A • •- -f -^-^^^-^ 1 :^. 'r^xivv ■^^:;? V/ie THOinAS LINCOLN CÀSET LIBRARY 1925 ■^ ■A^- . . ""^.ÇK.'W^ L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE REDIGE PAR M. S. -A. DE MARSEUL ANCIEN PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQIE DE FRANCE, MEMBRE DE L'INSTITUT DES PROVINCES DE FRANCE, DES SOCIÉTÉS ENTOMOLOGiaUES DE LONDRES, DE RUSSIE, DE BELGIQUE ET DE SUISSE, ET DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES. TOME XI — 1873 DEUXIÈME SÉRIE - TOME V PARIS CHEZ L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, 271, TERN-ES: RORET, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 12. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE Xl*^ VOLUME. PAGES. Monograpliie des Oliorhynchides {i^ partie) 454 — des Phyllobides 659 — des Amaroïdes 1 à 100 OCT 2 5 i982 i/BRARÏ|S fc-NT MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES/ D'APUKS LES TU.WAL'X DE MM. LES DOCTEURS SEIDLITZ 6: SïIERLIN, COORDONNÉS PAR W. S. -A. DE MAliSEUL DEUXIÈME PARTIE \'iH, — ^T^^MOiïES (7TO[j.(oo7i;, fyzii a une (jraiidc bouché) Scli, Cure. Disp. 18^20. 188, 104. — ii 1834. 510, 1C3. — Scidl. 24, 13. Le genre Stomodes a 6to ôtaljli par Schœnhcrr pour une petite espèce {tohUarius), de Grimôo, qui est très-voisine de St. gyrosicoUis', une 3* très-diiïércnte {mdis Sch.), a été décrite de Turquie. Sticrlin a rapporté ces epèccs aux Otiorhynchus ; il est cependant difiicile de les faire rentrer dans ce genre; car toutes trois (raccourcies par derrière) manquent de pté- ryges en forme de lobe et ont le rostre parallèle et les scrobes supérieures dans tout leur parcours; structure qui ressemble beaucoup à celle des Meira. Dans les Otio- vhyimhus au contraire, je ne connais aucune espèce qui manque de ptéryges lobi formes, et lorsqu'elles sont pe- tites, les scrobes sont plus latérales et non sur le dos du rostre comme dans les Stcmiodcs. Le rudis s'éloigne par la squamulcition et les antennes épaisses, par tout le faciès, des 2 autres espèces, de sorte que Sci^iOcnherr a ajouté an hiijus generis?- et dans ce cas, il n'a que la structure des scrobes de commun ave(' le genre Stomodes^ et on pourrait le rapporter aux Mcira^ si les cuisses, fortement en massue, ne le rangeaient ici. La disposition naturelle serait de l'éloigner des Stomodes et d'en faire un genre à part. L'AuEiLLE. — 1872, Juillet. 28 -Vôl MONOGRAriIlE DES OTIORIIYNCHIDES. On doit encore rapporter aux Stomocles, VOtiorh, Schaii- fassi Mill. (Wicn. J. 1803. p. 31), de Dalmatie, qui aie rostre conlbrmé d'une manière très-semblable et a égale- ment une fine pubcscence sur le pronotum et les èlytres. Les cuisses fortement en massue, qui souvent sont dilatées on une dent, distinguent le genre des Pcritehis, les ongles libres et les scrobcs supérieures, des Omias ci des Barypei- thes, qui ont beaucoup de ressemblance avec les St. gyvo- sicoUis et tohitarius, le corps étroit, avec le 2° segment abdominal long et les ongles libres, des Myhicus, le man- que de ptéryges lobiibrmes, des OtiorhyncJiv.s, et la linc pubescence du corps, enlin des genres suivants et des Nastus. A Rostre très-court, plan en dessus; 2*^ article du funicule court ; cuisses armées d'une petite dent ou subdentôes. B Prothorax arrondi, gyrosus. i. gyrosicoUis Bolim. Daim. IV Prothorax finement ponctué. 2. tohitarius Bohm. Grim. A' Piostre plus long, élevé entre les antennes ; 2° article du funicule allongé; toutes les cuisses fortement dentées çf, ou postérieures mutiques Q. 3. Schaufussi Mill. Daim. Ce genre est répandu en Dalmatie (Schaufussi), Autriche, Hongrie et Trans;)'lvanie (gyrosicoUis) , ']us^[\l en Crimée et en Grèce (ioluta- rius) et vraisemblablement se trouve au Caucase, car YOmias clon- rjatus Iloch. Bui. Mosc. 18i7, 503, apparlient iirobablemeut au loin- tarins. 1. ST. GYROSICOLLIS Bohm. Sch. Cure, vu 1843. UG, 2. Presque la stature du St. toliitarius, mais moitié moin- dre, distinct par son prothorax également rétréci devant et derrière, densément gyrosus en dessus. Tête infléchie, épaisse, assez convexe en dessus, roux de poix, assez luisante, peu pubescente; vertex lisse. Front linement et densément pointillé. Yeux latéraux, petits, arrondis, assez saillants, noirs. Rostre un peu plus court et un peu plus étroit que la tûte, épais, peu arqué, assez convexe en dessus, roux de poix, linement et den- sément pointillé, m.cnu, pubcscent. Antennes insérées plus VIII. STOMODES. 4oo près de l'cxtrûmité du rostre, dépassant la base du pro- thorax, assez fortes, roux-ferrugineux, peu pubcscentes de cendré; massue ovale-oblonguc, acuminéc. Prothorax un peu plus long que large au milieu, tronqué aux deux bouts, également rétréci devant et derrière, médiocrement dilaté-arrondi sur les côtés, peu convexe en dessus, den- sèment gyrosus dans sa longueur, roux de poix, assez lui- sant, assez densément garni de pubesccnce déprimée, blanche. Ecusson enfoncé, à peine visible. Elytres ovalcs- oblongues, légèrement échancrécs en devant, un peu plus larges que le prothorax à la base, graduellement rétrécies à partir du milieu, vers le bout qui est subacuminé, 3 fois plas longues que le prothorax, peu convexes en dessus, vaguement pointillées de points fins et écartés, roux de poix, assez luisantes, assez densément parsemées de pu- besccnce fine et cendrée. Prothorax et poitrine roux de poix; ventre d'un roux testacé plus pâle. Pattes médiocres, robustes, roux-ferrugineux, assez pubescentes de cendré; cuisses en massue médiocre, mutiques ; jambes droites, un peu élargies en dedans, au milieu ; tarses médiocre- ment allongés, garnis en dessous de brosses cendrées. Dalmalie. b\ ST. PUNCTICOLLIS Touni. Soc. Ent. Suisse 1864. 268. — Ab. VI 1871. 306. Allongé, brun de poix, parsemé sur les élytrcs de pe- tits poils d'un gris roux. Antennes et pattes, moins la base des cuisses, testacées. Tète et rostre fortement ponc- tués. Prothorax subarrondi, très-rétréci aux 2 bouts, à points très-fins et serrés, entremêlés de points plus gros et profonds. Elytres striées-ponctuées profondément ; in- terstries marqués chacun d'une ligne de petits points bien distincts. Dessous testacé. — Long. 6 — larg. 2,o mill. Forme du gijrosicoUis, un peu plus long, plus étroit, avec les elytres à peine plus larges que le prothorax, qui est diifèrcmment ponctué. Sicile. 2. ST. TOLUTÂIUUS Bolim. Scli. Cure, ii 1834. 511, 1. De la longueur du Sitones lineeUns, mais plus étroit. YM) MONOGllAl'lIIli: DliS OTlOhllVNCHlDES. Tùto courte, couleur de poix, poiictuée-rugueuse, i>u- bescente de blanc; vertcx presque lisse. Yeux latéraux arrondis, peu saillants, noirs, llostre très-court, un peu plus court et plus étroit que la tète, épais, impressionné au bout, brun de poix, ponctué-rugueux, pubescent de blanc. Antennes de la longueur de la tète et du protbo- rax, robustes, roux-ferrugineux, pubescentes de cendré; mr.ssuc ovale-oblongue, acuminéc. Protborax plus long que large au milieu, tronqué en devant et à la base, di- laté-arrondi sur les côtés, plus étroit par derrière, avec un rebord élevé, angles abaissés, assez convexes en des- sus, brun de poix, à points écartés, assez profonds, parsemé d'une fine pubesccnce grise. Ecusson enfoncé, peut-être situé sur le métatborax. Elytres ovales-oblongues, un peu plus larges par devant que la base du protborax et 3 fois plus longues que lui, subtronquées à la base, rabattues sur les côtés, dilatées oblicpicment vers le milieu après la base, atténuées par derrière, acuminées au bout, i)eu con- vexes en dessus, dcnsément ponctuées de points marqués, mais peu réguliers; brun de poix, parsemées d'une pul)cs- ccncc linc, blancbe. Dessous du corps brun de poix, poin- tillé, pubescent de gris. Ventre ferrugineux plus clair. Pattes assez courtes, robustes, roux-ferrugineux, pubes- centes de gris; cuisses très-dilatées, mutiqucs; jambes droites, plus larges au milieu; tarses allongés, avec des brosses fauves en dessous. Criini'c. 3. ST. SCHAUFPSSI Miller, Wicn Monat. 18GI. 31 {Oliorlnjnchus). — Al). IV 18GG. xiY 2. ~ Long. G mill. Ressemble un peu au zvhi'a Y. pour la forme. Allongé, étroit, rouge, avec les élytrcs plus obscures ou tout brun de poix rougeâtrc luisant. Tète ponctuée, avec un plus gros point entre les yeux, llostre court et assez fort; scrubes grandes, avec l'intervalle étroit, convexe. 2° article du funiculo des antennes un peu plus long que le i'^'"^ les suivants diminuant de longueur, le dernier plus large (pie long. Pronotum un [>eu plus large que long, légèrement convexe, linemcnt et peu dcnsément pubes- IX. PARAMEIRA. 4o7 cent, fortement arrondi sur les côtés, assez fortement et peu densôment ponctué, intervalles lisses luisants, avec une carùne médiane quelquefois nulle. Elytres pas tout- à-lait 2 fois aussi longues que larges, arrondies sur les côtés, peu convexes, striées-ponctiiées de gros points, in- terstries plus étroits que les points, lisses, luisants; vûtues de poils blancs, squamuleux, couchés et do plus longs poils espacés. Dessous luisant, couvert de points fins et espacés ot d'une fine pubcscence. cf Cuisses fortement dentées; 9 antérieures avec une faible dent, les autres inermes. Antennes plus épaisses et composées d'articles plus courts. Dalmalie, Doccagnazzo, dans un bois de cliùncs. IX.— PARAMEÏR.l Sfidl. 1808. 20, 10. (Tcaoà, auprèfi, Meira). Scrobes supérieures, grandes, allongées, ptéryges non divergentes. Rostre parallèle, à peine plus étroit que la tôte. Cuisses fortement en massue. Ongles libres. Corps densément squamuleux. Antennes épaisses. Ce genre ressemble beaucoup au sous-genre Meira du genre Peritelus, surtout par son rostre et sa tùte parallèle, et i)ar le manque do ptéryges (ce qui le distingue égale- ment des OtiorhijncJms), mais il s'en distingue par les cuisses fortement en massue et les ongles séparés; il dif-* fèro dos Stomodes par l'épaisse squamulosité du corps, qui sur les ôlytres est entremêlée de soies épaisses, dressées, et lui donne beaucoup do ressemblance avec les Trachy- phlœus] des Ptochus par la largo avance tronquée par de- vant du d^i" segment abdominal entre les hanches posté- rieures; des TrachypJLlœus, Cathormiocenis et Axyr œus i)D.r les scrobes supérieures; des Ilolcorhinus enfin et des genres africains voisins par le manque de sillon transversal entre le front et le rostre. Le genre se compose de 2 espèces, rudis Sch., et une nouvelle; il est propre, paraît-il, à la Turquie. 438 MONOGRAPHIE DES 0T10I\IIYNCIIIDES. 1. PAR. RFDIS Rohm. Scli. Cure, vu 18i3. 147 (5/o;?20d^.s). — Seiiil. 20, 1.— hispida Stieil. Otioili, 1801. 103, 150 {Oliorhijnchus). l^roLhorax à poino plus largo que long, moins arrondi .sur les côtés, funicale aussi épais que le scapc, soies dressées plus courtes, petites sur le prothorax, sériées, plus serrées sur les élytres. — Long. 3,i) mill. A à peu près la taille et le faciès du Pcritelus (Mcira), exicjuus Stierl., cependant ses petites soies dressées lui donnent un autre aspect. Les interstries alternes sont or- dinairement distinctement plus élevés et portent seuls les petites soies qui se trouvent postérieurement sur tous les interstries. J'ai devant moi plusieurs exemplaires de Turquie, que je rapporte avec certitude au Stoïnodes rudis Bohm. Scli., dont je n'ai pas de type. Je pense que VO.his- jndus Stierl. doit s'y rapporter, puisque dans la descrip- tion il signale sa ressemblance avec VO. minimus Stierl. (probablement 3Ieim suturella). Turquie. 2. PAR. ISLAMITA. — setosa SeiiU. 1808. 27, 2. Prothorax beaucoup plus large que long, très- fortement dilaté-arrondi sur les côtés, funicule plus grêle que le scape, soies dressées très-épaisses et très-denses sur les élytres et sur le i^rothorax. — Long. 4 mill. Le P. setosa a la plus grande ressemblance avec le genre Trachijphlœus, cependant ne peut se confondre avec lui à cause de ses scrobes toutes supérieures, il a un autre aspect que le précédent par sa forme beaucoup plus large, mais il est en tout très-voisin et ne se distingue que par les caractères de la diagnose. 11 a été découvert à Tultsclia par M. Malinovski et envoyé par le musée de Vienne comme TraiJujphJtvus setosus (ÏMalinovski). X. PTOCHUS. 4o9 X. ~ PTOCIIL^S (tttwxo,-, pauvre) Scliœnli. Cure. Disp. 182G. 187, 103. — Lacord. Gen. 188. - Seidl. Oliorh. 1808. 35, 20. — Periielns Iloch. Bul. Mosc. 1851. i 58. Scrobes supérieures. Corps squamuleux ou presque nu. Avance intcrcoxalc du 1*^^ segment de l'abdomen plus étroite, subacuminôe. Cuisses mutiques ou dentées. Ongles libres ou soudés. Se distinguo des Peritelus par l'avance intercoxale du jcr segment de l'abdomen étroite, non tronquée par de- vant, mais légèrement en pointe ; la stuturo du i'^'" au 2° segment anguleuse, le 2^ aussi long que les 2 suivants ensemble. Rostre très-large au bout, souvent pas beau- coup plus étroit que la tête. Scrobes courtes, tout-à-I'ait supérieures et ordinairement un peu convergentes par derrière. Antennes assez déliées; scape dans quelques-uns presque droit, dans d'autres fortement courbé {bisignatus, â-signatus et subsignatus). Elytres allongées, étroites, sans épaules ou avec les épaules très-légèrement arrondies {ruflpes et desertus), striées-ponctuées simplement, sans interstries élevés, plus rugueuses, plus granuleuses, ou avec une sculpture analogue, plus ou moins densément squamuleuses, et presque glabres seulement dans le rii- fipes. Cuisses fortement renflées en massue jusqu'à la forme de dent. Ongles libres, plus rarement soudés. Le genre Ptochus établi par Schœnherr en 182G (Disp. Met.) sur 2 espèces porcellus et Périt, bisignatus Germ. que ce savant cite comme Cure, imistus Steven ou Omias gran- dicornis Dej. — En 1834 Schœnherr décrit 11 espèces dont 2 doivent être mises en synonymie {perdix et tessellatus)^ et en 1843, dans son vii*^ vol., il en ajoute une. — Outre ces 10 espèces de Sch., Hochhuth, Bul. Mosc. 1847 et 18oi , en décrit 4 nouvelles, dont une est synonyme d'une des es- pèces de Schœnherr, et communique aussi plusieurs con- sidérations importantes sur les PtoeJms du sud de la Rus- sie et du Caucase, qu'il avait réunis pour la plupart, cet 4G0 MONOGHAPIIIE DES OTIORIIYN'CIIIDES. autour a lo premier appel''' raUcntioii sur la slniclnro (lillLTCiitc des ongles et des antennes dans les Ptorhus^ il pourrait cependant ne pas avoir suffisamment s6par6 ces insectes des Pc'/'îïe/j^s qu'il paraît n'avoir connus qu'en nom- bre insuTlisànt et qui ressemblent beaucoup aux Ptochus en bien des points. Lacordairc le premier a nettement sépare ces 2 genres par la forme de ravancc intercoxalc du 1" segment abdominal et eût fix6 les limites du genre Pto- chuSj si en donnant trop d'importance à la structure des crochets il ne fût arrivé à la fausse conséquence que quel- ques espèces à crochets libres doivent être reportées aux Trachyphlnidcs. En suivant cette règle, sur 10 espèces il faudrait en exclure 12, parmi lesquels le type ^xn-cclhis. Depuis le travail do Hochhuth, ont été décrits de plus Ptochiis 4-si(jmitus Piach. (bSuO), des^crtus Mots. (1800), et pcriteloides Fuss. (1801). Le Ptochus ti(jrin}(S llcdt. Ilegcrs Kaschmir iv 2, p. 50i, se rapporte au genre Ci/pJdcciKSj ou vient auprès. A Ongles libres. 1) Scape peu courbé. G Prothorax subtronqué à la base ; scrobes convergentes par derrière. D Corps densôment squamulcux; cuisses fortement en massue. E Cuisses mutiques ; yeux arrondis. F Elytres convexes, ventrues; prothorax étroit; \^^ article du funiculc égal au 2''. /. deportatus Polim. Scli. Sib. F' Elytres peu convexes, ventrues. G Front et rostre striolés, yeux plus fortement saillants. 2. stri(josirost)\s (slrigirostris Iloch.) Gauc. (!' Front et rostre sqnamuleux. Il Tète moins large; épaules subdistinctos. 5. dcsciticohi (dosertus) Mots. Sib. ir Tète très-large; épaules nulles. I Article 1^'' du funiculc égal à 2 et 3 réunis; antennes et tarses plus grêles; protliorax Irès-courc. l. sus (porccllus F.dhm.) IP G. X. PTOCIIUS. 461 r 1" article du funicule égal au 2'^ ; antennes et tarses forts ; protborax plus long. 5. setosm Bohm. Gauc. E' Cuisses dentées. F Yeux oblongs. subtransverses (Ex Ilocbh.); pro- thorax très-court. 6. cirmmdnctus Bohm. Perse. F' Prothorax plus long que largo, cordiformc. 7. hnfjicoUis Bohm. Perse. D' Corps luisant, parsemô de squamules très-fines, piliformes, peu nombreuses; cuisses peu en massue. 8. rufipcs Gyl. Gauc. G' Prothorax bisinuô à la base; scrobes divergentes par derrière. 9. carînirostris Bohm. Mongol. B' Scape plus fortement courbé. G Yeux saillants; front plus étroit, couleur obscure (Ex Hochh.). iO. fulvidipes (fulvipes Hochh.) Buchar. G' Yeux peu saillants; front plus large ; èlytres à fascies longitudinales obscures (Ex Hochh.). //. latifi'ons Hochh. Gauc. A' Ongles soudés à la base; ôlytres convexes. B Scape courbé, antennes rapprochées, scrobes à marges internes convergentes, marge extérieure plus sou- vent abaissée au bord inférieur de l'œil. G Rostre très-court, très-large, épais, plus haut que long; front convexe. D Tête avec les yeux un peu plus larges que le pro- thorax; prothorax subcylindrique; élytrcs forte- ment convexes, ornées de taches dénudées. i2. bisiijnatus Germ. i Daim. R^ D' Tète avec les yeux plus étroits que le prothorax ; prothorax avec les côtés un peu arrondis ; élytrcs moins convexes, densément et également squa- muleuses. i5. subsignatus Bohm. R^ Hong. G' Rostre plus long, plus étroit, pas plus haut que long; front un peu déprimé; élytrcs fortement convexes, ornées de taches dénudées. 1â. â-signatus Bach. A B' Scrobes subsupéricures non convergentes; scape pres- que droit; squamules arrondies, serrées. /o. pentchndcs Fuss. Transyiv. Serv. 28. 402 MONOGRAPHIE DES»^TIORIIYNCIIIDES. Dos 11) ospùcps do Ptochas, un seul {4-sirjnatus) se irouv G dans l'O. do l'Allemagno, 1 on Italio, Dalmatio et Hongrie, 1 en Hongrie et Russie méridionale, 1 dans le sud-est de la Russie et le Caucase, o appartiennent à l'Europe et 11 à l'Asie. 1. PT. DEPORTATUS Bohm. Scli. n 183-1. 485. — Seidl. 38, 1. — varie(jalus Hoch. Mosc. 1851. 05 {Peritelus). Facile à reconnaître et s'éloignant de tous les autres Ptochus par son prothorax proporLionnoUemcnt très-petit, ses élytrcs larges et fort convexes et la tête assez étroite. Rostre presque aussi large que la tôte et plus largo que le iront entre les yeux. Scrobes distantes. Antennes grêles; scapo três-peu courbé, i^'" et 2° articles du funicule pres- que d'égale longueur. Prothorax plus large que long, lé- gèrement arrondi sur les côtés, tronqué devant et derrière, presque d'égale longueur. Elytros à la base pas plus largos que le prothorax, graduellement élargies, presque sans épaules, élargies en ventre derrière le milieu et plus de 2 fois aussi largos que le prothorax et ensuite terminées en pointe. Squamosité épaisse, mêlée de petites soies sé- rialcment disposées, tantôt d'un gris uniforme, tantôt plus ou moins marquetée de taches d'un blanc intense et de noires. — Long. 3 à 4 mill. Décrit par Schœnherr sur un individu unicolore, d'où Ilochhuth regarde comme espèce distincte les individus bariolés. Sibrrie. 2. PT. STRIGOSIROSTRIS. — strigirostris Iloch. Biil. Mosc. 1851 . Oi [Peritelus). — Seidl. 30, 2. Ovale-oblong, noir, luisant, squamuleux de gris et d'obs- cur. Front et rostre assez plans, fortement ridés longi- tudinalement sur toute la surface. Yeux très-petits, un peu arrondis-allongés et trè-s-saillants. Antennes grêles, s'étendant jusqu'au milieu dos élytres, l''' article du fu- nicule beaucoup plus long que le 2«, massue en ovale allongé, étroit, sans être tout-à-fait en pointe aiguë. Pro- thorax de moitié plus large que long, presque cylindrique, X. PTOCHUS. 403 médiocrement convexe et fortement ponctiié-ridô. Elylres ovales, un peu plus de 3 fois aussi longues que le protho- rax, coupées droit par devant, cependant sans angles huméraux saillants, arrondies ensemble par derrière ; stries fortes, robustes, ponctuées, presque crénelées ; in- terstries un peu convexes, garnis de points fins assez épars, portant chacun un poil sétiforme raide, jaune-blanc, un peu dirigé en arrière. Les squamules qui revêtent par- tout l'insecte très-lâchement, sont disposées en chevrons, de forme arrondie à un grossissement assez fort, à la simple loupe ont une certaine ressemblance à une subs- tance cristallisée; en dessous elles sont toutes d'un gris blanc, en dessus mêlées d'un brun jaune tantôt plus foncé, tantôt clair, tantôt se condensant en taches plus obscures. Antennes et pattes d'un rouge ferrugineux foncé. Cuisses en massue, les 2 crochets des tarses très-petits, d'égale longueur. — Long. 2,8 mill. Sibérie, Nertschinsk. 3. PT. DESERTICOLA. — desertus. Mots. Peteib. 1859. i 312. — Seidl. 40. 3. Scrobes supérieures. Ongles libres. Corps densément squamuleux. Prothorax court, un peu plus étroit que les élytres. Elytres peu convexes. Epaules un peu saillantes, arrondies. Tête plus étroite. — Long. 3 à 3,5 mill. Paraît assez semblable au deportatus, mais a une toute autre forme, puisque le prothorax est proportionnellement aux élytres plus large, celles-ci sont plus étroites, plus parallèles, ont les épaules arrondies, mais cependant dis- tinctes et sont en dessus légèrement convexes. Tète assez semblable à celle du deportatus, par là même étroite on comparaison de celle des 2 espèces suivantes. Yeux un peu plus convexes que dans deportatus et antennes plus épaisses et plus courtes, l'''" article du funicule 2 fois aussi long que le 2^^, celui-ci assez égal au 3^ Sibérie. 4. PT. SUS. — porce//ws Bolim. Sch. li 1834. 482.— Scidl. 40, 4. — perdix Bohm. Sch. Cure, li 1831. 484, 5. Forme avec les 3 espèces suivantes un petit groupe na- 40 i MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCHIDES. turcl qui, par sa grande tôto, ses ongles séparés, sa squa- mositô épaisse et par son scape lôgôrement courbé, se distinguo des autres Ptochus et compte les plus grandes espèces du genre. Tète épaisse et assez convexe. Scrobes très-distantes, les carènes qui les bordent en dedans sont tranchantes et convergentes par derrière. Antennes environ de la lon- gueur de la moitié du corps, \" article du funiculeàpeu près do moitié plus long que le 2°. Yeux arrondis et un peu allongés, tandis que d'après Ilochhuth ils sont pres- que transverscs dans le drcumdnctus. Prothorax 2 fois aussi large que long, tronqué devant et derrière. Proster- num aussi long que le pronotum. Elytres régulièrement arrondies sur les côtés, sans épaules, en pointe par der- rière, légèrement convexes, finement striées-ponctuées, garnies de petites soies blanches et densément squamu- louses comme tout le corps. Squamosité ou toute blan- châtre unicolore, ou avec 2 bandes longitudinales sur le prothorax et des taches sur les élytres plus ou moins distinctes et foncées. Le perdix se compose des indi- vidus de cette dernière coloration. Cuisses foncment en massue; jambes assez déliées et longues, ainsi que les tarses. Ongles grands et très-divergents. — Long. 3,o ù 5 mill. Répandu dans tout le sud et l'est de la Russie jusqu'au Caucase et paraît n'y être pas rare. Le lacteolus (Mts.) appartient à celte espèce. 5. PT. SETOSUS Bohm. Scli. Cure, u 1831. 48L — Scidl. il, 5. Scrobes supérieures; ongles libres, plus grands; corps densément squamulcux; élytres peu convexes; épaules nulles; tète très-largo; prothorax moins court; tarses très-longs, robustes ; antennes moins grêles ; scape pou courbé; \^^ article du funicule égal au 2". — Long. 5 mill. llessemble extraordinaircment au porcellus, mais s'en éloigne par les points suivants : antennes plus épaisses et plus longues; 2° article du funicule pas plus court que le l*^"" (mais cela peut aussi varier); prothorax pas 2 fois aussi large que long, et surtout les tarses sont différents, puisqu'ils ne sont pas seulement distinctement plus longs. X. PTOCHUS. 4Go mais encore beaucoup plus épais que dans le porceUus, ce qui est surtout marqué clans le 1°"^ et le 2° article. N'ayant sous les yeux qu'un seul individu type de Schœnherr, je ne puis juger si ces différences varient. Caucase. G. PTOCII. CIRGUMCINCTUS Bolim. Sch. Curc.n 1834. 481. — Sdill. 42, 7. Ovale-oblong, noir. Tôte courte, large, noire, ornée de squamulcs brunes et d'autres blanches au-dessous des yeux, qui sont ovales, peu saillants. Rostre presque aussi long et aussi large que la tète, épais, droit, plan, squa- muleux de blanc sur le dos, Antennes insérées vers l'e.x- trémité du rostre, de la longueur de la moitié du corps, assez épaisses, brunes, peu poilues; massue ovale, en pointe. Prothorax plus court que large, tronqué et rétréci aux 2 bouts, médiocrement dilaté-arrondi sur les côtés, convexe, squamuleux de brun, avec une ligne dorsale droite, obsolète en devant, et une large bande latérale de squamules blanches. Ecusson petit, triangulaire, squa- muleux de blanc. Elytres un peu plus larges en devant que la base du prothorax, arrondies aux épaules, dilatées au-delà du milieu, puis rétrécies vers le bout, qui est en pointe, 4 fois plus longues que le prothorax, peu convexes sur le dos, déclives par derrière, finement striées-ponc- tuées : interstries un peu convexes, densément squamu- leuses de brun, ornées d'une ligne suturale et d'une laté- rale de squamules blanc de neige, avec une pubescencc couchée, raide, brune. Dessous obsolètement pointillé, squamuleux do cendré argenté. Pattes médiocres garnies de squamules blanches ; cuisses en massue, armées d'une dent obsolète; tarses ferrugineux. La description va très-bien à un très-grand exemplaire foncé de porceUus ou do sctosus, avec la suture plus claire, ainsi que les côtés des élytres, seulement les caractères suivants paraissent constituer clés différences spécifiques : les interstries des élytres sont un peu convexes et portent de petites soies d'un brun foncé, les cuisses sont munies d'une dent indistincte. Un caractère est encore plus sail- 40G MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. lant, celui quo Ilochhuch donne dans son travail sur les CurcuHonides de Russie p. 00, que les yeux sont presque transversaux, ce qui fait présumer que ce n'est pas un Ptochus, mais peut-être un Cyphiceride, si d'ailleurs Iloch- huch a connu le vrai circumcinctus. Cette conjecture est supposable, car Schœnherr a décrit l'espèce de la collection Faldcrmann. Perse. 7. PT. LONGICOLLIS Bolim. Scli. Cuic. ii 1834. 48-2, 2. — Scidl. Otiorh. 42. Ovalo-oblong, noir, densément garni do squamules brunes. Tète courte, largo, épaisse, avec des squamules pâles au-dessous des yeux, qui sont oblongs, peu saillants. Rostre aussi large et à peine plus long que la tète, épais, droit, plan, faiblement canaliculé vers le bout, à squa- mules brunes sur le dos, pâles sur les côtés. Antennes insérées vers l'extrémité du rostre, de la longueur de la moitié du corps, assez épaisses, brunes, peu poilues ; mas- sue oblongue, en pointe, plus claire. Prothorax un peu plus long que large, tronqué aux 2 bouts, plus large en avant, droit sur les côtés jusqu'au-delà du milieu, puis rétréci vers la base, convexe, ponctué-rugueux, orné d'une ligne dorsale droite et d'une autre latérale plus large de squamules pâles. Ecusson à peine visible. Elytres en ovale oblong, un peu plus larges en devant que la base du prothornx, arrondies aux épaules, puis arrondies jus- qu'au-delà du milieu, rétrécies vers l'extrémité, 4 fois plus longues le prothorax, arrondies au bout, peu convexes, déclives par derrière, régulièrement et finement striées- ponctuées ; interstries un peu convexes, avec des soies courtes, couchées, brunes. Dessous d'un noir de poix, obsolètement pointillé, densément squamuleux de gris. Pattes roux de poix, squamuleuses de gris et pubescentes; cuisses un peu en massue, armées d'une petite dent ob- solète ; tarses ferrugineux. S'éloigne des autres espèces comme le cîVcîtwici«c^»s, par ses cuisses légèrement dentées et de ce dernier par un prothorax plus long, ce qui lui donne un faciès tout diffé- X. PTOCIIUS. 407 rent de tous les autres PtocJuis ; il peut être plus largo par devant, parallèle jusqu'au-delà du milieu et plus ôtroit vers la base ; il n'y a pas d'autre caractère qui le distin- gue du circumcinctus. Perse. 8. PT. RUFIPES Gyl. Scli. Cure, ii 1834. 487. - Seidl 42, 9. Scrobes supérieures; ongles libres; prothorax tronqué à la base; corps et élytres luisants, parsemés de squamules pililbrmes très-petites. — Long. 4 mill. Très-distinct par l'absence de cette squamositô épaisse qui se trouve dans tous les autres Ftochus', parsemé à la place de toutes petites squamules transverses, piliformes, pulvérulentes, qu'on peut à peine voir à l'œil nu, mais qui sont brillantes d'or à un plus fort grossissement. Tête un peu plus étroite que dans le porce//Ms; rostre aussi large; scrobes des antennes comme dans le porcellus; prothorax assez fortement arrondi sur les côtés, 2 fois aussi large que long, grossièrement ponctué ; élytres profondément striées- ponctuées, avec les interstries un peu ( onvexes. Cuisses pas aussi fortement en massue que dans le porcellus ; jambes et tarses aussi longs et aussi étroits. Le Ptochus rufipes Gcbl. Ledeb. i, Reise. m, 109, appar- tient, d'après Hochhuth, au PhyUabius sumtus Sch., celui de Schœnherr ne s'y rapporte pas, puisque ce dernier doit avoir un rostre beaucoup plus étroit que la tête, tandis que notre insecte est un vrai Ptochus, et par conséquent a le rostre à peine plus étroit que la tête. La conformation de l'abdomen et du métasternum est chez lui aussi tout- îi fait celle des Ptochus et ne permet pas de le réunir aux Phyllobius. Caucase. 9. PT. CAPJNIROSTPJS Bolira. Sch. Cure, vu 1843. 105. - Seidl. 43, 10. Ongles libres ; prothorax bisinué à la base ; lobes ocu- laires très-obsolètes; scrobes supérieures, divergentes par derrière ; corps densément squamuleux; yeuxoblongs. — Long. 0 mill. 4G8 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. Diffère tant par le prothorax qu'il doit ôtrc pcut-ôtro ('■loigiiu (kl genre. Il présente des lobes oculaires, mais trùs- légcrs et qui n'atteignent pas les yeux; ceux-ci n'ont pas la forme longitudinale transverse propre aux OxyophtJtalmus^ mais sont dirigés dans l'axe longitudinal de la tète et sont en pointe par devant. Le rostre est aussi dilférent, puisque il est très-tbrtcment convergent par devant, tandis que les scrobes divergent par derrière. Antennes semblables à celles du porcellus. Prothorax plus large que long, à peine arrondi sur les côtés, profondément bisinué à la base, les élytres qui sont serrées fortement contre lui sont arron- dies chacune à la base, exactement aussi larges et en pointe par derrière. Pattes semblables à celles du i^or-' ce//«s, seulement les ongles encore plus longs; abdomen et métasternum conformés comme dans les autres Ptochus. — Type seul, de Mongolie. 10. PT. LATIFRONS IIocli. Bul. Mosc. 1817. 501 (Peritelus). — Scidl. M, 11. M'est resté inconnu. Hochhuth le compare pour la forme au Fer. necessarins, cependant il doit être beaucoup plus petit. Il doit être voisin du falvipes dont il a la forme du prothorax, qui a devant et derrière une impression trans- versale. Le caractère suivant est remarquable : « l'extrômo bord antérieur du prothorax est un peu élevé et forme une ceinture stfuamuleusc de blanc. » Caucase. 11. PT. FULVIDIPES. - fidvipes IIocli. Bul. Mosc. 1851. G2 (Peri- telus). — Seidl. Otiûih. H, \± Il a en général la forme du Pt. latifrons, mais il s'en distingue aisément par son front plus étroit, ses yeux ar- rondis et bien plus saillants, et par sa couleur plus fon- cée. Tète presque aussi largo que le prothorax, le front plan, avec une fovéole entre les yeux. Rostre court, fort élargi par devant, paraissant comme fendu, car il est lon- gé par un sillon profond, assez large, s'oblitérant par en haut, comme tout l'insecte, densément squamuleux de gris-jaundtre et garni de soies courtes, raidcs. Antennes X. PTOCHUS. 409 rougc-fcrruginoLix, atteignant le milieu des ôlytres, scape assez courbô, à peine épaissi au bout, 4 l^''^ articles du i'unicule allongés et presque cylindriques, 3 derniers courts et fortement rétrécis à la base, le 1" est le plus long, le 1^ d'un quart plus court que lui et les suivants devenant toujours de plus en plus courts; massue en ovale allongé et fortement en pointe. Prothorax près de 2 fois aussi large que long, lôgùromont étranglé tout prés du bord postérieur, légèrement impressionné de chaque cûté derrière le bord antérieur, d'ailleurs cylindrique ; paraît densément garni de squamules, avec do gros points écartés, une ligne médiane légère, pas bientôt limitée, et do chaque côté une ligne longitudinale plus large qui n'atteint pas le bord antérieur, squamuleusos de blanc; les soies courtes, épaisses, noirâtres, sont dirigées un peu par devant, presque dressées, et on les aperçoit, ainsi que celles de la tète, lorsqu'on regarde l'insecte do côté à la loupe. Elytrcs un peu plus larges que le prothorax et 3 fois aussi longues que lui, faiblement élargies par der- rière, médiocrement convexes, non saillantes à la suture, chacune terminée en pointe obtuse, assez densément et assez finement striées-ponctuécs et densément garnies do squamules rondes; quelques taches irréguliôres sur la surface et la pointe sont blanches ; dans les interstrics il y a des rangées de soies courtes dirigées par derrière, qui vues d'en haut paraissent blanches, et de côté jaune obscur, et de derrière d'un terreux presque foncé. Pattes jaune-rougeâtre, densément garnies de squamules et do poils sétiformcs très-courts, blanchâtres. — Long. 3,8 à 4,0 mill. Steppes de Buchade. Cet insecte, qui m'est inconnu, s'éloigne du bisvjnatus, avec lequel il a de grands rapports, par ses ongles libres; du latifrons dont il a la forme générale, par son front plus étroit et sphérique, ses yeux beaucoup plus sail- lants, son scape fortement courbé et sa couleur foncée; le rostre court et très-élargi par devant ferait presque croire h un Mylloccms, cependant les épaules ne sont pas saillantes. 470 .MONOGllAPIIIE DES OTIORIIYNCIIIDES. 12. PT. BISIGNATUS Gorm.Ins. Spoc. 182i. 410, 555 (Peri(ehis).— D.>liiii. Scli. CniT. 11 1831. 488, 10. — Seidl. 41, 13. — (jrandi- cornis Stt'v. Mus. Mosq. u U4 (Sec. Scli.). Forme avec les deux espèces suivantes un petit groupe naturel qui est caractéris6 par les scrobcs convergentes en dessus et les ongles soudés. Tète presque plus largo que le prothorax, avec les yeux, qui sont fortement saillants. Front convexe. Rostre plus court que large, un peu rétréci par devant, vu de côté plus épais que long. Scrobes placées tout en dessus, con- vergentes par derrière, éloignées l'une de l'autre seule- ment de la moitié de l'intervalle C[ui sépare les yeux. Scapc assez fortement courbé ; funicule presque aussi épais que le scape; les 2 1"^ articles longs, 3" et 7° courts ; massue étroite, allongée. Prothorax beaucoup plus large que long, à peine arrondi sur les côtés, presque cylin- drique, quelquefois plus large au bout qu'à la base ; le prosternum beaucoup plus court que le pronotum. Les élytres sont ovales-allongées, fort convexes, arrondies sur les côtés. Leur squamosité est grise ou brunâtre, comme sur le prothorax, irrégulière et mêlée de poils et couvrant, en partie aussi les stries, do sorte que la surface paraît rugueuse et vaguement squamuleuse. Taches de diffé- rentes extensions, ordinairement une de chaque côté, sont sans squamules, de là plus obscures, garnies seulement de poils. On voit en outre sur les élytres de petites soies dressées plus ou moins longues. Pattes rouges; cuisses plus foncées au milieu ; ongles soudés à la base et petits. — Long. 2,0 à 3,0 mill. Italio, Dalmalie, Hongrie. — Crimée (Scli.). 13. 4-SlGNATUS Bach. Sett. Zeit. 1850, 242. — Seidl. 45, 14. Ongles soudés à la base; scrobes supérieures conver- gentes ; scape courbé ; rostre moins épais, plus étroit, pas plus haut que long; tête plus étroite que le prothorax; prothorax arrondi sur les côtés ; front un peu déprimé ; élytres fortement convexes, irrégulièrement squamu- leuses, macules dénudées. — Long. 2,o à 3 mill. X. PTOCHUS. 471 Ressemble aux Pt. bisigjiatus et subsignatus, dont il se distingue par son rostre plus étroit, qui, vu de côti'', est beaucoup moins haut; en outre, le funicule est distincte- ment plus long et la squamosité peu serrée, les taches qui, dans hisignatus , consistent en espaces sans squa- mules, ont une plus grande étendue et forment, pour l'ordinaire, 2 bandes convergentes par derrière sur la der- nière moitié des élytres, et 2 taches distantes sur la moitié basale. La squamosité irrégulière donne aux élytres un aspect encore plus rugueux que dans le bisignatus, et cou- vre en partie les stries. Pattes entièrement jaunc-rougo. Thuringe. Présente avec le Foucartia ptocJioïdes Bach une curieuse analogie dans la forme extérieure et la vestiture, produite par le même genre de vie, ce qui les fait rencontrer sou- vent ensemble. Leur ressemblance est si grande qu'on les confondrait aisément si on ne considérait le canal du rostre. U. PT. SUBSIGNATUS Bolim. Scli. Cure. 1834. li 489. — Seidl. 46, 15. Ongles soudés à la base; scrobes supérieures, conver- gentes; rostre très-épais, très-court; tète avec les yeux plus étroite que le prothorax, front convexe ; prothorax arrondi sur les côtés; élytres moins convexes, densément et régulièrement squamuleuses, stries exceptées; inters- tries sérialemcnt sétacés. — Long. 2,2 à 3,2 mill. llessemble beaucoup au bisignatus, dont il diiière par les points suivants : prothorax distinctement arrondi sur les côtés et distinctement plus large que la tête ; élytres moins convexes, plus étroites, donsément et régulièrement squamuleuses, par suite les stries dépourvues de squa- mules, sont profondes et nettement tracées, les inters- trics avec une rangée régulière de petites soies dressées; les squamules sont un peu allongées. Si la couleur uni- forme grise des élytres présente des taches, elles sont formées de squamules plus foncées, et non de places dé- nudées comme dans bisignatus et i-signatus. Crimée, Hongrie. 472 MONOC.nAPIIIE DES OTIORHYiNCIIlDES. 15. PT. PERITELOIDES Fuss. Vcrli. Sicb. 1801. 0, PI. A. - Scidl. 40, 10. Onglos soudés à la ])asc ; tarses très-larges ; scrobcs presque supûricuros, non convergentes par derrière; scapo droit ; squamules arrondies, très-denses. — Long 2,o à 4 mill. Se distingue de tous les autres Ptochus, à l'exception du carvdrostris, en ce que les scrol)es ne sont pas tout-à-l'ait supérieures, mais creusées sur le coté et ne convergent pas derrière; on pourrait presque les dire latérales, cependant elles sont complètement visibles d'en haut, et l'insecte par conséquent peut très-bien se classer dans les rtocJius^ dont il a la structure de l'abdomen et du métastcrnum, ce qui l'éloigné des Pcritelas, dont il est, du reste, très- voisin. Le protborax large et les élytres faiblement con- vexes, ainsi que le scape droit, et les scrobes le distin- guent du bisignatus ; il ressemble beaucoup au subsirjnatus par sa faible convexité et sa couleur d'un gris-argenté uniforme, mais il s'en éloigne par le manque de petites soies dressées, et par les squamules rondes, qui sont si serrées que l'aspect paraît être très-lisse et se rapproche de celui des Peritehis. Les cf, un peu plus étroits, ont quelque ressemblance par ex. avec les Pcr. Schivnhcrn et Gnwjclcti, seulement ils sont beaucoup plus petits, de sorte que le nom est très-significatif. Découvert à IlermanstaiU, et décrit et figuré par Fuss. Commun dans les prairies ; se trouve aussi en Servie. XI. - X.ISTUS (voic-càç, pressé) Scli. vu 1813. p. 405, 310. — Lacd. Gcn. vi p. 105. — Seidl. 23, 13. Antennes médiocres, assez robustes; scape atteignant prcs({ue le prothorax, épaissi peu à peu; 1-2 articles du funicule obconiques, 3-7 courts turbines, croissant successivement en largeur; massue pyriforme de 4 ar- ticles. Rostre assez aliongA, robust'^, un pi}u épaissi vers le bout. XI. NAbTUS. 473 plan en dessus, échancré en arc à l'extréniité; pLcryges peu divariquécs. Yeux arrondis, peu convexes. Prothorax court, tronqué devant et derrière, un peu ar- rondi sur les côtés, peu convexe en dessus. Ecusson petit, triangulaire. Elytres en ovale allongé, faiblement étbancrécs ensemble à la base, convexes. Pattes allongées, robustes ; cuisses en massue subdentées; jambes grêles, antérieures un peu élargies au milieu, munies d'un petit onglet au bord apical interne; der- nier article des tarses claviforme, biongulô. Ce genre se distingue de tous ceux du groupe par la réunion de 3 caractères : le corps est squamulcux, les cuisses au moins les postérieures sont dentées et les on- gles soudés. Le rostre est remarquable par sa l'orme étroite et plus long que la tète. Des 2 espèces connues jusqu'ici, iV. Goryi Bobm. Scb. a 1 dent aux 4 cuisses pos- térieures, N. JLwnatusGi'Ym. en a une à toutes les cuisses; les 2 appartiennent à la faune de la mer Noire et se trouvent dans la Crimée et au Caucase. Les 2 espèces décrites par Lucas se rapportent comme synonymes au Ilokorhinus qucrulus. 1. N. GORYI (Parreyss.) Bohm. Sch.' Cure, vli 1843. 406, 1. Taille du Liophlœus nubihis; mais elle varie jusqu'à de- venir 2 fois moindre. Tète en carré oblong, épaisse, assez convexe en dessus, finement et densément pointillée, cou- verte de squamulcs lancéolées, cendrées, serrées, plus rares derrière les yeux ; front obsolètement canaliculé ; yeux petits subovales, peu saillants, bruns; rostre un peu plus étroit et plus long que la tète, épais, peu arqué, un peu dilaté vers l'extrémité, assez plan en dessus, ob- solètement caréné du milieu jusque près du bout, où il n'est pas impressionné; couleur, ponctuation et vcstiture de la tète. Antennes noires, squamuleuscs de cendré et pubesccntes ; massue un peu en poire, d'un noir obscur. Prothorax plus court que large à la base, tronqué aux 2 bouts, plus étroit en devant, anguleuscment dilaté au 474 MONOGnAPIIlE DES OTIORIIYNCIIIDES. milieu des cùtûs, peu à peu rétréci vers la base, avec les angles presque droits, assez convexe en dessus, densé- meiit et iinement granulé-rugueux, caréné obsolôtement sur le dos; noir, vêtu de squamules piliibrmes grises, orné de chaque côté d'une bande étroite de squamules blanches, un peu arquée en dedans vers le milieu. Ecus- son, petit, triangulaire ; noir, squamuleux de gris. Ely- tres ovales, légèrement échancrées ensemble par devant, un peu plus larges (jue la base du prothorax; avec les épaules obliques-arrondies ; subitement dès la base dila- tôcs-arrondies, rétrécies du milieu vers le bout, qui est ensemble subacuminé ; près de 4 ibis plus longues que le prothorax, moins convexes sur le dos, déclives posté- rieurement, obsolètement ponctuécs-striées, avec les points trôs-écartés, interstries plans ; noires, squamulcuscs de gris, assez densément, mais plus obsolètement marque- tées de cendré. Dessous obsolètement et densément poin- tillé, noir, couvert do squamules piliibrmes, cendrées. Pattes allongées, robustes, noires, squamuleuses de gris et pubescentes; cuisses en massue, antérieures dentées à peine, postérieures brièvement et obtusôment. Jambes grêles, droites, plus menues à la base. Ibciic, Crimée; dcsort des Kirgliises. ± N. IIUMAÏUS Germ. Spec. Ins. i 18-2i. 35i, 489. — Bolim. Scii. vu 407, 2. Taille de l'O. giraffa. Tète médiocre, épaisse, peu con- vexe en dessus, iinement et densément pointillée, noire, garnie en dessus, sur les côtés et en dessous de squa- mules grises et dorées entremêlées; iront maniué d'une petite ibvéole arrondie. Yeux latéraux, arrondis, peu sail- lants, bruns ; rostre un peu plus long et près de moitié plus étroit que la tête, robuste, assez menu, peu arqué, un peu épaissi au bout, un peu plan en dessus, obsolète- ment caréné au milieu, couleur et ponctuation de la tête, peu squamuleux de gris. Antennes médiocres, fortes, noires, rarement pubescentes; massue en poire, acumi- née, pkis claire au bout. Prothorax plus court que sa lar- geur médiane, tronqué aux 2 bouts; assez obtusément XII. EPiniAN.EUS. 47o dilatc-arrondi sur les côtés, un peu convexe en dessus, finement et densémcnt granulé-rugueux, caréné dans sa longueur sur le dos, noir, garni de squamules cendrées et cuivreuses entremêlées, peu nombreuses. Ecusson pe- tit, suljtriangulaire, de même couleur. Elytrcs ovales- oblongues, à peine échancrécs en devant, un peu plus larges que la base du prothorax, avec les angles humé- raux un peu saillants, arrondis ; peu dilatées sur les cô- tés, atténuées par derrière, en pointe arrondie au bout, prés de 4 fois plus longues que le prothorax, assez con- vexes sur le dos, déclives postérieurement, légèrement mais distinctement striées-ponctuées ; interstries plans, très-finement coriaces; noires, squamuleuscs de gris, ob- solètement variées de blanc. Dessous dcnsément pointillé, noir, avec la poitrine squamuleuse d'or vif, et le ventre de cendré. Pattes allongées, robustes, noires, parcimonieu- sement squamuleuscs de cendré et pubescentes ; cuisses en massue, armées en dessous d'une dent assez forte, ai- guë ; jambes grêles plus menues à la base, antérieures un peu élargies au milieu, onguiculées en dedans au bout. Caucase. 11° DIVISION. La 2*^ division, dans laquelle les scrobes sont latérales de préférence, contient beaucoup moins d'espèces que la r^ Des 16 genres qui lui appartiennent, 8 sont euro- péens, 4 des contrées limitrophes de l'Asie, 3 de Madère et des Canaries, et 1 du sud de l'Afrique. XII. — EPiPlIA^.KL^S (èTTiçàveo;, remarquable). Scli. Cure, vu 1843. p. 232, 323. — Lacd. Gen. vi 201. Antennes longues, menues; scapc dépassant les yeux, ter- miné en massue: 3 1"^ articles du funicule allongés, les autres un peu plus courts, tous obconiques; massue allongée, acuminée. Rostre court, contigu à la tète, plan en dessus, profondé- ment échancré en arc au bout; scrobes latérales, courtes. i7ti .MOXuGllAl'llIt: DES uTIUlUlVNCIllLiLS. "^'eux lalL'iMux, subarromlis, mudiocrcmciit yaillatiLs. Protliorax petit, trûiKjuû aux 2 bouts, peu arrondi sur les côtés, un peu rôtréci en devant. ICcusson nul. Elytrcs amples, en uvale coui'i, trùs-convexos. Corps subovalaire, convexe, stjuamuleux, aptôre, de £:ran- deur moyenne. Antennes de la longueur de la moitié du corps, insérées vers l'extrémité du rostre, menues, brisées, de i'2 ar- ticles, i^r (scape) dépassant les yeux, graduellement élargi vers le bout, en massue, droit; 2-4 allongés, gra- duellement raccourcis, les autres courts, égaux, tous obconicjues; massue allongée, étroite, acuminée de 4 artii:les distincts. Rostre un peu plus étroit que la tète, mais à peine plus plus court, un peu allongé, non éptiissi au bout, presque plan en dessus, profondément échancré en cercle au bout; scrobes commençant près de l'extrémité du ros- tre, courtes, profondes, s'avançant vers les yeux et peu profondes en ce point. Yeux latéraux, subarrondis, presque un peu oblongs, mé- diocrement convexes. Prothorax petit, un peu plus court que large à la base, tronqué aux 2 extrémités, peu dilaté-arrondi sur les côtés, un peu plus étroit par devant, un peu convexe transversalement en dessus. Ecusson invisible. Elytres amples, ovales, à peine plus larges à la base que le prothorax, avec les angles huméraux arrondis, dila- tées-arrondies au-delà du milieu sur les côtés, envelop- pant les côtés de l'abdomen, un peu atténuées au bout, subacuminées ensemble, couvrant l'anus, trés-cunvexes en dessus. Pattes médiocres, égales en longueur, muti([ues; cuisses renllées en massue médiocre au-delà du milieu ; jambes grêles, droites, tron(p.iécs au bout; tarses spongieux en dessous, dernier article clavi forme, biongulé. Il (lill'ére beaucoup du genre VJioHnjdcs, i]ont il est très- voi^^in, par la structure des antennes et du corps. XIII. STROPHOMORPHUS. 477 1. E. MALACHITICUS Bohm. Sch. Cure, vu 1843. 233, 1. Taille de VO. nigrita. Tête presque carrée, épaisse, peu convexe en dessus, densément mais obsolètement pointillée, noire, garnie assez densément de squamules vert-argenté, creusée d'une courte cannelure entre les yeux. Yeux subarrondis, noirs. Rostre à peine plus long mais un peu plus étroit que la tête, épais, plan en dessus, coloré, ponctué et vêtu comme la tête. Antennes grêles, brun de poix, parcimonieusement squamuleuses et pubescentes; massue allongée, étroite, acuminée. Prothorax plus court que large au milieu, tronqué aux 2 bouts, un peu plus étroit par devant, peu dilaté-arrondi sur les côtés, un peu convexe transversale- ment en dessus, densément mais obsolètement pointillé, noir, assez densément vêtu de squamules vert-argenté. Ecusson non visible. Elytres amples, ovales, tronquées en devant, à peine plus larges que la base du prothorax, avec les angles huméraux arrondis, dilatées- arrondies sur les côtés aussitôt après la base jusqu'au-delà du mi- lieu, ensuite atténuées vers l'extrémité qui est acuminée, 4 fois plus longues que le prothorax, très-convexes en dessus, déclives par derrière, finement striées-ponctuées ; interstries larges, plans, très-finement coriaces; noires, vêtues partout assez densément de petites squamules rondes, vert-argenté. Dessous du corps obsolètement et densément pointillé, noir, finement squamuleux, dernier segment de l'abdomen dénudé au milieu. Pattes médio- cres, noires, squamuleuses de vert et parcimonieusement pubescentes de pâle. — Long. 7,5 à 10 — larg. 3,5 à 4 mill. Asie mineure. XÏII. — f§>TROPHO]9IOR?lIUS Seidl. N. Gen. (axpocpT^, tour [xopcpr], forme). S.-G'-e Seidl. Berl. Ent. Zeit. 1867. 181. Scrobes latérales s'évanouissant avant les yeux. 2® segment abdominal subarqué en devant. Corps garni de squamules rondes. L'Abeille. — 1872, Septembre, 29 478 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Antennes dépassant à peine la base du prothorax ; 2° ar- ticle du funicule plus long que le l^^". Yeux très-saillants. En faisant une nouvelle révision du genre Strophosomiis, je me suis aperçu que le sous-genre Strophomorphus a les scrobes antcnnaires comme la 2^ division de nos Otiorhyn- chidès, et que môme le Stwphosomus albariiis Reiche pos- sède tous les caractères génériques du Pholicodes breviiis- cidus Mars. La place naturelle de ces insectes est en effet entre Epiphaneus et Pholicodes. Ils se distinguent des Pho- licodes par les yeux fortement saillants (ce qui les a fait prendre pour des Strophosomus), par le rostre très-large, rétréci peu à peu en avant et par le 2<^ article du funicule plus long que le 1^^; des Epiphaneus par les antennes beaucoup plus courtes. Ce genre renferme en ce moment 3 espèces : A Scrobes plus longues; écusson nul; antennes atteignant à peine la base du prothorax; articles 3 à G du fu- nicule courts ; élytres hérissées de longues soies dressées et couvertes de squamules serrées ; yeux subacuminés, tournés un peu en arrière. 1. porcellus (hispidus) Bohm. F^ R^ A' Scrobes très-courtes; écusson ponctiforme distinct; antennes dépassant un peu la base du prothorax; articles 3 à C du funicule un peu allongés. B Yeux semi-globuleux, non dirigés en arrière ; corps densémcnt squamuleux, hérissé en dessus de courtes soies dressées. 2. albarius Reiche. G T B' Yeux acuminés, dirigés en arrière; corps parcimo- nieusement squamuleux; vêtu en dessus de très- courtes soies à demi-couchées. 5. breviusculus Mars. Syr. 1. STROPH. PORCELLUS Bolim. Scli. Cure, i 1833. 543, 26. — In. Ménét. Cat. Rais. 1832. 213, 959 (Euconjniis).— hispidus Bohm. Sch. I 1833. 544,27 (Cneorhimis).— \ 884,26 (Stroplwsomus). Faciès du Cneorhinus faber^ mais de moitié plus grand, plus oblong. XIII. STROPHOMORPHUS. 479 Ovale-oblong, noir de poix, antennes et pattes ferrugi- neuses, couvert de squamules cendrées, parsemé d'une pubescence obscure, épaisse, dressée. Tète courte, large, épaisse, peu convexe, à points écartés. Yeux latéraux pe- tits, arrondis, peu saillants. Rostre un peu plus long et plus étroit que la tête, épais, peu arqué, plan, à points écartés, assez profonds. Antennes grêles, massue oblon- gue, acuminée. Prothorax beaucoup plus court que large, tronqué au bout, rétréci devant et derrière, dilaté-arrondi sur les côtés, légèrement bisinué à la base, médiocrement convexe, moins densément et profondément ponctué, cou- vert de squamules cendrées avec 3 lignes obscures assez larges, médiane droite, latérales un peu arquées. Ecusson à peine visible. Elytres ovales-oblongues, tronquées à la base et un peu plus larges que le prothorax, 2 fois plus longues que larges, dilatées dès la base, avec les épaules arrondies presque droites ensuite jusqu'au-delà du mi- lieu, rétrécies rapidement et déclives par derrière, acu- minées au bout, convexes, distinctement et régulièrement striées-ponctuées; interstries larges, presque plans; noires, couvertes de squamules cendrées, souvent marquetées de brun. Dessous obsolètement pointillé. Pattes médiocres; cuisses médiocrement en massue, inermes ; jambes grêles, assez droites, un peu élargies au bout, à peine mucronées en dedans. Var. comatiis (Dej.) Bohm. Sch. Cure, v 1839. 884. Plus densément squamuleux, élytres variées de squamules blanches. France méridionale ; Sicile, Croatie, Dalmatie ; Crimée, Caucase ; Al- gérie. Le nom spécifique de porcellus ayant été publié un an avant l'autre dans le catalogue raisonné de Ménétriès où Schœnherr a fait les Cmculionides^ on doit le conserver quoique Schœnherr ait préféré lui-môme (v 1839. p. 884, 26) le nom d'hispidus qui d'ailleurs ferait double emploi. 2. STROPH. ALBARIUS Reiclie, Soc. Ent. France 1857. 068 (Stro- phosomus). — lineolatus Fairm. Soc. Ent, France 1859. civ. Très- voisin du Strophosomus hispidas Bohm. Sch., il en diffère par sa couleur, son rostre un peu plus étroit que 480 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. la tête, son prothorax un peu arrondi en arrière, ses ély- tres plus acuminées et surtout par l'absence des poils ou cils raides qui hérisssent Vhispidus. Oblong, noirâtre, couvert d'une squamositô blanchâtre, farineuse et d'une pubescence blanche. Tète large, peu convexe. Yeux ovales, à peine saillants. Rostre court, un peu moins large que la tête. Antennes d'un roux ferrugi- neux, grêles, dépassant la base du prothorax. Prothorax légèrement convexe, 2 fois aussi large que la tête, un tiers moins long que large, bien arrondi sur les côtés, un peu plus rétréci en avant qu'en arrière, un peu arrondi à la base. Elytres en ovale oblong, moitié plus larges que le prothorax et près de 3 fois plus longues, atténuées vers l'extrémité qui est un peu en pointe, striées-ponctuées ; interstries plans. Dessous d'un brun de poix, couvert, avec les pattes, de squamules blanchâtres à l'exception de l'abdomen dont les 4 derniers segments sans squamules ont une villositô blanchâtre. — Long. 7,5 — larg. 3,5 mill. Turquie, Péloponnèse. 3. STROPH. BREYIUSCULUS Mars. Ab. v 1868. 190 (Pholicodes). Voisin du rriurimis, mais moins trapu, à rostre plus étroit, à prothorax plus rétréci à la base, à élytres plus longues et plus en pointe ; la couleur foncière est aussi moins ob.scure. Pyriforme, assez convexe, brun de poix, avec les an- tennes et les tarses plus ferrugineux, couvert de petites squamules blanches, marbrées de brun sur les élytres, avec de petits poils blancs couchés dans les intervalles. Tête assez grosse, un peu renflée au vertex, plane sur le front, qui va en s'amincissant vers le bout du rostre, pro- fondément entaillé. Yeux petits, ovales, globuleux, sail- lants sur les côtés à quelque distance du prothorax. Scrobes étroites, en crochet par devant, s'élargissant et devenant moins profondes vers les yeux. Antennes longues, très-grê- les; scape inséré un peu avant l'extrémité des scrobes, ren- flé au bout, atteignant au moins le bord du prothorax ; funicule de 7 articles obconiques, l'^'" un peu moins long que le 2°, celui-ci de la longueur des 3 suivants ensemble, XIV. PHOLICODES. 481 3-7 égaux entre eux; massae de 4 articles, en ovale poin- tu. Prothorax beaucoup plus large que long, tronqué aux 2 bouts, arrondi sur les côtés, plus large à la base qu'en devant, avec un vestige bruucâtre peu apparent d'une ligne médiane et d'une autre arquée de chaque côté. Ecusson petit, en triangle. Elytres obovales, tronquées à la base et un peu plus larges que le prothorax, plus de 4 fois plus longues, arrondies à l'épaule, courbées sur les côtés, for- tement rabattues au bout et terminées en pointe sinueuse, arrondie; 9 stries ponctuées peu profondes, parallèles, 4-0 réunies au bout; interstries égaux, plans; le suturai plus étroit. Hanches antérieures et intermédiaires globu- leuses, saillantes, les unes adossées, les autres étroite- ment séparées, postérieures ovales. Pattes peu épaisses ; cuisses inermes, renflées avant l'extrémité. Abdomen de 5 segments, 1-2 longs, inégaux, 3-4 courts, dernier en triangle équilatéral. — Long. 10 — larg. 4,5 mill. Syrie, Liban. Nota. — M. de Marseul fait mention d'un Pholicodes mufinus Bohm. auquel le breviuscuhts doit ressembler. Si c'est le Bvachyderes murinus Sch., je suis porté à croire qu'il n'appartient ni au genre actuel, ni au genre Pholi- codes, parce qu'il indique dans la description les antennes aussi longues que la moitié du corps. Ne serait-ce pas un vrai Brachyderes ? XIV. — PIIOLICODEI» (çolixworj,-, squamuleux) Sch. Cure. Disp. 1826. 186, 102. — ii 527, 168o. — vu 229, 322o. — Lacd. Gêner, vi 203. Ce genre se distingue des Strophomorphus par les yeux peu saillants, par le rostre rétréci et subparallèle à partir de la base et par le 2° article funiculaire qui n'est pas plus long que le l^'^. Je ne connais en nature que Vinau- ratus. Rostre plus long et presque aussi large que la tête, ro- buste, parallèle, subarrondi aux angles, plan ou légè- rement convexe en dessus, fortement échancré en 482 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. triangle au bout; scrobes latérales profondes, assez courtes, un peu élargies et évanescentes en arrière. Antennes médianes, longues et peu robustes; scape épaissi au bout, légèrement arqué, empiétant à peine sur le prothorax; i'uniculc à 1-2 articles allongés, obconiques, 3-7 courts de môme l'orme, subégaux; massue oblongo- ovale, articulée. Yeux médiocres, peu saillants, oblongo-ovales et longitu- dinaux. Prothorax transversal, cylindrique, arrondi sur les côtés, tronqué à la base et en avant. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres médiocrement ou assez convexes, ovales, à peine plus larges que le prothorax et légèrement échancrées en arc à leur base, avec les épaules subrectilignes. Pattes médiocres; cuisses en massue; jambes antérieures faiblement arquées à leur extrémité; tarses assez longs et médiocrement larges, spongieux en dessous, leur 4" article assez grand. 2^ segment abdominal pas plus long que les 2 segments suivants réunis, séparé du l*^"" par une suture presque droite ; saillie intercoxale assez large, tronquée en avant. Corps oblongo-ovale, faiblement écailleux et pubescent. (Ex Lacd.). Propre aux parties les plus orientales de l'Europe et à l'Asie ; on en connaît 8 espèces, toutes de taille médiocre et revêtues d'une livrée d'un gris ])lancliàtre cà reflets cuivreux, opalins ou dorés, plus ou moins vifs ; la sculpture des élytrcs consiste en points souvent peu apparents. 1. PH. PLEBE.IUS Bolmi. Sch. Cure, ii 1834. 527, 1. Stature et taille du Thyladtes muricatus. Ovale-oblong, bronzé obscur, antennes testacées; squa- muleux de cendré un peu métallique. Tète courte, large, finement ponctuée-rugueuse, plane en dessus, parsemée de squamules cendrées un peu métalliques. Yeux arron- dis, médiocrement saillants, noirs. Rostre court, épais, à peine plus long mais un peu plus étroit que la tète, plan en dessus, finement ponctué-rugueux, échancré au bout, cilié. Antennes dépassant la base du prothorax, grêles, XIV. PHOLICODES. 483 testacées; massue allongée, acuminée, brunâtre. Protho- rax pas plus long que large, tronqué aux 2 bouts, plus étroit par devant, dilaté-arrondi sur les côtés, avec les angles de la base un peu saillants, médiocrement convexe en dessus, bronzé-obscur, finement et densément ponctué- rugueux, couvert de squamules cendrées d'un éclat mé- tallique ; milieu du dos dénudé et de chaque côté une ligne obscure obsolète. Ecusson, petit, triangulaire. Ely- tres un peu plus larges en devant que la base du prothorax, arrondies aux épaules, infléchies sur les côtés, un peu dilatées derrière l'épaule, rétrécies vers le bout qui est en pointe, 4 fois plus longues que le prothorax, convexes en dessus, striées-ponctuées; interstries plans; parsemées entièrement de squamules serrées, cendrées d'un éclat métallique, tachetées d'autres obscures. Dessous noir de poix, pointillé, squamuleux de cendré; squamules denses sur les côtés de la poitrine, plus rares sur le ventre. Pattes médiocres, pubescentes de cendré ; cuisses en massue. Tarses allongés, brun de poix, spongieux de fauve en dessous. (Ex Bohm.). Caucase. 2. PH. TRIVIALIS Bohm. Sch. ii 1834. 528, 2. Ressemble beaucoup au précédent, quant à la structure et à la forme des parties, mais un peu plus petit, autre- ment coloré, et rostre un peu plus long. Ovale -oblong, noir. Antennes testacées. Tête courte, large, avancée, finement ponctuée, rugueuse, parsemée de squamules cendrées. Yeux peu saillants, arrondis, noirs. Rostre un peu plus long et à peine plus étroit que la tête, ponctué -rugueux, plan en dessus, parsemé de squamules cendrées, échancré en triangle mais non lar- gement au bout, cilié. Antennes un peu plus longues que la tête avec le prothorax, grêles, testacées; massue à peine plus obscure, ovale-allongée, acuminée, pubescente de cendré. Prothorax un peu plus court que large, tronqué devant et derrière, un peu plus étroit au bout, médiocre- ment dilaté-arrondi sur les côtés, angles de la base un peu saillants, médiocrement convexe en dessus, iinement 484 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. ponctué-rugueux, couvert de squamulcs cendrées, dénudé sur le milieu du dos. Ecusson petit, triangulaire. Elytres un peu plus larges en devant que la base du prothorax, avec les épaules arrondies, 4 fois plus longues que le prothorax, infléchies sur les côtés, un peu dilatées derrièie l'épaule, acuniinées au bout, convexes en dessus, distinctement mais non profondément striées-ponctuées, couvertes de toutes parts de squamulcs cendrées-unicolores serrées. Dessous pointillé, parsemé de squamulcs cendrées. Pattes médiocres, d'un bronzé obscur, parsemées de squamulcs cendrées et d'une pubescence grise. Tarses allongés, brun de poix, avec des brosses fauves en dessous. (Ex Bohm.). Caucase. 3. PH. NUBICULOSUS Bohm. Sch. Cure, u 1834. 529, 3. — Fald. Transe, n 205, 432. PI. 5, 6, et ni 191 . Stature et taille de V Otiorhynchus meridionaUs. Subovalaire, noir, antennes ferrugineuses. Tète mé- diocre, épaisse, un peu luisante, assez densément mais peu profondément pointillée. Front plan, avec une cana- licule mince, raccourcie. Yeux petits, ovales-oblongs, mé- diocrement saillants, bruns. Rostre presque de la longueur de la tôte, mais plus étroit qu'elle, épais, peu arqué, noir, un peu luisant, plan en dessus, densément ponctué-ru- gueux, légèrement impressionné vers le bout, qui est échancré en triangle. Antennes insérées non loin de l'ex- trémité du rostre, atteignant à peine la base du prothorax, un peu menues, ferrugineuses, peu velues; massue ovale- oblongue, acuminéc, pubescente de cendré. Prothorax un peu plus court que la largeur de sa base, tronqué au bout, plus étroit par dessus, médiocrement dilaté-arrondi sur les côtés, subarrondi à la base, étroitement rebordé, peu convexe en devant, un peu luisant, assez densément, moins profondément pointillé partout, parsemé de rares squa- mulcs blanches. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres en devant un peu plus larges et 4 fois plus longues que le prothorax, avec les épaules arrondies, dilatées tout de suite après la base, vite rétrécies vers l'extrémité, inflé- chies sur les côtés, subacuminées ensemble au bout, peu XIV. PHOLICODES. 485 convexes sur le dos, déclives par derrière, noires un peu luisantes, distinctement striées - ponctuées ; interstries plans, très-Qnement coriaces, moins densément parse- mées de squamules obscures mêlées de blanc cendré, d'où elles paraissent marquetées. Dessous du corps densément pointillé. Pattes médiocres, robustes, noir de poix, poin- tillées, parcimonieusement garnies de pubescence cendrée; cuisses en massue, mutiques; jambes droites, antérieures en crocbet au bout; tarses d'un ferrugineux obscur, gar- nies en dessous de brosses fauves. (Ex Bohm.). Perse. 4. PH. INAURATUS Bohm. Sch. Cure. 1 1833. 562, 8 (Brachyderes). — vu 230, 4. — Leucophœus Sch. Disp. 1826. 103. ç^ Plus étroit, plus parcimonieusement squamuleux de cendré, prothorax plus étroit. — 9 De moitié plus large, densément squamuleux de cendré et de cuivreux, pro- thorax plus large. Faciès d'un Otiorhynchus , taille de V œneopunctatus. Ovale-oblong, noir, pubescent de gris, vêtu de squa- mules cendrées mêlées de cuivreuses. Tête courte, large, densément et finement ponctuée, couverte de peu de squa- mules d'un cendré d'argent, avec un éclat cuivreux dans un certain sens, et de poils gris. Front obsolètement canaliculé. Yeux oblongs, peu saillants, brun obscur. Rostre un peu plus long et plus étroit que la tête, échan- créau bout, plan en dessus, couleur, ponctuation, vestiture de la tète. Antennes un peu plus longues que la tête avec le prothorax, un peu grêles, brun de poix; massue ovale- oblongue, acuminée. Prothorax un peu plus court que large, tronqué aux 2 bouts, plus étroit par devant, dilaté- arrondi sur les côtés, médiocrement convexe en dessus, fine- ment rugueux-ponctué, garni de squamules cendrées et cui- vreuses peu nombreuses, et de poils gris couchés. Ecus- son très-petit, subtriangulaire. Elytres un peu plus larges par devant que le prothorax à la base et 4 fois plus lon- gues que lui, ovales-oblongues, peu à peu dilatées après la base, très-convexes en dessus, finement striées-ponc- tuées; interstries granuleux; couvertes de squamules, ou 29. 486 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. cuivreuses et cendrées, ou cendr(^ obscur, en outre parse- mées d'une pubescence grise couchée. Dessous noir de poix, finement coriace, parsemé de squnmules blanc cen- dré, souvent métallique luisant à la poitrine. Pattes noires squamuleuscs de cendré et pubescentes. Tarses de poix, garnis en dessous de brosses fauves. (Ex Bohm.). Sibérie, Caucase; se trouve aussi en Europe, M. Becker l'ayant trouvé près de Beschtan. 5. PH. BELLUS. — lepidopterus Bohm. Scli. Cure, vu 1843. 230, 5. Voisin du Ph. inauratiis, mais plus oblong, rostre un peu déprimé vers l'extrémité, faiblement caréné ; protho- rax moins arrondi de chaque côté, élytres plus profondé- ment striées-ponctuées. Oblong-elliptique, noir, assez densément parsemé de squamulos cuivreuses. Tête large, épaisse, peu convexe en dessus, finement et densément ruguleuse, ponctuée, parsemée de squamules d'un éclat cuivreux et d'une pu- bescence couchée, cendrée. Yeux petits, ovales-oblongs, médiocrement saillants, brun obscur. Rostre un peu plus long et plus étroit que la tête, épais, presque droit, plan en dessus, un peu déprimé vers le bout, avec une faible carène longitudinale au milieu, couleur, ponctuation et vestiture de la tête, échancré en triangle au bout, cilié. An- tennes insérées au milieu du rostre, dépassant la base du prothorax, menues, brun de poix, peu pubescentes de cen- dré; massue oblongue, acuminée. Prothorax un peu plus court que large à la base, tronqué aux 2 bouts, plus étroit par devant, un peu dilaté-arrondi sur les côtés, assez con- vexe en dessus, noir, luisant, finement et densément poin- tillé, parsemé de squamules d'un éclat cuivreux et d'une pubescence cendrée, couchée. Ecusson très-petit, triangu- laire. Elytres oblongues, tronquées par derrière, un peu plus largos que la base du prothorax, dilatées oblique- ment à partir de la base, avec les épaules un peu arron- dies, atténuées par derrière, acuminées ensemble au bout, 4 fois plus longues que le prothorax, convexes en dessus, déclives par derrière, régulièrement et assez profondé- ment striées-ponctuées; interstries plans, densément et XIV. PHOLICODES. 487 finement ruguleux ; un peu luisantes, parsemées de squa- mules d'un éclat cuivreux, condensées en taches par ci par là. Dessous noir, finement et densément pointillé, plus densément parsemé de pubescence cendrée et peu de squamules cuivreuses. Pattes médiocres, robustes, noires, avec une pubescence grise et des squamules cuivreuses rares; jambes grêles, droites, submutiques au bout; tar- ses peu dilatés, garnis en dessous d'une brosse grise. (Ex Bohm.). Perse occidentale. 6. PH. SYRIACUS Bohm. Sch. Cure, vil 1813. 231, 6. cf Plus petit, de moitié plus étroit; élytres plus acumi- nées vers l'extrémité ; jambes antérieures arquées vers le bout. — 9 Plus grand, de moitié plus large ; élytres moins rétrécies vers le bout. Taille presque du Brachyderes incanus. Oblong, noir, assez densément garni de squamules cui- vreuses et d'une pubescence couchée, cendrée. Tête courte, épaisse, médiocrement convexe en dessus, finement et densément pointillée, un peu luisante, parsemée de squa- mules d'un éclat cuivreux, peu nombreuses, et d'une pu- bescence déprimée, cendrée, plus dense; marquée entre les yeux d'un canal raccourci, très-fin. Yeux petits, ovales- oblongs, assez saillants, glauques ou bruns. Rostre de la longueur et presque de la largeur de la tête, épais, droit, plan en dessus, muni Q d'une petite carène raccourcie ob- solète, un peu luisant, finement et densément ponitillé, vêtu comme la tête. Antennes insérées plus près de l'extrémi- té du rostre, dépassant la base du pro thorax, moins grêles, brun de poix, pubescentes de cendré ; massue oblongue, acuminée. Prothorax plus court que large à la base, sub- cylindrique, tronqué aux 2 bouts, un peu plus étroit par devant, presque droit sur les côtés, médiocrement con- vexe en dessus, finement et densément pointillé, garni de squamules cuivreuses, peu nombreuses sur le dos, plus serrées sur les côtés et en dessous. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres tronquées en devant, un peu plus larges que la base du prothorax, mais un peu élargies 488 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. après la base, avec les épaules à peine arrondies ; inllé- chies sur les côtés, atténuées postérieurement surtout dans cf, acuminées ensemble au bout, o fois plus longues que le prothorax, médiocrement convexes en dessus, dé- clives par derrière, régulièrement et finement striées- ponctuées; interstries plans, finement et dcnsément alu- tacés; noires, assez luisantes, assez densémcnt garnies de squumulcs cuivreuses et de pubescence cendrée couchée. Dessous noir, un peu luisant, finement pointillé, parsemé de squamules cuivreuses. Pattes médiocres, fortes, avec peu de squamules cuivreuses et de pubescence cendrée ; cuisses en massue médiocre, mutiques ; jambes grêles ; tarses peu dilatés, garnis en dessous d'une brosse grise. (Ex Bohm.). Syrie. 7. PH. MURINUS Bohm. Sch. Cure, v 1839. 934, 9 (Brachyderes). Ressemble beaucoup au Brachyderes incanus Ç , à peine plus étroit mais plus court, il s'en distingue par son pro- thorax subcylindrique, non dilaté sur les côtés, plus con- vexe sur le dos, et par ses élytres évidemment striées- ponctuées. Ovale-oblong, noir, moins densément vêtu de squa- mules rondes, cuivreuses. Antennes testacées. Tète large, épaisse, médiocrement convexe, densément pointillée, couverte de squamules d'un cuivreux brillant, moins ser- rées. Front creusé d'une fine canalicule très-courte. Yeux latéraux, arrondis, peu saillants, glauques. Rostre de la longueur et presque de la largeur de la tête, épais, pres- que droit, plan en dessus, échancré en triangle au bout, cilié, densément pointillé, assez densément squamuleux. Antennes de la longueur de la moitié du corps, menues, d'un testacé pâle, peu poilues; massue oblonguc, acu- minée, obscure. Prothorax plus court que largo, tronqué aux 2 bouts, à peine plus étroit par devant et presque droit sur les côtés, médiocrement convexe en dessus, par- semé de points serrés; squamules d'un cuivreux brillant, moins serrées. Ecusson à peine visible. Elytres ovales- oblongues, tronquées en devant, un peu plus larges que XV. APREPES. 489 la base du prothorax avec les épaules subanguleuses ; di- latées bieiitôt sur les côtés, se rétrécissant après le milieu, terminées ensemble en pointe à l'extrémité, près de 4 fois plus longues que le prothorax, peu convexes sur le dos, déclives postérieurement, médiocrement striées-ponctuées; interstries plans, densément alutacés, avec des squamules assez serrées, d'un cuivreux brillant. Dessous finement coriace, squamuleux de cuivreux. Pattes allongées, ro- bustes, couvertes de squamules cuivreuses; cuisses mé- diocrement en massue, mutiques; jambes grêles, droites. (Ex Bohm.). Arabie ? W, — APREPES (à7rpc7îr]ç, laid) Sch. Cure. Mant. 2% p. 57. Gre 310a 1847. — Lacd, Gêner Col. vi 202. Tète un peu allongée, plane sur le front. Yeux assez grands, peu convexes, oblongo-ovales, acuminés en avant et obliques. Rostre plus court et un peu plus étroit que la tête, robuste, subparallèle, arrondi aux angles, plan en dessus, un peu déclive et faiblement échancré au bout. Scrobes latérales, subapicales, très- petites, ponctiformes. Antennes subterminales, médiocres, assez robustes; scape grossissant peu à peu, n'atteignant pas tout-à-fait le pro thorax; funicule à articles 1-2 allongés, obconiques, subégaux, 3-7 décroissant et devenant peu à peu subtur- binés; massue oblongo-ovale, acuminée, articulée. Prothorax court, convexe, arrondi sur les côtés, légèrement sinué au milieu de sa base et de son bord antérieur. Ecusson triangulaire. Elytres assez convexes, réguliè- rement ovales, aiguës en arrière, un peu plus larges que le prothorax et faiblement échancrées à leur base, avec leurs épaules subcalleuses. Pattes assez longues ; cuisses atténuées à leur base, en massue allongée, munies d'une petite dent en dessous; jambes légèrement sinueuses au côté interne. Tarses assez longs, finement spongieux en dessous, à articles 1-2 étroits, 3 large, 4 long. 490 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 2'' scgmont abrlominal presque aussi long que les 2 sui- vants réunis, séparé du l*"^ par une suture arquée clans son milieu. Saillie intcrcoxalo, médiocrement large, ré- trécie et tronquée en avant. Corps oblongo-ovalc, revêtu de petites squamulcs pililbrmcs. Genre très-distinct par la structure du rostre, la peti- tesse de ses scrobes, les cuisses dentées, etc. 11 a pour type une espèce que M. Lacordaire décrit en quelques mots qui, joints aux caractères génériques longuement décrits sur cette espèce, le font connaître suffisamment. 1. APR. SPLENDENS. — micans Sch. Cure. Mant. 2% 1847. 57. — Lacd. Gcner. Col. vi 1863. 203. Un pou plus grand que VAomus piibescens, d'un beau vert uniforme et à élytrcs faiblement ponctuées en stries. Sibérie, Kolyvan. XVI. — AOMUS Sch. Syn. Cure, u 1834. 532, 170. (à priv.; w[j,o;, épaule). Corps ovalaire, finement pubescent. Tête transversalement convexe sur le vertex, déprimée sur le front. Yeux médiocres, peu convexes, oblongs, lon- gitudinaux. Rostre séparé par un sillon transversal, plus court et plus étroit que la tête, robuste, légèrement élargi on avant, arrondi aux angles, plan en dessus, triangulairement impressionné et faiblement échancré au bout, avec les mâchoires très-grêles, découvertes en entier. Scrobes latérales, profondes, subrectilignes, s'ar- rêtant loin des yeux. Antennes submédianes, longues, grêles; scape grossissant graduellement, empiétant un peu sur le prothorax; fu- nicule à articles 1-2 très-allongés. 3-7 courts, obconiques; massue oblongo-ovale, acuminée, articulée. Prothorax transversal, arrondi sur les côtés, tronqué en avant et à sa base. Ecusson nul. Elytres médiocrement convexes, régulièrement ovalaircs, arquées en arrière. XVI. AOMUS. 491 un peu plus larges que le prothorax et à peine (^chan- crées à leur base, avec les épaules arrondies. Pattes assez longues ; cuisses graduellement en massue; jambes droites; tarses assez longs, finement villeux en dessous, à articles 1-2 étroits, 3 large, 4 assez long. 2® segment abdominal à peine aussi long que les 2 sui- vants réunis, séparé du l^»" par une suture arquée; saillie intercoxale médiocrement large, tronquée en avant. Faciès du genre Laparocerus, mais structure des antennes bien différente. Il est voisin également du genre Omias, mais il a le rostre et les antennes autrement conformés. Ses antennes sont celles des Otiorhynchus, mais les ptéryges du rostre ne sont pas divergentes. Il ne renferme qu'une espèce propre à la Porse .occidentale. 1. A. PUBESCENS Bohm. Sch. Cure, n 1834. 533, 1. — Fald. Transe. n209. PI. 5, f. 1. Taille de V Otiorhynchus juvencus. Ovale-oblong, noir, un peu luisant, densément vêtu d'une pubescence blanc-cendré couchée. Tète médiocre, épaisse, densément parsemée d'une pubescence blanche. Front plan. Yeux latéraux, subarrondis, peu saillants. Rostre un peu plus court et plus étroit que la tête, épais, étranglé à la base, peu arqué, plan, densément ponctué, impressionné au bout, garni d'une épaisse pubescence blanche, couchée. Antennes insérées vers l'extrémité du rostre, dépassant la base du prothorax, assez menues, fer- rugineuses, poilues ; massue ovale-oblongue, acuminée, pubescente de gris. Prothorax à peine plus court que large, tronqué aux 2 bouts, médiocrement dilaté-arrondi slir les côtés, rétréci devant et derrière, convexe en des- sus, assez densément ponctué, garni partout d'une pubes- cence blanche couchée. Ecusson petit, triangulaire, pu- bescent de cendré. Elytres un peu tronquées à la base, de moitié plus larges en devant que le prothorax et 4 fois plus longues, avec les épaules arrondies, rétrécies vers le bout, terminées ensemble en pointe assez aiguë, médio- crement convexes en dessus, régulièrement et finement 492 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. striôes-ponctuôcs ; interstrics larges, plans, trôs-fmcmcnt alutacés; d'un noir un peu luisant, toutes garnies d'une épaisse pubescence blanche couchée. Dessous luisant, line- ment pointillé, garni d'une faible pubescence cendrée. Pattes médiocres, pubescentes de cendré ; cuisses médiocrement renflées en massue, mutiques; tarses couleur de poix, spongieux de iauve en dessous. — (Ex Sch.). cf Un peu plus petit et élytres beaucoup plus étroites. 9 Elytres plus larges, subdéprimées postérieurement. Perse. X.VII. — ELTTRODO^ (sXuxpov, ébjtre; ô5o'j?, dent) Schœnh. Cure. Disp. Méth. 1826. 209, 116. — u 628, 178. — vu 404, 229. — Lacd. Gen. vi 197. — Seidl. Ot. 48, 25. Corps oblong ou ovale, revêtu d'une pubescence couchée ou soyeuse. Sous-menton muni d'un pédoncule saillant ; mâchoires découvertes. Rostre vertical, un peu plus étroit que la tête et rarement séparé par un sillon transversal, robuste, légèrement atténué en devant, avec ses ptéryges assez fortement divariquées, anguleux, plan et finement canaliculé en dessus, faiblement échancré au bout ; scrobes courtes, profondes. Yeux médiocres, un peu saillants, subar- rondis. Antennes antérieures, de longueur variable, grêles ; scape en massue allongée au bout, empiétant un peu sur le prothorax; funicule à articles d-2 allongés, subégaux, 3-7 décroissant peu à peu ou subégaux ; massue oblon- gue, articulée. Prothorax imparfaitement contigu aux élytres, transver- sal, fortement arrondi dans son milieu sur les côtés, tronqué aux 2 bouts. Ecusson distinct, petit, triangu- laire. Elytres oblongues ou ovales, médiocrement con- vexes, subrectilignes et pas plus larges que le prothorax à leur base, avec les épaules arrondies. 2^ segment abdominal un peu plus long que chacun des 2 suivants, séparé du i*^"^ par une suture légèrement XVII. ELYTRODON. 493 anguleuse; saillie intcrcoxale large, tronquée en avant. Pattes médiocres ; cuisses graduellement en massue, mu- nies en dessous d'une forte dent, (sauf Vinermis); jam- bes antérieures légèrement sinuées en dedans, parfois arquées cf ; tarses de longueur variable, assez larges et spongieux en dessous, 4^ article médiocre. cf Généralement plus grand que 9 5 pl^is svelte dans les espèces de forme allongée. Les élytres sont constamment inermes, tandis que dans plusieurs de celles-ci [biden- tatus, bispinus) elles sont munies au commencement de la partie déclive d'un tubercule conique et aigu ; dans certaines espèces ces tubercules manquent dans les 2 sexes (par ex. le Chevrolati). Ce sont d'assez grands insectes, propres à l'Europe orientale et méridionale, ainsi qu'aux contrées orientales de l'Asie. Ils sont remarquables par leur livrée consistant en linéoles ou taches plus ou moius apparentes d'un noir soyeux sur un fond roux ou grisâtre. On n'en a décrit que 4 espèces d'une grande rareté et peu connues. Schœnherr présume que E. bispinus et bi- dentatus sont identiques, et d'après les descriptions il n'y a entre elles d'autre différence que le rostre un peu plus long dans l'une que dans l'autre. Le cf de E. bidentatus est dépourvu d'apophyse conique et est plus étroit. La 3^ espèce de Schœnherr Vinermis se distingue par ses cuisses inermes, et le Chevrolati de Reiche par les élytres courtes et arrondies. Un individu que je regarde comme le Scia- philus giganteus de Fairmaire, se rapporte à ce groupe, et doit, d'après la description, coïncider avec V Hokorhi?ius Icmosimanus Ghevrl. A Cuisses dentées. B Cuisses antérieures armées d'une forte dent, posté- rieures d'une dent obtuse ; scape plus court que le funicule; pro thorax étroit. 5. giganteus Fairm. Alg. B' Toutes les cuisses armées d'une forte dent ; scape de la longueur du funicule, prothorax large, dilaté- arrondi sur les côtés. C Elytres ovales-oblongues, Ç armées au bout d'un tubercule conique. 2. bidentatus Stev. T R^ 494 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. G' Elytrcs en ovale court, inermes dans les 2 sexes. î. dicatus (Ghcvrolati Rcichc). Syr. A' Cuisses mutiques. B Front excavé entre les yeux ; élytres striées de grands points. 4. lanosimnnus Chevrol. Alg. B' Front plan ; élytres faiblement sLriéos-ponctuécs. 5. imheUis (inermis Bohm.) Eur^ Cette dernière espèce appartient peut-être au genre Aomus, ou VAomus imbescens doit se réunir aux EJytrodon. 1. ELYTR. DICATUS. ~ Chevrolati Reiche, Syr. 1858. 200, 225. PL 1, f. 4. Ovale, noir de poix, vêtu d'une pubescence soyeuse et dense, blanc-jaunâtre, variée de brunâtre. Tête large, peu convexe. Yeux latéraux, peu saillants, presque ronds. Rostre aussi long que la tête, épais, aplati, criblé de pe- tits points, avec un petit sillon longitudinal, court, entre les yeux, et une impression vers l'extrémité du rostre. An- tennes roussâtres, atteignant la base du prothorax ; scape légèrement courbé et en massue, atteignant le bord anté- rieur; articles 1-2 du funicule presque de même longueur, subcylindriques, 3 obconique, 4-7 transverses suborbicu- laires ; massue ovale-oblongue, non acuminée. Prothorax de moitié plus large que la tête, d'un tiers moins long que large, très-atténué en devant, dilaté-arrondi jusqu'au- delà du milieu, puis rétréci vers la base, qui est tronquée droit, peu convexe, orné dans son milieu d'une large bande longitudinale brunâtre, jaune pâle sur les côtés, brunâtre en dessous, criblé de très-petits points enfoncés, très-serrés. Ecusson en triangle aigu, allongé. Elytres ovales, ventrues, de la largeur du prothorax à la base, 2 fois plus larges au milieu, striées-ponctuées ; interstries finement granulés, jaunâtres, avec des taches irrégulières brunâtres; extrémité sans tubercule. Dessous d'un gris pâle uniforme. Pattes roussâtres ; cuisses fortement uni- dentées près de l'extrémité. — Long. 5,5 à 7,5 — larg. 2,8 à 4 mill. Se place entre le bisimnis ciVimbellis] il se distingue de VimbcUis, auquel il ressemble, par ses pattes armées, ses XVII. ELYTRODON. 495 élytres courtes ; la Q ne se distingue du cf q^ie par une forme plus renflée. Syrie, Naploiise. 2. ELYTR. BIDENTATUS Steven. Mus. Mosq. n 96. — Bohm. Sch. Cure. H 1834. 63^,\.— bispinus Sturm. Cat. 1826. 143. — Bohm. Sch. Cure, n 1834. 639, 2. Oblong, densément pubescent de cendré; toutes les cuisses fortement dentées; scape de la longueur du funi- culc ; prothorax dilaté sur les côtés; élytres oblongues, faiblement striées. Taille du Chlorophanus viridis. Tête médiocre, noir de poix, finement ponctuée-ru- gueuse, parsemée d'une pubescence couchée, gris-brun. Yeux latéraux, arrondis, saillants, noirs. Front avec un sillon étroit. Rostre plus étroit et à peine plus long, pres- que droit, épais, plan, avec une impression médiane vers l'extrémité ; couleur, ponctuation et vestiture comme dans la tête. Antennes insérées derrière le milieu du rostre, atteignant la base du prothorax, assez épaisses, noires, pubescentes de gris, articles \ h 3 testacés à la base. Pro- thorax plus court que large, plus étroit et tronqué en de- vant, très-dilaté-arrondi sur les côtés, subbisinué à la base, angles un peu saillants, médiocrement convexe en dessus, noir de poix, finement ponctué-rugueux, avec une étroite carène, impressionné de chaque côté au milieu et par devant, parsemé d'une pubescence gris-brun. Ecus- son petit, subtriangulaire, noir de poix. Elytres ovales- oblongues, presque plus étroites en devant que la base du prothorax, avec les épaules obliquement arrondies, inflé- chies sur les côtés, obtusément anguleuses avant l'extré- mité, 5 fois plus longues que le prothorax, avec l'extrémité terminée en pointe, munies en haut un peu avant l'ex- trémité d'un grand tubercule épais, subconique, un peu convexes en dessus, noir de poix, régulièrement et fine- ment striées-ponctuées ; interstries convexes, garnis d'une pubescence couchée, gris-brun. Dessous roux- ferrugineux, obsolètement pointillé, pubescent de gris. Pattes robustes roux de poix; cuisses en massue, armées vers le bout d'une forte dent aiguë; jambes comprimées, menues à la 49fi MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. base, antérieures anguleuses à l'extrémité en dedans ; tarses dilatés, d'un ferrugineux plus clair, garnis en des- sous d'une brosse l'auve. — Long. 9 à 11 mill. cf Plus grêle, élytres atténuées au bout. 9 Ample, élytres armées près de l'extrémité d'un tuber- cule conique. Crimée, Turquie, Hongrie, Grèce. 3. ELYT. GIGANTEUS Fairm. Soc. Ent. Fr. 1860. xxxi 2 1866. 58 (Sciaphihis). Cuisses dentées, antérieures fortement, postérieures obsûlotement, élytres simples au bout, interstries garnis de séries de soies, alternes un peu élevés. Oblong, brun, assez densômcnt pubescent de cendré. Antennes ainsi que les pattes roux de poix, avec la mas- sue noirâtre à la base. Rostre marqué d'une impression au milieu. Prothorax subimpressionné transversalement, parsemé de gros points. Elytres comprimées latéralement, marquetées de gris, légèrement striées de gros points; intérstries alternes plus convexes. Abdomen fortement impressionné à la base. Cuisses antérieures armées d'une dent obtuse. — Long. 6 à 7,5 mill. cf Grêle, élytres de moitié plus larges que le prothorax, épaules non marquées, antennes plus longues. Q Ample, élytres 2 ibis plus larges que le prothorax, épaules grandes, antennes plus courtes. Le cf imite pas mal la iigurc d'un Sciaphilus costulatus ou jonicu s, ce qui m'a fait croire que c'est en effet le Scm- phihis giganteus Fairm. Sa diagnose ne s'y oppose pas, et ces mots : sat dense cinerco-pubescens, — elytris cinerco-tes- sellatis, s'appliquent exactement à notre insecte. Oran. A. ELYT. LANOSIMÂNUS Chevl. Guer. Rev. Zool. 1860. 452, 58 (Chœrorhimis et Chœrocephœlus). Ruguleux, d'un brun opaque, recouvert d'un poil gris, lanugineux, très-épais, incliné en arrière. Tète aplatie par devant, étroitement convexe sur le vertcx, avec une im_pression ponctiforme au milieu. Antennes et pattes ferrugineuses. Prothorax légèrement convexe, presque XVII. ELYTRODON. 497 anguleux sur le devant des côtés, couvert de points exca- vés entremêlés de rides. Elytres marquées de 9 stries de points assez grands, presque carrés, à interstries alternes un peu élevés. Poitrine et abdomen avec des points assez gros et serrés. Jambes garnies en dedans vers l'extrémité et côtés des tarses de poils blancs. — Long. 6 — larg. 3,3 mill. Je dois à l'obligeance de l'auteur d'avoir examiné le type de cette espèce, et j'ai pu m'assurer qu'elle appar- tient au genre actuel. La description cadre assez bien avec le type, mais les élytres ne sont pas « déhiscentes et ■ bidentées » à l'extrémité, et les interstries alternes ne sont pas élevés. Algérie, Blidali, sous une pierre. M. Ghevrolat avait formé avec cette petite espèce un genre sous le nom de Chœrorhimis (xotpoç, porc; plv, museau) dont il a tracé les caractères suivants : Tête large, étroitement convexe sur le vertex, aplatie, déprimée en avant, avec un point au milieu. Rostre plus court, épais, plan sur les 4 faces, renflé au sommet, avec une plaque oblique en avant, comme dans les Coptorhinus, marqué d'une carène en Y, échancré en angle au bout. Antennes insérées sur les côtés en avant du rostre; scape mince, subitement renflé au bout et dépassant le bord antérieur du prothorax; funicule de 7 articles, 1-2 allon- gés, coniques, égaux, du double plus longs que les sui- vants, 3-5 moniliformes, G et 7 lenticulaires, perfoliés et velus; massue assez forte, obovale-allongée, paraissant de 4 articles dont le l^'^ luisant en occupe la moitié, les der- niers revêtus d'une fine pubescence cendrée ; scrobes cin- trées sur le côté interne, à sommet au-dessus de l'inser- tion. Yeux étroits, oblongs, verticaux. Prothorax aussi haut que large, droit aux 2 bouts, presque anguleux près du bord antérieur, couvert de points excavés, entremêlés de plis rugueux. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres oblongues, régulièrement convexes et arrondies sur la déclivité postérieure, ayant le sommet de la suture fai- blement déhiscent et bidentô. Pattes rapprochées, épaisses, velues; cuisses subitement renflées vers les 2/3, briève- 498 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. ment 6vasôcs au sommet interne ; jambes robustes, élar- gies et un peu crochues sur l'extrémité, presque droites. Tarses antérieurs h i'^^ article triangulaire, épais, 2° ar- rondi et transverse, à 3'^ largement bilobô, à dernier grand, arqué; crochets courts, soudés, échancrés au som- met; corps brun, recouvert d'un poillanugineux, épais et incliné en arrière. 5. ELYTR. IMBELLIS.— memfs Bohm. Sch. Cure, vu 1843. 40i, 3. Faciès et forme du E. hidentatus, mais 3 fois plus petit, s'en distingue aisément par ses élytres inermes au bout, ainsi que les cuisses. Tête médiocre, épaisse, peu convexe, noir de poix, fine- ment et densément ponctuée-ruguleuse. Rostre de la lon- gueur de la tête, mais plus étroit, épais, peu arqué, plan, avec une impression longitudinale au milieu, ponctué et coloré comme la tête. Yeux latéraux, subarrondis, peu saillants, noirs. Antennes insérées au milieu du rostre, atteignant la base du prothorax, moins menues, ferru- gineuses, peu densément pubescentes de gris ; massue oblongue, acuminée, plus claire au bout. Prothorax beau- coup plus court que large, tronqué et rétréci aux 2 bouts, très-dilaté-arrondi sur les côtés, médiocrement convexe, noir de poix, avec de gros points varioliques, moins ser- rés, avec les intervalles finement alutacés, parsemé de poils cendrés couchés. Ecusson petit, triangulaire, noir, à peine ponctué. Elytres ovales-oblongues, tronquées et à peine plus larges à la base que le prothorax, rétrécies vers le bout, avec les épaules arrondies, dilatées à partir de la base, rétrécies vers le bout, subcomprimées, suba- cuminées ensemble, convexes en dessus, déclives par derrière, noir de poix, bordées de ferrugineux, régulière- ment mais moins profondément ponctuées-striées; inters- tries un peu convexes, très-finement coriacées, vêtues assez densément d'une pubescence couchée, cendrée, plus condensée par ci par là. Dessous d'un ferrugineux obscur, densément et obsolètement pointillé, peu pubescent de gris. Pattes allongées, robustes, ferrugineuses, finement pointillées et pubescentes de cendré ; cuisses en massue, XVIII. BUBALOCEPHALUS. 499 mutiques, plus obscures; jambes grêles, minces à la base, un peu arquées, dilatées angulairement en dedans vers le bout; tarses dilatés, garnis en dessous de brosses fauves. Europe méridionale. Nota. — Peut-être est-ce un Aomus? Peut-être aussi ce dernier genre doit-il se réunir aux Elytrodon? X¥5II. - BUBALOCEPHALUIS (êouêaXoç, bufle; xeça^rj, tête) Capiom. Soc. Ent. Fr. 1867. p. 485, 405. — Seidl. 49, 26. Scrobes latérales, oblitérées par derrière, n'atteignant pas les yeux. Rostre assez grêle, plus étroit que la tête. Yeux arrondis. Antennes allongées ; scape dépassant les yeux. Corps garni de squamules bifides, piliformes. 2^ segment de l'abdomen séparé du l^r par une suture anguleuse ; appendice intercoxal large, tronqué. Cuisses mutiques; 4^ article des tarses très-long. Ongles grands, libres. Très- voisin du genre Elytrodon dont il se distingue principalement par la suture anguleuse entre le {"^^ et le 2^ segments de l'abdomen, et ses ongles grands et libres. Ce genre renferme 2 espèces qui pourraient bien n'en faire qu'une ; mais peut-être VElyt. inermis en fait-il partie. cT Plus petit et presque de moitié moins large des ély- tres que ç, rostre bien plus étroit; antennes plus grêles, plus allongées ; scape dépassant manifestement le bord supérieur des yeux, tandis qu'il l'atteint seulement Ç ; dernier segment de l'abdomen plus grand, 3 à 4 au con- traire plus courts; ponctuation des stries plus profonde; pattes plus grêles, plus allongées; jambes antérieures visiblement sinueuses et recourbées en dedans avant l'ex- trémité. 500 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 1. BUB. BISON. — Kiesemuetteri Capioiu. Soc. Ent. Fr. 1867. 488, 2. — Seidl. p. 50. Le B. bison ressemble d'une manière frappante à un Phytonomiis^ avec lesquels il vit en société sur la Sierra Nevada et dans de semblables conditions. Il s'en éloigne par ses yeux non transverses et déprimés, mais arrondis et saillants, et le scape des antennes les dépassant par derrière. Ovale, noir, garni de squamules piliformes et d'une pubescence couchées, obscures, mêlées de soies grises. Tête très-convexe et large. Rostre plus étroit et plus court qu'elle et assez arrondi. Prothorax fortement rétréci à la base, presque plus qu'au bout, très-fortement dilaté-ar- rondi sur les cotés. Elytres en ovale court, avec les épaules tout arrondies, arrondies par derrière, distinctement ponc- tuées-striées. Toute la surface garnie de squamules bifides piliformes, comme dans quelques Phytonomus et dans le Platytarsus setulosits, et en outre rudement parsemées de soies ou poils demi-dressés. Pattes proportionnellement longues; cuisses inermes; tarses assez larges, 4^ article surtout long, plus long que les 3 l*^"^^ ensemble et terminé par 2 grands ongles libres. — Long. 5 à G, 5 — larg. 2,0 à 3 mill. Nota. — Les squamules sont bifides. Espagne, Sierra-Nevada, sous les pierres, près des neiges. 2. BUB. ROTUNDICOLLIS Capiom. Soc. Ent. France, 1867. 486. 1. Ovale, noir, vêtu de squamules piliformes cendrées et de soies blanches. Tête grosse, arrondie, convexe, fine- ment pointillée, avec des poils blanc-cendré, couchés. Rostre plus court que la tète, large, épais, anguleux, dé- primé transversalement à la base, plan, déclive au bout, ruguleusemcnt ponctué, hérissé de poils cendrés plus nombreux à la base ; fossette interoculaire très-petite ; sillon médian assez long, mal limité. Yeux ronds, mé- diocres, très-saillants. Antennes assez longues, d'un fer- rugineux clair; scape dépassant le sommet des yeux; i'^'" article du funicule plus grand que le 2®, celui-ci un peu XIX. ANEMOPHILUS. 501 moins long que les 2 suivants réunis, les derniers à peine aussi longs que larges, diminuant de longueur; massue oblongue, acuminée, à pubescence rare, grisâtre. Protho- rax plus court que large, en ovale transverse, presque aussi rétréci en devant qu'à la base et tronqué aux 2 bouts, très-convexe et densément ponctué, assez densément pu- bescent de cendré. Ecusson visible, arrondi, pubescent. Elytres régulièrement ovales, à peine plus larges à la base que le prothorax, plus de 3 fois plus longues que lui, arrondies à l'épaule, fort dilatées sur les côtés jus- qu'au milieu, rétrécies ensuite graduellement jusqu'à l'extrémité qui est en pointe obtuse, convexes, déclives par derrière, fortement ponctuées-striées; interstries légè- rement convexes, très-fmement chagrinés; recouvertes de squamules piliformes cendrées et notées sur les inters- tries alternes de taches brunes et blanchâtres assez espa- cées ; on remarque des soies blanchâtres pas très-longues, mi-dressées, assez rapprochées sur la tête, la base et les côtés du prothorax, plus espacés sur les élytres. Dessous garni de poils cendrés. Abdomen chagriné, dernier seg- ment transversalement impressionné au milieu. Pattes assez grandes, robustes, pubescentes de blanc-grisâtre ; cuisses en massue; jambes médiocres; tarses dilatés, d'un ferrugineux obscur ; crochets médiocres. — Long, 8 — larg. 4,5 mill. Espagne méridionale. Sa taille, sa couleur, son front moins bombé, ses in- terstries à peine convexes, etc., le font aisément distin- guer du bison. Nota. — Cette espèce m'est inconnue ; M. Capiomont ne dit rien de la forme des squamules qui sont probable- ment bifides. XIX. — AIKEMOPHILU^» (àv£[xoç, vent; 91X0Ç, ami) Wollast. Ins. Mader. 1854. 385. PI. v, f. 7, 9. Corps ovale, finement pubescent. Yeux très-petits, arrondis, déprimés. Rostre notablement L'Abeille. — 1872, Septembre. 30 502 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. plus court que la tôte, robuste, parallèle ou faiblement atténué en avant, anguleux, plan en dessus, et entier au bout; scrobcs latérales très-courtes. Antennes terminales médiocres, peu robustes; scape plus ou moins arqué, en massue au bout, empiétant un peu sur le prothorax, funicule à 1^"^ article beaucoup plus gros et plus long que les suivants, obconique, 2" plus court, subcylindrique, 3-7 très-courts et très-ser- rés ; massue forte, ovale, faiblement articulée. Prothorax assez court, convexe, arrondi sur les côtés et un peu moins à sa base, coupé carrément en avant. Ecusson tantôt à peine, tantôt assez distinct. Elytres assez convexes, régulièrement ovales, pas plus larges que le prothorax et échancrées en arc à leur base. Pattes courtes; cuisses en massue; jambes antérieures plus ou moins épaissies au bout, les postérieures dila- tées à leur extrémité, avec leurs angles interne et ex- terne aigus. Tarses des Scoliocerus (Gathormiocerus). Ce genre, propre à Madère, est très-voisin de ces der- niers, mais son faciès est fort différent, ce qui est dû à la forme plus courte, plus convexe et plus ovale de ces insectes, à leur prothorax autrement fait et non débordé par les élytres, et à leur vestiture, qui consiste en poils très-fins, courts et caducs. Ils ont une analogie bien mar- quée avec certains Laparocems madériens, mais la struc- ture de leurs antennes suffit pour montrer qu'ils n'appar- tiennent pas au même groupe. Ils vivent sous les pierres, dans les endroits les plus arides, ou parmi les lichens qui croissent dans les cre- vasses des rochers. On n'en compte que 3 espèces. A Jambes très-dilatées au bout ; antérieures un peu pro- longées à l'angle externe. Scape des antennes légère- ment courbé. Ecusson très-petit, ponctiformc. 1. A. CRASSUS Wollast. Mader. 1854. 38G, 295. PI. vu f. 7. — Cat. Mad. 117, 341. — Col. Allant. 32G, 908. Court, ovale-arrondi, convexe, noir-brunâtre ou d'un XIX. ANEMOPHILUS. 503 brun entièrement ferrugineux, moins densément vêtu d'une pubescence excessivement fine, couchée et un peu cendrée, qui, vue de côté, présente un reflet cuivreux. Rostre très-court et épais, fort atténué vers le bout. Yeux très-petits et déprimés. Prothorax convexe, régulièrement et fortement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, rugueux et peu distinctement ponctué. Ecusson extrêmement petit et ponctiforme. Ely- tres convexes, surtout après le milieu, et très-brusque- ment rétrécies ou rabattues vers le bout; très-légèrement ponctuées-striées sans la plus petite trace de poils ou de soies, avec les interstries alternes non marquetés. An- tennes et tarses (et quelquefois les jambes entières) d'un ferrugineux brunâtre, celles-ci considérablement dilatées, avec les 2 angles apicaux presque également prolongés. — Long. 3,5 à 4 mill. Cette espèce ressemble au subtesseUatus par son écusson très-petit, ponctiforme. et par la courbure de son scape, elle en diffère par son corps plus court et plus renflé, par sa surface moins obscure et beaucoup plus densément pu- bescente, par ses antennes plus courtes et par l'absence de poils et de marqueteries sur les élytres, ses jambes sont beaucoup plus dilatées au bout, et les antérieures, au lieu d'être un peu arrondies, sont légèrement prolon- gées à leur angle externe. Se trouve sous les pierres, dans les fissures des roches et parmi les lichens qui y naissent, commun en hiver et au printemps; Pic d'Anna Ferreira à Porto-Santo. A' Jambes moins dilatées au bout, antérieures subtron- quées à l'angle externe. B Scape des antennes légèrement courbé ; écusson très- petit, ponctiforme. 2. A. SUBTESSELLATUS Wollast. Mader. 1854. 387, 296. — Cat. Mad. 117, 342. — Col. AU. 326, 909. Ovale, mais pas tout-à-fait aussi rond ou aussi convexe que le crassus] aussi d'une teinte plus obscure et moins ferrugineuse et plus densément velu ; la pubescence étant d'une couleur beaucoup plus vert-jaunâtre. Rostre, 504- MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. prothorax et écusson comme dans cet insecte, si ce n'est que le 1*"" est peut-être un pou plus long et le 2*^ pas aussi convexe ou aussi largo au milieu. Les yeux pas tout-à-fait aussi petits et un peu plus proéminents. Elytres moins convexes que dans celui-ci et pas si brusquement rac- courcies par derrière, très-légèrement striées-ponctuées, densément garnies sur toute leur surface de soies extrê- mement petites (quoique fortes), qui dans quelques indi- vidus ne sont visibles que vues de côté, avec les interstries alternes obtusôment marquetés en échiquier surtout par derrière. Antennes et pattes comme dans cette espèce, si ce n'est que celles de devant sont un peu plus longues et les dernières ont les jambes beaucoup moins dilatées à leur extrémité, l'angle apical externe moins saillant. — Long. 3 à 3,6 mill. Avec le précédent et aussi abondant à Porto-Santo (Pic d'Anna Fer- reira), depuis l'automne Jusqu'au premier printemps, dans les lichens qui naissent dans les fissures des rochers ; rarement sous les pierres. B' Scape des antennes très-courbé ; écusson distinct, triangulaire. 3. A. TROSSULUS WoUast. Mader. 1854. 388, 297. PI. vu f. 0. — Cat. Mad. 117, 343. — Col. Atl. 327. 910. Ovale et convexe, mais beaucoup plus oblong et plus parallèle que nul des précédents, d'un cuivreux de poix et luisant (en particulier sur les élytres), moins rarement vêtu d'une pubescenco très-robuste, couchée, d'un cendré cuivreux ou jaunâtre. Rostre beaucoup plus large au bout, que dans aucune des autres espèces; yeux un peu plus larges et plus saillants. Prothorax régulièrement et pres- que également arrondi sur les côtés, profondément ponc- tué, points grands et oblongs, entremêlés de petits ronds. Ecusson beaucoup plus grand que dans les autres espèces et triangulaire. Elytres subparallèles vers la base et ar- rondies par derrière ; avec des points superficiels sur toute la surface, quelques-uns ayant une tendance, à peine sensible, à former des raies longitudinales, parse- mées, comme le prothorax, de poils mous, dressés, peu XX. LICHENOPHAGUS. 505 épais, avec les interstries alternes visiblement non mar- quetés. Antennes courtes avec leur scape fort-courbé; d'un ferrugineux brunâtre-foncé, funicule généralement plus obscur. Pattes ferrugineuses avec les 4 jambes pos- térieures légèrement dilatées au bout, et celles de devant avec l'angle apical externe arrondi. — Long. 3 à 3,5 mill. S'éloigne des autres espèces et par sa forme plus petite et plus oblongue, son rostre moins acuminé, et par son écusson grand et triangulaire, sa surface luisante cui- vreuse (avec des vestiges de poils dressés), son pro thorax profondément ponctué et ses élytres à peine visiblement striées. Il diffère peu pour la forme des antennes et des pattes. Ne vit pas aux dépens des lichens, mais se trouve sous les pierres, dans les lieux de plaines et peu élevés. — Campo de Baxo, Porto-Santo. XX, — LICHEÎVOPIIAGUS (>ixriv, lichen; çaysîv, manger) Wollst. Mader. 1854. 389. PI. viii f. 1 et 3. Corps oblong, finement pubescent en dessous, à peine convexe, couvert de squamules très-serrées et variées. Yeux petits, arrondis, peu saillants. Rostre aussi large et à peine plus long que la tête, épais, parallèle, anguleux, plan en dessus et faiblement échan- cré au bout. Scrobes latérales, profondes en devant, superficielles en arrière, atteignant presque les yeux. Antennes terminales, médiocres, peu robustes ; scape très- grêle à sa base, en massue allongée au bout, fortement arqué, empiétant un peu sur le prothorax ; funicules à articles obconiques : 1-2 allongés, celui-là plus long et plus gros; 3-7 très- courts, décroissants peu à peu; massue assez forte, ovale, acuminée, articulée. Prothorax aussi long que large, subcylindrique, large- ment saillant en avant, tronqué à sa base. Ecusson nul. Elytres médiocrement convexes, régulièrement oblongo- ovales, pas plus larges que le prothorax, et échancrées en arc à leur base. 30. 506 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Pnttes médiocres; cuisses graduellement en massue; jambes droites avec leur angle interne un peu saillant ; tarses courts, étroits, finement villeux en dessous, à article 3 un peu plus large que i-2, 4 médiocre. 2"^ segment abdominal presque aussi long que les 2 sui- vants réunis, séparé du 1'^'' par une suture arquée ; saillie intercoxale médiocrement largo, tronquée en en avant. Ces insectes ressemblent à des Tmchypiœus de forme allongée, mais ils s'en distinguent très-bien par leurs an- tennes, les crochets de leurs tarses et la saillie intercoxale moins large. M. Wollaston, qui a créée ce genre dans ses Insecta ma- derensia en 1854, n'en connaissait alors que 2 espèces, fri- tiUus et acuminatus^ qui n'est peut-être, selon lui, qu'une variété locale du premier. Dans son Catalogue des Coléop- tères des Canaries, il en a décrit 6 autres, et enfin \ remar- quable dans l'Appendice à ses Cjléoptêres des îles Atlantides. § d. — Corps assez petit, yeux petits, arrondis, saillants. 2® article du funicule un peu plus court que le l'^'" {Li- chenoph. propres. 1. L. FRITILLUS Wollst. Ins. Mader. 1854. 390, 298 pi. vni f. 1. Ovale-allongé, d'un noir brunâtre ou ferrugineux, très- densément vêtu de squamules brunâtre-pâle ou cendré- brunâtre, aplaties, étroitement serrées. Rostre large, sub- parallôle à peine atténué vers le bout. Antennes à scape d'un brunâtre de poix foncé; funicule et massue ordinai- rement un peu plus larges. Prothorax arrondi sur les cô- tés, ayant sa plus grande largeur aussitôt après le mi- lieu ; plus prolongé en devant; profondément ponctué, et plus ou moins varié avec des squamules cendrées et brunes. Elytres un peu convexes (et d'ordinaire un peu élargies) au-delà du milieu, soudainement rétrécies vers le bout; striées-ponctuées; interstries alternes en général très-distinctement et joliment tachetées de taches squa- muleuses plus pâles et plus obscures. Pattes plus ou moins brunâtres de poix. — Long. 4,6 mill. XX. LICHENOPHAGUS. o07 Porto-Sancto, assez commun dans les régions montagneuses parmi les lichens croissant dans les fissures des rochers, en hiver et au printemps très-abondant sur le pic d'Anna-Ferreira. Diffère de Vacuminatus par sa forme ovale, sa surface plus pâle, plus profondément sculptée, et en général joli- ment marquetée. 2. L. ACUMINATUS WoUst. Ins. Mader. 1854. 391, 299. PL viii f. 3. Plus svelte que le fntiUus, moins ovale, étant plus pa- rallèle et oblong; aussi d'une couleur plus obscure et d'un brun plus ferrugineux, étant moins varié de squa- mules plus pâles et plus foncées; densément garni sur toute sa surface de soies courtes, fortes et dressées, lesquelles sont plus longues et plus visibles sur les ély- tres que sur le prothorax. Rostre et prothorax comme dans celui-ci, excepté qu'ils ne sont pas tout-à-fait aussi profondément ponctués, et que la plus grande largeur est peut-être plus exactement au milieu. Elytres beaucoup moins profondément striées-ponctuées, plus parallèles à la base et moins rétrécies par derrière, l'extrémité étant proportionnellement avancée ou acuminée ; les interstries alternes beaucoup moins marquetés, paraissant presque de la môme couleur que le reste de la surface. Antennes et pattes comme dans le fritillus, si ce n'est que les der- nières sont un peu plus longues, avec les tarses d'un tes- tacé plus obscur ou ferrugineux. — Long. 4,6 mill. Déserta-Grande, sous les pierres, sur les hauts sommets, à l'extrémité nord de l'île. Il pourrait n'être qu'une forme insulaire du fritillus. § 2. aberrants. — Corps plus grand, yeux petits, ovales, déprimés; 2^ article du funicule plus au moins distinc- tement plus long que le l^"". 3. L. AUCTUS Wollst. Cat. Canar. 1864. 363, 561. Très-densément et obscurément marqueté de squamules très-petites, d'un uoir sombre et d'un cendré obscur sub- métallique, mais dépourvu presque de soies. Yenx petits, déprimés ; rostre largement concave, avec une étroite ca- naliculc bien accusée, plus pâle en devant. Prothorax as- sez court, fortement arrondi sur les côtés, bien mais à o08 iMONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. peine grossièrement ponctué, obscurément et irrégulière- ment marqué de 3 lignes pâles, muni à la base d'une ca- rène médiane, lisse, très-courte. Elytres un peu ovales- allongées (subarrondies chacune à la base et brusquement recourbées par derrière); suture et interstries marquetés de pâle. Antennes courtes, scape épais, robuste ; 2« article du funicule renflé, plus grand que le i^^; les autres très- courts, moniliformes, subégaux. — Long. 5,4 à 5,7 mill. En dehors de quelques différences plus légères, auctus est remarquable par son 2^ article du funicule proportion- nellament renflé, — qui est un peu plus grand que le 1^^ (non-seulement en longueur mais encore en largeur), tan- dis que les autres articles sont excessivement courts, sub- égaux et moniliformes. On peut le reconnaître aussi à son prothorax plus court, fortement arrondi sur les côtés, avec des points bien nets, mais pas très-grands, et avec des rudiments d'une crête glabre médiane tout-à-fait à la base ; à ses élytres (pas très-grossièrement striées-ponc- tuées), de forme ovalaire (c'est-à-dire un peu rétrécies en devant, avec les épaules bien effacées, brusquement ar- quées au bout et arrondies séparément le long de leur base); aux soies couvrant toute sa surface qui sont si petites qu'on ne les aperçoit qu'à un fort grossissement; à ses antennes raccourcies, avec le scape pas très-courbé. Hierro, recueilli sous les pierres, en petit nombre, en février, à mi- côte, entre la ville Valverde et la mer. i. L. TESSERULA Wollst. Cat. Canar. 1864 364, 562. Semblable au précédent, mais d'ordinaire bien plus gentillement marqueté et garni de soies courtes, mais de- venant peu à peu plus longues. Rostre plus pâle non-seu- lement au bout mais dans toute son étendue. Antennes à peine plus longues, scape plus arqué, et plus robuste à la base, funicule plus grêle, 2'' article plus étroit que le t'^'", les autres courts (mais pas très-courts). Prothorax un peu plus long, moins arrondi sur les côtés, ponctué de grands points plus profonde, sans carène médiane même à sa base. Elytres un peu plus oblongues, plus droites sur les côtés, échancrées à la base, peu dilatées obliquement à XX. LICHENOPHAGUS. 509 l'épaulo et moins brusquement rétrécies par derrière. — Long. 5.3 à 6 mill. Diffère de Vauctus par ses mouchetures plus éclatantes, les soies raides et très-visibles (quoique courtes), qui le couvrent tout entier ; son prothorax plus grossièrement ponctué, un peu plus long, moins arrondi sur les côtés, et dépourvu de crête glabre courte, qui est si bien mar- quée dans celui-ci ; par ses élytres plus oblongues (ou un peu plus étroites sur les côtés avec les épaules plus sail- lantes mais obliquement tronquées et légèrement échan- crées ensemble le long de la base), plus profondément striôes-ponctuées, et plus étendues vers l'extrémité ; par ses antennes peut-être un peu plus longues, avec le scape encore plus épais et plus courbé, et leur funicule plus menu ; le 2° article distinctement plus étroit que le i^^, et les autres un peu moins moniliformes. Répandu dans le nord de Ténériffe, en hiver et surtout au printemps, à une élévation de 3,000 pieds au-dessus du niveau de la mer ; très- abondant, par places, sous les pierres. 5. L. PERSIMILIS Wollst. Cat. Canar. 1864. 365, 563. Ressemble tellement au tesserula que je l'ai regardé longtemps comme une de ses variétés; cependant ses an- tennes sont toujours plus longues et leur scape distincte- ment plus grêle. Il est un peu plus grand et couvert de squamules d'une couleur plus pâle. En outre, il n'est pas confiné dans un seul district, ni même dans une seule île, mais on le trouve à la fois dans les îles de Ténériffe et de Palma. On rencontre, dans cette dernière, une variété [seriesetosa) à élytres parsemées de squamules plus lon- gues et plus pâles, alignées longitudinalement. — Long. 5,8 à 7 mill. Trouvé en grand nombre, en mai, sons les pierres, à Ycod el Alto (Ténériffe), et la variété, quoique moins abondante, au-dessus de Santa- Cruz (Palma), 6. L. SUBNODOSUS Wollst. Cat. Canar. 1864-. 366, 561. On peut le reconnaître à ses élytres parsemées de soies un peu allongées et très-fortes (souvent presque en mas- sue), à interstries plus ou moins élevés et interrompus, 510 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. de manière à former des nodules plus ou moins grands. Il ressemble, en ces deux points, à VimpressicoUis. A ces caractères très-saillants, on peut en ajouter d'autres en dehors des différences sexuelles que présentent ses jam- bes. Il varie beaucoup pour la couleur de ses squamules; les individus sont généralement d'un brun foncé uni- forme; d'autres plus développés ont souvent une teinte cendré-obscur (et occasionnellement jaunâtre ou légère- ment métallique) avec la région suturale et quelquefois la latérale plus pâle. Les exemplaires récoltés à Hierro, sur les collines qui dominent la ville de Valverde, ont les soies beaucoup plus courtes que ceux de Tônériffe. J'en ai fait une variété sous le nom de subcalva ; je n'ai pu y constater aucune différence sexuelle dans les jambes. — Long. 5,8 àTmill. Largement répandu dans les districts couverts de bois ; je l'ai pris dans les montagnes couvertes de lauriers au-dessus de Taganana, à Las Mercedes, la Esperanza, la Agua Garcia et Agua Mansa. 7. L. SCULPTIPENNIS Wollast. Cat. Canar. 1864. 367, 565. Intermédiaire entre subiiodosus et impressicoUis sous cer- tains rapports ; il se distingue à première vue de l'un et de l'autre, sans compter d'autres caractères de moindre valeur, par la grosseur de sa ponctuation (les points des stries très-grands, presque confluents et comme serrés). Il ressemble bien plus au i^^ qu'au 2*^ par sa forme et sa couleur, le devant de la tète moins profondément excavé, son prothorax sans impression, et ses soies plus courtes, mais il s'en éloigne beaucoup par sa sculpture plus gros- sière et ses nœuds plus élevés, joints à ses antennes et à son rostre un peu plus longs. — Long. 4 à 7 mill. Quelques individus, d'une taille plus petite, ont les ély- tres un peu moins fortement sculptées. Ils pourraient ne constituer qu'une variété locale du subiiodosus, dont ils ne diffèrent que par les stries des élytres plus grossièrement ponctuées. Habite Palma, où je l'ai trouvé, en juin 1858, assez rarement, à des hautenrs moyennes, dans le Barranco, au-dessus de Santa-Cruz, ainsi que dans les bois de lauriers sur la côte de Cumbre, au-dessus de Bue- navista. XX. LICHENOPHAGUS. 511 8. L. FOSSICOLLIS. — imprescicollis Wollast. Cat. Canar. 1864. 368, 566. Très-voisin de L. siibnodosm et de sculptipennis, mais d'ordinaire un peu plus grand et plus noirâtre ; sa sur- face un peu plus obscure est souvent, dans les individus frais et bien colorés, ornée de quelques petits traits de squamules blanc de neige, particulièrement aux épaules et transversalement sur le disque postérieur des élytres, où ils prennent la forme d'une fascie transverse inter- rompue ; il se distingue bien, en outre, par le devant de la tête, ou plus exactement la base du rostre, très-large- ment et profondément concave ; par son prothorax (dis- tinctement plus étroit à la base et très-profondément ponctué) inégal (c'est-à-dire avec une large et un peu su- perficielle impression le long de la partie antérieure du disque, qui est graduellement rétrécie postérieurement et de chaque côté vers le milieu une fovéole plus obscure et arrondie), et par ses élytres comparativement carrées, beaucoup plus larges aux épaules que le prothorax, avec leurs nœuds très-développés, et garnis de très-longues soies peu nombreuses. Il est un peu plus large qu'aucun autre Lichenophagus. Une autre particularité distingue encore cette espèce : c'est la seule en qui j'aie découvert quelques différences sexuelles, dans les jambes antérieures. Ces jambes cf sont garnis en dedans de très-petits denticules et distinc- tement sinuées ou un peu échancrées vers le bout, tandis que dans la 9 elles sont non-seulement un peu plus larges et moins visiblement échancrées ou sinuées, mais encore glabres inermes et d'un roux ferrugineux en dedans. — Long. 5,6 à 7 mill. Varie par ses élytres ornées de squamules blanc de neige vers les épaules et par la fascie au-delà du milieu très-interrompue et plus ou moins obsolète. Insecte éminemment forestier ; je ne l'ai trouvé que dans les forets de lauriers, sur les montagnes du nord-est de Ténériffe, à Las Mercedes, Taganana, et vers Point-Anaga, sous les pierres et les troncs de bois pourris dans les lieux humides et ombragés. 512 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 9. LICH. BUCCATOR Wollast. Col. Allant. 1865. 332, 923. — App. 54. C'est l'espèce la plus remarquable du genre ; sa taille gigantesque, ses élytres en ellipse renflées (fort élargies au milieu et très-rétrécies devant et derrière) ; ses anten- nes plus grêles et les ptéryges fortement divariquées, lui donnent un faciès qui lui est propre. Ses différences sexuelles sont aussi plus tranchées que dans aucune autre ; le cf a les pattes plus épaisses et les jambes plus courbées au bout ; la Q présente au milieu du prothorax une carène très-raccourcie , très-obtuse et terminée brusquement. Très-densément couvert de squamules très-petites brunes ou d'un cendré obscur, presque dépourvu de soies, opa- que sous les squamules. Antennes allongées, grêles, d'un testacé de poix. Rostre légèrement concave, mais nette- ment canaliculé, muni au bout de ptéryges largement di- variquées. Yeux déprimés. Prothorax court, très-arrondi sur les côtés, à points épars, avec des lignes cendrées de chaque côté, ainsi qu'au milieu, plus ou moins obscures, parfois obsolètes. Elytres convexes, renflées, ovales-ellip- tiques, fortement et également arrondies sur les côtés (graduellement très-rétrécies par devant, striées-ponc- tuées ; interstries alternes plus ou moins distinctement marquetés. Pattes robustes; tarses d'un testacé de poix. — Long. 7 à 8 mill. Gomère, sur les montagnes les plus élevées au-dessus de Hermigua, en battant les sedum. XXI. — liilPAROCERUS (XaTiapô;, délié; xepaç, corne) Schœnh. Cuic. ii 1834. 53U. — Lacd. Gêner, vi 198. — Wollast. Ins. Mad. 3G0. — Canar. Coleopt. 340, 213. Propres aux groupes d'îles de Madère, des Canaries et des Açores dont ils caractérisent la faune, ces insectes varient extrêmement. Wollaston les a repartis en 3 gen- res : Laparocenis proprement dits, Cyphuscelis et Atkmtis, que nous considérons comme des sous-genres et dont nous reproduisons les caractères. XXI. LAPAUOCERUS. ol3 I^'" S.-Gi'^. — Sjîa|9iâr©c«i'a5S. Obloiig ou ovale, revêtu d'une pubcscence couchcO;, rare- ment presque glabre. Tète très-souvent munie d'un court sillon ou d'un point enfoncé entre les yeux. Rostre rarement aussi long que la tête, presque aussi large, épais, parallèle ou légèrement atténué en avant, avec SCS ptérygcs souvent un peu saillantes, subangu- leux et souvent sillonné en dessus, plus ou moins échancré au bout. Scrobes assez profondes, rapidement évasées en arrière et atteignant les yeux. Antennes très-longues, grêles; scape droit ou un peu arqué, en massue allongée au bout, empiétant forte- ment sur le prothorax; funicule à articles obconiques : 1-2 allongés, 3-7 plus courts, décroissant peu à peu ; massue allongée, oblongo-ovale, acuminée, articulée. Yeux médiocres^ en général assez saillants, ovales ou oblongo-ovales, longitudinaux. Prothorax imparfaitement contigu aux élytres, transver- sal ou non, médiocrement convexe chez la plupart, plus ou moins arrondi sur les côtés, tronqué en avant et à sa base. Ecusson de grandeur variable, en triangle rectiligne. Elytres oblongo-ovales ou ovales, plus ou moins convexes, un peu plus larges c[ue le prothorax et non ou à peine éi'hancrées à leur base, avec les épaules arrondies. 2° segment abdominal aussi long au moins que les sui- vants réunis, séparé du i^'" par une suture, fortement arquée ou anguleuse ; saillie intercoxale médiocrement large, tronquée en avant. Pattes médiocres ; cuisses en massue ; jambes variables selon les espèces et les sexes ; tarses assez longs, vil- leux, spongieux en dessous, à articles 1-2 beaucoup plus étroits que 3-4; crochets très-greles. 1. L. CLÂVATUS Wollst. Macl. 1854. 363. 277. PL vu f. 3. — Cat. Mud. 113, 325. — Allant. 315, 872. Ovale-elliptique, svelte, un peu acuminé devant et der- L'AoEiLLE. — 1872, Septembre. 31 cil 4 MONOGUAPIUE DES OTIORHYNCHIDES. rière, noir de poix et vôtu d'une puboscencG couchée fauve ou d'un brun légèrement doré, qui paraît n'être pas très- serrée. Antennes testacées, i^"^ et 2^ articles du i'unicule égaux, massue grêle et ovale-allongée. Rostre un peu plus long et plus grêle que dans aucune autre espèce, lé- gèrement dilaté au bout, rugueusement pointillé, avec un court sillon longitudinal au milieu entre les yeux, qui sont petits, parfaitement ronds et très-saillants. Prothorax beaucoup plus étroit que les élytres, ayant sa plus grande largeu" après le milieu ; densément et grossièrement ponctué. Elytres ovales, tronquées à la base, avec les an- gles huméraux légèrement saillants ; surface un peu on- dulée ou inégale, striées-ponctuées, sans aucun de ces longs poils additionnels dressés ; suture plus densémicnt et uniformément pubcscente, interstries, particulièrement les alternes, marquetés dans leur longueur d'une pubes- cence pâle-fauve ou un peu brun-doré. Pattes testacées quoique en partie rembrunies; crochets noirs. — Long. 8 mill. Très-rare, à Madère, sous les pierres et dans les fissures des rochers. 2. L. UNDULÂTUS ^Vollst. Ann. Hist. nat. x 18G2, 33-2. — Atlant. 315, 873. Append. 51. Assez grêle, noir, peu densément parsemé d'une courte pubescence couchée, d'un cendré vert, presque sans poils additionnels. Antennes ferrugineuses allongées, très-grê- les, 2° article sensiblement plus long que le 3®. Tête à peine sculptée; yeux ovales saillants; rostre allongé assez grêle, sensiblement dilaté à l'extrémité. Prothorax avec des points profonds, peu nombreux, obsolùtement caréné, légèrement biimprcssionné sur la partie postérieure du disque. Elytres profondément striées-ponctuées, obsolète- ment ondulées et inégales. — Long. 8 mill. çf Pattes robustes ; jambes garnies de longs poils, an- térieures fortement et subitement arquées vers l'extré- mité, postérieures dilatées au bout, largement échancrées du milieu à l'extrémité ; arête externe arrondie très-pu- bescente ; tarses larges. 1 seul exemplaire recueilli à Madère à une fort grande XXI. LÂPAROCERUS. 515 hauteur. Cette espèce et la précédente s'éloignent des au- tres Laparocerus par le rostre étroit, allongé, dilaté au bout, et ont ensemble une grande affinité. Vundulatus est non-seulement plus grand que le clavatus et de couleur différente, mais encore sa tête et son rostre sont presque sans sculpture ; ses yeux un peu plus grands, plus ovales et moins saillants, son prottiorax beaucoup plus profon- dément et moins ponctué, et plus inégal par derrière, et le 1" article du funicule est visiblement plus long que le2^ 3. L. MOUIO Bohm. Scli. Cure, ii 1834. 531, 1. — Wollst. Mad. 1854. 360, 276. PI. VII f. 1. — Cat. Mad. 113. — Cat. Caiiar. 341. — — Allant. 316, 874. Ovale-oblong, presque oblong, convexe, noir ou noir de poix, avec plus ou moins de puîoescence couchée, cendrée, excessivement petite, parfois nulle. Antennes ferrugi- neuses, de la longueur de la moitié du corps, grêles, avec la massue allongée, aiguë. Tête médiocre, très-fine- ment et dcnsément pointillée; front plan, strigueux, avec un sillon médian, assez profond; yeux petits, ovales, saillants. Rostre court, de la longueur de la tête et pres- que aussi large, rétréci en devant, strigueux et canaliculé. Prothorax un peu plus largo que long, extrêmement con- vexe, subglobuleux, régulièrement et également arrondi sur les côtés, avec sa plus grande largeur vers le milieu, assez densément mais pas très-profondément ponctué avec de petits points dans l'intervalle. Elytrcs ovales ou un peu oblongucs, plus ou moins profondément striées-ponc- tuées ; interstrics très-finement ruguleux, parsemés, sur- tout par derrière, de petits tubercules espacés avec une apparence de marc[ueterie de squamules pâles, qui pren- nent quelquefois une teinte opaline, par suite d'un reflet vert bleuâtre ou jaunâtre. Extrémité des tarses ferrugi- neuse ; jambes densément garnies en dedans d'une pu- bescence longue et pâle ; cuisses et jambes noires, rem- brunies ou entièrement d'un ferrugineux brunâtre terne. — Long, c^ 10,3 à 15 — Q 8 à 10,3 mill. çf Pattes larges et robustes, jambes distinctement cré- nelées en dedans, 4 antérieures munies à l'extrémité in- oI6 MOXOGUAPIIIE DES OÏIORHYNCIIIDES. Icrnc d'une forte épine dirigée en dedans, les 2 antérieures considérablement courbées à l'extrémité, les intermédiaires un peu moins ; postérieures graduellement dilatées dès la base, avec l'angle apical interne largement échancré, ex- terne légèrement avancé, cilié. ç Plus étroite, pattes beaucoup plus grêles et plus courtes, jambes peu distinctement crénelées en dedans, avec une très-petite épine à l'extrémité interne, antérieu- res trôs-faiblemcnt arquées au bout, les 4 autres simples. Très-abondant, sous les pierres, en toutes saisons, depuis les bords de la mer jusqu'au sommet des plus hautes montagnes. Madère, Salvages ; Canaries, Ténériffe et Gomère. On le reconnaît à sa couleur obscure et terne, à sa sur- face très-finement pubcscente, à son prothorax subglobu- leux et à la structure de ses jambes. 4. L. SCULPTUS Brul. Can. 1838. 71. (Otiorlujnchus). — Y^'olhl. Cat. Can. 341, 531. — Allant. 317, 875. Noir brun, presque mat, avec une sculpture petite et très-serrée, et garni partout d'une pubescence couchée, très-petite et très-courte. Antennes d'un roux ferrugi- neux, ainsi que les pattes. Prothorax étroit, iinement et très-densément pointillé. Elytrcs convexes, tronquées presque droit à la base, avec le calus humerai épaissi, striées-crénelées ; avec des interstries un peu strigueux de rides transversales, très-petites et très-serrées. — Long. 13 mill. Cette grande espèce est bien caractérisée par sa surface presque mate et très-finement pubcscente, par sa sculp- ture excessivement dense, mais extrêmement fine, la tête et le prothorax étant très-densément et très-finement pointillés, tandis que les élytres sont parsemées de petits points confluents transversalement en forme de stries ir- régulières. Son prothorax, comme dans Vundatiis, est un peu étroit et légèrement conique ; il est d'un brun plus ou moins rougeâtre, lorsqu'il est immature, sauf les pat- tes, qui sont d'un ferrugineux paie. Rare, dans les forêts do lauriers de l'île de Palma. XXI. LÂPAROCERUS. 517 5. L. UNDATUS Wollst. Cat. Can. 1864. 342, 532. -Allant. 317, 87G. Su reconnaît à sa forme elliptique, acuminée devant et derrière, à sa suriace médiocrement luisante, noir opa- que, avec une teinte métallique peu visible, à ses inter- stries undulés, moins distinctement striguleux transver- salement que dans le scuJptus, mais avec quelques points très-grands, quoique très-légers, émettant chacun i poil dressé. Ovale-allongé, terminé en pointe à chaque extrémité, noir avec une faible teinte métallique, assez luisante. Tête peu convexe, très- finement strigueuse, avec une étroite fovéole entre les yeux, qui sont ovales-déprimés; rostre assez long, plan, parallèle, peu ponctué. Antennes très-grêles, dépassant le milieu du corps, ferrugineuses; scape droit, un peu en massue ; 1^"^ article du funiculo plus long que le 2^; massue étroite, oblongue. Prothorax aussi long que large, convexe, dilaté-arrondi au milieu des côtés, également rétréci aux 2 bouts, densément poin- tillé sur le fond avec de gros points entremêlés. Ecusson en triangle. Elytres tronquées droit à la base, plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax subdéprimôes, avec les épaules saillantes, presque parallèles sur les cô- tés, atténuées et rabattues en pointe par derrière, striées de points très-serrés, interstries finement strigueux et un peu bosselés, avec des points pilifères rares. Cuisses ren- flées en massue; jambes pubescentes de jaune, épaissies au bout ; antérieures échancrées en arc intérieurement. — Long. 14 — larg. G mill. Ténériffe, dans des bois de lauriers, au-dessus de Taganana. Rare. 6. L. EXCAVATUS Wollst. An. Hist. nat. xi 1863, 219. — Cat. Can. 343, 533. — x\tlant. 317, 877. Se reconnaît à sa surface obscure, luisante et presque glabre; à son prothorax convexe, très-arrondi sur les cô- tés, avec de petits points fins, serrés, mêlés de points épars plus grands et plus profonds; aux jambes antérieu- res cf profondément échancrées en dedans, postérieures fortement crénelées; à ses élytres un peu bisinuées à la ol8 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. base, avec le calus humoral très-dévcloppé et les inter- stries à strigosités transverscs et à points très-cspacôs, assez grands en dehors. Certains exemplaires un peu plus grands et moins lui- sants ont le prothorax plus densément sculpté, les inter- stries plus plans et la surface encore plus glabre. Ovale-allongé, noir de poix, luisant, presque glabre. Antennes grêles, testacées; scape presque droit, clavi- tbrme; 1'^'' article du funicule à peu près de la longueur du 2"^ ; massue longue, étroite, en pointe. Tète pointillée, ruguleuse ; rostre court, plan, parallèle, à peine poin- tillé, faiblement canaliculé au milieu; fovéole frontale profonde, étroite. Prothorax beaucoup plus large que long, bombé, fortement dilaté-arrondi au milieu des cô- tés, très-rétréci et transversalement impressionné en de- vant et à la base, surface densément pointillée avec de plus gros points espacés sur le dos et plus rapprochés la- téralement. Ecusson petit, triangulaire. Elytres bisinuées à la base avec les épaules saillantes, subdéprimées, paral- lèles au milieu des côtés, 3 fois plus longues que le pro- thorax, atténuées vers le bout et terminées en pointe ar- rondie ; striées-ponctuées; stries profondes sur le bord infléchi ; dernières interrompues au niveau de l'échan- crure crurale; échancrées au niveau des hanches posté- rieures ; interstries plans, densément striguoiix en travers, avec quelques points écartés plus distincts. Pattes pubes- centes, cuisses renflées en massue ; jambes brunes, tarses ferrugineux. — Long. H — larg. 4,5 mill. cf Jambes antérieures profondément échancrées en de- dans avant l'extrémité, postérieures fortement mais peu densément dentelées. Téncriffe, Gomère, dans les bois sur les montagnes, dans les mousses et lichens et sous le bois mort. 7. L. GROSSEPUNCTATUS Wollst. Cat. Can. 18G-i. 344, 534. — Allant. 318, 878. Se reconnaît aisément à son rostre assez étroit et pro- fondément canaliculé, à son prothorax assez petit et gros- sièrement ponctué, à sa surface plus ou moins parcimo- nieusement marquetée de squamules métalliques et par XXI. LAPAROCERUS. 519 les gros points de ses interstries; ce dernier caractère, joint à son rostre un peu plus étroit et à son prothorax sans carène et moins rebordé à la base, le distingue prin- cipalement du squamosiis. Subelliptique, noir, peu luisant, avec des squamules métalliques peu nombreuses. Antennes roux-ferrugineux. Rostre assez grêle, grossièrement ponctué, profondément canaliculé. Prothorax petit, profondément ponctué avec de petits points intermédiaires assez serrés, sans carène au milieu. Elytres acuminées au bout, avec le calus hu- merai presque obsolète, profondément striées-ponctuées ; interstries inégaux, marqués de très- grands points, pro- fonds, peu nombreux, et garnis de poils dressés très-écar- tés, surtout par derrière. Pottes brun de poix. — Long. 9 mill. cf Jambes antérieures légèrement échancrées-sinuées vers le bout, postérieures droites en dedans et très-fine- ment crénelées. ç Jambes presque simples. Très-rare dans les bois de lauriers humides de Ténériffe, avec le pré- cédent. 8. L. SQUAMOSUS Brul. Can. 1838. 71. (Otiorhynchus). — Wollast. Cat. Can. 314, 535. — Allant. 318, 879. Le prothorax plus petit, profondément et assez densé- ment ponctué de cette espèce, qui est obsolètement caréné après le milieu et étroitement rebordé à la base ; son rostre grossièrement sculpté dans sa longueur, profondé- ment canaliculé ; ses élytres grossièrement striée s-ponc- tuées, qui semblent parsemées de squamules rares et marquées, surtout par derrière, de poils dressés courts, très-écartés, peuvent le distinguer de ses voisins ; ses in- terstries parsemés d'un très-petit nombre de points fai- bles très-écartés, qui disparaissent presque vers la suture, et les jambes postérieures a* droites en dedans et très- finement crénelées. Noir ou noir de poix, peu luisant, avec des squamules métalliques peu nombreuses. Antennes roux-ferrugineux. Rostre assez épais, grossièrement ponctué- strigueux, pro- fondément canaliculé. Prothorax assez étroit, profondé- 520 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. ment ponctué, avec de petits points dans l'intervalle, ob- solôtement caréné au milieu, étroitement rebordé à la base, Elytres à calus humerai presque obsolète, profondé- ment striées-ponctuécs ; interstries marqués de points légers très-peu nombreux et garnis surtout par derrière de poils courts redressés, écartés. Pattes roux de poix. — Long. 8 à 9,3 mill. cf Jambes antérieures échancrécs en arc par dedans avant l'extrémité, postérieures droites et finement créne- lées en dedans. 9 Jambes presque simples. Ténériffe, dans les forets de moyenne hauteiir. Très-rare. 9. L. CRÂSSIROSTRIS Wollsl. Cat. Canar. 1864. 345, 536. — Allant. 319, 880. Allongé assez étroit, subdéprimé, brun de poix, assez luisant, marqueté de squamules métalliques peu nom- breuses, manquant presque de poils additionnels. An- tennes roux-ferrugineux. Tête épaisse, très-finement et très-densémcnt pointillée. Rostre court, épais, quadran- gulaire, à peine canaliculé, mais marqué entre les yeux d'une grande fovéole profonde. Prothorax court, tronqué, subsinué en devant, finement et densément pointillé, avec des points plus grands assez serrés. Elytres allongées, striées-ponctuées. Pattes roux de poix ; jambes simples en dedans cf. — Long. 8,3 mill. L'exemplaire unique trouvé en avril dans une sapinière élevée de Tarajana (Grande-Canarie), ressemble à pre- mière vue à un Brachyderes par sa forme étroite, allongée; son rostre court et épais, et son prothorax tronqué au bout; toutefois, ses antennes plus longues, ses scrobes différentes de structure, jointes à l'extrémité du rostre profondément cxcavée et l'épine subhorizonlale excessive- ment petite de l'angle interne des jambes l'en éloignent. 11 est remarquable entre les Laparocenis par sa forme svelte, allongée, et sa surface relativement déprimée, d'un brun de poix; par son rostre court, épais, carré, densément et llncnient pointillé, légèrement canaliculé; par son front épais ayant une profonde fovéole entre les yeux ; par son XXI. LAPAROCERUS. 521 protliorax un pou raccourci, bien tronqué en devant, et sa double ponctuation serrée et nette. 10. L. CRASSIFRONS Wollst. An. Hist. nat. xi 1863. 2^20. — Cat. Can. 346, 537. — Allant. 319, 881. Noir ou noir de poix, peu luisant, plus ou moins den- sôment et grossièrement marqueté de squamules mé- talliques. Antennes roux-ferrugineux. Tète convexe, épaisse; rostre épais, subtriangulaire, grossièrement et densément ponctué et profondément canaliculé ; yeux assez petits, arrondis. Prothorax convexe, ponctué et den- sément pointillé. Elytres en ovale oblong, avec le calus humerai obsolète, striées-ponctuées ; interstries à peine pointillés et garnis, surtout par derrière, de poils courts dressés, écartés. Pattes roux de poix. — Long. 8 à H, 6 mill. cf Plus étroit, plus luisant, élytres plus profondément striées. 9 Plus large, un peu plus opaque, élytres moins pro- fondément striées. Cette espèce se reconnaît à sa tète convexe et épaisse, à son rostre en triangle, fortement ponctué ; à son protho- rax convexe et densément ponctué, avec la double ponc- tuation bien marquée; à ses élytres un peu ovales-oblon- gues, à calus humerai et à points des interstrics obsolètes ; à sa surface plus ou moins garnie de squamules pilifor- mes fortes, brun-jaunâtre, mais faiblement métallique. Cette espèce est particulière aux contrées les plus basses de Ténériife, caractérisées par la présence au. Sparlium nuhicjena. de 6 à 9,000 pieds au-dessus du niveau de la mer; il est abondant au printemps, sous les pierres, sur le sommet joignant les Canadas et sur le sommet opposé, au-dessus de Âgua-Mansa. 11. L. WOLLASTONI. — scapuïaris Wollast. Cat. Can. 1861. 347, 538. — Allant. 319, 882. Ressemble beaucoup au crassifrons, mais il s'en distin- gue aisément par sa taille beaucoup plus petite ; par son rostre plus grêle et, quoique à peine plus long, un peu plus droit sur les côtés ou moins triangulaire; pnr ses yeux plus petits, plus ronds et plus saillants; par son 31. 522 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. prothorax moins profondément et plus dcnsémcnt ponc- tué ; par ses élytres gônéralement peut-être un peu plus velues et plus distinctement abaissées au bout ; par ses antennes et pattes plus courtes et plus pâles, scapc plus courbé et tarses distinctement plus étroits. — Long. 5,8 à 7 mill. Se trouve en compagnie avec le crassifrons sur les sommets élevés de Ténériffe, de 6 à 9,000 pieds au-dessus de la mer, sous les pierres entre les Rétama; moins abondant. \t. L. .4LTHI0PS Wollst. Cat. Can. 1864. 347, 539. — Atlant. 319, 883. Noir, luisant, glabre. Antennes ferrugineuses. Rostre concave, légèrement canaliculé, avec des points assez pro- fonds. Prothorax un peu convexe, arrondi sur les côtés, également et assez profondément ponctué, et parsemé de très-petits points intermédiaires peu distincts. Elytres striées-ponctuées ; interstries pointillés de très- petits points peu nombreux. Tarses ferrugineux, cuisses et jam- bes d'un noir de poix, genoux roussûtres. — Long. 8 à 9,3 mill. La surface glabre, luisante et d'un noir intense, jointe au rostre concave ; le prothorax uniibrmément ponctué et arrondi sur les côtés, et le pointillé excessivement fin des intervalles, serviront à le distinguer de tous les autres La'paroœrus, Pris en février, sous les pierres, dans l'île de Hierro, sur les som- mets herbeux; découvert iiimiédiatement au-dessus de El Golfo. 43. L. HIRTUS Wollst. Cat. Can. 1864. 348, 540. - Atlant. 320, 884. Noir, à peine bronzé, luisant, peu donsément marqueté de squamules métalliques et garni, surtout sur les ély- tres, de très-longs poils dressés, mous. Antennes et tarses ferrugineux, cuisses et jambes brun de poix. Prothorax petit, assez court, un peu convexe, grossièrement ponc- tué, pointillé intermédiaire très-fin, presque obsolète. Elytres oblongues, profondément striées-ponctuées; inter- stries alternes, surtout par derrière et sur les côtés, ren- dus inégaux par des tubercules, garnis de faisceaux de squamules. — Long, à peine 7,3 mill. XXI. LAPAROCERUS. 523 Les poils dressés et mous excessivement longs qui gar- nissent densément cette espèce, surtout sur les élytres, joints aux grands points peu profonds de son prothorax petit et transversal, dont le pointillé paraît obsolète, et à ses élytres oLlongues et profondément striées-ponctuées, qui ont leurs interstries alternes undulés de gros tuber- cules, faiblement squamuleux, suffisent pour le caracté- riser. Un seul exemplaire pris au printemps sur les montagnes de Grande- Canarie. Il est possible que ce ne soit qu'une variété, propre à cette île, de l'espèce suivante. U. L. INiEQUALIS WoUst. An. nat. Hist. xi 1863. 220. — Cat. Can. 348, 541. — Allant. 320, 885. Se reconnaît aisément à sa teinte bronzée ; à sa surface plus ou moins parcimonieusement garnie de squamules d'un brunâtre doré ou jaune-métallique terne, ainsi que de poils fauves dressés et écartés, particulièrement sur les élytres ; à son prothorax étroit, cylindro-conique, par- semé de gros points, peu profonds, entremêlés d'un poin- tillé serré et visible; à ses élytres larges, en carré oblong, à interstries alternes plus fortement ondulés et fascicules, avec de grands tubercules squamuleux, comme dans le hirtus. Noir-bronzé, luisant, marqueté de squamules un peu métalliques, peu nombreuses, et garni surtout sur les élytres de poils dressés plus ou moins longs, fau\es. An- tennes ferrugineuses, très-grêles ; scape subsinué, renflé au bout; l*^"^' articles du funicule allongés, presqu'égaux; massue allongée, étroite, en pointe. Tête pointillée. Front plan, avec une profonde impression entre les yeux, qui sont arrondis et assez saillants. Rostre court, épais, con- cave. Prothorax transverse, arrondi sur les côtés, tronqué droit et plus rétréci devant que derrière, finement et den- sément pointillé, avec quelques points plus gros, épars. Ecusson très-petit. Elytres tronquées à' la base et beau- coup plus larges, 3 fois 1/2 plus longues que le prothorax, avec les épaules saillantes, atténuées et rabattues en pointe aiguë à l'extrémité, peu convexes ; striées-ponctuées; in- terstries alternes marqués de gros tubercules squamuleux 32 i MOx\OGRAPIIIE DES OTIORIIYNCIIIDES. espacés, garnis de squamulos couchées vertes et de poils dressés jaunâtres. Pattes grêles; cuisses un peu renflées; jambes brunes, pubescentes, ainsi que les tarses. — Long, b,:) à 8 — larg. 3 à 4 mill. ténériffe, bois de lauriers humides, dans les lieux élevés. 15. L. GLOBOSIPENMS. — f//o62i///)e/zn2s\Yollast. Cat. Canar. 18Gi. 349,542. —Allant. 320, 880. Cette espèce paraît représenter à Palma Vinœqualis de Ténériiîe, 2 exemplaires ont été pris en mai dans les bois humides de lauriers au Barranco de Galga. On peut le reconnaître à la couleur foncée de sa surface et de sa vestiture; à ses élytres un peu plus rondes et plus ven- trues, avec les points des stries beaucoup plus grands, les poils un peu plus longs, plus mous et moins roussâtres, avec les interstries alternes moins ondulés, les tubercules obtus étant et moins élevés , moins nets , mais moins densément garnis de squamules couchées. — Long. 9,3 mill. 16. L. OCCIDENTALIS Wollasl. Cat. Can. 1864. 350, 343. — Allant. 320, 887. On peut reconnaître aisément cette espèce à sa grande taille et à sa surface d'un noir obscur, rarement brunâtre, faiblement brillant; à son rostre plan, avec le sillon mé- dian pas très-marqué ; à son prothorax régulièrement, également et profondément ponctué, les petits points in- termédiaires serrés et distincts; à ses élytres épaisses, ovales et convexes, les interstries alternes sans tubercules; à ses antennes et à ses pattes, particulièrement les posté- rieures, courtes et robustes, à scape assez arqué; à ses squamules d'un brunâtre métallique terne et à sa surface dépourvue do poils surnuméraires dressés, avec les ély- tres garnies spécialement par derrière de soies petites et excessivement courtes. — Long. 10,3 mill. Les L. occidentalis, globosipewds, inœqualis et hirtus, quoi- que distincts les uns dos auh^es, appartiennent à un môme type, et peut-être faut-il y joindre Vobtriangularis. Un seul individu trouvé en février près des rochers élevés d'El Golfo, dans l'île de Hiorro. XXI. LAPAROCERUS. 525 17. L. OBTRIÂNGULARIS Wollast. Cat. Can. 1861. 351, 514. — Allant. 321,888. Noir, à peine un peu bronzé, luisant, marqueté de squa- mules métalliques peu nombreuses et garni surlesélytres de longs poils dressés, robustes, noirâtres. Rostre étroit, allongé. Yeux déprimés. Prothorax subcylindrique, gros- sièrement et profondément ponctué-rugueux, légèrement canaliculé sur la partie antérieure du disque. Elytres ob- triangulaires, larges et tronquées à la base, avec les épaules assez saillantes, graduellement terminées en pointe, pro- fondément striées-ponctuées. Antennes et tarses ferrugi- neux; cuisses et jambes d'un brun de poix. — Long. 7 mill. Un seul exemplaire Q pris dans les forêts de Ténéritfe à Agua Mansa. Se reconnaît de suite à son rostre plus allongé, à son prothorax subcylindriquo rugueusement ponctué, à la forme triangulaire de ses élytres garnies de soies peu nombreuses, et à sa surface marquetée de squamules for- tes, d'un m.étallique verdâtre. 18. L. ELLIPTICUS Wollast. An. Nat. Hist. xi 1863. 220. — Cat. Can. 351, 545. — Allant. 321, 889. Ferrugineux ou brun do poix, assez luisant, orné de marqueteries de squamules soyeux-métallique, denses et grandes, et garni vers l'extrémité des élytres de longs poils dressés. Antennes assez robustes, d'un roux ferru- gineux. Rostre épais, légèrement canaliculé. Yeux grands. Prothorax petit, étroit, subcylindrique, ruguleux-alutacé, à points légers et peu nombreux, subsinué àlabase. Ely- tres convexes, en ovale elliptique, rétrécies vers les épau- les, élargies graduellement à partir de là jusqu'au-delà du milieu et peu brusquement terminées en pointe, trisi- nuées ensemble à la base, légèrement striées-ponctuées ; interstries alternes plus ou moins marquetés. Pattes d'un roux ferrugineux; cuisses et jambes souvent plus obs- cures. — Long. 9,3 à M, 6 mill. cf Un peu plus petit, plus étroit ; jambes un peu plus arquées, avec un crochet apical interne plus distinct. 526 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 9 Un peu plus grande, plus large; jambes un peu plus droites, presque simples au bord apical interne. Ce grand et beau Laparocerus, qui se trouve sous les écorces ou dans les mousses et les lichens des arbres dans les forêts élevées de Ténérifîc, de Gomère et de Palma, est remarquable par sa surface soyeuse, densément gar- nie de squamules vert métallique obscur, cuivreux pâle ou brun doré, et par sa forme particulière, le prothorax étant extrêmement petit et étroit, tandis que les élytres sont renflées et convexes, On peut le reconnaître en outre à ses grands yeux, à son prothorax marqué de points plus lins et assez distants, à ses élytres dont les intorstrics al- ternes sont plus ou moins visiblement marquetés et garnis par derrière de quelques poils longs, dressés, et à ses an- tennes un peu plus épaisses que de coutume. 19. L. TUMENS. — inpatm WoUast. Allant. 18G5. 321, 890. Ap- pend. 51. Noir do poix, assez luisant, densément et grossièrement marqueté do squamules métalliques, et garni partout sur les élytres de très-longs poils dressés. Antennes d'un roux ferrugineux clair. Rostre assez large, profondément cana- liculé par derrière. Yeux grands, saillants. Prothorax ar- rondi sur les côtés, à points profonds et écartés, mêlés de très-petits points. Elytres convexes, oblongues-elliptiques, tronquées à la base, acuminées par derrière, striées-ponc- tuées. Pattes d'un rouge ferrugineux; cuisses un peu plus obscures. — Long. 10,3 mill. Un seul exemplaire pris sur les montagnes de Gomère. Tient le milieu entre ellipticiis et lepidopterus, peut-être se rapproche-t-il davantage du dernier. Il diffère du i^^ par son rostre plus large et moins concave, son prothorax plus large, beaucoup moins arrondi sur les côtés et plus profondément ponctué, ses élytres moins elliptiques, élar- gies à la base et garnies partout do très-longs poils dressés et ses antennes plus grêles. Il diffère du 2° par sa surface moins opaque, son rostre un peu plus large et ses yeux plus saillants, son prothorax à points plus profonds et plus rares, ses élytres plus aiguës par derrière, leurs XXI. LAPAROCERUS. 527 poils dressés plus longs et plus écartés, et ses pattes plus allongées et un peu plus pâles. 20. L. BELLOPTERUS. — lepidopteriis Wollast. Cat. Canar. 1864. 352, 546. — Allant. 321,891. Noir ou noir de poix, un peu opaque, densément mar- queté de squamules un peu métalliques et garni sur les élytres de poils dressés, mous, plus ou moins longs. An- tennes roux-ferrugineux. Rostre assez épais, subdéprimé, légèrement canaliculé. Yeux grands, oblongs, pas très- proéminents. Prothorax arrondi sur les côtés, à points écartés, légers sur le disque, plus profonds de chaque côté, mêlés de petits points serrés très-distincts, obsolète- ment caréné. Elytres ovalcs-oblongues, striées-ponctuées. Tarses roux-ferrugineux; cuisses et jambes ordinairement plus obscures. — Long. 9,3 à 10,5 mill. Var. Un peu plus petit, plus luisant, de couleur plus obscure, prothorax un peu plus légèrement ponctué, poils des élytres plus courts. Ténéi'iffe, Palma et Hierro, très-rare dans les forêts ; la grande variété' appartient à Grande-Canarie. 21. L. RASUS Wollast. Cat. Can. 1864. 354, 548. — Allant. 322,892. Noir de poix, peu luisant, marqueté de squamules métalliques soyeuses, mais dépourvu de poils dressés. Antennes d'un roux ferrugineux, 2^ article du funicule sensiblement plus long que le l^"*. Rostre souvent plus rougeâtrc, assez grêle, plan, à peine canaliculé mais avec une fossette interoculairo, finement et légèrement poin- tillé. Prothorax petit, finement et légèrement pointillé, parsemé de points un peu plus grands mais légers, avec une carène le plus souvent très-obsolète en devant. Ely- tres ovales, striées-ponctuées; interstries alternes plus ou moins distinctement marquetés. Pattes d'un roux ferru- gineux. — Long. 7,6 à 10 mill. cf Un peu plus luisant; jambes munies au bout interne d'un crochet horizontal, antérieures crénelées en dedans de très-petits denticules. 9 Un peu plus opaque; jambes presque simples. o28 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. Var. Elytrcs plus profondument striôes-ponctuôcs; pattes un peu plus obscures. On peut le reconnaître à sa surface densément mar- quetée de belles squamulcs soyeuses métalliques, dépour- vue de poils dressés, à son rostre à petits points légers, ordinairement un peu rougOcâtre, relativement subcylin- drique, aplati en dessus et obsolètement canaliculé; à son prcthorax finement et légôremeni pointillé, avec de plus gros points peu profonds, entremêlés, et à la forme ovale de ses élytres. Montagnes de Lanzarote et de Fuerteventura, assez rare; le seul exemplaire de Fuerteventura diiïère par les caractères indiqués dans la variété, qui n'est sans doute qu'une forme locale. 22. L. SENICULUS Wollast. Cat. Can. 186-1. 353, 547. — Âtlant. 322, 893. Noir ou noir de poix, assez opaque, assez densément marqueté de squamules métalliques cendrées, et garni seulement à l'extrémité de longs poils dressés. Prothorax densément et très-fincment pointillé, et parsemé de plus grands points, très-légers, fort écartés, presque obsolètes sur le devant du disque, avec une faible carène lisse, sen- sible surtout par derrière, distinctement rebordé à la base. Elytres oblongues, très-profondément striées-ponctuées do grands points. Pattes d'un roux de poix, — Long. 9,3 mill. Deux exemplaires pris près Las Palmas, dans Grande-Canarie. Cette espèce peut être caractérisée par les squamules d'un métallique cendré dont elle est revêtue, par sa sur- face dépourvue de longs poils dressés, excepté à l'extré- mité des élytres oblongues et très-profondément striées- ponctuées, son prothorax est très-densément couvert do petits points un peu grossiers, mêlés de quelques-uns plus grands, écartés et cxticinement faibles, et longé d'une belle carène polie sur le disque, surtout par der- rière. 23. L. SUBOPACUS Wollast. Atlant. 1865. 322, 894. Append. 52. Allongé, assez étroit, noir, opaque, en particulier sur XXI. LAPAROCERUS. 529 les élytres Q, nébuleux de squamules d'un fauve cendré, peu nombreuses, sans poils dressés, mais parsemé de quelques soies à demi couchées vers l'extrémité des élytres. Antennes d'un ferrugineux de poix, 2^ article du funicule beaucoup plus long que le 1^^. Rostre très- fmemcnt et très-légèrement pointillé, un peu concavû, profondément canaliculé par derrière. Yeux arrondis, saillants. Prothorax allongé, profondément ponctué et densément parsemé de très-petits points fins. El^'tres pro- fondément striées-ponctuées. Pattes allongées; tarses d'un ferrugineux de poix. — Long. 9,3 mill. Cette espèce a beaucoup des caractères généraux et de la sculpture du mendims de Hierro; mais il est bien plus grand, avecles élytres plus opaques et plus profondément sculptées, avec les squamules plus fauves (ou moins cen- drées) et ses membres, spécialement le 2° article du funi- cule plus allongés ; ce dernier trait le rapproche plutôt do Vohscurus de Ténériife, quoique sa taille plus grande, soij, prothorax moins raccourci, ses yeux plus saillants, sa surface plus opaque et plus profondément sculptée, ses squamules plus grosses et plus fauves et ses membres plus longs, l'en distinguent. Toutefois les svMjxicus de Gomèro, obscurellus de Ténériffe et mendims de Hierro, et peut-être même le seniculus de Grande-Canarie, peuvent être considérés comme des représentants d'un de l'autre dans leur île respective. Goraère, sur le Sedum, dans des montagnes très-éleve'es. 24. L. OBSCURELLUS. — obseurus Wollast. Cat. Can. 1864. 355, 550. — Allant. 322, 895. Noir, opaque, parsemé de squamules cendrées, petites et peu nombreuses, mais dépourvu de poils dressés, gar- ni vers l'extrémité des élytres de soies courtes à demi couchées, peu nombreuses. Antennes d'un roux de poix; 2^ article du funicule beaucoup plus long que le \^^. Ros- tre finement et légèrement ponctué, canaliculô-concave. Yeux assez petits, arrondis. Prothorax assez convexe, peu profondément ponctué, parsemé de petits points intermé- diaires légers. Elytres très-finement subalutacées-rugu- o30 MONOGRAPHIE DES OTIORH\'NCHIDES. leuses, striées-ponctuées, trisinu6cs à la base. Pattes roux de poix. — Long. 7 mill. cf Grêle ; jambes antérieures assez distinctement si- nuées vers l'extrémité interne. Un seul à Ténériffe. Outre le 2^ article du funiculc près de 2 fois aussi long que le i^^, on peut reconnaître VobscureUus à sa surface noire peu dcnsément vêtue de petites squamules cendrées ou pubcscence sans poils dressés; à ses élytres opaques, subalutacées et trisinuées à la base; ses yeux sont petits et ronds, et son prothorax un peu convexe est profondé- ment nettement ponctué, avec de petits points intermé- diaires faibles et pas très-serrés. 25. L. MENDICUS Wollast. Cat. Can. 18G4. 355, 549. — Allant. 323, 896. Noir-brun, assez luisant, peu densément marqueté de squamules cendrées à peine métalliques, et garni sur les élytres de soies dressées très-courtes. Antennes d'un roux ferrugineux, 2° article du funicule plus long que le i^^. Rostre luisant, étroit, canaliculé-concave, à petits points légers, rares. Yeux arrondis, saillants. Prothorax trans- verse, dilaté-arrondi sur les côtés, coupé droit aux 2 bouts. un peu plus large à la base qu'en devant, avec des points espacés profonds et des petits points intermédiaires lé- gers. Ecusson petit, triangulaire. Elytres tronquées et un peu plus larges à la base et 3 fois i/2 plus longues que le prothorax, élargies en arc faible sur les côtés, rétrécies et rabattues en pointe arrondie au bout, profondément striées-ponctuées. Pattes d'un roux ferrugineux plus ou moins obscur. — Long. 7 — larg. 3 mill. Jambes antérieures sinuées, postérieures obsolètement serrées en dedans vers le bout (^, simples ç. La surface noir-brun , ondulée de squamules cendré- terne, et les élytres garnies de poils très-courts etraides, à demi couchés, le rostre rétréci, concave, poli et à peine pointillé, les yeux proéminents, le prothorax à points profonds, espacés, et les élytres grossièrement striées- ponctuées : tout cela est bien suffisant pour caractériser XXI. LAPAROCERUS. 531 le mendims. Le 2^ article du funicule est distinctement plus long que le l^'", ainsi qu'on le voit dans le rasiis et obscureUus, gomerœcola, dispar et elatus. Pas rare sous les pierres, dans les montagnes de Hierro, en février. 26. L. GOMERyECOLA. — gracilis Wollast. Cat. Can. I86i. 356, 551. — Allant. 323,897. Svelte, noir de poix ou brun de poix, assez luisant, né- buleux de squamules cendrées peu nombreuses. Antennes d'un roux ferrugineux, ainsi que les pattes, 2° article du funicule sensiblement plus long que le ler. Rostre cana- liculé, un peu concave, finement et légèrement ponctué. Yeux arrondis, saillants. Prothorax parcimonieusement ponctué, parsemé de très-petits points intermédiaires ob- solètes. Elytres ovales-allongées, légèrement striées-ponc- tuées. — Long. 5,7 à 8 mill. cf Plus grêle, quelquefois très-grêle, dépourvu de poils; jambes antérieures assez profondément échancrées en de- dans vers l'extrémité. 9 Elytres garnies vers l'extrémité de très-peu de poils dressés; jambes simples. On peut le reconnaître à sa forme svelte, à son protho- rax à points écartés peu profonds, à ses elytres ovales- allongées ou elliptiques, fort abaissées aux épaules, à sa surface plus ou moins vêtue ou marquetée de squamules cendrées, presque sans éclat métallique. Gomère, en assez grand nombre en février sur le Chrysanthemum frutescens L., au nord de Saint-Sébastien. 27. L. DISPAR Wollast. Cat. Can. 1864. 357, 552. — Allant. 323, 898. Brun do poix, assez luisant, nébuleux de squamules cendrées à peine métalliques, peu nombreuses et dépour- vu de poils dressés. Antennes robustes, d'un roux ferru- gineux, ainsi que les pattes; 2° article du funicule sensi- blement plus long que le 1". Rostre plus brillant, assez grêle, plan en dessus, à peine canaliculé, finement poin- tillé. Yeux arrondis, saillants. Prothorax très-rarement mais profondément ponctué. Elytres convexes, striées- ponctuées. •— Long. 4,6 à 5,3 mill. 532 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. ç^ Plus petit, bien plus étroit, points intermédiaires du prothorax très-petits, obsolètes; jambes antérieures à peine sinuôcs. 9 Plus grand, beaucoup plus épais, points du prothorax intermédiaires très-petits, distincts; jambes simples. Cette espèce est remarqual^le par la dissemblance inu- sitée des sexes ; on le reconnaît à sa petite taille et à sa couleur brun de poix, à sa surface peu ondulée de squa- mules cendrées ou cendré-fauve, mais dépourvue de poils dressés, à son prothorax à points très-écartés mais plus profonds, avec les petits points intermédiaires obsolètes cf , visibles Q , à ses antennes, surtout cf , plus robustes que d'habitude, à scape graduellement en massue. Sous les pierres, au nord de Lanzarote. 28. L. DEBILIS Wollast. Allant. 1865. 324-, 899. — Append. 53. Etroit, noir, luisant, peu marqueté de squamules et garni vers l'extrémité des élytres de poils courts, dressés, peu robustes. Antennes d'un ferrugineux de poix, 2° ar- ticle du funicule beaucoup plus long que le l^»". Rostre légèrement ponctué, concave, fovéolé par derrière. Yeux petits, arrondis, saillants. Prothorax subcylindrique, à points profonds, peu nombreux. Elytres oblongues, pro- fondément striées-ponctuées. Pattes d'un ferrugineux de poix; cuisses plus obscures. — Long. 0,2 mill. Un seul exemplaire pris à Ténériffe. Remarquable par sa forme oblonguo et sa surface lui- sante, par ses yeux petits, arrondis et saillants, par son prothorax assez profondément ponctué, par ses élytres grossièrement striées-ponctuées, légèrement acuminées par derrière, garnies de poils dressés, courts, plus robustes et le 2° article du funicule beaucoup plus long que le i^^, de même que dans Vobscurelîus. 29. L. VELATUS. — vestitus Wollast. Cat. Can. 18G4. 358, 533. — Allant. 324, 900. Noir ou brun de poix, luisant, peu nébuleux de squa- mules cendrées, garni de longs poils dressés, mous. An- tennes d'un ferrugineux de poix, ainsi que les pattes; 2® XXI. LAPAROCERUS. o33 article du l'unicule visiblement plus long que le l<^i'. Rostre légèrement ponctué, concave-canaliculé. Prothorax très- fmement et densément pointillé, parsemé d'un petit nom- bre de points plus grands, surtout sur les côtés. Elytres ovales-oblongaes, profondément striôes-ponctuées; inters- tries très-densôment couverts de petits points très-obso- lètes et très-légères, entremêlés de points un plus grands quoique petits, en très-petit nombre. Les jamloes presque semblables dans les 2 sexes. — Long. 6 à 7 mill. Var. affmis. Elytres à peine convexes, moins profondé- ment striées-ponctuées, mais les très-petits points un peu plus distincts. Se reconnaît à sa surface peu nébuleuse de squamules cendrées plus robustes et garnie partout, en particulier sur les elytres, de longs poils dressés, mous; à son pro- thorax densém.ent couvert de petits points et parsemé de plus gros points écartés; au 2" article du funicule des antennes considérablement plus long que le l*^""; à ses 2 sexes presque semblables. Ténériffe, abondant sous les pierres autour de Pucrto-Orotava. La variété est propre aux environs de Santa-Cruz. 30. L. TESSELLâTUS Brul. Can. 1838. 72, PI. 1, f. 15 (Omias). — Wollast. Cat. Can. 3G0, 550. — Allant. dU, 901. Ovale, noir de poix ou noir-fauve, assez luisant, parfois obsolètement bronzé, marqueté de squamules cendré- fauve métallique, mais presque dépourvu de poils surnu- méraires. Antennes d'un ferrugineux roux ou de poix, ainsi que les pattes. Rostre plan, légèrement canaliculé, finement et rarement pointillé. Prothorax profondément et plus ou moins densément ponctué. Elytres convexes, striées-ponctuées. Jambes presque semblables dans les 2 sexes. — Long. 4,6 à 6 mill. Commun sur les points élevés et intermédiaires, à Ténériffe, Palma et Hierro. Varie un peu selon l'habitat. On peut le reconnaître à sa petite taille et h sa forme ovale, à son prothorax plus ou moins fortement ponctué ; à sa surface vaguement marquetée de squamules brun- cendré, souvcntjaunâtres et légèrement métalliques, sans 534 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. poils dressés, mais avec des soies courtes et couchées vi- sibles seulement à la loupe. 31. L. PERSITUS. — ohsilus Wollast. Cat. Cau. 1864. 3G1, 557. — Allant. 324, 902. Semblable au précédent, mais d'ordinaire un peu plus petit, garni sur les élytres de poils dressés. Prothorax moins profondément ponctué, à peine plus arrondi sur les côtés postérieurement. Elytres sensible- ment plus oblongues, plus droites sur les côtés et un peu moins arrondies à l'épaule. — Long. 4 à 5,2 — larg. 2,6 miil. Paraît n'être que le représentant extrême du précédent dans l'île Grande-Canarie, mais, comme le tessellatus, il est assez constant dans les 3 îles, TénérifTe, Palma et Hierro, il n'est guère probable que cette espèce éprouve dans une 4° île, des différences telles qu'en présente le pcrsitus, quoiqu'elles ne soient pas très-importantes. Les seuls points où il s'éloigne de ses voisins sont ses élytres plus oblon- gues et les soies dressées ou poils raides courts dont elles sont garnies; son prothorax un peu plus finement ponctué et peut être un peu plus arrondi sur les côtés. Peu commun dans les lieux élevés et intermédiaires de Grande-Canarie, à El Monte, au-dessus de San-Mateo, Tarajana. 32. L. TENELLUS Wollast. Cat. Can. 1804. 362, 558. — Atlanl. 325, 903. Ovale, noir, assez opaque, marqueté très-finement de squamules d'un cendré roussâtre, dépourvu de poils sur- numéraires. Antennes courtes, roux de poix, plus claires, à la base et au funicule. Rostre grêle, grossièrement ru- gueux-ponctué, canaliculé. Yeux petits, arrondis, sail- lants. Prothorax très-densément et subtilement ponctué- rugueux. Elytres légèrement sti iées-ponctuées, subitement ralDattues au bout. Pattes courtes, noir de poix; tarses plus roussàtres. — Long. 3,3 à 3,8 mill. cf Jambes, surtout les antérieures, armées d'une épine horizontale. Des plus rares, sous les pierres, à la base de Organo-Piocks, au-des- sus d'Agua-Mansa, Ténériffe. C'est le plus petit des Laparocerus. XXI. LAPAROCERUS. o35 On peut le reconnaître tout de suite à sa forme ovale; à ses membres courts, grêles; à son rostre étroit, densé- ment et grossièrement rugueux; à son prothorax très- densément et rudement ponctué ; à ses yeux petits, arron- dis et saillants ; à ses élytres finement strices-ponctuées et rabattues plus brusquement vers l'extrémité, et à sa surface obscurément marquetée de très-petites squamules d'un cendré fauve, dépourvue de poils dressés. 33. L. PUNCTICOLLIS Wollast. Cat. Caii. 1864. 362, 559. — Allant. 325, 904. Noir de poix, assez luisant, nébuleux de squamules fortes, cendrées, à peine métalliques, et garni sur les élytres de poils allongés, mous, dressés. Antennes roux- ferrugineux. Rostre et prothorax profondément, dense- ment et subtilement ponctués, l'un plan, à peine canali- culé. l'autre assez grand, subovalairc. Yeux arrondis, très-saillants. Elytres noirâtres, souvent noires, un peu oblongues, striées-ponctuécs. Cuisses et jambes d'un roux de poix; tarses roux-ferrugineux. — Long. 4,6 mill. ^ Jambes antérieures assez profondément échancrées en dedr.ns vers l'extrémité. 9 Jambes presque simples. Cette petite espèce très-distincte est propre à Hierro, prise entre Val- verde et El Golfo, à une hauteur d'à peine 1,000 pieds au-dessus de la mer. Il se reconnaît à la ponctuation profonde, serrée, régu- lière de la tête et du prothorax (relativement un peu plus grand et plus ovale que dans les autres Laparocerus) ; à la forte proéminence des yeux; aux poils dressés, allongés, mous, qui garnissent les élytres ; sa surface est noire ou noir de poix et plus ou moins rarement marquetée de squamules cendrées ou fauve-cendré, faiblement métal- liques. 3-i. L. TECTUS — indutus Wollast. Allant. 1865. 905. Append. 53. Noir, assez luisant, avec des marqueteries peu nom- breuses mais grandes de squamules roussâtres, un peu métalliques, et des poils assez allongés, dressés, assez 536 MONOGRAPHIE DES OTIOUHYNCHIDES. SGrrôSj sur les élytres. Antennes d'un roux de poix, ainsi que les pattes. Rostre distinctement canaliculc. Yeux ar- rondis, saillants. Prothorax, ainsi que le rostre, iinement et ruguleusement pointillé, avec des points plus grands, peu profonds, subovalaire. Elytres oblongues, striées- ponctuécs. — Long. 4,6 à 0,8 mill. Ses caractères généraux rapprochent ce petit Laparocenis du inmcticoUis de îiierro ; il en dilfère par sa taille plus grande et sa couleur moins noire ; par ses poils dressés, un peu plus longs, plus serrés, plus obscurs et plus ro- bustes; par ses yeux un peu moins arrondis et beaucoup moins saillants; par sa tête et son prothorax moins den- sément et moins profondément ponctués, avec de petits points intermédiaires plus distincts; par ses élytres pro- portionnellement plus longues et un peu plus arrondies aux épaules et par ses membres plus développés, les jambes plus pubescentes, le 3® article des tarses plus large, et les jambes antérieures cf un peu plus échan- crées en dedans. Gomére, très-rare. 35. L. CO^IPACTUS Wollast. Cat. Can. l8Gi. 359, 555. — Âtlant. 325, 906. Ressemble au sidcirostris, mais plus petit, plus brunâtre, un peu plus densément squamuleux et donsémcnt garni de soies piliformes, dressées, plus longues. l*^"^ et 2° articles du funicule dos antennes à peu près égaux, distinctement plus courts et plus ovales ou moins obconiques ovales. Yeux tin peu plus petits. Prothorax à peine plus denscmentet plus profondément pointillé. Ely- tres moins échancrées ensemble à la base ; interstrios un peu moins ruguleux et par suite moins opaques. Tarses sensiblement plus étroits, plus courts. — Long. 3,8 à 4,6 mill. Très-rare dans les lieux élevés de l'ilc Grande-Canarie. Cette espèce et la suivante se rapprochent des grandes espèces du commencement du genre et même de Cyphos- celis distorta^ elles diffèrent considérablem.ent de tous les autres Laparocenis par leur forme curieusement compacte et plus parallèle, leurs élytres subôchancrécs à la base, XXI. LAPARÛCERUS. o37 iGLir rostre épais, subtriangalaire, leurs yeux petits et proportionnellement enfoncés. 36. L. CANALIROSTRIS. — sulcirostris Wollast. Cat. Can. 1864. 359, 551. — Allant. 326, 907. Noir, assez opaque, compacte, peu et obscurément né- buleux de squamules un peu fauves, dépourvu de poils, mais garni de soies très-courtes, couchées, peu visibles. Antennes d'un ferrugineux de poix, l^^" et 2° articles du funicule en cône oblong, à peu près égaux. Rostre court, subtriangulaire, épais, très-finement pointillé, profondé- ment et nettement sillonné. Yeux petits, un peu déprimés. Prothorax un peu conique, finement et parcimonieuse- ment ponctué, très-densément garni d'un pointillé très- fin, léger, dans l'intervalle. Elytres oblongues, parallèles, tronquées-subéchancrées ensemble à la base, saillantes aux épaules, striées-ponctuées; interstries très-finement et très-densément ruguleux, subalutacés. Pattes ferrugi- neux de poix; jambes simples dans les 2 sexes. — Long. 5,8 mill. Grande-Caiiaiie ; un seul individu dans les montagnes, au-dessus de San-Mateo. Iï« S.-G'"«^. — Cyplaoscelis (xuço:, (jibbeux; axzki:, jambe) Wollast. Ins. Mader. 1854, 356, 121. PI. vu f. 2. Petit, elliptique-ovale, déprimé, finement et densément pubescent. Yeux oblongs, déprimés. Rostre court, plan en dessus, atténué et profondément échancré en triangle au bout. Scrobos larges, allongées, remontant jusqu'au milieu du rostre. Prothorax déprimé, sinué à la base et tronqué droit au bout, arrondi sur les côtés, rétréci en devant, serré contre les élytres. Ecusson assez grand, en triangle. Elytres soudées, ovales, atténuées postérieurement, si- nuées et un peu plus larges que le prothorax à la base, saillantes à l'épaule; ailes obsolètes. L'Adeille. — 1872, Septembre. 32 538 MONOGRAPHIE DES OTIOIUIYNCIIIDES. Antennes presque comme clans les Lapavocerus, très- grêles; scape presque droit, brusquement renfle en massue. Pattes épaisses clans le çf, plus grêles mais à peine plus courtes Ç ; jambes velues et garnies de soies au bout, distinctement crénelées en dedans çf, sans crônclures, ni crochet apical 9, antérieures tordues et échancrées en dessous, en forme de casque à l'extrémité cf , avec un petit crochet interne (obtus et moins marqué à celles de devant et plus aigu et plus fort à celles du milieu); courbées et dilatées en dedans en une bosse arrondie vers la base o', simples en dedans et peu visiblement arquées en dedans au bout Q ; postérieures droites dans les 2 sexes, simples Ç , larges, robustes, comprimées C5^, brusquement dilatées en une grande bosse médiane arrondie, très-dilatées au bout et coupées latéralement en dedans, ni échancrées, ni tronquées, ni anguleuses à l'angle apical interne, qui s'arrondit en talon, mais aplaties à l'externe qui est très-aigu; tarses velus. Ce sous-genre, établi sur une seule espèce, présente tant de caractères qui lui sont propres qu'il n'est pas pos- sible de le confondre avec un autre Cylomide de Madère. 37. L. rCYPII.) DISTORTUS Wollast. lus. Madère, 1851. 357, 275. PI. vu f. 2. Presque elliptique, très-déprimé, noir et densément vêtu d'une puboscence d'un brun d'or ou verdcâtre, très- couchée. Rostre court et rétréci antérieurement; strigu- leux longitudinalemcnt avec un sillon médian (quelquefois remplacé par une légère carénule), visible surtout entre les yeux, qui sont oblongs et déprimés. Prothorax arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur, au-delà du milieu ; points profonds et écartés; avec des traces d'une légère carène sur le disque. Elytres superficiellement striées-ponctuées et garnies de très-petites soies capil- laires, courtes, écartées et presque dressées; la pubos- cence du dessous ayant une très-légère tendance à paraître marquetée, disposition plus ou moins visible dans les es- pèces voisines. Antennes et tarses d'un roux ferrugineux XXI. LAPAROCERUS' o39 pâle; ceux-ci quelquefois subtestacés. Cuisses et jambes plus ou moins couleur de poix. cf Pattes larges et robustes; jambes crénelées en de- dans, les 4 antérieures concaves en dessous, avec une petite épine dirigée en dedans à l'angle apical interne; les 2 du devant courbées à l'extrémité et légèrement di- latées en dedans vers la base; les intermédiaires moins distinctement; les postérieures élargies en dedans en une large saillie médiane, comprimée, brusquement rétrécies vers leur extrémité, qui est elle-même subitement dilatée en dehors, avec l'angle interne arrondi en un talon obtus et l'externe prolongé en un angle aign et saillant. 9 Pattes beaucoup plus menues, très-peu plus courtes, simples ; jambes ni crénelées, ni en talon au bout, ni di- latées; les 2 du devant légèrement courbées à leur extré- mité. Propro à l'île de Madère où il paraît rare, dans les forêts élevées, sous les pierres et les troncs d'ar}3res pendant l'été ; Lombo dos Yaccas, Crn- zinlias et Lombo dos Penguieros. IIP S.-G^o. — Mls&nils Wollast. Ins. Mader. (1854.) 361, iî'S. PL vu f. 3, 4, 5, 6. Corps m.édiocre ou petit, ovale ou ovalc-oblong, plus ou moins parsemé d'une pubcscence assez forte. Rostre comme dans les Laparocerus propres, mais non atté- nué vers l'extrémité; yeux plus arrondis, saillants. Prothorax tronqué droit aux deux bouts, arrondi sur les côtés (un peu plus rétréci en devant), pas bien adapté aux élytres. Ecusson assez grand triangulaire. Elytres subconnées, ovoles-oblongues ou ovales, tronquées et plus larges que le prothorax à la base, arrondies aux épaules; ailes obsolètes. Antennes longues, assez grèlos; scape courbé, renflé vers le bout, excepté dans une espèce, qui n'appartient peut- être pas à ce groupe, où elles sont très-grôles avec le scape droit et renflé subitement en massue au bout; funicule de 7 articles, coniques, 1-2 assez allongés (tan- 5i0 MONOGRAriIIE DES OTIORIIYNCIIIDES. tôt run tantôt l'autre le plus grand), les autres dimi- nuant de longueur. Massue en ovale-allongé, composée de 3 articles distincts (peut-être de 4). Pattes épaisses cf , plus grêles 9 niais à peine plus cour- tes ; toutes les jambes très-poilues et peu visiblement garnies de cils sétiformes au bout ; ni crénelées en de- dans, ni terminées en crochet Q ; antérieures cf pro- longées en crochet infléchi à l'extrémité interne (souvent obsolète dans les intérieures, distinct dans les inter- médiaires, caché dans toutes par les poils et les soies) ; jambes de devant, dans l'un et l'autre sexe, mais sur- tout dans le cf, courbées au bout et à peine distincte- ment crénelées dans ce sexe, échancrées plus ou moins en arc vers le bout qui est en forme de casque ; inter- médiaires droites ; ainsi que les postérieures simples cf; très-dilatées au bout et taillées latéralement en dedans cf , prolongées en lamelle plus ou moins et tronquées obliquement à l'angle apical interne, aplaties à l'angle externe qui est aigu et très-fort ; tarses très-velus. Ce sous-genre, comme le comprend WoUaston, est un groupe d'espèces assez peu homogènes. A côté des espè- ces normales lameUipes, calcator, noctivagans, lauripotens), austraUs, vespertinus et lanatus, qu'il regarde comme faciles à caractériser, il adjoint d'autres espèces qu'il appelle aberrantes et pour lesquelles il serait peut-être bon de créer des genres. Il les répartit on plusieurs sections : 1° Antennes très-grêles, scapc droit brusquement renflé au bout en massue allongée obtuse. § l^^. — Corps petit ; scrobe très-profonde, courte, auri- culiforme, remontant au-dessus du bord supérieur de l'œil ; yeux petits, coniques, très-saillants. Faciès bien différent, mais pattes semblables, selon le sexe. Ampîwra Wollst. ,S8. L. (AÏL.) CANARIENSIS Bohm. Sch. Ciirc. vil 1843. 2-28, -l. {La- parocerus.) — Wollast. Cat. Can. 325, 525. Noir de poix ou obscur, assez luisant, garni de squa- XXI. LAPAROCERUS. 541 mules CGiidrôos et de soies dressées surles élytres. Rostre court, épais, subtriangulaire, avec des points un peu ru- gulcux, une fovéole très-profonde entre les yeux. Ceux-ci petits, un peu coniques, fort saillants. Antennes ferrugi- neuses, longues, grêles; scape arqué, un pou en massue; 2« article du funicule plus long que le 1", les suivants obconiques allongés, m^assue ovoïde grêle en pointe. Pro- thorax plus large que long, convexe avec une carène mé- diane forte, arrondi sur les côtés, densément et fortement ponctué. Ecusson petit, triangulaire. Elytres ovoïdes, di- latées-atténuécs en courbe par derrière et terminées en pointe arrondie, convexes, profondément striées-ponc- tuées, suture et interstries alternes marquetés de cendré. Pattes oblonguos, fortes, d'un ferrugineux obscur. — Long. 5 — larg. 2,3 mill. (^ Un peu plus petit, plus étroit; prothorax plus den- sément et plus rugueusement ponctué, moins fortement caréné ; élytres en ovale étroit et régulier, plus légèrement striées-crénelées, garnies de soies courtes. Q Plus grande et plus large ; prothorax moins densé- ment et plus également ponctué, très-fortement caréné ; él} très obtriangulaires, à peine plus profondément striées- crénelées, avec des soies plus longues. Cette espèce est surtout remarquable par ses scrobes courtes profondes, dirtgées en haut ; par ses yeux on cône oblique, petits, très-saillants, et la grande différence des sexes. Semble confiné sur les points les plus élevés, à Ténériffe, où il abonde sous les pierres et les détritus, au printemps, de 7 à 9,000 pieds, au mi- lieu des arbustes de Spartium niibigoia. § II. — Tête assez grande ; scrobes larges divariquées par derrière ; yeux médiocrement saillants ; faciès ne va- riant pas beaucoup selon le sexe, mais pattes plus ou moins différentes. Campus Wollst. 38. L. (ALT.) SUBNEBULOSUS Wollst. Cat. Can. 1864.. 337, 526. — Allant. 309, 852. Quoique ayant les plus grands rapports de taille et de forme avec le tibialis, il est impossible de prendre cet o\2 MONOGRAPHIE DES OTIOmiYNCIIIDES. exemplaire, qui provient de Grancîe-Canarie, pour une variété locale de cette espèce ; car sa surface plus brune et plus mate qui est marquetée, surtout sur les élytres, de petites squamules métalliques pâles, son prothorax plus rugueux, marqué d'une carène centrale qui dispa- raît en avant, son ôcusson bien moins petit, les points des stries un peu moindres, les intcrsfcries externes des élytres visiblement élevés par derrière, l'en distinguent. Noir, obscur, marqueté de squamules submétalliques petites et en petit nombre. Rostre parallèle, marqué de points petits et légers, largement concave, avec un sillon mince en devant, en fovéole profonde entre les yeux; ceux-ci petits proéminents. Prothorax assez étroit, dense- ment et profondément rugueux-ponctué, muni d'une ca- rène qui disparaît en devant. Ecusson petit. Elytres pro- fondément striées-ponctuées ; interstries externes un peu élevés par derrière ; antennes et pattes à peine plus claires. — Long. 11,6 mill. 9 Tarses postérieurs simples. Grande-Canarie, au printemps. AO. L. (ALT.) TIBIÂLIS Wollast. Cat. Can. (186i) 338. — incomptiis WoUast. Allant. 1865. Append. 55. (Licheuophagiis.) Cette grande espèce noire se distingue par sa surface terne et, faiblement luisante, son prothorax densément ponctué, son écusson excessivement petit, les points énor- mes des stries des élytres, les jambes postérieures cf di- latées en dedans à l'extrémité. Noir, pou luisant, à peine visiblement vêtu d'une pu- bcscence très-courte et très-fine; antennes très-longues et très-grèles, ferrugineuses, ainsi que les pattes; scapc droit, 2° article du funicule plus long que le 1", les sui- vants longs ; massue étroite, allongée. Rostre strigueuse- ment et finement ponctué, concave, avec un sillon, pro- fond entre les yeux, qui sont petits saillants. Prothorax plus large que long, arrondi sur les côtés, plus rétréci en devant qu'à la base avec de gros points serrés. Ecusson très-petit. Elytres échancrées ensemble à la base, arron- dies à l'épaule, subparallèles, rétrécies en pointe au bout, XXI. LAPAROCERUS. 543 striées de gros points profonds. — Long. 9 — larg. 4,5 mill. cf A peine plus étroit, jambes postérieures dilatées-ar- rondies au bout. 9 A peine plus large, jambes postérieures simples. Sous les pierres et les détritus. Ténériffe, Palma, Hierro. 4. L. (ATL.) TETRICUS Bohm. Scli. Cure, n 1831. 542, 2 (Eretn- nus). — \n 228, 2 (Loparocerus). — WoUast. Cat. Can. 338, 528. — Âtlant. 310, 851. — simplex Brul. Webb. Col. 1838. 71. Allongé, noir, assez luisant, presque glabre. Rostre creusé avec les bords latéraux élevés, strigueux pointillé, ainsi que le front, canaliculô finement en devant, profon- dément entre les yeux, convexes et oblongs. Antennes longues et grêles ; scape à peine arqué, épaissi au bout, 2° article du funicule de moitié plus long que le \^^, les suivants obconiques- oblongs, massue étroite -allongée. Prothorax transverse, légèrement arrondi sur les côtés, plus étroit en devant qu'à la base, avec des points fins sur le dos, forts et plus ëerrés sur les côtés. Ecusson très- petit. Elytres 4 fois plus longues et plus larges à la base que le prothorax, arrondies à l'épaule, subparallèles sur les côtés, rétrécies et brusquement rabattues au bout; fortement striées de gros points serrés ; interstries à peine pointillés, pas plus larges que les stries, 3*^ strie réunie avec la 8'^, 3^ interstrie et 9° en carène subapicale, humerai très-saillant et très-tranchant. Cuisses clavifor- mes; jambes arquées vers l'extrémité. — Long. 10 — larg. 4 mill. ^ Un peu plus étroit, jambes postérieures élargies au bout, avec une échancrure subapicale. Q Un peu plus large, jambes postérieures simples. Se reconnaît aisément du tibialis; plus petit et plus étroit, plus noir et plus luisant, son prothorax plus con- vexe, à points plus fins et plus espacés sur le disque, son écusson moins petit, ses élytres moins échancrées ensem- ble à la base, les points des stries moins gros et les jam- bes postérieures çf plus fortement échancrées au bout en dedans. Ténériffe, autour de Santa-Cruz; sous les pierres, etc. 5ii MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. 42. L. (ATL.) GRAYANUS Wollast. Allant. 18G5. 3L0, 855. — cmgus- tiiliis Wollst. An. Hist. nat. xi 1863. 219. — Cat. Can. 339, 529. Etroit subcylindrique, noir, un peu luisant, finement pubcsccnt, et garni sur les élytres de longs poils dressés. Rostre assez épais, ponctué, sans excavation. Yeux arron- dis, saillants. Prothorax convexe, subsinué et distincte- ment rebordé à la 'base, assez profondément subraguleux ponctué, peu dcnsôment parsemé de petits points très- distincts dans l'intervalle. Elytres subcylindriques, pro- fondément striées-pcnctuées ; antennes et tarses couleur de poix ; cuisses et jambes noires. — Long. 7 à 10,3 mill. A peu près semblable dans les 2 sexes. Propre à la Grande-Canarie, oh il est répandu à des hauteurs inter- médiaires. On peut le reconnaître immédiatement à sa forme plus étroite et subcylindrique, sa couleur d'un noir intense, et sa surface finement pubcscente; à son rostre beaucoup plus épais, non cxcavé en dessus, comme dans les 3 pré- cédents, ses yeux saillants, son prothorax un peu convexe et rudement ponctué, rebordé fortement le long de la base, et les différences sexuelles nulles. Trouvé un seul exemplaire Ç sous une pierre sur les montagnes de Madère, au printemps. 11 a les antennes analogues à celles des Laparocerus, cependant il va mieux dans le genre Atlantis, sans présenter tous les caractères des 7 espèces qui constituent ce genre proprement dit. Il est difficile de prononcer d'après un seul individu, s'il est bien à sa place ou s'il ne devrait pas faire un genre à part. 2° Antennes moins grêles, scape courbé, épaissi vers le bout, massue d'ordinaire obovale-oblongue. § m. — Elytres parsemées de longs poils additionnels. Pattes plus épaisses cf que Ç; jambes armées plus ou moins distinctement vers le bout (d'une épine en forme de talon dans les postérieures), postérieures dilatées. Atlantis propres. 43. L. (ATL.) LAMELLIPES Wollst. Ins. Madcr. 1854. p. 304, 278. PI. vu f. 5. — Cat. 3Iad. 113. — Allant. 310, 856. Ovale-allongé, noir de poix, densémcnt varié d'une pu- XXI. LAPAROCERUS. 545 bescence forto, couchée, brun-vordcâtre terne, et jaunâ- tre sale. Rostre légèrement dilaté au bout; presque im- ponctué, avec un étroit sillon longitudinal plus visible entre les yeux. Prothorax ayant sa plus grande largeur à peu près au milieu ou quelquefois un peu derrière; à points un peu écartés mais distincts. Elytres striées-ponc- tuées, garnies de poils supplémentaires allongés, dressés, raides, assez rares (plus nombreux et plus longs par der- rière) ; interstries alternes marquetés longitudinalement de fascicules de poils plus noirs. Antennes allongées, fer- rugineuses ; 1-2 articles du lunicule égaux (ou le l^^plus long que le dernier). Pattes plus ou moins obscures, ou brun de poix ; tarses ferrugineux-brun ; dernier article roux-testacé avec les ongles iioirs. cf Pattes larges et robustes ; 2 jambes de devant avec l'épine apicale obsolète, crénelées en dedans, subitement et grandement échancrées vers le bout, qui est lui-même très-courbé. Intermédiaires avec l'épine à peine visible, triangulaire, placée derrière l'extrémité, avec des créne- lures obsolètes, et l'extrémité légèrement courbée; posté- rieures très-faiblement étranglées vers le bout, qui est fortement et subitement dilaté en dehors, et tronqué ou en talon à l'angle interne et formant presque un angle droit, tandis qu'il forme une saillie très-longue et acumi- née à l'externe. L'ensemble formant une surface triangu- laire. 9 Un peu plus large ; pattes plus menues , pas plus courtes et simples ; jambes postérieures très-légèrement avancées à leur angle apical externe. — Long. 11,6 à 13 mill. Se reconnaît aisément à sa taille gigantesque, ses an- tennes allongées, sa pubescence d'un vert jaunâtre sale variée, la force et l'espacement de ses longs poils addi- tionnels, et la régularité des marquetures noires des in- terstries alternes. Propre à Madère. Il se trouve sur les hauteurs et est plus répandu à la limite extrême des districts forestiers. 11 vit en foule sous les écorces, dans les mousses et les lichens, d'où il ne sort pas pendant le jour; il devient très-agile Innuit, comme ses congénères. Il paraît plus abondant pendant l'été; il hiverne également. 546 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. 44. L. (ATL.) CALCATOR Wollst. lus. Mad. 1854. 3G6, 270. — Cat. Mail. 113. — Ail. 311, 857. Ovale-allongé, proportionnellement un peu plus étroit que le précédent, couleur de poix et densément varié d'une pubcscence forte, couchée, verdâtre, vert-doré, et quelquefois légèrement cuivreuse, avec des reflets plus ou moins métalliques. Rostre légèrement dilaté au bout; presque imponctué, avec un étroit canal longitudinal, par- ticulièrement visible entre les yeux. Prothorax ayant sa plus grande largeur après le milieu , et obsolètemcnt pointillé. Elytres un peu finement striées-ponctuées; gar- nies rarement de poils additionnels allongés, dressés (plus nombreux et plus longs par derrière); variées confusé- ment de squamules plus ou moins brillantes; interstries alternes pas beaucoup moins réguliers que dans le lamel- lipes. Antennes plus courtes que celles do ce dernier, et roux-ferrugineux; 2^ article du fanicule plus long que le l^"", massue ovalc-oblonguo. Pattes plus ou moins testacé- brunâtro, ou d'un brun de poix ; tarses plus pâles, der- nier article roux-testacé. — Long. 10,3 à il mill. cf Pattes larges et robustes ; jambes de devant menues; épine apicalc obsolète, très-peu crénelées en dedans, en- tières, étroites dans toute leur longueur et à peine cour- bées vers l'extrémité, qui est elle-même légèrement cour- bée ; intermédiaires avec l'épine grande et robuste et aussi courbée au bout ; postérieures rétrôcies avant le bout, qui est brusquement et fortement prolongé en de- hors, avec l'angle interne obliquement tronqué, en forme de talon saillant en forme de doigt ou de pouce, l'interne en saillie excessivement avancée et aiguë. — Q Plus large, pattes plus grêles, quoique aussi longues et simples. Madàrc. Rare ; dans les mêmes conditions que lamelUpes. Tient le milieu entre celui-ci et noctivagaus, mais il est plus voisin du dernier, par la brièveté de ses antennes, les détails de sa couleur et de sa sculpture, l'épine api- cale des Jambes intermédiaires robuste ; il s'en distingue cependant outre les caractères des jambes cf , par sa taille plus grande, sa surface moins prolbndément ponctuée et par la massue antennaire plus grêle. XXI. LAPAROGERUS. oi7 45'. L. (ATL.) NOCTIYAGANS Wollst. Ins. Mader. 1851. 367. 280. Cat. Mad. 114. — Allant. 311. 858. — lauripotens Wollst. 369, 281 et mcstralis Wollast. 370, 282. Ovale-allongé, noir de poix (quelquefois plus ou moins ferrugineux), varié densément d'une pubescence forte ou fine, couchée, verciàtro, vert-doré ou quelquefois cui- vreuse, avec des reflets plus ou moins métalliques. Rostre et prothorax comme dans le cakator, mais plus distinc- tement ponctués. Elytres comme dans le calcator d'ordi- naire varié d'une manière un peu plus éclatante ; inter- stries alternes beaucoup moins régulièrement marquetés que dans le lamelHpes; quelquefois les marquetures ne sont bien distinctes que postérieurement, et l'on observe des poils allongés, dressés, additionnels. Antennes et pattes comme dans le cakator, mais le 2® article du fu- nicule est d'ordinaire plus long que le i*''", et la massue un peu plus étroite et elliptique. — Long. 8 à 10,3 mill. cf Pattes larges et robustes. Jambes de devant avec une épine obsolète, très-peu crénelées en dedans, graduel- lement et légèrement arquées vers l'extrémité, qui est courbée; intermédiaires avec une épine large et forte, et courbées légèrement à l'extrémité ; postérieures resserrées vers le bout, qui est soudainement et fortement saillant eu dehors et obliquement tronqué à son angle interne en une sorte de talon plus ou moins aigu, et à l'externe en une saillie forte et aiguë, quoique moins proéminente que dans les précédents. 9 Plus large; pattes plus grêles, quoique pas plus courtes et simples. Propre à Madère, sur les feuilles des lauriers, presque à foutes les élévations. Insecte variable non-seulement en formes et en couleurs, mais dans le développement du talon cf , qui est plus saillant et acu- miné dans les exemplaires qui vivent dans des lieux plus élevés. Capturé abondamment sous les écorces et les mousses pendant le jour, en été et en automne. Nota. Après avoir admis comme espèces distinctes les individus qui fréquentent les lieux élevés et ceux qui vi- vent dans les vignobles des environs de Funchal, où ils sont très-abondants et causent de grands dégâts aux vi- gnes, M. WoUaston les avait réunis en une seule espèce 548 MONOGRAPHIE DES OTIOlUlYiNClIlDES. et ne les considérait que comme des variations locales. Dans un Mémoire publié tout récemment dans les Tran- sactions de la Société entomohgique de Londres, il revient à ses opinions primitives et admet deux espèces malgré leur similitude extrême : 1° LAURiPOTENs Woll. lus. Mad. J8o4. 3G9. — austraUs YV. id. 370. — noctivarjans (pars.) Col. Gat. Mad. 1857. il4. — Vignes des environs de Funchal. 2° NocTivAGAxs Woll. lus. Mad. 18j4. 3G7. — Montagnes de Madère. 46. L. (ATL.) YESPERTINUS \\ullast. Ins. Mader. 571, 283. PL va f. 4. 1854. — Cat. Mad. 114. — "l pkeus Gyl. Sch. Cure, n 1834. 531 (Laparocerus). Subovale-oblong, moins acuminé en devant qu'aucune autre espèce, plus ou moins luisant et couleur do poix, et garni parcimonieusement d'une pubescence couchée un peu cendrée. Rostre court et large, nullement dilaté au bout, avec des strigosités longitudinales et un sillon cen- tral surtout visible entre les yeux. Prothorax convexe, presque également arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, dcnsément et plus ou moins profondément ponctué. Elytres légèrement striées-ponc- tuées, plus ou moins parcimonieusement garnies de poils additionnels allongés, presque dressés, qui ont quelque- ibis une tendance à se disposer en séries ; interstrics avec une très-faible tendance à former des marquetures de taches plus épaisses de poils un peu cendrés. Antennes courtes, menues, ferrugineux-brunâtre; 2^ article du fu- nicule pas distinctement plus long que le l'^'". Pattes comme dans le précédent (australis). — Long. 7 à 8,3 mill. cf Pattes plus larges et plus robustes; les jambes an- térieures avec l'épine apicale obsolète, peu visiblement crénelées en dedans, à peine échancrôes vers le bout qui est courbé faiblement; intermédiaires avec une épine dis- tincte et très-légèrement courbées à l'extrémité; posté- rieures non rétrécies vers l'extrémité qui est brusquement dilatée et tronc[uée obliquement à l'angle interne, légère- ment acuminée à l'externe. XXI. LM'AUOCEllL'S. ."il'.) ç Gùiiùmlcmont un pou plus grande; patios plus grê- les, mais pas plus courtes, simples. Son rostre court, large, non excavé et strigueux dans sa longueur, son prothorax convexe et également arrondi, sa pubescencc moins serrée et ses habitudes non Ibrcs- tiéres, le rattachent aux Laparoccrus. 11 est probable que c'est le Lûparocerus piceus de Schœnherr, qui n'a pas en- core été trouvé en Portugal. Coiiiniuii dans les régions clevt'cs de Madère, sous les pierres des cu- leaiix herbacés et montant jusqu'au sommet des pics. 47. L. fATL.) LANATUS Wollast. Mader. 1851. rrl, '2U. PI. vu f. 0, — Cat. Mad. 114, 330. — Atlant. 31^2, 8G0. Ovale-allongé, noir de poix ou brun de poix, parcimo- nieusement vêtu d'une pubescence Ibrtc, couchée, brun- cendré ou cendrée. Rostre faiblement dilaté au bout, plus distinctement sculpté, substriguleux, avec un profond canal médian entre les yeux. Antennes longues et extrê- mement robustes; scape ferrugineux terne, le reste plus ou moins rembruni ou de poix; 2*^ article du l'unicule bien plus long que le 1"^". Prothorax ayant sa plus grande largeur au-delà du milieu, couvert de points espacés et vagues, extrêmement grands et quelquefois profonds, avec de très-petits points superficiels dans l'intervalle. Elytres profondément striées-ponctuées, den sèment gar- nies de poils très-longs, dressés, extrêmement lins, lai- neux, qui sont beaucoup plus mous que dans aucune autre espèce; interstries alternes marquetés d'ordinaire de ta- ches plus denses de cette pubescence. Pattes plus ou moins testacé-brunâtre, ou de poix obscur; tarses plus pâles, dernier article d'un roux testacé. — Long. [) à 10 mill. çf Pattes à peine plus robustes, toutes les jambes ar- mées d'une petite épine aiguë tout près .,de l'extrémité interne; les 2 antérieures fortement arquées vers l'extré- mité, les 4 postérieures étroites, les 2 dernières entière- ment simples, sans dilatation apicale. 9 Un peu plus grande, jambes un peu plus grêles, mais pas plus courtes et simples. Cette espèce diiîère de toutes les autres du genre, non L'Adeille. — 187:2, Septembre. 33 :i:iO MUNOGIIAPJIIE JJE6 OTIUIUIVXCIIIDES. souloiiicnt par si's longs poils dressés cotonneux, par sa surlacc prolbudément sculptée, par l'épaisseur et la force des antennes qui ont le 2° arlicle du funicule beaucoup plus long que le i^'', et par la petite épine aiguë des jambes cf. Ahoiulc sur ki liiiiiie des lésions boisées de Madère. 48. L. (ATL.) NAMCL'LAIUS ^Vùllasl. Madère, 1851. 374, 285. — Cat. Mad. 114, 331. — Allant. 312, 8G1. Ovale-allongé, roux de poix, parcimonieusement varié d'une pubescencc forte, couchée, verte et dorée ou vert- doré, avec un reilet métallique. Rostre et prothorax comme dans le précédent. Le dernier un peu plus distinctement caréné au milieu, mais avec le môme genre de ponctua- tion, c'est-à-dire de gros points entremêlés de petits; le dernier ayant des stries radiées divergentes. Antennes un peu longues et grêles, roux-ferrugineux; scape grêle à la base, soudainement épaissi au bout; 1'^^ et 2<^ articles presque d'égale longueur. Elytres subparallèles après la l);îse, profondément striées-ponctuécs, sans poils addi- tionnels, si ce n'est à l'extrémité où il y en a quelques- uns assez longs, dressés et très-mous ou soyeux; resserrées do chaque côté vers l'extrémité, ce qui rend la suture proéminente et carénée et donne au corps la forme navi- culaire ; interstrics alternes assez distinctement marquetés de taches condensées d'une pubesccnce vert-doré. Pattes [jlus ou moins roux-ferrugineux, extrêmement poilues et simples dans les 2 sexes; tarses à dernier article roux- testacé. — Long. 8 à 8,3 mill. Cette espèce aberrante se reconnaît tout d'un coup à l'absence de longs poils dressés sur les élytres, excepté à l'extrémité, et par les pattes semblables dans les 2 sexes; (|uant aux squamules larges, vert-doré, dont il est marqué, il se rapproche du type de cette division, mais il s'en distingue par les points écartés de son prothorax et par les longs poils dressés, soyeux, de l'extrémité des élvtres, et la forme naviculairo produite par l'élévation en raVène de la suture 1(> sépare de toutes les espèces. Le scupe grêle de.? antennes le l'ait res.iembler à Vinvo{t^lait:< XXI. LAPAROCEUUS. .joJ (loiU ic sc-[.ai'Oiit, ainsi que de Viiistabilis, les 2 l''»"' aiiieles du funiculo également longs. C'est avec le cJavoti'S quïl a le plus d'aflinité. Pris en décembre sous les pierres, ù Porto-SaïUo. i9. L. (ATL.) iXCONSTANS Woliast. Madère, 1854. 375, 280.- Cat, Mad. 115, 332. — Allant. 3l2, 862. Un peu ovale-allongé, noir de poix ou brun de poix, parcimonieusement varié d'une pubescencc fine, inclinée, d'un cendre cuivreux ou verdàtre, d'une nature très-va- riable, mais généralement reflétant un éclat métallique plus ou moins obscur. Piostre et protborax comme dans cette espèce, si ce n'est que le dernier a sa plus grande largeur vers le milieu et non un peu derrière, il est beau- coup plus densément ponctué, les points ayant générale- mient une faible tendance h rayonner comme dans celui-ci, mais sans points intermédiaires visibles. Antennes d'un ferrugineux ou tcstacé-obscur; scape généralement un peu plus pâle et un peu plus grêle; le S'' article du funiculo distinctement plus long que le 1^'^ Elytres assez profon- dément striées-ponetuôes, sans poils additionnels, si ce n'est à l'extrémité, où il y a t[uel{{ue peu de soies très- courtes ou de poils raidcs ; interstries alternes très-obtu- sément marquetés de pubcscence condensée, parfois ce- pendant plus distinctement par derrière, où la suture est de temps en temps un peu plus pâle ou tacbetée plus que dans la plupart des autres espèces. Pattes assez allongées, variant du rouge ferrugineux au testacé, et simples dans les 2 sexes; tarses avec leur dernier article d'un testacé- roux. — Long. 8 à 10,3 mill. Viiiconstiuts se reconnait à sa grande taille et à sa sur- face obscurément marquetée, à son prothorax densément ponctué, ses pattes un peu allongées et son scape assez grêle à la base. Il se rapproche de VinstabiMs par le i^'^ article du funicule distinctement plus court que le 2*^, mais il en est séparé par son volume plus grand, ses membres plus lor^gs et la base de ses antennes moins robuste. A Purtu-Sanlo, ùaiib les iiiriiict coudilions que le precédeui. :;;i2 MONOGii.vi'iiiii des oTiûniivxciiiDES. 50. L. l'ATL.) MEiNDAX Wollast. Mail. 1854. 37G. — Cal. Mad. 115, 333. — Atlant. 313, 863. Ovale-allongé et un peu étroit en devant, couleur de poix et plus oiv moins dcnsément vêtu d'une pubcscence assez i'orte, inclinée, cendrée ou un peu cendré-verdàtre. Rostre et prothorax comme dans Vvtconstans. Prothorax ayant sa plus grande largeur moins juste au milieu, plus profon- dément, pas si densément ponctué, les grands points ne formant pas de lignes radiées et les petits dans l'inter- valle un peu plus distincts que dans cette dernière espèce. Elytres moins profondément striées-ponctuécs et vêtues de squamules ou d'une pubcscence un peu plus forte et plus pâle, avec moins d'éclat métallique. Antennes et pattes comme dans cette espèce, excepté que celles-là sont un pou plus courtes et ont le scape beaucoup plus robuste à la base et plus courbé, et les 2 i<^" articles du funicule à peu près égaux. — Long. 7,0 à 9,3 mill. Pour la taille il tient le milieu entre VinœnstansctVins- tabiliSj et se rapproche des 2 pour sa forme générale. Mais sa forme un peu acuminée en devant, la force de SCS squamules et de son scape et l'égalité des 2 l*^''^ ar- ticles du funicule prouvent assez que c'est une bonne es- pèce et non pas une forme locale de l'un ou de l'autre. Pmpre à Porto-Saiito, où il se trouve avec le précédent, mais plus rare. 51. L. (ATL.) INSTABILIS Wollast. Mad. 1851. 377, 288. — Cat. Madère, 115, 33 i. — Allant. 313, 80 i. Ovale plus ou moins allongé ou ovale, brun de poix ou ferrugineux, assez densément vêtu d'une pubcscence in- clinée, fauve-cendré ou un peu cendrée, qui a parfois une teinte brunâtre-doré, mais rarement mélangée de vert, llostre et prothorax comme dans le mendax, le dernier peut-être un peu plus densément, quoique aussi profon- dément ponctué. Elytres striées-ponctuées, dépourvues de longs poils additionnels, si ce n'est à l'extrémité oii il y a de très-courtes soies ou poils raides en très-petit nombre; interstries alternes plus ou moins indistinctement mar- (paetés de pubcscence concentrée, mais queiquefois si fai- XXI. lAPAROCERUS. 553 biomont qu'ils paraissent non marqucii'^s. AnLonncs et pattos comme dans le mendax, si ce n'est que le scapo n'est pas tout-à-fait aussi robuste, quoique beaucoup plus épais à la; base que dans Vincwistans, avec le 2° article du i'unicule un pou plus long que le i^*". — Long. 4,6 à 7,5 mill. Une des espèces les plus communes et des plus variables de Porto- Santo; à peine trouvc-t-on 2 inoividus pai'faiteraent semblables. Les élytres passent par tous les degrés de maarqueterie, jusqu'à la pubescence d'un cendré brunâtre uniforme. Il se reconnaît toujours du mendax et des espèces précédentes les seules avec lesquelles il puisse se confondre, par sa taille beaucoup plus petite et par le 2^ article du funiculc visiblement plus long que le i'^'". Sous ce rapport, il a quelques rapports avec Vincûnsians, mais outre sa petite taille, il en est abondamment séparé, non-seulement par la force et la courbure du scapo et par ses pattos plus courtes, mais encore par la différence de sculpture, de couleur et de forme. 52. L. (ATL.) EXCELSUS Wollast. Mad. 1851. 378, 289. - Cat. Mad. 115, 335. —Allant. 313, 865. Ovale, convexe, brun de poix foncé, densément varié d'une fine pubescence inclinée, br:.in-verdâtre ou un peu olivâtre, avec un éclat doré-terne. Antennes assez grêles et ferrugineuses ; scape très-légèrement courbé, menu à la base et brusquement épaissi à l'extrémité, i^^ et 2^ ar- ticles du funicule à peu [très égaux. Rostre court, à peine dilaté au bout, strigueux longitudinalem.ent, avec un ca- nal médian entre les yeux, quelquefois remplacé en devant par une ligne légèrement élevée, ou carène. Prothorax court, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, trans- versalement convexe au-debà, avec la marge antérieure souvent un peu élevée; densément et un peu grossière- ment ponctué et généralement plus distinctement caréné au milieu Cjue dans aucune autre espèce. Elytres striées- ponctuées ou plus exactement peut-être crénelées, dépour- vues entièrement do longs poils dressés; interstries ai ternns plus ou moins distinctement marquetés do pubescence 5oi MONOGRAPIIIR DES OTIORIIYNCIIIDES. condensée. Pattes comme dans le prôcôdent, mais un peu plus grêles. — Long. M, G à 8 mill. Var. Garni partout de soies raidcs très-courtes. On ne peut le confondre qu'avec le Schaumi, qui a comme lui les 2 1"^ articles du funicule des antennes ôgaux et en outre jusqu'à un certain point sa l'orme convexe et ovale. 11 s'en distingue par le scapc droit et plus brusquement on massue, par le rostre plus épais et moins divergent au bout, par le prothorax plus court, plus large et plus profondément sculpté, par ses élytres plus acuminées postérieurement qui, non-seulement sont plus densôment couvertes et marquetées de squamules, ont les stries cré- nelées plutôt que ponctuées, mais encore manquent tota- lement de longs poils dressés, qu'on voitsur le quart pos- térieur des espèces précédentes.* La pubescence est plus dense et d'une couleur différente, d'un brun doré ou oli- vâtre terne uniforme et sans le reflet métallique vert bril- lant qui caractérise le Schaumi. Ses habitudes sont aussi toutes diiférentes. C'est une espèce des forêts, alpine, diurne et solitaire, tandis que l'autre se trouve en société sous les pierres, sur les pentes des montagnes, et n'erre jamais que la nuit. 11 n'est pas rare au printemps dans les régions boisées de ÏMadère, en battant les feuilles des lauriers. Il s'étend de 4 à 5,000 pieds au-dessus de la mer. Sa variété représente le Cyphosceîis distorîa, insecte qui a des mœurs analogues. Elle est rare. 53. L. (ATL.) SCHAUMI WoUast. Mad. 1854. 079, 230. — Cat. Can. 115, 330. — Allant. 313, 8G8. - Force Mad. 1851. 380, 291. Ovale, convexe, brun de poix obscur, très-parcimonieu- sement varié d'une pubescence forte, inclinée, verdâtre ou vert-doré, avec un reflet métallique. Rostre moins épais que dans Vexcehus et plus divergent au bout. Prothorax ni si court ni relativement si large, beaucoup moins profon- dément ponctué et ayant sa plus grande largeur moins juste au milieu. Elytres plus nettement striées-ponctuées, subglobulcuscs et plus brusquement raccourcies par der- rière, très-distinctement parsemées de poils raides, dres- XM. LAPAROCERUS. ooo ses, surniimôraircs vers la partie postérieure; interstries alternes à peine marquetés, quoique assez distinctement clans les individus très-frais, par derrière où les squa- mules reflètent plus ou moins un éclat verdàtre-dorô. Antennes et pattes comme dans Vcxcelsus, excepté qu'elles sont un peu plus robustes, particuliôrem.ent le scape qui est aussi plus courbé et moins subitement renflé en mas- sue à rextrémité. — Long. o,0 à 7 mill. Cap de Saint-Laurent, de Madère et Pic de Castello, de Porto-Sanfo, où il est fort abondant en mai et avril. Le Forœ a été établi sur un petit individu trouvé dans une petite île, près du cap Saint-Laurent, Ilhco de Fora. 5-i. L. (ATL.) ANGUSTULUS Wollast. Cat. Mad. 1857. MG, 339 (Oiriias). — Atlant. 314,867. (Jvalc-allong'é, un pou étroit, acuminé en devant et ar- rondi par derrière, d'un noir brunâtre ou de poix, densé- sément vêtu d'une pubesconce forte, inclinée, cendrée. Antennes ferrugineux -brunâtre. Rostre grossièrement ponctué, un peu plus rétréci au bout que dans les sui- vants, avec les yeux un peu moins saillants. Protborax profondément ponctué, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur derrière le milieu. Elytres moins convexes que dans les suivants, plus rétrécics, avec les côtés plus étroits, ayant leur plus grande largeur derrière le milieu; striées-ponctuées, presque sans longs poils surnuméraires, peu distinctement marquetées. Pattes ferrugineux-lvrunâtre. — Long, 4,0 à 5 mill. Très-voisin du ventrosus, mais il en est, je crois, bien distinct. Sur la pente des montagnes, au-dessns de Funclial (Madère), sous les pierres. 55. L. (ATL.) YENTROSUS Wollast. Madère. 1854. 382, 292 fOmias). — Cat. Mad. 115, 337. — Atlant. 314, 868. Subovale, noir ou noir de poix, densément vêtu d'une pubescence forte, couchée, d'un cendré brunâtre terne. Antennes, ainsi que les pattes, d'un ferrugineux brunâtre terne, en partie plus ou moins rembrunies. Rostre court, ,-).)(» .MONOOr.AlMIlK JiKS OTIOrJiYNCHlDES. épais, groEsiorcmont ponctiK';. Yeux assez saillonls. Pro- tliorax profondément ponctué, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers ou un peu après le milieu. Elytrcs pas très-convexes, généralement avec leur plus gronde largeur un peu après le milieu, striées-ponctuées, garnies partout de poils additionnels un peu dressés, ro- bustes, excessivement courts, quelquefois à peine visibles; interstries alternes marquetés de tacbes do pubescencc condensée. — Long. .3,0 à 4,0 — larg. 2 mill. Insecte commun, sous les pierres, sur les places élevées des mon- tagnes de Madère. 11 se rencontre souvent au printemps et en lu ver à profusion, en compagnie de Allantis vespertina, Tariis Maderœ, Anthïcus Lubbocld, et certaines autres espèces. r.G. L. (ATL.'i /ENESCEN3 Wollast. Mad. 1854. 383,293 (Omias). — Cat. Mad. 115, 338. — Allant. 311, 869. Un peu plus rond et plus ovale que le ventrosia^, générale- ment plus noir de poix, avec une teinte distinctement bron- zée, assez luisant, parcimiOnieuscment vôtu d'une pubos- cence robuste, couchée, cendrée, ou d'un cendré cuivreux. Antennes, ainsi que les pattes, d'un roux ferrugineux ou presque tcstacées. Rostre et prothorax comme dans cette espèce, si ce n'est que les yeux sont peut-ctro un peu moins proéminents et le prothorax un peu plus cylin- drique, étant moins arrondi sur les côtés et pas tout-à-fait aussi large au milieu. Elytres plus renflées et plus con- vexes, ayant leur plus grande largeur vers ou juste avcint le milieu, striées-ponctuées, densémcnt garnies partout de poils additionnels dressés, assez longs, mous ou soyeux (bien plus mous et plus longs que dans le ventvosus)', in- terstries alternes à peine visiblement marquetés dans leur longueur. Pattes un peu plus robustes, comparativement à celles de celui-ci. — Long. 3,3 à 4 mill. Propre aux points^ les [ihis élevés de Madère, avec le précédent, lout nnssi commun. Il en diffère surtout eu ce qu'il est un peu plus petit, plus luisant et bronzé, son prothorax, un peu plus cylin- drique, est beaucoup plus profondément et moins densé- mcnt ponctué, ses yeux un peu moins saillants et ses pattes un pou plus rougefitres et plus robustes, los poils XXII. OMIAS. 557 additionnels dressés sont généralement plus mous et plus 57. L. (ATL.) WÂTERHOUSEI Wollast. Mad. 1854. 384, 294. PI. vu f. 8. — Cat. Mad. IIG, 340. — Allant. 315, 870. Ovale-subglobuîeux, très-convexe et régulièrement ar- qué en dessus, sans dépression à la jonction du prothorax et des antennes, noir intense, avec une teinte bleuâtre ou verdâtre à peine visible, brillant et presque glabre, fine- ment pointillé sur toute sa surface. Antennes, ainsi que les pattes, roux-ferrugineux. Rostre très-court et épais, considérablement atténué vers le bout, plus grossièrement ponctué que le reste, substrigueux longitudinalement, canaliculé au milieu. Yeux très-déprimés. Prothorax sub- conique, ayant sa plus grande largeur à la base, sans apparence de ligne dorsale, avec très-peu de squamules opalines, blanc-verdâtre ou vert-doré, semées sur les cô- tés. Eiytres renflées et convexes, ayant leur plus grande largeur vers le \^'^ quart, légèrement striées-ponctuôes, dépourvues de poils ou soies dressés, mais avec quelques squamules éparses comme celles du prothorax, générale- visibles au bout et h la base, surtout dans la région hu- mérale. — Long. 3,3 à 4,0 mill. Yar. Plus grand et plus ovale, un peu moins luisant, et les élytres plus légèrement sculptées, plutôt avec des lignes de points qu'avec des striées-ponctuées. Sa couleur d'un noir intense, sa surface presque glabre, très-polie, finement pointillée, très-convexe et en arc ré- gulier, jointe à son prothorax court, conique, et son rostre acuminé, ne permettent pas de le confondre. Pas rare sous les pierres, à des élévations intermédiaires (3 à 4,000 pieds) de Madère et Déserta grande. XSII. — ©Mli^S (wpa, épaule) (Germ.) Scli. Disp. Ciirc. 1820. 190. iOG. — Spec. Cure, n 496. — Lacd. Gen. 180. — Scidl. Otior. 50. 30. S; robs lateralis aut subsupernn, subapicalis aut submc- diann. 33. 5o8 MONOGRAPHIE DES OTirmiIYNCIIIDES. Kûstriim longius, crassum, supra plaiium aut impressum aut olevatum. Thorax longitudinc parum latior. Elytra subglobosa aut ovata aut oblonga. Corpus glabrum aut pilosum, nitidum aut opacum. Fcmora mutica, unguiculi connati, (uqualcs aut uno dcfi- cicnto. A])dominis sogmentum 2"'" alilice angulatum sequcntibus longius. Le genre Omias renferme des espèces moins homogè- nes que le genre Barypeithes, et ce qui le caractérise sur- tout, c'est le manque des caractères de ce dernier. Plu- sieurs espèces, telles que rufîpes, molHnus, ont une grande ressemblance avec les Mylacus. Les scrobes antennaires sont arrondies comme dans les MyldCKS', placées non en dessus du rostre mais tout-à-1'ait ou presque latérales comme dans les Barypeithes, elles ne sont pas nettement courbées en bas. Le rostre est épais, plus long que dans les Mylacus, plan en dessus ou en- Ibncé, ou élevé entre les antennes (forticornis). Antennes d'ordinaire grêles, avec le scape faiblement courbé, et la massue courte et pointue, seulement le forticornis les a plus robustes avec la massue plus obtuse. Prothorax toujours plus large, mais non 2 fois aussi large que long, arrondi sur les côtés et plus ou moins luisant, rugueux seulement dans le forticornis. Elytres tantôt en ovale court et très-convexes, tantôt allongées {concinnus, metalîicuSj forticornis)', glabres et très-luisantes, ou avec des poils espacés, ou avec une double pubescence {motUnus), ou simplement garnies de courtes soies (forti- cornis). Cuisses inermes ; tarses avec 2 ongles soudés, seulement avec un [Hanaki). 2^ segm.ent abdominal plus long que les 2 suivants ensemble et sa suture avec le l^"" anguleuse. Schœnherr a étalili le genre Omias, dont le nom est dû à Cermar, en 1826, dans sa Bispositio systematica, et l'a partagé en 4 races d'après la forme dos antennes. Plus tard, dans son 2^- volume des Gênera et species CurcuHoni- dum, il y a substitué une autre division, basée sur la pré- sence ou l'absence de l'écusson : méthode qui n'est pas XXH. OMTAS. nli!) plus naturelle que la i''^ La i^" race surtout est formée d'éléments hétérogènes. Des 19 espèces c[u'elle comprend, 9 appartiennent au genre Mylacus, 3 aux Platytarsus {hir- siitulus, viUosuhis et pruinosus), 1 {rufwoïlis) aux Barypei- thés, et G {mfipes. Bohemamd, strigif)'ons, moUinus, gracili- pes et nigicoïlis) aux Omias. La 2"- race est beaucoup plus homogène, car à l'exception de G qui appartiennent an genre Omias, tous les autres sont de vrais Barypeithes. Les G espèces cVOmias do la 2^ race sont nitidus, co7icin- mis, parvuhis, sericeus, ohlongus, forticornis, qui avec les 0 de la \^^ race font 12, dont la moitié ne sont que des sy- nonymes. Ainsi, le genre Omias, qui pour Schœnherr se compose de 36 espèces, se répartit on 4 genres : 9 Myht- nis, 3 Ptatytarsus, 12 Barypeithes et 12 Omias. Des espèces publiées depuis Omias ham^atopus Rosh. et indutus Kies^Y. appartiennent aux Mylacus; 0. cinerascens Rosh., curmîjvums J. Duv., montanus Ghevrol., aux Bary- peithes; validicornis Maîrkel, Raymomli , Marqueti Gaut. Des G. mandibularis Chevrl. et Hanaki Friv., aux Omias, les 4 l*''"^ comme synonymes. Probablement il faut ranger parmi les Omias, 0. nigifrons et iJIotus Hoch., ainsi qu'in- fîatus Kolent.; au contraire, ehngatus Hoch. parmi les Sto- modes. — Mais à quel genre se rapportent 0. interpimcfa- tus de Baschirie et scahripennis de Turcraenie (Ménét. Ins. Lehm. Pet. viii 1849. p. 200), c'est ce qu'il est difficile de dire, parce que les scrobes ne sont pas décrites. Gepen- dant le 1^"" paraît être un Omias, parce qu'il ressemble au Bohemanni; le 2^, si l'on considère les granules pointus des élytres, est probablemiOnt un Oîiorhynchus, quoiqu'il puisse être tout aussi bien un Omias ou un Barypeithes. Omias tessellatus Brul. Ganar. 1838, 71, appartient, selon toute apparence, ainsi qu'O. veutrosus, œnescens, Water- housei, angustidus Wollst. au genre Laparocerus. 0. crinitus Rodt. Hugels Kaschmir iv Ih'iO, n'est pas un Omias, mois doit se placer parmi les Cyphiccrides. Kraatz a reconnu (Stett. Zeit. 1850. 179) que VO.neglectus Bremi (Stctt. Zcit. 18o.'). 200) est identique au Liosomus oudulus. Omias lepi- dotus Perris (Soc. Ent. France 183G. 190), ne peut pas être un Omias à cause de sa squamosité dense. Il est fort difficile de reconnaître si c'est un Plafytarsiis, un Btorhns :>C)0 MONOCnAPlIIE DES OTmrjIYNCIIIDES. ou même un Foucartia, ou pcut-ôtro le Sciaphihis beJhis Rosenlî., car la description ne nous dit rien de la forme des scrobos. Des noml)reuses espèces de Schœnherr, il n'en reste donc que 0 de valides; des 8 publiées depuis, 5 n'étant que des synonymes, il en reste 3 dont 2 encore douteuses; Scidlitz en décrit 3 nouvelles, ce qui en porte le nombre !n(nl ;H2. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPECES. A llostre non élevé, protb.orax plus finement ponctué. ]> Elytres glabres, très-luisantes. C Tarses à un seul ongle; rostre un peu dilaté vers Tcx- trémité, sillonné jusqu'au front; épaules nulles. 1. Ilanaid Friv. Hong. C Tarses à 2 ongles ; épaules arrondies. D Rostre rétréci à la base, beaucoup plus étroit que la tôle. Ecusson non visible. 2. rufuHpes {rufipes Bobm.. S.) Carint. D' Rostre non rétréci à la base ; écusson visible. E Rostre atténué vers l'extrémité, convexe, impres- sionné seulement au bout. o. nitidus Bbm. S. R^ E' Rostre peu dilaté vers l'extrémité, avec une im- pression limitée par un rebord aigu. 4. micans Scidl. F^ B' Elytres pubescontcs. C Front non strigueux. D Rostre séparé du front par une impression trans- verse; pubesccnco fine couchée. 5. cypricus Seidl. Cyprc. D' Rostre contigu au front; pubescencc dressée ou double. E Corps allongé, elytres oblongues, pubescence sim- ple ou peu élevée. F Scrcbes latérales, elytres luisanlos métalliques. 6. metalHcus {metallestens Seidl.) Sic. Alg. F' Scrobes presque supérieures, elytres assez lui- santes. 7. parrvJus Blim. S. FI. XXII. OMIAS. 861 E' Corps ovale, élytrcs subglobulcuscs, pubcsconce double couchée et dressée. 8, moUinvs Bhm. S. A S T. G' Front strigueux. 9. strùjifirnis Gyll. S. R,". A' Rostre muni d'une élévation triangulaire ; prothorax très-densémcnt ponctué-ru gueux. m. forticornis Bohm. S. A R^. Les espèces du genre Omias ne sont pas aussi orientales que celles du genre MyhiŒs; à l'exception du nitidus elles sont toutes propres à l'ouest de la Transylvanie, cepen- dant 2 espèces méridionales s'étendent jusqu'à la France {concinmts et inîmns), et 2 [forticornis et moUinus) plus sep- tentrionales c[ue la Hongrie, sont répandues par toute l'Al- lemagne, et la dernière jusqu'en Norwége. 1. OMlÂS HÂNAKI Friv. Jalirb. Ungar. Akad. in Pestli. 18G0. 205, PL n f. 7. — Sellemzô adatok Magyaras zâg fauna jalioz. — Malé- riaux pour la faune de Hongrie. — Seidl. 53, 1. Ressemble assez pour le faciès, par ses élytres convexes et fortement arrondies, à quelques espèces du genre My- hicus ; cependant l'extrémité de ses élytres allongées en arc l'en éloigne beaucoup. Il se reconnaît à l'absence to- tale de saillie humérale et à ses tarses uniongulés. Ovale, entièrement d'un poli luisant, glabre, d'un rouge brun plus clair ou plus foncé, avec les pattes tou- jours claires. Rostre assez long, à peine plus étroit que la tête entre les yeux, plus large au bout, un léger enfon- cement remonté de l'extrémité jusque sur le front. Scro- bes tout-à-fait latérales, superficielles et nulle part bien limitées. Prothorax petit comparativement aux élytres, un peu plus large que long, fortement arrondi sur les cô- tés, avec des points épars très-fins. Elytres sans traces de saillie humérale, l'ovale régulier qu'elles forment est tronqué à la base et un peu pointu au bout; fortement convexes et finement striées-ponctuées. Cuisses fortement renflées en massue. — Long. 3 mill. Ilonûnie, Rokovine. ri62 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. 2. OM. RUFULIPES-rw/?pes Bohm. Sch. Cure, ii 183i. 500. — Seidl. Otior. 5i. 2. Très-distinct par son rostre élégant, qui se rapproche de celui du Bar. Companyoni. Ovale, entièrement glabre, finement et vaguement ponctué et très-luisant. Rostre brusquement rétréci au devant des yeux, et là de moitié moins large que la tête derrière les yeux; il est aussi en dessus tout au-devant des yeux, un peu enfoncé, de sorte qu'il y a un étrangle- ment distinct; la légère élévation qui se trouve au de- vant de l'étranglement est un peu resserrée de chaque côté par le rebord supérieur des scrobos, et légèrement cannelée en dessus; scrobes latérales, limitées distincte- ment seulement par en haut. Prothorax aussi long que large, plus rétréci par devant que par derrière, fortement arrondi après le milieu, finement et pas densément ponc- tué. Ecusson invisible. Elytres ovales, avec les épaules arrondies, marquées, assez fortement striées-ponctuécs. Pattes rouges; cuisses fortement renflées en massue. — Long. 3 mill. Carniole, Galicie. Paraît très-rare. 3. OM. NITIDUS Bohm. Sch. Cure, vu 1813. 138, 28. — Seidl. 55. 3. Ressemble au rufipes, mais plus allongé et pas si atté- nué par devant, parce que le prothorax et le rostre sont plus larges. Encore plus voisin du suivant, il n'en dif- fère que par le rostre. Cet organe est rétréci jusqu'au bout, convexe en dessus avec les arêtes arrondies, légère- ment canaliculô seulement au bout, finement ponctué et assez fortement luisant, ainsi que la tête, qui est forte- ment convexe entre les yeux. Prothorax un peu plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, à peine plus rétréci vers l'extrémité que vers la base, assez den- sément et très-iinement ponctué, de sorte que le luisant n'est pas affaibli. Elytres un peu allongées, finement striées-ponctuées, très-luisantes, glabres. Pattes rouges, cuisses pas très-fortement renflées en massue. — Long. 3 mill. Hal)ite la Crimée et la Russie méridionale, et paraît moins rare que le préeédenl. XXII. OMIAS. 303 4. OM. MICANS Seidl. OLiorli. 1868. 55, ^i. Ressemble fort au nitidus, seulement son pro thorax est plus large et ponctué aussi fortement que ses élytres ; mais c'est surtout son rostre qui le distingue : cet organe est court, peu plus étroit que la tête et un peu élargi tout- à-fait à l'extrémité, parce que les ptéryges ne sont que peu saillantes ; fortement ponctué en dessus et impres- sionné dans toute sa longueur, avec les arêtes latérales tranchantes, lesquelles forment en haut la limite des scro- bes et vont jusqu'aux yeux. Cette disposition le place après le genre suivant, cependant il n'y a aucune portion des scrobes infléchie et elles ne sont bien limitées qu'à leur bord supérieur. Ovale-oblong. Prothorax large, beaucoup plus large que la moitié des élytres, mais pas beaucoup plus court que large, plus rétréci par devant que par derrière, pas for- tement arrondi un peu après le milieu, fortement mais pa^ densément ponctué, de sorte qu'il est très-luisant, en outre garni de petits poils blancs et serrés épars. Elytres un peu parallèles sur les côtés, assez aplaties, fortement striées-ponctuées et très-luisantes. Pattes rouge-brun avec les cuisses plus foncées. — Long. 3 à 3,5 mill. France méridionale, Hyères et Saint-Raphaël. 5. OM. CYPRICUS Seidl. Otiorli. 1868. 56, 5. Ressemble au metaUicus, dont il se distingue par sa pubescence toute luisante serrée ; par une légère impres- sion transverse entre le rostre et le front ; cependant la tète est en ce point large et non rétrécie comme dans les forticornis et rufaUpes, qui ont une semblable impression transverse. Ovale-oblong, luisant. Piostrc à peine aussi long que large, faiblement rétréci en dessus par devant et aplati; scrobes au bout du rostre tout-à-fuit latérales, petites, superficielles par derrière, leur bord supérieur un peu convexe. Scape des antennes légèrement arqué, les 2 1^" articles du funicule presque d'égale longueur. Yeux assez fortement saillants. Prothorax plus large que long, un peu arrondi latéralement, assez grossièrement et densément :i(U' MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. ponctué, avec un l'ort ôclat métallique ainsi que les ély- tres. Ces dernières ne sont que môdiocrcment convexes et comme le prolhorax, assez densément vêtues de fins pe- tits poils très-seiTÔs. Ongles renflés à la base et serrés l'un contre l'autre. •— Long. 3,îJ à 4 mill. Chypre. G. OM. METALLICrS. — metalkscens Seidl. Otiorh. 1808. 57, 0. Tient le milieu entre le précédent et le suivant, par son grand éclat, joint à une pubescence c.ssez longue. 11 res- semble pour L l'orme au nitidus, mais il est plus voisin du micans, par la forme du rostre, et se distingue de tous par son grand éclat métallique un peu verdàtre. Ovale-allongé, bronzé-luisant, pubescent. Rostre plus étroit que la tête, aussi long que large, assez parallèle, avec des arêtes distinctes, plan en dessus, ridé-ponctué ; scrobes latérales arrivant seulement jusqu'à la hauteur du milieu de l'œil, pas profondes et de moindre extension. Eutre les yeux, un point profond. Prothorax beaucoup plus large c{ue long, assez fortement arrondi sur les cô- tés, profondément et assez densément ponctué. Elytres ovoles, avec les épaules arrondies, environ de moitié plus longues que larges, distinctement arrondies, environ de moitié plus longues que largos, distinctement arron- dies sur les côtés, finement striécs-ponctuéos, garnies de poils gris, d'un luisant métallic[ue, un peu espacés. — 3,0 miil. Sicile, Alger. 7. OM. PARYULUS Dolim. Scli. Cure, n 183-1. 509, 20. — co?icin- nus Bohm. Sch. Cure, u 1834. 508, 119. — sericeus Bolim. Sch. Cure, vu 1843. \:][),îl9. — ohIoiHjus])o\\m. Sch. Cure, vu 18-13.141, 33. — Itaijmonili Gant. An. Soc. Eut. Fr. 18G1. 98. — Marqueli Gaut. An. Soc. Knt. Fr. 18()3. 489. — niotidibukiris Chcvrl. Grén. Catal. 18G3. IGG. Très-distinct par ses antennes rapprochées sur le ros- tre, et se distinguant par là de toutes les espèces du genre qui lui ressemblent. Ovale-allongé, un peu opaque, peu densément garni d'une courte pubescence soyeuse. Uos(re très-court, nusr-i XXII. oMiÂs. :;(i5 Jargo que la, tèlc, peu rùtréci oL arrondi par devant, sans arèlû tranchante; densrnicnî, ponctue, avec une ligne mé- diane enfoncée (qui s'élargit vers le bout) et échancré de chaque côté par les scrobes se rapprochant l'une do l'au- tre. Celles-ci sont visililos d'en haut, cependant elles sont en même temps latérales; car la portion du rostre qui leur sert de limite en dehors n'est pas visible. Front pour l'ordinaire marqué entre les yeux d'une fovéole bien dis- tincte. Prothorax pas beaucoup plus étroit que les élytres, un peu plus large que long, assez fortement arrondi sur les côtés, densôment ponctué et pulicsccnt. Elytres assez étroites, tantôt 2 fois aussi longues que larges, tantôt plus courtes, aussi larges à l'épaule qu'au milieu, par là même avec, les cotés assez parallèles et les épaules obtu- sément arrondies, iinement striées-ponctuécs et plus ou moins pubescentes, poils à domi-écartés. Pattes brun- rouge, avec les cuisses fortement renflées en massue, sur- tout les antérieures. — Long. 2 à 4 mill. Cette espèce a été décrite sous 4 noms différents par Schœnherr, sous 2 par M. Gautier des Cottes, et sous un un 7'^ par M. Chevrotât, comme l'a bien fait remarquer M. Seidlitz et avant lui M. Aube. (Voir Soc. Eut. Fr. 186i. 5Si, et Abeille.) Répandu dans les contrées méditerranéennes; dans le sud de la France, où il est commun par places ; dans l'Italie septentrionale jasqu en lUyrie ; on le trouve quelquefuis en société avec des fourrais et notamment Pliei- dole merjacephcda. 8. OM. MOLLINUS Bolim. Scli. Cure, n l83i. 501, 11. — Seidl. Otiorh. 59, 8. — Dohemamii Zett. îns. Lapip. i 1838. 188, 13. — Bohm. Sch. Cure, vu 1843. 130, 11. Se distingue par la double vcstiturc de ses élytres, ana- logue à ce qu'on voit dans le M'jlacus rhinoJophus. Son fa- ciès le rapproche également du genre MyJacus, mais les élytres sont plus allongées, plus aplaties et terminées en pointe par derrière. Ovale, assez opaque, pubcRcent. Rostre assez long, presque parallèle, et peu plus étroit que la tète, plan en dessus, un peu impressionné par devant, Scrobes latéra- les, limitées supérieurement par une arête tranchante. 560 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. Yeux déprimés, ce qui fait paraître la tête étroite. Pro- thorax environ de moitié plus large que long, légèrement arrondi sur les cotés, assez densément mais pas profon- dément ponctué, densément pubescent de gris. Elytres fortement arrondies, plus de 2 fois aussi larges que le prothorax et seulement de J/3 plus longues que larges, fortement convexes, en pointe par derrière, profondément striées-ponctuées, densément pubescentos de gris et gar- nies en outre d'assez longs poils dressés. Pattes brun- rouge, comme les antennes, avec les cuisses fortement renflées en massue. — Long. 2,5 à 3,.') mili. Servie, Allemagne, Suède. 0. OM. STPdGIFRONS Gvl. Scli. Cure, n 1834. 503, 9. — Seidl. Olior. 59, 9. _ ? inllatus Kolcn. Bul. Mosc. 1858. 421, 521. Très-rcconnaissable à sa tète et h son rostre strigueux, en quoi il se rapproche seulement du suivant, qui n'est peut-être qu'une de ses variétés. Ovale, assez luisant. Tête et rostre de même forme que celui du imrvulus et a également les scrobes fortement enfoncées et visibles d'en haut; cependant leur limite su- périeure est en haut plus aiguë et non arrondie. Prothorax densément et assez grossièrement ponctué, environ de moitié plus large que long. Elytres 2 fois aussi larges que le prothorax, fortement convexes, profondément striées-ponctuées , finement pubescentes de poils gris écartés. — Long. 3,5 mill. Var. a. La petite forme, qui a été souvent envoyée do Kiew par Hochhuth, et se retrouve en Autriche, s'éloigne du type, en outre de sa taille moindre, par les antennes proportionnellement plus longues et dépassant le milieu du corps, par le prothorax un peu plus long, plus gros- sièrement ponctué, par l'éclat plus fort et les poils plus longs et écartés des elytres. Russie méridionale. ?N'ayant eu sous les yeux que le type de Schœnherr, qui égale les plus grands mollimis, et dont la provenance est incertaine, je ne puis juger si l'espèce varie. Rien ne s'oppose h ce que VinlJatus s'y rapporte, si ce n'est que XXII. OMIAS. 567 Kolcnati dit en propres termes que Schœnherr lui-même l'a regardée comme une espèce distincte. Voici, du reste, la description : OM. INFLÂTUS Kolenat. Melet. Bul. Mosc. 1858. 421, 521. Ovale-oblong, brun obscur ou brun. Antennes, pattes et élytres testacées. Tète striée-aciculée longitudinalement, ainsi que le rostre, qui est impressionné dans sa lon- gueur. Prothorax de la longueur de la tète avec le rostre, densément ponctué-rugueux. Elytres globuleuses -oblon- gues, profondément striées-ponctuées ; interstries lui- sants, garnis de soies flaves dressées ; cuisses postérieures inermes. — Long. 3,1 — larg. 1,7 mill. Caucase. 0\ OM. RUGOSIFRONS. — rucjifrons Hochh. Bul. Mosc. 1851. 52. - Seidl. Otiorh. 18C8. GO. Je ne puis prononcer, d'après la description, si le nigosi- frons est une espèce distincte ou seulement une variété du stiigifrons. En tout cas il en est très-voisin et je ne trouve que les difiérences suivantes : « Les élytres sont seulement de moitié plus larges que le prothorax, les stries sont fortes et profondément ponctuées en devant, devenant plus légères et à peine ponctuées par derrière. » L'insecte est aussi un peu plus allongé et plus étroit; peut-être est- ce un cf du strigosifrons, type que Hochhuth n'a pas connu. Les autres différences (le prothorax plus finement ponctué et un léger étranglement au bord antérieur) que l'on trouve dans le rugosifroiis, deviennent plus légères, si on le compare avec la var. a. De la couleur et de la taille de l'O. brunnipes 01. ou de hoJosericeus Dabi, et poHtus UUr., mais facile à distinguer de ces espèces et de toutes celles de la 2^ division de cotte famille, d'après Sch. par le large sillon de l'extrémité du rostre, et le front densément strié-ridé longitudinalement. 11 ne peut se confondre avec le strigosifrcms qui présente une semblable strigosité sur le front ; il en diffère par une autre forme, le prothorax bien plus finement ponc- tué, etc. Brun do poix clair, prothorax un peu plus clair, tête "iOS MONOGRAPHIE DIS OTIORIIYNCIIIDES. plus lûRcée, yeux Loul-à-iaii noirs, scapc des anlonncsuii peu plus clair que le funicule, massue rouge-jauiiAtro, élytrcs et pattes d'un marron pâle. De fins poils tomen- tcux mous, garnissant fincmont tout l'insecte ; cependant ils sont pour l'ordinaire usés. Front presque plan, et, comme le rostre, densômcnt et finement strigueux, ridé lougitudinalcment. Yeux globuleux et médiocrement sail- lants. Rostre court, élargi au bout, et Ibrtement sillonné en ce point; ce sillon est large et profond entre les an- tennes, plus étroit et plus léger par derrière, formé par le bord supérieur do la scrobe fortement élevé. Antennes insérées au bout du rostre, scape médiocrement arqué et fort épaissi au bout, 2° et 3° articles du funicule obconi- ques et d'égale longueur, tous les suivants beaucoup plus courts que larges, presque lenticulaires, massue ovale en pointe. Protborax fort convexe, médiocrement arrondi sur les côtés, un peu plus étroit par devant que par derrière, largement mais très-faiblement étranglé, derrière le bord antérieur, avec des points fins assez serrés. Elytrcs beau- coup plus longues que la moitié antérieure du corps, et de moitié plus larges que le prothorax, ayant leur plus grande largeur près de l'extrémité arrondie, un peu ré- trécies par devant, fortement arrondies sur les cotés, fai- blement sur le dos; leurs stries longitudinales faibles, régulières, sont plus larges et un peu plus profondes par devant, plus faibles par derrière, fortement et profondé- ment ponctuées par devant, points à peine visibles par derrière ; interstries presque plans, paraissant ridés trans- versalement h un fort grossissement, finement et densô- mcnt ponctués on dehors et avec de petits points encore plus forts. Cuisses inermes ; jambes antérieures très-lé- gèrement arquées, postérieures droites. — Long. 3 mill. Cnmé{\ 10. OM. FORTICORNIS Bolim. Sch. Cure, vu 18 i3. U2, 35. — Scidl. Olioiii. 18G8, GO, 10. — gracilipes Bolim. Scli. Cnrc. il 1834. 505, l'^. — ruq ko] H s Bohm. Sch. Cidc. vu l8-i3. 131, IG. — vnlidicoriiis (Germ ) Micrkcl Gcrm. Zcils. Eut. v 184-1. 250, 220. Le furticornis est distinct par Télévation sur le rostre et lo protlinrax finement rugueux. Ovnle-oblong, brun. XXll. O.MIAS. .iliil o[)aquc. Le rostro est un peu impressionné au devant des yeux, puis fortement élevé, l'élévation triangulaire, lui peu comprimée de chaque côté par les gramlcs scrobes. Les antennes sont épaisses, avec le scape courbé, le i'nni- culo plus menu à la base, devenant plus gros vers le bout. Le prothorax environ de moitié plus large que long, den- ment et finement rugueux, tout-à-fait mat. Les élytres environ de un tiers plus larges à 2 fois aussi larges que le prothorax, avec les épaules .distinctement arrondies; obtusément arrondies par derrière, profondément striées- ponctuées, les interstries un peu convexes, avec des ran- gées irrégulières de petites soies blanches dressées. — Long. 2,0 à 3,0 mill. Le cf a les cuisses fortement en massue et est d'une forme plus étroite avec le prothorax plus large, la Q '^ les cuisses légèrement en massue, les élytres larges et le prothorax plus étroit. Le gradiipes Sch., d'après le type, se rapporte ici; toute- fois, il n'est pas possible de l'identifier avec le (jradUncs Panz. (Fn. Germ. lvii 18) cité par Schœnherr, car il at- tribue à celui-ci : autcnnis glabris et îhorace punctis phirimis^ viinulùi: la ligure représente également des points distincts écartés sur le prothorax, qui n'existent pas dans notre espèce. Sur ce fondement et parce que Schœnhcrr ne donne qu'une die.gnose courte et pas très-exacte de son gradiipes^ je n'ai pu admettre ce nom, quoique le plus ancien, nrais celui qu'il a donné dans le tome vu où il est très-recon- naissablc. La description se rapporte à un cf , tandis que le validicornis Mœrk'.A est une Q. Enfin le rugkoUis se rapporte ici d'après l'exemplaire original de la collection Chevrotât. Le forticoniis est très-iépandii en AlUmagne, Saxe, Bavière, Aii- hiclie, Tluii'inge. Trouve en gi'and nombre sous les pierres, près do Lëbau; assez souvent dans les fuurmiliôi'es en particulier de la Formica fuliginosa. La var. a est peut-être une espèce distincte; mais je ne liuis rétablir sur un seul exemplaire qui m'est connu (de Ihitoum), quoiqu'il s'éloigne beaucoup, surtout par la hue pubescence des élytres, le luisant plus fort, la forme ;i70 MONOr.UAl'HlE DES OTIOUIIVXCHIDES. arrondie, ainsi que le l'uniculc peu plus mince à la base. — Long. 2,2 mill. Il est possible que Villotus Hochliuth (Mosc. Bul. 1847. o02, 118) se rapporte ici, parce qu'il a l'élévation entre les antennes; le prothorax linement strigueux indique cependant une ibrme anormale qui n'est pas trop en con- tradiction avec la fine rugosité du forticornis. Voici la diagnose de Kolenati, Melet. Bull. Mosc. 1858. oVt, 52o. Ovale-ùblong, brun de poix, antennes, extrémité de l'abdomen et pattes d'un roux testacé. Front assez con- vexe, finement et densément ponctué-rugueux. Rostre court, avec une impression transverse, élevé en triangle au bout. Prothorax peu convexe, un peu plus court que large, peu dilaté sur les côtés, finement substrié-rugueux longitudinalement. Elytres striées-ponctuées, densément garnies d'une couche de squamules; interstries hispidcs. Var. Elytres plus ou moins dénudées, roux-testacé, prc- thorax avec une impression siibapicale. Ressemble beaucoup au parviàus et môme à Vinfhitut<, il en difl'érc par son écusson distinct, son prothorax trans- verse, et par sa vestiture squomuliforme. ïranscaucasie. XXIBS. — lêABllPEITSSES ([Îa;:-j7:-i0rj:, lanlif à parailre) J. Dav. Gcii. Cok'up. 1853. 13, i>l 6/'s. — Seidl. Oliorli. 18G8. 31. Scrobes latérales, bord intérieur défléchi, portion juxta- marginalo plus profonde, siilciforme. Rostre à peine plus long que large ou très-court. Prothorax plus large ou aussi large que long. Elytres globuleuses, ou ovales, ou oblongues. Corps glabre ou velu, luisant. Cuisses en massue, mutiques ou déniées, jambes droites ou courbées, ongles soudés, égaux. 2*^ segment de l'abdomen anguleux en devant, plus long (jue les suivants. Le genre hanjpciihcs cumpreu'l des espèces très-seni- XXIII. BARYPËITHES. o71 blables, dûiit les 2 l"s soûles ont un fuciès un puu diffù- rcnt, car leurs élytres se rapprochent de la forme sphé- rique, tandis que c'est la forme oblongue qui est la règle. Le rostre a la structure assez uniforme, pour l'ordinaire aussi long que large, très-court seulement dans le dernier groupe. Les scrobes sont toujours triangulaires, devenant plus superlicielles vers les yeux, le bord supérieur tran- chant et élevé, arrivant souvent jusqu'aux yeux (peUucidus, moUicomiis), mais quelquefois pas même jusqu'au milieu du rostre lsuîcifrons,cinemsceiis), le bord inférieur toujours courbé par en bas (quelquefois presque perpendiculaire- ment), plus ou moins tranchant, la portion de la scrobe, placée près de lui, enfoncée comme un sillon plus ou moins distinct. J'appelle cette portion recourbée « sillon anten- naire » par opposition aux scrobes. Le prothorax est pour l'ordinaire plus largo que long, seulement aussi long que large dans curvimamis et indigens^ très-court dans glomus et sakatifrons. Les élytres sont presque toujours allongées, seulement (jlvmus et virguncuJa ont une forme qui se rap- proche de celle des Mykicus', elles sont des plus allongées dans le riiiTintanus] elles sont toujours luisantes et ou entiè- rement nues ou couvertes de poils fins. Les pattes ont les cuisses dentées seulement dans le glomus et le Chcvrolati ; du reste elles sont toujours inermes, mais fortement en massue, souvent particulièrement épaisses, dans les cf. Les jambes antérieures présentent quelques variétés; elles sont dans les cf de quelques espèces très-fortement cour- bées, plus légèrement dans d'autres et dans le reste eniin échancrées en arc intérieurement, et assez semblables dans les 2 sexes. Les tarses ont 2 crochets d'égale lon- gueur, soudés à la base. La couleur varie dans tout l'in- secte, d'après la coloration des individus, du brun clair au noir, et dans la description des espèces devient com- plètement sans importance. Le genre Barypeithes a été établi par J. Duval pour une nouvelle espèce, rufipes, qui fut Ijientôt reconnu par Jekel pour cLre VOmias sukifiwis Sch.; ce dernier entomologiste a reconnu que les différences énoncées par J . Duval étaient sans valeur, mais que l'espèce api)artenait au genre Omias. Malgré cela, Lacordaire a re[)orté le genre loin des Oinùii^.. 572 .AIO.NOGI;A1'111E 1)E6 oïiouiiynciudes. dans les Bradu/deridcs, mais a donné une description des scroljes qui s'éloigne tout autant de la description et de lu ligure de Du val (luc de la nature. VOmias sidcifiom de Scliœnherr ne s'éloigne pas essen- tiellement pour la l'orme des scrobcs d'un grand nombre d'autres espèces iVOmias; et si on le prend comme type d'un genre particulier « Barypeithes, » il faut y rnpporter un grand nombre des espèces du genre Omms de Schœnh. et en particulier presque toute la 2° division, à l'exception de 0 {nitidiis, concimius, parvulus, seHceus, ohhmijns^ fovti- coi'im), qui se rapportent au gciirc Omias restreint, yvec l'adjonction du rufiœUis de la l*"" division. Des J2 espèces de Schœnherr appartenant au genre Barypeithes, 4 sont synonymes (riificoUis, subnitidus^ punc- tivostris, eboiinus)] d'un autre côté 3 ont été décrites sub- séquemmcnt ; cinerascens Rosh., curvimanus Duv., et mon- tanus Chevrl. (ainsi que Barypeithes rufipes Duv. et meridio- mdis Muls., qui ne sont que des synonymes), et enfin ['■> nouvelles espèces [globus, virguncida, styriacus, violatus^ scyd- mœmoides), de sorte qu'il y en a IG de connus actuellement. A Elytres globuleuses, 2 lois plus larges que le prothorax et davantage. 1^»" groupi:. B Cuisses en n:iassue anguleuse, feubdentées; ély très pas plus longues que larges, arrondies par derrière ; yeux scrni-globuleiix, saillants. i. fjiomifs (globus Soidl.) Transyl. B' Cuisses mutiques, plus fortement courbées en dessus; ély très un peu plus longues que larges, brièvement acuminées en rostre au bout. 2. virfiuncida Seidl. A Carn. A' Elytres peu convexes, pour l'ordinaire allongées. B Uoslre un peu plus long ou plus court que large. ^° GROUPE. C Scape à peine plus court que le funicule sans la mas- sue; partie déflécbie des scrobes moins profonde. D cf Jambes antérieures fortement courbées. E liostrc fortement courbé en dessus ; cuisses anté- rieures dentées. ù. Chevruhdi Bobni. Scb. A Transvl. XMIi. DARYPElTilES. ol.i E' Iioslru non courbô en dessus; cuisses nuUiques. F c' Cuisses anlérieures et intermédiaires ibrleoienl renflées; prothurax large. 4. pdhicidas Bohm. Sch. 1*' A. F' çf Cuisses non renflées. G El vires nues; cf jambes antérieures très-fbrte- menL écbancrécs en dedans, moins courbées en dehors. 5. montosus Cbcvrol. F A. G' Elytres garnies de poils courts ; cf jambes an- térieures très-fortement courbées en hameçon. 6. styriacus Seidl. Styr. G'' Elytres hérissées de poils plus longs ; o^ jambes antérieures échancrées surtout en dedans. 7. viokitus Seidl. F^ F" çf Cuisses antérieures seulement renflées; pro- thorax un peu plus long que large. 8. eurviimnais J. Dav. F^, D' (j Jambes antérieures peu courbées ou droites. E Piostre assez grêle, étroit à la base. 9. Coiupasii/oni Eohm. Sch. Pyr. E' Rostre anguleux, plan en dessus. F Piostrc aussi long ([ue large. G llosire distinctement dilaté au bout, plus étroit au milieu, plan en dessus. H Elytres garnies de poils plus longs, redressés; très-petit. iO. scydmœnoides Seidl. Apenn. H' Elytres nues ou garnies de petits poils couchés. 11. bnumipes 01, F A. G' Rostre non dilaté au bout, large, un peu courbé en dessus. 12. moJlicomus Ahr. A. F' Rostre plus court que large ; très-petit. IZ. tenex Rohm. Sch. A. V Scape distinctement plus court que le funiculo sans la massue ; portion délléchic des scrobes profonde, luisante, perpendiculaire; prothorax aussi long cpae large. U. indigens Rohm. Sch. Port. Piostre très-court, ample; partie déflôchie des srobes distinctement limitée. 3*^ groupe. 1 Rostre sillonné; pvothorax transversc. 15. sidcatif'i'ons (sulci Irons Rohm. Sch.) F. L\Vri;iLL):. — l'SlH, Seiilciiiluc. 34 l'tl'k MÛNUGllAl'llIl': DES ÛTIOiaiVNClllDES. C ilostrc non sillonné, ornô au bout d'une crôte trans- verso. cour.bée; prothorax un peu plus court que large. 18. cinerascens Rosh. E. Los Barijpeithes sont répandus dans l'ouest de l'Enropo, contrairement à ce qui a lieu pour les Omias et Mylaciis, On n'en connaît pas qui se trouve à l'orient de la Tran- sylvanie, et ce pays n'en psssède que 2 {glomus et Chevrolati), l'Aulriche en compte G {virfjuncula, Chevrolati, styriacus, brunnipes, mollicomus, tenex), l'Allemagne, nord et ouest de la }3ohêmc, '6 (les 3 derniers avec pellucidus et moidosus), la France 7 (les deux derniers avec brunnipes, violatus, cur- vimanus, Company oni , sidcifrons), l'Espagne 3 {indigens, mlcifrons, cinerascens), l'Italie supérieure 2 {raollicomvs, scydmœmoides). Les espèces vivent dans la mousse ou le gazon court ; quelques-unes en compagnie avec les four- mis {peUucidas, tenex). I"' GROUPE. i. CAR. GLOMUS. — globus Seiill. Oliorli. 1808. 65, 1. Le glomus ressemble beaucoup pour la forme au Mylacus scminulus, mais il le dépasse ordinairement en taille, et il se distingue de suite par une structure tout autre du rostre. Globuleux, luisant, garni en dessous et sur le protborax de poils blancs. Yeux semiglobuleux. saillants. Le rostre est large et court, plan en- dessus; les scrobes sont super- liciclles, bordées seulement d'aretcs arrondies, dont la supérieure courte, l'inférieure obliquement dirigée sous les yeux. Les antennes sont rouges, courtes et épaisses, le d^i" article du funiculo plus long que les 2 suivants en- semble. Le prothorax est transverse, 2 fois aussi large que long, assez fortement arrondi sur les côtés, presque aussi large en devant qu'à la base, grossièrement et assez densément ponctué, tout velu de lins poils blanchâtres serrés (comme le dessous, y compris les jambes). Les ély- tres aussi larges que longues, arrondies par derrière, très-convexes, presque globuleuses, finement striées- 1 Huées, fortement luisantes, peut-être aussi velues de XXIII. DARYPEITHES. 575 i)!;îni'');\Lro flair;; {'''■:■. i\:\i][\]t]\\ ■ '' ■' Los j"''n.!;:"'3 snnl roui^eiî, Il's cuissr's L',~-s^i':ji-[i-ii!r' :.:'i;.siit' cl ru:\iss!es en dos:--ous et échancrées au bout, de manière à rormcr un angle obtus, dont la pointe figure une petite dcnl. r/est [seut-être la Q. — Long. 4,5 mill. Var. splicrroides. Oui n'est peut-être que l'autre sexe 0^5 diilere par les points suivants : Le rostre est creusé eîi dessus dans toute sa longueur, le front moins convexe, le prothorax est seulement de moitié plus largo cp.ie long, les clytres un peu moins pianos, surtout à la base et aux épaules, plus profondément striôcs-ponctuées, les points grands. 11 n'est pas impossible que cette forme no constitue nussi bien une espèce propre, ce qu'on ne pourra décirtor que lorsqu'on aura plus d'individus, je n'en ni vu que 2 rfe chaque forme, qui tous viennent de Transylvanie. 2. PAR. YÎRGUXCULA Seidl. Otiorh. 18G8. 66, 2. Lo virgimcula a à peu près la forme de VOmias moJIùw^, cependant il est en générn! pi;;'-', grand et d'une ilgnre plus gentille, par son pro(,'; ■ :roit, comme étranglé. Le rostre est assez long, foiLui; ::l ioipressionné sur toute sa surf;;ce, les scrobos assez prolVindos, b^r.r ])ord supé- rieur atteint presque les yeux, rinférieur est trancliant et présente près de lui un sillon distinct, un peu luisant. Les antennes rouges, le scape droit. Je 1"' arti -le du funi- culc à peine aussi long que les 2 suivants ensemble. Le prothorax est presque de moitié plus large que long, à peine plus étroit en devant qu'à la base, régulièrement arrondi sur les côtés, grossièrement et assez dcnsément ponctué, luisant. Les é]y très, particulièrement dans la ç, !;)nt assez fortement convexes, uu peu plus longues que J.u\ges, à leur extrémité un peu allongées en bec, profon- dément striées-ponctuécs, fort luisantes. Les pattes sont rouges, avec les cuisses fortement en massue, cependant celles-ci sont plus épaissies en dessus et courbées. — Long. 3,5 à 4 milL Le cf a les jambes antérieures distinctement courbées et légèrement élargies en arc jusqu'au milieu, les élytres ."iTIi .MONOGr.APIIIE DES OTIORIIYNCIIIDES. ù rpHulcs tOLit-à-fait cITacées, tandis que dans la Q ^^^^^ ont leur plus grande largeur à l'épaule et sont entières. Autriclie, de Moravie en lllyrie; île de Nanos on lllyrie, à Adamstal près Biiinn ; Croatie, Carniole. ir GROUPE. ?,. DAR. CliEVnOLATI Bohm. Sch. Ciuc. vu 1813. 135,25 (Omias). — Seidl. Otiorh. 1808. 07, 3. — rufwoIUs Bolim. Sch. Cure, ii 183i. r.03, 110 (OmiuR). — suhnitidiis Bohm. Sch. Cure, vu 1813. 130 20 I Omias). Le Chf'vrohti est très-distinct par son rostre visiblement courbé en dessus, et ses cuisses antérieures dentées, et ne peut se comparer à aucun autre. Ovale-oblong, soyeux. Le rostre est aussi large que la hHe, presque parallèle, assez fortement courbé en dessus, à partir du Iront un peu déprimé et un peu enfoncé au milieu dans sa longueur. Les scrobes ne sont pas pro- l'ondcs, le sillon nettement limité seulement par en des- sous, assez oblique. Le prothorax est beaucoup plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, grossièrement et densément ponctué, quelquefois presque rugueusement. Les élytros assez fortement arrondies sur les côtés, ter- minées en pointe par derrière, profondément striées-ponc- tuées, garnies d'assez longs poils écartés. Les pattes ont les cuisses antérieures et intermédiaires distinctement dentées, et très-rarement leur petite dent est indistincte, ou simplement indi({uée. — Long. 3 à 4 mill. ]jG cf est d'une forme plus étroite, avec le prothorax plus large, il a les jambes antérieures courbées fortement dans toute leur longueur, les intermédiaires plus légère- ment, les cuisses antérieures et intermédiaires plus for- tement en massue. La 9 îi les élytrcs plus larges et le prnthorax plus étroit, seulement les jambes antérieures légèrement échancrées en dedans et les cuisses plus 'fai- blement en massue. Scha:nherr a décrit cotte espèce 3 fois, le cf comme C/tc- vrolati., la Ç comme riificoUis et sulmitidus, et je choisis celui dont la description est la meilleure, quoique rii.ftcoUis soit le plus ancien, puisqu'il opt décrit dans le 2'^ volume. XXII!. BARYPEITHES. o77 i-iiais il n'est acconipagnr que d'une simple dingnose, la- quelle convient an ru^icoUis de Fabricius, qui se rapporte vraisemblablement au moUicomus ainsi que iGhoIosericeusF. C'est l'espèce la plus orientale du genre, car il se trouve en Transyl- vanie, et ne dépasse pas les limites de l'Aulriche au nord et au sud. i. BAR. PELLUCIDUS Bohm. Scli. Cure, ii 1834. 507, 7 (Omias). — Seidl. Oliorh. 1868. 68, I. Le pelluddus est très-facile à reconnaître à la forme extraordinaire du çf, tandis que la Ç ressemble souvent au moUicomus et môme au violatus^ si bien qu'on a peine à l'en distinguer. Ovale-allongé, couvert de longs poils dressés. Le rostre est distinctement sillonné dans le peUucidus, proportion- nellement plus élevé sur les côtés que dans le ?noUicomus et pas si légèrement courbé en dessus que dans le dernier. Les scrobes sont en outre plus superficielles, avec leur partie infléchie non profonde, presque perpendiculaire, mais le sillon est plus perpendiculaire et descent bien plus avant. Le prothorax est fort arrondi sur les côtés, fortement et très-densément ponctué, dans le cf aussi large que les élytres, dans la 9 P^us étroit. Les élytres sont ovales dans la Q , fortement en pointe par derrière dans le cf , assez finement striécs-ponctuées et, comme le prothorax, garnies de longs poils écartés. — Long. 3 à 4 mill. Le o^ ^ l'^s cuisses antérieures et intermédiaires forte- ment épaissies, les jambes antérieures fortement courbées et les intermiédiaires légèrement. Le pelluddus est très-répandu en France et en Belgique, Paris, Lyon, ïlautes-Alpcs, Narbonne; Liège. Il se trouve aussi en Allemagne (Coblenz, Prusse), en société des fourmis, en particulier Lasius niger et flaims. 5. BAR. MONTOSUS. — montanus Clievrol. Grén. Cat. 1863. 105 (Omias). — Seidb Oliorh. 1868. 69, 5. Le nmitoP.u>^ qA h^ p]:;s nllon-- d- tout le genre, il le (■,\]e ecpendont en Vi.!':mi' eu ijlnUK:-., i-îjn ])r,)Lïi:)r:;x grand, fDrlement cL pour l'ordiinùre (iensément ponctué, et les 32. ;;7.^ MONOGRAPHIE DES OTIORIIYXCIUDES. jambes aiiUn-Ioiircs o^ forfcmonl ('•chancrôes caractérisent cette espèce. Oblong. Le rostre est à peu près aussi long que largo, épais, anguleux, plan en dessus, un peu impressionné au bout. Les scrobes superficielles ; le sillon distinct, assez profond, luisant et courbé en bas presque perpendiculai- rement. Le protborax plus large, que long, fortement arrondi sur les côtés, grossièrement ponctué et pour l'or- dinaire dcnsément, quelquefois cependant assez éparsc- ment. Les élytrcs sont allongées, assez grossièrement striées-ponctuées, fort luisantes, sans ou rarement avec quelques poils très-fins. Les pattes sont rouges; les cuisses no sont pas très-renflées en massue, les antérieures un peu plus fortement. — Long. 4 à 5 mill. Le o^ H- les jambes antérieures très-fortement courbées, cependant elles sont seulement fortement échanerées en dedans, mais pas fortement arquées en dehors : le pro- f borax est plus large. La Q a les jambes antérieures droites, faiblement échanerées en dedans et le protborax plus étroit. Il ost corifint' dans la France orientale cl T Allemagne occident aie. Lvon. mont Pilai snrtont, FortH-Noire, Bade. 0. BAR. STYRIACUS Seidl. Otiorli. 1808. 09, 0. Oblong. Elytres allongées, avec des poils courts. Pro- tborax plus large que long. Rostre peu dilaté au bout, portion défléchie des scrobes assez profonde, oblique. O^ Jambes antérieures très-fortement courbées en cro- chet; 9 droites un peu échanerées en dedans. Le styriacus ressemble assez au brunnipes, surtout à la var. pyrenœus, mais il s'en distingue d'une manière frap- pante par les jambes antérieures çf qui sont plus forte- ment arquées que dans aucune autre espèce du genre; on ne peut distinguer la 9 qu'à sa pubesccncc plus longue, ])r)ur tout le reste elle ressemble beaucoup au bnimiipcs var. pyr encens. 11 se distingue du montosus 9, en outre de sa pubescence plus longue, par son rostre plus étroit; du viohttus, dont il est aussi très-voisin, par la pubesccncc pins courte et le rostre plus étroit et plus long, et par les XXIII. RARYPEITIIES. 579 jambes antérieures cf q^^i, non-seulement paraissent ar- quées par une forte échancrurc du côté interne (comme dans violatus et montosus), mais encore le long du bord externe, sont courbées fortement en crochet depuis le milieu. — Long. 3,5 mill. Styrie, Kalir. 7. BAR. VIOLATUS Soidl. Otiorli. 18G8. 70, 7 Le violatus est très-semblable à de petits exemplaires du moUicomus et la Ç souvent n'est pas facile à distinguer; cependant on la reconnaît de la manière la plus sûre à la conformation du rostre : celui-ci est aussi long que large, impressionné dans sa longueur en dessus, les scrobes assez profondes, mais le sillon indistinct, oblique. Le protborax est un peu plus large que long, pas très-forte- ment arrondi sur les cotés, ponctué grossièrement et pro- fondément, mais pas si densément que dans le peUuddus, et plus densément que dans le moUicomus. Les élytres sont distinctement arrondies sur les côtés, plus de moitié plus longues que larges, assez grossièrement striées-ponc- tuées et vêtues de poils à peu près aussi longs que dans le moUicomus. Ovalc-oblong, hérissé. Prothorax plus largo que long, à points forts, peu serrés. Elytres plus fortement striées- ponctuées. — Long. 2,5 à 3,2 mill. Le cf a les jambes antérieures fortement courbées au bout, ce qui le distingue du moUicomus, cependant les cuisses non épaissies, ce qui le distingue â ii' peUucidus. Les 9 de ces 3 espèces sont souvent tellement semblables qu'il est utile d'étudier les différences comparatives des rostres, pour pouvoir les distinguer. — Dans le violatus, le rostre, vu de côté, n'est pas si élevé, et le sillon des scrobcs est indistinct et oblique; dans le moUicomus, celui- ci est profond, distinct, luisant et plus vertical, mais il ne descend pas beaucoup, la scrobc entière est particulière- ment profonde et caverniforme, le rostre est large et court, onvexe en dessus et au plus impressionné au bout; dans 0 peUucicius enfin, il est, vu de côté, très-haut et angu- leux et a une scrobe superficielle, avec le sillon superficiel, :;80 MONOGUAPIIIE DES OTIORIIYNCIIIDES. mais porpondiculairc et abaissé prcs([uo jusqu'en dessous. Jambes antérieures plus fortement courbées, surtout échancrées en dedans cf , droites Q . Le violatus n'a été trouvé qu'à Strasbourg et est ré- pandu dans les collections sous le nom de Om. trichoptenis Cbevrol., nom que j'aurais adopté s'il n'y avait déjà un Om. trichopterus publié par Gautier des Cottes. Fr. Soc. ont. 1803. "490. 8. BAU. CUIWIMANUS J. Dnv. Cure. Cat. 1853. 35. — Seidl. Otioiii. 1868. 71, 8. Le ciirvimanus est trôs-reconnaissal^lc à sa forme allon- gée étroite et à son protborax long. Allongé, luisant, finement pubesccnt. Le rostre est aussi long que large, un peu élargi vers le bout, plan en des- sus, ou légèrement impressionné, les scrobes non profon- des, les sillons distinctement enfoncés, obliques. Le pro- tborax est aussi long ou presque aussi long que large, légèrement arrondi sur les côtés, avec de gros points épars, superficiels ; les élytres allongées, à peu près 2 fois aussi longues que larges, avec les côtés subparallèîes, leur plus grande largeur derrière le milieu, assez iîne- ment striées-ponctuées, très-linement pubescentes. Les cuisses sont assez fortes (les antérieures cf distinctement plus fortes), et les jambes antérieures distinctement Ç ou fortement çf courbées à l'extrémité. — Long. 3 mill. Ddcouvert à Monlpellier. Paraît être rare; je n'en ai vu que 7 indivi- dus, la plu[)art de Bordeaux. 1). BAR. COMPANYOM Bolun. Sch. Cure, vn 1813. 141, 34. - Seidl. Otiorii. 18G8. 72, 9. — trichopterus Gaut. Soc. Eut. Fr. 18G3. 490. Le Companyo)ii ressemble en quelque façon au curvima- mts par sa forme un peu allongée; cependant il est très- distinct et ne peuL être confondu avec aucun autre, à cause de son rostre étroit arrondi. 11 paraît aussi sembla- ble au cj^ étroit du tenex et est de la môme taille. Ovale-allongé, luisant, bérissé de poils. Le rostre est rétréci jusqu'au milieu, de sorte que là il n'est pas moitié aus?i large que la tête, puis il s'élargif do nouveau assez XXm. BARYPEITIIES. o81 fortcmcnf an bout ; en dessus il est arrondi et no prosente nulle part de carène tranchante; les scrobes antennaires sont fortement saillantes, et la partie dorsale du rostre c]ui les sôpare est étroite, le sillon assez profond et obli- que. Les antennes sont insérées à égale distance des yeux et de l'extrémité du rostre. Le prothorax est un peu plus large que long, régulièrement arrondi sur les côtés, peu profondément et assez éparsement ponctué. Les ély- trcs à peu près de moitié plus longues que larges, légère- ment arrondies sur les côtés, finement striées-ponctuées, YÛtues de poils épars mais distinctement écartés. — Long. 2 h 2,8 mill. Jambes antérieures légèrement courbées au bout cf; droites Q . Assez commun. Pyrénées oiien taies, 10. BAR. SCYDM.^NOIDES Seidl. Otiorli. 1868. 72, 10. Le scydmœnoides ressemble beaucoup pour la forme aux Compcmyoni et tencx, et le cf se rapproche par son protho- rax arrondi d'un Scjjdmamus p. ex du conspicuus Sch. Il se distingue du Companyoni par son rostre non arrondi mais anguleux en dessus ; du tcnex par sa longueur beaucoup plus grande et sa forme plus étroite. Le rostre ressemble extraordinairement à celui du ciirvimanus] il est seule- ment un peu plus étroit et plus distinctement élargi au bout. Il se distinguo du violatas, dont les plus petits indi- vidus ont avec la 9 ^ii^c certaine ressemblance, par son rostre plus long et plus étroit, et la pubesconce plus éparse et plus courte. Ovale, luisant. Le prothorax est un peu plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, fort convexe en dessus, surtout Ç, presque sphôrique et très-luisant. Les élytres sont o^ élancées et seulement de moitié plus larges que le prothorax, Q 2 fois aussi larges, grossièrement striées-ponctuées, et garnies d'assez longs poils en séries. Les jambes antérieures sont échancrôcs on devant, à l'ex- trémité, légèrement o^, à peine Q- — Long. 2,5 mill. cf Plus grêle, Q plus large. Toscane, dans les Apennins (Comoldoli et Valombrosa). Yit en sociélé avec les fourmis. o82 MONOGRAPHIE DES OTIOUIIYNCIIIDES. 11. BAR. BRUNNIPES 01. Ent. v 83'^ p. 38i, 161, pi. 35. f. r.5l. — Bolim. Sch. Cure, il 1831. 506, 15. — Seidl. Otiorli. 1868. 73, 11. — graciiis Bock. Beit. Bair. Kœf. 1817. 25, 38. — piceits Marsh. Brit. 1802. 305, 19i. — ebeninus Bohni. Sch. Cure vu 18i3. 137, 27. Le hrunnipes varie beaucoup de forme, puisqu'à côte des c/ très-étroits on trouve des Q larges et aplaties. Partout les éîytres sont fortement arrondies sur les côtés, ont leur plus grande largeur avant le milieu et se terminent en pointe par derrière. Cette conformiation particulière le distingue des autres espèces d'Omias qui sont plus paral- lèles. En outre, il se reconnaît à son rostre fortement ré- tréci au-devant des yeux. Ovale-oblong, luisant. Le rostre est à peu près aussi large que long, plan en dessus et un peu impressionné vers l'extrémité, fortem.ent comprimé latéralement au milieu par les scrobes an tenu aires, de sorte qu'il paraît trôs-élargi au bout avec les ptcryges divariquées. Les scrobes sont assez profondes, le sillon est moins distinct et luisant comme dans le imntanus, et moins vertical. Le pro- tborax est peu plus large que lopg, arrondi sur les côtés, grossièrement mais po.s densémcnt ponctué, vêtu de lins poils serrés. Les élytres nssez finement striécs-ponctuées, pour l'ordinaire, entièrement glabres ou rarement gar- nies de tout petits poils fins serrés. Los pattes ont les cuisses seulement en massue légère, les antérieures cf un peu plus fortes, les jambes antérieures çf sont aussi un peu courbées au bout, et leurs élytres sont plus étroites; les 9 Oïit les jambes droites et plus larges, les élytres un peu déprimées sur le dos, particulièrement par derrière. — Long. 3 à 3,5 mill. Je n'ai pas l'ouvrage d'Olivier et no puis dire si c'est l)ien cette espèce, mais j'ai sous les yeux les types do Schœnherr qui décrit la Ç» sous le nom de brunniiicn, et le cf sous celui iV ebeninus, au 7^ vol. Commun en France, se trouve aussi en Allemagne (Francfort-sinMc- Mein), en Bavière et en Aulrielie. Var. pyrenœiis. Forme très-distincte qui pourrait être considérée comme une espèce distincte. XXlil. BAKYI'EITIIKS. u83 Lg rostre est moins comprimé latéralement au milieu, plus parallèle, disLinciomcnt canaliculô en dessus jus- qu'au front ; le prothorax est plus densémcnt ponctué ; les élytres ont une autre forme, puisque leur plus grande largeur n'est pas avant le milieu, mais plutôt après, et que les côtés sont plus parallèles, et leur aplatissciTient sur leur partie postérieure Q n'est pas visible, et les stries sont plus profondes, plus grossièrement ponctuées jusqu'au bout, et toute leur surface est distinctement g£U-- nio de petits poils gris serrés. Les jambes antérieures en- fin sont plus distinctement courbées au bout et légère- ment échancrécs en dedans 9 • Soas la mousse, dans les Pyiéiiées, on nombre. 12. BAR. MOLLICOMUS Ahr. N. Act. Ilolm. ii 2o 1812. H. 8. PI. i 8. — Bolim. Scli. Ciirc. n 1831. 506, 16. — Seidl. Otiorh. 1868. 75, 12. — piindirostris Bohm. Scli. Cure, vu 1843. 134, 23. — ? rufi- collis F. Ent. S. i 2o 1792. 467, 307. — holosericeiis F. Syst. El. nl80î. 526,113. Le moUicomus se distingue par le manque de diifércnces sexuelles évidentes, en outre par les scrobes antennaircs parliculièromcnt profondes et creusées jusqu'aux yeux, dont le sillon profond et distinct ne descend pas loin. Ovale-oblong, parsemé d'une pubescence blanche. Le rostre est pl a les élytres larges et se rapproche un peu en ce point de Vechi- iiatus, pendant qu'elles sont étroites cf. Le rostre est large, tout plan on dessus ainsi que la tète, distinctement strigucux longitudinalement; le sillon antennaire est dirigé obliquement sous les yeux. Le scapc des antennes est un peu courbé, assez fortement épaissi vers le bout, le funiculc épais et court, la massue presque plus longue que la moitié do celui-ci et très- épaisse. Le proLhorax est plus large que long, assez for- tement arrondi sur les côtés, tronqué et presque d'égale largeur devant et derrière, densément garni de petites soies épaisses dem^i-serrécs. Les élytres sont d'environ moitié cf, souvent plus du double 9? aussi larges que le prothorax, arrondies sur les côtés et légèrement convexes en dessus, légèrement atténuées en pointe par derrière, profondément striées-ponctuées ; les interstries sont plus étroits et par là même plus élevés cf , et présentent entro les poils plus longs dressés, de toutes petites soies peu rapprochées, qui, chez la 9 5 forment sur les interstrics les plus larges un feutre épais divisé seulement par les stries. Les pattes sont sans marques distinctives à l'exception des tarses çf, qui sont très-larges (les 2 \^^^ articles pres- que aussi larges que le S*-') et qui, aux pattes antérieures XXIV. PLATYTARSUS. S95 et intormédiaircs, sont aussi longs que les jambes. Schœn- hcrr décrit cette disposition comme un caractère sexuel; cependant il ne convient qu'au cf de cette espèce, qu'il a décrit sous le nom de Platytarsus setiger, tandis qu'il donne la Q sous celui à'Omias pruinosus, et l'étiquette dans sa collection comme Gmias setosiis^. Spec. Le çf pa- raît être plus rare que la 9- — Long, 2,5 à 3,5 mil]. Autriche (Vienne), pas rare. A. PLAT. VILLOSULUS Germ. Ins. Spec. 182i. 406, 551 (Trachy- phlœus). — Bohm. Sch. Cure, vu 1843. 132, 18 (Omias). — Seidl. Otiorh. 1826. 86, 4. Le viîlosidus ressemble beaucoup au setige}\ et il suffit de l'aire connaître les différences : le rostre est un peu plus court et un peu plus étroit par devant, le funicule est encore plus court, seulement un peu plus long que la massue, qui est très-grosse; les soies, couchées sur le prothorax, sont fines et éparses, et manquent d'ordinaire complètement sur les élytres ; au contraire, les poils dres- sés sont beaucoup plus longs, peu épais et blancs, tandis que dans le setiger ils ont une couleur un peu plus foncée. Les pattes sont conformées comme dans le setiger; mais les tarses du cf , qui est plus étroit, ne sont pas différents de ceux de la Q, qui est plus robuste, et sont beaucoup plus courts que les jambes. — Long. 2,5 à 3,5 mill. Le villosuhis n'est pas rare en Autriche (Vienne). 5. PLAT. ECHINATUS Bonsd. Cure. Suec. n 1785. 33, 21 f. 22. — Payk. Mon. Cure. 92. — Latr. Hist. nat. xi 168 {Brachyrhinus) — hirsiituhis F. Ent. S. n 1793. 408 {Curculio). — G)\. Sch. Cure, ii 1834. 505. 12 {07nias). — ? hispidulus Herbst. Col. vi 1793. 354. PI. 87, 14 [Curcul.). L'echinatus est très-reconnaissable par les squamules blanches arrondies qui revêtent les côtés du prothorax, et pour le reste, par le manque de squamules. Le rostre est plus court et plus étroit au bout que dans le setiger, et le sillon antennaire est court et indistinct. La tète et le ros- tre sont plans en dessus, et en outre des poils serrés gar- nis comme une brosse d'épaisses soies écartées. Les an- tennes sont plus grêles que dans le setiger, la massue aussi 59G MONOGHAPIIIE DES OTIORIIYNCIIIDES. longue que la moitié du funicule. Le protliorax est trans- versal, près de 2 fois aussi large que long, tronqué de- vant et derrière, légèrement arrondi sur les côtés, densé- ment garni au milieu d'épaisses soies brunes serrées, sur les côtés de squamules arrondies, blanchâtres, en outre garni de soies assez courtes, dressées. Les élytres sont très -arrondies, mais un peu en pointe par derrière, les épaules tout-à-fait arrondies, au milieu plus de 2 fois aussi larges que le protliorax, distinctement striées-pouc- tuées, les interstries plans, pas très-densôment couvertes d'épaisses soies serrées, et en outre garnies de rangées de soies assez longues, dressées. — Long. 2,5 à 3 milL Vechinatus a l'habitat le plus étendu de toutes les espèces, puisqu'il s'étend de Suède et du Finlande jusqu'en Transylvanie, Tyrol et France, et n'est rare nulle part. Fabricius a changé, sans fondement, l'ancien nom d'echi- 7iatus Bonsd. en hirsutuliis (procédé qui lui est familier), et tous les auteurs postérieurs l'ont suivi aveuglément. Il est juste de restituer à cette espèce son nom le plus ancien. 0. PLAT. HISPIDUS Redt. Fn. Austr. Ed. 1. 1819. 455 {Sciophilus). — Seidl. OliorlL 1868. 88, 6. L'hispidiis ressemble beaucoup au subnudiis. Le rostre est plus étroit et plus long, et les yeux sont plus saillants; le sillon antcnnairc est plus profond et plus nettement limité ; le funicule plus grêle et le scape plus droit ; les élytres sont plus hnement striées, les interstries plus plans et enlin toute la surface uniformément et assez densément garnie de squamules arrondies, beaucoup plus grandes ; les soies dressées sont toujours plus épaisses et plus ser- rées. — Long. 2 à 2,0 mill. Il ne me paraît pas douteux que cet insecte ne soit Vhis- 2ndiis Redt., puisque sa description s'y adapte parfaite- ment; en no tenant compte que des scrobes, il devrait être reporté aux Sciapliilus. Piopre également à l'Autriclie, mais parait être bien plus rare que le suhnudîis. 7. PLAT. SUBNUDUS Seidl. Otiorh. 1868. 88, 7. Ovale, scrobes profondes s'abaissant sous les yeux qui XXIV. PLATYTARSUS. î)97 sont saillants, en général plus allongé que Vechinatus, mais souvent encore plus épais, parce que les épaules sont toujours distinctement saillantes; il est, du reste, semblable à Vechinatus, et n'en difTôre que dans les points suivants : Les antennes, surtout le funicule, plus épaisses, le scape un peu plus fortement courbé; le prothorax plus long', plus rétréci à la base, pas 2 fois aussi large que long ; les élytrcs ont les épaules distinctement arrondies, sont par là latéralement moins fortement arrondies, Ç plus de 2 fois aussi larges que le prothorax, c/ plus étroites, elles. sont profondément striées-ponctuées, avec les interstries un peu convexes, et très-éparsement gar- nies, comme le protborax, de petites squamules poncti- formes, assez arrondies, entre lesquelles de petites soies, qui sont très-courtes en comparaison de celles de Vechi- natus. — Long. 2,0 à 3 mill. Le cf a les tarses plus larges et plus longs que la 9, ils sont aux pattes intermédiaires un peu plus courts que les jambes, cependant pas aussi larges que danslo seticjer. Autriche (Vienne), pas rare. 8. PLAT. SETULOSUS Bohm. Sch. Cure, vui 2. 1845. 400, 25-26 (Strophosortnis). — Seidl. Otiorli. 1868. 89, 8. — hiriiis Bohm. Sch. Cure. VIII 2. 1845. 399,25-26 (Strophosomiis). Le setalosus ressemble beaucoup à Vechinatus pour le faciès, cependant il se distingue tout d'un coup des autres espèces par la forme du prothorax; il se reconnaît en outre par la forme particulière des soies squamuliformes ser- rées des élytres , qui sont furciformes. On trouve une conformation analogue dans les vrais llypera, surlavesti- ture desquels Kiesenwetter a appelé l'attention dans son travail sur les Coléoptères cl 2 Grèce, par ex.: fuscata, conta- minata , etc., et Bubalocephalns Kiesemvetteri décrit plus haut. Le rostre est un peu plus étroit que dans Vechinatus et muni d'un sillon longitudinal plus ou moins profond, qui n'est c[ue rarement indistinct et supcriiciel ; dans ce cas, le sillon antennaire devient aussi distinct. Les antennes sont assez déliées, surtout le funicule; la massue très- épaisse cependant plus courte que la moitié du funicule. 508 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. Le prothorax est légèrement étranglé tout près du sommet et do la base, assez ibrtcment arrondi sur les côtés. Los élytrcs sont un peu plus longues que dans Vechinatus, distinctement striées -ponctuées, éparsement garnies do longues soies dressées, et densément couvertes, ainsi que le prothorax et la tête, de petites soies squamuli ['ormes serrées, qui sont bifurquées longitudinaîement et à partir du milieu à peu près en 2 pointes divergentes. — Long. 2,5 à 3 mill. Le setulosus a été décrit sous 2 noms à la suite l'un de l'autre d'une manière très-reconnaissable, et les 2 descrip- tions sont si conformes (en d'autres termes) qu'on en peut déduire l'identité des espèces sans avoir besoin de confron- ter les types. Par suite de son placement malencontreux par- mi les Strophosomus, qui contrarie les mots « Om. hirsutulo 2')roximus, » par lesquels Schœnherr commence la descrip- tion de ïhirtus, cette espèce était restée inconnue, et l'in- secte, étant commun, se trouve dans les collections sous différents noms. Le setulosus est des plus répandus après Vechinalus : Autriche (Vienne) où il est commun, Allemagne, Angleterre, France, Suisse, Italie. 9. PLAT. AMPHIBIUS. — transylvaniens Soidl. Otiorli. 1868. 90, 9. Le transi/hcmkus est une forme un peu anormale et pourrait être écarté du genre, mais ne pourrait trouver une place naturelle dans aucun autre. Il se rapproche des Trachyphlœus par la squamosité épaisse irrégulière, et par son corps massif, mais il s'en éloigne par son abdomen dépourvu de squamules et ses antennes plus longues; il est voisin des Oniias par la forme des scrobes, mais il a des squamules distinctes qui le rattachent aux Platijtarsiis, où il se rapproche des subnudiis, setulosus et hispidus. Lo rostre et la tète ressemblent à ceux du setulosus, les an- tennes sont presqu'aussi épaisses que dans le setiger, ce- pendant la massue est seulement moitié aussi longue que le l'unie 11 le. La tète est légèrement convexe, un peu impressionnée transversalement devant les yeux. Lo rostre un peu plus étroit, quelquefois avec une ligne médiane enfoncée. Les XXV. TRACIIYPHLŒUS. d9Î) scrobes kitiTalcs mais un peu rapprochéos l'une de l'autre en dessus, grandes et superficielles, triangulaires, seule- ment leur bord supérieur distinct par devant, un peu courbé en bas par derrière et finissant bien avant les yeux. Ceux-ci tenant le milieu entre le bord supérieur et le bord inférieur des côtés de la tête, légèrement convexes. Le scapc des antennes est placé sous les yeux par le bord supérieur des scrobes un pou courbé en bas; il est long, peu courbé, peu et graduellement épaissi vers le bout; le funicule est assez grêle. Le prothorax est large, unifor- mément arrondi sur les côtés, tronqué par devant et à peine plus étroit que par derrière, densément squamuleux. Les élytres sont en ovale court, distinctement striées; les interstries pas très-densément squamuleux et garnis do petites soies, de manière qu'on peut entrevoir le fond. — Long. 2,5 à 3, a mill. Cette dernière circonstance fait présumer qu'on a sous les yeux le Trachyphlœus sabulûsus Redt., cependant le « profond et étroit sillon » du rostre, que le dernier doit avoir et qui manque dans notre insecte, ne permet pas do croire à cette supposition. Les pattes sont somJjlables à celles du sctiger, mais les jambes ont l'extrémité un peu avancée en crochet. Les tarses ne sont pas larges mais proportion- nellement courts; les ongles un peu séparés mais soudés à la base. Le Transylvanie II s a été trouve par Fuss dans les environs d'Her- mansladt. XXV. — TKACMÏPiaLIEUS (rpaxù;, raboteux; 9X010;, écorce) Germ. Spec. 182-1. 403. — Scli. Disp. 1826. 189, 105. — Cure. 11 489, IGl. — Lacd. Gen. vu 192. — Seidl. Otiorli. 1868. 91, 34. MîtoiMci-îMais J. Duv. Gen. Cure. 1853. 33. — IiSae«râî:ïlr!ias Ch. Bris. Soc. Ent. Fr. 1868. 413. Scrobes latérales, profondes et bien limitées, atteignant pour l'ordinaire les yeux. Rostre court, à callosités anguleuses. GOO MONOGRAPHIE DES GTIORIIYNXIIIDES. Antennes courtes; scape d'ordinaire très-ibrlemont en massue, couvrant les yeux au repos. Prothorax transversal , arrondi ou anguleux sur les côtés. Elytres courtes, ovales ou subglobuleuses, squamuleuscs. Abdomen vêtu de squamules opaques; avance intercoxalc large, tronquée; 2° segment droit ou arqué en devant, plus court ou plus long que les suivants réunis. Cuisses mutiques; jambes dentées ou épineuses ou mu- tiques au bout ; ongles soudés ou libres. Le genre TrachypJdœus se reconnaît à son corps court et ramassé, qui est plus ou moins rude par ses squamules et ses soies, sans être jamais luisant. Le rostre n'est pas arrondi, mais toujours à arêtes ordinairement en bourre- let. Les scrobes sont profondes et bien limitées, et attei- gnent plus ou moins les yeux, elles sont entièrement latérales, seulement quelquefois elles paraissent se rap- procher on dessus par devant, dans ce cas les ptéryges sont épaissies; celles-ci ne forment pas de lobes saillants, mais des bourrelets. Les antennes sont courtes; le scape est ordinairement très-fort et très-épais, en massue, il avance sur les yeux qui sont en général aplatis. Le funicule est très-mince proportionnellement au scape, l'^'^ article tou- jours bien plus épais que le suivant qui a la base très- menue. Le prothorax est toujours plus large que long, souvent très-court, non cylindrique, mais arrondi ou an- guleux &ur les côtés, quelquefois (et non toujours comme le dit Lacordnire) marqué d'une impression ou d'une petite bosse. Los élytrcs sont courtes, souvent pas plus longues que ku'.o^, parfois très -convexes, densément squamuleuscs; dans le granulatus seul on ne reconnaît pas d'écaillés. L'abdomen est vêtu de squamules mates, analogues à celles du dessus. La suture entre le \^^ et le 2° segments est anguleuse, légèrement arquée ou droite, le 2*^ segment varie de longueur dans les différents groupes. Les pattes sont courtes ; les cuisses plus ou moins en massue, cependant inermes ; les jambes à l'ex- trémité garnies souvent de dents ou d'épines longues, ou simples; les ongles libres ou soudés. XXV. TRACIIYPHLŒUS. 001 TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPECES. A Scrobes pour la réception du scapc distinctes enlrc les yeux et le bord latéral saillant du front. 1^1" GROUPE. B Funiculc de 5 à 0 articles; jambes antérieures digi- tées. C 3° article des tarses à peine plus large que le 2'" ; prothorax transversal-, dilaté en angle après le sommet. D Funicule de 5 articles; prothorax pas 2 fois plus large c|ue long. i. Scidlitzi Bris. Esp. D' Funicule de G articles ; prothorax plus de 2 fois plus large que long. 2. pustuHfer (pustulatus Seidl.) Esp. G' 3^ article des tarses large, bilobé ; prothorax égale- ment arrondi sur les côtés; funicule de 5 articles robuste. 5. Reicheianus (Reichei Seidl.) Tanger. B' Funicule de 7 articles. G Elytrcs noduleuscs; 3° article des tarses de peu plus large que les autres. D Nodules très-petits, nombreux; stries visibles. 4. Godarti Seidl. Algérie. D' Nodules plus grands sur les interstries alternes 4 à 5; stries non visibles. 5. nodiiewiis Ghcvrol. Alg. Sic. G' Elytres sans nodules; 3"^ article des tarses large, bilobé. D Vertex marqué d'une ligne fine, bifurquée sur le front, chaque branche se dirigeant vers le bord antérieur des yeux. 6. cruciatus Seidl. Alg. D' Yertcx simple. 7. orhitalis Seidl. Alg. A' Yeux assez saillants ; bord latéral du front non saillant au-dessus dos yeux; scrobes n'allant que jusqu'à leur bord antérieur. B Jambes antérieures digitécs et épineuses au bout; 2° segment de l'abdomen arqué en devant, aussi long que 3 et 4 réunis. 2° giioupe. G Dos du rostre un peu rétréci vers le bout. 002 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. D Junibos antrrioLircs armées au bout de polits f]!"-!!- Licules. E Tous les intorstrics également garnis de soies. F Soies longues, dressées; élyCrcs subparallèles, peu plus larges que le prothorax ; angles postérieurs du prothorax obtus. 8. paraUeîus Seidl. Hong. F' Soies courtes ; prothorax arrondi par derrière. 9. laticoUîs Bohm. Sch. FAI Nat. E' Intorstrics alternes seuls garnis de soies, un peu élevés. iO. alternans Gyl. Sch. FI Hong. G. D' Jambes antérieures armées au bout d'un denti- cule intermédiaire très-long, biiidc à son extré- mité. E Rostre plus long, pliis fortement rétréci vers lo bout sur son dos (ce qui rend les scrobes visibles en dessus); élytres garnies de petites soies dressées en massue. U. Tniquii Seidl. Gypro. E' Rostre plus court, peu rétréci vers le bout. F Prothorax plus large à la base ; élytres garnies de soies fines un peu en massue, éparses. 12. spinimamis Germ. FA Podol. F' Pruthorax fortement rétréci à la base ; élytres à peine plus longues que larges, garnies de quelques squamulcs un peu dressées. 13. clicjUahs Gyll. S G' Dos du rostre large, parallèle, creusé dans sa lon- gueur. IL scahricidus L. S F Daim. B' Jambes antérieures ordinairement mutiques au bout, plus rarement garnies do courtes épines, jamais digitées. G 2° segment abdominal droit en devant, plus court que 3 et 4 ensemble. D Jambes antérieures inermcs au bout; ongles connés. 3^ GROUPE. E Front déprimé au devant du rostre, qui n'est pas plus long que large. F Prothorax plus de 2 fois plus large que long, avec des plis rugueux profonds; dos du rostre dilaté sur les marges au milieu. i5. ventncosus Germ. I Hong. XXV. TRACIIYPIILŒUS. C03 F' Prothorax pas 2 fois plus largo que long; rostre avec les marges droites en dessus. G Prothorax marqué de rides obsolètes ; dos du rostre à marges parallèles ; funicule épais. i6. rugaticoUis (rugicollis Seidl.) Daim. G' Prothorax sans rides ; dos du rostre à marges convergentes ; funicule grêle. 17. gracUicornis Seidl. Syr". E' Front continu avec le rostre, plan ; rostre plan en dessus, plus long que large. 18. ijimlon Seidl. Hong. D' Jambes antérieures garnies au bout de courtes épines; ongles libres; rostre légèrement étranglé à la base. . ¥ groupe. E Elytres finement striées; interstries inégaux et on- duleux, avec de très-courtes soies, assez rares. 19. scaber L. Eur. E' Elytres profondément striées; interstries égale- ment convexes. F Elytres plus étroites, parallèles, garnies de soies plus longues, peu en massue, un peu dressées. 20. setermis (sctiger Seidl.) F E Sic. Alg. F' Elytres plus larges, garnies de soies épaisses, squamiformes, dressées. 2/. algerinus Seidl. Oran. G' 2^ segment abdominal arqué en devant, aussi ou plus long que 3 et 4 ensemble, excepté Tr. aristatus et squamulatus dont les jambes antérieures sont mutiques et les ongles libres. — Ongles libres, plus rarement connés {granuhitus et syriacus). D Jambes antérieures brièvement épineuses ou his- pides au bout; corps oblong, subdéprimé. 5° GROUPE. E Rostre très-court; prothorax fortement rétréci à la base; elytres parallèles, plus longuement his- pides. 22. variegatus Kûst. Méd. Alg. E' Rostre court; prothorax large à la base; elytres ovales, à soies courtes. 25. brevirostris Bris. E D' Jambes antérieures mutiques au bout ; corps plus court, C^ GROUPE. GOi. MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIllDES. E Ongles libres ; rostre non étranglé à la base. F Scrobcs lint'^aires s'inclinant vers le bord anté- rieur de l'œil. G Scrobes atteignant les yeux, moins profondes. H Scrobes droites, allant plus ou moins horizon- talement aux yeux. I Pro thorax transversc, fortement arrondi sur les côtés; élytres garnies de soies squamiformes en massue. 24. aristatas Gyll. Eur. r Prothorax plus étroit, peu arrondi sur les cô- tés; élytres garnies de soies fines. 25. sqitamidatus 01. Eur. mér. H' Scrobes courbées, descendant vers les yeux; prothorax plus étroit; élytres garnies de soies fortement en massue. 26. nvjrmecophihis. G' Scrobes très-profondes, cessant avant les yeux; prothorax transverse. 27.rinadar}wnusSck\\. E F' Scrobes triangulaires, leur bord inférieur déflé- chi. 28. inermis Bohm. Sch. A E' Ongles connés ; rostre un peu étranglé à sa base. F Elytres granulées. 29. gramdus (granulatus Seidl.) F^ F' Elytres squamulcuses. oO. syrus (syriacus Scidl.) Syr. Depuis la publication de la Monographie de ce genre, ont paru : TracJn/pliJœus maciûatus Perris (Abeille vu 1869, p. 21) et Tmchijphhmseohratus AUard (Bcrl. Eut. Zeit. 1809. p. 32o). Quand on étudie un pou les TracJujphïœus cV(i])rès cette Monographie, il est impossible de ne pas remarquer que les yeux et la forme des jam-bes jouent un rôle im=- portant pour reconnaître les nombreuses espèces de ce genre difficile, tandis que la coloration n'a qu'une valeur tout-à-fait secondaire. Par conséquent, des descriptions qui se bornent à donner la couleur des jambes sans rien dire de leur forme ni des yeux, ne sont nullement propres h faire reconnaître les espèces. Il ne serait pas impossible que les 2 espèces en question ne soient synonymes du TracJiyphîœus laticoUis Sch. Le genre Tmchyphlœus fut établi par Germar, en 1824, XXV. TRÂCllYPHLŒL'S. OOo pour 6 espèces dont 2 doivent être retranchées. ruftcoIJis Fab. qui est un Barypeithci^ et villusulus c|ui est un Platy- tarsus. Gyllhcnhall (Ins. Suec. iv 1827) en décrit 2 nou- velles espèces : Curculio aristatus et cUgitalis, et enfin Schœnlicrr (1843) réunit 22 espèces {aJternam seulement dans le 2° volume) dans le genre Trachijphlœus, dont 4 {notuhUus, srfdaJidus, meJanothrix et ^VaIto7ii) doivent être reportées aux Cœïiopsis et G exclues comme synonymes {squamosus, tessellatus, setarins, Jamiginosus , aspJialtitms, squamifei-); de sorte qu'il n'en reste que 12, dont l'une aspemtus Bohm. Scli. (d'Amérique) m'est inconnue. On trouve, dans des publications postérieures : Trach. erinaceus llcdt., sabidosus Redt., LarralcU Perris, anoplus Fœrst., noclipejmis ChcYvl., spinosulus Gaui., rectus Thoms., dont Larmkli fait partie du genre Cœnopsis, et les autres étaient décrites, à l'exception du nodipennis. Il y a encore quelques espèces de Curculiouidcs, décrites sous d'autres noms de genre, qu'il faut rapporter ici : Cathormiocems varierjatus Kûst. et Mitomermiis hystrix Duv. (identique au précédent). Où doit se placer le Mikmicrmus Raymondi de Gautier des Cottes? je no saurais le recon- naître d'après la description longue, mais sans valeur, de cet insecte; cependant si l'on juge par analogie avec les insectes décrits par le même auteur, ce doit être proba- blement une espèce depuis longtemps connue. On peut tenir le môme langage du Mitomermiis canaHcukUm de Scliaufuss. Enfin, dans ces derniers temps, M. Ch. Erisout de Car- neville a publié deux espèces qui se rapportent à ce genre, Periteîus hrevirostris et Lacordairius Seidiitzi, ainsi le nombre total des Trachyphlœus décrits se miontent à 17, dont un seul de l'Amérique du Nord {asperatus) m'est resté inconnu, et j'en fais connaître IG nouvelles, appar- tenant toutes à la faune élargie d'Europe. Les 32 espèces qui me sont connues peuvent se répartir de la manière suivante : 2 se trouvent exclusivement dans le sud de l'Afrique, 5 en Algérie, 3 en Algérie, Sicile, Espagne et France méridionale, a en Espagne, 1 dans le sud de la France, i en Autriche, 3 en Hongrie, 1 en Dal- matic et Roumélie, 2 en Syrie, 1 à Cypre, 1 en Suède, 000 .'\10X0GRAI'I1IE DES OTIORIIVNCIIIDES. les 7 autres {kUicolIis, altcrnans, spiiiimaïais^ scahncuhis^ saihe}\ aristatus^ squamulatus) ont un haljitat plus ôtencUi et se trouvent clans la plus grande partie de l'Europe jus- qu'au Caucase et l'une d'elles jusqu'à i\Iadère. I^r GROUPE. — Marge latérale du Iront avancôc au-dessus des yeux ; sjrobe distincte au-dessus des yeux. Le 1" groupe se compose d'espèces assez voisines (excepté les 2 espèces du cap) et peut être dit naturel. Cependant on ne peut en former un sous-genre parce qu'il se rattache étroitement aux groupes suivants, et encore moins un genre à part, comme Ch. Brisout a établi le genre Lacordainus avec l'une de ces espèces qui réunit, il est vrai, plusieurs caractères qui ne se retrouvent pas dans les espèces voisines et paraît diiîérer génériqucmcnl des Tvachyphlœas. Brisout signale surtout le funicule de 5 articles et les yeux petits; un 3' caractère qu'il ne men- tionne pas ce sont ses tarses étroits. Ces 3 caractères se retrouvent partiellement dans d'autres espèces du groupe. Dans le pustulatus le funicule est de 6 articles, et on re- trouve les 2 autres caractères; dans le Reichei, les tarses sont larges, en particulier le 3° article, mais les antennes et les yeux sont comme dans le Scidîitzi; dans le Godarti et le nodulosus, les yeux et les tarses sont les mêmes, et le funicule est 7-articulé ; dausV or bitaJis et le cniciatus enfin, les yeux sont seulement semblables, et c'est moins leur petitesse que leur position enfoncée qui le distingue et la circonstance qu'au-dessus d'eux il y a le scapc pour rece- voir un enfoncement distinct limité par l'avance du bord latéral. Ce caractère se trouve dans toutes les espèces du groupe (même dans spathulatus et hreiis) et le distingue de tous les autres groupes. Les jambes postérieures ont une structure particulière, qui est tantôt plus tantôt moins prononcée, et se retrouve à un moindre degré dans quelques espèces d'autres grou- pes ; ce qui prouve que les Trachyphlccs sont très-voisins des espèces à corbeilles caverneuses, par ex. des Oosojnides. Les jambes antérieures sont pour l'ordinaire fortement XXV. TRACIIYPIILŒUS. C07 entcos comme dans les groupes suivants, cepondant elles sont aussi quelquefois simplement dentées {cruciatus, no~ dipewiis, brciis et spatJudatus) . Les ongles sont lii^res, soudés à la base seulement dans le spntJmlatus. Les scrobcs sont grandes et profondes et elles s'avancent jusqu'aux yeux, qui sont placés de manière qu'on pour- rait dire qu'ils sont dans les scrobôs et à leur bord infé- rieur. Le simthi(hitus du Gap s'éloigne de cette structure et peut-être devrait-il être retranché du genre. Ti\ brevis^ aussi du Gap, réunit la structure de la tête avec les carac- tères du groupe, mais il s'éloigne par la base large du prothorax et des élytres, et par ce point se rapproche du genre Ghjptosomus. Les squamuies sont dans ce groupe souvent en étoiles [Scidlitzi, Ileichei, Godarti, orbicularis), rarement irréguliè- rement miQulausos {pustukUus) ou rondes [cruciatiis)', on ne distingue pas leur l'orme dans nodipcnnis^ brevis et spathu- latas, peut-être le pourrait-on avec de meilleurs exem- plaires. La structure de l'abdomen présente dans ce groupe une grande uniformité; le 2*^ segment est séparé du j'''" par une suture presque droite, et il est de la longueur des 2 suivants ensemble, un pou plus court dans Vorbitalis; dans le brevis^ impossible de distinguer les segments. En dehors des 2 espèces du Gap décrites parSchœnherr et qui y forment un élément hétérogène, on n'avait décrit, en 1866, dans ce groupe, que le nodipennis; Gh. Brisout a décrit le Seidhtzi provenant de notre voyage en Espagne pendant l'été 1807, auquel j'en joins 5 nouvelles. Le groupe (en excluant les espèces du Cap) est limité à la mer Médi- terranée, et est plus répandu sur le littoral africain que bur celui d'Eu- rope, sur 7 espèces 5 sont algériennes et 1 en même temps sicilienne, et 2 sont espagnoles. 1. TRACII. SEIDLITZI Cli. Bris. Soc. Ent. Fr. 18G6. US (Lacor- dairiiis). — Seidl. Oliorli, 18G8. U)0, 3. Piessemble un peu au scabncuhis, il s'en éloigne par des caractères si importants qu'on pourrait en faire un genre (508 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIllDES. si les autres espèces du groupe n'établissaient un passage avec les Tvachyphlœus typiques. Tète plane et dépassant latéralement les yeux, de sorte qu'entre ceux-ci et le bord saillant du front, elle forme une scrobo distincte pour recevoir le scape. Yeux petits et rapprochés en dessous. Rostre assez fortement rétréci en droite ligne par devant, plan et un peu courbé en dessus. Antennes à lunicule de 5 articles seulen:ient; i" article épais et long (environ le tiers du scape), 2^ de un tiers aussi largo, les suivants allant en augmentant d'épaisseur, massue aussi épaisse et aussi longue que le \'^ article. Prothorax moins de 2 fois aussi large que long, subite- ment élargi près des angles antérieurs, et alors peu à peu et légèrement rétréci par derrière, bord postérieur forte- ment dilaté-arrondi, presque en angle. Elytrcs à peine plus longues que larges, densément squamuleuses et gar- nies de petites soies éparses. Squamules en étoiles et peu condensées. Jambes postérieures non aiguisées à l'extré- mité en arctc tranchante, mais épaisses et obtusément tronquées droit, de sorte qu'il naît une petite surface apicale perpendiculaire à la longueur, qui est couronnée des 2 côtés d'une rangée de petites épines et présente l'apparence d'une corbeille caverneuse. On peut cependant ne pas constater ici la dernière forme, parce que les tarses sont insérés tout-à-fait superficiellement sur les côtés et non sous le bord extérieur de la corbeille, qui est ici une corbeille ouverte. Quelquefois il y a une conformation on ne peut plus semblable à une corbeille caverneuse et pouvant être prise pour elle, cela ne peut être employé pour limiter le groupe, car il existe à divers degrés et se retrouve dans d'autres groupes, par ex. dans le scaber et aussi dans le CatJiormiocerus lapidicola. La forme des jambes postérieures est aussi en outre remarquable en ce que l'extrémité est fortement élargie par derrière et que le bord apical entier paraît également courbé à peu près comme dans le Peri- tclus griseus. Les jambes intermédiaires ont un bord apical tranchant avec 7 fortes épines ; les antérieures sont élargies au bout en 3 dents obtuses dont l'extérieure plus saillante porte une épine courte et épaisse, la médiane 2 (une lon- gue épaisse et une plus petite divergente presque en angle XXV. TRACHYPHLŒUS. (JOJ droit), et enfin rintéricure 2 petites épines lincs. En somme on remarque o épines sur 3 dents. Tarses étroits à toutes les pattes ; 3® article pas plus large que le 2^ ; ongles libres, séparés. — Long. 2,5 mill. Un seul exemplaire trouvé sous une pierre, sur l'Escorial. 2. TRACH. PUSTULlFErx. - pustnlatus Scidl. Otiorli. 1868. 101, -l. Si voisin du précédent que, malgré son funicule de C articles, on pourrait le prendre pour l'autre sexe, si la forme des squamules n'était tout autre. Tète comme dans le Seidlitzi, mais les antennes ont le funicule plus menu, distinctement 6-articulô, et son i^^' ar- ticle n'a pas plus du quart de la longueur du scape. Prothorax plus de 2 fois aussi long que large et la dilata- tion subite après le sommet forme de chaque côté un angle arrondi plus fort; il ressemble à celui du hrevis, cependant il ditîôre par ses côtés rétrécis par derrière et les angles postérieurs arrondis. Elytres garnies de quelques petites soies éparscs, et chaque place où il s'en trouve paraît noirâtre, particularité d'où il tire son nom. En outre les élytres sont squamuleuses de gris, et les squa- mules ne sont pas rondes ou stelliformes, mais irréguliè- rement anguleuses et pas très-condensées, de sorte que toute la surface paraît comm.e crevassée, différence cer- tainement spécifique d'avec le Seidlitzi, quand môme le nombre des articles du funicule et la forme du prothorax pourraient n'être qu'une différence sexuelle. Pattes tout comme dans le précédent, seulement l'avance interne des jambes antérieures n'a qu'une épine, de sorte qu'on peut distinguer aussi 4 épines sur 3 dents. — Long. 3 mill. Espagne. Un seul exemplaire dans la collection de Schœnlicrr. 3. TUACII. REICHEIANUS. — Reichei Seidl. Oliorli. 1808. 102, -i. Le Ti\ lickhci a à peu près la forme des deux précédents, cependant le prothorax est plus long et arrondi par devant et sur les côtés. Il est très-voisin du Seidlitzi et ne s'en distingue que par les points suivants : le funicule, aussi de 5 articles, est beaucoup plus épais; le prothorax est seulement environ de moitié plus large que long, légère- L'Adeille. — 187-2, Octobre. 36 (iiO MONûGRArillE DES OTIOUIIYNCHIDES. ment arrondi snr les côt^s et par devant, et l'aibloment déprimé avant l'extrémité ; la squamosilé est aussi com- posée de squamules ou étoiles condensées, et tantôt d'un gris uniforme, tantôt grises et noires ; les tarses no sont pas menus, mais forts et le 3° article est large, bilobé, presque 2 fois aussi large que le 2". — Long. 2 à 3 mill. Maroc : Tanger, 3 individus. A. TRâCII. GODARTI Seidl. Olioili. 1868. 10-2, 6. Le Godarti égale en taille à peu près les plus grands exemplaires du scabricuhis, et a la même forme. Tète conformée assez comme dans le Seidiitzi. Front saillant fortement au-dessus des yeux sur les côtés ; ceux-ci plats et situés dans lascrobe au bord inférieur. Rostre un peu courbé en-dessus, plan, faiblement enfoncé dans sa lon- gueur ; scrobes profondes et distinctement avancées dans la fossette au-dessus des yeux. Antennes courtes, assez épaisses ; funicule 7-articulé. Prothorax beaucoup plus large que long, arrondi légèrem.ent en devant, fortement sur les côtés et brusquement tout près de la base, et convexe-pulviniforme, avec une impression transverse distincte près du sommet. Elytres distinctement plus longues que larges, avec les côtés subparallèles, visible- ment striées ; interstries densément garnies, surtout par derrière, de petits tubercules dont chacun porte une soie. Squamules stelliformes et peu serrées. Les jambes posté- rieures ne reproduisent que très-imparfaitement la struc- ture décrite dans le SeidUtzi et ne sont pas à l'extrémité élargies par derrière, mais arrondies ; la saillie extérieure dos antérieures est très-courte, avec de plus petites épines ; rintormôdiaire pas longue mais large et garnie de 3 courtes épines d'égale longueur; rinterno également courte, avec nnc petite épine. Tarses assez menus, 3'' article pas beau- coup plus large que le 2°. — Long. 3,i) à 3,8 mill. Alger, 2 exemplaires. 5. TRACH. NODIPENNIS Chevrol. Guér. Rev. Zool. 1860. .i50. — Scidl. Oliorh. 1868. 103, 7. Le nodipcnnis s'éloigne de toutes les espèces précédentes par sa forme plus allongée et son prothorax plus étroit. XXV. TRACHYPIILŒUS. 611 Tête plane cn-dcssus, élargie de chaque côté en 2 tubcr- cnles, l'un au-dessus des yeux, l'autre au-dessus de la scrobe antennaire. Yeux petits, arrondis, rapprochés en- dessous; fovéole distincte au-dessus d'eux. Scapc très-for- tement en massue; funicule délié. Prothorax arrondi légèrement en devant, fortement sur les côtés, avec sa surface faiblement tuberculeuse. Elytres ovales, avec les épaules obliquement arrondies, marquées sur les 2°, 4^ et C<^ interstries, ainsi que sur la suture, de gros tubercules dont chacun porte une petite soie. Les stries ne sont pas visibles, excepté dans ceux qui sont frottés. Les jamlDes postérieures ainsi que les tarses sont comme dans le Gûdarîi mais les jambes antérieures s'en éloignent, en ce qu'elles ne sont pas divisées à l'extrémité, mais arrondies en dehors et en devant, et sont garnies de 3, en dedans de 2 épines aiguës et placées l'une au-dessus de l'autre, dont l'inférieure est plus longue. — Long. 3 à 3,5 mill. Alger ; Sicile, mont Pèlerin prés Palerme ; il doit être encore répandu en Italie et en Espagne. 6. TRÂCII. CRUCIATUS Seidl. Otiorh. 1868. 103, 8. Le cmciatus se distingue par son rostre très-court, ce qui n'existe que dans le seul varierjatus du 5^ groupe, ainsi que par les lignes enfoncées de la tète. La tête est distinctement sillonnée dans sa longueur et de plus marquée nu-dessus des yeux d'une tînc ligne transversale, anguleusement courbée par derrière, qu'on peut prendre aussi pour les deux branches du sillon lon- gitudinal furciforme. Derrière la ligne transversale il y a de chaque côté un bourrelet transversal, qui, un peu saillant latéralement, limite la fossette au-dessus des yeux qui représente visiblement la continuation de la scrobe. Rostre presque 2 fois aussi large que long, parallèle. Prothorax également 2 fois aussi large que long, forte- ment arrondi sur les côtés avant le milieu, et paraissant pointu par un pinceau de soies. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax et à peine plus longues que larges, finement mais distinctement striées; interstries garnis d'une rangée serrée de petites soies épaisses et densément 012 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. squamulousos ; les squamulcs rondos et très-condons(';cs, celles (lu prothorax enfoncées au milieu, de manière à figurer l'aspect d'un rayon, comme dans le squamuJatus. Les pattes ne présentent pas la structure qui est propre aux autres espèces du groupe, mais sont toutes simples ; les jambes postérieures sont munies d'un bord en pointe aiguë, les antérieures arrondies au bout et garnies d'une couronne de o courtes épaisses soies, égales; S'' article du tarse large, biiobé. — Long. 3 à 3,3 miil. Oran, 3 exemplaires. G-* TRACH. AUREOCRUCIATUS Dcsbr. Soc. Eut. Suis, m 1871. 34i>, n. Brièvement oblong, médiocrement convexe, garni de soies très-courtes et peu nombreuses, brun. Pattes, i'uni- cule et massue des antennes ferrugineux ; bord latéral et sillon médian du prothorax, bande subscutellaire, fascio médiane à peu près dos élytros, raccourcie en dedans, et une fascie entière croisant la suture postérieurement, d'un brillant doré. Rostre creusé d'un large sillon, marge saillante au-dessus des yeux pour recevoir le scape ; fu- niculc dos antennes de 7 articles, 3° large, biiobé. Inter- stries des élytros égaux, presque plans, alternes non éle- vés. — Long. 3 — larg. 1,5 mill. Se place entre criiciatus et orhitalis, Corse, dans les mousses. 7. TRACH. ORBITALIS Seidl. Otiorli. 18G8. lOi, 9. Uorhitalis présente la fossette au-dessus des yeux, qui est le propre du groupe, dos plus fortes, d'où lui vient son nom. Il dépasse presque la taille du Godarti et lui ressemble pour la forme. Tète un peu déprimée au dessus du front. Rostre légè- rement courbé ; scrobes profondes et grandes, distincte- ment prolongées au-dessus des yeux; ceux-ci plats et assez petits, avancés tout au bord inférieur des scrobes. Antennes à funicule 7-articulé. Prothorax de moitié plus large que long, régulièrement arrondi sur les côtés, tron- qué ou très-légèrement arrondi par devant, avec une XXV. TRACIIYPHLŒUS. 613 impression transversale distincte près du bord apical. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, peu plus longues que larges, subparallèles latéralement ; interstries alternes un peu plus élevés et garnis d'une rangée de petites soies plus courtes, plus épaisses, plus dressées, tous densément squamuleux. Squamulcs étoilées. Les jam- bes postérieures ont la structure du Seidlitzi, mais ne sont que légèrement dilatées par derrière à l'extrémité ; les antérieures sont comme dans le pustulatus ; les tarses ont toutefois le 3® article large et bilobô. — Long. 3,5 à 4 mill. Alger, 2 individus. 11° &ROUPS. — Jambes antérieures dentées et épineuses ; 2^ segment de l'abdomen séparé du i*^^ par une suture arquée, de la longueur des 2 suivants ensemble. Le 2® groupe se compose d'un nombre d'espèces très- voisines, qui se ressemblent beaucoup, sauf une {paraUelus), pour le faciès, la taille et la forme des diverses parties du corps, et sont ainsi difficiles à distinguer les unes des autres. Ce groupe très-naturel se rattache d'un côté au précédent par la dentation des jambes antérieures, et de l'autre aux suivants par la forme de la tète et des yeux. Le principal caractère du groupe se trouve dans la réunion de ces 2 marques, qui sont séparées dans les autres. Il est vrai que l'armature des jambes antérieures est quelquefois légère, mais ce n'est le cas que dans un sexe et ne peut être qu'une exception à la règle. Les yeux sont libres, et ne sont pas dépassés par le bord latéral du front; ils sont plus grands et plus con- vexes, et aussi avancés en dessous que dans le groupe précédent. Tr. paraUelus diffère pour la place des yeux, mais non d'une manière considérable. Les jambes postérieures ont toujours un bord apical tranchant qui, seulement dans le paraZ/e/ws, est garni de soies obliquement dirigées en dedans, et par là semble un peu épaissi. Les jambes antérieures sont plus ou moins fortement dentées, très-légèrement dans quelque cf seulement, et la dent médiane porte toujours 2 épines 36. Gli MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. divergentes (4 seulement dons le ixiraJlelus) ; l'externe, plus ou moins avancôe dans la cavité, en porte une ou 2 trôs-rapprochées et paraissant n'en faire qu'une ; l'interne en porte une. Le cf des scabrimhis et laticoJIis, où ces dents manquent ou sont indistinctes, ont cependant toujours les épines disposées d'une manière analogue. Les ongles sont toujours séparés et les tarses larges, avec le 3° article pour l'ordinaire très-large, bilobé. La structure de l'abdomen est très-uniforme, le 2° seg- ment est séparé du 1^"^ par une suture distinctement courbée, et est aussi long que les 2 suivants réunis. Schœnherr décrit o espèces de ce groupe et 2 sont nouvelles. Quant à la distribution géographique, il n'est pas si bien limité que le précédent; il s'étend dans toute l'Europe, de Suède en Autriche et jus- fju'en France. 1 espèce est propre à la Suède, 1 à la Hongiie et 1 ù l'île de Chypre, les autres ont un habitat plus étendu. 8. TRACH. PARALLELUS Seidl. Otiorh. 1868. 106, 10. Le paraUelus s'éloigne non-seulement de toutes les es- pèces du groupe mais encore de tous les TrachyiihJœus et ne se peut confondre avec aucune : surtout sa forme cylindrique lui donne un faciès tout particulier. Dans ce groupe où il doit se placer, il se distingue en outre par la dent intermédiaire des jambes antérieures large et courte, qui n'est pas munie de 2 mais de 4 épines; la dent externe est par là plus haute que l'interne, et cha- cune d'elles porte une épine, l'interne assez longue. Les jaml)es postérieures ont au bout des petites soies dirigées obliquement en dedans, ce qui les fait ressembler un peu à celle du groupe précédent. Tète et rostre semblable à ceux du spi7iima7ius. Les yeux sont un peu plus petits et plus convexes, mais sont plus enfoncés et moins saillants; le front est garni de soies épaisses. Le prothorax est élargi derrière le bord apical très- fortement et subitement, presque anguleux, ayant sa plus grande largeur bien avant le milieu, ensuite légèrement rétréci, presque en ligne droite, vers la base. Les angles postérieurs obtus; bord basai presque droit et très-large ; le long du bord antérieur se trouve une im- XXV. TRACHYPHLŒUS. 015 pression transversale distincte. Los élytres no sont pas beaucoup plus larges que le protliorax, assez cylindriques, parallèles sur les côtés, arrondies par derrière, linement striées, assez densément garnies de petites soies longues, dressées. — Long. 3,o mill. Paraît propre à la Hongrie ; 2 exemplaires. 9. TRACH. LATICOLLIS Bohm. Sch Cure, vn 1843. U8, 17. — Soidl. Otiorl). 1868. 106, 11. cf anoplus Forst. Prus. Rheinl. 1849. vi 30. — cf rectus Thoms. Skand. vu 1865. 132, 3. Ç spinimanus Thoms. Skand. vu 1865. 133, 5. Tr. laticoUis est très-voisin de VaUemans, il s'éloigne des s-pinimanus, digitaîis et Truquii, auxquels il ressemble, par la denticulation beaucoup plus courte des jambes antérieures ; leur épine extérieure, quoique portée sur une dent distincte Q, est peu élevée et presque de la même hauteur que l'interne; les 2 épines intermédiaires, un peu divergentes, sont ou sur une petite dent Q, ou sur au- cune. Il se distingue de Valternans qui lui ressemble mais qui a la denticulation des jambes antérieures beaucoup plus forte, par les élytres distinctement striées, dont tous les interstries sont également parsemés de fines petites soies assez serrées. La densité de ces soies distingue le laticolUs à ses élytres du spiîwnanus, chez lequel elles sont très-éparses. Les élytres sont un peu élargies vpar derrière ou presque parallèles avec les côtés légère- ment arrondis, et égalent pour la forme au moins celles de Valternans. Le prothorax est proportionnellement large, a les côtés arrondis, les angles postérieurs, et une légère impression transversc distincte sur la partie antérieure, souvent aussi un sillon longitudinal légèrement marqué. — Long. 2,5 à 3 mill. Le cf se distingue par sa forme ordinairement plus allongée; il a une impression distincte sur l'abdomen, entre le d^'" et le 2® segment, et aux jambes antérieures non pas des dents, mais de simples épines qui reprodui- sent, tout-à- fait celles des Q. Les 9 sont ordinairement plus épaisses, et ont aux jambes antérieures 3 courtes dents obtuses mais distinctes, 610 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCHIDES. dont la médiane porto 2 épines ; entre ces 2 épines et l'interne se trouve d'ordinaire dans les deux sexes une 5° petite épine. France, Italie supérieure, Sicile, Tvrol, Allemagne et Suède, Anatolio (Clievrolat). 10. TRACH. ALTERNANS Gyl. Sch. Cure, u 1834. 493, 8. — Seidl. Otiorh. 1868. 108, 12. — scaber Redt. Fn. Aust. 2» éd. 1858. 734. Le Tr. alternans se reconnaît dans le groupe, à ce qu'il a d'assez longues soies seulement sur les interstries al- ternes, qui sont un peu élevés, tandis que dans les autres espèces, il y en a sur tous les interstries et ils sont d'ordinaire plus courts. Du reste, il ressemble beaucoup au spinimanm et surtout au laticollis', il se distingue du l'^ï' par des épines et des dents plus courtes aux jambes antérieures et par le rostre plus fortement rétréci par devant dans sa moitié supérieure, du 2^ par les épines externes des jambes antérieures un peu plus hautes. La tête est en-dessus également convexe jusqu'aux yeux qui sont libres. Les scrobes s'avancent jusqu'à leur bord antérieur. Les antennes sont courtes et épaisses ; le scape très-fortement en massue ; le {«'^article du funicule épais, les suivants de moitié moins larges. Rostre non canaliculé ; la partie située au-dessus des scrobes assez fortem.ent rétrécie par devant, de sorte qu'on peut voir d'en haut l'extrémité des scrobes. En cela consiste la plus impor- tante distinction du scahriculus L. {scaber Sch.) auquel Schœnherr l'a réuni dans son 1*^ vol. Le prothorax est à peine de moitié aussi large que long, fortement arrondi sur les côtés, légèrement déprimé avant le sommet. Ely- tres un peu ovales, pas si parallèles que dans le spi/iima- 7ÎUS, finement et indistinctement striées ; les interstries alternes un peu élevés et garnis d'un rang de petites soies dressées. Les jambes postérieures ont le bord apical tran- chant; les antérieures sont au bout légèrement élargies en 3 dents obtuses saillantes ; l'externe la plus petite n'est pas très-haute et porte une épine ; la médiane, large et courte, en porte 2 divergentes; l'interne, une un peu en crochet. — Long. 2,5 à 3,2 mill. Schœnherr dans son 7^ volume a fait de Valtcmans une XXV. TRACHYPHLŒUS. 017 variété du scahcr Sch. (scabriculus L.), cependant déjà Walton (Stet. 1848. 344.) l'avait reconnu pour une bonne espèce. La structure du rostre, courbé par devant, no laisse aucun doute que cette espèce ne diffère du scabriculus. Largement répandu depuis la France jusqu'en Hongrie, il s'étend même en Italie et ne manque pas même au Caucase ; le 2^ exemplaire du lantKjinosiis cité par Scliœnherr se rapporte ici. 11. TRAC. TRUQUII Seidl. Otiorli. 1868. 109, 13. Le Truquii est si voisin du spinimcums qu'il suffît de no- ter les différences. Le rostre est plus long et la portion qui est au-dessus des scrobes est beaucoup plus fortement rétrécic par devant, de sorte que les scrobes sont visibles en dessus presque dans toute la longueur; les yeux sont oussi plus visibles d'en haut, parce que le front est plus étroit que dans le spinimanus. Le protborax est plus forte- ment arrondi par devant, plus convexe, distinctement impressionné près du sommet. Les éîytres sont près de moitié plus larges que le prothorax , ayant leur plus grande largeur aux épaules, et rétrécies par derrière, tan- dis qu'elles ne sont ni aussi larges ni aussi parallèles dans le spinimanus; il se trouve une élévation plus distincte sous les épaules. Les petites soies des élytres ne sont pas plus longues mais plus épaisses et bien plus serrées, presque aussi serrées que dans le laticoUis. — Long. 2,5 à 3 mill. Cypre. 12. TR. SPINIMANUS Germ. Ins. Spec. 1824. -405. — Seidl. Otiorli. 1868. 109, 14.— lanuginosns Gyl. Sch. Cure, n 1834. 494, 10. Le spinimanus se distingue des espèces très-voisines di- gitalisa Tyuquii, laticoUis et alternans^ par les petites soies des élytres très-éparses, des laticoUis et aUernaus en outre par les longues dents des jambes antérieures, ce qu'il a de commun avec le cligitalis et le Truquii. Rostre court, large, plan en dessus, très-légèrement ré- tréci par devant, do sorte que les scrobes sont à peine vi- sibles au bout, d'en haut. D'ailleurs, il ressemble entière- ment à VaUernans et ne s'en éloigne que par les points suivants : le prothorax, comparé aux élytres, est plus large, à peine impressionné transversalement avant le 018 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. sommet, et est beaucoup plus fortement rétrôci en devant que vers la base; les élytres ont les côtés parallèles et sont obtusément arrondies par derrière, mais visiblement plus longues que larges; la forme générale est celle d'un court cylindre. Les stries sont rarement distinctes, de pe- tites soies blanches, légèrement en massue, demi-cou- chôes, sont très-éparses sur leur surface. Les jambes an- térieures sont à l'extrémité divisées en 3 dents dont la médiane est longue et munie au bout de 2 longues épi- nes, l'externe très-ôlevôe, assez longue, munie d'une lon- gue épine, l'interne courte munie d'une épine recourbée. — Long, i',8 à 3 mill. Le lunufjinosus se rapporte ici d'après la description et d'après l'exemplaire original de Podolie ; l'exemplaire du Caucase se rapporte à VaUemans. Schœnherr tient au contraire le spinimanus Germ. pour synonyme de son sca- ber (scabriculus L.), erreur que Walton a rectiliée Stet. 1848, p. 325. Allemagne, Autriche, Podolie, France (Toulouse). Il manque en Suède. 13. TUAC. DIGITALIS Gyl. Ins. Suec. iv 1827. G15, 35-36. — Gyl. Scli. n 183i. 494, 9. — Tlioms. Skand. Col vu 1869. 131, 6. — Seidl. Otioiii. 1868. 110, 15. Le digituHs, à tout point de vue, est très-voisin du spi- nimanus et ne s'en éloigne que par les points suivants : le prothorax est plus large proportionnellement à sa lon- gueur, plus fortement arrondi sur les côtés, et presque aussi fortement rétréci à la base qu'en avant; d'où un étranglement plus marqué entre le prothorax et les ély- tres. Celles-ci sont à peine plus longues que larges, trôs- obtusément arrondies par derrière, presque de forme carrée, distinctement striées ; interstrics, surtout par der- rière, vaguement garnis de petites soies squamiformes ou squamules petites, larges, à demi-dressôcs. — Long. 2,5 mill. Propre à la Suède. XXV. TRACHYPIILŒUS. 019 14. TlUC. SCABRICULUS L. Mant. Plantanim. 1768. 531 (Sec. auct.) — F. S. Ent. U9, etc. — Pavk. Fn. m 285. — Herbst. Col. 351. PI. 87. Fig. 10. — Gyl. lïi 309. cf. — spinimanus Gyl. Suoc. IV 1827. 6U, Q. — viverra Herbst. Arcli. 83. — spinimanus Gyl. Sch. ii 1834. 493, 7. — scaher Sch. vu 1843. 117, 15. — cf setarius Gyl. Sch. ii 1834. 492, 5. — Ç erina- ccus Redt. Aust. 1849. Ed. i 492. — scahriculiis Bach. Dents. 262. — Thonis. Skaiid. vu 1865. 133, 4, — ? spinosulus Gant. Soc. Ent. Fr. 1861. 99. Le scabricuhis ost distinct dé toutes les autres espèces par la structure du rostre et du prothorax, et ne peut se confondre avec aucune autre. Le rostre est creusé en dessus dans toute sa longueur, avec les bords parallèles, un peu courbés, et distincts jus- qu'aux yeux, qui sont grands, peu convexes. Le prothorax est 2 fois aussi large que long, fortement étranglé tout près du bord apical, qui est un peu relevé, fortement di- laté sur les côtés en 2 bosses, dont chacune paraît encore plus soilkmte par un pinceau de petites soies ; ligne mé- diane distinctement enfoncée. Les élytrcs sont distincte- ment striées, souvent tachées, et garnies assez densément par derrière de longues soies écartées, épaisses. Les jam- bes antérieures ont, dans l'un des sexes 9 5 à l'extrémité, 3 grandes dents dont la médiane est presque aussi longue que dans le spinimanus, et porte 2 épines divergentes ; l'interne est plus petite et porte seulement une épine un peu en crochet; l'externe, un peu plus grande, porte 2 longues épines très-rapprochées l'une de l'autre, qui, à un faible grossissement, paraissent n'en faire qu'une. Dans l'autre sexe, cf , les dents des jambes antérieures, excepté rintcrno , sont très-légères, et ne paraissent sensibles que par la position des épines, qui sont aussi beaucoup plus courtes. Dans les 2 sexes, la dent externe, portant épine, presque aussi élevée que l'interne, fournit un bon caractère distinctif avec les spinimanus, digitalis et Tni- quii, qui l'ont beaucoup plus haute. — Long. 2,5 à 3,8 mill. cf Jambes antérieures à peine dentées à l'extrémité, épines plus courtes. ç Jambes antérieures fortement dentées, dent externe 020 MUNOGRAPIilE DES OTlORIIYNCIllDES. avec 2 épines soudùcs, dent inlormédiaire avec 2 opines distantes, et dent interne avec une épine en crociict. Se trouve de Suède et de Finlande jusqu'en Dalmalie et dans le midi de la France, et n'est rare nulle part. IIP GROUPE. — Jambes antérieures mutiqiics au bout; tarses trùs-largcs ; ongles connés à la base; 2*^ segment abdominal séparé du i^^ par une suture droite, plus court que les 2 suivants ensemble, presque aussi long que chacun d'eux. Petit groupe très-naturel qui comprend les plus gran- des espèces du genre et se distingue par les jambes anté- rieures inermes, par le 2^^ segment de l'abdomen étroit et parallèle et les ongles soudés. La forme du corps est très- ramassée, quclqueibis presque spliérique {ventiicosus); les élytres toujours distinctement, quelquefois très-protbndé- ment striées. La tête plus ou moins rétrécie par devant, avec ou sans impression transversale entre le front et le rostre. Les yeux sont grands, plus ou moins arrondis, saillants. Les jambes postérieures sont arrondies au bout et dcnsément garnies de fines soies, ainsi que les anté- rieures, qui sont distinctement prolongées en crochet à l'extrémité interne et portent là quelquefois une petite épine {ventricosus). Le 2^ segment de l'abdomen est séparé du 1'='^ par une suture droite, et beaucoup plus court que les 2 suivants ensemble {ventricosus) , ou pas plus long que chacun des 2 (ypsUon). A l'espèce de Germar, vient s'en joindre 3 nouvelles. Le groupe est limité à l'Orient et à la Dalmatie, Hongrie et Turquie. Il y a sans doute d'autres espèces de ce groupe sur le littoral de la mer Noire. U^' TIIACH. MACULATUS Perris, Ali. vu 1870. "li. ï>0. Ovale, couleur foncière noire, mais enLièremcnt voilée par une squamosité cendrée ou crétacée. Tète peu con- vexe, bas du front subdéprimé et hérissé de petites soies; rostre épais, un peu plus long que la tûte, gibbuleux, non canaliculé sur le dos, déprimé au bout, hérissées de soies XXV. TRACIIYPHLŒUS. 621 cendrées assez épaisses; antennes d'un brun de poix, massue pins claire. Prothorax court, 2 fois plus large que long, 2 fois plus étroit en devant qu'à la base, avec une assez forte impression transverse près du bout, trôs-dilaté arrondi sur les côtés, canalicule dorsale nulle ou à peine visible, creusé de chaque côté au milieu à la base d'une ibvéolc oblongue, marqué de 5 taches confuses, 2 anté- rieures et 2 dans les fovéoles, hérissé de soies brunes et blanches, laissant libre un espace linéaire médian, his- pidc. Elytres beaucoup plus larges c[ue le prothorax, sub- déprimées, arrondies à l'épaule, subparallôles jusqu'au- delà du milieu, ensuite arrondies, noirâtres sur la suture, surtout à la base, taches brunes, 4 basalcs, d'autres for- mant 4 fascies arquées, rapprochées par paires, d'autres apicales et d'autres latérales, striées-ponctuécs, assez den- sément hérissées de soies plus longues et plus épaisses, brunes et blanches, disposées en séries sur chaque inter- strie. Dessous cendré de blanc, varié de brun. Pattes tes- tacées, garnies de squamulcs blanches assez peu nom- breuses et de soies très-courtes. — Long. 3,5 mill. Les fossettes prothoraciques limitent le nombre des espèces auxquelles on puisse le rapporter. Le scahricidus est celui dont il est le plus voisin; il en difTèrc par le rostre non canalicule, le prothorax sans rainure médiane appréciable et par les élytres plus déprimées sur le dos et parallèles, par conséquent moins ventrues. Sardaigiie, sous les piciTCS. 15. TRAC. VEiNTRIGOSUS Germ. Spec. ii 1824. 105. - Scli. Svn. ii 1831. iOO, 1. — Seidl. Otioili. 18G8. 113, 17. Le ve)dricosus a l'aspect du Pcritehis familiaris ou du MijJacus seminulus^ seulement il n'est pas aussi bombé que le dernier. La tète est fortement étranglée par de- vant, de sorte que les yeux grands, assez plats, conver- gent, et le rostre paraît distinctement séparé d'eux; ce- lui-ci s'élargit un peu vers le bout et est aussi large que long, fortement creusé dans sa longueur (comme dans le scabricuhis), avec les bords épais, relevés, qui se dilatent en dehors au milieu et se terminent, à la base, tout à L'Adeille. — 1872, Ocloluc. 37 022 MONOGRAI'lllE DES OTIORHYN'CIIIDES. rétraiiglcmcnt du front, de chaque cùLé, en un bourrelet transversal indistinct. Le prothorax est transversal, plus de 2 fois aussi long, nullement rétréci par derrière, assez fortement en de- vant, tronqué droit à la base et au sommet, en dessus avec plusieurs impressions rugueuses. Les élytres sont presque en cercle, aussi longues que larges, profondé- ment striées, les interstries élevés en toit, garnis de très- petites et fines soies éparscs, marquetées densément de squamules grises et noires. Les jambes antérieures por- tent au bout une petite épine en dedans. — Long. 3,8 à îj mill. — Long. 2,o à 3 mill. Il csl propre à la Hongrie, et c'est sans doute par erreur que Dabi le signale de Florence. 16. TRAC. RUGATIGOLLIS.- /v/(/R>o//is Seidl. Otiorli. 1868. 111, 18. Le n((/a^ico//îS est voisin, d'un cûtô du ventrkosus par des impressions rugueuses sur le prothorax et le rostre et par les interstries convexes des élytres, de l'autre de Vijpsilon, par son prothorax plus long et ses élytres plus allongées; la tète est très-légèrement rétrécie par devant et le rostre peu rétréci à la base, pas plus étroit qu'elle au bout; de là, les yeux sont peu convergents. Le rostre est plus long que dans le ventricosus, les rebords en bour- relet sur les côtés du large sillon longitudinal, ne sont pas élargis au milieu, mais parallèles, et finissent en un bourrelet transverse indistinct. Derrière ce bourrelet trans- verse, dans un individu, le front est légèrement impres- sionné ; dans les autres plus grands il a au milieu un trou profond transverse, et de chaque côté, au-dessus des yeux, un fort bourrelet longitudinal, qui paraît comme une saillie du bord supérieur du rostre et s'abaisse brus^ quement par derrière. Le pro thorax est moins de deux fois aussi large que long, rétréci légèrement par derrière, plus fortement par devant, tronqué à la base et au som- met, densément et rugueuscmcnt impressionné et marqué d'une profonde ligne médiane. Les élytres sont distincte- ment plus longues que larges, légèrement arrondies laté- ralement, et moins convexes que duns le ivntricotiUS ', les XXV. TRACHYriîL(£US. 623 intcrstrios aussi moins convexes. Les jambes antérieures n'ont au bout, par en dedans, aucune épine. — Long. 4 à G — larg. 2 à 3 mill. La structure aberrante du rostre et du front des 2 exem- plaires que j'ai devant moi, jointe à la difTérencc frap- pante de taille, avec de plus riches matériaux, pourraient peut-être permettre d'en faire une espèce différente. Les plus grands viennent de Dalnialie, les pkis peîils de Roumélio. 17. TRAC. GRACILICORNIS Seidl. OLiorli. 18G8. 115, 10. Le gracilicomis est très-voisin, pour la forme, du rugati' coîlis, et présente les caractères distinctifs suivants : le prothorax est encore un peu plus long, fortement arrondi sur les côtés et sans rugosités. Il se distingue de toutes les autres espèces du groupe par le funiculc des antennes menu, dont le dernier article n'est pas transversal, mais aussi long que large, tandis que le 1" est assez allongé et égale les 2 et 3 ensemble. Le rostre a, comme dans le rugaticoUis, les bords épaissis et s'allongeant comme un épais bourrelet jusqu'au-dessus des yeux; cependant ils convergent un peu par devant et sont en droite ligne, ce qui distingue le rostre de celui du rugaticoUis, ainsi que du ventricusus. Les élytrcs sont plus étroites et plus paral- lèles c|uc dans le rugaticoUis, les stries sont profondes, mais les interstries plans et garnis do soies longues, dres- sées, en massue. — Long, 4,îJ mill. 3 exemplaires de BeyriDiitli, Syrie. 18. TRâG. yPSlLON Seidl. Olior. 1868, 115, 20. L'upsilon se distingue du précédent d'une manière très-frappante, par le rostre beaucoup plus long, plan et non séparé du front. La seule inégalité remarquable qui s'y trouve est une ligne enfoncée, commençant entre les yeux et se divisant en forme de Y sur le rostre. Le protliorax est à peine 2 fois aussi largo que long, forte- ment arrondi sur les Gôtés, rétréci distinctement vers la ])ase, plus fortement vers le bout, près duquel il est très- légèrement et indistinctement étranglé ; on remarque quelques rides seulement à la base et sur les côtés. Les (j2i .MUiNOGRAl'JllE DES OTJOUIIYNCIllDES. ôlytrcs sont un pou plus longues que larges, un pou élar- gies par derrière, pas si convexes que clans le ventricosus; les stries sont fines, les interstrics sont trùs-légèrement convexes, garnis de plus longues soies. Les jambes anté- rieures n'ont pas d'épine à l'extrcmité interne. — Long. o à G — larg. 3 à 3, y mill. Hongrie, Mehadia. 1 seul exemplaire. La var. turcicus. qui pourrait constituer une espèce avec de plus riches matériaux, a un rostre un peu plus court, et des yeux un peu plus déprimés. Il n'a pas sur le front la ligne en Y. Les élytrcs ont une forme plus étroite et plus parallèle. Turquie. 1 exemplaire. IV° GROUPE. — Jambes antérieures brièvement épineuses au bout ; ongles libres ; 2° segment abdominal séparé du 1^'' par une suture droite, plus court" que les 2 sui- vants ensemble; tète et rostre légèrement étranglés au bord antérieur des yeux ; rostre rende sous les scrobes. Le 4'' groupe d'un côté est voisin du 3° par la brièveté du 2<= segment abdominal, et par le corps grand épais ; de l'autre par les petites épines aux jambes antérieures, il se rapproche du 2*^ groupe sans cependant atteindre la structure qu'on y trouve. Les jambes antérieures sont, à l'extrémité par en dedans, un peu en crochet et avec une épine ; par en dehors arrondies et garnies de 5 épines courtes également distantes l'une de l'autre. Les jambes postérieures n'ont pas le bord apical tout-à-fait tranchant, mais au contraire ce bord est arrondi et présente, à une petite distance de la couronne la plus extérieure de pe- tites épines, une semblable de plus petites encore, de sorte que l'espace qui se trouve entre les deux reproduit la surface apicale oblique du 1" groupe, sans cependant être aussi distincte. Les ongles sont très-éloignôs l'un de l'autre, ce qui distingue parfaitement ce groupe des pré- cédents. Le rostre est assez élargi au-dessous de la scrobe et jusqu'au devant des yeux, puis subitement étranglé; la tète est latéralement convergente jusqu'à la môme XXV. TRACIIYPHLŒUS. 62o place et le front un peu déprimé, de sorte qu'ici un dis- tinct étranglement vient à s'établir, lequel, du reste, ne s'est rencontré que dans le giwiukitus et le ventricosus. La scrobe est un peu courbée, longue, et s'étend jusqu'à l'œil, ou cosse tout au devant (setiger). Les antennes ont un scape presque droit, fortement en massue, et un funicule épais. Le 2° segment abdominal est séparé du 1"" par une su- ture droite, et plus court que les 2 suivants ensemble, particulièrement dans le scaber, où il n'est pas plus long que l'un d'eux. Ce petit groupe très-naturel, outre l'espèce la plus com- mune et la plus répandue du genre, en comprend 2 nou- velles, appartenant à la faune méditerranéenne, qui en sont très-voisines. Les différences consistent seulement dans la forme, la sculpture et les soies des élytres. 19. TRACII. SCABER L. Fn. Suec. 1761. 592o. — Bach. Deuls. 262. — Thoins. Skaiid. vu 18G5. 131, 2. - Scidl. Otiorh. 1868. 117, 21. — scabrieulus Gvl. Var. b. Ins. Suce, ni 1813. 309, 35, — n, 490 (Excl. Syn.). — bifoveolatus Bock. Beitr. Bair. Ent. 1817. 22. T. 7 f. SG.—squanwsns Gyl. Sch. Cure, n 1831. 491, 3. — tessel- latus Bolim. Sch. Cure, vu 1843. 114, 9. — confinis Steph. iv 183L 121, 2. Le scaber est très-reconnaissable à l'étranglement entre la tête et le rostre, et à la partie inférieure de ce dernier largement dilatée, caractère qu'il partage avec 2 autres espèces du groupe et avec le granulatus; il est ordinaire- ment plus grand que le scabrieulus ] cependant il se ren- contre aussi de petits individus qui le cèdent pour la taille à ce dernier. La tète est légèrement rétrécie par devant, avec les yeux grands, aplatis, latéraux. Le front est déprimé jusqu'au bord antérieur de ces derniers, à partir de ce point le rostre est un peu convexe, la convexité légèrement sil- lonnée dans sa longueur, les bords supérieurs légèrement convergents en ligne droite, la portion qui se trouve sous la scrobe fortement élargie à partir des yeux, presqu'aussi large que la tête derrière les yeux, et comme renflée jus- qu'au bout. Les scrobcs latérales, longues, un peu cour- bées, s'étendent jusqu'aux yeux. Le prothorax 2 fois aussi G26 MONOGRAriIIE DES OTIORÏIYNCIIIDES. largo quo long, fortement rôtrôci par devant, un peu plus étroit à la base qu'au milieu ; une légère ligne médiane est pour l'ordinaire visible. Les élytres sont un peu ven- trues, plus ou moins distinctement et lînement striées; les interstrics paraissant un peu ondulés par de faibles inégalités, et aussi un peu irrégulièrement sinués sur les côtés; les interstries alternes quelquefois distinctement plus élevés, tous garnis de petites soies, qui souvent man- quent tout-à-fait par devant et sont distincts par derrière seulement sur la convexité. Le 2'^ segment ventral est des plus courts dans le scaber, puisqu'il dépasse à peine en longueur chacun des suivants. — Long. 2,8 à îi mill. Toute l'Europe, pcut-ôtre à rexclusioii de TEspagno et de la Sicile, il est très-commun, en pai'ticulier sur l'ortie. Madère (Wollaston) — Transcaucasie (Kolenali) sous le nom de scabriculus (Mosc. 1858. iv 417. 19^ TRACH. COLORATUS Allard. Berl. 1869. 325. Corps couvert en entier de squamules épaisses et très- serrées, d'un gris un peu ilave, plus claires sur les côtés du prothorax et des élytres, ainsi qu'cà l'extrémité do celles-ci, et formant deux taches brunes peu distinctes placées parallèlement sur le prothorax, et quelques autres inégales, de môme couleur et plus ou moins nombreuses sur le dos des élytres. Pattes d'un roux ferrugineux ainsi que les antennes, couvertes de squamules blanchâtres et pubcscentes ; quelquefois les squamules tournent au ver- dâtre-clair sur les côtés et à l'extrémité des élytres. Ros- tre do la longueur de la tète, presque plan avec une ligne longitudinale fine, creusée dans son milieu. Prothorax 2 fois aussi long que large, tronqué aux 2 bouts, rétréci on devant, fortement arrondi sur les côtés. Elytres en ovalo très-court, très- convexes, très-arrondies aux épaules, sur les côtés et à l'extrémité ; stries étroites, interstries plans et éparsement vêtus en arrière de petites soies courtes. — Long. 3,2 — larg. 3,8 mill. Ressemble au Trach. scahev L. par la tète et le protho- rax, mais ses élytres forment un ovale plus court et plus large. Aliïi'rie, Constantine. XXV. TRACIIYPIILŒUS, 027 20. TRACH. SETERMIS. - sefiger Seidl. Otiorli. 18G8. 118, 22. Lo setermis est très-voisin du scaber, mais facile à distiii- gncr parce que les élytres sont plus convexes en dessus, mais moins arquées sur les côtés, presque parallèles et plus étroites. En outre elles sont profondément striées, les interstries également convexes et densémcnt garnis do soies longues, un peu dressées, qui couvrent aussi le pro- tliorax et la tête. Le rostre est en dessus un peu plus large que dans lo scaber et non convergent, mais parallèle. Le prothorax est étranglé plus fortement à la base et par conséquent plus fortement arrondi sur les côtés. Les élytres sont marquées sur leur convexité postérieure pour l'ordinaire de 2 bandes jjlanches, arquées, convergentes par derrière, bordées d'obscur par devant. Les jambes sont tout comme dans le scabei\ mais le 2° segment abdominal est un peu plus long, cependant distinctement plus court que les 2 suivants en- semble. — Long. 3,2 à 5 mill. Un individu recueilli en Espagne ; d'autres viennent de France méii-' dionale (Montpellier, Metz), de Sicile et d'Algérie. 21. TRACII. ALGERÎNUS Seidl. Otiorli. 18G8. 119, 23. Valgcrinus, par ses soies dressées squamuliformes tros- épaisses, s'éloigne tant des 2 précédents que je no balance pas à le regarder comme une espèce particulière. Les élytres sont plus parallèles que dans le scaber, mais plus larges et plus courtes que dans le setermis, avec lequel elles s'accordent pour la profondeur des stries et la convexité égale des interstries ; elles sont garnies densémcnt do soies claviformes presque aussi larges que longues au bout, qui couvrent également le prothorax et la tête. La structure de l'abdomen se rapproche de celle du setermis. — Long. 4, il — larg. 2,3 mill. 1 individu d'Oran, Ala'rie. 628 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCHIDES. V'^ GROUPE. — .Tam1)0s nnirriciircs arrondies au bout, l)i-ièvcmcnt épineuses ou liispidcs; 2*^ segment de l'ab- domen séparé du 1" par une suture arquée, plus long ou aussi long que les 2 suivants pris ensemble ; corps obiong, subdéprimé ; rostre court. Le o° groupe se rattacbo au précédent par les courtes épines qui garnissent l'extrémité arrondie des jambes an- térieures (dans l'espèce typique), mais il s'en éloigne par le 2^ segm.ent abdominal long, avec la suture antérieure anguleuse ; il se sépare du suivant, dont il a la structure abdominale, par la dentelure des jambes antérieures, et du 2^* par le manque de dentelures à ces mêmes jambes. Quelques c/ fl^i 2'' groupe n'ont pas non plus de dents aux jambes antérieures, cependant leurs épines représentent celles de la Ç, et jamais celle qui est dirigée horizonta- lement en dehors ne manque, tandis que dans une espèce du 5® groupe tout le bord apical est également garni de courtes épines, et dans les autres quelques soies jaunes, trôs-rapprochées les unes des autres, forment des fasci- cules dentiformes. Le corps est plus ou moins allongé et déprimé, les squamules, distinctes et épaisses, pénètrent l'une dans l'autre en forme d'écaillés de poisson, dans le variegaius. Le groupe est très-reconnaissable par le rostre fort court (en quoi le cmciatus du \^^ groupe seul lui res- semble) et les yeux très-avancés sur le devant. 2 espèces seulement (*) dont la 2° est très-voisine de quelques espèces de CatJiormiocenis, mais cependant doit se placer parmi les Tfachijplihvus h cause de la forme de ses squamules. Toutes deux appartiennent à la faune méditerranéenne et sont con- finées en Espagne, Algérie et Sicile. (*) Je ne dois pas mentionner le Mitomermus nmjmondi Gaut. Fr. 1861. 99. qui, d'ap.ès la déclaration de Taulenr, doit être voisin du 3///. Injslrix {= ra- rkfjatus Kicsw.). Les seuls caraoliTCS aii\(Hiels on peut reconnaître l'espèce dans la diagnose sont : dense nif/ro sijiKimosu!?, prothoraee spinosulo, elijlris strialis, squamalift (htplicitrr disposais, deviennent dans la description de lictites soies au lieu de sipiamules, cl le prothorax c.>t garni comme les élytrcs, non plus d'espèces d'épines mais de petites soies. Ce n'est peut-être que le Tia- chijphlivus (iris 1(1 lus. XXV. TRACHYPHLŒUS. 629 22. TRACII. VARIEGATUS. Kiist. Kfcf. Eiir. xviii 1849. 85. - Seidl. Otiorli. 1808. 120, 21. — Milomermns hystrix Duv. Gen. Cure. 1853. 33, PL UA.U. Le variegatus s'éloigne, par son rostre court, son pro- thorax fortement arrondi et sa forme aplatie, de tous les autres Trachyphlœus, mais ne peut en être séparé gônéri- qucment; il ressemble beaucoup encore h Varistatus, mais il est plus grand et plus large aux épaules. Le rostre est plus court que large, presque aussi large que la tête ; les scrobes sont au bout assez avancées par en haut, profondes et étroites, et vont assez droit jus- qu'aux yeux, qui sont très-fortement avancés au milieu, entre les bords supérieur et inférieur de la tète, et sont assez peu convexes. Le rostre est plan en dessus et creusé d'un léger sillon médian. Les antennes diffèrent de celles des autres Ti'achyphlœus seulement en ce que la pointe des articles du funicule est tronquée et non arrondie. Le prothorax est un peu plus large que long, fortement ar- rondi sur les cotés, aussi rétréci par derrière que par de- vant. Les élytres ont leur plus grande largeur aux épaules qui sont un peu saillantes, arrondies ; de là très-légère- ment rétrécies par derrière, presque parallèles, obtusément arrondies par derrière, assez profondément striées, très- densémont squamuleuses, les squamules se mêlent les unes dans les autres comme des écailles de poisson. La couleur est brune, marquetée de noir et de gris, ou aussi entièrement d'un gris foncé, avec quelques petites taches claires. Les élytres, ainsi que le prc>thorax, la tête, les antennes et les pattes, sont garnies de soies dressées, assez longues, peu épaisses. Les tarses ne sont pas très-larges, le 4^ article plus long que les précédents ensemble, muni de 2 ongles séparés. Le 2° segment abdominal est séparé du l^ï" par une suture fortement arquée en angle et beau- coup plus long que les 2 suivants. — Long. 3 à 4 mill. Le variegatus a été bien décrit et très au long par Kuster comme un Cathormiocenis. Cependant Duval l'a décrit de nouveau comme Mitomennus hystrix, caractérisant princi- palement ce nouveau genre par la structure des antennes, auxquelles il a donné îjeaucoup de valeur. M. Jckel (Soc. 37. 630 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Ent. Fr. 18o0. 72) a réuni les 2 espèces, en les plaçant toutefois parmi les Cathormiocenis. Lacordairc le premier les a rangés ù leur véritable place dans les Trachyphlœus. Appartient à la faune méditerranéenne ; j'en ai des exemplaires de Sardaigne et d'Alger; il se trouve aussi en Espagne (Duval), en Sicile (Jekelj ; je regarde comme une erreur l'indication de la Hongrie jiour patrie. 23. TRACH. BREYIROSTPvIS Ch. Bris. Soc. Ent. Fr. 1800. 407 (Pe- rilelus). — Seidl. Oliorh. 18G8. 1-21, 25. C'est au varieijatus que le hrcvirostris ressemble lo plus, mais il est un élément très-hétérogônc du genre, et il se- rait peut-être mieux de le rapprocher des Catliormiocerus si la sc^uamosité de l'abdomen ne la plaçait ici, disposition qui constitue la principale différence entre les Trachy- iMœm et les Catliormiocerus. La squamosité gris -clair, égale, et; les soies très-menues lui donnent un aspect poli et il ressemble en cela à un Pentelus, cependant les scro- bes qui s'étendent jusqu'aux yeux et s'avancent au bout un peu vers en haut et sont tout-à-fait latérales. La tête est étroite, avec les yeux grands, légèrement convexes, qui sont tout-à-fait latéraux et assez avancés par on devant. Le rostre est plus étroit que la tête, assez ré- tréci en dessus vers l'extrémité. Les scrobes sont très-pro- fondes et nettement limitées, vont d'obord parallèlement, puis se courbent un peu en bas, pour aller aux yeux, tout comme dans le Cathormiocenis horrens^ avec lequel surtout le hrevirostris a le plus d'analogie pour la structure de la tête. Les antennes sont aussi longues que la tête et le prothorax ensemble, ont le scapc un peu courbé et le fu- niculc pas beaucoup plus menu, semblable à celui du Cathormiocenis sorius. Lo prothorax est beaucoup plus étroit par devant que par derrière, pas très-fortement arrondi sur les côtés, la ]}asc largement arrondie. Les élytres assez allongées, pas fortement arrondies sur les côtés, indistinc- tement striées, garnies éparsement de fines petites soies blanches, surtout par derrière et couvertes, ainsi que le prothorax, la tête et tout le dessus de squamules épaisses, un peu anguleuses, condensées. Les pattes présentent une particularité qui manque à tous les autres TrachyphJœus ; XXV. TRACMYPHLŒUS. 631 les jambos antôriourcs sont arrondies au bout, garnies en dehors d'un petit fascicule de 2 à 3 soies jaunes que suit un plus large dirigé par devant, de plusieurs semblables; par en dedans est une grande épine noire courbée ; les jambes postérieures ont aussi, à l'angle apical postérieur de longues soies jaunes qui les font paraître élargies. Les tarses ne sont pas très-larges, le dernier article aussi long que les précédents ensemble; les ongles grands et séparés. Le 2° segment abdominal est séparé du i*^"^ par une suture légèrement arquée, et aussi long que les 2 suivants en- semble. — Long. 4 mill. Découvert à Aranjuez par M. Cli. Brlsoiit en 18G5, ci décrit comme un Perilelus, où il est placé à tort près de Vûstragali; si on voulait le reporter dans ce genre, il devrait se placer près du plaiysomns. ¥1*3 GROUPE. — Jambes antérieures mutiqaes; ongles libres ou soudés [Tr. cjramiîatus, syriacus) ; 2*^ segment abdominal séparé du l^»" par une suture arquée, ou droite {aristatus, squamulatus), plus long que les 2 sui- vants ensemble (exclus, aristatus et squamulatus). Le 6° groupe n'est pas aussi naturel que les précédents, et les espèces qui le composent n'ont d'autre lien commun que de manquer des caractères propres aux autres groupes. Il se distingue du 3° groupe, qui a aussi les jambes anté- rieures inermes, par le 2° segment abdominal long {gra- nulatus, syriacus), ou les ongles libres {aristatus, squamu- latus), ou les 2 caractères ensemble {jnyrmccophihis , inermis, guadarramus). 11 se distingue des i'^, 2°, 4° et 5° groupes, par les jambes antérieures tout-à-fait inermes, qui n'ont que le petit crochet dirigé en dedans. A l'excep- tion d'aristatus et squamulatus, toutes les espèces ont le bord antérieur du 2° segment abdominal courbé et les ongles libres, sauf dans les granulatus et syriacus. Les scrobes antennaires ont une conformation assez unifor- me et ne présentent quelque chose d'anormal que dans Vinermis, parce qu'une partie est courbée en bas; la forme du rostre s'éloigne beaucoup dans les 2 espèces et res- semble à celui du 4° groupe. 032 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. Aux 3 espèces décrites par Schœnhcrr ou avant lui, viennent se joindre 4 nouvelles, dont l'une {guadarramiis) n'appartient peut-être pas à ce groupe, mais est un cf du 2^ A l'cxcoplion des 2 l^^^s qui s'étendent dans une partie de l'Europe, les espèces ont un habitat trùs-restreint, en Espagne {myrmecophilus, (jraniila(îis), &àïis le sud de la France {ijranulaliis)^ en Autriche [iner- mis) et en Syrie [sijriacus). 21. TPiACH. ARISTATUS Gvl. Ins. Suec. iv 1827. Gi3, 35-30. — Gvl. Sch. Syn. Cure, n 1831. 191, 1. - Seidl. Otiorh. 18G8. 123, 26.— osphaliinus Gvl. Sch. Syn. Cure, n 1831. 19G, 12. — ? sllpulatus Germ. Fn. Eur". xin pi. 15. Vanstatus ressemble un peu au scahrkuîns, mais on le reconnaît aussitôt à son rostre rétréci en devant et à ses jambes antérieures incrmes. Le rostre a un sillon m^ôdian étroit, ordinairement pro- fond et est convergent en ligne droite vers l'extrémité, légèrement au-dessous de la scrobc, plus fortement au- dessus. La scrobc va droit et assez horizontalement jus- qu'aux yeux. Le protborax est 2 fois aussi large que long, fortement arrondi sur les côtés et paraissant presque an- guleux par les soies, fortement rétréci par derrière; sur la surface on voit, la plupart du temps, un sillon médian distinct. Les élytres sont assez profondément striées, les interstries garnis d'une rangée serrée de soies longues, en massue, dressées. Les jajnbes antérieures sont termi- nées en pointe oblique par en dedans vers le bout et un peu en crochet. Le 2° segment abdominal, séparé du 1" par une suture droite, est un peu plus court que les 2 suivants ensemble. — Long. 3 à 3,5 mill. Variatatus ne doit pas être réuni txu sqmmiilatus comme Walton (Stet. 1848. 344) l'a fait, mais il s'en éloigne par son prothorax plus court et ses soies plus longues, ainsi que par le 2° segment abdominal constéimment un peu plus court. Au contraire, je puis regarder Vasphaltinns, d'après le type, comme un exemplaire tout détérioré du précédent. L'aristalus é-tend son habitat presque dans toute l'Europe, comme le acahriculiis : Suèiie, Allemagne, Autriche, Italie, France. XXV. TRACHYPHLŒUS. 633 25. TRACH. SQUAMULATUS 01. Eut. y 1808. 83°, p. 863. pi. 31 f. 4,77. _ Gvl. Scli. Cure, ii l83-i. 492, G, — Seidl. Oliorli. 18G8. 124, 27. Le sqiiamidatus ressemble beaucoup à Varistatus, mais il en diffère, outre le 2<^ segment abdominal un peu plus long, par son prothorax plus étroit et les soies des élytres beaucoup plus courtes. Le rostre et la tète sont tout comme dans Varistatus, seulement les yeux sont plus petits et plus convexes. Le prothorax est. plus étroit, pas 2 fois aussi large cjue long, arrondi sur les côtés beaucoup plus légèrement, au contraire plus distinctement à la base, n'a pas la plupart du temps de sillon longitudinal, et ainsi que la tète prescjue pas de petites soies. Les élytres sont garnies d'une rangée de petites soies beaucoup plus courtes et plus fines. Les jambes ne diffèrent pas de celles de Varistatus, mais le 2^ segment abdominal est proportion- nellement un peu plus long, égal en longueur aux 2 sui- vants ensemble. — Long. 2^5 à 3,2 mill. Le squamulatus est moins largement répandu que Varislaiiis et se trouve confmé dans les contrées les plus méridionales de l'Europe. 11 se trouve en France, Autriclie et sud de l'Allemagne (Francfort-sur- Mein). 26. TRACH. MYRMECOPHILUS Seidl. Oliorli. 1868. 125, 28. Le mijrmecophilus réunit la forme du sqiummkitus avec les soies de Varistatus et paraît en outre peu différent du Cathormiocerus curvipes et aussi des plus petits individus du Cathormiocems Chevrolati. Il se distingue du Tr. squamulatus par ses longues et épaisses soies sur les élytres et le pro- thorax, de Varistatus par son prothorax plus étroit, des deux par le 2° segment abdominal plus long et par la forme des scrobes. Celles-ci sont un peu élevées et rapprochées l'une de l'autre au bout, près de l'insertion des antennes, puis descendent vers les yeux où le bord supérieur n'est pas aussi nettement limité que dans le squamosus. La forme du prothorax est semblable à celle du sqiiamulatus, seulement il est plus fortement arrondi sur les côtés, et la rondeur paraît encore plus forte à cause des soies. Les élytres sont un peu plus allongées et garnies de soies qui G3i MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. ressemblent assez à celles de Varistatus. — Long. 2,8 à 3 mill. Escorial, trouvé on 1805 et communiqué par M. Cli. Biisout sous le nom (le Meiva myrmecophila (Clievl.). 27. TRAGH. GUADARRAMUS Seidl. Otioili. 18G8. 125, 29. Le (jiiadarmmus se distingue par ses yeux petits, fort convexes, saillants, dont la position est tout comme dans le i^'' groupe, sans qu'ils soient aplatis et surmontés par le front. Les jambes antérieures paraissent avoir la struc- ture de ce groupe, cependant elle n'est pas tout-à-fait distincte dans quelques exemplaires, d'où la -possibilité, que ce soit un o^ du 2'^ groupe dont la Q a les jambes dentées. Le rostre est très-court, la partie inférieure arrondie latéralement, la supérieure très -fortement rétréci e par devant, de sorte que sa pointe, avant la fin des s.?robes antennaires, est moitié aussi large que le front au-dessus du bord postérieur des yeux. Les scrobes sont par là très- rapprochées l'une de l'autre en devant, larges et très-pro- fondes, s'abaissent vers les yeux, cependant cessent peu avant, leur bord supérieur fortement courbé. Los yeux sont très-bas, tout au bord inférieur de la tète et sont très-petits, mais fort convexes et très-saillants. Les an- tonnes sont plus menues que dans anstatas et squamulatus et le scapc est un peu plus fortement courbé. Lo protborax est largo, arrondi sur les côtés et a un léger sillon médian. Les élytres finement striées et garnies particulièrement par derrière de petites soies courtes en massue. Lo 2° seg- ment abdominal est distinctement plus long que les 2 suivants ensemble. — Long. 2,7 mill. Un seul exemplaire trouvé par M. de Kiesenwotter dans la Sierra Guadarrama 28. TRAGH. IiNERMIS Bohm. Scli. Cure, vu 1813. 119. — Seidl. Otiorh. 1808. 120, 30. — ? Redt. Aust. 2° éd. 1858. 731. — ? sabu- losus Uedt. Fn. Austr. 2-^ éd. 1858. 731. Jjinermis est très-distinct de tous les autres Trachyphîœus par la structure remarquable des scrobes antennaires; la XXV. TRACHYPHLŒUS. 63u forme approclie le plus do colle du squamulatus pourtant avoG le prothorax plus large. La tête est très-convexe, le rostre beaucoup plus ôtroit qu'elle et creusé d'un sillon médian distinct. Les yeux sont assez bas et assez aplatis, cependant la surface est un peu tournée par en haut, ce qui les fait paraître plus saillants lorsqu'ils sont vus d'en haut. Les scrobes sont grandes et profondes, en triangle allongé, avec le bout tourné en dessous, sans atteindre les yeux, leur bord posté- rieur tombe tout au devant d'eux, et leur pointe inférieure ne descend pas beaucoup plus bas que le bord inférieur des yeux. Les tuitennes ont un scape très-courbé, du reste elles sont semblables à celles du squamulatus. Le pro thorax est large, pas fortement arrondi sur les côtés et paraissant laminé par une épaisse vestiture de squamules, ainsi que les élytres, qui sont finement striées et garnies de toutes petites soies éparses. Les pattes sont conformées comme dans Varistatus, seulement les jambes sont plus robustes et en particulier les 3 1°" articles des tarses très-larges. Le 2'' segment abdominal, séparé du i"^^ par une suture angu- leusement en arc, est beaucoup plus long que les 2 sui- vants ensemble. — Long. 2,3 à 3,7 mill. Lacordaire cite, p. 52, Vinermis comme synonyme du riatytarsus setigef, vraisemblablement sur la parole de Suffrian; quoique Terreur de ce dernier ait été déjà rec- tifiée par Jekel, mais en même temps il l'exclut du genre Trachyj)hîœus p. 192. Vinermis et le sfi6u7osMS de lledtenba- cher se rapportent peut-être ici. Paraît confiné càrAiilriclie. 29. TRACH. GRANULUS. — grcmulatus Scidl. Otiorh. 1808. m, 31. Le gramûus est très-distinct par les ongles soudés à la base et la surface granulée des élytres et du prothorax; par sa forme il se rapproche du TrachypJilœus hiticoUis. Le front est déprimé entre les yeux et le rostre, de là il est un peu élevé en dessus et un peu élargi en dessous des scrobes, en quoi il se rapproche de la forme du sca- ber. En dessus il est distinctement impressionné dans la longueur. Les scrobes sont profondes et larges et s'ôten- 630 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. dent jusqu'aux yeux, qui sont assez plats et sont avancés tout au bord inférieur do la tête. Le scape est fortement en massue, un peu courbé; le funicule délié, le 2'^ article aussi long que le \^^\ Le prothorax est également arrondi devant et sur les côtés, très-légèrement déprimé avant le sommet, un peu plus large que long. Les élytres ont les angles huméraux petits, distincts, arrondis et sont ensuite peu à peu légèrement élargies par derrière et arrondies au bout, légèrement striées ; les interstries granulés, et de petites granulations, telles qu'on ne peut pas distinguer, comme sur le pro thorax, s'ils appartiennent à la surface môme ou à une épaisse vestituro de squamules; en outre les élytres et le prothorax sont garnis de petites soies blanchâtres assez éparses. Les pattes s'éloignent, pour la structure, de celles des autres espèces du groupe, en ce que les jambes antérieures sont arrondies au bout et pas du tout élargies en crochet en dedans; les tarses sont larges; les ongles sont très-petits et soudés à la base. Le 2° segment abdominal, séparé du l'^^ par une suture ar- quée en angle, est beaucoup plus long que les 2 suivants ensemble. — Long. 3 mill. Recueilli par P('ragallo, à Nice. 30. TRACH. SYRUS. — syriacus Seidl. Oliorli. 1808. 128, 32. Le srjnis est si voisin du gramihis sous tous les rap- ports, que je ne devrais pas le séparer spécifiquement, s'il n'avait pas, sur le prothorax et les élytres, des squa- mules distinctes assez épaisses. En outre le prothorax est beaucoup plus arrondi latéralement, élargi et très-forte- ment impressionné avant l'extrémité ; les élytres sont beaucoup plus larges. — Long. 3,5 mill. Syrie, un seul individu. Espèces douteuses, probablement de ce genre : 31. TRACII. RAYMONDI Gaut. Soc. Eut. Fr. 1801. 99, 5 (MUo- 7nermiis). Ovale-oblong, brun; tète, antennes et pattes plus clai- res, entièrement revêtu de petites soies noires, raides. XXV. TRACÎIYPIILŒUS. 637 plus flonscR sur le prothorax, ce qui lo fait paraître épi- neux; la tète en est dépourvue et fortement ponctuée ; rostre couvert de soies droites, noires, clair-semées, sem- blables à de petits tubercules, ponctué et sillonné dans toute sa longueur; antennes à scape granuleux; funiculc un peu moins ; i^^ article un peu épaissi, obconique, 2° à pou près de la longueur du 3^, 3-7 très-courts, compri- més, tronqués; massue ovalaire. Elytres en ovale allongé, notablement plus larges que le protborax ; soies pariales comme les stries et implantées sur les interstries. Pattes granuleuses et vêtues de soies noires ; jambes antérieures garnies dans toute leur longueur de petites épines très- courtes ; ongles séparés. — Long. 3,2 mill. France méridionale, Saint-Rapliaël. — 1 seul individu. 32. TRACiï. VESTITUS Kiist. Kcef. Eur. xv 1848. Cl (Calhormio- cerus). Ovale un peu court, brun de poix rougeâtre, vêtu de squamules d'un gris jaune, denses, presque en forme de feutre, un peu rugueuses. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, rouge-ferrugineux; scape presque droit, rugueusement poilu de gris, les autres articles courts, légèrement garnis de poils courts, raides, dirigés en avant, massue en ovale court, terminée en pointe, les 4 articles garnis au bout de duvet blanchâtre. Tète courte, peu convexe, front grossièrement ponctué-ridé, avec une squamosité jaune, vertex finement et densément ridé transversalement; rostre un peu plus long que la tête, épais, droit, plan, avec un fort sillon médian, au fond duquel on remarque une fine carène vers le bout, surface garnie do squamules sétiformes. Prothorax presque aussi long que large à la base, tronqué droit devant et derrière, fortement arrondi sur les côtés, rétréci par devant, obli- quement rentrant à la base, convexe, assez densément marqué do points forts, avec des poils sétiformes, serrés, arqués entr'eux, les parties inférieures avec des points fovéiformcs serrés, dont les intervalles élevés forment des mailles arrondies, les points sont munis de poils squamuleux jaunes séparés. Elytres à peine plus ovales, G3« MONOGRAPHIE DEi? OTIORIIYNCHIDES. ]arg;os on devant que lo j^rothorax à la base. 61art^ics aux rpaulcs, lùgèromcnt arrondies sur les côtés, rélrôcies par derrière, conjointement en pointe arrondie au bout, con- vexes, rabattues brusquement et presque droites par der- rière, fortement striées, avec des points faibles mnis grands et rapprochés dans les stries; interstries inégaux, étroits, un peu élevés, également garnis de squamules gris-jaune, avec une rangée de soies claviformes jaunes, demi-couchées; dessous finement ponctué-rugueux. garni d'une légère pubescencc jaune. Pattes d'un rouge-ferru- gineux, robustes ; cuisses et jambes assez dcnsément gar- nis d'épaisses soies un peu claviformes. Tarses presque glabres, garnies en dessous de brosses blanchâtres. — Long. 4,0 — larg. 2,3 mill. Illyrie, Trieste. 33. TRACII. ROSTUATUS Tlioms. Skand. Col. x 18G8. 115,2. — scaber Tlionis. id. vu 18G5. 131, 2. Obovale, noir, opaque, densément squamuleux de brun, antennes et pattes d'un brunâtre de poix; rostre canali- culé au milieu, ainsi que le prothorax; scrobes antennai- res non prolongées jusqu'aux yeux. Prothorax non ou à peine resserré à la base où il est plus large qu'au som- met, marqué de chaque côté d'une fovéole. Elytres héris- sées postérieurement de squamules blanches dressées, disposées en séries. Jambes antérieures distinctement denticulées au bout. — Long. 2,3 à 3,3 mill. Scandinavie. Thomson, dans son 7° volume, avait rapporté cette es- pèce au scahcr de Linné et de Gyllcnhall, mais dans Ig 10'', il reconnaît son erreur. 31. TRAGIL CANALICULATUS Scliauf. Ilar. Col. Ileft. ii 1867, 20 (Misoniermus). Ovalaire-oblong, convexe, noir, dcnsément couvert de squamules d'un jaune cendré tomenteuses, garni de pe- tites soies clavilormes ; rostre avec une impression longi- tudinale peu marquée ; tète marquée en devant d'une profonde impression transverse. Prothorax trans';erse, ar- XXVI. CATHORMIOCERUS. 639 rondi sur les côtés, rétréci en devant, garni do soies, mar- qué au milieu de 2 lignes longitudinales parallèles (bri- sées en devant), d'un noirâtre clair — avec 2 larges fo- véoles creusées profondément de chaque côté, légèrement arrondi à la base. Elytres striées-ponctuées, squamuleuses de jounc-cendrô et variées, interstries pointillés, garnis d'une rangée de soies; antennes et pattes brunes. — Long. 4,0 — larg. 2 mill. Faciès du squamosus Gyll. Scli. Il s'en distingue par le sillon médian du proLhorax bien accusé et les stries des élytres plus profondes; il ressemble beaucoup aussi au varicAjatus, mais il est beaucoup plus grand et en diffère par son prothorax bien impressionné et sa ligne médiane raccourcie par devant. Le prothorax est aussi plus court, creusé de chaque côté par derrière d'une profonde et grande impression, ainsi que vers les angles antérieurs. Le scape est peu courbé, renflé en massue au bout, le 2^ article du funiculo est pyriiorme épais, le 3° obconique, 4 à 7 à peine aussi longs que larges ; massue ovale, en pointe. Espagne, Majorque. XX¥Ï. — €ATI30K;^SÎI>CEBir(§ (xaOôpaiov, collier; -/épa?, corne) Scli. Cure, vu 1813. 120, 300. — Seidl. Otiorli. 1808. 128, 35. ScoIîoccB'îis Wollast. Ins. Mad. 1851. 391. — Schatissahis eu. Bris. Fr. 18GG. il. Scrobes latérales, profondes, atteignant les yeux. Rostre court, avec un rebord plus ou moins aigu. Antennes courtes, différentes selon le sexe. Prothorax plus court que large, arrondi ou anguleux sur les côtés. Elytres oblongues, plus ou moins planes sur le dos. Corps déprimé ou subdéprimé. Abdomen squamuleux de noir, squamules connées, un peu brillantes, granuli formes; avance intercoxale large (j\() MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCHIDES. ironqnôp, 2° segment anguleux en devant, pins long que le 3° et le 4^ ensemble. Cuisses mutiqucs ; jambes mutiques au bout; ongles libres ou connés. Le genre C(ttliormiocenis est un groupe très-naturel d'es- pèces très-voisines. Il est très-voisin du genre Ti'ach>jiihlœus et a une forme très-rapprochée de la sienne. Cependant on trouve une diffi''rencc qui sépare leurs espèces d'une manière tranchée. La vestiture du dessous est, dans les Caîhorjniocerus, formée de squamules luisantes, granuli- formes, soudées et par là môme non sujettes h disparaître par le frottement, lesquelles sont souvent si étroitement liées, qu'elles présentent l'aspect d'une surface lisse non squamuleuso, comme c'est aussi le cas en dessus dans la 2^ division. La tête n'est pas aussi rebordée en bourrelet que dans Ti'achijphlœus, mais avec le rostre plus ou moins en arête tranchante; les yeux sent latéraux, mois moins bas que dans Trachf/plilœus. Les scrobos sont latérales, souvent avancées plus ou moins en dessus au bout, cependant atteignant les yeux latéralement, de sorte qu'on ne peut pas les confondre avec une scrobo supérieure. Les an- tennes présentent d'étonnantes différences selon le sexe : tantôt le scape est dans le cf marqué d'un élargissement anguleux, tantôt la Q a le fiinicule plus épais avec les articles lenticulaires, serrés l'un contre l'autre. A ces différences quelquefois se joint la circonstance remar- quable, que le cf a los ongles des tarses antérieurs sou- dés, la 9 les a libres. Le prothorax est arqué en angle latéralement seulement dans cordicollis et Chevrohiti, du reste uniformément ar- rondi, et sa surface sans inégalités, cependant il n'est jamais régulièrement cylindrique, comme le dit Lacor- daire (vi p. 194). Les élytres ne sont pas très-convexes, mais toujours plus ou moins déprimées sur le dos, de forme allongée, pour l'ordinaire de forme parallèle ou ayant leur plus grande largeur aux épaules. Les pattes ne présentent pas de distinction, seulement les jambes antérieures manquent de celte dentelure qui XXVI. CATHORMIOCERUS. 641 est commune dans les TrachyijJiIœus, et elles ont seule- ment un petit angle apical tourne en dedans; les jambes postùrieures ont dans une espèce, laindicola, une structure de la pointe qui se rapproche de celle décrite dans le l^^" groupe des TrachypJtlœus. Les ongles sont d'ordinaire libres, dans c|uel(|ues cT ils sont soudés aux 4 tarses an- térieurs. Le dessous présente sur l'abdomen une vestiturc do squamules noires, luisantes, soudées, qui ressemblent à des granules ; seulement la partie du mésosternum à la- quelle se soude le prothorax, porte souvent sur une éten- due plus ou moins grande des squamules claires iso- lées, de couleur plus claire, qui se trouvent aussi sur les hanches. Le dessus présente une grande différence dans la vesti- ture, de sorte qu'on peut séparer les espèces en 2 groupes par ce moyen : le 1^^ qui se rattache aux Tradiiji>Jikivs a des squamules séparées, ordinairement mate.-, rarement un peu soyeuses {Jujrrem) ; dans le S'^ les squamules sont luisantes et liées en une surface plus ou moins polie, qu'à l'œil nu on croirait dépourvue do squamules. Gelto disposition est désignée dans la diagnose par ces mots : Corpore clytrisque qiiad esquamosis. Le genre Cathormiocerus a été établi par Schœnherr pour le TrachyphJœus horrens et une nouvelle espèce Cathormio^ cems socius. Ces 2 espèces sont demeurées longtemps incon- nues à cause de leur rareté et ont été d'ordinaire faussement signalées. Kiister décrit, comme Cath. horrens, une espèce voisine, probablement le cunùmiyns, Duval et Jekel ont pris pour lui le varieqatus Kûst. Lacordairc a obtenu le premier le type de la collection de Schœnherr, mais en disant : prothorax cylindrique et ressemble extraordinnircmcnt à la Meira erassieornis avec une taille 5 fois plus (jrandc, il a rendu plus dii'licile la reconnaissance de l'espèce {*). Kûstcr décrit 2 nouveaux Cathormiocerus : veslitus des en- virons de Tricste, et varieqaïus de ^ardaigne. Le dernier (') Ou diiait iiicnic ({u'il n'a pas eu le vrai ivj'.c ciUrc les mains. Le lypc du reste du 'À" vol. ilait dans la coilccUoii de Gyllcnliall. 042 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. se rapporte au genre Tradiyi'ihhx-us, le 1" me demeure inconnu, et l'exemplaire originol de la collection de Kûb- ter est devenu la pâture des anthrônes. Cependant, d'après la description, il est évident qu'il ne se rapporte pas au genre Cathormiocerus, puisqu'il le place dans le voisinage du variegatus. vraisemblablement c'est un Otiorhynchus^ comme l'indique la sculpture du prothorax et des élytres et la fine pubescence jaune du dessous. Le nombre des Cathormiocerus n'est pas non plus aug- menté par les Cathormiocerus muricatus Ghevrl. et sqiiamu- hitus Reiche, puisque ces 2 espèces appartiennent aux Pcri- telas auxquels il faut aussi joindre le Ffistcri Stierl. En i Soi, lorsque parurent les Insectes de Madère de Wollaston, le genre Cathormiocerus était comme inconnu, et il n'est pas surprenant que Wollaston en ait créé un qui lui est iden- tique (**). Les deux espèces Scoliocerus Maderœ et curvipes Wollast. forment les 3^ et 4'' espèces du genre ; comme o° Schœnberr avait dans sa collection un Cathormiocerus hirtus n. sp., alors non encore publié, mais qui, pour la 1''=' fois, a été décrit en 1802 par le D'" Stierlin dans un supplément à sa ]\Ionographie sous le nom d'Otiorhynchus excursor. Dans l'excursion en Espagne au printemps de 18Go, on a récolté le nombre extraordinaire do 9 vrais Cathormiocerus dont 3 seulement se rapportent à des espèces déjà connues {horrens, socius et excursor). Chcvrolat en a décrit aussitôt 4 (parmi lesquelles le horrens), et sous 4 noms de genres différents, l'un d'eux avait été décrit par j\I. Cb. Brisout dans les annales comme Scliaumius Yuillefroyi. Parmi les 5 autres, il y en a encore 3 non décrits, l'un trouvé dans l'Escorial, en 1804, et l'autre découvert depuis plus long- temps par S tableau dans les Pyrénées, de sorte que le nombre peut être porté à 13. (*') Ce que dit Laoordairc de n rinléiîriti', du rostre à son cxlréniilé 0 aulcniics lonninalcs, » ne peut être coiblaté. XXVI. CATIIORMIOCERUS. 013 TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. A Corps et clytrcs dcns^îmciit squamulcuscs ou sciile- ment sur les côtés ; squamulcs non soudées. 1" GROUPE. B Squamules opaques. G Scapc régulièrement plus ou moins courbé, prolhorax dilaté anguleusement sur les côtés. D Prothorax un peu sillonné dans sa longueur, Ibrte- ment arrondi à la base; rostre sillonné seulement au bout, scape (cf?) dilaté-droit; funicule très- grêle; scrobes fovéiformes n'atteignant pas les yGux. i, cordicoUis Seidl. Pyr. E. D' Prothorax non sillonné, peu arrondi à la base ; ros- tre distinctement sillonné jusque sur le front. E Scrobes rapprochées en dessus, d'où le rostre est un peu rétréci au milieu de sa surface supé- rieure ; çf scape dilaté-courbé ; funicule grêle, çf scapc un peu courbé, funicule épais, articles transverses à partir du 4^; scrobc fovéiformc n'atteignant pas les yeux. 2. socius Bob m. Sch. E E' Scrobes non rapprochées en dessus; dessus du rostre rétréci en devant; scape courbé; funicule épais. F Scrobes fovéiformes en devant, indistinctes posté- rieurement, atteignant à peine les yeux; funi- cule très-épais, articles transverses à partir du 2e; front garni de fines soies à peine en massue; prothorax tronqué au bout. o. mutandus (Ghevrolati Seidl.) E. . F' Scrobes plus larges en devant, plus étroites par derrière, nettement limitées, profondes jus- qu'aux yeux; funicule (cT?) épais, articles trans- verscs à partir du 3^^; front garni au-dessus des yeux de soies épaisses, squamiformes; protho- rax arrondi au bout. 4. Biecki Seidl. E. G' Scape courbe anguleusement entre la base et le mi- lieu. Gii MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. D Scrobos plus larges en devant, moins nettement limitées; rostre plus court que large; scape grêle à la base, épais au bout. 5. cw'vipcs Wollast. F. Alg. Mad. D' Scrobos étroites devant et derrière, nettement li- mitées, atteignant les yeux; ro:ître pas plus court que large, dessus large, parallèle; scapc {çf'l) épais dès la base. 6. curviscapus Seidl. E Alg. B' Corps et élytres garnis de squamules grises d'un éclat soyeux; scrobes étroites, profondes jusqu'aux yeux, nettement limitées. C Scape peu courbé; çf ongles des pattes antérieures connées; funicule plus grêle; cf ongles libres; i'u- nicule très-épais. 7. horrens Gyl. Sch. E. G' Scapc dilaté à la base et fort anguleux; ongles libres. 8. M'i.dcrœ Wollast. Mader. A' Squamules connécs, luisantes, d'où le corps et les ély- tres comme dénudés. 2° groupe. B Squamules des élytres à peine visibles, irrégulières. C Elytres garnies de poils tenus. D Jambes postérieures avec la marge apicale épaissie; 2« article du funicule (Ç?) courbé ; élytres à peine poilues. 0. lapidicoJa Chevrol. E D' Jambes postérieures avec la marge apicale aiguë ; funicule simple ; élytres avec de plus longs poils. E Prothorax subanguleusemcnt arrondi sur les côtés; élytres près de 2 fois plus larges que le protho- rax, rétrécies par derrière à partir des épaules qui sont élargies, à peine de moitié plus longues que larges; funicule plus grêle, articles non transverses; cf ongles des pattes antérieures connés, Q ongles libres. 10. iLirtivuIus Seidl. E^ Alg. E' Prothorax orbiculairc tronqué au bout; élytres de moitié plus larges que le prothorax, subparal- lèles, plus de moitié plus longues que largos; funicule (ç?) épais, articles transverses ; ongles (9?) libres. IL excursor Stierl. E C Elytres garnies de soies plus ou moins raidcs. D Soies plus courtes, blanches. XXVI. CATHOUMIOCERUS. Gio E Prùthorax non moins rétréci à la base qu'au bouf, fortement dilaté sur les côtés en angle au milieu. 12. graccns (gracilis Seidl.) E E' Prothorax à peine rétréci à la base, peu arrondis sur les côtés. 13. Lcthierryi Chcvrol. E D' Soies plus longues, noires, un peu dressées. 14. irrasus Seidl. E B' luLcrstrics des élytrcs formés chacun d'une double série de squamulcs distinctes. 15. HIJiputanus (pygmrcus Seidl.) E Le genre est prcsriue tout propre ta l'Espagne, où il doit s'en trouver encore plusieurs autres csjièccs inconnues, si l'on fait attention que près de la moitié ont été trouvées dans une seule excursion. 2 seulement n'ont pas été découvertes en Espagne, curvipes et Maderœ, et entre les autres il ne s'en trouve que 2 (crciirsor et curviscapns) en Algérie et i dans les Pyrénées (conUcoIlis). La var. Copiomonli du Ldhierryi est d'Alger et du sud de la France, le curvipes s'est aussi retrouvé en France. Ces insectes se trouvent toujours sous les pierres, ordinairement dans les monts et souvent à la hauteur des neiges, queîiiuefois en société avec les fourmis {Chcvruîati, Mculena et curvipes). l^' GEOUPE. i. CATil. CORDIGOLLÎS Seidl. Otiorh. 1868. 132,1. Le cordicoUis cet très-distinct par sa forme largo et son prothorax cordiiormo, et no peut être confondu avec au- cun autre. Le rostre est beaucoup plus large que dans le socius ; les scrobes aussi également élargies au milieu vers en haut, et par là iovéiformes. Le scape est beaucoup plus large que dans le sodas cf, très-fortement élargi en angle à la base, mais non courjjé ; le funiculc mince et délié. Peut-être cette conformation est-elle particulière au cf, et la Ç pourrait avoir, par analogie avec le socius, un scape simple et un funiculc plus épais. Le prothorax est fortement, presque anguleuscment dilaté avant le milieu, par suite cordiforme, et a un sillon médian superficiel, et la squamulosité forme, comme sur les élytrcs, une vestiturc d'un brun gris, d'une structure indistincte. Les dernières sont tcès-Iarges, particulièrement aux épaules et à peine environ d'un quart plus longues, très-finement striées et garnies de toutes petites soies claires, qui ne L'Adeille. — 187-2, Octobre. 38 6i0 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCIIIDES. • Iroultlcnt pas l'aspect lisse. — Long. 4,2 à 1,8 — larg. 2,Li mill. Les 5 excm]!lairc$ que j'ai sous les yeux, qui probablement sont tous des cf , ont dté recueillis par M. Stableau dans les Pyrénées. M. G. Dieck en a pris un excmj)lairc en Aragon. Il n'est pas impossible que des exemplaires plus trais et plus nombreux ne nous apprennent que c'est un Tra- chyphlœus. 2. CATIL SOCIUS Bohm. Sch. Ciuc. vu 1843. Ifîl, 2. — Seidl. Olior. 1868. 133, 2. Le socius est voisin du précèdent, mais il a la forme beaucoup plus étroite. Il se distingue, avec le cordicoUis, des autres Cathormiocerus , par la forme des scrobcs. Celles-ci ne sont pas linéaires, mais fovéiformes et un peu élargies au milieu supérieurement, d'oii elles se rapprochent un peu l'une de l'autre à Tinsertion des an- tennes et sont visibles en dessus. Le rostre est un peu. plus long que dans le curvipes et plan en dessus, avec un sillon médian indistinct s'étcndant jusqu'au vcrtex. Le scape cJ' est élargi angulcusement près de la base (la dila- tation s'étend jusqu'au bout) et en outre distinctement courbé, avec le funicule plus grêle, celui do la Ç est di- laté peu à peu près de la base, et n'est que légèrement courbé, avec le funicule plus épais. Le prothorax est beau- coup plus largo que long, a les côtés fortement arrondis et est fortement rétréci vers la base ; la squamulosité comme dans le curvipes^ cependant indistinctement en forme de cellules, plus clair sur la ligne médiane et sur les côtés dans les exemplaires frais. Les élytrcs sont en ovale allongé, les interstries également aplatis et garnis d'assez longues soies brun-clair. — Long. 3,5 à 4 mill. Le socius a été récolté en petit nombre par Kiesen^Yette^, sur la Siei'ra Nevada, dans le voisinage des neiges, sous les pierres, de sorte qu'il n'y a pas de doute sur le rapjtniclu'ment des 2 sexes. L'exemplaire original do Schœnherr est un cT défloré, qui est identique à un cf de la Sierra Nevada. Je prends pour une anomalie individuelle l'élévation remarquable du rostre entre les antennes, car elle est plus élevée à gauche qu'à droite. XXVI. CATIIORMIOCERUS. G 47 3, CATII. MUTANDUS.— Chevrolall SciOl. Olioili. 18G8. 135, 5 Ç . Corps et ôlytrcs squamulcux-opaqiics ; protliorax forte- ment dilaté en angle au milieu, peu arrondi à la base, tronqué au bout; rostre sillonnné jusque sur le front; dessus non resserré; faniculc ( Q ?) très-épais, articles trans- verses à partir du 2°, front garni de soies Unes à peine claviformes. — Long. 3,5 à 3,8 mill. Le mutandus ressemble beaucoup au socius, et d'un autre côté se rapproche aussi du Tmdujphhms myrmeco2Jldlus, mais ii?sc distingue de l'un et de l'autre par les scrobes, qui sont superficielles au-devant des yeux, en outre du •1'='^ par les côtés du prothorax fortement presque angu- leu sèment dilatés au milieu, et le funicule épais des an- tennes 9 qui se rapproche de celui de la Q de Vhorrens. Le rostre est en dessus plus parallèle que dans le socms^ parce que les scrobes ne se rapprochent pas l'un do l'autre au milieu, et qu'il a seulement un léger sillon longitu- dinal ; les antennes sont tout comme celles de Vhorrens et présentent la môme différence sexuelle. Caslille, Escurial. L'insecte que je prenais autrefois pour le ç^ ayant les scrobes différentes, doit être exclu. Ghevrolat l'a décrit sous le nom de Trachyphlœus? socius Guôr. 1800. 20, 25, qui fait double emploi, et l'a trouvé parmi les fourmis. 4. CATH. DIFXKI Seidl. Corps et élytres avec des squamules opaques, garnis de soies courtes, épaisses. Prothorax fortement dilaté au mi- lieu, un peu arrondi à la base et au sommet. Rostre ca- naliculé jusque sur le front; dessus non rétréci; funicule épais, articles transverses à partir du 3*^; front garni de soies épaisses squamuliformes, plus épaisses au-dessus des yeux. — Long. 3 mill. Espagne méiidiotiale (Valence, Algéziras). Découvert par M. Dieck. Ressemble beaucoup au précédent, mais il s'en distin- gue surtout par les soies squamiformes du front et par son prothorax proportionnellement plus long, arrondi en avant. GiS MONOGUAPIIIE DES OTIOnîIYKCIIIDES. r.. CATII. CLTvVIPES AYullsl. Ins. Mail. 1851. p. 302. {ScoJioccrm.) — Sddl. Oliorh. 18G8. 13i, i. Le cunipes a de la ressemblance avec les formes certai- nes du genre précédent, surtout avec le squamulatus et le myrmecophihis, mais il est facile à distinguer des deux au scapc courbé fortement, presque en angle, prés de la base. Le rostre est très-court et assez élevé entre les anten- nes, de sorte que les scrobcs étroites descendent un peu vers les yeux. Le scapc est délié et fortement courljù à la base, mais fortement épaissi en massue vers IcbouL; le funicule est plus étroit que le scapc au bout. Le protborax est un peu plus large que long, inégal et dcnsément cou- vert de squamules enfoncées, qui lui donnent une appa- rence de cellules; en outre il est garni de courtes soies noires dressées. Les élytres sont légèrement arrondies ou assez parallèles sur les côtés, à peine 1 fois 1/2 aussi lon- gues que larges, arrondies par derrière, finement striées, tous les interstries garnis d'une rangée de petites soies noires courtes. — Long. 2,5 mill. France (Brest, Auvergne), Collioure ; Alger et Madère. Vit sons les pierres, en compagnie des fourmis. (Wollaslon.) G. CATIL CURVISCAPUS Seidl. Oliorh. 18G8. 131, 3. Le cuiTiscapus est tellement semblable au socius qu'il suffit de noter les différences. Les scrobes ne sont pas élargies au milieu supérieurement, mais simplement linéaires, d'oii le dos du rostre n'est pas rétréci au mi- lieu, mais parallèle et plus largo. Le scape est plus fort à la base, presque angulou sèment courbé, mais pas si for- tement élargi que dans le socius cf ; le funicule représente celui du socius cf , c'est pourquoi je prends pour des cf les individus que j'ai sous les yeux. Corps et élytres couverts de squamules opaques; pro- thorax rétréci à la base, dilaté-arrondi très-fortement sur les côtés ; rostre pas plus court que large, parallèle en dessus. — Long. 4,3 mill. Espagne (Andalousie) ; Algérie. aXVI. CATIÏORiMIOCERUS. 649 7. CATII. IIORRENS Gyl. Scli. Cure, vi 1831. 495, ii {Trachyphlœus), — VI1 121, 1. — Seidl. Otioiii. 1^68. 136, 7. — sulcirostrisChQ\d. Guér. Rcv. 1866. 104-, 39o. Le C. horrens se disLinguo par la vestiture mate de fines squamules grises, enfoncées au milieu, sur les côtés du prothorax et des élytres, plus rarement sur toute la sur- face de celles-ci. En outre, les élytres sont garnies de fines petites soies claires, qui cependant sont beaucoup trop fines pour troubler l'aspect soyeux lisse de l'insecte, en contradiction avec le nom d'horrens. Le rostre est aussi long que large, rétréci par devant, plan en dessus avec un sillon longitudinal profond, qui s'avance jusque sur le front. Les scrobes sont assez étroi- tes et nettement limitées, un peu courbées au milieu, par devant un peu avancées supérieurement, descendant un peu à partir du milieu, atteignant les yeux au milieu de leur bord antérieur. Scape également épaissi et légère- ment courbé dans les 2 sexes. Le funicule cf , proportion- nellement délié, les articles pas beaucoup plus épais que longs, ceux de la 9 cependant très-épais, tous les articles transverses, le 2^ faiblement déprimé à la base, puis for- tement élargi et légèrement sinuô en dedans; c'est la structure décrite dans le lapidicola à un moindre de- gré. Le prothorax est légèrement rétréci à la base, plus fortement vers le sommet, distinctement arrondi sur les côtés, également couvert de gros points serrés en dessus, finement squamuleux gris-clair sur les côtés. Elytres ayant leur plus grande largeur aux épaules, assez forte- ment rétrécies par derrière et enfin presque en pointe courte, particulièrement cf; distinctement striées-ponc- tuées, le 3° interstrie souvent distinctement élevé surtout à la base. — Long. 3,5 à 4 mill. Les ongles présentent une disposition remarquable qui se retrouve dans Vexcursov, ils sont cf soudés à la base aux 4 tarses antérieurs, et séparés à tous les tarses Q . V horrens est resté longtemps inconnu depuis sa description, sans doute paice qu'il n'avait pas été retrouvé. Mais en 18C5 il a été re- cueilli en grand nombre sur l'Escorial ; j'en ai pris un individu sur le Pena de Francia, sous de petites pierres, en compagnie du Thylaciles 38. 6oO MONOGRAPHIE DES OTIOR1!YNCIIIDES. lonrjipUis et du Crypticus Krciatz-i, Clicviolal l'a décrit sous le nom do Perildus sukirostris. 7'\ CAÏII. GRACILIOR Fairm. Soc. Eut. France 1870. 400. Oblong, d'un brun plombé, assez luisant, hôrissô de quelques soies. Rostre court, épais, ruguleux, creusé au milieu d'un sillon longitudinal, partant d'un gros point interoculaire. Antennes brun-rougeùtre, rugueuses, héris- sées de soies courtes, couchées, t'unicule grossissant peu à peu jusqu'à la massue, dont le l'^»' article est grand, les derniers trôs-courts et très-serrés, formant une pointe. Prothorax transverse, fortement arrondi sur les côtés, ru- gueux et marqué de points aplatis. Elytres ovalaires, tronquées à la base avec les épaules obliques ; stries bien marquées, peu profondes, à points assez gros, espacés; interstries presque plans, rugueusement ponctués avec une série de soies courtes; suture élevée par derrière. — Long. 3,5 mill. Ressemble beaucoup à Vhorrens, mais plus allongé, ros- tre à sillon moins profond, antennes bien plus grêles, prothorax plus large, marqué de gros points aplatis, au lieu d'une ponctuation fine et serrée, élytres bien plus allongées, à interstries bien plus rugueux. Maroc, Tangor. 8. CATII. MADER.E Wollast. Ins. Mad. 1851. 392. PI. 8, 2. (Scolio- cerus.) — Seidl. Otiorli. 18G8. 136, G. Si voisin du C. horrens qu'on pourrait le regarder comme identique à celui-ci ; cependant il s'en éloigne par les points suivants : les scrobes antennaircs n'atteignent pas le milieu du bord antérieur des yeux, qui sont fort convexes, mais vont plutôt vers le bord inférieur; le scape est fortement courbé près de la base et épaissi à partir de là, comme dans le socius cf, seulement un peu moins; le funiculo est conformé comme dans Vhorrens cfi c'est pourquoi je re- garde mon seul exemplaire comme un cf ; il a à tous les tarses les ongles libres. Le prothorax est plus fortement rétréci par derrière que dans Vhorrens. — Long. 4 mill. Madère, sous les pierres, en société avec les fourmis. Le seul exem- plaire que j'ai se rapporte au ChevroMÙ MXYI. GATIÎORMIOCERUS. Ool n° GROUPE. 9. CATH. LAPIDICOLA Chcvl. Guér. Rev. 1866. 322, 18. (septembre). — Seidl. Oliorli. 1868. 138, S. — Schcmmiiis Vuillefroyi Ch. Bris. Fr. Ami. Soc. 1866. 411. (décembre). Le lapidicola est trôs-rocônnaissablo à son fort ôclaî, à SCS poils lins et courts, ot à la courburo des 2 1^^"^ articles du funicule, ce qui le fait paraître coudé; ce dernier ca- ractère pourrait être une dilfùrence sexuelle. Le rostre est large et court, presque d'égale largeur, très- faiblement rétréci par devant, plan en dessus avec une strie longitudinale enfoncée au milieu, un peu ru- gueux et garni de petites soies plus épaisses serrées ; scrobos latérales un peu aplaties vers les yeux, un peu élevées par devant et visibles en dessus. Les antennes ont le scape très-légèrement arqué, épaissi peu à peu, et un funicule très-épais; le 1^'" article est courbé de bas en haut, le 2^ de dehors en dedans, les 2 fortement épaissis de la base vers le bout. La courbure des 2 articles ne se réunit pas dans une seule, mais en 2 plans qui se cou- pent presque perpendiculairement, d'où on ne peut les observer tous deux à la fois. Les suivants sont transverses, la massue épaisse et courte; peut-être que cette structure est propre à l'un des sexes, car les 3 individus qui me sont connus sont tous des 9 5 ^^ ^I^^c le cf se distingue par un funicule plus menu, analogue à celui de C. liorrens et cxGursor, et par des ongles soudés. Le prothorax est for- tement arrondi sur les côtés, plus large que long, plat en dessus, la surface, à un plus fort grossissement, se com- pose de squamules soudées, engagées les unes dans les autres, qui forment une surface noire si lisse qu'elle pa- raît être sans squamules et a un fort éclat. Sur les élytres et en dessous, la structure est la môme; seulement, sur la portion du mésosternum couverte par le prothorax, ainsi que sur les hanches des pattes, il y a des squamules claires, libres. Les élytres sont distinctement arrondies sur les côtés, ayant leur plus grande largeur avant le mi- lieu, largement arrondies par derrière, iînement striées- ponctuôes, garnies de petits poils clairs en rangées, très- 652 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIIIDES. fins, poLils, à peine visibles. Les jambes postérieures sont élargies an bout par derrière distinctement, et par devant en un crochet; le bord apical n'est pas tranchant, mais épais et coupé obliquement, de sorte qu'il se rapproche de la structure du 1" groupe des TmcJiyphJœus. Les jam- bes antérieures sont échancrées en dedans avant l'extré- mité, et armées au bout d'un crochet dirigé on dedans. — Long. 4,i) mill. Le hipidicola, découvert en Espagne en i86o, a été dé- crit à la fois par MM. Ghevrolat et Brisout (*); le premier paraît avoir la priorité quoiqu'il ait donné une descrip- tion incomplète, tandis que le deuxième en a donné une très-bonne. Brisout a créé, sur cette espèce, le genre Schaumius^ basé sur la forme des 2 l*'''^ articles du funicule, qu'on re- trouve, moins marquée cependant, dans la 9 ^c Vhorrcns et du Chevroïati. 10. CATII. HIRTICULUS Seidl. — C. excursor Seidl. Otiorli. 18G8. p. 139, 9 cf. Corps oblong et élytrcs luisantes, comme dénudées de squamules, avec des poils plus longs, sérialemcnt dispo- sés, hérissés ; prothorax subanguleuscmcnt arrondi sur les côtés; élytres presque 2 fois plus larges qne le pro- thorax, dilatées à l'épaule, rétrécics par derrière à partir do là, à peine de moitié plus longues que larges, funicule plus grêle, articles non transversaux, çf Ongles des pat- tes antérieures connés, Q ongles libres. — Long. 4 à a mill. Espagne méridionale ; Algérie. Je l'avais pris d'abord pour le çf du suivant, dont il se distingue bien par la forme et le funicule grêle. M. V. Bruck a pris les 2 sexes en Espagne, près d'Ali- cante et à Valence. Il se trouve aussi en Algérie. (*) La description de Clievrobl a été publii'e dans le numéro de septembre de la ïlevue zoolofjit/ue; celle de Brisout, préseiiloc à la séance de juin, n'a pain que dans le "J"-" numéro des Annales, en décembre 1860. XXVI. CATIÎORMIOCERUS. 653 11. CATII. EXCURSOR Slierl. Ot. Berl. 18G-2. 303. (OliorJnjnchus.) — Seidl. Oliorh. 1868. 139, 9. Q. Corps cdlongô et ôlytros luisantes comme dénudées do squamules, hérissés de poils plus longs disposés en sé- ries, prothornx orbiciilairc, tronqué au bout; élytres do moitié plus larges que le prothorax, subparallolcs, plus do moitié plus longues que largos, funiculo (Ç?) épais, articles transverscs, ongles (9?) libres. — Long. o,o à (5 mill. Le rostre ressemble à celui du lapidicohi, mais il est beaucoup plus large, et les scrobes sont plus ou moins avancées eu haut vers le bout, de sorte qu'elles se rap- prochent de la disposition do colles des Otiorhynchus ; ce- pendant il manque des pléryges lobiformos qui caractéri- sent ce genre, ot les scrobes vont par derrière distincte- ment sur les côtés vers les yeux. Le dos du rostre est canaliculé et profondément ponctué. Les antennes ont un scape légèrement courbé, pas fortement épaissi. Andalousie. Je no connais que dos exemplaires à crochets libres; peut-être ce caractère, comme l'épaisseur du funiculo, n'appartient-il qu'à la Q . M. Yom Bi'uck on a liouvé quelques exemplaires à Grenade. 12. CATH. GRACENS. — gracilis Seidl. Otiorh. 18G8. iiO, 10. Le fjraccns se reconnaît à sa forme petite allongée et à son prothorax fortement élargi latéralement, presque cordi forme. Le rostre est semblable à celui do ïexcursor, souloment plus aplati en dessus et assez densémcnt garni de soies serrées squamuliformes. Les scrobes sont latérales et le scapo est plus fortement courbé, lo funiculo est plus délié que dans Vexcursur O, mais plus épais que dans Vcxcursor cf, disposition qui paraît constante. Lo prothorax est ré- tréci fortement et assez en droite ligue, vers la base ot lo sommet, élargi en angle obtus au milieu. La surface du prothorax ot dos élytres est comme dans Vcxcursoi\ seule- ment, à la place do longs poils, il y a de courtes soies Coi MO.NOGRAPflIE DES OTIORIIYNCHIDES. épaisses un pou rapprochées, do couleur claire, qui de- viennent squamuliCormes sur la tête et les pattes ; sur le mùLasternum, la plupart des squamules sont aussi dis- tinctes. La forme des élytres est comme dans Vcxcursorcn petit, un peu moins allongée et les points des stries sont plus profonds. Les pattes ressemblent à celles de Vexciir- Sur Q. Je n'ai pas pu constater de différences sexuelles. — Long. 3 à 3,5 raill. Trouvé en nombre sur la Sierra-Nevada, près des neiges, sous les pierres, 1 exemplaire à l'Escoriaî. 13. CATII. LETIIIERRYI Chevrl. Gu(5r. Uev. 18GG. 104. 38° (Olio- rhynchus.) — Seidl. Oliorli. ISGB. 1-il, 11. Le Lethiernji est si voisin du précédent, qu'il n'en est peut-être que l'autre sexe ; cependant, parmi les nom- breux exemplaires de gracens trouvés sur la Sierra-Nevada, il n'y avait pas un LetJiierryi, et il diffère pour la forme du prothorax, qui n'offre pas do différence sexuelle dans les Cathormiocenis. Le rostre est plus étroit que dans le gracens et los scro- bes sont plus en dessus, comme dans Vexmrsor', le funi- cule est un peu plus épais {Q'?), le prothorax rétréci à peine vers la base, faiblement en devant et peu arrondi sur les côtés, également plus court que dans le gracens. Les élytres sont, ainsi que tout le corps, beaucoup plus courtes et plus larges, luisantes comme dénudées, garnies de soies courtes, fauves, les points dos stries plus légers et les petites soies d'un brunâtre un peu plus foncé. Les pattes et les ongles se rapprochent de ceux du gracens. — Long 3,2 mili. Escorial, 1 seul individu. Var. Capiomonti. Plus grand et plus largo, distinctement déprimé sur le dos, avec de très-petites soies ponctifor- mes, rostre plus large. — Long. 3,o à 4 mill. Peut-être doit-il former une espèce distincte, mais je n'ai pas assez de matériaux pour l'établir d'une manière sûre. Il a à peu près la même forme, seulement il est plus grand, et les élytres sont plus distinctement dépri- mées sur le dos et plus rétrécies par derrière, les stries XXV. CATHORMIOCERUS. 600 plus profondùmcnt poncLuùcs et les petites soies réduites à de toutes petites squamules ponctiformes de couleur jaune. Le rostre est aussi un peu plus large. France mcridionale (Toulon); Alger- 14. CATH. ÏKRASUS Sddl. Otiorli. 1868. 142, 12. Virrasus se distingue de toutes les espèces de la 2° di- vision, parles soies obscures et la surface plus rugueuse, moins luisante Le rostre se rapproche beaucoup de celui de Vexciirso)\ seulement les scrol^es antennaires sont encore plus avan- côes par en haut, et le dessus est couvert de fortes rides, de sorte que le sillon médian cntr'elles est tout-à-fait ob- solète. Les antennes ont le scape assez fortement courbé et le l'uni cule épais, avec le 2° article distinctement abaissé (comme dans Vhorrens Q), puis graduellement un peu raccourci, de sorte que le dernier article est un peu plus étroit que la massue. Le prothorax est court, assez forte- ment arrondi sur les côtés, rétréci plus fortement en de- vant que par derrière, très-rugueux en dessus et couvert de gros points entre lesquels on peut apercevoir très-in- distinctement des squamulcs luisantes, noires, soudées, inégales. Les élytres à surface rugueuse, très-fortement striées-ponctuécs, presque sillonnées et garnies, comme le prothorox, de soies longues, brun-noir, dressées, cjui sont aussi longues que les poils dans Vexcursor. La forme des élytres est largo et ossez courte, presque parallèles latéralement, arrondies par derrière. Les pattes sont comme dans Vexcursor Ç. — Long. 4 à 4,5 mill. Si les 3 individus que j'ai sous les yeux sont cf ou 9, je ne puis le dire, parce qu'ils ont les crochets libres. Escorial, à la racine d'un pin mort. Il est répandu dans plusieurs col- lections sous le nom d-'e^ccurcor. ir». CATlî. LILLIPUTANUS. —pyfjmœits Slierl. Oliorli. 1808. li.'î, 13. Le lilliimtanus a la forme du précédent, mais il n'est pas moitié si long et est le plus petit du genre. 11 est remar- quable par les squamules distinctes, noires, régulière- ment en forme de perles, sur le prothorax, qui forment (j;iCi .MONOGUAPllIE DES OTIOUIIYNCIIIDES. sur chaque inlcrstric des élytres 2 rangées sorrôes, si rùgaliùrcs qu'cntr'olles, sur le milieu de chaque intcrs- Irie, 011 voit une strie plus fine qui porte de très-fhios et petites soies blanches. Le rostre est large, plan en dessus avec le sillon mé- dian plus faible et garni d'épaisses petites soies assez serrées (comme graccns). Les scrobes sont assez latérales. Le scape est légèrement courbé, le funicule a un i*'^ arti- cle grand, le2<5cst, comme les suivants, court, transverse, mais seulement moitié aussi large que la massue. Le pro- thorax est large, distinctement arrondi, les élytres au plus de 1/i plus longues que larges, avec leur plus grande largeur aux épaules. — Long. 2 mill. Je ne sais si les sexes diirôrent; je n'ai sous les yeux que 2 exemplaires de cette petite espèce, d'Aranjucz. Espèce de place incertaine : 10. CATll. GRANDINI Desbr. Soc. Suis. Eut. in 187L 313, 12. Ovale, large, assez convexe, varié de squamules opa- ques brunes et d'autres d'un gris fauve, avec des soies dressées claviformes plus longues par derrière. Scrobes allant jusqu'aux yeux, qui ne sont pas saillants, évidem- ment transverse, un peu plus étroit que la tète, nulle- ment atténué; rostre très-court, creusé d'un large sillon; antennes courtes ; scape des antennes médiocre, peu cour- bé, garni de soies, plus long que le reste de l'antenne ; funicule cylindrique ; articles 2 à C en carré un peu trans- verse; massue courte, ovale. Prothorax transverse, ar- rondi sur les côtés, également rétréci en arc en avant et en arrière ; largement taché latéralement d'une squamo- sité d'un gris roussâtre, souvent avec deux autres taches peu arrêtées sur le milieu. Elytres courbées sur les côtés, à peine plus étroites par derrière, avec les épaules et l'ex- trémité arrondies, stries fines ; interstrics larges ; les soies varient de coloration avec celle du fond qui est taché de gris, de roux et de noir. Jambes antérieures pcctinées au bout et munies d'une dent ou d'un petit ongle en dedans; crochets libres. — Long. 3,8 — lai-g. i,G mill. XXVII. AXYR/EUS. 657 Ressemble un peu pour la forme (surtout celle du pro- thorax), les soies des élytres quoique moins longues et plus épaisses, au Tmchijphlœus anstatus, mais c'est réelle- ment un Cathormiocerus, par l'avancement en angle obtus de la 2*^ suture abdominale, le dessus brillant, etc. Algérie, Mostaganem. XXVII. — AXYRJEUS (à, priv.; ^upaioç, tondu). Kiesenw. Berl. Zeit. 1864, 257. — Seidl. Otiorh. 1868. 143, 36. Mandibules cachées par le menton. Antennes courtes, robustes; scape dépassant les yeux; 1" article du funicule obconique, les autres monili- formes. Yeux petits, arrondis, convexes. Rostre court, plan en dessus, un peu élevé, séparé du front par une ligne transverse. Scrobes profondes par devant, ouvertes par derrière, abruptes, non courbées par en bas. Prothorax grand arrondi ou subovalaire, peu convexe. Elytres à peine plus larges que la base du prothorax, avec les épaules arrondies. Hanches postérieures très-écartées ; toutes les jambes di- latées au bout, ciliées d'épines, postérieures coupées obliquement au bout, sur la marge externe. Ongles des tarses libres. Ce genre, établi par Kiesenwetter sur une seule espèce, de Grèce, se distingue des Trachyphlœus, dont il imite la squamosité, ainsi que de tous les genres de la 2^ division, par son prothorax d'une taille informe, surtout d'une grande longueur, et qui n'est pas beaucoup plus petit que les élytres. 1. AXYR. CRESSA. — Kraatù Kiesenw. Berl. 1864. 258. PL m f. 4. Tète convexe, finement ponctuée, à peine squamuleuse, presque glabre. Yeux latéraux, petits, arrondis, peu con- vexes. Rostre épais, en carré long, non rétréci par devant, hérissé en dessus de poils, parsemé au bout de squamules L'Abeille. — 1872, Décembre. ^ 39 058 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. — XXVII. AXYRiEUS. blanches, submétalliques ou vertes, plan, tronqué-élevô vers le front, abruptcmcnt déclive latéralement. Scrobcs entaillées profondément par devant, ouvertes largement par derrière. Antennes insérées sur les côtés vers le bout, courtes, épaisses, couleur de poix, scape peu épaissi vers le bout, atteignant ou même dépassant un peu le bcd antérieur du prothorax; l<^r article du funicule obconique 2 fois plus long que large, les autres moniliformes, gra- duellement un peu plus courts et plus élargis, les 3 der- niers transverses, massue oblongue, subacuminée au bout. Prothorax un peu plus long que large, tronqué aux 2 bouts, suborbiculaire, arrondi sur les côtés et à tous les angles, subdéprimé en dessus, déclive et non rebordé sur les côtés; peu densément rugueux-ponctué, hérissé de poils assez serrés. Elytres plus do 2 fois plus longues que larges, ovales-tronquées ou même largement échancrées à la base, légèrement arrondies sur les côtés, assez den- sément garnies de poils dressés, dirigés par derrière, striées-ponctuées; les stries munies de squamules, inters- tries assez convexes, ornés sur les côtés d'une série de points. Dessous densément squamuleux. Pattes assez courtes, garnies do poils et de squamules en partie d'un blanc métallique ; cuisses peu renflées, inermes ; jambes dilatées à l'extrémité et ciliées d'épines, postérieures ca- verneuses. Tarses à 1*^" articles légèrement dilatés, inter- médiaires bilobés ; crochets simples. — Long. 5,3 mill. Crête. MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES D'EUROPE ET DES CONFINS DE LA MÉDITERRANÉE EN AFRIQUE ET EN ASIE Par M. J. DESBROGHERS DES LOGES Depuis que je m'occupe plus spécialement de l'intéres- sante famille des CurcuHonides, je n'ai pas encore rencon- tré de groupe d'une étude aussi ardue que celui des Phyl- lobiides. Les variétés sont nombreuses et prennent parfois assez do consistance pour tromper l'œil le mieux exercé. Cer- taines espèces, indubitablement distinctes, ont des rap- ports si intimes, que les caractères propres à les discerner n'apparaissent qu'à la suite d'une description minutieuse des organes où siègent les caractères distinctifs, et des différences réunies que présentent les deux sexes. La synonymie est aussi embrouillée que possible, et les Catalogues sont surchargés d'espèces purement nomi- nales. (J'ai dû en supprimer wie trentaine au moins.) Les auteurs ne s'étant pas assez préoccupés des modifications sensibles que présentent les sexes, leur ont attribué une valeur spécifique. Aussi voit-on le mâle et la femelle de certains Phyllobius occuper les deux extrémités du genre. Quelques espèces appartenant à des tribus voisines ont 660 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. mémo ôté introduites parmi ces derniers; et la facilité avec laquelle on confond généralement les Metallites, Po- hjdrosuSj Phyllobius^ etc., qui ont cntr'eux, il faut le dire, les plus grands rapports de forme et de coloration, m'a surtout déterminé à embrasser, du même coup, la révision de tous ces insectes, bien qu'ils appartiennent à des grou- pes différents, d'après le système de classification admis jusqu'à présent (*). Ma tâche eût rencontré dos difficultés sérieuses, je di- rai même presque insurmontables, si je n'avais eu à ma disposition la presque totalité des types des auteurs et particulièrement ceux de la collection Schœnherr que le Musée de Stockholm, grâce au bienveillant concours de son conservateur, M. Stal, a bien voulu mo confier. La direction de cet établissement scientifique nous donne, à chaque instant, un exemple plein de désintéres- sement que tous les autres Musées devraient imiter. Mal- gré l'éloignement et les risques que peuvent courir, dans une longue traversée, des types précieux, souvent uni- ques, elle veut bien consentir à se priver d'une partie de ses richesses pendant un temps souvent prolongé, pour (*) M. Jckel m'a coniniuiiiqué un Phyllolnus du Japon qui lui a été envoyé I»ar M. de Motscliulsky sous le nom de picipes, et qui rappelle tout-à-fait nos Polydrosus' appartenant à la section du Plerygomalis. Voici le signalement sommaire de celle curieuse espèce : Coloration et pubescence du VhijUobius argcnlatus ; tèle étroite allongée subétranglée à la base, renllée après les yeux latéralement et surmontée der- rière ceux-ci d'une élévation tuberculeuse en angle obtus ; yeux très-saillants, Irès-délachés ; rostre plus long que large et étroit, marque d'une impression triangulaire qui remonte presque jusqu'aux yeux ; scrobes assez courtes, subla- térales; antennes grêles, même le scapc; tous les articles du l'unicule beaucoup plus longs que larges; massue sublinéaire très-allongée; protborax subliexago- ual; écusson subponctiforuie; élylres très -allongées et cylindriques, h stries obsolètes; cuisses assez fortement dentées, les antérieures irès-daviformes. MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. 661 les communiquer, aux quatre coins de l'Europe, aux en- tomologistes qui travaillent. Dans la plupart des Musées, les collections entomologiques sont renfermées avec plus ou moins d'ordre, dans des tiroirs qu'on ouvre rarement ou dans des vitrines, à l'intention des curieux, qui regar- dent sans voir. Que de trésors ainsi perdus pour la science, qui, s'ils étaient exhumés au profit des entomo- logistes, avec certaines garanties, viendraient enrichir nos Faunes et nos Monographies ! Comme par le passé, les collections particulières ne m'ont pas fait défaut; parmi les principales, je signalerai celles de MM. Allard, Abeille de Perrin, Bellier de la Ghavignerie, Gh. Brisout de Barneville, de Bonvouloir, Bonnaire, Ghevrolat, Grotch, E. Deyrolle, Damry, Dieck, Emery, Gambey, V. Heyden, Javet, Jekel, V. Kiesenwet- ter. Kirsch, Koziorowicz, Lethierry, Martinez y Saez, de Marseul, Marquât, Perris, RafTray, Reiche, Rœlofs, Stier- lin, de Uhagon, etc., etc. Ne pouvant citer, pour chaque espèce intéressante, toutes les collections qui la possèdent, je me bornerai à faire cette mention pour celles encore peu répandues ou pour les indications de localités ayant un intérêt géo- graphique réel. En outre, un astérisque suivra le nom d'auteur de toutes celles dont j'aurai eu entre les mains des types authentiques. Sans m'arrêter à des divisions en sous-genres aux- quelles auraient pu donner lieu, peut-être, certaines sec- tions assez bien limitées dans le genre Phyllobius, com- posé d'espèces à formes très-diverses, je partagerai les Phyllobiides de la manière suivante : 662 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. I. Prothorax à base subtronquôc, nullemont sinuôc de chaque côté ; ongles des tarses soudés. A Scrobes plus ou moins allongées, sublongitudinales ou arquées eu dedans; massue des antennes oblon- gue ou oblongo-ovale, nullement ou peu sensible- ment rétrécie vers la base, qui est le plus ordinai- rement étroitement arrondie ; échancrure apicale du rostre médiocre, souvent peu distincte. 1. Phyllobius. A' Scrobes courtes, presque en forme de fossette pro- fonde, (comme celles des Ptochiis); massue des an- tennes exactement fusiforme, longuement atténuée aux deux extrémités; échancrure du rostre très- forte, très-ouverte, triangulaire, et remontant, chez les cf , jusqu'à l'origine des scrobes. 2. PSEUDOMYLLOCERUS. II. Prothorax à base distinctement sinuée de chaque côté; ongles des tarses libres. A Pas d'excavation suivie d'une protubérance entre le front et la base du rostre. 3. Myllocerus. A' Une excavation large et très-forte suivie d'une élé- vation presque abrupte entre le front et la base du rostre. i. Gouigetus. CiE^'RE PHYLLOBItS Geim. Ins. Spec. 1824.447.— Scli. Cure. Disp. Method. 1826. 180, 9. — Lacord. Gen. vi 1863, 210, etc. Corps oblong ou oblongo-ovale, squameux et pubcscent, au moins intérieurement. Tête variable de forme, ordinairement carrée ; yeux ar- rondis, latéraux, saillants ou non, entiers. Rostre peu allongé, épais, rarement plus long que large, subcylindrique ou subquadrangulaire, généralement courbé angLilcuscment, échancrô au bout (mais cette échancrure est ordinairement restreinte et peu ouverte). Scrobes profondes, plus ou moins allongées, obliquant ordinairement en dedans et très-visibles en dessus, ra- rement limitées, en dessus, au bord externe des yeux, jamais dirigées en-dessous. PHYLLOBIUS. 663 Antennes généralement allongées; scape atteignant, à de très-rares exceptions près, le bord antérieur du protho- rax, épaissi vers le sommet, évidemment plus épais que la base du funicule, légèrement courbé, rarement tout-à-fait droit, traversant, lorsqu'il est replié en ar- rière, le milieu des yeux; 2 ou 3 1^^^ articles du funi- cule allongés, les autres de forme un peu variable, gé- néralement subcylindriques ou sublinéaires, rarement subarrondis ; massue plus souvent oblongue, étroite et allongée, parfois assez courte et subovale, acuminée seulement vers le sommet. Prothorax transversal ou subtransversal (subglobuleux souvent chez les cf), tronqué ou très- faiblement arqué à la base. Elytres modérément convexes (sauf chez 2 ou 3 espèces), toujours manifestement plus longues que larges, à stries ponctuées. Pattes assez allongées ; cuisses généralement renflées, surtout les antérieures, dentées ou inermes; tibias sub- linéaires, un peu comprimés, presque droits ; tarses à articles déliés ; ongles trôs-rapprochés et soudés sur une plus ou moins grande étendue, presque jusqu'à l'extrémité chez les ^ . Abdomen à suture intermédiaire aux 1^^ et 2^ segments très-légèrement arquée en devant ou avancée en angle obtus dans son milieu; les autres presque droites; 1^^ segment guère plus long que le 2'^ ; celui-ci plus court que les 2 suivants réunis, souvent relevé chez le cf , en un pli transversal très-rapproché du bord inférieur ; le dernier parfois impressionné à l'extrémité chez la Ç . TABLEAU DES ESPECES. I. Cuisses armées toutes d'une dent bien visible. A Espèces sans système de pubescence relevée (pubes- cence très-courte, ordinairement peu visible, chez une seule espèce : maculicornis) . B Espèces oblongues (ou oblongo-ovales chez quel- ques 9)) pliis ou moins allongées. 6C4 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. C Vcstiture piliforme : des poils ou des squamules allongées. D Scrobes subarrondies, restant latérales et limi- tées en dedans par la saillie longitudinale du rostre; 2'' article du funicule plus long que le 1^>", les derniers allongés. 5. calcaratus. (Europe, Sibérie.) D' Scrobes arquées obliquement, subtransversales, mais ne dépassant guère la limite interne des yeux ; 2° article du funicule plus court que le i"; les derniers allongés. C. fulvago. (Crimée.) D" Scrobes transversales, très-rapprochées sur la ligne médiane; 2 l^^s articles du funicule sub- égaux, les derniers plus ou moins noueux. E Rostre aussi long ou un peu plus long que large ; une impression sur le 1" segment ab- dominal (cfj. 41. PYRI. (Europe, Sibérie.) E' Rostre subtransversal ; pas d'impression sur le 1" segment abdominal {çf). 42. artemisi^e. (Suisse.) C Vestiture formée d'écaillettes arrondies. D Squamules d'un gris uniforme. E Elytrcs nullement rebordôos en marge canalicu- lée au sommet; scrobes latérales. 33. incanus. (Europe mérid.) E' Sommet des élytres relevé, largement rebordé- canaliculé et un peu avancé; scrobes trans- verses. 4o. SCUTELLARIS. Typique. (Europe mérid.) D' Espèces variées de cendré, de brun et de roux. E Prothorax cf9 quadrangulaire , presque aussi long que large ; 7° article du funicule obconi- que-allongé. 8. Brisouti. (Syrie.) E' Prothorax cf 9 évidemment transversal, arrondi latéralement. F Derniers articles du funicule obconiques-allon- gés. 7. FUMIGATUS. (Sibérie.) PHYLLOBIUS. 665 F' Derniers articles du t'unicule assez courts, 7° transversal. G Yeux assez fortement saillants latéralement. — Prothorax fortement arrondi sur les côtés. — Dent des cuisses assez forte. 32. montanus. (Grèce.) G' Yeux très-peu saillants latéralement. — Pro- thorax à peine arrondi sur les côtés. — Cuisses faiblement dentées. 32. maculifer. (Eur. Ins.) D" Espèces recouvertes, au moins en grande partie, de squamules vertes. E Tous les articles du funicule obconiques, visible- ment plus longs que larges. — Une large dent triangulaire à toutes les cuisses. — Rostre très- distinct de la tête. F Parcimonieusement couvert de très-petites squa- mules un peu oblongues. — Forme très-con- vexe. — Funicule épais. 2. crassipes. (Sibérie.) F' Entièrement recouvert de squamules arrondies plus larges. — Forme peu convexe. — Funi- cule mince ou médiocre. G Sans pubescence visible sur les élytres. 3. ACHARDT. (Turquie asiat.) G' Une série de petites soies rigides très-courtes sur les intervalles des élytres. 4. MACULICORNIS. (Europe.) E' Articles 3-7 du funicule plus ou moins noueux, formant une tige moniliforme. — Dent des cuisses fortes (cf), assez faible (Q). — Rostre non distinct de la tête, présentant avec elle une forme conique. 1. cylindricollis. (Russie, Caucase.) E" Derniers articles du funicule plus ou moins courts. — Cuisses moins épaissies et munies d'une dent médiocre ou courte, subspiniforme. (Chez ces espèces, les élytres sont brièvement 39. C66 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. rétrécies, souvent subsinuécs extérieurement avant la pointe qui est un peu relevée et pro- longée : ce qui donne à ces organes une appa- rence scutiforme ; le front est très-large.) — Rostre distinct de la tête. F Rostre à côtés subparallôles, ou atténué vers le sommet. G Squamosité laissant souvent apercevoir le fond. — Elytres trùs-convexes transversale- ment ; striées-ponctuées souvent assez pro- fondément, d'où les intervalles subconvexes. — Cuisses foncées, squameuses, à dent assez forte. H Rostre à côtés subparallèles. — Massue des antennes ovale, plus ou moins dilatée vers le milieu, assez courte. — cf trapu. 43. THALASSINUS. (Sibérie.) H' Rostre plus ou moins atténué. — Massue al- longée cylindrique, son dernier article seul conique. — cf allongé. 44. MUTABILIS. (Russie.) G' Squamosité très-dense. — Elytres à stries peu profondes et intervalles plans. — Cuisses squameuses. H Dent des cuisses assez forte. — Elytres pa- raissant subdéprimées. — Rostre conique cfÇ. — 7<^ article du funicule brièvement conique, arrondi seulement au sommet. 45. SCUTELLARIS. (Hongrie.) (Var. verte.) H' Dent des cuisses faible. — Elytres convexes. — Rostre assez allongé, non évidemment dilaté à la hauteur des scrobes (Q), subat- ténuô (^ . — T'' article du funicule trans- verse. 46. XANTHOCNEMUS. (Espagne, Pyr.) H" Dent des cuisses faible. — Elytres convexes. — Rostre court cf 9) à côtés parallèles (cf). PHYLLOBIUS. 667 subatténué (9). — 2 derniers articles du funicule très-courts, arrondis transversal e- nient. — Scrobes médiocres transverses. — (Disque du prothorax dénudé.) 40. tersus. (Sicile.) F' Rostre manifestement dilaté à la hauteur des scrobes. G Tête rétrécie derrière les yeux. — 4-7 articles du funicule subtransverses. — Pattes ferru- gineuses, cuisses à dent très-petite. 48. CHLORIS. (Sibérie.) G' Tête à côtés subparallèles. — 7^ article du fu- nicule seul évidemment transversal. — Pat- tes foncées et squameuses; extrémité des tibias et tarses seuls rouge-ferrugineux. 47. ALPINUS. (Silésie.) B Espèces en ovale très-large. — Elytres fortement arquées latéralement et rétrécies aux deux extré- mités. G Antennes épaisses. 39. gyratus. (Sibérie.) G' Antennes très-grêles. 38. obovatus. (Sibérie.) A' Espèces, indépendamment de la vestiture normale, couvertes d'une pubescence hérissée ou demi-dres- sée très-visible. B Vestiture formée de poils ou de squamules allon- gées subpiliformes, ayant toujours un reflet mé- tallique plus ou moins prononcé. G Rostre transversal. — Dent des cuisses postérieures bien plus forte, très-grande. -- Yeux non proé- minents. D Rostre atténué vers l'extrémité. iO. Apollinis. (Grèce.) D' Gôtés du rostre restant parallèles jusqu'au bout. 9. PINICOLA. (Grèce.) G' Rostre plus ou moins allongé. — Dent forte à 668 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. toutes les cuisses. — Yeux saillants ou trôs-sail- lants. D Prothorax uniformément recouvert par les squa- mules, ou du moins sans bande latérale distincte tranchant sur le fond. E Tous les articles du funicule visiblement plus longs que larges. F Scrobes sublatôrales ou légèrement obliques en dedans, écartées. — Massue des antennes oblongue-subcylindrique, très-pubescente. {\. PILICORNIS. (Europe mérid.) F' Scrobes évidemment transverses, plus ou moins rapprochées. — Massue subfusiformc, moins longue, peu pubescente. G Pubescence plus ou moins squamiformc. — Scape non cilié. — Lobe basilaire du \^^ seg- ment abdominal non relevé en rebord. 12. CANUS. (Europe mér., Asie min.) G' Pubescence formée de poils fins. — Scnpc à cils fins dressés. — Lobe basilaire du 1^"^ seg- ment abdominal évidemment rebordé. 13. CUPREO-AUREUS. (Turquie.) E' Articles 4-7 du funicule aussi larges ou plus larges que longs (selon les sexes). 29. parviceps. (Turquie asiat.) D' Une bande latérale formée de poils cendrés de chaque côté du prothorax. 24. contemptus. (Crimée, Russie, Perse.) B' Vestiture (ou au moins les taches chez les espèces qui ne sont pas totalement squameuses) formée d'écaillcttes plus ou moins arrondies. — Tôte ré- trécie en arrière chez une seule espèce {squarrosus). G Tête formant avec le rostre un cône allongé. — Yeux à peine saillants. 20. aroentatus. (Europe, Algérie, Sibérie.) G' Rostre très -distinct de la tète, toujours plus étroit qu'elle. PHYLLOBIUS. 669 D Poitrine et abdomen, au moins sur les côtés, re- couverts d'écaillés métalliques. E Pubescence relevée rigide, brunâtre ou cendrée, systématiquement dirigée en arrière. F Taille généralement supérieure (7-8 mill.). — Tous les segments de l'abdomen marqués dans leur milieu d'une tache dénudée. 14. PSITTACINUS. (Suisse.) F' Taille inférieure (3,5 à 6 mill.). — Abdomen densément squameux, à part le dernier seg- ment. — Rostre plus court. 15. pellitus. (Corse, Sardaigne.) E' Pubescence jaunâtre ou blanchâtre, souple, ver- ticalement dressée. F Rostre parcouru par un sillon distinct qui at- teint le front. — Pattes médiocrement pubes- centes. — Abdomen largement dénudé. 25. FULVIPILIS. (Italie.) F' Rostre seulement avec une impression peu prolongée. — Pattes à très-longue pubescence très-touffue. — Abdomen à peine dénudé au bout. 16. PILIPES. (Sardaigne.) D' Poitrine couverte d'écaillés métalliques. — Ab- domen d'une pubescence squamiforme blanche et soyeuse. 17. squarrosus. (Espagne.) D" Milieu de la poitrine et tout l'abdomen dépour- vus de squamules. — A fine pubescence très- clair-semée ne cachant pas la couleur foncière. E Pas de carène sur le 2^ segment abdominal (c^'). — Dent des cuisses postérieures très-médiocre. 19. TUBERCULIFER. (Espagne.) E' Une carène transversale sur le2'' segment abdo- minal (cf). — Cuisses armées toutes d'une grande et large dent. F Cuisses rouges entièrement. 670 MONOGRAPHIE DES PIIYLLOBIIDES. G l^"^ article du funicule plus long que le 2^, ce- lui-ci du double à peine plus long que large. 20. ETRUSCUS. (Italie.) G' 2 l^""^ articles du funicule égaux, du triple environ plus longs que larges. H Tibias postérieurs évidemment contournés en S. — Elytres hérissées de cils très-longs. 27. LONGIPILIS. (Sicile.) H' Tibias postérieurs presque droits; pubes- cence médiocre semi-hérissée sur les ely- tres. 28. BREVIATUS. (Autriche, Grèce, Asie min.) F' Cuisses toujours noires ou brunes, au moins dans leur milieu. G Poitrine, sommet des cuisses et bords latéraux du prothorax seuls squameux. — Tibias tes- tacés ou jaunâtres. 21. Var. aurifer. (Europe mer.) G' Poitrine, sommet des cuisses, bords prothora- ciques et quelques taches latérales sur les élytres plus ou moins squameux. — Tibias noirs. 22. lateralis. (Grèce.) G" Elytres ainsi que le prothorax plus ou moins densément squameux. — Tibias ferrugi- neux. H Antennes allongées ; scape atteignant ou même dépassant le bord antérieur du pro- thorax. 21. betul.î:. (Europe, Algérie, Sibérie.) H' Antennes courtes; scape n'atteignant pas à beaucoup près le bord antérieur du pro- thorax. 23. BRACIIICORNIS. (Autriche.) B" Vestiture réduite à quelques squamules subpililbr- mes mêlées à une pubescence peu abondante. — Tète rétrécie derrière les yeux. 18. REiciiEmius. (Sicile.) PHYLLOBIUS. 671 II. Cuisses postérieures seules dentées, mais à dent triangulaire très-distincte. A Espèce brune ou ferrugineuse, à bandes ondées sur les élytrcs formées de squamules grisâtres ou do- rées. 3i. PICTUS. (Europe mérid. et Ins.) A' Espèce recouverte uniformément de squamules vertes. 30. serripes. (Grèce.) III. Cuisses inermes ou munies toutes d'une dent très- obsolète. A dent des cuisses petite mais visible. B Dessus glabre avec quelques rares poils squamifor- mes blanchâtres sur les bords du prothorax et ceux des élytres. — Pas de pubescence relevée. 37. FEMORALIS. Typique. (Sibérie.) B' Densément recouvert en dessus d'une pubescence squamiforme grisâtre avec quelques petits poils très-courts dressés sur les intervalles. 54. Var. cinereus. (Europe mér.) B" Pas de squamosité. — Une pubescence longue, re- levée, en dessus. G i^^ article du funicule du double à peine plus long que large ; yeux peu saillants. 36. stierlinensis. (Autriche.) C 1^"^ article du funicule 3 ou 4 fois aussi long que large ; yeux très-saillants. 35. oblongus. (Eur., Alg., Sibér.) A' Dent des cuisses absolument nulle. B Espèce glabre. — Quelques squamules verdâtres, seulement sur les bords du prothorax et sur la poitrine. 53. viRmicoLLis. B' Espèces densément couvertes de squamules pilifor- mes ou arrondies. C Vestiture subpiliforme sur les élytres, quelques squamules métalliques sur les bords latéraux du prothorax. D Couleur d'un cendré uniforme; de petits poils ri- 672 MONOGRAPHIE DES PIIYLLOBIIDES. gidcs très-courts plantés sur les intervalles des élytres, surtout visibles vers l'extrémité. oi. SULCIROSTRIS. (Europe mer., Sibérie.) D' Couleur brune variée de cendré. Pubescence re- levée souple, plus longue, bien apparente, vue de côté. 00. BREvis. (Europe mér. et Ins.) G' Dessus recouvert d'une couche très-dense de squa- mulcs arrondies, vertes (cendrées chez quelques variétés). D Prothorax très-court, oblong transversal, très- arqué latéralement. — Une petite carène trans- versale sur le bord du 2° segment abdominal du cf ; celui de la Q uni. 52. viridlereis. (Europe, Algérie, Sibérie.) D' Prothorax subtransversal, subhexagonal ou peu fortement arqué latéralement. — 2^ segment abdominal uni chez le cf) marqué d'une im- pression chez la Ç . E Prothorax presque du double plus large que long, beaucoup plus large que la tête. 50. LATITHORAX. (Sibérie.) E' Prothorax de 1/3 seulement plus large que long, à peine plus large que la tête. F Yeux très-saillants en avant. — Tête subétran- glée en arrière. — Parfois une dent très-ob- solète aux cuisses. 40. chlorizans. (Sibérie.) F' Yeux peu saillants en avant. — Tète à côtés parallèles, ou subélargie en arrière. — Cuisses constamment inermes. 51. pomox/e. (Europe, Algérie, Sibérie.) A Dents à toutes les cuisses, très-grandes, très-larges [hehes Ç excepte) ; — sajis système de poils dressés, [parfois seu.- lement quelques poils isolés le long de la suture des élytres ou du bord externe) ; — de petits ptoils rigides souvent obsolètes, chez une seule espèce (maculicomis) . — Esp. 1-8. PHYLLOBIUS. 673 (a) Insectes couverts, au moins partiellement, d'écaillettes vertes, i-4. (b) Squamules ne cachant pas complètement la couleur fon- cière. 4-2. 1. CYLINDRICOLLIS Gyll/ in Schœn. il 1834. p. 458, 31, vu p. Si, 48 (Ç). — hebes Boh.* in Sch. vu 1843. p. 26, 29 ( çf). crassi- collis (Motch) Stierlin* Bull. Mosc. 1863. 496 ; Abeille Ent. iv. 1867. 190(9cf)n. Oblong, brun de poix, antennes et tarses plus ou moins roussâtres ; couvert de petites squamules arrondies sur les élytres et l'abdomen, oblongues et transversalement imbriquées sur les bords du prothorax, d'un vert pâle, souvent blanchâtres ; partie postérieure de la tête, disque du prothorax, et d'ordinaire les élytres, le long de la su- ture, dénudés et luisants. Tête très-convexe en arrière, et présentant avec le rostre une forme conique ; yeux petits non ou à peine proéminents. Rostre très-court et très-épais ; dans son milieu une ligne creuse, profonde, remontant jusqu'au bord postérieur des yeux et terminée au sommet par une impression subtriangulaire. Antennes courtes, (surtout Q), épaisses, à peine pubescentes ; scape court, brusque- ment arqué au milieu, très-épaissi au sommet qui est noirâtre; i^^ article du funicule plus court que le 2^, celui-ci sublinéaire, plus étroit ; 3-7 plus ou moins arron- dis, aussi larges que longs ; massue subarrondie à la base, peu épaissie. Pro thorax faiblement ponctué, parfois très- obsolètement caréné, de forme différente selon les sexes. , Ecusson en triangle large et court. Elytres subovalaires, deux fois et demie environ plus longues que larges, ré- trécies obliquement dès leur milieu, obtuses ou subtron- quées ensemble au sommet qui est fortement relevé ; (*) N. B. Si j'ai commencé par cette espèce, ce n'est pas que je la propose comme le type le plus parfait, mais seulement parceque sa forme hétéroclite détruisait mon système de classification dans le corps du genre. Sans parler de la provenance, elle a, d'ailleurs, plus d'un rapport avec le P. Crassipes qui, de toutes les espèces connues, est assurément celle dont les cuisses sont le plus clavifonnes et le plus fortement armées. 674 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. stries voilées par la squamosité ; intervalles plans, avec une série obsolète de petits poils couchés, extrêmement courts. Cuisses armées toutes d'une dent aiguë ; tibias dilatés vers le sommet, surtout en dedans, (Qcf) î ongles soudés presque jusqu'au bout. 4° segment abdominal bien plus court que le 3^. — Long. 4-5; — larg. 1,0-1,0 mill. cf Prothorax plus large que la tête et que les élytres, presque arrondi ; élytres non ou à peine plus longues que la tête et le prothorax réunis ; dents et cuisses anté- rieures bien plus fortes. 9 Prothorax de la largeur de la tête, un peu moins large que les élytres, peu ou point arqué latéralement, transversal; élytres évidemment plus longues que. la tête et le prothorax réunis ; cuisses peu renflées, à dents courtes. Les caractères indiqués par M. Stierlin (Loc. cit.) pour le cf sont ceux de la 9 et vice versa. Russie méridionale, Sarepta ; Caucase. 2. CRASSIPES Motch* Bull. Mosc. ii 1859. 495, tir. 1860. 9. Ovale- allongé, brun, parcimonieusement revêtu de squamules vertes très-étroites couvrant aussi l'abdomen chez l'insecte irais, antennes et pattes ferrugineuses, cuisses plus foncées; pubescence nulle. Tête subtransvcrse; front peu déprimé, avec ou sans fossette. Yeux médiocres, à peine saillants. Rostre allongé, assez étroit, sinué latéralement, un peu dilaté au sommet qui est marqué d'une dépression arquée, ob- solètement sillonné au milieu, ponctué. Antennes épaisses, allongées ; scape n'atteignant pas le prothorax, presque droit; 2^ article du funicule au moins égal au 4*^'"; 3^ de moitié plus court; 4-7 obconiqucs, un peu noueux au sommet; tous visiblement plus longs que larges ; massue oblongue, non épaissie, plus allongée (9)- Prothorax court, guère moins large que la base des élytres, forte- ment impressionné avant le sommet dont le bord paraît largement relevé, étroitement h la base, (au moins cf), convexe au milieu, ponctuû-rugueux. Ecusson oblong, dé- clive en avant. Elytres du double à peine aussi longues PHYLLOBIUS. 675 que larges, convexes, plus ou moins élargies en arrière, obliquement rétrécies, subacuminées ensemble au som- met; stries d'ordinaire peu enfoncées, surtout postérieu- rement ; intervalles larges, plans ou subconvexes. Tibias larges, fortement dilatés au sommet (cJ'Q), un peu con- tournés. — Long. 6-8; — larg. 2,5-3 mill. cf Tête et prothorax plus étroits, celui-ci assez forte- ment, mais régulièrement arqué ; toutes les cuisses très- claviformes, les antérieures d'une grosseur remarquable, armées d'une dent extrêmement large. 9 Tête et prothorax plus larges, ce dernier fortement dilaté latéralement dans son milieu, rétréci brusquement à la base et au sommet; cuisses des deux paires posté- rieures de pattes claviformes, les antérieures extrêmement dilatées modérément, à dent seulement un peu plus forte qu'aux autres paires. Bords du fleuve Amour. (Coll. Jekel, de Marseul, Roëlofs). {b') Squamules formant une couche très-dense et cachant complètement la couleur foncière. — Esp. 3-4. 3. ACHARDI Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong, allongé, densément recouvert de squamules vertes ou dorées, sans poils distincts en dessus ; tibias et tarses et une partie des antennes souvent d'un ferrugi- neux obscur. Tête aussi large à peu près que le prothorax, presque carrée, assez convexe ; front marqué d'une petite fossette, parfois d'un sillon qui se prolonge sur toute la longueur du rostre. Yeux assez grands, saillants. Rostre épais, large, un peu moins cependant que la tête (surtout cf ), presque plan, sans impression marquée au-dessous des yeux, subanguleusement abaissé, profondément échancré au bout. Antennes presque glabres, allongées; scape mé- diocrement renflé; l^"^ article du funicule plus court que le 2'', 3° de la moitié du précédent ; 4-7 égaux, obco- niques, plus longs que larges; massue subfusiforme, légèrement épaissie, trois fois plus longue que large. Prothorax un peu plus large que long, peu convexe, im- pressionné en avant et en arrière, souvent obsolètement 676 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. caréné, peu fortement dilaté latéralement ; quelques points noirs au milieu de la squamosilô. Ecusson suboblong. Elytres de plus d'un tiers plus larges que le prothorax, 4 ou 5 fois aussi longues, olDliquement atténuées dans le dernier tiers, obtusément acuminées ensemble ; bord api- cal étroitement relevé en gouttière ; stries pointillées fines mais bien nettes jusqu'à l'extrémité; intervalles plans. Pattes grandes, cuisses antérieures bien plus renflées, toutes à très-grande dent triangulaire. — Long. 7-8 ; — larg. 2,5-2,3 mill. cf Tête et rostre plus étroits; yeux assez rapprochés; prothorax dilaté-arrondi latéralement dans son milieu, étranglé en avant et sinueusement rétréci en arrière ; élytres étroites, subparallèles ou faiblement atténuées ; une carène transversale sur le 2° segment abdominal. 9 Rostre et tête, et par suite front plus larges; yeux écartés; prothorax peu dilaté, sinueusement rétréci aux deux bouts ; élytres plus larges, très-faiblement élargies en arrière ; pas de carène sur le 2^ segment abdominal. Facile à distinguer du P. maculicornis à pubesccnce peu distincte, par la dent des cuisses comparativement énorme, toutes les parties bien plus allongées, le prothorax guère plus large que la tête, et le rostre à peine plus étroit qu'elle (9)î les derniers articles des antennes évidem- ment plus longs que larges, etc. Turquie, Constantinople. (Coll. de Bonvouloir, Chevrolat, v. Klesen- wetter, Kiiscli, la mienne). Asie-mineure. (Lethierry). L MACULICORNIS. Germ. Ins. Spec. i 18-24. p. 449, 594 ; - Gyll. Ins. Suec. iv p. 617, 48 ; — Gyll* in Sch. n, p. 447, 16, — Boh. in Sch. vil, p. 20, 22. Oblong, assez allongé, densément recouvert de squa- mulcs mates ou brillantes, vertes, bleues ou grisâtres s'étendant sur les pattes ; tarses seuls et antennes (moins l'extrémité du scape et la massue qui sont noirâtres), fer- rugineux, rarement noirs en totalité ; pas de poils dressés sur le rostre, la tète et le prothorax; quelques poils très- courts, blanchâtres, soulevés sur les intervalles des élytres, souvent obsolètes. Tête carrée, marquée d'un trait enfoncé sur le front. PHYLLOBIUS. 677 parfois d'un autre sur le vertex ; yeux médiocres, assez saillants. Rostre évidemment plus étroit que la tête, à côtés subparallèles (Q), un peu élargi au sommet (cf), parcouru longitudinalement par un sillon limité de chaque côté par une crête élevée ; scrobes obliquement transver- sales et rapprochées. Antennes épaisses, allongées ; scape robuste; 2 premiers articles du funicule subégaux, du double plus longs que larges, 3° d'un tiers plus court, les autres presque aussi larges que longs, noueux au som- met; massue subfusiforme, à peine épaissie, deux fois et demie ou trois fois aussi longue que large. Prothorax assez court, peu convexe, assez fortement arrondi latéra- lement (cf), faiblement (Q), plus rétréci en avant qu'à la base, souvent marqué antérieurement d'une double dé- pression faisant ressortir une courte carène. Ecusson très- arrondi au sommet. Elytres quatre fois aussi longues que le prothorax, subdéprimées, parallèles ou un peu atté- nuées (cf), faiblement élargies (9)i à stries pointillées, fines, mais bien marquées, à intervalles plans, clair- semés de très-petits points noirâtres piligères ; relevées en gouttière et séparément acuminées au sommet. Pattes fortes ; toutes les cuisses armées d'une grande dent avan- cée en pointe aiguë. — Long. 5-6,5; — larg. 2,3-2,5 mill. cf Un pli transversal sur le 2*^ segment abdominal. 9 Pas de pli sur le 2^ segment abdominal. La pubescence nulle sur les parties antérieures, obso- lète ou très-courte sur les élytres distingue aisément cette espèce de ses congénères. Toute l'Europe. (a') Insectes couverts de poils ou de squamuîes pili formes de nuances variables. — Esp. 5-6. 5. CâLCâRATUS. Fabr. Syst. Eleut. ii 1801. p. 539, 138; — Gyll. Ins. Suec. nr p. 323, 46, in Sch* n p. 435, 1 (cf Ç). — alneti Fab. 1801. p. 542, 211. — atrovirens Gyll.* in Sch. n 1834. p. 436, 2 li (cf)- — Py^« Sch* II 1834. 437, 3 (çj'Ç)- — pomaceiis Gyll. in Sch* Il 1834. p. 438, 4 (Ç). — fessus Bohem. iu Sch* vil 1843. p. 14, 6 (cT). — verectmdus Bohem. in Sch* vu 1843. p. 17, 16 (9). Oblong-allongé, subcylindrique (cf), ovale plus court 078 MONOGRAPHIE DES PIIYLLOBIIDES. (9), offrant toutes les nuances de coloration uniforme ou variée formée d'une pubescence couchée ou de poils sub- squamiformes s'enlevant parfois tout-à-fait, sans poils dressés; longueur du rostre, forme et longueur du pro- thorax, celle de l'écusson et des élytres et profondeur des stries très-variables. Tête allongée (cf), subtransverse (Q), obsolètomont ca- rénée ; yeux grands et saillants. Rostre bien plus étroit que la tête, aussi long qu'elle, à peine ou non élargi au sommet, coudé, largement ou non impressionné en dessus selon les sexes, une forte impression au-dessous des yeux limitant une élévation médiane que ne franchissent pas les scrobes ; celles-ci sublatérales, peu visibles en dessus. Antennes longues (cf), plus courtes (9), à ar- ticles ferrugineux au moins partiellement; scape attei- gnant seulement (9), dépassant (cf), le bord antérieur du prothorax, grêle à la base, notalDlement épaissi en- suite ; \^^ article du funicule plus court que le 2% un peu plus long que le 3°, celui-ci de la moitié du précédent; 5-7 obconiques, égaux, plus longs que larges (cf9)î massue oblongue, peu séparée du 7® article, 3 ou 4 fois aussi longue que large. Prothorax plus ou moins nette- ment hexagonal, de longueur, du reste, et de dilatation latérale très-variables, souvent obsolètement caréné. Ecus- son en triangle plus ou moins allongé, tantôt curviligne, tantôt rectiligne et subéquilatéral, rarement terminé en pointe aiguë ou tout-à-fait arrondie, déclive en devant. Elytres à côtés subparallèles ou arqués selon les sexes, à épaules élevées, presque du double plus larges, 4 ou 5 fois plus longues que le prothorax, légèrement acuminées et déhiscentes vers le sommet, où l'on remarque sur les bords externes et vers la suture quelques rares poils sou- levés ; intervalles plans. Pattes plus longuement pubes- centes en dedans chez le cf ; cuisses extrêmement renflées, à dent très-large, terminée en pointe aiguë ; tibias linéaires, un peu recourbés en dedans, à peine avancés anguleusement au sommet; ongles peu séparés. — Long. G-9; - larg. (cf) 2-3, (9) 3,2-3,0 mill. cf Dernier segment abdominal largement tronqué au sommet, parfois avec une faible sinuosité au milieu. PHYLLOBIUS. 679 9 Dernier segment abdominal en ogive arrondie au sommet. N. B. Les pattes sont noires, brunes ou d'un rouge fer- rugineux, d'autant plus dépouillées qu'elles sont moins foncées ; les antennes rarement testacées en totalité. Très-reconnaissable, malgré ses variations infinies, à la proportion relative des 3 premiers articles du funicule (*). Toute l'Europe; Algérie; Sibérie. 6. FULVAGO. Stev. Mus. Mosc. n 1829, 95. — Gyll*. Sch. ii 1834. p. M2, 9; vil, p. 16, 12 cf. — fulvipes Gyll*. in Sch. n 1834. p. 441, 8; vil, p. 16, 11 (9). 9 Etroite, subcylindrique, à vestiture piliforme d'un vert pâle; antennes et pattes d'un ferrugineux clair ; sans poils dressés. Tête aussi longue que large, un peu plus étroite que le prothorax, avec une dépression transverse entre les yeux qui fait paraître le rostre gibbeux à la base. Yeux mé- diocres, peu proéminents. Rostre bien plus court que la tête, plus étroit, anguleux vu de profil, à scrobes courtes, peu avancées sur la ligne médiane. Antennes grêles, presque glabres; scape atteignant à peine le prothorax; 1" et 2^ articles du funicule égaux; 3® de i/3 plus court que le précédent, 4° et 7^ égaux, 6^ plus court, tous sen- siblement plus longs que larges, à peine épaissis au sommet ; massue noirâtre, oblongue, fusiforme, moins de 3 fois plus longue que large, un tant soit peu plus épaisse que le reste du funicule. Prothorax subtransver- sa], arqué, peu dilaté latéralement, faiblement impres- sionné avant le sommet. Ecusson presque en demi-cercle. Elytres parallèles dans leurs deux premiers tiers, obli- quement atténuées ensuite, non acuminées ; stries ponc- tuées, étroites, mais bien nettes ; intervalles un peu (*) De toutes les variétés indiquées par les auteurs et fort difficiles à limiter, la var. çj' atrovirens seule est assez reconnaissable à sa forme étroite très- allongée et un peu atténuée en arrière, à sa pubescence peu abondante, tou- jours bleuAtre ou verdûtre et à la massue de ses antennes peu séparée du 7« article du funicule. La forme de l'écusson et la longueur du protliorax n'ont rien de constant. 680 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. convexes latéralement; aucune pubescence dressée sur les bords. Cuisses très-grosses, toutes armées d'une très- grande dent échancrée aux postérieures, presque rectan- gulaire aux antérieures ; tibias linéaires, à peine courbés en dedans et subarrondis au sommet, les postérieurs à pubescence plus longue; ongles bien fendus mais peu écartés. — Long. 6-8 ; — larg. 2,5-3 mill. cf {fulvago). Le type un peu immature, entièrement fauve et à léger reflet doré est bien certainement une variété cf , à en juger par la provenance, l'impression frontale et la gibbosité du rostre, les stries des ély- tres, etc., qui sont identiques. Les antennes sont grêles également et ici le 1^"^ article du funicule est un tant soit peu plus long que le 2°, les autres diminuent successive- ment en longueur; la massue manque. Le rostre est un peu plus allongé mais plus court que la tête, les scrobes sont plus ouvertes, plus visibles en dessus, les yeux plus saillants. Toutes les dents des pattes sont sensiblement échancrées. Je n'ai vu que les 2 types de la collection Schœnherr. Cette espèce doit présenter toutes les variations de cou- leurs de la précédente. Elle s'en distingue bien par sa taille moindre, étroite dans les deux sexes, ses antennes grêles et la proportion des articles, le rostre peu allongé et les stries des élytres très-nettes quoique fines. Crimée. (Schœnherr.) (a") Insectes à squamules oblongiies formant, sur les éhjtres, des taches brimes ou fauves et cendrées. — Esp. 7-8. 7. FUMIGATUS. Bohem.* in Sch. Cure, vil 1843. p. 18, 19. — lugiibris Motsch.* in Schrenk Reis. Amur. Bul. Mosc. n 1859. 2, 1G2. Oblong-subovale, noir, recouvert d'une couche com- pacte de squamules très-petites, oblongues, formant des taches rousses et cendrées sur les élytres ; antennes noi- râtres, base du scape et funicule moins foncés ; complè- tement dépourvu de poils en dessus. Tête large, front déprimé, à fossette très-obsolète. Yeux médiocres, assez saillants. Rostre plus étroit que la tête, PHYLLOBIUS. 681 à côtés parallèles, plus long que large, plan ou vaguement impressionné; en dessus 2 carènes obsolètes, écartées; scrobes obliques, arquées, médiocres, ne dépassant guère la limite interne des yeux. Antennes assez minces, allon- gées ; scape n'atteignant pas le prothorax, droit, épaissi graduellement ; l^^^' article du funicule d'un tiers au moins plus long que le 2«, 3« d'un tiers plus court que le précé- dent (ces trois articles linéaires très-allongés) ; 4-6 subé- gaux, le 7^ un peu plus long, obconique, tous visiblement plus longs que larges ; massue étroite, allongée, oblongue, peu détachée du 7^ article dont elle a l'épaisseur, 3 fois au moins aussi longue que large. Prothorax transversal, obliquement rétréci en arrière, étroitement arrondi an- térieurement et étranglé au sommet, peu convexe, très- obsolètement caréné et souvent dépouillé sur le disque. Ecusson triangulaire, ordinairement large à la base. Elytres assez allongées, presque du double plus larges que la base du prothorax, du double plus longues que larges, très -convexes, modérément élargies après la sinuosité infrà-humérale, rétrécies en arc, un peu sinuées et comprimées avant le sommet qui n'est pas relevé; stries médiocres, sinueuses ; intervalles un peu convexes à la base. Pattes allongées; cuisses médiocres, toutes munies d'une dent assez courte; ongles rapprochés. — Long. 6-7; — larg. 2,5-2,6 mill. La 9 mG semble avoir la tête plus large, un peu bour- souflée derrière les yeux. Reconnaissable à sa vestiture mate et compacte, ne paraissant formée de squamules qu'à un fort grossisse- ment, sans aucun mélange de poils, la conformation des antennes, etc. Sibérie, Daourie. (Coll. Schœnherr, Lethierry, la mienne.) MM. de Marseul et Jekel m'ont communiqué des types de M. de Motscliulsky, provenant des bords du fleuve Amour. 8. BRISOUTI. Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong-allongô, brun, avec les antennes et les pattes plus claires, recouvert de squamules oblongues d'un brun mat, convergeant sur la ligne médiane du prothorax, L'Abeille. — 1872, Décembre. 40 082 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. cendrées par places et formant de larges taches sur les ôlytros ; pas de pubesccnce dressée. Tête grande, notée d'une très-petite fossiette, front marqué d'une ligne transversale arquée d'un œil à l'autre. Yeux grands, assez saillants. Rostre large et court, épais, plus étroit que la tête, marqué d'une impression longitudinale très-large limitée de chaque côté par une crête saillante, subatténué, déprimé en des- sus au sommet ; scrobcs obliques, peu ouvertes, restant en dehors de l'élévation médiaire. Antennes très-longues et grêles ; scape dépassant un peu le bord antérieur du prothorax, arqué seulement dans son premier tiers, briè- vement renflé; l«r article du funicule plus long que le 2^, ces 2 articles linéaires, près de cinq fois aussi longs que larges ; 3^ plus long que le suivant ; 4-7 presque égaux, peu dilatés, bien plus longs que larges; massue très- étroite et très-allongée. Prothorax sub-quadrangulaire, à angles postérieurs droits, faiblement subobliquement rétréci en arrière, à peine étranglé en avant : une forte dépression transversale rend le bord antérieur relevé ; disque peu égal. Ecusson suboblong, gris-pubescent. Elytres bien plus larges, 5 fois environ plus longues que le prothorax, subdéprimées à la base, brusquement déclives en arrière, plus au moins arquées latéralement, presque arrondies ensemble au sommet ; stries très- étroites, pointillées ; intervalles assez larges, plans. Pattes allongées ; cuisses antérieures très-fortement claviformes, toutes armées d'une dent triangulaire peu aiguë ; tibias linéaires ; ongles brièvement séparés à l'extrémité. — Long. 5,o-G,5 ; — larg. 2,2-2,8 mill. cf Plus étroit, peu convexe ; élytres parallèles dans leurs deux premiers tiers ; cuisses et dents plus robustes. 9 Plus large, surtout les élytres qui sont visiblement élargies de la base aux deux tiers, très-convexes en arrière ; cuisses et dents moins fortes. Bien reconnaissable à ses antennes très-grêles, à la forme du prothorax et à sa coloration. Jérusalem. Recueilli, en mai, par feu Delarouzéc. (Coll. Cli. Brisout de Barneville, Reiclie.) PHYLLOBIUS. 683 Je dédie cette espèce remarquable à M. Charles Brisout de Barneville, l'un de nos plus savants entomologistes contemporains. A' Cuisses plus ou moins fortement, toutes très-distinctement dentées ; un système de pubescence relevée ou tout-à-fait hérissée, indépendant de la vestiture normale. — Esp. 9-29. (a) Rostre trés-raccourci, presque aussi épais et aussi large que la tête, muni au bout d'un empâtement lisse entièrement dénudé. — Esp. 9-10. 9. PINICOL Kiesenw*. Berl. Ent. 1864. 260. — piams (Kiesenw*). Oblong-allongé ; dessus d'un brun de poix couvert assez densément de poils sqamiformes verdâtres ou dorés lon- gitudinalement condensés, ce qui fait paraître les élytres comme rayées ; parfois une bande brune, étroite, sur la suture; en outre, une pubescence grisâtre assez courte, demi-relevée, et dirigée en arrière, même sur la tête et le prothorax; antennes et pattes testacées, cuisses quelque- fois rembrunies. Tête très-grosse, à peine moins large que le prothorax, convexe, marquée d'un point enfoncé. Yeux grands, paraissant oblongs vus de face, non proéminents. Rostre très-court, k peine plus étroit que la tête, déprimé obli- quement vers le sommet qui est occupé par un empâte- ment lisse en forme de chevron, rougeâtre au bout; scrobes assez larges, très-rapprochées des yeux à leur extrémité interne. Antennes longues, médiocrement épaisses ; scape très-courbé dans sa moitié basilaire, du double plus épais au sommet; l^'* et 2» articles du funicule égaux, 3^ un peu plus long que la moitié du 2°, les autres plus courts, brièvement obconiques, à peine plus longs que larges, noueux (cf ) ; massue à peine épaissie, allongée, oblongo-fusiforme. Prothorax un peu plus large que long, rétréci aux 2 extrémités, assez dilaté latéralement au milieu, parfois subanguleusement, peu convexe, à ponctuation peu serrée, peu densément squa- meux au milieu, où l'on remarque souvent une ligne 684 MONOGRAPHIE DES THYLLOBIIDES. lisso, obsolète. Ecusson court, presque en demi-cercle, lisse. Elytres plus larges que le prothorax, quatre l'ois plus longues que lui, subd6prim6es, à épaules ôlevôes, rôtrôcies obliquement vers le dernier tiers, subacuminôcs ensemble au sommet qui est rcbordô ; stries assez fortes, plus enfoncées à la base, souvent confuses ; intervalles à peu près plans. Cuisses fortement claviformcs, posté- rieures armées d'une grande dent triangulaire, les autres d'une dent courte et obtuse ; tibias larges , un peu recourbés et tronquément arrondis au sommet. Dessous noir, dénudé et luisant sur la ligne médiane. — Long. 7-8; — larg. 2-2,5 mill. cf Forme étroite, rostre plus court ; élytres parallèles ou un peu atténuées de la base au sommet; dent des cuisses postérieures plus grande. Q Moins étroite, surtout la tête ; élytres légèrement élargies en arrière ; cuisses moins épaisses et dents moins fortes. Facilement reconnaissable à la forme du rostre, à la vestiture des élytres et aux dents bien plus fortes aux cuisses postérieures qu'aux autres paires. Grèce. 10. APOLLINIS Miller Wien. Monats. 1862. 350. Oblong- allongé, brun, recouvert en dessous d'une pubescence subsquamiforme d'un gris verdâtre, en des- sus de poils d'un brun roussâtrc presque mats avec une large bande longitudinale, nettement limitée sur chaque élytre, d'un vert pâle soyeux; souvent quelques poils de même couleur sur les bords du prothorax et l'écusson ; en outre, une pubescence brunâtre peu relevée dirigée en arrière sur toutes les parties; antennes, tibias et tarses d'un rouge ferrugineux plus ou moins clair. Tète grosse et courte, presque aussi large que le pro- thorax ; front non déprimé, marqué d'un point ou d'une ligne enfoncés; yeux très-grands, non saillants, ce qui les fait paraître oblongs. Rostre extrêmement court, à peine plus étroit que la tête, épais, un peu atténué ; scrobes transverses, avancées sur la ligne médiane, limitées pos- PHYLLOBIUS. 685 térieurement par une dépression subverticale du rostre, offrant l'apparence d'un empâtement lisse, inégal. An- tennes allongées, peu pubescentes ; scape arqué dans sa 1''^ moitié, non brusquement épaissi; 3 premiers articles du funicule allongés, décroissant successivement en lon- gueur; 4-7 obconiques, un peu plus longs que larges (o*^ et 6^ plus arrondis c^) ; massue oblongue, étroite, 3 fois plus longue que large. Prothorax largement déprimé avant le bord antérieur, presque aussi long que large, pas beaucoup plus largo que la tète, marqué de quelques points. Elytres 2 fois 1/2 à 3 fois plus longues que larges, acuminées ensemble au sommet ; stries superficielles, pointillées; sur chaque intervalle, une série de points simulant d'autres stries. Pattes armées d'une grande dent triangulaire aux cuisses postérieures, beaucoup plus courte aux autres paires; ongles longuement soudés. — Long. 4,5-6,5; — larg. 1,5-2 mill. cf Antennes assez fortes; prothorax arqué sur toute sa largeur latérale et ainsi rétréci fortement et également aux deux bouts; élytres très-parallèles dans leur 3/4 an- térieurs; cuisses fortement claviformes. 9 Antennes minces ; prothorax un peu plus large, moins rétréci aux deux bouts ; élytres plus larges, élar- gies jusqu'au milieu, rétrécies en courbe à partir de ce point; cuisses moins fortes. N. B. Parfois les bandes vertes des élytres deviennent grisâtres ou disparaissent totalement. Grèce, îles Ioniennes. a' Rostre plus ou inoins allongé, au moins aussi long que large, visiblement plus étroit que la tête, non complet tement dénudé au bout, sans plaque lisse proprement dite. — Esp. H-29. b Pas de carène sur le 2^ segment abdominal du çf ; ou une carène très-obsolète. — Esp. 11-19. c. Elytres entièrement recouvertes par une pubescence couchée ou par des poils subsquami formes. — Esp. 11-13. 40. 686 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. H. PILICORNIS Desbrochers des Loges iiov. sp. — Wolfî (Stenlz*) ex. typ. mus. v. Hcyden, Reiche. Oblong-allongé , entièrement brunâtre (les antennes parfois moins tbncées à la base de leurs articles), couvert en-dessus d'une pubescence squamiforme de nuance va- riable, le plus souvent grisâtre, peu métallique, médio- crement condensée, ce qui fait paraître les élytres tache- tées ; pubescence hérissée, brunâtre, assez longue, surtout sur les élytres; en dessous une pubescence cendrée peu abondante, rare sur l'abdomen. Tête grande, avancée, déprimée sur le front, où l'on remarque une ligne creuse parfois prolongée en avant. Yeux très-proéminents, très-détachés de la tête à leur base. Rostre assez allongé, à peine plus large vers les scrobes, un peu élevé et obsolètement sillonné au milieu, marqué vers le sommet d'une impression en demi-cercle ; scrobes grandes mais sablongitudinales et restant éloi- gnées. Antennes très-allongées dans toutes leurs parties, densément pubescentcs ; scape assez mince dans ses 2 i^^^ tiers, peu courbé; 2 1^'^^ articles du funicule subé- gaux, 5 ou 6 fois plus longs que larges, 3° un peu plus long que la moitié du précédent, 3, 5 et 7 plus longs que les intermédiaires, 7^ semblant presque faire partie de la massue; tous beaucoup plus longs que larges; massue non épaissie, longue, subtronquée à la base, à côtés pa- rallèles jusqu'aux trois quarts, à articles distincts, poin- tillée, rougeâtre au sommet. Prothorax subtransversal, arrondi, peu dilaté latéralement cf9i assez brusquement étranglé et impressionné en avant, obsolètement caréné. Ecusson subtriangulaire, émoussé au sommet. Elytres o fois au moins plus longues que le prothorax, peu con- vexes, plus ou moins longuement déhiscentes, h stries fines et intervalles plans. Pattes allongées, longuement villeuses en dedans; toutes les cuisses armées d'une très- grande dent triangulaire à pointe aiguë; tibias antérieurs un peu arqués en dedans au sommet ; ongles assez déga- gés. Abdomen à 2° segment uni ç^Q. — Long. 7-9 — larg. 2,5-3,2 mill. cf Forme étroite ; élytres longuement parallèles, ou un PHYLLOBIUS. 687 peu atténuées dès la base ; tibias postérieurs munis sur leur face interne, avant le sommet, d'une échancrurc pro- fonde, sinueuse, que limite, à la partie supérieure, une pe- tite touffe spongieuse de poils roussâtres. 9 Plus large; élytres obliquement élargies après les épaules, plus arrondies dans leur partie postérieure qui est atténuée; tibias de forme normale. La structure des antennes et celle des tibias postérieurs du cf distinguent aisément cette espèce. Bannat, Hongrie (coll. Chevrolat, v. Heyden, Reiche). Troppau (coll. Kirsch). Constantinople (coll. Slierlin). 12. CANUS Gyir Sch n 1834 p. 139, 5, vil, p. U, 5 (Q). — fœcti- lentiis Gyir Sch. ii, 1834 p. 440, 6, vu, p. 14, 7 (çf ). — pilifer Gyir Sch. n, 1834 p. 443, 11, vu p. 17, 14 (Q). Cette espèce est à peu près semblable à la précédente pour la coloration, la forme des squamules, lapubescence hérissée et la structure des pattes. La forme est visible- ment plus courte; le dessus est moins m.at, les squa- mules ayant, le plus souvent, un éclat métallique assez prononcé. Rostre plus étroit, paraissant subéchancré latéralement, d'où une dilatation sensible vers le sommet, plus long que large (cf 9); saillie médiane plus étroitement élevée, plus comprimée latéralement ; sommet marqué d'une grande impression triangulaire; scrobes transversales et rapprochées sur la ligne médiane. Antennes peu densé- ment pubescentes, d'un ferrugineux uniforme ; scape bien plus épais chez le cf ; l^"^ article du funicule un peu plus court que le 2^; 2« et 3° 2 ou 3 fois seulement plus longs que larges; 3-7 à peu de chose près égaux, tous épais, une demi-fois seulement plus longs que larges ; massue un peu rétrécie et subarrondie à la base, atténuée dès le milieu, à articles soudés, bien moins longue que chez le précédent. Prothorax subobliquement rétréci du milieu aux 2 extrémités. Elytres d'un tiers plus courtes, plus brièvement acuminées (j'Ç, plus brusquement élar- gies chez la 9 '■> parfois les intervalles un peu convexes. Pattes généralement ferrugineuses ; tibias de forme nor- 688 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. maie (cf 9). Abdomen densément pubescent; lobe basi- laire du 1'^'' segment non distinctement rebordé. — Long. 6-8,0 ; — îarg. 2-2,6 mill. cf Antennes et rostre plus allongés ; scape épais, même à la base ; prothorax presque du double plus large que long, fortement arrondi latéralement; élytres parallèles dans leurs deux premiers tiers; une carène peu saillante, dissimulée par la pubescence, sur le 2° segment ab- dominal. 9 Rostre et antennes plus courts; scape mince à la base; prothorax d'un tiers seulement plus large que long, arrondi subanguleusement, peu fortement ; élytres élar- gies de la base au milieu ; 2^ segment abdominal uni. Turquie, Caucase, Crimée, Grèce, Asie-Mineure (coll. Schœnherr, de Bonvouloir, Kirsch, V. Kiesenwetter, V. Heyden). 13. CUPREO-AUREUS Stierlin* Vien. Monats. 1861. 222. — Abeille Ent. 1864. IV. xvni. Les 2 types que m'a confiés M. Stierlin sont couverts, en outre d'une pubescence dressée, brune, de poils lins d'un fauve à reflets dorés nullement squamiformes ; l'un des deux a les pattes entièrement noires ainsi que la 2^ moitié du scape et la massue, l'autre est totalement ferrugineux, ce qui doit tenir, en grande partie, à son état un peu immature. Ils me paraissent, par la forme des élytres, appartenir au sexe ^ , Le prothorax est bien moins arrondi, moins rétréci en arrière que chez le canus cf et rappelle plutôt celui de la 9 de cette espèce. Tête et rostre assez courts, ce dernier à côtés parallèles, pas plus long que large; une large impression longitudinale au milieu, prolongée jusqu'aux yeux; dépression s'ibterminale n'affectant pas une forme triangulaire, à cause du prolongement moindre des scrobes sur la ligne médiane ; compression latérale beau- coup moins forte, d'où l'élévation médiaire bien moins étroite. Yeux un peu moins saillants que chei le canm cf , bien plus que chez la 9 de cette espèce. Antennes à 1°"^ article du funicule plus court que le 2^; scape évi- demment cilié de longs poils ; pubescence également plus PHYLLOBIUS. 689 dressée, plus roide sur les pattes ; lobe basilaire du i^^ segment abdominal fortement relevé en rebord; une carène obsolète ou nulle sur le 2^ segment. Pubescence de l'abdomen ne cachant pas la couleur du fond. Le reste à peu près comme chez le faemlentus (canus cf ) auquel il ressemble beaucoup. Le pilicornis a les antennes infiniment plus allongées dans toutes leurs parties, les pattes longuement villeuses en dedans, les tibias bien plus larges et les postérieurs du cf creusés fortement en dedans, vers le sommet, près de leur tranche interne. Janina, Turquie. (Coll. Stierlin.) c' Elytres entièrement couvertes de squamuîes arrondies ou parcimonieusement de poils squamiformes chez une seule espèce (P. reicheidius). — Esp. 14-19. d Pubescence assez roide systématiquement dirigée en arrière. — Esp. 14-15. 14. PSITT ACINUS Germ. Ins. Spec. 1824 i, p. 448, 593. - Schœn* 11, p. 441, 7 (cf); vn, p. 15, 8 (cf Ç). — acuminatus Boliera. in Sch. Cure, vn, 1843 p. 24, 26 (Var. Ç). Oblong, allongé, densément recouvert de squamuîes vert brillant , bleues ou grisâtres ; antennes , extrémité des cuisses, tibias et tarses testacés; une pubescence dressée, dirigée en arrière, peu souple, brunâtre, plus longue sur les élytres, devenant souvent roussâtre sur la tête et le prothorax. Tête subtransversale, déprimée sur le front avec un fm sillon obsolète ; yeux saillants. Rostre assez court, un peu plus étroit que la tête, au milieu 2 élévations longi- tudinales obsolètes, légèrement courbé anguleusement; scrobes ouvertes, subtransverses, dépassant un peu la limite interne des yeux. Antennes assez minces, sauf le scape; 1^»' et 2*^ articles du funiculc égaux (cf), le l'^'" un peu plus court (9), 3^ et 4° égaux, 7^ un peu plus long que le précédent ; tous évidemment plus longs que larges; massue très-allongée et ucuminée, à peine épais- sie, 3 ou 3 fois 1 /2 plus longue que large. Prothorax plus 690 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. largo que long (à peine cf ) , rétréci aux deux bouts, bombé au milieu, clair-semé de points noirs peu appa- rents. Ecusson triangulaire, noir, très-finement pubcs- ccnt. Elytres parallèles (cf), un peu élargies en arrière (9), obliquement atténuées, un peu déhiscentes au bout, peu convexes; stries fines, voilées par la squamosité et disparaissant même par places, surtout vers l'extrémité; intervalles paraissant plans. Cuisses très-grosses, surtout les antérieures du cf , armées d'une très-grande dent ter- minée en pointe aiguë. Abdomen dénudé sur la ligne médiane. — Long. 7-8,5; — larg. 1,6-2,2 mill. (^ Scape épais dès la base ; prothorax globuleux ; élytres à épaules carrées, à peine plus larges que la plus grande largeur du prothorax; pattes, surtout les anté- rieures, très-longuement et densément velues de poils blancs ; tibias antérieurs recourbés en dent aiguë au sommet. 9 Scape assez mince à la base ; prothorax plus trans- versal, peu dilaté latéralement; élytres plus larges que le prothorax, à épaules subarrondies ; pattes à pubescence médiocrement longue ; dent interne des tibias très-peu avancée. Var. acuminatus. — Il faut évidemment rapporter à cette espèce de Schœnherr (dont je n'ai pas vu le type), cer- tains exemplaires 9 ^^^ taille inférieure, à massue des antennes et quelquefois même toute l'antenne noirâtre, chez lesquels les points noirs du prothorax et des élytres sont plus nombreux et plus apparents, et dont les élytres elles-mêmes sont plus rétrécies, et plus séparément acu- minées, plus nettement striées-ponctuées, un peu plus déprimées. J'en ai vu plusieurs, tous de Suisse (Splungen principalement), dans les collections de MM. Biisout de 13arneville, Letliierry, Reiclie, Jekel, etc. Les exemplaires de Sa.xe, d'Autriche, de France méridionale, appar- tiennent au type que j'ai décrit. Enfin M. Chevrolat possède, comme venant du Piémont, sous le nom de ùgnaticornis une variété sans nul doute un peu usée qui est d'un bleu blaucliàtre et presque sans pubescence ; Texlrémité du scape et la massue des antennes sont noirâtres. PHYLLOBIUS. 691 15. PELLITUS. Bohem* in Scli. Cure, vu 1843, p. 16, 10. Absolument semblable, sauf la taille, à l'espèce précé- dente, pour le faciès, la structure des diverses parties, la pubescence, les différences sexuelles, à part les caractères suivants : Entièrement recouvert, sauf le dernier segment abdominal en tout ou en partie dénudé, de squamules vertes, d'un fauve doré, bleues ou grisâtres ; antennes et pattes d'un testacé clair, non ou à peine squameuses; pubes- cence dressée, souvent fauve ou blanchâtre à un certain jour; points noirs, dénudés, nombreux et très-apparents, analogues à ceux de la var. acuminatus de l'espèce précé- dente, presque en série unique sur les intervalles des élytres. Tête presque carrée, front plus ou moins impressionné ce qui fait paraître le rostre un peu gibbeux ; yeux grands et assez saillants. Rostre de même longueur à peu près dans les deux sexes, parfois très-court. Antennes à 2 pre- miers articles du funicule subégaux, 3^ un peu plus long que les suivants, les autres à peu près égaux, tous évi- demment plus longs que larges ; massue subfusiforme, assez allongée, 2 fois 1 /2 ou 3 fois plus longue que large, à peine épaissie. Prothorax comme chez le précédent. Ecusson triangulaire, vert-squameux. Elytres à stries fmes peu profondes, mais très-nettes, à ponctuation très- serrée, non déhiscentes, terminées en pointe obtuse au sommet. Cuisses à dents fortes très-aiguës. — Long. 3,5- 6; — larg. 1,2-1, H mill. Var. B. Cuisses noirâtres; cette variation est rare. (Corse, de Bonvouloir.) Cette espèce habite la Corse, la Sardaigne, Od elle est commune. Sa taille est extrêmement variable. On la distinguera (surtout de la var. acuminatus) à la coloration des pattes et des antennes, et à la squamosité très-dense sur l'abdo- men. 692 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. d' Pubescence sotipîe, plus confuse, tout-à-fait hérissée. — Esp. lG-10. e Une forte dent à toutes les cuisses. — Esp. 16. 16. PILIPES (9) Desbrocliers des Loges nov. sp. Oblong, dcns6ment recouvert, même sur l'abdomen, de squamulcs d'un vert foncé brillant ; dessous, pattes, rostre et prothorax longuement hérissés d'une pubes- cence très-fine blanchâtre ; élytres à poils souples encore plus longs et tout-à-fait dressés. Antennes et pattes ferrugineuses. Tête un peu atténuée en avant, convexe, non distincte- ment impressionnée sur le front. Yeux peu grands, peu saillants. Rostre plus étroit que la tête, plus court qu'elle, subtransversal, surmonté dans son milieu de deux petites crêtes longitudinales peu prolongées ; scrobes médiocres, transversales mais peu rapprochées. Antennes atteignant à peine la base du prothorax, assez longuement ciliées au sommet des articles; scape peu robuste; 2 premiers articles du funicule égaux, 3° et 7° subôgaux, les autres plus courts, obconiques, un peu plus longs que larges; massue un peu épaissie, subfusiforme, 2 fois d/2 plus longue que large. Prothorax analogue à celui du P. pelli- tus Q . Elytres 4 fois à peine plus longues que le protho- rax, à stries peu accentuées; à peine un peu plus larges en arrière. Cuisses à dents assez grandes, mais prolongées en une pointe étroite et très-aiguë. — Long. 5,5 ; — larg. 2 miU. Cette espèce diffère du P. pellitus Q, dont elle est voi- sine, par les yeux peu proéminents, le scape bien moins renflé, la pubescence molle et verticalement dressée bien plus longue des élytres, les poils, du reste, bien plus longs sur toutes les parties du corps et notamment en dedans des pattes où ils sont môme plus toulfus que chez le P. pellitus cf. Le cf m'est inconnu. Sardaigne. Ma collection. PHYLLOBIUS. 693 e' Dent des cuisses faible, au moins aux antérieures. — Esp. 17-19. f Tète rétrccie latéralement. — Esp. 17-18. 17. SQUARROSUS Dcsbr. — squamosiis Ch. Brisout deBarneville* Soc. • Ent. Fr. (1866) p. 409. — hirtus Sedlitz* Berl. Ent. (1867) p. 187. Oblong, médiocrement allongé, densément recouvert en dessus et sur les côtés de la poitrine de squamules bril- lantes d'un vert jaunâtre ou bleuâtre, entremêlées de points dénudés noirâtres ; milieu de la poitrine et abdo- men à pubescence subsquamiforme d'un blanc soyeux, avec quelques points noirâtres obsolètes ; pubescence hé- rissée tout-à-fait dressée, longue, souple et touffue, gri- sâtre; antennes et pattes d'un rouge ferrugineux uni- forme ; cuisses à peine squameuses. Tête grande, transversale, un peu boursouflée derrière les yeux et subétranglée ensuite ; front large, déprimé, fovéûlé ; yeux médiocres, écartés, très-proéminents et no- tablement plus avancés latéralement que les côtés de la tête. Rostre plan, assez court, guère plus étroit que la portion rétrécie de la tête et très-épais, à côtés parallèles ou légèrement atténué, marqué à l'extrémité d'une im- pression formant avec les scrobes une sorte de chevron ; scrobes assez larges, obliquant en dedans, sans être trans- versales, assez éloignées. Antennes épaisses et générale- ment courtes; scape très-renflé; l^r article du funicule un peu plus court que le 2^ ; 3-7 bien plus courts, serrés, subarrondis, les derniers d'ordinaire transversaux; mas- sue épaisse, très-arrondie à la base, à peine du double plus longue que large. Prothorax transversal, assez con- vexe latéralement et plus ou moins arrondi, déprimé à la base et au sommet, plus atténué à celui-ci, souvent caré- né longitudinalement. Ecusson en demi-cercle, squameux. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, 3 fois 1/2 à 4 fois plus longues, peu convexes, subacuminées en- semble et rebordées au sommet; stries fines, intervalles très-plans. Cuisses munies toutes d'une petite dent très- courte. — Long. 4,5-5 ; — larg. 1,6-2,2 mill. L'Abeille. — 1873, Janvier. 41 0114 MONOGRAPHIE DES PIIYLLOBIIDES. cf Pins ôtroit et un peu atténué ; rostre un peu dikUô au sommet; tibias et tarses épais. 9 Plus large, et peu élargi en arrière. Rostre sub- atLénué ; tibias et tarses bien plus grêles. Cette espèce se reconnaît aisément à la saillie des yeux, à la sinuosité latérale de la tête, à l'épaisseur des an- tennes , (quoique un peu variables) et à la nature de la pubescence qui recouvre tout l'abdomen. M. Cil. Brisout de Barneville m'a communiqué le type de son espèce, J'ai trouvé un type du P. hirtm dans la collection de M. V. Heyden. Andalousie (Coll. Cli. Brisout de Barneville, Letliierry, Y. Kicsenwetter, Kirsch, Crotch, Y. Heyden). 18. REIGHEIDIUS Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong-allongé, d'un brun de poix ; des poils squami- formcs grisâtres à reflet métallique sur les flancs et le prothorax, plus rares et diffus sur les élytres ; en outre une pubescence cendrée assez longue et hérissée; an- tennes, tibias et tarses ferrugineux, massue plus sombre. Tête médiocre, subétranglée un peu après le bord pos- térieur des yeux, marquée sur le front d'une forte im- pression qui se continue sur le rostre; yeux grands et proéminents. Rostre presque carré, à courtes carènes figurant un X interrompu, à peine dilaté au sommet; scrobes assez larges, transversalement obliques, avancées sur la ligne médiane. Antennes épaisses ; scape atteignant à peine le prothorax, arqué modérément au milieu, épaissi assez brusquement, pubescent ; 2 premiers ariicles du funicule subégaux, (le l^'" peut-être un peu plus court), du double plus longs que larges, 3-4 subégaux, pas plus longs que larges, les autres plus larges que longs, tous de forme obconiquc, noueux au sommet; massue ovale- oblonguc, un peu épaissie, du double plus longue que large, émoussée à la pointe. Prothorax un peu plus large que long, convexe au milieu, modérément arqué latérale- ment, un peu plus rétréci en avant, à bord antérieur dé- primé ; rugueusement ponctué. Elytres évidemment plus larges que le prothorax, du double plus longues que larges, subparallêlcs , curvilinéairement rétrécies vers PHYLLOBIUS. 695 l'extrémité qui est brièvement acuminée, un peu sinuée en dehors et étroitement relevée ; stries formées de gros points, plus larges et plus profonds en avant, d'où les intervalles plus convexes en cet endroit. Cuisses armées d'une très-petite dent presque obsolète. — Long, 4,o ; — larg. 1,8 mill. Cette espèce, voisine, pour la forme de la tête et la squa- mosité, des exemplaires très-étroits du P. vespertinus^ s'en distingue sans peine par ses poils hérissés. Sicile : Messine. (Coll. Reiclie.) Je le dédie à notre savant collègue, dont les trésors entomologiques sont toujours si généreusem.ent mis à la disposition de ceux qui veulent se livrer à l'étude de notre chère science. f Tête 7ion étranglée. — Esp. 19. 19. TUBERGULIFER Chevrolaf, Revue zool. Guer. 1863. 17. Ovale-allongé (Q), oblong (cf), couvert de squamules arrondies, brillantes, vertes ou dorées avec toutes les nuances intermédiaires, un peu soulevées et laissant ainsi apercevoir le fond; une pubescence assez longue hérissée, brunâtre sur les élytres, plus claire, souvent blanchâtre, sur les parties antérieures, obsolète sur le milieu de la poitrine et l'abdomen ; antennes et pattes tcstacces ; cuisses souvent rembrunies. Tête moyenne, un peu élargie en arrière ; front plan, fovéolé; yeux grands et saillants. Rostre évidemment plus étroit que la tête, obsolètement bicaréné, sabsillon- né ; scrobes médiocres, obliquement subtransverscs, assez éloignées. Antennes allongées, grêles ; scape seul assez épaissi au sommet, mince à la base ; 1^^ et %^ articles du funicule égaux, 3 fois au moins plus longs que larges ; 3^ guère plus long que la moitié du précédent; 4-7 plus brièvement obconiques, subégaux et un peu plus longs que larges, non arrondis au sommet, (7^ parfois plus grand) ; massue très-allongée, étroitement oblongue, ré- trécie dans son dernier tiers. Prothorax un peu plus large que long, peu fortement, assez étroitement arrondi lato- 096 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. ralcmcnt, rôtrôci obliquement aux deux bouts; souvent une carène obsolète longitudinale. Ecusson subtriangu- laire, à pointe émoussée, pubesccnt. Elytres évidemment plus larges que le prothorax, 2 fois et 1/2 plus longues que larges, plus souvent subovalaires, subacu minées en- semble au sommet; stries larges, peu nettes, (la ponctua- tion étant couverte par les squamules chez l'insecte frais); intervalles étroits et convexes. Cuisses antérieures seules notablement renflées, munies d'une dent courte, obtuse; postérieures à dent plus forte; tibias sublinéaires, fine- ment velus ; ongles assez séparés, un peu divergents. Dessous d'un noir brillant profond, visiblement et d'ordi- naire densément ponctué peu profondément, uni. — Long. 5-7; — larg. 1,8-2,2 mill. cf Plus étroit, à élytres subparallèles ; antennes un peu plus longues; prothorax étroit, guère moins long que large; tibias antérieurs anguleusement avancés à leur sommet interne. 9 Plus large ; antennes plus courtes, un peu plus épaisses ; prothorax évidemment transversal ; élytres ré- trécies aux deux bouts ; tibias sans angle avancé. Facile à distinguer des espèces voisines : hetulœ, etrm- eus, par la forme très-étroite de la massue des antennes et l'absence de carène sur le 2^ segment de l'abdomen du cf. Espagne (Escoiial, Madrid), etc. J'ai vu des types dans la collection de M. Chcvrolat. b' Une carène transversale très-visible sur le 2® segment abdominal du cf. — Esp. 20-29. G 2° article du funicule du double à peine plus long cj[ue large ; 6° et 7® aussi longs ou plus longs cjue larges. — Esp. 20-23. 20. ETRUSCUS Desbrochers des Loges nov. sp. Espèce intermédiaire aux P. betulœ et tubcrculifer. Très- difl'ércnte du premier par les élytres plus allongées, les cuisses bien moins renflées surtout chez la 9 et à dents moins larges, la coloration des pattes, etc. Très-semblable PHYLLOBIUS. 697 au second par la forme générale, les élytres de la Ç un peu rétrécies en avant, et la coloration ; on l'en distingue- ra aux caractères suivants : Dessus à pubescence souple, dressée, confuse, médio- crement longue, blanche, un peu plus longue vers le sommet des élytres où elle prend parfois une teinte rous- sâtre; pattes et antennes d'un rouge ferrugineux uni- forme. Tête et rostre comme chez le P. tuberculifer ; yeux assez saillants. Antennes ciliées de poils blanchâtres ; scape assez épais; 1^"^ article du funicule plus long que le 2^, celui-ci pas tout-à-fait du double plus long que large; 4-7 arrondis, aussi larges que longs ; massue arrondie à la base, un peu épaisse, un peu plus de 2 fois plus longue que large. Prothorax assez court, impressionné en avant, et plus fortement rétréci {çf). Elytres subi*iral- lèles cf9 (faiblement atténuées vers la base (Q), presque planes sur le dos. Cuisses armées toutes d'une grande et large dent ; tibias assez longuement ciliés de poils blan- châtres. — Long. 5-6,5 ; — larg. 1,8-2 mil]. cf Une large impression suivie d'une carène transver- sale subarcjuée en arrière, sur le 2^ segment abdominal. Ç 2^ segment abdominal plan et uni. Var. Sino7i. Corps entièrement brun, complètement dé- pouillé de squamules ou n'offrant que quelques traces de poils squamiformes sur les flancs, mais à pubescence très-abondante. Toscane, sur les chênes : (Coll. Damry, Gambey, Bellier de la Cliavi- gnerie, Ch. Brisout de Bameville, V. Kiesenweter, Perris, Reiche, Stier- lin) ; Valachie, (coll. Kirsch) ; Autriche, (coll. Chevrolat) ; Naples, (coll. Emery). 21. BETULyE Fabr. Syst. EL n 1801. p. 213, 216. — Gyll* in Sch. Cure, n p. 157, 29; vu, p. 32, 44. — trivialis Boliem.* in Sch. Cure. 1843 vn p. 32. 43. Oblong-subovale , large et assez court, noir ou brun, recouvert de squamules dorées, vertes, bleuâtres ou môme grisâtres, plus petites sur les élytres, plus larges sur les bords du prothorax et les côtés de la poitrine, formant une tache sur les cuisses; pubescence plus ou 698 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. moins longue, hérissée, confuse, grisâtre et souple, poils convorgcnts parfois sur le milieu du prothorax qui, clans ce cas, est dénudé sur le disque ; scape et pattes longue- ment, très-finement ciliés de poils blanchâtres ; antennes, base et extrémité des cuisses, tibias et tarscs^'errugineux, souvent jaunâtres. Tête élargie en arrière ; front déprimé, marqué d'une fossette. Yeux assez grands et saillants. Rostre évidem- ment plus étroit que la tête, subdéprimé, à peine dilaté au bout; 2 carènes latérales en dessus ordinairement marquées, divergentes vers l'extrémité qui est déprimée; un sillon au milieu ; scrobes obliquement transversales peu rapprochées. Antennes assez fortes, assez allongées, scape atteignant le bord antérieur du prothorax; 3 pre- miers articles du funicule décroissant successivement en longueur; 4-7 subôgaux, plus brièvement obconiques, ar- rondis au sommet, au moins aussi longs que larges ; massue épaissie, oblongue-ovale, du double au moins plus longue que large. Prothorax court, convexe, très- arrondi latéralement, subdéprimé en avant et en arrière, plus rétréci au sommet. Ecusson suboblong, squameux. Elytres convexes, du double seulement plus longues que larges, subparallèles dans leurs 2 premiers tiers, arcué- ment rétrécies ensuite ou subatténuées dès la base, ob- tuses au bout, légèrement relevées ; stries presque super- ficielles chez le type, à ponctuation distincte ; intervalles plans. Cuisses munies d'une grande et large dent plus rectangulaire aux postérieures; tarses et tibias larges, ceux-ci bisinueux intérieurement. Ongles un peu diver- gents. Dessous dépourvu de squamules sur le milieu de la poitrine et surtout l'abdomen, d'un noir profond, très- obsolôtement rugueux sans points distincts. — Long. 3,5- 6; — larg. 1,3-2,3 mill. (f Scape très-épais ; toutes les cuisses fortement ren- flées ; une carène subarquée sur le 2^ segment abdominal. 9 Scape médiocre ; cuisses moins renflées, les anté- rieures seules d'une manière notable, pas de carène sur le 2^ segment abdominal. Var. aurifer. Bohem. Sch. Cure, vu 1843, p. 2'J,38. — 7iohilis (Dahl*), mus. V. Ileyden. PHYLLOBIUS. 699 Elytres dépourvues ou presque dépourvues de squa- mules, mais conservant toute leur pubescence, le plus souvent brunâtres; une tache latérale au prothorax, une autre avant le sommet des cuisses, et côtés de la poitrine seuls squameux ; massue des antennes le plus souvent noire. Beaucoup plus rare que le type, d'un habitat aussi étendu. Le P. trivialis dont j'ai vu 2 types du Caucase dans la collection de M. Chevrotât n'est qu'une variation moins foncée dans toutes ses parties, à prothorax plus étroit et qu'on rencontre un peu partout. Cette espèce est des plus variables ; la largeur relative ■ de la tête, des élytres, du prothorax, du rostre, la dilata- tion plus ou moins forte de celui-ci au sommet, la largeur des scrobes et même leur direction : (elles semblent par- fois presque latérales), l'épaisseur de la massue des an- tennes, la longueur et la coloration de la pubescence, etc., n'ont rien de bien constant. Ces divers caractères se com- binent de telle manière qu'il est impossible de s'en servir pour limiter 2 espèces distinctes. Le P. betulœ se recon- naîtra toujours à la conformation de ses antennes, à ses grosses cuisses armées d'une très-grande dent, toujours noires au milieu, à la largeur et à la coloration des tibias. Toute l'Europe. 22. LÂTERÂLIS Reiclie* Soc. Eut. Fr. 1857. 682, 217 (9). - sma- ragdifer Kiesenw.' Berl. 1864. 272 (cf ). Je sépare, avec doute, de l'espèce précédente plusieurs exemplaires, tous de Grèce et qui semblent différer, au premier abord, de la var, aurifer par les caractères sui- vants : Forme plus étroite et généralement plus allongée ; d'un noir profond assez brillant ; scape à l'extrémité et massue des antennes noirs ou noirâtres ; pattes entièrement noires, les tarses parfois brunâtres. — Long. 3,5-4,5 ; — larg. 1,2-1,5 mill. Var. A. Bords latéraux du prothorax, hanches anté- 700 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. rieurcs, flancs thoraciqucs, une tache avant le sommet des cuisses et une bande longitudinale interrompue for- mées de taches irrôguliôres près de la marge latérale des élytres à squamulcs métalliques bleues ou bleu-verdâtre. Cette coloration est celle des 2 types communiqués par MM. Reiche et V. Kiesenwetter ; le l*^"^ a les dents des pattes assez obtuses, la forme un peu élargie en arrière ; lo 2® a ces mêmes dents très-fortes, très-aiguës à la pointe, la taille très-petite et la forme plus étroite que chez les les petits exemplaires cf du P. betulœ. Var. B. Pas de squamules sur les élytres; taches du prothorax et des cuisses très-réduites ; flancs densément squameux. 23. BRÂCHIGORNIS Desbrochers des Loges nov. sp. Encore une espèce très-voisine du P. hetidœ. Sans par- ler de la coloration très-différente des squamules, qui pourrait bien n'être qu'accidentelle, elle s'en distingue par les caractères suivants : Beaucoup plus large chez la Ç> que chez le cf. Noir, à l'exception des antennes, des tibias et des tarses qui sont d'un ferrugineux uniforme; pubescence dressée bhmche, plus fine, assez abondante sur l'abdomen. Tête et rostre plus courts, tout en étant plus étroits ; front visiblement impressionné sans point enfoncé dis- tinct. Antennes très-courtes, le scape restant à une dis- tance notable du bord antérieur du prothorax et la mas- sue n'atteignant pas tout-à-fait la base de ce segment ; scape peu épaissi, assez mince à la base; 2 1"^ articles du funicule à peine du double plus longs que larges; 4-7 ar- rondis au sommet au moins aussi larges que longs; mas- sue évidemment arrondie à la base, peu allongée. Pro- thorax largement dénudé au milieu ; squamules d'un bleu clair, assez larges, formant une bande de chaque côté. Elytres parcimonieusement ornées de squamules de môme couleur, mais très-petites. En-dessous, des squa- mules argentées couvrent les côtés du mésothorax et for- ment une tache sur les cuisses avant leur sommet. — Long. 3,5-5; larg. 1,3-2 mill. Autriche. (Coll. Marquet.) PHYLLOBIUS. 70] c' 2° article du funimle du triple environ 'plus long que large \ 6° et 7« aussi longs ou plus longs que larges. (Chez le P. contemptus à peine aussi longs que larges, mais non visiblement transversaux.) — Esp. 24-28. 21. CONTEMPTUS Steven*, Mus. Mosq. 1829. p. 95. — Gyll. in Sch. II, p. i47, H; Yii p. 26, 28 (Q). — valgus Gyll.* in Sch. Cure. 1834. n p. 412, 10. (çf ) — détritus Gyl. Sch. 1843. vn p. 17, 13. cf Oblong, convexe, noir on brun avec les pattes et les antennes d'un rouge ferrugineux (parfois l'extrémité du scape, la massue et les cuisses noirâtres), à pubescence couchée squamiforme grisâtre ou verdâtre, parfois un peu brillante, entremêlée de quelques points noirâtres ob- solètes sur les élytres, ne couvrant que les bords latéraux du prothorax, moins dense en dessous; en outre, surtout le dessus, des cils assez nombreux, bruns, assez longs, dressés. Tète carrée, fortement impressionnée sur le front qui est large et marqué d'une fossette variable; yeux petits, médiocrement saillants. Rostre à peine plus étroit que la tête, assez long, comprimé latéralement au-dessous des yeux, un pou gibbeux , obsolètement bicaréné, un tant soit peu atténué, obliquement aplati vers le sommet qui est rougeâtre; scrobes assez grandes, transverses, mais ne dépassant pas les crêtes latérales. Antennes épaisses, peu pubescentes; scape épaissi de la base au sommet, peu courbé; l^i"et2^ articles du funicule subégaux, près de 3 fois aussi longs que larges; 3-7 à peu de chose près égaux, les derniers à peine plus longs que larges, un peu arron- dis au sommet; massue à peine épaissie, subfusiforme, 3 fois environ aussi longue que large. Prothorax transver- sal, fortement arrondi latéralement, étroitement étranglé en avant ; au milieu une ligne très-obsolète formée par la pubescence. Ecusson court, en demi-cercle Elytres courtes, guère plus larges que le prothorax dans son milieu, paral- lèles jusqu'au milieu, curvilinéairement rétrécies ensuite, subarrondies ensemble au sommet ; épaules élevées ; stries paraissant larges et fortement ponctuées, cachées par la pubescence. Pattes épaisses, assez pubescentes, 41. 702 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. cuisses trôs-grosses, surtout les antérieures, armées d'une forte et large dent;' ongles à pointes un tant soit peu divergentes; une carène sur le 2° segment abdominal. — Long. 0-7; — larg. 1,0-2 mill. Q Rostre plus court ; antennes plus courtes dans toutes leurs parties ; prothorax plus étroit que les élytres, étant moins fortement et moins largement arrondi latéralement; élytres plus longues, évidemment élargies en arrière, obli- quement atténuées; pattes et dents moins fortes; pas de carène distincte sur le 2^ segment abdominal. Bien reconnaissable à sa vestiturc particulière. Caucase, Ciimée, (coll. Scliœnherr) ; Russie méridionale, Perni, bords du fleuve Oural, (coll. V. Kiesenwetter, Kirscli). 25. FULYIPILIS Desbrochers des Loges, nov. sp. (9)- Cette espèce est colorée comme les exemplaires à teinte un peu jaunâtre du P. viridans, var. sa pubescence dres- sée est celle du P. sqiiamosus, même mi peu plus longue ; mais les yeux sont très-saillants et la tête n'est pas rétré- cie en arrière. Par les grandes dents de ses cuisses, elle se rapproche davantage du P. etruscus 9 ; elle s'en dis- tinguera aux caractères suivants : Densément recouvert de squamules d'un vert clair bril- lant, nullement mélangé, sur tout le dessus, et ne ména- geant, en dessous, que les derniers segments abdominaux; pubescence hérissée beaucoup plus longue et jaunâtre, plus sérialcment disposée. Tête marquée en arrière des yeux d'une fossette allon- gée qui se prolonge en sillon jusqu'à l'extrémité du rostre. Yeux bien plus grands et plus proéminents. Scrobes plus avancées en dedans. Antennes plus longues, surtout le scape qui est pubescent mais non distinctement cilié; 2 premiers articles du funiculc subégaux, trois fois plus longs que larges, 3° beaucoup plus court que le précédent, les autres à peu près comme chez le P. etrus- cus ; massue oblongue, très-allongée. Prothorax caréné longitudinalement. Elytres visiblement plus longues, nullement élargies en arrière, sans rebord au sommet. Pattes plus larges (surtout les tibias qui sont très-briè- PHYLLOBIIUS. 703 vement ciliés), d'un testacé clair de même que les an- tennes ; cuisses parcimonieusement squameuses, armées toutes d'une forte dent à pointe plus aiguë, plus grande aux postérieures. — Long. 6; — larg. 2 mill. Y'dv.Emeryi. J'ai reçu tout récemment de MM. Emery un Phyllobius trouvé par eux dans les environs de Naples et qu'on pourrait prendre à première vue pour une espèce dis- tincte de celle-ci ; mais les principaux caractères étant identiques, je crois devoir attribuer le manque de pubes- cence sur les antennes, les pattes et la tête, et la rareté des poils dressés ça et là sur les élytres à un défaut de fraîcheur; le cf, à prothorax plus arrondi, n'a pas de ca- rène visible sur le deuxième segment abdominal. Italie, ma collection. 26. ARGENTATUS Lin. Faun. Suec. 1735 n» 624. — Gyll. Ins. Suec. m, p. 324, 47. — in Sch. Cure, il, p. 446, 15. — vn, p. 20, 21. Ohlong, assez allongé, mat ou brillant, recouvert de squamules arrondies vertes, bleues ou grisâtres ; antennes et pattes brunes ou d'un ferrugineux foncé avec les tarses plus clairs; cuisses squameuses, à pubescence blanchâtre, demi-dressée, très-courte sur la tête et le prothorax, un peu plus longue sur les élytres. Tête avancée, convexe, un étroit sillon sur le front, parfois presque nul, d'autres fois prolongé; yeux grands, à saillie presque nulle. Rostre long, très-épais, peu distinct de la tête et formant avec elle un cône allongé ; subcylindrique, à sillon médian variable ; scrobes arquées transversale- ment, se rejoignant presque sur la ligne médiane, ou- vertes. Antennes allongées, très-finement velues; l^'* ar- ticle du funicule tantôt presque égal au 2^, tantôt beaucoup plus court, 3° de la moitié du précédent, environ ; 4-7 obconiques, un peu plus longs que larges; massue con- colore très-allongée, subfusiforme. Prothorax transversal, arrondi latéralement, convexe au milieu, déprimé trans- versalement et comme rebordô en avant et en arrière. Ecusson plus ou moins arrondi au sommet. Elytres quatre fois aussi longues que le prothorax, à épaules marquées; brièvement rebordées et redressées, séparément acumi- nées au sommet ; stries tines, peu profondes, peu distinc- 704 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. temcnt ponctuôes à cause de la densité des squamulcs; intervalles plans. Cuisses à dent aiguë assez étroite; ongles médiocrement écartés. — Long. 4,5-0,5 ; — larg. 1,5-2 mill. cf Scape épais sur une plus grande étendue ; rostre à côtés subparallôles; prothorax bien plus large que la tête, plus largement dilaté latéralement; élytres parallèles jusqu'aux 2/3; cuisses fortement renflées; un pli trans- versal sur le 2° segment abdominal. 9 Scape mince à la base, brusquement renflé; rostre atténué, plus court ; prothorax un peu arrondi seulement dans son milieu, à peine plus large que la tête ; élytres faiblement élargies en arrière, rôtrécies un peu après la 1^° moitié; cuisses médiocrement claviformes; pas de pli sur le 2<^ segment abdominal. Var. Q viridans (Waltl*) Bohcm. Sch. Cure. 1849. vu, p. 22, 24. Cette variété, dont j'ai vu 2 types de Waltl dans la collection de M. Von Heyden et un troisième dans celle de Schœnherr, diffère du type par la taille un peu plus petite, les élytres un peu plus courtes et surtout par les antennes et les pattes d'uu testacé pâle, ces dernières à cuisses parcimonieusement squameuses et seulement à la base. Var. tereticoUis (9) Gyll.* Sch. Cure, ii, 1834. p. 457, 30. Môme coloration des pattes et des antennes que chez le viridans. L'exemplaire typique que j'ai sous les yeux n'en diffère que par sa taille encore plus petite et son prothorax étroit, non sensiblement arrondi latéralement. Toute l'Europe. Daourie, (M. Lelliierry) ; Algérie, (M. Jekel). Se distingue de toutes les espèces vertes, à la forme de la tôte et du rostre qui sont presque de môme épaisseur, et au peu de saillie' des yeux. 27. LONGIPILIS Boliem.* in Sch. Cure, vu, 18i3. p. 15, 9. Oblong, recouvert de squamulcs d'un vert brillant ; antennes et pattes d'un rouge testacé luisuit; pubescence tout-à-fait hérissée blanche ou cendrée, plus courte sur les parties antérieures, longue et généralement peu épaisse sur les élytres. PHYLLOBIIUS. 705 Tête au moins aussi longue qne large; front déprimé et sillonn^. Yeux médiocres, semi-globuleux. Rostre peu allongé, guère plus étroit que la tète, sillonné, non dilaté au sommet, (cf 9) ; scrobes médiocres, arquées transver- salement, surmontées d'une crête à leur bord interne. Antennes longues, pubescentes, peu épaisses, à l'exception du scape qui est courbé dans son 1'='' tiers, finement ciliées; 2 premiers articles du funicule égaux, du triple au moins plus longs que larges ; 3° un peu plus de la moitié du précédent, subégal au ¥ ; les autres un peu plus longs que larges; massue oblongue, allongée, peu épaissie. Prothorax évidemment transversal, arqué laté- ralement, plus fortement (cf ), souvent caréné brièvement en avant, comprimé et comme rebordé antérieurement à la base. Ecusson oblong. Elytres pas beaucoup plus larges que le pro thorax chez le cf, 4 fois environ plus longues que lui, subparallèles (Q), ou un peu atténuées dès la base (cf ), à épaules élevées mais émoussées ; stries marquées, à ponctuation assez régulière ; intervalles sub- convexes par place. Cuisses très-épaissies surtout infé- rieurement (celles des 2 paires postérieures beaucoup moins (9)): armées toutes d'une forte dent terminée en pointe aiguë ; tibias antérieurs larges, légèrement suban- guleux dons leur milieu interne, dilatés au sommet; ceux des 2 autres paires assez notablement contournés en S. Ongles assez écartés. — Long. S-6 ; — larg. 2 mill. (J Une carène transversale subarquôe sur le 2° seg- ment abdominal. 9 2'' segment abdominal dépourvu de carène. Sicile. (Coll. Clieyrolat où figure un type de Bolicman, Cli. Brisout, deBarneville, Reiche.) 28. BREVIATUS Des)3rochers des Loges, nov. sp. Extrêmement voisin du précédent, coloré de même, cuisses légèrement squameuses, pattes et antennes plus claires; d'un tiers plus courtes. Tète à peine aussi longue que large, un peu élargie à la base ; front impressionné, à fossette oblongue, courte ou peu visible; yeux grands, peu saillants, paraissant oblongs vus de face. Rostre moins épais, un peu dilaté 706 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. au bout (cf); non ou très-obsolètement sillonné et carônô; scrobcs obliques plus rapprochées en dedans que chez le P. îongipilis ; très-larges Q . Antennes d'un tiers plus courtes, assez fortes, mais d'épaisseur assez variable, vi- siblement pubescentes ; 2 l^rs articles du funicule égaux, un peu moins de 3 fois aussi longs que larges ; 3« de moitié plus court que le 2°, visiblement plus long que le ^° (cf 9)î les derniers à peu près aussi larges que longs, moins étroits que chez le précédent; massue subfusi- forme. Prothorax fortement dilaté-arrondi et très-con- vexe latéralement, (cf) modérément ou faiblement, ce qui le fait paraître bien moins transversal et plus étroit comparativement aux élytres, (Q); largement et plus ou moins fortement impressionné en avant, étroitement re- bordé en arrière de l'écusson. Elytres subparallèles dans leurs 2 d^^® tiers, brièvement atténuées ensuite, à'pubes- cence blanche généralement pas très-longue (analogue a celle du P. argentatns) et visiblement abaissée. Cuisses du cf moins grosses que chez le P. Iongipilis çf, celles de la 9 peu épaissies et munies d'une dent assez courte; tibias élargis de la base au sommet sans sinuosités prononcées. — Long. 4-5; — larg. d,5-l,8 miil. cf Une carène transversale sur le 2^ segment abdominal. 9 Pas de carène sur le 2^ segment abdominal. J'ai vu une dizaine d'exemplaires de cette espèce qui me parait varier d'une manière sensible pour la largeur du corps, répaisseur des antennes et des tibias, la lar- geur et la dilatati-on du prothorax. On la distinguera tou- jours du P. Iongipilis à sa pubesccnce plus courte et cou- chée, à la grosseur des yeux, à la brièveté relative des divers articles du funicule dont le 3° est, en outre, évi- demment plus long que le 4", à la forme à peine atténuée du cf, et à celle des tibias qui sont ici non ou à peine sinueux, tandis qu'ils sont tous visiblement contournés chez l'espèce précédente. Grèce, Autriche, Turquie, Anatolie. (Coll. de Bonvouloir, Jekel, Kirsch, E. Dcyrolle, la niieniw.) PIÎYLLOBIUS. 707 c" 2° article du fmiimle du double environ plus long que large ; 6 et 7 manifestement transversaux. — Esp. 29. 29. PARVICEPS Desbrochers des Loges, nov. sp. Oblong, assez court, parsemé de squamales allongées dorées, mêlées à une pubescence subsquamiforme blan- châtre et diffuse; une pubescence hérissée confuse bru- nâtre, aussi longue sur la tête et le prothorax, souvent recourbée sur les élytres ; pattes et antennes d'un rouge ferrugineux. Tête étroite, convexe, inégalement ponctuée à la base, très-légèrement déprimée sur le front. Yeux médiocres assez saillants, surtout cf. Rostre visiblement plus étroit que la tête, allongé, subconvexe en dessus, largement dé- primé au devant des scrobes qui sont arquées transversa- lement et rapprochées. Antennes courtes, épaisses, à cils drossés même sur le scape qui est fortement épaissi ; 2 1"^ articles du funicule subégaux, du double au moins plus longs que larges; 3^ de moitié plus court; 4-7 plus ou moins arrondis et transversaux ; massue assez épaisse , oblongue, souvent noirâtre. Prothorax presque du double plus large que la tête, très-fortement arrondi latérale- mont, plus transversal çf, bombé sur le disque, très- brièvement resserré au sommet , à ponctuation assez forte , serrée ; une carène obsolète longitudinale. Ecusson oblong. Elytres convexes, parallèles dans leurs 2 1"^ tiers, brièvement atténuées ensuite, redressées au sommet, stries larges, très-profondes, formées de gros points carrés ; in- tervalles étroits et très-convexes dans la première moitié basilaire, suture élevée. Pattes poilues; cuisses anté- rieures très-grosses, toutes armées d'une courte dent; tibias larges, dilatés au somm.et, tarses épais. Ongles très-peu déliés. — Long. 3,6-5; larg. 1,5-1,6 mill. cf Une carène sur le 2*^ segment abdominal. ç> Pas de carène sur le 2® segment abdominal. La forme brièvement cylindrique de cette espèce, celle de son prothorax, les stries profondes de ses élytres et sa pubescence particulière la distinguent aisément. Turquie, Asie mineure. (Coll. de Bonvouloir, Kirsch, de Marseul, V. Kiesenwetter.) 708 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. A" Une dent triangulaire bien visible aux cuisses postérieures, les autres inermes ; pas de poils relèves. — Esp. 30-3 1 . 30. SERRIPES Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong, peu allongé, densément recouvert d'une cou- che compacte de squamosité d'un vert blanchâtre mat, môme sur l'abdomen; pattes (au moins une partie des tibias et tarses) et antennes ferrugineuses. Tête courte, subconique, exactement de l'épaisseur du prothorax à la base ; front largement impressionné, fo- vôolé. Yeux très-petits, un peu saillants, leur saillie moins avancée que les bords de la tête vers la base. Ros- tre large, extrêmement court, aussi épais que large, sub- atténué, anguleusement courbé, très-gibbeux, subsillonné ; scrobes grandes, très-avancées sur la ligne médiane, d'où les antennes très-rapprochées. Antennes médiocrement longues, très-pubescentes même sur le scape; scape assez épais, fortement courbé dans sa première moitié; 1" ar- ticle du fQuicule plus long que le 2®, 4^ au moins aussi long que le 3®, tous obconiques, les derniers à peu près aussi longs que larges ; massue peu épaissie, subovale, de moitié plus longue que large. Prothorax presque aussi long que large, non ou à peine plus rétréci en avant qu'en arrière et faiblement déprimé avant le sommet, un peu arrondi latéralement, subcaréné. Ecusson élargi à la base, arrondi au sommet. Elytres subparallèles dans leurs 2 1"^^^ tiers, obliquement atténuées de ce point à l'extrémité où elles sont visiblement acuminées, à peine sinuées en de- hors, un peu relevées séparément et légèrement velues; suture élevée surtout en arrière ; stries étroites mais nettes, assez profondes ; intervalles subconvexes. Cuisses postérieures armées d'une assez grande dent subrectan- gulaire, les autres inermes; tibias des 2 paires antérieu- res munis d'une rangée régulière de petites dents plan- tées verticalement et très-distinctes le long de leur tranche interne. Ongles assez dégagés. — Long. 4; — larg. 1,6 mill. Grèce. (M. V. Kiesemvettcr.) Ressemble de prime-abord au P. pomonœ. La dent des PHYLLOBIUS. 709 cuisses postérieures et les dentelures des tibias suffisent pour le distinguer de toutes les autres espèces. 31. PIGTUS Steveii* Mus. Mosq. ii 1829 p. 95. {Phyllerastes). — Gyll. in Sch. Cure, ii 1834. p. 45G, 28. — Bohem. in Scli. vn p. 31, 4-2. — paUipes Gyll*. in Sch. Cure, ii 1834, p. 450, 19. — varius Brul. Exp. Morée 1832, p. 238. Oblong, brun de poix, couvert en dessus de petits poils squamiformes de la couleur du fond, paré en outre, de chaque côté du prothorax, d'une largo bande, sur les élytres de plusieurs bandes irrégulières ondées, formées de squamules arrondies blanchâtres, à reflet argentj^; dessous pubescent sur l'abdomen qui est d'un noir bril- lant, très-parcimonieusement squameux sur les autres parties; pas de poils dressés; antennes et pattes ferrugi- neuses, cuisses souvent brunes. Tête courte, front largement impressionné et fovéolé. Yeux médiocres, très-peu proéminents. Rostre très-court, plus étroit que la tête, un peu gibbeux vu de profil, ordi- nairement sillonné, à côtés subparallèles, rougeâtre et muni de quelques poils au sommet; scrobes grandes, transverses, très-rapprochôes, peu distantes des yeux. An- tennes courtes ; scape fortement arqué, le reste (y com- pris la massue), formant une tige d'égal diamètre; 2 1^"^^ articles du funicule subégaux, obconiques, plus courts que le double de leur largeur ; 3-4 aussi longs que larges, 5-7 arrondis subtransversalement ; massue presque ova- laire, un peu arrondie à la base. Prothorax subtransver- sal, faiblement arrondi latéralement un peu en arrière, légèrement resserré au sommet, à peine convexe, plus pubescent sur la ligne médiane. Ecusson arrondi au som- met, ordinairement blanc-squameux. Elytres 2 fois 1/2 plus longues que larges, un peu échancrées à la base, subparallèles dans leurs 2 1^^'^ tiers, obliquement atté- nuées ensuite et terminées en pointe très-aiguë un peu avancée; stries profondes, intervalles assez larges, sub- convexes ; cuisses ordinairement tachées de gris avant leur sommet, les postérieures armées d'une dent assez forte triangulaire, les autres incrroes ; tibias sublinéaires ; ongles écartés. — Long. 4,5 ; — larg. 1-6 mill. 710 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. cf Plus étroit dans toutes ses parties; massue des au- tcnncs du double plus longue que large; prothorax sub- cylindrique. 9 Plus largo; massue allongôe près do 3 fois aussi lon- gue que large ; prothorax évidemment arrondi dans ses 2/3 postérieurs. Var. B. Entièrement ferrugineux, tache comme chez le type {paîlipes Gyll.*). Grèce, Crimée, Turquie (Constantinoplt-). Asie-Mineure. A'" Toutes les cuisses dentées , généralement peu renflées et munies cVune dent médiocre ou petite ; pas de poils dressés. — Esp. 32-47. a Scrobes latérales ou sublatérales, longitudinales ; rostre assez large subdéprimé en dessus [abstraction faite des iînpressions), ce qui donne à ces organes une assez grande ressemblance avec ceux des metallites. Forme oblongue ou oblongue-ovale. — Esp. 32-36. (Sous-gcnrc Plagius : TT^aytco; latéralement). b Dessus recouvert d'une pubescence grisâtre, sans poils dressés. — Esp. 33-34. 32. MACULIFER Desbrochers des Loges, nov. sp. Subovale, assez allongé, brun (au moins chez l'oxom- plaire que j'ai sous les yeux), couvert de squamules cen- drées plus condensées sur les côtés du prothorax, sans pubescence visible on dessus; quelques taches brunâtres disposées longitudinalcment le long des intervalles des ély très ; antennes et pattes ferrugineuses. Tête plus étroite que le prothorax, faiblement élargie en arrière, front à peine impressionné entre les yeux. Yeux légèrement saillants en dessus, moins avancés laté- ralement que les côtés de la tête à la base. Rostre carré, ses côtés à peine curvilignes, une large impression au milieu. Scrobes courtes, obliquant un peu en dedans, visibles en dessus, mais ne dépassant pas le bord interne des yeux. Antennes peu épaisses, parcimonieusement pubescentes, à sommet du scape et massue rembrunis; scapo arquée peu épaissi, dépassant le bord antérieur du prothorax; funicule à deux premiers articles allongés, du double PHYLLOBIUS. 7H aussi longs que larges, subégaux, le premier un peu dilaté vers le sommet, 3-4 en carré à peine plus long que large, 5-7 faiblement arrondis, très-courts; massue oblongue, étroite. Prothorax court, peu convexe, peu ar- qué latéralement, subétranglé en avant, une carène obso- lète longitudinale au milieu. Ecusson petit, subtriangu- laire. Elytres une fois plus longues que larges, peu bom- bées, à peine arquées dans leurs deux tiers antérieurs, à épaules élevées, arrondies, obtusément acuminées, abord apical un peu relevé ; stries étroites, distinctement ponc- tuées, les externes plus distinctement sillonnées. Pattes à cuisses médiocres, toutes munies d'une dent très-courte, bien visible; tibias sublinéaires; tarses déliés. Abdomen à premier segment impressionné, avec une sorte de ca- rène irrégulière, transverse au milieu. (Peut-être ce ca- ractère est-il purement individuel, l'exemplaire que j'ai sous les yeux étant un peu jeune.) Voisin du P. incanus, il en diffère par ses élytres mar- quetées, ses antennes relativement minces, à 2° article du funicule aussi long que le 1*^'", par ses yeux peu proé- minents, son prothorax à peine dilaté latéralement, la dent très-faible des cuisses, etc. Autriche. Un seul exemplaire que M. Chevrolat a bien voulu me céder. 33. MONT ANUS Miller* Wien. Monats. 1862. 351. — Abeille i 1833. XVI. — tesselatiis V. Heyden in museo Oblong ou ovale selon les sexes, brun de poix, mat, re- vêtu en dessus de très-petites squamules cendrées, man- quant souvent par places sur les élytres qui sont ainsi tachées de brun et de gris, une bordure latérale au pro- thorax et une tache à l'extrémité des cuisses de cette dernière couleur; antennes, tibias et tarses d'un rouge ferrugineux foncé. Tète élargie à la base, front déprimé et marqué d'un petit trait. Yeux médiocres, saillants. Rostre bien plus étroit que la tête, aussi long que large, à côtés subparal- lèles, un peu gibbcux, non sillonné; scrobes peu larges, longitudinales. Antennes médiocres; scape à peine cour- bé, noirâtre au bout; B*" article du funicule un peu plus 712 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. long que la moitié du précédent ; massue oblonguc, deux fois et demie aussi longue que large, peu épaisse, souvent noirâtre. Prothorax presque aussi long que largo, arrondi au milieu seulement, parfois subanguleusement, rétréci aux deux bouts, plus brièvement et sinueusemcnt en avant, plus ou moins convexe, à bords antérieur et posté- rieur légèrement impressionnés, peu squameux sur le disque. Ecusson brièvement triangulaire, nullement sail- lant ce qui le rend peu visible. Elytres à épaules arron- dies, à peine sinuées extérieurement, acuminées ensemble au sommet où l'on remarque (en examinant l'insecte en travers), le long de la suture, quelques poils extrêmement courts ; stries bien marquées, assez profondes ; intervalles légèrement convexes, surtout à la base, assez larges. Cuisses armées toutes d'une dent assez forte, aiguë, les antérieures fortement renflées ; tibias légèrement bisinués en dedans. — Long. 4-5,5 ; — larg. 2-2,5 mill. cf Forme plus étroite , élytres presque parallèles ; l^r article du funicule plus long que le 2^, les derniers arrondis. 9 Plus large, élytres assez fortement arquées latérale- ment dès la base; 1^"^ article du funicule égal au 2*^, les derniers brièvement obconiques. Grèce. 34. INCANUS Gyll.* in Sch. Cure. 1834 n p. 455. 27. — ruficornis Redt. Fil. Austr. 1849, 432. Oblong (cf), ovale (9), brun, uniformément recouvert, (sauf l'abdomen qui est parcimonieusement pubescent), de très-petites gquamules subarrondies, d'un gris souvent teinté de roussâtre ; sans poils dressés ; antennes et pattes ferrugineuses, cuisses souvent rembrunies. Tète médiocre, presque carrée ; front subdéprimô, marqué d'une fossqtte. Yeux petits, assez saillants en avant. Rostre aussi large que long, bien plus étroit que la tête, gibbeux et brusquement abaissé, vu de profil, échancrô en triangle ; scrobes peu larges, restant laté- rales, longitudinales. Antennes peu allongées, assez épaisses; scape arqué dans sa première moitié basilaire, atteignant à peine le prothorax; 2 1<=" articles seuls du PHYLLOBIUS. 713 fimiculo allongés, celui-là plus long, du double environ plus long que large : 3" aussi long que large, 4-7 serrés, un peu plus larges que longs, presque carrés ; massue oblonguc, un peu épaissie, du double plus longue que large. Prothorax subtransversal, peu convexe, modérément arqué latéralement, un peu plus rétréci en avant et dé- primé sans rebord avant le sommet. Ecusson triangulaire ou suboblong, enfoncé. Elytrcs du double à peine plus longues que larges, presque du double plus larges que le prothorax à la base, à épaules arrondies, convexes sur le dos, obliquement acuminées ensemble, non visiblement relevées à la pointe extrême ; stries plus larges mais bien nettes, intervalles assez plans, assez larges. Cuisses mo- dérément renflées, à toutes une dent courte mais très- visible; tibias étroits; ongles très-peu séparés. — Long. 4-5; — larg. 1,5-2 mill. cf Etroit, à élytres parallèles ; tibias antérieurs légère- ment bisinueux en dedans, droits sur leur tranche externe. Ç Ovale, à élytres notablement arquées latéralement et élargies en arrière ; tibias antérieurs faiblement arqués en dedans. Ressemble un peu à certaines variétés de petite taille du MetaUites atomarius; la conformation des antennes et la squamosité uniforme du dessus le distinguent facilement du P. montcmus. Autriche ; Grèce. b' Dessus à pubesceiice demi-comliée ou relevée ne cachant pas la couleur du fond. — Esp. 35-30. 35. OBLONGUS Linné Faim. Suec. 1735. no 625. — Gyll. Ins. Suec. m, p. 334. no 53. — Gyll.* in Sch. Cure, n' p. 448, 18, etc. Oblong, allongé, luisant, ordinairement noir avec les élytres brunes, les pattes et les antennes testacécs, mais passant par toutes les nuances du noir au testacé jaune- pâle ; à pubescence du dessus grisâtre, peu touffue, demi- relevée. Tète un peu élargie en arrière, marquée d'une fossette profonde en arrière des yeux ; ponctuation assez grossière, 714 MONOGRAPHIE DES riIYLLOBIIDES. peu scrrôc s'ôtcndantsiir le rostre. Yeux grands, saillants, plus avancés latôralement que la plus grande largeur de la tête. Rostre bien plus étroit que la tête, largement sil- lonné, rougcâtre au bout; scrobes longitudinales remon- tant presque jusqu'aux yeux. Antennes longues, très- grêles; scape peu épaissi, coudé au milieu; 2 i^rs articles du funicule subégaux, 3 ou 4 fois aussi longs que larges, 3-7 brièvement obconiques, à peine un peu plus longs que larges, plus courts que la moitié du 3^ ; massue oblongue, peu distinctement séparée du funicule, très-peu épaissie, 4 fois au moins aussi longue que large. Prothorax sub- transversal à gros points profonds assez écartés, ména- geant souvent une ligne lisse longitudinale. Ecusson triangulaire, pointillé. Elytres du double plus larges que le prothorax, 4 ou 5 fois plus longues, séparément arron- dies au sommet; stries formées de gros points ronds, plus profondes à la base, d'où les intervalles convexes en cet endroit, ces intervalles un peu inégaux. Pattes allongées ; cuisses peu claviformes, les antérieures un peu plus, les postérieures armées d'une dent sensiblement plus forte; tibias étroits; tarses allongés. Abdomen parcimonieuse- ment pubescent. — Long. 4-5 ; — larg. 1,5-2,5 miîl. cf Plus étroit, à élytres subparallèles; rostre au moins aussi long que large, un peu élargi au sommet; prothorax distinctement arqué latéralement ; tibias antérieurs re- courbés en dedans. 9 Plus large, élytres un peu élargies en arrière ; rostre subatténué, à peine aussi long que large, prothorax non sensiblement arrondi, presque conique; tibias antérieurs presque droits. Toute l'Europe. Algérie. 3G. STIERLINENSIS Desbrochers des Loges nov. sp. [Stierlmi olim. Subovale, d'un brun de poix, avec les pattes un peu moins foncées et les antennes jaunâtres. En dessus une fine pubescence rare, dressée, grisâtre. Tète aussi large que le prothorax, finement ponctuée; front obsolôtement fovéolé, brusquement impressionné. Yeux un peu saillants à leur partie supérieure, leur sail- PHYLLOBIUS. 715 lie latérale ne dépassant pas sensiblement le niveau de la plus grande largeur de la tête. Rostre court, épais, guère nidins large que la tète, inégal à cause des impres- sions obli(|ues du sommet et d'un sillon profond médian, un peu dilaté au bout; scrobes sublatérales. Antennes assez minces (sauf le scape qui est assez brusquement épaissi et arqué et n'atteint pas le prothorax); \^^ article du funicule un peu plus épais et un peu plus long que le 2<^, du double à peine plus long que large ; 3-4 à peine plus longs que la moitié du 2% les derniers arrondis sub- transversalement; massue un peu épaissie, assez courte, légèrement arrondie à la base. Prothorax subcylindrique, aussi long que large, impressionné en avant, à ponctua- tion assez forte, assez serrée. Ecusson semi-ogival. Elytres obliquement élargies jusqu'au milieu, rétrécies en courbe de ce point au sommet; stries assez larges, régulières, formées de gros points assez rapprochés ; intervalles sub- convexes. Pattes assez grêles; cuisses peu renflées à dent obsolète ; tibias sublinéaires, les antérieurs un peu avan- cés à leur extrémité interne. — Long. 4; — larg. 1,5 mill. environ. Autriche. Un seul exemplaire communiqué par M. Stierlin. Cette espèce voisine des individus de petite taille et un peu courts du P. oblongus, s'en distingue bien par la lar- geur de la tête, les yeux peu avancés latéralement, la brièveté du rostre, la conformation et la brièveté relative des antennes. b" Dessus glabre ou à peu prés; quelques squamules seule- ment sur les bords du prothorax et des élytres. — Esp. 37. 37. FEMORÂLIS Bohem. in Scli. Cure. vn. 1843. p. 36, 55. Ovale d'un brun foncé luisant, antennes, tibias et tarses d'un ferrugineux jaunâtre; quelques squamules linéaires piliformes d'un blanc argenté sur les bords du prothorax et en dessous, plus rarement sur les bords des élytres, plus larges sur les flancs ; en outre, lorsque l'insecte est frais, une pubescence très-courte dressée en dessus. 716 MONOGRAPHIE DES PHYLLOfellDES. Tête courte; front impressionné marqué d'une très-pe- tite fossette. Yeux assez petits, saillants. Rostre court, fortement creusô au dessous des yeux, à large sillon mé- dian, plus ou moins dilaté-arrondi vers le sommet, à peine comprimé au bout; scrobcs sublongitudinales peu avancées sur la ligne médiane, remontant à peu de dis- tance des yeux. Antennes minces à peine pubcscentes ; scape mince à la base n'atteignant pas le prothorax; l"^*" article du funicule épaissi; obconique plus long que le 2^; celui-ci aminci à la base; 3-7 visiblement plus courts, serrés, légèrement arrondis subtransversalement; massue oblongue, peu épaisse et peu allongée, rembrunie. Pro- thorax subtransversal, convexe et arrondi dans son mi- lieu latéral, déprimé à la base et au sommet, légèrement étranglé à celui-ci, à ponctuation tantôt plus fine, tantôt plus forte, assez serrée, souvent subsillonné longitudina- lement. Ecusson triangulaire ou arrondi au bout. Elytres du double à peine plus longues que larges, dilatées-arron- dies latéralement, à épaules saillantes, subsinuées en de- hors vers l'extrémité et séparément acuminées ; séries ponctuées de gros points souvent écartés; intervalles iné- gaux plus ou moins convexes et imponctués. Pattes assez allongées; toutes les cuisses à dent très-faible, parfois nulle ; tibias minces, avancés subanguleusement à leur sommet interne. — Long. 4,5 ; — larg. i,o mill. Ressemablc un peu au P. viridicoUis ', très-distinct par ses antennes peu épaisses, la direction des scrobes et la couleur des squamules. Sibérie. (Coll. Schœnlierr, V. Heydcn, Lelliicrry, Reiclie, la mienne). a' Scrohes longitudinales ou obliquant en avant vers la ligne médiane, mais conservant entr'elles une distance nota- ble, et non véritablement transverses {i^lus rapprochées chez le crassior) ; forme largement ovale, très-épaisse. — Esp. 38-39. 38. OBOVATUS. Gebler* in Sch U Cure. 1834. p. 445. 13. — \n p. 18. n. En ovale très-prononcé, large, assez court, brun, recou- vert d'une pubcsccncc squamiformo grisâtre (ou verte, PHYLLOBIUS 717 d'après Schœnherr), plus rare sur l'abdoinGn; glabre, à part une frange de poils très-courts le long de la marge des élytres vers Textrémité; pattes et antennes ferrugi- neuses. Tète large presque carrée; front déprimé, marqué d'une fossette. Yeux assez grands, peu saillants. Rostre plus étroit que la tête, presque carré, subsillonné, impressionné en demi-cercle vers le bout. Scrobes peu larges, non trans- versales, ne dépassant pas en dedans le niveau des yeux. Antennes remarquablement grêles ^ scrobe filiforme dans ses 2 l^^"^ tiers, un peu courl3ée ensuite; 1^^ et 2° articles du funicule égaux, 3 ou 4 fois plus longs que larges; 3<^ un peu plus long que la moitié du précédent; 4-7 suc- cessivement plus courts, obconiques, manifestement plus longs que larges ; massue très-étroite, très-allongée, oblon- gue, un peu atténuée aux 2 bouts, 4 fois aussi longue que large, un peu rembrunie à la base. Prothorax subtransver- sal, peu arrondi latéralement, plus rétréci en avant, dépri- mé sur ses 2 marges antérieure et postérieure, très-peu convexe, très-obsolètement caréné. Ecusson oblong. Ely- tres en ovale allongé, du double au moins plus longues que larges, atténuées aux 2 bouts, évidemment arquées latéralement, échancrées en arc à la base, acuminées pres- c[ue ensemble, très-convexes sur le dos. Stries profondes dans leur l'"^ moitié, d'oii les intervalles convexes, plus superficielles postérieurement. Pattes très-grêles; cuisses peu fortement claviformes, armées toutes d'une dent mé- médiocre; tibias étroits, droits; ongles séparés, un peu écartés. — Long. 6,5; — larg. 3,2 mill. environ. La ténuité des antennes suffit à elle seule pour faire reconnaître cette espèce. Sibéi'ie occidentale. (Coll. .^chœalisu'.) 39. GYRATUS. G^'ll.^ in Scli. Cure, ii 1831. p. AU, 12. Fortement ovale, très-large, assez court, noir, entière- ment revêtu, à l'exception de l'abdomen, de squamules étroites d'un vert peu brillant (ou grises d'après Schœn- herr); base du scape, seconde moitié des antennes et tarses d'un rouge ferrugineux; sans pubescence relevée. L'Abeille. — 1873, Janvier. 42 718 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. Tête trôs-grande, front plan ou impressionné, fovéolô. Yeux assez grands, trôs-peu saillants. Rostre presque aussi large que la tête, peu allongé, anguleux, subatté- nué, arcuément impressionné au bout; scrobes médiocres suivies au-dessous des yeux d'une forte impression. An- tennes courtes, assez épaisses, peu pubcscentes ; scape presque droit, renflé peu à peu assez fortement; l^"" arti- cle du funicule plus épais, peut-être un peu plus court que le 2*^; 3° d'un tiers plus court que le précédent; 4-7 obconiques subarrondis au sommet, à peu près aussi longs que larges; massue un peu épaissie, subfusiforme, assez allongée. Prolhorax de moitié plus large que long, brièvement arrondi au milieu, sinueusemcnt rétréci aux 2 bouts, plus fortement en avant, déprimé avant chaque marge, assez convexe au milieu, très-obsolètement ca- réné. Ecusson triangulaire, squameux. Elytres pas tout- à-fait du double plus longues que larges, à épaules effa- cées, fortement arquées latéralement d'un bout à l'autre, subsinuées en dehors avant le sommet qui est acuminé, étroitement relevé et légèrement pubescent ; stries fines, finement ponctuées; intervalles plans. Pattes assez grêles; cuisses peu fortement claviformes, armées toutes d'une dent courte, peu aiguë, éloignée du sommet, plus faible aux postérieures. — Long. 7; — larg. 3,5 mill. environ. Je n'ai vu de cette espèce que 2 exemplaires, sans doute 9 , l'un de la collection Schœnherr, l'autre appartenant à M. Stierlin. Sa forme n'a d'analogue que chez l'espèce précédente, l'épaisseur des antennes suffit pour les dis- tinguer. Sibérie. 39'-^ GRASSIOR Desbr. nov. spec. Forme de V Einphaneu» malachiticus, en ovale atténué en avant. L'exemplaire que j'ai sous les yeux et qui pourrait bien être en partie dépouillé, est orné de squamules d'un vert doré sur le prothorax et une partie de la tète, d'un noir bleuâtre sur le reste du corps avec des squa- mules subpiliformes, grisâtres sur les élytres. Tète en carré transverse, à côtés subparallèles, plus étroite que le prothorax, déprimée au milieu entre les PIIYLLOBIUS. 719 yeux avec un petit point. Yeux presque aussi distants du bord antérieur du prothorax que de l'extrémité du rostre, latéraux, médiocres, assez saillants; rostre subquadran- gulaire, un tant soit peu plus étroit au sommet, légère- ment impressionné dans sa longueur, brusquement dé- primé au bout, ce qui le fait paraître anguleux ; scrobes entièrement visibles en dessus, arquées en dedans, peu larges, courtes, subterminales; mandibules saillantes dans cet exemplaire. Antennes médiocrement épaisses, allon- gées, atteignant la base du prothorax, très-légèrement pubescentes, brunes, avec les derniers articles du funicule et l'extrémité de la massue d'un ferrugineux sombre ; scape épaissi graduellement, presque droit, dépassant les yeux; 2 1^^^ articles du funicule subégaux, î*^^ un peu plus conique, 2 et 3 subfusiformes, très-peu épaissis au sommet, du double au moins aussi longs que larges, 4° un peu plus long que large, 5-7 subarrondis (tous ces ar- articles forment une tige assez déliée) ; massue en ovale allongé, légèrement épaissie, acuminée. Prothorax court, tronqué aux 2 bouts, dilaté-arrondi latéralement, trans- versalement convexe en arrière, à carénule médiane pres- que nulle, finement pointillé. Elytres subelliptiques, for- tement convexes dès la base, épaules accusées bien que peu saillantes, à courbure latérale prononcée, sommet acuminé, un peu avancé en dessous, avant la pointe ; stries superficielles finement ponctuées, laissant les interstries très-plans. Pattes médiocres, toutes les cuisses armées d'une dent très-visible. Tibias allongés, comprimés; ceux des 2 paires antérieures plus larges, subsinués, oblique- ment tronqués et sans dilatation au sommet. — Long. 7,5 ; — larg. 3,0 mill. Distinct du gijratus, dont il a la forme épaisse, par les scrobes plus avancées en devant, la saillie des yeux et les épaules marquées. Sibérie, 1 seul exemplaire envoyé par Bohemann à M. Jekel qui me l'avait communiqué sous le nom (ÏAprepes micans, évidemment erroné. 720 MONOGRAPHIE mS PHYLLOBIIDES. a" 'Scrobes 2Ms ou moins transverses, sensiblement rappro- chées sur la ligne médiane. Forme oblongue ou oblon- gue-ovale. — Esp. 40-47. 40. TERSUS Scli. in musco — siihdenlatus Bolicm.* in Scli. Cure. 1843. vil p. 30, 40. 9 Oblongue, peu allongée, brun de poix, peu dcnsé- mcnt couverte sur le prosternum, le môsosternum et les flancs, les bords latéraux du prothorax et les ôlytres de très-petites squamules vertes ou verdâtres, parfois mêlées à de petits poils grisâtres non relevés plus abondants sur le disque du prothorax et la tête; antennes, base des cuisses, tibias et tarses jaunâtres, souvent rembrunis. Tête assez courte, obsolètement étranglée derrière les yeux ; front plan, fovéolé. Yeux médiocres, un peu sail- lants. Rostre court, plus étroit que la tête, subtransver- sal, à côtés parallèles ou à peine atténué, un peu inégal, déprimé au bout. Scrobes assez grandes, transversales, rapprochées. Antennes assez courtes, fortes ; scape n'at- teignant pas le prothorax, courbé au milieu, épais; 1" article du funicule plus dilaté, à peine plus court que le 2^ ; 3-4 brièvement obconiques ; 5-7 arrondis latérale- ment, transversaux ; massue peu épaissie, du double plus longue que large, plus ou moins arrondie à la base, peu acuminée, rembrunie. Prothorax transversal, arqué laté- ralement, rétréci (et un peu déprimé aux 2 bouts), sinueu- sement en avant. Ecasson triangulaire. Elytres 4 fois en- viron aussi longues que le prothorax, de moitié seule- ment plus longues que largos, arquées sans élargisse- ment après le milieu, brièvement rétrécies, sinuées avant le sommet où elles sont acuminées ensemble et relevées; stries nettement accusées d'un bout à l'autre, à points serrés; intervalles de largeur et de convexité un peu variables; vers l'extrémité une série obsolète de petits poils rigides. Cuisses peu fortement clavifcrmes munies toutes d'une très-petite dent ; ongles bien séparés. — Long. 4-4,0 ; — larg. 1,5 mill. (f Forme plus étroite, plus parallèle; antennes plus pubescentes, à derniers articles du funicule peu arrondis transversalement, massue plus longue; cuisses antérieures PHYLLOBIUS. 721 plus renflées ; tibias larges, les antérieurs un peu dilatés en dedans, avancés en pointe aiguë au sommet interne, les postérieurs un peu courbés en dehors. Sicile. (Coll. Schœnberr, Stierlin, Ragusa, la mienne.) M. PYRI Lin. Syst. nat. 1715. i, n, p. G15. no 72. — vespertinus Gyll.* in Scli. Cure, n 1831. p. 453, U. — muhis Gyll.* in Sch. Cure. 1834. ii p. 454, 25 (Ç). — irroratiis Seidlitz. Beri. 1867. 187. (Var. Q .) Oblong, généralement large, tantôt plus, tantôt moins allongé, du reste très-variable, noir ou brun, couvert par- fois parcimonieusement de squamules étroites ou de poils squaraiformes dorés, verdâtres ou même gris, disposés transversalement sur le prothorax, sans pulDescence ; an- tennes et pattes ferrugineuses, ces dernières rarement noirâtres. Tête subtransversale, rôtrécie ou subétranglée derrière les yeux, front subfovéolé. Yeux fortement saillants, assez grands. Rostre sensiblement plus étroit que la tête, va- guement impressionné, brièvement, obsolètement bica- rénô en dedans des scrobcs ; scrobes irrégulièrement ar- rondies, avancées sur la ligne médiane. Antennes assez fortes; scape plus ou moins arqué; 2 l^^s articles du fu- nicule subégaux, 3^ d'un quart plus court, 4-7 un peu plus longs que larges sauf le 7% plus arrondis (ç); mas- sue noirâtre assez épaisse, subarrondie à la base. Protho- rax plus ou moins arqué latéralement, plus brusquement rétréci et souvent subétranglé en avant, convexe au mi- lieu, muni longitudinalement d'une crête m.édiane plus ou moins accusée. Ecusson suboblong, assez large. Elytres de longueur variable, toujours du double au moins aussi longues que larges, arquées en arrière sans dilatation, faiblement sinuées avant le sommet qui est peu acuminé, relevé en rebord très-marqué, brièvement pubesccnt ; à stries généralement bien marquées, à points serrés, légè- rement sinueuses à la base; intervalles plans, semblant parfois rayés à cause de la disposition longitudinale des squamules. Cuisses armées toutes d'une dent courte peu aiguë. Dernier segment abdominal légèrement impres- sionné. — Long. 5,5-8; — larg. 2,5-3,6 mill. 42. 722 MONOGRAPHIE DES PIIYLLOBIIDES. cf Plus étroit et plus parallèle ; antennes d'un tiers plus longues, moins pubcscentes; rostre un peu plus long que large, à scrobes très-grandes, très-lôgèrement dilaté vers celles-ci; \'^^ segment abdominal impressionné assez largement, une carène peu élevée sur le 2°. Q Large; antennes plus courtes, plus fortes, plus poi- lues; rostre subatténué, pas plus long que large; scrobes bien moins ouvertes ; 1'^'' segment abdominal plan ou lé- gèrement bombé. Toute l'Europe, Sibérie. 42. ARTEMISI^ Desbrochers des Loges, nov. sp. J'avais d'abord confondu ce Phyllobim avec les variétés plus courtes, foncées en couleurs et parcimonieusement squameuses du précédent ; l'examen d'un plus grand nombre d'échantillons des 2 sexes qu'a bien voulu me communiquer M. Stierlin, m'ont permis de reconnaître qu'il constitue une espèce très-distincte par les caractères suivants : Trapu, noir, avec un léger reflet bronzé plus prononcé en dessous; antennes (sauf le funicule qui est d'un fer- rugineux sombre), et pattes d'un brun de poix, avec les tibias et les tarses un peu moins foncés. Tête plus large, à côtés subparallèles, sans boursoufflure apparente der- rière les yeux; front nullement ou très-légèrement im- pressionné, sans fossette distincte. Yeux sensiblement plus écartés et moins proéminents. Rostre presque aussi large que la tête (abstraction faite des yeux), subtrans- versal, à côtés parallèles, ou très-légèrement atténué. An- tennes plus épaisses et plus courtes dans toutes leurs parties, à cils plus fins, plus longs chez le cf que chez l'autre sexe ; articles 4-7 du funicule aussi larges que longs, les derniers évidemment transversaux et arrondis (9)- Prothorax plus dilaté-arrondi transversalement et également dans les 2 sexes, sans crête longitudinale. Ely- tres guère plus de 1 fois J/2 aussi longues que larges, plus courtes chez le cf que chez la 9) ^^ rebord apical faible (cf), nul (9)' Cuisses munies d'une dent courte mais aiguë. Abdomen à l^'" segment non impressionné, à PHYLLOBIUS. 723 2° caréné transversalement (cf). — Long. 4,5-0; — larg. 2-2,5 mill. Alpes suisses. D'après M. Stierlin, cette espèce se prend à une très- grande élévation, et constamment sur une sorte (VArte- îïiisia. 43. THÂLASSINUS GylL* in Sch. Cure. 1834. ii p. MS, U. [Q). — impressifrons Bohem.* in Scli. Cure, vu 1843. p. 19, 20 {çj'). Large et assez court, épais, noir ou d'un brun de poix, non pubescent, recouvert de squamules d'un vert peu brillant (ou grises d'après Schœnherr); antennes et pat- tes, au moins en partie, ferrugineuses. Tête grande et large ; front aplani ainsi que le rostre, marqué d'un petit trait; yeux très-écartés, petits, peu saillants. Rostre peu allongé, un peu moins large, bien moins épais que la tête, à côtés subparallèles ; au-dessus de l'impression anté-ocu- lairc, une carène oblique partant des yeux pour rejoindre le bord interne des scrobes en avant ; sillon médian très- obsolète; scrobes assez grandes obliquement subtrans- verses. Antennes courtes, épaisses ; 2 l^""® articles du funi- cule égaux, du double à peine plus longs que larges. Prothorax court, convexe au milieu. Ecusson brièvement triangulaire. Elytres 1 fois i/2 aussi longues que larges, très-convexes transversalement, obliquement atténuées; stries généralement profondes et intervalles subconvexes. Cuisses antérieures plus fortement claviformes, toutes également armées d'une dent courte; ongles très-peu di- vergents. — Long. 7; — larg. 3 mill. çf Tête un peu moins large que le prothorax à la saillie des yeux; yeux médiocrement saillants; scape peu mince à la base, très-épais au sommet. Rostre à côtés parallèles, ou un tant soit peu élargi au sommet ; articles 3-7 du funi- cule épais, subobconiques, un peu plus longs que larges à l'exception du 5^ qui est le plus court, presque carré ; 7^ plus long que le 6^; massue compacte à articles très- peu distincts, un peu épaissie au niilieu, rétrécie aux 2 bouts, plus atténuée vers le sommet, 2 fois 1/2 environ aussi longue que large. Prothorax étroitement impres- sionné le long du bord postérieur, plus largement et for- 724 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. tcmcnt en avant, au moins de chaque côté de la ligne médiane ; ôcusson aussi large que long, arrondi au som- met. Elytres 1 fois 1/2 aussi longues que larges, à stries assez étroites et intervalles plans. 9 Articles 3-7 du funicule brièvement obconiques, ce- pendant un peu noueux au sommet, à peu près aussi lar- ges que longs, le o"^ le plus petit de tous; massue visible- ment épaissie au milieu (subpyriforme), 2 lois 1/2 à peine aussi longue que large ; rostre un tant soit peu épaissi au- dessous des yeux, ou subéch ancré latéralement au-devant de ceux-ci, mais sans paraître conique. Elytres élargies en arrière ; prothorax moins arqué sur les côtés. Le reste comme chez le cf • Sibérie orientale. (Coll. Schœnherr, Clievrolat, Jekel.) Ai. MUTABILIS (Hoch. ex. typis in museo v. Heyden), Desbrochers des Loges nov. sp. Extrêmement semblable au précédent, à part les diffé- rences indiquées pour chaque sexe : cf Tête plus large que chez le thalassinus] yeux, par suite, plus écartés, à saillie plus prononcée. Scape plus épais surtout à la base ; 3« article du funicule de la moitié à peu près du 2^ ; 4-7 visiblement arrondis latéralement, à peu près aussi larges que longs, excepté le 7° qui est plus allongé que le précédent; massue étroitement arron- die à la base, à côtés parallèles sur l'étendue des 2 F''» articles, à dernier article en cône allongé, 3 fois 1/2 aussi longue que large. Rostre un tant soit peu atténué. Pro- thorax plus large que chez le o* du précédent. Elytres plus allongées, plus longuement parallèles, à courbure postérieure arquée et à déclivité moins brusque. 9 Articles 3-7 du funicule plus ou moins arrondis, les derniers transversaux, le 7^ au moins aussi court, sou- vent même plus court et plus large que le précédent; massue largement arrondie ou en quelque sorte tronquée à la base; rostre atténué, subconique. Yeux plus saillants en avant que chez le thalassinus Q . Elytres subparallèles à intervalles plans. — Long. C-7; — larg. 2,8-3 mill. Russie. (Coll. v. Heyden, Javet, de Bonvouloir, Jekel.) PHYLLOBIUS. 723 4.5. SCUTELLARIS. Redt. Fn. Aiist. 1849. 432, — (jriseiis (Schœnh/ in museo). Subovale, large et court, densément recouvert de squa- mulcs grises ou vertes, mates. Tête très-large et convexe, un petit point seulement sur le front; rostre évidemment plus court, à peine moins large que la tête^ subeonique (cf 9): modérément impres- sionné au devant des yeux, à peu près plan (à peine la marque obsolète d'une impression longitudinale). Anten- nes courtes, d'un brun noir dans leur 1'^ moitié et au- delà, plus ferrugineuses vers le sommet; scape très-visi- blement arqué, robuste surtout au sommet; i" article du funicule paraissant un peu plus court que le suivant, di- laté en dedans ; 3° de 1/3 plus court que le précédent, les autres presque de même forme, brièvement subobconi- ques, peu arrondis, un peu plus longs que larges, môme le 7°; massue subpyriforme, assez épaisse, du double seulement plus longue que large, arrondie à la base, acu- minôe au sommet. Prothorax convexe , subdéprimé en avant, sans rebord limité, visiblement arrondi latérale- ment. Ecusson suboblong. Elytres de i/3 plus larges que le prothorax, 3 fois 1/2 environ aussi longues que lui, très-convexes dans les 2 sens, subparallèles dans les 2 1^''^ tiers, subarrondies ensuite en se rétrécissant, sinuées extérieurement avant le sommet qui est relevé, à peine séparées à la suture ; stries peu enfoncées, assez peu nettes; pattes fortes; cuisses, au moins les antérieures, renflées, munies toutes d'une dent peu allongée mais bien mar- quée. — Long. 5,5-6; — larg. 2 mill. cf Très-peu différent de l'autre sexe, un peu plus étroit; tête un peu rétrécie à la base et tibias plus épais ; élytres plus parallèles. Hongrie. (Coll. Schœnlierr, Kirsch, v. Kiesenwetter). 46. XANTHOCNEMUS Kiesenw* Soc. ent. Fr. 1851. 634. — meridio- nalis Desbrochers des Loges (Olim). Oblong-ovale, court, gris ou vert métallique; antennes d'un ferrugineux sombre, souvent plus foncé à l'extrémité du scape et sur la massue; tibias et tarses d'un testacô 726 MONOGRAPHIE DES PIIYLLOBIIDES. clair. Intormôdiairo pour la forme aux P. scutellaris et alpiniis. çf D'un tiers moins allongé que le cf fie Valinnus] yeux paraissant plus saillants; front fovôolô ; rostre presque plan, très-obsolôtement sillonné, à carènes indistinctes et à impressions infra-oculaires mal accusées, un peu élargi en s'arrondissant vers le sommet ; scape moins épais à la base, non cilié; 1^^ et 2^ articles du funicule égaux et de même forme, c'est-à-dire légèrement obeoni- ques, peu élargis au sommet; 3^ guère plus de la moitié du précédent, 4-7 successivement un peu plus courts et un peu plus larges, mais à peu près aussi longs que lar- ges et conservant une forme brièvement obconique, sauf peut-être le dernier; massue pyriforme, arrondie à la base, assez épaisse, du double plus longue que large. Prothorax arrondi et conformé comme chez Valpimis çf, à impres- sions plus obsolètes. Ecusson presque carré. Elytrcs d'un tiers plus courtes que chez Valpinus, sans être plus lar- ges, stries bien marquées, un peu moins profondes. Cuisses peu claviformes à l'exception des antérieures dont la gros- seur n'a cependant rien d'exagéré: à toutes une très-petite dent, parfois presque obsolète. — Long. 4,5-5; — larg. 2-2,2 mill. 9 Tête et rostre bien plus courts que chez VaJpimis, se rapprochant davantage de ceux du P. scutellaris; scrobes peu ouvertes; rostre un peu atténué; antennes à K^ ar- ticle du funicule paraissant un peu plus court que le 2° et d'une forme plus triangulaire, cependant guère plus élargi au sommet que celui-ci; 3° de moitié plus court; 4-7 subégaux formant une tige submoniliforme, le 7° évi- demment transversal; massue comme chez le cf. Protho- rax analogue à celui de Valpimis Ç] élytrcs d'un tiers plus courtes ainsi que l'écusson. Cuisses des 2 paires pos- térieures à peine, les antérieures médiocrement clavifor- mes, à toutes une dent obsolète. Espagne; Pyrénées. Distinct du P. scutellaris par la forme sensiblement moins large, moins courte, la brièveté du 7° article du funicule, la forme du prothorax, les cuisses faiblement dentées, etc. PHYLLOBIUS. 727 Al. ALPINUS Stierl. Bcrl. 1859. 269. -- xanthocnemus Dcsbr. Olim. {*) Oblong, peu large, très-densément recouvert do squa- mules d'un beau vert mat; sommet des tibias, tarses et antennes (moins une partie du scape et la massue qui sont noirs), d'un rouge ferrugineux. Tète médiocre, sulDallongéc, une fossette, parfois un sillon prolongé sur le front. Rostre plus étroit que la tête, aussi long ou plus long que large, fortement sinué latéra- lement et sensiblement dilaté en s'arrondissant à la hau- teur des scrobes, marqué d'un large sillon limité, de cha- que côté, par une crête naissant à l'extrémité du front et suivant plus bas, en s'écartant, les contours internes des scrobes ; celles-ci très-larges subtransversalos. Antennes à scape iineroent cilié; l"^"" et 2*^ articles du funicule subé- gaux, celui-là élargi en triangle, 2^ et 3^ sublinéaires, 4-7 successivement plus courts, plus arrondis, le 7^ en oblong transversal, évidemment plus court que le précédent; massue épaisse, arrondie à la base et bien détachée du dernier article du funicule, moins du double pliis longue que large (cf), un peu moins courte (Q). Prothorax un peu inégal , impressionné parfois assez vaguement en avant, marqué d'un point au-dessus de l'écusson et sou- vent d'une courte carène obsolète dans son milieu. Elytres subscutiformes prolongées séparément en pointe aiguë un peu relevée et rebordée au sommet; stries subsillonnées- ponctuées; cuisses antérieures plus renflées, toutes mu-< nies d'une dent assez courte. — Long, (cf) 5, (9) 6,5; — larg. (cf) 1,5, (9)2-2,2mill. cf Rostre plus fortement dilaté au sommet ; scape plus épais, surtout ou sommet; prothorax de moitié plus large que long, visiblement arrondi latéralement, submarginô à la base et au sommet; élytres assez courtes, un peu plus larges que la plus grande largeur du prothorax, pa- rallèles dans leurs 2 1^^^ tiers; tibias assez lareres. (*) M. V. Kiesemvettei' m'avait envoyé par erreur le P. alpinus, sous le nom de xanthocnemus, ce qui m'avait fait considérer le véritable xanlhocncmus comme étant une espèce nouvelle que j'ai répandue dans les collections sous le nom de meridionalis {pyrenœus olim). Tous les insectes nommés par moi xan- thocnemus se rapportent à ïalpinus. 728 MONOGRAPHIE DES PIIYLLOBIIDES. 9 Rostre moins dilaté; scape moins 6pais; prothorax d'un tiers plus large que long, à marges obsolètes ou nulles, légèrement arqué en se rétrécissant vers le som- met ; élytres allongées, un peu élargies en s'arrondissant dès la seconde moitié; tibias allongés, linéaires. Silésie méridionale ; Alpes, mont Rose. Confondu à tort avec le P. scutelîaris, dont la forme est bien plus courte et plus large, le rostre court et subconi- que avec les scrobes bien moins larges, les stries peu pro- fondes, le 7« article des antennes non transversal, etc. Ces mêmes caractères (à l'exception du dernier), le distin- guent aussi du P. xanthocnemus. A"" Toutes les cuisses inermes {par exception une dent très- obsolète chez certains exemplaires des P. chloris, chlo- rizans et cinereus) . — Pas de poils relevés {sauf chez le P. cinereus, où l'on remarque des petites soies dres- sées extrêmement courtes). — Esp. 48-55. a Bessus entièrement recouvert de sciuamules arrondies vertes {grises chez certaines variations). — Esp. 48-o2. b Pas de carène sur le 2^ segment abdominal (cf); une im- pression, sur le dernier segment {Q). — Esp. 48-51. 48. CHLORIS Bohem.* in Scli. Cure, vu, 1843. p. 21, 23. (cf)- Je n'ai vu qu'un seul exemplaire cf de cette espèce faisant partie de la collection Schœnherr. Son faciès est celui du P. thalassinus cf , mais il est bien plus allongé. Tète d'un tiers plus étroite, rétrécie en arrière. Rostre allongé, élargi au sommet, profondément impressionné au-dessous des yeux, cette impression non limitée par des crêtes obliques convergeant en avant ; scrobes très- larges et très-profondes, légèrement obliques. Antennes d'un testacé clair; 3^ article du funicule de un quart seu- lement plus court que le précédent, les autres très-briè- vement obconiques, à peine aussi longs que larges. Pro- thorax étroitement marginé aux deux bouts sur toute sa largeur, sans impressions. Elytres du double plus longues que larges, plus longuement parallèles, obliquea.ent et PHYLLOBIUS. 729 non brusquement atténuées. Pattes d'un testacé clair uni- forme, très-parcimonieusement squameuses ; cuisses mé- diocrement claviformes, toutes munies d'une très-petite dent obsolète. — Long. 5-6; larg. 2-2,3 mill. Kamschatka (Sibérie). (Coll. Schœnlierr). 49. CHLORIZÂNS Bohem.* in Sch. Cure, vu, 1813, p. 33, 46 (Q). La forme générale de cette espèce rappelle celle des grands exemplaires du V.pomonœ; mais les yeux plus grands, plus saillants, le rostre allongé, dilaté, à scrobes très-larges, la tête rétrécie en arrière après la petite bour- souflure postéro-oculaire, la rapprochent davantage du P. chloris. Oblong, généralement d'un beau vert mat, pattes conco- lores, squameuses, avec le sommet des tibias et les tarses rougeâtres ; antennes entièrement ferrugineuses ou rem- brunies à l'extrémité du scape et sur la massue. Tête légèrement déprimée et obsolètement fovéolée en arrière des yeux. Yeux assez saillants. Rostre un peu étranglé latéralement au devant des yeux, plus ou moins dilaté au sommet ; scrobes très-larges, obliquement trans- versales : sillon et crêtes latérales peu marqués. Antennes épaisses, assez courtes ; scape n'atteignant pas tout-à-fait le prothorax, presque droit, fortement, non brusquement épaissi ; d" article du funicule généralement un peu plus court que le 2*^ et à peine plus long que large, 2^ plus ré- gulièrement obconique, les autres plus ou moins noueux, un peu moins longs que larges, les derniers plus forte- ment transversaux. Prothorax d'un tiers environ plus large que long, guère plus large que la tête, impression- né sur les deux marges antérieure et postérieure, moins largement à celle-ci, faiblement arrondi dans son milieu latéral. Ecusson oblong, subtronqué au sommet. Elytres à épaules carrées, du double plus longues que larges, convexes, plus ou moins élargies selon les sexes, subacu- m_inées presque ensemble et étroitement relevées-rebordées au sommet; stries fines, nettement ponctuées, intervalles plans. Pattes ferrugineuses, plus ou moins squameuses ; cuisses peu fortement renflées, munies d'une dent très- L' Abeille. — 1873, Janvier. 43 730 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. obsolète, parfois tout-à-fait nulle. Abdomen densément squameux. — Long. 4-o,.^ ; — larg. 2-2,2 mill. cf Plus étroit, élytres subparallèles presque dans leurs deux premiers tiers; dernier segment abdominal plan. 9 Assez large, élytres plus bombées, évidemment élargies en arrière ; dernier segment abdominal peu pro- fondément impressionné. Sibérie. (Coll. Scliœnherr, Clievrolat, Jekel, Lethierry.) 50. LATITHORAX Desbrocliers des Loges, nov. sp. cf Extrêmement voisin du P. chlonzans çf, coloré de même, tète, rostre, élytres d'un tiers plus larges. Rostre exactement de l'épaisseur de la tête. Antennes entière- ment ferrugineuses, à 1'^'" article du funicule plus long que le 2^, presque du double plus long que large. Pro- thorax très-court, du double plus large que long, nota- blement plus large que la tête, visiblement plus rétréci en avant et étroitement étranglé avant le sommet, large- ment et fortement arqué latéralement. Elytres un peu moins larges que le prothorax, à épaules élevées bien que émoussées, très-légèrement atténuées au lieu d'être un peu élargies en arrière. Pattes inermes. Le reste comme chez le P. chlorizans cf. — Long. 4-5, o ; — larg. 2-2,2 mill. Q Inconnue. Sibérie. (Ma collection.) 51. POMOM^ Oliv. Elit. 1808, v.83, p. 380, no^55. — Scbœnh.*Curc. II, p. 459, 33. — uniformis? Sch. Cure. I8i3, vu, p. 35. 5i. — cinereipennis GylL* in Sch. Cure, n, 183-i, p. 459, 34; vu, p. 35, 52. — impressirostris Sch.* Cure, vu, 1843, p. 35, o3. — ulmi Beck, Bul. Mosc. 1864, 477. — Ab. Ent. iv. 1867, 199. Oblong, recouvert de squamules compactes d'un vert pâle et mat, parfois cendrées ; antennes d'un ferrugineux sombre, ainsi que les pattes, qui sont plus ou moins den- sément squameuses. Tète subtransversale, à côtés subparallèles, plus ou moins impressionnée, rarement avec une fossette sur le front; yeux médiocres, assez saillants. Rostre plus étroit que la tête, assez gibbeux par suite des crêtes intrà- PHYLLOBIUS. 731 scrobaires au milieu desquelles on remarque un sillon de profondeur variable ; scrobos assez fortes, sensiblement avancées obliquement sur la ligne médiane. Antennes assez fortes; scape un peu coudé au milieu; 1^"^ et 2^ ar- ticles du funicule du double plus longs que larges, subé- gaux ; 3^ un peu plus long que la moitié du précédent, 4-7 aussi larges que longs, plus rarement transversaux, brièvement obconiques; massue arrondie à la base, du double au moins plus longue que large. Prothorax sub- transversal, un peu élargi en arrière, plus rétréci au som- met qu'à la base, beaucoup plus large que la tête, faible- ment arrondi (9), plus sensiblement (cf), impressionné avant le bord antérieur. Ecusson oblong. Elytres du double environ plus longues que larges, faiblement élar- gies en arrière, non sinuées ni relevées au sommet ; stries fines, à ponctuation souvent voilée par la squamosité, intervalles plans avec une série de poils excessivement courts, blanchâtres qu'on ne distingue guère qu'à l'extré- mité. Cuisses toutes inermes. Ongles séparés. Abdomen densément squameux, à 2'^ segment uni (cf 9)» — Long. 3,5-5,5; — larg. 1,5-2 mill. cf Rostre un peu dilaté au sommet; tibias antérieurs avancés anguleusement au sommet; abdomen à dernier segment plan. 9 Rostre non dilaté ou légèrement atténué ; tibias an- térieurs à peine dilatés au sommet; abdomen à dernier segment occupé par une large fossette. Europe ; Algérie ; Sibérie. b' Une carène transversale sur le 2« segment abdominal [çf), — pas dHmpressio7i sur le dernier segment (9). — Esp. 52. 52. VIRIDI^REIS Laich. Tyr, Ins. i, 1781. p. 211, n» 7, — unifor- me Marsh. Erit. Brit. 1802. p. 311, no 210.— Gyll. in Scli. Cure, il, p. 458, 32. Oblong, court, coloré comme le précédent, souvent plus brillant, pattes plus dénudées. Tète presque carrée ; front marqué d'un petit point en- foncé ; yeux assez petits, médiocrement saillants. Rostre 732 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBllDES. à côtés parallèles, peu gibbeux et sans sillon marqué ; scrobes subarrondies, peu étendues, assez rapprochées. Antennes courtes et épaisses ; scape n'atteignant pas tout- à-i'ait le prothorax; i^'^ article du funicule à peine plus court que le 2°, (ces 2 articles guère plus d'une demi fois • plus longs que larges), 3-4 de la moitié du 2^, brièvement obconiques, les autres courts, le plus souvent oblong transversal ; massue évidemment arrondie à la base, assez épaisse, du double à peine plus longue que large. Protho- rax court, oblong transversal, arrondi de chaque côté, im- pressionné et parfois très-brièvement étranglé en avant, presque également rétréci aux deux bouts. Ecusson sub- arrondi ou oblong. Elytres de moitié plus longues que larges, faiblement élargies en arrière, très-brièvement rétrécies ensuite ; stries assez étroites, très-nettes, à ponc- tuation bien visible ; intervalles presque plans ; parfois une rangée très-obsolète de petits poils couchés extrême- ment courts. Cuisses inermes; tibias assez larges et courts, pubescents ; ongles peu longuement fendus. Abdo- men presque dénudé, seulement avec quelques poils non squamiformes, blanchâtres. — Long. 2,o-5; — larg. 1,2- d,3 mill. cf 2^ segment abdominal marqué d'une impression qui se termine en avant par un pli transversal. 9 2^ segment abdominal sans impression ni carène sensibles. Toute l'Europe. Algérie ; Sibérie. Souvent confondu avec le précédent, dont il se distingue très-bien par la forme des derniers articles des antennes, celle du prothorax et surtout par son abdomen non squa- meux, à 2^ segment caréné chez le cf et à dernier seg- ment plan dans les deux sexes. a' Dessus non recouvert de squamules ni de poils squami- formes, à l'exception des bords latéraux du prothorax. — Esp. 52. 53. VIRIDICOLLIS Fabr. Syst. El. ii, 1801, p. 528, n» 120. — Gyll. Ins. Suec. hf, p. 273, 10. — Gyll. in Schœn. Cure, n, p. 461, 36. Cette espèce est tout-à-fait conformée comme le P. pyn PHYLLOBIUS. 733 Lin. et j'ai regretté d'être forcé de l'en éloigner à cause de ses cuisses inermes. Subovale, court, d'un brun de poix luisant, plus clair sur les élytres et l'abdomen, antennes et pattes ferrugi- neuses, le reste couvert (moins densément sur le disque du prothorax) de squamules d'un vert pâle argenté, entre- mêlées de quelques petits poils blanchâtres couchés. Tête large, front largement impressionné ; yeux petits, peu saillants surtout latéralement. Rostre court, à peine plus étroit que la tête, non dilaté, sans Sillon médian, mais impressionné latéralement au-dessous de chaque œil; scrobes peu avancées sur la ligne médiane. Antennes peu allongées, pubescentes ; scape n'atteignant pas le prothorax, notablement épaissi au sommet, tiès-arqué ; i<^^ article du funicule irrégulièrement triangulaire, guère plus long que large, plus large et un peu plus court que le 2" ; 3-7 beaucoup plus courts, les derniers arrondis transversalement ; massue épaissie, peu allongée, un peu arrondie à la base. Prothorax transversal, convexe, modé- rément arqué sur toute sa largeur latérale, déprimé avant le sommet, à ponctuation assez profonde, assez serrée. Ecusson triangulaire, densément vert-squameux. Elytres du double plus longues que larges, obliquement acumi- nées ensemble vers le sommet; stries larges, régulières, formées de gros points peu rapprochés, plus profondes en avant; intervalles, par suite, plus 'étroits et plus convexes en cet endroit. Pattes assez fortes; cuisses inermes, sou- vent tachées de squamules vertes avant le sommet; on- gles très-peu divergents. — Long. 3-4,5; — larg. \-\ ,^ mill. cf Antennes plus épaisses ; élytres plus courtes, pas beaucoup plus larges que le prothorax, subparallèles, à épaules moins développées; tibias notablement avancés anguleusement en dedans au sommet. 9 Antennes à derniers articles surtout un peu moins larges; élytres bien plus larges que le prothorax, plus développées aux épaules, obliquement élargies jusqu'aux 2/3, plus acuminées ensuite ; tibias peu anguleux en de- dans. Europe, surtout montagneuse. 734 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. a" Dessus densément recouvert d'une pubescence subquami- forme, avec des squamuhsplus larges seulement sur les bords latéraux du prothorax. — Esp. o3-o4. 54. SULCIPvOSTRIS Boliem.* in Sch. Cure, ii, 1834, p. 462, 38. — planirostris Gyll. Sch. Cure n, 1834, p. 462, 39 ; — suratus Gyll.* Seh. Cure, ii, 1834, 40 (9 minor) ; — seriehispidus GyU* Sch. Cure. Il, 1834, p. 464, 41 (cf)- — irroratus Bohem* Scii. Cure. VII, 1843, p. 37, 57 (cf). Var. cinereus Gyll.* Seh. ii, 1834, p. 455. — Caisses ob- solètemcnt dentées. Ovale, large, court et épais, noir ou brun, couvert d'une pubescence squamiforme cendrée, entremêlée parfois sur' les élytres de taches brunâtres {irroratus) ; bords latéraux du prothorax et flancs parés de squamules d'un blanc ar- genté ; antennes, tibias et tarses plus ou moins ferrugineux. Tête large et courte, d'ordinaire largement impression- née et obsolètement fovéolée, sans poils relevés; yeux assez petits, assez saillants. Rostre court et épais, plus large que long, subatténué, à sillon peu profond; scrobes arquées transversalement, de largeur variable, assez rap- prochées. Antennes médiocres ; scape visiblement arqué, atteignant à peine le prothorax ; l^"" article du funiculc un peu plus long que largo, un peu plus court que le 2^^, 3-7 subégaux, plus ou moins arrondis, les derniers trans- versaux; massue épaissie, arrondie à la base. Prothorax transversal, arrondi latéralement, sans poils relevés. Ecusson en demi-cercle. Elytres à peine plus longues que larges, très-arrondies latéralement, brusquement rétrécies au sommet qui est obtus; stries assez profondes, inter- valles larges, ordinairement plans, munis de poils rigides très-courts, dressés. Cuisses inermes, peu claviformes ; tibias postérieurs un peu amincis avant leur sommet ; ongles trés-rapprochés, longjuement soudés. — Long. 2,5- 3; larg. 1,2-1,3 mill. cf Tibias antérieurs légèrement dilatés en dehors vers la base; une petite carène bien visible le long du bord postérieur du 2« segment abdominal. 9 Dilatation des tibias et carène nulles. Autriche, Russie, Sibérie, etc. PHYLLOBIUS. 735 55. BREVIS Gyll.* in Sch. Cure, h, 1831, p. 461, 37. — Bohem. in Scii. Cure. VII, p. 35, 50. — dispar Redt. Fn. Aust. 1849, p. 433. Brièvement ovale, large, brun plus ou moins foncé ; antennes et pattes ferrugineuses ; cuisses rembrunies, avec une tache squameuse blanchâtre ; côtés du prothorax à bor- dure d'un gris-argenté ou doré formée de poils squami- formes dirigés en travers; élytres tachetées de poils ana- logues dirigés longitudinalement et souvent mêlés à une pubescence plus fine; pubescence relevée, nulle sur la tête et sur le prothorax, touffue, assez fine, évidemment soulevée sur les élytres; dessous peu pubescent. Tête transversale, marquée ordinairement d'un gros point enfoncé ; yeux assez petits, saillants en avant. Ros- tre subquadrangulaire, bien plus étroit que la tête ; crêtes intrà-scrobaires peu tranchantes, peu arquées en X, sillon médian parfois prolongé jusqu'au front ; scrobes mé- diocres, obliquement trans verses, assez rapprochées. An- tennes peu allongées, épaisses ; scape du double plus épais au sommet, atteignant à peine le prothorax; 1^"^ et 2^ articles du funicule égaux, du double plus longs que larges, 3-7 progressivement plus courts, plus ou moins arrondis, les derniers transversaux; massue épaisse, lar- gement arrondie à la base. Prothorax très-court, évidem- ment arrondi latéralement, un peu en arrière, brièvement étranglé au sommet qui est plus rétréci, ponctué-granulé très-serré. Ecusson presque en demi-cercle. Elytres de moitié au moins plus longues que larges, beaucoup plus larges que le prothorax, plus ou moins arrondies latéra- lement, milieu de leur bord basilaire plus élevé que le niveau du prothorax ; extrémité obtusément acuminée ; stries larges, assez profondes, intervalles un peu plus larges que les stries, subconvexes. Cuisses épaisses chez le cf, incrmes; tibias comprimés, sinueux. — Long. 3,5- 4 ; — larg. 2,0 mill. cf Tibias subanguleusement dilatés à leur base externe; une carène le long du bord postérieur du 2° segment ab- dominal. 9 Tibias à dilatation très-faible ou nulle ; pas de ca- rène sur le 2*^ segment abdominal. Crimée, Gréée, Autriehe. 736 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. Espèces que l'auteur n'a pas vues (). 56. PHYLLOBIUS OMIOIDES Ilochli. Bul. Mosc. 1851. i 50. Cette espèce est très-voisine du suratiis Sch.; cependant on l'en distingue, comme du brevis et du siûcirostris, avec lesquels il a do la ressemblance, par sa forme plus courte, plus étroite, le prothorax plus convexe, et surtout par le scape des antennes beaucoup plus arqué n'atteignant pas tout-à-fait le prothorax. Si les épaules n'étaient pas si saillantes, on pourrait le placer parmi les Omias', il ressemble d'une manière frap- pante à l'O. grandicornis Dej., ainsi qu'au Ptochus bisigna- tus Sch. sans les épaules saillantes et le prothorax dilaté sur les côtés. Dessus noir, luisant, dessous plus brun de poix, les cuisses en massue, inermes, sont aussi de cette dernière couleur, mais les jambes, les tarses et les antennes sont jaune-rougeâtre ; de petites squamules en rond allongé couvrent assez densément tout l'insecte, et on remarque, en outre, une couche de soies courtes blanchâtres. An- tennes exactement comme dans suratus et sukirostris, seu- lement le scape est un peu plus court, plus épais et plus fortement courbé en dehors. Front convexe, rostre pres- que aussi long que la tête, longé d'un sillon distinct qui cependant devient moins profond sur le front. Prothorax près de moitié plus large que long, fort convexe en des- sus, plus fortement arrondi sur les côtés; au-dessous des squamules la surface paraît granulée. Ecusson petit, mais distinct, carré et densément squamuleux de gris-blanc. Elytres peu plus larges que le prothorax, mais 3 fois aussi longues que lui, à peine distinctement élargies par derrière, brusquement rabattues au bout, elles paraissent arrondies ensemble, mais chaque élytre finit en pointe ; médiocrement convexes en dessus, distinctement striées- (*) M. Ilocliliuth ne donnant aucun détail sur la forme du rostre, des scrobes et des antennes, je ne puis leur assigner une place quelconque oi même affir- mer que ces espèces appartiennent au genre Phyllobius. PHYLLOBIUS. 737 ponctuées, avec les iiiterstries un peu convexes. — Long. 2,3 à 2,8 mill. Sibérie, Nertscliinsk. Cette espèce pourrait bien être une des nombreuses va- riété du P. sulcirostris. 57. MIXTUS Hochhuth in Kolenati. Bull. Mosc. 1847. Pétersb. 1856, 403. Etroit, allongé, noir, couvert parcimonieusement de squamulcs arrondies vertes et cendrées etjoarsemé de poils blancs dressés ; bouche, antennes, extrémité des jambes et tarses d'un roux ferrugineux; rostre largement sillonné; prothorax inégal ; élytresponctuées-striécs, acu- minées au sommet. — Voisin du P. argentatiis dont il a la taille, mais plus étroit et autrement coloré. Russie méridionale. Cette description très-insufilsante doit être tenue pour nulle. 58. PINETI Redt. his. Âust. 1858, p. 432. -2e édit. p. 710. Noir, avec des squamules d'un vert- bleuâtre, peu denses ; dessous à pubescence grise, peu densément squameux vers les côtés. Antennes et pattes ferrugi- neuses. Front plan, rugueusement ponctué. Prothorax de moitié plus large que long, peu étranglé antérieu- rement, à côtés très-peu dilatés-arrondis (plus fortement cf). Elytres profondément ponctuées-striccs, à interstries peu convexes. Autriche, quelquefois nuisible aux pins par sa quantité. M. Redtenbacher, dans son tableau (2*^ éd., loc. cit.), le place à côté du P. argentatus, ayant avec cette espèce, pour caractère commun, une pubescence très-courte, à peine élevée. Sans la couleur des pattes et des antennes on pour- rait croire à une variété du macM/?"co)7zis, qui varie du vert au bleu, mais je n'ai pas vu d'exemplaires de cette espèce à pattes testacées, bien que cette variété existe chez Var- gentatus. C'est à tort que je l'avais d'abord identifiée au piiiicola Kiesenw. 43. 738 MONOGIIAI'IIIE DES PHYLLOBIIDES. 59. PALLIDIPENNIS iïochhuth in Kok-nati Melet. Bul. Mosc. 1847, 406. Oblong-ovale, noir, à peine pubescent; antennes, pattes et élytres d'un testacé pcîle, ces dernières rembrunies à la base, couvertes peu densément desquamules filiformes dorées; poitrine, tête, dessous et côtés du thorax plus densément vert-doré, squameux, l'un et l'autre [sic] {*) ruguleusement et densément ponctués ; front convexe, aplati entre les yeux ; rostre court, sillonné en dessus ; thorax plus court que long, transversalement convexe au milieu, peu fortement dilaté-arrondi latéralement ; élytres ponctuées-striées, subsillonnées à la base, acu minées au sommet; cuisses munies d'une dent aiguë. — De la taille d'un petit P. argentatus. Russie. 60. CERVINUS Hoohliutli in Kolenati. Melct. Bul. Mosc. 1847, 410. Oblong-subovale, noir, à peine pubescent, couvert de squamules rondes, fauves et subopaques, plus denses en dessus, plus petites en dessous ; antennes et pattes d'un testa re3-roussâtre ; front impressionné entre les yeux ainsi que le rostre qui est plan {sic) ; une carène obsolète au milieu de cette impression ; thorax transversal, convexe, étranglé avant le sommet ; élytres ponctuées-striées, acu- minées au sommet. — De la taille du P. iiaUidiiminis. Russie méridionale. Espèces n'appartenant pas au genre Phyllobius. PiiYLLOBius LiGURiNus Gyll.* \\\ Sch. Curc. VII, 1843, 28. Le type que j-'ai sous les yeux est un PoJydrosus corruscus très-reconnassable malgré son mauvais état. Phyllobius virens Bohem.* in Sch. Cure, vu, 1843, 2o n'est autre qu'une Ç d'un vert foncé du polydrosiis ceni- nus Lin. (Variation qu'on retrouve en Corse). Phyllobius candidatus Perris* Soc. Ent. Fr. i80o, 509. Cet insecte est un MetaUites décrit par Gyllenhal (in Sch. Curc. VI, 459), sous le nom de tibialis* ; le Polydrosus senex (*) Sans doute la tète et le protliorax? PSEUDOMYLLOCERUS. 739 Ghevrolat. Rev. zool. 1865, p. 14, est aussi Ja même espèce. Phyllobius glycyrrhiz^ (Beck.) Stierlin*, Bull. Mosc. t. XXXVI, p. 495. Cet insecte est un Chlœbius, comme M. Stierlin l'a reconnu lui-même. GEXISE PSELD0MLYÏ.1.0CERLS. Scrobes presque en forme de fossettes subarrondies, à la manière des Ptochus, très-légèrement prolongées en dehors, leur majeure partie visible en clessus, prolon- gées presque jusqu'aux yeux. Yeux latéraux, saillants en dehors. Antennes longues, dépassant le milieu du corps (Ç), minces ou très-minces; scape dépassant le bord anté- rieur du prothorax en traversant le milieu de l'œil ; massue exactement fusiforme, effilée peu à peu vers la base et au moins autant que vers le. sommet. Rostre fortement entaillé au bout triangulairement ; à sommet de cotte échancrure rarement émoussé; chez les 9 surtout, cette échancrure est très-développée, s'a- vançant jusqu'à la naissance des scrobes, de sorte qu'il ne reste entre les deux cavités qu'une lame étroite. Pattes inermes ; ongles courts, soudés à la base et à peine séparés au sommet. Abdomen à 2*^ suture un peu avancée antérieurement au milieu, les autres droites ; 2« segment aussi grand que les 2 suivants réunis ; ougles des tarses soudés. TABLEAU DES ESPÈCES. I. Espèce densémcnt recouverte de squamules vertes, en dessus, avec une bande rousse qui se prolonge de la tête au milieu de la suture des élytres. 2. dorsalis. (Sibérie.) SI. Espèce à squamosité d'un gris cendré uniforme, par- fois avec des taches ou bandes longitudinales plus claires sur les élytres. — Saillie des yeux suban- guleuse. 3. MUS. (Europe ; Anatolie.) 740 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. III. Espèce brune ou d'un brun ferrugineux, avec des iDandcs transversales ondées sur les ôlytres for- mées de squamules grisâtres occupant rarenrient toute leur surface. — Saillie des yeux moins pro- noncée et arrondie. 2. sinuatus. (Europe.) 1. DORSALIS Maimerh. in Hum. Es. Ent. iv, 1825, p. U, n° 18 ; in Sch * Cure, n' 1834, p. 451, 21. (Phyllobius.) Oblong, non pubescent, densément et entièrement re- couvert de squamules arrondies d'un vert pâle, sauf une large bande rousse occupant la tête jusqu'aux yeux, pro- longée sur le prothorax et ensuite sur la suture des ély- tres où elle s'efface insensiblement aux 2/3; antennes et pattes d'un testacé clair, cuisses un peu rembrunies et plus ou moins squameuses. Tête courte, marquée d'un trait raccourci, enfoncé, sur le front; yeux médiocres, leur saillie plus avancée que les côtés de la tête. Rostre guère moins large que la tête, moins épais qu'elle, en carré subtransversal, élevé de chaque côté en dedans des scrobes, largement sillonné au milieu, à peine dilaté, profondément échancré en demi- cercle au sommet ; scrobes sublongitudinales, plus larges en arrière. Antennes assez grêles et allongées ; scape un peu arqué, dépassant le bord antérieur du prothorax; l^^^ et 2^ articles du funicule subégaux (le 1'^'' peut-être un peu plus long), du double plus longs que larges, 3-7 presque égaux, assez étroits, tous plus longs c[ue larges ; massue exactement fusiforme, sensiblement renflée au milieu, très-amincie vers la base. Prothorax subcylin- drique, un peu plus large que la tête, à peine plus large que long, largement impressionné en travers avant le sommet et avant la base, ce qui le rend inégal et le fait paraître traversé dans son milieu par un large pli ; une carène obsolète au milieu. Ecusson subtriangulaire. Ely- tres plus larges que le prothorax, du double plus longues que larges, subparallèles dans leurs 2 i^^^ tiers, peu acu- minées, non relevées au sommet ; stries bien nettes quoi- que fines, à ponctuation peu apparente, intervalles presque lans. Pattes grêles ; cuisses inermes, les antérieures PSEUDOMYLLOCERUS. 74 î seules modérément claviformes ; ongles très-rapprochés. — Long. 5; — larg. d,6 mill. environ. Je n'ai vu que le type de la collection Schœnherr pro- venant de Gebler. Sibérie (Irtysch.). 2. SINUATUS Fabr. Syst. El. 1801, ii, p. 528, no 126. — Gyll. in Sch. Cure. Il' 1831, p. 452, n» 23. (Phyllobius.) En ovale court, d'un brun foncé, souvent roux sur les ôlyires et le prothorax; antennes et pattes ferrugineuses; des squamules arrondies, d'un cendré verdâtre, couvrant le dessous, la tête au moins en partie, les bords latéraux du prothorax, tantôt formant sur les élytres des bandes obliques et dentées, tantôt couvrant toutes les parties an- térieures jusqu'au milieu des élytres, (plus rarement tout le dessus d'une manière uniforme). Tête aussi large que le prothorax, à la saillie des yeux; front plan ; yeux très-grands, très-peu saillants. Rostre court ou très-court, plus large que long, plus étroit que la tête, faiblement dilaté au sommet qui est profondément cchancrô triangulairement ; scrobes assez larges, à peine obliques. Antennes très-grèles, atteignant le milieu du corps; scape dépassant notablement le prothorax, visible- bloment arqué, peu épaissi; 2 l^*"^ articles du funicule égaux; 3-7 bien plus courts mais étroits et visiblement plus longs que larges ; massue étroite, fusiforme, longue- ment amincie aux deux bouts, très-allongée. Prothorax subcylindrique, un peu plus large que long, largement impressionné en travers vers le tiers antérieur et posté- rieur, ce qui fait ressortir au milieu un large pli plus ou moins marqué. Ecusson oblong, squameux. Elytres beau- coup plus larges que le prothorax, d'un tiers plus longues que larges, très-convexes, à épaules carrées, élargies en s'arrondissant en arrière, obluscment atténuées au som- met ; stries assez profondes, intervalles larges, subcon- vexes, munis de poils extrêmement courts, épais, recour- bés, peu visibles. Pattes grêles, inermes. — Long. 2,3-3,5; — larg. 0,8-1,2 mill. cf Plus étroit, moins élargi en arrière; yeux et scrobes 742 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBlIDtS. plus grands; ôchancrure du rostro prolongôe presque jus- qu'au niveau supérieur des scrobes. Q Plus obèse ; yeux, scrobes, ôchancrure du rostre moins grands. Toute rLuropc. Baloum, un Iméiitie. (Coll. Reiche.) 3. MUS Fafor. Syst. Eleut. 1801, n, p. 52i, no 103. — Bolicm. in Sch. Cure, n, p. 451, no 22. (Phyllohius.) Oblong, médiocrement allongé, mat. très-densément re- couvert en dessous de squamules arrondies, blanchâtres, remontant sur les bords latéraux, parfois une tache de même couleur au-dessous de l'ccusson, le reste brun-cen- dré ; antennes et pattes ferrugineuses. Tête subétranglée derrière les yeux, front convexe, marqué d'une petite fossette qui se prolonge parfois en une ligne creuse jusqu'à l'extrémité du rostre; yeux sail- lants latéralement. Rostre subquadrangulaire, un peu plus étroit que la tête, fortement échancré anguleuse- ment au sommet; scrobes un peu obliques, médiocrement rapprochées. Antennes pubescentcs, assez minces, à part le scape qui est brusquement épaissi dans son dernier tiers, sensiblement arqué; 2 l^^"^ articles du funicule subé- gaux, 3-7 visiblement plus courts, mais visiblement plus longs que larges, étroits, nullement noueux ; massue fusi- forme, longuement et plus fortement amincie à la base. Prothorax en carré subtransversal, un peu sinueux laté- ralement, plus rétréci, subétranglé en avant, non ou à peine plus large que la tête à la saillie des yeux, inégal par suite de 4 impressions, 2 avant le sommet et 2 avant la base. Ecusson subsemicirculaire. Elytres du double plus longues que larges, subparallôles, à peine élargies, brusquement déclives, obtusément subacuminées, non relevées au sommet; stries assez lines, bien marquées, sinueuses à la base ; intervalles larges, sériés de quelques points noirs et de quelques poils rigides à peine visibles, les externes convexes. Pattes inermes, peu épaisses. — Long. 3,5-4,5; — larg. 1,3-1,5 mill. cf Rostre élargi au sommet; échancrure apicale pro- fonde, prolongée jusqu'à l'extrémité supérieure des scro- iMYLLOCERUS. 743 bes et ne ménageant ainsi, entre les deux cavités, qu'une lame étroite. 9 Rostre à côtés parallèles ou un peu atténués ; scrobes et échancrure apicale moins larges et moins prolongées, découpant très-peu l'espace médiaire. Toute l'Europe. I^EIVRË MÏLLOC'ERSJS Schœnh. Curcul. Disp. 1826. p. 178. Geii. 96. — Gen. Curcul. n p. iU. Gen. vi 213. Yeux latéraux médiocrement saillants, leur saillie ne dé- passant pas les bords de la tête. Rostre subdéprimé moins épais que large, droit, aussi large que la tête et non distinct de celle-ci, à échan- crure apicale profonde et ouverte. Mandibules falcifor- mes non dentées en dedans chez la seule espèce euro- péenne qui me soit connue. Scrobes profondes, subarrondies, entièrement visibles en dessus et restant très-éloignôes des yeux. Antennes à scape graduellement peu fortement épaissi, conformées d'ailleurs comme chez le genre précédent, ainsi que le prothorax et les élytres. Abdomen à 1" segment plus long que le 2^; celui-ci égal dans son milieu (qui est un peu avancé en angle obtus), aux 2 suivants réunis. Ongles des tarses libres jusqu'à la base. 1. DAMASCENUS Hamp. Wien. Monats. 1861. 208. — Abeille iv 1867. 16'. Oblong, médiocrement allongé, noir, entièrement re- couvert d'une couche épaisse d'un gris blanchâtre mat, for- mée de squamules arrondies s'étendant sur les pattes et même sur les antennes qui sont d'un ferrugineux obscur; tarses plus clairs ; parsemé de très-petites soies blanches à peine visibles, sérialement disposées sur les intervalles des élytres; tête non distincte du rostre, exactement de môme largeur, et formant avec lui un carré à peine plus long que large. Yeux assez grands, un peu saillants, mais leur saillie à peine aussi avancée que les bords latéraux 744 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. de la tête. Rostre marqué à l'extrémité d'une excavation large et profonde terminée en arrière par une ligne en- foncée qui atteint le front. Antennes minces, allongées; scape courbé dans sa 2® moitié; 2 i^"^^ articles du funicule subégaux, 3 fois au moins aussi longs que larges, les au- tres plus courts, à peu de chose près égaux, subconiques plus longs que larges ; massue médiocrement épaissie dans son milieu, également atténuée aux 2 extrémités. Prothorax de la largeur de la tête, en carré transversal, très-distinctement lobé au milieu de la base, sinué laté- ralement avant les angles postérieurs qui sont ainsi aigus, faiblement impressionné transversalement en avant et en arrière. Ecusson suboblong. Elytres échancrées au-devant de l'écusson, à épaules élevées, parallèles dans leurs 2 1^"^* tiers, très-obtusément rétrécies ensuite, presque ensemble, à sommet non relevé; stries régulières à points serrés, intervalles plans. Pattes peu épaisses; dent des cuisses nulle ou presque nulle. Quelques gros points sur le pros- ternum et sur la poitrine. — Long. 5,5-6; — larg. 1,6-2 mill. Chypre (coll. de Borivouloir) ; Syrie (coll. Kirsch, Reiche, Javet). 2. ARABICUS Boheman in Sch. Cure. 18i3. vn p. 7, n" 8. Tète courte, épaisse, un peu convexe, d'un brun rous- sàtre, à pointillé serré, recouverte d'une squamosité cen- drée. Yeux situés latéralement, subarrondis, non saillants, et noirs. Rostre de la longueur et presque de la largeur de la tête, épais, droit, longitudinalement creusé, avec les bords du sillon élevés et carénés, d'un noir de poix, re- vêtu densément d'une squamosité cendrée. Antennes plus courtes que la moitié du corps, épaisses, d'un ferrugineux obscur, à squamosité et pubescence cendrées; articles 2-8 du funicule courts, arrondis; massue oblongue, acuminée, plus claire. Prothorax à peine plus long que la largeur de la base, tronqué au sommet, un tant soit peu rétréci de la base vers celui-ci, à bord postérieur profondé- ment bisinué, médiocrement convexe, très-finement poin- tillé, d'un noir de poix, à squamosité cendrée. Ecusson petit, triangulaire, d'un noir de poix recouvert d'une squa- MYLLOCERUS. 74f) mosité cendrée. Elytres oblongues-ovales, séparément ar- rondies et un peu proéminentes à la base, un peu plus larges antérieurement que le prothorax, 3 fois au moins plus longues que lui, à épaules arrondies, non élevées; un tant soit peu élargies de la base au-delà du milieu, obtusém^ent arrondies ensemble au sommet, convexes, h déclivité postérieure médiocre, à stries fines, faiblement ponctuées, à intervalles à peu près plans, d'un noir de poix, densément recouvertes de squamules cendrées et parsemées de petites soies courtes, blanchâtres. Dessous d'un noir de poix, densément cendré-squameux. Pattes médiocres, d'un ferrugineux obscur, à squamosité cen- drée et à pubescence blanchâtre; cuisses médiocrement renflées, toutes armées d'une petite dent obtuse; tibias arrondis presque droits, recourbés en dedans au sommet; tarses d'un ferrugineux plus clair, spongieux et gris inté- rieurement. Arabie. Je n'ai pas vu cette espèce et n'ai fait que reproduire la description de Schœnherr. Le subcostaiiis Kolenati m'est également inconnu et je suis persuadé qu'il n'appartient pas à ce genre ; en voici la description : 3. M. SUBCOSTATUS Kolen. Bull. Mosc. 1858. p 86. pi. 2. f. 13. Oblong, noir, recouvert en dessus d'une pubescence re- levée d'un blanc jaune, squameux de gris en dessous; extrémité du rostre, antennes et pattes roux; rostre irré- gulièrement rugueux-strié, densément velu à la base, atténué vers le sommet. Tête et prothorax densément pro- fondément ponctués, celui-ci dilaté-arrondi latéralement, tronqué à la base. Elytres striées à intervalles élevés avec une double série de rides transverses, couvertes de poils couchés. Cuisses mutiques. — Long. 3,2 ; — larg. 1 ,1 mill. Caucase. 740 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. <>EIVRE l'ORIGETUS (/.opi;, punaise; yeiTo^v, voisin). Tète transversale beaucoup plus courte que le rostre; front largement excavé; yeux subarrondis, latéraux. Rostre quadrangulaire, moins épais que large, élevé à la base après la cavité du front en une protubérance ordi- nairement divisée au milieu, entaillé triangulairement au sommet; cette échancrure n'atteignant pas, à beau- coup près, la naissance des scrobes, même chez le cf. Scrobes très-courtes, presque droites et latérales, restant à une grande distance des yeux. Antennes minces ; scape atteignant ou dépassant un peu le bord antérieur du prothorax, arqué graduellement, médiocrement épaissi ; articles du funicule sublinéaires, les 2 i^""^ très-longs, tous sensiblement plus longs que larges ; massue fusi forme, très-amincie aux deux bouts. Prothorax, élytres, pattes, comme dans le genre précédent; tarses très-allongés; ongles libres dès la base et écartés. Abdomen à 2^ segment un peu plus court que les deux suivants réunis. 1. MâRMORATUS (Mannerif) Desbrochers des Loges n. sp. Oblong, assez court, noir, glabre, densément recouvert de squamules arrondies d'un vert pâle, rarement teinté de jaunâtre uniforme, avec quelques points noirs dénu- dés en dessous, plus ou moins varié de noir en dessus ; parfois cette dernière couleur domine (cf ) et la couleur verte n'occupe plus que les marges latérales, une étroite ligne longitudinale au milieu du prothorax et quelques petites taches sur les élytres. Tête un peu élargie à la base, moins large que le pro- thorax, étranglée en dessous à la naissance du rostre. Yeux non saillants, pas très-ôcartés surtout en avant. Rostre un peu dilaté rectilinéairemcnt vers le sommet, marqué avant l'échancrure d'une impression que parcourt une très-fine carène longitudinale. Antennes brunes, le scape seul squameux, 2 l*^""^ articles du funicule trois ou quatre fois aussi longs que larges, le i^"" peut-être un peu plus long, 3-7 de la moitié à peine de la longueur des précédents. 7^ un peu plus allongé; massue étroite. Pro- CORIGETUS. 747 thorax court, sinueiiscment rétréci aux deux extrémités, plus fortement en avant, à angles postérieurs aigus, à base fortement sinuée de chaque côté et lobée au milieu, à peine impressionné avant les 2 marges. Ecusson oblong ou subtriangulaire, peu allongé. Elytres pas tout-à-fait du double aussi longues que larges, subdéprimées, arcué- ment déclives en arrière, parallèles (c5^), un tant soit peu élargies (Ç), obtuses au bout; stries étroites, à points très-serrés, intervalles presque plans ; extrémité des tibias et des tarses seuls dépouillés de squamules et d'un ferru- gineux obscur. Cuisses à dent très-obsolète ou nulle. — Long. 3,5; — larg. 1,5 mill. Le cf f^ les antennes plus grêles, plus allongées : le scape dépasse le bord antérieur du prothorax et les der- niers articles du funicule sont au moins du double aussi longs que larges. Sibérie. (Coll. von Heyden, Reiche, Roëlofs). J'ai trouvé dans la collection de M. von Heyden plusieurs exemplaires provenant de Mannerheim. N. B. — Pour me conformer au plan adopté par M. de Marseul dans la révision générale des OTiORHYNCHmES, j'ai cru devoir, sur son observation (et bien que je n'ap- prouve pas sa manière de voir, pour des raisons que je n'ai pas à développer ici), changer quelques-uns de mes noms qui se trouvaient employés déjà dans la même tribu. En voici la liste : NOMS ANCIENS. NOMS NOUVEAUX. Bonvouloirii Achardi. fulvipes fulvHgo. squamosus squarrosus. Reichei Reicheidius. v. fallax V. Sinon. brevicornis brachicornis. breviusculus breviatus. Kiesenwetteri serripes. maculosus maculifer. Stierlini stierlinensis. subdentatus tersus. 748 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. Par le même motif, il conviendra de changer les noms de deux Pevitelus décrits par moi dans le Bulletin de la Société suisse, en 1870 : rrmscicola au lieu de muscorum, et minutissimus au lieu de corsicus. N. B. — Je viens de recevoir, par l'entremise do M. von Kiesenwetter, un exemplaire du PhyUabius pineti commu- nique par M. Redtenbachcr, mentionné ci-dessus page 737. Ce n'est qu'une des nombreuses variétés du P. argentatus. ESPECES DE LA TRIBU DES OTIORHYNCHIDES DÉCRITES PENDANT L'IMPRESSION DE LA MONOGRAPHIE 1. OT. (31 a) CAUNICUS Stierl. Berl. 1872, 336. Très-voisin, pour la taille et la forme, du stridicoUis et n'en différant que par les caractères suivants : Prothorax plus étroit, largement étranglé à la partie postérieure, avec les granules plus élevés, plus luisants; élytres beau- coup plus grossièrement rugueuses-granuleuses. Allongé, noir avec les cuisses rouges, peu luisant, fine- ment pubescent de gris. Tête parsemée de points fins; yeux peu saillants; front avec une petite fossette; rostre plus long que la tête, robuste, avec une carène assez forte, limitée par deux sillons longitudinaux. Antennes grêles, pas plus longues cependant que la moitié du corps, tous les articles du funicule plus longs que larges, 2** d'un tiers plus long que le i'^'^. Prothorax cylindrique, plus long que large, un peu dilaté-arrondi avant le mi- lieu, puis rétréci et un peu élargi de nouveau à la base même, de sorte que, vu en dessus, il paraît largement et légèrement étranglé au-devant de la base, ce qui rend les angles postérieurs pointus et saillants un peu en dehors ; très-densément couvert de granules brillants, assez sail- lants. Elytres tronquées droit à la base, puis médiocre- ment arrondies, chacune formant une pointe courte par derrière ; pas très-convexes, striées-ponctuées de points un peu anguleux; interstries assez convexes, et couverts de granules assez gros, rugueux. Dessous finement granulé- ridé; segment anal cf finement strié vers le bout. Pattes assez fortes, cuisses rouges, inermes; jambes antérieures fortement courbées en dedans vers le bout. — Long. i\ — larg. çf ^^ Q o mill. Espagne. 750 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 2. OT. (G7'') ÂSTURIENSIS Chevrol. Har. Col. Heftc v, 1869, 74, 8. Très-noir, assez luisant, glabre, très-finement alutacé. Rostre allongé, plan au bout, tricaréné, finement ponctué, avec une fbvéole frontale ; scape long, droit, un peu en massue, 1" article du funicule presque de la longueur du 2^5 tous deux allongés, 3-7 noduleux presque égaux, mas- sue ovale acuminée de 3 articles. Prothorax droit devant et derrière, presque plan, dilaté-arrondi après le milieu. Elytres ovales, obtusément avancées ensemble, alutacées. Cuisses en massue ; jambes très-arquées, antérieures ter- minées par un crochet, postérieures poilues de blanc en dedans et armées d'une forte dent vers le bout. Abdomen densément ruguleux, l"^"" segment largement déprimé cf. — Long. JO — larg. 4 mill. Espagne, Asturies. L'auteur le place près du dentipes Graëlls. 3. OT (79'') VALACHlyE Fuss. Sieb. Ver. 1868, 171. — Stierl. Berl. 1872, 361. — crinipes Mil. var. Ovale, convexe, noir, tacheté de squamules cendrées, par ci par là, d'une teinte bronzée. Rostre plan, finement ponctué. Prothorax densément couvert de lins granules, plus densément pubescent en dessus. Elytres striées- ponctuées, atténuées par derrière, terminées chacune en pointe arrondie; interstries un peu convexes, rugueux- granulés; jambes ciliées en dedans. — Long. 12 — larg. 4,0 mill. cf Abdomen marqué d'une impression à la base, seg- ment anal creusé au bout d'une profonde impression transverse, réfléchi et cilié de brun à son bord postérieur, jambes antérieures arquées au bout, intermédiaires et postérieures profondément échancrécs en dedans, posté- rieures ciliées de longs poils en dedans. Très-voisin du cribrosits', un peu plus petit, il en diffère par une autre coloration des pattes, le prothorax plus pe- tit, plus convexe, plus densément pubescent, tronqué droit par devant, et la profonde échancrure des jambes postérieures. MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 751 Il est bien plus voisin du crinipes^ dont la description lui va parfaitement, seulement l'auteur mentionne une carène souvent indistincte sur le rostre, de sorte qu'ils pourraient être identiques. Valachie. 4. OT. (91«) CAUCASICUS Slierl. Berl. 1872, 3-21. Oblong, noir, pattes brun-rouge, dessus assez densé- ment couvert de squamules piliformes, d'un brillant doré, formant des taches sur les élytres. Rostre un peu plus long que la tête, densément, finement, un peu rugueuse- ment ponctué, avec 3 légères et fines côtes, et des sillons longitudinaux néanmoins distincts, non étranglé à la base. Front assez large, densément ponctué comme le rostre ; yeux assez grands, peu saillants. Antennes assez grêles ; 2^ article du funicule 2 fois aussi long que le 1^^, les sui- vants obconiques, moins longs que larges, massue assez étroite. Prothorax bien plus étroit que les élytres, à peine plus large que long, assez arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au milieu, étranglé ni en devant ni en arrière, densément garni de granules assez forts, pas arrondis, un peu irréguliers, disposés çà et là en rides; ni carène, ni sillon au milieu. Elytres assez brusquement élargies à la base, légèrement arrondies sur les côtés, subparallèles par derrière; la suture s'avance un peu comme dans le chrysoj^terus^ et les élytres tombent per- pendiculairement, assez convexes sur le dos, avec des rangées d'assez gros points, un peu anguleux; interstries peu convexes, assez densément garnis de granules un peu pointus. Pattes assez fortes, cuisses antérieures pas plus épaisses que les postérieures, inermes; jambes anté- rieures un peu arquées vers le bout, dépourvues de dents en dedans. — Long. 8 à 9 mill. cf Impressionné en dessous, segment anal pointillé, obsolètement fovéolé au bout. Ressemble beaucoup au sccqmlaris Hoch. {chrysopterus Stierl.) pour la taille, le fa- ciès, la sculpture, la squamosité, la forme des élytres, qui s'abaissent perpendiculairement par derrière par suite de la saillie de la suture, mais les cuisses sont iner- 7u2 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. mes et le prothorax beaucoup plus petit. Il appartient non au sous-genre Tourniena^ mais au 8** groupe. Caucase. 5. OT. (97a) SPOLIATUS Stierl. Berl. 1872, 322. Très-voisin du chalceus, en particulier par la structure du rostre, la forme du prothorax et la sculpture des ély- tres, mais considérablement plus grand, plus allongé, et prothorax autrement sculpté; il ressemble, à première vue, à un pupiUatus, plus déprimé, il en diffère par son rostre large, plan. Brun-rouge, assez densément garni de poils gris, fins et courts, qui en quelques places se chan- gent en petites squamules d'un brillant métallique, réu- nies en forme de taches. Rostre à peine plus long que la tète, aussi large que le front, et aussi large que long, plan, avec une fine carène, densément ponctué-ridé lon- gitudinalement, le front large, densément ridé. Antennes assez épaisses et à peine plus longues que le rostre, la tête et le prothorax ensemble ; 2*^ article du funicule un peu plus long que le 1^^, les autres globuleux, massue en ovale assez étroit, acuminé. Prothorax plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, un peu plus étroit devant que derrière, sans étranglement, légèrement con- vexe, densément garni de granules très-aplatis et peu saillants, émettant chacun un poil au milieu. Elytres en ovale oblong, planes, abruptement déclives par derrière, la suture s'élevant un peu par derrière, médiocrement striées-ponctuées, interstries légèrement convexes, très- finement ridées-alutacées, et obsolètcment strigueuses transversalement. Dessous ridô-alutacé ; pattes un peu courtes et peu épaisses, cuisses antérieures légèrement renflées en massue, toutes inermes, jambes droites. — Long. 7 — larg. 3 mill. Silésie. G. OT. (119-') DEPRESSIOR. — subdepressus Stierl. Berl. 1872, 323. Oblong, subdéprim.é, luisant, brun de poix, antennes et pattes plus claires, parsemé de poils gris. Rostre pas plus long que la tête, large, plan, rugueusement ponctué, avec MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 753 une faible carène; yeux assez grands, peu saillants; an- tennes assez grêles, 2° article du funicule un peu plus long que le 1^"^, les suivants subglobuleux; massue assez étroite, acuminée. Prothorax à peine plus court que large, modérément arrondi sur les côtés, rudement ponctué sur le disque, granulé sur les côtés. Elytres ovales, terminées ensemble en pointe arrondie, rudement striées-ponctuées; interstries rugueusement granulés, avec des séries de soies. Pattes assez grêles; cuisses inermes, jambes droi- tes, non dilatées au bout. Dessous ponctué. — Long. 7 — larg. 2 mill. Ressemble d'une manière frappante au marmota pour le faciès, la taille et la forme, il s'en distingue tout d'un coup par ses cuisses inermes; en outre, le prothorax est ponctué sur le dos, les élytres sont plus lisses et plus lui- santes, les interstries plus plans, moins distinctement granulés, plutôt avec les rides transverses du Schlœflini. Patrie inconnue. 7. OT. (150«) CORONATUS Stieri. Berl. 1872, 324. Diffère de Vhypocrita et de Vundnatus par son prothorax ponctué, du setifer par sa forme beaucoup plus étroite, en particulier par ses antennes plus grêles, de Vechinatus par son prothorax plus large grossièrement ponctué, de Vhis- indus par la structure des antennes, dont les 2 l^'^^ articles du funicule sont presque d'égale longueur. A peine plus long que le lutosus, il est plus large et surtout son pro- thorax est plus large. Noir de poix, antennes et pattes un peu plus claires, densément vêtu de squamules grises et tacheté, garni de soies blanchâtres, qui sont peu épaissies en dehors. Rostre à peine aussi long que la tête, plan, indistinctement caréné. Antennes grêles, scape arqué, les 2 1^^^ articles du funicule presque d'égale longueur, le 2^ à peine plus long, les suivants aussi longs que larges; massue ovale, en pointe. Prothorax un peu plus large que long, modérément dilalé-arrondi sur les côtés, légèrement convexe en dessus, assez densément couvert de points ronds, assez grands, sétifères, bord postérieur garni d'un cercle de soies blanchâtres. Elytres aussi larges que le L'Abeille. — 1873, Juin. 44 734 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. prothorax à la base, puis un peu élargies, subparallèles, légèrement convexes, avec des stries de grands points ronds, indistinctement aciculés; interstries convexes, avec une rangée de soies plus longues. Pattes assez fortes, cuisses médiocrement épaissies, i normes, garnies de soies — Long. 4 mil]. Grèce. 8. OT. (151«) GOBANZI Gredl. Har. Col. Hefte ni, 1868, 74. Ovale, noir, assez luisant, couvert d'une très-rare pu- bescence cendrée, antennes et pattes rousses; rostre fai- blement caréné au milieu ; prothorax court, dilaté-arrondi, onduleusement ponctué, granulé sur les côtés ; élytres ovales, striées-ponctuées ; interstries plans, pointillés; sa forme ainsi que ses cuisses inermes. — Long. 5,6 mill. "(rostre exclus). Se rapproche beaucoup de la forme des individus plus petits et plus glabres du maurus GylL, mais la convexité régulière du prothorax et des élytres, et surtout son poli et son éclat, rappellent à première vue un alpicoîa; sa sculpture se rapproche aussi davantage de .celle de ce dernier. Son prothorax n'est pas granulé sur le dos, mais muni d'un enfoncement semi-circulaire; les interstries des élytres sont plus plans, plus lisses et plus larges que dans le maurus, mais plus convexes et plus étroits tjue dans Valpicola, marqués de quelques petits points fins ; les antennes sont encore d'un jaune brunâtre plus clair que dans le maurus, mais la couleur et la structure des pattes sont comme dans ce dernier. Tyrol, sous les pierres. 9. OT. (154^0 SERIEHIRTUS — seriehispidus Stierl. Berl. 1872, 325. Bien plus petit que trichographus, semblable au fulvipes et au monticola pour le prothorax, au dernier en particu- lier pour la forme et la ponctuation, cependant les points sont un peu moins serrés que dans le monticola, il diffère de toutes les espèces voisines par la pubescence des ély- tres. Noir assez luisant, pattes jaune-rouge, jambes un peu plus foncées à la base, interstries des élytres garnis MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 755 de séries régulières de poils sétiformes , dressés, d'un gris-jaunâtre pâle. Rostre pas plus long que la tête, large, déprimé, grossièrement ponctué-ridé, avec la carène mé- diane légère ; tête parsemée de petits points assez forts, tous d'égale grandeur et un peu plus serrés que sur le prothorax, celui-ci à peine plus large que long, médiocre- ment arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu, de même largeur devant et der- rière, un peu échancrô au devant des angles postérieurs, qui sont droits, légèrement convexe, assez fortement et pas très-densément ponctué. Elytres ovales, assez con- vexes, avec des rangées de points régulières, interstries plans avec une rangée de points presqu'aussi grands et aussi serrés que ceux des rangées principales ; sur les ex- térieurs, ils sont remplacés par des granules écrasés et indistincts ; chaque interstrie est hérissée d'une rangée de poils sétiformes d'un gris jaunâtre. Pattes assez fortes, jambes un peu plus foncées à la base ; antérieures un peu courbées au bout sans échancrure. Dessous ponctué-ridé. — Long. 5 à 6 mill. cf Abdomen impressionné, segment anal avec une lé- gère fossette. Suisse, Neuchâtel. 10. OT. (165^) CRIBRATOSTRIATUS Stierl. Berl. 1872, 326. Très-voisin du cribripeïmis, auquel il ressemble pour la taille, la forme du prothorax, les antennes, les pattes; rostre plus étroit et plus long, moins rugueux, élytres de sculpture fort différente, par suite des stries étroites et de leurs points carrés, serrés. Noir, luisant, sans poils, faciès d'un lanuginosus et d'un neglectu8\ rostre plus long que la tête, largement impressionné, densément ponctué, points se réunissant par places pour former des strigosi- tés longitudinales, sans carène médiane distincte ; tête assez densément ponctuée, sans fovéole frontale, convexe ; antennes peu déliées, 2^ article du funicule un peu plus long que le 1^"^, les autres plus larges que longs. Protho- rax un peu plus large que long, assez arrondi sur les cô- tés, un peu plus rétréci devant que derrière, vaguement 7o6 MONOGRAPHIE DES OTIORIIYNCHIDES. ponctué sur le dos, et densément granulé sur les côtés. Elytrcs en ovale oblong, presque parallèles, un peu dé- primées, densément sillonnées de points carrés, profonds, serrés ; la sculpture des élytrcs se rapproche fort du 7ia~ varicus, les interstrics sont d'ordinaire plus étroits que les points, presque plans, les internes avec de fines ran- gées de points, les externes ridés. Dessous glabre ; pattes courtes, cuisses épaisses, sans dents; jambes droites, çf segment anal légèrement impressionné, densément et assez finement ponctué, garni de chaque côté de pin- ceaux de poils épars grisâtres. — Long. 15 — larg. 10 mill. Grèce. 11. OT. (189a) DIECKIDIUS — Diecki Stierl. Berl. 1872, 327. Très-semblable à Vimpressipeniiis, encore plus étroit sur- tout au prothorax ; se distingue du picipes et de toutes les espèces voisines par les 2 l^''^ articles du funicule de même largeur, et par les dents fortes et pointues de toutes les cuisses. Noir de poix, élytres un peu plus claires, squa-- muleuses comme dans le pupillatm et le subdentatus, tan- tôt plus richement, tantôt moins. Rostre absolument pour la forme et la longueur comme dans le impilkitus, aussi finement ridé et peu squamuleux ; plus court, moins at- ténué au milieu que dans le cancellatus. Antennes comme celles du picipes pour la longueur, un peu plus grêles, ce- pendant un peu moins que dans le pupillatus^ les 2 \^^^ articles du funicule de même longueur, les autres plus courts que larges ; massue en ovale court. Prothorax bien plus long que- large, étroit, légèrement arrondi sur les côtés, également rétréci et aussi large devant que der- rière, assez fortement granulé, sans sillon ni carène au milieu. Elytres sillonnées de points ocellés; interstries étroits et fort élevés avec des rangées de soies. Pattes d'un brun de poix, jambes un peu plus claires, toutes les cuisses munies d'une dent pointue assez forte. — Long. 6 — larg. 2 mill. Ce n'est probablement qu'une variété du venialis. Italie supérieure. MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 757 12. OT. (220^) FUSCIVENTRIS Fuss. Sieb. Ver. 1868, 173. — Stierl. Berl. 1872, 362. Noir, luisant, ovale, convexe ; rostre marqué en dessus d'une impression longitudinale, finement caréné ; protho- rax densément et grossièrement granulé ; élytres avec une pubescence nébuleuse grise ou bronzée, obsolètement striées; interstries subgranuleux; pattes et ventre bruns, cuisses dentées en dessous, postérieures plus visiblement. — Long. 9,6 cà U,2 — larg. 3,3 à 4,6 mill. cf Plus grêle, abdomen im.pressionné à la base ; Q plus robuste, abdomen simple. Appartient au groupe du s^ikatus, et est voisin du nigrita, dont il se distingue par la couleur des pattes et du ven- tre, par les stries des élytres presque effacées, et n'étant reconnaissables que par les granules obtus des interstries qui vont en alternant. Mont Butetsch, près de Kronstadt, dans les Carpathes. 12a OT. (224a) BRUCKENSIS - Brucki Stierl. Ovale-oblong, noir, tête et prothorax pubescents de noir, élytres glabres; parsemé de taches peu nombreuses de squamules piliformes ou lancéolées. Rostre de moitié plus long que la tête, impressionné, finement caréné; tête distinctement ponctuée; antennes fortes, scape ro- buste, 2'^ article du funicule de moitié plus long que le l^"", externes subglobuleux; prothorax à peine plus large que long, médiocrement arrondi sur les côtés, densé- ment et visiblement granulé; élytres ovales-oblongues, arrondies par derrière, profondément striées-ponctuées, interstries étroits, rugueusement granulés; toutes les cuisses armées d'une forte dent. — Long. 9 — larg. 4 mill. Voisin du funicularis, plus robuste, il en diffère surtout par le scape des antennes plus fort, le rostre caréné, le prothorax plus large, bien plus distinctement granulé, les élytres moins rétrécies par derrière, les fovéoles des stries plus profondes, presque carrées. Grèce. •44. 7o8 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 13 OT. (239«) RIESSI Fiiss. Sieb. Ver. 1868, 362, 175. Ovale-oblong, convexe, noir, luisant ; rostre ponctué, canaliculé ; prothorax pas plus long que large, médiocre- ment arrondi sur les côtés, couvert de gros granules ser- rés. Elytres ovales, à 10 stries ponctuées ; interstries sub- convexes, vaguement rugueux, distinctement granulé cf ; cuisses échancrées en arc en dessous avant l'extrémité, postérieures armées d'une dent aiguë. — Long. 10,3 à 1 1 ,C — larg. 3,8 à 5,3 mill. cf Plus étroit, abdomen impressionné à la base, seg- ment anal fovéolé au bout, interstries des élytres granu- lés, cuisses postérieures munies à l'angle interne de l'é- chancrure d'une grande dent aiguë, et à l'angle externe d'une plus petite; jambes postérieures avec une entaille dentée à la base et au même point d'une impression trans- versale sur le côté. Q Plus robuste, élytres un peu plus larges, stries plus obsolètes, interstries seulement ru- gueux, base de l'abdomen et jambes postérieures simples. Se reconnaît de toutes les espèces connues jusqu'ici par la structure particulière des pattes postérieures. Il vient après le granicoUis. Mont Butetsch, près Kronstadt. 14. OT. (263-^) IRREGULARIS Stierl. Berl. 1872, 327. Oblong, brun de poix, pubescent de gris; rostre un peu plus court que la tête, rugueu sèment ponctué, avec une fine carène; antennes assez grêles, 2« article du funicule un peu plus court que le ^^^ Prothorax ponctué-rugueux de points serrés et profonds, un peu plus long que large, médiocrement arrondi sur les côtés. Elytres profondément striées-ponctuées, interstries étroits convexes, avec des granules rugueux obsolètes. Cuisses antérieures un peu plus épaisses, toutes armées d'un petit denticule ; jambes antérieures un peu courbées en dedans vers le bout, — Long. 5 à 6 mill. Forme intermédiaire entre le 29° groupe et le 3° du sous-gonre Tonrnieria^ se rapprochant de celui-ci par le prothorax séparé du corps, ses cuisses plus renflées et la iDrièveté du 2^ article du funicule des antennes ; mais il MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 759 ressemble tellement au gradlis pour la forme et le faciès, qu'il doit se placer près de lui. Ressemble beaucoup pour la taille et le faciès au gra- dlis et au provindalis, mais il s'en distingue tout de suite par le prothorax densément et profondément ponctué, le dessous densément et grossièrement ponctué, les pattes brun-rouge, la pubescence simple et la structure des an- tennes, dont les articles externes sont à peine plus longs que larges. Grèce? Ua OT. (267a) LEDERERI Stierl. Ovale, noir, assez luisant, pas très-densément garni de squamules grises; rostre \ fois 1/2 plus long que la tête, densément ponctué; yeux médiocrement saillants; pro- thorax transverso, densément et linement granulé; élytres en ovale court, convexe, obsolètement striées, finement granulées; cuisses dentées. — Long. 10 — larg. 5 mill. Taille et forme de l'O. ligustid, il en diffère par son rostre plus long, les yeux moins saillants, son prothorax plus densément et finement granulé , et tout son corps couvert de squamules grises peu serrées. Asie mlneiu'e. 15. OT. (287a) ROTUNDUS — rotundatus Siebold, Prus. Prov. Blat. 1837, 431. — Bach. Kœf. Fn. 279. — Stierl. Berl. 1872, 328. Ovale-court, mat, brun de poix, antennes et pattes plus claires, rougeâtres, parsemé de squamules très-petites, grisâtres, d'un éclat métallique dans les individus frais, en forme de taches sur les élytres. Rostre aussi long que la tête, assez large, plan, avec une très-fine carène, très- finement ridé-ponctué; yeux assez saillants. Antennes plus longues que la tête et le prothorax ensemble, assez déliées, 2^ article du funicule 2 fois aussi long que le 1^"^, les autres 'globuleux, massue en pointe. Prothorax pres- que globuleux, cependant médiocrement convexe en des- sus, fortement arrondi sur les côtés, plus large que long, très-densément garni de fins granules. Elytres en ovale court, subglobuleuses, assez convexes, assez arrondies ensemble par derrière ; des sillons assez profonds, pas 760 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. très-distinctement ponctués, interstries un peu convexes et finement granulés-ridés. Pattes assez robustes, cuisses antérieures claviformes et armées d'une forte dent qui est échancrée au bout et presque fendue; cuisses inter- médiaires et postérieures bien moins épaissies et très- légèrement dentées. Jambes antérieures peu arquées au bout. — Long. 3,7 — larg. 2 à 2,3 mill. Semblable à Vovatus et à ses voisins par la dent bifide des jambes antérieures, s'en distingue par sa forme courte, ses élytres globuleuses et son prothorax linement et densément granuleux. Prusse, Danzig. 16. OT. (297a) VILLOSUS Stierl. Berl. 1872, 329. Diffère de toutes les espèces du sous-genre par la dou- ble pubescence du corps, l'une à longs poils, l'autre dense et assez longue, et semblable en cela au maxillosus; il res- semble, pour la taille et la forme, au tomentosus et à Vhii- milis, un peu plus petit que le 1^^, bien plus large aux élytres et au prothorax, plus fortement arrondi sur les côtés et un peu plus densément ponctué ; le 2^ article du funicule des antennes est aussi plus long. 11 s'éloigne de VhumiHs par son prothorax plus court, plus fortement ar- rondi sur les côtés. Ovale-allongé, noir de poix, antennes et pattes rougeâ- tres, assez densément couvert d'un duvet gris couché, et en outre d'assez longs poils dressés. Rostre semblable à celui du tomentosus sous tous les rapports, légèrement im- pressionné et indistinctement ridé-ponctué. Antennes aussi longues que la moitié du corps, assez déliées, 2^ article du funicule presque de moitié plus long que le 1^^, les autres un peu plus larges que longs. Prothorax distincte- ment plus large que longs, assez arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur un peu après le milieu, as- sez convexe, sans carène, assez densément et finement ponctué. Elytres conformées comme dans le maxillosus, avec des stries ponctuées assez fortes, et des interstries plans, indistinctement et finement ridés. Dessous et pattes du tomentosus. — Long. 6 — larg. 2,3 mill. Grèce. MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 761 17. OT. (300a) HELLENICUS Stieii. Berl. 1872, 330. Tête et prothorax comme clans le neapolitanus, élytrcs comme clans le jmlchelhis, seulement un peu plus larges, prothorax encore plus finement ponctué. Noir rie poix, avec les pattes plus claires, finement pubescentes de gris, élytres tachetées de squamules piliformes métalliques, rostre légèrement impressionné et rugueusement ponc- tué ; front luisant, pas densément ponctué. Antennes dé- liées, 2^ article du funicule un peu plus long que le i'^. Prothorax plus large que long, assez fortement arrondi sur les côtés, très-finement caréné dans sa longueur, très- densément et finement ponctué. Elytres profondément sil- lonnées-ponctuées, interstries convexes et très-finement ponctués-rugueux. Dessous lisse, luisant, avec de gros points. Cuisses inermes; jambes antérieures légèrement arquées vers l'extrémité. — Long. 5 mill. cf Ventre à peine impressionné, segment anal très- finement strigueux. Grèce, Acarnanie. 18. OT. (301») GRÂVIDUS Stierl. Berl. 1872, 330. Forme courte et large de Vunduosus et du hebrœiis ; ély- tres encore plus courtes, plus larges et plus convexes, rostre plus long, distinctement canaliculé. Brun, peu luisant; antennes et pattes rougeâtres, par- semé de courtes et fines soies. Rostre un peu plus court que la tête, avec un fort sillon, s'avançant un peu sur le front, au fond duquel on aperçoit une courte carène très- légère. Antennes peu plus longues que la tête et le pro- thorax ensemble, déliées, les 2 1^^^ articles du funicule d'égale longueur, les autres un peu plus courts que lar- ges. Prothorax grand, assez convexe, fort arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au dernier tiers, par conséquent plus large à la base qu'au bout, densément et assez finement ponctué avec une carène indistincte. Ely- tres un peu plus longues que larges, fortement ventrues et assez convexes, avec d'assez fortes stries et ponctuées ; interstries peu convexes, marqués de rides transverses, qui portent une rangée de fines et courtes soies. Pattes 702 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. courtes ; cuisses antôricures médiocrement épaissies, sans dents ; jambes droites. Dessous luisant, assez grossière- ment ponctué. — Long. 4 — larg. 2 mill. Grèce. l'J. OT. (3010) ANNIBALI Stierl. Berl. 1872, 331. Ovale-oblong, opaque, brun de poix, antennes et pattes rousses; rostre pas plus long que la tête, obsolètement ponctué et caréné; antennes médiocres, 2 l'^''^ articles du lunicule d'égale longueur ; prothorax presque plus long que large, arrondi sur les côtés, densément couvert en dessus de grands points subocellés et sétifères. Elytres ovales-oblongues, subconvexes, sillonnées-ponctuécs ; in- terstries subcarénés, rugueux transversalement et avec des séries visibles de granules sétifères. Pattes médiocres; cuisses mutiques; jambes antérieures droites, dilatées au bout. — Long. 5,0 mill. Ressemble extrêmement au planithorax, prothorax sculpté de même, structure du rostre, des antennes et des pattes semblable, mais plus allongée, prothorax presque plus long que large, élytres plus étroites, moins déprimées, avec des interstries plus convexes, marqués de séries dis- tinctes de granules. Syrie. 20. OT. (302'-') PONTICUS Stierl. Berl. 1872, 333. Ressemble beaucoup au poricoUis et au fûveicoîlis, parti- culièrement au dernier pour la taille et la forme, il s'en distingue par le prothorax bien plus finement et plus va- guement ponctué. Noir, assez luisant, glabre, antennes, bord externe des jambes et tarses d'un noir de poix; ros- tre aussi long que la tête, plan, parsemé seulement sur les côtés de petits points, légèrement caréné ; front fine- ment, vaguement ponctué; yeux presque pas saillants. Antennes courtes, les 2 i^^^ articles du funiculc d'égale longueur, les autres plus larges que longs. Prothorax sub- globulcux, plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, un peu plus étroit en devant qu'à la base, mais par- semé de points assez lins, et sur les côtés de gros gra- MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 763 nules ruguleux. Elytres en ovale court, subglobuleuses, terminées en pointe très-courte, très-finement ponctuées, les petits points forment des rangées dont les intervalles sont vaguement pointillés; de légères lignes longitudi- nales élevées se laissent à peine reconnaître, comme dans Vatreoapterus. Pattes assez fortes, noires, jambes vers le bout et tarses un peu d'un noir brunâtre; cuisses assez épaissies, jambes droites, sans échancrure; antérieures à peine arquées vers le bout ; sans doute plus distinctement dans cf. — Long. 5 — larg. 3 mill. Alpes-Pontiques. 20\ OT. (302«) SEMITUBERCULATUS Stierl. Ovale-oblong, noir, luisant, presque glabre ; antennes et pattes d'un brun de poix; tête couverte de points dis- tincts assez écartés ; rostre pas plus long que la tête, dis- tinctement ponctué, caréné ; antennes assez grêles, 2^ ar- ticle du funicule un peu plus long que le l*^', externes obconiques, un peu plus larges que longs; massue allon- gée, étroite ; prothorax beaucoup plus large que long, très-dilaté-arrondi sur les côtés, à points fins et écartés; élytres en ovale court, polies, sérialement ponctuées , in- terstries avec une série de points en devant, granulés par derrière; cuisses antérieures en massue, à dent aiguë; postérieures moins épaisses, à dent obsolète. — Long. 6 à 7 — larg. 3 mill. Taille et forme de l'O. semigramdatus, il en diffère par ses antennes un peu plus grêles, sa massue beaucoup plus étroite et plus longue, son prothorax finement et peu densément ponctué. Syrie, Antioche. 21. OT. (3029) MESSENICUS Stierl. Berl. 1872, 332. Très-voisin du cnhrosicolUs, il paraît en différer par l'absence de pubescence, le rostre sans carène et les pattes noires. Entièrement noir, tarses d'un brun" de poix, lui- sant, sans poils. Rostre court, plan, ponctué avec des rides longitudinales, sillon médian léger, peu distinct. Prothorax à peine plus large que long, assez fortement 764 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au- delà du milieu, de même largeur devant et derrière, cou- vert de points gros et profonds, pas très-denses sur le dos, très-denses sur les côtés. Elytres en ovale allongé, légèrement arrondies sur les côtés, ayant leur plus grande largeur au milieu, légèrement convexes, avec des rangées de points assez grands, assez rapprochés, cependant beau- coup plus fins que ceux du prothorax ; interstries plus larges que les stries, plans, très-finement et indistincte- ment ridés, avec une rangée de points très-fins et régu- liers. Dessous indistinctement granulé-ridé; pattes noires, cuisses assez épaisses, inermes ; jambes droites. cf Dessous fortement impressionné, segment anal avec une impression longitudinale au milieu, qui devient plus profonde par derrière ou se termine en une fossette. Var. Rostre sans canal, points du prothorax un peu plus serrés et un peu plus fins. Se distingue du poricollis par son prothorax bien plus grossièrement ponctué, sa forme plus élancée, sa couleur foncée, ses élytres non granulés par derrière; — du foveicollis, par son prothorax plus long et plus étroit; — du glabratus, par son protho- rax plus grossièrement ponctué ; — du rutilipes, par sa taille moindre, ses pattes foncées, son rostre sans carène, son prothorax ponctué sur les côtés; — au pseudo7nias et du puUus^ par son prothorax ponctué ; — du 2}olitus, par son prothorax ponctué sur les côtés, son rostre plus court, sans carène ; — de Vobscurus, par son prothorax plus long; — du perplexus, par son prothorax glabre, plus étroit, par les interstries finement et sérialement ponctués ; — du bardus, par son rostre sans carène, ses pattes obscures et son prothorax non rugueusement ponctué. Grèce. 22. OT. (324ai^LONGIPES Stierl. Berl. 1872, 335. Ne ressemble pas trop mal à un petit armàdiUo cf , avec le prothorax plus étroit; son prothorax écarté du corps et ses pattes antérieures fort développées, le placent dans le sous-genre Tourniêria. Très-rapproché du brachialis Sch. à cause de la sculpture du dessus et de la structure des MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 765 pattes, il s'en distingue par son prothorax visiblement plus long que large, à peine arrondi sur les côtés. Noir, presque mat, finement pubcscent de gris; rostre à peine plus long que la tète, avec une légère carène, sans sillon, légèrement étranglé à la base, finement rugueux-ponctué. Front légèrement convexe, ponctué comme le rostre ; yeux grands, peu saillants. Antennes déliées, tous les articles du funiculo plus longs que larges, 2^ de moitié, plus long que le l^""; massue ovale-oblongue en pointe. Prothorax plus long que large, très-peu arrondi sur les côtés, gra- duellement rétréci par devant, séparé des élytres par cler- rièrc, plus large que par devant, densément granulé, avec un léger sillon médian. Elytres en ovale assez court, un peu ventrues, rétrécies par derrière, sillonnées-ponctuées, avec les interstries assez grossièrement ponctués. Pattes longues et grêles, cuisses antérieuses renflées en massue, avec une dent forte, pointue, dont le bord externe est fine- ment denticulé; les intermédiaires avec une petite dent pointue; les postérieures inermes; jambes presque droi- tes, les antérieures indistinctement dentelées en dehors. La 9 seule est connue ; probablement le cf ^^ It's jam- bes de devant arquées et distinctement dentelées en de- dans. — Long. 7,0 — larg. 4 mill. Giuie. 23. OT. (89-^) PHASMA Rottenb. Beii. 1871, 225, pi. vin f. 1 et 1". Allongé, subdéprimé, brun ferrugineux, garni d'une courte pubescence jaune éparse. Antennes pas très-lon- gues et assez fortes; 2® article du funicule un peu plus long que le i^^, les 5 suivants moniliformes ; massue pe- tite, ovale-oblongue, acuminée. Tète finement ponctuée. Rostre assez grossièrement rugueux avec de fortes pté- ryges, marqué d'une large impression au-devant des an- tennes, d'une fovéole entre les yeux et d'un sillon longi- tudinal large et superficiel, limité de chaque côté par une légère carène. Yeux petits, déprimés, assez rappro- chés en dessus. Prothorax aussi large que long, subdépri- mé, plus rétréci devant que derrière, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au-delà du milieu, à* gros points ombiliqués, serrés, plus petits vers les bords. Ely- tres plus d'une demi-fois aussi larges que le prothorax, dé- primées, allongées, très-peu élargies sur les côtés, avec 10 stries de gros points ocellés, serrés, peu profonds, 3° se réunissant avec la 6^ ; interstries très-peu convexes, gar- L' Abeille, — 1873, Septembre. 4o 760 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. nis par derrière de rangées de poils jaunâtres courts ; il y a en outre quelques légères taches jaunâtres de soies squamuliformes. Abdomen grossièrement ponctué, sur- tout au segment anal. Cuisses grêles et incrmes. Jambes droites. — Long. 7 mill. Sicile ; au pied d'un vieux chêne, près de l'Etna. U. OT. (120*^) PLANOPHTHÂLMUS Heyd. Eut. ReiseSpan. 1870, J51. Etroit, allongé, noir de poix, sans squamules, mais garni de poils dorés peu serrés. Antennes grêles dépas- sant le milieu du corps, 2® article du t'unicule plus long que le l'^'". Rostre deux fois plus long que la tête, canali- culé au milieu, creusé d'une forte fovéole entre les yeux, qui sont déprimés, petits, n'ayant des facettes qu'au mi- lieu. Prothorax oblong, convexe, arrondi sur les côtés, à grands points enfoncés. Elytres allongées, subdéprimées, fortement déclives par derrière, à rugosités transversales, légèrement striécs-ponctuées ; interstries avec des séries de granules qui portent une soie flave. Cuisses en mas- sue, inermes. 9 l'^'" segment ventral marqué d'une impression; 2^ d'une large fossette transverse ; 3, 4, 5 étroits avec un profond sillon transverse ; dernier fortement ponctué, im- pressionné au bout. Long. 8 mill. — cf 1-2 segments creusés plus fortement que 3 et 4, dernier avec un point apical ; 1" article du funicule de la longueur du 2^. Long. 7 mill. Voisin de Vaffaber, mais bien plus grand ; il a le rostre et les antennes plus longs, les élytres déclives par der- rière; ses yeux petits et déprimés le rapprochent des Troglorhynchus. Espagne, Sierra-Nevada. 25. OT. (IQS») HETEROMORPHUS Rottenb. Berl. 1871, 226. Noir de poix, allongé, subdéprimé, garni de courtes soies jaunâtres, peu serrées. Rostre court, à peine im- pressionné, ptéryges saillantes. Antennes courtes et ro- bustes, garnies de soies, scape un peu arqué, 2^ article du funicule un peu plus long que le i*^"", massue assez forte en ovale oblong. Yeux petits et peu convexes. Tête assez linement ponctuée-ridée. Prothorax presque aussi long que large, aussi large devant que derrière, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur après le mi- MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 767 lieu, couvert de gros points ombiliqués, serrés. Elytres allongées, 2 fois 1/2 aussi longues que le prothorax, et \ fois 1 /2 aussi larges que lui, déprimées, avec de fortes stries d'assez gros points ocellés, interstries étroits, un pou convexes, à rangées de soies jaunes, inclinées par derrière, qui, condensées par places, forment de légères taches. Cuisses robustes, postérieures distinctement den- tées, antérieures échancrées en angle ; toutes les jambes un peu arquées; segments de l'abdomen fortement ponc- tués, dernier plus densément. — Long. 6,5 mill. Ressemble beaucoup, pour la forme, à Yaffaber, dont il diffère par ses points ombiliqués et son pronotum sans granules. Sicile. 26. OT. (232a) EGREGIUS Mill. Zool. Bot. Ver. YVien. 1870, xx, 220. Ovale-oblong, très-noir et luisant. Rostre à points écar- tés, avec une impression médiane et une carène longitu- dinale. Prothorax alutacé, médiocrement arrondi sur les côtés, squamuleux en dessous. Elytres marquées de ru- gosités transverses, striôes-ponctuées; squamuleuses vers le bout. Jambes droites. — Long. 9 à 10 mill. cf Plus petit, rétréci; elytres à stries ponctuées plus profondes; segment anal sans fovéole. — Q Plus grande, à elytres plus larges, obsolètement striées-ponctuées. Très-voisin et sans doute une simple variété du Krat- teri, il ne s'en distingue que par sa forme, les elytres cf plus fortement striées-ponctuées, sa taille moindre dans les deux sexes, et l'absence de taches squamuleuses. Carpathes de la Gallicie, sur les pins, avec le Kratteri. 27. OT. Troglorhynchus (346) LATIROSTRIS Bargagli, Soc. ent. Ital. 1871,p. 37, f. L Ferrugineux, luisant, allongé, convexe ; rostre dilaté antérieurement, bicaréné, pointillé, pubescent. Prothorax ovale, tronqué droit devant et derrière, rudement ponc- tué-ocellé, ligne médiane luisante, un peu élevée raccour- cie. Elytres subparallèles, régulièrement et profondément striées-ponctuées. Cuisses inermes, jambes épineuses en dedans. — J^ong. 5,5 à 6 mill. Entre les grandes espèces du genre, se distingue du camaîduîensis, de Vanophthalmus et du Marti7îi, par le fu- nicule des antennes plus gros, le prothorax plus globu- leux, plus fortement ponctué, la ligne médiane moins 768 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. large, les cuisses non dentées, et les jambes armées d'é- pine en dedans. La stature, le rostre bicaréné et le prothorax moins al- longé l'éloignent -du terricola et du Grenieri', il a la tête obconique jusque vers les deux tiers de sa longueur, où elle s'élargit en arc antérieurement pour former deux di- latations latérales creuses, où prend son origine la scrobe qui va en s'atténuant en marchant parallèlement à la plus grande dimension du rostre ; celui-ci est bicaréné sur le devant, ponctué, pubescent, tandis que la partie posté- rieure de la tête est quasi glabre. Aucun indice d'yeux. Antennes assez longues pour dépasser la base dos élytres, le scape qui en fait la moitié dépasse le bord antérieur du prothorax. Prothorax très-convexe, court, ovale, droit et de môme largeur devant et derrière , couvert de gros points ombiliqués, laissant dans son milieu un espace longitudinal lisse, linéaire, un peu plus élevé en forme de carénule, sinueux par suite des gros points alternes qui le côtoient, raccourci et n'atteignant pas les bords, dont le basai est seul légèrement rebordé. Elytres plus larges et 4 fois environ plus longues que le prothorax, ovales, très-déprimées, subparallôles, convexes supérieu- rement, un peu déprimées vers la base, avec de gros points sérialcment disposés. Poils fauves épars et rares, sur tout le corps, plus distincts sur le scape et les jambes, et plus lins. Pattes fortes, peu longues, cuisses renflées, sans épines; jambes courbées et épineuses en dedans. Montagnes dans le voisinage de Sienne, sous des blocs de marbre; assez abondant. 28. STOMODES (4) ANGUSTATUS Stierl. Berl. 1872, 335. Allongé, brun de poix, luisant; élytres avec des séries de poils gris; rostre très-court, rugueusement ponctué; antennes médiocres, l*^"" article du funicule plus long que le 2% les autres un peu plus larges que longs ; prothorax plus long que large, peu arrondi sur les côtés, distincte- ment ponctué de points assez écartés sur le disque, plus ser- rés sur les côtés. Elytres oblongucs, distinctemeni striées- ponctuées ; interstries presque plans, avec des séries de points assez peu nombreux et de poils ; pattes plus cour- tes; cuisses claviformcs, armées d'une dent aiguë; anté- rieures à peine plus épaisses. — Long. 4 — larg. i mill. Grèce, Attique. TABLEAU ANALYTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS PAR LE Dr G. STIERLIN Président de la Société entomologique suisse. Pour faciliter la détermination si difficile des nom- breuses espèces du genre Otiorhynchus, j'ai entrepris de donner une série de tableaux synoptiques des espèces de chacun des groupes que je m'étais borné à établir dans mes travaux précédents. Il y a bien peu d'espèces que je n'aie pas vues; cependant j'en ai admis quelques-unes de cette catégorie, mais j'ai dû rejeter toutes celles dont la description n'est pas assez précise pour y être placées avec sûreté. La synapse des groupes n'a presque pas subi de chan- gements. G. Stierlin. SYNOPSIS COHORTUM GENERIS OTIORHYNCHUS SUBGENUS I. — DODECASTICerS. Elytris 12-13-stnatis. SUBGENUS II. — OTIORIIYl^CHUS. Elytris 10-striatis; tibiis anticis apice non dilatatis ; capite prothorace que mediocribus. 8 1. — femoribits mtiticijs. COHORS. A4 Segmentum anale cf striatum; funiculi antennarum arti- cule 2» primo longiore I A3 Segmentum anale cf liaud striatiim; funiculi antennarum articule 2» primo breviore II Â2 Segmentum anale çf punctatum sive foveolatum; tibiis intermediis ante apicem emarginatis V Al Segmentum anale cf plerumque aciculatum, planum aut subfoveolatum. 770 TABLEAU ANALYTIQUE II COHORS. B-2 Oculis approximatis; fronte angusla, plana. C2 Interstitiis allernis elytrorum elevatis XIII Cl Interstitiis elytrorum fequalibus. Dâ Interstitiis elytrorum non setosis. E2 Prolliorace transverso, longitudine multo latiore IV El Protliorace longitudine non aut vix latiore. F2 Corpore supra glabro vel subglabro, pectorc villoso . III FI Corpore supra hirsuto nunquarn pectore densius quam elytris villoso. Dl Elytrorum interstitiis seriatim setosis. E2 Elytrorum stria 3^ cum 6« postice juncta Vil El Etytrorum stria 3» cum 8» postice juncta. F5 Elytris dense squamosis. G3 Corpore elongato, angiistato IX G2 Corpore lato, piano, ocellato-punctato XIV Gl Corpore ovato, vel breviter ovato, ocellato-punctato XV F4 Elytris maculatim squamosis, squamulis plerumque metallicis; rostro fere semper suleato VIll F3 Elytris subglobosis, densius vel parcius squamosis, squamulis opacis; corpore plerumque indumento terroso vestito XI F2 Elytris hirsutis, sine squamulis X FI Elytris glabris (setulis serialibus interstitiorum ex- ceptis) XII Bl Oculis laleralibus, fronte inde lata, transversim convexa. C2 Corpore supra squamulis piliformibus vel pilis depressis densius induto XVI Cl Corpore supra glabro vel parce piloso XVII g II. — Feinorihus dentatis. A2 Interstitiis elytrorum alternis elevatis XXVIII Al Interstitiis elytrorum omnibus cTqualibus. B2 Elytris squamosis, ocellatis XVIII Bl Elytris non aut parce squamosis, nec ocellatis. C2 Corpore elongato, sul)depresso XXIII Cl Corpore ovato vel oblongo-ovato. D2 Tiliiis posticis cT apice emarginatis XXVI Dl ïibiis posticis cf apice baud emarginatis. E4 Antennis gracilibus, funiculi articule 2» primo pie- m DES ESPÈCES DU GENRH OTiORHYNCHUS. 771 COHORS. rumqiie longiore; elytris parce pilosis aut glabris. F3 Elytris profunde pimctato-striatis, interstitiis rude granulatis, rostro fere semper sulcato. G2 Stria 3» elytroriim postice cum 6^ conjuncta. H2 Elytris glabris, plerumqiie viridi-squamosis XIX Hl Elytris hirsiitis, testaceo-squamosis XXI Gl Stria 3^ elytrorum postice cum 8« conjuncta. H2 Elytris glabris, squamulis rotundatis maculatim obsitis XX Hl Elytris pilosis, non squamosis, vel squamulis pili- formibus indutis XXII F2 Elytris dense granulatis, substriatis XXIV Fl Elytrorum interstitiis planis vel subconvexis , re- mote rugosis XXV E3 Àntennis subgracilibus ; corpore sat dense piloso. . . . XXIX E2 Antennis subgracilibus; corpore squamulis piliformi- bus vestito XXXI El Antennis brevibus, crassis, fnniculi articulo 2° primo parum longiore. F2 Corpore crasso, magno, obeso. 02 Elytris glabris vel parce setosis aut squamosis .... XXVII Gl Elytris dense griseo-squamosis et pilosis XXX Fl Corpore minuto, parce piloso vel glabro XXXII SUBGENUS m. — EL'RTCHIRrs. Elytris 10-striatis; feraoribus plerumque muticis, tibiis anticis utriusque sexus semper rectis, apice dilatatis ; protliorace elytris adpresso, plerumque lato, abdo- mine semper glabro, nitido, rude remote punctato; corpore ple- rumque colore brunneo, segmento anali cf interdum subtiliter striato. SUBGENUS IV. — TOUei^IERIA. Elytris 10-striatis, capite pro- thoraceque raagnis, pedibus anticis posticis fortioribus ; prolhorace elytris non adpresso, inde mesothorace conspicuo. A2 Femoribus muticis I Al Femoribus dentatis. B2 Elytris squamosis vel hirsutis, sutura postice carinata. . . II Bl Elytris glabris vel parce pilosis III "72 TABLEAU ANALYTIQUE IV SYNOPSIS ANALYTICA SPEGIERUM. SUBGENUS I. — BODECASTICHL'S. PAGES. A2 Elytris cf postice lateribiis carinatis. B2 Capile mediocriter lato. Ci Elytris breviter ovatis. D2 Elytris profonde punctalo-striatis, interstitiis convexis. 9 inflalns. 117 Bl Elytris sahtiliter punctalo-striatis interstitiis planis. ^Icntri. M 6 Cl Elytris ohlongo-ovatis. D2 Prothoracc clytrisquc snbtiliter granulatis.. . 10 Hcydeni. 119 Dl Prothorace elytrisque fortius granulatis. Eâ Segmento anali cf fasciculato; prothorace densiiis et fortius granulalo; elytris postice perpendicularitcr declivibus 8 (jenicuïatus. 116 El Segmento anali çf non fasciculato; prothorace subtilius granulato; elytris postice minus pr;eriipte declivibus. 1 pulveruleîitus. 109 Bl Capite lato. C2 Prothorace longitudine multo latiore, snbtiliter granulato. 5 consenianeus . 114 Cl Prothorace longitudine parum latiore, rude granulato. 7 dolomiiœ. 115 Al cf Elytris postice lateribus non aut sub-carinatis. B2 Articulis antennarum externis latitudine non longioribus vel brevioribus. C2 Elytris breviter ovatis, subtiliter striatis et granulatis. 12 diilcis. n\ Cl Elytris oblongo-ovatis, minus snbtiliter granulatis. D2 Prothorace longiore; elytris maculalis, rude rugoso-gra- niilatis 3 contractus 112 Dl Prothoracc breviore; elytris immaculatis, subtiliter rngoso- granulatis 2 obsoletus 111 Bl Articulis ant. externis gracilibus, latitudine longioribus. -^ C2 Prothorace elytrisque fortius granulatis et striatis. i dalmatinus 112 Cl Prothorace elytrisque subtilius granulatis. V DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 773 PAGES. D2 cf 9 forma fere cTquali. Long. 7-10 mill. 11 pruinosus. 120 Dl çf forma multo angustiore. Long. 5-7 milL. . 13 mastix. 122 SUBGENUS IL — OTIOKHYIVCHUS. COIIORS I. A2 Elytra cT depressa et plerumque latiora. B2 Corpus supra granulatum, granulis non confluentibus. C2 Articulis 4-7 funiculi ant. latitudine longioribus. D2 Subremote granulatus 14 rhacusensis. 123 Dl Confertim granulatus 15 goer&ensis. 124 Cl Articulis 4-7 funiculi ant. longitudine latioribus. 16 spalatrensis. 125 Bl Corpus granulis confluentibus sparsum. C2 Elongatus; elytris latitudine fere duplo longioribus. D2 Elytris obsolète striatis 17 caiidatus. 127 Dl Elytris evidenter striatis 19 planatus. 133 Cl Oblongus; elytris latitudine sesqui-longioribus. D2 Elytris regulariter striatis, squamosis aut glabris aut pilis adjacentibus vestitis. E2 Elytris metallico-squamosis. F2 Femoribus rufis. G2 Prothorace latitudine longiore ^0 sabulosus. 134- Gl Prothorace latitudine baud longiore. H2 Prothorace remote granulato; elytris maculatim squa- mosis 21 latipennis. 158 Hl Prothorace confertim granulato; elytris squainositate punctiformi vestitis 32 auropunctatus. 169 FI Femoribus nigris , 22 aurifer. 135 El Elytris non squamosis aut squamulis pallidis, cinereis vestitis. F2 Pedibus nigris. G3 Supra, prsesertim in prothorace, confertim evidenter granulatus 23 armadillo. \ 54 G2 Supra, pricsertim in prothorace, multo subtilius gra- nulatus. H2 Rostro latitudine vix longiore 26 rhœticus. 155 Hl Rostro latitudine evidenter longiore. 'iS scabripennis 161 Gl Prothorace subtilissime confertim granulato. Si multipunctatus. 162 45. 774 TABLEAU ANALYTIQUE VI PAGES FI Pedibus rulis. G;î Elylris maculatim griseo-hirsutis. 112 Prothorace confertiin subtiliter granulato; scgmento anali Ç subtiliter striato. 12 Protborace latitudiiie non longiore. J2 Elytris lalitudine vix longioribus. . 'ii latissimus. 158 Jl Elytris latitudine evidenter longioribus. 26 rhœticus, var. 155 Il Prothorace latitudine longiore 27 obsitus. 160 Hl Prothorace minus dense granulato; segmento anali cf rude striato 25 amplipennis. 156 G2 Supra œqualiter squamulis subtilibus, piliformibus ves- titus, striis elytrorum basi evanescentibus. 29 Ghilianii. 159 Gl Supra non squamosus, vix pubescens. H3 Ânten. funiculi articule 20 primo breviore. 33 corijli. 170 H2 Anten. funiculi articulo 2° primo tertia parte longiore; rostro brevi, crasso; prothorace longitudine non latiore 30 pyrenœus. 163 Hl Anten. funiculi articulo 2° primo fere duplo longiore; rostro graciliore , protborace latitudine fere bre- viore 31 amabilis. 164 Dl Striis elytrorum paulum irregularibus, punctis adinixtis extra ordinem, elytris ventricosis, hirsutie erecta sat dense vestitis. E2 Rostro tri-carinato. F2 Articulis funiculi anten. 4-6 latitudine vix longioribus. G2 Latior; prothorace fortius granulato; elytris profundius punctato-slriatis 37 civis. 137 Gl Ângustior; prothorace subtilius granulato; elytris sub- tilius punctato-striatis 39 meridionalis. 171 Kl Antennis gracilioribus, articulis omnibus latitudine lon- gioribus 36 corlicalis. 137 El Rostro sulcato, non cannato 38 uleœ. 138 Al Elytra cf convexiora et semper angustiora. R2 Supra icqualiter rude granulatus. C3 Supra metallico-squamosus, elytrorum striis pupillatis. -iO auropupillatus. 126 C2 Supra parce pilosus, pronoti elytrorunique lateribus densius squamosis. VII DES ESPECES DU GENRE OTIORHYNCIIUS. 775 PAGES. D2 Convexus; sqiiamulis elytroriim metallicis 45 fortis. 139 Dl Depressus; squamulis elytrorum cretaceis. 46 vehemens. 140 Cl Supra sequaliter piibescens aut glaber. D2 Elytris postice triincalis 43 Uuncatus. 131 Dl Elytris postice acuminatis. E3 Prothorace versus basin non constrielo. F2 Prothorace confertissime granulato. G2 Elytris striatis 42 scaberrimus. 130 Gl Elytris obsolète striatis 41 bisulcatus. 128 FI Prothorace remote granulato 44 sulphurifer. 132 E2 Prothorace versus basin late constrieto; elytris singulatim acuminatis 48 caunious. 749 El Prothorace versus basin late constrieto; elytris conjunctim rotundatis 64 truncatellus. 173 Bl Prothorace subtiliter granulato vel punctato; elytris rugosis vel lœvibus. C2 Prothorace latitudine longiore. D2 Rostro latitudine baseos vix longiore — 47 stricticollis. 382 Dl Rostro latitudine baseos multo longiore b\francolinus.{*) 143 Cl Prothorace longitudine fere latiore. D2 Tibiis posticis apice excisis 59 ccesipes. 150 Dl Tibiis posticis apice non excisis. E2 Pedibus rufis aut rufo-piceis. F2 Antennis brevibus, articulis funiculi 4-7 latitudine non longioribus. G2 Vix pubeseens; elytrorum interstitiis fortiter rugosis. 53 hœmalopus. 145 Gl Pubescens; elytrorum interstitiis obsolète rugoso-gra- nulatis 57 pubens. 149 FI Antennis gracilibus, articulis omnibus latitudine longio- ribus. G3 Sat densefsquamosus. H2 Elytris obsolète striatis; segmento anali cf foveolato. 54 lugdimensis. 147 Hl Elytris evidenter striatis; segmento anali cf non fo- veolato. 12 Elytris postice attenuatis 50 hmujaricus. 142 (*) Longulus, 143. 776 TABLEAU ANALYTIQUE VIII PACES. IJ Elytris postice non attenuatis. 49 (jriseopiinctatus. 141 02 Supra glaber sive parce sqiiamosus. \\± Segmente anali rude striato 55 tenebricosiis. 147 Hl Segmente anali subtiliter striato. 12 Prothorace longitudine non latiore. J2 Elytrorum striis confertim punctatis. K2 Prothorace subremote punctato; elytris ovatis, lœvioribus 58 sangîiinipes. 150 Kl Prothorace densius punctato; elytris oblongis, fortius striatis. L2 Minor; elytris rugoso-graniilatis, densius pilosis. 60 gallicus. 151 Ll Major; elytris rugosis, glabris b2 fuscipes. 144 Jl Elytrorum striis remote punctatis, punctis squa- mosis 61 nùjer. 165 11 Prothorace longitudine multo latiore. (î^tumefactiis. 170 Gi Supra metallico-squamosus. 67 nobitis. 152 El Pedibus nigris. F3 Interstitiis elytrorum rugoso-granulatis. 63 sulcogemmaiiis. 172 F2 Interstitiis elytrorum obsolète rugosis. G2 Long. 10 mill. segmente anali rude striato. 56 siibstriatus. 148 Gl Long. G mill. segmente anali subtiliter striato. H2 Anten. articule funiculi 2» primo longiore. 69 coneimms. 153 Hl Anten. articule funiculi 2" primo non longiore. 68 lœvigatus. 152 FI Elytris cinereo tessellatis, subtiliter rugoso-granulatis. 66 irritans. 162 COIIORS III. A2 Tibiis muticis. B2 Elytris striatis. C2 Pedibus nigris. D2 Prothorace sat dense punctato, interdum rugoso aut gra- nulato 71 nnicolur. 177 Dl Prothorace subtiliter remote punctato 13 navaricus. 180 Cl Pedibus rufis sive rufo-piceis. iX DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 777 PAGES. D3 Elytris striatis, inlerstitiis planis; prothorace paruiii ro- timdalo. Long. 10 mill 72 hispanicus. 180 Dl Elytris striatis, inlerstitiis convexis; prothorace modice rotundato. Long. 3-10 mill 74- Reynosœ. 178 Dl Elytris obsolète striatis; prothorace fortiter rotimdato. Long. 7 mill 79 Pere&i. 184 Bl Elytris obsolète striatis. C2 Prothorace lateribus fortiter rotundato. Long. 10 mill. 76 crinitarsis. 182 Cl Prothorace lateribus parum rotundato. Long. 7-8 mill. 78 atroapteriis. 183 Al Tibiis posticis cf dentatis. B2 Elytris striatis 77 dentipes. 182 Bl Elytris non striatis 75 asturiensis. 750 COHORS IV. Â2 Prothorace punctato vel rugoso. B2 Elytris punctato-striatis, inlerstitiis rugosis, subconvexis. C2 Supra glaber 80 orbicularis. 187 Cl Supra squamosus. D2 Ovalis. E2 Rostro latitudine baseos vix longiore 81 petrensis. 188 El Rostro latitudine baseos multo longiore. 82 gyraticollis. 189 Dl Oblongo-ovatus, angustior 83 Meus. 190 Bl Elytris glabris, seriato-punctatis, inlerstitiis planis. C2 Rostro carinato 85 arachnoïdes 191 (ventralis 187). Cl Rostro sulcato 86 kurdistanus. 192 Al Prothorace impressionibus semilunaribus. . . Si iîitrusicollis. 190 COHORS V. A2 Tibiis intermediis apice non emarginatis; tibiis non villosis. SS dubitabilis. 193 Al Tibiis intermediis apice emarginatis; tibiis villosis. B2 Prothorace granulato. C2 Prothorace breviore; elytris cupreo-squamosis. 89 crmipes 194 (Valachiœ, 730). Cl Prothorace longiore; elytris griseo-squamosis. 87 p^Mmipes. 192 Bl Prothorace punctato 91 cribrosus. 195 778 TABLEAU ANALVTIUUE COHORS VI. PAGES. Â2 Tibiis cf intus villosis 72 cupreo-sparsus. 195 Al Tibiis cf intus non villosis. B2 Elytris griseo-squamosis. C2 Elongatus; antennis gracilibus 93 lanuginosus. 196 Cl Ovatus ; antennis brevibus 99 raucus. 202 Bl Elytris metallico-squamosis. C2 Elytris obsolète striatis. D2 Squamiilis elytrorum piliformibus 95 chrysocomus. 199 Dl Squamiilis elytrorum rotundatis vel lanceolatis. 96 repletus. 200 Cl Elytris evidenter striatis. D2 Rostro subtiliter carinato, sine sulcis 97 fjuttula. 201 Dl Rostro evidenter bisulcato 98 assimilis. 201 COHORS VII. A2 Elytris oblongo-ovatis. B2 Antennis gracilibus; striis elytrorum punctis siibtilibus, sim- plicibus 100 perdix. 203 Bl Antennis fortioribus; striis elytrorum punctis iimbilicatis. 102 phasma. qOO Al Elytris ovatis, profunde punctato-suleatis. 101 intercalaris. 204 COHORS VIII. A2 Antennis sat gracilibus, articulis 4-7 funiculi longitudinc non latioribus. ■ B2 Elytris obsolète striatis 103 argenteus. 205 Bl Elytris evidenter striatis vel sulcatis. C2 Anten. funiculi articulo 2» primo duplo longiore. D2 Rostro carinato; sutura postiee carinata. 10-i caucasiens. 751 Dl Rostro piano aut subimpresso; sutura non carinata. E2 Prothorace rude tuberculato, lateribus fortiter rotundato. F2 Punctis elytrorum pupillatis ; interstitiis rude acute gra- nulatis 106 conspicabiUs . 210 ¥\ Punctis elytrorum non pupillatis; interstitiis rugosis. 107 aujillosus. 382 El Prothorace subtilius granulato, lateribus parum rotundato. XI DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 779 PAGES. F2 Prothorace longitudine vix latiore 109 histrio. 208 FI Prothorace longitudine evidenter latiore, canaliculato. nOZebei. 208 Cl Anten. fiinic. articiilo 2» primo paulo longiore. D2 Prothorace latitudine paulo longiore. E2 Pedibus rutis 105 vestitus. 206 El Pedibus nigris 108 hanaticus. 207 Dl Prothorace latitudine breviore. E2 Rostro profunde sulcato. F2 Albo squamosus, squamulis rotundatis. 111 conspersus. 210 FI ^Ëreo-squamosus, squainulis ianceolatis. . . . \\i Heeri. 214 El Rostro piano, interduni subtiliter carinato. F2 Prothorace antice angustiore; elytris oblongo-ovatis. 115 spoliatus. 752 FI Prothorace antice non angustiore; elytris ovatis. IIG chalceus. 215 Al Ântennis brevibus, crassis; articulis externis longitudine multo latioribus. B2 Rostro piano > 112 validicornis. 211 El Rostro excavato. C2 Prothorace latitudine vix breviore. D2 Prothorace rude granulato 117 subspinosus. 215 Dl Prothorace subtiliter granulato 118 Carceli. 216 Cl Prothorace longitudine niulto latiore. . . \\d crassicornis. 211 COHOIIS X. A2 Dense griseo-pilosus 120 densatus. 219 Al Parcius griseo-pubescens, colore obscuro corporis inde pricva- lente. B2 Prothorace granulato. C2 Anten. funiculi articulo 2» primo longiore. D2 Rostro longitudine mediocri. E2 Rostro sulcato. . F2 Prothorace longitudine latiore 121 scabrosus. 219 FI Prothorace longitudine non latiore 125 Stierlini. El Rostro carinato. (tristis.) 222 F2 Elytris oblongo-ovatis, depressis 126 arenosus. 223 FI Elytris ovatis. G2 Prothorace forlius granulato, carinato. 129 necessarius. 225 780 TABLEAU ANALYTIQUE XII PAGES. El Prothoracis disco gramilato 130 plebejus. 226 Cl Aiiten. funieuli articulo 2o primo non longiore. D2 Prolliorace longitiidine latiore 137 pulverulus. 229 Dl Prolliorace longitiidine non kliore. E3 Uostro sulcato. Long. G mill 122 rudis. 220 E2 Rostro obsolète sulcato. Long. 3 mill. 132 pseudoniias. 226 El Rostro obsolète carinato. (lutosus 226.) F2 An tennis sal gracilibus 134 affaber. 227 FI Antennis brevibus crassis 127 misellua. 223 Bl Prothorace punctato. C2 Rostro sulcato. D2 Ânten. funieuli articulo 2o primo longiore. \33 planophthalmus. 766 Dl Anten. funieuli articulo 2» primo non longiore. 128 rubiginosus. 224 Cl Rostro piano, inlerdum subtiliter carinato. D2 Prothorace latitudine longiore. E2 Antennis crassis, funieuli articulo 2» primo breviore. 136 corsicus. 228 El Antennis gracilioribus, funieuli articulo 2» primo non bre- viore, elytris oblongo-ovatis 135 Henoni. 228 Dl Prothorace latitudine l)reviore; elytris breviter ovatis. 131 subdepressus . 752 COHOIIS XII. A2 Antennarum funieuli articulo 2° cjcteris crassiore, rotundalo. R2 Prothorace longitudine latiore, postice latiore. 143 distincticornis. 233 Bl Prothorace latitudine longiore, postice non latiore. Ui lombardus. 234 Âl Anten. funieuli articulo 2» cii'teris non crassiore. B2 Elytris maculatim metallico-squamosis = 148 incivilis. 236 Bl Elytris non metallico-squamosis. C2 Rostro late sulcato. D2 Elytrorum striis seriatim granulatis 140 alpestris. 231 Dl Elytrorum striis punctatis 141 foraminosus. 232 Cl Rostro subtiliter longitudinaliter strigoso. D2 Rostro impresso 145 pujrans. 234 Dl Rostro piano. E2 Fronte impressa 142 Millier l 232 XIII DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 78 i PAGES. El Fronte non impressa. F2 Prothorace lateribus fere rectis, vix rotundatis. 146 tagenioides. 235 FI Prothorace lateribus modice rotimdato. 147 compressus. 236 COHORS XIII. A2 Elytrorum stria 3^ postice cum 8^ sese conjungente; elytris parce squamosis. B2 Magnus, crassus; elyirorum structura Ç valde difTert. 149 bicostatiis. 237 Bl Long. 7 mill. ad summum; elytrorum structura utriusque sexus non diversa. C3 Oblongo-ovatus; elytris ovatis, quorum maxima latitudo ante médium vel in medio. D2 Colore nigro, punctis elytrorum non pupillatis. E2 Antennis gracilioribus; prothorace profunde canaliculato. 150 lasiiis. 238 El Antennis minus gracilibus; prothorace obsolète canalicu- lato 151 porcatus. 239 Dl Colore testaceo-brunneo, punctis elytrorum pupillatis. E2 Interstitiis omnibus elytr. seriatim setosis. 153 subcostatus. 240 El Interstitiis alternis (elevatioribus) seriatim setosis. 152 septentrionis. 240 C2 Oblongo-ovatus; elytrorum maxima latitudine pone médium. 154 oblusus, 241 Cl Elongatus ; elytris fere parallelis, oblongo-ovatis. 158 Chaudoiri. 212 Al Elytrorum stria 3» postice cum 6^ sese conjungente, 7''' cum 8». B2 Rostro antennisque longis, gracilibus 155 Kuenburgi. 242 Bl Rostro antennisque brevibus, crassis. C2 Prothorace latitudine longiore ; antennis modice crassis. 156 costipennis. 242 Cl Prothorace longitudine latiore; antennis l)revissimis, cras- sissimis 157 untennatus. 243 COHORS XIV. A2 Elytris prothorace quinquies vel sexies longioribus. B2 Capite rostroque subtiliter punctatis; anten. funiculi arti- 782 TABLEAU ANALYTIQUE XIV PAGES. culis 2 primis œque longis 159 squamifer. 244 Bl Capite rosiroque rugoso-punctatis ; anten. fimiculi articulo 2° primo longiore 161 parvicollis. 245 Al Elytris prolhoraco 1er et dimidio longioribus. B2 Anten. articulis externis latitudine multo. longioribus. 162 sordidus. 246 Bl Anten. articulis externis latitudine non longioribus. C2 Prothorace rude granulato, latitudine breviore. 160 thracicus. 244 Cl Prothorace subtiliter granulato, latitudine longiore. 163 fraternus. 247 COHORS XV. A2 Corpore supra setis longis erectis obsito 165 echinatus. 248 Al Corpore supra setis brevibus obsito. B2 Elongatus, angustus; margine basait prothoracis setulis coro- nato 171 coronatus. 753 Bl Elongatus, angustus; margine basali prothoracis non setulis coronato. C2 Setulis elytrorum claviformibus. D2 Prothorace longitudine multo latiore, punctis pupillatis. 167 set i fer. 249 Dl Prothorace longitudine vix latiore, granulato. 166 uncinatus. 249 C) Setulis elytrorum brevibus, non clavatis. D2 Squamosus. E3 Prothorace granulato IM- hypocrita. 247 E2 Prothorace punctato 170 proximus. 251 El Prothorace obsolète punctato et granulato, fere cicatricoso. 168 globiilus. 250 Dl Corpore piloso, non squamoso 169 teter. 250 COHORS XVI. A2 Prothorace granulato. B2 Rostro carinato, non longitudinaliter strigoso. 172 maurus. 253 Bl Rostro non nisi postice et obsolète carinato, longitudinaliter strigoso 174 Schmidti. 254 Al Prothorace punctato 173 Goban%i. 754 XV DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 783 COHORS XVII. PAfiES. Â2 Elylris pilis longis erectis seriatim obsitis. B2 Long. 8 mill. Prothorace confertim piinctato. 175 triclwgraphus. 256 B2 Long. 5 mill. Prothorace subremote punctato. 176 seriehispidus. 754 Al Elytris glabris vel pilositale brevi depressa obsitis. B2 Prothorace granulato. C2 Long. 7 mill. Elytris substriatis 177 obcœcatus. 257 Cl Long. 5 mill. Elytris profunde striatis 197 pullus. 268 El Prothorace disco saltem punctato. C2 Tibiis anticis cf inciirvis. D2 Prothorace remjte punctato; tibiis apice emarginatis. 180 puncticornis. 258 Dl Prothorace densius punctato ; tibiis apice non emarginatis. E2 Interstitiis elytr. confertim punctatis 181 fiilvipes. 258 El Interstitiis elytr. subremote punctatis. F2 Prothorace sat dense subtiliter punctato. G2 Long. 8-10 mill. H2 Antennis sat gracilibus; articulis externis cT longitu- dine non latioribus 178 malefidus. 185 Hl Antennis brevioribus; articulis externis çf longitudine latioribus 179 Noui. 185 Gl Long. 5-7 mill. H2 Pedibus ciliatis. 12 Prothorace longitudine paulo latiore, postice leviter constricto. J2 Elytris striatis ; rostro punctato, subcarinato. 182 monticola. 259 Jl Elytris obsolète striatis; rostro rugoso-punctato. 183 blandus. 261 11 Prothorace latitudine longiore iSl patruelis. 263 Hl Pedibus et prœsertim tibiis intus non ciliatis vel hir- sutis. 12 Prothorace latitudine longiore, subremote punctato. iUjufjicola. 262 Il Prothorace latitudine breviore, confertim punctato. 185 qlabricollis. 262 784 TABLEAU ANALYTIQUE XVI PAGES. FI Prothorace confertissime rude piinctato. 188 Kindermanni. 264 Cl Tibiis omnibus redis, eliam cf • (fallax 260.) D2 Tibiis apice emarginatis. E2 Elytris punctato-striatis 189 hrevicornis. 265 El Ehtris foveolato-striatis IdO cribripennis. 266 D' Tibiis apice non emarginatis. E2 Elytrorum striis punclis magnis quadratis. 191 cribrotostriatus. 755 El Elytris suhtiliter striato-punctatis. F2 Prothorace disco punctalo, lateribus granulato. G2 Prothorace latitudine longiore. 112 Lalior; elytr. interstitiis subremole punctatis. 12 Prothorace evidenter subremote punctato. 192 denigrator. 266 M Prothorace confertim suhtiliter punctalo. 193 angusticollis. 267 Hl Angustior ; elytr. interstitiis seriatim punctatis. 196 po/^^ws. 268 Gl Prothorace latitudine breviore. 194 lithanthracinus. 267 FI Prothorace ubique punctato 195 glabratus. 443 COHORS XVIII. A2 Prothorace punctato 202 squameus. '2,1'2, A2 Protliorace granulato. B2 Elytris non pupillatis. C2 Rostro profunde sulcato; prothorace latitudine longiore. 200 Parreyssi. 270 Cl Rostro piano et suhtiliter carinato; prothorace latitudine breviore 201 aurosparsus, 271 Bl Elytrorum punctis pupillatis. 03 Femoribus breviter minute dentatis. D3 Rostro tricarinato, carinis lateralibus postice convergen- tibus 199 respersus. 270 D2 Rostro carinato; elytris squamulis griseis dense tecto. 198 lavandus. 269 Dl Rostro non carinato, piano. E2 Antennis sat brevibus et crassis, funiculi articulis externis longitudine lalioribus. XVII DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 785 PAGES. F2 Prothorace evidenter granulato. G2 Prothorace longitudine latiore, granulato, granulis c^' iimbilicatis; ventre parum cf vel non impresso. 204 picipes. 273 Gl Prothorace longitudme non latiore, granulato, cf 9 granulis umbilicatis et ventre impresso. 205 impressiventris. 275 FI Prothorace subtiliter granulato 207 Carmagnolœ. 276 El Antennis- gracilibus, articulis funic. 4-7 longitudine non latioribus; rostro tereti. F2 Prothorace non canaliculato. G2 Rostro, prœsertim basi, validiore; prothorace evidentius granulato ; squamulis elytrorum majoribus. 208 pupillatus. 276 Gl Rostro, prœsertim basi, tenuiore ; prothorace subtilius granulato; squamulis elytr. minutis. H2 Long, fere 7 mill. Colore brunneo; femoribus subden- tatis 209 rhododendri. 278 Hl Long, fere 5-6 mil. Colore nigro; femoribus acute dentatis 210 teretirostris. 279 FI Prothorace canaliculato. G2 Long. 5,3 mill. Elytris oblongo-ovatis. 211 cancellalus. 280 Gl Long. 3-4 mill. Elytris ovatis 212 pusillus. 281 C2 Femoribus omnibus dente sat valido, acuto, armatis. D2 Anten. funiculi artieulo 2» globoso, cœteris crassiore. 223 cjlobiis. 288 Dl Anten. funiculi artieulo 2" globoso, cseteris non crassiore. E2 Prothorace canaliculato 216 subquadratus . 283 El Prothorace non canaliculato. F3 Antenn. funiculi artieulo 2o primo duplo longiore. G2 Antennis gracilibus. H2 Totus niger; antennis gracilioribus ; long. 7-8 mill. 2U tenuicornis. 383 Hl Fuscus; antennis minus gracilibus; long. 5-6 mill. 215 eremicola. 282 Gl Antennis sat validis 217 Reichei. 284 F2 Anten. funiculi articule 2° primo parte tertia vel sesqui- longiore. 02 Elytris globosis 222 cratœgi, 287 786 TABLEAU ANALYTIQUE XVIII PAGES. G] Elytris ovatis 224 difficilis. 288 Fl Anten. funiculi arliculo 2° primo non longiore. G3 Ântennis crassis, versus clavam crassioribus. 213 varius. 282 G2 Antennis sal gracilibiis; elongatus, long. 4 mill. non superans. H2 Rostro sulcato 220 Hampei. 28G Hl Rostro tlioraceqiie carinatis 221 elegantulus. 287 Gl Ântennis sat crassis (ut in picipes); corpore oblongo- ovato. H2 Pedibus rufis 218 delicatulus. 285 Hl Pedibus nigro-piceis. 12 Squamositate densa fusca et testacea variegatus. 219 vernulis. 285 Il Squamulis griseis, submetallicis, parce vestitus. 206 Dieki (*). 756 Cl Femoribus nonnisi posticis deutatis, dente minuto et obtuso plerumque. D2 Femoribus anticis posticis paulo fortioribus. E2 Elytris ovatis, maculatim metallieo-squamosis. 229 af finis Hoch. 292 El Elytris subglobosis 230 sedudor. 293 Dl Femoribus posticis anticis crassioribus. E2 Protborace granulato. F3 Elongatus; anten. funiculi articulo 2° primo triplo lon- giori 228 Milleri, 291 F2 Oblongo-ovatus; anten. funiculi articulo 2» primo duplo longiori. G2 Oblongior; protborace longitudine multo latiore. 227 duinensis. 290 Gl Brevior; protborace longitudine paulo latiore. 225 signatipennis. 289 Fl Oblongo-ovatus; anten. funiculi articulo 2° primo ses- qui longiore 226 ilhjricus. 290 El Prothorace punctato 232 heteromorphus. 766 (*) Portasse var. vernalis. XIX DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 787 COHORS XXIX. PAGES. Â2 PfOthoracis lateribiis non squamosis 233 gemmatus. 294 Al Prothoracis lateribiis dense squamosis. B2 Elytris nitidis, convexioribus. C2 Elytris regulariter striatis, interstitiis minus elevatis, gra- nulis obtusioribus obsitis; protborace fortius granulato. 235 opulentus. 295 Cl Elytris minus regulariter striatis, interstitiis convexioribus, fortius granulatis; protborace paulo subtilius granulato. 234 dives. 296 Bl Elytris depressis, minus nitidis 236 cymophanes. 297 COHORS XX. A2 Femoribus anticis cT dente valido, lato, obtuso, armatis. 237 squamosîis. 298 Al Femoribus anticis cf dente brevi, acuto, armatis. B2 Femoribus fortius dentatis ; elytris longioribus, densius squa- mosis 238 lepidopterus. 299 Bl Femoribus dente minore armatis; elytris brevioribus, parcius squamosis 239 dauricus. 300 COHORS XXI. Â2 Elytris subglobosis 244 ohesus. 305 Al Elytris ovatis. B3 Rostro supra piano vel subdepresso 240 giraffa. 301 B2 Rostro supra sulcato. C2 Pedibus nigris, validis; femoribus omnibus dente valido ar- matis 243 armatiis. 304 Cl Pedibus rufopiceis, gracilioribus ; femoribus dente minuto armatis 241 turca. 302 Bl Rosiro in medio transversim carinato 242 adspersus. 303 COHORS XXII. ♦ A2 Tibiis anticis in utroque sexu rectis vel parum incurvis. B3 Anten. funiculi articulo 2° primo duplo vel triplo longiore. C2 Rostro sulcato vel impresso. D2 Femoribus obsolète dentatis 245 seilus. 307 788 TABLEAU ANALYTIQUE XX PAGES. Dl Femorihus dente sat valido ariiialis. E2 Rostro profunde sulcato; supra fere glaber, squamulis nonnullis veàtitus 248 polycoccus. 310 El Rostro leviter impresso; densius pilosus, pilis interdum in squamulas piliformes mutatis . . . 'iAl funicularis. 309 Cl Rostro fronteqiie sulcatis. D2 Interstitiis elytr. seriatiin setosis 249» grœcus. 3il Dl Interstitiis elytr. non seriatim setosis. 250 lomjipennis. 312 B2 Antenn. funiculi articulo 2» primo sesqui-longiore. C4 Rostro non vel parum impresso, sed longitudinaliter strigoso. D3 Protliorace non canaliculato; elytris ovatis, squamulis pi- liformibus obsitis 258 nigrita. 31 7 D2 Prothorace non canaliculato; elytris oblongo-ovatis, sub- tiliter striatis, parce pilosis 264 carniolicus. 322 Dl Prolborace canaliculato; elyris oblongo-ovatis, parce pi- losis 262 migustior. 320 C3 Rostro subtiliter carinato et obsolète bisulcato. D2 Elytris squamulis griseis, piliformibus vestitis. E2 Prothorace subtiliter granulato 260 marmota. 319 El Prothorace rude granulato 260>^ Brucki. 757 Dl Elytris squamulis rotundatis melallicis maculatim indutis. 257 auricomus. 316 C2 Rostro evidenter carinato et bisulcato 249 Kraat%i. 310 Cl Rostro profunde bulcato, non carinato. D2 Antenn. funiculi articulis 4-7 latitudine fere longioribus. 253 sulcatus. 314 Dl Antenn. funicuU articulis 4-7 latitudine brevioribus. E2 Elytris nitidis, setulis vel squamulis lanceolatis parce ob- sitis 251 iniinctus. 412 El Elytris opacis, densius pilosis et squamosis. 263j9ojJw/efi. 321 Bl Anten. funiculi articulo 2» primo parum longiore. C2 Pedibus segmentisque 3 ultimis abdominis rulis. 256 fusciventrh. 757 Cl Pedibus nigris. D3 Rostro sulcato; prothorace rude granulato; elytris parce albo-squamosis 255 Schlœflin i. 315 D2 Rostro piano; prothorace punctato; elytris squamulis pi- liformibus maculatim obsitis 259 monedula. 318 Dl Prothorace carinato, subtiliter granulato; elytris pilis ad- pressis flavis et brunneis variegatis 261 mus. 319 XXI DES ESPÈCES DU GENRE OTiORHYNCMUS. 789 PAGES. Al Tibiis anticis cf incurvis. B2 Elytroriim interstitiis striis latioribiis . .... 252 peregrimis. 313 Bl Elytroriim interstitiis striis angustioribus . . . . 254 linearis. 314 COHORS XXIII. A3 ProUiorace graniilato; rostro sulcato 265 eijpricola. 323 A2 Prothorace riigoso-punctato ; rostro non sulcato. 266 prolixus. 323 Al Prothorace remote punctato. B2 Rostro capite sesqui-longiore ; lc[nori]}iis anticis dente parvo armatis 268 discretus. 325 Bl Rostro capite parum longiore; femoribus anticis dente valido armatis. C2 Prothorace latitudine vix longiore ; elytris punctis sat pro- fiindis seriatim striatis 267 prolongatus. 324 Cl Prothorace latitudine paulo breviore ; elytris subtihter punctato-striatis 267''' Jovis. 204 COHORS XXV. A2 Femoribus unidentatis, tibiis inermibus. B2 Elytris sine setulis erectis. C2 Elytris cf ovatis, 9 breviter ovatis. D2 Elytris striatis, striis obsolète punctatis. E3 Rostro subtiliter carinato. F2 Prothorace paulo angustiore, subtilius granulato; elytris rugoso-granulatis 272 rugosus. 328 Fl Prothorace paulo latiore, fortius granulato; elytris ob- solète transversmi rugosis 270 Kratteri. 327 E2 Rostro sulcato, non carinato; elytrorum interstitiis planis. 273 corvus. 328 El Rostro piano vel subtiliter canaliculato; elytrorum in- terstitiis carinatis 274 intrusus. 329 Dl Elytrorum striis evidenter punctatis vel foveolatis. E3 Rostro convexo ; elytrorum interstitiis rugosis. F2 Prothorace antice angustiore, obsoletius granulato. 275 obsklicmus. 330 Fl Prothorace antice non angustiore, fortius granulato. 276 asplenii. 331 L'Abeille. — 1873, Septembre, 46. 790 TABLEAU ANALYTIQUE XXII PAGES. E2 Rostro piano; elytroriun interstitiis remote pimctatis. 279 achœus. 332 El Rostro dense longitudinaliter slrigoso ; elytr. interstitiis remote pimctatis 277 verrucicolUs. 332 Cl Elytris o^ oblongo-ovatis, Q ovatis. D2 Tibiis cf fortiter incurvis, capite, rostro, pectore abdomi- neqiie albido-setosis 278 ciirvipes. 333 Dl Tibiis cf rectis sive parum incurvis. E2 Prothorace subtilissime riigoso-granulato. 280 simplicatus. 334 El Prothorace rude granulato. F2 Femoribus vLx dentatis 281 alpigrcidus. 335 FI Femoribus acute dentatis. G2 Prothorace postice canaliculato, fortius granulato; elytris striis vix punctatis 282 (jramcollis. 330 Gl Prothorace non canaliculato, subtilius granulato; elytris prœsertim 9 profunde foveolato-striatis. 271 egregius. 767 Bl Elytris setulis erectis seriatim obsitis . . . 28i carhonariits. 337 Al Femoribus Q bidentatis, profunde emarginatis, tibiis dentatis. 283 Riessi. 758 conoRS XXVI. A2 Rostro longo, sulcato; elytris granulatis.. 286 longiveniris. 338 Al Rostro brevi, piano; elytris punctatis .... 285 asphaltinus. 337 COHORS XXVII. A3 Elytris oblongo-ovatis, antice seriatim punctatis, postice seria- tim granulatis 287 trojanus. 339 A2 Elytris confertim granulatis, sine striis bene notatis. B2 Rostro carinato 288 petUjinosus. 340 Bl Rostro sulcato 293 sulcifrons. 334 Al Elytris punctato-striatis , striis postice plerumque profun- dioribus. B2 Anten. funic. articulo 2» primo sequi-longiore; elytris glabris (setulis exceptis). C2 Prothorace lateribus valde rotundato; elytrorum interstitiis seriatim setosis 290 lu gens. 341 Cl Prothorace lateribus parum rotundato; elytris non setosis. XXIII DES ESPÈCES DU GENRE OTIORIIYNCHUS. 791 PAGES. D2 Rostro confertim profunde pimctato; prothorace siibcana- liculato 291 sciilptirostris. 342 Dl Rostro subtilitcr remote pimctato; prothorace non canali- culato 289 helveticus. 34-1 Bl Ânten. fiinic. articulo 2° primo vix longiore; elytris pilosis. 292 Kiesemvetteri. 343 COHORS XXVIII. Â2 Prothorace longitiidine non aut vix latiore. B2 Pedibus piceis, femoribus posticis dente valido armatis. C2 Rostro subcarmato; femoribus anticis minus valide dentatis. 294 Kollari. 343 Cl Rostro subsulcato; femoribus anticis paulo fortius dentatis. 295 Schaumi. 344 Bl Pedibus rufis, femoribus omnibus dente parvo armatis. C2 Interstitiis elytr. alternis alte elevatis 296 aerifer. 345 Cl Interstitiis elytr. alternis parum elevatis. D2 Elytrorum punctis pupillatis 297 subsiguahis. 346 Dl Elytrorum punctis non pupillatis 298 grandineus. 347 Al Prothorace longitudine evidenter latiore. B2 Prothorace rude granulato; interstitiis alternis alte elevatis. C2 Carina interstitii 3» usque ad apicem pertingente. 301 austriacus. 348 Cl Carina interstitii 3' pone médium abbreviata. 302 costatus. 349 Bl Prothorace subtiliter granulato, interstitiis alternis parum elevatis. C2 Femoribus subdentatis 300 graniventris. 213 Cl Femoribus dente sat vaUdo armatis 299 croaticus. 347 COHORS XXIX. Â2 Prothorace non aut obsolète canaliculato. B3 Anten. funiculi articulo 2» primo duplo longiore; prothorace granulato. C2 Elytris substriatis. D2 Major et latior; rostro carinato bisulcatoque. 303 auricapilliis . 349 Dl Minor et angustior; rostro piano vel obsolète impresso. 304 7nontivagus. 350 Cl Elytris seriatim foveolatis; rostro sulcato. 30h elathratus. 351 792 TABLEAU ANALYTIQUE WIV PAGE^ B2 Aiilen. fan. articulo 2° primo non aul pariim longiore; pro- thorace graniilato. C2 ToUis niger. D2 Elytr. stria 3-'^ non pins quam 28 punclis impressis. E2 Elytris opacis, interstitiis convexis, granulatis. F2 Elytris ovatis sive oblongo-ovatis, interstitiis sublilius granulatis 306 nubilus. 352 Fl Elytris breviter ovatis, interstitiis rude granulatis. 307 Bischoffi. 352 El Elytris nitidis, interstitiis planis, obsolète granulatis. 308 Donvouloiri. 353 Dl Elytroruni interstitio 3» punctis 33 impressis. 309 Icner. 35i Cl Corpore toto aut saltem pedibus ruiîs. D2 Pedibus ruiis, femoril)us subdentatis 'è\0 fjracilis. 355 Dl ïoli'S rufus, ininutus; fomoribus denticulo minulo armatis. 311 provineialîs. 355 ru Aulen. funic. ariiculo 2» primo breviore , protlioracc punctato 312 irregularis. 758 Al Protborace profunde canaliculato. f?2 Antennis brevibus crassis 313 ruglcollh. 356 Bl Antennis gracilibus. C2 Ant. funic. art» 2» primo sesqui-longiore; protborace for- tins granulato; elyris profundius striatis. 311 pachijscelis. 357 Cl Anton, funic. art» 2" primo parum longiore; protborace j)aulo sul)tiliu3 granulato; elylris subtilius striatis. 315 tumidipes. 358 COIIOUS XXX. A2 Elytris sul)striatis. B2 Dense griseo-squamosus, rostro breviore, oculis magis promi- nentibus; protborace rude granulato 316 ligustici. 359 Bl Parce griseo-squamosus, rostro lonJore, oculis minus promi- nentibus; protborace subtiliter granulato. 316'' Ledereri. 759 Al Elytris punctato-striatis 317 cuprifer. 360 COHORS XXXI. A2 Femoribus posticis forlius anticis dentatis. B2 Femoribus anticis dente valido armatis. XXV DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 793 PAGES. C2 Prothorace canaliculato, disco confertim evidenter punctato; elytris ampliatis 320 Gautardi. 362 Cl Prothorace non canaliculato. D2 Rostro carinato et bisulcato, siilcis usqiie ad frontem per- tingentibus; antennis gracilibus, articulis fiiniculi 4-7 latitudine longioribus 319 aterrimus. 362 Dl Rostro piano, subcarinato ; anten. artic. externis latitu- dine non longioribus. E2 Rostro longitudinaliter strigoso; prothorace remote punc- tato; anten. articulis externis longitudine latioribus. 318 alpicola. 361 El Rostro punctato; prothorace confertim punctato; anten. articulis externis rotundatis 324 proletarius. 366 El Femoribus anticis subdentatis. C2 Opacus, dense hirsutus; rostro capite longiore; prothorace subtiliter confertim punctato 322 strigirostris. 364 Cl Nitidus, parce hirsutus; rostro capite non longiore; pro- thorace rude subremote punctato 321 Javeti. 363 Al Femoribus anticis fortius posticis dentatis 323 creiicus. 365 COHORS XXXII. Â2 Femoribus anticis inermibus vel dente simplici armatis. B5 Rostro longitudinaliter strigoso-punctato. C2 Prothorace disco punctato. D2 Prothorace diseo tantum antico punctato; elytris granulatis. 325 mœstus. 367 Dl Prothorace disco interstitiisque elytrorum punctatis. 326 pedemontanus. 367 Cl Prothorace granulato. D2 Elytrorum interstitiis planis, subtiliter coriaceis. 328 obsulcatus 369 Dl Elytrorum interstitiis convexis, granulatis. (coriarius 369.) E2 Antennis crassis, extrorsum crassioribus. F2 Ant. funic. articulo 2» primo paulo longiore; rostro non carinato 331 rugifrons. 371 FI Ant. funic. articulo 2« primo œque longo; rostro ca- rinato. G3 Elytris modice punctato-striatis; prothorace fortius gra- nulato, parcius piloso 334 impoticus. 373 46. 794 TABLEAU ANALYTIQUE XXVI PAGES. G2 Elyti'is subtiliter obsolète puiictato-strialis; prothorace subtilius graniilato, densius piloso. 333 amhujum. 3"3 Gl Elytris profiinde pnnctato-siilcatis; prothorace subti- liter granulalo; interstitiis elytr. parée seriatim setosis 332 Piochardi. 372 El Antennis gracilioribus, funic. articiilis rotundatis, extror- siim non crassioribus. F Femoribiis breviter obtuse dentatis 335 Ghesileri. 374 F Femoribus dente sat valido et acuto armatis. 336 picitarsis. 374 B4 Rostro confertim granulato, carinato ; prothorace latitudine fere longiore, granulato; pedibus rufis. S30 fnœsti ficus. 443 B3 Rostro lato, impresso, punctato, interdurn carinula liumili notato. C2 Prothorace granulato. D2 Totus niger; elytris fortitcr punetato-striatis ; femoribus acute dentatis 337 pinastri. 375 Dl Pedibus piceis; elytris subtiliter punetato-striatis; femo- ribus vix dentatis 344 glabellus. 379 Cl Prothorace longitudinaliter rugoso cum carina média. 343 deserius. 379 B2 Rostro auguste sed profunde canaliculato; elytr. interstitiis alte carinatis 339 muUicostaUiH. 376 Bl Rostro piano, punctato vel punctato-rugoso, carinula plus minusve conspicua notato. C5 Prothorace longitudinaliter rugoso, canalicula abbreviata no- tato; elytr. iuterst. aile carinatis 338 montanus. 173 C4 Prothorace confertim subtiliter granulato, carinato. 347 démens. 381 C3 Prothorace obsolète granulato, lateribus rotundato; elytr. interstitiis planis 340 se(jms. 377 G? Pr liioracc rugoso - punctato ; elytrorum interstitiis rude punctatis; femoribus subdentatis. .. . o-iS perplexns. 381 Ci Prothorace confertim punctato ; elytr. interstitiis subtiliter punctatis; femoribus anticis dente valido obtuso ar- •matis 327 ormicrus. 368 Al Femoribus anticis dente biOdo armatis. ii^ Prothorace rude longitudinaliter rugoso 341 ovntus. 377 B3 Prothorace rude tuberculato, carinula abbreviata notato. 342 muscorum. 378 XXVII DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 795 PAGES. B2 Pfothorace latitudine longiore, subtiliter granulato, carinula abbreviata notato . 346 paiixillus. 380 Bl Prothorace latitudine breviore, confertissime granulato, non carinato 3i5 rotundatus. AU et 739 SUBGENUS III. — ErRl'CHIRUS. Â2 Prothorace punctato. B2 Prothorace modice convexo, plerumque longitudine non ant parum latiore, lateribus modice rotundato. C2 Rostro sulcato aut piano, non carinato. D2 Prothorace punctis magnis umbilicatis remotis obsito. E2 Elytris oblongo-ovatis. F2 Rostri sulco non ultra basin protenso; prothorace non carinato. G2 Prothorace longitudine non latiore, rude remote punc- tato ' . . . 319 cribricollis. 384 Gl Prothorace longitudine paulo latiore, densius punctato. 350 umbilicalus. 385 Fl Rostri sulco in fronfem prolongato; prothorace subtiliter carinato 351 sulcirostris. 386 El Elytris breviter ovatis 353 setosuliis. 388 Dl Prothorace densius subtiliusque punctato, punctis non umbilicatis. E5 Elytris glabris, interstitiis seriatim setosis. F2 Elytris oblongo-ovatis; corpore magno. 352 comparabilis. 387 Fl Elytris breviter ovatis; corpore parvo.. 363 gravidus. 761 E4 Elytris sat dense, interdum maculatim tomentoso. Fâ Prothorace longitudine non latiore. G2 Anten. funiculi artieulo 2° primo sesqui-longiore. 354 humilis. 388 Gl Ânten. funiculi artieulo 2» primo vix longiore. 355 tomentosus. 389 Fl Prothorace longitudine latiore, confertissime punctato. 356 villosus. 760 E3 Elytris dense flavo-hirtis, setulisque longis in interstitiis. 358 flavimanus. 390 E2 Elytris squamulis i)iliformibus griseis, adpressis œqua- liter obsitis 357 Ferrarii. 390 796 TABLEAU ANALYTIQUE XXVIII PAGES. El Elytris maculatim nietallico-squamosis, interstitiisque sc- riatim setosis. F2 Rostro longo, piano, confertim pimclato. . 359 elatior. 391 FI Rostro breviore, impresso, rugoso-punctato. G2 Pfothorace breviore, carinato 360 neapolitanus . 392 Gl Prothorace longiore, non carinato . . 362 pulchellus. 392 Cl Niger; rostro carinato. D2 Protlioracis disco remote piinctato 364 picimanus. 393 Dl Prothoracis disco confertim punctato 365 Coyei. 394 Bl Prothorace depresso, lon^itudine latiore, lateribus valde ro- tundato-ampliato. C3 Elytrorum interstitiis antice punctatis, postice granulatis. D2 Femoribus inermibus. E2 Prothorace confertim siibtiliter punctato. F2 Supra pilis adpressis obsitus 375 hehrœus, var. 398 FI Supra pilis erectis obsitus 376 Marseuli. 400 El Prothorace rude punctato. F2 Prothorace longitudine vix latiore 377 bardus. 403 FI Prothorace longitudine multo latiore, confertim punctato. 02 Anten. funiculi articulo 2» primo breviore. 378 cribrosicollis. 403 Gl Anten. funiculi articulo 2° primo longiore. 379 rutilipes. 168 Dl Femoribus antieis dentatis. E2 Prothorace remote punctato, interstitiis punctorum his latioribus. F2 Prothorace punctis sat magnis; femoribus antieis dente minuto armatis 380 paradoxus. 401 FI Prothorace punctis parvis; femoribus antieis dente va- lido armatis 381 semitiibercutatus. 763 El Prothorace confertim punctato, interstitiis punctornm his angustioribiis 382 semujranulatus. 400 C2 Elytr. interstitiis antice lœvibus, postice granulatis. SlAjuvenilis. 402 Cl Elytr. interstitiis structura conformi, punctatis, granulatis sive rugosis, rugis interdum postice paulo fortioribus. D3 Elytr. pilis longis adpressis. E2 Evidenter punctato-striatis 366 impexus. 395 El Subtilissime punctato-striatis 375 hebrœus. 398 D2 Elytris seriatim breviter setosis. XXIX DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 797 PAGES. E2 Pi'othorace longitudine miilto latiore. F2 Brevis; elytris profunde sulcalis 368 Gastonis. 397 Fi Oblongus; elytris subliliter siilcatis. 3G9 plcmithorax. 397 El Prothorace longitudine parum latiore. . . 210 Aimibali. 762 Dl Elytris sine pilis et setis vel siibtilissime parce pubesceii- tibiis. E2 Prothorace siibtiliter plus minusve dense punctato. F2 Interstitiis punctorum bis non latioribus. Sl\ porieollis. 398 F'J Interstitiis punctorum bis raulto latioribus. G2 Brunneus; elytris evidenter punctato-striatis. 372 unctuosm. 399 Gl Niger; elytris subtiliter punctato-striatis. 373 ponficus. 762 El Prolborace rude punctato. F2 Punctis magnis, parum profundis oS,3 foveicollis. 404 FI Punctis parvis 384 tnessenicus. 763 Al Prothorace granulato. B2 Prothorace longitudine vix latiore 'dSb coficavirostris. 4-05 B'I Prothorace longitudine multo latiore 386 Allardi. 405 SUBGENUS IV. - TOURIVIERIA. COHORS I. A3 Anten. funic. articulo 2" primo non aut vix longioie. B4 Prothorace punctato. C2 Griseo-pilosus 394 uinplicollis. 410 Cl Squamulis griseis brunneisque variegatus. 'è\)^balcanicus. 412 B3 Prothorace granulato. C2 Prothorace latitudine longiore. D2 Parce pubescens; rostro profunde sulcato. 392 grandicollis. 409 Dl Tomento fusco densissime obsitus; rostro piano. iOO pelliceus . 414 Cl Prothorace latitudine breviore, lateribus rotundo-ampliato. D2 Long, fere 10 mill. Prothorace ante basin constricto. 393 comtricticollis. 410 Dl Long. G mill. Prothorace ante basin non constricto. E2 Rostro sulcato; prothorace longitudine multo latiore. F2 Elytris latioribus, subtilius punctato-striatis, tomento densiore 399 crispus. 413 798 TABLEAU ANALYTIQUE XXX PAGES. FI Elytris angustioribus, profundius piinctato-slriatis, to- mento parciore 397 brimneus. 412 El Rostro non aut obsolète sulcato; protborace longitiidine parum latiore 398 pubifer. 413 B2 Protborace granulato et carinato 405 vitellus, 380 Bl Protborace granulato, canaliculato; elytr. interstitiis alte ca- rinatis 406 hystrix. 417 A2 Ânt. funiculi articulo 2° primo fere duplo longiore; elytr. in- terstiis convexis, transversim rugosis. 403 totneniifer {*). 416 Al Ânt. funiculi articulo 2° primo breviore. B2 Major, paulo latior; tomento parciore; rostro leviter impresso et carinato 401 velutinus. 415 Bl Minor, paulo angustior; tomento 'densiore; rostro piano et vix carinato 402 exilis. 415 COHORS II. A2 Femoribus anticis dente valido armatis. B2 Elytris obsolète striatis; protboracis disco confertim punctato. 408 armeniacus. 419 Bl Elytris evidenter striatis; protboracis disco granulato. C2 Protborace non carinato. D2 Long. 12 mill. Ânt. funic. articulo 2" primo longiore; pro- tborace antice angustiore quam postice; sutura postice non carinata 407 crassicollis. 418 Dl Long. 6 mill. Ant. funic. articulo 2» primo vix longiore; protborace antice latiore quam postice; sutura postice carinata 411 coarctatus. 421 Cl Protborace carinato. D2 Dense squamosus. E2 Squamulis piliformibus; elytrorum striis profunde fo- veolatis 409 scopularis. 419 El Squamulis rotundatis sive lanceolatis; striis profunde ob- solète punctalis 410 zehra. 420 Dl Griseo-pubescens; elytris subtiliter striatis, striis non punctatis 412 formicarius. 422 Al Femoribus onniibus denticulo minuto armatis . . 413 alhidus. 423 (*) Wi. Decussatus , Hoch., \\. 417, qui ne dilTore (d'après Hochhuth) de tomenlifcr que iiar le front déprimé et une carène transversale sur le rostre entre les antennes, en est probablement une simple variété. XXXI DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 799 COHORS III. PAGES. A3 Femoribus anticis fortiter dentatis, supra glaber vel parum pu- bescens, pubescentia apicem versus tantum conspicua, ely- trorum interstitiis punctatis. B2 Prothorace remote punetulato 435 nudus. 438 Bl Prothorace confertim evidenter punctato. C2 Elytris breviter ovatis 436 Faldermanni. 438 Cl Elytris oblongo-ovatis. D2 Elytris convexis, subtilissime punctulatis. 434 globicolHs. 199 Dl Elytris planiusculis, evidenter punctatis. AZdlœviusculus. 437 Â2 Femoribus anticis fortiter dentatis; supra pilosus. B2 Elytris ovatis. C3 Prothorace granulato. D2 Tibiis anticis intus denticulatis. E3 Femoribus omnibus dente valido armatis; ant. funiculi articulis omnibus latitudine longioribus. F2 Ant. funiculi articulo 2° primo latitudine non breviore. 414 anadolicîis. 425 FI Ant. funiculi articulo 2° primo latitudine breviore. 422 griseîis. 430 E2 Femoribus omnibus valide dentatis; anten. funic. articulis externis latitudine brevioribus; elytris breviter ovatis. 426 hisphœricus. 432 El Femoribus posticis denticulo minuto armatis. F2 Elytris breviter ovatis 425 cornicinus. 431 FI Elytris oblongo-ovatis 423 asiadcus. 430 Dl Tibiis anticis non denticulatis. E2 Elytris se lis erectis obsitis. F2 Elytris pilis adpressis griseis obsitis.. 421 maxillosus. 429 FI Elytris pilis adpressis griseis non obsitis. i'i^ elongatus. 431 El Elytris sine setis erectis. F2 Antennis gracilibus. G2 Prothorace latitudine longiore 419 longipes. 764 Gl Prothorace latitudine breviore 418 brachialis. 427 F'I Antennis brevibus, articulis longitudine latioribus. 420 frater. 428 Bl Elytris globosis. C2 Prothorace evidenter punctato 427 ottomanus. 433 Cl Prothorace subtilissime punctato 428 Friwaldskyi. 434 800 TABLEAU ANALYTIQUE. XXXli I>A(iES. Al Femoribiis anticis dente minulo armalis. B3 Prothoiace longitadine iiiulto latiore; elytris breviter ovatis, hirsutis 432 ium idicollis. 437 B2 Prolliorace longitadine parum latiore; elytris oblongo-ovatis. C2 Elytris evidenter punctato-striatis. D2 Elytris latitudinc duplo longioribiis. ... 415 ovalipennis. 426 Dl Elytris latitudiiie sesqiii-loiigioribus. E2 Prothorace elytrorumque intersliliis graniilatis. Ail piilvitiatus. 427 El Prothorace disco anteriori punctato ; elytr. interstitiis seriatim punctatis vel transversim rugosis. 431 nitidus. 436 Cl Elytris seriatim punctatis 416 transylvanicus. 426 Bl Prothorace latitudine longiore , rude punctato ; elytris oblongo-ovatis, profunde punctato-striatis. 430 aîtaïcus. 435 NOTE. — Les numéros qui précèdent les noms indiiiueiil l'ordro rectitié dans lequel doivent être [ilacées les espèces du genre Oliorhijnchus. TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS GÉNÉRIQUES ET SPÉCIFIQUES PAGES. acatium Gjl. 34 Ot. 306» 411 acluicus Stiei'l. 61 O.t. 235*= 332 Achardi Desl>. 72 Piiyl. 3 675 acumiiiatusAVoUst. 54 Lich. 2,. 507 acuminaliis Bolim. 43 Piiyl. 14. 689 adscitus Genii. 24 01. 151 253 adspersus Bolim 43 Ot. 207» ... 303 adumbratus (Bcj.) Ot. 1 var, ... 109 aduslicornis Kiesw. 51 Per. 21.. 76 œncopunctatus Gyl. 13 Ot. 222.. 317 œncscens Wollst. 54 Lapar. 56 . 556 aëril'er Genii. 24 Ot. 249.. , 345 sethiops Wollst. 64 Lajiar. 12.. . 522 alTaber Bolim. 43 Ot. 121 227 a/finis Stierl. 61 Ot. 86 201 afflnis Hoch. 47 Ot. 197" 292 «//?ww Redt. 49 Ot 236 349 alfinis Wollst. 64 Lapar. 29 var. 533 agnathus Gyl. 34 Ot. 267 var. . . 339 albarius Relche 57 Strophom. 2. 479 albidus Stierl. 61 Ot. 319 423 albomarginatus Luc. 46 Holc. 2. 12 (ilhopunctatus Luc. 46 Holc. 1.. 10 algerinus Seidl. 68 Tracliypli. 21 627 Aliardi Stierl. 72 Ot. 302' ... ,403 ulncti F. 01 Phyl. 5 677 alpestris Stierl. 58 Ot. 125 231 alpicola Bolim. 43 Ot. 269 361 alpigradus Mill. 59 Ot 238 335 alpinus Stierl. 59 Pliyl. 47 727 altaïcus Stierl. 61 Ot. 329=^ 435 alternans Gyl. 34 Trachypb. 10.. 616 alutaceus Gerni. 17 Ot. 63 175 amabilis Stierl. 61 Ot. 57 164 ambiguus Steph. Scli. 43 Ot 279 373 ampliibius M 72 Plat. 9 598 Amphora Wollst. 65 19° S-G. . 540 L'Abeille. — 1873, Octobre. P.\GES. amplicollis Stierl. 61 Ot. 306.. . . 410 ampliflcafus Wollst. 65 Licbeu 3 var 507 amplipeunis Fairm. s9 Ot. 49. . . 156 amputatus Chevl. 72 Ot. 64=» 174 andalusicus Seidl. 68 Baryp. 15 var 586 anadolicus Bohm. 43 Ot. 320 .. . 425 Anemophilus Wollst. 54 19" ... 501 angustalus Stierl. 72 Stoni. 4 . . . 766 angusiatus (Ma3rk) 72 Ot. 59 var. 167 angusticollis Bobm. 43 Ot. 166 =» 267 anguslior Rosb. 47 Ot. 225 320 angustulus Wollst. 63 Lapar. 42. 544 angustulus Wollst. 57 Lapar. 54 355 Auiiibali Stierl. 72 Ot. 301' 762 anoplitbalmus Scbmidt 66 Ot. 341 449 anoplus Fœrst. 49 T acbypb. 9. 615 anteniiatus Stierl. 61 Ot. 139. . . 243 antliracinus Scop. 1763 Ot. 334. . 441 AOMUS Bobii). 34 16° 490 Apollinis Mill. 62 Phyl. 10 684 Aprepes Scb. 47 15° 489 aquila M. 72 Per. 41 95 aquilus Cbevrl. 60 Per. 41.. ... . 95 aquilus Seidl. 65 Per. 40 94 arabicus Bobm 43 Mylioc. 2. . . . 744 arachnoïdes Slie;!. 61 Ot. 77. . . . 191 araneifornns Schranck. 1781 Ba- ryp. 11 582 arenosus Stierl. 61 Ot. 115 223 aremsus (Dej.) Stierl. Ot. 71 var. 183 argeutatus L. 1735 Phyll. 26 703 argenteus Stierl. 61 Ot. 89 205 argillosus Hoch. 51 Ot. 91^ 382 argntiis Bohiii. 43 Ot. 80 195 Ariasi (Ghevl.) Ot. 41 var 149 47 802 TABLE ALPHABETIQUE TAGES. nristaUis Gyl. 27 ïracliyp. 24. . . 632 arniatlillo Rossi 1792 Ot. 48.... 154 annatus Bohm. 43 Ot. 208 304 annal us Seidl . 68 Myl. 10 27 arnieniaous Hocli. 47 Ot. 314=> . . 419 amicrus Fainn. 66 Ot. 275» ... 368 arniipes Seidl. 68 Cytioin. 3 — 17 arniipotens M. 71 Mylac. 10 27 artemisiœ Desb. 73 Pliyl. 42. . . . 722 asia.icus StierL 61 Ot. 327 430 asper Marsli. 02 Ot. 177 273 asitlialtinus Germ 24 Ot. 240... 337 asphal/inus Gyl. 34 Trachyp. 24 632 asplcnii Mil!. 68 01. 235» 331 asslmilis M. 72 Ot. 86 201 astragali Stier.. 61 Per. 3 47 asturlensis Glievl. 69. Ot. 67'' . . 7.^0 nier Herbst. 1793 Ot. 59 163 atorrinuis Bohm. 43 Ot. 270 362 Atlantis Y.'oUst. 54 Lapar. 2P. 539 atroapterus de G, 1781 Ot. 71< . . 183 atrovirens GyL 34 PhyL 3 677 anctus AVollst. 64 Lichenop. 3. . 507 aurcocruciatus Desb. 71 Tiach. 6» 612 aureolus Gyl. 34 Ot. 195 289 anricapillus Germ. 24 Ot. 236.. . 349 auricomus Germ. 24 Ot, 211 316 aurifer Bohm. 43 Ot. 25 135 aiirifcr Bohm 43 Ot. 21 var 698 aurohiitus Seidl. 68 Platytars.2. 593 auropunctalus Gyl. 34 Ot. 69 169 auropupillatus Stierl. 61 Ot. 16. 126 aurosparsus Germ. 24 Ot. 173... 271 aurosus Bohm. 45 Piatytars. 1.. . 592 aurosus Muls. 39 Ot. 131 var. . . 233 austraUs Wollst. 34 Lapar. 43» 547 austriacus F. 01 Ot. 233 348 AXYR;EUS Kiesw. 64 27° 657 BacM Bach. 54 Cœiiops. 1 97 bœticus Schauf. 61 Mylac. 13. . . 29 l)a'.canicus Stierl. 61 Ot. 307.... 412 banaticns StierL 61 Ot. 92 207 bardus Bohm. 43 Ot. 302' 403 Barypeithes Duv. 53 23° 570 P.\GES. bellopterus M. 72 Lapir. 20 527 bellus M. 72 Pholic. 3 486 betulie F. 01 Phyl. 21 697 Iticostatiis Bohm. 43 Ot. 133. ... 237 bidcutatus Stev. 29 Elytrod. 2.. 493 Bicl:i Kust. 49 Ot. 247 var .... 343 bifoveolatusBe k. 17 Trachyp. 19 623 BischolTi Stierl 58 Ot. 260 332 bisignatus Germ. 24 Plocli. 12. . 470 bison M. 72 Bubaloceph. 1 500 bisphaM'iciis Reiche 57 Ot. 323.. 432 blspinus Slurm, 26 Elytrod. 2.. . 495 bisulcatus F. 1781 Ot. 18 1-28 blaiulus Gyl. 34 Ot. 159 261 Dohemanni Zett. 38 Omias 8 563 Boavouloiri StierL 66 Ot. 260» .. 333 brachialis Bohm. 43 01. 322" ... 427 brachycornis Desb. 73 Phyl. 23. 700 Brachysomus Sch. 26 24° S-G. 589 breviatiis De^b. 73. Phyl. 28.... 705 hrcvicollis (Seidl.) 72 Per. 27. . . 86 brevicornis Bohm. 43 Ot. 164... 265 brevirostris Bris. 66 Trachyph. 23 630 brevis Gyl. 34 Pliyl. 53 735 breviasculus M. 68 Strophom. 3. 480 Brisoiiti Desbr. 72 Phyl. 8 681 Bruckensis M. Ot. 224» 757 Brucki Stierl. 73 Ot. 224» 737 Briicki Seidl. 65 Per. 29 87 Brucleri Germ. 24 Ot. 131 253 briinneus Stev. 29 Ot. 308 412 braniiipes 01. 08 Barypeith. 11.. 382 BuBALOCEPHALUS Gapioiii. 67 18° 499 Imccator AVoUst. 63 Lichen 9... 512 ca}sipes Muls. 61 Ot. 43 150 calcaratus F. 01 Phyl. 5 677 calcator AVollst. 54 Lapar. 44. . . 546 ramaldulenùs Rolt. 70 Ot. 343. 451 canaliculatiis Schauf. 67 Trach. 34 638 canalirostris M. 72 Lapar. 36 537 canariensis Bohm. 43 Lapar. 38. 540 cancellatus Bohm. 43 Ot. 183.. 280 camUdatus Perris 63 Phyl 738 Canopus Wollst. 65 21° S-G. . . 541 DES NOMS GENERIQUES ET SPECIFIQUES. PAGES. 803 l'AGKS. canusGyl. 3/t Phyl. 12 Capior.onti Seidl. 62 Cathorni 13 vo.r carbonarias Hoch. 47 Ot. 239=» . CarceliGyl. 43 Ot. 100 687 6:i4 337 216 cardiniger Host. 1789 = Ot. 14 124 carinatus Gyl. 34 Ot. 253 var... 348 carinatiis^d.^\. 1792 Ot. 316... 420 carinirostris Bohiu. 43 Ptocli. 9. 467 carinthiacus Germ. 17 Ot. 18 .. 128 Carmagnol?^ Stierl 58 Ot. 180 . 276 carniolicus Stierl. 62 Ot. 226-'' . 322 Cataphorticus Duv . 68 6° ... . 97 cattarvensifi[TÀQs,\.)l'îOi ih-var. 124 Cathorjiiocerus Scli. 43 26"... 639 caucasicus Siierl. 72 Ot. 91=» ... 751 caudatus Rossi 1792 Ot. 17 127 cauoiciis Slieii. 72 Ot. 31« 749 centropunctatus (Ziegl.) 72 Ot. 181 var 276 cervinus Hoch. 47 Pliyl. 60 — 738 clialceus Stierl. 61 Ot. 98 215 Chaudoiri Hoch, 51 Ot. 95" ... . 212 ChevrolatlBohm. 43 0t. 178 îw. 274 Chevrolati Reiche 58 Elylrod. 1 495 ChevrolatiBohîu. 43 Baryp. 3.. 576 Chevrolati Seidl. 68 Gathorm. 3. 647 cliloris Bohm. 43 Phyl. 48 728 clilorizans Bohm, 43 Phyl. 49.. . 729 chlorophanus Bohm. 43 Ot. 200 Chœrorhiuus Ghevl. 60 17 chrysocomus Germ. 24 Ot..83. clirysomus Hoch. 43 Ot. 101 . . , chrysops Herbst. 1797 Ot. 338. , chnjsops Gyl. 34 Ot. 340 chrysopierus Stierl. 61 Ot. 315 cinerascens Rosh. 56 Baryp. 16 588 cinereipennis Gyl. 34 Phyl. 51 . 730 cinereus Gyl. 34 Phyl. 54 var. . 734 294 496 199 217 445 447 419 18 cinifer Germ. 17 Ot. civis Stierl. 61 Ot. 28 circiniiciiictus Bohm. 34 Ptoch. clathralus Germ. 17 Ot. 258.. clavatus Wollst. 54 Lapar. 1. ,. 128 . 137 6 465 . 351 . .513 clavipes Bohm. 43 Ot. 32 var.. 141 daripes 01. 08 Ot. 39 147 clemensGyl. 34 0t. 290 381 coarctatus Stierl. 61 Ot. 317 . . 421 cœcus Germ. 24 Ot. 58 165 CoENoPsis Bach. 54 6" 97 collaris F. 01 Ot. 967 var 35G collinu.^ Gredl. = Ot. 48^^ var. . . 155 coloratus AU. 69 Trachyp. 19^ . 626 coinatiis 'Bo\m\. 39 Stropliom. 1 var 479 comosellus Bohm. 43 Ot. 151 var. 253 compactus Wollst 64 Lapar. 35 536 Companyoni Boh ; . 43 Baryp. 9 580 comparabiiis Bohm. 43 Ot. 294. 387 compressus Stierl. 61 Ot. 131.. 236 coneavirostris Bohm. 47 Ot. 302'^ 405 concinnus'QQ\\\\i. 34 0mias7... 564 coiiciniius Bohm. 34 Ot. 47 153 confmis Steph. 31 Trachyp. 19. 625 confusus Bohm. 43 Ot. 198 292 conglobatus Seidl. 71 Holc. 5.. 14 conseiitaneus Bohm. 43 Ot. 5... 114 coiispersus Herbst. 1795 Ot. 95. 210 conspicabilis Fald. 38 Ot. 95=^ .. 210 constricticoUis Stierl. 61 Ot. 305 410 contemptns Stev. 20 Phyl. 24.. 701 contractus Stierl. 6lOt. 3 convexicollis Sch. 72 Ot. 297 var. cordicollis Seidl. 68 Gathorm. 1 coriarius Stierl. 61 Ot. 277 CoRiGETUs Desb. 73 31'* cornicinus Stierl. 61 Ot. 326. . cornicinus (Heyd.) 72 Ot. 46 var. 153 coronatus Stierl. 72 Ot. ISO-"^ ... 753 corrugatus Gmel. 1778 Ot. 335. . 442 corruptor Host. 1789 = Ot. 206 301 corsicus Fairm. 59 Ot. 122 228 corsiciis Desb. 71 Périt oorticalis Luc. 46 Ot. 27 .. . . corvusBoha!. 43 0t. 234... coryli Ghevl. 63 Ot. 60» costatus Stierl. 6101. 254 .. costiperiiiis Rosh. 56 Ot. 138 112 389 645 369 746 431 748 137 328 170 349 242 cosliilafus Fairm. 66 Cvclom. 2. 17 8(>4 TABLE ALPHABETIQUE PAGES. Goyei Mars. 68 Ot. 301= 394 crassicollis Stierl. 61 Ot. 314 . . 418 cra.isicollis Sl\er\. 63 Plnil. 1.. 673 c'ussicorins î)a\ . 52 Per. 32... 90 crassicornis Fald. 38 Ot. 95<= . . 211 crassifrjnsWollsl. 63Lap. 10.. 521 crassior Dcsbr. 73 Phyl. 39=^... 718 crassipes Mots . 59 Phyl .2 674 crassirostiis WoUst. 64 Lapar. 9 520 crassulicoi'nis M. 72 Per. 32.. . 90 crassus Wollst. 54 Anemop. 1. .502 crata'gi Genn. 24 Ot. 192 .. 287 Cremierei Bohiii. 43 Per. 6 — 51 crcssa M. axyr. 1 657 crt'ticus Stierl. 61 Ot 273 365 criliratostriatus Siicrl. 72 Ot. 165» 755 cribricollis Gyl. 34 Ot. 291 .... .384 cribripeiinis Hoch. 51 Ot. 165.. 266 crilirosicollis Bolim. 43 Ot. 302= 403 cribrosns Germ. 17 Ot. 80 195 criuipcs Mill. 63 Ot. 79" 194 crinitarsis Stierl. 61 Ot. 69 182 crispus Bohm. 43 Ot. 310 413 croaticus Stierl. 61 Ot. 252 347 cruciatusSeidl. 68Trachyph. 6. 611 cruciroslris lîoch. 51 Ot. 321.. 426 cupreo aureus Stierl. 64 Phyl. 13 688 cupreosparsus Fairm. 59 Ot. 81 195 cupreiishnidi. 1781 Ot. 222 .. ciiprifer Stierl. 610t. 268 ..., curticoUis M. 72 Per. 27 curvinianus Duv. 53 Baryp. 8 curvipes Stierl. 61 Ot. 236. .. curvipes "Wollst. 64Gathoim. i curvisrapus Seidl. 68 Cathorm. curviscelis M. 72 Ot. 236 . 317 . 360 . 86 . 580 . 333 >. 648 6 648 . 333 Cyclomauuus Fairm. 60 2° 15 Cyci,opterus Seidl. 71 4° 30 cylindrlcollis Gyl. 34 Phyl. !.. . 673 cyinophanes Genn. 17 Ot. 203.. 297 cyiiricola lleiche 57 Ot. 227.... 323 Cyphoscelis Wollst. 54 21" S-G. 537 cy|»riciis Seidl. 68 Omias 5 563 cijrlus Fairm . 66 Cyclom . 2 . . c . 17 PAGES. dalmatinus Gyl. 34 Ot. 4 112 damasfeiiiis Hampe 61 Mylioc. 1 743 dauricus Stierl. 62 Ot. 205« .... 300 decussalus Hoch. 51 01. 313'' .. 417 debilis AVollst. 65 Lapar. 28 532 Dejeani Bohm. 43 Ot. 340. ... 447 delicatulus Stierl. 72 Ot. ISS" . 285 (kmotus Redt. 49 Ot. 151 253 demntus Bohm. 43 Ot. 151 rar. 253 deaii^rator Bohm. 43 Ot. 166... 266 densatiis Bohm. 43 Ot. 110 219 deiitipes Graëlls 55 Ot. 70 182 dcportalus Bohm. 34Ploch. 1.. 462 deprcssior M. 72 Ot. 119=^ 752 depubcs Bohm. 43 Per. 4 48 deserticola M. 72 Ptorh. 3 463 desertus Rosh. 47 Ot. 287 379 désertas Mots. 59 Ptoch. 3 463 détritus Gyl. 43 Phyll. 24 701 dicatus M. 72 Elytr. 1 491 Diecki Siedl. 72 Gathorm. 4 ... 647 mecki Stierl. 72 Ot. 179» 756 Dieckidius M. 72 Ot. 179» 756 diiricilis Stierl. 58 Ot. 194 268 digitalis Gyl. 27 Trachyph. 13. . 618 Dilunjni Steph. 31 Ot. 278 371 discretiis Stierl. 61 Ot. 230 325 dispar Wollst. 64 Lapar. 27.... 531 dispar Redt. 49 Phyll. 55 735 distincticornis Rosh. 47 Ot. 128 233 distortas Wollst. 54 Lapar. 37. 538 dives Germ. 17 Ot. 202 296 Dodecastichus Stierl. 61 7° S-G. 109 doloiuila! Stierl. 62 Ot. 5» 115 dorsalis Manh. 25 Pseudomyl. 1 740 dabitabilis Fairm. 66 Ot. 79» .. 193 duiiiensis Germ. 24 Ot. 197 290 dulcis Germ. 17 0t. 11 121 cl)enbius Bohm. 43 Baryp. 11.. ebeninus Gyl. 34 Ot. 66 vitr echidna Seidl. 65 Per. 28 echi)iatusllo-\i. 47 0t. 146.... cchinatiis lievhst. 1795 0t. 136. cchinatus Bonsd. 1785 Plat. 5.. 582 177 86 248 240 595 DES NOMS GENERIQUES ET SPECIFIQUES. 803 PAGES. egregius Mill. 70 Ot. 232=» 767 élabora fus Gyl. 44 Ot. 249 345 elatior Stierl . 61 Ot . 299 391 elegaiitulus Gerni. 24 Ot. 19i . . 287 ellipticus Wollst. 63 Lapar. 18, 523 clonf/titulus Wirm. b9 Ver. 33 . 90 elongatus Siierl. 61 Ot. 34 143 elongatus Hocli. 47 Ot. 327=^ . . . 431 Elytrodon Sch. 26 17" 492 Emeryi Desbr. 72 Phyl. 23 rar. 703 Epiphaneus Scli. 43 12° 475 eremicola Rosli. 47 Ot. 186 282 c?'m«Cé'«*Redt. 49 Tracliyp. 14. 619 erytliropus Bohm. 43 Ot, 37 , . . 146 etrusciis Desb. 72 Phyl. 20 696 Eurychirus Stierl. 61 7° S-G, . , 384 excavatns WoUst. 63Lapar, 6.. 517 excelsus Wollst. 54 Lapar. 52.. 553 excursor Siierl. 62 Catliorm. 11 633 excuraor Seidl. 68 Gatliorni. 10. 632 excursor Stierl. 62 Ot. 109=» ... 218 exiguus Stierl. 61 Per. 35 91 exigmis y-àv. Stierl, 61 Per. 37. 92 exilis Bobm. 43 Ot. 313 413 fœcukntus Gyl. 34 Phyl. 12 . . . 687 farjlGyl. 34 Ot. 3o var 144 Fairmairei M. 71 Cyclom. 1 16 Faldermanni Hoch. 47 Ot. 332" 438 fallaxM. 68 Ot, 158 260 fallax (Desb , ) 72 Phyl , 20 var. . 697 familiaris Bohm, 34 Per, 14 , . , 62 famularis Gyl, 34 Per, 14 62 feaioralis Bohm. 43 Phyl. 37,. . 715 femoralis Bohm. 43 Ot. 56 163 Ferrarii Mill. 61 Ot. 297^ 390 fessun Bohm. 43 Phyll .5 677 fissirostris Walt. 47 Cœnop. 1. . 97 flavimamis Stierl. 61 Ot. 298... 390 flavipennis J. Diiv. 52 Per. 26. . 83 Forœ WoUst. 54 Lapar. 53 554 foraminosus Bohm. 43 Ot. 126 . 232 formicarius Stierl. 61 Ot. 318., 422 forticornis Bohm , 34 Omias 10 , 568 fortis Rosh. 47 Ot. 30 139 PAGES. fossicoUis M. 72 Lichen. 8 511 fosso7' Bohm. 43 Ot. 60 var 169 foveicollis Hoch. 47 Ot. 3029 .. 404 francoliiius (Schauf.) = Ot. 34. 143 frater Stierl, 61 Ot, 324 428 fratermis Stierl. 610t. 144.... 247 fraxini Germ. 24 Ot. 211 var.. 309 Frescati Bohm. 43 0t. 114 221 frigidiis Muls. 60 Ot, 182 277 fritillus WoUst, 54 Lichen f ... . 506 friuliciis Rerhst. 17SS Ot. 22.. 132 Friwaldskyi Rosh. 56 Ot. 330.. . 434 fidlo Schrank 1781 Ot. 316... . 420 fiilvago Stev. 29 Phyl. 6 679 fulvidipes M. 72 Ptoch . 11 468 fulvipesGyl. 34 0t. 157. 238 fulvipes Hoch. 51 Ptoch. 11... . 468 fulvipeslio\im. 34Pliyl. 6 679 fulvipilis Desbr. 73Piiyl. 25... 702 fuir II s F. 1781 Ot. 87 var 202 fumigatus Bohm. 43 Phyl. 7... 680 funicularis Gyl. Ot. 211 309 furinus Chevl . 60 Per. 41 95 fuscipes 01. 08 Ot. 35 144 fusciventris Fuss. 68 Ot. 220^ . 757 Fussi Kust, 49 Ot. 201 rar 295 gallicanus Gy\. 34 Ot, 113 220 gallicus Stierl. 61 Ot. 44 151 GastonisFairm. 67 Ot. 301' ... 397 GaïUardi Stierl. 61 Ot, 271 862 (jemellatus Beck. 17 Ot, 136... 240 gemmatus F, 1777 Ot. 200 294 Gémi Sturm. 43 Ot. 194 288 geniculatus Germ. 17 Ot. 7 116 Ghestleri Stierl. 61 Ot. 281.... 374 Ghiliatiii Fairm. 56 Ot. 52 159 gibbicollis Bohm. 43 Ot. 329... 435 giganteus Fairm. 60Elytrod. 3. 496 giraffa Germ. 17 Ot. 206 301 glabellus Rosh. 47 Ot. 288 379 glabralus Stierl. 61 Ot. 337^ ... 443 glabricollis Bohm. 43 Ot. 160... 262 globatus M. 72 Ot. 148=» 250 globicollis Hoch. 47 Ot. 83» ... 199 47. 80t3 TABLE ALPHAtteTIQUE Pages. globithorax Bolini. 43 Ot. 303<= . 408 globosipcnnis M. 72 Lapar. 13.. 524 globosus Gyl . 34 Mylac. 8 23 globulicoUis Seidl. 71 Ter. 12. . 61 globulipennis '^^oWsl. 64Lap.l5 324 globulipcnnis Gyl. 34 Ot. 333= . 440 globulus Bohm. 43 Mylac. 2... 22 glohulua Gredl. 66 Ot. 148=" .... 250 globus Bolim. 43 Ot. 193 288 (llobus Seidl . 68 Baryp . 1 ..... . 574 (jlomer(itusTSo\\\\\. 34 Mylac. 9. 26 fjlycyrrhk-œ Stierl. 62 Gblœb. . . 739 glomulus Ménét. 32 Mylac. 9. . 26 gloiîius M. 72 Baryp. 1 374 Gobanzi Gredl. 68 Ot. ISF .... 734 Godarti Seidl. 68 Tracliyp. 4. . . 610 Godeti Gyl. 34 Ot. 296 388 gœrtzensis Herbst. 1797 Ot. 14. 124 gomenecola M. 72 Lapar. 26. .. 531 Goryi Bohm. 43 Nastus 1 . . 473 Gougeleti Seidl. 63 Per. 19 74 gracens M. 72 Gatliorm. 12 633 gracilicornis Seidl. 68 Trach. 17 623 gracilior Fairni.70 Cathorm. 7=» . 630 gracilipes Bohm. 34 Om. 10 368 gracilis Wollst. 64 Lapar. 26.. 331 gracilis Seidl. 68 Cathorm. 12. 633 gracilis Gyl . 34 Ot. 262 333 gracilis Beck. 17 Baryp. 11 382 gracilis Chevl. 61 Per. 41 var.. 93 gra-cus St'erl. 61 Ot. 214 311 granatns (Parrcys.) 720t. 208 r»;-. 304 grandicollisBohm. 43 Ot. 304.. 409 grnndicornis Stev. 29Ptochus 12 470 grandineus Germ. 24 Ot. 231... 347 Grandini Desbr. 71 Cathorm. 16 636 granicollis Bohm. 43 Ot. 239... 336 graniger Reiche 57 Ot. 100.... 216 graniventris Miller 59 Ot. 252=» . 213 granulatus Seidl. 68 Trachyp. 29 635 (/rflw«/rt/«s Herbst. 17910t. 177 273 granulosus Bohm. 43 Ot. 124... 231 granuhis M. 72 Trachyp. 29.. . . 635 gravidus Stierl. 72 Ot. 301=» ... 761 grayanus Wollst. 65 Lapar. 42. 544 l'AGES. Grcnieri Seidl . 63 Per .18 73 Grenicri Ail. 68 Ot. 342 449 griseopunctatus Bohm. 43 Ot. 32 141 griseopunclalusûQ G . 1773 Ot. 136 240 griscopunctalus de G . 1775 Ot. 218 314 grisescens Muls. 58 Ot. 110.... 219 grisous Kirsch. 71 Ot. 323^ .... 430 grisens Ot. 08 Per. 15 63 grossci)unctatus Wollst. 64 L?.- par. 7 518 guadarramus Seidl. 68 Trach. 27 634 gulliila Fairm. 59 Ot. 85 201 Gymnomorphus Seidl. 635" S-G. 44 gyraiicoUis Stieil. 61 Ot. 75... 189 gyratus Gyl. 34 Phyl. 39 717 gyrosicollis Bohm. 43 Stomod. 1 454 lumalopus Piosh. 56 Mylac. 4. . 23 hœmatopus Bohm. 43 Ot. 36... 145 hamatus Seidl. 72 Per. 34 91 Hampei Stierl. 61 Ot. 190 286 Hanaki Friv. 66 Omias 1 561 hebcs Bohm. 43 Phyl. 1 673 iiebraîus Stierl. 61 Ot. 301^ ... 398 Ileeri Stierl. 58 Ot. 97 214 hellenicus Stierl. 72 Ot. 300» .. 760 Henoni Fairm. 67 Ot. 121'' .... ^28 helveticus Bohm. 43 Ot. 244... ;41 hetcromorphus Rott. 71 Ot. 198» 766 Heydeni Stierl . 61 Ot. 9 119 hirticornis Herbst. 1795 Per. 4. 48 hirsululusY. 1193 Vhlyt. 5.... 595 hirticulHS M. 72 Cathorm. 10. . . 652 hirlusSe\i\. 67 Phyl. 17 693 hirtus "Wollst. 64 Lapar. 13 522 kir tus Bohm. 43 Platyt. 8 597 hispalensis M. 71 Per. 23 79 hispanus Chevl. 66 Per. 19 . . . 74 hispanicus Stierl. 62 Ot. 67= ... 180 hispidulus (Dej.) 72 Ot. 113 var. 221 hispidulus Herbst. 1793 Platyt. 5 595 hispida Stierl. 61 Paramétra !.. 458 hispidus Stierl. 61 Ot. 130 252 hispidus Bohm. 33 Strophom. 1 478 hispidus Redt. 49 Platyt. 6.... 596 DES NOMS GENERIQUES ET SPECIFIQUES. 807 histrio Gyl. 34 Ot. 93 Hochhuthi M. 72 Ot. 116 Hoi.coRHiNiis Sch. 2G l"^ holoscriceus F. 01 Barypeitli, 1 horrens Gyl. 34 Cathorm. 7. . . liuniatus Gcrm. 24 Nastus 2. . . Immilis Germ. 24 Ot. 296 hungaricus Germ. 24 Ot. 33 .. hybridus Seidl. 71 Per. 13 hypocrita Rosli. 47 Ot. 145 . . . bystrixGyl. 34 Ot. 313'= hystrix Duv . 53 Tracliyp. 22. . 46... PAGES. . 208 . 248 . 8 2 583 . 649 . 474 . 388 . 142 . 61 . 247 . 417 . C29 570 29.) 395 373 ibcricus Desbr. 72 Phyl. illotus Hoch. 47 Oni. lO'' . . . illy liens Stierl. 61 Ot. 196.. imbellis M. 72 Elytr. 5 inipcxus Gyl. 34 Ot. 301= .. impolicus Bolini. 43 Ot. 280 impressicoUis^^ùXhi. 64 Licbe- nop. 8 511 impressifrons'Qo\m\.k'iV\\^\. 43 723 impressipennis (Dabi.) 72 0t. 245 341 impressiros-tm Scli. 43 Phyl. 51 730 impressivcntris Fairm. 59 Ot. 179 275 imus Bobin . 43 Ot. 67 178 inœquaMs Wollst. 63 Lapar. 14. 523 inaiiratus Bohni. 33 Pliolic. 4 .. 485 iricaniis Gyl. 34 Pbyl. 34 712 iiicivilis Fald. 38 Ot. 131=^ 236 incUris Stierl. 61 Ot. 131* .... 236 incomptns Wolist. 65 Lapar. 40 542 inconstjiis AVollst. 54 Lapar. 49 551 itidigcns Bohm. 34 Baryp. 14 . . 585 inductus Gyl. 34 Ot. 336 442 ??i.7;//KA' Wolist. 65 Lapar. 34.. 535 indutus Kiesw. 64 Mylac. 12... 28 incnnis Bohm. 43 Elyir. 5 498 incrmis Bobm. 43 Trachyp. 28. 634 infuustus Gyl. 34 Ot. 211 309 iiifcnialisGcrm. 17 0t. 231.... 32G inpalus Kolen. 38 Omias 9 567 i7i[! al us 'W'onsl. 65 Lapar. 19.. 526 inllalus Gyl. 34 Ot. 8 117 iiinociuis Bohm. 43 Ot. SOl^ . . 396 insculptiis (Heer.) 71 Ot. 126 var. 231 iiistabilis Wolist. 54 Lapar. .51.. 55 insuhriciis Cristof. 33 Ot. 82. . 196 insolaris Desb. 71 Per intercalaris Bobm. 43 Ot. 88" .. 204 intersetosns Cbevl. 60 Per. 39 . 93 interstilialis Germ. 24 Ot. 1. . . 109 intrîcalns Stierl. 72= Ot. 68 var. 180 intri^icollis Rosh. 56 Ot. 76... 190 intrusus Reiclie 62 Ot. 234=» ... 329 iuunctus Stierl. 61 Ot. 216 312 irranis Seidl. 68 Cathorm. 14 . irregularis Stierl. 72 Ot. 263=» . irritans Herbst. 1795 Ot. 55 var irroratus (Dabi.) 72 Ot. 208 . . . irroratus Bohm . 43 Pbyl . 54 var irroratus Seidl. 67 Pbyl. 41. . . islamita M. 72 Parameir. 2 458 istriensis Germ. 24 Ot. 18 var. 128 italicus M. 72 Per. 30 88 Javeii Siierl. 66 Ot. 271^ 363 Jovis MiU. 62 Ot. 88'» 204 655 758 162 304 734 721 jugicola Siierl. = Ot. 72^ 186 jugicola Stierl. 61 Ot. 161 262 juvencus Gyl. 34 Ot. 297 var... 389 juvenilis Gyl. 34 0t. 302'^ 402 Kiesenwclteri Cai»iom. 67 Bub.l 500 Kiesenwetteri Seidl. 65 Per. 23 79 Kiesenwetteri Stierl. 61 Ot. 246 343 Kimleimanni Stierl. 61 Ot. 163. 264 Kirscbi M. 72 Ot. 323=^ 430 Kollari Germ. 34 Ot. 247 343 Kraatzi Tourn. 64 Per Kraatzi Stierl. 61 Ot. 213 310 Kraatzi Kiesw. 64 Axyr. 1 657 Kralteri Bobm. 43 Ot. 232 327 luicnlmrgi Stierl. 66 Ot. 138^ . 242 kunli tauus Stierl. 61 Ot. 78... 192 Lacordaireius Bris. 68 25° S-G. 599 lactcolus'Slii\..<. 60Ptoch. 4 463 lœvigalocollis Grcdl. 57 Ot. 83 var 199 la)vigatns F. 1793 Ot. 46 152 47.. luteus Stierl. 62 01. 75^.. lutosus Slicil. 58 Ot. 120» 808 TABLE ALPHABÉTIQUE PAGES. lœvigaliis Gyl. 13 Ot. l.'iS 2.59 laeviusculus Slierl. 61 Ot. 332" . 437 lamellipes AVoUst. 54 Lnnar. 43 544 lanatus Wollsl. 54 Lapar. 47... 549 lanosimanus ClievL 60 EIytro(1.4 496 lamiginosus Bolini. 43 Ot. 82 .. 196 lamginosus Gj\. 34Tra(iiyp. 12 617 Laparocerus Sch. 35 21" 512 lapidic'ola Chevl. 66 Catliorm. 9. 651 Larraldi Pénis 57 Cœnaps. 2. . . 98 lasius Gcrra. 17 Ot. 134 238 lateralis Rciclie 57 Phyl. 22 699 laticoUis Bolira. 43 Tracliyp. 9. 615 latifrons Hoch. 47 Ptocli. 10 . . , 468 latipeiinis Bohm. 43 Ot. 51 158 latirostris Bargagli 71 Ot. 346.. 765 laliscrobs Desb. 71 Per latissimus Stierl. 61 Ot. 50 158 latithorax Dcsb. 73 Phyl. 50... 730 lauri Stieil. 61 Ot. 6 116 lauripotens Wollst. 54 Lapar. 45 547 lavandus Germ. 24 Ot. 172 269 Ledereri Stierl. Ot. 267^ 759 Lefebvrei Gyl. 43 Ot. 26 136 Icpidovterm "Wollst. 64 Lapar. 20 .527 Marque ti Gant . Icpidoptorus F. 1796 Ol. 205. . . 299 Marqueti Gaut. lepidoplcrus Bohm. 43 Pholic. 5 486 Marseuli Stierl, lci>tos;pliseroides Seidl. eSPcr. 38 92 Martini Fairni. LeptosphaerotusSeidl.65 5°S-G 93 Lethieriyi Ciievl. 66 Cathorm. 13 654 PAGES. longipilis Bi;hni. 42 Phyl. 27... 704 longiventris Kust. 49 Ot. 241... 338 lougulus Mars. 72 Ot. 34 143 loricatHS Slierl. 58 Ot. 244 ... . 341 luhricus Bohm. 43 Ot. 303^ .... 407 lugduncnsis Bohm. 43 Ot. 38... 147 liKjnbris Mots. 59 Phyl. 7 680 lugubris Gmel. 1777 Ot. 222... 317 lugtns Germ . 17 Ot . 245 ..... . 341 190 226 maculatus Terris 70 Trachyp. 14" 020 maculirornis Germ. 24 Phyl. 6. 676 maculifer Deshr. 73 Phyl. 32 .. 710 Madera:; Wollst. 54 Cathorm. 8. 050 malachiliciis Bohm. 43 Epiph. 1 477 malefidiis Gyl. 34 Ot. 72 185 mandibularis Redt. 49 0t. 123,. 230 mandibuUtris Chevl. 03 Omias7. 564 marmoratus (Manh.) Desb. 73 Corig. 1 746 marmota Stierl. 61 Ot. '^24 319 Marquardli Fald. 37 Ot. 177 rar. 274 63 Omias 7.. 57 Per. 10.. 72 Ot. 302" 62 0t. 343... leucophœus Sch. 26 Pholic. 4 . leucogrammiis Germ. 24 Per. 9 LlCHENOPHAGLS WolIst. 54 20° ligneus 01. 08 0t. 113 ligurinus Gyl. 34 Phyl 29 liglistici L 1767 Ot. 287 359 lilliputanus M. 72 Cathorm. 15. . 655 linearls Stierl. 61 Ot. 219 *314 lincolatus Fairm. 59 Strophom. 2 479 lithaiithraciiis Bohm. 43 Ot. 167. 267 lombardus Stierl. 66 Ot. 128^' . longicoUis Bohm. 34 Piochus 7 longicoUis Gyll. 34 Ot. 28 rar. longipennis Stierl. 61 Ol. 215. longipes Stierl. 72 Ot. 323' . . 485 55 505 220 738 234 460 128 312 764 564 57 400 450 122 253 429 446 89 177 552 mastix 01. 08 Ot. 12 maurus Gyl. 13 Ot. 151 maxillosus Gyl. 34 Ot. 323.... MegerleiF. 01 Ot. 339 Meira Duv. 52 5« S-5 mannoiiius Gyl. 34 Ot. 66 rar. meiidax AYollst. 54 Lapar. 50. mendicus AVolisl. 64 Lapar. 25. 530 meridionalis GyL 34 Ot. 62 ... 171 mcridionaUs Muls. 63 Baryp. 15 586 meridionalis (Desbr.) Phyl. 45.. 725 inessenicus Slierl. 72 Ot. 302^" . 763 metallesccns Seidl. 68 Omias 6. 564 melallesccns Luc. 46 Cyclom. 2 17 melaliicus 31 . 72 Omias 6 564 micans Sch. 47 Aprcpes 1 490 micans Seidl . 68 Omias 4 563 DES NOMS GENERIQUES ET SPECIFIQUES. 809 PAGES. microplitlialiiius Seidl. 63 Ter. 37 92 Milleri Stierl. 62 Ot. 197» 291 minimus Stierl. 61 Ter. 33 90 minutissimus Beslir. 72 Per 748 niisellus Stierl. 61 Ot. 116 223 Mitomermus Duv. 53 25° S-G. 599 iriixtus Hocli. 47 Phyi, 57 737 mœstillcus Gyl. 34 0t. 337 443 mœstus Gyl. 34 Ot. 274 367 mollicomus Ahr. 12 Baryp. 12. 583 inoUinus Bohni. 34 Oinias 8 565 nionedula Stierl. 61 Ot. 223 318 niononychus Seidl. 65 Per. 2... 45 momplents yourc. 1785 Ot. 267 359 montams Chevl. 63 Baryp. 5 . . 577 montanus Chevl. 66 Ot. 63=^ ... 173 mont anus JioXww. 43 0t. 59rflr.. 165 montanus Mill. 62 Pliyl. 33 711 monticola Gerni. 24 Ot. 158.... 259 niontigena M. 72 Ot. 63^» 173 niontivagans "Wollst.54Lapar.45 547 niontivagus Bohni. 43 Ot. 257.. 350 montosus M. 72 Baryp. 5 577 inorio Redt. 49 Ot. 269 361 morio Bohm. 34 Lapar. 3 morio Payk. 1800 Ot. 39 morio F. 1775 Ot. 66 morulus Bolmi. 43 Ot. 25 var. Millier i Gniel. 1777 Ot. 267.. MuUeri Rosli. 56 Ot. 127 mullicolor Gniel. 01 Ot. 136., miiliicostatus Stierl. 61 Ot. 284. 376 miiltipunctatus F. 1792 Ot. 55.. 162 mulfipiinclatus 01. 08 Ot. 59. niuricatus Clicvl. 60 Per. 40., nuirinns Bolini. 39 Pliolic. 7. murinufi BoIdd. 43 Myl;,c. 1., nuis Stierl. 62 Ot. 224^ mus F. 01 Pscudomylloc. 3 .. muscicola Desbr. 72 Per muscoruni Bris. 63 Ot. 286'' . musoorum Desbr. 70 Per 748 mutabilis Desb. 73 Piiyl. 44.. . . 724 miUandus M. 72 CallK nn. 3 647 miilus Gyl . 34 Pliyl . 41 721 515 147 177 135 359 232 240 165 94 488 21 319 742 748 378 PAGES. Mylacus Sch. 43 3" 18 Myllocebus Sch . 26 30" 743 myrmecophilusSeidl.68Trach.26 633 Nastus Sch. 43 11° 472 Naudini Luc. 55 Ot. 55» 163 navaricus Gyl. 34 Ot. 68 180 navicularis Woilst. 54 Lapar. 48 550 neapolitanus Stierl. 61 Ot. 300. 392 necessarius Gyl. 34 Per. 24 79 necessarius'èW&\\. 61 Ot. 118.. 225 necessus M. 72 Ot. 118 225 neglcclus Stierl. 58 Ot. 82 var. 196 niger F. 1775 Ot. 59 165 niger Marsh. 02 Ot. 39 147 nigrans Fairm. 62 Per. 1 44 nigriceps Bohm. 34 Ot. 41 var. 149 nigrita F. 1781 Ot. 222 317 nigrita Rossi 1790 Ot. 48 154 nitens M. 72 Ot. 331 436 nitidns Reiche 57 Ot. 331 436 nitidus Bohm. 43 Omias 3 562 nivalis Stierl. 62 Ot. ^'ii^var.. 317 nobilisGerm. 21 Ot. 45 152 nobilis [Dabi.) 72 Phyl. 21 698 noctivagans Woilst. 54 Lapar. 45 548 nodipennis Chevl. 60Trachyp. 5 610 no talus Steph . 31 Ot. 177 var. . . 274 nolalus Bonsd. 1785 Ot. 177. .. 273 Noui Fairm. 62 Ot. 72^ 185 noxius Bohm. 34 Per. 16 nubiculosus Bohm. 34 Pholic. nubilus Bohm. 43 Ot. 239 nudus Stierl. 61 Ot. 333 obcœcitus Bohm. 34 Ot. 153.. obesulusM.72 0t. 209 ûbesHS Stierl. 61 Ot. 209 oblongus L. 1733 Phyl. 33 oblongus Bohm. 43 Omias 7° . . obovatus Gcbl. 34 Phyl. 38 obscurcllus M. 72 Lapar. 24.. . ohsciirus 'WoWsi. 64 Lapar. 24. obscurus Gyll. 34 Ot. 333" .. . . ob-idianus Bohm. 43 Ot. 235.. 69 484 352 438 257 305 305 713 564 716 529 529 441 330 .s I 0 TABLE ALPHABETIQUE l'Af.F.S. obsitiis Gyl. 34 0t. 53 160 obsifiis Wollsi. 64 Lapar. 31... 534 obsolettis Stierl. 61 Ot. 2 111 obsulcatu^ Sliorl. 61 Ot. 276.. . . 369 obtriaiignlaris Wollst. 64 Lap. 17 525 obtusus Bohm. 43 Ot. 137 2il occideinalis AVollst. 64 La !ar. 16 524 olCc-c Stierl. 61 Ot. 29 138 Omias Sch . 26 22" 557 Onnoides Hoch. 51 Phyl. 56 .. , opulentus Germ. 17 Ot. 201... . orbiculaiis Herbst. 1795 Ot. 73. orbicularls 01. 08 Ot. 48 , orbitalis Soidl. 68 Trachyp. 7 . , oricutalis Gyl. 34 0t. 21 ornât ufi (Germ.; Ot. 206 var Orsinii (Gristof.) 72 Ot. 272.... Ofskaiji (Stenz.)72 0t. 166 var.. OstPiitatns Gyl. 34 Ot. 210^ Otiorhvnchl's Sch. 26 7" ottoinanus Stierl. 61 Ot. 328... ovalipennis BohiB. 43 Ot. 321.. ovatulus Bohm. 43 Ot. 303 pabalinus Panz. Ot. 286 var 378 pachyscelis Stierl. 61 Ot. 265.. 3.57 pallidipeniiis Hoch. 47 Phyl. 59 738 pallipes Gyl. 34 Phyl. 31 709 imnonnilanus (Germ.) 72 Ot. 297 389 401 614 457 270 352 707 13 245 13 paradoxus Stierl. 72 Ot. 302« . . . parallelus Seidl. 68 Trachyp. 8. Parameira Seidl. 68 9° Parreyssi Stierl. 61 Ot. 174.... parfit ialis Bohm . 43 Ot. 259 var. parviceps Desbr. 73 Phyl. 29. . . parvicoUls Se\{\[. 68 llolcor. 3.. parvicollis Gyl. 34 Ot. 142 parvulicoUis M. 72 ïïolcor. 3... parvulus Seidl. 65 Per. 30 parvulus Bohm. 34 Omias 7 patruelis Stierl. 61 Ot. 162 pauper Bohm. 43 Ot. 151 var... pau;tercitlus{Rcei\)720i.'20"irar. pauxillusRosh. 47 Ot. 289.. .. 564 263 253 299 380 PAGES. l)edemontanus Stierl. 61 Ot. 275 '.■67 pelliceus Bohm. 43 Ot. 311 414 pcUitusBohm. 43 Phyl. 15.... 6S1 pt'llucidus Bohm. 34 Baryp. 4.. .577 perdix 01. 08 Ot. 88 203 perdi.T Bohm. 34 Ptoch. 4 463 peregrimis Stierl. 61 Ot. 217... 313 Pcrezi Stierl. 62 01.71* 184 per forains Real. 49 0t. 235 330 periscclls Gyl. 34 Ot. 1 var 109 periteloides Fuss. 61 Ptoch. 15. 472 Peuitelus Germ. 24 5'^ 31 pcrplexus Gyl. 34 Ot. 290» 381 ])er.similis Wollst. 64 Lichen 5. 509 persitus M. 72 Lapar. 31 534 perlii.siis Sturni. 20 Ot. 283.... 375 petigiuosus Stierl. 61 Ot. 243.. 340 petrensis Bohm. 43 Ot. 74 188 phasma Roit. 71 Ot. 88^ 765 Plisteri Stierl. 64 Per. 36 91 Pholicodes Sch. 26 14° 481 Phyllobius Germ. 24 28" 662 piceits Ail. 69 Cyclom. 2 17 piceus Marsh. 02 Baryp. 11 582 picciis Gyl . 34 Lapar. 46 548 picimanus Stierl. 61 Ot. 301-> .. 393 picipes F. 1777 Ot. 177 273 picitarsis Ro h. 56 Ot. 282 374 709 234 686 687 692 11 198 375 737 683 683 372 710 133 49 185 774 pictus Stev. 29 Phyl. 31 pigrans Stierl. 61 Oî. 129 ... pilicoruis Desb. 72 Phyl. 11... pilifer Gyl. 34 Phyl. 12 pilipcs Desb. 72 Phyl. 16 pilosulus Ghevl. 60 liolcor. 1^ pilosus Gyl. 34 Ot. 82'> pinastri Herbst. 1795 Ot. 283 . piiieti Redt. 49 Phyi. 26 var.. pineus (K'esw.) 72 Phyl. 9 piiiicola Riesw. 64 Phy . 9. . . . Piocliardi Stieil. 66 0t. 278» .. Plagius Desbr. 73 Phyl. S-G.. planatas Herbst. 1795 Ot. 23.. plaiiidorsis Seidl. 65 Per. 5. . . planidorsis Fairm. 56 Ot. 72 . . planirostris Gyl. 34 Phyl. 54.. plebcjiis Siierl. 61 Ot 119 .. lilebejus Bohni. 34 Pliolic. 1 . plumipes Gcrm. 17 (3t. 79 . , , politus Gyl. 34 Ot. 168-'' .... polilus Stievl. 61 Ot. 206 var polycoccus Gyl. 43 Ot. 212.., pomaceus Gyl. 34 Phyl. 5 — DES NOMS GÉNÉRIQUES ET SPÉCIFIQUES. 811 PAGES. punctatissimus Gyl. 34 Ot. 63 var. 175 pmclatus Ail. 69 Ilolcor. 3 13 puncticollis AVoUst. 64 Lapar. 33 535 puncticoUis Tourn. 64 Stoni. l» 455 pimcticoniis Gyl. 34 Ot. 156... 258 punclirostris Bohm. 43 Baryp. 12 583 PAGES. planithorax Bohm. 43 Ot. 301« . 397 plaiioplitlialnius Ileyd. 71 Ot. 120b 766 platysomus SeicU. 65 Per. 8.. .. 53 Plâtytarsus Sch. 39 24° 589 226 482 192 268 301 310 677 pomonœ 01. 08 Pliyl. 51 730 ponîirus Siierl. 72 Ot. 302 762 populeti Bohm. 43 Ot. 226 .... 321 porcatusHerbst. 1795 0t. 133.. 239 porcellus 'QoXww. 34Ptoch. 4... 463 porcellus Bohm. 33 Stroph jmor. 1 478 porlcollls Gyl. 34 Oi. 301» 398 poster M. 72 Ot. 342 449 prœlongus Fairm. 63 Ot. 72=» .. . 185 proletarius Bohm. 43 Ot. 273^.. 366 prolLxus Kiesw. 51 Per. 25 81 prolixus Rosh. 47 Ot. 228 323 prolongatus Siierl. 61 Ot. 229.. 324 promissus M. 72 Per. 25 81 provincialis Stierl. 61 Ot. 263. . 255 proximus Stierl. 61 Ot. 149 251 pruinosus Germ. 17 Ot. 10 120 pruinosus Bolim. 43 Platyt. 3.. 594 psegmalicus Bohm. 43 Ot. 176=« 273 pseudomias Hoch. 47 Ot, 120.. 226 PSEUDOMYLLOCERUS Desb. 73 29" 739 psittacimis Germ. 24 Phyl. 14.. 689 Ptochus Sch. 26 10° 459 puLens Bohm. 43 Ot. 41 149 puherulus Hoch. 51 Ot. 82"^ ... 198 puberulus Siev. 29 Mylac. 3 . . . 22 puhescens Bohm. 34 Aomus 1.. 491 pubifer Bohm. 43 Ot. 309 413 pulchellus Stierl. 61 Ot. 301 .. 392 pullus Gyl. 34 Ot. 1681^ 268 pulverulentus Germ. 24 Ot. 1... 109 pulverulus Bohm. 43 Ot. 122=» .. 229 pulvinatns Hoch. 47 Ot. 322^ .. 427 punctiscapus^o\m\. 43 0t. 256. 349 pupillatusGyl. 34 Ot. 181 276 pusillus Stierl. 61 Ot. 184 281 pusio Gyl. 34 Ot. 303-' 407 pus'ulalus Seidl. 68 Mylac. 6.. . 24 pusfulatus Seidl. 68 Trachyp. 2. 609 pusliilifer M. 72 Tiacliyp. 2 609 pijginœus Stierl. 68 Gathorm. 15 635 pygmaîus Stierl. 68 Ho'.cor. 6... 14 pyrenœus Gyl. 34 Ot. 56. .. . 163 pyrenœus Seidl. 68 Baryp. 11 var. 582 pyri Sch. 34 Phyl. 5 677 pyri L. 1745 Phyl. 41 721 ([ueruliis Bohm. 34Ho!cor. !.. 10 4-signatus Bach. .56 Ptoch. 13.. 470 raguMims Bohm. 34 Ot. 13 ... 123 rasus Wollst. 64 Lapar. 21 .... 527 raucus F. 1777 Ot. 87 202 raucus Her])st. 1795 Ot. 136 . . . 240 Raymondi Gaut. 61 Omias 7 — .564 Raymond! Gaut. 61 Trachyp. 31 636 Raymondi Gaut. 60 Ot. 274.... 367 reclus Thoms. 63 Trachyp. 9.. 615 regularis Stierl. 61 Ot. 249 var. 345 Reichei Stierl. 68 Ot. 188 284 Relchei Seidl. 68 Trachyp. 3... 609 reicheianus M 72 Trachyph. 3. 609 reicheidius Desbr. 72 Phyl. 18. 694 religiosus Schraiick 04 Ot. 200. 294 repletus Bohm . 43 Ot. 84 200 respersus Stierl. 61 Ot. 173 270 reticoUis Bohm. 43 Ot. 291 var. 384 ReynoScT Bris. 66 01. 67=» 178 rhacusensis Germ. 24 Ot. 13. . . 123 rhaîticus Stierl. 62 Ot. 48=» 155 rhœticus (Heer.) 72 Ot. 269.... 361 rhinolophus Seidl. 68 Myl. 13 . 29 812 TABLE ALPHABETIQUE PAGES. ISl^» 278 757 322 220 304 377 271 rhododcntlri SlierL 61 Ot. Riessi Fiiss 68 Ol. 239» rohiLstus Stierl. 61 Ot. 226 var. rodus M. 72 Ot, 112 romanus Bohni. ki Ot. 208 var. rosœ de G. 1781 Ot. 286 roscidus Gyl. 34 Ot. 175 rostratusTlioms. 68 Tracliyp. 33 368 rolimdat us S\ehok\ 37 Ot. 377^ 444-759 rotundatus F. 1792 Mylac. 3.. . 22 rotuudicollis Gapiom. 67 BubaL 2-500 rotmidus M. 72 Ot. 337" ... 444-759 rubigiiiosiis Stierl. 61 Ot. 117 . . 224 rubripes M. 71 Mylac .4 23 rudis Bohni . 43 Per . 29 87 rudis Stierl. 61 Ot. 112 220 rudis Bohiu. 43 Parameir. 1 — 458 ruficollis F. 1792 Baryp. 12 583 ruficollis Bohni. 34 Baryp. 3. . . 576 ruficornis Bris. 63 Per. 17 71 ruficoniis'KQAi. 49Phyl. 34 712 rufimanus Hoch, 51 Ot. 48" .... 156 rufipcs Gyl 34 Ptoch .8 467 rufipes Bolim. 34 Oniias 2 562 ruflpes Duv. 53 Baryp. 15 586 rufipes Bohni. 43 Ot. 60 var. .. 169 rufulipes M. 72 Onii is 2 .562 rugaticoUis M. 72 Tracliyp. 16 . 622 rugicollis Gerni. 17 Ot. 264 356 rugicollis Seidl. 68 Tracbyp. 16 622 rugicollis Boliiu. 43 Oinias 10 . . .568 rugicollis Steph. 31 Ot. 279. ... 373 rugifrons Gyl. 13 Ot. 278 371 rugi frons Hoch. 51 Oniias 9" .. 567 rugipcnnis 'R^)\m\ . 43 Ot. 59 var. 165 rugosifrons M. 72 Oniias 9^ 567 rugosus Hum. 27 Ot. 233 328 rugosns Scliranck Ot. 267 359 rusticus Bohm. 43 Per. 22 77 rutilipes Hoch. 51 Ot. 59» 302. sabulosus Gyl . 34 Ot. 24 salnilosus Rcdt. .58 Trachyp. 28. sjcvus Bohm. 43 Ot. 333" salcbrosus Bohm. 43 Ot. 8 var. 168 134 634 440 117 PAGES. salicis (Stenz) Ot. 48 var 1.54 sanguinipcs Bohm. 43 Ot. 42 .. 1.50 scaber Redt. 58 Trachyp. 10... 616 scaher Steph. 31 Ot. 278 var.. . 371 ^rrtAa- Thonis. 65 Trachyp. 33. 638 scaber L. 1761 Trachyp. 19 625 scaber Boiisd. 1785 Ot. 136.... 240 scaber Sch. 43 Trachyp. 14.... 615 scaberriiiius Stierl. 61 Ot. 19.. . 130 scabricollis Gérai. 17 Ot. 10 var. 120 scabriculus L. 1768 Trachyp. 14. 619 scabriculus Gyl. 13 Trachyp. 19. 625 scabridus Steph. 31 Ot. 113 220 scabripennis Gyl. 34 Ot. 54 161 scahrosus Marsh. 02 Ot. 111... 219 scalvtus Gyl. 34 Ot. 245 341 5Cfl/)«/r/m Wollst. 64 Lapar 11. 521 Schaiifussi Miller 61 Stoniod 3.. . 456 ScUaumi Stierl. 61 Ot. 248 344 Schaunii Wollst. 54 Lapar. 53.. 554 Schaumius Bris. 66 26" S-G. . . 639 ScliKTllini Stierl. 61 Ot. 220.... 315 Schmidti Slieri. 61 Ot. 152 254 Schcenherri Bohm. 43 Per. 7... 52 Schwabi (Stenz) 72 Ot. 269 361 scitiis Bohm . 43 Ot . 90 206 scitns Gyl. 43 0; . 210 307 Scoliocerus Wollst. 54 26° S-G. 639 Sdopolii Gmel. 1777 Ot. 286 377 scopularis Hi.ch. 47 Ot. 315 419 scrohiculatus Gyl. 34 Ot. 59.. . . 165 sculptipennis Wollst. 64Lichen.7 510 sculptirostris Hoch. 47 Ot. 245-'' 342 sciilptus Brul. 38 Lapar. 4 516 scutellaris Redt. 49 Phyl. 45... 725 scydniamoides Seidl. 68 Baryp. 10 581 seductor Stierl. 61 Ot. 199 293 segnis Gyl. 34 Ot. 285 377 Seidlitzi Bris. 68 Trachyp. 1... 607 semigranulatus Stierl. 61 Ot. 302'' 400 seminulum F. 1792 Myl.. 7. . . . 24 semituberculatus Stierl. 73 Ot. 302» 763 senex (Ghcvl.) Ol. 279 var 273 senex Bohm . 34 Per . 10 57 DES NOMS GÉNÉRIQUES ET SPÉCIFIQUES. 813 PAGES. seniculus Wollst. 64 Lapar. 22. 528 sensitivus Scopol. 1763 = 01.23 133 septentrionis Herbst. 1793 Ot. 136 240 scriceus Bohm. 43 Oniias 7 564 seriehirtus M. 72 Ot. 154=> 754 seriehispidus Gyl. 34 Phyl. 54. . 734 scrichispidus Boliiii. 34 Holc. 1 . 10 seriehispidus Stierl. 72 Ot. 154=» 754 seriipes Desb. 73 Phyl. 30 708 setariiis Gyl. 34 Tracliyp. 14... 619 setermis M. 72 Tracliv/. 20. . . . 627 setifer Bohni. 43 Ot. 148 249 sctiger Gyl . 39 Plat .3 594 seliger Seidl. 68 Tracliyp. 20. . , 627 setosa Sekll. 68 Pararaèir. 2 1,^8 setosulas Stierl. 61 Ot. 293 388 sctosus Bolim. 34 Plocli. 5 464 setosus F. 01 Ot. 136 240 setosns (Meg.) Ot. 113 var 220 setulosus Bohm. 45 Platyt, 8. . . 597 siculiis Seidl . 68 Holcor , 4. - . . . 13 siculus Kiesw. Siedl. 65 Per. 26 var 85 siculus (Dej.) Ot. 13 var 123 signalipennis Gyl. 34 Ot. 195... 289 simo 01. 08 Per. 4 48 simplex Briil. 38 Lapar. 41 543 simplicatus Stierl. 61 Ot. 237.. 334 singularis L. 06 Ot. 177 var. .. 274 singularis Schrank 1798 Ot. 177 273 Sinon Desbr. 72 Phyl. 20 var... 697 sinuatus Chevl. 60 Per. 20 75 sinuatus F. 01 Pseudomyll. 2.. 741 smaragdifer Kiesyv. 64 Phyl. 22. 699 socius Bohm. 43 Gathorm. 2... 646 sordidus Stierl. 61 Ot. 144 247 soricinus M. 71 Mylac. 1 21 spalatrensis Bohm. 43 Ot. 15. . . 123 sphœricus Bohm. 43 Mylac. 1 var. 21 spho:roides Germ. 24 Per. 15. . . 65 sphœroides Seidl. 68 Baryp. 1 var. 574 spinifer Seidl. 70 Gyclopt. 1 30 spinimanus Thoms. 63 Trachyp. 9 615 spinimanus Gyl. 27 Trachyp. 14. 619 spinimanus Germ. 24 Trachyp. 12 617 PAGES. spinosulus Gaut. 61 Trachyp. 14. 619 splendens M . 72 Aprepes .1 490 spoliatus Stierl. 72 Ot. G7« 752 spumans M . 72 Ot 248 344 squamans M . 72 Per. 31 89 sqiiamatilis M. 72 Ot. 204 298 squameus Bohm. 43 Ot. 176 272 squamifer Bohm. 43 Ot. 140 244 squamifer F. 01 Ot. 205 299 squamiger 01. 08 Ot. 200 254 sqnamiger Marsh. 02 Ot. 177. . . 273 squamobus Gyl. 34 Trachyp. 19. 625 squamosns Brul. 38 Lapar. 8. . . 519 squamosus Mill. 59 Ot. 204 298 squamosns Bris. 66 Phyl. 17. . . 693 squamulalus Reiche. 62 Per. 31. 89 squamulatus 01. 08 Trachyp. 25. 633 squamulalus (Dej.) Ot. 204 var. 299 squamulifer M. 72 Ot. 14o 244 squarrosus Desb. 72 Phyl. 17... 693 stipulât us Germ. 17 Trachyp, 24. 632 stierliuensis Desb. 73 Phyl. 36. 714 Stierlini Gemm. = Ot. iW ... 222 Stierlini Desb. 73 Phyl. 36 714 stomachosus Gyl. 43 Ot. 41 149 Stomodes Sch . 20 8° 453 striatosetosus Bohm. 43 Ot. 291 var 384 stricticoUis Fairm. 59 Ot. 57-1 . . 382 strict us Gmel. 1779 Ot. 218. . . . 314 strigifrous Gyl. 34 Omias. 9 566 slrigirostris Bohm. 43 Ot. 272. . 364 strigir os tris Roch. 51 Ptoch. 2. 462 strigosirostris M. 72 Ptoch, 2.. 462 Strophomorphus Seidl. 67 13". . 477 styriacus Seidl. 68 Baryp. 6 578 subcostatus St'crl. 66 Ot. 136-' . 240 subcostatus Kolcn. 58 Mylloccr, 3 745 subdentatus Bach. 54 Ot. 181 var. 276 subdentatns Bach. 54 Ot. 182. . . 277 subdentatus Bohm. 43 Phyl. 40. 720 subdepressus Stierl. 72 Ot. 119=» , 752 siibdepressus Mais. 59 Per. 25. 83 subnebulosus WoRst. 64 Lapar. 39 541 subnitidus Bohm. 43 Baryp. 3.. 576 814 TABLE ALPHABETIQUE PAGES. subiiodosus Wollst. 64 Lichen. 6 509 submidus Seidl. 68 Platyt. 7 596 subopaous Yv'ollst. 65 Lnpar, 23. 528 subqiiadratus Rosb. 47 Ot. 187. . 283 subsigillatus M. 72 Ot. 230 346 siihsignatus G-yl. 34 Ot. 250 346 subsignatus Bobm. 34 Ptocb, 14. 471 snbspinosus Stieii. 61 Ot. 99. . . 215 substriatus Gyl. 34 Ot. 40. , . . . . 148 subtessellatiis AV^oUst. 54 Ancm . 2 503 sulcatifrons M. 72 Baryp. 15... 586 SUlcatUS F. 1775 Ot. 218 314 sulcatns Payk. 1800 Ot. 222 317 sulcifrons Bobm. 43 Baryp. 15. . 586 mJcifrons Gyl. 34 Ot. 237 334 anlcipcnnis (Dabi.) 01 245 341 sulcirostm Cbevl. 66 Cathorm. 7 649 sulcirostris Wollst. 64 Lapar. 36 537 salcirostris Bobm. 43 Ot. 293.. 386 sulcirostris Cbevl. 60 Platyt. 1. 592 sulcirostris Bobm. 34 Pbyl. 54. 734 sulcogemmatus Bobm. 43 Ot. 63. 172 sulpburifer F. 01 Ot. 22 132 sulphurifer Herbst. 1797 Ot. 48. 154 suraius Gyl. 34 Pbyl. .54 734 sus M. 72PtOch.4 463 60 90 186 262 487 636 636 Susanœ Seidl . 65 Per . 11 suturellus Fairm . .59 Per . 33 . . sylvcstris Clicvl. 66 Ot. 72^ . . . sijlvestris Cbevl. 66 Ot. 161.. syriacu.s Bobm. 43 PboUc. 6.. syriacus Seidl. 68 Tracbyp. 30. syrus M. 72 Tracbyp. 30 tagenoides Stierl. 61 Ot. 130... 233 Tarnieri Stierl. 61 Ot. 210 307 tauricus Stev. 29 Ot. 240 337 tectus M. 72 Lapar. 34 535 tenebricosus Herbst. 1793 Ot. 39 . 147 tenellus Wollst. 64 Lapar. 32.. 534 tener Stierl . 61 Ot . 261 334 tenex Bobm. 43 Baryp. 13 384 tenuicornis Miil. 70 Ot. 18.5^ .. 383 tcrelicollis Gyl. 34 Pbyl. 26 var. 703 tcretiroslris Stierl. 66 Ot. 182=» . 279 VAGES. terrestris (Dabi.) Ot. 291 var. . . 383 terricola Lind. 63 Ot. 3'«4 351 tersus (Scb.) Desb. 73 Pbyl. 40. 720 tcsseUatus (Heyd.) Pbyl. 33.... 711 tessellatus Bobm. 43 Tracbyp. 19 623 tessellatus Brul. 38 Lapar. 30.. 533 tesserula Wollst. 64 Licben. 4. .508 teter Gredl. 66 Ot. 148^ 250 tctricus Bobm 34 Lapar. 41 543 tbalassimis Gyl, 34 Pbyl. 43. . . . 723 tbracicus Stierl. 61 Ot. 141.... 244 tibialis Wollst. 64 Lapar. 40.. . 542 ticinensis Stierl. 58 Ot. 31 var. 140 lolutarius Bobm. 34 Stomod. 2. 455 tomentifer Bobm. 43 Ot. 313" . . 416 tomentosus Gyl. 34 0t. 297.... 389 Tournieria Stierl . 7° S-G 409 Trachyphloeus Germ. 24 25°.. 599 iransparens Fiscb. 21 Ot transylvanicus Stierl. 61 Ot.322. 426 lrans>jlvimicus Seidl. 68 Platyt. 9 598 tricbograpbas Stierl. 61 Ot. 154. 256 trichoptcrus Gaut. 63 Baryp. 9. 580 tristis F. 1773 Ot. 87 var 202 tristis Stierl. 62 Ot. 114=» ... tristis Scopol. 1763 Ot. 222 trivialis Bobm. 34Pbolic. 2. trivialis Bobm. 43 Pbyl. 21. Troglorhynchus Schmidt 56 S-G trojanus Stierl. 61 Ot. 242 trossulus Wollst. 34 Anem. 3. Trucquii Seidl. 68 Tracbyp. 11 70 222 317 483 697 448 339 304 617 truncalellus Graëlls. 53 0t. 64. 173 truncatus Stierl. 61 Ot. 20 131 tuberciilil'er Cbevl. 65 Pbyl. 19. 693 tumefactus Stierl. 61 Ot. 61. . . . 170 tuinens M. 72 Lapar. 19 326 tumidicoUis Stierl. 61 Ot. 332.. 437 lumidipes Stierl. 61 Ot. 266... 358 tiirca Bobm. 43 Ot. 207 3C2 turcicus Seidl. 68 Mylac. 11... 27 turcicus ScidL68 Tracbyp. 18rflr, 624 turyidus Germ. 17 Ot. 10 var.. 120 Tyloderes Scb. 26 7" S-G 444 DES NOMS GENERIQUES ET SPECIFIQUES. 815 PAGES. ulmi Beck. 64 Phyl. 51 730 iimbilicatus Slierl. 21 Ot. 292.. 385 Uiiciiiatus Geriii. 24 0t. 147. .. 249 unctuosus Germ. 24 0t. 302... 399 undatus Wolisl. 64 Lapar. 5... 517 nndiilatiis Wollst. 62 Lapar. 2. 514 unicolor Herbst. 1795 Ot. 66... 177 uni formis M»i's\\. 02 Phyl. 52.. 731 uniformis Scli. 43 Phyl. 51 730 Valachiœ Fuss. 68 = Ot. 79»^ var. 750 vahjiis Gyl. 34 Phyl. 24 701 validicomis Fald. 38 Ot. 95^ .. 211 vallestris Hampe 70 Baryp. 12'» . 584 validicomis Mark. 44 Omias 10. 584 varians M. 72 Ot. 185 282 varicgalus Hoch. 51 Ptoch. 1. \ariegatiis Kust. 48 Tradiyp. 22 variegatiLS Bohm. 43 Per. 4 varius Bohm. 43 Ot. 185... vurius Brul. 32 Phyl. 31... vastator Marsh. 02 Ot. 177. vehemens Bohm. 43 Ot. 31. velatus M. 72 Lapar. 29 veUiccUns Germ. 24 Ot. 197. velutinus Germ. 24 Ot. 312, velutimis Fairm. 60 Cyclom. ventralisM. 68 Ot. 73^ veiitricosus Germ. 34 Trachyp ventrosus Wollst. 54 Lapar. 55 vcrecundiis Bohm. 43 Phyl. 5. vernalis Stierl. 61 Ot. 189 verriica Bohm. 34 Mylac. 5. . . verrucirollis Stierl. 61 Ot. 235" vespertinus Wollst. 54 Lap. 46 vespertiiius Gyl . 34 Phyl . 41 . . 462 629 . . 48 . . 282 .. 709 .. 274 .. 140 .. 532 .. 389 .. 415 1. 16 . . 187 15 621 5. 555 . 677 .. 285 . . 23 332 548 721 PAGES. vestitus^YoWsl. 64 Lapar. 29.. 532 vestilus Bohm. 43 Mylac. 1 var. 21 vestitus Kust. 48 Trachyp. 32.. 637 vestitus Gyl. 34 Ot. 91 206 villosopimctalus Gyl. 34 Ot. 59 var 165 villosulus Germ. Platyt. 4 .595 villosus Stierl. 72 Ot. 297^ .... 760 violatus Seidl . 68 Baryp. 7 579 rireiis Bohm. 43 Phyl 738 viridans Bohm. 43 Phyl. 26 var. viridiaîreis Laich. 1781 Phyl. 52. viridicollis F. 01 Phyl. 53 virgimcula Seidl. 61 Baryp. 2.. vitellus Gyl. 34 Ot. 288^ vitis (Stev ) Gyl. 34 Ot. 333^ . . vittatus Germ. 17 Ot. 65 703 731 732 575 380 439 175 viverra Herbst. 1784 Trachyp. 14 619 vochinensis (Schmt.) Ot. 18 var. vorticosus Gyl. 34 Ot. 286 var. Vuillefroyi Bris. 66 Cathorm. 9. vulgaris M. 72 0t. 119 128 378 651 226 Waltoui Bohm. 43 Cœnop. 3. . . 98 Waterhousei Wollst. 54 Lapar. 57 557 Wiesuri (Dahl) Ot. 151 253 Wolft (Stenz) Phyl. 11 681 Wollastoni M. 72 Lapar. 11... 521 xanlhocnemus Kiew. 51 Phyl. 46. 725 xanthocnemus Desbr. 73 Phyl. 47 727 ypsilon Seidl. 68 Trachyp. 18.. 623 Zebei Stierl. 61 Ot. 94. zébra F. 1792 Ot. 316. ERRATA PAGES. 74 Périt, hispanus Guér., mettez p. 105 fiu lieu de 25. 9o mettez aquilus au lieu d'aquila. 133 à OT . j)lanatus ajoutez sensitivus Scop, Giirn. 1773, 32. 143 remplacez longulus par francolinus (Schauf.). , 146 reportez erythropus comme var. de fuscipes. itJo ajoutez, après rhœticus, var. coUinus Grodl. Tir. ii 329. 1 04 après amabiîis, remplacez Seidl. par Stierlin. 165 reportez cœcus comme variété au niger. 178 reportez imits comme variété à Vunicoïor. 180 supprimez sylvestris Ghevrl. = jugicola. 200 supprimez scitus. 216 remplacez CarceUi par Carceli. 218 supprimez Ot. excursor, reproduit p. 053. 222 remplacez tristis par Stierîini Gcmm. 220 rapportez hitosus à Pseudomias. 252 remplacez hisindus par hispidosus. 260 rapportez fallax à Kindennanni. 383 ajoutez à temiicornis : Mill. Vien. zool. Bot. 70, 210. — Stierl. Berl. 72, 353. 394 ajoutez à Coi/ei : Ghevrl. Harold. Gol. v 00, 75. 400 ajoutez à Marseuli : Stierl. Berl. 72, 339. 401 ajoutez hparadoxus : Stierl. Berl. 72, 338. 405 ajoutez à Allardi : Stierl. Berl. 72, 334. 559 Omias îepidotus Perris est une Foucartia. 680 rapportez le Irach. mamlatus Per. au setermis. 737 reportez pineti Redt. comme var. à Vargcntatus. JJfl'^USONIAN INSTITUTION LIBRARIES w 9 M "^^"' Ql-596 C9S45 ^^ Monographie des Otiorhynchides / "^m'^M^-^ V ♦ V- * " i:î^'i '> r ^-A