'-^ MYCOGRAPHIE SWSSE. II. MYCOGRAPHIE SUISSE, ou DESCttlPTION DES CHAMPIGNOINS QUI CROISSEINT EN SUISSE, PARTICULIÈREMENT DANS LE CANTON DE VAUD , AUX ENVIRONS DE LAUSANNE. PAR L. SECRETAI, Membre de la Société helvétique des Sciences naturelles. Tsunc et scminihus si tanla est copia, quantum linumerare œtas animantùm non queat omnis : f^isque eadem et natura manet, quœ semina rerum Conjicere in loca quœque queat..,. Llxhet. TOME DEUXIEME. GENEVE, IMPRIMERIE DB P. A. SONNANT, Rue Vcrdainc, n" 277. 1855 SUITE DES AtiAKICS. NEUVIÈME CLASSE. GYMiVOPES. Agarics qui n'ont pas les caractères distinctifs des classes précé- dentes, et dont le chapeau n'est pas enfoncé de bonne heure au centre, ni le pédicule décidément fistulciix et grêle. A. Ft'uillets couleur de chair, rouges ou violets. (Ilyporhodii Fries.) (Voyez B à la famille 63.) Note. Il y a dans l'autre division des Gjmnopes qui ont les feuillets rougeàties ou codeur de chair. Voyez les fauiilles des Pielein, quoique fragile, ainsi que toute la plante. L'odeur est peu agréable. Même saison et même lieu natal. [Aux Croiscttes. ) 540. A. noisette uni. A. plutcus, Var, a. — Pers. Svn.f. p. SSy. Pries Syst. M) r. I,p. 199 (exci. multis syn.). Bolton, I. 2. A. laltis \>ar, major, Ch. r.ris noisette, livide, plus obscur au centre, où il est bos- selé de petits creux; il est lisse, luisant, humide, sans aucun ( lie- velu ni stries. Il de\ient plane. Diam. 2-} p. Chair gris de corne, épaisse de 2 1., nulle sur les bords. /•'. D'un couleur de chair tendre; ils sont nombreux, min'^cs, mollasses, convexes, libres, larges de 2 7 1. 3 demi-f. /> GYMN. HYPORHODES FEUILLETS LIBRES. FAM, LV. P. Blnnc, tirant très-f;iiblement sur l'azuré; long de 2-i p., Ki racine comprise; épais de 3 1.; un peu renforcé sous les feuillets et coniquemcnt dans le bas; légèrement ondulé. Il se charge de iines peluchures noirâtres, molles et peu nombreuses. Il est tubulé et sa chair est bleuâtre. La racine, qui est courte, s'implante dans les vieux troncs. L'odeur de cette plante molle, humide, est pé- nétrante, ammoniacale. On la trouve dans les bois de sapins; à la fin de juin. (Près des Buchilles.) Obs. Ceci serait le véntable A. pluteus des auteurs cités, puisqu'ils le disent glabre. Var. B. — Cette variété formerait la liaison entre cette espèce et YA. chevelu des troncs, en ce'que le chevelu est si peu marqué, qu'on dirait le chapeau lisse. Dans la décrépitude ceux-ci pren- nent un bistré jaunâtre obscur. On y remarque un mamelon large, arrondi, qui devient noir. Leur diara. ne va qu'à 2 p. En juillet. ( Bosquets de Prilly. ) 541. A. chevelu des troncs. A. atrîcapillus. Var. a. — Batsch El. Jung. Contin. I, p. "jj^Jig. 76. Sowerhf^ t. 108, A. laUis i-ar. major. Dittmar Dcutschl. FI. lll, 1, tah. 28. Ch, Le fond gris noisette, prenant souvent un œil rougeâtre; il est luisant et couvert d'un chevelu rayonnant noirâtre. Le centre plus noir est quelquefois légèrement velu. La forme est conique, puis évasée; à mamelon large et assez proéminent; les bords si- nueux; il est souvent ovale. Diam. 3 p.; substance humide et mol- lasse. Chair blanche, épaisse de 3 1. F. D'abord blancs, puis couleur de chair, nombreux, entiers, mollasses, convexes, rentrant profondément et libres; larges de 3 à 5 1. 3 demi-f. ; celui du milieu très-long. P. Blanc tirant souvent sur le bleuâtre, chargé de stries et de fibril- les noires; il est long de a^p., épais de 4 1.; solide, ferme, un peu courbé, renflé au bas en une bulbe pointue. Cette espèce croît en été, implantée dans les vieux troncs de hêtres. L'odeur est fâcheu- se. {^Bois sous Vcnnes; Sawabelin.^ CYMN. HYronUoDF.S FEUILLETS LlliUES. FAM. lA . f» V.Mi. B. — i'ries Ois. iMjc. /, />. ib ; et //, p. i^i. A. plnlcns /2 per- miit.ilus. Srst. Myc. /, ^. lyg. A. pliitL-us v;ir. h. Jusco-littcscrns. Ici le fond est jaunâtre, mais tellement rerouvert de libiilles noires rayonnantes, que son aspect en devient cnlièremenl noir;\- tre; le centre iioii-. f.es feuillets blanc jaunAlre, tirant un peu sur le eouleiii de c liair, font un angle marqué avant de se rapprocher du ])L(li demi-f. P. D'un œil gris bleu, argentin, luisant, chargé de longues stries parallèles; sa longueur est de i j p., son épaisseur de a I. II est courbé, comprimé, renflé sous les feuillets; plus bas d'égale épaisseur; le pied renforcé et arrondi. J'ùi trouvé ce champignon très-rare, sur un morceau de bois pourri, sous les hêtres, dans un lieu humide; en septembre. {^Sauvabelin.') 544' A. chagriné des troncs. A. granulatus truncorum. Frles Syst. Myc. I, p. 199. A pluteiis var. d.pileo albido slcco yir- gato? {exclus, syn.) Fries Obs. Myc, I,p. 16. A. umbrosus? Ch. Le fond est blanc, mais tout chargé d'un grenetis écailleux. Au centre cette tigrure très-fine et serrée lui donne une feinte bis- tré rougeâtre. Sur les côtés, le chagriné est .i plus gros grains et plus noir; il est labyrinthe, et certaines fines éclatures viennent former des raies blanches, rayonnantes, irrégulières. La forme est convexo-plane, à large bosse centrale peu relevée, les bords bos- selés , festonnés , lobés, au point de rendre souvent le chapeau dif- forme. Dans la vieillesse le centre se déprime et devient noirâtre. Le plus long diam. atteint i j p. Chair blanche ; sou épaisseur pres- que égale partout, approche d'une bonne demi-ligne. F. Couleur de chair clair et sale, blanchâtres sur la tranche, qui est crénelée. Ils sont nombreux, tortillés, anastomosés, plissés, convexes, libres, larges de 2^ 1. 3 demi-f. arrondis et terminés perpendiculairement. P. Blanchâtre, luisant, chargé de longues stries d'un roux doré. Il est sujet à se fendiller, ce qui laisse entrevoir un colon blanc dans les éclatures ; long de i -j- p., épais de 3 1. ; renflé et comprimé GYMN. IlYroniIODKS FEUILLETS IIliKES. FAM. LV. 7 dans le haul, couibc, renforce au bas, solide, plein d'une <}iair I)IancliP. Celte plante est mollasse, mais non pas faihic. Son odeur peu agréable. Les individus croissaient séparés dan* le tronc pourri d'un vieux f Vènc ; vers la lin de juin. ( ./ Prilh .) S/fJ. A. cendré des saules. ./. salit iiiiis. Pers. lion, et Descript. /, p. 9. Syn. j.p. 344. Pries SyU. Myc. /, p. 202. Ch. Gris cendré, 1rs bords tournant an bleuâtre; mat, ])resquc laineux; le centre brun bistré. Il est plane, à mamelon convexe bien prononcé; les bords ondulés. Diam. \\ 1. Chair blanche, épaisse de i 1.; très-mince sur les bords. F. Couleur de clialr , légèrement veinés de blanchâtre, assez, nombreux, entiers, très-convexes, libres, larges de près de 2 I. ; épais, mollasses. De 1 à 3 demi-f.; plus communément un seul. P. IJianc bleuâtre, strié, à demi-luisant, long de i p. à 1/, 1. ; épais de 1 v !•; renflé sous le chapeau, courbé, tortu; très-renforcc au pied, qui se couvre d'un coton blanc. Il est plein, fragile. Toute la plante est humide et assez molle. Son odeur fade. Elle s'implante dans le bois pourri des vieux saules; en juin. ^ Vii-s ffti moulins de Couyaluup , j. DeCand. FI. fr. p. i38. Ch. Il ne tient du grisâtre que faiblement et dans la première enfance. Adulte, il est très-blanc; un peu luisant vers les bords; mat et même cotonneux dans les places où les chapeaux adhèrent entr'eux; ce coton forme des tubercules ou pustules remarquables. La surface happe les doigts. Il est de bonne heure plane, le centre relevé en une bosse conique, assez large; quelquefois aussi le centre se déprime. Il est souvent très-irrégulier ; le pédicule bien apparent dans la jeunesse est excentrique. Les bords sinueux, lo- bés, sont roulés à leur extrémité; caractère plus marqué dans la jeunesse, mais qui subsiste plus ou moins dans tous les k^cs. Vieillissant, le chapeau se relève, souvent d'un côlé en forme d'o- reille; ou même les côtés se rapprochant s'agglutinent par la sur- face stérile; et comme ils sont profondément lobés, on dirait plu- sieurs (liapeaux accolés, iifformes et montrant leurs feuillets per- pendiculaires. La hauteur dans cet état est de /| p. Diam. 5 p. La largeur de tel lobe (dans l'individu qui a fourni cette description), atteignait îf p. Chair blanche, molle, fragile, épaisse d'abord de 5 à 6 1.; n'en ayant plus que 2 lorsque le cliapeau acquiert tout son volume. Les chapeaux se chargent de la poussière rougeâtre des feuillets. CYMN. Onr.ILLl'.S. FAM. LAI. I !> F. Dès la joiinosse d'un coiiloiii do rliair jaunâtre; celle teinte tlcmciirc à peu près la même; le n'est que dans la vieillesse qu'on aperçoit une légère teinte jaune vers les bords du cliapeau. Ils sont très-nombreux, minces, entiers, largos de i^ à 2^ 1.; droits ou concaves, suivant les contours du chapeau; décurrens surtout dans la vieillesse. Jusqu'à i i demi-f. /'. lîlanc, mal, re\ètu d'un coton blanc trcs-cpais; il est long de I à 2 ^ p. , épais de 5 à 8 I. ; renflé en trompette au sommet, bos- selé, souvent comprimé, courbé, renflé au pied. Loin de s'allon- ger dans la vieillesse, il semble quelquefois s'enfoncer en terre et disparaître. Sa chair est blanche et peu ferme. L'odeur fade, de farine fraîche. Cet agaric croit solitaire ou en petits groupes liés par le pied; sur la terre, dans les bois de hêtres, de pins ou de sapins; au commencement de l'automne. [Bois Gentil; Samabclin ; bois de pins sous la Croi.r blanche. ) Obs. Les Orcclles se distinguent de la famille des Moucerons par leurs feuillets qui ne .sont pas blancî. M. Paiih't , qui a copie pour sa Raquette blanche la figure de Batarra (voy. mon Orcelle Jure) , pourrait bien avoir confondu sous ce nom quelque Mouceron. Ce qui me le fait croire, c'est que sa description indique une plante toute blanche, et qu'il n'a point colorié en rouge les feuillets de sa copie ; cependant l'agaric de lia- titrra doit avoir les feuillets rouges, puisque cet auteur cite Mic/icli, p. 191. Fungus... lamellis ele ganter rufis. \ AR. P. — Pries Syst. Myc. /, p. i 98. A. prunuloides ? Inpratis rnuscosls. C7i. Dès l'enfance blanc; cette blancheur augmente avec l'âge. Il est d'abord convexe, bien orbiculaire; le centre relevé en une bosse peu saillante; ensuite difforme, excentrique, les bords lo- bés; leur extrémité est droite et mince. I-a surface est luisante et happe les doigts. Diam. de 2 à 3 p. F. D'abord blancs; puis tournant de bonne heure au couleur de chair jaunâtre (aurore); cette teinte est d'un œil changeant; elle passe au jaune foncé vers les bords du chapeau. P. Long de 7 1. à i p., épais de 3 à 6 1.; bien arrondi, droit; il s'amincit coniquemcnt dans le bas. I/odeur est la même que dans l'antre variété. Celle-ci se trouve dans les pn's ombragés et cou- l6 CYMN. ORCELLES. FÂM. LVI. verts de mousses, ou sous les haies; dès la fin d'août jusqu'en au- tomne. ( T'ers le pont du Trahaiulan ; h Prillj.) 5f)9. A. ofcelle dure. A. pninulus. Var. a. — Pers. Syn.f,p. l^':>i. Haller, «" sSyS. ISIicheli , p. i 92, pileo dcsuper cinereo-griseo. Batarra, p. 74, /. 89, A,B. Schœff. t. 78. A. alLellus? Sowerhy , t. 143. A. pallidus {excl. sjn. Schœff. t. 5o). D'Alb. et ScJtw. p. 220. Fries Ohs. Myc. 2 , />. 202 ; et Syst. Myc. I, p. I 93 {excl, noniiuUls syn.) Schum. S œil. 2 , p. 3o8. Ch. Blanc grisâtre, mat, presque drape, ou plutôt comme enduit de chaux. La plante ayant été cueillie, la teinte tourne un peu au rougeâlre et l'aspect devient presque luisant. Dans son enfance, il est orbiculaire, le centre conique; dans la suite convexe, bosselé, le centre saillant s'arrondit; les bords minces et replies; puis plane et à lu fin concave; les bords reiiliés inégalement, sinueux, lobés; il croît souvent tout d'un côté. Diam. allant à 4 P- Chair blanche, conique, épaisse de 6 1.; ferme, compacte. F. D'abord blanchâtres, puis tirant sur le couleur de chair sale, souvent assez foncé ; ils sont nombreux, frès-serrés et anastomosés dans l'enfance, minces, larges de 2 1.; arqués, décurrens à diffé- rentes hauteurs. De 3 à 7 demi-f. La poussière séminale est rou- geâtre. P. Blanc sous les feuillets, chargé au bas de stries jaunâtres ; long de a à 3 p., épais de 9 1. Dans l'enfance il est ventru, étranglé sous les feuillets, aminci au bas. Vieillissant, il devient couleur du chapeau, tordu, comprimé, même difforme; il est souvent très- excentrique, quelquefois même latéi'al. Le pied se renfle et se cou- vre d'un coton blanc. L'odeur de farine fraîche, ou plutôt de la fleur de châtaigner. Cet agaric , très-commun , croît ou solitaire , ou plus souvent en touffes, les individus liés par le pied et sortant d'un tronc commun. On le trouve dès le mois de juin, sur les pelouses des lieux ombragés, dans les bois. {Sauvabelin , etc.) Obs. Celte espèce très-voisine sans cloute de VOrcelle molle, paraît de- voir en être séparée, à raison de sa couleur différente, et de ia solidité de la chair. Les feuillets ne tournent au jaumUre que dans la var. C. GYMN. OnCELLES. FAM. LVI. jn V^n. 13. — Frics Syst. Mjr. F, p. iç)3 r/ ,ç,^. A. pniniiliis /- spodoides. Scopo/f, I er/. p. 20. (e). Schirff. t. 207. A.unibilicatns? (r.rr/5j-/?.) Ch. II sort de ferre noirAtrc et rouvert d'une fine fleur. Adulte on le voit gris cendré obscur, mal, romnie drapé; à 5 1. du bord j)nraît une zone ou raie noirâtre; ce qui est en dedans de celle raie prend une teinte un peu plus jaunàlre. La (orme d'abord con- vexe, puis plus évasée, est assez régulière; les bords un peu re- l)liés. Il n'est pas sensiblement excentrique. Diam. ai p. Cbair blanche, ferme, épaisse de 4 1. F. Blancs, tirant ensuite sur le couleur de chair; très-nombreux minces, concaves et un peu décurrens; larges de li 1.; bifides et même tortillés près du pédicule. 7 demi-f. P. Blanc, chargé de fines stries grises, presque luisant; long de li p., épais de 6 1. ; d'une épaisseur assez uniforme, courbé. L'odeur de farine fraîche est forte. Celle variété a été vue au com- mencement de septembre; sous les chênes. {Bois Gentil; Sauva- belin, ) \'ar. C. — Fries Syst. Myc. l,p. 194. A. popînalis. Antecedenti proxU mus , sed tenuior... panus... Scopoli, 2 edit. p./^^j, A. prunulus , et I pdit. p. 20 (h). Ch. Blanc, ù œil légèrement grisâtre, mat. De convexe il de- vient plane, l'extrémité du bord repliée. Diam. à peine i p. Chair blanche, ferme, épaisse de 3 1. Elle se confond avec celle du pédi- cule. F. Ils tournent de bonne heure au jaunâtre couleur de chair; ils sont très-nombreux, épais à la base, minces sur la tranche, lar- ges de i 1.; concaves et un peu décurrens â des hauteurs inégales. De 3 à 7 demi-f. P. Blanc, mat; long de i p. ; encore plus long, s'il croît dans les mousses, et toujours plus long que le diam. du chapeau; son épaisseur est de 5 1. Il est renflé au sommet, droit ou courbé, sou- vent ventru et difforme. Chair comme au chapeau. L'odeur est très-prononcée. Celte variélé se trouve en été, sur les gazons voi- sins des sapins, et dans les mousses de ces forets. {Près de LnUiaz. ) Obs. Celle-ci serait un intermédiaire entre ÏOrccllc molle, dont elle se Tome 11. l8 GYMN. RAVIERS. FAM. LVIl. rappioclifi par la teinte des feuillets, et YOrrelle dure, à laquelle elle appartient sous d'autres rapports. FAM. Lvii. RAVIERS. {Fastibiks.) Chapeau blanchâtre, jaunâtre, saucent rougeâtre au centre. Feuillets gris rougeâtre , nombreux. Pédicule renjermant un corps moelleux, cylindrique. Odeur de rave ou de radis. Les sept premières espèces sont corlinaires. (Hebeloma Pries.) *) Plantes cortinaires. 56o. A. ravier cortlnaire. A.fasUhilis scafiiriginem. Pries Ohs. Myc. i.,p. 55, t-ar. (T. in silris abiegnis... ad scaturigines. Ch. Dans l'enfance basane obscur; conico-convexe, régulier; à la fin plane, bosselé; les bords repliés; jaunâtre de paille sur les côtés, tournant un peu au rougeâtre dans le milieu; il porte dans la vieillesse quelques chinures rayonnantes noirâtres; aspect légère- ment drapé, presque luisant. Il est quelquefois excentrique. Diam. 2- p. Chair blanche, épaisse de i \.; mince sur les bords. Une poussière brun-pourpre se décharge sur les chapeaux inférieurs. Le voile araneux est blanc. F. Blancs sous le voile; puis couleur de chair sale; à la fin roux couleur de chair; ils sont nombreux, arqués, adhérens après un angle marqué; décurrens par la pointe; ondulés et vaguement cré- nelés; larges de 4 1. ii demi-f. P. Blanc jaunâtre mat dans le haut; au bas chiné d'olive et de noirâtre ; celte dernière teinte domine au pied ; il est long de 2 ^ p. , épais de 5 à 6 1.; renflé sous les feuillets, où l'on remarque des points farineux, peu nombreux; il s'amincit dans le bas; le pied se courbe et se renfle en une petite bulbe ronde. L'extérieur du pédicule se distingue par des fibres serrées , qui s'étendent d'un bout à l'autre ; ces fibres font partie de sa substance ; car venant à s'écarter, le pédicule se fend et se tord dans sa longueur. Il est peu solide, plein d'une chair filamenteuse, olivâtre. L'odeur est celle de la rave, mais assez faible. Cette plante croît en petites touffes, dans les lieux bas et humides des bois de sapins; au com- mencement d'octobre. [Manloup.) r.YiviN. RAvirns. fa.m. i.vii, iq \xT,. B. — C7i. D'une triiile on ^Otiéral plus blancliàlic (juc ccllo indiquée ci-dosstis. F. D'un cliangoanl Iiiisant du blanc au loux rouirur . Sg, tah. 'i'i^fig. 198. A. subtestaccus. Pries Ohs. Mjc. z, p. 56. Syst. Myc. l,p. 249. A. fastibilis var. Le diam. n'a que 1 | p. Le pédicule épais de 5 1., est remar- quable par son intérieur. Il offre une large tubulure, même dans les ])Ius jeunes. De la base remonte un corps conique cl pointu, bien détaclic des parois. Au sommet on voit aussi descendre du chapeau un corps .solide, dont l'extrémité fendillée, frangée, ne se termine pas en une pointe régulière comme le cône du pied. C'étaient là les deux extrémités du corps cylindrique détruit de très-bonne heure au milieu. Cette fabrique, très-bien décrite \idir Batsch, est tout-à-fait analogue à celle qu'on remarque dans Wl . pied caverneux [A. cryp- topes). Var. C. — Celle-ci est d'un jaune rougeàlre jilus foncé au cen- tre. Son diam. est de a^ p. Les feuillets paraissent libres et sont singulièrement tortillés. Le pédicule blanchûtre se couvre au rai- lieu do fibrilles jaunâtres; il est luisant; long de 2^ p.; le pied se forme en une petite bulbe arrondie. On trouve celte variété en au- tomne, sous les sapins. (Près iIcs Buchilles.) 564- A. ocre à pied menu. A. ochrasccns. €li. Ocre blanchâtre; le centre un j)eu j)Ius coloré; à peine lui- sant; la teinte devient ocre foncé; une poussière orangée est jetée sur la surface par les chapeaux voisins. Il est d'abord convexe , puis de très-bonne heure plane; le centre chargé de rides tuberculeuses; l'épidcrmc s'éclatant vers les bords dans une grande longueur, y marque des sillons rayonnans, blancs de la chair mise a nu. Diam> 1 \ p. Chair conique, ^■•paisso de 2 1. 22 • GYMN. RAVIERS. FAM. LVII, F. D'abord couleur de chair sale, puis cannelle rougrâlre clair, assez nombreux, droits, rentrans et formant un petit retour; liés de l'un à l'autre et se détachant au moindre effort; ils sont min- ces, vaguement crénelés, larges de 2 bonnes 1. De 3 à 5 demi-f. P. Blanc ; chiné dans sa longueur de lignes rousses ; long de 3 p., épais de 2 à 3 1.; tortueux, faible; d'égale épaisseur ; farineux par stries et très -peu renflé au sommet. On le voit à la fin comprimé, surtout au pied , qui se courbe et se renfle en une petite bulbe ovale, arrondie par-dessous. La chair blanche, filamenteuse, est enfermée dans une écorce large et plus rousse. L'odeur est amère. Ces agarics croissent voisins, dans les feuilles de hêtres; en octobre. {Sauvabelin.) Obs. Cette espèce très-rapprochée de VA. faux échaudé sec, s'en dis- tingue surtout par le pédicule comprimé. 565. A. grand clou voilé. A. daims hebeloma. Batsch Cont. i,p. lf,\,,fig. 199. Confer. Fries Obs. Myc. 2, p. 55, et Sfst. Myc. /, /j, 249. A. fastibilis var. Ch. Autour du sommet roux-jaune règne un cercle de chinures noirâtres; les bords basane blanchâtre; peu luisant. Il est campa- nule, les bords toujours perpendiculaires; le centre déprimé; les côtés finissent par être bosselés. Diam. allant à 1 i p. Chair rous- sâtre, épaisse de 2 I. F. Gris blanc tirant faiblement sur le rougeâtre; à la fin rou- geâtre sale et clair; nombreux; blancs et finement crénelés sur la tranche, droits, adhérens, larges de 3 1. 3 demi-f. P. Blanchâtre et fibrilleux sous le chapeau; plus bas chiné d'un olive noirâtre; mat. Il est long de i i p., épais de 3 1., renflé au sommet, courbé, sinueux et aminci dans le bas. Le collier très- peu marqué, n'est exprimé que par une couronne de fibres appli- quées brunâtres, distante du chapeau de 2^ 1. L'écorce filamen- teuse du pédicule s'éclate, se détache et se rebrousse; ce qui ar- rive surtout près du chapeau. L'intérieur est lubulé; les parois fibreuses prennent à la fin une teinte olive. L'odeur peu marquante, n'a rien de désagréable. Ce champignon croît sous les pins, sou- vent en touffes serrées. Dès la fin de juin jusqu'en novembre. {^Bois sous la Croix blanche.) CYHIN. RAVlliRS. FAHl. l.\ II. 9.3 '}G{'). A. j)rlil riou voilé. -7. hclitluniattiidc^. Ch. Campanule dans l'enfance, puis convexe; s'cvasanl il devient conico-campanulô. Il est dans tous les àf;escliargc d'une large bosse centrale, (|ui se distingue du reste du cliaj)eau; la couleur de cette bosse est d'un assez beau fauve luisant; les bords basane blan- châtre, mat. Diani. 8 à (^ I. Chair fauvàlre, épaisse de i -j I., so- lide, clastic|uc. Un voile fibrillcux , gris jaunâtre, assez épais, laisse des appendices aux bords du chapeau. /•'. Dlancliàlre-coulnir de chair, à la fin cannelle; très-nombreux, droits, adhérens, hlancs et finement crénelés sur la tranche, larges de - 1. 3 demi-f. P. Il est blancliâtre à points farineux sous les feuillets : plus bas chiné do longties stries filamenteuses, qui jjroduisent un changeant luisant du jaunâtre au rougeâtre; le pied brunit. Ce pédicule est long de a^p.» épais de a 1., tortueux; épaissi dans toute la partie inférieure; le pied se courbe et se renfle; souvent il s'allonge en une racine qui se couvre d'un coton blanc. Le pédicule d abord plein et dur finit par devenir mollasse. La chair est filamenteuse. La plante est en général sèche, élastique. L'odeur auière. Ces agarics croissent en troupe, sous les pins; en été. {Buis sous la Croix blanche. ) **■) Plantes non cortinaires. IS" . A. laviin- échaudé. A. fastibilis crustnliaus. N'aiî. a. — Bulliaril, pi. 546 et 3oS. A. crusluliniformis. Batsch, t. 33, fig.i^h. A. laleriinis, Pers. Syn.f. p.'àzS , \.ar.a.. D'Alb.el Schw. p. lyt. DcCand.Fl.J'r. p. 191. Pries Ohs. Myc. 2, p. 54. Syst, Myc. I, p. 249. Si hum. Sivll, l, p. 321 . A. répandus ? Ch. Au centre, d'un jaune d'ocrc tournant au rougeâtre et même brunissant; les bords blanchâtres et plus tard d'un violétâtrc tirant sur le bi lin ; il se charge quelquefois ilc petites taches rousses disséminées ; il est humide, visqueux. De convexe, il devient plane; les bords sinueux, chargés de grosses bosselures et striés à l'oxlrc- mité. On le \oit quelquefois étranglé dans le milieu et comme di- ^isé en deux parties inégales. Diain. 5-, p. Chair blanche, tournant au rougeâtre, spongieuse, épaisse de G 1. 24 GYMN. RAVIERS. FAM. LVII. F. D'abord blancliâtrcs, puis d'une teinte grise, indécise entre le couleur de chair et le jaunâtre ; ils sont nombreux , uiinces, sou- vent couchés; droits ou légèrement arqiiés, adhérens avec quelque décurrence, larges de 5 1. De 7 à 1 1 demi-f. P. Blanchâtre, luisant; tout couvert au sommet de petites pe- luchures écailleuses d'abord blanches, j)uis brunes; dans le bas, il est roux et finement strié. Sa longueur est de 2 p., son épais- seur de 9 1.; il est solide, renflé et quelquefois comprimé dans le haut, aminci dans sa partie inférieure. Vieillissant, il est sujet â se fendre en long et à se tordre. Le pied se renfle en une bulbe assez marquée et même quelquefois lurbinée. L'intérieur montre une ca- vité, dans laquelle loge un corps cylindrique, blanc et spongieux. L'odeur tient du raifort ou plutôt de la rave. Cet agaric croît eu longues séries flexueuses ou circulaires sur les gazons des bois mon- tueux, à la fin de l'été et en automne. [Bois iwrs chez les Blanc; aux Croisettes.') Var. B. — Soiverhy, t. -lii. A.graveolens {ejccl, sjn. Pers.)? Le diam. de celte variété ne va qu'à 3 p. ; le centre est roux rou- geâtre; les côtés se chargent d'une sorte de farine, qui ne les em- pêche pas d'être luisans. La chair blanche, compacte, n'est épaisse que de 5 1. Les feuillets, qui prennent un œil rougeâtre, sont lui- sans, ondulés, larges de o.-^ 1. Le pédicule renflé dans le haut se termine en pointe; les peluchures du sommet ne sont que farineuses. L'odeur est amère et désagréable. Cette variété croît sur la terre, solitaire ou en troupe, dans les forêts de chênes. En été et en au- tomne. La plante est pesante ; sa surface est sèche et sonne sous lu main. 568. A. ravier long pied. A.fastibilis longipcs. Batsch Cont. ly p. II, tah. 3a, fig. i8S. A. elatus. Pers. Syn. f. p. 332. A. elatus {excl. syn. Pries Syst. Myc. 1 p. ^48). Ch. Rougeâlre aurore, plus brun au centre; assez luisant, son- nant sous la main. A son déclin la teinte ])asse an jaune d 'ocre rou- geâtre clair. Sa forme est piano-concave ; les bords sinueux et sti iés, Diam. lx\ p. Chair blanche, épaisse de 6 1., gardant de l'épaisseur jusque près du bord- GYMN. RAMIillS. 1 A.M. l.VU. >■* /■'. Brun roux; t-tant toucht's ils se taclicnt de iioiràlic; dans la vieillesse on les voit in;iil>n's de brun noirâtre. Ils sont nombreux, larges de ') ^ 1., ondules sni la tranche, eonvcxcs, adbérens à des liaufeurs inégales; tiés-fragilcs. 7 deini-f. /'. Très-blanc, luisant ; on n'y voit pas de [minls larincux, sinon tout près des feuillets; il est couvert de petites peludmtTS ronssàtrcs, qui se détachent en fibrilles assez longues ; ces pcluchures rebrous- sées forment quelquefois une ligne circulaire fort près des feuillets. Dans la vieillesse le pédicule se bistre dans sa longueur et se chine de noirâtre. II est long de 6 p. , épais de 8 1., renflé et comprimé au sommet; jdus bas un peu sinueux et d'assez égale épaisseur; il se rcnforcp au pied, qui offre un petit globe latéral couvert de co- ton bliinc. Le pédictile étant fragile et sa chair se détruisant, ron- gée j)nr les insectes, il se fend en long et se tord sur lui-même, ce qui produit ces stries en spirales si prononcées dans la figure de Ecitsch. Il porte souvent obliquement le cliapeau. L'odeur amère, tenant du radis, est assez forte. Cet agaric croit en troupes peu nombreuses, au pied des chênes. En septembre. {Bois Gentil.) 559. A, rinioi" pied de cCAé. A. faslibilis leucinaliis. Var. a. — Frics Obs. Myc. ;,^. 36. Ch. De blanchâtre, il devient d'un beau jaunâtre aurore, mat; la teinte se renforçant bien peu au centre. Conique, bosselé, dans l'enfance, il devient plane, le centre relevé, et à la lin concave; les bords sinueux. Il est souvent oblique sur le pédicule. Diam. i p. Chair blanche, ferme, épaisse de 4 1. F. D'abord blanchâtres, ils sont ensuite concolores et enfin can- nelle; un peu arqués et à la fin convexes, minces, finement créne- lés, larges de 2^1. Daus la vieillesse on les voit poinlillés de brun et tachés de celte même teinte sur la tranche. 3 demi-f. arrondis. P. Liane et chiné de fines stries dans le haut, ou l'on voit aussi des pcluchures blanches farineuses; roussàlre aubas; long de 3| p., épais de 5 1., droit ou un peu sinueux daus la partie supérieure, renflé dans l'inférieure. Le pied est remarquable par une bulbe, quelquefois assez grosse, et lellemeni recourbée, (ju'elle semble plu- tôt latérale. Dans la vieillesse le pédicule prend une teinte roux bru- 26 GYMN. RAVIERS. FAM. LVII. nâtre. La cliair est blanche, filamenteuse. On n'en détache pas ai- sément le corps cylindrique qui est au centre. I/odcur, d'abord araère et tenant du raifort, devient assez douce. Cet agaric croit en troupe sous les pins, dans les lieux humides, dès la fin de juillet. ( Bois sous la Croi.r blanche. ) Var. B. — Diam. allant à 3 | p. Pédicule long de 3 4- p. , épais aussi de 5 1. La minceur du pédicule, peu proportionnée au diam. du chapeau, rend celte variété assez remarquable. Sous les hêtres; vers la fin d'octobre. {^Sauvabelin . ) 570. A. ravier pleureur. A. Jastibilis circinnans. Vah.A. — Pcrs. Obs. Myc. l,p. 10. Sjn.J'.p.SiG, A. fastibilis i'ar. ^. C/i. Dans^l'enfancc on le voit fauve rougeâtre, plus clair sur les bords; vieillissant les bords deviennent blanchâtres et le centre varie au jaunâtre, au rougeâtre ou même au noirâtre; il est lisse, un peu visqueux. Sa forme est d'abord conique, à bords repliés, puis convexe et enfin plane, à bosse centrale; les bords relevés, sinueux, sont minces et leur extrémité vaguement striée. Diam. 2^ p. Cliair gris de corne étant humide, blanche lorsqu'elle est sèche; épaisse de 5 1. F. Passant du gris blanc au roux rougeâtre. Des gouttelettes d'une eau linq)ide se placent tout le long de la tranche des feuillets et au sommet du pédicule. Cette eau se desséchant devient cendrée, puis rousse et finit par laisser des points bruns sur la Iranclic. Les feuillets sont nombreux, mollasses, souvent couchés, minces, très-finement crénelés, arqués, puis convexes, rentrans après un •angle assez vif, et adhérens; leur largeur est de 2 à 4 h I^e 3 à 7 demi-f. les extérieurs fort petits. P. Blanc, luisant; les points farineux du sommet sont abon- dans; au bas on observe des chinures roussâtres et des fibrilles rousses éparscs. La longueur est de 3 à 4 p-j l'épaisseur varie de 4 à 8 1. Il est droit ou courbé, même tortueux ; renflé dans le haut. L'intérieur montre ce tube cylindrique solide et blanc, qu'on re- marque chez les voisins. Ce tube se détruit dans la vieillesse et laisse à sa place une cavité souvent très-large. Le pied se renfle en une petite bulbe cblonguc. Cet agaric forme de longues lignes GYMN. RAVIERS. FAM. LVIT, 27 flexueuscs ou circulaires, sur les gazons dans les lieux ombragés, le long des haies, au bord des bois. En septembre et octobre. T.'o- deur mauvaise tient du raifort. {Près des liitcliULes; au chemin des Crois cttcs ; au bois d'Ecublens ; à Prilly sur mon fonds ^ près d'un ruisseau; au bois Gentil.') Var. K. — lîlanc jaunâtre, un peu plus fonec an centre. Diam. 3-j p. Dans l'état décrépit, le j)ied prend à l'intérieur, tout au bas, des teintes jonquille, dette variété croit en octobre, dans les ga- zons, près des pins. {Bois Gcnlil.') Var. C. — On trouve une variété plus petite, du diamètre d'à peine i^ p. Elle est bosselée, irrégulière; remarquable par la largeur des l'euiliels, qui va jusqu'à 5 I. La cliair offre une raie gris de corne qui s'étend sur les feuillets et se prolonge de là dans l'intérieur du pédicule, enfermant un tube jaunâtre. Les feuillets se chargent de ces points bruns provenant des gouttes desséchées. Le pied long de 1 j). , épais de 2.' 1- > <^st remarquable par une teinte grisâtre, niattc. Cette variété ne croît pas en cercle, mais les individus isolés et peu nombreux. On la trouve en novembre, sous les chênes et les hêtres. (^Sauvabclin.) 571. A. ravier pied grêle. A.fastibilis Icplurus. Var. a. — Pcrs. Syn.f.p, dzj. A. fastibilis >r/r. cT. Ck. Blanchâtre sur les bords, fauve rougcâtre clair au centre; liumide, un peu luisant; convexe, quelquefois oblong -. du reste assez régulier. Diam. 2^ p. Cliair blanche, épaisse de 3 1. F. Gris rougeâtre, à changeant luisant, nombreux, minces, mollasses, finement crénelés et blanchâtres sur la tranche; légère- ment arques et adhérens, larges de 3 I. 3 demi-f. P. Blanc; couvert de points farineux près des feuillets; dans le bas, chiné de longues stries brunes; il est long de 3^ p., épais de 'î 1., xm peu sinueux, renflé dans le haut, plus bas d'égale épais- seur. Le pied se termine par une très-jjetile bulbe un peu turbinée et dure. La chair blanche, renferme aussi un petit corps cylin- drique. L'odeur n'est pas aussi amcrc que dans les autres J. raviers. Il croit dans les bois, en automne. [Bosquets de Prilly.) a8 GYMN. RAVIERS. FAM. LVII. Var. B. — Pers. S'yn.f.p. Szj. A. fasdbilis car. s. versicolor? Le chapeau bianc dans l'enfance devient fauve rougeâlre clair ; d'abord relevé coniquement au centre, et remarquable par ses bords, repliés inégalement, bosselés, lobés ; il devient enfin plane, toujours bosselé. Il croît oblique sur le pédicule. Les feuillets d'abord gris couleur de cliair, prennent un œil roux rougeâlre clair. Le pédicule long de a^-p., épais de 3 1., se renfle sous le chapeau et prend au Ipicd une bulbe oblongue et recourbée. Il porte les mêmes points faiineux au sommet qui caractérisent cette famille. L'odeur est amère. Le diam. de celte variété n'excède pas a p. On la trouve sous les sapins, vers la fin d'octobre. (Bois Gentil.) Var. C. — Couleur de chair grisâtre mat, couvert d'une fine fleur; le centre relevé en une bosse aplatie etde teinte plus foncée; du diam. de i -^- p. Les feuillets larges de 2 ^ 1., sont très- fragiles. Le pédicule long de 1^ p., épais de 3 1., est blanc, farineux, droit, aminci dans le bas; le pied forme une petite bulbe ovale déjetée d'un côté. L'odeur est amère. Celte variété croît solitaire dans les gazons, près des sapins, en pays montagneux. En été. {Bains de Lalliaz.) Obs. Quoique ces deux variétés aient au pied une bulbe qui ressemble à celle tle VA. ravier pied de côté , cependant elles en diffèrent i" par le • pédicule plus mince, 2'' par les dimensions plus petites, 3'^ par la teinte plus rougcàtre des fenillefs. 572. A. ravier petit. A.fasfibilispanndus. Vau. a. — Pers. Syn.f. p. 027. A. fastibilis var. ^. C/i. Blanc fauvâtrc ou jaunâtre; le centre plus fauve, le point du milieu quelquefois noirâtre. Il est visqueux. De conico-convexe, il tend à s'aplanir; les bords minces, sont quelquefois repliés à leur extrémité. Diam. 1 à i ^ p. F. Du gris jaunâtre, ils passent au roux ; la tranche est blanche et finement crénelée; ou y observe de petits points rouges. Les feuillets sont très-nombreux, minces, légèrement aiqués et adlié- rens; larges de 1 à 2 .7 1. De 1 à 3 deml-f. p. Blanchâtre, chargé au sommet de puials farineux, qui de- CYMN, RAVIF.nS. FAM. I.VH. ?.p viruiicnt de prlitrs irnillrs noir;ilr<\s ; d.ins le bas, il se couvre de «hinures et de fibrilles roiissûJres. Il rsl long de i^ à a^ p-, épais de I i àa^ 1.; droit on nn peu courbé, renflé an liant et au bas, où il se reeonrbe pour former une petite bulbr arrondie. D'abord forme, il devient mollasse; l'intérieur offrant dans la vieillesse mie tubu- lure fort large. L'odeur désagréable tient du raifort. On trouve cet agaric en automne, d.ujs les lieux découverts des bois et sur les pâturages. {Pics des BuilnlU-s; Croisetlcs ; Sauvabclin; bois sons J'cnncs; sous les pins près de In Croi.r blanche.) Var. B. — Diam. de i j). a i ', I. La teinte du centre tourne au rougeàtre mat; les côtés sont blancliâtres, plus ou moins bosselés, même lobés. Les feuillets larges de i ~ 1., ont la tranche blanche ot dentelée en scie d'une manière très -élégante. On y voit quel- quefois des points rouges. Le pédicule est courbé, blanc, farineux, sans écailles noires. Le corps moelleux de l'intérieur est volumineux. Le pied se renfle en une bulbe oblongue. Même odeur. Cette va- riété croit solitaire ou en petit nombre, au pied des arbres, dans les forêts; en automne. {Sainabetin ; Bois Gentil.) V.*R. C. — On y voit au pédicule des fibrilles ou pcluchures rousses poudreuses, qui jouent le collier; elles séparent la partie blanche p( farineuse qui est au-dessus, de l'inférieure qui est rousse et fibrilleuse. Le pédicule s'amincit au-dessous de ce collier. Fn septembre. [Sau\-abelin.) r)73. A. ravier cerclé. A.fasfibilis conccntricus. Ch. Blanchâlre et mat vers les bords ; au milieu roux grisâtre et visqueux. La partie blanche semble séparée de l'autre par le bord rebroussé d'une fine membrane; ce bord blanc, assez large, aura été replié par -dessous dans l'enfance de la plante. On voit ailleurs des peluchures en forme de lignes circulaires et continues, r/exlrémité du bord se roule en dessous et parait du côté des feuil- lets. La forme est plane, le centre déprimé; les bords minces. Diam. allant à i/, I. Chair blanchâtre au-dessus, gris de corne sur les feuillets, assez épaisse. F. D'abord blanchâtres, puis roussissant et passant enfin au ran- 3o GYMN. RAVIERS. F\M. LVII. nelle orangé clair; ils sont nombreux, minces, couchés, ondulés, entiers ou éraillcs sur la tranche, larges de i^ 1., arqués et dé- currens par la poinic. De 3 à 7 demi-f, P. Blancliàtre, luisant, soyeux de longues fibrilles appliquées; il se nuance vers le bas au brun roux. Il est long de af p., épais de 3 1.; courbé, sinueux, d'égale épaisseur. Chair blanche, puis brune; ce qui est la couleur des parois; car l'intérieur renferme un corps cylindrique blanchâtre, qui peut en être détaché. Le pied un peu globuleux. L'odeur d'abord un peu amère finit par s'adou- cir. Ces plantes assez rares, ont été trouvées, l'une implantée dans un sapelot, les autres croissant dans un terrain tranché; vers la fin d'octobre. {Sauvahelin.) FAM. Lviii. PHONOSPERMES. {Phonospcrmi.) Chapeau et feuillets assez semblables à ceux de la famille précédente. Surface plus ou moins visqueuse. Poussière séminale rougeâtre. Odeur bonne, souvent musquée, tenant de la poire ou de la violette. *) Espèces cortinaires, 574. A. grand musqué. A. grandis. Y^ji^ A. — Pers. Syn.f. p. 829. Pries Syst. Myc. /, p. 197. A. sinuatus var. et. Pileo alho-lutescente... odore grato ferè sacchari adusti. Ch. Blanc fauvâtre, ou jaunâtre; les bords blanchâtres; il est très- visqueux, plane, le centre relevé. On voit près des bords des mèches brunes, qui indiquent les débris d'une membrane. Diam. 3^ p. Chair blanche, conique, molle, épaisse de 8 à 9 I. F. Roux foncé, tenant du couleur de chair sale; très-nombreux, luisans, minces, entiers, droits ou légèrement arqués, adhérens , larges de 4 1. 7 demi-f. P. Blanc, un peu luisant au-dessus du collier, qui ne montre qu'un cercle de fibrilles brunes, assez peu marqué; au-dessous un fond blanc est couvert de mèches brunâtres, molles, plus ou moins détachées, plus grosses à mesure qu'elles approchent du pied, et formant une ligrure bien distincte. Le pédicule est long de 2- p., épais de 6 1.; renflé au sommet, légèrement courbé, s'é- r.YMN. PHONOSPEnMES. I\>T. IMll. .W jiaississant inscnsiblcinoiit dans If Ijas; le pied s'arioiidil ou se ter- mine en pointe. I-a cliair i)liis ou moins molle, est roussàlre an centie, blanche aux extrémités, l.'oilcm particnlièrement bonne, tient de la poire, ou même de la vanille. Cet agaric rare, eroit en petit nombre, dans les bois de hêtres; à la fin d'octobre. [Sauva- Mi/i.) V'ah. n. — Le diani. j)rcnd une dimension de 5 p.; le centre est fauve; l'épiderme s'enlève avec la plus grande facilité. Les feuil- lets d'un gris indécis entre le couleur de cliair et le jaunAtre, sont crénelés, et leur adhérence se termine par des stries dccurrcntes. Le pied se forme en une bulbe oblongue. De petites fibres molles sont éparses sur tout le pédicule. Collier araneux rougeâtre, assez fugace. On trouve cette variété en automne, dans les forets de dif- férentes essences. [Saiivabc/if/ ; jManloiip.) Var.C— Biilliard, pi. i-j^^fig. \ . \, &\nué. Pers. Syn.f. p.32^. A.si- miatus. fn'es l. c. A. sinuatus i-ar. b. pi/eus rufesccns. Ch. Blanc fauvàtre sur les bords, tournant au rougeâtre au con- tre; visqueux; il est d'abord convexe, puis il s'évase; tantôt assez régulier, tantôt bosselé; les bords qui sont minces se replient en contours sinueux. Diam. allant à !\ p. Chair blanche, molle, épaisse de 7 1. Les chapeaux se recouvrent mutuellement d'une poudre brune. On n'y aperçoit aucuns vestiges araneux. F. Roux couleur de chair, à feinte plus foncée dans la vieil- lesse ; nombreux, mous, minces, ondulés; étant jeunes, on les voit crénelés, ou plutôt chargés de points blancs farineux dans toute la partie qui avoisine le pédicule; ils sont presque droits, faisant un petit retour avant d'arriver au pédicule; ils y adhèrent faible- ment et paraissent liés de l'un à l'autre; ils se chargent d'une pou- dre rouge ; leur largeur est de 5 1. De 7311 demi-f. P. Blanchâtre, chargé de peluchures farineuses, immédiatement sous le cliapeau. Partout ailleurs sa teinte générale est brun noi- râtre; mais il est chiné de mèches blanchâtres disposées circulai- rement; ces mèches farineuses tendent à se détacher par le haut et à se rebrousser; elles brunissent avec l'âge. Le fond brun est de plus rayé de longues stries blanchâtres. 11 est long de 3^ à \ p., 32 GYMN. PHONOSPERMES. FAIVT. LVIII. épais de 5 à 7 1. ; d'égale épaisseur sous le chapeau, renflé insensi- blement dans le bas, courbé, sinueux ; la base renforcée se termine en s'arrondissant, du moins sans former de racine; elle se charge d'un coton blanc. L'intérieur est filamenteux et concolore; il se tabule de bonne heure. L'odeur est décidément musquée. Cette plante molle, humide, croît dès la fin de septembre, sur la terre, dans les bois de hêtres et de chênes; les individus voisins et même liés par le pied. {^Sauvabelin ; Croisettes.) Obs. Cette espèce ne doit pas être confondue avec VA. radiqueux musqué , cpii se cli^tingue par un collier lépiote. 575. A. pied caverneux. A. crypiopes. Ch. Dès la jeunesse rouge orangé; plus brun au sommet, nuancé sur les bords au jaune, et à l'extrémité au grisâtre huilé. Il se tache de points et de petites plaques brunes; la surface est humide, presque visqueuse. Sa forme est convexe; le centre relevé coni- quement. Diam. 2 I p. Chair blanche, colorée de rougeâtre près **de l'épiderme, et gris de corne sur les feuillets; épaisse de 7 1. F. Roux rougeâtre; un peu plus foncé dans la vieillesse, sans devenir cannelle ; ils sont nombreux, minces; finement et peu dis- tinctement crénelés; arqués, rentrans après un retour brusque, et adliércns ; larges de 4 1. 3 demi-f. P. Roux mat; plus foncé, brunissant dans le bas; il est chiné de peluchures blanches, qui coupent fortement avec le fond; ces peluchures plus serrées au sommet, sont rangées dans le bas en cercles obliques, ou irréguliers, comme de plusieurs colliers étroits. Le pédicule est long de 2 ^ p. , épais de 6 1. ; droit ou un peu courbé; épaissi au sommet; renflé au pied en une petite bulbe jaunâtre; teinte qui se termine souvent en un cercle régulier et qui tranche avec le brun du dessus; cette petite bulbe finit en une pointe re- courbée. L'inléiicur gris de corne est remarquable par une cavité qui s'y manifeste au sommet dès le premier âge. Celte cavité d'a- bord ovale et terminée en pointe sous le chapeau, se dilate en- suite au sommet à la largeur de 6 1. La chair du chapeau forme à cette place une petite voûte, subdivisée quelquefois en de plus pe- tites, soutenues par des arêtes anguleuses de la chair; ce qui res- CYMN. PIIONOSPF.niVTES. FAM. LVIII. J3 semble à la voùtc d'une chaprlle gothique. L'odeur est bonne et parfumée. Cet agaric croit en nombre, sur b- gn/oii, aux bords des bosquets. Fn novembre, nu'rac à la fin. {Au Champ ,tr fair, pris Lausiiime. ) Obs. Cette cspùce, frtVs-voisine sans doute rlc \' A. phonospcrwr, m difKTC à divers égards, et si.rlo.it par le p, diculo, qui „-es| de',id.'n'r.nt point blanc. 57(;. A. visqueux hicob.re. J, Ihclephnroidcs. Var. a.— Ch. Le centre est brun rouge dans une grande lar- geur, si la plante est jeune; les bords blanc jaunâtre; ces couleurs sont bien tranchantes ; le centre est visqueux, la plante étant hu- mide; cette viscosité est duc à de nombreuses petites papilles dont il est chargé. La ligne de séparation entre les couleurs provient de ce que le centre est demeuré couvert d'une pellicule dabord jaunâtre, puis brune, qui enveloppait tout l'agaric; tandis que la zone plus claire du bord est la partie qui était repliée avant le développe- ment du chapeau. Dans la décrépitude le centre devient noirâtre. Le chapeau est luté à sa naissance de nombreuses fibrilles blanches. Il est de bonne heure plane, les bords abaissés; un petit mamelon conique peu proéminent s'efface dans la suite; le centre se déprime tant soit peu. Diam. de 14 à ai 1. Chair conique, épaisse de 2 1.; même vers les bords; elle est brune au centre, ailleurs roussàtre.' F. D'abord blanchâtres, puis roux rougeâtrc; la tranche blan- che, et trcs-finement crének-e; ils sont conve.xes, ascendans et si haut qu'ils paraissent libres; leur largeur est de 3 i 1. 7 demi-f. arrondis. P. Une ga.-ne blanche et farineuse descend des feuillets et forme à 3 ou 4 1. du sommet, une sorte de collier fibrilleux et ferrugi- neux à son extrémité. Le pédicule est roux olivâtre mat, cha,-é de longues stries brunes et de fibrilles nombreuses. Il est long de 2 à sii p., épais de 3 1.; plus ou n.oins flexueux; d'égale épaisseur Le pied noirâtre est renflé, même globuleux. L'intérieur olive bru- nâtre est filamenteux. L'odeur équivoque, entre le doux et l'amer Ces plantes croissent en foule et non par touffes, sous les pins ; *^n oclohrc. {Bois r.rntf/: pn\ de Morat.^ 'l'urne II. „ 34 GYMN. PHONOSPERMES. FAM. LVIII. Vak. B. — Elle est plus petite ; le diamètre n'allant souvent qu'à lo 1. Le chapeau est d'abord convexe; les zones sont moins distinctes ; la pellicule brune moins visible et moins visqueuse ; la teinte des bords est plutôt d'un basane rougeâtre très-clair. Les feuillets larges de i 1., sont ondulés. L'épaisseur du pédicule ne yâ qu'à i| à 2 1. Sa gaîne est peu marquée; souvent même on ne l'aperçoit pas du tout. L'odeur est un peu amère. Cette variété, qui croît aussi en troupe, se rencontre dans les gazons, au bord des chemins , dans les lieux montueux et boisés ; en automne. ( Grand chemin au-dessus de Montpreveires ; près du hameau de la Mauguettaz . ) Yar. C. — Celle-ci est blanchâtre sur les bords; un large cen- tre noirâtre tranche bien avec le tour extérieur; le diam, de i3 à t4 1. Le chapeau est de bonne heure plane ; les côtés relevés si- nueusement. Les feuillets d'abord blanchâtres se tachent de rouille; ils sont blancs et finement crénelés sur la tranche; adhérens et un peu décurrens par la pointe; ce qui n'empêche pas qu'ils ne se détachent ensemble du pédicule. Le pédicule long de i f p. , épais de 2^ 1., est d'égale épaisseur; le pied est courbé et globu- leux. La gaîne farineuse existe, quoique mal prononcée ; elle se termine à 2 ou 3 1. au-dessous du chapeau et se résout en fibrilles brunes, très-peu nombreuses et appliquées. La chair brune, lui- sante à la tranche, est renfermée dans une écorce blanchâtre. L'o- deur un peu pénétrante n'est pas désagréable. Ceux-ci croissaient en troupe, sous les chênes; à la fin de septembre. {Bois de Cérj.) Var. D. — Ch. Blanchâtre sur les côtés, roux jaunâtre au cen- tre tournant quelquefois au couleur de cliair. Il est d'abord con- vexe, bosselé, souvent difforme; luté au pédicule, dans son pre- mier état, par des fibrilles blanchâtres. On le voit à la fin renflé au centre en une large bosse, les bords relevés et très-minces; à cette époque il se tache de noirâtre. La surface est souvent très- Ylsqueuse. Diam. allant à i^ p. Chair blanchâtre, gris de corne sur les feuillets, épaisse de 2^1. F. Du blanchâtre ils tournent au couleur de chair; à la fin cette teinte est sale, obscure; ils sont nombreux, minces; leur créne- cynm. piionospermes. iam. i.viii. 3') lurc est plus apparcnlc pris du pcditiilc; ils sont arqués, adlu-ic us sur «ne cspicc de bande blanche et cliargr-c de points farineux , leur largeur est de 3 I. ?, denii-f. P. Blancliàtrc et luisant sous les fmilielsi plus bas cliiné de lon- {{ues stries olivâtres; il se charge de filasses brunes; l'aspect est. assez luisant. Il est renflé au sommet, courbé; long de ->. p., épais de 3 à /| 1. Dans la vieillesse, l'écorcc du pédicule étant fibreuse, ces fibres s'écartent et la surface fendillée devient maltc ; le bas est brun noirâtre. L'intérieur tubulé, tourne à l'olive et au noirâtre vers le pied. L'odeur d'abord un peu amère devient assez douce et bonne. Cet agaric croit vers la fin de l'automne, sur la terre et plus vo- lontiers implanté dans les terrains tranchés; les individus souvent liés par le pied. {Sam-dhelin; bois sous l'cnncs ; bosquets tic Pril/y. ) Vak. E. — Ch. Rougeàtrc cuivre, souvent taché de noir au centre; les bords montrent une zone premièrement blancliâlre, pre- nant ensuite un ail jaunâtre. Il est de bonne heure plane, sans mamelon; les bords un peu renversés, puis relevés, sinueux. La surface n'est visqueuse qu'au centre et dans l'état liumide. Diam. 1 ^ p. Chair blanchâtre, épaisse de i 1., se maintenant épaisse sur les cotés. /•'. D'abord ))lanchàlres à œil couleur de chair, puis rougeâtre obscur; blanchâtres et finement crénelés sur la tranche; ce qui est pins sensible dans la jeunesse et près du pédicule; décrépits ils se chargent d'une poussière bnin violet; ils sont nombreux , convexes, adhérens; larges de 3 I. ~ demi-f. P. Dans la jeunesse chargé de points farineux au sommet ; dans la suite il est Remarquable par de longues fibrilles et stries olivâ- tres, qui le rendent obscur; il se charge, ainsi que le chapeau, d'un menu gravier. 11 est long de i^ p., épais de i 1.; renflé au sommet, un peu flexucux ; le pied se courbe et se termine en une petite bulbe arrondie. La chair brune admet une large tubulure. L'odeur est bonne. Ces agarics croissent en troupe, les imlividus isolés, dans les terrains sablonneux des forêts de cliênes et de hê- tres. En octobre. (^Samabelin,) Var. F. — Celle-ci, très-voisine de la précédente, montre tin 36 GYMN. PHONOSPERMES. FAM. LVIIÎ. centre rougeâtre et brun rouge dans la vieillesse; les bords blan- châtres se fendent à cette époque. Les feuillets assez épais, fragi- les, se tachent de nombreux points rouges. La chair olivâtre du pédicule est enfermée dans une écorce blanche. L'odeur n'est ja- mais décidément bonne. A la fin de septembre. (^ Même foret.) Var. g. — Ch. Sur les bords gris jaunâtre (noisette clair), blanc jaunâtre au centre; ces couleurs sont bien distinctes et sé- parées par un cercle de zig-zags très-irréguliers ; il est luisant, vis- queux, cependant la partie blanche conserve un œil mat. Il est con- vexo-plane, bosselé; les bords sinueux. Diam. 3 p. F. Gris couleur de chair, blancs sur la tranche , nombreux , min- ces, légèrement arqués, adhérens; les entiers se montrent souvent bifides en atteignant le pédicule. 3 derai-f. P. Blanc, couvert de longues stries roussâtres; long de 2 i p. , épais de 4 à 5 1. ; un peu conique, bosselé, renflé au pied; il est creux; on y voit les vestiges d'un collier araneux brun rouge. Dans les forêts. En septembre. ( Roi'érca.) Obs. Cette espèce est tout-à-fait multiforme, puisque les unes de ses variétés la feraient placer dans la classe des Engainés , et d'autres dans celle des Cortlnaires. On pourrait la confondre avec \'A. blanchâtre vis- queux (^A.lentus), si la teinte couleur de chair, qui est constante pour ses feuillets, ne s'y opposait. Ce même caractère la sépare aussi de VA. visqueux centre noir (^A. thelephorus^. L'odeur équivoque de VA. vis- queux bicolore rend sa place incertaine entre cette famille et la précé- dente. **) Espèces non cortinaires, 577. A. phonosperme. A.Jcrtilis. Var. a. — Bulliard, pi. hl^i ,fig. i , et pi. Sgo. D'Alb. et Schw. p. 171. Pers. Syn.f. p. 828. DeCand. Fl.fr. p. 187. Fries Syst. Myc. l, p.iS7- Ch. Blanc sur les bords, où il prend même quelquefois un œil bleuâtre; le centre fauve rougeâtre; il est lisse, humide. La saison étant pluvieuse et dans la vieillesse, il devient comme gras et mon- tre de larges plaques roux grisâtre. Il est d'abord convexe, bos- selé ; puis s'étant évasé il devient plane; les bords minces. Diam. CYMN. niONOSPERMES. FA>I. LVIII. .I7 / 3^ p. Chair blancJiàtre; gris de corne sur les feuillets, et de plus très-remarquable j)ar une raie en arc, d'aburd gris de tome, puis brune, qui la partage au milieu de son épaisseur en deux coucher distinctes ; elle est spongieuse, épaisse de (> I. F. D'abord blanrliàtrc tirant sur le couleur de cliair, puis can- nelle rougcàtrc clair, se remplissant d'une poussière rouge. Ils sont nombreux, minces, Iragilcs; dans la jeunesse arqués, ren- trans après avoir fait un crochet; dccurrrns par stries; étant vieux leur forme est convexe; leur largeui- de /j 1. 7 demi-f. P. Blanc luisant, cliiiié; couvert sous les feuillets de points fa- rineux blancs; ces jioinls se montrent souvent comme de vérita- bles peluchures, quelquefois assez larges, et forment dans la jeu- nesse une sorte de cordon à deux lignes au-dessous du chapeau. Ces peluchures deviennent brunes et offrent au haut du pédicule une tigrurc dont les points sont .plus écartés à mesure qu'ils s "éloi- gnent du sommet. Le j)édicule se colore au pied d'un roux olivâ- tre; il se couvre au sommet de la poussière séminale rouge. Il est long de 3 ^ p., épais de G à 7 1.; plein, mou, fragile, un peu flexucux, renflé au bas, courbé au pied, qui s'arrondit en une sorte de bulbe oblongue. L'odeur bonne lient de la poire. Cet agaric: se trouve le long des haies, au bord des bosquets; vers la fin d'octobre. (^Bois Gentil; aux. Croisettes.) Var.B. — Ch. Blanc, tirant sur le fauvàtrc, rougeàlrc au cen- tre; très- visqueux. Il est d'abord hémisphérique; son centre se relève ensuite coniquement ; puis il redevient convexe et enfin plane; les bords très-minces, repliés, et à la fin droits, légèrement striés. Le diam. atteint 4 p. Chair blanche, épaisse de 4 à 6 1. /'. Premièrement blanchâtres tirant sur le gris rougeàlre ; cou- leur de chair sale et clair; a la fin cannelle rougeâtie foncé; ils sont assez nombreux, entiers, arqués et adhérens, larges de 2 à 2 7 1. Ils se séparent aisément de la chair. 5 demi-f. P. Blanc et farineux sous les feuillets; plus bas cliargé de lon- gues stries grisâtres, qui se rebroussent à la fin comme de petites l)eluthiirps; il est chiné de noirâlie vers le pied; un peu luisant dans le haut, et mal au bas, long de W .i ', p., épais de /, à 7 I.; courbé, sinueux, se renflant insensiblement dans le bas, qui se 38 GYMN. PHONOSPER3tES. FAM. LVIII. termine par une racine. Il est plein d'une chair filamenteuse blan- che au-dessus et rousse au bas. L'odeur est agréable et douce. Ces plantes croissent isolées, près des troncs, dans les forêtS' d'arbres mêlés, et même au voisinage des sapins. En automne. {Bosquets de Prillj ; Bois Ge?îtil; Sauvabelin.) Var. C. — Ch. Étant jeune, il est blanc, et roux au centre; puis d'un cLangeant du blanchâtre au fauve rougeàtrc. Il paraît d'abord conico-convexe, bosselé, puis convexe, les bords repliés inégale- ment, souvent en long de deux côtés ; à la fin il est plane, à ma- melon proéminent. Diam. 1 1 p. Chair blanche, épaisse de 3 1. F. D'abord gris rougeâtre, puis cannelle couleur de chair sale; ils sont assez nombreux, minces, convexes, adhérens, larges de 3 1. 3 demi-f. P. Blanc mat; couvert surtout au sommet de fines peluchures blanches; roussùtre au pied ; long de if p.; dans la jeunesse ven- tru à ré])aisseur de 6 1.; ensuite d'une épaisseur assez égale, qui est de 3 1. 11 est courbé. Cette plante charnue, solide, croît en pe- tites touffes liées' par le pied, sur la terre, le long des chemins des bois et des lieux ombragés. Son odeur est excellente et lient de la poire ou de la violette. On la trouve en septembre et octobre. [Aux Croisettes; côte de Montbenon.) Var. D. — Elle diffère surtout par les feuillets qui sont peu nom- breux, épais, arqués. La teinte est d'un blanc jaunâtre, le centre brunissant. Le diam. le plus long est de i ^ p. Le pédicule n'est pas ventru. Son épaisseur varie et n'est souvent que de a 1.; il se courbe au pied, qui prend des teintes noirâtres. Celle variété est plutôt solitaire. Son odeur est particulièrement musquée. Elle paraît en sep tembr e . ( San ! -cz bdin ,) 5;o. xi. musqué des sapins. A. moschatus, Var. a. — Ch. Brun rouge tirant sur l'olivâtre aux bords et très-foncé au centre; singulièrement visqueux. Il est plane, à bords relevés et sinueux. Diam. i^ p. Chair brune étant humide, rousse lorsqu'elle est plus sèche, épaisse de 3 1.; très-mince sur les bords. F. Roux obscur, luisans, se remplissant d'une poussière brun CYMN. riloNOSrEn.MES. FAM. LVIII. .iç) iioiiàtrc. Ils sont nombreux, minces, ciilieis, convexes , adlitixns, larges de près de 2 I. 3 demi 1. ; les oxlrrieiirs «issez longs. P. BlancliAfrc; un peu luisant; inonliant de gros points fari- neux prcs des feuillets, et plus bas des stries cl des fibrilles rous- ses. Il est long de 2^ p., épais de '. I.; un peu /'. lilanc et cbargc dans le haut .le points farineux, brunissant dans sa parlic infciicmc; il est long de /, p. , épais de i à /, I. La base bulbeuse dans l'enfance s'allonge et conserve un pied globu- leux, souvent latéral. L'inlorieur est iilan.entcnx .1 tn.bulé. L'o- deur équivoque ncst pas trop désagréable dans la jeunesse. Celte plante cl.arnuc, se trouve sons les sapins ; en octobre et novem- bre. {Buis de Ccry; Boù Gentil.) Var B. — Le centre est ici brun rouge clair; le diani. ne va qu'a ,5 1. ; il est ridé au centre. L'épiderme s'enlève avec facilité. La chair rougeàlre, est épaisse de i -^ 1- Les feuillets conlour de chair grisâtre , puis br.nuitre, sont larges de 1 1- 1. On les voit chargés à l'intérieur de points et de taches noirâtres. Le pédicule est long de 3 ' p., y compris une racine tortueuse, longue elle-même de i \ p. n'est l'enflé et blanc sous ks feuillets, où il se couvre de gros points jaunâtres; au bas on le voit brun noirâtre ; il est un peu sinueux, renflé dans sa partie inférieure. L'odeur devient douce. Celte plante, que je liens pour une variété de la première, quoi- que je n'aie pas eu occasion d'y observer ces points micacés si ca- ractéristiques, croît sur la terre, dans les forets de hêtres et de cliênes. En octobre. {Sain'abclin.) 582. A. ivglissc. ^- liqiiiriiiœ. Pers. Syn.j: p. 3o6. Ch. Cuivré dans la jeunesse, puis d'un beau jauuc, prenant quelquefois des teintes rougcâlres. Il est convexo-planc, le cenlrc un peu conique. Diam. i^p. Chair blanche, épaisse de 4 1- F. Roux couleur de chair; très-nombreux, minces, convexes et adhérens; larges de -jl 1. '> demi-f. P. Blanchâtre, couvert de points farineux au sommet, roussâlrc au pied ; long de i ^ p., épais de 2 1.; d'égale épaisseur, courbé et aminci au pied. Odeur bonne et un peu parfumée. Saveur désa- gréable, mais devenant douceâtre. Ce champignon fort rare, croit sous les sapins : vers la fin de l'automne. ( Près des BuchiUes.) 44 GYMN. CHARNUS ACERBES. FAOT. LIX. FAM. Lix. CHARNUS ACERBES. {Carnosî accrbi.) Feuillets qui se chargent de points rouges, ou rougeâtres , surtout sur la tranc/ie, ou qui se colorent d'une poussière gris ^'iolétdtre. Sur- face du chapeau sèche, happant les doigts, sonnant sous la main. 583. A. acerbe. _^. acerbus. Var. a. — BulUard, pi. 571 ,fig. 2. Pers. Syn.f.p. 328. DeCand. FI. fr.p. 175. Fries Syst.Myc. I,p. 49. Ch. Blanc-jaunâtre, mat, happant les doigts et sonnant sous la main; il prend quelquefois de longues cliinures rayonnantes gris rougeâtre; dans la vieillesse et en temps humide sa teinte devient brunâtre. De conico-convexe régulier, il devient plane. Les bords visqueux dans la jeunesse, sont repliés et roulés en dessous; le retour est marqué par de grosses cannelures. Ces bords venant à se dérouler, on y remarque une zone large de 6 1., chargée de sillons écartés et rayonnans, qui lorsque la plante se dessèche forment quelquefois une broderie à réseau assez remarquable. L'ex- trémité du bord se découpe souvent en lobes. Diam. 5 p. Chair blanche, épaisse de 9 1. F. D'abord blanc-jaunâtre, puis blancs et enfin roussâtres; ils se tachent alors de nombreux points rougeâtres, surtout sur la tranche. La poussière séminale est blanche. Dans la vieillesse une moisissure blanche (autre cryptogame parasite) s'attache aux feuil- lets, et se combinant avec ces taches rouges, leur donne par places une teinte rosâtre. Ils sont très-nombreux, serrés, minces, fer- mes, fragiles, arqués, adhérens après un petit retour; larges de 4 h De 3 à 7 demi-f. , les extérieurs sont d'une petitesse remar- quable; ce qui paraît favoriser ce reploiement du bord en boudin roulé. P. Blanc; chargé au sommet de très-fines peluchures, d'abord jaunâtres, puis rousses et même noirâtres; au bas il tourne au jau- nâlre; on y trouve des peluchures jonquille et des fibrilles rous- sâtres. Il est long de /, p., épais de 1 p.; solide, dur, un peu ren- flé au sommet, souvent tortueux ; vers le pied courbé et aminci , quoique dans la jeunesse le pied montre une bulbe difforme. La CYMN. CHARNUS ArF.RBFS. FAM. MX. /^5 chair csl blanche, filamenteuse et très-ferme. L'odeur peu agréa- ble, s'adoucit dans la vieillesse. L'Âcvrbe croît en petites touffes réunies par le pied, dans les bois de chênes on de hêtres. En au- tomne. {Bois (iKcttblcns, de Sau^abctin, de Rméréa.) \AH. B. — Dtdliard^ r. 571 ,/é'. I. A. frumentacë. DrCnnd. Fl.fr. p. 187. Ch. D'abord blanc jaunâtre, fouetté de longues raies rougeâ- tres; la couleur générale tourne ensuite au rougeàtre; ces raies deviennent plus foncées; elles ne partent pas régulièrement du centre; mais elles paraissent souvent déterminées par la pression des feuilles de graminées qui s'y attachent. Il est tantôt mat plutôt que luisant, tantôt humide et même visqueux. Se séchant, il happe les doigts. De conico-convexe, il devient plane, et les bords se re- lèvent. Ces bords sont sinueux, quelquefois même lobés; leur ex- trémité se roule assez serré, sans offrir ces cannelures de la var. A. A la fin cette partie se déroule et devient droite. Diam. 7^ p. Chair blanche, épaisse de près de i p. F. Très-blancs, puis tirant sur le jaunâtre, luisans. Ensuite on les voit piqués de points rouges ; ce qui leur donne une teinte rou- geàtre, surtout près du pédicule. A la fin, ils sont entièrement cannelle rougeàtre; ils se chargent d'une poussière blanche. Ils sont très-nombreux, minces, entiers; un peu arqués ou convexes, adhé- rens et décnrrcns par la pointe; leur largeur, de 6 à 7 1. 7 demi-f, souvent anastomosés. P. Blanc, chargé dans le haut de points farineux qui deviennent roussâtres, et ailleurs de longues stries fllanicnleuses et parallèles, qui se détachent sous forme de fibrilles brunes. Dans la décrépitude, il est dans son entier, j.-iune clair, mat. Longueur 5^ p., épais- seur i3 à 14 1. ilenflé au sommet, quelquefois comprime, creusé d'un côté; il s'amincit corsiquement dans le bas; le pied se courbe et se renfle sans former de bulbe. Le pédicule est plein, ferme dans la jeunesse, ensuite mou. Sa chair blanche. L'odeur peu marquée na rien d'agréable. Ces agarics croissent en une touffe lâche, rare- ment liés par le pied; dans les bois d'arbres mêlés, près des sapins, dans les lieux un peu découverts. Dès la mi-septembre, jusqu'à la fin d'octobre. Ils sont rares. {Bois GentU.) 46 GYMN. CHARNUS ACERBES. FAM. LIX. 534. A. cinérescent. A. cinerescens. BulliarJ, pi, 42S , Jtg. II. Cil. D'abord très-blanc, lisse, sec; le centre quelquefois un peu roux rougeâtre. Il devient ensuite jaunâtre et un peu lustré. Il tend de bonne heure à devenir plane ; son centre soulevé, offre quelque- fois un petit mamelon conique; adulte, il est presque tout-à-fait plane; le centre légèrement déprimé; près du bord, à 6 1. de sou extrémité, on remarque une zone circulaire enfoncée; les bords, minces dès la jeunesse, sont marqués de stries vagues, écartées, rayonnantes; dans la vieillesse, les bords retombant, le chapeau devient convexe. Diam. allant à /( p. Chair blanche, épaisse de 3 1. La surface sonne sous la main. F. Blanc sale, se remplissant d'une poussière grise; ils offrent ensuite un changeant gris rougeâtre, qui tourne au jaunâtre vers les bords du chapeau ; à la fin ils sont jaune d'ocre; pleins d'une poudre gris-violétiUrc. Ils sont nombreux, minces, ondulés, con- caves, un peu décurrens, larges de 3 à 4 1. Ils se détachent très- facilement de la chair. 7 dcmi-f. , veineux à la base. P. Blanc mat dans le haut, chargé au bas de longues stries rous- ses; il est long de 2 p., épais de 5 1., solide, renflé au sommet, droit, renforcé dans le bas ; le pied plus ou moins bulbeux s'enve- loppe d'une épaisse fdasse blanche. L'odeur est agréable dans la jeunesse et approche même de celle des A. anisës. Cette plante sèche, élastique, se trouve sous les sapins ; les individus souvent liés par le pied. En automne, même en novembre. ( Bois de Céij.) 585. A. fausse russule. A.pseudo-nissula, Var. a. — D'Alh. et ScJtw. p. 182. A. purpurascens. Pries Syst.Myc. l.p.Zl^. Ch. Dans la jeunesse blanc sur les bords, rose au centre, à tein- tes inégales; il est couvert surtout au centre de fines mèches pour- pre; on y volt aussi de petits trous qui paraissent être l'ouvrage de quelque insecte; ces mèches deviennent de grosses tigrures noi- râtres et la surface se montre cramoisi clair, les bords demeurant blanchâtres. On volt souvent près du bord une ligne interrompue de gros points pourpre-noir. La surface est sèche, comme fari- GYMN. CHARNUS ACF.nBFS. FAM. LIX. 47 ncusc, happant la main. La forme est succcssivcmcnl campanulce, convexe, et enfin plane; le centre un peu rclevr, puis concave. Les bonis sont rouk-s à roxircmilc, dans In bon Age. Diam. 5 p. Cliair hlanclic ou bliuir rosaire, ferme, conique, t'paissc do i p. Dans l'cnlancc, le clinpcau est lutc au [xdiculc par une toile fila- menteuse, presque membraneuse. /•". lilancs; se tachant de rose sur la tranche et de petits points rose à l'intérieur; dans la vieillesse ils prennent un chatoyant du blanc au rose- rouge, celte teinte occupant tout le fond des f(?uillets; elle devient même pourpre-noirâtre. Les feuillets sont épais, pas très-nombreux, fragiles, larges de /, à 6 1., quelquefois bifides. Ils suivent la forme du chapeau, et paraissent décurrcns, lorsqu'ils ic relèvent. 3 demi-f. P. Blanc mat, couvert de chinures et de fines peluchures rose; dans la jeunesse il est légèrement farineux au sommet; étant vieux il se couvre de grosses tigrures pourpre-noir. Il est long de i .', p., épais de 9 1.; un peu courbé; renflé dans le haut et quelque peu dans le bas, qui se termine en pointe recourbée. Il devient à la fin difforme. La chair comme au chaj)eau, ferme, dure. L'odeur peu agréable. Les individus croissent solitaires, ou accolés à deux ou trois, sous les chênes, les hêtres, plus rarement sous les sapins. En automne. (^Saiwahclin ; sous J'cnnes ; Lalliaz.') Obs, Aucune figure ne rend bien celte belle plante. Var. B. — Pers. Obs. Myc. 2, p. 5i, 52. A. roscus. farietas stipiir breviusculo. {c.rcl. syn.^. Ici le pédicule n'est long que de i p. et 7 1. Il est renflé au bas et pointu au pied. L'extrémité des bords du chapeau tourne au jaunâtre. La surface est toute couverte de fines mouchetures pour- pre ; ce qui lui donne une teinte générale pourpre clair. Les feuil- lets prennent un œil jaunâtre. Sous les sapinSj En septembre. (^Bois de 1(1 Chandclar.j f'ojez Fam. iiv, /;. 5o'|. V \n. C. — Sclicrff. t. 58. A. russula. Pcn. Obs. Myc. l. c. Syn.f.p. 338. A. russula a. Traite si/r fes Choinp. coinest, p. 200. Frics Syst. Myc. I,p.3S. .\. russula tar. 0. C/t, A fond blanc, d'abord un peu luisant, puis mat, comme 48 GYMN. CHARNUS ACERBES. FAM. LIX. de chaux ; il est chiné très-légèrement de pourpre ; davantage au centre. A son déclin, les bords et le centre montrent des teintes jonquille. De conico-convexe, il devient convexo-plane, le centre demeurant souvent conique; les côtés bosselés. Diam. 2|- p. Chair solide et blanche dans la jeunesse, devenant purpurine et se cor- rompant aisément; elle est mince sur les bords. F. Blancs ; tournant à la fin au jaunâtre vers le bord du chapeau €t en arrivant au pédicule; on y voit des teintes purpurines et des taches pourpre-noir, mais seulement sur la tranche. Ils ne sont pas très-nombreux; fermes, veineux à la base, anastomosés, lar- ges de 4 1., droits ou concaves; très-décurrens. 3 demi-f. les ex- térieurs très-pelits. P. Blanc, prenant quelques teintes jaunâtres dans la vieillesse ; tout couvert de très-fines peluchures formant un pointillé pourpre, souvent en manière de longues stries. Il est long de 2 p., épais de 6 1., solide, devenant creux , renflé au-dessus, quelquefois au mi- lieu; courbé et raminci au pied. Cet agaric croît en nombre; les individus souvent liés par le pied; sous les sapins. En novembre. {Croisettes .) Obs. On dit cette espèce comestible. Trattinnich, 586. A. fardé. A. erubescens. Fers. Syn.f. p. 366. A. riiLescens. Files Syst. Myc. 1, p. Sa. A. erubescens {excl. syn, Sowerby), Ch. Blanc; le centre légèrement teint de vermillon et farineux; le reste est lisse comme une peau de gant; la surface sèche, pour peu que la saison ne soit pas humide ; elle sonne même sous la main. Dans la vieillesse la teinte rougeâtre s'étend sur tout le chapeau. Il est d'abord hémisphérique, bosselé, luté au pédicule d'un voile cotonneux clair, mais abondant; s'évasant il se montre conico- convexe, et à la fin plane; le centre d'abord un peu relevé, se dé- prime dans la suite. L'extrémité des bords repliée, roulée, se charge de grosses cannelures. Diam. 4 p. Chair blanche, assez ferme quoi- que spongieuse, épaisse de 9 1. F. Blancs, peu nombreux, minces et entiers sur la tranche, lar- ges de /| 1., très-droits; dans la jeunesse ils sont liés de l'un à l'autre, r,Y3iN. riunNi's ackiiufs. fam. i,ix. /^q souvent bifulfs. On les vnii .uminc Ii.iih lus prrprndiciiIaireniPnl Jii point où ils adlu-reiil ;ni pédicule, \ domi-f. les oxlérieurs très- courts. /'. lîtanc, liii.aiit, (li.'iif^r ;mi milioii de k'-jcrt-s stries rouges j dans lo premier ùgc il est farin.ux, surtout au sommet; la plante .•i:mt (raidie, on remarque à cette place des gouttes plus ou moins grosses dune eau très- limpide ; n r I. :m-dessous du chapeau on voit nn petit rehonl, terminant nn diamp cotonneux étroit, sur lequel les feuillets viennent aboutir. Le pédicule est solide; long de ^ à /, p., épais de 9 1. au sommet; il s'amincit dans le bas et se termine par une longue racine recourbée. L'odeur est assez bonne. Cet agaric rare croit solitaire ou deux à trois individus liés par le pied, dans les bois de hêtres ou de chênes; en été et en automne. {^Hauvabelin ; font de Hollitigen près de Zurich.) 58"7. A. albîUre rosé. J, pudonnus. Fries Sjrsf, Myc. /, p. 33. D'Albert, et Schw. p. 182. A. rubescens {excl. syît.). C/i. RIanc tirant sur le rougeâtre; le centre rouge vermillon clair; celte teinte fort, agréable parait venir de l'intérieur. La sur- face est humide, comme grasse; cependant elle est élastique et sonne sous la main. De tonique, il de\ient convexe et à la fin convexo-plane; le contre relevé et les bords repliés, un peu si- nueux; l'exlrémilé du bord montre des cannelures, dont chacune répond a un feuillet entier. Diam. /, p. Chair rosàtre, épaisse de /, 1. F. Blanc rosaire, peu nombreux, minces, mollasses, veineux à la base, même anastomosés ; nn peu arqués, adhérens; larges de G 1. 3 demi-f. les exlérieu?-s petits. P. Blanc mat, chargé de peluchures farineuses sous les feuillets, au milieu de stries courtes et ridées, rougeâtres; au bas elles sont jaune jonquille. Le iiédicnlc est long de ^^ p., épais de i p.; solide, un peu visqueux ; renflé et légèrement comprimé dans sa partie inférieure; le bas s'arrondit et s'assied sur une petite pointe coni- que. L'odeur est assez peu agréable. Cette espèce rare et belle «roiten troupe dans les bois de sapins, en pays monlueux. On lu trouve en automne. ( /]ois de la Chnmlchir; près des BucfiiUcs.) Tome II. t 5o GYMN. ALCAL. LAMES ROUGES. FAM. LX. FAM. LX. ALCALINS LAMES ROUGES. ( AlcalÙli rubrifolu. ) Chapeaux presque toujours luis ans , soyeux. Odeur pénétrante ., am- moniacale; mais souvent fâcheuse ; nU'tant agréable que dans la dernière espèce. 588. A. grand livide. A. albo-lwidus. Bulliard, pi. 382. A. livide (e.vcl. syn.), Ch. Blanc mat, tirant sur le jaunâtre; le centre pointillé légè- rement de mèches noirâtres. Il est d'abord conico- convexe, puis plane, à mamelon conique, mais élargij les bords sinueux et fen- dillés retombent dans la vieillesse; à cette époque l'épiderme s'é- clate en fibrilles ou lanières plus ou moins grosses. DIam. 8^ p« Chair blanche, épaisse de 9 1., descendant coniquement sur le pé- dicule. F. D'abord blanchâtres, puis d'un couleur de chair tendre et pur sur la tranche, l'intérieur demeurant blanc; ils prennent en- suite une teinte plus foncée, et se nuancent au jaune vers le boi'd du chapeau. Us sont assez nombreux , minces, un peu arqués, ren- trans et adhérens; dans la vieillesse ondulés; larges de 61. 7 demi-f. P. Blanc, luisant, farineux près du chapeau; Jong de 4^ p., épais de 1 1 1. ; courbé, ondulé, d'égale épaisseur, un peu renflé au pied; solide, La chair fibrilleuse; au déclin de la plante, l'épiderme se fend et couvre le pédicule de peluchures blanches. On voit quel- quefois au pied des taches purpurines. L'odeur est pénétrante et désagréable. Ces plantes croissent en touffes, sous les sapins, ou au bord de ces forêts; en septembre. {^Aux Croisettes ; au bois d'É- cublens. ) 589. A. livide poli. A. xysius. ( f t>5"cç 1 rasus , politus. ) Ch. Gris cendré, luisant, comme soyeux; le centre chargé de très-légères mèches ou écailles noirâtres; la surface quelquefois toute piquée de petits trous. La teinte grise prend h la fin un œil jaunâtre, 11 est d'abord conico-hémisphcriquc, cannelé; les bords fermés; puis s'évasant , il devient convexe et à la fin plane, les GYMN. ALCAL. LAMES ROUGES. FAM. lA', i) I Lords abaissés et relevés inégalement. Diani. G^ p. l.a ( liair blan- che, épaisse de /( à 6 !., descend conif|ucmcnt dans le pédicule; t-lle est presque nulle sur les bords ; la substance élastique, cassante. /•'. D'abord jaune d'ocrc clair, puis rougeàtre couleur de c luii-, assez nombreux, minces sur la tranche, arqués, décurrens par la pointe, larges de /| à 5 I., conservant cette largeur prés des bords du chapeau. 7 demi-f. La poussière rosàtre dont ils se remplissent, se répand sur les chapeaux inférieurs. P. Blanc, luisant, strié de roussàtrc; long de 2 à 3^ p., «'pais de î) 1., et quelquefois beaucoup plus ; renflé au sommet, droit ou courbé, renforcé au pied. Il est souvent bosselé, difforme; l'inté- rieur plein, mais paraissant creux dans la vieillesse. Odeur péné tranle et fâcheuse. Ces agarics croissent en touffes, liés par lo pied, même tonnés; quelquefois solitaires; au bord des bois de chênes et de hêtres, dans les lieux découverts, où les arbres ont été abattus. En septembre. (Bois Gentil; aujn Croisettes ; Sauva- belin. ) 590. A. livide puant. A. rhodopolius. Var. a. — Bulllard, pi. 564, fig. C, D, E. A. hydrogramme. Bol/on, t. 6. A. répandus. Flor. dan. t. lySfi. Schurn. Sœll. i , p. 276. A. flexuosus. Pries Obs.Myf. z,p.ioZ,et Syst. Myc. /, p. 157. A. rhodopolius. Ch. Gris livide, lustré et sans stries en temps sec; mat et strie sur les bords, la plante étant humide; le centre est tantôt de cou- leur plus claire, tantôt chiné de noirâtre. Il est d'abord conico- convexe, mameloné, bosselé sur les côtés ; puis convexo-plane, le centre déprimé, et à la fin concave; les bords abaissés et relevés sinueuscmcnt; quelquefois lobés. Diam. 3^ p., et même jusqu'à 5 p. Chair blanche, épaisse de 3 à /| 1.; très-mince vers les bords. F. D'abord blancs, puis d'un couleur de chair tendre, légère- ment veinés (comme dans VA. pur). Ils se remplissent d'une pous- sière rouge, dont ils couvrent les chapeaux inférieurs. Ils sont peu nombreux, larges de 5 à 6 1. ; crénelés, sinueux, arqués et un peu décurrens. Les demi-f. varient en nombre; on en compte jusqu'à 7. /'. RIanc, lustré, cannelé; long de 3 à 3f p., épais de 6 à 7 1.; 'J2 GYMN. ALCAL. LAMES ROUGES. FA3I. LX. décidéraent creux; un peu renflé et recourbé au bas, où i) tourne au roussâtre. Toute la plante est fragile; elle prend une teinte rou' geàtre, après avoir été cueillie. Odeur pénétrante, presque ammo- niacale, mais fâcheuse. Cet agaric croît en nombre ou en petites touffes, dans les bois de hêtres; dès le mois de juillet jusqu'en automne. (Sainabelif/.) Var. B. — Gris livide, gris de corne tirant sur le verdâtre; mat dans l'élat humide, luisant lorsqu'il est plus sec; d'abord convexe et portant un mamelon noirâtre; les bords sont long-temps rejjliés et presque fermés ; il dévient plane, les bords toujours repliés et le centre proéminent. Diam. prés de 2 p. Chair blanche, gris de corne sur les feuillets. Ceux-ci d'abord blancs, deviennent rougeâlrcs après que la plante a été cueillie; la poussière séminale rend la tranche comme plumeuse. Le pédicule blanc et luisant par anneaux est renflé et courbé dans lo bas. Sa chair est pleine. L'odeur est acide et pénétrante. Cette variété croît sur la terre nue, dans la même forêt. En octobre. 391. A. blaiîc alcalin. A. politus albus. Ch. D'un beau blanc luisant, comme soyeux; d'abord conique et à la fin plane, arrondi, légèrement bosselé. Diam. 1 \ p. Chair blanche, épaisse de i 1.; fragile, élastique. F. Couleur de chair tendre; assez nombreux, un peu arqués, décurrens par la pointe à des hauteurs différentes, minces, en- tiers, larges de 1 1. 3 demi-f. P. Très-blanc, luisant; long de -i- p., épais de 3 1.; un peu flexueux, d'égale épaisseur, plein, mais peu ferme, fragile. L'o- deur est faiblement ammoniacale, pénétrante. Ce joli agaric croît solitaire, sous les hêtres ; en été et en automne. Il est rare. (Sauva- belin. ) Sga. A. olive alcalin. A. olwaceo-bvunneus. Ch, Brun olivâtre, les bords enfumés, noirâtres ; mat dans la jeunesse, un peu luisant étant vieux; il est de bonne heure plane; tantôt à bords légèrement ondulés, tantôt régulièrement piano- convexe. Diam. i f p. OYMN. ALCAL. LAIVILS ROVCi:^. FA AI. I.X. h S F. Dès la jeuiie^ssp, d'un couleur do cliaii bien juononco; ils no sont pas trcs-noinbicux , niincrs, larges de 3 I.; Irt.s - K-gcromcnl arqués, décurrens. 3 deini-f. La poussiire rouge saupoudre 1rs chapeaux iiilVi leurs. P. Tiès-bhinc, luisanl, diiné; long de ^; p., épais de 3 1.; creux, mais terme, et non pas cassant; un peu bosselé; renflé in- sensiblement dans le bas. J'ai trouvé ces agarics (roissarit implan- lés dans les aiguilles du sapin, liés à deux par le pied, qui s'en- velopj)e d'un < olon blanc. L'odeur un j)eu pénétrante. A<'is la fin d'octobre. (Oo/.yr//e.y.) 593. A. poli odordiil. .i. polilus oJoraiiis. l'Vics Syst. Alyr. I,p. 209. A. polilus. In paludnsi^. V'ar. a. — Cil. Cris livide, très-Iuisanf , soyeux, saline, unir ciss.intà la fin sur les bords, qui j)a!'aissenl striés lorsque la planlc est liumidc. Il porte un mamelon conique, obtus à la sommité, autour duquel règne une dépression circulaire; les bords se re- lèvent j)Ius ou moins dans la vieillesse. On le voit aussi devenir plane; il est alors bosselé, à centre déprimé. On le trouve quel- quefois lobé. Diam. •/ p. Chair épaisse d'à peine 1 1., ])resque nulle sur les bords. F. Couleur de chair sale; médiocrement nombreux, minces, en- tiers, mollasses, convexes, rentrans au l'ond du cône, adliérens à des hauteurs inégales. Leur largeui- est de G 1. Ils se remplissent d'une poudre rosàtre. On les détache aisémeni du pédicule. De 3 n 7 demi-f". y. Oris luisant, cliinc (!e brunàlic; de larges stries blanc d'ar- gent s'y font remarquer, surtout près du |)ied, où cette blancheur est cotonneuse; il est long de 2^ p., épais de 2.',- I. ; un i)eu renflé et farineux au sommet, courbé, j)resque toujouis comprimé et marqué cl un double sillon ; le pied se renfle coniquement. Il est ( uuime creux, mollasse, et sa chair filamenteuse. L'odeur de poire est assez agréable, ei même pénétrante, surtout au déclin de la plante. Ces agarics, en gcucral secs et peu consislans , croissent souvent liés à deux par le i)ied. En juillet. {A Zurich; à l'end ce Hti Sihlhohlem f soits (f''< arbres touffus, dans les herbages.) 5 f GYMN. ALCAL. LAMES ROUGES. FAM. LX. Var.B. — Livide, très-luisant; Je centre concolore, déprimé et îi la fin infundibuliforme ; le bord replié. Diam. 1 1 p. Feuillets larges de 3 1.; pleins d'une poussière farineuse à gros grains. Pé- dicule éi)ais de 3 1. L'odeur est ammoniacale et cependant agréa- ble quand la plante vieillit. Sur la fin d'octobre. {Sauvabelin; Bois ious F'ennes.) Oes. Cette espèce, qui devient concave, pourrait bien avoir été con- fondue par M. Persoon avec VA. poli dis bois, et lui avoir donné sujet (le placer son Polilus dans V Omphalie . FAM. Lxi. DES SATINES, {Scricei.) Chapeaux polis. Odeur qui \94- A. poli des bois. A. politus. Var. a. — Pers. Sjn.f. p. l^So. In faginet'is. Ch. Gris enfumé dans la jeunesse; ensuite gris livide, ou un ])eu verdâlre; luisant, le centre plus ou moins noirâtre. Cette teinte noirâtre forme quelquefois une aréole circulaire autour du centre. A la dessication, il se chine de blanchâtre. Il est d'abord conico- convexe, bosselé, à petit mamelon conique; puis convexe, le centre relevé coniquement; enfin plane; plus ou moins régulier. Diam. allant à 3 p. Chair conique, épaisse de i i à 2 1.; très- mince sur les bords; élastique, fragile. Les chapeaux se recouvrent d'une poudre rouge. F. D'abord blancs, même à teinte azurée, puis couleur de chair; ils se colorent quand la plante est cueillie ; ils sont assez peu nom- breux, larges de 3 à 7, 1.; minces, vaguement crénelés, arqués et adhérens à différentes hauteurs, même à stries décurrentcs. Trois deini-f. P. Blanc, luisant par chinures annulaires, creux dans la vieil- lesse, fragile; long de 3 j p., épais de /, à 6 1.; renflé et souvent re- courbé au sommet, sinueux, renforcé dans le bas, où il est rous- GYMN. SATINÉS. KAM. I.XI. >* sàtrc. Le pied courbé se lennine en poiiile. I/odeur est un jx-u amère, sans être pcnrtrante ni animonia» nie. Celle plante croit sou* les hêtres; en août et sej)teinbre. [Siiu\abcliu; nous Fcnnr.s.) Var. B. — Diani. iG 1. Le tciilrc n'est pas noirâtre; cli.iix.iu plus ou moins difforme. Les feuillets larges de ?. I. sont décnrrens à la même hauteur. Le pédicule est remarquable pai une Iom;;uc racine courbée et tortueuse, qui s'implante dans les feuilles mor- tes. On le trouve dans les mêmes forêts, jusfiu'à la fin de novembre. Son odeur est peu agréable. Il croît solitaire, {Sauvahetin ; liois Gentil. ) 595. A. noli à latiie élroite. A. adsliinocns. Pers. Syn.J. p.Zho. Lamcllœ i yf- (atœ. Fries Syst. Myc. /, p. i gS. Ch. Livide, peu luisant; le centre tantôt concolore, tantôt un peu noirâtre. II est d'abord conico-con\exe, muni d'un petit ma- melon assez mal indiqué; on voit ensuite au centre une petite dé- pression, un creux difforme. Tantôt il demeure dans sa première forme, tantôt il devient plane, les bords repliés. Diam. i^ p. Chair blanche, épaisse de i 1.; substance élastique. F. D'abord blancs, puis j)rcnant de bonne heure une teinte cou- leur de chair; ils sont nombreux, minces, larges de i ^ 1.; légère- ment arqués, adhérens, crénelés. 3 demi-f. 1\ Blanchâtre, luisant; long de 2^ p., épais de 2 à 2^^ 1.; cour- bé, flexueux, quelciuefois comprimé, renflé insensiblement dans le bas; il est tubulé, fragile. Le pied se charge d'un coton blanc. L'odeur est à peu près nulle. Ces agarics croissent en troupe, sou- vent liés par le pied, sous les chênes. En octobre. {Sau\>abelin.) 596. A. poli des prés. A. pascmis. Var. a. — Pers. Syn.f.p. 427 {exclus, syn. A. pyraniidatus Sc/iœffer), Frics Syst. Myc. /, p. :o5. A. pascmis. Ch. Livide verdâlrc, plus loncé dans la jcunosso, à cliinures noi- râtres rayonnantes : très- luisant. D'abord conique, souvent dif- forme, croissant |)lus d'un côté que de l'autre; il devient conico- plane; les bords repliés, inéguUcrs, souvent divisés en lobes. ;>6 GYMN. SATIM'S, FyVM. LXI. ÎJiain. 2| p. Chair blanche, conique, épaisse de 3 1.; presque nulle sur les bords. /''. De blancs ils deviennent d'un couleur de chair lendre; nom- breux, minces, mollasses, ondulés, arqués; d'abord adliérens, puis paraissant libres; ou y remarque à la base des veines perpendicu- laires blanches; largeur 6 1. P. ïrès-blanc, luisant; long de a^ p., épais de 5 à G 1. ; sou- vent comprimé; renflé sous le chapeau; droit ou légèrement si- nueux ; un peu recourbé au pied, qui après s'être renflé se termine en pointe. Il est ferme, plein d'une chair blanche et filamcnleuse. L'odeur est mauvaise. Cette plante élastique, cassante, croît en nombre ou en petites toulïes, dans les prés humides. En octobre. {A Prillj.) Var. B. — Elle est livide, sans teinte décidément vcrdâtrc. Elle se distingue par un chiné brun noirâtre rayonnant, qui est dû à un chevelu appliqué; lequel s'arrêlant à 4 1. du bord, forme ainsi une zone de couleur tranchante. Les feuillets ont à peine /, I. de largeur; ils sont convexes et libres. En septembre. {Même lieu.) Var, C. — Bafsc/, Cont. I, p. loj. A. luridus. Fries Sjsf. Myc. /, p. loS. A. pascuus var. d. Ch. Gris livide luisant; de piano-convexe, il devient plane, les bords un peu repliés; le centre peu relevé et légèrement taché de noirâtre. Diam. i i p. Chair blanche, gris de corne prés des feuil- lets; conique, large de u 1. F. De blancs devenant couleur de chair assez foncé; nombreux, minces, arqués et décurrens par la pointe; larges de 3 1.; chinés de blanc à la base. 3 demi-f. et plus; très-irréguliers en nombre. P. Couleur du chapeau; long de 2 p., épais de 2 I.; d'égale épaisseur ; fistuleux; le pied renflé en une petite bulbe ronde, cou verte d'un coton blanc. Odeur assez peu agréable. Dans les gazons; à la fin de sejitembre. ( Vrilly, vers le Temple. ) 597. A. satin des prés. A. lœvis pralonwK Bulliard, pi. ',■:.&, A. saline. Ch. D'abord roux noirâtre; puis la couleur s'éclaircissanl varie GYMN. SAllNLS. lAlNI. I.M. :)7 lîu roux j;iuik\Iic clair an roux Ijiuu; plus loutc au cciilro; lisse, Jiuuiido; dans la jeinu-ssi; il est coiivext-, LosscK-, puis plane, à mamelon irrt'gulicr. Diain. i .; p. /■'. 'J'ics - blancs , puis tirant nn peu sur le (-Dultur de chair; Jrès-nombreux, minces, souvent couclics, larges de i I.; légère- ment arqués , rentrans avec des marques d'une décurrence irrégu- lière, i ileini-f. airondis. P. Blancliaire et légèrement farineux dans le liaut ; chargé plus bas de longues siries grises; il est long de .* p., épais de 1 ].; plu- tôt creux que solide; renflé au sommet et au bas; assez droii; le pied est noirâtre et se couvre d'un coton blanchâtre et j)eu fourni. L'odeur n'est pas remarquable. La plante est assoz ferme et élasti- que. Llle croit au commencement de novembre, dans les lieux om- bragés et liumides. (j4 Rericris.) 5(j8. A. enfumé des prés. A. costaius. Frics Sjrsf. Myc. /, p. :io6. A. pasciuis /S costaius magnus. Cil. Gris enfumé; les bords ])Ius clairs et striés, la plante étant lujmide; chinures noirâtres et rayonnantes ; il est lisse, luisant; d'abord C()ni(|ue, puis convexe, irrégulièrement bosselé, même Jobé; vieillissant il s'évase; le diam. atteint "^ p., et la hauteur i p. Il est humide et fragile. /•'. De gris blanc dans la jeunesse, ils deviennent couleur de cliair sale; ils ne sont pas très-nombreux ; larges de 3 I. ; convexes, ren- trans jusqu'au fond du cône. 3 demi-(. /'. Long de :/Jr p., épais de 3 1. ; (isinleux , lisse, luisant, soyeux, blanchâtre, roussâlrc au pied; souvnil tordu; sujet à s'éclal(r et se fendre. Cet agaric croit en société; dés le printemps jusqu'en automne, dans les gazons, sur les j)àliirages. {Chamblandc , sens un ch(îtaig/icr. ) .")r)s). A. salin des btiis. ./. Iinhiihis. Vau. a. — Frles Sys,!. IMyc. I ■ p. 2o5. (h. Cris tirant sur le fauvâlrc trcs-clair, luisant; de bontie lu lire convexo-plane, à nuimelon coniriuo, mais élargi, une dé- pression circulaire pa/ail autour du mamelon. Diam. ■^ j). Chair 58 GYMN, SATINÉS. FAM. LXI. blanche, épaisse de 3 1. vers le pédicule, sur lequel elle aboutit coniquement ; elle est très-mince sur les bords. Tel individu montre des stries vagues et une légère dépression au centre. F. Gris à changeant couleur de chair obscur et jaunâtre; la tranche brune; ils sont nombreux, minces, un peu arqués, mais arrivant droits sur le pédicule, auquel ils adhèrent à des hauteurs différentes; cependant ils s'en détachent aisément, et alors on voit qu'ils étaient liés par la pointe; ils sont larges de a 1. 3 demi-f. P. Blanchâtre, un peu luisant; chargé de longues stries rousses; long de \\ p., épais de 3 1., renflé au dessus en cor de chasse; aminci au pied; toujours très-courbé dans toute sa longueur. Ils croissent liés à deux par le pied, qui est garni d'un coton blanc. L'odeur indifférente. Plante élastique et sèche. Cet agaric habite en automne, sous les hêtres. {Bois des Croisettes.) Var. B. — Ch. Gris livide, puis roussâlre; le centre noirâtre, chargé d'une fleur. Il est luisant; piano-convexe, bosselé, les bords sinueux; au sommet il porte un mamelon large et mal fait. Diam. i| p. Chair conique, épaisse de 3 I., presque nulle sur les bords; substance fragile. F. Blancs, tirant à la fin sur le jaunàlre couleur de chair; ils sont très-nombreux, arqués et décurrens par la pointe; ondulés, minces, larges de 2 1. 3 demi-f. P. Gris, farineux au sommet; chargé plus bas de longues stries rousses; il est long de 2|- p., éj)ais de 2 1., droit, renflé au som- met et au bas, qui se termine en une petite bulbe ronde. II est ferme, élastique, et parait creux dans la vieillesse, surtout au- dessus. Sa chair est filamenteuse. Les individus croissent souvent liés par le pied. J'ai même vu deux chapeaux connés. L'odeur bonne. Cet agaric habite sous les hêtres et les chênes. En octobre. {^Sau- i'abelin. ) ()oo. A. satin meuiiiei\ A. clodes. Var. a. — D'Alb. et Schw.p. 170. A. adstrlngens /3. Baiscfi El.fung. T. f^,f!g. 18. A. placenta {lamellis carneo albis), Fries Sjst. Myc. I, p. 196. A. elodes. Ch. Étant jeune ou humide, il varie du brun noisette au châtain GYMN. SATINÉS. I'A,M. LXI, . 5<) foncé; étant sec, on ]e voit gris jaunâtre, toujours très-luisant. Il est de très-bonne heure plane; les bords repliés, à petit mamelon régulier; à la lin le centre se déprime, le mamelon demeurant plus ou moins apparent. On voit souvent à la surface quelques longues chinurcs noirâtres rayonnantes : les bords deviennent aussi noirâ- tres à l'extrémité; ils jiaraissent (iiuMucnt striés, la plnnlc étant humide. Diam. allant à près de 2 p. Chair grisâtre, épaisse de 1 1., très-mince sur les bords. Substance élastique et fragile. F. De blanchâtres ils deviennent couleur de chair sale ; ils ne sont pas très-nombreux; minces, entiers, larges de 3 1., très-arqués, rentrant après un angle bien maïqué; adhérens. 7 demi-f. arrondis. P. De couK'ur plus claire que le chapeau, chargé de longues stries argentines, luisantes; il est long de i jj' p., épais de 2 1., creux, renflé au sommet, droit ou un jieu courbé, très-fragile; ayant de la tendance à se tordre, lorsque vieillissant il se fend en longueur. Le pied offre une petite bulbe ronde. L'odeur est de fa- rine fraîche, mais assez faible. Cet agaric croit en troupe sur les pelouses humides des bois montueux. En automne. (^Boà de pins sous la Crucr blanche. ) Vak. B. — SiluvfftT , t. 22y. A. pyramidatiis. Diam. 1 ^ p. Il est conve.'to-liémispliérique, bosselé de zones cir- culaires; portant un mamelon pointu peu protubérant. Les feuillets sont très-nombreux; ils paraissent libres; leur largeur est de 2 1. De 3 à 5 demi-f. Le pédicule jaunâtre dans le bas, porte le diapeau obliquement et se montre même excentrique. II est d'abord plein et huit ])ar devenir creux, mou et fendillé dans sa longueur. L'odeur est aussi de farine fraîche. Je l'ai trouvé au mois d'août. {Près de Zurich, au bord du Sihlholzlciii , sur la terre éboulée; et ailleurs sur les gazons.) Obs. Si les feuillets étalent ici très-nonibraux, cela p<,'iit provenir c?o ce que la plante était moins développée que cellus de la var. A. 601. A. lame rose anomal. A. phitcin anomaliis. Var. a. — Ch. Gris jaunâtre ; le centre d'abord plus jaune, prend ensuite une teinte obscure. De conico -convexe, il devient iilanr, ()0 GYMN. SATINES. FAM. LXI. tout-p-fyit oblique sur le pédicule; le cenlre porte de bonne heure un petit creux; ensuite ce centre est plus ou moins bosselé. I,a sur- face d'abord inatle devient ensuite un peu luisante; elle est chargée d'un clievelu serré et peu distinct ; couverte sur les bords de fines ri- des ; (les édatures de l'épiderme laissent voir le blanc de la chair. Diam. j)rès de 2 p. Chair blanche, sèche, épaisse de 1 j\., très-mince sur les côtés. F. D'abord blancs, puis d'un couleur de chair fort tendre, assez nombreux, arqués, et après un retour marqué, décurrens parla pointe. Ils sont minces, entiers, veineux, surtout près du pédi- cule, larges de 3 1. 3 demi-f. P. Blanc dans le haut; livide dans toute sa partie inférieure, lui- sant; long de 3^ p. , épais de al., renflé et comprimé sous le cha- peau ; plus bas d'égale épaisseur, courbé; le pied se termine par une racine tortueuse. L'intérieur tubulé montre une chair blanche, filamenteuse. L'odeur tient très-faiblement du chenevis. Celte plante sèche, élastique, croit sur les troncs (du hêtre.'). En novem- bre. Deux individus étaient sur le même tronc. [Bois Gentil, aunii' lieu des sapins.) Var. B. — La forme du chapeau est très-variable. Je la vois tantôt à large bosse centrale, les bords un peu relevés; d'autres fois, quoi- <[ue le sommet soit saillant, le cenlre se déprime, et au milieu de cet enfoncement on remarque un petit mamelon difforme. Diam. i p 7 1. Les feuillets assez peu nombreux, singulièrement veineux ; tout garnis de petits contreforts Irès-proéniinens. Pédicule long de 2 ^ p. Odeur la même. Aussi en novembre. [Sam'abelin , sur les troncs du hêtre. ) Var. C. — Ch. Blanc à œil jaunâtre, luisant ; plus obscur au cen- lre. Il est d'abord conique; le ceulie relevé en une petite bosse dif- forme ; à la lin jilane; le centre conservant un petit mamelon brun; les côléb bosselés par zones circulaires, l'cxtrémilé du bord mince et un pi'u renvcisée; toute la surface est couverte de rides rayon- nantes, très-iines cl entrelacées. Diaju. de li. à i3 1. Chair blan- rlie, sèche; épaisse de ^1., comme nulle sur les bords. /''. D'abord blancs, j-.uis prenant nnf teinte couleur de chair ro- CYTVIN. SATINTS, FAM. LXI. fil st'O fort tendre; ils sont nombreux, nssc7. épais, arqurs cl décur- rcns; vaguement crénelés; larges de i ', 1 , veineux à la base. Troi» demi-f. arrondis. p. Blanc au sommet, plus bas roux jaunâtre, luisant; Irès-rrn- flé et souvent comprimé sous le chapeau; plus lias l.inlôt (vlin drique, laiiiùt comprimé dans sa longueur; même tmdn ; tou- jours un jicu courbé; renflé au pied (pii adhère au bois par un coton blanc. Il est creux; sec, élastique. Ces aj^arics, dont l'odeur est bonne, croissent en troupe sur les troncs morts du liétrc. A la fin de septembre. [Sauvahe/ùi.) Obs. Celle e.-ipîcc, qui pourrait aus.si prendre place à côté de telle va- riélc de W-1. élance radiijueux {A. rad'uatus ) , s'en éloigne cependant par ses feuillets plus nombreux, veineu.x, et .sa surface sèche, môme en temps humide. 602. A. pied piqué de noir. A. atropunctiis. Pers. Syn.f. p. 333. Fries Syst. Myc. /, p. igS. Ch. De convexe devenant plane; oblique sur le pédicule; d'a- bord brun noiiàtre, nuancé sur les bords au roux jaunâtre; adulte, il est roux bistré mat ; trcs-reniarquable par des rides nombreuses et tortillées qu'on voit au centre; à la décrépitude, les bords se fendent et l'épiderme détruite (dévorée par les insectes) laisse voir par places une chair blanche. Diam. à peine i p. Chair gris de corne, épaisse de j 1' , entrant perpendiculairement dans le pé- dicule. F. Roux, couverts d'une fleur couleur de chair obscur; peu nombreux, épais, cliarnus, veineux, anastomosés; ils sont droits, décurrens; larges de 2-^ 1. De 1 à 3 demi-f. tortillés. P. Roussâtre mal dans le haut, brunissant au bas; il se dislin- gue par des points noirs plus ou moins distans, de formes variées, lantùt comme de fines mèches redressées, tantôt comme de petites verrues arrondies ou oblongues ; ces points noirs coupent bien sur la couleur claire du fond. Ce pédicule est long de i p. , épais de I .y 1., courbé, sinueux, plein d'une cliair concolore. Cet agaric humide et charnu pour sa petitesse, croit en lrouj)e peu nombreuse, en novembre, dans les bois de hêtres, sui" les teriaiiis tranchés. Odeur terreuse cl peu agréable. 11 est très-rare. {^Sativabelin.) Qi GYMN. SATINÉS. FAM. LXI. 603. A. petit noir. A.nlgrella, Pers. Syn.f.p. 463. Confer. Pries Sfst. Myc. I, p. 269. A. hirneo- lus et. Ch. Roux noirâtre, fiché de poils blancs appliqués; luisant étant sec; convexe; enfin plane, à centre déprimé, sans mamelon ; n'é- tant pas trop difforme. Diam. 5 à 6 1. F. Tirant sur le couleur de chair, pas très-nombreux, assez épais, décurrens, larges de 1^ 1. De 3 à 5 demi-f. P. Gris de corne, luisant, comme transparent; long de plus de I p., épais de i bonne 1.; il est ferme, quoique creux. Cet agaric a crû solitaire, en lieu sablonneux, sur des débris de car- rière. Au mois d'août. {Sauvabelin.) 604. A. roux chiné. A. nef /eus. Pries Sjst. Mjc. I, p. 209. Ch. On le voit d'abord roux, chiné et strié de blanchâtre, teinte qui domine sur les bords; ensuite brun jaunâtre, luisant, prenant des chinures blanchâtres lorsqu'il vient à sécher; le centre noi- râtre. De conique, il devient convexe et à la fin plane; le centre porte un mamelon ; de là partent des stries rayonnantes. Diam. allant à 11 1. Chair très-mince. P. Blanchâtres, tournant au couleur de chair, d'une teinte claire, mais sale, qui paraît la plante ayant été cueiilie; ils sont peu nom- breux, larges de ij à 2 1,, singulièrement veineux à la base et tortillés, surtout dans la jeunesse; très-arqués, rentrans et un peu décurrens. De i à 3 demi-f. P. Koux; d'une teinte plus claire en prenant de l'âge, luisant; long de i\ p., épais de i^ 1., fistuleux, quoiqu'assez solide dans la jeunesse, ondulé, d'égale épaisseur; cependant renflé au pied en une petite bulbe striée de blanc, cotonneuse. On trouve cet agaric vers la fin d'octobre, dans les prés montueux et sous les pins. {^Jii.r. Croisettes ; Bois de pins sous la Croi.v blanche.^ 605. A. nid Joiseau. A. nidus wis. CJi. Dès l'enfance gris rougeâtre foncé et plane, à bords repliés ; GYMN. SATINÉS. FAM. LXI. G3 vieillissant le centre se déprime tant soit peu, les bords toujours replies et stric-s à leur extrômilc; il est peu luisant, couvert d'un farineux grisâtre, qui forme au rentre une plaque d'un aspect mal. Diam. allant à ii 1. Chair hlauc-rougeàfre, descendant très-large dans le pédicule; mince de y 1. sur les bords; ferme, élastique. F, Dans l'enfance blancs et épais sur la tranche; ils prennent une légère teinte rougcàtre, plus marquée près du pédicule; ils sont nombreux, minces seulement sur la tranche; concaves, un peu décurrens j)ar une fine pointe à la même hauteur; entiers; larges de près de 2 1. 3 dcmi-f. P. Long de if p., épais de 7. 1., de couleur plus claire que le cliapeau ; renflé au sommet, où il se couvre jusque sous les feuil- lets d'un furfuracé grisâtre et mat; dans le milieu, longues clii- nures couleur du chapeau; blanc et cotonneux au pied; il est un peu sinueux, tubulc, quoique d'une consistance ferme. Sa chair est couleur des feuillets. Le pied est remarquable par de nombreuses radicules entrelacées (rappelant celles de ÏOp/irys nidus avis.y, ces radicules grises, se terminent en formant un thallus de longs fila- mens blancs, qui pénètrent les aiguilles de pin et autres débris terreux sur lesquels la plante s'assied. Odeur peu agréable, comme de graminées broyées. Substance ferme, cassante. Cette espèce croit en société, chaque individu isolé, sous les pins; en novembre. ÇBois sous la Croix: blanche.) 606. A. des gazons. A. hirneolus. Var. a. — Frles Syst. Myc. /, p. 270. A. hirneolus /S undulatus {e.rrl. syn.), Stipes apice pruinatus... sporidia rubescunt. CJi. Dès l'enfance plane; d'abord gris roux, puis gris cendré, tirant sur le couleur de chair, mat, drapé de blanchâtre ; il devient un peu concave, ou plutôt à centre déprimé, les bords relevés et rabaissés irrégulièrement, souvent échancrés en lobe, jamais striés; dans son bon âge, il est zone de bosselures concentriques étroites cl nombreuses ; on y remarque aussi un très-petit mamelon pointu tout cela s'efface plus ou moins, la plante vieillissant. Diam. allant agi. Chair rousse, épaisse de 4 1- F. D'abord concolores, puis couleur de chair grisâtre, larges (3/^ CYMN. SATINES. FAM, LXI. de 1t I.; minces, assez nombreux, entiers, irès-convexes, adhé- rens à dos liaiiteurs Irès-inigales, De 3 à 7 demi-f. arrondis. P. Couleur du cliapeau ; couvert d'un farineux blanc, qui s'en- It've sous les doigts; alors il paraît plus ronssâlre; long de 1 p.; cylindrique étant jeune; ensuite comprimé, souvent d'un double sillon; alors large de 2 1.; courbé, flexueux , creux, d'assez égale épaisseur; le pied un peu renflé, revêtu d'un coton blanc qui re- monte dans la rainure du sillon. L'odeur est peu agréable. La plante est ferme, élastique et cassante. Elle croît solitaire, ou le plus sou- vent en groupes, liés par le pied, sur les gazons, après les pluies; en été et au commencement de l'automne. {Priltj.) Var. B. — Ch. Gris couleur de chair; les bords bruns et huilés; mat. Il est campanule, évasé, le dessus aplati; sinueux, bosselé dans sa hauteur; souvent couvert d'un martelé formant de fines rugosités; à la iin les bords sont fendillés; il est fragile. Haut. 5 I. Diam. 9 1. Très-peu de chair. F. Concolores, nébuleux, assez peu nombreux, épais, mous, très-convexes, rentrans au fond du cône; les plus larges ont près de 3 I. Les demi-f. sont au nombre de 3. Les entiers offrent une singularité remarquable, en ce que quelques-uns deviennent beau-r coup plus lai-ges que les autres. Ces feuillets monstrueux tantôt adhèrent de toute leur largeur au pédicule, et y sont même dé- currens; tantôt se rétrécissant brusquement, ils atteignent le pé- dicule à la même hauteur que les autres; on les voit aussi conni- vens et s'agglutinant entr'eux si fortement, qu'on ne peut les sé- parer sans les gâter; dans cet état, ils forment de petites arcades qui se distribuant d'espace en espace, recouvrent les feuillets in- termédiaires. P. Concolore au-dessus ; au bas violet noirâtre ; long de 2 grands pouces; au sommet renflé à 2 lignes, aminci dans le bas, flexueux, creux. L'odeur bonne. Cet agaric croît en société, sur les gazons, les pâturages, le long des chemins ; en été. II n'est pas commun. ( Chemin au-delà du pont de Trabandaii , sous Lausanne ; près du temple de Pn'/lr.) tVYMN, 5.\TiNr:s. FA^r. I,XI. (i"» C»>7. A. jH'lK giis mal iait. y/, (tsprellus. Pries Sfst. Mji. l, f>. ;o8. (//. Tout gris dans l'tMifanco; ensuite on le voit ficlic de gris cendré et de roussàtrc; tiùs-Iuisant, siiycux, conimc de fines vil- losités appliquées, et ([ni se nionlieiit i)lus épaisses au cenlre. Il est successivement liéniispliérique, convexe, et enfin plane, à creux ombilical large et plus ou moins profond; les bords repliés se re- lèvent à la fin. Diam. de 5 à 6 1. Chair grisâtre, épaisse de ^ 1, /■". D'abord blandiàtres, puis concolorcs tirant sur le couleur de chair sale et grisâtre. Ils ne sont pas très-nombreux ; épais, quoi- que minces sur la tranche, entiers, décurrcns à des hauteurs iné- gales. De j à 7 demi-f. P. Exactement concolore au chapeau; aussi très - luisant ; long de I p. , épais d'une forte ligne ; droit ou un peu sinueux, renflé sous le chapeau, d'assez égale épaisseur dans le ])as; d'abord cy- lindrique, puis comprimé et tordu; le pied renflé et couvert d'un épais coton blanc , qui remonte assez haut. Le pédicule plein dans sa jeunesse devient lubulé; quoique toujours ferme. Cette plante élas- tique et cassante, croît ou solitaire, ou en groupes, sur les gazons mousseux, auprès des chemins; après les pluies; au commence- ment de l'automne. {Près du temple de Prilly ; au chemin du Bois Gentil. ) Go8. A. puant des joncs. A.jiinceiis. Frics Syst. Myr. l, p. 208. Cit. Brun ; le cenlre noir, jaune verdàtre obscur vers les bords; très-luisant; lorsqu'il vient à sécher, il se chine de stries grisâtres ; cette chinure commence par le sommet; il est d'abord campanule, puis conico-évasé ; le centre offre une légère dépression, au milieu de laquelle se loge un très-pelit mamelon noir. Hauteur /) à j 1. Diam. I p. Chair brune, trcs-mince. /'. Couleur de chair sale; ils prennent de très-bonne heure cette teinte, de blanchâtres qu'ils étaient ; ils sont convexes, rentrent pro- fondement et se terminent par des stries décurreutcs; leur largeur est de 'X I. 3 dcmi-f. Tonie 11. 5 66 GYMN. SATINÉS. FAM. LXT. P. Gris de corne, luisant; long de 3 p. , épais d'une bonne li- gne, renflé au sommet, plus bas d'égale épaisseur, comprimé et même tordu dans le bas. Le pied se couvre d'un farineux blanc. L'intérieur est plein d'une chair blanchâtre entourée d'une écorce gris de corne. L'odeur est mauvaise. Toute la plante est fragile. Cet agaric croît en troupe, dans les gazons, les mousses, dans les lieux ombragés. En août et septembre. {Prilly, au bord d'un bosquet, ) 609. A. petit noisette. A. angusius. Fers, Syn.f. p. 345. Pries Syst. Myc. I, p. igS. Ch. Gris noisette, luisant; d'abord campanule, puis convexo- plane. Dans la jeunesse, le centre est un peu relevé; les bords re- pliés. Diam. de 6 à 9 1. F. Couleur de chair, peu nombreux, arqués et légèrement dé- currens à la même hauteur, larges d'une forte ligne. 3 demi-f. P. Blancliàtre, chiné de roussâtre, luisant; long de i^ p-, épais de li 1. ; un peu sinueux, renflé au-dessus et au bas. Cet agaric croît solitaire; en automne, dans les bois de chênes mêlés de hêtres. {Sauvabelin; Bois Gentil.) 610. A. LIaiic sur incarnat. A. leucocanieus. Var. a. — Oi. Blanc, luisant; à la fin roussissant au centre. De convexe il devient plane; sa forme est orbiculaire; on le voit bos- selé dans la vieillesse et le centre se déprime; les bords assez régu- liers sont repliés en dessous. Diam. 1 i p. Chair blanche et gris de corne près des feuillets; elle est conique, épaisse de 3 1. F. D'abord blancs tirant sur le couleur de chair, ils viennent ensuite à roussir; très -nombreux, luisans, minces, entiers, droits ou concaves ,'décurrcns par une fine pointe; quelquefois couchés, larges de i 5- 1. De 3 à 7 denii-f. P. Blanc à chinures roussâlres d'un soyeux argentin; le bas plus roux. Il est long de i| à 24- p., épais de 2^ 1.; solide; quelquefois • omprimé et tortueux; il se courbe et se renfle au pied, qui se charge d'un coton blanc. L'odeur est bonne. Ces agarics croissent 5clitaires ou liés par le pied, en petite troupe, sur la terre ou dans les motiSîPS, sons les hêtres. En automne. {Samabelin.) OYMN. SATINÉS. F^M. I,XI. 67 Var. B. — Les feuillets sont d un roux couleur ilc cli;iii'; (itie- mcnt picotes do brun; ce c|ui provient de la poussière S(^miii;dr. Ils sont convexes, rentrant profundt'nient et adlicrens. Leur der- nière Iciiile est d'un iou\ hiim. I.e pédicule long de i ;- p., épais de I tI., est renflé au sommet, comprimé d'un sillon dans sa longueur; le i)ied recourbé se termine en une petite bulbe brune. L'intérieur devient creux. L'odeur bonne, pénétrante, lient du jasmin. Deux individus isolés, ont été (rouvés dans le voisinage d'un bosquet d'aulnes; à la fin d'août. {Saïuabelin.) Ods. Celle espèce (liflTtre essentiellement de \' A. grelot hlanc pnr l'é- paisseur de sa chair et par ses feuillets très-nombreux, qui finissent p.ir roussu'. Gii. A. blanc soyeux. A.serkciis. Vab. a. — Pcrs. lion, et descript. tah. FI,fig. 1. Syn. f. p. 366, Pries Syst. Myc. /, p. iy6. A. scricellus ^. Ubs. Myc. i^p. 145. A. senceus a. Ch. lilanc, soyeux ou plutôt laineux ; à fibrilles longues et rayon- nantes ; mat; les bords peluches plus fortement et frangés, fendil- lés. Il est conique; haut de i ^ p. F. D'un couleur de chair tendre; rougissans sur la tranche- nombreux, rentrans profondément. Les demif. sont en petit nom- bre. P. Blanc, un peu farineux au sommet, roussâtre dans le bas so- lide; long de 2 p., épais de ^ à /, 1. Le pied se renfle en une petite bidbe. J'ai trouvé cet agaric au mois d'août, sous les hêtres. (Dans te bois (le la Cheneau ; au chemin des Orrno/Us.) Var. IÎ. — C/i. Très -blanc, soyeux, rougissant sur les bord» par l'effet de la transparence; il est plane, un peu sinueux ; bien orbirulaire; sans mamelon. Diam. 10 1, Chair blanche, conique épaisse de ^ I. /'. D'un beau couleur de chair; assez nombreux, entiers, droits adhérens, minces, laiges de 1 '; 1. De 1 à 3 demif. P. Très-blanc, luisatit; long de 1 V p- , épais de i bonne li"ne droit, un peu renflé au sommet et au bas, qui se termine en s'ar- rondissant. La chair blanche est pleine. Cet agaric très -joli, est 68 GYMN. SATINES. FAM. LXI. assez ferme; on le trouve solitaire, sous les hêtres; à la fin d'août. Il est tort rare. {Sauvahelin.) 6i2. A. grelot blanc. A. serîcellus. Fn'es Syst. Myc. I, /O. 196. A. sericellns a {excl. sjn. Pers.). Ch, Très-blanc, luisant, soyeux. 11 est hémisphérique; les bords sont toujours repliés et pendant long -temps ils tendent à se re- fermer ; on n'y voit pas de stries. A la fin le chapeau s'évase, sans devenir plane; le centre se déprime; mais on y remarque souvent un mamelon, tantôt demeurant très-petit, tantôt élargi, conique et entouré d'une dépression circulaire. Le soyeux de ce mamelon et de la partie environnante s'allonge au déclin de la plante; il de- vient presque hérissé et d'une teinte jaune. Les bords sont alors incisés profondément, lobés. Le diam. s'étend à 14 1., et quelque- fois dans l'extrême vieillesse jusqu'à i^ p. La chair épaisse def 1. Sa substance assez sèche, élastique. F. Blancs, tirant à la fin sur le couleur de chair. Ils ne sont pas très -nombreux, larges de a^^I.; concaves ou droits, ondulés et minces sur la tranche; décurrens, mais à une hauteur qui ne dé- passe pas les bords du chapeau. 7 demi-f. r. Filanc dans toute sa longueur, qui atteint 2^ p. Il prend quel- quefois un œil Ycrdùtre. L'épaisseur est de 1 ^ 1. ; il est droit, d'une épaisseur uniforme, lisse, fragile. L'intérieur est tubulé. Le pied renflé, globuleux, se couvre d'un coton blanc. L'odeur est bonne. Ce joli agaric croît en troupe, chaque individu isolé, sur la terre, dans les bois d'aulnes et de hêtres; en septembre, vers la fin. (5ûh- vahelin; aux Croisettes.) 6i3. A. petit soyeux. A. sericeo-luiescens. D'AU), et Schw. p. iS3. A. sericeus. Pries Ohs. Myc. 2, p. 145. A. serlceus ^ ; p'deo alh'ulo-flavente ; Inmellce dein ohscuriores roseœ. Sysf. Myc. I, p. 196. A. sericellns et rari'a/ lutescens. Ch. Blanc, soyeux; vieillissant il prend une teinte faiblement jaunâtre, surtout au centre ; de convexo-plane il devient de bonne heure plane; à la fin les bords se relèveni, niénie assez haut. Diam. n'excédant pas 10 1. Chair grisâtre; n'ayant pas 1 1.; très-mince sur les bords. GYMN. SATlNi;S. K\M. I-XI. 6() F. Couloiir tic thîiir tus - tendre , devcnaiil un peu plus fom o avec l'àgc ; pas très- nombreux ; convexes, ventrus, adliurens par la pointe, après un retour bien marqué; ils sont minces, iTailiés sur la tranclie, veineux dès la base; l'arcte de ces veines qui s'clù- vent perpendiculair( iiionf, se colore dans la vieillesse de rougeàtre; ce qui ne parait que comme des traits fort délies. Jusqu'à 7 douii-f. /'. Blaru;, lisse, à demi-transparent ; lonp; de i t' p., épais d'une forte ligne; droit ou un peu courbe; d'égale épaisseur; jilcin, quoi- qtic mou et fragile, comme toute la plante. L'odeur peu sensible; pas de raifort. On trouve celle jolie espèce, sur les pelouses, au bord des bois monlueux ; à la fin de septembre. Les individus sont isolés. (Ilois (le pins sous la Croix blanc/ic.) Cm\. a. plcopodc. A.plfopodius. Vah. a. — BuHlard,p/. 5-36, fig. 2. DeCand. FI. fr. 1, p. 19/,. Frics Syst. Mjr. /, p. 207. (7i. Jaunâtre, luisant; le centre se chine à la lin de noirâtre. Il est d'abord conique, bosselé au centre, puis convexo -plane et à la fin plane, orbiculaire, portant un mamelon quelf[uefois mal pro- noncé. Il est souvent excentrique el lobé sur les bords; la surlace assez sèche. DIam. 1^ à a^- p. Chair blanche, conique, épaisse de I I.; presque nulle sur les feuillets. /•'. Couleur de chair tendre, rougissant, puis brunissant sur la tranche, qui est entière ; ils sont nombreux, minces, larges de 4 1.; arqués. Dans la jeunesse, on les voit décurrens par la pointe après un petit retour; mais ensuite ils adhèrent après un arc si rentrant, qu'on les dirait libres. De i à 3 demi-f. airondis. /'. Blanc au sommet, roux jaunâtre dans le bas; long de 1 ^ p., épais de 2 1. ; renflé et souvent comprimé dans le haut, s'amincis- sant dans la partie inférieure, courbé au pied, qui est globuleux et cotonneux. Sa chair blanche, filamenteuse, admet une large tu- bulure, qui remonte jusqu'à la chair du chapeau. L'odeur jicu si- gnifiante, devient bonne dans la vieillesse. Cet agaric assez ferme, consistant, mais fragile, croit en troupe, dans les pâturages. Lu automne, [.lutour du Icinplc de Vrilly; vers le hameau de la Man~ £uetlaz; chemin du bois Geulil.) 70 GYMN. SATINES. FAM. LXI. Var. B. — Ch. Blanc jaunâtre, luisant, à demi-soyeux; convexo- ]>lane, les bords repliés irrégulièrement, lobés; très-difforme. Diam. ] •] ]). Chair blanche, épaisse de i i 1. ; se prolongeant de i 1. d'é- paisseur tout le long des feuillets. Ainsi plante charnue et ferme j)Our sa petitesse ; mais elle est fragile. /'. Couleur de cliair, peu nombreux, minces, fragiles , éraillés cl noircissans sur la tranche; larges de 3 1.; convexes, ptiis descen- dant par un contour brusque et arrondi vers le pédicule auquel ils adhèrent j;ar une pointe à crochet décurrent à inégales Iiau- leurs. De I à '^ demi-f. P. Couleur du chapeau, luisant, i)lus blanc sous les feuillets, où il se renfle d'une manière remarquable; il esl long d'un bon pouce, épais de 3|- 1.; courbé, comprimé, finement cannelé, so- lide, dur. Le pied se termine en s'arrondissant. Odeur passable. Cet agaric croît solitaire, dans les gazons, au bord des bois de pins; en été. [Bois sous la Croix blanche.) Gi5. A. mamelon des sapins. A. mammosus. Pries Syst. Myc. l, p. 206. A. pasciius far. h. albo-pallens. Ch. Blanc jaunâtre, soyeux, plane, surmonté d'un mamelon calleux, large et élevé; celte éminence tourne au noirâtre; l'extré- mité des bords repliée. Diam. i3 1. Chair très-mince, gris blanc, élastique. F. D'abord blancs, puis tournant au couleur de chair sale; blancs et finement crénelés sur la Irandie; assez nombreux; d'un aspect mat et comme poudreux tant qu'ils sont blancs; convexes, adhérens tout au fond; larges de 3 1. De 1 à 3 derai-f. P. Blanc et farineux sous les feuillets; grisâtre plus bas et rous- sâtre vers le pied ; il est long de 3 i p., épais de 3 1. ; un peu renflé dans le bas; faible, mou et comme fistuleux, tendant à se fendre dans sa longueur. L'odeur bonne et douce, comme de poire, quand il vieillit. Cet agaric croit solitaire, dans les mousses, sous les sa- ])ins; au commencement de novembre. {Bois de Céry.) (il G. A. bonnet de paille. A. iclerinus. Frics Syst. Myc. 1, p.:Lo-j. C/i. Jaune paille, chargé d'un soyeux librilleux ai)pliquc ; hé- GYMN. SXTINlis. lAM. l.M. 7^ niispbt'iiquc; un point conlral d.pinné. Dunn. 8 1. Cliair jaune, épaisse de -^ I.; très -mince sur les eûtes. Surface assez élaslique , Iiuinidc, fragile. /•'. Couleur de cliair très -pâle; assez nombreux, convetes et adliérens au fond du cône; minces, mous, onduKs, entiers, lar- ges de 2 I. 3 denii-f. arrondis. /•. Jaune clair, luisant, long de i :'- p. , épais de i 1.; droit ; dV- galc épaisseur, le pied renflé en un Irès-pelit bouton. Cliair blanche, j)leinc, adnietlanl à ])eine une fine tubulure. Il est très- fragile. Ce joli agaric, dont je n'ai vu rpi'un individu, croit dans les bois d'arbres mêlés; à la fin d'octobre. Sur la terre. {Bosquets de Pritly.) FA31. Lxii. SATINS TiLD coLoni':. {A. scricci pcclc HihIo .) Chapeau ayant quelquefois des teintes bleues. Pédicule toujours co- loré de bleu, de violet et de vert dans la dernière espèce. G17. A. bleu turqulii. A.eiichrous. Vab, a. — Pers. Sjn.f. p. 343. U Albert, et Schw. p. 174. Pries Syit. Mjc. I, p. 203. Ila/lcr, n" 2458. C/i. D'un beau bleu tirant sur le violet, luivinl, cliargo d'un soveux rayonnant; le centre tend à roussir. 11 est convexe; le cen- tre relevé dans la jeunesse en une large bosse. Diam. 6 à 7 1. Chair très-mince, roussâtre. F. Du plus beau bleu, très -foncé dans l'enfanee; celte teinte se maintient ensuite sur la tranche ; la base prend un œil roux gri- sâtre; ils sont assez peu nombreux; épais, convexes, adhérens, larges de 1 ^ 1. De i à 3 demi-f. P. Bleu au sommet; grisâtre dans sa partie inférieure, luisant; rayé dans sa longueur de fines lignes blanchâtres; il est long de i5 1., épais de ^} 1.; fragile; droit ou courbé; portant le chapeau obliquement; il est plein d'iiiio chair grisâtre; le pied s'arrondit on une très-petite bulbe. L'odeur est peu agréable. J'ai trouvé cet a-aric très -joli, croissant, chaque individu isolé, sur les troncs pourris de l'aulne. En septembre. {SauvahcUn.) 'j'}. CYMN. SATINS PIED COLORE. FAM. LXII. V.vn. B. — Pers. Syn. f.p.Zl^i. A. incurvus. Icon. et descr.fung. p. 23, /. ■] .fig. 5. Confcr. Pries Syst. Myc. /, p. 220. A. anomalus ^. Ch. D'un beau bleu violet soyeux, lustré; le centre un peu rous- sâtre. Il est convexe, à large mamelon; bosselé par zones; les bords repliés. Diam. excédant i p. ' F. Bleu foncé, peu nombreux, larges, très-convexes, rentrant profondément. Les demi-feuillets sont disposés irrégulièrement; on en trouve quehiuefois deux ou trois très -courts et d'égale lon- gueur, ])lacés à côté les uns des autres. V. Long de i| p., épais de i 1.; courbé, lisse, bleu au-dessus, un peu roussâîre au pied. Dans les forêts; vers la fin de septem- bre. (^Hoverca.j 6i8. A. giis bleu changeant. yî. griseo-cyaîicus. Fries Ohs. Myc. i, p. 96. Syst. ISIyc. /, p. 202. A. griseo-cyaneus. Pas. Syn./. p. 344- A. atro-cyaneus? C/i. D'abord gris roux, couvert de longues fibrilles rayonnan- tes; très-luisant; à celte époque conique; les bords repliés en des- sous; muni d'un très -petit mamelon conique. Ensuite le chapeau devient convexo-plane, le centre s'enfonce, mais le petit mamelon y demeure visible; la couleur devient jslus sombre; gorge de pi- geon bleuâtre, le centre noirâtre; à la fin les bords se relèvent ; la teinte redevient gris roux. Surface toujours couverte d'un fibril- leux soyeux ; les côtés abaissés et relevés inégalement; le mamelon noir et poudreux est toujours visible. Diani. i3 1. Chair très-mince, d'abord blanche, puis bleuâtre; elle est marquée d'une zone gris de corne, placée au-dessus des feuillets; cette zone descend dans la chair du pédicule. /'. Couleur de chair; larges dans la vieillesse de 3 1.; pas très- nombreux, convexes, rentrant très-profondément. On ne les voit adhércns et même à pointe un peu décurrenle, que lorsqu'ils re- lèvent le chapeau; ils sont entiers. 3 demi-f. arrondis. P. D'abord roux concolore au chapeau; plus blanc au sommet; ensuite bleu gorge de pigeon dans sa longueur; au déclin de la plante, cette teinte s'efface, ou ne se conserve que faiblement dans le haut; le reste devient roux brunâtre. Le pédicule est toujours GYMN. SATINS PIEl) (.UI.onK. FAAI. l,\ir. 7^ lisse cl luisant; long tic 'jl ^ p., rpais de i ]. ; tiroit, d'rgalc épais- seur; d'abord plein et blanc à l'intcricur ; puis la cliair devient bleue dans le bon âge et se décolore à la fin; elle admet une tu- bulure assez large. Le pied se cliargc d'un coton blanc. L'odeur est fétide. Cet agaric, dont les couleurs variables peuvent donner lieu à beaucoup de confusion, croît en troujic, (l;ins les gazons, les mousses des prés sous les ombrages ; au commencement d'oc- tobre. {Prillj.) 619. A. bleu d'acier. A. chalybcus. Pcrs. Syn.f. /?. 343. le. pic t. t. 4 , fig. 3, 4 ? Bitlliard, pi. 521, fig. i . A. glauque. Soiver}>y, t. 161. A. columbarius? Frics Ohs. Myc. 2, p. 93. Syst. Myc. I,p. 2o3. Ch. Violet grisâtre clair, draj)é de fines mèches noirâtres, plus épaisses au centic; surface luisante. Dans la vieillesse, le chapeau se décolorant prend des taches rousses; les mèches quittent ces places lâchées et s'agglomèrent ailleurs en petits faisceaux noirâ- tres, plus remarquables au centre. Il est plane, les bords renver- sés, le centre déprimé de très-bonne heure; une petite bosse s'é- lève au fond de la concavité. Diam. 14 a i5 1. Chair bleuâtre, of- frant une zone blanche près des feuillets; elle descend coniquemcnt dans le pédicule et se montre très-mince sur les côtés. F, D'abord blancs, puis tournant au roux couleur de chair et conservant long-temps leur blanclieur près des bords du chapeau; la tranclie ondulée roussit près du pédicule. Ils sont arqués, descen- dans et adhérens de toute leur largeur au pédicule, de manière à dépasser les bords du chapeau ; leur pointe est un j)eu décurrenle. Ils sont larges de 2^ 1.; assez nombreux, épais et mous. 7 dcmi-f. arrondis. r. Couleur du chapeau; blanc et farineux tout près des feuil- lets, luisant ; long de ■> | p., épais de i^l. ; droit, creux jusqu'au sommet ; la diair conifiuc du chapeau parait s'en détacher. Près de l'extérieur, la chair du pédicule est violet grisâtre; les parois in- térieures sont blanches. Le pied renflé se charge d'un drapé blanc. L'odeur est bonne. Ce joli agaric croit isolé, dans les prés mon- lueux et marécageux. La septembre. {Dans le prc à l'occident du Chalet à Gobet.) 7.f GYMN, S\TIN5 PIED COLOIlÉ. FAM. LXlt. Obs. La figure de M. Persoon semblerait coloriée, d'une manière con- traire à la description. Cette figure et celle de '^. Sowerhy diffèrent de ma plante par leur forme conique. Ceci peut avoir été confondu par Bulliard avec son A. columharius (Gorge de pigeon^, pl.4i3, dont le texte montre qu'il a brouillé plusieurs espèces, \J A, ardoisé du même auteur serait beaucoup plus grand. 620. A. ai'doisé. A. ardosiaceus. Pers. Syn.f. p. i^^&, Bulliard , pi. '6i^%. DeCand.Fl.fr.p. 167. Ch. Bleu violet dans la jeunesse, puis roux bleuâtre, grenu; d'abord conique, puis plane à centre oinbiliqué. Diain. environ 2 p. Chair mince, fragile. F. Couleur de rouille; libres. P. Bleu violet; gréle. Cet agaric, qui a été mal observe, croit dans les prés humides, au commencement d'octobre. (^Au-dessus de Maidoup ; à Retiens.) Il pourrait se faire que ce ne fût autre chose que VA. bleu d'acier (^ A. cliatjbeus) , ou une variété de la même espèce. M. Persoon n'a décrit ïardosiaceus que d'après Bul- liard, et la plante que M. Fries donne sous ce nom est évidemment autre chose; pileo... virente cinereo. 6 2 1 . A . pe tit e n f u m é . A. la mpropus . Fries Syst.Myc. I, p. 2o3. Ch. Gris tirant sur le noisette; le centre enfumé, même noirâ- tre; les bords noirâtres et vaguement striés; surface luisante; il est plane, le centre déprimé, puis profondément ombiliqué; les bords repliés. Diam. moins de i p. Chair très-mince; ce qui rend le cha- peau transparent sur les bords. F. Gris à changeant couleur de chair, j)uis roussâtre; assez nombreux; minces, entiers, convexes ou droits et décurrens, si- nueux, larges de 1 i à 2 J, 3 demi-f. P. Gris bleuâtre sous le chapeau ; chargé plus bas de longues stries rousses; long de 1 1 p. , épais d'une forte ligne; droit ou tor- tueux, ferme, très -peu renflé au pied. Odeur nulle. Ces agarics croissent solitaires, dans les prés, au bord des bosquets, ou sous les haies; à la fin d'octobre. {.4 Rcnens.) GYMN, SATINS PIED CoLOIlt. lAM. LXII. yi» ('y.r2. A. noir à |.ii>cl bleu. ^. iyanipcs. Fiihl. in l'ior. Dan. t. 1071 ,Jig. 6. SiliraJ. Spicil. p. I2i. Pi-rs. Syn. f. p. 464 ; itipite inani , hctii crassiore (exe/, syn. Frics Oyst. Myf. l,p. 204. A. SL-rriiIalus). C/i. IN'oir à œil bleuâtre, tourii.it)! ;m kuix (oru c siii les côtés; conique dans tous les âges; très-luisant, liuiniile, (iiicincnl slric ; il s'évase dans la vieillesse, mais le sommet demeure toujours re- levé en une bosse aplatie; il est souvent oblique sur le pédicule, se prolongeant plus d'un côté que de l'autre. Diam. allant à 1 ^ p. Chair concolorc dans sa couclie supérieure; gris de corne sur les feuillets; mince de ^ I. /'". D'abord blancs, puis tournant au roux couleur de chair, d'une teinte claire ; pas trop nombreux, vaguement dentelés, mol- lasses, convexes, libres, larges de -j.^ I. !> demi-i. arrondis; les extérieurs fort petits. P. D'un beau bleu clair luibant, chiné de stries blanches; celle teinte règne jusqu'au sommet et tranche avec le blanc des feuil- lets. Il est long de 3 } p., éjjais de /j 1; mince sous le chapeau, on- dulé, courbé, s'épaississant insensiblement dans le bas; creux, cé- dant à la pression. La jjartie inférieure se recourbe et se renfle considérablement; on y remarque un sillon profond; cette partie cachée dans les mousses est roussàtrc; elle se charge d'un coton blanc, à la place où elle sort de son lit natal. L'odeur est acide et peu agréable. L'intérieur du pédicule offre un coton blancliàtre, peu épais et Immide ; la partie près de l'écorce est bleuâtre. Cette espèce liumide et délicate est fort rare. Oti la trouve dans les hautes forêts de sapins des lieux montueux. l*^n septembre, (/'/•t'.v du C/utlct h Gobct. ) 623. A, brun des herbages. A. c.u'lis. Fries Ohs. fl/jr. z, p. ^5. Sys/. Myi . F p. -06. Ch. Brun, s'il (st humide, tournant au grisâtre en suchant, fa- rineux, comme drapé; le sommet noir, montrant des stries dans l'état humide. De campanule il devient coni(|uc. Diam. fi I. /'. Roux, tirant sur le rongeât re; pas très- nombreux. On nr comjilc qu'un petit nombic d'cn'icrs, qui sont très-larges (de i \ 1), 76 GYMN. SATINS TIED COLORE. FAM. LXII. arques, adhérens de toute leur largeur et même décurrens par la pointe. Ils se tachent à la fin de points noirâtres. De 3 à 5 demi-f, P. Gris bleuâtre; long de i^ p., épais de -i I.; finement strié dans sa longueur; renflé au sommet; droit; tubulé plutôt que fis- tuleux. L'odeur n'est pas fâcheuse. Cet agaric croit dans les pâtu- rages; en septembre. (Près du temple tlf Prilly et dans les prés voisins.) 624. A. gris violet à mèches. A. dichrous. Pers. Syn. f. p. 343. Schum. Sœll. i , p. 236. A. globosiis. Ch. Gris violétâtre dès l'enfance; à la fin roux jaunâtre; le ma- melon plus foncé; il est tout chargé de fines mèches, qui se dé- tachent par écailles et découvrent le blanc de la chair, surtout aux bords. Il est légèrement soyeux , luisant. De conique il devient cam- panule; le sommet demeurant conique. Diam. g 1. Chair blanche, épaisse de 4 1. F. D'abord gris violétâtre, puis roux d'argile, blancs et très- finement crénelés sur la tranche; nombreux, convexes, adhérens à dent décurrente; larges d'une forte ligne. 3 demi-f. P. Violétâtre, souvent dans toute sa longueur; d'autres fois seulement dans le haut, et blanc jaunâtre dans le bas; chargé de points farineux sous les feuillets; il est long de 2^ p., épais de 1 :^ 1.; singulièrement tortueux, d'égale épaisseur, solide, dur, luisant, parsemé de quelques fibrilles. Odeur équivoque. Cette espèce croit en foule, et non en touffes, dans les feuilles pourries du hêtre. En octobre. {Bois sous Venues.) Obs. Quelques rapports qu'ait cet agaric avec VA. géophile violet (A. affinis), cependant il s'en distingue, non seulement par sa couleur moins telle, par son odeur moins puante, mais surtout en ce qu'on ne peut y apercevoir, même dans les plus petits individus, aucuns vestiges ara- neux, non plus qu'aucune gaîne, ni collier; ce qui le se'pare aussi de VA. pied courbé i'iolct ( A. flexipes i'iolaceus ). 625. A. pied tigré violet. A. jopodiiis. Var. a. — Cfi. Bistre roux ; entièrement drapé de fines mèches concolores, le centre plus obscur; un peu luisant sur les côtés; r.YIWN. SATINS riF.D COLORK. FAM. LXII. 77 surface assez scclic cl happant les doigls. Il est conico - convexe ; les tôles souvent replit'-s en long. Une ligne violette se fait aper- cevoir à l'extrénutij du bord. Diam. 1 7 p. Chair blanche, fi-nnc, «'■paisse de 2 1. F. Blancs; à œil changeant au couleur de chair; assez nonibrcuT , arqués, adhércns de toute leur largeur et dccurrcns par la pointe; ils sont assez t'pais, crénelés, larges de 2 }, 1. 7 demi-f. P. Sous le chapeau d'un beau bleu violet, bleu turquin, mat, chargé d'un fin grenctis ; à trois lignes au-dessotis, ce groneti^ se change en petites peluchures de même couleur, plus écar- tées à mesure qu'elles s'éloignent du sommet; ces petites mèches bien foncées coiii>cnt agréablement sur le fond qui est d'un gris \iolet luisant. Plus bas ce loiul prend un oil roussâtre; le pied est blanc; le pédicule long de 0. p., épais de a 1., est courbé, renflé insensiblement dans le bas, qui se termine en une bulbe oblongiie. La chair blanche est ferme; on voit en la tranchant, une ligne vio- lette près de l'écorce, ce qui est plus visible au sommet. L'odeur équivoque ; pas trop agréable. Deux individus liés jiar la base étaient implantés au pied d'un clièue. Au commencement d'octo- bre. {Sauvahclin.) Var. B. — Ch. Le fond de la couleur est un bistré mordoré ; il se recouvre de mèches noirâlres, nombreuses, fines et appliquées; ce qui produit un effet changeant. Le sommet est plus noir. Il est un peir luisant, sec, rude. De convexe il devient conico-campa- nulé, les bords re{)liés en dessous, et à la fin plane, les côtés plus ou moins sinueux. On le voit souvent oblique sur le pédicule, et même excentrique. Diam. allant à 14 !• Chair gris de corne, toni- que, épaisse de-^ 1.; presque nulle sur les liords. F. De blancs ils deviennent couleur de chair sale, concolorcs sur la tranche, qui est crénelée; ils sont médiocrement nombreux, fermes, convexes ou droits, décurrens à des hauteurs inég:iles ; lar^rs de 2 fortes litrnes. " demi-f. arrondis. P. Dans la jeunesse d'un beau violet jusque sous les feuillets ; couleur qui devient d'un violet obscur et luisant; plus bas on le voit quelquefois gris violélàlre; il se charge de peluchures d'a- bord bleu violet, puis noirâtres. Il est long de 1 7 p., épais de i -^8 GYMN. SATINS PIED COLORE. FAM. LXII. à 2 1. ; ferme, fragile, renflé au sommet, droit ou courbé ; souvent tordu et strié. Il devient à la fin tabulé. Le pied roussâtre, re- courbé, se renfle en une bulbe oblongue, qui se charge d'un coton blanc. L'odeur d'abord bonne finit par être peu agréable. Cet af'aric croît implanté dans les chênes et les hêtres languissans, en été et jusqu'en novembre. [Sauvabetin.) 626. A. pied bleu des troncs. A. placidiis. Var. a. — Fries Ois. Myc. z,p. 94. Syst. Myc. I,p. 202. Scop. FLor. Carn. 1 edit. II, p. 488 (A. elegans). Pers. Icon. et descript, t. 6 , fig. 5 (A. virgatus?). Ch. Gris; tout chargé de fines mèches brunes embriquées très- serré ; le centre en est noirâtre; sa forme est conico- convexe; bosselée sur les côtés; sans stries. Diam. 11 1. Chair très-mince, mais élastique. F. Blanc sale ; se tachant de noirâtre : médiocrement nombreux ; épais, entiers, arqués, rentrant profondément et libres; ondulés sur la tranche, tortillés. 3 demi-f. P. Bleu indigo, un peu luisant; chargé de stries longues, très- fines et parallèles; il est long de 2 p., épais de 1 forte ligne; très- peu renflé au sommet, plus bas d'égale épaisseur; droit ou courbé ; creux et cependant ferme. Le pied, qui est courbé, se couvre d'un duvet blanc. L'odeur est fétide. Cet agaric très-rare, croît en sep- tembre, dans les troncs pourris d'aulnes ou de hêtres. {^Sauva- helin. ) Var. B. — Je l'ai trouvé plus petit, du diam. de 7 à 8 L Les feuillets rentrant profondément, mais visiblement adbérens. Le bleu du pédicule remontant jusqu'au sommet, coupe bien avec le blanc jaunâtre des feuillets. Le pédicule tubulé, plutôt que fistu- leux , montre un intérieur à parois bleues. La chair blanchâtre. Sur un tronc pourri; au commencement d'octobre. {^Bosquets de Pri/lr. ) Obs. I . Cette espèce a de grands rapports avec VA. denté de noir {A. serrula) et autres voisins. ^ 2. Il est aussi à remarquer que ces agarics, ainsi que l'espèce suivante, font exception dans cette famille et même dans toute la division des Gymnopes hyporhodes, en ce que leurs feuillets ne sont ni rou2:eitfes ni violets. CYMN. SATINS PIED COLORi:. FAM. LXII. 79 C)7.y. A. j)ip(! l)Ii'ii lilildi-inr. Â. rynr?n/i/nprs. (h. Gris roux, chargé d'un soyeux appIiriiK- , un peu luisant, Aagucincnt strit'; le centre noirâtre. 11 est plane. Diani. lol. Ciiair si mince que le cliapeau en est transparent. /•'. Blanc roussàtre, assez peu nombreux, épais, arqués et dé- currens par une longue pointe; larges de i 1. De i à 3 demi-f. ; celui du milieu très-long. P. Bleu noirâtre, luisant, cylindrique; long de i-î- p., épais de \ 1.; plein d'une chair concolorc qui laisse à la fin une tubulure ; il est droit ; le pied renflé se charge de stries blanches. L'odeur n'est pas mauvaise. Cet agaric s'imphinlc solitaire, dans les mousses, sous les sapins; à la fin de septembre. (^Bois de Céry.') 628. A pied violet noir. A. atrobndipiis. Ch. Il est d'abord brun rougeâlre clair, luisant; à stries rayon- nantes, fines, légères; il devient ensuite jaunâtre, même blanchâ- tre, mat et sans stries; à la fin violet noir, taché de plaques d'un blanc mat. Sa première forme est convexe, à mamelon assez pro- noncé; ensuite il est plane, les bords un peu sinueux, le mamelon restant visible. Diam. rj 1. F. Du gris jaunâtre ou violétâlre, ils passent au gris violet; la tranche est blanche dans la jeunesse. Ils sont droits ou convexes, un peu décurrens, larges de 1 ^ 1. 3 demi-f. beaucoup plus étroits que les entiers. P. Blanchâtre et farineux sous le chapeau; dans le reste de sa longueur violet noirâtre et brun foncé dans la vieillesse; mat; long de 2 p. ; presque filiforme dans la jeunesse; épais ensuite de 1 1.; renflé aux deux extrémités; plus ou moins tortueux; ferme. On trouve cet agaric dans les sentiers herbeux des forêts; au mois d'août. [Sauvaheh'ri.) 6-iÇ). A. gris sur violel. Â. griseo-violaceiis. Fries Syst. Myc. I,p. zob. A. lurbidiis C. Stipite intense cœruleo. Ch. Blanc jaunâtre étant sc( ; gris s'il est humide; de bonne heure plane; à mamelon rond assez large; les côtes relevés sinucu- 8o GYMN. SATINS PIED COLORE. FAM. LXII. sèment et finement striés; un peu luisant. Diam. allant à 8 1.; assez cliarnu pour sa petitesse. F. Violet grisâtre; assez nombreux, minces, entiers, convexes, adlurens; larges. 3 demi-f. arrondis. P. Brun violet, chargé de stries et d'un furfiiracé grisâtre; long de 1 p., épais de i ].; renflé au sommet, sinueux, aminci dans le bas, solide; le pied renflé et globuleux. L'odeur peu agréable. Cette espèce croit en troupe, dans les gazons, près des sapins; à la fin d'octobre. {Manloitp.) 63 0. .A. vert noirâti^e. A. incanus. Pries Sysf. Myc. I, p. 209. Ch. D'un vert de pré clair, lorsqu'il est jeune; ensuite noirâtre au centre, qui offre un petit creux; ailleurs vert olive foncé, plus clair sur les bords; très- luisant, chargé d'un fin chevelu appli- qué noirâtre. Il est de bonne heure plane, couvert de nombreu- ses cannelures rayonnantes; à la fin les bords retombent. Diam. de 6 à 9 I. Chair verdâtre, très-mince; le chapeau étant transpa- rent vu contre la lumière. F. D'abord blancs, puis couleur de chair sale; pas très -nom- breux, épais, larges de i^ 1.; convexes; paraissant libres et liés par la pointe dans la jeunesse; ensuite adhérens. De 3 à 5 demi-f. arrondis. P. Bleuâtre au sommet , d'un beau vert de pré au milieu et bleuissant vers le pied; luisant, comme transparent. Il est long de 1 f P-) épais de 'i 1. ; droit, renflé dans le haut, courbé à sa base, qui se termine en un petit bouton arrondi. Il est tubulé. Sa chair verdâtre. L'odeur peu signifiante. Ce très-joli agaric croît en petit nombre, dans les lieux ombragés, sur le gazon; en été et en au- tomne. [PiiUj ; chemin du Bois Gentil.) V AR. B. — Le diam. est ici de plus de i p. ; le centre est vert ; les bords chargés de stries brunes et leur extrémité noirâtre. Les feuillets sont verts près du pédicule et roux à la circonférence ; arqués. Le pédicule, de la longueur du diamètre. Cette variété se trouve au commencement d'octobre. {Près de l'éi^lise de Prilh; au bord du chemin tjui conduit à la Chchettaz.) CYIVLN. AnoUF.S. FAM. LXHI. 81 R. Feuillets n'étant pas couleur de ehnir , touches ou eiotels. I. Feuillets blancs, du moins clans le premier Aj^e. (Voyez le // à la Tmi. i.xxxiv.) a. Feulllels nombreux, ( Fuyez le ^ à lu J'tim. i.wvni.) FAM. I,\1II. DES ARQUKS. {ÀrfUCl/i.) Chapeau bistre, vlasti(pte ; chair mince ; feuillets arqués; odeur honnc dans la plupart des espèces. Diamètre excédant i \ p. (53 r. A. arqué lie de vlii. A. arciialiis major. V.vn. A. — BulliarJ, pi. ^i^i. A. arque?. La plus grande figure à droite? Ch. Ktant jciino, hiiin hislrc rougcàlre, visqueux, et.se «liar- gcant de gravier. Il Innrne cnsiiite au livide blciutlrc, puis au jau- nâtre, mOmc au bistré très-foncé; le centre noirâtre: luisant. Il est d abord couico-convcxe, plus ou moins bosselé ; puis plane, à centre relevé. Diam. allant à /, ^ p. Chair blanche, devenant ocracée, brune au-drssns des feuillets, et à la fin noire; épaisse de /, 1. F. Toujours très-blancs, nombreux, minces, couchés, fragiles, entiers, ondulés, très-arqués, adliérens et décurrens par une fine pointe à des hauteurs in(-gales ; lar<;es de près de /, 1. 7 demi-f. P. Blanc sous le chapeau; plus bas blanchâtre, chargé de lon- gues stries et de fines peluclmres rousses; à la fin il devient noi- râtre; sa teinte tranchant bien avec les feuillets. Il est long de 2^ à 3^ p., épais de /, 1.; renflé au sommet, droit ou légèrement si- nueux; renforcé dans le bas (mais non pas coniquement et d'une venue); dur et ferme dans la jeunesse ; ce n'est qu'à son déclin qu'il s'éclate et se tord sur lui-même. Le pied montre une petite bulbe allongée, quelquefois presque turbinée, souvent latérale, difforme, dure, noirâtre, mais rcvéttie d'un coton blanc. La chair est fila- menteuse et varie de couleur comme celle du chapeau. Elle S(î Tcine d'un noir très-remarquable. L'odeur est bonne. Celte plante croit en automne jusqu'en novembre, dans les lieux sablonneux , à découvert, dans les bois, ou au voisinage. {Bosciucts de Priilj ; Sau\abelin . ) Tome 11. 6 82 GYMN. ARQUES. FAM. LXIIÏ. Var.B, — Elle est de dimensions plus petites; bistrée au cen- tre; blanchâtre sur les bords. La chair ocracé-olivâtre au chapeau comme au pédicule. Le chapeau croissant souvent de côté. Pédi- cule grisâtre, luisant par fines stries, chargé de petites peluchures noirâtres ; renflé au sommet, comprimé. En novembre. {Bois de Cérj.) G'ii. A. arqué gris de lin. A. arcuatus fuligineus, Var. a. — BuUicrd, pi. 448. Frles Syst. Myc. l,p.\\ 5. A. melaleucus y polioleucusj stipite apice alho-pruinaio. Ch. Étant humide, brun bistré, même très-foncé, suivant le de- gré d'humidité; les bords plus clairs; il est alors faiblement vis- queux. Se séchant, les bords sont teints d'un roux plus ou moins clair; le centx-e mamelonné demeurant noirâtre; quelquefois il est zone de différentes teintes; plus sec, on le voit gris blanc à œil un peu rougeâtre, presque mat. Il est de bonne heure plane, orbicu- laire; le mamelon arrondi, assez large, très-peu proéminent. Diara. 2 p. Chair jaunâtre, épaisse de 3 1.; substance ferme, élastique. F. Blancs; très -nombreux, fragiles, convexes, adhérens après un léger retour; décurrens par la pointe à des hauteurs inégales; quelquefois cette décurrence est dentelée très- profondément. Ils sont larges de 4 1. De 3 à 7 demi-f. , qui sont ou coupés perpendi- culairement ou sinueux sur la tranche. P. Blanc farineux sous le chapeau; plus bas assez uni, quoique chargé de longues stries parallèles rousses; parsemé de fines pe- luchures. Il est long de 3 p. , épais de 3 1.; droit, ferme, élastique, un peu renflé au sommet. Le pied renforcé, courbé, arrondi, re- vêtu d'un coton blanchâtre. La chair offre un cylindre filamen- teux, blancliâtre , bien distinct de l'écorce extérieure et épaisse qui renveloppe, laquelle est jaunâlre; les lignes de séparation se distinguent même dans la chair du chapeau, .où elles tracent un cercle brun. L'odeur n'est pas mauvaise. Ces plantes croissent en petite troupe, sur la terre, sous les chênes ; en octobre. [Sauvabelin.) Var. B. — Lorsqu'il vient à sécher, sa teinte est comme d'un salin gris clair, à œil rougeâtre; le mamelon qui demeure un peu noirâtre, est entouré d'une zone déprimée; les bords très-minces et droits. Diam. 2 p. 2 1. La chair blanclie est épaisse de 4 1. Les GYMN. ARQUÉS. FAIVl. LXIH. R3 feuillets lics-blancs sont rntiors, adhérons après un iclour brus- que et formant un angle asso/. marqué; ils sont larges de 2 1. Le pédicule long de i5 1., épais de 3 17 1., est cliiné dans le milieu de longues stries blanches, nuancées au roux à leur extrémité supé- rieure, et au noirâtre dans le bas. La chair blanche au sommet est jaunâtre vers le pied. Il est solide et même dur. Cette variété croit solitaire, sous les pins; en octobre. (Près de Alorat.) 633. A. comices des prés. A. comiliulis. Var. A. — PtTs.Syn.f. p.'à':ii. Frics Syst. Myc. l, p.^S. ButliartJ, pi. 443. A. arqué; les figures d' en haut ? Ch. Ktant humide, brun rougcâtrc, à mamelon noirâtre. Ve- nant à sécher, il est bistré plus ou moins clair et grisâtre; un peu luisant. Dans la vieillesse, outre le mamelon noir, on voit le som- met se couvrir de chinures noires rayonnantes. Sa forme est de très-bonne heure convexo-plane; la bosse centrale assez élargie; il est souvent plus ou moins excentrique; à la fin cjuelque peu concave ; les bords se relevant irrégulièrement. Diam. allant à 2-'- p. Chair blanche, tournant à l'ocracé; brune près de l'épiderme et sur les feuillets; épaisse de 2 à 3 1. F. Blancs, très-nombreux, minces, arqtzés, rentrant bnisque- •ment et profondément vers le pédicule, auquel ils adhèrent par une fine pointe décurrente à des hauteurs inégales; leur largeur est de 2^ à 3 7 1. Les demi-f. en nombre variable; on en compte jusqu'à 7. P. Dans la jeunesse blanchâtre, strié de roux dans le bas; plus vieux brun noirâtre, à fleur bleuâtre; drapé de longues fibrilles en forme de stries brunes et de peluchurcs éparscs. Il est long de i4-à 1 ; p., épais de 2^ à 3 1.; droit, assez solide, un peu renflé au sommet, ([uelquefois courbé au bas, où il forme une ])etitc bulbe arrondie. Une écorce blanchâtre renferme une chair roux jaunâtre; on remarque au centre un (•orj)S cylindrique qui peut en être détaché. Celte chair tourne à la (m au noirâtre, surtout dans le bas. L'odeur est bonne. Celte plante assez ferme, élasti- que, croit en foule, dans les prés humides; le long des chemins; quelquefois dans les bois; en automne jusqu'en novembre. ( .-/«.c g^ GYMN. ARQUES, FÂM. LXIII. ern'irons du Bois Gentil; chemins au-dessus de Sawahelin ; près de la Borde; dans la forêt de Sauvabelin ; dans les prés de Prilfy et de Renens. ) Var. B. — Pers, l. c. var. pileo livido. Ch. On le voit d'abord bistré noisette très-clair; le centre con- colore ou noircissant très-légèrement; il est alors luisant; puis il devient mat, chargé d'un très-fin drapé roussâtre, appliqué; à la fin le centre passe au brun noirâtre dans une assez grande largeur; les côtés bistré jaunâtre. Dans son premier état, il est régulier, orbiculaire, de bonne heure plane, surmonté d'une large bosse conique; on remarque quelquefois un pli circulaire à 2 1. du bord. Il devient à la fin concave; mais le centre demeurant un peu sail- lant, on le voit entouré d'une légère dépression circulaire, dont l'arête est marquée d'une zone noirâtre. Le diam. atteint 3^ p. Chair blanche, bordée des deux côtés d'une raie rousse; elle est épaisse de 2^ 1. F. Blancs ; ils se tachent à la fin de noirâtre là où ils ont été blessés, surtout sur la tranche et au bord du chapeau; ils sont minces, éraillés sur la tranche, mous, fragiles, convexes, rentrant profondément, libres; larges de 4 1. Les demi-f. comme à la var. A ; l'un est communément beaucoup plus long que les autres, lors même qu'il n'est pas placé au milieu. P. Blanc cendré mat au sommet, nuancé au noirâtre dans le bas; long de 2 à af p., épais de '3 1.; un peu renflé au sommet, lé- gèrement flexueux. L intérieur offre une chair filamenteuse, qui devient ocracée, renfermée dans des parois blanches; elle se dé- truit de bonne heure. L'odeur est bonne. Ces agarics , d'abord élastiques, puis humides et faibles, croissent dans les mousses, les herbages, le long des chemins; en octobre. {^Montbenùn ; plaine de Saint-Sulpice ; ceu.r-ci m'avaient été communiqués par feu M. Reynier, intendant des postes.) 634. A. vineux sur blanc. A. porphyroleucus . Frics Syst. Myc. I, p. ii5. A. melaleucus R porphyroleucus? Ch. Étant jeune et recouvert par d'autres chapeaux, on le voit CYMN. ARQULS. FAM. LXIII. 85 brouillé de blanc jaunâtre et d'un purpurin sale cl grisâtre; adulte, cette teinte purpTirine se rembrunit, c'est un lie de vin foncé; le centre et le fond de certains j)lis peu marqués, sont d'une couleur plus claire et jaunâtre; la surface loiijours niatte, liuniide, se charge de la poussière blanche que répandent les chapeaux supérieurs. 11 est d'abord convexe, bosselé; à la fin piano-convexe, le centre dé- primé; les bords toujours droits et minces. Diam. /, { p. Chair blan- che, conique, épaisse de 6 1.; brune près de l'épiderme, presque nulle sur les bords. L'épiderme s'enlève facilement; il est membraneux. F. Très-blancs, montrant à la fin un changeant jaunâtre; ils sont nombreux, minces, entiers, légèrement arqués, adhérens après un petit retour; larges de 5 1. 7 demi-f. arrondis; les exté- rieurs très-petits. P. Blanc, roussissant légèrement dans le bas, lisse, un peu lui- sant; un cercle farineux s'observe prés des feuillets. Il est long de 5 p., épais de 7 à 8 1.; sinueux, un peu renflé dans le bas; le pied se termine en un renflement arrondi par-dessous, et noirâtre des débris dont il se couvre. Ce pédicule est fragile, sujet à se fendre en long. La chair blanche, molle, filamenteuse, luisante, se dé- truisant de bonne heure, montre au centre un cylindre difforme qui se détache des parois. L'odeur est peu agréable. Cet agaric, d'une substance molle, liumide, pesante, est très-rare; il a crû en touffe, enfoncé en terre, dans un lieu sablonneux, sous les chê- nes. A la fin de septembre. {Saïaabelin.') Obs. La chair constamment blanche et le pédicule blanc à l'extérieur comme à l'intérieur distinguent suffisamment cette espèce de l'A. arqué lie de t-irt. G35. A. arqué noir. A. arcua/us niger. Bulliard , pi. l^l^'à ; figures noires. Frics Obs.Mjc. ■x,p. 114. A. me- laleucus; in qiiercetis. Ch. Presque tout-à-fait noir, humide, mat; en séchant il parait brun enfumé. De conico-convexe bosselé, il devient plane, les bords repliés inégalement; le centre est occupé par un mamelon peu prononcé; à la fin il devient concave et la couleur s'éclaircit. Diam. 2 i p. Chair blanche, épaisse de i \ 1. ; feruic, mais cassanlc. 86 GYMN. ARQUÉS. FAM. LXIII. F. Blanc sale, tournant à la fin au rougeâlre; 1res -nombreux, mollasses; larges de 3 1.; arcjucs, arrivant au pédicule par un re- tour assez brusque; décurrens. Tanlôl deux entiers se confondent dans la même décarrcnce; tantôt le demi-feuillet vient atteindre le pédicule, un peu au-dessous de l'entier. Jusqu'à 1 1 demi-f. P. Roussâlre et strié sous le chapeau, blanchâtre plus bas, où il se couvre de stries grises et noirâtres. Il est long de 2 v P-j épais de /] 1.; solide, droit, renflé au sommet et surtout au bas, où il se courbe et se termine en une bulbe plus ou moins difforme et cotonneuse. Cette espèce croît ou solitaire, ou en touffe, même très-serrée, les individus liés par le pied; dans les ornières de che- min des bois de chênes. En septembre. (^Sauvabelin.) 636. A. arqué des prés. A. edypiis. Var. A. — Pries Sjst. Mfc. I,p. io8. Ck. D'abord brun pierre à fusil foncé, taché d'un farineux blan- châtre; puis roux rougeâtre un peu brouillé, chiné, surtout sur les bords, de ce furfuracé blanc. Le centre qui offre d'abord un léger œil noirâtre, tourne ensuite au blanc jaunâtre; surface hu- mide, luisante. On remarque sur la teinte blanchâtre et farineuse du centre, des taches rousses et rondes (comme des gouttes tom- Ijces). La forme est d'abord convexo- plane, puis plane à bords repliés; le centre se déprime de bonne heure; les bords demeurant repliés inégalement. Diam. allant à 3 p. La chair roux pierre à fusil, la plante étant humide, devient blanche à œil rougeâtre, cou- servant sa première teinte sur les feuillets. Elle est conique, large de 6 1., se maintenant épaisse sur les côtés. F. Ils offrent un changeant du roux au blanc, le fond étant roux et le dessus blanc; ils sont très-nombreux, minces, fragiles, entiers, arqués et adhérens de toute leur largeur, qui est au mi- lieu de 2v 1. 7 demi-f. P. Roux , couleur des feuillets , chiné de fines stries blanches ; il est long de a p., à peine épais de 5 1.; légèrement courbé vers le pied, qui se renfle en une bulbe ovale, plus ou moins recourbée et chargée d'un colon blanc; ce colon remonte j)ar stries jusqu'au tiers environ du pédicule, cl s'arrête sur une ligne circulaire. Ce CYWM. AK(^Ui,6. t.\M. LXIII. ^7 caraclt'ic singulier et qui m'a paru constant, rapprotlicrait celle espèce des L//^a/'/ics. La chair comme au cli:ipeau , blanche cl gris de corne à l'extérieur, est d'abord ferme, puis devient molle, et s»; déiruit au centre. L'odeur est bonne. Ces plantes charnues, ])c- santes, croissent voisines, implantées fortement dans les herbages des prés. Elles se trouvent près des haies; à la fin d'octobre. (/{c/jc«j-.) Obs. On trouve dans la pi. 443 de Bulliard (A. arque) des figures qui rendent assez bien ce clianipigiion. — lînlliai d dit que son yl. ar(jué croit aussi dans les prés. Il y a lieu de croire (jue cet auteur a réuni sous le même nom plusieurs espèces de cette famille. Voyez Pries, p. 109 {A. arcuatus), C[ui dit avoir risqué de confondre son Eclypus avec \' Ar(fué de Bulliard. A'ar. B. — Ch. Roux rougcâtrc, s'il est humide; blanc luisant, lorsqu'il devient sec. II est d'abord convexe, les bords repliés en dessous; le centre tantôt dép"''»é de bonne heure, tantôt portant lin petit mamelon; à la fin e ciiapeau est plane; les bords repliés de manière à former un angle. Diam. j ^ p. Chair blanche, mince de I 1.; substance élastique. F. Blanc sale, tirant à la fin sur le jaunâtre; très - nombreux , concaves ou droits; un peu décurrens par la poifttc; minces, en- tiers, larges de 2 1. 7 demi-f. , quelquefois anastomosés. r. Roux; un peu luisant; long de 1 -j p., épais de 2 1. ; renflé au sommet, courbé, même tortueux; n'étant point comprime; aminci au pied, qui est revêtu d'un coton blanc. Il est creux, mol- lasse. L'odeur bonne. Cet agaric croît solitaire, ou en touffe, les individus liés par le pied. Dans les prés humides; à la fin d'octo- bre. ^A Retiens.') Ors. Ceux-ci ayant cru dans le même pré, je pense qu'ils appartien- nent bien à cette espèce; peut-être ëtaient-ils moins développés, moins favorisés par les circonstances locales. G37. A. noir et blanc. A. melakucus. Pers.Sjn. J. //. 355. D'Alb. et Schw. p. 179. Pries Obs. Myc. 2, p. 98; et Sysl. Myc. /, /'. 52. A. orcinus; lameUis liberis alhis. Cil. Bistré noirâtre, plus noir au centre; souvent chiné; l'ex- trémité des bords blanchâtre; surface lisse, Jiumide. Il est conicn- convixc, légèrement bosselé, le centre un peu relevé; la lormc 88 GYMN. ARQUES. FÂM. LXIIl. souvent oblongue. Le plus long diain. atteint 2| p. Chair blanc d'a- zur, spongieuse, épaisse de 3 1. F. Blanc azuré, très-nombreux, concaves, libres, larges de 3 1. Les demi-f. en nombre variable. De 3 à 5. P. Blanc ; long de 3 ^ p. , .épais de 4 1. ; solide, bien droit; ren- forcé coniquement dans le bas, où il est roussàtre , chargé de stries grises et de fibrilles noirâtres ; il est courbé et se renfle en une pe- tite bulbe un peu turbinée. Sa cliair est spongieuse. Il est fragile. L'odeur indifférente. Cette espèce rare habite les bois de sapins, souvent dans les troncs; en octobre. Elle croît solitaire. {Man- loup; près des Euchilles.) Obs. Je suis d'autant plus porté à prendre ceci pour VOrcinus de M. Fries, que son A. melaleucus (du moins celui qu'il a décrit dans ses Ohs. B'Ijc), n'est pas celui de M. Persoon. Voyez aussi le même M. Fries Syst. Myc. I,p. II 5, qui dit d'une des variétés de son A, melaleucus : «i accedit ad A. orcitium. » 6j8. a. olive à pied tordu. A. elaiokucus. Ch. Olive très-foncé ; les bords plus clairs; il est luisant, un peu visqueux ; plane; le centre occupé par une large bosse; les bords un peu relevés; d'un côté, sinueux et difforme. Diam. près de 2 p. Chair blanchâtre, concolore au chapeau près de l'épider- me ; épaisse de 3 1., mince sur les côtés. F. Très-blancs; très-nombreux, minces, entiers, convexes, ren- trans et décuirens par la pointe à des hauteurs inégales; mous, larges de 2 1. De j à 4 demï-f. irrégulièrement disposés, souvent anastomosés. P. Blanc roussàtre; marqué de fines stries rousses et tordues, comme l'est le pédicule lui-même; peu luisant; long de 2^ p., épais de 3 1.; un peu comprimé au sommet, renflé et légèrement courbé vers le pied. Chair blanche, molle et filamenteuse. L'odeur péné- trante. Cet agaric, dont je n'ai vu qu'un individu, a crû sous les hclros; à la fin d'octobre. {Sauvabelin.) 6139. A. cartilagineux. A. cariilagincus. Bulliard , pi. 5S9 -fig. 2. Pcrs. Syn.f. p. 356. DeCand, Fl.fr. p. i 88. Ch. Noirâtre, à teintes bistre foncé, plus claires sur les bords^ CYHIN. An(^UÉS. FAM. I.XIII. 89 mal. De bonne licurc plane, le rentre relevé; vieux, il est bosselé, les bords sinueux. l)i;ini. 1 grands pouces. Cliair blanche, gris de corne étant humide, conique, épaisse de 3^ I. ; substance cartilagi- neuse, conipacle, élastique. /''. Blancs, tournant ensuite au roussâtre; assez nombreux, con- vexes, rentrant brusquement et décurrens par la pointe à des liau- teurs différentes. Ils sont minces, éraillés sur la tranche, larges de ai 1- 3 demi-f. arrondis et souvent anastomosés près des bords du chapeau. r. lloi'.ssàtre, mat; chargé dans le baul de stries blanches et farineuses; long d'à peine i p.; très-peu renflé sous les feuillets ; étranglé au milieu, où il n'est épais que de 1^ 1.; se terminant en une bulbe ovale. Il est solide, dur. L'intérieur est gris de corne, étant liumide. L'odeur bonne. Ces agarics croissent en petit nom- bre, isolés, dans les gazons des bois monlueux; en septembre. ( Près des BiichiU.es. ) G.fo. A. feuillets noircissans. A.polius. Var. a. — Pries Gbs. Mjc. /, p. 1 9. Syst. Myc. /, p. 89. A. fumosus /3 polius: pileo glahro.... inj'agctis. Ch. Enfumé, mat, le centre et les bords noirâtres, chargés de chi- nures noires, rayonnantes; d'abord convexe, bosselé; après s'être évasé, il dovient concave, les bords sinueux. Diam. 2^- p. Chair blanche, éj)aisse de 3 1.; mince sur les feuillets; substance élas- tique. F. Blancs; à œil bleuâtre au sommet; étant blessés, ou \ieillis- saiit, ils noircissent sur la tranche; ils sont assez nombreux, min- ces, légèrement arqués, adhérens , ondulés, larges de 3 ^ 1. 7 dcmi-f. P. Chargé sous les feuillets de points blanc farineux, Irès-abon- dans; ailleurs blanc et roussissant dans le bas; il est long de i ^ à 2| p., épais de G 1. ; courbé, même tortueux, plus ou moins com- primé, mollasse, comme creux; d'égale épaisseur; renflé coniquc- ment vers la base. Ces agarics croissent en touffe, liés par le pied. Leur odeur est bonne. Ils se trouvent en automne, sous les hêtres et les chênes, ou le long des chemins à découvert. {^Sninabciin.) 90 GYMN. ARQUES. FAM. LXIir. Var. B. — CJi. Blanc jaunâtre, noirâtre au centre et sur les bords, mat; plane, le centre un peu relevé; les bords droits, on- dules, festonnés irrégulièrement. Diam. af p. Il est oblique sur le pédicule. Chair blanche, épaisse de 2 1. ; si mince vers les bords, que le chapeau en est transparent. F. Blanc sale, larges de 2 1.; du reste comme à la var. A. P. Blanc sale, roussissant au pied, long de 2 p., épais de ly 1.; renflé au sommet. La chair blanche se détruit au centre et tend à noircir, surtout vers le pied. Celte variété a crû solitaire; au commencement d'octobre. {^Méine Jorét.) Var. C. — Ch. D'abord bistré jaunâtre clair; plus obscur au centre; puis enfumé, taché de noir au centre et sur les bords; surface lisse, humide. Il est de bonne heure plane ; dans la suite le centre se déprime tant soit peu; les bords lobés, plissés souvent jusqu'au centre. Diam. près de 3 p. Chair grisâtre, épaisse de 3 1.; substance élastique. F. D'abord très-blancs, puis blanc sale, noircissans sur la tran- che et là où ils sont blessés; pas très-nombreux, assez épais à la base, minces et entiers sur la tranche, mous plutôt que fragiles, larges de 4 1.; un peu arqués, adhérens. De 3 à 7 derai-f. P. Blanc sale au sommet, roussâtre au bas; long de près de 3 p., épais de 7 1.; légèrement flexueux, un peu comprimé, mou, chargé de quelques peluchures noirâtres. Le pied renflé se termine par un petit appendice cotonneux. Étant blessé, il noircit, même dans l'intérieur. L'odeur bonne. Cette variété croît solitaire, sous les sapins; à la fin de septembre. Ç^Bois de Cérj.) Var. D. — Le chapeau se charge de légères chinures d'un che- velu rayonnant; on y voit tantôt nne tache noire au centre, tantôt plusieurs taches semblables à de grosses gouttes rousses qui y se- raient tombées. Il est conico-convexe dans sa première forme. La chair blanche est épaisse de 2 1. Les feuillets gris blanc, un peu en- fumé, sont peu nombreux, fermeo, cependant fragiles, larges de 5 1. ; décurrens par stries. Le pédicule luisant se charge de lon- gues stries rousses et noirâtres; il est renflé au sommet et se ter- mine en une petite bulbe ovale à pointe recourbée. On trouve cet CYMN. AnMi;i;.s. FA31. i.Mir. 91 agaric à la fin il octobre cl au commencement de novembre; dans les bois de pins. (^Bois sntii la Cnti.r blumltc.) 641. A. noircissant l'clide. A. Jumafo-Jœlcns. Schum. Sir//, p. 336. A. cnnus. C/i. Blanc lavé d'une teinte bistrée; chargé sur les bords d'un chevelu hiuii. Il est plarie ; les bords repliés et noirrissans; sur- face un pou luisante. Il croît plus d'un côté que de l'autre. Diam. 2^ p. Chair blanche, épaisse de 3 I., dure, cassanlej elle prend des teintes noires, ayant été rompue. I\ Elancs, à œil jaunâtre, noircissans sur la tranche, très-nom- breux, entiers, arqués, adhérens, larges de 3 1. De i à 3 demi-i". P. Blanc, un peu cannelé, long comme le diam. du chapeau, épais de 8 I.; plein d'une chair blanche, molle; elle noircit à l'air et au contact. Odeur fétide. Le seul individu que j'aie vu a crû sous les hêtres; vers le commencement d'octobre. (Bois Gentil.). Obs. On trouve à la faui. 78 cpielques rspèces dont les feuillets noir- cissent sur la tranche, et cpii n'ont été écartés de celte famille-ci que parce que leurs feuillets sont décidément peu nombreux. G/\:>. A. roux enfume. A.fumoms. Pers. Sjn. f. p. 848. hon. pict. rar. lab. Vil , fig. 3. A. fumosus. In locis grarninosis colliculosis. Ch. Convexe, à grosse bosse centrale, 1rs bords bosselés, re- pliés en dessous. Le centre tire sur le rougeâlre et se charge d'un très-fin pointillé noirâtre; autour du centre, il est d'un roux plus foncé que vers les bords, qui se tachent de noirâtre. Venant à sé- cher, le chapeau devient gris livide, le centre jaunâtre. Diam. 27 p. Chair blanche, mollasse, épaisse de G à 7 I. F, Blanc jaunâtre, très- nombreux, enticis, concaves, fais.nnt une échancrure remarqtiable a\aiil d'atteindre le pédicule, auquel ils sont adhérens; ce jietil retour est chargé d'un farineux blanc; celle jjoudre se répand sur le ])édicule, sous forme de fines strie* corrcspondanlrs aux feuillets. Ceux-ci sont souvent bifides près du pédicule; leur largeur est de 2 1. De 3 à 7 demi-f. P. On voit près du chapeau des chinurcs noires, qui coupent 92 GYMN. ARQUES. FAM. LXIII. bien avec les stries farineuses dont elles sont entremêlées. Le pé- dicule est long de 2 |- p., épais de 5 1. ; mollasse, comme creux; renflé au sommet; un peu comprimé et sinueux; le pied se renfle irrégulièrement et se termine en s'arrondissant. La chair est rous- sâtre et filamenteuse. L'odeur fétide. En général la plante est car- tilagineuse, élastique et cassante. Je l'ai trouvée, croissant solitaire, dans les pâturages, sur le mont Weissenstein, au-dessus de So- leure, au commencement de septembre. 643. A. visqueux centre noir. A. iheJephorus. Var. a. Cortinaire. — Pers, Syn. f. p. Soy. Pries Sysf. Myc. l_yp. 252. Ch. D'abord roux rongeâtre, puis marron noirâtre au centre, se nuançant au brun rouge; et lorsqu'il vient à sécher, à teintes brouillées d'orangé au centre, plus claires sur les bords; il est vis- queux et se charge des aiguilles du sapin et autres débris; il est d'abord convexe, bosselé, difforme, et devient plane; une bosse centrale se déprime ; les bords se relèvent irrégulièrement. Diam. 1 |- p. Chair gris de corne, si elle est humide, devenant rousse; épaisse de 2 1. Il est luté au pédicule par des fibrilles blanches. F. D'abord blancs, puis tachés de rouille; ce n'est que dans la décrépitude qu'on les voit bruns et humides; ils sont nombreux, minces, crénelés, arqués, adhérens, décurrens par la pointe, lar- ges de 2 1. 3 demi-f. P. Blanchâtre et farineux sous les feuillets, plus bas tout cou- vert de stries brun olivâtre et de fibrilles brunes; long de 2 p., épais de 3 à 4 1.; courbé, plus ou moins ventru dans le bas, qui se termine en pointe; l'intérieur blanchâtre au sommet, brun au bas, devient tubulé, creux; en l'ouvrant on voit la chair du cha- peau se prolonger dans ce tube, sous la forme d'un cône poinlu. L'odeur est un peu amère. Ces plantes croissent en une petite touffe, sur la terre, dans les forets où les sapins prévalent; au commencement de novembre; elles sont assez rares. {Bois sous Vennes.) Var. B. — Ch. Gris rougeâtre, le centre noir luisant; Visqueux, surtout dans cette partie; ce centre noir très-large dans lenfancc, devient toujours plus étroit à mesure que la plante vieillit. La ftYMN. ARQUÉS. FAM. LXIII. C)'^ teinle noire se prolonge sur les côtés, sons forme de cliinurcs fi- nement drapées. Les côtés grisàtre-olivAlrc dans l'enfance, pren- nent à la fin une teinle rougeàtre. La forme d'ahord convexo- plane (le centre relevé en bosse) devient plane et à la fin concave; les bords rehaussés sinueusement. Diam. i i p. Chair rougeâtre, épaisse de i i 1. F. D'abord blanchâtres, puis roux cannelle; très - nombreux , droits ou convexes, décurrens par la pointe; blanchâtres et fine- nement crénelés sur la tranche; ils se tachent de rouille; leur lar- geur est de moins de 2 1. 3 demi-f. r. Au sommet, blanc dans la jeunesse, puis roussissant; dans le bas chiné de stries olivâtres; ces stries, qui ne sont autre chose que les fibres de l'écorce, tendent dans la vieillesse à se fendre et à se tordre. Ce pédicule, dune épaisseur assez égale, un peu courbé, se termine par une très-petite bulbe arrondie. Sa lon- gueur est de 1 1 p., sur une épaisseur de 2 1. La teinte vers le pied est brun olive; on y voit des peluchures. La chair fdamenteuse est olivâtre; elle admet une tubulure. L'odeur est amére. Ces plantes croissent en nombre, sous les pins; en octobre. {£ois sous la Croix blanche. ) FAM. Lxiv. PETITS TENACES. ( TenaccllL ) Clu\pcaii grù roiu-, hislrâ ou jaunâtre. Substance ferme , élastique. Odeur n'étant pas fétide. Diamètre de \\p.ou plus petit. 644. A. gris enfumé. A. grisco-fiimosus. Vak. a. — Ch. Gris un peu enfumé; le centre noirâtre; luisant ; dans l'enfance convexe, puis de bonne heure plane; à bords re- pliés; forme, dur, élastique. Diam. 1/, I. F. Très-blancs, fort nombreux, minces, mollasses et cependant fragiles ; arqués, adhérens avec une légère décurrence; larges de 1 I. 3 demi-f. ; les extérieurs très-petits. P. Blanchâtre sous le chapeau ; couvert plus bas de longues stries rousses; noirâtre au pied ; long de i 1 p., épais de ?. 1.; renflé an sommet, un peu conique dans sa partie inférieure; courbé et noi- râtre au pied. II a de la tendance a se tordre sur lui-même. On le 94 GYMN. PETITS TENACES. FAM. LXIV. trouve clans les bois de cliênes; en septembre. II est fort rare. (^Samabeli/i .) Var. B. — Pries Syst. Myc. I, p.\il^. A.melaleucus car. Lamellœ va- riant serratœ. Ici le chapeau était oblong; le plus long diam. de 16 1. ; la forme convexe. Les feuillets crénelés et comme plumeux sur la tranche, prenaient la largeur de i 1 1- Le pédicule épais de /| 7 1., était courbé et comprimé; sa couleur blanche; la chair blanche, pleine. L'o- deur assez mauvaise. Toute la plante fragile , élastique ; à la fin d'août. {^Méiiie foret.) 645. A. petit élastique. A.clasticus, Ch. D'abord noirâtre ; puis la couleur tire un peu sur le bistré \ le centre toujours noirâtre; presque luisant; un peu visqueux; convexe, bosselé; s'élargissant, il montre un mamelon conique, ex- centrique, difforme et cependant très-prononcé. Diam. i ^p. Chair blanche, épaisse de 3 1.; substance élastique, cartilagineuse. F. Très-blancs; très-nombreux, minces, entiers; arques et ren- trans après un retour brusque; ils adhèrent en s'enfuncant; larges de 2 1. 3 demi-f. P. Blanchâtre, chargé de longues et fines stries grises; luisant; au pied gris ardoisé; long de i 4 p., épais de 2 fortes lignes; droit; d'égale épaisseur; très- peu renforcé dans le bas. Chair filamen- teuse, remarquable en ce qu'elle est d'un roux jaunâtre. L'odeur bonne. Cette espèce croît en automne, sous les pins. \Bois sous la Croix hlanclie.^ Obs. \J Arqué gris de lin, à chair jaunâtre au chapeau, se distingue par-là de celte espèce. 646. A. brouillé des haies. A. exscissiis. Pries Syst. Myc. I, p. i\l^. Ch. Soyeux; noirâtre vers les bords et d'un côté jusqu'au centre; de l'autre jaunâtre livide, enfumé, luisant. Etant vieux, on le voit brouillé de teintes orangées et noirâtres; alors presque mat. II est plane, à bords convexes ; oblique sur le pédicule. Diam. un grand pouce. Chair blanche, ferme, épaisse de i J. CYMN. PETITS TENACES. FAM, LXIV. f)5 /•". Tits-blancs; trcs-noiubrcux ; .isscz «'pais, larges dr a 1.; en- tiers et ondulés sur la tranclie; légèrement convexes, ailliérens et décurrens par la pointe, après un petit retour. Jusqu'à 7 demi-f. arrondis. P. Tirs-blanc, luisant, quoique cliargé do points farineux au sommet; roussâtre au pied; long de i p., épais de i i 1.; renflé co- niqucraent sous les feuillets; un j)cu sinueux, aininci au bas; le I)ied renflé et globuleux. Sa chair comme au chapeau, pleine. Celte petite plante est solide, élastique. Son odeur peu remarquable. Elle se trouve sous les baies, dans les mousses; vers la fin d'oc- tobre. ( Chemin du Bois Cciitil. ) 6Î7. A. gris pointu. A.crosus. Var. a. — Pries Syst, Myc. I, p. 145, Ch. Blanc grisâtre; le sommet plus foncé et tournant au jaunâ- tre; il est luisant, soyeux; on le voit dans fous les âges, surmonte d'un mamelon conique très-relevé; les côtés bosselés par zones, irréguliers; les bords pendans, quelquefois huilés ; je ne l'ai pas \u plane : il est souvent excentrique; oblique sur le pédicule. Diam. i-i p. Chair blanche, mince de ^ 1., et d'une épaisseur presque par- tout égale; substance élastique, fragile. F. Concolores, à œil roussâtre et bleuâtre au fond du cône; ils sont assez nombreux; épais et veineux à la base, un peu ridés, fragiles, entiers, convexes et adhérens tout au fond; larges de 2 1 De 3 à 7 demi-f. irrégnliers, tortillés. /'. Grisâtre, luisant par chinures annulaires, chargé surtout au bas de stries rousses et blanches. Il est long de 2I p., épais de I } 1.; courbé dans le bas; tortillé de sinuosités très-courtes; n'é- tant comprimé qu'au pied. A la décrépitude, il se fend et se tord sur lui -même. Chair blanche, fdamenteuse, enfermée dans une écorce gris de corne. Elle se détruit de bonne heure au centre. 1,'odeur n'est pas mauvaise. Ces agarics croissent en petite troupe , sous les sapins; en novembre. [Bois Gentil.) Vah. B. — Ch. Etant humide, roux: en séchant il devient cris jaunâtre paille; le point central et les bords tournent à la fin au t)6 GYMN. PETITS TENACES. FAM. LXIV. noirâtre; îl est remarquable par son aspect soyeux, provenant clé Jongues fibres appliquées, admettant çà et là des chinures brunes suivant le degré d'humidité. Il est de bonne heure plane, toujours muni d'un mamelon conique; les bords à la fin se relèvent sinueu- sement; ils sont alors striés, ridés et noirs; très -minces. Diam. I 4- p. Chair blanchâtre, bordée de roux, épaisse de moins de i 1.; substance élastique. F. D'abord blanc bleuâtre près du pédicule; prenant à la fin un ceil jaunâtre; ils sont très-nombreux, minces, entiers, convexes et décurrens par la pointe; veineux à la base, souvent anastomosés, larges de i-i 1. 3 demi-f. P. De roux il devient brun roux , très-luisant ; à la fin comprimé jusqu'au sommet par un double sillon; sa teinte est plus claire au dessus, mais seulement dans la jeunesse; il est chargé de points farineux , plus nombreux au sommet et dans les raies ou sillons. II est long de 2 p., épais de i^ 1. du côté plat; d'une épaisseur as- sez égale; d'abord droit, puis flexueux, faible, courbé au pied, qui se charge d'un coton blanc. L'intérieur tubulé, montre une écorce épaisse, rousse, dont les parois sont chargées de filamens blanchâtres. Il est fragile. L'odeur bonne. Ces agarics croissent en. troupe, souvent liés par le pied, sous les sapins; au commencement de novembre. i^Bois Gentil.') Obs. Ces agarics, et surtout ceux delà var. B, se confondraient aisé- ment aytcX A. roux puant {A.bufunius) , si l'on n'avait égard à l'odeur et à la diffe'rence du lieu natal. 648. A. rond feuillets d'azur. A. orbicularis. Ch. Bistré; orbiculaire; mamelon tournant au noirâtre; le centre est occupé par de petites papilles visqueuses. Il est de bonne heure plane. Diam. i3 1. Chair roussâtre, épaisse de i 1. F. Blancs, tirant sur le bleuâtre dans la jeunesse, minces, en- tiers; arqués , très-larges (de 2 1.) avant de faire leur retour pour atteindre le pédicule, auquel ils adhèrent par la pointe. Ils sont nombreux. 3 demi-f.; quelquefois 2 ou 4. P. Blanc et farineux au sommet, roux dans le bas, noirâtre au piedj long de i5 à 16 1., épais de i4 !•; renflé sous le chapeau. GYMN. PETITS TENACES. FAM. L.\I\ . (,- droit, aminci dans Ir bas, icnroiT.; «t nmi-hr ;m pid. Il rsl [,|, i,i , sclidr. La (li.-.ir monlre iiii .oij.s l.lanc .1 (il,iillcux, boni.- ,|',i„._- rcorcc loiissc et cpnissc. L'odeur bonne. Cet agaric croit isoir, dans les mousses, sous 1rs pins; a la fin d'..ctobrc. (lio/s xous /', Croù- bUinclw. ) uis d'un changeant cendré clair à l'o- livâtre; la tranche blanche et poudreuse; ils sont très-nombreux, minces, convexes, rentrant profondément, adhérens, larges de 1 1., entiers. 3 demi-f. /'. Premièrement blanc, transparent, cylindrique et droit, à la fin chargé de longues stries gris bleu, argentines; tres-luisant ; il roussit dans les parties touchées. Il est long de 2 7 p., épais de "S I. dans bon tôle [>i.il, i>iiiN(|u'il devient comprimé et marqué d'un sil- l(ui piofunJ. il est tourbe, d'égale ipaisscur ; le pied qui roussit 10'2 GYMN. HOUX PUANS. FAM. LXV. s'assied dans les feuilles du liêtie par une racine obtuse. L'inté- rieur est creux, filamenteux, concolore. L'odeur est puante. Cet agaric croît solitaire ou lié à un autre par le pied ; en octobre. {Près du Chalet à Gohet. ) Var. B. — Cb. Blanchâtre, cliiné de traits ou même de bandes rayonnantes roux - noirâtre; il est luisant, conique; conservant après s'être évasé, un mamelon conique; les bords repliés se pro- longent irrégulièrement, plus d'un côté que de l'autre. Diam. 14 à i5 I. Chair concolore, épaisse de 1 1.; mince sur les bords, élas- tique. F. Blanchâtres, d'un œil changeant du jaunâtre au cendré; très- nombreux, arqués, rentrant profondément et adhérens au fond du cône; larges de 2 fortes lignes, ondulés sur la tranche. 3 à 4 demi-t, distribués irrégulièrement. Les feuillets sont dévorés de bonne heure par les insectes. P. Dans l'enfance tirant sur le bleuâtre, ensuite concolore, blan- châtre ; couvert de points et de peluchures farineuses sous le cha- peau; plus bas luisant par anneaux et chargé de longues chinures roussâtres. Il est long de i f p. , épais de 2^ 1. ; sinueux, comprimé, sillonné dans la vieillesse, renflé insensiblement dans le bas; courbé et bosselé près du pied, qui se termine en une pointe ra- diqueuse. L'intérieur est tubulé ; la chair filamenteuse; ce qui fait que le pédicule se fend aisément dans sa longueur. L'odeur est un peu fétide. Celte espèce croît en société, sous les sapins, en pays montagneux; au mois d'août. [LaUiaz.) Var. C. — Ch. Gris livide, noisette; presque luisant; il est d'a- bord conique, à mamelon pointu; puis convexe et à la fin plane, les bords relevés. Diam. allant à 2 p. Chair concolore, épaisse de 1-^ ligne. F. D'abord blanchâtres, à changeant bleuâtre, surtout vers le milieu; à la fin roussâtres; ils sont assez nombreux; minces; dans la jeunesse anastomosés, veineux, arqués, rentrant avec quelque décurrence; larges de ai- 1. 3 demi-f. tortillés. P. Blanchâtre, luisant, chiné de roux; le sommet se charge de points blancs farineux très-remarquables dans la jeunesse; il est CYMN. ROUX rUANS. FAM. LXV. I O.î long de 2 I p. , épais de 3 1.; renfle dans le haul, courbé, loitucux, aminci ou rcnrorcé dans le bas; creux. L'odeur de celte plante toute frayilc et délicale, est assez fétide. Elle croit en {ictites touf- fes, sous les sapins; en novembre. {Bois suus Fcunes.) (ij5. A. iaJi(}iiciix j)iiaiit, A.flcilpcs. Frlrs Syst.Alyc. /,/?, 146; infagctis; lamcllœ candi Jœ i-.glauccs- ceritti. Ch. Noirâtre enfumé, luisant, le centre roussatrc; dans la vieil- lesse, la teinte générale devient gris ardoise, plus foncée la plante étant humide; la surface soyeuse. Il est d abord conico- convexe; puis s'évasant il devient plane, à large bosse centrale, à la lin peu saillante; les bords premièrement repliés, sont ensuite ondulés; ils se chargent de stries grosses et irrégulières. Diam. i ^ p. Chair ar- doise, épaisse de i I.; ferme, cassante. F. Tantôt blancs, tantôt bleuâtres, toujours très-blancs sur la tranche; à la fin d'un gris ardoise plus clair que le chapeau; ils ne paraissent pas très-nombreux dans la vieillesse; assez fermes, ren- trant au fond du cône dans le premier âge ; le chapeau étant re- levé, on les voit arqués, la pointe un peu décurrentc; leur largeur atteint 1 1.; ils sont épais, veineux à la base, souvent anastomo- sés. Jusqu'à 7 demi-f. ; les extérieurs très-petits. /'. Couleur du chapeau, chargé de stries luisantes; long de 4 à 5 p. y compris une racine rousse, longue de i ^pouces; épaisseur du pédicule 2 1.; il est solide, dur, renflé au sommet; quelquefois comprimé par un long sillon; droit. La racine molle et large s'é- tablit dans les feuilles mortes. Dans la vieillesse, le pédicule se fend et se lord. Étant brisé, il répand une liqueur acjueuse. Chair con- colorc, filamenteuse. L'odeur est des plus fétides. Cet agaric croit dès le milieu d'octobre jusqu'en noven)bre, dans les forêts de hê- tres et de chênes. (^Sauvabeli/i.) Obs. Ceci (leinaiirle d'être dislin;;uc avec soin de W'I. rloihc du hêtre {A. campanula fagi). *o 656. A. ardoisé puant. --/. rancidns. > AH. A. — Frics Syst. 3Ij c. l, p. m . Cit. Noirâtre tirant sur l'ardoise; en sechaiil il devient bistré; tout couvert d'un fin soyeux blandiàlie. (jni Ir rend brilhml. De Io4 GY31N. ROUX PUANS. FAM. LXV. Jjoiine Iieiire plane, à mamelon arrondi, bien prononcé; les bords minces el droits; forme orbiculaire et régulière. Diam. près de i ^ p. Chair roussâtre, gris de corne près des feuillets, épaisse de i I. /''. D'un changeant du blanchâtre à l'ardoise cendré; ils vien- nent ensuite à roussir, surtout sur la tranche; ils sont assez nom- breux, épais, vaguement crénelés, très-convexes et adhérens pro- fondément ; larges de 3 fortes lignes. 7 dcmi-f. P. Couleur du chapeau ; long de 2 p., épais de 1 4- 1.; un peu renflé sous les feuillets, droit, épaissi au pied qui se termine en une racine pointue, assez longue, blanche et cotonneuse. II est creux ; sa chair filamenteuse et couleur des feuillets. L'odeur des plus puantes; de vieille huile rance. Cette, espèce remarquable et rare, croît en iroupe, les individus libres; au bord des sapins, dans les gazons; à la fin d'octobre. [Bois de Manloup ; Sauvabelin dans le haut, sous les sapins. ^ ^'ak. B. — Ch. Noirâtre, surtout sur les bords; mamelon rous- sâtre et lisse; autour duquel un fiché de poils blanchâtres devient plus apparent la plante venant à sécher; la forme est convexo- évasée. Diara. 7 1. Chair blanche, assez ferme. F. Blancs sur la tranche ; ardoise clair dans le fond; assez épais, nombreux, arqués, adhérens après un retour anguleux, à pointe décurrente; larges d'une forte ligne. De 3 à 5 demi-f. P. Couleur du chapeau, luisant; long de 2 p. , épais de il., droit, d'égale épaisseur; seulement un peu renforcé el courbé dans le bas, où l'on remarque des stries blanches. II est ferme, quoique tubulé. L'odeur est fétide. Cette variété croît solitaire , dans les mousses, sous les sapins. En octobre. {Bois sous Fermes.) 657. A. roux puant A. bufonius. Var. a. — Pers. Sjn.f. p. Sôg. Pries Sjst. Myc. I , p. 88. Ch. Roux foncé étant humide; dans cet état il paraît finement strié, à cause de sa minceur; plus sec il est noisette livide très- clair, luisant, presque soyeux , les bords huilés. Il est d'abord hé- misphérique, surmonté d'un très-petit mamelon; replié en bosse- lures circulaires; à la fin plane. Diam. i p. 7 1. Chair concolorc, très mince, de v I. GYMN. ROUX l'UANS, FAM. LXV. 10) /''. D'.ibord blancliàtics, puis jaunâtres, à clialoyant grisâtre ; .Tssez iioiubroux , mous, souvent collés les uns aux aulrcs, veineux à la base, anastomosés, assez épais, convexes, adiiérrns après un profond retour; larjijes de 2 ~ I. De 3 à 7 denii-f. tortillés. P. Au sommet couleur du cliapeau, cliargé de gros points fa- rineux; nuancé de là au brun roux ; luisant j)ar anneaux; long de 2^- P-> épais de 2 1. du côté plat, j)uisfiu'il est comprimé dans la vieillesse; il est renflé au-dessus, aminci dans le bas, un peu ficxueux ; courbé près du pied , qui est comprimé et se couvre dans une grande longueur d'un coton blanc et ras. L'intérieur creux, montre une douve brune et des parois blancliâtrcs et fda- mcnteuses. L'odeur est puante. Cet agaric croit en troui)es, sous les chênes et les lu'tres, dans les feuilles mortes. Dès la mi-octo- bre. (Sauvaijchn , dans le haut.) Var. R. — Ch. Olivâtre étant jeune et humide; puis roux gris de corne et alors couvert d'un soyeux rayonnant qui joue les fines stries. Il est d'abord hémisphérique, puis à peu près plane; portant un mamelon conique ; 1rs bords minces, un peu repliés et à la fin droits. En séchant il tourne au blanchâtre, le centre roussâtrc. Diam. à peine i p. Chair blanchâtre, n'ayant pas i 1. F. Blanchâtre dans l'enfance, tournant au roussâtrc, à œil cen- dré; ils sont assez nombreux; le chapeau étant hémisphérique, ils sont concaves et paraissent décurrcns; ensuite on les voit arqués et rentrant profondément; leur largeur est de i forte 1. ; ils ne sont pas sensiblement veineux. 3 demi-f. /'. Dans l'enfance ardoise assez foncé, ensuite couleur du cha- peau; couvert au sommet de gros points farineux blancs; strié de chinures blanches qui le rendent luisant comme par anneaux ; il est long de 2^7 p., épais de \ ^- I. ; un peu renflé dans le haut, si- nueux , et même souvent singulièrement tortillé; au bas il est courbé et dans la vieillesse difforme et comprimé; ce pédicide est mou, tubulé; le pied est muni do radicules poileuses, qui se pro- longent sur les feuilles à la manière des lUinanlia. L'odeur est mauvaise. Cette variété croit en petilcs touffes, sous les liêlres. En novembre. {^Bois sous f'cnncs.) Io6 GYMN. BUTIREUX. FAM. LXVI. FAM. LXVI. DES BUTIREUX. {BlttyiaCcL) Chapeau brun rou.r , lande, blanc ou roitgedtre ; surface grasse, hu- mide ; pédicule creux , cartilagineux ; odeur bonne. 658. A. butireux zone. A. butyraccus ascmus. Bulliard, pi. 572. Pers. Syn.f. p. 3o8. A. trichopus S. Fries Obs. Myc, z,p. 124. A.biityraceus y. Sjst.Mjc. I ,p. 121. A. asemiis. Ch. D'abord brun roux foncé, à mamelon jaunâtre; l'extrémité du bord blanc jaunâtre. Ensuite, lorsqu'il est humide, le mamelon et une zone qui touche le bord demeurent brun roux foncé; celte zone prend un œil bleu violet (du reflet du ciel?). Autour du ma- melon règne une zone jaunâtre, et plus loin une plus large, qui est blanchâtre ; l'extrémité du bord est aussi blanchâtre et mince. Le chapeau étant sec, il est blanc luisant, le mamelon roux noi- râtre. De hémisphérique il devient convexe; puis s'évasant, les bords sont repliés inégalement; à la fin il est plane, le centre un peu relevé. Diam. 2| et même jusqu'à 5 p. Chair blanche, entre deux couches roux brun, l'une sous l'épiderme et l'autre sur les feuillets ; l'épaisseur est de 3 I. F. Très-blancs, nombreux, minces, mollasses, finement créne- lés, larges de 3 1., arqués, renlrans et libres. 7 dcmi-f. • P. Couleur du chapeau; d'un roux plus foncé et rougeâtre dans le bas, nuancé vers le pied au noirâtre; lisse sans être luisant ; long de 3 p., épais de 4 à 5 1.; mou, creux, renflé coniquement dans sa partie inférieure, droit ou un peu courbé. Le pied se renfle; il est muni d'un coton blanc, qui entre dans les cannelures que forment les fibres dont se compose l'extérieur du pédicule. Chair blanche, filamenteuse. Ces plantes humides, grasses, croissent en touffes, sur les feuilles mortes du hêtre. Leur odeur est bonne. On les trouve en automne jusqu'en novembre. [Sau^abelin.^ 659. A. Ijutireux pifîd cilié. A. butyraccus trichopus. A. trichopus et. Pris. Syn. f. p. 3o8. Frit's Obs. Myc. 2, p. I23 et 12/,. A. biilyiiiceiis CL et R'^ laniellis scrrulatis , srrratis. Cil. Giis livide, à ceulie roux jaunâtre, dans l'enfance. Ensuite GYMN. BUTlPiLUX. FAM. LWI. I07 on le voit varier de couleur, suivant le degré d'iiumidilé. Étant liu- niiilc, il est biuii ruux claii , luisant, le mamelon bnin; plus sec, il est blanc, luisant, soyeux, laissant apercevoir à peine un fond roussàtre, le mamelon jaunâtre. 11 est de bonne heure convexe et devient un peu concave; les bords qui brunissent se fendent dans la vieillesse, niais no sont pas striés; le sommet peu proéminent , s'élargit. Diam. 2 { à 3-^ p. Cbair blanclie, épaisse de 3 1. /'. Blancs, arqués, nomlireux, minces, mollasses, finement cré- nelés, larges de o.- à '^ 1. ; décurrens par la pointe à différentes hauteurs. 7 dcml-f. ; celui du milieu atteint presque le pédicule. P. Etant jeune, roux brun tournant au violétàlre, plus clair au sommet, noirâtre au bas; ces teintes s'éclaircissent dans la vieil- lesse; il est long de ^'i p., épais de G 1.; aminci au sommet, renflé coniqucment, courbé et un p'ni ventru au bas; sa substance est cartilagineuse j son extérieur n'étant qu'une écorcc formée de fi- bres parallèles en manière de stries, lesquelles se fendent à la fin et se tordent sur elles-mêmes. L'intérieur est creux dès la jeu- nesse. On le voit chiné de poils blancs dans toute sa longueur; ces ])olIs sont caduques cl ne l'empêchent pas de paraître lisse et même luisant ; le pied se couvre d'un épais coton blanc. L'odeur est bonne. Ces agarics liumides, gras, croissent sur les feuilles de hê- tre, souvent liés par le pied; dès le commencement d'octobre. ( HtiiH'abi'lin. ) 6G0. A. Ijulireux pied lisse. A, bufyraceus Iciopas. Pers. Syn.f. p. 362. A. leiopus, Iron.pict.rar. p.H, tah. Il , fi^;. 1 , 2 , 3 ( cxcl. syn. A . niiiltiforrais Schcvff. Confer. Frics Ohs. Myc. 2, p. io5). Ch. Dans l'enfance brun roux foncé, tournant ensuite au blanc sale, mat; prenant suivant le degré d'humidité, diverses teintes circulaires roux jaunâtre, livide; le centre offre un mamelon plus roux. Dans le bon âge, ce centre est comme huilé et déprime; plus tard c'est le contraire; le centre se colore, se relève et les bords deviennent gras et finement striés. La forme de convexe de vient ])lane, bosselée et à la fin concave, les bords se relevant quel- quefois très-haut et par des contours sinueux j le mamelon demcu- I08 GYMN. BUTIREUX. FAM. LXVl, rant proéminent. Diam. 2^ p. Chair blanche, épaisse de 2 1.; peu ferme. F. Blancs, nombreux, minces, crénelés, arqués, rentrant pro- fondément et décurrens à des hauteurs inégales; leur largeur est de 3 1. De 3 à 7 demi-f. P. D'un roux plus clair au sommet et plus brun au pied; très- lisse; long de 3 p., épais de /, 1. ; se renflant coniquement dans le bas. Il est comme creux, élastique, finement strié, même cannelé dans sa partie inférieure; les stries à la fin se tordent et le pédicule est sujet à se fendre dans sa longueur. Le pied renflé, recourbé, se charge d'un épais coton blanc, qui est plus apparent dans les cannelures. L'odeur est bonne. Cet agaric humide, mou, habile les sapins; en octobre. [Manloup ; près des Buchilles ; aux Ctoi- settes. ) 661. A. butireux blanc. A. bidyraceus albiis. Var. a. — Pries Obs. Myc. 2, p. 123. A. bulyniceus s conformis. Ch. Dès l'enfance blanc; le sommet d'abord roux noirâtre mat, devient roux jaunâtre très -clair. La plante étant mouillée prend une teinte roux foncé. Il est de bonne heure plane; le sommet re- levé en une bosse conique finit par se déprimer; les bords réfléchis. Autour du centre on remarque des bosselures circulaires. La sur- face est luisante et soyeuse. Diam. 2 p. Chair blanche, molle, épaisse de 3 1. ; étant tranchée, elle prend un très -léger œil rou- geâtre. F. Blancs; nombreux, minces, dentelés, éraillés sur la tranche; ils sont arqués, rentrant profondément, libres, larges de 3 1. ; mous. 3 demi-f. allongés. P. D'abord roux foncé, plus noirâtre vers le pied; ces teintes devenant ensuite plus claires. Il est long de 2^ p. , épais de 3 1. ; droit ou courbé dans le milieu; creux, souvent comprimé, mar- qué d'un double sillon; lisse, renflé au pied, qui se charge d'un coton blanc. L'intérieur offre des parois revêtues d'une chair blanche et filamenteuse. L'odeur est bonne. Ces agarics croissent liés en petit nombre par le pied, dans les feuilles du hêtre; en oc- tobre. {^Sauvahelin .') r.YMN. BUTIREUX. FVM. Î.XVr. I o() Var, Tî. — Colle varirlc, qui liahitc les sapins, est d'un blanc li- vide; le sommet noiiàtre est souvent faclii- de jaunàlrc et «le rou- geàtre; les bords liuiiés. Le diam. atteint 2^, p. Dans la vieillesse, les bords se relèvent très-liaiit. Il est plus gras à la surface. Les leuillets sont entiers, quoifjue souvent éraillés. l.e pédicule blan- châtre au sommet, se nuance au brun rougeàtrc, plus bas violc- lAtre, et à la fin noiràire au pied ; il est sujet à se tordre. On trouve ces agarics a la fin de septembre. (^Bois de Céry.) Obs. Cette espèce diffère essentiellement de VA. butireux pied lisse (A. leiopus) par sa couleur blanche dès l'enfance. C)62. A. butireux petit. A. ùulyraccus spongiosus. Schurn. Sœ/l. i,p.3iï. A. spongiosus lar. pileo fusco umhrina? Ch. D'une teinte indéterminée entre le brun olivâtre et le bistré rougeàtre; les bords blancliàlres; à la fin plus foncé au cenire. De convexo-plane il devient concave; surface humide, un peu lui- sante. Diam. 1 \ p. Chair blanche, couleur pierre à fusil lorsqu'elle est humide; conique, épaisse de 2 1. F. Blancs, nombreux, très-minces, larges de i\ 1.; convexes, renlrans profondément; leur extrémité décurrente par stries; fine- ment veineux à la base. 3 demi-f. P. Roussâtre; plus blanc au sommet et plus roux au pied: lui- sant; long de I J; p., épais de 2 1. ; droit, mou, comme creux. Le pied se renfle en une bulbe recourbée, épaisse de /, 1.; d'une teinte brun roux. Cette plante se trouve en novembre, sous les sapins. ( Près des Bue h il les. ) 6G3. A. phaiopode. A. phaiopodins. Bulliard, pi. bZz,fig. 2. D'Albert, et Schw. p. i8r. A. leiopiis /SS. vaccinus. DcCand. Fl.fr. p, 184. Pries Syst. Myc. I, p. i 22. C/i. D'abord noirâtre, les bords plus noirs, puis brun roux clair, le centre et les bords roux jaunâtre; à la fin brun noirâtre au centre, plus clair sur les bords; lisse, luisant, humide, gras. De hémisphérique il devient de bonne heure plane; puis les bonis se relèvent irrégulièrement, très-haut, et tendent même à se fermer; leur extrémité se retroussant laisse voir le blanc dos fouillris, (jui 110 GYMN. BUTIREUX. FAM. LXVI. coupe bien avec la couleur brune. Diam. 3 p. Chair brune, épaisse de 2^ 1. F. Blancs, nombreux, minces, mollasses, fragiles, arqués, puis convexes, rentrant profondément et montrant cependant des poin- tes décurrentes; leur largeur est de 3 1. De 3 à 7 demi-f. P. Roux jusqu'au sommet dans la jeunesse, brun noirâtre étant vieux ; noir violétâlre au pied ; lisse sans être luisant ; long de 1 ^ p., épais de 4 1. ; renflé sous le chapeau ; î)Ius bas conique ; il est creux , élastique, et il se fend à la fin en longues lanières filamenteuses. Le pied renflé, courbé, s'enveloppe dans un coton blanc. L'odeur est bonne. Ces plantes croissent en foule, sous les sapins; en automne. {^Bois de Céiy ; Manloup.) 664- A. aurore butireux. A. leucophyllus. Var. a. — Pcrs. Syn. f. p. Sog (^e.tcl. sjn.).- Ch. De blanchâtre il passe au rougeâtre, tirant sur le vermillon sale, aurore; foncé au centre, plus clair sur les bords; à la fin roux, les bords demeurant rougeâlrcs ; il est luisant, humide, gras, les bords finement striés. Sa forme est convexe, puis évasée. Diam. 2^ p. Chair rougeâtre, épaisse de 3 1. F, Blancs, nombreux, minces, ondulés, droits, rentrant pro- fondément, libres, larges de 4 1. 7 demi-f. P. D'abord blanc mat, comme transparent; ensuite roux, lisse, sans être luisant; long de 3 p., épais de 4 !•; renflé coniquement dans le bas, cartilagineux, mou, creux; le pied violétâtre se couvre d'un épais coton blanc, dont il adhère aux feuilles mortes des hê- tres. Cette plante croît en automne. Son odeur est bonne. (C/oi- scttes; Sauvahelin.') Var. B. — Ch. Dans la première enfance conique et brunâtre. Il devient bientôt roux rougeâtre, tirant sur l'aurore clair; le cen- tre plus foncé ; s'il est humide, on le voit chargé de longues stries. S'étant évasé, il devient plane, portant un mamelon plus ou moins bien conformé; les bords un peu relevés et sinueux. Diam. if p. Chair concolore, épaisse de a-ir 1.; elle est si mince sur les côtés, qrir le chapeau esl transparent, vu contre la lumière. CYMN. BUTinr.UX. FAM. LXVI. I I I F. Bliincs, minces, nouibrcux, entiers, arqués, rentrant profon- dement; on les voit liés l'un à l'autre par la pointe, cl ils se dé- tachent ensemble du pédicule ; leur largeur est de /| 1. De !î à 7 demi-f. tortillés. P. Blanchâtre sous les feuillets, plus bas couleur du chapeau; long de 1 p. , épais de 2^ 1.; droit, renflé coniquenient et courbé au pied; creux, faible, se fendant en longueur. Il est souvent com- prime d'un sillon. I,c pied renforcé se charge d'un coton blanchâ- tre et mou, ([u'on ne voit hérissé que dans la jeunesse. II s'enve- loppe dans les feuilles mortes. Odeur pénétrante et alcaline. Cette plante faible et humide, croit en foule, sous les hêtres; en novem- bre. ( 5 1., droit oii courbé, même flexucux , renflé au- dessus, s'amincissant coniquemcnt dans le bas. Il n'est comprimé que dans l'état décrépit. Le pied renforcé se couvre d'un coton épais. Ce pédicule est élastique, plein d'une chair blanche. On trouve tes agarics liés par le pied, en automne, même à la fin d'oc- tobre; sous les pins. Leur odeur est bonne. {Bois sous la Croi.r blanche; bosquet près de Morat.) Var. Iî. — Le duvet gras étant enlevé, le fond parait roux jau- nâtre. Les feuillets larges de 3 1., finissent par roussir. Le pédicule à l'ordinaire droit, se montre à la fin sillonné, quelquefois com- primé. L'odeur est assez forte. Ceux-ci croissent en cercle sous les sapins. En octobre et novembre. {Bois Gentil.) GG". A. blanclii rond. yi. leucolus disciforviis. V AH. A. — Vaulct, z'i^ Inrais. pi. $3, fig. 4,5. Le moule de bouton? Ch, Etant iiumidc il prend un œil huilé; en séchant il devient Tome 11. 8 Il4 GYMN. BLANCS NON VISQUEUX. FAM. LXVII. blanc, et montre, quoique faiblement, ce duvet gras qu'on remar- que chez ses voisins. Il est orblculairc , plane ; le centre se déprime. Un bord large de i ^l. se distingue en ce qu'il est ridé et qu'il se relève dans la vieillesse, formant une sorte de couronne. Chair cou- leur pierre à fusil, devenant blanche en séchant. Elle est conique, épaisse de i 1. à la hauteur du pédicule, mais si mince ailleurs que le chapeau est transparent. Diam. i{- p. F. Blancs, très -nombreux, minces, mollasses, très-veineux; larges de i-r- 1., droits, décurrens par la pointe. 3 demi-f. P. Blanchâtre au sommet, jaunissant dans le bas ; long de 1 1 p. , épais de 2 1. , mou, creux; cylindrique, droit; courbé vers le pied qui se renfle et adhère, par un coton blanc, aux feuilles mortes et plus volontiers aux fruits du hêtre. La chair filamenteuse se dé- truit de bonne heure. L'odeur est équivoque. On trouve en novem- bre cet agaric assez rare. {Sam^ p. Chair blanchâtre, épaisse de 3 1.; très-mince sur les côtés. Substance élastique, fra- gile. La surface est humide. F. Concolores, très-nombreux, minces, entiers, larges de /, I.; d'abord concaves; ils font même un angle dans le milieu; ensuite ils deviennent droits, puis convexes, dccurrens par une fine pointe à des hauteurs inégales. 7 demi-f. P, Un peu jilus roux que le chapeau, lisse sans être luisant , renflé au sommet; long de 2^ p., épais de 'î^ 1.; un peu courbé, renforcé au pied, qui se cou\rc d'un (oton blanc. La chair comme au chapeau, renfermée dans une écorcc plus rousse; l'intérieur se détruisant, le pédicule d'abord ferme, devient mou. L'odeur très- bonne. Ces agarics croissent en foule, sous les pins; en automne jusqu'en novembre. [^Bois sous la Croir blanche.) (\-/\. k. fait au tour. A. lornatus. Frics Syst. l^Iyc l, p. ^\. \ Ch. r)Iaiic; un peu luisant, roux noiiâlre au «entre; il est plane, déjirimé au centre, les bords réfléchis; d'une forme orbiculairc , régulière. Diam. i5 à 16 1. Cliair blanche, épaisse de i 1. /'. Liane verdâtre, noudneux, minces, entiers, larges de 2 1.; ondulés, presque droits, décurrens jiar la pointe. 7 demi-f ; les extérieurs très-petits. /'. Çlanc sous le cliapeau, iircnant plus bas une teinte bleu ver- dâtre assez faible, chargé de longues stries rousses; d'un œil mat. I20 GYMN. BLANCS NON VISQUEUX. FA3I. LXVlI, Il est long de if p., épais de i^ 1.; très -peu renflé au sommet; cylindrique, d'égale épaisseur, légèrement courbé; solide, dur. Chair blanclie et filamenteuse. Ce joli cliampignon habile solitaire les forêts de chênes; vers la fin de l'automne. II est rare, et n'a pas d'odeur marquée. {Sauvabeli/i.) FAM. Lxviii. DES MOUSSERONS. (Farinamo/cn/cs.) Chapeau blanc ou blanchâtre à différentes teintes. Feuillets blancs ; n'étant pas couleur de chair, ou du moins ne consenrcs de lier.) Gyj. A. odeuf du inouHit. A. sordarius. Pcrs. Syn, f. p. 3jo {c.rcl. syn. Frics). Confcr. Pries Ohs. Myc, /, Ch. Blanc soyeux ; de bonne heure convcxo-plane; bosselé; as- sez difforme, festonné de grands lobes. Diam. 1^ p. Chair blan- che, conique, épaisse de 3 1. /'. D'abord blancs, puis grisâtres, nombreux, entiers, larges de 1 ^ 1. ; dccurrens. P. Blanc; long de i ^ p., épais de \ 1.: courbé, renflé dans le bas; plein, ferme. Chair blanche. Odeur de farine fraîche, (les aga- rics, d'une substance élastique et sèche, ont crû liés par le pied, en une touffe de 3 à /, individus; sur la terre, près d'une haie ; à la mi-novcmbrc. (./(/ ioivg de Langcnlhal.) 122 GYMN. MOUSSERONS. FAM. LXVIII. 678. A. bossu meunier. A.farinamokns. Var, a. — Pcrs. Syn. f.p. 368. A. lignatilis. Confer, Pries Syst. Myc. I, p. 94. A. lignatilis a. Cil. Gris blanc sur les bords, roussâtic au centre, tout chargé d'un drape serré, qui s'enlève au loucher. II est plane, puis con- cave; le centre est occupé par un mamelon large et peu relevé; les bords entiers, minces, sont un peu ondulés. Diam. 1 -f p. Chair blanche et ferme près de l'extérieur; au centre elle tourne au rous- sâlre et devient spongieuse. Elle est fragile. F. Blancs; très -nombreux, minces, entiers, mollasses, larges de I bonne ligne; convexes; dccurrens par la pointe à des hauteurs inégales; ils sont souvent bifides en approchant du pédicule. On les détache aisément de la chair. De i à 3 demi-f. arrondis, irré- guliers pour leur nombre et leur longueur. P. Blanc et farineux dans le haut; jaunâtre et chiné de stries blanchâtres dans sa partie inférieure. Il est long de i -' p«> épais de /( 1.; renflé au sommet, fortement comprimé, un peu sinueux; il se charge de peluchures molles, rares, brunes, appliquées. Il est plein et assez ferme. La chair blanche vers les bords, prenant à l'intérieur une légère teinte roux jaunâtre, est spongieuse. Le pé- dicule s'amincit dans le bas et se recourbe au piedj qui se revêt d'un coton blanc. L'odeur de farine fraîche n'est pas très-forte. Ces plantes ont crû liées à deux par le pied, sur la terre, dans mon grenier à bois; en janvier. Vak. B. — Celle-ci est plus blanche; le diam. approche de 3 p. Le mamelon gros et ari'ondi dans la jeunesse, s'enfonce dans la suite; les bords se festonnent et se lobent. Les feuillets sont larges de 2^1. Le pédicule comprimé d'un double sillon, se renfle légè- rement au pied. L'odeur de farine fraîche, très -décidée dans le bon âge, devient ensuite moins désagréable. Ceux-ci ont crû sous les sapins; en octobre. [^Bois Gentil.) (179. A. meunier du bois. - A. luchnopus. Pries Ohs. Myc. /, p. 18. A. lachnopus, Sysf. Nyc. I,p. jS. A. GYMN. MOUSSERONS. TAM. I.WIir. I'>..'î lignalilis /i lachnopiis. Pau/tt, I. Il ^ p. 2.'i8, 28* lierais, pi. 114, fig. 6, 7. Le petit bonloii blanc à feiiillols roux. Ch. lîlanc ccnch-o, livide, à pcino luisant, sec, Iiappant un peu les doigts. Il est de bonne licnre plano-convexo, à maincion co- nique ; les bords perpendiculaires sont charges de grosses stries sur les flancs et non à l'cxtrémitc. Diani. 1 ;', p- Chair blandic , dure, Icrmc, épaisse de 3 1. F. D'abord d'une légère teinte couleur de cliair jaunàlrc, puis couleur du cliapeati ; nombreux, assez épais, entiers, larges de 1t, I. Ils sont veir.cux à la base et dans toute leur largeur; entre ces veines peu nombreuses, on en remarque une perpendiculaire, qui renforce le feuillet dans le milieu. Ces feuillets sont arqués, adliérens, quelquefois décurrens dans la jeunesse. A cette époque, on les voit anastomosés, biCdcs près du pédicule. 7 demi-f. ; celui du milieu très-long. /'. Blanc cendré, mat, farineux à son sommet; plus bas gris noirâtre par l'effet de longues stries; long de 2^ p., épais de i\ 1.; comprimé dans le bas par un sillon large et profond ; recourbé au pied, qui se termine en une petite bulbe difforme, noire de débris terreux, munie d'un coton blanc et de longues racines blandies , dont elle adhère au bois pourri du liélre, aux menus bois et aux écorces tombées de ce même arbre. La cliair du pédicule est blan- che au sommet, grisâtre dans le bas. L'odeur est d'abord indécise entre celle de la farine fraîche et celle des A. ani.svs. Elle devient ensuite pénétrante, sans être trop désagréable. Ces plantes, fermes, sèches, élastiques, ci'oissent liées quelquefois à deux par le ])ied. On les trouve à la fin de septembre et au commencement d'octo- bre. Elles sont assez rares. {Sain'abclin.) 680. A. petit meunier. A. lignalilis. Pries Syst. Myc. I, p. 94 {ei'cl. syn.). Cil. Blanc, couvert d'une (leur grasse, plus sensible au centre; laquelle étant effacée, le dessous jiaraif roussâtrc. Il est piano, on suite un peu concave; les bords sont entiers et replies finement a leur extrémité. Il est très-oblique sur le jiédiculc et |)Iiis ou moins excentrique. Diam. 6 1. Chair blanche, conique, épaisse de 1 I. Î24 CYMN. MOUSSERONS. FAM. LXVIII. F. Blancs, nombreux, assez épais, entiers, droits, adliérens et décurrens par la pointe; leur largeur est de ^ J- Us se détachent aisément de la chair. 3 demi-f. P. Farineux sous le chapeau; blanc roussâtre, charge de lon- gues sirics blanches; au bas, d'un roux un peu rougeâlre. Il est long de 7 1., épais de moins de i 1.; courbé en S; renflé au som- met; ailleurs d'égale épaisseur. La chair n'admet aucun vide. L'o- deur est mauvaise et tient de la farine fraîche. Ce petit agaric a crû dans le tronc pourri d'un frêne; en décembre. (Pr//(r.) Oes. La petitesse de la plante pourrait faire penser que ceci était un individu imparfait, vu la saison avancée. FAM. LXIX. DES NITREUX. {NîtraiL) Chapeaux blanchâtres, lavés de vert, de jaunâtre , de rougcdtrc; souvent chargés de mèches. Odeur nitreuse, pénétrante , mais nau- séabonde. Plantes charnues. *) Feuillels tournant au t'crddtrc, (38 1. A. muriiiacé. A. viiir inaccus. Var. a. — BulUard,pl. 520. Ch. Dans l'enfance olive très -foncé, plus clair sur. les bords; celte couleur se maintient au centre, où elle est même olive noirâ- tre. A la décrépitude, on le voit olive grisâtre clair, le centre tour- nant au rougcâtre. Il est chargé d'un drapé de mèches tellement fines, que son aspect demeure un peu luisant et même soyeux dans la vieillesse. Il est successivement conique, convexe, bosselé, sou- vent difforme, lobé; à la fin plane, à centre déprimé; les bords sinueux et rabaissés. Diam. de 4 à 5-i p. Chair blanche, épaisse de /i à 7 1.; substance ferme, élastique. /''. D'abord cendré verdàtre clair, puis devenant blancs; pas très - nombreux , minces, entiers, arqués, ventrus près du pé- dicule, auquel ils adhèrent après un retour brusque, et où ils se j)roIongcnt à différentes hauteurs, par une pointe décurrente, sur laquelle on observe une pcllle dent crochue, assez caractéristique dans celte famille, et qui est plus marquée dans d'autres espèces. HYMN. NITRr.UX. FAM. I,XIX'. 1 lï) T.a largeur des feuillets est de G 1. 3 dcmi-f.; les citérîeursfort petits. P. lilanc sous le rliapoau, lisse; finement cannelc et chiné dans dans le milieu de longues stries noiiatres et de petites peluthurcs noires; plus bas roussàtre, et rougeàtre au j)ied. Sa longueur varie beaucoup; de i ^ à /j ', p., l'épaisseur de i- à i p. Il est renflé au sommet, courbé, un peu ventru, aminci dans le bas, qui se ter- mine par une racine rougoûtre, pointue et recourbée. Le pédicule est souvent comprimé et difforme; il est solide, dur. Sa chair blan- che et filamenteuse. I/odcur de nitrc est trîs-forlc et ])our moi puante. Ces plantes croissent en touffes, liées par le pied, sous les sapins; au commencement d'octobre. {Manlonji.) Var. 15. — Cette variété habile les forêts de chênes; vers la fin d'octobre. Sa teinte est olive verdàtre ; le centre noirâtre d'un poin- tillé dû à des mèches très-fines. Le di.im. va à 5:t p.; le centre de- meure convexe. Le pédicule qui s'allonge à 6 p., est courbé, tor- tueux, radiqucax; il ne montre aucunes mèches noirâtres. La sub- stance de cet agaric est cassante plutôt qu'élastique. {Sauvabelin.) 682. A. nili-cux tardif. A. nilraius. Var. a. ^ Pers. Syn.f. p. 356. Frics Obs, I\Tjc. 2,/?, 39. Sjst,]Mjc, I, p. 116. A. murinaceus <7. C/i. D'abord blanc; ensuite le centre se montre noirâtre, d'un fin pointillé; cette teinte se nuance au roux olivâtre; les bords toujours très-blancs. Dans la décré[)itude, la couleur tourne au roux indécis entre le jaunâtre et le rougeâtre. Il est lisse, hu- mide. Sa forme varie; s'il a crû solitaire, il est régulier, convexe, le centre relevé; s'il croît en touffes, lesquelles sont quelquefois très-serrées, il est difforme; les bords sinueux; au déclin de la plante, ces bords qui sont minces, se relèvent, se retroussent et laissent voir le blanc des feuillets. Diara. If^p. Chair blanche,épaisse de 5 I. Les chapeaux inférieurs se cliargcnt dune poussière blanche. F. Blancs, tirant quelquefois un peu sur le vcrdâlre; vieillissant, ils prennent des teintes rougeàtres, et la tranche se tache souvent de brun rouge. Ils sont médiocrement nombreux, entiers, minces sur la tranche, larges de G 1.; mous et cependant fragiles; arqués, rentrant profondément et décurrcns pnr la pointe. De 3 à 7 demi- i26 CYMN. NITREUX. FAM. LXIX. feuillcls. Ces dcmi-feuillels s'anastomosent et sont un pen veineux à la base. P. Blanc sous le cliapeau, roussâtre au l)as; dans le bon iige, on le voit tigré de légères mèches noirâtres; ce grivelage disparaît dans vieillesse. Il est long de 3^ à 5 p., épais de i p.; renflé au sommet, courbe, souvent tortueux; aminci au pied, qui se termine en pointe. Il est solide, dur. Il ne se montre ventru et difïornie que dans l'extrême vieillesse, et lorsque la plante a crû en touffes. L'odeur est assez pénétrante, nauséabonde, fàclicusc. Cet agaric Labite les sapins; au commencement de novembre. [^Manloiip;près des BuchUlesJ) Var. B. — On le trouve beaucouj) plus petit. Diam. 2-7 p- ; déjà vers la fin de septembre, aussi dans les forêts de sapins. ( Chalet à Gohet. ) C83. A. nitreux rougissant. A. crcuihonUrum. Var. a. — Frics Obs. Myc. 1, p. loi. A. saponaceus ? Pcrs. Sjn. f. yO.369. A. rivulosus? Schum. Sœll. p. ZZ'] . A. albido-umbrinus ? Ch. D'abord gris verdâtre, puis vert jaunâtre ; plus clair sur les côtés; les bords blancs. Dans la vieillesse le chapeau s'éclate par écailles relevées, labyrintliécs; le centre se marquette de noirâtre; quelquefois toute la surface devient brun rougeâtre et luisante. 11 est premièrement conique, irrégulier, bosselé; puis il s'évase; le centre se déprime dans une grande largeur; les bords se fendent et se renversent. Diam. allant à 3^ p. Chair blanche et ferme, épaisse de 4 à G 1. Substance sèche, élastique. Le chapeau est sou- vent oblique sur le pédicule. F. Blancs; se colorant successivement d'une faible teinte cou- leur de chair, puis de verdâtre, à la fin d'un œil poudreux rou- geâtre, et brunissant sur la tranche. Ils sont assez nombreux, min- ces, entiers, larges de 5 1., épais à la base, mollasses, fragiles, arqués, à pointe décurrente, sur laquelle on observe une petite dent crochue. 3 demi-f. arrondis, un peu veineux; les extérieurs très-petits. P. Blanc, luisant, strié de longues fibrilles roux verdâtre; on le voit aussi fouetté de chinures rougeâircs; il brunit dans la dé- r.YMN. NITRrUX. l'AlM. TAIX. I^.y rn'pliiulo. I-ong de 2^ p., t'pais de /, à 9 1. , atniiicî dans le liaul, lin j>cu vrnlni, rt se tonninaiil en une lonfjiio racine recourbée. 11 esl solide, dur. Le i)ied, qui est blancliàire, adhère aux aiguilles du saj)in. La cliair est. blandic et soyeuse. L'odeur nitreusc, fade, iiausùabontlc. Celte plante est reinarf|ual)lc par sa tendance à rou- gir dans toutes les parties où elle a tic blessée. Kllc rougit aussi étant jetée dans l'eau. V.We croit en foule, les individus souvcnl liés ]iar le jùcd ; sous les sapins. En autouuic et jusqu'en novembre. ( Bois sous J ciincs , cl (lillcurs. ) Var. F). — Cfi. Il naît blanc vcrdàlrc sur les côtés, brunâtre au sommet; il est ensuite blanchâtre sur les bords et noirâtre au ccn- 4 tre; celle teinte est due à un drapé très-fin , qui s'étend sur les cô- tés et se nuance j)ar une dégradation insensible, au bistré olivâtre. On y voit quelquefois de légères teintes rougcâlres. 11 est un peu luisant. Dans la vieillesse le chapeau se bislre, les bords demeurant blanchâtres. De campanule il devient convexe, et à la lin plane, conservant une large bosse centrale; les bords plus ou moins si- nueux. Il est souvent oblique sur le pédicule. Surface humide. Diam. ^~ p. Chair blanche, épaisse de 3^ I- r. D'un blanc tirant très-faiblcmcnt sur le verdâlre; ils pren- nent sur la tranche une teinte brun rouge, près du bord du cha- ])eau. Ils sont médiocrement nombreux, mous et cependant frari- los, minces et entiers sur la tranche, arqués et décurrens par la j)ointe, sur laquelle on remarque la petite dent crochue; leur lar- geur est de 2:t I. 7 denii-f. arrondis. r. Blanc, un jieu luisant; il porte quelquefois dans le liaut et d'un seul côté, une teinte rougeâlre due à des traits déliés. Il est long de 3.', p., épais de /, 1.; sinueux, un peu ventru dans le bas; plein, mou; le ])icd tantôt renflé, tantôt terminé en pninîo. Ou voit tout au bas une légère feinte rougeâlre qui pénètre l'intérieur de la cliair; dans le haut la chair est blanche, rdamenteusc. I/o- deur un peu amère dans la jeunesse devient fâcheuse, nauséabonde. Ces plantes croissent tantôt solitaires, tantôt liées par le pied, sous les sapins des lieux montueux : nu mois d'août. Zuric/i; bois de Balgiisl.) 128 GYMN. NITREUX. FAM. LXIX. Var. C. — Frics Obs. Mjc. i, p. iio. A. metapodius? {excl, srn. A. ovinus. Fries Sysf. Myc. I,p. 109.) Ch. Gris verdâtre au sommet; chargé sur les côtés d'une chi- nure de larges mèches appliquées, embriquées; les bords blancs; aspect luisant, soyeux; il est conico-campanulé; les bords repliés; souvent la sommité du cône offre un œil rougcitre cuivré, luisant. Diam. a p. F. Blancs, à œil verdâtre grisâtre; assez peu nombreux, entiers, fermes, larges de 3 1.; arqués, adhérens; au-dessus du point d'ad- hésion, la petite dent aiguë est bien marquée. Les demi-f. sont très-variables pour le nombre; on en compte jusqu'à 7. P. Blanchâtre, chargé d'un chevelu noirâtre formé de longs fila- mens. Il est long de i^-p., épais de 5^ L; renflé au milieu, com- primé, solide, courbé et aminci au pied. Odeur de farine fraîche, douceâtre, fâcheuse. Cette plante blessée tend à rougir dans toutes ses parties ; mais non dans la chair. On la trouve sous les chênes ; en octobre. {Saucabeli'n.) 684- A. nitreux grivelé. ^'^. nitraio-pardînus . Vab. a. — Batsch Cont, 1, p. 53, fab.36,J/g. zoo. A. niadre^iorus? Ch. Gris, roussâtre au centre; chargé de larges mèches noirâ- tres, minces et appliquées. Il est piano -convexe, bosselé sur les bords, dont l'extrémité est repliée. Diam. 3^- p. Chair blanche, épaisse de 4 !• F. Blanc sale, tendant à devenir olivâtres; nombreux, fragiles, assez épais, tortillés et souvent anastomosés vers les bords du cha- peau ; larges de 5 1. Ils sont arqués et font un angle vif avant de retourner au pédicule auquel ils adhèrent. P. Blanc sous le chapeau, roussâtre au bas, où il se couvre de fibrilles rousses rebroussées. Il est long de 3 p., épais de 10 1.; droit ou courbé, aminci dans le haut, renflé en une bulbe épaisse de 14 1., qui se termine en pointe. Il est solide, dur. Sa chair est blanchâtre et fibreuse. L'odenr douce et pénétrante. Cette plante croît sous les chênes. Au mois d'août. {Sauvabelin.) Var. B. — Ch. D'abord blanc: il se charge ensuite d'un grivelé CYMN. NITIIEUX. lAM. LXIX. , .^^ forme .le petites n.ccl.es nohàues , le c.nl.c devient noi.àtn- va- nanl au jaunâtre et au rou-^eàtrc. Jeune il est conique, bosselé ■ r.ns .1 s'évase; le centre après étredemouré long-ten.ps conique' /..Ht par se déprimer et les bords se relevant et se repliant inéga- lement, il devient difïonne. Diam. 3^ p. CLair blanehe, ferme »]>aisse de 5 1. ' /•• Assez nombreux, minces, entiers, larges de /, 1. ; eonvexes ou nrques, adlarens par la pointe. 3 demi-f.; eclui du milieu trcs- Jong. ^ P. Diane; mais tigré dans la vieillesse de fines pelucbures noi- râtres. Il est long de . p., ventru à la largeur de i. à i/, 1.; aminé, et pomtu au pied. Chair blanehe. Cette plante est solide et pesante Son odeur pénétrante, doueeâtre et nauséabonde. On la trouve aussi sous les chênes; vers la fin d'octobre. (^Sau.abelin.) G85. A. glauque dessous. ^ h^.nr^r? Ch. Bistré jaunâtre elair, couvert d'un drapé fin et serré de bonne heure plane, a bords repliés; il devient difforme, lobé' les bords abaissés inégalement; à la fin infundibuliforme. Diam 2'i p Chair blanche, compacte, se confondant avec celle du pédicule ' F. D'un blanc tirant sur le verdâtre; pas très-nombreux min- ces, vemeux à la base, anastomosés, concaves, puis droits; parais- sant dccurrens, parce qu'ils relèvent le chapeau ; larges de 2-?- 1 demi-f., souvent moins; ils sont disposés irrégulièrem'enf. ' P. Couleur du chapeau; d'une teinte un peu rougeâtre duo à de nombreuses stries ; long de , i p., épais de 5 â G I. ; droit ou u„ peu courbé; le pied renflé, globuleux et chargé d'un coton blanc dont .1 adhère aux aiguilles du sapin. Choir comme au ehapem' Odeur peu signifiante, n'ayant rien d'agréable. Plante sechc et élas-' lique; en août. (Lalliaz.) **) Feuillets blancs. G86. A. nitrcuv \vr\ rlp nvn a -j ■^ M-ic ae pic. A. mtrosus iurcscens. Var. a. - Ch. Dans l'enfance d'un vert gai ; sur les bords vert jaunâtre, plus obscur au sommet. Ces teintes se décolorent cra Tornc II. *' j3(j gymn. nitreux. fam. lxix. duellement el tournent an grisâtre , puis au blancliâlrc. Un fin drapé n'est visible que dans l'enfance; la surface est ensuite assez lisse. De conico-campanulé il devient plane, le centre déprimé, les bords un peu renversés, et à la fin droits. Diam. 3 p. Il est volon- liers oblique sur le pédicule. Chair blanche, spongieuse, épaisse de 5 1. F. Blancs dans tous les âges; ils prennent à la fin des teintes rougeâtres vers les bords du chapeau. Ils sont assez nombreux , très-minces, entiers, arqués, rentrant après un retour arrondi, adhérens; la petite dent crochtie s'y fait remarquer quelquefois; leur largeur est de 2^-1. De 3 à 7 demi-f. et même davantage. Ils sont souvent disposés irrégulièrement. P. Blanc (sans stries, ni mèches, ni peluchures noirâtres); il prend quelques teintes rougeâtres, surtout dans la décrépitude. Il est long de'2 i- p. , épais de G à 7 1. ; renfle au sommet, courbé, ren- forcé au pied , qui se termine en pointe. Chair blanche, ferme, fila- menteuse. Les individus sont souvent liés par le pied. L'odeur ni- treuse et fade est très-forte. On trouve cette plante sous les sapins; au commencement d'octobre. {Manloitp.) Var B. — Vert jaunâtre uni, noirâtre au sommet. Pédicule long de 4 p.; aminci au dessus; un peu ventru, sinueux; ayant de la tendance à rougir. Dans tout le reste, cette variété est semblable à la première. {Sauvabeliriy dans un lieu marécageu.r.) 687. A. tesselé des chênes. A. dasypus. Yj^H. a. Pers. Syn.f. p. 348 {lamellis stipiieque solido tomentoso can- didis.) Pries Syst. Myc. l, p. 5o. Ck. Blanc mat, à teintes jaunâtres ou un peu rougeâtres; le centre profondément tesselé, crevassé. Dans la vieillesse cette marquelerie s'étend sur tout le chapeau ; les compartimens carrés qui la com- posent sont plus gros vers le centre; leur teinte devient brune. Il est de bonne heure plane, à la fin concave ; les bords relevés iné- galement. Il a de la tendance à rougir étant froissé. Dlam. allant à 31 p. J'ai vu les restes d'une membrane papiracéc rougeâtre, qui recouvrait une petite partie des feuillets près du pédicule. Chair blanclic, épaisse de 7 1.; conique, ferme, compacte. r.Y.MN. NITREUX. FAM. LXIX. iSf A. Blancs ; se tachant de lougcàlio dans la vieillesse ; ils sont droits, adlurens; ils s'appuient sur une espèce de cordon coton- neux, étroit, bien remarquable; ils sont assez nombreux, larges d'à peine 2 I. ; entiers, mais plissés verlicalemenl sur la Iranclic. De 1 à 3 donii-f. qui s'approclicnt du pédicule, par une pointe très- fine. 1\ Blanc jaunâtre; couvert d'un farineux qui est près d'être co- tunncux. Il est long de 2^ p., épais de ç) 1.; renflé au sommet, samincissant coniquement dans le bas, qui finit en une pointe re- courbée; il est solide; sa cliair blanclie. A la fin il prend des ta- ches rouges. L'odeur d'abord bonne, un peu fade, devient fétide au déclin de la plante. Ces plantes, très-rares, ont crû solitaires, sur la terre, sous les cliûnesj au commencement d'octobre (Sau- vabclin. ) Obs. Cet agaric ne rougit point étant jeté dans l'eau. Var. B. — Le chapeau est luisant; les bords prennent des tein- tes dun cuivre rougcàtre, et leur extrémité brunit dans la vieil- lesse ; les écailles en marqueterie sont brun rougeàlre. La forme d'abord conico-convcxe, s'évase; les bords sont repliés. Les feuil- lets arqués, sont décurrens par la pointe, sur laquelle on remar- que la petite dent crochue; ils sont minces, fragiles, larges de 5 I. Leur tranche brunit dans la vieillesse. De 3 à 7 demi-f. Le pédi- cule blanc au sommet, est roux jaunâtre dans le bas; chiné près du pied de quelques pcluchures rousses. Il est long de /, p., épais de 7 1. Le pied se termine en une pointe rougeâtre. La chair est blanche et dure. L'odeur nilreuse, nauséabonde. {Mcme saison ; même lieu. ) Vaii. C. — Pcrs. l. c. suhccspitosus... ad truncos quercinos. Le chapeau blanc mat, est noirâtre au centre, nuance de là au roux jaunâtre. A la fin un chiné gris clair s'étend sur tout le cha- peau , qui en devient un peu luisant. Il est plus ou moins difforme ; le centre conique; s'évasant, il devient à peu près plane. Les feuil- lets adhérenspar la pointe, sont mollasses, larges de 5 1. 3 demi-f. Le pédicule long de 3 p., épais de 8 à ç; 1., est lisse, chargé de stries ronssâtres; le pied se revêt d'un colon blanc. L'odeur est l3.i GYMN. NITREUX, FAM. LXIX. Irès-pénétranlc et fâcheuse. Ceux-ci ont crû en touffes, au pied des chênes; à la fin de septembre. {Aussi à Sauvabelin.) Var. D. — Ici un chevelu gris chiné soyeux devient quelquefois un peu rougeâtre. Les feuillets se montrant à la fin veineux à la base, se remplissent d'une poussière blanche, filamenteuse, plu- meuse. Ils brunissent sur la tranche. Le pédicule prend dans la \ieillesse des teintes rouges. {Même foret.) 688. A. nitreux veiné. A. nifrato-venosus. Var. a. — Ch. Blanc, à œil jaunâtre sur les bords; le centre est dès la jeunesse occupé par un drapé noirâtre, dont les extré- mités se terminent en un fin chevelu rayonnant; cette teinte s'é- tend sur une très-grande parlie du chapeau. Il est de bonne heure conico-plane; les bords relevés sinueuseraent et difformes. Sa posi- tion est souvent oblique. Diam. 3j p. Chair blanche, épaisse de 6 ]. Substance très-fragile. F. Blancs, à œil jaunâtre, surtout vers les bords du chapeau; ils sont peu nombreux, minces, entiers, arqués, rentrant après un retour brusque; adhérens à pointe dccurrente; tout près de l'in- sertion on y remarque la petite dent crochue. Ils sont larges de 4 1.; très-fragiles, veineux à la base. 3 demi-f. P. Blaiic sous le chapeau; chargé ailleurs de longues stries noi- râtres, qui se détachent en fines peluchures. Long de i\ p., épais de 9 I., courbé; n'étant renfle que dans le bas. Chair blanche et spongieuse. L'odeur nitreuse et puante. Ces plantes croissent en touffes, liées par le pied, qui se termine en une pointe radiqueuse. On les trouve sur la terre, sous les chênes; vers la fin d'octobre. ÇSaucabelcn. ) Var. B ou vieillesse. — C/i. Gris vcrdâtre clair; le centre plus noirâtre. Le centre relevé en une bosse conique. Diam. 3f p. F, Olive clair; larges de 6 1. Le veineux n'est pas bien sensible. P. Les stries sont plutôt blanchâtres sur un fond roux ; il est renflé au sommet; long de /ij P-» y compris sa racine sinueuse. Blême saison. {Sauvabelin.) Obs. On ne doit pas confondre cette espèce avec l'A, drape gris {A. erhts amariis ). CYIVIN. NITREUX. FAM. IXIX. TÎ.) G89. A. iiilrcux l)oi(ls liliiics. /. nimbatns. Vaii. a. — Uutsili Cunt. I, fii^. 63. A. niiulj.iliis. ina (Jhs. Myr. 1, />. 108. Sjst. Itfyc, I, p. 87. A, luscinus. Cil. D'abord gris blanc; un bord blanc, large de % 1., Irarulic licitement avec le gris du dessus ; dans la suilc le centre devient gris noirAtre ; le bord se maintient bien blanc, et se distingue toujours par une zone tranchante. Sur la ligne de séparation des couleurs, on voit des taches rousses ou noirâtres, rangées en cercle cl dis- lanlcs de 3 à G 1. du bord. Il est d'abord campanule; quelquefois plus resserre au bas de la cloche qu'au-dessus; il devient conico- plane, pas très- exactement orbiculairc; les bords minces. Diani. I Y p. Chair blanche, gris de corne sous l'épidcrmc, ferme, épaisse de 3 à 5 1. /•". Blancs, d'un changeant à œil jaunâtre j très-nombreux, min- ces, entiers, légèrement arqués, décurrens par la pointe; celle dé- currence est dentelée et on y remarque une i)ctitc dent crochue; leur largeur est de 2 1. 3 demi-f. ; les extérieurs très-petils. P. Blanc, un peu luisaui; chargé de très -fines pcluchures ap- pliquées, qui forment un cliiiié comme en réseau; lequel se change à la fin en une tigrurc noire. Il est long de 1^ p., épais de 6 1.; renflé sous les feuillets, tortueux; renforcé près du pied, qui se termine en une longue pointe un peu courbée. Au bas, il est par- semé de fibrilles rousses. 11 est jjlein, dur. I-a chair est blanche, et au bas colorée faiblement d'un rougcàtre couleur de chair. Celle teinte se manifeste aussi à l'extérieur. L'odeur de farine fraîche ; I)our moi fâcheuse, pénétrante. Cette espèce croit en troupe, sous les chênes et les pins; vers la fin d'oclobro et en novembre. {^Sama- hclin ; Bois Gentil; bois de pins sous la Croi.v blanclic.) Var. B. — Ici le centre gris brun semble n'être qu'un épidcrmc, r|ui se détruit sur les bords en lanières frangées, dont les pointes se recoquillcnt ; l'extrémité du bord demeure blanche. Les feuillets sont assez nombreux; le pédicule roussâlrc est iiassablement lisse. II nv a rien ici qui rougisse; à la fin d'octobre. {Sauyabclin.) (.;)n. A. iiilrcux blanc. ./. iiilro-albus. C/u Dans i'cnfancc à œil vcrdàtre, puis blanc; roux jaunâtre au j3/} GY31N. KITREUX. FAM. LXIX. ccnlie dans l'état humide; lisse, uni. Il est d'abord conique, les bords repliés; puis convexo-plane, le centre relevé en une bosse conique. Les bords offrent souvent à rexlrémitc des cannelures écartées. Diam. allant à 2^ p. Chair blanche, épaisse de 4 1. F. Très-blancs, nombreux, minces, fragiles, souvent tortilles, anastomoses, bifides, arqués, rentrant très-profondément (la dent crochue ne s'y fait pas remarquer); larges de 4 1. 7 deml-f. P. Blanc, lisse; à la fin il prend un œil roux rougcàtre; long de 2 p., épais de 4 I. ; plus ou moins sinueux, renflé insensiblement dans le bas; le pied se recourbe et se termine en pointe. Chair blan- che, humide. L'odeur nitreuse; pas trop désagréable. Celte espèce croit sous les chênes, les individus souvent liés par le pied; au commencement de novembre. (Sauvabelin.) FAM. LXX. PILÉOLAIRES. (Plkolaru.) Chapeau gris , rou.r. ou noirâtre; charnu. Feuillets un peu décurrens, tournant faiblement au jaunâtre. Plantes plus ou moins en massue. Odeur fade. 6c)i. A. piléolaire. A.nehularis. Var. A. — Schum. Sœll. t.i, p.Z'io. A. fagineus. Pries Ohs.Myc. 2, p. 109. Syst. Myc.I, p. 87. A. Schumacheri. D'yllhcrt. et Schw. p. 176. A. pullus? {excl. syn.) Ch. Il est successivement gris blanc, gris cendré, le centre noi- râtre; et enfin tirant sur le roux rougeâtre; les bords blanchâtres; on le voit couvert dans la jeunesse d'une fleur cendrée. A deux li- gnes dos bords, on observe des traits bruns fort déliés, provenant d'un chevelu réuni en petits paquets allongés. Il se manifeste dans la vieillesse de petites pyramides plumeuses blanches, semblables à des bysses, implantées à la surface, en forme de houpes. De co- iiico-convexe il devient convexo-plane, les bords repliés et a la fm plane, le centre déprimé, les bords sinueux et minces. Il est très-lisse, humide. Diam. allant à 8 p Chair blanche, spongieuse, éjiaissc de 10 1. ¥. Blancs, devenant un peu jaunâtres; très- nombreux , minces. CYMN. riLÉOLAinES. V\M. I,XX, l35 dioils ou concaves, suivant les contours du chapeau, dctuircns , iiiullasscs, fragiles, largos de .'i I. Ils se dclacliont aiscincnl de la chair. 7 dcnii-f. P. Blanchâtre sous le chapeau, mat; au nulicti , couleur du cha- peau et chargé do longues stries gris cendré, qui deviennent sou- vent jaunâtres; au 1)2S il est roussâtrc, parsemé de fibrilles rousses. Il est long de 2 } à /j p., épais de i p.; droit, renflé insensiblement et coniqucmcnt dans le bas ; le pied pointu ou arrondi se couvre dans une assez grande longueur d'un coton blanc. Le pédicule d'a- bord solide, devient mollasse et comme creux. A mesure que la plante vieillit, le pied se courbe et se prolonge liorizontalemcnt sous les feuilles mortes du hêtre, en manière de racine. L'odeur est forte, assez agréable, (pioiqu'un peu fade. Cet agaric habite aussi quelquefois les forêts de sapin. II croit en société et même en touffes peu garnies; en automne. ( Sdtn-ahclin ; bois de Crry ; bais- wui tcnna; au.r Croiscttes. ) Vak. B. — Du diani. de /, p. Les feuillets très-blancs. Le pédi- cule long de j ])., épais de 1^ p.; ventru. Dans tout le reste fort semblable. Je l'ai trouvé dans le gazon, sous une haie, au bord d'un ruisseau, croissant en touffe; au commencement de novem- bre. {A Pril/j.) OflS. Je soupronne fort que cette variété aura été confondue par les auteurs avec leur A. Iiumilis , que M. Persooii dit croître in graminosis scro aulunino, et M. Fries in anic.pratis et rollihus. Vaii. C. — Bulliard, pt.i^oo. \, piiéolaire. Fries Syst.Mjc. I,p.SS. A. ncbularis. Schum. Sttll. p.3i6. A. pileolaris; margine... atii- taceo. Ch. Roux bistré, plus clair sur les bords, le centre noirâtre; il est lisse, humide. De bonne heure convcxo-})lano ; il devient plane; le centre bosselé, les bords sinueux. Diam. ,', p. Chair épaisse de G I.; gris de corne étant humide, blanchâtre dnns l'état sec. Sub- stance ferme, élastique. /•'. Ils n'offrent de différence que pour leur largeur, qui est de 2 1. Ils brunissent à la fin sur lu tranche; ils sont luisans. On compte 3 dcmi-f. l36 GYMN. PILÉOLAIRES. FAM. LXX, P. Sa longueur n'est que de 2^ p., l'épaisseur de 7 à 8 I. ; il csî courljé et comprimé dans la vieillesse. Sa chair couleur du cha- peau, est rongée de bonne heure par les insectes. L'odeur est la même qu'à la var. A; plus nauséabonde. {Bois de Ccry.) Var, T). — Batscli,fig. 193. Cont. i.p. -5. A. nebi.Iaiis; m sylvd acerosd. Pers. Syn.f.p. 349 ; in pinclls. Traité sur les Ch. comest. p. 2 13. Sou diam. n'est que de 3| p. Les feuillets sont larges de 2 4 I.; fragiles, droits et adliérens. Le pédicule, dont le fond est blanc jaunâtre, est tout couvert de longs filamens appliqués, qui lui don- nent un aspect cendré; à peine luisant. Il est long de 3 p., épais de 6 h; aminci au sommet, renflé coniquement dans le bas; so- lide. Le pied se recourbe et se renfle en une grosse bulbe ronde, mollasse, creuse, large de i\ p. Elle est blanche, d'un coton fin, qui la recouvreret dont elle adhère aux aiguilles du sapin. Sa chair • st blanche et son odeur pareille à celle des autres variétés. Elle vit en autorane.°(^o/i- sous Fennes.) 692. A. plateau pied court. A. humiUs. Pers. Syn.f. p. 36o ; stipes 4 /. crassus... in tocis graminosis. Confer. Fries Syst. Myc. I, p. 5l. Ch. Sa couleur passe du gris noirâtre au gris cendré; puis elle tire[sur le jaunâtre; le centre un peu noirâtre, mat, II est d'abord conique; ensuite plane, le centre protubérant; à la fin ce renfle- ment disparaît jet les bords se relèvent sinueusement. Diam. 3 4 p. Chair blanche, épaisse de 4 1. F. Blancs; très-nombreux, minces, mollasses et néanmoins fra- giles ; larges de 5 1. Ils sont convexes; dans la jeunesse décurrons; ensuite le chapeau s'enfonçant par son poids sur le pédicule, les feuillets se montrent arqués et demeurent encore un peu décur- rens. 7 demi-f. P. Long de I i p. dans la jeunesse ; le chapeau s'élant affaissé, le pédicule parait avoir à peine i p. de longueur. Il est épais de /, 1.; renflé sous les feuillels et au pied; ce qui le fait paraître élranglé dans le milieu. Il est solide, dur; sa couleur d'un cendré farineux; couvert de stries noirâtres; celle teinte obscure coupe r.YiviN. rrLÉoLAiniis. r\M. i,\x. iJ? bien avec le blanc des leiiillels. L'oiJeui- mille ou a jicii pics. Ccl agaric croit solitaire, ou en socictc peu non>brcusp, sur les gazons, près des bois de sapins, dans les lieux niontucux; eu automne. Il est rare. (P/rs des Eucftilla.) G93. A. trapu. yî. braipes. liulliaril , pi. ^zi , fi;. z. \. tr;ij5ii? DcCariJ. FI. /r. />. 179? ^rics Ois. Mjc. z,p. m. A. hiinillisj LnncllœJ'frc libcra:... 2 /. lalœ ; in tcrrà nudd horlorurn. D'Alh. et Sc/iw. p. 180. A. liiimilis; in l'aporario. Cil. Gris cendré; au milieu roussàtrc, puis un peu noirâtre, convexe, rt^gulicr, sans mamelon ; à bords minces. Il est mat, fa- rineux, sec. Diani. i p. F. Blanc roussàlre ; très - nombreiix , convexes, adhérens sans décurrence; larges de i ^ 1. De 3 à 5 dcmi-f. F. lîlancliâire, cLargé de longues stries rousses; long de i p., épais de 9 1.; tantôt d'égale venue, tantôt étranglé au milieu ; renflé et courbé au pied. La chair du pédicule n'est point rongeàtre. L'o- deur indlfi'érente. Ce eliampignon a crû en automne, dans la cour d'un de mes voisins, en ville, près d'un tas de pierres. (h)|. a. en massue. A.clavipcs. Vak. a, — Pcn. Syn.f. p. 353? A. clavipes. Frics Syst. Myc. /, p. S«. A. clavipes. Ch. Gris brun enfumé ; plus clair sur les bords ; à cliinures plus ou moins rayonnantes; à j)cinc luisant; il est dès sa jeunesse con- vexe, ensuite presrpie liémispliéririue ; un peu bosselé, souvent oblong; les bords repliés. Diam. à peine 2 p. Chair blanche, so- lide, éi>aisse de 5 1. F, lîlanc tirant sur le j.iunàtre; très- nombreux , serrés; presque droits, décurrens, arrivant au même niveau; les feuillets repré- sentent avec le chapeau deux cônes accolés par la base. 7 dcuii-f. très-longs, surtout celui du milieu. P. rianc roussàlre, cliaigé de longues sliies jaun;itres. Il est long de 2 p., épais de 6 1. ; solide, renflé et recourbé au pied. Celle plante est pesante et son odeur f;ichcuse. Elle croit sous les sapins; vers la fin de l'aulomnc. i^Bois sous l'cnna:.) l38 GYMN. riLEOLAlRES. FAM. LXX. V^n. B. — Fiolton, /.40. A. mollis. Cil. JNoirâtre; celle couleur esl due à de Irès-fincs slrios noires, qui forment un drape, sur un fond brun jaunâtre; il est dans l'en- fance liémisphérique, puis convexo-plane, à bords replies. On le voit quelquefois oblong et un peu sinueux. Le diani. dépasse 2 p. Cbair blanche, ferme, cassante, pas très-épaisse. F. D'un blanc enfumé, tirant un peu sur le jaunâtre; ils sont très-nombreux, concaves, arrivant à la même hauteur sur le pé- dicule; larges d'à peine 1 1- 1. 7 demi-f. P. Blanc au sommet, roussâtre au pied; long de 2 p., épais de 9 1.; renflé au bas en une bulbe large de 1 p. Sa chnir est blanche, ferme, dure. La plante est i)esantc; son odeur peu agréable. Cet agaric croît en automne, dans les bois de chênes, en société et sou- vent lié à deux par le pied. [Saiivabelin.) Obs. Celte espèce se distingue essentiellement par son odeur disa- grcable. FAM. LXXI. DES ROUX CONNÉS. {ConJiatL^ Chapeaux bistrés, gris rou.r, ou blanchâtres. Feuillets d'abord blancs, tournant au jaunâtre ou au rou.r. Pédicules lies à leur base, même rameux. Odeur souvent fâcheuse. INoTE. Cette famille a beaucoup d'analogie avec la fam. 86 des grands bistrés; mais ceux-ci diffèrent essentiellement par leurs feuillets colorés dès le premier âge; et c'est pour cela qu'ils ont dû être rejetés dans notre seconde division. 695. A. ramoneur bossu. A. terreus. Var. a. — Schccff. t. 14. A. multiformis. Ch. Bistré noirâtre au centre, à teintes plus claires ailleurs et surtout là oii le chapeau est recouvert par d'autres. 11 s'évase de bonne heure et devient enfin plane, à large bosse centrale; les bords sinueux et un peu festonnés; il prend alors un aspect lui- sant, de mat qu'il était. Le diam. atteint 5 p. Chair blanche, brune sous l'éijidcrme, épaisse de G à 1 1 I., mais s'amincissant brusquc- nicnl, à la perpendiculaire de la bosse centrale; clic est très-mince sur les bords. Substance élastique, cartilagineuse. GY31N. nOUX CONNKS. FAM. LXXI. 1 3() f\ Blancs, à œil bleuâtre pris des bords du cliapcau; ili lour- ncnt ensuite au jauiiàlrc, surtout au contre. Ils sont nombreux , minces, entiers et ondules sur la tranche, larges de 3 à 4 1. ; ils sui- vent les contours du cliajicau cl sont adlicrons. 7 demi-f. /'. lîlanc mat ihnis le liaul; chiné de stries grisâtres. 11 est long de .', il 5.', p., épaisseur allant à i5 1.; renflé au sommet, droit ou courbé, renforcé insensiblement dans le bas, où il devient ventru à l'épaisseur de i^ p. Il est ferme, élastique, plein d'une chair blanche et spongieuse. Ces plantes sont connéos, se divisant au- dessus de leur base; la touffe réunit 10 individus et plus. L'odeur bonne devient à la fin fétide. On trouve cette espèce sous les cliê- ncs et les Lèlres, sur la terre; en automne jusqu'en novembre. {Sau- vabclin.^ Var. B. — Scha'ff. t. 64. A. tcrrcus. Index, p. 28. La teinte du chapeau beaucoup plus claire, est plutôt bistré jau- nâlre, ])Ius foncé au centre; bien luisante. Dans l'enfance, les petits chapeaux sont d'un noirâtre tirant sur le violet; dans l'âge adulte, la surface est toute chinée de très-fines stries brunâtres. Kn général cette espèce est remarquable par la disproportion qu'on voit dans son premier état, entre le j)etit chapeau j)liis ou moins conique, surmontant un pédicule long, courbé et ventru à un diara. excé- dant celui du chapeau. Les feuillets de cette variété B sont blancs à œil jaunâtre; le pédicule est très-blanc. Cette plante a été trou- vée au bord d'une haie, en un lieu découvert, près la forèl do Sauvabclin, le même jour où j'ai revu dans la forêt la var. A; ce qui me ferait penser que les différences de couleur peuvent pro- venir de l'exposition. Obs. Schcrffcr cite pour son A. tcrreus les mômes synonimes que pour son A. mullijormis, tal). 14. Cet A. mullifurmis de Sr/ia'/frr a ('lé rnp- porté par M. Frics h \'A. myomiccs (Sysf. Mjr. l,p. 54). M. Personn rattache aussi au même A. niyomiccs VA. tcrrcus de Schtvffcr {Comment, ad Scftœff. p. 26). Mais il m'est impossiJjlo de voir ce cpie l'iui ou l'aulie de ces agarics aurait de comirnm avec les plaiitci <|iii a|iparlicunent .'• l'A. myomiccs. h'A. tcrrcus do Sdicrffcr pciil aussi avoir t'ié confondu ' avrr \' A. mulùcolor de M. Personn {A. I riin ifiaclii , f.im. ^"^\ l4*^ GYMN. ROUX CONNÉS. FAM. LXXI. G96. A. rameux des bois. A. connatas. Sclium. Sœll. 2, p. 299. A. connalus. MlchéU, tah. 79, "y?^. i. A. hebepodius? Pries Syst. Mjc. I,p. 97. A, connatus. Ch. Blanc sale; roux cendré clair snr les bords; à peine lui- sant; ensuite roux blancliâtre, plus foncé à l'extrémité; il est de bonne heure plane, sinueux, lobé, difforme; à la fin les bords sont déprimés irrégulièrement; les extrémités sinueuses, lobées, feston- nées, minces; le centre demeurant plus ou moins relevé. Ce centre montre dans la vieillesse, des taches rousses rayonnantes, chinées. Diam. 5 p. Chair blanche, épaisse de 6 1. ; très-mince sur les bords. F. Dans l'enfance Irès-blancs, puis devenant un peu roussâlçes, assez nombreux, couchés, enliers ou éraillés sur la tranche, qui est très-mince; ils sont adhércus, larges de 3 à 4 1. De 3 à 7 dcmi-f. airondis. P. Blanc ronssâtre; long de 5j p., épais de i p.; tortueux, bos- selé, boursouflé, renflé au sommet et insensiblement dans le bas; creux, mollasse, lisse, souvent rayé de profondes cannelur.cs. Les pédicules sont connés, se réunissant en un tronc commun. Ces plantes humides, molles, forment une touffe considérable et serrée. Je les ai trouvées sur une place découverte, dans le voisinage des chênes et dans un lieu où probablement avait existé un vieux tronc. Au mois d'août. {Bois Gentil. ) 697. A. rameux des jardins. yl. hortcnsis. Pcrs. Syn.f. p. 36"2. A. hortensis (var, major). Ch, Roux bistré, presque noirâtre au centre; blanc jaunâlre sur les bords et là où le chapeau est recouvert par d'autres; lisse, lui- sant, humide. Dans la vieillesse, on voit au centre des taches et des rides d'un jaunâtre mat, comme poudreux. Il est d'abord convexe, bosselé; puis convexo-plane, le centre relevé dans une iorme un peu conique; les bords sinueux, même lobés. Substance élastique, fragile. Diam. allant à 3^ p. Chair blanche, ferme, épaisse de 5 1. F. Blancs, à ceil bleuâtre vers les bords du chapeau , ne deve- Ji;inl. ni jaunâlrcs, ni rougfâlrcs, mais prenant seulement une teinte GYMN. ROUX CONNLS. FAM. LXXI. I '\ f lousssc tlniis la vicillossp; ils sont nombreux, serrés, droits, on- dules, faisant le rrocliot et iidlurons par nue fine pointe un peu décurrente à différentes hauteurs; ils sont entiers, mollasses, lar- ges de /^ 1. 7 demi-f. ; relui du milieu très-long. P. Blanchâtre sous les feuillets, roux dans sa partie inférieure; long de '^~ p. , épais de 9 I. ; rourbé, souvent bosselé, même com- primé, mou, comme creux, renflé insensiblement dans le bas. Les pédicules liés par le pied sortent d'une masse radiqueuse qui fournit jusqu'à treille imlividns et même davantage. Ces pédicules sont souvent lameux , ne se di\ isant qu'à une certaine liaufcur. La chair est blanche et fdanunteusc. 1,'odeur fàrlieuse. Toute la plante est élastiqui. ,]'ai trouvé ces agarics en automne, au ])ied du mur de ma terrasse, le long d'un chemin un peu liumide et ombragé. Obs. Cette espèce, plus grande que celle qui est cWerite pnr M. Per- soon, en rlifTèrer.iit surtout en ce que ses feuillets ne tournent point nu couleur de chair. 698. A. ramcux des prés. A, hortcnsis herbariim. Pcrs. Sjri.f. p. ZSz. A. liortensis? C/i. Noirâtre au centre; roux bistre ailleurs, luisant, humide, même Aisqueu.c; il est d'abord hémisphérique, puis plane, le cen- tre relevé coniquement. Diam. 1^ p. Chair gris de corne, surtout sous l'épidcrme; épaisse de 4 '-, ferme. F. Blanc sale, très -nombreux, droits ou concaves; adhérens d'une manière irrégulière; les uns arrivant tout droit, les autres faisant le crochet avant d'atteindre le pédicule. Ils sont entiers, minces, larges de 3 1. 7 demi-f. P. Blanc sous le chapeau, roussâtrc au bas, mat plutôt que lui- sant. Long de i^ p., épais de 3 1., quelquefois comprimé, même un peu anguleux, renflé et courbé au pied; plein d'une chair gri- sâtre et ferme. Cet agaric croit en touffes de plusieurs individus lies par le picd,Jdaiis les prairies luimidcs; en octobre. Son odeur est assez bonne {Près de Morat.) ()99. A. ramcux gris. A. aggrcgalus. Schrrffcr Index , p. 72, Tab. 3o5 ft 3o6. Pers. [Comment. oiJ Schcr/}. p. 121. l42 GYMN. ROUX CONNÉS. FAM. LXXI. Ch. Gris livide, d'abord plus foncé, un peu luisant, pointillé au centre; ensuite d'un gris roux plus clair, raat, drapé, surtout sur les bords, d'un chevelu rayonnant noirâtre. Il porte souvent des taches noires au centre. La plante étant vieille, on observe à trois lignes du bord un cercle de gros points ou taches brunes dis- tantes les unes des autres. Le chapeau est d'abord convexe, dé- primé de bonne heure au centre, puis plane; le centre souvent profondément ombiliquc; les bords rabattus, très -sinueux, dé- coupés en lobes; on voit à leur extrémité des cannelures vagues. Diam. allant à 6 p. Les chapeaux se couvrent mutuellement d'une poussière cendré bleuâtre, tombée des feuillets. F. D'abord d'une teinte indécise entre le jaunâtre et le couleur de chair très-clair, puis plus jaunâtres; nombreux, minces, d'abord étroits et devenant larges de /( 1. ; concaves, un peu décurrens à des hauteurs inégales, sans former d'angle près du pédicule. De 3 à 7 demi-f. P. Blanc mat, roussâtre au pied , garni de quelques fibrilles rousses; long de 4^ P- ; très-renflé au sommet, courbé et plus mince au bas; souvent singulièrement comprimé par bosselures ir- régulières; il est large dans cet état de plus de i ^ p. ; on le voit sur la fin mollasse et comme creux. Les pédicules sont rameux , ne se divisant souvent du tronc commun, qu'à la hauteur de i -'-p. et même davantage. Le dessous du pied est arrondi. La chair est filamenteuse. L'odeur faible et non fétide, du moins dans la jeu- nesse. Ces plantes croissent en touffes considérables et forment sou- vent de très-grands cercles. Elles habitent sous les chênes, en au- tomne. {^Sauvabelin.^ FAM. LXXII. DES VERTS CHEVELUS. {AirOiHrCTltCS.) Chapeau à teintes jounei ou vertes^ charge d'un chevehi noirâtre appliqué. Feuillets colorés de jaune ou de vert sur la tranche; ou bien prenant un œil cendré. 700. A. chevelu caméléon. A.fiicalus. V AU . A . — Fncs Sysi. Myc. l^p.i^o, plleo virgato ... in pinetis siccis. Ch. La couleur dans la jeunesse est très-variable; du gris violé- CYMN, VERTS (IIKVFLUS. lAM. I.XXII. I.fi lAlrc au jaunâtre, ou jaunr paille; la suifare est toute couvcile de lonps filamcns noiiùlrcs, layonnans, (ins comme des clicvcux cl appliqués; le centre en devient noir. Dans la vieillesse, la couleur s'érlaireissant , devient jaune citron par plaques inégales; celle teinte domine sur les bords; le centre demeurant plus obscur. L'aspect est toujours luisant ; le cliapcau sec, sonnant sous la main. Il est d'abord conieo-convcxc, bosselé, puis plane, et à la fin con- cave, difforme, les bords relevés et rabaissés inégalement, pres- que toujours éclatés, fendus. Diam. allant à 4 ^ p. Chair blanclie, épaisse d'au moins 5 1., conique et presque nulle sur les bords; élastique. /■". D'abord blancs- il prennent ensuite une teinte jaune citron; dans la vieillesse ils se laclient de noirâtre sur la tranclie et sur- tout près des bords du diaprau. Ils sont assez nombreux, arqués, rentrant profondément, adliércns avec une légère décurrence ir- régulière; leur largeur atteint 7 1. Ils sont très-fragiles, éraillcs sur la tranche. '^ demi-f.; cchii du milieu tortillé. P. Blanc, fouetté dans le haut de jaune vcrdàtrc, et au pied de rougeàtre; chargé de fibrilles rousses éparscs. Il est long de a^P-, épais de 7 agi.; solide, mais fragile, renflé au sommet, aminci et courbe au pied ; difforme dans la vieillesse. L'odeur est indif- férente. Cet agaric croit en été et en automne, sous les sapins , dans les Hctix secs et peu couverts. {Alanloup ; près des Buc/ii/Zes.) Var. r>. — C/i. D'abord jaune verdàtre, le centre noirâtre; à la fin olive jaunâtre sur les côtés; l'exlrémiié du bord blanche. La surface est luisante, humide, couverte de petites papilles visqueu- ses, plus serrées au centre; elles se changent en un clicvelu noi- râtre très-délié. Le centre en est plus noir. Il est de bonne heure plane; à la fin les bords se relèvent, le centre demeurant conique. Diam. allant à 3j p. Chair grisâtre, liuinidc, jaunâtre sous l'épi- dcrme, conique, épaisse de 6 1. F. Blancs, prenant ensuite un œil jaunâtre, qui provient de l'intérieur, les bords demeurant blancs; la tranche tourne au noi- râtre; ils sont assez peu nombreux, minces, fragiles, entiers, veineux sur les côtés, convexes, adliércns, tortillés près du pédicule, sou- vent anastomoses, larges de 6 1. 3 derai-f. arrondis. l44 GYMN. VERTS CHEVELUS. FAM. LXXII. P. Blanc vciflàlre; mat, plus blanc dans la longuenr de i p. dès sa base; celle différence de couleur est marquée d'une cou- pure tranchante, qni s'observe aussi dans la chair. Il est long de 2^^ p., épais de 8 1.; légèrement sinueux; courbé et renflé au pied en une petite bulbe ovale el blanche. Chair comme au chapeau, blanche sous la bulbe. Elle se détruit à l'intérieur. Ce pédicule fragile est sujet à s'éclater en lanières. L'odeur n'a rien d'agréable. Celle espèce croît en troupe, sous les pins; en novem- bre. ( Bois sous la Croir. blanche. ) 701. A. cheveux noirs vert dessous. A. afroinrcns. Pers. Sjn. f. p. 819, in syUis fagineis. Pries Syst. Myc. l, p. 43. Cr2. Un fond gris jaunâtre est entièrement couvert, dès la jeu- nesse, de stries fines comme des cheveux d'un noir tirant sur le violet; le centi'e est d'une teinte plus noire; l'aspect est luisant. Il est d'abord convexe, puis plane; les bords relevés et rabaissés sinueu- seraent. Diam. allant à 3^ p. Chair blanche, spongieuse, épaisse « de 9 1. F. D'abord blanchâtres, puis jaune verdàtre pâle; peu nom- breux, épais, fragiles; légèrement arqués, adhérens après un re- tour arrondi ; larges de 6 1.; souvent anastomosés, tortillés. De 3 à 7 demi-f. ; les extérieurs fort petits, convexes. P, D'abord blanc et luisant, puis blanchâtre au sommet, où il se charge de stries et de peluchures noirâtres; prenant au milieu des teintes rousses et blanc au pied. II est long de 5 p. ; renfle au milieu à plus de i p.; un peu tortueux, difforme, aminci dans le bas et se terminant en une racine pointue et recourbée. Il est fra- gile, comme toute la plante. Odeur pénétrante et désagréable. Cet agaric croît solitaire, dans les feuilles mortes du hêtre; en au- tomne. {^Sawabelin ; aux Croisettes.) 702. A. jaune à cheveux noirs. A. kucozanthus, Var. a. — Pers. Syn.f. p. 319, pilco amœnè fla^'o — lamel. -^ l. lalce. Ch. Dans sa premièi'e enfance d'un très-beau jaune foncé; en- suite d'un jaune verdàtre obscur, le centre noir, comme drapé; le / r .1 CYWN. VERTS riIEVEI.US. FAM. lA'XII. i { mrc est couvert d'un fin clicvelu Inuu cnlrolaré; les bords d'u.in teinte plus claire; a la fin on le voit oran^^c binn. \c centre dc.neu- lant noir. II est un peu visqueux clam l.umide, rt Inisanl lorsquil est plus sec. Sa forme d'abord hémispl.crique. bosselce, devient co- nico-plane; les bords se rcicveni trcs-liaut dans la vieillesse; le cenirc protubérant. Diam. 3^ p. Chair blancl.e, jaune près de rq,idcrmo, épaisse de 2 1.; tris-mince sur les feuillets. F. Blancs, jaunissant vers les bords du chapeau; pas tris-nom- breux, fragiles, minces et éraillés sur la tranche, épais à la base, où ils sont veineux, quelquefois d'une manière remarquable; ils sont convexes ou arqués, et alors ils rentrent et adhèrent au pé- dicule après un retour très-brusque j leur largeur est de 3 à /, 1. Les demi-f. de 3 à 7, sont souvent anastomosés. P. Blanc, couvert dans l'enfance d'un pointillé jaune; il prend ensuite de légères teintes jaunâtres et se nuance dans la vieillesse au couleur de chair vers le pied; il est assez luisant ; long de 3 p., épais de 7 1.; très-fragile, se détruisant aisément dans la partie in- fcrieure qui est sujette à se fendre. Il est quelquefois difforme, trcs-comprimé; renflé au sommet, un peu courbé, tantôt renforcé- dans le bas, tantôt pointu au pied. II est plein d'une chair blan- che, peu compacte. L'odeur est fâcheuse, assez fétide. Cette espèce croit en société peu nombreuse, sous les hêtres ; dès la fin daoùt jusqu'en octobre. (Bois Gentil; Sauvabcliu ; prùs- de Zurich, forêt de Hottingcn.) Vah. mortstrueuse.~y:,\ vu sur un de ces agarics un autre frès- pet.t chapeau renversé, appliqué, et qui ne consistait qu'en quel- ques feudlets convexes, formant une petite rosette. Vah. Jî. _ Le chapeau d'un beau jaune citron; le centre chiné d'un kger chevelu noirâtre; sa vieillesse le montre vert grisâtre cla.r, drapé au centre d'un gris noirâtre. Les feuillets birn blan< , larges de 5 à 6 1. Le pédicule épais de 5 1. est fouetté de jaune d-ns lo mdieu. L'odeur fâcheuse. Cette plante humide et fragile a rrù dans un bois d'arbres mêlés; au commencement d'octobre ( Boi. de Pril/y. ) ■ K Tome II. 10 l46 OYMN. VERTS CHEVELUS. FAM. LXXII. 7o3. A. jaune brun uni. ^- Juridus. Pers.Syn.f.p. 32i, t'or. a.. Schœffer,pl. 69. Ch. Dans son enfance brun olive, brouille de teintes à œil rou- geâtre au centre, et blanchâtre sur les bords; ensuite brun olive verdâtre luisant au centre, nuancé au jaune sur les côtés et tou- jours blanchâtre au bord. A la fin et décrépit, zone de brun rouge au centre, ensuite de jaune obscur; plus loin huilé gris de corne et blanchâlre à l'extrémité. Il est d'abord plane, puis convexe, le sommet aplati; à la fin légèrement concave; les bords sinueux, quelquefois lobes. II est oblique sur le pédicule. La surface assez luisante, sans aucun chevelu. Diam. 2 p. Chair blanche, verdissant près de l'épiderme ; épaisse de 3 1. F. Blancs, à œil verdâtre; ce qui vient de la teinte de l'intérieur; dans la vieillesse ils brunissent sur la tranche. Ils sont nombreux, minces, entiers, arqués; après un retour arrondi, ils sont décur- rens par la pointe; leur largeur est de 3 1. De 1 à 3 demi-f. con- vexes; les extérieurs sont souvent inégaux en longueur. P. Blanc verdâtre, à œil légèrement rougeâtre, ce qui provient de stries très-fines; aspect mat. Il est long de 1 j p., épais de 5 1.; renflé au sommet ; un peu ventru dans le bas ; le pied pointu et recourbé. La chair blanche, filamenteuse, se détruit au centre. L'odeur fâcheuse et pénétrante. Ces agarics croissent isolés sous les sapins; en octobre. ( Bosquets de Prilly.) 704. A. jaune-vert et giis. A. luridus cinereus. Pcrs. Syn.f. p. Sai. A. luridus jî cinereus. D'Alb. etSchw.p. i68. Ch. Sa première teinte est d'un jaune verdâtre sur les bords; le centre noirâtre dans une grande largeur; cet effet est du à un très-fin pointillé noir; ensuite la couleur s'égalise et se montre par- tout jaune verdâtre, sali de légères teintes grisâtres; d'un aspect mat. Dans la vieillesse le centre devient plus jaune. La forme de co- nique devient convexe; à la fin convcxo-plane, les bords repliés ^- nueusement. Le chapeau est souvent oblique sur le pédicule. Diam. 2-5 p. Chair assez épaisse et spongieuse. F. D'abord jaune citron clair; ils se chargent ensuite de teintes CYMN. VERTS LHF.VELl'S, FAM. LXXII. 1^7 grisàtios; leur tranclie est noirûtrc. Ils ne sont pas très nombreux , arqiu-s, rentrant profondément et un [x-n diriirrens a iliffVrcnlos liautcurs; larges ilc ^i à 5 1.; quelquefois bifiiies. 7 denii-i. ; les ex- térieurs très-pelits; celui du milieu souvent lorlillé. P. Couleur des feuillets, hlancliàtre et finement pcincliésous !e fliapcau ; au lias on voit de fines stries et des pclucliures rousses éparses. Il est long de 2 p. , épais de f) !., aminci au soTiimet, rende et courbé au milieu , s'étrécissant vers le pied, qui est poinlu. Dans la vieillesse te pédicule se renfle considérablement. On trouve cette espèce en automne, sons les sapins. Toute la plante est humide. [Bols sous l'ennes ; près des Buc/iû/es.') 7o5. A. vert à clieveux noirs. Â. se j une tus. Sowerhy, t. 126. Frics Syst. Myc, I, p. 47. Cil. Sur un fond vcrdàlre, s'étend un chevelu noir assez délié; le centre en devient plus noir. La forme est convexo- piano; le centre relevé en une bosse conique, s'aplatit ensuite; les bords sont minces et pendans. Diam. allant à /, p. Chair cendrée, épaisse de 6 1. La surface est un peu visqueuse. F. Blanc verdàtre; nombreux, puis écartés; arqués; ils font un retour brusque à quelque distance du pédicule, auquel ils adhè- rent par une pointe allongée; l'intervalle entre ces pointes forme des cannelures. Ils sont minces, souvent couchés, crénelés vague- ment, éraillés; leur largeur est de G 1. 3 demi-f. arrondis. P. Blanc et couvert de peluchures farineuses tout au sommet ; plus bas vert-jaune très-clair, un peu luisant; portant de légères fibrilles concolores. Il est long de 3^ p., épais de y 1.; renflé sous le chapeau, un peu ventru au milieu, courbé vers le pied, (|ui se termine tantôt en s'arrondissant, tantôt en pointe; mais sans racine. Chair blanc verdàtre près de l'écorce; dans le milieu blan- che, spongieuse. Klle se détruit de bonne heure. Ce pédicule fra- gile, est sujet à se fendre en long. L'odeur désagréable, amère, sans èlrc pénétrante. Cet agaric croit sous les hêtres, en petit nombre, les individus isolés: en octobre, i SaiH'abcliri.) î }8 GYMN. VERTS CHEVELUS. FAM. LXXII. 706. A. vert cendre dessous. A. çirîdispodus. Var. a. — Ch. Vert jaunâtre, fouetté d'un chevelu rayonnant plus foncé, qui ne paraît au centre que comme un grenetis bru- nâtre; surface bumide. Diam. 3{ p. Chair blanche, épaisse de 6 1. F. Blancs à œil cendré, médiocrement nombreux, très-arqués, rentrans et adhérens, minces et éiaillés sur la tranche; leur largeur est de 5 1. 3 demi-f. P. Blanc et peu luisant au sommet; plus bas roussâtre, se nuan- çant bien faiblement au verdâtre; il est long de 2^ p., épais de 8 1.; renflé au pied en une bulbe ovale et comprimée, qui se ter- mine en pointe. Chair blanche, molle et cotonneuse. Odeur fétide. Sous les sapins. En octobre. {^Manloup .) Var. B. — Ch. D'un beau vert jaune foncé; plus jaune au cen- tre; vert clair sur les bords; tout couvert do fines stries en forme de cheveux noirs. Il est conico-plane, les bords repliés en une large zone et souvent lobés. Diam. 2^ p. Chair blanche, épaisse de 5 I. F. Blancs; cendré à l'intérieur, tendant à verdir sur la tranche; arqués, rentrans et libres; nombreux, minces, larges de 4 à 5 1. 7 demi-f. P. Blanc, chiné au-dessus de verdâtre; un peu luisant; long de 2^ p., épais de 10 1.; aminci au sommet, renflé et recourbé au bas, qui finit en pointe. Odeur fétide. Cette variété croit en automne; aussi sous les sapins. {^Bois d'Ecuble?is.) FAM. LXXIII. ORANGÉS DES SAFINS. {Sapineî.) Chapeau de couleurs vives. Chair blanche. Feuillets blancs, se nuan- çant au cendré, au jaunâtre , au rougedtre ou à l'olivâtre. L'o- deur souvent amère. 707. A. orange et cendré. A. maliim puniceum. Vak. a. — Pries Syst. Myc. l,p, zSg. A. sapineiis {lariat aurantiacus). Ch. D'un beau jaune orangé mat, se nuançant au blanc sur les bords. Il est convexe, à centre conique; les bords minces et droits. Diam. 2 p. Chair blanche, épaisse de 3 1., fragile. GYMN. ORANGÉS DES S\PINS. FAW. LXXIII. I f«J /■'. Blancs; ils prennent avec l'âge un œil cendre, surlout prés du pédicule et jaunissent vers le bord du chapeau; ils sont iinrii- Lreux, minces, entiers, légèrement arqués, rentrant profondé- ment au point de paraître libres; larges de a 1. 1 1 denii-f. P. Blanc dans toute sa partie supérieure, couvert de iieluchu- rcs farineuses sous le cliapeau; dans le bas jaune doré et chargé de stries et de fibrilles brunes. Il est long do /, p., épais de 5 1. un peu renflé et comprimé dans le haut; plus bas d'épaisseur égale; courbé, tortu surtout au pied. Chair blanche, jaunissant au bas, filamenteuse. Elle est tubulée. L'odeur est amèrc. Doux individus liés par le pied ont été trouvés implantés dans une ra- cine de sapin. Au mois d'août. [Lalliaz.) Vak. D. — Ch. Orangé assez vif, les bords plus clairs ; d'abord convexe, difforme, remarquable par une viscosité épaisse oi tenace; il devient à la fin plane. Diam. environ i p. Chair blanche, ferme, épaisse de 2 1. F. Du gris blanc, ils changent au cannelle jaunâtre, cl se char- gent d'une i)oussière brune; ils sont concaves ou légèrement ar- qués, adhérens; nombreux, entiers, larges de i^^ 1. P. Blanc, chiné au sommet de pcluchures jaunâtres concentri- ques; la teinte générale devient à la fin jaunâtre ; il est long de i/i a i5 1., épais de 2^ 1„ renflé au sommet, tortueux dans le bas, où il se couvre de pcluchures et de fibrilles rousses. Le pied est un peu renflé et arrondi, muni de radicules blanches. La chair blanche, ferme, dure. L'odeur amère, de térébenthine. Dans les bois de sa- pins. A la fin d'octobre. {Manloup.) 708. A. citron du sapin. A. sapincus. FriesSyst.lMyr. I, p. 289 (cjcri. syn. A.penctrans Fr/WO/'5. ATvf.). Ch. Jaune citron, uni; les bords plus blanchâtres; à la fin le centre est marqué de gros points bruns allongés, mais ne devient point rougcâtre. Il est hémisphérique, assez, régulier dès sa jeu- nesse. Diam. i^ p. Chair blanchâtre, élastique, épaisse d'à peine 2 lignes. /•". Blancs, nombreux, Ircs-min'es. un pni arqués, ondulés. l5o GYMN. ORANGES DES SAPINS. FAM. LXXIII. décuirens par la pointe, entiers, larges de 3 1. Ils se plissent sur la tranche en arrivant au pédicule. 7 demi-f. P. Blanc verdâtre sous le chapeau ; plus bas il se nuance à l'o- rangé par fines stries; vers le pied, il est brun foncé, luisant, pas très-solide, long de 24- p., épais de 3 1. ; ondulé, renflé et souvent comprimé à son sommet, aminci vers le pied, qui se termine par un petit renflement. L'odeur est très-amère. Ces agarics croissent en petites touffes, sur les troncs de sapin; en automne. (^Près des Buchillea. ) 709. A, racine du sapin. A. pêne f/ ans. Vah. a. — Fries Obs. Myc. I, p. iS (ercL syn. A. sapineus), raJicc clongata... albo-villosa ; A. ïuib^eài proximus. Ch. Jaunâtre mat, uni, couvert de taches cannelle de différen- tes grandeurs , répandues indifféremment sur toute la surface. Il est de bonne heure plane ; à la fin les bords se relèvent; ils ne sont ])oint striés. Diam. 2 p. Chair blanche, épaisse de 3 1. F. Blanc jaunâtre, très -nombreux, convexes, faisant un angle marqué avant de rentrer, adhérens par une fine pointe, minces, larces de 2 4- 1- 3 demi-f. P. Blanc; chargé de gros points soit taches cannelle ; marqué au bas de fines stries rougcâtres. liong de 3 p. (la racine comprise), épais de 4 1- ; droit, renflé sous les feuillets et coniqueraent dans le bas. Il est creux , sa substance élastique et fibreuse ; la racine longue de I i p. , est courbée, assez épaisse, comprimée, revêtue d'un co- ton blanc. Celte plante, humide et un peu molle, a été trouvée dans tin lieu découvert, où des sapins avaient été abattus ; au com- mencement d'octobre. (^Bois d'Écublens.) Var. B. — Ch. Roux jaunâtre, nuancé au brun rouge au cen- tre, uni, un peu luisant. La forme est constamment conique; une bosse centrale conique est proéminente; les bords repliés à leur «■xlréniité, sont à la fin sinueux. Il est souvent placé obliquement, Diam. allant à 2^ p. Chair blanche, épaisse de 2 1.; conservant son éj)aisseur dans tout le chapeau. Substance élastique. F. D'abord jaunâtres, puis de bonne heure cannelle rougcâlrc; GYMN. ORANGÉS DES SATINS. FAM. LXXIII. I )f nombreux, convexes, suivant les contours c!u chapeau, libres, minces, fragiles, éraillcs sur la tranclie ; larges de 4 '• 7 dcmi-f. ar- rondis. P. Roux blanchâtre dans le haut, mat; plus bas cliiné de fine* peluchurcs brun rouge, appliquées, striées, très-distantes; le pi<'tl prend des teintes d'un brun purpurin assez vif; la forme est bien cylindrique, droite; le pied remarquable par une racine conique, pointue, qui s'y ajoute. La longueur totale est de 3 4- p., l'épais- seur de 5^ 1. L'intérieur est plein d'une chair blanche, un peu molle. Elle est renfermée dans une écorce gris de corne , épaisse de près de i 1., et qui tranche singulièrement ave la chair. L'odeur amère, tient lout-à-fait du raifort. Ces agarics ont crû en troupe, sous les sapins. En septembre. (^Chalet à Gubct.) 710. A. orange du sapin. A. rorijerus. Var. a. — (II. Rouge vermillon au centre, fouetté de jaune; les bords jaunâtres ; dans la décré])itude, le milieu se couvre de «hinures noirâtres. Sa forme est convexe, irrégulièrement bosse- lée ; il est visqueux, comme toute la plante. Diam. 5 p. F. Blancs; on y aperçoit une légère teinte d'un rouge tendre; ils sont nombreux, épais, fermes, larges de 3 1. ; adliérens. 3 de- mi-f. ; le plus long atteint aussi le pédicule, mais au-dessous du niveau des vrais entiers. P. Blanc sous le chapeau ; on observe près des feuillets des gout- tes d'une eau limpide et qui ne i)roduit aucune tache en se dessé- chant. Dans le milieu, le pédicule prend des teintes jonquille, chi- nées de stries rougeàlres ; au pied il est d'un jaune décidé. Sa longueur est de 4 p., épais de i ]). ; il est assez droit et d'égale venue; légèrement aminci dans le haut et renforcé dans le Las. Sa chair est filamenteuse. Tel individu offrait un pédicule difforme, renflé à l'épaisseur de a p.; creux, recourbé et enfoncé en terre. L'odeur est indifférente. Ces plantes croissaient voisines les unes des autres, au pied d'un sapin. En octobre, (/'/t'y des Buthillcs.) Var. B. — Cil, Dès l'enfance d'un jaune superbe; orangé au centre, et tournant au vcrdàlrc sur les bords. Il est chargé de l52 GYMN. ORANGÉS DES SAPINS. FAM. LXXIII. très-légères mouchetures brun rouge, triangulaires ; très -peu nora- Lreuses, concentriques et distantes. Sa forme est de bonne heure plane, le centre relevé coniquement. Surface visqueuse. Diam, 2j p. Chair blanc verdâtre, conique, épaisse de 2I I. /'. De très- bonne heure rougeâtre clair; ils sont nombreux minces, entiers, convexes, décurrens par la pointe, larges de 4 1. 7 demi-f. arrondis. P. Jaune très-clair, luisant, cylindrique, courbé, le bas se charge de peluchures brun rouge ; le pied se colore de la même teinte. Son épaisseur est assez uniforme, sauf qu'il se renforce irès-peu dans le bas. Chair comme au chapeau; prenant vers le pied des teintes orangées, près de l'extérieur. Odeur amère, te- nant du sapin. Ce très-beau champignon a crû en une touffe de 6 individus liés par le pied, sur des bûches de sapin, dans mon grenier à bois ; au mois d'octobre. 71 r. A. aurore cendré. A. luridus rubescens. D'Alh. et Schw. jp. 168. A. luridus var. yy ? C/i. Dans la jeunesse conico- convexe, puis convexo -plane, à large mamelon peu proéminent; les bords quelquefois ondulés, festonnés. Il est gris cendré rougeâtre vers les bords; le mamelon brun et entouré d'une zone aurore; il est mat, légèrement drapé, humide; le centre se couvre de fines pointillures noirâtres. Chair blanche et mince. Diam. 24 p. F. Blanc un peu olivâtre et prenant une teinte cendrée dans la vieillesse. Ils sont peu nombreux, minces, arqués, faisant un re- tour brusque tout près du pt-dicule, puis adhérens à dent décur- rente; larges de 6 1.; fragiles. 7 demi-f. très-arrondis. P. Il est tantôt blanc roussâtre, tantôt très-blanc, assez luisant; mui de quelques stries et fibrilles rousses; long de 3 ^ p., épais de 5 1.; droit ou courbé, portant le chapeau obliquement, mollasse; renflé insensiblement dans le bas, où il se montre un peu com- primé et difforme ; le pied se terminant en pointe. Odeur passa- ble. Cette plante humide et assez molle, croît en société et non en touffes, dans les mousses, sous 1rs sapins; en automne. (Bois sous CYMN. OUANGJ'S l'UANS. FAM. LXXIV. J T) i lAM. LXXIV. oTiANGÉs PUANS. {AurantU fœlidL) Chapeau orangé ou hrun roui^e. Chair blanche, l'cuillcts tachii de points rouges. Odeur fétide. y 12. A. orangé jmaut. A. auranlius. iîifiœjfer, lab.Zj. Comment, f). i5. Pcrs. Syn. f. p. 232. D'Alh.ct Scfnv. p. i5c). Frlvs Syst. I\Ty(\p. Sg. Ch. Jaune orange, rougcâtre foncé au centre. On voit sur toute la surface de petits points ccaïUeux très-menus, et au centre d'au- tres points noirâtres et nombreux. De liémisplicrique il devient convexe, souvent bosselé par zones; portant un mamelon peu proéminent; à la fin il est plane et même concave; les bords re- levés irrégulièrement et cannelés de grosses stries ; surface vis- queuse. Diam. 4 p- Cliair blanche, compacte, conique, épaisse de 6 lignes. F. Blancs, puis prenant une teinte plus claire que celle du clia- pcau; ils sont tachés de points ferrugineux, surtout sur la tran- che; ces feuillets sont très -nombreux, arqués, décurrens par la pointe, minces, fragiles, vaguement crénelés, quelquefois tortillés dans la vieillesse, larges de 5 1. 3 dcmi-f. P. D'un bel orange, se nuançant au blanchâtre dans le haut; couvert d'un grenetis écailleux couleur du chapeau, lequel se dis- tribuant en nombreuses cliinures transversales et circulaires, laisse voir un fond blanchâtre et luisant. On observe sous le chapeau un cercle blanc chiné de fines pcluchures, qui se couvrent de gros- ses gouttes d'une eau couleur d'orange; à la fin ce cercle devient brun et les peluchures rougcâtres. Au-dessous de ce cercle, l'épi- derme écailleux, qui couvre la partie inférieure du pédicule, sem- ble se détacher, ce qui fait découvrir que cette partie est en effet revêtue d'une gaine qui peut en cire dégagée, du moins par lam- beaux. Cette fabrique rapprocherait l'espèce de la Classe III« des Engaîncs. Le pédicule Cit long de 3.', p., épais de G à 7 1.; cylin- drique, courbé, renflé dans le bas; vers le pied aminci et souvent un pou comprimé. Clialr faiblement rougeâtrc. L'odeur insupor- 1 54 GYMN. ORANGÉS PUANS. FAM, LXXIV. lablcmenl fétide. Cette plante, assez commune, croît solitaire ou en société, sous les sapins; en automne. {Bois Gentil; Bois de Ro- i'éréa et des Croisettes ; bois de Cérj.) 7i3. A. glutineux sur blanc. A. albo-brunneus. Var. a. — Schœffer, t. 38. A. striatus? Pers. Syn.f. p. 298. Frics Obs. Mjc. 1, p.ii^. Syst. Myc. I, p. 87. Ch. Brun rouge tirant sur le violet, tantôt foncé, tantôt beau- coup plus clair; la couleur est rembrunie par une multitude de filamens noirâtres, en forme de cheveux rayonnans, entrelacés, appliqués, qui couvrent tout le chapeau; ces cheveux s'écartant par places, laissent entrevoir le fond. Souvent on remarque au centre un grenetis formé par de fines mèches écailleuses noirâ- tres. A demi -pouce du bord, se montrent quelquefois certaines écailles noires, redressées et distantes, qui y forment un cercle de gros points noirs. Les bords sont chinés de blanchâtre. Il est succes- sivement conique, campanule, puis plane. On y voit un mamelon conique et des zones plus ou moins bosselées; à la fin le mame- lon s'efface, le centre se déprime, et les bords se relèvent. Diam. allant à 47 P- Les bords sont dans la vieillesse marqués de grosses stries; fendus très-profondément et montrant le blanc de la chair. La surface est visqueuse en temps humide ; l'épiderme s'enlève ai- sément. La chair conique est épaisse de 8 1., blanche et brunâtre sous l'épiderme. F, Blancs; dans la vieillesse roussissant sur la tranche, par l'ef- fet de taches nombreuses, dont ils sont picotés; ils sont nombreux, minces, Iragiles, quoique mollasses, fendillés, éraillés sur la tran- che, arqués, rentrant par un retour perpendiculaire, un peu dé- currens par la pointe, larges de 4 à 5 I. Ils se remplissent dans la vieillesse d'une poussière blanche. De 3 à 7 demi-f. J'. Blanc et farineux sous le chapeau, zougeâtre au bas; cette Iciiile provient de longues stries et de nombieuses et fines pelu- chures. Il est long de 3-^- p., épais de 7 1. ; renflé au sommet et dans sa ])arlie inférieure; courbé au pietl, qui se termine en jioin- te;il n'est pas ferme. L'odeur très-félide. Celle plante croit en touffes, dans les bois cl surtout dans ceux de pins; en automne rt même fort tard. {Boif sous la Croix- blanche.) GY3IK. oKANGlis l'UVNS. lAM. I.XXIV. 1 ) > Vah. lî. — liullinrJ, pi. S3y, fis- li. A. gliilineux. (h. Marron rougeâtrc; très- visqueux. 11 est couvert d'un grc- nclis formé de mocbes 1res -courtes; le cliapcau étant Immidc est couvert d'une épaisse glu; ces mèches ne paraissent que comme des pustules; elles sont plus distinctes, surtout vers les bords, la l)lante étant plus sèche. La l'orme est conico-planc, le centre étant relevé en une bosse conique, qui finit j)ar se déprimer; les bords minces, forment un corde régulier; ils portent à leur extrémité dos stries écartées. Diam. allant à /, p. Chair blanche, ferme, épaisse de /, I. F. Très-blancs ; ils se tachent de points brun rouge sur la tran- che ; et ils prennent cette teinte là où ils sont blessés. Ils sont de même forme qu'à la var. A. La tranche montre des crénelures peu profondes. De i à 3 dcmi-f. r. Le sommet aussi blanc et farineux ; plus bas il est chiné de mèches couleur du chapeau, lesquelles venant à s'allonger colo- rent entièrement la partie inférieure. Il est long de /, p. ; sinueux , aminci dans le bas, qui se termine en une pointe recourbée. Chair comme au chapeau. L'odeur est aussi très-puante. Celte variété croîtsousles chênes, les individus isolés. En octobre. {Suinabclin.) Var. C. — On trouve dans les mêmes lieux et à la même épo- que une autre variété, qui ne montre aucunes mèches. Sa teinte est d'un rougeàtre brun plus clair sur les bords et foncé au centre. Les feuillets blancs se chargent aussi de nombreuses taches rou- geàtres sur la tranche. Ceux ci croissent en touffes, liés par le pied. ji/j. A. gluant sur jaune. A. flcu'obrurincus. Fries Obs, Myc. '2., p. 1 19. Syst. J\Tyc. I , p. 87. A. fulvus. Sc/icrJ/'. t. 62. A. incertus. Bullianl, pi. SSj,/iff. 2. A. glutineux? DcCarui. Fl.Jr.p, igj? D'Alb.etSchw. A. trichopus ^/^ virgalus?/?. i63. Ch. Brun rouge clair sur les bords, se nuançant au plus foncé jusqu'au centre, qui est brun noirâtre dans une grande largeur ; les bords sont (piclquefois jaunâtres; il est lisse, luisant. On y voit des chinures brunes rayonnantes, mais point de chevelu appliqué. Une ligne brune circulaire parait à demi-pouce du bord II est l56 GYMN. ORANGÉS PUANS. FAM. LXXIV. gluant en temps humide, et sec à l'ordinaire. La peau s'enlève avec facilité. II est d'abord conico-convexe, par bosselures circulaires et en étages; puis plane; à la fin plus ou moins concave; vague- ment et grossièrement strié sur les bords, qui sont minces et se relèvent sinueusemenl. Diara. 3^ p. II est souvent placé oblique- ment sur le pédicule. Chair blanche, épaisse de 5 1. F. D'abord blanc jaunâtre ; puis d'un changeant jaunâtre et cou- leur de chair ; des taches purpurines très-nombreuses se montrent à l'intérieur et sur la tranche dans toute sa longueur; les feuillets sont nombreux, minces, fragiles, légèrement arqués, rentrans et adhérens avec quelques stries décurrentes, sur lesquelles on voit de petites dents aiguës, qui viennent à rougir; la largeur des feuil- lets est de 5 1. Ils se chargent d'une poussière blanche, qui prend une teinte verdâtre, quand elle se dépose sur un chapeau voisin. 7 demi-f. P. Blanc jaunâtre au sommet; plus bas tout chargé de longues stries brunes, qui lui donnent au pied un aspect brun violet; pe- luchures rousses éparses, Il est long de 3 p., épais de 7 1.; un peu renflé et souvent comprimé au sommet, courbé, même tortueux au milieu, renforcé au bas, qui se termine en pointe. Il est mou, creux, fragile. Chair filamenteuse, tendant à rougir, quand le pé- dicule a été ouvert. Odeur fétide, surtout dans la jeunesse. Ces agarics croissent en touffes, dans les bois de sapins; en automne. {Boix de la Chandelar, des Croisettes , de Rovéréa ; près du Chalet à Gobet.') Obs. Cette espèce qui a les plus grands rapports avec la précédente, ne s'en distingue guères que par la teinte jaunâtre de ses feuillets. FAM. Lxxv. DES ARGENTINS. {ArgymceL) Chapeau histré, noirâtre, blanchâtre, toujours chargé de mèches. Feudlets tournant au cendré. Odeur désagréable ou peu marquée. 71 5. A. drapé noir. A. iurgalus. Var. a. — Frœs OLs. Mjc. z, p. 1 13. Sysf. Mjc. I, p. 48. Ch. D'abord noirâtre, presque tout noir et couvert d'un drapé GYMN, aucentins. fam. lxxv. i;"Î7 très-serré. Ensuite la couleur s'cclaircit ; ce drapé, formé de fines mcclies, n'est plus noirâtre qu'au centre; les côtés se nuanrant au cendré vers les bords; à la fin la teinte générale est bistrée. Le cha- peau, conique dans son premier état, est luté au pédicule par des fibrilles araneuses ; il devient successivement convexe, plane et même concave, conservant un petit mamelon conique; les bords sont sujets à se fendiller. Diam. 2 1- p. Chair grisâtre, molle, épaisse de 3 1. F. Blancs, prenant une légère teinte cendrée, et dans l'exlrtme vieillesse tournant un peu au jaunâtre; ils sont convexes, faisant un croclict avant d'adhérer par la pointe, qui forme une strie dé- currcnle; ils sont minces sur la tranche, mous, fragiles, pas très- nombreux, larges de 3 1. P. Blanc, à peine luisant, roussâfre dans le bas; j'ai vu sur un individu des fibres noirâtres, jouant le collier araneux, oblique et fugace. Le pédicule est long de 2 p., épais de 5 1.; plein, mol- lasse, un peu courbé, renflé dans le bas. L'odeur est peu agréa- ble. Ces agarics humides et fragiles, croissent tantôt en troupe, tantôt en touffes, liés par le pied, sous les sapins; vers la fin d'oc- tobre. {Bois Gentil.) Var. B. — Ch. Dès l'enfance noir; il est d'abord drapé très- serré; on y remarque des poils blancs disséminés, qui dans la jeu- nesse se montrent très-serrés au centre, et le rendent blanchâtre. A la fin ces poils disparaissent et le drapé noir se rebroussant à l'extrémité, forme de très-petites mèches qui, à l'œil nu, n'offrent qu'un pointillé noir. Il est d'abord conique, puis évasé à bord si- nueux. Diam. 3 p. Chair blanche, grisâtre sous l'épiderme, épaisse de 3 1. F. Blancs, tournant de bonne heure au cendré. Ils ne sont pas Irès-nombreux, arqués, décurrens par la pointe, assez épais, fra- giles, vaguement crénelés, larges de 4 1. 7 demi-f. P. Blanc; long de il p., épais, courbé, d'égale épaisseur, uni. Chair blanche, se détruisant au centre. Plante fragile, inodore. Ces agarics croissent en troupes, souvent liés par le pied , sous les sapins. En automne. {Bois de Céry ; Bois Gentil.) ] 58 GYMN. ARGENTINS. FAM. LXXV. Var. C ou premier état. — Ch. Tout enveloppé d'une toile blan- che- ce coton effacé, laisse voir un fond bistré couvert de petites mèches noires bien distinctes, plus épaisses au centre. La forme convexe, le sommet protubérant. Diam. alors 14 !• La toile recou- vrant les feuillets offrait un coton très-abondant. Chair blanc sale. F. Blancs, concaves, adhérens; assez épais, larges de 1 1. P. Chiné de stries blanches et rousses; long de i5 1., épais de 4 1. ; un peu courbé en .S'. Chair comme au chapeau, plus molle, filamenteuse. Odeur fade, nauséabonde. Cet agaric, humide et fra- gile, a crû isolé, sur la terre, sous des arbres de différentes épèces; en octobre. [^ A l'entrée du bois de Cérj. ) 71 G. A. drapé roux. A. myomices murinus. Var. a. — BuUiard, pi. 5i3, fig. 2. A. argentin. Poulet^ tome II, p. 240; 28^ Uvr.pL 116. Le mamelon souris. Ch. Dans l'enfance bistré clair, couvert d'un drapé très-serré. A cette époque, il est luté au pédicule par des fibrilles blanches. Dans la suite, on remarque à la surface les mêmes poils blancs et fu- gaces qu'à \'A. drapé noir, var. B. Le drapé se forme de petites mèches brunes assez distinctes; mais à la fin ces mèches s'étant al- longées, ne produisent plus qu'un drapé roux, assez uniforme. Ce chapeau d'abord conique, s'évase, les bords se relèvent sinueuse- ment et sont sujets à se fendre. Diam. 3 p. Chair blanche, épaisse de3L F. Blancs; on ne les voit cendrés qu'à la décrépitude et vers les bords du chapeau. Ils sont assez nombreux, mais écartés dans la vieillesse; convexes, à dent décurrente; larges de 5 à 6 1. Les de- mi-f. en nombre variable; de 3 à 7 demi-f. P. Blanc; long de af p. , épais de 5 1.; droit. Chair blanche, filamenteuse. L'odeur peu marquante. Cette plante croît en nom- bre, sous les pins; en automne. {^Bois Gentil.) Var. B. — Diam. if p. Chapeau roux bistré; tout chargé de mèches rousses, très-fines; dans la vieillesse ces mèches dispa- raissant, ne sont plus visibles qu'au centre; celte partie est peu re- levée, les bords très-sinueux. Feuillets, larges de 3 1.; assez peu GYMN. AnOENTINS. FAM. I.XXV. I.'îf) nombreux. 3 domi-f. Prdiculc. Long de 17p., épais de /, I.; loiii blanc, tubulé. Cette varitté parait sous les sapins; à la fin de sep- tembre. {Bois de Céry.) 717. A. faux hydnc écaillcux. Â. pardinm. Pers. Syn.f. p. 3,6. IMyomices vnr. «T, A. p.inlinus. Frics Ohs. A/jc. I, p. i~. A. iinbricatiis. C/i. Il est tout couvert d'un grivelago noir à grosses mècLes , sur un fond blanc jaunâtre; jouant tout-à-fait V Hydne écaiUeu.r [fjydnum imbricatum). Le centre est brun noir. Je ne l'ai vu que concave, les bords irrégulièrement relevés. Diam. 5 p. F. Blanc tirant sur le jaunâtre; pas trcs-nombrcux, épais, fra- giles, trcs-arqiiés, rentrant après avoir formé un angle presque droit; ils sont larges de 4 1. De i à 3 demi-f. ; les extérieurs très- petits. P. Blanc; assez mat; long de o. p., d'une épaisseur presque égale à sa longueur; un peu comprimé; chargé de stries rousses et légè- rement courbe vers le pied. L'odeur indifférente. On trouve cet agaric en septembre, sous les hêtres. Il est fort rare. {Sauvahelin.) 718. A. drapé plume brûlée. A. myomiccs olidus. Pers. Syst. Myc. I, p. 345. A. myomiccs st. Ch. Il se montre dans l'enfance tout noir d'un grenelis formé de petites mèches écailleuses; dans la suite ces écailles devenant distan- tes vers les bords du chapeau, ces bords paraissent blancs et à la fin faiblement bistrés. De convexe il devient plane, plus ou moins bosselé, lobé; les bords finissent par se relever et se fendiller. Diam. allant à 3 p. Chair blanc roussâtrc, épaisse de /, 1. Substance cassante. On n'y remarque aucun voile. /'. D'abord blancs, puis gris cendré; ils prennent à la fin quel- ques taches noires sur la tranche. Ils sont assez nombreux, ar- qués, rentrans après un retour brusque, décurrens par la pointe, épais, fragiles, crénelés, larges de /, 1. 7 dcmi-f. P. Blanc, luisant; il finitj!par se colorer d'un gris cendré et se charge de fines peluchures noirâtres. Il est long de 2 p., épais de l6o GYMN. ARGENTINS. FAM. LXXV. 5 à 6 1.; courbé, quelquefois tortueux, plus ou moins difforme; aminci au sommet, renflé insensiblement dans le bas, qui se ter- mine en s'arrondissant. Ce pédicule est fragile, sujet à se fendre. Chair blanche, cotonneuse. Odeur de plume ou de corne brûlée. Cet agaric croit en été et en automne, sous les hêtres et les sapins ; plus volontiers sur les terres nues, éboulées. (^Sauvabelin ; près des bains de Lalliaz. ) 719. A. lame à cordon noir. A. sciodcs. Var. A. — Pcrs. Syn.f.p. 34G. Myomices y, A. sciodes. Ch. Le centre offre dans l'enfance un mamelon noirâtre; le reste est roussâtre, gris cendré vers les bords; cri le voit tout couvert d'un soyeux appliqué, qui se détache en mèches très -fines, plus marquées aux extrémités du chapeau; la couleur devient ensuite cendré grisâtre, taché çà et là de noirâtre; d'un aspect luisant, les mèches étant moins distinctes. II est de bonne heure convexo- plane, à petit mamelon conique; les bords repliés inégalement et quelquefois lobés; A la fin le centre se déprime. Diam. 2 4- à 3 p. Chair grisâtre, épaisse de 4 à 5 1., très-mince sur les côtés; subs- tance élastique, cassante. F. D'abord blanc sale, puis cendré; la tranche vaguement cré- nelée, se charge de points noirs, qui y forment dans la vieillesse, un cordon fort remarquable. Ils sont assez nombreux, épais, fra- giles, convexes, faisant un retour très-marqué avant d'adhérer au pédicule; leur largeur est de 4 à 5 I. De i à 3 demi-f. Poussière sé- minale blanche. F. Blanchâtre, farineux sous les feuillets, roussâtre au bas, où 11 se couvre à la fin de fines peluchures noirâtres ; il est un peu luisant ; long de 2 1 à 4 p- > épais de 6 à 7 1. ; renflé sous le chapeau , sinueux vers le bas, quelquefois aminci; d'autres fois renflé en une petite bulbe. Il paraît creux, étant rongé de bonne heure par les insectes ; ce qui le rend très-fragile. Chair d'abord blanche, puis grisâtre. Odeur peu marquée, n'ayant rien d'agréable. Cet agaric croît solitaire, sous les hêtres et les chênes; en automne. {^Saiiva- belin.) Var. B. — Le premier âge du chapeau est ardoise violélâtre, à GYMN. AnCKNTlNS. lAM. LXXV. I (î I tnamclon noir; la teinte de la vieillesse roiissc ; à cette époque, les bords du chapeau prennent des deux côtés des teintes jonquille Les t'cuillets cendrés deviennent roussàtres et se chargent de jioinls noirs sur la tianclic; leur largeur est de 5 1. Le pédicule *!roît se couvre d'un coton blanc ;ui pied. On trouve celte variéli; à !a fin de septembre, sous les hêtres et les cliOncs. {Sauvabeicn.) 720. A. argoiiliii Mon. A. argyraceus cœsius. Sowerhjr, t. 76. A. IciTciis. Pers. Syn.f. p. 3.(6. IMyomices fà ar- gyraceus. DcCantl. FI. t'r. p. 190 {f.rc/. syn, Bulliard), C/i. D'abord conique, noiràlre, à œil bleuâtre. La couleur noire est le produit de fines mèches appliquées et rayonnantes. Il devient plane, les bords relevés, le centre toujours conique; les mèches dis- paraissent graduellement en commençant par les bords; le centre seul conservant des mèches. A la décrépitude, elles forment des taches noires. Le fonds est blanc jaunâtre, prenant à la fin un œil violétâtre; aspect soyeux, luisant. Diam. 27 p. Chair blanchâtre, «jpaisse de 3 1., spongieuse. F. Ayant d'abord une teinte cendrée, puis très-blancs, se ta- chant à la fin de bistré, surtout vers les bords du chapeau. Ils sont assez nombreu.x ; fragiles, presque droits, adhérens après un l)elit retour, concaves et décurrens par la pointe; larges de 4 1.; enliers et minces sur la franche. De 3 à 7 demi-f. P. Blanc; prenant à la fin quelques teintes roussàtres; un peu luisant. Il est long de a j à 5 p., épais de /, à G 1. ; d'égale épais- seur; courbé, renflé globuleusement au pied. Chair blanche et co- tonneuse; se détruisant à la fin au centre. L'odeur peu agréable. Toute la plante est humide et fragile. Ces agarics croissent en troupe, quelquefois liés par le pied, sur la terre, dans les forêts de chênes; dès le mois d'août jusqu'à la fin de l'automne. (Sniua- ùelin.) 7?.i. A. argentin blaiit;. A. argyraceus albiis. Bulliard, pi. l^-:.Z,fig. 1. D'Alh. ri Sihw. p. ir.\. Ch. Blanc, soyeux; chargé de mouchetures noirâtres, très-lé- gères sur les bords, plus nombreuses et serrées au centre. Il est Tome II. II l62 GYMN. ARGENTINS. FAM. LXXV. d'abord convexe; s'évasant il conserve un mamelon conique; à la fin les bords se relèvent. Diam. 3 p. F. Blancs; nombreux, minces, fragiles, droits ou convexes, dc- currens par la pointe; larges de 2 1. De i à 3 demi-f. P. Blanc; chargé de quelques stries rousses, surtout dans le bas. 11 est long de 2 p., épais de 4 1.; courbé, un peu renflé au pied. Ces agarics ont crû sur la terre nue, sous les chênes; en novem- bre. (^Sauvabelin.) 722. À. drapé jaunet. A. myomîces lutescens. Pries Syst. Myc. I, p. l^l^. A. myomices /3 myomices aller; lamel- lis luteis. Ci'i. Blanc; n'étant chargé de mèches laineuses brun-noirâtre qu'au centre. Les bords prennent des teintes jonquille. A sa dé- crépitude, il devient tout jaunâtre, ainsi que le reste de la plante. Il est de bonne heure plane. Diam. à peine 2 p. F. Blancs, se teignant aussi de jonquille vers les bords du cha- peau; ils sont nombreux, arqués, minces, larges de 2^ 1.; décur- rens par la pointe à des hauteurs inégales. De i à 3 demi-f. P. Blanc mat, prenant dans le milieu, mais d'un seul côté, des teintes roux-rougeâtre ; au bas on remarque de longues fibrilles rousses, peu nombreuses. Il est long de o.\ p., épais de 3-} 1. ; un peu renflé au sommet, courbé dans le bas, où il s'épaissit insen- siblement et se termine en un renflement arrondi. L'odeur est mau- vaise. Cet agaric se trouve dans les bois de pins; en novembre, même assez tard. (^Bois sous la Croix blanche; Bois Gentil.) 723. A. drapé lame étroite. A. opicus. Pries Obs. Myc. 1, p. iiz. Syst. Myc. I, p, 48. C/i. Dans l'enfance gris roussâtre, noirâtre au centre, les bords plus clairs. Il est drapé de fines mèches concolores. Dans la suite, la teinte passe au bistré, très-foncé et même noirâtre au centre; la pointe de ces petites mèches devient noire; les bords blancs, souvent dans une assez grande largeur. La forme est de très-bonne heure plane, à mamelon conique bien marqué et persistant dans r.YlVIN. AUCENTINS. F\M. l.\\\ . l()?> tous les Agos; à la fin los bords se rclèvont; ils sont minces, fori- «îilk'S. Diain. allant à 2t,- j). Cliair gris do corne, conicjwc, épaissi; de 2 à 3 1. , trcs-inincc sur les bords. /•'. Dans l'enfance cendrés; ils deviennent ensuiic tn s -blancs. Dans la décrépitude, ils se bistrent vers les bords du diapeaii. Ils sont médiocrement nombreux, vaguement crénelés, minces, érail- lés sur la Iranclic; larges de a^ I. ; convexes ou arqués, faisant un retour brusque avant d'adliérer au pédicule. Un seul domi-f. , qui même manque quelquefois. /'. Blanc, peu luisant; long de 2 p., épais de 4 à 5 1.; nn peu renflé sous le chapeau, courbé, aminci ou renforcé vers le pied. Chair blanche et spongieuse. Odeur peu agréable. Ces agarics crois- sent en troupe, sous les pins; à la lin de l'automne, même en dé- cembre. {Bois sous la Croi.r blanche ; Bois Gentil.') 724' A. roux chevelu. A. hordus. Pries Sfst. Myc. l, p. l^-j. Cil. Blanchâtre, tout chargé de longs cheveux roux; le centre couvert d'un pointillé de mèches noires; il est luisant; sa surface crevassée montre le blanc de la chair; quelquefois des teintes jon- quille paraissent au bord du chapeau. Il est de bonne lieure plane, les bords inégalement relevés, souvent lobés. Diam. 2 f p. Chair blanche, épaisse de 5 1.; conique et presque nulle sur les bords. F. Blancs; nombreux, arqués ou convexes, minces, larges de 51. Les dcmi-f. en nombre très-variable; de i à 7 demi-f. P. Blanc, luisant; cliargé de stries rousses dans le milieu; long de 2^ p., épais de 7 1.; renflé près des feuillets; courbé et aminci vers le pied; comprimé dans la vieillesse; mollasse. L'odeur mau- vaise. Cette plante élastique, sèche, habite les bois do sapins; en automne. [Bois d' Ecublens .") 7?. 5. A. drapé amer. A. miculutus. Frics Syst. JSIyc. /, p. Sg. A. micnlatus (e.rcl. syn. Schcpff. A. gra» nul.itus). Ch. Blanc; tout couvert de mèches librilleuses brunes, d'abord appliquées, et à la (în redressées; ces mèches, dans la vieillesse. l64 GYMN. ARGENTINS. FAM. LXXV. se (lôlruisent sur les bords et ne demeurent qu'au centre, qui en conserve une teinte brune; les bords sont blancs, vaguement sil- lonnés, crevassés. Il est premièrement convexe, replié de deux cô- tés, puis plane, à la fin concave; les bords sinueux, relevés irré- gulièrement et assez haut. Diam. 4 2 P" Chair blanche, cendrée sous l'épidermc, épaisse de 6 1.; substance humide, mollasse. F. Blancs dans tous les âges, assez nombreux, minces sur la tranche qui est entière; ils sont épais et veineux à la base; carac- tère qui s'observe mieux dans la vieillesse; ils sont larges de 6 1., fragiles, quelquefois bifides. Ils font un angle avant d'atteindre, par un retour concave, le pédicule auquel ils adhèrent par la poinle. De 837 demi-f. ; les extérieurs très-petits s'anastomosent souvent avec le voisin. P. Très-blanc et farineux sous le chapeau; blanc roussâtre dans le bas; chargé de longues et fines stries et de petites iieluchures rousses. Il est long de Z-~ p., épais de 10 à 12 1.; droit ou courbé, sinueux, souvent cannelé ou comprimé, renflé au sommet et in- sensiblement dans le bas; mollasse, sujet à se fendre. Le pied épaissi, recourbé, se termine en poinle ou en s'arrondissant. Chair blanche et filamenteuse. L'odeur peu agréable, amère. La saveur est aussi très-amère. Cet agaric, de substance fragije, croît sur la terre nue, sous les chênes, ou solitaire ou en touffes, les individus liés par le pied; en automne. Il est rare. (^Sam'abelin.) 72G. A. drapé gris. A. crius cimarus. Var. a. — D'Alb. et Schw.p. i85. A. rivnlosus ^/3 amarus; lamellœ t-aldè angustœ. Fries Syst. Myc, I, p. 87. A. amarus. (h. Couvert d'un laineux appliqué de fines mèches grises; lui- sant, quelquefois ce laineux est très-peu apparent, et la surface est d'un blanc jaunâtre lustré. A mesure qu'il vieillit, les mèches deviennent plus marquées et noircissent; à la fin elles forment un grivelage noirâtre; le centre chargé d'une large plaque brune; les bords découvrant un fond blanc. Il est d'abord convexe; puis plane, souvent muni d'une bosse centrale, qui à la fin se déprime; l'extrémité du bord renversée. Diam. allant à 3| p. Chair blanche, grisâtre au sommet, assez ferme, épaisse de 3 1. GYMN. ARGENTINS. lAM. l.XXV. iGf» /•'. lîlancs, tournant de bonne lieiirc :iu jainiùtre ; assez noin- brcux, légèrement arqués, faisant un retour brusque près du pé- dicule, auquel ils adliùrent par une pointe un j)eu décurrente; ils sont minces au sommet, entiers, fragiles, larges de ') I. De i à !i denii-f. P. Clanr, chargé de longues stries roussiUres et de quelques i)e- luchures écartées, plus abondantes au pied dans la jeuness'j. Il est long de 3 p., épais de G 1.; un peu renfle sous le chapeau, ondulé, se renforçant insensiblement dans le bas, qui se courbe pour for- mer une pclile bulbe oblongue. La chair blanche, ferme. L'odeur un peu auière, indécise entre le chenevis, la rave et la farine fraî- che. Ces agarics croissent en nombre, sous les chênes ; en septem- bre. (Sainaùc/ùi.) \ An. B. — Pcrs. Sjn.J. p. 4 JS. A. ligrinus? (c.vc/. sjn.) Diaui. à peine 2 p. Il est chargé d'un grivelage de mèches bru- nes; difforme; le centre profondément déprimé; les bords repliés irrégulièrement en dessous. Les feuillets très-blancs. Le pédicule comprimé. L'odeur fade, approchant de celle des nùrcit.^-. (!et agaric avait crû solitaire, implanté au pied d'un hélre; au com- mencement de novembre. [Sauvabc/i'n.) 727. A. goige de pigeon. A. gausapalus. Frit- s Syst. Myc. /, p. 43, fibrillis. .. non ni gris. Ch. Dès l'enfance gris violétàlre; luisant, soyeux d'une multi- tude de fibrilles rayonnantes; d'une couleur uniforme, mais plus noirâtre au sommet; dépérissant, il prend des teintes jaunâtres. Il est d'abord conique ; puis s'cvasant, les côtés deviennent si- nueux, bosselés; le centre remarquablement conique et pointu. Diam. allant à 2^ p- Chair grisâtre, zonée, épaisse de ?> I. /•'. D'abord blancs, puis cendre clair, la tranche noirâtre; ils sont nombreux, minces, vaguement crénelés; convexes, renirans et adhcreus si profondément qu'ils paraissent libres; larges de /| I., épais, fragiles. 3 demi-f. /'. Blanc, luisant; muni de quelques peluchures et stries rous- ses; il est long de 3 p., épais du 6 1.; beaucoup plus mince dans l6G GYMN. ARGENTINS. FAM. J,XXV. la jeunesscj aminci au sommet; plus bas se renflant coniquemcnt. D'abord plein, dur, ensuite mollasse. Le pied renflé, courbé, se termine en pointe. L'odeur peu remarquable. Cette espèce, assez belle, croît en troupe, sous les sapins; en automne. {Manloup; près des Biichîlles ; sous f'ennes.') FAM. LXXVI. DRYOFHILES. {DrjOphîll.) Chapeaux de couleurs claires, de grandeur médiocre ; surface pres- que toujours unie. Feuillets blancs, ou tournant au concolore ; nombreux, Fcdicule long et mince. Odeur bonne. 728. A. dryophile. A. dryophilus. Var. a. — BuUiard,pl. 484 (excluant les lettres B et C). DeCand. FI. fr.p. 166, A, ami des forêts. Fries Syst. Myc. I, p. 124. Schum. Sœll. I, p. zSj ? h. esculentxi s auct? A. clavus. Schceff. t. 5g. '' Yoy. moii. ùhsen-. Voy. Frt'es Obs. Myc. 2, p. i34. Ch. Liane jaunâtre, brunissant au centre, qui n'offre quelque- fois qu'un large point brunâtre; la surface est malte. La plante étant humide, sa teinte tourne au roux rougeâtre; le centre brun rouge; les bords plus blanchâtres sont souvent huilés à l'extrémité. Il est d'abord convexe. On voit au centre un petit mamelon rond, et d'autres fois seulement quelques petites bosselures; il devient pla- ne; tantôt le centre se déprime, tantôt une dépresssion circulaire se fait remarquer autour du mamelon persistant; à la fin il devient concave; les bords relevés et sinueux; ils ne sont pas striés. Diam. allant à 2 1- p. Chair concolore, conique, épaisse de i ^ 1. ; mince sur les bords. F. Elancs, îuisans; ils ne prennent un œil jaunâtre que diins la décrépitude; ils sont légèrement arqués; ils font un retour brus- que et arrondi près du pédicule, auquel ils adhèrent par une fine poiule un j)eu décurrente ; quelquefois les entiers se lient par la pointe; ce qui les fait paraître bifides. Ils sont très - nombreux , minces, entiers, larges de 2 à 2^ 1.; plus ou moins épais et vci- jieiix à !a base. Il est rare de ne pas trouver dans les feuillets de polils insectes bruns, qui s'y torlillcnt avec beaucoup d'agilité. De ^ à 1 1 dcmi-f. GYMN, DllYOlMIILES. FAM. I.XXVI. iGy /'. Houx jautiàlio; lorsqu'il est jeune , la icinlc est {ilus claire au sommet; ])lus tard toute la teinte est plus brune et Iranelic même dans le haut avec le blanc des Ceuillels. Il est long de 2-! p., épais de 2 1.; un peu renflé au sommet et vers la base; peu lui- sant, droit ou sinueux ; dans la vieillesse, il est souvent comprimé et marqué d'un double sillon. Le pied qui se recourbe, est muni de nombreuses radicules blanches. L'intérieur est creux; les parois filamenteuses. L'odeur est très -bonne, un peu pénétrante. Cet agaric croit solitaire, ou lié à un petit nombre d'autres, dans les forcis, souvent adhèrent aux coques de faîne; ou bien dans les gazons, sous les haies; on le trouve quelquefois implanlé dans de vieux troncs; aussi au pied des sapins; il parait dès le mois de mai. 11 est très-commun. Obs. Cette espèce n'est pas assez déciclëment concave pour en faire ime Ompbalie. Elle peut fort bien avoir été confondue par Bulliard avec son A. aqueux, pi. 12, où il parle de ces petits insectes agiles. Il se pourrait aussi qn'il y eût confusion entre le Dryophile c\. VA. csculentus de lyulfen (cxc/. sj/i.). \ oy. Jacquin 3Jisre//. Aus/r. T. II, p. loi, tal>. \l^,fig. 4. Comparez aussi VA.inycena, esculcnla a, t'crnalis de D'Alh. et Schw. p. 196. V'aii. D. — Bulliaril , t. 56. A. des devins? On trouve le Dryophile tout blanc: sous les îiêtrcs; au mois de juin. Il est assez commun. {Sauvabelin.) Var, C. — BulUard, t. 484, U'it. D. Sc/iœff. t. z'jô. A. ochraceus. Ch. Brun rougeàtre très clair (cuivre foncé), mat; le centre brun et luisant. Tout le chapeau est aussi luisant en temps hu- mide; la saison étant sèche, il devient luisant la plante étant cueillie. Il est d'abord conico-convexe (et alors brun), s'étant évasé, il de- vient plane, le centre un peu déprimé; les bords montrent de grosses stries; à la lin ils se relèvent très-haut, et leur extrémité se roule par-dessus; elle est souvent huilée. On voit au centre nu mamelon brun, rond et assez bien marqué. Diam. allant ix i- p. Chair blanche, épaisse de i 1. ; demeurant épaisse sur les côtés. F. Blancs ; très-nombreux , entiers , veineux , souvent d'une ma- nière remarquable: larges de i \ I.; légèrement arqués et libres. ■- demi-f. ï68 GYMN. DRYOnULES. FAIM. LXXVI. P. Brun rouge; blanchâtre au sommet; mat; long de 2^ p.» épais de i\ I.; très -courbe, renflé et bosselé au pied. 11 est tu- bulé; sa chair blancjiâtre. L'odeur est bonne. Celle variété croît en touffes de 6 à 7 individus, liés par le pied, dans les feuilles mor- tes du hêtre, dont il s'empare par des fibrilles blanches; on le trouve aussi implanté dans les coques de faîne. En été et en au- tomne. [Sauvabelin.) Var. D. — Elle est remarquable en ce ([u'elle forme une clcdic dont les côtés sont perpendiculaires, et nu'me fermés dans la jeu- nesse. Elle s'évase très-peu sans devenir plane. Diam. i J- p. Les feuillels sont farineux et comme plumeux sur la tranche. Le pé- dicule roux rougeâtre, n'est épais que d'une bonne ligne. En oc- tobre. {Même foret.) 729. A. dryophilc voilé. J. dryophllm coriinatus. Ch. Etant humide, couleur de cire brute; lorsqu'il vient à sé- cher, basane rougeâtre; les bords bruns; surface lisse. Dans l'en- fance, il est conico-convexe; les bords lûtes au pédicule par des fibrilles jaunâtres bien apparentes. Adulte, il devient plane; les bords convexes; déprimé au centre, qui porte un mamelon plus ou moins difforme. Diam 9 1. Chair blanchâtre, épaisse de-| 1. F. Blancs, nombreux, assez épais, veineux, tortillés, anasto- mosés, larges de i 1. 3 demi-f. P. Blanc, chiné d'un côté de fauvâtre; farineux sous les feuil- lets; longueur égale au diamètre du chapeau; épaisseur 1 i 1. Il est plein, courbé au milieu, renflé au pied, qui s'implante au mi- lieu des aiguilles du sapin, par de nombreuses et fines radicules blanches. L'odeur n'est pas mauvaise. Cette plante ferme et con- sistante pour sa petitesse, croît en troupes et non en touffes, en pays montueux ; au mois de mai. {Bois près de Barjes. ) 730. A. dryophile rouge. A. diyophihis ruber. BuUiard, pi. l^"^!^, fig. C. Ch. Brun rouge de laque, dans son enfance et en temps hu- mide; adulte et en temps sec, il est brun rouge clair; le centre et quelques légères zones circulaires couleur de laque; mat. Il est GYMN. DnYoniiî.r.s. fam. i.xxvi, iGi) d'al)or(l lit-misplit riquc, bosselé; enfin toniqur, toujours bosselé; 1rs bords minces et repliés inégalement. I)i;im. i | p. Cliair I)l;iii- clie, coriace, élastique, n'ayant pas i I. d'épaisseur /'. ïrès-blancs, surtout i . A. diyophile des pins. .7. dlalrelus. Var. a, — Frles Ois. Mjc. x-,p. 20 ■>. Syst. Myc. I, p. 83. A. dialretiis. In pinctis . . . sera autumii). Ch. Etant frais et humide, il est roux rougeâtie, d'une teinte uni- forme, mal, comme s'il fut de cire. En séchant, il devient blan- (liàtre, le centre roux jaunâtre obscur. Il est de bonne heure plane, le centre offrant un creux peu large et peu profond, les bords ren- versés, souvent sinueux, plus ou moins difformes. A la dessication, K; clia|)eau se zone de teintes huilées, qui se montrent plus long- temps sur les bords. Diam. allant à 2 p. Chair concolore, devenant blanchâtre, conique, épaisse de 2 1., très-mince sur les côtés. Sub- stance humide, élastique. F. Blancs, très-nombreux, minces, entiers, mollasses, larges de a ]., concaves, décurrens par une fine pointe à des hauteurs iné- gales. De 7311 demi-f. arrondis. P. Elanchâtro, ou tirant sur la couleur du chapeau, chiné de roussâtre, luisant par anneaux; long de "i.-,- p., épais de 2.' 1.; cy- lindrique, rarement comprimé, renflé au sommet, sinueux, s'é- largissant insensiblement dans le bas; il est creux de bonne heure, cédant à la pression. Chair blanche, roussâtre près de l'extérieur, l.e pied renforcé se couvre dans une assez grande longueur d'un < pais coton blam-, dont il adlure aux mousses. L'odeur est bonne, 170 CYMN. DRYOPHILES. FAM. LXXVI. surtout dans la jeunesse. Celte espèce croît en troupe peu nom- breuse, sous les pins ; au mois d'octobre. {Bois sous la Croi.r blan- che. ) Var. B. — Ch. Roux rougeâtre lorsqu'il est humide; l'extrémité du bord est alors remarquable par une ligne blanche. 11 se sèche par zones, qui sont rousses et huilées vers les bords et au cen- tre. A la fin il devient blanc luisant; le centre jaunâtre, tournant au noirâtre. 11 est d'abord convexo-plane, le centre déprimé; en- suite les bords sont droits, plus ou moins flexueux. Diam. 1 j p. Chair blanche, gris de corne sous les feuillets. F. Comme à la var. A. r. Roux étant humide, puis blanc, à longues stries l'ousses; long de if p., épais de i^ 1.; n'étant comprimé qu'à la décrépitude; as- sez ferme. Chair blanche, tubulée de bonne heure. Odeur bonne. Cet agaric croît aussi en troupes, sous les pins; à la fin d'octobre. ( Mcinc foie t. ) Var. C. — Elle conserve, quoiqu'humide, une zone blanche as- sez large sur le bord. Sèche, elle devient bien blanche, d'un as- pect mal. Diam. i i p. Sa forme est souvent irrégulière, excentrique. La largeur des feuillets atteint 3 I. Le pédicule, souvent comprimé au sommet, n'est long que de 1 1- à i ^ p. On trouve cette variété vers la fin de novembre. {Même foret.) 732. A. dryophile concolore. A. dryophilus concolur. Var. a. — Pers. Syn. f. p. 452. A. dryophilus. In pinetis autumno... la- mcUls pallidis . . . stipite raro. In Omphalia. D'Alb. et Schw. p. 218. Lamellœ paHidœ. Ch. Blanc jaunâtre, comme toute la plante, qui est remarqua- blement concolore; ce n'est que dans l'extrême vieillesse qu'on voit le centre plus foncé, roux jaunâtre. La surface est lisse plutôt que luisante. De convexe il devient plane, sans mamelon; le centre plus décidément ombiliqué qu'à Va. dryophile (auquel il ressem- ble d'ailleurs beaucoup). La concavité du centre est quelquefois largo et forme un angle avec les côtés qui se rabattent tant soit peu. Chair épaisse de 1 I., presque nulle sur les bords. Diam. al- lant à 2 p. GYMN. DRYOniILES. FAIM. LXXVI. 171 /■'. Coiicoloios, Ircs-nonibrcux, luiiiccs, onlicrs, ondulés, lôgc- rcincnt arqués, et dotuireus par une liiic poinic, sans faire aucun retour avant d'altclndio lo pédicule; ils sont larges de passé 2 1. 7 dcmi-1. P. Cliiné de blanthàtrc ; il prend rarement des teintes plus fon- cées que le cliapeau; il est long de a^ p., épais de 2 l.;un peu renflé sous les ffuiliels; aminci dans le bas; creux; sinueux à contours souvent assez rapprochés; son pied un peu renflé se couvre d'un colon blanc. Même bonne odeur que le Dryophilc. On le trouve en tioupc, rarement lié à deux par le pied, dans les mousses, sous les sapins; à la fin d'octobre. [Bois Ccntil.) Var. B. — CJi. Jaunâtre tirant sur le couleur de chair, mat ; de consistance de cire; le centre plus rougeùtre; humide; vieillissant il devient blanc jaunâtre et un peu luisant. Il est d'abord convexe; à la fin il forme un entonnoir large et évasé; les liords planes dans \ii\Q grande largeur; une zone enfoncée règne près du bord. Diam. à peine 1 ^ p. /". D'abord blancs, puis concolores, concaves ou droits; larges de '2 1. P. Couleur du chapeau, uni, mat; plein, quoiqu'un peu mou. Le pied recourbé se termine par des radicules blanches assez cour- tes. Cette variété croit aussi sous les sapins; dès le mois de mai, jusqu'à la fin de novembre. ( /Vr.v des Buchilles.) Obs. Cftte espèce, rejclée pir M. Pcrsonn clans VOniphnllc, diffère du Drjopfiilc AcBullcard surtout par les feuillets (jui ne sont point dé- cide'ment blancs. Le même caractère la fera aussi distinguer de VA. dryophile des pins (y/, diatretus), 733, A. dryophilc de Sowerby. A. dryopJiilns olucrfulins . Sowerhj ^ t. 127. A. dr^opullus. Ch. Blanc jaunâtre, le centre plus roux-jaune, marqué dans la vieillesse de petites fentes en cercles concentriques; il est lisse; le centre de bonne heure enfoncé, les bords renversés. Diam. i p . (ihair blanche, épaisse de i 1.; se maintenant épaisse sur les bords; elle est cassan'e. 172 GYMN. DRYoriîILES. FAM. LXXVI. F. D'un changeant rougeâtrc et olivâtre, tournant à la fin un peu plus sur l'olive; mais de teintes très-claires. Ils sont fort nom- breux, minces, entiers, concaves, dccurrens sans faire aucun re- tour; larges de 1 1 1. ; quelques-uns bifides. 3 demi-f. P. Rougeafre clair; chiné dans le haut de fibrilles blanches et luisantes, appliquées. Il est renflé au sommet, formant dans la vieillesse une ligne continue avec les feuillets dccurrens ; aminci insensiblement dans le bas; long de 1 ip., épais de près de 2 1.; fragile. La chair blanche, enfermée dans une écorce couleur de l'extérieur, se détruisant au sommet , y laisse à la fin une large ca- vité triangulaire. L'odeur est bonne, mais très -pénétrante. Ces agarics croissent voisins et isolés, dans les mousses, sous les sa- pins; à la fin de septembre. {£ois de Cérj:) Oes. Je ne vois de différence essentielle entre ceci et la figure de 'iA. Sowerby , sinon que son agaric aurait crû sur les feuilles de chênes. 734. A. dryopîiile à pied jaune. A. dryophilus xanihopus. Pries Ohs. 3Ifc. I, p. \i. Syst. Myc. I, p. 124. A. xanlhopus, pi- leus alhus... lamtUœ alhœ liberœ... in plnetis. On trouve sous les sapins uu agaric, qui a tout-à-fait le port d'un Drjoplule; à chapeau blanc, à pédicule jaunâtre; mais qui diffère essentiellement des autres Diyophiles par son odeur peu agréable. 735. A. des devins guétré. A. sagariim. Var. a. — BulUard, ph 585, fig. Il {e.vcluant la pi. 56). A. des devins. Pers. Syn.f. p. 33i. Fries Syst. Myc. I, p. 12'j. A. liarioloruni. C/i. Blanc fauvâtre; un peu rougeâlre au centre; d'abord hémis- phérique, puis plane; à la fin les bords se relèvent fort haut et très- irrégulièrement ; on observe quelquefois un petit mamelon dif- forme au fond de la concavité; les bords se chargent de longues stries fines et irrégulières. Diam. -i^ p. La chair n'a pas ~ 1. d'é- paisseur; d'une consistance faible, mollasse, humide. /'. Blanc concolore, assez peu nombreux, arqués ou droits sui- vant l'inflexion du chapeau, adhércns, larges de i ^L 1. De 3 à 7 dcmi-f. r.YMN. DHYOrHIl,F.S. !AM. LXXVl. 1^3 P. Roux vioiérâlrc mat, long «le i^ j)., épais de ?. 1.; creux, mollasse, souvent comprimé par un long sillon; ce qui parait sur- tout dans la vieillesse; il est renflé coniqucmenl et courbé dans le bas. L;i il (St muni, dans la longueur diin jxmcr, d'une butte conique formée d'un (itivel, d'abord blanc, trcs-lin et serré, j)uis à poils plus longs, hérissés et devenant un peu jaunâtres. Ces plantes sont liées en petites touffes par le pied, qui s'enveloppe des feuilles mortes du hêtre. L'odeur est bonne, très-pénétrante et un peu al- caline. Cet agaric, qui se dislingue par son extrême faiblesse, pa- raît sur la lin de l'automne jusqu'en décembre. {Samabelin.) A'au. r?. — Ch. Couleur de chair tirant sur le jaunàfro; mat, comme farineux lorsqu'il est sec; s'il est humide, plus rougeâtre, brunissant au centre, et chargé do longues stries rayonnantes. D'a- bord hémisphérique et portant une bosse centrale large et plate; dans la suite ])lane et même un peu concave, le centre déprimé. Diam. i V p. Chair blanche, très-mince, au point que le chapeau est transparent. Cette chair entre dans les feuillets. F. Blancs, tirant dans tous les âges sur le concolore; assez nom- breux, minces, entiers, mollasses, arqués; quelquefois on les voit écartés du pédicule , autour duquel règne un cercle vide ; à l'or- dinaire ils sont adhércns, mais étant visiblement liés de l'un à l'atilie par la pointe, ils se détachent ensemble du pédicule. Ils sont veineux à la base et larges de i^ 1. De i à 3 demi-f. P. Blanchâtre farineux; long de i ^ p., épais de a 1. ; renflé et souvent comprimé dans le haut; vers le pied renforcé et courbé; il se charge là d'un colon jaunâtre, dense, mais appliqué (et ja- mais hérissé). Il est mollasse, creux. Odeur p(^nétrante, agréable, un peu alcaline. Plante Irès-faible et molle. Cette v.iriété assf/. jolie, croit en lrouj)e, sur les feuilles de chêne; à la fin d'octobre. ( Bois (le Crrj. ) Obs. Divers car.ictères semblent devoir f.iire rejeter cêuo espèce dans la famille des Chaussés; mais la couleur blanche des feuillets s'y oppose. jJG. A. (urlu. .'/. conlurius. V.vn. A. — Riilliard. pi. 36. Lamarch Die t. /, /;, io8. Amanitn contorla ? 1^4 GYMN. DRYOPHILES. FA3I. LXXVI. DcCaïid. Fl.fr. p. 1 85. Frics Syst. 3I)c. I, p. 1 22. A. conloi'liis ; et etiam A. acervatus {ihid.) in pinetis. D'Ail, et Schw. p. 184. A. erythropus yy sestivalis. Ch. Roux rougeâtre, plus foncé au cenlre, luisant, humide, comme visqueux. Il esl conico-plane. Diara. 1 ^^ p. Chair rousse, épaisse de i i 1. F. Blancs; très-nombreux ; étroits de 1 1. ; droits; dans l'enfance, ils sont décidément libres, écartés du pédicule et liés de l'un à l'autre par la pointe; plus -vieux, ils paraissent adhérens, soit que le pédicule ait grossi, soit que le cercle formé par les pointes se soit resserré. 7 demi-f. P. Couleur du chapeau, lisse, luisant, blanchâtre sous le cha- peau; long de 2^ p.; rayé de très-iînes cannelures, qui paraissent disposées à se tordre; renflé au sommet et au pied, qui est plus fortement cannelé. Le pédicule est creux ; sa chair filamenteuse. Ces agarics croissent réunis en grand nombre et connés au pied. Leur odeur est un peu amère. On les trouve sur la terre, sous les sapins; au mois de juillet. {^Bois sous Fennes.) Var. B. — D'Alh. et ScJiw. I. c. parcior et imperfectior iteriim aulnmno. Ces agarics sont plus petits dans toutes leurs parties; leur dia- mèlre n'excédant pas 11 1. Le pédicule est blanc sous les feuillets, nuancé du brun rouge au noirâtre vers le pied ; il est long d'à peine 2 1. Ceux-ci croissent sous les sapins; à la fin de septembre. L'odeur est bonne. {Bois d' Écublens .) 737. A. aqueux. A. aquosus. Bulliard,pl. 12 {excl.syn. A. melleus Schceff.) DeCand. Fl.fr.p. 154. Fries Syst. Myc. I, p. 123. Ch. Rouge cannelle clair et'luisant au centre; blanchâtre ail- leurs; lisse; plane, bien orbiculaire, les bords finement striés; oblique sur le pédicule. Diam. i3 à 14 1. Chair roux de corne; épaisse de i 1.; très-mince sur les bords, au point que le chapeau est transparent vu contre la lumière. F. Blancs; très -nombreux, mollasses, minces, convexes, li- bres, liés de l'un à l'autre par la pointe; veineux à la base; larges d'une bonne ligne. 3 demi-f. tortillés. CYMN. DRYOPIIILES. FAM. LXXM. jy^ I'. r.lancliàlrc, ])liis roux dans le bas, lisse; long de ?. ' p., épais de I .1 1. ; Ii'gorcnicnt courbé, renflé iiiscnsibleincul dans le bas; In pied assez épais cl recourbé. L'intérieur est tubulé. L'odeur bonne. Cet agaric, liumidc et peu consistant, croit dans les mousses, près des troncs de liétrc; au commencement d'octobre. {SaïunLclin ; Bosquets de Prillj . ) 788. A. couleur de miel. A. tucUcus. Var. a. — Schcpffer, t. 45. Index, p. 20 {ad arhorum Iruncos). C/i. Il est d'abord liéraisphérique, puis convexe, et finit par s'é- vaser un peu, sans devenir plane et encore moins concave; on voit au centre un mamelon conique, mais peu proéminent; d'une teinte plus claire que le reste, entouré d'une zone brun rouge; les extrémités sont d'un fauve rougeâtre; la plante venant à sé- cher, sa couleur est plus claire et plus uniforme; surface lisse, un peu visqueuse; les bords quelquefois huilés. Diam. 10 1. Cliair blan- che, épaisse de i 1. /'. Blancs; très-nombreux, entiers, légèrement arqués, renlrans, paraissant libres, ou du moins se détachant tous ensemble du pédi- cule; larges d'une forte ligne. De 3 à 7 demi-f. P. Couleur du chapeau ; un peu plus foncé au pied, mais seu- lement dans l'âge décrépit, lisse, un peu luisant; Jong de i .'- p., épais de 1 i 1.; droit, renflé sous le chapeau ; creux. L'odeur est bonne et pénétrante. Ces plantes croissent en petites touffes, dans les mousses, sur les vieux troncs de hêtre ou de sapin; en sep- tembre. (Bois sous Tenues,) Taf.. B. — Son enfance est globuleuse; on le voit ensuite con- vexe, régulier; marron très-clair au sommet, luisant; nuancé au jaune verdàtre sur les bords, qui sont repliés. Feuillets très-blancs. Pédicule l)lancl;àtre sous les feuillets; couleur du sommet du cha- peau dans le bas; strié; chargé d'une fine poudre brune; un peu courbé, épais de i ^ 1. Ces agarics ont crû sur un peuplier d'I- talie; en novembre. jj6 GYMN. DRYOPHILES. FAM. LXXVI. 739. A. couleur de chair. A. carneus. - Bulliard, pi. 533, fig. i. Pers. Sjn. f. p. 840. DcCand. Fl.fr. p. i83. IMes S y st. Myc.l, p. i3o. Ch. Blanchâtre couleur de chair ; une teinte rose se prononce mieux sur les bords ; il est lisse, sans être luisant ; convexo-plane, à bosselures circulaires ; les bords minces, légèrement festonnés et sujets à se fendiller. Diain. 9 1. Chair épaisse de 1 1^ 1. ; blanche, assez ferme. Le chapeau étant ainsi charnu, attendu sa petitesse. F. Très-blancs, nombreux, minces, fragiles; assez droits, ren- trans et libres, larges de \ 1. Les demi-f. en nombre très-irrégu- lier; tantôt 3, tantôt plus et jusqu'à 11. P. Blanc sous le chapeau, fouetté de rose dans le milieu, rous- sâtre vers le bas; mat; long de i^ p., épais de i • 1. ; assez droit, renflé au sommet; légèrement aminci et courbé au pied. Il est so- lide, plein d'une chair blanche. L'odeur bonne et un peu péné- trante. Je n'ai vu qu'une fois ce joli champignon ; au commence- ment de juin, dans le gazon, sous uu chàtaigner. {^A Prillj.) •^\o. A. caulicinal. A. caulicînaUs, Bulliard, pi. bz-i,fig. i. DeCand. Fl.fr. p. 19a. Fries Syst, Myc /, p. i38. A. slipitarius. Ch. Il est dans la première enfance brun rouge au sommet, jaunâtre sur les côtés; tout couvert de mèches brunes, plus gros- ses au centre. Sa forme est d'abord conico-convexe, portant un mamelon. Il devient plane, le mamelon persistant au milieu du centre déprimé; on le voit alors blanc; le centre brun noirâtre, entouré d'une zone orangée; ces teintes coupent très - agréable- ment avec le blanc qui occupe une grande largeur ; u.n filet orangé fait souvent un cercle près du bord. Les mèches ne paraissent plus qu'au centre, le reste étant plutôt soyeux. La surface est striée. Le diam. atteint 5 1. F. Blancs, assez nombreux, arqués, adhérens, larges, entiers, 3 demi-f. P. Brun bistré; mat; long de i p., épais de \ I,; droit ou flexueux; il est sec, cannelé, raboteux, chargé de spinules droites CYMN. DRYOrilIT-F-S. TKM. LXXVI. Tjr OU nit-mo rrn«'cliies en bas, plus on moins t'carlécs, plus tlcnsos vers le pied, qui se rende cl se courbe à sa base. II est tubulc plu- tôt que fislulcux. Ces agarics, très-jolis, s'implantent près les uns des autres, dans les liges desséclices des prèles des champs {cr/ui- setiun anensc). On les trouve en plein terrain; à la fin d'octobre. ( Clttitnblurulc. ) Obs. La figure de BullitinJ paraît indiqnrr une variété plus granile que la nôtre. La description du S/ipi/arii/s de !M. Fn'rs , convient très- bien à mon Agaric. FAM. LXXVII. PETITS BLANCS FEUILLUS, {AlÙt VlinorCS.) Chapeau hic ne, quelquefois- colore au centre, non visqueu.r. Dia- mètre n'atteignant pas i pouce. Feuillets nombreux, faiblement colorés dans quelques espèces. ;4i- A. tiiLcTCux. A. fubcrosus, Pers. Syn. f.p.37^. Obs. Mjr. T. Il, p. 52. A. amanitœ. Batsch. El.fung. Corit. I,p. log, tab. \^,fig. gS. Ag. amanitae. Hulliardy pi. 256. DcCanfl. FI. fr.p. 178. Boltori, t. i55. Ag. alumnus. Ch. Blanc, mat, drapé, le centre roux; convexe à sa naissance, ensuite plane, à mamelon large et bien prononcé. Diam. au plus k lignes. /■'. Liane roussâtre, nombreux, convexes, adliérens sans décnr- rcnce. 7 demi-f. tortillés ; les entiers sont plus larges que les demi-f. T. Roux, courbé; long de 6 à 7 1.; épais de -\ I. ; tubércux à sa base, qui s'implante dans les champignons corrompus par de pe« lites radicules. En automne. {Sauvabelin^ Obs. On peut voir dans les auteurs ce qu'ils ont dit sur cette tubéro- sité de la base, que quelques-uns croient être un champignon à part, qu'ils désignent sous le nom de Sclerotium. 7 î^. A. blanc radiqucux. A. fubcrosiis cirrhaius. V.\n. A. — Bulllard, pi. bzz,fig. 4. A. tubéreux? Prrs. Syn. f. p. 374. A. tuberosus/2. Batsch El.f.p. -3 cf i63. Tah.III.fig. 9. A. pineti j3. IJofmann Nomencl. p. 217. A. papillatus. Cfer. Fries Sysf, fl/jc. I, p. \3/i. A. ocellatus; où notre espèce paraft avoir Tome //. 1 -y. ïyS GYMN. PETITS BLANCS FEUILLUS. FAM. LXXVII. été covf< Si l'agaric croît dans les champignons cor- rompus, son pédicule long d'environ i p., se renfle au pied et s'y recouvre à la longueur de 4 à 5 1., d'une botte de longs filets blancs, par lesquels il adhère à la substance du champignon, sans qu'on voie à la base aucun tubercule remarquable. Souvent plusieurs individus connés par le pied, sortent de celte même ori- gine filamenteuse ; ce qui leur donne un aspect rameux. L'odeur est bonne. Plante assez ferme et solide; elle est commune en au- tomne, sous les sapins et les pins. [Bois sous Vennes; bois sous la Crolv blanche.') Obs. J'ai observe' ce double état du pédicule dans des individus cueillis à la même heure et dans le même lieu. Var. B. — Cette variété s'introduit dans les feuilles morles du hêtre. Le centre du chapeau est brun rouge; les bords striés. Les feuillets adhérens. Le pédicule roux brun, luisant, est charnu, tu- GYMN. riiïITS BLANCS FEUILLUS. FAM. LXXMI. 179 IjtTCUX à sa base, tic laquelle s'cltvent pliisinirs iiulividiis. .r;ii ^ 11 deux pédicules corinés jusqu'au milieu dr leur lonj^'utiir. La ra- rine s'allonge à près d'un pouce. IMrme saison. (^Saïunhclin; hni.x tic Ccry. ) 7 j3. A. blanc à prunelle. A. occlla/m. Frics (Jhs. Ji/yc. I, p. 83. Syst. Rlyc. l, p. 184 {e.rcl. syri. 'l'ubero- siis 2 cirrlialiis). Bulliard, pi. 56y, fig. i (cj-r/. ////. F et C). A. clou. Cil. Couvert do fibrilles rayonnantes Irès-blanches; le mamelon ])ruiiàtrc, tranchant bien avec le blanc des bords; ce qui donne on effet l'idée d'une prunelle. Il est d'abord conique, puis plane, conservant son mamelon pointu. "Les bords se fendillent dans la vieillesse. Diam. 4^1» /•'. D'abord blancs, puis jaunâtres; la franche demeurant blan- rhc et farineuse. Ils sont nombreux, fermes, droits ou convexes, adhérens, même un peu décurrens. De i à 3 demi-f. P. Blanc, tournant ensuite au roux jaunâtre, long de i p., épais de j I.; ondulé. Odeur fétide. Cette espèce croît sur la terre, dans les sentiers gazonnés dos bois de sapins ou de hêtres; à la fin de septembre. Elle est très-rare. {Aux Crnisettes.^ 7J/f. A. ramdal. A. ramenlis. Var. a. — BuUiard, pi. 336. DcCand. Fl.fr. p. igo. Ch. Blanc, tirant faiblement sur le rougeâlre; à la fin très- blanc; le centre roux, quelquefois noirâtre; un peu luisant, tout chargé de rides irrégulières qui correspondent aux feuillets. Il est de très-bonne heure plane; le centre un j)cu déprimé; à la fin con- cave. Diam. de 8 à 10 1. Chair très -mince; le chapeau étant même transparent, vu contre la lumière. /''. Concolorcs, médiocrement nombreux ; les entiers arrivent très-larges sur le pédicule, et sont un peu décurrens à la même hauteur; tantôt leur décurrencc est libre, chaque feuillet étant dégagé de son voisin; tantôt ils se montrent liés entr'eux , for mant souvent un bourrelet assez remarquable, comme d'écaillés rebroussées. Jusqu'à 7 dcmi-f. tortillés, veineux à la base, souvent bifides, anastomosés. l8o GYMN. PETITS BLANCS FEUILLUS. FAM. LXXVII. P. Blanc et renflé au sommet, aminci et \ioIétâtre dans le bas; cette teinte faible dans la jeunesse, devient ensuite plus foncée. Il est tout couvert de points blancs farineux. Longueur i p., épais- seur -g 1. Il est ordinairement courbé, plein, plutôt que fîstuleux; comprimé d'un sillon dans la vieillesse. L'odeur bonne. Cet agaric s'implante sans tubercule sensible sur les menus brins tombés, surtout sur les ronces sèches, sur les feuilles. Il croît en société nombreuse; quelquefois réuni à d'autres, en paquets de 3 à /(.Dans les lieux humides des forêts. En automne. {Bois d' aulnes sous la Croix blanche.^ Var. B. — Pers. Ohs. Myc. l,p. 45, 46. Syn.f.p. SyS. FriesSyst. Mrc. I , p. i35. Ch. Dans sa première enfance, petite tète sphérique, gris rou- geâtre farineux; il devient convexe, sans mamelon distinct; blanc mat, tirant très-faiblement sur le rougeâtre, ce qui arrive surtout au centre; strié vaguement sur les bords et seulement dans la vieil- lesse ; à cette époque, il devient concave, les bords très-minces et transparens. Diam. 3 à 4 h Très-peu de chair. F. Blancs, assez nombreux, épais, larges, concaves, puis con- ■vexes, adhérens de toute leur largeur et paraissant liés près du pédicule; la tranche est très-finement crénelée. De 3 à 7 demi-f. ; celui du milieu très-long, et lorsqu'il y en a 7 , les extérieurs sont très-pelits. Les demi-f. se terminent en pointe. P. Long de 4 1-5 mince d'à peine '1.; courbé, renflé; très-blanc et presque transparent dans sa moitié supérieure. Il se nuance dans le bas, du roux au violet brun. Il est souvent comprimé dans cette partie. Le pied se couvre de gros points blancs farineux, qui for- ment au bas un cercle remarquable. On n'observe aucun tubercule à la base. Ces agarics croissent en foule, chaque individu séparé, sur les menues branches tombées, et plus volontiers sur les débris de ronce; dès le mois de juin, surtout après les pluies. (Bois Gen- til; Sauvahelin.) Var. C. — C/i. Blanchâtre sur les bords, rougeâtre obscur au centre, mat, presque farineux ; n'étant point remarquablement ridé, ni strié; de conico-convexe il devient convexe et finit par s'évaser. CV^I.N. l'E'llTS liLANfS IHII I.l S. TAAr. l.XXVII, iHî sans dépression cenlralc. I)iaiii. de 'i à 4 I. Il est assez solide et < liainu pour sa politesse. /'. nianes, nombreux, entiers, concaves; les enliers presque droits, adliérens au mùnic niveau, et arrivant sur un cercle très- remarquable de petites écailles jaunes et farineuses. > denii-f. P. lîlancliàtre au sommet, se nuançant au roux violélàlrc dans le bas; chargé de points farineux. Il est long de /» à 7 1., épais de ^ 1. ; conique; très-renflé sous les feuillets, courbé, s'amincissant insensiblement dans le bas; cronx ou plutôt tubulé. Le pied est muni d'un j)olil Ijourrclet, qui lui srrt de base. Au-dessus do l'é- tranglement supérieur, effet du bourrelet, on voit certaines fibril- les, qui prennent quelquefois la forme d'une membrane très-courte, enveloppant le bas du jiédicule en manière de botte. Ces plantes croissent en touffes, ou séparées, sur les menues branches de sa- pin tombées au milieu des mousses, ou sur le pied même des sa- pins. En été jusqu'à la mi-septembre. {Bois c/c la V lu utile Uir ; Lois Ce m il. ) 7.f5. A. pied charnu. A. callopin. Var. a. — Pcrs. Syii.f. p. Z-ji. Frics Obs. Mjc. z, p. i 5i . Sysl. Myi. /, p. i3o. Ch. D'abord gris rougcâtrc, mat, farineux; à la fin blanc. Il est de bonne heure plane, surmonté d'un mamelon bien marqué; les bords repliés se relèvent ensuite; la surface se ride; le mame- lon affaissé demeure cependant visible. Diam. G I. Chair mince comme du papier. F. Dans le premier âge couleur dn chapeau; puis blancs, à œil jaunâtre; ils ne sont pas fort nombreux; tortillés, veineux à la base; assez étroits; on les voit dans la jeunesse aboutir à un cer- cle blanc assez large; ils sont ensuite arqués, s'aliongcant sur le pédicule, liés par la pointe. I-es demi-f. sont nombreux; variables dans leur nombre, irrégulièrement distribués; les extérieurs Irès- pelils. P. Blanchâtre au sommet; bnni roux ol poudreux dans le bas. J.ong do I p., épais de ! 1.; ondulé, sujet à se tordre et se compri- mer dans la \icillc5sc: la i>ar!io inférieure se renfle cl se termine l82 GYMN. PETITS BLAI^CS FEUILLUS. FAM. LXXVir. par un pied un peu bulbeux. Ces agarics s'implantent à distance sur les feuilles mortes du hêtre, du chcne, sur les branches et au- tres menus débris. Leur odeur est peu sensible. On les trouve en septembre. {Sauvabelin.) Var. B. — Ch. Blanc tirant sur le rougeâtre, surtout au centre, farineux, mat, convexe, à mamelon mal prononcé; le chapeau n'est strié ou plutôt ridé qu'à l'extrémité du bord. Diam. allant à 4 1. F. Concolores, d'un aspect mat, farineux; les entiers sont en petit nombre, très -larges, adhérens et même un peu décurrens ; on compte jusqu'à 7 derai-f. P. Blanchâtre sous le chapeau, violétâtre dans le bas; tout cou- vert de gros points farineux; long de 5 1.; renflé au sommet, tor- tueux, souvent comprimé dans le bas. II s'implante dans les menues branches tombées, sans aucun tubercule; à la fin d'août, {Même foret. ) Obs. Les feuillets plus ou moins colorés distinguent cette espèce des A. raméal. MM. Persoon et Fries ont déjà observé qu'elle a beaucoup d'affinité avec VA. petit odeur d'alité A. scorodonius Fr. A, alliatus Pars.) 746. A. blanc des débris. A. candidus. Var. a. — Bolton, tah. Z^,fig. D. Hofmann TSomenclat.p, 214. Schra- der S pic il, p. 116. Ch. Blanc sale, roussâtre au centre. Il est d'abord convexe, les bords perpendiculaires; il demeure quelquefois campanule; à l'or- dinaire il devient plane, le centre déprimé, souvent profondément; il est vaguement strié, ridé; ce qui est plus apparent dans la vieil- lesse. Diam. allant à 7 1. Chair très-mince, comme du papier. F. Blancs, nombreux, fermes, veineux à la base, anastomosés; les enliers sont larges, adhérens de toute leur largeur, et même un peu décurrens dans la vieillesse. 3 demi-f. P. Dans le premier âge, roussâtre tirant sur le jaunâtre, lui- sant, comme transparent; à la fin blanchâtre sous le chapeau, violet brun dans le bas, où il se couvre d'une fleur {pritinatus). Il est long de 10 à ï5 1., épais de ^ 1.; droit, d'égale épaisseur; son pied, qui n'offre aucun tubercule remarquable, s'implante sur les feuilles pourries du hêtre, du chêne et sur les menus débris de bois mori; GYMN. PETITS BLANCS FEUILLUS. lAUI. LXXVII. l83 à lu fin d'uoi'tl cl au cuiiiincnccnicnt do stplcmbic. {^Sauvabcliii ; CiviscUes. ) Vah. B. — A. splacLnouK'S, FI. Dan. tah. 1678, fi{;. zP Ch. Blanc; le ccnlro roux brunâtre; d'.ibord convexe, puis con- vcxo-planc; le centre onibiliqué; vaguement slric. Diani. allant :i /, 1. Il est assez charnu. /''. Blancs ; très - nombreux ; les entiers larges et décurrcns. De "S à 5 denii-f. V. Blanc sous les feuillets; roux rougcàtre dans le bas; long de 1 4 p., épais de moins de t 1.; d'assez égale épaisseur. Cet agaric s'implante dans les mousses, les feuilles de sapin, etc. Il n'a pas d'odeur. Il est très-commun; en automne. 747. A. blanc de Michéli. A. Michdianus. VAn. A. — Michcli iN'oi'û plant, gen. p. \ 46, Tab. 74 , fig. 3. Bol t. p. 22, Tiih. i^tfig. 2. A. cburneus? Fries Obs. Myc. 2, p. 146. Syst. Myc. I, p. 92. A. dealbatus j3 aggeralis? Ch. Blanc comme neige, à demî-lransparenf ; ce qui le fait pa- raître finement strié sur les bords; de conico-convexe il devient à peu près plane. Diam. 5 à 7 1. Il est souvent excentrique. /•'. Blancs; très-nombreux, minces, étroits. 7 demi-f. P. Blanc; long de i -' p., épais d'une faible ligne; un peu renflé et recourbé dans le bas. Il est solide. L'odeur mauvaise. Il croît sur les racines des graminées languissantes; en été. {/htde.sxus de BcUcrochc près de Lausanne ; près de Genève, dans les allées de J'^olangcs.') A'ar.B. — Ch. Blanc; chargé d'un duvet farineux peu abondant; ti'autres fois un peu huilé; à la fin luisant. Il est de bonne heure l)ane; les bords repliés; à la décrépitude les bords retombent, et il devient convexe, déprimé au sommet. Diam. 5 I. allant à g. V. Blancs; assez nombreux, larges d'à [)eine i 1.; entiers, conca- ves décurrcns. i dcmi-f. /' Blanc; un peu farineux près des feuillets; légèrement rous- sàlrcdans le bas. Il est long de 10 à 11 l.,«'paisde i à i4 1 ; assez l84 GYMN. l'ETITS liLANCS FEUILLUS. FAM. LXXVII, droil; d'abord plein , puis tubulé; le pied se recourbe et s'appli- que aux feuilles de chêne ou de hêtre, par une membrane fari- neuse, dont les bords sont peu distincts; elle prend un diamètre de 3 à 4 J. L'odeur peu agréable. J'en ai vu deux sur la même feuille. En oclohte. (Saui'abeà'/i.) 748. A. blanc moiissier. ^. cucullatus. Pts. Syn.f. p.dji. Ch. Blanc mat ; convexe , sans stries , s'il n'est pas mouillé. Diam. 3 à /, 1. Chair assez épaisse, à proportion de la largeur des feuillets. F. Blancs; très-nombreux, concaves et décurrens par la pointe; très-étroits; car quoiqu'ils soient aussi larges que la chair, l'épais- seur totale du chapeau ne va qu'à ^ 1, P. Blanc, luisant, transparent, épais de 1 1. ; droit, plein d'une chair aqueuse, sans tubulure; long de | p. Il est assez ferme, élas- tique. Il croit dans les mousses, en lieu découvert; à la mi-octo- bre. ( Chemin du Bois Gentil. ) 749- A. ombrette blanche. J, umhcUuIa. Ch. Blanc, luisant; très-mince, comme de papier; légèrement roussâtre au centre; il est remarquable en ce qu'il est plane pres- qu'à sa naissance et n'ayant pas i 1. de diamètre; le centre déprimé porte un petit mamelon, qui ne disparait que dans la vieillesse; il est vaguement strié, ridé; à la décrépitude, les bords retom- bant, il devient convexo-plane; toujours assez régulier. Le diam. de 2 à 3 1., atteint à la fin 4^ 1. Ce petit chapeau est assez ferme, consistant. F. Blancs; pas très-nombreux; adhérens de toute leur largeur, et même un peu décurrens par la pointe. De i à 2 demi-f.; plus communément un seul. P. Blanc sous le chapeau ; plus bas roux rougeâtre; long de i6i.; presque filiforme; luisant; un peu fîexueux, tubulé. Le pied s'in- planle au moyen d'une longue racine rougeâtre dans les raousjes; les iiidividus voisins. On trouve cette espèce sous les pins; en iep- tcmbre et octobre. {Bois sous la Croir blanche.) Obs. Celte plante se dislingue de toutes celles gui y ont du rapport, par sa forme décidément plane. CYMN. BISTRÉS FEUILLETS I.ARCr.S. FAM.LXXVIII. iSfi /S. FfuiUcIs ftcu nombreux. (Voy. u, à l>i r.ini, I.XIII.) FA^I. LXXVIII, IJlSTnÉS FEUILLETS LARGES. {Pla/yp/iylll .) C/uipctiu bistré j lUidc, iioinitrc; surfticc liurnulr. Chair à l'ordi- naire mince sur les côtés. Feuillets larges, tournant souvent au cendré , au bleuâtre , tris-rarement au Jaunâtre ; et dans cer- taines l'ariétés de /'Élance radiqueux, au couleur de chair. 750. A. fi'nillcts larges. A. pîa/ypîiyllus. Pers. Obs. Myc. /, p. 47. Syn. f. p. 362. D'Alb, et Schw. p. iSo. Fries Obs. Myc. Il, p. io4' ^yst. JMyc. /, p. 1 17, Ch. Brun jaunâtre, bistre; tout couvert de fines stries noirâtres ; le centre plus noir; cette couleur s'éclaircissant dans la vieillesse, Je centre demeure Lrun foncé, et les stries ne sont plus alors qu'un pointillé noirâtre, plus éjjais au centre. Il est d'abord convexe; s'évasant il devient plane; les bords plus ou moins sinueux et va- guement striés. Diam. allant à 5 p.; surface matte, humide. Chair blanche, fragile, mince de 1 1.; ce qui rend le chapeau faible, quoi- qu'un peu élastique. F. D'abord blancs, puis blanc sale; peu nombreux, minces, mol- lasses, ondulés sur la tranche, larges de 11 1. à i p.; convexes, ren- trant profondément par un angle très-marqué; adliérens; quelques- uns décurrens à des liauleurs inégales. De 3 à 7 dcmi-f. ; les exté- rieurs fort petits. P. Blanchâtre au sommet; plus bas couleur du chapeau, chargé de longues stries rousses; plutôt mat que luisant; long de 4 p., épais de 8 1. ; un peu courbé, renflé au-dessus, et surtout au bas; mollasse et paraissant creux ; se tordant sur lui-même dans la vieil- lesse. Le pied recourbé. Ces agarics croissent, les individus sépa- res, dans les vieux troncs pourris du sapin; en automne. Leur odeur est bonne. {^Prcs des Buchilles; aux Croisettes.) 75 1. A. racine en cordes. A. repcns. Var. a. — Frics Obs. Myc. I, p. 14; <•/ //, p. io3. Sys/. Myf. I, p. I iS. Ch. Bistré clair, noiscllc; tout couvert de Ircs-fincs stries ravon- l86 GYMN. BISTRÉS FEUILLETS LARGES. FAIU. LXXVIII. nanles noirâtres en forme de cheveux ; les bords lournent au noi- râtre. Il est convexo-plane; le centre déprimé; les bords repliés. Diam. 3 ^ p. Chair blanche, épaisse de 4 h ; s'amincissant brusque- ment ; très-mince sur les feuillets , au point que le chapeau est pres- que transparent. Substance élastique; surface humide. F. Blancs; assez peu nombreux, minces, mollasses, larges de /i^ à 5 j 1.; droits, adhérens après un contour arrondi, même dé- currens sur un côté du pédicule; éraillés sur la tranche. De 3 à 7 demi-f. P. Blanc farineux sous les feuillets; chargé de longues stries rousses dans le bas; mat plutôt que luisant; long de 3 * p., épais de 4 !• à I p. (lorsqu'il est comprimé); courbé dans le bas; can- nelé de sillons irréguliers et tordus ; tellement mollasse qu'il sem- ble creux. Chair blanche, cotonneuse. Le pied est muni de très- longues radicules blanches, ramifiées, épaisses comme un bon fil d'archal; elles s'étendent à plusieurs pouces et forment une sorte de réseau {thallus), qui s'assied sur la terre, autour des vieux troncs de hêtre. L'odeur est bonne, mais faible. On trouve celte plante dès le commencement de l'été. {Saiwaheli/i.) Var. B. — Sofvcrhy, t. 172. A. elixus. J'y remarque ces différences : au c/mpcau , qu'il porte un ma- melon noirâtre, qui s'élève au milieu d'un enfoncement circulaire ; les bords ondulés, repliés inégalement; les stries noirâtres, se dé- tachent vers le centre; sous forme de très -petites écailles. Jux feuillets, qu'ils tournent un peu au jaunâtre; que les demi-f. sont veineux à la base, tortillés, anastomosés. Au pédicule, qu'il est un peu plus court que dans la var. A, l'enflc au sommet et insensi- blement dans le bas; solide et ferme dans la jeunesse, devenant mou et creux; le pied arrondi et pourvu aussi de très-longues ra- dicules blanches. On trouve suspendus au bout de ces racines cer- tains corps oblongs, comme des grelots aplatis, de la longueur de 6 1. Ils sont revêtus à l'extérieur d'une membrane blanche, qui pa- raît être la continuation de la substance des racines. L'intérieur de ces tubercules est creux; leur chair est rousse, dure, cassante, épaisse de ^ 1. L'odeur de ces singulières productions est acide. GYMN, lilSTnÉs rELir-Ll-TS LAHCL^, lAM. T.XXVIII. iR" Qiulquofois la membrane blanclic rccoimo tin Iragmoiit do cofiuc tic faine. I.'odeiii- de la piaule est Ik's - iHuinc. {^Mc'i/ic saison ci mdinc lun iiatcil.') ^52. A. brouilla de suie. A. tiimidus. Pars. Syn.f. p.}>ho. Frics Obs. .Myi'. l,p- 17. Syst. IMyr. I, p. 48. C/i. D'abord {^ris livide; puis il se montre brouillé sur toute sa surface do teintes bistrées, marbrées de blancliàtrc; il est lisse, luisant, comme d'un soyeux appliqué. Dans la décrépitude, les bords tournent au noirâtre, souvent d'un seul côté. Il est difforme dès l'enfance; les côtés refermés inégalement (presque comme une liclvcllc). Il finit par être iilaiie; les bords relevés sinueuscmcnt ; leur extrémité festonnée, même lobiic; la j)arlie intérieure bosse- lée. Diam. 34 p. Chair blanclic, ferme, conique, épaisse de [^ I.; très-mince sur les bords. Substance cartilagineuse, élastique, mais cassante. /'. D'.ibord blancs, puis roussissant graduellement et montrant enfin Tin changeant du roux au blanc cendré, couleur de la pous- sière dent ils se remplissent; ils sont assez peu nombreux, entiers, épais à la base, arqués et adhérens après un petit retour. Dans la vieillesse, on les voit comme divisés en deux parties, le sommet de l'arc étant anguleux; la partie voisine du pédicule est singuliè- rement tourmentée, tortillée. Ces feuillets fragiles, sont larges de 5 1. 7 demi-f. P. Blanc, taché à la fin de roussâtrc; farineux axi sommet. Long de a ^ p., épais de 7 1.; renflé, comprime sous les feuillets, courbé et renforcé dans le bas, qui se termine en pointe. Il est sillonné et difforme dans la vieillesse. La chair blanche et ferme. L'odeur n'est désagréable à aucune époque. Cet agaric croit en abondance, plu- sieurs individus liés en touffes par le pied, dans les herbages, sous les pins; en septembre. {Bois sous la Croix blanche.) 753. A. gi-ammocépliale. A. grammocephalus. Dulliard , pi. 594. D'Ail, et Sfhw.p. iSo cl 181. A. pLityphyllus vnr. cpigœa? Cil. Dans lenfancc livide foncé; jmis blanc roussâtrc; le centre l8B GYMN. BISTRÉS FEUILLETS LARGES. FAM. LXXVIII, plus roux; quelquefois pointillé de noirâtre; autour du centre il montre un chiné rayonnant de mèches très-fines, pointues, appli- quées et rousses ; la minceur de la chair laisse entrevoir les feuillets sous forme de longues stries. Les bords du chapeau, d'abord re- pliés, s'étant étendus, il devient plane, même un peu concave; il est oblique sur le pédicule. Diam. de /,^ à 6 p. Chair épaisse de 6 1., conique; s'amincissant de manière à ne conserver qu'une ligne d'é- paisseur sur les feuillets; ce qui rend le chapeau transparent, vu contre la lumière; la chair est rousse. La surface est très-humide, sans être visqueuse. F. Blancs, tournant au roux, souvent au roux-jaunâtre; assez peu nombreux, minces, ondulés, larges de 5 1., convexes, échan- crés en angle avant d'arriver au pédicule, auquel ils adhèrent à des hauteurs inégales. Ils sont veineux, tortillés, anastomosés, bifides près du pédicule. Leurs veines sont sur le flanc du feuillet, plu- tôt qu'à sa base; elles sont quelquefois si renflées, qu'elles adhèrent à l'autre feuillet en forme d'arcs sinueux. 3 demi-f. P. Blanc et rayé immédiatement sous le chapeau; ailleurs Irès- lisse, sans être luisant; d'une teinte roussâtre. Long de /, p., épais de 6 1. et même de i p. lorsqu'il est comprimé. Il est renflé dans le liaut, légèrement sinueux, se renforçant insensiblement dans le bas. Il devient creux, surtout au sommet. Le pied renflé se termine tantôt en une racine courte et pointue, tantôt en s'arrondissant, et alors il est muni de fibrilles radiqueuses. Chair mollasse, rousse. L'odeur est forte, pénétrante, assez équivoque quant à son agré- ment. Celte plante, remarquablement humide, croît solitaire, sous les sapins, quelquefois près de leurs racines; en été et en automne. {Bois sous Venues ; près du Chalet à Gobet; au Bois Gentil. ) 754. A. élancé radiqueux. A. radieatiis. Var, a. — BulUard, pi. 282. A. élance'. Batsch, tab. z, fig. 4. A. um- braculum. Pers. Obs. Myc. I, p. 47. A. macrorliizus, Syn.f.p. 3i3. Pries Syst. Myc. l, p. iiS. Paulet, T. H, p. 212, 29^ /(Vr. pi. 97. Le parasol visqueux. Ch. D'abord blanc, puis bistré plus ou moins clair; le centre brunâlre; visqueux, même en temps sec. De convexe, il devient GY.MN. r.ISTRKS FEUII-I.F.TS LMir.F.S. FAM. T.VWIir. tSq conico-convcxc, o[ ;i la fin plario, ronscrvant un mamelon conique ; bosscli-, sinueux; on le voit souvent cxrenhiqiio, nu'me monstrueux, formant deux lobes arrondis, en forme de besicles surmonlres au milieu de la protubtranrc conique. Du centre partent do fines rides rayonnantes, rameuses, qui deviennent des nervures noirâtres, dis- tantes, très-déliées, semblables à des clieveux arrivant ramifiés sur les bords du rliapoau. Diam. 3 .' p. Chair blanche, épaisse de 3 1., très-mince sur les feuillets, tenace, difficile à déchirer. F. Blancs, tirant quelquefois sur le couleur de chair, lorsque la plante a été cueillie : peu nombreux, minces, entiers, mollasses, ondulés, quelquefois anastomosés; convexes et décurrcns parla pointe; larges de G à 8 1. 3 demi-f. tortillés. P. Longueur allant à 1 1 -^ p. (y compris la racine) ; épaisseur, là où il est le plus mince, 3 1. Il est renflé au sommet; à environ 5p. au-dessous du cliapeau il se renforce à l'épaisseur de 5 I. Il est blanc, luisant, cliiné de brun au-dessus de ce renflement; roussàtre et mat dans le bas ; chargé quelquefois de longues stries purpurines et jaunâtres. Il est creux, tubulé, cependant très-ferme et d'une dureté remarquable; ce n'est que dans la vieillesse qu'il devient mollasse. On le voit souvent comprimé et marqué d'un sillon qui règne jusqu'au sommet. La racine est fusiformc, très-longue et courbée. Cet agaric se trouve en été et au commencement de l'au- tomne, sur les \\cux troncs de lièfres. (^Bois des Croiscttes et de Sauvabelin. ) Var. B. — Celle-ci est très-blanche, aussi visqueuse. Le diam. de 2^ p. Les feuillets tournent au couleur de cliair, la plante étant cueillie. Leur largeur est de 3 1. Le pédicule long de 7 p. ( la racine comprise) est blanc luisant; son épaisseur est de 2^ 1. , et de 4 1. à la place où il devient un peu ventru , c'est-à-dij|| vers les deux tiers de sa longueur. Au mois d'août; dans les bois de hêtres. {^Sama- bclin. ) Var. C. — Bul/iarcl, pi. 5i5. Pcrs, Sjn. /. p. 3i3; v;ir. jS pudens.'' pi/fo rarcino. Otto Vcrsiicli , p. 84. A. pcrraiitatus? Cfllo-ci porte un chapeau Ijniii ronge clair, à mamelon noirâtre. igo GYMN. BISTRÉS FEUILLETS LARGES. FAM. LXXVIII. Son diam. est de 2^ p. Son pédicule long de 7 p. Dans lout le reste elle est assez semblable a la var. A, et plus rare qu'elle. y An. D. — Bulliard, pi. i^ii, fig. i. A. ventru? Elle ne diffère guère de la var. A que par sa taille; le diamètre n'étant que de a-j p. Sa teinte est d'un bistré très-clair; elle est lé'rèrement visqueuse; sa forme plane. Ses feuillets blancs, ne chan- geant point de couleur, sont larges de 3^1. Le pédicule, long de 4i p., est épais de i\ 1. On trouve celte variété sous les sapins; au commencement de juillet. (^Bois Gentil.) Var. E. — Un gros mamelon brun, arrondi, est remarquable au centre. Les bords prennent un cercle régulier de stries noirâtres, lon'^ues de 24 1- ) 6f se terminant à la même hauteur. Le pédicule, long de 6 p., se renfle et se recourbe au pied. Au commencement de septembre; sous les sapins. {Chalet à Gobet.) Vau. F. — D'Alb. et Schw.p. i65; var. yy olivascens. Sowerhy, t. 48 ? Ch. Blanchâtre, jaune-verdâtre au centre, vaguement strié sur les bords ; couvert d'une glu épaisse et tenace. De bonne heure convexo-plane, devenant un ])eu concave. Diam. i^p. F. Blancs, peu nombreux, convexes, adhércns sans décurrence, larges de 3 1. P. Blanc au sommet, brunâtre dans le bas; long de 2 J- p. , épais de 1^1., droit, cylindrique, d'égale épaissetir. Le pied forme une bulbe semblable à un petit bouton, muni d'une racine recourbée. Dans les bois de hêtres ; en automne. Cette variété est fort rare. {^Aiix Croisettes.) Var. g. — Schum. Sœll. 2 , p. 288. Pileo flavo. Chap. jaune paiUfe, luisant; strié sur les bords ; à mamelon brun, arrondi. Diam. 1 f p. Feuill. et pédic. concolores ; le pédicule long de /(T P-» épais de 3 1. Cette variété fort rare a été vue sous les sapins, dans les mousses; en septembre. {Vrès du Chalet à Gobet.) Oes, Comparez avec cette espèce VA. lames rose anomal {(am. 61 ) qui ciiffèip par ses feuillets nombreux, veineux, et sa suiface sèche. CYMN. BISTRLS FEUILLETS LARGES. FAM. LXXVIII. K)! 755. A. noir cej)Llrc. A. a/ramcnlusus. D'j4ll>. et Srfnv. p. 177. A. c.-iinnrojihylliis vnr. /3 alraiiiPiilosiis. Fiifs Syst. Myc. I ,p- yg. A. c;ini.iropli)lIiiS {rariat nigcr). Pers. Syn.f. p. 348. A. atrocinereus {junior vcl far, minor). C/i. Dès l'enfance, noirâtre enfumé, tout couvert d'un fin dir- vclu appliqué, rayonnant, qui le fait paraître quelquefois toul-à- fait noir; l'onVt est luisant. Le centre est noir dans l'enfance, et roussàtro dans la vieillesse. La forme, d'abord convexe, souvent <'xccntrique, devient plane ; 1rs bords repliés en dessous et minces; à la fin concave ; les bords redressés de manière à montrer les feuil- lets. Dlam. ^^p. Chair blanche, spongieuse, conique, épaisse de G 1., très-mince vers les bords. F. D'abord très-blancs; se teignant à la fin d'un noir bleuâtre (lout-à-fait couleur d'encre); les extrémités sont blanchâtres ou olivâtres; ils sont peu nombreux, entiers, épais dans la vieillesse, très-difformes, veineux, fragiles, quoique mollasses; couchés dans l'enfance; larges de G 1. ; leur forme suit l'inflexion du chapeau; leurs pointes décurrentes s'arrêtent sur une ligne ondulée. De 1 à 7 demi-f. , les extérieurs très-petits, arrondis; anastomosés. r. Au sommet, chiné de noir et de blanc; sa teinte tranche for- tement avec la blancheur des feuillets dans le bon âge ; vers le pied il se nuance du roussâtre au blanchâtre; il est lisse; long de 3 :7P- r épais de 9 1., quelquefois comprimé, courbé, un peu renflé au mi- lieu, et se terminant en pointe. Il est peu solide. Ces agarics asso: rares croissent en touffes médiocres, liés par le pied, sous les sa- pins; en automne. Leur odeur, assez bonne, n'est point nitreusc. {^Bois sous Fcnncs ; aux Croiscttcs ; près des Buchillcs. ) 756. A. cnfuind. A. fuUgo-glaucus. D'Alb. et Schw.p. 177. A. camarophyllus var. et fuligineus. Ch. Roux bistré, noirâtre au centre, luisant, humide, un peu visqueux; chargé, surtout au centre, d'un grenclis formé de petites pustules; ce grenetis s'allonge sur les côtés en forme de rides peu apparentes. De convexe il devient plane, et à la fin un peu concave, les bords renversés. Diam. !'> ' p. Chair gris de corne sous l'épi- 19'-* GYMN. BISTRES FEUILLETS LARGES. FAM. LXXVIII* derme; ailleurs grisâtre, devenant blanche en scclianl; elle est co-* nique, large de 5 1., mince sur les bords. F. Très-blancs, azurés vers les bords du chapeau; peu nom- breux, minces, entiers, mous ; d'abord concaves, puis droits, des- cendant obliquement sur le pédicule, et à la fin arques, adhérens par une fine pointe, sans aucun retour; ils sont larges de 5 1,, un peu veineux à la base. Ils se tachent quelquefois de jaune-verdùtre dans la décrépitude. De 3 à 5 demi-f. en nombre irrégulier, arri- vant souvent bifides au bord du chapeau. P. Blanc, mat, uni, tournant dans le bas au roussâtre ; long de a-l^ p. , épais de 5 1. ; renflé au sommet , courbé vers le pied , qui se termine en s'aplatissant. Chair comme au chapeau, détruite de bonne heure par les insectes. L'odeur, d'abord peu agréable, tient de la plume brûlée; elle devient douce, même un peu anisée. Ces plantes molles, humides, croissent sous les pins, les individus voi- sins; en novembre. {Bois sous la Croix blanche.) 757. A. ardoise et cendré. ^. camarophyUus> Pries Ohs. Mjc. i,p. 107. Syst. Myc. /, p. 99 {excl. syn.). D'Ail, et Schw.p. 175, A. atrocinereus /3/3 médius. Ch. Lorsqu'il est enfoncé sous la terre et les mousses (ce qui est sa manière de croître), on le voit blanc; Exposé à l'air et vieillis- sant, il prend des teintes ardoise cendré près des bords, le centre demeurant blanchâtre; à la fin il se chine de taches noirâtres, sur le fond, qui devient bistré. On n'y voit ni mèches ni chevelu dis- tinct. Il est très-difforme; le centre relevé; les côtés bosselés, dé- jetés irrégulièrement; les bords minces et lobés. Diam. 3^ p. Sur- face luisante et remarquablement humide. Chair blanc azuré, épaisse de 5 à 6 1.; elle est piquée de bonne heure par les vers. Substance fragile, pesante. F. D'abord blancs; puis prenant, surtout au fond, une teinte bleu cendré; la tranche, qui est entière, demeure blanche; ils se bistrent dans la décrépitude. Ils sont peu nombreux, fragiles, convexes, souvent couchés, larges de 3 1., adhérens par la pointe, qui se pro- longe sur le pédicule ; on n'y remarque aucune dent crochue. De 3 à 7 demi-f. veineux à la base, et souvent anastomosés. CYMN. CISTKÉS FEUILLETS LARGES. F\M. LXXVIII. \i)'> )\ Ail sommet, anloisr, cl cliargi': de chiniires il'uii faiiiicii\ blanc; au inilicii , blanc et h'-f^ircmont bistré dans le bas. Long de !i p., t'-paisdo i p. ; devenant difforme, sillonné, courbé au milieu, renflé sous le cliapcau et au pied; moii, fi affile, Inimide. I.a cliair comme au cliapeaji, cotonneuse, peu ferme. I.'odeiir jteu remar- quable et fuiblement nitreusc. Cette espère est dévorée de bonne lieurc par les insectes. On ne la cueille entière qu'en la déterrant des cavités mousseuses qu'elle habile. Elle forme des groupes de plu- sieurs individus. On la trouve dès le mois de mai, sous les sapins. ( /)uis pris de Barjcs. ) Obs. Celte espèce a des rapports avec celles di» la fam. 69 épais de 3y 1., un peu sinueux, mou, fragile, sujet à se fendre; l'intérieur concolore admet une large tubulure. Odeur de farine fraîche, dés- agréable. Cet agaric a crû solitaire, dans les mousses, au bord d'un pré, près d'un bosquet touffu; au commencement d'octobre. (/?<■- nens. ) Obs. Cette espèce ne doit pas être confondue avec les A. petit more (y/, atralus), qui sont beaucoup plus petits et qui appartiennent à la Mycène. 7G'>. A. cendré des prés. A. ciiicrco-rimosus. Batsch Coût, z, p.63, toi. "h"! ,fig. 206. A. cinereo-rimosus. Pers. Syn. f. p. 304, et addenda XXIX. A. j)ratensis ^ cinereiis. Frics Syst. Myc. I, p. 59. A. pratensis var. r. TXXIX. Vnj lis, «liiiis les gazons, près ilcs tliciiiins; a la lin il'ot tohrc. {/'/rs dit tt-mplc de Piilly; au c/icriiin du Buis Crntil. ) Vah. T). — Jo l'ai vMC dans un état de jeunesse, ajant le ccnire faiblement rougcàlre; d'une forme conico - convexe; les ft-uillel» bien blancs, n'ayant que peu de tendance a rougir; n'étant pas veinrux; au commencement d'octobre; dans mon pré. {^Rcruns.) 768. A. pacage des bois. A. Oiu'nus ucmoriim. Frïes Syst. 3fyr. /, p. iio. A. ovinus var. urnbrina? (7i. rianc sur les Lords; d'un bistré foncé au centre, où il est grenu, i;n peu tuberculeux; de ce ccnire parlent des fdjrilles ( on- colores, rayonnantes, qui se répandent sur la couleur blanche; il est de bonne heure plane, le centre un peu relevé; à la fin Icgère- incnt concave; surface tant soit peu visqueuse. Diara. 2-^- p. Chair blanche, conique, épaisse de G I. F. Blancs; peu nombreux, convexes, adhércns, entiers, veineux à la base, larges de 3 j 1. Un seul dcmi-f. P. Blanc, mat, roussàlre au pied; long de 2^ p., épais de /| I., courbé en .S,- d'égale épaisseur; le bas se termine en pointe. L'o- deur à peu près nulle. Cet agaric habite les bois de chênes mêlés de lièlres; en automne. (^SumaOtli//.) FAM. LXXX. ULANCS OU GRIS VISQUEUX. {AlÙt iUSCOsi.) Chapeau blanc , gris ou rou.v à différentes teintes. Plantes vis- queuses. Feuillets pour l'ordinaire un peu dccurrcns. *) Chapeaux blancs. jGi). A. blanc d"ivoire. A. cburncus. Vati. a. — Jlulliard, pi. SSt, /ig. 1. Sowcrhy, t.-ji. A. nitens, ScopoHFl. Carn. edit. 2, T.ll,p. t^Zi ; et vdit, i , /7. 21 <•/ 22 , «" 27 , var. a. A. iozzolus. Pcr$. Traite sur les Champ.conicst, p. 210. DeCand. fl.fr. p. I 74 . Frics Sjst. i^fyr. I, p. 33. A. cburncus vnr. a {r.rrl. nonnullis sjn.). (h. Trcs-blanc, couvcit ain^i que toute la piaule d une liqueur 202 GYMN. BLANCS OU GRIS VISQUEUX. FAUX. LXXX. visqueuse, et qui empêclic même de pouvoir la !enir ; il est d'abord couico-Jiémisplicrique; puis convexo-plane, le centre relevé; à la fin le centre devient profondément concave, les bords sinueux. Diara. allant à 4 p. Chair blanche, épaisse de 5 1. F. D'abord très-blancs, puis un peu jaunâtres, peu nombreux, minces, entiers, veineux à la base, décurrens, larges de 4 1. Trois demi-f.; les extérieurs très-petits. P. Blanc; au sommet farineux et de plus chargé d'un pointillé formé de petites pustules blanches, qui deviennent des peluchures noirâtres dans la vieillesse. Il est long de 6 p., épais de 9 1., renflé au-dessus, courbé, creux, souvent difforme, s'amincissant dans le bas en forme de longue racine. L'odeur est forte, désagréable, même vireuse. Cet agaric croît solitaire ou à deux individus liés par le pied, qui s'implante dans les cavités de la terre. On le trouve dans les bois de chênes ou de hêtres; en automne. {Bois d'Écublcns; de Sauvahelin. ) Vaii. B. — BulUard, pi. 118. Le chapeau prend à la fin une teinte jaunâtre au centre; les bords se chargent à l'extrémité de grosses stries, ou plutôt de pe- tits creux. Il est souvent oblique sur le pédicule. Le diam. atteint 2f p. La chair est mince de 2 1. La largeur des feuillets n'est que de 2 1. Le pédicule est long de 3^ p., épais de 4 1., comprimé, bosselé, renflé au milieu, pointu au bas, farineux sous les feuil- lets. On remarque a cette place de nombreuses gouttes d'une eau limpide et jaunâtre. L'odeur et la manière de croître sont les mê- mes que dans la var. A. On trouve celle-ci à la fia d'août. {Forets près de Zurich.) Var. C. — Pars. Syn.f. p. 864, 365. {Pilcus une. i latus.) Le diam. ne va qu'à g à 10 1. La forme d'abord convexe, se dé- prime ensuite au centre; il est oblique sur le pédicule; chair épaisse de 1 1. Les feuillets larges de li à 2 1., sont médiocrement nom- breux. Le pédicule varie de longueur de 2^ à 6 p., son épaisseur de ai à 3 1. ; il est renflé sous les feuillets, chargé au sommet de points farineux; tortueux, renflé dans le bas, mollasse. Même odeur fà- OY.MN. BLANCS OU oniS VISQUF.irx. PAIVI. LXXX. '>.().i clioiisc cl inùiu; lieu iiaUil ([ne dans la var. A. Dis le commence- ment d'aorit. (B(>i\ (leiitit.) Obs. L'odeur vireusu scrl csseiitielleinciit j caraclcriscr cette espèce. 770. A. bordé t!c brun. A. discoxaniJius. \ k\\. A. — Frics Obs. 3/yr. /, /. i 5; rf II, p. i^â. Syst. Myc. I,p. 33. A. cbiiniciis /' (i\rc/. srn. A. cossus Sow,), Ch. Très-blnnc, prenant à la fin un o-il jaunâtre, surtout ai£ centre et sur les bords; très - visqueux. Il est constamment con- vexe ou en cloche évasée. Cliair mince de 2 1. ; si mince sur les cô- tés que le cliapcaii est transparent, vu contre la lumière. Diam. allant à 3 j). Les bords se teignent dans la décrépitude d'un brun orangé. /■". IMancs, tournant à la fin au jaunâtre; brunissant à cette é[)0- quc vers les bords du chapeau; ils sont médiocrement nombreux, minces, éraillés sur la tranche, veineux à la base; concaves, décar- rcns, larges de 3 I. 3 demi-f. P. Elanc; long de 34 p., épais de 6 1. , cliargé au sommet de points farinfux blancs; sinueux; très-visqueux, mollasse; aminci dans toute sa partie inférieure; se détruisant très- promptcment Cliair tournant dans la décrépitude au jaunâtre. Odeur un peu ani- sée; assez équivoque. Ces agarics croissent en touffes, sous les Jié- Ireset les chênes; En octobre. Ils sont très-communs. (Sauvabelin.) \ An. B. — fri'es Obs. Myc. I, p. lâ, (P'ariaf pilco unicolori albo.) Schum. Sœll. I , /.i. 3io. A. elongatus. Cil. Blanc, le centre n'étant point sensiblement coloré; dans la vieillesse il [ircnd une teinte jaunâtre uniforme; l'extrémité du bord se colore de brun rouge; il n'est pas très- visqueux. Il est d'abord conique, à bords repliés, puis il devient plane et régulièrement arrondi; portant une bosse large, peu relevée, et qui disparaît dans la vieillesse; les bords sont minces et droits. Diam. allant à a ^- p. Chair blanche, épaisse de 2 .' '• F. Tilancs, jucnanl un œil jaunâtre, et dans l'cxlrémc vieillesse une leinlc brun orangé sur la tranche, dans la j)arlie qtii est près des bords du thapcau. Ils sont nombreux, minces, finement vci- 204 GYMN. BLANCS OU GRIS VISQUEUX. FAM. LXXX. neux à la base, concaves, droits ou convexes et un peu décurrens; larges de 2 1. 3 denii-f. P. Blanc, chargé de points farineux sous le chapeau; se tei- gnant légèrement de jaunâtre dans le bas; un peu visqueux ; long de 2 4- p., épais de 3 1., mollasse et comme creux; renflé dans le bas; le pied pointu et recourbé. L'odeur faible, sans être désa- gréable. Ces agarics croissent souvent liés par le pied. {Je les ai vus près de Zurich , sous les sapins de Hottingerberg ; vers la mi- août, le temps étant sec, ) 771. A. blanc brunissant. A. semigiLnis. D'A/b. et Sch(v. p. 182. A. discoideus (^excl. syri.), Colur in disco pilei Omphaliœ ferè gih'ce. Ch. De couleur très-variable ; tantôt blanc ou blanchâtre dès sa naissance, tantôt avec des teintes d'un fauve rougeâtre au centre ou sur les bords; tantôt entièrement fauve rougeâtre, tantôt enfin bi- garré par plaques de cette couleur et de blanc; ayant alors l'as- pect d'un marron d'Inde que l'on sort mal mûr de sa coque; il est très-visqueux; d'abord conico- convexe, puis convexe, les bords repliés irrégulièrement; à la fin plane,, bosselé, même concave. Diara. i ~ p. F. Blancs; souvent fauve xougeâtre sur la tranche et vers les bords du chapeau; ils finissent par être d'un beau pourpre noir. Ils sont peu nombreux, souvent veineux à la base, larges de 2 1.; assez droits, un peu décurrens. De i à 3 demi-f. P. Blanc avec des teintes fauve rougeâtre dans le milieu; chargé de points farineux sous les feuillets. Long de i\ p., épais de (f à 5 1.; plutôt creux que solide, souvent ondulé, difforme, courbé et aminci au pied, qui se termine en une longue racine. L'odeur bonne. Cette plante croit en touffes, sous les hêtres; en août et septembre. {Sau\abelin.) Obs. mm. D'AU), et Schw. observent avec raison qu'elle est très-rare quand l'automne est sèche. 773. A. à dents d'or. A. chrysodon. Var. a. — Batsch El.fung. cont. z. p.-]o5 Cil. Blanc; laclic de pcliuhurrs jonquille an rentre et sur les l)ords; ce qui est plus marqué dans la vieillesse; il est \isqucux ; d'abord convexe, puis j)Iane; les bords relevés. Diani. allant à 3 p. Cliair blanclie, épaisse de /j 1. Décrépit, il devient sur toute sa sur- face jaune jonquille. ¥. Blancs, jaunâtres sur la tranclie; pas très-nombreux, min- ces, assez droits, décurrens, larges de 3 I. 3 dcmi-f. ; les extérieurs très-petits. P. Blanc; couvert de fines pcluchures jonquille ; elles sont plus nombreuses sous les feuillets, où elles forment tout au liant un cercle ou espèce de collier. Il est long de 3 p., épais de G 1.; on- dulé, souvent comprimé dans la vieillesse, renflé et courbé au pied; mollasse, fragile. Cliair blanche, cotonneuse. Cette espèce croit en automne, sous les chênes et les hêtres. (^Sauvabciin.) Var. B. — Ch. Blanc sale, luisant, visqueux, couvert de pe- tites papilles jaunâtres, plus grosses et distantes au centre; de co- nique il devient convexo-plane, bosselé. Diam. i ^ p. Chair blan- che, conique, molle, épaisse de 2 I. F. Blancs; peu nombreux, minces sur la tranche, droits, dé- currens au même niveau, larges de 2 1. Do i à a demi-f. Le second est très-petit. On voit à telle place les demi-feuillets manquer tout- à-fait. P. Blanc sale mat, portant au sommet le même cercle de pelu- chures jonquille, que l'autre variété. Il est long de i .', p., épais de Gl., courbé, ventru, mollasse. L'odeur bonne. Ceux-ci habitent les sapins; en novembre; plusieurs individus sont liés par le pied. ( Près (les Buchilles, ) Var. C. — Sclium. Sœll. 2, p. 3io. (Caro pallidè incarnata.) Var. C. — C/i. Blanc jaunâtre; les papilles jaunes sont plus épaisses au centre; lorsqu'il est humide on le voit jaune foncé, d'une feinte éclatante; il est alors très-visqueux. De hémisphéri- que à bords repliés, il devient plane, bosselé; les bords relevés ir- régulièrement, le centre proéminent. Il est oblique sur le pédicule. Le diam. atteint 2 p. La chair devient rosaire; elle est ferme. 206 GYMN. BLANCS OU GRIS VISQUEUX. FAIM. LXXX. F. Blancliiitrcs, prenant un œil couleur de cLair; pas très-nom- breux. P. Blanchâtre; mêmes points jonquille entourant le sommet; à la fin ces papilles recouvrent tellement le pédicule, qu'il en devient tout jaune foncé; il prend quelquefois de légères chinures purpu- rines vers le pied. Il est long de 3 p., épais de 44 à 9 1.; courbé, d'égale épaisseur, pointu au bas. Sa chair blanche et ferme. Son odeur forte, agréable, tient de la lavande. Cette belle variété croît en été et en automne, sous les sapins et les pins. {Bois sous Ven- nes; près de Zurich , forêt de Hottiiigen.) *. 773. A. blanc voilé. A. mugnaius. ScopoU Flor, Carn. edit. i, p. 8; et cdit. 2, tom. 2, p. 42g. A. mugnaius ; lamellis crispis. Michéli Kov, gen, plant. p.\l^h,rP'i? Gteditsch Method.fung.p. 118, n° xxu a. D' Albert, et Schw. p. 182. A. chrysodon /3/3 leucodon. FloccuH marginales, Ch. Très-blanc, visqueux. Dans l'enfance, il est conico- évasé; les bords sont repliés par-dessous et lûtes d'une membrane blanche, qui y laisse dans la suite des dents aiguës assez remarquables. Adulte, il se montre convexe, quelquefois oblong; le centre sail- lant; à la fin plane; il est oblique sur le pédicule; les bords très- minces. Chair épaisse de i ^^ à 2 1. au-dessus du pédicule, dans le- quel elle se prolonge; étant presque nulle sur les côtés; ce qui rend le chapeau transparent vu contre la lumière, excepté au cen- tre. Diam. allant à 2 ^ p. Il est d'une consistance faible, mollasse. F. Blancs, devenant jaunâtres dans la vieillesse, médiocrement nombreux, concaves et décurrens; épais et veineux à la base, tor- tillés surtout près du pédicule; larges de 2^ à /( I. De i à 3 demi-f. P. Blanc; on y voit près des feuillets des gouttelettes limpides et des peluchures blanches farineuses- et appliquées. Il est long de Sj p., épais de 3 à 4 1., renflé et souvent un peu comprimé au sommet, courbé, flexucux , aminci vers le pied. L'intérieur est creux. L'odeur n'est pas vénéneuse et n'a rien de désagréable. Ces agarics croissent en troupe, sous les hêtres et les sapins. En septem- bre. {SauvabfUn.) CYMN. BLANCS OU GRIS VISQUEUX. FAM. LXXX. 207 774. A. blanc OiloranL A. suai'colens. Vaii. a. — Sclium. Sali, i , />. 387. Ch. Très-blanc, luisant; fort \Isqucux ; le ccnirc roussissant un peu dans la vieillesse; celte rousseur se manifeste aussi dans les places où l'attouchement enlève un certain duvet gras, dont la sur- face est couverte, II est d'abord hcmisplicriqiic, puis plane, nuiui d'une large bosse centrale; les bords relevés et abaissés irréguliè- rement; dans le dernier état, le centre devient concave et les bords se rabattent dans une grande largeur. Diam. allant à 3 p. Chair blanche, conique, épaisse de 5 1.; très-mince sur les bords. /■'. Blancs; roussissant dans la décrépitude; peu nombreux , min- ces, arqués et décurrens par la pointe ; larges de ly I.; un peu vei- neux à la base; quelques-uns bifides. 3 dcmi-f. arrondis. P. Blanc; long de 2-^ p., épais de /, à 6 1., mollasse, faible, sujet à se fendre et à se tordre; renflé au sommet, où il se charge de points farineux et nombreux; courbé, aminci au milieu, renforcé au pied. Il est de bonne heure creux. L'odeur tenant de l'anis est très -forte et agréable. Ces agarics, humides et faibles, croissent en petites touffes, sous les sapins, où ils forment souvent des cer- cles remarquables; à la fin de septembre. {Chalet à Gohet ; buis sous Fe/mes.) \xn. B. — Toute la plante est très-blanche et très - visqueuse. Le chapeau souvent oblique sur le pédicule, ne prend pas j)lus de 2 p. de diam. La chair n'est épaisse que de 3 1. Les Jcuillcts mé- diocrement nombreux, sont minces, droits et paraissent décurrens parce qu'ils relèvent le chapeau; leur largeur est de 3 1. 7 dcmi-f. Le pédicule farineux et même un peu peluché dans la jeunesse, de- vient lisse, excepté près du chapeau; il est légèrement cannelé, aminci au pied. La chair molle devient jaunâtre dans le bas. L'o- deur est faiblement anisée. Ces agarics, très-communs, croissent isolés, sous les hêtres et les chênes; en octobre. {^Samahelin.) Var. C. — Ch. Blanc roussàlrc, ainsi que toute la plante. De convexe il devient plane, le centre relevé en bosse ; les bords très- minces cl chargés de longues slrics; à la fin les bords se relèvent. ?.o8 GYMN. BLAKCS OU CRIS VISQUEUX, FAM. LXXX. Diam. allant à ■>. p. Surface Irès-visqucuse, comme tout le cliam- pignon. Chair conique, épaisse de 3 1. F. Pas fort nombreux, minces et entiers sur la tranche, con- vexes, adhcrens, larges de 2 1. De 3 à 5demi-f. , très-irrégulière- ment disposés. P. D'une teinte un peu plus rousse que le chapeau; long de ai p., épais de 4 1.; aminci au pied, sinueux; tubulé au centre. Chair molle, filamenteuse. Lodtur tient aussi de l'anis. Ces plan- tes croissent en touffes, dans les prairies humides 5 derrière les haies; en octobre. ^Au-dessus de la Sallaz,près Lausanne.) Var. D. — Fries Sfst. Myc. I, p. ^i. « Ilumiclus fungus. » Ch. Blanc mat; ne roussissant presque point au centre; surface un peu humide; il est convexe,' régulier. Diam. 1 i p. Chair blan- che, assez molle, conique, épaisse de 3^ 1. F. Blancs; peu nombreux, entiers et minces sur la tranche, lar- ges de 2| I., concaves, un peu décurrcns. 3 dcmi-f.; les extérieurs petits et tortillés. P. Blanc; long de 1 1- p., épais de /, I., courbé; souvent mar- qué d'un sillon; renflé légèrement dans le bas, qui se termine en pointe. Chair comme au chapeau. Odeur tenant de l'anis ou du jas- min, assez forte. Cet agaric habite sous les sapins; en novembre. II est rare. {^Bois Gentil. ) Obs, Cette variétt^ se distingue fortement des précédentes , en ce {qu'elle est simplement humide et non visqueuse. 775, A. discoïde. A. discoideus. Pers. Syrt.f. p. 365. Fries Sjst. Myc. /, p. 33, Ch. Dans l'enfance jaunâtre et brun au centre, luisant; puis blanc, le centre jaunâtre; à la fin tout jaunâtre; de conico-con- vexe il devient convexe, et se déprime au centre en vieillissant; il est un peu visqueux. Diam. 9 1. Chair blanchâtre, aqueuse, épaisse de 2 1, F. Blancs, prenant un très -léger œil couleur de chair; très- nombreux, serrés, convexes, rcntrans et adhérens; ils ne parais- sent décurrens que lorsque le chapeau s'enfonce; ils sont larges jle i^ I. De 1 à 3 demi-f. ; les extérieurs très petits. GYMN. BLANCS OV cr.IS VISQUF.l'X. FAM. LXXX. 9.0C) P. Blanr, lissp, roussàde dans le bas; long de i .', p , «'pais «le ï J I. ; droit, aminci vers le pied. II est d'abord plein, et à la fin creux. Cet agaric vit en nntoinnc, dans les bois de rlirnes inrii's de Ji<:lres. {^Samaheli/i.) ■**) Chapeaux gris ou roux n (/ijfncntcs teintes. ' 776. A. à pustule oclorauf. à. agallinsmus. VAn. A.' — Fries Ohs.Myc. /, p. 1 fi. Syst. Myt.1, p.Zl^. Prrs.S'yu. f. p. 354. A. pustulatus ■»? Ch. Gris; d'abord cendré, puis tirant sur le roux; lo centre ol- ric]unc teinte légère d'un j)ointiilé noirâtre; d'autres fois le clia- peau est lout-à-fait unicolore; il est tout couvert de petites pus- tules ; c'est-à-dire de très-petits grains blanchâtres, transparens et visqueux; on voit souvent à demi -pouce du bord une ligne (ir- culaire noirâtre. Il est d'abord conico-convexe, puis plane, à large bosse centrale, souvent peu marquée; à la fin les bords se relèvent et se montrent un peu sinueux. Diam. 2 ^ à 2-^ p. Il est lisse, hu- mide, visqueux. Chair blanche et cendrée lorsqu'elle est humide; épaisse de 5 à 7 1., conique. /'. Blancs; peu nombretix, minces, entiers, mollasses, veineux à la base; un peu arqués, ou suivant l'inflexion du chapeau; décur- rens, larges de 4 1. De i à 3 dcmi-f., épais, tortillés, anastomosés. P. Blanc, chargé de points farineux roussâtres sous les feuillets; à peine luisant; au bas couvert de longues stries et fibrilles roussâ- tres; long de 3 p., épais de /( 37 1., solide, mais creux dans la vieillesse, droit ou sinueux; souvent courbé au milieu; d'assez égale épaisseur; très - peu renflé au sommet et au bas. Toute la I)lantc est humide, pesante et assez fragile. D'une odeur d'anis très-remarquable. Cette espèce croît en octobre et novembre, dans les bois de pins et de sapins. [^Bois de Matiluup, des Croixcttcs ; hois conique, descendant dans celle du pédicule. F. Larges de 3 1. ; du reste semblables à ceux de la var. A. P. Blanc, chargé d'un pointillé noirâtre; long de i^ p., épais de 2v 1-, renflé au sommet, ordinairement courbé, aminci dans ie bas ; le pied renforcé et globuleux se charge d'un coton blanc. Chair blanche , remplissant le pédicule. Odeur anisée, plus faible que dans la première var. Celle-ci croît en troupe; les individus souvent réunis à deux, près des sapins; à la fin d'octobre. {^Mari- loup. ) 777. A. à pustule inodore. A. pusiulatus. Var. a. — Pers. Syn.f. p. 354. Var. ^ consimilis. Frics Syst. Mjc, /, p. 34 » i'ar. b. Ch. Gris cendré tirant sur le roux ; tout drapé de très-fines mè- ches noirâtres. Dans la jeunesse, le centre est couvert de petites papilles noires un peu visqueuses. Il est premièrement convexe, à petit mamelon peu proéminent; à la fin plane; quelquefois dé- primé au centre, les bords se relevant très-haut. On le voit aussi échancré en un lobe très- profond. Dans la vieillesse, les bords s'éclatent et montrent le blanc de la chair, qui est mince sur les côtés; celle du centre se confond avec celle du pédicule. Diam. 1 p. Surface humide plutôt que visqueuse. F. Très-blancs; pas très-nombreux, minces, entiers, mous, fra- giles; très-veineux à la base, concaves, puis droits et décurrens , larges de 3 1. De 1 à 3 demi-f. P. Blanc et couvert dans sa longueur d'un pointillé noirâtre ; le pied seul demeure blanc; long de 3 p., épais de 3 j 1. ; d'égale épaisseur, sinueux, plein quoique mou; renforcé au pied. Chair blanche, filamenteuse. Sans odeur remarquable. Ces plantes vien- nent en touffes, liées par le pied; sur la fin de l'automne, sous les sapins, {àu.t Croisettes ; Bois Gentil.^ Var. B. — Diam. i f p. Cendré roussâtre élant humide, le renlrf» CYMN. BLANCS OU GRIS VISQUEUX. FAÎM. LXXX. -> î T noirâtre; drapé sur les rùtôs; à papilles visqueuses au centre. T.e pédicule long de i ' p., est renflé et quelqtiefots un peu ventru à son sommet; épais au milieu de 3 1. Le cliapeau oblique est assez constamment relevé au centre. Sous les pins; on novembre. (5oA sous la Croi.v blanche.) Vau. C. — Diam. i p. à i3 I. Le chapeau déprimé dans une grande largeur, les bords repliés; les papilles venant à sécher sn changent en un pointillé de très -fines mèches. La chair blanche, conique est épaisse de i i 1. Le pédicule blanc, long de i ^ p., épais T. Blanc, roussâtre au pied; chargé au sommet de pointillures blanches dans la jeunesse, et noires quand la plante a vieilli; long de ly p., épais de 6 1., aminci au-dessus, courbe et ventru au bas, creux, comprime, difforme, même dans sa jeunesse. Odeur assez bonne. Plante humide et mollasse. Elle croît vers la fin d'octobre, sous les sapins. (^Bois près des Buchilles.) 780. A. chinois long pied. A. sincnsîs longipes. Ch. Basane jaunâtre très-clair; d'une teinte uniforme, mat, hu- mide; vu à la loupe, on le dirait couvert de petites pustules. Sa forme est conique, puis évasée; une zone bosselée s'étend près du bord, qui est pendant. Diam. i -j p. Chair très-blanche, épaisse de 2 1., ferme. F. Bien blancs, assez nombreux, minces, entiers, légèrement arqués, rentrant profondément et adhérens, larges de 3^ 1. Trois demi-f. arrondis. V. Blanc, assez luisant, roussissant à peine dans le bas. Il est long de 3^2 p., épais au milieu de 5 1. Il est remarquable en ce que aminci sous le chapeau, il se renfle insensiblement jusqu'au bas, à l'épaisseur de 7 1. Il est de plus courbé, même tortu, présentant le chapeau obliquement. La chair très-blanche et spongieuse. L'o- deur bonne. Ces agarics ont crû isolés, dans les mousses, sous les sapins; En septembre. (^Chalet à Gobet.) 781. A. des limaces. A. Umacinm. Pers. Syn.f.p. 355. Schœff. t. 3i2.? BulHard, pi. 358. A. gluti- iieux? {excl, syn.) Cfer, Frics Syst. Myc.I^ p. 36. CY3IN. lîLANCS OU <;RIS VISQUEUX. 1 A.ll. LXXX. • I .) C/i. Olivâtre dans la jeunesse; d'une teinte claire sur les bords, le centre olive brun; dans la suite les bords étant devenus blan- châtres, la couleur foncée du centre tranche bien sur eux; on voit souvent une zone brune à 3 I. du bord. De conique il devient plane, à large bosse centrale, les bords un peu rej)liés. Surface très-vis- queuse; la peau s'enlève avec une grande facilité. Diain. 2 J p. Chair blanche, épaisse de 3 à 4 1. F. Très-blancs, pas fort nombreux, minces, mollasses, droits, décurrens à des liaulcurs inégales, larges de 3 1. 7 demi-f. ; celui du milieu très-long. /'. Très-blanc et couvert de pelucliurcs farineuses h son som- met; plus bas chargé de stries olivâtres interrompues, lacuncuses, fibrillcuses. Il est gluant, long de 3 j p., épais de fJ à 7 1. ; aminci au sommet, renflé à un pouce au-dessous du chapeau, tordu; le pied tantôt ren-flé, tantôt rétréci et recourbé en une racine poin- tue et courte. Il est solide. L'odeur n'est pas fâcheuse. Je n'ai ja- mais vu de voile à cette espèce. Elle croît dans les bois de hêtres mêlés de chênes. En autonlne. {Sauvabclcn.) Obs. Voyez VA, hlanc dessous visqueux {A. ulU-aci-o-albus Fr.) r.iin. vu, qui en dilTïre, non seulement par son voile, mais encore par la minceur du pédicule. 782. A. visqueux gris. . A. ungiiinosus. Fries Sysl.Myc. /, p. lOi. Stipcs cacus. Ch. Dès l'enfance, roux livide, noirâtre au centre, visqueux; d'abord convexe et régulier; puis conico-plane, irrégulier, lobé; à la (il) plane; des stries vagues paraissent sur les bords, à raison de leur transparence. Diam. de 1 p. à li 1. Chair blanche, épaisse de ^ 1. F. Blancs, peu nombreux, minces, entiers, convexes et décur- rens; veineux à la base ; ils arrivent souvent bifides sur le bord du chapeau; leur largeur est de 2 1. De 3 à 7 denii-f. difformes. P. Blanc, luisant ; long de 1 ^ p. , épais de 2 1. ; creux, renflé sous les feuillets, souvent courbé, comprimé, aminci et roussàtrc près du pied. 1,'odeur est bonne. Cette esjiècc se trouve en automne, dans les gazons, {(hciniit du Doi<, Cendi.) 2l4 GYIVIN. BLANCS OU GRIS VISQUEUX. FAM. LXXX. , 783. A. radié livide. A. subradialus . Schum. Sœll. 2, p. 267. C fer Pries Sjsl. Myc.l^p. 100. A. pra- tensis ^ ericosus var. d ( excl, syn. ). Cil. Roux livide clair ; le centre brun , dans une largeur et d'une teinte variable; visqueux ; de convexe, il devient de bonne heure plane, avec un mamelon plus ou moins prononcé; des slries écar- tées, rayonnant dès le centre, deviennent plus marquées dans la \ieillesse. Chair concolore, entrant coniquement dans le pédicule, presque nulle sur les bords. Diam. allant à 1 -j p. F. Blancs, peu nombreux, veineux à la base, minces, mollasses, décurrens, larges de i^ 1. De i à 3 demi-f. tortillés. P. Blanc, lisse, plein; long de i| p., épais de 2 1.; renflé au sommet, sinueux, aminci insensiblement dans le bas. L'odeur à peu près nulle. Cet agaric est commun en automne, dans les gazons ombragés. ( Chemin du Bois Gentil. ) 784. A. gris gluant. A. irrigatus. Pers. Sjn.f. p. 36' r. Frics Sjst. Myc.I, p. loi. {Pi/eo... stipitcijue lii'idis. ) Ch. Gris roussàtre ; d'une teinte plus foncée au centre ; très- visqueux. Il est conique, à mamelon conique;- les bords striés dans une grande largeur. Diam. i j p. Chair épaisse de 1 1., assez ferme. F. Blanc azuré, rares, entiers, veineux à la base, anastomosés, minces sur la tranche, épais dans le bas, légèrement arqués, adhé- rcns de toute leur largeur, qui est de 3 1. 3 demi-f. P. Couleur du chapeau jusque sous les feuillets; très-visqueux, plein ; long de 3 p. , épais de 4 I- ; un i)eu renflé sous le chapeau et près du pied, courbé dans le bas; vieillissant il est singulièrement comprimé d'un sillon irrégulier ; il est luisant, bosselé [)ar anneaux. Chair grisâtre, qui entre de toute sa largeur dans celle du cha- peau. Odeur nulle. Cette espèce croit en petit nombre, les indivi- dus séparés, dans les prairies humides, près des sapins; en oc- tobre. [Près de Morat.) (iYMN. DECUftIVtNS liN COIN. lAM. LXXXI. 't l J lAM. LXXM. Di'cunnLNS EN COIN. {Cufifi/or/ncs.) ('/idncdii blanc, -/oti.v ou niu^cltrc ; moins vii(iiniii que dans la J'annlle précédente y fvuilkls décurrcns , .se colorant clam quelques espèces. 785. A. virginal. A vlrgineiis. Vaix. a, — Schceff. t. 23:. A. nivcus. BultianI, pi. 1 S8 {figur. injër.). A. des bruyères. A. ericetis. Pers. Sjn.f. p. /fb6. Trai/r sur les Champ, cu/ni's/. p. 21 1 . DeCand. Fl.Jr. p. 168. Frics Syst. Myr. I,p. loo. Soivcrhyy t. 82. h. virgitiCiis. Ch. Très-blanc, surtout dans la jeunesse; étant luimide, il de- vient coTnine gras, liullc , presque transparent, quelquefois par zones, souvent en entier; vieillissant il devient jaunâtre. Il est d'a- bord conico-convexe, surmonté d'un petit mamelon ; puis plane; à la fin les bords se relèvent; le centre se déprime, et quelquefois s'éclate en forme d'écaillés; les bords sont striés dans la vieillesse. Diam. allant à 2:^ p. F. Blancs; dans la vieillesse et on temps sec, ils prennent une teinte jaune capucine sur la tranche et dans la partie qui touche au bord du chapeau; ils sont peu nombreux, minces sur la tranche, épais et veineux à la base, droits, très-décurrens; larges de 3 à 4 1. De 1 à 3 demi-f. P. Blanc mat; long de 2^ p- . épais de 4 1.; solide, ronflé en trompette au dessus, un peu sinueux, souvent compiimé, s'amin- cissant coniquemcnt dans le bas; renforcé, courbc.au pied, qui se couvre de coton. L'odeur est bonne. Celte espèce croît solitaire ou en groupes, dans les prés, et plus rarement dans les bois ; en au- tomne. Elle est commune. Vab. B. — Btdllard, tab. cilc'e, fig. A ^ H, C. Scliajf. /al>. 807. A. cla- vxfurniis? Frits Sysl. Myr. /, ;>. gM- A. pralciisis var. c ? l.c (liapean et toute la plante sont quciqjiefois d'un gris roux, ijous les sajiins; en tic. {Pris des liuchilks.) ^l6 GYMN. DECURRENS EN COIN, FAM. LXXXI. Var. C. _ Jaa,. MlsccIL tow. tz, ;,. ,04, tab. ib,fig.i. Fries Syst. Myc. /, p. 100. Var. h, pileus slccus. C/i. Blanc, sec, lustré comme une peau de gant; d'abord con- vexe, le centre relevé en une petite bosse; puis déprimé à peu de profondeur; les bords légèrement repliés. Diam. 9 1. Chair blanche, conique, très-épaisse, et qni se confond avec celle du pédicule. F. Blancs, larges de i i I. P. Blanc, luisant: long de il p., épaisde ill.; roussâtre dans le bas ; de même forme que dans les autres variétés. Il se termine en une racine souvent pointue, dont il adhère à la terre, au milieu des graminées. Odeur peu agréable. Cette jolie plante croît en petit nombre, chaque individu séparé, le long des haies; en automne. ( Chemin du Bois Gentil. ) Var. D. — Blanc, très-luisant, assez sec, de même forme que la précédente. Diam. allant à i p. Les feuillets un peu plus nombreu.x que dans les autres variétés. Péd. long de 1 1 p., épais de près de •3 1., sinueux. Dans les bois de sapins; en automne. {Chalet ii Gobet.) Vah. E. — Cette variété, dont le diamètre n'excède pas 9 à 1 1 1., tourne au roussâtre; le centre brun noirâtre, relevé en mamelon, se déprime dans la vieillesse; les bords minces et un peu renversés se teignent à la fin de brun. Le pédicule, long de lip., épais de 1 1 1. , est un peu courbé dans le bas. On trouve cet agaric dans les prés, les gazons; en automne, même en novembre. {Prilly; coteau i eptentrional de Montbenon, ) Var. Y.-DAlb. et Schw. Var. ^^ tenuls,^. 219. FI. Dan. t. 83o, fg. I. A. prsealtus? Celle-ci, devenant aussi roussâtre, prend de 5 à 14 1. de diamètre; ses bords sont ondulés et striés. Le pédicule, épais de i i à 2 1., s'allonge à 3 p.; il est renflé au sommet, aminci et courbé dans le bas; plein d'une chair azurée et spongieuse. Cette plante habite les gazons, sous les pins ; en novembre. {Bois sous la Croix blanche:) Var. g. — Blanche ; à centre noirâtre, qui coupe bien avec le fond; montrant à la fin des chinurcs rayonnantes, roussâlrcs. Le GY.MN. DECURIIENS EN COIN. lAM. LXXXI. ^. I J pédicule, long de i -'^ p. , t'p.nis de 1 v 1-, prend quelquefois une teinte jaunàlic. Oti voit cette variété dans les lierbages, près des j)ins; à Ja fin d'octobre. Klle est de petites dimensions. {Bois Ceriti/.) Ubs. Cotte varit-lé se distinguera tic l'y/, i-isqucu.r gris (y/, ungutnosus) qui a aussi le centre noirâtre, par son défaut de viscosité; et de l'y/, rc- dlé lu'iJe (y/. suhraJiittus), par ce nièuie caractère et par la teinte noire du centre, l'aulrt; l'ayanl brun. 78G. A. Hcoïde. A. jicoidcs. V'.vn. A. — Bulliard, pi. hSy , fg. 1. A. pralcnsis et niultorum. C/i. Fauve rougeàlre clair sur les bords, brun rouge au centre, viscjueux. De conico-convexe il devient convcxo-planc, irrégulicr; à la fin plane, même concave, à large bosse protubérante. Diani. 3 p. Cliair blancliàtre, épaisse de 3 1. /■'. D'abord blancs, puis tirant sur le rougeàlre; ils sont peu nombreux, minces sur la tianclic, droits ou concaves, décurrens, veineux à la base , souvent bifides à leurs deux extrémités, anasto- mosés, larges de 3 à /| 1. De i à 3 demi-f. arrondis; celui du milieu souvent tortillé. P. Blanc, devenant blanchâtre cliiné de roussàtre ; chargé de points farineux au sommet, et de pelucliures brunes dans le bas. Il est long de 2 p., épais de G 1., renflé dans le haut, un peu ventru , s'amincissant au pied, où il se recourbe et se termine en pointe. L'odeur est bonne. Cet agaric croit dans les mousses, sous les sa- pins ; au mois d'octobre. Les individus sont souvent liés à deux par le pied. (Z?o/.y de Cc'rj; au.r Croiscttes ; près des BuchUles .^ Obs. m. Persoon a déjà observe que plusieurs des figures de Bulliard pour celte espèce, sont si grandes qu'elles doivent avoir e'té dessinées sur des individus d'une végétation luxuriante. (Voy. Synop.f.p. 304.) Var. B. — Cil. Rougcàtrc-aurore au centre, plus blanchâtre sur les bords, visqueux ; de bonne heure convexo-planc, à petit ma- melon; ensuite plane; le centre déprimé; les bords sinueux, quel- quefois relevés Irts-haut. Diam. 2 p. Chair jaunâtre, épaisse de 3 1. /'. Blanchâlics, concolores à la Itinlc des bords du chapeau; peu nombreux; cnlicis, concaves ou convexes, lics-décuiicns, larges 2ï8 GYMN. DÉCURRENS KN COIN. FAM. LXXXI. de 2 4 1., mollasses étant humides, fragiles et secs dans la vieillesse^ veineux à la base. De i à 3 demi-f. P. D'abord blanc luisant; à la fin chargé, jusque près des feuil- lets, d'un pointillé rougeâtre. Il est long de 1 1 p. , épais de 3 à 4 1. , plein, mollasse, renflé en trompette au sommet; courbé, d'égale épaisseur dans le bas; le pied blanchâtre. La chair comme au cha- peau. Cette variété croît en troupe, chaque individu isolé, sous les Lûtres; à la fin de l'automne. {Bois Gentil.) Var. C. — Ch. Brun-rouge au centre, jaune-rougeâtre très-clair sur les bords, visqueux; il est d'abord conique, puis de bonne heure plane, bosselé; le centre relevé coniquement dans la jeunesse, se déprime dans la suite; l'extrémité du bord est vaguement striée. Diam. allant à peine à i^ p. Chair blanchâtre, rougeâtre sous l'é- piderme, conique, épaisse de i^ à a 1., ferme, compacte, comme toute la plante. F. Blanchâtres, rougissant faiblement vers les bords du chapeau; assez peu nombreux, n'étant minces que sur la tranche, veineux à la base, entiers, convexes et décurrens, larges de i^l. De i à 3 demi-f. tortillés. P. Blanchâtre mat, chiné de stries rousses ; long de i -i^ p. , épais de 3 1.; renflé au sommet, un peu sinueux, d'égale épaisseur dans le bas; d'abord ferme, dur; puis devenant plus mou; il est plein d'une chair rousse , filamenteuse. L'odeur est bonne. Ces plantes croissent solitaires ou en petites touffes, lices par le pied, sous les sapins; à la fin d'octobre. {Bois de Cérj.) 787. A. aurore des prés. A. pratensis. Pers. Syn.f.p. 3o.;. Bolton^ t. 66. A. fulvus. Schœff. t. 3i3. A. mi- niatus. Sowcrhy^ t. 141. A. miniatus. Pries Ohs.Myc. i^p. 116. A. pratensis var. subflavescens {lamellis concoloribus). Syst. Myc. I, p. 39 {excl. syn. A. ficoides Bull.). Ch. D'abord d'un beau rouge aurore, capucine, mat comme de cire ; puis jaunâtre-aurore; le centre, qui conserve sa première cou- leur, se détache souvent en une grosse écaille cir-julaire; le reste se fendille en lignes concenlriqucs. De conique il devient plane, dé- CYWN. DECURIlIiNS EN CDIN. FA.M. LXXXl. :>. Il) jeté, relevé d'un seul cûl«}. Diatii. ■> p. Cliiiir hlaruliâlie, ferme, conique, épaisse de j 1. /•'. Dès l'enfance jaunâtres, peu nombreux, Irès-veineux a la base, anastomosés, fermes, fragiles, concaves ou droits, décurrcns à la même hauteur, larges de ?. 1. A leur inscrlinn sur le pédicule on remarque un cercle de points blancs, farineux. De i à 3 demi-f. tortillés. P. Couleur des feuillets dans le haut; plus bas blanc jaunâtre, mat ; long de i j p. , épais de 7 1. ; renflé au sommet, s'amincissant coniqnemenl dans le bas et se terminant en une pointe recourbée ; il est plein, spongieux. L'odeur indifférente. Cet agaric est humide, très-peu visqueux , ferme et fragile. Il est rare chez nous. On le trouve croissant en troupe dans les prés monlueux ; en automne. {Près (le la maison des Buchîllci.) 788. A. masse des prës. A. vilulinus. Pers. Syn.f. p. 3o5. A. pratensis cT. A. vitulinus. Frics Syit. M) i. /, p. 99, var. b ; et p. 102. A. scioplianus. C/i. Bistré rougoâtre , le centre plus foncé, luisant; vieillissant, le centre seul demeure bistré; les bords deviennent blancs, plus ou moins chinés de roussâtre; ils sont striés, si la j)lantc est humide; le centre se détache souvent en forme d'écaillé. De conico-convexe il devient plane et même un peu concave, le centre demeurant re- levé; les bords sont très-minces. Diam.de 12 à i3 1. Chair blanche, très-conique, se confondant avec celle du pédicule; éj)aisse de i 1. près des bords. /'". Blancs, peu nombreux, entiers, très-décurrens, formant une ligne droite avec l'extérieur du pédicule; ils sont larges de 2 1., minces sur la tranche, épais à la base, veineux. De 1 à 2 dcmi-f. P. Blanc, strié de roussâtre, mat; long de i | p. , épais de 2 1. , renflé au dessus en trompette, courbé, un peu sinueux, s'amincis- sant dans le bas. L'odeur peu signifiante. Ces plantes croissent dans les herbages, à découvert; ou solitaires, ou liées en petits groupes ])ar le pied; en auloninc. Elles sont très-communes. {C/tcinin tin Jiois Cunlil ) 2 20 GYMN. BECURREMS EN COIN. FAM. LXXXI. 789. A. roux des tiges. A. griscllus. Pers. Obs. Myc, l,p. 5o. Tab. IV^fig. 12. A. ericetoruni. Syn.f. p. 472. A. ericelorum var. et. D'Alb. et Schw. p. izS; i>ar. yy. Pries Syst. Myc. I, p. i65. A. ericetorum b griselliis, Bulliard ^ pi. 276. A. faux androsace, var. grise. Ch. Roux, chiné de blancliâtre et de noirâtre, farineux, mat, plane, strié sur les bords. Diam. 5 1. F. Très-blancs, assez peu nombreux; les entiers très-larges et décurrens (^triquetrœ^. De i à 3 deral-f. anastomosés. P. Très- blanc; long de 1 p., épais de 4 1- ; plein, quoique faible et courbé; il est renflé sous le chapeau et dans le bas, où il se charge d'un coton blanc, dont il adhère aux pieds des graminées. Cette espèce rare a été trouvée dans mon verger, au commencement de novembre. 790. A. pied fendu des mousses. A. scJiistopus^ Bulliard, pi. 276. A. faux androsace; var.? Cil. D'abord blanc-roussâtre, convexe, surmonté d'un mamelon conique; s'étant évasé, il devient plane, le mamelon demeurant marqué; il est vaguement strié sur les bords; alors blanc de lait; à demi luisant. Diam. 8 à g 1. On remarque sur les bords une cou- ronne de fort petites mèches très-blanches et distribuées à grande distance. Chair tendant à jaunir, n'ayant quelque épaisseur qu'au centre. F. Assez peu nombreux, blancs à œil jaunâtre, minces, entiers sur la tranche, très-larges (de 2 1.) ; les entiers, qui sont en petit nombre, sont ventrus, arqués et décurrens par une pointe longue et fine. 7 demi-f. tortillés. P. Noirâtre dans presque toute sa longueur, luisant, chiné d'une teinte grisâtre, provenant d'un farineux qui se soulève en petites mèches. Il est long de i p., épais de f 1. ; un peu sinueux ; il se renfle sous les feuillets, où il paraît strié (ce qui ne provient que de la longue décurrence de la pointe des feuillets) ; à cette place il est brun rouge, prenant même des leinlcs orangées. Dans la vieillesse le pédicule ne se renfle pas seulement sous les feuillets, mais il s'y CYMN. DECURRENS F.N COIN. FAM. LXXXI. 'iîf fend en deux ou trois parties, laissant voir le jour au travers. L'as- pect de ce pédicule est aride; il est piiin d'une rliair brune et fila- menteuse. Le pied n'offre aucun rcnfloiurnt rcinarf|uablo. L'odeur est bonne. Cet agaric rare croit au milieu dos spliaij,'nes, sur un terreau produit par ces mousses en putréfaction; à la mi-seplcmbre. i^Samabvliti. ) Obs. Celte espèce curieuse aura i td confondue avec les yl. cpiphyllc , androsare, etc. Elle se rapporte à la figure de VA. faux aneirusacr de Bulliard, soit pour la teinte jaune des feuillets, soit pour le lieu natal, les mousses. FAIVI. LXXXII. riED EN ÉCORCE. {A. COlilcipodc'S.) Chapeau mince, élastique. Pédicule souvent creu.r , fibreu.i: , terminé en pointe. Feuillets peu nombreuv (^excepté clans l'A. cannelle blanc), soment libres. Odeur bonne. 791. A. pied en fuseau. A.fiisipcs. V'ah. a, — Schrpff. t. 259. A. œdematopus? Bulliard, pi. 5i6, fig. II , lettres O, P. A. pied-fu. Pers. Sjn.f. p. 3 12. Traite sur les Champ, comest. p. igg. DeCand. Fl.fr, p. 176. A. pied en fuseau. Paulet, i3^ livrais, pi. 5i. A. chônier ventru. Frles Syst, Alyc, I, p. 120. C/i. Blanchâtre dans l'enfance; adulte, sa couleur varie du blan- châtre-purpurin au brun laqué; le centre brun rouge; il est glabre, mat, souvent piqué de points bruns, et couvert, surtout dans la vieillesse, de crevasses labyrinthécs, qui laissent voir le blanc de la chair. Il est d'abord convexe, bosselé; puis convexo-plane, les bords repliés irrégulièrement et perpendiculaires; à la fin, le centre demeurant protubérant et prenant une forme conique, les bords se relèvent et se montrent fendillés, comme crénelés; ils sont souvent huilés. Diam. 4^, p. Chair blanchâtre, épaisse de 3 1., mince sur les bords, coriace, élastique. F. D'abord blanchâtres, puis tirant sur le couleur de chair, vio- lélâtres vers la tranche; on les voit piqués de points et de taches brun violet. Ils sont peu nombreux, épais ;i la base, fermes, ar- "221 GYMN. PIED EN ECORCE. FAM. LXXXII» ïjués, adliérens dans la jeunesse; plus tard ils paraissent libres, mais anastomosés par la pointe ; souvent couchés, tortillés; vei- neux à la base, ondulés et minces sur la tranche; larges de 5 à 61. 7 demi-f. P. Dans le haut, couleur des feuillets ; plus bas, cette teinte se nuance au brun orangé, et \ers le pied au violet noir; il est lui- sant; on y remarque de grois points allongés, noirâtres. Il est long de 5 à 6-}r p. , épais de 9 1. , renflé sous le chapeau, conique, un peu ventru et très-pointu au bas, courbé, sinueux; cannelé de sillons, qui s'enlr'ouvrant laissent voir le blanc de la cliair. L'arête qui sépare ces sillons vient quelquefois à s'éclater transversale- ment ; les bords de ces éclaturcs se recoquillent et forment vers le haut une sorte de manchette qu'on pourrait prendre pour un col- lier. La chair est blanche et filamenteuse. L'odeur très-bonne. Ces agarics, de consistance ferme, coriace, croissent liés en touffes par la base, iroplanlés au pied des arbres vivans, et surtout des chênes; en été. Bulliard a bien observé que ces plantes se détachent par leur propre poids et tombent à terre. [Sauvabclin ; bois des Croi~ settes. ) Var. B. — Schceffer , t. 87. A. crassipes.. Ceux-ci, très-voisins de la var. A, en différaient par leur taille (le diamètre n'excédant pas 1-7 p.) et par leur forme oblongue, le centre relevé coniquement. Leur couleur était sur fout le chapeau d'un brun laqué; les feuillets roux-blanchàtre. Je les ai trouvés im- plantés très-profondément au pied d'un chêne; vers lami-septembre. [^Sauvabelin.^ Var. C. — Bulliard, pi. 106 , A. pied-fu ; et pi, 76, A. fusiforme. Paulet, t. II, p. 243. 29 Uir.pl. II S. Le racinier mamelle de chair. Cette variété ne se distingue guère de la var. A que par sa cou- leur fauve et ses teintes plus claires dans toutes ses parties, sans aucun mélange de violet, sinon au bas du pédicule. Le centre du chapeau offre ici une large bosse arrondie. Ceux-ci, beaucoup plus rares, ont aussi été vus à Satwabelin, au mois d'aoiit, de même au pied des chênes. r.VUTN, riP.D EN tfORCr. I AM. 1, XXXII, o.-xZ 79'>. A. cannelle Manc. A. fusipes (ilbii\!,ti nlho. Schiim. Sa-ll. z,p. 276. A. Mibiginosus. Sowrrliy, t. 2/,6. A. carnosiis. Ch. Blanc mat; piqué, m('ine de Itonnc heure, de pclllcs taches pourpre obscur. Il est d'abord con\exe, puis évasé; le sommet est plane dans une grande larfjcur ; les bords relombans sont minces, un peu festonnés. J)iam. /| p. Chair blanche, dévorée de bonne lieurc par les insectes, et alors prenant un œil rougeâlre ; épaisse de (y I. Substance élastique. F. lîlancs, tirant ensuite sur le jaunâtre, Ircs-nombrrux et serrés, arqués et adhércns après un retour profond et arrondi, larges de 1 a -i.^]., minces, crénelés, éraillés sur la tranche. Ils peuvent être détachés de la chair. 7 demi-f. /'. Blanc, mat, farineux, principalement sous le chapcaii; long de 3j p. , épais de 5 à G 1. ; renflé au sommet; rayé, cannelé dans sa longueur ; cédant à la pression ; s'amincissanl et se courbant dans le bas, qui se termine en une longue pointe radiqueuse. L'intérieur détruit de bonne heure prend des teintes couleur de chair, surtout dans le bas. I/odcur est bonne. Celte i)lantc assez sèche croit sous les sapins, près des troncs; en septembre. {^C/ialet à GobctA Obs. Ce qui distingue le plus cet agaric de VA. pie J en fuseau {A. fu- sipes), ce sont ses feuillets remarquablement nombreux; ce caractère fait m^nie exception dans toute cette division. 793. A. faux mousseron. A. pscudomoiiccron . Vab. a. — BuUiarJ , pi. bzZ,fig. 2. A. pseudomouceron. Pers.Syn.f. p. 33o. A. collinus var. minor ? Traité sur les Champ, comest.p. 208. Le faux mousseron. T)cCand. FI. fr.p. ig/i- A. torlilis. Soiverhy, I. 247. A. pratensis. Fries Ohs. Myr. T. Ir p. 22; et T. Il, p. i33, 134. A. corlicatus. Syst.Myc. /, p. 127. A. oreades (c.rr/. syn. Rolton). Mayer Esshare Schw. tah. II, ftg. 2. A. esculenliis var. major? (e.rcl. syn.) Pau/ef, 10^ Uir.pl. \ol^,fig. 1,2. L'i'- toile polaire? Ch. S'il a crû .i l'ombre, son enfance est blanchâtre; dans les lieux plus découverts, il est d'abord fauvc-rougcâtre, plus foncé au centre, peu luisant; dans la suite blanr-jaunàtre, ou tirant un 224 GYMN. PIED EN ÉCORCE. PAM. LXXXit. peu sur Je rougeâlre; le centre brunâtre, mat. Sa première forme est convexe; puis conico-campanulée, à mamelon obtus; souvent bosselé, comprimé sur les côtés ; à la fin il devient plane, même un peu concave, le centre demeurant proéminent; des enfoncemens autour d"e ce centre forment des bosselures ; on voit sur les bords des stries assez longues et distantes; ces bords sont souvent huilés. Le chapeau est volontiers incliné sur le pédicule. Son diam. atteint 1 p. La chair est blanche, membraneuse, coriace, épaisse de 3 1. , très-mince sur les bords, au point que le chapeau est transparent vu contre la lumière. F. De blancs dans l'enfance, ils deviennent concolores, quelque- fois colorés de roux sur la tranche; ils sont peu nombreux, assez fermes, très-convexes, rentrant profondément, libres, veineux et épais à la base, souvent anastomosés, larges de 3 1. 3 demi-feuillets tortillés. P. Couvert de points f. » Ineux sous le chapeau ; plus bas, couleur des feuillets, lisse, un peu luisant; au bas, brun rouge, mat; dans la vieillesse, les points farineux offrent plutôt un fin grenetis tu- berculeux. Il est long de2 j à 3 ' p., épais de 2 1., solide, assez dur, droit, très-renflé et quelquefois comprimé au sommet, aminci dans le bas; souvent marqué dans toute sa longueur d'un double sillon. Le pied forme un petit renflement très -long et recourbé. Chair blanche et filamenteuse. Dans la vieillesse et venant à se dessécher, le pédicule se tord sur lui-même. L'odeur est bonne. Ce champi- gnon, que l'on dit comestible, croît dans les jachères herbues, sur les pâturages, au bord des chemins; en été et en automne. {Plaine de Chamhlande; au chemin du Signal de Lausanne.) Var. B. — BulUard, pi. 144. Paulet, 2^ livr. pi. io3. Mousseron d'.iu- tomne ou Mousseron godaille. Sa couleur est uniforme; d'une teinte cuivrée à sa naissance et dans l'état humide; pour l'ordinaire d'un fauve blanchâtre clair. Le diam. ne va qu'à 1 7 p. La surface lisse. Les feuillets sont ar- qués, larges de a 1., singulièrement tortillés. Le pédicule, long de 2 p. , épais de 2 ^ p. , est blanc, farineux, sec, renflé et légèrement cannelé au sommet; il se renforce coniquement dans le bas. Le pied CYMN. PIED EN ECORCE. FAM. LVXXII. '>.ur> s'enveloppe d'unefilnssc colonneiiso, blanrlie. Ces aparirs croissent en touffes serrées, liés par le pied et disposés en cercle, sur le gazon, dans les lieux découverts des bois de sapins, en pays montueux ; en été et en automne. ( Prèx des Buchilles. ) 79^. A. pied rouge pruirié. A. fusripcs. Var. a. — (,fjr/. syn. Sowcrhy.^ Ch. Brun rouge orangé clair, le centre plus foncé; offrant une zone grisâtre vers les burds; mat, sans stries, sinon à l'extrémité et la plante étant humide; il est plane, les bords relevés inc'îgalcmcnt. Diam. i5 1. Cliair blanclio, épaisse d'une forte ligne. F, Très-blancs, pas très-nombreux, entiers, minces sur la tran- che, épais à la base, convexes, rentrans et paraissant libres, larges de al., veineux à la base. 7 dcmi-f, arrondis; les extérieurs très- petits. P. Violet noir, un peu plus clair au sommet, mat, couvert d'une fine fleur; long de 2 p., épais de i^ I.; renflé sous le chapeau, on- dulé, cannelé de stries légères dans sa longueur; un peu renforcé dans le bas. Il est creux , quoique ferme. L'odeur bonne. Cet agaric est joli et rare. On le trouve en septembre, dans les forêts. {Bois de Cerf.) Var. B. — Pries. Syst. Myc. I, p. 128. A. terginus? Ch, D'abord blanchâtre, à centre brun rougeâtre ; puis fauvâtrc clair, le centre brun ; mat ; de convexe il devient piano-convexe et à la fin plane, le centre déprimé; il est remarquable par de grosses stries correspondantes aux feuillets. Diam. allant à lo 1, F. Blanchâtres, tirant un peu sur le couleur de chair; ils sont très-peu nombreux, épais, exactement convexes, et rentrans; très- larges (de 3 1.). 3 dcmi-f. courts et arrondis. P. Blanchâtre sous le chapeau; dans le reste de sa longueur violet noir , farineux ; il est long de 2 p. , épais d'à peine ^^ 1. , un pou renfle au sommet, courbé, cylindrique; sec; creux, sortoTit dans le haut; renflé au pied, qui est cotonneux. L'odeur bonne. Cet agaric croît en touffes, implanté dans le bois pourri et les feuilles mortes du hêtre; au commencement de septembre. {Sauvahclin.) Tome II. i5 220 GYMN. riED EN ÉCORCE. FAM. LXXXII. Var. C. — Stipes longitudinaliter fissilis (^Fries L e. ). Le centre offre dans la jeunesse un large mamelon brun, qui vient ensuite à se déprimer. La chair, blanche , est épaisse de i j 1. , comme nulle sur les bords. Les feuillets, couleur du chapeau, sont larges de 2 I., entiers, veineux à la base, souvent anastomosés. Le pédicule, souvent comprimé au sommet, se fend dans la vieillesse ei se tord sur lui-même. Le diam. de cette variété atteint à peine lo 1. Elle croît sur les mêmes débris ; vers la fin d'août. {Dans la même foret. ) 795. A. à cheveux roux. A. rufocapillaius . Ch. A fond blanc, tout couvert d'un très-léger chevelu roussâtre, formé de longues soies rayonnantes. Il est plane, les bords légère- ment renversés; oblique sur le pédicule; muni d'un mamelon co- nique qui tourne au noirâtre. Diam. i ^ p. Chair blanche, conique, épaisse de 3 1. , très-mince sur 'es feuillets. F. Très-blancs, minces, pas très-nombreux , remarquables par les dentelures profondes de leur tranche; arqués, liés de l'un à l'autre à la pointe, comme libres, larges de 3 1. De i à 3 demi-f. P. Blanc mat , prenant quelques taches roux jaunâtre ; il est long de 1 1- p. , épais de 2 ^ 1. , renflé sous les feuillets , un peu courbé, se tordant sur lui-même. L'odeur peu marquante. Dans les gazons ; à la fin de septembre. {^Prillj,^ 796. A. arundinacé. A. arundinaceus. BuUiard, pi. 408, _/?^, A. Schœff, t. 220. A. coUinus. Fries Obs. Myc. 2, p. i33. Syst. Myc. I, p. 124. Scopoli %,p. 482. A. colli- nus. DeCand. FI.fr. p. 169. A. en roseau. Paulet no^ lifr.pl. 104, fig. 7, 8, 9. Les godets montes? Ch. Blanc jaunâtre sur les côtés, rougcâtre d'une teinte faible au sommet, peu luisant. II est convexe. Diamètre i p. Chair blanche, épaisse de ^ 1. F. Blancs, roussissant à la fin vers les bords du chapeau ; ils sont peu nombreux , fermes, couchés. Sans être veineux à la base, ils se chinent de traits fort blancs. Ils sont convexes, libres, entiers et minces sur la tranche; larges de a^- 1. 3 demi-f. arrondis. P. Blanc sous les feuillets, roussissant dans le bas, lisse, long de GYMN. riED EN ECOnCE. FAM. LXXXll. •>.'>.'] ^îP'» t^T^'S de 1^1., droit, décidément fislulcnx jusque sous le cliapcau. II se fend en longueur à la décrépitude. L'odeur n'est pas mauvaise. On trouve cet agaric dans les prés, vers la fin de sep- tcml)re, le cokhiquc étant en fleur, comme certains auteurs l'ont déj à observé. ( P/Z/A. ) 797. A. joncacé. A.juncipcs. Batsch El.fung.p, tj, tab. "3., fis- &• A. pratensis {_cxcl. syn,'). La- mcllis griseo-alhis. Confcr, Frics Obs, Mjc.i, p. l'iZ.Syst. Myc. I, p. 124. A. coliinus. Cet agaric, que j'ai négligé de mieux décrire, porte un chapeau du diam. de i p., blanc fauvâtrc, strié de brun, conique, muni d'un mamelon. Ses feuillets sont grisâtres; son pédicule fistulcux, farineux au sommet. Je l'ai trouvé dans la côte du C/ia/np de l'air pris Lausanne^ et sur un chemin dans le voisinage des Buchillcs ; au mois d'août. Cette espèce serait remarquable par la teinte grise de ses feuillets, et devrait être distinguée par-là de VA. arundi- iiacé de Bulliard, avec lequel il se pourrait qu'elle eût été con- fondue. FAM. Lxxxiii. NAINS A PIED cnuN. (Nanijuscipâdcs.) Chapeau blanc ou blanchâtre ; le centre souvent coloré. Diam. n'ex- cédant pas 8 /. Feuillets adliérens. Pédicule brun ou noirâtre. NoTB. Cette famille est, dans notre division d'agarics à feuillets peu nombreux, analogue à la fam. 77, qui appartient i l'autre division. 798. A. arriadelphe. A. amadclphus. Vau. a. — Bulliard, pi. 55o, fig. 3. DcCand. Fl.fr. p. 169. Ch. rianc sur les bords, roux jaunâtre au centre, mat, farineux; vieillissant il parait tout jaunâtre d'ocrc. Il est dès l'enfance convexe, sans mamelon; puis il s'évase, sans devenir absolument plane; ses bords sont striés, ou plutôt ridés, mais seulement à l'extrémité, ûiam. à peine 4 1- Très-peu de chair. F. Blancs, devenant jaunâtre d'ocrc en séchant; ils sont médio- crement nombreux, droits, les entiers, qui sont larges, adlièrent 228 GYMN. NAINS A PIED BRUN. FAM. LXXXIII. au pédicule de toute leur largeur et à la même hauteur, sans former de crochet. 3 demi-f. arrondis. P. Blanchâtre sous le chapeau ; de là il se nuance du roux au brun violet vers la base ; à cette place on le voit chargé de gros points farineux blancs ; il est long de 3 1. , presque filiforme, courbé pour tenir le chapeau horizontal. Il se renfle au pied , qui s'implante dans l'écorce sans tubercule. Ces agarics croissent en foule, souvent très-serrés, sur l'écorce des arbres et arbustes vivans, dont le pied en est quelquefois couvert dans une grande étendue; en automne. {^Sauvabelin.^ Var. B. — Ch. Dans l'enfance très-blanc, convexe; il tend en- suite à jaunir faiblement , le centre montrant un point roussâtre ; le sommet s'est aplati, les côtés perpendiculaires et vaguement striés. Diam. 3 I. F. Peu nombreux ; de blancs ils deviennent jaunâtres; concaves, un peu décurrens à la même hauteur, car ils sont liés de l'un à l'autre et se détachent ensemble du pédicule; ils sont larges. De i à 3 demi-f. anastomosés plutôt que veineux. P. Long de 9 à lo 1. Dans l'enfance blanc et transparent ; puis ne gardant sa blancheur que dans le haut, où il est renflé; le bas est brun rougeâtre clair, presque luisant; mince, devenant souvent tortueux; plein; il s'implante dans les ronces, les menus débris, par un renflement conique qui n'a pas la forme d'un tubercule. Ils croissent voisins sur la même branche; en septembre. {Sauva- belin.) 799. A. petit cendré. ^. iyUcolor. Pries Obs. Myc. 2, p. 128. Syst. Myc. /, p. i3l. Ch. Gris blanc farineux, le centre noirâtre, les bords tirant à la fin sur le jaunâtre; il est conico-plane, le sommet relevé et tout chargé de petites rides rayonnantes. Diam. 8 1. Chair très-mince, gris de corne, élastique. Substance sèche. F. Blancs, peu nombreux, assez épais, fermes, entiers, convexes et adhérens au fond après un retour allongé ; leur largeur est de 1 1. 3 demi-f. tortillés, anastomosés. P. Blanc et luisant sous le chapeau; de là se nuançant du jau- CYMN. NAINS A riF.D BRUN. FAM. LXXXIII. a-îÇ) ràtrc an l)i im % iolrl; tout couvcri dans cctlc partie d'une fine fleur. Il est long de i ^ p., épais de ~ 1., plein, rcnfli- au sommet, cylin- drique, courbé, ronflé vers le pied , cpii se charge d'un colon blan( . Sa chair brune contient une liqueur aqueuse. L'odeur c>t peu mar- quante. Celte plante sèche, élastique, est très-rare. Kilo a été trou- vée solitaire sous un noyer, au commencement de novembre. (// Renens. ) 800. A. de Vaillant. A. Vaillanlil. t^aillant. Bolan. Paris, p. 63,//" 5^, lab. XI , f. 21-23. Mlchcli , Not-, PI. gcn. p. 146, n^ 32. Pers. Syn. f. p. 472. A. ericetoruni jg. A. Vni'.lantii. Frics Syst. AJyc, I, p. v'iS. A. Vaillniitii. Cit. Blanc, à centre brun rouge, mat; il est rougeâlrc dans la jeunesse; convexe à bords perpendictilaires , melonné à grosses côtes; s'évasant il devient plane et n'offre plus que des stries va- gues et écartées. Diam. de /, à 5 I. /'". Très-peu nombreux, de 10 à 11 1.; un seul dcmi-f. ; encore nianque-t-il souvent; quelquefois cependant on en trouve trois. Ils sont blancs, épais, veineux à la base; convexes; étant jeunes ils adhèrent au pédicule; vieux, on les voit adhérens eutr'eux, mais non pas sur un cercle en forme de roue. r. Presque filiforme, renflé et très-blanc dans l'espace qui fut re- couvert par les feuillets; ailleurs brun noirâtre; long de 1 p. L'o- deur est bonne. Cette espèce s'implante dans des racines sèches de graminées et autres débris. On la trouve en été. [Bois sous f^ennes ; dans I les allées de charmille de rolanges , près de Genève.) 801 . A. blanc des écorces. A. aîbus corticis. C/i. Dans son enfance polit globule blanc et sessilc. Développé, il est très-blanc, luisant, transparent s'il est humide. Sa forme est convexe, le centre déprimé eu creux, les côtés sillonnés (à côtes do melon), ridé, mince comme du papier. Diam. allant à 4 !• Dans la décrépitude, il brunit sur les bords. /•'. Très -peu jionibreux; on n'en compte que i5 à 16. On y trouve rarement un dcnii-f. Ils sont larges, épais, droits; dans la 23o GYMN, VARIÉS FEUILLETS JAUNES. FAM. LXXXIV. jeunesse adhcrcns, ensuite se détachant ensemble du pédicule, comme étant liés de l'un à l'autre. Ils sont blancs. P. Sous les feuillets blanc ; plus bas gris noirâtre, couvert d'une fine fleur; long de 3 à 4 1., épais de ^ 1. ; très-courbé, plein. L'odeur acide. Ces agarics croissent en foule, quelquefois en paquets, sur les rameaux desséchés de la ronce. Leur lit, dans le premier âge , est une plaque d'un coton farineux, qui s'étend le long de la bran- che. On trouve ces plantes dans les forêts; en automne. ( ^o/j de Cérj. ) //, Feuillets colorés de bonne heure. (Voyez /. à la fam. lxiii.) A. Feuillets nombreux ou assez nombreux. (Voyez B à la fam. xcn. ) a.) Diamètre excellant un pouce {excepté l'espèce 83o. A. chausst' petit, A. tomentellus). (Voy. ;8 à la fam, Lxxxix,) FAM. LXXXIV. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. ( Varii luleofoUi.) Chapeau jaune {^quelquefois moucheté, chiné) orangé; violet brun; tournant au cuivré ou au brun rouge. Feuillets jaunes ou jaunâ- tres à dijférentes teintes. * ) Chair jaune ou jaunâtre, 8o2. A. beau moucheté. A. granulatiis. Var. a. — Schœffer, t. ai. Pers. Syn.f.p. Z^o. A. rutilans a. {excl. sjn. Schcejf. ) Lamellis palliais ^ pileo planiusculo flavido. Ch. Jaune, couvert de mèches pourpre , mais très-fines et si peu apparentes qu'elles ne donnent leur couleur qu'au centre, qui en devient pourpre foncé. Il est plane à bords un peu relevés et minces. Diam. 3 p. Chair jaunâtre, épaisse de 3 1. F. Blanc jaunâtre, luisans, nombreux, entiers, minces, droits, et faisant un retour brusque avant d'arriver au pédicule, autour duquel un espace large de i à 2 1. semble libre; cependant les feuillets adhèrent au pédicule par des pointes, alternativement plus prolongées l'une que l'autre; une strie creuse correspond sur le GYMN. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. ÎAM. LXXXIV. '>.Sl pédicule au feuillet le plus allonge. '') dcmi-f., cl mcme 7, si l'on compte dans le nombre te feuillet qui s'insère au-dessous de l'au- tre. La place de l'adlicsion dos feuillets est jjoudreuse. P. Jaune, chiné au milieu de purpurin ; portant quelques fibril- les rousses t'parscs; il est long de 3^ p., épais de 5 1.; courbé et renforcé dans le bas. Chair jaunâtre et pleine. Odeur pénétrante et assez agréable. Cet agaric croissait implanté dans un tronc de sapin ; à la mi-novembre. [LangciUhal , au canton de Berne.) Vah. B, — Scopo/i, Flor. Carn. p. 484 (r.p, ,67. A. flavovi- rens var. ^/3 pinastreti. Pries Syst. Myc. l,p.i^x. Ch, Jaune sur les bords, rouge brun au centrej tout couvert d'un fin chiné provenant de pustules visqueuses , qui se dévelop- pent ensuite sous forme de mèches brunes petites et fort courtes; elles sont plus nombreuses au centre. Suivant l'état de l'alhmos- phère, au lieu d'être visqueux, on le voit lisse, luisant, sec. Il est d'abord convexe à bords sinueux, repliés; puis plane, renflé au centre, les bords toujours sinueux, bosselés. Si la piaule a crû sur un terrain horizontal , il est plus régulier. Cet agaric croissant sou- vent enfoui à demi dans la terre, sur le penchant des terrains éboulés, la partie qui demeure en terre est jaune verdûtre, et celle qui est exposée à la lumière tourne au rouge-brun, souvent on n'a- perçoit aucun pointillé à la surface. Diam. allant à /,1p. La chair est jaune sous l'épiderme et dans une assez grande largeur, blan- che sur les feuillets, épaisse de 6 1., conique. F. D'un soufre très-vif; très- nombreux, convexes ou arqués, adhérens après un retour profond ; fragiles, minces et dentelés sur la tranche, souvent couchés, larges de 4 1. Quelquefois toute une partie des feuillets offre un changeant rougeâtre, qui provient de ce que la tranche a pris cette leinle. Cet effet résulte, comme au chapeau, de l'action du soleil sur la partie qui y est exposée. De i à 3 demi-f. arrondis. GYMN. VARIÉS FELILLETS JAUNliS. FAM. LXXXIV. ^33 ]'. Soufre; plus bluiicliàtrc au sommet, couvert au bas de fines sliios ou d'un poinlillù lougcâtro. Diins l'arrière saison, il i)ren(I une teinte iVun livide mat, plus jaunâtre dans le bas, sans fibril- les ni pcluclinres. II est lonff de a à 3 p., «-pais de (> à i i 1,; droit ou tortueux, quelquefois sillonnr; ferme, enné sous le (liap<>au, renforcé coniquemenl dans le bas, souvent en une bulbe difforn)c. Le pied se courbe et s'arrondit par-dessous. La chair est blanclie, ferme, dure. L'odeur fclide tient du cbencvis. Cette espèce solide, très-pesante, d'ailleurs d'un bel aspect, croit à la fin de l'automne, dans les bois de pins, en société ou même en touffes. Elle y est très- commune. [Lois sous Li Croi.i: hLancUe ) \ Alt. B. — Frics Syst. Myc. \, p. 47. A. aestiinns. Sub ahictihus densis; slipcs alhus. . . similis sulphureo , sed colores intcnsiores. Diam. 3 p. Le chapeau régulier était couvert non de pustules ou de papilles, mais de mèches brunes très-foncées et trcs-courtes; la surface humide et non visqueuse. La chair jaune sous l'épidcrme; ])arlout ailleurs gris de corne étant humide, devenant blanche. Les feuillets remarquables par leur dentelure. Le i)édiculc sans aucunes stries ni pointillé rougeàtres; renflé dans le bas et se tcr- min;uit en fuseau pointu; sa cliair blanche, jaunissant près de l'extérieur, mais seulement au sommet. Celte plante ferme avait aussi l'odeur du chencvis. Au commencement de novembre, sous les sapins. [Dois Gentil.) 8o5, A. fragile orangé. ' A. spumosus. V'aR. a. — Fric-s Sfsl, T'Iyi. l, p. ib%. Pilco viscosu. Ch. Orange rougcâtre, plus brun au centre; luisant, un peu vis- queux. Il est de bonne heure conico-convexe, les bords horizon- taux ; enfin plane, bosselé par zones concentriques; le centre un peu déprimé; les bords ondulés, sinués, même lobés. Diam. excédant I 7 p. Chair jaunâtre, épaisse de 2 1. près du pédicule; très-mince sur les feuillets. /•'. Concolores, médiocrement nombreux, épais, un peu arqués, formant un angle qui rentre brusquement pour atteindre le pédi- cule, adhér^-ns, larges de 3 1., fragiles. 3 derai-f. qtii sont tor- iilléi. 234 GYMN. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. FAM. LXXXIV. P. Concolore ; on y distingue cependant le fond qui est blanchâ- tre, mais il est recouvert d'une multitude de stries couleur du cha- peau; le pédicule est long de près de 2 p., épais de 5 1.; conique, renflé au sommet, aminci au bas, souvent comprimé; un peu plus épais et recourbé au pied; il est luisant, mollasse, au point de pa- raître creux. L'odeur bonne. Toute la plante remarquablement fra- gile. Ces agarics croissent liés par le pied, sous les sapins; au mois d'août. ( Bois sous Fermes.) Var. B. — Ch. Le fond de la couleur est jaune, chargé d'un pointillé purpurin; le centre brun pourpre et visqueux; le reste de la surface, humide. Il devient plane, même un peu concave; les bords striés. Diam. i f p. Chair jaune, mince ; substance faible, fra- gile. F. Jaune roux; assez nombreux, convexes, adhérens, larges de 2 1., fragiles. De i à 3 demi-f. P. Blanchâtre au sommet, chiné de roux jaunâtre au pied ; long de I p., épais de 3 à 4 1-; cylindrique, renflé dans le bas; mou, as- sez faible. L'odeur presque nulle. Les individus sont volontiers réu- nis à deux par le pied. Cette variété paraît aussi sous les sapins ; au commencement de novembre. {Près des Buchclles.) 806. A. citron du frêne. A.fraxineus. Ch. Jaune verdâtre très -clair; plus blanchâtre sur les bords; humide, visqueux, même la saison étant sèche. Il est de bonne heure plane, le centre relevé en une bosse irrégulière, proémi- nente d'un seul côté, la partie voisine étant creuse; il devient con- cave, les bords fendillés. On remarque près du bord, plusieurs li- gnes brunes concentriques rapprochées; les traits qui les forment sont interrompus. Diam. 2 p. Chair jaunâtre, épaisse de 2j 1., co- nique. F. D'abord concolores, prenant un œil ferrugineux près du pé- dicule. Leur teinte offre ensuite un changeant luisant du jaune obs- cur au couleur de rouille. Ils sont nombreux, mollasses, convexes ou légèrement arqués, à pointe décurrente à différentes hauteurs; minces, entiers, larges de 3 1. De 3 à 7 dcmi-f. La poussière sémi- nale brun rouge tache les chapeaux inférieurs. GYMN. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. FAM. LXXXIV. 'i^if» P. Blanc vcnlâlrc au sommet, cliargé dans le l)as de stries ron- gcàtrcs et de pelutlmres brunes ; le pied noirâtre. Il est long de j ^ p., t'])ais do 2 /. ; rcnflt- près des feuillets, sinueux, aminci plus bas; le pied globuleux. Ce pédicule plein et dur, contient une tliair grisâtre, dont les bords sont jaunâtres. L'odeur est iquivoquc entre le doux et l'amer. Ces plantes croissent en touffes peu garnies, dans les troncs pourris des frênes; en septembre. {Priltj.) Ons. Cette espèce, qui a beaucou]) cio i apport avec VA. da terra glaises (A. Lirnu/atus) //" 3oi , s'en clLtiugiie, par sa viscosi.c, son dt;- f.iut de luèchcs, la Icin.'e piiniitive de ses feuillets, qui n'est pas blan- che, enfin par le lieu natal. Je n'y ai pas vu de collier, ni de voile. 807. A. pointu des aulnes. A. alnicola. Frics Syst. Myc. /, p. 25o. Ch. D'un beau jaune foncé, luisant; le sommet tourne au rou- gcâtre et les bords prennent des cbinurcs de la même tcinle; on voit sur tel individu de larges lacbcs d'un pourpre Irès-foncc. On ne remarque ici aucunes teintes builees. La forme convexe est re- marquable par une sommité conique bien saillante, les bords per- pendiculaires et même un peu refefmés. Diam. i5 1. Le chapeau quelquefois excentrique. Chair bien jaune, épaisse de moins d'une ligne; substance élastique, fragile. F. Jaune verdàtrc foncé; ils se chargent en entier d'une poudre brune; ce qui fait qu'étant vus perpendiculaires, la teinte jaune ne paraît que comme une nuance qui touche les bords du chapeau. Ils sont nombreux, assez épais, fermes, fragiles, arqués, rentrant profondément après un angle très-marqué, tout près du pédicule; la tranche est crénelée; leur largeur de 3 t I. De 1 à 5 demi-f. P. Brun rouge ; cette teinte est due à de longues fibres appliquées sur un fond jaune; le sommet se colore d'une poudre brun pour- pre. Il est long de i-f p., épais de 2 1. ; renflé au sommet, courbé, flcxucux, aminci dans le bas; le pied globuleux. Je n'ai pas vu de collier. La chair jaune enfermée dans une éjjalsse douve brune, se détruit de bonne heure; cependant le pédicule est assez dur. L'o- deur un peu amère. Les deux seuls individus que j'ai trouvés im- plantés dans un tronc d'aulne, avaient cru séparés. A la fin d'oc- tobre. {Hauiabclin.) 236 GYMN. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. FAM. LXXXIV. 808. A. faux dryophHe. A. pseudo dryophilus. FrlesSyst.Myc.l,p. 125. A. dryophilus /2 funiciilaHs? Lamellis liberis sulphureis. Ch. Etant jeune et humide, sa couleur est violet noir, presque mat; l'extrémité du bord est trancliée d'une teinte sulfiirine. Lors- qu'il vient à sécher, la couleur s'éclaircit en commençant au cen- tre et près des bords; il est alors brun rouge et d'un aspect gras; il passe ensuite au jaunâtre cuivré et enfin au blanchâtre couleur de chair; la surface comme poudreuse. De hémisphérique il devient convexe, bosselé, difforme, souvent lobé, excentrique; à la fin plane, les bords rabaissés ou relevés; un petit mamelon peu sail- lant est persistant au centre. Diam. allant à i f p. Chair blanc-jau- nâtre, ferme, épaisse de il 1., très-mince sur les bords. F. D'abord blancs, puis prenant de bonne heure une teinte sul- furine; ils passent enfin au jaune un peu obscur tirant sur le rou- geâtre. Ils sont assez nombreux, larges de ai 1., minces, très-fi- nement crénelés; arqués, faisant le crochet; la pointe se termine par une décurrcnce peu marquée sur un cercle cotonneux; ce cer- cle se retire ensuite de manière à laisser un espace libre autour du pédicule. Ils sont fragiles, bifides; les demi-feuillets, qui sont au nombre de 7, s'anastomosent avec' les voisins. On observe sur les feuillets un cryptogame à longs filamens bruns, surmontés d'un globe {Sporotriclium fungonim Vers. Myc. Eur. p. 75). Ce cham- pignon parasite les couvre d'un drapé assez serré. P. Blanchâtre sous le chapeau; se nuançant de là au jaunâtre et au rougeâtre dans le bas; il est long de 2 p., épais de 2 1.; renflé au sommet; d'abord cylindrique, puis dans la vieillesse com- primé d'un sillon; courbé et renforcé au pied. Il est tubulé; la chair blanc-jaunâtre est filamenteuse; il est élastique. L'odeur très-péné- trante, alcaline dans la jeunesse devient ensuite amère. Cette belle espèce croît en société, les individus quelquefois liés par le pied. On la trouve en mai et juin, sous les sapins, cl sous d'autres om- brages, sur la terre, au bord des prés. {Prilh.) *») Chair Mande. 809. A. coiicombie. J, cucumis. ras. Ohs. Myc. I, p. 45. Syn.f. p. 3i6. DAth. et Sehw. p. i66 CYMN. VARIÉS FEUILLKTS JAUNES. TAM. 1,XXX1\ . :<37 l'rits Ohs. Myr. 2,/>. 40, S) st. Myc. /, p. 23l. Sowerhy , t. 3^4. (A. fuscipi'S.) (7(. ^'iolct brun, nuancé au jaune sur les bords, dont rextrc- inilé est jaune clair; il est mal, couvert d'une fleur semblable à celle des prunes; la plante étant cueillie, sa couleur passe promp- tenient cl toiirno au jaunâtre. De conico-convexe il devient plane, orbiculaire réj^ullcr. Diam. 2 p. Cbair mince, blancliâtre. /■'. Jaunâtre nankin; blancs vers les bords du cbapcau; nom- breux, arqués et rentrant profondément dans le premier âge; lar- ges de /| 1. De 7 à 1 1 dcmi-f. P. Noir tirant sur le violet, rougcâtre au sommet; couvert de la même fleur que le chapeau; long de i- p., épais de \~ 1.; creux, assez droit; un peu renforcé au sommet et au bas. Le pied, est renflé et recourbé. L'odeur tient de celle du concombre. Ce joli champignon croît en été et en automne, en société et non en toulfcs, dans les bois de hctres et de sapins. Il est rare, [llovi-rca; SanvabcUn.) Obs. Je n'ai jnm;ns pu apercevoir ici aucun voile, mfîme dans les plus petits individus. Il y a lieu de croire que la figure de Sowerby a été peinte sur des individus qui avaient perdu leur fraîcheur. 810. A. jaune fouetté. A. pseudo hybridus. Ch. D'abord jaune orangé, le centre brunâtre; dans la suite le centre s'éclaircit et devient jaunâtre, le reste montre un fond jaune, tout fouetté de longues chinures rayonnantes, rouges entremêlées de blanchâtres; l'effet en est luisant. Il est premièrement conique, les bords sinueux, puis plane, portant souvent une large bosse peu relevée; les bords rehaussés inégalement sont minces. Diam. 3 p. et un peu plus. Chair blanche, épaisse de 8 1. F. Jaune, très-nombreux, minces, un peu arqués, adhércns , larges de 3 1. Ils se remplissent d'une poussière aurore. 3 demi-f. P. Blanc, luisant, chargé de longues stries jaunâtres, qui co- lorent le bas du pédicule ; on y voit aussi des fibrilles rousses épar- ses. Il est long de 5 p., épais de 9 1. ; renflé au sommet, aminci rt recourbé dans le bas; le pied se renforce et se termine en pointe. Le pédicule n'est pas très-solide. I/odcur un peu amèrc. Ces plan- 238 GYMN. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. FAM. LXXXIV. tes croissent en touffes très-garnies et très-serrées, dans les bois de hêtres. En automne. {Sauvabelin.^ Obs. Cette espèce doit être distinguée avec soin de VA, touffu jaunâ- tre (A, inopus), qui est Cortinaire (fam. 26). 8 1 1 . A. paille en touffes. A. straminco-Juscus. Ck. Jaune clair, brun noirâtre au centre, qui est mat; les côtés sont revêtus d'un Cbrilleux appliqué, rayonnant, entrelacé, dont i'aspect est luisant. Cette partie ne paraît malle que lorsqu'une pous- sière blanche tombe des chapeaux supérieurs. La forme est de bonne heure plane, le centre déprimé; les côtés sont un peu plissés; les arêtes de ces plis rayonnants sont écartées. Les bords un peu ré- fléchis sont très-minces. Diam, allant à 3 p. Chair blanche, molle, conique, épaisse de 3 1., très-mince sur les côtés. F. D'un beau jaune clair luisant près de la circonférence, plus obscur dans une large zone voisine du pédicule. Ils sont nombreux, fragiles, minces, entiers, arqués et adhérens, larges de 3|^l.Sept demi-f. Ils se chargent d'une poussière blanche. P. Jaune, faiblement grisâtre dans le bas, mat; long de 3 p., épais de 4 1.; portant quelques sillons assez profonds dans la vieil- lesse; il est courbé, renflé insensiblement dans le bas, qui se ter- mine par une petite bulbe bosselée. Chair blanche, roussissant un peu vers l'extérieur. Ces agaiics humides, fragiles, ont crû en une touffe de six à sept individus, sous les hêtres; à la fin de septembre. L'odeur est bonne. Ils sont très-rares. Le dessus du chapeau rap- pelle tout-à-fait VJ. tête de méduse jaune (n» 46). [Sauvabelin.) 8 1 2. A. centre noir odorant. A, îuguhrîs. Var. a. — Fries Syst. Myc. 1, p. 254- Ch. La plante étant humide, sa couleur est d'un cuivré foncé; les bords plus clairs, le centre noirâtre, souvent dans une grande largeur; surface visqueuse, au point de se charger de sable et de terre. En séchant, le chapeau devient ocracé rougeâtre mat; la partie noirâtre qui occupe le centre diminue de diamètre à me- sure que la plante vient à sécher; les bords se montrent long-temps huilés à la largeur de i à 2 1. La forme est de bonne heure con- CYMN. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. FAM. LXXXIV. '^39 vcxo- plane, puis plane, le centre à la fin déprimé; les bords re- levés irrégulièrement, contournés, lobés; un petit mamelon rond s'efface dans la vieillesse. Diam. allant à 2-} p. Chair épaisse de I J- 1. couleur du chapeau sous l'épidcrmc et blanchâtre à l'inté- rieur. P. Roux jaunâtre, couleur des bords du chapeau; minces, fra- giles, très-nombreux, larges de 2 1. ; convexes ou droits, un peu ondulés; renlrans et adhérens après un retour anguleux. Ils ne noircissent point dans la vieillesse. Jusqu'à 11 demi-f. P. Couleur des feuillets; long de i f p., épais de 2 à a-i I., élargi, comprimé, même sillonné au sommet, surtout dans la vieillesse; " lisse, creux, sujet à se fondre; l'intérieur est filamenteux et Llan- cliâtrc. Le pied se renfle en une petite bulbe arrondie, courbée et molle, de laquelle partent deux à trois individus, comme d'un tronc commun. L'odeur est très-bonne et un peu pénétrante. Cet agaric rare a été trouvé en clé et en automne, au bord d'un champ: ( Contigny sous Lausanne. ) Var B. — J'en ai trouvé de semblables dans les mousses, sous les sapins, vers la fin de juillet Je n'y ai vu de différences, sinou qu'ils ne portaient aucun mamelon , et que le pédicule long de 2| p., épais d'à peine 2 1., était brunâtre dans le bas. {Bois de Ccry.) 81 3. A. gras comprimé. A. compressus. Sotf^crby., t. 66. Pers. Syn.f.p. 363. Bulliardy t. 672. A. butyraceus ipro parte^. Pries Syst. Myc. /, p. iib. A. compressus. Ch, Lorsqu'il est humide, sa couleur est très- variable; tantôt gris jaunâtre mat, le centre enfumé; tantôt brun rouge à larges zones concentriques d'un gris jaunâtre; tantôt enfin brun au cen- tre, les bords se nuançant au brun rouge très -clair. Dès que le chapeau vient à sécher, il se montre d'un gris uniforme. Il est hu- mide, mollasse, comme gras; convexe, la surface un peu ondu- lée. Diam. 1 ^ p. Chair épaisse de i j 1. /''. Jaune rougeâtrc; pas très-nombreux, très-minces sur la tran- che; convexes, renlrans et un peu décurrcns, larges de 3 1. Sept demi-f. 24© GYMN. VARIÉS FEUILLETS JAUNES. FAM. LXXXIV, P. Brun rouge dans toute sa longueur, mat, comme farineux; long de 2 p., épais de 2 à 3 1.; creux, renflé au sommet, souvent courbé, tortueux, comprimé d'un sillon profond, renflé au pied qui se couvre d'un coton blanc. Cet agaric rare, croît en automne, dans les forêts d'arbres mêlés. {Au.r Croisettes.) Obs. On distinguera cette espèce des A. butireux (fam. SS) , par ses feuillets colorés, peu nombreux, sa petite taille, etc. FAM. LXXXV. DES ANISÉS. {AflisatL) Chapeau verdâtre , blanc ou jaunâtre. Odeur d'unis, ou en approchant. 814. A. anisé tout vert. A. anisatus. Var. k. — Pers. Gis. Mjc. l,p. 44, A. anisatus var. a. Sjn.f.p. SaS, A. odoius var. /3 anisatus. D'Ail, et Schw. p. ijo. Fr/es Sjsf. Mfc. p. 90. A. odorus var. l, ) Ch. Verdâtre tirant sur le bleuâtre; le centre plus grisâtre ou roussâtrejil est lisse, sec ou humide suivant l'athmospLére. En vieillissant il devient gris de perle, luisant, et dans l'extrême dé- crépitude jaunâtre. Il est d'abord conico- convexe, puis plane, à large bosse centrale; dans la suite le centre se déprime; les bords convexes se rabattent irrégulièrement et descendent même jusqu'à terre; ils se frangent à l'extrémité. On voit aussi à la fin le cha- peau entièrement concave. Diam. 4 p. F. Verdâtres dès l'enfance; assez nombreux, minces, mollasses, larges de /, 1. D'abord droits, puis se contournant comme le cha- peau; ils sont décurrens; on les détache aisément de la chair. De 7311 demi-f. P. Verdâtre au sommet; plus bas blanchâtre strié de vert et de roux, cotonneux au pied. La longueur va à 3 p., l'épaisseur à 6 I.; il est renflé dans le haut, courbé, souvent très-difforme; renforcé et comprimé vers le pied, qui n'est point bulbeux. L'odeur d'anis est forte. Cette variété très-polymorphe, plus commune que la sui- vante, croît en société, ou en petites touffes, sur les feuilles mortes du chêne, ou sous les sapins; en automne. {Sauuibelin ; boix de Cérj; près des Euchilles.) GYMN. DES ANISKS. FAM. LXXXV. 'A/^l X.\.T,.J\. — (Vi. \'('rt bleuâire, grisitrc au soinmct, à point con- Iral noirâtre; convoxp, le sommet aplati; Lossclû sur les Uanrs ; les bords à la fin relevés. Diam. ■?. p. Cliair blanclio, très-mince sur les côtés, élastique. /''. Concolores; concaves, faisant un .irigle et ensuite très-décur- rcns; largos de 2^ 1.; très-nombreux, minces, tortillés. 7 demi-f. /'. lîlanchâtrc, strié, roussàtre au bas; renflé au somme!, tor- tueux; long de 2^ ])., épais de 9..' 1.; recourbé et renfle au pied, qui adlièreaux feuilles mortes du iiétrc, jiar un coton blanc. Odeur très-forte. (Unis CentiL) î^i ;"). A. aiiisc vert el lilaiir. A. odorus. Var. a. — Pers. Ois. fl/rr. l, p. ^/f, A. anisaliis var. Q. Syn. f. p. 323. A. odorus var. a. Traité sur les CJiainp. comesf. p. 210. BulliarJ, pi. 176 et 556, ftg. 3? Sowerhy, t. l^%. Fries Syst. Myc. l,p. 90. i-ar . a. Schurn. Sœll. -, p- 335. A. anisattis. Cil. Vert glauque, plus foncé au centre; souvent légèrement zone; dans la jeunesse, la couleur est plus claii-e et la surface lisse; ensuite la teinte devient plus foncée et se couvre d'une sorte de drapé. De convexe il devient plane ou même concave, portant un mamelon peu prononcé. Ce chapeau est tantôt régulier, tantôt dif- forme; les bords sinueux. Diam. i -^- p. Chair blanche, épaisse de /i I., mince sur les bords. F. D'abord blancs, puis roussàlres, tirant sur la couleur du chapeau; ils sont nombreux , minces, entiers, mollasses, légère- ment arqués ou convexes, quelquefois ondulés sur la tranche; un peu décurrens à des hauteurs inégales; larges de 2 1. 7 demi-f, P. D'une couleur plus claire que le chapeau, couvert de lon- gues stries grises, le pied roussâtre. II est long de 2^ p., épais de /, 1.; renflé au sommet, courbe et renforcé dans le bas; d'une con- sistance solide. Odeur d'anis ou de gérofle. Ces agarics croissent sur les feuilles mortes, sous les chênes, liés à deux par le pied; en été ou au commencement de l'automne. {^Sciuvabelin.') Var. B. — Le chapeau vert bleuâtre très-clair est luisant et non drapé; le centre se déprime et les bords sont un peu renversés. On n'y voit pas de mamelon. La surface est sèche, sonnant sou» Tome 11 . 1 (i 3^2 GYMN. DES ANISÉS. FAM. LXXXV. îa main. Diam. 2 j p. Les feuillets blancs tournent au roussâtre, sans prendre la couleur du chapeau. Le pédicule épais de a-^p., courbé, cotonneux, couleur du chapeau, prend des teintes roux Tougcâtre. Cette variété habite les sapins; au mois d'octobre. [Man- loup. ) 816. A. aiiisé blanc. A. euosmus. Var. a. — Pries Obs. Mjc. i , p. 76. A. fragrans var. lamelUs viridibus, Syst. Myc. /, p. 90. A. odorus c.) Ch. Blanc, peu luisant; vieillissant il tourne au grisâtre surtout au centre. Surface sèche, sonnant sous la main. Il est de bonne heure convexo-plane, le centre relevé en bosse; les bords minces, quelquefois festonnés. Dans l'extrême vieillesse, il se déprime et les bords deviennent sinueux. Diam. allant à 3 |^ p. Chair blan- che, ferme, fragile, épaisse de 2 1. F. Dans le premier état ils sont blancs à la base et verdâtres au sommet; dans la suite ils tirent sur le roussâtre; ils sont luisans, très-nombreux, minces, entiers, larges de 2 1.; concaves et décur- rens. 7 demi f. P. Blanc, un peu luisant, se chinant quelquefois de roux jaunâ- tre ; long de li à 2^ p., épais de 3 à /jl., renflé sous le chapeau, souvent tortueux, comprimé, paraissant creux; le pied courbé et renflé en une petite bulbe difforme. L'intérieur est blanc et fila- menteux. L'odeur d'anis, mais ni aussi forte, ni aussi agréable que dans les précédents. Toute la plante est élastique. Elle croît en société, dans les bois de hêtres. En automne. [Sauvabelin.) Vak. B. — Le chapeau blanc verdâlre très -clair lorsqu'il est sec, devient roussâtre au centre dans l'état humide; il porte un petit mamelon rond peu marqué; la surface est unie, lisse ; la forme plane devient concave; les bords minces et droits offrent des stries distantes. Diam. 1 f p. Les feuillets sont larges de i ^ 1. Le pédicule bien cylindrique; à la fin de septembre. [Bois de Céry,) 8 1 7 . A. odorant difforme. A. cochlcahis. Pries Syst, Myc. I, p. ij7 et 178, var. colore albido. Ohs, Myc. /, p. 74. D'AIb. et Schw. p. 218. CYMN. DES ANISKS. FAM. LXXXV. 9. jlî Ch. Blanc piisàtrc, mat, liiiiniJc, (Vagilr; d'abord convexe, rr- gulici', les bords rejiliis; puis concave, à large dépression crn traie; les bords trcs-rclcvés, sinueux par lobes arrondis et sou- vent très-irrc'guliers. Diam. '^ p. et jiliis. /', (iris jaunâtre, nombreux, minces, décurrens. Les demi-f. sont en grand nombre ; ce qui rend les feuillets très-serrés vers les bords (!u cliapeau. P. Couleur des fouillcls, glabre, long de i p., un ])ou com- jirimé, plus ou moins creux; souvent très-excentricpic. Ces plan- tes difformes, croissent en touffes, souvent accolées d'une manière fort irrégulière. L'odeur est agréable et anisée. Cet agaric fort rare, a crû il Moritbenon , sur la promenade, au j)ied des arbres, après de longues pluies ; je l'ai trouvé en juillet et en novembre. 8i8. A. parfunK* jaune. A. siibalutacem. Frles Sjsf. Myc. /, p. go. Variât odore aniseo. Ois. Myc, z,p. 1 38. Bittsch , fig. I 94 •'' Ch. Blanc jaunâtre, roux au centre, convexe, plus ou moins sinueux sur les bords, qui sont repliés; mamelon difforme, mais distinct. Dans la vieillesse, le cliapeau devient concave, le mame- lon s'efface, mais les bords demeurent repliés. Diam. ?, p. Chair blanche, épaisse de !*> I. /'. Concolores; nombreux, décurrens, minces, larges de a ^ I., 7 demi-f. P. Brun roux au sommet ; jdus brun dans le bas; il est long de i-^p., épais de /, 1., courbé, bosselé, creux; le j)ied muni d'un coton blanc s'enfonce dans les aiguilles du sapin. Odeur d'anis. J'ai cueilli ce champignon vers la fin d'août. Il est rare. i^A ^lan- lotip. ) a44 r,YMN. DES GRANDS BISTUÉS. FAM. LXXXVf. FAM. LXXXVI. DES GRANDS BISTRES. {Pllllf.) Chapeau brun ou roux. Feuillets plus ou moins concolores dès le prcjuier dge. C'est ce dernier caractère qui distingue ces agarics de ceux de la fam. 71 de» roux connésj avec lesquels ils ont d'ailleurs beaucoup d'analogie. 819. A. brun chevelu. A. multicolor. Pers. Sjn.f. p. 35o. Ch. Sa première teinte est gris brun (noisette foncé). Il est cou- vert de très -fines stries en forme de cheveux; luisant; ensuite la couleur s'éclaircit et montre des cliinurcs noiselte et brun; le cen- tre devient noirâtre; il est moins luisant. D'abord convexe, régu- lier, à centre conique et bords repliés; à la fin plane, l'extrémité des bords relevée et rabaissée sinueuscment. Diam. 5 p. Chair ferme, épaisse de 1 p. et presque nulle sur les bords. F. De gris roux noirâtre ils deviennent roux blanchâtre; ils sont nombreux, minces; étant jeunes, très-arqués et un peu décurrens à des hauteurs inégales; ensuite ils s'accommodent à la forme que prend le chapeau. Ils sont larges de G à 7 1. 7 demi-f. P. Blanc roussâtré, chargé de stries et de fibrilles rousses; il est long de 3 p., épais de 9 1. ; solide, renflé au sommet, Irès-courbé dans le bas, et s'amincissant au pied. Il devient difforme et grossière- ment cannelé dans la vieillesse. L'odeur est indifférente. Cette plante croit en touffes nombreuses, sous les chênes et les hêtres; en au- tomne. [Sauvahelin.) 820. A. rameux puant. ^4. adunatiis. Ch. Blanchâtre, chiné d'un cendré roux, lorsqu'il est à l'ombre ou recouvert par d'autres chapeaux ; adulte et découvert , roux pierre à fusil foncé, luisant, humide, devenant gluant. Il est d'a- bord convexe, portant une grosse bosse centrale, puis convexo- plane, le centre déprimé; les bords long-temps repliés et à la fin droits, sont singulièrement bosselés , irréguliers, se prolongeant plus d'un côté que de l'autre. Diam. allant à 3^ p. Chair blanche. GYMN. DES GRANDS DISTRKS, TAM. I,XXXVÏ. .\/\'j firme, tpaissc de /, à 5 1., tiès-inince sur les bords. Substance car- tilagineuse, clasliquc. F. Dès l'enfance roux pierre à fusil foncé; décn-pits ils prennent un œil couleur de tliair sale cl se remplissent d'une poudre blan- clie; ils sont nombreux, minces, torlilk-s, OraillOs sur la Iranclio, arqués, adliérens, puis paraissant décurrensà différentes hauteurs, lorsqu'ils relèvent le chapeau; leur largeur est de 3 1. 7 demi-f. P. Très-blanc, luisant; long de 4^ p., épais de 7 1., mou; renflé au sommet, tortueux, aminci et courbé dans le bas, comprimé, cannelé, se tordant souvent sur lui-même; les pédicules se réunis- st'ul en un tronc commun, épais de i t p. , plein d'une cliair blan- che; celle des pédicules est filamenteuse. On trouve i5 individus et même plus sortant du même tronc. La plante venant à se cor- rompre -est remarquablement gluante et d'une odeur fétide. On trouve celte espèce sur la terre, sous les hêtres; en septembre. (^Bois Gentil.) 821. A. grand-roux-puaiil. A. pullus. Pers. Syn.f. p.Zi^'^. Ch. Dans l'enfance noirâtre bistré, mat: puis roux livide lors- qu'il est humide, devenant roux bistré à mesure qu'il sèche. Il est d'abord conico-campanulé, à mamelon ])ointu , les bords repliés; ensuite il devient plane, et le centre se déprime quelque peu dans la vieillesse. Il est lisse , humide, sans aucun chevelu. Diam. dépas- sant 3 p. Chair gris de corne, épaisse de /< 1. F. D'abord couleur de pierre à fusil noirâtre, bien foncé; celte teinte s'éclaircit graduellement et devient blanc sale (ce qui est assez remarquable); la tranche demeure noirâtre. Ils sont nombreux, minces, entiers, larges de /, 1., concaves ou droits, adhérens à pointe décurrente. 7 demi-f. P. Blanc farineux sous les feuillets, se nuançant dans le bas au roux bistré ; le milieu se charge de longues et fines stries rousses. Il est long de 2^ p., épais de 7 1., plein, un j)eu renflé au sommet ; le bas se courbe ])lus ou moins sinucusement ; le pied s'épaissit coni- quemcnt et forme une bulbe ovalr, épaisse de 10 I. La chair est blanche cl mollasse. L'odeur désagréable, presque félide. Ces aga- 346 GYMN. DES GRANDS BISTRES. FAM. LXXXVI. ries croissent en iroupe, sous les hêtres; vers la fin de l'automne. {Sam'abelin.) 822. A. bistré chevelu. A. decasfes. Var. a, — Fries Obs. Myc. 2, p. io5. Sfst. Myc. I, p. 4g, Paulet ^ 28° lur.pl. iib,f/g. I, 2. Les mamelonnés bistre. Ch. Couleur de bistre; couvert d'un chevelu brun, soyeux, ap- pliqué. Le centre est noir ; les bords se chinent aussi de noirâtre dans la vieillesse. La forme est de bonne heure plane; les bords repliés; le centre relevé coniquement. Diam. 2|-p. Chair blanche, conique , épaisse de 4 1. , comme nulle sur les bords. F. Dès l'enfance bistrés, couleur de corne; nombreux, minces sur la tranche, fragiles, arqués, adhérens, très-souvent anastomo- ses, bifides, larges de 2 1. Ils se chargent d'une poussière gris bleu. P. Blanc^ lisse, finement strié de roussàtre; ce qui est plus mar- qué vers le bas. Il est long de 3 p., épais de 4 à 5 1., un peu ilexueux, renflé près du pied. Chair blanche, devenant molle et se détruisant au centre. L'odeur n'est pas fétide. Ces agarics, d'une substance ferme, élastique, cassante, croissent en petites touffes, liés par le pied; sous les chênes; en automne. [Sauvabelin.) Var. B. --. Ch. Dans la jeunesse roux noirâtre, chiné de blan- châtre; dans la suite, la teinte se rembrunit, le centre devient pres- que noir et les chinures rayonnantes demeurent visibles. Il est d'a- bord convexe, les bords sinueux; puis il s'évase et devient à la fin concave. Diam. allant à 3 p. Chair épaisse de 5 1. F. Roux, assez nombreux, minces, larges de 3 1., concaves, ad- hérens. De 1 à 3 demi-f. P. Blanc, taché de roussàtre; long de a^p., épais de 6 1., courbé et renflé au pied ; élastique et comme creux. Odeur peu agréable. Ceux-ci habitent les forêts de sapins; at« commencement de no- vembre. i^Près des Buchilles.) GYMN. riEUS VELUS. FAiM. LXXXVII. •x\'] FAM. LXXXVII. riEDS VELUS. (^VllufipcdfS.) r'citillets qui varient du jiiiuultrc au nnigctttrc. Pctliaih' colore fir brun, de roux inolcUîtrc , de rouf^v nvirdlrc; velu dans sa h>ii- i^ucur. Odeur bonne. 823. A. pied vclii d'hiver. A. velulipes. Bulliard,p/. 3^4 et Sig,/ 2. A. pied noir. Pen. Syn. f. p. 3i4. Bulton, t. i35. D'Alb. et Schw. p. i63. Sowerby , t. 384, /• 3. Batsch, t. zZfftg- I !-• Cont. /, p. 145. A. sphinx. Schnm. Sœll. 2, p. 3oS. A. œsculi. Ch. Lhns sa jeunesse jaune clair, orangé au centre ; ensuite bnin jouge, plus foncé dans le milieu; il demeure jaune à la place où il est recouveit par un autre ; surface luisante, gommée plutôt que visqueuse. De conico-convexe il devient plane, bosselé; à la (in un peu concave; cndulé sur les bords. Uiam. j p. La ebair est jaune, mince; l'épidcrn-e s'enlève aisément. F. Jaunâtres à Uiangeant rougeàlre; assez fermes, minces sur la Iranclic, très-arquéi, adliérens, larges de /» 1. , étroits vers les bords du chapeau. 7 demi-1 arrondis, les extérieurs très-petits. La pous- sière séminale est blandic et abondante. /'. 11 est premièremeu blanc jaunâtre et très-lisse; vieillissant il demeure jaunâtre et lisstsous les feuillets ; le reste se couvre d'un velouté brun noir, épais et serré. Il est long de 5 p. et plus, en complant sa racine; épais de G 1. ; au sommet il est renflé et chargé de fines cannelures, dont chacune répond à la pointe de chaque feuillet; il est courbé, mollasse, dans le bas, renforcé, souvent tordu en spirales cannelées, plus oi moins profondes. L'intérieur est tubulé. La chair est jauiiâlre et filanentcuse. L'odeur est bonne. Ces agarics croissent en touffes nombrejscs et serrées, sur les vieux troncs, surtout de saules; ils s'y imi)lant«nt par une racine longue et pointue. Celte espèce offre celte singu'iuité , ([u'cllo ne croit guère qu'en hiver. ( .-/ Prilly; près fie lu Salln:^ sur la grande route; il Monriond. ) '6>.\- A. pied velu eu loulK's. .7. cunjiucns. V AR. .V. — Pli f. hon. cl Dcsrript. p. i j , lab. / ', fig. i . Obi. M) 1. i , p. 248 GYMN. PIEDS VELUS. FAM. I.XXXVII. 8. Sf7i. f. p. 368. D'Ail, ci Schw. p. 184, var. a. Fries Ohs. Myc. l, p. II. Syst. Myc. i ,p. i23 Batsch, Cont. i , p. 129, tah. lo^fig. 104. A. tremuhis. Ch. Etant humide, il est roux tirant sur le couleur de cLair ; d'un aspect gras, huilé; plus sec, blanc mat, le centre tournant au jau- nâtre, les bords demeurant souvent huilés. 11 est d'abord convexe; on voit au centre un petit creux, qui subsiste volontiers pendant toute la durée de la plante; le chapeau devient plane, même con- cave; les bords se replient souvent en dedans, formant dms la vieillesse un bourrelet très-serré. Dlam. allant à a p. Cliaii" blan- châtre, épaisse d'à peine i 1. F. Concolores ou tirant sur le couleur de chair; trèsviombreux , serrés, larges d'une bonne ligne, droits ou convexes: dans la jeu- nesse ils sont adhérens, et plus tard on les voit libres, laissant uu cercle vide autour du pédicule. Jusqu'à 11 demi-'- P. Tout couvert d'une fleur blanche et farinie. {Prrs des Buchilles.) I CY.-\IN. riEDS VKI.US. FVM. l.XXWir. '.fo Var. C. — Sowerlj ., I. 263. A. velnlipcs. (II. Il sort de terre tout blanc ; adulte, il est d un hianc mat , ti- rant sur le jaunâtre; il est d'abord convexe, régulier; il se inani- feslc ensuite un léger enfoncement au centre; s'évasant, il devient presque plane, le milieu relevé coniqucment; les côtés un peu si- nueux, bosselés. Diam. allant à i-} p. /■'. Comme à la var. A. /'. Dans le premier âge on le voit tout couvert d'un farineux blanc, sans aucune teinte de violet ; son épaisseur n'atteint à la fin que 2 1. ; il est sujet à se tordre ; le bas renflé, recourbé et coton- neux. Dans tout le reste il est semblable à celui de la var. A. Ceux- ci croissent en touffes serrées de 8 à lo individus, ou même plus, liés p;ir le pied ; ils s'établissent dans les feuilles mortes du hêtre ou du cliène. L'odeur est très-bonne. Ces agarics sont assez communs ; en été et en automne. ÇSauial/elin.) Var. D, — Pcrs. Ois, I\Ijc. l. c, passirn in J'aglnctis suhsolitarius pro- venit. On trouve dans le voisinage de ceux qui viennent d'èlre décrits, des individus solitaires, beaucoup plus petits, quoiqu'ils eussent atteint leur entier accroissement ; ils étaient planes; le diam. n'ex- cédait pas I 7 p. Le pédicule long de 2 p. Vers la fin de septembre. ( Sauvabclin , dans un lieu marécageux. ) Var. E. — D'Alb. et Schw, p. 184. var. (èjè rufo-cinnamoineus. Ch, Brun rougeâtre clair, mat. Sa forme, d'abord un peu coni- que, devient piano-convexe. Diam. 2 {>. Cliair blancliàtrc, épaisse d'à peine 1 I. /•'. Concolores, très-nombreux, larges de 1 jl., presque droits , rentrant profondément, adhérens. 7 demi-f. P. Brun noirâtre, couvert dans toute sa longueur tl'un velouté plus clair; long de 4^ P-, épais de 2 à 2^ 1. , un jjcu renflé sous le chapeau et dans le bas; il est creux ; il se fend dans sa longueur et se tord sur lui-même. Ces agarics croissent sur l;i terre, en une touffe de 12 à j "> individus liés par le pied. La longueur de ces pé- dicules, d'ailleurs minces, rend les chapeaux trcmblotlans. L'odeur 25o GYMN. PIEDS VELUS. FAM. LXXXVII. est agréable. Celte variété, beaucoup plus rare que les autres, croît dans les forêts de liêfres ; en novembre. ( Boii; sous Vennes. ) 825. A. pied rouge des feuilles. A. crytliropus. Pers.Syn.f. p. 36j. Bulliard, pi. i{6L,.,fig. d'en haut à la droite. A. dryophile? Ch. Dans la jeunesse gris blanc à centre noirâtre; puis tirant sur le jaunâtre, ou sur le brun rouge (si la plante est humide); ces couleurs sont quelquefois distribuées en larges zones, le centre de- meurant toujours noirâtre. Il est luisant, humide. La forme est d'abord conico-convexe, puis convexo-plane, à la fin plane, le centre relevé coniquement; les bords striés, si la plante est Imbibée d'eau. Diam. i^p. Chair mince, mollasse, et cependant fragile. F. Du blanc ils tournent au jaunâtre, ou au rougeùtre s'il y a humidité; ils sont assez nombreux, convexes, rentrant profondé- ment, larges de 2^ 1. 3 demi-f. P. Rouge noirâtre, couvert d'une fine fleur; long de 2^ Pm épais de 2 1., tantôt droit, tantôt ondulé et singulièrement tortillé (ce qui arrive dans la vieillesse); à cette époque il est très-comprimé et rayé d'un sillon profond, qui ne se m.ontre volontiers que d'un seul côté. Il est un peu renflé au sommet et insensiblement dans le bas ; le pied se recourbe presque à angle droit. II est creux et garni intérieurement d'un duvet blanchâtre. Il croît ou solitaire, ou plu- sieurs individus liés par le pied, qui s'étend dans une assez grande longueur, sous les feuilles mortes du hêtre. L'odeur est bonne et forte. Cette espèce rare paraît vers la fin de l'automne. {^Aux. Croi- settes. ) FAM. Lxxxviii. LES CHAUSSES. (^PeronatL) Feuillets qui ocrent un changeant du jaunâtre au purpurin ou au brun violet; ils sont presque toujours liés par la pointe. Pédicule muni a la base d'une botte de poils hérissés. Odeur bonne. 826. A. chaussé feuillets distans. A. urens. Var. a. —Bulliard, pi. bi^,^g. i. A. brûlant. Sowerby, t. Sy. A. pero- natHS? Pers. Srn.f.p. 333. A. urens. Traité des Champ, comest. GYWM. LES Cli.WSSiS. l'.\>I. LXXXVlll. '>.5l p. ib'o. DcCanil. Fl.Jr. p. iS5. Fiia Ois. Myc. i , p. 2/». A. pu ron.ilus var. y leraoliis. Syst. Myc. /, p. aSz. A. uiens,t7/>. iz6. A. cliryseiilcrus (e.til. syn.). Cil. Dans son enfance, blancliàtrc, la\c d'unu très-faible teinte cuivrée; de couleur uniforme, luisante, à l'exception d'un point central un peu roussàlre ; il est alors très-uni. Ensuite cuivré clair, le centre un peu jaunâtre; ailleurs chiné de rougeàlre. Il est d'abord Iicniisphèiique ; le centre relevé en bosse vient ensuite à se dépri- mer; s'ctant évasé, il devient plane; sa surface offre des stries lon- ffiies et irrégulières. Diam. allant a 3 p. Cliair blanche, épaisse de j \., presque nulle vers les bonis. Substance sèche, élastique. /'. D'abord blancs, puis jaunâtre d'ocre; à la fin on les voit se colorer de brun rouge dans le milieu de leur largeur, et de jaunâtre l)rès de la chair et sur la tranche; ce qui produit un effet chatoyant, mais mat. Des poils jaunâtres sont disséminés sur la tranche; ce qui est plus apparent près du pédicule. Les feuillets sont nombreux, termes, arqués, larges de 2-j I. Dans la jeunesse ils sont adhérens, liés ensemble par la pointe ; à la fin on les voit laisser un cercle vide et blanchâtre autour du pédicule; ce qui peut provenir d'un rétrécissement du pédicule, causé par l'âge ou la sécheresse. Sept demi-f. tortillés, le plus long se terminant en pointe. P. Dans son premier état, blanc, farineux et strié au sommet; de là il se nuance au couleur de chair et se charge de fines stries blanches et farineuses; il est alors bien cylindrique. Plus tard et s'il a crû dans des lieux ombragés, on le voit jaunâtre de soufre, mal; à la fin il est blanchâtre, farineux. Il est long de 3 p. , épais de 3 1., droit, ferme, souvent comprimé, renflé au sommet, renforcé insensiblement dans le bas ; le pied courbé se garnit d'un colon blanchâtre, dont les poils ne sont pas trcs-longs dans la jeunesse, mais plutôt se détachent par mèches ; cette botte velue est plus mar- quée dans la vieillesse. La j)lante adhère aux feuilles du luire par ces poils blancs, rpii y lormoiil do nombreuses ramifications. L'o- deur est bonne. Ces agarics croissent liés par le pied, dès le mois d'août jusqu'en automne. (^Samabclin.) Var. B. — Pries Obs. Myc. i , /'. 24. A. pcroiititiis v.ir. cT apricarius. C/i. Dans l'enfance, brun purpurin et luisant au centre, quis'cn- aSa GYMN. LES CHAUSSES. FAM. LXXXVIII. toure d'une zone jaune obscur et mat; les bords huilés. On le voit ensuite jaune au centre, et brun pourpre clair sur les côtés, qui se chargent de longues stries ou cannelures rayonnantes et subdivisées au bord du chapeau. A la fin, il est tout jaunâtre. De convexo-plane il devient hémisphérique, les bords venant à retomber; à la fin plane. Diam. 2 p. Chair jaunâtre, épaisse de 2 1., ti'ès-mince sur les côtés. F. Semblables à ceux de la var. A ; j'y remarque seulement qu'ils sont ondulés, assez charnus et qu'ils se détachent ensemble du pé- dicule , sans que ce cercle vide et blanchâtre y soit aussi distinct. P. D'abord couleur du chapeau, plus foncé dans le bas, et lisse; il devient ensuite jaune et chargé de fines peluchures farineuses; à la fin plus blanchâtre et toujours peluché. Il est long de 2* p., épais de a^T" 1., très-peu renflé au sommet; plein d'une chair jaunâtre, enfermée dans une écorce rousse. La botte hérissée de poils blan- châtres est peu marquée. Ces agarics croissent dans les mêmes lieux, en troupe ou liés par le pied. Cette variété est toujours tardive. {^Méme foret.) 827. A. chaussé pied jaune. A. pcronatus. Var. a.—- Pers. Syn. f. p. 33i. A. peronatus. S/ipite fld'o strigoso ; plleus pallescens. Bolton, t. 58.'* Sàhrader Spicil. p. 124. Ch. Etant humide, brun rougeâtre mat ; lorsqu'il vient à sécher, blanc jaunâtre d'ocre, toujours mat; pendant la dessication, les bords demeurent long-temps brun purpurin et le centre jaune d'ocre. Il est d'abord très-convexe, et à la fin plane; quelquefois il demeure convexe et presque hémisphérique. Diam. allant à i ^ p. Surface ridée ; les bords finement striés. Chair épaisse de ^ à i 1. F. D'un changeant couleur de chair au blanc jaunâtre, ce qui est la couleur de la tranche ; dans la vieillesse la teinte devient plus obscure, d'une poussière qui se décharge sur les feuillets; ils sont arqués, rentrans etadhérens par la pointe, ondulés, larges de 2 1. 7 demi-f. P. Roux jaunâtre oi'angé, lisse; long de 2:7 p., épais de i^L» un peu renflé et courbé dans la partie inférieure; le pied s'enveloppe dans les feuilles de hêtre, au moyen d'un colon jsunâtre, moins abondant que chez les voisins ; le pédicule est plus ou moins creux, CYMN. LES CHAUSSÉS. FAM. LXXXVIir. ar>3 fibrillcux à l'inirricur. L'odeur de cet agaric est bonne. 11 ci oit .lu commencement de novembre. {Sauva bclin.) Var. B. — Frits Sfst. Afjc, l , />. i 27. A. plancus. (7i. Jaunâtre au centre, cuivre sur les bords; convexe, strié lors- qu'il cstliuniidc. Diam. un grand pouce. Cliair blanche, t'paisse de a ]. F. D'abord ocracés , puis rougeâlrc purpurin, jaunes sur la tranclie; arqués, liés par la pointe, libres, entiers, larges de i -J 1. 7 demi-f. P. Jaunâtre, long de 2 p., épais de 1^ 1., droit, d'égale venue ; le pied courbé se garnit d'un coton jaunâtre pas trop abondant ; sous les sapins; à la fin d'octobre. {Bois sous Vennes.) 8'.i8. A. cliaussé plod blaiich;Ure. A. npprnximalm. Frifs Obs. j\Iyc. I, p. 24. A. peronatus var. ^ approximatiis. Ch. Jaune d'ocre au centre; ailleurs chiné de rougeâtre sur un fond jaunâtre. D'abord convexe, il devient plane, surmonté d'une large bosse centrale ; il est chargé de stries interrompues, quoique rayonnantes dès le cenlre. Diam. ^j p. Chair blanclie , épaisse de 2 1. Substance coriace, élastique. F. Dans la jeunesse jaune d'ocre ; puis changeant au rougeàlre. Ils sont convexes, adhérens, liés à la pointe, minces, fermes, larges de 2 à 3 1., veineux à la base. Les demi-f. sont en nombre variable ; on en compte souvent sept, distribués en nombre inégal autour du plus long ; ils s'anastomosent par la pointe. P. Blanchâtre mat; long de l\ p. , épais de 3 1. ; bosselé dans sa longueur, même comprimé, renflé au sommet, fibrilleux; le pied recourbé, renforcé, est garni de longs poils blancs, qui ne forment pas une botte régulière et continue; de ces poils il adhère aux feuilles du hêtre et s'en enveloppe. On trouve celle espèce en oc- tobre cl novembre. {Sam-ahclin.) 829. A. chaussé pied rouge. A. fusco-purpurcus . Var. A. — Vers. Icon.et Descr. i , /?. 12, /«//. l^,fig. i. Syn. f. p. 45i. Fries Syst. Myc. /, p, 12S. Schurn.Sœll. 2, p. ?tzj. A. lanatus? hadio , margine umhrino. Ch. Sa couleur est d'abord d'un brun rouge laqué; on le voil 254 GYMN. LES CHAUSSES. FAM. LXXXVIII. ensuite brun chiné de rougeâlre et de jaunâtre; plus brun sur les bords. De hcniispliérique, il devient convexe et à la fin convexo- plane ; sa surface est un peu ridée. Diam. allant à i p. Cliair blan- châtre, épaisse de 1 1. Substance coriace, élastique. F. Brun rouge clair, à changeant jaunâtre, qui provient de la couleur de la tranche; ils sont nombreux, ondulés, arqués, ren- trant profondément et adhérens, larges de 3 1. On compte jusqti'à i5 demi-f. distans et arrondis d'une manière remarquable. P. Brun rouge foncé et mat ; plus clair sous le chapeau ; long de de 2-jp., épais de i 4^ 1. ; renflé au sommet, fistuleux, quelquefois comprimé; le pied se garnit d'un colon jaunâtre, qui ne forme pas une botte bien feutrée. L'odeur est bonne. Cet agaric croît en touffes, sur les feuilles du hêlre; environ la mi-octobre. (6'awi'a- belin.) i Var. B. — Dans l'enfance, le sommet du chapeau est jaunâtre; les côtés chinés de brun violet; à cette époque il est conique, les bords repliés ; lisse, uni, charnu. Les dimensions sont plus grandes qu'à la variété A. 'Les, feuillets sont dans le premier âge d'un jaune d'œuf très-clair; on les voit liés à la pointe. "Le pédicule est d'abord d'un beau jaune, surtout au sommet; presque luisant; cependant on y remarque les élémens de quelques peluchures; il prend des teintes rougeâtres dans le bas ; puis il s'orange et devient enfin brun rouge, ce qui est la couleur du fond, car la surface est toute cou- verte d'un farineux blanchâtre ; ce n'est qu'en l'effaçant ou en le mouillant qu'on voit le brun pourpre du dessous ; la botte est co- nique, jaune et bien fournie; vieillissant elle devient blanchâtre et peu continue. Cette variété remarquable croît de la même manière; à la fin d'octobre. [Même foret.) Var. C. — > Dans le premier âge le centre est brun laqué, entouré d'une zone jaune foncé, puis d'une autre zone brune; l'extrémité du bord grisâtre; il est alors hémisphérique, le centre déprimé. S'il est humide et vieux, le brun purpurin envahit la teinte jaune; la forme devient plane; les bords montrent une zone ridée de fines stries. Diam. i ^ p. Les feuillets comme à la var. A. Le pédicule, aussi semblable, n'est long que de i j p-J le pied se courbe et s'a- r.YMN. LES CHAUSSÉS. FAHI. LXXXVIII. 255 plalil pour s'insinuer dans les feuilles du iitlre; l'intérieur est tu- Ijiilé , les parois concolorcs. Même saison. {^Mrnir forvt. ) \ KK. I). — f.e centre jaunâtre mat se nuance au brun rouge sur les bords, qui sont fnement ridés et striés; la forme devient con- vexe à large bosse centrale. Diam. moindre de i 7 p. Les feuillets Ijrun rouge clair, à cliangeant purpurin, n'offrent rien de jaunâtre; quelques-uns sont bifides; 7 dcmi-f. Le j)édiculc, long de 2-rp., est quelquefois comprimé et tordu dans la \ieillessc. La botte de coton jaunâtre est à la fin bien fournie et longue de i ^ p. On trouve cette variété, au commencement de décembre, croissant de la même manière. ( Au.r C/oiscttcs. ) Var.E. — Le cbapcau, s'il est humide, est d'un laqué brun ; étant sec, jaune d'ocre clair; il devient plane; le centre offre un petit creux l)run ; les bords sont souvent huilés. Diam. allant à i/, I. La chair mince se prolonge dans toute son épaisseur sur les feuillets. Les feuillets, d'abord d'un cliangeant du jaunâtre au purpurin, tournent à la fin au brun vioh.t, se couvrant d'une poussière blan- châtre; ils sont décurrens par la pointe, sans être liés de l'un à l'autre. Le pédicule, de racmc teinte que dans les autres variétés, est long de 3i p., épais de i ^ I. Il se courbe, et arrivé au tiers de sa longueur, il forme une racine qui s'enveloppe aussi dans les feuilles du liétrc. {Mc/ncs/brets.) 83 o. A. cliaussé petif. A. iomcnlcUus. Schum. Sœll. p. Zi^. Frics Sjsf. Myc. i , p. 127. A. peronatus ^. (^excl. syn. Schrader.) Ch. Dès l'enfance blanc jaunâtre, le centre brun. Il est d'abord liémisphérique, puis convexe, le centre déprimé, presque luisant. Diam. 10 à 11 I. Chair concolorc, conique, épaisse de 1^7 1. /■'. D'abord blanchâtre couleur de chair, puis rougeâlres; à la fin brun violet; la tranche blanc jaunàtie; ils sont assez nombreux, larges de 1 ^ I., épais, entiers, ondulés, un peu arqués, rentrans et adhérens ; si on les écarte du pédicule, on les voit liés par la pointe, qui parait large et bifide. 7 demi-f. P. Dans la jeunesse blanchâtre au sommet, jaunâtre au pied; puis rougeâlre et sous le chapeau jaunâtre. Il est lisse, presque lui- ^56 GYMN. LES ALLIACÉS. FAM. LXXXIX. sant; renflé au-dessus el coniquement dans le bas; creux, com- primé dans la vieillesse. Sa partie supérieure est droite, longue de i-i p., épaisse de i^ 1. A celte longueur il se courbe presrpie à an- gle droit, et se prolonge en un renflement radiqueux, souvent aussi long que la tige. Cette racine s'empare des feuilles du hêtre au moyen d'un coton jaunâtre. L'intérieur du pédicule est rougeâtre. L'odeur est bonne. Cette espèce croît en troupe, les individus n'é- tant pas liés par le pied. A la fin d'octobre et en novembre. (^Sau- i'abelùi.) /S. Diamètre ri' excédant pas un pouce, à peu d'exceptions près. Voyez a, à la fam. lxxxiv. FAM. LXXXIX. LES ALLIACES. {AlUaCCi.) Chapeau cuivré ou roux. Feuillets devenant concolores , liés de fun à l'autre par la pointe ; souvent épais , farineux . Odeur cV ail plus ou moins Jorte. 83 1. A. alliacé. A. alliaccus. Var. a. — Jac(]. Fl.Austr. tah. 82. Bulliard , pi. iz/i,fis. 1 ? Pers. Obs. Myc, 2, p. 54. Syn. f. p. 375. D'Alb. et Schw. p. 190. Fries Obs. Myc. I , p. 3o. Syst. Myc. i , p. 140. Paulet, t. II. p. 230, 23^ livr. pi. \ii, fig. I. L'allier de montagne. Ch. Dans la première enfance brun roux; adulte fauve rougeâ- Ire, s'il est humide; blanc jaunâtre lorsqu'il vient à sécher; une zone rougeâtre se maintient long-temps sur les bords; il est mat, sec, comme farineux. D'abord campanule; le centre offre souvent un petit mamelon, et dans la suite se déprime tant soit peu, la forme étant devenue plane. Il est bien orbiculaire, légèrement strié sur les bords, ridé, tuberculeux. Diam. allant à 14 1. Chair blan- che, sèche, épaisse de i 1., presque nulle vers l'extrémité. F, D'abord blancs, puis concolores et chargés d'un farineux rou- geâtre; blancs sur la tranche, assez nombreux, ondulés, concaves, un peu arqués ou droits, suivant l'inflexion du chapeau, larges de 1 7 1. ; leurs pointes relevées en forme de petites écailles sont liées de l'une à l'autre, et forment une espèce de cercle; ils se détachent ensemble du pédicule. De 3 à 7 deml-f. CYMN. LES ALLIACÉS, FA>I. LXXXIX. V^"] J'. Jaunâtre Cl liiiincux sous le cliapcau, loux viulciâtrc au mi- lieu, plus brun dans le bas; il est cliargc- d'une Une fleur; long de 3^ p.. q>ais do i ', 1. D'abord cylindrifiue, d'égale épaisseur, dans la suite comprimé par un double sillon cl alors large de -j. I., renflé insensiblement cl courbé dans le bas, se loidant dans la vieil- lisse. 11 est tubulé; l'intérieur brnti ronge. Le pied élargi, chargé dans une grande longueur d'un coton jaunâtre, s'implante dans les feuilles mortes. I/odour d'ail est insupportable et se fait sentir au loin. Cet agaric croit en société et non en touffes, dans les fo- rets de hêtres : plus rarmient dans celles de sapins; ù la fin d'oc- tobre et en novembre. [Croisetlcà ; Boi\ Gentil; Manloup.) Obs. Il est ;i remanjuer que la descriplion de M. Paidet, indique un champignon fortement coloré, tandis que sa figure est demeure'e bhinche. V.^R. B. — Bullitirtl, pi. 1 5S. Sc/iiim. Sœll. p. 270. A. allicinus. Fries (Jl's. J/jr. 2,p. i 52. Sysf. Mjr. /, p. i 28. A. porreus. (crr/. non- nul /.'s synun.) Cil. Pioussùtre, brunissant au centre, un peu luisant; à la fin blanc lorsqu'il est sec; campanule, le sommet fort élargi, s'éva- sant et ne devenant plane que bien tard ; chargé de longues et fines stries, soit cannelures peu profondes sur les bords. Diani. 9 à n 1. Chair rousse dans l'état humide, épaisse de y 1. F. D'abord blancs, puis tournant un peu au jaunâtre; nom- breux, sinueux, mous, concaves, liés par la pointe, se détachant ensemble et comme en cercle du pédicule, dont ils sont plus ou moins écartés; larges de 1 ^ J. , entiers. De 3 à 7 derai-f. arrondis. P. Blanc et lisse sous les feuillets, du moins dans la jeunesse, nuancé de là au brun violétâlrc et au noirâtre vers le pied ; long de ^T p., épais de 1 1., toujours cylindrique, droit, épaissi au som- met, renforcé et courbé à sa base; il est chargé dans l'état humide d'un fin grenetis concolore. Il est élastique. L'intérieur à chair con- colore est tubulé. Ce petit agaric répand une odeur d'ail horri- blement puante. Il croît à la fin d'octobre et en novembre, sur les leuillcs mortes dû chêne et du hêtre. {^Sauvabelin.) 'i^ùi. A. petit odeur d'ail. A. scorodonius. V.\R. A. — Schceffer, t. 99,7'. 3-8. A. alliatus. D'Alb. l't St/nv.p, 183. Tome II. 17 258 GYMN. LES ALLIACES, FA3I. LXXXIX. Hofmann Nomencl. fung. I, p. igS. A. alliatus. Fries Ohs. Myc. I,p. ag. Syst. Myc. p. i3o. A. scorodoniiis. Paulet, 23* Inr. pi. 104. Le petil allier. Ch. D'abord blanchâtre; puis rongeâtre brouillé de jaunâtre, un peu luisant ; dans l'état humide, le centre se montre jaune. La forme de convexe devient plane; à la fin les bords se relèvent sinueuse- raent et le centre se déprime; quelquefois un très-petit mamelon demeure apparent. Du centre partent des stries irrégulières, ou plutôt des rides rayonnantes. Diam. atteignant 7 1. Chair très-mince, membraneuse, un peu coriace, F. Rougeâtres, couverts d'un farineux blanchâtre, légèrement arqués, s'élargissant vers le pédicule. Dans la jeunesse, ils y sont adhérens; dans la suite on les voit s'en écarter, demeurant liés en cercle de l'un à l'autre; ils sont épais, assez peu nombreux, tortillés, veineux à la base, anastomosés. De 3 à 7 dcmi-f. P. Roussâtre sous le chapeau, violet noir et couvert d'une fine fleur, dans le reste de sa longueur; il est presque filiforme, long de i| p., droit, fistuleux. L'odeur d'ail est très-faible. Cet agaric très-commun, croit sur les aiguilles du sapin, au milieu desquelles il s'implante. On le trouve en foule, par tout et presqu'en toute saison. Var, B. — Schœff. t. 99, / I, 2, 3. A. alliatus. Balsch. t. 3, fig. 10. A. abietis, Hofmann Nomenc/. f. p. 1 93. A. abietis. Pers. Obs. Myc. i,p. 55. A.ScbaefTeri. Syn.f. p.3jZ. A. alliatus. Cette variété ne diffère guère de la première que par la taille ; son diamètre n'excédant pas 4 l. Les couleurs du chapeau sont moins prononcées; le centre est faiblement jaunâtre; les côtés tour- nent au couleur de chair. Les feuillets de blanchâtre couleur de chair deviennent violet obscur à changeant cendré; ils sont liés par la pointe, mais ne se détachent pas du pédicule. Les demi-f. n'excèdent pas le nombre de 4, le plus souvent on n'en voit qu'un seul; ils sont disposés irrégulièrement. Le pédicule n'a que 10 1. de longueur; il est renflé dans le haut, aminci au bas, mat plutôt que luisant, quelquefois comprimé. Même odeur et même manière de croître. On trouve cette variété à la fin d'octobre. {Manloup.) GYMN. OCREUX DESSOUS. lAM. XC. aSg Vah. C. — Sclufff. t. 23y. A. anclrosaceiis. Vungiis ligntarius- Index, p. 60-61. lia/sc/i El. /'.p. j?). A. pinell. a. pUro pallitlissinic canieo, lÎKJtnann. "^omciirl. f. p. 2 i j , tai. 4 , Jif. 2. A. pcrforans. l'm. LV^«.y.^.468. A.aiulrosaceiis? Frics Sjst. M' 1 . !■,/>. i3S. A. per- fornns ( enl . rwnnullis syn.). Le (liam. do celle varii'l»'- n'excède pas pour rordliialrc 2 I. , cl en atteint tout au plus '^ 1. Le. chapcnn cuivré clair, blancliàtrc-cou- leur de chair sur les côlés, est pourpre noirâtre au centre; il est cliargé de stries tnbercultuses, mat, farineux, à la fin lisse; Ica bords se replient en dessous. Les feuille t\ d'un violet obscur sont blancs et farineux sur la tranche; ils sont peu nombreux. Le jx'di- ctili' violet noir dans toute sa longueur, est long de 2 p., filiforme, anguleux, droit , sec. Celte petite plante, sèche, croît sur les feuil- les de jnns, de sapins, et aussi sur les menues branches tombées de ce dernier arbre. V.n automne jusqu'en novembre et même fort fard. {^Bois Gentil; Clidlet It Co/jct.') ¥\M. XC. orriEUK DESSOUS. {Oc/irojo/i'i minores.) Espèces petites. Feuillets jaunes ii différentes teintes , orangés ou lour. 833. A. boulon des jirés. A. arvalis. Frics SysI. M\t. /, p. :63 et 504 (e.rrl. syn. A. scinioibiculaiis). C/t. Jaune, plus foncé en prenant de l'àgC', luisant; les bords un peu grisâtres dans l'enfance, se strient et brunissent ensuite à leur extrémité. Il est d'abord convcxo-planc, portant une large bosse centrale peu relevée; ensuite il devient exactement convexe et dans la décrépitude plus ou moins plane. Diam. 10 1. Chair blan- che, épaisse de i V I- F. D'abord roux, à tranche blanchâtre, puis brtin cannelle; ils se couvrent de petites taches brunes, surtout sur la tranche, qui n'est blanchâtre que près du pédicule ; ils sont nombreux , presque droits; dans le premier âge ils sont adhérens à pointe décurrente, mais dans l'état adulte, on les voit rentrant tout au fond par un retour brusque, au point de paraître libres: leur largeur est de 2-J- 1. De j à 7 demi-f. arrondis. 26o GYMN. OCREUX DESSOUS. FAM. XC. P. Blanc, luisant par anneaux, renflé au sommet, aminci clans le bas ; long de ï j p-, épais de i ^ !• Le pied se termine sans ren- flement i-eniarquable. Il est d'abord ferme, dur; puis il mollit. L'in- térieur montre une cliair filamenteuse, luisante et ne contient au- cun corps cylindrique. Je n'ai jamais vu ici de collier. L'odeur est un peu amère, comme de graminées broyées. Ces agarics croissent solitaires, en assez grand nombre, dans les prairies; en automne. 834- A. ocracé rustique. • A. pediades. Pries Syst. Myc. l, p. 290. Basi. sœpè bulbillo spurio. Ch. Ocracé blanchâtre, mat farineux; il tire sur le rougeâtre, lorsqu'il est liumidc. Les bords sont tantôt un peu rougeâtres, tan- tôt ils montrent un changeant gris violétâtre peu marqué. De hémis- phérique il devient convexo-plane, et à la fin plane, régulier; on y remarque quelquefois une très-petite dépression au centre ; d'autres fois le centre est relevé; les bords ne sont striés que dans l'élat hu- mide; ils sont minces et sujets à se détruire. Diam. allant à 8 1. Chair concolore, un peu rougeâtre, épaisse de v b; ferme; comme en général toute la plante. F. Roux ocracé, tirant ensuite sur l'orangé clair et sale; ils sont assez nombreux, droits, adhérens de toute leur largeur, même un peu décurrens; larges de i^ 1., entiers; ne paraissant blanchâtres et finement crénelés sur la tranche que dans l'enfance. On compte jusqu'à 7 demi-f. P. Blanchâtre, un peu luisant, chargé de longues stries rousses; long de i| p., épais de i^ 1.; renforcé sous les feuillets, plus bas d'égale épaisseur; courbé et sinueux dès le milieu de sa longueur; ferme, quoique tubulé. Le pied s'arrondit en une petite bulbe dif- forme, chargée d'un coton blanc. L'odeur n'est pas fétide. Cet agaric croît solitaire, ou en petites touffes, dont les individus ne sont pas liés par le pied, en rase campagne, au bord des champs et dans les cliamps mêmes; en novembre et décembre. [Champs au-dessus de la Borde, près Lausanne ; aux Croisettes ; sous Joux- te n'i.) V GYMN. OCRErx DESSOUS. \ \M. \C. :(n 83 J. A. bien hiiL liL;iiitcilL'. A.sif^rsliiiis. m V.\n. A. — Fries Ois. Myc, Z,p. 27. Sysl. ^Tm-. i ,f>. 162, Ail rarnt-tiltt lignea. Ch. Blanc jaunâtre ; los cutis lotiinrnt au gris roiigeàtrc trcs- chiir; les bords oranges brunissent dans le dernier âge; il est peu luisant, presque drape; d'abord ln'inisjiln'rifjue; s'évasant il est bien régulier, sans stries; à la fin i»Iane; un petit creux central y est marqué dans tous les âges. Diam. allant à 1 ^ j). (Iiair ronco- lore, épaisse de 3 I., très -mince sur les bords. Substance scclie, élastique. /'. D'un bel orangé clair, qui ne subit pas de changement sen- sible ; ils sont nombreux, minces, finement crénelés; ils suivent pour leur forme l'inflexion du chapeau ; ils adhèrent de toute leur largeur, qui est de 2 à 3 1., et sont inùnie un peu décurrens. Sept dcmi-f. /'. Dans le haut d'une teinte un peu plus claire que les feuillets; plus bas rougeàtre, chargé de fines stries blanches ; un peu luisant, long de 2 p. , épais de i^ à ?, 1. , flexueux, très-fragile. La chair concolore et tubuléc. Le pied renllé se charge d'un coton blanc, épais, mais ras, qui remonte assez haut. L'odeur est bonne. Ce joli agaric croît en ti-oupes, quehjuefois lié à un autre par le pied; toujours implanté d.ins quelque morceau de bois pourri, sous les haies; à la fin d'octobre et en novembre. II est fort rare. (y/« che- min qui tend au signal de Lausanne.) Var. B. — Ch. Ktant humide, brun rotige très-clair, aurore foncé; en séchant il devient ocracé blanchâtre, farineux; la pre- mière teinte se conserve quelque temps au centre et sur les bords. De convexe il devient plane; on y observe le même petit creux cen- tral; les bords un peu relevés sont ondulés par cannelures distantes; mais on n'y voit de stries que dans l'état humide. Diam. i p. Chair concolore, épaisse de i I., si mince vers les bords, qu'ils sont trans- parcns vus contre la lumière. /■'. Aussi orangé clair, pas très- nombreux, épais a la base, convexes, arrivant au pédicule par un retour concave et dé- 262 GY31N. OCREUX DESSOUS. FAM. XC. currons par la poinic; leur largeur est de près de 2 1. 3 demi-f. ar- rondis. P. Couleur du chapeau; slrié de blanchâtre, luisant par chinu- rcs annulaires; long de i^ p., épais de if 1., renflé et farineux au sommet, courbé; le pied épaissi se charge d'un colon blanc. L'intérieur est tubulé et la chair concolore. L'odeur est bonne. Ces agai'ics ont crû, quelques-uns liés à deux par le pied, sur le tronc d'un frêne coupé et sur la terre voisine; en janvier et février, l'hi- ver élant très-doux. [Prillj.) Var. C. — C/i. Très-blanc, peu luisant; hémisphérique; même point central déprimé; les bords sujets à se détruire sont toujours perpendiculaires. Diara. près de 1 p. Chair blanche, très-mince, de v h; substance humide et fragile. F. Orange foncé; celte teinte coupe bien avec le blanc du des- sus; ils sont nombreux, arqués, rentrant au fond de la coupe et décurrens ; larges de 1 1., minces sur la tranche, qui est entière, épais à la base, fragiles. De 1 à /, demi-f., disposés irrégulièrement, plus étroits que les entiers. P. D'une teinte plus claire que les feuillets, mat, droit ou lé- gèrement flexueux, renflé au sommet et près de la base, long de 1 i p., épais d'une bonne ligne; le pied élargi s'établit par une base cotonneuse, sur les bois pourris demeures en terre. La chair concolore admet une tubulure fort étroite. L'odeur n'a rien de dé- sagréable. Ces agarics ont crû voisins, sous les hêtres; en octo- bre. (^Sauvaheli/u') Vak.D. — De jaunâtre, /ec^fl/jfaj: devient blanc, lustré, comme soyeux; de légères chinui'es orangées se manifestent dans la vieil- lesse; les bords se replient par-dessous. Le diam. atteint 14 1. Il est asez ferme et un peu charnu. Les feuillets très -finement cré- nelés, adhèrent à différentes hauteurs; ils sont très - nombreux ; leur largeur est de i 1. 3 demi-f. Le pédicule blanc, légèrement strié de jaunâtre, luisant, est long de 2| p., épais de 2 à 3 1. Il se termine par une petite bulbe arrondie. Deux individus ont crû iso- lés, au pied d'un tronc d'arbre; à la mi-novembre. {Même foret.) CYMN. OCREUX DESSOUS. lAM. XC. 7.G'S 836. A. ieullkis ranieux. .7. Uucoirocus. Pers. Sjn. /'. p. 367. Lamcllœ subramusœ ., iuhadncxœ , d'dutr croceoe ; stipite concolore, (h. Blanc jaunâtre, assez sec; plano-couvexe, les bords rabat- tus et sinueux; le centre relevt; et brunissant. Diani. ;illaril a i -, p. /•'. Jaune orangé, blancliàires sur la tranche; pas très-nombreux, ondulés; ils font un angle marqué avant d'approcher le pédi- cule, auquel ils adhérent après avoir lait un crochet terminé en pointe. Ils sont remarquables en ce qu'ils se bifurquent même plus d'une fois, près des bords du chapeau. Les demi-f. sont en grand nombre. P. Couleur des feuillets, lisse; long comme le diam. du chapeau, renflé au sommet. Plusieurs individus croissant liés par le pied. Dans les forêts d'arbres mêlés; eu juillet. I/odeur est bonne. (Z?o/s Gentil; forets sous fermes.) 837. A. clou coiinn'uiK-. A. hclus. nXoç clavus . Ch. Blanchâtre; le centre faiblement ocracé, peu luisant; tantôt plane, même de bonne heure; bosselé, irrégulier; tantôt et le plus souvent, conique; quelquefois comprimé; les bords sont sujets à se fendre. Diam. allant à 10 I. Chair ocracéc, conique, épaisse de 1 1., très-mince sur les bords. F. D'abord blancs, |ni8 jaune d'ocre, nombreux, assez épais, convexes, adhéreus après un petit retour; veineux à la ba^e ; lar- ges de I 1. 3 denii-f. P. Blanc mat; long de 1 p. à i ', 1., épais de a^ à 3 1., conique et renflé sous le chapeau dans l'enfance; adulte, d'égale épaisseur; droit ou un peu courbé. Souvent très- comprimé, même de fort bonne heure. Chair ocracée, se détruisant au centre. L'odeur n'est pas fâcheuse. Ces agarics croissent voisins, dans les mousses, a» ])ied des sapins; en novembre. (^Mnrdoup.) 838. A. iiirjulliii. /. inqiiilinus. V.\n. .\. — l'ries Ois. Myi. 2 , /'. 1 'O. Syst. .Vi < . 1 , />. •;(>.,. C/i. Roux ocraté, mat, à mamelon bru».; il est chargé de sliies 264 GY31N. OCREUX DESSOUS. FAM. XC. brunes, rayonnantes dès le centre; sa forme conico-convexe. Diam, 5 1, Chair presque nulle. F. Jaune d'ocre, pas très-nombreux, assez épais, larges de i 1.; légèrement arqués, adhérens, entiers. ?> demi-f;; les extérieurs fort petits. V. Couleur des feuillets près du cliapeau ; plus bas roux violé- lâlre foncé, chargé d'une fine fleur; il est long de i ^ p., épais de |-1., droit, d'égale épaisseur, ferme, quoique tubulé. Cette plante sèche, assez consistante, croit en petites touffes de 4 à 5 individus liés par le pied, sur les vieux troncs mousseux (de coudrier); vers la tin d'octobre. Son odeur est bonne. {Haie au haut des Croi- settes.') Vaii. B. — Pers. Syn.f. p. 3i8. A. badipiis. Pries Syst. Myc. /, p. 167, A. caiTip:inella j8 badipus. Sowerhy, t. i63. A. caulicinalis. Cli. Brun rouge clair étant humide; en séchant il tourne au jau- nâtre de cire; le centre brun. De conico-convexe il devient con- vexo-plane, le centre relevé; les bords striés sont sujets à se fen- dre; surface un peu luisante, humide. Diam. allant à 8 1. Chair concolore, épaisse de ^ 1. F. Concolores, peu nombreux, assez- épais, larges d'une forte ligne, finement crénelés, droits, adhérens. 3 demi-f. très-petits. P. Dans le tiers de sa longueur, couleur des feuillets, luisant; plus bas brun violet noir, couvert d'une fuie fleur, chargé de lon- gues stries blanchâtres, plus visibles quand la plante sèche. Ce pé- dicule est long de i p. 2 1., épais de moins d'une ligne; droit ou un peu flcxueux, renflé insensiblement dans le bas; assez ferme, et cependant tubulé. Le pied plus épais. L'odeur peu agréable. Ce champignon croissait en foule, sur un petit morceau de sapin tombé ; vers la fin d'octobre. {Foret de Manloap.) Var. C. — Le diam. ne va qu'à 5 ou 6 1.; la couleur du cha- peau est jaunâtre, le centre brun rouge, les bords offrent de grosses stries. Les feuillets sont convexes. Les demi-f. arrondis; on n'en voit souvent qu'un seul. Le pédicule montre au pied une petite masse tuberculeuse noirâtre hérissée de poils, dont il s'implante dans les brins de bois pourri. On trouve cet agaric dans les fo- rêts; en septembre. {Bois sous Venues.) r.Y.MN. OCUEUX DESSOUS. FAM, KC if)."» Var. D. — C7t. Jamic foiici-, un peu rougcàtic au centre, cliar};i'; d'un chevelu rayonnant; luisant, brunissant sur les bords; con- vexe, aplati au sommet. Diam. 3^1. Cliair jaunâtre, assez épaisse. /•'. Concolores, assez nombreux, «'pais, fermes, larges, très-ar- qués, rentrant après un retoTir brusque, et adliérens si près les uns des autres qu'on les dirait liés en une couronne ; la tranclic est jiiès du pédicule blancliâtre et Irès-fincment crénelée. L'n seul dcmi-(. P. Concolore, luisant, long de i 7 p., épais de ^ 1., d'égale épais- seur, flexueux. Cliair jaunâtre, tubuiée. Le pied muni d'un coton blanc, s'implante dans le bois pourri des vieux aulnes. Le seul in- dividu que j'aie vu, a crû en novembre. [Sauvabclin.) S?)(). \. iiKiuiliii de la laine. A. phacidius. Vau. a. — Frics Ohs. ^T%c. 2, //. I7-. A. inquilinus ^8 phacidius. Cit. Liant humide, cannelle rougràtrc très clair et luisant; lors- qu'il est sec, ocracé rougeâlre, farineux, mat; on le voit chargé de longues stries, dans l'état humide. Il est plane. Diam. 10 1. Chair concolore, très-mince. F. Concolores, pas très -nombreux, droits, adhérens de toute leur largeur, qui est de près de 2 1. Ils sont minces, entiers. Trois dcmi-f. V. Concolore, mat, tournant un peu au grisâtre dans le bas, où il se renfle insensiblement. Il est long de i 5- p., épais de i 1. , droit, Inbulé, assez ferme. Cet agaric a crû imphinlé dans une faine, au moyen d'un appendice membraneux, triangulaire, assez remarquable. L'odeur n'est pas mauvaise; en novembre. (Sauvu- hcUn.) Var. B, — CJt. Brun roux au centre, nuancé au blanchùlre sur les bords, mat, farineux, conico-convexe. Hauteur 2^ 1- Diam. 5 1. F. Jaune d'ocre foncé, médiocrement nombreux, convexes, ad- hérens, épais. î dcmi-f., se tortillant à la pointe, qui tend à s'a- nastomoser avec les voisins. /*. Blanchâtre, tout couvert de lines ciiiruues blanches et fari- neuses, cependant transparent; long de 1 -[ P-> épais de ^7 1., courbé, listulcux, roussâtrc et renflé au pied. Odeur bonne. Cette variété a66 GY5IN. OLIVE DESSOUS. FAM. XCI. s'implante aussi dans le fruit du hêtre. On la trouve en juillet. (^Sauvahelcn.) FAM. XCI. OLIVE DESSOUS, {OUi-'œ/olU niifiorcs.) Feuillets olU'es ou rierddtres . Espèces petites. 84o. A. olive des troncs. A. olwaceo-nlger. Vah. A. — Pries Syst. Mrc. 1, p. zBz. A. centunculus var. a? Ck. Dans la première jeunesse, noirâtre drapé au centre, olive gris de corne sur les bords. Avant qu'il atteigne tout son accrois- sement, on le voit couleur de 'rouille; le centre rougeâtre, dans son état humide, et brun jaunâtre s'il vient à sécher. A son der- nier période, ces teintes sont précisément à l'inverse d'api es le degré d'humidité; car si la plante est humide, le chapeau est brun, de la couleur extérieure d'un morceau de gomme gute, et si elle se dessèche, la teinte est rougeâtre, chargée de points farineux. Il est couvert de longues stries rayonnantes, plus apparentes et noirâ- tres, la plante étant humide. Sa forme est d'abord convexo-plane, le centre relevé en une large bosse; puis de bonne heure plane ; à la fin le centre se déprime; les bords sont cannelés et noirâtres dans la vieillesse. Le diam. qui demeure long-temps à 4 et 7 I., s'agrandit à près de i p Chair blanche et si mince que le chapeau est transpa- rent vu contre la lumière. Substance humide, délicate. Le chapeau est souvent excentrique. F. Concolores, se remplissant d'une poussière brun bistré oli- vâtre; pas très-nombreux, convexes et adhérens, larges d'à peine 2 I., blanchâtres et très-finement crénelés sur la tranche. De 3 à 7 demi-f. P. Gris de corne tirant sur le rougeâtre, couvert surtout au sommet de points farineux blancs, cependant un peu luisant; chargé de longues stries rougeàtres; long de 9 1., épais de |- 1., renflé au sommet et au bas, courbé; assez ferme, quoique tubulé ; le pied brunâtre, garni d'un coton blanc; il est échancré par-des- sous, et s'introduit sans racine remarquable dans les vieux troncs. L'odeur un peu pcnctrante, n'est pas désagréable. Cet agaric, qui CY.MN. OLIM; DKSSOtS. VXM. xo, a<»7 croit solilairc on m petit nombre, a clé observe plusieurs fois, dans un tronc pourri de IVùio; des le i)rint(inps jusqu'en automne. ( .-/ Pn/(y.) Var.B. — C/i. Noir mat au centre, olixàtre sur les Lords; ces couleurs demeurent très-foncées et malles tant que la plante est humide. Il est de très-bonne heure piano-convexe, puis plane; à la fin les bords retombant, il redevient convexe Irès-cvasé ; on re- marque alors une très- petite déj)ression au sommet. Il porte do fines et longues stries sur les bords. Diani. G à 7 1. Cliair mince, niuUe , humide. /'. Olive clair, sale; ils sont nombreux, épais, convexes, larges de près d'une ligne, adliérens de toute leur largeur, tortillés dans la vieillesse. 7 demi-f. y. Couleur du chapeau, tirant sur le gris de corne; couvert de stries furfuracées blanches, plus marquées sous le chapeau ; il est long de 1 p., épais de f 1. ; d'abord courbé, puis droit, renflé in- sensiblement dans le bas, assez ferme et tubulé. Le pied, qui est chargé d'un coton blanc, se courbe et se renfle pour s implanter dans le bois. L'odeur comme à la var. A. Celte variété rare, croit sur les vieux troncs de hêtres pourris et humides, les individus sé- parés et assez peu nombreux; en septembre, (.lux Croixeltei.) a^i. A. olivL't nu. Â. olii^cUui. Var. A. — C/i. Jaune olivâtre clair, le milieu d'un jaune plus décidé; on y remarque un point central plus brun; il est tout cou- vert d'un drapé, plus marqué sur les bords dans la vieillesse. De conico-convxc il devient couvexe et plane dans sa décrépitude. Diam. allant à 7 ou 8 1. Chair blanche, conique, presque nulle sur les bords. /•'. Concolores, droits ou convexes, adliérens, finement créne- lés, larges d'une forte ligne. 3 demi-f. /'. Concolore, prenant sur la fin des chinures rougeàlres et bru- nissant dans le bas, il est long de 3-, p., épais d'une bonne ligne; flcxueux, renflé insensiblement dans le bas; il est criux. Le pied se renforce cl se couvre d'un coton blanc. L'odeur esl amcre. Cette 268 GYMN. DES CAMÉlÉONS. FAM. XCII. espèce croît en nombre, dans les mousses, sous les sapins; en oc- tobre. [Bois de Cérj.) Vak. B. — Ch. Jaune olive; plus brunâtre dans l'enfance; les Lords tournent au grisâtre; la teinte jaune olive s'étend en l'ayon- nant sur les côlés; l'aspect est mat, un peu drapé. Il est d'abord conique, puis convexe, le centre plane et même un peu déprimé. Diam. 6 à 8 1. Clialr concolore, mince, assez ferme. F. Concolorcs; très - nombreux, légèrement arqués, ondulés, adhérens, larges d'une forte ligne à i ^ 1. De 5 à 7 demi-f. P. Concolore dans sa moitié supérieure, chargé de quelques points farineux sous le chapeau; il se nuance dans le bas au brun bistré. Il est lisse, long de i ^- p., épais de i 1., sinueux, d'égale épaisseur, assez f.rme, quoique lubulé. Le pied renflé se revêt d'un coton blanc. Cette variété habite la tranche des fossés, sous les hêtres; à la fin de septembre. Ç Sauvabelin . ) Var. C. — Diam. 7 1. ; feuillets blanc verdâtre, très-minces, vei- neux à la base, décurrens; pédicule courbé, long de i p., épais de 1 4 !• j renflé insensiblement dans le bas; à la mi-octobre. {Mc/ne foret.) B. Feuillets peu nonibreu.r., Voy. A. à la fam. Lxxxiv. FAM. XCII. DES CAMÉLÉONS. {PsUlacltli.) Plantes de couleurs vives, rouges , jaunes , vertes; humides ou vis- queuses. Pédicule creux, sujet ti se fendre ; espèces croissant sur la terre. * ) Feuillets tenant du couleur de chair. 84'J- A. fleur de grenade. A. puiiiceus. Files Syst. Myc. I, p. 104, Schum. Sœll. 2 , p. 291 . A. aurantio-cro- catus tar. major. Bulliard, pi. 570 , Jig. 2 , lett. R , S , T. A. Scar- latin. Sowerhy-, pi. 3Si. A. aurantius? Ch. Dès l'enfance du plus beau jaune ; en prenant de l'âge et en séchant, il se chine de teintes orangé-rougeâtre, plus apparentes CYMN. Dr.S CA.MIil.KONS. lA.^I. X( II. ■?.(')() sur les bords; l'effet de ces diinuics layoniianles est superbe. De conico-liénnsplicrique il devient convcxo - plane , assez, régulier. Diam. excédant 3 j). Chair jaune, épaisse de 2 1., irès-inincc sur les bords. Substance trcs-fragile. /•'. Jaunes vers la tranche, à la base couleur de chair foncé, mat, comme farineux; ces nuances donnent un changeant couleur de feu. Les feuillets sont larges de Ci à 7 I., peu nombreux, veineux à la base, entiers, arqués, ventrus près du pédicule, auquel ils adhèrent, après un retour brusque. De 3 à 7 dcmi-f. , souvent tor- tillés, difformes. P. D'un orange clair et très -vif, mal; surface lisse. 11 est long de 3^ p., épais de 10 à 1 1 1., aminci au sommet, sinueux, ventru dans le bas, oii il est comprimé et marqué d'un long sillon, sou- vent des deux côtés; il est creux, très-fragile; le, pied courbé, pointu, se charge d'un coton blanc. L'odeur est peu marquante. * f Ces agarics, beaux et rares, croissent en troupe; d'autres fois liés par le pied, dans les lieux découverts des bois de hêtres ; au com- mencement d'octobre. (Sauva belin.) 843. A.scarlatin. .//. miniatus. Var. a. — BulUard^pl. b-]0,fig. 2, lett.Q,, D. Fries Syst, I^Tjc. I, p. io5 et 504. Paulet, 27 l'ur.pl. izo,f. 4-5. Le mamelon aurore? CJi. Rouge pourpre dans l'enfance, très -luisant et visqueux. Adulte, rouge vermillon clair, le centre tournant au jaunàlre; hu- mide, toujours visqueux. Il est d'abord conique, le sommet ar- rondi; s'évasant il devient plane; à la fin les bords se relèvent, le centre demeurant plus ou moins protubérant; des stries peu mar- quées et dislanles se font voir sur les bords, qui sont $ujels à so fendre. Diam. n'excédant pas i p. Chair rougeàtre, spongieuse, épaisse de j 1. F. Ils montrent dans l'enfance un changeant aurore; ils pren- nent ensuite au fond une teinte vermillon tirant sur le pourpre, d'un aspect mat et comme poudreux; la tranche tourne à l'orange; ces feuillets sont ])eu nombreux, épais, entiers, convexes, tantôt décurrens , tantôt simplement adhérens; l'intervalle cnfr'eux est veineux, ils sont quelquefois bifides, anastomosés; leur largeur est de I i 1. De 3 à 7 dcml-f. ; les extérieurs fort petits. 370 GYMN. DES CAMELEONS. FAM. XCIÎ. P. Couleur des feuillets dans le haut, jaunâtre et quelquefois nuancé à l'orangé couleur de feu vers le bas, luisant, un peu vis- queux; long de I I p., épais de i^ 1-, renflé au sommet, aminci dans le bas, ondulé, courbé au pied; fistuleux , fragile, sujet à se fendre en longueur. L'odeur n'est pas mauvaise. Cette jolie plante, croît en touffes serrées, sans que les individus soient liés par le pied, dans les gazons ombragés et en pente, ou même dans les lieux découverts; dès la fin de mai, jusqu'en automne. {A Prilij; au-dessus de Belleroche; chemin du Bois Gentil.) Vau. B. — Elle est d'abord hémisphérique, d'un beau rouge vermillon, si elle est humide; en séchant elle tourne à l'orangé. Adulte, le chapeau est conique; à la fin plane, entouré d'un bord noircissant, plissé, strié; on le voit à cette époque jaune rougeâ- tre, mat, le centre portant un mamelon de teinte plus obscure. Diam. 6 1. Les feuillets sont très-peu nombreux. De i à 3 demi-f. Le pédicule long de i\ p., est épais d'à peine 1 1. Cette variété paraît à la fin d'octobre, dans les mousses des prés. (Prilfy.) Var. C. — Fries. Obs. Myc. I, p. 88. Sjsf. Myc. I, p. i66. A. tricolor {excl. syn. A. S.). Ch. D'abord campanule, le sommet déprimé et à petit enfonce- ment ombilical; alors d'un bel orangé tirant sur le vermillon, couleur de feu ; soyeux. Hauteur 2^^ 1. ; ensuite plane, jaune orange. Diam. 5 1. Il est charnu et assez solide. F. D'un changeant orange et vermillon; à la fin devenant jau- nes; peu nombreux, entiers, épais; non seulement arqués, mais faisant un véritable angle avant de revenir au pédicule par un re- tour concave; ils sont très-larges, adhérens et décurrens; un peu veineux à la base, quelquefois anastomosés. Un seul demi-f. P. Couleur du chapeau suivant ses âges ; long de 10 à 1 1 1., épais de j 1., renflé au sommet, un peu courbé, aminci au bas. L'inté- rieur est plein; le pied globuleux et muni d'un colon blanc. Ce charmant petit agaric, croît dans les gazons; en automne. {Che- min du Bois Gentil, ) 844- A. petit jaune en touffes. A. lœtus. Pers. Obs. Myc. 3 , p. 48. Syn. f.p. 334- Fries Obs. Myc. 7., p. 140. Sysf. Myc, /, p. 102. GYMN. DES CAMÉLÉONS. FAM. XCII. ^/^ I Ch. I)'abord jaune à tcintns varù'cs, citron au dossus, oranpé ou rougcàtre vers \c bord, luisant; il devient a la lin ocre grisâ- tre. 11 est successivement convexe, plane et concave ; étant vieux , il se couvre de longues stries rayonnantes, qui laissent au sommet un espace circulaire uni. Diam. de 6 à 9 I. F. Jaunes sur la Iranclie, purpurins vers la hase, ils sont peu nombreux , entiers, épais, concaves ou convexes, décnrrons, larges de I r, 1. De 1 à ;> dcmi-f. P. D'un beau jaune luisant, rougcàtrc vers le pied; long de 1^ p., épais de i 1., ronflé au sommet, ondulé, aminci au pied, peu solide, sujet à se fendre; le pied se garnit d'un colon blanc. Celle espère croit en touffes, dans les lierbages, au bord dos 1 ois de sapins, dans les lieux montucux; en automne. {^Prrs des Bu- chillcs ; Sauvabclin, vers la chasse du duc.) 845. A. safraiic. yi. auraniio-crocaius. Vaii. a Pcrs. Syn.f. p. 335. A. conicus S aurnniius. Bul/iarJ, pi. jo, Bolfon , T.Gj, fig. 1 ? Sclium . S œil. 2 , /?. 291. A . aiiranlio-croca- tus. Pries Sysf. MfC. I, p. ïc3. A. conicus d. Paulet i-j^ livr.pl, 120, fig. 1 , 2, 6. Le grand cône aurore de 'l'ùurneforl. Ch. D'abord d'un beau vermillon (ce qui est mtmc la couleur de toute la plante dans son enfance). II devient ensuite jaune ci- tron, luisant, tin peu visqueux; dans la vieillesse, les bords se teignent derechef de vermillon. La forme est conique, le sommet très-pointu; à la fin les bords se relèvent inégalement; ils se pro- longent plus d'un côté que de l'autre; leur extrémité est lobée, fendillée. Diam. i^ p. Cliair vordàtre, Irès-minco. /•'. Jaunes; ils prennent à la fin une très-légère teinte d'un clian- goanl rougoàlre. Ils sont assez peu nombreux, épais, entiers, on- dulés, veineux à la base, quelquefois anastomosés, larges de '\ 1., convexes, adhérons au fond du cône. De 1 à ^ demi-f. /'. Couleur du chapeau, prenant quelquefois et surtout au-dessus des teintes vermillon; il est à dcmi-transparcnt, luisant, visqueux. Long de 3 p., épais de 2rr !• » d'égale épaisseur, droit ou courbé, fistulcux , très-fragile, chargé de longues et fines cannelures pa- rallèles. Dans la vieillesse, il se fend on long et se tord sur lui- aya GYM. DES CAMELEONS. FAM. XCII. même. Le pied est aminci et prend une nuance verdâtre. L'odeur n'est pas agréable. Cet agaric ne noircissant point à son déclin , me paraît devoir être distingué comme espèce. Il croît sur les gazons, dans les prés, même dans les lieux découverts et secs; en été et en automne. [Au-dessus de Belleroche , près Lausanne ; près des BucJùlles ; sur V Albis , au canton de Zurich; Chalet à Gobet, dans le pré. ) Var. B. — On trouve en été une variété, dont le sommet pointu est moins prononcé; il s'aplatit même dans la vieillesse; les cou- leurs sont aussi un peu moins vives. Le diam. n'excède pas 14 1- Loin de noircir, le chapeau, à son déclin, tourne au blanchâtre. {^Chemin du Bois Gentil; à Belleroche; Bois de pins sous la Croiv blanche; à Jdlisberg au-dessus de Zurich.) 846- A. safran fenclo. y^. lacera/us. Bolfon, t. 68. Pcrs. Syn, f. p. 336. Pries Syst. Blyc. I, p. 106. Ch. D'abord jaune paille, très-luisant, à teintes jonquille sur les bords; il devient ensuite d'un jaune ])lus foncé, avec des nuan- ces d'un fort bel orangé; à la fin il se détruit en noircissant. Il est humide, visqueux, très-fragile, comme toute la plante. Sa forme est décidément conique; les bords sinueux, fendillés de bonne heure, se relèvent Irrégulièrement dans la vieillesse. DIara. allant à 1 i^ p. Il est assez charnu. F. Couleur du chapeau, tirant sur l'aurore; pas très-nombreux, épais, larges de 2 I., convexes, rentrant profondément. De 1 à 3 demi-f. ; les extérieurs fort petits. P. D'un très -beau jaune, luisant, prenant souvent des teintes aurore; long de 1 ^à 2 p., épais de 2 à 3 j 1., portant obliquement le chapeau, creux, singulièrement bosselé, sujet à se fendie et s'é- carquiller en lanières depuis le bas. Le pied recourbé se termine en pointe. Le pédicule finit aussi en noircissant. L'odeur est peu agréable. On trouve ceux-ci à la fin d'octobre, dans les prés, le long des bosquets. (^Reriens.) Obs. S'il peut paraître douteux que ceci soit la plante même décrite ■pur Bolfon, toiijoiu'S est-il certain qu'on doit la di.slinguer soigneuse- CYMN. DES CAMr.LÉONS. FAM. XCII. y."]^ iiienl des A. safran f/isfe {y1. lonUiii ), ne fi^t-rc qu'à raison do la teinte des feuillets. 8 |7. A. janiir (ic cire. A. fcrarrus. Var. a. — Vin. Syn.J. p. 336, var. a. hypozantlms. D'À/h. et Scluv. p. 1 73. /7. Dan. Tah. 1 677 , fig. 2. Frics Sjst. Myr. I, p. loa. C/t. Jaune, K'gcrcmcnt brunâtre au centre et vcrdàtrc sur les bords; lisse, visqueux. De convexe il devient plane ; à la fin les bords relevés inégalement sont sujets à se fendre. Diam. 1 ^^- p. F. Roux jaunâtre, assez nombreux, arqués, et dont le contour fait presqu'un angle avant de revenir au pédicule, sur lequel il» sont décurrens à des hauteurs inégales; leur largeur est de 3 1. 3 demi-f. ^ P. lîlancliâtre au sommet, jaune cliiné et luisant dans sa partie inférieure; chargé de stries et de fibrilles rousses. Il est long de 2 p., épais de 2 I., ferme, renflé dans le liaut, aminci, courbé, même tortueux au bas. On trouve cette plante en novembre, dans les prés montueux. { Manloup.) Var. B. — Pers. L c. var. ^ fissus. Ch. D'un beau jaune de cire, mat; l'extrémité du bord un peu brunâtre; dans la jeunesse, il est convexe, un peu aplati au som- met, vaguement strié sur les côtés; à la fin concave, les bords re- levés et déchirés. Diam. 1 ^ p. Surface humide plutôt que visqueuse ; peu de chair. F. Concolores, pas très -nombreux, épais; pour tout le reste semblables à ceux de la var. A. P. Concolore, luisant; long de 3 p., épais dans la jeunesse de 3 1., et lorsqu'il est vieux, de 6 1., fistuleux, singulièrement tor- tillé, comprimé en divers sens par des bosselures transversales rapprochées, et de longs sillons perpendiculaires et parallèles. Il se termine en une pointe recourbée. Cet agaric habite les mousses, sur les coteaux découverts des lieux montueux, près des forets de sapins; en novembre. '^Au voisinage des Buchilk's.) Tome II. 18 274 GYMN. DES CAMÉLÉONS. FAM. XCII. **) Feuillets d'ahord blancs ou trrdâtres ; ou bien jaunes dei'cnant lerfs. 848. A. safran triste. J, conîcus. Pers. Ohs.MYC.-2.,p.l^^.A. tristis. 5y«././7. 335. A. coniciis a, et /3 tristis. Schceff. t. 2. BuUiard, pi. hi-l^, fig. 3. DeCand. Fl.fr. p. 191. Frles Syst. Myc. I, p. io3. var. a et b. Balsch El.fung. p. 81 , tab. FIl,fig. 28. A. hyacinthus. Ch. Rougeâtre aurore au sommel , jaune verdâtre sur les bords ; vieillissant, il prend des teintes orangées, et à la fin il noircit ainsi que toute la plante, en commençant par les extrémités. Il est co- nique, très-allongé; les bords fermés dans l'enfance; puis il s'é- vase; les bords se relèvent inégalement; ils se prolongent plus d'un côté que de l'autre et se fendent; le centre demeure toujours co- nique. Il est humide, visqueux. Diam. excédant a p. Chair ver- dâtre, épaisse de 1^1., d'une épaisseur partout à peu près égale. F. Dans l'enfance blancs ou verdâtre clair, passant au jaune et enfin au noir; ils sont assez nombreux, épais, entiers, convexes, libres, larges de 3^ 1. De i à 3 demi-f. ; celui du milieu très-long. P. Jaune jonquille, à teintes orangées et verdàtrcs dans le bas ; le pied prend dans la jeunesse des iluances couleur de chair. Il est long de 3^ p., épais de 4 1., mollasse, quoique plein, luisant, visqueux, chargé de fines cannelures parallèles; aminci au som- met, renflé insensiblement dans le bas, un peu courbé, se tordant sur lui-même. Il est souvent excentrique au chapeau. Sa chair blan- che, filamenteuse, noircit à l'air. L'odeur est peu remarquable. Cet agaric assez commun, croît en société peu nombreuse, dans les gazons, au bord des boisj en septembre. {Bois de pins sous la Croix blanche; à Benens.) Obs. Tout ce que j'ai vu me porte à croire qu'il n'y a pas lieu à sépa- rer , même comme varit'te, VJ. eojucus /S tristis; mais que celui-ci n'offre que l'état décrépit de la même plante ; ce qui justifierait Schœffer d'avoir place' dans la même planche cette figure noire (fig. 9). 849. A. safran convexe. A. coccincus. Fries Syst. Myc. I, p. io5. {excl. plerlsque syn.) Pileo convexo... stipitc compressa. . . lamellœ margine glaucescentes. Ch. Dans l'enfance conico- convexe, les bords bosselés, plissés CYMN, DES r.A^IKLKONS, lA.M. \C1I. 3.7 î> rn long; vermillon, mal; les bonis jauti;"tfres , il devient ensuite convexe, les bords toujours irréguliers. Diam. ■>. y. Le sommet prend des teintes jaunes et verdàtres; les bords vermillon. Cliair ininco de i .', 1» orangée près do l'épidernie , blancliùtrc sur les Icuillels. F. D'abord blancs, puis jaunâtres, blanc verdàtre près de la Irantlie ; peu nombreux, souvent tortillés, «Tnastomosés, épais à la base, convexes, adhcri-iis profondément, j)araissant libres, larges de 6 1. De i à ?> tlemi-f. P. Jaune sous 1rs l'cuiliots, jaune jonquille et vermillon dans le milieu; long de 2 p., épais de 'J 1., droit, dé^-alc épaisseur, com- primé d'un sillon profond; aplati vers le pied. Chair fdamenteuse et molle; décrépit, il se fend en long et se détruit. Ce n'est que dans l'extrême vieillesse, qu'il prend une teinte noirâtre au pied et au sommet du chapeau. Plante fragile. Au bord des bois de sa- pins, dans les gazons; au mois d'août. (Lai'i'az.) 85o. A. caméléon. A. psillacinus. ^ sVk. a. — Schceffcr f t. 3oi . Bulliurd, pi. 545 , fig. /. Pcr.t. Syn. f. p. 335. U Albert, et Scfnv, p. ïjz. Sowcrhy , t. 82. DcCanc/. FI. J'r. p. l8o. Paii/rt, tom. 2, p. 24S, l-l^ liiT. pi. izo,fiff. t), 10, pnur la variété verte. Le vert des orties. Et 29* lur. pi. S6,//ff. 4 , 5. Le petit perrocpiet. C/i. Ktant humide, on le voit nuancé du blancliâtre qui occupe le centre, au vert dans une zone intermédiaire, puis au jaune qui colore les bords; on le trouve aussi entièrement vert à centre noi- râtre; il est alors très- gluant et paraît strié sur les bords. Étant plus sec, il devient jaune d'ocrc clair, prenant de légères teintes rosaires, souvent d'un seul côté; il est toujours luisant. Sa forme d'abord convexo-conique, s'évase; les bords se soulèvent plus ou moins irrégulièrement; le centre demeurant protubérant en ma- melon conique; à la lin il est jjlane, conservant son mamelon. Diam. allant à i -; p. Cliair verdàtre, molle, épaisse de i ~ 1. F. Dans la jeunesse, d'un beau jaune; puis ils tournent au ver- dàtre, la tranche demeurant jaune; à la fin ils paraissent tout verts. Ils sont peu nombreux, épais, entiers, larges de ?. I., convexes, 27^ GYMN. DES CAMÉLÉONS. FAM. XCII. arqués en arrivant sur le pédicule, auquel ils adhèrent avec quel- que décurrence. De 3 à 7 demi-f. P. Vert au sommet, jaune au bas, portant souvent des teintes purpurines; lisse, luisant presque transparent, visqueux lorqu'il est humide; long de 2 p. , épais de 2 1., assez droit ou ondulé, renflé insensiblement et comprimé dans le bas; fistuleux, sujet à s'éclater et à se fendre en long; le pied se termine en s'amincis- sant, ou par un léger renflement. L'odeur n'est pas fétide. La plante étant sèche acquiert une consistance ferme. Elle croît en société peu nombreuse, dans les prés ombragés; en été et en automne. (/¥««- loup; Charnhlande ; Prillj; Renens.) Var. B. — Une variété tardive et dont le diam. n'excède pas 6 ]., habite sous les pins et dans les prés. Elle montre les mêmes bi- garrures dans la couleur, qui finit par être jaune. Les stries bien prononcées sont fort longues. On trouve cette variété en novembre. ( Boi'.f de pins sous la Croix blanche ; Prillj.) FAjvi. xciii. DES CHENEvis. {Corojiarii.) Plantes jaunes ou blanches , sèches. Odeur de chenevis ou de syringa fané. 85 1. A. soufre-chenevis. A. coronarius. Var. a. — Bulliard,pl. '::il^':i ., fig. i. A. sulphuieus. D'Alb. et Sclnv. p. 170. DeCand. Fl.fr. p. i83. Fnes Syst. Myc. /, p.wo. Paulet , 25"^ //(T. pi. 85, fig. 1 , 2. Le doré soufré. Ch. Dans la jeunesse, il est entièrement jaune soufre, mat. Plus vieux, on le voit jaune sur les bords, le reste rougeâlrede tuile, à teinte plus foncée au centre. De convexe il devient convexo- plane, bosselé. Le centre qui, dans le premier âge, offre une bosse conique et large à la base, se déprime tant soit peu dans la vieil- lesse. Diam. 2| p. Chair jaune, épaisse de 3 1.; très-mince sur les bords. F. D'un beau jaune soufre, peu nombreux, épais, fragiles, en- tiers, ondulés, arqués, rentrant profondément avec décurrence; larges de 4 1. De i à 7 demi-f,; les extérieurs petits et arrondis. GYMN. DtS CHENEVIS. FAM. XCIII. '.'.JJ /'. Jjunc luisant, couvrit ilc fines stiies lougeàircs ou grisâtres j)ar places; blancliàlre au pied. 11 est long de '3 p., épais de Ji à /, ^ I., solide, renfle au sommet, courbé, aminci ou renforcé dans le bas. L'odeur tient du clienevis moisi, bien plutôt que du sy- ringa. Il croit solitaire; en automne, dans les bois de cliùncs ou de lièlres. Il est assez commun. {Hamahclin; bois de Cerf.) Var. B. — Ptrs. Sy n.f. p. Zzz. A. siilphurcus var. Q coronarius. Cil. Pointillé de pourpre, sur un fond jaunâtre ; ce pointillé plus serré au centre y produit une teinte foncée. Dans la vieillesse, le centre brun purpurin est picjué de gros points noirs; la teinte pourpre s'étend sur presque tout le chapeau. La surface est mate, comme finement drapée. Il est conico-planc, profondément fendu en étoile ; à la fin le centre se déprime et les bords se replient tant soit peu. Diam. allant à 2^ p. Chair jaune, épaisse de 4 !•> ferme et compacte. /•'. Du plus beau jaune soufre foncé; à la fin plus obscur. Ils sont très -peu nombreux, épais, fragiles, larges de 5 1. , arqués, ondulés sur la tranche, adhérens, à pointe décurrente. De i à 3 de- mi-f. , anastomosés, tortillés, veineux à la base. P. Dans le haut couleur des feuillets; au bas cliargé d'^un poin- tillé rougeàtre; étant vieux, on le voit jaune obscur; couvert, sur- tout dans le bas, de longues stries et de fines peluchurcs brun rouge. Il est long de 2 p., épais de /, 1., aminci au sommet, si- nueux, renflé au milieu, le pied se terminant en pointe. Ce pédi- cule est dur, plein d'une chair jaune. L'odeur de chcne*vis, un peu moins désagréable que dans les autres variétés; elle approche, si l'on veut, de celle du syringa. Cette belle variété, croit solitaire, dans les bois de sapins; au commencement de novembre. Elle est très-rare. [Près des Buchilles.) V.\R. C. — Ch. Jaune, tirant sur le paille vers les bords et d'un œil rougeàtre au centre; à demi - luisant; de convexe il devient plane; un petit mamelon plus ou moins distinct se montre dans la jeunesse et s'efface dans la suite; le centre est à la fin un peu brunâtre. Diam. n'excédant pas i3 a i.'i 1. Chair soufre, mince de i I. 278 GYMÎf. DES CIIENEVIS. FA31. XCIII. F. Soufre; pas Uès-noinbreux, convexes, renlrans avec la poinle décuriente-, larges de 1^ 1. '^ derai-f. P. D'un beau soufre, luisant; long de i^ p., épais de li 1., courbé, sinueux, d'égale épaisseur, solide; le pied un peu ren- forcé se charge de quelques stries et fibrilles rougeâtres. L'odeur comme dans les autres variétés, mais plus faible. Cette plante croît solitaire, sous les sapins; en automne. [Bois sous Fe/ines.) 85:^. A. soufre pur. ^. sulphureus. BuUlard, pi. 168. Pers. Syn.f. p. 322. var. a. Paulet, 23'' AVr. pt. 85, j?^. 3, 4. Le citron. Ch. Jaune soufre, plus clair sur les bords; sans mélange de rouge; mat j)lutôt que luisant; dépérissant, il tourne à l'olive. Do conico-convexe il devient plane; un petit mamelon d'abord coni- que, puis aplati, parait au centre. Diam. 1 f p. Chair jaune, co- nique, épaisse de i I. F. Concolores, assez peu nombreux, minces sur la tranche, larges de 3 1., arqués; d'abord rentrant profondément, puis mon- trant leur pointe décurrente, lorsqu'ils i-elèvent le chapeau. De i à 4 demi-f. P. Concolore, mat, chiné de stries plus foncées; il est long de n.~ p., épais de 3 1., très-peu renflé au sommet et dans le bas. Chair concolore, filamenteuse. L'odeur de chenevis n'est pas très-forte. Cet agaric croît en troupes, sous les sapins; en octobre. {Bois Gentil. ) 853. A. blanc-chenevis. A.lascivus. Pries Syst. Myc. /, p. 1 10. Ch. Blanc, luisant, prenant des teintes qui tirent sur le jaunâ- tre. Il est de bonne heure convexo-plane; à la fin plane et même un peu concave; plus ou moins excentrique; les bords minces, sans stries, sont sinueux; le sommet n'offre jamais de protubé- rance. Diam. 3 j p. Chair blanche, épaisse de 3 1., mince sur les fcuillels. F. Blancs, nombreux, minces, ondulés, fragiles , larges de 4 à G 1., un peu arqués, renlrans et adhérons à diverses hauteurs. Sept demi-f. CYMN. DES CIIENEVIS. VKM. XCIII. 279 /'. Blanc, luisant, chargô de longues stries rousses, plus ser- rées dans le milieu. Il est long de 3 .^ p., épais de /| 1., solide, lé- gèrement renflé au sommet et insensiblement dans le bas, qui est un peu sillonné ; dans le milieu le pédicule se courbe; le pied qui est recourbé dans un autre sens, se couvre d'un colon blanc et se prolonge en une courte racine, munie de fibrilles blanclies. Ce |)é- dicule se fend on long, quand on le presse; son inléiionr est fila- menteux. L'odeur (jui est forte, tient plutôt du syringa que du chcnevis. Cette jilante rare, se trorive en septembre, sous les chê- nes. {Bois Gentil.) 854. A. clieiicvis gris-blanc. A. inamœnus. Var. a. — Fries Ohs. Myc. 1, p. \o. Syst. Myc. l^p. m. Ch. Gris l)lanc, tirant un peu sur le jaunâtre, surtout au cen- tre; il est mat; l'extrémité du bord bien blanche. Dans la décrépi- tude, la surface est tesselce et tourne au brun bistré. Il est d'abord couico-convexe, à mamelon quelquefois pointu; à la fin plane, bosselé, les bords repliés, le mamelon persistant; surface plus ou moins sèche. Diam. allant à 2^ p. Chair blanche, ferme, épaisse de 2 1. /•'. Blancs, peu nombreux, minces sur la tranche, fragiles, con- vexes ou un j)cu arqués, faisant un crochet en atteignant le pédi- cule, où ils forment une légère décurrcnce, leur largeur est de 'i à .'1 1. De 3 à 7 dcmi-f. arrondis. /'. Blanc au sommet, chargé au milieu de stries roussàlres; il est long de 3 j)., épais de 4 à 5 1., solide, un j)eu ondulé; tantôt d'une épaisseur assez égale, tantôt se renflant coniqucraent dans toute sa partie inférieure ; il se termine par une sorte de racine re- courbée et pointue; le pied s'enveloppe d'une filasse épaisse et co- tonneuse. La chair est blanche et filamenteuse. L'odeur agréable dans la jeunesse, lient ensuite du chcnevis ou du syringa fané. Celte plante, sèche, élastique, croit en été et on automne, de pré- férence dans les bois de sapins, en pays montueux; on la trouve aussi sous les chênes. {^Bois du Bcitcntc ; pics des Buchillcs ; du i'hah't il Gohel ; Sdtn'abvlin.) Obs. 3Ialgrc les r.ipports qui existent entre cette espèce cl VA, liane- 28o GYMN. DES CHENEVIS. FAM. XCIII. chenevisy je suis forcé (à l'exemple de M. Pries) de les distinguer, à raison de cette diffërence notable, gue celle-ci a les feuillets distans, tandis que dans l'autre ils sont nombreux, quoique le chapeau soit beaucoup plus grand. Vab. B. — Ch. Blanc jaunâtre mat, pointillé au sommet de noi- râtre ; convexo-plane, le centre relevé en un mamelon conique. Diam. i3 1. Chair blanche, épaisse de 2 1., mince sur les bords. F. Blancs, peu nombreux, minces au sommet, épais à la base; arqués, adhérens dans une grande largeur, après avoir formé un retour anguleux; larges de 3 1. près du pédicule. 7 demi-f. arron- dis; les extérieurs très-petits; le plus long s'anastomose souvent avec l'entier son voisin. P. Blanc, farineux près du chapeau, roussissant faiblement dans le bas; long de 3 p., épais de a bonnes lignes; mat, un peu flexueux, surtout au pied, qui se renforce et s'arrondit par des- sous. La chair blanche, molle est renfermée dans une écorce assez solide; ce qui rend le pédicule dur. L'odeur, qui n'est pas mau- vaise, tient cependant un peu de celle du chenevis. Ces agarics, assez fermes et peu humides, ont crû sous les sapins; au com- mencement d'octobre; les individus isolés. {^Chalet à Gobet.') FAM. xciv. MÉRULiFORME. {McruHformis.) La seule espèce qiion trouve ici, diffère trop de tous les autres agarics , pour ne pas être classée à part. M. Pries propose même den faire un genre distinct^ auquel il donne le nom de nyctalis. F. Sjst. Orh. Veget. 1 , y?. 78. 855. A. parasite. A, parasiticus. Bulliard, pi. b-;^,fg. 2. Sowerhyt t. 343. Pers. Syn. f. p. 871. D'Alb. et Schiv. p. 187. DeCand. Pi. fr. /?. 1 84. Pries Ois. M je. 2, p. 149. Sfst. Myc. I, p. i3S. Ch. Blanc cendre, puis ardoisé; le centre devenant roux; il est farineux; à la fin comme soyeux; la couche farineuse étant enle- vée, le dessous paraît d'un roux foncé; il en arrive de même aux feuillets. ïl est d'abord conico-campanulé; s'évasant, le centre de- GYMN. MÉRULIFORME. FAM. XCIV. aRl meure saillant ou une large bosse; les bords sont rabattus et à la fin redresses. Diani. i p. Chair brune, humide, épaisse de i I. /•'. D'abord concolores, puis roux farineux; remarquables par leur épaisseur cl leurs bords arrondis et presque cylindriques ; ils sont sinueux, un peu décurrcns; dans la vieillesse singulièrement entrelacés, anastomosés à la manière des Mcrulcs. De i à 5 demi-i. F. Au sommet gris bleuâtre, farineux, roussâtre au pied; long de 1 jp., épais de 2 I., courbé, tortueux, renflé vers le pied, qui se termine en pointe et se charge d'un duvet cotonneux. Il est te- nace, coriace. La chair brune, humide, se détruit de bonne heure au centre. L'odeur est fétide. Ces plantes assez rares, croissent en touffes, sur les champignons corrompus, surtout sur VA. riigres- cent (,/. aciuKtus). On les trouve dès le mois d'août jusqu'en au- tomne. (Bois des Croisettcs ; Sauvabelùi.) «B>0. iS'^. 284 MYC. DES PURS. FAM. XCV. Ch. Dans la jeunesse, purpurin grisâtre, le centre plus foncé; puis blanchâtre mélangé de purpurin et de jaunâtre; d'un reil mat; il est d'abord convexe à mamelon bien prononcé, puis conique évasé, un peu bosselé; à la lin à peu près plane. Diam. i p. Chair blanche, épaisse de 2 1., plus ferme que dans les autres A. pvrs. F. Leur teinte d'un violet très -foncé, noirâtre, s'éclaircit dans la vieillesse; la tranche est noire et finement crénelée, leur base est chinée et marquée de petits traits noirs perpendiculaires ; ils ne sont pas très-nombreux; convexes, rentrant profondément et adhérens ; la pointe forme des stries décurrentes; largeur 4 !• Sept demi-f. P, Couleur du chapeau, chiné de raies violettes ; strié, long de 2^ P-» épais de 3 1., renflé aux deux extrémités, recourbé au pied, souvent à angle droit. Cette espèce, très- commune en été et en automne, croît en petites touffes, sur les feuilles mortes du hêtre ou du chêne, auxquelles elle adhère par de fines radicules. Même odeur de raifort. {^Sauvabelin ; Bois sous Fen/ies.) Obs. Il est évident que Batsch s'est trompé en citant pour les variétés a et /3 de son A. ianthinus, la table i3 de Schceffer , qui appartient à VA. farinaceus de Pers. A. laccatus de Fries. 860. A. pur versicolore. A. parus versicolor. Bulliard, pi. boj ,fig. P? Ch. Sa couleur d'un gris blanc tenant du purpurin, passe en- suite au jaunâtre; il est luisant. D'abord convexe; son centre se déprime et il devient à peu près plane; les bords striés dans la vieillesse. Diam. i4 P- F. Dans le premier âge, couleur de chair fort tendre, puis roux; ils sont peu nombreux, légèrement arqués et décurrens ; crénelés, minces, veineux à la base, larges de 2 1. 3 demi-f. P. Blanc violétàtre au sommet, roux brun au pied, luisant; long de 2^ p., épais de i^ 1., renflé au sommet et au bas, où il se re- courbe. On le voit quelquefois comprimé. Même odeur que les précédens. II se trouve dans les bois d'arbres mêlés; en été et en automne. (^Bois d'Écublcns , des Croisetlcs.) MYC. DIS mis. r\M. Xf.V, ofifî RGi A. pur violet foncé. A. punis violareus. Ch. Violet fonce-, étant liiimidc ; les liords Iniirtirnl nu rosàlro, lorsqu'il vient à séclicr; le sommet est blanc jaunAtrc mat, a uiin assez grande largeur; teinte qui tranche avec le violet foncé des côtés; les bords sont chargés d'un chiné soyeux. Il est dans tous les Ages conico-convexc, le sommet portant un mamelon conique ; bosselé par zones; les bords retombent à la fin porpcndiculairc- nicnt. Diani. 14 1. F. D'un beau violet clair; blanchâtres et crénelés sur la tran- clie; nombreux, assez épais, convexes et adhércns, larges de 2 1. 3 deiui-f. /'. Concolorc, luisant; d'une teinte plus claire sous le chapeau; il est long de 3 p., épais de 2 1., droit, aminci au-dessus, renflé roniquemcnt et insensiblement dans le bas; dans la vieillesse, il est marqué d'un double sillon, comprimé et courbé vers le pied, qui s'empare des feuilles mortes du chêne. Odeur de raifort. Cet agaric, qui croit en pclilcs lonlfcs, se trouve sur la fin de l'au- tomne. (^SamaLctin.) fiG?.. A. jnir violet clair. A. punis ianfJiinus. Vah. a. — Eatsch El. f. p. 79, lar. y, Tab. f^ , fig, 20. Ch. D'un beau bleu clair violétâtre; le centre toTirnc ensuite au jaunâtre, et les bords au violet brun. Dans la décrépitude tout le chapeau est roussâtre. De conico - convexe il devient plane. Les bords sont striés dans la vieillesse. Le diam. approche de 2 p. F. Violet clair; d'une teinte sale, larges de 3 1. P. Couleur des feuillets, long de i^ p., velu au pied. Cette plante habite les sapins; en été et en automne. {Manloiip; au Tait~ lait prrs de Crissier. ) Vah. B. — On trouve, sous les sapins, au mois do juin, une variété toute violet grisâtre clair, le centre du chiipeau tourne au roussâtre; les feuillets sont d'une teinte plus claire et d'un chan- geant luisant, surtout près du pédicule. Le diam. i3 I. La forme plane; le pédicule long de 1 p., épais de i ~, 1., est courbé, lui- sant, d'égale épaisseur. L'odeur de raifort très-marquée. (.fforV /Yc Céry. ) 28G MYC. DES PURS. FAM. XCV. 863. A. pur rougeatre. A. parus rufesccns. Var. a. — Bulliard, pi. Soy,/^. M, N, O. Ch. Rougeatre très-clair, d'une teinte plus obscure au centre; blancliûtre sur les bords, qui prennent un œil rosâtre à la dessi- cation; mat ou soyeux. De conique il devient convexe, portant une bosse centrale; à la fin plane, bosselé par zones, chargé de très-longues stries rayonnantes. Diam. i -7 p. Chair gris de corne, blanche au centre, épaisse de i 1., très-mince sur les bords. F. Blancs, devenant couleur de chair le plus tendre; pas très- nombreux, épais, ondulés sur la tranche, convexes, rentrant après un retour marqué , décurrens par la pointe, larges de 3 1. 7 demi-f. P. Blanc mat ou luisant, roussâfre vers le pied; il est long de a-i- à 4 p., épais de 3 1., aminci dans le haut, renflé coniquement et courbé dans le bas, qui se termine en pointe. Odeur de raifort. Cet agaric croît en touffes, dans les bois de chênes mêlés de hêtres; vers la fin d'octobre et en novembre. [Sauvahelin.^ Var. B, ou état de jeunesse. — Le di.im. n'est que de 9 1. Les feuillets libres. Le pédicule, qui est luisant, n'est épais que de It-1. L'odeur pénétrante et agréable; au commencement de no- vembre. [Mcrne foret. ) 8G4- A. pur blanc. ^. punis albus. La plante est toute blanche. Le diam. du chapeau, de i|^p. Sa forme conique tend à s'évaser. Rien ne distingue d'ailleurs ceci des autres A. purs ^ sinon que l'odeur de raifort est ici tout- à-fait pé- nétrante. Cet agaric habite les bois de chênes ou de hêtres ; en au- tomne. {^Sauvahelin ; aux Croisettes.^ 865. A. pur jaune. A. punis lutcus. BulUard, pi. ôoj , fig. G et H. Ch. Jaune soufre mat au centre ; les bords tournant au bleuâ- tre; de bonne heure convexo-plane; un petit mamelon peu relevé est entouré d'une dépression circulaire; les bords striés. Diam. i p. Il est souvent oblique sur le pédicule. Chair blanche, spongieuse, épaisse de moins de \ 1. MYc. DF.s rrns, fam. xrv. u?>y F. A Icintc •violcltr, stiifout pri-s du pédicule; à la fin blanrs, prenant des nuances soufre vers la traiiclie. Ils ne sont pas In-s- iioinbreux ; épais, fraj^iles, ondulés sur le bord, arqués, renlrans et un peu décurrcns, larges de 9. 1. Ils ont les mêmes veines ou contreforts perpendiculaires que d'autres espèces. De i à 3 dcmi-f. P. Violet obscur dans sa longueur, luisant; long de 7.^ p., épais de I.' '•» droit, courbé vers le pied; se renflant insensiblement dans le bas. Plante liuinide et fragile. Odeur de raifort, mais fai- ble. Celle espèce, jolie et rare, croit dans les bois de pins, yers la fin d'octobre. {^Buis de pins sous la Croix blanche.^ fa:m. xcvi. en casque. (TIf. Gaîcriculatœ.) Chapeau ordinairement conique. Feuillets i^eineu.v. Pédicule lon^, grcle, lisse, même luisant ; les individus le plus souvent lies par le pied. Plantes élastiques. Odeur bonne {c.rceptc le n^ 879). *) Feuillets piqués de rougedlrc «" 8CG. **) Feuillets tout blancs W 871. ***) Feuillets rougissons n° 883. *) Feuillets piques de rougcdtrc. 8GG. A. on casque commun. A. galcriculaliis communis. Scha-ff. t. 52, f:s. VU, FUI., IX. Pcrs. Ol,s. Myc. T. H, p. ôS, A. coininunis. Syn. f. p. 0-6. Fn'es Sysf. JSTyc. 1, p. 143. Ch. Roux cendré, couvert d'une (leur bleuâtre; le sommet d'un roux plus foncé et luisant; chiné vers le milieu de roux et de blan- cbâlre; strié dans sa longueur; à la fin la teinte devient plus noi- râtre; le sommet noircit. Il est d'abord conique, surmonté d'un mamelon aussi conique et aplati au sommet; s'évasant, il devient plane, le mamelon protubérant et les b«)rds souvent relevés irès- liaut. Dans cet état, les feuillets se montrant au dehors, y forment un large rebord blanc. 1,'aspect du chapeau est un peu luisant. Diatn. 1 j à x^ p. /•'. Blancs; ils se tachent à la fin et se picoltent d'un roux rou- geâtre; ils ne sont pas très-nombreux; convexes, rentrant profon- dément et adhérens; épais, fermes, veincnx à la base, anastomo- sés, larges de 2^ 1. De i à 3 dcmi-f. tortillés. a88 MYC. EN CASQUE. FAM. XCVI.' P. Couleur du chapeau, luisant; blanc et farineux sous Ie5 feuillets; long àe i~ à. 3|- p., épais de i i 1., fîstuleux, renflé au sommet et insensiblement dans le bas, ondulé. Dans la vieillesse il est comprimé et marqué d'un sillon. Sa racine est souvent arron- die. L'odeur bonne. Ces plantes croissent en touffes, liées par le I)ied, sur les arbres malades, dans les forêts de chênes et de hê- tres; en automne. {Sauvabelin.) 867. A. en casque solitaire. A. galericiilatus soUtarîus. Var, A. — Bulliard,pl. biS,/iff. N. A. fistuleux. Fries Sfst. Myc. ï, p. 143. Galericul. var, ^ {excl. syn.Schœff.). Ch. Gris roux, le centre jaunâtre; il est chargé d'une fleur bleuâtre; de conique il devient plane, marqué de stries jusqu'au mamelon, qui demeure proéminent. Diam i^ p. Chair blanche, presque nulle. F. D'abord blanc azuré, puis prenant un œil jaunâtre; ils se couvrent de piqûres couleur de rouille; ils sont peu nombreux, épais, entiers, larges de 2 à 3 1., souvent anastomosés; ils ne sont veineux que dans l'intervalle qui sépare les feuillets; leur forme est convexe; ils adhèrent au pédicule après un petit crochet. De I à 3 demi-f. arrondis. P, D'abord bleu ardoise, puis gris luisant, comme de satin gris; long de 3 i p. , épais de i ^ 1. , fistuleux , droit ; il porte le chapeau obliquement et quelquefois dans la vieillesse, presque verticale- ïnent; un peu renflé et farineux sous le chapeau; lorsqu'il vieil- lit, il devient comprimé. Le pied renforcé adhère à la terre. Cet agaric croît solitaire, dans les bois mêlés de chênes et de hêtres; vers la fin de l'automne, [Sauvabelin ; bois sous Fermes.) Var. B. — Ch. Roux pierre à fusil, chiné sur les bords d'une teinte plus claire; luisant; il devient concave, les bords étant sin- gulièrement relevés. Diam. 2 p. Chair concolore, presque nulle. F. Blancs, à œil cendré; très -peu nombreux, larges de /, |^ 1., très-convexes, adhérens à pointe décurrente, épais, très-veineux, même sur les bords. De i à 3 demi-f. arrondis. P. Comme à la var. A ; il est ferme et assez dur; il porte le cha- peau perpendiculaire. L'odeur est très-bonne. Cette variété paraît MYC. EN CASQUE. FAM. XCVÎ, 9,Sf) an commcnccnicnl de novembre, dans les fortis d'arbres niêK's. (Bois sous fcnnci.) Var. C. — Bullt'arj.pl. 5i8, h-llrr Wf,g„rc rouge à droite, ,mpl„ntre sur fies feuH/es ( var. petitf). Ch. Brun nouAlro au contre, nuancé au bistré rougcâlrc cl blanc sur les bords, mal; diargé de stries brunes, rayonnantes dès le cen- tre. Il est d'abord conique, puis évasé; à la fin plane, surmonte d'un mamelon pointu, qui forme tin cùne sur le diapeau; les bords relevés. Diam. de lo 1. à i p. Chair mince au point de ren- dre le chapeau transparent. /■'. Blancs, rougissant lorsqu'ils sont froissés; peu nombreux, minces, convexes, adhércns, larges de i 1. De i à 3 dcmi-f., quel- quefois anastomosés. P. Bleuâtre, luisant, long de 3 p., épais de ^ à i I., droit, quel- quefois comprimé d'un sillon, renflé et recourbé au pied, où l'on voit quelques poils, dont il adhère aux feuilles mortes. Au com- mencement de septembre. {Sauvahelin.) Var.D. — Elle prend un diam. de 2^ p. Les feuillets se picol- tent de points ronges. Le pédicule long de 6 p. jusqu'à l'extrémité de la racine, prend une épaisseur de 2 1. Ceux-ci croissent en troupe, très -voisins et serrés les uns contre les autres, sur les feuilles mortes; vers la mi-novembre. {Même foret.) Var. E. — Ch. Gris brun; strié jusqu'au sommet; il se fait re- marquer par un gros mamelon bien proéminent. Diam. - I. F. Blancs, piqués de points rouges, un peu veineux, nombreux droits, adliérens au fond du cône. P. Gris de corne; long de i ^ p., épais de| 1., sujet à se tordre dans la vieillesse. Cette plante a cela de particulier, qu'étant jetée dans l'eau, elle rougit dans toutes ses parties. On la trouve sous les sapins; au commencement de novembre. {Bois Ceiiti/.) 8G8. A, en casque à lame étroite. A. galcn'ciilafiis aiigus/ifuliiis. Ch. Étant humide, brun rougcâtre; d'une feinte plus foncée au- tour du centre; lorsqu'il vient à sécher, gris liviilc tirant siii le Tome II. jfj o ?qO MYC. EN CASQUE. FA3I. XCVI. iioiselle, luisant; il est d'abord conique, puis plane, un mamelon conique demeurant proéminent ; d'une forme souvent elliptique, les bords striés. Il est membraneux et d'une rigidité remarquable, ainsi que toute la plante. Diam. 14 1. F. D'abord blancliâtres, puis se tachant de rougeâlre, au point de paraître à la fin tout couleur de chair foncé, à teintes inégales; ils sont peu nombreux, droits, adhérens, étroits (de jl.). De 1 à 3 deml-f. P. Roux livide, à œil bleuâtre; long de 2 }, j). et même davan- tage, épais de i 1., renflé au sommet; plus bas d'égale épaisseur;, souvent courbé près du chapeau; étant vieux, comprimé d'un dou- ble sillon et se tordant sur lui -même. Cette espèce se trouve en automne, sur les troncs, dans les forêts de chênes et de hêtres.' ( Sauvabelùi . ) 869. x\. en casque des sapins. A. galericuJahis abiefls. Var. a. — BuUiarJ, p/.Si8, fig. I. Pers. Obs. Myc. 2 , ;?. 58. A. galeri- culatus var. e. Pileo sorditè hrunneo. s. spadicco. Ch. Roux jaunâtre au sommet, blanchâtre au bord; ce qui est la couleur du premier âge; on le voit ensuite brouillé au centre d'ocracé et de brun rougeâtre; grisâtre sur les bords; il est quel- quefois taché de purpurin et de noirâtre ; il se charge de stries et sur son déclin de rides. Sa forme est successivement conique, convexe, et à la fin plane. Diam. li p. F. D'abord blancs, puis prenant dans la vieillesse une teinte ar- doise et se chargeant de taches rougeâtres; ils ne sont pas très-nom- breux; larges de 1^ 1., veineux à la base et fiéquemment anasto- mosés; concaves, puis droits; décurrens à des hauteurs inégales. De I à 3 demi-f. P. Blanc au sommet, se nuançant dans le bas au brun foncé; luisant; long de 2 p., épais de i 1., courbé, renflé au-dessus. Le pied est velu. Ces agarics croissent en touffes, sur les aiguilles du sa- pin, vers la fin de l'automne. (^Manloiip.) Var. B.' — Où je remarque dans la vieillesse une zone brun pur- purin autour d'un mamelon conique. Les feuillets bleuâtres près du pédicule se chargent de taches ferrugineuses. Le pédicule est MYC. EN CASQUE. FA>I. XCVt. :>r)l ùans lo liant d'un brun violet plus on moins foncé, luisant. Au I)ic(i (l'un sapin; en novembre. (^Boi.v sont Fenncs.') 870. A. en casijiic priiiné. A. galcriculatiis pruinatus. ih. Dans la jtMuussc, le milieu est jaune fonce mat dans une grande largeur; nn mamelon d'un jaune brun parait au rentre; 1rs bords se chargent d'un cendré bleuâtre; à la (In le tout se cou- vre d'une fleur cendrée épaisse et qui laisse à peine distinguer au sommet le roux du (uiul. Il est d'abord ramjjanulé ; pr<'sque lié- misphérique, mais relevé en pointe au sommet; à la fin {lianc; lin large mamelon conique demeurant protubérant; les bords se le'èvent inégalement; on le voit couvert de cannelures écartées et assez profondes. Diam. i-j p. Cliair blanche, épaisse de i 1., très- mince sur les bords. /•'. lîlancs, à œil jaunâtre; ce qui provient de taches nombreu- ses de cette teinte; à la fin ils se picoltent et se tachent de brun pourpre. Ils sont peu nombreux, épais à la base, entiers, fermes, iragiles, convexes, adhérens, n'étant point remarquablement vei- neux à la base, mais offrant quelques anastomoses; larges de 3 1. De 1 à 5 demi-f. disposés très-irrégulièrement. P. Dans le premier âge blanchâtre au sommet, ailleurs roux li- vide; chargé de fines cannelures; ensuite il est plus blanc sous le chapeau, se nuançant de là au roux jaunâtre, qui passe à la fin au roux noisette (mordoré très-clair); il est très-poli, luisant; long de 3 p., épais de 2 I., renflé et comprimé au sommet; plus bas coiirbé, sinueux, creux, mais à douve épaisse; il est ferme, élas- tique; l'intérieur filamenteux, blanchâtre. L'odeur d'abord bonne finit par cire peu agréable. Cette espèce rare et belle, croit en pe- tites touffes, sur les bois de chênes coupés et mis en bûches dans les forêts; je l'ai aussi trouvé solitaire, sur la racine d'un chêne; vers la mi-novembre. (^Sativabelin.) Oes. Sans le défaut d'odeur nilreuse, on serait tenté de prendre cet aj;aric, dans son état de vieillesse, pour Y A. Irptorrphnfi/s de ÎM. Per- soon. 2^2 mYc. en casque, fam. xcvi. ♦*) Feuillets tout blancs. 871. A. en casque à pied roux. A. galericulatus rufipes» Bulliard , pi. Si8, lettre D. C/i. Au centre brun rouge clair, mal ; les bords blanchâtres; il €St strié. II devient plane; les bords se relèvent; le mamelon très- prononcé est un peu conique. Diam. 2- p. F. Blancs; peu nombreux, épais et veineux à la base, minces sur la tranche, qui est vaguement crénelée; ils sont convexes; près du pédicule, ils forment un angle assez vif, pour s'amincir et ar- river par un contour concave au pédicule, qu'ils touchent par une pointe décurrente; leur largeur est de 4 !• Us sont fragiles, comme toute la plante. 3 demi-f. sinueux. La tranche des feuillets étant lésée tend à jaunir. P. Roux luisant; n'étant ni strié, ni comprimé; il est long de 2^7 p., épais de 2 1., d'assez égale épaisseur, un peu courbé; le pied renforcé est tranché obliquement et n'a pas de racine. L'o- deur bonne. Ces agarics s'implantent sur les arbres vivans ; en été. (^Sam'abelin.) 872. A. en casque tout blanc. A. galericulatus albus. Var. a. — Ch. Blanc un peu sale, lustré, strié vaguement, co- nico-évasé. Diam. 2 p. F. Blancs, pas très-nombreux; singulièrement arqués; ils for- ment une large voûte près du pédicule et s'étrécissent brusquement, de manière à faire un angle au milieu de leur longueur; rentrant ainsi profondément pour adhérer au pédicule ; ils sont larges de 3 1., très-veineux à la base. 3 demi-f. tortillés. P. Blanc luisant, à œil légèrement bleuâtre; sans stries; il est long de af p., épais de 2 1., un peu renflé aux deux extrémités, courbé; le pied coupé obliquement adhère sans racine aux troncs des arbres vivans; en été. {^Sauvabelin.') Var. B. — Paulet, i3® lii>r, pi. 122 , fig. 7 et 8. Les têtes de carpe et la touffe savonière. Paulet, 28^ livr.pl, 122. Le savonier. Le premier âge est grisâtre ; ensuite le chapeau parait très-blanc. MYC. EN CASQUE. FAM. XCVt. ZÇ)"} Bc conique il devient plane, sunnontc d'un petit mamelon coni- que. Diam. 9 1. Sur les vieux troncs; en septembre. ÇMcme forci.) 87J. A. en casque ridé. Â. galcriculatus rugosus. Ch. Blanc ; tirant au centre sur le jaunâtre d'ocre très-clair, puis sur le roux noirâtre; il est mat, sec; très- remarquable par une multitude de petites rides, soit veines rayonnantes, rameuses, anas- tomosées, qui, partant du centre, couvrent presque toute sa sur- face. Il est de bonne heure plane; le centre coniqi'e, plus ou moins diiïorme; vieillissant, les bords se relèvent très-liaut et tendent à se recoquillcr par-desssus; un mamelon demeure visible dans le fond et les rides s'effacent un peu. Diam. 1^ p. Cliair blanche, èpaise de i 1.; mince sur les bords. /•'. lîlancs, minces, très-veineux, au point que leur base forme une sorte de reseau ; larges de 2 1., convexes, rcutrans et décurrens par la pointe. 3 demi-f. V. D'abord blanc; dans la suite il devient brun rouge, d'autres fois roux rougeâtre clair; un peu moins foncé, ou même blanc sous le chapeau; il est long de 3^ p., épais de 1 ^ 1., renflé au sommet, et dans le bas; tantôt courbé, tantôt droit et un peu sinueux; il est ferme, dur, quoique tubulé; souvent comprime d'un double sillon. Dans la vieillesse, il se fend et se tord sur lui-même. Chair blanche. L'odeur n'est pas aussi bonne que dans les autres espèces. Ils croissent implantés d.ms les vieux troncs; dès septembre, jus- qu'au commencement de novembre. {^Chemin du Bois Gentil; Sau~ vnbclin, ) 87 /î- A. 611 casque à pied blanc. A. gakriculalns albipes. Var. a. — Cil, Blanchâtre; le sommet plus ou moins foncé; dans l'enfance toute la teinte est plus obscure; il est d'abord campanu!»'-, puis conique; à la fin évasé, à mamelon proéminent; il se charge de stries. Diam. 2 p. /•'. Blancs; pas très-nombreux, convexes, rentrant profondé- ment, larges de /, 1. 3 demi-f.; celui du milieu très-long. r. Blanc, luisant, long de 3 p., épais de 2 1. ; d'égale venue, courbé dans le bas, où il se renfle; le pied muni de fibrilles épar- SC5. Il a crû en touffe, sur un \ioux saule; au mois de mai. ^94 ^lYC. EN CASQUE. FAM. XCVI. Var. B, — Elle n'a que i/| I. de diam. ; le sommet est aplati ; les feuillets.sont larges de 2 1. En automne, dans les forêts, surtout dans celles de sapins. {Aujc Croisettes ; Manloup. ) 875. A. en casque à pied châtain. A. galericulatus casianeipes. Ch. Dans l'enfance roux livide; puis d'un brun châtain très-lui- sant au sommet, se nuançant de là au roux jaunâtre; d'une teinte très-claire sur les bords. Il est conique, le sommet aplati, marqué de longues^slries. Évasé, il prend un diam. de i3 1. Chair brune, très-mince. F. Blancs; n'ayant un œil bleuâtre que dans la jeunesse et seu- lement près du pédicule. A la décrépitude ils prennent une teinte jaune vers les bords du chapeau. Ils sont médiocrement nombreux, larges de 2 bonnes lignes, veineux à la base, convexes et adhérens au fond du cône. De 1 à 3 demi-f. P, Blanchâtre sous les feuillets; se nuançant au châtain, d'une teinte un peu plus claire que le sommet du chapeau; il est luisant, noirâtre au pied; long de /,i p., épais de i^ 1.; cylindrique, d'é- gale épaisseur. L'odeur n'est pas mauvaise. Ces agarics croissent en touffe considérable, sur les vieux troncs; vers la fin d'octobre. {Haie au-dessus de Lausanne.^ 876. A. en casque à pied glaurrue. A. galericulatus glaucipes. Ch. Roux, à mamelon noir, strié dans sa longueur, luisant; conique, puis évasé, les côtés se relevant d'une manière difforme. Diam. 10 1. F. Très-blancs, nombreux, larges de i^ 1., convexes, faisant le crochet à retour et décurrens par la pointe au fond du cône. Trois demi-f. P. Blancliâtre et farineux sous le chapeau ; se nuançant de là au bleu verdâtre foncé; long de 2i-p., épais de il.; renflé au som- met, courbé et renforcé à sa base. Cette espèce a crû en nombre, sur un tronc coupé de maronnier; au mois de septembre. {Près du temple de Prilfy.) MYC. EN CASQUE. FAIW. XCVI. SQS 877. A. Cil casque des saules. A. galcriculalus ialiaim. Vah. a. — StfurftT, tab. hz,fig. super. {rjccL fij;. f^II, flllcl IX). Batsc/i. A. luliginarius? y?^. 40. El. p. 177, in cat'O saligno. Cil. Dès l'enfance noirâtre, suitont étant liumidc ; le sommet ])liis noir; les bords tournant au roux bistré; il est conique, s'é- vasant dans !a vieillesse. Les cùlés laissent apercevoir de longues btrics plus marquées dans l'état liumide. Hauteur G I. Diani. de 10 à 12 1. Cbalr gris de corne, Irès-niince. /•'. Blanc azuré, nombreux, entiers, un peu arqués, rentrant au tond du cône, où après avoir fait un retour, ils redescendent sur le pédicule; ils y forment comme un petit anneau, qui parait strié, à cause des pointes Unes et un peu décurrentcs des feuillets. Ils se nuancent au cendré et au noirâtre dans la partie qui adhère au chapeau. Ils sont larges d'une bonne' ligne, un peu veineux à la base. 3 demi-f. P. En entier couleur du chapeau, plus noir-bleuûtre au som- met, luisant; long de 2 'à 3 p., épais de j ^ 1.; cylindrique, courbé, sinueux, renflé insensiblement dans le bas. Les pédicules sont liés l)ar le pied, au moyen de fibrilles nombreuses. Le pied se termine j)ar une extrémité radiqueusc, qui s'implante dans la terre pour- rie des vieux saules. L'odeur est bonne. Ils croissent en touffe; dès le printemps. {^Aujr. environs de Lausanne.) Vae. B. — On trouve aussi sur les saules et quelquefois sur le même arbre que la précédente, une variété qui diffère à plusieurs égards. Le chapeau brun roux dès l'enfance, et plus rougcâtre au centre, peu luisant, conserve en s'évasant une large bosse conique, dont le point central est déprimé. Son diam. atteint 1 ^ p. Les feuil- lets sont semblables; seulement un peu moins azurés. Le pédicule Llancliâtre et luisant sous le chapeau, prend jiîusbas la même cou- leur que lui; il est comprimé d'un double sillon; ce qui porte sa largeur à 2 ^ 1. Cette variété a été vue en mai et juin. 878. A. en casque à pied jaune. A. gakriculaius lulcopus. Var. D. —Vers. Ois. M)C II, {>. 58 i(ir. /3 sitbcespitostis, slipite Jluvo foCtiriL'O, pileo lividn, lanicllis allns. Ch. Cris livide, blanchâtre au ionimcl , la hauteur du conc est 'iC)6 MYC. EN CASQUE. FAM. XCVIa de 9 1., le dessus est un peu aplati ; ce chapeau s'évase et se cou- vre de stries dans la vieillesse. F. Blancs, assez nombreux, convexes, larges de i 1. De i à 3 demi-f. P. Jaune jonquille dans la jeunesse, surtout sous le chapeau; puis blanchâtre et prenant dans la vieillesse une teinte brun pur- purin, plus marquée au pied, qui est couvert de taches de cette couleur. Il est long de a^ P-j épais de 2 1. ; courbé, comprimé des deux côtés dar un profond sillon. Ces plantes croissent en touffes, implantées dans les troncs des sapins vivans; en octobre. {Près du Chalet h Gobet.) Var. B, — Ch. D'abord gris livide mat; ensuite à œil jaunâtre; le sommet taché de noirâtre. De convexe il devient conique, le som- met n'étant jamais déprimé;.les bords striés. Diam. allant à i p. F. Très-blancs, larges de i ^ 1.; leur pointe décurrente prend à la fin la teinte jaune du pédicule. P. Dans la jeunesse blanc au sommet; ensuite coloré dans toute la partie supérieure d'un beau jaune luisant ; nuancé au brun doré dans le bas; à la fin tout brun. Longueur allant à 5 p., et l'épais- seur à ir^l.; en été et en 2L\xXorane ,s\xv.\es\.voncs. {Bosquets de Prillj.) Var. C. — Pers. Ohs. I^^jc, H<, p. 58. t>ar. a. subsoUtarius ■, stipite suivis- coso flai-escentc. Syn.f. p. 877. var. y eplgœus ? D^ALb. et Schw' p. 191- Le chapeau est blanc, légèrement cendré au sommet; finement strié sur les bords; sa forme est campanulée, le sommet aplati, la hauteur de 6 1. Les feuillets sont très-nombreux, droits. Le pé- dicule est d'un jaune très -clair; comprimé d'un double sillon; long de 31 p-j épais de i ^ 1.; courbé, ondulé. Cette variété croît dans les mousses, sous les sapins ; en automne. {Bois du Chalet à Gobet.') 879. A. blanc à sommet jaune. A. apiceliiieus . Var. A. — Ch. Blanc; tournant au jaunâtre sur le centre, un peu luisant; d'abord conique, à sommet pointu; non déprimé; enfin plane; croissant souvent plus d'un côté que de l'autre. Diam. I p. Très-peu de chair, laquelle est blanche, épaisse de i 1., comme nulle sur les bords. Le chapeau est transparent vu contre le jour. MYC, EN CASQUE. FAM. XCVI. 297 F. Assez nombreux, blancs, minces, entiers; singuliorcmcnt veineux à la base; un peu arqués, dccurrens par la pointe , laigcs de I } 1. De 3 à 7 dcnii-f. , torlillcs, anastomosés. P. Blanc, luisant, transparent; long de 3 ^ p. , épais d'une bonne ligne; sinueux; faible; d'égale épaisseur, sauf qu'il se renforce «lans le bas, on il est roussàtre; sujet à se fendre dans la vieil- lesse. Le pied s'enveloppe dans les feuilles mortes du hêtre, au moyen d'uu coton rare. L'odeur peu agréable tenant de la rave. Cette espèce croit volontiers solitaire; à la lin de l'automne. (Buis ioits f'cnncs.) Var. 15. — nuUlard.pl. ':i(>Z,fs- t^- ^- fiituL.ux. Ch. Liane; le centre un peu jaunâtre dans la vieillesse; souvent finement strié sur les bords, qui finissent par se fendiller. Il est successivement conique, convexe, plane et enfin concave, à bords redressés et mamelon proéminent. Diam. allant à peine à i p. Très- peu de chair. /•". Blancs; pas Irès-nombreux, droits ou convexes; larges d'à j)cinc I 1.; rentrans etadhérens; fermes, souvent tortillés; très-vei- neux à la base; anastomosés et arrivant bifides sur les bords du chapeau. De I à 3 dcml-f. P. Blanc, transparent, fragile; long de a p., épais de 2 1.; rcnflû au sommet, aminci au bas ; souvent comprimé par un double sil- lon longitudinal; ondulé; recourbé au pied, qui est velu et s'im- plante dans les feuilles mortes du liétre. Cette variété croît en touffes; en novembre. {Sainabetin ; bois sous Fermes.) Obs, Crtte espèce se distingue par son odeur désagréable. 880. A. peclie à pied noir. A. coliœrcns. Var. a. — Pcrs.Syn.f.p. 3o6. A. cohœreus? D'J/b. et Scluv. p.i63? Ch. Fauve jaunâtre, à changeant couleur de chair, le sommet plus brun; il est velouté; il a tout-à-fait l'aspect d'une pèche, et dans la vieillesse il prend la teinte d'uu abricot. Sa forme est con- vexe; le centre protubérant; les bords un peu relevés; à la fin plane, même concave. Diam. i ^^ p. Substance ferme, élastique. Chair blanche, épaisse de 1 1. 298 MYC. EN CASQUE. FAM. XCVI. F. D'un blanc teint d'une faible nuance jaune jonquille; à la fin blanc sale; ils sont larges de 2 à 3 1.; dentelés profondément, et irrégulièrement; assez peu nombreux, épais à la base, fermes, si- nueux, à la fin convexes, libres; très-veineux à la base et sur les côtés. De 3 à 7 demi-f. P. Bianchâtre sous le chapeau; dans le reste de sa longueur, d'un noir tirant sur le brun rouge; très -luisant et poli; rappelant en cela les cornes du cerf volant. Il est long de 3 p., épais de i à 2 1.; droit, creux, remarquable par sa dureté et son élasticité. L'odeur est bonne. Ce champignon, qui est beau et fort rare, croît en touffes, les individus liés par le pied, sur les vieux troncs, et surtout sur ceux du hêtre; en septembre et octobre. {^Sauvabelin ; chemin du Bois Gentil.) Var. B. ■ — D'yîlb. et Schw.p. 184. A. erylhropus /2j3. Disco ruhldlne dl- luta afflato.,., stipile glahro. Ch. Aurore, rougeâtre au sommet; mat, un peu farineux; con- vexe, puis évasé, bosselé, finement ridé, surtout près des bords. Diam. i -^ p. Chair blanche, épaisse d'à peine 1 1., se maintenant épaisse vers les bords. Substance élastique. F. Blanc jaunâtre, nombreux, minces, entiers, convexes, ren- trant profondément; liés de l'un à l'autre et se détachant ensemble du pédicule; larges de i ^ 1. 3 demi-f. arrondis. Ils ne sont point veineux. P. Brun noirâtre, à œil laqué dans le bas, nuancé plus haut au brun rouge et au jaune; luisant; long de 2 p., épais de 1 1^ 1. ; renflé au sommet; un peu comprimé et se tordant dans la vieil- lesse, renforcé au pied; dur, ferme. L'intérieur tubulé, montre des fibrilles blanchâtres sur les parois d'une écorce couleur de l'ex- térieur. L'odeur passable. Ces agarics avaient crû en touffes, sur un terrain tranché, où il pouvait cire resté des racines. Dans un bois d'arbres mêlés , sous des chênes ; au commencement d'octo- bre. {Bois de Cerj.) Var. C. — C/i. Blanc lorsqu'il est sec, tirant sur le rougeâtre, s'il est humide; le centre brun rouge clair; ce centre est souvent entouré d'une zone blanchâtre; aspect mat, comme s'il fut de cire; iVIVC. EN CASQl'F.. FA31. XCVI. 2()f) il est d'abord convexe, ensuile conico - convexe, enfin plane; 1rs l)ords sont striés dans la vieillesse et en temps humide. Diam. i ' p- Cliair très-mince. /•'. Blancs, arqués, rentrant prolondémcnt, libres, assez nom- breux, larges de 2 1., minces, mollasses, humides. 7 dcmi-f. P. D'abord d'un rouge de laque beau et clair; ensuite cette cou- leur devient obscure; il est luisant; d'une teinte plus pâle tout j)rès des feuillets; il est long de Z~ p., épais de i^ ).; creux, souvent comprimé d'un sillon dans toute sa longueur; flexueux, se renflant légèrement et insensiblement vers le pied, oîi il se courbe. La couleur près du piùd tourne à l'olivùtrc. Ouvi-ant le pédicule, on le trouve intérieurement filamenteux plulùt que velu. Le pédi- cule se tord sur lui-même dans la vieillesse. L'odeur est bonne. Ces j)lantes croissent en touffes, liées par le pied, dans les vieux troncs pourris du hêtre; en automne. [Bois des Croisettes.) 881. A. bonnet des sapins. A. œsfiçus. Vah. a. — Pcrs. Sjn.f.p. 378 {exil. syn.). D Alb. et Schw.p. 191. Ch. Roux livide, plus foncé au centre, luisant, liumide; n'é- tant chargé d'aucune fleur cendrée ou bleuâtre. Le centre coni- que, proéminent, mais obtus au sommet; les bords horizontaux, relevés sinueusement; souvent fendus, chargés de stries qui arri- vent jusqu'au mamelon. Diam. 1 ^ p. Chair conique, épaisse de ï 1., milice sur les bords; giis de corne étant humide, devenant blanche. F. Blancs, médiocrement nombreux, veineux à la base, arqués, faisant un retour concave, adhérens, liés par la pointe; larges de 2 1., entiers; quelques-uns sont anastomosés. De 3 à 7 demi-f. ar- rondis. P. Blanchâtre sous le cliapcau, nuancé au roux dans le milieu et au noirâtre vers le pied; lisse, luisant; long de 2^ p., épais de 1^1.; renflé insensiblement dans le bas; fistuleux ou plutôt à large tubulure. Le pied recourbé se termine en une radicule fibrilleuse. L'odeur n'est pas désagréable. Cet agaric a crû solitaire , sur la terre, dans des broussailles, près des sajjins ; au commencement d'ortobrc. .Près du hameau de la ]\!(iugueUaz.) 300 MYC, EN CASQUE. FAM. XCVI. Var, B. — Schum. S œil. i, p. 269. A. filopes (^excl. syn.). Ch. Brun roux au sommet; plus bas blanchâtre; il est mat, comme poudreux dans la jeunesse; sa forme est dans tous les âges conique; portant un mamelon bien marqué, aussi conique; les bords dans le premier âge un peu repliés en dessous, finissent par s'évaser; il est couvert de fines stries rousses, plus marquées dans la vieillesse. Hauteur, dans le premier état 6 1. Diam. allant en- suite à 8 1. F. Blancs, nombreux, très-veineux à la base (ce qu'on remar- que mieux en les regardant contre la lumière). Ils sont larges de ï4 1.; convexes ou droits, adliérens sans décurrence. 3 demi-f. P. Blanc sous le chapeau, roux dans le bas, qui devient noirâ- tre dans la vieillesse; il est long de 3{ p., épais de i 1., quelque- fois comprimé; d'égale épaisseur, assez ferme, luisant. Il s'implante dans les mousses, au pied des sapins, par une racine tortueuse, munie de quelques poils peu abondans. L'odeur est peu marquante, ni fétide, ni alcaline. On le trouve en octobre. {Bois Gentil. ) Obs. La description de \ A. filopes de M. Schumacher, convient beau- coup mieux à cet agaric qu'à VA. pilosus, auquel M. Pries voudrait le rapporter ( Voy. ses Ohs. Mycol. •2.,p. 160). 882. A. pol) gramme. A. pulygrammus. \Ali.B. — Bulliard,pl. 3^0 et 5 18,/^. H. Pers. Obs. Mjc. H, p. 59. Syn. f. p. 377. D'Alh. et Schw, p. 191. DeCand. Fl.fr. p. 161. A. à cent raies. Fries Obs. Myc. II, p. i6o. Syst. Myc. I, p. 146. Ch. A [sa naissance gris ardoise; ensuite gris cendré tournant au jaunâtre ; couvert d'une fleur bleuâtre; le centre roux et lui- sant. Il est d'abord campanule, rétréci, puis conique ; à la fin pres- que plane; avec un mamelon^roéminent et conique; les bords re- levés irrégulièrement; il se couvre de longues stries rayonnantes. Diara. 1 7 p. Très-peu de chair. F. Blancs, puis gris cendré], blancs sur la tranche; pas très- nombreux, assez fermes, veineux à la base, souvent anastomosés; très-convexes , rentrantavec quelque décurrence ; larges de 2 ^ 1. Jusqu'à 5 dcrai-f. P. Bleuâtre; [chargé dans toute sa longueur de fines stries exac- MYC.'I^EN CASQUE. FAM. XCVI. 3of »f ment parallèles et continues ; il est luisant , long de .'( à 5 p., i'-j)ais de I ' 1. ; assez droit, souvent un peu tordu, quelquefois comprimé et marque d'un double sillon; renflé dans le bas, qui se termine jar une longue racine toute hérissée de poils blancs. Cette plante rioit, ou solitaire, ou en touffes, tantôt à terre dans les mousses, • an'.ùt implantée dans les vieux troncs; en automne. Dans les fo- rêts de hêtres. {^Au-r Croisettes ; Sauvabclin.) Var.B. — La couleur ardoise tourne au brun roux; le mame- lon plus clair, Diam. i p. Hauteur G I. Feuillets blancs tirant sur le bleuâtre, larges de i 1. Pédicule argentin, gris bleu, strié, de- venant roussàtrel II porte une racine rousse pointue, longue de 1 p. Au commencement de novembre. { Sauvabeli/i.) Vab. C. — C/i. A mamelon pointu brun noirâtre, nuancé de là au bisiré et au blanc sur les bords ; la teinte tourne ensuite au gris cen- dré et le sommet se tache de rougeâtre brun à la décrépitude. La forme s'évase et devient plane, le mamelon demeurant conique; il est chargé de longues stries. Diam. n'excédant pas i ^ p. Le chapeau est presque toujours oblique sur le pédicule. Chair gris de corne, très-mince. , F. Blancs, prenant à la fin un oeil cendré; nombreux, convexes, adhérens, entiers, n'étant pas veineux, larges de i ^ !• 3 demi-f. P. Bleuâtre, luisant, chargé dans sa longueur de fines raies qui tendent à se tordre. Il est long de 5 p., épais de i ^ 1., bien cylin- drique, ferme, élastique, courbé au sommet, renflé insensiblement dans le bas ; creux. Le pied se termine en une longue racine, blan- che, épaisse et velue. L'odeur est bonne. Ces agarics croissent en troupe, chaque individu isolé, au picil des arbres; ordinairement implantés dans le bois; à la fin de septembre. [SauvabcUn.) ♦♦) Feuillets rougissants. 883. A. polygrammc des sapins. A. polygrammus abictis. Balsch El.fung. Cont. i , p. ^J, fah. 17 , fig' ^'^- ^- cynophallus? Cil. Noirâtre étant humide, tirant sur le brun rougeâtre lors- qu'il est sec; il c^t d'abord conique, puis évasé, le mamelon de- meurant conique; stries bien prononcées. Diam. i ' p. 3o2 MYC. EN CASQUE. FAM. XCVI. F. Blanc bleuâtre; vieillissant, ils prennent des teintes rougcâ- tres; ils sont peu nombreux, très-veineux, anastomosés, larges de 2 1., convexes et un peu décurrens. 3 demi-f. P. Noirâtre sous le chapeau; plus bas gris bleu luisant, chargé de longues stries parallèles; dans la vieillesse, il devient roussâtre. Il est long de 2 p., épais de 2 1.; partout à peu près de même épaisseur; comprimé, souvent marqué des deux côtés d'un profond sillon; il se tord dans la vieillesse. Cette plante croît en touffes, au pied des sapins; vers la fin de l'automne. {Manlotip.') 884. A. poly gramme rouge dessous. A. polygrammus rubrijolius. Var. a. — BoltOTiy t. 35. A. fissus. Sowerhy., t. 22a ? Fries Ohs, Myc. Il, p. i6o. Ch. Étant jeune, brun rouge au centre, blanchâtre surles bords; dans la suite brun rouge violétàtre sale; une zone plus foncée en-* toure le sommet, qui est brun noirâtre; il est un peu luisant, sou- vent chargé d'un farineux bleuâtre. D'abord conique, puis évasé, à mamelon pointu; les bords repliés inégalement, à la fin fen- dillé; des stries rayonnantes descendent dès le mamelon. Diam. i| p. Chair presque nulle. F. De blanchâtres ils deviennent couleur de chair sale, tachés de gros points bruns; ils sont assez nombreux, minces, entiers, veineux à la base, convexes, adhérens, larges de 2 1. 3 dcmi-f. P. D'abord blanc-violétâlre dans le haut, brunâtre vers le bas; lorsqu'il vieillit, il prend une teinte ardoise; on le voit tout cou- vert de longues et fines stries parallèles noirâtres. Il est long de 6 p., épais de 1^ 1.; droit ou un peu tortueux, ferme, dur, quoi- que creux, renflé insensiblement dans le bas. Dans la décrépitude, il se fend en deux et se tord sur lui-même. Le pied s'enfonce dans les troncs par une racine courte, recourbée, rousse et velue. L'o- deur est bonne. Ces agarics croissent eu touffes, sur les hêtres et les saules. En automne. {^Sauvabelin ; près de la Borde.) Var. B. — La forme et la couleur du chapeau sont ici les prin- cipales différences. Il est d'abord campanule, puis convexo-plane, le mamelon très-peu relevé ; le centre est roux brun, entouré d'un cercle noirâtre ; les bords couleur du centre ; tout le chapeau cou- • MYC. EN CASQUE. FAM. XCVI. 3o3 vert d'une fine fleur bli no. Cliaii- brune. Les Icuillcls blancliâtres, tirant sur le roux couleur de chair, surtout vers les bords du clia- peau; ils sont léf;èrcment arqués. Le pédicule roux-violélàtrc lui- sant, est finement cannelé. Sa longueur n'est que de /| ^ j). On trouve celle variété, qui est ferme, élastique, au pied des sapins; en novembre. (Bois sous Fermes.) 88."). A. en casque sur terro. A. gali'rinila/iis pra'morsi/s. Vah. a. — PiTs. Syn.f./). 377. A. galcriculntus var. j3. A. praemorsus. Ch. Très-blanc, mat, non strié, le centre un peu noirâtre; on voit quelquefois dans la jeunesse une zone grisâtre sur les bords, qui sont alors finement striés. Dans la vieillesse, les bords sont huilés et les chapeaux se recouvrent mntucllcmcnl d'une poussière violet brun. La forme est d'abord liémisphérique, puis convexe, à mamelon large et mal conformé; souvent ce mamelon disparait et le cha})eau se montre tout-à-fait hémisphérique; à la fin il est presque plane et le centre se déprime. Diam. 17 p. Chair blanche , mince de 1 1. , comme nulle sur les bords. F. D'abord blancs ; ils tournent ensuite au jaunâtre; enfin au couleur de chair sale, même au violet obscur et noirâtre. Ils sont peu nombreux, minces, entiers, veineux à la base, ondulés, con- vexes ,'adhérens, larges de 3 1. 7 demi-f. arrondis, souvent tortillés. P. Blanc sous le chapeau, nuancé au jaunâtre dans le milieu, et au brun violet vers le bas; celle dernière teinte remonte fort haut dans la vieillesse; il est lisse, luisant, long de 3 p., épais de ai- 1.; renflé au sommet, aminci dans le bas, creux; dans la vieil- lesse comprimé d'un double sillon. Le pied se couvre d'un fari- neux blanc. Ces plantes croissent en touffes, liées par le pied; ce qui forme une petite masse brune servant de racine, assise sur les feuilles mortes. Celte masse est échancrée en biais ou en demi- cercle; la couche de feuilles qui lui sert de lit est marbrée de blanc par le réseau cotonneux, presque membraneux, qui s'v incruste à une grande épaisseur. L'odeur est très-bonne. Ces champignors croissent dans les bois d'arbres mêlés, et aussi sous les sapins; en automne. (Boissons f-'cnncs.) Var. r. — Celte variété, de quelque chose plus grande que la 3o4 MYC. EN CASQUE. FAM. XCVI. première, ne s'en distingue guère que par le pédicule, qui prend au milieu une nuance plutôt rousse que jaunâtre. On la trouve sur les feuilles mortes du hêtre; en octobre et novembre. {Saiwa- belin. ) y KR. C. '— D' Alb. et ScJiw. p. 191, var. a rubella. Le chapeau d'abord blanchâlre, devient gris couleut de chair, luisant ; ensuite noirâtre au centre et les bords brunâtres ; à la lirt la teinte du centre s'affaiblit et devient brune; la surface est assez matte. Il est d'abord conico-campanulé et devient à la fin concave ; les bords sont striés dans la vieillesse. Le pédicule est blanc vio- létâtre à son sommet. Cette variété, qui prend un diam. de i\ p., tend à noircir sur les bords du chapeau, dessus et dessous; elle noircit aussi dans le milieu du pédicule. Les feuillets prennent une lar'^eur de 6 1. On la trouve de même sur les feuilles mortes du hêtre; en automne. (Soui'abelc'n.) Var. D. — La couleur du chapeau, d'un brun rouge assez foncé dans l'enfance, vient ensuite à s'éclaircir; la sommité est brune; la surface se couvre d'une fine fleur à changeant rougeâtre, comme veloutée. Diam. 14 1. Hauteur 9 1. Les feuillets gris couleur de chair portent une dentelure fine, presque imperceptible. Dans tout le reste, ce champignon est semblable à la var. A. [Bois des Croi- settes.) Var. E. — C/i. Roussâtre au centre, blanchâtre sur les bords; conique; à la fin les bords se relèvent tant soit peu et le centre conserve une large bosse centrale, brunâtre. Il est plissé à sa sur- face, ou plutôt chargé de stries écartées et rayonnantes. Diam. i p. Chair blanche, très-mince. F. Blancs, ne prenant que dans la décrépitude un œil couleur de chair; ils sont assez peu nombreux, convexes, adhérens et dé- currens par la pointe; larges de 1 4- 1. De i à 3 demi-f., très -vei- neux à la base. P. Violétâtre ; roux violet dans le bas ; remarquable par un chiné de poils farineux appliqués, qui couvrent toute sa surface; laquelle n'en est pas moins un peu luisante. Ce pédicule long de 2 p., épais d'une bonne ligne, est droit; d'égale épaisseur; le pied MYC. EN CAsnrr.. fa.v. xta-i. .{,.-, i-enforcc et cotonneux ; le pcdiculc vsi faible et n-dant à la moin- dre pression. L'odeur bonne. Cet agaric rroit en troupe, dans Jes mousses, sous les sapins; à la fin de septembre. ((7ia/rt à C.obct.) S8G. A. en cas.iiip Ix lamos roi.gos. ./. galericnlatus ctii lu'ijhlius. V.^R. A. - Pers. ou Mvc. z , ,,. 58 var. ; . ,S>v,. / /.. 377 v..,-. «. A. al- Lidus. /iu/l/an/, pi. JiH, fi^,'. V. C/i. De gris livide foncé il devient blanc roussàtre, noirâtre au centre, mat; fout rouvert de sillons frùs-étroits, rayonnans, mais entrelacés; il est d'abord conico - campanule , i petit mamelon pointu; puis il s'évase, les bords repliés; le sommet s'apl.-tit. Hau- teur 1 1 1. Diam. allant à i J- p. /•'. Blancs, tirant ensuite sur le couleur de chair ; assez peu nom- breux, crénelés vaguement, veineux a la base, souvent anastomo- sés, convexes, rentrans et un peu décurrens; larges de 2 1. au plus. 3 demi-f. P. Blanc roussàtre, plus blanc sous le chapeau, luisant, roux au pied; il est long de 3^ p., épais de i A 1.; droit, un peu courbé et renflé dans le liant : comprimé, marqué d'un sillon vers le bas , et quelquefois d'un double sillon dans toute sa longueur; le pied renforcé est muni d'une racine pointue et fibreuse, dont il adii.re au bois. Ces agarics croissent liés par le pied, sur les chênes, les liétres et les saules. Kn automne. {Sam-nhelin.) Var. B. — Ch. Blanc, même au sommet, conique ; croissant plus d'un côté que de l'autre. Hauteur 8 1. Diam. i p. A longues stries veineuses sur les côtés. La surface se tache de points rouges. F. Tirant sur le couleur de chair, tout piqués de points rou- ges; ils sont nombreux, convexes, adhérens au fond du cône; lar- ges de I I.; crénelés. P. Très-blanc, droit, long de 3 p., épais d'une forte ligne. Sur un tronc; en novembre. [Mcme lieu.) Var. C. - Bul/lanl, j,l. 5 . 8 , ^-. E ? Pers. Ohs. Myc. 2 , ^. 58, var. S. Vil. Du gris livide il passe au roux rougeàtre, le sommet tour- nant quelquefois au jaiin;.tre; à longue, sliies sur les bords, il est Tome 11. 20 3o6 MYC. EN CASQUE. FAM. XCVI. d'abord conique, à mamelon assez relevé et un peu aplati au som- met; puis campanule; à la fin plane, les bords relevés irrégulière- ment et assez haut. Diam. de i6 à 17 1.; quelquefois moindre. F. D'abord blancs, puis couleur de chair; épais, assez peu nom- breux , souvent singulièrement veineux à la base; très -convexes, faisant le crochet, avec une légère décurrence; larges de près de 3 I. De I à 5 demi-f. P. Pioux luisant, blanchâtre au sommet; vieillissant il devient brun roux ; long de 2 A à /, p., épais de r à 2 ^ 1. ; renflé au-dessus ; d'abord cylindrique, puis marqué des deux côtés par un sillon pro- fond ; un peu sinueux; renforcé dans le bas; la racine plutôt ar- rondie que pointue. Celui-ci, remarquable par sa roideur et son élasticité, croît en touffes, sur les troncs; en été et en automne. i^Sam(l jaillir |)ii.iiii. A. fUnipcs. Scfiajf. /. 3i. A. plicatus. Pers. Syn.f.p. 382. A. flaviprs. T^amcllis alhiilo tinertis. Schurn. Sœll- 2, p. 37 5. A. fl.-ivipes. ConJ'iT. Frics Syst. Myc. I ,/>. i55. A. epipterynius. Ohs.IMyc. i , p. 'iz; cl 2, p. 154. Cil. Grisâtre bistre au centre, blancliàtrc sur les bords; strié; vieillissant, le sommet tourne au biiin rouge noirût'c. De convexe il devient convexo-plane, à large bosse centrale; à son dépérisse- ment, on le voit conico-campanulé. Diam. allant à 10 1. Chair très- mince et flasque. Surface visqueuse. F. Très-blancs, tirant sur l'azuré; fort nombreux, veineux à la base; minces, entiers, larges de|- 1.; concaves ou droits, décurrcns par la pointe. De 1 à 3 demi-f. sujets à s'anastomoser. P. Jaune dans toute sa longueur, devenant rougeâlre à la dé- crépitude, et d une teinte plus foncée dans le bas; il est très - vis- queux ; long de ij\>., épais de 1 ^ 1. ; renflé sous le chapeau, si- nueux, fîstuleux, comprimé dans la vieillesse , par un double sillon j)lus marqué au pied, qui se prolonge en une racine pointue. L'o- deur mauvaise, fétide. Cette plante croit en nombre, dans les mous- ses, au pied des sapins; en octobre. {Mcmloup.^ fi88. A. pied jaune carné dessous. A. epipicrygius. Vah. a. — Pers. Syn. f. p. 882. A. epipterygius. Lamel/is disfantibui var. y. Fries Syst^ Myc. l.,p. i55. A. epipterygius; v.ir. Ch. Étant humide, roux, tirant sur le couleur de chair au som- met; d'une teinte plus foncée dans l'enfance; d'un aspect mat; lors- qu'il est sec, on le voit blanchâtre et luisant au sommet; les bords constamment noirâtres. Le centre se couvre dans la vieillesse de points pourpre; décrépit, le chapeau prend un coup d'rcil papv- racé. La forme de hémisphérique devient convexe; les bords sont chargés de stries, qui se prolongent jusqu'à la moitié de la hau- 3o8 MYC. riED JAUNE PUANS. FAM. XCVII. tcur du chapeau. Diam. de 8 à 9 1. Cliair blanche, très-mince; sub- stance élastique; surface visqueuse. F. Très-blancs, azurés; prenant dans la vieillesse un œil cou- leur de chair; ils sont assez peu nombreux, entiers, droits, à re- tour décurrent; larges de 1 I. De 1 à 3 demi-f. ; le plus souvent un seul. P. Blanchâtre sous le chapeau; plus bas jaune, luisant, très- visqueux; prenant au bas des taches pourpre foncé; il est long de 5 p., épais de 1 1.; sinueux, tortueux dans le bas, où il se renforce. L'odeur est mauvaise. Cet agaric croît en touffes, implanté dans les mousses, au pied des sapins; à la fin d'octobre. {Manloup.) ■■•\ Var. B. — Frles 1. c. color variât... rufus. Schceffer, t. 82. A. brunneus? {e.rcl. syn.) Schuni, Sœll. 1 , p. 288. A. rufocephalus. Ch. Brun bistré au centre; de là il se nuance au blanchâtre, qui est la couleur du bord ; dans la vieillesse il prend des teintes brun rouge bi'ouillé, et à la fin on le voit tout brun rouge laqué, plus noir au sommet. 11 est très-visqueux; l'épiderme peut être enlevé et montre une peau transparente. Il est de bonne heure plane, renflé coniquement au centre; vieillissant, les bords retombent et il devient conico- campanule, conservant son mamelon. Diam. de 10 à 1 1 1. Chair gris de corne, épaisse de ? 1. Le chapeau est trans- parent vu contre la lumière. F. D'abord blanc azuré, prenant ensuite un œil couleur de chair; ils sont assez nombreux, entiers, larges de ly 1.; arqués, dccurrens et s'arrêtant au même niveau, où on les voit liés par la pointe. Ils ne sont pas très-veineux. 3 demi-f. P. Blanc et transparent sous le chapeau; se nuançant de là au jaune et plus bas au brun purpurin; vieillissant, il devient tout brun rouge, excepté la teinte qui demeure blanche au sommet. Il est long de 2 p., épais d'une bonne ligne; d'égale épaisseur, courbé, irès-visquenx. L'odeur est peu agréable. Ces agarics croissent en troupes nombreuses, très-voisins les uns des autres, sur les ai- guilles du sapin, ou dans le creux des arbres dépérissans. En oc- tobre et novembre. [Manloup.) MYC. riEU J.VLNE TUANS. FA M. XCVII. 3of) S89. A. |tio(l jaune Inodorr. ^^i. /-pip/try^/us inodurus. Ch. Blanc, le soinmct jaunàlrc citron, \ iiipiciix ; quclcjucfois (liargij de tubercules. Dcpérissant , il tourne au brun rouf,'oàlrc. Il est il'abortl conique; s'évasant, il devient héniispliLTiquc, In som- met ai)Iali ; lis côtés charges de longues stries. Hauteur i 1. Diam. Ci lignes. P. Blancs, médiocrement nombreux, minces, concaves et adlié- rens avec une déctirrence très-marquée; larges de i à i^ 1. j dc- nii-f. arrondis; les extérieurs très-petits. /'. Blanc sous le chapeau, jaunâtre dans le bas, très-visqueux, comme transparent; long de -i^- p., épais de r 1.; droit, d'égale épaisseur, courbé au pied. Il s'implante solitaire, dans les mousses , sous les liètrcs; à la fin d'octobre. Son odeur est à peu près nulle. ( Sau\ahcUn, clans un livu rnnrécageu.»:. ) 890. A. jaune en touft'es. A. lufeus pratorum. Pers. Sjn. f. p. 382. A. rplplerjgius j8, pHeo flavido. Pries Sjsf. Myc. I, p. I 55. Epiplerygiiis var. ad terram^. pratorum. C/i.'Dans la jeunesse jaune d'œuf au sommet, plus pâle sur les bords. Étant vieux, la teinte tourne au grisâtre, le ce;itre demeu- rant jaune; il est luisant, strié dans sa longueur; ce qui est plus apparentfla plante étant humide; il est toujours conique, le som- met un peu obtus. Hauteur 5 l. Diam. G l. Dans la vieillesse les bords deviennent noirâtres et papyracés. /•'. Blancs; dans la %ieillesse ils se tachent de jaune vers les bords (lu chapeau; ils sont peu nombreux, épais, larges de 1 l., con- vexes, adhérens avec une dent décurrente au fond du cône. De 1 à 3 demi-f. arrondis; les extérieurs très-petits. P. Blanc jaunâtre, luisant; plus blanc au sommet; long de ■i\ p., épais de f I., dr^it ou un peu courbé, d'égale épaisseur; quelquefois comprimé d'un sillon dans la vieillesse. Odeur un peu amère, sans cire fétide. Ces agarics croissent en petites touffes, liés par le pied, dans les herbages, en rase campagne. Au mois d'octobre. {En Chainblandc , sous Lninannr.) 8()i. A. pied jaune dos lièttes. A. Joliacinus. Pria Syii. Mvi. L, p, i5J. .\. t piptcrygius var. liiurciis? 3lO MYC. riED JAUNE PUANS. FAM. XCVII. (II. Gris blanc à centre noirâtre, mat. De conique il devient con- vexe, à petit mamelon; ne paraissant strié que lorsqu'il est humide. Diam. de 7 à 8 1. F. Blanchâtres; pas très-nombreux, épais, un peu arqués, ren- Irans et adhérens, larges de \\\. P. Blanc et farineux sous le chapeau, se nuançant dans le bas, du jaunâtre aujbrun violet, luisant; long de 2 p., épais de i j 1.; ferme, élastique, renflé au sommet, comprimé et renforcé au pied. Odeur pénétrante et fâcheuse. Cette espèce croît en touffes serrées, sur les feuilles du hêtre. En automne. (^Samabelin.') FAM. XCVIII. DES ALCALINS. {M. alcoUnOB.) Pédicule jaune ou blanc. Odeur pénétrante , alca e. La première espèce est cortinairk. 892. A. alcalin^^bridé. A.nuians. Var. a. — Sowerhy, t. 92. {excl. syn. A. epiplerygius. Pers. et Pries.) Ch. Noirâtre bistré, à bords blancs. Il est conique, chargé de longues stries; les bords minces sont- attachés dans l'enfance au pédicule par des fibrilles peu nombreuses. La surface est très-vis- queuse. Diam. 9 1. La chair très-mince permet de voir la lumière au travers du chapeau. F. Blanc azuré, tirant sur le cendré ; assez nombreux, larges de I 1. • entiers, convexes, liés de l'un à l'autre par la pointe et décur- rens dans cette forme. De i à 3 demi-f. P. Jaune clair, surtout dans l'enfance; cette teinte est sujette à passer. Il est long de 1 1 p., épais d'une forte ligne, courbé près du chapeau, d'égale épaisseur, fistuleux, très -visqueux. L'odeur alcaline, bien prononcée, se dissipe la plante ayant été cueillie. Cette plante croît en société, au pied des hêtres. En octobre. {Bois sous Fennes.) Y^ji, B. — Ch. Gris noirâtre dans l'enfance, la couleur s'éclair- cissant demeure grise, le sommet blanchâtre et non les bords. Dans la décrépitude, il se tache de rougeâlre. Il est aussi luté de fibrilles :myc. ui t> \ii M.iN.s. i\\i. \( VIII. iii à son ])rcmicr àfîc De «oriif|ue il jm^-jc a la loniif convexe cl devient enfin plane. /'. D'abord bl;incs cl prenant dans la vieillesse un «rll coiilcnr de cliair; ils ne sont pas liés de l'un à l'aulrc. /'. Jaune dans sa totalité; décré[)it, il devient blanc dans loulc sa partie snpérieure. Il est sinueux, aussi courbé près du chapeau. Sa longueur est de i-- p. Cet agaric croit dans les mousses, sous les sapins; à la fin de septembre. {P/c\ du CluiU't ii Gohct.) Var C. — Ch. Dans la jeunesse très- blanc; ensuite on voit sou- vent le centre verdàtre, ou jaune verdàtre et visqueux, le reste de- venant légèrement rouss;itre; d'un aspect papyracé, luisant. Il est coni(iue à mamelon pointu et proéminent dans la jeunesse, puis campanule, le mamelon persistant, mais aplati au sommet. Des stries couvrent le chapeau jusqu'au centre. Diam. de /, à 8 1. Hau- teur /l 1. Le chapeau est lu lé au pédicule par une toile blanche très- déliée, qui Y laisse souvent des filamens tendus comme des cor- dons. F. Blancs, peu nombreux, assez larges et fermes; dans la jeu- nesse ils sont liés circulairement par la pointe; on les voit ensuite droits, décurrcns. Ils sont munis à la base de veines fines. Un seul denii-f. /'. D'abuid entièrement jaune, puis ne conservant celle teinte qu'au bas; il est visqueux, long de 3-^- p., épais de moins de i I.; droit; dans la jeunesse courbé près du cljapeau. L'odeur est pé- nétrante, alcaline, s.ins être fâcheuse. Cet agaric croit en société, non en touffes, dans les mousses, sous lis sapins. En automne jusqu'en novembre. {Bois Gentil; aux Croisettes.) V'au. 1). — Cil. D'abord blanc-verd;Ure au sommet, puis jaunc- verdâtre, plus clair sur les bords; à la fm gris blanc, luisirit, sa- tiné, argenté; le centre ofire une teinte brun purpurin. 11 est dans j'enfancc globuleux, fevnié, puis conicpic; à la fin s'évasant il con- serve au sommet une grosse bosse aplatie, et mrme ombiliquée; les bonis relevés inégalement, sont crénelés et striés. Il est visqueux. Diam. () I. Hauteur \ I. (iliair tres-nnnre. /'. lîlancs, prenant à la (in des taches puipujincb; concaves ou Hl'. MYC. DliS ALCALINS. FAM. XCVIII. légèrement arques, décurrens ; du reste semblables à ceux des au- tres variétés. De i à 'i demi-f. , qui sont anastomosés ; celui du mi- lieu, tortillé. P. Jaune verdâtre dans toute sa longueur; il prend ensuite des teintes purpurines. Il est long de 3 p., épais de i 1. Il porte le chapeau obliquement, surtout dans la jeunesse; il est d'ailleurs droit, renflé insensiblement dans le bas, comprimé d'un sillon dans la \ieillesse; il est très-visqueux, comme transparent; il s'implante dans les mousses, au moyen d'une longue racine; les individus sont souvent liés par le pied. L'odeur aussi alcaline. Cette plante étant jetée dans l'eau, il s'en détache une glu abondante et tout-à-fait tenace. On trouve cette variété, sous les sapins; dès la fin de sep- tembre, jusqu'en novembre, même assez tard. {^Bois de Céry;près des Buchilles. ) 293. A. alcalin gluant. A. akalinus i'iscosus. Ch. Dans l'enfance jaune citron au sommet, blanc sur les cô- tés; dans son bon âge la teinte jaune se renforce au centre et sur les côtés; autour du centre on voit une chinure brun verdâtre. A la fin le milieu tourne au brun rouge; les côtés décolorés sont blan- châtres et dans le dernier état, tout devient brun rouge. La forme est d'abord campanulée, le sommet aplati; j)uis le chapeau s'éva- sant devient convexo-plane. Il prend alors un diam. de g 1. Il est strié jusqu'au sommet, toujours couvert d'une glu épaisse et te- nace. Chair comme nulle, le chapeau étant transparent. F. Toujours blancs, assez peu nombreux, droits, adhérens et un peu décurrens, très-près les uns des autres, à la même hauteur; larges de 1 1. Ils sont souvent agglutinés. De i à 3 demi-f. En re- gardant contre la lumière, on voit celte surface inférieure chargée d'un réseau de très-fines veines. P. Dans le premier âge, d'un beau jaune dans toute sa longueur; il se décolore ensuite par le pied, qui devient rougeàtre; il est lui- sant, transparent, très-visqueux, long de 2 à 4 p. 5 épais de 4 1., courbé près du chapeau, droit ou flexueux, un peu renforcé dans sa partie inférieure; fistuleux, mais pourvu de parois épaisses. L'o- deur est alcaline. Ces agarics croissent en petit nombre, sur les MYC. DES ALCALINS. KAM, XrVIII. 3 I !î fiMiIlIfs de litlrc, dans les lieux bas et liumides. Kn otlobre. (Sau- vabctin ; CroixetU-s. ) Var. H. — Sifiurn. Stvl/. T. Il^fj. 27;». A. Ia;vigaliis; latnellis cinereo- rosfis . (h. D'abord blanc et strié, puis roussûlro clair, plus foncé au centre ; toujours strié dans toute sa iiauteur; très - visqueux ainsi que toute la plante. Il est premièrement en cioclie, le sommet ;iplati, les côtés perpendiculaires, les bords finement dentelés. 11 devient ensuite conique, Diani. 8 1. Hauteur (! I. /•'. lîlancs, puis tirant un peu sur le couleur de cliair; pas très- nombreux, larges de i ^ '•, conservant leur largeur vers les bords du ciiapeau ; légèrement arqués, rcntrans et décurreus au fond du cône. De i à 3 demi-f. /'. l'aiblcmcnl jaunâtre sous les feuillets, blanc au milieu; au bas jaune dans la jeunesse et roux purpurin lorsqu'il est vieux ; il est lon^' de 3^ p., épais de i tV I., \^\\ peu renflé au sommet, courbé au bas, comprimé dans la vieillesse, luisant, transparent. L'odeur pénétrante et un peu alcaline. Cet agaric croit dans les mousses, sous les pins et les sapins. En novembre. {^Bois sous la Croi.r blanche; Bois d'Lcublens.) 89!. A. pied jaune alcalin. A. akalitius. Var. a, — Pries Obs. Myc. 2, p. i53. Syst. Myc. /, p. \\i et iLfi {co- lore stipitis luteo ). Cil. Dans l'enfance brun verdâtre au sommet, blancliàlre sur les côtés, puis gris jaunâtre, luisant; à la fin gris blancliàtre, papy- racé, ridé. Sa première forme est ovoïde allongé, le sommet aplati , les bords fermés; il devient ensuite campanule, le dessus demeu- rant j)Iat, il est slrié, et à la fin ridé. Hauteur /, 1. Diam. G 1. H a très-j)eu de chair. /•'. Blancs, peu nombreux, assez fermes, veineux à la base, lar- ges de 1 1.; légèrement concaves, décurrens. De i à 3 demi-f. P. Dans la jeunesse jaune verdùtrc, jonquille, peu visqueux, luisant ; sa couleur ne se maintient qu'au dessus et au bas. H est long do ', ' p., épais d'à i)ciiio i 1., courbé et renflé au pied, quel- (juelijis comprimé. Ces plantes croissent on pclitcs touffes, pou 3l4 MYC. DES ALCALINS. FAM. XCVIII. nombreuses, implantées dans les menues branches tombées du sa- pin. En automne. L'odeur pénétrante, alcaline, n'est point désa- gréable. {Bois des Croisettes ; sous Fermes.) Var. B. — Ch. D'abord blanc verdâlre , demeurant blanc; sa première forme est campanulée , le sommet aplati , strié sur les côtés; il devient ensuite conique, à mamelon pointu; à la fin ridé, papyracé. Hauteur 3 à 4 l.Diam. 6 1., en le supposant élargi. Pres- que point de cliair; le chapeau étant transparent dans la vieillesse. F. Blancs; ils ne prennent un très -léger œil couleur de chair que dans la décrépitude. Ils sont nombreux, minces, larges, droits, adhérens de toute leur largeur, et décurrens par la pointe. Un seul demi-f. Ils ne sont jjas veineux. P. Dans sa jeunesse, en entier d'un beau jaune jonquille, très- visqueux. Celle teinte ne se conserve dans l'état décrépit, qu'aux deux extrémités. Il est long de 2 p., épais de z 1., renforcé insen- siblement dans le bas. L'odeur alcaline et agréable. Ces plantes croissent séparées, dans les mousses, sous les sapins; dès le com- mencement d'octobre. {Bois Gentil.) Var.C. — C/i. Dès l'enfance jaune verdâlre, foncé au sommet, plus clair sur les bords, visqueux ; décrépit il se tache de rougeâ- tie ; il est d'abord campanule, souvent oblong; les bords refermés, mais non lûtes araneusement; il devient conique, le centre protu- bérant; il est strié, oblique sur le pédicule. Diam. 4 1- > à peine 5 1. lorsqu'il est oblong. F. Blancs, jaunâtres et veineux à la base, nombreux, adhérens. De I à 3 demi-f. P. D'un beau jaune dans la totalité, visqueux, long et large comme à la var. B, ferme, dur. L'odeur n'est pas décidément al- caline. Même manière de croître. En septembre. {Chalet ii Gobet.) Var. D. — Le chapeau blanc à œil couleur de chair, un peu vis- queux, campanule. Diam. 6 1. Le pédicule s'allonge à 3 p. Sous les pins; en novembre. [Bois sous la Croi.r blanche.) 8c)5. A. alcalin faible. Â. alcaliiius albidus. Mhv.. A. — Pries. Syst. Myc. I.,p. 142, i/fS. A. iilcalimis /;) ctiam tennis . totus albidus. : MYC. DES AI,C.AI,1NS. l'VM. XCVIIl. 3l5 C7(. T«)Ul l)lam', luisant : d'abord (ampamilr , puis convexe, !<• rentre dùpiinu!, strie dans [sa liautinr. Di.iin. 7 I. (lliair prcs(|ue niill»'; ce qui rend le cJiai)oau Iransparml lorsqu'il est Imniide. /<". Blancs, peu iiorubteiix , iiiinccs, concaves cl dûcurrens; vei- neux à la base, anastomosés, larges d'une forte ligne. 3 dcmi-f. /'. Blanchâtre; vers le pied jaunâtre, puis roux; il jaunit on sc- ellant. Il est long de 3 p., épais de moins d'une ligne, droit, iciiflé au sommet, courbé au pied, transparent, visqueux, fragile. I/o- deur est peu alcaline, cependant sensible. Ces agarics croissent en troupe, mais isolés, sur les leuillcs, les mousses, les débris de gra- minées, sous les chênes. En octobre. [Snuvabcliu.) A'ar. B. — Le centre étant lésé devient couleur de chair obscur. Cette teinte se communique à une partie de la surface. Les feuil- lets se cliinent aussi d'un couleur de chair ferrugineux. Le pied montre une petite radicule courbée et jaune. (Mctne saison^ mr/ne fon'l.) 8j)(). A. alcalin jaune. A. alcolinus albipcs. Vab. a. — l'Vics Syst. Myc. i , p. 142, var. flaio-Uvido. i'/i. .Taunàtre très-clair, ])lus jaune au centre; d'abord conique, surmonté d'un petit mamelon arrondi, puis convexe, enfin plane; les bords relèves assez haut, le mamelon demeurant j)roéminent ; il est strié vaguement au centre et finement sur les bords. Diam. allant à 8 1. Chair très-mince. F. Blancs, assez nombreux; le chapeau étant dans son état co- iiicjue, on les voit larges sur les bords, un peu arqués et décur- rens; le chapeati devenu plane, ils sont convexes et adhérens. De 3 à 7 derai-f. tortillés dans la jeunesse. P. Blanchâtre dans toute sa longueur, luisant, long de 2 p., épais de moins d'une ligne , droit, d'égale venue, assez ferme. L'o- deur est pénétrante et un peu ammoniacale. Celte plante croît en troupes, dans les mousses; elle adhère souvent aux aiguilles du pin. T.n novembre. {Bois de pins sous la Croir blanche.) Var. B. — On trouve sur les feuilles du lièlrc une variété qui ne diffère guère de la première, que par les (enijlets tournant au 3l6 MYC. DES ALCALINS. FAM. XCVIII. jaunâtre. Le chapeau n'est pas strié, du moins dans son bon âge. Le pédicule est tout blanc et transparent dès la jeunesse. En no- vembre. {^Au.v Croisettes.) 897. A. alcalin blanc. A. ammoniacus. Frles Obs. Myc. 2, p. i55. A. alcalinus y ammoniacus; ad terrant nudam. Ch. Blanc tirant sur le couleur de chair, un peu luisant; cendré au sommet; les bords roussâtres, à stries rayonnantes; il est co- nique, surmonté d'un mamelon bien distinct et aussi conique. Hau- teur 6 1. Diam. 7 1. F, Blancs tournant au couleur de cliair, minces, larges de i I., convexes, rentrant profondément. De i à 3 demi-f. ; les extérieurs très-petits. P. D'un œil bleuâtre, roussâtre dans le bas, luisant; long de /, p., épais de 1 ].; renflé au sommet et insensiblement dans le bas. Ces agarics croissent en nombre, dans les mousses; ils y adhèrent par une touffe de poils et de fines radicules. L'odeur est très-pé- nétrante, ammoniacale, comme de plumes ou d'écrevisses brûlées. Ces plantes habitent les forêts de différentes espèces; en automne. ( Croisettes ; Bois de pins sous la Croix blanche. ) 898. A. alcalin pruiné. A. leptocephalus . Var. a Vers. Icon. et Descr.fasc ï,p. 48, tah. la, f. 4. Syst. f. p. Z^i.Fries Ois. Myc. i ,p. 3i. Syst. Myc. p. 143. A. alcalinus /3 leptocephalus. Schum. SœlLz, p. 272. A. strigosus. Ch. Gris roussâtre, le centre plus foncé est couvert d'une fine fleur bleuâtre. Il est conique, pourvu d'un mamelon; à la fin les bords se relèvent; la plante élant humide, sa surface est couverte de stries longues, fines et rayonnantes. La position sur le pédicule est souvent oblique. Le centre est remarquable par sa solidité et son épaisseur, en comparaison des bords qui sont très -minces. Hauteur 5 1. Diam. allant agi. /'-. Blancs, assez nombreux, larges de 1 1., convexes, rentrant profondément, mimes. 3 demi-f., quelquefois davantage; ils sont souvent tortillés. P. Blanc transparent au sommet, roussâtre et lisse au bas. Il est MYr. DF.S \T,r.\T,lNS, FAM. \rvill. 3l7 souvent farineux sous le cliapcau, et l'on y rcmaifiuc de fines stries tordues. Il est long de 2 à 4 p., épais de ;' à 1 1 ; le pied est muni d'une touffe de poils. I/odeur est singulirreiuent alcaline et péné- trante. On trouve cet agaric dans les mousses, sous les sapins. En novembre. Il croit solitaire. {Bois Gentil.) Var. Iî. — Ch. D'abord roux rougeàtre très-clair, les bords blan- cliàtres, puis d'un rosàtre tirant sur le violet; à la fin|ardoisé au sommet, nuancé au rougeàtre et au blanchâtre sur les bords; chargé d'un farineux bleuâtre (comme d'un léger tissu fibrilieux appli- qué). Il est d'abord convexe, puis conicjue, surmonté d'un petit mamelon ])cu saillant, chargé de stries plus apparentes dans la vieil- lesse et dans l'état humide. Diam. G 1. Chair brune, très-mince. F. Blancs, médiocrement nombreux, convexes, adhérens très- près les uns des autres après un léger retour; larges de i 1. Trois dcmi-f. arrondis, un peu veineux à la base. P. Blanc au sommet, roussissant dans le bas (d'un roux jaunâ- tre luisant}. Il j)ortc le chapeau obliquement et quelquefois verti- calement. Il est long de /JiV p-, la racine comprise, épais de ^ 1.; d'égale épaisseur. L'odeur un peu jicnétrante. Cet agaric croit dans les feuilles, les menus débris, où il introduit sa longue racine mu- nie de quelques fibrilles. Kn octobre. [Sauvabelin.) 899. A. pied roux alcalin. A. murialicus. l'rics Ohs. Jy/jr, 2., p. i 54. A. alcalinus fi inuriaticus. Pi/eo heholo- flavescente ; lamcUis alhido-decolorantihus . Ch. D'abord conico-campanulé; les bords s'évasant, le centre demeure conique, le sommet aplati. Il est blanc sur les bords; le sommet d'abord jaunâtre, devient roux, même foncé dans la vieil- lesse ; les côtés chargés de stries fines, longues et rayonnantes. Diam, allant à 10 1. II est luisant étant humide. Chair rousse et très-mince. F. Blancs, tirant sur le couleur de chair; d'une teinte fort légère; ils sont nombreux, plus écartés étant vieux; à cet âge on les voit singulièrement veineux et tortillés. Ils sont convexes, terminés par une pointe décurrente au fond du cône (ce qu'on n'aperçoit plus dans la vieillesse), larges de i 1.; très-fmcment dentelés sur la tran- che. De 1 à 3 demi-f. 3l8 MYC. DES ALCALINS. FAM. XCVIII. P. Roux dans toute sa longueur, exceplé sous les feuillets, où il est blanchâtre; luisant, un peu visqueux en temps humide; long de 2 p., épais de i 1., comprimé d'un long sillon dans la vieillesse; le bas est renflé insensiblement; le pied se courbe et adhère par des fibrilles blanches aux feuilles du hêtre , dont il s'enveloppe. L'odeur est alcaline et se renforce, la plante ayant été cueillie. Ces agarics croissent isolés, mais voisins; à la fin d'octobre. [Saus-a- helin. ) goo. A. alcalin bleu dessous. A. alcalinus glaucifolius. Var. a. — Ch. D'aTjord blanc à sommet rougeâtre; puis d'un èhan"-eant du brun rouge clair au dessus, au blanchâtre sur les bords; chargé de stries longues et fines; son aspect est mat; le centre devient brun. De convexe il passe à la forme conique; le sommet singulièrement relevé; à la fin les bords se retroussent inégalement ; les côtés sont souvent comprimés. Ce chapeau est posé obliquement sur le pédicule. Sa hauteur va à 6 1. et son diam. 371. Chair presque nulle. F. Blancs, à œil bleuâtre ; celte dernière teinte est plus sensible au fond du cône; ils sont assez peu nombreux, droits ou convexes, rentrant profondément, et adhérens si près les uns des autres qu'ils paroissent liés en collier; leur largeur est de moins d'une ligne. De I à 3 derai-f. veineux à la base, P. Blanc bleuâtre sous le chapeau; plus bas, roux, luisant, presque transparent; long de 3 p., épais de | 1., droit ou si- nueux , souvent courbé près du chapeau, On trouve cet agaric sous les pins et les sapins; il s'implante sur leurs aiguilles ou dans les mousses; à la fin d'octobre et en novembre. L'odeur est déci- dément alcaline. {^Bois sous la Croix blanche; Manloup; aux Croi- se ttes ; Bois Gentil.) Var. B. — On trouve sous les hêtres une variété gris roussàtre; le mamelon plus roux; le chapeau mat, drapé et n'offrant aucunes stries dans l'état sec. Les feuillets sont assez nombreux. Le pédi- cule, long de 1 ^ p., est plus brun dans le bas. Ceux-ci croissent en touffes et s'implantent dans les menus bois, au milieu des >iYC. DES JOLIS nonnÉs. tam. xfiv. !îi9 feuilles mortes; à la (in tic l'automne. L'odeur est aussi alcaline. ( Sttuvnhtlin.) FAM. XCIX. DES JOLIS BORDÉs. {M. t'IcgCtnft'S .) l'cuillets roloii's au sommet de jaune ou tle couleur de feu. Pcdieulc jaune, ivrddlre ou ffris vioUtdtre. Odeur tnam-aise. 901. A. joli lames de feu. A. elcgans. Pcrs. Syri.f. p. 89 1. A. clegans. Larnel/is hicrc pitrpurco-cœsils. fjOmelhe margine Jlavo-cinnamomea:.... rarius repcritur. Schuni, Sœll. A. fœniculaceus. i , /'. 287. Lamellis rr occo-aurantiacls . Cil. F.tant Immide brun jaunâtre, à stries rayonnantes bien mar- 1. /•'. Du plus beau couleur do fou sur la tranche, l'Intorieur blan- châtre; dans la vieillesse ils deviennent capucine foncé, sale, à chan- geant purpuiin sur la tranche. Ils sont convexes, rcntrans et mon- trant quelque décurrence au fond du cône; leur largeur est d'une ligne. "^ demi-f. ; les deux extérieurs très-i>etits ne deviennent vi- sibles que dans la vieillesse. /'. Jaune, luisant; long de 2 ^ p. , épais de f à i 1. Il est droit, un peu renflé et poileux au pied. Cette espèce rare croit en au- tomne, dans les mousses, sous les sapins. {^Boix de Manloup.) 902. A. joli feuillets jaunes. A. congcner. Var, a . — Pries Ohs. Myc. z,p. i 67. A, clegans. Sysf. Myc. I, p. 149. idem (excl.syn. Persoon). Schum. Srell. 1 , p. 288. A. congcner. Ch. Gris jaunâtre, à zones un peu noirâtres; l'extrémité tlu bord jaune ; presque luisant ; d'abord conique portant un mamelon ; puis s'évasant, les bords se replient d'une manière irrégulière; le centre se montre large et aplati ; les côtes striés assez vaguement. Diam. allant à i p.; peu de chair. F. Paroissant d'un beau jaune; quoique celte teinte n'existe que 3âO MYC. DES JOLIS BORDÉS. FAM. XCIX. sur la tranche; l'intérieur est blanc verdâtrc; ils sont médiocrement nombreux; un peu veineux à la base; larges de i ^ 1, ; arqués, ad^ liérens avec quelque décurrence. De 3 à 5 demi-f. P. Jaune au sommet, gris verdâtre dans le bas, luisant ; long de ai p., épais de|- 1., d'égale venue, creux; un peu renflé et poileux au pied. Il est plein d'un suc aqueux. Son odeur est peu agréable. Cet agaric croît en nombre sur les aiguilles du pin et du sapin; en automne. {Bois sous la Croix blanche; près des Buchilles.) Var. B. — Celui-ci n'a rien de noirâtre; il est dans la jeunesse plutôt campanule que conique, "Vieillissant il devient gris blanc, drapé, le mamelon demeurant apparent. Les fcuillels sont fermes, épais, veineux à la base, convexes; larges de 2 1. Les demi-f. en nombre irrégulier. [Même saison, tnênics localités.) Var. C. — D'Alb. et Schw. it,6, A. elegans. Ch. Grisâtre au sommet; jaunissant sur les bords; il est d'abord conique; à la fin plane, muni d'une large bosse centrale qui est brune, lorsque la plante est humide; les côtés relevés et abaissés sinueusement; à cannelures assez profondes et écartées. Diam. /| 1. F. Grisâtres au fond; d'un beau jaune sur la tranche; assez nom- breux, épais à la base, un peu veineux; larges de ^ 1. Un seul demi-f. P. Jaunâtre au sommet, se nuançant plus bas au verdâtre, et au livide vers le pied; luisant; il est droit; un peu renflé au som- met; épais de I 1., long de 2 ^ p. Dans les mousses, sous les sa- pins. [Manloup.) 9o3. A. joli feuillets liés. A. luieo-marginatus. Pries Ohs. Myc. z,p. 164. A. coUariatus var. lamellœ sordide fla- i'entes. Eleganti i'idetur proximus. Ch. Roux grisâtre, mat, chargé de stries brunes rayonnantes, souvent peu marquées. Il est d'abord campanule, puis conique, à mamelon large, dont le centre est aplati. Diam. 7 1. F. Jaune clair sur la tranche; d'une teinte plus marquée près du pédicule; blanchâtres au fond; ils sont assez nombreux, arqués, IVIYC. DES .TOUS EORDF.S. lAM. XCIX. 3ai roiilraiit proromlcmont , lwcc unv dccuricncc remarquable, en ce que tous les (onlllpis sont lies par la pointe et se (K'faclieiil cirru- laiiement du pcdiciilo. Ils y iidlnicrit i>;ir des (ilaiiinis qui devien- nent visibles, quanti on écarte les fViiilIcis. Leur larf;eur est de ■J I. De I à ?) demi-f. Dans ce dernier cas, les extérieurs sont très- jiclits. /'. lîlancliâtre an sommet, roussâtreau milieu, jaunâtre au pied. ]| est long de 2 j>., épais de j 1.; droit, renflé et velu à sa base. L'o- deur est désagréable. Celle espèce liabite les bois de pins. Vers la lin de l'automne. {Bo/\ .vo//.v /a Croir hlanche.) ç)o\. A. hrun ienlllpfs jaunes. y/, auranlio-viarglnattis rar. mlnor. Pries. Syst. Mjr. I , p. i i3. Pi/ro olUarco fusro. Lamcllcv J'ere li- bérée. Schum. Sœ//. 2, p. ii)S. A. marglnnfiis. (71. Brun olivâtre, zone de noirâtre autour du sommet, strié de brun, assez luisant; les bords noircissent dans la décrépitude; il est conique, remarquable j)ar une large bosse aplatie, qui le do- mine. Diaui. 5 à () 1. Chair grisâtre et mince. /•'. Grisâtres dans le fond, colorés de jaune sur la tranche; peu nombreux, épais, veineux à la base, convexes, renfrans au fond du conc, paraissant libres; larges d'une bonne ligne. Un seul demi-f. P. Jaune sous le chapeau; se nuançant au livide dans le bas, peu^Iuisanl; long de li p., large de ; 1., lorsqu'il est comprimé; ce qui est son état ordinaire; il est même marqué d'un sillon. II s'amincit vers le pied. L'odeur est mauvaise. ])ans les mousses, sous les sapins. Fin de novembre. ( Hjanluup. ) «)o.";. A. laine à suc jaune. J. crocalus. Schrader Spiiil. p. 127. Pcrs. Sjn. f. p. 38o. Sclutm. Sce/l. 2, p. 272. Frics Obs. Myc. /, p, 32, car. a. Syst. Mjr. /, p. 14S. ('//. Gris jaunâtre, le sommet roussàtre et les borjls brunissans. 1! est d'abord conique, la sommité large; s'évasant il devient plane; les bords sont marqués de grosses stries. Diani. allant à i 4 p. /'. Blancs, mais se teignant de januc sur la irancLc et la ou iU Tor/if 11 2 1 ■J 522 MYC. DES JOLIS BORDES. FAM. XCIX. sont blessés. Ils ne sont pas trop nombreux ; épais, fermes, con- vexes, rentrant profondément, libres. 3 demi-f. P. Blanc sous le chapeau, de là se nuançant au jaune et brun au pied. II est luisant, long de 2^^ p., épais de 3 1.; comprimé, rayé d'un sillon profond; courbé, flexueux. Ces agarics croissent en nombre, souvent accolés par le pied, dans les feuilles mortes du hêtre. En automne. (Sauvabelin.) Obs. Ceci sera une variété grande. Je n'ai pu exprimer de la plante aucun suc jaune ; mais ce qu'on voit de la manière dont les feuillets se colorent, en indique la présence. 906, A. gris à feuillets jaunes. A. cimmerius, Fries Syst. Myc. /, p. i 5o. in fagetis. Ch. Blanc grisâtre, jaunâtre au sommet, mat, farineux ; strié va- guement dans sa longueur. Il est toujours conique, plus ou moins évasé, surmonté d'un mamelon aussi conique. Hauteur 3 1. Diam. 6 lignes. F. Blancs, à œil jaunâtre, qui vient de la couleur de la tran- che; pas très-nombreux, épais, convexes, rentrant profondément, un peu décurrens. Dans la jeunesse ifs sont très-rapprochés à la pointe; mais non liés de l'un à l'autre. De i à 3 demi-f. P. Gris violétâtre, luisant, transparent; d'une teinte plus claire près des feuillets ; long de i j p., et souvent beaucoup plus; renflé insensiblement dans le bas. Ces agarics croissent en nombre, liés par le pied , s'implantant par de fines radicules dans les feuilles mortes du hctre. Leur odeur est mauvaise, mais non pas alcaline. On les trouve vers la mi-octobre. {^Sauvahelin ; bois sous Venues.) 907. A. mignon des prés. A. chloranthus . Pries. Gbs. Myc. ï,p. 1 56. Syst. Myc. I, p. 1 52. Ch. D'un beau jaune foncé tirant sur le verdâtre; conico-con- vexe, surmonté d'un mamelon bien marqué; il est un peu luisant, chargé de stries légères, qui ne paraissent que sur les bords. Hau- teur 3 1. Diam. 4 !• F. D'abord blancs , devenant jannes sur la tranche et vers les bords du chapeau ; ils sont assez nombreux , entiers , convexes , MYC. t>F.S JOLIS UORDlis. FAM, XCIX. 3>J ailhcrciis de toute leur largeur au fond du cùnc; rapprotlic's à la poiiKe, mais non pas lies cntr'cux ; larges de près d'une ligne. Un seul demi-f. /'. Jaune, brunissant au pied; lon^,' de i '• p., Opais de ', 1., renflé sous le chaj)eau, droit, un peu visqueux. Cet agaric rare, croit à la fin d'octobre, dans les mousses, au bord des prés ombragés. L'odeur est mauvaise. (/'/•///;.) Obs. II varie dans ses couleurs, lorsqu'il croft à découvert, ;iu milieu des prés. On le voit alors d'un jinnr- d'orre clair, le soniinel passant au grisAtre dans la viedlesse. Le pédicule est blanc, tournant au vert j.tu- nûtre, le bas gris vcrdAtre. {Même lieu.) FAM. C. DES ADOMS. ( J/. odo/lidl'Œ.) Feuillet.i n'ayant rien de jaune ; rnai\ rose, couleur de cliair i,u blancs. La tranche souvent colorée de rouge , de pourpre ou de iHolet. Pédicule coloré. * ) Feuillets colorés , du moins sur la tranche. Dofi. A. rose mycène. A. rosens. V AU. A. — Schum, Sœll. p. 292. A. roseus. Pileus suh '/, poil, latus. Cil. D'un rose pâle à sa naissance; ensuite rose couleur de chair ; le sommet est d'abord d'un rouge plus vif; le point central d'un rouge brun. A la fin, le chapeau se décolorant, le sommet tourne au jaunàirc. La forme est convexe, rarement conique; à la fin ten- dant à devenir plane; elle est surmontée d'un mamelon plus ou moins prononcé; des cannelures rayonnantes couvrent la surface. Diam. allant à 6 I. Chair blanche et très-mince. /•'. Concolores ; la tranche souvent un peu plus foncée; quelque- fois piquée de points rouges. Les feuillets ne sont pas très -nom- breux ; assez larges, veineux à la base, arqués et décurrens au fond de la concavité. 3 demi-f. arrondis. /'. Rosàtre au sommet; étant humide, i! prend une teinte roUx livide, qui est jaunâtre lorsqu'il est plus sec; il est transparent; long de i\ p., épais de ^ 1.; son épaisseur partout égale. L'odeur est bonne. Cet agaiic très-commun, croit eu troupe, quelquefois 3^4 >IYC, DES ADONIS. FAM. C. deux ou trois individus liés par le pied, sur les feuilles du sapin. En novembre. {^Manloup; Bois Gentil.) Var, B.— Pfr5. Syn. f. p. SgS. A. roseus {pileus 2 /. latus). D'Alb. et SchiXf. p. 197. DeCand. FI. fr. p. r65. Frtes Obs. Myc. /, p. l^i.. A. rhodellus. Syst. Myc.l,p. i5i. A. rosellus. Le diam. n'est que de 3 à 4 1. La teinte est d'un rose foncé, mat, brouillé, plus obscur au centre et sur les bords, qui ne sont striés qu'à leur extrémité. La forme convexe est dominée par un large mamelon. Les feuillets sont peu nombreux; leur tranche n'est pas remarquable par ses points rouges; ils sont très-décurrens. Le pé- dicule filiforme, est roussâlre au pied. {^Mémes localités ; près des Buchilles. ) Obs. La figure voisine de la lettre P, tab. 5i8 de BuUiard {A. fis- tuleux), n'a pas dû être citée ici par M. Persoon, puisqu'elle représente un agaric assis sur des feuilles de hêtres ou de chênes. 909. A. adonis rose. A. adonis roseus. BuUiard, pi. ^()0,fig. 2, Ictt. O. Pers. Syn. f. p. 891. Pries Obs. Myc. T. II, p. 160. Sysf. lilyc. p. ibz. Ch. Rose, plus coloré au dessus, campanule; à cloche allongée, haute de 4 à 5 I.; le sommet aplati ; il est strié, assez charnu et so- lide. F. Blancs ou tirant sur le couleur de chair; assez nombreux, fermes, rentrant au fond du cône, y formant un crochet décur- rent (en hameçon), larges de i 1. De 1 à 3 demi-f. P. Blanc près des feuillets, roux brun au pied; long de 2^ p., presque filiforme, ondulé, d'égale épaisseur. Il croît en société, dans les bois de sapins. En automne. 11 est peu commun. [Bois de Manloup.') 910. A. faux adonis. A. adonis variegalus. Sowerby, f. ^%b,fig, 2, 3. A. adonis. Ch. Gris rougeâtre; le centre brun violet, chargé de stries rayon- nantes de même couleur ; le centre est plus foncé dans la vieillesse; le chapeau est conique, plus ou moins pointu; à la fin évasé; hau- teur 3 1. Diam. 5 1. Très-peu de chair. MYC. DES ADONIS. FAM. C. 3 «5 /•'. Blancliâtrcs, larges d'une ligne; convexes, renlrans, non tlv'- cuirens. De i à ?> denii-f. Dans la vieillesse, le bord des feuillets et du chapeau se marque d'une ligne brun violet. P. Couleur du chapeau, luisant, comme transparent; long d<^ 1 ])., presque filiforme. Le pied un peu renflé, adlu'rc par une touffe de poils aux feuilles mortes. Point d'odeur remarquable. Il croit en automne, dans les bois. Il est assez rare. {Bois des Croi~ set (es.) c)ii. A. à tranclie pourpre. A. rubro-viarginatus. Fries Obs. Myc. I, p- ^~t ►''"■• rufescenti-cincreus. iiysl, Myc. /, p. 130, rubcscente-liiido, Con/. Pries Syst.]\ïjrc. i,p. 1 13. A. pris- toides. C/i. Couleur de chair grisâtre et sale ; le point central plus brun ; conique, puis évasé, strié; aspect mat. Diam. 5 1. /•'. D'abord blancs, puis concolorcs ; la tranche est colorée d'une ligne Irès-fîne de points pourpre; les feuillets sont assez peu nom- breux; convexes, adhérens au fond du cône de toute leur largeur, très-près les uns des autres. Ils sont tzès- veineux à la base. Un seul demi-f. P. Couleur du chapeau, luisant; très -mince, presque filiforme; long de 3 p., creux; étant brisé, il répand une liqueur aqueuse. Le pied velu adhère aux mousses et aux aiguilles du sapin. Il est commun. En septembre. {Prrs du Chalet ii Go/'et.) «)i3. A. à pied sanguin. A. sanguiaolcnliis. Var. a. — D'Alb. et ScJnv. p. 156. Frics Ois. Myc. i ,/?.33. Syst. Ulyc. I,p. 149. Ch. Il est nuancé du blanchâtre sur les bords, en remontant au rougcàtre purjiurin; le sommet brun pourpre clair el sale. De campanule il devient conique, surmonté d'une bosse aplatie; des stries le couvrent dans sa hauteur. Diam. cl haulrur 5 à G I. Comme il a très-peu de chair, les bords sont iransparens. /'. Blancs, bordés de pourpre sur la tranche , qui f>l plutôt ]H)intilIéc que crénelée. Ils sont j)C)i nombreux, hirges, droits «t adhérens au fond du cône; \eineux à la base. De i a > <1>'M)I-I. . 326 MYC. DliS ADONIS. FAM. C. les extérieurs très -petits; le plus souvent on ne trouve qu'un seuî ^emi-f, P. Couleur du chapeau; long de 2 p,, épais de | 1.; aminci au sommet, renflé insensiblement dans le bas, sinueux, luisant, pres- que transparent. Le pied plus ou moins velu. Quand on rompt le pédicule, il en sort une liqueur claire et rougeàtte. L'odeur est bonne. Cet agaric croît en petites touffes liées par le pied, sur les feuilles pourries, dans les forêts d'arbres mêlés j dès le commen- cement de l'automne. {^Bois sous Venues.') Var. B. — Les bords du chapeau sont marqués à l'extrémité d'une ligne rouge; la bosse du sommet n'est pas sensible. Le diam. atteint 8 1. Le bord pourpre des feuillets est plus marqué dans la par- tie voisine du pédicule ; leur largeur est de i^-l. On les voit au fond du cône faire un crochet à retour bien prononcé ; leurs pointes sont dérurrenfes et si rapprochées, qu'on les dirait connexes. Le pédicule brun rouge, luisant, est d'une teinte plus foncée au mi- lieu. Il est faible, fragile, long de 3-^ p. La liqueur qu'il répand, lorsqu'on le brise, est très-peu colorée. Celte variété a crû sur le* feuilles mortes du hêtre; à la fin de septembre. {^Sauvahelin,') **) Feuillets tout-à-fait hlancs. 91 3. A. adonis vert. A. adonis viridis^ Bulliard, pi, 560, fig. 2, lettr. P. Pers. Syn.f. p. 891. Chapeau blanc verdàtre, au-dessus vert jaunâtre; conique, strié ; presque transparent, ayant très-peu de chair. Feuillets blancs. Pé- dicule verdàtre; au pied rougeâtre; luisant, transparent. Pour tout le reste, il se rapporte bien à la description de Y adonis rose. II se trouve, mais très -rarement, dans les bois de sapins ; vers la fin de l'automne. (^Bois de Manloup.) 914. A. rouge filiforme. A. cla\nis. -' Bulliard, pi. 148 (^en excluant les figures à lames rouges ) , pi. 569 , fig. /, lettr. F.; et pi. 5i8, Icttr, V,fig.rouge. liolton,p. Si {de la traduction de TVildnow), tab. 89, fig. B. A. clavus. Pers. Syn. f. p. 392. Schum. Sœll. p. 324. Fries Syst. Myc. i , p. i34. Ch. Dans l'enfance d'un rouge vermillon très -vif; puis rouge >1YC. DES ADONIS. FAM. C 3>.7 au ccnlrc cl orangé sur les bords; à la fin dccolorc et jaunâlio; mat, comme poudreux; couvert de stries rayonnantes peu mar- quées. Il est d'abord campanule, puis conico-convcxe; à la fm convexe , à mamelon peu apparent. Diam. a fortes lignes. Chair très-mince. F. Blancs, peu nombreux, larges, épais, convexes, rentrant Iirofondément, adliérens sans décurrencc. De i à 3 demi-f. r. Jaunâtre; d'une teinte plus foncée dans la partie supérieure, transparent, un peu visqueux; long de 2 p., filiforme, droit, renflé au sommet, souvent courbé au pied. Cette plante, très- jolie et assez rare, croit solitaire, ou en société peu nombreuse, implantée dans les brins de bois tombé, sur les feuilles de hêtre, ou même sur la terre; en été; dans les lieux bas et humides des forêts. (^Samabclin ; Croisettes.) 915. A. violet filiforme. ^4. uranius. Jlaller, n° 235o. Pries Ohs. Myc. 2,/j. i56. Sysl. Myc. /, p. 144. Ch. Violet sale et clair, Irès-peu luisant; le centre relevé en mamelon conique et protubérant, qui tourne auroussàtre; les bords repliés; aucunes stries ne sont bien sensibles. Diam, 2 1. /•'. Très-blancs, peu nombreux, épais, convexes, cchancrés à la pointe dont ils adhèrent au pédicule (mais non en forme de col- lier). Un seul demi-f. P. Couleur du chapeau, luisant, transparent, il est long de J j p., presque filiforme; veineux; son pied recourbé s'implante dans la terre, au milieu des feuilles mortes ducbêne; vers la fiu de septembre. {^Bois de Cc/y.) FAIVI. CI. DES CITRONS, (il/. ff/rinCT.) Chapeau d'un jaune jonquille ou citron , plus ou moins clair. *) Feuillets lies en collier. ()iG. A. petit citron. A. diiincHas. Vaji. a. — Pcrs. Syn.f. p. 38/,. Iennn.) (jao. A. cortical jaune. ^^. corlicalis. BuUianl, pf. 'jn),fig. I, httr. A. A. cortic.il. Michéli,p. 146, lab. 74 » fS' ?• DcCand. "Fl.J'r. p. \^':i. A. des écorces. Ch. D'abord très-blanc, le centre tournant au jaunAtre ; il dc- ^i(Mlt blanc jaunâtre, plus roux au sommet ; il est convexo-conique; à la fin, les bords retombant, il paraît conique; il croit souvent plus d'un côté que de l'autre. Le centre est uni , solide ; de là partent des stries rayonnantes. Diam. 2 1. /•'. Blancs, peu nombreux, assez larges et fermes; presque droits; faisant près du pédicule un petit crocliet en hameçon, qui se ter- mine par une légère dccurrencc. De i à 3 demi-f. P. Blanc, transparent; chargé au sommet de points farineux ; long de 2 à 5 1., assez épais, courbé. A la fin sa teinte tourne au roussùtre. Cet agaric croit en troupe, s'implantant par des fibrilles dans l'écorce des arbres vivans. En été et en automne. ( .Swr des peupliers d'Italie; sur des noyers sous Montbcnon. En Sauvabelin.^ FAM. Cil. DES NoiRETS. (^M. atraicp. minores.) Chapeau noir , noirâtre , ou strié de noir. Feuillets souvent azurés ^ cendrés , ardoisés, 921. A. petit noir sur blanc. A. uiro-albus. Vau, a. — Bollon, t. iSy. Pers. Syn. f. p. 878. Frics Syst. Myc, /, p. 141. Ch. Gris ardoise noirâtre, très-conique; à mamelon pointu et noir; il devient ensuite roussùtre et strié sur les bords. Hauteur 6 I. Diam., lorsqu'il est évasé, 10 I. /■'. Blancs à ccil bleuâtre; trcs-blancs sur la tranche ; assez peu 332 MYC. DES NOIRETS. FAM. Cil. nombreux, épais, entiers, convexes, rentrons profondément et ad- liérens; larges de i ^ 1. De i à 3 demi-f. P. Roux foncé, à changeant bleuâtre, très-luisant; chargé de stries dans sa longueur. Sa teinte obscure, qui règne jusqu'au sommet , tranche bien avec la blancheur des feuillets. Il est long de 2 p. épais de I 1. , souvent comprimé, sinueux, courbé, se renflant insensiblement dans le bas; un peu ventru. Le pied offre une bulbe petite, arrondie et qui se distingue bien du pédicule. Elle est mu- nie de fibrilles blanches, par lesquelles elle s'attache la terre noire des troncs pourris , dont il est difficile de la débarasser. L'intérieur de la bulbe est charnu. Cette espèce croît en automne, sur les aulnes et les hêtres. (^Sawabelin.) Var. B. — Frics Sjst. Myc. \,p. \l^-j. A. atrocyaneus {^cxcL syn.). Quoique la hauteur et le diamètre n'aillent ici qu'à 3 1. , cet agaric est cependant assez consistant et charnu; le chapeau est strié fine- ment dans presque toute sa hauteur; les bords blanchâtres coupent bien avec le noir du sommet ; il est peu luisant, souvent oblique sur son pédicule. Les feuillets adhèrent au fond du cône, après un re- tour assez marqué; ils semblent liés enlr'eux. Le pédicule, long de i^p.,épaisde|-l., se renfle au bas, sans être bulbeux et s'implante dans les mousses , au pied des arbres. Sa couleur noirâtre se pro- longe aussi jusque sous les feuillets. On le trouve en automne; il croît solitaire. (Sciuvabelin.) 922. A. petit noir violet. A. atrocyaneus. Batsch, Cont.l.p. ïOi, fig. 87? Sowerhy, t. i65. A. galeiicula- tus? Frics Ohs. 3ffc. I, p. 47. A. Batschii? D'J/L. et Schw. p. 191. A. atro-albus. Ch. Dans l'enfance ovoïde, pointu, noirâtre; les bords fermés et blancs coupent bien avec la teinte noir-violélâtre du pédicule. Le chapeau s'évasant, devient noisette violélâtre foncé; le sommet demeure ovale et non conique; l'aspect est luisant; on ne voit de stries bien marquées que dans le bas. Hauteur 4 I. Diani. 5 1. F. Blanc cendré; la tranche blanche et entière; ils ne sont pas irès-nombreux ; un peu veineux à la base; adhérens au fond du cône. 3 dcmi-f. MYC. DES Nomr.TS. rA:\i. rii. 333 P. Noir-violctâ're an sommet ; Manc et ronfle dans sa parlic infé- rieure, qui est toute drapée de jilasses blanches. Sa longueur est do 2 ^ p., son épaisseur de i 1. Celle espèce se trouve eu mai, dans les troncs pourris du liètre. (lioix sous J'cnncs.) f)?,3. A. ardoise sur bleu. A. i'i/rnm. l'rirs Syst. iMyc. i -, p . i.',6. Cil. Cris ardoise, nuancé au noirâtre vci's le centre ri nu blan- cliàlrc sur les bords; vicillissnnt il tourne au roussàlre; couico- évasé. Diam. !^ à /( I. Hauteur une bonne ligne. Il est strié, surtout élanl Inimide. /'. D'un blanc azuré; assez nombreux, arqué'S, fais.'int le cro- chet cl adliérens très-près les uns des autres et à la même hauteur. De I à 3 demi-f. P. Cris luisant, presque tranparent ; long de i 7 p., épais de \ I., renflé insensiblement dans le bas, où il est hérissé, dans un assez grand espace, de longs poils blancs, dont il adhère aux feuilles mortes. Il croit lié souvent par le pied à un autre. En novembre. {^Dans une aulnaie , sous la Croiv blanche.'^ 9^4. A. petit parasol. A. umbraHlis. Frics Syst. Blyc. /, p. iSy. Pcrs. Syn.f.p. 889. A. esculenlus /3 dubitis? {_excl. syn. Frics. ) Ch. Roux noirâtre, mat, chargé de longues stries noires et rayon- nantes; d'abord campanule, puis conico-évasé, à mamelon obtus. Diam. allant à 1 j). Très-peu de cliair; ce qui le rend presque trans- • parent. /". Très-blancs, peu nombreux, mollasses, tortillés, veineux à la base, larges de 1^ 1.; convexes, ondulés sur la tranche, renirans et décurrcns au fond du cône. Dcmi-f. en nombre variable; jus- qu'à 7. P. Liane, roussàlre au bas, luisant, transparent, long do i r, P-» épais de I 1., renflé au sommet, comprimé dans la vieillesse d'un long sillon. Il est fragile. L'odeur à peu près nulle. Cette plante délicate, croît dans les mousses, les individus souvent liés par le pied. A'ers la fin d'octobre, dans les bois de pins. [Bois sous la Croix blanche. ) 334 ^*^^' ^^^ NOIRETS. FAM. Cil. 925. A. noir des herbages. ^. umhelUferUs, Schœff. t. 309. Comment. Pers. p* 122. Ch. Noirâtre étant humide; cette teinte se nuance, en séchant, au giis livide foncé, le centre roussâtre. Il est dès l'enfance coni- que; à la fin les bords se relèvent; le sommet demeurant proémi- nent et obtus; il est luisant et vaguement strié sur les bords dans l'état sec; les stries sont plus longues et apparentes lorsqu'il est hu- mide. Diam. g I. F. Blanc azuré; ce qui est la couleur de la trancbe; l'intérieur est ardoise clair, cendré. Près des bords du chapeau, les feuillets noir- cissent sur la tranche, et cette teinte descend assez bas en passant au bistré. Les feuillets sont peu nombreux, épais, fermes, larges de 1 T !• ; entiers, convexes, adhérens. De i à 3 demi-f. , petits, tortillés, un peu veineux, anastomosés. P. Blanc au sommet, roux cendré dans le bas, luisant; long de 1 1 p. j épais de f 1. ; droit, comprimé et même tordu dans la vieil- lesse. L'odeur est amère et mauvaise. Ces agarics croissent liés par le pied, dans les herbages. Us sont fragiles et délicats. On les trouve vers la fin d'octobre. {^Chatnblande ^ sous Lausanne.) 926. A. petit more. ' A. airains. Vab. \.. — Pers. Syn.f. p. 358. A. scricellus ( crf A syn.). D'AIL, et Schw. p. 222. A. nigrella ( non Pers.). Pries Obs. Myc. 2 , /?. 21 5. Syst.Myc. i, p. 168. A. atratus. Ch. Dans l'état humide, noir au sommet, bistré noirâtre sur les bords ; en venant à sécher, il conserve quelque temps des traits noirs rayonnans du centre. Étant sec, il se montre gris, et roux foncé au milieu; il est chargé de stries distantes. Sa surface matte, plutôt laineuse que soyeuse, mais sans aucunes mèdies détachées. D'abord campanule, à gros mamelon; il devient conique, rarement plane et seulement dans la décrépitude; il n'est jamais ombillqué. Diam. 9 à 10 1. Chair noirâtre, très-mince. F. Ardoise cendré, à tranche blanche; assez nombreux, entiers, droits, adhérens au fond du cône; passablement épais, larges de près de I 1. De I à 3 demi-f. P. Couleur du chapeau; long de I7 p., épais de i 1. ; portant ÎVTYC. DES NOinr.TS. FAM. CIT. 33!) souvent le cliapcau obliquement; un peu ondulé, comprimé, sur- tout au pied, par un sillon qui se montre des deux côtés. Le pied se renile en une petite bulbe chargée d'un coton blancliàtrc, qui remonte dans la cannelure du sillon. L'odeur n'est point mauvaise. Cette plante, assez concolore, est délicate et fragile. Elle croit dans les gazons, au bord des liaies. En automne. {^Vrilly.) A''ar. B. — Ch. Brun bistré noicAtrc; le centre noir; il est mat, velouté, presque drapé; sa minceur donne lieu à des éclatures rayonnantes blanches. La teinte obscure s'éclaircit un peu dans la vieillesse. Il est d'abord convexe; puis s'évasant, le centre se dé- prime tant soit peu, Diam. /( 1. F. Liane azuré; assez peu nombreux, épais, entiers ; d'abord concaves et décurrens, puis convexes lorsqu'ils relèvent le chapeau; ils sont larges pour une telle plante, ayant près do i 1. r. Blanc au sommet, légèrement bistré dans le bas; long de 1 p., épais de j 1. ; renflé près du chapeau, courbé, d'une épais- seur assez égale dans sa partie inférieure. Cette variété aussi frèle et délicate, croit dans les gazons , en rase campagne. Je l'ai trouvée en juillet. (^Sur le mont Albis , près de Zuric/t.) C)i". A. omljrette brune. yî. ambiislus. Frics Syst. Myc. /, p. 107. A. umbratilis jl ambiistus. Ch. Bistré; le centre noir, pointillé, mal; il est plane, le milieu renflé en bosse, les bords relevés; d'une forme bien circulaire; une zone large de 2 1. se fait remarquer sur le bord, par ses stries longues, et sa teinte brun, huilé, qui tranche avec le bistré mat de l'intérieur. Diam. 8 à 9 1. Chair gris de corne, très-mince. F. Très-blancs sur la tranche, cendrés à l'intérieur; nombreux, entiers, convexes et décurrens après un retour arrondi; larges de I 1.; très-veineux à la base. De i à 3 demi-f. P. Blanc, luisant; long de i -^ p., épais de 1 1.; comprimé dans sa longueur; sujet à fendre et à se tordre ; il est d'égale épaisseur. L'odeur nulle. Cet agaric, de forme élégante, croît isolé, en petit nombre, dans les gazons découverts, le long des chemins ; en octo- bre. 'Chemin du Bois Gentil.) 336 MYC. DES NOÎRETS. FAM. Cil. Obs. Si les fignresde la pi. 809 de SchseGPer (A. iimheJriffrus), indi- quaient ce point central noir, elles rendraient Lien notre planle, qui a tont-à-fait la forme d'un parasol. 928. A. petit gris brun. A. nigro-sfriatus. Sowerhy, t. 243. A. corticalis (excl.syn.^. Ch. Grîs violélâtre dans son enfance, puis gris brun; le som- met blanc jaunâtre; il est mat, farineux, chargé de longues stries rayonnantes noirâtres et bien marquées. De convexe il devient plane, le centre un peu relevé en forme de cône. Diani. allant à 5 1. La hauteur, dans l'état convexe, est de 9, à 2.1 1. Chair si mince que le chapeau est transparent, vu contre la lumière. F. Dans tous les âges couleur du chapeau ; blancs sur la tranche; larges, convexes, adhérens. De i à 3 demi-f. arrondis. P. Blanc, luisant; long de 9 à 10 1., épais de | 1., courbé, d'é- gale épaisseur, creux plutôt que fistuleux, la douve étant épaisse. Quelques poils blancs garnissent son pied, qui est renforcé, sans tubercule. Ces agarics très-fragiles, croissent en nombre, dans les saules creux. En septembre. {A Scbillon, pi-cs Lausanne.) FAM. cm. ruANS MYCÈNES. {M, fœHdcc.) Chapeau jaunâtre obscu7-, roussalre ou hlanc grixdtre. O.'eur mau- vaise, souvent fctide . a) N'étant pas décidément visqueux. *) Feuillets réunis à la pointe, comme en un collier. 929. A. tentatule. A. variegaltis. Bulliard,pl. ^Go,fig. III. Pers. Syn, f. p. 891. DeCanJ. FI. ,fr. p. 164. Fries Syst. Myc. /, p. i58. Ch. Gris roussâtre, le centre brunâtre, les bords blanchâtres; dans la jeunesse on le voit gris noirâlre. Il est d'abord conique , puis campanule, à la fin à peu près plane; surmonté d'un mame- lon obtus ; chargé de stries rayonnantes dès le sommet; mat. Diam. allant à 6 1. Hauteur dans l'état conique l\ 1. Chair si mince que le chapeau est presque transparent. ' MYC. rUANS MYCKNES. FAM. LUI. 337 P. Blancs un peu azurés; peu nombreux, larges, veineux à la base, anjucs et très-dccurrens, ù orodict en liamcçon ; ils enser- rent le pédicule. De i à 3 derai-1". ; les extérieurs très-petits, courts et minces. P. D'abord gris blanr, puis roux violétàtre, luisant, transparent; long de 2 p. et plus, prcs({ue filiforme; un peu renflé au sommet; droit; l'odeur est singulièrement (Vtiilr. (!rlte plante croit en quan- tité dans les mousses des bois de sapin. En novembre et décembre. [Alanluiip; prîs des J)iu/u'//r.i.) 93o. A. feuillets bouclés, yi. co/ian'afus. Var. a. — I-rirs Obs. 3Ijc. 2, p. 164. A collarialus. «^^5/. Mjr. I, p. 144. Metatiis a laevigatus, var. C/i. lîlanc; le centre j)rcnd une teinte brun rouge, d'abord très- fall)lc et qui se renforce sensiblement dans la vieillesse. Su première forme est conico-convexe; jiuis il s'évase, le centre demeurant conique; les côtés striés; à la fin, le sommet du cône se déprime tant soit peu. Diani. allant à G 1. Chair brunâtre, assez épaisse au sommet. r. Blancs , assez peu nombreux, veineux à la base, arqués; après le retour on les voit liés par la pointe de l'un à l'autre; comme en collier ; leur largeur de près d'une ligne. De i à 3 demi-f, P. D'abord blanc et presque transparent; puis roussàtre; long de près d'un pouce, épais de moins d'une ligne; d'égale épaisseur; il porte le chapeau obliquement; la tubulure est formée d'une douve épaisse. L'odeur est mauvaise. Ces agarics croissent dans les mousses, isolés, au pied des sapins. En novembre. (^3Ian/oi/p.) Var. B. — Le diam. de 4 !• ; les stries ne sont apparentes que sur les bords. Les feuillets sont nombreux , droits ; près du pédicule fai- sant un retour concave, comme en hameçon, larges d'à peine 2 1., du reste semblables. 3 demi-f., les extérieurs singulièrement étroits et veineux. Le pédicule blanc, transparent, renflé au sommet, mince dans sa partie inférieure, presque filiforme, sinueux et faible. Cette variété croit sur les feuilles mortes de liétrc ou de cliénc. Eu novembre. ( Bois Gentil. ) 'Point 11. 2 a 338 MYC. PUANS MYCÈNES. FAM. CIII. 93 1. A. mycène à lait blanc. A. galopus. Pers. Obs, Myc.i, p. 56. Syn.f. p. Syg. D'Alb. et Schw.p. 192. Pries Obs. Myc. i , /5. 84. S y st. Myc. I, p. 148. Ch. Roux grisâtre dans l'enfance; il se nuance ensuite du blan- châtre sur les bords, au roux brun en remontant; le sommet noirâ- tre, couvert d'une fleur bleuâtre. Il est d'abord campanule, puis conico-évasé, souvent bémisphcriquc à son déclin ; chargé de stries ou cannelures rayonnantes. Hauteur 3 1. Diam. 6 1. dans son der- nier état. F. Blancs, poudreux, devenant souvent un peu jaunâtres, peu nombreux, épais, larges de 1 1., droits, rentrans au fond du cône; après un petit retour anguleux, on les voit adhérer au pédicule étant liés par la pointe, comme sur un cercle. Un seul demi-f. P. Roux violétâtre foncé, luisant , long de a-i p., épais de ^ 1., renflé insensiblement dans le bas. Etant brisé, il répand une ou deux gouttes d'un lait blanc, ce qui est plus remarquable vers le pied. Ce lait est quelquefois si abondant, qu'il Iranssude au travers du chapeau et du pédicule, surtout près des feuillets. Le pied ren- forcé, courbé et muni de longs poils blancs, s'implante dans les mousses au pied des arbres ou sur les menus débris. On le trouve indifféremment sous les sapins et sous les chênes, etc. En été et en automne. Son odeur n'est pas très-bonne. Il n'est pas rare. (^Bois sous Venues , etc.) ** ) Feuillets n'étant pas réunis à la pointe. 932. A cloche puante. A. Icangatus. Var. a. — Pers. Syn.f. p. 38o. D'Alb. et Schw. p. 192. Sclium. Sœll. p. 269. A. cucuUatus. Pries Obs. Myc. l p. 35, et II, p. 148. Confer. Pries Syst, Myc. I, p. 144. A. metatus a. lœvigatiis; et ibid. A. galericulatus y. Ch. Blanc, prenant à la fin un œil cendré, roussâfre au centre, luisant. Il est conique dès son enfance, à mamelon peu distinct; dans la vieillesse il porte des stries peu marquées sur les bords. Hauteur 5 1. Diam. 6 à 7 1. F. Blancs; assez peu nombreux, minces, larges de 1^ 1., con- vexes, rentrans et bien peu décurrcns. De i à 3 demi-f. IVIYC. PUANS MYciiNKS. FAM. CIII. 33() P. Blanc, luisant ; dans la vieillesse il prend au milieu une teinte jaunâtre; il est long de •^. p., épais de i I., cylindrique, nndulc, quelquefois comprime- d'un sillon, mais seulement au pied. Il est renflé au bas et muiii d'un rolon hiaiu plus ou moins aboiulant. Cette plante assez sèche, 'élastique, croit en touffes dans les mousses, sur les troncs. L'odeur en est mauvaise. F.lle habite les bois de sa- pins; en automne. (^Aii.r Croiscttrs.) \ kv.. r>. — Ch. LIandiàtrc, à la fin un peu cendré, surtout sur les bords; strié dans sa hauleur, un peu luisant. D'abord convexe, puis évasé ; montrant même de bonne heure une légère dépression au centre. Diam. allant à 7 I. /•'. Comme à la var. A ; mais un jjcu arcpiés, ondulés, plus étroits (de moins d'une ligne). 3 demi.f. P. Long de 2 p., épais d'à peine une ligne; n'étant point com- primé au pied. Il croît dans les feuilles du hêtre, et son odeur est de même mauvaise. On le trouve au commencement de novembre, (y/w.r Croisettes.) V.4R. C. — Ch. Gris; blanchâtre au sommet et sur les bords, mat; il est d'abord hémisphérique, plane au sommet, où l'on voit un très-petit mamelon, qui disparaît de bonne heure. La forme prend celle d'une cloche, remarquable par son sommet élargi à près de 3 I. et j>lat, le point central déprimé; les côtés de cette grosse bosse sont perpendiculaires, striés jusqnes aux bords qui sont un peu relevés. Diam. 7 1. Chair blanchâtre, épaisse au centre d'une ligne, très-mince sur les bords. F. Blancs, tournant ensiiite au grisâtre; nombreux, entiers, convexes et descendant après un retour arrondi sur le pédicule, à la même hauteur et presque réunis en collier. Leur largeur est de i-j 1. 3 demi-f. tortillés. P. Gris luisant, long de i^P-, épais de §1.; à la fin comprimé, surtout au sommet; souvent tortueux; très-peu renflé dans le bas; fistuleux. L'odeur mauvaise. Ces agarics s'implantent solitaires sur les feuilles mortes du hêtre, dès la mi-septembre. [Sauvabi'lin. ) 933. A. raye. A. linraiits. V.vn. A, — Pcn. Syn. j. p. SScJ, /'// /uginetis. Fries Syst, Myc. l , p.\ ji. 34o MYC. PUANS MYCÈNES. FAM. Cllt. Ch. Jaunâtre obscur au centre; blanchâtre sur les bords; mat, comme drapé; charge de raies brunes bien marquées, partant du centre et assez distantes. Il est d'abord conique; le sommet un peu obtus ; et finit par s'évaser. Diam. 9 I. Hauteur 3 1.; presque point de chair; ce qui rend le chapeau transparent vu contre la lumière. F. Blanc sale; peu nombreux, minces, entiers, veineux à la base, souvent anastomosés, convexes, adhérens, larges de près d'une ligne. 3 demi-f. , celui du milieu très-long. P. Blanc jaunâtre sous le chapeau; plus bas roux jaunâtre ;lui- sant, long de 2 p. , épais de i 1. , renflé insensiblement dans le bas, où la couleur se rembrunit. Le pied légèrement cotonneux se courbe à angle droit. L'odeur est amère. Cet agaric rare croît sous les hêtres au milieu des buissons, vers la mi -septembre. {^Sauva- beiin.) Var. B. — Fries Sjst. Mjc. I, p. 141. A. amictiis? Pileo striato lU'ido- i>irente,,. radice prcelongd, tortuosd... in fagetis umbrosis.. Les différences qui distinguent cette variété sont les suivantes : les côtés sont lavés de blanc verdàtre ; ce qui est aussi la teinte des feuillets. Le diam. prend 10 1. de longueur. Le pied s'empare des feuilles mortes par une longue racine recourbée. Ces plantes croissent en petites touffes, liées par le pied. Leur odeur est un peu alcaline. {^Méme foret.) Var. C. — Ch. Blanchâtre dans l'enfance; étant adulte, le fond est brun jaunâtre (couleur extérieure d'un morceau de gomme gutte), chargé de très-fines lignes brunes rayonnantes et partant du centre; les bords plus clairs. Le sommet souvent marqué de blanchâtre; il est toujours convexe; quelquefois portant un très- petit mamelon; pour l'ordinaire le centre est déprimé; ce qui ar- rive surtout dans la vieillesse. A cet âge, le chapeau s'évase, mon- trant des bosselures qui aboutissent au centre. Diam. allant agi. F. D'abord blanchâtres, puis tirant sur l'olivâtre, gris de corne; pas très-nombreux, minces, un peu veineux à la base, légèrement arqués et décurrens, remplissant toute la convexité du chapeau, larges de 2 1. 7 demi-f. P. Gris de corne; couvert surtout dans le bas de chinures fur- furacée» blanchâtres; il est long de i^ p. , épais de ij h; d'égale WYC. PUANS MYCÈNES. FAM. CIIl. 34» rpaisseiir, courbé, ondule, (ompriiné, peu solide; presque transpa- rent. Odeur mauvaise. Ces plantes croissent, ou solitaires, ou liées à deux par le pied, dans les lieux mousseux et découverts des bois de sapins. En novembre. (^Bois jm'w des Btichilles.') Vah. D. — BulliarJ, t. Szz, fig. 3. J'y/cs Sjit. Myc. l. c. et locis grami- riusis. C/i. Brun noirâtre au centre ; les bords jaunâtres ; rayé de brun; conique. Diani. 7 à 8 1. F. Cendres, jaunissant vers les bords du chapeau; singulière- ment veineux sur les flancs; adhérens. /'. Épais lie 5 1. Odeur fétide. A la fin d'octobre; dans les gazons ombragés. (^ l'rilly, au bord d'un ruisseau.) 934. A. griset des prés. Â. grisrus pratoriim. Pries Syst. Myc. i , p. i58. A. rcplcxus? (;/i nota.) C/i. Blanc, devenant cendré plus obscur au centre, lorsqu'il vient à séclicr; mat; d'abord convexe; à la fin plane, le centre sail- lant; fendu profondément sur les bords. Diam. allant à 5 1. dans ce dernier état. Chair grise, épaisse au sommet, nulle sur les bords. F. Blancs, peu nombreux, concaves, puis convexes, relevant le chapeau; très-décurrens, épais, larges. De i à 3 demi-f., souvent anastomosés. P. Blanc azuré; transparent, renflé au sommet, aminci dans le bas, droit; long de i ^ p., épais de j 1. L'odeur est mauvaise. Ces agarics croissent en troupe, chaque individu isolé. Dans les prés, à l'ombre; à la fin de septembre. [Pridy.) h) Plantes visqueuses. 935. A. vulgaire. A. i'iilgoris. Var. a. — Pers. Syn. f. p. 894. Fries Obs. Myc, I, p. Sy , et Syst. ISfyc, I, p. I 56. C/i. Il est d'abord cendré; le milieu gris de corne; puis roux olivâtre, le centre tournant un peu au jaunâtre; il est luisant, vis- queux. De convexe il devient de bonne heure plane et à la fin con- cave. Le centre est occupé par un mamelon plus ou moins relevé 342 MYC. PUANS MYCÈNES. FAM. CIII. et qui est quelquefois persistant dans la vieillesse; pour l'ordinaire le centre se déprime et les côtés se relèvent sinueusement. La sur- face est chargée de stries rayonnantes et profondes, comme les côtes du melon. Diam. de 4 à 6 1. F. Blancs, à œil bleuâtre; assez peu nombreux, minces, larges de I 1. ; concaves, puis décurrens, même dans tine grande longueur, comme relevant le chapeau très-haut. Ils s'arrêtent au même ni- veau. Dans la vieillesse, on les voit veineux à la base et même liés de l'un à l'autre par ces veines, surtout près des bords du cha- peau. De 1 à 3 demi-f. ; plus communément un seul. P. Blanchâtre au sommet, se nuançant au roux dans le bas, luisant, transparent, très-visqueux ; long de i à 3 p., épais de f 1., droit ou sinueux, renforcé dans le haut. Le pied renflé adhère aux aiguilles du sapin, par les nombreuses fibrilles dont il est hé- risséj il traverse les mousses pour s'y établir; chaque individu étant séparé. L'odeur est mauvaise. Rien n'est plus commun jusqu'en no- vembre. ( Partout dans les forets de sapins. ) Vab. B. — Pries Syst. Myc. l. c. suhindè totus eximiè niveus. Ch. Blanc dès l'enfance, légèrement roussâtre au centre, surtout étant humide; il^est d'abord campanule, puis conico-plane; très- finement strié; le centre un peu déprimé et dans une très-pctiîe largeur. Diam. 5 1. F. D'un blanc azuré; très-nombreux, épais à la base; concaves ou droits, un peu décurrens; presque veineux et montrant quel- ques anastomoses. De 1 à 3 demi-f. P. Très-blanc, transparent; long de a j p., épais de f 1., à peu près solide, très-visqueux ; un peu renflé au sommet, ondulé, d'é- gale épaisseur; le bas tourne au i-oussàtre. L'odeur est fétide. Cette variété s'implante isolée, dans les mousses, sous les sapins; eu au- tomne, même en novembre. On la trouve dans la société de la va- riété A. Il n'est même pas rare de voir des individus, qui par leurs teintes, etc., sont intermédiaires entre les deux variétés. (Bois Gentil; aux Croisettes.) Var. C. — Fries Sys/, Myc. I, p. 1 56, A. roridus Q slillans. Pileo flavido^ Ici le sommet du chapeau est plutôt un peu jaunâtre, la plante MYC. rUANS MYCÈNES. FAVI. ClII. 3 (3 l'tanl liiiinidc ; diins l'clat plus sec, le cliapoau est tics-Manc. Les feuillfls dt^cidcincnt décurrcns, foiitincme un angle, là où ils des- cendent sur le pédicule, qui n'est jjos très-visqueux. L'odeur est aussi fâcheuse. Ceux-ci croissent en foule, sous les sapins; en été et en automne. ( ./ Zuridt, nu Si/il/ioUzlcin , chtns les forets de t'al- hintlvn ; f«>uillct qui csl ati-dossous ; les bords se dtlriiisent dans la vieil- lesse. Diain. allant à i j). (lliair si mime que le chapeau csl Irans- parent dans sa totalité, la plante étant vieille, /". lîianc a/uir, assez peu nombreux, n'étant point sensiblement veineux, entiers, larges de i^ 1., convexes, adliércns après un lé"er retour; liés par la pointe; ce qui forme une sorte de petit collier autour du pédicule. De i à 3 demi-f. /'. Blanc au sommet; plus bas gris violélâtre, luisant, transpa- rent; long de 2 p., épais d'une forte ligne; aminci dans le liauf, renflé insensiblement dans sa partie inférieure; cylindrique, n'étant point comprimé; courbé, très-fragile. Le pied adlière aux mousses ])ar des fibrilles blanches dont il est hérissé. Odeur à peu près nulle, un peu ;inière. Cet agaric, remarquable par sa fragilité et sa trans- parence, croit en touffes, sur les troncs mousseux et gâtés des sa- pins. En été. (Prrs des bains de Lalliaz.) cf\c). A. piod menu. A. filopcs. Vaii. a. — Rulliard, pi. 320. Jiatsch El. f. tah. \ , fff. 2. A. pilosns. DcCand. Fl.fr. 2, /7, i6i . Pries Syst. Myc. /, p. i 42. A. filopes. Confer. Ois. Myc. ejusd. Frics i , p. 35. A. pilosus. Ch. Roux au contre, les bords gris ardoisé et ensuite blanchâ- tres; vieillissant, le centre devient brun rouge. Il est dans l'en- fance pointu , les bords fermés en se repliant; sa largeur n'excède alors guère celle du pédicule. Adulte, il est conique, finement strié. Diam. allant à 10 1. Chair blanche, très-mince, tenace. F. Blancs, cendrés à la base; nombreux, larges de 1 1. ; con- vexes; ils paraissent libres ; cependant on les voit adhérer à une sorte de renflement ou bourrelet farineux qu'on observe au fond du cône. 3 demi-f. P. Sa teinte est dans l'enfance ardoise foncé; elle tranche bien avec le blanc des bords du chapeau. Dans la suite, on le voit blan- châtre au sommet et roux dans le bas, luisant; long de 5 p., épais de 2- à 1 1.; souvent courbé près du chapeau; tantôt droit, tantôt sinueux et rampant dans les feuilles mortes; il s'épaissit insensi- blement dans sa partie inférieure. Étant brisé, il rép.:jnd un suc limpide. Le pied forme une longue racine tortueuse, hérissée de jioils blams, qui s'allarhcnt aux feuilles, att brins de bois mort, clc. 346 MYC. GRIS PIED MENU. FAM. CIV. Cet agaric croît solitaire ; en été et en automne, dans les forêts de hêtres et de cljênes. (Saucabe/in.) Vab. B. — Le chapeau blanc sale, luisant; un petit mamelon tourne au noirâtre. La forme, qui est d'abord en cloche, devient plane, et le mamelon se montre plus gros et saillant. Diam. de 4 à 7 I. Ce chapeau est transparent vu contre la lumière. Les feuillets d'un blanc azuré, offrent dans l'enfance une faible teinte couleur de chair; ils sont très-nombreux et adhèrent fort près les uns des autres. Le pédicule d'un œil bleuâtre dans la jeunesse, ne conserve cette teinte qu'au sommet. Le suc aqueux qu'il répand , étant rompu, paraît quelquefois blanchâtre. Mêmes saisons. {Mêmes localités.) Obs. Si la teinte rosâtre des feuillets n'était pas si fugace, cette va- riété devrait plutôt appartenir à l'espèce suivante. 9^0. A. pied menu lame rose. u!4. tenuis. VAn. A, — Bolton, t. Sy. A. tenuis. Tom. T., p. 68, traduction de Wild- now.h.. procerus. Pries Obs, Myc. i,p. i58, «" i5. Ch. Blanc roussâtre , luisant; noirâtre au sommet. Il devient plane; surmonté d'un mamelon conique, élargi à sa base; chargé de fines cannelures rayonnantes; croissant plus d'un côté que de l'autre. Diam. le plus long 14 1. Chair blanche, sèche, très-mince. F, D'un très-léger œil couleur de chair; nombreux , minces, en- tiers; n'étant pas viineux; convexes, adhérens, larges de i4 !• 3 dcmi-f. ; celui du milieu très-long. P. Gris, luisant, blanc sous le chapeau ; chargé dans sa longueur de très-fines stries, tordues dans le bas, ainsi que l'écorce du pé- dicule. Il est long de 3 ^ p. , épais d'une bonne ligne ; renflé sous les feuillets, renforcé insensiblement dans la partie inférieure; courbé au pied, qui s'insinue par sa racine dans les feuilles mortes du hêtre. L'intérieur creux, les parois soyeuses et grisâtres. L'odeur peu remarquable. Au commencement d'octobre. {Sauvabelin.). Var. B. — Ch. Blanc roussâtre, à œil bleuâtre ; la sommité plus brune; il est lisse, comme soyeux; conique, surmonté d'un ma- melon arrondi et bien marqué; il vient ensuite à s'évaser ; les côtés IMYC. CniS riF.D MF.Nl'. 1 AM. tIV. 3.^7 sont cliargcs de sliics ruyoïinanlcs. Ilauloiir l'i a 'j 1. Diaiii. allant a i) I. Tns-pcu cliainu. /'. riaiics, tirant sur le rosaire couleur dccliair, Irès-nomhreux, largos lie i 1.; convexes, roiilraiit profondément, adhérons, pres- que liés par la pointe. De i à '^ deuii-1". P. D'abord blenàtrc, puis i)runAlrc, surtout dans le bas, lisse, lui- sant ; long de G p., épais d'à peine i 1.; renflé près du pied, qui est velu et s'engage très-avant dans les mousses qm tapissent les troncs (l'arbre. Il croit solitaire, en élé et en automne, dans les foréis de (lu'nes et de liètres. On le trouve aussi au bord des baies, dans les mousses. (^Saut-abc/in ; en C/tuinhlcindc.) Obs. Ceci ne peut iMic V J. tniuis de Sowcrby , pi. 385 , fig. p , pui.sqne sa plante a les feuillets jaunes. •♦) Feuillets n'étant pas réunis en collier. 94 1. A. |)ic(J menu uaiii, A. pilosus. Pers. Sjn. f. p. 38o (c.rcl. sjri.). Pileus 3-4 A lalus; non conicus. D'Alh. et Sclnv. p. igB. A. Myc. pilosa. Conjlr. Fries Sysl. Myc. i , p. 144. A. galericulalus >. Ch. II est d'abord brun roux, les bords blanchâtres; le centre relevé en une large bosse, est mat et sans stries; ce n'est qu'en pre- nant de l'âge que le chapeau se montre luisant et strié; à son der- nier terme, le centre n'est plus que faiblement roussàlre, les côtés blanchâtres. De conique il devient, a peu près plane, toujours renflé en bosse au centre. Diam. 3 1. /•'. Blancs; peu nombreux, assez épais et larges; tant que le cha- peau est en cône, on les voit arqués, rentrant au fond el décur- rcns par la pointe; le chapeau étant plane, ils se redressent et sont simplement adhérens. De i à 3 demi-f. un peu veineux à la base. P. Blanc bleuâtre dans sa partie supérieure; transparent; rous- sissant dans le bas; long de 2^ p., épais de | 1. ; presque liliformc au sommet, renflé insensiblement dans le bas, qui se couvre dans une grande longueur de fibrilles blanches. Il croit solitaire, ad- liérenl par ces fdjres aux brins de bois mort, an\ feuilles, etc. L'o- deur n'est pas sensible. En automne. Dans les l)ois d'arbres mêlés. {iamaùclin ; bosqucti de Prilh.) 348 MYC. GUIS riED MENU. FAM. CIV. 942. A. cloche du hêtre. A. canipanula/ugi. Var. a. — Ch. dis ronssâtre clair; le centre roux brun; il est cliargé de longues slrics indiquées par les feuillets, vu la minceur de la chair. II est d'abord conique; puis les bords se relèvent iné- galement ; un mamelon conique et assez large restant proéminent. Diam. 1 ^ p. F. BInncs, pas très-nombreux, veineux à la base, souvent bi- fides, anastomosés, convexes, faisant un retour à crochet, dont la pointe est décurrenle. Demi-f. en nombre variable. Celui du mi- lieu très-long. P. Roux plus ou moins foncé, luisant, long de ai p., épais de I ^ à 2 1.; comprimé dans la vieillesse, renforcé et recourbé vers le pied. Ces agarics croissent en touffes, sur les feuilles mortes du hêtre. Au commencement de novembre. Leur odeur est peu agréa- ble. ÇSaiicabelifi.) Var. B. — Ch. Humide, roux rougoâlre très -clair, le centre roux plus foncé; les bords chargés de longues et fines stries. Dans l'enfance convexe, à petit mamelon conique ])eu proéminent; il est alors bien régulier; puis le centre se déprime et le chaj)eau devient plane, les bords rabattus et relevés irrégulièrement. Diam. allant à 10 1. Chair très-mince et comme transparente, le chapeau vu contre la lumière. F. Légèrement arqués, rentrans et adhérens profondément ; pa- raissant libres, larges de i 1. De 1 à 3 demi-f. P. Roux gris de corne dans toute sa longueur; d'une teinte plus foncée vers le bas; long de i|p., épais de i I.; droit, d'égale épais- seur dans le haut; sa partie inférieure se renfle insensiblement et se couvre de qtielques poils blancs très-courts, par lesquels il adhère aux feuilles du hêtre, sans se prolonger sous forme de racine. Cette variété croît solitaire; à la fin d'octobre. Son odeur est indifférente. {Sauvabelin.) 943. A. griset des sapins. - A. griseus. Pries Obs. Myc. i , p. 47. Sjst. Mjc. I, p. i58. Batsch Cont. i, p. 87, fig. Se. Ch. Gris, tirant sur le roussâlre, surloul au centre, s'il est hu- MYC. CniS PIED MENU. FAM. CIV. .l.ji^ iiiidej blancliàlrc et luisant lorsqu'il est scr; tout couvert de stries rayonnantes, écartées. D'abord tonique, à mainolori oblus; jiuis s'évasaut, le sommet demeure proéminent ^,fig. m, leur. R, S, T. A. nain. DeCand. FI. fr. ■2., p. i58. A. stylohate. Pries Syst. Myc. I, p. i53. A. lorquatus? Ch. Blanc tirant sur le grisâtre, grossièrement strié, cannelé dans toute sa longueur. Il est conico-campanulé; le sommet large, aplati et même à la fin concave. Hauteur 6 1. Diam. allant agi. Substance assez solide. F. Concolores, peu nombreux, épais, fermes, veineux à la base, convexes, décurrens au fond du cône; larges d'une bonne ligne. De 1 à 3 demi-f. P. Roux tirant sur le violétâtre, luisant; long de 2 p., épais de plus d'une ligne; fîstuleux, assez droit, renflé au sommet, courbé au pied, qui est brunâtre. Dans la vieillesse, le pédicule se fend et se tord sur lui-même. Le pied montre un empâtement charnu , qui s'assied sur une feuille morte de hêtre, laquelle demeure rou- verte de filasses blanches élégamment ramifiées et appliquées. Cet agaric croît solitaire, ou lié à un autre par le pied, s'enveloppant dans les feuilles; en automne. {^Sauvabelin.) 957. A. blanc nain. A. muscigcnm. Var. A. — Mlchéli, p. \l^i , n.° 35. Gleditsch, Method. f. p. 120 b. Sco» poli 2 éd., p. 432. A. trichopus. Schum. Sœll. 2, p. 307. Fries Syst. Myc.I,p. 145. Ch. Blanc, à mamelon peu prononcé et faiblement roussâtrc. Il n'offre aucunes stries. Sa forme d'abord sphérique devient con- vexe et demeure dans cet état. Diam. n'excédant pas if 1- F. Blancs, pas très - nombreux , convexes, adhérens. 3 demi-f.; les extérieurs tout-à-fait petits. P. Blanc au sommet, roussâtre dans le bas; long de a p., pres- que filiforme, à demi-transparent, un peu sinueux, même tortueux dans le bas. Il s'enfile dans les mousses, au moyen d'une racine droite et pointue. On le trouve sous les sapins, chaque individu isolé. En septembre. {Près des Buchillcs.) WYC. CLOCHETTES BLANCHES. l'AM. CV. 359 Vat. B. — Cil. Blanc, à ccnUc roussùlic; mat, devenant un peu concave; ne portant aucun mamelon; rexlicinllc du bord prend do grosses stries peu marquées et seulement dans la vieillesse. Diam. a lignes. /•'. Blancs, peu nombreux, l'pais, convexes, îidlitrens. Uc i à 3 drmi-f. , souvent anastomosés. P. Blancliàlre au sommet; plus bas roux et brun au pied. Il est long de 8 1., épais de -^1.; droit, d'égale épaisseur; luisant , à demi- transparent; fistuleux, cependant ferme. Le pied un pou renforcé montre quelques radicules. Ce petit agaric croit en trou[)os peu nombreuses, sur la terre, au milieu des graminées, au bord des tliemins, dans les bois. En automne. {Sauvabclin.) FAUT. cvi. BLANCHETS EN COIN. {M. cuTicatœ rcirifoUœ.) Petits chapeaux blancs. Feuillets ier?iarquahles j)ar leur petit nombre et leur dccu/Tcncc ; ne tournant au couleur de chair que dans une seule espèce. 958. A. faux androsace. A. pscudo-androsaceus. BulliarJ, pi. 276 yfig. A. Faux androsace; vnr. blancbe. Frics Sjrst. fllyc. 1, p. i65. A. criceloium; vnr. a. Color plcrumque albus, Sowcrhy, t. 107. A. buccinalis? (_c.rcl.sjrn.) Ch. Blanc, comme toute la plante; il est convexe. Un léger en- foncement central disparaît souvent a-vec l'âge; les côtés sont can- nelés à cote de melon, mais d'une manière peu distincte. 11 est mat et non pas transparent. Diam. 1 1. F. Tous entiers (à peu d'exceptions près); peu nombreux, très- décurrens et soulevant le cbapeau très-baut ; comme ils sont larges vers le bord du cbapeau et que ce bord ne les dépasse pas, ii se forme d'un feuillet à l'autre de petites arcades d'un joli effet, lors- qu'on regarde la plante de côté. P. Tout l'agaric est baut de G 1. Le pédicule étant renflé en trompette, sa longueur se confond avec l'épaisseur du cbapeau . il est mince cl rdiformc au milieu , droit, creux; renflé insensible- ment au i>icd, qui s'implante dans la terre, sans tubercule remar- quable. Ce petit cliampignon , pour moi très-rare, a été trouvé 36o MYC. BLANCHETS EN COIN. FAM. CVI. au bois de Céry; au mois d'août, sur la terre nue, au bord d'un sentier limoneux, près des sapins. 959. A. filiforme blanc. A. integrellus. Var, A. — Pers, Icon.et Descr, fung. p. 64,/. i3, f g. 5. Syn.J". p. 3^^. D'Alb. et Schw. p. 197. Schum, Sœll,i,p. 336. Pries Obs. Myc. \ , p. l^\, Syst. Myc. 1 , p. 161 ? Ch. Il est comme toute la plante, d'un blanc d'azur; transpa- rent; d'abord hémisphérique, puis convexe; le centre profondé- ment déprimé ; les bords repliés ; des stries correspondent à chaque feuillet. Diam. 2 bonnes lignes. Il est très-mince. P. Peu nombreux, très-étroits, quelquefois rameux ; un peu dé- currens. Les demi-f. y sont rares. P. Filiforme, transparent, i-enflé au sommet, courbé, renforcé insensiblement dans le bas; long de /, 1. Cet agaric, très-délicat et fragile, croît lié par le pied à un autre individu, ou même plu- sieurs en faisceau, sur les brins de bois piort demeurés en terre. On le trouve aussi quelquefois solitaire, sur la terre même. Dans les bois de sapins. Au mois d'août. [^Bois de Cérj.) Vaii. B. — Le chapeau est très-peu déprimé au sommet ; il n'est transparent que dans l'état humide. Hauteur 1 ^ 1. Diam. 2 1, Les feuillets peu nombreux, épais, sont très-décurrens. Ou y compte 3 deml-f., dont les extérieurs sont très-petits. Le pédicule, droit ou un peu courbé, acquiert une longueur de 9 1. ; il est un peu vis- queux dans l'état humide. Cette variété s'implante sans tubercule marqué, dans les petits rameaux secs, ou sur les feuilles pourries que recouvrent les mousses. Au commencement de novembre. {Bois sous Prennes.) Var. C.-—Bafsch Cont. 1, p. 89, tab. 17 ,fig. 81. A. clavularis? Pries Syst. Myc. i,p. iSgt A. corticola b. albidus. Ch. Blanc; à la fin un peu cendré, presque luisant; d'abord co- jiico- convexe; puis évasé, montrant une très-légère dépression au centre; à la fin plane. Diam. allant à 4 1- P. Blancs, rares, larges, décurrens. De i à 3 demi-f., qui s'anas- tomosent quelquefois avec le voisin. P. Blanc, luisant, transparent; long d'à peine i p., presque fili- •yiYC. BLANCIIETS EN COIN. FAM. CVr, 3G I forme; (Iioil; un peu renfle au sommet et formant au pied une très-pctilc hulbc ronde. Les individus croissent voisins; vers la fin d'octobre. {Sauvabclin.) Obs. La blancheur constante du pt'dlcule est ce (pii distingue le mieux cette espèce des Jl, épipliytlf. \jintfgrrllus de IVI. Frirs par;iil offrir une diflerencc bien notable p.ir i'i'paisseur du p(?dicule, (pi'il dit aller à I '/^ l.;ce qui ne s'allie pas trop avec une tète aussi petite et une plante aussi frêle. ()Go. A. filiforme iiicaniaL A. JUifurmis. Cunfcr. Frics Syst. l^fyc. /, p. i6r. A. iiitcgrelliis. Ch. Blanc, convexe, à petit mamelon plus ou moins irrégulicr; les côtés charges de stries cannelées rayonnantes. Diam. environ /J lignes. F. Tirant sur le couleur de chair; peu nombreux, assez épais, décurrens. Un seul demi-f. P. Blanc, transparent, long d'environ i p.; filiforme, un peu renflé dans le bas. Ces agarics croissent réunis par le pied et s'im- plantent dans les mousses et les aiguilles du sapin, par des radi- cules filamenteuses. En novembre. {Bois sons Fcnnes.) Oes. L'y/, lignatilis d'Otto, p. 25, qui croît sur les troncs pourris et dont le pédicule doit élre épais de z'i., inc paraît ne pas appartenir à cette espèce. Ce synonime conviendrait mieux à mon yl. cloclic à lames rouges. 9G1. A. pied capillaire. A. acicularis. Michéli, p. 146, /. So, Jîg. 10. Haller, n° 2849. JI'\f'r>an. Tsomcncl. f. p. 225. A. acicularis. Pers. Icon. et Descr. tah. IX, fg. 7, 8. Helotium melanopus ? Srhum. Sœll. 2 , p. 268. A. capillaris. Frics Syst. Myc, I ,p. i6o, i6i. A. capillaris b. Ch, Blanc de neige, azuré, transparent. Du diam. d'à peine 1 1,; mince. 11 est successivement convexe, conico -convexe; les bords perpendiculaires; chargé de stries distantes; le centre à la fin se déprime. F. Blancs, assez, épais et arrondis à la manière des mérulcs ; très-décurrens, quelquefois ramcux. On compte ordinairement 7 entiers, dans l'intervalle desquels sont des demi-feuillets droits et courts; ces dcmi-f. manquent quelquefois. 36a MYC. liLANCHETS EN COIN. FAM. CVI. P. Blanc ou jaunâlre dans le haut, très -légèrement roussâlre au bas ; d'autres fois en entier brunâtre. Il est long de 4 à 5 1., fili- forme, mince comme un cheveu, transparent; le pied ne forme aucune bulbe. Ces petits agarics croissent implantés dans les feuilles pourries du hêtre ; on les trouve souvent en paquets. Dès le mois d'août jusqu'en automne. {Bois Gentil; Sauvahelin.) Obs. Les feuillets très-décurrens et le pédicule plus ou moins coloré distinguent cet agaric du pygmêe hlanc {A. rugatus), avec lequel il a d'ailleurs beaucoup de rapports. 962. A. blanc mignon. A. microîeucus. Ch, Il commence par être d'un gris roux, le centre plus obscur; ensuite il devient blanc, à mamelon noirâlre. D'abord convexe, puis plane, bien orbiculaire; sans dépression au centre. Diam. al- lant à 4 1. F. Blancs, très -peu nombreux, larges, minces sur la tranche, épais à la base, entiers, très-décurrens, sigulièrement veineux. De 1 à 3 demi-f. P. Blanc, transparent; long de i p., épais de \ 1.; renflé au som- met, fistulcux. Ces petites plantes croissaient liées 4 à 5 par le pied, sur un brin de racine morte et détachée; vers la fin d'octobre. Dans un pré, sous un poirier, {Prilly.) Obs. Cet agaric ne peut être r(?uni à VA. virginal {A. firgineus), at- tendu son pe'dicule iîstnieux. Il diffère aussi trop de \'A. intcgrcllus de M. Persoon, pour en être une varie'té. FAM. CVII. DES ÉPIPHYLLES. {M. CpiphjlIcE.) Chapeau blanc. Feuillets peu nombreux , adhérens. Pédicule plus ou moins colora, excepte dans la dernière espèce. 963. A. androsace. A. androsaceus. Var, a.— BulUard, pi. i6^,fg, 2. A. epipbjlle. Bol/on, t.Zi. Tom, I, p. 53 de la traduction allemande. A. androsaceus. Hufman. no- mencLf. p. i2.iz,n° -i-t^^. DcCand.Fl.fr. z, p. 164. A. des feuilles mortes. Sowerby, t. 54 •'' Fries Syst.B'Ijc, 1 ,p, iSy. Ch. D'abord blanc mat, farineux, campanule; le centre prend ensuite une teinte rougeâlrc, qui devient un point brun rouge, MYC. DliS KnrHYLLr.S. FAM. C.\ll. 36 î Jiuancù autour de couleur de ihaij , il dcvioiit ])Iaiir, inc'mc (ou- cavc; liilc, siric. Diain. 2 à 3 1. Cliair mince coiinnr du ])apicr. /•'. Blancs; variant singuliricnimt en nombre; lindiviJu étant clicfif ncu od'riia que .S; à l'ordinaire on en voit davantage; mais les feuillets entiers sont toujours peu nombreux; ils sont «pais, ondulés, droits; dans la jeunesse ils adlièrent de toute leur largeur, qui est l;i jWus grande près du pédicule. Au déclin de hi plante, ils s'écartent un ]k'u du pi'diciile, rpii parait s'enfdcr d.iiis un trou; mais sans que les l'euiilets lormeut autour un bourrelet distinct. De 1 à ') demi-f. tortillés, anastomosés, approcliant de cc\i\ du mérule. P. D"abord blancliàtrc, surlout au sommet; il ne larde pas à se colorer d'un brun violélàlre luisant, d'aboid dans le bas et ensuite sur tuulc sa longueur. Il est long de i j). à ij I.; presque fili- (01 me, droit ou courbé; dans la vieillesse, on le voit cannelé et tordu. I/odeur est peu sensible. Ces agarics s'imj)lanlent en foule, sans tubercule remarquable, sur les feuilles de clicne ou de lièlrc, surlout au boid et ;i ;ùté des nervures. Ils sont communs; dès le mois d'août jusqu'en automne. (Sauiabclùi ; bois de Ccry.) Vap. B. — Frics Syst. Mjr. t. c. J'ai trouvé sur des cupules de gland, des agarics, que je tiens jiour une variété de cette espèce. Ch. Rougeâtrc, plus foncé au centre, farineux, ridé, convexo- planc. Diam. a à 2^ 1. Substance sèche, coriace. /•'. ClanchilTCS, à teinte rosée, farineux; n'étant point crénelés, peu nombreux, tortillés, adliérens au pédicule par la pointe. P. Entièrement noir, comprimé, cannelé, filiforme, semblable a un crin; long de 1 -ij- p. On voyait sur l'une de ces cupules, une foule de ces crins noirs, pointus au sommet et qui ne paraissaient pas avoir porté de cliapeau. Sur un autre cupule, tel de ces crins, fort menu, s'était divisé en plusieurs rameaux bifurques à angle droit. Production monstrueuse, née d'un effort impuissant de la plante, qui n*a pu se développer en chapeaux. Kin d'octobre. {Samabclin.) Obs. Il n'est donc pas nécessaire d'athnettre avec M. Frics rpic la rhizomorpha sctiformis Pers., soit la racine de cet agaric; d'autant plus 364 MYC. DES ÉPIPHYLLES. FAM. CVII. que M. Persoon distingue bien cet autre cryptogame, des crins dont il s'agit ici , et qu'il a vus sur les feuilles du chêne. ( Voyez Pers. Mye. Europ. p. 5o.) 964. A. épiphylle. A. epîphyllus. Var. a. — Sowerhy, t. gS. A. squamula Çexcl. sjn, Batsch"). Pers. Syn. f. p. 468. A. epiphyllus a. (_excl. cœter. syn.). Pries Syst. Myc. i , p. iSg. A. epiphyllus a. Ch. Blanc; il devient plane et ne montre que des stries vagues et distantes. Diam. 6 1. F. Blancs, très-peu nombreux, convexes, très - arrondis , ren- trans et adhérens. De i à 3 demi-f. P. Blanchâtre, se nuançant dans le bas au noirâtre, long de 1 p., épais comme un fil d'archal, de ^ 1. L'odeur est bonne. Il s'im- plante sur les feuilles mortes. On trouve en été, au commence- ment d'août, cette variété, la plus grande de toutes. Elle est rare et demande d'être mieux observée. {Bois sous Vennes.) Var. B. — Batsch Cont. i , ;>. gS , Jig. 83. A. saccharinus. Michèli Nova PU gen. p. i66, Tab. ^o,Jig, 11. Scopoli Ed. 2, p. i^b-j. A. um- belUferus. Pers. Syn. f. p. 468. Epiphyllus var. ^. A. sacchari- nus. Pries Syst. Myc, i , p, 160 A. capillaris a, Ch. Il n'offre d'abord qu'une petite tête blanche, comme celle de la plus petite épingle, surmontant un assez long pédicule. On le voit ensuite convexe, très-blanc; le centre déprimé, dans lequel se loge un mamelon assez large; les côtés sont striés à côtes de melon, ou simplement ridés. Diam. de 2 à 3 1. Il est mince comme un papier. F. Blancs, concaves, adhérens, larges vers le pédicule, étroits dans le milieu , tortillés, veineux à la base ; on n'en compte au plus que 8 ou 9, tant entiers que demi-feuillets; le demi- feuillet se ra- mifie souvent avec son voisin. Ces feuillets tiennent de ceux du mérule. P. Blanc sous le chapeau, brun roux dans le bas ; long de ï3 1., filiforme, droit; il s'épaissit vers le pied, qui s'implante sur la côte ou près la côte des feuilles mortes du chêne ou du hêtre. Cette variété est assez tardive; on la trouve encore en décembre. {Bois Gentil; Sawabelin ; aux Croisettes.) !VIYC. DES liril'llYLLES. lAM. CVII. 365 f)G^. A. pygmc^o Liane. y/, rugatus. Pers. Syn. f, p. l^(><-y A. rpiphylltis y . A. nignius. Jiotich Cont. i , p. gr,^^. 8z. A. nnicor? Frics Sysf. Myr. i , p. i S5. A. inucor. C/t. Dans l'enfance petite lêtc blanc d'azur, presque transpa- rente, convexe, le centre relevé, les bords perpendiculaires; n'ayant alors que -^1. de diamètre; adulte, le cliapcau demeure convexe, un peu bos»elé ; le centre quehiuefois Icfiùrement déprime; des stries se font apercevoir au travers de la ( hair. Le diam. n'excède pas 2 lignes. /''. Très-blancs, concaves, épais. On compte 8 a i9. entiers et environ autant de demi-1". ; leur nombre et leur ordre n'étant pas réguliers. /'. Toujours très -blanc, transparent; il s'allonge de "î à /, 1 jusqu'à I p.; il est assez épais, droit ou flcxucux ; renforcé au pied, qui est muni de petits poils et s'implante dans les feuilles pourries du cliènc ou du hêtre. Cette plante m'a offert une monstruosité singulière. Le pédicule s'est cliargé d'une substance farineuse jaune foncé. Deux pédicules concresecns s'étaient bifurques près du som- met. Une tête difforme montrait des bosselures agglomérées et chargées d'un duvet blanc, épais et farineux (comme une tête de chou-fleur en miniature). Ces agarics, remarquables par leur fra- gilité, leur blancheur et leur transparence, se trouvent en automne jusqu'à la fin d'octobre. (^Sauvaùe/in.) Obs. Le pédicule constamment blanc me paraît suffire pour distinguer ceci des autres cpiphyllcs. FAM. CVIII. MOYEU DE ROUE. (71/. lOlula.) Chapeau jaunâtre ou blanc, cannelé. Feuillets s' arrêtant sur un cercle en forme de moyeu de roue, dans lequel le pédicule s'enfile. 966. A. en roue. A. rotula. Vah. A. — Bulliard, pi. 569, fig. 3. A. androsace. DeCand. FI. fr. var. & pileo flavido , p. i58. Schrader Spicil FI. germ. p. 129. A. ni- gripes var. |8. Frics Syst. Ulyc. I, p. i36. A. rotnla (tar. flai o- pallcsccnlc). Ch. Gris jaun;»tre, mat, convexe, cannelé à côte de melun; le 36G MYC. MOYEU DE ROUE. FAM. CVIII. centre profondément ombiliqué. Substance sèche. DIam. 738!. F. Concolorcs, peu nombreux, tous entiers, larges, aboutissant de toute leur largeur à un cercle distant du pédicule, semblable à un moyeu de roue. P. Noir, lisse, grêle, long de 1 p. et plus; s'enfilant au centre de ce moyeu. Il est légèreraenl renflé dans le haut. Le pied est souvent rameux, produisant plusieurs tiges connées dans le bas. Toute la plante est sèche et ferme. Elle croît chaque année, en été, dans mon jardin, au pied de certains arbustes; je l'ai trouvée sur un lavatère et sur un lyciei de Barbarie. {^Lyciuin BarbariunJ) Var. B. — Sowerhy, tah. 1. CYIII. 2Gy Var. D. — BulIiarJtpl. 64. A. androsucc. Son diam. n'excède p;is 2 1. Il est blanc cl roussit dans la vieil- lesse ; les côtes de melon sont moins follement prononcées et le centre moins profond ; on remarque au fond de celle dt-pressiou un pelit mamelon bien rond; dans la vieillesse ce mamelon s'ef- face et le centre devient noir;\trc. Le reste est comme dans les au- tres variétés. Le moyeu recevant les feuillets est bien marqué; le jiédiculc filiforme, lonp de i^à 2} p.; blancli;\trc au sommet, d'un noir luisant dans le bas, où il se renfle insensiblement. Celte variété se trouve dans les lieux ombragés, sous les sapins et les chênes; en été et en automne. Elle s'implante dans les brins de bois tombés, dans les écorces. Elle est commune. {Sauvabclin ; près tics BuchiUcs ; à Pril/r- ) B. Myccncs brunes [Tri/). G aie r a; Frics). (Voy. A à la fam. f)5.) Feuillets jaunes ou bruns , devenant cannelle plus ou moins foncé. FAM. CIX. FORAMINULÉS. {M. icncrOB.) Chapeau brun ou jaune, souvent conique. Feuillets oranges , brun rouge, rarement Jaune d'ocre, devenant cannelle. Pédicule allongé. 967. A. foraminulé brun. ^. tcncr. Var. a. — BuUiard , pi. b3b,j!ff. I, A. foraminulosus. D'yilb. et Sclitv. p. 194. K. lenera yy vaporari?. liolton, t. (>%, fig. 2. A. cuspida- tus. (^ejccl. syji. A. graciiis S' Pcrs. ) Ch. Étant liumide brun rouge; d'une teinte plus claire sur les bords et au centre. Alors très-luisant et finement strié sur les bords. En séchant, il devient gris jaunâtre d'ocre, farineux et les stries disparaissent ; le sommet prend une teinte aurore foncé. Il est d'a- bord plus ou moins conique; à la fin plane, conservant un large mamelon conique. Haut. 7 1. Diam. près de i p. Très-peu de cbair. /•'. Brun rouge clair, tirant sur le jaunâtre, d'un changeant bril- lant ; assez nombreux, minces, larges de près de 2 1., convexes, rentrant profondément; 7 dcmi-f., celui du milieu très-long; les extérieurs fort petits. 368 MYC. FORAMINULÉS FAM. CIX. P. Brun roux; d'une teinte plus foncée dans le bas; couvert d'une fleur violétâtre; il s'allonge jusqu'à 4 p.; son épaisseur est d'au plus une ligne; il est droit ; le pied se renfle en un petit bouton noirâtre, muni de quelques fibrilles blanches. Cet agaric fragile et délicat croît en été, et en antonine, dans les forêts de chênes et de hêtres, le long des chemins, dans les feuilles mortes. (^Sauvabelin.) Var. B. — Son diam, ne va qu'à 9 1. Sa teinte brun rouge dans l'état humide est plus prononcée au centre; la surface est un peu soyeuse; la forme étant devenue plane, l'extrémité du bord de- meure repliée en dessous. La chair blanchâtre est épaisse de ^ 1. Les feuillets ne sont pas très-nombreux et se remplissent d'une poudre brune. 3 demi-f. Le pédicule n'est long que de 1 1- p. ; un peu renflé au sommet; il est couleur du chapeau, luisant, chiné par anneaux de brun rougcâtre; il est assez ferme; le pied renfle est revêtu d'un coton blanchâtre. L'odeur un peu amère. Ces plantes croissent en troupe, quelquefois liées en petit nombre par le pied; sur la terre humide; dans les mêmes forêts que la première va- riété. On les trouve en septembre. Leur teinte est assez uniforme et concolore. Var. C. — Bulliard, pi. 4o3, fig. B et C. Schœff. t. 70. Sowerhy, t. 33. Pers. Syn. f, p. 386. D Alb. et Schw.p. 194 var. a.. DeCand. FI. fr.p. 162. A. tubulé. Pries Obs. Myc. I, p. 46. Syst. Myc. /, p. a65 i'or. a.. Ch. Le sommet se montre jaune d'ocre et quelquefois d'un assez bel aurore; cette partie tourne au brun noirâtre, si elle est hu- mide ; les bords sont d'un changeant grisâtre ; la surface très-unie, mais matle. Dans l'enfance, il est en cône pointu, très-allongé; quelquefois étranglé au milieu ; ensuite il devient convexe, le som- met demeurant souvent un peu conique ; les bords n'offrent au- cunes stries, la plante étant sèche. Haut, de 3 à 5 1. Diam. 6 à 7 1. Chair blanchâtre, tout-à-fait mince et fragile. F. D'abord orangé foncé, puis cannelle clair, luisant; ils sont nombreux, larges de i^h; convexes, rentrans et adhérens; ils arrivent de toute leur largeur sur le bord du chapeau; dans la vieillesse ils excèdent même ce bord et y produisent l'effet d'une fine crénelurc. Ils se couvrent d'une poussière brune. 3 demi-f. MYC. VORAMINULÉS. FAM. I.IV. 3Gc) P. Couleur du chapeau , luisant ; vieillissant, il tourne au brun violet. Il se eliarge au sommet de longues stries farineuses. Sa lon- gueur est de '^{ p. Son épaisseur de i 1, est assez uniforme; il est lôgrremcnt ondulé. Vers le pied, il se courlie et se termine par une Irés-pelite hidbc noirAlre. I/odenr est bonne. Cet agaric croit en société, sans être lié à d'autres par le pied ; dans les gazons le long des chemins, dans les prairies etc. Il est comnu:n dés le mojs «le juin. V.VR. D. — C/i. Ktant humide brun noirâtre au centre, qui est toujours muni d'un mamelon conique bien marqué; cette teinte noire, s'étend j)ar thinures sur les côtés; en sé( liant il passe au jaune d'ocre doré, soyeux; de convexe, il devient p'ane; à la fin les bords se relèvent inégalement. Diam. 6 1. F. Jaune d'ocre, puis cannelle; se tachant d'une poudre noire; ils sont écartés dans la vieillesse; convexes et décurrens par la pointe, larges de i 1. Crénelés et blancs sur la tranche; caractère qui s'efface plus ou moins dans la vieillesse. 3 demi-f. P. Roux jaunâtre; devenant roux rougeâtre (sans teinte vio- lette) luisant; long de I7 p-, épais de moins de i 1.; un peu si- nueux, renflé insensiblement dans le bas; tubulé. L'odeur un peu amère. Ces agarics qui sont jolis, croissent en troupe dans les her- bages. En octobre. {Bois Gentil.) VaR. E. — Bolton , /. 5i , fig. I . A. atrorufus. Pers, Syn. l, c. for. j8 ? Le chapenu fauve, uni. Tin peu luisant; le centre plus foncé; conique, sans stries; haut. 3 1. Feuillets orangés, luisans; peu nombreux, larges, minces, convexes, rentrant au fond du cône. Pédicule brun, lisse, filiforme; long de 2 p. , renflé aux deux ex- trémités. Ces agarics 3e trouvent en automne, dans les prairies voisines des sapins, ou sous les sapins, dans les mousses. {^Près (les Buchilles ; Manloup.') Ods. n faut se garder de confondre ces petites v.7riétc's avec telle es- pèce de la fam. 36 , des furfuracés. qGB. a. foraminulë gris. A. tener griseus. Var, \. — Sfhum. Sœll. 2, p. 282, A. pilosus? {cxc/. syn.) Frics Ois, Tonie II. 2/| 370 MYC. FORAMINULÉS. FAM. CIX. Myc. 2, p. 168. A. filigineus a. Syst, Myc. I, p. 266. A. tenef var. y. h., pilosus? Ch. Gris à œil ocracé, le centre noirâtre; les bords se teignent d'orangé; il est farineux, mat. Il demeure de la même couleur étant humide; propriété assez rare dans les agarics. Il est d'abord co- nique; puis plane, le centre demeurant conique. Diam i p. Chair cqncolore, très-mince, fragile. F. D'abord grisâtres, puis ocre foncé tirant sur l'orangé ; luisans; assez nombreux, larges de i ^ 1. finement crénelés, convexes, adhé- rens au fond du cône. De 3 à 7 demi-f. ; les extérieurs très-petits. P. Blanc jaunâtre luisant, lorsqu'il est sec; brun violétâtre, s'il est humide; long de 3 p. , épais de 1 1., ondulé, s'élargissant in- sensiblement dans le bas, où il se courbe et se termine en un ren- flement globuleux, jaunâtre et farineux. L'odeur est un peu péné- trante. Cet agaric habite en troupe les mousses, sous les hêtres. En septembre. (Sauvabclin.) Var. B. — Le Diam. n'est que de 7 1. Les feuillets sont aussi gris dans l'enfance. (Même saison et meine/o?ét.) 969. A. mélinoïde. A. melinoides. Vak. a. — Fers. Syn. f. p. SSy. Bulliard , pi. 56o, ftg. I. {exe/. Utt. G, D,E.)Ba/5fA El.f.p.-jb, Tfl^. 3,/^. 7, 8. A. lachrjmalis? Z)irn. LES DORi:S DirFORMl'.S. FAM. CXII. 38!^ fines nièclics briui roiif;!', plus on moins luisant. I)'al)or 1.; légèrement arqués, droits ou concaves, décurrcns. De 3 à 7 demi-f. On peut détacher aisément les feuillets de la chair; ils cè- dent ensemble et lorsqu'on les écarte avec précaution; ils se dé- ploient comme étant formés d'une seule membrane plissée; cette observation déjà faite par Bulliard se vérifie très-bien. Les feuillets sont humides et un peu gluans. Ils se remplissent d'une poussière cannelle. P. Jaunâtre ou orangé au dessus; brun rougcâtre ou noirâtre par stries, dans le bas; chargé de taches rouges, surtout là où il a été blessé; il est long de 5 p., épais de i p. ; renflé en trompette au sommet, courbé, raminci dans le bas; le pied se termine en une petite bulbe difforme. La chair est jaune. L'odeur pénétrante el agréable. Cet agaric croît solitaire, ou en petites touffes, sur la terre nue, près des chemins, sur les gazons ombragés, ou même sur les vieux troncs; en été. Il est assez commun. [Sauvobclin ; dicniin des Croisettcs ; bosquets de Prilly.) Var. B. — Pers. l. c. var. ^. A. Iruncigenus. ScJicrJf. t. 252. A. cyatlii- formis? Frics l. c. i-ar. h. (r.rcL cœtcr. sjn.) Elle ne diffère guère de l'autre que par ses dimensions. Jeune, elle est d'un changeant cuivre et olive foncé, luisant. Diam. i ' p. Les bords repliés en dessous. Hauteur totale de la plante allant à ijl>- Pédicule épais de /| ^ 1.; courbé, renflé au pied. Cette va- riété se trouve m été, au pied des sapins. (/?o/v sous f'rnnrs.) 384 OMPH. LES DORÉS DIFFORMES. FAM. CXIL c)85. A. pied noir feutré. A. airotomcntosiis, Batsch El.furig. ;». 89, /. 8, fig. 82. Pers. Syn. f. p. 472. D'AIL, et Schw. p. 226. Fries Syst, Myc. I, p. 272. Paulet, pi. Z'^^fig. 2, 3. Escadarde feuillets terre d'ombre. Ch. Sa première couleur est brun bistré noirâtre ; il est couvert d'un grenelis noir et fin , qui manque par places ; la teinte s'éclair- cissant devient bistré jaunâtre, plus foncé au centre; surface matte, humide. Il est de bonne heure convexo- plane; les bords repliés; le centre ombiliqué. A la fin, il est concave, déjelé d'un côté, les bords retroussés irrégulièrement. Dans cet état excentrique, le petit côté est souvent échancré en lobes. Diam. allant à 6 p. Chair blan- che, conique, très-mince sur les bords. F. D'abord blancs, puis jaunâtres, d'un ocre pâle, nombreux, minces, larges de 3 1.; droits, très - décurrens et s'arrêtant à la même hauteur. Ils sont anastomosés; comme ils adhèrent entr'eux par la base, on peut les détacher aisément de la chair, et même les dérouler sans les séparer, comme ceux de VA. contigu. 3 demi-f. ; celui du milieu très-long. P. Brun noirâtre, couvert jusqu'au sommet d'un épais drapé brun noir, rude au loucher, qui rappelle le fruit de la Massctte ( Typha). Il est long de 2^ p., épais de plus de i p. ; spongieux, renflé au milieu et se terminant par une racine pointue. L'odeur est assez agréable. Cet agaric rare croît sur les vieux troncs de sapins; en aoiît et septembre. {^Bois d'Ecuhlens; de Manloup ; près des Buchilles. ) Obs. Je n'ai jamais trouvé cette espèce sur le saule, comme l'indique M. Persoon. 986. A. pied gris feutré. A. griseolomentosus. Vau. a. — With, Arr. 4 , ^. 3oi. A. aurantio-ferrugineus. Fries Syst. Myc. I, p. 272. A. atrotomentosus. var. Stipes tomento... gri- seo, etc. Ch. Étant humide, brun clair (couleur de pierre à fusil rou- geâtre). Plus sec, gris jaunâtre, fauve; d'une teinte plus foncée au centre; dans cet état, il se couvre, surtout au bord, de lignes con- ccntriqurs, interrompues, qui conservent la couleur que prend le OîVirH. LES DORES DIFFOUMES. FAM. CXII. ;>8 fliapoau, dans son état humido. I.;i surfaro osl lisse; la forme coii- vexo -plane; le centre di'primc, au niiliou diiqurl se Io^m- quclrpie- fois un mamelon pcn prononcé et difforme; |.s bords repliés à leur extrémité; leurs contours sont sinueux et moine lobés prés du pédicule. Ce clia[)eau est quelquefois oi biculuiic, assez régu- lier et pour l'ordinaire très -excentrique. Di;:ni. 3 p. Chair blanc jaunâtre; lorsqu'elle est humide, elle conserve la couleur du ( ha- peau sous l'épidcrme. Son épaisseur rst de a-j 1. Substance Jiu- niide, comme grasse et séchant très-difiicileraent. F. Roux jaunâtre, à changeant gris purpurin; ils sont trés-nora- breux, entiers, minces, hirges de 3 1.; concaves, dccurrens et ar- rivant souvent bifides sur le pédicule. Ils se détachent di; la diair, mais on ne peut parvenir à les dérouler. De 3 à 7 dcnii-f. • leur disposition est irrégulièro. /'. Giis de corne, mat; il est dans le bas d'une teinte plus som- bre et cotonneux , comme drapé. Sa longueur dés la pointe des feuillets est de if p. ; son épaisseur de 10 1. Il est droit, renflé au pied en une bulbe épaisse de i i p., ovale, bosselée, un peu dif- forme, arrondie par-dessous; très-spongieuse et mollasse. Elle s'in- corpore les mousses et autres débris qu'on parvient difficilement à en arracher. La cliair coulctir du chapeau et rousse au pied. Le pédicule vieillissant et devenant plus sec, prend une teinte noirâ- tre, surtout près du j)icd. L'odeur n'est pas désagréable. Ces plan- tes croissent en petites touffes, au pied des chênes. En septembre. Elles sont très-rares. [Boiquets de Pr.lly.) V.tR. B. — Ch. Basane rougeûtre clair; mat, chargé d'un certain duvet gras, qui étant enlevé découvre par larges plaques, un fond roux plus ou moins foncé. La forme est de bonne heure plane; le milieu déprimé, un peu relevé au point central ; les bords renver- sés, sans stries. Il est très-irrégulier, excentrique; les bords lobés; les lobes étant quelquefois superposés; l'extrémité du bord rou- lée en dessous. Diam. 3^ p. Chair blanche, molle, conique, épaisse de 6 1. , conservant de l'épaisseur jusques près du bord; étant broyée elle est un peu gluante. F. Blanc jaunâtre, puis plus obscur; d'un œil chatoyant au roux purpurin. Ils sont décurrens et se prolongent sur le pédicule par Tome II, a 5 386 OHPH. LES DORES DIFFORMES. FAM. CXII. une pointe très-longue et bifide ; du reste semblables à ceux de la var. A. P. Blanc jaunâtre, mat, cotonneux; long de if p., épais de 7 1.; droit, renflé au sommet et au pied, qui adhère aux feuilles mortes par un coton blanc. Chair blanche, tendant à se détruire au centre. L'odeur n'est pas mauvaise. Ces plantes ont crû en troupe, au pied d'un sapin, dans un bois d'arbres mêlés. A la mi- octobre. {Bosquets de Prillj.) 987. A. belle omphalie. A. bcllus. D'Alb. et Schw. p. zi%? Fers. Sjn. f. p. 462 .'' Fries Syst. Myc. i, p. 10-? Ch, D'un beau jaune sulpLurin sur les bords, orange au mi- lieu, le centre taché de brun. Il est d'abord convexe, le centre en- foncé dès la jeunesse; puis convexo -plane; les bords rabattus et sinueux; à la fin les bords se relèvent, même très-haut et très-ir- régulièrement, au point de se fermer presqu'entièrement ; ils se fendillent profondément; la tache brune du centre s'étend beau- coup et devient écailleuse; sur la fin, toute la surface est brune. Diam. allant à 2-^ p. Chair jaune, rougeâtre au centre; épaisse d'à peine 2 1. F. D'un beau soufre clair; nombreux, minces, mollasses, larges de 3 1.; très-arqués, rentrans sans être décurrens; ils sont remar- quables en ce qu'ils s'élargissent près du bord du chapeau, où ils forment même un angle. Dans la vieillesse, ils se tachent de rou- geâtre. P. Jaune soufre, plus clair au sommet; chargé au bas de stries et fibrilles rougeâlres. Il est long de 4 P-» épais de 4 !•; ondulé, ferme quoique creux ; se renflant insensiblement vers le haut, aminci dans le bas. Le pied se couvre d'un fin coton blanchâtre. La chair est jaune et filamenteuse. L'odeur est amère. Ce cham- pignon remarquable et rare, croît en touffes très -nombreuses et serrées, sur la terre, sous les sapins; au mois de juillet. Plu- sieurs individus sont liés par le pied. [Bois des C/oisettes.) Obs. Cette espèce doit être distingue'e avec soin de VA. jaune chiné {A.fla^o-virens)^ et autres voisins, de la fam. 84. Je n'ai point eu occasion d'y remarquer celte f]eur poudreuse dont parlent MM. D'AIb. et Schw. OMPII. VASES nOUGEATRES. FAM. CXIIl. 38; FAM. CXIII. VASF.S ROUGr.ATRES. {(). gih'CC VuflJuUœ.) FcttUletx tournant du blanchiUre au rouf^citrc. Chapeau aumrc, < apucine , rou.r rouç^dln-, 98R. A. infiindil)iilifornio. ./. fjihiis. Var. a. — BulllarJ, pi. 553. {r.irl. Icttr. N.) Vers. Syn. j\ p. 448. A. gilvus; var, a. D'Ail, et Sch^v. p. i,6. var. a cii.tminoiuen. So- wcrhy, t. 1S6. Pers.Syn.f. p. 450. A. ïohA\.u%. Frics Sy st. fi!yc. I, p. So. A. gilvus. (7i. Aurore rougcâtrc, capucine, luisant, le centre brun;*itre. Il est déprimé au milieu dés la jeunesse; puis il devient concave, le centre ne portant aucun mamelon; on le voit souvent j)lane. Dans sa forme en entonnoir les bords se relèvent irrégulièrement; ils sont lobés, contournés, festonnés ; leur exlrémilé est droite el non renversée, ni repliée. Diam. allant à 31 p. Cliair blanche, épaisse de 3 1., très-mince sur les côtés; un peu élastique. F. D'abord blanchâtres, puis à peu près concolores, tirant sur le blanchâtre; très- nombreux, minces et éraillés sur la tranche; fragiles, larges de 1 } à 2 1.; droits, décurrcns à des hauteurs iné- gales. 7 demi-f. P. Concolorc, mais couvert de longues stries roussitres; lon'^ de i| p., épais de 4 I.; il est creux , droit, renflé au dessus en trompette et légèrement dans le bas; il se termine par une petite bulbe qui adhère aux aiguilles du sapin par un coton blanc. L'o- deur est bonne. Cet agaric parait en été. {Forets des Croisettes ; près des bains de LalUaz.) Obs. Je dois d'autant mieux regarder VA. hiatus de M. Sowerly, et VA. gihus a. de M. Persoon comme la même plante, que M. Persoon n'a rapporté le lohatus que d';iprès la figure de l'auteur anglais, et que tous deux citent la même plante 553 de Bulliard, l'un pour son A. hiatus et l'autre pour son A. gilvus. Var. B. — Soiverlyy t. i85. A. flaccidus. Pers. Syn. f. p. 449. A. gil- vus |8. Le chapeau est de la teinte décrite pour la vaif! A ; il est luisant comme de cire. Les bords sont renversés et même repliés en des- sous ; la dépression du centre est peu profonde; l'cxlréraité du 388 OMPH. VASES ROUGEATRES. FAM. CXIII. bord moins irrégulière, quoique festonnée. Le diam. atteint 4 p., La surface est parsemée de petites taches brunes, peu nombreuses et qui peuvent provenir de la piqûre de quelqu'insecte. La chair est concolore. Les feuillets blanc jaunâtre dans l'enfance, devien- nent concolores, d'une teinte belle et luisante; leur largeur est de 3 1. On compte 1 1 à i5 demi-f. Le pédicule est long de i p., épais de 5 1. ; bosselé, presque luisant. La chair concolore se détruit de bonne heure. Celle variété croît en touffes serrées. Elle est plus tardive; on la trouve en automne jusqu'en novembre; aussi sous les sapins. (Manloup.) Var. C. — Biilliard, pi. 553 ^fig. N. D'Alb. et Schw, p. 116. var. yy alutacea. Ch. Couleur de chair jaunâtre, mat, drapé; régulier; d'une jo- lie forme de verre à pied peu profond; les bords renversés, leur extrémité vaguement striée. Diam. i p. et 7 1. F. D'un changeant du jaunâtre au rougeâtre très-clair, médio- crement nombreux, minces, larges de 2 1., décurrens par une pointe souvent bifide. 7 demi-f. , le plus grand s'anastomose vo- lontiers avec l'entier son voisin. Ces demi-feuillets sont très -vei- neux à la base et comme ramifiés. P. Rougeâtre; mais chargé de chinures ou longues stries fari- neuses blanches; il est long de i 7 p., épais de 3 1. Toute la plante est haute de 2 p. Le pédicule est courbé et renflé à son extrémité. L'odeur est bonne. Cet agaric a crû solitaire, sous les sapins; vers la fin de juin. (Manloiip.) 989. A. troué au centre. A. ventosus. Pries Ohs. Myc. 2, p. ii\. A. ventosus. Syst. Myc, /, p. 164. A. pyxidalus a. Pers. Syn.f.p. 452. A. splendens? Pries Syst. Myc. I,p.Zl^. Ch. Aurore rougeâtre, mat, come drapé; le centre tournant au brun dès l'enfance. Il est de très-bonne heure déprimé au centre; il forme ensuite une coupe peu profonde et à la fin on le voit plane; le centre ^e faisant remarquer par un trou assez étroit; les bords sont minces et plissés grossièrement. Diam. 2 p. Chair mince et assez élastique. OMPII. VASES nOUGEATRES. FAM. CXIII. ^SÇf F. A peu près concolorcs, tirant sur le blancliùtre , très-nom- breux, larges de I Y !•; niinccs et (;raillcs sur la tranche, fra'gilrs; ils sont décurrcns au mùine niveau ; les entiers se réunissant sur une espèce de ligne circulaire de poils blancs. 7 dcmi-f. P. Couleur du diapeau , couvert de longues stries ; long de 1^ p., épais de 3 1.; creux, droit, renflé au sommet et formant au bas une sorte de bulbe qui adhère aux feuilles du liètrc par un co- ton blanc. I.'odcur est bonne. Celte espèce paraît au mois de juin. {SuuiUiùcii/i.) Oes. Voyez ma note ou pied de V ^1 . pf.iiJc {.'î . pyxiJatus) n'^ 1008. 11 peut d'aiit^int mieux se f.iire que W/J. spIcnJein Afi'^X.Persuon se confonde avec MA. ventosus ou pyxidatits a de M. Frics , que cet auteur parait n'.i- voir pas vu IV/. splendens , qu'il n'.T décrit que par copie. 990. A. cornet pied noir. A. subliepatlcus. Batsc/i Cont. z, p. 77, tab. 38 , fig. 211, Fries Ohs. Myc. i , p. 86. A. hcpaticus. Syst. Myc. l,p. 164. A. pyxidatus b. Cil. Blanc, tirant sur l'aurore dans sa jeunesse et ensuite sur le jaunâtre; n'étant pas strié, mais se ridant sur son déclin; il est sec; sa forme de convexe devient évasée, les bords repliés; dans la jeu- nesse on y remarque un petit mamelon très-peu relevé; la plante étant vieille, le centre se déprime et montre quelquefois un trou central assez profond. Diam. de 2 à 3 1. /'. Rougeiilre aurore; couleur de chair tirant sur le jaunâtre; pas très-nombreux, assez épais, fermes, décurrcns. Un soûl demi-f. V. Rougcâtre au sommet ; dans le bas violet noirâtre, farineux; il est long de G 1.; grêle, renflé sous le chapeau; au bas s'élargis- sant insensiblement. Le pied offre une bulbe conique noirâtre, co- tonneuse, épaisse de i 1. ; par laquelle la plante s'assied sur la terre nue et non sur les végétaux. D'un niémo tubercule partent sou- vent plusieurs tiges. J'ai trouvé ces champignons, assez rares chez nous, dans les allées humides des bois, où il paraissait que l'eau de pluie avait coulé. Au mois d'août. (/>«/> de Ccry, sous les sa- pins; Sauvabelin.) 1)91. A. puant des troncs. A. venoaus. Prrs. Syn. f. p. 467. Frics Syst. Hfyc, /, /'. i3S. A. fdtidus /•. S. 80. A. giganleus. Paulet , a3* livr. pi. m. Grand allier de Suisse et de Franche-Comté {à re.iilusion du texte et rncrne du nom ). C/i. Dans son premier âge blancliàtrc, peu luisant; ensuite rdiix jaunâtre clair, mat ; les bords souvent cliargés de longues cliinurcs un peu plus foncées; le centre légèrement noirâtre dans la vieil- lesse. Il est de bonne heure plane, les bords renversés ; offrant un lé- ger renflement au centre. Puis les bords se redressent et se relèvent très-haut; ils sont minces et assez réguliers; la surface lisse et plus ou moins sèche. La chair blanche, molle; au point où elle s'éloigne de la perpendiculaire du pédicule, son épaisseur est de C I. et plus, et devient presque nulle près des bords. La hauteur du chapeau dès l'insertion des fcuillcls atteint 3^ p., et le diam 7 p. F. D'abord blanchâtres, puis blanc jaunâtre et à la (in d'un cha- toyant du roux couleur de chair au jaunâtre; ils sont nombreux, minces, mous, cependant fragiles, larges de 4 1., entiers, plus ou moins veineux à la base , quelquefois bifides près du pédicule ; droits, décurrcns par une longue pointe, qui s'ari'cte sur un même niveau. 7 demi-f. arrondis; celui du milieu très-long. P. Premièrement concolore ; puis d'un roux plus foncé que le cliapcau; lisse, chargé de longues cliinures blancliâtrcs , sur un fond rougeâtre; il est long de 4^ p., épais de i^- p.; droit, renflé coniquement dans le bas ; le pied se termine en une courte pointe et se charge d'un épais coton blanc. La chair blanche, spongieuse, filamenteuse; ce pédicule est élastique et à la fin un peu mollasse. L'odeur est très-agréable, tenant de la lavande. Ces plantes crois- sent quelquefois liées par le pied. On les trouve dans les prés hu- mides et montagneux; elles y forment de grands cercles; dès le milieu d'octobre jusqu'en novembre. (^Près de Maidoup ; a Bc.r. ; Bois de Céry; à la Borde près Lausanne. ) Var. B. — BuUiard,pl. 548. A. grammopodc. Fries l. c. A. giganteus h. (rxc/. syn.) Elle est plus petite, plus blanche, suiluut lorsciu'ellc croit à l'ombre ; elle présente souvent un mamelon conique et proéuii- \ 392 OMPH. VASES A LAMES JAUNES. FAM. CXIV. nent. Je l'ai trouvée à Prilly, prcs d'un ruisseau. Elle croit aussi près des sapins, dans les places découvertes. [Bois Gentil.) 993. A. coupe isabelle. A. flaccidus lielvolus. Var. A. — Bulliard, pi. 286. A. infundibuliforme. {excl. syn.) Pries Syst. Myc. I, p.Si, A. flaccidus (pro parte). Ch. Dans la jeunesse gris rougeâtre, isabelle pâle; ensuite il se nuance et se chine d'une teinte brune qui occupe le centre et les bords; l'espace intermédiaire tournant au jaunâtre obscur; surface toujours matte, même drapée. Le centre est quelquefois piqué de points noirâtres. Il est d'abord convexo- plane, à mamelon large et protubérant ; puis le centre s'enfonce; la forme demeurant tantôt régulière , semblable à un verre à pied, tantôt très-excentrique sur le pédicule. A la fin les bords se renversent et se découpent en fes- tons profonds et en lobes. Le mamelon demeure quelquefois au fond de la coupe. Diam. allant à Z~ p. Chair blanche, épaisse de 2 1. ; d'une substance flasque et non pas fiagile. F. Blancs, tirant ensuite sur le jaunâtre; nombreux, minces, fragiles, larges de 2 I.; concaves, décurrens. 7 derai-f. P. D'abord blanc, puis couleur du chapeau, mat; couvert de longues stries et de fibrilles rousses; long de i4 P-j épais de /, 1.; renflé au sommet, souvent un peu comprimé, mou et comme creux. Le pied renforcé, courbé, est abondamment pourvu d'un coton blanc, dont il adhère à la terre et aux feuilles mortes. L'odeur pliitôl bonne que mauvaise. Ce champignon croît solitaire, ou en petites touffes, sous les hêtres et les chênes. En été. {^Sauvabelin.') Var. B. — Elle est blanc rougeâtre, matte, humide, comme de cire. Le diam. atteint 4 p. Les bords sont striés dans le premier âcc et dans l'extrême vieillesse. La chair est concolore dans l'état humide. Les feuillets sont blancs, luisans, larges de 3 1. ; très-vei- neux à la base. On compte jusqu'à i5 demi-f. Le pédicule d'abord blanc couleur de chair, devient roux rougeâtre clair, chiné de lé- gères stries plus foncées. Ifest long de 2^ p., épais de 4 I. ; à la fin comprime, courbé de manière à. présenter quelquefois le cha- peau horizontalement, suivant la position où il se trouve. L'intérieur concolore, admet à la fin une cavité tubulée. L'odeur est plus ou o:\irii. VASES a lames jaunes, fam. cxiv. 393 moins pénétrante, assez équivoque, tantôt horinc, tantôt un ptii nauséabonde. Celte variété croit en toulïts, (|uel(iucf()is considéra- bles, sur la terre, sous les tliénes ; je lai aussi trouvée implantée dans un tlane abattu. En automne, jusqu'au conuncnrcment de no- vembre. {SamahcUn.) jji)}. i\. coupe auforc. A. fJnrn'iliisJuli'us. C/i. Il est d'abord rougoâtre au centre; blanchâtre sur les bords; larinetix, presque peluché; ensuite jaunâtre aurore, capucine; à mamelon brunâtre; tantôt lisse, tantôt mat; surface humide. Lors- (ju'on le touche, quand il sèche, il hapj)c les doigts. Il commence par être conico-convexe, puis convexo-plane, le mamelon bien l)rononcé; ensuite il jirend de bonne heure la forme d'un enton- noir, (l'un verre à pied. A la fin les bords deviennent plus ou moins sinués, même lobés profondément; le mamelon persiste au fond de la coupe, ou quelquefois disparait entièrement. A (i lignes du bord on remarque (surtout la plante étant jeune), une zone dé- terminée par une sorte de ligne circulaire, depuis laquelle se ren- dent sur le bord des stries, ou plutôt des nervures relevées, rayon- nantes, distantes entr'elles de ^ 1., subdivisées en fines ramifications. Ce limbe se déprime brusquement formant un angle avec la pente de la concavité centrale. La largeur de cette zone diminue à mesure que îa plante vieillit. Diam. allant à 3 p. Chair blanche, élastique, membraneuse, épaisse de 2 1., mince sur les côtés. F. Blancs, très- nombreux, minces, éraillés sur la tranche; lar- ges de I à i-i 1.; droits ou concaves, décurrens à des hauteurs iné- gales. 7 demi-f. P. Blanc, chargé de longues stries couleur du chapeau, et de cannelures irrégulières; d'un asj)cct mat; long de 9. p., épais de 25 à 4 1. 11 est ferme quoique devenant creux. Sa chair est fila- menteuse, blanclie autour de la tubulure, et rougeâtre vers l'épi- dcrme. Il est droit ou Tin peu sinueux ; renflé sous les feuillets et insensiblement dans le bas. Le pied recourbé se charge d'un co- ton blanc et épais. L'odeur est bonne. Ces agarics croissent en touffes, liés par If pied, sous les hêtres ; en cîé. {Bois Gentil ; Satt- labclifi.) 394 OMPH. VASES A LAMES JAUNES. FAM. CXIV. 995. A. coupe jaune. yî. gibbiis luteus. Vah, a. — Pers. Syn.f. p. 449. A. gibbus {pileus substramineus). D'Alh. et Schw.p. 217. Color... nunc in Jlavidum., subtcndens. Pries Obs. Myc. i,p. i^B.Sjs/.Mjc.I,p.8i.FL Dan. t. 160S. A. gilvus? Ch. Jaunâtre ; zone de teintes plus ou moins foncées ; le centre roux ocracé; les bords blancLâtres et luisans. Lorsqu'il vient à sé- cher, le chapeau paraît blanchâtre et mat. On remarque près du bord, une zone provenant d'un légerpli, large d'une bonne ligne, souvent huilée. La forme, de bonne heure concave, montre à la fin des bords relevés très-inégalement; une bosse centrale peu proé- minente demeure au centre. Diam. 3 p. Chair concolore, conique, épaisse de 4 1.; mince sur les bords. F. Blancs; très-nombreux, minces, mollasses, entiers, larges de ai- 1.; droits ou suivant les contours du chapeau; décurrens à des hauteurs inégales. De 7 à 11 demi-f. P. Couleur du chapeau, plus foncé dans le bas, mat; long de 2^- p., épais de 3 à 4 1.; droit ou courbé, renflé dans le bas, sou- vent comprimé; il est mou, la chair étant sujette à se détruire de bonne heure. Le pied renforcé coniquement se charge d'un coton blanc. Cette plante, flasque et humide, croit en troupe, sous les sapins. Son odeur est très-bonne. On la trouve en automne jus- qu'en novembre. {Bois Gentil; près des Buchilles.') Var. B. — Pers. Traité sur les Champ, comest.p. 209. A. suave? Elle habite les forêts de hêtres ; dès le mois d'août. Son diam. at- teint 4 p. Les bords sont sinueux et même un peu lobés. La chair n'a guère qu'une ligne d'épaisseur. Le pédicule renflé en trompette au sommet, s'élargit aussi vers le pied, qui s'établit au moyen d'un coton blanc dans les feuilles mortes. {Sauvabelin.) 996. A. coupe incarnat. A. gibbus incarnaius. Var. a. — D'Alb. et Schw. p. 217.., nunc in incarnatum subtendens. Ch. Couleur de chair très-clair; ne tournant au jaunâtre qu'à son déclin. Il est d'abord convexe, puis plane, à mamelon peu marqué; à la fin profondément concave; les bords irréguliers, fes- tonnés; surface lisse, un peu luisante, assez sèche. Diam. 2 p. Chair blanche, molle, très-mince sur les bords. 03iril. VASES A LAMES JAUNES. FAM. CXIV. "igj /■". Blancs, prenant à la fin un (lII jaunalrc; iioinbronT, niincoj, fragiles, larges de i ^ 1. ; quelquefois anastomosés, dccurrcns à dif- férentes hauteurs par une fine pointe. 7 denii-f. /'. Jîhmc, un j)ou cotonneux, sirié de roussùtrc; long d'à peine 2 p., épais de /» à 5 1.; droit, rcnHc insensiblement dans le bas; plein d'une chair molle; le pied recourbé se charge d'un colon blanc, dont il adhère aux mousses et aux aiguilles du sapin. L'odeur est bonne, un peu pénétrante. Cette espèce parait isolée, ou en petit nombre; dès le commencement de juillet. (Z?o/.> tic lu Cfiandctar ; prcs des bdifts mat, cylindrique; chair pleine, renfermée dans une écorce blanchâtre. Le pied bulbeux s'empare des feuilles du cliéne. L'o- deur n'a rien d'agréable. Cet agaric humide, élastique, est très- rare; il a été vu solitaire; au commencement de septembre. {Près el'ÉUu'c.) 1000. A. sec à feuillets maigres. A. caniosus. Vau.A. — Bolton, t. 146. A.carnosusj var.? (c.tc/. syn. A, fornicatus Pi-rs.) C/i. A sa naissance brun ronssàtrc; il est alors assis sur un pé- dicule tubéreux, dont l'épaisseur dépasse ses bords. Il devient blanc jaunâtre, mat. II est d'abord convexe, puis plane; portant quelquefois un petit inamelon peu prononcé; on le voit alors ré- gulier; les bords repliés; à la fin sa forme est concave; les bords relevés sinueusement, festonnés, même lobés. Diam. allant à 3 p. Chair blanche, ferme, élastique, épaisse de G I. F. Concolores, nombreux, larges de 1 1.; minces, droits, décur- rens, anastomosés près du pédicule; leur pointe s'y perd dans une zone cotoimcuse. 3 dcmi-f. P. Concolorc; long de 1 p., épais de G 1.; droit, solide, élasti- que et sec, comme toute la plante; renflé au sommet et au bas où il est muni d'un coton blanc, par lequel il adlicre aux feuilles du sapin. L'odeur est bonne , quoiqu'un peu amère. Ces agarics SgS OMPH. VASES A LAMES JAUNES. FAM. CXIV. croissent liés en petit nombre, par le pied, sous les sapins. Dès le mois d'août. {Manloup.) Var. B. — Diam. allant à 2 ^ p. Il est blanc jaunâtre, lisse; orbi- culaire; l'extrémité du bord repliée ; un petit mamelon est apparent même dans l'âge mûr. Les feuillets sont blancs ; larges de i ^ 1. 7 demi-f. Le pédicule ne prend que 5 1. d'épaisseur. L'odeur est bonne. A la mi-août. {Même foret.) Var. C. — Le diam. n'atteint que 2 p. Il est roux jaunâtre étant humide; plus blanc, lorsqu'il vient à sécher; il est quelquefois un peu excentrique. La chair n'est épaisse que de 3 1. Les feuillets blancs, ne tournant au jaunâtre que dans la décrépitude; leur pointe est décurrente à différentes hauteurs. Ils sont très-fragiles. Le pédi- cule, concolore à la teinte du chapeau, est strié de blanc au som- met ; sa longueur est de 1 1 p. ; son épaisseur de 5^ 1. L'odeur bonne et pénétrante. En août et septembre. ( Chalet aux En/ans.) Var. D. — Le chapeau d'abord aurore obscur, mat, devient blanc jaunâtre, un peu luisant. Le diam. n'atteint que i ^ p. Il est aussi orbiculaire, régulier; d'abord convexe au centre, les bords droits ; puis piano-concave ; les bords un peu relevés ; une bosse centrale peu prononcée paraît quelquefois au milieu du dis- que. Les feuillets larges d'à peine 1 1., droits, sont quelquefois bifides. Le pédicule, qui semble former la prolongation du chapeau, est blanc, cotonneux ; long de i p., épais de 9 1. Toute la plante n'est haute que de 1 f P- O» trouve cette variété en septembre ; aussi sous les sapins. ( Chalet à Gobet. ) looi. A. lame en rézeau. A. retipetalus. Ch. Blanc tirant sur le rougeâtre, mat, farineux. Déprimé au centre; les bords minces, sinueux, festonnés. Diam. \\ p. Chair blanche, ferme. F. Blancs, décurrens, larges au milieu de i 1.; près des bords du chapeau ils sont minces, bifides; les demi-feuillets très-veineux, tortillés, anastomosés ; plus près du pédicule les feuillets sont épais, étroits et semblables à ceux des Mérules. Ils semblent même avoir pour charpente un réseau blanc, très-serré, bien apparent sur toute la largeur du feuillet, quand la plante est humide. O.MPH. VASF.S A LAMES JAUNES. FAM. CXIV. 3r)f) P. Couleur du cliapcau ; renflé en trompette, comme s'il se pro- longeait pour le former. La liautevir de toute la plante atteint a p. Le pédicule est épais de /, 1.; bosselé, un peu comprimé dans le liauf; légèrement renflé au pied. Il est plein d'une cliair ferme et conrolore. L'odeur est bonne, un peu pénétrante, trés-scmblabic à celle de VA. piU'olairc (,/. ncbitlaris), Tarn, ii; p. \Z\. Cet agaric croît sous les sapins, en lieu sec; au mois de septembre. ( Manloup. ) I0O2. A. rougCiUre li mèches. yî. trichœm. Prrs, Syn.f.p. 45i. Pries Ohs. 3/yc. I, p. 73. Syst. Myc, I^p. 108. Ch. Fauve rougeûtre, tirant sur le couleur de chair; tout cou- vert de mèches concentriques brun rouge; le centre blanchâtre. Il est ombiliquc, les bords un peu renversés. Diam. à peine 2 i- p. F. Blanc jaunâtre, nombreux, minces, étroits, décurrens. Trois demi-f. /'. Blanc jaunâtre au sommet, roussâtre et tout couvert de pc- lucliurcs farineuses dans le bas; long de i ^ p. , épais de5 à Cl.; courbé. Cet agaric a crû implanté dans un arbre. En octobre. {Sau- iabclin.) ioo3. A. entonnoir soyeux. ^. omphalo-scriceus. DAlb. et Schw. p, 217. A. O. squamulosa ôjS rufo-cinnamomea. Pries Syst. Myc. I, p. 82» 83. A. squaraulosus. Ch. Ocracé rougeâlre, couvert d'un soyeux qui se détache en mèches très -fines et appliquées, les bords tournant au jaunâtre; un peu luisant. H est profondément infundibliforme, souvent ex- centrique ; les bords très- minces et sujets à se fendre. Diam. allant 1^ p. La chair blanchâtre, très-mince. /•'. Blancs tournant au jaunâtre, surtout vers les bords du cha- peau; ils deviennent presque concolorcs dans la vieillesse et alors leur tranche est brune. Ils sont très -nombreux, minces, entiers, larges de 2 1. ; concaves ou droits, décurrens, souvent bifides, là où ils atteignent le pédicule. 7 demi-f. P. Couleur du chapeau jusque sous les feuillets; long d'un grand pouce, épais de 2 1.; renfle au sommet, un peu courbé; le pied se 4oO OMPH. VASES A LAMES JAUNES. FAM. CXIV. renforce et se couvre d'un coton blanc. L'inlérieur plein d'une chair blanchâtre, devient mollasse, creux, sa chair étant détruite de bonne heure par les insectes. L'odeur est bonne. Cette espèce croît en toufft^s, dans les mousses des forêts; vers la fin de l'automne. 1004. A. oci-eux nain. A. ochraceus nanus. Ch. Jaune d'ocre; zone d'une large bande d'une teinte plus fon- cée sur les bords; l'intervalle entre ces deux zones montre de pe- tits tubercules formant des cordons ou zones circulaires, comme des rangées de perles. Cette disposition n'est pas toujours régu- lière; surface maltc, un peu drapée. Les bords ne sont finement striés que dans l'état humide. Le chapeau est plane, le centre en creux Irès-profond ; les bords un peu renversés. Diam. 16 1. Chair jaunâtre, très-mince, assez ferme. F. Jaune clair; blanchâtres dans l'enfance; ils sont très-nom- breux, concaves, très-décurrens; minces, entiers; larges d'à peine I I. 3 demi-f. P. Couleur du chapeau, devenant brun , s'il est lésé; long de 6 1., épais de 2 I.; faisant la continuation du chapeau ; tubulé, mou. L'o- deur n'est pas désagréable. Cet agaric joli et très-rare, a crû sous les sapins; en octobre. Il est humide, quoiqu'un peu élastique. i^Bois de Céry.) ioo5. A. rouge oblique. A. cerviiius. Pers. Syn. f. p. 431 . Pries Syst. Myc. /, p. 82. Ch. Rouge orangé, plus foncé au centre, luisant, humide ou sec, suivant l'athniosphère. Il est d'abord convexe, ombiliqué; puis les bords s'étendant demeurent assez long- temps repliés; à la fin ils se relèvent sinueusement; la concavité du centre est ir- régulière. Le chapeau est toujours placé obliquement sur le pédi- cule. Diam. a|-p. Chair rougeâtre, solide, élastique, épaisse de 4 1. F, Blanc jaunâtre, très-nombreux, minces, souvent bifides, lar- ges de 2 1.; ils s'accommodent à l'inflexion du chapeau et sont dé- currens à des hauteurs inégales. Jusqu'à 9 demi-f. P. Couleur du chapeau, mat, strié de roussâtre, filamenteux; long de iv P-> épais de 6 1. Il est souvent excentrique; un peu mollasse, comme creux ; plus épais au sommet, courbé, même OMPII. VASES V I.AMF.S I^UNFS. lA.M. CXIV. for Tortueux, renfle- au bas m une hu\Uc difforme, {>arnic d'un colon blanc. CJiair rougeàtre, filamenteuse. Odeur aj^rt-able. Ce cl.am- l'i^non solide, posant, croit en sociét.-, ou en touffes liées par le lued, sur les aiguilles du sapin. Kn octobre et novembre. (A/an- /oi//> ; aitjr Croisettes.) looG. A. chapeau ivlrnuss,'. ^. smop/a^s. ■ ^"'''' ^'"- -K>'-- ^. f>-^)}7. Syst. Afjr. I,p. 83. r/i. Rougeàtre, d'.mc teinte uniforn.p, luis.-.m, l.uir.idc, pres- que visqueux. De convexe il devient concave; il croit volontiers plus d'un côlé que de l'autre; ses bords se relèvent irrégulière- "icnt et assc7. J.aut d'un seul côlé. Diam. allant i-^ p. Chair con- colore, épaisse de 2 1.; substance humide, molle, quoique fragile. /•. D'abord blancs, puis à changeant jaunâtre; d'une Icinte plus foncée dans la vieillesse; très-nombreux, minces, fragiles, larges de 1^1.; convexes, adhérens par la pointe ù des hauteurs inégales%t ne ]>araissant décurrens que lorsqu'ils relèvent le chapeau. On les voit quelquefois anastomosés. 7 demi-f. P. Couleur des feuillets ; long de 2 p., sa racine comprise; il est renflé et comprimé au sommet d'un double sillon; ,,l,is ou moins ondulé, creux. Le pied se renforce et se courbe. L'odeur n'est pas mauvaise. Il croit en touffes liées par le pied, dans les lieux hu- mides des forOîs de sapins. En été. (^Pn-y des Buc/.iUcs.) 1007. A. o.iibili,|ué. yt, umlnlicalus. BoUon , t.\-j {excl. syn.). BuNianl, pi. ., n , /^. 2 ? Ch. D'abord blanc, gris roux au centre; quelquefois huile sur les bords. A la lin il est entièrement blanc tirant un peu sur le gris de perle, lisse, luisant, sec, élastique. Sa forme est première- ment convexe; il est ombiiiqué de très -bonne heure; enlin con- cave, les bords renversés dans une grande largeur. Diam. allant à I ^ p. /'. Blancs, tournant faiblement au jaunâtre; très- nombreux , minées, larges de 2I I. Leur courbure suit les inflexions du cha- peau ; ils sont déeurrens. 7 demi-f. P. Blanchâtre, mat, couvert de longues stiie.. grises; elles sont Tome II. ,^f. 402 OMPH. VASES A LAMES JAUNES. FAM. CXIV. noiriîlres , si la plante a crû sur un terrain sec et découvert. Le pédicule est blanc au sommet dans le premier âge. Il est long de 3 p., épais de 2 à 3 1. Il est creux, quoique assez ferme, sinueux, d'égale épaisseur, quelquefois comprimé. Le pied est courbé, ren- forcé et enveloppé d'une filasse blanche. L'odeur est indifférente. Il croît en été, souvent lié à un autre par le pied, sous les hêtres et les pins. {^Samabelin ; bois de pins sous la Croix blanche.) ioo8. A. pyxidé. A.pyxidatus. Var. a. — Bulliard, pi. ^6S, flff. 2, le//r: B et F. Pers. Syn.f. p. l^-jx. DeCand. FI. fr.p. lyi. {e.xcl. syn. Frics et Schumacher.') C/i. Blanc jaunâtre, luisant, sec, n'étant point strié. Il est plane; les bords rabattus très-bas; le centre offre un trou profond; quel- quefois le bord est relevé d'un côlé; ce qui rend le chapeau dif- forme. Dlam. I p. Chair blanche, élastique, mince. F. Jaune d'ocre clair, nombreux, entiers, minces, larges de I ^- 1, ; concaves et très-décurrens. 3 dcmi-f. P. Roux jaunâtre; d'une teinte plus foncée que le chapeau; un peu luisant; long de i | p., épais de i^\.\ dur, tubulé; un peu renflé au sommet, courbé au pied, où il forme une petite bulbe garnie d'un coton blanc. Cette espèce se trouve en automne, dans les forêts d'arbres mêlés. Son odeur est assez Yt^nùlranlc. {^Bois sous Fermes. ) Var. B. — Le diam. ne va qu'à 9 1. Le chapeau est blanc; les feuillets d'un roux jaune, de même que le pédicule, qui est courbé. Celte variété habite les bois de hêtres. {Saucabelin.) Var. g. — Eu/l.'ard, mc'me planche , lett. C-H. Le chapeau est d'un fauve rougeâtre clair; le centre brun rouge; luisant. Le diam. n'excède pas 9 1. Les feuillets sont jaunâtres. Un seul demi-f. Le pédicule est blanchâtre, luisant, mais farineux près des feuillets. Il prend une longueur de 2 p. On trouve celte va- riété sous les sapins; en septembre. (^Près des Buchillcs.) Obs. \J A.pyxidatus ou i-enfosus de M. Fries , aj-ant les feuillets rou- geâtres , alhido-nifcscentes. S y st. Myc. I, p. 164.. alhido incarnat œ (A. OMPn. VASES A I.AMF.S JAUNES. FAM. f.XIV. /ft.3 i'rnfosus. l'Inès Ois. Mm . i, p. 221 ), ne s.iiir;iit *Mro roiifondu avec VA. py.xidé de BtiUiarJ , (|iii ;i li-s fcuilli-ls dt'cidruicnt jaunes. FAM. cxv. co^•CAVES BLANCS. {O. (Ji'prcssœ ullur .) (Jiajxau blanc, du nininx dans tctat src. l\-uillct^ blancs ; ne tournant au couleur ., Ai >/. 4o4 OMPH. CONCAVES BLANCS. FAM. CXV. Mjc. I , p. 83. (e.rrL syn. Pries Ohs. Myc. I,p. 78.) Paulet, 3o« litT. pi. 47, fig. 3.4 , Tom. II, p. 140. Le cheviller blanc ou che- ville en coin? Ch. Dans l'enfance très-blanc, à centre jaunâtre; adulte, il est blanc mat, tirant un peu sur le roux jaunâtre, s'il est humide et très- blanc, presque luisant lorsqu'il est plus sec. Il est de très-bonne heure profondément concave; à la fin les bords se relèvent très- haut, se contournent et se lobent; leur extrémité un peu renver- sée; on y observe de nombreuses cannelures vagues et peu pro- fondes. Diam. 2^ à 3 p. Chair blanche, gris de corne sur les feuillets, épaisse de 2 à 3 1. ; très-mince vers les bords, au point que le chapeau est transparent vu contre la lumière. F. Blancs; très-nombreux, minces, fragiles, larges de 2 1.; droits ou concaves, décurrens. On voit quelquefois les feuillets veineux, maïs seulement dans les jeunes individus et à l'extrémité du bord du chapeau. De 7 à 11 demi-f. F. Blanc roussâlre, lisse; de très-bonne heure comprimé, rayé d'un sillon profond ; il est comme creux; long de 2 à 3 p., épais de 4 à 5 1. du côté plat, courbé, tortueux, renflé aux deux extré- mités, souvent très-excentrique. Le pied difforme, très-comprimé, se courbe et s'empare des feuilles mortes, au moyen d'un coton blanc et épais. L'odeur est agréable. Ces champignons croissent en touffes, liés par le pied, souvent en cercle, dans les forêts de hê- tres. En automne et même fort tard. {Saiwabclin.) Var. B. — Le diam. atteint 3^ p. Le chapeau est à la fin plane, bosselé par zones. Les feuillets prennent une largeur de 3 1. Ils offrent à la décrépitude un œil jaunâtre. L'extrémité du bord brunit des deux côtés du chapeau. Le pédicule long d'à peine 2 p., est mat. Le coton de sa base remonte en formant des ramifications assez remarquables. Cette variété a été vue à la fin de novembre. ( Même forât, ) lor i. A. blanc creux des sapins. A. pUhyophilus. Var. a. — Pries Ois. Myc, I, p. 78. A. phyllophilus. In syh'is ahie- tinis, Ch. Blanc, enduit d'un duvet luisant, qui étant enlevé laisse OMrH. CONCAVES BLANCS. TKM. CXV. /f,,;-; voir un fond roussAlrc. Il est <]c tics -bonne lieure (It-primL' au rentre; les Lords renversés se relèvent ensuite assez haut; iU sont sinueux. Diain. allant à 3-^ p. Chair blanche, épaisse de 3 I. Sub- stance assez, molle. /■. Blancs, devenant à la fin un peu roussAtres; très-nombreux, minces, nVtant veineux à la base que dans les jeunes individus et surtout près du pédicule; ils suivent les contours du chapeau et adhèrent au même niveau; leur largeur est de 2 1.; ils se déta- chent aisément de la chair. De 3 à 7 derai-1". P. Blanc mat; à la fin roussâtre; uni; cylindrique; légèrement courbe et comprimé au pied ; long de ai p., épais de 6 1.; ren- forcé dans le bas. Chair blanche, molle, renfermée dans une douve épaisse, gris de corne. L'odeur est bonne et un peu pénétrante. Ces agarics croissent en troupe, sous les sapins; à la fin d'octobre et en novembre. (Bois Gentil.) Vin. B. — Ch. Blanc luisant; il conserve long- temps près du bord une zone huilée; il est de bonne heure plane; le centre offre un petit creux jaunâtre, dans les individus réguliers. On observe sur le bord un pli circulaire, large de 2I 1.; les bords minces, droits, sont un peu ondulés. Diam. à peine 3 p. Le chapeau étant excentrique, on ne voit du côté étroit que quelques petits lobes con- vexes. Chair blanche, rousse étant humide, épaisse de 3 1.; conique, mince sur les cotés ; élastique ; le chapeau est transparent vu contre la lumière. F. Blancs; à chatoyant un peu roussâtre dans la vieillesse; très- nombreux; minces, entiers, veineux à la base, droits et convexes dans la partie qui relève le chapeau; paraissant décurrens; larges de 3 1. i5 derai-f, P. Blanc au sommet, roussissant dans le bas; cylindrique ou comprimé; ce qui arrive surtout le chapeau étant difforme; il est droit; long de lip., épais de 2^ 1.; renflé au pied en une bulbe conique, chargée d'un coton blanc. Chair comme à l'autre variété. L'odeur, le lieu natal et la manière de croitre sont les mêmes. ( Mcinc forci.) 4o6 OMPH, COÎSCAVES BLANCS. FÂM. CXV. ini2. A. odeur de foin. J. fragrans. Var. a. — \Sowerhy, 1. lO. Per&. syn.f.p. 4S5. Schum. Seell. i, p. 277. A. gratus? Frics Ohs. Myc. 2 , p. 201. Syst. Myc. I, p.i-]i. Ch. Étant liumide, on le voit huile, roussàtre, gris de corne. Lorsqu'il vient à sérher, il conserve long-temps une zone huilée sur le bord et au centre qui tourne au jaunâtre et enfin au noi- râtre. Étant bien sec, il devient blanc mat. Sa forme est d'abord convexe et relevée au centre; ensuite le milieu se déprime, même de bonne heure et profondément; les bords sont renversés et min- ces. Il est bien régulier, orbiculaire. Diam. n'excédant guère i ^ P- Chair blanche dans l'état sec, épaisse de 1 1. ; très - mince sur les Lords. F. D'abord blancs, puis concolores; nombreux, minces, mol- lasses, entiers, concaves ou légèrement arqués; bien peu décur- rens et à une hauteur qui ne dépasse les bords du chapeau qu'au déclin de la plante; leur largeur est de 1 ^ à a 1. Les feuilUts et les demi -feuillets arrivent souvent bifides au bord du chapeau; efi'et qui peut aussi être produit par l'adhérence du demi -feuillet avec l'entier son voisin. 3 demi-f. ; les extérieurs très-petits. P. Roussàtre mat; un peu plus foncé au pied ; long de i ^ à 2 p., épais de 1 à i4 !•; cylindrique, droit ou sinueux; un peu renflé dans le bas. Chair blanche, entourée d'une douve rousse; la chair se détruisant, il se forme une tubulure assez large. L'odeur très- af^réable, rappelle celle de la Jlome odorante {anthoxanlum odo- ratum). Cet agaric croît en troupe, ou les individus liés par le pied, sous les pins, les sapins et dans les prés voisins des bois. En automne, jusqu'en novembre. {Bois sous la Croix blanche; Man- loup ; pré aux. Crois ettes ; Bois Gentil.) Var. B. — Le chapeau diffère par sa teinte gris rougeâtre , gris couleur de chair; devenant aussi blanc mat; le centre roux jau- nâtre; les bords demeurant souvent huilés. Substance comme de cire, lorsqu'il est frais et humide. On compte 7 demi-f. Le pédi- cule blanc roussàtre, chargé surtout dans le bas de stries blanches, est long de ai à 3 p., épais de i^ à 2 1.; renflé aux deux extré- mités; dans le bas, on le voit comprime et tortueux. Dans la vied- oMrn. CONCAVES blancs, fam. cxv. jny Icssc, il est souvent très -ôlarj,'! et coniprimé au sommet. Cette va- liété se trouve en été et en auloinnc, jtihri novembre, ilans les herbages, au bord des bois de sapins. Rlème odeur parfumée. (^Prcs (les Buchilîcs ; aiu: Crviscttcs.) loKÎ. A. otlotaiil giis ilcssotis. ./. pseudo-fni^rans. Var. a. — Frics Ubs. Myc. /, /». 76. A. frajrans {lamcllh albldu-irun- ruls. Ch. Blanc roussàiro; rou\ et quelquefois noirâtre au centre; lisse; étant liumide, les bords sont liuilés et vaguement striés. 11 est d'abord convexe, le centre ombiliqué; à la fin concave; les bords quelquefois lobés se relèvent très-liaut et se fendillent en se détruisant. Diam. allant à 3 p. Ciiair gris de corne étant liumide, devenant blanche, épaisse de 3 1. Substance élastique. /•'. Blancs, prenant ensuite un œil cendré ardoise; très- nom- breux, droits ou arqués suivant les contours du chapeau, décur- rens par la pointe à différentes hauteurs ; larges de a j 1. 7 demi f. r. rvoussâtre, luisant; plus sec, chiné de blanchâtre et mat; long de 27p.; un peu renflé dans le haut; sinueux; d'abord cylindrique et à la fin très-comprimé; dans ce dernier état, son côté plat ac- quiert jusqu'à 4 à 5 1. de largeur. Le pied se renfle et se couvre d'un coton blanc, dont il adhère aux aiguilles du sapin. L'inté- rieur blanchâtre est de bonne heure creux; la douve demeurant gris de corne. L'odeur tient de la flouve odorante et de l'anis. Ces aga- rics croissent en nombre, dans les mousses; en automne, jusqu'en décembre. {^Buis Gentil; près des Buchitles ; au.r Croiselles ; au bois de Cérj.) Vau. B. — Je l'ai trouvée du diam. de u 1. Chapeau gris livide étant sec; roux à centre noirâtre, lorsqu'il est humide. Feuillets blanc cendré; ils arrivent bifides sur les bords du chapeau. L'o- deur anibéc et très- agréable. Sous les sapins. En qctobrc. {Bois Geritd.) ioi/\. A. enlomioir cenlral. yi. candhans. P,TS. Sjri. f. p. 456. Frii-s Ois. Mjr. I, ;>. 77. Sjsf. Myc. /. />. 91 . {excl. syn.) BulliarJ, pi. bjb., fig. E. A. cy.Tlhifornic. Paidttt 4oB OMPH. CONCAVES BLANCS. FAM. CXV. 2,4^ lUr.pl. Sb,fig. 2-5. Les trompettes blanches {à l'exclusion du texte). Ch. Très-blanc et lisse. D'abord convexe, régulier; puis remar- quable par un large enfoncement conique, qui n'occupe que le rentre; les côtés sont rabattus dans une grande largeur; ils n'of- frent aucunes stries. Diam. l\ ^. Cbair épaisse de i4 I.; elle con- serve son épaisseur vers les bords ; elîle est assez élastique. F. Très-blancs, nombreux ; la forme du chapeau leur fail faire Tin angle correspondant au creux central; ils sont décurrens; lar- ges de 2 1. ; veineux à la base, anastomosés vers les bords du cha- peau. Jusqu'à 7 demi-f. Le plus long atteint souvent l'entier tout près de son adhésion au pédicule; ce qui le fait paraître bifide. P. Blanc, creux ; d'abord cylindrique, puis fortement comprimé et marqué d'un double sillon; il est alors large de 3 1.; sa lon- gueur est de 1 1^ p. Le pied s'amincit, se courbe et s'introduit par une racine aplatie, dans les feuilles du chêne, du hêtre et dans les faînes. L'odeur est bonne. Cette espèce croît en société ; les individus quelquefois réunis par le pied. A la fin d'octobre. (^Sau- vabelin.') ioi5. A. hydrogramme. A. hydvogrammus. Bulliard , pi. bS^,fig. A. A. hydrogramme. Ch. Blanc; légèrement roussâtre étant humide; dans l'état sec très-blanc, mat. D'abord convexe, peu régulier; puis de bonne heure concave; les bords minces, relevés sinueusement , diffor- mes. Diam. I7 p. Chair blanche, épaisse d'une bonne ligne. Sub- stance mollasse, humide. F. Blancs; très-nombreux, minces, entiers; paraissant décur- rens lorsqu'ils soulèvent le chapeau j leur pointe fine est un peu décurrenle à des hauteurs plus ou moins inégales; leur largeur est d'une forte ligne. Ils sont mollasses et ne peuvent point être dé- tachés de la chair. Jusqu'à 11 demi-f. P. Blanc mat; vieillissant il tourne au roux jaunâtre, surtout dans le bas ; longueur i^ p., épaisseur 2^ 1.; il est creux; renflé au sommet, courbé, surtout au pied, qui se prolonge en forme de racine tortueuse, non comprimée, s'emparant des feuilles du O^ini. CONCAVES ni.ANCS. FAM. CXV. /[nC) Iiilic et autres mrmis débris. L'odciir nrst pas mauvaise. Oilo jilantc croit en petites touffes, dans les lieux humides des forets. Kn novembre. (/5o/.v sous F^e/mes.) Obs. Olle espace se distingue por ses feuillets très-t-troils, t dans le bas. L'intérieur montre une chair qui, se détruisant dans la partie inférieure, laisse le pé- dicule creux. L'odeur équivoque, ni fort agréable, ni fâcheuse. Le pied est muni d'un farineux blanc. Ces agarics ont crû voisins, dans les graminées, sous un noyer. Kn octobre. {^Contigny sons Lausanne.) \kw, C. — Le chapeau d'abord orbiculairc, porto nu mamelon 4l2 OMPH. CONCAVES BLANCS. FAM. CXV. large et peu saillant. Dans l'état Immide les bords sont huilés et charges de longues stries; si la plante est sèche, la surface est très- luisante. D.am. 14 1. Lesjhumets sont adhérens de toute leur lar- geur et décurrens par la pointe. Le pédicule épais de , i 1.; plein J^run.t et se courbe près du pied. L'odeur est peu marquée. Cette vanete d'ailleurs en tout semblable à la précédente, croît en oc- tobre, dans les prés. {Prilly.) 1019. A. des bruyères. A. ericeforum. liuUiard,pl. 55i ,fig.i. (^cxcL syn.) Ch. Blanc lustré étant sec; roussissant s'il est humide. Il est de bonne heure plane, le centre déprimé. Ensuite, le milieu s'enfonce profondément; les bords se renversent et se montrent très-sinueux. On ne voit de stries que dans l'état humide. Diam. allant à i5 1 Chair blanche, épaisse d'à peine i 1., irès-mince snr les bords. F. Blancs, très-nombreux, entiers; droits ou concaves, décur- rens, tres-minces; larges de 1 1 1. De 3 à 7 demi-f. P. Blanc; roussissant dans le bas; au-dessus renflé en trom- pette, continuant le chapeau ; aminci , un peu flexucux dans le bas; courbé au pied; long de 2 p., épais de ,11., ferme, dur; pre- nant une tubulure étroite. L'odeur agréable et un peu pénétrante. Ces agancs croissent isolés, dans les gazons, au bord des chemins. En octobre. {Chemin du Bois Gentil.) Obs. Cette espèce, tr^s- voisine de la précédente, s'en dislingue, par ses feuillets plus décidément décurrens, son pédicule renflé en trompette et ses bords renversés et non pas relevés. 1020. A. godet livide. A. oniscus. Pries Sjst. Mjc. /, p. 172. Ois. Myc. II, p. zo^. Ch. Roux livide clair; un peu luisant; venant à sécher, blanc grisâtre; plane, les bords renversés ; le ceiUre déprimé assez pro- fondément, un peu noirâtre, la plante étant humide; les côtés sont striés, d'une manière remarquable. Diam. 9 1. Chair concolore, assez épaisse. F. Blancs; nombreux, épais sur la tranche, souvent anastomo- sés; arqués, décurrens à la pointe, larges de i 1. De 1 à 3 demi-f. OMPH. CONCAVES nr.ANCS. FAM, CXV. ,| I "î P. Livide, to.ini.'uit au noiiàtiL- dans le I)as ; long de i p., épais fî'une forte ligne, cylindrique, coutU, ou sinueux ; d'égale épais- seur ; tubulé, l'intérieur concolore. Le pied renflé s'attaclic par un coton blanc aux leuillcs du j.in. Les individus croissent séparés et distans. En novembre; même fort tard. L'odeur est bonne. Cette plante est liumidr, mais assez ferme. {Buis sous la CroU blanche.) loo.i. A. cor d.- chasse. A. bucdnalU. Vah. a. - Batsch Cont.i, p. 85, tah. 3y, /,/;. 2,4. FrU-s Ohs. Myc. 2 , f>. 222. A. scyphiformis /2. Syst. Myc. I,p. ,63. A. scyphoïdc, /,. {excL syri. Sowerhy.) Ch. Il est d'un blanc éclatant, mais mat. Sa forme est d'.ibord orbiculairc, plane, le centre un peu déprimé ; puis il se déjette de cùlé, devenant presque dimidié; les bords se relèvent irrégulière- ment, en long de deux côtés; l'extrémité du bord renversée. Quel- quefois on remarque un creux ombilical profond , en forme de trou j)lacé excentiiquemc£it Diam. atteignant à peine /, 1. /'. Blancs, nombreux, minces, décurrens dans une grande lon- gueur. De I à 3 dcmi-f. P. Un peu transparent et bleuâtre; longdeS 1., épais d'envi- ron il., courbé, sinueux, creux, renflé au-dessus en trompelt- la LJiair est spongieuse. Au bas il est velu ; quelquefois un peu com- ])rimc; toujours renflé et se réunissant souvent avec un ou deux autres individus, en un tronc commun. Celte jolie petite plante est fort rare ; clic croit dans les mousses, sous les hOtres et les chênes. Lu septembre. {Au.r Croisettes ; Samabeliri.) Var. B.— r/r D'une blancheur éclatante, un peu luisant; pres- que mat; sans stries. Il est plane, à centre déprimé en un'creux étroit et conique; tres-excentrique, difforme; les bords quelque- fois relevés et rabaissés très-irrégulièrement; d'autres fois toul-.^- fait dimidié. Diam. allant ù i3 1. Chair blanche; cotonneuse, coni- que, épaisse de .' 1. /". Blancs, à œil jaunâtre; très-nombreux, minces, concaves, dccurrens, entiers, larges de i 1. 7 dcmi-f. trcs-longs. P. Blanc mat, renflé au sommet, comme prolongeant le clia- pcau ; aminci au bas; toujours très-courbé; épais de i ' I. loi..- 4l4 OÎVIÎ'H. CONCAVES BLANCS. FA3I. CXV, de 5 à 6 1. Il est ferme, plein d'une chair blanc azuré. L'odeur n'est pas fâcheuse. Ces agarics croissent solitaires ou très-voisins, sur la terre humide, mêlée d'aiguilles de sapin. Cette base est cotonneuse. Ils sont délicats et très-fragiles. On les trouve en octobre. {Bosquets de Prillf.) FAM. cxvi. FARINEUX. ( O.far'inaccœ. ) Feuillets couleur de chair, rose ou violets; peu nombreu.r, épais. Chapeau de mêmes teintes , yariant au jaunâtre , ou au grisâtre. Plantes se chargeant plus ou moins d' un farineux, blanc. \oi'i. A. farineux. A. farinaceus. Var. a. — Bulliard , pi. 370. A. araéthiste (à l'exclusion des lettr. G , L, M). Schœffer, t. i3. A. laccatus. Bolton, t. 64. A. farinaceus. So- werhy, t. 208. Pers. Syn. f. p. 453. D'Alh. et Schw. p. 219. Fries Syst. Myc. I,p. 106. A .laccatus a. Ch. Rien n'est si variable que sa couleur. S'il approche de l'état sec, il est ordinairement et dès l'enfance jaunâtre d'ocre farineux et sans stries; quelquefois jaune paille; souvent zone de pourpre, le centre demeurant jaunâtre; d'autres fois on le verra tout cou- vert d'un farineux blanc. S'il est humide, sa teinte est rougeàtre j)Ourpre et même pourpre très-foncé dans les lieux ombragés ; il est alors chargé de stries. Sa surface est tantôt un peu écaiileuse; tantôt lisse. Il est d'abord convexe, régulier, surmonté d'un petit mamelon conique; bientôt après il devient concave; les bords si- nueux , vaguement striés, fendillés et comme frangés. Diam. de 2 à a^ p. Chair rougeàtre, épaisse de i 1. Substance élastique. F. Couleur de chair dès la jeunesse, peu nombreux, n'étant minces que sur la tranche, larges de 2 .^ à 4 h, ondulés surtout dans la vieillesse ; convexes ou plus ou moins droits, adhérens et à la fin un peu décurrens. Jusqu'à 7 demi-f. P. Couleur du chapeau, couvert de longues stries rougeâtres; long de 3 p., épais de 2 à 3 1., plein, du moins dans le bon âge ; droit ou sinueux ; renflé au sommet, aminci dans le bas. Le pied plus épais se couvre d'un coton blanc. Chair blanchâtre et filamenteuse. L'odeur mauvaise. Cet agaric croît dès l'été dans Ics-bois et les lieux or.ni, FAIIINF.UV. TAM, rxvi. /^l^} ombragés, ou solitaire, ou en troupes. Il est des plus commurn. V\n. B. — rnilUard y pi . ci In- Icllr. J. Elle se fait remarqi:er par dos «clalures an pt-dicule, qui se rc- coqiiiilent en dehors d'une nianlrrc particulit re. On la trouve dans les bois de sapins; rn novenihir. {^Ma/ilmij).) Vaii. C. — Pcrs. I. f. var. 5- A. rosellus, Ilnfsf/i, /. «9,7*. 1,9. A. rosoliiM; ct/ig. 100. A. subcarnciis. Ihilliaril , pi. h-jo,f;^. Il, (). Cil. S'il est bumiilc, on le voit dès son premier âge d'un fauve rougeàlrc, lisse; venant a scclicr et dans la vieillesse, il est fari- neux et blancliàlrc couleur de chair. vSa forme est successivement ronico-con vexe, à mamelon vague, puis lu'misphériquc, ensuite j)!ane, le centre déprimé, les bords repliés et à la lin concave. Diam. de 9 à 1 ', 1. /•'. l'iosc à changeant rougeâtre, farineux, peu nombreux, lar- ges de i^ 1., épais, fermes, droits ou arqués, renlrans cl un peu décurrens. De 3 à 7 demi-f. P. Rose violclâtrc au sommet; dans le milieu chiné de pourpre, luisant; long de 2 p., épais de 2 à 3 I. , ondulé, tortueux, d'assez égale épaisseur, creux , souvent comprimé. Le pied se recourbe et se termine en une longue racine épaisse et couverte d'un coton coloré d'une belle teinte violet clair. Celte variété, pins régulière que les précédentes, croit en troupes sur les terres remuées, dans les chemins des bois, ou sur les gazons découverts; plus volontiers dans les lieux monlueux, près des bois de sapins. En automne. (P/t'.r des Buchilles ; Sauvabelin.) Obs. En comparant VA. amr'lliistc, on voit aisément ce qni rlistinr;iio ces espèces confondues par BulliarJ. On ne jicul nier toiitefoi.s qu'il n'existe des individus comme intermédi.Tires, qu'il semble difficile d'as- signer à l'une pliit(^l qu'à l'autre. Ce qui ajoute à l'embarras, c'est que l'v/. farineux prend souvent des formes tout-à-fait bizarres et monstrueuses. 1023. A. farineux nain. A. iricolor. D'jilb.et Schn. p. 2:4. A. tricolor. var.^, tah. ^tfig. 5> Ch. Il est premièrement rose, mais tout (ouvert d'un farineux blanc; s'il est humide la teinte ])assc nu couleur de chair obscur. A la fin elle tourne au brun rouge. I,a forme est d'abord globu- 4l6 OMPH. FARINEUX. FAM. CXVI. lense; les bords bosselés et refermés par dessous; ensuite le cenlre se déprimant peu à peu, forme à la fin une concavité large et pro- fonde; les bords demeurent plus ou moins repliés et se couvrent alors de longues stries. Diam. de 2 à 3 1. dans l'état globuleux et ensuite de 6 à 7 1. F. Couleur de rose, peu nombreux, épais, larges, concaves, un peu décurrens. De i à 3 demi-f. P. Roux tirant sur le coTileur de cliair, luisant, transparent dans la jeunesse, long de i p., épais de f 1., cette épaisseur par- tout égale; droit ou courbé; tubulé. Cet agaric rare croît ou soli- taire, ou en faisceau de quelques individus, sur la terre humide et les menus débris, dans les fossés des forêts d'arbres mêlés. Au commencement de septembre. {Sauvaùelc/i , dans un lieu maréca- geux. ) 1024. A. tortille. A. tortilis. Bolton, t. l^\,fig. A. Tom. I, p. 64 de la traduction allemande de Wildnow. Pers. Syn. f. p. 454. A. farinaceus y ? Ch. Rougeâtre tirant sur l'aurore, mat, comme de cire; mar- qué de stries brunes rayonnantes dès le centre. Il est d'abord con- vexe, puis le centre se déprime, les côtés s'évasent, le bord de- meurant replié; à la lin le chapeau se contourne en divers sens, il se fendille sur les bords et devient tout-à-fait difforme. Diam. al- lant à 8 1. F. D'un rose couleur de chair; pas très-nombreux, épais, fra- giles , larges de 2 1., convexes, adhérens à différentes hauteurs. 3 demi-f. tortillés. P. Couleur du chapeau, long de 5 1., épais de 1 1., courbé, tortu, renflé aux deux extrémités, creux, fragile. Cet agaric rare croît en été sur la terre nue, dans les chemins des forêts de sapins. Il vient eu touffes trés-serrées, produisant souvent des aggregats tout-à-fait difformes. [Bois de Ccrj.) 1025. A. améthiste. A. ameiysiheus. Var. a. — BuUiard, pi. 570, /^. /, lettre G ; et pi. 1 98. Bolton, t. 63. Sowerhj, t. 1S7. Pers. Syn. f. p. 463. D'Alb. et Schw. p. 222. DeCand. Fl.fr. p. 172. Fries Syst. Myc. I, p. 107. A. laccatus var. /'. oirii. T'AniNEUK. l'AM. rwi. |i; cil. Dans l'enfance, d'un beau violet fonci' ; il tlc\ ient ensuite blan- cliàlrc, sec, farineux. D'abord litinisplicrifiue, puis surccssivenicnt convexe, plane, le centre ombiliquc; plus ou moins iiosscK' ; a la lin rnncave. Les bords sont sirirs dans la vieillesse rt la plante t-tant Iiumidc. Dlarti. 9. p. Chair violet brun, épaisse do ', 1. Substance rt'niic, élastique. y. D un beau violet dés le premier Age; ils deviennent farineux rt leur teinte varie ensuite au pourpre ou au blancliàire. Ils sont j)cu nombreux , éj)ais, larges de a^ 1., droits ou convexes, dccur- rcns. De i à ?> dcmi-f. P. Violet, mat, chargé de longues stries filamcn'.euses blanchâ- tres ; long de 3 r P- , épais de 3 à /, I. , un peu courbé-, même tor- tueux, bosselé; s'amiiK issant vers le bas et se renforçant au pied, qui s'enveloppe d'un coton violélàtrc ou blanchâtre. Ce pédicule est solide, dur. On trouve cet agaric souvent solitaire, d'autrefois lié à d'autres par le pied sur les vieux troncs, ou dans leur voisi- nage. Kn «té" et en auto/iuic. L'odeur est bonne, (.-///.r Croiscttcx ; SOU.f J C/UH'S. ) Var. B, — On distingue des indUidiis plus petits dans toutes leurs parties, décolorés, farineux, portant des écailles, qui sont plus grosses au centre. Var. C. — Pcrs, l. c. var. ,5 incnnus. BuHiarJ, f>l. l>-jo, fig. L, M : cl pi. tgS (var. petite) ? Ch. Dans le premier âge blanc, tirant bien peu sur le jaun;"ifre, farineux; tantôt il conserve cette couleur, la teinte jaunâtre deve- nant un pou plus foncée au centre; tantôt il tourne au violétâtre ; toujours farineux. De convexe, il devient plane, le centre déprimé en un creux profond ; l'extrémité du bord repliée; il est assez régu- lier, orbiculairc. Diam. i-} p.. Chair concolore, épaisse de i I. F. Violet clair; chargés d'une farine blanche; se décolorant ils tournent au rougeàtrc; ils sont assez peu nombreux, vague- ment crénelés, tortillés, larges de 3 I. , droits, adhércns, dtcur- rens par stries. De r à 7 dcmi-f. P. Couirur du chapeau, farineux, surtout au sommet oij il prend h tcinic des fiuillefs ; il est lont; de 3 p. , vpais de 3 I . mi- Tome If. ■J.'j 4l8 OMPII. FARINEUX. FAM. CXVI. dulc, renflé aux deux extrémités. Le pied se charge d'un coton co- loré d'un beau violet clair. Ce pédicule est ferme, élastique et finit par devenir creux. L'odeur est bonne. II habite dans les mousses, sous les chênes. Vers la fin d'octobre. [Sauvabelin.) Var. D. — Le diam. est d'à peine i p. La coideur est sur tout le chapeau d'un violet clair, la plante étant humide; en séchant le chapeau devient blanc jaunâtre. Le pédicule est long de i^ p., épais de 2 I. Ceux-ci croissent sur la terre, au milieu des mousses, sous les sapins. Dès le mois de septembre. ( Chalet a Gobet.) 1026. A. faux améthiste. A. impoUtus. Schum. S ce II. itp. 294. Ch. Dans l'enfance, toute la plante est d'un violet bleu assez beau ; le dessus du chapeau farineux. Ensuite, le champignon étant humide, le chapeau est d'un gris brun indécis entre le jaunâtre et le violélàtrc; plus jaunâtre au centre; d'un aspect un peu gras, comme s'il fut couvert de très -petites papilles ; étant sec, il devient jaunâtre, farineux. Il tend de très-bonne heure à devenir plane, les bords repliés; les côtés sont quelquefois sinueux; à l'ordinaire il est assez régulier; il porte dès sa naissance un petit enfoncement ombilical ; qui devient ensuite plus profond. Les bords sont striés dans l'état humide et dans la vieillesse. Diam. i4^ p. Chair blanc- violélâtre, épaisse de r; 1. F. D'un beau violet dans la jeunesse; ensuite la poussière blan- che dont ils se couvrent, leur donne un changeant du violet au blanc ; ils tirent un peu sur le couleur de chair, étant humides. Ils sont peu nombreux, épais, convexes, ondulés, adhérens à stries décurrentes, larges de 2 ! 1. 7 demi-f. T*. Sa couleur suit assez constamment celle du chapeau; il se couvre de fines raies blanchâtres, farineuses. Il est long de 3 p., épais de 2 1., un peu renflé sous les feuillets, sinueux, renforcé in- sensiblement dans le bas; le pied légèrement courbé et garni dans une assez garnde longueur d'un colon blanchâtre ou violélâtre. Il est dur, solide. L'odeur bonne. Ces plantes croissent, ou solitaires, ou liées en petites touffes par le pied, dans les mousses sous les sa- pins. Au mois d'août. ( Zurich ; bois de Fallanden. ) OMIMl. 1 \niNLUX. lAM. CXM. /^J(^ 1027. A. pouipiv rariiH«uK. ^/. ianthinns. (<•.,.l ntMj. A. t.uilil des j)ros. yi. K'ibccinus. BuUiariif pi. j/â, li'ttr. !•', (i , 11. A. cyalliiloriiu'. FrU-i Ohs, Myc. z,ft. luy. A. viljicimis. Cvrijci, l'YU-s Sjrst. A/jr. î , p. 173. A. metacliroiis , v.ir, C/i. Gris jaunAtrc étant sec ; variant du roux rougcilrc au brun noirâtre, lorsqu'il cr.f plus 011 moins limiiidc ; il est lisse, luisant , blrii- sur les bords ([ui sont sujets à noircir; ces stries sont irrtgu- iièrcs, interrompues. Il est de bonne lieuro plane, le contre pro- fondément ombiliir.S CRISES. FA.M. IWll, .\:j se replie liorizontalcinrnt , s'empare des feuilles mortes du lu'ire. I/odcur n'a rien d'aj^iLublc. On troii\c tel agnric au mois d'août. [.Sntu'nùc/in.) \j^ix, C. — Le c'iiaprau d'abord blanc, tourne ù la fin ou jau- n.'ilrr; il est bien n'i;ulicr dans son enfance, les bonis reiivcrsrs ; ensuite les bords dtnicnnrnl dioils et à la fin relevés en sinuosi- ti's très-iin-gnUères; leur exUvinilr brunit et se découpe en petits festons. Diam. allant a 9. -J- p. Les feuillets, qui n'ont aussi f|uc i ^ 1. do largeur, tliatoyeul au eendir. Le pédicule d'abord cylindrique devient tjés-compi iiiié < t pteml alors une largeur de 'j ii G \. îl est singulièremeiil lorUicux, diiïornie. Ayant crû sur un terrain ia>>, on r.i vu court (de i ^ p.). V.n septembre et octoUic. (.SW//- i-ithclifl.) loio.. A. gris rayé. ^^. dicolor rimosus. D Ail. et Si fia. p. ^z\. A. O. dicolor jS,3 rimos.i. Ci'i. Liant liumide roux olivâtre; en séchant il se couvre déban- des rayonnantes brunes, qui coupent avec le fond gris blanc jau- nâtre, qui est sa teinte générale dans l'élat srr. Il est alors luisant, sovcux. On le voit dès le premier âge enfoncé au centre, dans une assez grandclargcur, les bords renversés, sans stries ; à la fin il est plane, le centre toujours ombiliqué ; les côtés sont un peu on- dulés; près du bord, on remarque une dépression circulaire; l'es- pace depuis là demeure roux, jusqu'à l'extrémité, qui est un peu plissée. Diam. allant a 'i p. dans l'état plane. Cliair blanche trcs- niince. /'. Houx olivâtre, d;ius l'état lii,iMutlc; et même après que le chapeau est devenu gris blanc; i^igJÀju'ils sont sets, leur teinte chatovc au cendré, il<^ la pcnissièriî qui les couvre. Ils sont nom- breux, assex épais, fermes, mliers, concaves, liés de l'uni l'autre cl s'arrèiant sur un cerc le farineux ; veineux à la base, larges de u ', 1. Jusqu'à i i demi-f. , 1< s entiers étant ainsi en petit nombre. /'. Roux , uni , luisant, long de i ^, p. , épais «le 3 1. sur le côté plal ; car il cbl toujours comprime et marqué d'un double sillon renfle au sommet; tin peu flexueux; épaissi au pied, qui se charge d un (oton blanc. 11 est lubulr: trcs-fcrme et élastique, comme 424 OMPH. ENTONNOIRS LAMES GUISES. FA:U. CXVII toute la plante. L'odeur n'a rien d'agréable. Cette espèce croit en troupes sous les sapins. En octobre. (Bois de Céij à l'entrée du bas.) io33. A. blaiiquet centre noir. A. kpiphyllus XiTrlç , ««f écaille. Var. a. ■ — • Ck. D'abord blanc mat; puis gris blanc; le centre roussit et devient à la fin noirâtre. Il est tantôt convexe, même lic- inispîiéi'ique , tantôt plane; le centre déprimé, et cela de très- bonne lieure; les bords renversés et à la fm droits. Diam. allant à I j p. Chair concolore, épaisse de i 1., élastique. Le cliapenii est quelquefois excentrique. F. Ils prennent dans le premier âge un œil jaunâtre vers le bord du cliapea*; ailleurs on les voit roussâfres chatoyant au cen- dré et à la fin pâus décidément cendrés. Ils sont très-nombreux, entiers, fiagilcs, larges de 1 i à 2 1. , arqués; réunis étant jeunes, dans une sorte de gaîne décurrcnte et terminée par une fine den- telure formée de petites écailles un peu rebroussées et farineuses ; à la fin ils se détachent ensemble du pédicule ; ils ne sont pas vei- neux à la base. 7 demi-f. P. D'abord blanc; puis conservant sa blancheur au sommet; ailleurs roux cendré, chargé de stries blanches et farineuses. Il est sinuenx, long de i ^ à 27 p. ; d'abord cylindrique, épais de 1 ^ à ■z- 1.; puis comprimé d'un double sillon et alors sa largeur atteint jusqu'à 5 1. Le pied se courbe et s'établit dans les feuilles mortes du hêtre. L'odeur est bonne, souvent même pénétrante. Ces aga- rics croissent en touffes liés par le pied ; plus rarement solitaires. Dès la fin de septembre, jusqu'en octobre. [Saiivabclin.) Var. B. — Ch. Étant humide, roux cendré; la transparence du chapeau laisse alors entrevoir de fines stries sur les bords. Venant à sécher, il est blanc jaunâtre, le centre roux noirâtre; les bords huilés. Sa forme est plane ; le centre déprimé. Diam. allant à i ^- p. Chair épaisse de 2 1. ; blanchâtre ; une raie gris de corne se dislingue sur les feuillets. F. Cendré roux obscur; assez épais, du moins à la base, larges dc2 1.; droits, adhércns, paraissant décurrcns lorsqu'ils relèvent OMPII. ENTONNOinS LAMES CRISES. lAM. tXMI. ^ < '• le tliapcau. Dans la jeiincsse tm les voil anastomoses; les entiers bc réunissent deux à deux i>our nlteintlre le pédicule; la lij^ne d'adhésion est chargée de jioils Lianes en forme de petite couronne, (les caractères sont moins sensibles dans la vieillesse. 7 demi-f. ar- rondis ; les extérieurs très jjelils. V. Ilou.\; mais chargé de longues stries blanches, à cliangcant bleuâtre; elles lui donnent un aspect luisant. Il est long de 2 p., l'pais de 3 1. Son épaisseur est uniforme. Il est cylindi i(|iio, droit ou un peu flexueux ; courbé et renflé au jucd. La chair montre la même douve rousse qu'au chapeau. I/odeur n'est pas désagréable. Celte variété croit en troupes ; au commencement de novembre. {^Dutis lu i/icinc fon't.') **) Feuillets ne s'arrè.'arit pas sur un cercle de points fat ineux. a) N'étant pas cFécidcmcnt ceinhés. io3 j. A. à buiJs pciidaiis. A. milaihroits. Jries Syst. j)fyc. I,p 172. rar. C incarna lus. Ch. Lorsqu'il est humide, couleur de chair très- clair et sale, mat, comme s'il fut de cire; en séchant, il prend des chinures blanc jaunâtre, et à la fin cette même teinte sur tout le chapeau; le centre tirant sur le roux rougràtre. Les bords qui sont transparcns, sans laisser paraître de stries, tournent a l.i lin au noirâtre. Ce cha- jieau d'abord campanule, surmonlé d'un mamelon conique, de- vient convexe; puis plane, le centre ombiliqué; les bords renver- sés descendent perpendiculairement et très -bas; ils sont souvent irréguliers, même lobés. Diam. 1 ^ p. Chair épaisse d'à peine i 1.; Irès-élastiquc , quoique fragile. Décrépît, le cliaj)eau se montre brun rouge foncé et luisant. /'. D'abord blancs, puis d'un jaunâtre tirant sur le roux; assez peu nombreux, larges de 3 1.; minces, ondulés, mollasses, fragi- les ; concaves, décurrens et arrivant de toute leur largeur sur le pédicule. Ils sont liés à la pointe. 7 demi-f. P. Blanchâtre au sommet, roux par stries dans le milieu, mat; il est long de « ; p. , épais de /j I. ; solide , renflé dans le Laut , courbé; le bas se termine lantùt en pointe, tantôt en s'épaissis- 426 OMriî. entonnoiPlS lames grises, fam. cxvii. sant. Le pied se charge d'un coton blanc. L'odeur est agréable. Ces agarics croissent lies par le pied, dans les forêts de liêlres et de chênes, sur la terre des chemins, près des vieux bois. Vers la fin d'octobre. {Sawabelin.) io35. A. jjlane élastique. A. applanafus. A. mctacliious {Frics) var. C/i. Roux livide; d'une teinte plus foncée étant liumide; le cen- tre un peu plus obscur, sans cire noirâtre ; surface unie, liumide, comme grasse. La dcssicalion étant complète, il devient jaunâtre. Sa forme est de très -bonne heure plane: ensuite le centre s'en- fonce, sans être jamais profondément ombiiiqué ; à la «in les bords se relèvent et se rabaissent sinucnsemcnt. Le diani. n'excède pas 9. p. La chair couleur de pierre à fusil, membraneuse, ferme, est épaisse de i v 1. F. Concolores ; nombreux , minces, entiers, larges de 2^ I.; on- dulés, droits, décurrens par stries, qui s'arrêtent à différentes hau- teurs. 7 demi-f. P. Concolore dans le haut, chiné de stries blanches; plus bas couvert de stries et de fines cannelures ardoise noirâtre ; il est long de 2-'- à 3 p., épais de 2 ^ 1.; renflé sous le chapeau et insensi- blement dans le bas; il est courbé, rarement comprimé et seule- ment dans sa partie inférieure; il est assez ferme, quoirpic creux. Le pied se noie dans un épais coton blanc. Ces plantes élastiques, croissent en petites touffes, sous les sapins: en novembre, même fort tard. Ltnir odeur n'est pas mauvaise. (Z?y/v Gentil.) io3(3. A, huiié lîoiseLie. A. mor/osns. Frics Ohs. Mjc. 2, p. 210. A. racliichrous /S iiiorlosus. Nu/i^uam ex- paJIeiis '^ 'I2 ^li unclatus. Ch. ?i^oisette, huilé, luisant, conservant cette tcinlc à la décré- pitude ; de bonne heure plane, le centre déprimé; cette partie tourne au noirâtre dans la vieillcss"; les bords Unissent par se re- lever irrégulièrement. Diam. 11 1, Ciiair gris de corne, conique, épaisse de 1 I. F. Blancs, à changeant légèrement azuré, luisans; très -nom- OÎViriI. ENTONNOinS LAMES cniSF.S. F\M. CXVII. /\1'J hrcnx , minces, concaves, à la i!i» (ouncxos; s'arrt-lant nu même niveau, dans le bon :"ip;e; pins vicii\ , cm voit la pointe dc'cur- irnîe; lenr largcnr de pns do i 1. - dcmi-f. /'. lîlanc et farineux dans sa partie siipiriciirc ; ])Ius l)as il se nuance au roux noisollo , avec un diinc df stries blanclics ; loni; de I p., épais de prés de a ). ; rcnfî<' au snuunei , rourl)é près du ])ir(l, fjui se renforce lris-i)eu. Il esl plein d'une rliair Idanclie au (ciilic et roussàtrc à la partie cxtcricurc. l.'odcur est bonne. Ce ])clit afjaric croit solitaire, ou lie à deux j)nr le jiied, sur la terre nue; vers la (in d'octobre. {Monthviion.) io\~. A. r\ a!lii((èce croir sur les troncs des chênes mousseux, abailtis dm vivans; chaque individu isolé; en octobre. {Scimahclin.^ h) Feuillets lonrnaiit au coiulié. To38. A. zoiié blanc cl roux. yf. {crel!us.(ulus. Vah. a. — Vrics (>hs. ÎSÏyc. /, /^. Si . A. dicolor cT tLTeliMSciiiu<;. Ch, Roux, couleur de pierre à fusil lorsqu'il est humide et alors IriS-finement sirié. Il vient à sécher jinr zones en commenratit au- lour du centre, qui demeure assez long-temps roux. la zone sè- < lie de%icnt blanche et s'élargit jusqu'à re que Inut le rhapeaii >oit blanc mat et à la fin lustré; le bord parait long-iem|)S roux et liuilé; ce qui produit un effet Iranchani. A la (in le centre tourne 4a8 OMPH, ENTONMOmS LAMES GRISES. FAM. CXVII. au jaune bistré et au noirâtre. Le chapeau est d'abord hcmispliéri- que, marqué de bonne heure d'un petit creux au centre. 11 devient convexe et à la fin plane; le centre forme un creux profond et les bords droits sont à la fin réfléchis. Diani. de 1 1- à 3 p. Chair blan- che au-dessus et gris de corne sur les feuillets, épaisse de 1 1^ 1.; élastique. F. D'abord blancs, puis roussâtres, à œil chatoyant au cendré; très-nombreux, minces, mous, entiers, larges de 2 à 4 1. Après avoir fait un angle que détermine le creux central du chapeau, ils sont décurrcns et leur pointe fine s'arrête sur une ligne sinueuse, où l'on ne voit aucuns points farineux. Jusqu'à i5 denii-f. P. Roux s'il est humide; étant sec, blanchâtre au sommet, nuancé plus bas au gris noirâtre; tout couvert de longues et fines stries blanches. Il est long de a à 3 ^ p., épais de 2 à 3 1.; n'étant com- primé que rarement, à son déclin et seulement au pied. Il est droit ou un i)eu sinueux, renflé insensiblement dans le bas et courbé au pied, qui se charge d'un colon ras et serré. Il est creux; la chair blanche renfermée dans une écorce l'ousse élant détruite de bonne heure. L'odeur est très-bonne. Ces agarics croissent en touffes ou solitaires, enfoncés dans les feuilles du hêtre, ou dans les mous- ses, sous les sai)ins; en automne. Ils sont très-communs. [Saiiva- heliii; Bois Centit.') Var. B. • — Une variété dont le diamètre n'atteint guère 3 p., se distingue en ce que les zones sont moins distinctes; les feuillets plus long-temps blancs; le pédicule plus court, courbé, souvent comprimé même au sommet. On la trouve en octobre, sur les feuilles du hêtre. {^Saïuabclcn.) 1039. A. cendré larinier. yi. dilopus. Pries Ohs. Myc, I, p. gr, Syst. Myc. l, p> 171. Ch. D'abord blanc; puis en séchant ou vieillissant, il devient cendré, en commençant par les bords ; le centre demeure blanc ; les bords offrent souvent une zone huilée. Il est dès l'enfance in- fundibuiiforme, les bords renversés. Dans la vieillesse, on le voit excentrique, les bords slugulicrcmcnl sinueux, lobés ; relevés irré- 0>iril. ENTONNOIRS LAMES CRISES. FAM. CXVII. /i >.f) giilitrcnicnl ; le ccnlrc dcviiiit .liors un trou profond. Diain. nllant à 3 p. Chair blancliâlrc, épaisse de i I. /'. ])ii l)Ianc ils passent au ccndri;; ils sont Irès-nombrrux, min- ces, cnliors, larges do t. 1.; voiiioux .i la base; ils suivent les con- tours du chapeau et se terminent par une dtcurrcncc à des hauteurs inégales. 1 1 dcmi-f. P. Couleur du chapeau dans ses diffrrens âges; long de i '; p., rpais de 3^ 1. Au sommet renne en trompette, courbé; lorsqu'il est vieux, on le voit comprime, aplati, marqué d'un double sil- lon. 11 doviont creux; le pied prend de l'épaisseur. L'odeur est dou- ceâtre, nauséabonde, rappelant celle de la farine fraîche. Cette es- pèce croit en l««iffes liées par le pied, dans les forets, surtout sous les sapins; au commencement d'octobre. {Bois sous f'cnncs.) 10 fo. A. loux veineux. A. Indhrfonnis. V/Vn. A. — Fvlcs Syst, ]\1yc,l,p. ly/, ? lAinirlIis rotuirxis. Ch, Etant jeune et liumidc, on le voit noisette clair au centre, blanchâtre sur les bords; plus sec, il est blanchâtre mat, le centre brun roux, montrant quelques chinures noirâlres rayonnantes ; les bords souvent huilés, roux et fincniciit striés; sur la fin, le chapeau est en entier roux grisâtre, luisant. Sa forme est d'abord con- vexo-planc, le point central relevé; puis plnnc, déprimé au cen- tre; à la fin infundibuliformc; les bords sinueux. Diam. 3 p. Chair épaisse de 2 1. F. D'abord assez blancs, puis gris roux, pleins d'une poussière cendrée; ils sont veineux à la base, anastomosés; assez nombreux, épais, mollasses, larges de 2^7 1. D'abord convexes, pTiis concaves et paraissant décurrens lorsqu'ils relèvent le chapeau. Dans la jeu- nfssp, ils sont liés par la pointe, qui arrive bifide sur le pédicule. 7 dcmi-f. P. Blanchâtre au sommet; plus bas concolorr, lisse; à la fin il se couvre de stries et de chinures blanchâtres. Il est long de 3 p., épais de a^ I- ; renflé dans le haut , tanlôt droit, tantôt courbé, ou en forme de S; mollasse, comme creux; quelquefois il est , à son déclin , comprimé au bas et marqué d'un doid^lc sillon. Le pied, qui csl plus épnis et courbé, se charge de fibrilles poileuscs, 43o OMPII. ENTONNOIRS L4MES GRISES. FAM. CXVII. par lesquelles il s'enveloppe de fouilles de hêtre, dans une assez grande longueur. L'odeur est bonne. Cet agaric se trouve au com- mencement de novembre. (^Sauvaùe/ùi.) Vau. D. — C/i. Elanc grisâtre, luisant; dans l'enfance convexo- plane, puis plane ; à la fin le centre s'enfonce et devient roux noirâ- tre; les bords repliés en dessous sont sinueux , souvent irréguliers, difformes. Diam. n'excédant guère i ^p. Chair blanche, épaisse de 1 1; trcs-mince sur les côtés ; élastique, comme toute la plante. /''. D'abord cendrés, puis roux cendré; nombreux, minces, en- tiers, larges de i ^ 1.; droits ou cédant aux contours du chapeau, adhérens à la même hauteur, mais non pas sur^un cercle farineux. ?) demi-f. veineux à la base. P. Blanc au-dessus, roux grisâtre dans le bas, luisant; long de 2 p., épais de a 1.; renflé au sommet, courbé, tortueux, d'égale épaisseur, se terminant en pointe. L'odeur est aussi bonne. Celte variété croît en petite troupe, sous les chênes ; vers la lin d'octo- bre. {^Sawabclin. ) Obs. Les fenillets veineux à la base, distinguent cette espèce de VA. hlanquct i entre noir^ti du zone hianc et roux. io4i. A. des Lrumes. A. hrumalis. Frics Ohs Mjr. 2, p. 2o6. Sjst. Aîyc. l, p. 1 7 1 . Pilco., grlseo-Uvldu- sublutescentl. Ch. Blanc luisant, quelquefois tirant sur le gris de perle et dans la vieillesse sur le jaunâlrej il est d'abord convexe; puis convexo- plane, profondément ombiliqué ; ce creux est d'un roux noirâ- tre; les bords renversés, se relèvent ensuite irrégulièrement; ils sont festonnés; souvent on y remarque un lobe échancré jus- que près du centre; le chapeau est fréquemment excentrique au pé- dicule; les bords sont huilés dans la vieillesse. Diam. de 1 ^à i| p. F. D'abord d'un gris tirant sur le cendré, puis blanc jaunâtre ; nombreux, larges d'une bonne ligne, concaves, décurrens. Sept demi-f.; celui du milieu très-long. P. Blanchâtre sous le chapeau ; strié de roux et de blanc dans le bas; il est long de i^à 2^ p., épais de 2 à 3 1.; un peu courbé, comprimé, même aplati ; marqué d'un sillon profond, plus apparent OMriI. ENTONNOIRS LAMES CRISES. lAM. CXVII. /^^ l au bas; il est creux, rcuflc aux deux cxtrcmilés; {{aiui au iiii-dd'un (':pais coton blanc, par lequel il mllicrc aux aiguilles du sapin, au ftavcrs des inojisscs. L'odeur est buiiiie. (!eltc plarile sic lie, rlas- liciuo, parait in novembre. { .Itir CruisvKcs ; pits tin (/laifl à Cuixt.) ioJ2. A. élasli(jiie blanc. A. elasliriis nllum. Cil. Dlancliàtre et peu luisant; le centre noirâtre se nuance dans une petite largeur au roux jaunâtre. Il est de bonne Iieuie in-s- iiilundibulifornic; les bords renversés, souvent bosselés, écLancrés, (lilTornies; le diapcau même excentrique. Diam. i ' p. (;!;air blan- ciie; une raie gris de corne s'étend sur les icuillcls; celte chair est é})aissc de 2 1., conique. /'. Blancs, a chatoyant grisâtre; très nombreux, minces, n'éiant point veineux, concaves, décurrens par une fine pointe; larges d à peine 5 1. 7 dcuii-f. allongés. /'. Llanchàtre au sommet; dans le reste de sa longueur, il est remarquable pas sa tcinle gris ardoisé, à longues et fines stries blanches; la teinte grise forme des chinurcs annulaires; il est lui- sant; long de 2 \ p., épais de j I.; d'égale épaisseur : flexueux , non comprimé, [.a chair blanche, molle, est contenue dans une épaisse douve gris do corne. Le ])icd rcnfié se charge d'un cnti)n blanc. L'odeur est bonne. Ces agarics très-élastiques, croissent en petites toufles liées par le pied; dans les mousses, sous les sapins. A la lin d'octobre. {^Bois Gentil.') 10 p. A. gris blanc veineux. A. icpliiopliyllus. Ch. Blanc grisâtre très-luisant; le centre concolore. Il est dès l'enfance plane, à centre ombiliqué; sans stries sur les bords; adulte, il conserve sa forme plane, les bords renversés; le centre seul demeurant enfoncé, Diam. 1 p. 81. Chair blanche, épaisse de I 1. sur presque tout le chapeau; élastique, comme toute la plante. /'. Cendrés, minces, entiers, larges de ?. 1.; concaves, décur- rens à des hauteurs inégales; quelquefois bifides. 7 demi-f. ; vei- neux à la base. /'. Couleur du chapeau, luisant, chargé de longues stries rous- ses, farineux a ses deux cxlrémilé-.i; il est long de .', p., épais de 432 03TPII. ENTONNOinS LAMES GRISES. FAM. CXVII. 34 1-; courbé, tortueux, renflé et comprimé dans le bas, qui se termine en pointe. Il est creux; sa chair blanrhe, filamenteuse. L'odeur bonne. Ces plantes croissent sous les chênes, souvent liées à deux par le pied. A la fin d'octobre. {Saucabeliri.) io44' A. ardoise en coupe. Â. cyaîho-piillus. Bullianl, pi. 248. lettr. C. A. cyathiforrae var. Ch. D'abord ardoise noirâtre mat; ensuite noir; à la dessîca- lion il devient brun. On le volt tour à tour conique, puis plane, bien orbiculalre ; à la fin infundibulifoime. Diam. environ i p. à 1/, lignes. F. Cendrés, nombreux, veineux à la base, larges d'une bonne ligne, droits, adhércns. 3 demi-f. V. Couleur du chapeau; mais tout chargé de longues chinures blanc-bleuâtres, argentines. Il est long de 3 p., épais de 3 1. ; creux, un peu ondulé, aminci au sommet, renflé dans le bas. Celte espèce croît en touffes; au commencement de novembre. (^Bois Gentil; Sauvabelin. ) 1045. A. ferme veineux. A. diJJ'ormis. Pers. Syn.f.p. i^Gz. Pries Obs. Myc. I,p. 8r. Sysf. Myc. I, p. 17c Ch. Étant humide, roux pierre à fusil; en séchant, il dévie blanchâtre, mat; le centre noirâtre; une teinte jaune se répand a.< tour de ce centre. II est de bonne heure plane; puis les bords se relèvent, le centre déprime assez profondément; on le voit lantôt assez régulier, tantôt se prolongeant plus d'un côté que de l'autre. II n'offre de stries que dans l'état humide. Diam. de i/j à 18 1. Chair épaisse de f 1.; gris de corne, rayée au milieu d'une ligne blanche ; elle est ferme. F. Cendrés, nombreux, épais et veineux à la base, droits, dé- currens par une fine pointe, qui ne s'arrête pas au même niveau que les voisines; la largeur des feuillets est de i^ 1. 3 demi-f.; les extérieurs très-petits. P. Couleur du chapeau dans sa partie supérieure ; se nuançant dans le bas au brun noirâtre; presque mat; long de i^ p., épais de 1^1.; renflé en trompette au sommet; aminci dans le bas, un OMPII. ENTONNOIRS LAMES CUISES. FAM. CXVII. ,-(33 peu courbé; cylindrique et non roinpiimr. I/int.-rieur d'aborrl plein d'une cliair sembluble à celle du chnpeau, prend ensuite une large tubulure. Ce pOdicule est lermc, élastique, comme toute la plante. L'odeur est bonne, du moins dans la jeunesse. Ce cham- pignon croit tantùt solitaire, tantôt lié à d'autres par le pied; sous les pins; en automne, jusqu'en uovcmbre. {Bnù soin la Cmi.r blancJic. ) 10^6. A. centre à points noirs. A. nigro-puncfaim. Var. a. — Ch. Dans In jeunesse blanchâtre, farineux, mat ; en- suite d'une teinte qui tire sur le noisette et alors luisant; le centre montre un très-fin pointillé noirâtre. On voit quelquefois une nuance blanc jaunâtre autour de ce centre et les bords huilés, fi- nement striés. Il est de bonne heure plane; le centre ombiliqué ; les bords renversés, quelquefois lobés. Diam. allant à ai p. Chair blanche, couleur de pierre à fusil sur les feuillets, épaisse de i 1. Substance sèche, élastique. F. Couleur du chapeau, suivant ses différens âges. Dans la vieil- lesse, ils prennent une teinte plus foncée, d'un jaunâtre ardoisé; ils sont nombreux , minces; leur forme suit les contours du cha- peau; leur extrémité est décurrentc; ils sont larges de a a 3 1. 7 deml-f. V. Au sommet, couleur des feuillets; plus bas, chargé de lon- gues stries noirâtres, entremêlées de blanches; Irur teinte est plus foncée vers le pied; il est long de a i- p., épais de i\ 1.; creux mais ferme; droit, ou un peu ondulé, d'égale épaisseur dans sa partie supérieure; quelquefois comprimé dans la vieillesse. Au bas un peu renflé et recourbé. Le pied s'enveloppe d'un épais coton par lequel il s'attache aux mousses, aux aiguilles du sapin; il croit souvent en touffes. Son odeur est amère. On le trouve en octo- bre. {Au.r Croisettex ; lois sons Fermes.) Var. B. — Le diamètre n'est que de r p. à i/, 1. Les feuillets d'à- bord cendrés, d'une teinte assez foncée, deviennent a la fin roux oli- vâtre, jaunâtre; ils sont très-nombreux, mollasses. Le pédicule est roux cendre, d'une couleur plus foncée que les feuillets, surtout dans le bas; il est renfle au sommet, courbé; long de i p., ,.pais Tome II. jjg 434 OMPH. ENTONNOIRS LAMES GRISES. FAM. CXVII. de ij\. , point comprimé. Sa chair blanche au centre est entourée d'une douve rousse; l'intérieur se détruisant devient tubulé. Le pied courbé est un peu globuleux. Cette plante fragile, élastique , croît sous les pins; en novembre. Son odeur est aussi un peu amère. {^Bois sous la Croix blanche.^ FAM. CXVIII. ENTONNOIRS LAME OLIVE. (jO . CUplllœ olu'œJoUœ^ Feuillets olive. Chapeau olive y blanc ^ jaunâtre ^ ou fauvâtre, 1047. A. blanc sur olive. A. leucelaius. Var. a. — Ch. Dès l'enfance très - blanc, luisant comme une peau de gants; adulte, il montre au centre un point brun entouré d'une teinte jaunâtre fort étroite. II est d'abord hémisphérique, le centre déprimé, au fond duquel loge un petit mamelon rond^ A la fin plane, le centre un peu abaissé; bien orbiculaire; le bord marqué de cannelures fort courtes, qui ne correspondent point aux feuillets. Diam. i p. 7 1. Chair blanche, conique, très -mince sur les feuillets, où elle montre une raie gris de corne. F. De très-bonne heure jaune olive à œil changeant grisâtre; très-nombreux, minces, concaves, puis droits, décurrens, comme relevant le chapeau; ils ne s'arrêtent point sur une ligne circu- laire; leur largeur est de 2 1. 3 demi-f. P. Roussâtre, farineux sous le chapeau; ailleurs lisse; long de 2^ p., épais de i^ 1.; renflé dans le bas; un peu courbé au pied. Chair blanche, enfermée dans une épaisse écorce rousse. Elle se détruit de bonne heure ; ce qui rend le pédicule faible. L'odeur un peu pénétrante, sans être désagréable. Cette plante, rare et élégante, croît isolée, dans les mousses, sous les sapins; au com- mencement d'octobre. ( J?ow de Céry. ) Var. B. — Ch. Blanc luisant; à la fin mat. La forme est la même que ci-dessus; excepté qu'on ne voit ici aucun mamelon, mais un petit creux central; près des bords règne une dépression circulaire. Diam. 16 I. La chair conserve de l'épaisseur près des bords. F. Tournant à l'olive; à la fin olive jaunâtre clair, à changeant luisant; la tranche rousse; ils sont décurrens par la pointe; larges d'une bonne ligne. OMPH. ENTONNOmS LAME OLIVE. lAM. tXVIII. ^i") P. Au sommet blanc et farineux, roussâtrc au pied , a la fin il prend un œil couleur de chair et se cliargc de très -fines stries blanches; il est un peu luisant. Long de i^ p., tpais de i - I.; rcnflô au sommet, droit ou un peu courbé; le pied plus épais. L'o- deur indilïérentc, à peu près nulle. Cette variété croit en petit nom- bre, sur la terre, dans les forêts d'arbres mêlés. Même saison, (^ûos- 'juets de Prillr. ) lOfS. A. olive comprimé. A. diculur olnasceris. C/i» D'abord olive, à œil vcrdAtre, chargé de longues soies, très- luisant. La couleur s'éclaircissant tourne au jaunâtre, surtout au centre. Ktant jeune, le milieu s'enfonce en entonnoir profond, dont les bords forment un angle avec les côtés, qui sont rabattus et retombent dans une grande longueur. Ensuite ce tour extérieur se relève; le chapeau devient plane; le centre toujours ombiliqué; les bords offrent, à leur extrémité, des sinuosités trcs-rapprochécs, même lobées et de plus ils sont bosselés par zones concentriques. On les voit chargés de longues stries ou cannelures très-fines, plus îij)parcntes la plante étant humide. Surface toujours très-soveuse et luisante. Diam. 2 p. Chair épaisse de i 1., gris de corne; tclle- iiieiit mince sur les côtés que le chapeau est transparent vu contre la lumière; sa substance est molle, flasque étant humide; mais élas- tique venant à sécher. F. D'un changeant jaunâtre olive au cendré, qui est la couleur de la poussière séminale. Ces feuillets sont luisans, nombreux, as- sez épais, un peu veineux à la base, vaguement crénelés; larges de 2 1. ; ondulés, concaves ou presque droits; ils paraissent décur- rens, le chapeau ayant sa première forme. 7 demi-f. P. Jaune olivâtre, lisse; la plante étant vieille, on voit près des feuillets une zone d'une forte ligne couverte de points blanchâtres. Le pédicule est long de 1 4 p-, épais de 3 I.; renflé au sommet, courbé, sinueux; dans la vieillesse comprimé et marqué d'un dou- ble sillon; il est creux, mollasse et sujet a se fendre; le pied renfle est muni d'assez longs poils ou radicules blanches. L'odeur est plutôt pénétrante que désagréable. Ces plantes rares, croissent en troupe, souvent liées par le pied, dans les mousses, sous les pins. F.n octobre. {Pn's de Morat.) 436 OMPH. ENTONNOIRS LAME OLIVE. FAM. CXVIII. 1049. A. bizarre en touffes. A. cespUosus. Bolton^ t. ^i,fig.C Tom. l^p.^I^ de la traduction allemande, {excl. syn. A. oniscus Fries. ) Ch. Blanc jaunâtre, peu luisant; plane, orbiculaire; le centre déprimé ; il devient convexe ; le centre souvent entouré d'une sorte de bosse circulaire; les bords minces, vaguement striés et fissurés dans la vieillesse ; il croit presque toujours excentrique au pédi- cule. Diam. i-| p. Chair blanche, très-mince, sèehe et fragile. F. D'abord olive terreux clair, puis brun olive; nombreux, lar- ges de I 1. ; concaves , décurrens souvent plus d'un côté que de l'autre. 3 demi-f. P. Blanchâtre, peu luisant; long de i -j- p., épais de 3 1.; courbé, renflé au sommet, aminci au pied; très-solide. Ces agarics crois- sent en touffe serrée, quelquefois même embriqués, sur la terre humide et tranchée des fossés, dans les bois de chênes. Vers la fin d'octobre. L'odeur est assez mauvaise. Celte espèce est rare. i^Sauvahelin.') io5o. A. moussier blanc. A. subreflexus, Otto Versuch , etc. />. 77 ? Fries S y st. Myc. /, ^. ^7 1 ? Ch. Blanc fauvâtre, lisse, plane; le centre ombiliqué; les bords un peu repliés. Diam. 6 1. F. Olivâtres, nombreux, concaves, soulevant le chapeau, décur- rens. 3 demi-f. P. Couleur du chapeau, tirant sur le rougeâtre ; long de i j p., épais de j 1.; solide; un peu renflé aux deux extrémités; flexueux. Il croît dans les mousses des bois. En septembre. {^Aux Croisettes.) FAM. cxix. ENTONNOIRS NAINS. {O. cupulœ minimoB.) Feuillets roussâtres , décurrens. Pédicule souvent renflé au sommet. Espèces petites. ( Omphalia mjcenaria Fr. ) io5i. A. roux des mousses. A. icmadophilus. Pers. Syn. f. p. 468. A. epichysium ^ icmadophilus. D'Alb. et Schw. p. 222. Fries Obs, Myc. /, p. 82. Syst. Myc. I, p. 169. Ch. Étant humide, roux livide; en séchant, le centre devenu OMPH. ENTONNOIRS NAINS. FAM. CXIX. 4-^7 roirâlrc s'entoure d'une zone pris jaunùtro; les bords d'un roux liullé. Il est infundibuliforme, les bords redressés. Haut. G ii ~ I. Diam. lo I. /•". Roux livide, nombreux, minces, largos de i 1.; convexes, dccurrens. i demi-f. P. Roux couleur des feuillets, Tin peu luisant; long de i j p. , épais de i^ I.; creux, renflé au sommet, courbé et renforcé au pied. L'odeur est passable. Cet agaric croit dans les mousses, sous les pins, en novembre. [Bois tous lu Croir blanche.') io53. A. cupulaire. A. cupnlaris. BulUard, pi. 554 , fis. 2. Vers. Syn. f. p. 464. DeCand. FI. fr. p. l 67. Pries S y st. Myc. l, p. 26g. Ch. Blanc tirant sur le fauve; convexe; les bords rabattus, le centre ombiliqué. Diam. 9 I. F, D'une teinte plus foncée que le cliapeau ; ils sont noml)rcux , minces, décurrens. P. Fauve roussàtre, lisse, long de i ^ p.; grêle. Cette espèce rare, croît sous les sapins, au commencement d'octobre. {Manloup.) iof)3. A. ficliet. A.fibula. Var. a. — BulUard , pi. hhOtfig. 1 , lettr. F. Pers. syn. f. p. l^-j\. var. |3 tabula. Fries Syst. Myc. I, p. i63. Ch. Gris jaunâtre tirant sur le rougeâtre; d'abord convexe, les bords renversés, le creux ombilical profond; ensuite les bords se relèvent et se fendent jusqucs au pédicule, le centre demeurant très-concave; les côtés sont striés ou plutôt marqués de sillons rayonnans. Diam. 6 1. F. Roussâtres, peu nombreux, décurrens. P. Couleur du chapeau, long d'environ i.^p.; grêle. Le pied s'enveloppe d'une filasse blanclie. On trouve cet agaric sur les ga- zons , près des chemins. En été. ( Près du temple de Prilly. ) Var. 15. — BulUard, pi. \Z(>', et pl.^ho,fig.lt Ictir.Ti,^ Batarra, 1. 18, fig. )[ . Sowrrhy, t. 4S. Pm. l, c. v.ir. a. DeCand. FI. fr . p. 169. C/t. Aurore, strie ; convcxo-j)liinr, le rcniro oml)iliqné , les bord» 438 OMPH. ENTONNOIRS NAINS. FAM. CXIX. renversés. Diam, a^ 1. Il a peu de chair et paraît presque trans- parent dans la vieillesse. F. Blanchâtres, décurrens, assez larges et fermes. Un seuldemî-f. P. Blanchâtre, prenant des teintes aurore dans le milieu; comme transparent; long de i^p.; presque filiforme, un peu renflé dans ses fdeux extrémités ; droit ou légèrement flexueux. Cette variété s'implante dans les mousses des bois. En automne. (Bois Gentil.) 1054. A. oblique. A. obliquus. Pers. Icon.pict, var. p. 3o, tah. i3, fig. 1. Pries. Syst. Myc. i , p. 1 65. A. ericetorum ^ myochrous ? Ad truncos fagi madldos. Ch. Gris ardoise; mat; plane; les bords renversés et le centre profondément ombiliqué ; le chapeau est placé obliquement sur le pédicule; il n'est pas strié. Diam. 4 1- F. Concolores, tirant sur le roussâtre, médiocrement nombreux, entiers, épais ; décurrens. De i à 3 demi-f. P. Au sommet concolorc; plus bas brun noirâtre; long de 7 J., épais de I 1. renflé dans le haut, droit; le pied adhère au sol par de petites radicules. L'odeur est fétide. Ce petit agaric, fort rare, assez solide, a été trouvé dans un chemin, près de vieux bois couchés en terre, dans une forêt de hêtres et de chênes. En septembre. Les individus étaient séparés. (Azucrt^tV///.) rLEunoriîs a feuillets blancs, fam. cxx. 4^9 DOUZIÈME CLASSE. PLEUROPES. Agarics prives do pédicules, ou dont le pédicule est latéral ou tout-à-fait excentrique. FAM. CXX. rLF.unorES A feuillets blancs, [Pli'urof)i albl- Jolii. ) Feuillets lliincs , ne changeant point. ♦) Pédicule pourvu (Tun collier (Pleurotus lepiotaria Fr. ). io55. A. blanc du chêne. A. dryintis. Schceff. t. 233. A. dimidiatus. Pers. Syn. f. p. 478. D'Alb. et Schw. p. 2^8. Frics Syst. Dlyc. /, p. i8o. Poulet, 24*^ litr. pi. iStfig. i, 1. Le demi entonnoir ? Ch. Blanc, mat, cliargé de légères mèches rousses, plus nom- breuses au centre. Il est excentri([ue, très-oblique, plano-convexc, oblong; les bords repliés à leur extrémité. Longueur a grands jiouces; largeur i-jp. Chair blanche, assez ferme, épaisse; des- cendant très-large dans le pédicule. /•'. Blancs, minces, entiers, nombreux , concaves; décurrens , souvent bifides, se terminant en réseau sur le pédicule; leur lar- geur est de 2v !• Les demi-feuilIcts en nombre qui varie; trois et plus; irrégulièrement disposes. P. 11 n'est que la continuation du chapeau, qu'il présente pres- que horizontalement. Longueur à peine 1 p. ; largeur 8 à 9 1. Il est blanc mat, roussàtre vers le pied; ferme, dur. Une membrane blanche très-fine recouvrait toute la plante; elle laisse des lambeaux au bord du chapeau, et ce qui en reste sur le pédicule forme un collier très-mince, qui n'est que l'extrémité de la membrane re- rouvrant le pédicule, en forme de gaine. L'odeur indiflérente. Cet agaric rare croit sur les chênes abattus ou sur les troncs du même arbre. Au commencement de septembre. (^Scuuabclm.) 44» PLEUROPES A FEUILLETS BLANCS. FAM. CXX. * ) Pédicule sans collier ou nul. I o56. A. glanduleux. A. glandulosus. Bulliard, pi. 426. Paufet, (>" li,'r. pi. 28. La corne d'abondance. Pers. Syn.f.p. 476. A. gLmduIosus. Traité sur les Champ, comestibles^ p. 216. D'Alb. et Schw. p. 228. DeCand. Fl.fr. p. i36. Pries Sjst.Myc. I, p. 182. . Ch. Les chapeaux sont embiiqués et forment une touffe souvent très-considérable. Dans leur enfance, ils sont brun noirâtre, le centre plus noir; peu luisans, humides et même un peu visqueux; leur teinte devient ensuite noisette, ou roux violétâtre; le centre quelquefois un peu plus obscur; dans la vieillesse ils se couvrent de chinures noirâtres ; les chapeaux supérieurs répandent sur ceux qui sont au-dessous une poussière séminale blanche. La forme est d'abord orbiculaire; le centre occupé par une mamelon large et assez prononcé; les bords minces et repliés. Dans la suite, lorsque lechapeause maintient régulier, il est convexo-plane, en coquille, rétréci vers le pédicule; long de 5 p. large de 5|p. Pour l'ordi- naire, il se divise en lobes très-inégaux; l'un très-grand, s'al- longe et prend plus décidément la forme des dimidiés; d'autres lobes plus petits se découpent jusques tout près du pédicule; ils sont convexo-planes; on n'en compte souvent que trois; la largeur totale s'étend à 7 p. le milieu est déprimé, dans la partie voisine du pédicule. Chair blanche, molle , épaisse de 9 1. mince sur les bords. F. D'un blanc sale tirant sur l'azuré; très-nombreux, minces, larges de 51.; anastomosés, ramifiés , tortillés; entiers; ils suivent les contours du chapeau et sont décurrens sur le pédicule, où ils se perdent dans un épais coton blanchâtre. On y remarque des glan- dules, ou plutôt des houpes arrondies, farineuses, comme plu- meuses, blanches, placées tantôt sur la tranche, tantôt entre les feuillets; elles sont quelquefois plus nombreuses vers le bord du chapeau. Jusqu'à i3demi-f. P. Son enfance offre un tronc épais de 2 p. haut de i ^ p. ren- " fermant une chair très-blanche et spongieuse ; au dehors il est roussâtre, comprimé, diflorme. De ce tronc sort un nombre pro- PLEUnOrES A FEUILLETS BLANrS. FAM. rxX. 44 ' dij^iciix de jicdiculcs pai liculicrs, tontiOs , lamcux et se bifur- quant a diflirentes liaulpurb ; à cette épofiue rcs pédicule» blancs, cotonneux soutiennent des chapeaux qui ne les dépassent guèrcs en largeur. Cette masse oUVc alors une sorte de grappe en pyramide, un peu aplatie au dessus; on peut qtielqurfois y compter plus de cent tètes. Dans l'état adulte, (hatpie ])édiculc particulier est long de 1 -^ à "2 p. ; épais de i p. renfle au sommet, courbé au bas, dif- forme, roussàtrc, diiné en long de noii.'itro. lu coton blanc oc- cupe les intervalles entre les pédicules. I/odeur est douceâtre. Cette plante est d'une substance ferme et élastique dans sa jeu- nesse , puis mollasse et liumide, sur son déclin. Je l'ai trouvée plu- sieurs années de suite, c/(in\ le chemin , à ientn'e th- la foret de Samabelin , Implantée à l'extrémité de vieux bois placés en travers de la route pour la soutenir. En octobre et novembre. T057, A. coquille Mes arLrrs. A. dcndrosarcos. Paulct, pi. zjfjig. I et z (y' lirr. ) Torn. /, p. 532; et Tom. Il , p. 1 18. La peuplière brune (^qur l'auteur indlijue aussi sur le chêne). Frtes Syst. Myc. I, p. iS3. A. ostrentns y dryadeus? Fl. Dan. t. 1616 ? Ch. Sa ]irenjiérc couleur est d'un noisette d'autant plus ol)SCur fpie le chapeau est jilus jeune; le centre couvert d'un farineux blanc; la Iciiitc passe ensuite au roux rougeàtrc; surface lisse, un jx u luisante. A neuf lignes du bord, on remarque une zone indiquée très-faiblement par l'extrémité d'un fin chevelu appliqué; les bords repliés tournent au gris noirâtre; ils sont chargés de petites rides; leur extrémité couverte d'un drapé noirâtrese fendille, et l'épiderme entr'ouvert laisse voir le blanc de la chair. Le chapeau est dimidié, sans pédicule; il est régulier, convexe, en forme de coquille; à la fin déprimé vers le point d'adhésion. Longueur 3 à .', p. ; lar- geur 2^ p. Chair blondio, épaisse de 6 1. ferme, élastique. /'. Blancs, très-nombreux, minces, entiers, larges de \ 1. ar- qués et atteignant le point d'adhésion, sans laisser d'intervalle qui I)uisse être qualifié de pédicule. Plus de 20 demi-f. Cette plante élastique, croît cmbriquée assez «erré sur le tronc des chênes mourans. En novembre. Son odeur ncsl pas desagréable, (^om 'te Ccrjr,) i^^"^ PLEUROPES A FEUILLETS BLANCS. FAM. CXX. io58. A. coquille d'huître. J. ostreatus, Var. a. — Jacq. Austr. 3 , /. 288. Pers. Syn. f. p. 477. var. et. Pries Syst. Myc. I, p. 182, {excl, mult. syn.") Ch. Roux grisâtre sur les bords , noirâtre au centre ; mat , comme drapé; hémisphérique, régulier, quoique très-excentrique; les bords minces. Diam i\ p. Chair blanche, ferme, épaisse de /, 1. conlinTie à celle du pédicule ; une raie brune s'étend au-dessus des feuillets. F. Blancs, assez nombreux; crénelées finement et comme plu- meux sur la tranche qui est très-blanche ; ils sont concaves, larges de 3 ,', 1. décurrens; leurs pointes forment des stries qui se prolon- gent en veines anastomosées et rameuses, sur le pédicule. P. Dans le haut couleur des bords du chapeau , se nuançant au brun dans le bas; mat, drapé ; la partie inférieure se couvre dans la jeunesse d'une fleur farineuse bleuâtre. On y remarque ensuite une sorte de rézeau très-serré déveines verraiculaires, entrelacées; luisantes et comme visqueuses; d'un brun noirâtre. Le pédicule est long de I T p. , épais de 6 1. très-courbé , présentant le chapeau ho- rizontalement. Le pied est renflé et globuleux. Chair comme au chapeau, bordée de part et d'autre d'une raie brunâtre. L'odeur, sans être fâcheuse, n'est pas celle qui est ordinaire aux champi- gnons. Ces agarics ont crû en petites touffes liées par le pied, sur de \ieux bois. En décembre. {Couvaloup sous Lausanne.) WKH.K — Pers. l.c. A. ostreatus P> atroalbus {color pilei ex violaceo ni- gricat"). {excl. syn. Sow. t. 241 .'') Ch. Roux jaunâtre près de l'adhésion , nuancé de là au roux vlolétâtre; plus brun près des bords; à peine luisant. Il est dimi- dié, convexe, rétréci à la base; à la fin le centre se déprime et les bords prennent des chinures ou taches noires. Décrépit on le voit roux rougeâtre. La chair blânclie, assez ferme, prend une épais- seur de II 1. Diam. allant à 4f p. Surface humide. F. Blancs; à œil bleuâtre près des bords du chapeau; à la dé- crépitude ils prennent une teinte roux jaunâtre. Ils sont très-nom- breux ; minces, mous, convexes; ils sont décurrens jusqu'au bas de la partie qui tient lieu de pédicule; là on les voit anastomosés,. rLEinorrs a rr.riLi.r.TS blancs, i'am. r.xx. 4 î' on y remarque quolfjiics-uncs de ces liouprs farineuses, commu- nes dans l'-V. glarululcu.v. Leur largeur est de fi 1. De 7 a 11 deni: (. souvent anastomosés. r. Il n'est que la continuation du'cliapeau et rarement on l'en voit distinct; il est alors courbé, renflé en cor de chasse, aminci au jiied , blanc et cotonneux. L'odeur est bonne. Ces plantes croissent (Il touffes embriquées, sur les troncs; en décembre. {^Bosquets de Monrion.) 1059. A. criidrc fin clièiic. J.pldnus. Pirs. Ol's. Mvc. I , f>. s. .\. applnn.ilus. Svn.f.p. 480. .\. planlis. (h. Gris cendré violélàlrc, brouillé do couleur de dialr; les bords prennent dans le bon ;^gc une large teinte jaunâtre au- rore; la surface est mattc. Dans la vieillesse, la couleur tourne au cendré noirâtre et on y remarque un cliiné farineux blanc, comme de légères moisissures. La forme est piano -convexe, re- levée au centre; les bords roulés à leur extrémité, finissent par se déployer. Il est oblique sur le pédicule; souvent bosselé, plus ou moins excentrique. On y remarque souvent des excroissances pyramidales, obtuses au sommet; le chapeau en est quelquefois tout liérissé; d'autres fois elles ne se montrent qu'au centre. Diam. allant à 1 ^ p. Chair concolorc à la profondeur de i à i ' 1.; plus bas blanche; substance liumide. F. Blancs; nombreux, minces, décurrens ; relevant le chapeati très-haut; larges de a^ 1. La tranche offre quelques petites dents écartées, peu nombreuses. La pointe des feuillets descendant sur le pédicule , on remarque dans le voisinage des anastomoses plus ou moins nombreuses. Ils sont souvent bifides près du cha- peau. De I à 7 demi-f. P Blanc, cotonneux; continuant le chapeau, renflé au bas et se terminant en une pointe recourbée; il est plus ou moins bos- selé, cannelé, souvent comprimé. Son épaisseur est de 7 à 8 1. La chair assez ferme et très- blanche , est enfermée dans une ccorcc gris de corne, cpaJEsc de 1 1. L'odeur n'est pas remarquable. Ces plantes ont crû en touffes assez nombreuses, liées par le pied, dans les cavités de troncs de cliéncs abattus. Kn décembre. ( Comnlonp sous Lausanne.) 444 PLEUROPES A FEUILLETS BLANCS. FAM. CXX. 1060. A. dimidié drapé. A. tephrotrichus. Fries Obs. Myc. l.,p. 94. A. torulosus j8 tephrotrichus. (^excl. syn.) Syst. Myc. I, p. ij^. A. corticatus b. Ch. Gris blanc jaunâtre; tout drapé d'un tissu fin et serré. Il se prolonge horizontalement dès son pédicule; il est long de 4 P«» large de 3 p. F. Blancs; pas très-nombreux; décurrens et anastomosés en ar- rivant sur le pédicule. 3 demi-f. ; les extérieurs très-petits. P. Blanc, taché de roussâtre, cotonneux ; long de i p. Cet agaric a crû implanté dans une racine d'arbre. En septembre. {Boix de sapins près des Bucliilles. ) 106 T. A. pétale brun. A. petaloides. Fries Syst. Myc. /, p. i83. A. petaloides var. et. {excl. syn.) Pileo albido fucescente. Lameliis alhis. Ch. Gris brun, mat; en forme de pétale, triangulaire; les bords repliés en dehors dans la partie voisine du pédicule. Longueur 4 p- F. Gris blanchâtre, nombreux, ondulés, couchés les uns sur les autres. P. Court, difforme, portant obliquement le chapeau. Toute la plante est humide et fragile. Elle croît eu septembre, sur les terres éboulées, dans les bois. (^Sauvabelin , sous la carrière.^ 1062. A. oreille livide. A. porrigens. Schrader Spic.p. \Tti. A. abietinus. Pers. Obs. Myc. I, p. bi^. Ai porrigens. Syn.f. p. 480. Fries Syst, Myc. /, p. 184. Ch. Gris livide dans l'état d'humidité, blanchâtre luisant, lors- qu'il est sec; il est orbiculaire, mais échancré d'un côté, en ma- nière d'oreille; ainsi tout- à- fait excentrique; les bords minces; tantôt droits, tantôt renversés et festonnés ; sans stries. Diam. i|-p. Chair concolore, épaisse de 1 1. ; d'égale épaisseur sur tout le cha- peau. Surface humide. F. Concolores; ils prennent à la fin un œil cendré et brunissent sur la tranche ; ils sont nombreux , minces, éraillés sur la tianche . veineux, très -anastomosés, arqués, décurrens, larges de 2 forles lignes. Jusqu'à 7 demi-f. disposés iriégulièreraent. PLEUROPES A FEUILLETS BLANCS. F\M. ( XV. /\\j P. Gris ardoise mat; long tic 5 à G 1., ôpais de 3 I. ; courbé, comprimé. La chair comme au chapeau. Elle renferme au sommet une cavité triangulaire, qui provient de ce que la cliair du cJia- peau est séparée de celle du pédicule. L'odeur est indifférente. Cet agaric croit dans les mousses, sous les sapins. En novembre. Les individus sont quelquefois liés, concresccns. (^Manloiip.) io63. A. en cœur. A.fluxiUs. Pries Sysl. Myc. l,'p. 189, C/i. Gris olivâtre, presque transparent, comme gélatineux, charge de petites papilles visqueuses, mais seulement dans le milieu ; les bords sont blanchâtres et luisans. Il est dinudié, convexe, découpé profondément en forme de cœur; l'un des lobes était souslobé. Les bords se replient en dessous. Longueur C 1., largeur à peine 5 1. Ce chapeau est charnu à l'épaisseur de 9. 1. F. Blancs, peu nombreux, très-éiroits, minces et éraillés sur la tranche. Ils convergent de part et d'autre dans les deux lobes, pour se rendre, par des lignes courbes, au point central d'affixion. Jl y a si peu d'entiers qu'on n'en compte que 2 ou 3 de chaque côté qui arrivent à ce point. Les demi-f. sont plus nombreux , de dif- férentes longueurs et tortillés. J'ai trouvé ces champignons appli- qués, sans aucun pédicule, au tronc d'un clicrie vivant. Vers la mi-août. (^Samabclin.) FAM. CXXI. PLEUROPES A FEUILLETS ROUGES. (^PU'liropi rubrifolii. ) Crcpidotus . F/ l'es. Feuillets rougentres , couleur de chair ou violétdtrcs. Dans l'espère 1070, A. sessile, ils deviennent rou.r d'argile. 1064. A. la peuplière. A. popnlca coucha. Paulet, pi. 20 hist et zi ,fig. i. (6*' livraison). Oreille du noyer? Schum. Sœll. 2, p. 3S3. A. reliculalus. Fries Sysf. 3/yc. I, p. 1S3, i83. A. ostreatus tT. Ch. Dans la jeunesse gris jaunâtre vers le pédicule; et gris vio- létâtre sur les bords. L'ipiderme s'éclatant dans cette partie, laisse j{^6 PLEUROPES A FEUILLETS ROUGES. FAM. CXXI. voir le blanc de la chair. On remarque à la surface un très -fin chevelu appliqué, se distribuant en petites mèches, qui ne sont visibles dans le premier âge que près du point d'adhésion. Il est luisant. Les chapeaux se recouvrent d'une poussière cendrée. Etant décrépit, on le voit blanc jaunâtre, mais tigré de fines mouchetures vert noirâtre, qui semblent formées par une mousse très-courte; ces mouchetures s'étendent souvent sur les bords en forme de larges plaques noires. Il est dimidié, en coquille; d'abord con- vexe et rétréci vers le pédicule; à la fin concave; les bords renversés. On le trouve quelquefois entier, mais excentrique et infundibuliforme. Il est ridé dans la vieillesse. Sa longueur et sa largeur vont à 5 p. Chair blanche, spongieuse, mollasse, épaisse de 6 à 8 1. F. D'abord blanchâtres, tirant sur le violétâtre et sur le roux jaunâtre vers les bords du chapeau; ensuite ils prennent une teinte' jaunâtre sur la tranche; et ils finissent par être brun rougeâtre ; de couleur plus foncée sur la tranche. Ils sont luisans, nombreux, minces, entiers, mous; larges de 5 1.; ondulés, concaves, décur- rens dans une grande longueur et s'arrêtant à des hauteurs iné- gales. J'y ai observé des houpes analogues à celles de Y^. glan- duleuT , mais plus petites et toujours situées sur les bords des feuil- lets. 7 demi-f. P. Concolore; l'extrémité décurrente des feuillets se change en petites folioles jaunâtres plissées, anastomosées, réticulées, fort remarquables; le pédicule est long de i p., épais de ii 1. ; droit ou courbé, renflé et ventru dans les jeunes individus. II se charge à la fin d'un épais coton jaunâtre. Il est plein, mais mollasse. L'o- deur est bonne. Ces plantes croissent liées par le pied, embriquées et formant une touffe semblable à un bouquet. On les trouve au- dessus des vieux peupliers émondés; à la fin de l'automne, où elles subsistent jusqu'au printemps. {^Frcs de Monrion; au chemin de PrillY.) io65. A. palmé. A. palmaius. Fers. Syn.f. p. l^-]l^. A. palmatus /3. Sowerhy, t. &i? Fri'es Sjsf. Myc, I, p. i86. PLEUROPES A IT.UII.I.ETS ROUCES. FAM. CWl. .') {7 Ch. Fauve rougcâlrc ; tout cliarpc ilc cliinurcs bnin;\lrcs lon- gues et rayonnantes sur les hords. Il est dinndié, convexe, rrgu- lier. Cliair blancliâtrc, épaisse de /, I., huniide, mollasse, elle se maintient épaisse sur les côtés. Diani. environ 3 p. /•'. Rougeàtre clair et sale; ils sont nombreux, minces, coucliés, larj^cs de 3 1.; convexes, adhércns et non pas dccurrens. Vn seul demi-f. P. Jaunâtre luisant , chargé de stries et de fdjrillcs rousses. Il est tout-à-fait latéral et présente le chapeau hoiizontalemcnt; sa longueur est de 1 1- p. Sa largeur de 4 à 5 1. Il est un peu renflé au sommet, courbé; creusé dans sa partie supérieure en un large sillon. Le pied ne s'amincit pas. Cet agaric a crû au bas d'un tronc; à la fin d'octobre. i^Au.r Croiscllcs.') Obs. Cette espèce diffère csscnlicllement dos yJ. inconstant et dimulié de Bulliard.en ce que ses fcuillet.s ne sont point dècurrcns. On ne peut citer ici la pi. zi6 de Bulliard (yi. palmé'), à cause de son pédicule déci- dément blanc. 10G6. A. transparent. A. Iransluccns. DeCand. Fl.fr. e*" vol. p. 48. Pries Syst. Mjr. /, p. 274. C/i. Jeune et humide, il est d'un blanc tirant sur le couleur de chair; lisse; mat; il a si peu de corps qu'on voit le jour au tra- vers. En séchant, on y distingue deux zones; l'une blanche prés de la base; l'autre huilée et tournant au jaunâtre sur le bord. Sa forme est en spathule, rélrécie à sa base; celle-ci, servant de pé- dicule, est chargée de poils blancs qui forment une touffe remar- quable des deux côtés. Dans l'état adulte, cette base se renfle en une émincnce conique, qui se distingue dans le chapeau. Celui-ci est arrondi, plane; puis redressé; les bords ondulés. La largeur et la hauteur dés le pied vont à i p. /•'. Rougeàtres; très -nombreux, minces, larges de 1 1. ; se pro- longeant jusqu'à la base; ils ne sont jias veineux. On compte un grand nombre de dcmi-f. La chair de la base est blanche, bordée d'une raie rousse, qui est la couleur de la douve. Lodeur est amère. Celle espèce croit implantée à distance, dans les troncs pourris du sapin. En septembre. (^Bois de la Chandclar.) 448 TLEUnOPES A FEUILLETS ROUGES. FAM. CXXl. Obs. Ceci ne s'éloigne pas trop de VA. transparent de M. DeCandolIc » qui indique cependant sa plante croissant sur les saules. Mon agaric pourrait aiisSl appartenir à l'A. ahietlnus de Scbrader, A.porrîgens de Persoon, si ces auteurs faisaient mention de la teinte rouge des feuillets. 1067. A. mollasse. A. mollis. Sowerhy , /. 98. Pers. Syn.f. p. 480. WAlh. et Schw. p. îSo. Schœff. /. 2i3? Bol ton, t. 71, fis- ^- A.lateralis. Batsch.fig. 38. A. canes- cens? Ch. D'abord blanc jaunâtre mat, plus foncé au centre ; les bords gris de corne, huilés; vieux, il devient cannelle; il est dimidié, convexo-plane, rétréci en forme de pédicule vers le point d'adhé- sion. Longueur 2I- p., largeur i ^ p. Substance molle, humide et presque gélatineuse. F. Brun violétâtre clair; dans la vieillesse cannelle obscur; très- nombreux, minces, mollasses, larges de i\ 1. ; légèrement arqués. Jusqu'à 1 5 demi-f. L'odeur est bonne. Ces plantes habitent les vieux troncs de hêtres, embriquées tantôt très-serré, tantôt à dislance. En été. [Sauvabelin.) 1 068. A. variable sur terre. A. epigœus. Batsch Cent. /, tab. -^-l^^fig. i". A. depluens. Pers. Syn.f. p. 484. A. epigseus. Obs. Myc. i^p. 47. ^"-''^^ Syst. Myc. /, p. i-]^. A. depluens. Ch. Blanc, couvert d'un chevelu fin et soyeux ; les bords trans- parens et roussâtrcs ; il est dans l'enfance réniforme, dimidié ; en- suite tantôt arrondi en coquille , tantôt demeurant réniforme et profondément lobe; il est mince; long de 1 p., large de i p. F. D'abord blancs; puis d'un roux tirant sur le violétâtre; très- nombreux et serrés, se prolongeant sur le pédicule. Leur largeur atteint 2 1. Les demi-f. sont en grand nombre. P. Long de 2 1., latéral, conique. L'odeur est fétide. Ces agarics croissent en grouppes, sur la terre. On voit souvent les chapeauï liés au centre à deux ou trois, en forme de trèfle ou de rosette, appliquée sur la terre. On les trouve dans les lieux humides des bois, dans les fossés. En été. {Sauvabelin.) l'LEUROPF.S A FF.ni.LETS IlOUGES. KA.M. CXX(. 4 ,() io6p. A. variable d».'s Irunrs. ^-/. ^ar'uihilis. Vers. Ohs. Hrvr. II, p. .'/,. \. plniropiis siriii.-itiis. .V.v». / p. 48.'5. A. variabilis ^3? siniiatiis. l'n',--. .V» >/. T/, , f, '.. 1-5. A. vori.i- Lilis S? O'i. Trcs-L!anc, farineux, comme un peu laineux; les honl* ro!iss;'itres, huilés; minces; il est .l'abord convexe, en coriuille; puis il devient singulièrement sinueux. Les chapeaux, croissant on touffes serrées, se replient les uns dans les autres; ils adhèrent au bois pourri dans une grande largeur. Leur longueur att< int i ; p. , et leur largeur i p. /•". D'un violet très-rlair et sale ; blanchâtres vers le bord du cha- peau; ils sont très-nombreux, minces, ondulés, larges de 7 1. 11 demi-f. Celte plante est humide, quoiqu'un peu élastique. Son odeur est peu agréable, sans être fétide. On la trouve dans les vieux troncs pourris du hêtre. En été. {Satuabelin. ) 1070. A. scssile. j, sessilis. \ An. A. — Sowcrly, t. 97. .'\. i.iveus. Peru OLs.My,. z,p. .,6. Tah. r, fig. 12. A. varL'ibilis. Syn. f. p. 483, A, variabilis ». Ch. Blanc de neige, cotonneux, drapé. Il est tanlùt renversé et applique du côté stérile, tantôt dimidié et convexe. Sa fonne est d'abord orbiculaire allongée; au j.oiiit d'adhésion, il se contourne et s'érbancre en manière d'oreille; l'extrémité du bord blanc rou- lée tranche bien avec le roux des feuillets. II t;arde long -temps celle forme. A la fin il se découpe en fcsions ; cjnelquefois seule- ment en trois lobes formant un Irefle; la jjiante étant humide, le bord se déroule. Dans la vieillesse, le chapeau se relève plus dnn côté que de l'autre. Longueur allant à 8 1., largeur .', ou 5 I. F. Dabord blancs; puis tirant un peu sur le couleur de chair; à la fin roux d'iirgilc. Ils sont assez nombreux , minces, arqués c>u convexes. Ils tendent à un centre commun. Jai trouvé ces agarics sur des copeaux de chêne, ou sur de menus rameaux ; dans la furet. Les individus étaient voisins. Dès la fin d'août, jusqu'à la fin d'oc- tobre. {Saïuabclirt.) Etat de jeunesse ? — Cc\ agaric a e(c trouve, du diam. de /, 1., croissant en troupe et implanté sur un Iront de chêne demeure Tome If. .jq 45o l'LEUnOPES A FEUILLETS ROUGES. FAM. CXXI. sur pied. La surface convexe était comme divisée en deux zones; l'extérieure d'un blanc roussâtre ; celle près du point d'adhésion chargée d'un coton très-blanc. Les feuillets d'un blanc un peu rous- sâlre. A la fin d'octobre. [Même Joret.) Var. B. — J'ai vu cette espèce longue de 5 1.; ayant dès l'enfance les feuillets couleur de chair ; ce qui se rapporte à la lettre n de la figure de M. Persoon. Sur une menue branche tombée. Au commen- cement d'octobre. ( Bow Gentil.^ Var. C. — Bulliard, pJ. 58i ,fig' 3, lettr. U, X, Y. Fers. Traité des Champ, comest. p, io6. Ck. Blanc, soyeux; les bords huilés et grisâtres. Il est dès l'en- fance en coquille; quelquefois renversé; pour l'ordinaire dimidiéj le point d'adhésion se renfle en une bosse qui joue le pédicule; ensuite le centre et cette bosse même se dépriment. II est tantôt régulier et arrondi, tantôt difforme et lobé; un chapeau plus pe- tit s'y ajoulant même quelquefois en manière de lobe. Les bords se replient en dessous. Longueur de lo à i5 1.; largeur d'environ g 1. Chair blanche, épaisse de a 1. au centre; comme nulle sur les bords. F. D'abord blanchâtres, puis roux d'argile, crénelés et blancs sur la tranche; très-nombreux, minces; quelquefois couchés; lar- ges d'à peine i 1.; arqués, cédant aux contours du chapeau; con- vergens au point d'adhésion, ii demi-f. L'odeur est très-fétide. Cette plante molle et humide, croît en foule et en touffes, les cha- peaux quelquefois connés, sur les débris de bois mort jonchés à terre, ou sur la terre même. En été et en automne. (^Sauva- helin. ) Var. D. — Bulliard, pi. ibz et 58 1 , fg, 3, lettr. R , S, T. Sowerby, pi. 57. La figure supérieure. Elle est d'un blanc sale, farineux. Sa longueur n'est que de 3^ I., et sa largeur de 2 1. Les bords ne se leplient point du côté des feuillets; un pédicule long de ^ 1., courbé, blanc, farineux, n'est apparent que dessous, du côté fertile. Les feuillets sont semblables à ceux de la var. B. On ne compte que 7 demi-f. Cette petite va- riété a crîi (comme celle de M. Bowerby"), implantée au moyen PLEUnOPES A FEUII.I.F.TS UOLT.F.S. r\M. rv\i. 4-,, d'une petite touffe do poils l)Inncs, dans une branche s.-thc d( sier sauvage. Yen la fin d'aoïif, (/;„/, (.rftfii.) le ro- I-AM. CXXII. rLEUllOPES A rF.UIÎ.T.FT'^ > M'NFS. ( /Vr///7>/;/ Intcitj'itlii, ) Iruillcls jaunes h dij/vrcnlcs tcintvs ; dans un petit nomhn- dcsp^xcs (U'\cn(jnt rtinnrltc. 1071. A. festonné. A. uiltl'tut.. Pers. Sjn./. p. 4,8. .ar. a. />•/« Syst. .»/,<-. , , /,. ,83. .V7r. «. ././ Iruncosfagi.Jaap Mise. AuUr. Il, p. , ,0. Yi/A. iG,fig. i. A. ochri- ceus? liul/iani, pi. Sij././tr. P. A. dhnullé^ Uofman. nomcncl. f.p. 1 :6-. A. clagenfurten»is ? AbhiUung derScha: 3-^' //r//. /„/,. y. A. ocliraceus? Ch. lîlanc jaunâtre; dans lenfanco dimidit', Otroit et se resser- rant dans le bas, en manière de long pédicule. Adulte, l'extrémité du chapeau s'élargit; elle est dans tous les âges repliée en dessons, sinueuse, festonnée; le centre concave, ainsi que sa prolongation canaliculéo, qui tient lieu de pédicule. A la fin, le chapeau s'a- planit; les bords se découpent en plusieurs lobes profonds, ar- rondis, dont chacun porte ses hingueltcs particulières; ce qui est d'un effet élégant. Il demeure blanc jaunâtre, couvert d'un grcnelis farineux blanc, pins épais vers le pédicule, et plus apparent, la plante étant sèche. Substance molle et humide. Diara. allant à .', p. /'. Concolores, nombreux, minces; grand nombre de demi-f. et peu d'entiers; ceux-ci sont décurrens jusqu'au bas du pédicule; leur largeur est de i ] I. On y remarque quelques anastomoses. Ces plantes croissent presque horizontales, sur les vieux tronc» pourris du hêtre. En automne. (^Aux Croiseltcs.) 1072. A. inconstant. ^^. incomians. BulliarJ, pi. bi-j,f:g. O. A.diraidié. Schcr/f. t. .,3. A. n.ibclllforini.5 Vers. Syn.f. p. 475. A. inconstans. DrCanJ. FI.J.p. ,3^. fries Syst. Myc. l,p.iSi. r/z. r.ns jaunâtre; fouetté de Unes cliiniircs concentriques rou- gcâtrcs; il est lisse; humide ou sec, suivant son âge et l.i saison 452 , PLEUROrES A FEUILLETS JAUNES. FAM. CXXII. Ses bords sont découpes en lobes irréguliers, et se renversent, sou- vent d'un seul côté. Ce chapeau est, ou très-excentrique, ou tout- à-fait diraidié; sa longueur atteint 4 p. F. Blanc jaunâtre , larges, fragiles, assez peu nombreux, dé- currens jusque vers la base du pédicule. Les demi-f. sont en petit nombre. P. Grisâtre, cotonneux, solide, dur; il forme le prolongement du chapeau qui s'évase en cor de chasse. Sa longueur est d'à peine I p. Son épaisseur au milieu, de 6 1. Il est aminci et recourbé à sa base. Cet agaric croît sur les troncs; dès l'été, et il s'y maintient I^endant l'hiver. {Aux Croisettex ; Rovéréa.) 1073. A. inconstant poileux. A. hlrtiis. A. iiiconstans var.? Pries Syst, ^lyc. I,p. i85. A. ursinus? Ch. Jaunâtre d'ocre; tout couvert de mèches fines et laineuses; elles sont plus menues et serrées au centre ; mais les bords sont hérissés de poils rudes et enraêlés. Il est de bonne heure concave, oblong; les bords renversés, plus ou moins sinueux. Longueur i3 1., largeur 9 1, Chair très-blanche, compacte, ferme, sèche. La surface est âpre. F, Concolorcs, entiers, concaves, singulièrement ondulés; ils ne sont ni veineux, ni rameux ; mais ils arrivent bifides sur l'ex- trémité du pédicule; leur largeur est d'à peine ^ 1. De 1 à 3 demi-f. P. Dans l'enfance on le voit distinct du chapeau ; il est plus blan- châtre et pareillement hérissé de mèches. Il est central; très-com- primé, conique et formant une ligne continue avec les feuillets. Dans l'âge adulte, le chapeau s'élargissant dans le bas aux dépends du pédicule, le fait disparaître et se montre scssile. Les feuillets viennent se perdre dans une base toute hérissée d'un laineux de- venu blanc. La hauteur de la plante n'excède pas 9 1. Son épais- seur à la base est de 5 1. Ces agarics ont crû sur un tronc de hê- tre , au nombre de 5 , accolés et rangés sur une même ligne. Ils étaient tellement serrés, que les chapeaux se recouvraient les uns les autres. Au comtoencement de juillet. (^Bois de la Chapelle^ au Jorat.) rLEunorrs a ii:uillets jaunes, y km. cxvii. 4^3 luj.j. A. en co([uillf. ./, luru/ia/us. UulliarJ, pi. igS. A. en forme de cocjuille oor. priitr) ' Vert. Sjn. f. p. 476. A. inconstant /3 cODch.itns. DeCand. l'I. f'r. p. iS;. A. inconstant^. l'ries Obs. Myc. z,p. 124. S y st. Myc. I ,p. 181. A. conchitlU'i. Ch. Fauve; sa surface s'clant t-dalt^, il parait couvert d'ccailiet, ou plutôt de lanicllcs trcs-aHhcrcntes et brunes. Diain. a p. et plai. F. Fauve foncé; ils se prolongent sur tout le pédicule. P. Latéral, recourbé, assez court. Cet agaric, qui aurait «lu être mieux observé, a crû implanté dans un gros tendre, où il pouvait bien être tlemeuré quelques débris de vieilles racines. (^Bosquets de la cairipagne appelée l'Ernutagc ^ près Lausanne.) 1075. A. en çoiillière. ./. spathululus. Vab. a. — BulliarJ, pi. 226 <7 ôb-j^fig. 1. A. j)rt.iloïde. Pers. Ois. Myr. /, p. 55. Tah. iy,fig, \ et 2. A. anomalus. Syn.J. p. 4-9. A.spa- lliiilatus. DeCand. Fl.fr. p. i36. A. pétale. Fries Syst. Mjc. l,p. 1 83. A. petaloides var. Q,. Ch. Gris blanc, farineux, pointillé; la j)Oussière farineuse étant enlevée, il se montre cliâtain-brun sur les bords. Sa forme est en spatliule, les bords repliés. Longueur 6 p. /'. Blanc jaunâtre, déciirrcns. P. Canaliculé, en gouttière; long de 1 ^ p., épais d'autant; blanc au sommet; gris poudreux dans la concavité du canal. Cette plante se ti'ouve en rase campagne, sur les terres tranchées, dans le voi- sinage des bois. Au commencement d'octobre. Elle est très -rare. [Chemin de Montmvlian^ près de Lauinnne.) Var. B. — Ch. Un farineux blanc le recouvre en entier; 1rs places où ce farineux se détache laissent entrevoir un fond roux ; ces places sont quelquefois en forme de petites taches arrondies. Il est en spathulc, large de i i p. ; arrondi au sommet; convexo- plane. Il se rétrécit en un long pédicule ; toute la plante est longucdc ai p. Substance molle et membraneuse. Chair rousse, épaisse de 1 liijne. /•'. Blancs; à wW jaunâtre, tus - nombreux , entiers, décurrent 454 PLEUROrES A FEUILLETS JAUNES. FAM. CXXII. jusqu'à 9 1. de l'extrcmité du pédicule; larges de 1 1 1. Les demi-f. en très-grand nombre. P. Epais de 2 I.; de même leinle que le chapeau; cylindriqiie, niris aplali au dessus, là où il se prolonge dans le chapeau. Odeur nulle. Cet agaric a crû solitaire, sur un arbre abattu. En octobre. ( Prllfy. ) 1076. A. dimidié fétide. A. dimidiaius. BulUard , pi. bij, lei/r.R-'N. A. dimidié. Ch. Blanc, presque soyeux, luisant; il tourne faiblement au jau- nâtre près de la base. Sa forme esi en spalhule convexe, fort élargie et arrondie sinueusement au sommet; les bords droits ou un peu relevés d'un seul côte, à leur cxtrérailé. Le chapeau se rétrécit et se creuse en manière de canal près du pédicule. Longueur et lar- geur a-i p. Chair blanche, molle, spongieuse, épaisse de "i ^ 1. F. Jaunâtres à changeant couleur de chair; nombreux, épais, entiers, larges de 2^ 1. Ils sont convexes, ou suivent les contours du chapeau. On y voit un grand nombre de derai-f. ; le plus long est tortillé à son extrémité. P. Il n'est que la continuation du chapeau; il est blanc, taché d'un jaunâtre obscur; long de i ^^ p., épais de 4 1-; canaliculé , courbé; mollasse. L'odeur est fétide. Celte plante a cru dans une racine de sapin, à îleur de terre. Au mois d'août. {Prés des bains de Lalliaz.^ 1077. A. blanc fétide. A. leucozodes. Pries Srst. Myc. i, />. 1S4. A. pinsitus? Ck. Blanc, mat, roux brunâtre sur les bords; il est convexe, très- excentrique; les bords minces s'échancrent près du pédicule eu forme d'oreillettes. Longueur i{ j)., largeur un grand pouce. Chair blanc/ie, épaisse de 3 1. F. D'un beau jaune clair, nombreux, minces, vaguement den- telés et tachés de brun sur la tranche ; ils sont concaves, larges de 1^1. De I à 3 demi-f. Dans ce dernier cas les extérieurs sont très- petits. P. Blanc; long de 8 1., épais de 3 1., canaliculé, courbe. L'odeur TLEUROPES A FEUILLETS JAUNES. FAM. CXXJI. /^!j3 Cit fclidc et lient de celle de farine fniiclic. Ot agaric croit sur la Icrre Irancliéc, dans les bois; au coinmcnccincnt de novembre. Il est rare. [Sauvabeii'/t.) 1078. A. olive tardif. ./. srro/inus. Sc/icrjf. t. 246. A. alneiis. AlliUung drr Schw. ^. Ucj't. t. 10 ^ A. xr- rotiniis. FI. Dan. t. iîy3, fig. a. Pers. Syn.f.p. 479. Comment, ad Scficeff. p. 101. rrifs Syst. Mvc. I p. 187. Ch. Olive foncé; un peu luisnnt , lac lie de jnunùlrc ou de rou- pcitre près du point d'adliésion ; à la dnssicalion la couleur s'c- claircit et tourne au rougoilre. Il est dimidic , exactement ron- vcTC; les bords minces et réguliers. Longueur excédant a p., lar- geur plus de 1 ^ p. Chair blanclie, épaisse de ^ 1., spongieuse, molle, humide, comme toute la plante. F. D'un beau jaune clair, plus foncé vers le pédicule; ils sont très-nombreux, droits, minces, entiers, mous; larges de 1 j 1.; sou- vent bifides; ils adhèrent au pédicule par une fine pointe; on peut les délacljer de la chair. '^ demi-f. , dont les extérieurs sont iné- t> gaux. P. Jaune, chargé de points bruns près des feuillets. Il est co- nique, formant la continuation du chapeau, long de 3 I., épais de 5 1. ; concave au dessus, convexe, et renflé par-dessous. L'odeur est jiassable. Ce joli agaric croit embriqué, serré, sur les vieux troncs de hctrc. En novembre. [Sau\abclin.^ 1079. ^^' '^ duvet roux. A. riifoi'clulinns. DeCand. Fl.fr. z, p. i34- liulliard , pi. ai6, Irttr. B (à l'exclusion lies autres). A. p.ilmc. Fries Sjst. Myc, /, p. 340. Ch. Renversé et adhérant au bois ; sa forme est en coquille al- longée, ou en cornet dont un côté se prolonge beaucoup plus que l'autre; ce cornet se termine en un court pédicule, lantéit excen- Irifjuc, tantôt tout-à-fait latéral. Le côlé stérile est jaune d'orre, cotonneux , prenant quelquefois des leinles purpurines; les bords sont souvent fendus, frangés, et recoquillés. Le plus long diani. est de I r P- La diair assez mince. /•'. Blancs dans la jeunesse ; ils sont ahirs r iiargés d'un coton épais, qui est comme brillant, micacé; ils prennent rn^Tiile une ^.-fS PLEUPiOPES A FEUILLETS JAUNES. FAM. CXXII. teinle jaune tirant sur le rougeâtre oranf[é; à la fin ils deviennent cannelle et même noirâtres. Ils sont assez dIstans, minces, ra- meux, lies entr'enx par de pelites veines transversales et nombreu- ses. Ils n'ont pas plus de^ 1. de largeur près du pédicule. P. Il n'est que la continuation du chapeau; il est conique et très-court. Il se couvre d'un coton blancliâlre ou légèrement pur- purin. Le pied se noie dans une touffe de coton épais, qui se pro- longe sur le bois sous forme de raraificalions blancîies. J'ai trouvé cet agaric très-rare, dans ma cave, sur de vieilles planches pour- ries, de sapin ; au commencement de septembre. Ces plantes étaient couvertes de ramifications, cornme lierborisées, blanches, trcs-élégantes, et qui m'ont paru se rapporter très-bien aux radi- cules de cet agaric. Obs. La plante de M. DeCandoUe et celle qui a fourni la fig. B de î» pi. 2.16 de Bulliard, ayp.nt toutes deux e'te trouvées sur du bois, dans les caves de l'Observatoire de P-ij-is, j'hésite d'autant moins .\regai-der loii.v ces agarics, comme formant b juéme espèce, cjue je n'y vois aucune dlf- féieiice essentielle. 1080. A. revers couleur de (eu. A. nidulans, Pers.lcon.et Descr.I. Tah. 6, fig. /,. Syn.f.p.JfSz. D'Alb. etScfiw. p. 23:. Fries Sysi. Myc. l, p. 189. Ch. Blanc jaunâtre, mat, farineux; même drapé dans la vieil- lesse; les bords tournent à l'orangé; il est dimidié, réniforme, con- vexo-plane; les bords minces, roulés ea dessous; dans le premier âge, on voit une légère dépression régner près du bord. Longueur 3 p. ; largeur 1 ^ p. Il adhère au bois par une base longue de 1 p. Substance ferme, coriace. F. D'abord jaunâtres, puis orangé couleur de feu; Ils sont nombrtux, entiers, tortillés; entremêlés de quelques demi-f. La partie centrale de l'adhésion est garnie par-dessous d'un coton blanc. Ces agarics croissent embriqués assez serré. Je les ai décrits sur des exemplaires secs, que je tiens de la complaisance de ?>I. Trog de Thoun, amateur distingué de la botanique. 1081. A. styptique. A. sfypiicus. Vas. a. — BuUianI,pl. 140 el V-i-j ^fig, /, Bullon^ t. 72, /j. /. A. bctu- rLF.UROPES A FEUILLETS JALNES. FAM. CXXIf, /^'ty linijs. Sutver/ty, t. 109. Svfurff. t. ao8. A. semipcliolatus. Ptrs. Olis.Myc. I, p. 5î, j3. Syn. f. p. ^Si. D'Alh. el Sihw. p. a3i. Friei S y il, M)T. I, f>. 188. Ch. Blanc jaunâtre farineux, lorqu'il est sec, tournant au fauve s'il est humilie, il est d'abord replie, ferme, presque sphériquc; jMiis il devient diinidié, réniforme, convexe; les bords minces, rc- ])lié3 a IcTir extrémité et sinueux. A la fin lepiderme s'éelale et s* divise en petites écailles furluracées. La surface est souvent /onée par bosselures. Quelquefois les chapeaux et les pédicules même sont confluens de manière à former un plus grand chapeau, qui ]>arait soutenu par un pédicule ej)ais et central. Dans letat ordi- naire, la loii^'ucur est de i ^ p.; I;i lari,'eur de >) I, /•'. Cannelle oliNàlre, ilans l'état humide; devenant cannelle clair, si la plante est sèche ; la tranche est blanchâtre. Ils sont très-nom- ])reux, étroits; ils s'arrêtent au même niveau; on les voit liés ù la base par des veines transversales, nombreuses et très-minces. De 7 à 1 1 demi-f. P. Couleur du cliapcau et farineux; long de "î à .',1.; toul-à-fait latéral, rcni'lé coniqnemeot au sommet, où son épaisseur est de 2 1. Cet agaric très-commun croit en touffes embriquées sur les troncs de hêtres, de coudriers, etc. On le trouve dès le printemps cl il persiste pendant IluNer. [Partout dans les forets.) Var. B. — Sfhum. Sa;//. 2, p. 365. A. f;irinaceiis? Frifs Sjst. iMjc. /, p.iBi? Elle se distingue par sa couleur plus sombre, ses bords j)his dé- pliés et souvent festonnés, un volume un peu plus considérable, un pédicule de quelque chose plus long el brun. Celle-ci habite les rameaux tombés et reconvei ts par les feuilles humides du hêtre. En uoveinbre. [Cois sous Fen/ies.) Vak. C. — Sa teinte tourne au couleur de chair; elle devient concave; son diam. n'excède jjas 9 1. Je l'ai trouvée sur les aulnes et sur le coudrier. Au mois d'avril. ( Près du ruisseau, sous la soli- tude à Lausanne. ) lot?.;. A. iL-uillcls riiit'S. ./. himcUirtiîius. f>' DcCgnd.F/.J'i. vol. 6,/'. ^ ,. Frus Sj if. J/ji. /./■. iS,. 458 PLEUROPES A FEUILLETS JAUNES. FAM. CXXII. Ch. Blanc jaunâtre mat, prenant à la dessîcafîon une teinte ocra- cée. Sa forme est très-variable. On le trouve quelquefois orbicii- laire ; à l'ordinaire, il est dimidié, en coquille allongée en forme de pétale, très-excentrique; les bords repliés en dessous. Longueur de i3 à i4 1. ; largeur 6 à 7 1. Chair blanche, épaisse de 1 1. F, Ocracés dans la jeunesse, devenant orangé obscur; minces, larges de 1 1.; anastomosés, tout chargés de petits contreforts, qui les font paraître ridés. Ils se prolongent jusqu'à la base, et se réu- nissent en un point commun très-voisin du bord roulé du chapeau. Le pédicule tout-à-fait latéral s'insérant à côté de ce bord. Les demi-f. sont tortillés et en nombre très-irrégulier. P. Brun, couvert de fibrilles noires; il s'allonge quelquefois jusqu'à 8 1. , sur une épaisseur de 2 1. 11 est mollasse, creux. On le voit souvent portei,* denx chapeaux divergens, comme les ailes d'une semence d'érable. Cette espèce molle, croît embriquée, dans les lieux souterrains. Elle a été trouvée en juillet, par M. Schlei- chcr, dans les mines de Bex. io83. A. fade. A. mifis. Pers. Obs. Myc. I, p. ^^tab. F^fig. 3. Syn.f. /j. 481. D'AIb. et Schw. p. iZi . Pries Syst. Myc. l,p. 188. DcCand. Fl.fr. vol. 6, p. 44. Ch. Blanc, peu luisant; d'abord arrondi et s'élcvant sur un pé- dicule très-court; dans la suite il est dimidié, convexe; conservant ce petit pédicule; il devient mat, farineux surtout au point d'a- dhésion. Largeur 5 1., longueur 6 1. F. De blancs ils deviennent roux jaunâtre; ils sont très-nom- breux et serrés; d'abord concaves, puis droits. De i à 3 demi-f. Ces agarics s'implantent en foule sur les branches de sapin tom- bées. En novembre. {Manloiip.) Je l'ai trouvé aussi sur un tronc de platane. (Montbe/ion.) Obs. Celte espèce se distingue des A. sessilc et i-ariablc , par la lein'.e jaune de ses feuillets et par le lieu natal. l'LEUROrES FEUILLETS FHANCÉS. FAM. CXXIII. 45<) lAM. CXXIII. l'LEUnorES FEI.'ILLETS FRANGES. (^PlfUrOpi Jimbrhilofolii. * ) * I.intinuf II if s ? Feuillets frangrs , lacircs. Chapeau hrun mt jniiru- rniigetUrc. loH.f. A. IruiHcIs iVaiigës. J. laccrophyllus. DscdalcM :' linibriala ? ( Mougeot et Nestler.) Cil. Jîniri (lu cote stérile. Il est renversé et altaclié au bois de c iiitnio cùlé. Sa figure est réiiifornie, écliancrée; il parait iniiiii d'une sorte do pédicule très-cxcentri(pic , très-court et mince, qui sort du milieu de l'écli.Tncrurc et qui se repliant aurait aussi élé implanté dans le bois. Les bords roulés et bruns se montrent du côté feriile. Longueur i p., largeur 7 1. /•'. Cannelle; nombreux, largos, minces, couchés et remarqua- bles par la tranclie qui est frangée, comme déchirée. Ils sont assez, droits et rayonnent dès le point d'adliésion. On y voit peu d'anas- lomosos. J'ai déciit cette espèce sur un exemplaire sec que je liens de M. Schleicher ([ui lui donne pour synonimc le Dœdalca fim- hriiita; Mougeot, etc. io85. A. ieulllets dcnlek's. j-l. JcnUi/iis. lar. pana ? Ahhild. der Schwamrne, 3. Heft. tah. 7 ? Pcrs. Syrt.f. p. 476 ? Frics Sjrst. Myr. I,p. 178. A. cocliieatus h. C/i. Jaune d'ocre rougràtrc , mat; convexo-plano ; les bords re- pliés; il est excentrique au pédicule. Diam. 3 1. /■'. Blanc jaunâtre; pas très-nombreux, larges, singulièrement dentelés ou plutôt frangés sur le bord; quelques-uns anastomosés; très-décurrens. De i à 3 dcmi-f. P. Couleur du chapeau; mais chargé d'un farineux noirâtre; long de 3 1., épais de -^- 1. au sommet. Il est courbé et quelquefois pointu à son cxiréinilé inférieure; on ne le volt pas comprimé. Celte espèce croissait en troupe, sur la tranche d'un sapin scie. Kn décembre. {Sauvahelin. ) Obs. Est-ce ici une jeunesse on une variélc de l'espèce -/. dcntalui ' Dans tons les cas, cette plante telle que je l'ai vue, ne se rapporte »pic 46o PLEUROPES FEUILLETS FRANGES FAM. CXXIIl. bien vaguement à la synonimie ici indiquée. Il paraît que M. Fries vou- drait faire entrer VA. dentatus dans un genre à part, auquel il donne le nom de Lentinus, ( P^, Syst. Orh. Vcget. i, p. 78. ) 108G. A. tout en feuillets. A. chamœjormis. Schleicher, Catalog. Fries Obs. Myc, 2, p. 282. Syst, BTyc, /, p. 274. A. proboscideus. Ch. Renversé, enllèrement appliqué, très-mince, presque trans- parent, semi-circulaire. Diam. i p. F. Cannelle jaunâtre clair; plus bruns sur la tranche; ils sem- blent constituer tout le champignon ; on les voit rayonnans et di- vergeant d'un point commun très-excentrique. Leur position cou- chée (par la pression que la plante avait subie à la dessication) laissait apercevoir la tranche plus ou moins lacérée, presque fran- gée. Ces plantes ont crû rapprochées par les bords sur le sapin. Elles m'ont été communiquées par M. Schleicher. FAM. CXXIV. FEUILLE EN GOUTTIERE. {SchizophjlluS. FrlcS.) Feuillets cylindriques , mais creax et ouverts au sommet , qui offre une fente longitudinale. Kote. Le champignon, qui constitue à lui seul cette dernière famille, a été considéré long -temps comme un agaric. M. Fries a pensé, et sans doute avec raison , que la forme tout-à-fait particulière de ses feuillets méritait qu'on en fit un genre à part. C'est donc sans conséquence et uniquement par raison de commodité que je le place ici à la fin des agarics. 1087. Agaric? d'aulne. {Sc/iizop/iyllus.) BulHard^ pi. 346 et ô%i,fig. i. A. alneus (^excl. syn. Schœff. t. 246.) Balsch, t. 126. A. raultilidus. Hofmann. JS^omencl./. p. 2d3, tah. T. A. alneus. Sowerhy, t. i83. Fers. Syn.f.p. 486. Traité sur les Champ, comest.p. io5. DeCand. Fl.fr. p. l34. Fries Obs. Mye. l,p. loS.Schizophyllus. Syst. Myc. i ,;j.33o, Schizophyllum. Ch. Gris blanc, chargé d'une croule sèche, hérissée de poik blancs. Il est dimidié, ou attaché par un pédicule excentrique; convexe , les bords repliés et festonnés; semblable à une pelile co- PLFUHOPES FEUILLE EN COUTTIÈRE. FAM. rxXIV, .^6l quille de pèlerin; couvert de stries inégales, correspondantes anx fcuillels; elles sont j>Ius visibles, la plante étant liuinide. Diani. G à 7 1., quelquefois beaucoup plus grand. F. Gris violétàtre, devenant hrun violet. Leur forme paraît cv- lindrique, parce qu'étant creusés en gouttière, leurs liords se re- ferment à peu près et laissent à peine entrevoir leur ouverture, comme une longue fente. Ils sont assez, nombreux, épais, droits, inégaux. Se prolongeant sur le boni du chapeau, ils y forment des dentelures assez profondes. P. Rlancbàlre, farineux au sommet; brun au bas; long de /, I. ; souvent peu apparent. Cette plante croit en foule ou même embri- quée sur les vieux troncs, ou sur les bois coupés; surtout sur ceux de sapin. Elle est commune ; en automne et en biver. Je l'ai trouvée très-petite sur un pommier malade. F,n mai. {Prilh.') WVWWW4'V»*/W*A(V^W*(W»/W%/V\'%'V V**'V\*'\'»/».'V*'»'V1'\1'\V»/V^V\' wwwvw Plantes très -multiformes, dont le caractère distinctit" est d'avoir sur le cîSté fertile, quelquefois des plis, plus souvent des veines renflées, anastomosées, ra- mifiées! Ces plantes, plus ou moins molles, ne peu- vent point être conservées. FAM. I. MÉRULES pédiculés {ChantercUcs). (^Caniharclli.) Plantes la plupart charnues ; quelques-unes comestibles ; le pédicule souvent renflé en trompette. I. Mérule chanterelle. Mendius cantharellus. Var. a. — Vaillant Botan. p. 60, tab. XI,fig. 14, i5. Schœff. t. 82. Bulliard, pl.Szet bob,fg. i. Bol/on, t. Sz.Sowerby, f./^G.Pers, Syn.f. p. 4S8. Traité des Champ, comest.p. 2;8. DeCand, Flore fr. p. 128. Fries Syst, Myc. i, p. 3i8. CaniLarellus cibarius. Batsch Cont. i ,p. i63, fg. 120, A. luteolus? Cfi. D'un beau jaune; de convexe il devient plane et à la fin con- cave. Il est très-irrt'gulier, souvent dt-jeté d'un seul côlé; les bords ondulés, lobés. Diam. 3 ô p- Chair blanche, ferme. Feines. D'une teinte plus claire; malte; la plante vieillissant, elles tournent au couleur de chair; elles sont nombreuses, étroites (de 1 1.); tantôt droites, tantôt tortillées, anastomosées, ramifiées, décurrenles, relevant le chapeau dans une longueur qui égale et à la fin dépasse celle du pédicule demeuré nu. P. Concolore; il forme la continuation du chapeau, sans angle marqué ; il est sinueux , bosselé, aminci dans le bas et un peu renflé au pied; sa largeur au milieu est de G 1. Chair blanche. Toute la plante est haute de 2 ^ p. Son odeur est suave. Ce champignon, des plus communs, se trouve dans toute espèce de forêts; dès le MÉnUI.ES rÉDICULF.S. FAAI. I. .'\G.\ cominencpmcnt 1. I.'odcur est peu sen- sible. Celte variété est liumidc, trcs-fraiche cl assez délicate. 2. Mérule couleur de feu. Mtriilitts ouranlianis. Wulfi in Jacq. Mise, Ausir. Toin. Il , p- loi , tali. i^,J. 3. Agaricus aurantiacus. Sc/icpff. t. 65. A. incurvus; ir/. /. 206. A. aleclopho- rus? Bulliard, pi, bob .fig. 1, A. canlharelloïde. î\ci\s. Dos Sys- tem, cic, tah, Zi, ftg. 233. Pers.Syn, f. p. 488. Meniliu» nur.in- llacus. V Alb, et Srfiw,p. a33. Pries Syst, Myc. l,p. 3i8. Can- tbarclliis aurantiacus. Batsrfi Ei,f.ftg,^-j,\. pseutlounctuosns. Ch. Sur les bords jaune orange iriaf; le centre est occupé par un grenetis qui le rend tout brun roùge et qui s'étend en fines poin- tillures purjiurincs jusque près du bord ; d'autres fois le centre de- meure nu et d'un bel orangi'; mat. Il est d'abord plano-ronvexe ; quelquefois de bonne heure cyatliiforme ; les bords un peu ren- 464 MÉRULES PÉDICULES. FA3I. I. versés, plus ou moins sinueux, même lobés. Dans la vieillesse, le chapeau se couvre d'éclatures labyrintliées; il est souvent tout-à- fait excentrique. Diam. allant à 2^ p. Chair jaunâtre, conique, épaisse de 4 !• ?'. D'un chanf^eant superbe du vermillon au jaune foncé. Elles sont très - nombreuses, droites ou concaves, décurrentes, assez minces, niolles, fragiles, larges de i j 1.: elles ne sont ni sinueu- ses, ni ridées, mais anastomosées. La même veine se bifurque jus- qu'à trois fois; la dernière bifurcation se faisant près du bord du chapeau à des hauteurs inégales, y forme un rang très-serré. P. Dans la jeunesse brun rouge; puis jaune d'ocre tournant à l'olivâtre; rougeâlre au sommet; strié de la même teinte dans le bas; long de 2 p., épais de 5 à 6 1. ; renflé au dessus, courbé près du pied, qui s'épaissit et s'arrondit. L'odeur est pénétrante et peu agréable. Cette espèce, belle et assez rare, croît en touffes, sur les vieux troncs de sapin. A la fin d'août. (^Près des Buchilles, de Barge; CJialet a Cubcl; au.v Croisetles .") Obs. 11 y a lieu de croire que le mc'ru/. nigripes {Pcrs., e/c), qui ne doit son origine qu'à la B.g. de VA. cantharellu'iJe de Bulliard, se confond avec cette espèce , ou n'en sera du moins qu'une variété- La forme des veines minces et droites, jouant tout-à-fait les lamelles d'un agaric, a pu faire douter que ceci fut un nurule. Toujours est-il certain que cette espèce remarquable forme un passage naturel d'un genre à l'autre. 3. Mërule en trompette. B'I. tubœformis. Var. a. — Bulliard , pi. 461. Helvelle en trompette. HUt. des champ, p. 294. Scltc^. t. 157. Elvella tubaeformis. £o//o/i , /. 10^, fig, 2, Pezizà undulata? Fers. Sfn.f. p. 489. M. tubiformis. Icon. et Descr. fah. ^-.fig' i« M. villosus. Scopoli Ed. 2, p. 462. M. hispi- dulus. Dit tmarfDeutsclil.Flor. tab. 60, Cantharellus villosus. /"r/W Ohs. Myc. \ ,p. 97. M. tubiformis. Syst. Myc. i ,p. 319. Cantha- rellus tubseformis, Ch. Couvert de peluchures noires, circulaires, çoncen triques ; elles s'appliquent comme un chevelu sur le fond, qui est gris jau- nâtre et à la fin roux jaunâtre ; ces peluchures rendent le bord plus foncé; le trou ombilical est jaun,e. Ce chapeau est d'abord convexo- plane; marqué au milieu d'une dépression circulaire; il devient !»iÉnL'i.F,s r/'DiruM-s. i\m. i. /JHS ensuite infundil)i.lif„rme ; los bords miner», siniuiix, iWcnup,-.,. lobes. Diam. allant ii i ^ p. r. D-un jaune tirant sur I n.rorc; mat; elles sont longues et ra- meuses. V. D'un beau jaune foncé ; un peu luisant; lon^ ,1e 3 p., rpai» de /, I.; renfle au sommet en trompelle; sinueux ; rouvert de longue» cannelures tordues ; aminci el courir au j)i,d. Il est fisluleux. L'o- deur est bonne. Cette plante, sùcl.e. «•lastiqu,-, se trouve dans le» bois d'arbres mêlés; au commencement d'nctobrc. {Au.r Crviu-tla; pris c/c( Buv/iillcs.) V'An. li. — Sc/mm. S.v//. z, p. 36S. ÎVI. r.intharelloicles? V,l,us fusco- urribrinus... */., pu/, /a/us. Le cbapcau est jaune, chargé de fines mèches triangulaires noi- râtres ; il est convexe ; son diam. n'est que de /-, a 5 I. Les veines et le pédicule sont jaunes; le pédicule cylindrique. Toute la plante haute de i/, I. Cctin variété, peut-être encore dans un état de jeu- nesse, a été trouvée sur un tronc de sapin; vers la /in d'octobre. (.4iir Croisettes.) l Merule cantharclloïdo. M. canUiarcUoiJt-s. Bu/L p/. l^nZ.fig. 3. Ilelvflle candiarelloïde. l'aU/ant Uotan. p. Go , n" 2 , fab. I ,,J!g. 9 ,., , o.? Scopo/, Ed. z , p. ,,Gz. ."Men.lius i„fun- dibullformb ?/->/« Sjsf. Myc. . , ;,. 3zo. C.md.arcIIa. iutcscons a. {fxc/. nonnullis syn. ) Ch. Bistré; chiné de gris jaunâtre obscur, enfumé; mal; le cen- tre est infundihuliforme; les côtés planes, même renversés, sinués, lobés; la surface ridée. Diam ■>. à a V p. Chair jaun;\tre, épaisse de y. D'un jaune tirant sur le jonquille; a la fui cendré vers les bords du chapeau; elles sont assez grosses, chargées d'anastomo- ses j ramifiées, décurrentes. /'. Jaune plus foncé que les veines; long de 5. p., épais de':î à /, 1. ; sinueux, comprimé dés le sommet par des sillons profonds et irréguliers. Il est renflé aux deux extrémités. Cette espèce habile les sapins ; dès le mois d'août jusqu'en novembre. ( Prra des Bu- clii/lcs, du Cha/et à Gohet ; Bois Grrid/; /orct d-f-atùlcns.) l'otne //. -j^ 4GQ MÉRULES PÉDICULES. FAM. I. 5. Mérule jaunâtre. Merulius lutescens. Var. a. ^- Son'erhy, t. 47. A. cantharelloxdes. {excl. syn. Helvella can- iharelloides. Bull.) Pers. Syn.f, p. 489. Merul. lutescens; venii cinereo-rutilis. Fries Syst. Myc, i, /?. 3ao. Cantharellus lutescen? b ? (^excl. syn. A. aurora. Batsch , fig. 36. ) Ch. D'abord jaune de cire, chiné de blanchâtre; lisse; dans la suite jaune sale, d'une teinte uniforme, tournant souvent au gri- sâtre. Il est prcraièreraent piano -convexe, orabiliqué; les bords renversés j les côtés raboteux, ridés. On le voit souvent couvert de petites arêtes qui se détachent sous forme de mèches. A la fin il devient piano-concave; le centre profondément orabiliqué, en manière de trou; les côtés bosselés; les bords sinueux. Diam. al- lant à al p. Chair blanc jaunâtre, cotonneuse, épaisse de i 1. V. Dans le premier âge jaunes tirant sur le couleur de chair; ensuite d'un gris couleur de chair, farineuses, />rwi«eW. Elles sont singulièrement ramifiées vers les bords du chapeau. Lenr largeur près du pédicule est de i 1. P. D'un jaune plus vif que le chapeau ; lisse ; long de 3 p., épais de /| 1. ; renforcé au sommet, mais pas en trompette, sinueux, com- primé, cannelé, aminci dans le bas; plein et dur dans la jeunesse, il devient ensuite creux. Sa chair comme au chapeau. L'odeur bonne. Cette espèce, qui est commune, croit solitaire, ou en foule, quelquefois en grosses touffes liées par le pied, sous les sapins; en novembre et même fort fard. {Bois de Céry ; Dois Gentil ; forétx sous Fermes.) Var. B. — Ch. Brun jaunâtre; plus clair sur les bords; drapé de mèches brunâtres peu nombreuses ; elles forment un cercle près du bord, dont l'extrémité frangée et très-mince devient noirâtre. En séchant, la surface se chine d'un furfuracé blanchâtre. La forme est en coupe, assez régulière et peu profonde; le trou ombilical est bien marqué. Diam. i3 à i5 1. Chair jaunâtre, conique, épaisse de I 1. F. Chargées d'une fleur cendré couleur de chair. Elles sont épaisses, décurrentes; très-rameuses sur les bords du disque. P. D'un beau jaune foncé; cylindrique; peu épaissi sous le cha- rr rrn- M^RUI.ES PBDIf.UI.KS. FAM. f. /^Q-y peau dont il est bien dis.inct. Sa longueur e,r d. /p . son .-pai,'. .eur de . « 3 I. II est droit ou courl.:, souvent .ou.pri.ne; ple.u dune Ca.r jaunàrre, qui n'admet de tuhulure que dans la vieil- esse II eroit isolé ou en troupe, sous les cl.ènes; à la «i„ doCo- lire. (StimaMm.) Var. C. - a. Jaune pâle, mat; convexe; de fres-bonne l.eu omb.hqué; le trou central est allongé en f.nte; les bords sont ren- verses, plus ou moins bosselés. Vieillissant, les bords grisaillen. et tournent même au noirâtre. Uiam. 5 a 6 I. Cl.air blancl.Atre, épaisse de I I. • r. Cendré tirant sur le couleur de chair, devenant ensuite plu, jaunâtres; assez nombreuses, difformes. P. Jaune jonquille; long de , p.. épais de a^ à 3 1.; comprimé bosselé, renflé au bas en une sorte de bosse. Ces mérule, crois - srnt en touffes serrées; les individus même connés; sur la terre I sous les chênes. En octobre. Leur odeur n'est pas mauvaise. (Saù- i-abclin. ) 6. Mérule à veines bleues. Maulius pruinaius. BaUch EL Jung. p. 93. Toh. IX, f g. 33. Agarica. pruinatu.s. />.... Syn.f.p. 430. Merulius fuligineus ^. Fries Sysf. .Ujc. I, p Z-^o C. tuba^formis h. Paulct, l,' lUr.pl. Zj,f,g. ,.' Gyrole pruince. ' Ch. Gris brun jaunâtre, poudreu.x. même drapé; la teinte d'a- bord plus foncée s'éclaircit ensuite; sa première forme est en en- tonnoir à bords planes; ces bords se relèvent ensuite en manière de coupe. Diam. i '^ p. Chair mince. ^. Gris bleuâtre ; couvertes d'une fleur semblable à celle des fruits ; elles sont bien marquées, droites, assez régulières, décurrentes. ' P. Jaune, comprimé, sillonné; long d'à peine i p. dans la vieil- lesse. Il est plus long, la plante étant jeune et l'entonnoir du cha- peau est alors plus court. Toute la plante n'a que 2 p. de hauteur. Celle plante que M. Persoon dit très-rare, est fort commune dans les ho\% prcs du Oialct à Gobet ; au commencement de septembre. Obs. I. La forme d.i peVlicuIe qui n'est point en trompette ne permet pas de rattacher ceci au C. ruiœ/ormh , comme le veut M. Fries. 2. M. Fries cite le A/rr. /ubginnn de M. Perîoon, ,.ns diilinctioB \ 468 MÉRULES PÉDICULES. FAM. I. des var. U el-^, pour la vnr. i. de son C. tubœformis, qui est noire Mer. pruinatus. Peut-être, en effet, ces variétés se confondent-elles; ce que semble indiquer le point interrogatif de M. Persoon après le ^? -. Mérule sinueux musqué. Mer. sinuosus moschafus. Vaillant Botan. p. 60 , «" 3 , pi. XI,fig. 11, 12, 1 3. D'Alb. et Schw. p. 234. Mer. fuligineus yy concolor. Fries Syst. Mjc. i , p. Sig. Cantliarellus sinuosus. Ch. Brun jaunâtre au centre, chiné de traits noirâtres; les bords noirs; luisant, humide. Il est en coupe, les bords renverses, très- sinueux , découpés, lobés; le centre assez profond (sans être en entonnoir), se fait remarquer par des excroissances floriformes, comme de petits chapeaux avortés, qui portent aussi leurs veines. La surface est toute couverte de petites rides ou cannelures rayon- nantes, entrelacées. Les veines bleuâtres du dessous se rebroussant forment au bord du chapeau une ligne j)]us claire, qui tranche avec le fond. En séchant il devient roux bistré. Les chapeaux sont souvent difformes, excentriques, ou même dimidiés; ceux du bord de la touffe se prolongeant en demi -cercle, au centre duquel se voient aussi les excroissances floriformes. Diam. 2 ^ p. Chair chi- née de gris et de roux; ardoise foncé sur les veines; elle est molle et remplit le pédicule ; son épaisseur, là où le chapeau s'évase, est de 2 j 1. V. Cendré bleuâtre, mat, poudreux; elles sont très-nombreu- ses, arrondies, singulièrement rameuses, anastomosées ; assez fines, augmentant d'épaisseur à mesure qu'elles approchent du sommet. P. En trompette, se prolongeant avec le chapeau d'une ligne continue; il est courbé, aminci au pied ; recouvert des mêmes vei- nes presque jusqu'au bas. L'épaisseur au milieu est de 5 1. La hau- teur de toute la plante est de 3 p. Ces mérules humides, fragiles, croissent en une touffe, liés par le pied, sur la terre tranchée, au bord des chemins. Leur odeur est musquée et se communique aux doigts. En octobre. Sous les chênes. Il sont rares. (Sauvabelin.) 8. Mérule petit. Merulius pusillus. Var. a. — Fries Ohs. Myc. 2, p. zil^. Syst. Myc. \^p, Sai. Cantlia- rellus pusillus. HUÎRULF.S PtDICUl.LS. Y\M. 1. .^fii) (7i. Briui, mal; d'une Icinte assez foncée dan» l'étnt humide, l'extrémité du bord blancliùire. En sérliant, le cliapcaii se cliine de grisâtre. Il est plane, à centre ombiliqué; cliargé de rides rayon- nantes; les bords festonnés, lobés, très-minces. Dium. i"! 1. Cliair mince, élastique. /". D'un (cndré bleuâtre, inat, graisseux. Elles sont rameuses, tortillées, arrondies. A la décrépitude, on voit la couche inférieure du chapeau, munie de ces veines, se détarlicr par fragmens, comme; d'une pellicule ou d'un enduit cendré bleuâtre, l.e dessous, ainsi mis à nu, est couleur du chapeau. /'. Gris roux ; renflé en trompette; chargé au sommet de grosses nervures qui supportent de tous côtes le chapeau; la couleur cen- drée s'y répand. Ce pédicule est comprimé, marqué de i)art et d'autre d'un sillon peu profond; courbé en .V; le pird un peu renflé et luisant. La hauteur totale de la plante est de i ^- p., I.i largeur du pédicule comj)rimé, de 3 1. Deux individus de celte espèce fort rare, ont crû au pied d'un chêne, dans un lieu ma- récageux; à la (in d'octobre. [Sauiabcli/t.^ Vau. B. — Diam. de lo à 1 1 1.; gris de corne, lisse; devenant con- cave; les bords redressés, sinueux, trcs-irrégulicrs. Les veines cou- vertes d'une fleur cendré bleuâtre; nombreuses, entrelacées. Hau- teur totale I V P- Venant a sécher, toute la plante parait blanchâtre; elle est fragile. Son odeur n'est pas fétide. Cette variété a été trouvée sur la terre nue, au bord d'un chemin ; doux individus étant liés par le pied. En septembre. {^jMcme foret,) f). ÎVlerulc violet. Mcrulius i-iolcucus. Frics Obs. Myr. Il p. 235. Syst. 3Ijr. /, ». 319. Ilal/er I/isf. n° 2327 ? L'/i. Violet blnnclïàtrc, farineux, profondément infundibuliformc; a bords relevés et sinueux ; d'un diamètre qui n'exrcde guère i p. On remarque au centre des points bruns. /'. Rares, épaisses, décurrentes; ce côté est d'un beau violet foncé. P. Long de 2 p., «pais de 7.\ !.. violet, solide, tortueux, renfhi au sommet, aminci au bas. Sa chair blanche et rdamer)teuso. Plant» 470 MÉRULES EISTONNOIRS. FAM. II. assez consistante. Elle se trouve dans les bois de sapin. Elle est fort rare. Je ne l'ai vue qu'une fois. FAJVI. II. MÉRULES ENTONNOIRS. {ComUCOpice.) ( Craterella Pars. Disp. Melhod. ) Plantes membraneuses , élastiques , creusées jusqu'à la base , en forme de corne d'abondance. lo. Mérule corne d'abondance noire. M. cor nucopio ides nigrescens. Var. a. — Schœff. t. i65. Elve'a çornucopiae. Bulliard, pi. 498, fg. 3. Helvelle en corne d'abondance. Bol ton, /. loS.Pezizacorniicopioi- des. Pers. Disp. method. p. "ji. Craterella cornucopioides et ni- grescens. Syn.f.p. 491. Merulius cornucopioides. {rxcl. cœlcr. syn.) Pries Syst. Myc. i, p. Sai. Cantharellus cornucopioides. Entonnoir conique, creux jusqu'à la base; d'abord resserré, puis s'évasant à la largeur de 4 P- Hauteur 3jp. Les bords sont sin- gulièrement sinueux, renversés, repliés. Étant humide, il est noir intérieurement; sec, on le voit bistré; à chinures qui proviennent d'un chevelu noirâtre ; les bords noirs et comme goudronnés. Sub- stance mince , élastique , membraneuse. On voit souvent cet enton- noir fendu et ouvert d'un côté; à l'ordinaire il s'allonge plus d'un côté que de l'autre. Le dehors, qui est gris bleu cendré, chargé d'une fleur poudreuse, offre des veines assez peu proéminentes;, rameuses, allongées. L'odeur est bonne. Cette espèce, assez com- mune, croît en grosses touffes voisines les unes des autres, dans les bois humides ; surtout dans ceux de hêtres; en été et en au- tomne. (Sauvabelin,') Var. B. — Entonnoir assez semblable, pour la couleur de la pré- cédente variété, dans son état sec, à l'intérieur. Le dehors diffère on ce qu'on le voit couvert d'une poussière rousse tirant sur l'aurore. Cette face est chargée de rugosités verticales, qui ne peuvent pren- dre le nom de veines. Le pied est pointu et noirâtre. La hauteur de la plante n'excède pas 3 p. Celte variété, plus rare, se trouve aussi dans les bois. MÉRULKS ENTONNOmS. KAM. II. |7 I M. Mt^rule corne d'abondance grise. M. coniucopioulfs griseus. Vah. A. — JiuUiarJ, p]. i5o. Pezize en corne d'abond.incc. Sowerhy , t. 74. Pesiza corn ticopioides. Pen. Disp. MetlioJ.J. /». 7 1 . Oalcrclla corniicopioMes var. y cinerp.i. Icon, et Drscr. tub. 3, fig. 3. Mc- rulius ciiit'icns. Syrt. f. p. 490, var. * . Kntonnoir de même forme que dans Va précédeiilf espèce, mais un peu moins évasé. Il est en forme de liibc jusqu'à ce qu'il ail acquis 2j p. de hauteur. Adulte, sa hauteur totale est (Je '\\ p.; le diam. de 2 p. et un peu plus. La teinte de la face intérieure est d'un gris tournant au bistré; cliinée de rides soyeusrs cl noirAirrs. Le côté fertile est gris cendré mat, couvert de veines allongées, ramiOées, assez peu saillantes. La chair trcs-mincc, éhistique. Celte ])lantc, se détruisant, se fend en longues lanières. .Sa couleur à cette époque, est d'un bistré rougeùtre. On laj trouve sous les hêtres cl les chênes; en octobre; les individus liés par le pied. {Hnuiahetin. ) Vab. B. — Celle-ci, qui est en entier d'un gris cendré, les Lords noirs et goudronnés, se distingue par son intérieur drapé, peluché. Sa liauteur totale est de 4 p. On la trouve en août, dans les forêts de sapins. {Pris de la Pc< holetlaz y au Jortit.) FAM. III. MÉRULES EN 3IASSUE. {(lOVip/lUS.) Plantes charnues , voisines des clavaires ; mais dont la sommité est comme tronquée. -il. Mérule en massue couleur de chair. M. cla%atus carne II s. Schceffer, t. 164. Elvela carnea. Comment. Pers. ad Sclitrff. p. 65. Pers. Comment, de furig. data/, p. 29. Merulius carneus. />(>.< Syst. Myc. /, p. 321. Cantliarellus clavatus h. Plantes liées par le pied, partant d'un tronc commun et formant des touffes considérables. En massue; \c sommet est jaune, déprinu- au centre et ensuite inftindibuJiformc; les bords renversés, sinueux , Jobés, difformes. Veines d'un couleur de chair fort tendre, cou- vertes d'une fleur dclitatc ; elles soiil arrondies, assez peu pro- 'J72 • MÉKULES EN MASSUE, FAM. III. noncées, très-labyriniliées. l.e pédicule , qui est une proloiigalioir de la tcle, est blanchâtre, droit au courbé; d'une épaisseur varia- ble ; de 7 à 8 1. dans le milieu, La cliair blanc-jaunâtre. Toute la plante haute de 3 p. Elle est humide, cassante. A la dessication, elle répand une abondante poussière jaune aurore. L'odeur est un peu pénétrante. Cette espèce croît en septembre, sous les hêtres {Bols sous Venues ; Sauvabelln .) Obs. ^k la Ëg. 2.39 de M.:.i\'^e« doit rendre cette plante, elle est Lien mal colorié^, ■/. • f, • .,.« ^ 1 3 . Mémle .ej:^.iwa'ssae vioIiàfc,:i:i , M. clamius viulaceits. Pers. -Obs. Myc. r , /?. 2 r . Cbrfnnent. de fung. clavœf. p. 28. Meru- Uùs^violaceus.^j^«.y:;;. 468. Merulius clavatus a viohfceus. Pries Syst. iVjri. I , p. .322. Cantharellu^ clavatus a. Masse conique, plus ou mbihs courbée; creuse et ouverte d'un côté jusqu'au pied , du moins dans la vieillesse. Cette ouverture s'élargit à mesure que la plante vieillit. A l'intérieur le haut et les bords sont d'un violet clair tirant sur le cendré; plus ou moins brouillé de blanchâtre ; plus bas, la teinte est d'un roux violétâtre, farineux. Les bords sont droits, minces, ondulés, festonnés; dans la vieillesse, ils s'échancrent en lobes, dont la profondeur éiralc la moitié de la hauteur de la plante. Celte hauteur atteint 4 p. Le diam. 3 p. La chair est blanche, compacte, pesante. Les veines sont d'uu roux violétâtre ; le farineux qui les recouvre étant enlevé par le frot- tement, elles se montrent d'un violet foncé. Elles sont très -nom- breuses, peu proéminentes, ramifiées dans leur longueur, traversées d'autres petiirs veines qui les lient enlr'elles. On les voit se pro- longer jusque tout près du pied. Le péJicule qui n'est que la pro- longation du chapeau, est violet clair au-dessous des veines; la base est couverte d'un farineux blanc jaunâtre. L'odeur n'est pas mauvaise. Ces plantes, assez communes, croissent connées, en touffes, sous les sapins; en août et septembre. {Près des Buchllles, du Chalet à Goheî ; au Bénenté.) Obs, Oi) voit s'établir sur ces Mérules un cryptogame parasite, globu- leux, jaune, cpi s'observe aussi sur d'autres champignons. MEHULIIS KN ^lASSUF.. FAM. Ut. ^^.'î ï |. Ml riile vioh.'t à sommet jaune. 1/. clcuutfits purpu- rasccns. Vah, \.— Sihœff. t. 276. Elvcla piirpnr.iscenj. /»rri. fjbs.3fjr. i, /j.h. Menilius cla valus (.a/-, ofiiee pallidu vaille JUittato). Comment. Je Juiif;. clavirf. p. 21). Meriitiiis puqiiirasccns. frits Syu. 3frf . r , f>. 322. Carilliaielliis clavaltis; %-ar. C La forme et 1rs (liinrnsions sont crilcs de l'esptcc prt-cétlcnlc, dont celle -ci peut être considérée comme nnc simple variété. Le sommet est plane, avant que Ja plante devienne infundihuliformc cl ouverte par le côté. L intérieur est d'abord violet clair, pnîs gri» jaunàiro, mal; l'exlrémilé du Lord violet clair. Les veines qui re- montent jusqu'au bord, tournent au jaunâtre dans le liant; plus bas elles sont d'un xiolet clair et sale et passent au brun dans la partie inférieure, l.c pédicule plus on moins difforme, aminci au bas, se cliarge d'un colon blanc, dans une Jon-Jucur de i-i p. ï>a chair blanclic est quelquefois mise à découvert par des fentes on écla- lures qui se manifestent au sommet. Ces pbiutes rroissent de la même nianière et dans la même saion que colles de l'ospcr* pr»!- cédentc. Ou Jes trouve sous les sa[)ins et sous letLclre*. Leur od«j^ est bonne. (i>«f///7iM; .Vrtrtr«j!-t7/>/.) ■ .. i-'r !' \ AH. R. — Klle diffère en ce que la sommité Tronquée cl |ytf-i iiàire tourne au bisliv; cette surface est drapé(^'. L'extrérfi(lé 'de cette coupe peu profonde est munie d'nn' rèbbril^'i/itôrroïripù*,' comme formant de larges dfnts, colorées d'iiir *i(ii'cr'(.'fair. t,a ])lanie offre une masse d'une épaisseur assc>. l'^rfîe , côùfWe, di- visée dans le bas, souvent difforme. Celte Variété'' crôft sous lés sipiiis; au mois d'août. {LnUiaz.)-'^ ''-''^ '"■' ' "-^ ■'>*>J«i •"'^ i5. i\leriile liiyaii r-iriiii. Mcrrdiits lïtlulosm. oc/icrjf. t. zj^. Elvola tubuloa.i. .,.•, • . .■. . . •■ .. -..-.-.i . !• ■ •'..OT *n • ., ■ Tige; ou plutôt tuyau comi>rimé, cbargé de veines ou rides ra- iiiiii.es; il se bifurque vers la moitié de sa liauleiir, qui est de loi.; l'épaisseur de i ^ I. Le somipet offre un j;enllement large d'à peine 2 1. ; se terminant m une coupe » très-peu profonde* presque platle, abords minces. Lu couJcur est nqhc, asic/.iui.santc; olivâtre bisliée deins les plac;» souslraitcs a la lumière. Ce tuyau courbé, 474 MERULES EN MASSUE. FAM. III. sinueux, mollasse, renflé au pied, croit adhérent à d'autres, en une petite touffe, assise sur la terre. En octobre. {Sawabelin.) Obs. Schœffer avait des doutes que sa plante ne fût nne enfance de son elvela cornucopice (tab. iSb) corne d'abondance noire. L'espèce très- rare, décrite plus haut, ne m'offrait rien de pareil; c'était une plante adulte et toutefois bien ressemblante à la ligure de Schœffer. FAM. IV, MÉRULES DiMiDiÉs. {Dîmidiati. ) i6. Mérulc crépu. M. crispiis. Pers. Icon. et Descr.fung. p. 32, tab. 8 , fig. jet S? Syn.f. /J. 495 ? Schrader Spicil. p. iSy. M. fagineus, D'Alb. et Schiv. p. 236. M. crispus. DeCand. FI. fr. tom. 6 , p. 43. Pries Obs. M je. 2, p. 236. Syst. Mjrc. I , p. 323, Cantharellus crispus. Ch. Dans l'enfance il paraît comme un petit bouton ocracé; dé- veloppé, on le voit quelquefois renversé et sessile; à l'ordinaire pé- dicule; ou dimidié, ou entier; ocre mat farineux; les bords blan- châtres; brun rouge vers le pt'dicule, surtout dans l'état humide; il est bosselé par zones; les bords ondulés. Diam. allant à /|^ 1. F. Vert bleuâtre, très-clair dans l'enfance; tournant ensuite au jaunâtre ; dans la vieillesse elles prennent une teinte bleu ardoise vers les bords du chapeau; elles sont nombreuses, ramifiées, très* étroites, veineuses à la base. P. Long de 1 à I j 1. ; conique et n'étant distinct du chapeau que par un enfoncement circulaire. Cette jolie plante croît, ou soli- taire, ou par petits paquets de a à 3 individus, sur les rameaux tombés du hêtre. En novembre. {Bois sous Prennes,) Obs. Il est arrivé, on ne sait par quelle cause, que M, Fries a cité la figure des Icon. et Descr. de M. Persoon, à la fois pour .le cantharellus crispus et pour son cantharellus undulatus {Syst. Myc p.3zï.) 17. Mérule tremelle. Mendius iremellosus. Var. A. — Haller Hist. n° 2329. Batsch^ tab. IX, fig. 34? Ag. cantha- rellus. Schrader Spicil. p. 139. Pers. Syn.f. p. 496. Obs. Myc. i,p. 92. T> Alb. et Schw. p. 236. DeCand. Fl.fr. i,p. i32. Fries. Obs. Myc. 1 ,p. 99. Syst. Myc. i , p. 827. MÉHULES DI.MIDItS. FAM. IV. 4?^ Cliapcaux diinidiés, cmbriqués; ils se replient volontiers en des- sous et se rétrécissent vers le point d'adlic»iun ; cette partie pré- sente ainsi une cavilé conicpic plus ou moins profonde , semblable a un trou d'oreille. Le dessus est couleur de cliair, chargé d'un coton blanc fort abondant par places et qui se loge surtout dans le* en- foncemens que forment cerlaines bosselures circulaires. Le dessous est d'abord aurore, puis d'une teinte plu» claire et jaunâtre; vieil- lissant, elle devient d'un rouge vermillon obsrur. C.el\c fare est couverte d'un réseau uniforme, où l'on voit de petits trous formés j)ar dos cloisons plus ou moins irrégulièrcs, labyrinlhces , dont les points d'intersection vus de coté sont pointu»; la couleur ver» le» bords tourne au couleur de cliair. A cette place le» cloisons s'allon- gent sous forme de petites veines rameuses. La longueur des plu» grands cliapeaux atteint a \ [i., et leur largeur i t} p. La substance est cartilagineuse , molle, tremelleuse , humide. La chair mince. L'odeur bonne. Cette jolie plante a crû en petites touffes, sur le tronc coupé d'un hêtre. En septembre. (^Bois sous Fennes.) Var. B. — Chapeaux agglomérés et formant de» sinuosités re- marquables ; ils ne se rétrécissent pas à la base, mais s'étendent sur les corps environnans, s'emparant des feuilles du lierre, etr. Le dessus couleur de chair pâle; fort semblable à une fraise de veau; cependant cotonneux. En séchant, il devient très-blanc, le bord seul conservant sa première teinte. Le dessous est de même qu'à la var. A; les intervalles creux sont assez petits, trcs-irrégu- liers, dédaléiformes. La substance quoique molle, aqueuse, est toutefois tenace. Ceux-ci ont été trouvés au moi» d'août, sur la terre, sous les chênes. {^Bosquets du Bois Gentil, at'oi.trnonf la plaine du Loup.) 476 MÉRULES RENVERSÉS. FAM. V. FÂBI. V. MÉRULES RENVERSES. {BcSUpiliatL) {Serpiila Pers.) 18. Mérule pleureur. Mcrulius lachrymans . Wulf in Jacq. Mise. 1, p. \ii , t. Z, f'g. -i. Boletus lachrymans. Soiverhy, t. 1 13 ; et t. 846. Boletus arboreus? Pers. Syn.f.p. 496. Merulius destruens. DeCand. FI. fr.ï,p. 182. Fries Sj/st. Myc. I, p. 828. Mer. lachrymans (^exclus, nonnullis syn."). .-Plaques de dimensions considérables (de plus d'un pied et demi), | qui s'attachent aux aïs, aux bois ouvres placés dans des lieux hu- mides. Le coté adliérent au bois est très -semblable à une peau blanche passée à la mégisserie, lisse, sonnant sous la main. Le côté extérieur, conserve un bord blanc mat, ondulé, tubercu- leux, boursouflé; prenant des teintes couleur de chair; l'extrémité du bord épais dans la fraîcheur de la plante, s'amincit en se des- séchant; à part ce bord blanc, le reste est couvert d'une fructifi- cation d'un beau jaune orange, plus clair sur les bords. Dans l'en- fance ce côté jaune est assez uni, mat; mais bientôt il se couvre entièrement de veines concolores, assez épaisses, labyrinthées , tortillées très-serré, vermiculaires. Là où la plaque est verti- cale, ces veines descendent sous forme de dénis. Le fond sur le- quel reposent ces veines jaunes devient brun lorsque la plante vieillit. Certaines sommités de veines plus relevées en petits paquets se montrent çà et là de couleur de chair ou grisâtres. Cette sur- face extérieure offre des renflemens qui se prolongent en divers sens; tantôt en grands demi-cercles concentriques, tantôt formant dans le milieu des sinuosités presque circulaires. Il arrive aussi que cette plante produit des aggrégats difformes de feuillets plus ou moins adhérens; en les séparant on volt l'intérieur grisâtre et of- frant un amas de longues fibres sèches et farineuses. La chair blan- che, molle, épaisse de 3 à 4 1., paraît formée de fibres disposées obliquement ; elle se déchire aisément. L'épaisseur de la plaque n'excède guère nulle part 6 1. Cette plante est humide, chargée de gouttelettes d'une eau claire. L'odeur est fàclieuse, j>resque fétide. Obs. Le holctus obliquus AeBollon, t. 74, n'a rien de coinnuiii avec cette espèce; celte erreur de Dikson a de'jà été relevée par M. TVildnow ^ MÉnÙLES RENVERSÉS. FAM. \ . <-^ '•y / o. Merulc fugace. Mcniliin funar. Pries Obs. Myc. i , p. 100. Syst. Myc. l,p. 32S.( r.rc/. syn. de qui- bus confcr.p. 385, ejusd. syst.) Substance blanche qui s'étend sur les écorccs, les feuilles du pin corrompues et prêtes à se changer en terreau dans les mous- ses. Elle est d'abord semblable à la plus mince gaze farineuse. Si elle prend de l'accroissement , elle se divise en un réseau .i fine»; 478 MÉnULES RENVERSÉS. FAM. V. mailles. Dans son état parfait, ces mailles se montrent labyrinthées, profondes, se prolongeant en petites expansions foliacées, aiguës, très-difformes. La plante est alors d'un blanc de neige. Ce mérule, tantôt demeure très-petit, suivant le lieu natal, la feuille où il s'est établi; tantôt il forme des plaques longues de i pouce et plus. D'au- tres fois la plante n'offre qu'un simple drapé plus ou moins épais, prenant des teintes rousses au centre. Comme ce mérule repose sur la terre, on ne peut guère l'apercevoir qu'en retournant la pe- tite motte formée par un amas d'aiguilles de pin en putréfaction. La petitesse des mailles exige qu'on les observe avec la loupe. Cette plante a été vue en novembre. [Boix sous la Croix blanche.) ►#« 'V\\W«V^\\.V%V«,tiW%W\«^%VVV«A>V«A%%^VVV«V«.«\\%V\.«\«. ■»v*\\v v%«v«,\v^ ILKS. ( DœfJdlcn.) Piaules saches, queKiuelois lignnuscs, croissant sur Ir bois; lamelles continues, mais h nombreuses anasto- moses, formant souvent nn lal)> riullip. >0«M FAM. I. DÉDALES LIGNEUX. {Dœdulcœ ligrwsœ.) Dédales ù lames épaisses, ligneuses. {Dœdatea- gcnuinœ Frics.) I. Dédale du cbène. Dœdalea quercina. Var. K. — BuUiard, (ah.lhzet ,42, /^. i. Agnric InhyrintLiforme. So- tverl>y, M 81. Ratarru, t. 38, lettre A. Scf.erff. /. 23i. Ag. du- bius. Pers. Syn. f. p. 5oo. Pries Sjst. Mjc. /, p. 333. Ch. Dans son enfance blanc, mollasse et d'une odeur très-agréa- ble. A cet âge, on voit souvent les lames traverser fout le cha- peau et paraître au-dessus sous forme de trous irréguliers, qui s'oblitèrent successivement de la subslancc dont se forme le cha- peau. Cette espèce est Irès-poiymorphc. Tantôt elle s'étend en lon- gues plaques dans les fentes du thène coupé ou travaillé; ces pla- qurs se replient souvent pour former des chapeaux confluens et fort étroits. J'ai vu telle de ces bandes atteindre la longueur d'un pied ; le revers qui tenait lieu de chapeau n'ayant pas plus d'un pouce de largeur. Tantôt le chapeau se forme régulièrement; ce qui arrive plus ordinairement sur les troncs. Ce chapeau est réni- forme; d'un blanchâtre qui se change en roux fauvâlre; sa surface est rayée circulairement, comme de minces couches superposées; clic est un peu raboteuse, pointillée de petits trous dans les raie» déprimées. Les bords sont obtus. La longueur est d'environ 6 p., sur une largeur de /, \ p. L'épaisseur à la base n'excède guère i \ p. La ch.iir au-dessus des iamps n'rst épaisse que de -n 1. 48o DÉDALES LIGNEUX. FAM. î. Lames. Elles sont concolores. La plante n'étant pas développée, la surface inférieure ne montre près dfs bords que des trous irré* gulièrement distribués; vers la base, les lames sont très-labyrin- ihées; leur tranche obtuse; la plante étant plus âgée, les lames s'al- longenl ; on les voit quelquefois parfaitement libres de toute anas- tomose à la longueur de i -^ p. ; ce qui n'a lieu que près de la base du chapeau; ailleurs elles sont toujours plus ou moins labyrin- thées. Elles sont distantes. La substance est dure, subéreuse. Cette espèce, très-commune, se conserve fort bien. Var. B ? — Dœdalea nigricans? Batarra, tab. 38 ; lettre^, p. 72. On voit quelquefois la même plante, prendre des teintes noi- râtres des deux côtés; mais ceci me paraît être plutôt un acci- dent dû à l'extrême humidité du local , que mériter d'être distin- gué comme variété. Obs. Lorsque ce Dédale a été long-temps exposé aux injures de l'air , sa surface extérieure se crevasse d'une manière particulière. On y ob- serve de petites cavités coniques, des sillons anguleux; ailleurs une. mul- titude de petits points semblables à des pores, dont les orifices paraissent ciliés. Tout cela peut faire illusion lorsque la plante est demeurte ad- hérente au bois , sans montrer sa surface laraelleuse. Var. C. — Dsedalea gibbosa. Pers. Obs. Blyc. i ,/>. 21. Merulius gibbo- sus. Syn. f. p. 5oi. Dxdalea gibbosa. Pries Syst. Myc, i , p. 338. Scliuin. SceU.'2.,p.ZiZ. On trouve sur le chêne ouvré des chapeaux embriqués en file; les uns au-dessus des autres; ils sont verts de cette poussière ou fine algue dont parle jM. Persoon. Cette couleur se distribue par zones; vert noirâtre près de l'adhésion, et d'un vert plus jaunâtre, par bandes toujours plus claires à mesure qu'elles approchent du bord; les parties extérieures, au sommet de la fde, sont d'un vert noir. Le chapeau supérieur était surchargé d'une grosse bosse dif- forme. Le diamètre des inférieurs diminuait à mesure qu'ils s'é- loignaient du sommet ; leur forme était en console , la partie la- melleuse se prolongeait en s'étrécissant. Les lamelles, comme dans les autres variétés; mais plus courtes et rappelant les trous des noyaux de pêche. La longueur du plus grand chapeau était de 3 p., DÉDALES LIGNEUX. l'AM. I. ^fij sur une largcnr de -i J p. T„ut le «lessons .l.- vcuc rnn^sc .tait teint d'un couleur de chair assez fonré-; effet dû à qnclqu'a.itrc crypto- game que l'on ohscrvo de in.'mc sur certains polypores. Ceux-ci ont été trouvés sur une vieille pallissade, dans un lieu bas et hu- mide. Obs. Je 1 e saurais voir que ceci puisse être donné comme .n.- espèce à part; tt j'observe que M. Persoon reconnaît lui mime que les lamelles de son Mc-rulius gihhosus sont semblables à celles de la Dnd aucrcina {Obs.Mjc.l.c.) \ AR. D. — Jai trouvé la m^mc plante sur une racine de sapin , encore sur pied , au mois de mai. Les formes étaient celles de la var. précédente, mais les dimensions plus petites. Le dessus était gris fauvâtrc, connue tomenicux , crevassé , le coté lamelleux fauve clair. {Mtuilotip.) Obs. Bulliard admet que son Ag. labyrinthiforme crott sur des bois de différentes espèces. Vm. E. — Une variété croit sur le châtaignrr et le hcirc. Celle- ci est fauve rougeûtre très-clair, dans une grande largeur ; et blanc jaunâtre près de l'adhésion. Les chapeaux embriqués en fde et à distance, sont réniformes; en console terminée en pointe à sa base ; le dessus légèrement concave ; les bords minces et droits. La ))lus grande longueur 3 \ p. Les lamelles sont assez allongées. L'o- deur est très-bonne, tenant de la lavande. Ceux-ci sont bien ren- dus par les fig. A et C de la tab. 442 de Bulliard. {Samabelin; Croi- se t tes. ) 2. Dédale à duvef gias. Dœdalea pruinata. Sowerhy, t. 19,3. Boleliis anguslafuï? Pers. Syn.f.p. S02. Dîcdalea angustata? Frics Syst. Myc. /, p. 33S ? Ch. Dans l'enfance brun rougcàtre, plus fonce près de l'adhé- sion, plus jaunâtre vers les bords; l'extrémité est chargée d'une sorte de duvet blanc, ou de fleur grasse, abondante comme une moisissure, qui laisse des taches ayant été toucliéc. Adnllc, il est zone de rouge brun et de noirâtre, la plante étant humide; ce» raies alternent du rougcàtre chocolat au jaune d'ocre foncé, lors- Toirir If. jl 482 DÉDALES LIGNEUX. FAM. I. qu'elle est sèche ; rextrëmité du bord conservant sa feinte blan- che. Les chapeaux sont dimîdiés, embriqués assez serré, dans une forme irrégulière; on les voit entassés et alternant de différens vo- lumes. La surface, qui paraît d'abord formée de plusieurs strati- fications minces, devient raboteuse; les bords sont assez minces; le dessous se termine en une console conique et pointue. La lar- geur du chapeau n'excède guère i ^ P- > et sa hauteur i f p. L. Leur forme est la même que dans le dédale du chêne; mais on les voit souvent s'allonger davantage, j'en ai vu quelques-unes prendre une longueur considérable sans anastomoses. Elles sont remarquables par cette même fleur blanche et comme moisie qu'on voit au bord du chapeau. La tranche des lamelles en est toute char- gée, surtout dans la jeunesse; à la pointe du cône, les lamelles sont brun olive. Ces dédales croissent attachés latéralement au tronc des chênes encore sur pied. Lorsque la plante a crû horizontale- ment sur le tronc coupé, elle n'offre, étant ainsi renversée, que la surface des lamelles, qu'on voit oblitérées de ce même coton gras et humide ; sa couleur blanche tourne quelquefois légèrement au rougeâtre. L'odeur est tantôt pénétrante et peu agréable, tantôt bonne. J'ai trouvé ces champignons en juillet et en septembre. (^ la côte du Champ de l'air; dans les Bosquets de Prilly.') Obs. Ceci ne serait-il autre chose qu'une variété du Dœdalea quercîna? Faut-il admettre que ces plantes ayant végété sur des troncs encore en- racinés, et en recevant des sucs plus abondans, elles ont pu prendre ces couleurs plus prononcées et fournir cette substance blanche et fraîche; tandis que rien de pareil ne se trouve sur le Dœdalea quercina, quand il croît sur les bois morts? c'est ce que des observations ultérieures pour- ront nous apprendre. 3. Dédale cinabre. Dœd. cinnabarina. Xy Alh, et Schw. p. 238. Daed. rubescens? {excl. figura) Ch. Dimidiés, embriqués très-serré, confluens par le côté; ap- pliqués au tronc en forme de console, la partie lamelieuse étant décurrente; la base est renflée en bosse; mais les bords se relevant rendent le chapeau concave; la surface est singulièrement bosselée de yoncs concentriques et s. la base d'élévations tuberculeuses. Lon- I)|;d.\lks i.ir.,NEi;x. ixm. i. ^83 piicur de chaque chapeau allant à a p., la largeur a i t p. Les couleurs très-variées sont dispostes dans cet ordre: à la base brun rouge, souvent altéré de teintes vertes, cette couleur brun rouge «t aussi celle de la partie enfoncée de chacune des bosselures cir- culaires; du brun rouge, la teinte se nuance au brun olivitrc, puis au grisûlre ol le bord de chacune de ces bosselures est d'un cina- bre orangé clair et d'une couleur trés-vivc, La bosselure extérieure, la plus près du bord, n'admet point cette zone cinabre, mais elle prend à la i)Iace un filet noirâtre, qui est suivi d'un bord blanc chargé d'un duvet cotonneux, gras. Dans la vieillesse, ces teintes se brouillent et la couleur roUge domino dans cette confusion le bord noir et blanc persistant. Toute la surface est couverte d'un velouté très-fin. La chair blanche, subéreuse, se confond avec les lames. L. Blanches, couverles d'une fleur jjIus remarquable dans la jeunesse; elles roussissent dans la vieillesse et noircissent par pla- ces; elles sont nombreuses, allongées, dédaléiformes, de même fa- brique que celles du dédale du chêne , mais plus étroites. Ces plantes forment des masses dont la longueur est de 6 p. et plus, et la hauteur de 2 ^ p. ; celle des plus grands chapeaux n'excède guère 1 p. Je n'ai trouvé qu'une fois ce superbe dédale, sur la tranche d'un tronc de noyer abattu; à la fin d'octobre. {Près du villa-^e de JiL'neri.t. ) lAM. ir. DEi)Ai,i:s DOLETiFORMis. {DcFc/a/fcT l/o/e/oii/cœ.) Dctlales h laines minces ; très'lahyrinthées et dont les interstices sont petits. * ) Piùiiculê. 4. Dédale roux. Dœdaka rujcsccns. Pers, Sjrn.f. p. 35o. Lon. pict. rarior. p. \^, tah. 6. Sistotrema ni- fescens. Fries Syst. Myc. i , />. 35i. Polyporus rufescens. Une masse radiqueuse, conique, grise, porte un amas de cham- pignons en éventail concave, ou coquille allongée; plusieurs sont 484 DÉDALES BOLETIFORMES. FAM. II. difformes, toujours plus ou moins aplatis. Le côté stérile est ocre blanchâtre, puis rougeùtre mat, finement drapé. Sa surface est chargée de grosses rides -verticales, disposées sur plusieurs rangs concentriques; le rang supérieur un peu éloigné du bord porte des rides plus rapprochées ; les arêtes de ces rides, le bord du chapeau et ses parties proéminentes se tachent d'un brun ferrugineux. Le côté fertile est couvert de lamelles labyrinthées très-irrégulièrement; ces lamelles sont nombreuses, minces, très-allongées; les intersti- ces petits. Les faces des lamelles sont munies de petits contreforts perpendiculaires. Les cloisons transversales rencontrant les lamel- les, les nœuds d'intersection se relèvent en pointe; ce qui donne aux lamelles un aspect crénelé. Leur largeur est de i 1. La partie radiqueuse en est dépourvue à la longueur de i j p. La teinte du côté fertile offre un changeant rougeàtre ferrugineux; ce qui pro- vient de la couleur du fond qui chatoie avec lé blanchâtre de la partie supérieure des lamelles; le rougeàtre est plus obscur en des- cendant, et se nuance au blanchâtre farineux vers le pied, qui tourne au brun. La largeur des plus grands chapeaux est de 2-^ p. La hauteur totale de la plante, de 3-^ p., et l'épaisseur de la masse formée par l'aggrégat des pédicules, de i^ p. La chair est couleur de chair, veinée, épaisse de 6 1. à la hauteur du pédicule, elle est coriace, presque subéreuse. L'odeur n'a rien d'agréable. Cette es- pèce très-rare s'empare des corps voisins et des graminées qui la traversent. Je l'ai trouvée dans un pré, au pied d'un pommier ; en septembre. {Prilly). M. Persoon l'indique sous les chênes. J'en ai aussi reçu un exemplaire de la complaisance de M. Chaillet de INcuchâtel. Obs. Cette plante ne saurait être pour moi un Sistofrème (Voyez à ce genre, ce qui me paraît devoir y appartenir). M. Pries en fait un poly- pore; mais il dit n'avoir vu de ce champignon que la figure de M, Fer- soon. Il est à observer sur cette figure, que d'après l'auteur, elle doit avoir été prise sur un individu de dimensions peu communes; du reste M. Persoon montre lui-même du doute que cette espèce ne soit un véri- table Dœdalea, DEDALES nOLETIFORMES. FAM. II, .{85 **) Sans péJuule. 5. Dédale imberbe. DivdaUa imberhii. BulliarJ, pi. t^[^^,fig, I. Uiit. des Champ, p. a.ig. Bolet imbcrbr. DeCantl. FI. fr. z, p. 1 1 5. Confer. l'hes Sjit. Afji. I, p. 340 e/3jo. C/i. Celte espèce croit sous la forme de très- grandes rosettes, composées de diajjeaux arrondis, conilucns et minces. Tel de ces agrgr^gats a jusqu'à i/, p. de long sur 9 de large. Un de ces cha- peaux, formant nn des grands lobes, s'étend jusqu'à 7 p. Ces lobes sont arrondis, souvint superposés; d'autres plus petits s'ajoutent quelquefois au bord des grands et les festonnent d'une manière bizarre. La surface est toute couverte de petits sillons concentri- ques et assez peu profonds. La couleur est un bistré blanchâtre, taché par places de bistré brun. L'aspect est mat. Dans la vieil- lesse, tout le dessus se couvre d'une algue verte, de belle couleur quand elle est jeune. Cette algue, qui n'occupe que les parties re- levées, tranche bien avec le fond des sillons qui demeure bistré ou blanc près des bords du chapeau. Ces couleurs forment une mul- tide de zones bigarrées et concentriques. Les bords conservent leur blancheur, souvent à une assez grande largeur; ils sont minces à l'extrémité; on les voit, dans l'extrême vieillesse, comme surchar- gés d'un boudin formé de petites masses arrondies, de différens volumes, qui sont autant de champignons nouveaux, s'établissant sur la vieille couche. De telles superfétalions sont aussi communes près de la base. Ces embryons de chapeaux sont souvent à ttemi- renversés. La chair est blanche, ferme, subéreuse, épaisse de 17 p. près de la base. L. Très-nombrcusps; larges de .', à 5 1. vers la base du chapfau, beaucoup plus étroites sur ses bords; les interstices très-petits, ir- réguliers, labyrinthes, allongés jusqu'à i 1. pour 1rs ]»Ius longs; les cloisons de cette espèce de gui'pier sont épaisses, obtuses à leur sommité. Leur couleur est blanche à l'inlèrieur; d'un blanc jau- nâtre sur la tranche; ce qui produit un changeant luisant. Ces la- melles sont inséparables de la chair. La surface lamelleuse est con- ' vexe et bosselée. On aprrroil de loin ces gulctux embriqur» au 486 DÉDALES BOLETIFORIMES. FAM. II. pied des tron/cs encore enracinés, près de la terre; ils adhèrent au bois par une base large de 2 à 3 p. ; renflée coniquement ; la chair de cette partie est chinée d'orangé. L'odeur de la plante est péné- trante. J'ai trouvé ce dédale remarquable, au mois d'avril, sur un troffc que je-crois être de tilleul {J la côte de Montbenon.) Obs. J'ai été engagé à rapporter cette espèce au bolet imberbe de Bul- liard, moins par sa figure, qui est peu signifiante, que par sa descrip-^ tion, qui toute incomplète qu'elle est, jette ici quelque jour, par des rapprochemens avec d'autres plantes, FAM. III. DEDALES AGARiFORMEs. {Dœdakœ aguricinœ.) Dédales à lames minces , allongées et seulement anastomosées. 6. Dédale coriace roux dessous. D. coriacea subtusruja, Vab. a. — Bulliard, pi. Z^l^. Ag. coriace. Sowerby^pl, 182. Ag. betuli- nus (^excl, syn.). Cil. Blanchâtre; rayé de zones grisâtres, roux rougeâtres et jau- nâtres; à teintes très- faibles; près du bord et à une assez grande largeur les zones sont rougeâtres ; dans l'extrême vieillesse , les bords tournent au brun rouge; la surface est très-veliie. Il est ré- niforme ; le centre se relève coniquement et forme même quelque- fois une sorte de manche long de 6 1., épais de 7 à 8 1. Ce chapeau est tout bosselé de sillons concentriques. Longueur A^P- Largeur dès la base af p. L. Elles prennent une teinte roux purpurin sale, plus pronon- cée vers la base du chapeau. Elles sont allongées; offrant peu d'a- nastomoses et dans la vieillesse, seulement près des bords du cha- peau. A cette place, les lames sont serrées; mais plus distantes et ondulées vers la base. Leur largeur est de 3-j 1. Cette espèce croit embriquée sur les troncs de châtaigner; de chêne, etc. Var. B. — Bulliard,pl. SSj, lettr. F, K, A. coriace. Ch. Zone d'un gris brunâtre, tirant de bonne heure sur le vert , ^rès de la base; plus loin se fait remarquer une zone blanchâtre assez large et qui n'admet que peu ou point de raies ; près du bord une autre zone plus blanche est marquée de raies serrées d'un déd\les agariformes. fam. m. 4^7 roux à œil purpurin , la surface est chargée d'un laineux fin. Il e. dimidic; attaché dans une assez grande largeur; il n'est pas réni- forme, les bords minces et droits. Sa longueur est de i ^ p., sur 1 p. de large. On le voit quelquefois enlièrcincnt renversé et ap- pliqué par le côté stérile. Chair blanchâtre, épaisse de \ 1. L. D'abord blanchâtres, puis d'un cliâtoyant luisant, du roux jaunâtre au gris jiurpurin ; celte dernière t«inte domine près de» bords du chaprau. Elles sont nombreuses, minces, très-anaslomo- sécs près de la base du chapeau; ailleurs droites; un peu pliisées Leur tranche est ondulée et comme divisée en plusieurs parties éga- les , sémicirculaires ; au point où se rencontrent ces demi - cercles , on remarque un petit pli vertical ; les feuillets se rompent aisément à cette place. Leur plus grande largeur est de !^ 1.; leur substance est sèche, coriace. La surface lamelleuse est convexe et décnrrente dans le bas. Cette plante verdit de bonne heure et à la fin dans sa tota- lité; elle croît embriquée et en quantité sur les bois de chêne cou- pés ; en novembre. ( Près de la Cloc/wttaz. ) 7. Dédale coriace blanc dessous. D. subtus albu. Vah. a. — Bulliardt pi. 394. A. coriace (^pour les deux figura inférieu- res à lames blanches). Ch. Sa couleur se divise en trois ou quatre zones générales ; celle du bord et celle (pii règne autour du point d'affixion, tirent sur le brun rouge; les zones intérieures, sur le gris rougeâtrc; cha- cune de ces zones est encore chargée de raios plus obscures ; le tout est revêtu d'un velouté fin et soyeux. Le chapeau est réni- forme ; n'adhérant que par le centre, qui est relevé en une pe- tite bosse conique. Longueur allant à a-i-p., largeur un peu moin- dre. Chair blanche, coriace, épaisse de i ^ I. au pied de la bosse centrale. L. lUanrhes; légèrement grisâtres près de la Irandie, qui est très-blanche; ce qui produit un effet changeant; la tranche est un peu épaisse et entière. Les lames sont très- nombreuses , droites, bifides; on ne les voit tortillées, labyrinthées , que la où les cha- peaux se touchent et au centre d'adhésion; à cette place, elles des- cendent et se terminent par élagri; leur largeur rst dr ', :i "• I. On 488 DÉDALES AGAIVirOP<.lMl!:S. FAM. lll. y remarque plusieurs demi-lames irrégulièrement distribuées. L'o- deur de ces plantes est bonne. Elles croissent sur les troncs de bouleau, les chapeaux embriqués à distance; quelquefois confluens par le côté et superposés. A la mi-septembre. {Bois Gentil.) Var. B. — Ch. Gris à la base; plus loin rayé de zones qui al- ternent du brun rouge à différentes teintes au jaunâtre et au gri- sâtre; le brun rouge domine près du bord; son extrémité est blan- châtre tournant au couleur de chair ; la surface est très-velue. La forme du chapeau ne diffère qu'en ce qu'il est attaché dans une assez grande largeur; la dimension dès la base n'excède pas i^-p. L. Blanc verdâtre; à chatoyant cendré; la tranche blanche; leur largeur près de la base est de 6 1. Ces dédales croissent sur les troncs de chêne, encore enracinés ou abattus; aussi sur les pieux de ce même bois. Leur forme varie suivant leur position sur le bois. S'ils demeurent appliqués sur un plan horizontal, on n'y aper- çoit aucunes lames; s'ils sont attachés de côté, on y voit souvent des élémens de chapeaux difformes, qui alternent avec des lames dé- currentes par étages. On trouve sur ce dédale décrépit des taches farineuses d'un beau carmin. (V. sporotrichum mycophilum. Pers. Mjc. Eur. p. 8o. et spha;ria rosella J. S. p. 35; var. ^ hama- tea. Pries Syst. i , p. 44ï>) Ces plantes croissent en août et sep- tembre. {Saiwabelin; haie au bord d'un chemin, à Cour.) 8, Dédale coriace gris, D. coriacea grisea. Pers. Syn.f.p. 486. Ag. coriaceiis; lamellœ lutescunt. DeCand. FI. fr. 1 , p. 134. A. coriac8, Fries Obs. Myc. i , p. 104. Syst. Myc. I, p. 333. Daed. betulina ; laminis albt Je palliJis. Mer alius umbrinus. Pers. Dlsp. method. p. 26 ? Ch. Grisâtre et dans la vieillesse verdâtre près de la base; plus loin blanchâtre zone de grisâtre; près des bords blanchâtre rayé. Il est très-velu, hérissé de poils courts et rudes; à la fin il se cou- vre d'une algue verte. Il est réniforme, plane, le centre déprimé, les bords un peu repliés et ondulés. Longueur allant à 3 p., lar- geur .T 2|- p. Chair blanche, sèche, épaisse de 4 à 5 1. au point d'adhésion; ailleurs mince. L. Blanc - jaunâtr;: ; dans leur jf-unesse assez molles; nombreu- DÉDALES AGARIFORMES. PAM. IH, 4^9 SOS, serrées vers la base, minces, allongées, bifurquccs plusieurs l'ois dans leur longueur. On y remarque des lames plus courtes, Virillissant, elles sont plus écartées, singulièrement ondult-cs, plis- sées; les anastomoses disparaissent ; elles deviennent sèches, dure» cl liiis.uiip.s; leur largeur est de "i I. Celte plante, séclic, presque ligncusr, croit par embrirafions serrées, sur les troncs coupés de cluncs ou de la très; en été et en automne. {Bois ilc Céry ; aux Crois et tes ; Bois de la Chapelle au Joral. ) 9. D('(!n!p roi-i.irf^ hlaiic. /). albida. Fries Obs. 3/y,., /, p. 107, Sjsf. 3fjr. /,/7.338. C/i. Dans l'enfance convexe, tout hérissé d'un fin laineux blanc. Il devient réniforme, attaché dans une grande largeur; successive- ment convexe, plane et enfin les bords un peu relevés; ils sont minces. Longueur 2 p., largeur 1 grand pouce. Sa couleur géné- rale est blanche; cependant on le voit zone en larges bandes, al- leriiarit du jaunâtre trés-faible au blanc; tournant au grisiire vers les bords; ces teintes sont un peu plus prononcées dans l'état liu- iiiuic ; les zones sont plus ou moins relevées; la surface devient soyeuse, la plante ayant vieilli. Une algue verte s'y introduit, sur- tout près de la base. Chair blanche, coriace, cotonneuse à l'intë- ricur, épaisse de i 1. Z. Très-minces, nombreuses, entières; très-peu anastomosées; on les voit devenir bifides, souvent à une même hauteur, en cercle, et mémo plusieurs fois, à différentes distances de la base. Elles sont d'abord blanc jaunàlre, puis elles brunissent, surlout près des bords du chapeau; mais elles conservent un cliiiloyanl blanc, étant vues de côté. Leur largeur est de 2-^ 1. Leur substance sèche, presque ligneuse, quoique flcxihle. L'odeur nulle. Ces dédales croissent era- briqtiés irrégulièrement, sur les troncs de bouleau. En novembre. {Bois Gentil.) 10. Dédale l.igarré piîle. D. ianegata. BuJliarJ, pi. 537, /<•///•. I, K, L. Agaric cori.ice.i" Frics Obs. Myc, 2, p. :.',o. Syst. Myc. /, p. 337. Da-d. variegata. Ad truncns faqi. Ch. Zone de raies nombreuses et ciroilcs; près de la base elle» alternent du jaunâtre au brun clair; plus loin du gris purpurin 49° DÉDALES AGAHIFORMES. FAM. HI. au brun rougeâtre; les bords blanchâtres; la surface est couverte d'un velouté fin. Dans la vieillesse, les couleurs deviennent plus claires et moins prononcées. Les chapeaux sont dimidiés, confluens, çmbriqués; les bords sont arrondis et assez réguliers. La longueur d'un chapeau n'excède pas 2 p. et sa largeur dès la base est de i3 I. Chair blanche, coriace, épaisse de 4 1. au centre. Z. Très - blanches ; dans la vieillesse elles prennent une faible teinte d'un jaunâtre biche ; elles sont nombreuses, épaisses; à tran- che obtuse; elles ne sont pas labyrinthées, mais anastomosées; des portions de lames adhérant à d'autres lames , à des hauteurs très-différentes ; leur largeur est de 2 1. L'odeur assez bonne , un peu pénétrante. Ce dédale, qui est joli, croît sur les troncs coupés du hêtre. Au mois d'août. Les insectes s'en emparent de bonne heure. ( Zurich ; forêt de Fallenden , et près de la route de Wiii- therthur. ) II, Dédale bigarré violet noir. D. versicolor. Planer fung. Erfurt p. 4 •'' Pers. Syn.f. p. 48S. Agaricus versico- lor? Pries Syst. Mjc. 1 , /?. 333. Daed. betulina h ? Ch, Zone de teintes bigarrées et soyeuses. Elles varient du jau- nâtre près de l'adhésion, au brun à différentes teintes, au purpu- rin ; les zones près du bord et les bords mêmes prennent un noir à œil violet ; l'aspect est luisant. Les chapeaux sont tantôt renver- sés, tantôt dimidiés; embriqués très-serré en une file perpendicu- laire; les inférieurs tellement décurrens, qu'ils semblent tout-à-fait renversés; les lames, dans ce cas, rayonnent dès un centre com- mun. Étant diraidié, le chapeau est piano-convexe ; longueur al- lant à 3 p., largeur i-|- p. Chair jaunâtre, épaisse de 3 à \ 1. Z. D'un jaunâtre changeant au purpurin; à la fin violet noirâ- tre, plus foncé vers les bords du chapeau; elles sont luisantes; très-nombreuses, minces; dans la jeunesse très-anaslomosées, tor- tillées au centre ; ensuite elles s'allongent et les anastomoses dis- paraissent pour la plupart; ces lames sont ondulées, n'étant pas sensiblement crénelées sur la tranche ; leur largeur est de 3 à 4 !• j Cette belle espèce est sèche, coriace et se conserve tr?s-bien. Je l'ai décrite sur des exemplaires secs envoyés par M. Scftlekher, qui les a trouvés sur te sapin. DEDALES AOARIFORMES. FAM. III. 4î.)' Obs. Ce qui carlro le moins d.iru l.i description tlf M. Pfrsoon, c'est ijiie les iaiiies devTiiieiit ^tre blanches. Le sont ellei dans là fr.ifcheur de la plante? Du reste rien ne rend mieux que ceci le dessus du poljrpore bigarre. {Boletus fersicolor Pers.) !•>. D(''ilale vcIduis niordorc. I). conji cigosa. \ \i^.. \. -— Bo/ton, tab. i6o. Boletus confrngosus', Pen. Syn. f. p. 5oi. Frits Syst. I^Tyc. /, p. 336. Daed. confragos.i. Ch. Brun mordoré, drapé, velu. Il est triangulaire, rétréci à la l)ase ; convexe, déprimé près de l'adhésion; plissé, bosselé dans ta longueur ; les bords sinueux. Un rebord large de 5 I. forme un ga- lon relevé, d'une teinte plus foncée, très-velu, à changeant comme de velours. Largeur a-^ p- Longueur i -^- p. Chair brune, très- mince. L. Concolores à changeant luisant; pas très-nombreuses ; allon- gées et anastomosées près des bords du chapeau ; vers la base tour- mentées et très -difformes. Ces lames sont taniôt incisées sur la tranche en languettes très-profondes; tantôt elles paraissent sortir isolées dès leur base, comme des dents larges, aplaties, canalicu- lées , arrondies à leur sommet. L'épaisseur totale est de 6 1. à la base ; les dents prenant la plus grande longueur de cette dimension. Ces plantes croissent embriquées très-serré, sur le hêtre et le sapin, au rapport de M. Schleicher , qui m'en a fourni de très-beaux exem- plaires, sur lesquels cette description a été faite. Obs. Je crois voir une grande confusion dans ce que les auteurs ont dit de cette plnnle. Bolion paraît avoir commence, en citant pour a plante le Lo!et lahyTinthiforme de Bullinrd ; liihis cinrreis ; tandis que chez lui ils doivent être rûthlich braun. ( Trad, allemande.') Vah. B. — Bul/iard, pL 491 ,fig. I . Bolet labyrinthiforme? et pi. 44*» Jig. I , lettre D. Ag, labyrinthiforme. Longues bandes qui s'insinuent dans les fentes du chêne. Le des- sus s'avance en manière de chapeau, large de 6 1., ondulé et se pro- longeant tout le long de la bande. Sa couleur est brun cannelle, zone de noirâtre; les bords noirâtres; il est velu, drapé. La face inférieure est concave, décurrcnte à la longueur de 7 à 8 I. Les la- melles sont roussàtrcs à rintcrieur; longues de \ I. au bas de la 49^ DÉDALES AGAniFOnMES. FAM. III. décorrence;;vues de pointe elles offrent un cannelle ferrugineux; les intervalles sont très-petits; près des bords du chapeau, on les voit arrondis, jouant les pores; ailleurs irréguliers, labyrinthifor- mes. La chair est cannelle clair, zonée de noirâtre. Substance co- riace, presque ligneuse. La longueur de ces bandes allait à 3^ p. (D'envoi de M. Scfileicher.) Obs. Comme je n'ai pas vu ces plantes dans leur fraîcheur, il se pour- rait que la première teinte du dessous fut cendrée; et qu'alors ceci ap- partint à une autre espèce; ce dont je me douterais d'autant plus qu'il n'y a entre les deux variétés que des rapports un peu vagues. i3. Dédale à bord jaune. D. scpiaria. Schœffer, t. 76, Ag. hirsutus, Batsch El.fung.p. gS. Ag. asserculo- rum. Pers. Obs. Myc. z,p. gS. Merulius sepinrius. Sjn.f.p. 487. Ag. sepiarius. Pries Syst. Myc. \ , p. 333. Daed. sepiaria. Nées pon Esenbecît das System, etc. p. iç^-j , tah. 22, fig. 182. Ch. D'abord jaune, puis d'un beau rouge cannelle ; à la fin zone de noirâtre vers la base, de brun rouge à différentes nuances dans le milieu et de jaune orange sur le bord; cette dernière teinte de- vient blanche'à la dessicalion et se montre couverte d'un coton semblable à une moisissure. Décrépit et sec, le chapeau offre des couleurs altérées et zonées du noir au roux et au gris violélâtre. La surface d'abord velue, drapée, devient à la fin tout hérissée de peti- tes mèches et de sillons allongés sur les bords et tortillés au centre. Ce dédale prend toutes les formes; tantôt il est entièrement renversé^ \ s'insinuant dans les fentes du bois, comme un prisme allongé ; tan- tôt, et lorsqu'il a crû sur un tronc coupé horizontalement, on le voit sessile, orbiculaire, en rosette; les chapeaux conflucns, plus ou moins embriqués, les^bords festonnés; la surface bosselée par zo- nes. Diam. environ 2 p. Tantôt enfin, il est dimidié, réniforme, ré- tréci en coquille, ou allongé en spathule; large de 1 ^ p. à la base; les chapeaux embriqués; les inférieurs souvent confluens et se ter- minant par une longue bande sinueuse. Chair noirâtre près de la surface extérieure, orangée sur les lames; coriace, semblable à de l'amadou, épaisse de 3 1. à la base, et de ^ 1. sur les lames. L. Dans la jeunesse brunâtres vers la base, d'un fort bel orange DEDALES AGAniFORMES. FAM. III. /^C)3 au milieu et se nuançant au blancliâlrc vers les bords du cliaprau ; rlles sont luisantes, chatoyantes. On les voit souvent couvertes sur la tranche de celte même fleur blanche qui s'empare de rextrémilc (lu cliapoau. La couleur j)asse au Jaunâtre d'ocrc et finit par gri- saillcr, ne montrant plus de teintes jaunes que vers les bords du chapeau. Ces lames sont nombreuses, serrées; dans la jeunesse dentelées, épaisses, étroites et trés-lnbyrinthécs ; à la fin plus min- ces, droites et larges de i.}l. La poussière séminale est noire. Ce champii^non coriace et presque ligneux , croit sur les vieux bois de sapin ouvrés et gisant en lieu humide; on le trouve aussi sur les vieux troncs de sapins coupés. Celte espèce est commune. Son odeur agréable. Elle se conserve très-bien. Obs. iSJg. trifolor de Btilli.i cl, pi. 541 , fig. 2, pourrait être une va- riété ou un individu monstrueux. i/f. Dédale bicolore. D. aurea. Balarra^ p. 72, tah. %':i,fig. F. Pcrs. Syn.f. p. 5oo; in nota. Ag. au- reiis. Fries Syst. Myc. l,p. 383. Dxd. .lurea. Ch. D'un bt-au brun cannelle; en coquille, relevé coniquement à sa base; bosselé par zones allernaiivement lisses et velues; le ^ centre est velu, hérissé et de teinte plus obscure. La zone renflée, qui est la jilus voisine du bord, est lisse; le bord forme un bour- relet, ou comme un çalon large de i ^ I., de couleur orangée; il est peluché et comme hérissé de stries assez dures. Longueur - p., largeur ^ p. Les chapeaux sont embriqués assez serré; et de plus confluens par le côté, formant ainsi de longues bandes. L. D'un orangé superbe; couleur de feu; Irès-nombrtMises, tor- tillées, surtout dans la jeunesse; minces; on y remarque de petits contreforts perpendiculaires, qni les font paraître anastomosées; la pointe de ces contreforts étant saillante produit des crénelures sur la tranche. Dans la vieillesse, les lames deviennent brunes et ne conservent leur leinlc orangée que vers le bord du chapeau. Celte espèce croit sur les bois durs, le chêne, le chùtaigiur. RL Schlci- cliir l'a trouvée sur ce dernier arbre. i.x D('flale di-i sapin ouvré. D. assercnlorum. \ AR. A. — BuHiard y pi. iy.^1, fig. 2, rt "v, t , /; i. Agarir du s.ipiri; rt pi. 494 DÉDALES AGARIFORMES. FAM* lit, 35a, les deux petites figures du haut de la planche à droite et à gauche. A. labyrinthiforme ? Schrader Spicil. p. 184. Ag. assej cii- lorum. Pers.Syn.f.p.l^'èi, Ag. abietiniis. ConJ'er.p. âoo, ejusd. syn. UAlhi, et Schw. p. 233. DeCand. Fl.fr. i,p.i 33. Fries Syst> Myc. i ^p.Z'il^. Dsed. âbletinà. Ch. Cannelle clair; plus brun, même noirâtre près de l'adhé-^ sion; il est mat, comme drapé. Il croît par différentes couches, dont la plus jeune, partant de la base, s'établit sur la plus vieille. Cette couche jeune et fraîche, formant un petit coussinet au point d'affixion, montre sa teinte cannelle; celle de dessous noirâtre et sèche ne conserve qu'un rebord ou galon circulaire cannelle, qui coupe de même sur le noirâtre de la couche successive; le boi'd extérieur est cannelle jaunâtre, velouté; plus ou moins bosselé et drapé. Le chapeau est tantôt dimidié, tantôt renversé. Dans le pre- mier état, sa forme est en coquille ; la base relevée; les bords min- ces et sinueux; ces chapeaux croissent tantôt embriqués, tantôt confluens et attachés par le côté ; la partie inférieure du chapeau ' est souvent décurrente dans une grande longueur. La largeur du chapeau est de i p. sur une longueur de i| p. Le chapeau étant renversé, on le voit orbiculaire , plus ou moins régulier, sinueux, attaché par le centre, se dégageant du bois par les côtés. Diam^ i-i p. Si la plante a crû dans un angle rentrant, il arrive quelque-" fois, que des chapeaux s'établissent en long de part et d'autre et se réunissent aux deux bouts; laissant voir leurs lames qui se ton^ chent par leurs extrémités; singularité qui aura donné lieu à cette figure bizarre, lettre L, pi. 541, fîg. i de Bulliard. La chair de cette espèce est très-mince et coriace. L. Chatoyant du jaunâtre au cendré; dans la vieillesse, gris vio- létâtre luisant; noirâtres au centre; elles se couvrent, dans le bon âge, d'une farine cendrée; elles rayonnent dès le milieu, qui est sou- vent excentrique. Elles sont écartées, minces sur la tranche, allongées, tortillées et anastomosées. Elles s'élargissent vers le centre, où elles sont labyrinthées. Leur contour est un peu arqué. On voit plusieurs lames plus courtes disposées irrégulièrement. La plus grande lar- geur des lames est de 3 1. La poussière séminale est noire. Cette es- pèce sèche et mince paraît au printemps, sur les vieux bois ouvrés DED;^LES AGARIFOnMES. FAM. III. 49^ de sapin, les palissades, les pieux, etc. Kilc se conserve très-Lien. Var. B. — Son plus long diam. n'excrde guère 9 à lo I. Elle est d'abord d'un ronx grisâtre uuicolore; puis roux jaunAlre. Étant vieille et sèche, on la voit couverte de zones étroites et velues alter- nant du gris au brun ; elle est souvent ridée de petits sillons rayon- nans; le bord est à la fin brun noirâtre, tantôt à son extrémité, tantôt en laissant paraître un filet extérieur brun jaunâtre. Dans l'enfance, les chapeaux sont comme noyés dans un épais colon blanc, qui se change ensuite en une sorte de membrane couleur du chapeau , qui s'étend sur le bois et en occupe les fentes. Le bord du cha- peau se charge aussi d'un coton blanchâtre qui s'enlève au loucher; la même couche cotonneuse parail sur la tranche des lames; sur- tout dans la partie la plus voisine du bord du chapeau. Cette va- riété s'établit aussi sur les vieux bois de sapin, servant de cloisons, et y forme de longues files de chapeaux enibriqués perpendiculai- rement. 16. Dédale des vieux bois. D. trahea. Pers. Syn.f. Addenda, p. A'AVA*. Ag. trabeus; lametlis simplius- culis carnco-rutilis. Ballon, tah. i58, Tom. 4t ;?. 44 (^c la trad. allemande). Ag. corinceus {excl. syn.). Fries Sjst. Myc. l,p. 335. Daed. Imbea. Ch. Tantôt renversé et attaché par un point central, tantôt di- midié. Fauvâlre, couleur de liège, zone à différentes teintes; velu. Étant vieux, il se couvre d'une fine algue verte, qui laisse encore apercevoir les zones. Dans l'état dimidié, il est piano-convexe, les bords repliés; très-mince, coriace, sec. Diam. i-j p. lorsqu'il est orbiculaire et renversé; large de près de i p. dans l'état dimidié. L. D'abord concolorcs, puis paillet violétâtrc; luisantes. Le cha- peau étant renversé, on les voit rayonnantes, comme parlant d un centre commun ; elles sontminces; presque sans aucunes anastomo- ses dans l'étal de vieillesse ; convexes, larges de près de 9. I. Jusqu'à 3 demilames. On dirait bien plutôt les feuillets d'un agaric que ceux d'un dédale. Ces plantes croissent embriquécs assez lâche, sur les vieux bois coupés; j'ai remarqué deux chajieaux renversés, qui étaient adhérens par le flanc. Ces dédales, dont la jeunesse n'a pu 49^ DÉDALES A6ARIFORMES. FAM. III. être bien observée, ont été trouvés en été. {Près de Zurich, au re- vers septentrional de la montagne du Signal.) 17. Dédale des troncs de sapins. D. abieiina. Pries Obs. Myc. s, p. 289? {^excl. syn.^. Ad truncos àbiegnos. . L'enfance renversée, appliquée au bois, offre un bouton blanc, piqué de petits creux, qui sont les élémens des lamelles. Ensuite la plante se détachant d'un côté, forme un chapeau dimidié, brun bistré noirâtre, plus clair sur les bords. Son diam. de 4 1., sa lon- gueur de 6 1. Il est drapé, hérissé de poils noirs; renflé à la base, bosselé circulairement; les bords un peu ondulés. Épais et charnu pour sa petitesse. Chair blanche. Lamelles blanches; pas très-nom- breuses, épaisses, larges, arrondies sur la tranche, sinueuses, anas- tomosées ; bifides sur le bord du chapeau. On y distingue des demi- lames. Les lamelles convergent vers un centre commun et relevé; à ce point de réunion elles sont labyrinthées, dédaléiformes. Ce joli champignon a crû sur une branche de sapin tombée ; plusieurs individus étaient isolés; deux étaient embriqués. Au mois d'août. (Lalliaz.) *^'\\V\V*»\V\V*^V»,«'%V%\\%X\*X»,\\X»\XWV*\\\\.%\V\.»\\W\\\\»V\VV*^ SISTOTUliMKS. {Sis/o/remn Prrs.) riantes la iiliipart srclics, roriacps. L«? r.M<' Intil.' jx.il.- (\cs paillolfps redresst'cs, souvent ronHurtites, mais no lornianlpas Hos lames ccnilinurs; vues de pointes, rllfs oiTn'nt un labyrinthe; l'enfance n'est jamais p<.irusf. yote. Ce genre ilislingué jinr M. Pcrsoon^ a t'tc dcraciiibrc par M. /•>•/«•>, qui ne veut y admettre que la première espèce. Cep nd.int je ne s.mraii voir de raisons siifEsanics pour le suppiinier. Il diffère àcs Di-Jairs , n\i\ ont des lames anastomosées; mais qui «e prolongent sans interruption. Il s'écarte des JlyJnes, dont les pointes sont coniques ou cylindriques et non pas aplaties en paillettes. Il se distingue enfin de» Polypores lacéras, en ce que son prcniitr o'tat n'offre pas tin r.'ceplacle poreux et que lors- qu'on y remarque un réticule, cette forme n'est que secondaire et ne parait qu'après que des tubercules s'étant crevt's, les bords des alvéoles se prolongent en paillettes. • ) Plante pcJicuh-f. I. Sistotrème concrescent. Sislolrcma conjliicns. V'ah. a Bulliarcl, pi. t^-xZt fig- I. Jllst. p. 3o6. Hydne lamellcux. So- werhy, t. 112. Pers. Syn./. p. 'iy^t.Frifs Sjst. Myc. l,p. 426. Çh. D'abord très -blanc; puis jaunAtrc, les bords demeurant blancs et le centre prenant une teinte fauvàtre clair. Il ressemble dans son enfance à un clou conique, à tète convexe ; ensuite le sommet s'enfonce et le chapeau prend la forme d'une coupe, sou- vent ouverte d'un côté; les bords un peu renverses; surface bos- selée. La hauteur totale de la plante est de 9 1. Le diam. du cha- peau d'à peine 1 p. Il est d'abord un peu charnu , mollasse, puis plus sec. Tome II. 3 a 49B SISTOTRÈMES. Paillettes. Blanches; leur extrémité tire un peu sur le jaunâtre ; elles sont très-courtes; vues de pointe, labyrinlliifornies. Péd. Conique, de même venue que le chapeau, mince au bas; à la tîn comprimé; il est blanc et devient ensuite jaunâtre dans le bas. Les chapeaux souvent connés, s'agglomèrent en petites masses difformes, qui s'établissent sur la terre ou dans les mousses, sous les sapins, où elles forment de grands cercles. Souvent on voit ces champignons enfilés côte à côte, comme à la broche, dans quelque menu brin de bois ou de lige de plantes. Cette espèce croît en au- tomne. L'odeur est bonne. [Bois Gentil; bois de Cérj; aux Croi- settes ; bois sous Venues.') j Var. B. — Cette variété diffère par la taille ; sa hauteur totale al- lant à près de 2 p., et le diam. à 1 ^ p. Le chapeau est très-difforme, bosselé, ondulé, souvent réniforme; les bords à la fin redressés. Il devient blanc jaunâtre et le centre prend des teintes orangées. Il est mat, humide. Les paillettes s'allongent à mesure qu'elles ap- prochent du bas du pédicule qui en est couvert; l'extrémité des lames est dentée. Le pédicule est blanc jaunâtre, aplati; long de 4 1., large de 3 1. Ceux-ci sont très-confluens. En novembre. [Buis Gentil.) **) Dimidlcs. 1. Sist. unicolore. S. unicolor. Var. a. — Bulliard,pl. Soi ,fig. 3. Tlist. des Champ, p. 365. Bolet uni- colore. Per5. iSj-tî. /I /?. 55i. Sislolrema cinereiim; infernè suhru- tilo-cinereus, D'Alb. et Schw. p, 260, Schrader Spicil. p. 169. Boletus decipicns. Pries Syst. Myc. i , p. 336. Deedalea unicolor. Ch. Grisâtre vers la ligne d'adhésion ; plus loin zone de roux , de roux rougeâtre et de gris blanc à différentes teintes; les bords blanchâtres; surface velue, laineuse, même hérissée, quoique douce au toucher. Souvent le dessus du chapeau est entièrement couvert d'une algue? verte; si la plante est humide, cette teinte verte est très-foncée. Il est dimidié, bosselé de zones circulaires; des plis rayonnans du centre rendent les bords très -sinueux. Longueur 3|^ p., largeur 25- p. Chair blanche, cotonneuse, n'ayant pas plus de j 1. d'épaisseur. SlSTOTnfcMES. .■{,),. Ptiillcttes. D'aborJ LlanchùJrcs ; tciiilc ijiii se . 421 . Hydnum fiisco-violaceum. Elle diffère par sa petitesse; la longueur n'allant qu'à 9 1., sur une largeur moindre; elle est très -mince; l'extrémité du bord offre souvent une teinte lilas; la face inférieure est remar- quable en ce que le bord dépourvu de paillettes est aussi coloré de lilas, violet clair; les paillettes confluentes montrent leurs in- tersections pointues. J'ai trouvé ceux-ci, croissant de la même ma- nière ; aussi au mois d'août; à Lalliaz. De tout semblables m'ont été communiqués par M. Chaillet. G. Sist. paillette orangée. S. lufeosubulatum Confer. DeCand. FI. fi. Suppl. p. 40. Bolet des sapins ; surface infé- rieure... rougeàtre un peu orangée? {e.xcl.syn.') Cette espèce varie de l'état dimidié à la position renversée. Dans le premier cas, le dessus est roussâtre sale, chargé de quelques sisTOTncMi;s. 5o3 villosittS. A l'orilinaiic, c'est tiiic plnijuc rnrmbraiicuso, applicinùc, longue de plus de 2^- ]). Elle est couverte de paillettes colorées d'un ferrugineux tirant sur l'orangé; ces paillettes sont Irès-obli- ques, presqu'appliquérs, triangulaires; d'une grandcui très-variée; quelques-unes assez grossi s; elles sont remarquables par leur min- ceur et par leurs sommités pointues, mais frangées, lariniécs. L'o- deur pou agréable est un peu résitieiisc. Cette plante a été trouvée en juillet, par IM. Schlfichcr ; dans Ifs mines tU- JJc.r. ***) Rern-ersf's ; assez réguliers, 7. Sist. jîpre thi ht-tre. S. J'agineuni. Pcrs. Sj/:./,p. 352 {t:rrl.syn. Frics Sjsf. Myc. 1 , p. 4a3. llydnuni fagineiini). Plaque formée de deux et au plus trois stratifications successives. La couclic la j)liis vieille, adliéicntc au bois est mince et couverte de j)aillettcs noires; la nouvelle est d'un jaune paille cliàtoyant au jaune d'ocrc foncé; sa teinte Iranclie bien avec le noir de la prc- mièi e couche; les aspérités noueuses et proéminentes du bois, con- servant cette couleur noire, forment comme de pelils ilôts bien remarquables au milieu de la végétation jaune qui n'a pu s'y éta- ]>lir. L'épaisseur de toute la plaque n'excède pas 3 1. Sa longueur est de 85^ p. et plus. Les paillettes sont liées à la base, comme par faisceaux très-serrés et inséparables; elles sont droites, lamelleu- scs, canaliculées, s'élrécissant dans le haut; la sommité est incisée, frangée plutôt que plumcuse. \'ues de pointe, ces paillettes offrent un labyrinthe très-serré, jaune d'ocrc. Les bords de la plaqiie sont festonnés et dans la nouvelle couche ils tournent au blanchâtre, sans être cotonneux. La surface est sèche, rude au toucher et sonne sous la main comme une brosse. Ce sistotrèmc, bien caractérisé, re- couvrait une grosse branche d'un bèlrc corrompu et difforme. Son odeur est bonne. On le trouve au printemps. {Bois sous fermes.) 8. Sist. oraiiGié brun. S. auranliacum. D'Ail, et Sc/iw.p. 270. Hyclnuni ferrugincum jSô obliquuni? sul/u- lis rariorihus , valdè ohliquis , nonnullis compressls. Plaque d'un bel orange foncé, mat; longue de plus d'un pouce, large de plus de G 1., épaisse par places de 2 1. . concave, rabo- 5o4 SISTOTRJEMES. tcuse; couverte de paillettes obliques, couchées, larges, plates, cannelées et dont la sommité est très-souvent bifide; leur lon- gueur est d'environ i 1. Celte plante, pour moi rare, a été trouvée en février, sur la tranche sciée d'un tronc de sapin. [Samabelin.) 9. Sist. de l'aulne. S. alneum. D'Alh, et Schw, p. 263. Sist. digitatum ? (^exct. sjn.) Ad cortices betulinos et sallcinos. Pries Syst. Myc. I, p. /^1/^. Hydniim argu- tum. Plaque blanc-jaunâtre, d'un changeant luisant; longue de 2^ p., large de i-j- p. Les bords festonnés, sont bien distincts, point co- tonneux et se détachent même un peu de l'écorce. Les paillettes vues de pointe offrent un labyrinthe assez serré; de côté, on les voit lamelleuses, conflnentes; leur extrémité est tantôt pointue, tantôt élargie, incisée, frangée sans être velue; ces paillettes sont rarement bien perpendiculaires; leur longueur n'atteint pas i J. ; elles occupent jusqu'à l'extrémité du bord de la plaque; comme elles sont de même longueur, leurs sommités forment une surface plane. La substance de cette plante est sèche; elle m'a été commu- niquée par M, Schlcichcr, qui l'a trouvée sur l'aulne. ****") Rem>ersès ; irréguliers. iRPEx ? Pries Sjst. Orb. F'eget. i , p. 81. Subulœ irregularcs , basi seriato vel reticulato-conjunctœ . Les plantes qui suivent me pa- raissent entrer assez naturellement dans ce nouveau genre pro- posé par M. Frics. 10. Sist. en bouquets. S. digitatum. Schradcr Spicil. p. 179. Tah. 1^,/. i. Hydniim paradoxum. Pers. Syn.f.p. 553. Sislolrema digitatum. DeCand. PI, fr. Suppl. p. 37. Hydne par.tdoxal. Pries Syst. Myc. I,p. 424. Hydnum para- doxum. Une croûte humide, comme grasse, roux jaunâtre, bistré clair, s'étend sur les troncs ou les grosses branches du hêtre, gisant à terre. Ses bords ne sont point filamenteux. Cette croûte devient en- suite une membrane continue mince, molle, humide, qui se déta- che aisément du bois. EUe est jaunâtre par-dessous. Sur la croûte sisToiniiMES. !>»>5 s'ctjblisscnl des tubercules qui, se cievant, montrent bientôt des petits creux entourés de denticules divergentes, incisées. Cet état de jeunesse l'orme une couche inférieure réticulée roui jaunâtre. Sur celte couche se placent de nouvelles productions blanches, (pii tran- chent bien sur le fond. Elles sont de formes trés-variécs. Si elles sont j»lacé('s sur un plnn liori/ontal, ce sont des pa(jucts arrondis, con- lluens, dont chacun n'a que 5 à G 1. de diam. On les voit tantôt isolés sur la croûte rousse, tantôt confluens ou entassés les uns sur les au- tres. Ces paquets sont formés de paillettes divergentes, larges au sommet, minces, concaves, incisées profondément, et dont les ex- trémités sont frangées, même i)lMmcuses. Si le champignon est dans une position verUcalc, les paillettes sont pendantes, appliquées; tantôt agglomérées par paquets, tantôt rangées sur de longues li- gnes parallèles, dont les extrémités se dépassent, en manière de stalactites. La longueur de ces paillettes approche de 2 1. Ce sisto- trèmc, bien caractérisé, a été trouvé au mois d'août, dans les forêts près de Lalliaz. Ues. Les tubercules crevés de bonne heure, et n'ayant pas eu la force lie prolonger leurs bords en forme de dents, montrent un lit réticulcux qu'il faut bien se garder de confondre avec les polypores. II. Sist. ensanglanté S. sanguinolcnfum. D'Jlb.etSclnv.p. i.'ij. Bol. Poria sanguinolenta. Frles Syst. Mjc. l,p. 383. Pol. sanguinolentus; 7m/ et, Hydnura cristulatum, Fria Sjst. i,p.^zz? L'enfance montre une petite boule blanche pédiculée et velue, semblable à une très -petite vcsseloup; cette boule vient à crever, Je pédicule s'élargit et la plante devenant confluenle avec les voi- sines, forme une plaque du diamètre de quelques lignes; ces pla- ques se réunissant à d'autres montrent une membrane qui s'allonge à I p. et plus. Elle est festonnée et découpée en formes très- irré- gulières; les bords sont minces, membraneux et se détachent du bois et des mousses qui le recouvrent. L'intérieur offre un réticule d'abord blanc, puis jaunâlre. Cet effet résulte de la concavité des boules entrouvertes, et dont 1rs bords se sont allongés on i)ad- Icttcs minces, aplaties, souvent obliques, couchées, aiguës ou ob- tuses au sommet. La substance de ce sislotrèmc est ircs-molIe et 5o6 SIST0TRÈ3IES. humide, SI on la presse du doigt , elle devient inccssamuient rouge couleur de chair; ces parties lésées passent ensuite au brun. Cette singulière plante est dans sa fraîcheur au mois d'août. On la trouve sur les vieilles écorces mousseuses de l'aulne. {Sauvaheh'n.) Obs. Il se pourrait fort bien, qu'avant l'allongement de ces bords des alve'oles, ce champignon ait paru un Polypore et ensuite un Hydne, ce qui expliquerait comment M. Fries aurait pu la placer dans deux genres différens. 12. Sist. amadou. - S. cellarc. Pers. Syn.f. p. 554. Confer. Fries Syst. Myc, I, p. 328. Merulius lachrymansi?? Longues plaques ayant la couleur cannelle et l'aspect drapé de l'amadou. Leur longueur allait à 4 P-> et la largeur à 3 p. La sub- stance sèche, molle, douce au toucher. Sur ce lit s'élèvent des tu- bercules coniques, disposés très-irrégulièrement, tantôt en long, tantôt isolés, tantôt ramassés en groupes. Ces tubercules venant à s'ouvrir au sommet, n'offrent d'abord qu'un trou profond, dont les bords sont saillans; puis l'ouverture s'aggrandissant, \e& bords s'abaissent presqu'au niveau de la membrane commune et il se ma- nifeste des lamelles d'abord cachées dans le tubercule, comme la fleur dans le boulon. Le dernier état montre des rosettes tantôt ir- régulières, tantôt orbiculaires, et dont le diam. approche de i p. Du bord mince de ces rosettes s'élèvent des lamelles assez peu nom- breuses, difformes, larges de i I. , convergentes sans trop de ré- gularité vers le centre, sans s'y réunir; elles sont couchées, plus ou moins obtuses, se réunissant souvent à deux en une pointe com- mune ; les extrémités de ces lamelles se relèvent et montrent des dents difformes, de longueur très-inégale. Ces dents sont fermes, coriaces, subéreuses; la couleur des parties occupées par cette fruc- tification est d'un cendré poudreux tournant au violétâtre. L'épais- seur de la plaque n'excède pas 3 1. Ce champignon très-rare, a crû au printemps, appliqué au bas d'une porte de sapin, qui fermait l'entrée extérieure d'une cave; il s'est détaché du bois sans effort. On peut le conserver assez long- temps. Obs. Je ne vois pas ce que ceci aurait de commun avec le Mcruhw. lachrymans , auquel M. Fries veut le rapporter. « II1D]\ES. riniitcs iloiit la siulaci' inrrru'ure et liuctilrrL- est lie- rissée de [)ointes ou aiguillons. Ces pointes sont ortli- nairement C}lindri(jucs , pleines; leur extrémité n'est point creuse, sinon dans un j)etit nombre d'espèces et encore lorsque celles-ri ont vieilli. ( f . tOùs. en tctc du «"28.) A. Ilytlncs pédicules (V. B au n" 20). FAM. I. iiYDNES CHARNUS. {IL camosa.) Espèces grandes, charnues, comestibles , c-rcepté peut-être le n° 3. I. II\dnc écailleux bistré. Hydniim imhrlcalum. Mlchcli,p. i33, tout au haut. Ilaller n" 23;4, tor. j8. Scliœff. t. i/,o. Pers. Obs. I^Iyc, i p. 74. H, cervinuin. Syn. f. p. 554. H. iinbri- Ciiluii). Traite des Champ, comest. p. 248. Fries Obs, I^fyc. 1 , p, 137. Syst. Mjc. I, p. 3*^8. Poulet Tom. H, p. 127. Clicvrolinc icailleuse ou grande chevrette de Suisse (à fexctusion de la fi- gure , qui ne vaut rien du tout ). Ch. Sur un fond bistré clair paraît un grivclage de grosses mè- clics noires, concentriques, charnuos , aj)pliquées; redressées à la j^ointo. La forme est convexe; le centre onibiJiqué, les bords re- pliés; les mèches qu'on voit dans le trou ombilical sont plus gros- ses et en forme d'écailies relevées. Dans la vieillesse, les mèches disparaissant plus ou moins, ne se montrent plus que dans la ca- vité centrale; la surface devient tantôt drapée, tantôt assez lisse, la teinte tourne au brun noisette; les bords amincis se relèvent ir- régulièrement et même se découpent en lobes. Diam. de 8 p. à i pied. La chair est d'un blanc bisln'-, épaisse de 4 à •'> '• Pointes. D'abord blanches, puis gris cendre, gris de lièvre; à 5o8 HYDNES CHARNUS. FAM. I. « la fin giis roux ; elles sont très - nombreuses , menues, longues de 3 à 4 1. Péd. Couleur du fond du chapeau ; les pointes descendent sur le pédicule, en diminuant graduellement de longueur. 11 est bosselé, difforme; long de 2 p., épais de i ^ p. Le pied est courbé. Cette espèce, que l'on dit comestible, est commune en automne, dans les forêts de sapins. {Bois cTÉcuhlens ; bois de Céry, des Buchilles , etc.) 2. Hydne écailleux brun rouge. H. subsquamosum. Bulliard, pl.i^o^, Hisf.p.Zio. H. squamosum. Batsch , /, X, fig, 43. Sowerby, t. yS. Pers. Syn, f.p. 554- H. imbricatum ^. H. squa- mosum. Pries Syst. Myc. i, p. 899. H, subsquamosum. Schum. Sœll. 2, p. 392.. H. imbricatum. Paulet, 3^ li^r. pi. ZZ, fig. 1. Tom, z,p. 1 24 . Escudarde papillée ou tigrée (^figure copiée de celle de Batsch). Ch. Dans la jeunesse gris brun jaunâtre, tigré de mèches noi- res, pas très-grosses, courtes, pointues, plus prononcées au cen- tre; ensuite ces mèches s'allongeant en manière de cheveux, ne de- meurent formées qu'au ceAtre; la couleur générale tourne au brun rouge. A la fin, on ne voit guère qu'un chiné produit par de longs filamens noirâtres, sur un fond brun rouge obscur. La forme de convexe devient plus évasée, le centre profondément orabiliqué. Dans ce trou et tout auprès on voit des excroissances charnues en forme de languettes, dont la sommité est pointue, recourbée et noirâtre; les bords du chapeau sont ondulés et festonnés, même profondément lobés. Diara. 6 p. Chair jaunâtre, ferme, épaisse de 7 à 81. Pointes. Concolores dans les différens âges ; mais à pointe blan- châtre; ce qui produit un changeant luisant; elles sont nombreu- ses, longues de 4 1. Péd. Brun, brouillé de noirâtre; de courtes pointes descendent sur la partie supérieure. Il est long de 2 ^ p., épais de 1 1 1.; courbé , renflé insensiblement dans le bas. Sa chair ferme est concolore à celle du chapeau. L'odeur peu remarquable. Celte espèce a été vue sous des pins; au mois d'août. {Près de Zurich.) > IIYDNES CHARNUS. FAIM. I. 5o9 S. H) duc ccailicux ff'tldn. U.Ja'tidum. Vaii, a. — Sclicrjf. 273. Hydniiiii sqii.iuiosum. Frics Sysl. Myci^p, 805, Hydnuiii Icevigatum? Ch. Brun rouge ; montrant sur les côtés et dans le premier âge de larges plaques couleur de cliair, un peu luisantes et dépour- vues de mèches; à la fin le brun rouge est foncé au centre et se nuance à l'extrémilé du bord au couleur de cliair grisfttre; les écailles qui sont brunes se montrent plus grosses au centre. Ce cliapenu est difforme, quelquefois excentrique; d'autres fois partagi- en deux ailos; toujours lobé; le centre déprimé, même en un trou profond; los bords minces sont constamment renversés. Le plus long diam. n'excède pas 3 p. Clinir blanchâtre, dure, épaisse de 7 1. Pointes. Blanches, à changeant gris roussâtre; très-blanches vues de côté; elles sont fort nombreuses, longues de 1 J 1. Péd. Blanchâtre, taché, comme sali de peluchures brunes; long de 1 i à 2 p., épais de 9 1. ; renflé au sommet en trompette; tantôt droit, tantôt courbé; épaissi au pied, qui se termine en pointe; il est plus ou moins difforme. L'odeur est fétide, comme d'huile rance. Ces plantes rares, ont crû voisines, sous les sapins ; au com- mencement d'octobre. (^Bosquets de Pn'/l).') Vah. B, ou ctnt de vieillesse, — Le chapeau est brun pourpre, laqué; rougeâlre sur les bords. Diam. 5 à G p. Les pointes d'un changeant du brun rouge au blanchâtre, sont longues de 3 I. Le pédicule roux roiigrâtre est picolé de points blancs d'un côté et de l'autre taché de petites peluchures brunes .ipph'quées. Sa longueur est de 2^ p., sur une épaisseur de 1 p. L'intérieur devenu creux, est brun noirâtre. L'odeur est plus douce. Aussi sous les sapins, à la fin de septembre. (^Bois de Céry.) Obs. Le Hydnum parasiticum de Pers. (//. strigosum de Frics), parait pouvoir être quelque variété dimidiée et lignicole d'une des espèces pré- cédentes. 4. Hydne si nue. //. rcpondum. Var. a. — Miche'li , p. 182. Eritiacciis csculouftn, pnllidè luleus, f.ib. 71, £g. 3. Schœff. t. 14 1, fi/;. ir à XII. H. nifesccns. Ihd/ian/, pi. i-jZ. Sowerhy, pi, i 76. Pcrs. Obt. Myc. 1 , p. 96. Syn. /. p. 5Si. 5lO HYDNES CHARNUS. FAM. I. DeCand. FI. fr.-3.,p.\M. Pries Ohs. Myc. i, p. i38. Syst. Myc. I , p. 400. Paulet, 5^ lUr. pi. Zh.fig. 1-2, Tom. Il, p. 126. La chevrotine-cliamois, Ch. Jaune aurore, mat; d'abord globuleux, bosselé, aplati au sommet; puis convexe; à la fin plus évasé, toujours bosselé; les bords abaissés; il est souvent lobé près du pédicule, qui est ex- centrique; ce qui lui donne la forme d'un cœur. Diam. 5 p. et même beaucoup plus. Chair blanche, ferme, épaisse de 14 1. Pointes. Concolores , luisantes, nombreuses, cylindriques; lors- qu'elles prennent de l'âge leur extrémité est souvent aplatie et cou- pée à angle droit. Leur longueur est de 5 1. et plus; elles se déta- chent difficilement de la chair. Péd. Blanc, mat; long de af p., épais de i p. ; renflé et courbé au pied, souvent difforme; chair blanche et très-ferme. Cette es- pèce, des plus communes dans les forêts, croît ordinairement en grosses touffes comprimées. Son odeur est bonne. Elle est comes- tible. On la trouve partout ; en été et en automne. Var. B. — Pers. Obs. Myc, 2, /?. 97. H. médium ; pileo palUdo.. in qiicr- cetis. Pries Obs. Myc. i, p. 189, tar. e. Albidum. Une variété blanc-jaunâtre habite plus volontiers les forêts de chênes. [Sauvabeiin.) Var. C. — Schœff. /. 3i8. H. flavidum? Bolton, t. 88. H. imbricatum ? {excl.syn.) Pries Obs. Myc. i , p. i3^. H. repandum Q squamo- sum {excl. syn. Schcejf.). On voit à la fin de l'automne une variété, dont la surface s'é- clate et se détache en écailles, ou plutôt en lanières, dont l'extré- mité se relève. Les pointes sont ici bien blanches, menues, aiguës et non point comprimées, ni tronquées à leur sommité. Var D. — Michéliy tab. 72 , fg. 2 , ;?. 1 82. Erinaceus escnlentus , albus , CTASSWS.Persoon Traité sur les Champ, corne st. p. 249. Le hydne blanc. Confer. Pries Syst. Myc. 1, p. 400. Hydnum candidum; in Ttotd, Cette variété aussi grande que les autres, se distingue par sa blancheur. A la fin, le centre prend dans une grande largeur une teinte couleur de chair, assez distincte des bords qui demeurent IlYDNES CHARNUS. FAM. I. Ti I î blancs. La forme est le plu* souvent orbicnlaire; les Lords ondu- les. I.cs pointes sont binnclies, menues, aigui-s, non comprimrrs , ni tronquées. Le pédicule souvent bien lylindrique, est épais de 9 1. Ceux-ci croissent m pcliles touffes, qui forment de grands cercles ou de lonpncs sinuosités. On les trouve à la fin de lau- tomnc, dans les forcis, surtout dans celles de pins. (Bois mus la Croir blnttchc ; Sdinabtlin.) f). Ilytlnc orangé. //. niffsccns. Sc/ia-Jf. t. M^x^f.p. l-lll. Ilolton, t. Sg. M. rrp.indiim. TÏa/.vA,/. i6, fip. i36. H. cirnosiim. Pers. ()/>s. Myc. i,p. gS. Syn. f. p. S55. Frics Ohs.I^Tvr. i ,/>. 140, Syst. Myf. i , p. ^01. Ch. Jaune rnugràtre, mat; d'une teinte plus foncée que Vllrdnc suiuf. Il est de tris bonne plane et mince, surtout sur les bords ; plus ou moins orbicnlaire; assez peu excentrique; il devient con- cave; les bords sinueux ; il est quelquefois prolongé et relevé d'un seul côté. Diam. 1 p. et jilus. Cliair blanc-jaunâtre, épaisse de 5 I. à la liaulcur du pédicule. Etant exposée à lair , clic jaunit forte- ment. Pointes. Dans l'enfance blanchâtres couleur de cliaîr ; elles tour- nent ensuite à l'aurore. l'.Iles sont nombreuses, longues de 3 1.; co- niques, mais assez minces, pointues; n'étant ni comprimées, ni tronquées au sommet. Pi'd. Couleur des feuillets; long de 1 7 p., épais de G I.; ronfli- au dessus, courbé, bosselé ou comprimé; le pied montre une bulbe oblongue et bosselée. Chair comme au chapeau. Klant tranchée dans sa longueur, elle paraît chinée d'orangé et marquée de raies, qui forment un réseau à petites mailles. L'odeur est très -bonne. On trouve cet hydne en automne, sous les hêtres et les chcncs , dans la société de XHydtie sinuc, dont il pourrait passer pour une autre variété. {Sauvaùcii/i. ) 5 12 H. COTONNEUX HUMIDES. FAMk II. FAM. II. H. COTONNEUX HUMIDES. (//. mucorifeia.) Espèces spongieuses y assez charnues, souvent imbibées d'eau; la plupart chargées d'un coton semblable à une moisissure. 6. Hydne fleuri. Hydnum JloriJ'orme. Schceff. t. 146 et t. 147, fig. 2-7. Batsch Conf. 1 , p. 99, fab. 40, Jiff, 221. H. suberosi var. et spongiosa. Pers. Syn. f. p. 556. H. compactum. D'Alb. etScbw. p. 266. Frles Obs. Mfc. i , p. i32, Syst. Myc. I y p. 402. Ch. Blanc, tournant à l'aurore, lorsqu'il est humide; il est cou- vert (l'un coton gras, semblable à une moisissure; les pointes très- fines de ce coton prennent une teinte brun rouge; l'extrémité du bord est bleu de ciel cendré. De convexe il devient piano-concave. Sa surface toute bosselée, tourmentée, se sépare même en lobes, qui se détachent du fond. Dans la vieillesse, le centre plus uni, quoique ridé, devient brun noir. Les bords sont minces, ondu- lés, festonnés. Étant touchée, la surface se tache de noirâtre. Diam. allant à 6 1^ p. La chair brun orangé près du pédicule, offre dans le I haut des zones sémicirculaires, qui se nuancent du brun au cendré bleuâtre, à l'olive et au rougeâtre. Celte chair est coriace et spon- gieuse; elle descend coniquement dans le pédicule. Pointes. Blanc couleur de chair près des bords du chapeau; elles se nuancent de là au couleur de chair plus obscur et au brun près du pédicule. L'extrémité des pointes étant bleue, il en résulte un chatoiement bleu violet, lorsqu'on tourne la plante dans la main. Elles sont très-courtes dans le haut et s'allongent à a 1. près du pé- dicule. P. Étranglé près du chapeau, il se renfle plus bas en un ventre difforme, qui se termine par une pointe courbée et radiqueuse. Il s'allonge à 2;^ p. Son épaisseur est de i p. Sa couleur est jaune orangé clair; mais on le voit presque toujours noirâtre de la terre dont il demeure chargé. Sa chair brun orangé, zonée de noirâtre, montre çà et là des teintes d'un rouge assez vif; elle est ferme et même dure. Ces plantes forment des rosettes plus ou moins con- sidérables et voisines les uns des autres, dans les mousses, sous les n. COTONNEUX IIIMIDES. FAM. II. ^rl pins. KIlcs s'incorporent les (orps i iianpcrk. Leur oiloiir e^[ /j- rliciisp. On les trouve dès la (in de juillet, (//où Ccntil.) Obs. La ligure île luitsch ne peut <\|re r.«pporl(fe à cette e^pi'rr, cju,- dans la supposition qu'elle .iiir.i étd tlessinte sur un iiidivi lu lonil»- rn état tle décrépitude. 7. Hydiie coussinet. 11. puLinatum. Pries Obs. Mye. i , p. i3t-i3i. Syst. Mv, . i , p. 4o3. H. aurantia- cum var. pileo albo. Ch. Celte plante sort de terre comme une petite pyramide ren. versée, irréguliérr, comprimée; blanche au sommet, rousse et re- vêtue de pointes blanches dans le bas. La tète s'ilargissant forme un coussinet blanc jaunAtre, plus ou moins bosselé, couvert d'un coton dense, liumide, semblable à une moisissure, happant 1rs doigts. Ce chapeau confluent par le flanc avec les voisins, forme avec eux une masse commune. Le diam. de chaque individu at- teint 27 p. La masse totale s'étend jusqu'à 7 p. Le coton étant en- levé, le dessous parait roux et se tache d'un bistré noirâtre. La chair est d'un ferrugineux violétàtrc clair au milieu, tournant au jaunâtre vers le sommet du chapeau et au noirâtre au bas du pédi- cule; elle est faiblement zonéc de lignes semi-circulaires; sa sub- stance est liumide, spongieuse, mais coriace, élastique. Pointes. Brunes à la base et blanc jaunâtre au sommet; ce qui produit un cliâtoiement ; elles sont longues de 1^ 1.; simplement granuliformes près du bord du chaj)eau ; à mesure qu'elles des- cendent sur le pédicule, elles deviennent aussi plus courtes et pren- nent une teinte brun noirâtre; plus bas elles se changent en un "rc- netis noir. /■'. Coloré d'un jaune ferrugineux, qui passe au brun noirâtre; il est long de i ^ p., épais de 7 à 10 I.; comprimé, tortueux, dif- forme, coriace, presque ligneux, confluent avec les voisins; renflé au sommet; le pied globuleux et difforme se charge de peluchure» brunes , écailleuses , appliquées. La hauteur totale de la plante n'ex- cède pas î p. Son odeur est fâcheuse, fétide. Cette espèce par.iit dès le mois d'août, dans les bruyères, les myrtille», sous les chrncs. {^Samabclin.) Tome If. » 33 5l4 H. COTONNEUX HUMIDES. FAM. II. 8. Hjdne hybride. H. hybridum. VaH. a. — BulUard, ph 453 ,fig. i. Hist. des Champ, p. 807. C7i. L'enfance montre une petite massue un peu comprimée; blanchâtre et convexe au sommet, rougeâtre au bas. Le cha- peau s'étant évasé devient brun rouge à teintes grisâtres; les bords blanchâtres. Il devient plane ou très-peu concave; les bords min- ces, droits, sinueux; la surface est toute couverte de rides tour- mentées, interrompues; ou plutôt de petits creux, dont les bords sont anguleux. Au centre on voit de plus grosses excroissances aussi anguleuses, comme des mèches charnues et difformes, qui ont quelque chose de l'aspect d'une fleur radiée. Diam. de 2 à 6 p. Hauteur totale 1 \ p. Chair brun rouge noirâtre, marbrée de blan- châtre ; substance sèche, coriace. Pointes. Brun rouge, chatoyant au cendré, cylindriques, me- nues, nombreuses, assez longues, courtes et blanchâtres vers le bord du chapeau. P. La plante se rétrécit coniquement, pour former un pédicule très-court (de 3 à 4 L), épais d'autant, noirâtre, couvert de pointes jusqu'au bas. Ces hydnes, dont l'odeur est peu remarquable, crois- sent souvent accolés et confluens, sous les sapins; en septembre. {Buchilles ; Manloup ; Bois de Cérj:) Var. B. — BuUiard , pi. 419. Hist. p. Sog. Hydne cendré. La plante étant fraîche, on la voit chargée d'un coton humide; le centre est hérissé de creux profonds, même de pointes assez lon- gues et dures; les bords sont bien blancs; ce qui joue tout-à-falt la fleur radiée. Le diam. est d'un grand pouce. Le pédicule est renflé au pied, qui devient le collet d'une racine longue et recourbée. La longueur du pédicule, y compris la racine, est de i ^ p. Les poin- tes sont gris cendré, et blanchâtres vers le bord du chapeau. La chair rougeâtre et zonée. Ces hydnes concrescens, dont les pédi- cules sont connés, forment des masses, dont le diam. atteint 4 p. Leur hauteur est de 2^ p. L'odeur assez mauvaise. Toute la sub- stance sèche, coriace et non point spongieuse. On trouve ceux-ci aussi en septembre, dans les forêts de différentes espèces. {Sama- belin. ) H. COTONNEUX HUMIDF.S. FA M. II. fil'; <). Il) due boin{ucl iU' nil.is. //. , a,/>nnculus. Pries OU. Myc. i , p. .3.^. Sysi. M^,. i . /,. <,o3. H. fi-rrugincum (t'jr/. i^Tj. ). r//. Celte plante croit par stratifirations. La virillo M^lJ^t.^ncc mon- tre un fond noir et luisant, par-dessus lequel sVlablit une rourlic blanche, spongieuse, assez molle, cotonneuse, comme d une tpaissc moisissure. Cette croûte inrgale est rouverte de petits creux plein» d'une liqueur rouge, qui les fait ressembler a des rubis ; une peau transparente contient cette liqueur, qui se dissipe promptrmcnt et laisse voir los creux jaunûtres et piqui-s de petits trou». La forme est convexe et se rétrécit coniqucment pour former un pédicule noirâtre, court et difforme. Diam. environ 2 p. La cbair étant tran- chée offre une teinte ferrugineuse tics-clairc et luisante; elle c»l marquée de zones circulaires noirâtres. Sa substance est dure, coriace et comme ligneuse. Pointes. Elles se nuancent du blancliàtrc vers les bords du cha- peau, au brun rouge, dont la teinte devient toujours plus foncée, en approchant du pied ; ces pointes sont aiguës, ou obtuses, plu» ou moins difformes, approchant de celles des Sisloln'-mrs ; le bord du chapeau en est dépourvu. L'odeur est assez agréable dans la jeunesse. Celte plajite pesante cl solide s'établit sur les menues bran ches cl les feuilles du sapin, qu'elle s'incorpore; au commencement de septembre. {Manloup ; Bttchillcs ; C/ialct aux: En/an w ) Obs. 1" J'ai dû changer le nom de 3L />/'«, pour ëviter la confusion avec d'autres espèces; 2" Le //. sui>erosum lur. a. spongiosa de B.itsch offre dans la description plusieurs cnr.tcltres yui se rapportent ji celui- ci ; mais la figure et les pointes bleues le rattachent pUilùt i VfiyJne fleuri. 3" Le H. striatum de SchoefTer, t. 271, qui parait avoir les Ij- uielles d'un Dédale, n'a rien de commun avec notre espèce. 10. Hydne odorant. //. suoirolens. Vah. a. — Scop. Carn.p. 472. Pars. Syn. f.p. 558. D'AU, et Schn-. p. 267. Pries Obs. flfyr. i , p. i33. H. pullum. Sysf. Myc. t , p. 402. Paiilet, 4^ lii-r. pi. 35 hii. La clicvrelte bleue!* Cil. Il sort de terre sous la forme d'une dent bleu indigo, cou- verte d'aiguillons courts: puis la t>"te s'élargit , devient convexe 5l6 H. COTONNEUX HUMIDES. FAM. II. et le bas s'amincit en pédicule; la plante forme ainsi un cône ren- versé, dont les côtés sont anguleux; le sommet couvert de petits creux irréguliers. II est blanc mat, humide, comme chargé d'une moisissure; ensuite le centre devient jaunâtre, puis roux; à la fin tout le chapeau brunit. Les chapeaux concrescens, agglomérés for- ment une masse en rosette, qui atteint jusqu'à 6 p. de diam. Cha- que individu est large de 2 à 'i~ p. La hauteur de la plante est de 3 p. La chair étant tranchée verticalement, offre des rayures con- vexes colorées, qui alternent régulièrement avec le blanc; ces cou- leurs sont au-dessus d'un jaunâtre bordé de bleu , ])lus bas bleues et vers le pied ces zones disparaissent pour faire place à un bel indigo foncé; celte cliair est tout-à-fait coriace; épaisse d'environ 5 1. Poulies. Nuancées du blanc au sommet du pédicule, en descen- dant'au gris violélâtre, puis au bleu indigo, et dans le bas, au bleu noirâtre; leur pointe est blanchâtre. Près du chapeau elles sont gra- nuliformes, noyées dans un coton blanc ou bleu cendré ; elles s'al- longent graduellement à mesure qu'elles descendent sur le pédicule, qu'elles recouvrent entièrement; leur plus grande longueur est de 3 1. Elles sont perpendiculaires , cylindriques et terminées en pointe. P. Quoique les tètes soient réunies, on distingue bien les pédi- cules; l'intervalle qui les sépare est occupé par un coton bleu. Le pied se renfle en une bulbe pointue. L'odeur de ces plantes est aromatique, très-pénétrante et tenant de la lavande. Elles s'établis- sent par de nombreuses radicules blanches, dans les mousses et les aiguilles du sapin, y formant des touffes plus ou moins consi- dérables. On les trouve très -fréquemment dès le milieu de juin. ( Partout dans les forets de sapin au-dessus de Lausanne. ) Obs. La figure de M. Poulet serait coloriée à l'inverse ; le chapeau devant être blanc et les pointes bleues. Var. B. — Pries Ohs. Myc. I, p. \Z!^, H. pullum; rarissime in meis spe- ciminihus fusco-olivaceus, La surface est zonée de jaune, d'olivâtre et de brun; ces teintes sont bulles; le bord est blanc et cotonneux à l'extrémité. Le dessus est tout bosselé de petites éaiinences difiprmes; plus petites, ser- IIYDNF^ MINrF.S. FAM. III, '',,7 rues et pointues au centre. Lodeur est lrt-5-forte et se communi- que aux corps voisins. Cette variélc a ct.^ vue a lu mi-octobre, dans les moMsses, sous les sapins; les individus scpar.,, non con' crcsccns. (//tuv de Cvrj.) FAM. III. nvDNEs MINCES. ( //. fcnuioni.) Espèces peu charnues; plus ou moins amendes; assez prlitr. ; mais concrescentcs , formant des afff,'rr.;ats en manière de msctlrs. rilydne curc-orcille no ,9, „'a des caractères prècèdens , que la petitesse et la minceur, *) Pointes Hanches, ecndrics ou l'Ieudtrct. II. rijdnc en deuil. H. mdalvmum. Vah. a. - Frics Ohs. Myc. 1 , ^. , 4 , . Syst. Myr. t,p.^o6; color prim^ fnsco purpiircus. Z>-y///-. c/ S./uw. p. 266-267. "• tomentosum yy atro-album. Sr/iceff. t. 271. H. piillum-' Ch. Etant jeune et venant à séclicr sa couleur est violet grisdtre assez clair; celte teinte passe au violet brun et au noir violet sui- vant le degré d'humidité; les bords blanc» a la largeur d'une ligne tranchent bien avec le fond; la surface est soyeuse, de fines mè- ches appliquées; elle est zonée de légers plis circulaires tres-rap- prochés; prés du centre on voit des rides ou petits sillons peu profonds. La plante présente un aggrégat de chapeaux dimidiés, concresccns et réunis en rosettes; lesquelles sont elles-mêmes con- fluentes, quelquefois superposées. Les chapeaux sont concaves, les bords sinueux et ondulés. Le diam. de chaque chapeau n'ex- cède guère i| p. On voit souvent au centre des excroissances dif- formes; quelquefois comme de priites massues blanches, en forme de Clavaires, chargées de pointes d'un srid côté. La chair est vio- létâtre zont-e de noirâtre au-drssus du pédicule. Pointes. Blanches, prenant nn oeil couleur de chair. La partie voisine du bord du chapeau est très-blanrhe et farineuse; plu» bas les pointes sont granuliformes, et près du pied, elles ont à peine ^ I 1. de longueur. Klles sont très-nombreuses. P. Noirâtre, mat; renflé en trompette au sommet, aminri au 5l8 HYDNES MINCES. TAM. 111. bas; souvent comprimé; dur; dépourvu de pointes dans une lon- gueur de 3 1.; épais de i ^ I. La hauteur totale de la plante est d'un grand pouce. Ces Lydnes concrescens, dont les pédicules même sont souvent connés, forment des masses longues de 3 p., sur une largeur de i f p. ; leur odeur n'est pas désagréable. On les tiouve sur la terre, dans les bois d'arbres mêlés; au commence- ment d'octobre. ( Bois de Cerf.) Var. B. — Sa couleur est d'un ocre grisâtre tournant au rou- geâtre très-clair; la surface un peu soyeuse sur les bords, est clii- née d'un chevelu noirâtre ; les bords blancs à leur extrémité, étant touchés ou vieillissant, passent au noirâtre. Les chapeaux aussi dis- posés en rosettes, sont lamelleux, en forme de pétales embriqués, concaves, les bords renversés. La chair épaisse au plus de i 1., est brune et luisante à la tranche. Les pointes et le pédicule, comme dans la var. A, excepté que le pédicule est plutôt cylindrique. L'odeur est un peu araère. (Même saison, même localité.) Var. C. — Le chapeau est d'un lacqué obscur, grisâtre; les bords blancs; il est plane; bosselé, sillonné, ayant le port d'une flenr radiée. Diam. i p. Les pointes blanches prennent la teinte du cha- peau, si on vient à les toucher. Le pédicule noir violet, mat, n'est pas cliargé de pointes; sa longueur est de I7 p., sur une épais- seur de 2 1. Il est renflé au sommet. L'odeur est désagréable. Ces hydnes, vus dans leur fraîcheur, croissaient connés, au mois d'août, dans les forets de sapin, en lieu montagneux. (Lalliaz.) 12. Hydne zone. H. tomentosum. Schœff. t. iSg. H. cyathiforme. Pers. Comment, ad Scliceff. p. 53. Syn.f. p. 556. Fries Obs. Myc. i , p. ll^'à. Sfst. Myc, i , p. 4o5. D'Ail, et Schw. p. ïSSi var. et- Ch. Tout blanc dans l'enfance; il est adhérent à d'autres, con- fluent par le côté; plane, le centre déprimé dans une longueur égale à la moitié du diamètre, qui n'excède pas i p. Le centre de ces petites rosettes prend de bonne heure un brun de bistre; il est peluché, écailleux; autour du centre règne une zone plus claire et soyeuse; le tour extérieur demeure blanc dans une grande lar- geur; ce bord est lisse et à la fin aussi soyeux. Cette surface est IIYDNES MINCF.S. FAM, III. S|g lidcc, comme lourmcnttc. Dans la dccn-pitiidc la teinte brune du centre s'efface pres(jue cntitrcmcnt. Pointes. Blanches, tirant à la fin sur le grisâtre, menues, ai- guës; la blancheur de cette partie conique et souvent difforme tranche bien avec la teinte sombre du prdicule. P. Brun, plus foncé au pied; un peu difforme; aminci dans le bas; épais de i i 1. Toute la plante est haute de la à i.', 1 Cet liydne offre sous les sapins de petites masses, d'un effet agréable. On le trouve en été et en automne. ( Mcmloiii>. ) i3, Hjdne noir et blanc. //. nigrum. Frics Ois. Myc. t , p. i34. S y st. Myc. i , /». 404. C/i. Noir; ne prenant des teintes ferrugineuses /.onces qu'à la dessicalion; les bords sont blancs, cotonneux, humidrs et se sa- lissent au contact. Il est concave, ridé, crevassé, bosselé; les bords sinueux. Diam. allant à 2 p. Les chapeaux confluens, connés, for- ment de grandes masses en rosettes, larges de plus de 6 p. La chair étant tranchée est noirâtre, sans zones remarquables. Pointes. Gris blanc cendré; au contact elles deviennent plus dé- cidément cendrées. Elles sont courtes (d'à peine 1 1.), obtuses; le bord du chapeau est dépourvu de pointes, ù la largeur de 1 I. et sa couleur est blanche. P. Noirâtre. Les pédicules sont concrescens et forment des mas- ses coniques, où il n'est pas facile de les distinguer. La hauteur totale de la plante est de 2^ p. Son odeur est assez bonne. On trouve cet hydne en septembre, sous les chênes. {Sattvabclin.) \/\. Hydne mélilot bleu. H. jmcum falcns. Pries Syst. Myc. i, p. 405. H. connatura? Ch. Il sort de terre semblable à un clou blanc, angulrux, à léte aplatie; plus développé, on le voit former avec le pédicule un cône renversé, creux; mais fendu et otivert d'un côté. Son in- térieur est d'un noir violet, rayé de petits sillons perpendiculaires; on observe au centre certaines excroissances blanclies ot allongées; les bords sont d'un blanc mal et cotonneux, à la largeur de i I.; ils sont un peu renversés et festonnés. Les chapeaux ne sont pas -^'^^ HYD]SES miNCES FAM. III, réunis en forme de rosettes, mais ces plantes croissent en paqaels et comme accolées par le dos. Le diam. d'un chapeau est de 8 à 9 1. La hauteur totale de l'hydne, loà ii ]. La chair est brune, sè- che et coriace. Jointes. Cendrées; très-courtes; il n'en paraît point sur le bord à une assez grande largeur; cette zone nue tend à jaunir, comme aussi à l'intérieur; au-dessous, les pointes sont granuliformes et un peu plus allongées dans le bas. P. La partie inférieure rétrécie en pédicule est couleur du chapeau ; chargée de sillons, épaisse de i i 1. Les pédicules sont connés et comme noyés dans ces petites masses concrescentes. Cette espèce, qui croît au commencement de septembre, sous les chênes, est remarquable par une très-forte odeur de mélilot bleu (ou, ce qui sera mieux compris en Suisse, de Schabziguer). Un cer- tain ver dévore cet hydne, tandis qu'il respecte les espèces voisines. {Sam'abelin.) 1 5. Hydne noir et olive. H. olhaceo-nigrum. Batsch Cont. 2 , /7. 1 07 , tab. t^o,fig. 223. Hydni suberosi var. y ci- nere;i. Pries Sjrsf. Myc. i , p. 404. H. nigrura h. Ch. Dans le premier âge il est noir, chatoyant au bleu indigo foncé; un bord large de 1 1. est blanc cendré près de la teinte noire et bleuâtre à l'extrémité; la surface est cotonneuse; ce oo- ton s'enlevant au toucher, le dessous paraît noir. Adulte, le cen- tre est olive-grisâtre, brouillé de noir, luisant; ce qui est la teinte des parties proéminentes et qui ont été touchées; le grisâtre est mat et drapé; les bords sont devenus noirs et vaguement zones. D'autres fois, le chapeau est zone plus régulièrement d'olive et de noir ardoisé à plusieurs teintes; ces zones souvent très-étroites font une bigarrure agréable. Le chapeau d'abord plane, portant même souvent une bosse centrale, devient concave; le centre est marqué dans une grande largeur de petits creux et d'érainences plus ou moins difformes, mais peu proéminentes; les bords très- minces et relevés, sont plus ou moins festonnés et quelquefois lo- bés; on les voit à la fin sillonnes à la longueur de /, à 5 1. Les chapeaux sont tellement concrescens, qu'ils paraissent ne former IIYDNES MINCES, PAM. III. '\ , l qu'une seule roscltc, dont le diam. atteint 3 p. I.n rluir ircs- noire, luisante à la tranclic, dure, épaisse do a I., conserve de IV- paisscur jusque sur les bonis. roiiitcs. Bleu cendre étant vues de f ùlc et noirâtres si on le» considère verticales; la teinte bIcuAtre dcvirnt plus claire en ap- prochant des bords du chapeau. Un limbe, large de i I., blanr et bleu à son extrémité est dépourvu de pointes. A leur déclin , elle» roussissent prés du pédicule; elles sont Ircs-nombrcuscs, longue» de|I P. Brun olivAtrc, mat; renflé en trompette et formant la pro- longation du chapeau ; il se termine en une longue racine pointue; son épaisseur est de 2 à 3 1. Mais comme ces pédicules sont volon- tiers concrescens, ils forment souvent un faisceau aplati, dont la largeur peut aller ;'i i p., et la longueur 1 \ p. La chair comme au chapeau. L'odeur n'est pas désagréable. Ces hydnes croissent dans les forêts d'arbres mêlés. En octobre. {Boù de Ccrr.) **) Poinlcs n'étant pas blanches, etc.; plus ou moins concolores. 16. Hjdtic cyalhifonne. //. cyathifurme. Var. ,\. —BulUard, pL i56. Ihst. p. 3o8. hatsch Cont. i,/». 109, f,g. 224. H. zonatum. Pcrs. Ohs. Myc. i,p. 74. Syn.f. p. 556. U. con- crescens. In quercetis.... suhulœ fuscae à latere conspectœ grisfa. DeCand. FI. fr. p. m. Hydne en coupe. Fries Obs. Mu. i ,/7. 145. Syst. Myc. I, p. 405. H. cyathifonne ?/. Ou Brun ferrugineux; zone de teintes plus claires, chiné de noirâtre; l'extrémité du bord est blanchâtre dans la jeunesse et la fraîcheur de la plante. Il est évasé de bonne heure; finement ridé; on voit au centre quelques écailles relevées. Diam. ji p. Chair brun laqué noirâtre; coriace; conique, Ires-mince, surtout vers les bords. Ce chapeau est souvent excentrique, cl raéme quelque- fois tout-à-fait latéral. Pointes. Concolores, plus brunes à mesure qu'elles descendent sur le pédicule; vues de côté, elles offrent un chatoyant blanchâ- tre. Llles sont nombreuses, menues, cylindriques, trcs-courtcs prcs du bord du chapeau et plus longues en approchant du pédicule. P. Concolorc, comprimé, bosselé, large de i a 3 1.; long de 522 HYDNES MINCES. FAM. III. 1 p.; le bas est dépourvu de pointes; le pied renflé et noirâtre. Chair comme au chapeau, assez dure. L'odeur un peu fétide. Ces plantes croissent voisines ou en touffes, dans les mousses, au pied des chênes. En octobre. {Sauvaheliii.) Var. B. — Ch. Brun lacqué clair; zone de chinures plus fon- cées ; chargé de longues soies appliquées; l'extrémité du bord blan- châtre. Il est infundibuliforme, puis évasé; les bords un peu si- nueux, même lobés. Il est quelquefois excentrique. Substance sèche, coriace. Diam. i - p. Pointes. Concolores; se nuançant à une teinte plus claire vers les bords du chapeau; elles sont courtes et cylindriques. P. Brun noirâtre; renflé en trompette; aminci au milieu à l'é- paisseur de 2 I., plus épais au pied (3^ 1.). Il est cylindrique, long de i3 à i/j 1. Toute la plante haute de 1 1 p. Ces hydnes crois- sent liés par le pied ; les chapeaux accolés ; ils s'emparent des corps voisins. Au mois d'août. [Bois Gentil.) Obs. Cette espèce peut être desséchée et se conserver assez long-temps. 17. Hydne à fossettes. H. scrobicuîafum. Frie.s Ohs.Myc. i,p. 143-144. Syst.Myc.i^p.i^o^. H. cyathiforme a. Michéli, t. •jï,fig, 7. Haller Hist. n^ 2820. Ch. Il sort de terre en forme d'une petite massue d'un brun bistré, mat; assez semblable à une Clavaire ; la tête arrondie et lisse montre déjà des pointes sur les côtés ; plus bas elle se renfle et le pied, qui est noirâtre, se termine en biseau. Adulte, le cha- peau devient plane au sommet; il est brun rouge très-clair, mat; les bords noirâtres forment un petit bourrelet très-peu relevé et uni; l'intérieur est tout couvert de petites fossettes ou creux, qui semblent provenir de grosses mèches appliquées. A la fin, le bord s'étant aplati, montre une zone horizontale, large d'une forte li- gne, d'une teinte plus claire; à l'intérieur on voit quelques raies concentriques brunâtres ; la surface est devenue soyeuse vers les bords ; et les aspérités moins apparentes se sont retirées au centre. Diam. g à 10 I. Chair rouge lacqué; tranchée verticalement, elle montre des raies qui alternent du noirâtre au blanchâtre; sa sub- stance est subéreuse, coriace. IIYDNES MINCES. P\M. III. Sa."^ Pointes. Concoloros pus du hord du cfiapraii ; »* niianrant plus bas à une teinte plus fonrtc; inoiilraiU un cliatovaiil luisant . flics sont perpendiculaires; trcs-courics au sommet cl s'ailongcanl à mesure qu'elles approchent du p«-dicule. P. Concolorc au chapcnu , dont il forme le prolon;;rmrnf Dans le bon /igc, le ju'diinle occupe la moilio de la liautrnr de la plante, qui est de i :"> I. 11 est alors nu, sans pointes, mat, l»o^- sclé, comprime', épais de a-J- I., renflé au i)ied. I.a pl.inle étant vieille, on voit ce chapeau, en cône renversé, gapner en longueur aux dépens du pédicule, sans toutefois que les dimensions totale» aient changé. Ces liydnes, dont l'odeur est peu agréable, assez pé- nétrante, croissent liés à deux ou trois par le pied, ou même ac- colés dans toutes leurs parties; sous les sapins; en juillet, {'/.urich , au Sihlhôlzlfiri.) i8. Hjdiitj |)a|)illuii. /y. i-ariicolor. Vahl. FI. dan. t. lozOyfig. z. Fasciis discoloribus? Pt-rs. Syn. f. p. 537. H. toiiientosuiu /2 ? Ch. Zone de couleurs très-vives ; jamic clair nu bord ; plus loin elles alternent par bandes grisâtre, aurore, brun rouge et rouge vermillon au centre, dans une grande largeur. On compte au moins sept zones différentes; toute la surface est chargée d"uri soyeux rayonnant, La fosme est dans le bon âge, en entonnoir régulier; du diam. de i } p. Au fond de la coupe, se loge un petit mamelon brun rouge clair, hérissé de fines mèches. Dans la dé- crépitude, la couleur passe au brun rouge noirâtre, nuancé de zones obscures; le bord rougedtre clair, ou même blancliAlre; le chapeau se lobe, se découpe profondément au point de paraître fort excentrique. Pointes. Aurore clair, tirant sur le couleur de chair. On remar- que au bord une zone de cette dernière teinte, dépourvue d'ai- guillons. P. Brun rouge; long de 5 1., épais de i I. , renflé au bas. Ifau teur totale de la plante 1 \ p. Sa substance est mince et sèche. Ce» liydnes, charmans dans leur fraîcheur, mais très-rares, froissent accolés en petit nombre, près des sapins; ils s'emparent dos débri» 524 HYDNES MINCES, FAM. ïtl. voisins. Je les ai trouvés, vers la fin d'août. {Ju bois d'Ecublenx.') Obs. Un individu se conserve chez moi depuis douze ans , sans avoir presque rien perdu de sa beauté. 19. Hydne cure-oreille. H. auriscalpium. Schœff. t. 143. BulUard, pi. 481,/^. 3. Sowerby, pi, 2.67. Pers. Syn.f. p. 637. Pries Obs. M je. i , p. 146. Syst. Myc. \y p. 406. Holl und Schmidt Deutschlands-Schwcemme , n° XLK, Ch. Altadié par le côté; en forme de cœur arrondi; l'éclian- crure conligue au pédicule ; il est convexe. Gris rougeâtre au point d'adhésion; plus loin, zone de gris et de noirâtre; brun noir au bord. La surface est hérissée de poils courts et redressés. Ces poils, allongés sur les bords, les dépassent. Diam. 6 I. Chair très-mince. Pointes. Violet grisâtre, nombreuses, régulières. P. Noir violétâlrc ; hérissé dans toute sa longueur de poils bruns. II est long de 2 p., épais de f 1.; droit; il se renfle au pied en une bulbe conique , terminée par une longue racine rousse par laquelle la j)Iante s'introduit dans les cônes tombés du pin, Veis la fin d'octobre. {Bois Gentil.) B. Ilydncs n'ayant ni chapeau, ni véritable pédicule. (Voy. C au n» 22.) FAIVI. IV. HYDNES STALACTITES, (/f. stolacHtia.^ (Hericiura Persoon; Merisma Pries.) Hameau.r sortant d'un tronc commun et produisant des pointes pendantes; ou bien pointes agglomérées, n'ayant aucun lit propre a la plante. 10. Hydne rameux. H. coralloides. Schœff. t. 142. Bulliard, pi, Sgo. HIst. p. 3o5, H. rameux. Pers. Comment, de f un g. clavcef.p. 23. H. coralloides; et p. 24. H. abie- tinuin. Syn.f. p. 563 e/ 564. H. coralloides. D'Alb. et Schw.p, 272. Pries Syst. Myc. p. 408. H. coralloides (^cum plerisq.syn.}. Le tronc de la plante, attaché à l'arbre, blanc à l'extérieur, formé d'une chair blanche et solide, se divise en une foule de ra- IIYDNES STAI.ACTITr.S. PA.M. IV. 5-^5 meaiix pcndans, torluoux, serres. Chacun des rameaux porto uur foule de petites brandies lai. raies, qui se subdivisent encore en plusieurs petits pédicules; ceux-ci portent rl.arun une lioupe nu paquet proOminenl. Ces houjies sont formtcs d une toulle de p..in- tes longues et pendantes, coniques, épaisses ou-dessus de \ ]., U„i- gucs de C à 7 I. Elles sont disposées en forme de digitation , comme embriquées, se dépassant les unes des autres. On les voit dabord Lien droites, per[)endlculaires ; puis en séchant leur extrémité se recourbe comme un fdct aigu; l'extérieur des pointes devient jau- nâtre et les sommités des houpes se colorent d'un roux jaunâtre. La masse totale, compacte, pesante, convexe, rappelle bien, comme on l'a observé, la forme d'un chou-fleur. Elle est haute de /, à 5 p., large d'autant dans un sens, et de 3 p. dans l'antre. Son odeur est bonne, et même pénétrante. Ces plantes, belles et rares, ont été trouvées en automne, sur des sapins, à la hautmr de 5 à fi pieds. On les dit comestibles. (Buis (ht fora t.) Obn. Il pourrait se f.iire que les //. coralloidcs et aluetinum ne fus.. 147. Syst. Myc.p. 407. Ch. Gelée blanche, transparente; d'un blanc azuré dans la jeu- nesse, devenant rousse à sa décrépitude. Elle forme un chapeau dimidié, convexe au dehors, concave à l'intérieur; l«s bords un peu sinueux; long dès la base de 2^ p., large de 1 * p. Il se ré- trécit en une sorte de pédicule, dont la longueur peut aller à i p., sur une épaisseur de 9 1. Pointes. Peu visibles dans la jeunesse ; ensuite elles se montrent nombreuses, blanches, coniques, aiguës, pas très-longues, régu- lières. Cette singulière espèce croît sur les vieux troncs , surtout de sapin; les individus souvent liés par le pied, à deux ou même trois. En automne. {^Sauvabelin ; aux Croisettes^ etc.) 23. Hydne à crochets. H. cinhahim. Pers. Syn. f. p. 558 ? Fries Syst. Myc. /, /?. 4 1 1 . var. h rufescens. Schum. Sœll. 2 , p. SjS. Blanc, mat; prenant vers les bords une nuance aurore. La teinte du côté inférieur est blanche à la base, nuancée dans le pre- mier âge au jaunâtre et ensuite à l'aurore vers les bords, dont l'ex- trémité brunit dans la vieillesse. Les chapeaux sont dimidiés, em- briqués, allongés en spathule élargie et creuse, les bords étant fort relevés et sinueux. Le chapeau supérieur est le plus grand ; long de 4 2 p* (y compris la base servant de pédicule), large de 3x P- Les chapeaux inférieurs diminuent graduellement de volume. L'imbrication est irrégulière. A la base et au-dessus du grand chapeau, il se détache une masse de petits individus avortés IIYDNES DIMIDIÉS. FAM. V. r,^, et dlfïormes. Le côté supérieur du chapeau se couvre de pctiu ai' gu.llons crocl.us et pondMS, .revdiMnn, pn-, de la ha,e c. loujour, plu, nombreux, plus long, c, ,.e,Irc„.-. a moMare .ju'iU approchent du bord. La base de ces aiguillons est élargie et leur pointe aigne Du côté fertile les pointes sont tres-nnmbreuse,; longues .ers le nul.eu du chapeau de ,, à M , diminuant de longueur vers les bords et ù la base; elles sont coniques, non comprimée, leur pomte se termine ,lans la vieillesse par un /ilet crochu. La'chair du chapeau blanche, molle, est épaisse de /, I. prcs de la base Cette plante fraiehe, humide, r.pand une odeur de champignon forte et agréable. Deux masses pareilles, ont crû au bord dun tronc de sapin demeuré sur pied. Au commencement de juillet (£ois Gentii.) 2.f . Hy.lne à pointes en coeur. //. nrcarium. p. 559. Fries Syst. Myc. t.p.^ii. ^ Ch. Blanc; devenant ocracé, la plante étant cueillie; drapé- des te.n.es orangées et vertes se montrent près de la base. Il est con vexe; long de 2 à !? p., large de 6 1. dés son adhésion. Pointes. D'un bel orange incarnat, 'rès-nombreuses, arrondie, comprimées, en forme de cœur, dont rexirémilé obtuse se rc ' dresse; vues perpendiculairement, elles paraissent labvrinthées mcsenténformes. Ces hydnes, dont la substance est mol/asse peu consistante, croissent en foule, embriqués, sur les vieux troncs- vers la fin d'octobre. Ils sont fort rares. {Bois .ous rennes. ) ' Obs. L. forme dos pointes ferait de ceci un Sis,o.re.,e; a,.» la nature molle et fraîche de cette plante, qui ne peut ,e conserver, s'y oppose tout-a-fait. ' t r a5. Hydne jaune du sapin. //_ ^.^^^^^.. Fries Obs.Mjc. ,,p. ,49. Sysf. Myc. r ./^.^t;. Masse jaune jonquille; toute composée de petits chapeaux dif- formes, relevés, réunis conceniriqucment en forme de roscllr. Avec l'âge, le dessus des chapeaux se couvre de chinnres noir.iirr, Les pointes sont jaunes, très-courtes, nombreuses, mais bien dis- 5a8 HYDNES DIMIDIÉS. FAM. V. linctes. Ces masses longues de 3 à /, p., s'emparent des corps en- \ironnans, des aiguilles et des branches menues du sapin; elles j adhèrent par un coton d'un beau jaune plus foncé que la plante. L'odeur est désagréable. On trouve celte espèce rare au mois d'août. ( Buchilles. ) D. Hydnes renversés. FAM. VI. HYDNES RENVERSÉS. (^H. rcsupinata.) A part la première espèce , ces hydnes , attachés au bois par le côté stérile, sont d'une substance sèche et peuvent être conservés. Ce sont les seuls de tout le genre qui aient cette propriété ; si l'on en excejite toutefois les n^^ 16, l'j , i8 et ig de la/arn. III. a ) Plante charnue , humide , ne pouvant être conservée, 26. Hydne soufre et rose. H. luteo-carncum. Pers. Syn. f. p. 56i. H. inicrodon? Pries Obs. Myc. 1, p. 271. H, subcarnaceum? L'enfance et les couches extérieures et récentes sont d'un soufre plus ou moins foncé; les couches inférieures et toute la plante dans sa vieillesse passent au couleur de chair; cette teinte d'abord fort tendre devient plus obscure. L'hydne croît verticalement dans l'intérieur des arbres morts. Il y forme des paquets embriqués en manière de stalactites. Les pointes cylindriques, quelquefois comprimées, s'allongent à 7 ou 8 1. Leur extrémité souvent inci- sée, bifide, est blanche; à la décrépitude elle noircit, en commen- çant par un point noir. La substance de l'hydne est tendre, char- nue, humide. La chair, étant tranchée horizontalement, est blan- che et marbrée; effet qui provient de ce que l'intérieur des pointes est blanc; mais en rompant la chair verticalement, elle se montre jaune; l'extérieur des pointes, dont elle est composée, étant de celte couleur. Cet hydne s'étend à la longueur d'un pied et plus; son épaisseur dans telle place atteint 9 1. L'odeur légèrement pé- nétrante n'a rien de fâcheux. Celte plante que je ne trouve décrite nulle part, est trcs-bclle; elle tapissait l'intérieur et paraissait même au dehors du tronc d'un pommier péri. En septembre. [Renens.) IIYBNF.S nr.NVFRSFS. FAM. VI. 5,rt /' ) Plantes plus ièrhts , pou,nnt w roruer.cr. * ) Pointfs cuuchéei. ^7. 11} (lue (Ml râpe. ii . i i Fnes Obs.Mjc. 2, p. zji.Sjsr. Myr. /, ;,. 422. Croi'itc, à bords festonnes, garnis d'un colon pcn npparrnf ; clk est toute rouverte de dents obliques, coucl.ées, très - difforme», épaisses et larges A la base, eomprimécs , canaliculres; rextrémilé tantôt pointue et quelquefois incisée, bifide ; tantôt arrondie; ce» dents dures n'offrent pas mal l'aspect dune râpe. Ta couleur' de- venue? jaunâtre d'ocre. Plante sèche et ligneuse. Décrite sur de» exemplaires que je tiens de M. Sr/dcichcr, Obs. n par.ntt que M. Fries voudrnil Hiire de ceci un genre h pari , .ous le nom àe RaJu/^rr. i T. Syst.Orh. rrgct.i^p. S,.). Noas ne voyon. pas encore quelle sernit l.i circonscrJpt;on de ce noiive.iii genre. Ce qu'il y a de certain, c'est que la fabrique des pointes de cette espère, difTcf- rant essemiellemenl de celle des autres, la rapprocherait plus ou moins des Sistotrémes. **) Pointes redressées , souvent difformes, plus ou moins allongées et aiguës. Obs. On remarque dans plusieurs des espèces de cette division et de la suivante, que la substance intérieure de l'hydne est moelleuse, assez prompte à se détruire ; doù il arrive que la pointe venant à s'ahérer ou à se casser dans la dessicolion, le sommet offre une peiiie concavité fa- rineuse. D'autres fois la substance est réellement liquide ; alors ce suc se montre d'abord épaissi au sommet et ensuite s'élant desséché, il laisse un creux au bout de la pointe. ( V. les n"» 3i , 33, 34 , Sg, 4, , 41.) 28. Hyditc à longues deitts. //. wacroJon. Pers. Syn.J. p. 56o. Fries Syst. Mjr. i, p. ^iS. L'enfance est une croûte blanche, plus ou moins orbiculairc, dont les bords ne sont point frangés, et sur laquelle paraissent r.i et là les pointes de l'hydne. Adulte, celte plaque devenue jaunâ- tre, se couvre de longues pointes pendantes, distribuées irrégu- lièrement; elles sont cylindriques, amincies dans le bas; blanche» et plus ou moins aiguès à Icxtrémité, qui est quelquefois incijt-c. Tome II. "n^ 53o HYDNES RENVERSÉS. FAM. VI. leur longueur alteint 5 I., leur épaisseur au sommet est île |- 1.; elles sont embriqnées, mais leur extrémité se détache de la pla- que. On voit sur le flanc de ces pointes de petits tubercules co- niques, qui paraissent être les élémens de nouvelles pointes. Cet hydne était appliqué perpendiculairement à un tronc de sapin, dans une longueur de /, p. L'épaisseur totale n'excédait pas a I. L'odeur n'est pas mauvaise. En septembre. (Manloup.) 29. Hydne du chêne en rosettes. H. quercinum, Pers. Obs. Mjr, 1, p. 17. Odontia quercîna. Syn. f. p. 55x. Sisto- trema quercinum. Pries Syst^ ^^yc. r , p. 428. Hydnum quer- cinum. La naissance est une croûte blanche, qui s'établit sur l'écorce (et non pas en la soulevant) ses bords sont cotonneux, même un peu radiés. Elle est d'abord plus ou moins orbiculaire, puis con- fluente et formant de très-grandes plaques. Cependant la distinc- tion des petites rosettes primitives, se maintenant cà et là, la fait paraître fendillée et laisse entrevoir le premier coton des bords , même dans le milieu de la plaque. Les premières rosettes, mon- trent des dents aplaties, à demi couchées en dehors et confluentes de manière à former une sorte de cercle i-edressé. Au milieu de ce cercle, s'élève un paquet de petites dents droites, assez cylindri- ques, connées et difformes; leur extrémité varie singulièrement, tantôt pointue, tantôt aplatie, bifide, même multiûde, farineuse plutôt que plumeuse. Cette fabrique des rosettes est plus difficile à reconnaître, là où elles sont confluentes. Les intervalles entre les dents sont un peu charnus, d'un aspect mat, comme graisseux. La teinte générale est d'un jaune rougeâlre, abricot; ce qui est la couleur des sommités pointues et des intervalles, là où ils ne sont pas blancs et cotonneux. La hauteur des pointes, y compris l'épais- seur de la croûte, n'excède pas i j 1. Ce champignon couvre dans uue grande longeur les branches tombées du chêne. En septembre. {^SauvaMin. ) ÏIYDNES RENVERSÉS. FA.M. VI. 'J^l Ju, llydno du cliàlaigiior. //. caitancœ. Le rcccplacle est jauiiiklrc couleur de Lois; plus ou inoin» or- l)iculairc, large de i p.; mince, Irès-adhtieiU ; loul couvert de pc tites concavités placées entre les hases toniriucs des pointe». Ce» bases élargies supportent des pointes connées, en paquet» de deui et même plusieurs. Leur sommet est hrun purpurin, luisant; il est bifide, ou même multillde, suivant le nombre des pointe» réunie». La liauteur de ces petits faisceaux coniques n'excède pas i ^ I. Celle espèce, communiquéo par M. SchUichvr y a crû sur des thàlaigner» morts. 3i. Hyd ne subcortical. II. fcnugincum. Pirs. Sjn, /. p. 562. ScfiraJcr Spifil. p. 177, lal>. I^ifii;. 2. H. lo- nientosum. Frics Syit. Myc. i, />. 416. II. firruglnosum. ZNV« Syst.p, 235, tah. 32,_fiff.2^S. Croûte d'abord blanc-jaunilre, puis ferrugineuse, rougeûtrc sale, tirant enfin sur le grisâtre. Kilo habite les menus rameaux de chêne tombés et desséchés, prêts à tomber en putréfaction; elle se loge sur le bois dépouillé d'écorce et s'appuie sur le bord re- coquillé de l'ccorcc, dont elle suit les sinuosités. On la voit dans la jeunesse noyée dans un coton blanchâtre, qui est surtout visi- ble dans rintervallc qu'on remarque entre l'écorcc renversée et le bord de l'hydnc qui s'en est détaché. Le colon est très-blanc dans cette place. Celte partie de l'hydne est redressée et plus épaisse que le reste. La partie qui s'étend sur le bois est sinueuse et varie beau- coup en largeur. Elle s'élend dans une longueur de demi-pied et plus. Quelquefois celle croûte s'applique au milieu du bois nu et y forme des plaques ovales. Dans la vieillesse les bords se déta- chent et le coton disparait. Les pointes sont assez nombreuse», dis- posées irrégulièrement, formant de petites agglomérations; sur les bords de l'hydne on les voit couchées et presque entièrement noyées dans le réceptacle. Dans le milieu de la plaque elles sont redressée», mais toujours obliques; longues de i ' 1., épaisse» à la base, coni- (|ues; Icnr pointe est souvent divisée; lorsqu'elle est rompue l'in- tirieur parait creux. Cette espère, assez commune, se trouve de» le mois de mars. [Sauvaltlin.) ^32 HYDNES RENVERSÉS. FAM. VI. 32. Hydne membraneux. H. mcmhranaccum. BuUiard, pi. 481 ^fig. i.Sowerby, pi. 827. Fries Obs. Myc. 2, p^ 270. Sjrst. Myc. /, />. 4i 5. Aeuleis mediis redis. Sur un lit jaunâtre s'élève une forêt de pointes nombreuses de- venant brunes; elles sont distribuées d'une manière assez uniforme; leur sommet est un peu renflé et leur extrémité est fine et oblique; on la voit souvent bifide. Ces pointes sont courtes et menues. Celle espèce croît, comme la précédente, sur les rameaux tombés du chêne; elle est appliquée sur le bois nu et s'insinue aussi sous l'é- corce détachée. On la trouve déjà en été. {Samabelin.) 33. Hydne suant. //. sudans. D'Alb. et ScJiçf. p. 272, DeCand. FI. fr. S, p. 35. Fries Sjst. Mjc. I, p. 425. Plaque longue d'environ 2 p., sur i^ p. La substance de celte plaque est comme graisseuse, humide, rousse, assez semblable à de vieux suif. Elle se charge d'un coton très-fin et très-blanc, qui la revêt entièrement. La surface montre quantité de papilles ag- glomérées par faisceaux irréguliers. Tantôt elles demeurent orbi- culaires, granuliformes; tantôt elles s'allongent verticalement, of- frant des pointes coniques et longues à peine de 1 1. Elles sont entourées au pied d'une sorte de bourrelet. Souvent la pointe pa- raît brune et l'on voit que c'est la substance de l'bydne qui, venant à percer l'extrémité pointue, produit cet effet; souvent aussi ces papilles montrent une concavité à leur sommet. Après la dessica- tion, cet hydne se couvre d'un farineux rougeâtre. Il a crû sur une branche de chêne tombée; en été. {Sauvabelin.) 34. Hydne du hêtre. H. fagiiieum. Fries Syst. Myc. i, p. 423. {excl. syii. Sistotrema fagineum Pers.) L'enfance de cette plante est une petite plaque orbiculaire blan- che, sèche ; à bords cotonneux et presque ramifiés. Ces plaques deviennent confluentes ; elles s'étendent sur les menues branches tombées du hêtre, qu'elles recouvrent d'un côté; les bords sont festonnés. Le centre de ces bandes devient jaunâtre d'ocre. Les pointes plus nombreuses et plus grosses au centre, sont tantôt allon- AyDNES RENVERSI^.S. FAM. M. 533 gccs, droilcsctaiguts, ne dt^passanl pas i 1. en hauteur; tanlôt dif- formes, très-courtes, comme de simples papilles; souvent Irunquérs; quelquefois concaves à leur sommet. Leur disposition est irrégu- licre; étant ou bien distantes ou bien serrées cntr'cUes. On trouve cette espèce en automne. (Samal/c/in.) 35. Ilydiie barbe de Job. //. /jnr/ja Johi. BulHorJt pi. 481, /<• 2. Sowerlyy, t. 3i8. DfCan.l. 11. fr . 1, /., 109. Pries Sjsf. Myc. I,p. 421. H. barba Jovis. Il croit sur le bois dépouillé d'écorce des rameaux tombés du chènc. Il habite un coton blanc et ses bords cotonneux ne se dc- taclient jamais du bois. Ses pointes sont très-courtes; obtuses dan» la jeunesse; vieillissant elles deviennent coniques, un peu angu- leuses, prismatiques, pointues, obliques; l'extrémité est tanlôt pointue, tantôt bifide, multifidc et comme plumcuse; sa couleur est d'un roux jaunâtre. Les pointes sont nombreuses et disposées ir- régulièrement. Cet hydne s'étend à la longueur de 5 à fi p., sur i à 2 p. de largeur. On le trouve au printemps. (^Samahclin.^ 3G. 11} dtie cti paquets. //. stipatum. Frics Syst. Myc. i , p. 425. Paquets de pointes rangées sur une ligne Iiorizonlale ; la sommité d'autres paquets est quelquefois placée au-dessous de celte ligne. De ces sommités bosselées descendent des pointes agglomérées, de diffé- rcns volumes et longueurs; jaunâtres; les plus longues (d'environ 3 1.) sont cylindriques, épaisses de près de ^ I.; les plus minces se terminent en pointe; mais les plus grosses sont plutôt obtuses. Ces paquets sont comme noyés dans une sorte de membrane commune ; les pointes adhérentes et non point libres, se dépassent les unes les autres. Elles sont pleines et leur chair est blanche. La hauteur to- tale de cet aggrégat n'excédait pas 5^-1., et sa longueur n'allait pas à I j). Sur la surface horizontale d'un aulne coupé; au mois d'avril. (Sauvahelin.) 37. Hydiie menu. //• mucidum. Vers. Syn. p. 56i. Fres Sysl. Myc. /, p. 418. Ou Air. ^etili- iIn Uyd. rastaneum. D' Alh. et Scfut'. p- -(J9. Croûte d'abord fauvaire, fauve rougcâlrc, quelquefois vcrdâtrr, 534 lïYDNES HENVERSÉS. FAM. VI. devenant enfin blanche. Elle est un peu cotonneuse sur les bords ; le centre orangé brunâtre. Les pointes menues, irès-serrées, poin- tues, volontiers couchées, pendantes, longues au plus de i 1. Cet hydne forme des plaques qui s'étendent sur les vieux troncs. Je l'ai trouvé sur une racine desséchée d'aubépine ; les plaques étaient tantôt arrondies, du diam. de 9 1., tantôt en longues bandes étroi- tes et interrompues. Je l'ai aussi vu logé sur des sphéries charbon- neuses (^sphœria deusta), sèches et adhérentes au vieux tronc. Ces hydnes blancs couvraient la convexité des sphéries; ce qui tran- chait alternativement avec le noir des parties déprimées de cet autre champignon. En hiver. {^Haie sur le chemin près du tilleul de Prilly.) 38. Hydne des mousses? Hydnum? muscorum. ScJdelcher Catalog. J'ai reçu de M. Schleicher divers exemplaires, sous les noms de Hydnum parasiticum et de Hydnum muscorum, où il ne m'a pas été possible de trouver des caractères suffisans pour les bien distin- guer. Il n'y a ici ni chapeau , ni membrane ou croûte continue. Ce sont des paquets de pointes brun noirâtre aplaties, comme ensi- formes, longues de 3 1. Elles s'emparent des mousses et s'agglo- mèrent, par l'effet d'une sorte d'enduit noirâtre et luisant, en pe- tits faisceaux pyramidaux et redressés. On est tenté de prendre cela pour un état de décomposition de ces mousses ou de quelqu'aulre cryptogame vert. Quoiqu'il en soit , ces productions ne sauraient être le Hjdn. parasiticum dePers. H. strigosum de Fries, qui porte un chapeau dimidié, presque subéreux, etc. *♦* ) Pointes arrondies , granulif ormes. 39. Hydne obtus du sapin. Hydnum ohiusum ahictis. Schrad. Spic. p. 178? Pers. Syn. f. p. 562? Fries Syst. Myc. /, Plaques qui s'étendent à la longueur d'un pied et au-delà sur l'écorce du sapin abattu. Leur enfance est orbiculaire ; un centre jaunâtre est entouré d'une zone circulaire grisâtre, les bords r.ivo-- IIYDNES nCNVERSrs. FAM. VI. 835 «ans (le fibrilles jaunâtres appliquées. Ces orbes airni rontf , iV- tendant et devenant conflucns, forment enfin une membrane con- tinue, mince, sèche, qui peut Otrc dt-tacliéc du boi» par fr.ipmriis, dans la vieillesse. La couleur générale de la plaque est dun jau- nâtre docrc tournant par places au couleur de chair cl nuancé de grisàlre, qui parait être la couleur de la substance intérieure de riiydnc. Du moins voit-on souvent l'extérieur jaunâtre ne re- couvrir les papilles que d'un cùlc et laisser l'autre moitié grise. Les papilles sont en général granuliformes ; tantôt disséminées à grandes dislances, tantôt Ircs-voisiries et nond)reuses; elles sont de diffcrens volumes; quelquefois elles s'allongent en pointes co- niques, souvent obliques; ces petits cônes sont souvent formés de pustules agj^lomérées; n lordinairc la papille s'élévc en forme d'un cylindre obtus au sommet et dont la longueur n'exctde guère une ligne. Les papilles quelquefois crevées an sommet y montrent un point gris. La surface de cet hydnc est farineuse. Je l'ai trouve sur un sapin coupé; au mois de juillet. (^Prcs de la Clochcttaz.) 4o. lïvflnc croûte grenue. //. crusfosum. Pers. Obs. Myc. ï, p. 16, Oilonlia cruMosa. Syn.f. p. 56 1, Scei Sysl. p.xib, tab. 32 , Jig. 24 7. Croûte blanche, tirant sur le jaunâtre, très-mince, interrompue, appliquée sur les vieilles écorces du saule. Elle est composée d'un léger tissu cotonneux, chargé de pointes très-courtes, redressées, arrondies en forme de papilles, très - nombreuses , serrées, mais n'occupant que certaines parties du réceptacle; ces pointes sont à peine visibles à l'œil nu. La plaque occupait une étendue d'envi- ron 1 j p. en carré. Au mois de février; sur un vieux saule, ^^ytn chemin de Mallci , prt'-s Lausanne.) J'ai reçu de M. Sc/deichcr une plante tout-à-fait semblable .i la précédente, seulement un peu plus jaune. Elle était donnée comme YHydnum oUusum de Scfirader, dont la description ne me semble pas se rapporter à celte espèce. Je crois me rappeler que celle-ci aurait été trouvée sur des écorces de sapin. Obs. m. Efircnberg dit que le H. rrus/osi/m de Pcr>. le trouve irr qiiemnient in Iruncis plnris. 11 pense que le» U. farinaceum c« mUtum df 536 HYDNES RENVERSES. FAM. VI. M. Persoon ne sont que des varie'tés de la même espèce. ( Sj-hœ Myc. Berolin, p. 19 ) 41. Hydne grenu du sapin. H. gianulaUim. D Alb, et Schw. p. 270. H. cnistosum ; subulœ apice concacœ... ad li^na pinea. Pries Syst. Myc. i,p. 419. H. crustosum {exe/, syn. Persoon et Schumacher'). Croûte d'abord blanche , puis ocracé grisâtre ; elle est toiit-à- fait mince, continue, appliquée au bois, dont elle est inséparable; ses bords ne sont point cotonneux; elle paraît toute composée de petits grains très-serrés, ronds dans l'enfance et qui ensuite s'al- longent tant soit peu. L'iiydne étant placé sur un plan vertical, l'extrémité de ces petites pointes paraît oblique et un peu aiguë au bas. Les pointes semblent contenir une liqueur rousse, qui rend alors la surface de l'extrémité convexe et luisante; ensuite, la liqueur s'étant desséchée , le centre paraît creux. Ces poin- tes sont presqu'invisibles à l'œil nu; après la dessication, elles se détruisent. J'ai trouvé cet hydne sur un bloc ouvré de sapin ser- vant d'escalier; au mois d'août. {^A LalUazJ) Obs. Ceci ne peut être le hydnum sudans d'A. et S. puisqu'il est dit avoir les pointes e'cartées ; subuUs distantihus. 42. Hydne à gros grains. H. alutaceum. Pries Syst. Myc. i , ;?. 417. H. alutaceum? Croûte ocre blanchâtre ; prenant par places un œil couleur de chair; ses bords ne sont point cotonneux. Elle n'offre qu'un ag- grégat de papilles de volumes très-disparates, d'une forme sphé- rique, quelquefois un peu allongée, mais jamais en pointe. On voit souvent une plus petite papille posée au centre de l'inférieure; ces tubercules sont sujets à crever et à montrer une concavité fari- neuse- ils sont souvent confluens et forment cà et là de petits pa- quets difformes. La substance de l'hydne est sèche, farineuse, se fendillant sur toute sa surface. L'individu ici décrit était long de 34- p., sur une largeur de 2 p. Il reposait sur une tranche d'un bois que je crois être du sapin. Je le tiens de M. Schleicher. Obs. Cette espèce peut être regarde'e comme indécise entre les Hydnes et les Théléphores, ou comme formant la transition d'un genre à l'autre. HYHNF.S RENVEUSKS, FAM. M. f,!^ 4'.. ll)(i:i.' ramilK'. y/, fimbriatum. Vers. Ois. Myc. I, p. 88. Oclonli.. lîn.bti.il.i. Syn.j. p. iij. SiMo- trciTia?fimbiintiim. FrU-s Ol.s. Myr. 2,/,. î6s. Sislotrcma fim- briatum..fji/. Myr. /, /,. .,;,. lly.lnum Cmihri.ilum {rx,l. ,yn. A. S. p. 263. S. fjmbriatum <•/ DeCam/. Sitppl. p. 3j. H. fr,ing«<. HydnumPfimbriatum). Plnquc couleur de chair salo, hlancliàlrr, fariiicusr; rllc srmhlo avoir pour cliarpcnte un tissu de ramifications. le in.rir de ces ra- meaux est arrondi et se subdivise en bifurcations, dont le» exlré- mitts sont aplaties, soyeuses, plumcuses. Ces ramifications termi- nent la plaque, ou même s'en dctaciient pour ramper au delior». I.a surface est couverte de nombreuses j)apiilcs d'abord arrondie», fïranuliforraes, puis un peu allongées, à peu près cylindriques et qui se subdivisent à leur extrémité. I/exempIairc sec, qui m'a été communiqué par M. Challlct , n'avait pas plus de 9 1. de long, sur A 1. de large. Il avait crû sur le chêne. Obs. Comparez la tJic'lephore himantie rose. Les plantes homonymes décrites par MM. D'Alberlini et Schwrinit/. ci M. DoCflndolle seront plutôt des polypores on porirs Ji cloisons laciniées. iBO- Tome 11. 15 FISTULIME. {Fisfulina. ) Ce champignon , dont les modernes ont fait un genre à part, se distingue par ses tubes qui sont séparés et non adhérens entr'eux, comme dans les Bolets; par des productions tubulées qu'on observe à la lace su- périeure et par ses pores qui demeurent long-temps fermés. Ce genre est intermédiaire entre les Hjdnes et les Bolets, -=»*! Fistuline langue de bœuf. Fistulina hcpatica. Michéli, p. 117, pi. 60. Gleditsch method. p. jj. Haller, n° 23i5. ScJiœff. t. ii6-i2o- Boletus hepaticus. Comment. Pers. p. 46. BuUiardlïist. p.ZiZ-Zil^,pl. il^-l^()l^-t^-wo.\. • H, 326. . II. .V5'.. • I, 1 26. • I, i38. . I, 1,8. • I, ''.9- • 1, i3G. 82. Albâtre rose. . . . Alcalin blanc . . . Alcalin bleu dessous. Alcalin bridé . . . Alcalin faible . . . Alcalin gluant. . . Alcalin jaune . . . Alcalin pruiné. . . A limbe rose . . . Alliacé Amadelplic . . . . Amer, Hull., pt. '^{^. Aincr terrestre R . Aincr, lîull, /^/. r)G2. IIybii)nneux Amer des prés. Amer nain . . Amer lui . . . Amer printanier. Amer terrestre. Amer visqueux. A nK'lhiste . . Aiiirthislv , r>ull., /'/. 670 , ejrxUtniil les Farineux .... n. 49. ", 3ifi. II, 3iH. ". 3io. H, 3i4. H, 3 12. II, 3i5. ", 3i6. n, /jO. II, 2 56. II, 227. I, 355. I, 3.',8. I, 3,2. I. V.f. I. 3,5. », 355. I, 35i. I. 3-i7. I. 353. I, 358. I, 339. I. 35 1. I, 3'.',. I, 3/, 5. II, /, i G. Il, ',I.I. 3(i %1 TABLE DES NOMS FRANÇAIS. 276. 362. II, 365. II, 367 II, 242 II, 2/10 II, 2/(1 I, 47 I, /i6 Ammoniac aurore . I, Androsace II, Androsace, Bull., pî. ^>69,/<Ç'. 3. En roue A. . . . Aiulvosace^ Bull., pi. 64. En roue D. . . . Anisé blanc. . . . Anisé tout vert. . . Anisé vert et blanc. Annulaire à lames rouges I, Annulaire hérissé. . Annulaire, Bull., pi. 377. Tête de Méduse B. I, 4g. Annulaire, V>w\\.,pl. Des troncs pied à mèches A. . . Annulaire , Bull. , ibid.^jig. Q. A pied sanguin . . .A plaques soufre , (.Vman.) . , . A i>oils dorés , . A]>i)endicuié. . . A])re, (Aman.) . A pustule inodore A pustule odorant Aqueux. .... Arancu-T, Bull., pi. 96. Canelle à pied blanc. I, Ara'/ci-x crevassé, Bull., /j/. 43 1,/^. IF. Fauve déchiré . . I, Araneux luisant, Buil., pi. l^li,fig. I. Zone à gaîne D. I, Araneii.T paillet, Bull., pi. k1\,fig. V. Paillet couleur dé I, II, I, I, I, I, n, II, II, 79- 325. 26. 265» 377. 24. 210. 209. 174. 226. 3i6. 147. pl. 43i, fg. Il et III. ProtéedeBulliard. I, 167. Araneu.v , \^n\\.,pl. 5g8,fg.II, B. C. Pied bleu clair A. I, 186. Araneux, Bull., pl. 600, f g. Q. R. S. Roux violet à gaine. I, i23. Araneux violet, Bull., pl. aSo. Violet drapé A . I, Ardoisé II, Ardoise en coupe, . Ardoise et blanc . . Ardoise et cendré. . Ardoisé puant . . . Ardoisé sur bleu . . Argenté bouquin. . Argentin, Bull., pl. ^M''y,fg. 1. Drapé roux . . . Argentin blanc. . , Bull.,/;/. l^iZ,fig. I. Argentin bleu . . . Arqué des prés. . . Araué "ris de lin . . Arqué lie de vin . . Arqué noir .... Arque de Bull. , pl. 443, les figures du haut. Comices des prés Arundinacé. . . . Atramentaire . . A tranche pourpre Aurore, (Aman.), Aurore à dents noi lî, I, II, II, II, I, II, II, II, II, II, II, II, gland 'Araneux protée, Bull., I, i33. res .... Aurore butireux Aurore cendré. Aurore des prés Aurore grenu . Azonile . . . . Azur à collier . Azuré .... i53 74- 4'^2. 5i6. 192. io3. 333. 179. i58. 161. 161. 86. 82. 81. 85. II, 83 II, 226 I, 408 II, 325 I, 37 II, 9 II, IIO II, 1 Sa II, 218 I, 5o5 I, 443 I, 109 1, 109 TABLE DES NOMS FTIANTIIS. B. I?ai violet, . . . Bâtard Beau inouclieté. , lîelle oin|)liaIie. . JJiclie verdissant . Bicolore . . . . Bienfait lignicole . . Bifide Bistré chevelu . . . Bistre concoiore . . Bistre des sapins, (Am Bistre jaune, (A m.). Bistré pied court. . Bistré russul(î . . . Bistre unie, (A m.) . Bizarre en toulIVs. . Blanc à lait pourpre Blanc alcalin . . . Blanc à |)iod difïornie Blanc à prunelle . . Blanc argileux . . . Blanc à sommet jaune. Biancaurore et jaune. Blanc bruniss;!nt . . Blanc carné. . . . Blanc rhenevis. . . Blanc chiné violet . . Blanc creux des sa- j)ins Blanc de lait. . . . Jîlanc de Micliéli. . Blanc de neige. . . Blanc des bois morts. Blanc des débris. . Blanc des écorccs. . Blanc dessous vis- queux Blanc d'ivoire . . . Blanc du clicne. . . Blanc et jaune . . . Blanc et lilas . . . Blancet roux puant. Bianc ferme. . . . Blanc fétide .... Blanc guOlré. . . . I, I, n, II, I, I, H, ', n, I, I. I. I, I. H, I, If, If, II, I, • II, I, II, I, II, I, II, H, II, I, II, If, II, I, II, II, 1, I, I, I, II, II, iGG. 17.7. 2)1). 3HG. 5i5. 187. 7G1. y.','i. 370. 9.0. 17- 5. G. /l'iG. ^71- /,<.3. '79- Svo. 2jG. 2l5. 20',. 278. Sai. /,o',. 18',. 5 .> 2 . 1 16. 187. 23y. GG. 201 . /,3o. 2 1 <). 521. 1 1 '». lîlaru li(\tre vis(jueux. Blanchi liossu . ]{lanclii pied long, Hhinclii rond . l'ilanc mignon . Blanc motissicr Blanc nain . . Jîlanc odorant. Blanc radiqueux lîl.inc rosé . . Jîlanc rougcâtre . . Blanc sale a collier. I?lanc sans suc. . . Blanc soyeux . . . Blanc sur jaunâtre . Blanc sur incarnat . Blanc sur nankin . . Blanc sur olive. . . Blanc sur roiigeàlre. Blanc violet sur roux Blanc visqueux lepiot Blanc voilé . . . Blanquet centre noir Bleu clair turbiné. Bleu d'acier. . . Bleu et jaune . . Bleu Inrcpiin. . , Jileu \ iolct . . . . Bonnet d(' paille . Bonnet des snjiins Bordé de brun . Bord rosé. . . . Bossu meunier. . lioucliei' a gaine . Boule de neige. . l'otiquin .... lioulou des prés . Bouton d'iu'. . . Brouillé des haies. Brouillé de suie . . lîrouillé jiied ridé. Broudié soyeux . . Brillant, Bull. , Chaussé feuill<'t> distans Brun .1 tuyau gris . Brun chevelu . . . 5'.^ I, 2 i I . II. 115. II. I 1 ',. II, 11 î. II, 3G2. II. 18',. II. ■'/,s. 11, ■/0-. II, '77- II. v,^. I, 208. I. GG. I, /,29. If, ('7- II, 117. II, GG. I, 2 7 r . II. II, .',0 ■'. I. iG',. I, G 5. II, 2oG. If. /,2',. I, l5"i. II, 7'î. I, 180. II. 7'- I, i5',. li. 70. II, ',«.)•). 11. 20 '). I. 2 3o. lî. 12 2. I. IVJ. 1, lOJ . I, I-S. n, 1 ) " J . 1 , II. 7 ' • M 1- II. I.S-. I, ,s.,. I. 2Gj!. II. ï'iu II. , ~ 1 II, -" . . 5/, 4 TAULE Brun des herbages . llf Brun doré, (Aman,). I, Brune, (Aman.) . . I, Brun feuillets jaunes II, Brun filiforme . . . U, Brun gomme-gutte . I, Brun mignon . . .II, Brun noircissant . . II, Brun roiige hérissé . I, Brun touffu des prés. I, Bulbe aiguë marine. I, Bulbeuse, (Aman.) . I, Bulbeux printannier f Bull. Ciguë blanche . . I, Bullacé I, Butireux blanc. . . II, Butireux petit . . .II, Butireux pied cilié . Il, Butireux j)ied lisse . II, Butireux zone . . .II, Butireux , Bull., pi. 572. Gras comj)rimé. . II, c. Café au lait, (Am.) . I, Caméléon II, Camphré y Bull. Mélilot bleu. . . I, Cannelle à gaine . . I, Cannelle à pied blanc. I, Cannelle blanc. . . II, Cannelle orange . . I, Canlharelloïde, Bull., Mérule couleur de feu Il, Capuchon blanc . . I, Cartilagineux . . .11, Caulicinal II, Caustique I, Cendré des bois . .II, Cendré des prés . .II, Cendré des saules. . II, Cendré des troncs. . II, Cendré du chêne . .II, DES NOMS FBAIfCAIS. 75. Cendré farinier. . . n, 42g. 36. Cendré longs cheveux I, 417. 35. Cendré mica. . . . I, 425. 321. Cendré roux. . . . II, 421. 35o. Centre à points noirs II. 433. 257. Centre noir odorant. Il, 238. II. Chagriné des troncs. II, 6. 193. Chancelant. . . . . I, 398. i85. Changeant des troncs II, 7« 390. Chanterelle, Bull., 182. Mérule chanterelle II, 462. 7- Chapeau reiroussé . II, 401. Chatoyant dessous . I, 448. Chaussé feuillets dis- 5. tans II, 25o. 370. Chaussé petit . . . II. 255. 108. Chaussé pied blan- KiQ. cliâtie II, 253. n,6. Chaussé pied jaune , II, 252. 107. Chaussé pied ronge. I!, 253. loG. Chenevis gris blanc. 11, 279- Clienevis olive . . . I, 286. Chevelu caméléon. . II, 142. a'îg. Chevelu des troncs. Cheveux noirs vert II, 4. dessous II, 144. Chiné de rose . . . I, 5o4. 8. Chinois long pied . II, 212. 275. Ciguè blanche, (Am.) I, 5. Cinérescent . . . . II, 46. 4G1. Citron, (Aman.) . . I, 3. i3o. Citron des bois. . . I, 274. 22G. Citron du frêne . . II, 234. 223. Citron du sa])in. . . II, iA9- 25/i. Cloche à lames rouges .11, 353. Cloche à pied cliarnu II, 358. Cloche de raifort . . II, 354. 463. Cloclie du Iii'tre . . II, 348. /,5. Cloche puante . . . II, 338. 88. Cloche sans veines . II, 355. 17G. Clochette des arbies. II, 35i. 438. Clou comprimé. . . II, 263. 196. C/o//, Bull.,/^/. 5G9. 19J. Blanc à prunelle. 11, 179- / • K 14S. 5. Rouge fdiforme . II, 326. Clypéolaire . . . . I, 43. TABLR UES NOMS FRANÇAIS. Cœur pnqmrin. . . I, 790. Couleur dr cerf . . I, Collier blanc des hù- Couleur de tliair. . Il, très I, (')]. Couleur de chair Jui- Collier blancdcssn- teux I, pins I, fis. (!ouleiir de miel . .11, Collierblancsur terre I, (ji. Couleuvre I, Colonibelte .... II, 11/. Coii/i-mrf, Bull., /L'iç)\. ges I, Dédale coriace Crevassé jasmin . . I, roux dessous A. II, /,8f>. Crevassé odorant. . I, — ibid. les figures in- Cruslulini forme, Bull., férieiires j>l. O.'jG et 3()8. Dédale coriace Ravier échaudé A. II, blanc dessous . H, /J87. Cryptophyllc . . . I, — pi. ^i'\'], lettres F. K. Cuivré I, Dédale coriace Cuivre jaune. ... I, roux dessous B. II, /)86. Cuivré lepiot ... I, . — ibid. lettres f.- F.. Cuiv té v isqueux . . II, Dédale bigarré pâle. 11, .'189. Cupulaire Il, Cornet pied noir. . 11, '58^. Cynnope raifort . . I, Coronille I, 72. Cyatliiformc des Cortical y Bull., pi. troncs II, ^içjyji-;.!, lettre Ji. Cyatltifornie , Bull., Pied doré cortical. II, T.")!. j>t. 548, trtlre l. — ibid. lettre yf. Ardoise en coupe. II, Cortical jaune ... II, 3'.i. — p,'.'i(\>^Jrtlre\S.r. Cotonneux, Bull., Tardif M . . . .II, Mica rose B. . . I, 37',. — /il. '%•]■■>, b lire I:. Couleur de brirpie . 1, 253. Entonnoir central II, 5.i3 i-'i. /,33. 175. '•fi- 3,,3. ■'../,. 3,,',. 3î,',. 3.9. 3o8. 3i3. 3m. 309. 3l2. 3i./,. 3i.. 23. II 5. /,85. 3fp. .', I. '/■ i83. .',a7 43a. 4io 546 TABLE DES NOMS FRANÇAIS. — lettres F. G. H. Tardif des prés. . II, — lettre M. Tardif A. . . .II, D. D'aulne II, De bouse, Bull., Mica long pied. . I, Décoloré rougeole . I, De deux couches. . II, Délicieux I, Déliquescent. . . Dendrophile. . . Denté de noir . . Des brumes . . . Des bruyères. . . Des bruyères, Bull pi. 188. Virginal A. . . Des cônes II, Des cônes à lames rouges II, I, I, II, II, II, II, Des copeaux. . . Des devins , Bull. ,77/, 585, /fjÇ". 2. Des devins guêtre . Des devins y Bull., pi. 5G. Dryopliile B . . Des fossés .... Des gazons. . . . Des bypnes lames d'o cre Des bypnes lame orange .... Des limaces . . . Des pacages. . . Des ])romenadcs . Des sphaignes . . Des terres glaises. Des troncs collier pe luclié Des troncs pied à mè elles Des troncs pied uni I, II, I, II, 421. 419- 460. 424. 5oi. 409. 466. 410. 9- 43o. 412. 2l5. 99- 8. 333. Il, i: 167. 333. 63. II, 378. II, 379; II, 212. II, 200. I, 3o8. II, 382. I, 299- I, 80. De Vaillant .... II, Diaphane II, Digitaliforme, Digitalifornie , Bull., pi. 22. En forme de dé. . Dimidié drapé. . . Dimidié fétide . . . Bull., pi. 5 17, let- tres H.-N. Dimidié, Bull., ibid. lettre O. Inconstant, . . . Dimidié y Bull. , ibid, lettre P. Festonné . . . . II, I, II, II, II, I, I, 79- 80. Discoïde II, Domestique .... I, Doré drapé .... I, Doré lepiot .... I, Doré russule. ... I, Douceâtre canelle. . I, Douceâtre pourpre. I, Douceâtre puant. . I, Doux amer .... I, Drapé amer. . . . II, Drapé des rameaux. I, Drapé gris . . . .II, Drapé jaunet. . . . II, Drapé lame étroite . II, Drapé lames brunes. I, Drapé noir . . . .II, Drapé plume briîlée. II, Drapé roux .... II, Drapé tranche jaune. I, Dryopliile II, Dryopliile à pied jaune II, Dryophile concolore. II, Dryopliile deSowerby. 1 1 , Dryophile des pins. II, Dryophile rouge. . II, Dryophile voilé . . II, Dryophile, Bull., pi. 43.'i,/g'. d'en haut, il la droite Pied rouge des f. Iles H, 229: 116. 374. 392. 444- 454. II, 45i. 45 1. 208. 419- 294. 82. 479- 4.'i7. 447- 459. 3oG. i(i3. 392. lè/,. 162. 1G2. 264. i56. 159. i58. 295. 166. 170. 171. 1 Gc). 1G8. 1G8. 25o. 5/,7 '/7 TAÛI.E DES NOMS FnAXrAIS. E. E'itntsr, lîull., Striij vcrsicolorcR. I Ecaille d'or au pied . I, 391. Entonnoir ccniral. . IJ, /.q. Ecailles bistrées, (Ani.) I, ifi. Eniorinoir jaune. . I(' ^n- *'.<^^'"cux I, 7:}. Entonnoir sovcux . Il', ^i'' Lchaudé, Bull., pi. Kn trompette" I '<- -'''" i.plunure J^ / -^g Kavier ccliaudc A. II, a-^. lii>lt,rnrrc ,\\n\\. ., pi, Ecorchée, (Aman.) . I, 2G. ^^\iji^. f, Irttn- 1). Efhle (les mousses. . I, 38;. r.aze pcluchce, A. I, /.,2 Effile- pied plein . . I, 38.',. //'//r//,//y ,?. iJeCand. J;:iancc, r.uU. Momentané ... I, ^aO Elancé radiqueux. . II, 188. Épiphylie II, 3c/ Elastique blanc. . . II, /,3i. ÉpipInUc, Rulliard, ■^''•^^*^' I, 39. Androsace. . . .II, 30?. En casque à lame Ériocéplialc ... II ^"1 étroite II, 289. En casque à lames « rouges II, 3o5. * En casque à pied Fade II lilanc II, 293. Fait au tour. . . .II, En casque à pied cliâ- Fardé II ' *^'" ••••.. II, 59.',. Farineux II,' //j'^. En casque à pied Farineux nain ... II, /;i5. g'^^T'e II, 294. Farineux par plaques I, 388. En casque à pied Fausse léotie. ... I, 3/,o. j''>""e Il, 295. Fausseoronge.(Am.) I,' ,0.* En casque à pied Fausse russule. . . II, /,G. roux. ..... ir, 29?. /=««.•<■, Bull. ,/V. 555, En casque commiiu. II, 287. fii^. 2. En cas(|ue lies sapins II, 990. Jaune d'or? ... I, 202. En casque des saules. II, 29.^). /•'«'wiv, Bull.,/?/. 5;/,, En casque piuiné. . II, v()i. fi^. i. En casque ridé. . . Il, 293. Superbe?. ... I, 2G0. En casque solitaire . II, 288. lauve à larges fcuil- En casque sur terre. II, 3o3. les I, j'^p En casque tout blanc II, 292. Fauve déchiré ... I, 3i6, En cœur Il, /,.',,". Faux adonis .... H, 39',. En coquille. . . .11, /,;)3. Faux amétliisic. . . lï, .',i,S. En deuil I, .', 1 ",. Faux androsace. . . II, 35n. En fer del.mce. . . I, :',^i3. — Bull.,y>/. 27r., j-^r. En forme de dé. . . I, 3(p. ^isc. Kiifu'îié H, J91, Roux des tiges. . II, aao. Enfumé des prés. . H, .'')7. — Vnr.? En gouttière. ... II, /,J3. Pied fendu des Fn massue II, 137. mousses ... Il, 41» 8. 1 19. /,8. 270. Fn roue Il, '.^if,. Faux dryopliile . .II, 23r,. 548 Faux écîiaudé . . Faux échaudé sec. Faux Iiydne écail leux .... Faux leucopode Faux marron . Faux meurtrier. Faux mousseron Faux muqucux. Ferme veineux . Ferrugineux . . TABLE DES NOMS FRANÇAIS. ns II, n, n, . I, . I, . 1, • II, . I, • II, . I, • II, . 1, . II, ■ II, • n, II, II, n, II, II, II, II, II, II, Festonne . . . Fétide .... Feuillets bouclés Feuillets dentelés Feuillets frangés Feuillets larges. Feuillets noircissa Feuillets raincux Feuillets ridés. T'euillets tout de feu Fichet .... ï'icoïdc .... Filiforme blanc Filiforme incarnat . Fistt/ltui.r , Bull., pi. 5i8. Y. En casque. — i/ud. lettre P. , fg. rouge Rouge filiforme . —pl.'j(j'^,Jig.IF Blanc à sommet jaune B II, Flamnièclies .... 1, Fleur de grenade, . II, Flexueux I, Foraminulé brun. . II, Foraminulé gris. . Fragile orangé. . . Fragile ])ourpre . . II, II, I, ibiil. Fragile violet Frumentacé , Bull. , Acerbe B. . . . II, Fiirfuracé , Bull., pi. Grivelé musqué . I, 19- •20. iSg. 247. 236. 465. 223. 129. 432. 412. 45i. 517, 337. 459. 459. i85. 89. 2 63. 457. 375. 4''>7. 217. 36o. 36i. II, 326. 297- 268. 441. 367. 3(19. 233. 5i4. 298. Fusifonne , Bull.,/?/. 76. Pied en fuseau C. G. Gainé polymorphe . Gaze aurore. . . , Gaze blanche . . . Gaze brune. . . . Gaze peluchée. . . Géophile jaunissant. Géophile violet . . Géophile, Bull.,/?/. 522, lettres F. G. Crevassé odorant. Géolrope Glaireux des prés . Glanduleux .... Glauque^ Bull., Bleu d'acier. . . Glauque dessous. . Glauque et canelle . Gluant sur jaune. . Glulineux sur blanc Glutineii-r , Bull.,/?/. 587, fig. 2. Gluant sur jaune. Glutùwu.r, Bull.^ jjI. 258. Des limaces. . . GiKiplialiacéphale , Bull. Frioréphale. . . Godet livide . . . Gorge de pigeon. . Graminocéphale . . Grai/unopoele , Bull., Géotrope B. . . Grand bisire (Am.) . Grand camphré . . Grand clou voilé. . Grand gainé brun . Grand bvide . . . Grand musqué . . Grand roux puant . Grand vaginé, (Am.) II, II, 222. A, 128 ■l» h'>-i *- , 423 •^ , 423 '■ , 422 ^-y 323 •■■ , 322 A , 3ii II, 390 ••■ , 1 1 1 II, 44o II, 73 II, 129 ■•■ , 2 1» II, i55 11, i54 II, i55. 212. Il, 371. II, 4.>. II, iG5. II, 187. II, 391. 1, 18. I, 232 II, 22. I, 194. II, 5o. II, 3o. II, 245. I, 27. TAtJt.B DES WOMS miXCAlS. Gras comprime' . . II, Grêle à col torilu. . 1, Grêle ridé I, Grelot hinnc . . . . II , GiiTiii rosaire ... 1, Gris à feuillctsjaunos.il, Gris à la gMÎne ... I, Gris blanc veineux . H, Gris bleu cli;iiigeaiit. H, Gris caméléon . . . Gris changeant dos mousses Gris comprimé. . . Gris du fuiniei'. . . Ciris en collier. . . Gris enfumé. . . . Griset des [)rés. . . Griset des sapins. . Gris t;Iuant .... I, II, II. I, II, II, II, II. Gris jaune et pourpre. I, Gris pointu . . . . Il , Gris rayé II , Gris solitaire . . . Il, (iris sur violet. . . II , Giis ^ioIet à mèclies. II, Grivelé musqué . . I, 38 i. 371. (i,S. th. 3ï?.. /,-?.. 7ï. 3')2. fi ■}.■?.. ".71. 3.',.',. 341. 3/,8. 71/,. 488. 423. 349. /!)• 7G. 298. Iléopodeu pied viobt. I, lii u/iu/. '.■:?>, ff:.J. /.. Géopliile violi t. . Ilroiiinlff Rnll., ftl. 58(J , /-. Il, (li- tre C. Pied conrbéjaune A. I, llcojHxlr , lUill., ///. 58(i, //-. //, /.-y forini'x niruf.rcs Obtus gainé. I, I. I, Incarnate, (Aman.) Inenrnat et jaune . , Inconstant H, Inconstant poileux . H, Infiindibuliforme , (IJull., |). 5.3.) Inftindibnliforinc , "r.ull., /V. 78G. Coupe isabclle A. II, — f'tir. petite , Coupe blanche. . II, Inodore I , Incpiiliri II, Inquilin de la faine. II, 54y ^i>: I, 3î3. 14 1 143. 38. 43.,. 4 i I . 4 -.a. II, 387. 39a. 39 'i. 245. 263. aG5. Il, J. Hemerocallc. . . . I. 499- Hérissée, ( Aman. ). I. ai. Huilé noisette . . . Il, 4 7 G. Hybride 1, 347. Hybride amer . . . I, 348. Hydrograinino. . . II, 408. Hjrdrogra uirne, lî u 1 1 . , pi. 564, /^,^ C. D. E. Livide puant . . II, 5i. —fg. G. 11. (lendré roux . . II, 4^1. Hydropliile . . . . I, 3.)G. Ilydropliore. . . . I, 41 3. Iléopode à collier Tome II. I, 84f Jaspé violet .... i63. Jaunâtre en collier . II', 338. Jaune à < hevcux noirs. II, i44- Jaune acre .... 4')^. Jaune à feuillets gris. 344. Jaune à gaine . . . 148. Jaune aigu .... 948. Jaune a pied bordé. aoi. Jaune à pied jaune . aoG. Jaune à pied ovale . ao). Jaune ardoisé . . . a-3. Jaune bistrée, ( Am. 3.;. Jaune brun uni . . 11! 14 G. Jaune bulbeux . . . uao. Jaune chiné .... II! 232. Jaune do rire . , . 11. 273. Jaune décoloré. . . .84. Jaune découlant . . 45j. •> i 55o TABLE Jaune de paille, (Am.) I, Jaune des haies . . I , Jaune d'or .... I, Jaune du crottin . . I , Jaune en touffes . . II , /Jaune et blanc ... I , Jaune et liias ... I, Jaune et nanquin rus- sule I, Jaune et ocré ... I, Jaune fouetté . . .II, Jaune fragile ... I, Jaune mouclieté . .II, Jaune ridé .... I , Jaune succulent . . I, Jaune sur nankin. . I, Jaunct des mousses. II, Jaune terreux ... I, Jaune vert et gris. . II, Jaune visqueuK . . I, Joli feuillets jaunes . II, Joli feuillets liés . . II, Joli lames de feu . . II, Joncacé II > L. Labyrinth {forme , Bull., tab. 352 et Dédale du chêne . II, — tab. 352 , les deux Jîg. supérieures à dioite et à gauche. Dédale du sapin ouvré . . . .II, — tab. /lAa , lettre D. Dédale velours mordoré B . .II, Lacéré chair rouge . I, Lacuneux puant . ^ I, Laineux à collier. . I, Laineux chair blanche. I, Laineux f.l'ets jaunes. I, Lai'/ieu.r , Bull. , Crevassé feuillets larges I, DES NOMS FRANÇAIS, 32. Laiteux âcre^ Bull., 376. pi. 200. 202. Poivré A . . . . I, 399- — pl- 538, lettres B. 309. C. D. M. 5 19. Poivré B . . . . I, ^99- lettres E. F. Poivré C - . . . I, 49G. lettres G. H. N. A95. Blanc sans siic. . I, 237. Laiteux dou.r , Bull., 399. pl. 21k, ^4. C. 23 1. Douceâtre puant C. I, 2/, 3. — ibid. B. D. 121. Punais E . . . . I, 219. Laiteux isabelle . . I, 33o. Laiteux orangé. . . I, [\Ql\- Laiteux peluché . . I, 146. Laiteux tuile. ... I, 189. Laiteux zone. ... I, 319. Lame à bord pourpre. I, 320. Lame à cordon noir. II, 3ig. I,ame ardoise ... I, 227. Lame à suc jaune. . II, Lame brun pourpre. I, Lame en réseau . .11, Lame rose anomal . II, Lames sanguines . . I, Lames tigrées ... I, Lamprocéphalc. . . I, 479. La pcuplière. . . .II, Larmoyant .... I, Lepiot dos prés . . I, Leurocéphale, Bull., Blanc visqueux le- 493. piot I, Lcucopode .... I, Lignalile I, 491. Livide, BulL, 317. Grand livide . . II, 469. Livide à pied blanc, 3o5. ( Aman.) .... I, 3o3. Livide à pied chiné, 3o2. (Aman. ) . . . . I, Livide naine, (Am. ) I, Livide poli . . . .II, 3 12. Livide puant . . .II, 427. 428. 429. 429. 4G0. 458. 442. 45i. 43 1. 45o. 437. 498. 160. 198. 32ï. 386. 398. ■59. 256. 237. 170. 445. 395. io5. 63. 246. 260. 5o. 3o. 29. 32. 5o. TÀBLK Dkft NOMS Fn>ÀXr\lt. iSt Livide yariccolore, (Aman.) .... 1, Long picil coprin. . I , Lorij,' pifd micacé. . 11, Long pied molkl . . 1, Lustre coni(|ue. . . I, {V,nn.,p/. 8;.) Liibli'é sans moiichrs. I, Lustre, P.nll. ,/.Ian( lion [)icd long Manteau de vache Marhro jaspé . . Rlanon Marron chiné . . Blanon gainé . . IVIarioti nuancé . Marron pied blanc Marron trompeur Masse ilcs prcs. . Mélanospcrine, lîtill lîoulc de neige 15 Melilot bleu. . Mclinoïde. , . Mclinoulf , Bu!)., pi 56o,/îf;. /, Icttrci C. D. E. Ocre des champs. Melonné veineux . . Mcrdc-d'oie. . . . Mésomorphe. . . . Meunier du bois . . Meurtrier Micacé (Bull.,/>/. 565.) HJicar.c , Bull., p/. 246. Atramcnlairc C. . Mica long pied. . . IMica ridé I, I. I, .', lo. 3Ci. 361. * > 'V, i\\ 11, 70 82 ■î.7 610 278 280 '28 g! 28i a7fj aSgi H, 319 102 4G1 11, 370. II, 175 II, "ÎT'i I, 5o- I. 86 II, J -> O î, /.;o I, .;ii /,Of). IVIiea rose Mita variécolore. . IMignon des prei . . iMulia.ss«! .Momentané .... IMoutliete bicolor . . JMou( licté du frénc . IMoutlictt; humide. Mousseron .... J^liius s cmuii automne ou Mouisfrun gu~ itiiillc, Paulct. laux mousseron lî. Mousseron laLlic. . Moussier .^loussier bianr . . IVIu(|ucux pied bianr. I\lu(jueux pied écaillé. Ulurinaté Musrpié des sapins . 3Ivccuc a lail blanc . i-'. II. iaa. 11, 448. 4a5. 3aV y4. !>5 H, I3U. H. II. 11. II, I, I. 11. Il, il. IN. JI, II, Nigrcsccnt 4: 375. Nigrescent feuillu. Nitreux bianr . . . IN'ilreux bord» blanc* Nitreux grivclé. . . 33',. I 30. .r.6. 1 19. 11". 1.4. 3^8. 8. "J^o. Nain des troncs . . Nain j.iunàtre . . . ( Bull.,/>/. 260 ri 563, A'- lilr lettre .1/ Ntiin , nul)., pi. 56^, A,', m, lettres A'. (). Jaunâtre en collier II, I2S Nain, \\\i\\.,pl. S6"5, Jiç;. 111, kttrcs li. A. /•. (dochcà pied char nu rsankin foncé . . . Nankin long pied, . Nauséabond .... Nid d'oiseau. . . . Tj8. ;si. •I '.-6. I '. !. u8. 552 TABLE DES NOMS FRANÇAIS. n, 126, II, laS. II, l32. II, 129. 11, 75. 11. 191. II. 91- 11, 19A- 11, 334. II, 195. 11, 87. II, 3. n, IX. I, i56. Nitreux rougissant . Nitreux lardif . . . Nitreux veiné . . .. IN'itreux verd de pré. ISToir à pied bleu . . Noir cendré . . . . Noircissant fétide. . Noircissant mineur. Noir des herbages . Noir des i)rcs . . . Noir et blanc . . . Noisette uni. . . . Nuancé des mousses. Nud. ...... Oblique II, 438. Obtus gainé . ... I, 143. Ocracé, (Russule.). I, 4!)4- Ocraoé jaune ... I, 58. Ocracé plane ... I, 208. Ocracé rouge ... I, 60. Ocracé rustique . .II, 260. Ocre à pied menu . il, 21. Ocre à tuyau blanc. II, 373. Ocre blancliâtre , . I, 32g. Ocre brun I, 494. Ocre des cbamps. . II, 875. Ocre enfumé ... I, 473. Ocre et blanc ... I, Sig. Ocre farineux ... I, 828. Ocre It'piot .... I, 86. Ocre turbiné ... I, 228. Ocreux à mèches. . I, gS. Ocreux conique . . I, 335. Ocreux grisaille . . I, 337. Ocreux lacéré. Addit.^ TII, p. Ocreux nain, . . Ocreux nuancé. . Ocreux orangé. . II, 400. I, 235. I, 259. Ocreux sans cou- ronne I, 32g. Odeur de foin. . . II, 406. Odeur du moulin. . II, 121. Odorant difforme . II, 242. Odorantgrisdessous.il, 40?- Odorant micacé . . Olive à feuillets noirs, Olive alcalin . . . Olive à pied bleu. . Olive à pied d'azur . Olive à pied rose. . Olive à j)ied tordu . Olive à pied violet . Olive comprimé . . Olive des troncs . . Olive et noir sur jaune Olive et rouge. . . Olive jasmin. . , , Olive pied courbé . Olive sur blanc . . Olive sur jaune . . Olivet Olive tardif .... Olivet nu Olive turbiné . . . Olive visqueux, , . Ombiliqué .... Oinbrette blanche . Ombrette brune . . Orange à centre noir Orange à gaine. . , Orange à falbala . . Orange du sapin . . Orange et cendré. . Orange et incarnat . Orange isse , Orangé mat . . . Orangé muqueux . Orangé puant . . Orangé russule . Orange unicolore. Orangé visqueux. Orcelle duie. . . Orcelle molle . . Oreille livide . . Oronge, (Aman.) P. Pacage des bois . Paille, (Aman.) . I, I. II, I L I. ni I, II n, I, I I, I i; I, I IL II, I, I II II n. I, I. 1, II, II I i; II; I I L 11 = II, II, I II, I, 201. 9- TAni.K Paille t-n louf'tVs . . Il, Paillrt , lliill., jil. Paillpt chiné D? . 1, Piiillcl tarric. ... l j.. l'aillct ciiiiiL- .... I , l'aillft coiilrtir de t;l.in(l. ..... I, Piiillet jaiiiiàlro . . 1 , Paiir t sans j^.iinc . . I, PailU't vis(|ni'iix . . 1 , Pâle à mèclios ... I, Pâle an sommet . . H, Palmé Il, Patmv , Un 11. , [>l. A (Invet rotix . .II, Pampie et hianc . . I, Pampre et jaune . . I, Papillon du crottin . I, (Bull., /;/. -jGi, Jif;. //, Irltrc L.) Paj)iIlon janne. . . I , (.lînil., 1,1. J8.) Papillon mica ... I , Papillon pointu . . I, P;ij)illon roni,'càtic . I, Papyracé I, Parasite II, Parasol I, Parlumé jaune. . . II, Peaiuiére, (Aman.). I, Pèche I, Pèche à pied noir. . II , Pellospeime. ... I, Pelure (roi;,'n()n . . I , Penché bulbeux . . I, Penché ron^'issant . I, Pétale brurr. . . .11, PvUtluidc, 15ull., l'.n gouttière ... II, Petit brun noir . . I , Polit cendré. . . .II, Petit citron .... 1 1, Petit clou voilé . . 11 , Petit coriace. . . . Il , Polit couronné. . . I, DES NOMS FRANÇAIS. 258. «♦.3. i3i. i33. 23;. liji. 775. 3/,ç). ';55. 5i3. 3G7. 3G3. 3liH. 3'.fi. 384. 280. »77- v43. i3. a-i. 7. ,7. 388. 177.. /,53. 29.8. 32-. 23. 33o. Petit doré > \ . 11 3.I. I, 2',;. II, 220. II 222. II 311. I 298. II 384. I , 188. 554 TAELE Pied jaune alcalin. . II, Pied jaune carné des- sous II, Pied jaune des liêlres. lî, Pied jaune inodore . Il, Pied jaune puant. . II, Pied indigo. ... I, Pied menu .... II, Pied menu lame rose. II , Pied menu nain . .II, Pied noir , Bull., Pied velu d'hiver. lî, Pied noir l'eulré . . II, Pied picolé jaune. . I, Pied piqué de noir . H, Pied pointillé . . . H , Pied pointillé ventru. II, Pied rouge des feuilles. II, Pied rouge pruiné . Il, Pied roux alcalin. . II, Pied tigré violet . .11, Pied tordu .... 1, Pied velu d'hiver. , lî, Pied velu en touffes. II, Pied violet noir . .II, Piléolaire H, Fiàa'ijurme, Bull. , Cryplophylle . . I, Piqué pied fibreux . I , Phine clasliqu.-'. . . II, Plateau pied court . II, Pléopode II , Pleureur velu ... I, Pleurnicheur à deux gaines I, Plombé noir. ... I, Pluvieux I, Pointu des aulnes. . II, Piriré blanc .... I, Poiré blanc et jaune . I, Poiré bulbeux ... I, Poiré paillet. ... I, Poiré ])àie I, Poiré visqueux. . . I, Poivré I, Poivré, Bull., Fétide I, DES NOMS FRANÇAIS. 3i3. Poli à lame étroite . II, Poli des bois. . . . II, 3o7. Poli des prés. . . . Il, 309. Poli odorant. . . .II, 309. Polygranrrme. . . . II, 307. Polygramme des sa- 168. pins II, 3/|5. Polygramme rouge 346. dessous II, 347. Porphyre, (Aman.). I, Pouib eux , Buli. , pi. ihl- 178- 384-. Amer printannier 143. 13 I, 61. Pourpré. ..... I, 211. Pourpre à collier . . 1, 2 15. Pourpre à pied jaune. I, 25o, Pourpre et blanc . . I, 225. Pourpre farineux . . II, 317. Pourpre ocracé, . . I, 76. Précoce I, 258. Protée bienfait, . . I, 247. Protée cannelle. . . i , 247. Protée charnu ... I, 79. Protée de Bulliard . I, 134. Psammocéphale . . I, Puant à gaine ... I, II 5. Puant des joncs . .11, 26 r. Puant des troncs . .11, 426. Piuruiue,V,\i\\., ii6. Abricot ridé. . . I, G9. Punais I, 393. Pur à tranche noire . II, Pur blanc II, i52. Pur grand rose. . . II, 43i. Pur jaune lï, 26G. Pur petit rose ... II, 235. Purpurin I, 214. Pur rose sur blanc . II, 214. Pur rougeâtre ... II, 212. Pur versicolore. . . II, 21 5. Pur violet clair . . . Il, 21 3. Pur violet foncé . .II, 211. Pygmée blanc ... II, 427. PjTOgale, Bull., pi. Ô29. 517. Caustique. ... I, 55. 54. 55. 53. 3oo. 3oi. 3o2. 4- 25l . Go. 5l2. ''119- 4S7. 100. 176. 175. 175. 1G7. 2G8. 285. Gj. 389. G8. 457. 283. 28G. 281. 286. 2S2. 492. y 83. 28G. 284. 285. Ibid. 365. 438. TABI.K nFS XO.MS FMNrAlï. J tJ Pyrosperme Pvxidc . . Il, II, 402 Quenouille de clian- vre R. Racine du sapin . Racine en cordes . Radié livide . . . Radiqnrnx prèle . Radifjncux ninsfjnc Radiqucux puant. Rapot I, 3iS. Ranical Ramciix concave . Rameux des bois . Ramcux des jardins Rameux des prés . Ramcux gris. . . Rameux puant . . Ramoneur bossu . Raplianoïde . . . Ravier cerclé. . . Ravier ( ortinaiic . Ravier échaudé. . Ravier gainé. . . Ravier long Jiied . Ravier petit . . . Ravier pied de cùlé Ravier pied grêle. Ravier pleureur . Rayé Réglisse Revers couleur de Je Ridé trompeur. . Robuste Rondelet blanc. . Rond feuillets d'azur Rond livide . . , Rond lustré . . . Rond moucheté. . Rosacé Rose convexe . . H, i^o 11, 1 S5 II, ..4. I, 3G8 I. 88. H, 1.^5 II, ':>:• n, i?!}- II. 396. II, l/|0. II, J/>ù/. II, i/,i. 11, IbiW. 11, a'i4. II, i38. I, 287. H, = f)- II, 18. II, 23. II, 90. H, 2.',. 11, 2 S. H, ■J.J. 27. II, 26. II, 33o. II, 43. .11, 456. I, l'>2. I, 53. I, 325. II, f)G. H, !)"• I. l'iO. I, 'Wii. I, ',0?. I, .',So. Uose grenu .... Rose invfcne. . . . llougc a cciMir jaune. Rouge à piitl jaune , Ruugc à j)i»d rose . RougeAtre, (.\nian.) Rougeàlre adliérent . Jlougràtre ;i niccliefi. Roiigeàtre a suc violet, Roiigeàtre niérul'' . Rougeàlre olive . . Rouge et blanc. . . Rouge fdiformc . . Rouge nuancé . . . Rouge (d)Iiquc . . . Rouillé des buis morts. Rouillt- des mousses. Uoux chevelu . . . Roux chiné .... Roux colleté .... Roux de corne. . . Roux des mousses. . Roux des liges . . . Roux enfumé .... Roux jaunâtre . . . Roux puant .... Roux léle de clou. . Rdiix veineux . . . Roux verl dessous . Uoux violet à gaine . Roux vioKlàire . . Roux visqueux du Jura . . . . . . S. .Safran convexe. . . IF, Safrane II, Safran fendu. . . . II , Safran triste. . . . Il , Sanguin I , Sani^iiin , Uull. , Décolore roi.'giote. I, Sanguin versicoiure. I, Sans appendices . . I, Sans appendice a collier .... I , I, 5o5. II, 3a3. I, 477* I, 4:8. I. 4:8. I. 33. 11. •97- 11, ^'J9. I. 470. n. •!>'J- 1. 289. I. 'i'J'.' n. 3a6. I, 4î>î). II. 400. II, 373. n. 3-7. Il, ifi3. II. 6a. I, 11, 1 1(). II. 436. II, 220. II, ;m- 1, ':«• II, 10.',. 11. 100. H. 439. I, 326. I, 123. I, 19. I. 3;o. ^-4- •' " ' • 272. .1. a J2. ;'joi. 5 00. 38o. 332. 556 TABLK Sapin {du), Bull. , Dédale du sapin ouvré II, Satin des bois ... II, Satin des prés ... II, Satiné, Bull., pi. 5a6. Satin enrumi'-. . . . II, Satiné, V,n\\., ihid., fs- Q- T. Satin gris, (Aman. ) I, Satin meunier . . . II, Scarlatin Il, — Bull., />^. ^lo,Jig. R. S. T. Fleur de grenade. II, Sec à feuillets mai- gres II, Semiorbicii];iire. . . I, Serpent bicolore . . I, Sessile II, Sidéroïde I, Sillonné I, Sinué I, Siniié, Ball.,/^/. Syg, Grand mu'ique C. II, Sinueux des gazons . II, Solitaire à pied court, (Aman.) .... I, Solitaire à rosettes, (Aman.) .... I, Solitaire, Bull.,/^/. lo. Peaucière .... I, Soufre cbenevis . -Il, Soufre pur . . . .II, Soyeux enivré ... I, Soyeux des marais . Il, Soyeux du chêne . . I, Soyeux en touffes. . I, Soyeux incarnat . . II, Soyeux mordoré . . I, Soyeux odorant . . I, Soyeux rougissant . I, Soyeux zone. ... I, Sphaléromorphe . . I , Squarreux I, DES NOMS FRANÇAIS, Stercoraire .... I, Stercoraire, Bull.,/?/. 49^- 542, Jig. 1, lettre 56. Epliémère . . . . I, Strié, Bull., Hydro])!iore B . . I, 12. Strié versicolore . . I, Slylobate II, Stjlnhatc, DeCand., 18. Cloche à pied char- 58. nu II, 269. Stypiique II, Suave, Pers., Champ, cotnest. 268. Couiie jaune B. . II, Superbe I, 397- 107. T. 90. 449- Taché de brun. . . I, 25o. Taché de noir ... I, 4.07. Taché de rouille . . I, 307. Tardif II, Tardif des prés. . . II, T'inlurier zone. . . I, '^)i. Tenace II, 4-IO. Tenace à larges feuil- les II, l5. Tentatule II, Téiébenlin .... I, 14. Terre d'ombre ... I, Tesselé des chênes . II, i3. Tête bronzée. ... II, 276. Tête de Méduse . . I, 278. Tête de Méduse jau- 272. ne I, i3. Theiogale I, 89. Tige d'oignon blan- 326. che I, i3. Tige d'oignon jaune . I, 275. Toguiaire I, 207. Tomenteux .... I, 327. Tortillé II, 264. Tortu II, 69. Touffes argentées. . I, 338. Touffu jaunâtre . . I, 424. 426. 414. 376. 357. 358. 456. 394. 269. 2o3. 55. 218. 419- 421. 48r. 98. 97- 336. 349. 474- i3o. 48.' 5o. 462. 56. 83. 417. 416. 173. 414. 204. TIBLK DES WOMS FniîfÇAU. 517 I. 2.,/ 11, 4^io II, 4.'.7. I, 335. H, n?. I, r,:\2. 11. 388. I. i8i. II. Ï77- I, A ',6. 1, .8',. 1, iiiij. I, l'ji. I. 4n.;. I, /•,o5. Touffu zone, . . Tout on fcuillels . Transparent . . . Transparent, Bull., Ocreux conique Trapu Trivial Troué au centre . Tryplièrc .... Tubéreux .... Tuile petit. . . . Turbiné jaune . . Turbiné protée. . Turbiné routre . . TYJ)ln)i(lc .... Typhoïde sec , . Uniforme I, 307. V. Pagine, Bull.,/.»/. 98. Livide à pied chiné, ■var. (:....!, "^o. Faginé, Bull., f>l. 5ii, lettre M., Jaune de paille, (A.man.) ... I, 'ia. — Bull., pi. 5i2, lettre A', , Aurore A , ( .\m.}. I, Variable des troncs Variable sur terre. Variécolore . . . Varié caseux . . . Varie fragile. . . Veineux îles troncs Veineux du hêtre. Veineux terrestre. Velouté Vénéneuse, (Aman. yénéneuse , Pers., Traite, etc. , Bulbeuse, (Aman." I, Tome 11. I, -^1 11. 449 II, U8 I, i65 I, /,r)o I, 4f)I H, ;, I, 1 10 il. 10 II, 2 I, i'i igo. I \-i. ii3. 114 /, 3f>. "il 3«<, i/,7. i',8. 5<>c). 5o6. •y) 11)8. 5o8 3. a()0- ^o. f'tnirii , Bull, , /,/ Ati , A' /. KIjmcc rajiipieux I) H. Verd( t (l<ï friiijlri . I, Verdet des pns. . . I, Verdrt des tronr *. . I , Verdft inoiH bric- . . I , Vorruijui ux ropriu . I, rerrmjueu.r, Bull ,/;/. 3i6. Roup<;\lre, (Am.) . I, ^ ersirolore .... I, Vcri i dieveux noirs. II, Vert ctndré drjsous II, Vert ( lair visqueux . I , Vert d'eau grenu . . I , Vert de boiilcille . . I, Vert de gris .... I , Vert de pré .... I , Verte , ( Aman. ) . . I , Vert et rouge ... I , Vert noirâtre. . . .II, Ve^seloup I , I I r,. \ incux II, lo. Vineux sur blanc . . II, 8.^. Violet dessous ... I, 157. ^■iolet drapé. ... I, i53". Violet et blanc ... I, 171 Violet fdiforme. . .II, 337. Violet roux .... I, ifjo. Violet sur tranche . I, /|6y. \'irginnl II, ai 5. "Nistpieux bicolore . II, 33. A'iscpieiix rentre noir. II, ga. Visqueux chocolat . I, /|Oo. Visqueux cuivré . . I, 4"'- \'i5quciix de.» troncs. I, /,35. \ isqucux pris ... II, ai3. Visqueux lait blanc. I, ^'\i. \'isqueux rose ... I, ^o^- Visqueux zone. . . I, O^- \'olv3(i;e mineure , (Aman.) .... I, 3S. Vulpnirr II, 3/,' Vtilgairr à rcrur brun II. "^ ',"'> \'»\'i:i r niiiieiir . Il , "^ , , i58 TA3LS DES ITOHS FRANÇAIS. X. Xylophile I, 87. ■ z. Zone à gaine. . . . Zone blanc et roux . Zone des mousses. . Zone feuillets larges. Zone pied blanc . . Zone pied gris bleu . AGARICS DES ADDITIONS. i46 [I, 4»7 267 2^9 282 241 III, Citron ( Aman,) . Coprin racJiqueux Coquille du frêne D'IIudson . . . Grêle à col tordu Momentané . . . Noircissant fétide Ocreux lacéré . . Pied jaune carné dessous Polygramrae des sapins 607. 608. 611 . Ibiri. 608. Ibid. 609. 607. 610. IbicL Tigré 609. A. JGYRIE Tremelle bleuâtre .... III, rousse ....... ALEL'RISME des fruits des herbes du crottin étoile ANTENNAIRE du sapin ARCYRIE couleur de chair. . . rouge ARTHRIME des carex ASCOPHORE brune . 62S. 626. 606. 6o5. Ibid. 604. 712. 388. 389. 563. 520. des crottes de chien. fragile verte ASPERGILLE blanc glauque moulin à vent. . . vert de pré. . . . ASTEROMA de la raiponce. . . de la verge d'or . . des ombellifères . . ASTEROPHORE vesseloup. . . 522. 524. 522. 541. Ibid. 544. 543. 471. 704 »• 375, I, III, AURICULAIRE oreille de Judas tremelloïile (Voyez d'autres espè- ces de Rull., Schum., Sovf. , à la Table des noms latins). AZYGITE B. BARRE DE PLUME terrestre BISSE cinabre des champignons. . . des herbes épiphylle gris vert BOLET à doubles mailles. III, à houppes brunes . annulaire brun . . annulaire jaune . . appendiculé. . . . aurore basane à ])ied rude. beau pied tout rouge bistré livide. . . . blanc à pied rude . blanc sanguin. . . 7o5. 604. ii5. 229. 228. 5l2. 563. 639. 332. 33.. 333. Ibid. 332. 4- 46. I. 3. 34. 1 1. 33. 25. 12. 23. TABLE DES NOMS rRktirkli 55n bronze cliair jniino. . 17. ,.„ t„„pip r,_ , j)ron/L- vinri.x. . . . ,(1. |,'l.n.qii,- .Ir» »aiilc» . . S;',, jjinii à pi.'d iiulc . . li. jaiiiiAirr (Ir, |,Prl)ri. . 676. f '■'"""'"'" /|^- jann.-aihallu^blanc . 5:5. bniri sur carmin . . . aS. nue 5'-- bulbeux à poudre rose. a',. mm l.i terre '.-.i f"""^slil''e r^. >ril-j.iui.e .!.'!! S-S commun drapé ... 3G. BUANCIIK >()n\r. . s',- <^""ioisi 39. «1 i.(;Ar.ii; ^"'^'■''' 4^- de» tuyaux ir,,, «"f^'i"^' /f^. salissante ,}<., faux pied rude . . . i3. c. faux rubiolaire ... a? grenu d^ré .',5 jaune voilé 5. Cl-NANCF . . . fi-'.î—G.'i;. laiteux ',5. du . Iii'ne //;„/. l'aide /,7. du pin f, U'.. olive à pied rayé . . .'j t . du sorbier 'iSS. olive à pied rouge. . Ibid. ferrupineux 6I7. olive livide 3î. Ronflé ///,/. oranpe à pied rude. . 9. CKPMAI.OTRIC pied jaune et rouge. . 3o. bissoïdc 7"0- pied rouge à courts tubes. ?)2. monilifonne 5ii poivré 9.1. CÉRATIf' pourpré iq. faux liydne a57. radiqueux basane . . 27. CliCTHoSPORF. . . . joi. réticulé 39. Pliarldir mu!i;>alvc. . ^iS. rouge à pied rude. . 10. CLADOSPOUIK rouf,'eâlre à pied rude. 11. des nervure» .... 5Gi. rouge tuile aG. CLAVAIUK rubéolaire à filet. . . 18. à gr ffes ■j',-. rubéolaire grenu. . . 20. à pied rouge .... a^^. tigre G. ardoise ridée .... aSl. e> tuile à pied rude . . 8. argileuse a'^q. verdet eollelé . ... 6. à tête rrocliue. . . . a5|. EOTRYTE balai brun îSj. de la bouse. . . • . 576. bianelie et simple . . 7 ',n de la pomme de terre. 57a. lilanelielle a56. des agarii s 5G7. biillante (iig des feuilles vertes . . 569. buisson des sapins . . a.So. des fruits 570. ciliée grise aSi. des lierbiers 5G.S. corail a pointe» pourpre. a^G. des lamelles Sjo. corail (cndré .... 3\t'>. des mousses .'«(if). corail gris blanc . . . j^S digitéc 571. corail jaune a'i/J. du papier gris. . . . ^>~~- corail nankin .... //•/*/. ou épi ^7'»- corail rose i^b. CYPHELE digitale • CYTISPORE du sapin . coriace gris. 56o TABLE DES NOMS FRANÇAIS. corne de daim. . . . 254- cornicult'^o 248. «les débris ^^9- des herbes 243. des prés 25o. en aiguillon 25i. in faisceau 618. en massue 287. en pinceau 241. faux sclcrotium . • . 242. grc!e 620. laciniée 255. langue de serpent . . 240. languette 289. inasselte jaune. . . . 238. massue filiforme. 248, 6ig. inérule aSi. multifide 620. nivcllée des mousses. . 25o. purpurine 241. sanguinolente .... 245i serpent des cliiffons. . 618, trident fascicule . . . 252. vis(jueuse basse . . . a^Q. visqijeuse élancée . . 249. COËLOSPORIE des feuilles 56o. CONIOSPORIE en rond 607. CO?:OPLÉE en buisson 720. noire 475. CORÉMIE à pied farineux . . . 53(). blanc Jbù/. glauque 538, CORYNÉE de rémerus . . J» . . 4-84- en coussinet 4.83. en disque Ibid. COTON TERRESTRE blanc 34-4- gris 345. rose Jbid. CRONARTIE du dompte- venin . . 717, 632. 46i. D. DÉDALE à bord jaune . . II, à duvet gras bicolore bigarré pâle bigarré violet noir . . cinabre . . . 482. III, coriace blanc . . .II, coriace blanc dessous coriace roux dessous des troncs de sapins des vieux bois. . du chêne. . . . du sapin ouvré . imberbe .... roux velours mordoré . DICTYDE ombiliqué . . . DIDERxME fleuri DIDYMIE entrelacée. . . . DIDY'MOSPORIE du bouleau. . . plane ..... DITIOLE radiqueuse . . . DOTHIDE de la renoncule . de la ronce. . . de l'ormeau. . . du bois gentil. . du genêt .... du groseillier . . du muguet . . . en forme de mûre 4g2. 481. 493. 489. 490. 689. 489. 487. 488. 486. 496. 495. /i79- 493. 485. 483. 4-91 • III, 65o. 387. 642. 715. Ibùl. 627. 694. 693. 446. Jbicl. 693. 4'i7. 444. 447. TiDLK DES ROMS FRiNrilS. y,i fausse piiccinîe . sphtioidc. . . . E. KCIDIUM <()inu .... lie la courge . de la ficaire. . ilr l'alisier . . de la menthe . lie la pjlicncc. tle la Sylvie . . de l'épine-vinette lie l'euphorbe . de l'orobe. . . de l'ortie . . . /. 328, 72/,. 723. 726. 653. C5'j. ■".()8. 655. /loo. 653, 656. Gr,3. 65J. 65',. 654. G52. 655. 652. 654 . 532. 6^6. liid. 711. F. FAUSSE TESSELOUP j)eau d'argent. . . FEUTRE araneeux aurore . cannelle de papier G4i. 3a3. 32^. 323. 32/,. 56a TABLE des caves des rochers FIBRILLAIRE ramifiée FISTULINE langue de bceaf . . II, FUSAIRE de î'ivraie. . . . III, FUSIDIE blanchâtre . . . , . doré vert de gris FUSISPORE jaune G. GÉASTRE à quatre pieds. . . . des Alpes hygrométrique, . . . roux GÉOGLOSSE glabre pourpre noir . . , , vert GR ANIFÈRE (du Diacode) GUTTAIRE .... GYMNOSPORANGE à étui H. HAPLAIRE grise HELMÏNTKOSPORE en alêne nain Irès-menu velouté HÉLOTIE agaric dorée du pin rousse HELVELLE brune à pied jaune. DES NOMS FRANÇAIS. 322. Ibid. 602. 538. 703. 5GS. 567. 566. 565. 365. 366. Ilnd. 363. 621. 258. 6a I. .549. 556. 476. 555. 56o. 559. 5 X). 558. 3-5. 611. 276. 275. 271. crépue blanche crépue jaune élastique . . enfumée . . mître blanche mitre bleuâtre. mître brune. mitre noire . rose. . . . HLMANTIE agglutinante. bistrée . . . des bois ouvrés destructive . étoilée . . . plumeuse, . rose .... soufre . . . sous l'écorce HYDNE à crochets. . . . à gros grains . . à fossettes . . . à longues dents . à pointes en cœur barbe de Job . . bouquet de rubis. coussinet .... 338, 34 n. croûte grenue cure-oreille cyathiforme des mousses. .... du châtaignier. . . . du chêne en rosettes . du hêtre écailleux bistré . . . écailleux brun-rouge . écailleux fétide. . . . en deuil en faisceau en paquets en râpe fleuri 5i2, gélatineux grenu du sapin . . . hybride jaune du sapin . . . 268. 258. 272. Ibid. 270. 26/. 269. 266. 270. 340. 3/,3. 599- 336. 339. 600. 342. Ibid. 341. 526. 536. 522. 529. 627. 533. 5i5. 5i3. 535. 524. 521. 534. 53i. 53o. 537.. 507. 5o8. 509. 517. 525. 533. Say. 614. 526. 536. 5i4. 527. mélilot bleu, membraneux menu . . . noir et blanc noir et olive obtus (]u sapi odorant . . oianp;é. . , papillon . . raiiK-ux . . ramifié. . . sinué . . . soiilre et rose suant . . . subcorlical . zone. . . . HY M e:\F.lle (Tremclle sous-çenre) vulgaire . . . .III, HYPIIA iilaniht'usc HYPUDERMi: De Cand. (Voyez la Table des noms latins. } //ITOXrZOiVBuIIlard, (Voyez la Table des noms latins. ) HYSTÉRIE à lit noir bossue crépue de l'airrlle fangeuse . de l'airelle rouge. 4j3, de la ronce de l'aulne de l'épine-vinette . . des graminées. . . . des roseaux du cliéne du frêne du pin du srirpe du sorbier du sumac flcxueuse TABLE DFS NOMS FRANÇAIS. SCî naine . . . . 'i' . . /J52. opégraphc 697. parallèle /|5a. SlQ. 532. 533. 5iy. 5/0. 53.',. f.i5. 5ii. 523. 524- 509. 528. 532. 5i8. C26. 343. /j5o. 698. 45i. 697- 698. 697- A5i. /,53. G98. 454. /,5o. 45i . 4 54. 699 45.',. Ibid. 696. I. iLLosroraE rouge 708. ISARIE cliou-fleur 2^6. glauque Ibid. L. LAME DU BOIS lames blanches . . . 32o. laniPS jaunes .... 3iq. LASIOBOTRYS. ... 65 1. I.ÉOTIE en cercle 377' gélatineuse Ibid. petite mitre 623. vert-de-gris 278. visqueuse Ibid. LEPTOSTROME de l'aconit 464. de la ptéris 463. de l'iris 4^4. des fougères .... 463. des joncs 704. LICÉE des cônes 397. LOPIIIE ostracée 6no. LYCOGALE argentée 396. rouge 394. tuberculeuse 3o5. M. MELANCONE bicolore . . des chiffons. 714. 507. S6/i 7i3. 23a. 235. 234. 23 I. 236. 232. 234. 233. /,67. /,65. 462. des graminées .... du sapin .... 5o6, ovale Ihid, MÉRISME à tète fleurie . . chou-fleur . . . en colonnes. . . éventail violet. . fibreux du sapin, pétale d'œillet. . puant sessile. . , violet sébacé . . MÉRULE à veines bleues. . II, cantharelloïde. . . . chanterelle corne d'abondance grise. 471» corne d'abondance noire. III, 6i3, 4.70. couleur de feu. . . . Ifià. crépu 474- en massue couleur de chair en massue violet. . . en trompette .... fugace jaunâtre. . . III, 612 jaune des rameaux. . orangé terrestre . III, petit II, pleureur sinué musqué .... tremelle ...... 474' tuyau cornu. III, 6i3, 473. violet 469. violet à sommet jaune. 473- MONILIE blanche III, 545. glauque à long pied . 546. jaune 547. rouge tuile 54B. sessile du cuir. . . . 546. vert d'eau Ibid. MORILLE à bords libres. . . • 265. brune 264- TABLE DES NOMS FRANÇAIS. 714 471- 472. 464. 477- 466. 477. 6i3. 468. 476. 468. jaune noire MUCOR des excrémens. . . . des fumiers. .... des noix des souterrains . . . hydrophore des herbes. hydrophore du bois . imperceptible .... microscopique. . . . rameux à pied brun . soufre ....... sphérocéphale .... vert MYCODERME des fruits confits. 261, des lies 260, MYCOGONE rose. . . . 25, 141 > MYROTHÊQUE rameux MYXOTRIC du papier N. NÉMASPORE orangée ...... MDULAIRE difforme jaune à bords droits . striée vernissée 262. 263. 528. 528. 53i. 718, 53o. Ibid. 52p. Ibid. 527. 53t. 525. 527. 536. 588. 598. 599. 595. 484. 379- 378. 377. Ibid. o. OÏDÉE de l'abricot . . . fructigène. . . . pourpre .... ONYGÈNE du cheval. . . , OZONIE couleur de paille. Sgo. 589. 591. 368. 601. TiBLE DE» XUMI miXCill. S6> P. PATELLE Sous-gcnre des Pézizrs. (Voy. PatelUria, Table des noms lutins. ) PÉRIOLE 633. poileuse .... •ioo , r>8o. pï:TxIsporie. . . , , G5G. V. PLKISFORIU:\I , Tab . (les noms latins. PETIT BOUCLIER bordé . 46a. PEZIZE auiorjjhe .... 3o3, 6i8. à pied sillonné. . 29-2. blanche du cru tin. 3o4. Ascobole glabre G33. bicoloro .... 3oj, G28. brune a polit pied 3oo. brune et olive. . 296. cendrée. . . • . . G3i chagrin cendré . 3o6. ciliée 3n3 cofiuetier. . . . 294- 298. couleur de cire . coussinet de l'aulne . 3i3. cyailioide. . . . 307. de la boiiso . rv>8 de la livéclie. . . 3 12. des aicfuilles. . . 63o des cônes. . . . fi3-> des crapauds . . 299. des fruits. . . . 3o6. des graminées. . 3oq. des tiges séclies . 3o5. dorée 307. du cerisier . . . '■îi< du groseillier . . 3l3. en calice .... 3o3, 69fJ. en ciboire . . . 7 -'.3, 291. en f'cusson . . . 00? on limaron ..." :/,3, 2i)G. ensanglantée . . • 3 10. epipliylle. . . . , , 3o8. fendue a lit gras. • 3 10. Tome IL flexucuse Gi i groupée 3o5 groupée des pins. . . 3i5. Itérissée de lu cacalic . 3o'i. jaune dœiif 5a8. jaune du sapin . . . ag/^. lactée ir2i). lenticulaire 3o8. noire à cœur blanc . 3ii. noire du cliène . . . 3i4. oreille brune .... 297. oreille glauque . . . aga. patellairc 3u. pédieulée des herbes . 3oq. petite helvelle. . . . ayG. petit nid ftoG. plane "*')') poire du sapin . 3 10, 63a. pustuleuse 299. roide du prunellier. . 3i3 rouge épidendre. . . 3oi. scarlatine ^9^- tardive à petit pied. . 3oo. tubéreuse 63o. tulipe 293. velue à long pied. 3o4, Gag. verte 309. vésieuleuse 298. PHA.CIDIR de l'airelle ^9^- des feuilles du pin. . Ibid. dti houx .... 4.58, 6g5. en couronne ''iSg» en polygone .... Jbid. mullivalve /j58. PHACORUHIZE pislillaire 6aa. PHOMA du frêne 702. du lierre 703. du soûle Ibid. PUYI.LOEDIE (le la fève 486. PHYS.VIRE .1 toupet 649. blanc 648 bleu à i)ifd blanc . . 647. 39 566 TIBLÈ DES NOMS TBAWCIK. (\es fumiers 648. farineux 64.9. gorge de pigeon. 3ga, 647. laiteux ^Qî. ])cnché 391. vernissé Jbid. PILOBOLR crysiallin 5i5. jaune ....... 5i4- PODISOME brun 710. dentelé 'i?/- POLYA.CTIS de k» pomme de terre . 552. des raisins 55i. en étoile Jbid. quadrifide 53o. POl.YPORE à bords épais .... à bords ciliés .... à bonis cotonneux. . acaiillioïde .... 74 1 à lit graisseux. . . . à lit noir (Porie) . . 82. 70. 121. , 58. 1 16. 170. allonge 120. bigarré arc-en-ciel . . 138. bigarré des rameaux . i47« bigarré du cliêne . . i45. bigarré du ])latanc. . i48. bigarré du saule. . . 14.2. bigarré fond olive . . 14 i- bigarré mat i44- bigarré noir i5i. bigarré sombre . . . i49' bigarré vert et jaune . j4^. bistré du saule i . . 67. blanc aqueux .... 1 15. l)Iaucliâtre .... 'j/i.1,^2. blanc hérissé .... i i3. })lanc résineux . . . iii. blanc verdâire . . . tiG. bleuâtre I23. bouclier multiforme . 93. boudinsjaune au bord. 83. brun à trois pans . . 10 1. brun et soufre. . . . gg. brun fibreux .... 80. calccolaire cannelle à bord orange cannelle du prunier cannelle du saule, cendré ..... chatoyant dessous chicoré cocarde naine . . coiiace couleur de chair . coussinet cendré, destructeur . . . d'or ...... du charme . . . du groseillier . . du mélèze. . . . 753, du peu|)lier chair nan- kin . . . . 59. i53. l52. 9i- 125. 98. 157. 172. Ibid. 114. i63, 616. i53. 123. 96. Il I. ecailipux. . . . en bouquet , . . enfumé drapé. . enfumé lisse . . en |)nralièles ■ . . en spaliilc . . . éponge dure . . faux amadouvier. frangé glauque .... globuleux . . . gris emmanché . gris violet . . . guêpier blanc . . guêpier du noyer. 49, 6 guêpier polymorphe liérissé 7 jaunâtre jaune à ])ore oblique lacéré rougeàlre . . laineux bord brun, laineux des rameaux laineux pores gris . laineux pores jaunes leptocépiiale. . . . liéi'e mince .... ligneux en boudins. 7 inasselte à porcs. . masselte à tubes . . ii3. 74'. 53. Ibid., 56. 108. 107. 102. 54. 102. 87. 69- 172. 162. 89. 157. 5i. i5,7',i. 5o. 5i, 83. 161. 160. 4> 129. i3i. 127. 128. 63. i63. 80. 65. €4. TABLB DES ITOWS FRANÇAIS. 567 mie (îc pain . . . mollusque .... molliisf|iiç des caves mollus(|ue graisseux mollusque pn[)yraré. moi(1()io hiirieux . . nankin zone. . . . roisrtte sur blauc . niinitnulaire. . . . ocre du tremble . . odorant pris . . 7Î odorant jaune. , . odorant zone . . . olive 70ru; .... onciiilé gris dessous ongulé •; orange à bord blanc orange à paillettes. G7, Gi5, ovale papillon pied noir . parfumé du sapin . pellopore pied de moulon. 7 j ] V, orange à [)aillettes pied noir plateau noisette . . pleureur du sapin. . j'ointilléc du saule (Pone pubesccnt icbrousse-poil. . . renversé du plaiane renversé du saule . réseau blanc . . . réseau du sapin , . réseau sébacé . . . rond à pores droits, lougrâlre I > i58. iH'u ] fit). iG«. i()(). 100. |32. 6'k 10',. io5. loG. lô ). 12?. 7H. i55. rougeâlre ^renversé) safrané scarlatin r)n sébacé du sapin . sinurux .... soufre et pourpre sulfurin .... taché pied noir . terrestre jaune. . •;4. 754, 7'.i. 6'2. 126. 61 5. Gi. 9'- r-r. I l3:'). 70. .V- 102. ,-5. 174- iGi. rj7- i65. 75. 61a. I 70. .64. 7'.- triangle l)Ianc. . tubircux du sapin velouté blanc . . verdet du chêne . vernissé vert do boiiteille. vrrt et blanc . . vineux du noyer. viilgaiie . . . . zèbre ..... zigzag du rliêne. zone du coudrier zone du sapin . . PO LYS A C capsiillfére . . . POI.YSTIGMA du gléconic . . . mnssette .... POLYTRINC du trèfle . , PORÎE. . . . (section desPoIvpores PSI LOME du buis . . PUCCINIE de la r.S NOMS VRkSC\l%. SCkJ corne (Iti noyer . . . /joS. en par;illtlps .... ^t2. torniic 4o7- enluuiudlc ''i^'9- couleur de rouille . . .\>(i. éparsc 4-^8. «ouioniire fj'jfj- é|>icHMisr jjll. tic l;( laitio 6Cf). t[)ih|)lii-iic 677- de raniélanchicr. . . /|îi. ('•vidic G7/1. delà j)aliencc. . . . 4^î)- f.'iisre;tu pyramidal. . /|ii. de la ronce ',.\o. fendillée /,.'i3. de la sa[ii)naire . . . 6y2. fciilre noir /('■«4- de la scabieuse . . . ^W- filiforme ()8i. de la tlu'li'pliore . . . /|42- flexurusc t>74. de i'i pine-NinelIc. . . /jîS. fraise 4 '7- de l'il G8'|. gél.ilirMusc ^68. dépaze du buis . . . 6()}. grunne 690. des cônes /,i'i. {,'raine de pavot. . . ^ic). des feuilles du tremble. 6()t. j,'ianul ^^^^- bérissée 677. des lactaires 4-^2. brrisson /,i3. des faciles grises. . . 685. lumanlic 675. des liftes 687. bydropbore 678. digiléc /,o(). bysicrie du poirier. . G8.;. du buis 68"). laineuse , . . .410, 676. du cerfeuil bulbeux . 4^4. langue de serpent . . 666. du cliarmc . . . 675, 424- lar<,'e 4i5. du (liàtaignier. . . . 428. latente 668. du cliène /, irj. inasqnce 68a. du clicvrcfeuille. . . 6iS3. niililairc 665. du ftngon 6fjo. muqueuse de la courge. 4-^ï- du gui 4'|2. nébuleuse /("îi. du lierre ./jSg. notes de musique . . d-'^. du muguet 44o. ondulée /^i5. du rosier 499. pâté 691. du sapin 669. peliie ridée 425. du saule 670. pelit tonneau .... 443. du sumac /^^S. pézize noire 477. du tremble .''^3o. pé/.ize rouge. . . 4^6, 671. écarlate 671. j)lnque noire .... 414. . élégante 76/-/. i)la(|ue noir violet . . Ibù/. en bouclier 68/. iilinneuse 472. en eoui)e 432. j)()ileuse .... 433, 676. en cupule 673. pointue 435. *^n disque ',18. polymorplie 4o5. en forme de mûre, 43o, 678. ponctuée 408. en forme de points. . 437- porte-tube 689. en forme de soie. . . 689. j)oudre a canon . . . 429. en forme de tache . . 43;. quatcrnec 419. 570 TABLE DES NOMS FRANÇAIS. rayée par couches renflée. .... 667. 4.20. 688. 4î6. 4i8. 4.24. 421. /i^o. Ibld. 5o8. 707. 6-57. 317. rougeatre. ..... sanguine soudée tentatule tuile ■verruqueuse du cou- drier verruqueuse du hêtre. verte violette SPHÉROBOLE des excrémens. . . . V. THÉLÉBOLE géastre volvacé STICTIS volvacée . SVHÈR OCARPEV,n\\\Ax^. ( Voyez la Table de» noms latins). SPHÉRONÈME à petits bras 700. cylindrique 5i7. penclié. ...... 5 16. tronqué 701. SPORENDONÈME du fromage 5g7. SPOROTRIC blanc des écorces . . 678. bleu 588. de la bouse 58o. de la colle 582. de l'encre 587. des champignons. . . 579. des excrémens. ... 681. des herbiers ^79. des vitres 583. doré 585. du bois ouvré. . . . 578. du crottin 58 1. du papier 583. du polypore .... 58o. du sa|)in 58i. jaune du bois .... 586. orangé 58/|. rose 583. rose à bord blanc . . vert jaune ( des feuilles). SPUMAIRE blanche sphéroïde. ..... STEMONITE à centre d'or .... du chêne en faisceau luassette mucilage ...... STICTIS brune du peuplier. .... du sapin voU'acce SPHÉROBOLE vol- vacé STILBOSPORE à grains ovoïdes. . . grenue. pvriforme ..... STILBUM jaune mycopliile parasite poileux T. TAMBOURIN de l'aulne du nerprun farineux THAMNOMYCE crin de cheval. . . . THÉLÉBOLE des exciémens. . . . SPHÉROBOLE des excrémens .... THÉLÉPHORE à bord frangé. . . . à bord lilas à bord lilas des mousses. à bord pourpre . . . améthyste du bouleau . améthyste du charme . 584. 587. 382. 6/|0. 386. Ibid. 384. 385. 64.2. 3i8. Ibid. 3,9. 317. 637. 465. 466. 7.5. Stg. Ibid. 5i8. Sig. 635. 6^4. 634. 460. 708. 5o8. 212. 191. 19a. 198. i88. .87. TABLE améthyste du liêtre. améthyste du lilas . améllivslo (lu noyer, amétliyste du sapin, aniéiliyste du saule. amidon bigarrée J)isire du Jura . . . blandie en disijue . bliue bouilloiiiiée. . . . b()Mf|iiet do lilas . . brime à bord doré . brune à bord noir . cannelle tesselée. . carmin ipn cendrée chasse-écorce du sa pi chasse-écorco incarna chasse-érorce noire . c)iasse-é( orce Iricolore cition du bois. . corticale .... colon cannelle. . couleur de chair, cramoisi .... crayiMJse du saule crépue du sapin . discoïde à bord bl.i du mélèze . . . du ]>in du sut eau . . . enfumée de l'aulne épar[Hlh'e. , . . fativf du ( liéne . faux bolet du coud r fran},'ée ne gouitc de sanp^. . grenue cannelle . grenue d'ocrc . . pypsense .... hysléiie .... interrompue . . labyrinthe grenu. lariniée lilas du saule . . livide et blanche. er DEJ I» OMS FRANÇilS. 5;. ,8y. membraneuse . . . . igG. 1«)0. noir «liapé .... . 2.4. Jhul. noire du chêne . . . 2l3. l«(j. noire du sapin. . . , llml. 1 8(>. ocre (les ais. . . . 210. 2 /G. ocre des troncs . . . Ibùl. 180. orange colorante . . 218. 2 1 G. ]>apillf couleur de cha ir. 2no. Ifjtd. pa])illc rose. . . . . Ibid. 3 3 0. polygone ' '99- 20.',. poudre de tuile . . • 207- I7.S. pourprée a pied . . • *79- 204.. renversée du sapin. 192. 2o5. rhubarbe 211. 20.;. ridée ilu chêne. . . 202. 6,7. ridée du sa|)in. . . 224. 222. san^nlnoleute . . . 180. 2 \(). soude 211. 21 J). stalactite 225. 220. tannée à l'envers. . . 206. 217. tannée à zones. . . • 179- 2 12. terrestre 616. iç,4. toile des bois ouvres. 227. 208. toile drs feuilles. . . 226. '97- toile des mousses. . 227. Ibul. 1()X toile d. en éventail G2G. »!)'i- glanduleuse 980. 22 1. glanduleuse verte . . 282. 572 TABLE DES K0M5 FRANÇAIS. jaune . f V '. . . . a85. lachryraale 287. mésentériforme . 754, î84. plate Ibid. verte des mousses . . a88. verte en pézize . . . Ibid. verte ligulée 286. TRICHIE cylindrique Sgo. dorée 64.J. en grappes . . . . • 643. en massue 644' entortillée 646. olive 645. ovoïde Ibid. pourpre ^go. trompeuse 64.4- variable ..... vulgaire TRICHODERME rouge-luile .... vprt • • TRICOTHÉCIE rose TRLFFE noire 74^) 375. TUBKUCULAIRE commune. . . . 47'» 672. conflncnte 4/3. des sarmens ^J^. mineure 709. TUBLILINE continue ^9^. fraise ^93. TULOSTOME d'hiver 36;. 646. 644- 5io. 509. 720. u. URÉDO blanc .... carie charbon . . . de la fève . . de la joubarbe. de ralchimillc. éc l'allouchier. 5o4 49S 496 Ibid. 5o2 ^^1 5o de la mercuriale . de l'aristoloche . de la ronce. . . de l'aubour. . . de la violette . . de l'églantier . . de l'euphorbe. . des campanules dps crucifères . . des niiirceaux. , des potenlillcs. . des saxifrages. . du bouleau . . du carex. . . du cirse .... du framboisier du géranium . du haricot . . du lin .... du liondent. . du peuplier noir du rosier à cent feuilles, du rumex .... du sainfoin obscur du scirpe, . . . du scorsonère. . du tussilage. . . en écusson . . . linéaire .... odorant .... rouille des céréales variable .... Soi: A97- 5oo. A95. 5o3. Soi. 5o3. 5o2. 5o4. 5oo. 502. Soi. 499- 498. 718. 5oi. 496. 494. 5oo. 497- /»99- Soi. 495. Ibid. A98. Ibid. 496. 5o3. 718. 5o3. 5o4. V. VERPE dé à coudre î79- VESSELOUP à chair jonquille. . . 356. à feuillages 348. bislrce 353. blanche des chênes. . 356. ciselée . . • 7'i3, 35i , 754. croix de chevalier . . 35i. des chênes 3S8. d'hiver 362. en forme de coing . . 357. TABI.K DES NOMS FRAXC.IIS. en Oignon .... ■^^ç^. fétide 355. gigantesque. 7/,3, 358, 7")',. hérisson 3")0. lacuneusc 361. matras blanc 355. matras gris 3Gi. molle 3/,9., ovoïde 360. poire bisttTo 35;. poire bniii ronge. . . 35',. verrues en paquets . . 35a YIRPISSÉE des troncs 623. X. XYI.OIVT/V brim (lu cliAlaignier . de là berce. . . . 470, de l'aîchimille .... de l'aulne .... /^G(), de la vigne du clièxre-fcuiile. . . du fraisier du laurier du niillofeuiile .... «lu peuplier . . . 4G8, fausse livsférie .... 573 ic>s. 7ot>. 470. 'joCi. i-]o. 4Gf). /j70. /,G(). /,G8. 7o5. 4(i7. TABLE I>E§ SYNONYMES FKAMCAES QUI SE RENCOTNTRENT D.\N.S LA LISTE DES CII.\MPIGNONS COMESTIBLES OU VÉNÉNEUX, ETC. AGARIC fîcre Letellier, etc. , poivré . . Tome lu, p à lames Jourchnex Cor- dier, etc., bifide alutacé Roques, rouge à pied jaune. . nmer Cordier, amer priulannier . . (ininUairc de Ruiliard. . h petite voira Roques, volvacée rninenre(A.m.) aromntifjiie Roques , mousseron taché. . . à verrues Cordier, âpre (Ani.) Tome II. 732. 7 V,. 7^7. 7/.G. 745. 73G. 7.',5. hifurquv Letellier, i>iQ. comestible 740. pyrole muge ronge ,i pird rude . . 7^0. innrbrr Roques, faux rubéolaire . . . 75». oigiuut dr lo'ip Pauk'l , rubéolaire à (iict . . . Ibi,t. 576 TALI.K 1>K$ SYItONYMES FRANÇAIS, ETC. orangé Pers. , ronge à pied rude . . vSg. pernicieux Roques, brun sur carmin. . , 75o. potiron Roques , etc. , comestible 740- roussille \ rude Pers. , S brun à pied rude tubcreur Letellier, rubéolaire à filet- CLA.VAIRE barbe de chèvre corail jaune. . , hotrjoïde Pers. , à pointes pourpre coraUoide Pers., corail jaune. . . crépue Pers. , corail nankin . . gallinette \ menotte } corail jaune . . . menotte grise Pers., corail cendré . . HELVELLE blanchâtre Pers, en mitre Roq crépue jaune .... HYDNE chevrette (la grande, de Suisse) Paiilet, écailleux bistré . . . chevrotine chamois Paulct, sinué corail Roques, rameux Ibid. escudarde papilU'e ou ti- grée Paulet , écailleux brun rouge . Ibid, curchon pied de mouton blanc rignoche sinué "39 ers., > lues, / 739- 7^0. 741. 742. 7/,i. Ibid. Ibid. 742. Ibid. 738. 739- HYPODRYSVers., hépatique Roques , Fistuline Ibid. MÉRULE chanterelle comestible Ro- ques , chevjette chevrillle en coupe Letellier, gyrole jaunelet chanterelle jSS. PÉZIZE en coupe Letellier, en ciboire 74^- oreille de Judas Yicat, Cordier, etc., auriculaire oreille de Judas 753. POLYPORE boula ligneux en boudins . . 754- couveuse i en bouquet Pers. , y chicoré 74'- gigantesque Letellier, Ro- ques , acanthoïde Ibid. langou guêpier du noyer . . Ibid. luisant Roques, vernissé 75i. miellin ) oreille du noyer ) guêpier du noyer. . . 741 • pied de chèvre Pers. , ) pied de mouton noir } pied de mouton ; Orange à paillettes . . 6i5, 741- poule de bois chicoré 7'i'' è QK608 S9 S4°i.2 9»" Secretan. Louii/Myco^raphie «uittCOu. 3 5 85 00 11 7 287 ^^p» -^ * • ■««6* '■■'v;