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. NOTICE

DES

ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES

DU MUSÉE DE LYON,

M. THèpDUIiE DEVÉRIA,

MEMBRE DE 1,.\ SOCIÉTÉ IMPÉBIALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE,

ATTACHÉ A LA CONSERVATION

DES MONUMENTS EGYPTIENS DU MUSÉE DU LOUVBE.

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LYON.

IMPRIMERIE DE F. DUHOIJLIM . LIBRAIRE ,

rue St-Pierre îO.

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NOTICE

SOH LES

ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES

DU MUSÉE DE LYON,

M. TnÉODixE DEVERlit ,

MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ IMPERIALE DES ANTIQUAIRES DE FRA^'CE,

ATTACHÉ A LA CONSERVATION

DES MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DU LOUVRE.

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LYON.

IMPRIMERIE DE F. nUMOULIM , RUE SAINT-PIERRE, 20.

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NOTICE

SUR LES

AIVTIOIIITES ÉGIPTIE^IVES

DU MUSÉE DE LYON,

II. TnÉODULE DEVÉRIA,

MEMBRE I)B lA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE,

ATTACHÉ A LA COiNSERVATION

DE! MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DU LOBVRB.

Le temps et l'espace nous manquant, nous ne chercherons pas à faire un travail étendu sur les monuments d'epigraphie égyptienne du Musée de Lyon; nous nous bornerons, pour chacun tleux, à une courte description, à la transcription des textes hiéroglyphiques, à leur traduction littérale, et enfin , à quelques annotations explicatives. Mais, pour suppléer au peu de dévelop- pement de notre Notice, nous indiquerons en note, autant que nous le pourrons, les ouvrages fondamentaux pour l'étude de l'Archéologie égyptienne dans lesquels on devra trouver des renseignements plus détaillés.

Notre travail étant fait loin des monuments originaux, et sur de simples empreintes de papier qui ne donnent pas toujours tout ce qu'on peut voir sur la pièce elle-même, nous nous croyons en droit de réclamer l'indulgence du lecteur pour les inexactitudes dont nous pouvons être invo- lontairement coupable, et pour des lacunes qu'il serait peut-être facile de combler devant les monuments. «^

Privé des ressources typographiques de l'imprimerie impériale, et ne pouvant faire graver sur bois , pour les insérer dans notre texte, toutes les inscriptions hiéroglyphiques du Musée, nous avons chercher le système de transcription le plus simple et le plus facile à employer. Pour arriver à ce but, nous avons adopté les lettres romaines, et afin d'éviter toute confusion, nous nous sommes imposé de ne jamais transcrire une articulation égyptienne que par une seule

4 ANTIQUITES ÉGYPTIENNES.

lettre, (uiilte à marquer d'une apostrophe les articulations aspirées ou gutturales dont nous ne pouvons pas figurer la ]nononciation. Voici notre aliiliabet :

I,a Ictlrc romaine

A. .

A. . À. .

B. . F. . II.

ir. :

l,ou Y

K. .

K'. . I„ ou R

M. .

N. .

r . .

R . .

s . .

S'. .

T. .

r. .

u. .

réponil ."i la voyelle ou à Varliculation :

â, ë

a, ù

â, aa, 6

b, w, V

f doux, ■V, w . . .

Il

hli,hfortementaspiré,kh

i

K

q , k fortement putlunil

1

m

n

P

r bref

s

ch

t

Ij

ou

qui a pour type dans les hiéro- glyphes, le signe représentant

une feuille de roseau un aigle .... un bras .... une jambe . . . un serpent céraste une corde . . . un crible . . i deux traits obliques un rectangle . . une corbeille à anse un lion couché (?). un hibou . . . une ligne brisée ou z un quadrilatère . une bouche . . , un verrou, ou le senb un bassin ... une main ... une vipère . . . nn poulet, ou un cnroulcmcol

qui correspond lui-même à :

zag,

N des hébreux.

n

V

2 1

Vou y des arabes

n

i

s

n

•1ou"|

Il faut remarquer que la voyelle I , dans le principe, n'avait pas de correspondant hiérogly- phique; le signe qui sert à l'c^cprimcr paraît avoir pour origine deux A brefs qui, dans les textes, répondent aussi à sa prononciation ; nous remplacerons cette voyelle double par un Y pour ne pas nous éloigner trop de sa valeur phonétique.

L'articulation L se confond presque toujours avec l'R; on ne l'en a distinguée que peu avant la domination macédonienne, dans l'écriture démotique.

Nous pensons que ces indications suffiront pour mettre au courant de notre système les personnes qui voudraient étudier les monuments du Musée avec nos transcriptions. Nous les préviendrons seulement que nous n'avons pas cru nécessaire de suppléer les voyelles , quand elles ne sont pas écrites dans le texte original.

TERRES MmAILLÉES.

TERRES CUITES et TERRES EMAILLEES.

7. CÔNE FUNÉRAIRE (1). Tciie cuUe.

En haut, une barque sacrée ; au-dessous, à droite et à gauche, un personnage agenouillé dans l'attitude de l'adoration, et au milieu, sa légende répétée dans deux colonnes d'hiéroglyphes affrontées.

MR PA (2)UR NTR TAUA (ou SB) -T

Le chargé (ou l'intendant) de la demeure principale de la divine étoile (c'est-à-dire de la reine),

P-TA-HAR-SU-N.

Petel/arsoun (3j.

Dans le champ, auprès du personnage représenté de chaque côté, je crois voir une étoile, et au- dessous, la place d'un signe effacé ; ce doit être une variante du mot TUA ou TAUA, adoration, vénération, qui se rapporte à l'attitude du personnage.

Ce monument se rattache par son style à l'époque des rois Saïtes. La reine, qui n'est malheureusement pas nommée, doit appartenir à la 26° dynastie, car c'est à celte époque surtout que les souveraines de l'Egypte ont été qualifiées Divine étoile.

32. FIGURINE FUNÉRAIRE (4). 7e/V(? é/iiûillce.

Personnage debout, vêtu d'une robe, les mains pendantes en avant. Légendes par devant et par derrière. Le nom n'est pas lisible sur l'empreinte, il est suivi d'un extrait du chapitre \I du Rituel funéraire:

(^) Ces cônes de terre cuite portent toujours sous leur base une empreinte en relief. « Ces empreintes représentent tantôt de simples légendes hiéroglyphiques contenant les noms et les titres d'un individu défunt, tantôt la repré- sentation d'une bari sacrée, adorée par un ou deux personnages. On ignore encore la véritable destination de ces cônes, qui n'ont pu servir d'étiquettes funéraires, comme CliampoUion le croyait, puisqu'on en trouve non-seule- ment un grand nombre estampes du même nom, mais encore plusieurs éditions d'une même légende sous difl'érents formats. Je serais tenté de croire que ces cônes servaient comme les tesséics , de signe de reconnaissance pour avoir part à certaines distributions, ou de moyen de convocation pour assister à des cérémonies funéraires qui se célébraient dans les tombeaux, ce qui fait qu'on trouve un grand nombre de ces terres cuites enfouies près des hypogées. » (E. Prisse, Revue Archéologique, ^5 mars -IS-îG). Mais il faut ajouter qu'on n'en trouve qu'à Thèbes seulement.

Nous ajouterons que la formule initiale, ÂMAH' Y Il'R..., dévotion à... suivie de la légende du défunt, qui se lit sur presque tous les cônes funéraires, nous paraît confirmer cette dernière supposition.

Cf. Cbampollion. Notice descriptive des monuments égyptiens du Musée Charles X. Paris, -1827, in-12, p. HC4. E. de Rougé, Notice sommaire des monuments égyptiens exposés dans les galeries du Musée du Louvre. Paris, ^853, in-12, p. 6L - Voir les n»' 23G et 237.

(2) Pour la lecture PA, voir Brugsch, Nouvelles recherches sur la division de l'année des anciens Egyptiens.

(3) La Bibliothèque impériale possède un cône funéraire (n» 2404) portant pour toute décoration une légende hiéroglyphique disposée en trois lignes horizontales, qui paraît se rapporter au même personnage :

i. RPÂ HÀMRPAUR

2. TAUA (?) NTR PA-TA-HAR-SUN SA AM FNT

3. ^TR I1N(?)H'U-ÂMN-RU.

Le noble chef chargé (ou intendant) de la demewe principale

de la divine étoile (c'est-à-dire de la reine) Peleharsoun,fds du {prêtre T)

et prophète Khou-amen-rou.

Si en effet c'est du même personnage que ces deux cônes portent le nom, nous trouvons sur ce dernier ses titres plus complets, ainsi que le nom et les qualités de son père. Dans tous les cas, ces deux cônes appartiennent à la môme époque.

« (4) Ces figurines que l'on trouve quelquefois en très-grand nombre dans les coffrets funéraires, semblent avoir été déposées dans les tombeaux par les parents cl amis du défunt, au jour de ses funérailles. Le mort y est représenté

G AXTIQLITÉS l'GVPTirNNnS.

N" 42. FIGURINE FUNiinAinE. Terre émaiUée.

On lit à la W ligne un liire sacerdotal, et à la 2'^, le nom IlS-IIB, Isi-hheb, ou Isi-em-Aheb, c'est-à-dire Isis de la région inférieure, ou his dans la région infériewe, cl ensuite la formule habituelle. Cf. n<» i% et 55.

N" 43. FIGURINE FUNÉRAIRE. Tcfrc énhiillée. Après un titre sacerdotal, el le nom du personnage illisible sur l'empreinte, est l'extrait du chap. VI »lu Rituel funéraire.

jvjoi 44^ 45^ 46 el 47. figurines funéraires. Terre émail lée.

S-IIT' IIS-AU . . ir.NM ^ÂMU MS MRY-IIAR M.\-T'AU.

Uhimination (.")} de l'Osiris {prHre) de Khnoum (Chnoup/iis) yamou, enfanté de Meri-har {f^) justifiée.

(Suil le chapitre M du Rituel funéraire).

Le tombeau d'un personnage du même nom et qui appartenait au même sacerdoce a été découvert par M. Mariette, à Sakkarah ; mais ce dernier avait pour mère la dame Takhout : ce n'est donc pas le même personnage.

N°' 48 et 55. figurines funéraires. Terre émaillée.

S-IIT' IlS-AR AM FiNT

Illumination de rOsiris [titre sacerdotal) . . . .

NS-ll NM MA-T'AU MS N IlS-n'B

J\'$ak/inem Justifié, enfanté d' Isi-kheb (ou Isi-em-hheb.)

(.Suit le ciiapilrc VI du Rituel funéraire). Cf. n" 42.

N" 49. figurine funéraire. (Cf. V>\h\. imp. n"* 1153 et 1171). Terre émaillée.

S-IIT' IIS-AR T[F]-I\TR . . . IIAR-M-AH'U MÀ-T'AU MS TA-S.\-[^]-AIIA

Illumination de l'Osiris, Pire divin (titre sacerdotal) , HarmachisÇi), justifié, enfanté de Tas&iaha(%).

iSuit le chapitre VI du Rituel funéraire).

Uf. mains croisées sur la poitrine ; il est armé des instruments propres à la culture des champs célestes, dépeints au chapitre CX du Rituel. Les mânes devaient y demeurer un certain temps et s'y livrer aux travaux des champ». Le? attributs qu'on donne à la figurine sont une pioche el un hoyau à lame plaie (que l'on a quelquefois pris à tort pour un fléau) ; un sac de semences pend ordinairement sur son épaule. Le sixième chapitre du Rituel, qui contenait la for- mule d'invocation prononcée à celte occasion, est gravé ou peinl sur les llgurines, dont la fabrication variait, sans doute, «uivaul la fortune de celui qui rendait cet hommage au défunt. " (De Rougé, Notice sommaire, etc., p. 92. Cf. Champollion, Notice, etc., p. H3i ). Nous ajouterons que sur ces Dgurines, comme. sur la plupart des monuments funéraires, le nom du personnage qu'elles représentent est précédé de la qualification d'Osiris ou d'Oi/r/en,el suivi des mots proclamé juste, ou justifié, MÀ-T'AU (ou MÀ-IPR, suivant M. Bircli), et que ces épithéles rappellent la morl, la résurrection cl la justification du dieu Osiris auquel tous les défunts étaient assimilés.

(5) Un passage de Suidas ( au mol Ùj aioxo; ) nous fail penser que celle formule, illumination de l'Osiris ( i. e. du défunt) se rapporte à une croyance égyptienne, suivant IkiucHc le mort devenait toul-à-coup resplendissant de lumière au moment les cérémonies prescrites pour l'cmbaumcmenl étant accomplies, l'àme arrivait parmi le» dieux pour s'associer à eux.

(6) Ce nom est ordinairement donne aux hommes, comme par exemple sur la stèle n"-! 023 de la Bibliothèque impériale.

(7) //oru» (c'est-à-dire le Soleil) à l'horizon, c'esl le nom que l'on donnait au Sphinx, tel que les Grecs nous l'ont transmis.

(8) Ce nom propre signifie la fille de la vache (divine); il n'est pas rare sur les monuments de basse époque.

TERRES f MAILLÉES.

N" 50 et 52. figurines funéraires. (Cf. Bibl. imp. n" 1145). Terre émaillée. Prêtre de Neith portant plusieurs titres sacerdotaux et appelé

PFi -NT (9) MS IIA-T-EIAR-M-IIÀ-T, MÀ-T'AU

Pefânet enfanté de Hathar-em-ha , justifié.

(Suit le chapitre VI du Rituel funéraire).

N" 53 et 54. FiGURiirEs funéraires. Terre émaillée. Légende presque indéchiffrable sur l'empreinte :

[SI]TN-TA]-11TP NUS-ÂR FiNT ÀMiNT

Proscynème (?) à Osiris qui est dans l'Amenti {l'Occident). . . .

Cette formule, très-haLituelle sur les stèles, se voit rarement sur les figurines funéraires.

56. figurine funéraire. Terre émaillée.

S-IIT' IlS-ÂR UAII-RÂ-HT-M-ÂH'U MS N NB-[T-] PA . . TÀY

Illumination de l'Osiris Ouah-ra-het-em-akhou, enfanté de la dame . . tay.

(Suit le chapitre \1 du Rituel funéraire).

57 _ FIGURINE FUNÉRAIRE. (Cf. Bibl. imp. n" 1074, 1076, 1145 et 1147).

Terre émaillée. .... nS-AR MR ÂM FNT HAN-AT .... /'OseVis (titre sacerdotal), //ana< (10).

(Suit le chapitre \'I du Rituel funéraire).

N°' 66, 67 et 68. figurines funéraires. Terre émaillée.

S-HT' HS-AR S'ÀU N PA PTH NNS.

Illumination de l'Osiris (litre sacerdotal?) de la démettre de Ptah, Nens ....

N" 69. FIGURINE FUNÉRAIRE. Terre émaillée.

HS-AR NS-BST (?) . L'Osiris, Nsa-Bast (?).

MS (?) N NT-AR-TA-S (?}. enfanté de Netartas (?)..

197.

Mi\ H'PR

Soleil stabiliteur de l'existence (?) Prénom de Toutmès m, roi de la <8' dynastie; au-dessus du tat , sym- bole de la stabilité, et de deux uréus, emblèmes des deux régions du monde.

8CARARÉES (11).

W 198.

UA-RÀNANir [UJT'A SNB

La barque du, Soleil (? dieu)

de la vie saine et forte.

199.

ÀMN-RÂ . . .

Ammon-Soleil . . . (Nom de la grande divinili' de Thèbes).

Cf. no 73 aux pierres.

(9) Ou PF-PA-NT, Pefpanet^l).

(^0) Ce nom se lit sur plusieurs des stèles de basse époque, découvertes dans le Sérapeum par M. Aug. Marieite ( no d'envoi AM. 4103, par exemple, et AM. 37^3, il est écrit en hiératique et en démolique ).

(\\) « Les Égyptiens racontaient que tous les scarabées étaient mâles, ils en avaient fait le symbole de la génératioa paternelle et, dans un sens mystique, de la génération divine. Ils l'appliquaient également à la procréation de la matière et du monde, et à l'incubation mystique qui présidait, après la mort, à la rénovation du germe humain pour une vie éternelle. Dans les derniers temps seulement, le scarabée fut le symbole du monde. « (De Rougé, Notice sommaire, p. 122. Cf. ChampoUion, Notice, p. 40 et 60).

8 AM'IQtlTJ-S tCrrTIEKSES.

N°' 200, 204, 205 et 212. N" 207. N°' 209 et 210. N°211.

Illisible sur l'empreinte. f/'ne ^orsode (sans signification?) Légende fausse ? Un lion? marchant.

K"'201et20G. ]S"° 208. 203. N" 213

Quatre urcus opposes, symboles I1.AU-NT'-Tr{?) NFR-IIAP Un objet difficile à dé-

des parties, ou des espaces du Ilorus qui rend hommage à son père. Le bonllapi. terminer entre les deux

inonde, et ... ? (Surnom donii(j à Ilorus. aprùs sa vie- (nom propre.) plumes, symboles de la

toiredaus la guerre Typlioniennc). justice.

N' 236. CÔNE FUNÉRAIRE. (Cf. Prissc, Moiuunents, pi. 27, et Musée du I^uvre, 2252). Terre cuite. Six colonnes de texte sous la base.

i SUTN AN Le basilicogrammate

2. . . . II'B-T SAB (?) UA MI\-T chancelier (?), docteur (?) (?)

3. AR-U (?) SD[TN] MST'R H'B NS HT' (?) N les yeux du mi [de la région siqxrieure) et

les oreilles durai [de la région in/érieurejlepréposéau trésor{f)du *. NB TATI (?) TAHARK MÀ-T'AU RÂ-MS maître des deux mondes, Tahrak {H2) justifié, Rd-mès

5. MA-T'AU AR-T iS NB [-T]rA T'S-MIl-T... justifié, enfanté de la dame TJes-meh- . . .

6. TR-U M.l-T'AU perou, justifiée.

Ce cône, comme on le voit, a été fait en l'honneur d'un personnage qui a été investi de hautes fonc- tions auprès du roi Talirak de la x.\v' dynastie.

N" 237. CÔNE FUNÉRAIRE. Terre cuite.

Trois colonnes d'hiéroglyphes sans séparations.

•I UAB N ÂMN Le prftre d'Ammon

2 MR KA-U N IIA-T-IIAU NB-T-ÀN-T préposé aux troupeaux d'Hathor (^3) dame d Héliopoli» ,

.3 . . .TAY M.WIAU. . . . tay {M) justifie.

PIERRES, ALRATRES.

N" 8. FIGURINE. Basalte. Monument faux, au moins pour ce qui est des légendes.

12. FIGURINE FUNÉRAIRF.. BasaltC.

Figurine funéraire portant la formule habituelle. On y lit une partie du nom du défunt : PA. . . .

13. FIGURINE FUNÉRAIRE. Serpentine. Légende indéchiffrable sur l'empreinte, suivie du chapitre VI du Rituel funéraire.

N" 14. FIGURINE FONÉRAIHE. BaSultC.

Cette figurine porte la formule habituelle et le nom du défunt NAH'T, que l'on peut traduire par le mol latin Victor {Vo).

{M) Troisième roi de la 25" dynastie.

(^S) C'est-à-dire du temple d'Ilatiior, ou plutôt des domaines dont il était doté.

(4 ') Peut-Cire Ta'if, en supposant une interversion dans l'ordre des caractères (?)

(15) Ce nom se retrouve porté par différents personnages, sur les stèles n°" 301 et 314 de la Bibliothèque impériale.

PIERRES, ALBATRES. 9

26. VASE FUNÉRAIRE (Canope) (16).

Deux colonnes d'hiéroglyphes :

^. TT N ÂMS[TA] TA-F KRÂS NFR MR-MS'À HS ÂR PTA-HAR

Discours au{dieu) ^i7is[ta] : qu'il donne une sépulture bonne a u chargé des soldats {capitaine), à l'Osirit Petehar.

2. T'T N HS TA-F (pour TA-S) KRÂS NFR N-SiS (pour N-F)

Discours à Isis: qu'il (pour qu'elle) donne une sépulture bonne à eux (pour à lui).

Ce texte, bien que court, est évidemment fautif; à la première ligne, la fin du nom du génie Amseta est omise, et à la 2' le pronom masculin de la personne du singulier et celui du pluriel sont employés l'un à la place de celui du féminin et l'autre à la place de celui du singulier. De plus la qualification d'Osiris qui , comme on le sait , s'applique toujours au défunt, a été ici , contre l'usage, placée après le titre du personnage, tandis que sur un autre vase du même tombeau (n" 28), elle le précède ainsi que cela doit être. Cf. 28.

N" 27. VASE FUNÉRAIRE. (Canope).

Deux colonnes d'hiéroglj'phes :

^. T'T AN ^B-[T-]^A Ni\ (pour STP) SS" (?) (H) N TÂUÀ-MÂU-T-F Discours de Aep/it/iys : {sois sous la garde ? ) de Taou-mautef,

2. IIS-ÂR SPS? IIANHS NTTÂM.

Osiris Seps{t)-hanas (18) qui es dans {ce vase ?)

N" 28. VASE FUNÉRAIRE. (^Canope).

Deux colonnes d'hiéroglyphes :

^. NB-[T-] HA TÂ-ÀKASISFR HS-ÂR MR-MS'À

(Moi) Nephthys, je donne une sépulture bonne à l' Osiris chargé des soldats {capitaine ?) .

2. T'TÂX HAPY PA-TÂ-IIAR. Parole d'Hapi : Petehar.

Le titre du défunt est placé à la fin de la première colonne, et son nom, à la fin de la seconde ; c'est encore une irrégularité du genre de celle que l'on observe sur le 26. (Voir ce n").

34. VASE FUNÉRAIRE. Albâtre. Quatre colonnes d'hiéroglyphes. Légende fort petite, illisible sur l'empreinte.

(^6) ^ous empruntons à Champollion, les indications suivantes relativement aux vases funéraires : « Les parties intérieures des corps confiés à la classe de prêtres nommés Taricheutes et Cholchytes chargés de rembaumement des morts, étaient toujours préparées à part ; on embaumait séparément le cerveau, le cœur, le foie, et les autres viscères, que l'on enveloppait dans des langes après les avoir imprégnés d'une liqueur conservatrice : ces paquets, de forme cylindrique, étaient ensuite renfermés dans des rases d'un galbe particulier, et dont les couvercles portaient les têtes symboliques des quatre génies des morts, Amset, Ilapi, Soumaute/ (ou plutôt Tioumautef) et Kebhsoniv enfants d'Osiri?, qui étaient censés présider à l'embaumement, sous la direction d'Anubis leur frère. "

Champollion, Notice, p. ^39. Cf. E. de Rougé, Notice sommaire, p. 45 et 94.

(^7) Ou S'S (?). La lecture et la signification de ce caractère sont encore également douteuses.

(18) Le signe initial do ce nom de femme est encore d'une lecture incertaine ; il paraît représenter la lèvre supé- rieure de la bouche humaine (SPT), ou bien la cote (SPR) ; mais comme il est toujours accompagné du complément phonétique P, je lui suppose la valeur syllabiqueSP qui peut convenir aussi bien à l'un qu'à l'autre decesdeux signes, en supposant l'oblitération de la finale. On le trouve dans des noms analogues ; SP-S (? Louvre, stèle S. ^933; Bibliothèque impériale, vases funéraires n"N18, 200, 201 et 275): 2", dans le nom d'homme PA-SP, (Louvre, stèle du Sérapéum, AM. 4^9^, et vases funéraires A, i\ et 42), ou P-SP (Bibliothèque impériale, figurines funéraires n'MUS à <122;, cl enfin TA-SP qui n'est que la forme féminine de ce dernier (Louvre, stèle du Sérapéum, AM. 4097).

Tous ces monuments sont du temps de la 22' à la 2G* dynastie.

2

I 0 ANTIQUITÉS EGTPTIE.VXES.

44. PFTIT SARCOPHAGE.

Légende à côté de Nephlhys figurée sur le signe de l'o/CNUB) symbole de la demeure des morU :

HA SN (/l la) tfUe de (soh) fi-èr-e, ou dirricre son {rire.

Dans les funérailles d'Osiris, Isis et Nephlhys avaient veillé, l'une aux pieds, cl l'aulre à la tête de leur frère, auquel tous les morts étaient identifiés (cf. la première peinture du Rituel l'on voit, dans la barque symboli(iue, Isis et Nephlhys de chaque côté de la momie d'Osiris). C'est pour cela que ces deux déesses, (]ui symi)olisent aussi les héinisphéres célestes, sont souvent représentées aux deux extrémités des sarcophages.

2" .... Al' M ll'M SK' -U .XM ?

.... d'Hre parmi les constellations, d'(tre dant [le cielf)

C'est une variante de la formule traduite par M. Emmanuel de Rougé (Notice sommaire, p. 01), le défunt s'adresse à la déesse du ciel en ces termes : 0 ma mère le ciel, qui t'étends au dessus de moi, fais (lue \e devienne semblable aux constellalions ! Que le ciel étende les bras vers moi, dans son nom de ciel (féminin), qu'elle étende ses bras pour dissiper les ténèbres et pour me ramener la lumière.

3" llS-.ill iMU PA ÂMN-HPT . . .

l'Osiris intendant (?) Amen-hotep . . .

4" .... 11S-[ÂR] MKPA ÂMN-IITP MÀ-T'AU.

.... l'Osiris intendant (?) Amen-hotep, justifié.

Le nom d'Ameu-holep est celui que les Grecs ont écrit AincnopliiH; il est fréquent sous la H8" dynastie, dans laquelle il fut porté par plusieurs rois.

N" 75. SCARABÉE.

ÂMN-BÂ NB TATI (?) Ammon-Soleil, maître des deux mondes. Cf. n. 199 aux terres émaillées.

N" 83. STÈLE FUNÉRAIRE (19). Style, costumcs et noms tle la l'J® dynastie.

Pbemier Registre. Un homme et une femme (''-^') debout, en adoration devant Osiris (') assis »ur un trône (jui est placé sur un piédestal en forme de coudée. Devant ce dieu, les quatre génies funéraires

(49) ISous ferons un dernier emprunt h la Motice sommaire de M. E. de Rougé, pour donner une idée de la destination des stèles ou inscriptions, dont la partie supérieure est ordinairement cintrée ou terminée en pointe. « Les inscriptions, en Egypte, dit-il (p. 36), s'appliquaient à loutes sortes de sujets. Les stèles sont plus habituellement destinées à rappeler la mémoire d'un parent défunt. En dehors des grandes inscriptions historiques, les stèles font pénétrer dans l'intérieur des familles ; elles nomment le père et l'aïeul avec toutes ses fonctions, et n'oublient pas la mère et les enfants. La formule qui accompagne les figures est ordinairement une prière adressée à Osiris, le dieu des morts. Ces prières se développent quelquefois de manière h présenter un intérêt littéraire. Si le personnage prin- cipal a pris part aux ciiarges de l'Etal, la siéle fournit souvent alors des dates ou des renseignements historiques.

Le sommet est presque toujours occupé par le disque ailé. Ce symbole représente le Soleil considéré roinme la divinité suprême. Dans sa course céleste, dirigée d'orient en occident, l'astre est soutenu par deux ailes dont l'une désigne le ciel du nord, et l'autre le ciel du midi. Celle orientation est souvent reproduite par les deux chacals, qui portent les noms de guides des chemins célestes du nord et du midi. Les autres symboles qui complètent ordinai- rement celle scène sont l'anneau, symbole des périodes du temps ; l'eau ou l'étlicr célesle, sur lequel étaient censés voguer tous les astres, et le vase symbole de l'étendue.

Los figures gravées dans le champ des stèles sont ordinairement distribuées en plusieurs étages ou registres : le chef de la famille, un père ou un aïeul défunt reçoit, dans le premier, les hommages du dédicaleur, qui figure, à son tour, dans les registres inférieurs avec ses enfants cl le reste de sa famille ; on y trouve quelquefois même leurs ser- viteurs favoris.

Nous ajouterons qu'on voit dans la première vignette du Rituel (Todl. pi. vi.) une grande stèle funéraire érigée auprès du lomheau, et qu'on trouve généralement les stèles de petites dimensions encastrées dans les parois des cou- loirs qui mènent à la salle principale dans les puits funéraires.

PIKRRES , ALBATRES. 1 1

SOUS la forme de petites momies humaines (20) représentées debout sur une fleur de lotus ; derrière lui, Horus hiéracocéphale O, coiffé du pschent complet, puis Isis (*) et Nephthy» ('). Dans le champ, dix colonnes d'hiéroglyphes :

H. HS-ÂIl KD IlII 4' AU N HS-ÂR SN-TA

Oslris, maître du temps, yénération à Osiris , prosternation (devant]

2. SUT.N MR-U 2'. UN-.NFR N K'A N AN NFR-U (2^)

roi des dieux. ^ , . „^, , , j

Ounnophris par l être du grammate des grains

ti '^/ , 3'. N NB TA-TY (?) INFR-PTH MÀ-T'AU

HoriLS, tili d lus. , , , ^ ,

. jlg du seigneur des deux mondes Nef erptan, jxisttjie,

' jsi,^ 4' el 5'. ^B-T-PA [HM-T] (22)-F HU-N'A-RA MÀ-T'AU

5. NB-T-IIA {et) la da/ne son (épouse) Hounara, justifiée.

i\ephlh>js. Deuxième Registre. Sept personnages assis sur leurs talons : le premier est un homme ('), il tient le »c«plre pal de la main droite ; vient ensuite une femme C'-^) et cinq autres personnages (*-") vêtus plus simplement que le premier. Les trois derniers ('-") n'ont pas le sceptre. Dans le champ, onze colonnes d'hiéroglyphes :

^. MR-PA YUA MÂ-T'AU. Le chargé de la demeure [l'intendant] Yov,a, justifié.

2. Si (?) N AMN TAUA- L'attachée au culte d'Ammon , Taoua-

3. -NFR MÂ-T'AU no/ré Justifiée.

A. SA-F Â^ NFR-U Son Jih le grammate des grains,

5. ÂMN-M-ÂP MÀ-T'AU Â7nen-em-ap justifié.

6. SA-F AN BIC (?)- Son fils, le grammate Beq (?)-

7. -N-ÀMN MA-T'AU SA-F -en- Amen justifié. Sonfils,

8. AN NFR-U YU- le grarnmate des grains You-

9. -A SA-F AN NFR -a. Son fils, le grammate des grains

^0. NA Mi(-TY ? ) SA-F AN Na-mâ (ou Na-ma-ti'i) (23). Sonfils, le grammate

^^. PA-SR Pa-sar.

Troisième Registre. Six personnages assis comme au registre supérieur; le premier (') tient le sceptre pat, le second C) est plus richement vêtu que les autres; les quatre derniers ('-") ne portent aucun insigne. Dans le champ douze colonnes d'hiéroglyphes :

^. AN S'À-M-NM MÀ-T'AU Le grammate Châ-em-noum, justifie.

2. SN-F AN NFR-U N Son frère, le grammate des grains du

3. NB TA-(TY?) SN-NFR Seigneur des deux mondes Sen-nefer.

4. SN-FHRÀnSA Son frère, le

5. S'À-M-NM Châ-em-noum.

6. SN-F TT-M-IIB Son frère Tout-em-heb

7. MÀ-T'AU justifié.

8. SN-F S'A- Son frère Châ-

9. M-ÂP em-ap.

\0. SN-F ÂR (?) SH'A-U Son frère le gardien (?) des écritures

^^. S'À-M-NM Châ-em-noum

^2. M.À-T'AU justifié.

|20) Us sont figurés avec la lètr, particulière à chacun d'eux sur la slèle AM. 3748 ou 3630 au Musée du Louvre. (2^) Cf. le dcmolique NFR et le copie NAP'RI, granum , Brugscb, Grammaire démoliquc, p. 26.

(22) Mot omis par le graveur lapidaire.

(23) Après les deux plumes, symboles de la justice, ma ou mati, il y a le délerminatif ordinaire des noms propres féminin, une femme assise, et le personnage autpiel s'applique la légende est un homme. On doit en conclure que ce délerminatif est celui du nom de Ma ou Ma-ti, la déesse de la double justice, et que le délerminatif du nom propre du personnage a été omis, ce qui arrive très-fréquemment, comme dans les colonnes 5 el 7. Voir cependant, 3' reg. col. 9 et 12, l'erreur parait évidente.

]2 A^•TIQLIT£S KGTPTIENSE6.

f54 sTÈLK FUMÉRAiRE. Slylc et costumes de la 19' dynastie.

Premier Registre. Un homme et une femme C-'^), vêtus de longues robes, sont debout en adoration devant le dieu Ra (Soleil) hiéracocéphale (''-'''), assis sur un trône, tenant un sceptre et le signe de la vie, et ayant la tète surmontée du disque solaire auquel est appendu un uràts. Dans le champ, sept colonnes d'hiéroglyphes ;

^

HS-ÂR MR-PA

LOsirii chargé de la demeure [intendant)

2

ÀU-RÂ(bis)-Y MÀ-T'AU

Jurara'i justifié.

3

SN-T-F NB-T PA

Sa sœur, la dame

4

T'AMÂ

Tjamâ

5

MÂ-T'AU.

justifiée.

r

RA IIAR-M-ÀH'L

Le dieu Soleil , l'Horus des deux fiorizons,

2'

NTRÀAISBPA

Dieu grand, Seigneur du ciel.

Deuxième Registre. Un homme debout, revêtu de la peau de panthère, tenant de la main droite un brûle-encens et un vase à libation ; derrière lui, une femme également debout, présente des fleurs de lotus et un autre vase à libation. Devant l'homme cinq colonnes d'hiéroglyphes :

\. ÂR->J-nN ÂirU N IVB-F AN HB PlI-F-M-NFR MÂ-T'AU T'T-F IIA HS-ÂR (?) A fait (a consacré ce monument) le serviteur pieux de son maître, le gi-ammate , le heh Pahoufemnefer, justifié. Il dit : l'iens, Osiris

2. MU-PA ÀU-RÂ(bis}-Y MÂ-T'AU TA-llTP-SUTN N-K'A-K NB HP AMNY-T-U R'KK-

intendant Âuraraï, justifié ! Acte d'adoration à ton être, chaque jour, reçois tes offrandes (24) et goûte

3. -K' HTP-U M R-MÂ NB-U H'T-U ÂR-TU N-K' SNTÂR-

les mets dans la demeure oit sont les tout-puissants \ te sont consacrés les parfums

t. -U HR-UT (23) KBH N K'A-K' AU-K' M AP N HMSY-U

à brûler et les libations pour ton être ; sois en tète de ceux gui s'asseient

5. M-TA UN-ISFR

devant Ounnof (Osiris).

Auprès de la femme :

UN (?) ÀH'U N NB-S

La servante pieuse de son seigneur

N" 85. STÈLE FiiNÉEAiiiE. Style et costumes de la 18' dynastie.

Premier Registre. Une grande barque sacrée dans laquelle on voit :

A l'avant, un sphinx debout sur un support d'enseigne, et la tête surmontée de deux plumes aveclei cornes de bélier; 2" Un flabellum ; S" Deux petits simulacres de barques sacrées ;

(24) Le mot ÂMINY-T-U est déterminé par le volume de papyrus et il ne désigne probablement pas des offrandes proprement dites, mais nous nous servons de celle expression comme d'un équivalent, no connaissanl pas le sens précis du mol. Cependant, si on le rapproche de la racine AMN , caché, il faut lui supposer plutùl une signification analogue à celle d'hommage mystérieux ou secret (?).

(2,'i) Liltéralementyj^r/HOTs à feu, le mol UT (?) qui désigne le feu est écril différemment dans le Rituel funéraire hiératique de Ra-ouali-lict-si-Psamctik au Musée du Louvre (— Todt. <2;i, G".). Malheureusement le premier signe est presque effacé, mais il est probable que c'était un S, ce qui donnerait le mot STAU, flamme, feu; cependant un cercueil du Musée du Louvre (Sali. 3007.) donne la variante S.NTR IIR NS[R-T] qui a la même signification, c'est-à- dire celle de parfum à brûler.

^

NSM

2

[iN] iis-ÂR FNT A^ï^^

3

IIR-SÂ-HS NTR ÂA NB PA

4

US NB-T PA

5

RÀ-PH-.NB

6

[SUTN-TA] NB PA

ntRllUS , ALBA.THES. 1 3

Au milieu, un naos ou chapelle orné par devant de deux mâts avec leurs banderolles, et contenant le symbole d'Osiris, seigneur d'Abydos ;

5o A l'arrière, cinq personnages qui paraissent être liés les bras derrière le dos et attachés par le cou à un poteau (?) ;

Au dessus d'eux, un troisième simulacre de barque sacrée ;

7" Enfin, plus haut, une barque portant le disque solaire, et adorée par deux cynocéphales placés au dessus du grand naos. Dans le champ six colonnes d'hiéroglyphes :

f 'aisseau

d'Osiris qui est dans l'Amenti [enfer égyptien). Iforus, fils d'/sis, Dieu grand, Seigneur du ciel. Isis, dame du ciel.

Soleil seigneur très-glorieux (ou seigneur de vaillance ?) (261 [roi de la terre ? ] et seigneur du ciel.

Deuxième Registre. Trois personnages (''-'') diversement vêtus (le premier plus grand que les deux autres ) ; ils présentent des fleurs et d'autres ofl"randes à Osiris (') orné de ses insignes habituels et assis sur un trône dont la base a la forme d'une coudée, symbole de la justice. Dans le champ, huit colonnes d'hiéroglyphes :

A HS-ÀR F^TÀM^1T. Osiris qui est dans l'Amenti [l'enfer égyptien).

^' ÀR-TSNTR-U PRR-U(?)iV NBHH AN HS Consécration de jiarfums et de fleurs au maître du temps[Osirit)

par l'odiste

2' N PAR-ÀA (?) HUYU MÀ-T'AU du Pharaon l/ouyou Justifié.

3' SN-F Son frère,

4' T'T M S'N (?) qui parle à genoux (ou qui prononce V invocation!)

5' ÀP-HR-U-MS Aphéroumès.

C PN S.MX Pen-smen-

T TB(?) -tebil)

Troisième Registre. Deux personnages (''-2' '' s'), dont l'un fait une libation , présentent des fleurs à un homme et à une femme ('-«) assis sur des sièges dont les pieds ont la forme de pattes de quadrupède. Un enfant (') est accroupi auprès d'eux. Les deux premiers personnages sont suivis de deux femme» (^'-•') qui paraissent porter des sistres et un autre objet; leur tête est surmontée d'un cône, ainsi que celle de la femme assise. Dans le champ, légendes hiéroglyphiques des personnages :

4 IIR PT (?)

Le chargé

V IIS

L'odiste

2 N TA

du

2' MR-RA

Méréra.

3 MN (?)

troupeau

3' NB-T PA

La, dame

4 ÂMN-M-IIB

Amenemheb.

4' RÀ-MR

Rameré

3 NB-TPASUÂ(?)NNTR

La dame attachée au

5' MÀ-T'AU'

justifiée.

culte de Dieu

& NB-T P A RÀ-

La dame Ra-

C AX S'Â-T.

grand, Chd-t.

r MR MÀ-T'AU.

meré, Justifiée.

7 PT-ÂMN (?)

Pet amen.

8' K'AT'N TR-K'MY

Le capitaine [de cavalerie) Terkemy.

N" 86. SliXE FUNÉRAinE,

Figures en relief, légendes en creux ; style et noms de la 18' dynastie. Nom d'Amuioa martelé.

Premier Registre. En haut du cintre, un anneau entre les deux yeux, symboles des espaces célestes. Au dessous, un homme et une femme ('-') sont assis sur un siège don les pieds ont la forme de pattes de lion ; le premier sent une fleur de lotus et tient le senh de la main droite ; derrière eux, un'^ jeune fille C-*) se tient debout et respire également le parfum d'une fleur de lotus. Une fleur semblable orne

(26) Ce cartouche donne la date approximative du monument, c'est le prénom d'Aah-mès (Amosis) , prem ?r roi de la •18» dynastie. Ce roi recevant ici les honneurs de l'apothéose, la stèle doil être postérieure à sa mort , .nais elle est certainement du temps de la H dynastie.

14 AI^TIQUITKS ÉGYPTIENNES.

le bandeau de la coiffure des deux femmes ; la première a de plus sur la lète un cône surbaissé. Ces iroii personnages reçoivenl les offrandes que leur présente une femme (') debout devant eux et qui tient de la main gauche un vase à anse. Légendes dans le champ : i T'ASUY-T I.e Jlabel/i/ère [\. e. capitaine)

2 MAH'NY-T de la navigation [Ti]

3 ÀA H'PK-L' MN-SU- ^a/,/ieperoumensou-

A ÀM K"M (ou K'.NM ) AMI' am (28), vivant pour la seconde fois (ou doué de la seconde vie).

5 HM-T-F MR-T-F N Son épouse, qu'il aime de

6 IIS (?) IIT-F .\D-T PA la place (i.e. dufond^) de son cœur, In dame T MA Md.

8 SA-T-F MR-T-F Sa fille qu'il aime

9 RÂ-MRY-T. Rdtnery.

V [ÂMN]-SA-T. [.4m€n]-sé.

Deuxième Registre. Au milieu, une table chargée d'offrandes ; à droite, un homme debout ('-'), coiffé de la tresse de cheveux et vêtu d'une longue tunique ; derrière lui, une femme (') la tête ornée d'une fleur de lotus, et également debout; à gauche, deux personnages C'-'^') vêtus de la même manière; le premier lient de plus un lotus de la main droite, et la femme sent un bouton de la même fleur.

1 S\-F [r.M(H« MN)- Son fds Khem [OM Min)-

2 -M S -mes.

3 SA-T-F ÂM-UTl'. Sdfdle Amhotep. ■F SA-F i\IRY SonfdsMery.

2' SA-T-F TTY Sa jfille Tetij.

/ Partie inférieure. Quatre lignes d'hiéroglyphes :

^ SL'[TN1 TA-IITP IIS-ÂR FNT ÂMNTAU NTR ÂA NB ART IIR NT' TF IIS T-UR MU-T NTR PAUT NTR-U. Proscyncme à Osiris qui est dans l'Amenli, dieu grand, seigneur d'Abijdos, à Horus qui rend hommage à son père, à Isis Termouthis [la grande mère divine), aux dieux

2 AMY ÂBT NTR-U NB-U TA-SR TA-SN PA T'AU (?) TA-lIK-U AIIA-APT-U IFT NB NFR UAB KBII ARP ART qui sont rfnfîîi Jbtjdos, et à tous les dieux de Tosar, qu'ils donnent une demeure approvisionnée d'alimentt et de boissons, de bestiaux (29) et de volailles, toutes les choses pures, des libations, du vin, du lait,

S MNH'SNTR MRH MA-U RNP-T NB-T'N-K'A-N SUTNS'S R Y-U-F llR(KAn?; SU MH IISY N NTR NFR T'A

des vêtements (?), des parfums, de la cire, des eaux et toutes les productions {des saisons) à iCire du serviteur du roi dans ses voyages (30) dans les j)ays du midi et du nord, odiste du dieu bon (31 ) jtorte

4 [SR]Y[-T] NT IFNY-T ÂA fl'PR-U MN-SU-ÀM HM-T-F NB-T PA MA MÀ-T'AU.

flabellum (ovt capitaine) de la navigation Aakheperoumensouam, et à son épouse la dame Md, justifiée.

(27) Le mol ll'AY-T ne s'est pas encore renconlrc à ma connaissance, dans le sens de navigation, mais le mol H'iNY-T-l], nautonniers, cl parliculièrenient la variante du tombeau de Peheri, étudiée par M. E. de Rongé ( Mém. sur l'insc. du lomb. d'Alimès, p. 25.), me paraissent autoriser celte signification.

(28) RÀ-ÀA-H'PR-U, Soleil, le plus grand des êtres, ou des géncraieuri, est le prénom d'Amen-holep H de la A%' dynastie ; le nom .-takheperoumensouam en est évidemmcnl un composé.

(29) Le signe qui représente une tête de bœuf, accompagné de la man[ue du pluriel n'est pas seulement l'expression de la partie prise pour le tout, comme l'indique Cliarapollion , mais bien une expression générique sans détermina- liond'cspécc, ainsi que le prouve une variante de la mémo formule, ((ui se lil sur un cercueil de momie au Musée du Louvre (Sali. 3007), l'on voit, à la place du groupe qui nous occupe, trois animaux difl'crents, mais de la race bovi- ne, et admirablement caractérisés dans les légendes de ce monument dont chaque signe a 0,^0 cent, de hauteur. La môme observation s'applique nalurcllcincnl à la tête d'oiseau, et, nous le pensons, aussi aux signes (jui figurent un pain et un vase. C'est pour cette raison que nous traduisons des aliments, des boissons, des bestiaux et des volailles, au lieu de : du pain, du vin, des bœufs et des oies.

(30) Cf. n" 93, 1. 4. Ces mots désignent peut-être seulement un serviteur à pied du roi.

(31) C'est-à-dire du roif

PIEnBES, ALBATRES.

15

ly- 87. STÈLE EN FORME DE PORTE (32) Slylc et iiotiis propres (le la 12° dynastie.

H.MJT. Au-dessus du linteau , à gauche, un lionmie ('') assis sur un trône, sent une fleur de lotus ; auprès de lui, une table chargée d'offrandes ; au milieu, un autre homme ("') est assis à terre auprès d'une autre table également chargée de mets, et respire aussi le parfum d'une fleur; enfin, à droite, auprès d'une troisième table semblable aux deux autres, un troisième personnage (') assis sur un siège à pieds en forme de pattes d'animal, tient un long bâton. Dans le champ, quelques signes liiéroglyphiques :

V MR MR irUÂU 2' SA-1' RN-F-SNB ^ AN (?) liSUTSN (33).

Le chargé de l'irrigation Kliebaou. Son fils Ranefsenb. Le grammate Osortasen.

POURTOUR.

su [TN]-I1TP-TA HS-ÀR NB TTU MR ÀA

Proscynème à Osiris, seigneur de Tatou, dieu grand,

NB ÀBUT TA-F PA-T'AII (?)

seigneur d'Abydos, qu'il donne une demeure appro-

HK AU A

viiionnée d'aliments et de boissons, de bestiaux

APT-U MlMI' SNTÂR-U

et de volailles, des vêtements, des parfums et de la

MRH N K'A N iSB-ÂTF MÀ-T'AU [SA] cire à l'être de I\eb-atef, justifié, [fds de]

H'NMTY(?)-KLF MÂ-T'AU. Khnemtikaouf, justifié.

SU [TN] -IITP-TA Ài\P AP

Proscijnhne à Anubis, chef de sa

. . . -F AMU-T ... NB TA-SR

région (7), haiilanl dans les embaumcmentsÇ) [3li),seigneuriU Tosar,

TA-F KRS NFR

cju'il donne une sépulture bonne

M ST ÀMNT (?) N K'A

dans la montagne occidentale, à l'être

N INB-ÂTF MÂ-T'AU NB de A'eb-atef, justifié, seigneur de

AMAIF [SA] IFNMTV-R'IF MÀ-T'AU l'hommage [Jils de] Khnemtikaouf, justifié.

Premier Registre. Une table chargée d'offrandes, el de chaque côté, trois personnages assis à terre; ceux de gauche ('-^) sentent de grandes fleurs de lotus; au-dessus de chacund'eux, sa légende hiéroglyphique :

H. ISS UA HT'R 2. SN-T-F ÀK'U 3. SA-T-[F] TÂTÂH'. TÂUTÂU 2'. SN UR HT'R 3'HM-T-FBÂBÂ

Le chargédes barques, Hetjer. Sa sœur,Akou. {Sa) fille. Ta ta. Taoutaou. Sonfrère aîné, Hetjer. Sa femme, Bébé.

Deuxième Registre. Au milieu, une table chargée d'offrandes; à droite, un homnie(')debout,une femme(*) agenouillée i terre, un personnage ('') assis sur un siège à pieds en forme de pattes de quadrupède, et une autre femme (') debout; à gauche, un homme (') agenouillé, un enfant (*} debout portant sa main à sa bouche, et une femme (') dans la même attitude que l'homme. Légendes hiéroglyphiques dans le champ ;

\ NB-PA-T UT R-T. La dame Hetjer.

2 SA-S Y (?) Son fils Et (?)

3 ARY Â-T ÂMNY-ANH'

Le gardien de la maison Améngankh.

4 SA-F n'RAU(?) Son fils Khebaou.

5 MAU-T-F PÀPÀ Sa mère Pepa.

fi NS UA-U Y-M-S'S-F (?)

Le chargé des barques Yemchesef (?)

7 SA-T-F MAU-T-ANH'-TÂ Safille Maut-ankh-ta

(32) Nous pensons que Ton peut établir une dislinclion entre les stèles en forme de portes et les stèles ordinaires, car, bien que ces monuments portent les mêmes formules, leur usage était différent ; les stèles en forme de portes étaient originairement destinées à fermer une cavilé creusée dans une des parois intérieures des tombeaux , dans laquelle on plaçait une statue du défunt, souvent peinte. Le mort était ainfi représenté dans sa demeure funèbre comme un vivant habitant sa maison. M. Aug. Mariette à qui l'on doit tant de belles découvertes en a trouvé plusieurs encore en place el cachant des statues qu'il a pu rapporter. Mais cet usage, comme tant d'autres, a pu tomber en désuétude, et, dans les époques postérieures aux premières dynasties, ces simulacres de porte, ou du seuil de la demeure funèbre, ont pu être encastres dans les murailles sans cacher, pour cela, l'imagcsculptée du défunt.

(33) La lecture du signe initial de ce nom étant encore incertaine nous conserverons provisoirement celle qui avait été proposée par Champollion. Cf. E. de Rougé, journal asiatique, 1856, t. viii, p. 212, Travail sur l'inscription relative à la fille de Prince de Bakhtan, première partie.

(3.J) E. de Rougé, Revue archéologique, vol. vi. p. 566..

\Q ANTIQLTTÉS ÉGYPTIENNES.

TnoisiÈME Registre. An milieu, une table chargée d'offrandes ; à droite, une femme ("'), un homme (') el une autre femme ('), tous trois agenouillés ; les deux premiers seulement approchent de leur visage une énorme Heur de lotus; à gauche, une femme (')el un homme (") également agenouillés. Dans le champ les légendes hiéroglyphiiiues de chacun de ces personnages :

^ M5-T-PA ÀR IIÀ ÀN-.MR-TÂ -1' HM-T-F AMOL-T (?)

La dame . . . Anmerta Son épouse Amout (?)

ou Erhaanmerta (?) 2' S'S- U-S MH'R (?)

2 ÂNTF NB-\Mir ■^"^ *^''''''^"'' ^Vf//((77- (?)

.... Antef, seigneur de V hommage 0). 3' SA-T-F S'NTÂUTÂU

Sa fdle Chentaoutaon. Cf. n. 9G.

Quatrième Registre. Au milieu, des offrandes sont placées les unes sur les autres ; à droite, une femme (') agenouillée sent une lleur de lotus ; derrière elle, un enfant (') debout ; à gauche, un person- nage (') assis sur un siège à pieds en forme de pattes de quadrupède, et un autre enfant C) debout. Légendes hiéroglyphiques dans le champ :

r. ...UN NF-U ^B-ÂTF ^.^B-T-^AMMÂ

Le capitaine! (35) des voiliers (?) Nebate/. La dame Emma ou Mema.

V SA-F NB-T . . . N MN . . . 2 SA-S HT'R

Sonji/s .\eh . . . nmen (?). Sonfds Iletjer.

Partie inférieure. Au milieu , une oie au-desius de deux vases et d'une coupe sur laquelle est une pyramide de grains ; de chaque côte, un vase à libation. Dans le champ, quelques signes hiéro- glyphiques :

NS UA-U . . HT (?) NMUÀÂY (?)

Le chargé des barques . . het

N" 88. STKLE FCNÉRAiRE. Stvle de la 18* dynastie.

Premier Registre. Le haut du cintre est occupé par le disque ailé auquel sont appendus deux uréus, la tête surmontée d'un disque. Au milieu, un cartouche royal (Ra-ma-neb) (30), et de chaque côté, un iceptre combiné avec un anneau et quelques signes hiéroglyphiques de la même grandeur : IIR-NT'-ÏF IIoriLS qui rend hommage à ton père.

Plus bas, à droite et à gauche, de riches offrandes et un personnage portant lei insignes de hautes fonctions sacerdotales, debout en adoration devant Osiris qui est représenté deux foi) dans un naos somp- tueusement orné , et divisé par une colonne en deux parties égales. On remarque au-dessus des deux images du dieu, des grappes de raisin suspendues à la partie supérieure du naos (37).

(35) Le signe initial de ce groupe, la jambe fléchie, figure dans le mol KAT'iN, officier, et le groupe qui nous occupe n'est pcul-Otre qu'une abrcvialion de ce mot, ce qui donnerait le titre d'officier ou plutôt de capitaine des Toilicrs, dont nous ne connaissons pas encore d'exemple.

(30) Carlouclic pronom d'Amcn-liotop 111. de la ^8t dysnalic.

(37) La vigne ronsacicc à Osiris est rarement représentée sur les monuments. Cependant, le Musée du LouTrc possède un Rituel funéraire écrit surloile en liiéroglyplies linéaires d'ancien style, qui peut être du temps delà -tS* dynastie, el en tôle ihuiucl on voit une représentation d'Osiris, coilTé de la partie supérieure du pschent , debout dans un naos sont suspendues, comme sur notre stèle, des grappes de raisin; de plus, dans ce inaniiscrit et dan» d'autres, on distingue parmi les offrandes présentées au dieu, des grappes el des corbeilles remplies de raisin noir. Un coiïrel de basse époque ainsi qu'un sarcophage greco-égyptien au Musée du Louvre portent aussi du raisin noir dans leur décoration. Celte rcpréseiilation est intéressante à noter, pariiculièrcmcnl sur les raonumentsd'ancien style, car elle doil être une des causes pour lesquelles les Grecs ont assimilé Osiris, le dieu de l'enfer égyptien, à leur Dionysius. Diodore de Sicile nous apprend pour quelle raison la vigne pouvait être consacrée à Osiris : » Osiris aima aussi l'agriculture, dit cet auteur (Bibliothèque historique liv. I. g 15;, on dit qu'il découvrit la vigne dans le territoire

PIERFES , ALBATRES. 17

Légendes du dieu dans le 7iaos :

gauche) droite)

^ HS ÂR nK T'-T r HS-AR ISTRÀA NB ÀBT

Osiris, roi de l'éternité Osiris, dieu grand, seigneur d'Jbydos,

2 NTRÀA HR-HT ÀBT (?) 2' NB HII ÀR T'-T Dieu grand, au milieu d'Abydos (?), maître du, temps, qui fait l'éternité,

3 NB TA-SR 3' HR-HT ABT (?) seigneur de Toser. qui est au milieu d'Abijdos (?)

Légende inscrite dans le champ auprès du personnage figuré à droite :

\ . RTÂ-ÂA-U N HS-AR SN-TA N UN-NFR

Vénérations à Osiris, prosternation à {devant) Ounnofris

2. AN RPÀ H'B (?) ÂA M PA-SU[TN] DR par le noble che/,grand chancelier (?) dans le palais,grand

3. M ÂU-F ÂA M SII-F UR (ou SR) M HÀ-T dans ses titres, grand dans ses dignités, prince à la tête des

4. RH'-U NTR-HN AP N ÂMN purs (i), premier prophète d'Ammon, chef

5. SUR (ou RSU ? ) T'A PTH-MS. du midi et Jlabellifère (,3S), Ptah-mès.

Légende inscrite auprès du personnage figuré à gauche :

-I. ÀNT'-HR-K' FNT ÂMNT-AU NTR ÀA

Hommage à toi, qui es parmi les infernaux, dieu grand,

2. HK T'-T TA- IC PA T'AU TA IIK AHA APT N K'A N NTR HN AP N ÀM^ .souverain de l'éternité ; accorde une demeure approvisionnée

d'aliments et de boissons, de bestiaux et de volailles à l'être du premier prophète d'.lmmon,

3. T'A M KAH(?) SUR (ou RSU) NS K'A T-U NB-T NT SU[TN] Jlabellifère (?J dans la région méridionale {de l'Egypte), chargé

de tous les travaux (ou constructions?) du roi ,

4. PTH-MS Ptah-mès.

DEtnciÈsre Registre. Deux personnages, le défunt (*-*) et sa femme ("-'), sont représentés assis à gauche; leur tête est surmontée d'un cône; devant eux, un autel chargé d'offrandes ; puis, deux prêtres (''-*') suivis de cinq femmes (*'-''), leur présentent des gerbes de fleurs. Les femmes tiennent de plus des sistres ; la dernière, coifïée différemment des autres, est entièrement nue, et porte une ceinture pour tout ornement.

de Nysa, cL qu'ayant songé à en utiliser le fruit, il but le premier du via et apprit aux hommes la culture de la vigne, l'usage du vin, sa préparation et sa conservation. » Cf. les peintures des cercueils de la momie de Soutimès et queliiues autres monuments de bonne époque, également conservés au Musée du Louvre, ce symbole se voit , comme sur notre stèle , sous une forme décorative abrégée, mais toujours réservée aux monuments funéraires.

(Voir l'excellente traduction de M. Fcrd. Hoefcr, tome ^ . p. il.)

(38) Ou peut-être iimplemem haut fonctionnaire.

3

|g .V^TIQlITlis IGTPTIENNF.S.

Légendes hiéroglypliiques dans le champ :

A. MU UN AT N ÀMN T'A PTH-MS V. HSY-F-TD

Le premier prophète iV Ammon, flabellifère, Pta/unès, Il est loué,

2. MA-T'AL UK HS-ÂK 2'. MliY-F-TU justijïé auprès d'Osiris. il est chéri

3. IIM-T-F MR-T-F IJR 3'. À^ SA-F IIAR (?) TT-MS

Son épouse quil aime, la grande par son fils ( le prêtre ? ) d'Horus (?) Toxil-mèt.

i H'^TY ^'- SA-F IIUY

{et par) son fils llouy.

5/S^P^Y,?, ^•- SIIA-T(?).AMN NFR-T-ÀRI

d'.immon Mpny (?)

L'attachée au culte d'.-immon .yn/retari.

6'. SUÀ-T (?) N AMN MAUT-T- . . . L'attachée au culte d'Jmmo7i .Maut . . .

T. SUÀ-T (?) N ÀMN MR-HM-T. L'attachée au culte d'.4mmon Aéterhimé.

8'. SUÂ-T (?) N ÂMN MAU-T-NFR-T. L'attachée au culte d'Ammon Mautnofré.

9'. SUÂ-T (?) N AMN NFR-T-ÂRY. L'attachée au culte d'Ammon .\ofrétari.

Auprès de chacune des ciiKi jeunes filles, on lit les mois : SA-T-F MR-T-F, sa file qu'il aime.

Partie inférieure. Dix lignes horizontales d'hiéroglyphes :

4. RAT ÂAU N IIS-ÂR NTR (UÂl MRY-TY TUT-Y-U RTÀ-N-K' ÂA-U NTK' UN^-K' PA H'PR H'PR-U BN H'PR-T

KMÀ PAT KMÂ TA TATA SSA N IIR MJ Glorifications à Osii-is, dieu-un, doublement aimé, à la double image (39). Je te glorifie, toi, (l'être') unique (40),

tu es le générateur des générateiirs, non engendré, le créateur du ciel cl le créateur de la terre, qui accorde

la boisson (41) à chacun ? (lilt. à chaque face).

2. ANH" TA M KMÀ-N-K' TA-F PRR-T-U Mî-T IIR UTll'(?)-F IIFT HTP NTR M H'T-U-F TA-F M HT NB-T

^FR-T UAB-T KDll ÂRP ART M AP TRÂ ^B II'PR M PA-F N K'A N NTR HN AP N

Le monde terrestre vil de (ce que) tu as créé. Cest lui (42) qui donne toutes les productions (destinées) à sa table, afin que jouisse chaque dieu de ses biens (43); c'est lui qui donne quantité de toute chose bonne et pure, libation, vin , lait , au commencement de chaque saison qui se renouvelle dans sa demeure, à la personne du premier prophète d'

3. [ÀMN] IIÀ N ( KAH ? ) SUR ( ou RSU ? ) T'A PTII-MS ÂNT' IIR-K' TM PTII ÀA SUR (ou r>SU ?) SBTY (?) -F

TT NB NTR T"T-U PUT AA-T MRY PTII ON-T NTR-U NB-U HS-ÂR FIST ÂMNT

l,4mmonl chef de la région du midi (de l Egypte? ), flabellifère {?), Ptah-mis (44). Hommage toi), dieu Soleil, toi), Toum, toi), Plah, le plus grand de son enceinte du midi (?), toi), Thoût, maître des divints paroles, toi), Pacht, la très-grande amante de Ptah, rectrice de tous les dieux, toi), Osiris qui es dans l'Amenti (l'enfer ég)'ptien).

(39) Voir les deux images du dieu sur la sléle. Le sens demanderait peut-èlre plutôt tijpe (\\i'image, ou simulacre. (•40) Il y a une antilliùsc remarquable entre l'unité du diou et sa double figure.

(41) En Egypte comme dans tous les pays méridionaux la boisson est en quelque sorte plus nécessaire que la nourri- ture ; c'est pour cela que les Egyptiens la plaraient au nombre des plus grands bienfaits de la divinité. M. Chabas propose cependant un scnRdériv(' du même mot qui paraît plus admissible que le sens propre, c'est celui û'ahondance. Ce serait alors la forme antique du copte SEI , SI, abundantia, satietas. Cf. Bibliotliéquc impériale stèle n* 14, 1. 20: BS-F SSAU TA-F SU M TA-U NB, il amène Vabondance et il la donne en tous pays.

(42) I.e texte passe brusquement de la deuxième à la Iroisicme personne ; on connaît de nombreux exemples de ce cbangemenl sans transition, qui est particulier au ••én\e de la langue égyptienne.

(43) Ou simplement, si l'on prend les mots HTP NTR dans le sens de mets divins : « c'est lui qui donne toutes les productions (destinées) à sa table, et les offrandes divines gui font partie de ses biens, des choses qu'il donne ? »

(44) Ici le défunt est censé continuer son invocation : il reprend à la 2^ personne.

PIEURDS, ALBATRES. 19

4. Hll NT' HR TF HS UR iMR MU-T NB-T P-T KMÀ NFR-U-F HA-[T-]HR HR-T'A SAT ÀN-IIR HR NB TÂ^Y

MH-T UR-llT HUT ANH'Y-U M MÀ-T TR-U (0 toi), Horus qui rends hommage à [ton) père, toi), Isis Termoutliis (la grand mère), dame du ciel, créatrice de ses perfections (45), toi), Uatlior qui es sur la montagne (funèbre ?), toi), Anher {Onouris ?), toi), Horus, seigneur de Tany {Tunis ;'), toi), Mch-t qui es au milieu de Hout (Hatfou), (et à vous qui êtes) ceux qui vivent dans la justice et qui détruisent (effacent)

5. ASF-Ï MÂ-TN Y-K'-UÂ U'R-TN UAB-K'-UÂ HÂ-T UAB-U NK'Â UT'A HR RA MÀ-TAU HR HS-ÀR AU ÂR-NÂ

HSS NRÂ-U (?) HARR ISTR-U HR-S AU l'iniquité, accordei que faille moi aussi vers vous ; je suis pur moi aussi , et mon cœur est purifié ; moi (je suis) sain auprès du dieu Soleil, et justifié auprès d'Otiris ; j'ai accompli la volonté des chefs (46) dans laquelle est le contentement des dieux; j'ai

6. RTÂ- 1\[-Â]',TA(?)-U N HK (pour HKR) S-SA-[M-]À N BN-TY (ou ANTY?) AU S'S-N-À HR M PA-F M HS-TU MR-T

BN ÂA R-Â R-MA UR-D (ou SR-U? ) BiN S'AÀ-À ÀA R-A BN PT-A M Y-T-U-Â donité des aliments (pains) à l'affamé et j'ai satisfait celui qui avait besoin; j'ai servi Horus (i. e. le roi?) dans sa demeure selon (sa) volonté {et son) désir (47) ; il n'y a pas eu de grandeur pour moi auprès des grands (48), et je n'ai pas fait obstacle à plus grand que moi (?), je n'ai point étendu mes pas (49) et

7. R S'M HR-SA H'NTU AS ÀR-N-Â M MÀ-T MU SUTN RH'-K'-U-Â NTT ANH'-F ÀM-S RS-A HR HS (?) -A. R S-K

BA-U-F TAU-A (?) R TAU-F NB j'ai marché derrière {j'ai suivi) les dcgr-és augustes (la hiérarchie respectable) ; j'ai fait en vérité ce qui plaisait au roi, et j'ai connu, moi aussi, la chose dans laquelle était sa vie (i. e. l'intention ou le but auquel le roi consacrait sa vie) ; j'ai été vigilant à mon poste (?) pour réjouir (contenter) ses esprits, et j'adore de son adora- tion chaque jour (50) ;

8. RÀ-N-Â HT-Â FiNT T'T-F B\ MÂHAY-Â HR S'A-T-N-F M HR-À PH-N-Â NN HR K'R KBB HS-N-U-A NB-À HR

MNH'-A ÀU-Â S'S-TU-F T'T-N- j'ai placé mon cœur dans sa parole, et je ne me suis pas refusé à ce qu'il demandait de moi (61) ; je me suis attaché ainsi à la doctrine salutaire (?) et j'ai été loué de mon maître à cause de ma piété ; je l'ai servi ainsi que

(io) Créatrice des perfeclions de son fils Horus ; le mol KMÀ peut vouloir dire aussi se réjouir : ce serait alors : qui se réjouit de ses perfections et cela pourrait se rapporter encore â Horus.

(46) Le mot NRÀU.veut dire dirirjer, et, appliqué à une classe d'êtres mortels, qui, dans les énumérations, se place avant les prêtres et les grammates {i:{. stèle C. 26 au musée du Louvre) et même, avant des êtres auxquels on a supposé une nature supérieure aux hommes ( Bibliothèque impériale, stèle •H), il doit désigner les chefs ou ceux qui dirigent : c'est le copie NOULI . duces. Mais il semble avoir parfois une signification plus générale.

(47) Ou suivant [so7i) commandement {et son) bon plaisir; cependant, comme il n'y a pas de pronoms dans le texte , le sens pourrait être aussi : avec {bonne) volonté (et) amour.

(■'i8) lln'g a pas eu de grandeur pour moi auprès des graixds. c'est-à-dire, je n'ai pas prétendu atteindre la grandeur de ceux qui étaient au-dessus de moi.

(49) C'est-à-dire, je n'ai pas cherché à dépasser ma condition, à m'élever au-dessus de mon rang, je n'ai pas été ambitieux (?|

(50) C'esl-à-dire. j'ai suivi sa doctrine religieuse. Les phrases qui précèdent, et aussi celles qui suivent, relatent la Odélilé du défunt au roi , dans toute occasion , et elles sont reproduites avec de légères variantes, sur une stèle du règne d'Ai (Louvre, C. 55) ; M. E. de Uougé a remaniué que des formules analogues à celles-ci , se rencontraient sur plusieurs monuments de l'époque de troubles qui précéda la révolution politique et religieuse amenée dans la 18» dynastie, par le règne d'Aménophis IV. C'est un fait qu'il est important de constater, et qui peul fixer la date de plusieurs monuments.

(51) Le sens de cette phrase est resté douteux pour nous ; c'est à M. Chabas que nous en devons l'interprétation.

20 ANTIQUITlÇs ÉGTPTIEKNKS.

9. -A NN TT-T-N-À M MA BN Ui\'-T K'R ÂM ÂR-TU-N-Â SU[TN]-TA-HTP ÀMH' Y HU HS-AR MR HiN AP N ÂMN

T'A PTIl-MS ÂR S-IIARR (?) M TA j'ai dit, et je l'ai dit en vérité ; il n'y a pas eu de fausseté dans ce que j'ai fait. Proscynème au dévot à Osiris, premier prophète d'Ammon, flabellifère (?), Ptah-mcs, qui a été en paix (?) dans le monde terrestre

^0 NB-T M T SL'-'1\\ i\S NTR-II.\-U N NTR-U ^B-U KRS-T iN SUTN M MA SB

N-^TR-U M UPT R ÂS-F N NTR-K'R R HÂ-F M KAH (?) NT HH M HS UN-NF ÂM {qui a été chargé de) toutes les {constructions ?) du roi, et préposé aux prophètes de tous les dieux, (qui a) une sépulture royale en vérité, {et que) les dieux ont conduit en paix vers son tombeau de Netergher (la nécropole), et vers sa demeure dans la contrée du temps (èi), dans le lieu ou, il est.

Le personnage en l'honneur duquel celte belle slùle a élé érigée, était un des plus hauts fonction- naires du temps d'Aménophis III, et les monuments qui portent son nom, se font remarquer pat leur beau style et leur exécution soignée. Si nous sommes parvenu à donner une interprétation à peu près suivie du texte diflicile dont celui-ci est orné, c'est grâce aux savants et bienveillants conseils de M. le vicomte de Rougé, et aussi aux précieuses indications qui nous ont élé fournies par M. Chabas de Chalon- sur-Saône.

N" 89. STÙLE EN roRME DE PORTE. 19* dynastie.

En haut, un anneau entre deux vases et deux yeux symboliques ; chaque côté, un chacal couché. Sur les deux montants, une ligne verticale d'hiéroglyphes, et au bas, un personnage debout :

-I. SU[TN]-TA-nTP IIS-ÂR NB ABT TA-F H'T NB-T NFR-T UAB-T NR'A NB-T FA SU[TN]MU-T MAA-NH'T

Proscynème à Osiris, seigneur d'Ahydos, qu'il donne toute chose bonne et pure à l'être de la dame Soulenmout. Moui-nakht (53).

4'. SU[TN]-TA-HTP nS-.\R IIK T'-T TA-F SSN-U N K'A N MÀY ÀS-HS

Proscynème à Osiris, souverain de l'éternité, qu'il donne les souffles ( de la vie éternelle ) à l'être du chef des ouvriers (f), May, As-hes (54). .

Premier Registre.— Osiris [') assis sur un trône reçoit les hommages d'un homme (''), d'une femme (*') et d'un enfant C). Dans le champ, plusieurs lignes d'hiéroglyphes :

4 SU[TN]-TA-IITP nS-ÂR IIK T'-T r N KA MÀY

Proscynème à Osiris, souverain de l'éternité, à l'être du chef des ouvriers (?), Mdy.

2 TA-F NF-U NT'M N MH-T .... AllA APT "-'

qu'il donne les souffles ogréahles de l'air ( une de-

meure apppovisionnve d'aliments et de boissons"*) 3' NB ÀMAH'

de bestiaux et de volailles, le seigneur de l'hommage {b5) ....

3 II'T NB-T NFR-T lAB KBII ... 4' SUT-N (?) MU-T NB AMÂH'

et toutes les choses bonnes et pures, des libations, ... Souten-mout (?), dame de l'hommage.

A MNB' N K'A màY 5' ÀMN-MR (?)

et des vêlements à l'être du chef des ouvriers (?), Mdy. Amen-méré (?)

Deuxième Registre. Cinq hommes ('-=) et trois femmes (S-8) apportant diverses offrandes sur un aulel placé devant eux et auprès duquel un autre personnage est agenouillé.

\ TT-MS 2 . . . . 3 ÀMN-M-LA (?)/.... 5 PTIl-MS C .\MY 7 8 PTII ....

Tout-mès .... Aménémouad) .... Ptah-mes AmyCi) Ptah . . . .

(52) Cf. n* 93. 1 0. c'est la contrée funèbre.

(o3)-(54) Ces mois, Moui-naliht , J.ion vigoureux, et As-as, Majesté (?) d'Isis, sont les noms des personnages représentés au dessous des légendes, et qui sont censés faire le proscynème. (55) Le seigneur de l'hommage, ou plutôt de la cérémonie, de Vacte pieux (lill. de la dévotion). Ce litre est donné

PIERRES , ALBATRES. 2 1

90. ST1>.LE FUNÉRAIRE. 12' (lyiiaStic.

En haut, quatre lignes horizontales d'hiéroglyphes :

^. SC[TI\]-HTP-TA HS-ÂR FNT ÀMM INTRÂA NB

Proscynème à Osîris qui est dans VAmenti, dieu grand seigneur

2. ÂBT l'A T'AU T HK AHA APT M HTP-U T'FA-U

d'Abydos, {qu'il donne] une demeure approvisionnée d'aliments et de boissons, de bestiaux et de volailles avec des mets et des vivres

3. N K'A N ÂMAir MR MS'À AN ... M K'R

à l'être du dévot préposé aux archers (capitaine), grammate nomarque (ou toparque) (56) dans le pays de Ker,

■«• MNTÂU-USR MS N TÂTA MÀ-T'AU NB ÂMAH'

Mentouoser enfanté de Tata, justifié, seigneur de l'hommage-

Premier Registre. Un homme ('-■*) et une femme C'-^) assis sur un siège dont les pieds ont la forme de pattes de lion ; devant eux , un homme (''--') debout leur présente une volaille qu'il va déposer sur une table déjà chargée d'offrandes. La femme assise entoure de ses bras les épaules de l'homme placé à côté d'elle ; le style de cette belle stèle rappelle la meilleure période de l'art de l'ancien empire. Le champ est occupé par des hiéroglyphes graves en creux, tandis que les personnages sont sculptés en bas-relief :

1 MR MS'À Le préposé aux archers {capitaine) ,

2 AN . . . M K'R grammate nomarque [on toparque) dans le pays de Ker

3 MNTÀU-USR Mentou-oser

i MS N TÂTÂ enfanté de Tata.

5 HM-T-F MR-T-F BA Son épouse qui l'aime Ba-

6 MA ma (ou Kema ?) 4'SA-FMRY-F Son fils qui l'aime 2' MNT.ÏU USR Mentou-oser.

Decxièmb Registre. Deux personnages assis (<-'*), représentés identiquement de la même manière que dans le premier registre ; une femme ('') debout auprès d'une table chargée d'offrandes et placée devant eux, lient le senb de la main gauche et respire le parfum d'une fleur de lotus.

(Son) père le jiréposé aux archers {capitaine), grammate nomarque (ou toparque) dans le pays de Ker Mentou- oser enfanté de Kaou- aou.

Son épouse qui l'aime Tata. r SN-T-F ANH'-T-RN Sa sœur Ankhetran.

■1

ATF MR MS'A

2

AN . . . M K'R

3

MNTAU-

4

USR MS N

5

KAU-

6

AU

7

HM-T-F MR-T-F

S

TATA

liabituellemcDl au personnage en l'honneur duquel la stèle est érigée. On le trouve néanmoins appliqué aussi aux dédicateurs du monument. (Cf. de Rougé, Revue archéologique, vol. vi. p. 365.)

(36| Ce titre n'avait pas encore été exacteiuent traduit : nous devons son interprétation à M. E. de Rougé.

22 AMTIQCinîS LGYPTIErtNES.

N°' 91-92. 26' dynastie. Deux pierres du tombeau de Ikkenrancf, dit tombeau Jumel à Memphis (Sakkarah).

Le défunt (') fait un acte d'adoration P'-''') à une heure du jour, personnifiée sous la fornae d'une femme (■') debout, la tête surmontée d'une étoile, et tenant un sceptre à la main.

Nous ne possédons mallieureusement pas la partie inférieure du texte, et l'interruption des colonnes d'hiéroglyphes nous empoche d'en donner le sens d'une manière suivie.

^. SM T'A BK'-[N-RN-F]

Le grand prêtre, flabelli/ère (?), Bek\enranef\ .

W T'T AN UN-T [RN-S]

Dit -par l'Heure [\''{!i) du jour, ... est sonnom\\

2'. TAUÂ-FRÀT'TÀUBN (SP II.) ÀPST(SP II.) A [PRM]

It{ledé/unt^g/urijîe le dieu Soleil et dit lumineu.v{[iis),(J }-aijonnant[h\s),ô...[guisortde]

3'. SUII-F ^B S'AU PA-T TATY (?) R'A AN Il'NS H'N [AA-]

ton œuf, maître des élévations (ou des lecers), être divin des deux mondes, générateur d'Héliopotis, chasseur des iîiarais [dans les champs d'Aa-\

4'. ^R-U ÀR-U-N-r MR-IJ MAFK'A (?) L' . . HA

nera les dieux

5'. SN ÀP-TU IIA ÂTR-U CN-T P-T \ TÂ-M

. . . . l'approche des cours d'eau, navigant (?) dans le ciel , allant dans. . . .

C. S'N NB P-T RA M UTPSK-TÂÀM-K'iri'T-U-K' IIM-TN . . . .

. . . maître du ciel, dieu Soleil, en jiaix , réjouissant celui qui est en toi (t), tes ennemis reculent

Le tombeau de Bekenranef est un des plus beaux de ceux que l'on visite encore de nos jours à Sakkarah (Memphis); il est connu sous le nom de tombe voûtée, et les Anglais l'appellent tombe de Psaniméticus. On remarque particulièrement dans sa décoration intérieure une longue salle (57) dont la voûte, constellée dans sa partie supérieure, était ornée de chaque côté d'une série de douze bas-reliefs accompagnés d'inscriptions; dans la série de droite en entrant, le défunt adore les per- sonnifications des douze heures du jour, et dans l'autre, celles des douze heures de la nuit. Champol- Uon fMonuments, pi. CCCC), a publié un des bas-reliefs de la première série, et Lepsius (Denkmaler, Abth. m, 151. 259), tout ce qui reste de l'une et de l'autre, c'est-à-dire les trois dernières heures du jour et les deux dernières de la nuit. Les fragments qui nous occupent proviennent certainement d'un des bas-reliefs de la seconde série, car les inscriptions de tous les bas-reliefs qui la composaient étaient tournés vers la droite, tandis que celles de l'autre série se lisaient en sens inverse. Les deux pierres du Musée proviennent donc nécessairement de l'un des bas-reliefs dans lcs(iuels Bekenranef adorait les neuf premières heures du jour, et ce que nous pouvons lire de l'invocation, faisant allusion au soleil levant, nous sommes conduits à penser qu'elles proviennent du premier bas-relief de la série, et se rapportent à la première heure.

Bekenranef porte les titres de SM (grand prêtre) et T'A (flabellifère :' ) ; il a dans les sculptures de son lon)beau la tresse et la peau de panthère, insignes de ses fonctions sacerdotales qui étaient très-élevées. .Sou nom est précisément le même que celui du roi (]ui forme à lui seul la vingt-quatrième dynastie, le Bocchoris de Mauèthou, ainsi que l'a reconnu M. Auguste Mariette dans ses fouilles du Sérapeuui. Mais le tombeau de Bekenranef est nécessairement postérieur à ce Pharaon, puisqu'on lit en plusieurs

(57] Wilkinson, Modem Epypl and Tliébes, vol. ^. p. 382, en donne une vue intérieure: c'est peul-Cre la première voùle coDStruile eu F^Ple. Les pierres sculptées qui roniicnt son rcvclenicnl inlèricLir, n'clunt pas assemblées à clef coiuiMc dans les constructions modernes , se détaclaiit succcssi\ciuenl de la \oùle elles ne sont lixées que par du ciuieul ; c'est ce qui explique la dcfclruclion de la plus grande partie de ce icvcicmcul.

PIERRES , ALBATRES. 2^^

endroits le nom de Psammélicus I, de la 26' dynastie, et il peut être contemporain de ce roi, qui ne porte nulle part dans le monument, la qualification des défunts. Le sarcophage de Bekenranef est conservé au Musée de Florence.

93. STÈLE FUNÉRAIRE. 18' dynastie, ou postérieure?.

Dans le cintre, un anneau entre les deux yeux symboliques ; au dessous, six lignes horizontales d'hiéroglyphes :

•I. S'S iNB-F R Y-T-U-F ÂK'.\.\ Le serriteur de son maître dnna ses royagesf (58) Akad.

2. T'T-F A PAUT MR-U ÀM-T ABTU II dit : 0 (très divins qui vtes dans Abijdos,

3. HMSY-U R MA NB-R-T'R SMY-U assis auprès du maître de l'univers [Osiris] , qui entende.

4. AP-RA-F ÂR-U ÎS'T-T-U BNT-T-U ÂR M sa parole, et qui faites les choses {ow ce qui est) et le néant, qui avez été faits 3. K'RU N TATY (?)SÀRY-U MA N PsB-R-T'R avant les deux mondes, qui amenez la Justice du maître de l'univers,

C. SIl'A TAS-U m KAII (?) >' un et qui ordonnei le transport [des défunts) dans la contrée du temps (59).

N" 9û. Style et noms propi'es de la 12' dynastie.

En haut, deux lignes horizontales d'hiéroglyphes qui se lisent à droite {'-'') et à gauche 0 '^ ) en com- mençant par le milieu :

. ^. ÀMAH'Y H'R ^TR iA NB P-T 4'. ÀMAIIY-T ll'R A^? ÀPY . . . -F

Le dévot au dieu grand, seigneur du ciel, La dévote à Anubis, chef (de sa montagne ? )

2. ÀRYÂ-T USRTSN NB ÂMAU' 2'. ^B[-T] -PA SA-T-SBIC MÀ-T'AU.

gardien de la maison Osortasen, seigneur de l'hommage la dame Set-scbek justifiée.

(litt. de la dévotion).

Au dessous, à gauche, un homme ('-*) debout, les bras pendants; à droite, une femme (•'-'') également debout, sentant le parfum d'une fleur de lotus; au milieu, une quantité d'offrandes déposées les unes sur le» autres.

95. STÈLE FUNÉRAIRE. 1 8" OU 19" dynastie.

En haut, à droite et à gauche, un œil symbolique ; une fracture a fait disparaître le symbole qui devait être au milieu; au dessous, de chaque côté d'une table chargée d'offrandes, un homme ('-'') et une femme (*-'') assis sur un siège à pieds en forme de pattes de lion, et auprès d'eux une jeune fdle ('-') accroupie à terre. Dans le champ, leurs légendes hiéroglyphiques gravées en creux :

^, nUEE Houï. r. ÀMN-^B Amenneb.

2. SA-TNFR Sa fille Nof ré. 2'. NB-T PA BK'-T. La dame Bek.

3. . , M . . . . .m . . . 3'. ÂR K-T- HR-U (?) ÂrktherouC.)

Dbuxième Registre. Quatre personnages assis à terre ; devant eux , des offrandes. Légendes dans le champ :

■I. [ARK?]-T-HRU. 2. NFR ... 3 4. .S'R-T . . .

[Arkl] therouf Nof ... Cheret . . i

Au dessous, deux lignes de texte hiéroglyphique : 4. SU[TN]-TA-IITP HS-ÂR FNT [AMNT NTR ÀA? ] NB ÂBT TA-F (?) PA TAU T liK AIIA APT

Proscynème à Osiris qui est dans [l'Amenti , dieu grand], seigneur d'Abydos, qu'il donne (?) une demeure approvisionnée d'aliments et de boissons, de bestiaux et de volailles ,

(58) Ou à piedl Cf. n" 86, partie inférieure 1. 3.

(59) Contrée funèbre, cf. 88, bas, 1. dernière. C'est encore à M. E.de Rougé que non- devons l'in'erprélation d'une partie difficile de ce petit texte qui s'éloigne, d'une manière remarquable, des formules habituelles des monuments funéraires.

24 AMIQl.'ITÉS ^CYPTrFPnVES.

2. H-T NB(?) NFR UAB KBIl ÀRP ART (?) NF M'M N K'A ÂM^NB

toutes les choses bonnes et pures, des libations, du vin, du lait (?) et les soufflet suaves (de la vie étemelle) à télre d'Amenneb.

96. sTixE FUNÉRAIRE. Style antérieur à la 12' dynastie. En haut deux lignes horizontales d'hiéroglyphes : SU[TN)-TA-nTP IlS-ÂR FNT ÀM^T INTR ÂA ^B ÂBT TA-F PA T'AU T IIK AIIA APT MNH H'-T-U ^B-T NFR-T Proscynème à Osiris qui est dans l'Amenli, dieu grand , seigneur d'Abydos, qu'il donne une demeure appro- visionnée d'aliments et de boissons, des bestiaux et des volailles, des vêtements et toutes les choses bonnes

l AB-T AMF-TÂ NTR (lÂ) ÂM N KA N IIÀ ^S MR-ON-U NFIY MÂ-TAU SA-F IIÀ ÂPP MÀ-T'AU HM-T-F NB [-T] PA À^^U

tl pures dont vit un dieu, à l'être du chef, préposé aux prophètes, Nehy, justifié. Son fils le chef Apep, justifié. Son épouse, la dame Annou (60).

Premier Registre. Un personnage debout présente diverses offrandes à un autre personnage assis sur un siège dont les pieds ont la forme de pattes de quadrupède ; derrière lui , un enfant se tient debout, el une femme accroupie à terre sent, comme le personnage assis, une Heur de lotus. Au-dessus du premier, une ligne horizontale d'hiéroglyphes :

ÂRI IIIîS'-U ÀPPÂ MÀ-T'AU NB ÂMAH'

Le gardien des vclcments (?) Apepa justifié, seigneur de l'hommage.

Delxième Registre. Une femme debout présente diverses offrandes ('-') à un personnage (') assis •ur un siège semblable à celui qui est figuré dans le premier registre, à l'exception du dos qui est moins élevé, et à une femme (') accroupie à terre derrière lui; tous deux respirent le parfum d'une fleur de lotus. Dans le champ, deux colonnes et une ligne horizontale d'hiéroglyphes :

1. N K'A-K' inr T'I-U 2. ARP(?) [H'-T NB] NFR UAB-T.

A ton être des mets et des vivres. Du vin ( .'' et toutes les choses ) bonnts et purts.

3. MR PA ÂPP MÀ-T'AU 4. IIM-T-F NB-T-PÀ ANH'-TÀ-S MÀ-T'AU.

Le chargé de la demeure (intendant?) Apep, justifié. Sa femme, la dame Ankhtas, justifiée.

Troisième Registre. Au milieu, diverses offrandes ; à droite ('') el à gauche ('), un homme et une femme assis ou agenouillés , sentanl chacun une fleur de lotus. Au dessus , une ligne horizontale d'hiéroglyplies , qui se lit à droite ('') et à gauche (') en commençant par le milieu :

1. NS irn (?) llB-(oii.NTR-)U IIAR-IITP MÀ-T'AU HM-T-F NB-TPAÂNTF MÀ-T'AU.

Le chargé du sceau (?) des dieux (?), Har- hotep justifié. Son épouse, la dame Antef, justifiée.

r. NS IIBS-U APPÀ MÀ-T'AU IIM-T-F APP MÀ-T'AU.

Le chargé des vêtements (?), Apepa justifié. Son épouse, la dame .4pep, justifiée.

Ces noms Aprp et Apepa, inscrits sur celte stèle, appartiennent aux plus anciennes dynasties; mais le nom d'Anlef, rarement donné comme ici à une femme, se rencontre le plus souvent sous la 11".

BRO]VZES.

9. FIGURIME DISIS.

Sur le socle, la légende hiéroglyphique :

IIS-T TÀ-jlNH' B.ÀK' SA ÀMN.

Isis vivifie le switeur C) Si-amen (61).

(CfiJ CI 87. rc^'islro à gaudip.

(Clll.e mol BÀK'peul aussi faire parlic diinom qui dans ce cas se lirait Dak-si-yimen ou Bak-sen-yimm en suppléant

MATIÈRES DIVERSES. 25

16. ÉGIDE DE NEITH.

Le grand collier ou pectoral nomme onsekii (USH', large) terminé par deux lêtes d'épervier et surmonte de la tête de la déesse Neitli (NT) caractérisée par la partie inférieure du pscbent, sa coiffure ordinaire. Le Musée de Leyde possède une wgide de Ncilli, mais ces pièces sont fort rares et nous n'en connaissons aucun autre exemple. Voir Lœnians, Monuments, II« partie, pi. XXXIIl, n" I, 71, C.

N" 70. FIGURINE DU DIEU DU NIL.

Le dieu du Nil debout, le front orné d'un u)éus et à tète surmontée de trois fleurs aquatiques ave« leurs tiges. Légende autour du socle :

IIAP-MAU (?) TA AMI' T'A-HÂP-^AMU SA N PTII-AR-TA-S Hapi-maou (?) vivifie Tja-hapi-namou (?) fds de Ptah-arta-s.

73.

FIGURINE D OSIRIS-LUNUS.

Celte figurine représente Osiris de forme humaine, marchant, le front orné d'un tiréus et la tête surmontée du disque et du croissant lunaire. (Le disque et les deux extrémités du croissant sont brisés).

FIS-AR AÀII-TA-ÀNH' SA [NJ lI^-^FR ÀR NB [-T-] PA TA UN -T ^TR TAUA ... (?) SA-T(?)-AMN.

Osiris-lune, donne la rie à . . .fds de Ounnef er , enfanté de la dame la Prophttesse{(>2)de la divine étoile,{?)-'>et-amen. Les représentations d'Osiris-lunus sont assez rares, cependant le Musée britannique en possède un ou deux exemplaires, et M. Auguste Mariette a découvert sous les dallages du sérapeum de Memphis quelques beaux bronzes de cette divinité, qui enrichissent maintenant les collections du Musée du Louvre.

Nous empruntons à M. Birch les éclaircissements suivants : Parmi les noms d'Osiris dans le Ritue (63), celui de lune (lunus) ne se rencontre pas ; mais Plutarque (64) nous apprend que, suivant un des principes de la théogonie, Osiris personnifiait l'influence humide et génératrice de cet astre, comme Typhon, la puissance pénétrante et destructive du soleil. »

n.lTIÈRES DlVERSiES.

57. MANUSCRIT .SUR PAPYRUS.

Extrait du grand Rituel funéraire en écriture hiératique au nom de la dame Isioêr, fille de la dama

Kéray.

(Les colonnes du manuscrit sont comptées dans le sens de l'érrilurc, c'cst-ù-dirc dcdroilc à gauche; cet exemplair

l'N caractéristique du génitif, ce qui donnevail le sens de serviteur du fds (r./Hi)«o)i(c'cst-à-dirc de Citons], ou bien encore, l'épervier fis d'Âinmon. Mais je ne connais aucun exemple de ce nom, de quelque manière qu'on le lise, tandis que Si-.Jmeii ou Psen-Âmen (le tils d'Ammon) se rencontre souvent. Il faut cependant remarquer que le mol BAK' est ordinairement écrit avec la grue à jabot signe de la syllabe BK' et rarement avec le signe purement alpliabé- ll(liic B figurant une jambe \ on pourrait encore prendre ce mol BÂK' peur le nom enlier et lire : his, vivifie Sa/c, fds d'ylmen/tolep, on d'Jmenem/ia, mi enfin tout autre nom commençant par ./meji et dont la fin aurait disparu sur le retour du socle. L'examen du monument pourrait seul décider.

(02) Je crois lire avant le nom de la mère du personnage qui ulTril celle figurine, nom dont les premiers signes sont douteux sur l'cmpreinle, et après l'article féminin TA, la, le tilre IPi-T \TB, Prophetesse. Ce tllre sacerdotal est très-rarement donné aux femmes. (Cf. E. de Rougé, ^olice ('es monuments, etc., 2' éd. p. 92).

(03) Tudtenbuch, pi LIX.— Birch, Gallcry of antiquitiessclecïed from tlie British Muséum, Londres, s, d. .4°, p.3l. (64) De Iside et Osiridc g 41 ; cf. VVilkinsun, Mann. and. Cusl. Scr. 11.

4

20 AMIQllTLS EGYPTIENNES.

ne contient généralement que les premiùies phrases des chapitres indiqués ci-dessous; le chapitre 85, cependant, est

entier).

Colonne. Chapitre correspondant du Todtenbuch.

\. 20. Texte relatif à la restitution du cœur de la défunte dans les lieux funèbres.

2. 27. Formule destinée à éviter ijuc la défunte ne soit privée de son cœur dans les lieux funèbres.

3. 28. Formule analogue à la précédente, et à laquelle on attribuait les mêmes résultats.

H. 30. Formule pour éviter des choses nuisibles au cœur de la défunte dans les lieux funèbres.

a. 34. Don des souffles de la vie éternelle à la défunte dans la contrée funèbre.

C. 59. Don des boissons de la déesse Noitrt qui est dans l'arbre nouha dans le lieu funèbre.

7. Id. Suite, avec la ligure du chapitre 77 qui représente lame transformée en épcrvier d'or.

8. Figure du chap. 84 et texte du chap. %\. La ûgure représente l'àme sous la forme de l'oiseau Chenchen.

9 81. Suite et figure. Ce chapitre se rapporte à l'àme sous la forme d'une fleur de lotus surmontée d'une

tète humaine. 10 Figure du chap. 82el texte du chap. 85- La figure représente l'àme sous la forme du dieu Ptah.

•II. id. 87 id. 85 suite. La figure représente l'àme sous la forme d'un aspic à tète

humaine. •J2. Id. 85 id. id. Ce chap. se rapporte à l'âme sous sa forme ordinaire d'oiseau

à tête humaine.

•t3. Id. 80 id. id. La figure représente l'âme sous la forme d'une hirondelle.

■14. Id. 75 id. id. La figure montre la défunte se dirigeant vers le symbole

d'iléliopolis.

45. Id. 76 id. id. La figure représente la défunte en état de revêtir toutes les

formes qu'elle veut.

46. Id. 45 ici. id. La figure fait voir la momie de la défunte entre les bras

d'.\nubis.

47. Id, 50 id. id. La figure représente la défunte s'éloignant du lieu du sup-

plice de la décapitation.

48. Id. 89 id. id. La figure donne la représentation de l'àme au-dessus de la

momie de la défunte qui est couchée sur un lit funèbre.

19. \(\\. Chapitre relatif à la barque du Soleil ; la défunte la conduit elle-même.

20. Id. suite et figure du chap. 422. La figure représente la défunte se dirigeant vers le lieu de la sortie du

Neter-ker (ou contrée funèbre).

21. Tableau du chap. 423 représentant la défunte en état de béatitude, amenée par les deux déesses de la justice

et do, la vérité; le pesage de son cœur par llorus et Anubis ; l'animal à tète de crocodile qui dévore les rnéchants, et Osiris qui rend son jugement, lequel est enregistré par le dieu Thoth à tête d'Ibis. Toute cette scène se passe dans la grande salle {otcsekli) de la double justice. On voit aussi dans le haut , la défunte agenouillée devant les dieux assesseurs; elle est censée leur faire sa confession négative , qui consiste à énumérer toutes les fautes qu'elle aurait pu commettre, mais qu'elle n'a pas commises.

22. 407 cl figure du chap. 4C3. Texte relatif à l'entrée et à la sortie dans les régions du ciel que parcourt le Soleil.

23. /d. suite, id. La figure représente deux yeux symboliques montés sur deux jambes et dont 11

est question dans le chap. 4G3.

2J. Id. suite et figures des chapitres 433, 456 et 439 qui représentent trois des symboles que l'on plaçait sur la gorge des momies, et auxquels on supposait des propriétés particulières.

25. 409 et figure du chap. 462. Le texte est relatif à la connaissance des esprits de la région orientale du ciel , et la figure représente la déesse Ilatbor dans ses attributions funèbres sous la forme d'une vache d'or.

27

TABLE AIPIIABÉTIQIE

DES NOMS DES PERSONNAGES MENTIONNÉS SUR LES MONUMENTS D'EPIGRAPHIE EGYPTIENNE

DD MUSÉE DE LYON.

n ^'•^a--"-

A'. B. Quand il n'y a pas de titre, (m.) marque les noms masculins, et (f.) les noms féminins.

n" -v^ffien , dame, prophélesse de la divine

73

95

55,56

..AMN, .

étoile. ..?-T,...pe-t{{.) ..TAY, ... tay, darae. ..TA Y (ouTAYF?), prêtre d'Ammon, chargé des

troupeaux (du temple) d'IIatlior à Héliopolis. 230

A...?(f.) 89 .\A-irPRL'-MN-SU-.\M , Aakheperoumensouam , serviteur du roi dans ses voyages (ou serviteur à pied du roi ?) dans les pays du midi et du nord,

capitaine (Jlabellifère) de navigation. 86 ÂK'AÂ, Jkaa, serviteur de son seigneur, dans ses

voyages (ou à pied?). 93

ÂK'U-T, Akout (? f.) 87

ÂM-HTP, Amhotep (f.) 86

ÂMN Amen.... (? m.) 9,70 ?

ÂMN-HTP, Amenhotep (Amenop/iis), intendant (?) Ai

ÂMN-M-ÂP, Aménemap, grammate des grains. 83

ÂMN-M-IIB, Aménemheb, préposé aux troupeaux. 85

ÂMN-M-UÂ. Amcnemoua (m.) 89

ÀMN-NB, AmennebC.m.) 95

AMN'-SA-T, A?nen.ié (f.) 80

AMN-Y-ANir, Aininiankli, gardien de la maison. 87

ÀMU-T, Amout (? f.) 87

ÀMY, Amy (f.) 89

Â^ ou ÀNNIJ, An ou Annou, dame. 9G

^'^lV-^-R^,Ank/let-ran((.) 90

ÀN-MR-TA... Amnerta.., dame, maîtresse {?). 87 Â^^lI (voir AN).

\mV,Antef{m] 87

'k^'W.Antef (L),àamt. 90

ÀP-HR-U-MS, Ap-hèroii-mh (m,) 85

APNY, Apny, prétresse (ou grande prêtresse?) 88

ÂPP, Apep ou Apop (Apophisl), chef. 9C

ÂPP-T, id. (f.), dame. 96

IPPÀ, Appa ou Apepa, gardien des vêlements

ou chargé des vêtements (?). 90

ÂRK-T-IIR-U (?) Arketherou (?f.) 95

ÀS-ilS, ou ÀS-AS (?), As-isi (f.) 89 AS-H'B, et AS-UR, voir HS-H'B, et HS-UR.

Àl]-RA-(bis)-Y, Aouraray, intendant (?) 84

BÀBÂ, Baba (f.) «7

BAMÂ. Bama (? f.) ou KM-MA.(?) 90

BK', Bek\ ou Bok' (?m.) 9

BK'-T, Bek'-t, dame. 93

BK'-N-ÂMN, BeKenamon, grammate. 83 BK'[-iN-Bi\-F], 5eAe?irflj)e/, grand prêtre (?5am),

flahcllifère, ou officier { ? Va ) . 91 ,92

BK"-SA-ÂMN (? voir BIC et ÀM.\...). 9

IIR-flTP, //ar/i'o^ep chancelier.... 90

HR-NT'-TF, //ame(;7f/(ra.) 208 IIS-H'B, Isikheb (f.) 42,48,55

IlS-UR, Ilesouer ( Isioéris) darae. 57

UT'R, Hetjer, chargé des barques. 87

IIT'R-T, Hetjer, darae. 87

HU-NA-RA, Hounara (f.) 83 IILY, llouy (m.) 88.93

IlLiYU, ilouyou (ra.), odiste du l'Iiaraon. 85

H'BAU, Kliebaou, cliargé de l'irrigation. 87

ll'M-MS, Khemnih (ou Minmè.f) (m.) 86

IINM-TV-K'AUF, A/inemfykoou/ (m.) 87

KAUAlî, A'ooMoou (f.) 90 KM-MA (?) voirBA-MA. K'AL'F (voir H'^'M-TY-K'AUF)

KR\Y, heroy, dame. ."ST MA, Md, dame.

MÀA-Ml'T, Maanekkt (m.) 89 MAU-T-. . Maut..., attachée au culte d'Ammon. 88

MAU-T-NFR, Mautnofré, 88

MAY, May, ( chef des ouvriers?) 89

28

ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES.

MAY.iUffy (f?). 89 MirU, ou plutôt SMIl'R..., Meliher ou Semkher...,

serviteur. 87

MM\, Mema, ou Emma, dame. 87 M.N-MS, Minmès (?) voir Il'MMS (?). MNTAliUSR, Mentouoser (?) capitaine, nomarque

(ou tuparijuc?) dans le pays de Ker. 90

MR-r>\, Merera (m.), odisle. 85

MRY, Mery [m.) 86 MIIY-IIK, Merijl,ar{L) ''•^-^7 NA-MA, ou NA-MA-ÏY, r\'ama , ou .yamntij (1)

grammalc des grains (?). 83 NAMli, ^amou, prclredc Clinoupliis, ou T'A-ll'.N.M-

MilU, TJn/i/inoumnemou (f). 44-47

NAMU, Aamoti, prêtre d'Apis, ou T'A-IlÀP-iNAMU,

TjahapinamouCi). 70

ISB-ATF, Ae6a^e/,ofûcicr de voiliers (?). 87

^B-T-...., A'e6....(m.) 87

.NFIl...., A'c/e''----(f-) 95 NFR-IIÀP-NB, Nefer-Hapi-neb (?) (m.) 20.3 .^FR-PTI1, Nn/rcpfa//, graminaledes grains du sei- gneur des deux mondes. 83 NFR-T-ÀKY.A'o/re/aj-y.altaclicc au culte d'Ammon. 88 MIY, IVe/iy, chef, prépose aux prophètes. 96 MI'T. Ae/i/tt (m.) ^4 ^S-II'.^M, Asak/inoiun, prclre (?). 42, 48, 35 M-AU-TA-S, Aelarlas {(.) 69 M'R-IIM-T, /VWe7-/i/»ie, attachée au culte d'Ammon. 88 rA....lIM....,/>a....o«»i.... (?n).) H2 TAPA, Pepa ((.) 44 PA-SR, Pa-ser, grammate. 83 PATA-IIR, Petihar, capitaine. 20, 28 PIl-F-M-.\Fli, Vahoujcmnefer, grammate, heb. 84 ri\-SM\-TIi, Pensmenleb (? m.) 85 rTA-lin,/>e^///f»r, voir PATA-IIR P'1'A-IlR-SliN, Prli'/iarsnun, intendant (?) du palais

de la divine étoile (/. e. de la reine.) 7

VT-W\\,Pelamen. 85

PTII..., Plh... (f.) 89

PTII-aR-TAS, Pta>i-ar-tas{m.) 70 VTll-MS, Pla/i-mis , premier prophète d'Ammon , chef et (labellifèrc dans la région du midi, grand chancelier {!} dans le palais du roi , charge de

toutes les constructions du roi , etc. 8S

n°' PTll-MS, Ptah-mcs (m.) 89

RA-MR, /iawifw, dame. 85

RÀ-MRY-T, /?aOTer//(f.) 86

RA-MS, liâmes , basilicogramraatc, chancelier (?),

docteur (?), yeux du roi, oreilles du roi,

ciiargc du trésor du défunt roi Talirak. 236

RN-F-SNR, Ranefsenb (m.) 87

SA-T-SBK', Selscbek, dame. 94

SllM-MS, Sehhemmh (?), voir IFM-MS. SMH'R, voir Mll'R (?) S\-%'FR, 5e)iMe/er, grammate des grains du seigneur

des deux mondes. 83

SP.S-HA-N-IIS-T, Sepshanisi (?) 27

SU[Ti\]-MAU-T, Soxitenmaut (f.) 89

S'À-M-ÂP, r//f/ra!f/;)(m.) 83

S'À-M-iNM, C/(ac«ino!tm(?), grammate. 83

supérieur de... ibid.

_, gardiendcsécritures(?)26id. S'Â-T, Chdt , dame, attachée au culte du dieu

grand. 85

S'iNTAUTAU, Clientaoïdaou (?). 87

TÂTÂ, Tala (?) ou T'AT'A (?). 87

TAT.Â, Tata (f.) 90

TÂTAY (?|, voir ..TAY.

TAU A-NFR,7"oo!«cfne/er .attachée au culte d'Ammon. 83 TAU TAU, Taoutaou. 87

TAYF(?),voir ..TAY.

TRICMY, Terkemy (?), officier. 85

TTAY(?), voir. .TAY.

TT-.M-IIB, ToxUemheb (m.) 83

TT-MS, Toiamès(m.).... 88,89?

TTY, Telij (f.) 86

T•A-IIÀP-^AMU et T'A-Il'NM-NAMU, voir NAMU. T'AMÀ, Tjamd. dame. 84

T'ÀT'À, Tjatja (?), voir TÂTÂ. T'S-MII-PR-U, TJes-Mehet-perou, dame. 236

T'T Tjet.... 69

UÂll-BÀ-llT-M-ÂirU, Ouahrahetemakiiou (m.) 515-56 UN-NFR, Ounnofré (m.) 73

USRTSN, Omerfasen, gardien de la demeure. 9A

Y, }', Jii, ou M (m.) 87

Y-M-S'S-F, Yemchesef (?) , chargé des barques. 87

YUA, Youa, iuteudaul (?). 83

ANTIQUITES EGYPTIENNES.

29

TABLE

DES NOMS ET FIGCRES DE DIVINITÉS ÉGYPTIENNES.

ÀM ou ÀMÂM-T, la Dévorante, animal symbolique de l'Enfer oj:yplien. Papyrus, col. 22, auprès de la balance. ÀMN, Amoun, ou Jmmon, dieu de Tlièbes, no 237. \{k,Amen-Ra ou Ammon-Soleil, no \Si9. Seigneur des deux mondes, n" 7j. XMS[TÂ],^/«i5e/ff, ou ^y;H«e/, génie funèbre, Ois d'Osiris,

no 26. Pap. col. 2, ■{" personnage. ÂNH'Y-U-M-MÀ-T , ceii.r qui rirent dans ta justice, no 88. (Celle express.on s'appiique aux cires divins en général, et pcul-ètre aus parùdres en particulier). Cf. TR-L-.\SF-T. ÀNP, Anoup, nu Anubis, ^a.xà\en des lieux funèbres. Dis

d'Osiris, etc. , no 87, 95. Pap. col. 17, 22 , •^' pcrs. F^T-ÂM^T, Fentamenti ou celui qui est dans l'Amenti (l'enfer), surnom d'Osiris infernal. Dieu grand , souverain de rElcrnilé, 88. ÀTM, Atoum, voir T.M.

IIA-T-HR, Jlat/ior, ou At/iijr, l'aphrodite des Grecs, nourrice d'Uorus. Qui est sur la montagne \fa- nèbre'i) u" 88. Pap. col. 0, 1. 2. Dame d'An (flélio- polis), n" 237. Sous la forme d'une rac/ie d'or. Pap. col. dernière. HÂP-MAU, r/api-maou, dieu du Nil, n" 70. HÀPY, génie funèbre, fils d'Osiris, no 28. Pap. col. 2,

2e personnage. HR, llar, ou Horus, le soleil levant, 88. F//5 d'Isis, dieu, grand, seigneur du ciel , no 83. Qui rend hommage à son père, n"» 3-^, 86, 208. Pap. col. 22. personnage. Seigneur de Tant, 88. HS, Isis, sœur et épouse d'Osiris, nos 9^ 20, 27. Dame du ciel, no 83.— Termouthis, ou grande mère, n" 83. HS-ÂR, Osiris, dieu des morts el de l'enfer égyptien , no' 83, 88. Lune, ou lunus, no 73. Seigneur du temps, no 83. Qui est dans l'Amenti [l'Enfer) , no 88. Dieu grand, seigneur d'Abijdos, nos 86, 88, 90, 93, 96. Seigneur de Tatou, etc., nos 83, 88. Dieu un, doublement aimé, etc., no 88. Souve- rain de l'Eternité , n"' 88, 89. Souverain de la justice. Pap. col. 22, à gauche. E'M-SV\.'-\j,les K/iemou-Sekou, personniûcalions astro- nomiques. KBU-SN-F, Kebhsonif, génie funèbre, fils d'Osiris. Pap.

col. 2,4e personnage. MÂ-T , Md , déesse de la vérité cl de la justice. Pap. ccl. 22, ^c^ el 2* personnages.

MH-T, Mek, peut-être la même que Mehen, ou Mohen,

no 236. Qui est au milieu de Hat (Ilatfou), no 88. U^lkVi, Menton , forme du dieu Soleil, no 90. l^B-R-T'R , Neb-er-tjer, le seigneur universel, ou le

maître tout-puissant (?),no93. NB-T-IIA, Nep/il/iijs. sœur d'Isis el d'Osiris, Do 44. NB-U-HIl, les maîtres du temps. Pap. col. 2, 1. 8. NK'AK'A-UR , la grande Oie, surnom de Seb. Pap.

col. 7. 1. 2-3. NT, Neith, déesse de l'hémisphère inférieur, n„ 23. NTR-ÀA-^B-P-T , le dieu grand , seigneur du ciel

(Osiris?) no 94. NTR-U, les dieux, nos 88. tous, no 88. Seigneurs de

Tosar, no 86 NUN, /VoMM, dieu'îes abimes célestes. Pap. col. ^^, 1. 4. NU-T, Nout (Netpé), déesse du ciel. Dame du syco- more (.Ae/ia). Pap col. 6, 1. 3, el fig. PAU-T-MR-U , les êtres divins , no» 86 , 93. ( Voir

Marielle, mém. sur la mère d'Àpis, p. 23, el le

travail lu par AI. E. de Rougé à l'Académie des

inscriptions et belles-lettres). PH'T, Pacht, ou Bubastis. La plus grande amante

de Ptah, rcctrice de tous les dieux , no 88. PTII, Ptali, ou Phtha, Ephaistus, Vulcain. Le plui

grand de so7i enceinte méridionale, 88. RÀ, Rd, Phrd, ou P/iré, le dieu Soleil, nos gg, 92-93.

L'IIorus des deux zones, dieu grand, seigneur du ciel,

no 84. (Cf. IIR). Pap. col. 8, 1. 0 ; 9, 6-, ^0, 3; 20. I ;

21, 4, 3 ; el col. derrière, 1. 7. RÂ-MÂ-^B j

RÀ-MN-irPR I rois déifiés (?) nos 83, 88, 197. RÀ-PU-NB )

SB, Seb, dieu de la terre. Pap. col. 19, 1. 4. SBR' Sebek, ou Sevek, Souchus,Sàlnmc. Pap. col. HO.

Cfc no 94, n. pr. TAUÂ-.MAU-T-F, Taoumautef, ou Tioumautef, génie

funèbre, fils d'Osiris, 27. Pap. 2= col. 3epers. TiM, Tem, Toum, ou Atmou, le soleil couchant, n„ 88.

Pap. col. 3, 1. 4. TR-U-ASF-T, les destructeurs de l'iniquité, n" 88. TUT, Tout, ou Thoth, l'Hermès des Grecs, 88.

Seigneur des divines paroles. Pap. col. 22 (auprès

dOsiris). ON, on UNiNL', une heure du jour personnifiée, n"9l-92. UX-NFR, Ounnofré, Ounnophris, l'être bon, surnom

d'Osiris, n»» 83, 84, 88.

30 AItTIQDITÉS ÉGYPTIENNES.

ERRATA ET ADDENDA.

p. 3, 1. 2, spR LES, Usez : des.

P. H, 1. -10, ^ra» col., lisez : le ha ou le des Arabes ; 1. -13, 3™= col., rectangle. Usez : angle.

?. ^,\. 2, ajoutez : inexactement représenté sur la pi. 1; 1. 28, nous ajouterons que la formule initiale ÂM.Ml' V Il'K..., Usez : La formule initiale ÂM.VH'Y IVR... ; I. 37, AM FNT, lisez : ÀM FNT; 1. 38, H'U-ÀMN-RIJ, lisez : Àll'U-ÂMN-RU ; 1. 41, Ahou-amen-rou, lisez : Akhou-amen-rou.

P. C, 1. 8, IlS-AR, lisez : HS-ÂR ; 1. ^5, HS-AR AM FlM, lisez : HS-ÂR ÀM FNT.

P. 7, 1. n, HS-AR, tees .■ HS-ÂR ; aprùs la 1. 24, ajoutez: n" 129. Amulette représentant l'œil symbolique appelé outja. (Elle est renversée sur la pi. I.)

P. 8, 1. 'i, NFR-HAP, lisez : NFR-IIÀP-^B ; 1. 5, Hapi, ajoutez : seigneur; après la I. 7, ajoutez : 2i9, Amulette quadrangulaire ornée d'une légende hiéroglyphique dont les deux premiers signes sont incertains et semblent être enfermés dans un petit cartouche ; les autres signes se lisent ÂMN-ÂT, Amen-at. (Renversée sur la pi. Il ). 1. -10, SUTiV ÂiN , ajoutez en note : la lecture AN pour le groupe qui désigne les grammates est due à M. BIrch -, c'est également à lui que nous devons la signification du signe K'A, être ou personne, dans les formules que l'on rencontrera plus loin. Ces deux expressions sont discutées par le savant anglais, dans un travail qui sera prochainement inséré dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de France; 1. -15^-16, T'S-M11-T...PR-U, TJes-meh-...perou, lisez : T'S-MII-PR-U, T>'e«-»ie//-7)ero!i,et comparez les noms T'S-RÀ-PR-U, T'S-BAST-PR-U, etc. ( Mariette, Renseignements p. 7) ; c'est le signe déterminatif du nom de la déesse Meh qui a disparu à la fin de la 5* ligne de notre côue ; 1. dernière, Victor, ajoutez : ou f\alôl fortis.

P. -10, 1. première, n" 44, petit stncopn\GE, ajoutez : { ? sans couvercle); sur les quatre faces, les légendes et repré- sentations suivantes :

P. -12, 1. -«2, PA, lisez: P-T.

P. -13, 1. \0, l\ et 13, môme correction; 1. 37-38, de Dieu,/we3 .du dieu.

P. -14, l. 33, ÂA H'PR-U MN-SU-ÀM, lisez : ÂA-H'PR-U-MN-SU-ÀM.

P. -15, 1. -18 et 19, 20 et 21, supprimez : [SA] et [/ils rfe] ; il est probable que le nom qui suit est celui du dédi- cateur. Cf. 89.

P. -17, I. 27, K'A T-U, Usez : K'AT-U.

P. 22, I. -13, PA-T, lisez : PAU-T ; 1. -19, navigant, lisez : nat-iguant ; 1. 43, peut-ère. Usez : peut-être.

P. 23, 1. 10, qui /cites les choses, et le niant, c'est-à-dire : qui créez toutes choses et qui pouvez les anéantir; 1.29, •), IIUFF, JJoui, lisez :1. IIUY, llowj.

P. 24, 1.6, MNH,/is«.- MNir.

ANTIQUITES EGYPTIENNES.

31

INDEX.

Terres cuites et Terres ëniaillées.

NOS?, p. 5, pi. I.

NOS 52, p. 7.

NOS H29,p. 30.

NOS 207, p. 8.

32 id.

53 îrf.

497 7,pl. I.

208 id.

42 G, pi. I.

54 id.

498 id.pl].

209 id.

43 7.

55 C.

499 id.pl.l.

240 «rf.

44 id.

56 7, pi. I.

200 8.

244 id.

45 id.

57 îrf.

204 «rf. pl.II.

242 id.

46 id.

66 id.

203 «rf.pl. 11.

243 ?d.

47 id.

67 jrf.

204 id.

249 30, pi. Il

48 id.

68 id.

205 id.

236 8.pl. 1.

49 id.

69 îd.

206 îrf.

237 id.

30 id.

Pierres, Albâtres.

NO» 8, p. 8.

NOS 28, p. 9, pi. 11.

NOS 85,

p. 42, pi. II.

No»94,p.22, pi. I.

42 id. pi. II.

34 id.

86

43, pl.I.

92 Id. pl.I.

43 id.

44 40, pl.I.

87

45.

93 23, pi. II

U id.

75 id.

88

46, pl.I.

94 id.

26 9.

83 2d. pi. 1.

89

20, pl.II.

95 id.

27 td. pl.II.

84 42, pi. H.

90

24, pl.I.

96 24.

NO 9, p. 24, pi. II.

Bronzes.

No 46, p. 25, pi. II. I No 70, p. 25, pi. II.

Matières diverses.

NO 57, p. 25.

N'o 73, p. 25, pi. II.

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