Wimolonatopourlo Ctfwrvoliond>lo nokMcnAMqu» MamoMeneitMnal ennakM Nature et Faune Volume 13. n°2 Avril-Juin 1997. April-June 1997. \^9J La revue Nature et Faune est une publication internationale trimestrielle destinée à permettre un échange d'informations et de connaissances scientifiques concernant la gestion de la faune, l'aménagement des aires protégées et la conserva- tion des ressources naturelles sur le continent africain. "Nature et Faune" is a quarterly international publication de- dicated to the exchange of information and scientific data on wildlife and protected areas management and conservation of natural resources on the African continent. Editeur- Editor ; P.D. Koné Ass. Editeur - Ass. Editor : J. Thompson Conseillers - Advisers : E.H. Sène, P. Vantome, P. Howard, G. Chyzuka. Nature et Faune dépend de vos contributions bénévoles et volontaires sous la forme d'articles ou d'annonces dans le domaine de la conservation de la nature et de la faune sau- vage dans la Région. Pour la publication d'articles ou tout renseignement complémentaire, écrire à l'adresse suivante: "Nature et Faune" is dependent upon your free and voluntary contributions in the form of articles and announcements in the field of wildlife and nature conservation in the Region. For publication of articles or any further information, please contact: Revue NATURE ET FAUNE F.A.O. Regional Otfice for Africa P.O. BOX 1628 ACCRA (Gliana) Fax: (233-21) 668427/233999; E-mail: fao-raf@field.fao.org Somma ire - Contents Editorial 1 Utilisations des produits forestiers non-ligneux du Cameroun. Cas du Projet forestier de Korup 3 Conservation active et chasse au Niger 21 Le tourisme lié à la faune et aux parcs nationaux dans les pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale 30 Printed by The Advent PrcM, Accra, Ghana EDITORIAL Le dernier numéro de Nature et Faune s'est très largement fait l'éclno du Sommet Mondial de l'Ali- mentation. Ceci n'était pas sans rapport avec la Nature à laquelle notre revue est consacrée. En effet, disions nous alors, si nos ancêtres sur terre ont pu sun/ivre et s'épanouir au fil des siècles, c'était bien parce qu'ils ont su exploiter la nature sans la piller, l'apprivoiser sans la mépriser, s'en servir tout en la respectant. La réaction des lecteurs de Nature et Faune a été plus que satisfaisante puisque nous avons re- çu un nombre appréciable d'articles s'inscrivant dans le cadre de la contribution des forêts et de la faune au bien-être culturel, économique et social des populations en Afrique. Nous vou sons donc dans ce numéro, une sélectio articles en mettant en relief l'importance duits forestiers non ligneux dans la séc mentaire et la diversification et l'améliora revenus en milieu rural, et en passant aus: vue les potentialités énormes offertes par risme cynégétique et les activités connexe En Afrique sub-Saharienne, pendant plusieurs décennies, les profondes mutations sociales et économiques apportées par la colonisation et qui se sont poursuivies après les indépendances ont contribué à marginaliser l'utilisation multiforme des produits forestiers non ligneux, dévaluant ain- si leur intérêt social et leur importance économi- que. De nos jours, si la pharmacopée traditionnelle re- prend ses titres de noblesse, particulièrement en Afrique francophone, c'est essentiellement à cause de l'inaccessibilité des médicaments impor- tés depuis la dévaluation du franc CFA. Cette The last issue of Nature et Faune reported ex- tensively on the World Food Summit. This fell in line with issues on Nature to which our magazine is devoted. In effect, we stated then that if our an- cestors on this earth managed to survive and de- velop throughout the centuries, it was because they knew how to exploit nature without looting it, tame it without spurning it, malAnc/sfroc/ac'us ko- rupensis dont certains constituants ont montré des activités remarquables sur les virus d'immu- nodéficience HlV-1 et HIV-2 (Profile, 1994). Sur le plan alimentaire, le fruit est la partie du végétal la plus utilisée. Il se consomme crû, cuit. The family mostly represented is the Areca genus (with five species), followed distantly by the Anno- naceae, Burseraceae, Clusiaceae, Euphorbia- ceae, Irvingiaceae, Mimosaceae, Rubiaceae and the Stercullaceae, each with two species. The spe- cies listed are used for food, pharmacopoeia and traditional medicine, arts and crafts, construction and housing, and in the cultural sector. Results indicate that 63% of the species identi- fied have a dual purpose except Carpolobia lutea, Garcinia kola, Ricinodendron heudelotti and Me- gaphrynium macrostachyum which are used for food, medicinal and cultural needs. However, the multiple use of a single specie do not pose pro- blems and are in no way the source of conflicts In the study area. On the other hand, species having a single utili- zation are Ancistrocladus korupensis, Garcinia mannii, Massularia acuminata which are exploited for their medicinal powers whWe Afrostyrax lepido- phillus, In/ingia excelsa, Trichoscypha acuminata, Magnistipula tesmannii are used for food. Ere- mospatha macrocarpa and Raphia regalis are on- ly used in arts and crafts and in construction/hou- sing respectively. Generally and for many plants, these uses are similar to those quoted in the litera- ture for other areas in Africa (Bouquet and Debray, 1974; Adjanohoun era/, 1988; Iwu, 1993;Tshiama- la - Tshibangu ef a/, 1996). Results obtained shov/ that the KORUP area which is not densely populated and lacks road infrastructure is distinguished by a wider biodiver- sity. It must.be noted that KORUP contains an en- demic species Ancistrocladus korupensis of which some elements have shown remarkable ac- tivities on the immuno-deficiency viruses HIV-1 and HIV-2 (Profile, 1994). As regards food, the fruit is the most utilized part of plants. It is consumed raw, cooked, roasted. 15 rôti, grillé ou réduit en poudre soit comme source d'épices, de condiments ou d'huiles alimentaires. En pharmacopée et médecine traditionnelle, les feuilles, fruits, écorces et secondairement les ra- cines sont les organes couramment employés pour la préparation des médicaments. La décoc- tion et l'infusion restant les modes de préparation des recettes les plus usités. Elles aboutissent à des formes galéniques intervenant dans différents usages. Dans la majorité des cas, les recettes sont préparées à partir d'une seule espèce végé- tale bien que des associations soient ici et là si- gnalées. Dans l'administration de ces remèdes, le dosage semble méconnu, le tradipracticien ap- pliquant le principe de la "médication suffisante" (Mabika, 1983; Van Der Steur, 1994). Dans le domaine de la construction et de l'habi- tat, les feuilles et perches constituent des maté- riaux locaux les plus prisés. Les fruits et écorces réduits en pâte et certaines perches sont em- ployés au cours des cérémonies à caractère cul- turel soit comme bâton d'appui ou pour enduire le corps. Les observations effectuées révèlent que la plu- part d'espèces rencontrées sont des utilisations tout à fait locales, limitées à la seule zone d'étude à l'exception de Ancisîrocladus korupensis, Car- polobla lutea, Dacryodes edulis, Garcinia mannii, Gnetum africanum, In/ingia gabonensis, Massu- laria acuminata elPenîaclethra macrophylla dont la production est exportée en partie ou en totali- té. grilled or reduced to a powder and used as spices, condiments or oils for food. In pharmacopoeia and traditional medicine, leaves, fruits, barks and, to a lesser extent, roots are the items commonly used in the preparation of drugs. Decoction and infusion still being the most common way of preparing drugs, they end up in galenical forms for different uses. In most cases, dmgs are prepared from a single plant spe- cies although mixtures here and there are known. In the administration of these remedies, the do- sage seems to be unknown with traditional prac- titioners applying the principles of "sufficient me- dication." (Mabika, 1983; Van der Steur, 1994). In the field of construction and housing, leaves and poles constitute the most prized local mate- rials while fruits and barks reduced to paste and certain poles are used during cultural ceremonies either as support sticks or for smearing the body. Observations have revealed that most identified species have entirely local applications limited to the study area with the exception oi Ancistrocla- dus korupensis, Carpolobia iutea, Dacryodes edulis, Garcinia mannii, Gnetum africanum, In/in- gia gabonensis, Massularia acuminata and Pen- taclethra macrophylla which are partially or enti- rely exported. 16 L'étude du marché des PFNL montre que l'é- coulement de ces produits s'effectue suivant un circuit de commercialisation court, laissant très peu de place aux intermédiaires. Sur le plan éco- nomique, il apparaît que le prix attribué à ces res- sources est fonction non de leur valeur utilitaire. mais plutôt de leur valeur marchande. Or, beau- coup de ces PFNL inventoriés sont consommés au niveau des ménages et n'apparaissent même pas sur le marché. Cette situation entraîne des biaises énormes sur les statistiques et une atten- tion particulière devra y être apportée. Actuellement, le commerce de PFNL connaît un regain d'intérêt à cause de la modicité des prix pratiqués à la base. Plusieurs facteurs concou- rent à ce non renchérissement des prix de départ. Parmi eux se trouvent ; les difficultés de la vie ac- tuelle, la non structuration du marché des PFNL, la non maîtrise des processus de conditionne- ment, de stocl; très longue expérience dan? l'organisation des voyages touristiques et de dé- couvertes çie la nature; les agences touristiques bien rodées, connaissant parfaitement l'attente de leurs clients, ils ont élaboré des circuits, ont mis au point des formules (décourverte des parcs combinée avec un séjour balnéaire au Kenya, sé- jour de décourverte en embarcations ou à dos d'éléphants dans le delta de l'Okavango au Bots- wana ...), ont formé un personnel de qualité : chauffeur, guide... extrêmement performant et su créer un climat rassurant pour les clients. Les infrastructures hôtelières et les aménagements installés au coeur des aires protégées favorisent au maximum la vision de la faune, souvent de la façon la plus spectaculaire et la plus inattendue qui soit (campements de toile ou les fameux lodges construits dans les arbres, sur des pitons rocheux), correspondent à l'attente, au désir d'a- venture et de total dépaysement des clients. telopes. zebras, giraffes, buffaloes, elephants, rhi- noceroses... and their predators (hyenas, jackals, lions, cheetahs panthers, wild dogs...) is therefore not rare. The veritable sanctuaries offered for example by sites such as the Ngorongoro crater in Tanzania, the concentration of birds as excep- tional as those of Lakes Nakuru and Naivasha in Kenya or the extraordinary migration of millions of wildebeests which at the beginning of the rainy season in July, undertake one of the most impres- sive natural movements there is, between the vast Serengeti plains in Tanzania and Masai-Mara in Kenya... to cite only the best-known, are unique and have no equivalent in West or Central Africa. Moreover, these countries in Southern and East Africa benefit froiiY a Icng experience in tiie orga- nization of tours and nature discovery trips: well- versed tour agencies, knowing perfectly their cu- stomers' expectations, have prepared tours, have drawn up programmes (discovery of parks com- bined with a bathing trip in Kenya, a discovery trip by small craft or riding an elephant in the Okavan- go delta in Botswana...), and have trained person- nel of quality: chauffeur, guide... that are very ef- fective and know how to create a reassuring cli- mate for their customers. The hotel infrastructure and facilities installed in the heart of protected areas enhance to the utmost the sighting of wil- dlife, often in the most spectacular and unexpec- ted way (canvas encampments or the famous huts built in trees, on rocky peaks) suit the customer's expectations, desire for adventure and total change of scenery. L'ensemble est assuré de plaire et, juste retour des choses, connaît un franc succès. Le succès appelant le succès, le résultat est aujourd'hui pal- pable. Everything is planned to please and, as such, Is very successful. As success begets success, the result is today very evident. 33 LES REALITES DU TOURISME DE FAUNE DES PARCS ET RESERVES D'AFRIQUE DE L'OUEST ET D'AFRI- QUE CENTRALE. Rien de comparable, ni même d'approchant dans les Parcs d'Afrique de l'Ouest et d'AfrigiiR centrale. Outre les conditions écologiques très différentes, les handicaps se succèdent et .s'ar^nii- muignt avec, au bout du compte, un triste bilan. Lorsque le nombre de vi.sitRiir.=; se chiffrent par centaines de millers chaque année au Kenya, au Zimbabwe, en Afrique du Sud .... nous sommes toujours en dessous du chiffre de 5000 touristes par an dans les différents parcs qui nous concer- nent. Constat aggravant : même des pays qui ac- cueillent un nombre non négligeable de visiteurs: 300 000 au Sénégal, 200 000 en Côte d'Ivoire, 1 00 000 au Togo ... n'arrivent pas à promouvoir, à fa- voriser, à organiser leur tourisme de faune. Ainsi au Sénégal, les touristes viennent essentiellement pour les plaisirs balnéaires ou pour pratiquer une autre activité liée à la nature: la chasse; des Parcs, tel celui du Niokolo-Koba dans le Sud-est du pays et surtout celui du Djoudj au nord, le long du fleuve Sénégal et de la frontière mauritanienne, considéré comme l'un des sites ornithologiques les plus importants d'Afrique occidentale, n'ac- cueillent respectivement que 3000 et 1500 visi- teurs, et encore s'agit-il quasi essentiellement de résidents étrangers qui profitent de vacances sco- laires: Noël, Février et Pâques, pour effectuer ces visites. De plus, nombre d'entre eux, équipés de véhicule tout-terrain et de matériel de camping, n'utilisent pas les rares infrastructures hôtelières existantes. Même constat au Bénin: au Parc na- tional de la Pendjari (nord-ouest du pays), on a enregistré un nombre de touristes variant entre 1020. en 1985-86, et 2160, en 1991-92. avec une pointe de 3080 en 1988-89; une bonne partie de ces touristes étaient des expatriés provenant du Togo voisin; quant à la partie béninoise du Parc THE REALITIES OF TOURISM OF FAUNA IN THE PARKS AND RESERVES OF WEST AND CENTRAL AFRICA There is nothing comparable nor even close to that in the Parks of We.qt gnd Central Africa Apart from very different ecological conditions, the han- dicaps follow one another and accumulate with sad consequences While the number of visitors hits hundreds of thousands each year in Kenya, Zimbabwe. South Africa... we are still below 5000 tourists per year in our various parks. Worse still, even countries which receive a considerable number of visitors: 300.000 in Senegal, 200,000 in Côte d'Ivoire, 1 00,000 Togo... are not able to promote, enhance or organize their wildlife tourism. Tourists therefore come to Senegal mainly for the pleasures of swim- ming or for another activity linked to nature, i.e. hunting. Parks such as Niokolo-Koba in south east Senegal and particularly that of Djoudj in the north, along River Senegal and of the Mauritanian border, considered as one of the most important bird-wat- ching sites in West Africa, only receive 3,000 and 1,500 visitors respectively made up mainly of fo- reign residents who take advantage of school ho- lidays: Christmas, February and Easter to under- take these visits. Moreover,' many of them, equipped with a cross-country vehicle and cam- ping equipment, do not use the existing rare hotel infrastructure. The situation is the same in Benin in the Pendjari National Park (north-west of the country), where a number of tourists varying be- tween 1,020, in 1985-86, and 2.160 in 1991-92 has been recorded, with a peak of 3,080 in 1988-89; a large part of these tourists were expatriates from neighbouring Togo. As regards the Benin part of the "W" National Park (extreme north of the coun- try), the highest number of entries made was 360. 34 national du W (extrême nord du pays), le maxi- mum d'entrées enregistrées a été de 360' En Côte d'Ivoire, le Parc de la Marahoué pourtant idéalement situé au centre du pays (350 km d'A- bidjan, moins de 100 km de Yamoussoukro qui est par ailleurs un des hauts lieux du tourisme ivoi- rien avec la Basilique de la Paix) a reçu 450 visi- teurs en 1 99 1 , 600 enl 992 dont plus de 90% sont des expatriés résidents. Il convient toutefois de ne pas omettre les rares exceptions que constituent le Parc national des Virunga au Zaïre et surtout celui des Volcans au Rwanda. Au Zaïre, entre 1972 et 1990 le nombre de visiteurs ayant fréquenté les parcs est passé d'environ 5 000 à près de 25 000 avec plus du tiers des entrées pour le seul Parc des Virunga. Au Rwanda, les travaux de la biologiste Diane Fos- sey. assassinée il y a quelques années au Centre da Recherche de Karisoké, ont valu au Parc dos volcans et à ses populatlonG u-j çjo.illes de mon- tagne, une réputation universelle encore large- ment amplifiée parle succès du film "Gorilles dans la brume", racontant la vie de la biologiste; les listes d'attentes des candidats à la visite pouvaient s'allonger sur plusieurs années. En huit ans, les recettes de l'Office Rwandais du Tourisme et des Parcs nationaux (ORTPN), ont été multipliées par 8! A tel point qu'en 1986 les recettes générées par te Parc atteignaient 10 millions de USS. s'ins- crivant en troisième position sur la liste des pro- duits d'exportation pourvoyeurs de devises fortes. Il est vrai aussi que, tant les Virunga que les Volcans sont des sites d'une exceptionnelle beauté et au climat agréable. Malheureusement les troubles politiques du Zaïre et la guerre civile qui affecte les frontières nord du Rwanda ont bru- talement stoppé cette activité. Ces infrastructures hôtelières, en général peu performantes ne fonctionnent qu'une partie de l'année: faible fréquentation des touristes et courte saison d'ouverture, mi-décembre à mai dans la majorité des cas, aboutissent à des taux In Côte d'Ivoire, the Marahoué park, though ideal- ly situated In the centre of the country (350 km from Abidjan, less than 100 km from Yamousso- kro which because of the Peace Basilica, has t)e- come one of the high places of Ivorian tourism) re- ceived 450 visitors in 1991, 600 in 1992. 90% of which were reskJent expatriates. However, rare exceptions such as the Virunga National Park in Zaire and especially the Volca- noes of Rwanda should not be left out. In Zaire, between 1 972 and 1 990 the number of visitors fre- quenting the parks rose from about 5.000 to near- ly 25,000 with more than a third of the entries for Virunga Park only. In Rv^anda, the works of the biologist Diane Fossey, assassinated a few years ago cit the Karisoko P?-.oarch Contr->, have drawn :o line Voi ■:.io'jg P^rV and its r-.O'jntain go'i'la po pulation a worldwide reputation much greatly bloated by the success of the film "Gorillas in the mist", which narrates the life of the biologist; the v/aiting list of visitors could stretch to several years. In eight years, the revenue of the Rwandan Tourism and National Parks Bureau (ORTPN) have multiplied eightfold. Revenue has so multi- plied that in 1986 income generated by the Parks reached USSlO million, attaining third position on the list of foreign exchange earning export pro- ducts. It is also true that Virunga and the Volca- noes are sites of exceptional beauty with a plea- sant climate. Unfortunately, the political crises in Zaire and the civil war affecting the northern bor- ders of Rwanda have brutally ended this activity. The hotel infrastructure, generally not very Im- pressive as regards performance. Is operational only during part of the year: few visits by tourists and short opening season, mid-December to May in most cases, resulting in ridiculously low occu- 35 d'occupation ridiculement bas de l'ordre de 10 à 15%. Le personnel, en général de bonne volon- té, mais peu ou mal formé, est souvent une source de mécontentement pour le visiteur. Les prestations annoncées ne sont pas toujours respectées: les équipements sont souvent défi- cients (sanitaires, climatisation...), les prix des ctiambres et des repas sont parfois fiors de pro- portion avec le service offert ou annoncé. Les conditions climatiques, en règle générale plus rigoureuses que dans l'Est et le Sud de l'Afri- que, rendent le visiteur plus exigeant. L'acfieminement et le transport posent un autre problème qui constitue à son tour un sérieux han- dicap. En effet, dans la majorité des cas, les aires pro- tégées sont situées dans les régions parmi les plus excentrées du pays: Parc de la Comoé en Côte d'Ivoire, du Niol