 169 4122 ) ) DES PSS mé gn e den) 2 10 - 8 1/4 — 5 1/4 — ) 1/4 — ) — 9 — | 71/4 — 5 — k 1/2 — k 1/2 — 12 — |101 — 7 —— ) 3/4 — DOME 114 1/2 — | 101/2 — 6 1/4 — 5 1/2 — 5 — Broumana | 10 3/4 — | 10 —- 6 — É) — h 3/4 — (Liban ), 10 — 9 — 5 1/4 — ) — k 4/2 — entre 600 | 10 — | 83/4 — ÿ 1/4 — ) — ) - et 800 mêtres| 9 1/2 — 8 1/4 — ÿ 1/2 — — / — d'altitude. 9 — | 8 — | 09/4 h 1/2 — k 1/2 — 8 1/2 — 11/4 — 5 — A — ! — S GE NN AE ou == io Tr 41/4 — | 10 — 61/4 — 5 3/4 — j — = QU er ATREEEE — times près de 1 ù 3/4 ôf ’ » 3/7 a , l'embouchure] 10 1/4 — | 9 1/i SAT 5 moe de la rivière! 10 NN Ne NAS Me duChi 10 ——- 8 1/2 — 5 1/4 — 4 — / —- uChien,aux| ie NAT 7 EE n A 2 ! : | Ç S De Le k 1/2 (1 environs de! « Q = y 4/2 4/4 Beyrouth OP PR RATE MS AE EN ee AE MEDPLE 81/2 — | 71/4— | 43/4— | 4 —|4 — 1. Forme nana parfaitement adulte. Je la figure pl. VIT, fig. 1. 25 — 198 — Ce long tableau fait tout d'abord ressortir l'extrême variété de taille de cette espèce, même dans une seule loca- lité. Il montre ensuite la prédominance prise, dans cer- taines localités !, par les formes minor ou tout à fait naines, sans qu'il y ait, cependant, exclusion complète des individus de taille normale. Le test de l'Jelix Olivieri de Férussac est ordinairement brillant, très finement strié ; les stries sont subégales, irré- œulières, très obliques et plus fortes en dessus qu'en dessous. Les individus sans bandes sont plus finement striés que les autres. La coloration est, le plus souvent, d'un corné blanchâtre, quelquefois d’un Jaune verdâtre, surtout chez les spécimens sans bandes. Les autres sont ornés de bandes blanches et brillantes de largeur variable suivant les individus : l'une est située contre la suture, l’autre est supracarénale. Le péristome, qui est d'un rouge vineux plus ou moins foncé, est généralement bordé d'une zonulé blanche très marquée. L'intérieur de l'ouverture est garni d'un fort bourrelet blanc ou quelquefois rosé. L'Helix Olivier: de Férussac présente un assez grand nombre de variétés que nous allons maintenant passer en revue : Variété parumeincta Parreyss. 1837. Helix parumecincta Parreyss, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süssiwasser-Mollusken ; X (part. IV), p. 37. 1S4S. Helix parumecinceta Parreyss, in : Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent 1 p.190. 1854. Helix Olivieri var. parumeincta Mousson, Coquilles terr. flur. Bellardi Orient ; p. 5 (part.). 1. Notamment aux environs de Broumana (Liban) et sur les rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth. — 199 — 1863. Hehix Olivieri var. parumeincta Mousson, Coquilles terr. flur. Schlaefli Orient ; part. IF, p. 8. 1887. Helix Olivieri var. parumeincta Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; HI, p. 191. 1889. Helir Olivieri var. parumeincta Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien ; 1, p. 86. 189%. Helicella Olivieri var. parumeincta Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 266. 1902. Helix Olivieri var. parumeincta Sturany, Sitzungsberichte «. Kais. Akad. d. Wissenschaft. Wien; CXT, p. 127. Coquille plus déprimée, avec une zonule blanche contre la suture et une autre, plus étroite, sur Ja périphérie du dernier tour. Cette variété vit partout avec le type. Variété Rizzæ Aradas. 1843. Helix bicincta Benoît, Ricerche Malacologische ; p. 9, tab. 2, fig. 11 (mala)1. 1843. Helir Rizzæ Aradas, Giornale l'Occhio, anno V, n° 143. 1844. Helix Rizzæ Aradas, in : Philippi, Zeitschrift für Malako- Z0010g- :.p. 105, n°19: 1845. JHelir Rizzæ Calcara, Molluschi lerr. e fluv. di Palerme ; p. 43. 4. Non Helix bicincla MExKkEe [Synopsis methodica Molluscorum ; éd. 2, 1830, p. 127] qui est l'Helix (Cepolis) multistriata DESHAYES LEncyclop. méthodique ; Vers ; 11, 1830, p. 248], espèce de l'ile de Cuba. Non Helix bicincta Preirrer [| Symbolæ ad historiam Heliceorum ; 1, 1841, p. 38] qui est l'Helix (Oxychina) bicincta Pieifler, espèce du Guatemala, du Costa-Rica et du Mexique. Non Helix bicincta DuBois [in : Mousson, Coquilles terr. flur. Schlaefli Orient; 1, 1863, p. 37 (Helix obtusalis var. bicincta) ; et KogEeLr, in : RossmMassLeR, lconographie der Land- und Süsswasser - Mollusken ; V, 1877, p. 116, taf. CXLVIII, fig. 1485 (Helix obtusalis var. bicincta)] qui est une variété de l’Helixr (Helicogena) vulgaris Parreyss [in : Rossmasscer, /conogr., ete.; 1839, p. 10, taf. XLIV, fig. 581 |. — 200 — 1846. Helir Rizzæ Calcara, Cenno su Moll. viv. e foss. della Sicilia ; p.22. 1854. Helix bicincla Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p. ÿ. 1859. Helix bicincta Benoît, Illustraz. Sistem. iconogr. Testacei estra- marini della Sicilia ; part. HI, p. 170, n° 61, tav. 3, fig. 16. 1868. Helix bicincta Pieiffler, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 479, n° 1057 a. 1SS7. Helix Olivieri var. bicincta Tryon, loc. supra cit. ; WI, p. 192, pl. XLIT, fig. 64. 1889. Helix Olivieri var. bicincta Westerlund, loc. supra cit. ; 1, p. 86. 189%. Helicella Olivieri var. bicincta Pilsbry, in : Tryon, loc. supra it. ; IX, p. 266. BeNoiT ! a donné, de cette variété, l'excellente diagnose suivante : « Testa demum clauso-perforala, subglobosa, lenuis, subpellucida, sltrialo-rugulosa, corneo-rufescens, fasciis duabus lacteis cincla; spira elevala, convexa ; anfractus sex rolundatli, ullimus antlice vix descendens ; sulura profunda ; aperlura rolundato-lunata, vix obliqua ; perisltoma aculum, extus rubellum, inlus albido-labia- tum, margine dextro subrecto, basili palulo, columellari reflexo perforalionèm occultante ». Les dimensions de la var. Rizzœ@ sont les suivantes : Diamètre maximum : 15 millimètres; diamètre minimuin : 12 1/2 millimètres ; hauteur : 11 millimètres. Cette variété est abondante en Sicile. Une assez grosse difficulté s’est élevée au sujet de Ja nomenclature de cette coquille. La même année, ARADAS et 1. BeNorr (L.). — Illustrazione sislemalica crilica iconografica de’ Testacei estramarini della Sicilia ulteriore e delle isole circostanti ; HIT, 1859, p. 170. Cet ouvrage, resté inachevé, a paru en # fascicules aux dates suivantes : fasc. I, p. 1-52 (1857); fase. II, p. 53-116 (1857); fasc. III, p. 117-180 (1859); fasc. IV, p. 181-248 (1862). — 201 — BENOIT avaient décrit ce Mollusque sous les noms respectifs d'Helix Rizzæ et d'Helix bicincla. La description d'Arapas ayant paru dans un Journal de Palerme, l'Occhio, aujour- d'hui introuvable t et n'étant pas accompagnée de figure, Benoit a proposé d'adopter définitivement le nom d'AHelix bicincla : € Il dott. Aradas di Catania opina essere stato il primo a ventilare per le stampe la presente specie nostrale, facendo noto averla prima di noi nomata A. Rizzæ nel Giornale palermitano l'Occhio, anno V, n. 143 (Vedi Prosp. della stor. della Zool. di Sic. Catania 1850, Estr. dal vol. V degli Atti dell Accademia Gioenia, p. 13 e 20). Tale publicazione è certamente oscura, ignorandosi la descri- zione di tale lumaca, e non conoscendosi se ne abbia esibita ligura : solo presso noi se ne ha una nuda notizia nè già citati Opuscoli del fu Calcara, senza cognizione di data. Stante il modo oscuro di tal divolgamento, stimiano giusto ritenere 11 nome di 77. bicincta da noi dato alla specie il 1543 nelle nostre Ricerche Malacogische, ove ne fu già esposta la descrizione accompagnata da une figura » ? Il est malheureusement impossible d'adopter le nom d'Helix bicincla, puisque ce vocable s'applique à une espèce du Guatemala, du Costa-Rica et du Mexique, décrite antérieurement par Prerrrer*; il convient donc de désigner sous le nom de variété Rizzc Aradas la coquille dont il est ici question, d'autant plus que l'identité des deux Mollusques décrits par ArApAS et BENOIT ne laisse aucun doute ‘. 1. La Bibliothèque municipale de Palerme ne possède qu'une collec- tion incomplète de ce recueil. M. le Marquis pe Moxrerosaro a eu l'amabilité de consulter ce journal à mon intention et de m'adresser une copie des articles malacologiques. Qu'il veuille bien recevoir ici tous mes remerciements. 2. BeNorr (L.). — Loc. supra cit. ; part. III ; 1859, p. 172. 3. Voir page 199, note 1 de ce mémoire. #. Il est, d'autre part, impossible de savoir lequel des deux mémoires d'Arapas et de BENorr est antérieur à l'autre, le mois de la publication n'étant pas indiqué." — 202 — Quant aux coquilles nommées : Helix ornala par pe Crisrorori et JAN !,.et Helix bizona par MunLrELpr ?, 1l est impossible, en l'absence de toute description, de les rapporter à une variété bien définie de l’Helix Olivieri de Férussac ; tout au plus peut-on, sur la foi de RosSMASSLER ”, les considérer comme synonymes de l'ÆJelix Olivieri. Variété cribrata Westerlund. 1876. Helir Olivieri var. cribrata Westerlund, Fauna europ. ; p. 62. 1879. Helix Olivieri var. cribrata Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. 43. 1887. Helix Olivieri var. cribrata Tryon, loc. supra cit. ; I, p. 192. 1889. Helir Olivieri var. cribrata Westerlund, Loc. supra cit.; IX, C2 p. 86. 1894. Helicella Olivieri var. cribrata Pilsbry, in : Tryon, loc. supra cit. ; IX, p. 266. 1. Crisrorort et JAX in sched., teste RossmAssLER, 1conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; F, part. IV, 1837, p. 37. Non Helix ornata Parreyss [in : Preirrer, Monogr. Helhiceor. vivent. ; IV, 1859, p. 177] qui est une variété de l'Helir (Chilostoma) phocæa Rorx | Malakozoolog. Blätter ; HI, p. 1, taf. E, fig. 1-3 (Helix Phocæa) |, espèce du mont Parnasse. 2. MuuzreLzpr in sched., teste ROSSMASSLER, l0€. supra cit. : 1, 1837, P. 317. Non Helir bizona Rossuasszer [loc. supra cit. ; IV, 1842, p. 1, taf. LI, fig. 683: et Koger, in : RossmassLer, loc. supra cit.; V, n. Î., 1876, p. 35 (Helix cingulata var. bizona) | qui est une variété de l’Helix (Chilostoma) cingulata Sruner { Systematisches Verzeichniss der Schiweizer-Conchylien ; 1820, p. 14% (Helir cingqulata)], espèce du Tyrol. Non Helix bizona GREbLER qui est l'Helir (Ganesella) bizona Gredler, espèce de Chine. Non Helix bizona MarTENs qui est une variété de l'Helir (Lysinoe) Ghiesbreghti Nysr | Bullet. Acad. Se. Bruxelles : VIT, 1841, p. 33, fig. 2 (Helix Ghiesbreghtii)}, espèce de Vera-Cruz, du Mexique et du Gua- temala. 3. RossSMASSsLER. — Loc, supra cit. ; 1, 1837, p. 37. 0 Coquille brillante, d'un corné bleuàtre, ornée de deux bandes brunes brillantes et de stries à la suture et autour de l'ombilic. Cette variété, qui atteint 13 1/2 millimètres de diamètre maximum et 9 millimètres de hauteur, habite la Grèce, notamment aux environs d'Athènes. 1839. 1842. 1842. 1842. 1864. 1879. 1882. 1887. Variété gregaria Zeigler. Helix gregaria Zeigler, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; p. 7, taf. XLIIL, fig. 569. Helix Olivieri Pirajno, Nota di Moll. di Sicilia ; p. 6 (non pr FÉRUSSAC). Helix Olivieri Aradas et Maggiore, Catal. della Conch. di Sicilia ; p. 94 (non pe FÉRUSSAC). Helix Olivieri Calcara, Cenno topographico de’ dintorni di Torino; p. 23 (non pr FÉRUSSAC). ». Helix Olivieri Calcara, Esposiz. Moll. terr. e fluv. di Palermo ; p. 15 (Atti dell Accad. di Scienze e Lett. di Palermo) (non p€ FÉRUSSAC). . Helix syriaca var. 8 Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. : 1, p. 131. . Helixr syriaca Morelet, Catal. Mollusques Algérie ; Journal de Conchyliologie : AV, p. 288. . Helix Syriaca var. gregaria Mousson, Coquilles terr. flux. Bellardi Orient ; p. 30. . Helix occulta Bivona, teste Pirajno, in : Benoît, /llustraz. Sistem. iconogr. Testacei estramarini della Sicilia; part. IT, p. 167, n° 60, tav. III, fig. 19. Helix oxychina var. minor Bourguignat, Malacologie Algérie ; I, p. 149, pl. XVIIL, fig. 1-2. Helix syriaca var. gregaria Westerlund et Blane, loc. supra cit. ; p. 44. Helix (Monacha) gregaria Statuti, Catalogo Molluschi terr. et fluv. prov. Romana; Afti Accad. pont. de nuoti Lincei; XXXIV ; (tirés à part, p. 19, n° 22). Helix gregaria Tryon, loc. supra cit. ; HE, p. 196, pl. XLIV, fig. 22-23. OU 1889. Helir Olivieri var. gregaria Westerlund, Loc. supra cit. ; WH, p. 86. 1894. Helicella Olivieri var. gregaria Pilsbry, in : Tryon, loc. supra Cil.: IX, p. 266: 1894. Helir (Carthusiana) gregaria de Monterosato, Conchiglie ter- restri Monte Pellegrino ; Naturalista Siciliano ; XIII, n° 9 (tirés à part, p. 2). 1900. Helix (Zenobia) gregaria Bellini; Bollettino Soc. zoologica ita- hana (2° série), T, p. 38, n° 19 (tirés à part, p. 10, n° 19). La variété gregaria ressemble beaucoup à l'Helix car- thusiana Müller et constitue un des nombreux termes de passage qui relie cette dernière espèce à l'Helix Olivieri de Férussac. La taille de la variété gregaria reste petite : 10-12 millimètres de diamètre maximum pour 7-8 milli- mètres de hauteur ; la sculpture est Ia même que chez le type; enfin, l’ombilic, réduit à un point, est aussi très souvent accusé seulement par un faible relèvement du bord columellaire. La variété gregaria présente une aire de dispersion con- sidérable : on la rencontre dans le sud de l'Italie, notam- ment aux environs de Naples et en Calabre où elle est abondante; en Sicile, en Grèce, en Algérie et jusqu'en Égypte. En Syrie, elle vit à Cheikle [ NARGELE]. A côté de ces variétés, l'Helix Olivieri de Férussac offre de nombreuses formes de taille et de coloration dont je me contenterai de donner une liste critique. EX FORMA : 1.) major Paulucci. + PauLzucci, 1879, Fauna malacologica della Calabria: p. TA, tab. 1, fig. 6; — PrisBry, 1887, loc. supra cit. ; II, p. 191, pl. XLIL, fig. 61; — WESTERLUND, 1889, loc. supra cit.; 11, p. 86. Forme de grande taille, atteignant jusqu'à 19-20 milli- mètres de diamètre maximum et 13 millimètres de hauteur, — 205 — vivant dans presque toutes les localités où habite le type. M. HENRI GapeAU DE KERVILLE ne l'a pas recueillie en Syrie. 2.) nana Paulucci. PAvcucer 1879, locnsupnaicit. prit tab. The. 7;— Srarurr, 1882, loc. supra cit.; p. 20; — Prisery, 1887, loc. supra cit.; TX, p. 191, pl. XLII, fig. 62; — WEsTERLUND, 1889, loc. supra cit. ; 11, p. 86. La forme nana est souvent de taille très petite puisqu'elle n'a parfois que 7 millimètres de diamètre maximum. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a rencontré, notamment à Broumana (Liban) et sur les rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth, de très beaux spécimens de cette forme, ne mesu- rant que 8 millimètres de diamètre maximum pour 4 1/4 millimètres de hauteur. De telles coquilles sont parfaitement adultes, et leur ouverture est bordée d’un bourrelet rosé très marqué. Je figure ici (pl. VIII, fig. 1) un des exem- plaires les mieux caractérisés. EX COLORE : 1.) ocellala Parreyss. Parreyss, 1839, in : Rorn, Molluscorum species Orient.: p. 14; — PrEIRFER, 1848, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 130 ; — Moussox, 1864, loc. supra cit.; p. 5 ; — Tryo, 1887, loc. supra cit.; p. 191, pl. XLIT, fig. 63; — WEsTERLUND, 1889, loc. supra cit.; IL, p. 86. Cette forme possède une coquille presque opaque, d'appa- rence laiteuse, ornée d’une ou de deux zonules d'un corné foncé et de taches de même couleur irrégulièrement distri- buées. La forme ocellata Parreyss vit aux environs de Constan- tinople et en divers points de l'Asie-Mineure. 2.) pallida Paulucci. PauLuccr, 1879, loc. supra cit.; p. 71; — WEesTERLUND, 1889, loc. supra cil.; 1, p. S6. 26 Coquille d'un corné rosé, avec le dernier tour orné d'une bande étroite d'un brun-rougeñtre sombre. Cette forme habite la Calabre. 3.) monochroa Westerlund. WESTERLUND, ASS9. loc. supra cit. : I, p. 86. ; Ï Coquille unicolore, mince, de couleur cornée, atteignant 14-15 millimètres de diamètre maximum sur 10 millimètres de hauteur. La forme monochroa Westerlund habite la Grèce. 4.) rufescens Platania. PLATANIA, in: PAuLUCCI, 1879, loc. supra cit.; p. 11; — TryYonN, 1887, loc. supra cit.; II, p. 191; — WesrTErLuND, 1889, loc. supra cit. ; IT, p. 86. Coquille rougeàtre ou d'un brun-rougeàtre, ornée d'une bande blanche; ouverture garnie d'un bourrelet rosé. Cette mutation ex colore se rencontre, plus ou moins abondamment, en Sicile. Deux autres Theba sont très voisins de l’'Helix Olivieri de Férussac et devront sans doute lui être réunis : l'Helix Rothi Pfeiffer et l'Helix obstructa de Férussac. L'Helix Rothi Pfeiffer !, qui habite l'ile de Syra, les envi- rons de Smyrne et de Constantinople, n'est qu'une forme représentative de l'Helix Olivieri de Férussac, reliant cette dernière espèce aux variétés si nombreuses de l’'Helix car- 4. PrEIFFER, in: Wäiegm. Archiv. für Naturg.; 1, 1841, p. 218. Figuré dans Marrini et Caemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet; 1846, p. 126, n° 92, taf. XVII, fig. 5-7; et par KOBELT, in : ROSSMASSLER, 1C0n0gra- phie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., 1879, taf. CX, fig. 1633. La figure 1635 représente la var. Drazxleri Zelebor. MoussoN [Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient, 1854, p. 26] a décrit une variété obsita, qui vit aux environs de Smyrne. nn thusiana Müller. Ainsi que le dit Srurany !, il est actuelle- ment impossible de trancher la question, par suite du manque de matériaux de comparaison. Quant à l'Helix obstructa de Férussac? (pl. VIT, fig. 18-20), il se relie, comme PaLLary* le fait remarquer, à l’Helix Olivieri de Férussac par de nombreux passages“. Je le conserve cependant comme espèce distincte parce qu'il vit très abondant et très typique, et en l'absence de l'Helix Olivieri de Férussac, dans les régions mésopotamiennes. Peut-être s'agit-il ici d’une variété locale ou d’une espèce représentative * ? Peut-être aussi y a-t-il confusion, et l'Helix obstructa, signalé par MoussoN comme si abondant en Mésopotamie, est-il une espèce différente de la coquille de la Syrie et de l'Égypte désignée sous le même nom par de nombreux naturalistes ? 1. STURANY (R.). — Beitrag zur Kenntniss der kleinasiatischen Molluskenfauna ; Sitzungsberichte d. Kais. Akad. d. Wissenschaft. Wien ; CXI, 1902, p. 128. 2. FÉRUSSAG (DE) et DESHAYES. — Histoire gén. et partlicul. des Mollusques ; 1, p. 110, tabl. CX, fig. 10. 3. Pazcany (P ) — Catalogue de la faune malacologique d'Égypte ; Mémoires Institut Egyptien ; VI, 1909, p 15. k. Pour Mousson |[Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient; 1854, p. 43] l'Helir obstructa de Férussac se distingue « par la forte déviation du dernier tour à l'endroit de l'ombilic, qui reste punctiforme »; mais ce caractère s'observe facilement chez toutes les espèces du groupe de l'Helir carthusiana Müller. ». L'Helix obstructa est « très fréquente dans la Haute-Mésopotamie où elle semble remplacer les Helix syriaca Ebhr., Olivieri Fér., qui n'y paraissent plus, tandis que sur certains points de la Syrie elles coexistent. Dans ce vaste domaine elle ne se développe pas en variétés appréciables et ne se change nulle part en variété appressula Fri- waldsky [in : Rorn, Coquilles terr. flux. Bellardi Orient; 1861, p. 9], espèce mentionnée sur la côte méditerranéenne. Elle a été trouvée en quantité à Bakuba (Dschebel-Sindscher), sous des buissons au bord du désert ». [Moussox (A.). — Coquilles terr. fluv. D' Schlaefli Orient; Journal de Conchyliologie ; XX, 1874, p. 28}. — 208 — Enfin, BourGuiGxaT! a décrit un Helix subobstructa qui «offre surtout de grands rapports extérieurs avec l'Helix syriaca », Mais qui s'en distingue par « sa perforation ombilicale qui, au lieu d'être arrondie, présente une forme allongée semblable à celle que l'on remarque chez l'Helix obstructa de Férussac. » Mais on séparera toujours notre Helix subobstructa de l'obstructa dont nous avons donné la reproduction dans nos planches, à ses tours de spire, plus nombreux et s'ac- croissant avec plus de régularité ; à son test, plus fragile, plus diaphane ; à sa spire, un peu plus élancée; enfin, surtout, à son dernier tour de spire, moins dévié vers la perforation ombilicale » ?. On voit que les caractères énumérés par BOURGUIGNAT ne sont pas spécifiques, et qu'après ce que j'ai dit de la varia- bilité de l'Helix Olivieri et des espèces voisines, il ne saurait être question de séparer spécifiquement l'Helix subobstructa. LOCALITÉS : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth [HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Broumana (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Aménités malacologiques: 1, 1856, p. 116, pl. IX, fig. 4-6. [| « Habite sous les gazons, les feuilles mortes, à Beicos en Anatolie (Raymoxb) », p. 117 |. BourGuIGNAT, qui avait l'intention de publier une Histoire malaco- logique de l'Égypte, a étiqueté un certain nombre d'Helix obstrucla de ce pays sous les noms d'Helir morphina Bourguignat, Helix pephi- sema Bourguignat, Helir cahirina Bourguignat, Helix nearæ Bourgui- gnat, Helix catemphatia Bourguignat. P. Pazzary [loc. supra cit. ; 1909, p. 15] a eu parfaitement raison de considérer ces coquilles comme de véritables Helir obstructa de Férussac. 2. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit.; 1856, p. 117. — 209 — Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 me- tres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE}. Région verdoyante de Damas, entre 650 ct 700 mètres d'altitude [HeNRt GADEAU DE KERVILLE|. Ataïbé, à l'est de Damas [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Koutaïfé, au nord-est de Damas [HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. & 4. — PLATYTHEBA Pilsbry, 1894 1. C'est avec raison que Pilsbry ? a proposé le nouveau nom de Platytheba pour le sous-genre Nummulina Kobelt?, ce dernier vocable ayant été antérieurement employé par D'ORBIGNY *. Les espèces de ce sous-genre, d’ailleurs peu nombreuses, sont caractéristiques de la Syrie et du Caucase. Helix (Platytheba) nummus Ehrenberg. 1831. Caracolla nummus Ehrenberg, Symbol. phys. (sans pagination). AS45 Helir Henderborgi Pleifler, Proceed. Zoological Society of Lon- don : p. 132. IS47. Ielix oxigyra Boissier, in : de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoologie ; p. 131. 1S4S. Helix numanus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.: 1, p. 299, n° 549 *. 1. Pisery (G. W.), in: TryvoN (H. A.). — Manual of Conchology : 2 série, Pulmonata ; IX, 189%, p. 268. 2, Kogecr (D'° W.). — Catalog Europ. Binnenconchylien : AST, p. 12. 3. ORBIGNY (AL. p'). — Annales Sciences naturelles : VIT, 1826. %. Non Helix nummus Issel, qui est une variété du Trochomorpha (Videna) planorbis Lessox [Voyage de la Coquille ; Zoologie : M, T, 1830, p. 312, atlas, pl. XII, fig. 4 (Helir planorbis)], espèce de Sumatra, Java, Bornéo, Célèbes, etc. 1848. 1848. 1853. 1853. 1853. 1854. 1855. 1855. 1856. 1859. 1862. 165. 1868 . 1587. — 210 — Helix Henderborgi Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 245, n° 563. Helix oxigyra VPieifler, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 444, n° 444 a. Helix rmummus Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 161, n° 862, Helix numimus Bourguignat, Cataloque rais. Mollusques Saulcy Orient ; p. 21. Helix bottæ de Valenciennes, in : Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 21 (in Collect. Muséum Paris ). Helix nummus Reeve, Conchol. Iconica ; tab. 145, fig. 935. Helix numimus Schmidt, Stylommatophoren; p. 33, taf. VIT, fig. 50. Iberus nummus Adams, Genera of Shells ; p. 209. Helix nummus Martens, Gattung Helix, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; WT, p. 431, n° 99%, taf. 151, fig. 18-20. Helix nummus Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 187, n'41174: Hygromia nummus Môrch, Journal de Conchyliol. : XI, p. 333. Helix nummius Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 33, n° 22. Helix nummus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 258$, n° 1598. . Helix nummus Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieur ou peu connus ; 10° décade, p. 312, pl. XLIT; fig. 1-3. Helix (Nummulina) numimus Jickeli, Fauna der Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-O0st-Afrika’s ; p. 67. Helix rummnus Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken: V, p. 26, taf. CXXVI, fig. 1214. Helix (Numomulina) numomus Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; II, p. 199, pl. XLIV, fig. 45-46. 1. Dans son texte, MARTEXS | loc. supra cil., 1856, p. #31] renvoie par erreur à la pl. 152. Cette confusion a été reproduite par de nombreux auteurs. — 211 — 1889. Helix (Nummulina) nummus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; part. IT, p. 29, n° 82. 1889. Helix (Fruticicola) nummus Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 83. 1894. Helix (Platytheba) nummus Pilsbry, in Tryon, Manual of Con- chology ; série, Pulmonata ; IX, p. 268. 1912. Helir (Platytheba) nummus Germain, Bulletin Muséum ist. natur. Paris ; n° 7, p. 44%, n° 103. Cette belle espèce est peu variable; la taille reste sensi- blement constante chez les individus adultes ; la spire est, quelquefois, un peu plus élevée et plus franchement tecti- forme en dessus ; enfin, quelques spécimens présentent un ombilic légèrement plus ouvert. Le test est assez solide, bien que médiocrement épais; il est chocolat clair en dessous, moins foncé en dessus, avec un sommet lisse et brillant. Il est orné, de la manière la plus élégante, de fortes stries obliques, presque lamelleuses, un peu plus délicates et plus serrées en dessous. La carène est blanche et tranchante. Diamètre maximum : 16 1/2 millimètres; diamètre mini- mum : 14 1/4 millimètres; hauteur totale : 5 1/2 milli- mètres ; largeur de l'ouverture : 7 1/2 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 7 millimètres. Avec les individus normaux, M. HENRI GADEAU DE KERVILLE à recueilli un échantillon, malheureusement peu adulte, dont la coquille, absolument transparente, est entièrement albine. L'Helix (Platytheba) nummus est une espèce bien par- ticulière et qu'il est facile de séparer des autres Helix du même groupe. L'espèce la plus voisine est, en effet, l'Helix spiroæia Bourguignat! qui vit également en Syrie, mais qui se distingue de l'Helix nummus : 1. BourœuI@nar (J. R.). — Mollusques nouveaux, liltigieur où peu connus : 10° décade, 1868, p. 310, n° 97, pl. XLIT, fig. 4-6. La figure donnée par le D' W. Kogezr [in : ROSSMASSLER, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : V, 1877, p. 27, taf. CXXVI, fig. 1215 | est également très exacte. , — 212 — Par sa coquille plus petite, moins lenticulaire, plus bombée en dessus ; par son ouverture proportionnellement plus petite, plus serrée, presque aussi haute que large; enfin, par son ombilic presque nul, tandis qu'il est bien développé chez l'Helix nummus. L'Helix nummus est beaucoup plus éloigné de l’Æelix genezarethana Mousson! qui habite la Palestine; cette dernière espèce se sépare de l’Helix nummus : Par sa taille plus grande, sa forme bien plus globuleuse, renflée à la base; par sa carène plus forte et plus obtuse ; par son ombilie bien moins large; enfin, par sa coloration uniforme. Au nord de la Syrie vivent également deux autres espèces du sous-genre Plalytheba : VHelix Jasonis Dubois ? et l’Helix prometheus Boetiger*. L'Helix Jasonis Dubois, qui habite la Mingrélie, au sud- ouest du Caucase“, se distingue par sa taille bien plus 1. Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par le Prof. J. R. Roth pendant son dernier voyage en Palestine ; 1S61, p. 28, n° 31. Cette espèce a été exactement figurée par J. R. BOURGUIGNAT {Mollusques nouveaux, liligieux ou peu connus ; 1"* décade, 1863, p. 17, n° 8, pl. IT, fig. 9-11] et par le D' W. Komezr [in : RosSMASSLER, lconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; VI, 1879, p. 1, taf. CLI, fig. 1530 |. 2. Dupois, in : Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par le Prof. J. R. Roth pendant son dernier voyage en Palestine ; 1861, p. 29 (sans description). Décrite par Moussox (A.) [Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' Alexandre Schlaefli, part. Il, 1863, p. 52, n° 41], cette espèce a été figurée par le D' W. Kogezr [in : RossuassLer, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, 1879, p. 1, taf. CLI, fig. 1529]. 3. BogrrGer (D' Oskar). — Siebentes Verzeichniss von Mollusken der Kaukasusländer nach Sendungen des Herrn Hans Leder, z. Z. in Helenendorf bei Elisabetpol (Transkaukasien) ; Jahrbücher d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; X, 1883, p. 159, n° 31, taf. IV, tig. Ga, Gbet 6c[ Helix (Numamulina) Prometheus]. 4. Le type original, décrit par A. Mousson, a été recueilli aux envi- rons de Nakolekewi par DuBois. — 213 — grande, atteignant jusqu'à 22-24 millimètres de diamètre maximum !; par sa spire moins élevée; par son ombilic beaucoup plus large; enfin, par son test plus fortement strié, presque costulé, avec un dernier tour muni d'une carène blanche plus mince, plus tranchante et plus proémi- nente. C'est une forme septentrionale de l'Helix nummus. Il en est de même de l'Helix prometheus Bocttger, espèce du Caucase ? qui se sépare de l'Helix nummus Ehrenberg : par sa taille plus grande ; par son ombilic plus largement ouvert ; par son test très obscurément granulé, non rugueux en dessous ; et, enfin, par son dernier tour très nettement descendant à l'extrémité. En résumé, les Plalylheba sont des Helix particuliers à l'Asie-Antérieure, où ils se rencontrent depuis la Palestine (Helix genezarethana Mousson) et la Syrie (Helix nummus Ehrenberg, Helix spiroxia Bourguignat), jusqu'au Cau- case (Helix promelheus Boettger) et à la Mingrélie (Helix Jasonis Dubois). Il est intéressant de remarquer que l’om- bilic, presque nul chez l'espèce de la Palestine, va en s'élargissant à mesure que l’on s'avance vers le nord pour atteindre son plus grand développement chez les espèces de la Mingrélie et du Caucase. LOCALITÉ : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. $ 5. — METAFRUTICICOLA von Ihering, 1892. Helix (Metafruticicola) berytensis de Férussac. PVR" et pl. IX, ie. 12-14: 1. Pour 9 millimètres de hauteur totale. 2. L'Helix prometheus habite près de Muri { Tskeni-Tskali, dans le Riongebiet |. 3. IHERING (HERMANN Vox). — Zeitschrift für Wissensch. Zool., 4 octobre 1892, p. 492. | — Pseudocampylæa Hesse, Jahrb. d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1SS4, p. 237, non Pseudocampylæa Pfeiffer, Malakozoolog. Blütter, XXIV, 1877, p. S|. 27 1841. 1846. 1848. 1850. 1852. 1853. 1853. 1854. 1855. 1859. 1861. 1863. 1865. 1868. 1874. 1877. 1887. 1889. — 214 — . Helix Berytensis de Férussac, Tableaux systématiques; p. 43, n° 260. Helix Berytensis Pfeiffer, Symbol. ad Hist. Heliceor. vivent; H, p. 39. Helix berytensis Pfeiffer, Gattung Helix, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; p. 126, n° 93, taf. XVII, fig. 41-12; Helix Berytensis Pfeifler, Monogr. Heliceor. vivent.; 1, p. 138, n° 398. Fruticicola berytensis Albers, Die Heliceen ; p. 71. Helix berytensis Reeve, Conchologia Iconica, pl. CXELVI, sp. 966. Helix Berytensis Pleiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; WI, p. 120, n° 580. Helix berytensis Bourguignat, Cataloque vrais. Mollusques terr. flux. Sauley Orient; p. 23. Helix berytensis Mousson, Coquilles terr. flur. Bellardi Orient ; p42#ntel: Hygromia berylensis Adams, Genera of recent Mollusca ; p. 214. Helir Berytensis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 120, n° 760. Helix berytensis Mousson, Coquilles terr. flurc. Roth Palestine; p9/m10: Helix berytensis Bourguignat, Mollusques nouveaux, litig. ou peu connus ; p. 37, pl. VI, fig. 1-3. Helix berytensis Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 592, n° 20. Helix Berytensis Pleiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 195, n° 1068. Helix berytensis Martens, Vorderasiatische Conchylien; p.8, n°5, etsp. 01. Helix berytensis Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der. Land- und Süsswasser - Mollusken ; V, p. 25, taf. CXXV, fig. 1208. Helix (Carthusiana) berytensis Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; TE, p. 194, pl. XLIIT, fig. 97-99. Helix (Lalonia) berytensis Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 11, p. 69, n° 196. 05, 1889. Helix (Fruticicola) berytensis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deulschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 83. 189%. Helix (Theba) berytensis Pilsbry, in : Tryon, Manual of Concho- logy ; 2 série, Pulmonata; IX, p. 266. 1902. Helicella (Theba) berytensis Gude, Journal of Malacology ; WX, p. 128. 1912. Helir (Metafrulicicola) berytensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445, n° 106. La figuration de l'Helix berytensis de Férussac, donnée par Pretrrer!, est relativement exacte, bien qu'elle repré- sente une coquille à spire trop haute” avec un ombilie trop étroit; celle de J. R. BourauIGxaT* est beaucoup plus fidèle et rend bien, notamment, les caractères de l’ombilic. Je figure ici (pl. IX, fig. 12-14) le fype de la collection DE FéÉRUSsAC, aujourd'hui au Muséum national d'Histoire natu° relle de Paris. On voit que l’Helix berytensis de Férussac, qui, à première vue, présente l'aspect des coquilles du groupe de l’Helix Olivierri de Férussac, s'en distingue par sa forme plus globuleuse, par sa spire plus haute, plus régulièrement conique et à tours plus convexes; par son ombilic large, entouré d’une angulosité émoussée ; par sa coloration uni- 1. Preirrer (L.). — Die Schnirkelschnecken, Gattung Helix, in : ManrTini et CHEMNITz, Systemat. Conchylien-Cabinel: 1846, p. 126, n° 95; tai. XVII, fig. 11-12. 2. WESTERLUND (C. A.) [Fauna der in der palüarctischen region Bin- nenconchylien ; 1, 1889, p. 69] a distingué cette coquille du type de l'Helix berytensis de Férussac, sous le nom de forma allior. Déjà BourGuiGxaT | Mollusques nouveaux, liligieux où peu connus ; 2° décade, 1% mai 1863, p. 42] avait créé, pour cette même coquille, la variété conica; ce nom étant incontestablement le plus ancien est celui qu'il convient d'adopter. Dans ce même travail, BouRGuIGNAT a encore dis- tingué une variété leucozona chez laquelle le « dernier tour subangu- leux est orné d’une obscure zonule d'une teinte pàle qui disparait vers l'ouverture », et une variété subgranulata qui possède une « coquille à granulations à peine sensibles, même à la loupe ». 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1% mai 1863, p. 39, pl. VI, fig. 1-3. oo forme d'un brun-jaunâtre clair et, enfin, par sa sculpture spéciale. Le test de l'Æelix berylensis de Férussac est, non- seulement orné de stries assez fortes, un peu irrégulières et très obliques, mais encore de fines granulations placées les unes contre les autres et à peu près orientées comme les stries. Sur les premiers tours, ce sont les granulations qui dominent les stries; par contre, au dernier tour, les stries sont plus importantes que les granulations. L'unique échantillon recueilli par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE est, Comparativement au type de FÉRussAac, de taille un peu plus forte. Il mesure 16 millimètres de dia- mètre maximum, !4 millimètres de diamètre minimum et 10 millimètres de hauteur totale (pl. VIE, fig. 17). L'enroulement des tours de spire est rigoureusement identique chez les deux coquilles qui présentent un dernier tour brusquement descendant à l'extrémité, mais seulement sur une très petite longueur. Le test de l'exemplaire récolté par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE est Jaunacé, un peu café au fait clair, moins fortement coloré en dessous qu'en dessus ; enfin, l'ouverture est intérieurement garnie d'un bourrelet blanchâtre *. Une espèce très voisine de l’Æelix berylensis de Férussac a été décrite, par J. R. BoURGLIGNAT *, sous le nom d'Helix Fourousi. La coquille, de même taille, de même forme 1. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE n'a fait que très peu de recherches zoologiques dans la localité où il a recueilli cet unique échantillon, localité indiquée ci-après. 2. J'ai reçu dernièrement, des environs de Beyrouth, quelques exemplaires de l'Helir berylensis de Férussac, remarquables par leur coloration qui est d'un jaune olivàtre, plus franchement jaune vers le sommet et aux environs de l'ouverture. L'intérieur de l'ouverture est d'un blanc violacé un peu brillant, avec un péristome plus nette- ment violacé. 3. BourGuIGNaT (J. R.). — Mollusques nouveaux, litigieux où peu connus ; 2° décade, 1° mai 1863, p. 41, pl. VI, fig. 6-9. — 217 — générale, se distingue par un ombilic notablement plus étroit et une sculpture différente, beaucoup plus nettement accusée : les granulations sont ici plus grosses, plus allon- sées, et disposées d'une manière plus symétrique. De telles différences paraissent peu importantes et il semblerait, en s'en tenant au seul examen de la coquille, que l'Helix Fourousi Bourguignat ne soit qu'une variété de l'Æelix berytensistdemRérussac-"cependant,-ul/m'en esturien,, P. Hesse ! ayant dernièrement montré que ces deux Mollus- ques présentaient de nombreuses différences anatomiques portant, principalement, sur l'appareil génital *. D'autre part cet habile anatomiste, qui a étudié le fype de l'Helix granulata Roth”, conservé au Musée de Munich, a pu l'identifier à l'Helix Fourousi Bourguignat; mais, comme il existe déjà un Helix granulala antérieurement décrit par Quoy et GarMARD “, le nom proposé par Rorn ne peut être 1. HESsE (P.). — Kritische Fragmente. V. Helix berytensis Fér. und fourousi Bgt. VIE. Helir granulata Roth ; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1908, p. 133-135. 2. D'après P. Hesse | loc. supra cit.: 190$, p. 135], la longueur du pénis, qui atteint de 15 à 20 1/2 millimètres chez l'Helix berytensis, n'est que de 5 1/2 millimètres chez l'Helix Fourousti. 3. RoTH (J. R.) — Molluscorum species, quas in itinere per Orientem facto comates clar. Schuberti doctores M. Erdl et JR. Roth collegerunt ; 1839, p: 16, n° 29, tab. 1, ig. Set. 19. Non Helir granulata Quoy et Gaitmarp [Voyage autour du monde de L'« Astrolabe », de 1826 à 1829, sous les ordres du capitaine d'Urtille ; Zoologie ; IL, 1832, p. 95, tab. VIT, fig. 6-9], qui est l’Helir (Albersia) granulala Quoy et Gaimard, espèce de la Nouvelle-Guinée. Nec Helir granulata Arber, A Catalogue of the land and freshwater Mollusca found in the vicinity of Newcastle-upon-Tyne, with remarks ; Transac. Northumb. Newcastle - upon - Tiyne ; 1, 1830, p. 39; — [and Notes of the land and freshwater Mollusea of Great Britain, with a revised list of species; Magaz. Zool. and Botan; I, 1837, p. 107, espèce de l'Angleterre |. 4, Loc. supra cit. :1832, p. 95. Dos — accepté. BourGuIGNAT !, qui avait remarqué ce double emploi, a baptisé Helix rachiodia la coquille figurée par RorTa, tout en ayant le tort de la considérer comme une espèce distincte de son Helix Fourousi*. Comme le vocable d’'Helix rachiodia est antérieur à celui de Fourousi*, c'est lui qui, en définitive, doit être attribué à cette espèce qui, dans la nomenclature, prendra rang à côté de l'Æelix berylensis de Férussac, sous le nom d'Jelix (Metafruti- cicola) rachiodia Bourguignat [— Helix granulata Roth, non Quoy et Gaimard, nec Alder; — Helix Fourousi Bourguignat |. LOCALITÉ : Rochers maritimes près de lembouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth (Syrie) { HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Helix berytensis de Férussac est un Mollusque essen- tiellement oriental qui vit dans la majeure partie de l’Asie- Antérieure, où on le rencontre depuis la Carie [Roru|, la Syrie et la Palestine [pe SauLcy, BELLARDI, Collection DE FÉRussac au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, Roru, etc.], jusqu’au Caucase | WESTERLUND |. 1. BoureuiGxaT (J: R.). — Loc. supra cit.; 1863, p. 31. 2. Les différences que signale BourGuiIGNaT [loc. Supra cit. : 1863, p. 39] sont uniquement d'ordre individuel. Cet auteur dit, en effet, que l'Helir Fourousi se sépare (de la rachiodia : par son test moins. globuleux ; par son dernier tour plus grand, plus dilaté; par son ouverture plus allongée dans le sens de la largeur ; par sa perfora- tion ombilicale un peu moins étroite; enfin, par ses granulations épidermiques plus symétriquement disposées ». [ Loc. supra cil.; 1863, p. 43]. e 3. Le nom de rachiodia est imprimé à la page 99, tandis que le vocable Fourousi ne l’est qu'à la page 41, de la 2° décade des Mollus- ques nouvecur, litigieux où peu connus. [1 mai 1863 |. ADI — Se EUPARYPHA Hartmann, 1842 1, ( nn Helix (Euparypha) pisana Müller. 74. Helix pisana Müller, Verm. terr. el fluv. histor.; II, p. 60, n°299. . Helix pisana Roth, Molluscorum species Orient. ; p. 13, n° 11. 53. Helix pisana Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; p. 27. . Helix pisana Mousson, Coquilles terr. flur. Bellardi Orient; p.9, no 3 et: 01, n%0. 55. Helix pisana Roth, Malakozooloq. Blätter ; IL, p. 25, n° 13. 56. Helix pizana Deshayes, Expédition scient. Morée; HI, Mollus- ques ; p. 163, n° 243. 50. Helix pisana Mousson, Coquilles terr. flux. Schlaefli Orient ; p_8, n°8 et p.33, n° 11- … Helix pisana Mousson, Coquilles terr. luv. Roth Palestine : p. 23, 1 | Ï n° 22. 35. Helix pisana Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 533, n° 24. 1874. Helix (Euparypha) pisana Mousson , Journal de Conchyliologie , XXI p.102 1874. Helix (Euparypha) pisana Martens, Vorderasiatische Conchy- lien ; p. 11, n° 15, et p. 53. ASS9. Helix (Euparypha) pisana Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. 1902. Helix (Euparypha) pisana Gude, Journal of Malacology ; XX, p. 128. 1908. Euparypha pisana Sturany, Zoologischen Jahrbüchern ; XXVIT, p. 296, n° 9. 1908. Helix (Euparypha) pisana Germain, Étude Mollusques terr. flux. Henri Gadeau de Kerville Khroumirie ; p. 182, Di PANNE XXIX. 1912. Helix (Euparypha) pisana Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445, n° 110 Dis. 4. HARTMANN (J. D. W.). — Erd- und Süsswasser -Gasteropo den beschrieben und abgebildet von... Saint-Gall. ; 1842, p. 204. — 220 — Quelques exemplaires de cette espèce, appartenant à la variété albida Moquin-Tandon !, ont été recueillis par M. HENRI GaDEAU DE KERVILLE sur les rochers maritimes à l'embouchure de la rivière du Chien, près de Beyrouth. L’Helix pisana Müller est assez répandu en Syrie et en Palestine; je renvoie, pour la synonymie, pour l'étude des variations et pour la distribution géographique de cette espèce, à mon mémoire sur les Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE pen- dant son voyage zoologique en Khroumirie (Tunisie). 8 2. Helix (Euparypha) Seetzeni Koch. PLAIN, Ge. pl NIl os M pl Pie ME RISENl0E et pl. X, fig. 1-9, 13-16 et 22-24. Janvier 1847. Helix Seetzeni Koch, in : Pfeiffer, Zeitschrift für Mala- kozoologie ; p. 14, n° 6. Septembre 1847. Helix sabæ Boissier, in : de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoologie ; p. 132, n° 4. ° 4. MoquiN-TanpoN (A.). — Histoire naturelle des Mollusques terr. el fluv. de France ; W, 1855, p. 260 [— Helix pisana var. a MEXKE, Synopsis methodica Molluscorum ... Museo Menkeano ; 1830, p. 3; — Helix pisana var. alba Saurrzeworra, Ueber Land- und Süsswasser-Mollusken von Corsica ; Mittheil. Naturforsch. Gesellsch. Bern, 1843, p. 15; non Helix pisana var. alba MoquiN-TaANDoN, loc. supra cit.; 1, 1855, p. 260 |. 2. Dans le travail de pe CnarPeNriER | Uebersicht der durch Herrn Edm. Boissier von einer Reise nach Palästina mit zurückge- brachten Conchylien-Arten], paru en Septembre 1847 dans la Zeitschrift für Malakozoologie [p. 129-144], le D' L. PFEIFFER qui, avec Karz Tnropor MENKkE, dirigeait ce recueil, avait déjà prévu cette synonymie, puisqu'il ajoute, en note, au mémoire de bE CHAR- PENTIER : (€ Sollte diese Art nicht mit Helix Seetzeni Koch (Zeitschr. f. Malak., 1847, p. 14, PÊ. Monogr., 1, p. 154%, n° 397) zusammengehôüren ? (Pfr.) » | loc. Supra. cit. ; 1847, p. 132, note 1]. L 1848. 1852. 1853. 1853. 1855. 156. 1859. 1861. 1865. 1868. 1871. 1874. 1876. 1887. 1889. 1889. 1894. 1902. 1912. Helix Seetzeni Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 154 n°397. L Helix Seelzeni Reeve, Conchologia Iconica ; pl. CXLVHE, fig. 959. , Helix Seetzeni Bourguignat, Cataloque rais. Mollusques terr. flur. Sauley Orient ; p. 26. Helix Seetzeni Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 127, n° 636. Helix Seetzeni Roth, Malakozoolog. Blälter ; p. 25, n° 14. Helix Seetzeni Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet ; Helix ; taf. XXXVIT, fig. 13-14. Helix Seetzeni Pieiffler, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 132, n° 826. Helix Seelzeni Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; pret, n°21 Helix Seelzeni Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 534, n° 31. Helix Seetzeni Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 202, n°1137. Helix Seetzeni Martens, Malakozoolog. Blätlter ; p. 56, n° 8. Helix (Xerophila) Seelzeni Mousson, Journal de Conchyliologie : NI pp 21-1700: Helix Seetzeni Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken; IV, p. 57, taf. CXV, fig. 1133-1135. . Helix Seetzeni Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser- Mollusken ; VI, p. 2, n° 1532, taf. CLI, fig. 1532. Helix (Euparypha) Seetzeni Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; II, p. 223, pl. LILI, fig. 26-27. Helix (Xerophila) Seetzeni Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 1, p. 186, n° 432. Helir (Euparypha) Seetzeni Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 77 et 83. Helir (Xerocrassa) Seetzeni Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 247. Helix (Xerocrassa) Seetzeni Gude, Journal of Malacology ; IX, p. 127. Helix (Euparypha) Seetzeni Germain, Bulletin Muséum IHist. natur. Paris ; p. 445, n° 111. 28 — L'Helix Seelzeni Koch remplace, en grande partie, l'Helix pisana Müller, en Syrie et en Palestine. Mousson !, qui rapproche cette espèce de lHelix simulala de Férussac ?, ajoute : « On est convenu maintenant de ranger sous ce nom une espèce qui, par sa fréquence, son extension et sa varia- bilité de coloration, remplace en Syrie l'A. variabilis Drap. et que M. Férussac, sans aucun doute, aurait subordonnée à son #7. simulata (Pr. 289-Pfr. Mon 1.15%) Malheu reusement ce dernier nom, faute de diagnoses et d'échan- tillons authentiques, et par suite de son application à des formes de la Grèce, de la Syrie et de l'Égypte... est tombé dans le vague... » . En réalité, MoussoN commet ici une erreur d'apprécia- tion en rapprochant l'Helix Seelzeni Koch des Xérophiles du groupe de l’Helix variabilis Draparnaud. L'Helix simulata de Kérussac renferme évidemment, sous ce nom, plusieurs formes distinctes, mais qui toutes sont des coquilles se rapprochant de l'Helix cretica de Férussac * dont elles se séparent par leur forme plus élevée et leur ombilic plus étroit *. Les figures que je donne ici (pl. VIT, fig. 21-25) montrent l'exactitude de ces vues. Parmi les coquilles étiquetées Helix simulala par DE FÉrRussac lui-même, il en est une, très distincte, dont je donne ci-après la description, sous le nom d'AJelix (Xerophila) pseudosimulata Germain. 1. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. J.R. Roth dans son dernier voyage en Palestine ; 1861, p. 21. 2, Férussac (D. pe). — Tableaux systématiques des animaux Mollus- ques, suivis d'un Prodrome ; 1821, n° 289. 3. Férussac (D. pe). — Tableaux systématiques des animaux Mollus- ques, suivis d'un Prodrome ; 1821, n° 288. 4. L'Helix cretica de Férussac a un ombilic ouvert et profond. 00 — Helix (Xerophila) pseudosimulata Germain, nov. sp. PIN he AE ep XIE fre. 4-9; Coquille de taille moyenne, subconique-globuleuse ; spire haute, composée de 6 tours convexes à croissance lente et régulière ; sommet un peu obtus, bien brillant; sutures très marquées; dernier tour grand, à peu près aussi con- vexe dessus que dessous, à profil à peine comprimé à la naissance de l'ouverture, non descendant à l'extrémité ; ombilic petit, profond; ouverture oblique, subcirculaire ; bord ombilical un peu évasé, légèrement réfléchi; bords marginaux assez rapprochés, nettement convergents ; péri- stome bordé d'un bourrelet interne assez fort, d'un blanc brillant. Diamètre maximum : 12 millimètres; diamètre minimum : 11 millimètres ; hauteur : 10 millimètres ; hauteur de l'ou- verture égale au diamètre : 6 millimètres. Test assez épais, solide, un peu crétacé, d’un blanc légè- rement brillant avec une large zonule fauve supracarénale continuée en dessus presque effacée, et des zonules infra- carénales étroites également peu marquées. Premiers tours à peu près lisses et d’un roux très brillant; les autres tours coslulés, ornés de slries lamelleuses très fortes, subégales, obliques, un peu flexueuses, assez rapprochées ef à peine allénuées aux environs de l'ombilic. Cette espèce se distingue très facilement de Felix simu- lala de Férussac, à sa sculpture très accentuée et tout à fait particulière. Elle provient des environs d'Alexandrie [Ozivier | et appartient à la collection pe FéRrussac aujour- d'hui conservée dans les galeries du Muséum national d'His- toire naturelle de Paris. En 1892, le Marquis DE MoNTEROSATO, qui a divisé le sous- genre Xerophila en un certain nombre de sections, a pro- posé le nom de Xerocrassa pour « Una specie à « test » molto solido, riferita al genere £uparypha. Esempio : H. Seetzeni (Palestina) »1. PizsBry* adopte ce nom de Xerocrassa et y fait entrer, en dehors de l’Helix Seetzeni Koch et de ses variétés, l’'Helix eremophila Boissier*, l'Helix Erkellii Kobelt'et sa variété discrepans Pilsbry*, l'Helix Beadlei Pilsbry’, l'Helix sinaica Martens’, et, enfin, l'Helix psammilta (Bourguignat) Westerlund*. De MoxTERosATO et PiLsBry ont eu parfaitement raison de réunir en une section, que j'élè- verali volontiers au rang de sous-genre, les Helix eremo- plula, H. Erkellii, H. Beadlei, H. sinaica et H. psammila, qui constituent un petit groupe très spécial de Xérophiles adaptées à la vie désertique ; mais ils commettent une erreur au sujet de l'Aelix Seelzeni qui appartient, sans conteste, au groupe de l'Helix pisana. L'intéressante série de jeunes 1. MonrerosaTo (Marquis A. be). — Molluschi terrestri delle Isole adiacenti alla Sicilia; Atti della R. Accad. di Scienze, Lettere e Belle Arti di Palermo ; 3° série, vol. Il, 1892 ; tirés à part, p. 23. 2, PicsBry, in : TRYOoN (W.). — Manual of Conchology; 2 série, Pulmonata ; IX, 1894, p. 247. 9. BoISSIER, in: CHARPENTIER (DE . — Uebersicht der durch Herrn Edm. Boissier von einer Reise nach Palästina mit zurückgebrachten Conchylien-Arten; Zeitschrift für Malakozoologre ; 1847, p. 180, n° 1 (Helix cremnophila, errore pro eremophila). 4. KoBezr, in : RossmMAssLeR. — Iconographie der Land- und Siüss= wasser-Mollusken ; 1879, VI, p. 5, taf. CLIL, fig. 1541-1542. 5. PizsBry, in : TRYON (W.). — Loc. supra cit.; VIII, 1892, p. 177, pl. XEVI, fig. 58-59. Cette espèce habite le désert de Sinaï (BEADLE). 6. Prcssry, in : TryoN (W.). — Loc. supra cit.; VIII, 1892, p. 176, pl. XLVI, fig. 47-49 (il est indiqué par erreur, dans le ltexte, fig. 49-51). [ Helir (Helicella) Beadlei]. Cette espèce habite le désert d'Arabie. 7. ManTENS (D'E, vox). — Silfzungsberichte der Gesellschaft natur- forschender Freunde zuBerlin : A8S9, n° 10, p. 200. 8. Cité par H. A. PrcsBry, in : Tryon (W.); loc. supra cl.; IX, 1894, p. 248. 22 ni mm 7 Helix Seelzenti recueillis pas M. HENRI GADEAU DE KERVILLE apporte ici un argument définitif. Les jeunes Helix Seelzeni ont, en effet, une coquille rappelant absolument celle de l’Helix pisana Müller et, plus particulièrement, la forme calocyphia inerme. La compa- raison des figures que je donne ici (pl. IX, fig. 1-11) et de celles de mon mémoire sur les Mollusques de la Khroumirie{ fait ressortir ces analogies. Voici, d'ailleurs, la description des jeunes Helix Seelieni : Coquille petite, assez fortement carénée, presque plane en dessus, bien bombée en dessous; spire composée de 4-95 tours séparés par une suture linéaire; dernier tour très développé, enroulé, en dessus, presque sur le même plan que les premiers ; ouverture plus où moins nettement sub- tétragone, présentant un péristome épaissi, et, le plus sou- vent, garni d'un bourrelet d'un blanc rosé ?. Test relative- ment épais, subcrétacé, orné de stries fortes, obliques, un peu serrées, un peu moins fortes en dessous qu'en dessus ; sommet ambré, lisse et brillant. Les échantillons recueillis par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE ont rarement le test entièrement blanc : il est orné de bandes bruncs, continuées en dessus, et dont la couleur et la disposition varient comme chez les Helix Seelzeni adultes. Parmi les exemplaires adultes récoltés à Doummar (Anti- Liban), par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, un certain nombre ont l'ouverture fermée par un très épais épiphragme (pl. IX, fig. 18-19) absolument semblable à celui que l'on observe chez les JJelix pisana qui, aux Canaries et aux 1. Germaix (Louis). — Étude sur les Mollusques recueillis par M. Henri Gadeau de Kerville pendant son voyage en Khroumirie (Tunisie), in : GApEAU pE KERVILLE (HENRI). — Voyage zoologique en Khroumirie (Tunisie) ; 1908, p. 201, pl. XXIX, fig. 1-22. 2. Comme chez les jeunes Helix pisana Müller. Acores, vivent en si grande abondance sur les Euphorbes arborescentes. Il était intéressant de signaler cette nouvelle analogie entre les deux espèces. Le test de l’'Helix Seetzeni Koch est, en général, lourd, pesant, plus ou moins crétacé, rappelant celui des Jelix (Euparypha) Dehnei Rossmässler! et Helix (Euparypha) planala Chemnitz® du Maroc. A ce point de vue, nous remarquerons que si, dans la presque totalité de son aire de distribution géographique, l'Helix pisana Müller à un test relativement mince, ce test s'épaissit considérablement aux deux extrémités du domaine de l'espèce pour donner, d'une part, les Helix Dehnei Rossmässler et Helix planata Chemnitz, dans les régions atlantiques du Maroc; et, d'autre part, l’Helix Seelzeni Koch, dans les régions syriennes. La taille de l'Helix Seetzeni varie dans des proportions assez étendues. Le tableau suivant, qui exprime en milli- mètres les principales dimensions d'un certain nombre de spécimens recueillis dans des localités variées, précise le sens de ces variations. 1. RossmassLer, — Zeitschrift für Malakozoologie; 1846, p. 173. Cette espèce a été souvent figurée : notamment dans MARTINI et CHEM- NiTZ, System. Conchylien-Cabinet; Helir ; taf. XXXVI, fig. 22-24; dans KogeLr, in : RossmassLeR, {conographie der Land- und Süssiwasser- Mollusken ; IV, 1876, p. 59, taf. CXV, fig. 1138-1140; dans le Journal de Conchyliologie, par MoreLer | Faune malacologique Maroc, Journal de Conchyliologie; XXVHH, 1880, pl. FH, fig. 1}; ete. 2. CHeMmnirz, in : MaRTiNI et CHEMNiTz. — System. Conchylien- Cabinet ; XI, 1795, p. 281, taf. CCIX, fig. 2067. | tÙ —? | Diamètre | Hauteur Localité Diamètre Diamètre RU are maximum minimum OM Ur l'ouverture | de l'ouverture | 15 | V2 pue 13 m , y 1/2 mi (A 7 Im Er gl m ee oummar. |, : , e Qnti-Liban) | 1* ae 10 Ce NE ge ME Se 1% RÉ, _ 9 _ 7 — n = Kasioun. 16 — | 14 — M0) — S = 7 1/2 — (anti-Liban) | 44 RIM RSR ee Mo El Dray (Palestine) |. - : ; , [Collection 20 1/2 — | 18 — | 16 07/22" M0 = du Muséum | * 23 — | 21 17 — | 4 = | 12 -- 22 — | 20 — | 17 — | 114 1/2 — | 10 1/2 — 22 — 49 — | 16 — | 12 —\N147/2— u| 21 — | 20 —11M94/2 21) 41 —1047/2— Entre Jéricho! 20 1/2 — | 19 — "14 = 10 1/2 — | 10 = et Béthel | 20 1/2 — | 19 M6 —_ 1101/2210 — MIN0M/A = 018 1/4 45 — | 10 1/2 — | 10 _ 20 1/2 — | 18 — | 45 — | 10 1/4 10 — 20 — | 18 1/2 — | 16 — |1410 — 9 — 5| 20 A one IE — | 10 — | 91/2 — 20 — |18 — | 46 — | 10 — | 10 1/2 —- Bords du Jourdain | 20 1/2 — | 18 ur 2110 Ro (leon go 0) 17 0, 2045 0 — 9 ee — du Muséum | ? Ds on se 21 MIE AMEL = 9 | M0 12 e Tibériade | | RE ; ARE [Collection 20 — |17 — | 13 — | 10 1/2 — | 10 — du Muséum] ?| 17 1/2 — | 15 —:| 111/2 —.| 94/2 — 9 — L'examen de ce tableau montre jusqu'à quel point peuvent varier les principales dimensions. Si, par exemple, M repré- 1. Exemplaires constituant une mutation depressa. 2. Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. nn. sente le diamètre maximum, h, la hauteur, le rapport _ sera : _ — 1,07 pour l'échantillon & et: - =]; 09 pour l'exemplaire g. Le spécimen 4 (de même que l'individu 4) constitue une mutation alta caractérisée par une coquille de grande taille, à spire très haute, conique, à croissance regulière, avec un dernier tour grand et bien convexe et une ouverture rela- tivement petite et comme contractée (pl. X, fig. 16). L'exemplaire 8 est, au contraire, une mutation depressa très nette. Ici la coquille est de grande taille; la spire, peu haute, a des tours nettement étagés, séparés par des sutures moins marquées que chez le type; le dernier tour, très orand, Comme comprimé en haut et en bas, est proportion- nellement plus volumineux, mais il est moins franchement convexe et son profil est moins arrondi. Variété avia Westerlund. 1889. Helir (Xerophila) Seetzeni var. avia Westerlund, Faun«a der paläaret. region Binnenconchylien: I, p. 187. 1894. Helix (Xerocrassa) Seetzeni forma avia Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology; 2 série, Pulmonata ; 1X, p. 248. 1912. Helix (Euparypha) Seelzeni var. avia Germain, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris; p. 445. Cette variété ne m'est connue que par la deserip‘ion de WEsTERLUND. Elle vit sur les bords de la mer Morte. Variété subinflata Mousson. 1861. Helix Seelzeni var. subinflata Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; p. 22. 1889. Helir (Xerophila) Seetzeni var. subinflata Westerlund, loc. supra cit. 10" p. 187: 1894. Helix (Xerocrassa) Seetzeni forma subinflata Pilsbry, in: Tryon, loc. supra cit. ; IX, p. 248. 1912. Helix (Euparypha) Seelzeni var. subinflata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris : p. 445. — 229 — Cette variété se distingue par sa forme plus renflée et son ornementation picturale formée de bandes interrom- pues, sans dessin bien net. Elle est commune autour de la mer Morte. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE l’a recueillie, assez abondamment, sur les pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. Variété fasciata Mousson. 1S61. Helir Seetzent var. fasciata Mousson, loc. supra cit. ; p. 22. IS36. Helir Seetzenti var. fasciata Kobelt, in : Rossmässler, Zconogra- phie der Land- und Süsswasser-Mollusken : IV, p. 517, taf. CXV, fig. 1133. 1879. Helix Seetzeni var. fasciata Kobelt, loc. supra cit.; VI, p. 2, taf. CLIT, fig. 1532. ISS9. Helix (Xerophila) Seetzeni var. fasciata Westerlund, loc. supra cit. ; IE, p. 186. 1894. Helix (Xerocrassa) Seelzeni forma fasciata Pilsbry, in : Tryon, loc. supra cit. ; IX, p. 248. 1912. Helix (Euparypha) Seelzeni var. fasciala Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445. Le test de cette variété est orné de bandes colorées, en nombre variable, d'un brun plus ou moins vif. Les figures de KOBELT, que j'ai citées en synonymie, rendent parfaite- ment le port de cette variété qui, au point de vue pictural, présente, avec la variété subinflala, de nombreux termes de passage. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE en à recueilli plu- sieurs spécimens sur les pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 900 mètres d'altitude. Je figure (pl. X, fig. 22-2%) deux spécimens recueillis entre Samarie et Djémir (Syrie) et appartenant à cette variété. 29 930 — Variété iberoides Pollonera, nov. var. 190. Xerophila Seetzeni var. iberoides Pollonera, in litr. 1912. Helir (Euparypha) Seetzeni var. iberoides Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris : p. 445 (sans descript.). | Coquille subglobuleuse-déprimée; spire à croissance rapide et à tours uon étagés, séparés par des sutures faibles ; dernier tour très grand, bien convexe-arrondi, plus convexe en dessous qu'en dessus ; ombilic très étroit, nota- blement plus étroit que dans le type. Diamètre maximum : 16 1/2-17 3/4 millimètres ; dia- mètre minimum : 14 1/2 - 15 1/2 millimètres ; hauteur : 111/4-11 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 9-8 1/2 mil- limètres ; hauteur de l'ouverture : 8 1/2 - 9 millimètres. Test assez solide, orné, sur les premiers tours, de flam- mules rayonnantes ; sommet brillant: dernier tour avec des bandes supra et infracarénales en nombre variable ; stries obliques et subrégulières. La variété iberoides Pollonera se rapproche de la variété fasciata Mousson, dont elle se distingue par sa forme plus globuleuse, son enroulement different et son ombilic très étroit. [CARLO POLLONERA|. Variété antilibanica Pollonera, nov. var. PLWIL, io 18 14 ep TMS 1910. Xerophila Seetzeni var. antilibanica Pollonera, tn litt. 1911. Helie (Euparypha) Seelzeni var. antilibanica Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris : p. 29. 4912. Helix (Euparypha) Seetzeni var. antilibanica Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445. Coquille de même taille; spire subconique assez élevée en dessus, composée de 5-6 tours à croissance rapide, séparés — 231 — par des sutures bien marquées; dernier tour grand, bien arrondi-convexe, aussi convexe en dessous qu'en dessus ; ouverture comme rétrécie, moins large transversalement que dans le type; même ombilie. Diamètre maximum ... 161/2—17 —17 —171/47%. — minimum.... 151/2—16 —161/2—161/2 — AUCUNE 70.2. .….. 123/4—13 —121/2—14 — Diamètre de l'ouverture. 83/4— 71/2 9 —8 = Hauteur de l'ouverture. 8 — 7 — 38 — 73/4 — Le test, qui est presque toujours dépourvu de bandes brunes, est ici moins solide et plus fortement strié. Les stries, déjà fortes sur les premiers tours de spire, deviennent saillantes aux tours suivants (pl. VIT, fig. 13-14); elles sont très obliques, un peu onduleuses, subégales, lége- rement crispées près des sutures et atténuées en dessous au voisinage de lombilic. Cette variété qui, d'après CARLO POLLONERA, « remplace la vraie See{zent dans l'Anti- Liban »! est, comme le type, susceptible de variations. Mon ami CARLO POLLONERA dis- tingue une mutation subdepressa * (pl. X, fig. 1-5), d’ailleurs très voisine du type, chez laquelle la spire est moins haute, moins étagée, avec un dernier tour un peu moins ventru-globuleux (diamètre maximum :18 1/2-19 mil- limètres ; diamètre minimum : 17-17 1/2 millimètres; hau- teur : 12 1/4-12 1/2 millimètres; diamètre de l'ouverture : 9 1/4-9 1/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 9-9 milli- mètres); et une mutation turgescens * mieux caractérisée. C'est une coquille plus grande, avec une spire à croissance plus rapide; les premiers tours sont très petits, l'avant-der- nier médiocre, le dernier très grand , très développé en 1. CARLO PozLoNERA, in litt. ; 1910. 2. Xerophila Seetzeni Koch var. antilibanica Pollonera mutat. subdepressa Pollonera, tn tt. 3. Xerophila Seetzeni Koch var. antilibanica Pollonera mutat. hurgescens Pollonera, tn Lit. largeur, est parfaitement convexe-arrondi ; enfin, l'ouver- ture, relativement étroite, est mieux arrondie et plus haute que large. Diamètre maximum : 17-20 1/2 millimètres ; dia- mètre minimum: 16-19 millimètres ; hauteur: 11-13 1/2 mil- limètres ; diamètre de l'ouverture : 8 1/2-10 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 9-10 1/2 millimètres. Vallée de la Cœælésyrie, entre le Liban et lAnti- Liban [ CARLO PoLLONERA |. Souk-Wadi-Barada, dans l'Anti-Liban | CARLO POLLONERA|. Variété ereminoides Polloncra, nov. var. PI NI, Me. IS LT 1910. Xerophila Seelzent var. erentinoides Pollonera, in Litt. 1911. Helir (Euparypha) Seelzeni var. ereminoides Germain, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris ; p. 29. 1912. Helir (Euparypha) Seelzeni var. ereminoides Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445. Coquille de forme générale subdéprimée ; spire très peu élevée, presque plane, composée de 5 1/2 tours à croissance rapide, les premiers très petits, le dernier grand, très régu- lièrement arrondi-convexe, sensiblement aussi convexe dessus que dessous, à peine déciive à l'extrémité; sutures peu profondes ; ouverture arrondie, bien échancrée par l'avant-dernier tour ; ombilic assez étroit; bord columel- laire réfléchi sur l'ombilic; péristome aigu; bords margi- naux assez éloignés, convergents, réunis par une faible callosité blanchàtre. Diamètre maximum : 20- millimètres; diamètre mini- mum : 17 millimètres ; hauteur : 12 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 10 1/2 millimètres ; hauteur de l'ouverture: 9 1/2 millimètres. Test médiocrement épais, subcrétacé, assez solide, d'un blanc jaunâtre plus foncé en dessous ; dernier tour orné : — 233 — 1° d'une bande brune, étroite, bordant la suture et conti- nuée sur les tours supérieurs ; 2° d'une bande supracaré- nale un peu plus large, brune et également continuée en dessus ; 3° d’une série de bandes infracarénales entourant l’ombilic, la plus voisine de la partie médiane du tour étant plus large que les inférieures; intérieur de l'ouverture d'un blanc mat, très pur, sur lequel se détachent, par transpa- rence, les bandes brunes du dernier tour. Stries assez fortes, surtout au dernier tour, très obliques, à peine ondu- leuses, subégales et un peu atténuées en dessous aux envi- rons de l'ombilie. | Environs de Jérusalem | CaRLO POLLONERA |. Cette très belle coquille rappelle le facies des £remina, d'où son nom. C'est certainement une forme de l'Helix Seelzenr Koch, adaptée, d'une manière plus spéciale, au régime désertique. Il conviendra de l'élever au rang spéci- fique le jour où on en connaîtra un nombre suffisant d'exemplaires. LocALiTÉs (de l'Helix Seelzeni Koch typique) : Montagnes à Doummar (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 1000 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 900 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE | !. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Helix Seelzeni Koch est répandu en Syrie et en Pales- 1. Les collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris renferment cette espèce du Moab et des localités suivantes : environs de Jérusalem ; entre Jéricho et Béthel: entre Samarie et Djémir (Syrie). Mon ami M. CarLo PoLLoxERA, le malacologiste bien connu du Musée de Turin, m'en a communiqué des exemplaires éga- lement recueillis entre Samarie et Djémir (Syrie). — 234 — tine Jusque sur les confins des régions désertiques de l'Arabie. Il ne semble pas se propager, au nord, en Asie- Mineure, d'où il n'a jamais été signalé. $ 7. — CANDIDULA Kobelt, 18711. Helix (Candidula) Langloisiana Bourguignat. 1853. Helir Langloisiana Bourguignat, Catalogue Mollusques terr. flur. Saulcy Orient; p.34, pl. L, 6g*39-417 1855. Helir caperata var. Roth, Malakozoolog. Blätter ; I, p. 28 n° 205. , 1859. Helir Langloisiana Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vitent.; IV, p. AA, n° SS7. 1861. Helir Langloisiana Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; pb 10 MA IS65. Helir caperata Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 533, n° 28 {non MonNTAGU). 1S6S. Helir Langloisiana Schmidt, Stylommatophoren: p. 3%, taf. VIT, 1SGS. Helir Langloisiana Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vitent.: V, p. 208, n°1209; 1S71. Helir Langloisiana Martens, Malakozcolog. Blätter ; p. 55, n° 5. ISTS Helir Langloisiana Kobelt, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser- Mollusken ,; NI, p. 10, n° 1597, taf, CLIIL, fe. 1997: 1. Kogezr (D W.). — Catalog. Europ. Binnenconchylien ; STI, p. 22. 2. Non Issez A.) | Dei Molluschi raccolti della Missione Italiana in Persia: Memorie d. Reale Accademia d. Scienze di Torino : 2° série, t: XXIII: tirés à ‘part, p.28, tav. L, Mg: 17-19) /"quivest l'HeEE Kotschyi Preirrer | Symbolæ ad historiam Heliceoruwm ; ME, 1846, p. 96 |. 3. Non Helir caperata MoxraGt | Testacea Britannica, or natural history of British Shells, marine, land and fresh-water ; 1803, p. 430, pl. I, fig. 11] qui esbl'Helir (Helicella) intersecta Poiner | Coquilles fluviatiles et terrestres obsertées dans le département de l'Aisne et aux environs de Paris; Prodrome: 1801, p. S0, Sf], espèce de l’Europe centrale et occidentale. t© CO OL 1887. Helir (Candidula) Lanyloisiana Tryon, Manual of Concholoqgy ; 2° série, Pulmonata ; IV, p. 15, pl. IL, tig. 6 -8. ISS9. Helix Langloisiana Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : 1, p. 296, n° 76#. ISS9. Helix (Xerophila) Langloisiana Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft: p. 84. IS9%. Helix Langloisiana Dautzenberg, Revue biologique Nord France : (/] 8 g'eq VI, p. 333 (tirés à part, p. 5). IS94. Helir (Candidula) Langloisiana Pilsbry, in : Tryvon, Manual of 1] À à Concholoquy : 2 série, Pulmonalta XX, p. 259. 4912 Helir (Candidula) Lanadloisianda Germain. Bulletin. Muséum q Hist. natur. Paris; p. 445, n° 113. Coquille de taille médiocre, bien ombiliquée, subdé- primée; spire composée de 5 tours convexes, un peu étagés, à croissance régulière un peu rapide; sutures très marquées ; sommet un peu obtus, lisse et brillant; dernier tour grand, arrondi, avec une carène obsolète qui disparait plus ou moins complètement près de l'ouverture, à peine descendant à l'extrémité; ouverture oblique, subcireulaire ; bord columellaire très légèrement réfléchi sur lombilic ; péristome intérieurement bordé d'un bourrelet blanc bien marqué. Diamètre maximum : 8 1/2-10 millimètres : diamètre minimum: 7-8 1/2 millimètres ; hauteur : 5-6 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 4-4 3/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 4-4 1/4 millimètres. Test assez solide, crétacé, blanchâtre ou d'un roux Jau- nâtre plus ou moins foncé, orné de stries lamelleuses fortes, serrées, obliques, irrégulières, pressées par endroits les unes contre les autres, plus régulières et moins fortes en dessous qu'en dessus. A côté de ces individus unicolores, il existe une variété picturata ! chez laquelle le test est orné soit de points ou de petites taches brunes ou grisàtres, soit de bandes brunes 4. Helix (Candidula) Langloisiana var. piclurata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; 1912, p. 445 (sans descript.). infracarénales et d'une bande brune supracarénale, cette dernière quelquefois continuée en dessus. Cette variété picturala est d'ailleurs aussi répandue que le type et vit avec lui. Moussox ! à signalé une variété major, atteignant jusqu'à 13 millimètres de diamètre maximum, et dont la coquille, plus déprimée, possède une ouverture plus élargie transver- salement. Elle provient, dit Mousson, d'Es-Zenore, en Palestine. Quelques exemplaires recueillis à Beit-Méri * par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE appartiennent à cette variété, d'ailleurs peu distincte du type. L'Helix Langloisiana Bourguignat ne peut être rap- proché que de l'Helix improbala Mousson *, qui vit égale- ment aux environs de Jérusalem. L'espèce de Mousson se distingue surtout par sa forme plus déprimée, son dernier tour moins nettement caréné, son ouverture moins oblique et, enfin, son ombilic plus large. En réalité les deux espèces sont extrêmement voisines et pourraient bien appartenir au même type spécifique. De l’aveu même de Moussox, les rapports sont très intimes entre « ces deux espèces, et surtout à l'état juvénile, où l'ombhilic est moins grand et la carène mieux développée, il devient presque impossible de les distinguer » *. Ce n'est qu’en présence de séries considérables d'individus appartenant à ces deux Helix que l'on pourrait émettre une opinion définitive. 1. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. J. R. Roth dans Son dernier voyage en Palestine ; 1861, p. 11: « Major, depressior, anfractu ultimo minus deflecto, apertura lateriore ». 2. Dans le Liban, entre 600 et SO0 mètres au-dessus du niveau de la mer. 3. Moussox (A.). — Loc. supra cit. ; 1861, p. 11, n° 13. Cette espèce a été figurée par KoBezr [in : RossmassLer. — Jconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, 1S7S, p. 10, taf. CLII, fig. 1550 |. &. Mousson (A.). — Loc. supra cit. ; 1861, p. 12. LOCALITÉS : Broumana (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude. Type et variété picturala Germain [ HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Type et variété pic{urala Germain [Herr Gapeau pe KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Helix Langloisiana Bourguignat habite la Syrie et la Palestine où il représente, avec l'Helix tmprobala Mousson, le groupe des Heliæ striés de FEurope occidentale. $ 8. — XEROPHILA Held, 1837 1. Sue Helix (Xerophila) vestalis Parreyss. PI. X, fig. 10-12 et 17-21; pl. XI, fig. 8-9; et pl. XIT, fig. 13-15. AS41. Helix vestalis Parreyss, in : Pieiffer, Symbol. ad histor. Heliceor. ; 1, p. 40. 1848. Helix vestalis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. ticent.; 1, p. 170, n° 437. 1853. Helir vestalis Pfeifter, Monogr. Heliceor. vivent. : HA, p. 13%, n° 691. 1853. JHelix vestalis Bourguignat, Catalogue vrais. Mollusques ter. fluv. Sauley Orient ; p. 32. 1859. Helix vestalis Pfeifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; AV, p. 140, n° 871. 1863. Helix vestalis Mousson, Coquilles terr. flur. Schlaefli Orient ; Don 44 1. Hezo (FR.). — Notizen über Weichthiere Bayerns; Isis, 1837, p- 919: 30 1865. 1865. 186$. ISGS. 1887. 1889. 1SS9 1594. 1902. 1909. 1910. 1910. 1912: — 238 — Helix vestalis Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 34, n° 34. Helir vestalis Martens, Malakozoolog. Blätter ;: XIE, p. 185. Helir vestalis Pieifler, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 208, AA Helix vestalis Morelet, Mollusques terr. flur. voyage Weliwitsch ; Do Helir vestalis Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 55, n° 6. Helir (Xerophila) vestalis Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXIL,-p:8;:m,%:et/p. 21, ni0: Helir (Helicella) restalis Jiekeli, Fauna der Land- und Süssiwas- ser-Mollusken Nord-O0st-Afrika’s ; p. 88, taf. I, fig. 12, et LATINA ENT Helir (Xerophila) vestalis Martens, Vorderasiatische Conchylien : p. 10, taf:1, fig: 4-5. Helir vestalis Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land - und Süssiwasser-Mollusken ; V, p. 100, taf. CXELIV, fig. 1442- 1445. Helir (Helicella) vestalis Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; XL, p. 240, pl. EVIL, fig. 26-27. Helix (Heliomanes) vestalis Westerlund, Fauna der paltarct. region Binnenconchylien 14, p. 195, n° 460. Helir (Xerophila) vestalis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. T1 et 83. Helixr (Heliomanes) vestalis Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology ; 2 série, Pulmonata ; IX, p. 249. Helicella (Heliomanes) vestalis Gude, Journal of Malacology ; PXS D./127, Xerophila vestalis Pallary, Catalogue faune malacologique Égypte : p.25,:pl- Me. MES; Xerophila vestalis Pallary, loc. supra cit. : Additions et Correct. ; p. 179, n° 25. Helicella vestalis Hesse, Nachrichisblatt d. Deutschen Malako - zoolog. Gesellschaft : p. 125. Helix (Xerophila) vestalis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445, n° 129. — 239 — L'Helix veslalis Parreyss est une espèce assez variable quant à la forme et à l’ornementation picturale. Tandis que certains exemplaires sont d'un blanc pur, assez brillant, crétacé, avec un sommet brun marron ou noirâtre (Angora, Jaffa, Alexandrette de Syrie, etc.), d’autres sont ornés, sur un fond blanc brillant ou jaunacé clair, de bandes brunes ou fauves en nombre variable et assez étroites. La plus large est supracarénale et ordinairement continuée en dessus; les autres, bien plus étroites, sont infracarénales (Angora, Saïda, Berzé, près de Damas, etc.). La forme de la coquille est également variable : la spire, plus ou moins déprimée, est quelquefois subplanorbique ; l'ouverture, arrondie ou subarrondie, est garnie d'un élé- gant bourrelet interne. L'Helix vestalis Parreyss appartient au même groupe que les Helix joppensis Roth et Helix Krynickii Andrzejowski. I se rapproche également, d'après Mousson, de l'Helix aberrans Mousson !, mais, dit cet auteur, il en diffère « par une coquille encore plus déprimée, par des tours plus petits et un ombilic qui, d'abord un peu large, s'évase au dernier tour par une certaine déviation de ce dernier. Le test reste lacté, poli et muni d'un sommet foncé » ?. En réalité, l’Helix aberrans Mousson n'appartient pas à ce groupe, mais bien à celui de l'Helix ericelorum Müller, c'est-à-dire au sous-genre elicella. 1. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluciatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' AL. Schlaefli ; I, 1863, p. 7, n°8. Cette espèce a été figurée, d'abord par Kogezr [in : RossuassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. 99, taf. CXLIV, fig. 1440], et, plus récemment, par TRrYoN {Manual of Conchology : 2 série, Pulmonala ; IlL1, 1887, p. 246, pl. LX, fig. 2-4]. D'après Kogezr {loc. supra cit. ASTT, p. 99}, cette espèce serait synonyme de l'Helir ericetorum var. græca MARTEXS [Malakozoolog. Blätter: XX, LS pe 01, at. Il fie, 1°] 2. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par le D' AT. Schlaefli en Orient ; Journal de Conchylioloqie : XXI, 1874, Dao — 240 — ZeiGLer ! a nommé Helix nivea un Mollusque décrit plus tard par L. Preirrer? et que plusieurs auteurs consi- dèrent comme synonyme de l'Helix vestalis Parreyss *. Tout d'abord, ainsi que l’a fait remarquer A. Moussox *, la localité de Corfou indiquée par ZEIGLER est erronée ‘ ; ensuite, la diagnose de PFEIFFER ne correspond pas à celle de l’Helix veslalis Parreyss, comme ALBERS l'a Judicieuse- ment fait observer. Dans ces conditions, il convient de suivre l'exemple de WEsTERLUND qui conserve l’Helix nivea Zeigler comme espèce distincte. 1. ZeIGLER, in : ANTON. — Verzeichniss der Conchylien ; 1839, p. 37. Non Helir nicea GMELN, Systema Naturæ; ed. XII, 1789, p. 3649, n° 176, qui est un Helir appartenant au sous-genre Helicella, mais qu'il est impossible d'identifier, avec certitude, à une espèce connue. 2. Preirrer (L.). — Symbolæ ad historiam Heliceoruwm ; 1, 1842, p. 34; et Monographia Heliceorum. viventium. sistens descriptiones systematicas et crilicas omntum hagus famili generum el Specieruwm hodie cogniltarunr : 1, 1847, p. 165. 3. Tel est, notamment, le cas de Jickezt ,C.) [Fauna der Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrika's; Nova Acta der Ksl. Leop. Carol. Deutschen Akademie der Naturforscher, Dresden; XXX VII, 1874, p. 89]. 4. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par le D' AI. Schlaefli en Orient ; Journal de Conchyliologie; XXI, 1874, Dù: 5. L'Helir nivea vit à Mersina, à Alexandrette et dans un certain nombre de localités de l'Asie-Mineure. 6. Azgers (J. C.). — Die Heliceen nach natiolicher Verwandschaft systematisch geordnet ; 1850, p. 115. 7. WesrERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; 11, 1889, p. 193, n° 453. Cet auteur considère l'Helir alerandrina Parreyss [in : Pretrper (L.). — Monogr. Heliceor. vivent. ; L, 1848, p. 166] comme synonyme. Cet Helix alerandrina Parreyss est d'ailleurs totalement différent de celui décrit si suceinc- tement sous le même nom par EnreNBErG | Symbolæ physicæ. Eterle- brata. Mollusca: AS31, n° 10]. L'Helir alerandrina Ehrenberg est encore une de ces espèces indiscernables, par suite du manque de figuration et de l'insuffisance de la diagnose originale. € Pupæ habitus, sed characteres Helicis. An H. crenulata olio. jun. ? » dit Preteeer { Monogr. Heliceor. vivent. : 1, 1847, p. 423]. Variété foveolata Westerlund. PaONIEe he 119: ISS9. Helix (Heliomanes) vestalis var. foreolata Westerlund, Fauna der paläarcel. region Binnenconchylien ; W, p. 196. IS9%. Helix (Heliomanes) vestalis var. foreolata Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology : ? série, Pulmonala : IX, p: 294. 1902. Helicella (Heliomanes) Hamauyi var. foreolata Gude, Journal of Malacology ; IX, p. 127. 1912. Helix (Xerophila) vestalis var. foveolalta Germain, Bulletin Muséum Hist. nathur. Paris ; p. 449. Test assez solide, d’un blanc jaunàtre peu brillant, orné, au dernier tour, d'une étroite bande brune supracarénale, de bandes infracarénales encore plus étroites, et d'élégantes maculatures suturales d’un brun marron plus clair; stries fortes, régulières, serrées, bien obliques et légèrement atténuées en dessous ; ouverture subcirculaire à bords très convergents, intérieurement garnie d'un fort bourrelet blanchàtre. Diamètre maximum : 12 millimètres; diamètre mini- mum : 101/4 millimètres ; hauteur : 7 millimètres; dia- mètre de l'ouverture : 5 3/4 millimètres ; hauteur de lou- verture : 5 1/2 millimètres. Jéricho [WESTERLUND |. Environs de Jérusalem [CarLo POLLONERA |. Gupe rapproche, à titre de variété, cette coquille de l'Helix Hamyi Bourguignat!; il me semble beaucoup plus L. Cet Helix Hamuyi Bourguignat miss. a été publié par CrAÛWES- TERLUND [Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; IL, ASS9, p. 184] comme variété de l'Helix subrostrata de Férussac [Tableaux systématiques des animaur Mollusques classés en familles naturelles. dans lesquels on « établi la concordance de tous Les systèmes : suivis d'un Prodrome général pour tous les Mollusques terrestres el flu- vialiles, vivants el fossiles ; 1821, p. 45, n° 287]. P. PALLARY a montré rationnel de la considérer comme dépendant du véritable Helix vestalis Parreyss, dont elle possède les principaux caractères. Variété amorrhæa Pollonera mess. PIX ne 7 EOPET IE 1910. Xerophila vestalis var. amorrhæa Pollonera, in lite. 1912. Jelir (Xerophila ) vestalis var. amorrheæa Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; p. 445 (sans descript.). Coquille de taille plus grande; spire plus déprimée, à croissance assez rapide, avec un dernier tour grand, nette- ment dilaté à lextrémité; ombilic plus étroit; ouverture plus développée transversalement, avec un bourrelet moins fort ; test plus mince, plus fragile, orné d'une bande supra- carénale brune continuée en dessus et de 3-4 bandes infra- carénales plus claires; stries d'accroissement plus délicates, plus fortes en dessus qu'en dessous. Diamètre maximum : 15 1/4 -15 1/2 millimètres; dia- mètre minimum : 13 1/2-14 millimètres ; hauteur : 9 mil- limètres: diamètre de l'ouverture : S millimètres ; hauteur de l'ouverture : 7 millimètres. Je dois à M. CARLO PoLLoNErA, de Turin, la connaissance de cette intéressante variété. Djérasch (Palestine) [CARLO PoLLONERA. En dehors des variétés précédentes, lHelix veslalis Parreyss en offre quelques autres qui vivent en Egypte. Je vais les passer très rapidement en revue : [Catalogue de la faune malacologique d'Égypte ; Mémoires Institut Égyptien , VI, part. 1, Novembre 1909, p. 32] que cet Helix Hamyi Bourguignat, ainsi d'ailleurs que lHelir Didieri Bourguignat [in : WESTERLUND, Loc. supra cil.; HE, 1SS9, p. 180, n° 41S}, était synonyme de l'Helir simulata de Férussac [loc. Supra cit. : AS2T, p. 45, n° 289}, coquille antérieurement figurée par SAvVIGNY [Descriplion de l'Égypte : Histoire naturelle ; 1805, pl. IE, fig. 13]. — 243 — Variété ramlehensis Bourguignat. 1889. Helir ramlensis Bourguignat miss, in : Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchuylien : , p. 196. 1909. Helix vestalis var. ramlehensis Pallary, Catalogue faune malaco- logique Égypte : p. 26, pl IL, fig. S-10. Cette variété possède une spire plus haute, un ombilic plus étroit et une ouverture moins arrondie. Elle mesure, d'après WesreRLUND, 11 1/2- 12 1/2 millimètres de diamètre pour 8 1/2 -9 1/2 millimètres de hauteur. Elle habite aux environs d'Alexandrie, à Ramleh et à Sidi-Gaber (Égypte). Variété mahmoudiana Bourguignat. 1889. Helix ramlensis var. mahmoudiana Bourguignat mss., in: Wes- terlund, loc. supra cit. : HW, p. 196. 1909. Helix vestalis var. mahmoudiana Pallary, loc. supra Ut. NTI D ATpluile Ge 50: Coquille plus petite (diamètre maximun : 12 millimètres ; hauteur totale : 9-10 millimètres) ; spire notablement plus haute, turriculée. « Dans les terres jaunâtres entre le lac Hadra et le canal Mahmoudieh. Partout le long du canal » (Égypte) [PALLARY]. J'ai également reçu cette variété des environs de Gaza (Asie-Mineure). Quant à l'Helix palmarum Parreyss!, ce n'est qu'une variété ex colore dont l'ornementation picturale rappelle, ainsi que l’a fait observer P. PazLary ?, « celle de l'Helix L. Parreyss, in : HaRTMANN. — Erd- und Süsswasser-Gasteropoden beschrieben und abgebildet von... Saint Gall. : 1842, p. 146, taf. XLVI, fig 1-9. >, ParLary (P.). — Catalogue de la faune malacologique d'Égypte ; Mémoires Institut Égyptien : VI, fase. I, Novembre 1909, p. 26. Paray a figuré pl. I, fig. 4) cette variété palmarum. Oue sphéærita | Hartmann !|, d'Oran (en dessous surtout) et celle de l'A. millepunctata Bœttger * ». Enfin, P. PaLLary a encore distingué les mutations ex colore unifasciala, bifasciata, trifasciala et quadrifas- ciata” qui se définissent d’elles-mêmes. LOCALITÉS (du type) : Montagnes à Aïn-Fidjé (Anti-Liban), près de Damas, entre 850 et 1050 mètres d'altitude | HENRI GaDEAU DE KER- VILLE Le 1. HARTMANN. — Loc. supra cit. : 1842, 1, p. 147, tai. XUVMIS fig. 4-7. 2. BorrrGer (0.). — Die Binnenmollusken Transkaspiens und Cho- rassans ; Zoologische Jahrbücher : IV, ISS9, p. 948, taf. XX VIT, fig. 13. 3. PALEARY (PP). Loc. supre @it-: 41909 p.26: 4. En dehors des nombreux spécimens recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, J'ai reçu dernièrement, d'un certain nombre de localités du littoral de la Palestine et de la Syrie, des exemplaires de cette espèce présentant quelques particularités. Voici ces localités, avec les remarques faites sur les échantillons. Alexandrette de Syrie : Exemplaires de petite taille (diamètre maximum : 15 millimètres ; hauteur : 7 millimètres pour les plus grands spécimens), possédant un test unicolore, d'un blanc pur assez brillant. Saïda (Syrie) : Grands et beaux spécimens (diamètre maximum : 17-18 mil- limètres ; diamètre minimum : 15-15 millimètres ; hauteur : 8 3/4 - 9 1/2 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 8 1/2 - 8 1/2 milli- mètres : hauteur de l'ouverture : 7 3/4 - S 1/2 millimètres). Le test est d'un blanc pur, brillant, orné, sur les premiers tours, de flammules rayonnantes d'un brun rougeàtre clair et, sur les derniers tours, de bandes coalescentes d'un brun roux. Ces bandes, qui sont plus nom- breuses en dessous qu'en dessus, présentent un aspect diffusé, sur- tout aux environs de l'ouverture. Jafa : : Exemplaires minor, à test blanc et à ombilic plus étroit que Le type. Gaza (Palestine Exemplaires typiques. — 245 — Montagnes à Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE|. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Helix vestalis Parreyss a été signalé en Transcaucasie, notamment à Bakou, sur les bords de la mer Caspienne, et à Lenkoran ; il est surtout abondant en Asie-Mineure et, plus particulièrement, dans les régions côtières 1; il suit, d'ailleurs, la côte est de la mer Méditerranée, est assez commun en Syrie et en Palestine, et, enfin, pénètre en Égypte où il vit principalement aux environs d'Alexandrie et à Marsa-Matrouh. Vers l'ouest de la Palestine, l’Æelix vestlalis Parreyss a été signalé à Haleb, dans la Haute- Mésopotamie | SCHLAEFLI |. Helix (Xerophila) joppensis Roth. Pl XI, fig: 4-6: 1855. Helix joppensis Roth, in : Schmidt, Stylommatophoren; p. 29, taf. VI, fig. 34. 1859. Helix Joppensis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 140, n° 876. 1861. Helix joppensis Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; pr n°19; 1868. Helix Joppensis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 208, n°1198; | 1. Cependant l'Helix vestalis Parreyss habite également la chaîne du Taurus, et j'en ai reçu d’Angora (Anatolie) de très beaux exem- plaires. Ils mesurent 16 - 19 1/2 millimètres de diamètre maximum, 44-17 millimètres de diamètre minimum et 8 1/2-10 millimètres de hauteur. L'ombilic est large; l'ouverture, subcireulaire, a 71/4 - 9 mil- limètres de diamètre sur 7-8 1/2 millimètres de hauteur. Le test est quelquefois unicolore, d'un blanc pur assez brillant, mais, le plus souvent, il est orné de bandes. Dans ce dernier cas, on observe soit une seule bande brune supracarénale continuée en dessus, soit, bien plus communément, une bande brune supracarénale continuée en dessus et un nombre variable (de deux à quatre) de bandes infraca- rénales également brunes entourant l’ombilic. 91 OC 4871. Helix Joppensis Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 56, n° 7. 4874. Helix (Xerophila) bargesiana Martens, Vorderasiatische Con- chylien ; p. 11, taf. Il, fig. 10 (non BourGuiGxaT). 4874. Helix (Xerophila) joppensis Martens, Vorderasiatische Conchy- lien ; p. 94. 4877. Helix joppensis Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; V, p. 99, taf. CXLIV, fig. 1439. 1887. Helix (Helicella) goppensis Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata ; HA, p. 244, pl. LIX, fig. 89-90. 1889. Helix (Heliomanes) joppensis Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; U, p. 13, n° 452. 1889. Helix (Xerophila) joppensis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 83. 1894. Helix joppensis Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 332 (tirés à part, p. #4). 4894. Helix (Heliomanes) joppensis Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata ; IX, p. 250. 4902. Helicella (Heliomanes) joppensis Gude, Journal of Malacology ; IX, p.127. 4905. Xerophila joppensis Sturany, Annalen des K. K. Naturhistoris- chen Hofmuseums ; XX, p. 298, n° 6 (tirés à part, p. #4). 1912. Helix (Xerophila) joppensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445, no 131. L La coquille de cette espèce est de forme assez variable, comme on l'observe généralement dans le groupe, si poly- morphe, des Xérophiles. La spire, plus ou moins haute, permet de distinguer une mutation alfa assez nettement caractérisée ; le dernier tour, qui est toujours bien arrondi, un peu déclive à son extrémité sur une petite longueur, est quelquefois notablement dilaté aux environs de l'ouverture, surtout chez les individus de grande taille. Le test, assez brillant, d’un blanc jaunacé ou légèrement teinté de bleuâtre, est assez fortement mais irrégulièrement strié — les stries sont serrées et un peu fortes dès les premiers tours; — enfin, le sommet est d’un marron clair brillant. Une grande partie des exemplaires recueillis par M. Henri QT — GADEAU DE KERVILLE sont entièrement blancs !; d'autres montrent une ornementation picturale plus ou moins déve- loppée : tantôt d'’étroites bandes spirales d’un brun clair, presque effacées et réduites à des points, font penser au test de l'Helix derbentina Krynicki? et de ses nombreuses variétés ; tantôt, mais plus rarement, on observe de véri- tables bandes colorées dont l'une, supracarénale, est conti- nuée en dessus. Ces dernières coquilles rappellent, d’une part le Mollusque figuré par KoBeLT sous le nom d'Helix joppensis var. ? *, d'autre part l’Helix Krynickii Andrze- jowski * et l'Helix bargesiana Bourguignat *. La taille varie également dans de grandes proportions. Je distinguerai une mutation major pour certains spéci- mens recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE aux environs de Damas, et qui atteignent jusqu'à 15 millimètres de diamètre maximum. En outre, le D' O. BoETTGER a 1. Moussox (A.) [Coquilles terr. et flur. recueillies par M. le Prof. J. R. Roth dans son dernier voyage en Palestine ; 1S61, p. 18] a observé le même fait chez les colonies de l’Helir joppensis répandues autour de Jaffa. 2. Krynicki. — Bulletin de la Société impériale des Naturalistes de Moscou ; IX, 1836, p. 192. 3. KoBELT (W.), in: RossuassLer. — Iconographie der Land- und 4. Voir, plus loin, l’article consacré à cette espèce. 9. BOURGUIGNAT (J. R.). — Aménités malacologiques ; 1, 1856, p. 19, pl. 1, fig. 12-14. Cette espèce, indiquée de Syrie sans indication précise de localité, est caractérisée par une spire dont l'enroulement est excessivement lent et régulier, si bien que le dernier tour est à peine plus grand que l’avant-dernier ; de plus, son dernier tour possède (une ressem- blance parfaite avec celle d'un Cyclostome » [ BourGuIGNAT, loc. supra cit. ; 1, 1856, p. 19]. A la vérité, ce dernier caractère n'est pas indiqué sur la figure donnée par BourGuIGNAT, tandis que sous ce même nom de bargesiana von Martens |Ueber vorderasiatische Conchylien ; 1874, taf. 11, fig. 10] figure un Helir assez répandu en Syrie et qui n'est qu'une variété de l'Helir joppensis Roth. Il est d'ailleurs très possible que l'Helir bargesiana Bourguignat soit synonyme de l'Helir joppensis Roth. C'est l'avis de Gupe [A classified list of the Helicoid Land Shells of Asia; Journal of Malacology ; 1902, IX, part. IV, p. 127] — 248 — décrit une variété minor ne mesurant que 9 millimètres de diamètre !. Cette forme a été retrouvée par le D° A. PENTHER en 1902. Quelques-uns des exemplaires récoltés par ce natu- raliste mesurent seulement 7,6 millimètres de diamètre pour 4,8 millimètres de hauteur, d'après l'étude qui en a été faite par le D' R. STuRANY ?. Le tableau suivant donne, en millimètres, les principales dimensions de quelques échantillons. Diamètre Diamètre Diamètre Hauteur Localités | Hauteur totale \ + | k maximum minimum | de l'ouverture | de l'ouverture 101/2"".| 53/4 Pentes du djébel HIS A RSS Ve Kasioun 10 — 5 — Hs) à) (Anti-Liban) près de Damas Région verdoyante de Damas et de PrcsBrx [in : Tryo, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmo- nata ; IX, 1894, p. 250]; malheureusement ces auteurs n'apportant aucune preuve à leur manière de voir, il semble prudent de réserver toute opinion définitive à ce sujet. 4. BoerrGer (D' O.). — In : Offenb. Ver. für Naturk. ; 1883, p. 170. 2. SrurANY (D' R.). — Schalentragende Mollusken ; Annalen des K. K. Naturhistorischen Hofmuseums ; XX, 1905, p. 298, n° 6 (tirés à part, p. 4, n°6) [ Xerophila joppensis Roth forme minor Boettger ]. 3. Mutation major Germain. 4. Mutation alta Germain. = 210 — Variété multinotata Mousson. 1861. Helix Joppensis var. multinotata Mousson, Coquilles lerr. fluv. Roth Palestine ; p. 19. 1874. Helix (Xerophila) joppensis var. multinotata Martens, Vorder- asiatische Conchylien ; p. 11, taf. IT, fig. 11. 1887. Helix (Helicella ) joppensis var. multinotata Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; HE, p. 244. 1889. Helix (Heliomanes) joppensis var. multinotata Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; I, p. 193. 1894. Helix (Heliomanes) joppensis var. multinotata Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata; IX, p. 250. 1902. Helicella (Heliomanes) joppensis var. multinotata Gude, Journal of Malacology ; IX, p. 127. 1912. Helix (Xerophila) Joppensis var. multinotata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445. Coquille plus déprimée avec un dernier tour plus forte- ment élargi, stries plus marquées ; ornementation picturale particulière, ainsi décrite par A. Mousson (loc. supra cit. ; IS61, p- 19): « La coloration [est] plus variée, du blanc uniforme au brun foncé, interrompu de blanc. La zone continue foncée, accompagnée en dessus d'une bande blanche, ne manque Jamais ; les taches le long de la suture deviennent minces, se prolongent sous forme de virgules, souvent même en rayons fasciés ; de plus, il y a des séries décurrentes pâles ou foncées, extrêmement élégantes, formées de petits points, de flèches, de chainons, etc. ». Cette variété, qui atteint parfois jusqu'à 17 millimètres de diamètre maximum, vit aux environs de Jérusalem et dans la chaîne du Liban [RorTa]. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE l’a recueillie à Koutaïfé, au nord-est de Damas (Syrie). — 250 — Variété subkrynickii Mousson. PRIE He. 110 1861. Helir joppensis var. subkrynichiana Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 19. 1874. Helixr (Xerophila) subkrynickhiana Mousson, Journal de Conchy- hologie : XX1F, p. 9, n°7,"et p.58, n°7. 1887. Helix (Helicella) joppensis var. subkrynickiana Tryon, Manual of Conchology : 2 série, Pulmonata ; HIT, p. 244. 1889. Helix (Xerophila) subkrynickiana Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 84. 1894. Helir (Heliomanes) joppensis var. subkrynickiana Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology: 2 série, Pulmonata; IX, p. 250. 1912. Helix (Xerophila) joppensis var. subkrynickii Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 445. Cette variété, qui se distingue par son ombilic plus ouvert, par ses tours de spire moins convexes, ses sutures moins profondes et sa sculpture plus délicate, rappelle, par son ornementation picturale, l'Helix Krynickit Andrze- Jowski, dont elle se sépare par sa forme moins globuleuse, son ombilic beaucoup plus large (l'Helix Krynickii possède un ombilic relativement étroit) et son test plus fortement strié. La variété subkrynickii Mousson est assez répandue autour du lac de Tibériade [ Scazaeru |; elle vit également, d'après A. Moussox, à Sidon, Mersina, dans le Kurdistan et jusqu'aux environs d'Ispahan. LOCALITÉS : Pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 900 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Montagnes à Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. nl — Région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE|. Koutaïfé, au nord-est de Damas [HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Helix joppensis Roth est une espèce très répandue en Syrie et en Palestine, où elle vit en colonies populeuses, notamment dans les régions montagneuses du Liban et de l'Anti-Liban. Elle habite également les parties littorales et sublittorales du sud de l'Asie-Mineure ; plus au nord, elle est remplacée par des Xérophiles qui, bien qu'appartenant au même groupe, sont cependant différentes (Helix Kry- nickii Andrzejowski, Helix derbentina Krynicki, ete.). En Mésopotamie, se substitue à l'Helix joppensis Roth une petite espèce parfaitement caractérisée et très exactement décrite par A. Moussox : l’Helix (Xerophila) mesopota- mica Mousson f. Helix (Xerophila) Krynickii Andrzejowski. 1833. Helix (Helicella) Krynickii Andrzejowski, in : Krynicki, Bulle- tin Société Naturalistes Moscou; VI, p. 434, n° 9. 1835. Helix cespitum var. ? de Férussac, Bullet. Zoolog. ; p. 21. 1836. Helix Krynickii Krynicki, Bulletin Société Naturalistes Moscou ; IX; D.4195. 1839. Helix Babondubii Parreyss, in : Anton, Verzeichniss der Con- chylien ; p, 37. 1846. Helix candaharica Pfeiffer, Proceed. Zoological Society of Lon- don ; p. 37. 1846. Helix Krynickii Pfeiffer, Gattung Helix, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; p. 258, n° 240, taf. XXXVII, fig. 4-3, 4. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' AI. Schlaefli ; Journal de Conchyliologie ; NH-187%-p22>n"0%p 37; n° 2, p. 99; n° 9;et p. 59, n°2-[Helix (Xerophila) Mesopotamica |. 1859. 1863. 1865. 1868. 1871. 1874. 1881. 1883. 1883. 1884. 1884. = Qu — . Helix Krynickii Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 162, n° 418. . Helix Krynickii Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. 31. . Helix Krynickii Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; VIT, p. 132, n° 671. . Helix Krynickii Bourguignat, Aménités malacologiques ; T, p.120; Helix Krynickii Pfeifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 137, n° 866. Helix Krynickii Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; p.6, n°6, et p.28, n°12. Helix Krynickii Issel, Molluschi raccolti miss. Italiana in Persia; p. 29. Helix Krynickii Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 206, n° 1184. Helix Krynickii Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 56, p. 66, n° 3, et p. 68, taf. I, fig. 4-5. Helix (Xerophila) Krynickii Martens, Vorderasiatische Conchy- lien ; p. 54. Helix Theodosiæ Clessin, Malakozoolog. Blätter ; n. f., HI, p. 137. Helix (Xerophila) Krynickhii Retowski, Malakozoolog. Blätter ; DL MID 0/0n00029; Helix Krynickii Clessin, Malakozoolog. Blüätter ; n. f., VE, p. 45, n° 28, taf. IL, fig. 4. Helix Krynickii Boettger, Bericht Senkenberg. Naturforschende Gesellschaft in Frankfurt ;: p. 152. Helix Krynickii Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; n. f., 1, p. 48, taf. XVII, fig. 139-140. . Helix (Xerophila) Krynickii Boettger, in : Radde, Fauna und Flora Südwestlichen Caspi-Gebietes ; p. 291, n° 28. . Helix (Helicella) Krynickii Tryon, Manual of Conchology ; 2: série, Pulmonata ; II, p. 247, pl. LX , fig. 18-21. 9. Helix (Heliomanes) Krynickii Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 1, p. 192, n° 450. — 253 — 1889. Helix (Xerophila) Krynickii Retowski, Bericht Senkenberg. Naturforschende Gesellschaft in Frankfurt ; p. 239, n° 34. 1889. Helix (Xerophila) Krynickii Boettger, Zoologische Jahrbücher ; IV; p: 916; n°5: 4890. Helix (Xerophila) Krynickii Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; Supplément ; p. 131. 1894. Helix (Heliomanes) Krynickii Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 249. 1902. Helicella (Heliomanes) Krynickii Gude, Journal of Malacology ; IX, p. 104, 115 et 118. 1905. Xerophila Krynickii Sturany, Annalen des K. K. Naturhistoris- chen Hofmuseums ; XX, p. 299, n°8 (tirés à part, p. 5, n°8). 1912. Helix (Xerophila) Krynickii Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 446, n° 13%. « Tesla orbiculala subdepressa, sublus convexa, lenur, pellucida, nitidula, transversim striolata, tola flaves- cenli alba, aut fasciis lineisque sublus sæpe interruptis, fuscis nigrisve longitudinalibus ornala ; anfractibus senis, supra planulalis, ullimo incrassalo; suluris lenut- bus ; Spira parum prominula, apice fusco ; umbilico mediocri, spiraliler coarctato ; aperlura rolundalo- lunata, peristomate subsimplici, intus vix marginalo, concolore. » AIT A7, diam: 87. » Incola sordide griseo-lutescens, pellucidus, supra scaber ; tentaculis superioribus lineisque ab illis per collum excurrentibus abbreviatis, parallelis, cinereo- griseis. » Long. corporis 10". » Long. tentac. 3". » Species proxima H. variabili Drp. ex Italia, alla- men distinguilur spira minus elevala, umbilico laliori, minus profundo et peristomale concolorr. » Habilal inter montes calcareos Tauricæ ». J'ai tenu à reproduire la diagnose originale afin de la rapprocher de celle donnée par Mousson, pour son Helix 32 — 254 — vestalis var. radiolata !, coquille qui est considérée, par de nombreux auteurs ?, comme synonyme de l'Helix Kry- nickii Andrzejowski. L'Helix Krynickii Andrzejowski se rapproche surtout, d'une part, de l'Helix derbentina Krynicki*, et, d'autre part, des Helix joppensis Roth et Helix veslalis Parreyss. Il est, au point de vue de la distribution géographique, plus septentrional que les deux dernières espèces citées. Au point de vue de la forme générale et de l'ornementa- tion picturale, l'Helix Krynickii Andrzejowski présente des variations qui ont permis à Rerowskt de définir les variétés varipicla, eximia et infralæniala, ainsi que la mutation albina“. Toutes ces variétés vivent en Asie- Mineure et en Arménie. 1. Moussox (A.) [Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' Al. Schlaefli; 11, 1863, p. 32] décrit ainsi sa variété radiolata : « tenuior, Summo roseo-corneo, lineis fuscidulis radiatim et subtus lineis interruptis spiralibus picta ». Comparé à l'Helix vestalis Parreyss, ajoute Moussox, cette coquille est plus mince, « sans être fragile et présente en haut un système fort élégant de lignes rayonnantes arquées, en bas des traces de une ou deux lignes décurrentes ». 2. Notamment par CLEssiN (S.) | Anhang zur Molluskenfauna der Krim; Malakozoolog. Blätter ; n.f., VI, 1883, p. 45]; par BorrrGer | Die Binnenmollusken des Talysch-Gebietes, in : Rabpe, Fauna und Flora Südiwestlichen Caspi-Gebietes : 1886, p. 291; — Die Binnenmollusken Transkaspiens und Chorassans ; Zoologische Jahrbücher ; IV, 1889, p. 946-947]; par Pizsery [in : TrvoN, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 249]; etc. 3. RossuassLeRr | Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. 9] avait considéré les Helir derbentina Krynicki et Helix Krynickii Andrzejowski comme synonymes; KoBEeLr a, par la suite, rectifié cette erreur [/conogr. etc. ; n. f., 1, 1884, p. 48]. En consé- quence, les figures portant les numéros 1433 à 1438 dans l'ouvrage de RossuassLeR | /conogr. ete : V, 1877] se rapportent à l'Helix derben- tina Krynicki. 4. Rerowskr (0.). — Liste der von mir auf meiner Reise von Konstantinopel nach Batum gesammelten Binnenmollusken ; Bericht über die Senkenbergische Naturforschende Gesellschaft in Frankfurt am Main ; 1888, p. 239-240. oo L'Helix Krynickii Andrzejowski est une espèce très com- mune en Crimée, notamment dans les environs de Sébas- topol, de Balaklava, de Theodosia, etc. [ KRYNick1, RAYMOND, Vesco, Rerowski, etc.]. Il semble habiter tout le pourtour de la mer Noire puisqu'il a été retrouvé, à l'ouest, jus- qu'aux environs de Constantinople [DE SAULCY, SCHLAEFLI |, et dans de nombreuses localités de la Turquie et de la Grèce. Au sud, il vit également en Arménie et en Asie- Mineure où il a été signalé dans la chaine du Taurus [Parreyss, DuBois]. À l'est de la mer Noire, l'Helix Kry- nickii Andrzejowski s'étend à travers toute la Transcau- casie [ SCHLAEFLI, HAUSKNECHT, DoriA, DuBois, A. WALTER, Leper, etc. |], jusqu'aux rives de la mer Caspienne [| CLESSIN, Rappe], pénètre en Perse [ Doria, A. WALTER, O. HERz | et même, d'après HuTrox, dans l'Afghanistan. $ 2. Helix (Xerophila) protea Zeigler. 1837. Theba campestris Beck, Index Molluscorum : p. 13. 4837. Helir pustulata Mübhlfeldt, teste Beck, Index Molluscorum : p. 13. 1838 Helir protea Zeigler, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser- Mollusken : IL (part. VIT), p. 34, n° 521, taf. XXXVIII, fig. 521. 1838. Helix obvia de Cristofori et Jan, in spec. {este Rossmässler, Loc. supra ei. : p. 34". 1846. Helix protea Pfeiffer, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Con- chylien-Cabinet ; p. 262, n° 246, taf. XXXVIITL, fig. 22-23. 1848. Helir protea Pifeifler, Monogr. Heliceor. vivent. : 1, p. 166, n° 427. 1. Non Helir obvia Hartmann |[Erd- und Süsswasser Gasteropoden beschrieben und abgebildet von... Saint-Gall. ; 1, 1840, p. L48, t. XLV] qui est l'Helix (Xerophila) obvia Hartmann. Nec Helix obvia Andrzejowski [teste Knynickt| qui serait, d'après PrEIFFER | Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, 1848, p. 163], l'Helix (Xero- phila) ericetorum Müller [Verm. :terr. et fluv. histor.; IN, 1774, p. 33, n° 296 |. — 296 — 1853. Helix protea Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; WI, p. 133, n° 679: 1853. Helix campestris Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. 32. 1855. Helix protea Roth, Malakozoolog. Blätter ; I, p. 27, n° 19. 1859. Helix protea Pîeifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 140, n° 879. 1861. Helix protea Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 16, nl 1865. Helix protea Tristam, Proceed. Zoological Society of London; p. 533, n° 33. 1868. Helix protea Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 208, ne 1201 1879. Helix (Pseudoxerophila) proteus Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. 59, n° 56. 1888. Helix (Candidula) protea Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IV, p. 5. pl. I, fig. 1-2. 1889. Helix (Heliomanes) protea Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; Il, p. 193, n° 451. 189%. Helix (Candidula) protea Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 255. 1902. Helicella (Candidula) protea Gude, Journal of Malacology ; X, pare 1912. Helix (Xerophila) protea Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 446, n° 140. Coquille de forme subglobuleuse, bien ombiliquée ; spire conique, composée de 5-6 tours convexes, légèrement étagés, à croissance lente et régulière; sommet lisse, d'un très beau marron brillant; sutures bien indiquées, mais peu profondes; dernier tour grand, bien convexe, légère- ment subcomprimé à sa naissance, non descendant à l'ex- trémité, un peu plus convexe en dessous qu'en dessus ; ouverture oblique, subeirculaire; bord columellaire un peu réfléchi sur l'ombilie qui est assez large, très profond, et légèrement évasé; bords marginaux convergents et assez rapprochés ; péristome simple, bordé intérieurement d'un léger bourrelet blanc. — 297 — Diamètre maximum : 9-11 millimètres; diamètre mini- mum: 7 1/2 - 9 millimètres ; hauteur : 5 1/4 - 6 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 4-5 millimètres ; hauteur de l'ou- verture : 4-4 3/4 millimètres. Test crétacé, blanc, à peine brillant, orné de stries fines, très serrées, bien obliques, presque régulières et légère- ment atténuées en dessous; ornementation picturale com- prenant : une bande carénale continuée en dessus contre la suture, réduite à des points bien espacés, d’un brun clair, et 4 à 5 bandes infracarénales de même couleur, également réduites à des points assez espacés, et entourant l'ombilic. Cette ornementation picturale communique à l'Helix protea Zeigler un aspect particulier, très bien rendu par la figu- ration de RossMASsLER !, figuration qui correspond exacte- ment aux exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. C'est certainement à tort que Moussox ? rapproche cette espèce de l’Helix (Helicella) gratiosa Studer *, qui appar- tient au groupe, très différent, des Helix striés. En réalité, l'Helix protea Zeigler se rattache aux Helix vestalis Par- reyss, 1. joppensis Roth et H. Krynickii Andrzejowski, dont il vient d'être question, mais s'en distingue par sa spire plus élevée, plus étagée, par son ombilic plus resserré et par son ornementation picturale particulière. ÉOCALITE : Près du lac de Homs, à 490 mètres au-dessus du niveau de la mer [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Helix protea Zeigler a été découvert dans les iles 1. RossmAssLER. — [conographie der Land- und Süsswasser-Mollus- ken ; 11, 1838, taf. XXXVIIL, fig. 521. 2. Moussox (A.). — Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; 1861, p. 17. 3. Sruper. — Kurzes Verzeichniss der bis jetzt in unserm vater- lande entdeckten Conchylien; Naturw. Schweiz. Gesellsch. Bern ; 1820, p. 14. — 258 — Joniennes, notamment dans l'ile de Corfou. Il habite égale- ment la Grèce | pE SAuLCY] et a été retrouvé en un certain nombre de localités de la Syrie et de la Palestine, notam- ment à Souk-Ouady-Baradah [pe SauLcy], à Jaffa | BELLARD1 | et à Kamlch ! BELLARDI |. H. B. Tristan dit que cette espèce est commune entre la côte et le sud du désert de la Pales- tine f. $ 3. Helix (Xerophila) candiota Friwaldsky. 1847. Helir turbinata Pfeiffer, Gattung Helix, Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; p. 254, n° 235, taf. XXX VIT, fig. 17-18 ?. 4. TrisraM (H.B.). — Report on the Terrestrial and Fluviatile Mol- lusca of Palestine; Proceed. Zoological Society of London; 1865, p. 533. 2. Non Jan [in : Crisrorort (J. DE) et JAN (G.). — Mantissa in secundam partem Catalogi Testaceorum extantium in collectione quam president de Cristofori et Jan exhibens caracteres essentiales specierum Molluscorum terrestrium et fluviatilium, ab eis enunciatorum in prima parte ejusdem Catalogi ; 1832, p. 2], qui est une espèce de Sicile décrite à nouveau sous les noms d'Helir Aradasii | MANDRALISCA (H. PinagNo DE). — Catalogo dei Molluschi terrestri e fluviatile delle Madonie ; Palerme, 1840, p. 6] et d’Helir cyclostomoides Porro lin : Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. Bellardi dans un voyage en Orient ; 185%, p. 11]. Non Beck | Index Molluscorum : 1837, p. #, n° 20}, qui est le Nanina (Xesta) turbinata Beck, de Tranquebar. Non DEsnayes | Encyclopédie méthodique : Vers ;: IN, 1832, p. 265, n° 150 |, qui est le Papuina coniformis ne Férussac [Tableaux systé- matiques des animaux Mollusques, etc.; 1821, n° 321 (Helix coni- formis) |, espèce des îles Salomon et de la Nouvelle-Irlande. Non Morecer | Revue et Magasin de Zoologie ; 1851, p. 219 (Helix semicerina var. turbinata)], qui est le Nanina (Rotula) argentea REEVE | Conchologia Iconica; pl. CCIV, fig. 143% (Helir argentea)], espèce des îles Maurice et Bourbon. Non Caricr [Note su alcune Conchiglie terrestri della Sicilia ; Natur. Sicil.; n° 2, novembre 1882, p. 31, pl. L, fig. 5 a, 5 b, 5e (Helir variabilis var. turbinata) |, qui est une variété de l'Helix variabihis — 959 — 1848. Helix turbinata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. : 1, p. 155, n° 401. 1853. Helix turbinata Bourguignat, Catalogue Mollusques terr. flux. Sauley Orient ; p. 26 (ercl. synon.). 1853. Helix turbinata Pfeiffer, Monagr. Heliceor. vivent. ; IT, p. 128, n° 642 (non JAN). 4854. Helix pilula Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; Det DraparNauD | Tableaux des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France ; 1801, p. 63] voisine de l’Helir melantozona Caricr [in : Locarp (A.). — Les Coquilles terrestres de France ; 1894, p. 231, fig. 307-308] à laquelle WESTERLUND (C. A.) [Fauna der in der paläarct. region Binnenconchylien ; 11, 1889, p. 167] a donné le nom de variété variata. Non VALENCIENNES [in schedis Mus. Zool. Parisiensis teste TAPPARONE- CANEFRI. — Fauna malacologica della Nuovo Guinea e delle Isole adiacenti; Annali dei Museo civico di Storia naturale di Genova ; XIX, 1883, p. 133], qui est le Papuina Blanfordi H.Apaus | Proceed. Zoological Society of London ; 1865, p. 415, pl. 21, fig. 1. (Helix | Geo- trochus] Blanfordi)], espèce de la Nouvelle-Guinée et des îles Moluques. 1. Non Helix pilula Rerve [Conchologia lconica ; pl. CXXXII, fig. S09 |, qui est le Flammulina (Phenacohelix) pilula Reeve, espèce de la Nouvelle-Zélande. Non Helix pilula Locarp | Les Coquilles terrestres de France ; 1894, p. 229], qui est l'Helix pila Cazior (Étude sur la faune des Mollusques vivants terr. et fluv. de l'île de Corse) ; 1902, p. 172). [Non Helir pila C. B. Apaus (Contrib. to Conchology; n° 2, p. 31; et REEVE, Concho- logia Iconica, sp. 322), qui est le Sagda pila Adams, espèce de la Jamaïque]. Cet Helir pila Caziot est synonyme de l’Helix ( Xero- phila) papalis LocarD | Bulletins Société malacologique de France ; IV, p. 181; et Les Coquilles terrestres de France ; 1894, p. 229, fig. 303-304 |, ainsi que je l'ai montré précédemment {Germain (Louis). — Études sur quelques Mollusques terr. et fluv. du Massif Armoricain; Bulletin Soc. Sciences natur. Ouest France ; 2 série, VI, 1906, p. 39]. Il con- viendra sans doute de réunir ultérieurement cette coquille à l’Helix tabarkana LETOURNEUX et BOURGUIGNAT | Prodrome Malacologie Tuni- sie ; 1887, p. 51], comme je l'ai indiqué [ GerMaIx (Louis). — Étude sur les Mollusques recueillis par M. Henri Gadeau de Kerville pen- dant son voyage en Khroumirie, in : HENRI GADEAU DE KERVILLE. — Voyage zoologique en Khroumirie (Tunisie) ; 1908, p. 215 et suiv.]. — 260 — 1854. Helix candiota Friwaldsky, in : Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p. 10, n° 5. 1859. Helix turbinata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 132, n° 832 (excel. synon. part. ; — non JAN). 1868. Helix turbinata Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 203, n° 1145. 1874. Helix (Heliomanes) candiota Jickeli, Fauna der Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrika's ; p. 8S. 1879. Helix (Xerophila) turbinata var. candiota Westerlund et Blane, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. 64. 1879. Helix candiota Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VI, p. 7, taf. CLI, fig. 1547. 1887. Helix (Heliomanes) candiota Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; III, p. 234, pl. LVI, fig. 73-74. 1889. Helix (Heliomanes) candiota Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 11, p. 189. 1894. Helix (Ieliomanes) candiota Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 250. 1942. Helix (Xerophila) candiota Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 446, n° 144. « L'Helix candiota Friwaldsky appartient à une petite série d'Helix caractérisés par leur taille médiocre et leur spire élevée, et répandus : soit en Sicile et en Italie, comme les Helix tlurbinata Jan et Helix filograna Parreyss ?, soit en Algérie et en Tunisie, comme les Helix Durieui Moquin-Tandon *, Helix Berlieri Morelet ‘, etc. 4. JAN (G.), in : Cristoront (J. pe) et JAN (G.). — Mantissa, etc., 1832, p. 2. Figuré par KoBELr, in : RossMASSLER, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, p. 106, taf. CXLVI, fig. 1459. 2. Parreyss, in: Mousson (A.). — Coquilles terr. fluv. recueillies par M. le Prof. Bellardi dans un voyage en Orient ; 1854, p. 12. 3. MoquiN-TaANpox (A.), in : Pretrrer, Monographia Heliceorum viventium ; 1, 1848, p. 441, n° 401. 4. MORELET (A.). — Journal de Conchyliologie ; 1857, p. 39, pl. F, fig. 6-7. — 261 — De tous les AHelix de ce groupe, l'Helix candiota Friwaldsky est le seul qui ait été signalé en Syrie. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE à recueilli, au cours de son voyage, un certain nombre d'individus d'un petit Helix que je subordonne à cette espèce, mais sans cependant l'y réunir. Le peu d'échantillons dont je dispose actuellement ne per- met pas de suivre les variations de cette coquille et de décider si elle est spécifiquement distincte. Je la décris sous le nom de variété subcandiota Germain. Variété subcandiota Germain, nov. var. PI. XII, fig. 10-12. 1911. Helix (Heliomanes) subcandiota Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 30. 1912. Helix (Xerophila) candiota var. subcandiota Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 446. Coquille de petite taille, subeonique-élevée, assez large- ment et profondément ombiliquée — ombilic évasé — ; spire non élagée, composée de 5 1/2 - 6 tours subconvexes, à croissance d'abord lente et régulière, puis plus rapide ; sutures bien marquées, mais peu profondes ; dernier tour grand, bien convexe, aussi convexe dessus que dessous, à peine comprimé à la région carénale, sensiblement élargi et légèrement mais nettement descendant à l'extré- mité; ouverture très obliquement ovalaire, bien arrondie en bas; bord ombilical très oblique, légèrement réfléchi sur l’ombilic ; bords marginaux convergents, assez éloignés. Diamètre maximum : 8 millimètres ; diamêtre minimum : 6 millimètres ; hauteur : 5 1/2 millimètres; diamètre de l'ouverture : 4 1/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 3 9/4 millimètres. Test blanchâtre légèrement teinté de bleuâtre, subcrétacé, à peine brillant ; sommet lisse, brillant, jaunacé; stries fines, un peu serrées, irrégulières, à peu près aussi fortes en dessus qu'en dessous. 33 M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a recueilli, dans la même localité, une mutation zonata caractérisée par une zonule infracarénale étroite, d'un brun roux, entourant l’ombilic ; son test est, en outre, élégamment moucheté de brun (pl. XII, fig. 12). La forme générale ne diffère pas sen- siblement de la variété subcandiola : le dernier tour est seulement plus élargi à l'extrémité. La variété subcandiola diffère de l'Helix candiota Friwaldsky tel qu'il a été figuré par les auteurs cités dans ma synonymie : Par sa forme bien moins globuleuse, plus élargie à la base ; par son dernier tour proportionnellement plus déve- loppé dans le sens transversal; par son ouverture plus oblique, moins arrondie; enfin, par son ombilic notable- ment plus large, et, de plus, nettement évasé. LOCALITÉ : Près du lac de Homs, à 490 mètres au-dessus du niveau de la mer [HENRI GADEAU DE KERVILLE|. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Helix candiota Friwaldsky est abondant dans l'ile de Crète | RAULIN, FRIWALDSKY, SCHWERZENBACH |; dans les îles de Milo, Tino et Syra [SPRATT et FoRBES, BELLARDI, DE SAULCY |; il vit également en Grèce et en Macédoine [ ParReyss |; et, enfin, en Syrie où il a été recueilli aux environs de Jérusalem [ bE SAULCY |. $ 9. — COCHLICELLA Risso, 18926 !. Helix (Gochlicella) barbara Linné. 1758. Helix barbara Linné, Systema Nature ; ed. X, p. 713, n° 610. 1. Risso (A.). — Histoire naturelle ‘des principales productions de l'Europe méridionale et particulièrement de celles des environs de Nice et des Alpes-Maritimes ; IV, 1826, p. 77. — 263 — 1836. Bulimus acutus Deshayes, Expédition scient. Morée : WI, Mollusques ; p. 16%, n° 250, 1839. Bulimus acutus Roth, Molluscorum species Orient. ; p. 17, n° 2, 1853. Helix acuta Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient; p. 35. 1854. Bulimus acutus Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p.24, n° 12. 1859. Bulimus acutus Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; part” 1, p.10, n°15, p:21, n°10 ;'et p.34, n° 15. 1863. Bulimus acutus Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; part lp. 12; n/1%#"el-p: 102 n°15: 1865. Bulimus acutus Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 596, n° 56. 1889. Helix (Xerophila) acuta Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 8%. 1908. Helix (Cochlicella) barbara Germain, Mollusques Henri Gadeau de Kerville Khroumirie ; p. 231. 1909. Cochlicella barbara Pallary, Catalogue faune malacologique Égypte : p. 38, pl. I, fig. 35-36. 1912. Helix (Cochlicella) barbara Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; p. 446, n° 154. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a recueilli de nombreux échantillons de cette espèce. Ils restent de petite taille, puisqu'ils ne dépassent pas 12 millimètres de hauteur sur 3 1/2 millimètres de diamètre maximum. Avec le type vit la variété unifasciala Menke !, dont la coquille est ornée, sur le dernier tour, d'une bande infra- carénale étroite, brune ou marron, quelquefois interrompue ou réduite à des points. Le test est, en outre, rarement orné de flammules longitudinales étroites et très peu colo- rées. 1. MENKE. — Synopsis methodica Molluscorum generum omnium et specierum earum quæ in Museo Menkeano adversantur, cum synonymia crilica et novarum specierum diagnosibus, editio altera auctior et emandatior ; 1830, p. 27 [ Bulimus acutus var. 8 unifasciatus ]. — 264 — ÉOCALITE : Bords du lac de Homs, à 490 mètres au-dessus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KERVILLE|. J'ai donné, dans mon mémoire sur les Mollusques de Khroumirie, une synonymie détaillée de cette espèce, ainsi qu'une étude sur sa répartition géographique. Je crois donc inutile d’y revenir ici. Famille des PUPIDÆ. Sous-Famille des BULIMINÆ. Genre BULIMINUS Ebrenberg, 18311. Le genre Buliminus est un des plus caractéristiques de la faune syrienne. Il renferme un assez grand nombre d’es- pèces dont quelques-unes n'ont qu'une aire de dispersion peu étendue. Je donne ci-après la liste des Buliminus constatés Jusqu'ici en Syrie et en Palestine, en y ajoutant les références originales. Sous-Genre PETRÆUS Albers 2. Buliminus (Petræus) labrosus Olivier. Buliminus (Petræus) granulatus Westerlund. Buliminus (Petrœus) granulatus Westerlund, Verhandlung. d. K. K. Zoologischen-Botanischen Gesellschaft Wien ; XLIT, 1892, p. 36. Espèce voisine du Buliminus (Petrœæus) labrosus Olivier, et qui a été définie de la manière suivante par WESTERLUND : 1 EnRENBERG (C. G ). — Symbolæ physicæ, seu icones et descrip- liones corporum animalium novorum aut minus cognilorum , quæ ex ilineribus per Libyam, Ægyptum, Nubiam, Dongolam, Syriam, Arabiam et Habessiniam, etc. ; 1831 (sans pagination). 2. Je ne donne pas d'indications bibliographiques pour les espèces dont il sera question dans la suite de ce mémoire. — 265 — « Paraffinis Buliminus labroso Olv., sed lesta oblonga, sursum lentissime atlenuala, apice obluso, albido-cine- rea, irregqulariler leviterque striala, ubique densissime tenue granulala ; aperltura 14 mm. longa. Long. 30, lat. 12m». « Forma curta n. : lesla celerius ab aperlura ad api- cem allenuala, elongalo-conica. Long. 26, lat. 13 mm. ». Buliminus (Petræus) sabæanus Bourguignat. Bulimus sabæanus Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ. ; 1876, p. 19, n° 26. Ce Buliminus, découvert sur les ruines de l’ancienne ville des Sabéens, près de Mareb (Arabie), est signalé en Syrie par le D° C. A. WESTERLUND. Buliminus (Petræus) spirectinus Bourguignat. Bulimus sprrectinus Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Eùrop.:1816, p. 1, n° 1. Gorges des montagnes, à l’est du lac Bahr-el-Houlé, en Syrie [| PIERRE COURTIER |. Buliminus (Petræus) thaumastus Bourguignat. Bulimus thaumastus Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ:;:4816, p:2, n°2. Gorges montagneuses près de la source du Nabhr-el-Kelb et vallée de Terebintho, près de Beyrouth, en Syrie. Buliminus (Petræus) exochus Bourguignat. Bulimus exochus Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ. ; 1876, p. 3, n° 3. Les vallées de l'Anti-Liban, au nord des sources du Jourdain, dans la direction de Damas | BOURGUIGNAT |. Buliminus (Petræus) lamprostatus Bourguignat. Bulimus lamprostatus Bourguignat, Species notissimæ Molluscorum Europ. ; 1876, p. 3, n° 4. — 266 — Vallées du Liban, sur les rochers | BOURGUIGNAT |. Buliminus (Petræus) exacastoma Bourguignat. Bulimus exacastoma Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ. ; 18176, n° 4, p. 5. Montagnes du Liban, entre Beyrouth et Baalbek | Bour- GUIGNAT |. Toutes les espèces que Je viens de signaler n'ont jamais été figurées ; elles appartiennent au groupe du Buliminus labrosus Olivier et n'en sont, fort probablement, que des variétés. Buliminus (Petræus) therinus Bourguignat. Bulimus therinus Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ.; 1876, p.95, n° 6. Le Liban, entre Beyrouth et Naplouse | BOURGUIGNAT |. Buliminus (Petræus) Courtieri Bourguignat. Bulimus Courtieri Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ.; p. 6, n° 7. Environs de Jérusalem; bords du Jourdain [BourGur- GNAT |. Buliminus (Petræus) Fourousi Bourguignat (pl. XIV, fig. 12-13): Bulimus Fourousi Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ. : 1876, p. 7, n°8. Coquille subconique peu ventrue; spire composée de 8-9 tours à croissance lente et régulière : les premiers tours assez convexes, les autres moins convexes, séparés par des sutures peu obliques, peu profondes, mais accen- tuées par la présence d’une étroite bande blanchâtre ; som- met obtus; ouverture oblique, ovalaire, n'atteignant pas, en hauteur, le tiers de la hauteur totale de la coquille, + ne anguleuse en haut, nettement arrondie en bas, à bords bien convergents et très rapprochés; ombilic profond; péristome bien réfléchi, d'un blanc pur. Hauteur : 15-15 1/2 millimètres ; diamètre maximum : 5-9 millimètres ; diamètre minimum : 4-4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 4-#41/2 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 3 1/2-3 3/4 millimètres. Test d'un corné brun légèrement roussätre, orné de stries fines, irrégulières et extrêmement obliques. Les échantillons appartenant aux collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris ont été récoltés à Broumana, dans le Liban, vers 750 mètres d'altitude !. BouURGUIGNAT avait donné, comme localité, le nord de Beyrouth, dans les hautes vallées du Nahr-el-Kelb. Variété dispisthus Bourguignat. Bulimus dispisthus Bourguignat, Species novissimæ Molluscorum Europ. ; 1876, p. 7, n° 9. Vallées du Liban | BOURGUIGNAT |. C'est avec raison que KoBELT et MoLLENDORF considèrent ce Buliminus comme une variété du Buliminus Fourousi Bourguignat. Buliminus (Petræus) halepensis Pfeiffer. Buliminus (Petræus) carneus Pfeiffer. Buliminus (Petræus) Sikesi Preston. Petrœus Sikesi Preston, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1907, p. 94 ; figuré à la même page. Espèce voisine du Buliminus halepensis Pfeiffer, dont 1. P. HESssE a également signalé cette espèce des environs de Brou- mana [HESsE (P.). — Ueber einige vorderasiatische Schnecken ; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft ; 1910, p131] — 268 — elle ne diffère guère que par sa forme proportionnellement plus globuleuse. Hauteur : 21 millimètres; diamètre maxi- mum : 9 3/4 millimètres. Environs de Jéricho [J. H. Sikes |. Buliminus (Petræus) sidoniensis de Férussac. Buliminus (Petræus) Naegelei Bocttser. Buliminus (Petrœus) Naegelei Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1898, p. 25, n° 13. Espèce du groupe du Buliminus sidoniensis de Férus- sac, mais plus grande (elle atteint 23 millimètres de hau- teur sur 10 millimètres de diamètre maximum), de forme plus ventrue. Environs d'Alexandrette, dans le nord de la Syrie. Buliminus (Petræus) achensis Naesgele. Buliminus (Petrœus) acbensis Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1901, p. 23, n° 9. Akbes, dans la Syrie boréale | NAEGELE |. Buliminus (Petræus) eliæ Naegele. Buliminus (Petrœus) eliæ Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1901, p. 23, n° 10. Cheikle, dans la Syrie boréale | NAEGELE |. Buliminus (Petræus) Kotschyi Pfeiffer. Buliminus Kotschyi Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter ; 1854, p. 66. Ce Buliminus, qui habite une grande partie de lAsie- Mineure, a été signalé par NAEGELE à Cheikle, dans la Syrie boréale. Buliminus (Petræus) syriacus Pfeiffer. Buliminus (Petræus) neortus Westerlund. — 269 — Buliminus (Petrœus) neortus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IT, 1887, p. 60, n° 184. Bords de la mer Morte | PoNsoNBy in WESTERLUND |. Buliminus (Petræus) mixtus Westerlund. Buliminus (Petrœus) mixtus Westerlund, Fauna der palüarct. region Binnenconchylien ; HT, 1887, p. 61, n° 186. Cette espèce et sa variété compositus Westerlund | loc. supra cil. ; 1887, p. 61] vivent aux environs d’Antioche ['TRISTAM, PONSoNBY |. Sous-genre PSEUDOPETRÆUS Westerlund. Buliminus (Pseudopetræus) longulus Rolle. Buliminus longulus Rolle, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; 1893, p. 34. Coquille atteignant jusqu'à 30 millimètres de longueur sur 7 millimètres de diamètre maximum. L'ouverture a 7 millimètres de hauteur. La spire est très allongée, com- posée de 11 tours 1/2 convexes, séparés par des sutures marquées d'une faible zonule blanchätre. L'ouverture oblique, ovalaire-acuminée, est jaune blanchâtre intérieu- rement. Le test est solide, luisant, d’un gris roux, oblique- ment strié. La Palestine, sans indication précise de localité | RoLLE |. Sous-genre ZEBRINUS Held !. Buliminus (Zebrinus) mirus Westerlund, Buliminus (Zebrinus) mirus Westerlund, Fauna der palüarct. region Binnenconchylien ; 11, 1887, p. 4, n° 2. La Syrie, sans indication précise de localité | PoxsonBy in WESTERLUND |. 4. Hezn. — Isis ; 1837, p. 917. (Zebrina). 34 — 270 — Buliminus (Zebrinus) oligogyrus Boettger. Buliminus (Zebrinus) oligogyrus Boettger, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1898, p. 20, n° 2. Ce Buliminus, qui se rapproche du Buliminus mirus Westerlund, a été découvert aux environs d'Alexandrette, dans le nord de la Syrie | RoLLE |. Buliminus (Zebrinus) detritus Müller. Helix detrita Müller, Verm. terr. et fluv. histor. ; 11, 1774, p. 101. Cette coquille, répandue dans une grande partie de l'Eu- rope moyenne et méridionale, reste douteuse en Syrie. En tous les cas, la forme syrienne ne pourrait être que la variété inflalus Parreyss, qui vit dans de nombreuses loca- lités de l'Asie-Mineure. Buliminus (Zebrinus) fasciolatus Olivier. Buliminus fasciolatus Olivier, Voyage empire Ottoman ; 1, p. 416, atlas, pl. XVII, fig. 5. « On trouve sur quelques arbustes le bulime fasciolé (fig. 5), dont la bouche est ovale, brune intérieurement, blanche sur les bords. La coquille est fusiforme, blanche, avec un grand nombre de lignes d’un roux foncé, qui dis- paraissent insensiblement à mesure qu'elle vieillit. Nous l'avons revue à Rhodes, en Syrie, en Caramanie ». Et, en note, au bas de la page : «a Bulimus fasciolatus parvus, oblongus, albidus, lon- giltudinaliter fusco mullilineatus ; apertura intus tota fusca; labio simplici albo ». Cette description d'OLivier convient parfaitement à quelques spécimens recueillis sur la route d’Aïn-Tab à Alexandrette (nord de la Syrie) et qui font partie des col- lections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Mais ces échantillons (pl. VII, fig. 27) constituent une mutation obesa, caractérisée par un galbe plus ventru-glo- buleux. Ils mesurent : Hauteur : 20!-25-26 1/2 millimètres ; diamètre maxi- mum : 11!-11-13 millimètres ; diamètre minimum : 10-10-10 1/2 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 9! - 10- 12 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 5 1/21-7-7 mil- limètres. Cette espèce qui vit, non-seulement en Syrie, mais encore dans l'ile de Crète, l'ile de Chypre, la Cilicie (Asie- Mineure) et une partie de la Mésopotamie, présente plu- sieurs variétés. Celles de la Syrie sont : La variété Kurdislana Parreyss ? qui habite Tschen- genkoi près d'Alexandrette, et Pompejopolis, en Syrie [Rozce, 1898 |°; La variété Piochardi Heynemann, découverte à Tschen- genkoi près d'Alexandrette, au nord de la Syrie [RoLLE, 1898 |; Et la variété candida Pfeiffer “, des environs d'Alexan- drette et de Pompejopolis, dans le nord de la Syrie [ ROLLE, 1898 |. Buliminus (Zebrinus) eburneus Pfeiffer. Bulimus eburneus Pfeiffer, Symbol. ad histor. Heliceor. ; 11, 1846, p. 44. Le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris possède de très beaux exemplaires de cette espèce (pl. XIV, fig. 3-4). 1. Cet échantillon est très probablement un jeune ; son test est épais, crétacé. 2. Parreyss, in : PreirFER (L.). — Monographia Heliceorum viven- tium ; VI, 1868, p. 145, n° 1216 (Bulimus Kurdistanus). 3. HEYNEMANN. — Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1870, p. 126. k. PrEIrFER (L.). — Monographia Heliceorum viventium : 11, 1848, p. 123 [| Bulimrus fasciolatus, B unicolor candidus |. 5. Voir, au sujet de ces variétés, le travail de Borrr&er : Bemer- kungen über einige Buliminus aus Kleinasien, Syrien und Cypern nebst Beschreibung neuer Arten; Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft ; XXX, 1898, p. 21-22. MR — Ils mesurent 17 millimètres de longueur sur 8 millimètres d'épaisseur maximum et 7 millimètres d'épaisseur mini- mum. L'ouverture à 8 1/2 millimètres de hauteur sur 3 1/2 millimètres de diamètre. Le test est d'un blanc pur, crétacé, très brillant, élégamment orné de stries fines, obliques et irrégulières ; le sommet est jauhacé ; enfin, l'in- térieur de l'ouverture est d'un blanc jaunâtre brillant. Les exemplaires du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris ont été recueillis à Tarsoum. Cette espèce habite de nombreuses localités de l'Asie- Mineure, de la Syrie et de la Mésopotamie. Sous-genre ENA Leach. Buliminus (Ena) benjamiticus Roth. Bulimus benjamiticus Roth, in : Benson, Annals and Magas. of Natur. History ; 1859, p. 395. Cette espèce, figurée par KoBeLrT !, habite les environs de Jérusalem. Buliminus (Ena) Louisi Pallary, nov. sp. Sous-genre MASTUS Beck. Buliminus (Mastus) episomus Bourguignat. Buliminus (Mastus) gastrum Ehrenberg. Bulimus gastrum Ehrenberg, Symbol. physic. ; Mollusc. ; 1831 (sans pagination) ?. La Syrie, entre Arissa et Broumana (Liban). 1. Kogezr (W.), in : RossmassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., 1905, sp. 2042, fig. 2042. 2. Non Bulimus gastrum auct. plur., qui est le Buliminus (Mastus) pseudogastrum Hesse | Eine Reise nach Griechenland ; Jahrbücher d. Deutschen -Malakozoolog. Gesellschaft ; IX, 1882, p. 32], espèce figurée par Kogezr |in: RossmassLer. — Iconographie der Land- und Te Buliminus (Mastus) uriæ Tristam. Bulimus uriæ Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; 1865 p. 9937. Habite la Palestine. Buliminus (Mastus) pusio Broderip. Bulimus pusio Broderip, Proceed. Zoological Society of London ; 1836, p. 45 [| — Pupa Delesserti Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; 1853, p. 10, pl. Il, fig. 1-3 |. Espèce des iles de Syra, Tino et Syphantus, signalée, par BouRGUIGNAT, dans les environs de Baalbek, en Syrie. Buliminus (Mastus) pupa Bruguière. Bulimus pupa Bruguière, Encyclopédie méthodique ; Vers ; 1, 1792, p. 349. Espèce des contrées littorales de la Méditerranée orien- tale, signalée dans le nord de la Syrie et en Asie-Mineure. $ 1. — PETRÆUS Albers!. Buliminus (Petræus) labrosus Olivier. PI. XI, fig. 2. 1804. Bulimus labrosus Olivier, Voyage empire Ottoman ; 11, p. 222, pl. 34, fig. 10:4, B, ?. Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, taf. CXXXVII, fig. 1354] sous le nom de Buliminus gastrum. Le vrai Buliminus (Mastus) gastrum d'Ehren- berg a été figuré par HESsE dans son travail précité [ 1882, p. 329, He XI fe: 7 |: 1. Azgers (J. C.) — Die Heliceen, nach natürl. Verwandts. System. geordnet ; 1850, p. 183, n° 48. 2. Non Bulimus labrosus Kusrer, in: Manrint et CHEMNI TZ, Systemat. Conchylien-Cabinet; taf. XVIII, fig. 1-2, qui est l’Helir fragosus de Férussac, Tableaux Ssystémat.; 1821, n° 421. [ Buliminus. (Petrœus) fragosus Fér. ; espèce de l'Arabie |. — Nec Helix labrosa Woon, Index 1821. 1822. 1830. 1831. 1837. 1838. 1847. 1848. 1848. 1849. 1852. 1853. 1853. 1854. 1855. 1855. 1855. 1855. 1859. Helix labrosa de Férussac, Tableaux systématiques ; p. 55, n° 419. Pupa labrosa de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres ; NI, part. Il, p. 106, n° 5. Pupa labrosa Deshayes, Encyclop. méthodique; Vers; IT, p. 404, NH RRCE Bulimina labrosa Ehrenberg, Symbolæ physicæ ; Mollusques (sans pagination). Buliminus labrosus Beck, Index Molluscorum ; p. 69, n° 5. Pupa labrosa de Lamarck, Hist.Animaux sans Vertèbres ; éd. IL. [par DesnaYEs], VII, p. 171. Bulimus Jordani Boissier, in : de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoologie ; p. 141. Bulimus labrosus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; Il, p. 64, n° 163. Bulimus Jordani Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; I, p. 65, n° 164. Bulimus labrosus Reeve, Conchologia Iconica ; Bul. ; sp. 410. Pupa candida Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; Pupa; p. 69, taf. IX, fig. 6-7. Bulimus labrosus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; p. 37. Bulimus labrosus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IT, p. 360, n° 406. Bulimus labrosus Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p. 44, n° 6. Bulimus labrosus Roth, Malakozoolog. Blätter ; p. 38, n° 10. Bulimus labrosus Schmidt, Stylommatophoren; p. #1, taf. X, fig. 77. Bulimulus (Petrœus) labrosus Adams, Genera of Shells ; p. 162. Bulimulus (Petrœus) Jordani Adams, Genera of Shells : p. 162. Bulimus labrosus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 423, n° 469. Testaceologicus or a Catalogue of Shells, British and Foreign, arranged according to the Linnean system ; Supplément, 1828, pl. VII fig. 69, qui est l'Helir (Cochlogena) Alepi de Férussac, Tableaux systémat., 1821, p. 55, n° MS. [— Buliminus (Petrœus) halepensis dont il est question, p. 278 de ce mémoire |. — 275 — 1861. Bulimus labrosus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p.. 36, n° 38. 1865. Bulimus syriacus Tristam, Proceed. Zoological Society of Lon- don ; p. 537, n° 59 [non PFEIFFER |. 1868. Bulimus labrosus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 64, n° 593. 1871. Buliminus labrosus Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 58, n° 14. 1874. Buliminus labrosus Martens, Vorderasiatische Conchylien; p. 23, n° 35, et p. 56. 1877. Buliminus labrosus Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken; V, p. 61, taf. CXXXV, fig. 1322-1326. 1887. Buliminus (Petrœus) labrosus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; WT, p. 57, n° 171. 1889. Buliminus (Petrœus) labrosus Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 78 et 84. 1903. Buliminus (Petrœus) labrosus Kobelt et Müllendorf, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 44. 1912. Buliminus (Petrœus) labrosus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 446, n° 155. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a recueilli de beaux échan- tillons de cette espèce bien connue. Le test, assez épais, est solide, d'un blanc jaunâtre clair, terne ou à peine bril- lant; les premiers tours sont à peu près lisses, les autres sont ornés de stries obliques, relativement serrées et irré- gulières ; enfin, le labre, bien épanoui, est d’un blanc pur. Les principales mensurations de ces exemplaires sont les suivantes : hauteur : 35 millimètres ; diamètre maximum : 20 millimètres ; diamètre minimum : 15 millimètres ; hau- teur de l'ouverture : 17 millimètres ; diamètre de l'ouver- ture : 14 millimètres (y compris l'épaisseur de l'ouverture). Ces dimensions rappellent celles de la variété major Kobelt{, qui n'est d’ailleurs autre chose que le Bulimus Jordani de 1. KoBezr (D' W.), in : RossmassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, 1877, taf. CXXXV, fig. 1322-1323. — 276 — Charpentier !. D'après A. Mousson ?, cette forme de grande taille du Buliminus labrosus habite surtout la vallée du Jourdain, « depuis Tiberias (RorTH) Jusqu'à sa source, près de Banias (BoissiER) ». A. Mousson a également décrit la variété suivante : Variété diminutus Mousson. 1861. Bulimus labrosus var. diminutus Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; p. 37. 4877. Buliminus labrosus var. diminuta Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, p. 61, fig. 1326. 1887. Buliminus (Petrœus) labrosus var. diminutus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : HT, p. 57. 1912. Buliminus (Petrœus) labrosus var. diminutus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 446. Coquille de taille plus petite (longueur totale : 22 milli- mètres; diamètre maximum : 12 millimètres); ouverture relativement plus grande, atteignant presque la moitié de la hauteur totale de la coquille ; sculpture moins accentuée. La variété diminutus vit dans les environs de Jérusa- lemme, | D'autre part, M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a récolté une très belle variété de cette espèce que Je suis particulière- ment heureux de lui dédier : 1. Cette variété major mesure 37 millimètres de longueur totale pour 18 millimètres de diamètre maximum. 2, Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof.J. R. Roth dans son dernier voyage en Palestine ; 1S61, p. 36. 3. J'ai reçu, de Jaffa, des exemplaires ne mesurant que 25 milli- mètres de hauteur sur 13 millimètres de diamètre maximum et 11 millimètres de diamètre minimum (hauteur de l'ouverture : 19 mil- limètres ; diamètre de l'ouverture : 10 millimètres) qui me paraissent appartenir à la variété diminutus Mousson. On voit que leur dernier tour est proportionnellement très grand. Variété Kervillei Germain, nov. var. PE XI fig. 2: 1911. Buliminus ( Petrœus ) labrosus var. Kervillei Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 30. 1912. Buliminus (Petrœus) labrosus var. Kervillei Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 446. Coquille de forme bien plus trapue, à spire écourtée : premiers tours très petits, à peine convexes; dernier tour grand, nettement cylindroïque; ouverture beaucoup plus petite; même test. Longueur totale : 32 millimètres ; diamètre maximum : 20 millimètres ; diamètre minimum : 14 1/2 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 16 1/2 millimètres ; diamètre de l'ouverture : L4 millimètres (y compris l'épaisseur du péri- stome). La variété Kervillei vit, avec le type, sur les rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien (environs de Beyrouth). Enfin, le D' A. WESTERLUND a décrit, sous le nom de variété asphaltinus", une variété qui ne mesure, y compris l'épaisseur du péristome, que 21 millimètres de longueur totale pour 10 millimètres d'épaisseur maximum. LOCALITÉ : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth? | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Buliminus labrosus Olivier est une espèce caractéris- 1. WESTERLUND (D' A ). — Fauna der in der paläarctischen region lebenden Binnenconchylien ; part. TL, p. 57. 2. J'ai encore reçu le Buliminus (Petrœus) labrosus Olivier d'Aïn- Fidjé, de Déir-el-Kamar, des environs de Tripoli de Syrie, de Saïda et des environs de Jérusalem. 5h) tique de la faune syrienne. Elle ne vit guère, en effet, qu'en Syrie et en Palestine où elle est relativement abon- dante. Elle est également connue de la Mésopotamie où elle a été recueillie près d'Orfa [ von MARTENS |. Buliminus (Petræus) halepensis de Férussac. PEN 127 1821 Helix (Cochlogena) Alepi de Férussac, Tableaux systématiques ; p. 59, n° 418. 1828. Helix labrosa Wood, Index Test. ; Suppl.; ed. I, t. VIE, fig. 69 [non OLIVIER |. 1837. Buliminus Alepi Beck, Index Molluscorum ; p. 68, n° #4. 1841. Bulimus halepensis Pfeifler, Symb. ad Hist. Heliceor. ; X, p. 45. 1848. Bulimus Halepensis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 11, p. 65, n° 166. 1849. Bulimus Alepi Reeve, Conchologia Iconica ; pl. EX, fig. 413. 1853. Bulimus Alepi Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p.38. 1853. Bulimus Halepensis Pfeifler, Monogr. Heliceor. vivent.; HI, p. 361, n° 410. 1855. Bulimulus Alepi Adams, Genera of Shells ; p. 159. 1859. Bulimus Halepensis Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 424, n° 472. 1861. Bulimus halepensis Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; D. 31, n099: 1865. Bulimus halepensis Tristam, Proceed. Fine Society of Lon- don ; p. 531, n° 61. 1868. Bulimus Halepensis Pieifler, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 64, n° 556. 1874. Bulimus halepensis Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXIT, p:24; n° 145%et p.59. ASTA. Buliminus halepensis Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 23, taf. VW, fig. 21-29. 1877. Buliminus halepensis Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken : V, p. 62, taf. CXXXV, fig. 1327-1329. 1879. Buliminus ( Petrœus) halepensis Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. 95, n° 127. 1SS87 Buliminus (Petrœus) halepensis Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien : HT, p. 62, n° 194. 18S9. Buliminus (Petrœus) halepensis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 84. 1898. Buliminus (Petrœus) halepensis Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 26, n° 16. 1903. Buliminus (Petrœus) halepensis Kobelt et Môllendorf, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 44. 1912. Buliminus (Petrœus) halepensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 447, n° 167. Les jeunes de cette espèce ont une coquille absolument conique (pl. XIII, fig. 1-5); les tours de spire sont presque plans et le sommet obtus; leur dernier tour est fortement caréné, leur ombilic bien ouvert n’est qu'à peine recouvert par une légère déflexion du bord columellaire. L'ouverture, petite, subquadrangulaire, très anguleuse en haut et en bas, présente une angulosité très nette sur le bord externe, à l'endroit vù aboutit la carène du dernier tour. Le test est orné de stries fines, obliques, à peine onduleuses. A un stade plus avancé (pl. XIII, fig. 4), la coquille devient plus élancée et la carène du dernier tour s’atténue tout en restant cependant sensible, même chez des animaux dont la coquille atteint 15 millimètres de longueur (pl. XIIT, fig. 6). Ce n'est que chez les exemplaires entièrement adultes (pl. XIII, fig. 7) que le dernier tour devient régu- lièrement convexe. Les individus adultes ont un test assez brillant d'un corné clair lavé de jaune clair ou de bleuâtre ; le sommet est blanc grisàtre, lisse et bien brillant; les stries d’accrois- sement très obliques, fines, un peu crispées, bien atténuées près de l’ombilie, sont légèrement crispées et plus fortes au voisinage des sutures; enfin, le péristome très épaissi, épanoui, est d’un blanc pur brillant, les bords marginaux étant réunis par une forte callosité blanche. pr Longueur totale : 19-20 1/2 millimètres ; diamètre maxi- mum: 9 3/4-10 1/2 millimètres ; diamètre minimum : 8-91/2 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 9-9 1/2 mil- limètres ; diamètre de l'ouverture : 6 1/2-7 millimètres (y compris l'épaisseur du péristome). Variété libanotica Boettger. 4898. Buliminus ( Petrœus ) halepensis var. libanotica Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 27. 1912. Buliminus (Petrœus) halepensis var. libanotica Germain, Bulle- tin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 447. Cette variété, qui habite la chaîne du Liban aux environs de Beyrouth, se distingue du type par sa forme moins cylindrique, ovalaire-oblongue, notablement plus ventrue, et sa taille plus grande. Longueur : 19 1/2-22 millimètres ; diamètre maximum : 9 1/2-101/2 millimètres ; diamètre minimum: 8 1/2-9 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 8 1/2-9 1/2 millimètres; diamètre de l'ouverture : 7-7 1/2 mil- limètres. LOCALITÉS : Montagnes de l’Anti-Liban, à Baalbek, entre 1100 et 1300 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Ferzol (Syrie) [ CARLO POLLONERA |. | DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Buliminus halepensis de Férussac est surtout répandu en Syrie où on le rencontre tout le long des chaines du Liban et de l’Anti-Liban. Il habite également, mais en moins grande abondance, la Haute Mésopotamie, où il a, notamment, été recueilli à Orfa [HAuskNECHT, VON MaArTENS | et à Biredjik, sur l'Euphrate | ScHLAErL |. Enfin, dans le Kurdistan, on le retrouve sous la forme de la variété urmiana Boettger !. 4. Borrréer (D' 0.). — Bemerkungen über einige Buliminus aus Kleinasien, Syrien und Cypern, nebst Beschreibung neuer Arten; Vachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft ; février 1898, p. 27 [ Buliminus (Petrœus) halepensis var. urmiana ]. 1845 : 1848. 1849. 1853. 1855. 1559. 1861. 1868. 1874. 1887. 1888. 1889. 1898. 1903. 1905. 1912. — 281 — Buliminus (Petræus) carneus Pfeiffer. Bulimus carneus Pfeiffer, in : Philippi, Abbildungen u. Beschrei- bung neuer Conchylien : 1, p. 114, taf. IV, fig. 5. Bulimus carneus Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 66, n° 169. Bulimus carneus Reeve, Conchologia Iconica; pl. LX, sp. 409. Bulimus carneus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; I, p. 361, n° 415. Bulimulus (Petrœus) carneus Adams, Genera of recent Shells ; p. 162. Bulimus carneus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 424 n° 474. Bulimus carneus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 37, n° 40. Bulimus carneus Pleiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; VI, p. 64, n° 998. Buliminus (Petrœus) carneus Martens, Vorderasiatische Conchy- lien ; p. 56. Buliminus (Petrœus) carneus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HE, p. 62, n° 191. Buliminus carneus Kobelt, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; VIT, p. 42, taf. CXCVIIT, fig. 1986. Buliminus (Petrœus) carneus Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. S#. Buliminus (Petrœus) carneus Boettger, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXX, p. 26, n° 15. Buliminus (Petrœus) carneus Kobelt et Môllendorf, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXV, p.-#3. Buliminus (Petrœus) carneus Sturany, Annalen des K. K. Natur- historichen Hofmuseums Wien: XX, p. 6, n° 14, fig. 3. Buliminus (Petrœus) carneus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. #47, n° 166. Coquille atteignant jusqu'à 26 millimètres de longueur sur 9 millimètres de diamètre maximum. Le test est assez épais, solide, peu brillant, garni de stries fines, irrégu- lières et onduleuses. + 98a — Variété glabratus Mousson. 4861. Bulimus carneus var. glabratus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 37. 1887. Buliminus (Petrœus) carneus var. glabratus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; NX, p. 62. 1888. Buliminus carneus var. glabratus Kobelt, in : Rossmässler, 1co- nographie der Land- und Süsswasser-Mollusken; VIT, p. 42, taf. CXCVIII, fig. 1987. 1903. Buliminus (Petrœus) carneus var. glabratus Kobelt et Môllen- dorf, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXV, p. 45. Coquille plus petite [longueur : 18 millimètres; dia- mètre maximum : 7 millimètres |; ouverture moins forte- ment bordée; test plus mince, plus fragile, notablement plus brillant. Cette variété a été découverte par RoTH aux environs d'Es-Zenore, en Palestine. J'ai reçu de mon ami, M. CARLO PoLLoNERA, le natura- liste bien connu du Musée de Turin, un certain nombre d'exemplaires de la variété suivante : Variété reconditus Pollonera, nov. var. PI. XIV, fig. 6-7. 1910. Buliminus carneus var. reconditus Pollonera, in tt. 1912. Buliminus ( Petrœus) carneus var. reconditus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. #47. Coquille subcylindrique, étroitement ombiliquée ; spire composée de six tours peu convexes, à croissance rapide, séparés par des sutures presque linéaires, peu profondes, mais bien indiquées ; dernier tour grand, presque réguliè- rement cylindrique ; ouverture oblique, ovalaire, anguleuse en haut, régulièrement arrondie en bas et extérieurement ; bords marginaux convergents réunis par une callosité — 283 — blanche ; péristome réfléchi, fortement épaissi, d’un blanc pur brillant. Hauteur : 14-15 millimètres ; diamètre maximum : 6-7 millimètres ; diamètre minimum : 5 1/2-6 milli- mètres; hauteur de l'ouverture : 6-6 millimètres ; dia- mètre de l'ouverture : 41/4-41/2 millimètres. Test un peu épais, solide, médiocrement brillant, d’un brun corné clair; stries longitudinales fines, obliques, un peu onduleuses et irrégulières. Environs de Jérusalem [CARLO POLLONERA |. La variété recondilus Pollonera diffère du type et de la variété glabratus Mousson, par sa taille plus petite, sa forme plus ventrue, sa croissance plus rapide et son der- nier tour proportionnellement plus grand. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Buliminus (Petrœus) carneus Pfeiffer habite, en dehors de la Palestine et de la Syrie, une partie de l’Asie- Mineure [C. ConémÉNos, 1887; H. RoLLe, 1898; Hozrz et W. SEE, 1905; etc.]!; il vit également dans l'île de Chypre. Buliminus (Petræus) syriacus Pfeiffer. PL XII, Ge: 8-14: 1846. Bulimus syriacus Pfeiffer, Symbol. ad Hist. Helic. ; IX, p. 88. 1848. Bulimus Syriacus Pieiftler, Monogr. Heliceor. vivent. ; IL, p. 68, n° 167. 1. BorrrGer | Bemerkungen über einige Buliminus aus Kleinasien, Syrien und Cypern, nebst Beschreibung neuer Arten ; Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft : XXX, 1898, p. 26] a signalé (de Adalia, en Lycie) une forme minor de cette espèce qui aurait 16-18 millimètres de hauteur pour 7-8 millimètres de diamètre maximum. De telles dimensions correspondent exactement à celles de la variété glabratus Mousson, dont il a été parlé précédemment. 080 1849. 'Bulimus Syriacus Reeve, Conchologia Iconica ; pl. LX, fig. 406. 1852. Bulimus syriacus Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; Bulim. ; n° 285, taf. LVIT, fig. 12-13. 1853. Bulimus Syriaeus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 361, n° 411. 1854. Bulimus syriacus Rossmässler, {conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; LI, p. 91, taf. LXXXIIT, fig. 914. 1855. Bulimulus (Petrœus) Syriacus Adams, Genera of Shells ; p. 162. 1855. Bulimus syriacus Schmidt, Stylommatophoren ; p. 40, taf. X, fig. 75. 1859. Bulimus Syriacus Pieifler, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 424, [= nor. 1865. Bulimus syriacus Tristam , Proceed. Zoological Society of Lon- don ; p. 537, n° 62. 1868. Bulimus Syriacus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. : VI, p. 64, n900. 1871. Buliminus syriacus Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 59, n° 15. 1887. Buliminus (Petrœus) Syriacus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HT, p. 60, n° 185. 1889. Buliminus (Petrœus) syriacus Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 84. 1903. Buliminus (Petrœus) Syriacus Kobelt et Môllendorf, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 44. 1912. Buliminus (Petrœus) syriacus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 447, n° 174. Cette espèce, qui a souvent été confondue avec le Buli- minus sidoniensis, s'en sépare : Par sa taille plus grande; par son ouverture moins régu- lièrement ovalaire : chez le Buliminus syriacus l'insertion du bord columellaire avec le bord inférieur est marquée d'une angulosité plus ou moins accentuée qui manque chez le Buliminus sidoniensis ; par son labre beaucoup plus épaissi et plus nettement épanoui; enfin, par sa couleur d'un blanc légèrement bleuâtre, tandis que le Buliminus sidontiensis est grisâtre ou d'un corné pâle. Ces deux espèces, quoique très voisines, sont cependant ose bien distinctes : c'est ainsi que le jeune du Buliminus syriacus (pl. XII, fig. 8-14) est très différent de celui du Buliminus sidoniensis (pl. XIIT, fig. 15-24). Le jeune Buliminus syriacus est trapu, conico-globu - leux ; il présente, sur le dernier tour, une carène médiane assez accentuée lorsque l'animal n’a que cinq ou six tours de spire (pl. XIIT, fig. 8-9), mais qui s’atténue considéra- blement lorsque la coquille atteint 11 millimètres (pl. AIT, fig. 13) pour devenir à peu près insensible lorsqu'elle a 15 millimètres (pl. XIII, fig. 14). L'ouverture est alors étroite et bien anguleuse en haut et en bas. Le test est translucide, d’un blanc bleuâtre brillant, fine- ment et peu irrégulièrement strié. La forme générale reste peu variable, bien qu'il existe des mutations alta (longueur : 20 1/2 millimètres; dia- mètre maximum : 7 1/2 millimètres; diamètre minimum : 5 3/4 millimètres) et venfricosa (longueur : 17 1/2 milli- mètres; diamètre maximum : 8 millimètres; diamètre minimum : 6 1/4 millimètres) assez nettes ; mais elles ne constituent pas de colonies séparées et elles sont réunies au type par de trop nombreux passages pour qu'il soit possible de les distinguer utilement. Voici les principales dimensions de quelques spécimens : SU a Longueur totale...... MAT 174/21M8t10182119 19 201/28/" Diamètre maximum....| 61/2, 8 7 Hu AIA/E 18 14/2 — Diamètre minimum ...l 6 61/4 615216 5 3/4 — Hauteur de Re R 6 61/4| 6 HG) B67 6 _ Diamètre de l'ouverture" | 43/4| 51/2| 5 4) |R4 547219 — | Le Buliminus syriacus Pfeiffer, ainsi d’ailleurs que le Buliminus sidoniensis de Férussac, appartient à un groupe de Bulimes ayant, par l'intermédiaire du Buliminus 1. Y compris l'épaisseur du péristome. 36 — 286 — monticola Roth'!, de la Grèce, et du Buliminus Koischyt Pfeiffer ?, de l’Asie-Mineure, des attaches avec les Buli- minus des provinces caucasiques comme les Bulimus merduenianus Krynicki*, Buliminus caucasicus Pfeiffer *, Buliminus gibber Krynicki *, etc. Ils se relient ainsi avec les nombreuses espèces de ce genre qui peuplent la Trans- caucasie et le Turkestan. LOCALITÉS : Rochers maritimes près de l'embouchure de Ia rivière du Chien, aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KER- VILLE | °. Montagnes à Doummar (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 1000 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Montagnes à Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE|. 4. Rorn (J. R.). — Ueber einige griechische Heliceen ; Malako- zoolog. Blätter ; HE, 1856, p. 3, n°3, taf. I, fig. 4-5 ( Bulimus monti- cola). 2. PretrrEer. — Malakozoolog. Blüätter ; 185%, p. 66; — et Monogra- phia Heliceorum viventium ; IV, 1859, p. 415, no 414 (Bulimus Kotschyi). 3. Kaynicki. — Novæ species aut minus cognitæ e Chondri, Bulimi, Peristomæ Helicisque generibus præcipue Rossiæ meridionalis ; Bulletin Société impér. Naturalistes Moscou; HT, 1833, p. 421, n° 1, tab. IX, 7, fig. a-d ( Peristoma merdueniana). h. Pretrrer. — Zeitschrift für Malakozoologie ; 1852, p. 94; — et Monographia Heliceorum viventium ; HI, 1853, p. 352, n° 336 ( Buli- mus cauCAsicus ). 5. Kaynicxi. — Loc, supra cit. ; IL, 1833, p. 416, n° 3, tab. IIT, 6, fig. a-e (Bulinus gibber).— RossmassLer [/conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, fig. 389] a également figuré cette espèce. 6. J'ai encore reçu cette espèce de Djedeidé, dans le district de Saïda, et des collines de Naplouse. ot — DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Buliminus syriacus Pfeiffer est encore une espèce à distribution géographique restreinte : jusqu’à présent, il n'est connu que de la Syrie. Buliminus (Petræus) sidoniensis de Férussac. PI. XIII, fig. 15-24. 1821. Helix (Cochlogena) sidoniensis de Férussac, Tableaux systéma- tiques ; p. 56, n° 426. 1837. Buliminus sidoniensis Beck, Index Molluscorum ; p. 71, n° 47. 1847. Bulimus sidoniensis de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoo - logie ; p. 141, n° 15. 1848. Pupa bulimoides Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; 1, p. 308$, n° 19 [non Micnaup |. 1849. Bulimus sidoniensis Reeve, Conchologia Iconica; Bul. ; pl. LXIH, fig. 433. 1852. Bulimus sidoniensis Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; p. 8%, taf. XII, fig. 8-9. 1853. Bulimus sidoniensis Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient: p. 39. 1853. Bulimus Sidoniensis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; HA, p. 361, n° 412. 1854. Bulimus Sidoniensis Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient; p. 45, n° 7. 1854. Bulimus sidoniensis Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V1, p. 92, taf. LXXXHIE, fig. 915. 1855. Bulimus sidoniensis Roth, Malakozoolog. Blätter ; 1, p. 38, TX LE LS 1855. Bulimulus (Petrœus) Sidoniensis Adams, Genera of Shells, p. 162. 1859. Bulimus Sidoniensis Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 424, n° 476. 1861. Bulimus sidoniensis Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Pales- tine; p. 38, n° 41. 1863. Bulimus sidoniensis Mousson, Coquilles terr. flut. Schlaefh Orient; p. 59;n°51. 1865. Bulimus sidoniensis Issel, Molluschi raccolti miss. Italiana in Persia ; p. 32, n° 2. — 2883 — 1865. Bulimus sidoniensis Tristam, Proceed. Zoological Society of London ; p. 537, n° 63. 1868. Bulimus Sidoniensis Pieifler, Monogr. Heliceor. vivent.; VI p. 65, n° 560. , 1874. Buliminus sidoniensis Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXII, p.29, m°15,1et p. 09. 1887. Buliminus ( Petrœus) sidoniensis Westerlund , Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HT, p. 61, n° 187. 1889. Buliminus (Petrœus) sidoniensis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 84. 1903. Bulimainus (Petrœus) sidoniensis Kobelt et Môllendorf, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 44. 1912. Buliminus (Petrœus) sidoniensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 447, n° 169. Cette espèce bien connue est abondante en Syrie. La coquille est solide, mais assez mince, translucide, d'un corné pâle légèrement grisàtre, quelquefois violacé au dernier tour ; les premiers tours de spire sont lisses et bril- lants, les autres présentent des stries bien obliques, un peu irrégulières et légèrement crispées vers la suture. L'ouver- ture, régulièrement ovalaire, un peu élargie dans le bas, est à bords très convergents et très rapprochés, réunis par une callosité blanchâtre ordinairement bien marquée; le péristome, qui est nettement réfléchi, est d’un blanc pur; enfin, le bord columellaire présente souvent, intérieu- rement, un rudiment de denticulation plus ou moins émoussée. Voici les dimensions principales de quelques spécimens : Longueur totale..... ..164/2M164/2|17 17 1/2118 1/2] 19 DE Diamètre maximum ....| 51/4! 6 5216 61/2] 61/2 — Diamètre minimum.....| 9 593/4| 5 5 3/4| 51/2] 6 — Hauteur de l'ouverture !| 43/4| 51/2! 5 DAS) Diamètre de l'ouverture !| 31/2! # 4 4 4&1/4| 4 —= 1. Y compris l'épaisseur du péristome. — La forme générale varie peu : quelques échantillons ont un galbe plus cylindrique ou, au contraire, plus franche- ment conique que le type; quelques-uns sont plus ventrus, d’autres, enfin, plus élancés, mais sans qu'il y ait sépara- tion nette ou constitution de colonies distinctes permettant l'établissement de variétés. Les jeunes (pl. XIHT, fig. 15-24) ont une coquille fran- chement et régulièrement conique (même lorsqu'ils pos- sèdent huit tours de spire) avec des tours presque plans ou à peine convexes ; le dernier présente alors une carène médiane très nettement indiquée et sensible jusqu'au bord externe de l'ouverture. LOCALITÉS : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KERVILLE, P. CLAINPANAIN |{. Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE|. Montagnes de l’Anti-Liban à Baalbek, entre 1100 et 1500 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Comme le Buliminus syriacus Pfeiffer, le Buliminus sidoniensis de Férussac est une espèce caractéristique de la faune syrienne. Les deux espèces, qui sont abondantes en certaines localités où elles forment des colonies popu- leuses, vivent souvent ensemble et sont inconnues en dehors de la Syrie. 1. J'ai encore reçu cette espèce de Deïr-el-Mekhales, de Saïda et des environs d'Alep. — 290 — $ 2. — ENA Leach, 18201. Buliminus (Ena) Louisi Pallary. PI XIV, re 162 1911. Buliminus (Ena) Louisi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur, Paris ; p. 30. 1912. Buliminus (Ena) Louisi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 447, n° 184. Coquillé de forme générale cylindro-conique, un peu élancée ; spire composée de huit tours peu convexes, à croissance lente et régulière, séparés par des sutures linéaires médiocrement profondes; sommet obtus, assez gros ; dernier tour médiocre, nettement caréné depuis l'in- sertion du bord supérieur de l'ouverture Jusqu'au péristome, remontant à l'extrémité; ombilic étroit, un peu recouvert; ouverture verticale, subrectangulaire, anguleuse en haut, arrondie en bas; bords marginaux convergents et très rapprochés ; péristome réfléchi. Longueur : 13 millimètres; diamètre maximum : 4 1/2 mil- limètres; diamètre minimum : 4 millimètres; hauteur de l'ouverture : 3 3/4 millimètres; diamètre de l'ouverture : 3 millimètres. Test assez solide, un peu brillant, d'un corné fauve plus clair aux deux derniers tours; dernier tour plus foncé en dessous, dans la région ombilicale; stries fines, très obliques, onduleuses, irrégulières, crispées près des sutures. LOCALE Cette espèce, dédiée au FRÈRE Louis, a été recueillie entre Bilhas et Kartéba (Syrie) [ FRÈRE Louis |. 4. Leaca (W.E.). — Molluscorum Britanniæ synopsis. À synopsis of the Mollusca of Great Britain ; 1820. 0 8 3. — MASTUS Beck, 18371. Buliminus (Mastus) episomus Bourguignat. 1853. Bulimus obesata Bourguignat, Cataloque rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. 39°. 1854. Chondrus attenuatus Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient: p. 36, n° 10: p. 57, pl. I, fig. 7°. 4855. Bulimus attenuatus Roth, Malakozoolog. Blätter; I, p. 35, no 4. Beck (H.). — Index Molluscorum præsentis œvi Musei principis Augustissimi Christiani Frederici : 1837, P. 73. 2, Non Bulimus obesatus Webb et Berthelot, Synops. Moll. terr. et fluv., in Annales Sciences naturelles, XXVIIT, 1833, p. 318, figuré par d'OrBIGNy, in : Wegg et BERTHELOT, Histoire naturelle îles Canaries ; Mollusques ; 1839, p. 68, pl. IL, fig. 20, qui est le Buliminus (Mastus) obesatus Webb et Berthelot, espèce qui vit à la Grande Canarie. 3. Non Chondrus attenuatus Krynicki [KryNickr (J.). — Novæ species aut minus cognitæ e Chondri, Bulimi, Peristomæ Helicisque generi- bus præcipue Rossiæ meridionalis ; Bulletin Société impériaie Natu- ralistes de Moscou ; VI, 1833, p. 404, n° 6], qui est le Buliminus (Brephulus) attenuatus Krynicki, espèce de Crimée dont voici la des- cription originale : « Testa elongata, cylindracea, vertice acutiuscula, perforata, trans- versim irregulariter subplicata, longitudinaliter tenuissime granu- lato-striata, tenui, grisescenti albida vel fuscescens, fasciis fuscis transversis tota superficie tecta; anfractibus undecim planiusculis, suturis profondioribus ; columella supra contorta dentem æmulante, subcontortione in aperturæ fundo plica longitudinali; labro sim- plici. Alt diam. 142%); 4. Non Bulimus attenuatus Pfeiffer [ Proceed. Zoological Society of London ; 1851, p. 251; et Monogr. Heliceor. vivent. ; IX, 1853, p. 336, n° 233; figuré dans MarrTiNi et CHEmnirz, Systemat. Conchylien- Cabinet ; Bul. ; p. 83, n° 94, taf. XXX, fig. 9-10}, qui est le Drymœus attenuatus Pfeiffer, de Vera-Cruz et de Costa-Rica. Nec Bulimus attenuatus Issel [Issez (A.). — Die Molluschi raccolti dalla Missione italiana in Persia ; Memorie d. Reale Accad. d. Scienze di Torino ; ?* série, XXII, 1865 ; tirés à part, p. 37 (Bulimus tridens Müller, var. attenuatus Issel)], qui est une variété du Chondrus tri- dens Müller, découverte à Trébizonde par le Marquis Dora. 1859. 1860. 1860. 1861. 1865. 1868. 1871. 1874. 1877. 1898. 1903. 1908. 1910. 1912. Bulimus Ehrénbergi var., Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 426, n° 495. Bulimus episomus Bourguignat, Aménilés malacologiques; WW, p.20. pl-Il fig 527: Bulimus pseudoepisomus Bourguignat, Aménités malacologiques ; pe plu he. s10; Chondrus attenuatus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Pales- tine ; p. 40, n° 43. Bulimus attenuatus Tristam, Proceed. Zoological Society of Lon- don ; p. 537, n° 64. Bulimus Ehrenbergi var., Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, D 01519; Buliminus attenuatus Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 59, n° 16. Buliminus (Chondrula) attenuatus Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 24, n° 38, et p. 56. Buliminus attenuatus Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser - Mollusken ; V, p. 62, taf. CXXXV, fig. 1331-1334. . Buliminus (Mastus) episomus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HT, p. 15, n° 32. . Buliminus (Chondrula) episoma Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 78. . Buliminus (Chondrula) attenuata Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 84. Buliminus (Pseudomastus) episomus Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 23, n° 6. Buliminus (Mastus) attenuatus Kobelt et Môllendorf, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 5%. Buliminus (Mastus) attenuatus Sturany, Zoologischen Jahrbü- chern; XVII, p. 302, taf. X, fig. 3a-3c. Chondrula (Mastus) episomus Hesse, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 133. Buliminus (Mastus) episomus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; p. 447, n° 185. Coquille de taille moyenne, subconique un peu obèse, bien ventrue ; spire composée de sept tours à croissance — 293 — régulière et assez rapide; premiers tours nettement con- vexes, les autres à peine convexes; sommet un peu obtus, non mamelonné; sutures presque superficielles ; dernier tour grand, formant environ le tiers de la coquille, cylin- drique, un peu atténué à la base; ombilic réduit à une fente étroite ; ouverture subverticale, ovalaire ou très légè- rement subquadrangulaire, très anguleuse en haut, angu- leuse en bas du côté de l'ombilic; péristome blanc ou teinté de roux, bien étalé ; bord columellaire recouvrant partiellement l'ombilic ; bords marginaux convergents réunis par une callosité blanche; un tubercule saillant près de l'insertion du bord supérieur. Longueur : 15 millimètres ; diamètre maximum : 7 mil- limètres ; diamètre minimum : 6 1/2 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 6 millimètres ; diamètre de l'ouverture : o millimètres f, Test solide, peu épais, d'un brun corné; sommet presque lisse ; stries fines, bien onduleuses et très obliques. On observe, chez des individus qui ne sont pas encore entièrement adultes, une très légère indication carénale à la naissance du dernier tour. Lorsqu'on examine une série de coquilles de cette espèce, on rencontre quelques spécimens qui ont un test plus épais, plus solide, d'un gris ceudré ; le péristome est plus épaissi, d'un blanc pur; enfin, la callosité qui réunit les bords de l'ouverture est plus forte, mais, par contre, le tubercule qui avoisine le bord supérieur est moins nettement indiqué. Il ne s'agit évidemment ici que de variations individuelles. Dans une même colonie de Buliminus episomus Bour- guignat, on observe des spécimens chez lesquels la colu- melle offre une inflexion tuberculeuse plus ou moins accen- tuée. C'est alors le Bulimus pseudoepisomus Bourguignat, tel qu'il a été figuré par cet auteur. Mais entre cette coquille 1. Le type décrit par Moussox mesure 16-18 millimètres de lon- gueur pour 6-7 millimètres de diamètre ; son ouverture à 7 milli- mètres de hauteur sur 5 millimètres de diamètre. 37 = 99 — qui présente aussi parfois le mode elatus — et le type, il est facile d'observer tous les passages. Il y a donc lieu de considérer le Buliminus pseudoepisomus comme syno- nyme du Buliminus episomus. Ce Buliminus episomus Bourguignat n’est d’ailleurs pas autre chose que le C'hon- drus attenuatus de Mousson, ainsi que ce dernier auteur l'a reconnu dès 18611, mais, comme le nom d'attenuatus avait antérieurement été employé par KRyYNiCkI pour un Buliminus de Crimée, il convient de reprendre le vocable d'episomus pour désigner l’espèce dont il est ici question. Le Buliminus episomus Bourguignat se rapproche sur- tout du Buliminus athensis Frivaldsky*, mais s’en dis- tingue, dit Mousson *, par les caractères suivants : « La surface, dans le sens de la spire, est finement, mais distinctement striée, surtout vers le haut des tours ; ceux-ci sont moins nombreux et plus gros; l'ouverture est irrégu- lière, le bord droit arqué, le bord gauche rectiligne forme un angle avec le premier; la columelle, vue latéralement, se termine par un pli assez prononcé; enfin, le dernier tour est comprimé à la base et forme une ouverture insoli- tement petite ». Il est bien plus éloigné du Buliminus Ehrenbergi Pfeiffer “, qui appartient au groupe du Buliminus labrosus Olivier. 1. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. J. R. Roth dans son dernier voyage en Palestine ; 1861, p. 41. 2. FrivaLpsky, in: PFEIFFER (L.). — Diagnosen neuer von Frivaldsky gesammelter Landschnecken ; Zeitschrift für Malakozoologie ; 1841, p. 191, n° 1 (Bulimus athensis) ; et Preirrer (L.). — Monographia Heliceorum viventium ; II, 1848, p. 128, n° 338 a. 3. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. Bellardi dans un voyage en Orient : 1854, p. 36. k. Preirrer (L.). — Proceedings Zoological Society of London ; 1846, p. 113; et Monographia Heliceorum viventium ; 1, 1848, p. 127, no LOCALITÉS : Sous la mousse, au pied des pins, dans un bois de pins à Broumana (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Beit-Méri (Liban), entre 600 et S00 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Buliminus episomus Bourguignat habite toute la Syrie et la Palestine ; il a été retrouvé dans l'ile de Chypre [Bezzarpi]|; enfin, le D' R. Srurany vient de le signaler dans la presqu'ile de Barka (Tripolitaine) où il a été découvert par le D' BruNo KLAPprTocz !, Genre CHONDRULA (Cuvier) Beck, 1837 ?. Le genre Chondrula atteint, dans l’Asie-Antérieure, un développement remarquable. Les espèces sont nombreuses et remplacent, en grande partie du moins, les Pupa si répandus dans presque toutes les contrées européennes. La liste suivante comprend toutes les espèces de Chondrula actuellement connues en Syrie et en Palestine. Sous-genre CHONDRULA sensu stricto. Chondrula (Chondrula) tridens Müller *. Chondrula (Chondrula) tricuspidata Küster. 1. SruRANY (R.). — Mollusken aus Tripolis und Barka; Zoologis- chen Jahrbüchern ; XXVII, 190$, p. 302. 2. Beck (H.). — Index Molluscorum præsentis œvi Musei principis Augustissimi Christiani Frederici; 1837, p. 15 [ — Chondrus (part.) Cuvier, Règne animal ; 1817, II, p. 408]. 3. Je n'indique pas les références bibliographiques pour les espèces dont il sera question plus loin. — 296 — Pupa tricuspidata Küster, Pupa; in : Martini et Chemnitz, Syste- mat. Conchylien-Cabinet ; 1852, p. 62, taf. VIIT, fig. 5-6. La Syrie, notamment aux environs de Beyrouth. Chondrula (Chondrula) ghilanensis Issel. Bulimus ghilanensis Issel, Molluschi raccolti Missione italiana in Persia ; 1865, p. 38, n° 10, tav. IL, fig. 41-44. Cette espèce, primitivement découverte en Perse, aux environs de Ghilan, a été retrouvée depuis en Crimée et en Syrie. Elle vit, probablement, dans toute l’Asie-Anté- rieure. Chondrula (Chondrula) libanica Naegele. Buliminus (Chondrulus) libanicus Naegele, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1897, p. 14. Je figure ici (pl. XV, fig. 20-21) un exemplaire qui m'a été adressé par NAgGELE. C’est une coquille de petite taille (longueur : 6-6 1/4 millimètres; diamètre : 24/5 -3 mil- limètres ; hauteur de l'ouverture : 2 millimêtres; diamètre de l'ouverture : 13/4 millimètres), ovalaire-ventrue, com- posée de six tours assez convexes à croissance régulière, séparés par des sutures bien marquées. L'ouverture est ovalaire, anguleuse en haut, bien arrondie en bas et ne présente que quatre denticulations bien saillantes. Le péristome épaissi est coloré en blanc jaunâtre ; les bords marginaux sont réunis par une faible callosité; enfin, le test, d'un brun roux corné, est orné de stries fines, obliques et irrégulières. Hamana, dans le Liban, vers 1000 mètres d'altitude [ NAEGELE |]. Environs de Beyrouth [FRÈRE Louis ; P. CLAINPANAIN |. Ghondrula (Ghondrula) limbodentata Mousson. Chondrus limbodentatus Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; 1854, p. 38, n° 12, pl. I, fig. 9. 0 Ce Chondrula vit dans l'ile de Chypre; seule la variété abbreviata Mousson [{oc. supra cit. ; 1854, p. 46, n° 10 (Chondrus limbodentalus var. abbreviatus)| habite la Syrie où elle a été découverte par BELLARDI. Chondrula (Chondrula) septemdentata Roth. Chondrula (CGhondrula) sexdentata Naegele. Buliminus (Chondrus) sexdentatus Naegele, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXIX, 1897, p. 13. Voisin du Chondrula septemdentata Roth, il s’en dis- tingue surtout par son ouverture garnie seulement de six denticulations : 1 pli pariétal robuste; 1 pli à l'insertion du bord supérieur ; 1 pli columellaire et 2 plis sur le bord externe de l'ouverture. Cette espèce atteint 8 millimètres de hauteur sur 3 millimètres de diamètre maximum. Le Liban septentrional | NAEGELE |. Chondrula (Chondrula) ovularis Olivier. Chondrula (Ghondrula) Broti Clessin. Buliminus (Chondrula) Brotianus Clessin, in : Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser- Mollusken ; not, AN ASO0 p 059, tal (CII ftp 606, La Syrie, sans indication précise de localité. Chondrula (Ghondrula) triticea Rossmässler. Bulimus triliceus Rossmässler, Iconographie der Land - und Süss- wasser-Mollusken , 11, p. 98, figuré à la même page. Jérusalem [ STENz |. Environs de Damas. Chondrula (Chondrula) lamellifera Rossmässler. Bulimus lamelliferus Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; HIT, 1859, p. 95, taf. LXXXII, fig. 919. Petite espèce, très ventrue-globuleuse, haute de 6 1/2 mil- ou limètres, large de 4 1/4 millimètres, pourvue d'un ombilic bien ouvert, en fente oblique. Le test est obliquement et un peu fortement strié. Rare en Syrie, cette espèce vit dans un grand nombre de localités de l’Asie-Mineure. Chondrula (Chondrula) Saulcyi Bourguignat. Bulimus Saulcyi Bourguignat, Testac. noviss. Saulcy Orient. ; 1852, p. 18, n° 2; et Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; p. 42, pl. Il, fig. 4-5. Khan-el-Bedaouich près de Nazareth [ BoURGUIGNAT |; Tibériade | Koser]; environs de Tibériade et de Saïda, où il est très commun [Moussox |; colline des environs de Tyr [TrisTaM | ; Djenin [Barrois] ; Haïfa [F. LANGE, in : O. BoETTGER |. Je dois à M. CarLo PoLLoNERA, du Musée zoologique de l’Université de Turin, un très bel exemplaire de cette espèce recueillie sur les collines entre Neelin et Beit-Naleala, dans le district de Jaffa. Cet échantillon est de petite taille (hauteur : 6 millimètres ; diamètre : 3 millimètres); il est ventru-globuleux, franchement conique ; son test, sub- transparent, est d’un corné pâle, finement strié. A. Mousson a décrit, des environs de Jérusalem, une variété 2mpressus Mousson*, de taille plus petite et dont l'ouverture est garnie de denticulations plus accentuées. Chondrula (Chondrula) chondriformis Mousson. Pupa chondriformis Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 49, n° 47. — Buliminus (Euchondrus) chondriformis Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXII, 1883, p. 173, n° 38. Environs de Jérusalem [ Roru ; F. LANGE, in : BoETTGER |. 1. Les exemplaires de taille normale atteignent jusqu'à 10 1/2 milli- mètres de hauteur sur 5 millimètres de diamètre maximum. 2. Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. J. R. Roth dans son dernier voyage en Palestine ; 1861, p. 47 (Chondrus Saulcyi var. impressus ),. — 299 — Sous-genre AMPHISCOPUS Westerlund, 1887 1. Chondrula (Amphiscopus) Ledereri Zelebor. Pupa Ledereri Zelebor, in : Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, 1868, p. 316, n° 187 a. La Syrie, chaine du Taurus, sans indication précise de localité. Ghondrula (Amphiscopus) Michoni Bourguignat. Pupa Michoni Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; p. 53, pl. IL, fig: 24-25. Espèce vivant « aux environs du lac de Tibériade, sur les rochers qui avoisinent le lac du même nom » [DE SAULCY |. $ 1. — CHONDRULA sensu stricto. Chondrula (Chondrula) tridens Müller. 1774. Helix tridens Müller, Verm. terr. et fluv. histor, ; NH, p. 106, n° 305. 1788. Turbo tridens Gmelin, Systema Naturæ; éd. XIIT, p. 3611 [non PULTENEY |. 1792. Bulimus tridens Bruguière, Encyclop. méthod. ; Vers; II, p. 350, n2 90. 1801. Pupa tridens Draparnaud, Tableau Mollusques France; p. 60, n° 16. 1805. Pupa tridens Draparnaud, Histoire Mollusques terr, fluv. France ; D.61, pl All Gp757. 1812. Turbo quadridens Alten, Syst. Abhandl, Conchyl. ; p. 19 ?. 1. WESTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; HT, 1887, p. 55. | 2. Non Turbo quadridens Gmelin, Systema Naturæ ; editio XII, 1788, p. 3610, qui est le Chondrus (Chondrula) quadridens Müller [ Vermium terrestrium et fluviatilium historia, seu animalium Infuso- riorum, Helminthicorum et Testaceorum non marinorum succinta his- toria ; 11, 1774, p. 107] (Helix quadridens). 1815. 1817. 1817. 1821. 1821. 1822. 1824. 1826. 1833. 1835. 1836. 1836. 1837. 1837. 1838. 1840. 1842. 1842. 1846. 1848. —— 300 — Pupa tridentata Brard, Coquilles envir. Paris; p. 88, pl. IH, fig. 2 [non Lamarck |. Chondrus tridens Cuvier, Règne animal; 11, p. 50. Turbo tridens Dillwyn, Descriptive Catalogue of recent Shells ; Ip 871 000 149) Bulimus tridens Hartmann, in : Neue Alpina ; 1, p. 221. Bulimus tridens Hartmann, System der Erd- und Süsswasser Gasteropoden Europa's ; p. 50. Pupa tridens de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres ; VE, p. 108. Bulimus variedentatus Hartmann, in : Sturm, Deutschlands Fauna; VI, hît. 7, taf. 8. Jaminia tridens Risso, Hist. natur. Europe méridionale ; IV, p. 90, n° 205. . Pupa tridens Wagner, in: Martini et Chemnitz, System. Con- chylien-Cabinet ; XIT, p. 168, taf CCXXXV, fig. 4113. Chondrus tridens Krynicki, Bulletin Soc. impér. Naturalistes Moscou; VI, p. 405, tab. VII, 4, fig. a-c. Pupa tridens Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswas- ser-Mollusken ; 1, p. 80. Pupa tridens Deshayes, Expédition scient. Morée ; I, Mollusques ; p. 169, n° 262. Chondrula tridens Beck, Index Molluscorum ; p. 87, n° 4. Gonodon tridens Held, in : Isis ; p. 98. Bulimus tridens Fitzinger, System. Verz. im Erzher. Ostr. vor- kom. Weichthiere ; p. 106. Pupa tridens de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres; éd. 2 [par Desxayes], VILLE, p. 175. Pupa tridens Cantraine, Malacol. médit. et littorale ; p. 142. Torquilla tridens Villa, Dispositio systematica Conchyliarum terrestrium et fluviatilium ; p. 24. Pupa tridens Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswas- ser-Mollusken ; XI, p. 9. 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Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXIHII, p. 29. Chondrula tridens Lindholm, Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft ; XXXIHII, p. 172, n° 20. Buliminus tridens Wohlberedt, Abhandl. der Naturforsch. Gesellschaft zu Gorlitz ; p. 196 et 200. Chondrulus tridens Wohlberedt, Loc. supra cit.; p. 204%, n° 47. Chondrulus tridens Caziot, Faune Mollusques vivants terr. flur. Corse ; p. 274. Chondrus tridens Bérenguier, Malacographie département du Karin 25% pl. X, Ge. di Chondrus tridens Germain, Mollusques terr. fluv. envir. Angers et départ. Maine-et-Loire ; p. 15%, n° 96. Chondrula tridens Wobhlberedt, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXV, p. 8%, n° 47. Chondrula quinquedentata Petrbok, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXVIT, p. 88. Chondrula tridens Wohlberedt, Société Bosnie et Herzégovine (en caract. cyrilliques), XIX, p. 545; tirés à part, p. #7. Buliminus tridens Sturany, Annalen d. K. K. Naturhistor. Hof- museums Wien ; p. 56-57. Chondrula tridens Wohlberedt, Wissensch. Mitlt. Bosnien und Herzegowina ; XI, p. 664; tirés à part, p. 80. Chondrula tridens Wohlberedt, Annalen d. K. K. Naturhistor. Hofmuseums Wien ; p. 290. Chondrula (Chondrula) tridens Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 447, n° 190. — 304 — Le Chondrula tridens Müller est une coquille extrême- ment répandue, non-seulement dans une grande partie de l'Europe, mais encore dans de nombreuses régions asia- tiques. Il se présente sous des formes diverses qui ont nécessité la création de variétés que je vais passer en revue après avoir donné, tout d'abord, quelques détails sur les exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. Ces échantillons présentent peu de modifications dans la forme générale. Quelques-uns constituent une mutation elata, caractérisée par une coquille plus étroitement allon- gée et subcylindrique !. Le test est finement strié. Les stries sont très obliques, peu régulières, subparallèles et à peine plus fortes au der- nier tour. Il est brillant, plus clair sur la partie inférieure du dernier tour, le plus souvent jaunâtre, parfois d’un brun assez fortement lavé de verdàtre. La taille reste petite : 9 10 mm. 3 3/4 3 1/4 — 3 1/2 3 — Hauteur de l'ouverture ...... ‘ ns) 3 — Diamètre de l’ouverture...... PA D) 2 4/72 2 Il existe, cependant, dans nombre de localités du domaine du Chondrula tridens Müller, des formes major Menke * et minor Menke *, assez communément répandues. 1. Cette mutation est loin de constituer une forme stable : elle est reliée au type par de très nombreux intermédiaires. 2. MENKE. — Synopsis methodica Molluscorum generum omnium et specierum earum quæ in Museo Menkeano adservantur, cum synonymia critica et novarum specierum diagnosibus ; 1828, 1, p. 34 (Pupa tri- dens, a major ). La forme major atteint jusqu'à 15 millimètres. 3. MENKE. — Loc, supra cit. ; 1828, p. 34 (Pupa tridens, b minor). Certains spécimens de cette forme n'ont que 6 1/2 millimètres de lon- gueur. 505 — L'ouverture est garnie d’un bourrelet blanc très marqué ; les bords marginaux, qui sont médiocrement convergents, sont réunis par une faible callosité jaunâtre. Quant aux denticulations aperturales, elles varient considérablement suivant les individus : très robustes et très saillantes chez quelques-uns, elles sont fort obsolètes chez quelques autres spécimens, à la vérité plus rares. Elles peuvent même arriver à disparaître à peu près complètement 1. Je passe en revue, dans les pages suivantes, les nom- breuses variétés du Chondrula tridens Müller qui vivent dans l'Europe orientale et dans l’Asie-Antérieure, laissant de côté celles qui habitent l’Europe occidentale. Variété eximius Rossmässler. 1835. Pupa tridens var. eximia Rossmässler, Iconographie der Land und Süsswasser-Mollusken ; 1, p. 81, taf. Il, fig. 33 ?. 1835. Pupa spreta Zeigler, in : Rossmässler, loc, supra cit.; 1, p. 81. 1837. Pupa tridens var. eximria Rossmässler, loc. supra cit. ; V, p. 9, taf. XXII, fig. 305. 1841. Torquilla spreta Villa, Dispositio systematica Conchyliarum terr. et fluv.; p. 24. 1848. Bulimus tridens y eximius Pfeiffer, Monogr. Heliceor vivent. ; Hp. 190. 1855. Bulimus (Chondrula) tridens var. B eximius Moquin-Tandon, Hist. Mollusques terr. fluv. France ; 1, p. 297. 1. Tel est le cas de la variété edentulus Germain | Étude Mollusques terrestres et fluviatiles environs d'Angers et département Maine-et- Loire; Bulletin Soc. Sciences naturelles Ouest France ; (2) HI, 1905, p. 13% (Chondrus tridens B edentula) |. 2. Non Bulimus eximius Albers [Malakozoolog. Blätter ; IV, 1857, p. 96] qui est le Placostylus Souvillei Morelet, espèce de la Nouvelle- Calédonie | Bulletin Soc. Hist. naturelle Moselle ; 1857, p. 1 (Bulimus Souvillei) |. Non Bulimus eximius Reeve [Conchol. systemat.; 11, 1842, p. 81, pl. CEXXII, fig. 2] qui est le Placostylus (Callistocharis) gracilis Broderip [Proceed. Zoological Society of London ; 1840, p. 182 (Ple- kocheilus gracilis) ], espèce des îles Fidji. — 306 — 1859. Chondrus tridens var. eximius Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; p. 62, n° 15. 1863. Chondrus tridens var. eximius Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; 11, p. 66. 1865. Bulimus tridens var. eximius Issel, Molluschi raccolti Missione italiana in Persia ; p. 36. 1879. Bulimus (Chondrula) tridens var. eximius Westerlund et Blane, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. 90. 1880. Buliminus (Chondrula) tridens var. eximius Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; VIT, p. 134. 1887. Buliminus (Chondrulus) tridens var. eximius Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; WK, p. 38. 1901. Buliminus tridens var. eximius Woblberedt, Abhandl. der Naturforsch. Gesellschaft zu Gorlitz ; p. 200. 1901. Chondrulus tridens var. eximius Wohlberedt, loc. supra cit. ; p. 204, n° 47. 1907. Chondrula tridens var. eximia Wohlberedt, Société Bosnie et Herzégovine (en caractères cyrilliques), XIX, p. 545; tirés à part, p. 47. 1909. Chondrula tridens var. eximia Wohlberedt, Wissensch. Mitt. Bosnien und Herzegowina ; XI, p. 664; tirés à part, p. 80. Coquille assez élancée, de taille plus forte que le type: ouverture garnie de denticulations plus robustes et plus proéminentes 1. Hauteur : 14-17 millimètres ; diamètre maximum : 6-6 1/2 millimètres. Cette variété possède une aire de dispersion considé- rable : elle vit en Italie *, en Autriche-Hongrie, en Pologne, au Monténégro, en Bulgarie, en Turquie, passe en Asie- Mineure et pénètre jusqu'en Transcaucasie. 1. Ce caractère est particulièrement accentué en ce qui concerne la dent située sur le bord columellaire. 2. Notamment aux environs de Florence, d'après A. Moussox [ Coquilles. terr. fluv. recueillies dans l'Orient par M. le D' AI. Schlaeflh ; 1863, p. 66]. 1868. 1873. 1874. 1879. 1879. 1880. 1880. 1881. . Bulimus Bayeri Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter ; p. 240, n° 7. UT — Variété Bayeri Parreyss. . Chondrus major Krynicki, Bulletin Soc. impér. Naturalistes Moscou ; VI, p. 408, n°81. = . Bulimus Bayeri Parreyss, in : Pfeiffer, Novitates Conchologice ; II, p. 159, n° 255, taf. XLIL, fig: 6-11. . Chondrus tridens var. caucasicus Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; p. 66. . Chondrus Bayeri Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; D:-0%4m2 61 . Chondrus Bayeri var. Kubanensis Bayer, in : Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; p. 67. . Chondrus Bayeri Issel, Molluschi raccolti Missione italiana in Persia: p.199, n°27. Bulimus Bayeri Pieifler, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 68, n° 587. Chondrus Bayeri Mousson, Journal de Conchyliologie; XXI, p.206 m249}! Buliminus tridens var. Bayeri Martens, Vorderasiatische Con- chylien ; p. 25, n° 40, et p. 57. Buliminus (Chondrula) tridens var. Bayerni Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; VI, p. 23, n° 27. Buliminus (Chondrula) tridens var. kubanensis Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; VI, p. 23, n° 28. Buliminus (Chondrula) tridens var. Kubanensis Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; VIT, p. 134. Buliminus (Chondrula) tridens var. caucasicus Martens, Bulle- tin Acad. imp. Sciences Saint-Pétersbourg ; XXVI, p. 147. Buliminus (Chondrula) tridens var. major Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; VII, p. 222. 1. Non Pupa tridens a major Menke [ Synopsis methodica Mollusco- rum generum omnium el Specierum earum quæ in Museo Menkeano adservantur, cum synonymia crilica et novarum specierum diagno- sibus ; 1828, p. 34] qui est une variété ex forma du Chondrula tridens Müller. Voir, au sujet des variations de taille chez cette espèce, la page 304 de ce mémoire. — 308 — 1883. Buliminus (Chondrula) tridens var. Kubanensis Boettger, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; X, p. 178. 1887. Buliminus (Chondrulus) tridens var. bayerni Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HT, p. 39. 1887. Buliminus (Chondrulus) tridens var. kubanensis Westerlund, loc. supra cit. ; IX, p. 39. 1901. Buliminus (Chondrula) tridens var. Bayerni Naegele, Nachrichs- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXIII, p. 29. 1901. Chondrula tridens var. bayerni Lindholm, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; XXXTIT, p. 172. La variété Bayeri Parreyss a été très exactement décrite par PreirrEr. Je reproduis ci-dessous sa diagnose origi- nale 2# « T. rimata, ovato-oblonga, tenuiscula, striatula, cor- nea ; spira convexo-turrita, apice acutiuscula; sutura leviter marginata; anfr. 7-8 convexiusculi, ultimus 2/5 longitu- dinis subaequans, basi vix compressus, antice late albolim- batus ; apertura verticalis, sinuato-elliptica, quinqueden- tata ; dente 1 parietali libero, linguaeformi, intrante, secundo nodiformi ad insertionem marginis dextri, 2? in parte supera marginis dextri (superiore minore, profun- diore}), quinto ad basin columellae; perist. crasse albola- biatum, margine dextro vix expanso, columellari lato, patente. — Long. 14-15, diam. 5 1/2 mill. Ap. 5 1/2 mill. longa. (Coll. Comm. Parreyss). » 8 Major, margine dextro subsinuo; long. 19 1/2, diam. 8 mill. » 4 Minor, venñtricosior ». C'est également la variété Bayeri que KRryNickt a décrite sous le nom de Chondrus major ?. Quant aux Chondrus 1. Preirrer. — Diagnosen neuer Schnecken-Arten ; Malakozoolog. Blätter ; 1858, p. 240 (Bulimus Bayeri). 2, « Testa subovato-oblonga, turgida, vertice acutiuscula, perforata, nitidula, pallida, flavescenti-cornea, transversim regulariter oblique striata, longitudinaliter substriata ; anfractibus nonis, tumidulis ; —.309 — nommés caucasicus Mousson et Ækubanensis Bayer, ils appartiennent également à la même variété, ainsi que l'avait déjà pressenti Moussox. Cet auteur écrivait, en effet, à propos des échantillons recueillis par BAYER, et qu'il rap- portait au Chondrula Bayeri Parreyss : « La grandeur, jusqu'à 17 millimètres dans les échantil- lons provenant de M. Bayer, et la position très élevée de la dent principale du bord droit la distinguent en particulier. Mais ce dernier caractère n'est nullement constant et se perd entièrement dans la forme plus petite » Var. Kubanensis Bay. qui devient un Ch. fridens var. caucasicus, grossi d’un tiers { ». Ainsi comprise, cette belle variété se distingue du Chon- drula tridens Müller, par sa forme plus ventrue, son ouver- ture plus large, ornée de denticulations plus fortes, plus saillantes, sa taille plus grande et sa coloration plus claire, d'un corné plus blond. Elle est assez répandue en Pologne et dans le sud de la Russie ; elle domine dans l'Arménie et surtout dans les provinces du Caucase où elle remplace, à peu près complètement, le Chondrula tridens Müller typique. BoETTGER à décrit, sous le nom de variété marcida ?, une forme un peu différente de cette même coquille, qui habite également le Caucase. suturis profundioribus; apertura subtridentata ; peristonuo margine late reflexo undique albo. » Alt. 8 1/4" diam. 3/4". » Animal. .... ». KryNickt, loc. supra cit. ; 1833, p. 408-409. 1. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' Alex. Schlaefli ; Il, 1863, p. 67. 2. BorTTGER (0.). — Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XIIL, 1886, p. 251, taf. VIII, fig. 6. [ Buliminus (Chondrulus) tridens var. Mmarcidus]. — WESTERLUND considère cette coquille comme une forme de la variété Bayeri [| Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; 111, 1887, p. 39 : Buliminus (Chondrulus) tridens var. bayerni forma 1 marcidus |. 39 — 310 — Variété tenuilabiata Lindholm. 1901. Chondrula tridens var. tenuilabiata Lindholm, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXIIT, p. 172. Cette variété, établie par LiNpHoLm, est très voisine de la précédente, notamment de la forme marcida Boettger, dont elle diffère surtout par les caractères de l'ouverture qui est plus petite et plus délicatement bordée. Hauteur : 12-14 millimètres; diamètre maximum : 5-5 1/2 milli- mètres. La variété {enuilabiata vit dans la Russie méridionale, Variété Langei Boettger. 1883. Buliminus (Chondrula) tridens var. Langei Boetiger, Bericht 1 des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; taf. E, fig. 3. 1887. Buliminus (Chondrulus) tridens var. langei Westerlund, Fauna der-paläarcet. region Binnenconchylien; HE, p. 49. 1912. Chondrula (Chondrula) tridens var. Langei Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. #47. La variété Langei ressemble beaucoup à la variété eximia Rossmässler, mais elle est presque constamment plus grande, sa taille variant entre 15 1/2 et 20 millimètres de longueur pour 6 à 8 millimètres de diamètre maximum. Les tours de spire croissent lentement et assez régulière- ment bien que, toutes proportions gardées, le dernier soit médiocrement développé ; enfin, la coquille est distincte- ment ombiliquée. Cette coquille habite la Syrie, aux environs de Haïfa. Variété albolimbata Pfeiffer. 1848. Bulimus albolimbatus Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. : I, p. 129, n° 340 a. 1848. Pupa obesa Parreyss, in : Pfeiffer, loc. supra cit.; I, p. 1291. 1. Non Pupa obesa Adams | Proceed. Boston Society; 1845, p. 15] qui est le Urocoptis brevis (de Férussac) Pfeiffer | Symbolæ ad Hist. Heli- ceor., 1, 1841, p. 47], espèce de la Martinique et de la Jamaïque. — 311 — 1852. Bulimus albolimbatus Pfeiffer, Bulim., in : Martini et Chemnitz. Systemat. Conchylien-Cabinet; n° 161, taf. XXXVL, fig. 20-21. 1853. Bulimus albolimbatus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. : WW, P. 997, n° 372. 1859. Bulimus albolimbatus Pfeiffer, Monogr. Heliceor, vivent.: V, p. 428, n° 504. 1868. Bulimus albolimbatus Piciffer, Monogr. Heliceor. vivent. : VE, p. 69, n° 590. 1877. Buliminus albolimbatus Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., V, p. 172, taf. CXXXVIE, fig. 1363. 1SS6. Buliminus (Chondrula) tridens var. allolimbatus Clessin, Mala- kozoolog. Blüätter; n. f., VIIT, p. 54, n° 14 (errore typogr. pro albolimbatus). 1SS6. Buliminus (Chondrula) albolimbatus Clessin, Malakozoolog. Platier nd, NUM p.166, n°19: 1SS7. Buliminus (Chondrula) tridens var. albolimbatus Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; HE, p. 99. Cette variété, qui vit en Roumanie, dans le sud de la Russie et dans les provinces du Caucase, est une coquille ovalaire-oblongue, à spire allongée composée de 7 tours médiocrement convexes dont le dernier forme environ les 2/5 de la hauteur totale. L'ouverture est sensiblement semi- ovalaire; elle possède un péristome épanoui, bordé de blanc, et une callosité aperturale également blanche. Hauteur : 14 millimètres ; diamètre maximum : 6 millimètres ; hau- teur de l'ouverture : 5 1/2 millimètres ; diamètre de lou- verture : 4 1/3 millimètres. Variété galiciensis Clessin. IS79. Chondrula Galiciensis Clessin, Malakozoolog. Blätter ; n. f., E, po nid tal 1 fñe.:5;: 1887. Buliminus (Chondrulus) tridens var. haliciensis Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; HE, p. 39. Cette variété, à laquelle CLEssix ! rapporte le Pupa lri- 1. CLESSIN (S.). — Aus meiner Novitäten-Mappe ; Malakozoolog. Blütter.s n.1,, 1; 4879,p..7: — 312 — dens de KroL'!, est une coquille ovalaire-oblongue, fine- ment striée, possédant 7 tours de spire convexes, une ouverture semi-ovalaire, suboblique, atteignant sensible- ment le tiers de la hauteur totale, un péristome bordé de blanc et réfléchi, enfin, une denticulation analogue à celle du type éridens. La hauteur atteint 10 millimètres et le diamètre maximum 4 millimètres. Cette variété vit en Galicie, notamment aux environs de Cracovie. WESTERLUND à signalé, sous le nom de vicina, une forme plus petite et plus cylindrique de cette coquille®. (Hauteur : 8 millimètres ; diamètre : 3 millimètres). Variété podolica Clessin. 1880. Buliminus (Chondrula) tridens var. podolica Clessin, Malako- zoolog. Blätter ; n. f., II, p. 202, n° 8. 1887. Buliminus (Chondrulus) tridens var. podolicus Westerlund , Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IX, p. 39. 1901. Chondrula tridens var. podolica Lindholm, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; XXXII, p. 173. Petite coquille vivant en Pologne et se rapprochant beau- coup de la variété galiciensis Clessin ; elle est surtout caractérisée par le très faible développement de ses denti- culations aperturales. Longueur : 9 millimètres ; diamètre maximum : 3 1/2 millimètres. WESTERLUND * rapporte à cette variété le Pupa microstoma Andraz*, coquille de la Pologne décrite par KRYNICKI *. 1. KRoz. — Beitrag zur Kenntniss der Mollusken-Fauna Galiciens. 2. WESTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen Bin- nenconchylien ; HT, 1887, p. 39 [ Buliminus (Chondrulus) tridens var. haliciensis forma 1 vicinus |. 3. WESTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen Binnen- conchylien ; HI, p. 39: « Zu dieser Form gehôrt zweifelsohne die verschollene B, (Pupa) microstomus Andr. ». 4. KRynicki (J.). — Novae species aut minus cognitae e Chondri, Bulimi, Peristomae Helicisque generibus praecipue Rossiae meridio- — 313 — Variété migrata Milachevich. 1881. Chondrula tridens var. migrata Milachevich, Bulletin Soc. impér. Naturalistes Moscou ; p. 233. 1887. Buliminus (Chondrulus) tridens var. migratus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; TT, p. 40. 1901. Chondrula tridens var. migrata Lindholm, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXIIT, p. 173. La variété migrala Milachevich vit dans le sud de la Russie (districts de Zadonsk et de Koslof). Elle a été décrite de la manière suivante par MILACHEVICH : « Testa rimata, fortifer striata, parum nitida, fusco- cornea, oblongo-ovata ; apice obtusiusculo ; sutura pro- funda ; anfractus 7 convexiusculi ; primi tres subaequali, quartus duplicate latior, ultimus tertiam partem longi- tudinis aequans. Apertura rotundato triangularis, dentibus 2 munita : uno tuberculiformi in pariete aperturali ed uno tuberculiformi in parte superiore margini dextro ; basis columellae vix incrassata. Peristoma intus latelabiatum, extus albolimbatum. » Alt. 11, diam. 4,5 mill. ». A ces variétés il faudrait ajouter, pour être complet, la variété unidentata Issel!, et la variété edentula Ger- main ?; mais ces coquilles vivent dans l'Europe occidentale, la première en Italie, la seconde en France, dans le dépar- tement de Maine-et-Loire. nalis ; Bulletin Soc. impér. Naturalistes Moscou ; VI, 1833, p. 409, n° 9 (Chondrus microstomus). «€ Pupa microstoma Andraz, Dzien. Wilen., 1830, NS ;:p: 272 ). 4. IssEL (A.). — Dei Molluschi raccolti nella provinzia di Pisa; Mém. Soc. Ilal. Sc, natur.; Milan, 11, 1866. 2, GERMAIN (Louis). — Étude Mollusques terrestres et fluviatiles vivants environs d'Angers et département Maine-et-Loire ; Bulletin Soc. Sciences naturelles Ouest France ; (2), HI, 1903, p. 134 (Chondrus tridens 5 edentula). — 314 — LocaLiTÉ (du Chondrula tridens Müller, type) : Commun sous les feuilles mortes, dans la région ver- doyante de Damas, entre 650 et 700 mètres au-dessus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KERVILLE|. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'aire de dispersion du Chondrula lridens Müller est considérable : il vit en Espagne | GRAËLLS, HipALGo | ; dans presque toute la France; en Corse; en Italie, où il a également été trouvé fossile sous une forme un peu diffé- rente à laquelle CaARLO PoLLONERA a donné le nom de variété Gastaldii ‘. Il se retrouve en Sicile, dans une grande par- tie de l'Allemagne, de l’Autriche-Hongrie et de la Russie ; il habite le Monténégro, la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie, la Turquie d'Europe, passe en Asie-Mineure où 1l se répand d'une part jusqu'au Caucase et à la mer Cas- pienne, et, d'autre part, jusqu'en Perse [Issez, J. DE Mor- GAN |. Chondrula (Chondrula) septemdentata Roth. 1839. Pupa septemdentata Roth, Molluscorum species Orient.; p. 19, n°2; tab 12 1846. Bulimus Septemdentatus Pleiffer, Symbol. ad Histor. Heliceor.; IH/p512, 1. POLLONERA (C.). — Molluschi fossili post-pliocenici del contorno di Torino; Memorie della Reale Accad. Scienze di Torino : (2° série) NXXVII (tirés à part, p. 7, tav. 1, fig. 7) | Buliminus (Chondrula) tridens var. Gastaldii |. 2. Non Bulimus seplemdentalus var. 7 Pretrrer, Monogr. Heliceor. cicent.; I, 1853, p. 358, qui est le Chondrus Sauleyi BouRGUIGNAT [Testacea novissimæ quæ Cl. de Saulcy in itinere per: Orientem annis 1850 et 1851 collegit ;: 1852, p.18, n° 2 (Bulimus Sauleyi) : — et: Description de quelques coquilles provenant de Syrie; Journal de Conchyliologie ; AV, 1853, p. 73, pl. I, fig. 6; -— et : Catalogue rai- sonné Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; 1853, p.42, pL IE, fig. 4-5. 1547. 1847. 1847. 1848. 1853. 1853. 1854. 1855. 1859. 1859. 1861. 1868. 187%. 1884. 1887. 1889. 1898. 1912: — 319 — Pupa septemdentata Küster, in : Martini et Chemnitz, Syslemat. Conchylien-Cabinet; Pupa ; p. 60, taf. VIT, fig. 3-#. Pupa septemdentata de Férussae et Deshayes, Histoire gén. part. Mollusques ; IT, p. 219, n° 21, pl. CLXIT, fig. 14-16. Bulimus septemdentatus de Charpentier, Zeitschrift für Malako- zoologie ; p. 142, n° 17. Bulimus septemdentatus Pieilfer, Monogr. Heliceor. vitent. ; 1, p- 135, n° 352. Julimus septemdentatus Pieiller, Monogr. Heliceor. vivent. ; WE, p. 398, n° 386. Bulimus ovularis Bourguignat, Cataloque vais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. #1 (part.). Chondrus septemdentatus Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p. 46, n° 9. Bulimus septemdentatus Roth, Malakozoolog. Blätter ; p. 37, n° 7. Bulimus septemdentatus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. : IV, p. 431, n° 523. Bulimus septemdentatus Rossmässler, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; NX, p. 97, taf. LXXXIV, fig. 922. Chondrus septemdentatus Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; p. #1, n° #4. Bulinrus septemdentatus Pieifter, Monogr. Heliceor. vivent.: VY, p. 70, n° 609. Buliminus (Chondrula) septemdentatus Martens, Vorderasia- tische Conchylien ; p. 26, n° #2, et p. 57. . Chondrus septemdentatus Mousson, Journal de Conchyliologie ; RIT p 45 917 p- 20/0116; p.055, n°16,.e4 p.09, n°16: . Bulimus (Chondrula) septemdentatus Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. M1, n° 113. Bulimus (Chondrus) septemdentatus Tristram, Fauna and Flora of Palestine ; p. 190, n° 93. Buliminus (Chondrulus) septemdentatus Westerlund, Faun«a der paläarct. region Binnenconchylien ; p. 45, n° 13%. Bulinvinus (Chondrula) septemdentata Blanekenhorn, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 84. Buliminus (Chondrulus) septemdentatus Boettger, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 24, n° 10. Chondrula (Chondrula) septemdentata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 3, p. 447, n° 195. — 316 — La forme générale de cette coquille varie dans des pro- portions assez étendues. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE à recueilli, à Baalbek, une forme caractérisée par une spire courte, à croissance bien plus rapide que dans le type, ce qui fait paraitre le dernier tour énorme. L'ouverture est plus étroite, contractée dans le bas, anguleuse en haut et en bas. Malgré ces différences, je ne pense pas qu'il s'agisse ici d'une variété stable, car, dans les exemplaires de Baal- bek, il existe des passages évidents entre cette forme et le type. Peut-être même ne s'agit-il ici que d’un stade junior du Chondrula septemdentata Roth ? Le test, à peine brillant, d'un corné jaunâtre plus ou moins clair, est parfois marron ou ferrugineux. Les stries sont fines, irrégulières, subobliques, très légèrement cris- pées près de la suture ; les trois premiers tours sont presque lisses. Voici, exprimées en millimètres, les dimensions princi- pales de quelques exemplaires de diverses localités. ". Diamètre Diamètre Diamètre Hauteur Localités - Hauteur totale| / maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture Beyrouth ; 4 1/2 nm À A { /4 mm 9 In in 3 mn s 3 1/4 rm m : QU CN re de la rivière e l 43/4 — 41/2 — | 101/2 — 23/4 — 3 —— Beit -Méri 41/2 — 41/4 — | 101/2 — 3 — 31/2 — (Liban). 5 — 5 — | 101/4 — 31/4 — 31/4 — 4 — % — | 101/4 — 21/2 — 3 — % _ 4 110 — 3 — 31/4 — Baalbek. 41/2 — 41/4 — 81/4 — 3 — 31/4 — — 317 — Le polymorphisme de cette espèce a permis l'établisse- ment d'un certain nombre de variétés, d’ailleurs peu tran- chées. Variété borealis Mousson ‘. PI. XV, fig. 18-19. 1874. Chondrus septemdentatus var. borealis Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXIT, p. 16. 1887. Buliminus (Chondrulus) septemdentatus forma 2 : borealis Wes- terlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; WT, p. 45. Cette variété, qui habite l’Asie-Mineure (notamment aux environs de Mersina et de Tharsus), est de taille plus petite, de forme plus allongée et mieux acuminée que le type. Les échantillons que je figure ici (pl. XV, fig. 18-19)° ont un test d'un brun corné pâle, presque blanc chez quelques spécimens constituant une mutation hyalina Germain, orné de stries fines, obliques et peu régulières. Variété maxima Bourguignat. 1853. Bulimus ovularis var. maximus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 14. 1861. Chondrus septemdentatus var. maximus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. #4. 1. « Paulo minor (6.9 mm.), gracilior, sutura sœæpe linea alba mar- ginata, apertura minus rotundata, 1/3 long. vix superans, dentibus minus validis » [Mousson (A.). — Coquilles terr. et fluv. recueillies par M. le D' Schlaefli en Orient; Journal de Conchyliologie ; XXII, 1874, p. 16]. 2. Ces exemplaires, qui appartiennent au Muséum national d'His- toire naturelle de Paris, ont été recueillis aux environs de Mersina. Ils mesurent 9 millimètres de hauteur, # 1/4 millimètres de diamètre maximum et 4 millimètres de diamètre minimum. L'ouverture a 3 millimètres de hauteur sur 2 1/2 millimètres de diamètre. 40 — 91S — 1887. Buliminus (Chondrulus) septemdentatus forma 1 : maximus Westerlund, loc. supra cit. : HE, p. 45. 1912. Chondrula (Chondrula) septemdentata var. maxima Germain, = Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 447. La variété maxima ne se distingue du type que par sa taille plus forte, atteignant 12 millimètres de longueur sur > millimètres de diamètre maximum. En outre, le bord columellaire est, le plus souvent, très fortement développé. Cette variété se retrouve dans presque toutes les localités où vit le C'hondrula septemdentala Roth typique. Variété elongata Roth. 1861. Chondrus septemdentatus var. elongatus Roth, in : Mousson, loc. supra cil.; p. ##. 4887. Buliminus (Chondrulus) septemdentatus forma 3 : elongatus Wes- terlund, loc. supra cit. ; HE, p. 45. 1898. Buliminus (Chondrulus) septemdentatus var. elongata Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 24. 4912. Chondrula (Chondrula) septemdentata var. elongata Germain, Bulletin Muséum Hist, natur. Paris ; n° 7, p. 447. Cette variété, séparée seulement par la forme plus élevée de sa spire, est fort peu distincte du type avec lequel on la rencontre presque toujours. Moussox a encore décrit, sous le nom de variété albula, un Chondrula que WESTERLUND ? considère comme une espèce distincte. Ce Mollusque habite les environs de Jéru- salem où il a été recueilli par RoT. Le Chondrula septemdentata Roth se rapproche surtout du Chondrula trilicea Rossmässler*, mais cette dernière espèce se distingue : 4. Moussox (A.). — Coquilles terr. fluv. Roth Palestine : 1861, p. 45. 2, WEsTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien : 1, 1887, p. 47, n° 142 | Buliminus (Chondrulus) albulus |. 3. RossmassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollus- ken ; 1, 1859, p. 99; figuré à la même page (Bulimus triticeus ). Cette espèce habite également les environs de Jérusalem et de Damas. — 319 — Par sa forme régulièrement ovoide-allongée ; par ses tours notablement moins convexes avec une suture très superficielle; par sa dent pariétale plus faible et plus enfoncée. Rapproché du Chondrula ovularis Olivier!, le Chondrula seplemdentala Roth s'en sépare par sa forme beaucoup moins globuleuse -écourtée ; par ses tours moins convexes ; par son dernier tour proportionnellement plus développé en hauteur; enfin, par sa taille plus considérable. Le Chondrula ovularis Olivier habite également la Syrie et la Palestine, mais on le retrouve aussi dans une grande partie de l’Asie-Mineure. LOCALITÉS : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth [ HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Broumana (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE; P. CLAINPANAIN |. Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Baalbek (Anti-Liban), entre 1100 et 1300 mètres d'alti- tude [Henri GaDEAU DE KERVILLE |. Montagnes à Aïn-Fidjé (Anti-Liban), entre 850 et 1050 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE | ?. 1. Ouvier (G. À ). — Voyage dans l'empire Ottoman, l'Égypte et la Perse; etc., 1, p. 225, note 2 LC Bulimus ovularis minultus, Ovalus, SOr- dide albidus ; anfractibus sex ; vertice obtusissimo : apertura oblique oblongiuscula, sexdentata » |, t. XVII, fig. 12 [1801]. C’est le Cyclo- dontina ovularis Beck, Index Molluscorum ; 1837, p. 88, n° 9. Non Pupa ovularis Kurr, in: Kusrer, in: Manrini et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet ; Pupa; 1850, p. 10, taf. 1, fig. 16-18, qui est le Pupa (Faula) Kurri Krauss, in: Pretrrer, Symbolæ ad Historiam Heliceorum ; HW, 1842, p. 54, espèce de l'Afrique australe. 2, J'ai également reçu celte espèce de Jaffa et des environs de Saïda. — 320 — DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Chondrula septemdentata Roth est une des espèces les plus répandues en Syrie et en Palestine. Il vit dans toute l'étendue des chaînes du Liban et de l’Anti-Liban. Il habite également une grande partie de l'Asie-Mineure. 1833. 1837. 1837. 1838. 1847. 1848. 1853. 1853. Chondrula (Ghondrula) ovularis Olivier. . Bulimus ovularis Olivier, Voyage empire Ottoman ; 1, p. 225, pl. XVII, fig. 12. . Vertigo ovularis de Férussac, Tableaux systématiques ; Pro- drome ; p. 65, n° 9. 2. Pupa ovularis de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres ; VI, part. II, p. 108, n° 131. . Pupa ovularis Deshayes, Encyclopédie méthodique ; Vers: 11, p. 403, n° 5. Chondrus pupoides Krynicki, Bulletin Soc. Naturalistes Moscou ; VI, p. 410, n° 10. Vertigo ovularis Krynicki, Bulletin Soc. Naturalistes Moscou ; p. 94. Cyclodontina ovularis Beck, Index Molluscorum ; p. 88, n° 9. Pupa ovularis de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres ; éd. I, [par DEsnaYes], VIIL, p. 174, n° 13. Pupa ovularis Küster, Monogr. Pupa, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet: p. 104, n° 105, taf. XIV, fig. 21-24. Pupa ovularis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; HT, p. 333, n81: Bulimus ovularis Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; p. #1 (excl. plur. synonym.). Pupa ovularis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; HE, p. 551, n° 165. 1. Non Pupa ovularis Kurr, in : Kusrer, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet ; Pupa; 1850, p. 10, taf. 1, fig. 16-18, qui est le Pupa (Faula) Kurri Krauss, in: Pretrrer; Symbolæ ad Historiam Heliceorum ; 11, 1842, p. 54, espèce de l'Afrique australe. 1861. 1868. 1874. 1874. 1884. 1887. 1889. 1898. 1903. 1904. 1905. 1912. Il . Chondrus ovularis Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p. 46, n° 11. . Bulimus ovularis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 432, n° 526. Chondrus ovularis Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 47, n° 46. Bulimus ovularis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 71, n° 613. Buliminus (Chondrula) ovularis Martens, Vorderasiatische Con- chylien ; p. 57. Chondrus ovularis Mousson, Journal de Conchylhiologie ; XXI, pe 15 n° 17;el p.98, n°47. Bulimus (Chondrus) ovularis Tristram, Fauna and Flora of Palestine ; p. 190, n° 94. Buliminus (Chondrulus) ovularis Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HE, p. 46, n° 137. Buliminus (Chondrula) ovularis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. Buliminus (Chondrulus) ovularis Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 25, n° 11. Buliminus (Chondrulus) ovularis Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 175, n° 76. Chondrula ovularis Sturany, Anz. Kais. Akad. Wissenschaft. ER CONS De TLT. Chondrula ovularis Sturany, Annalen K. K. Naturhistorischen Hofmuseums Wien ; XX, p.8, n° 23. Chondrula (Chondrula) ovularis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 448, n° 197. n'est guère possible de confondre cette espèce avec le Chondrula (Chondrula) seplemdentala Roth, car elle est constamment plus petite, beaucoup plus raccourcie- ventrue, presque globuleuse, et possède une ouverture pro- portionnellement moins haute, ornée de denticulations rela- tivement plus fortes. Le test des exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE est brillant, d'un corné ambré assez clair, orné de stries fines, obliques et irrégulières. Les sutures — 322 — sont soulignées, surtout au dernier tour de spire, d'un très étroit cordon blanchâtre ; enfin, le péristome est fortement épaissi, réfléchi, d'un blanc pur. Hauteur : 6 1/2 millimètres ; diamètre maximum : 4 mil- limètres ; diamètre minimum : 3 1/2 millimètres; hauteur de l'ouverture : 3 millimètres; diamètre de l'ouverture : 2 1/2 millimètres. Le Chondrula ovularis Olivier est beaucoup moins polymorphe que le Chondrula septemdentata Roth; aussi na-t-il été décrit, des régions syriennes, qu'une seule variété. Variété sulcidens Mousson. 1861. Chondrus ovularis var. sulcidens Mousson, Coquilles terr. flur. Roth Palestine ; p. 4. 1884. Bulimus (Chondrus) sulcidens Tristram, Fauna and Flora of Palestine ; p. 190, n° 91. 1887. Buliminus (Chondrulus) ovularis var. suicidens Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HU, p. 46. IS98. Buliminus ( Chondrulus) ovularis var. sulcidens Boettger, Nachrichtsblalt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; XXX, De 29, ne 1912. Chondrula (Chondrula) otularis var. sulcidens Germain, Bulle- tin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. #48. Cette variété diffère du type par les denticulations de son ouverture. Ces denticulations, placées sur un bourrelet apertural moins fortement épaissi, sont larges et plus ou moins épaissies au sommet, au lieu d’être subconiques, comme dans le Chondrula ovularis typique. La variété sulcidens vit aux environs de Jaffa (Syrie) [RorTu, in: Moussox, 1861; — RoLLE, in : BoETTGER, 1898 |. LocaLiTÉs (du Chondrula ovularis Olivier, type) : Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. — 323 — Beit-Dajan, près de Jaffa (Syrie) | Récoltes du FRÈRE Louis |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Chondrula (Chondrula) ovularis Olivier est une espèce assez répandue en Syrie, en Palestine et dans la plus grande partie de l’Asie-Mineure. Le D'° R. STURANY a décrit une variété Codomanni!, découverte par les D ARNOLD PENTHER et EMERICH ZEDERBAUER, à 2600 mètres d'altitude, dans les environs du Bulghar-Dagh et du Karagôül (Asie-Mineure). Sous-famille des PUPINÆ. Genre PUPA de Lamarck, 1801 ?. Les Pupa sont mal représentés dans l'Asie-Antérieure. Les seules espèces connues en Syrie et en Palestine sont énumérées dans la liste suivante : $ 1. — Sous-genre TORQUILLA Faure-Biguet *. Pupa (Torquilla) granum Draparnaud. Pupa granum Draparnaud, Tableaux Mollusques terr. fluv. France : 1801, p. 50; et Histoire Mollusques terr. fluv. France; 1805, p. 63, pl. HE, fig. 45-46. | — Pupa œæmulea Martens, Malakozoolog. Blätter ; 1872, p. 49, taf. II, fig. 6]. 1. SruranY (D'R.). — Schalentragende Mollusken | du voyage des D ArNoLD PENTHER et EMERICH ZEDERBAUER en Asie-Mineure |; Annalen des K. K. Naturhistorischen Hofmuseums Wien: XX, 1905, p. 13, n° 23 (Chondrula ovularis n. f. codomanni), fig. 5. Cette variété avait été précédemment décrite, d’une manière plus succincte, dans Anz. Kais. Akad. der Wissenschaft. Wien; X, 1904 (21 avril), p. 117. 1Ÿ . LAMARCK (DE), — Système des Animaux Sans Vertèbres ; 1SOT, p.88. 3. Je ne donne pas d'indications bibliographiques pour les espèces dont il sera question plus loin. Si Espèce répandue dans toute l'Europe moyenne et méri- dionale, en Algérie et dans une grande partie de l'Asie- Antérieure. En Syrie et en Palestine, ce Pupa a été signalé dans de nombreuses localités, notamment aux environs de Saïda et de Broumana. BoURGUIGNAT l’a décrit à nouveau sous le nom de Pupa Saulcyi . Pupa (Torquilla) rhodia Roth. Pupa (Torquilla) libanotica Tristram. Pupa libanotica Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; 1865, p. 538. Le Liban, près de Ainat | TRriSrRam |. $ 2. — Sous- genre ALÆA Jeffreys *. Pupa (Alæa) hebraïca Tristram. Pupa hebraica Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; 1865, p. 939. Environs de Jéricho [TRISTRAM |. $ 1. — TORQUILLA Faure-Biguet, 1821 *. Pupa (Torquilla) rhodia Roth. PI. XXI, fig. 29-30. 1839. Pupa rhodia Roth, Molluscorum species Orient. ; p. 19, tab. IH, fig. 4. 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Testacea novissima de Sauley Orient. ; 1852, p. 19, n° 1; et Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. de Saulcy Orient ; 1853, p. 53, pl. IT, fig. 22-23. Le Pupa Saulcyi avait été trouvé, par F. pe SauLcy, sur les rochers, à Nabi-Younès (Syrie). 2. JerrREYS (J. G.). — A synopsis of the testaceous-pneumobran- chous Mollusca of Great Britain; Transact. Linnean Society; XVI, 1833, p. 324, 327 [ — Dixiogyra Stabile, 1864 |. 3. FauRE-BiGuer, in : Sruper. — Kurzes Verzeichniss der bis jezt in unserm Vaterlande entdeckten Conchylien ; Naturwiss. Anzeig. Schweiz. Gesellschaft Bern ; 1820, p. 96. 1859. 1861. 1866. 1868. 1887. 1889. 1903. 1910. 1912. — 9325 — . Pupa meledana Stentz, in : Villa, Dispositio Systematica Con- chyliarum terr. et fluviat. ; p. 24. . Pupa rhodia Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Con- chylien-Cabinet : Pupa ; p. 31, taf. IV, fig. 11-15. . Pupa occulta Parreyss, in : Küster, Loc. supra cit.; p. 31. . Pupa Rhodia Pieifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 350, nr 53. Pupa Rhodia Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VIT, p. 548, n° 149. . Pupa Rhodia Pieifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 67%4, n° 152. . Pupa Rhodia Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswas- ser-Mollusken ; IX, p. 108, taf. LXXXV, fig. 940. . Pupa acuta Kutschig, teste Rossmässler, loc. supra cit. ; WT, p. 108. Pupa acutula Parreyss, teste Rossmässler, loc. supra cit. ; TT, p. 108. Pupa Rhodia Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 50, n° 49. Pupa Rhodia Brusina, Conchiglie dalmate nuove; Beitg. zu Verhandl. der K.-K.Zool.-Bot. Gesellschaft ; XVI, p. 112, n° 63. Pupa Rhodia Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; VI, p. 318, n° 198. . Pupa (Torquilla) Rhodia Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 62. . Pupa (Modicella) rhodia Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce; p. 99, n° 140. . Pupa rhodia Tristram, Fauna and Flora of Palestine ; p. 191, n° 102. Pupa (Torquilla) rhodia Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien : HX, p. 106, n° 60. Pupa Rhodia Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft ; p. 86. Pupa (Modicella) rhodia Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 176, n° 77. Pupa rhodia Caziot, Bulletin Soc. zoologique France ; XXW, p. 150. Pupa (Torquilla) rhodia Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 448, n° 205. 41 re Cette petite espèce, si caractéristique, possède une spire élevée, composée de 7 tours très convexes séparés par de profondes sutures ; le sommet est gros, proéminent, rou- geatre, peu brillant; le test, d'un brun marron, est élégam- ment orné de stries, fortes dès le troisième tour, serrées, très obliques, subégales et irrégulièrement distribuées. Longueur : 4-4 1/2 millimètres; diamètre maximum : 1- 11/4 millimètres. LOCALITÉS : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sur les rochers calcaires et sur les Lichens, à Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Cette espèce parait abondante en Syrie, notamment aux environs de Jérusalem; elle est commune dans l'ile de Rhodes [Rora]|, et plusieurs auteurs [ STENTZ, PARREYSS, BrusiNa, WESTERLUND, etc.] l'ont signalée en Grèce et en Dalmatie, où elle est remplacée partiellement par le Pupa (Torquilla) Philippii Cantraine {, espèce beaucoup moins allongée et moins élégamment striée, que l’on retrouve jus- qu'en Italie. Enfin, KessLer ? a décrit, sous le nom de fau- rica, une variété du Pupa rhodia Roth, qui vit en Crimée, notamment dans les environs de Jalta. 1. CANTRAINE (F.). — Malacologie méditerranéenne et littorale, ou description des Mollusques qui vivent dans la Méditerranée ou sur le continent de l'Italie; Nouv. Mémoires Acad. Bruxelles; XIII, 1840, p. 140. C'est le Pupa caprearum Philippi, in : RossMASSLER, IConogra- phie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; I (part. V), 1842, p. 11, taf. LIIT, fig. 729. 2. Kesszer. — Reise n. der Krim, 1860. 007 — Genre ORCULA Held, 1837 1. Dans l’Asie-Antérieure, les Orcula remplacent, en grande partie du moins, les véritables Pupa. Ils se divisent en deux sous-genres : le sous-genre Orcula sensu stricto, et le sous-genre Pilorcula Germain, renfermant les espèces suivantes : $ 1. — Sous-genre ORCULA Held, sensu stricto. Orcula (Orcula) doliolum Bruguière. Bulimus doliolum Bruguière, Encyclopédie méthodique ; Vers; IT, 1792, p. 351. Espèce de l'Europe moyenne et méridionale, retrouvée au Caucase et en Arménie et signalée en Syrie par plu- sieurs auteurs, peut-être par confusion avec l'espèce sui- vante : Orcula (Orcula) scyphus Friwaldsky. Orcula (Orcula) orientalis Parreyss. Pupa orientalis Parreyss, in : Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter ; 1861, p. 168, taf. III, fig. 6-8 [ — Pupa dolium var. sirianocoriensis Mous- son, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; 1854, p. 39, n°11; — Pupa (Orcula) Moussoni Reinhardt, Sitz. bericht. Naturf. Berlin ; 1880, p. 44]. Vit en Syrie, en Palestine, dans le Kurdistan, etc., a été retrouvé dans l'ile de Chypre. Moussox en a décrit une variété nitida ? habitant les environs d'Alep (Syrie). Le D° M. BLANCKENHORN a signalé une variété obesa* mesu- 1. HeLp (FR.). — Notizen über die Weichthiere Bayerns ; Isis, 1837, p. 919 [ = Eruca, Swainson, 1840 |. 2. Mousson (A.). — Coquilles terr. fluv. recueillies par le D' A. Schlaefli dans l'Orient; Journal de Conchyliologie ; 1874, p. 31, n° 18 [Pupa (Sphyradium) orientalis var. nitida |. 3. BLANCKENHORN (M.). — Beitrag zur Kenntniss der Binnenconchy- lien-Fauna von Mittel- und Nord-Syrien; Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1889, p. 89 (Pupa orientalis var. obesa). er rant 5 millimètres de diamètre maximum pour seulement 11 millimètres de longueur, découverte à Bab-el-Haua près d'Antioche. Enfin, sous le nom de cedretorum, WESTER- LUND ! à désigné une petite variété (elle mesure 11 milli- mètres de longueur) qui habite la chaîne du Liban. Dans une note sur les espèces du groupe de lOrcula doliolum Bruguière, Cazior * a eu le tort d'élever au rang spécifique, sous les noms d'Orcula Sirianocoriensis, Orcula Moussoni, Orcula nitida, Orcula obesa * et Orcula cedretorum “, non-seulement les variétés du Pupa (Orcula) orientalis Parreyss, mais encore les synonymes de cette espèce. $ 2. — PILORCULA Germain, nov. subg. Pilorcula Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; 1912, n° 7, p. 448. J'établis ce nouveau sous-genre pour les espèces de la série de l’Orcula Raymondi Bourguignat, caractérisées par leur test garni de lamelles épidermiques saillantes « se prolongeant vers la partie supérieure des tours en une pointe roide, aiguë, allongée et ascendante ». (Fig. 27-29, dans le texte). Orcula (Pilorcula) Raymondi Bourguignat (fig. 27-29, dans le texte). 1. WEsTERLUND (C. A.). — Fauna der in der palüarctischen region Binnenconchylien ; supplément, 1890, p. 141, n° 1% [Pupa (Orcula) orientalis var. cedretorum |. 2, Cazior. — Étude sur quelques espèces de la région paléarctique de l'Asie qui ont pénétré dans les sous-centres alpique et hispanique ; Feuille Jeunes Naturalistes ; XXXVIT, 1907, p. 224. 3. Dans son travail précité (p. 224), Cazior indique pour la réfé- rence originale de cette coquille : « Orcula Sirianoconensis var. obesa Blank, Natur. blatt., 1889 »; or, dans le travail de BLANCKENHORN, paru en 1SS9 dans les Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, on lit, p. 79 : € Pupa orientalis var. obesa n. ». h. « Orcula sirianoconensis var. cedretorum West. », dit encore CAz10T (p. 22%). I faut lire : Pupa (Orcula) orientalis var. cedretorum. —_ 0 — Pupa Raymondi Bourguignat, Mollusques nouveaux, liligieux ow peu connus : 2° décade, 1° mai 1863, p. 48, n° 20,. pl. VE, fig: 10-19; — Pupa (Oreula) Raymondi Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 111, 1887, p. 86; — Orcula Raymondi Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., VIII, 1899, p. 75, taf. CCXXXIL, fig. 1497; — Orcula (Pilorcula) Raymondi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; 1912, n° 7, p. 418, n° 211. Très remarquable par sa sculpture formée de « lamelles épidermiques, obliques, saillantes, blanchâtres, symétriques, se prolongeant vers la partie supérieure des tours en une pointe roide, aiguë, allongée et ascendante ! », cette coquille possède 7 tours de spire convexes dont les pre- miers « sont subanguleux, comme carénés, là où les lamelles se prolongent en forme de dard aigu ». Fies 21-29, — Orcula (Pilorcula) Raymondi Bourguignat x< 15. D'après J. R. BouraulIGNAT, Mollusques nou- veaux, litigieux ou peu COnnus; 1863, pl. VI, fig. 10-13. 1. « Ces lamelles épidermiques, très rapprochées les unes des autres sur les tours supérieurs, s'espacent graduellement de plus en plus au fur et à mesure qu'elles se rapprochent de l'ouverture » [BourGuIGNaT (J. R.). — Loc, supra cit.; 1863, p. 48-49]. — 330 — La coquille atteint jusqu'à 4 1/2 millimètres de longueur pour 2 1/4 millimètres de diamètre maximum. Le D' C. A. WESTERLUND ! a fait justement remarquer que les dimen- sions données par J. R. BourGuIGNaT (longueur 2 1/2 mill., diamètre 1 1/2 mill.) correspondent à une forme minor. L'Orcula Raymondi Bourguignat vit sous les feuilles mortes, sous les pierres, dans les fentes des rochers. Décou- vert par L. RayMoxp aux environs de Beyrouth, il a été retrouvé depuis, non-seulement dans des localités variées de la Syrie, mais encore dans presque toute l'Asie-Anté- rieure. Il paraît spécialement répandu dans la Caucasie où O. RerTowskr en a signalé une forme longior ? (longueur : 4 mill. 9 à 5 mill. 7; diamètre maximum : 2-2 mill. 25) et une forme intermedia * (longueur : 5 mill. 6; diamètre maximum : 2 mill. 1). Au voisinage immédiat de l'Orcula Raymondi Bourgui- gnat se placent deux autres Orcula qui ne vivent pas en Syrie, mais qui ont été trouvés dans de nombreuses loca- lités asiatiques et, notamment, dans le Caucase et le nord de la Perse. Le premier est l'Orcula (Pilorcula) trifilaris Mousson *, le second, l’'Orcula (Pilorcula) bifilaris Mous- son . Les rapports qui existent entre ces trois Mollusques sont certainement très étroits, et Je crois qu'à l'exemple de 1. WESTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; VIT, 1887, p. 87 [Pupa (Orcula) Raymondi forma minor |]. 2. Rerowskir (O0.). — Bericht über d. Senckenbergische Nalurfors- chende Gesellschaft Frankfurt ; 1889, p. 254 [ Pupa (Orcula) Raymondi forma longior |. 3. Rerowski (0.). — Malakozoologische Blätter ; n. f., VI, 1873, p. 59, et IX, 1887, p. 35 (Pupa Raymondi forma intermedia). 4. Moussox (A.). — Coquilles terrestres fluviatiles recueillies par le D' Schlaefli Orient ; W, 1863, p. 71, n° 66 (Pupa trifilaris). 5. Moussox (A.). — Coquilles recueillies par M. le D’ Sievers dans la Russie Méridionale et Asiatique ; Journal de Conchyliologie ; XXI, 1873, p. 210, n° 24, pl. VII, fig. 8 [ Pupa (Sphyradium) bifilaris]. — 331 — beaucoup d'auteurs, et notamment de O. BoeTrGer ! et de O. Rerowsk1?, il convient de considérer les deux espèces de A. Mousson comme des variétés de l'Orcula (Pilorcula) Raymondi Bourguignat. $ 1. — ORCULA sensu stricto. Orcula (Orcula) scyphus Friwaldsky. 1848. Pupa scyphus Friwaldsky, in : Pfeiffer, Zeitschrift für Malako- zoologie ; p. 7. 1848. Pupa scyphus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; II, p. 326, n° 61 a. 1848. Pupa Lindermeyeri Parreyss, in : Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; II, p. 326, n° 61. 1852. Pupa doliolum var. scyphus Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; p. 112, n° 112, taf. XV, fig. 10-11. 1853. Pupa scyphus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; III, p. 540, n° 85. 1853. Pupa scyphus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. 54. 1854. Pupa Lindermeyeri Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p. 47, n° 12. 1855. Pupa Scyphus Roth, Malakozoolog. Blätter ; Il, p. 40, n° 2. 1855. Orcula scyphus Adams, Genera of recent Mollusca ; p. 170. 1859. Pupa scyphus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 667, n9 10 1863. Pupa scyphus Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; D5145, n°29; et p.105. 1868. Pupa scyphus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 305, n° 126. 4. BoerTTGErR (0.). — Bericht über d. Senckenbergische Naturfors- chende Gesellschaft Frankfurt ; 1889, p. 23 (Orcula Raymondi var. trifi- laris et var. bifilaris). 2. Rerowskt (0.). — Loc. supra cit.; p. 264 | Pupa (Orcula) Ray- mondi var. bifilaris et var. trifilaris |. — 332 — 1874. Pupa (Sphyradium) doliolum var. scyphus Martens, Vorder- L asialische Conchylien: p. 65. 1874. Pupa (Sphyradium) scyphus Mousson, Journal de Conchylio- logie; XX11-%p..51 n°49 etp. 59, n°19 1884. Orcula turcica Bourguignat, in : Letourneux, Bulletin Soc. malacologique France ; p. 298. 1884. Pupa scyphus Tristram, Fauna and Flora of Palestine ; p. 191, n° 104. 1887. Pupa (Orcula) scyphus Westerlund, Fauna der palüarct. region Binnenconchylien ; HT, p. 86. 1889. Pupa scyphus Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft ; p. 86. 1899. Orcula scyphus Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., VIII, p. 7,4, taf. CCXXXII, fig. 1496. 1902. Pupa (Orcula) doliolum var. scyphus Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 7, n° 46 (Orcata p. Orcula, err. typogr.). 1909. Orcula scyphus Pallary, Catalogue Faune malacologique Égypte ; p. 4, pl. HI, üig. 22: 1912. Orcula (Orcula) scyphus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 1, p. 448, n° 209. Quelques-uns des exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE sont remarquables par une très notable turgescence voisine du sommet (échantillons 1 et 2 du tableau suivant. L'ouverture, relativement petite, subcirculaire, possède des bords bien rapprochés réunis par une forte callosité blanche ; le péristome, très épaissi, est fortement bordé, un peu réfléchi ; la dent pariétale, très incurvée, est très sail- lante ; enfin, il existe, sur le bord columellaire, deux petites denticulations plus ou moins marquées, parfois même réduites à de simples indications. Le test est solide, assez épais, peu brillant, d'un corné blanchàtre ou jaunacé toujours assez clair. Il est orné de stries serrées, très obliques, un peu onduleuses, légèrement crispées au voisinage des sutures, relativement fortes sur les premiers tours, très nettement atténuées au dernier. — La taille varie peu. Le tableau suivant indique, en milli- mètres, les principales dimensions des exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERvILLE. Ces exemplaires sont groupés par localités. Localité ET Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre qEIReS AUEUT OA maximum minimum | de l'ouverture | de l'ouverture Montagnes 10 mn mn : { LRU . 4 mm : a mi mt 3 3 mm x à Berzé, près | de Damas. 172 — re 4 1/4 — ; | £ Berzé. 10 1/4 — / AR EH RE to = Anti-liban | 10 1/4 — | 41/4 — | 4 =) Ro à Baalbek. | 10 on An V7 mn Ne er L’Orcula scyphus Friwaldsky est une espèce certaine- ment très voisine de l'Orcula doliolum Bruguière. Il s'en sépare cependant : par sa taille plus grande, atteignant jusqu'à 10 et 11 millimètres; par sa forme plus allongée, plus nettement cylindrique ; par sa sculpture beaucoup moins accentuée, striée assez fortement, principalement sur les premiers tours, mais non costulée. En résumé, l’'Orcula scyphus Friwaldsky doit être considéré comme une espèce représentative qui, en grande partie, remplace dans les régions asiatiques occidentales l'Orcula doliolum Bruguière. Quant à l'Orcula Lindermeyeri Parreyss, il ne saurait être distingué de l'Orcula scyphus Friwaldsky, même à titre de variété. Il en est de même de l'Orcula lurcica Bourguignat ?. 1. BruGuière. — Encyclopédie méthodique : Vers: 11, 1792, p. 951 (Bulimus doliolum). 2. Cette coquille a été décrite par LerourNeux, en 1884 (Bulletins Société malacologique de France : p. 298), qui renvoie à l'ouvrage de , o 42 one LOCALITÉS : Montagnes de l'Anti-Liban, à Baalbek, entre 1100 et 1300 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Pentes arides du djébel Kasioun (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 900 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Montagnes à Berzé (Anti-Liban), près de Damas, entre 700 et 800 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sous une pierre, aux environs de Berzé | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : L'Orcula scyphus Friwaldsky est une espèce possédant un aréa assez étendu qui empiète d’ailleurs assez fortement sur celui de l'Orcula doliolum Bruguière !. Il se trouve communément dans l'Europe sud-orientale (Grèce, Turquie, iles de l'Archipel), d'où il passe en Asie-Mineure, pour BourGuIGNAT : Species novissimæ Molluscorum in Europæ systemate detectæ : 2° centurie, 1878, n° 153. Or, cette deuxième centurie n'a jamais paru, ainsi que le montre la note suivante du D'E. ANDRÉ, du Musée de Genève où sont conservées la Bibliothèque et la Collec- tion J. R. BourGuIGNaT : © J'ai consulté le Catalogue de la biblio- thèque Bourguignat et la bibliothèque elle-même et je n'ai trouvé que la première partie du Species novissimcæ..... qui ne comporte, en effet, qu'une centurie. ZE est donc certain que la deuxième partie n'a pas élé publiée ». Cette note a été publiée par M. ParLary [Catalogue de la Faune malacologique de l'Égypte; Mémoires Institut Égyptien ; VI, part. I, 1909, p. 8, note 2]. 1. 11 arrive alors que certaines variétés de l'Orcula doliolum sont très voisines de l'Orcula scyphus Friwaldsky. Tel est le cas de la coquille des environs de Batoum décrite par Rerowsky sous le nom de Pupa doliolum var. batumensis | Ber. Senchkenberg. Gesellschaft; 1889, p. 254]. Le D' R. Sruraxy a donné une excellente figuration de ce Mollusque [Schalentragende Mollusken (Voyage du D' A. PENTHER et du D' E. ZepERBAUER en Asie-Mineure); Annalen d. K. K. Naturhis- torischen Hofmuseums Wien; XX, 1905, p. 10, n°8, fig. 7 (Orcula doliolum var. batumensis) ]. — 339 — se répandre, d’une part jusqu’au Caucase, et, d'autre part, jusqu’en Palestine. En Mésopotamie, l'Orcula scyphus Friwaldsky est remplacé par une variété un peu différente, la variété mesopotamica Mousson !. Enfin, dans de nom- breuses localités de la Syrie, de la Palestine et du Kurdis- tan vit une espèce voisine, l'Orcula orientalis Parreyss ?. Famille des CLAUSILIIDÆ., Genre CLAUSILIA Draparnaud, 1805 *. Le genre Clausilia est représenté, en Syrie et en Pales- tine, par un assez grand nombre d'espèces dont quelques- unes vivent en colonies très populeuses dans. les régions montagneuses du Liban et de lAnti-Liban. Je donne ci-dessous la liste des Clausilies de ces régions en y ajou- tant les références originales. Sous-genre EUXINA Boettger, 1877 *. Clausilia (Euxina) Schwerzenbachi Parreyss. Clausilia Schwerzenbachi Parreyss, in : Schmidt, System der euro- püischen Clausilien ; 1868, p. 147, 148, 164, 165, 166 et 168. 1. Mousson (A.). — Coquilles terr. fluv. D' Schlaefli Orient; Journal de Conchyliologie ; XXII, 1874, p. 31 [Pupa (Sphyradium) scyphus var. mesopotamica |. WESTERLUND | Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; 11, 1887, p. 86] nomme cette coquille Pupa (Orcula) mesopotamica, en en faisant ainsi une espèce distincte. 2. PARREYSS, in : PFEIFFER, Malakozoolog. Blätter ; 1861, p. 168, taf. III, fig. 6-8. C'est le Pupa dolium Draparnaud var. sirianoco- riensis Moussox [Coquilles terrestres et fluviatiles Bellardi Orient; 1854, p.39, n° 14] et, très probablement, l'Orcula Moussoni du D' ReIXHARDT [Sitz. ber. der Gesellsch. naturf. Freunde zu Berlin ; 1880, p. #4 (Orcula Moussoni) |. 3. DRAPARNAUD (J. R.) — Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France ; 1805, p. 68. 4. Je ne donne pas ici d'indications bibliographiques pour les espèces dont il sera plus loin question. — 9336 — Cétte espèce vit en Anatolie et en Arménie. Une variété crislala, décrite par A. Scamipr!, vit aux environs de Baalbek (Syrie). | Clausilia (Euxina) galeata Parreyss. Clausilia qaleata Parreyss, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; X, 1839, p. 17, taf. XLVIIT, fig. 621. Environs de Baalbek (Syrie). Clausilia (Euxina) pleuroptychia Boettger. Clausilia pleuroptychia Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; V, 1878, p. 291, taf. X, fig. 1. Espèce de taille moyenne (14-15 millimètres de longueur sur 3- 31/4 millimètres de diamètre maximum), au test fortement costulé et possédant une ouverture relativement petite, pyriforme vaguement subquadrangulaire. La Syrie, sans indication précise de localité [| STENTZ |. Clausilia (Euxina) mœæsta de Férussac. Clausilia (Euxina) corpulenta Friwaldsky. Sous-genre BITORQUATA Boettger, 1885 ©. Clausilia (Bitorquata) bitorquata Friwaldsky. Clausilia bitorquata Friwaldsky, in : Rossmässler, Malakozoolog. Blätter ; 1857, p. 38. Cette espèce habite la chaine du Liban. Clausilia (Bitorquata) cedretorum Bourguignat. (PI. XV, fig. 4, et fig. 30-32, dans le texte). 1. Scumipr (A.). — System der europüischen Clausilien und ihrer nächsten Verwandten ; 1868, p. 165. 2. BorrrGEr (D° 0.). — Diagnosen neuer Clausilien, gesammelt 1883 auf Creta vom KF. H. V. Maltzan; Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft ; XV, 1883, p. 112. — 331 — Clausilia cedretorum Bourguignat, Mollusques nouveaux, Uitigieur ou o [e] , (l q peu connus ; 1" décade, 1863, p. 19, n° 9, pl. IV, fig. 1-5, et 9° décade, 1808, p: 274, n°3: Je reproduis (fig. 30-32, dans le texte) la figuration ori- ginale et donne la photographie (pl. XV, fig. 4) d'un exem- plaire déterminé par BourGuIGNaT et recueilli dans la loca- Fig. 30-32. — Clausilia (Bilorquata) cedretorum Bourguignat. D'après J. R. BourGuIGNaT, Mollusques nou- veaux, liligieux ou peu connus ; 1863, pl. IV, fig. | = 3 0 lité originale par le conseiller LETOURNEUXx : les bords du Nabr-el-Kelb, près de Beyrouth, à environ 12 kilomètres de l'embouchure de cette rivière. Sous-genre AGATHYLLA Vest, 1867 !. Clausilia (Agathylla) prægracilis Boettger. Clausilia prægracilis Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; VI, 1879, p. 118, taf. HE, fig. 42. La Syrie, aux environs de Beyrouth. TL. Vesr. — Schliess - App. Clausilia ; 1867, p. 25. — 338 — Sous-genre ALBINARIA Vest, 1867 1. Clausilia (Albinaria) filumna Parreyss. Sous-genre CRISTATARIA Vest, 18671. GClausilia (Cristataria) Boissieri de Charpentier. Clausilia (Cristataria) Staudingeri Boettger. Glausilia (Cristataria) strangulata de Férussac. Clausilia (Cristataria) sancta Bourguignat. Clausilia (Cristataria) vesicalis Friwaldsky. Clausilia (Cristataria) davidiana Bourguignat. (Fig. 33-35, dans le texte). Clausilia Davidiana Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 9° décade, 1868, p. 273, n° 87, pl. XLI, fig. 12-15. Le Clausilia prophetarum Bourguignat (loc. supra cit. ; 1868, p. 275, n° 88, pl. XLI, fig. 8-11) (fig. 36-38, dans le texte) est synonyme de cette espèce. Ces deux coquilles montrent les mêmes caractères aperturaux et le même Fig. 33-35. — Clausilia (Cristataria) davidiana Bourguignat. D'après J. R. BourGUIGNAT, Mollusques nou- veaux, liligieux ou peu connus;1868, pl. XLI, fig. 12, 14 et 15. mode de sculpture. Cependant, le Clausilia propheta- 1. Vesr. — Loc. supra cit.; 1867, p. 26. — 339 — rum est généralement plus allongé. Ainsi, le rapport Hauteur Diamètre maximum tee Di va est égal à JR Pour le Clausilia davi- diana, tandis qu'il atteint . pour le Clausilia prophela- rum!. Mais les intermédiaires entre ces deux modalités sont fort nombreux et il me semble impossible de baser une signification sur un tel critérium. Fig. 36-38. — Clausilia (Cristalaria) prophetarum Bourguignat. D’après J.R. BouRGuIGNAT, Mollusques nouveaux, liligieux ou peu connus; 1868, pl. XLI, fig. 8, IONEL LE. WESTERLUND ? à décrit une variété flexuosa, mesurant 15 millimètres de longueur sur 3 millimètres de diamètre maximum et qu'il décrit ainsi : « T. isabellina, costis con- coloribus, ubique æqualibus, forte fluxuosis ». La localité où cette variété a été découverte n'est pas indiquée. Beyrouth, rochers sur les bords de la rivière du Chien ; environs de Jaffa; Amchit, dans le Liban [exemplaires envoyés par P. PALLARY |. Clausilia (Cristataria) fauciata Parreyss. Clausilia (Cristataria) Delesserti Bourguignat. 1. D’après les dimensions originales données par J. R. BourGur- GNAT. 2. WESTERLUND (C. A.). — Synopsis Molluscorum in regione palæarctica viventium ex typo Clausilia; Mémoires Académie imp. Sciences Saint -Pétersbourg ; & série, XI, 1901, p. 46. — 340 — Clausilia ‘Delesserti Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques lerr. fluv. Sauley Orient ; 1853, p. 47, pl. I, fig. 10-43. [= Clausilia Ehren- bergi Roth, Malakozoolog. Blätter ; 1855, p. #4, taf. I, fig. 12-44, (non : Clausilia Ehrenbergi Rossmässler) |. Cette espèce n’est pas rare aux environs de Beyrouth, où elle vit en compagnie de la variété Gaudryi Bourguignat!, qui diffère du type par sa taille plus petite, sa forme plus globuleuse, et ses papilles suturales moins nombreuses. Je possède également le Clausilia Deiesserti Bourgui- gnat, de Achkoub, dans le Liban. Clausilia (Cristataria) Zelebori Rossmässler. Clausilia Zelebori Rossmässler, Iconographie der Land- und Süss- wasser-Mollusken ; part. XV, 1856, p. 45, taf. LXXIT, fig. S5S. Environs de Beyrouth. Clausilia (Cristataria) Golbeaui Parreyss. Clausilia Colbeauiana Parreyss, Malakozoolog. Blätter ; 4861, p. 169, taf. IIT, fig. 9-11. Environs d’Antioche (Syrie). Clausilia (Gristataria) dextrorsa Boetiger. Clausilia (Cristataria) Albersi de Charpentier. Clausilia Albersi de Charpentier, Journal de Conchyliologie : 1852, p_31%, pl'll fig./4. Environs de Beyrouth. La variété judaica Bourguignat * est une forme plus ventrue avec un test parfois plus fortement lamellé près de la suture. Elle vit également aux environs de Beyrouth. 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Mollusques nouveaux, liligieux ou peu connus ; 9° décade, 186$, p. 281, n° 13 (Clausilia Gaudryi). 2. BourGuIGNAT (J. R.). — Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 9° décade, 186$, p. 284, n° 1S (Clausilia Judaica). Clausilia (Cristataria) dutaillyana Bourguignat. Clausilia Dutaillyana Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 9° décade, 1868, p. 284, n° 19. Environs de Beyrouth. Clausilia (Cristataria) phæniciaca Bourguignat. Clausilia phæniciaca Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 9° décade, 1868, p. 284, n° 20. « Sur les rochers, dans la partie haute de la vallée du Nabr-el-Kelb », aux environs de Beyrouth | BouRGuIGNAT|. Cette Clausilie et le Clausilia (Cristataria) dutaillyana Bourguignat n'ont jamais été décrits complètement, ni figurés. Il est dès lors impossible, en l'absence d'exem- plaires authentiques, de se faire une idée précise de la valeur de ces espèces. Clausilia (Cristataria) genezarethana Tristram. Clausilia Genezarethana Tristram, Proceed. Zoological Society of Lon- don ; 1865, p. 539. Sur les rochers, à Genezareth (Palestine) | TRISTRAM |. Clausilia (Gristataria) Medlycotti Tristram. Clausilia Medlycotti Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; 1865, p. 540. Sarepta (Palestine) [ TRISTRAM |. Glausilia (Gristataria) Hedenborgi Pfeiffer. Clausilia Hedenborgi Pfeiffer, Proceed. Zoological Society of London ; 1849, p. 138. Vallée du Nahr-el-Kelb, près de Beyrouth. Clausilia (Gristataria) porrecta Friwaldsky. Clausilia porrecta Friwaldsky, in : Rossmässler, Malak6zoolog. Blätter ;: 1857, p. 39 [= Clausilia Raymondi Bourguignat, Mollusques 43 en nouveaux, litigieux ou peu connus ; 1" décade, 1863, p. 21, n° 10, pl. IV, fig. 6-10, et 9° décade, 1868, p. 285, n° 23] !. Le Clausilia Raymondi Bourguignat, dont je reproduis la figuration originale (fig. 39-41, dans le texte), est un synonyme. C’est une coquille fusiforme, fortement costulée et dont le système de sculpture est comparable à celui du Clausilia (Cristalaria) davidiana Bourguignat, sauf au Fig. 39-41. - Clausilia (Crislalaria) Raymondi Bourguignat. D'après J. R. BourGuIGNaT, Mollusques nou- veaux, liligieux ou peu connus; 1868, pl. IV, fig. 8-10. dernier tour sur lequel les costulations sont assez fortement atténuées. Je figure ici (pl. XIV, fig. 5) un exemplaire recueilli par LETOURNEUX ? et nommé par BouRGUIGNAT. On remarquera l'absence d’arête antipéristomale chez cette espèce. Vallée du Nabr-el-Kelb, près de Beyrouth, à environ 4. Non Clausilia Raimondii Parcippt | Beschreibung zweier neuen peruanischen Clausilien ; Malakozoolog. Blütter ; 1867, p. 195, n° 2, taf. Il, fig. 5-7], espèce dédiée à ANT. Raïmonpt qui la découvrit sur les montagnes des environs de S. Gregorio et de Patipampa (Pérou). 2, Cet exemplaire a été récolté dans la localité originale : vallée du Nabr-el-Kelb (environs de Beyrouth), à 7 kilomètres de l'embour- chure de la rivière. — 943 — 7 kilomètres de l'embouchure de la rivière [ L. Raymonn]. NAEGELE a décrit une variété mullicoscata' qui habite également les environs de Beyrouth. Clausilia (Cristataria) Dupouxi Naegele. Clausilia (Cristataria) dupouxi Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXIT, 1890, p. 137, n° 1, Espèce voisine du Clausilia (Cristalaria) porrecta Friwaldsky, découverte dans la chaine du Liban, aux envi- rons de Beyrouth, par P. Dupoux. Clausilia (Cristataria) calopleura Letourneux. CPL He 23), Clausilia (Cristataria) calopleura Letourneux, in : Westerlund, Verhandlungen der K. K. Zoologisch-Botanischen Gesellschaft in Wien ; KPIR 1892; °p. E1- Décrite par C. A. WESTERLUND, cette espèce rare n’a Jamais été figurée. Les exemplaires représentés ici (pl. IX, fig. 23) ont été recueillis par LETOURNEUX à Hari-el-Mir, dans le Liban (Syrie). Ils appartiennent aux Collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Tout der- nièrement, M. P. Hesse, de Venise, a signalé ce Clausilia dans la vallée du Nabhr-el-Kelb, aux environs de Beyrouth ?. Le Clausilia (Crislalaria) calopleura Westerlund est remarquable par sa sculpture formée de grosses costula- tions très saillantes et fort espacées entre lesquelles on observe de fines stries longitudinales irrégulièrement dis- tribuées, 1. NAFEGELE (G.). — Einige neue Syrische Land - und Süsswasser- schnecken ; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft : XXIX, 1897, p. 14 | Clausiha (Cristataria) porrecta var. mullicoscata]. 2. Hesse (P.). — Ueber einige vorderasiatische Schnecken; Nachrichtsblatt d, Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft : 190, n° 5, p. 133. — 344 — Sous-genre OBLIGOPTYCHIA Boettger, 1877 1. Clausilia (Obligoptychia) bicarinata Zeigler. Clausilia bicarinata Zeigler, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken; part. X, 1839, p. 17, taf. XLVIIT, fig. 620. Les forêts du Liban, en Syrie. En dehors de ces espèces, il a encore été signalé deux Clausilies syriennes. L'une est le Clausilia tuba-paradisi Ehrenberg”*, coquille trop sommairement décrite et qu'il est impossible de reconnaitre. L. PrEIFFER * rapproche le Clau- silia tuba-paradisi Ehrenberg du Clausilia corrugata Chemnitz ‘, opinion qui a été adoptée, plus récemment, par WESTERLUND © €t 6: L'autre Clausilie syrienne, que je place parmi les Zncertæ sedis, est le Clausilia oxystoma Rossmässler”, découvert aux environs de Baalbek (Syrie). Je crois que c'est avec raison que WESTERLUND * considère cette coquille comme une monstruosité, le sillon canaliforme de la base de l'ou- 4. BoerrGer (D' 0.). — Clausilienstudien, in : Palæontographica ; suppl. II, 1877. 2. EHRENBERG. — Symbolæ physicæ ; 1831 (sans pagination). 3. Pretrrer (L.). — Monographia Heliceorum viventium ; Il, 1848, p. 487. k. Cuemnirz, in : MaRTINI et CHEMnirz. — Systemat. Conchylien- Cabinet ; IX, p. 120, tab. CXIL, fig. 961-962 (Turbo corrugatus). 5. WEsTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; IV, 1884, p. 212. 6. Ce Clausilia tuba-paradisi Ehrenberg a été trouvé entre les vil- lages d'Eden et de Bischerra, dans le haut Liban. 7. RossmassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollus- ken ; part. X, 1839, p. 19, taf. XLVIII, fig. 621. 8. WESTERLUND (C. AÀ.). — Loc. supra cit. ; IV, 1884, p. 161. — 345 — verture ayant toutes les apparences d’une anomalie. WEs- TERLUND rapporte le Clausilia oxystoma Rossmässler à la variété {etragonostoma Pfeiffer ! du Clausilia (Obligopty- chia) bicristata Friwaldsky ?. $ 1. — EUXINA Boettger, 1811°, Le sous-genre Euxina ne renferme que des Clausilies spéciales à l’Asie-Orientale (Palestine, Syrie, Asie-Mineure, Caucasie, Transcaucasie, Perse, Mésopotamie). WESTER- LUND‘ l’a divisé en deux sections : les Peneplychia, comme les Clausilia hetæra Friwaldsky *, C{. belone Boettger ‘, etc. ; et les Polyplychia, comme les Clausilia Lederi Boettger ”, CT. acuminata Mousson *, C{. Strauchi Boettger ”, etc. Le sous-genre Euxina représente, en Asie, les Alinda 1 de l'Europe centrale et orientale. 4. PreirrEer (L.). — Proceed. Zoological Society of London ; 1849, p. 138 (Clausilia tetragonostoma). 2. FriwaLpsky, in : RossMASSsLER. — Loc. supra cit.; part. X, 1839, p. 16, taf. XLVIIT, fig. 619. 3. BorrrGEr (D' 0.). — Clausilienstudien, in : Palæontographica ; suppl. IIT, 1877, p. 83, sect. XXVIIL. 4. WESTERLUND (C. AÀ.). — Fauna der in der palüarctischen region Binnenconchylien ; IV, 1884, Gen. Balea Prid. et Clausilia Drap., p. 28. 5. FriwaLpsky, in : PrEIFFER. — Zeitschrift für Malakozoologie ; 1848, p. 10. 6. BogrrGer (D' 0.). — Neue Recente Clausilien; Jahrbücher d., Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft ; VI, 1879, p. 114, taf. IT, fig. 9. 7. BoerTGER (D' O.). — Loc. supra cit. ; 1879, p. 36, taf. 1, fig. 5. 8. Mousson (A.). — Journal de Conchyliologie ; 1876, p. 144, pl. V, fig. 4. 9. BorrrGer (D' 0:). — Neue Recente Clausilien; Jahrbücher d. Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft ; VIIL; 1881, p. 301, taf. X, fig. 6. 10, BoeTTGER (D'0.). — Loc. supra cit, ; 1877, p. 86, sect. XXIX. 1821. 1839. 1847. 1861. 1868. 1868. 1868. 1874. 1877. 1883. 1884. . Clausilia mwsta Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. : 1, p. 477, — 346 — Clausilia (Euxina) mæsta de Férussac. PI. XV, fig. 9-10. Clausilia mœsta de Férussac, Tableaux systématiques ; n° 539. Clausiha mæsta Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, part. 3-4, p. 23, taf. XLVII, fig. 634. Clausilia mæsta Küster, in Martini et Chemnitz, Systéemat. Con- chylien- Cabinet ; p. 230, n° 235, taf. XXV, fig. 31-33, . Clausilia mæsta de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoologie ; p. 144, n° 20. = n° 194. . Clausilia mæsta Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; HI, p. 620, n° 256. . Clausilia Saulcyi Bourguignat, Cataloque rais. Mollusques terr. fluv, Saulcy Orient; p. 50, pl. IV, fig. 7-9. 9. Clausilia meæsta Roth, Malakozoolog. Blätter ; p. 47, n° 12. . Clausilia meæsta Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1V, p. 783, n° 360. 9. Clausilia moœæsta de Charpentier, Journal de Conchyliologie ; p. 398, n° 205. Clausilia mœsta Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p.-50,1n®50: Clausilia meæsta Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 9° décade, p. 287, n° 30. Clausilia mœsta Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 509, n° 520, Clausilia mœsta Schmidt, System der europüischen Clausilien ; p. 149. Clausilia mœsta Martens, Vorderasiatische Conchylien; p. 27, n° 45, et p. 62. Clausilia (Euxina) meæsta Boettger, Clausilienstudien ; p. S6. Clausilia (Euxrina) meæsta Bocttger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde; XXI, p. 175, n° 50. Clausiha (Euxina) meæsta Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IV, p. 36, n° 68. — 9347 — 1884. Clausilia mæsta Tristram, Fauna and Flora of Palestine; p.192, n°141: 1889. Clausilia (Euxina) meæsta Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d, Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 86. l 4901. Clausilia (Euxina) meæsta Westerlund, Mémoires Académie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; 8° série, XI, p. 33. 1912. Clausilia (Euxina) meæsta Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 448, n° 215. Cette espèce appartient à une série de Clausilies syriennes caractérisées par une ouverture ornée de très nombreux plis rappelant ceux du Clausilia ( Alinda) plicata Drapar- naud ! de la faune française. Elle est assez variable ; aussi a-t-on créé, à ses dépens, un certain nombre d'espèces qu'il convient d'y rapporter comme synonymes. C'est, tout d'abord, le Clausilia Saulcyi Bourguignat ?, qui ne diffère nullement du Clausilia mœstla de Férussac. C'est, ensuite, le Clausilia hierosolymilana Bourgui- gnat *, espèce dont il est fort difficile de se faire une idée exacte, puisqu'elle n'a jamais été ni décrite, ni figurée. Bourguignat dit seulement : « Aux environs de Jérusalem. » Coquille plus petite et plus trapue que celle de la mæsta. Test presque lisse, à peine striolé vers la suture. Cinq plis palataux blanchâtres, très saillants, fortement émergés ; base de l'ouverture un tant soit peu canaliculée. Denticulations assez nombreuses à la partie supérieure de l'ouverture ». Il semblerait donc, d'après cette description, que l’on ait 1. DRAPARNAUD (J. R.). — Histoire naturelle des Mollusques terrestres el fluviatiles de France ; 1805, p. 72, pl. IV, fig. 15. 2. BourGuIGNaT (J. R.). — Catalogue raisonné des Mollusques ter- restres et fluviatiles recueillis par M. F. de Saulcy pendant son voyage en Orient ; 1853, p. 50, pl. IV, fig. 7-9; et Mollusques nouveaux, liti- gieux ou peu connus ; 9° décade, 1868, p. 288, n° 32. 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc, supra cit. ; 1868, p. 288. ere es affaire à une forme très voisine du Clausilia corpulenta Friwaldsky, dont il sera question plus loin, sinon à ce Clausilia corpulenta lui-même. Cependant WESTERLUND ! rapproche, à titre de variété, l'espèce de BourGuIGNaT du véritable Clausilia mæsta de Férussac. L'examen des types authentiques de l’auteur permettrait seul de résoudre définitivement cette question ?. Le Clausilia denticulala, décrit et figuré par OLiIviER *, est une coquille plus grêle, plus délicate, mais qui rentre bien dans le même groupe. Il a été fort mal figuré‘, et c'est sans doute pour cette raison que WESTERLUND * l'éloigne des Euxina pour le placer dans le sous-genre Pseudo- linda de Boettger. Je figure ici (pl. XV, fig. 17) un exem- plaire recueilli par OLIVIER à Gemelek, et donné par ce naturaliste au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Un tel exemplaire est un véritable cotype. En dehors de ce groupe très homogène, les environs de Baalbek (Syrie) nourrissent un autre Clausilia à ouverture dentée, le Clausilia oxystoma Rossmässler ° qui se dis- 1. WESTERLUND (C. À.). — Fauna der in der palüarctischen region Binnenconchylien ; IV, 1884, p. 36. 2. BorrrGer a décrit une variété sublœvis, ainsi définie par WEs- TERLUND | Synopsis Molluscorum in regione palæarctica viventium ex typo Clausilia; Mémoires Académie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; 8° série, XI, p. 33]. € T. major, obscure castanea, sub lente subtilis- sime striata, sublævis, perist. denticulus plerumque horrido; 1. 16 1/2, d. 4 1/2 mm. (Syria) » [Clausilia (Euxina) meæsta var. sublævis |. 3. OLIVIER (G. A.). — Voyage dans l'empire Ottoman, l'Égypte et La Perse, etc.; 1, p. 297, note 1, pl. XVII, fig. 9 (Bulimus denticulatus). 4. Cette figure ne permet pas, en eflet, de se faire une idée exacte de la coquille et, d'autre part, la diagnose d'Orivier est peu précise ; ce sont ces raisons qui m'ont incité à reproduire le type d'OLIviEr. 5. WESTERLUND (C.A.). — Loc. supra cit.; IV, 1884, p. 148. 6. RossmassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser-Mol- lusken ; vol. II, part. X, 1839, p. 19, taf. XLVIII, fig. 625. C’est le Clausilia ambliostoma Parreyss, in : PrEIrFER, Monogr. Heliceor. vivent. ; II, 1848, p. 479. e = AD = tingue très facilement à sa forme plus élancée et, surtout, à son ouverture ne présentant de denticulations qu'à sa partie supérieure. Plus au nord, et couvrant de ses variétés les provinces transcaucasiennes, vit le Clausilia somchetica Pfeiffer !, espèce représentative du Clausilia mæsla, mais qui est plus lisse, plus grosse et d'une couleur plus claire; sa lamelle supérieure avance plus fortement; enfin, ses plis palataux sont plus égaux et atteignent souvent une callosité qui borde l'intérieur de l'ouverture. Le Clausilia obli- quaris Parreyss? n'est qu'une variété minor de cette coquille dont le test est plus fortement costulé ”. Les exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE atteignent jusqu'à 17 millimètres de hauteur. Leur test, d’un brun-rougeàtre lavé de violet, est finement et obliquement strié. O. Bogrraer a décrit une variété sublævis : « Major, obscure castanea, fere fusca, sublævis, subvitro subtilis- sime striata, peristomate denticulis plerumque horrido. Alt. 16 1/2, lat. 4 1/2 mill. » ‘. La variété sublævis a été découverte dans la vallée du Nahr-el-Kelb, aux environs de Beyrouth, par l'ingénieur E. SCHUMACHER. 1. PretrrER. — Monogr. Heliceor. vivent. ; IT. 1848, p. 458, n° 152. Cette espèce, figurée par RossmassLer [lconographie der Land-und Süsswasser-Mollusken : LIL, 1856, p. 61, taf. LXXVI, fig. 871], a été rééditée, sous le nom de Clausilia Kolenati, par Siemascuko | Beitrag zur Kenntniss der Konchylien Russlands; Bulletin der naturf. Ges. zu Moskau ; XX, 1847, p. 24, taf. IT, fig. 1 a, b, c]. 2, ParReyYss, in : PFEIFFER. — Monogr. Heliceor. vivent. ; 1V, 1859, p. 783. 3. C'est l'opinion de PretrFer qui écrit [loc. supra cit.; IV, 1859, p. 783]: « 8 Minor, distinctius costulata; alt. 9, diam. 3 mill.: CL. obliquaris Parr. teste Charp. ». &. BoerrGer (D' O.). — Binnenconchylien aus Syrien; Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXIL, 1883, p. 175. 44 — 9390 — LOCALITÉS : Broumana (Liban), entre 600 et 800 mètres au-dessus du niveau de la mer [HENRI GADEAU DE KERVILLE|]. Jaffa, Beyrouth, Amchit dans la chaîne du Liban. [Maté- riaux communiqués par M. P. PALLARY |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Clausilia mæsta de Férussac vit en Syrie, en Pales- tine et en divers points de l’Asie-Mineure. 1848. 1848. 1848. 1853. 1856. 1859. 1868. 1868. 1868. 1874. 1871. 1884. 1884 Clausilia (Euxina) corpulenta Friwaldsky. Clausilia corpulenta Friwaldsky, in : Pfeiffer, Zeitschrift für Malakozoologie ; p. 7. Clausilia corpulenta Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; I, D478, 1109 Clausilia corpulenta Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; p. 164, n° 159, taf. XVIIE, fig. 10-12. Clausilia corpulenta Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IT, p. 620, n° 257. Clausilia corpulenta Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; I, p. 62, taf. LXXVI, fig. 878. Clausilia corpulenta Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 783, n° 361. Clausilia corpulenta Schmidt, System der europäischen Clausi- lien; p. 149. Clausilia corpulenta Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, D 509, n°621: Clausilia corpulenta Bourguignat, Mollusques nouveaux, liti- gieux où peu connus ; 9° décade, p. 288, n° 33. Clausilia corpulenta Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 61. Clausilia (Euxina) corpulenta Boettger, Clausilienstudien ; p. 86. Clausilia (Euxina) corpulenta Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IV, p. 35, n° 67. Clausilia corpententa (err. typogr.) Tristram, Fauna and Flora of Palestine; p. 193, n° 120. — 391 — 1889. Clausilia (Euxina) corpulenta Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. 1901. Clausilia (Euxina) corpulenta Westerlund, Mémoires Académie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; 8e série, XI, p. 33. 1902. Clausilia (Euxina) corpulenta Sturany, Sitzungsberichte d. Kaïis. Akad. d. Wissenschaft. Wien; CXI, p. 136 (tirés à part, p. 14). 1912. Clausilia (Euxina) corpulenta Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 448, n° 216. Cette espèce est très voisine de la précédente dont elle se distingue par sa forme générale plus courte, plus trapue, et ses tours de spire beaucoup plus renflés. La figure 878 de l'Iconographie [IIT, 1856] de RossmassLer rend parfai- tement l'aspect de cette coquille qui n'est, sans doute, qu'une variété ventricosa du Clausilia mæsla. Quelques- uns des exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KEeRVILLE constituent d'ailleurs de véritables termes de passage entre ces deux Mollusques; ils sont, malheureu- sement, en trop petit nombre pour que je puisse appporter ici une opinion suffisamment documentée. Test d’un marron fauve parfois un peu brillant. Longueur totale : 16 millimètres ; diamètre maximum : 9 1/2 millimètres ; diamètre minimum : 5 1/4 millimètres. LOCALITÉ : Broumana (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude, en compagnie du Clausilia mæsta de Férussac | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Clausilia corpulenta Friwaldsky vit en Syrie et en Anatolie. Le D'° R. Srurany l'a signalé, 1l y a quelques années, à Yedi Kouhéh, près de Constantinople, où il a été récolté par V. APFELBECK !. 1. SrurANY (D'R.). — Beitrag zur Kenntniss der Kleinasiatischen Molluskenfauna; Sitzungsberichte der Kais. Akademie der Wissen- schaften in Wien; Math.- Naturw. CI. ; CXI, Mars 1902, p. 14. — 392 — $ 2. — ALBINARIA Vest, 1861 !. Clausilia (Albinaria) filumna Parreyss. 1866. Clausilia filumna Parreyss, in : Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter ; XL -p-4191; n°11" 1868. Clausilia filumna Bourguignat, Mollusques nouveaux litigieux ou peu connus ; 9° décade, p. 279, n° 9. 1868. Clausilia filumna Schmidt, System der europüäischen Clausilien ; p. 93. 1868. Clausilia filumna Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 465, n° 286. 1874. Clausilia (Albinaria) filumna Martens, Vorderasiatische Conchy- lien ; p. 98. 1884. Clausilia (Albinaria) filumna Westerlund, Fauna der palüarct. region Binnenconchylien ; IV, p. 114%, n° 266. 1884. Clausilia filumna Tristram, Fauna and Flora of Palestine; p. 194, n° 137. 1889. Clausilia (Albinaria) filumna Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. 1901. Clausilia (Albinaria) filumna Westerlund, Mémoires Académie umpér. Sciences Saint-Pétersbourg ; 8° série, XI, p. 97. 1912. Clausilia (Albinaria) filumna Germain, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris; n° 7, p. 448, n° 220. Cette Clausilie habite la chaine du Liban. M. P. PALLARY m'a communiqué la variété suivante : Variété tanourinnensis Pallary, nov. var. PEXV;fg5-0. 1910. Clausilia filumna var. tanourinnensis Pallary, n litt. 1912. Clausilia (Albinaria) filumna var. tanourinnensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. 448, n° 220. 4 Coquille plus élancée ; ouverture plus élargie à la base; 1. Vesr. — Ueber den Schhiessapparat der Clausilien; Hermannstadt, 1867. — 9393 — test plus mince, orné de stries assez fines, bien obliques et irrégulières ; sutures très marquées, néttement marginées ; coloration d'un gris bleuâtre clair, passant au violacé sur les bords de l'ouverture. Longueur : 16 1/2 millimètres ; diamètre maximum : 3 3/4 millimètres ; diamètre minimum : 3 1/2 millimètres; hauteur de l'ouverture : 3 millimètres ; diamètre de l'ou- verture : 2 1/4 millimètres. Forêt de Cèdres à Tanourinne, dans le Liban. Une variété marontilica a été décrite par NAEGELE! qui n'a donné aucune indication sur la localité où elle vit. 8 3. — CRISTATARIA Vest, 1867 ?. Clausilia (Cristataria) Boissieri de Charpentier. PI XIV, fig. 8-11: 1847. Clausilia Boissieri de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoo- logie ; p. 142, n° 18. 1847. Clausilia Boissieri Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; p. 86, n° 79, taf. IX, fig. 27-32. 1848. Clausilia Boissieri Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; W, p. 414, n° 46. 1852. Clausilia birugata Parreyss, in : de Charpentier, Journal de Conchyliologie; p. 374. 1853. Clausilia Boissieri Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient; p. 45. 1853. Clausilia Boissieri Pfeifler, Monogr. Heliceor, vivent.; WA, p. 594, n° 99. 1. NAEGELE, in : WESTERLUND (C. A.). — Synopsis Molluscorum in regione palæarctica viventium ex typo Clausilia Drap.; Mémoires Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg ; 8° série, XI, 1901, p. 97 | Clausilia (Albinaria) filumna var. maronitica |. 2. Vesr. — Verhand. Siebenb. Ver.; 1867, p. 170 ; et BorrrGEr (D'0.). — Clausilienstudien ; in : Palæontographica ; suppl. HA, 1877, p. 45, sect. XIV. 1854. 1859. 1868. 1868. 1868. 1868. 1874. 1877. 1884. 1884. 1884. 1889. 1889. 1901. 1912. — 394 — Clausilia Boissieri Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken; NI, p. 47, taf. LXXIT, fig. 860. Clausilia Boissieri Pfeifler, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 728, n° 78. Clausilia Boissieri Bourguignat, Mollusques nouveaux, liltigieux ou peu connus ; 9° décade, p. 279, n° 6. Clausilia birugata Bourguignat, loc. supra cit.; 9° décade, D:1279; n°07. Clausilia Boissieri Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; VI, p. 513, n° 534. Clausilia Boïssieri Schmidt, System der europäischen Clausilien ; p. 101. Clausilia Boissieri Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 59. Clausilia (Cristataria) Boissieri Boettger, Clausilienstudien ; p. 46. Clausilia (Cristataria) Boissieri Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IV, p. 156. Clausilia boissieri Tristram, Fauna and Flora of Palestine; p. 492; n°116: : Clausilia cylindrellifornris Tristram, Fauna and Flora of Pales- tine; p. 193, n° 122. Clausilia (Cristataria) Boissieri Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. Clausilia (Cristataria) cylindrelliformis Blanckenhorn, loc. supra cit.; p. 79 et 85. Clausilia (Cristataria) Boissieri Westerlund, Mémoires Académie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; 8° série, XI, p. 49. Clausilia (Cristataria) Boissieri Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 448, n° 221. Cette belle Clausilie atteint une grande taille, puisque certains exemplaires des récoltes de M. HENRI GADEAU DE KERVILLE ont jusqu'à 21 et même 2% millimètres de lon- gueur. Elle est peu variable quant à la forme : quelques spécimens sont, cependant, proportionnellement plus glo- buleux, mais ils ne constituent pas de colonies bien nettes. La couleur du test reste également constante. Les carac- tères du dernier tour et de l'ouverture varient dans des pro- portions un peu plus étendues : — 399 — L'ouverture, toujours arrondie, avec un péristome continu et largement évasé, est plus ou moins détachée du dernier tour ; Au dernier tour, les deux arêtes cervicales, toujours très accentuées et ordinairement convergentes vers le péristome, sont, parfois, plus ou moins subparallèles. C’est à l’aide de ces deux principaux caractères que Bour- GUIGNAT ! à détaché, sous le nom de Clausilia cylindrelli- . formis, une forme qui habite la chaîne du Liban. L'auteur ajoute : « Cette singulière espèce, qui offre de si grands rapports, par son dernier tour de spire, avec les Cylindrelles, à été rapportée en 1853, par notre ami Albert Gaudry, de l’inté- rieur du Liban. » Cette coquille présente surtout une ressemblance frap- pante avec la C{. Boissieri de ces mêmes régions. » Mais on séparera notre C{. cylindrelliformis du Bois- siert : » 1° À son renflement médian ; » 2° A l'excessive contraction de son dernier tour ; » 3° A ses stries régulières ; » 4° À ses deux crêtes qui ne se rejoignent point vers le péristome, mais qui demeurent presque parallèles ; » 9° À son ouverture arrondie et qui se trouve si déta- chée et si éloignée du centre de l'axe spiral ». En réalité, parmi les nombreux exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, il s’en trouve un cer- tain nombre qui répondent à la formule et à la figuration de BourGuUIGNAT; mais il ne s’agit ici que de formes du Clausilia Boissieri qu'il est impossible d'isoler spécifique- ment, puisque tous les intermédiaires s'observent entre ces coquilles et le type Boissieri. Il convient donc de regarder 1. BOoURGUIGNAT (J. R.). — Revue et Magasin de Zoologie; n° 7 [1855]; — Aménités malacologiques ; 1 [1856], $ 26, p. 101, pl. VI, fig. 10-13; — Mollusques nouveaux, Dieter où peu connus ; 9° décade, le tombre 1868], p. 279. — 3956 — l'espèce de BouRGUIGNAT comme constituant, tout au plus, une variété peu distincte du Clausilia Boissieri. Cependant WesrerLunp! conserve le Clausilia cylindrel- liformis Bourguignat comme une espèce distincte et l'éloigne même du Clausilia Boissieri de Charpentier, pour le rapprocher des Clausilia porrecta Friwaldsky et Clausilia Raymondi Bourguignat. Je crois qu'il y a là une erreur d'appréciation de WESTERLUND qui, dans ce même travail, décrit une variété novella ? découverte dans le Liban par le D' CARLO LANDBERG. Je représente ici une intéressante monstruosité (pl. XIV, fig. 9) chez laquelle l’'enroulement, d’abord normal, devient très vite irrégulier, et les tours chevauchent les uns sur les autres à partir du septième; l'ouverture est restée petite et peu typique ; enfin, les crêtes cervicales ne se sont pas complètement développées. Cette anomalie à été recueillie avec le type, aux environs de Beyrouth, par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. LOCALITÉS : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth. Très abondant | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Amchit, dans la chaîne du Liban. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Cette espèce est abondante en Syrie. Elle a été introduite aux environs d'Alger par le malacologiste LETOURNEUX et, d'après PaLLary *, elle forme encore actuellement une colo- 4. WESTERLUND (C. A.). — Synopsis Molluscorum in regione palæarctica viventium ex typo Clausilia Drap.; Mémoires Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg; S° série, XI, 1901, p. 50. 2. WESTERLUND (C. A.). -— Loc. supra cit. ; XI, 1901, p. 50 [ Clausi- lia (Cristataria) cylindrelliformis var. (?) novella]. 3. PALLARY (P.). — Note sur l’acclimatation d’une Clausilie syrienne aux environs d'Alger; Bulletin Soc. Histoire naturelle Afrique du Nord ; I, n° 1, p. 2-3, 15 Novembre 1909. — 997 — nie très florissante près de Guyotville. Elle est également citée des environs d'Alexandrie, en Égypte; mais tous les individus provenant de cette localité, recueillis morts sur la plage, ont été amenés par les courants marins venant converger sur cette côte. Le Clausilia Boissieri de Char- pentier ne se trouve donc en Égypte qu'à l'état sporadique, en compagnie, d’ailleurs, de toute une faunule étrangère au pays également introduite par les courants marins !. Clausilia (Cristataria) Staudingeri Boettger. PI. XV, fig. 1-3 et 7-8. 1890. Clausilia (Cristataria) Staudingeri Boettger, in : Naegele et Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesell- Schaft ; p. 139, n° 2. 1901. Clausilia (Cristataria) Staudingeri Westerlund, Mémoires Aca- démie impér. Sciences Saint-Pétersbourg; 8 série, XI, p. 50. 1912. Clausilia (Cristataria) Staudingeri Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 448, n° 222. Cette magnifique espèce possède la coloration du Clau- silia Boissieri de Charpentier, et rappelle, par son arête cervicale extrêmement saillante, le Clausilia galeata Par- reyss *. Voici la diagnose originale de BoETTGER : « TT. punctlalo-rimala, fusiformis, lactea, hic illic cine- reo-punclata, nitida; spira elongata, turrita ; apex acu- Husculus, fuscus. Anfr. 12 planulali, obsolete striatuli, sultura levi, obsolele filomarginata disjuncti, ultimus decrescens, solulus, cervice profundissime spiraliter excavalus, antle aperluram parum distinclius strialus, basi carina unica ingenti, compressa, angusta, lato cir- 1. Parcary (P.). — Catalogue de la faune malacologique de l'Égypte; Mémoires présentés à l'Institut Égyptien VIP tasce 1e Novembre 1909, p. 87. 2. Parreyss, in : RossMAssLER. — Iconographie der Land- und Süss- wasser-Mollusken ; part. X, 1839, p. 16, taf. XLVIIT, fig. 621. 45 cuilu periomphalum maximum subinfundibuliforme spi- raliter cingente instructus. Apert. ampla, regulariter circulari-ovalis, intus hepatica ; perist. liberum, sim- plex, undique latissime expansum ; lamellae et appara- tus claustralis uli in CI. boissieri, sed lamella supera minore, ab infera intus magis remota, subcolumellari longiore, oblique descendente. Lunella arcuala parum perspicua exacte lateralis. Adest callus palatalis macu- liformis pallidior profundis in faucibus. » Alt. 22 1/2, diam. med. 4 1/4 mm. ; all. apert. 4 3/4, lat. apert. 3 3[} mm. ». Quelques exemplaires, recueillis dans la vallée du Nahr- Fédar (Syrie), correspondent parfaitement à cette descrip- tion et atteignent les mêmes dimensions : 22 1/2 millimètres de longueur, 5 millimètres de diamètre maximum et 4 1/2 millimètres de diamètre minimum (pl. XV, fig. 2-3). Cependant, l'ouverture n'est pas « 2n£us hepalica », mais d'un blanc pur, ainsi que le labre. Je figure ici un spéci- men qui présente une déviation assez curieuse de la spire (pl XV, He er): Variété maxima Germain, 200. var. PI XV, ho. 0x. 1912. Clausilia (Cristalaria) Staudingeri var. maxima Germain, Bul- letin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 448. Cette coquille m'a été adressée par NAEGELE. Elle est remarquable par sa très grande taille; ses tours de spire sont notablement moins convexes; son test est orné de sitries très fines, sauf au dernier tour où elles sont plus fortes, onduleuses, un peu saillantes et très irrégulières ; enfin, le labre est fortement épanoui sur tout son pourtour. Même coloration du test; intérieur de l'ouverture d’un brun marron très brillant. Longueur : 30 millimètres; diamètre maximum : 7 mil- — 399 — limètres ; diamètre minimum : 6 1/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 8 millimètres ! ; diamètre de l'ouverture : 6 millimètres !. Ghazir, dans le Liban. Variété minor Pallary. PI. XV, fig. 7-8. 1910. Clausilia Staudingeri var. minor Pallarv, in litt. q À 1912. Clausilhia (Cristalaria) Staudingeri var. minor Germain, Bulle- tin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. #18. Coquille beaucoup plus petite ; cordon cervical très sail- lant; même test. Longueur 12 1/2-15-16 millimètres ; dia- mètre maximum : 3 1/2-4-4 millimètres; diamètre mini- mum : 3-3 1/2-3 3/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 3-3 1/2-3 3/4 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 2 3/4 - 3-3 millimètres. Une forme un peu plus ventrue mesure 15 1/2 milli- mètres de longueur pour 4 3/4 millimètres de diamètre maximum. Amchit, dans la chaine du Liban. LOCALITÉS (du type) : Amchit, dans la chaîne du Liban. Nahr-Ibrahim (Syrie). DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Clausilia Slaudingeri Boettger a été découvert, dans la chaine du Liban, aux environs de Beyrouth (Syrie), par le D' O. SrauniNGer. Il n'est pas connu en dehors de la Syrie. Clausilia (Cristataria) strangulata de Férussac. 1821. Helix strangulata de Férussac, Tableaux systématiques : p. 62, n° 516. 1. Y compris l'épaisseur du péristome. 1837. 1841. 1868. 1868. 1868. 1874. 1877. 1884. 1884. 1889. 1901. 1912 — 360 — Clausilia strangulata Beck, Index Molluscorum ; p. 91. Clausilia strangulata Pieifler, Symbolæ ad hist, Heliceor. vivent; 1, p. 47, . Clausilia strangulata Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet ; p. 91, n° 86, taf. X, fig. 16-20. . Clausilia strangulata Pieiffler, Monogr. Heliceor. vivent.; 11, p. 467, n° 174. 3, Clausilia Strangulata Pieifler, Monogr. Heliceor. vivent.; WA, p. 618, n° 245. . Clausilia strangulata Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. 49. . Clausilia strangulata Rossmässler, Iconographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; I, p. 46, taf. LXXIT, fig. 859. . Clausilia strangulata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 7174, n° 332. . Clausilia strangulata Bourguignat, Mollusques nouveaux, liti- gieux ou peu connus ; 9° décade, p. 286, n° 25. Clausilia strangulata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 903, n° 484. Clausilia Strangulata Schmidt, Stylommatophoren ; p. 45, aol "fg..87 Clausilia strangulata Schmidt, System der europäischen Clausi- lien; p. 102: Clausilia strangulata Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p.21, n°04161 p.119. Clausilia (Cristataria) strangulata Boettger, Clausilienstudien ; p. 45. Clausilia (Cristataria) strangulata Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IV, p. 153, n° 391. Clausilia strangulata Tristram, Fauna and Flora of Palestine; p. 192 n°112: Clausilia (Cristataria) strangulata Blanckenhorn, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. Clausilia (Cristataria) strangulata Westerlund, Mémoires Aca- démie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; 8° série, XI, p. 46. Clausilia (Cristataria) Strangulata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 448, n° 223, — 361 — La coquille de cette espèce est d'un cendré légèrement bleuâtre; elle est très élégamment costulée; les sutures, bien indiquées, sont encore accentuées par la présence d'une zonule blanche et étroite qui les borde. Le type, tel qu'il a été exactement figuré par RossMASSLER, ne possède qu'une seule carène cervicale sur le dernier tour : elle se prolonge en une arête antépéristomale ! bien accentuée. Le dernier tour, comprimé, aplati en dessus de l’arête, simule une « vessie pendante et dégonflée ». Longueur : 20 millimètres ; diamètre maximum : 4 mil- limètres ; diamètre minimum : 3 millimètres ; diamètre de l'ouverture égal à sa hauteur : 4 millimètres (y compris l'épaisseur du péristome). Le Clausilia sancta Bourguignat est une coquille très voisine du Clausilia strangulata de Férussac. D'après BourGuIGNAT ?, elle s’en distingue : par sa teinte plus fon- cée; par ses costulations plus fines et plus serrées; par son ouverture un peu moins détachée; par son arête antépé- ristomale un peu plus rapprochée du bord externe; mais surtout par l'existence, sur le dernier tour, de deux carènes cervicales à peine convergentes, alors que le vrai Clausilia strangulata n'en possède qu'une seule. Cette espèce a été récoltée aux environs de Beyrouth, avec le Clausilia strangulala de Férussac. LOCALITÉ : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth. Avec le Clausilia Bois- sieri de Charpentier | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Cette espèce, qui habite la Syrie, se retrouve dans l'ile de 1. On appelle ainsi une arête, parallèle au péristome, située en avant du bord apertural. 2, BourGuIGNar (J. R.). — Mollusques nouveaux, liligieux ou peu connus ; 9° décade, [ 1“ Septembre 1868], p. 286, n° 20. — 9062 — Crète sous la forme d'une variété minor, décrite par BOETTGER !. 1857 1859. 1859. 1868. 1868. 1868. 1874. 1877. 188%. 188%. 1889. 1901. 1910. 1912. Clausilia (Cristataria) vesicalis Friwaldsky. -Clausilia vesicalis Friwaldsky, in : Rossmässler, Malakozoolog. Blätter ; IV, p. 38. Clausilia vesicalis Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; HT, p. 130, taf. LXXXVIT, fig. 961. Clausilia vesicalis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 792, n° 234. Clausilia vesicalis Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 9° décade, p. 282, n° 14. Clausilia vesicalis Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 476, n° 347. Clausilia vesicalis Schmidt, System der europäischen Clausi- lien ; p. 101. Clausilia vesicalis Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 59. Clausilia (Cristataria) vesicalis Boettger, Clausilienstudien ; p. 45. Clausilia (Cristataria) vesicalis Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien : IV, p. 155, n° 398. Clausilia vesicalis Tristram, Fauna and Flora of Palestine; p. 194, n° 128. Clausilia (Cristataria) vesicalis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 85. Clausilia (Cristataria) vesicalis Westerlund, Mémoires Académie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; S° série, XI, p. 48. Clausilia (Cristataria) vesicalis Hesse, Nachrichtsblatt d. Deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 133. Clausilia (Cristataria) vesicalis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7,-p. 448, n° 225. Test brillant, corné clair sur les premiers tours, puis 1. BorrrGer (D'0.). — Clausilienstudien ; 1877, p. 45, note au bas de la page : © var. minor. Apertura circulari, subcolumellari conspi- cua, sed haud emersa. Alt. 15 1/2 mm., lat. 3 mm. ». eo d'un violacé vineux aux tours suivants !, très finement strié (stries obliques, serrées, un peu inégales); sutures fortement marginées ; dernier tour offrant une arête péri- stomale très saïllante, continuée par une arête antépéristo- male également bien marquée et une forte arête cervicale d'un blanc brillant. Ouverture avec un péristome continu, épaissi, nettement évasé et d'un beau blanc pur. Longueur : 18 1/2 millimètres ; diamètre maximum : 4 millimètres ; diamètre minimum : 3 3/4 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 2 millimètres ; hauteur de l’ouver- ture : 4 millimètres. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE à recueilli, avec le type, une belle variété Ex coLoRE lutescens Germain, nov. var?, dont le test est entièrement d’un corné clair, brillant. LOCALITÉS : Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres au-dessus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Beyrouth | matériaux communiqués par M. P. PALLARY |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Comme beaucoup de Clausilies, le Clausilia vesicalis Friwaldsky n'a qu'une distribution géographique res- treinte. On le connaît seulement d’un certain nombre de localités de la Syrie où il vit généralement sur les rochers humides et garnis de Mousses. Clausilia (Cristataria) fauciata Parreyss. PI. XV, fig. 15-16. 1857. Clausilia fauciata Parreyss, in : Rossmässler, Malakozoolog. Blätter ; p. 39. 1. Comme dans la figure 961, de l’Iconographie de RosSMASSLER, citée dans ma synonymie. 2. GERMAIN (Louis). — Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Asie Antérieure. 5° Note. Catalogue des Gastéropodes de la Syrie et de la Palestine; Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, Décembre 1912, p. 449 (tirés à part, p. 28). — 304 — 1858. Clausilia Ehrenbergi Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; part. XVIII, p. 127, taf. LXXXVII, fig. 960 !. 1859. Clausilia fauciata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 775, n° 399. 1868. Clausilia fauciata Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; % décade, p. 228, n° 15. 1868. Clausilia fauciata Schmidt, System der europüischen Clausilien ; p. 101. 1868. Clausilia fauciata Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p. 504, n° 493. 1874. Clausilia (Albinaria) fauciata Martens, Vorderasiatische Con- chylien ; p. 59. 1884. Clausilia (Cristataria) fauciata Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IV, p. 154. 1884. Clausilia fauciata Tristram, Fauna and Flora of Palestine ; p. 194, n° 131. 1889. Clausilia (Cristataria) fauciata Blanckenhorn, Nachrichsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. 1901. Clausilia (Cristataria) fauciata Westerlund, Mémoires Acadé- mie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; S' série, XE, p. 47. 1912. Clausilia (Cristataria) fauciata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° % p. 449, n° 227. Le sommet de la coquille est fortement obtus ; les sutures présentent une zone marginale blanche, très marquée; le test, d’un brun roux, assez brillant, est orné de stries obliques, médiocres et irrégulières. Les magnifiques échantillons recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE mesurent : longueur : 19-20 milli- mètres ; diamètre maximum : #4 1/#- 41/4 millimètres ; dia- mètre minimum : #-#41/4 millimètres; hauteur de l'ou- verture : 4 - 4 . millimètres ; diamètre de l'ouverture : 3-3 millimètres. Cette espèce peut être considérée comme une forme lisse du Clausilia Delesserti Bourguignat. 4. Non Clausilia Ehrenbergi Rorn [Malakozoolog. Blätter ; 1855, p. 44, taf. I, fig. 12-14] qui est le Clausilia (Cristataria) Delesserti Bourguignat. (Voir p. 339 de ce mémoire). — 36 — Variété Bargesi Bourguignat. 1868. Clausilia Bargesi Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 9° décade, p. 282, n° 16. 1884. Clausilia (Cristataria) fauciata var. bargesi Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; IV, p. 154. 1901. Clausilia (Cristataria) fauciata var. bargesi Westerlund, Mémoi- res Académie impér. Sciences Saint-Pétersbourg ; S° série, XI, p. 48. 1912. Clausilia (Cristataria) fauciata var. Bargesi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 449. Coquille moins nettement fusiforme; dernier tour moins contracté, carène cervicale moins forte; péristome un peu moins évasé ; test plus légèrement strié. La variété Bargesi Bourguignat habite la Syrie. La loca- lité précise où elle a été trouvée n'a pas été indiquée. LocaLiTÉs (du type) : Rochers maritimes près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Amchit, dans le Liban (Collection du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris). DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Clausilia fauciala Parreyss est une espèce particu- lière à la Syrie. Famille des FERUSSACIIDÆ. Genre CALAXIS Bourguignat, 1887. - Galaxis hierosolymarum Roth. Fig. 42-43, dans le texte. 4. BOURGUIGNAT (J.R.), in : LETOURNEUX (A.) et BOURGUIGNAT (J. R.). — Prodrome de la Malacologie terrestre et fluviatile de la Tunisie ; 1887, p. 114{— Elasmophora WesrterLuND, Fauna der paläarct. region Bin- nenconchylien ; LE, 1887, p. 152]. 46 1855. 1855. 1859. 1861. 1864. 1864. 1883. 1884. 1887. 1887. 1896. 1908. 1910. 1912. = 6 lornatellina Hierosolymarum Roth, Malakozoolog. Blätter; p.39, n° 1, taf. I, fig. 8-9. Achatina Hierosolymarum Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter ; p. 170. Tornatellina Hierosolymarum Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p.652, u° 25. Tornatellina Hierosolymarum Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 51, n° 51. Ferussacia Hierosolymarum Bourguignat, Revue et Magasin Zoologie ; 2° série, XVI, p. 208, pl. XVII, fig. 1-4. Ferussacia Hierosolymarum Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 4° décade, p. 117, 119 et 126, n° 26, pl. XIX, fig. 1-4. . Tornatellina Hierosolymarum Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent., VI, p. 260, «n° 3. . Tornatellina Hierosolymarum Martens, Vorderasiatische Con- chylien ; p. 58. Cochlicopa (Tornatellinoides) Hierosolymarum Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XXII, p. 173. Tornatellina hierosolymarum Tristram, Fauna and Flora of Palestine ; p. 195, n° 142. Calaxis Hierosolymarum Bourguignat, in : Letourneux et Bour- guignat, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 115. Cionella (Calaxis) hierosolymarum Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HT, p. 153, n° 20. Calaxis Hierosolymarum Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser- Mollusken ; n. f., VIE, p. 17, taf. CLXXXIV, fig. 1164. Calaxis hierosolymarum Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology ; 2° série, Pulmonata; XIX, p. 295, n° 1, pl. XLV, fig. 29-32. Cionella (Calaxis) hierosolimarum Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 152, n° 122. Calaxis hierosolymarum Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 7, p. 449, n° 242. Typiquement, l'ouverture de cette coquille présente, en dehors de la lamelle de la base de la columelle qui se retrouve chez toutes les espèces du genre Calaxis, un pli — 367 — lamelliforme bien développé et placé au milieu de la con- vexité de l’avant-dernier tour. Ce pli est assez variable quant à sa taille et à sa forme, et il s'y adjoint parfois un second pli plus faible et placé immédiatement au-dessous de lui. C'est en se basant sur ces caractères que Bouraut- GNAT a créé ses Calaxis Rothi et Calaxis Moussoni qu'il Fig. 42-43. — Calaxis hierosolymarum Roth. D'après J. R. BourGuIGNAT, Mollusques nou- veaux, liligieux ou peu connus; 186%, pl, XIX- he. lets. convient de considérer, avec KoBezr et PiLsBrY, comme de simples variétés du Calaxis hierosolymarum Roth. 1864. 186%. 1864. 1868. 1874. 1883. Variété Rothi Bourguignat. Fig. 44-45, dans le texte. Ferussacia Rothi Bourguignat, Malacologie Algérie ; I, p. 31. Ferussacia Rothi Bourguignat, Revue et Magasin Zoologie ; 2° série, XVI, p. 193, pl. XVIH, fig. 13-16. Ferussacia Rothi Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; 4° décade, p. 108, n° 37, p. 117, 119 et 120, n° 27, pl. XIX, fig. 13-16. Tornatellina Rothi Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vitent.; VI, p. 261, n° 4. Tornatellina Rothi Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 58. Cochlicopa (Tornatellinoides) Rothi Boettger, Bericht des Offen- bacher Vereins für Naturkunde ; XXI, p. 173, n° 40. 1887. 1887. 1896. 1908. 1912. — 368 — Calaxis Rothi Bourguignat, in : Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 115. Cionella (Calaxis) rothi Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HI, p. 153. Calaxis rothi Kobelt, in : Rossmässler, {conographie der Land - und Süsswasser-Mollusken ; n. f., VII, p. 18, taf. CLXXXIV, fig. 1166. Calaxis hierosolymarum var. rothi Pilsbry, in: Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; XIX, p. 286, pl. XLV, fig. 30. Calaxis hierosolymarum var. Rothi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 449. Coquille plus élancée, moins ventrue; pli columellaire Fig. 44-45. — Calaxis hierosolymarum Roth variété Rolhi Bourguignat. D'après J. R. BourRGuIGNAT, Mollusques nou- veaux, litigieux ou peu connus; 1864, pl: XIX, fg:"14/et 16. moins épais, mais notablement plus saillant et plus allongé ; columelle terminée par une lamelle plus accentuée et de direction moins oblique. Même test. Environs de Jérusalem | RorTH, in : BOoURGUIGNAT |. Variété Moussoni Bourguignat. Fig. 46-47, dans le texte. 186%. Ferussacia Moussoniana Bourguignat, Malacologie Algérie ; W, p. 31. — 369 — 1864. Ferussacia Moussoniana Bourguignat, Revue et Magasin Zoo- logie ;-2° série, XVI, p. 195, pl. XVIIL, fig. 5-8. 1864. Ferussacia Moussoniana Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; #° décade, p. 111, n° 38, p. 117, 119 et 126, n° 28, pl. XIX,, fig. 5-8. 1868. Tornatellina Moussoniana Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; NIPip-261, n°». 1874. Tornatellina Moussoniana Martens, Vorderasiatische Conchy- lien ; p. 58. 1887. Calaxis Moussonianus Bourguignat, in : Letourneux et Bour- guignat, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 115. 1887. Cionella (Calaxis) moussoniana Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HE, p. 153. 1896. Calaxis moussoniana Kobelt, in : Rossmässler, /conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. f., VII, p. 18, taf. CLXXXIV, fig. 1165. 1908. Calaxis hierosolymarum var. moussoniana Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmonata; XIX, p. 286, pl. XLV, fig. 33. 1912. Calaxis hierosolymarum var. Moussoni Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 449. La variété Moussont Bourguignat présente les mêmes caractères extérieurs que le type: la taille est la même Fig. 46-47, — Calaxis hierosolymarum Roth variété Moussont Bourguignat. D'après J. R. BourGuIGNaT, Mollusques nou- veaux, liligieux ou peu connus; 1864, pl. XIX, fig-15'et 6. (7 millimètres de longueur pour 2 millimètres de largeur ); la spire possède le même enroulement et le test est iden- — 370 — tique. Mais ici l'ouverture, qui est légèrement dilatée à sa partie inférieure, montre deux plis columellaires : un pli fort, saillant, comprimé, placé sur le milieu de la con- vexité de l’avant-dernier tour, et un pli plus petit, assez enfoncé, situé un peu en dessous du premier. La présence de ce second pli n’est pas constante : il s'at- ténue chez certains spécimens pour disparaitre complète- ment chez d'autres qui deviennent alors des Calaxis hie- rosolymarum Roth absolument typiques !. Assez abondant sous les pierres, sur les rochers et au pied des arbustes, aux environs de Jérusalem et de Bethléem. Variété discrepans Mousson. 1861. Tornatellina hierosolymarum var. discrepans Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 52. 1887. Cionella (Calaxis) hierosolymarum var. discrepans Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; HX, p. 153. 1908. Calaxis hierosolymarum var. discrepans Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology; 2° série, Pulmonata; XIX, p. 286. 1912. Calaxis hierosolymarum var. discrepans Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. 449. Coquille plus petite; tours de spire légèrement convexes, le dernier plus court, subanguleux, n'atteignant pas le tiers de la hauteur totale de la coquille; columelle avec une très forte lamelle terminale ; pli columellaire petit. Mousson n'a trouvé qu'un seul exemplaire de cette coquille qui n'a pas été signalée depuis. Les échantillons de Calaxis hierosolymarum Roth recueil- Bis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE sont bien typiques ; ils atteignent 8 millimètres (et rarement 8 1/2 millimètres) de longueur sur 2 1/2 millimètres de diamètre maximum. L'ouverture a 4 millimètres de hauteur sur 1 ou 1 1/4 mil- limètre de diamètre maximum. Le test est vitreux, abso- 4. Tous les intermédiaires existant d'ailleurs entre ces deux formes. — 311 — lument transparent, un peu mince, assez fragile et d'un corné à peine teinté d'ambre. Il est très finement strié. LocALiTÉS (du type) : Rochers près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Beyrouth | PÈRE CLAINPANAIN |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Calaxis hierosolymarum Roth est surtout commun en Palestine, notamment aux environs de Jérusalem, où il vit sous les pierres. Rozce et KoBELT ont décrit et figuré une variété cypria? découverte par RoLLe dans l'île de Chypre. Calaxis Saulcyi Bourguignat. PI. XIV, fig. 16-17; et fig. 48-49, dans le texte. 1864. Ferussacia Saulcyi Bourguignat, Malacologie Algérie ; 1, p. 31. 1864. Ferussacia Saulcyi Bourguignat, Revue et Magasin Zoologie; 2 série, XVI, p. 496, pl. XVIIE, fig. 9-12. 1864. Ferussacia Saulcyi Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux 1. P. Parcany [Observations sur quelques Férussacidées de la Syrie et de l'Égypte; Feuille Jeunes Naturalistes; V° série, XLIT, n° 501, 1° Septembre 1912, p. 124, fig. 1] a décrit, sous le nom de variété mixta [Calaxis hierosolymarum var. mixta], une coquille ayant l'aspect général du Calaxis hierosolymarum Roth .et les carac- tères de l'ouverture du Calaxis Rothi Bourguignat. Ce fait montre bien les rapports étroits qui unissent ces deux prétendues espèces. La variété mixta Pallary vit aux environs de Beyrouth et de Gebaïil où elle a été trouvée par le PÈRE CLAINPANAIN et le FRÈRE Louis. >. Roce et Kosecr (W.). — Beiträge zur Molluskenfauna des Orients: in : RossmassLer. — Iconographie der Land- und Süsswasser - Mollusken ; n. f., 1 suppl. band, 1896, p. 59, taf. X, fig. 6-7 (Calaxis rothi var. cypria). = ou peu connus: 4° décade, p. 113, n° 39, p. 117, 119 et 126, n° 29, pl. XIX, fig. 9-12: 1868. Spiraxis Saulcyi Pleilter, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 197, HN 1874. Cionella (Ferussacia) Saulcyi Martens, Vorderasiatische Conchy- lien ; p. 97. 1887. Calaxis Saulcyi Bourguignat, in : Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 115. 1887. Cionella (Calaxis) sauleyi Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; WE, p. 15%, n° 21. 1887. Cionella (Ferussacia) Saulcyi Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. 1908. Calaxis Sauleyi Pilsbry, in: Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; XIX, p. 287, n° 2, pl. XLV, fig. 34. 1912. Calaxis Sauleyi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 449, n° 243. Coquille de forme lancéolée, bien acuminée; spire com- posée de 8 tours à peine convexes, à croissance d'abord assez lente, puis rapide aux deux derniers tours, séparés par des sutures à peu près linéaires, peu profondes, mais bien indiquées ; sommet obtus ; dernier tour grand, subcy- lindrique, égalant la 1/2 hauteur totale de Ia coquille ; ouverture très étroitement allongée, fort anguleuse en haut, subarrondie en bas; un pli peu apparent, souvent très enfoncé, sur le milieu de la convexité de l’avant-der- nier tour; columelle courte, terminée par une lamelle tor- tueuse bien apparente ; bords marginaux réunis par une callosité blanche. Longueur : 6 à 8 1/4-8 1/2 millimètres ; diamètre maxi- mum : 2 à 2 1/2 millimètres. Test mince, fragile, hyalin, absolument transparent, très brillant, d’un corne rougeûtre clair, stries extrême- ment fines, peu serrées et irrégulières. Les figures données par J. R. BouRGUIGNAT, que je repro- duis ici (fig. 48-49, dans le texte), ne sont pas très exactes. L'auteur a exagéré les caractères de l'ouverture qui, bien — 313 — bien que très étroite, est moins resserrée que ne l'indique la figure 12 (pl. XIX) des « Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ». De plus, la lamelle qui termine la colu- Fig. 48-49, — Calaxis Saulcyi Bourguignat. D'après J. R. BourGulGNaT, Mollusques nou- veaux, litigieux ou peu connus; 1864, px ne et 12. melle est trop fortement accentuée, tandis que le pli columellaire n’est pas indiqué. La ligne « imitant une rainure suturale », dont parle BOURGUIGNAT, n'est bien appa- rente que sur les premiers tours de spire. LOCALITÉS : Rochers près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth | HENRI GADEAU DE KERVILLE | !. Route de Beyrouth à Saïda [ PÈRE CLAINPANAIN |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Calaxis Saulcyi Bourguignat est indiqué, par Bour- GUIGNAT lui-même, comme très rare aux environs de Saïda (Syrie). Genre CÆCILIOIDES (de Férussac) Herrmannsen, 18465. Répandus dans la plus grande partie de l'Europe moyenne et méridionale, les Cæcilioides se retrouvent dans tous les 1. Je figure (pl. XIV, fig. 16-17) un de ces exemplaires. 2. FéRuSssAC (DE), in : BLAINVILLE. — Diclionnaire Sciences naturelles ; VII, 1817, p. 332 (Cécilioide); HERRMANNSEN. — Indicis Generum 47 314 — pays baignés par la Méditerranée, à Madère ! et jusque dans les îles du Cap Vert ?et5. En Syrie, en Palestine et dans une grande partie de l’Asie-Mineure, ces petites coquilles développent un certain nombre d'espèces, encore peu connues, et que je vais rapidement passer en revue. Gæcilioides (Gæcilioides) Liesvillei Bourguignat. Cæcilianella Liesvillei Bourguignat, Revue et Magasin Zoologie, 1856, p. 382, pl. XI, Gig. 6-8; et Aménités malacologiques ; 1, 1856, p. 217, pl. XVII, fig. 6-8 [ — Bulimus acicula Bruguière, Encyclo- pédie méthodique; Vers; 1, 1789, p. 311; — Achatina acicula de Lamarck, Histoire naturelle Animaux sans Vertèbres; VI. part. IE, 1822, p. 133 (non Buccinum aciculum Müller, Verm. terr. et flux. histor.; 11, 1774, p. 150 !; nec Cionella acicula Jeffreys, Trans. Linnean Soc.; XVI, part. 11, 1830, p. 347°)]. Signalée en Palestine dès 1861 par A. Mousson sous le nom de Glandina Liesvillei, cette espèce, commune dans Malacol.; 1, 1846, p. 150 (Cæcilioides) [— Acicula Risso. -- Histoire naturelle Europe méridionale ; IV, 1826, p. ST (non Acicula Hartmann, 1821) = Cœcilianella BourauiGxar. — Revue et Magasin de Zoologie; VII, 1856, p. 378; — Aciculina WEsrERLUND. — Fauna der in der paläarcthischen region Binnenconchylien ; HV, 1887, p. 175 |. 1. Cœcilioides eulima Lowe; Cœæcilioides nyctelina Bourguignat. 2. Cæœcilioides Spiculum Benson. 3. Les Cœæcilioides vivent également dans le sud de l'Afrique (Cæci- lioides advena Ancey, C.ovampoensis Melvill et Ponsonby), en Abyssi- nie (Cæcilioides Munzingeri Jickeli), en Éthiopie (Cæcilioides Soleilleti Bourguignat) et en Arabie (Cœæcilioides 1sseli Paladilhe ). Dans l'A mé- rique tropicale, les Cæcilioides appartiennent au sous-genre Cœæcilia- nopsis PizsBrY [in : Nautilus ; 1907, p. 28; type : Cæcilioides (Cœcilia- nopsis) consobrina d'Orbigny |] et au sous-genre Geostilbia CrossE [Journal de Conchyliologie ; 1887, p.184; type: Cœcilioides (Geostilbia) caledonica Crosse ] dont certaines espèces vivent également en Océanie, à l'île Maurice et aux îles Comores, 4. Qui est le Cæcilioides ( Cæcilioides) acicula Müller, espèce de l'Europe centrale. 5. Qui est le Cæcilioides ( Cæcilioides) acicula var. anglica Boureur- GNAT | Aménilés malacologiques ; 1, 1856, p. 216, pl. XVII, fig. 4-5 (Cæcihanella Anglica) 1. l'Europe centrale, vit également aux environs de Marsaba, en Syrie [ H. von MALTzAN, 1883]. Cæcilioides (Cæcilioides) torta Mousson. Glandina (2) aciculoides var. torta Mousson, Coquilles lerr. fluv. Bellardi Orient; p. 48, n°15 [ — Cœcilianella syriaca Bourguignat, Revue et Magasin Zoologie; 1856, p. 429; et Aménilés malacologiques ; 1, 1856, p. 223; — Ferussacia syriaca Bourguignat, Mollusques nou- veaux, litigieux ou peu connus; 4° décade, 1864, p. 117, 119 et 127, ne 930. C’est bien à tort que BouRGUIGNAT a changé le nom de cette espèce qui vit aux environs de Saïda (Syrie), où elle a été découverte par BeLLarpi. Ce Cæcilioides reste tou- jours assez douteux, n'ayant jamais été ni figuré ni com- plètement décrit. Cæcilioides (Gæcilioides) tumulorum Bourguignat 1. Découverte en Grèce « au fond d’antiques urnes lacryma- toires provenant des tombeaux des anciens habitants de 1. Voici une courte synonymie de cette espèce : 1856. Cæcilianella tumulorum Bourguignat, Revue et Magasin Zoolo- ge; VE, p. 424, pl. XII, fig. 15-17. 1856. Cœcilianella tumulorum Bourguignat, Aménilés malacologiques ; lp 219 pl XVIIe 15717: 1859. Achatina tumulorum Piciffer, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, D0295; n°102: 1868. Achatina tumulorum Pfeiller, Monogr. Heliceor. vivent.; VI, p. 241, n° 20). ISS2. Cionella tumulorum Hesse, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; IX, p. 331. 1SS9. Cionella (Cæcilianella ) tumulorum, Blanckenhorn, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 85. 1902. Cionella (Cæcilianella ) tumulorum Naegele, Nachrichtsblalt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 8, n° 49. 1903. Cionella (Cæcilianella) tumulorum Naegele, Nachrichtsblatt «. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 176, n° 180. 1905. Cæcilianella (Acicula) tumulorum Boettger, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; XXXVIT, p. 111, n° 26. 1909. Cæcilioides tumulorum Pilsbry, in : Tryon, Manual of Concho- logy, 2 série, Pulmonata; XX, p. 30, n° 22, pl. Il, fig. 45. — 316 — Mégare » [ A. GauprY, in : BouRGuIGNAT |, cette espèce a été retrouvée aux environs d'Athènes [Hesse]; de Nauplie [ Raymonn, Borrr@er |; dans les îles de Syra [ Hesse], de Corfou [ConÉMÉNos, 1883] et de Crète [ H. von MALTzAN, 1883 |; à Adalia en Lycie [ CoNÉMÉNos, 1887]; aux environs de Samsum [O. Rerowski, 1883]; en Cilicie [NAEGELE, BogrTGer, E. F. TEMBE et BENJAMIN BoyapJiAN |; enfin en Syrie [ BLANCKENHORN |. Cæcilioides (Gæcilioides) judaica Mousson. Glandina tumulorum var. judaica Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; 1S61, p.53 [— Ferussacia judaica Bourguignat, Malacologie Algérie; 1, 1864, p. 33; — Acicula ( Cœcilianella ) judaica Mousson, Journal de Conchyliologie ; p. 15, n° 19, et p. 58, n° 19]. Ce Cœæcilioides diffère du fumulorum par ses tours plus faiblement convexes; par son dernier tour occupant les 2/5 de la longueur totale de la coquille; par sa paroi aperturale sans Callosité; enfin par sa columelle tronquée plus obli- quement. Il atteint jusqu'à 7 millimètres de longueur. Environs de Jérusalem, sous les pierres [ BeLLARDI |, et dans les tombes [TRISTRAM |. Cæcilioides (Cæcilioides) Michoni Bourguignat. Ferussacia Michoniana Bourguignat, Revue et Magazin Zoologie; 2° série, XVI, 1864, p. 197, pl. XVIII, fig. 17-20; et Mollusques nou- veaux, litigieux ou peu connus; 4° décade, 186%, p. 115, pl. XIX, fig. 17-20 [— Cæcilianella (Aciculina) Michoniana Boecttger, Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXVII, 1905, p. 113]. Sous les pierres, aux environs de Jérusalem. $ 1. — CÆCILIOIDES sensu striclo. Cæcilioides (Gæcilioides) Kervillei Germain, nov. sp. PI. XIV, fig. 14-15. 1911. Cœæcilioides Kervillei Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°4,.p. 31. — 311 — 1912. Cœæcilioides Kertillei Germain, Bulletin Muséum Hist, natur, Paris; n° 7, p. 449, n° 247. Coquille petite, conique-fusiforme très allongée; six tours de spire à peine convexes, à croissance rapide, séparés par des sutures sublinéaires, presque superficielles, précisées par une ligne infrasuturale blanche plus ou moins accen- tuée; sommet obtus; dernier tour très grand, subcylin- drique, un peu atténué dans le bas; ouverture pyriforme très étroite, longuement anguleuse en haut, arrondie en bas; columelle arquée, brusquement tronquée à la base; bord columellaire garni d'une denticulation subtriangu- laire, peu saillante, obtuse à son extrémité, mais toujours bien apparente et occupant le milieu de la convexité de l'avant-dernier tour; péristome mince et tranchant. Longueur : 5 3/4-6 millimètres; diamètre maximum : 1 3/4 - 2 millimètres. Test mince, fragile, transparent, d’un blond corné très clair; stries longitudinales subverticales et extrêmement fines. Cette coquille n'est peut-être qu'une espèce représentative du Cæcilioides tumulorum Bourguignat. Cependant, on la distinguera toujours de cette dernière espèce : Par sa forme générale moins régulièrement conique; par son dernier tour plus allongé, plus franchement cylin- droïque; par son ouverture plus longuement pyriforme ; enfin, par sa denticulation columellaire beaucoup plus sail- lante 1. Par ce dernier caractère, le Cæcilioides Kervillei Germain se rapproche de certaines variétés du Cæcilioides Liesvillei Bourguignat et, notamment, de la variété uni- plicata Bourguignat?, mais cette dernière coquille possède 1. Cette denticulation est constante chez tous les exemplaires que j'ai examinés. 2. BourauiGNar (J. R.). — Malacologie d'Aix-les- Bains ; 1864, p. 59, pl. 1, fig. 3-5 (Cæcilianella uniplicata). — 318 — um enroulement très différent et un sommet particulière- ment obtus. LOCALITÉS : Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE|. Sous les Tamarix, dans un jardin, à Beit-Méri (Liban) [FRÈRE Louis |. Famille des SUCCINEIDÆ. Genre SUCCINEA Draparnaud, 1801. Deux Succinées seulement avaient, jusqu'ici, été signalées en Syrie. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE en a découvert une nouvelle espèce, le Succinea Kervillei Germain. La liste des Succinées syriennes s'établit donc maintenant de la manière suivante : Succinea (Amphibina) Pfeifferi Rossmässler. Suecinea Pfeifferi Rossmässler, Iconographie der Land- und Süss- wasser-Mollusken ; 1, 1832, p. 92, tal. I, fig. 46. Cette espèce est, d’après plusieurs auteurs, assez répandue dans la chaine du Liban. Peut-être a-t-elle été confondue avec Îles espèces suivantes; cependant BoüRGUIGNAT trouve les échantillons du Liban parfaitement identiques à ceux de France et d'Allemagne?. A. Moussox fait, d'autre part, la même constatation à propos des individus de Succinea 1. Daaparxaup (J. R.). — Tableau Mollusques terrestres et fluvia- tiles France ; 1801, p. 32, n° IX. 2. BourGuIGNAT (J. R.. — Catalogue raisonné Mollusques terr. flux. CL. DE SauLcy Orient; 1853, p. 6. — 9319 — Pfeifferi Rossmässler recueillis par BAYER ! aux environs de Tiflis. Succinea (Amphibina) Kervillei Germain, nov. sp. Succinea (Amphibina) indica Pfeiffer. Succinea indica Pieiler, Proceed. Zoological Society of London ; 1849, ‘ 9 D Signalée par Hesse * sur les bords du Nahr-el-Kelb, cette très élégante coquille doit être considérée comme une variété du Succinea (Amphibina) elegans Risso !. $ 1. — AMPHIBINA Hartmann, 1821°, Succinea (Amphibina) Kervillei Germain, nov. sp. PI. XXI, fig. 28. 1911. Succinea Kervillei Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° >k;p. 28. 1912. Succinea (Amphibina) Kervillei Germain, Bulletin Muséum Hist. natur Paris: n° 7; p. 450, n° 251. Animal d'un gris bleuàtre, moucheté de petits points noirs très irrégulièrement distribués, visibles au travers de la coquille; pied grand, subelliptique, d'un blanc grisâtre, fortement chagriné. 1. Moussox"(A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' A. ScuzarrLti; part. II, 1863, p. 84. 2. Celte espèce a été parfaitement figurée par Jickezt : Fauna der Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-0st-Afrika’s; 1874, p. 167, n102 (at VI, He. 11: 3. HESsE (P.). — Ueber einige vorderasiatische Schnecken; Nach- richtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1910, p. 134. 4. Risso. — Histoire naturelle princip. productions Europe méridio- male-ele...4826,-p. 99. 5. HARTMANN (J. D.). — In : Neue Alpina, I, 1821, p. 15. [| — Amphi- bulina HaARTMANN, in : SrurRM (J.). — Deutschlands Faun«a.... Nürn- berg, VI, 1821, p. 8 |. — 380 — Coquille allongée, bien atténuée dans le bas; spire courte, composée de 3 tours convexes à croissance extra rapide; dernier tour énorme, constituant presque toute la coquille; sommet obtus, lisse, sutures très obliques, bien marquées; ouverture suboblique, ovalaire-oblongue, angu- leuse en haut, bien arrondie en bas; bord columellaire con- vexe; péristome simple et tranchant. Hauteur : 10 1/2 millimètres; diamètre maximum 4 1/2 millimètres; hauteur de l'ouverture : 7 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 3 1/2 millimètres. Test mince, fragile, transparent, d'un corné clair ou d’un gris verdâtre, orné de stries irrégulières, relativement fortes et très obliques. Cette sculpture rappelle un peu celle du Succinea indica Pfeiffer. LOCALITÉS : Sur le bord des marécages, à Damas, vers 690 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sur le bord des marettes à Hidachariyé, auprès du Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. BASOMMATOPHORES. Famille des LIMNÆIDÆ. Genre LIMNÆA de Lamarck, 1799 1. Les Limnées de la Syrie et de la Palestine appartiennent 4. Lamarck (J. B. M. DE). — Prodrome nou. classificat. des Coquilles ; 4799, p. 75; et Système Animaux sans vertèbres, ou tabl. gén. classes ordres de ces animaux; 1801, p. 91 (Lymnæa ). Beaucoup d'auteurs attribuent le genre Limnæa à BRuGuUIÈRE [in Encyclopédie méthodique; Vers]. Mais, ainsi que l’a justement fait remarquer W. H. Dazz { Land and fresh-water Mollusks of Alaska and adjoin. regions ; 1905, p. 61], cette attribution repose sur une erreur — 381 — aux sous-genres Limnus Denys de Montfort, Radix Denys de Montfort ?, Sfagnicola Leach* et Galba Schrank ‘. Le type du sous-genre Limnus est le Limnæa stagnalis Linné *, si répandu dans toutes les eaux douces de l'Europe moyenne, mais qui ne se retrouve pas typique en Syrie. Cependant, une variété du Limncæa stagnalis Linné a été signalée dans le lac de Homs par A. Locarp'. C'est le Limnæa colpodia Bourguignat”, dont une mutation peu importante a été décrite sous le nom de Limnæa callo- pleura Locard*. Ces coquilles, qui sont de vrais s{agnalis, restent toujours rares, aussi bien en Asie-Mineure qu'en de date. En effet, la planche 459, qui contient le nom de Lymnœæa, a paru en 1816, alors que le titre du volume de l'Encyclopédie porte la date de 1791. 1. Denys pe Monrronr. — Conchyliologie systématique et classifica- tion méthod. des Coquilles ; IN, 1810, p. 262. 2. Denys pe MonrronT. — Loc. supra cit. ; 11, 1810, p. 266 (pour l'Helix auricularia Linné). Ce nom de Radix doit donc primer celui de Gulnaria ordinairement adopté. Le vocable Gulnaria n'a, en effet, été introduit dans la nomenclature qu'en 1831 par LEacu [in : Tur- TON. — À Manual of land and fresh-water Shells of the British Islands, arranged accord. modern systems of classifie.; and described specimens in the author's cabinet ; 1831, p. 117]. 3. LEACH, in : JEFFREYS (J. G.). — A Synopsis of the testaceous- pneumobr. Mollusea of Great Britain; Linnean Transact ; XVI, part. Il, 29 Mai 1830 [non Stagnicola Breum, Décembre 1830 (Oiseaux) ]. Ce nom prime donc celui de Limnophysa FrrziNGer {[ Systematische Ver- zeichniss der in Erzherzogthum Oesterreich vorkommenden Weichthiere ; Beiträgen z. Landeskund. Oesterr.; NT, 1833, p. 112 | ordinairement adopté. k. SCHRANK (P. F.). — Fauna Boïîca; IT, part. Il, 1803, p. 262 et 285 (pour Limnæa truncatula) [— Fossaria WESTERLUND. — Fauna der in der palüarctischen region Binnenconchylien ; V, 1885, p. 24 et 49 |. 5. LINNÉ. — Systema Nature; ed. X, 1758, p. 774 ( Helix stagnalis ). 6. Locarp (A.). — Malacologie des lacs de Tibériade, d’Antioche et d'Homs; Archives Muséum de Lyon; I, 1883, p. 83 des tirés à part. 7. BOURGUIGNAT (J. R.). — Spicilèges malacologiques; 1862, p. 99, pl. XI, fig. 12-14. Cette coquille a été, autrefois, répandue dans les collections sous le nom de Limnæa turcica Parreyss. 8. Locarp (A.). — Loc. supra cit.: 1883, p. 84. 48 Syrie!. Dans cette dernière région, elles sont remplacées par une très belle espèce représentative, le Limnæa Chan- trei Locard?, dont je figure ici (pl. XVII, fig. 14-15) l’un des types de l'auteur. Le Limnæa Chantrei Locard habite le lac de Homs, où il a été découvert par M. E. CHANTRE. C'est une coquille caractérisée par une spire très élevée, étroite, fortement tordue, avec une « ligne suturale profonde qui découpe élégamment la spire ». Le dernier tour est très développé, globuleux-ventru, mais avec un profil rappelant celui du Limnæa elophila Bourguignat*. Le test est solide, sub- transparent, d’un corné clair peu brillant, parfois malléé, orné de stries longitudinales fines, très serrées, à peine obliques sur les premiers tours, bien onduleuses au dernier tour. L'intérieur de l'ouverture, d'un ambré lactescent, est assez brillant. Quant aux bords marginaux, ils sont réunis par une forte callosité d'un blanc jaunacé. Je représente (pl. XVIIT, fig. 16-17) un exemplaire du lac de Homs dont l'ouverture est anomale. Ici, le bord columel- laire est double à partir du niveau de l'ombilic et le bord externe est également double. La coquille possède ainsi deux ouvertures comme emboitées l'une dans l'autre. A cette Limnée, qui est une excellente espèce, je rapporte, comme variété, le Limnæa lagodeschina Bourguignat*, coquille qui forme un terme de passage entre le Limnæa Chantrei Locard et le véritable Limncæa stagnalis Linné. 1. Cependant WesrerLunp | Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; V, 1885, p. 2S] a décrit sous le nom de Limnæa stagnalis Linné, variété armenica, une coquille antérieurement figurée par Kogezr [in : RossuassLER.— [conographie der Land- und Süsswasser- Mollusken ; n. f., 1884, taf. XXI, fig. 172-173], et qui vit en Arménie. 2. LocarD (A.). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 85, pl. XXIIT, fig. 11-16. 3. BouRGUIGNAT (J. R.). — Spicilèges malacologiques ; 1862, p. 97, pl. XII, fig. 7-8: Cette coquille n'est qu'une variété du Limnæa stagnalis Linné. 4. BOURGUIGNAT (J. KR), in : LocanD (A.). — Loc. supra cit.; 1883, p.87, PA XXII (647-419: — 383 — Comparée au type Chantrei, la variété lagodeschina Bourguignat (pl. XXI, fig. 27) s'en sépare par sa spire moins élancée, moins tordue; par son dernier tour mieux arrondi et par son ouverture plus régulièrement ovalaire. Quant au ZLimnæa homsiana Locardt, ce n'est qu'une . forme à peine différente du Limnæa lagodeschina Bour- guignat auquel je le rapporte en synonyme. « Chez le Lim- næa Homsiana », dit Locarp?, « le dernier tour de spire est toujours plus largement développé [que chez le Lim- nœæa lagodeschina], ce qui fait paraître l'ouverture plus grande et surtout plus large; mais, en outre, cette ouver- ture a son angle d'insertion avec l'avant-dernier tour presque à angle droit, ce qui lui donne un caractère tout particulier, rappelant celui de l'ouverture du ZLimnæa Chantrei ». En résumé, le groupe du Limnéæa stagnalis Linné est en grande partie remplacé, en Syrie, par une espèce repré- sentative : le Limnæa Chantrei Locard, qui offre une variété : la variété lagodeschina Bourguignat [— Limnæa homsiana Locard |. En dehors de ces Limnées, et de celles recueillies par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, dont il sera question plus loin, les espèces suivantes vivent également en Syrie : Limnæa (Limnus) axiaca Locard*. Cette coquille, de forme ovoiïde-oblongue, assez ventrue, possède une spire composée de 4 à » tours peu convexes, le dernier étant très grand et bien dilaté. L'ouverture, oblongue-arrondie, atteint sensiblement les 2/3 de la hau- teur totale; enfin la columelle est forte, et les bords mar- ginaux sont réunis par une épaisse Callosité. Hauteur : 4. Locarp (A). — Loc. supra cit.; 1883, p. 88, pl. XXII, fig. 20-25 [ Limnæa Homsiana |. 2. Locarp (A.). — Loc. supra cil.: 1883, p. 89. 3. Locarp (A.). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 69, pl. XXIIL, fig. 26-28. — 384 — 21 millimètres; diamètre maximum : 13 millimètres; hau- teur de l'ouverture : 15 millimètres; largeur de l'ouverture : 8 millimètres. Le Limnæa axiaca Locard habite l'Oronte. Je considère le Limnæa Renei Locardi comme le jeune de cette espèce : l'examen des figures données par Locarp et l'étude de ses descriptions conduisent à ce résultat auquel était déjà arrivé WESTERLUND ?. Limnæa (Radix) peregriformis Locard*. Bien figurée par A. Locarp, cette espèce, dont je n'ai pas vu d'exemplaires, semble parfaitement distincte. Elle est caractérisée par sa forme presque régulièrement ovoïde un peu allongée; sa spire peu élevée composée de 5 tours à croissance peu rapide; son dernier tour grand, allongé dans le sens de la hauteur; son ouverture légèrement oblique, ovalaire-allongée; sa columelle courte et subtordue et, enfin, ses bords marginaux réunis par une forte callosité. Le Limnæa peregriformis Locard habite le lac de Homs, où il a été découvert par M. E. CHANTRE. A. LocarD a encore décrit un Limncæa tripolilana* dont je parlerai à propos du Limncæa lagotis Schrank. Enfin quelques auteurs ont signalé, en Syrie, sous Île nom de Limnæa ovata Draparnaud”, une coquille qu'il est difficile de rapporter avec certitude à une espèce bien déter- minée, de nombreuses Limnées ayant été confondues sous 1. Locarp (À.). — Loc. supra cit. ; 1883. p. 8%, pl. XXII, tig. 8-10 [Limnæa Reneana |. 2. WEsTERLUND (C. A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien; V, 1885, p. 28. 3. Locarp (A.). — Loc. supra ci. ; 1883, p. 92, pl. XXII, tig. 41-43. k. Locarp (A.). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 90, pl. XXII, fig. 35-37. 5. DrapanNaUD (J. R.). — Histoire Mollusques terrestres et fluviatiles France ; 1805, p. 52, tabl. Il, tig. 30-31 [ Limneus ovatus]. — 389 — ce nom et le véritable Limncæa ovala Draparnaud n'habi- tant pas la Syrie. Il est cependant probable qu'il s'agit ici du Limncæa lagotis Schrank ou d'une de ses nombreuses variétés. $ 1. — RADIX Denys de Montfort, 1810. Limnæa (Radix) lagotis Schrank. PI. XVII, fig. 2-5 et 19-20; pl. XVIII, fig. 10-11; et pl. XXI, fig. 12-13. 1803. Buccinum lagotis Schrank, Fauna Boïca ; HA, p. 2S9. 1835. Limnæa vulgaris Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, p. 93, taf. 1, fig. 53 [non C. Prerr FER |!. 1851. Limnæa ovata var. vulgaris Middendorf, Reise in den üussersten Norden und Osten Sibiriens ; 11, part. 1, p. 29%, taf. XXX. fig. 6-8. 1855. Limnœus atlicus Roth, Malakozoolog. Blätter; 11, p. #8, n° 2, taf. 11, fig. 16-17. 1859. Limnæa vulgaris Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; p. 52, n° 32, et p. 67, n° 2% [non PrEtFrEer et plur. auct. Gala? 1861. Lymnœus tener Mousson, Coqualles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 54, n° 59. 1862. Limnœæus tener Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Con- chylien-Cabinet; p. 5%, n° 60, taf. XIE, fig. 1-2. 1865. Limnœæus tener Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; p. 540. 1. Non Limnæa vulgaris C. Pfeiffer [Naturgeschichte Deutlscher Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, 1821, p. S9, pl. IV, fig. 22}, espèce de l'Europe centrale. 2. C'est avec doute que j'indique cette synonymie. Cependant Mousson écrit à propos de cette coquille : « De petits échantillons, provenant du lac de Janina, qui ressemblent parfaitement à des indi- vidus non adultes du Z. vulgaris (C. Pfr. 1, p. 89, T. I, f. 22 et Rossm. Icon. 1, N° 53), auquel il faut adjoindre le L. tener Parr. de l'Orient ». L'indication : Icon. [, fig. 53, semble bien indiquer que Moussox avait en vue l'espèce qui nous occupe ici. 1865. 1880. ISSL. 1881. 1882. Le — 356 — Limnæa limosa var. vulgaris Issel, Molluschi raccolli miss. Italiana in Persia; p. 45, n°2 [non Limnæa vulgaris C. Pfeiffer et plur. auct. Gall. ]. o. Limnæa lessonæ Issel, loc. supra cit.; p. 46, n° 4, tav. IT, fig. 64-65. Limnæa vulgaris Kobelt, Malakozoolog. Blätter; XVI, p. 159, taf. II, fig. 9 [non C. Pretrrer |. Limnæa tener Reeve, Conchologia Iconica ; XVWHE, pl. XIV, sp. 96. Limnæa lagotis Westerlund, Fauna Molluse. Sueciæ : p. 333. Limnæa (Gulnaria) tenera Mousson, Journal de Conchylio- logie; XXI, p. 220, n° 39. Limnæa lagotis Martens, Vorderasiatische Conchylien; p. 29, n° 49, et p. 64, taf. V, fig. 36. Limnœæa lagotis Martens, in : Fedtschenko, Reise in Turkeslan : Mollusken (en russe); p. 26, n° 33; p. #4; p: 51; p. 58 et 60, tai. Il, fig. 22. Limnæa lagotis Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, p. 37, taf. CXXVII, fig. 1240- 1242. Limnæa attica Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken, V, p. 121, taf. CL, fig. 1522. Limnæa (Gulnaria) lagotis Westerlund, Siberiens Lland- och Sotvatten-Mollusker ; p. 553, n° 6, et p. 108. Limnæa lagotis Nevill, Hand-list of Mollusca in the Indian Museum, Calcutta ; p. 237. Limnæa lagotis Nevill, Scientific results of the second Yarkand Mission ; Moll. ; p. 7. Limnæa (Gulnaria) lagotis Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce ; p. 125, n° 266. Limnæa lagotis Martens, Bulletin Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg ; XXVI, p. 151, n° 25. Limnœus auricularius var. Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 2501. Limnæa lagotis Milachevich, Bulletin Sociélé impériale Natura- listes Moscou ; LVI, part. 11, p. 238, n° 65. Limnæa lagotis Martens, Ueber Centralasiatische Land- und Süsswasserschnecken ; Sitz. ber. Gesellschaft Naturf. Freunde Berlin ; p."105. Nou JHelix auricularia Linné{Systema Nature, ed. X,1758, p. 70N|, qui est le Limnæa (Radix) auricularia Linné. 1882. ISS3. 1883. ISS3 ISS:3. ISS3. ISS3. 1884 1885. 1885. 1885. 1SS5. 1SS5. 1886. 1889. 1889. 1SS9. 1889. de Limnæa lagotis Martens, Mémoires Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg : XXX, p. 341: p. 47 et 50. Limnœus (Gulnaria) lagotis Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 53, n° 6, et p. 10K. Limnæa (Gulnaria) tenera Retowski, Malakozoolog. Blätter : n. es VIT jus 26 one GR} Limnæa lagotis Locard, Malacologie lacs Tibériade, Antioche el Homes ; p. 18. Limnæa lagotopsis Locard, loc. supra cil.; p. S9, pl. XXHE, fig. 29-31. Limnæa antiochiana Locard, loc. Supra cit.; p. 70, pl. XXI, fig. 32-34. Limnœæa subpersica Locard, loc. supra cit.; p. 91, pl. XXI, lig. 38-40. Limnæa tenera Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Terres- trial and Fluviatile Mollusca ; p. 195, n° 150. Limnæa (Gulnaria) lagotis Westerlund, Fauna der paläarcet. region Binnenconchylien ; V, p. 33. Limnæa (Gulnaria) lagotis var. attica Westerlund, Loc. supra CU SN; D. 34 Linnæa (Gulnaria) lagotis var. lagotopsis Westerlund, loc. supra Gil" p.30: Limnœæa (Gulnaria) lagotis var. antiochiana Westerlund, loc. supra cit. ; V, p. 36. Limnæa (Gulnaria) lagotis var. subpersica Westerlund, Loc supra cil.; V, p. 36. . Linnæa (Gulnaria) lagotis var. tenera Boettger, in : Radde, Fauna und Flora des Südwest. Caspi-Gebietes; p. 321, n° 58. Limnæus lagotis Boettger, Zoologische Jahrbücher; IV, p. 962, n°15; Limnœus (Gulnaria) lagotis Retowski, Bericht Senkenb. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt-a-Main ; p. 265, n° 90. Limnea lagotis Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft; p. 86. Limnea lagotopsis Blanckenhorn, loc. supra cit. ; p. S6. 1. Exclure de la synonymie le Limnæa intermedia (de Férussac) MicaauDb [Complément hist. natur. Mollusques Draparnaud : 1831, p. 86, pl. XVI, fig. 17-18], espèce de l'Europe centrale. — 388 — 1889. Limnea subpersica Blanckenhorn, loc. supra cit.: p. 86. 189%. Limnæa tenera Dautzenberg, Revue biologique Nord France; VI, p. 339; tirés à part, p. 7. 1899. Limnæa (Gulnaria) lagotis Wobhlberedt, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 27, n° 93; p. 40, n° 91: et p.109%n°995: 1901. Limnæa lagotis Wohlberedt, Abhandl. d. Naturforsch. Gesell- schaft zu Gorlitz; XXIII, p. 207, n° 85. 1907. Limnæa (Radix) lagotis Wohlberedt, Mollusques du Montenegro et de l'Albanie; p. 559; tirés à part, p. 61. 1909. Limnæa (Radix) lagotis Wohlberedt, Wissensch. Mitt. Bosnien und Herzegowina; X1, p. 687 (tirés à part, p. 103), taf. LIV, fig. 190. 1912. Limnæa (Radix) lagotis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 7, p. 450, n° 256. Le Limnæa lagotis Schrank est extrêmement abondant dans la Syrie et l'Asie-Mineure où il représente le Zimncæa limosa Linné !, d'Europe. Il est, d’ailleurs, tout aussi poly- morphe que ce dernier, et il serait facile de créer nombre de Limnées à ses dépens. Je vais, tout d'abord, donner une description du type le plus répandu et essayer ensuite de montrer dans quelles proportions il est susceptible de se modifier. Coquille de taille moyenne, de forme générale ovoïde assez ventrue; spire peu élevée, aiguë, composée de 4 à 5 tours à croissance très rapide, les premiers très petits, le dernier énorme, ventru-renflé, à profil bien convexe, constituant plus des 4/5 de la coquille; sutures bien mar- quées, ouverture régulièrement ovalaire, plus haute que large, anguleuse en haut, très largement arrondie en bas et extérieurement, dépassant les 2/3 de la hauteur totale; columelle subtordue; bord columellaire réfléchi sur lom- bilic qui est réduit à une fente étroite; bords marginaux réunis par une callosité relativement épaisse. 1. Lixxé. — Sustema Naturæ ; ed. X, 1758 (Helix limosa) [= Lim- nœæa ovala Draparnaud, Histoire Mollusques terr. et fluv. France; p. 52, tabl. Il, fig. 30-31 (Limneus ovatus) ]. — 359 — Hauteur : 14-15 millimètres; diamètre maximum : 10-11 millimètres; diamètre minimum : 7-8 millimètres; hauteur de l'ouverture : 10-12 millimètres; diamètre de l'ouverture : 7-8 millimètres. Test mince, subtransparent, d'un corné ambré-clair, orné de stries presque régulières, obliques et assez fortes. Si l’on examine un grand nombre de spécimens recueillis dans des localités assez variées, et c'est le cas pour les riches matériaux rapportés par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE, On ne tarde pas à s’apercevoir que le type du Lim- næa lagotis Schrank, tel qu'il vient d'être défini, se modifie parfois profondément. En dehors des variétés établies par différents auteurs, et qui souvent ne sont pas de grande importance, on constate un polymorphisme portant sur la forme générale, la taille et le test de la coquille. Le galbe montre des mutations globosa et elala souvent très nettes, mais réunies par un tel nombre de formes inter- médiaires, qu'il devient impossible de songer à un classe- ment rationnel. La spire est plus ou moins effilée : les tours, quelquefois plus convexes, sont alors séparés par des sutures mieux marquées. Le dernier tour, ordinairement globuleux- ventru, s’allonge chez quelques exemplaires et communique à l'ouverture une forme plus longuement ovalaire. La colu- melle est tantôt fortement tordue, tantôt subrectiligne, et cela au sein d'une même colonie. C’est ainsi que de deux spécimens de la var. hidachariyensis Germain, recueillis ensemble, l’un présente une columelle très torse (pl. XVII, fig. 8), tandis que la columelle de l’autre est à peine inflé- chie (pl. XVIII, fig. 6). Quelques individus ont des stries particulièrement développées : la coquille est alors rugueuse au toucher, et les stries sont profondément sculptées, même sur les premiers tours (pl. XVIIT, fig. 11), comme dans la 1. Dans une marette, à Hidachariyé (Syrie), aux environs de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADpEAU pe KER- VILLE |. 49 — 390 — variété costulata Martens, dont il sera plus loin question. Enfin, la taille varie également, ainsi que le montre le tableau suivant qui indique, en millimètres, les mensura- tions principales d’un assez grand nombre d'échantillons. RL Diamètre se Fo DRE maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture gg mm | 42 mn | gaygmn | 43 nn | &g mn 16 — 12 1/2 — 9 3/4 — 12 1/2 — 9 — 15 _ 11 = S — 42 — 8 —— 14 3/4 — 10 — 7 — 11 _ 8 — 14 1/2 — 10 -—- 8 — 12 — 7 3/4 — 14 1/2 — 11 1/4 8 1/2 — 12 — 8 — 1% — 9 1/2 — 7 _ 10 1/2 — 7 — 13 1/2 — 9 — rl — 10 — 7 — EE Su 61742 MAD pas 13 — 10 1/4 — 7 — 11 — 1 1/4 — 13 — 9 — 7 — 10 — 6 —- 13 ne jet BAS) 40 1 Ts RES ER ET PES OR NE GE 11 — 14/2 6 — o) — 5 1/2 — Variété confinis Mousson. 1873. Limnæa (Gulnaria) confinis Mousson, Journal de Conchylio- logie ; XXI, p. 219, n° 38. 1881. Limnæa (Gulnaria) auricularia var. confinis Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; VI, p. 249, n° 112. 1885. Limnæa (Gulnaria) lagotis var. confinis Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; V, p. 35. 1886. Limnæa auricularia var. confinis Kobelt, in : Rossmässler, 1£0- nographie der Land- und Süsswasser -Mollusken ; n.f., 1, p.59, taf. XXIIT, fig. 196-197. Cette variété se distingue du type par sa spire plus élevée — 991 — dont les tours sont un peu scalaroïdes et légèrement aplatis vers le haut. Le dernier tour reste large et ampullacéf. Cette coquille, qui diffère peu du véritable Limncæa lagotis Schrank, habite le Balyk-Goh, lac de la chaine de l’Ararat, sur la frontière de l'Arménie. Variété hidachariyensis Germain, nov. var. PI. XVIII, fig. 6-9. 1911. Limnæa (Radix) lagotis var. hidachariyensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 1, p. 31. 1912. Limnæa (Radix) lagotis var. hidachariyensis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur, Paris; n° 7, p. 450. Coquille globuleuse-ovoïde ; spire extra courte à croissance très rapide ; sommet aigu ; sutures bien marquées; dernier tour énorme, formant au moins les 5/6 de la coquille, et présentant son maximum de convexilé au voisinage de la suture; ouverture irrégulièrement swbquadrangulaire, anguleuse en haut, bien arrondie en bas, avec un bord externe rectiligne dans sa partie médiane; bord columel- laire assez épaissi, réfléchi sur l'ombilic; bords marginaux réunis par une forte callosité. Hauteur : 15 1/4 - 17 1/4 millimètres; diamètre maxi- mum : 10 1/2 - 12 millimètres; diamètre minimum : 8 1/4- 10 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 12-14 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 7 1/2-8 3/4 millimètres. 1. Voici la diagnose originale de l'auteur : « T. rimato-perforata, solidula, globoso-ovata, striatuta, corneo- albescens. Spira modice elata, acuta; summo minuto, violaceo- griseo; sutura breviter adnata, inframediata. Anfract. 4 1/2-5, celeriter accrescentes, convexi ; ultimus non ascendens, 2/3 altitudinis paulo superans, inflatus, supra rotundato-tabulatus, linea peripherica supramediana. Apertura subverticalis (5° cum axi) ampla, ovato- circularis, angulo insertionis supero recto. Perist. acutum, tenue, non expansum; margine dextro supra magis Curvato, antrorsum arcuatun producto, basali subeffuso, columellari in laminam perlora- tionem semitegentem reflexo. Columella tenuiter curvata, infra protraeta, obscure plicata. — Long. 23, diam-maj. #8, min. 13 mm. — Rat. anfr. : 2: 1. — Rat. apert. : 4: 53.» — 392 — Même test corné, assez brillant, mais plus solide. Cette variété est surtout caractérisée par la convexité supérieure du dernier tour et la forme particulière de son ouverture. Elle paraît tout à fait distincte du type; mais, en réalité, on observe de nombreuses formes intermédiaires. Marettes à Hidachariyé, près de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Le D' E. von MarTENs a décrit et figuré plusieurs varié- tés portant surtout sur la taille et l'allure du test, et que Je vais rapidement passer en revue. Toutes vivent dans le Turkestan ou l'Asie Centrale. Variété solidior Martens. 1872. Limnæa lagotis var. solidissima Kobelt, Malakozoolog. Blätter ; XIX, p. 77, taf. II, fig. 17-18 (ap. Martens). 1876. Limnæa auricularia var. albescens Clessin, Deutsche Excursions- Mollusken-Fauna ; p. 363 (ap. Martens). 1882. Limnæa lagotis var. solidior Martens, Mémoires Académie impé- riale Sciences Saint-Pélersbourg; XXX, p. 34 et 50, taf. IV, fig. 6. Coquille plus globuleuse; test plus épais, plus solide, finement strié. Hauteur : 14-18 millimètres; diamètre maxi- mum : 11-14 millimètres ; diamètre minimum : 7-11 milli- mètres. Habite dans la rivière Ulungur (Asie Centrale). Variété costulata Martens. 1874. Limnæa lagotis var. costulata Martens, in : Fedtschenko, Reise in Turkestan ; Mollusken ; p. 26, taf. Il, fig. 24. Coquille de taille moyenne, ornée de stries fortes, un peu saillantes, assez serrées. Je rapporte à cette variété, qui a été découverte dans le Turkestan, quelques spécimens recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERvILLE dans le lac de Yamouné (Liban). — 393 — Variété albopicta Martens. 187%. Limnæa lagotis var. albopicta Martens, loc. supra cit.; p. 27. taf. fe 23. Coquille de petite taille, maculée de points blancs. Le Turkestan russe. Variété minor Martens. 1874. Limnæa lagotis var. minor Martens, loc, supra cit. ; p. 27. Coquille ne dépassant pas 10 millimètres de hauteur. Le Turkestan russe. On retrouve çà et là des exemplaires se rapportant à la variété minor au milieu d'individus de Limnæa lagotis Schrank de taille normale [lac de Yamouné, mares au bord du Barada, etc. |. J'ai, dans le tableau synonymique, placé le Limncæa attica Roth. Il me parait en effet difficile de considérer cette coquille comme une espèce distincte. L'auteur la définit ainsi : « Testa subrimata, ovala, corneo-lulescens, limo ob- lecta, tenera, striala; spira brevis, acuta; anfraclus quatuor, ullimus ampullaceus; apertura basi roltundala, apice obluse angulala, peristomate recto, simplici, colu- mella pliciformi, dein late reflexa. OAI lat. 19% -apert. all. 4, af. tmillim. »% Tous ces caractères concordent parfaitement avec ceux du Limnæa lagotis Schrank, et les excellentes figures don- nées par Rorx ne laissent guère de doute sur cette iden- tification. Le Limnæa lagotopsis Locard appartient encore à la même espèce. Il diffère du Limnæa lagotis Schrank, dit l'auteur, « d’abord par sa taille | plus forte], mais surtout par son galbe moins régulier ; les derniers tours, chez cette 4. Rorn (JS. R.) — Spicilegium Molluscorum orientalium annis “rs — 394 — nouvelle forme, croissent beaucoup plus rapidement, de telle sorte que, dans son ensemble, le dernier tour est plus ventru, plus obèse; partant l'ouverture est plus déjetée en dehors et plus large, avec son angle supérieur beaucoup plus droit. D'autre part, la spire est plus petite pour une même taille; chez quelques individus, les tours sont séparés par une suture plus profonde, accompagnée d'un léger méplat correspondant à la partie supérieure de chaque tour de spire »!. Je figure ici le type de Locarp (pl. XVIT, fig. 17-18) qui se rapporte évidemment à un Limnæa lagotis Schrank presque typique. Il en est de même du Limnæa antiochiana Locard et du Limnæa subpersica Locard. Il est probable qu'il s'agit, pour cette dernière coquille, de jeunes exemplaires du Limnæa lagotis Schrank. LocarDp dit bien : « Test solide, épais... »?; mais il con- vient de remarquer que toutes les Limnées du lac de Homs étudiées par cet auteur « se trouvaient... en véritables amas accumulés sans doute depuis nombre de siècles sur les bords du lac »*. Il s'en suit que cette épaisseur anomale du test est un véritable caractère post morlem. C'est un phé- nomène de subfossilisation, d’ailleurs bien connu, non- seulement chez les Limnées, mais encore chez les Succinées qui, exposées à l'air depuis un certain temps, voient facile- ment leur test doubler d'épaisseur. Le Limnæa tripolitana Letourneux “, qui habite égale- ment le lac de Homs, est une coquille qui appartient encore au même type; mais ici la forme est plus élancée, la spire plus effilée et le dernier tour beaucoup moins ventru. 1. Locanp (A.). — Malacologie des lacs d'Antioche, de Tibériade et d'Homs: Archives Muséum Histoire naturelle Lyon; 11, 1883, p. S9, pl. XXIIL, fig. 29-31. 2 Locarpn (A ). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 91. 3. LocarD (A ). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 79. h. LEeTouRNEUXx, in : LocarD (A.). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 90, pl. XXII, fig. 35-37 | Limnæa Tripolitana |. — 395 — Je n'ai jamais vu d'échantillons de cette espèce qui semble avoir été établie sur des exemplaires jeunes. Enfin M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a recueilli, dans la mare d'Addous, près de Baalbek (vers 1100 mètres d’alti- tude}), une remarquable monstruosité que je figure (pl. XXI, fig. 12-13). On voit que la coquille possède une spire absolu- ment normale jusqu'au dernier tour, mais qu'à ce niveau la coquille a subi un accident aux environs immédiats de l'ouverture. L'animal s'est alors construit une nouvelle ouverture, mais n'embrassant plus que la demi-hauteur totale du dernier tour. LOCALITÉS : Lac de Yamouné (Liban) [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Mare d'Addous, près de Baalbek, vers 1100 mètres d’alti- tude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Marécages à Damas, vers 690 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Marettes au bord du Barada, à Hidachariyé, dans la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HexRi GADEAU DE KERVILLE |. Marettes au bord du Barada, rivière de la région ver- doyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans les alluvions du Barada [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Le Barada, à Ataïbé, à l’est de Damas [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Limnæa lagotis Schrank est une espèce très répandue dans l'Europe orientale (Péninsule balkanique, Serbie, Roumélie, Albanie, etc.) [ WouLserepr|! et dans la Russie 1. Voir, au tableau synonymique, les références bibliographiques. = — méridionale lRerowski] où elle remonte jusque dans le gouvernement de Mostou [Mizacuevicu]!. Certains auteurs considèrent mème le Limnæa lagotis Schrank comme habitant presque toute l'Europe, en y faisant entrer, il est vrai, comme variétés, le Limnæa acutalis Morelet? du Por- tugal et le Limnæa Trenquelleoni Gassies* du midi de la France. Je crois cette manière de voir peu exacte et con- sidère les Limncæa aculalis Morelet et Limnæa Trenquel- leoni Gassies comme des variétés du Limnéæa auricularia Linné. En Asie, le Limncæa lagotis Schrank vit en Sibérie [ Wes- TERLUND|*, en Asie Centrale (Afghanistan, Belouchistan) [MarrTens |° et dans toute l'Asie Antérieure depuis le Caucase jusqu'à la Syrie et à la Palestine (Caucasie, Transcaucasie, Turkestan, Perse, Syrie-Palestine, Arménie)°. 4. Micacuevicu (C.). — Etudes sur la faune des Mollusques vivants terrestres et fluviatiles de Moscou; Bulletin Société impériale Natu- ralistes Moscou ; LVI, part. If, 18S1, p. 238. 2. MoneLer (A.). — Mollusques terrestres et fluviatiles du Portugal; 1849/0p: 83 pl MIT fig 1 3. GassiEs (J. B.). — Tableau méthodique et descriptif des Mol- lusques terrestres et d'eau douce de l'Agenais ; 1849, p. 163, n° 2, pl. I, fig. 1 [Limnæa Trencaleonis |. 4. Sous forme de variété patula WesrerLuxD | Sibiriens land -ôch Sotvatten-Mollusker ; Kongl. Svenska Vatenskaps-Akademiens Hand- lingar ; XIV, 1877, p. 99, taf. 1, fig. 9 [Limnæa (Gulnaria) lagotis var. palula |. 5. MARTENS (Dr. E. vox). — Ueber Centralasiatische Mollusken ; Mémoires Académie impériale Sciences Saint-Pélersbourg; XXX, 1882, p::50. 6. Notamment dans le Chorassan, au nord de la Perse [ A. BRANDT, Général Kouarow, 1883 |; au sud-ouest de la mer Caspienne [ Rabne| et dans de nombreuses localités de la Transcaspie [ Chodsha-Kala [Dr. A. Wazrer, 1886]; Artschman [EvLaxpr, 1883]: Askhabad [Dr. Wazrer, 1887]; Merw-Oase [ Dr. Wazrer, 1887 |; etc. |. 1830. 1831. 1832. 1832. 1833. 1835. 4; +) — 397 — $S 9. — STAGNICOLA Leach, 1830. Limnæa (Stagnicola) palustris Müller. PXVIE e21-26. . Buccinum palustre Müller, Verm. terrestr. el flur. histor.; 1, p.1817n°326: . Helix palustris Gmelin, Systema Nature ; ed. XII, p. 3658. . Bulimus palustris Bruguière, Encyclopédie méthodique : Vers ; 1, p- 302: . Helix crassa Razoumowski, Histoire nat. Mont Jorat, ete.; #, p. 276!. . Helix stagnalis Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet : 1X, taf. CXXXV, fig. 1236-1240 ?. . Limneus palustris Draparnaud, Tableau Mollusques terr. flur. France ; p. 50. . Limneus palustris Draparnaud, Histoire Mollusques terr. flur. France ; p. 52, pl. IT, fig. 40-41. . Lymnæa palustris Fleming, Edinb. Encyclop.: VIT, part. 1, DT. . Limnœus palustris C. Pfeiffer, Naturg. Deutscher Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, p. 88, taf. IV, fig. 20. . Limnœus elodes Say, Journal Acad. of Natur. Se. of Philadelphia ; HN p169: . Stagnicola communis Leach, in : Jeffreys, Linnean Transact.: XVI, part. #5,-p. 976. Limneus tinetus Jeffreys, Linnean Transact.; XVI, part. IF, p. 378-382. Stagnicola communis Turton, Manual of land and fresh-water Shells of British Islands ; p. 121. Limnœus elodes Say, American Conchology : IV, pl. XXXE, fig. 5. Limnæa palustris Menetries, Catalogue raisonné, ete.; p. 270, n° 1301. Limnophysa palustris Fitzinger, Systemat. Verzeichniss Oesterr. Weichth.; p. 113. Linnæa palustris Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, p. 96, taf. Il, fig. 91. Non Helix crassa DA CosrTA. Non Helix stagnalis Linné | Systema Nature ; ed. X, 1758, p. 714] qui est le Limnæa (Limnus) stagnalis Linné. 50 1838. 1841. 1841. 1854. 1855. 1855. 1856. 1858. 1858. 1862. 1863. 1865. 1865. 1865. 1866. Limnæa palustris Brumati, Catalogo sistematico Conchiglie terr. e fluvial. terr. di Montfalcone ; p. #7. Limnæa elodes Gould, Rep. Invert. of Massach.: p. 221, fig. 146- 147. Limnæa nuttaliana Lea, Proceed. Amerie. Philosoph. Society ; Il, p. 33. Limnæa fragilis Haldeman, Monograph of the Limniades... of North-America; p. 20, pl. XV, fig. 1 [non Helix fraguis Linné |. Limnæa fragilis Haldeman, Monograph of the Limniades... of North-America ; p. 29, pl. IX, fig. 6-8 (cas pathologique). Limneus palustris Graëlls, Catalogo Moluscos terr. y aqua dolce Espana ; p. 10. Limnœus fragilis Stein, Lebend. Schnecken u. Muscheln Umyg. Berlins ; p. 67 [non Helix fragilis Linné |. Limnæa palustris Dupuy, Histoire Mollusques terr. fluv. France ; p. 465, pl. XXII, fig. 7. Limnæa variabilis Millet, Mollusques Maine-et-Loire ; 3° édit.; D'H10 ur Limnæa palustris Moquin-Tandon, Histoire Mollusques terr. fluv. France ; IT, p. 4%, pl. XXXIV, fig. 23-25. Limnæa glabra var. à variabilis Moquin-Tandon, loc. supra Cut AIN D. 478: Limnæa proxima Lea, Proceed. Acad. Natur. Sc. of Philadelphia ; VIIT, p. 80. Limnæa expansa Lea, Proceed. Acad. Natur. Se. of Philadelphia ; VIII, p. 166. Limnœus palustris Wallenberg. Malakozoolog. Blätter ; p. 121, n° 22, et p. 124. Limnœus fragilis Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; p. 19, n° 23, taf. IV, fig. 2[ non Helir fragilis Linné |. Limnæœus palustris Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient : part. IL, p. 85, n° 87. Limnæa nuttelliana Binney, Land and fresh-water shells of North America ; I, p. 45. Limnæa hyadeni Binnev, loc. supra cit. ; 1, p. #4, fig. 59. Limnæa proxima Binney, loc. supra cit.; I, p. 48, fig. 67. Limnæa variabilis Bardin, Actes Société linnéenne Bordeaux ; XXVI ("série VE), :p.,269,-plL IN g 1-6: 1870. 1881. 1881. 1882. 1883. 1885. 1886. 1889. 1559. 1893. 1899. 1901. 1902. — 399 — Limnæa variabilis Millet, Faune invertébrés Maine-et-Loire ; ÉD 462; 1009; . Limnæa palustris Westerlund, Exposé critique Mollusques terr. eau douce Suède et Norvège ; p. 109, n° 2. 2. Limnæa palustris Reeve, Conchologia Iconica; XVII, pl. I, Sp: 9. Limnæa palustris Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXT, p. 221, n° 40: . Linmnœæa palustris Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 64. . Limnæa palustris Martens, in : Fedtschenko, Reise in Turkes- tan ; Mollusken (en russe); p. 50. . Limnæa palustris Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; V, p. 4%, taf. CXXX, fig. 1271. Limnæa palustris Milachevich, Bulletin Société impériale Natu- ralistes Moscou ; LVI, p, 238, n° 69. Limnœus palustris Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malakozoo - log. Gesellschaft; p. 251. Limnæa palustris Locard, Prodrome Malacologie française ; Catalogue Mollusques terr. eau douce France ; p. 203. Limnæa ( Limnophysa) palustris Retowski, Malakozoolog. Blät- term, &, VI.p:29,1n° 60. Limnœæa (Limnophysa) palustris Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; NV, p. 45, n° 7. Limnæa (Limnophysa) palustris- Boettger, in : Radde, Fauna und Flora des Sudwest. Caspi-Gebietes ; p. 32%, n° 60. Linnea palustris Blanckenhorn, Nachrichisblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. S6. Limnœus ( Limnophysa ) palustris Retowski, Bericht Senkenberq. Naturforseh. Gesellschaft Frankfurt-a.-Main ; p. 265, n° 91. Limnæa palustris Locard, Conchyliologie française; Les Coquilles eaux douces et Saum.; p. 40, fig. 22. . Limnœæa (Limnophysa) palustris Wohiberedt, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 28, n° 96, p. 40, n° 9%elp110. n298 Limnæa palustris Wohlberedt, Jahresber. d. Gesellschaft Freund. Naturwissensch. Gera ; p. 3, n° 72. Limnæa palustris Wohlberedt, 4bhandl. d. Naturforsch. Gesell- schaft zu Gürlitz ;: XXIIL, p. 208, n° SS. Limnæa palustris var. Naëgele, Nachrichtsblatt. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. S, n° 53. 1905. 1905. 1907. 1908. 1909. 1 EE — 400 — Limnæa (Limnophysa) palustris Sturany, Annalen -K. K. Naturhist. Hofmuseums Wien; XX, p. 11, n° 37. Limnæa (Stagnicola) palustris Dall, Land and fresh-water Mollusks of Alaska and adjoin. regions; p. 76, fig. 56 a-f. Limnæa (Limnophysa) palustris Wobhlberedt, Mollusques du Montenegro et de l'Albanie; p. 560 tirés à part, p. 62). Limnæa (Limnophysa) palustris Sturany, Zoologischen Jahr- büchern; XXVII, p. 305, n° 27. Limnæa (Limnophysa) palustris Wohlberedt, Wissensch. Mate. Bosnien und Herzegowina; NE, p. 687 (tirés à part, p. 103), taf. LIV, fig. 192. Limnæa (Stagnicola) palustris Germain, Bullelin Muséum Hist. matur. Paris; n° 7, p. 450, n° 258. Les exemplaires de Limnæa palustris Müller recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE en Syrie ne présentent pas de caractères bien spéciaux; ils sont de taille moyenne, ainsi que l'indique le tableau suivant où sont exprimées, en millimètres, les mensurations principales d'un assez pire nombre d'échantillons 1 : Hauteur totale Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture DD 16 2 nr 10 cle dt ben 61723 Joe 49 in Note pres — 12 1/2 — 10 — 13 — 6 1/2 — 1/2 — 13 — 10 — 12 — 6 1/4 — 1/2 — 42 — 9 3/4 — 12 — 6 — Va 12 1/2 — 10 — 13 — 6 3/4 — — 12 — 10 — 12 — 6.1/2 — — 11 — 8 1/2 — 12 — 6 — 1/2 — 12 -- 9 -- 11 3/4 — 6 _— | 1. En Europe, le Limnæa palustris Müller atteint 40 millimètres et, exceptionnellement, #5 millimètres de hauteur. — OI — La forme générale est élevée, parfois.un peu trapue par suite du plus ou moins grand développement du dernier tour de spire; la columelle est bien tordue et l'ouverture assez irrégulièrement ovalaire. Le test solide, subopaque, assez souvent malléé, est d’un brun roux plus ou moins foncé, quelquefois noirâtre; les stries sont assez fortes, inégales, peu obliques, plus sail- lantes aux environs de l'ouverture; enfin, l’intérieur de l'ouverture, d’un brun roux ou lie de vin fortement coloré, est très brillant, avec, parfois, une bande plus chaudement teintée près du bord externe. Parmi les spécimens recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE dans la mare d'Addous, près de Baalbek, il en est qui se distinguent par leur columelle contournée et rejetée en arrière. Il résulte de cette disposition que l'ou- verture de la coquille est très fortement oblique, bien an- œuleuse en haut, anguleuse en bas, avec un bord externe irrégulièrement convexe (pl. XVII, fig. 26). De tels carac- tères correspondent parfaitement à la forme de Coquille décrite par SERVAIN sous le nom de Limnæa pæcila'. Il est bien évident qu'on ne saurait admettre une telle manière de voir et qu’il convient de considérer le Limnæa p«æcila Servain comme synonyme du Limnæa palustris Müller. Les jeunes, recueillis en assez grand nombre dans les marécages des environs de Damas, ont une coquille beau- coup plus mince, très fragile et d'une coloration plus 1. SERvAIN (D'G.). — Histoire malacologique du lac de Grandlieu dans la Loire-Inférieure; Bulletins Société malacologique France; IV, juillet 1887, p. 244, n° 16 : « Cette singulière espèce, du groupe de la L. palustris, est surtout caractérisée par une ouverture très oblique et par une columelle excessivement courte, contournée en tire-bouchon, tout en se rejetant en arrière, au point de laisser voir, lorsqu'on regarde en dessous, l’enroulement interne jusqu'au troisième tour ». Il s'agit bien évidemment d'une anomalie, d'ailleurs assez fréquente, du Limnæa palustris Müller, anomalie qu'il est intéressant de retrou- ver, à peu près identique, dans les régions syriennes. — 402 — chaude : ici le test, entièrement transparent, toujours bril- lant, est d’un roux plus vif, quelquefois fauve assez foncé. Variété syriacensis Mousson. PI. XVII fig. 8-13. 1861. Limnœus syriacus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 53, n° 04. 1865. Limnœus syriacus (?) Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; p. 540, n° 92. 1874. Limnæa syriaca Martens, Vorderasiatische Conchylien; p. 64. 1884. Limnæa syriaca (?) Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Ter- restrial and Fluviatile Mollusca : p. 195, n° 151. 1885. Limnæa (Gulnaria) peregra var. syriaca Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien: V, p. 41. 1889. Limnæa syriaca Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deulschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 86. 1894. Limnæa palustris var. syriaca Dautzenberg, Revue biologique Nord France; VI, p. 335 (tirés à part, p. 7). 1912. Limnæa (Stagnicola) palustris var. syriaca Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n°7, p. 450. Coquille de taille plus petite, de forme beaucoup plus globuleuse-écourtée ; spire moins haute; dernier tour très gros, obèse, avec, surtout chez quelques spécimens, un maximum de convexité assez voisin de la suture; même test, parfois un peu plus mince, souvent malléé ; mêmes caractères de coloration. Hauteur : 17-17 millimètres; diamètre maximum 9-9 1/4 millimètres; diamètre minimum : 8-8 milli- mètres; hauteur de l'ouverture : 9 1/2-10 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 5-5 millimètres. Marécages à Damas, vers 690 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE | !. Dans le Barada, rivière de la région verdoyante de 1. Rorn a également recueilli cette variété aux environs de Jéru- salem. res Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Mousson !, après avoir décrit cette coquille, ajoute qu'il ne peut mieux la définir « qu'en disant qu'elle tient le milieu entre le L. palustris Drap. et le pereger Müll. Elle est moins allongée que le premier et plus que le second ; sa spire se termine par une pointe très fine bleu-noiràtre ; l'ouverture est presque aussi ample que dans le pereger, mais n’a point son bord columellaire détaché, ni sa colu- melle allongée, presque droite ; cette dernière, au contraire, est tordue comme dans le palustris et recouverte d’une lame marginale qui se moule sur la coquille ». Le seul caractère qui puisse rapprocher la coquille de Moussox de quelques variétés du Limnæa peregra Müller est l'allure du der- nier tour; mais l'aspect malléolé du test, la forme de l’ou- verture et de la columelle, les caractères de la coloration appartiennent sans conteste au Limnæa palustris Müller; aussi, avec PH. DAUTZENBERG, Je regarde le Limncæa syriaca Mousson comme une variété courte du Limnæa palustris Müller. Les jeunes de la variété syriacensis se distinguent très nettement des jeunes du type palustris par leur spire très courte et leur dernier tour globuleux-ventru (pl. XVII, fig. 8-9). LOCALITÉS : Mare d’Addous, près de Baalbek, à 1100 mètres d’alti- tude environ | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 1. Voici, à titre de comparaison, la description de Moussox : € T, imperforata, ovato-elongata, crassiuscula, cornea, striatula, sine nitore. Spira regularis, summo acuminato nigricante ; sutura impressa. Anfractus 6-6 1/2 contexi, primi minimi; ultimus spiram paulo superans. Apertura ovala ; margine acuto, columellari apresso ; columella torta, subplicata. » Long. : 24; diam. major. 13; diam. min. 11 mm. » Rat. anfr. 4 : 7. — Rat. apert. 7: 4.» ES Marécage à Damas, vers 690 mètres d'altitude [ HeNRr GADEAU DE KERVILLE |. Marettes au bord du Barada, à Hidachariyé, dans la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d’al- titude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans le Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Limnæa palustris Müller vit dans toute l'Europe, y compris la Suède et la Norvège | WesrERLunD | !. Cepen- dant, dans la péninsule ibérique, il semble remplacé par des formes plus petites, comme le Limnæa fusca Pfeiffer ? et le Limnæa limbala Zeigler *, qui ne sont d’ailleurs que des variétés du Limnæa palustris Müller | A. Locarp |‘. Il est de même représenté en Crimée par une espèce voisine, le Limnæa taurica Clessin *. En Asie, le Limnæa palustris habite la Sibérie [ Wes- TERLUND |°, la Transcaucasie, l'Hyrcanie, le sud de la mer 1. WESTERLUND (C. A.). — Exposé critique des Mollusques de terre et d'eau douce de la Suède et de la Norvège; Société royale Sciences Upsal ; 1871, p. 110. 2. Preirrer (C.). — Naturgeschichte Deutscher Land- und Süsswasser - Mollusken:; 1, 1821, p. 92, taf. IV, fig. 25. 3. ZEIGLER, in : MOQUIN-TANDON (A.). — Histoire natur. Mollusques terr. el fluc. de France; WW, p. 476 (Limnæa palustris var. limbata). k. Locarb (A.). — Conchyliologie portugaise; Archives Muséum Hist. natur. Lyon; VII, 1899, p. 169. 5. CLESSIN (S.). — Malakozoolog. Blätter ; n. f., 1, 1880, p. 198 ; et VI, 1884, p.31, tal. Il, fig. 5. Espèce également figurée par W. Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; n. Î., 1884, taf. XXIV, fig. 207. 6. WEsreRLUND (C. A.). — Sibiriens land-6ch Sotvatten -Mollusker ; Kongl. svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar ; XIV, 1877, p. 50 et 108. 105 — Caspienne | BogrrGer]!, la Perse [Issez ?, J. DE MorGa|, la Palestine, la Syrie et toute l'Asie-Mineure. En Afrique, nous retrouvons cette même Limnée au Maroc*, dans de très nombreuses localités de l'Algérie, même dans l'extrême sud *, et dans la Tripolitaine *. Elle n'a jamais été signalée en Tunisie, bien qu'elle doive s'y retrouver, et ne vit pas en Égypte. En Amérique, le Limnæa palustris Müller vit abon- damment dans les lacs et rivières de l'Alaska °, du Canada et de toute la partie nord des États-Unis. On le trouve déjà dans les marnes pleistocènes de l'Amérique boréale ”. Il est d'ailleurs aussi variable qu'en Europe et son polymor- phisme lui a fait attribuer les noms de Limnæa elodes Say, Limnæa fragilis Haldeman, Limnæa nullalliana Lea, Limnæa Hyadeni Lea, Limnæa proxima Lea, Limnæa plebeia Gould et Limnæa expansa Haldeman, que j'ai relevés dans ma synonymie. 4. BorrrGen. in : Rapne. — Æauna und Flora der Südiwestlichen Caspi-Gebietes ; 1886, p. 324. 2. Issez (A.). — Dei Molluschi raccolti dalla Missione italiana in Persia ; 1865, p. 45 [ Memorie d. Accademia d. Se. di Torino: sér. I, XXII. 3. PALLARY (P.). — Quatrième contribution à l'étude de la faune malacologique du nord-ouest de l'Afrique ; Journal de Conchyliologie ; LIL, 1904, p. 53. k. BourGuIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie ; 1, 1864, p. 185. 5. STURANY (D' R.). — Mollusken aus Tripolis und Barka ; Zoolo- gischen Jahrbüchern ; XX VII, 1908, p. 305. 6. Comme, d'autre part, le Limnæa palustris Müller vit dans la presqu'tle du Kamtschatka | WEsSTERLUND, loc. supra cit.; 1877, p. 108], son aire de dispersion s'étend, sans solution de continuité, depuis la côte atlantique de l’Europe jusqu'à la côte atlantique de l'Amérique, à travers toute l'Europe, tout le nord du continent asia- tique et toute l'Amérique boréale. 7. Dazz (WW. H.). — Land and fresh-water Mollusks of Alaska and adjoin. regions ; 1905, p. 76. 51 — 406 — $ 3. — GALBA Schrank, 1803. Limnæa (Galba) truncatula Müller. 4774. Buccinum truncatulum Müller, Verm. terrestr. et fluv. histor.; II, p. 130, n° 325. 1784. Turbo rivulus Walker et Boys, Testacea minuta rariora; fig. 57. 1788. Helix truncatula Gmelin, Systema Naturæ; éd. XII, p. 3659, n'132. 1789. Buccinum fossarum Studer, in : Coxe, Faunula Helvetica, in : Coxe, Travels in Switzer Land; WE, p. 433. 1789. Bulimus truncatus Bruguière, Encyclopédie méthodique ; Vers; 1, D 5102 1801. Bulimus obscurus Poiret, Coquilles fluv. terr. Aisne, env. Paris; Prodrome ; p. 35, n° 3°. 4801. Limneus minutus Draparnaud, Tableau Mollusques terr. fluv. France; p. 51. 1803. Helix fossaria Montagu, Testacea Britannica; p. 372, pl. XVI, fig. 9, 4805. Limneus minutus Draparnaud, Histoire Mollusques terr. fluv. France; p.93, n°8; ploliE fig. 5-7: 4814. Lymnæa fossaria Fleming, Edinburgh Encyclop.; VIH, part. I, Dot. 1815. Lymneus minutus Brard, Coquilles terr. fluv. ent. Paris ; p. 138, pl he18-9; 1820. Stagnicola minuta Leach, Molluscorum Britanniæ Synopsis ; p. 143 (excel. TUuRTON). 1822. Lymnæa minuta de Lamarek, Hist. natur. Animaux sans Ver- tébres;: VI ‘part: Il;,p. 162, n°12: 4825. Limneus truncatus Jeffreys, Linnean Transact.; XVI, p. 371. 1828. Limnæa fossaria Fleming, History of British Anim. ; p. 274. 14. Non Bulimus truncatus Pieiffer [ Symbolæ ad Historiam Heliceo- rum ; 1, 1841, p. 43], qui est l’'Eucalodium truncatuwm (Pfeiffer), espèce du Mexique. Non Bulimus truncatus Zeigler [mss. in Dupuy, Hist. natur. Mol- lusques terr. fluv. France, 1851, p. 322], qui est le Rumina decollata Linné | Systema Naturæ ; éd. X, 1758, p. 7173, n° 608 (Helix decollata)|. 2 Non Helix obscura Müller [ Vermium terrestr. et fluvial. histor. ; 11, 1774, p. 103, n° 302], qui est le Buliminus ( Ena) obscurus Müller. 1831. 1831. 1853. 1854. 1855. — 407 — Limnea minuta Michaud, Complément hist. Mollusques Drapar naud; p. 89. Limnœus fossarius Turton, Manual of Land and fresh-water Shells British Islands ; p. 124, fig. 108. . Limnophysa minuta Fitzinger, Systemat. Verzeichniss Oesterr. Weichth.; p. 113. . Limnæa truncatula Goupil, Mollusques Sarthe; p. 64, pl. I, fig. 1-3. . Limnophysa truncatula Beck, Index Molluscorum; p. 113. . Limnœus truncatulus Gray, in : Turton, Manual of Land and fresh-water Shells British Islands ; 2° édit.; p. 240, n° 925. . Limnæa ferruginea Haldeman, Monograph of the Limniades .. of North America; part II, page 3 de la couverture; et part IV (1842), p. 49, pl. XIIL, fig. 19-20. . Limnæa oblonga Puton, Essai Mollusques terr. fluv. Vosges; p. 60, no . Limnæa minuta Dupuy, Histoire Mollusques terr. fluv. France ; p. 469, n° 5, pl. XXIV, fig. 1. Limnæa truncatula Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 59. Limnœus truncatulus Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient; p. 49, n° 16. Limnæa truncatula Moquin-Tandon, Histoire Mollusques terr. fluv. France; I, p. 473, pl. XXXIV, fig. 21-23. . Limnœæus truncatulus Wallenberg, Malakozoolog. Blätter ; p. 112, n°14, p.124; taf. l, fig. 10-11. . Limnœus truncatulus Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient; part. 1, p. 67, n° 25. . Limnœæus truncatus Küster, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; p.17, n° 21, taf. I, fig. 24-27. . Limnœus Umlaasianus Küster, in : Martini et Chemnitz, Syste- mat. Conchylien-Cabinet ; p. 32, taf. VE fig. 4-5. . Limnœus truncatulus Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefh Orient; part. II, p. 103, n° 21. . Limnæa truncatula Bourguignat, Malacologie Algérie; M, p. 187, pl. I, fig. 8-13. . Limnæa Umlaasiana Morelet, Coquilles terr. fluv. voyage Wel- witsch; p. #2. . Limnæa truncatula Westerlund, Exposé critique Mollusques terr eau douce Suède Norvège; p. 111, n°3. 1878. 1879. 1885. 1886. 1889. — 408 — . Limnæa truncatula Reeve, Conchologia Iconica; XVI, pl. 1, Sp. 3. Limnæa truncatula Westerlund, Fauna Mollusc. Sueciæ ; p. 323. . Limnæa truncatula Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 64. . Limnæa truncatula Martens, in : Fedtschenko, Reise in Turkes- tan; Mollusken (en russe); p. 28, n° 36; p. 50, 51, 58 et 60; taf. Il, fig. 26. . Limnæa truncatula ? Jickeli, Fauna der Land- und Süsswasser- Mollusken Nord-Ost-Afrika’s; p. 19%, n° 127, taf. VIL tig. 10. . Limnæa peregra ? Jickeli, loc. supra cit. ; p. 193, n°126, taf. VIE, hg:19: . Limnophysa truncatula Clessin, Deutsche Excurs. Mollusk. Fauna; éd. IL: fig. 257. . Limnæa (Limnophysa) truncatula Westerlund, Sibiriens Land- och Sôtratten-Mollusker ; p. 51, n° #4, et p. 108. Limnæa truncatula Nevill, Hand- List of Mollusca in the Indian Museum, Calcutta; part 1, p. 234. Limnœus truncatulus Clessin, Malakozoolog. Blätter; n. f., 1, p. 20, taf. IT. . Limneus truncatulus Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft ; VI, p. 40, n° 50, et p. 414. . Limnœæa truncatula Martens, Mémoires Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg; p. #1, #7 et 50. . Limnæa truncatula Locard, Prodrome Malacologie française ; Catalogue Mollusques terr. eaux douces France ; p. 203 et 457. . Limnœæa truncatula Bourguignat, Histoire malacologique Abys- sinie; p. 96 et 126. . Limneus (Limnophysa) truncatulus Boettger. Jahrbücher d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; X, p. 328, n° 51. . Limnæa (Limnophysa) truncatula Retowski, Malakozoolog. Blät- terson. NE p 29 nn 62! . Limnæa truncatula Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Terrestrial and Fluviatile Mollusca ; p. 196, n° 152. Limnæa (Fossaria) truncatula Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien; V, p. 49, n°1. Limnœus (Gulnaria) truncatulus Boettger, in : Radde, Fauna und Flora des Sudiwestl. Caspi-Gebietes ; p. 323, n° 59. Limnæa truncatula Bourguignat, Mollusques Afrique équatoriale ; p. 197. — 409 — 1889. Limnœus truncatulus Boettger, Zoologische Jahrbücher ; IV, 1889. 1889. 1893. 1894. 1898 1899. 1902. 1905. 1905. 1907. 1909. 1909. 1912. p. 964, n° 16. Limnœus (Limnophysa) truncatulus Retowski, Bericht Senkenb. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt-a.-Main; p. 265, n° 92. Limnæa truncatula Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. S6. 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Limnæa ( Galba ) truncatula Dall, Land and fresh-water Mollusks of Alaska and adjoin. regions; p. 72, tig. 49. Limnæa ( Fossaria) truncatula Woblberedt, Mollusques du Mon- tenegro et de l'Albanie, p. 560 (tirés à part,p. 62). Limnæa (Fossaria) truncatula Wohlberedt, Wassensch. Mitt. Bosnien und Herzegowina ; XI, p. 688 (tirés à part, p. 104). Limnæa ( Fossaria) truncatula Pallary, Cataloque Faune Malaco- logique Egypte; p. #7, pl. HE, fig. 31 et #5. Limnæa (Galba) truncatula Germain, Bulletin Muséum ist, natur. Paris, p. 450, n° 259. Les exemplaires de Syrie sont de taille moyenne; les tours de spire, bien étagés, sont séparés par des sutures profondes; l'ouverture est ovalaire-allongée, ses bords mar- — 410 — ginaux, bien convergents, sont réunis par une assez forte callosité d'un brun roux; enfin le bord columellaire est net- tement réfléchi sur l’ombilic. Hauteur : 8 3/4-9 millimètres; diamètre maximum : 5-90 millimètres; diamètre minimum : 4-4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 4 3/4 - 5 millimètres; diamètre de l'ouverture : 3-3 millimètres. Test peu fragile, subtransparent, d'un brun marron par- fois teinté de veraätre; stries assez fortes, un peu ondu- leuses et irrégulières; intérieur de l'ouverture d'un ambré brillant légèrement orangé. LOCALITÉS : Ruisseaux formés par l'Aïn el Djididé (source), à Brou- mana, entre 600 et 800 mètres d'altitude (Liban) [| Her GaDEAU de Kerville |. Ruisseau à Koutaïfé, au nord-est de Damas | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans un fossé à Djéroud, au nord-est de Damas | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Limnæa truncatula Müller est une espèce extrême- ment polymorphe et dont la distribution géographique est considérable, presque cosmopolite. Il habite toute l'Europe, y compris la Suède, la Norvège | WesrERLunD |!, les iles Shetland [Jerrreys]|?, les îles Féroë et l'Islande [Mürcu]*. En Asie, le Limnæa truncatula Müller vit en Sibérie 1. WESTERLUND (C. A.). — Exposé critique des Mollusques de terre et d'eau douce de la Suède et de la Norvège; Société royale Sciences Upsal: 1871; p.112: 2. JerrReys (9. G.). — Annals and Magazine of Natural History ; 1868 3. MôrCH (0. A. L.). — Faunula Molluscorum Insularum Faerden- sium ; 1868. — 41l — (jusqu'au Kamtschatka) [WesrerLunp] ! et dans toute l’Asie- Antérieure (Arménie, Transcaucasie, Syrie, Turkes- tan, Perse) où il se trouve mêlé à un certain nombre d'espèces très voisines et d'ailleurs assez mal caractérisées : tel est le cas du Limnæa hordeum Mousson? de la vallée de l'Euphrate, du Limnæa schirazensis von dem Busch ? de la Perse, du Limnæa pervia Martens‘ de l'Asie- Centrale, etc. Il existe d'ailleurs plusieurs variétés de Limnæa truncatula Müller propres à l’Asie-Antérieure, comme les variétés longispirata Clessin * et VZabiata Boettger *, des régions sud de la mer Caspienne, et la va- riété longula (Parreyss) Martens? de l'Asie Centrale. 1. WESTERLUND (C. A.). — Sibiriens Land- üch Sôtvatten -Mollus- ker; Kongl. Stenska Vetenskaps -Akademiens Handlingar ; XIV, 1877, p. 51 et 108. 2. Moussox (A... — Coquilles terr. fluv. Al. Schlaefli Orient, Journal de Conchyliologie : XXI, 1874, p. 42, n° 7 [ Limnœus hordeum ]. 3. Vox pEM Buscu, in : Kusrer. — Die Gattung Limnæus, Amphi- peplea, Chilina, Isidora und Physopsis; in : MaRriNI et CHEMNITZ.— Sys- temat. Conchylien-Cabinet; p.53, n°78, taf. XI, fig. 28-31 [| Limnœus schirazensis]. Cette coquille, qui n'est peut-être qu'une variété du Linnæa truncatula Müller, est lé Limnæa persica Reeve | Conchologia Iconica ; Décembre 1872, pl. XIV, sp. 92], non Bourguignat, in : ISSEL { Dei Molluschi raccolti dalla Missione italiana in Persia; 1865, p. 47 (Limnæa auricularia var. persica)] qui, d’après E vox MARTENS [Vorderasiatische Conchylien : 1874, p.29] serait synonyme du Limnæa (Radix) lagotis Schrank., 4. Mantes (Dr E. vox). — Ueber Centralasiatische Mollusken; Mé- moires Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg : XXX, 1882, p. 40, taf. IV, fig. 11. 5. CLESSIN (S.). — Malakozoologische Blätter ; n. f., 1, 1879, p. 29. 6. BoerTrGERr, in : Rappe. — Fauna und Flora des Südwestlichen Caspi-Gebieles; 1886, p. 323 | Limnœus (Gulnaria) truncatulus var. labiata Boettger |. 7. MARTENS (D' E. vox). — Loc. supra cit.; in Mémoires Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg ; XXX, 1882, p. #1 [Limnæa trunca- tula var. longula]. Dès 1874, Martens | Mollusken, in : FEDTSCHENKO. — Reise in Turkestan (en russe); p. 28, taf. Il, fig. 26] avait figuré cette coquille en la rapportant, à tort, à la variété Goupili Moquin-Tandon (Limnæa truncatula var. Goupili) : «C. var. Goupili Moq.-Tand. Dupuy En Afrique, le Limnæa truncatula Müller est également très abondant au Maroc’, en Algérie”, dans le Sahara algé- rien *, en Tunisie ‘ et en Égypte où il vit dans tout le cours du Nil. De là, il s'est répandu en Abyssinie‘, dans l’est africain” et jusqu'à la colonie du Cap*. Enfin ce même Limnæa, introduit dans l'Amérique du Nord, s'est largement répandu aux États-Unis, au Canada et Jusque dans l'Alaska °. Genre PLANORBIS (Guettard) Müller 1. Le genre Planorbis est représenté, en Syrie et en Pales- 1. ©. fig. 1 d.; Rossm. Iconogr. f. 57. — truncatula Goupil. — longula Parr. (t. Il, fig. 26) ». Non Limneœæus longulus Mousson ! Die Land- und Süsswasser-Mollusken von Java, nach den Sendungen des H. Sem.-Dir. Zollinger, zusamrmengestellt und beschrieben ; 1849, p. 43, taf. V, fig. 2-3] qui est le Limnéæa javanica Hasselt [in : Beck. — Index Molluscorum ; 1837, p. 113], espèce de l’île de Java. 1. PaLLaRy (P.). — Quatrième contribution à l'étude de la faune malacologique du nord-ouest de l'Afrique ; Journal de Conchyliologie ; LII, 1904, p. 53. 2. BourRGUuIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie, ou Histoire naturelle des anim. Mollusques terr. el flur. recueillis jusqu'à ce jour dans nos poss. du nord de l'Afrique : I, 1864, p. 187. 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Mollusques terr. et fluv. recueillis par M. H. Duveyrier dans le Sahara ; 1865, p. 15. 4h. LETOURNEUX (A.) et BouRrGuUIGNAT (J. R.). — Prodrome de la Malacologie terrestre et fluviatile de la Tunisie; 1887, p. 133. 5. PaLrary (P.). — Catalogue de la faune malacologique d'Égypte; Mémoires Institut Egyptien; VI, 1909, p. #7. 6. BoURGUIGNAT (J. R.). —- Histoire malacologique de l'Abyssinie ; 1883, p. 96. 7. BourGuIGNAT (J. R.). — Mollusques de l'Afrique équatoriale : Mars 1889, p. 157. - 8. Sous le nom de Limnæa Umlaasiana Küster. 9. Voir les localités où cette Limnée vit aujourd'hui dans DaALL (W. H.). — Land and fresh-water Mollusks of Alaska and adjoin. regions ; 1905, p. 73. 10. Le nom de Planorbis fut imprimé dès 1702 par PETIVER | Gaz0- philacii naturæ et artis decades decum, in quibus Quadrupeda, Aves, — 413 — tine, par un petit nombre d'espèces dont les plus répandues sont les Planorbis umbilicatus Müller et Planorbis pis- cinarum Bourguignat. En dehors de ces Planorbes, dont il sera plus loin question, vivent, plus rarement, quelques autres espèces que je vais passer rapidement en revue. WESTERLUND a décrit, sous le nom de Planorbis libani- cus!, une coquille dont il a fait, quelques années plus tard, le type du sous-genre Heferodiscus ?. Voici, tout d’abord, la description originale de l’auteur et les remarques qui l'accompagnent : « Tesla magniludine mediocris, supra late profun- deque concavo-umbilicata, infra subplana, nitida, cor- nea (sublus paullo pallidior), firma lœvigata, sublente forti densissime al distincte spiraliter lineata ; anfract. à 1/2-6, convexi, inleriores ulrinque perlente accres- centes, spiram magnam, Subæquantes formantes, ulti- mus major, rotundalus, subcylindraceus, supra convexus, sublus pone suluram impressam oblusissime angulatus, extrorsum paullo planulatus; apertura oblique rotundato- Pisces, Reptilia, Vegetabilia, ilem fossilia, corpora marina et stirpes minerales e terra erutæ, lapides figura insignes... descriptionibus bre- vibus et iconibus illustrantur ; 1702, p. 16, tab. 10, fig. 11], puis par GuEerraRD, d'abord en 1756 [ Observations qui peuvent servir à former quelques caractères de coquillages; Mémoires Acad. royale Sciences ; 1956, p. 151], puis en 1762 [Mémoires Acad. royale Sciences ; 1762 |. Dazz [Land and fresh-water Mollusks of Alaska and adjoin. regions ; 1905, p. 83] n'accepte pas le nom de GuETTARD, parce que cet auteur n'emploie pas, dans ses écrits, la nomenclature binominale. Il attri- bue alors la paternité du genre Planorbis à MuLLER qui, le premier [Vermium terrestrium et fluvialium historia; 1774, I, p. 152], a employé le mot Planorbis en suivant les règles linnéennes. 1. WESTERLUND (C. A.). — Planorbis libanicus nov. sp.; Nachrichts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; XXXT, 1899, p. 170-171. 2. WESTERLUND (C. A.). — Methodus dispositionis Conchyliorum extramarinorum in Regione palæaretica viventium, familias, genera, subgenera et stirpes sistens; Rad Jugoslatenske Akademije znanosti umyjel nosti (Bulletin de l’Académie des Arts et Sciences de l'Esclavo- nie du Sud), Zagreb, CLI; 1903, p. 120 [ Heterodiscus, sous-genre pour le Planorbis libanicus |. 52 lunaris, marginibus distanlibus, disjunctis, basili obli- que surrecto. Diam. 14, alt. ad apert. 5 mm. » Hab. Mons Libanon (legit beat. Evers. Havniensis). » Haec species forle lypum novi subgeneris format, quod a subgen. Meneto differe videlur : Testa supra late concavo-umbilicata, infra subplana, sublente tenue dis- tinctle sptraliter lineala, Spira magna, ultrinque subaeque lala ». Cette espèce n'a jamais été figurée. D'après la description, je crois pouvoir la rapprocher du Planorbis umbilicatus Müller dont elle possède les dimensions et la carène très obtuse du dernier tour. Elle se rapproche également de cer- taines formes du type de MULLER par la concavité de sa face supérieure, mais s'en éloigne par la présence d’une sculpture spirale. Ce dernier caractère n'a jamais été ob- servé chez les Planorbes du groupe du Planorbis umbili- catus Müller et sa présence justifie pleinement la création d'une espèce distincte. Je crois cependant que le Planorbis libanicus Westerlund doit se ranger dans le même sous- genre, celui des Tropidiscus Stein {. Dans le lac de Homs vit une autre espèce, découverte par T. Barrois et décrite par PH. DAUTzENBERG : le Planorbis [Gyraulus] homsensis ?. C'est une petite coquille, pouvant atteindre 5 millimètres de diamètre, se distinguant du Pla- norbis (Gyraulus) piscinarum Bourguignat par sa forme notablement plus déprimée. Enfin, le Planorbis (Gyraulus) hebraicus Bourguignat * 1. Le Planorbis libanicus Westerlund ne semble pas avoir été re- trouvé depuis. 2. DaurzENBERG (Pu.). -— Liste des Mollusques terrestres et fluvia- tiles recueillis par M. Tu. Barnois en Palestine et en Syrie: Revue biologique Nord de la France ; VI, 1894, p. 337, fig. 1 tirés à part, p. 9, fig. 1). 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Testacea noviss. Saulcy Orient; 1852, p. 23, n°3; et Catalogue raisonné Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient ; 1853, p. 57, pl. IL, fig. 38-40. vit en plusieurs localités de la Syrie, notamment dans les mares voisines du Bahr-el-Houlé. C'est une espèce bien voi- sine du Planorbis piscinarum Bourguignat et ne s'en dis- tinguant que par sa forme légèrement plus déprimée, son dernier tour moins descendant à l'extrémité et sa suture plus profonde. $ 1. — TROPIDISCUS Stein. Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Müller. PEER ie A6ta 19et pl. XVIL fe 6-7. 1758. Helir planorbis Linné, Systema Naturæ; éd. X, p. 769. 1761. Helir planorbis Linné, Fauna Suecica ; éd. I, p. 527. 1774. Planorbis wmbilicatus Müller, Verm. terrest. et fluv. histor.; 1, p. 160, n° 346. 1789. Helix complanata Poiret, Voyage en Barbarie; 1, p. 27 (non Linné, nec Montagu). 1. STrEIN (J. P. E.). -- Die lebenden Schnecken und Muscheln der Umgegend Berlins : 1850, p. 76. Le vocable Anisus Fitzinger |Systemalische Verzeichniss der im Erzherzogthum Oesterreich vorkommenden Weichthiere, als Prodrom einer Fauna derselben; (Beiträgen zur Landeskund. Oesterr., LA, 1833), p. 111] ne peut être adopté, parce qu'il existe déjà un genre Anisus Dujardin (1821) Quant au genre Anisus Studer | Kurzes Verzeichniss der bis jezt in unserm Valerlande entdeckten Conchylien ; in : GARTNER, Naturwiss. Anzeig. Schweiz. Gesellschaft Bern ; 1820, p. 23], il représente les Planorbes plus les Physes [Anisus Studer — Planorbis + Physa |. Le sous genre Gyrorbis Moquin-Tandon | Histoire nat. Mollusques ter- restres et fluviatiles France ; 1, 1855, p. 423 et 428] est synonyme du sous-genre Tropidiscus Stein. Quant au sous genre Gyrorbis Môrch { Vidensk. Meddel. Kjob.; 1863, p. 313], dont le type est le Planorbis vorter Linné {non Gyrorbis Fitzinger, loc. Supra cit., 1833, il est sy- nonyme du sous-genre Spirorbis [SWaINsox. — 4 Treatise of Malaco- logy, or the natural classification of Shells fish: 1840, p. 337]; mais comme il existe un genre Spirorbis antérieur [Daupix, 1800 (Vers) |}, W. H. Da a proposé le nouveau nom de Paraspira { Dazz (W.H.). — Land and fresh-water Mollusks of Alaska and adjoin. regions ; 1905, p. 82]. — 416 — 9. Planorbis complanatus Studer, Fauna Helvet., in : Coxe, Trav. Schwitz.; HI, p. 435 (non Poiret, nec Draparnaud). 9. Helix lacustris Razoumowsky, Histoire natur. Mont Jora ; Y, p. 2173. . Planorbis carinatus var. b. Draparnaud, Tableau Mollusques terr. fluv. France: p. 46. . Planorbis umbilicatus Schrank, Fauna Boïca; VIE, p. 280. ». Planorbis marginatus Draparnaud, Histoire Mollusques terr. fluv. France; p. 45, n° 8, tab. II, fig. 11, 12 et 15. . Planorbis Sheppardi Leach, Synopsis of British Mollusea ; p. 149. . Planorbis marginatus Hartmann, Neue Alpina; 1, p. 254. . Planorbis turgidus Jeffreys, Linnean Transact.; XI, p. 388. . Planorbis rhombeus Turton, Shells Britann.; p. 108, fig. 90. 2. Planorbis submarginatus Cristofori et Jan, Catalog. Mant. ; n° 9. . Planorbis marginatus Rossmässler, {conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, p. 102, taf. IV, fig. 99. . Planorbis intermedius de Charpentier, Catalogue Mollusques SUISSe: p. 21. . Planorbis marginatus Gray, in: Turton, Manual of land and fresh-water Shells of British Islands; éd. 2, p. 265, pl VIT; fig. 87. . Planorbis complanatus Dupuy, Histoire Mollusques terr. fluv. France; p. 445, n° 12; tab. XXI, fig. 5. . Planorbis submarginatus Dupuy, Histoire Mollusques terr. flur. France; p. 446, n° 13, tab. XXV, fig. 7. . Planorbis complanatus Stein, Die leb. Schnecken und Muscheln Berlins; p. 76, taf. IT, fig. 18. ». Planorbis marginatus Roth, Malakozoolog. Blülter ; p. 50, n° 3. o. Planorbis Linnei var. marginatus Malm, Goeteb. Vet. Vitt. Samhs. Hand. ; HW, p. 137. 5. Planorbis complanatus Moquin-Tandon, Histoire Mollusques terr. fluv. France; II, p. 428, pl. XXX, fig. 18-28. 6. Planorbis marginatus Nordenskiold et Nylander, Findland Mol- Lusk. ; p. 63, pl. IV, fig. 52. . Planorbis complanatus Jeffreys, British Conchol. ; X, p. 91. . Planorbis marginatus Mousson, Coquilles terr. flur. Schlaefli Orient; part. Il, p. 86, n° 92. . Planorbis complanatus Bourguignat, Malacologie Algérie; MW, p. 151. 1864. 1865. 1871. 1874. 1878. 1879. 1880. 1880. 1881. 1882. 1882. 1883 18S3. 1885. 1885. 1886. — 417 — Planorbis complanatus var. B submarginatus Bourguignat, Malacologie Algérie; IN, p. 152. Planorbis complanatus Issel, Molluschi raccolti Miss. italiana in Persia; p. 4%, n° 1. Planorbis (Tropidisceus ) wmbilicatus Westerlund , Exposé critique Mollusques Suède Norvège; p. 124, n° 2. Planorbis marginatus Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 64. 75. Planorbis (Tropidiseus ) wmbilicatus Westerlund, Malakozoolog. Blätter ; XXII, p. 102, n° 3. . Planorbis marginatus Mousson, Journal de Conchyliologie; XXIV, p. 46, n° 39. . Planorbis (Tropidiscus ) wumbilicatus Kobelt, Jahrbücher d. Deut- schen Malakozoolog. Gesellschaft; IV, p. 34. Planorbis complanatus Reeve, Conchologia Iconica; XX, pl. F, Sp. D. Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Westerlund et Blanc, Aperçu faune malacologique Grèce; p. 126, n° 271. Planorbis marginatus Boettger, Jahrbücher d. Deutschen Malako- z0olog. Gesellschaft; VIT, p. 148, n° 74. Planorbis marginatus Martens, Mémoires Académie impériale Sciences Saint-Pétersbourg; XVI, p. 148, n° 21, et p. 155-156. Planorbis marginatus Milachevich, Bulletin Société impériale Naturalistes Moscou; LVI, n° 2, p. 238, n° 76. Planorbis complanatus Locard, Prodrome Malacologie française ; p. 186. Planorbis submarginatus Locard, Prodrome Malacologie fran- çaise; p. 187. Planorbis Antiochianus Locard, Malacologie lacs Tibériade, An- * tioche et Homs; p. 68, pl. XXI, fig. 5-6. Planorbis (Anisus) marginatus Retowski, Malakozoolog. Blätter ; nt, Ven 29 n26 Planorbis ( Tropidiseus) umbilicatus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; V, p. 69, n°8. Planorbis (Tropidiseus) antiochianus Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; V, p. 70. Planorbis marginatus Küster, Dunker et Clessin, Die :Familie der Limnaeiden, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet; p. 74, n° 48, taf. XIII, fig, 17-19, 29-31 et 36-38. 1886. 1886. 1889. 1889. 1889. 1893. 1893. 1893. 1894 1899. 1899. 1901. 1902. 1905. 1912. — 418 — Planorbis marginatus var. submarginatus Küster, Dunker et Clessin, loc. supra cil.; p. 76. Planorbis marginatus Clessin, Malakozoolog. Blätter : n. f., VIT, p. 99, n° 23. Planorbis marginatus Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 86. Planorbis antiochianus Blanckenhorn, Nachrichtsblatlt d. Deut- schen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 86. Planorbis (Tropidiscus) marginatus Retowski, Bericht Senken- berg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt-a.-Main, p.265, n° 93. Planorbis umbilicatus Locard, Coquilles eaux douces France, p. 55, fig. 39-41. Planorbis intermedius Locard, Coquilles eaux douces France, p. 96. Planorbis submarginatus Locard, Coquilles eaux douces France, Planorbis submarginatus Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 336 (tirés à part, p. 8). Planorbis (Tropidiscus) marginatus Wohlberedt, Nachrischts- blatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; XXXI, p. 930, n° 102, p. 41, n° 100, et p. 110, n° 105. Planorbis marginatus Wobhlberedt, Jahresber. d. Gesellschaft Freund. Naturwissensch. Gera; p. 3, n° 76. Planorbis (Tropidiscus) wmbilicatus Lindholm, Nachrischtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 178, n° #1. Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Sturany, Silzungsber. d. Kais. Akad. d. Wissenschaft. Wien; CXI, p. 137, n° 46 (tirés à part, p. 15, n° 46). Planorbis (Tropidiscus) umbilicatus Sturany, Annalen K. K. Naturhist. Hofmuseums Wien; XX, p. 11, n° 41. Planorbis ( Tropidiscus ) umbilicatus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. #50, n° 260. Les plus grands exemplaires récoltés par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE mesurent 14 millimètres de diamètre maximum, 12 1/4 millimètres de diamètre minimum et 3 1/2 millimètres d'épaisseur; mais la taille de la majorité des échantillons, d'ailleurs peu variable, est sensiblement plus faible : 10 à 12 millimètres de diamètre maximum, 9 à 10 1/2 millimètres — 419 — de diamètre minimum et 2 à 2 1/2-2 3/4 millimètres d'épais- seur. La coquille présente les mêmes caractères que chez les échantillons européens : même polymorphisme, portant prin- cipalement sur la carène, et qui permet les remarques sui- vantes : Tantôt la carène, basale ou subbasale, est bien marquée : c'est le cas du Planorbis umbilicalus Müller typique. Ce cas est rare dans les régions asiatiques. Cependant, M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a recueilli un certain nombre d’exem- plaires tout à fait typiques, dans les marécages des environs de Damas, vers 690 mètres d'altitude; Tantôt la carène, qui est inframédiane, mais non basale, est plus ou moins marquée, presque obsolète; cette forme, qui a reçu le nom de Planorbis intermedius de Charpen- tier !, est assez fréquente; Tantôt enfin la carène, tout en étant basale comme dans le type, est plus ou moins obsolète *. C’est alors le Planorbis submarginatus de Cristofori et Jan, qui est, au reste, la forme la plus répandue dans les régions parcourues par | M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. Ces trois formes ne sont pas nettement définies et je les cite surtout parce que chacune d'elles à reçu un nom parti- culier; mais, d’une part, la carène peut occuper toutes les positions depuis le milieu jusqu'à la base du dernier tour et, d'autre part, elle passe insensiblement de la forme subaï- guë à la forme absolument obsolète *. Dans ces conditions, il devient illusoire de les distinguer. 1. CHARPENTIER (DE). — Catalogue des Mollusques terrestres et flu- viatiles de la Suisse; Denkschr. Schweiz. Gesellschaft Naturawiss.; 1, 1837; tirés à part, p. 21. 2. La carène, chez le Planorbis umbilicatus Müller, n’est jamais très aiguë comme chez une espèce voisine, mais bien certainement dis- tincte, le Planorbis carinatus Müller [ Verm. terr. et fluv. histor.; VU, 4744, p.157]. 3. Cette carène disparaît à peu près complètement chez le Planorbis Philippii de Monterosato [in Cazior, — Mollusques vivants terr. et Le Planorbis antiochianus Locard est un wmbilicatus à peu près typique, ainsi que le montre les figures 20 et 21 de la planche XVI. « Chez le Planorbis Antiochianus », dit A. Locarp, « le dessus de la coquille est plus concave pour des individus de même taille [que chez 1e Planorbis um- bilicatus Müller |; le dernier tour, pour une même largeur, est plus renflé en dessus, et partant la suture est plus pro- fonde; en outre, chez cette coquille, l'ouverture est toujours plus oblique, et le péristome un peu évasé à son point d'in- sertion supérieur. Mais, un des faits les plus caractéris- tiques, c'est que ce point d'insertion de l'ouverture est tou- jours plus haut; le dernier tour est, par conséquent, plus ascendant »?. Ces particularités, qui se rencontrent chez nombre d'exemplaires européens, n'ont aucune valeur spé- cifique. La concavité plus ou moins grande des faces supé- rieure et inférieure de la coquille varie, en effet, comme la carène, c'est-à-dire dans de grandes proportions. Les récoltes de M. HENRI GADEAU DE KERVILLE sont, ici encore, très in- structives, car si, à ce point de vue particulier, certains fluc. île de Corse ; 1902, p. 262 { Planorbis philippianus) | — Planorbis subangulatus Philippi | Enumeratio Molluscor. Siciliæ ; 11, 1844, p. 119, tab. XXI, fig. 6] (non Planorbis subangulatus de Lamareck [ Annales du Muséum; VIII, 1807, p. 151, n° 2, pl. LXIL, fig. 1-2 |, fossile des envi- rons de Paris). Ce Planorbis Philippii de Monterosato est une variété méridionale du Planorbis umbilicatus Müller, qui est assez répandue dans le nord de l'Afrique (Algérie-Tunisie), l'Europe méridionale et une partie de l'Asie-Antérieure. Dans ces dernières contrées, elle vit dans l’Asie- Mineure, la Transcaucasie et le nord de la Perse. 1. Ces figures représentent un des exemplaires sur lesquels l’auteur a créé son espèce. I appartient maintenant aux collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. 2 Locarp (A.). — Malacologie des lacs de Tibériade, d’Antioche et d'Homs; Archives Muséum Hist. natur. Lyon; VI, 1883, p. 68 (Planorbis Antiochianus). Quant à la figuration du Planorbis umbilicatus Müller d'Europe, donnée par A. LocarD à titre de comparaison (pl. XXII, fig. 7), elle n’est pas exacte, et représente un exemplaire dont le dernier tour a subi une torsion absolument anomale. exemplaires sont comparables au type anfiochianus1, d’autres présentent beaucoup moins nettement ce caractère?, et dans la majorité des échantillons* la coquille est sensi- blement plane en dessus, Le test est tantôt mince, léger, transparent, d'un corné pèle brillant” ; tantôt plus solide, à peine brillant, et d’un roux fauve plus ou moins foncé. Dans le premier cas, les stries sont fines, très obliques, fort irrégulières, beaucoup moins obliques en dessous qu’en dessus; dans le second cas, elles sont également fines et obliques, mais plus régu- lièrement distribuées, Quelques spécimens” montrent une sculpture assez parti- culière. En dehors des stries fines habituelles, le test montre, d'espace en espace, et sans la moindre régularité, des stries plus fortes, simulant de petites côtes. Il en résulte quelque chose d'assez analogue au test de certains spécimens du Planorbis corneus Linné auxquels BouURGUIGNAT à donné le nom de Planorbis adelosius*. Ajoutons enfin que WESTERLUND ” a distingué, sous le nom 1. Exemplaires recueillis dans le Barada, rivière de la région ver- doyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude. 2. Exemplaires recueillis dans les marettes à Hidachariyé, près de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. 3 Exemplaires recueillis dans les marécages de Damas, vers 690 mètres d'altitude { HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 4. Noir, à ce sujet, pl. XVI, fig. 17. o. C'est le cas des échantillons recueillis dans le Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. _6. C'est le cas des échantillons recueillis dans les marécages de Damas, vers 690 mètres d'altitude { HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 1. Des marettes de Hidachariyé, près de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |]. 8 BouRGuIGNAT (J. R.). — Aménités malacologiques : I, 1860, p. 131, pl. XVI, fig. 13-15. 9. WESsTERLUND (C. A.).-- Malakologiska bidrag; Kongl. Vetenskaps- Akademiens Forhandlingar, Stockholm; 1881, p. 62. 293 po e de variété armentiacus, une variété du Planorbis umbili- calus Müller de taille plus faible (elle ne dépasse pas 11 1/2 millimètres de diamètre maximum et 2 millimètres d'épais- seur) et qui habite certaines localités de l'Arménie. LOCALITÉS : Marécages à Damas, vers 690 mètres d'altitude {HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Marettes à Hidachariyé, près de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. | Dans le Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Planorbis umbilicatus Müller vit dans toute l'Europe, y compris la Suède et la Norvège | WEsTERLUND|. Dans la péninsule balkanique habitent, en outre, la variété areluscæ Clessin ?, le Planorbis atticus Bourguignat* et le Planor- bis græcus Clessin* qui ne sont que des variétés locales du Planorbis umbilicalus Müller. En Asie, ce Planorbe vit en Sibérie | WESTERLUND | (sur- tout dans les régions occidentales), dans les territoires du Caucase, dans toute l’Asie-Mineure, et dans une partie de la Perse [Issez, J. DE MorGAN |. En Arménie et en Trans- caucasie, il est partiellement remplacé par une espèce repré- 1. Chez cette variété, le dernier tour, convexe, est orné d'une carène filiforme infrabasale. 2. CLESsiIN (S.). — Aus meiner Novitäten-Mappe; Malakozoolog. Blätter ; n. f., I, 1879, p. 5, n°3, taf. L, fig. 34. [ Planorbis atticus var. Arethusc |. 3. BourGuIGNAT (J. R.). -- Testacea novissima quæ Cl. de Sauley in itinere per Orientem annis 1850 et 1851, collegit; 1852, p. 22, n° 1; et Catalogue raisonné Mollusques terrestres et fluviatiles CL. de Saulcy Orient; 1853, p. 55, pl. IL, fig. 35-37. 4. CLESSIN (S.). — Malakozoolog. Blätter ; 1878, p. 125, taf, V, fig. 5. Cette coquille vit également dans l'île d'Eubée. pe sentative, le Planorbis Sieversi Mousson!, qui diffère par son enroulement plus lent, ses tours un peu plus convexes à la base, et sa carène dont l’acuité est intermédiaire entre celle du Planorbis umbilicalus Müller et celle de la variété Philippii de Monterosato. En Afrique, le Planorbis umbilicatus Müller se retrouve au Maroc (variété Philippii de Monterosato) [| P. PALLARY | et en Algérie-Tunisie | BOURGUIGNAT |?. $ 2. — GYRAULUS Agassiz°. Planorbis (Gyraulus) piscinarum Bourguignat. PI. XVIL. fig. 14 à 16. 1852. Planorbis piscinarum Bourguignat, Testacea novissima Saulei SUIS y Ortent.; p.22, n°2. 1853. Planorbis piscinarum Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient; p. 56, pl. IL, fig. 32-34. 1861. Planorbis piscinarum Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Pales- tine; p. 54, n° 56. 1. Moussox (A.). — Coquilles recueillies par M. le D' Sievers dans la Russie méridionale et asiatique; Journal de Conchyliologie; XXI, 1813, p. 221, n° 44, pl. VII, fig. 9. 2. Type, variété submarginatus Cristofori et Jan, et variété Phi- lippii de Monterosato. 3. AGAssiz, in : CHARPENTIER (DE). — Catalogue des Moilusques ter- restres et fluviatiles de la Suisse; 1837, p. 21 [ pour Planorbis hispidus Draparnaud — Planorbis albus Müller |. Le nom antérieur de Planaria donné par Browx [Illustrations of the recent Conchology of Great Britain and Lreland; 1827. Explic. pl. 51, fig. 48 et 49 bis] ne peut être adopté, puisqu'il existe déjà un genre Planaria Müller, 1776. Depuis, ce sous-genre a reçu les noms de Trochlea [ HALDEMAN, American Journal of Sciences; XLII, 1841, p. 216}, Giraulus (per err. typogr.). | Moquix-TaxpoN. — Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de France ; H, 1855, p. 423 | et Gyrulus | GRAY, in : TURTON. — A Manual of the land and fresh-water Shells of the British Islands; 2° édit., p. 234 ]. — 424 — 1865. Planorins piscinarum Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; p. 540. 1874. Planorbis piscinarum Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 64. 1877. Gyralus piscinarum Kobelt, Jahrbücher d. Deutschen Malakoz00o- log. Gesellschaft ; IV, p. 36. 1881. Planorbis (Gyraulus) piscinarum Westerlund, Vetenskaps-Aka- demiens Forhandlingar, Stockholm ; p. 65. 1884. Planorbis piscinarum Tristram, Fauna and Flora of Palestine, lerrestrial and Fluviatile Mollusca, p. 195, n° 146. 1885. Planorbis (Gyraulus) piscinarum Westerlund, Fauna der pa- läarct. region Binnenconchylien ; V, p. 79, n° 28. 1886. Planorbis piscinarum Küster, Dunker et Clessin, Die Familie der Limnaeiden, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchy- hien-Cabinet ; p. 190, n° 184, taf. XXIX, fig. 4. 1889. Planorbis piscinarum Blanckenhorn, Nachrichtsblatlt d. Deut- schen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 86. 1912. Planorbis (Gyraulus) piscinarum Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 450, n° 262. Le Planorbis piscinarum Bourguignat possède un enrou- lement rapide, avec un dernier tour nettement dilaté à l'extrémité. En dessous, la coquille est très largement ombi- liquée. Le test est mince, fragile, subtransparent ou même transparent, d'un Corné clair uniforme, quelquefois verdâtre. Il est orné de stries fines, délicates, irrégulières, très obli- ques et un peu plus faibles en dessous qu’en dessus. La taille varie entre 3 et 5 millimètres de diamètre maximum pour 1 3/4 à 2 1/4 millimètres d'épaisseur maximum. Les plus grands exemplaires, qui atteignent 5 millimètres, pro- viennent des marécages aux environs de Damas (Syrie) où ils ont été recueillis, vers 690 mètres d'altitude, par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE. J.-R. BoURGUIGNAT a défini, de la manière suivante, une variété Minima : « Minima, ulltimo anfraclu valde dilatato. » Diamètre 3 millimètres; épaisseur 1 1/4 millimètre » {. 4. BourGuIGNAT (J.R.). — Catalogue raisonné Mollusques terr. fluviat. CI. de Saulcy Orient; 1853, p. 57. Cette variété a été retrouvée, par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, dans les marécages des environs de Damas! et dans la mare d'Addous, aux environs de Baalbek?. Elle est surtout caractérisée par un enroulement plus rapide, avec un dernier tour mieux dilaté à l'extrémité. Enfin, dans les marettes des environs de Damas, M. HENRI GADEAU DE KERVILLE a recueilli une grande variété de ce Planorbe assez curieuse par sa sculpture. Son test est corné clair, orné de stries d’accroissement irrégulières, serrées, très obliques et onduleuses. Les stries les plus nombreuses sont médiocres, mais, d'espace en espace et sans aucune régularité, on observe des stries beaucoup plus fortes, ayant presque l'apparence de petites côtes. Je donne à cette co- quille le nom de variété heterocostata Germain, nov. var. Le Planorbis piscinarum Bourguignat appartient au groupe européen des Planorbis albus Müller”, Planorbis lævis Alder“, etc. Il se rapproche surtout du Planorbis hebraicus Bourguignat* dont il diffère seulement par son test un peu plus déprimé, sa spire plus régulière, avec un 4. Vers 690 mètres d'altitude. 2, Vers 1100 mètres d'altitude. 3. Muzzer (0. F.). — Vermium terrestr, el fluvial. histor.; 11, 1774, p. 164, n° 350 [— Planorbis hispidus Draparnaud, Histoire Mollusques terr. fluv. France; 1805, p. 43, n° 3, tab. I, fig. 45-48; — Planorbis villosus Poiret, Coquilles... Paris; 1801, p. 95, n°9}. & Arper. — Catal. suppl. Moll. Newcastle...; in : Transact. 0] Newcastle ; I, p. 337. 5. BoureuIGNar (J. R.). — Testacea novissima Cl. Sauley Orient. ; 1852, p. 23, n° 3. Voici, à titre documentaire, la principale synonymie de cette espèce : Planorbis (Gyraulus) hebraicus Bourguignat. 1852. Planorbis Hebraicus Bourguignat, Testacea novissima Saulcy Orient. ; p. 23, n° 3. 1853. Planorbis Hebraicus Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Saulcy Orient.; p. 57, pl. IL, fig. 38-40. — 426 — dernier tour moins descendant et moins dilaté à l'extrémité et par ses sutures plus profondes. Il est possible, d'ailleurs, qu'il ne s'agisse ici que de variétés locales et que les deux espèces soient synonymes. D'autre part, le Planorbis pisci- narum Bourguignat et, par suite, le Planorbis hebraicus Bourguignat, se rapprochent tellement du Planorbis Ehren- bergi Beck, que RErowskt propose de les réunir?. Il fau- drait des échantillons bien authentiques de ce dernier Pla- norbe pour apporter une opinion définitive. LOCALITÉS : Dans l'Oronte, près de sa sortie du lac de Homs, à envi- ron 490 mètres d'altitude [| HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 1861. Planorbis hebraicus Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; D.199, 10e 1865. Planorbis hebraicus Tristram, Proceed. Zoological Society of Lon- don; p. 540. 4874. Planorbis hebraicus Martens, Vorderasiatische Conchylien; p.6#. 1877. Gyraulus hebraicus Kobelt, Jahrbücher d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; IV, p. 36. 1885. Planorbis (Gyraulus) hebraicus Westerlund, Fauna der palüaret. region Binnenconchylien ; V, p. 78, n° 27. 1886. Planorbis hebraicus Küster, Dunker et Clessin, Die Familie der Limnaeiden, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet; p. 125, n° 94, taf XVIII, fig. 8. 1894. Planorbis hebraicus Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 337 (tirés à part, p. 1). 1. Beck. Index Molluscorum, 1837, p. 113. 2. Rerowski [Liste der von mir auf meiner Reise von Konstantino- pel nach Batum gesammeltem Binnenmollusken; Bericht Senkenberq. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt-a.-Main; 1889, p. 265] s'exprime ainsi : «€ Das als PI. Ehrenbergi Beck bezeichnete Stück kônnte übrigens auch zu piscinarum B. gehôren, der sich überhaupt fast nur durch die Farbe von PI. Ebrenbergi Beck unterscheidet, so dass beide Arten vielleicht als identisch zu betrachten sind ». Mare d'Addous, près de Baalbek, à environ 1100 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Marécages à Damas, à environ 690 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sur le bord de marettes à Hidachariyé, au bord du Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans un ruisseau communiquant avec le Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE]. Marettes de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | Henri GADEAU DE KERVILLE |. Dans un fossé d’eau stagnante de la région verdoyante de Damas, entre 65Q et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans une source à Koutaïfé, au nord-est de Damas [HENRI GADEAU DE KERVILLE|. Dans un ruisseau à Koutaïfé, au nord-est de Damas [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Planorbis piscinarum Bourguignat est une espèce spéciale aux régions syriennes. En Europe, il est représenté par le Planorbis janinensis Mousson !, petite espèce décou- verte par le D' A. ScuLagrLi dans le lac de Janina (Grèce) et retrouvée depuis dans plusieurs localités de la péninsule hellénique. 4. Moussox (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies dans l'Orient par M. le D' Alerandre Schlaefli; Zurich, 1859, p. 53, n° 36; voir aussi, au sujet de cette espèce, WESTERLUND et BLANC. — Aperçu Sur la faune malacologique de la Grèce inclus L'Épire et la Thessalie ; 1879, p429: — 428 — Famille des BULLINIDAE. Genre BULLINUS Adanson, 110%: $ 1. -— ISIDORA Ehrenberg, 18312. Bullinus (Isidora) asiaticus Germain. PI. XVI, fig. 9-10. 4911. Bullinus (Isidora) asiatica Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; p. 64. 1912. Bullinus (Isidora) asiatica Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 450, n° 265. Coquille senestre, de petite taille, très ventrue-globuleuse ; spire peu haute, fortement étagée, composée de quatre tours convexes, méplans vers les sutures, séparés par des sutures profondes, obliques et linéaires ; dernier tour grand, avec un maximum de développement voisin de la suture, très atténué en bas, fortement descendant à l'extrémité; ouver- ture étroite, pyriforme-allongée, très anguleuse en haut, subanguleuse en bas, largement et régulièrement convexe extérieurement; bord columellaire incurvé, réfléchi sur l’ombilie qui est réduit à une fente particulièrement étroite; bords marginaux réunis par une callosité assez faible, mais bien marquée; péristome simple et tranchant. Hauteur : 5 1/2 millimètres: diamètre maximum : 3 1/2 millimètres; diamètre minimum : 3 millimètres; hauteur de l'ouverture : #4 millimètres; diamètre de l'ouverture : 2 1/2 millimètres. Test assez solide, peu épais, subtransparent, d'un corné jaunàtre, orné de stries fines, irrégulières, peu obliques et non atténuées près de l'ombilic. : 1. ApaxsoN (M.). — Histoire naturelle du Sénégal; Coquillages, 1757, p. 5. | Bullinus |. 2. EHRENBERG. — Symbolæ physicæ ; etc., 1831 (sans pagination). — 429 — Cette espèce a été recueillie en Syrie par T. LETOURNEUX. Je ne connais pas la localité exacte d'où elle provient f. Le Bullinus asiaticus Germain est jusqu'ici le seul repré- sentant syrien du sous-genre /sidora, si largement distri- bué dans toute l'Afrique tropicale ?. Il présente, d’ailleurs, de grandes analogies avec le Bullinus (Isidora) truncatus de Férussac *, d'Égypte, dont il n'est qu'une espèce repré- sentative. Famille des PAHYSIDÆ. Genre PHYSA Draparnaud, 1801 *. & 1. — PHYSA sensu strict. Physa (Physa) syriaca Germain, n0v. sp. PI. XVI, fig. 11-12 et fig. 22 à 25. 1911. Physa (Physa) syriaca Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; n° 2, p. 64. 1912. Physa ( Physa) syriaca Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 450. n° 266. Coquille senestre, de forme ovoïde-allongée:; spire peu haute, composée de 5 tours très convexes à croissance rapide; sommet un peu aigu; sutures profondes, très obliques; dernier tour très grand, assez ventru, méplan en 1. Cette coquille m'a été communiquée par M. P. PALLARY. 2. Voir, à ce sujet, GERMAINX (Louis). — Étude sur les MAS terr. et fluviat. recueillis au cours de la Mission de délimitation du Niger-Tehad (Mission TiLno); Documents Scientifiques, Mission Tilho ; Il, 1911, p. 180 et suiv. (tirés à part, p. 20). 3. FérussaC (DE), in : BourRGuIGNAT (J. R.). — Aménités malacolo- giques ; 1856, p. 170, pl. XXI, fig. 5-7 (Physa truncata). 4. DraparNauD (J. R.). — Tableau Mollusques terrestres fluviatiles France; 1801, p. 31 et p. 52. 54 — 430 — son milieu, atténué dans le bas; ouverture ovalaire-allongée, très échancrée par l’avant-dernier tour, anguleuse en haut, arrondie en bas, faiblement convexe extérieurement; bord columellaire presque droit, réfléchi sur lombilic qui est réduit à une étroite fente allongée ; péristome mince, simple et tranchant. Hauteur : 8 1/2-10 millimètres; diamètre maximum : 4 3/4-6 millimètres; diamètre minimum : 4-4 3/4 milli- mètres ; hauteur de l'ouverture : 5 1/2-6 3/4 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 3 - 3 1/2 millimètres. Test mince, assez fragile, subtransparent, d'un brun am- bré brillant; bord de l'ouverture parfois bordé de rougeàtre ; stries très fines, serrées, onduleuses, un peu irrégulières, crispées et comme granuleuses au voisinage des sutures qui paraissent ainsi légèrement marginées. Les exemplaires récoltés dans un ruisseau marécageux, près de Beyrouth, sont de taille plus petite ; hauteur : 6-7 millimètres; diamètre maximuim : 3-4 millimètres, et leur test est rarement transparent étant, le plus souvent, recou- vert d'un épiderme verdàtre ou gris noirâtre. Le Physa syriaca Germain appartient au groupe euro- péen des Physa fontinalis Linné! et Physa acuta Drapar- naud ?. Il semble se placer entre ces deux espèces par l'allure de son test plus solide que celui de Physa fontinalis Linné, mais plus délicat et plus fragile que celui de Physa acuta Draparnaud. Cependant, par l'ensemble de ses caractères, le Physa syriaca Germain se rapproche davantage de l'espèce de Draparnaud. LOCALITÉS : Beyrouth, mare alimentée par une source, dans les collines entre le fleuve et la route de Damas | PÈRE CLAINPANAIN |. 1. LinxÉ (C.). — Systema Naturæ; éd. X, 1758, p. 727 (Bulla fonti- nalis). 2. DraparxaUD (J. R.). — Histoire Mollusques terrestres et fluviatiles France ; 1805, p. 55, tab. III, fig. 10-11. — 431 — Ruisseau dans les terrains marécageux, à l'embouchure du Nahr-el-Kelb, près de Beyrouth | PÈRE CLAINPANAIN |. Marettes au bord du Barada, rivière de la région ver- doyante de Damas, à Hidachariyé, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Avec le Planorbis piscinarum Bourguignat. Famille des ANCYLIDÆ. Genre ANCYLUS (Geoffroy) Müller, 17741. Les Ancyles sont des animaux fort rares en Syrie. M. DAuT- ZENBERG est le premier auteur qui ait signalé une espèce de ce genre. Son Ancylus fluviatilis Müller ? variété varians* a été découvert, par TH. Barrois, à Aïn-Afka. Depuis, NAEGELE a décrit un Ancylus libanicus dont il sera ques- tion plus loin. Dans les régions voisines, les Ancyles sont également rares ; seul Mousson a cité un Ancylus radio- latus Küster variété ortentalis Mousson *‘, rapporté de la Haute Mésopotamie par le D' SCHLAEFLI. $ 1. — ANCYLUS sensu stricto. Ancylus (Ancylus) libanicus Naegele. PLXVI, fig. 13 à 15. 1897. Ancylus (Ancylastrum) libanicus Naegele, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft: XXX, p. 13. 1. GEorrRoy. — Trailé sommaire des Coquilles terr. flur. environs Paris ; 1767, p. 122-124, et traduction allemande par Marrini, 1767, p 108 et 110 (nomenclaiure non binominale). MüLzer (0. FF... — Vermium terrest. et fluv. historia; W, 1774, p. 199. (Pour Ancylus lacustris Linné ! Patella lacustris] et Ancylus fluviatilis Müller ). 2. MüLer (O0. F.). — Loc. supra cil.; 1774, IL, p. 201. 3. DAUTZENBERG ( Pu.). — Liste des Mollusques terr. et fluv. recueil- lis par M. Th. Barrois en Palestine et en Syrie; Revue biologique Nord France; VI, 1894, p. 334 (tirés à part, p. 6) [ Ancylus fluviatilis var. varians |. 4. Moussox (A.). — Journal de Conchyliologie; XXI, p. 33. APT URE 1912. Ancylus (Ancylus) libanicus Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 450, n° 268. La description donnée par NAEGELE est très succincte : «a Testa capuliformis, lævis, colore corneo, lumida ; apex permagnus, recurvus, basin paululum superans. Peristoma late oviforme. » Diam. : long. 5, lat. 4, alt. 3 mm. ». Les exemplaires récoltés par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE ont un test d'un corné verdâtre, transparent, non pas lœvis comme l'indique NAEGELE, mais orné de stries longitudinales très fines, peu régulières, médiocrement espacées, coupées de stries d'accroissement encore beaucoup plus fines. L'ou- verture, très régulièrement ovalaire, est d'un blanc bleuâtre légèrement brillant. Diamètre maximum : 4-4 3/4-5 1/4 millimètres; dia- mètre minimum : 2 3/4 - 3 1/4- 4 millimètres; hauteur : 2 1/2-3-3 millimètres. NAEGELE classe son espèce dans le sous-genre Ancylas- trum. Or, ce sous-genre a été créé par BouRGUIGNAT, en février 18531, pour l'Ancylus (Ancylastrum) Cumingi Bourguignat ?, espèce de Tasmanie, très différente de celles d'Europe. L'erreur provient d’ailleurs du fait de BourauI- GNAT lui-même qui, en juillet 1853 *, employa ce même nom d'Ancylastrum pour les Ancyles européens de la série de l'Ancylus fluvialilis Müller. Il convient donc de réserver le vocable d'Ancylastrum pour les espèces du groupe de l'An- cylus Cumingi Bourguignat. 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Journal de Conchyliologie; IV, 1853, p. 63. 2. BouRGuIGNAT (J. R.). — Proceedings Zoological Society of London: 1864, p. 91 ['Ancylus Cumingianus |. Ce nom d'Ancylastrum étant le plus ancien doit seul être employé pour les Ancyles de cette série. Les vocables de Cumingia | CLESSIN. — Monogr. Anceyl., in : MaRTINI et CHEM- NITZ. — Systemat. Conchylien-Cabinet; éd. IF, 1SS0, p. 10! et Legrandia [HANLEY. — Proceedings Royal Society Tasmania ; (1871) 1872, p. 27] passent donc en synonymie. 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Journal de Conchyliologie, IV, 1853, p.170. — 433 — LOCALITÉS : Sur le bord de marettes, auprès du Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, à Hidachariyé, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans le Barada, rivière de la région verdoyante de Damas [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. NAEGELE ne connaissait pas la localité exacte d'où pro- venait cette intéressante espèce {. GASTÉROPODES PROSOBRANCHES. MONOTOCARDES. Famille des CYCLOSTOMATIDÆ. Genre CYCLOSTOMA Draparnaud, 1801 2. Les Cyclostomes de la Syrie se réduisent à deux espèces appartenant au sous-genre £ricia : l'une est le Cyclostoma Olivieri Sowerby, dont je parlerai plus loin; l’autre est le Cyclostoma elegans Müller *, si répandu dans l'Europe moyenne, mais relativement rare dans l’Asie-Antérieure. En Syrie, il vit dans la chaîne du Liban | WesTERLUND | et dans un assez grand nombre de localités voisines de la côte ; il est notamment assez commun dans la région de Beyrouth [ DE SAULCY, BOURGUIGNAT, J. DE MorGaN |. 1. 11 dit seulement : « Hab. in fontibus Libani superioris ». 2. DRAPARNAUD (J. R.). — Tableau des Mollusques terrestres et flu- viatiles de France ; 1801, p. 30 et 37. 3. MüLLER (O.F.). — Vermium terrestrium et fluvialium historia ; seu animalium Infusoriorum, Helminthicorum et Testaceorum non marino- rum succincta historia; 1, 177%, p. 177. 1846. 1852. 1853. 1854. 1855. 1865. 1874. 1879. 1883. 1884. 1885. 1889. 1 — 434 — $ 1. — ERICIA Moquin-Tandon!. Cyclostoma ( Ericia) Olivieri Sowerby. PI--XNI, fig 148, Cyclostoma Olivieri Sowerby, in : Pfeiffer, Cyclostomacea; in : Martini et Chemnitz, Syslemat. Conchylien- Cabinet; p.156, n° 169, taf. XXI, fig. 20-21. . Cyclostoma Olivieri de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoo- logie; p. 144, n° 22. . Cyclostoma syriacum Zeigler, in : de Charpentier, loc. supra cit.; p. 144. . Cyclostoma Olivieri Pfeiffer, Monogr.pneumonop.vivent.; Suppl; lp: 4122; Cyclostoma orientale Rossmässler, teste Pfeiffer, Loc. supra cit. ; p. 122. Cyclostoma Olivieri Bourguignat, Catalogue Mollusques terr. fluc. de Sauley Orient; p. 61. Cyclostoma Olivieri Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p_40Mne"17; Cyclostoma Olivieri Roth, Malakozoolog. Blätter ; I, p. 47, n° 1. Cyclostoma Olwvieri Tristram, Proceedings Zoological Society of London, p. 540, n° 93. Cyclostoma Olivieri Martens, Vorderasiatische Conchylien; p. 29, taf. V, fig. 35, et p. C5. Cyclostoma Olivieri Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süswasser-Mollusken ; VE, p. 51, taf. CLX VI, fig. 1678- 1680. Cyclostoma Olivieri Boettger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde; XXII, p. 1%, n° 52. Cyclostoma Olivieri Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Ter- restrial and Fluviatile Mollusca, p. 196, n°153. Cyclostoma (Ericia) Olivieri Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; V, p. 104, n° 1. Cyclostoma Olivieri Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 79 et S7. MOQuIN -TANDON (A.), in : PaRTIOT (L.). — Mémoire sur les Cycla- tomes ; Toulouse, 1848, p. 24. SE 1898. Ericia Olivieri Kobelt et Môllendortf, Catalog d. gegenwaärtig lebend bekannten Pneumonopomen: Nachrichtsblatt d. Deut- schen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 180 (tirés à part, p. S#). 1910. Cyclostoma (Ericia) costulatus var. Olivieri J. de Morgan, Bulletin de la délégation en Perse; 1, p. 28. 1912. Cyclostoma (Ericia) Olivieri Germain, Bulletin Muséum Hist, natur. Paris, p. 450, n° 270. Les échantillons recueillis par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE sont bien typiques ; quelques-uns sont de grande taille puisqu'ils atteignent jusqu'à 20 millimètres de hauteur maximum pour 17 millimètres de diamètre maximum et 12 millimètres de diamètre minimum. La forme reste peu variable : c'est à peine s'il est possible de distinguer quel- ques individus, d'ailleurs peu nombreux, chez lesquels la spire est un peu surbaissée. La coloration, également bien constante, est généralement d'un rouge vineux ; quelques spécimens sont cependant violacés. Le test est solide, bien que médiocrement épais ; les pre- miers tours sont presque lisses; les autres sont ornés de stries longitudinales assez fortes, onduleuses et obliques, coupées de stries spirales très saillantes et assez irrégu- lièrement espacées. Le développement de la coquille offre d'intéressants carac- lETES Les très jeunes spécimens [pl. XVI, fig. 1, 2, 3] ont une spire proportionnellement moins haute, avec les premiers tours bien plus globuleux-convexes ; le péristome n'est pas continu : l'ouverture arrondie, mais notablement élargie dans le bas, présente des bords marginaux bien convergents, relativement espacés et réunis par une faible callosité. Dès ce stade du développement, la sculpture est fortement mar- quée, les cordons spiraux du dernier tour étant très saillants jusqu'au péristome. La coquille n’atteint alors que de 3 à o millimètres de hauteur. Elle grandit en conservant ces caractères ; mais la spire s'allonge un peu et le test devient plus résistant. C'est seulement lorsque l'animal atteint son == 486 — développement presque complet que les bords marginaux se rejoignent ; le péristome est alors continu | pl. XVI, fig. 7] et, dans les individus parfaitement adultes, il se détache nettement du dernier tour de spire | pl. XVI, fig. 8]. Le Cyclostoma Olivieri Sowerby n'est bien certainement qu'une variété du Cyclostoma costulatum Zeigler !. Je par- tage absolument, à ce point de vue, l'opinion de J. be Mor&an © ; j'ai seulement conservé, pour la commodité de l'exposition, la dénomination de Cyclostoma Olivieri So- werby. L'espèce de SowerBy se sépare du Cyclostoma costulatum Zeigler par sa taille plus grande, son opercule paucispiral ne comptant que quatre circonvolutions * et sa coloration différente. Ce n’est, en réalité, qu'une variété représentative, propre à la Syrie, du Cyclostoma costulatum Zeigler dont le domaine géographique comprend, non seulement tout le littoral sud de la mer Noire et l'Asie-Mineure, mais encore la Caucasie, le Turkestan et le nord de la Perse en Asie; la Valachie, la Serbie et la Bulgarie en Europe. Il faut encore considérer comme variété du Cyclostoma costulatum Zeïigler le Cyclostoma glaucum Sowerby *, qui habite également l’Asie-Mineure et la Transcaucasie et qui ne se distingue guère que par ses costulations spirales plus fines et plus serrées. Ces deux Cyclostomes vivent souvent dans les mêmes localités et pénètrent le domaine du Cyclo- stoma elegans Müller, mais sans qu'il puisse y avoir con- fusion avec cette dernière espèce. 4. ZeiGrer, in : RossmassLer. — Jconographie der Land- und Siüss- wasser-Mollusken ; 1, 1835, fig. 395. 2. MorGan (J. DE). — Études sur la faune malacologique terr. et fluv. de l'Asie Antérieure; 1, Cyclophoridae, Cyclostomidae, Auricu- lidae; Bulletin de la délégation en Perse; 1, 1910, p. 25 et suiv. 3. Il y aurait, au contraire, toujours cinq ou six circonvolutions chez le Cyclostoma costulatum Zeigler. Ce caractère n’a malheureuse- ment pas grande valeur. k. SoWERBY. — Thesaurus Conchyliorum, or Monographs of Genera of Shells ; 1, part. III, 1843, p. 100, n° 28, pl. XXIV, fig. 39. HOT — Quant au Cyclostoma caspicum Mousson !, il convient de le rapporter à la variété kyrcana Martens? du Cyclostoma costulatum Zeigler. Cette variété, qui suit le littoral sud de la mer Caspienne et qui présente une forme dislans Wes- terlund#, se distingue par la hauteur proportionnellement plus grande de la coquille, la petitesse de l'ombilic et le nucléus remarquablement gonflé *. LOCALITÉS : Rochers maritimes, près de l'embouchure de la rivière du Chien, aux environs de Beyrouth [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Beit-Méri (Liban), entre 600 et 800 mètres d'altitude [ Henri GaDeAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Cyclostoma Olivieri Sowerby est particulier à la Syrie. 1. Moussox (A.). — Coquilles recueillies par M. le D' Sievers dans les contrées transcaucasiques ; Journal de Conchylioiogie; XXIV, 1876, p. 46, n° 41, pl. IV; fig. 2. 2. Martens (D' E. von). — Ueber Vorderasiatische Conchylien nach den Sammlungen des Prof. Hauschknecht; Cassel, 1874, p. 30 [Cyclo- stoma costulatum var. Hyreanum |. 3. WesrTerLunp (C. A.). — Beitr. zur Molluskenf. Russlands ; 1897, p. 128 | Cyclostoma hyrcanum var. distans]. Habite le Caucase. k. On trouvera, dans le travail précédemment cité de M. J. be Mor GAN, de nombreuses indications concernant Île modus vivendi et la répartition géographique des divers Cyclostomes de l'Asie-Antérieure. Ce savant, avec lequel je suis absolument d'accord sur cette question, considère qu'il n'y a qu'une seule espèce très polymorphe, le Cyclo- stoma costulatum Zeigler, présentant un certain nombre de variétés. Il admet les suivantes : « Cyclostomus (Ericia) costulatus (Zeigler ). » Var. hyrcanus (von Martens). » Var. glaucus (Sowerby). » Var. Olivieri (Sowerby) ». [J. ve MorGan, loc, supra cit.; 1910, p. 29]: 99 — 438$ — Famille des BYTHINELLIDÆ. La famille des BYTHINELLIDÆ est représentée, en Syrie eten Palestine, par les trois genres Bylthinia, Amnicola et Bythi- nella. Un peu plus au nord, aux environs d'Adana, en Cilicie, le D° O. BoETTGER a signalé la présence du genre Paulia!, connu par une seule espèce, le Paulia exigua Boettger ?, très petite coquille dont la longueur ne dépasse pas 1 1/8 millimètre et le diamètre maximum 3/8 de millimètre. Genre BYTHINIA Gray, 1821 *. Voici, avec les références originales, les espèces de By- thinia connues en Syrie et en Palestine : Bythinia (Elona) sidoniensis Mousson *. Bythinia (Elona) phialensis Conrad. Paludina Phialensis Conrad, in : Lynch, Ofjicial report of the United States Expedition Dead Sea and river Jordan: 1852, p. 229, pl. XXI, fig. 130. Cette coquille est à peu près inconnue. Voici la très courte description de Conrap et les remarques qui l'accompagnent : 1. Le genre Paulia a été créé par BourGuiGNaT en mai 1882 | Paulia, ou description d'un nouveau genre de Mollusques habitant la nappe d'eau des puits de la ville d'Avignon]; quelques mois plus tard, NicoLas, qui avait découvert ces coquilles, les décrivait à nouveau sous le nom de Atenionia | NicoLas. — Quelques notes sur le genre Avenionia, nouveau Mollusque découvert dans les puits et les eaux souterraines du sous-sol de la ville d'Avignon; Mémoires Académie Vaucluse ; 15 juillet 1882, p. 159-168 |. 2. BoerrGEerR D 0.). — Die Konchylien aus den Anspülungen des Sarus-Flusses bei Adana in Cilicien ; Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft; juillet 1905, p. 118, n° 36, taf. 2 A, fig. S a-c. 3. Gray. — Natur.arrang. Molil. in Medic. reposit.; XV, 1821, p. 232 et 239 | Bithinia (sans carac.) |. , Je ne donne pas d'indications bibliographiques pour les espèces décrites dans la suite de ce travail. — 439 — « Turrited, volutions five, regularly rounded ; suture profoundiy impressed ; base umbilicated ; aperture ovate ; labium reflected ; labrum slightly reflected. » Local. : Lake Phiala. » This is a small species without any prominent cha- racter. It is thin and fragile and has traces of a pale-brown epidermis ». Il semble, d'après ces caractères et l'examen de la figure, que le Bythinia phialensis Conrad se rapproche surtout du Bythinia sidoniensis Mousson dont il diffère par sa fente ombilicale, l'espèce de Mousson étant imperforée. Les autres caractères concordent bien dans les deux cas, et si l’iden- tité des Bylhinia phialensis Conrad et Bylhinia sidonien- sis Mousson est démontrée, il faudra adopter le premier de ces noms qui est le plus ancien. Bythinia (Elona) badiella Parreyss. Paludina badiella Parreyss, in : Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient; 1854, p. 49. Cette espèce diffère du Bythinia (Elona) sidoniensis Mousson par sa forme notablement plus globuleuse, sa spire conique, beaucoup moins élevée et sa suture moins profonde. Elle est connue des environs de Damas et de Der- el-Hamar, dans le Liban | A. Mousson |; du lac de Homs et du lac de Tibériade [ Ta. Barrois]; enfin des marécages d'Aïn-el-Musaieh et du Nahr-el-Leboueh { Ta. BarRois |. Bythinia (Elona) Hawaderiana Bourguignat. Bythinia (Elona) Saulcyi Bourguignat. Bythinia Saulcyi Bourguignat, Catalogue ras. Mollusques terr. flur. Sauley Orient; 1853, p. 63, pl. IE fig. 43-45. Coquille de petite taille (hauteur 6 millimètres ; diamètre 3 1/2 millimètres), de forme ventrue, se rapprochant sur- tout du Bythinia Hawaderiana Bourguignat dont elle dire n'est peut-être qu'une variété caractérisée par son test recou vert d'un épiderme noir verdâtre orné de petites lignes trans- versales plus foncées. Le Bythinia Saulcyi Bourguignat a été recueilli, par F. pe SauLcy, dans les mares et les flaques d'eau des environs de Baalbek. A côté du Bythinia Saulcyi Bourguignat se placent quel- ques espèces encore douteuses décrites par A. LocARD d’après les types de J. R. BoURGUIGNAT conservés au Musée d'Histoire naturelle de Genève. Ces espèces sont les suivantes : Bythinia (Elona) heliopolitana Bourguignat. Bythinia Heliopolitana Bourguignat, in : Locard, Revue suisse de Zoologie et Annales Musée Hist, natur. Genève; 11, 189%, p. 92 et 120, pl. V, fig. 14. Cette espèce vit aux environs de Baalbek (Syrie). Elle se séparerait du Bythinia Saulcyi Bourguignat par sa taille plus forte, son ombilic plus ouvert, son dernier tour mieux arrondi dans le haut et son opercule plus profondément enfoncé dans l'ouverture. Bythinia (Elona) damascensis Bourguignat. Bythinia Damasci Bourguignat, in : Locard, loc. supra cit. ; 1, 1894, p: 92 et424/ pl'NVIs per De forme plus régulièrement ovoide que le Bythinia Saulcyi Bourguignat, avec une spire plus courte, un der- nier tour plus allongé et un ombilic moins ouvert, cette Bythinie a été recueillie aux environs de Damas (Syrie). [ Collection J. R. BoURGUIGNAT |. Bythinia (Elona) succinea Locard. Bythinia succinea Locard, loc. supra cit.; 11, 189%, p. 92 et 122, pl. VL fig. 7. Coquille de forme plus élancée que le Bythinia Sauleyi ET Bourguignat, remarquable par son test dont la coloration rappelle celle du Succinea oblonga Draparnaud. Il en existe une variété minor Locard et une variété curla Locard, de forme plus trapue. Le type et les variétés ont été découverts aux environs de Beyrouth (Syrie) [| Collection J. R. Bour- GUIGNAT |. Bythinia (Elona) elæca Bourguignat. Bythinia elæca Bourguignat, in : Locard, loc. supra cit. ; 11, 1894, p. 93 et 128, pl. VI, fig. 16. Cette petite coquille (longueur : 3 millimètres ; diamètre maximum : 3 millimètres) est remarquable par sa forme subsphérique rappelant celle du Bythinia slossichiana Le- tourneux !, de l’île de Corfou. Elle s'en sépare par sa taille plus petite, son dernier tour mieux arrondi-globuleux ; son ombilic plus large et ses tours supérieurs moins étagés, séparés par des sutures moins profondes. Le Bythinia elæca Bourguignat habite le Bahr-el-Houlé (Syrie) [ BOURGUIGNAT |. Enfin signalons, pour être complet, que J. R. BOURGUIGNAT a indiqué le véritable Bythinia (Elona) rubens Menke dans le Bahr-el-Houlé, les environs de Baalbek, de Sagda et de Damas (Syrie) ?. Il est à peu près certain qu'il ne s’agit ici que d'échantillons du Bythinia sidoniensis Mousson qui est, de beaucoup, l'espèce la plus répandue en Syrie. 1. LETOURNEUX, in : Locarp (A.). — Les Bythinia du système euro- péen. Révision des espèces appartenant à ce genre, d'après la collec- tion Bourguignat; Revue suisse de Zoologie et Annales du Musée d'Hist. natur. de Genève; 11, 189%, p. 91 et THIS, pl. V, fig. 7 | Bythinia Stos- sichiana |. 2. In : Locarp (A.). — Loc. supra cit. ; II, 1894, p. 92. — 442 — $ 1. — ELONA Moquin -Tandon, 1855 1. Bythinia (Elona) sidoniensis Mousson. PI. XXI, fig. 20-24. 1853. Bithinia rubens Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient : p. 62°. 1856. Bithinia rubens Bourguignat, Aménités malacologiques ; 1, p. 186 [non MENKE |. 1861. Bithynia rubens var. sidoniensis Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 56, n° 58. 1874. Bithynia rubens Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 66 {non MEXKE |. 1886. Bythinia ( Elona ) rubens var. sidoniensis Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; VI, p. 21. 1889. Bithynia rubens Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 79 ! non MEXKE |. 1891. Bythinia sidoniensis Kobelt, {n : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsiwasser-Mollusken ; NV, p. 71. 489%. Bithinia sidoniensis Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 347 (tirés à part, p. 19). 189%. Bythinia Sidoniensis Locard, Revue Suisse Zoologie et Annales Musée IList. natur. Genève ; I, p. 92. 1912. Bylhinia (Elona) Sidoniensis Germain, Bullelin Muséum Hist, natur. Paris ; n° 7, p. 450, n° 271. Assez longtemps confondue avec le Bylthinia rubens Menke, qui vit en Sicile, cette espèce s'en distingue par des caractères constants. La spire du Byfhinia sidoniensis Mousson est toujours plus élancée ; le dernier tour propor- 1. MoqQuiN-TaNDox (A.). — Histoire naturelle des Mollusques terrestres el fluviatiles de France ; 1, 1855, p. 516, et 527. 2. Non Paludina rubens Menke | Synopsis methodica Molluscorum etc. ; 1830, p. 1934] qui est le Paludina ferruginea de Cgisrorort et JAN [Catalogus in IV sectiones, ete. 1832, p. 5] et le Paludina rubens de Puicippr | Enumeratio Molluscorum Siciliæ, ete., 1, 1836, p. 148, tav. IX, fig. 4], espèce de la Sicile. 0 — tionnellement plus haut, moins ventru; l'ouverture est ovalaire et non subcirculaire ; enfin la coquille du Bythinia rubens Menke est toujours très nettement ombiliquée, tandis que celle du Bythinia sidoniensis Mousson est imperforée. Le Bythinia sidoniensis Mousson remplace, dans les rivières de la Syrie, le Bylhinia tentaculata Linné, si abon- dant dans les eaux douces de l'Europe centrale et occiden- tale. Il est d’ailleurs aussi polymorphe que cette dernière espèce. Je figure ici un assez grand nombre de spécimens (pl. XXI, fig. 20-24) qui font saisir ce polymorphisme et montrent qu'il existe des mutations elala, subventricosa, ventricosa où même perventricosa plus où moins nettes, mais reliées entre elles par d'insensibles passages. Voici, exprimées en millimètres, les dimensions prin- cipales de quelques spécimens bien adultes : Hauteur. ÿ| re 0 19 LA RES CR RE SOIR LE Diamètre maximum 5) — 514/2— 51/2 — 6 — 51/2 — Diamètre minimun . . 33/4 — 4 — — 41/4 — 4 — Hauteur de l'ouverture. 4 — 31/2 — 4 — 4 — 41/2 — Diamètre de l'ouverture. 21/2 — 3 — 3 — 31/2 — 3 — Les sutures sont toujours profondes ; mais, chez quelques individus, elles sont encore accentuées par la forme des tours nettement étagés. Ce caractère atteint son maximum de développement dans la mare d'Addous, près de Baalbek, où certains spécimens, recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, ont des tours paraissant presque détachés les uns des autres (pl. XXI, fig. 24). La mutation perventricosa s'observe assez souvent : ici le dernier tour est proportionnellement énorme, constituant presque toute la coquille si on regarde cette dernière du côté apertural (pl. XXI, fig. 20). Rencontré isolément, un tel échantillon serait, à bon droit d'ailleurs, considéré comme espèce distincte par la majorité des malacologistes. Dans le cas présent il s’intercalle, très naturellement, dans la série, PR SS Æ> LOCALITES : Ruisseaux dans les terrains marécageux à l'embouchure du fleuve, près de Beyrouth | PÈRE CLAINPANAIN |. Mare d’Addous, près de Baalbek, vers 1100 mètres d'’al- titude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans un ruisseau de la plaine, près de Baalbek, à environ 1100 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |]. Marécages à Damas, vers 690 mètres d'altitude | Henri GADEAU DE KERVILLE |. Dans les marettes à Hidachariyé, au bord du Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans les alluvions, à Hidachariyé, sur le bord de marettes auprès du Barada | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans le Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Dans un ruisseau communiquant avec le Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans un fossé de la région verdoyante de Damas | HENRI GADEAU DE KERVILLE |]. Dans un ruisseau à Koutaïfé, au nord-est de Damas [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans un fossé à Djéroud, au nord-est de Damas | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Bythinia sidoniensis Mousson est une des espèces les plus abondantes dans les ruisseaux, les mares, les fossés et les petits lacs de la Syrie. Il joue, dans ces régions, le rôle du Bythinia tentaculala Linné dans nos eaux douces de France et il est tout aussi commun. D Bythinia (Elona) hawaderiana Bourguignat. PI. XXI, fig. 18-19. 1853. Bithinia Hawaderiana Bourguignat, Cataloque rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient ; p. 63. pl. Il, fig. 46-47, 1856. Bithinia Hawaderiana Bourguignat, Aménités malacologiques ; [F0 189: 1874. Hydrobia Hawaderiana Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 66. 1883. Bithynia Hawadieriana Boetiger, Bericht des Offenbacher Vereins für Naturkunde ; XVI, p. 176, n° 53. 1884. Bithinia hawadieriana Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Terrestrial and Fluviatile Mollusca ; p. 196, n° 157. 1886. Bythinia ( Elona) hawaderiana Westerlund, Fauna der paläarct, region Binnenconchylien : VI, p. 21, n° 27. 1889 Bythinia Hawadieriana Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deut- schen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 87. 1894. Bythinia Hawadieriana Locard , Revue Suisse Zoologie et Annales Musée Hist. natur. Genève ; 11, p. 92. 1911. Bythinia (Elona) Hawaderiana Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; XVI, p. 65. 1912. Bythinia (Elona) hawaderiana Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; XVIII, n° 7, p. 451, n° 274 Coquille de forme conoïde-ovalaire, un peu haute ; spire assez élevée, composée de 4-5 tours bien convexes, à crois- sance rapide, séparés par des sutures profondes et peu obli- ques ; sommet obtus, lisse ; dernier tour grand, globuleux- ventru, à peine descendant à l'extrémité, ouverture oblique, ovalaire-allongée, très anguleuse en haut, bien arrondie en bas, largement et régulièrement convexe extérieurement ; bord columellaire convexe, à peine réfléchi sur l’ombilic qui reste très visible, en forme de fente relativement étroite ; péristome continu, légèrement détaché de l’avant-dernier tour. Opercule assez enfoncé, à nucleus subcentral ; stries con- centriques fortes et irrégulières. 56 et y Hauteur : 4 1/2-5 1/2 millimètres ; diamètre maximum : 3 1/2 - 4 millimètres ; diamètre minimum : 2 3/4-3 1/4 millimètres ; hauteur de louverture : 2 1/2 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 1 3/4 millimètres. Test assez mince, un peu fragile, subtransparent, d'un jaune ambré terne, quelquefois d'un gris bleuté ; stries fines, délicates, obliques, irrégulières, avec quelquefois, au der- nier tour, des stries spirales extrêmement fines près de la suture. Cette espèce se distingue facilement du Bythinia sido- niensis Mousson par sa forme générale plus élancée ; sa spire plus haute ; son test plus délicat, orné d'une sculpture plus fine; mais surtout par sa coquille toujours très nette- ment ombiliquée. Variété albocincta Germain, 700. var. 1911. Bythinia ( Elona) Haiwaderiana var. albocincta Germain, Bul- letin Muséun Hist. natur. Paris ; XVI, p. 65. 4912. Bythinia (Elona) hawaderiana var. albocincta Germain, Bulle- tin Muséum Hist. natnr. Paris; XVHT, p. #51. Coquille de même taille que le type; spire composée de 4 1/2 tours un peu moins convexes séparés par des sutures moins accentuées ; dernier tour orné d'une bande médiane assez étroite, blanche ou légèrement jaunâtre, continuée en dessus. Test plus délicat, très finement strié, d'un corné clair, le sommet et les premiers tours rougeûtres. Sur le bord des marettes, à Hidachariyé, au bord du Baraba, rivière de la règion verdoyante de Damas, entre 610 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADpEAU DE KERVILLE |. Le type reste peu variable : seule, la spire est susceptible d'un léger polymorphisme portant sur la convexité plus ou moins grande des tours. — 447 — LOCALITÉS : Mare d'Addous, près de Baalbek, vers 1100 mètres d’al- titude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sur le bord des marettes, à Hidachariyé, au bord du Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude { HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Marettes à Hidachariyé, au bord du Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d’al titude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Ruisseau à Koutaïfé, au nord-est de Damas [| HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Bylhinia hawaderiana Bourguignat est une espèce spéciale à la Syrie. Elle habite, notamment, le Bahr-el-Houlé, les environs de Saïda | CL. DE SAULCY, GAILLARDOT | et de Baalbek | E. ScHumacKER, in : O. BoETTGER |. Genre AMNICOLA Haldeman, 18401. CLEssIN ? et WESTERLUND * ont adopté, pour ce genre, le nom de Pseudamnicola proposé, en 1878, par PauLucci * pour les Amnicoles de la faune européenne. C'est avec raison que BourGuIGNAT * a fait observer que le genre Pseudamni- 1. HaLpEMAN (S. . — Monograph on the fresh-waler univalve Mol- Lusea of the United States ; 1°" livraison, Juillet 1840. Sur la couver- ture; « Amnicola, shell as in Paludina ; head exposed, foot emarginate ; inhabits running waters, under stones ». 2. CLESSIN (S.. — Deutsche Excursions-Mollusken - Fauna ; 3 livrai son, 1877. 3. WESTERLUND (C.-A.). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; VI, 1886, p. 29 et 69. k. Pauzuccr. — Matériaux pour servir à l'étude de la faune mala- cologique terrestre et fluviatile de l'Italie et de ses îles ; ISTS, p. 48. 5. BouräuiGNaT (J.R.). — Etude Sur les noms génériques des petites Paludinidées à opereule spirescent suivie de la deseriplion du nouveau genre Horatia :; 1887, p. 33. — 448 — cola ne peut être accepté, puisque les Amnicoles d'Europe et d'Amérique présentaient les mêmes caractères génériques. M. HENRI GADEAU DE KERVILLE n'a recueilli aucune espèce de ce genre; mais un certain nombre d'Amnicoles ayant été signalées en Syrie et en Palestine, je crois utile d'en donner ici la liste avec les références originales. Amnicola byzantinensis Parreyss. Paludina Byzanthina Parreyss, in : Küster, Palud. in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; 1853, p. 61, taf XT, fig. 19-20. Cette espèce vit à Brousse, en Anatolie, et dans les sources de Bonnhar-Bay, au fond du golfe de Smyrne. Il est pro- bable qu'on la retrouvera dans le nord de la Syrie. Amnicola hebraica Bourguignat. Bithinia Hebraica Bourguignat, Aménilés malacologiques ; 1, 1856 D 1812pl XV, Mie-7-0; Espèce découverte aux environs de Saïda (Syrie) par GAILLARDOT. Amnicola Gaillardoti Bourguignat. Bithinia Gaillardoti Bourguignat, Aménilés malacologiques ; 1, 1856, DAT pl NP He MOT La description donnée par BouRGUIGNAT n'est pas très exacte. L'auteur donne à son espèce 2 millimètres de hau- teur pour ] millimètre de diamètre; mais l'on trouve, fré- quemment, des échantillons qui atteignent le double. D'autre part, la spire n’est pas déviée comme l'indique la figure. Environs de Saïda, en Syrie [ GAILLARDOT, RoTH|. Amnicola Moquini Bourguignat. Bithinia Moquiniana Bourguignat, Aménités malacologiques ; 1, 1556, p. 148, et 185, pl. VIIL, fig. 14-15. La coquille de cette espèce est beaucoup plus ventrue-glo- — 449 — buleuse que celle des Amnicoles précédentes. Je lui rapporte, en synonyme, l'Amnicola Putoni Bourguignat!. Il est, en effet, impossible de considérer ces deux coquilles comme spécifiquement distinctes et le seul examen des figures don- nées par BourGuIGNAT lui-même conduit de suite à ce résul- tat. Elles proviennent, toutes deux, des environs de Saïda, en Syrie, où elles ont été recueillies par GAILLARDOT. Il n'est d’ailleurs pas prouvé que l’'Amnicola Moquini Bourguignat soit une bonne espèce : il pourrait très bien n'être qu'une variété ventricosa d’une des Amnicoles qui vivent dans les eaux douces de Saïda, peut-être de l'Amnicola Gaillardoti Bourguignat. Genre BYTHINELLA Moquin-Tandon, 1855°. En dehors du Bythinella longiscata Bourguignat dont je parlerai plus loin, deux espèces de ce genre, décrites par Pu. DAUTZENBERG, habitent la Syrie. La première est la Byfhi- nella palmyrensis Dautzenberg *, recueilli par Barrois dans la rivière Ephéca, à Palmyre, et qui se sépare du Bythinella longiscata Bourguignat par sa spire moins allongée, ses tours plus convexes et son test lisse. La seconde est le Bythinella contempta Dautzenberg*, également dé- 4. BourGuIGNaT (J.R.). — Aménités malacologiques ; 1, 1856, p. 149, pl. XV, fig. 5-6 (Bithinia Putoniana). Le nom de Moquiniana étant imprimé le premier (p. 148), est celui qui doit être adopté. 2 Moquix-TanpoN (A.). — Observations sur les genres Paludine et Bithinie; Journal de Conchyliologie; 11, 1821, p. 235 (note) et Histoire Mollusques terr. fluv. France ; IT, 1855, p. 516. [— Hydrobia HARTMANN. — System der erd und flussmollusken der Schweitz und in benach- batter lander:; Neue Alpina ; 1821, 1, p. 258; non Hydrobia Leach, 1817]. 3 DaurzENBERG (Pa ). — Liste des Mollusques terrestres et fluvia- tiles recueillis par M. Ta. Barrois en Palestine et en Syrie; Revue biologique Nord France; VI, 189%, p. 348, fig. 4 (tirés à part, p. 20, fig. 4) [ Bithinella Palmyræ]. 4. DAUTZENBERG (PH.). — Loc. supra cit. ; 1894, p. 348, fig. 3 (tirés à part, p. 20, fig. 3) [ Bithinella contempta |. — 450 — couvert par TH. Barrois, et qui vit dans le Nahr-el-Haroun, dans les marécages d'Aïn-el-Musaieh, dans les ruisseaux de Damas, et dans le Jourdain, au gué de EI-Tell. Bythinella longiscata Bourguignat. 1856. Bithinia longiscata Bourguignat, Revue et Magasin Zoologie : p. 20 pl. AVE. 42213; 1856. Bithinia longiscata Bourguignat, Améniles malacologiques : L, p. 148 et 485, pl. VIL, fig. 12-13. 1865. ? Bythinia ( Hydrobia ) longiseata Frauenfeld, Verhandlungen d. K. K. Zoolog.- Botan. Gesellschaft Wien: XIV, p. 623, n° 501 (tirés à part, p. 63, n° 501). 1874. Hydrobia longiscata Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 66. IS86. Paludinella (Hydrobia) longiscata Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; VE, p. 40, n° 53. 1912. Bythinella longiscata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris: XNIII, n° 7, p. 491, n° 279 Coquille petite, subconique allongée; spire composée de 6 tours convexes à croissance régulière, séparés par des sutures assez profondes; dernier tour médiocre, nettement convexe, n’atteignant pas la 1/2 hauteur totale de la coquille ; ouverture pyriforme-allongée, très anguleuse en haut, bien arrondie en bas; bord columellaire réfléchi sur lombilic qui est réduit à une fente étroite, plus ou moins recouverte; péristome continu, légèrement épaissi. Longueur : 4 millimètres; diamètre maximum : 1 1/2 mil- limètre ; diamètre minimum : 1 1/3 millimètre; hauteur de l'ouverture : 1 1/4 millimètre; diamètre de l'ouverture : 3/4 millimètre. Test mince, fragile, transparent, d'un corné hyalin un peu brillant, orné de stries longitudinales extrêmement fines et délicates, un peu serrées et irrégulières. — 491 — LOCALITÉS : Alluvions sur le bord de marettes auprès du Barada, rivière de la région verdoyante de Damas, à Hidachariyé, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Ruisseau à Kousseir, dans la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Bythinella longiscata Bourguignat a été découvert par GAILLARDOT aux environs de Saïda (Syrie). Il n'avait pas été retrouvé depuis. Une espèce voisine, le Bythinella lactea Parreyss?, vit en Perse, notamment aux environs de Mossoul. Famille des MELANIIDÆ, La famille des MELANnDÆ est presque exclusivement représentée, en Syrie et en Palestine, par les genres Melania de Lamarck, et Melanopsis de Férussac. Le genre de Mela- nopsis y montre un grand nombre de formes appartenant à quelques espèces extrêmement polymorphes, tandis que le genre Melania n'y développe que le seul Melania lubercu- lata Müller. C'est aux recherches de M. Barrois que l'on doit la con- naissance d’un genre de Mélaniens nouveau pour la faune syrienne : le genre Pyrgula de Cristofori et Jan. L'unique espèce, Jusqu'ici connue, a été décrite par M. PH. DAUTZEN- 1. Le Bythinella elongata Bourguignat vit, dans cette localité, en compagnie de très jeunes Melania tuberculata Müller. 2. Panreys, in : Kusrer. — Gattung Paludina, in : Marrixt et CHEuxirz. — Systemat. Conchylien-Cabinet : 1852, p. 50, taf, X, fig. 5-6 | Paludina lactea |. BERG sous le nom de Pyrgula Barroisi!. C'est une coquille de petite taille, atteignant 3 4/5 millimètres de hauteur et 1 1/2 millimètre de diamètre, mince, translucide, dont la spire est composée de sept tours à croissance régulière et fortement carénés un peu au-dessus de la suture. L'ouver- ture est arrondie, un peu anguleuse en haut et en bas, haute de 1 1/5 millimètres et large de 1 millimètre. Enfin, le test, presque lisse, un peu luisant, est d'un gris verdâtre uni- forme. Cette très intéressante espèce a été draguée par M. Barrois, dans le lac de Tibériade, par 25 mètres de pro- fondeur. Il est très probable qu'il faut lui rapporter le Pyr- gula que BLANCKENHORN ? a défini sous le nom de Pyrgula cf. Eugeniæ Neumayr* et qui a été recueilli dans l'Oronte*. 4. DAUTZENBERG (P4.). — Liste des Mollusques terr. et fluv. recueillis par M. Tu. Barrois en Palestine et en Syrie; Revue biolo- gique Nord de la France; VI, 189%, p. 345, fig. 2 (tirés à part, p. 17, fig. 2). 2. BLANCKENHORN (D' M.). — Beitrag zur Kenntniss der Binnen- conchylien - Fauna von Mittel - und Nord -Syrien; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malokozoolog. Gesellschaft ; p. 76, 80 et 88. 3. NEUMAYR, in : ZiTTEL. — Handbuch der Paläontologie ; X, part. 2, p. 230, fig. 320 a. 4. Un peu au nord de la Syrie, aux environs d'Adana, en Cilicie, vit un autre type de la famille des Mecaxupæ, le genre Lartetia. Le D' O. BorrrGEr a décrit trois espèces de ce genre : Lartetia sarana Boettger [Die Konchylien aus den Auspülungen des Sarus-Flusses bei Adana in Cilicien; Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesell- schaft; Juillet 1905, p. 114, n° 33, taf. 2 A, fig. 5 a-e |. Lartetia sodalis Boettger [ loc. supra cit. ; 1905, p. 117, n° 34, taf. 2 À, fig. 6 a-c] et Lartetia compacta Boettger [ loc. supra cit. ; 1905, p. 117, n° 35, taf. 2A,fig. 7a-c|].1l est particulièrement intéressant de retrouver, en Asie-Mineure, le genre Lartetia qui semblait jusqu'ici confiné dans l'Europe moyenne. —— 493 — Genre MELANIA de Lamarck, 1891 Æ, $ 1. — MELANOIDES Olivier, 18042. [STRIATELLA Brot ]:. Melania (Melanoides) tuberculata Müller. PI. XVII, fig. 12-13. 1774. Nerita tuberculata Müller, Verm. terr, et fluv. histor, : IE, p. 191. 1779. Strombus tuberculatus Schrôter, Geschichte der Flussconchylien ; P. 313. 1779. Strombus costatus Schrôter, loc. cit. ; p. 374, taf. VIIL, fig. 14. 1386. Nerita tuberculata Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; IX, p. 189, taf. CXXXVI, fig. 1261-1262. 1804. Melanoides fasciolata Olivier, Voyage empire Oltoman ; H, p. 40, atlas [2° livr., 1807], pl. XXXI, fig. 7. 1822. Melania fasciolata de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres ; VI, part. IT, p. 174. 1823. Melania fasciolata Cailliaud, Voyage à Meroë; IV, p. 264, atlas IEP ALX "Het8: 1834. Melania virgulata Quoy et Gaimard, Voyage Astrolabe ; Mollus- ques; LIT. p. 144, atlas, pl. LVI, fig. 1-4, 1838. Melania fasciolata de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres ; ed. II. [ par Desxayes], VIIL, p. 434. ‘ 4. Lamarck (J. B. pe). — Système des Animaux sans Vertèbres, ou tableau général des classes, des ordres et des genres de ces animaux ; etc. ; 1801, p. M1; — et : Extrait du cours de Zoologie du Muséum d’'His- toire naturelle sur les Animaux sans Vertèbres, présentant la distribution et La classification de ces animaux, les caractères des principales divi- sions, el une simple liste des genres ; 1812, p. 116. 2. Orivier (G. A.). — Voyage dans l'empire Ottoman, l'Égypte el la Perse; IL, 4804, p. 40 : «La quatrième [espèce de coquille du Ka- lidje, Melanoides fasciolata |, parait devoir former un genre nouveau dont plusieurs espèces sont dans les collections : il diffère de la Mela- nie par le défaut d’échancrure de la base ; du Bulime, par l'habitation et l’opercule ; de la Turritelle, par la lèvre non sinuée ». 3. Bror. — Melaniidae, in : MarriNt et CHEMNITZ. — Syslemal. Conchylien-Cabinet ; 1874, p. 195. 4. Non Melania tuberculata Wagner [in : Spix et WAGNER, — Testacea D J1 pt . Melania tubereulata Mousson, Die Land- und Siüssiwasser - Mollis- ken von Java; p. 93, taf. XT, fig. 6-7. . Melania virgulata de Charpentier, Zeitschrift für Malakozooloq. ; p. 144, n° 23. . Melania tuberculata Philippi, Abbild. und Beschreib. Conchyl. ; IT, p. 4, taf. I, fig. 14. . Melania pyramis Buch, in : Philippi, loc. cit. ; 1, p. 172, taf. IV fig. 16. . Melania flammulata Merian, Bericht Naturf. Gesellschaft Basel ; p. 141. Vivipara fasciolala Raymond, Journal de Conchyliologie : WA, p. 326. . Melania tuberculata Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient : p. 65. . Melania tuberculata Roth, Malakozoolog. Blätter : p. 52, n° 1. . Melania Judaïca Roth, Malakozoolog. Blätter ; p. 53, n° 2, taf. II, fig. 1-3. . Melania Layardi Dohrn, Proceed. Zoological Society of London : p. 135. . Melania pyramis Reeve, Conchologia Iconica ; Melania ; pl. XI, fig. 87. . Melania pyramis var. Reeve, loc. cit. : pl. XV, fig. 102. . Melania tuberculata Recve, loc. cit. ; pl. XHE, fig. S7. . Melania punctata Reeve, loc. cit. ; pl. XV, fig. 100. . Melania judaïca Reeve, loc. cit. : pl XV, fig. 103. . Melania Layardi Reeve, loc. cit. : pl. XV, fig. 104. . Melania Tamsii Reeve, loc. cit. ; pl. XV, p. 106. . Melania virgulata Reeve, loc. cit. : pl XVH, tig. 109 a -109 b. . Melania beryllina Brot, Revue et Magas. Zoologie ; pl. XVI, fig. S. . Melania Rothiana Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; D. 61-65: fluviatilia Braziliana , ete. ; 1827, p. 45 | qui est l'Hemisinus tubercu- latus Wagner, espèce du Brésil. Non Melania tuberculata Lea | Trans. Amer. Philosoph. Society ; IV, pl. XV, fig. 31 a, 31 b] qui est le Melania nodata Réeve | Conchologia leonica ; XX, Melana ; 1875, pl. LIV, sp. 422], espèce du Tennesse, États-Unis de l'Amérique du Nord. 1862. 1862. 1862. 1862. 1862. 1863. 1866. 1866. 1868. 1868. 186$. | Le LS) OX | Melania tuberculata Brot, Matériaux pour servir histoire Méla- niens ; 1, p. 51. Melania fasciolata Brot, loc. cit. ; 1, p. 52 Melania virqulata Brot, loc. cit. : 1, p. 52. 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Melania tuberculata Germain, Mollusques lac Tanganyika et ses environs ; p. 649. Melania tuberculata Dautzenberg, Journal de Conchyliologie . LVI, p. 23, pl. I, fig. 4-5. Melania tuberculala Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris RNS D 20916 et 40; — 459 — 1909. Melania tuberculata Pallary, Catalogue faune malacologique Egypte ; p. 67, pl. IV, fig. 23-25. 1910. Melania tubereulata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris: XNIT:. 1910. Melania tuberculata Hesse, Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozool. Gesellschaft ; p. 134. 1912. Melania tuberculata (et variétés : fasciolata, rubropunctata, pyramis, judaica, Rothi) Germain, Bulletin Muséum Hist. nat. Paris; XVIIT, p. 451. n° 284. Le tableau synonymique précédent montre que le Melania tuberculata Müller est une espèce particulièrement poly- morphe à laquelle de fort nombreuses dénominations ont été attribuées : un grand nombre des mutations de couleur, de sculpture, de forme ou de taille de cette Mélanie ont reçu un nom distinct. Le Melania fasciolata Olivier est une mutation ex colore, caractérisée par une coquille ornée de flammules rougeàtres ou brunâtres plus ou moins interrompues. Chez le Melania rubropunctata Tristram le test, trans- parent ou subtransparent, d'un corné clair, est orné de séries transversales de petits points rougetres. Cette coquille vit dans les fontaines qui avoisinent la mer Morte. L'ornementation sculpturale varie dans des proportions plus étendues encore. On sait que le Melania tuberculata Müller présente, à la fois, des côtes longitudinales plus ou moins saillantes et des cordons spiraux parfois très accen- tués. Or, ce double système de sculpture est excessivement polymorphe et, dans certains cas, les cordons spiraux sont les plus importants tandis que, dans d'autres cas, les côtes longitudinales dominent la sculpture décurrente. Chez la coquille nommée Melania pyramis par voN DEM Buscx, les côtes sont nodosiformes sur tous les tours, sauf à la partie inférieure du dernier. Déjà très peu marquées dans la variété ex colore fasciolata Olivier, les côtes lon- gitudinales disparaissent à peu près complètement chez la forme baptisée Melania judaïcensis par Rorx qui, par — 460 — contre, possède des cordons spiraux bien accentués. La sculpture longitudinale prend, au contraire, une importance prépondérante dans la variété Rolht décrite, par Moussont, comme espèce distinete. La forme générale de la coquille permet de distinguer des mutations ventricosa et elongata. Cette dernière, décrite par A. Locarp ?, est assez commune dans le lac de Tibé- riade. C'est une coquille très allongée, où les côtes longitu- dinales dominent la sculpture décurrente et dont le test est tantôt foncé, sans flammules longitudinales ! Locarp |, tantôt « d'un jaune clair avec des ponctuations brunes sur les cor- dons décurrents | DAUTZENBERG | » *. Enfin la taille est également très variable”. La forme 1. Cette coquille diffère encore du Melania tuberculata Müller typi- que par sa forme plus allongée et ses tours moins convexes. Voici, du reste, la diagnose originale de Moussox | Coquilles terrestres et flu- viatiles recueillies par M. le Prof. J.-R. Roth dans son dernier voyage en Palestine : 1861, p. 61, n° 65 | : QT, imperforata, cylindraceo- turrita, multispirata, caleareo -alba. Spira regularis, lente acrescens ; Sumimo decollato ; sutura subimpressa, filari. Anfractus remanentes 7 ( restituti 12-14), plano-convexi, superis liris 5, costulis validis secatis, circumdati ; ultimus ad basin lineis spi- ralibus 4, in columellam minoribus, ornatus. Apertura angusto-ovalis ; margine dextro recto, infra arcuatim subproducto, sinistro lamina tenui callosa vestito ; columella crassiuscula, angulatim in marginem basalem curvata. » Long. (restituta ) 26; Diam. 6, 5 Mm. » Apert. long. 6, 5 ; lat. 3 Mm. ». 2. LocarD (A.). — Malacologie-des lacs de Tibériade, d'Antioche et d'Homs ; 1883, p. 32. 3. LocARD (A.). — Loc, supra cit. ; 1883, p. 32. k. DAUTZENBERG ( Pu.). — Liste des Mollusques terrestres et flu- viatiles recueillis par M. Ta. BarRois en Palestine et en Syrie; Revue biologique Nord France ; VI, 189%, p. 340 (tirés à part, p. 11). 5. J'ai donné, dans plusieurs de mes travaux, des tableaux qui mettent en évidence cette variabilité de la taille chez le Melania tuber- culata Müller. Cf. notamment : GERMAIN (Louis). — Étude sur les Moliusques terrestres et fluvialiles vivants recueillis au cours de la mission de délimitation du Niger-Tchad (Mission Ticno); Documents Scientifiques de la Mission Tilho ; tome II ; 1911, p. 205. — 461 — décrite sous le nom de 7Judaïcensis, et qui atteint jusqu'à 65 millimètres de longueur sur 12 millimètres de diamètre maximum, peut être considérée comme une var. permaxima. La variété maxima Bourguignat ! ne vit pas en Syrie ?, mais on y trouve la variété major Westerlund *, qui mesure 97 millimètres de longueur sur 10 millimètres de diamètre maximum. LOCALITÉ : Ruisseau à Kousseir, dans la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Melania luberculata Müller est une espèce répandue, non seulement en Mésopotamie et en Perse, mais encore dans toute l'Asie orientale, dans une grande partie de l'Océanie et dans toute l'Afrique équatoriale d’où il a essaimé, d'une part vers l'Algérie et le Maroc, d'autre part vers l'Égypte. Je n'insiste pas sur ces questions que j'ai précé- demment développées dans mes travaux sur la faune mala- cologique africaine. Genre MELANOPSIS de Férussac, 1801 ‘. Les Melanopsis sont les Gastéropodes les plus caractéris- tiques de la faune malacologique fluviatile de la Syrie, de la 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie; 11, 1864, p: 22, pl. XV, fig. 11: 2. Cette coquille, qui mesure jusqu'à 55 millimètres de longueur, habite l'Algérie. 3 WESTERLUND (C. A). — Fauna der in der paläarctischen region Binnenconchylien ; VI, 1886, p. 103 [ Melania (Striatella) tuberculata forma 2) major ]. 4. Férussac (DE) [ Père |. — Essai d'une méthode Conchyliologique appliquée aux Mollusques fluviatiles et terrestres ; etc. , 1801, p. 70. 58 — 1 — Palestine et d'une grande partie de l'Asie-Mineure. Ce sont des animaux vivant en colonies extrêmement populeuses dans les lacs, les fleuves, les rivières et même les ruisseaux et les sources f. Comme presque tous les Mollusques très communs, les Melanopsis jouissent d'un polymorphisme étendu qui porte, non-seulement sur la taille et la coloration, mais encore sur l'ornementation sculpturale du test, la forme générale de la coquille, l'allure de la spire, les caractères de l'ouverture et de la columelle. Il en est résulté, là encore, la création d'un nombre considérable d'espèces, basées trop souvent sur des caractères individuels, et qu'il est impossible de considérer comme spécifiquement distinctes. Voici, tout d'abord, l'énumération des nombreux Mela- nopsis signalés dans l’Asie-Antérieure. J'ai, pour la com- modité des recherches, suivi l'ordre alphabétique : Melanopsis Alepi Bourguignat, Histoire Mélaniens sys- tème européen *; 1884, p. 119. Environs d'Alep | LETOURNEUX, BOURGUIGNAT |. Melanopsis ammonis Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; 1865, p. 542. Ruisseaux d'Hesbhon et d’Ammon, à l’est du Jourdain | TRISTRAN |. Nahr-el-Haroun: Zerràa: ruisselet au sud de Kosseir | BarRoïis |. Melanopsis ascania Bourguignat, loc. supra cit.; 1884, D: 06: Lac Sabandja, près d'Ismidt (Anatolie) | BOURGUIGNAT |. 1. Les Melanopsis sont, avec les Bythinies, les Gastéropodes les plus abondamment répandus dans les eaux douces de la Syrie ; ils jouent. à ce point de vue, le même rôle que les Corbicules parmi les Pélécypodes. 2. In : Annales de Malacologie (sous la direction du D' GEORGES SERVAIN ); II, 1884; p. 1 -168. — 463 — Melanopsis alerrima Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 127. Sources de la plaine de Jéricho | LETOURNEUX, BourGuI- GNAT |. Melanopsis belusiensis Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 134, (Melanopsis belusi). Dans le Bélus, près de Saint-Jean-d’Acre | LETOURNEUX, BOURGUIGNAT |. Melanopsis brevis Parreyss, in : Mousson, Coquilles terr. ftuv. Bellardi Orient ; 1854, p. o1. Vallée de Bka, dans les eaux de l’ancien Léontes | Moussox |. Aïn-es-Soultan [ RoTx |. Lac d'Antioche [ E. CHANTRE |. Fontaine d'Élisée, près de Jéricho ; Nahr-el-Lebouch ; Aïn- el-Min (Syrie) | BarRois |. Fontaine du Soleil, à Baalbek | BOURGUIGNAT |. Brousse, Nilufer près Mondania (Anatolie) | BOURGUIGNAT |. Melanopsis buccinoidea Olivier, Voyage empire Otlo- man; 1804, II, p. 141 ; atlas, pl. XVII, fig. 8. Très répandu dans tous les cours d'eau de la chaine du Liban, de l'Antiliban ; etc. ; se retrouve dans l'île de Chio et quelques autres iles de l’Archipel. Cette espèce présente de nombreuses variétés ; on en trouvera l'énumération à l'article consacré au Melanopsis prærosa Linné (p. 480 et sq. de ce mémoire). Melanopsis bullio Parreyss, in : Kobelt, Zconogr. der Land-und Siüsswasser-Mollusken ; VII, 1879, p. 17, taf. CLXXXVIIL, fig. 1902-1903 (Melanopsis costata var. bullio). Lac d'Antioche | E. CHANTRE |. Variété bipartita Dautzenberg, Liste Mollusques lerr. ftuv. Th. Barrois Palestine et Syrie ! ; 1894, p. 16. Lac de Homs | TH. BarRois |. 1. Extrait de la Revue biologique du Nord de la France; VI, 1894, p. 929 et suiv. — 464 — Melanopsis callichroa Bourguignat, loc. supra ct.; p.91. Intérieur de la grotte du Nabr-el-Kelb, près Beyrouth | LETOURNEUX |. Melanopsis callista Bourguignat, loc. supra cil.; 188%, D LIS: Sadjour-Sou, entre Aïn-Taïb et Alep [ LETOURNEUX |. Melanopsis cerithiopsis Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 130. Plaine du Bahr-el-Houlé (Haut Jourdain) dans l'Aïn-el- Mellaha, avec une variété curla Bourguignat (/oc. supra cit. ; 1884, p. 131) [| LETOURNEUX |. Melanopsis Chantrei Locard, Malacologie lacs Tibé- riade, Antioche et Homs; 1883, p. 74, pl. XXUL, fig. #4 - 49. Lac d’Antioche [ E. CHANTRE |. Lac de Homs | Ta. Barrois |. C'est le Melanopsis bullio Parreyss. Melanopsis Charpentieri Parreyss, in : Brot, Melanidæ, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; 1874, p. 430, taf. XLVI, fig. 8. Environs de Schiraz (Perse) | PARREYSS |. Melanopsis costata Olivier, Voyage empire Olloman ; 1804, II, p. 294 ; atlas, pl. XXXI, fig. 3. Espèce très répandue en Syrie et en Palestine ; elle pré- sente de nombreuses variétés qui sont étudiées, p. 490 et sq. de ce travail. Melanopsis desertorum Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 134. Ruisseaux entre Tarsous et Mersina (Anatolie) | LErouR- NEUX |. L'Aïn-el-Bass, dans la plaine du Bahr-el-Houlé | Lerour- NEUX |. — 465 — Melanopsis Doriæ Issel, Molluschi raccolti Missione italiana in Persia ; 1865, p. 16, pl. I, fig. 7-8. Eaux thermales de Kerman, au sud de la Perse | Doria |. Melanopsis egregia Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 146. Le Jourdain ; le Bélus, près de Saint-Jean-d'Acre | LETOUR- NEUX |. Melanopsis eumorphia Bourguignat, loc. supra cl. ; 1884, p. 146. \ Le Jourdain, à 4 kilomètres au dessus de la mer Morte; Aïn-el-Bass, dans la plaine du Babr-el-Houlé (var. minor Bourguignat ; bid., p. 146) [| LETOURNEUX |. Melanopsis faseolaria Parreyss, in : Brot, loc. supra cit.; 1874, p. 425, taf. XLVI, fig. 24 -25 | Melanopsis variabilis var. B faseolaria Parr. mss. et Melanopsis fasciolata Parr. mssx le Fontaines de la plaine du Bahr-el-Houlé ; environs de Saint- Jean-d'Acre, dans le Bélus. Melanopsis Feliciani Bourguignat, loc. supra cil.; 1884, p. 145. Le Jourdain, près de son embouchure dans la mer Morte. [ LETOURNEUX |. Melanopsis Ferussaci Roth, Dissertat.; 1839, p. 24, tab. IL, fig. 10. Smyrne | ERbL, RoTu |. Lac de Nycée (Anatolie); Larcana (Chypre). Cours d’eau du Liban ; Oued Barada, près Damas ; Orfa; Malatea ; Bérédjik, dans le Diarbekir [ LETOURNEUX |. Melanopsis hebraica Letourneux, in : Bourguignat, loc. supra cil.; 1884, p. 131. Aïn-Saadi, près de Kaifa (Syrie) | LETOURNEUX |. — 466 — Melanopsis hiera Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 120: Aïn-Taïb, près Alep | LETOURNEUX |. Melanopsis infracincta Martens, Vorderasiatische Con- chylien; 1874, p. 32, taf. V, fig. 38 | Melanopsis coslala var. infracincla |. Source de Chabur à Ras-el-Aïn (Mésopotamie). | D' Hausk- NECuT |, avec les variétés obsoleta Martens | ibid. ; p. 19-32, taf. V, fig. 391] et minor | ibid. ; p. 32, taf. V, fig. 40°]. Melanopsis insignis Parreyss, in : Martens, loc. supra Cit.: 187 pp 67. Le Tigre et l'Euphrate (Mésopotamie) | D'° HAUSKNECHT |. Melanopsis Isseli Bourguignat, loc. supra cit.; 1884, p. 115. Vallée du Nabr-el-Kelb, près Beyrouth | LETOURNEUX |”. Melanopsis jebusitica Letourneux, in : Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 126. Sources de la plaine de Jéricho | LETOURNEUX |. Melanopsis jordanicensis Roth, Dissertat. ; 1839, p.25, tab. IT, fig. 12-13 (Melanopsis costala var. jordanica). Espèce assez répandue en Syrie, surtout dans le Jourdain, et qui présente plusieurs variétés. Voir, p.497 de ce mémoire. Melanopsis Kotschyi Philippi, Abbild. und Beschr. Con- Chyl. 21847; 411 pp 0116, tai IN, dis LE Persépolis (Perse). Melanopsis lævigala de Lamarck, Hist. nalur. Animaux sans Vertèbres ; VI, part. Il, 1822, p. 168. 1. Melanopsis costata var. obsoleta Martens. 2. Melanopsis costata var. minor Martens. 3. D'après BouräuiGnar | loc. supra cit.; 1884, p. 115], cette coquille est figurée, dans sa Malacologie de l'Algérie : K1, 1864, pl. XV, fig. 29 (seulement), sous le nom de Melanopsis maroccan«, — 467 — Espèce très répandue, qu'il convient de rapporter, en synonyme, au Melanopsis praemorsa Linné. Melanopsis lampra Bourguignat, loc. supra cil.; 1884, D: 192. Dans le Bélus, près Saint-Jean-d’Acre | LETOURNEUX |. Melanopsis Lorteli Locard, loc. supra cit. ; 1883, p. 17, pl. XXII, fig. 50-51 (Melanopsis Lortetiana). Lac d’Antioche | E. CHANTRE |. Melanopsis maroccana Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet; XI, 1795, p. 285, taf. CCX, fig. 2078 - 2079 (Buccina maroccana). Cette espèce, très répandue dans les cours d'eau du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, vit aussi en Espagne, en Italie et en Grèce. En Anatolie, elle a été recueillie dans les eaux chaudes de Brousse ; en Syrie, dans la plaine du Bahr-el- Houlé [ LETOURNEUX ! |. Melanopsis microcolpia Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 8l. Fontaine de Jérémie, près de Jéricho | LETOURNEUX |. Melanopsis mingrelica Bayer, in : Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient ; II, 1863, p. 91. Région au sud du Caucase | ScaLaërLi |; IsseL [ loc. supra cit.; 1865, p. 16 | a signalé une variété carinata recueillie, aux environs de Poti, par le marquis Doria. Melanopsis minutula Bourguignat, loc. supra cit.; 1884, D. 92. Fontaine froide du Hammam, à Brousse (Anatolie) ; Nahr- Antalies, dans le Liban (Syrie) [ LETOURNEUX |]. 1. Pour J. R. BourGuiGNar, | loc. supra cit. ; 188%, p. 100] les indi- vidus asiatiques constituent une var. media. — 468 — Melanopsis nodosa de Férussac, Mémoires Soc. Hist. natur. Paris ; I, 1823, p. 158. Abondant en Mésopotamie, dans le Tigre et l’Euphrate [ SCHLAEFLI, J. DE MoRGAN |. Lac Urmia, au sud de l'Arménie | A. THomas |. Mousson | Journal de Conchyliologie ; XXII, 1874, p. 48, n° 60 et p. 60, n° 21], a décrit une variété moderata qui vit également dans le Tigre et l'Euphrate, surtout depuis Mossoul. Melanopsis obliqua Letourneux, in : Bourguignat, loc supra cit.; 1884, p. 138. Le Bélus, près Saint-Jean-d’Acre | LETOURNEUX |. Melanopsis Olivieri Bourguignat, loc supra cit; 1884, D: Entre Aïn-Taïb et Alep, à Sadjour-Sou ; le Nahr-el-Kelb, près Beyrouth; Serghaia, dans l'Oued Barada, près Da- mas; fontaine de Jérémie, à Jéricho | Letourneux |. Environs de Constantinople, avec une variété lamellatla Bourguignat (tbid., p. 98) | LETOURNEUX |. Melanopsis ovum Bourguignat, in : Locard, loc. supra cil.; 1883, p. 8, et Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 143. Lac de Tibériade | E. CHANTRE |. Melanopsis phæniciaca Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 133. Dans le Bélus, à Saint-Jean-d'Acre [ LETOURNEUX |. Melanopsis praemorsa Linné, Systema Naturae; éd. X, 1758, p. 740 n° 408 (Buccinum praemorsum). Espèce très répandue en Syrie et dans toute l’Asie-Anté- rieure ; voir, pages 477 et sq. de ce mémoire. Melanopsis prophetarum Bourguignat, in : Locard, loc. supra cit.; 1883, p. 71, pl. XXII, fig. 52-53. — 469 — Le Jourdain, à 4 kilomètres de la mer Morte; Banias ; oued Sedjoum près de Djennin; Aïn-el-Mellaha, dans la plaine du Barh-el-Houlé ; fontaines d’Élisée et de Jérémie, à Jéricho ; cours d'eau du Diarbékir; environs de Smyrne, de Trébizonde | LETOURNEUX |. Vallée de Bka, dans les eaux de l’ancien Léontes! Mousson |. Aïn-es-Soultan | Rorx, TH. Barrois|. Lac d'Antioche | E. CHANTRE |. Fontaine d'Élisée, à Jéricho ; Nahr-el-Lebouch ; Aïn-el- Min (Syrie) | Ta. Barroïs]. Il existe une variété minor Bourguignat (loc. supra cit.; 1884, p. 82) qui vit dans le lac d’Antioche, l'Oued Barada près Aïn-Fidjé ; dans les fontaines de la plaine du Bahr-el- Houlé ; etc. | LETOURNEUX |. Le Melanopsis prophelarum Bourguignat est certaine- ment synonyme du Melanopsis brevis Parreyss. Melanopsis saharica Bourguignat, Malacologie Algérie; Il, 1864, p. 260, pl. XVI, fig. 9-10, 12, 13-14. L'Oronte ; l'Aïn-el-Bass, dans la plaine du Bahr-el-Houlé [ LETOURNEUX |. Melanopsis salomonis Bourguignat, in : Locard, loc. supra cil.; 1883, p. 7; et Bourguignat, loc. supra cil.; 1884, p. 95. Fossé d’eau stagnante au camp des Pins (Syrie) | LETOUR- NEUx]|; une variété minor Bourguignat (+bid., p. 96) vit aux environs d'Alep, à Sadjour-Sou, à 4 kilomètres en aval d'Aïn-Taïb ; dans les ruisseaux à Dammar ; dans l'Oued Barada, près d’Aïn-Fidjé; et à Banias (Syrie) [ Lerour- NEUX |. Melanopsis sancla Letourneux, in : Bourguignat, loc. supra cil.; 1884, p. 129. Sources de la plaine de Jéricho; Aïn-el-Plaça, dans la plaine du Barh-el-Houlé ; le Jourdain, à 4 kilomètres au dessus de la mer Morte | LETOURNEUX |. 59 — 470 — Melanopsis Saulcyi Bourguignat. Voir plus loin, p. 501 et suivantes de ce mémoire. Melanopsis Sesteri Bourguignat, loc. supra cit.; 1884, p. 119: | Petit cours d’eau à Sadjour-Sou, entre Aïn -Taïb et Alep [ SESTER |. Aïn-el-Bass, dans la plaine du Bahr-el-Houlé (Syrie) [ LerourNEUux]. Dans cette dernière localité se trouve égale- ment une variété diadema Bourguignat (#bid., p. 119). Melanopsis sphæroidea Locard, loc. supra cit.; 1885, p. 73; Bourguignat, loc. supra cil.; 1884, p. 78. L'Oronte [ E. CHANTRE |. Melanopsis stephanota Bourguignat, loc. supra cûil.; 1884, p. 120. Aïn-Taïb, près Alep [| LETOURNEUX |. Melanopsis subcostata Parreyss, mss., in : Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 137. L'Oronte. Melanopsis Tanousi Letourneux, in : Bourguignat, loc. supra cit. ; 1884, p. 137. Barh-el-Houlé, non loin de l'Aïn-el-Mellaha [| LETOURNEUX |. Melanopsis turcica Parreyss, in : Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefti Orient; Il, 1863, p. 49 (Melanopsis costala var. {urcica ). Cette espèce habite surtout le nord de la Syrie: lacs d'An- tioche, d'Homs; le Karasa, affluent du lac d'Antioche ; l'Oronte ; etc. [| Mousson, E. CHANTRE, LETOURNEUX, etc. |. Une variété curta Locard | loc. supra cit.; 1883, p. 76 |, habite le lac d’Antioche | E. CHANTRE |. Melanopsis variabilis Philippi, Abbild. und Beschreib. Conchyl.; 1847, Il, p. 175, taf. IV, fig. 7-8 et 10 (Mela- nia variabilis von dem Busch, mss.). et Environs d'Alep; ruisseau au Camp des Pins, près Bey- routh; intérieur de la grotte du Nahr-el-Kelb, près Bey- routh (Syrie) | LETOURNEUX |. Schiraz et Persépolis (Perse) [ von EM Buscu |. Melanopsis Wagneri Roth, Dissertal.; 1839, p. 24, LE PQ A PER 5 12208 1 A Ile de Rhodes ; environs de Smyrne | Erpbz, RoTa |. Comme on le voit, la plupart de ces Melanopsis ont été séparés par BoURGUIGNAT et les naturalistes de son école. Sur quels caractères ces auteurs ont-ils établis leurs tra- vaux ? Avant tout, sur la forme générale de la coquille, sur le galbe, c'est-à-dire sur un caractère si variable qu'il est, chez de nombreuses espèces de Mollusques, à peu près impossible de trouver deux individus identiques ; en second Jieu, sur la forme de l'ouverture et de la columelle; enfin sur la sculpture et la coloration. Or, chez les Melanopsis, de tels caractères ne sont jamais stables. L'erreur de Bour- GUIGNAT et de son école est Justement d’avoir méconnu la variabilité spécifique et négligé les formes intermédiaires. Évidemment, si l'on étudie un lot considérable de Mela- nopsis recueillis dans une même localité, on pourra séparer facilement un certain nombre de formes paraissant nette- ment spécifiques. Supposons, par exemple, que l'on en sépare trois A, B et C. Pour BourGuIGNAT, A, B et C, constituent érois espèces ; mais, dans ce triage, il n’a été possible de grouper soit en A, soit en B, soit en C, qu'une faible partie des échantillons considérés ; tous les autres sont des animaux qu'il est malériellement impossible de rapporter à A, à B ou à C, parce qu'ils présentent indiflé- remment soit les caractères de deux de ces formes, soit même les caractères de ces trois formes. Ils constituent donc, et j'insiste sur ce point, des termes de passage que l'on peut classer de telle sorte qu'il soit possible de passer insensiblement de la forme A à la forme B et de cette der- nière à la forme C. Dans de telles conditions, il faut évidem- ment considérer À, B et C comme constituant une seule espèce polymorphe. Or, systématiquement, BouRGUIGNAT écartait ces formes de passage pour ne considérer que les types À, B et C primitivement séparés. On comprend que BouRGUIGNAT ait pu, de cette manière, multiplier les espè- ces pour ainsi dire à l'infini; mais on comprend aussi qu'il soit rapidement devenu impossible, à un autre naturaliste, de reconnaitre de telles espèces. J'ai donc cru devoir, dans ce genre si polymorphe, com- prendre l'espèce très largement. J'ai d’ailleurs été aidé, dans cette tâche délicate, par les très riches matériaux si habilement recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE qui, parfois, m'a rapporté plusieurs milliers d'exemplaires récoltés dans une méme localité. J'ai donc pu suivre faci- lement, et pour ainsi dire au sein de nombreuses colonies, les variations des caractères de la columelle, de l'ouverture, de la sculpture et de la coloration et noter, qu'’autour d'un type bien défini, comme le Melanopsis costata Olivier, par exemple, gravitent de nombreuses variétés qu'il est impos- sible de considérer comme spécifiquement distinctes. Le genre Melanopsis proprement dit est essentiellement circa méditerranéen. En Europe, il est représenté par plusieurs espèces vivant: en Espagne| Melanopsis Dufouri de Férussac !, Melanopsis lorcana Guirao ?, Melanopsis cariosa Linné *, Melanopsis maroccana Chemnitz, etc. | *; aux iles Baléares | Melanopsis 1. Férussac (DE). — Monogr. Mélaniens ; Ann. Soc. Histoire natur. Paris ; 1, 1823, p. 153 (part. )). 2. Guirao. — Malakozoolog. Blätter ; 185%, p. 432. 3. LiNNÉ — Systema Naturæ : éd. XII, 1766, n° 220 | Murax cariosus |. L. Le genre Melanopsis ne vit, en Espagne, que dans les régions orientales (voir la carte, fig. 50, p. 474 ; il est absent en Portugal. — 473 — etrusca Villa !, Melanopsis vespertina Bourguignat®?]; en Italie, principalement dans les marais de la Toscane [ Mela- nopsis elrusca Villa!, Melanopsis Isseli Bourguignat*, etc. |: en Grèce | Melanopsis prærosa Linné, Melanopsis maroc- cana Chemnitz | ; dans l'île de Chypre | Melanopsis prærosa Linné forma Ferussaci Roth]; et dans plusieurs des îles de l’Archipel| Melanopsis prærosa Linné forma buccinoidea Olivier |. En Asie, en dehors d'une grande partie de l’Asie-Mineure, de la Syrie et de la Palestine, où les Melanopsis sont très abondants, ces animaux vivent en Mésopotamie | Melanopsis insignis Parreyss‘; Melanopsis nodosa de Ferussac ÿ; Melanopsis infracincela Martens”, etc. |, et en Perse [| Mela- nopsis mingrelica Bayer’; Melanopsis Doriæ Issel*; Melanopsis Kotschyi Philippi”; Melanopsis Charpentieri Parreyss ‘ ; etc. |. Enfin, dans l'Afrique Mineure (Maroc, Algérie, Tunisie), 4. Vicca, in: Bror. — Catalogue Systémat. Mélaniens ; 1862, p. 63 [Melanopsis Dufouri var. etrusca |. 2 BourGuIGNnaT (J. R.). — Histoire Mélaniens système européen ; 1884, p. 124. 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1884, p. 115. 4. PARREYSS, in : MARTENS (D' E. von). — Vorderasiatische Con- chylien ; 1874, p. 67. 9. FÉRUSSAC (DE). — Loc. supra cit. ; 1, 1833, p. 158. 6. MarTENS (D' E. von). — Vorderasiatische Conchylien ; 18743 p. 32, fig. 38 -40. 7. BAYER, in: MoussoN (A.). — Coqualles terrestres et fluviatiles Schlaefli Orient ; 11, 1863, p. 91. 8. Issez. — Molluschi raccolli Missione italiana in Persia ; 1865, p. 16, tav. I, fig. 7-8. 9. Purcippr, — Abbild. und Beschr. Conchylien ; 11, 1847, p. 175, taf, IV, fig. 11 [ Melania Kotschyi von dem Busch |. 10. Parreyss, in : Bror. - Melaniidæ, in : MaRriNiet CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet ; 1874, p. 430, taf. XLVI, fig. 8. t- RS “onbroieared otua)sÂs np ajequario J9 9]PUOIPHQU SUOIS AI Se] SUPP Ssdouvep aau98 np anbiyde1509$ uornqusI{ — ‘0C "ol — 475 — les Melanopsis, également très répandus et assez nombreux en espèces | Melanopsis maroccana Chemnitz; Melanopsis prærosa Linné et variété buccinoidea Ollivier; Melanopsis episema Bourguignat! ; Melanopsis Maresi Bourguignat?; etc. | s'avancent jusqu'aux confins du désert où ils peuplent abondamment les chotts et les oueds plus ou moins dessé- chés de ces régions. Une constatation extrêmement intéressante est l'absence complète de Melanopsis en Tripolitaine et en Égypte. Pour le premier de ces pays, ce fait provient de ce que la faune est, comme la flore, désertique jusqu’au rivage et, par suite, à peu près entièrement privée de population d’eau douce *. En Égypte, le Nil est un fleuve d'origine récente qui s’est peuplé d’une faune entièrement africaine équatoriale dans laquelle manque le genre Melanopsis. Il est d’ailleurs très probable que si, grâce à une cause quelconque, les Mela- nopsis venaient à être introduits en Égypte, ils s'y aceli- materaient et prospéreraient dans les fleuves et canaux de ce pays. La carte ci-jointe (fig. 50) permet de saisir la répartition du genre Melanopsis proprement dit. Les Melanopsis proprement dits ne vivent pas dans l'Eu- rope centrale. Ils sont remplacés, dans toutes ces régions | Croatie, Carniole, Styrie, Dalmatie, Hongrie, Bosnie, Serbie, 1. BourGuiGnaT (J. R.). — Histoire Mélaniens système européen ; 188%, p. 88. 2. BourGuINaT (J. R.). — Paléontologie de l'Algérie ; 1862, p. 105, pl. VI. fig. 1-4. 3. Le D' R. Sruraxy, qui a étudié dernièrement la faune mala- cologique de la Tripolitaine | Mollusken aus Tripolis und Barka ; Zoo- logische Jahrbüchern ; XXVIL, 1908 ; p. 291-312, taf. X-XI] ne signale, comme Mollusques fluviatiles, que le Limnæa ( Limnophysa) palustris Müller, le Physa (Isidora) contorta Michaud, le Planorbis atticus Bourguignat et le Pseudamnicola pycnocheila Bourguignat. [Cette dernière espèce est figurée dans la Malacologie de l'Algérie ; Il, 1864, p: 241, pl, XIV. fig, 46-48]. — 416 — Bulgarie, etc. ! ], par les sous-genres Fagotia Bourguignat ? [ Melanopsis (Fagotia) Audebardi Prevost*, Melanopsis (Fagotia) Esperi de Férussac *, etc. |, et Microcolgia Bour- guignat® | Melanopsis (Microcolpia) acicularis de Fé- russac*, Melanopsis (Microcolpia) pyramidalis Lang’, etc.] dont quelques rares espèces vivent également en Anatolie*. Enfin, dans l’Europe centrale, et plus spécialement dans le bassin du Danube, vivent les Amphimelania Fischer *, dont les espèces, peu nombreuses (Amphimelania Hollandri de Férussac ‘*, Amphimelania crassa Kutschig 1, etc.), pré- sentent un nombre considérable de variétés. 1. J. R. BourGuIGNaT a même signalé le Melanopsis ( Fagotia) decussata de Férussac [Monogr. Mélaniens ; Mémoires Soc. Hist. natur. Paris ; 1, 1823, p. 159 | en Pologne | Histoire Mélaniens système européen ; 1884, p. 33]. 2. BourGuIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1884, p. 30. 3. Prévost (C.). —- Nouvelles espèces Melaniens ; Mémoires Soc. Hist. natur. Paris ; 1, 1823, p. 264. 4. FÉRuSSAC (DE). — Loc. supra cit. ; 1, 1823, p. 160. 5. BourGuIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1884, p. 49. Les espèces de ce sous-genre avaient été classées par BROT {[Melaniidæ, in : Mar- rini et CHemxirz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; 1874, p. 369] dans le sous-genre Hemisinus créé par Swaixson | Treatise of Conchology; 1840, p. 200 et 341 | pour des Mélaniens de l'Amérique du Sud. 6 FÉérussAc (DE). — Loc. supra cit. ; 1, 18233, p. 160. 7. LanG, mss. in: BOURGUIGNAT (J. R.\, — Loc. supra cit. ; 1884, p. 61. 8. Telles sont, notamment, les coquilles du lac Sabandja et des rivières du bassin de ce lac (Anatolie), décrites, par BOURGUIGNAT sous les noms de Fagotia Gallandi Bourguignat, Fagotia Locardiana Bourguignat, Microcolpia Coutagneiana BOUTBUIERAR Microcolpia Rochebrunei Bourguignat, ete [Loc. supra cit.; 1884, p. 40, 39 56 et 57]. 9, Fiscuer (D' P.). — Manuel de Conchyliologie ; 1885, p. 701. Dès 1840, les espèces de ce genre avaient été séparées, par SWAINSON, Sous le nom de Melanella, vocable déjà employé antérieurement par DUFRESNE. 10. FÉRussAC (DE), in : PrEIFFER (C.).— Naturgeschichte Deutscher Land und Süsswasser-Mollusken. Systematische Anordnung und Beschr. Deutscher Land-und Wasser-Schnecken, mit besonderer Rücksicht auf die bisher in Hessen gefundenen Arten; NX, 1828, p. #7, taf. VIIT, fig. 6-7. 11. KurscniG, in : BrusiNa (S.). — Contribuzione Fauna dei Mol- luschi Dalmati ; (Societa Zoologico-Botanica di Vienna: vol. XVI, 1866), p. 106, n° 1, des tirés à part. (Melania crassa). fig. 1758. 1767. 1801. 1854. 1854. 1855. 1855. 1856. 1861. 1861. . Melanopsis Wagneri Roth, Molluscorum species Orrent. : p. 24 — 4711 — Melanopsis praemorsa Linné. PLOXIX, tie 11-47-2116, 18-90"; pl XX, 11-19; pl XXI, fig. 31 et fig. 51-56, dans le texte. Buccinum praemorsum Linné, Systema Naturæ: éd. X, p. 740 n° 408. Buccinum prœærosum Linné, Systema Naturæ; éd. XII, p. 1203, n° 471. Melania buccinoidea Olivier, Voyage empire Ottoman ; 1, p.297 atlas, pl. XVIIL, fig. S. . Melanopsis lævigata de Lamarek, Hist. Animaux sans Vertèbres ; VI, part. IL, p. 168, n° 2. . Melanopsis lævigata de Lamarck, Hist. Animaux sans Vertèbres ; éd. 11 [par Desxayes]; VIII, p. 490, n° 2. . Melanopsis lævigata Roth, Molluscoruwm species Orient. ; p. 24, n°1. . Melanopsis Ferussaci Roth, Molluscorum species Orient. ; p. 24, n° 2, tab. Il, fig. 10. n° 3, tab. Il, fig. 11. . Melanopsis præmorsa Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 65. . Melanopsis prærosa Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient : p. 28, n° 8. . Melanopsis Ferussaci Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient; p. 42, n° 18. Melanopsis buccinoidea Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient : p. 50, n° 19. Melanopsis brevis Mousson, Coquilles terr. fluv. Bellardi Orient ; p.51, n° 20 L Melanopsis prærosa Hanley, Ipsa Linn. Conchyl. ; p. 255, pl. I, tige D Melanopsis prærosa Roth, Malakozoolog. Blätter ; 1, p. 53, n°1. Melanopsis prærosa Pfeiffer, Malakozoolog. Blätter ; I, p. 178, n° 23. Melanopsis prœærosa Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p.58 n°162: Melanopsis prærosa var. Ferussaci Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p. 58. 60 1864. 1865. 1865. 1871. 1874. 1874. 1879. 1880. 1880. 1880. 1880. 1883. 1883. 1883. 1884. 1884. 1884. 1884. 1e — T8 — Melanopsis præmorsa Bourguignat, Malacologie Algérie : A, p. 262, pl XVI ue 14;119 20; Melanopsis prœrosa Tristram, Proceed. Zoological Society of Lon- don; p. 541, n° 101. Melanopsis ammonis Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; p. 542, n° 102. Melanopsis præmorsa Martens, Malakozoolog. Blätter; p. 59, n° 18. Melanopsis præmorsa Mousson, Journal de Conchyliologie; XXITL, p. 46;/n°20; p.94,n:22; p. 48/0 17:%p; 9820: p59/m%22 et p60 n°19: Melanopsis prærosa Martens, Vorderasiatische Conchylien; p. 32, n° 55, et p. 66. Melanopsis prærosa Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süswasser-Mollusken ; VIE, p. 14, taf. CLXXXVII et CLXXX VII, fig. 1876 - 1898. Melanopsis buccinoidea Brot, Melaniidæ; in : Martini et Chem- nitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; p. 419, taf. XLV, fig. 1-3 et 5-12. Melanopsis buccinoidea var. brevis Brot, loc. supra cit.; p. 420, taf. XLV, fig. 4. Melanopsis prœærosa Brot, loc. supra cit.: p. 421, taf. XLV, fig. 13-18. Melanopsis præœrosa Martens, Bulletin Académie Sciences Saint- Pétersbourg ; 5° série; XXI; p. 157. Melanopsis buccinoidea Locard, Malacologie lacs Tibériade , Antioche et Homs ; p. 33 et 70. Melanopsis prophetarum Bourguignat, in : Locard, loc. supra cît.: p.71, pl. XXII, fig. 52-55. Melanopsis Salomonis Bourguignat, in : Locard, loc. supra cit., P. #4: Melanopsis buccinoidea Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Terrestrial and Fluviatile Mollusca ; p. 197, n° 167. Melanopsis ammonis Tristram, Loc. supra cit. ; p. 198, n° 168. Melanopsis prophetarum Tristram, loc. supra cit. ; p. 199, n°178. Melanopsis sphæroidea Bourguignat, Histoire Mélaniens système européen; p.78; et Annales Malacologie ; I, p. 78. « Cette Coquille est celle que le Malacologiste Locarp (Malac. lac Tibériade, p. 73) a signalée comme une forme plus grande et plus ventrue de la Saharica » | BourGuiGxaT (J. R.). — Loc. supra cit.; 1884, p. 78 |. 1884. 1884 1884. 1884. 1884. 1884. 1884. 1884. 1884. 1884 1884. 1886. 1886. 1886. 1886. 1886. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. 1894. 1894. 1894. 0 Melanopsis præmorsa Bourguignat, loc. supra ct.; p. 78. Melanopsis Wagneri Bourguignat, loc. supra cit.; p. 80. Melanopsis prophetarum Bourguignat, loc. supra cit. ; p. S1. Melanopsis lœævigata Bourguignat, loc. supra cit.; p. 83. Melanopsis agoræa Bourguignat, loc. supra cit.; p. S3. Melanopsis buccinoidea Bourguignat, loc. supra cit.; p. S6. Melanopsis Salomonis Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 95. Melanopsis Ammonis Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 97. Melanopsis Olivieri Bourguignat, loc. supra cit.; p. 98. Melanopsis Ferussaci Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 98 Melanopsis brevis Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 100. Melanopsis præmorsa Westerlund, Fauna der paläaret. region Binnenconchylien ; VI, p. 115, n° 3. Melanopsis prœæmorsa var. sphæroidea et var. wagneri Wester- lund, loc. supra cit. ; VI, p. 116. Melanopsis buccinoidea Westerlund, loc. supra cit. ; VE, p. 116. Melanopsis buccinoidea var. prophetarum, var. olivieri, var ferussaci et var. salomonis Westerlund, loc. supra cit.; VI, p. 116-118. Melanopsis lœvigata Westerlund, loc. supra cit. ; VI, p. 124, n° 7. Melanopsis præmorsa Boettger, Zoologische Jahrbücher ; IV, p. 966, n° 18. Melanopsis prærosa Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 79 et S7. Melanopsis prophetarum Blanckenhorn, loc. supra cit.; p. 87. Melanopsis buccinoidea Blanckenhorn, Loc. supra cit. ; p, S7. Melanopsis Salomonis Blanckenhorn, Loc. supra cil.; p.88. Melanopsis Olivieri Blanckenhorn, loc. supra cit. ; p. 88. Melanopsis Ferussaci Blanckenhorn, loc. supra cit. ; p. 88. Melanopsis brevis Blanckenhorn, loc. supra cit. ; p.88. Melanopsis prærosa Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 340 (tirés à part, p. 11). Melanopsis brevis Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 342 (tirés à part, p. 13). Melanopsis Ammonis Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 342 (tirés à part, p. 13). — 480 — 1902. Melanopsis prærosa Slurany, Sitzungsberichte d. Kais. Akad. : d. Wissenschaft. Wien; CXI, p. 138, n° 53 (tirés à part, p. 16, n59): 1905. Melanopsis buccinoidea Sturany, Annalen d. K. K. Naturhisto- rischen Hofmuseums Wien; XX, p. 13, n° 47 (tirés à part, p' 13/10/47); 1910. Melania buccinoidea Hesse, Nachrichtsblatt d. Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft; p. 134. 1912. Melanopsis præmorsa Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 451, n° 285. En 1884, J. R. BoURGUIGNAT écrivait, à propos du Mela- nopsis præmorsa Linné : « Cette espèce, tout à fait inconnue”, n'a encore été figurée que par Hanley. Sa représentation est excellente ; le D' Bror (Melaniidæ, pl. XLV, fig. 15) a donné, comme præ- rosa d'Hanley, la figure d’une forme qui, loin de ressembler à celle de l’auteur anglais, doit être, au contraire, rapportée à ma saharica. » Dans la 10° édition du Systema naturæ, cette Coquille est signalée de l'Europe occidentale; dans la 12°, elle est mentionnée de l’aquedue de Séville, en Espagne. J’ai-natu- rellement fait mon possible pour entrer en possession de cette espèce; je n'ai pu y réussir, bien que j'aie reçu de Séville et du Guadalquivir des quantités de Melanopsides ; par contre, j'ai été assez heureux de la recevoir, par hasard, des environs de Lorca, confondue avec la Lorcana, et des alentours de Saïda, dans la province a'Oran. En somme, cette rarissime ? Mélanopside ne m'est connue que de trois localités : Séville, Lorca et Saïda. » Toutes les espèces que les auteurs ont décrites ou cata- loguées, soit sous le nom de præmorsa, soit sous celui de 1. BourGuiGxatT (J.R.). — Historre des Mélaniens du système euro- péen; 1884, p. 78-80. 2. Ce mot est souligné dans le texte de BOURGUIGNAT. — 481 — prærosa (même celle de Brot) n'ont point de rapport avec celle dont je vais donner les caractères. » La véritable præmorsa, celle, enfin, de Linnæus, est une espèce écourtée, ventrue, de petite taille (haut. 13-14, diam. 8 mill.), « magnitudine fere fabæ » ; sa spire courte, très obtuse, est toujours rongée; lorsqu'elle ne l'est pas (ce qui est fort rare), au lieu de quatre tours, elle en a six ; seulement les supérieurs, tous petits, forment saillie sur les autres, à l'instar de ceux de la Bleicheri ; son dernier tour, qui égale les trois quarts de la hauteur, un peu plan, de la suture à la partie moyenne, est arrondi inférieurement ; son ouverture bien développée, faiblement oblique, de forme ovale, assez sensiblement dilatée à la base du côté externe, un peu dans le genre des ouvertures de la série des maroc- cana, offre, à son sommet, une longue fente étroite; sa columelle courte, cintrée, nettement tronquée, a son extré- mité sensiblement dirigée en dehors ; son sinus est profond ; enfin, sa callosité blanche, nacrée, très épaisse, est fortement tuberculiforme à l'insertion du bord externe ». Cette longue citation était absolument nécessaire. En effet, lorsqu'on étudie une série considérable de Melanopsis lisses d'Asie-Mineure recueillis dans des localités variées, on cons- tate que la forme dominante est celle figurée par OLIvIER sous le nom de Melanopsis buccinoidea. Autour de cette forme se groupent des coquilles, ou plus élancées ! ou, au contraire, beaucoup plus courtes, comme celles décrites sous les noms de Melanopsis brevis Mousson * et Melanop- sis sphæroidea Bourguignat*. Enfin, très rarement, quel- ques exemplaires, également fort écourtés, ont, de plus, les tours plus ou moins nettement étagés et constituent de véri- 1. Je reviendrai plus loin sur ce polymorphisme de forme. — Je constaterai seulement ici que l’une de ces formes élancées a été décrite par J. R. BourauiGNar | Histoire des Mélaniens du Système européen ; 1884, p. 98 | sous le nom de Melanopsis Olivieri. 2. — Melanopsis prophetarum ( Bourguignat) Locard. 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit.; 1884, p. 78. — 482 — tables anomalies. Or, lorsqu'on étudie avec attention la description du Melanopsis præmorsa Linné, donnée par BourGuIGNAT !, et la figuration reproduite par HANLEY ?, on constate qu'il s'agit évidemment d'une de ces anomalies rappelant d’ailleurs, de très près, la forme de coquille baptisée Melanopsis Wagneri par Roru*. Il n'est donc pas étonnant que ce Melanopsis ainsi compris soit rarissime et que BouRGUIGNAT l'ait trouvé seulement par hasard au milieu de très nombreux échantillons de Melanopsis divers recueillis à Lorca [ Espagne |. Ainsi nous nous trouvons en face d'une espèce dont la forme normale à reçu le nom de Melanopsis buccinoidea alors qu'antérieurement une anomalie de cette même espèce avait été décrite sous le vocable de Melanopsis præmorsa. Quel nom convient-il d'adopter définitivement ? Je crois que l'on peut, sans inconvénient, conserver celui donné, par LiNNÉ, à cette coquille très polymorphe qui se présente sous deux aspects assez différents pouvant être considérés comme variétés. l° Variété buccinoidea Olivier. C'est, de beaucoup, la variété la plus répandue. Elle montre un mode elongata [— Melanopsis Olivieri Bourguignat]. Le Melanopsis Ferussaci Wagner, n'en est qu'une variation insignifiante. Il en est de même du Melanopsis lævigata de Lamarck*, coquille un peu moins allongée et généralement plus petite. 1. Description reproduite ci-dessus, p. 481. 2. Hanzey. — [psa Linnœæi Conch. ; 1855, p. 255, pl. IL, fig. 5. Ror. — Molluscorum species Orient. : p. 24, tab. II, fig. 11. & © LAMarck (DE). — Histoire naturelle des Animaux sans Vertèbres ; VI, part. II, 1822, p. 128. D'après BourGuiIGNaT (loc. supra cil.; 1884, p. 83), seules, la figure 677 (pl. L) de l'Iconographie de RoSSMASSLER [1839] et les figures 1876 - 1881, 1886, 1888 - 1893 et 1897 de la même Iconographie continuée par Kogezr (1879) se rapporteraient au véritable Melanopsis læœvigata. 1 suffit d'étudier ces figures pour voir qu'elles représentent, très exactement, le Melanopsis buccinoidea Olivier. Il est assez singulier qu'un naturaliste aussi averti que WEsTERLUND ait éloigné le Melanopsis lævigata de Lamarck du Mela- nopsis buccinoidea Olivier [ WESTERLUND (C. A). — Fauna der in der palaärcet. region Binnenconchylien ; VI, 1886, p. 124]. AY es 2 Variété brevrs Mousson !. Cette coquille, décrite à nou- veau par LocarD sous le nom de Melanopsis prophetarum Bourguignat !, est de taille plus faible et de forme plus trapue. Elle présente un mode curta : le Melanopsis sphæ- roidea Bourguignat !. Les rapports de ces différentes formes sont précisées dans le tableau suivant : Melanopsis Olivieri Bourguignat | forma elongata | Melanopsis buccinoidea Olivier [— Melanopsis lævigata de Lamarck. |— Melanopsis Ferussaci Roth (forma normalis ) Melanopsis brevis Mousson [= Melanopsis prophetarum (Bourguignat) Locard | (forma curta) Melanopsis præmorsa Linné [= Melanopsis Wagneri Roth] Melanopsis sphæroidea Bourguignat (forma perbrevis) 1. Voir le tableau synonymique pour les indications bibliogra- phiques. — 484 — Ces variétés ne sont pas isolées : il est, en effet, impos- sible de classer, nombre d'exemplaires, dans l’un plutôt que dans l’autre, tant les passages sont nombreux {. Elles peu- vent, en outre, présenter des mutations major et minor. La taille est d’ailleurs assez variable, ainsi que l'indique le tableau suivant : Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre Hauteur totale maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture 25 1/2 mn. 25 24 1/2 2 23 23 22 1/2 22 1/2 — | 10 1/2 21 1/2 10 1/2 21 10 1/2 9 3/4 HE 10 1/2 — 20 8 1/2 — 18 54/2 — 6 1/4 — 6 1/4 — 1. Mousson (A.) | Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies Prof. Bellardi Orient ; 1854, p. 51] a déjà fait la même remarque: « La plupart des Melanopsides rapportés par M. Bellardi des eaux du Leonthes se rangent assez bien sous les deux formes buccinoidea et brevis ; cependant il s’en trouve, en petit nombre, qui forment, pour ainsi dire, la transition entr’elles et rendent leur séparation spécifique encore douteuse ». ==> Fig. 51-56. — Melanopsis præmorsa Linné. Figures schématiques montrant le passage de la forme à peu près lisse (a) aux formes costulées (e, f), en passant par des intermédiaires (b, e, d) plus ou moins fortement striés. 61 —- 486 — Le test du Melanopsis prœæmorsa Linné, est brillant, géné- ralement sombre, marron foncé ou même entièrement noir, subtransparent au dernier tour; une large bande brune orne, le plus souvent, chaque tour de spire. L'intérieur de l'ouverture est d’un violet très brillant. Le sommet, bien acuminé, est parfois érosé. La callosité du bord columellaire, qui est d’un blanc brillant ou d’un violet brillant, présente toutes les variations entre ces deux teintes extrêmes; elle s'épaissit considérablement en une sorte de bouton saillant près de l'insertion du bord supérieur de l'ouverture. Généralement linéaires et relativement peu profondes, les sutures prennent parfois de la profondeur, communiquant ainsi aux tours de spire, un aspect plus ou moins nettement étagé. L'ornementation sculpturale est fort variable. Sur la très grande majorité des échantillons, le test, qui parait lisse, est orné de stries fines, très délicates, devenant plus fortes au dernier tour où elles sont médiocres, à peine obliques, irrégulières, un peu crispées près des sutures et près du bord columellaire, assez souvent atténuées en bas. Mais à côté de ces exemplaires types | pl. XX, fig. 11-12], il en est d’autres, appartenant d’ailleurs à la même colonie, chez lesquels la sculpture s'accentue. Elle reste d’abord à l'état de stries plus prononcées, plus fortes au voisinage des sutures! pl. XX, fig. 13-14]; quelques autres spécimens ont des stries encore plus importantes, prenant déjà un aspect légèrement costulé [ pl. XX, fig. 15 |, aspect qui s’accentue considérablement chez des individus [pl. XX, fig. 16-17] qui, par ailleurs, con- servent rigoureusement la forme générale, le galbe, et tous les autres caractères des præmorsa les plus typiques. Enfin, chez quelques specimens, rares à la vérité [pl. XX, fig. 18-19 et, surtout, pl. XXI, fig. 31], les costulations sont de plus en plus fortes, rappelant absolument celles du Melanopsis Saulcyi Bourguignat, ou de certaines variétés du Melanopsis costata Olivier. Ainsi, constatation très importante, 1l est possible de — 487 — passer de la forme la plus lisse à la forme costulée par degrés insensibles el cela dans la méme colonie‘. Le Melanopsis ammonis Tristram ?, est l’une de ces formes de passage. Il a été figuré par MARTENS *, et DAUTZENBERG, qui en à étudié de nombreux spécimens recueillis par TH. Bar- ROIS, ajoute : « Ce Melanopsis est fort voisin par sa forme générale, ses tours non étagés et sa coloration, du M. buc- cinoidea ; mais, tandis que la surface du buccinoidea est entièrement lisse, celle du M. Ammonis est pourvue de plis longitudinaux. Ces plis apparaissent tantôt dès les premiers tours, tantôt seulement sur les derniers, et ils sont très diversement développés. On rencontre, en effet, des indi- vidus qui pourraient rivaliser sous le rapport de la sculpture avec le M. costata, alors que d’autres ont des plis tellement obsolètes qu'on serait disposé à les assimiler au M. bucci- noidea »*, Ces constatations montrent que la distinction des Mela- nopsis en deux séries : Melanopsis lisses et Melanopsis costulés, n'est pas aussi tranchée qu'on a bien voulu le dire et que des espèces paraissant aussi éloignées que le Mela- nopsis præmorsa Linné, et le Melanopsis costata Olivier, 1. Tous les échantillons représentés ici ont été recueillis, par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, dans la même station : Ruisseau à Kous- séir, région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude. 2. TrisrramM. — Report on the terr. and fluv. Moll. of Palestine ; Proceed. Zoological Society of London ; 1865, p. 542. 3. MARTENS (D' E. vox). — Malikozoolog. Blätter ; 1871, taf. I, fig. 10-11. La figuration de Martens est excellente; elle montre une coquille avec des stries longitudinales très fortes qui sont de véri- tables petites costulations. Dans son texte, MARTENS | loc. cit. : 1871, p. 59-60 | nomme cette coquille Melanopsis prærosa Linné, alors qu'il adopte, à l'explication de la pl. I, le vocable d’ammonis Tristram; il a d'ailleurs soin de faire remarquer (p. 60) qu'il s’agit seulement d’une variété de Melanopsis prærosq Linné. 4. DAUTZENBERG (PH.). — Liste Mollusques terr. fluv. recueillis par Ta. Barrois, Syrie, Palestine ; Revue biologique Nord France; VI, 1894, p. 342 (tirés à part, p. 13), Zu présentent des points de contact indiscutables. Dans les figures schématiques ci-contre (Fig. 51-56, dans le texte) j'ai mis en évidence, à l'aide d'individus recueillis par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, le passage insensible des formes à peu près lisses aux formes fortement costulées. Je figure deux séries de jeunes provenant de deux localités différentes : un ruisseau à Kousséir, dans la région ver- doyante de Damas, pour la première série [ pl. XIX, fig. 12- 15 et 17]; la mare d'Addous, près de Baalbek, pour la seconde [pl. XIX, fig. 1-4, 7-11, 16, 18-20]. Tous ces spécimens ont été récoltés par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE ; ils montrent que, même sur les très Jeunes co- quilles, il est déjà possible de distinguer des formes elafa ou ventricosa plus ou moins nettes. LOCALITÉS : Région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres au-dessus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Dans le Barada, région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Ruisseau à Kousséir, région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [| HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Marécage à Damas, à 690 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Lac de Homs | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. L'Oronte, à la sortie du lac de Homs, à environ 490 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Ràs-el-Aïn (source) à Baalbek, à environ 1200 mètres d'altitude ! | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. 1. Les exemplaires de cette localité sont de petite taille : hauteur : 15-16-17 millimètres ; diamètre maximum : 9-10 millimètres ; diamètre minimum :8-9-91/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 7 1/2-S-8 mil- limètres. Leur test est extrêmement érodé et leur spire tronquée ; de plus, ils affectent assez généralement une forme plus ventrue, inter- médiaire entre le type et la variété brevis Mousson. — 4189 — Mare d'Addous, près de Baalbek ! [ HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Le Melanopsis præmorsa Linné, est une espèce très répandue en Syrie et en Palestine. Elle se retrouve en Algérie, au Maroc et jusqu'en Espagne. En Europe, elle vit en Espagne, en Italie, en plusieurs points de la Grèce ? et dans quelques îles de l’Archipel. Elle habite également en Méso- potamie et dans presque toute l'Asie-Mineure ; mais, plus au nord, dans la Transcaucasie, elle est remplacée par le Melanopsis mingrelica Bayer”, coquille de grande taille, dont le test est fortement strié et qu'il convient de con- sidérer comme une variété du Melanopsis præmorsa Linné *. Melanopsis costata Olivier. PI XX, fig95-0. 1804. Melania costata Olivier, Voyage empire Oltoman ; I, p. 29%, atlas [2° livraison |; pl. XXXI, fig. 3 1823. Melanopsis costata de Férussac, Mém. Soc. Hist. natur. Paris; 1 p1156: 1. Les exemplaires adultes de la mare d’Addous sont un peu plus courts, plus globuleux, que le type; leur test est d'un noir sombre assez terne ; leur spire est généralement érosée ; enfin leur test est parfois très fortement strié avec tendance à la costulation. II serait d’ailleurs très facile, dans cette localité, de constituer une série avec passage insensible des formes lisses aux formes costulées. 2. Notamment aux environs de Korystos et de Nauplie | LETOURNEUX |. 3. BAYER, in: Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles re- cueillies dans l'Orient par M. le Dr. Alex. Schlaefli ; 11, 1863, p. 91, n° 102. KL. C'est d'ailleurs l'avis d'un grand nombre d'auteurs, comme Rerowski [ Senkenbergische Naturforschende Gesellschaft Frankfürt am Main ; 1888, p. 264, n°88. (Melanopsis præmorsa var. mingrelica) |; MaRTENS | Vorderasiatische Conchylien; 1874 ; p. 66 (Melanopsis præ- rosa var. mingrelica |: WesreRLUND | Fauna«a der in der paläarct. region Binnenconchylien ; VI, 18S6, p. 117 (Melanopsis buccinoidea, var. mingrelica) |; ete. 1883. 1883. 1884. 1884 1884. 1884. 1884 1884. 1884. 1884. 1884. — 490 — . Melanopsis costata Rossmässler, Iconographie der Land-und Süsswasser-Mollusken ; 1, p. 47, taf. XLIV, fig. 638. . Melanopsis costata Roth, Molluscorum species Orient. ; p.25, n° 4. . Melanopsis costata de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoolog.; p. 144, n° 24. . Melanopsis costata Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques Sauley Orient.; p. 67 (excel. var.). . Melanopsis costata Roth, Malakozoolog. Blätter ; K, p. 54. . Melanopsis costata Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; p. 542, n° 105. Ï . Melanopsis costata Martens, Malahozoolog. Blätter ; p. 60, n° 19 [ part. ]. . Melanopsis costata Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 22, n° 56, et p. 67. . Melanopsis costata Mousson, Journal de Conchyliologie ; XXI ; Dp'9s nn21etp. 309 nv21e . Melanopsis costata Kobelt, in: Rossmässler, Iconographie der Land-und Süsswasser-Mollusken ; VII, p. 17, taf. CLXXX VII, lig. 1899-1900 et 1904. . Melanopsis costata Brot, Melaniidæ, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; p. 426, taf. XLVI, fig. 4. Melanopsis costata Locard, Malacologie lacs Tibériade, Antioche et Homs; p. 8, 35, 73 et 94. Melanopsis Lortetiana Locard, Loc. supra cit.; p. 77, pl. XXHIT, fig. 50-51. Melanopsis costata Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Terrestrial and Fluviatile Mollusca, p. 199, n° 175. Melanopsis stephanota Bourguignat, Hist. Mélaniens système eu- ropéen ; p. 120 ; et Annales Malacologie ; 1, p. 120. Melanopsis hiera Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 121. Melanopsis Lortetiana Bourguignat, Loc. supra eût. ; p. 135. Melanopsis Tanousi Letourneux, in: Bourguignat, loc. supra cil.; p: 197. Melanopsis obliqua Letourneux, in: Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 138. Melanopsis costata Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 139. Melanopsis Feliciani Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 145. Melanopsis eumorphia Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 146. — 491 — 1886. Melanopsis costata Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien; VI, p. 118, n° 4. 1886. Melanopsis costata var. tanousi, var. obliqua, var. feliciani et var. eumorphia Westerlund, loc, supra. cit. ; VI, p. 118-119. 1886. Melanopsis kotschyi var. lortetiana Westerlund, loc. supra cit., VI, p. 120. 1886. Melanopsis chantrei var. stephanota Westerlund, Loc. supra cit, ; MEp: 421: 1886. Melanopsis chantrei var. hiera Westerlund, loc. supra cit. ; VI, p: 121. 1889. Melanopsis stephanota Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d, Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 88. 1889. Melanopsis hiera Blanckenhorn, Loc, supra cit. ; p. 88. 1889. Melanopsis Lortetiana Blanckenhorn, loc. supra cit. ; p. 88. 1889. Melanopsis costata Blanckenhorn, loc. supra cit. ; p. 88. 1894. Melanopsis costata Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 343 (tirés à part, p. 14). 1912. Melanopsis costata Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris : p. 451, n° 286. Je rapporte, en synonymes, au Melanopsis costata Oli- Vieri: Le Melanopsis stephanota Bourguignat!. Cette coquille serait, d'après BoURGUIGNAT, représentée par les figures 1899 et 1900 de l’Zconographie ; cet auteur ajoute : « la s{epha- nota ne ressemble nullement à la costata, comme l’on peut s'en convaincre par la comparaison des figures 1899 et 1900 avec celles de l'Atlas [ pl. XXXI, fig. 3] d'Olivier ». Or, lorsque l’on étudie ces figures, on voit que celle donnée par OLIVIER représente une coquille plus grande, à spire plus étagée que la figure 1899 de l’Zconographie, mais rappelant beaucoup plus la figure 1900 ?. Quant à la sculpture, elle est semblable à celle des échantillons de Melanopsis costata 1. Voir, pour les indications bibliographiques, le tableau synony- mique des pages précédentes. 2 L'échantillon représenté fig. 1900 de l’Iconographie diffère de celui figuré par OLivier par sa taille un peu plus petite et sa forme à peine plus étroitement allongée. = 192 — Olivier, mais, sur le dernier tour, les côtes « ne descendent que jusqu'à moitié, la partie inférieure du dernier tour res- tant lisse » !. Cette constatation n'est vraie que pour quel- ques spécimens ; dans une même colonie ?, à côté de ces individus, on en rencontre d'autres qui ont soit un test entièrement costulé, soit un test orné de costulations presque obsolètes, tous les intermédiaires existant, d’ailleurs, entre ces différentes modalités sculpturales *. Le Melanopsis hiera Bourguignat*. Cette fausse espèce a été établie sur des caractères individuels, pour des exem- plaires de Melanopsis costata, Olivier, dont le test est orné de costulations plus délicates, moins saillantes et atténuées à la base du dernier tour *. Les Melanopsis Tanousi Letourneux et Melanopsis obli- qua Letourneux®. Ces noms désignent des Melanopsis costata Olivier, chez lesquels les costulations sont plus ou moins nettement inclinées de droite à gauche, soit seulement sur le dernier tour | Melanopsis Tanousi |, soit sur tous les tours | Melanopsis obliqua]. Le Melanopsis Lorteli Locard*, qui n’est qu'une mutation elongata du type costala. Les Melanopsis Feliciani Bourguignat*® et Melanopsis eumorphia Bourguignat®. Ce sont des formes de petite 4. BourGuIGNAT (J. R.). — Histoire des Mélaniens du système européen ; 1884, p. 121. 2. Tel est le cas des nombreux exemplaires recueillis, par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, à Djéroud, au nord-est de Damas. 3. Voir, à propos de la sculpture du test chez les Melanopsis, p. 486 et suivantes de ce mémoire. 4. Pour BourGuiGnar [ loc. supra cit. ; 1884, p. 122], la figure 1904, [taf. CLXXX VIII] de l'Iconographie « rend assez bien le port et la physionomie de l'hiera ». En comparant cette figure 1904 aux figures voisines (1899 et 1900 par exemple), on se convaincra facilement de l'identité absolue de ces coquilles. 5. C'est-à-dire que cette forme est un des nombreux termes de pas- sage entre le Melalopsis costata Olivier et les variétés à costulations incomplètes. 6. Voir au tableau synonymique , p. 489, les références bibliogra. phiques. — 493 — taille (10 millimètres de hauteur pour 5 millimètres de diamètre maximum ), ornées de fortes costulations plus ou moins nodosiformes au voisinage des sutures, On voit, par cet exposé, combien le Melanopsis costata Olivier, est une espèce polymorphe. Aussi existe-t-il des mutations obesa, exigqua, elongata!,acuminata, ventrosa?, major et minor, qui se définissent d’elles-mêmes et qui sont aussi répandues que le type. L'ornementation sculpturale varie dans des proportions considérables et l'on observe très facilement tous les inter- médiaires entre le type orné de costulations saillantes, espacées, un peu obliques, bien parallèles et légèrement nodosiformes près des sutures [pl. XX, fig. 6] et les exemplaires pourvus de costulations plus faibles, parfois plus serrées, souvent très atténuées ou même obsolètes à la base du dernier tour ! pl. XX, fig. 10]. Il n'y a donc pas lieu d'établir des espèces sur des caractères aussi variables. La forme à grosses côtes saillantes, telle qu'elle a été figurée par OLivIER, semble, de beaucoup, la moins répandue; elle habite surtout le lac d’Antioche. La taille varie également beaucoup. Voici les dimensions principales de quelques échantillons: Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre Hauteur totale À : maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture 26 mn, | 4pa/amn, | 41 mn. | 44 mn | 7 un le 92 M1 2 — GARE pa AU Br MAO — CARE De giAEE Fboe Tige 3 1/2 — Ur 8 1/2 — FAN) 100e 6e = TRE STE TEE Dre 4 1/2 — 1. Ces trois mutations ont été établies par A. Locarp | Malacologie des lacs de Tibériade, d'Antioche et d'Homs, en Syrie ; 1883, p. 36]. 2. Ces deux mutations ont été établies par BourauiGnar | Histoire des Mélaniens du système européen ; 1884, p. 140-141]. 62 — 49% — Variété curta Locard. 1883. Melanopsis costata var.curta Locard, Malacologie lacs Tibériade, Antioche et Homs ; p. 73 et 94. 1912. Melanopsis costata var. curta Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 451. Coquille plus petite (hauteur totale ne dépassant pas 16 millimètres); côtes moins saillantes, parfois même un peu obsolètes à la base du dernier tour. LOCALITÉS : Lacs d'Antioche et de Homs [ TH. BarRois |. Variété gracilis Locard. 4883. Melanopsis costata var. gracilis Locard , Malacologie lacs Tibé- riade, Antioche et Homs ; p. %. 188%. Melanopsis costata var. pulchella Bourguignat, Histoire Mélaniens système européen ; p. 141. 1912. Melanopsis costata var. gracilis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 451. Coquille plus grêle, plus élancée, avec une ouverture plus allongée. Test épais, solide. LOCALITÉS : Lac de Homs | TH. BarRois |. Aïn-el-Mellaha, dans la plaine du Babr-el-Houlé [ LEToUR- NEUX |. Variété luteopsis Germain. PL XX 0e 910; 1912. Melanopsis costata var. luteopsis Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p. 451 (nomen nudum). Coquille de forme typique; test épais, solide, subtrans- — 495 — parent au dernier tour, d'un jaune marron assez clair! et plus ou moins teinté de vert ; intérieur de l'ouverture lie de vin clair ; callosité violacée ou lilas avec un bouton brillant un peu plus coloré près de l'insertion du bord supérieur ; costulations plus ou moins fortes, souvent atténuées à la base du dernier tour ; même taille. Cette variété, d’un très beau coloris, paraît peu commune ; elle a été recueillie dans l’Oronte, à la sortie du lac de Homs (490 mètres d'altitude), par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE, LOCALITÉS : Djéroud, au nord-est de Damas [HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Lac de Homs [HENRI GADEAU DE KERVILLE |. L'Oronte, près de sa sortie du lac de Homs, à environ 490 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |, Le Melanopsis costata Olivier, est une espèce très répan- due, sous ses diverses variétés, dans la Syrie, la Palestine et une grande partie de l’Asie-Mineure, où vit une variété particulière décrite par Mousson sous le nom de Melania turcica Parreyss *. Vers l'ouest, le Melanopsis costlata Olivier pénètre en Mésopotamie [ Mousson, MarTEns | où il développe une variété insignis Parreyss ‘; en Perse, ces coquilles sont, en grande partie, remplacées par le Melanopsis Kolschyi von dem 1. Plus sombre au dernier tour de spire. 2. Il existe, dans cette dernière localité, des échantillons de grande taille (Hauteur : 26 millimètres), de forme tout à fait typique, mais dont le test est seulement orné de costulations très obsolètes. 3. Moussox (A.). — Journal de Conchyliologie; XXI; 1874, p. 33 (Melanopsis costata var. turcica Parreyss); et p.48, n°19; p. 60, n° 22 (Melanopsis turcica Parreyss). 4. Parreyss, in : MarTEexs (D' E. von). — Vorderasiatische Con- chylien ; 187%, p. 67. — 495 — Busch!, espèce de petite taille (hauteur : 6 millimètres ; diamètre maximum : 3 1/2 millimètres) dont le test est sillonné de costulations flexueuses, serrées, délicates, à peine noduleuses près de la suture. 1839. 1839. 1847. 1853. 1855. 1861. 1865. 1871. 1879. 1880. 1883. 1884. 1884. 1886. l Melanopsis jordanicencis Roth. Melanopsis costata Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken ; 1, p. 41, taf L, fig, 679. Melanopsis costata var. a jordanica Roth, Molluscorum Species Orient.; p. 25, tab. IL, fig. 12-13 Melanopsis costata var. jordanica de Charpentier, Zeitschrift für Malakozoolog. ; p. 144. Melanopsis costata var. Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 67. Melanopsis costata var. Jordanica Roth, Malakozoolog. Blätter ; 11:°p;° 04 n°9: Melanopsis Jordanica Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Pales- UNE Ip. 99, 0409. Melanopsis Jordanica Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; p. 542, n° 106. Melanopsis costata Martens, Malakozoolog. Blätter ; p. 60, n° 19 (part.) Melanopsis costata var. Jordanica Kobelt, in : Rossmässler, /co- nographie der Land- und Süsswasser-Mollusken: VIT, p. 17, taf. CLXXX VIII, fig. 1905. Melanopsis costata var. Jordanica Brot, Melaniïidæ, in : Martini et Chemnitz, Systemat, Conchylien-Cabinet; p. 427, taf. XLVI, fig. 5-6. Melanopsis Jordanica Locard, Malacologie lacs Tibériade, Antioche et Homs; p. 36. Melanopsis jordanica Tristram, Fauna and Flora of Palestine, Terrestriel and Fluviatile Mollusca ; p. 199, n° 176. Melanopsis Jordanica Bourguignat, Histoire Mélaniens système européen; p. 141 et Annales Malacologie ; I, p. 141. Melanopsis nodosa var. jordanica Westerlund, Fauna der palä- arct. region Binnenconchylien; VI, p. 124. In: Parcippi. — Abbild. und Beschrieb. Conchyl. ; H, 1847, p. 175; Melan. ; taf. IV, fig. 11. | Melania Kotschyi von dem Busch}]. — 497 — 4889, Melanopsis Jordanica Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d, Deut- schen Malakozoolog. Gesellschaft; p. 88. 1894. Melanopsis Jordanica Dautzenberg, Revue biologique Nord France; VI, p. 344 (tirés à part, p. 15). 1912. Melanopsis jordanica Germain, Bulletin Muséum Hist, natur,. Paris ; p. 451, n° 287. Le Melanopsis jordanicensis Roth, est certainement très voisin du Melanopsis costata Olivier, dont il ne constitue guère qu'une bonne variété. La coquille est constamment plus courte, plus renflée, plus trapue, avec une ouverture toujours élargie et peu développée en hauteur; enfin les bandes sombres qui ornent le test sont bien marquées et se détachent parfaitement sur un fond jaunâtre. À ces carac- tères, relativement nets, il convient d'ajouter ceux observés par Trisrram! et qui sont relatifs au modus vivendi des deux Melanopsis : le Melanopsis costata Olivier, vivrait constamment attaché aux tiges et aux feuilles des plantes aquatiques, tandis que le Melanopsis jordanicensis Roth, ne se rencontrerait vivant que sur les pierres. A. Mousson a décrit une variété irregularis? habitant le lac de Tibériade. Elle est caractérisée par « sa taille plus faible, sa forme plus contractée, l'inégalité de ses côtes, qui tantôt sont fortes et distinctes, tantôt minces et serrées, tantôt enfin, faibles et peu accusées ». LOCALITÉ : Dans l'Oronte, à la sortie du lac de Homs, vers 490 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Melanopsis jordanicensis Roth, est très commun dans 1 Trisrram. — Report Mollusca of Palestine; Proceed. Zoological Society of London, 1865, p. 542. 2. Mousson (A.). — Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies J. R. Rorx. . en Palestine ; 1861, p. 60. — 498 — le lac de Tibériade et dans le Jourdain [ RoTH, TRISTRAM, A. Mousson, LorTET, Locarp, Barrois ]; il semble moins commun dans le lac de Homs [{ LonTEr, LocARD |. Melanopsis bullio Parreyss. 1879. Melanopsis costata var. bullio (Parreyss ) Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land-und Süsswasser-Mollusken ; VIT, p. 17, taf. CLXXX VIII, fig. 1902-1903. 1880. Melanopsis costata var. bullio Brot, Melaniidæ, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet; p. 428, taf. XLVI, fig. 7. 1883. Melanopsis Chantrei Locard, Malacologie lacs Tibériade, An- tioche et Homs ; p. 74, pl. XXIIL, fig. 44-49. 1884. Melanopsis Chantrei Bourguignat, Histoire Mélaniens système européen ; p. 122; et Annales Malacologie ; 1, p. 122. 1886. Melanopsis Chantrei Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien; VI, p. 121. 1889. Melanopsis Chantrei Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 79 et 88. 1894. Melanopsis bullio Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 345 (tirés à part, p. 16). 1912. Melanopsis bullio Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; p. 452, n° 288. Coquille imperforée, ovoideo-subcylindrique peu allongée ; sommet obtus, très souvent érodé; spire peu élevée, com- posée de 6 à 7 tours plans à croissance un peu rapide et assez régulière, séparés par des sutures bien marquées, non obliques ; dernier tour très grand, subcylindrique, légère- ment atténué en bas ; ouverture ovalaire-allongée, terminée en fente étroite à sa partie supérieure, très largement arrondie en bas, mais brusquement limitée latéralement par la troncature de la columelle ; columelle fortement con- cave dont la troncature constitue, à l'extrémité, un sinus basal étroit et profond ; bord columellaire recouvert d'une callosité violacée, brillante, très épaissie en haut où elle forme, près de l'insertion du bord supérieur, une denti- culation saillante ; bord externe simple et tranchant. = 09 — Test épais, très solide, d’un brun grisätre, le plus souvent teinté de bleuâtre, terne, orné de bandes brunes; costu- lations irrégulières, bien marquées, surtout au voisinage de la suture où elles constituent parfois de véritables nodosités ; ces costulations s’atténuent à partir de la moitié du dernier tour pour devenir obsolètes à la région inférieure. Voici les dimensions principales de quelques exemplaires : Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre se maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture 1802 42 ns 10 a 11 aa 0172102) 16 — 41 -- 9 1/2 — 10 — ] — 16 — 10 — 8 1/2 — 10 1/2 — Hi) — 15 1/2 — J — 1 1/2 — 10 — 5 1/2 — 15 — 6) — 7 — 10 ee di] — 1% — 10 _ 9 — 10 = 5 de 14 — 8 — 7 — 9 — k 1/2 — Le type présente trois bandes d’un brun fauve : l’une est située à la partie supérieure du dernier tour, au-dessous de la rangée des nodosités aperturales, et se continue sur les tours supérieurs ; la seconde prend naissance au point d'’in- sertion du labre ou très légèrement en dessous; enfin la dernière entoure l'ombilic. Ces bandes sont très visibles à l'intérieur de l'ouverture ; elles sont rarement dédoublées ; enfin, chez quelques très rares spécimens, le test est, entre les bandes, coloré en vert bleuâtre assez brillant. PH. DAUTZENBERG ! a décrit une variété Ex cOLORE bipar- tita chez laquelle les bandes sont absentes; le test est d'un 1. DAUTZENBERG (PH.). — Liste des Mollusques terrestres et flu- viatiles recueillis par M. TH. Barrois en Palestine et en Syrie; Revue biologique Nord France ; VI, 1894, p. 345 (tirés à part, p. 16). — 900 — gris uniforme, sauf dans la moitié inférieure du dernier tour où il est d'une teinte plus foncée. | La forme générale de la coquille varie dans des propor- tions assez étendues. Ainsi que A. Locarp! l'avait déjà remarqué, de nombreux individus ont une spire plus allon- gée que le type, constituant parfois une mutation elata assez nette, mais mal définie. Il est très probable que c'est en se basant sur de tels individus que BoURGUIGNAT a décrit son Melanopsis Alepi *. Enfin, les caractères du test permettent de séparer une variété /ævigata Locard *, caractérisée par une forme géné- rale plus ovoïde-ventrue et des costulations beaucoup moins saillantes se réduisant à un léger renflement subsutural rapidement atténué sur le premier tiers du dernier tour de spire. Cette variété n’est pas rare dans le lac de Homs où M. HENRI GADEAU DE KERVILLE en a recueilli de nombreux individus. Il est fort probable que le Melanopsis Sesteri Bourgui- gnat* et le Melanopsis Alepi Bourguignat, sont synonymes de cette espèce ; l'absence de toute figuration empêche cepen- dant d'apporter ici une certitude. LOCALITÉS : Très commun dans le lac de Homs, avec la variété lævi- gata Locard | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans l'Oronte, à la sortie du lac de Homs, à environ 490 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE !: Le Melanopsis bullio Parreyss, a d'abord été décrit sur 1. Locarp (A.). — Malacologie des lacs de Tibériade, d'Antioche et de Homs, en Syrie ; Lyon, 1883, p. 74-75, 2. BouRGUIGNAT (J. R.). — Histoire Mélaniens système européen , 1884, p. 119; et Annales Malacologie ; 11, 1884, p. 119. 3. LocarD (A.). — Loc. supra cit. ; 1883, p. 75. 4. BOURGUIGNAT (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1884, p. 119. ent — des individus de provenance inconnue. C'est E. CHANTRE qui, | e premier, en recueillit de nombreux spécimens dans le lac d’Antioche; depuis, TH. BaArRoiS et HENRI GADEAU DE KERVILLE l'ont récolté, en grande abondance, dans le lac de Homs. 1853 1855. 1865. 1571 1874. 1879. IS80. 1880. 1883. 1SS%.. 1884. 188%. 1884. 1884. 1886. 1886. 63 Melanopsis Saulcyi Bourguignat. Melanopsis Saulcyi Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient : p. 66, pl. LE fig. 52-53. Lo Melanopsis Sauleyi Roth, Malakozoolog. Blätter ; HW, p. 54, n° : Melanopsis Saulcyi Tristram, Proceed. Zoological Society of London ; p. 542, n° 103. Melanopsis costata var. Sauleyi Martens, Malakozoolog. Blätter : p. 60, taf. [, fig. 10-11. Melanopsis Saulcyi Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 67. Melanopsis saulcyi Kobelt, in : Rossmässler, {conographie der Land- und Süsswasser-Mollusken : VIT, p. 18, taf. CLXXXIX, fig. 1908. Melanopsis Saulcyi Brot, Melaniidéæ, in: Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet ; p. #19, taf. XLVI, fig. 10-12. Melanopsis Kindermanni Zelebor, mss., in: Brot, loc. supra cit. : p. 419. Melanopsis Sauleyi Locard, Malacologie lacs Tibériade, Antioche et Homs ;: p. 93. Melanopsis Saulcyi Tristram, Fauna and Flora of Palestine Ter- restrial and Fluviatile Mollusca ; p. 198, n° 169. Melanopsis Sauleyi Bourguignat, Histoire Mélaniens système eu- ropéen ; p. 127; et Annales Malacologie, I, p. 127. Melanopsis jebusitica Letourneux, in : Bourguignat, loc supra cit. ; p. 126. Melanopsis aterrima Bourguignat, loc. supra cit. ; p. 127. Melanopsis sancta Letourneux, in: Bourguignat, loc. supra cit. ; p- 129. Melanopsis Sauleyi Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien, VI, p. 120. Melanopsis Sauleyi var. jebusitica Westerlund, loc. supra cit. ; p.120; — 502 — 1886. Melanopsis Saulcyi var. aterrima Westerlund, loc. supra cit. ; p. 120. 1886. Melanopsis Sauleyi var. sancta Westerlund, loc. supra cit.; p. 121. 1889. Melanopsis Saulcyi Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft : p. 79 et 88. 1894. Melanopsis Saulcyi Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 345 (tirés à part, p. 16). 1912 Melanopsis Sauleyi Germain, Bulletin Muséum Hist. nat. Paris; p. 492, n° 289. Cette coquille, assez abondamment répandue dans les lacs et rivières de Syrie, a été très exactement représentée par BourGuIGNAT et KoBeLr ; la figure donnée par le D' E. von MaRTENS est également exacte, mais représente une forme plus trapue, avec une spire moins élancée et un sommet plus obtus. En dehors de sa taille notablement plus petite, le Mela- nopsis Saulcyi Bourguignat diffère du Melanopsis costata Olivier par son ornementation sculpturale : les costulations, normalement développées sur les premiers tours, s'arrêtent vers le milieu du dernier tour dont la partie inférieure reste lisse. Mais, à côté de ces individus à sculpture typique, il en est d'autres chez lesquels les costulations ne sont atténuées que vers la base du dernier tour et constituent un véritable passage au Melanopsis costata Olivier ; au contraire, chez certains échantillons, les côtes sont moins fortes et n’intéres- sent que la partie supérieure du dernier tour ; enfin, chez d’autres spécimens, elles ont presque entièrement disparues. C'est le cas de la variété obsolela Dautzenberg! découverte, par Ta. Barrois, dans un ruisseau à ‘Palmyre et dans la rivière Epheca, et par E. CHaANTRE dans le lac de Homs. BrorT? avait déjà vu cette variété qu'il définit ainsi : « var. 1. DAUTZENBERG (PH.). — Liste des Mollusques terrestres et fluvia- tiles recueillis, par M. Ta. Barrois, en Palestine et en Syrie; Revue biologique Nord France: VI, 1894, p. 346 (tirés à part, p. 17). 2. Bror. — Monogr. Melaniidæ, in : MarriNt et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet; p. 429, taf. XLVIH, fig. 12 [Melanopsis Sauleyi var. 6]. — 503 — 8. Costis in anfract. ullimis obsolelis, vel omnino eva- nidis ». La forme générale montre, à côté du type tel qu'il a été figuré par BourRGuIGNAT, des mutations elala et obesa, d’ailleurs réunies par tous les intermédiaires. Chez quelques échantillons, la suture, plus profonde, communique aux tours de spire un aspect plus étagé. La taille permet de distinguer une variété maxima Daut- zenberg ?, atteignant jusqu'à 28 millimètres de hauteur et pourvue « un peu au dessus de la suture, d'une dépression qui atténue les plis longitudinaux sans pourtant les inter- rompre complètement ». La variété maxima Dautzenberg, découverte par TH. Barrois, à Bir-Jaloüd, a été retrouvée, par M. HENRI GADEAU DE KERVILLE, dans le lac de Homs, en compagnie de très nombreux échantillons de taille normale ; voici, d’ailleurs, les dimensions principales de quelques-uns de ces exemplaires : Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre Hauteur totale maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture 16 + HAE: 1 2 Slater on1/2 2e 16 — 8 _ 7 _ 8 — 3 1/2 — 16 — 7 — 6 1/2 — 8 - k — 16 — 1 — 6 —— 8 — 4 — 15 1/2 — ÿ — 6 —— S _ 3 1/2 — 15 - 7 . 6 _— 8 — 3 1/2 — 15 — 7 — 6 - 8 — 3 3/4 — 1% — » 1/2 — » 1/4 — 7 — 3 — 13 _ 6 — a) _ 7 -— 3 — 1. C'est cette mutation obesa qui a été figurée par le D' E. vox Marrexs, Malakozoolog. Blältter; 1871, taf. I, fig. 10-11. 2. DAUTZENBERG (PH.). — Loc. supra cit.; 1894, p. 346 (tirés à part, Re): — 504 — La coloration est ordinairement très sombre, d'un brun foncé presque noir; le test présente 2 ou 3 zonules encore plus sombres situées à la partie inférieure du dernier tour. Je signalerai une mutation ex colore chez laquelle la moitié inférieure du dernier tour, d’un corné-jaunâtre, montre trois zonules fauves relativement claires. Je rapporte au Melanopsis Saulcyi Bourguignat : Le Melanopsis jebusitica Bourguignat, qui n'en diffère que par sa forme moins allongée, sa sculpture plus accen- tuée et son test un peu plus terne ; Le Melanopsis aterrima Bourguignat, qui, au contraire, possède des costulations plus fines, plus obliques, et s'éten- dant sur les trois quarts environ du dernier tour ; Enfin, le Melanopsis sancla Letourneux, qui est un Mela- nopsis Saulcyi Bourguignat, presque typique. LOCALITÉS : Abondant dans un ruisseau, à Kousseir, dans la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres au-dessus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Lac de Homs | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Melanopsis Saulcyi Bourguignat est une espèce par- ticulière à la Syrie. On le connait des environs d'Artouze [ BourGuIGNaT |; dans les sources de la plaine de Jéricho [ LeTouRNEUx | ; dans la plaine du Bahr-el-Houlé | Lerour- NEUx |; dans les environs du Bir-Jaloûd et de Palmyre | TH. Barrois |; dans le Jourdain, près de la mer Morte | LETOUR- NEUX | ; etc. Melanopsis Bovieri Pallary, nov. sp. PLXX, fige. M. P. PazLary a eu l'amabilité de m'adresser la note — 505 — suivante, concernant -ce Melanopsis recueilli par le PÈRE BOVIER - LAPIERRE : « Espèce caractérisée par ses premiers tours lisses et ses autres tours légèrement plissés. Les plis sont verticaux sur les deux tours supérieurs et ondulés sur les deux derniers ; ils sont espacés. Près de l'insertion, chaque pli porte, à sa naissance, une nodosité. Le dernier tour est comprimé sous la suture comme chez les formes du groupe du Melanopsis algericensis Pallary ! [— Melanopsis maroccana auct.]. Longueur : 27 millimètres ; diamètre maximum : 12 milli- mètres. Cette espèce peut être comparée au Welanopsis tingitana Morelet du Sud marocain. Elle en diffère : Par ses premiers tours lisses: par ses côtes moins nom- breuses; par son sommet plus acuminé; enfin, par sa dépression infrasuturale n'affectant pas sensiblement l'avant dernier tour. Rapproché du Melanopsis costata Olivier var. major, le Melanopsis Bovieri Pallary s'en distingue : par sa taille plus grande, par ses plis moins prononcés, plus rares et plus verticaux ; enfin par ses tours moins étagés » ?. Je pense que le Melanopsis Bovieri Pallary appartient au groupe des Melanopsis costata Olivier et Melanopsis Saulcyi Bourguignat et qu'il s'en distingue principalement par son aspect assez nettement trochiforme et par son der- nier tour mieux élargi vers la base *. LOCALITÉ : Le Nahr ez Zaïr (Liban) | PÈRE Bovi£r-LAPIERRE |. 1. Melanopsis algerica Pallary, Journal de Conchyliologie; LI, Paris, 190%, p. 35 | — Melanopsis maroccana Bourguignat, 188%, non : Buccina maroccana Chemnitz, 1795 |. DÉMPALLARV (Po) init. 3 Ce dernier tour montre, en outre, une angulosité émoussée à sa périphérie (CT. : pl. XX, fig, 1-8). 1853. 188%. 1886. 1889. 189%. 1912. — 506 — Famille des VALVATIDÆ. Genre VALVATA Müller, 17741. $ 1. — CINCINNA Hübner, 1810:. Valvata (Cincinna) Saulcyi Bourguignat. PAS el TE Valrata Sauleyi Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 68, pl. I, fig. 41-42. Valrata Sauleyi Martens, Vorderasiatische Conchylien ; p. 65. . Valvata Saulcyi Kobelt, Jahrbücher d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; IV, p. 38. Valvata Sauleyi Innès, Bulletins Soc. Malacologique France; p. 347. Valvata (Cincinna) Sauleyi Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien; VI, p. 137, n° 15. Valvata Saulcyi Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft: p. 79 et S7. Valvata Sauleyi Dautzenberg, Revue biologique Nord France; VI, p. 300 (tirés à part, p. 21). Valvata (Cincinna) Sauleyi Germain, Bulletin Muséum Hist. nat. Paris; p. 452, n° 290. Coquille petite, de forme générale subglobuleuse, dépri- mée en dessus, très convexe en dessous; spire composée de 3 à 4 tours bien convexes, un peu étagés, à croissance rapide; dernier tour très grand, aussi convexe en dessus qu'en dessous, nettement dilaté à l'extrémité ; sommet obtus; sutures bien marquées; ouverture légèrement oblique, arrondie un peu oblongue, faiblement anguleuse en haut, à peine échancrée par l'avant-dernier tour ; ombilic profond et assez étroit ; péristome simple et aigu. 4. Muizer (O. F.). — Verm. terr. et fluv. Histor.; 11, 1774, p.168: 2. HugxER (J... — Monogr. von Testac. Bayr.: 1810; et in : HERR- MANNSEN (A. N.). — Ind. gener. Malacozoorum, etc.., Suppl., Cassel, 1852, p. 30 — 907 — Opercule corné, presque pellucide, transparent, d'un corné très pâle, concave du côté extérieur et à nucleus central. Diamètre maximum : 2 1/2 à 3 millimètres. Diamètre minimum : 2 1/4 à 2 1/2 millimètres. Hauteur totale : 1 4/5 à 2 1/5 millimètres. Test mince, assez fragile, subtransparent, d'un corné brun ou verdàtre aussi brillant en dessus qu'en dessous, orné en dessus de stries fines et délicates à peine irrégulières, et, en dessous, de stries fines, serrées, subégales, un peu ondu- leuses et obliques, à peu près régulièrement distribuées. Cette Valvée est une espèce extrêmement polymorphe. La description précédente correspond au type moyen, celui qui paraît, d’ailleurs, le plus répandu. La coquille figurée par BourGUIGNAT est plus déprimée que cette forme. Du reste, dans sa diagnose, cet auteur dit : « Testa depressa..…. » » Cette petite coquille, très déprimée en dessus... » 1, Ce qui correspond à une forme plus déprimée que la majorité des spécimens du Valvala Saulcyi Bourguignat, que j'ai eu entre les mains ; par contre, ces mots s'adaptent parfaitement aux jeunes spécimens de cette espèce, {oujours plus déprimés que les échantillons adultes. Il existe, assez rarement, des individus encore plus dépri- més que celui figuré par BouRGUIGNAT ?. Par contre on trouve, assez souvent, des individus à spire beaucoup plus haute que dans le type : la coquille est ici plus globuleuse -élevée ; les tours, plus hauts, plus convexes, plus nettement étagés, sont séparés par des sutures plus marquées ; enfin l'ouver- ture est, quelquefois, plus ou moins descendante. Il serait donc facile de distinguer des variétés assez nombreuses ; mais ces mutations depressa et alla, que je viens de signaler, sont reliées entre elles — en passant par la forme type — 1. BourGuIGnarT (J. R.) — Catalogue raisonné Mollusques terr. fluv. Sauley Orient: 1853, p. 68. 2. Tel est, par exemple, l'individu recueilli, à Koutaïfé, par M. HENRI GapbEaU DE KERVILLE et que je figure, pl. XXE, fig. 9-11. par un tel nombre d'intermédiaires que toute séparation reste illusoire. Je fais figurer | pl. XXI, fig. L - 11] une série de Valvata Saulcyi Bourguignat, montrant l’étendue du polymorphisme de la spire. L'ombilic varie peu ; quant à la taille, elle est plus con- stante que chez beaucoup d'autres espèces. Les plus grands spécimens ont été recueillis, par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE, dans un fossé de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude. Ils mesurent 2 1/5 millimètres de hauteur pour 3 millimètres de diamètre maximum et 2 1/2 millimètres de diamètre minimum. LOCALITÉS : Marécages à Damas, vers 690 mètres d'altitude | HexRi GADEAU DE KERVILLE |. Fossé d’eau stagnante, dans la région verdoyante de Damas [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Dans un fossé de la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Ruisseau communiquant avec le Barada, dans la région verdoyante de Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Marettes à Hidachariyé, près Damas, entre 650 et 700 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Sur le bord des marettes auprès du Barada, à Hidacha- rivé, dans la région verdoyante de Damas [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Koutaïfé, au nord-est de Damas ! HENRI GADEAU DE KER- VILLE |. Ruisseau à Koutaïfé, au nord-est de Damas [ HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Source à Koutaïfé, au nord-est de Damas | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Mare d’Addous, près Baalbek, vers 1100 mètres au-des- sus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Extrèmement répandu dans cette dernière localité. pre DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Cette Valvée a été, jusqu'ici, considérée comme une espèce peu répandue. BourGUIGNAT ne la signalait que des environs de Damas et de Saïda!. Depuis, BLANCKENHORN, l’a indiquée du lac d'Antioche et de l'Oronte?, et TH. Barrois l'a draguée dans les lacs de Tibériade (par 25 mètres de profondeur), et de .Yamoüneh (par 12 mètres de profondeur). Ce même auteur en a d'ailleurs recueilli des exemplaires dans un ruisselet à Damas, dans les marais de l'Oronte, aux environs de Homs et à Birket-Kosséir *. Enfin, le D'INNÈS Bey indique cette même Valvée en Égypte, où elle aurait été recueillie dans le Nil* près d'Alexandrie. Mais tous ces auteurs n'ont eu entre les mains qu'un petit nombre d'exemplaires. Les récoltes de M. HENRI GADEAU DE KERVILLE se chiffrent, au contraire, par centaines d'individus, et il est à peu près certain que cette espèce doit abonder dans toutes les mares et petits ruisseaux de dla Syrie. Elle doit vivre, de préférence, sur les fonds vaseux, au milieu des plantes aquatiques. Valvata (Cincinna) Gaïillardoti Germain. PI. XXL fig. 14 - 16. 1911. Valvata (Cincinna) Gaillardoti Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 65 1912. Valvata (Cincinna ) Gaillardoti Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; p: 492, n° 291. 1. Ce dernier renseignement est donné par DauTzENBERG | Liste des Mollusques terr. fluv. recueillis par M. Tu. Barrois en Palestine et en Syrie ; Revue biologique Nord France ; VI, 1894, p. 350 (tirés à part, p. 21)] : &« maïs cet auteur [BourGuIGNAT | a indiqué en marge, sur l’'exemplaire de son ouvrage qui fait partie de notre bibliothèque, que M. GaiLLaRpor l’a aussi rencontré à Saïda ».. 2. BLANCKENHORN (D° M.). — Beitrag zur Kenntniss der Binnen- conchylien-Fauna von Mittel-und Nord-Syrien: Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; 1889, p. 79. 3. DAUTzENBERG (P4.). — Loc. supra cit. ; VI, 1894, p. 350 (tirés à part, p. 21). 4. INxÈS (D'). — Recensement des Planorbes et des Valvées de l'Egypte; Bulletins de la Société Malacologique de France; 1884, p. 347. 64 — 910 — Coquille de taille très petite, de forme subplanorbique légèrement convexe en dessus, largement ombiliquée ; spire composée de 3 1/4- 4 tours convexes, un peu étagés, à crois- sance rapide, séparés par des sutures profondes ; dernier tour grand, bien dilaté à l'extrémité, à section presque circulaire, plus convexe dessous que dessus; ouverture absolument circulaire, relativement grande, un peu détachée du dernier tour ; péristome continu, mince, tranchant, très légèrement épaissi en dedans. Diamètre maximum : 3/4-1 millimètre; hauteur : 1/2 millimètre; hauteur de l'ouverture égale à son diamètre : 1/2 millimètre. Opercule inconnu. Test peu fragile, d'un brun ambré rougeàtre parfois plus clair en dessus, orné de stries extrêmement fines, délicates, serrées, un peu obliques. Intérieur de l'ouverture d'un blanc bleuûtre brillant. Cette Valvée, qui ne varie presque pas, représente, en Syrie, les espèces du groupe européen du Valvata (Cin- cinna) minuta Draparnaud?. Elle à été découverte aux environs de Saïda (Syrie) par le Docteur (GAILLARDOT à qui elle est dédiée. J'en dois la connaissance à l’amabilité de M. P. PALLARY. DIOTOCARDES . Famille des NERITIDÆ. Genre THEODOXIA Denys de Montfort, 1810 *. Le genre Theodoxia est représenté en Syrie et en Pales- 1. C’est à peine si, chez quelques spécimens, la spire est un peu plus élevée. 2. Draparxaup (J. R ). — Histoire Mollusques terrestres et fluvia- tiles de France ; 1805, p. #2, tabl. I, fig. 36-38. 3. Moxrrorr (DENYS be). — Conchyliologie systématique et classi- fication méthodique des Coquilles ; Il, 1810, p. 350 (Theodoæis ). — 911 — tine par un petit nombre d’espèces dont quelques-unes vivent en colonies très populeuses dans les ruisseaux, les marais et les lacs. Theodoxia Jordani Sowerby !. Variété aberrans Dautzenberg. Variété turris Mousson. Theodoxia Bellardii Mousson. Neritina Bellardii Mousson, Coquilles Lerr. flur. Bellardi Orient ; 185%, p. 52, pl. 1, fig. 11; et Mousson, Coquilles Lerr. flur. Roth Pales- tène; 1861, p. 62, n° 67. Lac de Tibériade; mares aux environs de Jaffa (Syrie) [Roru]; le Jabbok, affluent du lac de Tibériade | TRiSTRAM |. Theodoxia Macrii Recluz. Theodoxia syriaca Bourguienat. Nerilina syriaca Bourguignat, Testacea novissima Sauley Orient. ; 1852, p, 26, n° 3; et Bourguignat, Catalogue Mollusques lerr. fluv. de Saulcy Orient; 1853, p. 71; — Neritina Syriaca Martens, Vorderasia- tische Conchylien; 1S74, p. 33, n° 57, taf. V, fig. 41; — Theodoxia syriaca Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Süss- wasser - Mollusken ; n. f , VITE, 1899, p. 13, taf. COXIV, fig. 1348. # Petite coquille globuleuse, possédant 4 tours de spire arrondis, un opercule blanchâtre, un test mince, finement strié, recouvert d'un épiderme très noir, brillant, et mesu- rant o millimètres de hauteur sur 5-6 millimètres de dia- mètre maximum. Mares et ruisseaux des environs de Beyrouth (Syrie) | DE SAULCY |. Theodoxia jordani Sowerby. 1832. Nerilina Jordani Sowerby, Conchological IUustrations ; n° 4K, fig. 49. 1. Je ne donne pas d'indications bibliographiques pour les espèces dont il sera question dans la suite de ce mémoire. 1838. 1839. 1853. 1853. 1856. 1861. 1863. 1865. 1871. 1874. 1879. — 912 — Neritina Jordani de Lamarck, Histoire Anim. sans Vertèbres: éd. I (par DesHAYEs); VIII, p. 592, n° 49. Neritina Jordani Roth, Molluscorum species Orient; p. 26, n° 2, taf. II, fig. 14 - 16. 5. Neritina Jordani Recluz, Proceed. Zoological Society of London ; D421: 9. Neritina Jordani Sowerby, Thesaurus Conchyliorum ; 1, p. 531, pl. CXV, fig. 213 - 214. Neritina Jordani Roth, Malakozool. Blätter ; KW, p. 5%, n°1. Neritina Jordani Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 69. Neritina Jordani Reeve, Conchologia Iconica: pl. XXIX; fig. 129 a, 129 b. Neritina Jordani Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine ; p.62, n° 66. Nerilina Jordani Mousson, Coquilles terr. fluv. Schlaefli Orient; p. 93, n° 104. Nerilina Jordani Tristram, Proceed. Zoological Society of London; p. 53. Neritina Jordani Mertens, Malakozoolog. Blätter; XVI, p. 60. Neritina (Neritæa) Jordani Martens, Vorderasiatische Conchy- lien; p. 67. Neritina Jordanti Martens, Die Gattung Neritina, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet; p.S4, n°48. taf. IF, fig. 14-16. Theodoxia Jordani Locard, Malacologie lacs Tibériade, Antioche et Homs; p. 31. >. Neritina Jordani Westerlund, Fauna der paläarct. region Bin- nenconchylien ; VA, p. 146, n°3 . Neritina (Theodoxia) Jordani Dautzenberg, Rervue biologique Nord France : V1, p. 350 (tirés à part, p. 21). . Neritina Jordanica Kobelt, in : Rossmässler, Iconographie der Land- und Siüsswasser - Mollusken ; n. f., VII, p. 2, taf. CCXI, lig. 1919. Cette espèce, très répandue, varie dans des proportions assez étendues. Le plus souvent, le dernier tour est énorme, et son profil est nettement méplan dans sa région médiane. Le bord columellaire est très fortement épaissi et même gibbeux — 513 — près de l'insertion du bord supérieur ; le sommet est souvent érosé. La taille montre des différences assez notables suivant les exemplaires, ainsi que le montre le tableau suivant : Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre Hauteur totale maximum minimum de l'ouverture | de l'ouverture 8 m», S 2e: 8 — 12 Ne 12 Ft 11 1/2 — SCIE 11 1/2 — TA 10 3/4 — Sie V Es Le test du T'heodoxia Jordani Sowerby est toujours épais, solide et un peu pesant ; il est parfois noirâtre ou même noir brillant, presque sans flammules!. Le plus ordi- nairement, le test est éléganment orné de zébrures ou de fulgurations se détachant en gris bleuâtre sur un fond plus clair, bleuâtre ou jaunacé. Lorsque la coquille a séjourné un certain temps à l'air, les fulgurations prennent une teinte rougeûtre ou lilas, parfois très vive, analogue à celle que l’on observe chez le Theodoxia fluviatilis Müller, de nos rivières. Beaucoup d’auteurs ? attribuent cette espèce à BUTTLER ; 1. Les individus ainsi colorés rappellent certaines formes du Theo- doxia anatolica Recluz, Revue magas. Zoologie; 1841, p. 342 (Nerita anatolica), notamment celle nommée Neritina nitida par PARREYSS [in : Via. — Dispositio systematica Conchyliorum terrestrium et fluviatilium. .…., 1842]; el Neritina nigrita par Zeigler. 2, BourGtciäxar, MousgsoN, MARTENS, ete... — 914 — c'est là une erreur, ainsi que l’a très Justement fait remar- quer M. PH. DAUTZENBERG ! ; BUTTLER n'est que le collecteur de la coquille décrite par SowERBY. REEVE? et SowerBy * considèrent, à tort, le Theodoxia peloponensis Recluz * comme synonyme du Theodoxia Jor- dani Sowerby. La première de ces espèces est une coquille de petite taille, mince, semi-globuleuse, à spire peu élevée, et dont le test est tigré d'une grande quantité de petites macules blanches. Elle n'appartient d’ailleurs pas à la série du Theodoxia Jordani Sowerby. Deux variétés de cette Theodoxie habitent la Syrie. Variété aberrans Dautzenberg. 1894. Nerilina ( Theodoxia) Jordani var. aberrans Dautzenberg, Revue biologique Nord France; VI, p. 352 (tirés à part, p. 2). Coquille de forme conico-ovalaire, plus haute que large, se distinguant du type « par l'absence ordinairement com- plète de dépression décurrente sur le dernier tour ». La coloration est très variable et les fulgurations sont, ou inter- rompues, ou, au contraire, fort larges et plus ou moins confluentes. Cette variété a été recueillie par M. Tu. BARRoIS dans le lac de Homs. 1. DauTzExBERG (PH). — Liste des Mollusques terrestres et fiuvia- tiles recueillis par M. Tu. Barrois en Palestine et en Syrie; Retue biologique Nord France; VI, 1894, p. 351 (tirés à part, p. 22) 2. Reeve, Conchologia Iconica; 1856, sp. 129. Cet auteur orthogra- phie Neritina Elleppenensis. 3 SowEergy, Thesaurus Conchyliorum; part. IX, 1849, p. 591. Cet auteur orthographie Neritina Elleponensis. k. RecLzuz (C, A.). -- Notice sur le genre Nerita et le sous-genre Neritina, avec le catalogue synonymique des Néritines; Journal de Conchyliologie; 1, 1850, p. 149 (Neritina Peloponensis). C'est Île Neritina bætica de DEsuAYES | Expédition scientifique en Morée; Mol- lusques; 1836, pl. XIX, fig. 1-3! Non Neritina Bætica de Lamareck [Histoire naturelle des Animaux sans Vertèbres, VE, 11, 1822, p. SK, n° 21 |, espèce différente qui vit en Espagne. — 19 — Variété turris Mousson. IS61. Neritina Jordani var. turris Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine; p. 62. 1S79. Neritina (Neritæa) Jordani var. turris Martens, Die Gattung Nerilina, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien - Cabinet, p. 84. ISS6. Neritina Jordani var. turris Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien ; VI, p, 146. 1899. Nerilina Jordani var. turris Kobelt, in : Rossmässler, /cono- graphie der Land- und Süsswasser - Mollusken ; n. &, VI, p. 3, taf. CCXI, fig. 1320. Coquille de taille plus grande (hauteur : 14 millimètres ; diamètre maximum : 11 millimètres), de forme plus élancée ; ouverture proportionnellement plus petite; test noir uni- forme ou parsemé de fulgurations blanches. Cette variété vit dans le lac de Tibériade. LOCALITÉS : L'Oronte, près de sa sortie du lac de Homs, à environ 470 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Lac de Homs | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Theodoxia jordani Sowerby, est une espèce très répandue dans quelques régions syriennes : lac de Tibé- riade, lac de Homs, Jourdain, etc... [RoTH, BUTTLER, de SAULCY, LORTET, BARRoIS, etc... |. Il est plus rare au sud du lac de Tibériade ; il vit cependant dans les ruisseaux des environs de Saïda | GaizLarpoT, 1854]! et dans l’Aïn-es- Soultan | BarGÈs, 1853 | !. Beaucoup plus au nord, il a été retrouvé à Poti (Mingrélie) par Dugois ?. 1. Ces renseignements ont été publiés par M. DAUTZENBERG | loc. supra eit. ; 189%, p. 351 (tirés à part, p. 22) ], d’après une note manuscrite de J. R. BouURGUIGNAT. 2. Moussox ( A.). — Coqualles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le Prof. J. R. Roth dans son dernier voyage en Palestine ; 1861, p. 63. — 516 — En Mésopotamie, le Theodoxia jordani Sowerby, est remplacé par les Theodoxia euphratica Mousson !, Theo- doxia mesopotamica Mousson, et Theodoxia cinctella Martens ?. Enfin, le Nil nourrit également une espèce appar- tenant au même groupe : le Thedoxia nilotica Reeve*. Theodoxia Macrii Recluz. 1849. Neritina Macrii Sowerby, Thesaurus Conchyliorum ; HW, p. 531, pl. CXVI, fig. 222. 1852. Neritina Michonii Bourguignat, Testacea notvissima Saulcy Orient; p. 25, n° 1. 1853. Neritina Michonii Bourguignat, Catalogue rais. Mollusques terr. fluv. Sauley Orient; p. 70, pl. IT, fig. 48-51. 1855. Neritina Michonii Roth, Malakozool. Blätter ; I, p. 56, n° 2. 1856. Neritina Macrii Reeve, Conchologia Iconica ; sp. 139. 1856. Neritina Michonii Reeve, Conchologia Iconica ; sp. 164. 1865. Neritina Michonii Tristram, Proceed. Zoologieal Society of Lon- don; p. 543. 1874 Neritina Karasuna Mousson, Journal de Conchyliogie; XX, p.134, n°23; et p: 59, n° 2%, 1874. Neritina Michonii Martens, Vorderasiatische Conchylien; p. 67. 1879. Neritina Macrii Martens, Die Gattung Neritina, in : Martini et Chemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinet ; p. SK, taf. IV, fig. 11-13, et taf. XIII, fig. 27 - 29. 1883. Theodoxia Michonii Locard, Malacologie laes Tibériade, Antioche et Homs; p. 38 et 78. 1886. Neritina (Neritwa) Macrii Westerlund, Fauna der paläarct. region Binnenconchylien; VI, p. 147, n° 5. 1. Moussox (A ). Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le D' Al. Schlaefli en Orient; Journal de Conchyliogie; XXII. 1874, p. 49, n° 20, et p. 60, n° 23 [ Neritina euphratica |. Cette espèce a été figurée par le D' KoBeLr | in : RossmassLer. -- Iconographie der Land- und Süsswasser-Mollusken; n. f., VIIE, 1899, p. 2, taf. CCXIT, fig. 1318 ]. 2. MarTENs (D' E. vox). — Vorderasiatische Conchylien ; 1874, p. 34, n°59, taf. V, fig. 43 (Neritina cinctella). 3. REEVE (L.). — Conchologia Iconica ; 1856, pl. XXXIV, tig. 157. {(Neritina nilotica). C'est le Neritina arctilineata de KusTERr. — 917 — 4889. Neritina Michoni Blanckenhorn, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft ; p. 88. 1889. Neritina Macrii Blanckenhorn, loc. supra cit. ; p. 81 et 88. 1894. Neritina (Theodoxia) Michoni Dautzenberg, Revue biologique Nord France ; VI, p. 352 (tirés à part, p, 23). 1899. Neritina Macrii Kobelt, in : Rossmässler, Zconographie der Land- und Süsswasser - Mollusken : n.f., VIT, p. 5, taf. CCXIT, fig. 1327 - 1328. Cette espèce, notablement plus petite que la précédente, s'en distingue par sa forme transverse, non globuleuse, sa spire beaucoup moins élancée, son test plus mince et les caractères de sa coloration. Ici, le test, qui semble lisse, est orné de stries extrême- ment fines et délicates, obliques, à peine onduleuses et subrégulières ; il est recouvert d'un épiderme foncé, d'un très beau noir brillant absolument uniforme, toujours dépourvu de zébrures ou de macules. L'ouverture, subpyri- forme, bien anguleuse en haut, très arrondie en bas et extérieurement, est relativement énorme; le bord colu- mellaire, qui est clair, plus ou moins teinté de bleuûtre, est garni d'une callosité assez forte, parfois gibbeuse vers sa partie médiane. Enfin l’opercule, semi-ovalaire, finement strié, d'un blanc jaunacé, est bordé d'une zonule d’un beau rouge safrané. Les exemplaires recueillis par M. HENRI GADEAU DE KER- VILLE sont peu adultes et, par suite, de petite taille. Ils ne mesurent que 4-5 1/2 millimètres de hauteur pour 6-7 1/2 millimètres de diamètre maximum, alors que la taille nor- male de cette espèce est de 9 millimètres de diamètre maxi- mum pour 7 millimètres de hauteur. J. R. BOURGUIGNAT a signalé une variété B, minima, n'atteignant que 5 milli- mètres de hauteur pour 6 millimètres de diamètre, et qui, découverte dans les eaux des environs de Tyr, a été retrouvée par Lorrer dans les lacs de Tibériade et d'Antioche. 1. BounGuIGNar (J. R.). — Catalogue raisonné des Mollusques ter- restres el fluviatiles recueillies par M. de Saulcy pendant son voyage en Orient ; 1853, p. 70. | Neritina Michonii var. B minima |. 65 — 518 — LOCALITÉS : Ruisseau à Kousseir dans la région verdoyante de Damas, entre 690 et 700 mètres au dessus du niveau de la mer | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. Mare d'Addous, près de Baalbek, à environ 1100 mètres d'altitude | HENRI GADEAU DE KERVILLE |. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le T'heodoxia Macrii Recluz est assez répandu dans un grand nombre de localités de l'Asie-Mineure. En Syrie et en Palestine, il est commun dans presque tous les cours d'eau et les sources, mais beaucoup moins abondant dans les lacs et dans le Jourdain. Il atteint ses plus grandes dimensions dans les sources chaudes du Ghôr | Trisrrau |, et dans celles d'Aïn-Djeby, d’Aïn-el-Rhoueyr et d'Aïn-Feschkah, sur les bords de la mer Morte | BOURGUIGNAT |. + pd sséaie —. le M hole be |: on TABLE DES FIGURES DANS LE TEXTE Fig. 1. — Distribution géographique du Limax fla- vus Linné . Fig. 2. — Distribution géographique de l'Agriolimax agrestis Linné. Fig. 3. — Appareil génital de l’Agriolimax nigro- clypeata Germain. Fig. 4. — Distribution géographique du genre Leu- cochroa. Fig. 5 - 6. — Helix (Helicogena) mahometana Bourguignat Fig. 7 - 8. — Helix (Helicogena) caslanostoma Bourguignat Fig. 9 - 10. — Helix (Helicogena) non Par- reyss, variété zonala Germain . Fig. 11 - 12. — Helix (Levantina) Werneri Rolle. Fig. 13-14. — Helix (Helicogena) cavata Mousson Fig. 15 - 16. — Helix (Helicogena) cavata Mousson, variété minor Pollonera . Fig. 17 - 18. — Helix (Helicogena) Siouffii Bour- guignat np Te de ser Le: ie Fig. 19-20. — Helix (Helicogena) pachya Bour- œuignat, forma elongata Bourguignat. Fig. 21-22. — Helix (Helicogena) Nordmanni PATFEYSSNE PEU Ne re Fig. 23 - 24. — Helix (Helicogena) Buchii Dubois. Fig. 25 - 26. — Helix ( Helicogena) romanica Bour- guignat — 520 — Fig. 27-29. -- Orcula (Pilorcula) Raymondi Bourguignat Fig. 30 - 32. — Clausilia ( Bilorquala) cedretorum Bourguignat Fig. 33-35. — Clausilia (Cristataria) davidiana Bourguignat Fig. 36-38. — Clausilia (Cristataria) prophe- tarum Bourguignat Fig. 39 - 41. — Clausilia (Crislataria) Raymondi Bourguignat Fig. 42-43. — Calaxis hierosolymarum Roth. Fig. 4% - 45. — Calaxis hierosolymarum Roth, va- riété Roth Bourguignat . Fig. 46 - 47. — Calaxis hierosolymarum Roth, va- riété Moussoni Bourguignat. Fig. 48 - 49. — Calaxis Saulcyi Bourguignat Fig. 50. — Distribution géographique du genre Wela- nopsis . Fig. 51 - 56. — Schémas montrant, chez le Mela- nopsis præmorsa Linné, le passage des formes à test lisse aux formes à test costulé . TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION . GASTÉROPODES PULMONÉS Famille des LimaCIbÆ. Genre Limax Genre Malacolimax Genre Agriolimax. Famille des TESTACELLIDÆ Genre Daudebardia Famille des VITRINIDÆ Genre Viérina.. Famille des ZoNITIDÆ . Genre Hyalinia Famille des LEUCOCHROÆIDÆ . Genre Leucochroa . Famille des ENDODONTIDÆ Genre Pyramidula Famille des EULOTIDÆ. Genre Eulota. . Famille des HELICIDÆ. Genre Vallonia. Genre Helix. . — 9522 — Famille des PuribÆ Sous - Famille des BuzimiNx Genre Buliminus Genre Chondrula . Sous - Famille des PupiNæ Genre Pupa. Genre OrCUI ES ORREN. Famille des CLAUSILHDÆ . Genre Clausilita . . Famille des FERUSSACIIDÆ Genre Calaxis . Genre Cæcilioides . Famille des SUCCINEIDÆ Genre Succinea . Famille des LIMNÆIDÆ Genre Limnc«æa . Genre Planorbis Famille des BULLINIDÆ Genre Bullinus. Famille des PHYSIDÆ . Genre Physa Famille des ANCYLIDÆ Genre Ancylus . GASTEROPODES PROSOBRANCHES Famille des CYCLOSTOMATIDEÆ. .&enre C'yclostoma . — 523 — Famille des BYTHINELLIDÆ Genre Bylhinia. Genre Amnicola Genre Bythinella . Famille des MELANIIDÆ Genre Melania . Genre Melanopsis . Famille des VALVATIDÆ Genre Valvala . Famille des NERITIDÆ. Genre T'heodoxia TABLE DES FIGURES DANS LE TEXTE Pages. 438 438 447 449 451 453 461 906 906 910 910 519 ROUEN + : IMPRIMERIE LECERF FILS 1921 | î kr AIN 1 | 13 Noa GONE EN of NT EM s " - ER ge . A : nm S 2 Ann nan Ana A 22 n VAN CN NM A à à AA REC CORRE ES = DYTN RAR BABA RER AR ARR A RAR ARR": A En nn D PT » EN AR RARE ARR" NN AAA RAR NAA TL A D Y Ae A ® PT Re = ARR e 242 us a A = æ D ANA AAA E A A M = .: ne n ALEX- P N PS PA = A FR DAN>-Ve " & Pa 7 à À és 2. 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