heno! ORQUTO IERERY Mesa ad A Bl ed E O OBRAS COMPLETAS Y CORRESPONDENCIA CIENTÍFICA : DE FLORENTINO AMEGHINO VOLUMEN XI OBRAS COMPLETAS Y CORRESPONDENCIA CIENTIFICA DE FLORENTINO AMEGHINO VOLUMEN XI UNGULADOS, AVES Y DESDENTADOS EDICIÓN OFICIAL ORDENADA POR EL GOBIERNO DE LA PROVINCIA DE BUENOS AIRES DIRIGIDA POR ALFREDO J. TORCELLI E rS ¿o - z LA PLATA TALLER DE IMPRESIONES OFICIALES 1920 LXXXIX SUR LES ONGULÉS FOSSILES DE L' ARGENTINE EXAMEN CRITIQUE DE L'OUVRAGE DE M. LYDEKKER «A STUDY OF THE EXTINCT UNGULATES OF ARGENTINE » bes d SOBRE LOS UNGULADOS FÓSILES DE LA ARGENTINA EXAMEN CRÍTICO DE LA OBRA DEL SEÑOR LYDEKKER INTITULADA «A STUDY OF THE EXTINCT UNGULATES OF ARGENTINE » SUR LES ONGULÉS FOSSILES DE L' ARGENTINE EXAMEN CRITIQUE DE L”OUVRAGE DE M. LYDEKKER «A STUDY OF THE EXTINCT UNGULATES OF ARGENTINE » La littérature paléontologique argentine vient de s'enrichir avec un ouvrage d'une importance capitale: le deuxieme volume de la « Paleon- tología Argentina », faisant partie des « Anales del Museo de La Plata » qui paraissent sous la direction de M. Francisco P. Moreno (1). Ce vo- lume in-folio, avec 43 belles planches phototypiques, contient un tra- vail qui porte le titre de « Contribución al conocimiento de los verte- brados fósiles de la Argentina » (« Contribution A la connaissance des vertébrés fossiles de 1'Argentine »); l'auteur en est M. Richard LyJlek- ker, le paléontologiste anglais si connu par ses beaux travaux sur les vertébrés fossiles de l'Inde, et aussi par la rédaction des catalogues illustrés (mammiféres, oiseaux et reptiles fossiles) du British Museum. Ce travail, avec double texte, en anglais et en espagnol, comprend trois parties ou Mémoires distincts: 1% «Les Dinosauriens de Patagoniz»; 22 «Sur des cránes de cétacés de Patagonie»; 3% «Etude sur les Ongulés éteints de 1'Argentine ». C'est surtout le dernier de ces trois Mémoires qui nous intéresse, et que nous allons examiner en détail. Dans la préface générale, tres courte, mais tres expressive, M. Ly- dekker nous dit que: le Directeur du Musée et quelques uns des prin- cipaux zoologistes anglais ont cru utile qu'une personne au courant de la paléontologie européenne, fit une étude des collections de vertébrés fossiles de 1'Argentine conservés au Musée; pour satisfaire ce désir, il prit ses mesures pour passer dans cette ville une partie des mois de Septembre, Octobre et Novembre de 1893. Les collections du Musée de La Plata l'étonnérent par leur richesse. N'ayant pas le temps de les - examiner en détail, il décida de ne s'occuper que de quelques groupes. (1) La date de 1893, que ce volume porte est absolument fausse. Sous ce rapport, mon- sieur Moreno est incorrigible et il abuse de la bonne foi des savants. La date réelle de la publication est le mois d'Avril de 1894. Les premiers exemplaires n'ont été distribués que dans la premiére quinzaine d'Avril. SOBRE LOS UNGULADOS FÓSILES DE LA ARGENTINA EXAMEN CRÍTICO DE LA OBRA DEL SEÑOR LYDEKKER INTITULADA celles qui ont été commises par quelques naturalistes qui n'étaient pas argentins; pour ne pas parler des vivants, je ne citerai que les noms de Owen et Burmeister. Dans les déterminations que j'ai fait, il y a certainement des synonymes, — mais, quel est le paléontologiste qui n'en ait pas crée? On doit avouer, car c'est la vérité, que la Paléonto- logie argentine est encombrée de synonymes, mais, ce n'est pas A moi la faute. Que lP'on prenne la peine de chercher et l'on verra que la plus grande partie a été créée par des auteurs étrangers. 11 deploro por el sabio paleontólogo que habría visto materiales que le hubieran permitido realizar un trabajo mucho más perfecto; lo deplo- ro tan sólo por la ciencia, que habría aprovechado ampliamente sus observaciones. No temo hacer la afirmación de que mis colecciones de mamíferos fósiles del terciario de la República Argentina son por lo menos veinte veces más importantes que las del Museo de La Plata, ya sea por el número de los ejemplares, ya sea por el estado de conser- vación de las piezas. Ello quiere decir que la Memoria que acaba de publicar, reconociendo desde luego que es de una importancia muy grande y de una rara perfección, habría podido ser veinte veces más perfecta y tener veinte veces más valor. Tendría otras muchas observaciones que hacerle, pero me las re- servo para no ocuparme aquí más que de la frase en la cual dice «que su trabajo servirá para demostrar a los paleontólogos la gran pruden- cia con que deben aceptar las especies descriptas por los escritores argentinos». Resulta; en verdad, penoso comprender cómo un sabio que ha veni- do a estudiar en un Museo público de este país, ha podido escribir tales palabras en un trabajo editado a expensas del mismo estableci- miento y con un lujo verdaderamente inaudito. Y más triste aún es saber que el Director del Museo ha permitido la inserción de una frase que debería haber lastimado su amor propio nacional, si no estuviera absolutamente desprovisto de él! Por lo que se refiere al señor Ly- dekker, lo excuso, porque probablemente, viviendo como vive fuera del país, no se ha advertido de que el empleo de esas palabras era de naturaleza tal, que ha de de herir la susceptibilidad de los lectores argentinos que tengan ocasión o necesidad de leer su trabajo. En el hecho, sólo ha habido aquí hasta el día tres personas que se hayan ocupado más o menos seriamente del estudio de los vertebrados fósiles: el finado doctor Burmeister, que no era argentino; el señor Mercerat, que es suizo; y el tercero es Florentino Ameghino. De molo, pues, que en esas palabras el autor se refiere a mí. Si hubiese dicho: «los paleontólogos no deben aceptar sino con la mayor prudencia las es- pecies descriptas por el señor Ameghino», habría sido mucho más correcto que englobar en la misma desconfianza todo lo que lleva el nombre de argentino. Y por lo tanto, como representante de la ciencia argentina, yo afir- mo que ésta no tiene nada que temer del parangón, cuando menos en este caso especial. Cierto es que he incurrido en errores, tal como incurren en ellos todos los paleontólogos; pero esos errores no son tan numerosos ni son tan grandes como los que han sido cometidos por algunos natura- listas que no eran argentinos; y para no hablar de los que viven, sólo 12 Malgré cela, telle qu'elle est, la Paléontologie de 1 Argentine n'est pas plus surchargée de synonymes, que ne l'est la Paléontologie d'Eu- rope ou de 1'Amérique du Nord. Il est inutile que jJ'en cite des exemples, car les paléontologistes n'ont qu'a rafraichir leur mémoire pour les trouver en nombre considérable. Je trouve l'appréciation de M. Lydekker sur les naturalistes argentins, Vautant plus injuste, que son travail n'est pas exempt des mémes Jé- fauts. J'ose méme dire qu'il a commis des erreurs qu'il aurait pu éviter avec plus de facilité que les naturalistes argentins, car il a trouvé une somme énorme de travail déja accomplie par ces derniers, qui devait lui faciliter sa táche. Néanmoins, pour étre juste, je dois attribuer ces erreurs á la grande précipitation avec laquelle ses investigations ont été pratiquées, et aussi a l'état de mélange et a l'imperfection des col- lections du Musée. En ne tenant pas compte de la iieratica de propos délibéré, pour donner, dit-il, de préférence les résultats de ses.propres investigations, il en est résulté que les quatre cinquiémes de ses observations ne sont qu'une répétition de ce qui a déja été écrit sur le sujet, tandis que les .nouveautés qui constituent l'autre cinquiéme sont inexactes, du moins en grande partie. La plupart des synonymes qu'il a cherché á établir ne sont pas justifiés, car dans la majorité des cas, il n'a pas reconnu ni les espóces ni les genres précédemment décrits, et les a pris les uns pour les autres. 1l est vrai que les espéces nouvelles qu'il propose, sont en trás petit nombre; malheureusement, toutes, excepté une seule, étaient déja connues sous d'autres noms, de maniére que lui aussi vient fournir son concours á l'encombrement de la synonymie de la Paléontologie de l'Argentine; dorénavant je me trouverai donc en excellente com- pagnie. Cette revision est d'ailleurs trés incompléte; dans la préface, l'auteur dit que son but est de s'occuper de préférence du sous-ordre des Toxo- dontes et des groupes alliés; on a donc de quoi étre surpris er ne voyant pas faire mention de quelques familles; je ne citerai comme exemple, que la famille des Protypotheridés, si importante par ses affi- nités multiples, ainsi que par le grand nombre de ses représentants et l'abondance extraordinaire de débris qu'ils ont laissés dans les couches du tertiaire de Patagonie. Malgré ces lacunes et ces confusions, qui sont le résultat de la pré- cipitation avec laquelle ce travail a été fait, le Mémoire de M. Lydekker n'en constituera pas moins une contribution de la plus haute valeur pour la connaissance des ongulés fossiles de 1'Argentine. Cette valeur est considérablement rehaussée par les trés belles planches qui accom- pagnent ce travail, et quoique la plupart des figures ne permettent pas de distinguer les détails caractéristiques des pitces représentées, le 13 citaré los nombres de Owen y Burmeister. En las determinaciones que hago figuran sinónimos, es verdad; pero, ¿cuál es el paleontó- logo que no los ha creado? Debe confesarse, porque es la verdad, que la Paleontología argentina está llena de sinónimos, pero yo no tengo la culpa de ello. Tómese cualquiera el trabajo de investigar y se verá que el mayor número de ellos ha sido creado por autores extranjeros. A pesar de eso, tal como es, la Paleontología de la Argentina no está más recargada de sinónimos que lo están la Paleontología de Europa o la de Norte América. Y es inútil que cite ejemplos, porque para en- contrarlos en número considerable los paleontólogos sólo necesitan hacer un poco de memoria. Encuentro que la apreciación del señor Lydekker acerca de los na- turalistas argentinos es tanto más injusta cuanto que su trabajo no está exento de idénticos defectos. Y hasta me atrevo a decir que él ha cometido errores que habría podido economizarse con más facilidad que los naturalistas argentinos, porque él ha encontrado una suma enorme de trabajo ya hecho por estos últimos, que debía facilitarle la tarea. Con todo, para ser justo, debo atribuir esos errores a la gran precipitación con la cual han sido practicadas sus investigaciones, así como también al estado de mescolanza y a la imperfección de las co- lecciones del Museo. Con el deliberado propósito, confesado por él, de no tener absoluta- mente en cuenta la literatura, para dar de preferencia los resultados de sus propias investigaciones, lo que le ha resultado es que las cuatro quintas partes de sus observaciones sólo son una repetición de cuanto ya ha sido escrito sobre el asunto, mientras que las novedades que cons- tituyen la otra quinta parte son inexactas, por lo menos en gran parts. La mayoría de los sinónimos que ha procurado establecer no son jus- tificados, porque en el mayor número de los casos no ha reconocido ni las especies ni los géneros precedentemente descriptos y los ha confundido unos con otros. Es cierto que las especies nuevas que él propone son pocas; pero infortunadamente, todas, con excepción de una sola, ya eran conocidas bajo otros nombres, por manera que él también ha venido a proporcionarle su concurso al amontonamiento de sinonimias de la Paleontología argentina, por lo cual de hoy en más me encontraré en excelente compañía. Esa revisión es, por lo demás, muy incompleta. Según lo dice el autor en el prefacio, su fin es ocuparse de preferencia del suborden de los Toxodontes y grupos que le son aliados; y hay, entonces, causa para mostrarse sorprendidos al no ver mencionadas algunas familias, de entre las cuales sólo he de citar por vía de ejemplo a la de los Protipotéri- dos, tan importantes por sus múltiples afinidades, así como por el nú- - 14 procédé de reproduction photographique qu'on a employé garantira tou- jours l'exactitude des contours. J'ai dit au commencement que ce Mémoire était avec double texte, en anglais et en espagnol; cela a été une inspiration bienheureuse de M. Lydekker, car, dans le texte anglais on comprend ce que l'auteur dit, mais il n'en est pas ainsi de la version espagnole, qui est abominable et sera toujours une honte pour le Musée de La Plata et sa Direction scientifique. A chaque instant on fait dire a M. Lydekker des atrocités que l'original anglais ne dit pas. Je plains le naturaliste qui ne con- naissant pas l'anglaís, ait besoin de consulter ce travail en se servant de la version espagnole. Cette traduction aurait besoin d'une révision compléte. A leur place correspondante, j'indiquerai quelques unes des corrections les plus importantes a faire. Mon but, étant seulement de faire un examen du travail de M. Lydek- ker, il va sans dire que je ne m'occuperai que des ordres ou des sous- ordres, des familles, des genres et des espéces dont il s'occupe, ou de celles qui s'en rapprochent et dont il soit nécessaire d'en donner con- naissance pour la compréhension du sujet. TOXODONTIA Owen IYDEKKER, pages 2 et 3 L'auteur donne une courte énumération des caracteres dentaires et de ceux fournis par les extrémités et par la colonne vertébrale, pouvant servir á distinguer les représentants de ce groupe. Hors le nombre de vertébres dorso-lombaires, qui est de vingt pour le Toxodon, on ne - trouve aucun renseignement nouveau. Au bas de la page, il y a une note oi il dit: «La description du carpe données par Ameghino dans Mamiferos fósiles de la República Argentina, pag. 356, n'est pas tout a fait correcte; et les phalanges ter- minales du pied postérieur du Toxodon figurées sur la page 379, sont celles de Macrauchenia ». Ma description, en effet, n'est pas exacte pour tous les genres, car elle est basée principalement sur le carpe de Typotherium et de Pachy- rucos, puisque celui du Toxodon était alors encore inconnu. La descrip- tion générale du carpe donnée par Lydekker avec l'étendue qu'il attri- bue au groupe des Toxodontia, est également incorrecte, puisqu'21le n'est pas exacte pour le Typotherium, ni pour les Hegetotheridae et en- core moins pour les Protypotheridae. La description qu'il donne du tarse est également incorrecte, car elle n'est applicable qu'aux Toxo- dontidés; ce n'est que dans cette famille que 1'astragale n'a pas de téte Fig. 1. Xotoprodon solidus Ameghino. Pied .antérieur droit, réduit aux 34 de grandeur. s, scaphoide; 1, lunaire; c, cuboide; td, trapezoide; m, magnum; o, onciforme; 2, 3, 4, les trois doigts, deuxiéme, troisiéme et quatriéme; 1 et 5, premier et cinquiéme metacarpiens rudimen- taires. Fig. 1. Xotoprodon s5olidus Ameghino. Pie anterior derecho, reducido a 4% de su tamaño. s, escafoides; 1, lunar; c, cuboides; td, trape- zoides; m, magnum; o, unciforme; 2, 3, 4, los tres dedos: segundo, tercero y cuarto; 1 y 5, primer y quinto metacarpianos rudimentarios. Fig. 2. Nesodon imbricatus Ow. Pied gauche, réduit a 14 de grandeur. c, calcanéum; a, as- tragale; f, facette fibulaire du calcanéum; £2, naviculaire; cb, cuboide; ec, ectocuneiforme; 5, mesocuneiforme; 2, 3 et 4, les trois doigts, deuxiéme, troisiéme et quatriéme, Fig. 2. Nesodon imbricatus Owen. Pie iz- quierdo a M4 de su tamaño. c, calcáneo; a, as- trágalo; f, faceta fibular del calcáneo; £n, na- vicular; cb, cuboides; ec, ectocuneiforme; s, mesocuneiforme; 2, 3 y 4, los tres dedos, segundo, tercero y cuatro. 17 mero de sus representantes y la extraordinaria abundancia de restos que han dejado en las capas terciarias de Patagonia. A pesar de esas lagunas y esas confusiones, que son el resultado de la precipitación con la cual ha sido hecho ese trabajo, la Memoria del señor Lydekker no dejará de constituir una contribución del mayor valor para el conocimiento de los ungulados fósiles de la Argentina. Y tal valor está considerablemente realzado por las muy hermosas lá- minas que acompañan al trabajo, porque aun cuando la mayor parte de las figuras no permiten distinguir los detalles característicos de -las piezas representadas, el procedimiento de reproducción fotográfica que se ha empleado garantirá siempre la exactitud de los contornos. Tengo dicho al empezar que la Memoria tiene doble texto: inglés y castellano; y eso ha sido una feliz inspiración del señor Lydekker, porque en el texto inglés se comprende lo dicho por el autor, mientras no sucede lo mismo en la traducción castellana, que es abominable y será perdurablemente una vergitenza para el Museo de La Plata y su Dirección científica. A cada instante se le hace decir al señor Lydekker atrocidades que el original inglés no dice. Compadezco desde luego al naturalista que no poseyendo el inglés, tenga necesidad de consultar este trabajo sirviéndose de la versión castellana. Dicha traducción necesita una completa revisión. En su lugar correspondiente indicaré algunas de las más importantes correcciones que deben hacérsele. Como mi propósito consiste únicamente en examinar el trabajo del señor Lydekker, se está dicho que sólo me ocuparé de los órdenes y subórdenes, familias, géneros y especies de que él se ocupa o de las que se les ¡acercan y se haga necesario hacer conocer para la mejor comprensión del asunto. TOXODONTIA Owen LYDEKKER, páginas 2 y 3 El autor hace una breve enumeración de los caracteres dentarios y de los que proporcionan las extremidades y la columna vertebral y pueden servir para distinguir a los representantes de este grupo. Fuera del número de vértebras dorsolumbares, que para el Toxodon es de veinte, no ofrece ningún otro dato nuevo. . A pie de página hay una nota en la cual dice: «La descripción del carpo dada por Ameghino en los Mamíferos fósiles de la República Ar- gentina, página 356, no es del todo correcta; y las falanges terminales - del pie posterior del Toxodon figuradas en la página 379, son las de Macrauchenia». Mi descripción, en efecto, no es exacta para todos los géneros, como que está basada principalmente en el carpo de Typotherium y de Pa- AMEGHINO — V. XI 2 18 articulaire distincte pour le naviculaire, cette téte étant assez indiquée dans Nesodon, plus marquée chez 1'Adinotherium, encore plus longue dans le Typotherium, et tres longue dans les genres Hegetotherium, Protypotherium, Icochilus, «etc. Voir affirmé encore une fois que j'ai placé aux pieds du Toxodon des phalanges terminales de Macrauchenia, aprés avoir désavoué moi- méme cette affirmation (2) me paraít bien injuste. Je répéterai pour la deuxiéme fois, que ne «connaissant pas les phalanges terminales du Toxodon, j'en ai donné leur contour probable, tracé en blanc, et ce contour n'a absolument rien des phalanges de Macrauchenia. Pour ce qui se rapporte aux affinités de ce groupe, l'auteur dit que, . phylogénétiquement, les Toxodontes peuvent étre rattachés aux Perisso- dactyles, mais ayant conservé un certain nombre de caractéres propres aux Artiodactyles, lesquels probablement sont un héritage d'un prédé- cesseur Condylarthre commun; il fait remarquer aussi que les repré- sentants les moins spécialisés de ce groupe se rattachent aux Perisso- dactyles, tandis que les plus spécialisés, paraissent se rapprocher des Rongeurs, mais il croit tres improbable que ces derniers descendent des Toxodontia. J/lavais déja fait ressortir cette grande ressemblance de certains gen- res avec les Perissodactyles et d'autres avec les rongeurs, et j'en con- cluais qu'il devait y avoir entre eux des rapports phylogénétiques. Du reste, les différences entre ces types ongulés et sans, clavicules (Toxodon, Nesodon) et les types sous-ongulés (Typotherium) «et ongui-. culés (Hegetotheridae et Protypotheridae) sont tellement considérables, que le professeur Zittel les a considérés suffisantes pour séparer cas derniers types comme formant un sous-ordre indépendant, auquel il a donné le nom de Typotheria. Je me suis complótement rallié a cette maniétre de voir; spécialement dans la construction des pieds il y a entre les deux sous-ordres des différences aussi marquées que celles qu'on observe entre les autres sous-ordres d'ongulés. Le sous-ordre des Typothériens comprend les familles des Typothéridés, des Hegetothé- _ridés, des Protypothéridés et des Trachythéridés, ces deux derniéres n'étant méme pas mentionnées par M. Lydekker. Le sous-ordre des Toxodontes comprend les familles des Toxodontidés, des Xotodontidés et des Nesodontidés, que M. Lydekker réunit dans la seule famille des Toxodontidés. : Je ne crois pas que les Toxodontia et les Typotheria descendent d'au- cun type des Condylarthra puisque ces derniers, par l'absence de clavi- (2) Amecuino: Répliques aux critiques du Dr. Burmeister, etc., in «Boletín de la Aca- demia Nacional de Ciencias», tome XII, page 437 et suivantes, année 1892. 19. chyrucos, porque el de Toxodon era entonces desconocido. La descrip- ción general del carpo dada por Lydekker con la extensión que le atri- buye al grupo de los Toxodontia, es igualmente incorrecta, puesto que ella no es exacta para el Typotherium ni para los Hegetotheridae y lo es aún menos para los Protypotheridae. La descripción que hace del tarso es igualmente incorrecta, porque ella no es aplicable más que a los Toxodóntidos; sólo en esta familia el astrágalo carece de cabeza articular distinta para el navicular, porque ella está bastante indicada en el Nesodon, más marcada en el Adinotherium, es mucho más larga en el Typotherium y muy larga en los géneros Hegetotherium, Proty- potherium, Icochilus, etc. Ver que se afirma una vez más que he colocado en los pies del To- xodon falanges terminales de Macrauchenia, después que yo mismo tengo desmentida tal afirmación (2), me parece bien injusto. Repetiré por segunda vez que no conociendo las falanges terminales del Toxo- don, les di su probable contorno, trazado en blanco, y ese contorno no tiene absolutamente nada que se parezca a las falanges de Macrau- : chenia. Por lo que se refiere a las afinidades de este grupo, dice el autor que, filogenéticamente, los Toxodontes pueden ser vinculados a los Perisodáctilos, pero que han conservado cierto número de caracteres propios de los Artiodáctilos, que probablemente son herencia de un predecesor Condilartra común; y hace nota asimismo que los repre- sentantes menos especializados de este grupo se vinculan con los Pe- risodáctilos, mientras que los más especializados se acercan a los Roe- dores, aunque cree muy improbable que estos últimos desciendan de los Toxodontia. Yo había hecho resaltar ya esta semejanza de ciertos géneros con los Perisodáctilos y de otros con los roedores, concluyendo de ahí que debía haber relaciones filogenéticas entre ellos. Por lo demás, las di- ferencias entre esos tipos ungulados y sin clavículas (Toxodon, Neso- don) y los tipos subungulados (Typotherium) y unguiculados (Hegeto- theridae y Protypotheridae) son talmente considerables, que el profe- sor Zittel las ha considerado suficientes para separar estos últimos ti- pos como formando parte de un suborden independiente, al cual dió el nombre de Typotheria. He adherido por completo a esta manera dz ver; hay entre ambos subórdenes, especialmente en la construcción de los pies, diferencias tan pronunciadas como las que se observan entre los otros subórdenes de ungulados. El suborden de los Tipoterios com- prende las familias de los Tipotéridos, de los Hegetotéridos, de los (2) Amecuino: Réplicas a las críticas del doctor Burmeister, etc., en el «Boletín de la Academia Nacional de Ciencias», tomo XII, página 437 y siguientes, año 1892. 20 cules, la denture espacée et les pieds ongulés, sont plus spécialisés que les Typothériens tels qwils se présentent dans leurs formes les plus anciennes (Protypotherium, Icochilus, etc). Que les Rongeurs puissent descendre des Typothériens, moi aussi je le considere invraisemblable, mais par contre je crois possible que les uns et les autres descendent d'une souche commune. Il ne m'est pas non plus possible de partager opinion qui considere les Toxodontes comme plus généralisés et les Typothériens comme plus spécialisés, car ce qui me paraít étre le vrai c'est précisement le contraire. La den- ture des Typothériens, dans les formes plus récentes ou qui sont les plus éloignées de la souche primitive, ne présente d'autre spécialisation que la réduction de la denture et l'hypertrophie plus ou moins considérable des incisives internes. Je considére les Typothériens dans ses formes les plus primitives comme faisant partie de la souche probable de tous les ongulés; ¡ls ne présenteraient d'autre modification du type primitif que la forme de l'astragale avec la poulie articulaire pour le tibia trés excavée et la téte articulaire distincte pour le scaphoide. Je sais parfaitement que sur ce point je me trouve en désaccord avec la presque totalité des paléontologistes, qui croient que les molaires qui ont la méme forme dans toute leur longueur, avec la base ouverte et croissant par une pulpe persistante, sont excessivement spécialisées. Cela est dá á ce que les paléontologistes considérent les molaires com- pliquées et á racines séparées comme le résultat de la complication graduelle de la dent conique primitive, et les dents a fút allongé et a base ouverte comme étant une modification des molaires courtes et a racines distinctes. Pour ma part, ne croyant pas á cette complication graduelle de la dent conique primitive jusqu'a produire les molaires compliquées et a racines multiples, il m'est permis d'avoir láa-dessus des opinions assez différentes. : , Depuis longtemps je professe une théorie complétement opposée, et que lP'on n'a pas encore démontré qu'elle soit fausse. D'apres moi, les molaires compliquées et á racines multiples, seraient le résultat de la fusion d'un certain nombre de dents simples primitives, et le nombre de vraies racines (avec canal indépendant pour la passage du nerf sensitif et des vaisseaux nourriciers) représenteraient le nombre des dents primitives qui sont rentrées en fusion; bien entendu que le nombre de racines a pu encore diminuer aprés, soit par une nouvelle fusion, soit par atrophie. : Que les molaires se soient formées par la fusion de plusieurs dents coniques, ou par la complication graduelle d'une seule dent conique primitive, dans les deux cas, le point de départ est toujours la Jent simple ou haplodonte primitive des reptiles, qui est á base ouverte 21 Protipotéridos y de los Traquitéridos, cuyas dos últimas ni siquiera han sido mencionadas por el señor Lydekker. El suborden de los Toxodon- tes comprende las familias de los Toxodóntidos, de los Xotodóntidos y de los Nesodóntidos, reunidas por el señor pps en la sola familia de los Toxodóntidos. No creo que los Toxodontia y los Typotheria desciendan de algún tipo de los Condylarthra, puesto que estos últimos, por la ausencia de clavículas, la dentadura espaciada y los pies ungulados, están más especializados que los Tipoterios, tal como se presentan en sus for- mas más antiguas (Protypotherium, Icochilus, etc.). Yo también he considerado inverisímil que los Roedores puedan des- cender de los Tipoterios; pero pienso, en cambio, que es posible que unos y otros desciendan de un tronco común. Tampoco me es posible participar de la opinión que considera a los Toxodontes como más ge- neralizados y a los Tipoterios como más especializados, porque lo que me parece que está en lo cierto es precisamente lo contrario. La den- tadura de los Tipoterios, en las formas más recientes o que son las más alejadas del primitivo tronco, no presenta otra especialización que la reducción de la dentadura y la hipertrofia más o menos consi- derable de los incisivos internos. Considero a los Tipoterios en sus más primitivas formas como coparticipando del probable tronco de todos los ungulados; sólo presentarían como modificación del tipo pri- mitivo la forma del astrágalo con la polea articular para la tibia muy excavada y la cabeza articular distinta para el escafoides. Sé perfectamente que al respecto estoy en desacuerdo con la casi totalidad de los paleontólogos, que creen que los molares que tienen una misma forma en todo su largo, con la base abierta y creciendo por una pulpa persistente, son excesivamente especializados. Ello se debe a que los paleontólogos consideran a los molares complicados y de raíces separadas como resultado de la complicación gradual del diente cónico primitivo y a los dientes de fuste alargado y de base abierta como una modificación de los molares cortos y de raíces distintas. Como que, por mi parte, no creo en tal complicación gradual del diente cónico primitivo hasta la producción de los molares complicados y de raíces múltiples, pienso que me es permitido tener opiniones bastante distintas al respecto. Desde hace largo tiempo profeso una teoría completamente opuesta y que aún no se ha demostrado que sea falsa. Según mi entender, los molares complicados y de raíces múltiples serían el resultado de la fu« sión de cierto número de dientes simples primitivos y el número de verdaderas raíces (con canal independiente para el pasaje del nervio sensitivo y de los vasos nutricios) representarían el número de dientes primitivos que entraron en fusión; bien entendido que el número de 22 constante. Donc, les dents des premiers mammiféres étaient nécessaire- ment á base ouverte, et la formation des racines n'a eu lieu qu'aprés que ces dents simples s'étaient fusionnées pour constituer des dents composées. Les dents compliquées, á fút allongé et a base ouverte ou qui ne se ferment que tardivement, comme oelles des Toxodontidés, celles des Equidés, de 1'Elasmothére, du Cabiay, etc., dérivent certaine- ment de formes qui avaient des molaires compliquées a couronnes cour- tes et á racines multiples, longues et séparées; ces dents, pourtant, ne sont pas des cas de spécialisation, mais” des cas de regression plus ou moins parfaite au type primitif a base ouverte. Les Typothériens n'ont pas été précédés par des formes pourvues de molaires á racines séparées, la denture á base ouverte et A croissance continue étant chez eux un caractére primitif et non acquis. Voilá pour- quoi je me crois autorisé á considérer les représentants les moins spé- cialisés de ce groupe, comme étant les formes les plus rapprochées de la souche des ongulés, ce qui d'ailleurs est parfaitement J'accord avec la conformation du squelette de ces mémes animaux. : CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE. — Dans le texte anglais, M. Ly- dekker dit que les Toxodontes peuvent étre iconsidérés comme un + groupe plus ou moins aberrant d'ongulés. Dans la version espagnole on lui fait dire que «les Toxodontes sont un groupe d'ongulés plus ou moins éteints!» M. Lydekker dit que les Toxodontes ont des molaires hypsodontes e: courbées, dont quelques unes ou toutes croissent au moyen d'une pulpa persistante pendant toute la vie. Dans la version espagnole on lui fait dire que «les Toxodontes ont des molaires hypsodontes et courbées, dont quelques unes ou toutes manquent de pulpe persistante pendant toute la vie!». Le texte anglais dit que les corps des vertébres cervicales ont leurs surfaces articulaires plates. La version espagnole dit que les surfaces articulaires des vertébres cervicales, sont aplaties lau centre. Le texte anglais dit que l'émail est tres développé, méme quand il est confiné á la surface externe des molaires. La traduction espagnole dit que l'émail est tres développé méme quand il termine sur le cóté externe des molaires. HEGETOTHERIDAE Ameghino Pachyrucidae Lydekker I YDEKKER, pages 3 et 4 Le genre Pachyrucos est considéré par M. Lydekker comme étant suf- fisamment distinct pour constituer le type d'une famille nouvelle. 23 raíces ha podido también disminuir después, sea por nueva fusión, sea por atrofia. Bien se hayan formado los molares por la fusión de varios dientes cónicos, bien por la complicación gradual de un solo diente cónico pri- mitivo, el punto de partida en ambos casos es siempre el diente simple o haplodonte primitivo de los reptiles, que es constantemente de base - abierta. De modo, pues, que los dientes de los primeros mamíferos eran necesariamente de base abierta y la formación de las raíces sólo ha tenido lugar después que esos dientes simples se habían fusionado para constituir dientes compuestos. Los dientes complicados, de fuste alargado y base abierta o que sólo se cierran tardíamente, como los de los Toxodóntidos, los Equidios, el Elasmoterio y el Cabiai, etc., derivan seguramente de formas que tenían los molares complicados, de coro- nas cortas y raíces múltiples, largas y separadas; y estos dientes no son, pues, casos de especialización sino casos de regresión más o me- nos perfecta al primitivo tipo de base abierta. Los Tipoterios no han sido precedidos por formas provistas de mo- lares con raíces separadas, porque la dentadura de base abierta y cre- cimiento continuo es en ellos un carácter primitivo y no adquirido. He ahí por qué me creo autorizado para considerar a los representantes menos especializados de este grupo como formas más próximas del tronco de los ungulados, lo que, por lo demás, está perfectamente de acuerdo con la conformación del esqueleto de estos mismos animales. CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — Dice el señor Lydekker en el texto inglés que los Toxodontes pueden ser considerados como un grupo más o menos aberrante de ungulados. Y en la versión castellana se le hace decir que «los Toxodontes son un grupo de ungulados más o menos extinguidos»! El señor Lydekker dice que los Toxodontes tienen molares hipsodon- tes y curvos, algunos de los cuales, o todos, crecen por medio de una pulpa persistente durante toda la vida. Y en la versión castellana se le hace decir que «los Toxondontes tienen molares hipsodontes y cur- vos, algunos de los cuales, o todos, carecen de pulpa persistente duran- te toda la vida»! El texto inglés dice que los cuerpos de las vértebras cervicales tie- nen sus superficies articulares planas. La versión castellana dice que las superficies articulares de las vértebras cervicales son aplanadas en su centro! El texto inglés dice que el esmalte es muy desarrollado, hasta cuan- do está confinado en la superficie externa de los molares. Y la traduc- ción castellana dice que el esmalte es muy desarrollado hasta cuando termina en el lado externo de los molares. 24 Je suis arrivé aussi á la méme conclusion, avec la seule différence que j'ai pris pour type le genre Hegetotherium qui est le plus ancien et le plus généralisé, donnant á la famille le nom de Hegetotheridae. Le tirage a part de mon travail Enumération synoptique des especes de mammiferes fossiles des formations éocenes de Patagonie, a été imprimé au mois de Février de cette année et distribué dans les premiers jours du mois de Mars. Comme le travail de M. Lydekker porte sur la couverture la date de 1893, on pourrait peut-étre me prendre pour un plagiaire; je tiens donc a répéter que la date de cette derniére publication est fausse; l'impres- sion n'a été terminée qu'au mois de Mars de cette année, et la distri- bution a été faite dans le mois d'Avril. * Parmi les caractéres de cette famille, 1'auteur fait mention du condyle articulaire de la mandibule qui d'aprés lui serait allongé d'avant en arriére comme dans les rongeurs; á moi, au contraire, il me paraít de forme circulaire et tien différent de la forme qu'il présente chez les rongeurs. Il est dit ensuite que les molaires supérieures ont leur face externe divisée en deux lobules, ce qui certainement est une erreur; on a voulu dire, les molaires inférieures. L'auteur ne place dans cette famille que les genres Pachyrucos et Hegetotherium; il ne fait pas mention du genre Tremacyllus Ameghi- no, 1891, qui pourtant ne s'accorde guére avec les caractéres qu'il assigne au genre Pachyrucos. Dans le genre Tremacyllus, toutes les prémolaires, aussi bien supé- rieures qu'inférieures, sont un type différent des vraies molaires. Les prémolaires supérieures sont plus simples que les vraies molaires, avec un seul lobule pointu sur le cóté externe de la couronne, au lieu des deux ou trois cuspides que l'on voit sur celles de Pachyrucos. Les pré- molaires inférieures sont au contraire d'un type plus compliqué que les vraies molaires; chaque prémolaire est divisée sur la face externe en trois lobules ou colonnes perpendiculaires, dont celle du milieu est beaucoup plus large que les latérales. On trouve des différences égale- ment importantes dans la conformation du cráne. PACHYRUCOS TYPICUS Ameghino. — Lydekker, pages 4 A 6, pl. 1, fig. 1 et 2. — C'est la seule espéce a laquelle s'arréte l'auteur, car il ne veut pas rentrer dans la question de la validité des espéces que j'ai fondé, et encore moins dans celle de savoir si une petite différence dans la grandeur et la présence de trois trous nourriciers dans la man- dibule du Pachyrucos typicus de Monte Hermoso sont des caracteres suffisants pour décider si cette forme est distincte du type du Pachy- rucos Moyanoi de Santa Cruz. HEGETOTHERIDAE Ameghino Pachyrucidae Lydekker LYDEKKER, páginas 3 y 4 El género Pacfyrucos es considerado por el señor Lydekker como suficientemente distinto para constituir el tipo de una nueva fam':¡a. He llegado a la misma conclusión, con la única diferencia de que he tomado por tipo el género Hegetotherium, que es el más antiguo y más generalizado, dándole a la familia el nombre de Hegetotheridae. El t1- raje aparte de mi trabajo: Enumeración sinóptica de las especies de ma- miferos fósiles de las formaciones eocenas de Patagonia, ha sido im- preso en Febrero de este año y fué distribuído en los primeros días del mes de Marzo. - Como el trabajo del señor Lydekker tiene en la tapa la fecha de 1893, bien podría suceder que se me conceptuase como plagiario; y me ur- ge, entonces, repetir que la fecha de esta última publicación es falsa; como que su impresión quedó terminada recién durante el mes de Marzo del corriente año y su distribución fué hecha en Abril. Entre los caracteres de esta familia, el autor menciona el cóndilo ar- ticular de la mandíbula que, en su concepto, sería alargado de adelante hacia atrás, como en los roedores; y a mí, por el contrario, me resulta de forma circular y bien distinta de la forma que presenta en los roe- dores. Está dicho en seguida que los molares superiores tienen su cara externa dividida en dos lóbulos, lo que ciertamente es un error; se ha querido decir: los molares inferiores. _El autor sólo coloca en esta familia a los géneros Pachyrucos y Hege- totherium y no hace mención alguna del género Tremacyllus Ameghi- no, 1891, que, sin embargo, no se amolda a los caracteres que él le asigna al género Pachyrucos. En el género Tremacyllus, tanto los premolares superiores como los inferiores, son todos de un tipo diferente al de los verdaderos molares. Los premolares superiores son más simples que los verdaderos molares, con un solo lóbulo puntiagudo en el lado externo de la corona, en vez de las dos o tres cúspides que se ven en los de Pachyrucos. Los premo- lares inferiores son, por el contrario, de un tipo más complicado que los verdaderos molares; cada premolar está dividido en la cara externa en tres lóbulos o columnas perpendiculares, la central de las cuales es mucho más ancha que las laterales. En la conformación del cráneo también se encuentran diferencias igualmente importantes. PACHYRUCOS TYPICUS Ameghino. — Lydekker, páginas 4 a 6, lám. l, figuras 1 y 2.—Es la única especie en la cual se detiene el autor, por- que no quiere entrar en la cuestión de la validez de las especies que he 26 Je dois avouer qu'aujourd'hui, pour la distinction des espéces du genre Pachyrucos, je n'attribue plus beaucoup d'importance au nombre et á la disposition des trous nourriciers de la manlibule, car je me suis apercu qu'il s'agit de caractéres excessivement variables. Les espóces de la formation Santa-cruzienne sont basées principalement sur ces ca- ractéres, et il serait convenable d'en faire une révision que je ne puis pas entreprendre dans ce travail-ci. » Il n'en est pas de méme des espóces de Monte Hermoso; celles-ci ont été basées sur d'autres caractéres et sont certainement bien diffé- rentes les unes des autres. 11 n'y a pas lieu non plus de confondre les espéces de cette localité avec celle ou celles de la formation Santa- cruzienne. Ces derniéres se distinguent toujours par leur taille plus petite et par les trous incisives que sur le palais se prolongent en forme de canaux, en arriére de la suture maxillo-intermaxillaire. Dans les espéces de Monte Hermoso, les nasaux se séparent en arriére, formant chaque os un bord postérieur convexe qui s'articule avec les frontaux, tandis que ceux-ci envoient en avant une prolongation triangulaire qui s'intercale entre les deux masaux; dans les espices de Santa Cruz la suture des nasaux avec les frontaux forme une ligne droite et transver- sale. L'humérus des espéces de Santa Cruz est toujours pourvu d'une perforation entocondylienne, que l'on ne trouve pas sur les échantillons * de Monte Hermoso. : Dans la description que M. Lydekker donne du squelette du Pachy- rucos typicus, je me reléve qu'un point de divergence 'avec celle que j'avais précedemment donné: c'est celui concernant la forme du con1yle articulaire de la mandibule qu'il dit étre allongée d'avant en arriére comme chez les rongeurs, tandis que j'insiste a le considérer commie irreguligrement circulaire. J'ajouterai aussi, que le tibia et le péroné sont non seulement 'soudés dans leur tiers inférieur, comme dit mon- sieur Lydekker, mais aussi dans leur extrémité proximale, présentant ainsi, comme je l'avais déja dit, une conformation assez semblable a celle du Castor, et non á celle des rongeurs Myomorpha, comme le veut Vauteur. Le calcanéum de Pachyrucos n'a pas de facette fibulaire. CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE. — M. Lydekker dit que le cubitus et le radius sont complétement libres, sans que le dernier croise sur le devant du cubitus comme il arrive dans le Toxodon. Dans la version espagnole on lui fait dire que le radius et le cubitus sont complétement libres, et sans aucun vestige des signes (ou marques) croisés, si caractéristiques du Toxodon. OBSERVATIONS SUR LES FIGURES. — La figure 1, de la planche l, repré- sente le cráne du Pachyrucos typicus vu d'en haut; c'est une figure tres belle, mais la suture de nasaux avec les frontaux est asses inexacte. 27 fundado y menos aún en la de saber si una pequeña diferencia en el ta- maño y la presencia de tres agujeros nutricios en la mandíbula del Pachy- rucos typicus de Monte Hermoso son caracteres suficientes para decidir si esta forma es distinta del tipo de Pachyrucos Moyanoi de Santa Cruz. Debo confesar que, hoy por hoy, ya no le atribuyo demasiada im- portancia al número y a la disposición de los agujeros nutricios de la mandíbula para la distinción de las especies del género Pachyrucos, porque he notado que se trata de caracteres excesivamente variables. ¡Las especies de la formación Santacruceña están basadas principal- mente en esos caracteres y sería conveniente hacer una revisión de ellas, que no púedo emprender en este trabajo. No sucede lo mismo con las especies de Monte Hermoso; éstas han sido basadas en otros caracteres y son, por cierto, bien diversas entre sí. No hay modo de confundir las especies de esta localidad con la o las de la formación Santacruceña. Estas últimas se distinguen siempre por su talla más pequeña y por los agujeros incisivos, que se prolon- - gan en el paladar en forma de canales, detrás de la sutura máxilointer- maxilar. En las especies de Monte Hermoso, los nasales se separan hacia atrás y cada uno de los huesos forma un borde posterior convexo que se articula con los frontales, mientras que éstos envían hacia ade- lante una prolongación triangular que se intercala entre ambos nasa- les; en las especies de Santa Cruz la sutura de los nasales con los fron- tales forma una línea recta y transversal. El húmero de las especies de Santa Cruz está siempre provisto de una perforación entocondi- liana, que no se encuentra en los ejemplares de Monte Hermoso. En la descripción que el señor Lydekker hace del esqueleto del Pa- chyrucos typicus, encuentro un solo punto de divergencia con la que yo tenía precedentemente hecha: es el que concierne a la forma del cóndilo articular de la mandíbula, que él dice ser alargada de adelante hacia atrás como en los roedores, mientras que por mi parte insisto en considerarlo irregularmente circular. Agregaré también que la tibia y el peroné, no sólo están soldadas en su tercio inferior, según lo dice ei señor Lydekker, sino también en su extremidad proximal, presentandu así, tal como ya lo tenía dicho, una conformación bastante semejante a la del castor y no a la de los roedores Myomorpha, según lo preten- de el autor. El calcáneo de Pachyrucos no tiene faceta fibular. CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — El señor Lydekker dice que el cúbito y el radio son completamente libres, sin que este último cruce por delante del cúbito, tal como sucede en el Toxodon. En la ver- sión castellana se le hace decir que el radio y .el cúbito son completa- mente libres y sin vestigio alguno de los signos (o marcas) cruzados, tan característicos del Toxodon. 28 Sous ce rapport, celle que j'ai publié (Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., planche XIII, figure 12) est beaucoup plus parfaite, et montre en outre les apophyses postorbitaires complétes qui manquent dans l'exemplaire du Musée de La Plata. La figura la de la méme planche, qui représente le cráne vu de cóté, montre la communication de l'orbite avec la fosse temporale. Cette fi- gure doit étre préférée a celle que j'ai publié (Contribución, etc., plan- che XIII, figure 2) laquelle par une erreur du dessinateúr montre la contour de l'orbite comme étant fermé en arrjére. La figure 1b de la méme planche représente le cráne vu de dessous; cette figure, sous le point de vue artistique est trés belle, mais les dents sont représentées d'une maniére tres imparfaite. La figure du cráne vu d'en bas, que j'ai publié (Contribución, etc., planche XIII, figure 1), montre la forme des dents d'une maniétre beaucoup plus exacte; en outre, elle montre les sutures maxillo-intermaxillaires et maxillo-pala- tines qui ne sont pas visibles sur la figure donnée par M. Lydekker; pourtant, lexemplaire qu'il figure est un peu plus complet en arriére que celui que j'ai fait dessiner. Les figures 2 et 2a, montrant la mandibule vue de cóté et d'en haut, représentent les incisives d'une maniére tres incorrecte; l'incisive ex- terne figure comme étant beaucoup plus large qu'elle ne lP'est en réa- lité, tandis que l'interne est représentée comme étant plus petite et un peu écartée de celle de l'autre cóté, ce qui est faux; le contour des mo- laires est dans tous ses traits fort exagéré. Du reste, la vue du condyle de la mandibule ne montre pas la figure allongée d'avant en arriére dont il parle. Les figures que dans mon ouvrage j'ai donné de la man- dibule du méme animal (Contribución, etc., pl. XIII, figures 2, 3, et 3a), sans étre aussi artistigues, sont, sous tous les rapports, beaucoup plus exactes. HEGETOTHERIUM Ameghino; Lydekker, pages 7 et 8. — Hegeto- therium strigatum Ameghino; Lydekker, page 8, pl. l, fig. 3 et 4.— D'aprés l'auteur, ce genre se distinguerait par la position normale de la caisse tympanique, par la dentition compléte a la máchoire supé- rieure et probablement aussi a l'inférieure. Les deux premiétres inci- sives de chaque cóté seraient assez grandes. D'aprés les morceaux dont il donne la figure, il paraít que le Musée de La Plata est trés pauvre en piéces de ce genre, du moins en bon état. J'en posséde des cránes intactes avec les mandibules et les principaux os du squelette, ce qui me permet d'ajouter aux description antérieures, les caractéres suivants. 29 OBSERVACIONES SOBRE LAS FIGURAS. — La figura 1 de la lámina 1, ra- presenta el cráneo del Pachyrucos typicus visto desde arriba; es una fi- gura muy hermosa, pero la sutura de los nasales con los frontales re- sulta bastante inexacta. Desde este punto de vista, la que publiqué (Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., lámi- na XII, figura 12) es mucho más perfecta y muestra, además, las apófisis postorbitarias completas, que faltan en el ejemplar del Museo de La Plata. : La figura la de la misma lámina, que representa el cráneo visto de lado, muestra la comunicación de la órbita con la fosa temporal. Esta figura debe ser preferida a la que he publicado (Contribución, etc., lámina XIII,“figura 2), que por error del dibujante muestra el contorno de la órbita como cerrado hacia atrás. La figura 1b de la misma lámina representa el cráneo visto des ls abajo; esta figura, desde el punto: de vista artístico es muy hermosa, pero los dientes están representados en ella de una manera muy im- perfecta. La figura del cráneo visto desde abajo, que publiqué (Con- tribución, etc., lámina XIII, figura 1), muestra la forma de los dientes de una manera mucho más exacta; además, muestra las suturas maxilo- intermaxilares y maxilopalatinas, que no son visibles en la figura dada por el señor Lydekker. El ejemplar que él figura es, sin embargo, un poco más completo hacia atrás que el que yo hice dibujar. Las figuras 2 y 2a, mostrando la mandíbula vista de lado y desde arriba, representan los incisivos de una manera muy incorrecta; el in- cisivo externo figura como siendo mucho más ancho que cual lo es en realidad, mientras que el interno está representado como siendo mucho más pequeño y un poco separado del incisivo del otro lado, lo que es falso; el contorno de los molares está muy exagerado en todos sus rasgos. Por lo demás, la vista del cóndilo de la mandíbula no muestra la figura alargada de adelante hacia atrás de que él habla. Las figuras que de la mandíbula del mismo animal he dado en mi obra (Contribu- ción, etc., lámina XIII, figuras 2, 3 y 3a), sin ser tan artísticas, son, por todo concepto, mucho más exactas. HEGETOTHERIUM Ameghino; Lydekker, pág. 7 y 8. — Hegetothe- rium strigatum Ameghino; Lydekker, página 8, lámina I, figuras 3 y 4. — Según el autor, este género se distinguiría por la posición normal de la caja timpánica, por la dentición completa en el maxilar superior y probablemente también en el inferior. Los dos incisivos primeros de cada lado serían bastante grandes. Según los pedazos cuya figura da, parece que el Museo de La Plata _ está muy pobre de piezas de este género, cuando menos en buen es- 30 La denture est en nombre complet, soit: z 1 a a 4 1. Ci =p. 10. 4 p 3 | La premiére incisive inférieure est plus large que la deuxiéme. L'incisive externe inférieure (i.7 ), la canine et la premiére prémolaire sont des petites dents cylindriques, presque rudimentaires. La denture inférieure est en série continue, et encore plus pressée que la supérieure. L'apo- physe de l'angle mandibulaire, si caractéristique du Typotherium et du Pachyrucos, est peu accentuée. Le condyle articulaire est nettement cir- culaire..Le cráne est plus étroit que celui de Pachyrucos et avec les or- bites beaucoup plus petites. Les apophyses postorbitaires sont plus grandes. La fosse maxillaire latérale est peu accentuée et sans vestiges de la lame verticale antorbitaire si caractéristique du dernier genre sus- mentionné. L'humérus a toujours les deux perforations, intercondy- lienne et entocondylienne. Le tibia et le péroné sont soudés en haut et en bas. Le calcanéum est beaucoup plus long et plus élancé que celui de Pachyrucos; il ressemble davantage á celui des Protypotheridae, mais il n'a pas de facette pour le péroné, sauf celui d'une espice, le Hege- totherium strigatum, qui porte une tres petite facette péronienne. M. Lydekker réunit les deux espéces auxquelles j'ai donné les noms de Hegetotherium mirabile et Hegetotherium strigatum dans une seule, sous le dernier des deux noms mentionnés, parce que les différences signalées lui paraissent de peu d'importance. Bien que je ne sois pas du méme avis, je ne rentrerai pas dans une discussion dans laquelle l'auteur n'a pas crá utile de s'engager. Pourtant, je dois faire remar- quer que, quand méme ces deux prétendues espéces n'en feraient qu'une seule, celle-ci devra toujours conserver le nom d'Hegetotherium mirabile puisque les pidces décrites sous ce nom sont aussi les types du genre. Outre cela, dans mes travaux, VHegetotherium mirabile pré- cede toujours 1 Hegetotherium strigatum. Dans ce cas, M. Lydekker ne s'est donc pas conformé aux regles universellement admises. TYPOTHERIDAE IYDEKKER, page 8 Le trés court résumé qu'il donne des caractéres de cette famille est exact. CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE.-— M. Lydekker dit que les molaires supérieures des Typotheride ont deux plis d'émail sur le cóté interne, et que les doigts du pied postérieur ont la forme ongulé. Dans 31 tado. Poseo cráneos intactos con las mandíbulas y los principales hue- sos del esqueleto, lo que me permite añadir a las descripciones ante- riores los siguientes caracteres: La dentadura es de número completo, o sea: Liceo + si 4-3 A El primer incisivo inferior es más ancho que el segundo. El incisivo externo inferior (i.7»), el canino y el primer premolar son pequeños dientes cilíndricos, casi rudimentarios. La dentadura inferior es en serie continua y aún más apretada que la superior. La apófisis del ángulo mandibular, tan característica del Typotherium y del Pachyru- cos es poco acentuada. El cóndilo articular es netamente circular. El cráneo es más estrecho que el de Pachyrucos y con las órbitas mucho más pequeñas. Las apófisis postorbitarias son más grandes. La fosa maxilar lateral es poco acentuada y sin vestigios de la lámina vertical anteorbitaria tan característica del último género antes mencionado. El húmero tiene siempre las dos perforaciones, intercondiliana y entocon- diliana. La tibia y el peroné están soldados arriba y abajo. El calcáneo es mucho más largo y más esbelto que el de Pachyrucos; se asemeja más al de los Protypotheridae, pero carece de faceta para el peroné, a excepción del de una especie, el Hegetotherium strigatum, que tiené _ una faceta peroneal muy pequeña. Las dos especies a las cuales he denominado Hegetotherium mirabile y Hegetotherium strigatum, son reunidas en una sola bajo este último nombre, porque las diferencias señaladas por mí le parecen de poca importancia al señor Lydekker. Por más que no soy de la misma opi- nión, no voy a entrar ahora en una discusión en que el autor no ha creído útil empeñarse. Debo hacer notar, sin embargo, que, aun cuando esas dos pretendidas especies sólo constituyesen una, ésta deberá con- servar siempre el nombre de Hegetotherium mirabile, porque las pie- zas descriptas con tal nombre son también los tipos del género. Además de lo cual, el Hegetotherium mirabile precede siempre en mis trabajos al Hegetotherium strigatum. En este caso, el señor Lydekker no se ha conformado, pues, a las reglas universalmente admitidas. TYPOTHERIDAE LYDEKKER, página S El muy breve resumen que el autor hace con respecto a los caracte- res de esta familia, es exacto. CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — El señor Lydekker dice que los molares superiores de los Typotheridae tienen dos pliegues de 32 - la version espagnole on lui fait dire que les molaires supérieures ont deux couches d'émail sur le cóté externe, et que les doigts antérieurs ont la forme ongulée. ' TYPOTHERIUM Bravard; Lydekker, pages 8 a 10. — Typotherium cristatum Serres; Lydekker, pages 10 a 12. — Le genre Entelomorphus n'est pas accepté par M. Lydekker, parce que, d'aprés lui, la présence d'une troisiéme incisive sur le morceau de mandibule qui m'a servi de type, ne doit étre considerée que comme une anormalité atavique. Cela est bien possible, mais on avouera que c'est une maniére un peu trop facile de supprimer des genres et des espéces. Nonobstant, n'en con- naissant jusqu'a présent qu'un seul exemplaire, une discussión lá-des- sus me paraít inutile. : Il n'en est pas de méme de la question concernant la distinction des espéces; pour pouvoir arriver á n'en reconnaítre qu'une seule, l'auteur emploie une méthode contre laquelle je dois m'opposer, car elle me paraít contraire aux investigations scientifiques. Il a pris un certain nom- bre d'échantillons (cránes, maxillaires et mandibules), probablement tous ceux qu'il a eu sous ses yeux, sans tenir compte des différentes lo- calités d'oú ils procédaient, ni des couches géologiques distinctes oú ils avaient été rencontrés; ne tenant compte d'autre caractére que la taille, et mettant en série des exemplaires de tout áge, il est arrivé a l'étrange conclusion que-tous les débris de Typotherium appartiennent au Typo- therium cristatum, parce que les cránes les plus grands se relient aux petits par una gradation compléte d'exemplaires de grandeurs inter- médiaires. Si cette méthode venait á Etre imitée on bouleverserait bien- tót toute la Paléontologie. L'auteur porte la discussion sur cing espéces: le Typotherium insigne, « la plus grande; les Typotherium cristatum, Typotherium maendrum et Typotherium pachygnathum de grandeur moyenne, et le Typotherium exiguum, la plus petite; l'espéce de taille moyenne (Typotherium cris- tatum) passerait insensiblement a la plus grande (Typotherium in- signe) et á la plus petite (Typotherium exiguum) ce qui le conduit a les reunir toutes dans une seule. Je dois dire tout de suite qu'il n'en est pas ainsi, et que ce n'est qu'a Paide d'une confusión et de piétces mal determinées que l'auteur arrive á cette conclusion. Je vais le suivre dans sa dissertation ligne par ligne. ll commence sa comparaison en prennant pour point de départ le type du Typotherium insigne (une mandibule) dont les quatre molaires inférieures occupent un espace de 105 millimétres, tandis que les cinq molaires supérieures d'un grand cráne de Typotherium qu'il croit étre Fig. 3. Pied antérieur droit d'Homalondoto- theriuwm Segoviae Ameghino, réduit a 14 de grandeur naturelle. 1, lunaire; c, cuneiforme; ?, pisiforme; t, trapéze; td, trapezoide; m, ma- gnum; o, onciforme; 1, 2, 3, 4 et 5, les cing métacarpiens. I'onciforme, le magnum, tra- péze, trapezoide, lunaire, la partie proximale du deuxiéme métacarpien, le troisieme et le quatriéme métacarpiens et toutes les phalanges sont d'un seul individu. Le pisiforme, le cu- neiforme, le premier et le cinquiéme métacar- piens sont d'un autre individu. AMEGHINO — V. XI Fig. 3. Pie anterior derecho de Homalodon- totherium Segoviae Ameghino, reducido a 14 de su tamaño natural. 1, lunar; c, cuneiforme; P, pisiforme; t, trapecio; td, trapezoides; m, magnum; 0, unciforme; 1, 2, 3, 4 y 5, los cinco metacarpianos. El unciforme, el mag- num, el trapecio, el trapezoide, el lunar, la parte proximal del segundo metacarpiano, el tercero y el cuarto metacarpianos y todas las falanges son de un solo individuo. El pisi- forme, el cuneiforme, el primero y el quinto metacarpianos son de otro individuo. Fig. 4. Troisieme doigt du pied antérieur ' droit d'Homalodontotherium Segoviae réduit a 1% de grandeur naturelle, représentant le doigt relevé. A, vu du cóté; B, vu d'en haut; m, métacarpien; 1 et 2, les phalanges premiére et la deuxiéme; 3, phalange onguéale. Fig. 4. Tercer dedo dél pie anterior derecho de Homalodontotherium Segoviae, reducido a Y de su tamaño natural, representando el dedo levantado. A, visto de costado; B, visto desde arriba; m, metacarpiano; 1 y 2, la primera y la segunda falanges; 3, falange ungueal. 35 esmalte en su lado interno y que los dedos del pie posterior tienen forma ungulada. En la versión castellana se le hace decir que los mola- res superiores tienen dos capas de esmalte en el lado externo y que los dedos anteriores tienen forma ungulada. * TYPOTHERIUM Bravard; Lydekker, páginas 8 a 10. — Typothe- rium cristatum Serres; Lydekker, páginas 10 a 12.—-El señor Lydek- ker no acepta el género Entelomorphus porque, en su entender, la pre- sencia de un tercer incisivo en el pedazo de mandíbula que me sirvió de tipo sólo debe ser considerada como una anormalidad atávica. Es muy posible; pero se confesará que esa es una manera un poco dema- siado fácil de suprimir géneros y especies. No obstante, como hasta la fecha sólo conozco un ejemplar, me resulta inútil una discusión al res- pecto. ) No ocurre otro tanto por cuanto se refiere a la cuestión concerniente a la distinción de las especies. Para poder llegar a no reconocer más que una sola, el autor emplea un método contra el cual debo oponerme, porque me parece contrario a las investigaciones científicas. Ha to- mado cierto número de ejemplares (cráneos, maxilares y mandíbulas), probablemente todos cuantos ha tenido debajo de los ojos, sin tomar en cuenta las diversas localidades de donde procedían, ni las capas geológicas distintas donde fueron hallados. Y no tomando en cuenta más carácter que la talla y colocando en serie ejemplares de toda edad, llega a la extraña conclusión de que todos los restos de Typothe- rium pertenecen al Typotherium cristatum, porque los cráneos más grandes se ligan a los más pequeños por una completa gradación de ejemplares de tamaños intermedios. Si tal método fuera a ser imitado, toda la Paleontología quedaría bien pronto trastornada. : El autor lleva la discusión a cinco especies: la del Typotherium in- signe, que es la más grande; las de los Typotherium cristatum, Typo- therium maendrum y Typotherium pachygnathum, que son de tamaño . mediano; y la del Typotherium exiguum, que es la más pequeña. La especie de talla media (Typotherium cristatum) pasaría insensible- mente a la más grande (Typotherium insigne) y a la más pequeña (Typotherium exiguum), lo que le induce a reunirlas todas en una sola. Debo decir desde luego que ello no es así; y que sólo con ayuda de una confusión y de piezas mal determinadas, puede llegar el autor a tal conclusión. Voy a seguirlo línea por línea en su disertación. Comienza su comparación tomando por punto de partida el tipo del Typotherium insigne (una mandíbula) cuyos cuatro molares inferjio- res ocupan un espacio de 105. milímetros, mientras que los cinco mola- 36 le plus grand connu, n'occupent que 106 millimétres de longueur; Caprés lui, ce cráne, dont il donne la figure (planche Il), il est bien certain qu'il ne poo étre séparé du Typotherium insigne, tandis que d'un autre cóté il n'y aurait pas non plus moyen de le séparer du Typo- therium cristatum et particulicrement du cráne que J'ai figuré comme : de cette espéce. De celui-ci, en descendant, il trouve toutes les gran- deurs intermédiaires jusqu'aux formes sur lesquelles on a fondé le Typotherium exiguum. Le cráne que M. Lydekker croit indubitable qu'on ne peut pas sépa- rer du Typotherium insigne, je crois au contraire indubitable qu'il en est différent. Il ne doit pas ignorer que la série des molaires inférieures du Typotherium est toujours assez plus courte que la série des mo- laires supérieures. Or, en partant de la longueur de la denture infé- rieure par rapport á la supérieure et a la longueur totale du cráne du Typotherium cristatum (3), la denture- supérieure correspondante a la mandibule qui m'a servi de type pour le Typotherium insigne devait occuper un espace de 120 a 122 millimétres, et le cráne devait étre long á peu pres de 40 centimétres. Le cráne qu'il veut identifier spé- cifiquement avec cette mandibule n'est long que de 31 centimétres, et la denture supérieure n'occupe qu'un espace de 106 millimétres; par la taille ce cráne n'a rien d'extraordinaire, étant sous ce rapport parfai- tément comparable á celui du Typotherium cristatum typique. L'exem- plaire type de cette espéce, figuré par Gervais, et appartenant a un in- dividu encore un peu jeune, est long de 30 centimétres, et celui que j'ai figuré, provenant d'un vieil individu, est long de 32 centimétres. Pourtant, malgré cette coricordance de taille, le cráne figuré par mon- - sieur Lydekker n'est pas de cette espéce, sinon de celle qu'on a décrit sous le nom de Typotherium pachygnathum. Je ne puis par suivre l'auteur dans sa dissertation sur les intermé- diaires qui relient le cráne du Typotherium cristatum á celui du Typo- therium exiguum, car il ne figure pas tous les matériaux dont il parle, et il n'y a pas un seul cas d'identification bien défini comme dans exemple précédent. Il me suffit de dire que cette transition de taille n'a absolument aucune importance, puisqu'elle n'est que le résultat de la comparaison en bloc d'individus de tout áge, sans distinction de pro- cédance ni d'époque; elle a d'autant moins d'importance qu'il existe d'autres bons caractéres servant á distinguer les espéces, dont l'auteur ne s'est pas occupé. Les différences de grandeur qui présentent les échantillons sont pour- tant trop considérables pour que l'on puisse les attribuer tous á une (3) Dans un exemplaire adulte de Typotherium cristatum, les quatre molaires inférieures ont 82 mm. de long, les cing molaires supérieures 93 mm. et le cráne 32 ctm. de long. 37 res superiores de un gran cráneo de Typotherium, que él cree ser el más grande que se conoce, sólo ocupan 106 milímetros de largo; y se- gún él, ese cráneo, cuya figura da (lámina 11), es bien cierto que no puede ser separado del Typotherium insigne, mientras que por otro lado no habría medio de separarlo tampoco del Typotherium crista- tum y particularmente del cráneo que he figurado como de esta espe- cie. Y descendiendo desde ahí, encuentra todos los tamaños interme- dios hasta las formas en las cuales se han fundado el Typotherium exiguum. y ] El señor Lydekker cree indudable que aquel cráneo no puede ser se- parado del Typotherium insigne; y yo creo, por el contrario, que es in- dudable que es diferente. El no debe ignorar que la serie de los mola- res inferiores del Typotherium es siempre mucho más corta que la se- rie de los molares superiores. Ahora bien: partiendo del largo de la dentadura inferior con relación a la superior y al largo total del crá- neo del Typotherium cristatum (3), la dentadura superior correspon- diente a la mandíbula que me sirvió de tipo para el Typotherium insi- gne, debería ocupar un espacio de 120 a 122 milímetros y el cráneo de- bería tener más o menos 40 centímetros de largo. El cráneo que él quiere identificar específicamente con esta mandíbula sólo tiene 31 centímetros de largo y la dentadura superior sólo ocupa un espacio de 106 milímetros; este cráneo no tiene por su tamaño nada extraor- dinario, siendo desde ese punto de vista perfectamente comparable al del Typotherium cristatum típico. El ejemplar tipo de esta especie, fi- gurado por Gervais y perteneciente a un individuo un poco joven toda- vía, tiene 30 centímetros de largo; y el que yo figuré, proveniente de un individuo viejo, es de un largo de 32 centímetros. Y, sin embargo, a pesar de esta concordancia de talla, el cráneo figurado por el señor Lydekker no es de esta especie sino de la que ha sido descripta bajo el nombre de Typotherium pachygnathum. No puedo seguir al autor en su disertación sobre los tipos interme- dios que ligan el cráneo del Typotherium cristatum al de Typotherium exiguum, porque él no figura todos los materiales de que habla y no pre- senta ni un solo caso de identificación bien definido como en el ejem- plo precedente. Básteme decir que esa transición de talla no tiene im- portancia alguna, porque sólo es el resultado de la comparación de in- dividuos de toda edad en conjunto, sin distinción de procedencia ni de época; y tiene tanta menos importancia cuanto que hay otros buenos caracteres que sirven para distinguir las especies, de los cuales no se ha ocupado el autor. (3) En un ejemplar adulto de Typotherium cristatum, los cuatro molares inferiores tienen 82 milímetros de largo, los cinco molares superiores 93 milímetros y el cráneo 32 centí- metros de largo. 38 méme espéce. L'auteur sauve cette difficulté en disant que les cránes petits ont les sutures visibles ou ouvertes, ce qui prouve qu'ils sont - d'individus encore jeunes; les cránes de grandes dimensions ont, au contraire, les sutures effacées, parce qu'ils appartiennent a des vieux individus. Certainement, que selon l'áge des individus on doit s'attendre a trouver des différences de taille, mais il n'y a pas cette corrélation entre la taille et l'état des sutures dont parle M. Lydekker, que pour les individus d'une méme espéce. Dans le genre Typotherium, quelques sutures, comme la maxillo- intermaxillaire, par exemple, restaient bien visibles durant toute la vie, tandis que d'autres, comme la maxillo-palatine, s'effagaient graduel- lement avec l'age; en outre, P'occipital restait longtemps. séparé, et se trouve toujours détaché dans les cránes des individus jeunes. Un cráne tres petit, précisément le plus petit cráne de Typotherium que Von con- naisse et que j'ai figuré sous le nom de Typotherium exiguum (Con- tribución, etc., planche XCV, figure 12) présente presque toutes les sutures oblitérées, et la maxillo-palatine est complétement effacée; ce cráne, malgré sa petitesse, procede d'un individu excessivement vieux. L'observation de M. Lydekker n'est donc vraie que pour les cránes qu'il a examiné, probablement tous d'une méme espéce. Le remplacement de la denture de lait du genre Typotherium s'accom- plissait tres tót comme dans les Rongeurs et toutes les dents croissaient par une pulpe persistante; cette circonstance l'a conduit a penser que les dents de ce genre pouvaient grossir durant toute la vie. Je ne suis pas du méme avis. Les dents á croissance continue qui ont la base d'un diamétre transverse plus grand que le sommet, n'ont pas encore acquis leur développement complet, cela est évident; mais les dents qui présentent absolument la méme forme et grosseur a la base qu'au sommet, ont atteint leur maximum de développement et appartien- nent á des individus complétement adultes. Dans ce cas, les alvéoles sont complétement formées, et une dent ne peut plus croítre qu'en lon- gueúr, poussant par la base á mesure que le sommet (couronne) s'use, mais il n'y a plus d'accroissement en grosseur. En étudiant le travail de M. Lydekker, on s'apergoit facilement que toute sa dissertation se fonde presque exclusivement sur des débris pro- venant de Monte Hermoso, le Musée de La Plata paraissant n'en possé- der d'autres. Il a eu le tort de s'en tenir exclusivement á ces matériaux, sans faire un examen soigneux des exemplaires précédemment figurés; voila pourquoi il n'a pas pu recconnaítre les espéces. Je vais donner ici «un résumé des principaux caractéres, distinctifs des cinq espéces de Typotherium confondues par M. Lydekker, avec Pindication des piéces typiques pour que Pon puisse facilement les comparer. 39 Las diferencias de tamaño que presentan los ejemplares son, mien- tras tanto, demasiado considerables para que todos puedan ser atri- buídos a una misma especie. El autor salva esta dificultad arguyendo que los cráneos pequeños tienen las suturas visibles o abiertas, lo que prueba que son de individuos todavía jóvenes y que los cráneos de grandes dimensiones tienen, al contrario, las suturas borradas, porque pertenecen a individuos viejos. Pues, por cierto: debemos esperar que encontraremos diferencias de talla según la edad de los individuos; pero no es menos cierto que no existe tal correlación entre la talla y el estado de las suturas de que habla el señor Lydekker, sino para los individuos de una misma especie. Algunas suturas, tal como, por ejemplo, la maxilointermaxilar, per- manecían en el género Typotherium siendo bien visibles durante toda la vida, mientras que otras, como la maxilopalatina, se borraban gra- dualmente con la edad; además, el occipital permanecía por largo tiempo separado y se lo encuentra siempre desprendido en los cráneos de individuos jóvenes. Un cráneo muy pequeño, precisamente el más pequeño cráneo de Typotherium que se conozca y que he figurado bajo el nombre de Typotherinm exiguum (Contribución, etc.), lámina XCV, figura 12), presenta todas las suturas obliteradas y la maxilopalatina está completamente borrada. Ese cráneo, a pesar de su pequeñez, pro- viene de un individuo excesivamente viejo. La observación del señor Lydekker no es, pues, exacta sino en cuanto se refiere a los cráneos que él ha examinado, que probablemente son todos de una misma especie. El cambio de la dentadura de leche del género Typotherium se efec- tuaba muy temprano, como en los roedores; y todos los dientes crecían por una pulpa persistente; esta circunstancia lo llevó al señor Lydekker a pensar que los dientes de este género podían crecer en grosor durante toda la vida. No soy de la misma opinión. Los dientes de crecimiento continuo que tienen la base de un diámetro transverso más grande que la corona, no han adquirido aún su completo desarrollo, y ello es evidente; pero los dientes que presentan absolutamente la misma forma y el mismo grosor en la base que en la corona, han adquirido su máximum de desarrollo y pertenecen a individuos completamente adultos. En este caso, los alvéolos están completamente formados y un diente sólo puede ya crecer en largura, brotando por la base a medida que la corona se gasta, pero deja de haber crecimiento en grosor. Al estudiarse el trabajo del señor Lydekker, se echa de ver fácil- mente que toda su disertación se funda casi exclusivamente en restos procedentes de Monte Hermoso, pareciendo que el Museo de La Plata carece de otros. Su error ha consistido en atenerse exclusivamente a tales materiales, sin hacer un cuidadoso examen de los ejemplares do, * TYPOTHERIUM INSIGNE Ameghino. — C'est l'espéce la plus grande; elle n'est connue que par une mandibule que j'ai recueilli a Monte-Her- moso. Cette piéce est tres forte, avec la branche horizontale haute de 65 a 72 millimétres, tandis que dans le Typotherium cristatum elle n'a que 52 a 55 millimétres. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 105 millimétres. D'aprées la grandeur de la mandibule et lP'es- pace occupé par la denture inférieure, les cing molaires supérieures devaient avoir une longueur de 120 millimétres, et le cráne devait étre long á peu pres de 40 centimétres. TYPOTHERIUM CRISTATUM Serres. — Taille plus réduite que dans l'es- péce précédente, le cráne des individus adultes n'ayant qu'une longueur de 30 a 32 centimétres. La partie antérieure du cráne au devant des orbites est plus prolongée que dans le Typotherium pachygnathum et la partie antérieure du palais présente un fort retrécissement au niveau de la suture maxillo-intermaxillaire. Les os nasaux sont trás minces et tres longs, constituant plus de la moitié de la longueur du cráne. ll n'y a pas de vacuités entre la partie postérieure des nasaux et les frontaux. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 80 á 96 milli- métres, et les cinq supérieures de 90 á 106 millimétres. Cette espéce n'a été jamais rencontrée a Monte Hermoso; elle est exclusive de la partie inférieure de la formation Pampéenne (étage Ensenadéen). On doit considérer comme type de l'espéce le cráne complet conservé au Muséum de Paris qui a été décrit et figuré par Gervais (4). Celui que J'ai figuré, vu de cóté (Contribución, etc., planche XIX, figure 9), est absolument égal. TYPOTHERIUM PACHYGNATHUM Gervais et Ameghino. — Taille pres- que égale á celle de l'espéce précédente, le cráne des vieux individus ayant de 28 a 31 centimétres de longueur. La partie antérieure en avant des orbites est trés massive et raccourcie. La partie antérieure du palais a la hauteur de la suture maxillo-intermaxillaire ne présente pas le ré- trécissement si caractéristique de l'espéce précédente. Les nasaux sont larges et trés courts, n'arrivant pas á constituer la moitié de la longueur du cráne. 1l y a une grande vacuité en forme de croissant entre la partie postérieure de chaque nasal et le frontal correspondant. Cette espéce est tres abondante a Monte Hermoso et trés rare dans le Pampéen infé- (4) Une bonne reproduction de cette figure a été donnée par Zittel dans son «Handbuch der Palaeontologie», tome IV, page 499, figure 413. La méme figure a été aussi reproduite par Lydekker dans le «Catalogue of Fossil Mammalia» (British Museum) part 111, page 170, figure 22, mais sans indiquer d'oú il Pavait prise; en outre il donne la figure comme réduite á peu pres á un quart, 41 precedentemente figurados; y de ahí que no le haya sido posible reco- nocer las especies. Voy a trazar en seguida un resumén de los principales caracteres de las cinco especies de Typotherium confundidas por el señor Lydek- ker, con la indicación de las piezas típicas, a fin de que se pueda fá- cilmente compararlas. TYPOTHERIUM INSIGNE Ameghino. — Es la especie más grande y sólo es conocida por una mandíbula recogida por mí en Monte Her- moso. Esta pieza es muy fuerte, con ia rama horizontal de una altura de 65 a 72 milímetros, mientras que en el Typotherium cristatum scio tiene de 52 a 55 milímetros. Los cuatro molares inferiores ocupan un espacio de 105 milímetros. De acuerdo con el tamaño de la mandíbula y el espacio ocupado por la dentadura inferior, los cinco molares supe- riores debían tener un largo de 120 milímetros y el cráneo debía ser más o menos de 40 centímetros de, largo. TYPOTHERIUM CRISTATUM Serres. — Talla más reducida que la de la especie precedente. Los cráneos de los individuos adultos solo tienen una largura de 30 a 32 centímetros. La parte anterior «de! cráneo es, delante de las órbitas, más prolongada que en el Typothertum pachy- gnathum y la parte anterior del paladar presenta un fuerte angosta- miento al nivel de la sutura maxilointermaxilar. Los huesos nasales son muy delgados y muy largos, constituyendo más de la mitad del largo del cráneo. Entre la parte posterior de los nasales y los fronta- les no hay cavidades. Los cuatro molares inferiores ocupan un espacio de 80 a 96 milímetros; y los cinco superiores uno de 90 a 106 milíme- tros. Esta especie nunca ha sido encontrada en Monte Hermoso y es exclusiva de la parte inferior de la formación Pampeana (piso Ense- nadense). Debe considerarse como tipo de la especie el cráneo com- pleto conservado en el Museo de París, que ha sido descripto y figu- rado por Gervais (4). El que figuré, visto de lado (Contribución, etc., lámina XIX, figura 9), es absolutamente igual. TYPOTHERIUM PACHYGNATHUM Gervais y Ameghino. — Talla casi igual a la de la especie precedente. Los cráneos de los individuos vie- jos tienen de 28 a 31 centímetros de largo. La parte anterior, delante de las órbitas, es muy maciza y acortada. La parte anterior del pala- dar a la altura de la sutura maxilointermaxilar no presenta el estrecha- (4) Una buena reproducción de esta figura ha sido dada por Zittel en su «Handbuch der Palaeontologie», tomo IV, pág. 499, figura 413. La misma figura ha sido reproducida también por Lydekker en el «Catalogúe of Fossil Mammalia» (British Museum) parte TIT, página 170, figura 22, pero sin indicar de dónde la ha tomado. Además, da la figura como reducida a una mitad, mientras que está reducida a un cuarto de su tamaño, poco más o menos. 42 rieur. On doit considérer comme type de l'espéce le cráne dont j'ai donné le dessin vu d'en haut (Contribución, etc., planche XIX, figure 1), ainsi que la vue du palais (Ibidem, planche XVIII, figure 1). Le cráne figuré par Lydekker dans la planche” Il, figure 2, de son ouvrage, comme représentant un échantillon typique de Typotherium cristatum est de la méme espéce et absolument égal a celui que j'ai figuré. TYPOTHERIUM EXIGUUM Ameghino. — C'est la plus petite espéce que l'on connaisse de ce genre; le cráne des individus complétement adul- tes n'a pas 20 centimétres de longueur, et les cing molaires supérieures n'occupent qu'un espace maximum de 67 millimétres. En outre de cette différence considérable dans la taille, le cráne se distingue encore, facilement, par sa plus grande largeur relative, par la partie interma- xillaire tres courte et tres large, et par les trois incisives réunis sur la face palatine dans une seule fosse de grande dimension. La suture maxillo-intermaxillaire est fortement arquée avec la concavité en avant. Les os nasaux sont encore plus courts et plus larges que dans le Typo- therium pachygnathum. La suture fronto-nasale est eñ arc de cercle sans qu'il y ait de prolongement triangulaire des frontaux entre les nasaux. Il n'y a pas de vacuités entre les nasaux et les frontaux. Cette espéce est rare á Monte Hermoso mais relativement abondante dans le Pampéen inférieur. On doit considérer comme type de l'espéce, le cráne que j'ai figuré dans Contribución, etc., planche XCV, procédant du Pampéen inférieur de Buénos-Ayres. TYPOTHERIUM MAENDRUM Ameghino. — Celli-ci serait l'unique es- péce sur laquelle j'aurais quelque doute au sujet de sa validité. Telle que je la connais, elle se distingue par une taille assez inférieure a celle du Typotherium cristatum, le cráne des individus adultes n'ayant que 22 a 24 centimétres de longueur. Les quatre molaires inférieures des individus completement adultes occupent un espace de 75 á 78 mil- limétres. Les incisives inférieures n'ont que 20 millimétres de diamétre transversal et la barre qui sépare l'incisive externe inférieure de la pre- mitre prémolaire n'est longue que de 23 millimétres. Outre la diffé- rence de taille que j'ai trouvé constante et absolument égale dans tous les exemplaires que j'ai pu examiner, cette espéce se distingue par- faitement du Typotherium cristatum par la symphyse mandibulaire plus courte et proportionnellement plus épaisse, et par la barre également plus courte. Si Pon fait abstraction de la taille, la différence avec le Ty- potherium pachygnathum est beaucoup plus difficile a établir. Pourtant, comme cette différence de taille est constante, et en plus trop considé- rable, je ne puis pas l'attribuer á une différence de sexe, d'autant plus 43 miento tan característico de la especie precedente. Los nasales son an- chos y muy cortos, no alcanzando a constituir la mitad de la largura del cráneo. Entre la parte posterior de cada nasal y el frontal corres- pondiente, hay una gran cavidad en forma de media luna. Esta especie abunda mucho en Monte Hermoso y es muy escasa en el Pampeano inferior. Debe considerarse como tipo de ella el cráneo 'cuyo dibujo he dado, visto desde arriba (Contribución, etc., lámina XIX, figura 1), así como la vista del paladar (1d., lámina XVII, figura 1). El cráneo fi- gurado por Lyvdekker en la lámina Il, figura 2, de su obra, como re- presentativo de un ejemplar típico de Typotherium cristatum es de la misma especie y absolutamente igual al figurado por mí. TYFPOTHERIUM EXIGUUM Ameghino. —Es la especie más pequeña que se conoce de este género. El cráneo de los individuos completa- mente adultos sólo tiene 20 centímetros de largo y los cinco molares superiores sólo ocupan un espacio máximo de 67 milímetros. Además de distinguirse por esta considerable diferencia de tamaño, el cráneo se distingue también, fácilmente, por su anchura relativa más grande, por la parte intermaxilar muy corta y muy ancha y por los agujeros incisivos reunidos en la superficie palatina en una sola fosa de gran dimensión. La sutura maxilointermaxilar es fuertemente arqueada con la concavidad hacia adelante. Los huesos nasales son aún más cortos y más anchos que en el Typotherium pachygnathum. La sutura fronto- nasal es en arco de círculo sin que exista prolongación triangular de los frontales entre los nasales. No hay cavidades entre los nasales y los frontales. Esta especie es escasa en Monte Hermoso, pero relati- vamente abundante en el Pampeano inferior. Debe considerarse como tipo de la especie el cráneo que figuré 'en Contribución, etc., (lámi- na XCV), procedente del Pampeano inferior de Buenos Aires. TYPOTHERIUM MAENDRUM Ameghino. — Esta sería la única especie acerca de cuya validez concibo alguna duda. Tal como la conozco, ella se distingue por una talla bastante inferior a la del Typotherium cris- tatum. El cráneo de los individuos adultos sólo tiene de 22 a 24 centí- metros de largo. Los cuatro molares inferiores de los individuos con1- pletamente adultos ocupan un espacio de 75 a 78 milímetros. Los incisivos inferiores no tienen más que 20 milímetros de diámetro transversal y la barra que separa el incisivo externo inferior del pri- mer premolar sólo tiene 23 milímetros de largo. Además de la dife- rencia de talla, que he encontrado constante y absolutamente igual en todos los ejemplares que me ha sido posible examinar, esta especie se distingue perfectamente del Typotherium cristatum por la sínfisis mandibular más corta y proporcionalmente más espesa, y por la barra 44 qu'on n'a pas encore observé une différence. semblable dans aucune des trois espéces précédentes. On doit considérer comme type de l'es- péce la mandibule d'un individu complétement adulte provenant de Monte Hermoso, que j'ai figuré dans Revista Argentina de Historia Natural, tome I, page 436, figure 98, 1891. En comparant les types ou les dessins correspondants, j'ai l'espoir qu'il arrivera á distinguer les différentes espéces de Typotherium, du moins les quatre premiéres. M. Lydekker affirme que le genre Typotherium se distingue de Pa- chyrucos en ce quiil a le cercle orbitaire complétement fermé en arriére au moyen de l'union de l'apophyse post-orbitaire avec le zygomatique, tandis que dans la figure du cráne de Typotherium donné par Gervais et reproduite dans les traités de Paléontologie, Vorbite apparait comme étant ouverte en arriére. Pourtant, la figure publiée par Gervais est parfaitement correcte, car ce que M. Lydekker a observé est une simple juxtaposition de l'apo- physe post-orbitaire avec le zygomatique die á un aplatissement du cráne par la pression des couches superposées; ce genre d'aplatissement, on l'observe sur beaucoup d'échantillons de Monte-Hermoso, mais dans les cránes non déformés par la pression, l'apophyse post-orbitaire reste séparée du Zygo0MAAqu et le cercle orbitaire est largement ouvert en arrióre. CORRECTIONS AU TEXTE. — Aussi bien dans le texte anglais que dans Pespagnol, il y a quelques erreurs remarquables que je crois utile d'in- diquer. E A la page 10, M. Lydekker dit que les dents de Typotherium croissent par pulpe persistante; dans la version espagnole on lui fait dire que les molaires de Typotherium n'ont pas de pulpe persistante. A la méme page, un peu plus bas, aussi bien dans le texte anglais que dans l'espagnol, il est dit que les dents des individus encore jeunes, ont un diamétre longitudinal plus grand a la base qu'au sommet; évi- demment ce que lP'auteur a voulu dire est que les dents ont un plus grand diamétre transversal á la base qu'au sommet. A la page 11, aussi bien dans le texte anglais que dans l'espagnol, il est dit que les molaires supérieures ont le cóté interne divisé en deux lobes; il est certain que lP'auteur a dit, ou a voulu dire, que le cóté interne est divisé en trois lobes. Un peu plus bas, a la méme page, le texte anglais dit que les molaires supérieures se distinguent de celles de Pachyrucos par leur face externe plate; dans la version espagnole on lui fait dire que ces dents se dis- tinguent par leurs parois externes minces! 45 igualmente más corta. Si se hace abstracción de la talla, la diferencia con el Typotherium pachygnathum es mucho más difícil de establecer. Ahora, como esta diferencia de talla es constante y además muy consi- derabie, no puedo atribuirla a una diferencia de sexo, tanto más cuanto que no se ha observado una diferencia semejante en ninguna de las tres especies. precedentes. Debe considerarse como tipo de la especie a la mandíbula de un individuo completamente adulto procedente de Monte Hermoso figurada por mí en la Revista Argentina de Historia Natural, tomo l, página 436, figura 98, 1891. Comparando los tipos o los dibujos correspondientes, tengo la es- peranza de que el señor Lydekker logrará distinguir las diferentes especies de Typotherium. O, por lo menos, las cuatro primeras de ellas. El señor Lydekker afirma que el género Typotherium se distingue del Pachyrucos en que tiene el círculo orbitario completamente cerra- do hacia atrás por medio de la unión de la apófisis postorbitaria con la cigomática, mientras que en la figura del cráneo de Typotherium dada por Gervais y reproducida en los tratados de Paleontología, la órbita aparece como abierta hacia atrás. Mientras tanto, la figura publicada por Gervais es perfectamente correcta, porque lo que Lydekker ha observado es una simple yuxta- posición de la apófisis postorbitaria con el cigomático debido a un apla- namiento del cráneo a causa de la presión de las capas superpuestas; esa especie de aplanamiento es observada en muchos ejemplares de Monte Hermoso; pero en los cráneos no deformados por la presión, la apófisis postorbitaria queda separada del cigomático y el círculo orbi- tario es anchamente abierto hacia atrás. CORRECCIONES AL TEXTO. — Tanto en el texto inglés como en el cas- tellano se notan algunos errores notables que creo útil indicar. En la página 10, el señor Lydekker dice que los dientes del Typothe- rium crecen por pulpa persistente; y en la versión castellana se le hace decir que los molares de Typotherium no tienen pulpa persistente. En la misma página, un poco más abajo, tanto en el texto inglés como en el castellano, se dice que los dientes de los individuos todavía jóvenes tienen un diámetro longitudinal más grande en la base que en la corona; y lo que evidentemente ha querido decir el autor es que los dientes tienen un diámetro transversal más grande en la base que en la corona. : En la página 11, tanto en el texto inglés como en el castellano, esti dicho que los molares superiores tienen su lado interno dividido en dos lóbulos; y lo cierto es que el autor ha dicho o ha querido decir que el lado interno está dividido en tres lóbulos. 46 OBSERVATIONS SUR LES FIGURES. — Les planches II et 111 du Mémoire de M. Lydekker, représentent des cránes et parties du squelette de Ty- potherium provenant de Monte Hermoso. Tous ces débris sont référés au Typotherium cristatum, mais il est certain qu'ils n'appartiennent pas á cette espéce, du moins avec les caractéres quw'elle présente dans le Pampéen inférieur, ¡ls concordent au contraire parfaitement avec le Typotherium pachygnathum et je crois qu'ils sont tous de cette espéce. La figure 1 de la planche Il, représente un cráne entier de Typothe- rium pachygnathum (Typotherium cristatum pour Lydekker) encore , bien jeune; ce cráne a été fortement déprimé du haut en bas, dont il est resulté que l'apophyse post-orbitaire se soit mise en contacte avec le zygomatique, conformation que M. Lydekker a pris como normale. La figure 2 de la méme planche, représente un cráne vu d'en bas, mais d'un individu trés vieux, appartenant également au Typotherium pachygnathum (Typotherium cristatum pour Lydekker). La figure 3 de la méme planche, représente un cráne complet, vu d'en haut. Cet exemplaire mentionné dans le texte et figuré par Ly- dekker a l'appui de son assertion de ce que l'orbite est close en arriére, montre en effet Porbite close sur le cóté droit mais ouverte sur le gauche; sans doute á cause de la rapidité de son examen, il ne s'est pas apergu que sur le cóté droit l'apophyse post-orbitaire et l'arc zygo- matique ont été déformés par pression de maniére á se mettre en con- tact, tandis que sur le cóté gauche, ils se sont conservés en position presque normale. Ce cráne est considéré par Lydekker comme un exemplaire typique de Typotherium cristatum; je le considere au con- traire comme un exemplaire parfaitement typique du Typotherium pa- chygenathum. La figure 1 de la planche lll, représente le palais avec la denture d'un jeune Typotherium; par la forme de la partie intermaxillaire il appartient évidemment au Typotherium pachygnathum. Les couronnes des molaires montrent les replis d'émail du cóté interne sous la forme de cavités bien accentuées, démontrant qu'il s'agit d'un individu bien jeune. Cette figure est importante parce qu'elle contredit compléte- ment lPopinion de M. Lydekker, qui veut que les différences de gran- deur attribuées aux espéces, soient des différences d'áges. Les cing molaires supérieures de ce palais occupent un espace de 78 millimétres, tandis que les mémes dents du cráne typique de Typotherium exiguum que Jai figuré (Contribución, etc., planche XCV, figures 1 et 2) n'occupent qu'un espace de 67 millimétres et ne montrent plus des creux á leur couronne. Ill est un fait certain que ce dernier échan- tillon, précisément le cráne le plus petit de Typotherium que lP'on con- naisse, est d'un individu excessivement vieux. 47 Un poco más abajo, en la misma página, el texto inglés dice que los molares superiores se distinguen de los del Pachyrucos por su cara ex- terna plana; y en la versión castellana se le hace decir que esos dien- tes se distinguen ¡por sus paredes externas delgadas! OBSERVACIONES SOBRE LAS FIGURAS. — Las láminas Il y III de la Me- moria del señor Lydekker, representan cráneos y partes del esqueleto de Typotherium procedentes de Monte Hermoso. Todos esos restos son referidos al Typotherium cristatum, pero lo cierto es que no per- tenecen a esta especie (por lo menos con los caracteres que ella pre- senta en el Pampeano inferior); concuerdan, por el contrario, perfecta- mente con el Typotherium pachygnathum y creo que todos son de esta especie. La figura I de la lámina 11 representa un cráneo entero de Typothe- rium pachygnathum (para Lydekker: Tvpotherinm cristatum) aún bien joven; este cráneo ha sido fuertemente deprimido de arriba para aba- jo, de lo cual ha resultado que la apófisis postorbitaria se ha puesto en contacto con el cigomático, cuya conformación ha sido creída nor- mal por el señor Lydekker. La figura 2 de la misma lámina representa un cráneo, visto desde abajo, pero de un individuo muy viejo, que pertenece igualmente al Typotherium pachygnathum (para Lydekker: Typotherium cristatum) . La figura 3 de la misma lámina representa un cráneo completo, visto desde arriba. Este ejemplar, mencionado en el texto y figurado por Lydekker en apoyo de su aserto referente a que la órbita es ce- rrada hacia atrás, muestra, en efecto, la órbita cerrada en el lado de- recho pero abierta en el izquierdo; sin duda a causa de la rapidez con que hizo su examen, no advirtió que en el lado derecho la apófisis postorbitaria y el arco cigomático han sido deformados por presión de manera a ponerse en contacto, mientras que en el lado izquierdo se han conservado en posición casi normal. Este cráneo es considerado por Lydekker como un ejemplar típico del Typotherium cristatum; y yo lo considero, por el contrario, como un ejemplar perfectamente tí- pico del Typotherium pachygnathum. La figura 1 de la lámina III representa el paladar con la dentadura de un joven Typotherium; por la forma de la parte intermaxilar per- tenece evidentemente al Typotherium pachygnathum. Las coronas de los molares muestran los repliegues de esmalte del lado interno bajo la forma de cavidades bien acentuadas, demostrando que se trata de un individuo muy joven. Esta figura es importante porque contradice por completo la opinión del señor Lydekker, que pretende que las di- ferencias de tamaño atribuídas a las especies provienen de diferencias de la edad de ellas. Los cinco molares superiores de este paladar 48 Les autres figures de la méme planche représentent le bassin incom- plet, l'humérus, un pied antérieur incomplet et deux phalanges du pied postérieur; il est plus que probable que tous ces débris appartiennent a la méme espéce que les échantillons précédents. . TOXODONTIDAE LYDEKKER, page 12 et 13 L'auteur donne un trés court résumé des caracteres de la famille des Toxodontidae, qui, d'aprés lui, comprend toutes les formes que j'ai distribué dans les familles des Toxodontidés, des Xotodontidés et des Nesodontidés; les Toxodontidés de Lydekker embrassent ainsi le sous- ordre entier des Toxodontia tel que Zittel l'a déterminé et que je l'ai adopté dans mes derniers travaux. L'inclusion des genres Toxodon, Xotodon et Nesodon di une méme famille ne me paraít pas acceptable, et je continuerai a les considérer comme les types de trois familles différentes, dont je vais indiquer ici les caractéres. TOXODONTIDAE. — Toutes les dents a base ouverte et croissant par pulpe persistante. Molaires inférieures arquées avec la concavité en dedans. Dentition plus ou moins réduite et interrompue. Ouverture nasale antérieure un peu reculée et regardant en haut. Fémur sans tro- chanter latéral ou troisieme. Pieds tridactyles, excessivement courts et trás larges, digitigrades ou a demi-plantigrades. XOTODONTIDAE. — Toutes les dents á base ouverte et croissant par pulpe persistante. Molaires inférieures arquées avec la concavité en dehors. Dentition compléte et en série continue. Toutes les prémo- laires différentes des vraies molaires. Molaires et prémolaires supé- rieures trés comprimées. Ouverture nasale dans une position intermé- diaire entre celle des Toxodontidae et celle des Nesodontidae. Les pieds sont inconnus. + NESODONTIDAE. — Dentition compléte et en série continue. Toutes les dents avec la base fermée et A racines plus ou moins distinctes, 49 ocupan un espacio de 78 milímetros, mientras que los mismos dientes del cráneo típico de Typotherium exiguum que he figurado (Contri- bución, etc., lámina XCV, figuras 1 y 2) sólo ocupan un espacio de 67 milímetros y ya no muestran huecos en su corona. Es un hecho cierto que este último ejemplar, precisamente el cráneo más pequeño de Typotherium que se conoce, es de un individuo excesivamente viejo. Las demás figuras de la misma lámina representan el bacinete in- completo, el húmero, un pie anterior incompleto y dos falanges del pie posterior; y lo más probable es que todos esos restos pertenecen a la misma especie que los ejemplares precedentes. TOXODONTIDAE LYDEKKER, páginas 12 y 13 El autor da un resumen muy breve de los caracteres de la famiiia de los Toxodontidae, que, según él, comprende todas las formas que he distribuído en las familias de los Toxodóntidos, Xotodóntidos y Ne- sodóntidos; los Toxodóntidos de Lydekker abrazan así el entero sub- orden de los Toxodontia tal como Zittel lo ha determinado y lo tengo adoptado en mis últimos trabajos. La inclusión de los géneros Toxodon, Xotodon y Nesodon en una misma familia no me resulta aceptable; y he de continuar conside- rándolos como tipos de tres familias diferentes, cuyos caracteres voy a especificar en seguida. +* TOXODONTIDAE. — Todos los dientes de base abierta y crecien- do por pulpa persistente. Molares inferiores arqueados con la conca- vidad hacia adentro. Dentición más o menos reducida e interrumpida. Abertura nasal anterior un poco hacia atrás y mirando hacia arriba. Fémur sin, trocánter lateral o tercero. Pies tridáctilos, excesivamente cortos y muy anchos, digitígrados o semiplantígrados. ns XOTODONTIDAE. — Todos los dientes de base abierta y crecien- do por pulpa persistente. Molares inferiores arqueados con la concavi- dad hacia afuera. Dentición completa y en-serie continua. Todos los premolares diferentes de los verdaderos molares. Molares y premola- res superiores muy comprimidos. Abertura nasal en una posición in- termedia entre la de los Toxodontidae y la de los Nesodontidae. Los pies son desconocidos. AMEGHINO—V. XI ; 4 50 exception faite de la deuxiéme incisive supérieure et de la troisiéme inférieure qui sont souvent á base ouverte. Ouverture nasale placée dans la partie antérieure du cráne et regardant en avant. Fémur avec un troisiéme trochanter bien développé. Pieds tridactyles, tres étroits, tres longs et parfaitement plantigrades. TOXODON Owen; Lydekker, pages 13 a 15.— Le résumé des ca- ractéres de ce genre est assez exacte et contient plusieurs renseigne- ment nouveaux, particuligrement sur le nombre des vertébres et la construction des membres. A la page 15 il dit que les pieds sont courts, tridactyles et a demi-plantigrades; il rappelle aussi qu'a la page 380 de mon ouvrage Contribución, etc., J'ai avancé l'opinion que le Toxodon avait probablement quatre doigts au pied de devant. Cela est vrai, mais alors on ne connaissait pas encore le pied antérieur d'aucun représen- tant de ce groupe. En 1890, quand j'ai connu les pieds tridactyles des Nesodontide, j'affirmai que le pied antérieur du Toxodon devait étre aussi tridactyle, et je vois que ma prévision a été justifiée («Revue Scientifique», tome XLVI, page 506, 1890. Je trouve donc que mon- sieur Lydekker aurait pu supprimer ces lignes oú il rappelle mon opi- nion définitive publiée plus tard. Une nouveauté assez intéressante est celle dans laquelle l'auteur nous fait savoir que dans le Toxodon le remplacement des dents ne suit pas la regle générale qui caractérise les ongulés; la quatriéme pré- molaire serait en fonction avant d'étre remplacées la deuxiéme et la troi- sigme molaires de lait, et la premiére molaire serait une dent de lait persistante. Ce qu'a pu conduire M. Lydekker a cette supposition, est, au con- traire, un trés grand retard dans le remplacement de la derniére mo- laire de lait; celle-ci ne tombait que quand tout le reste de la denture persistante était déja en fonction et l'animal presque complétement adulte, comme il en est également le cas dans le genre Nesodon. La premiére molaire de la denture de lait était également remplacée, et non persistante comme il le suppose. Dans le cráne de jeune Toxodon qu'il figure pour appuyer sa these, la dent qu'il suppose étre la dernitre pré- molaire est en réalité la derniére molaire de lait. Parmi les ongulés, ce caractére de la derniére molaire de lait qui ne tombe qu'a une époque tres avancée, est spécial aux genres Toxodon et Nesodon; cette plus grande persistance parait étre le résultat d'une régression postérieure dans le développement de la derniére vraie molaire, et il s'agit d'un caractére non primitif sinon acquis secondairement. ” Fig. 5. Pied postérieur gauche d'Homalodon- totherium Segoviae Ameghino, réduit a Y de grandeur naturelle. c, calcanéum; f, facette pé- ronienne du calcanéum; a, astragale; cb, cu- boide; n, naviculaire; ec, ectocuneiforme; 1, 2, 3, 4 et 5, les cinq métacarpiens. La moitié antérieure du calcanéum, l'astragale et le cu- boide, sont d'un seul individu, le méme que celui de la plupart des os du pied antérieur figuré plus haut. Le deuxiéme, le quatriéme et le cinquiéme métatarsiens sont aussi du méme individu mais du pied droit; ils ont été dessinés invertis pour étre placés au pied gauche. La partie postérieure du calcanéum est tracée d'apres un autre individu de la méme espéce. Le naviculaire et l'ectocunei- ” forme sont d'un autre individu, de plus forte taille et peut-étre aussi d'espéce différente. I'entocuneiforme, le mesocuneiforme et le pre- mier métatarsien me sont absolument inconnus. Fig. 5. Pie posterior izquierdo de Homalo- dontotherium Segoviae, a Y4 de su tamaño na- tural. c, calcáneo; f, faceta peroneal del cal- cáneo; a, astrágalo; cb, cuboides, 1, navicu- lar; ec, ectocuneiforme; 1, 2, 3, 4 y 5, los -cinco metacarpianos. La mitad anterior del calcáneo, el astrágalo y el cuboides son de un solo individuo, el mismo de la mayor parte de los huesos del pie anterior figurado antes. El segundo, el cuarto y el quinto metatarsia- nos son también del mismo individuo, pero correspondientes al pie derecho. Han sido di- bujados invertidos para ser colocados en el pie izquierdo. La parte posterior del calcáneo está trazada según otro individuo de la misma especie. El navicular y el ectocuneiforme son de otro individuo, de mayor tamaño y tal vez de diferente especie. El entocuneiforme, el mesocuneiforme y el primer metatarsiano, me son absolutamente desconocidos. áneo de Astrapotherium mag- Calc to desde ar Fig. 6 num, vis ¡um magnum, de grandeur na- . ri éum d'Astrapothe édu turelle. c, facettes pour 1e cuboide Fig. 6. Calcan sustentaculaire vu d'en haut, r riba, reducido a 34 de su. t aux % 1 facetas para el cuboides; C, tamaño natural s, facette ; ec, faceta ectal. faceta sustentacular s, facette ectale. ec, , NESODONTIDAE. — Dentición completa y en serie continua. To- dos los dientes con la base cerrada y con raíces más o menos distintas, con excepción del segundo incisivo superior y del tercero inferior, que a menudo son de base abierta. Abertura nasal situada en la parte ante- rior del cráneo y mirando hacia adelante. Fémur con un tercer trocán- ter bien desarrollado. Pies tridáctilos, muy estrechos, muy largos y perfectamente plantígrados. ES TOXODON Owen; Lydekker, páginas 13 a 15. — El resumen de los caracteres de este género es bastante exacto y contiene varios datos nuevos, particularmente acerca del número de las vértebras y la cons- trucción de los miembros. En la página 15 dice que los pies son cortos, tridáctilos y semiplantígrados; recuerda asimismo que en la página 380 de mi obra Contribución, etc., adelanté la opinión de que proba- blemente el Toxodon tenía cuatro dedos en el pie delantero. Y ello es cierto; pero entonces no se conocía todavía el pie anterior de ningún representante de este grupo. En 1890, cuando conocí los pies tridácti- los de los Nesodontidae, afirmé que el pie anterior del Toxodon tam- bién debía ser tridáctilo; y veo que mi previsión ha sido justificada («Revue Scientifique», tomo XLVI, página 506, año 1890). Observo, pues, que el señor Lydekker habría podido suprimir esas líneas en las cuales él recuerda mi opinión de 1889, o cuando menos que podría igual- mente haber recordade mi opinión definitiva publicada más tarde. Una novedad muy interesante es aquella por la cual el autor nos hace saber que el reemplazamiento de los dientes no sigue en el To- xodon la regla general que caracteriza a los ungulados; el cuarto pre- molar estaría en funciones antes de estar reemplazados el segundo y el tercer molares de leche y el primer molar sería un diente persis- tente de leche. Lo que ha podido llevar al señor Lydekker a tal suposición es, por el contrario, un excesivo retardo en el reemplazamiento del último molar de leche; éste no caía sino cuando todo el resto de la dentadura persistente ya estaba en funciones y el animal era casi completamente adulto, tal como ocurre también en el género Nesodon. El primer mo- lar de la dentadura de leche era igualmente reemplazado y no per- sistente, según lo supone él. En el cráneo del joven Toxodon que él figura para apoyar su tesis, el diente que supone ser el último premo- lar, es en realidad el último molar de leche. Entre los ungulados, este carácter del último molar de leche que cae recién en una época muy avanzada, es especial de los géneros Toxodon y Nesodon; esa mayor 54 La croissance indéfinie en grosseur des dents persistantes dont parle M. Lydekker je la trouve également inadmissible, l'accroissement ayant la méme limite que j'ai déja indiquée en parlant de celles du genre Typotherium. ToxopoN PLATENSIS Owen; Lydekker, pages 15 a 17.—Selon l'au- teur, on a voulu partager les représentants de ce genre en deux sections, en prennant pour type de chacune le Toxodon platensis, qui a les inci- sives supérieures externes beaucoup plus fortes que les internes, et le Toxodon Burmeisteri Giebel, avec les incisives internes plus fortes que les externes. En comparant les restes conservés dans le Musée de La Plata, il a trouvé une transition entre les formes de ces deux sections, ce qui l'a conduit á ne recconnaítre qu'une seule espéce, le Toxodon platensis. 11 en est de méme pour les différences signalés dans la den- ture inférieure. Enfin, il ne peut pas trouver des caractéres distinctifs | ni dans la forme du cráne ni dans celle du squelette. D'aprés lui, le To- xodon ensenadensis que j'ai placé dans le groupe du Toxodon platensis est fondé sur un cráne dont la denture est sur le type de la forme nom- mée Toxodon Burmeisteri et ne se distinguerait que par une taille un peu plus considérable, cela n'indiquerait tout au plus qu'une race et non une espéce. La présence de la premiére prémolaire inférieure sur la- quelle on a fondé le Toxodon paradoxus Ameghino, ne serait qu'un ca- ractére propre du jeune áge, comme le démontrerait une mandibule d'un jeune Toxodon dont il a donné la figure. Bref: la différence dans le dé- ' veloppement des incisives n'indiquerait, au surplus, qu'une différence de sexe, les spécimens avec des fortes incisives supérieures externes étant probablement des máles, tandis que ceux á incisives externes plus petites seraient des femelles. | Ce n'est pas sans un certain regret que je me vois obligé á déclarer que je ne crois pas juste aucune de ces opinions émises par une autorité quí a tant de titres á étre respectée. E Le seul fait, qu'un grand mammifére comme le Toxodon, dont les dé- bris tres abondants sont distribués dans un territoire excessivement vaste et dans une formation de si longue durée géologique que la Pampéenne, ne serait représenté que par une seule espéce, me parait absolument im- possible. Mais c'est surtout la maniére d'arriver A cette conclusion que je trouve singuliére et peu scientifique. Prendre tous les échantillons qu'on a sous la main, sans distinction de procédance, soit géographique, soit géologique, pour les mettre en série, c'est pour moi une méthode blámable, anti-scientifique, qui ne peut amener qu'a la confusión la plus compléte. Je crois que si j'appliquais cette méme méthode aux mammiféres fossiles d'Europe, j'arriverais á réduire les espéces á deux ou trois pour chaque genre, et je finirais par ne trouver qu'un seul genre 55 persistencia parece ser el resultado de una regresión posterior en el desarrollo del último verdadero molar; y se trata de un carácter que no es primitivo sino adquirido secundariamente. Encuentro igualmente inadmisible el crecimiento indefinido en gro- sor de los dientes persistentes de que habla el señor Lydekker, porque el crecimiento tiene el mismo límite que ya tengo indicado al discurrir acerca-de los del género Typotherium. : TOXODON PLATENSIS Owen; Lydekker, páginas 15 a 17.—- Según el autor, se ha querido dividir a los representantes de este género en dos secciones, tomando como tipo de cada una al Toxodon platensis, que tiene los incisivos superiores externos mucho más fuertes que los in- ternos, y el Toxodon Burmeisteri Giebel que tiene los incisivos internos más fuertes que los externos. Comparando los restos conservados en el Museo de La Plata, él ha hallado una transición entre las formas de estas dos secciones y eso lo ha llevado a no reconocer más que una sola especie: el Toxodon platensis. Sucede otro tanto por cuanto se re- fiere a las diferencias señaladas en la dentadura inferior. En fin: no puede él encontrar caracteres distintivos ni en la forma del cráneo ni en la del esqueleto. Según él, el Toxodon ensenadensis, al cual lo he colocado en el grupo del Toxodon platensis, está fundado en un cráneo cuya dentadura es del mismo tipo de la forma denominada Toxodon _ Burmeisteri y sólo se distinguiría por la talla un poco más considera- ble; ello no indicaría a lo sumo más que una raza y no una especie. La presencia del primer premolar inferior en el cual ha sido fundado el Toxodon paradoxus Ameghino, no sería más que un carácter propio de la edad juvenil, tal como lo demostraría una mandíbula de un Toxo- don joven cuya figura ha dado. En pocas palabras: la diferencia en el desarrollo de los incisivos no indicaría, a lo sumo, más que una dife- rencia de sexo: los ejemplares con fuertes incisivos superiores exter- nos son probablemente machos, mientras que los que tienen incisivos externos más pequeños serían hembras. No es sino con cierto pesar que me veo obligado a declarar que no creo justa ninguna de esas opiniones escritas por una autoridad tan respetada por tantos títulos. El solo hecho de que un gran mamífero como el Toxodon, cuyos res- tos muy abundantes están distribuídos en un territorio excesivamente vasto y en una formación de tan larga duración geológica como la Pampeana, sólo estuviese representado por una sola especie, me resul- ta absolutamente imposible. Pero lo que por sobre todo encuentro singular y poco científica es la manera de llegar a tal conclusión. To- mar todos los ejemplares que se tienen al alcance de la mano, sin dis- “tinción de procedencia, sea geográfica, sea geológica, para ponerlos 56 dans chaque famille. Je crois, que dans ce cas aussi, ce n'est que la pré- cipitation avec laquelle il a travaillé, qu'a pu conduire M. Lydekker a úne si grande confusion. Du reste, la différence dans la grandeur des incisives externes du Toxodon platensis et du Toxodon Burmeisteri n'est pas de degrés en plus ou en moins; il s'agit au contraire, d'une inversion compléte dans la grandeur relative, puisque, dans la premiére de ces espéces ce sont les incisives externes qui sont les plus larges, et dans la deuxiéme ce son les internes. Ces dents, différent aussi par la forme, et une fois qu'on a bien saisi la différence, il est facile de distinguer immédiate- ment, méme les incisives isolées, sit soit a Pune solt a l'autre de ces deux espéces. Ces différences ne peuvent étre considérées comme sexuelles. D'ail- leurs, cette supposition est contrédite par un fait qui tranche la question d'une maniére définitive: le type d'incisives caractéristique du Toxodon platensis est plus ancien, et celui caractéristique du Toxodon Burmeis- teri n'est qu'une modification du précédent qui apparaít pour la premiére fois dans les formations du Paraná, représentée par des spécimens trés petits. Les Nesodontidés, qui sont les antécesseurs directes des Toxo- dontidés, ont les incisives externes supérieures (1.2) et inférieures (1.7 ) toujours sur le type de celles du Toxodon platensis et jamais sur celui de celles du Toxodon Burmeisteri. Cela prouve que ces diffé- " rences dans la forme des incisives ne peuvent pas étre considérées comme sexuelles. Quant au Toxodon ensenandensis je Vai fondé sur des débris dont les incisives étaient sur le type de celles du Toxodon platensis et non de celles du Toxodon Burmeisteri; le cráne dont parle M. Lydekker je ne le connais pas, et le Directeur du Musée en le lui présentant comme la piéce qui m'a servi de type lP'a induit en erreur. Les caractéres de cette espéce, je les trouve si tranchés, que je crois qu'on peut reconnaítre presque toutes les dents isolées. Du reste, les débris de cet animal, sont limités au Pampéen inférieur (étage Ensenadéen), dans lequel on n'a pas encore trouvé des débris pouvant se rapporter aux Toxodon pla- tensis et Toxodon Burmeisteri, dans leur forme typique, tels qu'on les trouve dans le Pampéen supérieur. Le Toxodon paradoxus, je Vai fondé sur une mandibule inférieure d'un tiers plus petite que celle du Toxodon platensis et possédant la premiére petite prémolaire; malgré sa petitesse, cette piéce était d'un individu complétement adulte et avec toute la denture persistante en fonction. La mandibule du Toxodon paradoxus n'a donc absolument rien a faire avec la mandibule d'un jeune individu possédant encore une partie de la denture de lait, que M. Lydekker figure comme représen- tant le stade sur lequel il prétend qu'on a fondé cette espéce. A 57 en serie, es para mí un método censurable, anticientífico, que sólo pue- de llevar a la más completa confusión. Pienso que si yo aplicase ese mismo método a los mamíferos fósiles de Europa, llegaría a reducir las especies a dos o tres para cada género y acabaría por no encon- trar más que un género para cada familia. Y pienso que en este caso también, lo que ha podido inducir al señor Lydekker a una confusión tan grande no es más que la precipitación con que ha trabajado. Por lo demás, la diferencia en el tamaño de los incisivos externos del Toxodon platensis y del Toxodon Burmeisteri no consiste en gra-. dos más o menos; se trata, por el contrario, de una inversión com- pleta en el tamaño relativo, puesto que, en la primera de esas espe- cies los que son más anchos son los incisivos externos y en la se- gunda son los internos. Dichos dientes difieren también por la forma; y una vez que se conoce bien la diferencia, resulta fácil distinguir inmediatamente aun los incisivos aislados que pertenecen a una u otra de estas dos especies. Tales diferencias no pueden ser consideradas como sexuales. Por lo demás, esa suposición está contradicha por un hecho que corta la cuestión de una manera definitiva: el tipo de incisivos caracte- rístico del Toxodon platensis es más antiguo; y el característico del Toxodon Burmeisteri sólo es una modificación del precedente, que aparece por primera vez en las formaciones del Paraná, representado por ejemplares muy pequeños. Los Nesodóntidos, que son los ant2- cesores directos de los Toxodóntidos, tienen los incisivos externos su- periores (i.2) e inferiores (i.7 ) siempre sobre el tipo de los del Toxodon platensis y nunca sobre el de los de Toxodon Burmeisteri. Ello prueba que estas diferencias en la forma de los incisivos no pueden ser consideradas como sexuales. Tocante al Toxodon ensenadensis, lo fundé en restos cuyos incisi- vos eran por el estilo de los del Toxodon platensis y no del de los del Toxodon Burmeisteri; no conozco el cráneo de que habla el señor Ly- dekker; y el Director del Museo presentándoselo como pieza que me ha servido de tipo, lo ha inducido en error. Encuentro tan claros los caracteres de esa especie, que creo que pueden reconocerse casi todos los dientes aislados de ella. Por lo demás, los restos de este animal es- tán limitados al Pampeano inferior (piso Ensenadense), en el cual aún no se han encontrado restos que puedan ser referidos al Toxodon platensis y al Toxodon Burmeisteri, en su forma típica, tal como se los encuentra en el Pampeano superior. El Toxodon paradoxus, lo he fundado sobre una mandíbula inferior que era una tercera parte más pequeña que la del Toxodon platensis y que poseía el primer pequeño premolar; a pesar de su pequeñez, esta pieza pertenecía a un individuo completamente adulto y con toda 58 OBSERVATIONS AUX FIGURES. — La planche IV du Mémoire de M. Ly- dekker représente le squelette entier et monté du genre Toxodon. Ce squelette, qui paraíit tout d'un méme individu, est classé par l'auteur comme étant du Toxodon platensis. Pour ma part, je le considére comme un spécimen typique du Toxodon Burmeisteri. Cette figure est tres im- portante, car c'est la premiére fois que l'on représente le squelette en- tier de ce genre, dont les proportions et la conformation générale peu- vent étre maintenant bien appréciées; elle me paraít confirmé que le Toxodon était un ongulé a habitudes acquatiques comme_le Tapir; il y a longtemps que j'avais avancé cet opinion. La figure 1 de la planche V, représente un palais incomplet de Moxos don platensis montrant les derniéres prémolaires et les vraies molaires d'un individu adulte. Cette figure montre tres bien la différence entre les derniéres prémolaires et les deux premiéres vraies molaires; celles-ci ont sur le cóté interne un petit lobe intermédiaire qui fait completement défaut sur les prémolaires et aussi sur la derniére vraie molaire. La figure 2 de la planche V, montre le palais d'un jeune individu du genre Toxodon, chez lequel le changement de la denture de lait n'était pas encore accompli. Cette figure montre en avant un trou de chaque cóté; c'est l'alvéole vide de la canine de lait qui tombait sans étre rem- placée. La premitre dent de chaque cóté est la premiére prémolaire. La deuxiéme dent du cóté droit est la deuxiéme molaire de lait, et la deuxiéme dent du cóté gauche est la deuxiéme prémolaire qui ne fait que sortir. La troisigme dent de chaque cóté est la troisiéme prémolaire qui vient de sortir. La quatriéme dent de chaque cóté, que 'M. Lydekker prend pour la quatriéme prémolaire est en réalité la derniére molaire de lait; cette dent montre á la couronne, sur le cóté interne, un vestige de lobe intermédiaire qui est encore plus apparent sur les dents moins usées; la dent qui la remplace ou quatriéme prémolaire, n'a pas de lobe intermédiaire, comme l'on peut s'en assurer par l'examen de la figure 1. de la méme planche. Les autres trois dents qui suivent en arriére sont les trois vraies molaires. La figure 3 de la méme planche, montre une mandibule inférieure d'un jeune Toxodon, vue par en haut, et probablement du méme indi- vidu que le cráne de la figure 2, car le stade de remplacement des dents est á peu pres le méme. La figure 3 de la planche IX représente la deuxiéme vraie molaire supérieure droite du Toxodon platensis; cette figure donne une idée fausse de la conformation de la dent, car le filet qui parcourt tout le contour de la couronne paraít représenter 1'émail, qui, on le sait déja, rest pas continu, mais présente des grandes lacunes. 4 59 la dentadura persistente en función. La mandíbula del Toxodon para- doxus no tiene entonces absolutamente nada que ver con la mandíbula de un individuo joven que posee todavía una parte de la dentadura de leche que el señor Lydekker hace figurar como representando el es- tadio sobre el cual él pretende que se ha fundado esta especie. OBSERVACIONES A LAS FIGURAS. — La lámina IV de la Memoria del se- nor” Lydekker representa el esqueleto entero y montado del género Toxodon. Ese esquelto, que parece todo él de un solo individuo, es ' clasificado por el autor como de Toxodon platensis. Por mi parte, lo considero como un ejemplar típico del Toxodon Burmeisteri. La figu- ra es muy importante, porque esta es la primera vez que se repre- “senta el esqueleto entero de este género, cuyas proporciones y con- formación general pueden ser bien apreciadas ahora, y me parece confirmado que el Toxodon era un ungulado de costumbres acuáticas como el Tapir, opinión que tengo avanzada desde hace largo tiempo. La figura 1 de la lámina V representa un paladar incompleto de Toxodon platensis mostrando los últimos premolares y los verdaderos molares de un individuo adulto. Esta figura muestra muy bien la di- ferencia que existe entre los últimos premolares y los dos primeros verdaderos molares; éstos tienen en el lado interno un pequeño ló- bulo intermedio que falta por completo en los premolares y también en el último verdadero molar. La figura 2 de la lámina V muestra el paladar de un individuo jo- ven del género Toxodon, en el cual el cambio de la dentadura de leche no se ha realizado aún. Esta figura muestra hacia adelante un agu- jero en cada'lado; es el alvéolo vacío del canino de leche, que caía sin ser reemplazado. El primer diente de cada lado es el primer pre- molar. El segundo diente del lado derecho es el segundo molar de le- che; y el segundo diente del lado izquierdo es el segundo premolar, que está a punto de brotar. El tercer diente de cada lado, es el tercer premolar que acaba de salir. El cuarto diente de cada lado, que el señor Lydekker confunde con el cuarto premolar es, en realidad, el último molar de leche; este diente muestra en la corona, sobre su lado in- terno, un vestigio de lóbulo intermedio, que aparece más claramente en los dientes menos usados; el diente que lo reemplaza, o cuarto pre- molar, carece de lóbulo intermedio, tal como puede verse examinando la figura 1 de la misma lámina. Los otros tres dientes que siguen ha- cia atrás son los tres verdaderos molares. La figura 3 de la misma lámina muestra una mandíbula inferior de un Toxodon joven, visto desde arriba y probablemente del mismo indi- viduo que el cráneo de la figura 2, porque el estadio de reemplaza- miento de los dientes es casi igual. 60 TOXODONTOTHERIUM Lydekker, non Ameghino, page 17. Toxo- dontotherium compressum Lydekker, non Ameghino, pages 17 a 20, planches V, VII et VIII, planche 1X, figure 3. — Sous ce nom M. Lydek- ker donne une description du cráne et de la mandibule que j'ai fait con- naítre sous le nom de Eutrigonodon (Trigodon antea) Gaudryi. Pour faire cette substitution de noms, il prend pour prétexte que les noms de Toxodontherium, Haplodontherium et Eutrigonodon sont synonymes et qu'il ne s'agit que d'un seul genre. C'est ce qu'avait déja avancé M. Moreno. Burmeister a soutenu la méme identification, et trouvant peut-étre que ces noms n'étaient pas assez, il appela ce genre Pachyno- don. 1 est vraiment malheureux ce pauvre Eutrigonodon, car il ne s'agit pas seulement d'une simple identification générique sur des caractéres qui pourraient étre appréciées de maniére différente; l'auteur prétend que dans les types de ces trois genres il y a également identité spéci- fique. Si au lieu de consulter des piéces isolées que dans le Musée de La Plata on a probablement confondues les unes avec les autres, il avait consulté les dessins et descriptions que j'ai publié, je crois qu'il n'aurait pas trouvé des raisons pour cette identification. Pourtant, je ne crois pas utile de refuter en détail cette confusion de genres; pour établir leur raison d'étre, il me suffira de donner ici quelques uns des principaux caractéres dentaires qui les distinguent. EUTRIGONODON.— La premiére incisive supérieure est pourvue d'une racine distincte, sans émail et a bout fermé comme dans le genre Nesodon. La deuxiéme incisive supérieure est un peu triangulaire, com- primée latéralement, convexe en avant et en dehors, aplatie en dedans, et avec la couronne taillée en biseau; le sommet de la couronne est de largeur égale au prisme de la dent comme dans les rongeurs; cette dent porte deux bandes d'émail, une qui couvre la face antérieure et l'autre en dedans; la face antérieure est fortement convexe. La troisiéme inci- sive supérieure et la canine sont petites, elliptiques, et usées oblique- ment en biseau. Les prémolaires supérieures sont au nombre de trois; ces dents sont nettement rhomboides, avec les angles arrondis, mais avec les quatre cótés bien accentués. Les vraies molaires supérieures sont triangulaires, fortement comprimées, avec un seul pli ou sillon in- terne; la colonne interne des mémes dents est trés developpée et dirigée en dedans et en arriére. Sur le cóté interne, la partie de la dent qui 61 La figura 3 de la lámina IX representa el segundo verdadero molar superior derecho del Toxodon platensis; esta figura da una falsa ¡idea de la conformación del diente, porque el filete que recorre todo el contorno de la corona parece representar el esmalte, que, según se sabe, no es continuo, sino que presenta grandes lagunas. * TOXODONTOTHERIUM Lydekker, non Ameghino, página 17. To-* xodontotherium compressum Lydekker, non Ameghino, páginas 17 a 20, láminas V, VII y VIII, lámina IX, figura 3. — Bajo este nombre el se- ñor Lydekker da una descripción.del cráneo y de la mandíbula que hice conocer bajo el nombre de Eutrigonodon (Trigodon antea) Gauúdryi. Para hacer tal substitución de nombres, le sirve de pretexto que los nombres de Toxodontherium, Haplodontherium y Eutrigonodon son si- nónimos y que se trata de un solo género. Es lo que ya había anunciado el señor Moreno. Burmeister ha sostenido la misma identificación; y tal vez encontrando que esos nombres no eran suficientes, denominó al género Pachynodon. Este pobre Eutrigonodon es positivamente des- graciado, porque no se trata solamente de una simple identificación genérica sobre caracteres que pudieran ser apreciados de diversa ma- nera; el autor pretende que en los tipos de esos tres géneros hay asi- mismo identidad específica. Si en vez de consultar piezas aisladas que en el Museo de La Plata han sido probablemente confundidas unas con otras, hubiese consultado los dibujos y descripciones que tengo publicados, pienso que no habría encontrado razones para tal identifi- cación. Por lo tanto, no juzgo que haya utilidad en refutar detallada- mente esa confusión de géneros; porque para establecer su razón de ser me bastará dar aquí algunos de los principales caracteres dentarios que los distinguen. * EUTRIGONODON.-— El primer incisivo superior está provisto de una raíz distinta, sin esmalte y de extremidad cerrada, lo mismo que en el género Nesodon. El segundo incisivo superior es un poco triangular, comprimido lateralmente, convexo hacia adelante y hacia afuera, apla- nado hacia adentro y con la corona cortada en bisel; la parte superior de la corona es de anchura igual que la del prisma del diente, como en los roedores; este diente tiene dos bandas de esmalte, una que cubre la cara anterior y la otra hacia adentro; la cara anterior es fuertemente convexa. El tercer incisivo superior y el canino son pequeños, elípti- cos y usados oblicuamente en bisel, Los premolares superiores son en número de tres; estos dientes son netamente romboides, con los án- 62 s'étend en arriére de la colonne est excessivement courte (plus courte que dans Toxodon) et décrit une courbe concave. La face externe est peu ondulée et décrit une ligne presque droite. La couche d'émail ex- terne part du bord antérieur et s'étend sur un peu plus des deux tiers de la longueur de la face externe; á P'extrémité postérieure de cette face il reste une bande non émaillée assez large comme dans les mémes dents de Toxodon. On doit considérer comme type du genre la mandibule que j'ai décrite et figuré sous le nom de Trigodon (Eutrigonodon) Gaudryi, et que mon- sieur Lydekker figure á son tour sous le nom de Toxodontotherium compressum. Le cráne dont il donne la description et la figure sous le méme nom, doit étre consideré comine type pour ce qui regarde la mandibule supérieure. HAPLODONTHERIUM.— La premiére incisive supérieure est á section triangulaire, avec les deux faces antérieure et postérieure de méme largeur et excavées longitudinalement au milieu; le troisiéme cóté du triangle, qui est beaucoup plus étroit, constitue le bord latéral interne; cette incisive est trés arquée, assez courte, sans racine distincte et a base ouverte comme dans Toxodon. La deuxiéme incisive supérieure est fortement triangulaire, avec la face antérieure plus large, plate, et couverte par une couche d'émail, ne restant sans émail qu'une bande longitudinale étroite du cóté externe relevée en forme de colonne con- vexe. La couronne est usée en biseau et termine par un cuspide trian- gulaire et pointu; il n'y a qu'une seule couche d'émail qui couvre la face antérieure (moins le bord externe) et une partie de celle du cóté interne. La troisiéme incisive supérieure et la canine, sont usés trans- versalement. Les prémolaires supérieures sont au nombre de quatre en série continue; ces dents son elliptiques et avec tous les cótés convexes ou arrondis, ressemblant á celles d'Entrigonodon. Les vraies molaires supérieures sont triangulaires, non comprimées comme celles d'Eutri- gonodon mais avec une seule fente ou sillon interne; la colonne interne est tres développée et dirigée en dedans et en arriére; la partie qui s'étend en arriére de la colonne sur le cóté interne est excessivement courte. La face externe différe profondément de celle des molaires d'Eutrigonodon, n'étant pas ondulée sinon lisse et tres convexe, son bord externe décrivant ainsi un grand arc de cercle. On doit considérer comme type du genre les prémolaires que j'ai figuré dans Contribución al conocimiento, etc., planche XVI, figure 3, sous le nom de Haplodontherium limum, et la molaire representée sur 63 gulos redondeados, pero con sus cuatro costados bien acentuados. Los verdaderos molares superiores son triangulares, fuertemente compri- midos, con un solo pliegue o surco interno; la columna interior de los mismos dientes es muy desarrollada y dirigida hacia adentro y hacia atrás. En el lado interno, la parte del diente que se extiende hacia atrás de la columna es excesivamente corta (más corta que en el Toxodon) y describe una curva cóncava. La cara externa es poco ondulada y des- cribe una línea casi recta. La capa de esmalte externa arranca del borde anterior y se extiende sobre un poco más de los dos tercios del largo * de la cara externa; en la extremidad posterior de esta cara, hay una faja no esmaltada muy ancha, como en los mismos dientes de Toxodon. Debe considerarse como tipo del género la mandíbula que tengo des- cripta y figurada bajo el nombre de Trigodon (Eutrigonodon) Gaudryt y que el señor Lydekker figura a su vez bajo el nombre de Toxodonto- therium compressum. El cráneo cuya descripción y figura da con el mismo nombre, debe ser considerado como tipo, por cuanto se refiere al maxilar superior. ES HAPLODONTHERIUM. — El primer incisivo superior es de sección triangular, con las dos caras, anterior y posterior, de una misma anchura y excavadas longitudinalmente hacia el centro; el tercer lado del trián- gulo, que es mucho más estrecho, constituye el borde lateral interno; este incisivo es muy arqueado, bastante corto, sin raíz distinta y de base abierta como en el Toxodon. El segundo incisivo superior es fuerte- mente triangular, con la cara anterior más ancha, plana y cubierta por una capa de esmalte, quedando sólo sin esmalte una franja longitudi- nal estrecha del lado externo levantada en forma de columna convexa. La corona está usada en bisel y termina por una cúspide triangular y puntiaguda; no hay más que una sola capa de esmalte que cubre la cara anterior (menos el borde externo) y una parte de la del lado in- terno. El tercer incisivo superior y el canino, están usados transver- salmente. Los premolares superiores son en número de cuatro en serie continua; estos dientes son elípticos y con todos sus lados convexos o redondeados, semejantes a los de Eutrigonodon. Los verdaderos mola- res superiores son triangulares, no comprimidos como los de Eutrigo- nodon, pero con una sola hendedura o surco interno; la columna interna es muy desarrollada y dirigida hacia adentro y hacia atrás; la parte que se extiende hacia atrás de la columna en el lado interno es exce- sivamente corta. La cara externa difiere profundamente de la de los molares de Eutrigonodon, no siendo ondulada sino lisa y muy convexa, describiendo así su borde externo un gran arco de círculo. 61 la planche XVII, figure 1. Dans lPexplication de la planche, cette mo- laire est assignée au Toxodontherium, mais dans le texte, pages 915 et 916 je reconnais qu'elle appartient au genre Haplodontherium. L'in- terpretation de la denture figurée sur la planche XCVI, figure 2, du méme ouvrage, est erronée; les dents figurées sont: l'incisive externe, la canine, les quatre prémolaires et la premiére vraie molaire. TOXODONTHERIUM.— La premiére incisive supérieure est for- tement aplatie d'avant en arritre, trés large, sans racine distincte, émail- lée en avant et á base ouverte ressemblant á celle de Toxodon. La deu- xiéme incisive supérieure est fortement comprimée latéralement, á sec- tion elliptique, avec la face antérieure étroite et trés convexe, et une seule bande d'émail qui couvre toute la face antérieure de la dent. Les prémolaires supérieures sont au nombre de quatre; ces prémolaires sont simples et tres comprimées, ressemblant a celles de Xotodon. Les molaires supérieures se distinguent facilement á cause de leur compres- sion plus grande que dans Eutrigonodon et Haplodontherium, sur la face interne il n'y a qu'un seul sillon; la colonne interne est trás grosse, placée trés en avant, et se dirige vers le dedans; la partie interne qui s'étend en arridre de la colonne est tres longue; la face externe des dents est un peu ondulée, mais en ligne presque droite et avec une couche d'émail qui arrive du bord antérieur jusqu'au bord postér*eur. On doit considérer comme type du genre les molaires supérieures que j'ai figuré dans Contribución al conocimiento, etc., planche XVII, figures 2 et 3 sous le nom de Toxodontherium compressum. L'énumeration des caractéres que je viens de faire, basée sur les piéces que j'ai publié et sur d'autres encore inédites, prouve que 1'Ha- plodontherium se rapproche d'Eutrigonodon, mais il en différe par la forme complétement différente des incisives, pour avoir une prémo- laire de plus, et par les wraies molaires supérieures qui ont leur face externe trés convexe en forme d'un arc de cerole. Le Toxodontherium s'éloigne aussi bien d'Haplodontherium que «'Eutrigonodon; il dif- fére également de Toxodon mais il se rapproche du genre Xotodon et - doit étre placé dans la méme famille que celui-ci. En outre, il paraít que les deux genres de Paraná (Haplodontherium et Toxodontherium avaient six incisives inférieures tandis que 1 Eutrigonodon n'en a que cinq. E Néanmoins, je reconnais que les molaires supérieures que j'ai décrit sous le nom de Toxodontherium reverendum (Contribución, etc., plan- che XCVI, figure 1) présentent une grande ressemblance avec celles e 65 Debe considerarse como tipo del género los premolares que figuré en Contribución, etc., lámina XVI, figura 3, bajo el nombre de Haplo- dontherium limum; y el molar representado en la lámina XVII, figura 1. En la explicación de la lámina, este molar le es asignado al Toxodon- therium, pero en el texto, páginas 915 y 916, reconozco que pertenece al género Haplodontherium. La interpretación de la dentadura figurada en la lámina XCVI, figura 2, de la misma obra, es errónea; los dientes figurados son: el incisivo externo, el canino, los cuatro premolares y el primer verdadero molar. TOXODONTHERIUM. — El primer incisivo superior es fuertementz aplanado de adelante hacia atrás, muy ancho, sin raíz distinta, esmal- tado hacia adelante y a base abierta, pareciéndose al del Toxodon. El segundo incisivo superior es fuertemente comprimido lateralmente, de sección elíptica, con la cara anterior estrecha y muy convexa y una sola franja de esmalte cubriendo toda la cara anterior del diente. Los premolares superiores son en número de cuatro; estos premolares son simples y muy comprimidos, pareciéndose a los de Xotodon. Los mola- res superiores se distinguen fácilmente debido a su compresión más grande que en 'el Eutrigonodon y el Haplodontherium; en el lado interior sólo hay un surco; la columna interna es muy gruesa, situada muy hacia adelante y se dirige hacia adentro; la parte interior que se extiende hacia atrás de la columna es muy larga; la cara externa de los dientes es un poco ondulada, pero en línea casi recta y con una capa de esmalte que llega desde el borde anterior hasta el borde pos- terior. Debe considerarse como tipo del género a los molares superiores que figuré en Contribución, etc., lámina XVII, figuras 2 y 3, bajo el ai de Toxodontherium compressum. La enumeración de los caracteres que acabo de hacer, basada en las piezas que tengo publicadas y sobre otras que aún permanecen inéditas, prueba que el Haplodontherium se acerca al Eutrigonodon, pero di- fiere de él por la forma completamente distinta de los incisivos, por te- ner un premolar más y por los verdaderos molares superiores que tie- nen su cara externa muy convexa en forma de arco de círculo. El Toxo- dontherium se aleja tanto del Haplodontherium como del Eutrigonodon,; difiere igualmente del Toxodon, pero se acerca al género Xotodon y debe ser colocado en la misma familia que éste. Parece, además, que los dos géneros del Paraná (Haplodontherium y Toxodontherium) tenían seis incisivos inferiores mientras que el Eutrigonodon sólo tiene cinco. No obstante, reconozco que los molares superiores que he descripto bajo el nombre de Toxodontherium reverendum (Contribución, etc., AMEGHINO — V, XI 5 66 de l'Eutrigonodon; mais le type du genre est le Toxodontherium com- pressum décrit plusieurs années avant le Toxodontherium reverendum. Aujourd'hui, il me ¡parait évident que ces deux espéces doivent se rapporter á deux genres différents, mais d'un autre cóté la similitude dans la conformation des molaires ne suffit pas pour placer le Toxo- dontherium reverendum dans le genre Eutrigonodon, car la conforma- tion des prémolaires paraít étre complétement différente. Quant aux trois genres Haplodontherium, Toxodontherium et Eutri- gonodon ils sont absolument différents. Les deux premiers genres sont caractéristiques des formations du Paraná, tandis que l'Eutrigonodon n'apparait que dans le gisement de Monte Hermoso, qui est d'une. époque beaucoup plus récente, et dont la faune montre une trés grande différence avec celle de Paraná. M. Lydekker donne une description assez détaillée et la figure du cráne de l'Eutrigonodon Gaudryi (Toxodontotherium compressum pour Lydekker) ainsi que la description et la figure de la mandibule de la méme espéce que j'avais décrit précédemment; une particularité assez remarquable de cette derniére, est de ne posséder que deux incisives de chaque cóté et une incisive impair au milieu, ce qui fait le nombre de cinq incisives inférieures; l'auteur fait remarquer qu'il aurait pris cette conformation pour une anormalité, si la circonstance de ce qu'une autre mandibule incompléte possédée par le Musée et présentant le méme caractére ne lui avait démontré qu'il s'agit d'une conformation propre á ce genre. D'apres lui, cette dent est implantée sur le cóté droit; il suppose, donc que c'est l'incisive externe droite et qu'il y a eu sup- pression de l'incisive gauche. Evidemment il y a eu suppression d'une incisive, soit la droite, soit la gauche. La figure phototypique prise di- rectement par la photographie que j'ai donné dans ma premiére des- | cription de cette mandibule (Apuntes preliminares sobre mamiferos extinguidos de Monte Hermoso, planche 1, 1887) montre l'incisive in- : terne impaire parfaitement au milieu. La figure que de la méme man- dibule publie M. Lydekker montre au contraire la méme dent placée un peu plus a droite et dirigée obliquement sur le méme cóté et non tout droit en avant. Cette dent a été cassée, et quelque préparateur trop habile Pa placée plus a droite et de travers; l'auteur n'a en cela d'autre tort que de ne pas s'étre apergu de cette augmentation artifi- cielle des singularités de cette pitce. EUTRIGONODON MINUS. — Toxodontotherium minus Lydekker, page 21, planche VIII, figure 2. — Cette nouvelle espéce du genre est fondée sur un morceau de maxillaire avec les trois vraies molaires du cóté gauche, procédant de Monte Hermoso; par leur forme, ces dents ne paraissent pas différer sensiblement de celles de l'espéce typique, mais leur taille A 67 lámina XCVI, figura 1) presentan una gran semejanza con los del Eutrigonodon; pero el tipo del género es el Toxodontherium compressum, descripto varios años antes que el Toxodontherium reverendum. Hoy me resulta evidente que esas dos especies deben ser referidas a dos géne- ros distintos; pero por otro lado, la similitud en la conformación de los molares no basta para colocar al Toxodontherium reverendum en el género Eutrigonodon, porque la conformación de los premolares parece ser completamente distinta. Por lo que respecta a los tres géneros Haplodontherium, Toxodon- therium y Eutrigonodon son absolutamente distintos. Los dos prime- ros géneros son característicos de las formaciones del Paraná, mien- tras que el Eutrigonodon sólo aparece en el yacimiento de Monte Her- moso, que es de una época mucho más reciente y cuya fauna muestra una diferencia muy grande con la del Paraná. El señor Lydekker da una descripción bastante detallada y la figura del cráneo del Eutrigonodon Gaudryi (Toxodontotherium compressum para él) así como la descripción y la figura de la mandíbula de la misma especie que yo tenía precedentemente descripta; y una particu- laridad bastante notable de esta última consiste en que no posee más que dos incisivos de cada lado y un incisivo impar al medio, lo que arroja un número de cinco incisivos inferiores. El autor hace notar que él habría tomado esta conformación por una anormalidad, si la cir- - cunstancia de que otra mandíbula incompleta que posee el Museo y que presenta igual carácter no le hubiese demostrado que se trata de una conformación propia del género. En su concepto, este diente está implantado en el lado derecho, por manera que supone que es el inci- sivo externo derecho y que ha habido una supresión del incisivo iz- quierdo. Evidentemente ha habido supresión de un incisivo, sea el de- recho, sea el izquierdo. La figura fototípica tomada directamente por la fotografía que di en mi primera descripción de esta mandíbula (Apun- tes preliminares sobre algunos mamíferos extinguidos del yacimiento de Monte Hermoso, lámina l, año 1887) muestra el incisivo interno impar perfectamente al medio. La figura de la misma mandíbula que publica el señor Lydekker muestra, al contrario, el mismo diente si- tuado un poco más a la derecha y dirigido oblicuamente hacia el mismo lado y no enteramente derecho hacia adelante. Este diente ha sido que- brado y algún preparador demasiado hábil lo ha colocado más a la derecha y de través; el autor no tiene más culpa en eso que no ha- berse dado cuenta de ese aumento artificial de las singularidades de esta pieza. EUTRIGONODON MINUS. Toxodontotherium minus Lydekker, página 21, lámina VIII, figura 2. — Esta nueva especie del género está fundada 68 beaucoup plus réduite prouve qu'elles doivent procéder d'une espéce dis- tincte; néanmoins, si l'auteur eút toujours jugé de la valeur de la taille comme dans les cas des genres Typotherium et Toxodon, certainement qu'il n'aurait pas dí trouver des raisons pour établir cette distinction spécifique. OBSERVATIONS AUX FIGURES. — La planche VI du Mémoire de M. Ly- dekker, représente le cráne de PEntrigonodon Gaudryi (Toxodontothe- rium compressum pour Lydekker), vu de cóté, aux 3/5 de grandeur naturelle. Comme exécution, celle-ci est une des plus belles planches de louvrage. Ce cráne a été trouvé a Monte-Hermoso en 1889, par mon frere Charles Ameghino. Les figures 1 et la de la planche VIII, représentent la mandibule de VEutrigonodon Gaudryi avec toute la dentition vue d'en haut et de cóté. C'est la méme pitce que j'ai figuré vue d'en haut, dans mes Apuntes preliminares, etc., pl. 1, 1887, et aussi Contribución, etc., pl. XVIII, figure 6, 1889. Les figures de M. Lydekker sont plus belles et plus com- plétes que celles que j'ai donné, mais comme je Pai fait remarquer plus haut, l'incisive impaire comme il la représente sur la figure 1, est mal placée. Cette mandibule fut trouvée par moi-méme a Monte Her- moso, au mois d'Avril de 1887. . La figure 3 de la planche IX, représente la deuxiéme vraie molaire supérieure droite de lEutrigonodon Gaudryi, vue par la couronne, de grandeur naturelle. Cette figure montre trés bien les caractéres distinc- tifs du genre. Comparée avec la molaire de 1Haplodontherium Wildei que j'ai figuré dans Contribución, etc., planche XVII, figures 1 et la, on voit immédiatement que cette derniére se distingue par sa face externe complétement lisse et trés convexe, le bord externe de la couronne re- - présentant un arc de cercle á rayon trés court. Si Pon place la méme figure á cóté de celle de la molaire typique de Toxodontherium com- pressum que j'ai représenté dans les figures 3 et 3a de la méme planche, on verra que celle-ci se distingue par sa forme beaucoup plus compri- mée et par la longueur énorme de la partie qui s'étend en arriére de la colonne interne. * XOTODON Ameghino, page 21. — Xotodon prominens Ameghino = Xotodon foricurvatus Lydekker, pages 21 et 22, planche XI, figures 2, 2a et 2b. — Xotodon cristatus Moreno et Mercerat = Xotodon catamar- censis Lydekker, pages 22 a 24, planche X, figures 1, la et 1b; plan- che XI, figures 1, la et 1b.— La partie du Mémoire que M. Lydekker a destinée au Xotodon est excessivement importante car elle contient Fig. 7. Astragale gauche d'Astrapotherium vu d'en haut et par devant, aux 34 de gran- deur naturelle. A, vu par devant; B, vu d'en haut. a, bord antérieur; b, bord postérieur; e, bord externe; d, facette articulaire concave pour le malléole interne du tibia; ”m, surface articulaire pour le naviculaire; c, surface ar- ticulaire pour le.cuboide; t, surface articulaire pour le tibia; s, bord supérieur; i, bord infé- rieur. ; Fig. 7. Astrágalo izquierdo de Astrapothe- rium visto desde arriba y desde adelante, en 34 de su tamaño natural. A, visto desde ade- lante; B, visto desde arriba. a, borde anterior; b, borde posterior; e, borde externo; d, faceta articular cóncava para el maléolo interno de la tibia; 1, superficie articular para el navicular; c, superficie articular para el cuboides; t, su- perficie articular para la tibia: s, borde supe- rior; i, borae inferior. Fig. 8. Diadiaphorus majusculus Ameghino. Pied antérieur gauche, réduit aux 34 de gran- deur naturelle. 2, 3 et 4, les trois doigts, cor- respondant au deuxiéme, troisiéme et qua- triéme de la série complete. Fig. 8. Diadiaphorus majusculus Ameghino. Pie anterior izquierdo reducido a 34 de su tamaño natural. 2, 3 y 4, los tres dedos co- rrespondientes al segundo, tercero y cuarto de la serie completa. mT en un pedazo de maxilar con los tres verdaderos molares del lado iz- quierdo, procedente de Monte Hermoso; por su forma, estos dientes no"parecen diferir sensiblemente de los de la especie típica, pero su ta- maño mucho más reducido prueba que deben provenir de una especia distinta; no obstante, si el autor hubiera juzgado siempre el valor de la talla como en el caso de los géneros Typotherium y Toxodon, no ha- bría debido, por cierto, encontrar razones para establecer esa distinción específica. OBSERVACIONES A LAS FIGURAS. — La lámina VI de la Memoria del se- ñor Lydekker representa el cráneo del Eutrigonodon Gaudryi (Toxo- dontotherium compressum para Lydekker), visto de lado, en 3¡5 de su tamaño natural. Como ejecución, esta es una de las más hermosas lá- minas de la obra. Este cráneo fué encontrado en Monte Hermoso, en 1889, por mi hermano Carlos Ameghino. Las figuras 1 y la de la lámina VIII, representan la mandíbula dei Eutrigonodon Gaudryi con toda la dentición vista desde arriba y vista de lado. Es la misma pieza que figuré vista desde arriba en mis Apuntes preliminares, etc., lámina I, año 1887 y también en mi Contribución, etc., lámina XVIII, figura 6, año 1889. Las figuras del señor Lydekker son - más hermosas y más completas que las que he publicado, pero tal como lo tengo hecho notar antes, el incisivo impar cual él lo representa en la figura 1 está mal colocado. Esta mandíbula fué encontrada por mí mismo en Monte Hermoso, durante el mes de Abril de 1887. — La figura 3 de la lámina IX representa el segundo verdadero molar superior derecho del Eutrigonodon Gaudryi, visto por la corona, de ta- maño natural. Esta figura muestra muy bien los caracteres distintivos _del género. Comparado con el molar del Haplodontotherium Wildei que figuré en mi Contribución, etc., lámina XVII, figuras 1 y la, se vs en seguida que este último se distingue por su cara externa completa- mente lisa y muy convexa, el borde externo de la corona representando un arco de círculo de radio muy corto. Si se coloca la misma figura al lado de la del molar típico del Toxodontotherium compressum que re- presenté en la figura 3 y 3a de la misma lámina, se verá que ésta se distingue por su forma mucho más comprimida y por la enorme largura de la parte que se extiende detrás de la columna interna. XOTODON Ameghino, página 21. Xotodon prominens Ameghino. = Xotodon foricurvatus Lydekker, páginas 21 y 22, lámina XI, figu- ras 2, 2a y 2b. Xotodon cristatus Moreno et Mercerat = Xbotodon cata- marcensis Lydekker, páginas 22 a 24, lámina.X, figuras 1, la y 1b; lá- 72 une bonne description du cráne et de la denture accompagnée d'assez bonnes figures. Sous ce point de vue, la contribution qu'il apporte a la connaissance de cet animal est de la plus haute valeur. Malheureusement, je ne puis pas en dire autant de la nomenclature, dans laquelle je trouve qu'il n'a fait qu'introduire pas mal de confu- sion, lá oú il n'y en avait pas du tout. J'ai fondé ce genre sur des dents inférieures isolées procédant des gisements de Paraná, en donnant á l'espéce le nom de Xotodon fori- curvatus. Plus tard, sur une mandibule inférigure du gisement de Monte Hermoso je fondais une nouvelle espéce que je nommais Xotodon pro- minens; les dents de cette espéce se distinguaient de celles du Xotodon foricurvatus par leurs dimensions plus considérables. Une troisiéme es- péce de la taille de celle du Xotodon prominens fut trouvée dans les gisements tertiaires de la province de Catamarca et nommée Xotodon cristatus Moreno et Mercerat. Ces trois gisements sont de trois époques géologiques distinctes; les gisements de Paraná sont les plus anciens et celui de Monte Hermoso est le plus moderne. M. Lydekker identi- fie le Xotodon prominens de Monte Hermoso, la plus moderne des trois espéces, avec le Xotodon foricurvatus, qui est la plus ancienne, et dont la taille est beaucoup plus petite. L'espéce de Catamarca, qui est d'une époque intermédiaire et dont la taille est comparable á celle du Xoto- don prominens, est considérée comme distincte. Or, il me paraít que le Xotodon de Paraná, qui est encore plus ancien que celui de Catamarca et beaucoup plus petit que celui de Monte Hermoso, doit certainement différer de ce dernier. D'ailleurs, la différence de taille est assez remarquable pour que ''on puisse considérer comme certain qu'il s'agit de deux espéces différentes, surtout étant donnée la circonstance qu'il n'y a pas d'espéces qui soient communes aux faunes de Paraná et de Monte Hermoso; ces deux faunes appartiennent a deux époques géologiques distinctes et qui ne se succédent pas directement l'une a Pautre. Les noms spécifiques ou génériques donnés á certains types douteux ou peu connus, ne portent aucun préjudice á la science, car aussitót qu'un de ces noms résulte étre un synonyme ou ne pas avoir de raison d'étre, il est tres facile de 1'éliminer; ces noms, en attendant, évitent la confusion. Les identifications prématurées ou douteuses, de formes possédant déja un nom, sont au contraire excessivement nuisibles aux progrés de la science, car elles aménent la confusion; or, il est toujours bien plus facile d'éliminer l'erreur que d'éclaircir la confusion. L'iden- tification proposée par M. Lydekker n'est qu'une supposition plus qu'ha- sardée; elle n'a aucune probabilité d'étre confirmée et ne sert qu'a con- fondre. Malheureusement, nous verrons, á la suite, que l'auteur tombe trés souvent dans le méme défaut. 73 mina XI, figuras 1, la y 1b.—- La parte que el señor Lydekker destina en su Memoria al Xotodon es excesivamente importante porque con- tiene una buena descripción del cráneo y de la dentadura acompañada de figuras bastante buenas. Desde este punto de vista, la contribución que él aporta al conocimiento de este animal es del más alto valor. Infortunadamente, no puedo decir otro tanto de la nomenclatura, en la que encuentro que lo único que ha hecho es introducir no poca con- fusión, allí donde ésta no existía. Fundé el género en dientes inferiores aislados procedentes de los yacimientos del Paraná, dándole a la especie el nombre de Xotodon fo- ricurvatus. Más tarde fundé en una mandíbula inferior del yacimiento de Monte Hermoso una nueva especie a la cual denominé Xotodon pro- minens; los dientes de esta especie se distinguían de los del Xotodon foricurvatus por sus dimensiones más considerables. Una tercera espe- cie de la talla del Xotodon prominens fué hallada en los yacimientos terciarios de la provincia Catamarca y denominada Xotodon cristatus Moreno y Mercerat. Estos tres yacimientos son de tres épocas geoló. gicas distintas; los yacimientos del Paraná son los más antiguos y el de Monte Hermoso es el más moderno. El señor Lydekker identifica el Xotodon prominens de Monte Hermoso, que es la más moderna de las tres especies, con el Xotodon foricurvatus, que es la más antigua y cuya talla es mucho más pequeña. La especie de Catamarca, que es de una época intermedia y cuya talla es comparable a la del Xotodon pro- minens, es considerada como distinta. Ahora bien: me parece- que el Xotodon de Paraná, que es mucho más antiguo que el de Catamarca y mucho más pequeño que el de Monte Hermoso, debe, por cierto, di- ferir de este último. Por lo demás, la diferencia de talla es lo bastante notable como para que pueda considerarse cierto que se trata de dos especies diversas, sobre todo dada la circunstancia de que no hay es- pecies que sean comunes a las faunas del Paraná y de Monte Hermoso; estas dos faunas pertenecen a dos épocas geológicas distintas y que no se suceden directamente. Los nombres específicos o genéricos dados a ciertos tipos dudosos o poco conocidos, no le irrogan perjuicio alguno a la ciencia, porque tan pronto como resulta que uno de esos nombres es un sinónimo o no tie- ne razón de. ser, es muy fácil eliminarlos; y en la espera, esos nombres evitan confusiones. Las identificaciones prematuras o dudosas de for- mas que ya poseen un nombre son, por el contrario, excesivamente da- ñosas para el progreso de la ciencia, porque acarrean confusión; y siempre es más factible la eliminación de un error que el desembrollo de su confusión. La identificación propuesta por el señor Lydekker sólo es una suposición más que aventurada; no tiene ninguna proba- bilidad de ser confirmada y no sirve como no sea para confudir. Des- 74 Le Xotodon de Catamarca, qui est représenté par un cráne presque entier avec sa mandibule inférieure, est décrit par Lydekker comme espéce nouvelle, sous le nom de Xotodon catamarcensis. S'il avait consulté la littérature correspondante, il se serait certaine- ment apergu que cette espéce avait déja été décrite par MM. Moreno et Mercerat sous le nom de Xotodon cristatus; et il n'a donc fait que créér un synonyme qu'il aurait pu éviter avec la plus grande facilité. Ce cas d'une espéce décrite et nommée par le Directeur du Musée (avec la collaboration de M. Mercerat) sur un exemplaire appartenant a l'Etablissement, et que plus tard un naturaliste étranger vienne a dé- crire le méme spécimen comme étant d'une espéce nouvelle, est un vrai comble! Comment se fait-il que cette piéce ne portait pas une éti- quette?... Cela peut donner une idée du péle-méle des objets du Musée de La Plata et de la plus parfaite nullité scientifique de son Directeur. OBSERVATIONS AUX FIGURES. — La planche X du Mémoire de M. Ly- dekker représente le cráne presque entier du Xotodon cristatum Mo- reno et Mercerat (Xotodon catamarcensis pour Lydekker), vu de cóté, d'en bas et d'en haut. Ce cráne est celui qui a servi de type a MM. Mo- reno et Mercerat pour fonder l'espéce («Exploración arqueológica de la provincia de Catamarca»; «Paléontologie» par F. P. Moreno et A. Mercerat, page 32, 1891). La figure la, qui présente le cráne vu d'en bas, montre tres bien les caractéres dentaires. Les vraies molaires sont tres comprimées, avec une seule colonne et une seule fente interne, ressemblant beaucoup á celles de Toxodontherium. Les prémolaires sont également comprimées et sans colonne ni fente interne. Les figures 1, la et 1b, de la planche XI, représentent la mandibule du Xotodon cristatus Moreno et Mercerat (Xotodon catamarcensis pour Lydekker) vue d'en haut, de cóté et par devant. C'est la mandibule du cráne représenté dans la planche X. Les figures 2, 2a et 2b, représentent la mandibule du Xotodon pro- minens Ameghino (Xotodon foricurvatus, pour Lydekker) vue d'en haut, de cóté et par devant. C'est la piéce qu'en 1888 m'a servi de type pour fonder l'espéce (Rápidas diagnosis de mamíferos fósiles nuevos, page 8 numéro 10). C'est aussi sur la méme piéce que Moreno fonda plus tard le Toxodon antiquus («Informe preliminar», etc., page 14, année 1888). Le spécimen provient de Monte Hermoso, et j'en ai don- né une description détaillée dans Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, page 407. 75 graciadamente, veremos en seguida que el autor cae demasiado a me- nudo en el mismo defecto. El Xotodon de Catamarca, representado por un cráneo entero con su mandíbula inferior, está descripto por Lydekker como una especie nueva bajo el nombre de Xotodon catamarcensis. Si él hubiese consultado la literatura correspondiente, habría adver- tido sin duda que esa especie ya había sido descripta por los señores Moreno y Mercerat bajo el nombre de Xotodon cristatus; por manera que lo único que ha hecho es crear un sinónimo que habría podido evitar con la mayor facilidad. Este caso de una especie descripta y denominada por el Director del Museo (con la colaboración del señor Mercerat) sobre un ejemplar perteneciente al establecimiento y que más tarde un naturalista extran- jero viene a describir como correspondiente a una nueva especie, im- - porta un verdadero colmo! ¿Cómo se explica que esa pieza no tuviese una etiqueta?... Ello puede dar una idea del baturrillo de objetos del Museo de La Plata y de la perfecta nulidad científica de su Director. OBSERVACIONES A LAS FIGURAS. — La lámina X de la Memoria del se- ñor Lydekker representa el cráneo casi entero del Xotodon cristatus Mo- reno y Mercerat (Xotodon catamarcensis para Lydekker), visto de lado, desde abajo y desde arriba. Este cráneo es el que sirvió de tipo a los señores Moreno y Mercerat para fundar la especie («Exploración ar- queológica de la provincia de Catamarca, Paleontología» por F. P. Mo- reno y A. Mercerat, página 32, año 1891). La figura la, que presenta al cráneo visto desde abajo, muestra muy bien los caracteres dentarios. Los verdaderos molares son muy comprimidos, con una sola columna y una sola hendedura interna, pareciéndose mucho a los de Toxodonto- therium. Los premolares son también comprimidos y sin columna ni hendedura interna. Las figuras 1, la y 1b de la lámina XI representan la mandíbula del Xotodon cristatus Moreno et Mercerat (Xotodon catamarcensis para Ly- dekker) vista desde arriba, de lado y desde adelante. Es la mandíbula del cráneo representado en la lámina X. ! Las figuras 2, 2a y 2b representan la mandíbula del Xotodon promi- nens Ameghino (Xotodon foricurvatus, para Lydekker) vista desde arriba, de lado y desde adelante. Es la pieza que en 1888 me sirvió de tipo para fundar la especie (Rápidas diagnosis de mamíferos fósiles nuevos, página 8, número 10). Es también la misma pieza que le sirvió a Moreno para fundar más tarde el Toxodon antiguus («Informe preli- minar», etc., página 14, año 1888). El ejemplar procede de Monte Her- moso y de él di una descripción detallada en Contribución, etc., pági- na 407. 76 * STENOTEPHANOS Ameghino, Lydekker, page 24. — Stenotepha- nos speciosus Ameghino, Lydekker, page 24, planche IX, figures 11 et 12. L'auteur donne une courte description de cette espéce d'apres les débris conservés au Musée de La Plata; il donne aussi la figure des deux derniéres prémolaires et des trois vraies molaires inférieures, et des trois vraies molaires supérieures. Ces piéces je les avais déja décrites (Contribución, etc., page 411), mais sans en donner des figures. Ces débris me paraissent démontrer qu'il s'agit d'un représentant de la fa- mille des Xotodontidae qui conservait quelques caractéres des Neso- dontidae. NESODON IMBRICATUS Owen, Lydekker, pages 26 a 36, planche 1X, figure 5; planche XII, figures 1, la, 2, 2a, 3 et 5; planche XIII, figures 1, la, 2, 2a, 4 et 4a. — Nesodon marmoratus Ameghino = Nesodon im- bricatus Lydekker, planche XII, figure 4, planche XIII, figures 3 et 3a. Nesodon andium Ameghino = Nesodon patagonensis Lydekker, pag. 36 a 39, planche XIV, figure 1; planche XV, figures 1 et 2. — Adinotherium ovinum Owen = Nesodon ovinus Lydekker, pages 39 á 42, planche XVI, figures 1 ?, 2 ? — Adinotherium magister Ameghino = Nesodon ovinus Lydekker, planche XV, figure 3; planche XVI, figure 3. — Adinotherium splendidum Ameghino = Nesodon ovinus Lydekker, planche XVI, fig. 4. — Les caractéres dentaires du genre Nesodon sont énumérés par l'auteur assez rapidement. Parmi ces caractéres, il y en a un qui mérite d'attirer pour un instant notre attention, puisqu'il est donné comme caractérisant Pordre entier des Toxodontia: c'est celui qui se rapporte a la troisiéme incisive inférieure et a la deuxiéme supérieure. D'aprés lui, cette dent croitrait par pulpe persistante pendant toute la vie, san jamais dévelop- per de racine, et n'atteindrait son développement complet qu'a un áge tres avancé. Ceci n'est vrai que pour les grandes espéces constituant le véritable genre Nesodon. Les petites espéces faisant partie du genre que j'ai nommé Adinotherium présentent un mode de développement assez différent; quand Vindividu est arrivé a l'Age adulte, la partie postérieure de cette dent se rétrécit, il ne se forme plus d'émail et se développe gra- duellement une racine longue et cylindrique, dont le bout, a un áge ex- cessivement avancé, finit par s'oblitérer. Dés le commencement de la description du Nesodon imbricatus, M. Ly- dekker fait remarquer et avec raison, que dans toute la littérature zoo- logique il n'y a rien de comparable a Veffrayante synonymie de cette es- pégce. Pourtant, il est regrettable qu'il ne fasse pas le partage des respon- sabilités, car il y a des erreurs plus ou moins excusables. J'ai commis des erreurs, il est vrai, mais je les ai corrigé aussitót que je m'en suis aperqu, 77 ES STENOTEPHANOS Ameghino; Lydekker, página 24. Stenotephanos speciosus Ameghino; Lydekker, página 24, lám. IX, figuras 11 y 12.—- El autor da una breve descripción de esta especie, de acuerdo con los restos conservados en el Museo de La Plata; da también la figura de los dos últimos premolares y los tres verdaderos molares inferior2s y de los tres verdaderos molares superiores. Esas piezas habían sido por mí descriptas (Contribución, etc., página 411), pero sin dar sus figuras. Dichos restos parécenme demostrar que se trata de un repre- sentante de la familia de los Xotodontidae que conservaba algunos ca- racteres de los Nesodontidae. | NESODON IMBRICATUS Owen; Lydekker, páginas 26 a 36, lámina IX, figura 5; lámina XII, figuras 1, 1a, 2, 2a, 3 y 5; lámina XIII, figuras 1, La, 2, 2a, 4 y 4a. Nesodon marmoratus Ameghino = Nesodon imbricatus Lydekker, lámina XII, figura 4; lámina XIII, figuras 3 y 3a. Nesodon andium Ameghino = Nesodon patagonensis Lydekker, páginas 36 a 39, lámina XIV, figura 1; lámina XV, figuras 1 y 2. Adinotherium ovi- num Owen = Nesodon ovinus Lydekker, páginas 39 a 42, lámina XVI, figuras 1?, 2?. Adinotherium magister Ameghino = Nesodon ovinus Ly- dekker, lámina XV, figura 3; lámina XVI, figura 3. Adinotherium splendidum Ameghino = Nesodon ovinus Lydekker, lámina XVI, fi- gura 4.— Los caracteres dentarios del género Nesodon son enume- rados por el autor bastante rápidamente. Entre esos caracteres hay uno que merece llamar por un instante nuestra atención porque se lo proporciona como caracterizador del orden entero de los Toxodontia: es el que se refiere al tercer incisivo inferior y al segundo superior. Según él, este diente debía crecer por pulpa persistente durante toda la vida, sin desarrollar jamás raíz y sólo debía alcanzar su completo desarrollo a una edad muy avanzada. Esto no es cierto sino para las grandes especies que constituyen el verdadero género Nesodon. Las especies pequeñas que forman parte del género al cual he denominado Adinotherium, presentan un modo de desarrollo bastante diferente; cuando el individuo ha llegado a la edad adulta, la parte posterior de este diente se estrecha, deja de formarse esmalte y se desarrolla gra- dualmente una raíz larga y cilíndrica, cuya extremidad acaba por obli- terarse a una edad excesivamente avanzada. Desde el principio de la descripción del Nesodon imbricatus, el señor Lydekker hace notar, y con razón, que en toda la literatura zoológica no hay nada comparable a la espantosa sinonimia de esta especie. De manera que es deplorable que él no haga una justa distribución de las responsabilidades, porque hay errores más o menos disculpables. Yo 78 S et bien avant qu'elles fussent reconnues par un autre naturaliste. Faire mention de ces erreurs, sans en rappeler les circonstances atténuantes ou justificatives, ce n'est pas assurément un modéle d'impartialité. Somme toute, ce que l'auteur écrit sur les Nesodontes, je l'avais déja dit avec plus de détails, et sur les points oú nous sommes en désaccord, est á savoir qui de nous deux aura la raison. Selon lui, l'énorme quantité de synonymes faits par les descripteurs trop précipités, n'a aucune excuse, car ils avaient de trés nombreux ma- tériaux, qui ne leur ont servi qu'a produire la multiplicité des synony- mes. Pour ce qui me regarde, je dois dire qu'il n'en est pas ainsi; mes premiéres déterminations ont été faites sur des molaires isolées, quel- ques maxillaires et mandibules incomplétes, un seul cráne complet d'une petite espéce, et deux branches mandibulaires d'individus jeunes avec la denture de lait. Les matériaux que M. Lydekker a examiné au Musée de La Plata ont été trouvés aprés et je ne les ai jamais vus. Et puisqu'il me bláme pour les synonymes, sans faire mention des antécédents quí me justifient, je vais les rappeler encore une fois. Le genre Nesodon fut décrit par Owen en 1846, sur une mandibule inférieure qui constitua le type de l'espéce nommée par lui Nesodon imbricatus; cette piéce, qui était dans un remarquable état de conser- vation et avec la série dentaire compléte, fut décrite comme d'un indi- vidu adulte possédant la denture persistante. Parmi les dessins de Owen il y en a un qui présente la mandibule sectionnée de fagon A faire voir les racines des dents pour bien démontrer qu'il s'agit de la denture per- sistante; en outre il est dit que les molaires ont deux racines élargies transversalement, une en avant et l'autre en arriére. Quelques autres dents un peu plus grosses et un peu plus larges, furent considérées comme le type d'une deuxiéme espéce qu'il nomma Nesodon Sullivani. En 1887, quand j'ai pu examiner les premiers débris de Nesodontes procédant de Patagonie, je me suis trouvé avec deux branches mandi- bulaires incomplétes qui, par les caractéres des couronnes des dents correspondaient parfaitement avec le Nesodon imbricatus de Owen; pourtant, elles en différaient par la conformation des racines des der- niéres molaires, ces racines étant au nombre de quatre á chaque dent. et non de deux comine disait Owen. D'un autre cóté, comme les dents de ces branches mandibulaires correspondaient exactement á celles dé- crites par Owen comme de la denture persistante de Nesodon imbrica- tus, il m'était absolument impossible de soupgonner qu'elles pouvaient appartenir á la denture de lait. En outre, les deux échantillons ne con- cordant pas dans le nombre des dents, je les ai pris comme les types de deux genres dififérents: Scopotherium et Atryptherium. Quelque temps aprés dans mon ouvrage Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles, etc., page 485, je répétais que je ne séparais ces 79 los he cometido, es verdad, pero los he corregido tan pronto como los advertí y mucho antes que ellos fuesen notados por cualquier otro naturalista. Mencionar tales errores sin recordar las circunstancias ate- nuantes o justificativas, no es, por cierto, un modelo de imparcialidad. En resumidas cuentas, todo cuanto el autor ha escrito acerca de los Nesodontes yo lo tenía dicho ya con muchísimos más detalles; y por cuanto se refiere a los puntos en que estamos en desacuerdo, lo que falta saber es quién de nosotros tendrá razón. Según él, la enorme cantidad de sinónimos hechos por los descripto- res demasiado precipitados, no tiene excusa alguna, porque disponían de muy numerosos materiales que no les han servido más que para producir la multiplicidad de sinónimos. Por lo que me atañe, debo de- cir que ello no es así; mis primeras determinaciones han sido hechas sobre la base de molares aislados, algunos maxilares y mandíbulas in- completas, un solo cráneo completo de una pequeña especie y dos ra- mas mandibulares de individuos jóvenes con la dentadura de leche. Los materiales que el señor Lydekker ha examinado en el Museo de La Plata han sido hallados después y no los he visto jamás. Y puesto que él me critica por los sinónimos sin hacer mención de los antecedentes que me justifican, voy a recordarlos una vez más. El género Nesodon fué descripto por Owen en 1846, fundado en una mandíbula inferior que constituyó el tipo de la especie denominada por él Nesodon imbricatus; esta pieza, que estaba en un notable estado de conservación y con la serie dentaria completa, fué descripta como de un individuo adulto en posesión de toda la dentadura persistente. Entre los dibujos de Owen hay uno que presenta la mandíbula seccio- _ nada de modo que se vean las raíces de los dientes para demostrar - bien que se trata de la dentadura persistente; además, está dicho que los molares tienen dos raíces ensanchadas transversalmente, una hacia adelante y otra hacia atrás. Algunos otros dientes un poco más grue- sos y un poco más anchos, fueron considerados como tipos de una se- gunda especie a la cual él mismo denominó Nesodon Sullivani. En 1887, cuando pude examinar los primeros restos de Nesodon pro- cedentes de Patagonia, me encontré con dos ramas mandibulares in- completas, que, por los caracteres de las coronas de los dientes, corres- pondían perfectamente con el Nesodon imbricatus de Owen; aunque diferían de ellos por la conformación de las raíces de los últimos mo- lares, como que esas raíces eran en número de cuatro para cada diente y no de dos como lo tenía dicho Owen. Por otra parte, como los dientes de esas ramas mandibulares correspondían exactamente a los descrip- tos por Owen como de la dentadura persistente del Nesodon imbrica- tus, me era imposible suponer que ellas pudiesen pertenecer a la denta- dura de leche. Además, como los dos ejemplares no concordaban en el 80 deux animaux du genre Nesodon sinon par les caractéres des racines; mais étant donné le cas que Owen se serait trompé comme il me pa- raissait probable, alors il faudrait les réunir tous dans le genre Nesodon. Une mandibule compléte avec les molaires sur la méme forme de celles décrites par Owen sous le nom de Nesodon Sullivani présentait des différences si considérables avec la denture du spécimen type de Nesodon imbricatus, que je ne pouvais pas faire autrement que de lPat- tribuer á ún genre différent; je ne pouvais pas soupgonner et je n'en avais pas non plus le droit, que la denture décrite par Owen comme persistante, pouvait étre la denture de lait. Par conséquent, je fis du Nesodon Sullivani le type du genre Protoxodon. Tout naturaliste reconnaítra avec moi que s'il s'agissait de la denture persistante, les différences entre la denture de la mandibule décrite par Owen comme Nesodon imbricatus et celle persistante du méme animal sont tellement considérables qu'on ne pourrait pas faire autrement que de les attribuer a des genres différents. Du reste, M. Lydekker, a la page 29 de son Mémoire, dit aussi, que la différence entre la denture du jeune et de l'adulte est tellement considérable, que du premier abord, il paraít difficile qu'elle procede de la méme espece ou du méme genre. Ces matériaux, trés imparfaits, et non si complets que le suppose á tort M. Lydekker, je n'ai fait que les examiner a la háte pour écrire mon Mémoire Enumeración sistemática de los mamíferos eocenos de la Patagonia, année 1887. Comme le dit la préface, ce Mémoire n'était qu'un travail préliminaire. Il ne me fut pas possible de le continuer, parce que, aussitót mon Mémoire paru, M. Moreno cacha ces matériaux et P'accés au Musée me fut défendu (5). IM est donc en partie respon- sable que les noms sus-mentionnés se soient propagés dans la nomen- clature scientifique. En outre, il envoya en Patagonie des nouvelles ex- péditions qui rapportérent au Musée une collection assez riche en dé- bris de Nesodontes. Absolument incapable de les étudier lui-méme, et assez nul pour juger du savoir d'autrui, il confia l'étude de ces maté- riaux á une personne qui ne s'était jamais occupé de Paléontologie, en la pressant de publier beaucoup d'espéces nouvelles pour appeler l'at- tention des savants sur le Musée de La Plata! Le résultat a été l'ef- frayante synonymie dont parle M. Lydekker, sans égale dans la science, puisque le seul Nesodon imbricatus porte trente noms différents donnés par M. Mercerat. Je n'ai absolument rien A faire avec ce ridicule. Les seuls responsables en sont MM. Moreno et Mercerat. Quand le Mémoirs (5) Le Gouvernement de la province vient de mettre un terme á cette absurdité de mon- sieur Moreno; en date du 17 Mars de cette année il lui A ordonné de me permettre l'accés aux collections pour les étudier. Je n'en ai pas profité pour cette révision, parce que cela “'était pas nécessaire. 81 número de dientes, los consideré como tipos de dos géneros distintos: Scopotherium y Atryptherium. Algún tiempo después, en mi obra Con- tribución, etc., página 485, repetí que no separaba esos dos animales del género Nesodon sino por los caracteres de las raíces; pero dado caso de que Owen se hubiese equivocado, según me resultaba probable, entonces sería necesario reunirlos a todos en el género Nesodon. Una mandíbula completa con los molares de igual forma que los des- criptos por Owen bajo el nombre de Nesodon Sullivani presentaba di- ferencias tan considerables con la dentadura del ejemplar tipo del Ne- ' sodon imbricatus, que no pude por menos que atribuírselo a un género diferente; no me era posible suponer, y ni siquiera tenía derecho para hacerlo, que la dentadura descripta por Owen como persistente podía ser la dentadura de leche. Por consecuencia, hice del Nesodon Sulli- vani el tipo del género Protoxodon. Todos los naturalistas reconocerán conmigo que se trataba de la den- tadura persistente; son tan considerables las diferencias que existen en- tre la dentadura de la mandíbula descripta por Owen como de Nesodon imbricatus y la persistente del mismo animal, que no se podría hacer otra cosa que atribuírselas a géneros distintos. Por lo demás, el señor Lydekker, en la página 29 de su Memoria, dice también que la diferen- cia entre la dentadura del joven y del adulto es talmente considerable que, de buenas a primeras, parece difícil que ella provenga de la misma especie o del mismo género. Esos materiales, muy imperfectos, y no tan completos como erró- neamente lo supone el señor Lydekker, fueron examinados por mí sólo de prisa para escribir mi Memoria: Enumeración sistemática de los mamíferos fósiles del eoceno de Patagonia, año 1887, porque tal como está dicho en el Prefacio, esa Memoria sólo importaba un trabajo pre- liminar. No me fué posible continuarlo, porque tan pronto como ella hubo aparecido, el señor Moreno escondió esos materiales y la entrada al Museo me fué prohibida (5). El es, pues, en parte responsable de que los mencionados nombres se hayan propagado en la nomenclatura cien- tífica. Además, envió a Patagonia nuevas expediciones que condujeron al Museo una colección bastante rica en restos de Nesodontes. Perfec- tamente incapaz para estudiarlos por sí mismo y lo bastante nulo para ser capaz de juzgar lo que saben los demás, confió el estudio de esos materiales a una persona que nunca se había ocupado de Paleontología, apurándola para que publicase muchas especies nuevas ¡a fin de llamar la atención de los sabios sobre el Museo de La Plata! El resultado de todo ello ha sido la espantosa sinonimia de que habla el señor Lydekker, (5) El Gobierno de la Provincia Buenos Aires acaba de poner término a este absurdo del señor Moreno: con fecha 17 de Marzo del corriente año le ha ordenado que me permita el acceso a las colecciones para estudiarlas. No lo he aprovechado para esta revisión porque * ello no era necesario. AMEGHINO — V. XI 6 82 de ce dernier est tombé dans mes mains, en le lisant je me suis effrayé. Mon frére venait justement de m'apporter une trés belle collection de débris de Nesodontes (beaucoup plus belle que celle du Musée) et j'écrivis immédiatement la revision critique parue dans le numéro de la Revista Argentina de Historia Natural correspondant au premier Oc- tobre de 1891. Pour faire cette révision, je commencais par étudier l'évolution dentaire des Nesodontes á partir de la sortie des premiéres dents de lait jusqu'a l'extréme vieillesse. Ayant alors a ma disposition un matériel suffisant, je démontrais pour la premiétre fois: . 1% Que la denture de la mandibule décrite par Owen comme la den- ture persistante du Nesodon imbricatus était au contraire la denture de lait. 2% Que le Nesodon Sullivani de Owen était fondé sur des dents de la denture persistante du méme Nesodon imbricatus. Or, comme je viens de le dire il y a un instant, ce sont précisément ces erreurs d'Owen qui m'avaient conduit á fonder les genres Protoxo- don, Atryptherium et Scopotherium. Comment se fait-il que la mandibule décrite par Owen, dont Porigi- nal se conserve á Londres et les moulages existents dans les principaux musées d'Europe, soit restée plus de quarante ans sans que ni Owen ni les autres paléontologistes anglais s'apergussent de l'erreur commise en la décrivant comme possédant la denture persistante ? Si M. Lydekker réfléchit avec impartialité, je crois qu'il finira par reconnaítre, qu'en disposant de moyens et de matériaux suffisants, les naturalistes argentins peuvent travailler aussi bien ou pas plus mal que les naturalistes anglais. Le travail qu'il vient de faire sur les Nesodon- tes, peut en fournir une preuve; il s'est attaché sourtout a étudier 1'évo- lution dentaire de ces animaux pour démontrer le nombre éxageré d'es- Ípéces qu'on a créé, précisement ce que j'avais déja fait. ll s'est trouvé en présence d'un grand matériel, en partie déja classé; malgré cela, hors les figures, les renseignements nouveaux qu'il apporte sur l'évo- lution dentaire des Nesodontes, sont insignifiants, et dans certains cas, erronés. Pour que P'on puisse en juger, je vais transcrire ici, traduit de Pespa- gnol, le résumé que, de l'évolution dentaire de ces animaux j'ai donné en 1891: je suivrai ensuite les descriptions de M. Lydekker. e 1%. — La denture de lait du genre Nesodon est formée par 3 511 E MS 3 c.— m/',Les premiéres dents qui sortent sont les molaires; les demnidres sont les incisives externes et les canines. Avant qu'aucune 83 sin igual en la ciencia, puesto que sólo el Nesodon imbricatus tiene - treinta nombres diferentes impuéstoles por el señor Mercerat. Nada absolutamente tengo que hacer con ese ridículo. Los únicos responsa- bles de él son los señores Moreno y Mercerat. Cuando cayó entre mis manos la Memoria de este último, me asusté mientras la leía. Mi her- mano acababa de traerme precisamente una hermosísima colección de restos de Nesodontes (mucho más hermosa que la del Museo) y yo escribí en seguida la revisión crítica que apareció en el número de la - Revista Argentina de Historia Natural correspondiente al 1” de Octubre de 1891. Para hacer esa revisión, empecé por estudiar la evolución den- taria de los Nesodontes desde la salida de los primeros dientes de leche hasta la extrema vejez. Teniendo entonces a mi disposición un material suficiente, demostré por vez primera: 1? Que la dentadura de la mandíbula descripta por Owen así como la dentadura persistente del Nesodon imbricatus era, por el contrario, la dentadura de leche. : 2” Que el Nesodon Sullivani de Owen fué fundado en dientes de la dentadura persistente del mismo Nesodon imbricatus. Ahora, según acabo de decirlo hace un instante, son precisamente esos errores de Owen los que me llevaron a fundar los géneros Proto- xodon, Atryptherium y Scopotherium. ¿Cómo ha podido ocurrir que la mandíbula descripta por Owen, cuyo original se conserva en Londres y cuyos vaciados existen en los princi- pales Museos de Europa, haya permanecido más de cuarenta años sin que ni Owen ni los demás paleontólogos ingleses advirtiesen el error cometido al describírsela como teniendo la dentadura persistente ? Si el señor Lydekker reflexiona con imparcialidad, pienso que aca- bará por reconocer que, disponiendo de medios y de materiales sufi- cientes, los naturalistas argentinos pueden trabajar tan bien o no me- nos mal que los naturalistas ingleses. El trabajo que acaba de hacer sobre los Nesodontes, puede dar fe de ello: está consagrado, sobre todo, a estudiar la evolución dentaria de estos animales para demostrar el exagerado número de especies que han sido creadas; y eso es, pre- cisamente, lo que yo tenía hecho ya. Se encontró en presencia de un gran material, en parte ya clasificado; y a pesar de ello, fuera de las figuras, los datos que aporta acerca de la evolución dentaria de los Ne- sodontes, son insignificantes, y en algunos casos, erróneos. * Para que pueda juzgarse, voy a transcribir aquí el resumen que de la evolución dentaria de esos animales di en 1891. Después me ocuparé de las descripciones del señor Lydekker. 84 de ces dents rentre en fonction, les deux branches de la mandibule sont complétement séparées, ses bords n'étant pas méme en contacte. Tou- tes les dents, avant d'étre attaquées par la mastication ont les bords des couronnes coupants. Les incisives inférieures sont placées les unes au-dessus des autres; la i'-; est un peu plus grande que la i'+, et toutes . les dents sont en série continue. Les canines de lait n'apparaissent que quand toutes les autres dents sont déja en fonction. Le cráne est court, un peu globuleux, avec toutes les sutures visibles et sans le moindre vestige de créte sagitale. «Stade 2%. — La denture de lait est toute en fonction, sans que lP'on voit encore aucune dent persistante. Toute la denture est en série con- tinue. Les incisives supérieures diminuent de grandeur de la ¡1 a la ¡1 3, et les quatre internes portent une grande cavité a la couronne. La c'l est petite; m' 1 comprimée latéralement est petite; m'2,m'3 et m'* avec une forte créte perpendiculaire sur la partie antérieure de la face externe. Les deux derniéres molaires supérieures ont la cou- ronne trés allongée d'avant en arriére. Dans la mandibule, les quatre incisives internes sont d'é Ene grandeur et les deux externes un peu plus grandes; c'— et m'+7 ¡ comprimées; les m3 á mis sont tres étroites. Les pea antes mandibulaires sont en contacte, mais il n'y a pas encore de commencement de soudure dans la symphyse. Toutes les dents, sans en excepter les incisives, ont les racines encore ouvertes. Les racines des deux i' 1 sont séparées par un large dias- téme, mais leur couronnes non encore usées se trouvent en contacte sur la ligne médiane. Il n'y a pas encore de créte sagitale apparente. A la simple vue on'ne distingue pas encore les germes des dents de remplacement. «Stade 3%. — Les m'—= - Sont en an: sur le bord alvéolaire on ne voit pas encore de ProltE des m.> . La partie antérieure du cráne s'est 13 prolongée donnant origine á des disbidines entro les 13, Cc Letal; les il 1 déja assez usées ont diminué de diamétre tranverse et se trou- vent separées par un large intervale. Dans la mandibule inférieure tou- tes les dents sont encore en série continue. Les racines des E a m4 ont leurs bouts déja obliterés; il commence á se développer des racines comprimées d'avant en arritre et élargies transversalement sur les mo- laires m'- et m'7. Les germes de la plus grande ia des dents de AS nt déja parfaitement visibles. Há: m.- déja un peu usées ont presque la méme forme que les m4. Les Aa branches mandibulaires sont déja soudées et il comence á se dessiner sur le cráne la créte sagitale. 85 «Estadio 1?.— La dentadura de leche del género Nesodon consta de Hipez mí Los primeros dientes que aparecen son los molares, los últi- mos son los incisivos externos y los caninos. Antes de que entre en función ninguno de esos dientes, las ramas mandibulares están completamente separadas, sin que sus bordes se encuentren en contacto. Todos los dien- tes antes de ser atacados por el desgaste de la masticación, son de borde coronal muy cortante. Los incisivos inferiores están colocados unos encima de otros; el ¡7 es un poco mayor que el i/; todos los dientes están en serie continua. Los caninos de leche recién aparecen cuando" todos los demás dientes están en función. El cráneo es corto y un poco aglobado, con todas las suturas visibles y sin vestigios de cresta sagital. «Estadio 2”. — Toda la dentadura de leche en función, sin que toda- vía haya aparecido ninguno de los dientes persistentes; toda la denti- ción en serie continua; el tamaño de los incisivos superiores disminuya del il al i/3, los cuatro internos tienen una gran cavidad en la corona; el c'l es pequeño; el m/1 comprimido lateralmente y pequeño; los m;?2,m'3 y mí con una fuerte cresta perpendicular sobre la parte anterior de la cara externa. Las dos últimas muelas superiores tienen la corona muy alargada de adelante hacia atrás. En la mandíbula inferior los cuatro incisivos internos son de tamaño igual y los dos externos un poco más grandes; los c/7 y m/7 comprimidos; los m/z a mí son muy angostos. Ramas mandibulares en contacto, pero sin que todavía haya empezado la soldadura en la sínfisis. Todos los dientes, incluso los incisivos, son de raíces todavía abiertas. Las raíces de los dos i'1 están separadas por un ancho diastema, pero sus coronas todavía poco gastadas se encuentran en contacto sobre la línea media. Todavía no hay cresta sagital perceptible. A simple vista no se distinguen todavía los gér- menes de los dientes de reemplazamiento. « Estadio 3*.— Los m.- están en función; sobre el borde alveolar, todavía no se ven vestigios de los m.>- La. parte anterior del cráneo se ha prolongado formando diastemas entre los ¡/3, cl y pí1; los ¡/1, ya bastante gastados en la corona, han disminuído de diámetro trans- verso y están separados por un ancho intervalo. En la mandíbula inferior todos los dientes permanecen todavía en serie continua; las raíces de los 1,2 m/7 están ya cerradas; empiezan a formarse raíces comprimidas de adelante hacia atrás y ensanchadas transversalmente en los m/z y m3 Los gérmenes de la mayor parte de los dientes de reemplazamiento están ya perfectamente visibles; los m.— en el principio de su desgaste tie- nen casi la misma forma que los m-; las ramas mandibulares ya están soldadas y empieza a perfilarse sobre el cráneo la cresta sagital. 86 od 4%, — Les m.-- sont déja assez usées par la mastication et les m.+ > Commencent A rentrer en fonction. La créte sagitale est bien ac- centuée. La denture de lait est déja trós usée et chacune des m e - Posstde quatre racines distinctes. Les m'3 et m'* présentent he dt créte perpendiculaire sur la partie antérieure de la face externe. Les embrions des incisives definitives sont déja assez gros; ceux des incisives inférieures sont placés sur le cóté interne de la mandibule a cóté des dents qu'ils doivent remplacer. Les embrions des premiéres prémolaires déja assez développés sont placés, dans la mandibule su- périeure au-dessus, et dans l'inférieure au-dessous des dents de lait qu'ils doivent remplacer. Le diastéme entre les i'1 est plus large que dans le stade précédent. La surface de mastication des m'3,m"%, m.L et m.? est allongée d'avant en arriére, de forme plus ou moins rectan- gulaire, chacune de ces dents étant trilobée sur le cóté interne; la sur- face de mastication de toutes les dents en fonction, présente l'aspect de celle d'un individu adulte. La mandibule décrite et figurée par Owen sous le nom de Nesodon imbricatus se trouve dans ce stade de dévelop- pement dentaire; cette mandibule, qui est le type du genre et de l'es- péce, a été prise á tort par Owen pour celle d'un individu adulte. «Stade 5". — Les m. sont déja en fonction et assez usées; aucune des dents de la denture de lait n'a pas encore été remplacée et sur le bord alvéolaire on ne voit pas encore de vestiges des m.-. L'embryon de la m.3 encore assez petit est placé dans la partie supérieure du ma- xillaire contre la base de la m.?; l'embryon de la m.z, également assez petit, est placé dans la base de la branche ascendante dans l'intérieur de l'os. Les embryons des p.- sont encore trés petits et á peine visibles. La créte sagitale n'a pas encore atteint son développement complet. Ce stade de développement correspond au genre Nesodon tel qu'il est caracterisé par M. Mercerat. «Stade 6”. — Les embryons des m.> sont assez gros, mais ne percent pas encore le borde alvéolaire de la mandibule; le remplacement des incisives commence; la m'* a une couronne assez longue et quatre ra- cines courtes et séparées. Les embryons des p. z sont encore trés petits. Le genre Colpodon de Burmeister est fondé sur y m'* de FO dans ce stade de RU PR «Stade 7%. — Les m.- ont perforé le bord alvéolaire de la mandibule mais ¿die pas encore été attaquées par la mastication; les ee des p. sont plus grands; il s'effectue le remplacement des c' — m'- Fig. 9. Diadiaphorus majusculus Ameghino. Pied postérieur gauche, réduit á une moitié de grandeur naturelle, c, calcanéum; f, facette péronienne du calcanéum; a, astragale; 1, na- viculaire; cb, cuboide; ec, ectocuneiforme; m, mésocuneiforme (cet os n'est pas présent dans l'échantillon); 2, 3 et 4, les trois doigts, correspondant au deuxiéme, troisiéme et qua- triéme de la série compléte, Fig. 9. Diadiaphorus majusculus Ameghino. Pie posterior izquierdo, reducido a la mitad de su tamaño natural. c, calcáneo; f, faceta peroneal del calcáneo; a, astrágalo; £n, na- vicular; cb, cuboides; ec, ectocuneiforme; m, mesocuneiforme (este hueso no está presente en el ejemplar); 2, 3 y 4, los tres dedos co- rrespondientes al segundo, tercero y cuarto de la serie completa. Fig. 10. Pied antérieur droit de Protero- Fig. 10. Pie anterior derecho de Protero- therium intermixtum Ameghino, aux 34 de therium intermirtum Ameghino, en 3% de su grandeur naturelle. m, magnum; 2, 3 et 4, les tamaño natural. m, magnum; 2, 3 y 4, los tres trois doigts, correspondant aux deuxiéme, troi- dedos correspondientes al segundo, tercero y siéme et quatriéme de la série compléte. cuarto de la serie completa. 89 « Estadio 4”. — Los m. ya están bastante gastados por la mastica- ción y empiezan a entrar en función los molares E; la cresta sagital es un poco más desarrollada; la dentadura de leche está ya bastante gastada y los m/- y mí muestran cuatro raíces distintas cada uno; los m3 y m'% muestran una fuerte cresta perpendicular en la parte anterior de la cara externa; los embriones de los incisivos definitivos ya son de tamaño notable y están colocados, los de la mandíbula in- ferior sobre el costado interno de la mandíbula al lado de los que deben reemplazar; los embriones igualmente desarrollados de los pri- meros molares se encuentran debajo (en la mandíbula inferior) y arri- ba (en la superior) de los dientes caedizos correspondientes que deben reemplazar; el diastema entre los i"1 es todavía más ancho que en el estadio precedente. Los m'3, m'*, m.1 y m.2 presentan una super- ficie masticatoria alargada de adelante hacia atrás, de forma irregular- mente rectangular y son trilobulados al lado interno. Vista la superficie masticatoria de todos los dientes en función presenta aparentemente el aspecto de la de un individuo adulto. En este estadio de desarrollo dentario se encuentra la mandíbula inferior descripta y figurada, por Owen bajo el nombre de Nesodon imbricatus, que es el tipo del género y la especie, creyéndola él, erróneamente, la de un individuo adulto. «Estadio 5". — Los m.> ya están completamente en función y bas- tante gastados; todavía no se ha reemplazado ningún diente de la den- tadura de leche, ni se ve todavía sobre el borde alveolar vestigios de los m.-; el embrión del m.3 todavía muy chico está colocado en la parte superior del maxilar contra la base del m. 2 ; el embrión del m. 7 igualmente muy pequeño está colocado en la base de la rama ascen- dente de la mandíbula todavía muy adentro en el hueso; los embriones de los P-=7 son todavía muy pequeños y apenas visibles; cresta sagital todavía relativamente baja. Este estadio de desarrollo corresponde al género Nesodon, tal como lo caracteriza el señor Mercerat. « Estadio 6”. — Los embriones de los m.- son bastante grandes pero todavía no perforan el borde alveolar de la mandíbula; empiezan a reemplazarse los incisivos; el m'* presenta las cuatro raíces cortas y separadas y la corona bastante larga. Los embriones de los p< son todavía muy pequeños. El género Colpodon de Burmeister está fundado sobre el m'* de Nesodon en este estadio de desarrollo. «Estadio 7". — Los m7 han perforado el borde alveolar de la man- díbula, pero todavía no han sido atacados por la masticación; los em- 90 «Stade 8”. — Les m.- 3 rentrent en fonction, et quand elles ont déja été NOS par la astication le remplacement des m' se fait par les p-> «Stade 9”. — Toutes les molaires de la deuxiéme dentition sont n fonction; les prémolaires et les molaires sont A 22. ouverte. Les i. 1 sont beaucoup plus gros et plus larges que les i.2; ces derniéres sont rélativement petites, minces, pointues et pas trop hautes; le sommet des i.2 est á peu pres au méme niveau que le sommet des ¡.1. Les prémolaires et les molaires augmentent graduellement de grandeur de la premiére á la derniére. La m.3 est de diamétre antéro-postérieur rélativement petit dans la surface de mastication de la couronne, mais ce diamétre augmente graduellement vers la base qui est tres large et ouverte. La m.z est á peine un peu plus grande que la m.7 . Les mo- laires supérieures sont á section transversale en forme de parallélo- gramme; les molaires inférieures ont leurs lobes externes convexes. Ce stade de développement correspond au genre Adelphotherium, tel que M. Mercerat le distingue. «Stade 10%”. — L'individu a atteint son développement complet. Les i,1 déja assez usées ont diminué de diamétre transverse et de grandeur; les 1.2, á base ouverte constante ont augmenté de grosseur et sont plus longues et beaucoup plus fortes que les i.1. La m.z est un peu plus grande que la m.3, la différence de grandeur entre ces deux dents étant remarquablement plus accentuée que dans le stade précédent. Le sommet de la m.3 est un peu moins large, ce qui fait que le diamétre transverse entre la racine et la couronne est dévenu plus égal. Avec Pusure, les molaires supérieures ont diminué leur diamétre antéro- postérieur, présentant ainsi une forme plus carrée. Il commence á se développer les racines des molaires et a s'oblitérer celle des prémo- laires. La créte sagitale est bien développée, haute et étroite. Ce stade de développement correspond au genre Nesotherium de M. Mercerat. «Stade 11%. — Ce stade se distingue trés bien par l'énorme grosseur de la m.3 rélativement aux autres dents; par suite de l'usure, toutes les molaires et prémolaires ont diminué de diamétre antéro-postérieur. Dans les deux stades précédents la m.3 était plus large a la racine qu'a la couronne; en s'usant par la couronne elle poussait par la base, aug- mentant ainsi graduellement de diamétre antéro-postérieur. Les mo- laires supérieures ont une section parido en forme de trapéze. Toutes les molaires, exceptée la m.3 , ont des racines bien formées. La m.z a une racine assez longue mais ouverte et non divisée; cette dent diminue ainsi de diamétre antéro-postérieur, de la couronne vers la racine. La créte sagitale est tres haute et comprimée. Ce stade de développement correspond au genre Protoxodon tel qu'il est défini par M. Mercerat. 91 «Estadio 8”. — Los m.= entran en función y cuando ya han sido en parte atacados por la masticación se reemplazan los Mm por los po «Estadio 9”. — Todos los molares de la segunda dentición se hallan en función; todos los premolares y molares definitivos de base abierta; los i. 1 son de mucho mayor tamaño y más anchos que los i. 2, que son relativamente chicos, delgados, muy puntiagudos y no muy elevados, no' más altos o apenas un poco más altos que los i.1 ; los premolares y molares aumentan gradualmente de tamaño del primero al último; el m. 3 es de diámetro anteroposterior relativamente pequeño en la super- ficie masticatoria de la corona, pero aumenta gradualmente hacia la base que es muy ancha y abierta. El m.7 es apenas un poco más grande que el m. . Las muelas superiores son de sección transversal en forma de paralelógramo y las inferiores de lóbulos externos convexos. Este estadio corresponde al género Adelphotherium, tal como lo distingue el señor Mercerat. «Estadio 10%. — El individuo ha alcanzado todo su desarrollo, los ¡. 1 ya más gastados han disminuído en diámetro transverso y en tamaño, mientras que los i.2 de base abierta permanente han aumentado en tamaño y se presentan más elevados y notablemente más fuertes que los i. 1; el m.5 es un poco más grande que el m.;, siendo la diferen- cia de tamaño entre ambos dientes notablemente mayor que en el es- tadio precedente; la extremidad del m.3 es un poco menos ancha, de manera que el diámetro transversal entre la raíz y la corona es más parejo que en el estadio anterior. Los molares superiores, al desgas- tarse, han disminuído de diámetro anteroposterior, presentando así una forma más cuadrada; empiezan a cerrarse las raíces de los premolares y a formarse las de los molares. La cresta sagital ya bien desarrollada es angosta y €levada. Este estadio de desarrollo corresponde al género Nesotherium de Mercerat. «Estadio 11”. — Este estadio se distingue muy bien por el gran ta- maño del m.3 con relación a los demás dientes; con el desgaste en todos los molares y premolares han disminuído de diámetro anteropos- terior. En los dos estadios precedentes mientras que el m.3 que he dicho era de base más ancha en la raíz que en la corona, a medida que se gastaba en la corona ascendía por la base aumentando gradual- mente de diámetro anteroposterior. Las muelas superiores son de sec- ción transversal en forma de trapecio. Todas las muelas, menos el m. 3 tienen raíces bien formadas; el m.z tiene una raíz bastante larga, no dividida y abierta en la base, en donde disminuye de tamaño, de donde resulta que el diámetro anteroposterior disminuye gradualmente de la 92 «Stade 12%. — La m.3 est proportionnellement trés grosse et les au- tres dents beaucoup plus petites; la différence de grosseur entre la m.z et la m.3 est encore plus grande que dans le stade précédent. La m.z diminue rapidement en grosseur de la couronne qui est trés grande, á la racine qui est trés petite; dans un áge encore plus avancé, la base de cette dent se divise en plusieurs racines. Ce stade de développement correspond aux individus excessivement vieux.» Revenons maintenant au Mémoire de M. Lydekker. Sa révision (page 27) commence par l'examen des piéces appartenant au Nesodon imbricatus. Y prend d'abord le palais d'un individu encore un peu jeune, mais avec toute la denture permanente en fonction; dans ce spécimen la deuxiéme incisive supérieure est plus petite que la premiére et pres- que de méme hauteur que celle-ci. Ce cráne est au stade 9 de ma des- cription. Il suit (page 28) avec un intermaxillaire droit, possedant le i.1 qui vient de rentrer en fonction et le i.2 qui commengait a sortir; le 12 n'était pas encore tombé, mais il est cassé, n'en restant que la racine dans l'alvéole. Cette piéce est au stade d'évolution numéro 7 de ma description. D'apres l'auteur, le Nesodon, dans ce stade, n'aurait qu'une paire d'incisives supérieures en fonction, l'interne. Cette observation n'est pas correcte; si la deuxiéme incisive de lait n'était pas cassée, il aurait pu voir qu'elle était encore en fonction. Dans ce genre, aussitót que la i1'2 tombait, il rentrait en fonction la 1.2; parfois il arrivait méme que les deux dents restaient en fonction, l'une á cóté de l'autre, pendant quelque temps. Aprés, il fait mention du palais d'un individu un peu plus vieux que le précédent, dans lequel la i. 2 vient d'étre attaquée par la mastication, tandis que la derniére prémolaire ne fait que rentrer en fonction. Cette piéce se trouve au stade numéro 8 de ma description. . Enfin, il donne la description d'un individu compléitement adulte, chez lequel les incisives supérieures internes sont beaucoup plus peti- tes que les externes (1.2), tandis que ces derniéres sont trés grosses et tres longues, presque en forme de défenses. Cette piéce se trouve au stade numéro 10 de mon résumé de l'évolution dentaire de ces animaux. La description de l'auteur au sujet de l'évolution dentaire, ne porte donc, comme il est facile de s'en apercevoir, que sur un nombre de stades trés réduit; cet exposé est en outre assez confus. La denture supérieure du genre Nesodon est ensuite comparée (pages 29 et 30) a celle des Perissodactyles, et spécialement á celle du genre 93 corona a la base. La cresta sagital es muy elevada y comprimida. Este estadio de desarrollo corresponde al género Protoxodon tal como lo define el señor Mercerat. «Estadio 12”. — El m.z es relativamente de gran tamaño y los demás dientes mucho más pequeños; la diferencia de tamaño entre m.z y m.5 es todavía mayor que en el estadio precedente. El m.3 disminuye rá- pidamente de tamaño desde la corona, que es muy grande, a la raíz, que es muy pequeña: aumentando todavía la edad, la base se divide en raíces distintas. Este estadio de desarrollo corresponde a los individuos sumamente viejos.» * Volvamos ahora a la Memoria del señor Lydekker. Su revisión (pá- gina 27) empieza por el examen de las piezas pertenecientes ai Neso- don imbricatus. Toma desde luego el paladar de un individuo todavía un poco joven, pero con toda la dentadura permanente en funciones; en este ejemplar, el segundo incisivo superior es más pequeño que el primero y casi de la misma altura que éste. Este cráneo está en el es- tadio 9% de mi descripción. Sigue (página 28) con un intermaxilar derecho, que posee el 1.1 que acaba de entrar en función y el i.2 que empezaba a salir; el i1'2 aún no había caído, pero está roto y de él no queda más que la raíz en el alvéolo. Esta pieza está en el estadio de evolución número 7 de mi des- cripción. Según el autor, el Nesodon sólo tendría en este estadio un par de incisivos superiores en función: el interno. Esta observación no es correcta; si el segundo incisivo de leche no estuviese roto, el autor ha- bría podido ver que aún estaba en función. En este género, tan pronto como caía el ¡'2, el ¡.2 entraba en función; ocurría también a veces que los dos dientes quedaban en función, uno al lado del otro, durante algún tiempo. | Después, hace mención del paladar de un, individuo un poco más viejo que el precedente, en el cual el 1.2 acaba de ser atacado por la masticación, mientras que el último premolar recién ha entrado en fun- ción. Esta pieza se encuentra en el estado núm. 8 de mi descripción. Da, en fin, la descripción de un individuo completamente adulto, cu- yos incisivos superiores internos son mucho más pequeños que los exter- nos (i.2 ), mientras que estos últimos son muy gruesos y muy largos, casi en forma de defensas. Esta pieza se encuentra en el estadio núm. 10 de mi resumen acerca de la evolución dentaria de estos animales. La descripción del autor con respecto a la evolución dentaria, sólo recae, como es fácil advertir, sobre un número de estadios muy re- ducido; su exposición es, además, demasiado confusa. La dentadura superior del género Nesodon es comparada en seguida (páginas 29 y 30) a la de los Perisodáctilos, y especialmente a la del 94 Rhinoceros, trouvant qw'elle est constituée á peu prés sur le méme type. Chez Nesodon, dans l'áge adulte, la base des molaires se divise en plusieurs racines; d'aprés lui, le nombre de ces racines doit naturel- lement étre variable et ne peut fournir aucun renseignement pour des distinctions génériques ou spécifiques. Je ne suis pas du méme avis. Je me suis beaucoup occupé de l'étuds des dents dans toute la série des mammiféres, j'ai fait des recherches spéciales sur les racines, et j'ai pu me convaincre que celles-ci sont beaucoup moins variables que les accidents (tubercules, mammelons, plissements de l'émail, etc.) des couronnes; les racines étant plus fixes, il est donc tout naturel qu'elles doivent avoir plus d'importance pour la caractéristique des groupes, que les détails des couronnes. Je prie M. Lydekker d'examiner les racines des dents des mammiféres a ce point de vue, et il s'apercevra facilement de la vérité de ce que j'affirme. : Aprés, il s*engage dans une discussion sur quelques piéces, et certai- nement elle aurait eu beaucoup plus d'intérét s'il avait procédé avec un peu plus de calme, et s'il avait consulté la littérature correspondante. Dans ce genre de recherches, il n'y a pas de terme moyen: ou Pon dis- pose du temps nécessaire pour examiner et pouvoir juger de tout ce que Pon a écrit, ou Pon rénonce au travail, parce qu'autrement on ris- que de ne pas faire grande chose de bon, et c'est précisément ce que dans ce cas est arrivé a l'auteur. Parmi les piéces du Musée il a choisi le palais d'va individu encore jeune (page 30) du quel il en donne la description et la figure, pour prouver, dit-il, l'inconsistance des carac- téres sur les quels on a fondé le prétendu genre Acrotherium Ame- ghino. Il dit que le caractére distinctif qu'on en a donné est d'avoir cinq prémolaires dans chaque mandibule. En effet, M. Mercerat attribue A ce genre huit molaires en haut et en bas, mais je n'ai fait mention que de huit molaires supérieures et j'ai établi que le nombre des molaires inférieures était de sept. «Ces cinq dents (dit éncore M. Lydekker), on les voit sur le cráne figuré par M. Ameghino dans la Revista Argentina de Historia Natural, tome I, page 112, figure 28, sous le nom d'Acrotherium karaikense, mais le cráne est d'un individu rélativement jeune, et dans tous les autres caractéres, exception faite de la présence de la petite prémo- laire supplémentaire, concorde complétement avec celui de Nesodon imbricatus.» Je ne reviens pas encore de mon étonnement de voir: M. Lydekker faire des affirmations semblables. Le cráne sur lequel j'ai fondé 1 Acro- therium karaikense (6) ne provient pas d'un jeune individu, car non (6) Ce cráne est accompagné de la mandibule inférieure compléte et de plusieurs os du squelette. 95 género Rhinoceros, encontrando que ella está constituida más o menos sobre el mismo tipo. En el Nesodon, en la edad adulta, la base de los molares se divide en varias raíces; según él, el número de esas raíces debe naturalmente ser variable y no puede proporcionar ningún dato para distinciones genéricas o específicas. y No soy de igual opinión. Me he ocupado mucho del estudio de los dientes en toda la serie de los mamíferos, he hecho investigaciones es- peciales en las raíces y he podido convencerme de que éstas son menos variables que los accidentes (tubérculos, mamelones, pliegues de es- - malte, etc.) de las coronas; como que las raíces son más fijas, es, pues, natural que ellas deben tener más importancia para la característica _de los grupos, que los detalles de las coronas. Le ruego al señor Ly- dekker que examine las raíces de los dientes de los mamíferos desde ese punto de vista y advertirá fácilmente la verdad de cuanto afirmo. Después se empeña en una discusión acerca de algunas piezas; y, por cierto, esta discusión habría tenido mucho más interés si hubiese procedido con un poco más de.calma y hubiera consultado la literatura correspondiente. En este género de investigaciones, no hay término medio: o se dispone del tiempo necesario para examinar y poder juz- gar todo cuanto ha sido escrito, o se renuncia al trabajo; porque. de otra manera se corre el riesgo de no hacer nada bueno; v eso es preci- samente lo que en este caso le ha sucedido al autor. De entre las piezas del Museo él ha escogido el paladar de un individuo aún joven (pá- gina 30), cuya descripción y figura da, para probar, según dice, la in- constancia de los caracteres en los cuales ha sido fundado el pretendido género Acrotherium Ameghino. Afirma que el carácter distintivo que se le ha dado es el de tener cinco premolares en cada mandíbula. En efecto: el señor Mercerat atribuye a este género ocho molares arriba y abajo, pero yo he hecho mención de sólo ocho molares superiores y he establecido que el número de los molares inferiores era de siete. « Estos cinco dientes (añade el señor Lydekker) se ven en el crá- neo figurado por el señor Ameghino en la Revista Argentina de Histo- ria Natural, tomo I, página 112, figura 28, bajo el nombre de Acrothe- rium karaikense, pero el cráneo es de un individuo relativamente jo- ven y en todos los demás caracteres, con excepción de la presencia del pequeño premolar suplementario, concuerda completamente con el de Nesodon imbricatus.» No vuelvo de mi asombro de ver al señor Lydekker haciendo seme- jantes afirmaciones. El cráneo en que fundé el Acrotherium Karai- kense (6) no proviene de un individuo joven, puesto que no sólo tiene (6) Este cráneo está acompañado por la mandíbula inferior completa y varios huesos del esqueleto, 96 seulement il a toute la dentition définitive en fonction, mais en plus les molaires et prémolaires sont tellement usées que les plissements d'émail de la couronne son déja isolées de la fente interne; outre cela, les os qui accompagnent ce cráne, ont les épiphyses compléte- ment soudées aux diaphyses. Le cráne ne présente pas les caractéres du Nesodon imbricatus; la forme en est plus allongée, l'étranglement de la région du palais correspondante aux premiétres prémolaires est beaucoup plus accentué, les nasaux et les frontaux s'articulent d'une maniére complétement distincte, etc. Je ne veux insister que sur un seul caractére, celui de la taille, qui pour M. Lydekker, tantót comme dans le cas du Typotherium, n'a aucune importance, tantót au contraire il lui sert a distinguer des espéces nouvelles. Le cráne du Nesodon im- bricatus a de 46 a 48 centimétres de longueur; un cráne qu'en raison de sa petitesse M. Lydekker croit qu'il doit appartenir a une espéce nouvelle qu'il désigne avec le nom de Nesodon patagonicus, a de 37 A 38 centimétres de longueur. Le cráne de l'Acrotherium karaikense j'ai dit qu'il n'a que 29 centimétres de long. Si par la taille plus petite, le Nesodon patagonicus doit étre distinct de Nesodon imbricatus, il doit en ¿tre de méme et a plus forte raison de l'Acrotherium karaikense dont le cráne de l'individu complétement adulte n'arrrive pas aux deux tiers de la longueur de celui de Nesodon imbricatus et il est quatre fois plus petit en volume. Si cette différence, á elle seule, ne suffit pas pour constituer une distinction spécifique, j'affirme qu'il faudra aban- donner en absolu la taille comme caractére spécifique pour grandes que soient les différences. Revenons maintenant au palais, avec lequel il prétend prouver que le caractére assigné au genre Acrotherium, d'avoir cinq prémolaires supérieures, n'est pas justifié. Ce palais, appartenant probablement au Nesodon imbricatus, est d'un individu encore jeune chez lequel le chan- gement complet de la denture ne s'était pas encore accompli; en outre, il est cassé en avant, précisement au niveau de la premiére prémolaire. Cette pidce montre sur le cóté gauche, en place, la premitre molaire de lait, la deuxiéme prémolaire, et la derniére molaire de lait. Sur le cóté droit, il y a les mémes dents moins la premiére molaire de lait qui est tombée; dans le fond de l'alvéole de celle-ci on voit la premiére. prémolaire destinée á remplacer la premiére molaire de lait. M. Lydek- _ker suppose que la premiére dent de lait se remplagait d'une maniére tres irréguliére et que souvent elle ne tombait pas; dans le cas du pa- lais en question, il croít que la premiére molaire de lait du cóté gauche était persistante, mais que devant celle-ci poussait la premiére prémo- laire qui coexistait avec la premiére molaire de lait, produisant ainsi dans certains cas la présence anormale de huit molaires. Pourtant, il ajoute que, quand méme cette explication ne serait pas juste, il n'y 97 en función toda la dentición definitiva, sino que además tiene los mola- res y los premolares talmente usados que los pliegues de esmalte de la corona ya están aislados de la hendedura interna; además de lo cual, los huesos que acompañan a este cráneo tienen las epífisis completa- mente soldadas a las diáfisis. El cráneo. no presenta los caracteres del Nesodon imbricatus; su forma es más alargada, la compresión de la región del paladar correspondiente a los primeros premolares es mucho más acentuada, los nasales y los frontales se articulan de una manera completamente distinta, etc. No quiero insistir sino en un solo carácter: | el del tamaño, que para el señor Lydekker tan pronto, como en el caso del Typotherium, no tiene importancia alguna, como tan pronto, por el contrario, le sirve para distinguir nuevas especies. El cráneo del Nesodon imbricatus tiene de 46 a 48 centímetros de largo; un cráneo que en razón de su pequeñez cree el señor Lydekker que debe perte- necer a una nueva especie a la cual designa con el nombre de Neso- don patagonicus, tiene de 37 a 38 centímetros de largo. El cráneo del Acrotherium karaikense sólo tiene 29 centímetros de largo, según ya lo tengo dicho. Si por su pequeña talla el Nesodon patagonicus debe ser distinto del Nesodon imbricatus, lo mismo debe suceder, y con ma- yor razón, con el Acrotherium karaikense, cuyo cráneo del individuo completamente adulto no alcanza más que a los dos tercios del largo del de Nesodon imbricatus y es de volumen cuatro veces más pequeño. Si esta diferencia no basta por sí misma para constituir una distinción específica, afirmo que la talla deberá ser en absoluto abandonada como carácter específico por grandes que sean las diferencias. Volvamos ahora al paladar, con el cual pretende probar el señor Lydekker que el carácter asignádole al género Acrotherium, de tener cinco premolares superiores, no está justificado. Ese paladar, que pro- bablemente pertenece al Nesodon imbricatus, es de un individuo toda- vía joven, en el cual el cambio completo de la dentadura no se había realizado aún; además, está roto hacia adelante, precisamente al nivel del primer premolar. Esta pieza muestra en el lado izquierdo, en su lu- gar, el primer molar de leche, el segundo premolar y el último molar de leche. En el lado derecho, existen los mismos dientes, menos el primer molar de leche, que ha caído; en el fondo del alvéolo de éste se ve el primer premolar destinado a reemplazar el primer molar de leche. El señor Lydekker supone que el primer diente de leche era reemplazado de una manera muy irregular y que a menudo no caía; en el caso del paladar en cuestión, él cree que el primer molar de leche del lado izquierdo era persistente, pero que delante de éste salía el primer premolar que coexistía con el primer molar de leche, produ- ciendo así en ciertos casos la presencia anormal de ocho molares. Añade, sin embargo, que aun cuando esa explicación no fuese justa, AMEGHINO —V. XI 7 98 aurait pas de raison pour séparer comme spécifiquement différents les individus qui possédent huit molaires supérieures. Ce quand méme, que l'auteur emploie un peu trop souvent, dans des questions de cette nature, ne me paraíit pas un raisonnement, mais plutót du despotisme scientifique. Dans ce cas, je me contenterai de rappeler que les indi- vidus avec huit molaires, décrits sous le nom d'Acrotherium karaikense se distinguent en 0utre du Nesodon imbricatus par des différences de forme et de taille. : Quant a la pitce décrite et figurée par Lydekker pour prouver l'in- consistance des caracteres assignés á 1'Acrotherium, elle n'a rien a faire avec celui-ci, et ne prouve absolument rien. La premiére molaire de lait du cóté droit est tombée par une cause mécanique, probablement la méme qui a détruit le cráne, et la prémolaire située dans le fond de lalvéole devait la substituer á la méme place. La premiére molaire de lait du cóté gauche est encore en place, mais elle devait tomber á son tour, seulement que, par la cassure de la piéce précisément au-dessus, il s'est perdu la prémolaire en germe qui devait la remplacer. La sup- position que la premiétre dent de lait de Nesodon et des genres alliées, devait étre permanente, est tout-á-fait erronée; le changement de denture était toujours complet. La premiére dent qui se remplagait était la deu- xiéme de lait, suivait aprés la troisisme et ensuite la premiére; le rem- placement de la quatriéme n'avait lieu que beaucoup plus tard. La piéce décrite et figurée par Lydekker (pl. XII, figure 5) se trouve dans un point de développement intermédiaire aux stades 6 et 7 de ma des- cription. Jusqu'ici, l'auteur ne s'est occupé que de la denture supérieure; maintenant il examine la denture inférieure, mais d'une maniére trés _rapide, rappelant que celle-ci passe par les mémes stades de dévelop- pement que la denture supérieure; c'est d'ailleurs a ce que l'on devait s'attendre. Le premier exemplaire dont il s'occupe comme étant le plus jeune de ceux que posséde le Musée, est une mandibule inférieure qui se trouve au stade 8 de ma description, il suit apreés avec deux ou trois autres piéces á des stades de développement un peu plus avancés. Des os du squelette il fait mention de lomoplate, 'humérus, le ra- dius, le fémur, le tibia, le péroné, le calcanéum, Vastragale et trois métacarpiens; il trouve ces os trés ressemblants á ceux du Toxodon, sauf que le fémur présente un troisiéme trochanter. Aprés, aux pages 36 a 39, il décrit une deuxiéme espéce de Nesodon qu'il désigne sous le nom de Nesodon patagonicus Mercerat; le type serait le cráne d'un individu encore jeune décrit par Mercerat sous le nom d'Acrotherium patagonicum. En acceptant dans ce groupe une es- péce de cet auteur, je ne trouve pas qu'il soit logique, car il n'y aurait pas de raison pour passer les autres en silence; il devait passer outre 99 no habría razón para separar como específicamente diferentes a los individuos que poseen ocho molares. Ese aun cuando que el autor emplea un poco demasiado a menudo no me resulta un razonamiento en cuestiones de esta naturaleza, sino más bien un despotismo cientí- fico. Y en este caso, me contentaré con recordar que los individuos con ocho molares, descriptos bajo el nombre de Acrotherium karai- kense se distinguen además del Nesodon imbricatus por diferencias de forma y de talla. Por lo que se refiere a la pieza descripta y figurada por Lydekker para probar la inconsistencia de los caracteres asignádoles al Acrothe- rium, nada tiene que hacer con éste y no prueba absolutamente nada. El primer molar de leche del lado derecho ha caído por una causa mecánica, probablemente la misma que ha destruído el cráneo, y el premolar si- tuado en el fondo del alvéolo debía substituirlo en el mismo lugar. El pri- mer molar de leche del lado izquierdo aún está en su lugar, pero debía caer a su vez; sólo que, por haberse quebrado la pieza precisamente encima, se perdió el premolar en germen que debía reemplazarlo. La suposición de que el primer diente de leche del Nesodon y de los gé- neros que le son aliados, debía ser permanente, es enteramente erró- nea; el cambio de dentadura era siempre completo. El primer diente que se reemplazaba era el segundo de leche, seguía el tercero y en seguida el primero; el reemplazamiento del cuarto no tenía lugar sino mucho más tarde. La pieza figurada y descripta por Lydekker (lámi- na XII, figura 5) se encuentra en un punto de desarrollo intermedio a los estadios 6 y 7 de mi descripción. Hasta aquí, el autor sólo se ha ocupado de la dentadura superior; ahora examina la dentadura inferior, pero de una manera muy rápida, recordando que ésta pasa por los mismos estadios de desarrollo que la dentadura superior; por otra parte, era lo que debía esperarse. El pri- mer ejemplar del cual él se ocupa como si fuera el más joven de los que posee el Museo, es una mandíbula inferior que se encuentra en el 8” estadio de mi descripción; y continúa con dos o tres piezas más en otros estadios de desarrollo un poco más avanzados. De los huesos del esqueleto, menciona el omoplato, el húmero, el radio, el fémur, la tibia, el peroné, el calcáneo, el astrágalo y tres metacarpianos; encuentra que todos esos huesos son muy semejantes 2 los de Toxodon, con la diferencia de que el fémur presenta un tercer trocánter. : Después, en las páginas 36 a 39, describe una segunda especie de Nesodon a la cual designa con el nombre de Nesodon patagonicus Mer- cerat, cuyo tipo sería el cráneo de un individuo aún joven descripto por Mercerat bajo el nombre de Acrotheríum patagonicum. No encuentro que sea lógico al aceptar en este grupo una especie de este autor, por- 100 ou les examiner toutes une á une pour determiner lesquelles auraient le droit de figurer comme espéces distinctes. Pour ma part, d'accord en cela avec la presque totalité des naturalistes, je crois qu'une espéce nr'a le droit d'étre conservée que quand on lui a assigné quelque carac- tére permettant de la reconnaítre. Mais, quand sur les débris de tout áge, d'une seule espéce, on en fait trente que Pon distribue en six ou huit genres, sans donner des vrais caractéres distinctifs, sauf quelques mesures qui ne prouvent rien; quand ces mémes espéces non caracté- risées, ne sont pas non plus figurées, elles n'ont pas le droit a la prio- rité. Le malheureux Mémoire de M. Mercerat sur les Nesodontes (7) considéré scientifiquement et au pointe de vue de la nomenclature, est quelque chose de tellement éffrayant qu'il ne reste qu'a en faire un autodafé en le considérant comme non avenu. Revenant maintenant au Nesodon patagonicus, je dirai que ce nom ne peut pas étre conservé, n'importe comment, car il a déja été em- ployé pour distinguer une autre espéce du méme genre (Nesodon pata- gonicus Moreno) qui est résulté plus tard synonyme de Nesodon im- bricatus. > Néanmoins, l'espéce que M. Lydekker décrit avec ce nom, est bien une espéce différente; c'est celle qui porte le nom de Nesodon andium Ameghino (8). Cette espéce se distingue tres bien par la taille plus petite, et en outre par le profil du cráne, dont la ligne supérieure est déprimée dans la partie correspondante á l'union des nasaux avec les frontaux; lVarticulation de ces os est sur le méme type que dans le Nesodon marmoratus Ameghino, différant ainsi profondément de Ne- sodon imbricatus. Les piéces assez nombreuses que je posséde de cette espéce, proviennent toutes, sans exception, de pres de la Cordillére, des environs du lac Argentin, et je pourraíis presque affirmer qu'il doit en étre de méme de celles du Musée de La Plata; l'espéce n'a pas vécu dans les gisements de la cóte, qui sont d'une époque un peu plus récente. Le cráne mentionné plus haut comme étant le type de l'Acrotherium patagonicum est d'un individu qui se trouve au stade de développe- ment numéro 9 de ma description. La figure qu'en donne M. Lydek- ker me permet de constater que la critique que j'avais fait du Mémoire de M. Mercerat était parfaitement justifiée, et que j'avais en raison de référer cette pisce au genre Nesodon. Le cráne montre en avant, dans la limite du maxillaire, une fente qui a été prise pour V'alvéole de la canine; derriére cette fente suivent huit dents, et en raison de cela cette (7) MeErcERAT: Sinopsis de la familia de los Protorodontidae. (8) Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 377, année 1891. 101 que no habría razón para pasar en silencio las otras: debió seguir ade- lante o examinarlas todas una por una, para determinar cuáles tendrían - derecho de figurar como especies distintas. Por mi parte, y en ello estoy de acuerdo con la casi totalidad de los naturalistas, pienso que una es- pecie no tiene derecho para ser conservada sino cuando se le ha asig- nado algún carácter que permita reconocérsela. Pero cuando sobre res- tos de toda edad de una sola especie, se crean treinta a las cuales se las distribuye en seis o siete géneros, sin precisarse verdaderos caracteres distintivos, salvo algunas medidas que nada prueban; cuando esas mis- mas especies no caracterizadas no han sido ni siquiera figuradas, no tienen derecho a la prioridad. La desdichada Memoria del señor Mer- “cerat sobre los Nesodontes (7), considerada científicamente y desde el punto de vista de la nomenclatura, es algo talmente espantoso que no queda más remedio que hacer con ella un auto de fe considerándola como no producida. Volviendo ahora al Nesodon patagonicus, diré que tal nombre no po- drá ser conservado de ningún modo porque ya ha sido empleado para distinguir otra especie del mismo género (Nesodon patagonicus Mo- reno), que más tarde ha resultado sinónimo de Nesodon imbricatus. Y sin embargo, la especie que el señor Lydekker describe con este nombre es una especie perfectamente distinta: es la que tiene por nom- bre Nesodon andium Ameghino (8). Esta especie se distingue muy bien por su tamaño más pequeño y además por el perfil del cráneo, cuya lí- nea superior es deprimida en la parte correspondiente a la unión de los nasales con los frontales; la articulación de esos huesos es por el mismo estilo que en el Nesodon marmoratus Ameghino, difiriendo así profunda- mente del Nesodon imbricatus. Las bastante numerosas piezas que poseo de esta especie proceden todas, sin excepción, de cerca de la Cordillera, en los alrededores del lago Argentino y casi me atrevo a afirmar que lo propio ocurre con las del Museo de La Plata; la especie no vivió en los yacimientos de la costa, que son de una época un poco más reciente. El cráneo que antes se ha mencionado como tipo del Acrotherium pa- tagonicum es de un individuo que está en el estadio de desarrollo nú- mero 9 de mi descripción. La figura que de él da el señor Lydekker me permite comprobar que la crítica que hice de la Memoria del señor Mercerat fué perfectamente justificada y que yo tenía razón refiriendo esta pieza al género Nesodon. El cráneo muestra hacia adelante, en el límite del maxilar, una hendedura que ha sido confundida con el alvéolo del canino; detrás de esa hendedura siguen ocho dientes; y por esa razón el señor Mercerat ha determinado esta pieza como perteneciente al (7) Mercerat: Sinopsis de la familia de los Protorodontidae. (8) Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 377, año 1891. 102 piéce a été déterminée par M. Mercerat comme appartenant au genre Acrotherium. Ce qu'en dit M. Lydekker est bien loin d'étre explicite, car il se contredit une ligne aprés l'autre. Il commence pour accepter la fente mentionnée comme étant l'alvéole de la canine; d'accord avec * ce qu'il a manifesté en traitant de Pespéce précédente, il considere la premiére petite dent qui suit en arriére de cette fente comme étant la premiére prémolaire; la deuxiéme petite dent est pour lui la premiére molaire de lait qui aurait persisté avec la prémolaire correspondante. Immédiatement aprés il ajoute que la premitre petite dent doit étre considerée comme étant la canine. Cherchant la maniére d'expliquer la présence dans l'Acrotherium de huit molaires de chaque cóté, il a imaginé la théorie de la coexistance - de la premiére molaire de lait avec la prémolaire qui devait la rempla- cer. Comment se fait-il qu'il ne s'est pas apercu de l'explication qu'a propos de ce méme cráne, j'ai donné de la fente placée a la partie anté- rieure des maxillaires? Cette fente que M. Mercerat avait pris pour lalvéole de la canine de remplacement (opinion partagée par M. Ly- dekker) j'ai démontré (9) que c'était l'alvéole de la canine de lait; cette dent est placée précisement dans la limite du maxillaire avec l'in- termaxillaire, et aprés la chute de la dent il reste une vacuité qui per- siste souvent assez visible jusqu'a un áge assez avancé. La figure que de cette piéce donne M. Lydekker prouve que j'étais dans le vrai et que ce cráne n'a absolument rien á voir avec l'Acrotherium; c'est un exemplaire typique de l'espéce que j'ai nommé Nesodon andium. La premiére petite dent placée en avant c'est bien la canine et non la pre- miére prémolaire, comme le suppose M. Lydekker, et la deuxiéme pe- tite dent est la premiére prémolaire et non la premitre molaire de lait, comme l'indique le méme auteur. La troisiéme espéce dont il s'occupe et avec laquelle il termine l'étu- de de ce genre, est le Nesodon ovinus de Owen. Cette espéce se distin- guérait par sa taille beaucoup plus petite, et par le profil du cráne droit comme dans Nesodon imbricatus. 11 fait lénumération de plusieurs pié- ces qu'il attribue a cette espéce, en commengant par un cráne incomplet avec la denture de lait, comme étant celui de lP'íindividu le plus jeune representé dans la collection. Jusqu'ici je n'ai fait que suivre l'auteur dans son exposition, en in- diquant les érreurs qui sont tres évidentes. Quant a la question de savoir si les piéces qu'il décrit sont bien des espéces et des genres aux- quels il les attribue, je ne m'en suis pas occupé, car, dans le plus grand nombre des cas, l'auteur ne dit pas le pourquoi il n'accepte pas tel espéce ou tel genre. Je vais m'en occuper maintenant. (9) Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 367. 103 género Acrotherium. Lo que el señor Lydekker dice a su respecto está muy lejos de ser explícito, porque se contradice de una a otra línea. Empieza por aceptar la mencionada hendedura como siendo el alvéolo del canino; de acuerdo con lo que ha manifestado al ocuparse de la especie precedente, considera al primer pequeño diente que sigue de- trás de esta hendedura como siendo el primer premolar; el segundo pe- queño diente es para él el primer molar de leche, que habría persis- tido con el premolar correspondiente. Inmediatamente después añade que el primer pequeño diente debe ser considerado el canino. En busca de la manera de explicar en el Acrotherium la presencia de ocho molares en cada lado, él ha imaginado la teoría de la coexis- tencia del primer molar de leche con el premolar que debía reempla- zarlo. ¿Cómo puede ser que no se haya echado de ver la explicación que, a propósito de este mismo cráneo, di con respecto a la hendedura situada en la parte anterior de los maxilares? He demostrado que esa hendedura que el señor Mercerat había confundido con el alvéolo del canino de reemplazamiento (de cuya opinión participa el señor Lydek- ker) es el alvéolo del canino de leche (9); ese diente está situado pre- cisamente en el límite del maxilar con el intermaxilar y después de la caída del diente queda una cavidad que a menudo persiste visible hasta una edad bastante avanzada. La figura de esta pieza que da el señor Lydekker prueba que yo estaba en lo cierto y que ese cráneo no tiene absolutamente nada que ver con el Acrotherium: es un ejemplar típico de la especie, que he denominado Nesodon andium. El primer pequeño diente situado delante es a buen seguro el canino y no el primer pre- molar, como lo supone el señor Lydekker; y el segundo pequeño diente es el primer premolar y no el primer molar de leche, como lo indica 2! mismo autor. : P La tercera especie de que se ocupa y con la cual termina el estudio de este género, es el Nesodon ovinus de Owen. Esta especie se distin- guiría por su talla mucho más pequeña y por él perfil del cráneo, que es recto. como en el Nesodon imbricatus. Hace la enumeración de va- rias piezas que atribuye a esta especie, principiando por un cráneo in- completo con la dentadura de leche, como si fuera el del individuo más joven representado en la colección. Hasta aquí no he hecho más que seguir al autor en si exposición, indicando los errores que son muy evidentes. Por cuanto se refiere a la cuestión de saber si las piezas que él describe son de las especies y los géneros a los cuales se las atribuye, no me he ocupado, porque, en el mayor número de casos, el autor no dice por qué no acepta tal es- pecie o tal género. Pero paso a ocuparme de ello en seguida. (9) Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, página 367. 104 La question n'est pas précisément de savoir ce que lP'on doit appeler soit une espéce, soit un genre, méme une famille, car peut-étre lá dessus, les naturalistes ne seront jamais d'accord. Il s'agit tout sim- plément de savoir s'il y a des groupes d'individus qui puissent se recon- . naítre par des caractéres communs et constituer ainsi des formes que nous sommes obligés de distinguer avec des noms particuliers pour ne pas les confondre les unes avec les autres; il s'agit de savoir si ces formes peuvent á leur tour se grouper pour constituer des formes d'un ordre supérieur, également facile a reconnaítre. Commengons par les formes auxquelles on a attribué une valeur gé- nérique. Aprés la révision que je fis des Nesodontidés, j'ai conservé six genres: Nesodon, Adinotherium, Xotoprodon, Acrotheriam, Phobe- reotherium et Gronotherium. Lydekker place tous ces genres dans la catégorie de synonymes, moins le Xotoprodon qui n'est pas mentionné: d'ailleurs il ne donne par la raison de cette identification. Peut-étre s'est-il basé sur des objets du Musée de La Plata, portant ces mémes noms; s'il en est ainsi, je répéte encore une fois que je ne réconna's pas ces morceaux comme les types de mes espéces, parce que toutes les pigces du Musée ont été mélangées d'une manitre effrayante et les ' etiquettes successivement changées. Je ne m'en tiens qu'aux pitces que j'ai figuré et á mes descriptions. En outre, dans ma collection je pos- séde des piéces typiques de la presque totalité des espéces que j'ai décrit. GRONOTHERIUM. — Le type de ce genre est le Gronotherium de- crepitum, de la taille de Nesodon imbricatus. C'est peut-étre le seul genre douteux, car jusqu'a présent, sur les couronnes des dents je n'ai pas pu trouver des caractéres servant a le distinguer de Nesodon; mal- gré cela, les bases des dents présentent des différences si considéra- bles que je les crois génériques. Chez Nesodon, les molaires et prémolaires, développent dans láge adulte des racines bien séparées, qui plus tard s'oblitérent. Chez Gro- notherium, dans la vieillesse, les molaires et prémolaires diminuent de diamétre a leur bases, qui sont dépourvues d'émail; avec l'áge, la base de chaque dent s'allonge et se rétrecie encore sans se diviser en racines distinctes, le bout restant largement ouvert pendant toute la vie. Je pos- séde des séries dentaires dont les molaires sont usées jusqu'a pres du col, ne présentant presque plus de traces d'émail: malgré cela, la base de chaque dent est trés longue et á bout complétementouvert. En outre les molaires inférieures sont courbées avec la concavité en dehors com- me dans les Toxodontidés. Fig. 11. Tarse gauche de Thoatherium mi- nusculum Ameghino, réduit aux 34 de gran- deur naturelle, A, vu par devant; B, vu par le cóté externe; D, vu par le cóté interne; e, calcanéum; a, astragale; f, facette fibulaire du calcanéum; cb, cuboides; n, naviculaire; ec, ectocuneiforme; et, entocuneiforme; 3, mé- tatarsien du doigt trosiéme, le seul développé, 2 et 4, métatarsiens rudimentaires des doigts latéraux, deuxiéme et quatriéme; 1, rudiment du premier métatarsien, réduit á un simple nodule osseux; 5, rudiment du cinquiéme mé- tatarsien, réduit á un nodule osseux compa- rable á celui du premier métatarsien. Cet os, par sa position pouvait étre consideré aussi comme le mésocuneiforme, mais je crois plus próbable qu'il soit le cinquiéme métatarsien rudimentaire; le mésocuneiforme aurait dis- paru. Fig. 11. Tarso izquierdo del Thoatherium minusculum Ameghino, reducido a 3% de su tamaño natural. A, visto desde adelante; B, visto por su lado externo; D, visto por su lado interno. c, calcáneo; a, astrágalo; f, fa- ceta fibular del calcáneo; cb, cuboides; n, na- vicular; ec, ectocuneiforme; ef, entocuneifor- me; 3, metatarso del tercer dedo, que es el único desarrollado; 2 y 4, metatarsianos rudi- mentarios de los dedos laterales segundo y cuarto; 1, rudimento del primer metatarsiano, reducido a un simple nódulo óseo; 5, rudi- mento del quinto metatarsiano, reducido a un nódulo óseo, comparable al del primer meta- tarsiano; este hueso, por su posición, podría ser considerado también como el mesocunei- forme, pero creo más probable que sea el quinto metatarsiano rudimentario; el mesocu- neiforme habría desaparecido. Fig. 12. Pied antérieur gauche de T'hoathe- rium crepidatum Ameghino, réduit aux 34 de grandeur naturelle. td, trapezoide; m, magnum; o, onciforme; c, cuboide; 1, lunaire; s, sca- phoide; 2 et 4, petits rudiments du deuxiéme et quatriéme métacarpiens; 3, troisiéme doigt, le seul developpé. Fig. 12. Pie anterior izquierdo de Thoathe- rium crepidatum Ameghino, reducido a 34 de su tamaño natural. td, trapezoides; m, mag- num; 0, unciforme; c, cuboides; 1, lunar; s, escafoides; 2 y 4, pequeños rudimentos del segundo y cuarto metacarpianos; 3, tercer dedo, que es el único desarrollado. 107 La cuestión no consiste precisamente en saber qué es lo que debe ser llamado una especie, un género y aun una familia, porque tal vez suceda que los naturalistas no se pongan de acuerdo nunca en eso. De lo que se trata es pura y simplemente de saber si hay grupos de indivi- duos que pueden ser reconocidos por caracteres comunes y constituir así formas que tenemos la obligación de distinguir con nombres parti- culares para-no confundirlos a los unos con los otros. Se trata de saber si esas formas pueden a su vez agruparse para constituir formas de un orden superior, de reconocimiento igualmente fácil. Empecemos por las formas a las cuales se les ha atribuído un valor genérico. Después de la revisión que hice de los Nesodóntidos, he con- servado seis géneros: Nesodon, Adinotherium, Xotoprodon, Acrotherium, Phobereotherium y Gronotherium. Lydekker coloca todos estos géne- ros en categoría de sinónimos, menos el Xotoprodon, al cual no lo men- ciona: desde luego, no da la razón de esta identificación. Puede ser que se haya basado en objetos del Museo de La Plata, que tengan esos mismos nombres. Si fuera así, repito una vez más que no reconozco en «esos fragmentos los tipos de mis especies, porque todas las piezas del Museo han sido entreveradas de una manera espantosa y los marbetes sucesivamente cambiados. Sólo me atengo a las piezas que he figurado y a mis descripciones. Además, poseo en mi colección piezas típicas de la casi totalidad de. las especies que tengo descriptas. GRONOTHERIUM. — El tipo de este género es el Gronotherium decrepitum, de la talla del Nesodon imbricatus. Es tal vez el único gé- nero dudoso, porque hasta la fecha no he podido encontrar en las co- ronas de los dientes caracteres que sirvan para distinguirlo del Neso- don; a pesar de lo cual las bases de los dientes presentan diferencias tan considerables que las reputo genéricas. En el Nesodon los molares y los premolares desarrollan en la edad adulta raíces bien separadas que más tarde se obliteran. En el Grono- therium, durante la vejez, los molares y los premolares disminuyen de diámetro en su base, que es desprovista de esmalte; con la edad, la base de cada diente se alarga y se angosta más sin dividirse en raíces distintas, quedando la extremidad anchamente abierta durante toda la vida. Poseo series dentarias cuyos molares están usados casi hasta el cuello y casi no presentan rastros de esmalte; no obstante lo cual, la base de cada diente es muy larga y de extremidad completamente abier- ta. Además, los molares inferiores son curvos con la concavidad hacia afuera, como en los Toxodóntidos. 108 : : % D'aprés cela, il me parait indubitable qu'il s'agit d'une espéce diffé- rente de Nesodon imbricatus. Comme tous ces caractéres rapprochent cette espéce des Toxodontidés, je la considére comme appartenant a un genre différent de Nesodon qui serait l'antécesseur direct de Toxo- don. Malheureusement, les débris de cet animal sont assez rares. PHOBEREOTHERIUM. —Ce genre, dont la seule espéce connue est de la taille d'un petit Adinotherium, je le distingue par l'absence des incisives internes supérieures; ces dents ont disparu, laissant un in- tervalle entre les incisives externes (1.2); avec l'áge, cet intervalle se rétrécie et les i.2 se rapprochent jusqu'a presque se toucher. Outre ces différences, ce genre se distingue aussi par les incisives externes supérieures (1.3) et les canines qui tombent dans l'áge adulte et leurs alvéoles s'oblitérent, laissant entre les prémolaires et l'incisive supé- rieure externe une longue barre. % ACROTHERIUM. — Quoiqu'en dise M. Lydekker, ce genre se dis- tingue facilement par la présence de cinq prémolaires sur chaque cóté de la máchoire supérieure. S'il ne s'agissait que d'un cráne absolu- ment semblable á celui de Nesodon imbricatus je pourrais considérer cette dent supplémentaire comme une simple anomalie, mais j'ai déja fait rémgrquer que l'identification d'Acrotherium karaikense avec Ne- sodon imbricatus proposée par Lydekker est absolument impossible. A ce caractére principal, j'ajouterai encore, la forme plus allongée du cráne, le grand rétrécissement de la région palatine correspondante aux premiéres prémolaires, la forme des os nasaux qui terminent en arricre par une courbe convexe reguliére, et enfin le front profonde- ment excavé au milieu. C'est bien entendu que les débris du Musée de La Plata, rapportés á ce genre par les paléontologistes de cet Eta- blissement, n'ont absolument rien á faire avec mon genre Acrotherium. XOTOPRODON. — Ce genre se distingue de tous les autres par des caracteres tres tranchés; la denture persistante présente quelques uns des caractéres de la denture de lait des genres Nesodon et Adinothe- rium. Les molaires et les derniéres prémolaires inférieures dévelop- 109 Atento a todo ello, me parece indudable que se trata de una especie diferente del Nesodon imbricatus. Y como todos esos caracteres acercan esta especie a los Toxodóntidos, la considero como perteneciente a un género distinto del Nesodon, que sería el antecesor directo del Toxo- don. Infortunadamente, los restos de este animal son muy escasos. PHOBEREOTHERIUM.—A este género, cuya sola especie cono- cida es de la talla de un pequeño Adinotherium, lo distingo por la au- sencia de los incisivos internos superiores; estos dientes han desapare- cido, dejando un intervalo entre los incisivos externos (i.?); con la edad, este intervalo se estrecha y los i.? se acercan casi hasta tocarse. Además de estas diferencias, este género se distingue también por los incisivos externos superiores (i.3 ) y los caninos que caen en la edad adulta y sus alveólos se obliteran, dejando entre los premolares y el incisivo superior externo una larga barra. ES 1 ACROTHERIUM.— Diga lo que quiera el señor Lydekker, este gé- nero se distingue fácilmente por la presencia de cinco premolares en cada lado del maxilar superior. “Si no se tratase más que de un cráneo semejante al del Nesodon imbricatus, podría considerar a este diente suplementario como una simple anomalía, pero ya he hecho notar que la identificación del Acrotherium karaikense con el Nesodon imbricatus propuesta por Lydekker es absolutamente imposible. A ese carácter principal voy a añadir la forma más alargada del cráneo, el gran estre- chamiento de la región palatina correspondiente a los primeros premo- lares, la forma de los huesos nasales que terminan hacia atrás por una curva convexa regular, y, en fin, la frente profundamente excavada en su centro. Es bien entendido que los restos del Museo de La Plata, que los paleontólogos de ese establecimiento refieren a este género, nada tienen que hacer con mi género Acrotherium. * XOTOPRODON. -- Este género se distingue de todos los demás por caracteres muy resaltantes. La dentadura persistente presenta algunos de los caracteres de la dentadura de leche de los géneros Nesodon y Adino- therium. Los molares y los últimos premolares inferiores desarrolian 110 pent deux larges racines qui se bifurquent á leur bout, formant ainsi quatre racines plus ou moins parfaites a chaque dent. Les vraies mo- laires supérieures ont sur la partie antérieure de la face externe une forte créte perpendiculaire. L'astragale, tout en étant construit sur le méme type que celui de Nesodon et Adinotherium se distingue par la poulie articulaire pour le tibia qui n'est pas excavée, le centre de la poulie étant au méme niveau que le bord interne, tandis que le bord externe se reléve formant une forte créte. Maintenant il ne reste que la question de la distinction de Nasadi et Adinotherium qui n'est pas acceptée par M. Lydekker. Le caractére le plus apparent est celui de la taille; tous les Nesodon sont des animaux trapus dont le corps dépassait en grosseur celui d'un Tapir; les Adinotherium sont tous petits, les plus gros dépassaient a peine la taille d'un mouton. Entre ces deux tailles il n'y a pas de tran- sition. Ces deux types présentent également des différences dans la denture, dans la forme du cráne et dans presque tout le squelétte. Je ne vais insister que sur les différences qui présentent le calcanéum et Pastragale, car elles sont suffisantes pour établir la distinction gé- nérique. Dans le genre Nesodon le calcanéum es trés court et trés large, avec la facette sustentaculaire allongée d'avant en arriére; spécialement la partie (tuber calcis) qui s'étend en arriére de la facette sustentaculaire est courte et excessivement épaisse. L'astragale a la téte articulaire pour le naviculaire trés courte, comme tronquée; la facette articulaire interne pour le calcanéum s'unit sans interruption A la facette articu- laire pour le naviculaire; la poulie articulaire pour le tibia est large, peu excavée, et trés souvent porte en arriére une petite perforation astragalienne. Dans le genre Adinotherium le calcanéum es étroit, long, avec la fa- cette sustentaculaire petite et presque circulaire; le tuber calcis est beau- coup plus mince et plus prolongé en arriére que dans Nesodon. L'astra- gale a la téte articulaire pour le naviculaire beaucoup plus longue que dans Nesodon; la facette articulaire interne pour le calcanéum est tou- jours bien séparée de la surface articulaire pour le naviculaire; le bord externe de la poulie articulaire pour le tibia est trés oblique en dehors, tandis que la poulie elle-méme est étroite et profondément excavée; il n'y a jamais de perforation astragalienne en arriére. Ces différences dans la forme du calcanéum et de lastragale sont aussi importantes que celles qui existent entre les mémes os des Paleo- théres et des chevaux, animaux que l'on place dans deux familles dif- férentes. Les caractéres par lesquels le calcanéum et Vastragale de VAdinothe- rium se distinguent des mémes os de Nesodon, les rapprochent de ceux 111 dos largas raíces que se bifurcan en su extremidad, formando así cuatro raíces más o menos perfectas en cada diente. Los verdaderos molares superiores tienen una fuerte cresta perpendicular en la parte anterior de la cara externa. El astrágalo, aun siendo construído sobre el mismo tipo que el de Nesodon y Adinotherium, se distingue por la polea articular para la tibia, que no es excavada, estando el centro de la polea al mismo nivel que el borde interno, mientras que el borde externo se eleva formando una cresta. Sólo queda ahora la cuestión de la distinción de Nesodon y Adinothe- rium, que el señor Lydekker no acepta. El tamaño es el carácter más visible; todos los Nesodon son anima- les bajos y gruesos cuyo cuerpo sobrepasaba en grosor al del Tapir; to- dos los Adinotherium son pequeños y los más grandes de entre ellos sobrepasaban apenas la talla de un carnero. Entre esas dos tallas no hay transición alguna. Esos dos tipos presentan igualmente diferencias en la dentadura, en la forma del cráneo y en casi todo el esqueleto. Sólo voy a insistir en las diferencias que presentan el calcáneo y el astrágalo, porque ellas son suficientes para establecer la distinción genérica. En el género Nesodon el calcáneo es muy corto y muy ancho, con la faceta sustentacular alargada de adelante hacia atrás; especialmente la parte que se extiende detrás de la faceta sustentacular (tuber calcis) es corta y excesivamente gruesa. El astrágalo tiene muy corta y como truncada la cabeza articular para el navicular; la faceta articular in- terna para el calcáneo se une sin interrupción a la faceta articular para el navicular; la polea articular para la tibia es ancha, poco exca- vada y muy a menudo tiene hacia atrás una pequeña perforación astra- galiana. - E En el género Adinotherium el calcáneo es estrecho, largo, con la fa- ceta sustentacular pequeña y casi circular; el tuber calcis es mucho más delgado y más prolongado hacia atrás que en el Nesodon. El as- trágalo tiene la cabeza articular para el navicular mucho más larga que en el Nesodon; la faceta articular interna para el calcáneo es siem- pre bien separada de la superficie articular para el navicular; el borde externo de la polea articular para la tibía es muy oblicuo hacia afuera, mientras que la polea en sí misma es estrecha y profundamente exca- vada; nunca hay hacia atrás perforación astragaliana. Esas diferencias en la forma del calcáneo y del astrágalo son tan im- portantes como las que existen entre los mismos huesos de los Paleo- terios y los caballos, a cuyos animales se los coloca en dos familias dis- tintas. d Los caracteres por los cuales el calcáneo y el astrágalo del Adino- therium se distinguen de los mismos huesos del Nesodon, los acercan - 112 des Protypotheridae, qui certainement sont des animaux bien éloignés des Nesodontes. Le professeur Zittel, dans son Traité de Paléontologis («Handbuch der Palaeontologie, Palaeozoologie», vol. IV, page 477), donne les déssins du calcanéum et de lastragale de 1'Adinotherium (figure 329). On peut comparer ces figures avec celles que des mémes os donne M. Lydekker dans la planche XVIII de son Mémoire et on apercevra de suite les grandes différences qui existent entre ces deux genres. D'un autre cóté, si lon compare les figures du calcanéum et de lastragale de Protypotherium Ameghino, données par Zittel dans le méme Traité (page 496, figure 408) avec les précédentes, on verra facilement qu'elles présentent beaucoup plus d'analogie avec les os correspondants d'Adinotherium qu'avec ceux de Nesodon. Ceux de ce dernier genre présentent par contre une plus grande approximation A la forme caractéristique des mémes os dans le genre Toxodon. Par tou- tes ces raisons, et beaucoup d'autres que je pourrais ajouter, je tiens VAdinotherium pour un genre distinct de Nesodon. pe - ESPÉCES DU GENRE NESODON. — Dans ma révision des Nesodontide j'ai admis cing espéces de ce genre, les Nesodon imbricatus, Nesodon marmoratus, Nesodon andium, Nesodon, obliteratus et Nesodon cons- purcatus. Le Nesodon andium est décrit et figuré par Lydekker sous le nom de Nesodon patagonicus, lequel, par les raisons que j'ai donné plus haut, ne peut étre conservé. Les trois autres espéces qui suivent á la premitre, Nesodon marmoratus, Nesodon obliteratus et Nesodon conspurcatus le méme auteur les réunit au Nesodon imbricatus, mais sans en donner les raisons. Bien que j'ai déja donné les caracteres ser- vant á distinguer ces quatre espéces, je vais les rappeler ici encore une fois. NESODON IMBRICATUS. — Cette espéce typique est la plus abondante; les 95/100 des débris de Nesodon de Santa-Cruz, sont de cette espéce. Ses principaux caractéres distinctifs sont: le prefil en ligne horizontale de la surface supérieure du cráne et le front plat. Les os nasaux se séparent en arriére et laissent pénétrer entre eux un prolongement triangulaire du frontal; chaque nasal penétre á son tour dans le frontal correspondant, formant une prolongation triangulaire assez longue. NESODON MARMORATUS. — Cette espéce a la taille de Nesodon imbri- catus mais elle en différe profondément par la conformation des na- saux et des frontaux. Les nasaux sont toujours en contact sur la ligne médiane et penétrent ensemble dans les frontaux en formant une ligne courbe convexe; cela fait que les frontaux, au lieu de former en avant 113 a los de los Protypotheridae, que son, por cierto, animales bien aleja- dos de los Nesodontes. El profesor Zittel, en su «Tratado de Paleonto- logía» («Handbuch der Palaeontologie, Palaezoologie», volumen IV, pá- gina 477) da los dibujos del calcáneo y del astrágalo del Adinotherium (figura 329). Pueden compararse esas figuras con las que de los mis- mios huesos da Lydekker en la lámina XVIII de su Memoria y se verá en seguida las grandes diferencias que existen entre los dos géneros. Por otra parte, si se comparan las figuras del calcáneo y el astrágalo del Protypotherium Ameghino, dadas por Zittel en el mismo Tratado (página 496, figura 498) con las precedentes, se verá fácilmente que ellas presentan mucha más analogía con los huesos correspondientes del Adinotherium que con los del Nesodon. Los de este último género presentan, por el contrario, una mayor aproximación a la forma carac- terística de los mismos huesos en el género Toxodon. Por todas esas ra- zones y muchas otras que podría añadir, tengo al Adinotherium por un género distinto del Nesodon. ESPECIES DEL GÉNERO NESODON. — En mi revisión de los Nesodonti- dae admití cinco especies de este género: los Nesodon imbricatus, Ne- sodon marmoratus, Nesodon andium, Nesodon obliteratus y Nesodon conspurcatus. El Nesodon andium está descripto y figurado por Lydek:- ker bajo el nombre de Nesodon patagonicus, que, por las razones que antes he dado, no puede ser conservado. Las otras tres especies que si- guen a la primera: Nesodon marmoratus, Nesodon obliteratus y Neso- don conspurcatus son reunidas por el autor al Nesodon imbricatus, pero sin dar las razones del caso. Aun cuando ya tengo especificados los ca- racteres que sirven para distinguir esas cuatro especies, voy a recor- darlos una vez más. - NESODON IMBRICATUS. — Esta especie típica es la más abundante; el 95 por ciento de los restos de Nesodon de Santa Cruz, son de esta espe- cie. Sus principales caracteres distintivos son: el perfil en línea hori- zontal de la superficie superior del cráneo y la frente plana. Los huesos nasales se separan hacia atrás y dejan penetrar por entre ellos una pro- Icngación triangular del frontal; cada nasal penetra a su vez en el fron- tal correspondiente, formando una prolongación triangular bastante larga. NESODON MARMORATUS. — Esta especie tiene la talla del Nesodon im- bricatus, pero difiere profundamente de él por la conformación de los nasales y los frontales. Los nasales están siempre erí contacto sobre la línea media y penetran juntos en los frontales, formando una línea curva convexa; eso hace que los frontales, en lugar de formar hacia AMEGHINO — V. XI 3 8 11: un prolongement triangulaire come dans l'autre espéce, présentent au contraire une grande échancrure en courbe concave destinée a recevoir la partie postérieure des nasaux. En outre, il n'y a pas non plus ds traces des deux échancrures latérales qui éxistent dans l'autre espéce servant á recevoir la partie postérieure triangulaire de chaque nasal. NESODON OBLITERATUS. — L'espéce se distingue facilement par l'ab- sence compléte de la canine inférieure qui tombait de bonne heure. La premitre prémolaire fait suite immédiatement A l'incisive externe, sans qu'il y ait aucun diasteme. Toute la denture inférieure est en série con- tinue et avec les dents trés pressées les unes aux autres. En outre, quoi- qu'en dise M. Lydekker, la symphyse est beaucoup plus relevée et les incisives moins proclives, particulisrement les externes qui se dirigent obliquement vers le haut d'une maniére trés accentuée. Le profil de la symphyse ressemble assez á celui de la mandibule du genre Xotodon. NESODON CONSPURCATUS. — Cette espéce se distingue facilement par sa taille beaucoup plus petite, comparable á ceile de Nesodon andium; par la canine inférieure qui est couchée en avant en forme d'incisive, et par Pabsence de la premiére prémolaire, ou pour n'en présenter qu'un tout petit rudiment pas plus gros que la téte d'une épingle; par suite de cette conformation il reste un large intervalle entre la deuxieme prémolaire implantée perpendiculairement et la dent canine couchée en avant. : EsPÉCES DU GENRE ADINOTHERIUM.-— Dans le genre Adinotherium j'ai distingué aussi plusieurs espéces, dont M. Lydekker n'en cite d'ail- leurs que deux, 1'Adinotherium magister et 'Adinotherium splendi- dum, qu'il place dans la catégorie de synonymes de Nesodon ovinus. La forme du genre Adinotherium dont les débris sont les plus abondants, je Pavais designé sous le nom d'Adinotherium proximum, mais j'ai re- connu aprés son identité spécifique avec le Nesodon ovinus (10). Cette espéce se distingue facilement par le front plat et par les frontaux qui envoient en avant un prolongement triangulaire intercalé entre la partie postérieure des nasaux. Dans la mandibule supérieure, le diastéme qui sépare la canine de la premitre prémolaire est tellement court, que Von peut dire que les deux dents sont a cóté l'une de l'autre. Dans 1 Adinotherium magister les rapports des nasaux avec les fron- taux sont tout autres; les frontaux non seulement n'envoient pas de (10) Dans mon dernier travail: Enumération synoptique des espéces des mammiferes éccénes de Patagonie, page 24, par une érreur d'impression 1'Adinotherium proximum fi- gure comme espéce á part au lieu de faire suite á la synonymie d'Adinotherium ovinum. 115 adelante una prolongación triangular como en la otra especie, presen- ten, al contrario, una gran escotadura en curva cóncava destinada a recibir la parte posterior de los nasales. Además, tampoco hay rastros de las dos escotaduras laterales que existen en la otra especie y que sirven para recibir la parte posterior triangular de cada nasal. NESODON OBLITERATUS. — La especie se distingue fácilmente por la ausencia completa del canino inferior que caía temprano. El primer premolar sigue inmediatamente al incisivo externo, sin que exista barra alguna. Toda la dentadura inferior es en serie continua y con los dientes apretados entre sí. Además, diga lo que diga el señor Lydekker, la sínfisis es mucho más levantada y los incisivos menos proclivos, par- ticularmente los externos, que se dirigen de una manera muy pronun- ciada oblicuamente hacia arriba. El perfil de la sínfisis se parece bas- tante al de la mandíbula del género Xotodon. NESODON CONSPURCATUS. — Esta especie se distingue fácilmente por su talla mucho más pequeña, comparable a la del Nesodon andium; por el canino inferior, que es inclinado hacia adelante en forma de incisivo, y por la ausencia del primer premolar o por presentar sólo un pequeño rudimento de él, no más grande que la cabeza de un alfiler; como con- secuencia de esta conformación, queda un ancho intervalo entre el se- gundo premolar implantado perpendicularmente y el diente canino in- clinado hacia adelante. ESPECIES DEL GÉNERO ADINOTHERIUM. — En el género Adinotherium he distinguido también varias especies, de las cuales, desde luego, el señor Lydekker no cita más que dos: el Adinotherium magister y el Adinotherium splendidum, colocados por él en la categoría de sinóni- mos de Nesodon ovinus. La forma del género Adinotherium cuyos restos son más abundantes, fué designada por mí con el nombre de Adinothe- rium proximum, pero después he reconocido su identidad específica con el Nesodon ovinus (10). Esta especie se distingue fácilmente por la frente plana y los frontales que envían hacia adelante una prolonga- ción triangular intercalada entre la parte posterior de los nasales. En la mandíbula superior, el diastema que separa al canino del primer pre- molar es talmente corto, que puede decirse que los dos dientes están uno al lado del otro. Bien distintas son las relaciones de los acia con los frontales en el Adinotherium magister: los frontales no sólo no envían prolongación (10) En mi último trabajo Enumeración sinóptica de las especies de mamiferos fósiles eocenos de Patagonia, página 24, el Adinotherium proximum figura como cda aparte, en lugar de seguir la sinonimia del Adinotherium ovinum. 116 prolongement triangulaire entre les nasaux, sinon qu'ils montrent en avant, sur la ligne médiane, une échancrure large et profonde dont le bord postérieur constitue une courbe concave reguliére. La suture des frontaux avec les masaux constitue ainsi une courbe en demi-cercle, avec la convexité en arriére. La canine supérieure est séparée de la premiére prémolaire par un diastéme assez long. Dans 1'Adinotherium splendidum il y a une disposition des nasaux et des frontaux encore différente. Les deux nasaux, en contact sur la ligne médiane, pénetrent entre les frontaux et terminent en arriére dans une suture transversale droite qui occupe A peu pres les deux tiers de la largeur du front. La région frontale au lieu d'étre plate comme dans les deux espéces précédentes, est- profondément cannellée, presque fen- due sur la ligne médiane. En outre, chaque frontal, porte en avant et aprés de la ligne médiane, une forte protubérance convexe avec des fortes rugosités destinées á l'insertion de muscles assez puissants. Jai tenu a établir que M. Lydekker a eu tourt de refuser á ces formes le droit á un nom distinct. Ces animaux se distinguent par des carac- téres tres faciles d'observer; ils ont donc le droit de porter un nom, étant le seul moyen d'éviter de les confondre les uns avec les autres. Sur les pieds des Nesodontidae Les renseignements fournis par le Mémoire de M. Lydekker sur les pieds de ces animaux, sont presque insignifiants. Du pied postérieur il ne figure que le calcanéum et l'astragale de Nesodon imbricatus. Des pieds antérieurs il ne figure que les trois metacarpiens gauches de la méme espéce, en disant que le pied était probablement tridactyle, mais que peut-étre il pouvait y avoir un quatrieme doigt plus ou moins rudi- mentaire. Sous ce rapport, comme sur bien d'autres, il parait que le Muséum de La Plata est bien pauvre. Je vais tácher de remplir cette lacune, en donnant ici, comme complément au Mémoire de M. Lydek- ker, les dessins des pieds antérieur et postérieur complets des Neso- dontidés. E Ñ ' Ces animaux avaient les pieds tridactyles aussi bien en avant qu'en arriére, et j'en avais déja fait la remarque en 1890 («Revue Scien- tifique», tome XLVI, page 506) et á plusieurs autres reprises (Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 61, 1891; ídem: Répliques aux critiques du docteur Burmeister, etc., page 5, 1892). Dans la pre- miére de ces notes, j'ai dit que les pieds des Nesodontidés se distin- guaient de ceux des Toxodontidés par leur forme beaucoup plus étroite et plus allongée; j'ai dit aussi qu'au pied de devant, les métacarpiens latéraux n'étaient réprésentés que par des rudiments insignifiants. L'au- 117 triangular entre los nasales, sino que muestran hacia adelante, sobre la línea media, una escotadura ancha y profunda cuyo borde posterior constituye una curva cóncava regular. La sutura de los frontales con los nasales constituye así una curva en semicírculo con la convexidad hacia atrás. El canino superior está separado del primer premolar por un diastema bastante largo. En el Adinotherium splendidum hay una disposición de los nasales y los frontales que también es diferente. Los dos nasales en contacto so- bre la línea media penetran entre los frontales y terminan hacia atrás en una sutura transversal derecha que ocupa poco más o menos los dos tercios de la anchura de la frente. La región frontal, en lugar de ser plana, como en las dos especies precedentes, es profundamente acana- lada, casi hendida sobre la línea media. Además, cada frontal tiene hacia adelante y cerca de la línea media, una fuerte protuberancia con- vexa con fuertes rugosidades destinadas a la inserción de músculos bastante poderosos. He precisado establecer que el señor Lydekker ha hecho mal rehu- sándoles a estas formas el derecho de tener un nombre distinto. Esos animales se distinguen por caracteres de muy fácil observación; y tie- nen, pues, el derecho de tener un nombre, porque éste es el único me- dio de evitar confundirlos unos con otros. Acerca de los pies de los Nesodontidae Los datos que proporciona la Memoria del señor Lydekker acerca de los pies de los Nesodóntidos son casi insignificantes. Del pie poste- rior sólo ha hecho figurar el calcáneo y el astrágalo del Nesodon imbri- catus. De los pies anteriores sólo ha figurado los tres metacarpianos izquierdos de la misma especie, afirmando que el pie era probablemente tridáctilo, pero que bien pudo ser que tuviese un cuarto dedo más o me- nos rudimentario. Parece que el Museo de La Plata se encuentra bien _pobre desde ese y otros muchos puntos de vista. Voy a procurar de lle- nar esa laguna con mis materiales propios, dando aquí, como comple- mento de la Memoria del señor Lydekker, los dibujos de los pies an- terior y posterior completos de los Nesodóntidos. Esos animales tanto adelante como atrás se hallaban provistos de pies tridáctilos, y de ello ya me había ocupado en 1890 («Revue Scientifi- que», tomo XLVI, página 506) y en varias otras ocasiones (Revista Ar- gentina de Historia Natural, tomo 1, página 61, año 1891; Répliques aux critiques du docteur Burmeister, etc., página 51, año 1892). En la primera de dichas notas, dije que los pies de los Nesodóntidos se dis- tinguían de los de los Toxodóntidos por su forma mucho más angosta y más alargada; y dije también que en el pie delantero los metacar- 118 teur du Mémoire que j'étudie, parait ne pas avair tenu compte de ces indications. Le pied de devant du Xotoprodon solidus réprésenté dans la figure 1, montre cette conformation allongée en comparaison de celui de Toxo- don, bien que la construction fondamentale soit absolument la méme. Tous les autres Nesodontidés de la formation Santa-cruzienne ont le pied antériegur á peu pres de la méme forme, mais encore plus allongée, et avec les phalanges plus longues et plus grosses; le pied antérieur du Xotoprodon se fait en effet remarquer par la petitesse des phalanges. Dans le pied postérieur, comme le montre trés bien la figure 2 qui réprésente celui de Nesodon imbricatus, la construction et la disposi- tion des os est aussi égale á celle qu'on observe dans le pied du genre Toxodon; malgré cela, le pied de ce dernier est tres court et excessive- ment large, tandis que dans Nesodon il est étroit et excessivement long. CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE. — A la page 25, M. Lydekker dit que «le Nesodon est le réprésentant le plus généralisé (par ses ca- ractéres) des Toxodontia», dans la version espagnole on lui fait dire que le Nesodon est le réprésentant le plus général des Toxodontia. A la page 26, le texte anglais dit que la vallés du miligu des mo- laires supérieures de Nesodon se réduit par l'usage á un ilot d'émail sur le lobe moyen: dans la version espagnole on lui fait dire que la vallée du milieu se réduit a un lot du lobe moyen. A la page 27, M. Lydekker dit qu'il se limite a citer quelques uns des noms qu'on a donné a l'espéce dont il parle (Nesodon imbricatus) ; dans la version espagnole on lui fait dire, qu'il se contente de citer quelques uns des noms qu'on a donné á ce genre. A la méme page, le texte anglais dit que la premiére incisive supé- rieure a une section transversale un peu triangulaire; la version espa- gnole dit que la premiére incisive supérieure a une section en croix (a cross-shaped section). A la page 28, le texte anglais dit que la premiére incisive est com- plétement sortie de l'alvéole et en partie déja usée; dans la version espagnole il est dit que la premiére incisive et trés poussée vers l'avant et tres usée (pushed forwards and very worn). Aux pages 28 et 29, le texte anglais dit que «les dents trés usées in- diquent que le spécimen appartient a un individu plus vieux qu'aucun des précédents; la version espagnole dit que les dents trés usées indi- quent que Vespece (species) appartient á un individu plus vieux qu'au- cun des précédents. A la page 29, vers la fin, le texte anglais dit que les deux lobes in- ternes des molaires supérieures de Toxodon sont représentés par des 119 pianos laterales sólo estaban representados por insignificantes rudi- mentos. El autor de la Memoria que estudio parece no haber tenido en cuenta tales indicaciones. El pie delantero del Xotoprodon solidus representado en la figura 1, muestra esa conformación alargada en comparación del de Toxodon, aun cuando la construcción fundamental sea absolutamente idéntica. Todos tos demás Nesodóntidos de la formación Santacruceña tienen el pie anterior poco más o menos de igual forma, pero más alargada to- davía, y con las falanges más largas y más gruesas; el pie anterior del Xotoprodon se hace notar, en efecto, por la pequeñez de las falanges. En el pie posterior, tal como lo muestra muy bien la figura 2, que representa el de Nesodon imbricatus, la construcción y la disposición de los huesos también es igual a la que se observa en el pie del gé- nero Toxodon; pero a pesar de ello, el pie de este último es muy corto y excesivamente ancho, mientras que en el Nesodon es estrecho y exce- sivamente largo. . CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — En la página 25 dice el señor Lydekker, que «el Nesodon es el representante más generalizado (por sus caracteres) de los Toxodontia»; y en la versión castellana se, le hace decir que el Nesodon es el representante más general de los Toxodontia. El texto inglés dice en la página 26 que el valle del medio de los molares superiores del Nesodon se reduce por el uso a*un islote de es- malte en el lóbulo medio; y en la versión castellana se le hace decir que el valle del medio se reduce a un islote del lóbulo medio. _ En la página 27 el señor Lydekker dice que se limita a citar algunos de los nombres que se han dado a la especie de que habla (Nesodon imbritatus) ; y en la versión castellana se le hace decir que se conforma con citar algunos de los nombres que se ha dado a este género. En la misma página, el texto inglés dice que el primer incisivo su- perior tiene una sección transversal un poco triangular; y la versión castellana dice que el primer incisivo superior tiene una sección en cruz (a cross-shaped section). En la página 28 el texto inglés dice que el primer incisivo ha salido completamente del alvéolo y en parte está usado; y en la versión cas- tellana se le hace decir que el primer incisivo es muy saliente hacia adelante y muy usado (pushed forwards and very worn). En las páginas 28 y 29 el texto inglés dice que «los dientes muy usa- dos indican que el ejemplar pertenece a un individuo más viejo que nin- guno de los precedentes»; y la versión castellana dice que los dientes muy usados indican que la especie (species) pertenece a un individuo más viejo que ninguno de los precedentes. 120 crétes transversales; la traduction dit qui sont représentés par des crétes en croix. A la page 30, ligne 8, le texte anglais dit: «la créte transversale pos- térieure (hinder cross-crest) des molaires de Nesodon»; la traduction dit: «la créte en croix externe des molaires de Nesodon». A la page 36, en parlant du Nesodon patagonicus il dit: la différence de taille est si accentuée et si constante qu'il ne peut faire autrement, du moins provisoirement, que de considérer cette forme comme ayant droit á une distinction spécifique; dans la version espagnole on lui fait dire qu'il ne peut pas admettre, méme provisoirement, sa distinction spécifique! : OBSERVATIONS SUR LES FIGURES. — Planche XII, figures 1 et 1a. Palais de Nesodon imbricatus, vu d'en haut et par devant; cette piéce se trouve au stade d'évolution dentaire numéro 9, de ma description. Planche XII, figures 2 et 2a. Intermaxillaire droit de Nesodon imbri- catus, avec l'incisive interne persistante peu développée, la base cassée de la deuxiéme incisive de lait, la deuxiéme incisive persistante qui ne fait que sortir la cuspide, et la troisieme incisive déja en fonction, vue par la surface palatine et' par devant. Cette pitce se trouve au stade d'évolution dentaire numéro 7. Planche XII, figure 3. Intermaxillaire de Nesodon imbricatus, vu d'en bas et par devant; on y voit la premiére incisive déja assez usée et la deuxiéme, incisive á peine entamée par l'usage. Cette piéce se trouve au stade d'évolution dentaire numéro 8. Planche XII, figure 4. Partie antérieure d'un cráne avec la denture, vue par la face palatine et par devant; la denture se trouve au stade d'évolution numéro 10. Cette piéce décrite par Lydekker comme de Nesodon imbricatus, appartient au Nesodon marmoratus; j'en ai donné la description sous le nom de Protoxodon marmoratus aux pages 445 et 446 de mon ouvrage Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc. : : Planche XII, figure 5. Palais de Nesodon imbricatus jeune. L'on voit sur le cóté gauche, la premiétre dent de lait préte a tomber, la deuxiéme prémolaire toute nouvelle, la troisiéme prémolaire déja en usage, la derniére molaire de lait et les deux premiéres vraies molaires; la der- niére vrale molaire n'était pas encore sortie. Sur le cóté droit ont voit les mémes dents, moins la premiére molaire de lait qui est tombée par une cause mécanique postume, et laisse voir dans le fond de l'alvéole la prémolaire destinée á la remplacer. Cette piéce se trouve dans un stade d'évolution dentaire intermédiaire entre les numéros 6 et 7 de ma description. 121 En la página 29, hacia el final, el texto inglés dice que los dos lóbu- los internos de los molares superiores de Toxodon están representados por crestas transversales; y la traducción dice que son representados por crestas en cruz. En la página 30, línea 8, el texto inglés dice: «la cresta transversal posterior (hinder cross-crest) de los molares de Nesodon»; y la traduc- ción dice: «la cresta en cruz externa de los molares de Nesodon.» En la página 36, discurriéndose del Nesodon patagonicus se dice: «la diferencia de talla es tan acentuada y tan constante, que no se puede, por lo menos provisoriamente, por menos que considerar esta forma como teniendo derecho a una distinción específica»; y en la versión cas- tellana se le hace decir que no puede admitir, ni aun provisoriamente ¡su distinción específica! OBSERVACIONES SOBRE LAS FIGURAS.— Lám. XII, figs. 1 y la. Paladar de Nesodon imbricatus, visto desde arriba y desde adelante; esta pieza está en el estadio de evolución dentaria número 9 de mi descripción. Lámina XII, figuras 2 y 2a. Intermaxilar derecho de Nesodon imbri- catus, con el incisivo interno persistente poco desarrollado, la base quebrada del segundo incisivo de leche, el segundo incisivo persistente cuya cúspide brota apenas, y el tercer incisivo ya en funciones, visto por la superficie palatina y desde adelante. Esta pieza se encuentra en' el estadio de evolución dentaria número 7. ' Lámina XII, figura 3. Intermaxilar de Nesodon imbricatus, visto desde abajo y desde adelante; se ve el primer incisivo ya demasiado usado y el segundo incisivo apenas rompiendo para el uso. Esta pieza se encuentra en el estadio de evolución dentaria número 8. Lámina XII, figura 4. Parte anterior de un cráneo con la dentadura, vista por su cara palatina y desde adelante; la dentadura se encuentra en el estadio de evolución número 10. Esta pieza descripta por Lydek- ker como de Nesodon imbricatus, pertenece al Nesodon marmoratus; y tengo dada su descripción bajo el nombre de Protoxodon marmoratus en las páginas 445 y 446 de mi obra Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc. , Lámina XII, figura 5. Paladar de Nesodon imbricatus joven. En el lado izquierdo se ve el primer diente de leche casi caedizo, el segundo premolar enteramente nuevo, el tercer premolar ya en uso, el último molar de leche y los dos primeros verdaderos molares; el último ver- dadero molar no había salido aún. En el lado derecho se ven los mismos dientes, menos el primer molar de leche, que ha caído. por una causa mecánica póstuma y deja ver en el fondo del alvéolo el premolar des- tinado a reemplazarlo. Esta pieza se encuentra en un estadio de evo- lución dentario intermedio entre los números 6 y 7 de mi descripción. 122 Planche XIII, figures 1 et 1a. Mandibule de Nesodon imbricatus, en- core jeune, vue d'en haut et par devant. Cette piéce est la mandibule du cráne figure 3 de la planche XII, et se trouve au stade d'évolution dentaire numéro 8. Planche XIII, figures 2 et 2a. ia mandibulaire avec les incisi- ves de Nesodon imbricatus au stade d'évolution dentaire numéro 9. Planche XIII, figures 3 «et 3a. Mandibule de Nesodon marmoratus (Nesodon imbricatus pour Lydekker) vue d'en haut et par devant. C'est la méme piéce que j'ai décrit comme Protoxodon marmoratus (Contribu- ción al Conocimiento, etc., page 447) et appartient au méme individu du cráne représenté dans la figure 4 de la planche XII. La denture se trouve au stade d'évolution dentaire numéro 10... Planche XIII, figures 4 et 4a. Mandibule de Nesodon imbricatus vue d'en haut et par devant, d'un individu trés vieux qui se trouve au stade d'évolution dentaire numéro 12. Planche XIV, figure 1. Cráne complet avec la mandibule de Nesodon andium Ameghino, vu de cóté; il est décrit par Lydekker avec le nom de Nesodon patagonicus. Cette piéce est au stade d'évolution dentaire numéro 9. Planche XIV, figures 2 et 2a. Le méme cráne de la figure précédente vu d'en haut et d'en bas. ; Planche XV, figure 1. Cráne déformé par pression, vu par la face palatine, appartenant au Nesodon andium (Nesodon patagonicus pour Lydekker). Planche XV, figure 2. Cráne de Nesodon andium (Nesodon patago- nicus pour Lydekker) complet, vu de dessous, individu relativement jeune, se trouvant au stade d'évolution numéro 9. Le creux ou fente qui se trouve au niveau de la suture maxillo-intermaxillaire considéré par Mercerat et par Lydekker comme lalvéole de la canine persistante, est au contraire l'alvéole de la canine de lait qui n'est pas encore tout . a fait oblitéré. La premiére dent quí suit en arriére, considérée par Lydekker comme pouvant étre la premitre prémolaire, est au contraire la canine. La deuxiéme dent considérée par Lydekker comme la pre- miére molaire de lait qui serait persistante, est en réalité la premiére prémolaire. Planche XV, figure 3. Cráne complet d'Adinotherium magister Ame- ghino, vu d'en bas. Cette piéce, qui se trouve au stade d'évolution den- taire numéro 10, est décrite par Lydekker comme étant de Nesodon ovinus. Planche XVI, figure 1. Cráne incomplet Y'Adinotherium tres jeune, avec toute la denture de lait et la premiére vraie molaire déja en fonc- - tion; il était au stade d'évolution dentaire núméro 3. Ce cráne est décrit par Lydekker comme étant de Nesodon ovinus. Fig. 13. Pied postérieur gauche de Thoa- therium crepidatum Ameghino, réduit aux Y de grandeur naturelle. c, calcanéum; p, facette péronienne du calcanéum; a, astragale; n, na- viculaire; cb, cuboide; ec, ectocuneiforme; ms, mésocuneiforme; 3, le troisieme doigt, le seul développé. Ce pied est vu flechi en avant, de facon que la téte articulaire de l'astragale pour le naviculaire regarde en arriére. Fig. 13. Pie posterior izquierdo de Thoathe- rium crepidatum Ameghino, reducido a 4 de su tamaño natural. c, calcáneo; f, faceta pe- roneal del calcáneo; a, astrágalo; n, navicu- lar; cb, cuboides; ec, ectocuneiforme; ms, me- socuneiforme; 3, el tercer dedo, que es el úni- co desarrollado. Este pie-está doblado hacia adelante, de manera que la cabeza articular del astrágalo para el navicular mira hacia atrás. Fig. 14. Cráne incomplet de Scalabrinithe- rium Bravardi Ameghino, vu d'en haut réduit a YV4 de grandeur naturelle; échantillon appar- tenant á M. le professeur Pierre Scalabrini. Le contour en blanc de la partie antérieure de cette figure et de celle que suit, est tracé dV'apres lPéchantillon que j'ai figuré dans mon ouvrage Contribución, etc., planche L,XXIITI, figures 1, 2 et 3. Cette piéce montre trés bien la forme de J'ouverture nasale, qui est tres différente de celle de Macrauchenia, et non identique comme le suppose á tort M. ly- dekker. Fig. 14. Cráneo incompleto de Scalabrini- therium Bravardi Ameghino, visto desde arri- ba, reducido a M4 de su tamaño natural. Ejem- plar perteneciente al señor profesor Pedro Scalabrini. El contorno en blanco de la parte anterior de esta figura y de la que sigue está «trazado de acuerdo con el ejemplar que fi- guré en mi obra Contribución al conocimiento de los mamiferos fósiles, etc., lámina LXXITI, figuras 1, 2*y 3. Esta pieza muestra muy bien la forma de la abertura nasal, que es muy distinta de la de Macrauchenia y no idéntica, según lo supone erróneamente el señor lLy- dekker, 125 Lámina XII, figuras 1 y la. Mandíbula de Nesodon imbricatus, aún joven, vista desde arriba y desde adelante. Esta pieza es la mandíbula del cráneo figura 3 de la lámina XIl y se encuentra en el estadio de evolución dentaria número 8. Lámina XIII, figuras 2 y 2a. Sínfisis mandibular con los incisivos le Nesodon imbricatus en el estadio de evolución dentaria número 9. Lámina XIII, figuras 3 y 3a. Mandíbula de Nesodon marmoratus (para Lydekker: Nesodon imbricatus) vista desde arriba y desde adelante. Es la misma pieza que he descripto como Protoxodon marmoratus (Con- tribución, etc., página 447) y pertenece al mismo individuo del cráneo representado en la figura 4 de la lámina XII. La dentadura se encuentra en el estadio de evolución dentaria número 10, Lámina XIII, figuras 4 y 4a. Mandíbula de Nesodon imbricatus vista desde arriba y desde adelante, de un individuo muy viejo, que se en- cuentra en el estadio de evolución dentaria número 12. Lámina XIV, figura 1. Cráneo completo con la mandíbula de Neso- don andium Ameghino, visto de lado; está descripto por Lydekker con el nombre de Nesodon patagonicns. Esta pieza está en el estadio de evolución dentaria número 9. Lámina XIV, figuras 2 y 2a. El mismo cráneo de la figura precedente, visto desde arriba y desde abajo. Lámina XV, figura 1. Cráneo deformado por presión, visto por su cara palatina, perteneciente al Nesodon andium (para Lydekker: Ne- sodon patagonicus). y Lámina XV, figura 2. Cráneo de Nesodon andium (para Lydekker: Nesodon patagonicus) completo, visto desde abajo, individuo relativa- mente joven, en el estadio de evolución dentaria número 9. La cavidad o hendedura que hay al nivel de la sutura maxilointermaxilar conside- rada por Mercerat y por Lydekker como el alvéolo del canino persis- tente, es, por el contrario, el alvéolo del canino de leche que aún no está del todo obliterado. El primer diente que sigue hacia atrás, consi- derado por Lydekker como que puede ser el primer premolar, es, por el contrario, el canino. El segundo diente considerado por Lydekker como e] primer molar de leche que sería persistente, es, en realidad, el pri- mer premolar. Lámina XV, figura 3. Cráneo completo de Adinotherium magister Ameghino, visto desde abajo. Esta pieza, que se encuentra en el estadio de evolución dentaria número 10, es descripta por Lydekker como si fuese de Nesodon ovinus. : Lámina XVI, figura 1. Cráneo incompleto de Adinotherium muy jo- ven, con toda la dentadura de leche y el primer verdadero molar ya en función; estaba en el estadio de evolución dentaria número 3. Lydekker describe este cráneo como perteneciente al Nesodon ovinus. 126 Planche XVI, figure 2. Maxillaire supérieur d'Adinotherium tres jeune (Nesodon ovinus pour Lydekker) avec les molaires de lait, au stade d'évolution dentaire numéro 2. Planche XVI, figure 3. Cráne complet d'Adinotherium magister (Ne- sodon ovinus pour Lydekker) vu d'en bas. Cette piéce, qui se trouve au stade d'évolution dentaire numéro 10, est le type de l'espéce; j'en ai donné la description a la page 451 de mon ouvrage Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc.; les prémolaires et mo- laires supérieures du méme cráne sont représentées de grandeur natu- relle dans la planche XVII, figure 7 du méme ouvrage. Dans la figure du cráne publiée par M. Lydekker comme de grandeur naturelle, les dents se présentent comme étant plus petites que dans la figure que j'ai donné. Evidemment il y a une erreur, car comme l'on peut s'assurer par ma description, ce cráne est d'un tiers plus long qu'il n'est figuré par M. Lydekker; cette figure serait donc réduite aux 3%, et il en est probablement de méme des deux figures précédentes de la méme planche. Planche XVI, figure 4. Maxillaire supérieur droit avec les cinq der- niéres molaires de 1'Adinotherium splendidum Ameghino (Nesodon ovi- nus pour Lydekker) d'un individu tres vieux au stade d'évolution den- taire numéro 11. Cette piéce, qui d'apres l'explication de la planche serait de grandeur naturelle, est au contraire réduite aux 3% de grandeur. Planche XVIII, figures 1, 2 et 3, représentent l'humérus, le cubitus, le radius, le tibia et la partie distale du péroné, d'une espéce du genre Nesodon (Nesodon imbricatus pour Lydekker) aux 3% de grandeur. Planche XVIII, figure 4. Calcanéum, vu d'en haut, probablement de Nesodon andium ou d'une autre espéce petite du méme genre. (Neso- don imbricatus pour Lydekker). ASTRAPOTHERIA LYDEKKER, pages 42 et 43 Avec ce nom, l'auteur établit un ordre nouveau pour recevoir les genres Astrapotherium et Homalodontotherium. Précisement, presque en méme temps, j'avais établi ordre des Astrapotheroidea (Enuméra- tion synoptique des especes de mammiferes fossiles éocenes de Pata- gonie, page 47) qui cependant ne correspond qu'en partie aux Astra- potheria de Lydekker; je n'y place que les Astrapotheridae, les Homa- lodontheridae étant tres différents pour que Pon puisse les réunir dans le méme ordre que les premiers. M. Lydekker distingue ses Astrapotheria par les caractéres qui sul- vent: la grande taille de tous ses représentants; les dents radiculées, 127 Lámina XVI, figura 2. Maxilar superior de Adinotherium muy joven (para Lydekker: Nesodon ovinus) con los molares de leche, en el esta- dio de evolución dentaria número 2. Lámina XVI, figura 3. Cráneo completo de Adinotherium magister (Nesodon ovinus, para Lydekker), visto desde abajo. Esta pieza, que se encuentra en el estadio de evolución dentaria número 10, es el tipo ce la especie; di su descripción en la página 451 de mi obra Contribu- ción al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc.; los premolares y los molares superiores del mismo cráneo están representados en tamaño na- tural en la lámina XVII, figura 7 de la misa obra. En la tigura del cráneo publicada por el señor Lydekker como de tamaño natural, los dientes se presentan como siendo más pequeños que en la figura dada por mí. Hay en eso, evidentemente, un error, porque, según puede te- nerse la seguridad leyéndose mi descripción, ese cráneo es un tercio más largo que tal como lo hace figurar el señor Lydekker; por manera que esta figura sería reducida a tres cuartas partes de su tamaño; y pro- bablemente ocurre otro tanto con las dos figuras precedentes de la misma lámina. Lámina XVI, figura 4. Maxilar superior derecho con los cinco últimos molares del Adinotherium splendidum Ameghino (Nesodon ovinus, para Lydekker) de un individuo muy viejo en el estadio de evolución denta- ria número 11. Esta pieza, que según la explicación de la lámina sería de tamaño natural, está, por el contrario, reducida a tres cuartas partes de su tamaño. Lámina XVIII, figuras 1, 2 y 3. Representan el húmero, el cúbito y el radio, la tibia y la parte distal del peroné, de una especie del gé- _nero Nesodon (Nesodon imbricatus, para Lydekker) en tres cuartas partes de su tamaño. Lámina XVII, figura 4. Calcáneo, visto desde arriba, probablemente de Nesodon andium o de otra especie pequeña del mismo género. (Ne- sodon imbricatus, para Lydekker). ASTRAPOTHERIA IYDEKKER, páginas 42 y 43 Con este nombre establece el autor un nuevo orden para recibir los géneros Astrapotherium y Homalodontotherium. Precisamente casi al mismo tiempo yo había establecido el orden de los Astrapotheroidea (Enumeración sinóptica de las especies de mamíferos fósiles eocenos de Patagonia, página 47), que sólo corresponde en parte a los Astrapo- theria de Lydekker; en él coloco únicamente a los Astrapotheridae, por- que los Homalodontheridae son muy diferentes para que se pueda reu- nirlos en el mismo orden que los primeros. 128 sur le type de celles des Rhinocéros, sans qu'elles aient la grande courba si caractéristique de celles des Toxodontes; le carpe et le tarse de type. lineaire; le calcanéum s'articule avec la fibule; l'astragale presque plat et avec une grande téte pour s'articuler avec le naviculaire; le fémur avec un troisieme trochanter; probablement trois doigts a chaque pied. Pour démontrer que cette association n'est qu'imaginaire, il me suffit de rappeler que la taille n'est pas un caractére distinctif, puis qu'il y a des répresentants de petite taille aussi bien dans les Astrapotheridae que dans les Homalodontotheridae; la forme des dents ressemblant a celle de Rhinocéros se trouve ¡dans les Astrapotheridae, mais no dans les Homalodontotheridae; le carpe de 1Homalodontotherium n'est pas du type lineaire sinon du type alterne, bien que sur un plan un peu dif- rérent de celui des Perissodactyles; le calcanéum de 1'Astrapotherium ne touche pas la fibule; l'astragale du méme animal n'a pas de téte articulaire convexe pour le naviculaire, cet os étant, au contraire, tron- qué en avant; les pieds de 'Homalodontotherium sont pentadactyles et non tridactyles. Bref: tous les caracteres que M. Lydekker assigne aux Astrapothería, sauf un seul, celui de la forme des dents, ne se recon- trent pas dans les Astrapotheridae! Il s'agit de deux groupes absolument différents, et qui n'ont presque aucun rapport l'un avec l'autre. Les Astrapotheridae constituent le groupe des Astrapotheroidea, comme je les ai défini, un sous-ordre qui n'a rien A voir avec les Astrapotheria tel qu'il est défini par Lydekker. Les Homalodontotheridae constituent un sous-ordre á part, les Ente- lonichia qui rentrent dans l'ordre des Ancylopoda de Cope. Dans mon dernier Mémoire sur les fossiles de Patagonie (Enumération synop- tique, etc.) j'ai donné les caractéres servant a distinguer les Astrapo- theroidea, les Ancylopoda et le sous-ordre des Entelonichia. HOMALODONTOTHERIDAE I YDEKKER, pages 43 et 44 HOMALODONTOTHERIUM Huxley; Lydekker, page 44. — Homa- lodontotherium Cunninghami Flower; Lydekker, pages 44 á 47, plan- che XVIII, figures 1 et 6; planche XIX, figures 1 et 2; planche XX, fi- gures 1 a 4. — L'auteur donne les caractéres de la famille tirés sourtout de la denture, et une briéve description de la denture supérieure et in- férieure qui n'ajoute pas beaucoup de nouveauté á ce que nous savions déja sur la construction de ce genre. Il figure un palais assez complet et un fragment de mandibule; ces piéces qui sans doute sont les plus complétes du Musée, prouvent que cet établissement est assez pauvre 129 El señor Lydekker distingue a sus Astrapotheria por los siguientes caracteres: la gran talla de todos sus representantes; los dientes radicu- lados, por el estilo de los dientes de los rinocerontes, sin que tengan la gran curva tan característica de los Toxodontes; el carpo y el tarso del tipo linear; el calcáneo se articula con la fíbula; el astrágalo es casi plano y con una gran cabeza para articularse con el navicular; el fémur con un tercer trocánter; y probablemente tres dedos en cada pie. Para demostrar que esta asociación no es más que imaginaria, bás- tame recordar que la talla no es un carácter distintivo, porque existen representantes de pequeña talla tanto entre los Astrapotheridae como entre los Homalodontotheridae; la forma de los dientes que se parece a la de los rinocerontes se encuentra en los Astrapotheridae, pero no en los Homalodontotheridae; el carpo del Homalodontotherium no es del tipo linear; sino del tipo alterno, aunque sobre un plan un poco di- ferente del de los Perisodáctilos; el calcáneo del Astrapotherium no toca a la fíbula; el astrágalo del mismo animal no tiene cabeza articu- lar convexa para el navicular; este hueso estaba, por el contrario, trun- cado hacia adelante; los pies del Homalodontotherium son pentadácti- los y no tridáctilos. En una palabra: todos los caracteres que el señor Lydekker les asigna a los Astrapotheria, con excepción de uno solo, el de la forma de los dientes, no se encuentran en los Astrapotheridae! Se trata de dos grupos absolutamente diferentes y que casi no tienen relación alguna entre sí. Los Astrapotheridae constituyen el grupo de los Astrapotheroidea tal como yo lo he definido, un suborden que rrada tiene que hacer con los Astrapotheria, según lo ha definido Lydekker. - Los Homalodontotheridae constituyen un suborden aparte, los Ente- lonichia que entran en el orden de los Ancylopoda de Cope. En mi úl- tima Memoria sobre los fósiles de Patagonia (Enumeración sinópti- ca, etc.), he dado los caracteres que sirven para distinguir los Astrapo- theroidea, los Ancylopoda y el suborden de los Entelonichia. HOMALODONTOTHERIDAE LYDEKKER, páginas 43 y 44 HOMALODONTOTHERIUM Huxley; Lydekker, página 44. Homa- lodontotherium Cunninghami Flower; Lydekker, páginas 44 a 47, lámi- na XVIII, figuras 1 y 6; lámina XIX, figuras 1 y 2; lámina XX, figu- ras 1 a 4. —El autor da los caracteres de la familia tomándolos sobre todo de la dentadura; y una breve descripción de la dentadura supe- rior e inferior que no añade gran novedad a cuanto ya sabíamos acerca de la construcción de este género. Figura un paladar bastante completo y un fragmento de mandíbula; estas piezas, que sin duda son las más AMEGHINO — V. XI 9 130 en débris de ce genre. Dans mon Enumération synoptique, etc., page 65, figures 15 et 16, j'ai donné le dessin du cráne intact de 1'Homalodon- iotherium Segoviae, et je posséde des cránes également complets, avec leurs mandibules correspondantes de l'Homalodontotherium Cunnin- ghami, du Diorotherium, etc. M. Lydekker donne aussi une briéve description de l'axis, l'humérus, le cubitus incomple:, le fémur et le tibia, avec les figures correspon- dantes. J'ai décrit les mémes os d'une maniére plus compléte, mais sans en donner des figures, de sorte que celles qu'il publie peuvent étre considerées comme un complément de mon travail. : Des pieds il ne décrit et ne figure que le calcanéum et l'astragale; il parait que le Muséum de La Plata ne posséde d'autres débris des extrémités. On a vu que l'auteur croit que ces animaux ont eu trois doigts á chaque pied, et que les os du carpe et du tarse étaient en série linéaire. ll est vraiment regrettable qu'il n'ait pas vu les notes que j'ai publié sur-la conformation des pieds de ce genre. Dés le mois d'Octo- bre 1891 (Revista Argentina de Historia Natural, tome l, page 295), je disais que les Homalodontotheridae possédaient un calcanéum avec une grande facette articulaire pour le péroné; que l'astragale était a poulie non excavée, avec la téte articulaire convexe et séparée par un col; en fin, que les phalanges onguéales étaient fendues au bout, per- pendiculairement, comme celles du Chalicotherium et présentaient aussi á peu pres la méme forme. En Janvier de l'année 1893, parmi d'autres renseignements, j'ajoutais que le carpe et le tarse étaient en rangées alternes, et que les pieds étaient pentadactyles («Revue Scientifique», tome LI, page 14). S'il s'était donné un peu plus de peine pour étudier la littérature correspondante, il aurait pris connaissance de ces rensei- gnements, et certainement il n'aurait pas réuni ces animaux aux Astra- potheridae. j Dans mon dernier Mémoire (Enumération synoptique, etc.) j'ai donné une description un peu plus détaillée des pieds de ce genre et mainte- nant je profite de l'occasion pour en donner les dessins, comme un com- plément indispensable a ma description et aussi au travail de M. Ly- dekker; d'ailleurs, ils serviront pour démontrer que j'ai eu raison de placer ces animaux dans l'ordre des Ancylopoda. Il y a trois ans, j'ai émis l'opinion que les Homalodontotheridae étaient les antécésseurs plus ou moins directs des Chalicotheridae, et aujourd'hui je m'affirme d'avantage dans cette croyance. Précisément J'étudie la collection de fossiles apportée par mon frére Charles Ame- ghino de son septicme voyage en Patagonie (Octobre 1893 a Juillet 1894); cette collection provient des couches a Pyrotherium de Vinté- rieur, qui sont d'une époque bien plus ancienne que la formation Santa- cruzienne, et antérieures aussi á la formation Patagonienne classique. 4 131 completas del Museo, prueban que este establecimiento es bastante pobre en restos de este género. En mi Enumeración sinóptica, etc., pá- gina 65, figuras 15 y 16, he dado el dibujo del cráneo intacto del Homalodontotherium Segoviae; y poseo cráneos igualmente completos, con sus correspondientes mandíbulas, del Homalodontotherium Cunin- ghami, del Diorotherium, etc. El señor Lydekker da también una breve descripción del axis, el hú- mero, el cúbito incompleto, el fémur y la tibia, con las correspondientes figuras. He descripto de una manera más completa los mismos huesos, pero sin dar las figuras, de modo que las que él publica pueden ser consideradas como un complemento de mi trabajo. De los pies, sólo figura y describe el calcáneo y el astrágalo; parece que el Museo de La Plata no posee otros restos de las extremidades. Se ha visto que el autor cree que estos animales tuvieron tres dedos. en cada pie y que los huesos del carpo y del tarso eran en serie lineal. Es verdaderamente deplorable que no haya leído las notas que he pu- blicado acerca de la conformación de los pies de este género. Desde el mes de Octubre de 1891 (Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, página 205), tengo dicho que los Homalodontotheridae poseían un calcáneo con una gran faceta articular para el peroné; que el astrágalo era a polea no excavada, con la cabeza articular convexa y separada por un cuello; y en fin, que las falanges ungueales eran hendidas en su extremidad, perpendicularmente, como las del Chalicotherium y más o menos presentaban la misma forma. En Enero del año 1893, entre otros datos, añadí el de que el carpo y el tarso eran en hileras alternas y que los pies eran pentadáctilos («Revue Scientifique», tomo LI, pá- gina 14). Si el autor se hubiese tomado un poco más de trabajo para estudiar la literatura correspondiente, habría tenido conocimiento de tales datos y con toda seguridad no habría reunido estos animales a los Astrapotheridae. _ En mi última Memoria (Enumeración sinóptica, etc.) di una descrip- ción un poco más detallada de los pies de este género y ahora aprove- cho la ocasión para dar los dibujos, como un complemento indispensable de mi descripción y también del trabajo del señor Lydekker. Por otra parte, servirán para demostrar que tuve razón para colocar a estos ani- males en el orden de los Ancylopoda. Ha tres años emití la opinión de que los Homalodontotheridae eran - los antecesores más o menos directos de los Chalicotheridae y hoy me afirmo mayormente en tal persuasión. Precisamente estoy estudiando la colección de fósiles que mi hermano Carlos Ameghino ha traído de regreso de su séptimo viaje por Patagonia (Octubre de 1893 a Julio de 1894); esta colección procede de las capas del interior caracteriza- das por el Pyrotherium, que son de una época mucho más antigua que 132 Les couches á Pyrotherium réposent partout en stratification concor- dante avec les couches crétacées a Dinosauriens. Or, il paraít qu'a cette époque les Ancylopoda étaient dans leur plus grand développement car ils y sont représentés par un nombre considérable de genres, quel- ques uns de la famille des Homalodontotheridae, et d'autres appartenant a des familles nouvelles (11). ASTRAPOTHERIDAE IYDEKKER, pages 47 et 48 ASTRAPOTHERIUM Burmeister; Lydekker, pages 48 a 51. — Dans la définition de cette famille il ne fait mention que des caractéres tirés de la denture, sauf la rémarque sur l'humérus dans laquelle il établit que cet os n'a pas la forte créte deltoide caractéristique de celui de 'Homalodontotherium. Dans la description du genre il donne avec assez d'étendue les caractéres tirés du cráne, de la mandibule et la denture. Les grandes dents supérieures en forme de défenses sont décrites comme étant des incisives. Cette opinion est absolument insoutenable; ces dents sont implantées dans les maxillaires, sans avoir aucun rapport avec les intermaxillaires et par conséquent ne peuvent étre considerées que comme des canines. Les intermaxillaires sont placées dans la posi- tion normale, entre les bourrelets formés par la partie alvéolaire des maxillaires qui portent la canine; les intermaxillaires sont assez grands, se prolongent de quelques centimétres en avant du bord antéricur des maxillaires et terminent dans un bord libre et arrondi; sur ce bord, dans les trés jeunes individus, on voit trois petits alvéoles de chaque cóté correspondantes aux incisives qui ne rentraient jamais en fonction étant réabsorbées de trés bonne heure. Concernant la description du cráne, je ferai remarquer que les orbi- tes sont ouvertes en arriére, et par conséquent le zygomatique ne se trouve pas en contact avec l'apophyse post-orbitaire du frontal. J'avais déja établi ce caractére dans ma premiére description de ce genre, et maintenant il se trouve confirmé par l'examen des cránes plus complets dont je dispose. ASTRAPOTHERIUM MAGNUM (Owen) Ameghino. — Astrapotherium magnum Lydekker, pages 51 a 54, et Astrapotherium angustidens Ly- (11) La faune mastologique des couches á Pyrotherium produira bien de surprises; comme importance elle dépassera la faune Santa-cruzienne et prouvera que c'est bien dans 1'Amé- rique du Sud qu'il faut chercher la souche de certains groupes de mammiféres regardés jusqu'aujourd'hui comme exclusifs, les uns du continent Euroasiatique, les autres de 1.Amé- rique du Nord. 133 li formación Santacruceña y también anteriores a la formación Patagó- nica clásica. Las capas caracterizadas por el Pyrotherium reposan por todas partes en estratificación concordante con las capas cretáceas caracterizadas por los Dinosaurios. Ahora bien: parece que en aquella época los Ancylopoda estaban en su mayor desarrollo porque están re- presentados en ella por un considerable número de géneros, algunos de ellos de la familia de los Homalodontotheridae y de otros pertene- cientes a nuevas familias (11). ASTRAPOTHERIDAE LYDEKKER, páginas 47 y 48 ASTRAPOTHERIUM Burmeister; Lydekker, páginas 48 a 51. — En la definición de esta familia, el autor sólo hace mención de los carac- teres que proporciona la dentadura, con excepción del dato acerca del húmero, mediante el cual establece que este hueso carece de la fuerte . cresta deltoides característica del húmero de Homalodontherium. En la descripción del género da con bastante extensión los caracteres que proporcionan el cráneo, la mandíbula y la dentadura. Los grandes dien- tes superiores en forma de defensas son descriptos como si fuesen in- cisivos. Esta opinión es absolutamente insostenible; esos dientes están implantados en los maxilares, sin que haya relación alguna con los in- termaxilares y por consecuencia no pueden ser considerados sino como caninos. Los intermaxilares están situados en la posición normal, entre los rodetes formados por la parte alveolar de los maxilares que sostie- nen al canino; los intermaxilares son bastante grandes, se prolongan algunos centímetros hacia adelante del borde anterior de los maxilares y terminan en un borde libre y redondeado; sobre este borde y en los individuos más jóvenes se ven en cada lado tres pequeños alvéolos co- rrespondientes a los incisivos que no entraban jamás en función porque eran reabsorbidos muy temprano. Con respecto a la descripción del cráneo, haré notar que las órbi- tas son abiertas hacia atrás, y, por consecuencia, el cigomático no está en contacto con la apófisis postorbitaria del frontal; yo tenía estable- cido ya en mi primera descripción de este género ese carácter, que aho- ra se encuentra confirmado por el examen de cráneos más completos de que dispongo. pan (11) La fauna mastológica de las capas caracterizadas por el Pyrotherium ha de produ- cir muchas sorpresas; por su importancia sobrepasará a la fauna Santacruceña y probará que en América del Sur y no en ninguna otra parte es donde hay que buscar el tronco de ciertos grupos de mamíferos que hasta hoy han sido considerados como exclusivos del continente Euroasiático, unos, y de América del Norte, otros. 134 dekker, pages 54 a 56, pl. XXI, XXII et XXI. — M. Lydekker fait remarquer, et il a raison, que, quoique M. Mercerat ait distribué les Astrapotheridae en trois genres différents avec douze espéces, lui, sur les mémes débris, il ne reconnaít qu'un seul genre avec deux espéces, une lVAstrapotherium magnum et lautre lAstrapotherium angusti- dens. Si cette derniére espéce était vraiment différente il aurait dá la désigner avec un nom nouveau, car les noms donnés par M. Mercerat doivent étre considérés comme non avenus. Cet auteur, dans les As- trapothéridés comme dans le cas des Nesodontidés, a pris pour des ca- ractéres d'espéce et de genre, les stades de développement de la den- ture d'une méme espéce. Hors les caracteres tirés des différences de Váge il n'y a pas de description á proprement parler, de sorte que, ces prétendues espéces, quand méme il y en aurait des bonnes, ne sont pas reconnaissables sans consulter les types; il n'y a donc aucune obliga- tion de les prendre en considération. Mais, á part cela, je ne trouve pas non plus justifiée la distinction des deux espéces admises par M. Lydekker. Il ne les distingue que par la forme des incisives inférieures; dans 1'Astrapotherium magnum la couronne des incisives serait courte et élargie, presque en forme d'éventail, tandis que dans le prétendu Astrapotherium angustidens ces dents seraient á couronne étroite et allongée. C'est malheureux que dans le Musée de La Plata il n'y ait pas une seule mandibule avec les incisives en bon état et peu usées, car alors certainement M. Lydekker n'aurait pas fait cette distinction; il aurait vu que dans la méme mandibule il y a les deux types d'incisives qu'il prend comme caractéristiques des deux espéces. Chez tous les Astrapothéridés qui me sont connus, les trois incisives inférieures différent une de lP'autre par la grandeur et par la forme. L'incisive interne est la plus petite et a la couronne étroite et allongée; les deux lobules supérieurs produits par le sillon longitudinal de la ligne médiane sont assez convexes; cette dent a toujours la forme de celle attribuée par Lydekker á 1Astrapotherium angustidens. La deu- xiéme incisive est á peu pres de la méme forme mais presque deux fois plus grosse et avec les lobules supérieurs plus applatis. La troi- siéme incisive ou externe est un peu plus grande que la premiére; en cutre la couronne est trés courte et trés large, donnant un contour en demi-cercle ou en éventail comme dans les incisives attribuées par Lydekker a PAstrapotherium magnum. Quand les incisives ne sont pas encore usées, elles se touchent par les bords latéraux des couronnes, mais au fur et á mesure que l'áge avance, elles se raccourcissent et retrécissent jusqu'a rester séparées comme on les voit dans les deux mandibules figurées par Lydekker. 135 ASTRAPOTHERIUM MAGNUM (Owen) Ameghino. — Astrapotherium magnum Lydekker, páginas 51 a 54; y Astrapotherium angustidens Ly- dekker, páginas 54 a 56, láminas XXI, XXII y XXIII. — El señor Lydek- ker hace notar, y con razón, que aun cuando el señor Mercerat haya dis- tribuído los Astrapotheridae en tres géneros distintos y doce especies, él no reconoce en los mismos restos más que un solo género con dos es- pecies: una, el Astrapotherium magnum y otra, el Astrapotherium an- gustidens. Si esta última especie es verdaderamente distinta, él debe- ría haberla designado con un nombre nuevo, porque los nombres dados por el señor Mercerat deben ser considerados como no producidos. Tanto en el caso de los Astrapotheridae como en el de los Nesodonti- dae, ese autor ha tomado por caracteres de especie y de género los es- tadios de desarrollo de la dentadura de una misma especie. Fuera de los caracteres deducidos de las diferencias de edad, hablando con pro- piedad no hay descripciones, de manera que no es posible reconoce: esas pretendidas especies, aun cuando las hubiera buenas, sin consultar los tipos; y no hay, pues, obligación alguna de tomarlas en consideración. - Mas dejando eso de lado, no encuentro tampoco justificada la dis- tinción de las dos especies admitidas por el señor Lydekker. No las distingue más que por la forma de los incisivos inferiores: en el Astra- potherium magnum la corona de los incisivos sería corta y ensanchada, casi en forma de abanico, mientras que en el pretendido Astrapotherium angustidens esos dientes serían de corona estrecha y alargada. Es un infortunio que en el Museo de La Plata no haya una sola man- díbula con los incisivos en buen estado y poco usados, porque si la hu- biese, el señor Lydekker no habría hecho, por cierto, tal distinción: ha- bría visto que en la misma mandíbula existen los dos tipos de incisivos que él reputa característicos de las dos especies. En todos los Astrapotéridos que me son conocidos, los tres incisivos inferiores difieren entre sí por el tamaño y la forma. El incisivo interno es el más pequeño y tiene la corona estrecha y alargada; los dos lóbu- los superiores producidos por el surco longitudinal de la línea media scn bastante convexos y este diente tiene siempre la forma del que le atribuye Lydekker al Astrapotherium angustidens. El segundo incisivo es poco más o menos de igual forma, pero casi dos veces más grueso y con los lóbulos superiores más aplanados. El tercer incisivo. o externo es un poco más grande que el primero; además, la corona es muy corta y muy ancha, dando un contorno en semicírculo o en abanico como en los incisivos que Lydekker le atribuye al Astrapotherium magnum. Cuando los incisivos aún no están usados, se tocan por los bordes la- terales de las coronas, pero a medida que la edad avanza se acortan y estrechan hasta quedar separados, tal como se les ve en las dos mandí- bulas figuradas por Lydekker. 136 L'incisive qu'il représente a la page 53 comme étant la forme typique de l'Astrapotherium magnum est en effet l'incisive externe de cette espéce, mais c'est la seule des trois qui ait cette forme. L'autre incisive, qu'il représente á la page 55 comme caractéristique du soi-disant Astrapotheriam angustidens, est l'incisive interne (ou premitre) de la méme espéce; j'en ai figuré une absolument égale (Contribución, etc., planche XXX, figure 2). M. Lydekker parait attribuer beaucoup d'importance au fait que la série des quatre molaires de la mandibule d'un individu déja vieux occupe moins d'espace que dans une autre mandibule d'un individu beaucoup plus jeune de l'Astrapotherium magnum. Pourtant, il ne s'agit pas d'un caractére spécifique sinon d'une différence d'ige. Si lauteur parcourt la révision que j'ai donné de ce groupe (Revista Ar- gentina de Historia Natural, tome l, page 335) il verra que dans 1'Astra- potherium magnum la série des molaires commence á se reccourcir graduellement dés que la derniére molaire a été usée par la mastication jusqu'a un tiers de la hauteur de la couronne. Dans les individus trés vieux, dont les molaires sont usées jusqu'a prés du col, cette diminution est trés considérable. L'on sait d'ailleurs, que bon nombre d'ongulés présentent aussi la méme particularité. Sur les pieds des Astrapotheroidea Le Musée de La Plata est tres pauvre en ossements du squelette de VAstrapotherium; M. Lydekker ne fait mention que de l'humérus, le cubitus et le fémur incomplet. Des pieds de ces animaux il ne connaít - aucune piéce, car le calcanéum qu'il attribue a 1Astrapotheriuam n'a rien á voir avec ce genre; il appartient á une espéce d'Homalodonto- therium dont la taille était inférieure á celle de l'espéce typique; c'est l'Homalodontotherium excursum Ameghino. Le calcanéum de 1'Astrapotherium est d'une construction absolument différente, comme l'on peut en juger par le dessin que j'en donne; je donne également la figure de l'astragale du méme animal; on peut la comparer avec celle de l'astragale de 'Homalodontotherium et on s'apercevra facilement qu'il ne peut y avoir entre l'un et l'autre aucun rapport. J'ai donné la description de ces deux os dans mon dernier Mémoire Enumération synoptique, etc., page 51. Toutefois, les échantillons qui m'ont servi pour cette description étaient assez imparfaits, spécialement Vastragale qu'en outre d'étre incomplet, provenait d'un individu tres jeune; il en est resulté que quelques caracteres n'ont pas été inter- prétés par moi d'une manitre correcte. La petite facette ovalaire du 137 El incisivo que él representa en la página 53 cual si fuese la forma típica del Astrapotherium magnum es, en efecto, el incisivo externo de esta especie, pero es el único de los tres que tenga tal forma. El otro incisivo que él representa en la página 55 como característico del pre- tendido Astrapotherium angustidens, es el incisivo interno (o primero) de la misma especie; figuré uno absolutamente igual en mi Contribu- ción, etc., lámina XXX, figura 2. El señor Lydekker parece atribuirle mucha importancia al hecho de que la serie de los cuatro molares de la mandíbula de un individuo ya viejo ocupe menos espacio que en otra mandíbula de un individuo más joven del Astrapotherium magnum. Mientras tanto no se trata de un carácter específico sino de una diferencia de edad. Si el autor recorre la revisión que tengo hecha de este grupo (Revista Argentina de Histo- ria Natural, tomo 1, página 335) verá que en el Astrapotherium magnum la serie de los molares comienza a acortarse gradualmente desde que el último molar ha sido usado para la masticación hasta un tercio de la altura de la corona. En los individuos muy viejos, cuyos molares están usados hasta cerca del cuello, esta diminución es muy considerable. Por lo demás, se sabe que un buen número de Ungulados también pre- senta la misma particularidad. Acerca de los pies de los Astrapotheroidea El Museo de La Plata es muy pobre en osamentas del esqueleto de Astrapotherium; el señor Lydekker sólo menciona el húmero, el cúbito y el fémur incompleto. No conoce ninguna pieza de los pies de este animal, porque el calcáneo que él le atribuye al Astrapotherium no tiene nada que ver con este género; pertenece a una especie de Homalodon- totherium cuya talla era inferior a la de la especie típica: es el Homalo- dontotherium excursum Ameghino. El calcáneo del Astrapotherium es de una construcción absolutamen- te distinta, según puede juzgarse por el dibujo que de él doy. Doy asi- mismo la figura del astrágalo del mismo animal; puede comparársele con la del astrágalo del Homalodontotherium y fácilmente se echará de ver que entre uno y otro no puede existir ninguna relación. He dado la descripción de esos dos huesos en mi última Memoria Enumeración sinóptica, etc., página 51. Los ejemplares que me sirvie-- ron para esa descripción eran, sin embargo, bastante imperfectos y de un modo especial el astrágalo, que además de ser incompleto, provenía de un individuo muy joven, de lo cual resultó que algunos caracteres no fueron interpretados por mí de una manera correcta. La pequeña faceta ovalar del calcáneo para el cuboides, situada en la parte supe- 138 calcanéum pour le cuboide, placée a la partie supérieure de Pos, regar- dant en haut et en dedans, m'avait fortement intrigué; je terminai par croire que cette facette devait regarder en avant, et par conséquent le tuber calcis en haut, position qui n'aurait pu correspondre qu'a un pied au stade digitigrade. Les astragales parfaits que j'ai maintenant a ma disposition, prouvent que le cuboide tout en ayant un trés faible point d'appui sur le calcanéum, s'articulait largement dans le sens transver- sal avec lVastragale et regardait directement en avant, donnant au pied une position nettement plantigrade. D'aprés ce que l'on peut en juger par le calcanéum, l'astragale et le naviculaire, le pied devait avoir cinq doigts tous bien développés (12). La plus grande ressemblance de ces trois os est avec ceux des Amblypodes; le calcanéum est absolument du méme type, et lPastragale, s'il avait été trouvé dans l'éocéine de VAmérique du Nord, personne n'aurait hésité a P'attribuer a un repré- sentant du groupe des Dinocerata. En 1889, j'ai placé les Astrapothe- ridae parmi les Amblypodes. Dernidrement je les ai séparés comme un sous-ordre á part, mait cette distinction repose principalement sur la conformatión de la denture. Les plus grandes affinités des Astrapothe- roidea sont avec les Amblypoda et il est méme possible qu'ils soient les prédécesseurs de ce dernier groupe. Cette opinion n'est pas aussi hardie qu'on pourrait le croire, car les Astrapotheridae du Santa-cruzien ne sont que les derniers survivants d'un groupe qui a eu son plus grand développement a l'époque du Pyrotherium. Les formes plus anciennes étaient moins spécialisées et a dentition compléte. CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE. —A la page 42, M. Lydekker, en parlant des Astrapotheria, dit que le pied d'un des genres de ce groupe est connu d'une maniére imparfaite; dans la version espagnole on lui fait dire que la forme du pied d'un des genres est parfaitement connue. ¿y A la page 44, le texte anglais dit que les molaires supérieures d'Homa- lodontotherium ont sur la couronne deux crétes transversales obliques; la traduction dit, deux crétes obliques en croix. A la page 45, et au commencement de la page, oú- le texte anglais dit «la créte transversale postérieure», dans la version espagnole est traduit par: «la créte en croix postérieure». Aux pages 46 et 47, M. Lydekker, en décrivant l'astragale de ''Homa- lodontotherium, dit qu'en bas, cet os forme une téte ou condyle pour le. naviculaire; dans la version espagnole on lui fait dire que cette téte articulaire ou condyle est placée en haut. (12) Vue cette conformation du pied postérieur; il est probable que le pied antérieur soit aussi pentadactyle et plantigrade. Les trois métacarpiens que j'avais attribué á 1'Astrapothe- ríum seraient alors d'un autre grand mammifére fossile encore inconnu. s 139 rior del hueso, que mira hacia arriba y adelante, me había intrigado mu- cho: acabé por creer que esa faceta debía mirar hacia adelante y por consecuencia el tuber calcis hacia arriba, posición que no habría podido corresponder más que a un pie en el estadio digitígrado. Los astrágalos perfectos que ahora tengo a mi disposición prueban que, aun teniendo un punto de apoyo muy débil en el calcáneo, el cuboides articulaba am- pliamente en el sentido transversal con el astrágalo y miraba directa- mente hacia adelante, dándole al pie una posición netamente plantí- grada. De acuerdo con lo que puede juzgarse por el calcáneo, el astrá- galo y el navicular, el pie debía tener cinco dedos, todos bien desarro- liados (12). La mayor semejanza de esos tres huesos es con los de los Amblípodos; el calcáneo es absolutamente del mismo tipo; y si el as- trágalo hubiese sido hallado en el eoceno de América del Norte, nadie habría hesitado para atribuírselo a un representante del grupo de los Dinocerata. En 1889, coloqué a los Astrapotheridae entre los Amblípo- “dos. Ultimamente los separé como un suborden aparte, pero esta distin- ción reposa principalmente en la conformación de la dentadura. Las mayores afinidades de los Astrapotheroidea son con los Amblypoda y es también posible que sean los antecesores de este último grupo. Esta opinión no es tan atrevida como pudiera creérsela, porque los Astra- potheridae del Santacruceño no son más que los últimos supervivientes de un grupo que ha tenido su mayor desarrollo en la época del Pyro- therium. Las formas más antiguas eran menos especializadas y de den- tición completa. z CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — En la página 42, el señor Lydekker, hablando de los Astrapotheria, dice que el pie de uno de los géneros de este grupo es conocido de una manera imperfecta; y en la versión castellana se le hace decir que la forma del pie de uno de los géneros es perfectamente conocida. En la página 44, el texto inglés dice que los molares superiores del Homalodontotherium tienen sobre la corona dos crestas transversales oblicuas; la traducción dice dos crestas oblicuas en cruz. Al principio de la página 45, allí donde el texto inglés dice «la cresta transversal posterior», la versión castellana dice «la cresta en cruz pos- . terior». E : En las páginas 46 y 47, el señor Lydekker, describiendo el astrágalo del Homalodontotherium, dice que este hueso forma hacia abajo una cabeza o cóndilo para el navicular; y en la versión castellana se le hace decir que esta cabeza articular o cóndilo está situada hacia arriba. (12) Vista esta conformación del pie posterior, es probable que el pie anterior sea tam- bién pentadáctilo y plantígrado. Los tres metacarpianos que yo le había atribuido al Astra- botherium serían entonces de otro gran mamífero fósil aún desconocido. 140 A la page 48, le texte anglais dit que dans les molaires supérisures d'Astrapotherium la fente du cóté interne des couronnes descend jus- qu'au dessous du rebord d'émail de la base (cingulum) ; dans la version espagnole on lui fait dire que la fente s'étend au-dessous de l'angle! A la page 50, et au commencement de la page, le texte anglais dit que dans l'Astrapotherium, louverture nasale s'étend loin en arriére, entre les maxillaires; la version espagnole dit que Pouverture nasale s'étend en bas, entre les maxillaires. OBSERVATIONS SUR LES FIGURES. — Planche XXI, figure 1. Représents le cráne incomplet d'Astrapotherium magnum d'un individu mále, trés vieux. J'ai donné une description détaillée de ce méme cráne dans mon ouvrage Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, pages 623 a 626. Planche XXI, figure 2. Représente une mandibule de la méme espéce, d'un individu mále, également tres ágé. Planche XXII, figure 1. Mandibule compléte Y'Astrapotherium ma- enum (Astrapotherium angustidens pour Lydekker) vue d'en haut, d'un individu femelle, moins ágé que celui de la mandibule de la planche précédente. Planche XXII, figure 2. Branche droite de la mandibule d'un individu de la méme espéce, encore moins ágé que le précédent. J'ai décrit cette méme piéce dans mon ouvrage déja mentionné, pages 628 et 629. Planche XXIII, figure 1. Maxillaire supérieur droit avec les cinq molaires, d'Astrapotherium magnum, du méme individu que la branche mandibulaire représentée par la figure 2 de la planche XXII. J'ai décrit et figuré cette méme piéce dans mon ouvrage déja mentionné: Con- tribución, etc., pages 627 et 628, planche XXX, figures 1 et la; cette méme figure a été réproduite par Zittel dans son Manuel de Paléonto- logie: «Handbuch», etc., tome IV, page 481, figure 396. Planche XXIII, figure 5. Calcanéum incomplet ¡Homalodohtúlhe- rium excursum Ameghino, individu jeune. 11 est figuré par Lydekker comme étant le calcanéum d'Astrapotherium. LITOPTERNA Ameghino IYDEKKER, pages 56 et 57 Ce groupe, d'aprés l'auteur, serait intermédiaire entre les Astrapo- theroidea et les Perissodactyla, mais sans que l'on puisse le considérer comme antécésseur de ce dernier, á cause, dit-il, des caractéres parti- culiers que présentent les vertébres cervicales. Fig. 15. Scalabrinitherium Bravardi Ame- ghino. La méme piéce de la figure prétédente vue d'en bas, réduite á 144 de grandeur na- turelle, Fig. 15. Scalabrinitherium Bravardi Ameghi- no. La misma pieza de la figura precedente, vista desde abajo, reducida a 4 de su tamaño natural. Fig. 16. Scalabrinitherium Bravardi Ameghi- Fig. 16. Scalabrinitherium Bravardi Ame- no. La méme piéce représentée dans les deux ghino. La misma pieza representada en las figures précedentes (figures 14 et 15) vue de dos figuras precedentes (14 y 15), vista de cóté, réduite á une moitié de grandeur natu- lado, reducida a Y de su tamaño natural. relle; n, nasaux. : n, nasales. Fig. 17. Scalabrinitherium Bravardi Ame- Fig. 17. Scalabrimtherium Bravardi Ame- ghino. Branche gauche de la mandibule, vue ghino. Rama izquierda de la mandíbula, vista d'en haut á Y de grandeur naturelle. desde arriba, Y4 de su tamaño natural. 143 En la página 48, el texto inglés dice que en los molares superiores de > Astrapotherium la hendedura del lado interno de las coronas descien:le hasta debajo del reborde de esmalte de la base (cingulum); y en el texto castellano se le hace decir que la hendedura ¡se extiende por de- bajo “del ángulo! Al principio de la página 50, el texto inglés dice que. en el Astra- potherium, la abertura nasal se extiende lejos hacia atrás, entre los maxilares; y en la versión castellana se dice que la abertura, nasal se extiende hacia abajo, entre los maxilares. OBSERVACIONES A LAS FIGURAS. — Lámina XXI, figura 1. Representa el cráneo incompleto de un individuo macho muy viejo de Astrapothe- rium magnum. He dado una descripción detallada de este mismo cráneo en mi obra Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., páginas 623 a 626. Lámina XXI, figura 2. Representa una mandíbula de la misma espe- cie, de un individuo macho, también muy viejo. ' Lámina XXII, figura 1. Mandíbula completa de Astrapotherium magnum (para Lydekker: Astrapotherium angustidens) visto desde arriba, de un individuo hembra, de menor edad que el de la mandíbula de la precedente lámina. Lámina XXII, figura 2. Rama derecha de la mandíbula de un indi- viduo de la misma especie, aún de menos edad que el precedente. He descripto esta misma pieza en mi ya mencionada obra, páginas 628 y 629. Lámina XXIII, figura 1. Maxilar superior derecho, con los cinco mo- lares, de Astrapotherium magnum, del mismo individuo que la rama mandibular representada en la figura 2 de la lámina XXII. He descripto y figurado esta misma pieza en mi ya mencionada obra (Contribución etcétera, páginas 627 a 628, lámina XXX, figuras 1 y la). Esta misma figura ha sido reproducida por Zittel en su Manual de Paleontología («Handbuch», etc., tomo 1V, página 481, figura 396). Lámina XXIII, figura 5. Calcáneo incompleto de Homalodontotherium excursum Ameghino, individuo joven. tyiebkes lo ha figurado como si fuese un calcáneo de Astrapotherium. LITOPTERNA Ameghino LYDEKEXER, páginas 56 y 57 Este grupo, según el autor, sería un grupo intermedio entre los Astra- potheroidea y los Perissodactyla, pero sin que sea posible considerarlo como antecesor de este último, a causa (dice) de los particulares carac- teres que presentan las vértebras cervicales. 144 Pour ma part, je ne leur trouve aucun rapport avec les Astrapothe- roidea, et je les crois les antécesseurs des Perissodactyla; les caractéres particuliers des vertébres cervicales qui d'aprés lui s'opposeraient a- cette descendance, ne se trouvent que dans la ligne qui aboutit aux Macrauchenidés; ces caracteres font complétement défaut chez les Pro- terotheridés, et probablement aussi chez les autres familles du méme groupe. D'aprés l'auteur, les Litopterna se distinguéraient par les caractéres suivants: molaires construites sur le type de celles des Paleothéres; le nombre de doigts qui parait étre toujours de trois, celui du milieu étant symétrique en lui méme et souvent pas plus grand que les laté- raux; le carpe et le tarse de type linéaire; l'astragale, á poulie tibiale profondement excavée et avec une surface distale tronquée qui ne s'ar- ticule qu'avec le naviculaire; une petite facette péronienne sur le cal- canéum; les vertébres cervicales allongées et avec le canal vértébro- arteriel qui penétre dans l'intérieur du canal rachidien; le fémur avec un tout petit trochanter latéral. Quelques uns de ces caractéres ne sont pas exacts, et un bon nombre des restants ne sont pas caractéristiques de tous les représentants de ce sous-ordre. Ainsi je ne trouve pas beaucoup d'analogie entre les molaires supérieures des Macrauchenidés et celles des Paleothéres; le nombre de doigts est souvent de quatre et peut-étre méme de cinq; le . doigt du milieu je trouve qu'il est toujours remarquablement plus fort que les latéraux; la surface distale de l'astragale n'est pas tronquée sinon étendue en avant et toujours plus ou moins convexe, — chez les Proterotheridés ces caractéres de l'astragale sont méme éxagerés; la facette péronienne du calcanéum ¡est souvent trés grande (Macrauchenia, Theosodon) ; ches les Proterotheridés le canal vértébro-arteriel des ver- tébres cervicales ne pénétre pas dans l'intérieur du canal rachidien, et les vertébres elles mémes ne sont pas allongées comme chez les Ma- crauchenidés; le fémur des Proterotheridés posséde un troisiéme tro- chanter tres développé. . PROTEROTHERIDAE Ameghino IYDEKKER, pages 57 et 58 Le bref résumé des caractéres distinctifs de cette famille, est trés exact; c'est d'ailleurs le seul paragraphe de la partie destinée á l'étude des Proterothéridés dans lequel il ne se soit pas trompé. Cette partie est, en effet, un vrai désastre. Non seulement il n'a pas reconnu les genres, mais il a confondu aussi toutes les espéces, sans exception, en les prenant les unes pour les autres. 145 Por mi parte, no les encuentro relación alguna con los Astrapothe- roidea y los creo los antecesores de los Perissodactyla; los caracteres particulares de las vértebras cervicales que según él se opondrían a esta descendencia, no se encuentran más que en la línea que limita a los Macroquénidos; y ellos faltan por completo en los Proterotéridos y también, probablemente, en las demás familias del mismo grupo. Según el autor, los Litopterna se distinguirían por los siguientes ca- racteres: molares construídos sobre el tipo de los Paleoterios; el nú- mero de dedos, que parece ser siempre de tres, siendo el del medio simétrico en sí mismo y a menudo no más grande que los laterales; el carpo y el tarso de tipo linear; el astrágalo, de polea tibial profunda- mente excavada y con una superficie distal truncada, que no se articula sino con el navicular; una pequeña faceta peroniana sobre el calcáneo; las vértebras cervicales alargadas y con el canal vértebroarterial pene- trando en el interior del canal raquídeo; el fémur con un pequeñísimo trocánter lateral. 4 Algunos de dichos caracteres no son exactos; y un buen número de los restantes no son característicos de todos los representantes de este suborden. Así, por ejemplo, no encuentro mucha analogía entre los mo- lares superiores de los Macroquénidos y los de los Paleoterios: el nú- mero de dedos es a menudo de cuatro y tal vez de cinco; encuentro que el dedo del medio es siempre notablemente más fuerte que los late- rales; la superficie distal del astrágalo no es truncada sino extendida hacia adelante y siempre más o menos convexa; en los Proterotéridos esos caracteres del astrágalo están exagerados; la faceta peroneal del calcáneo es a menudo muy grande (Macrauchenia, Theosodon); en los Proterotéridos el canal vértebroarterial de las vértebras cervicales no penetra en el interior del canal raquídeo y las mismas vértebras no son alargadas como en los Macroquénidos; el fémur de los Proterotérilos posee un tercer trocánter muy desarrollado. PROTEROTHERIDAE Ameghino LYDEKKER, páginas 57 y 58 El breve resumen de los caracteres distintivos de esta familia es muy exacto; y es, por lo demás, el único parágrafo de la parte destinada al estudio de los Proterotéridos en el cual el autor no se ha equivocado. Er efecto: esta parte es un un verdadero desastre. No sólo no ha reco- nocido los géneros, sino que hasta ha confundido, sin excepción, todas las especies, confundiéndolas unas con otras. AMEGHINO — V. XI 10 146 * DIADIAPHORUS Ameghino; Lydekker, page 58. — Les caractéres de ce genre, donnés par l'auteur, sont tirés exclusivement du systéme dentaire, mais un certain nombre de ces caractéres ne sont pas exclusifs de Diadiaphorus et il y en a qui sont communs á tous les Proterotheri- dae; parmi ces derniers se trouve la formule dentaire. La forme des in- cisives dont parle l'auteur est commune aux genres Diadiaphorus (13), Licaphrium et Proterotherium. Le caractére des colonnes internes des molaires supérieures séparées jusqu'a la base de la couronne, se trouve aussi dans le genre Proterotherium. 11 en résulte que l'auteur place dans ce genre des espéces des genres Didiaphorus et Proterotherium, et peut-étre aussi du genre Licaphrium. DIADIAPHORUS MAJUSCULUS et DIADIAPHORUS ROBUSTUS Ameghino = Diadiaphorus majusculus Lydekker, pages 59 et 60, planche IX, fi- gure 10; pl. XXIV, fig. 1 et 2. — Il donne une description assez détaillée de la denture supérieure et inférieure. Du cráne, il figure le maxillaire supérieur droit avec toute la denture, qui correspond exactement a ce- lui que J'ai décrit et figuré comme de Diadiaphorus majusculus. La mandibule inférieure qu'il décrit et figure comme de cette espéce, est, au contraire, d'une espétce différente, le Diadiaphorus robustus Ame- ghino. Elle se distingue facilement par le grand développement des incisives externes inférieures et leur implantation oblique en dehors, et aussi par la denture de chaque branche mandibulaire qui est en série continue, sans diastémes. Dans la mandibule de Diadiaphorus majus- culus il y a des diastémes entre la premiére prémolaire, la canine et les incisives de chaque cóté; en outre les incisives externes sont beau- coup moins fortes et pas si divergeantes. Ces caractéres sont bien fa- ciles a voir sur la mandibule que j'ai fait représenter dans mon dernier Mémoire (Enumération synoptique, etc., page 49, figure 19); cette mandibule est du méme individu que le cráne représenté par les figu- res 16, 17 et 18, du méme ouvrage. Des os du squelette, M. Lydekker ne fait mention que du cubitus et du radius, le tibia et le péroné, qui étaient dans ce genre compléte- ment séparés; il en est d'ailleurs de méme chez tous les Proterotheri- (13) A propos des incisives supérieures de Diadiaphorus qui sont en forme de canines ou de petites défenses, l'auteur dit que la similitude dans la position de ces dents avec les défenses supérieures de 1'Astrapotherium, le porte á croire que ces derniéres sont également des incisives et non des canines comme on l'avait supposé. Ci-dessus, je me suis déjá expli- qué sur cette erreur; il n'y a absolument aucune analogie entre ces deux exemples, car les dents caniniformes de Diadiaphorus et de tous les autres Proterotheridés sont implantées dans les intermaxillaires, tandis que les défenses de 1'Astrapotherium sont de vraies canines implantées dans les maxillaires sans avoir aucun contact avec les intermaxillaires. 147 DIADIAPHORUS Ameghino, Lydekker, página 58. — Los caracteres de este género, dados por el autor, son tomados exclusivamente del sis- tema dentario; pero un cierto número de ellos no son exclusivos del Diadiaphorus y los hay que son comunes a todos los Proterotheridae ; entre estos últimos se encuentra la fórmula dentaria. La forma de los incisivos de que habla el autor, es común a los géneros Diadiapho- rus (13), Licaphrium y Proterotherium. El carácter de las columnas in- ternas de los molares superiores separadas hasta la base de la corona, también se encuentra en el género Proterotherium. De ellos resulta que el autor coloca en este género especies de los géneros Diadiapho- rus y Proterotherium y tal vez también del género Licaphrium. DIADIAPHORUS MAJUSCULUS y DIADIAPHORUS ROBUSTUS Ameghino == Diadiaphorus majusculus Lydekker, páginas 59 y 60, lámina IX, figura 10; lámina XXIV, figuras 1 y 2.— Da el autor una descripción bastante detallada de la dentadura superior e inferior. Del cráneo, figura el maxilar superior derecho, con toda la dentadura, que corresponde exac- tamente al que describí y figuré como de Diadiaphorus majusculus. La mandíbula inferior que él describe y figura como de esta especie, es, por el contrario, de una especie distinta: el Diadiaphorus robustus Ame- ghino. Se distingue fácilmente por el gran desarrollo de los incisivos externos inferiores y su implantación oblicua hacia afuera y también por la dentadura de cada rama mandibular, que es en serie continua, sin diastemas. En la mandíbula de Diadiaphorus majusculus hay diaste- mas entre el primer premolar, el canino y los incisivos de cada lado; además, los incisivos externos son mucho menos fuertes y no son tan divergentes. Estos caracteres son bien fáciles de ver en la mandíbula que hice representar en mi última Memoria (Enumeración sinóptica, etc., página 49, figura 19); esa mandíbula es del mismo individuo que el cráneo representado por las figuras 16, 17 y 18 de la misma obra. De entre los huesos del esqueleto, el señor Lydekker sólo menciona e' cúbito y el radio, la tibia y el peroné, que en este género eran com- pletamente separados; por otra parte, sucede lo mismo en todos los Pro- (13) A propósito de los incisivos superiores de Didiaphorus, que son en forma de cani- nos o de pequeñas defensas, dice el autor que la semejanza en la posición de esos dientes con las defensas superiores del Astrapotherium, lo lleva a creer que estas últimas son igual- mente incisivos y no caninos como se les había supuesto. Más arriba he dicho lo que pienso acerca de tal error: no hay absolutamente ninguna analogía entre esos dos ejemplos, porque los dientes caniniformes del Didiaphorus y de todos los demás Proterotéridos son implanta- dos en los intermaxilares, mientras que las defensas de los Astrapotherium son verdaderos caninos implantados en los maxilares sin tener ningún contacto con los intermaxilares. 148 dés. Il fait encore mention de quelques os qui prouvent que les pieds étaient tridactyles sur le type de celui de l'Epitherium. Quant au cal- canéum et á lastragale qu'il mentionne dans le méme paragraphe comme appartenant probablement au genre Proterotherium, ils sont au contraire du genre Thoatherium; sur ces piéces j'aurai l'occasion d'y revenir bientót. : Je posséde les cránes complets avec leurs mandibules correspon- dantes, et la plupart des os du squelette de plusieurs espéces de Dia- diaphorus. J'accompagne ici les dessins du pied antérieur et posté- rieur; j'ajouterai seulement que dans le pied antérieur il y a un doigt interne (ou premier) rudimentaire, assez long, mais excessivement gréle; ce doigt est placé sur la partie postérieure du cóté interne et dirigé en arriére, de sorte qu'il n'est pas visible en regardant le pied par devant. PROTEROTHERIUM PRINCIPALE Ameghino = Diadiaphorus velox Ly- dekker, page 60, planche XXV, figures 7 et 8. — Deux molaires supé- rieures droites, dont l'une incompléte, sont décrites et figurées comme représentant l'espéce que j'ai appelé Diadiaphorus velox. Tant que je puis juger par les figures, ces dents n'appartiennent pas au genre Dia- diaphorus; elles me paraissent correspondre exactement au genre Pro- terotherium et a Vespéce que j'ai désigné sous le nom de Proterothe- rium principale. D'apres lP'auteur, les molaires inférieures attribuées au méme ani- mal, portént un petit tubercule dans le creux-postérieur interne; or les molaires inférieures du Diadiaphorus velox manquent de ce tubercule, de méme que toutes les autres espéces de ce genre. Parmi les Prote- rotheride le caractére de porter un tubercule dans le creux postérieur interne des deux derniéres prémolaires et des vraies molaires infé- rieures, est exclusif du genre Licaphrium, et c'est á une espéce de ce genre qui doivent appartenir les molaires inférieures attribuées par Lydekker au Diadiaphorus velox. PROTEROTHERIUM CAVUM Ameghino = Diadiaphorus Sanctae-crucis Lydekker, page 60, planche XXIV, figure 3. — Un maxillaire supérieur droit avec les cinq derniéres dents constitue pour Lydekker le type une nouvelle espéce plus petite du genre Diadiaphorus qu'il désigne sous le nom de Diadiaphorus Sanctae-crucis; toutefois, il ajoute que peut-étre elle est connue sous quelqu'un des synonymes du genre sui- vant Proterotherium, et il a raison. Ce morceau de maxillaire appartiene au Proterotherium cavum, Vespéce la plus typique et la plus commune de la formation Santa-cruzienne. Les dents ont tous les caracteres de ce genre et sont absolument égales a celles que de la méme espéce 149 terotéridos. Menciona además algunos huesos que prueban que los pies eran tridáctilos sobre el tipo de los de Epitherium. Por cuanto se refiere al calcáneo y al astrágalo que menciona en el mismo parágrafo como probablemente perteneciente al género Proterotherium, son, por el con- trario, del género Thoatherium. He de tener bien pronto ocasión de vol- ver a ocuparme de estas piezas. Poseo los eráneos completos, con sus mandíbulas correspondientes, y la mayor parte de los huesos del esqueleto de varias especies de Diadia- phorus. Acompaño los dibujos del pie anterior y del pie posterior; y me limitaré a agregar que en el pie anterior hay un dedo interno (o primero) rudimentario, bastante largo, pero excesivamente delgado; este dedo está situado en la parte posterior del lado interno y dirigido hacia atrás, de suerte que no es visible si se mira el pie desde ade- lante. PROTEROTHERIUM PRINCIPALE Ameghino = Diadiaphorus velox Ly- dekker, página 60, lámina XXV, figuras 7 y 8. — Dos molares superiores derechos, uno de los cuales es incompleto, son descriptos y figurados como representando la especie que tengo denominada Diadiaphorus ve- lox. En cuanto puedo juzgar por las figuras, esos dientes no pertenecen al género Diadiaphorus; me parece que corresponden exactamente al género Proterotherium y a la especie que designé con el nombre de Proterotherium principale. Los molares inferiores atribuídoles al mismo animal, tienen, según el autor, un pequeño tubérculo en la cavidad posterior interna; pues bien: los molares inferiores del Diadiaphorus velox carecen de ese tu- bérculo, lo mismo que todas las demás especies de este género. Entre los Proterotheridae el carácter de tener un tubérculo en la cavidad pos- terior interna de los dos últimos premolares y de los verdaderos molares inferiores, es exclusivo del género Licaphrium; y a una especie de este . género deben pertenecer los molares inferiores que Lydekker le atribuye al Diadiaphorus velox. PROTEROTHERIUM CAVUM Ameghino = Diadiaphorus Sanctae-crucis Lydekker, página 60, lámina XXIV, figura 3.—- Un maxilar superior derecho, con los cinco últimos dientes, constituye para Lydekker el tipo de una nueva especie más pequeña del género Diadiaphorus, a la cual designa bajo el nombre de Diadiaphorus Sanctae-crucis; añade, sin embargo, que bien puede ser que ella sea conocida bajo alguno de los sinónimos del género siguiente Proterotherium, y tiene razón. Ese pe- dazo de maxilar pertenece al Proterotherium cavum, que es la especie más típica y más común de la formación Santacruceña. Los dientes tie- nen todos los caracteres de este género y son absolutamente iguales a 150 j'ai figuré dans mon ouvrage: Contribución al Conocimiento de los Ma- - míiferos fósiles de la República Argentina, planche XXXIV, figures 11, 12 et 13. J'ai donné aussi la figure du cráne complet de la méme es- péce, vu de dessous, dans mon Mémoire: Enumeration synoptique, etc., page 35, figure 11. PROTEROTHERIUM, LICAPHRIUM, THOATHERIUM et BRA- CHYTHERIUM Ameghino = Proterotherium Lydekker, pages 61 et 62. — Les quatre genres ci-dessus mentionnés sont réunis par Lydekker dans un seul, qu'il désigne sous le nom de Proterotherium. 1 n'a pas réussi á saisir les vrais caracteres génériques distinctifs, et de lá il en est résulté une telle confusion qu'il m'a fallu pas mal de patience pour l'éclaircir. Ce genre Proterotherium il le distingue par la grande profondeur de la fente longitudinale qui divise les molaires supérieures en deux moi- tiés, l'une interne et l'autre externe, —et par les deux colonnes ou lobes internes des mémes dents qui sont completement soudés, de sorte que le cóté interne de chaque molaire ne forme qu'une paroi continue. Le premier de ces caractéres est peu prononcé dans le vrai Proterothe- rium, tres prononcé dans le Thoatherium, et manque dans Licaphrium; dans ce dernier genre la fente longitudinale est trés superficielle et dis- parait complétement de tres bonne heure. Le deuxiéme caractére, celui . d'avoir les lobes internes des molaires supérieures réunis dans une créte longitudinale unique, est vrai pour le Licaphrium (pour les mo- laires supérieures c'est précisément la caractéristique de ce genre), et jusqu'a un certain point pour le Thoatherium, mais il est complótement faux en ce qui regarde le Proterotherium; dans ce dernier genre les deux lobes internes sont séparés par un gran sillon vertical et par une fente presque aussi bien accentuée que dans les molaires de Diadia- phorus. Le genre Brachytherium de Paraná, ne peut pas étre identifié avec le genre Proterotherium, car, celui-ci, de méme que le Licaphrium, a un troisieme lobe ou talon sur la derniére molaire inférisure, qui manque dans le premier; sous ce rapport le Brachytherium ressemble d'avan- tage aux genres Diadiaphorus et Thoatherium dont la derniére molaire inférieure ne porte pas non plus de troisieme lobe postérieur., La distinction des genres Licaphrium et Thoatherium est encore plus évidente; les différences entre ces deux genres, se sont toujours accen- tuées d'avantage á mesure que je recevais de nouveaux matériaux; ces différences ne sont pas limitées á la denture, sinon qu'elles s'étendent á tout le squelette, mais surtout aux extrémités qui présentent des dif- 151 los de la misma especie que figuré en mi obra Contribución al Conoci- miento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, lámi- na XXXIV, figuras 11, 12 y 13. He dado también la figura del cráneo completo de la misma especie, visto desde abajo, en mi Memoria Enu- meración sinóptica, etc., página 35, figura 11. + PROTEROTHERIUM, LICAPHRIUM, THOATHERIUM y BRA- CHYTHERIUM Ameghino = Proterotherium Lydekker, “páginas 61 y 62.— Los cuatro géneros mencionados son reunidos por Lydekker en uno solo, al cual designa con el nombre de Proterotherium. No ha logrado darse cuenta de los caracteres genéricos distintivos y de ello ha resultado una confusión tal que he debido emplear una buena suma de paciencia para aclararla. Este género Proterotherium es distinguido por él por la gran profun- didad de la hendedura longitudinal que divide a los molares superiores en dos mitades, una interna y otra externa, y por las dos columnas o lóbulos internos de los mismos dientes, que están completamente sol- dados, de manera que el lado interno de cada molar no forma más que una pared continua. El primero de dichos caracteres es poco pronun- ciado en el verdadero Proterotherium, muy pronunciado en el Thoathe- rium y falta en el Licaphrium; en este último género, la hendedura longitudinal es muy superficial y desaparece por completo muy tem- prano. El segundo carácter, el de tener los lóbulos internos de los mo- lares superiores reunidos en una cresta longitudinal única, es verdadero para el Licaphrium (para los molares superiores es precisamente la característica de este género), y lo es hasta cierto punto para el Thoa- therium; pero es completamente falso por lo que se refiere al Protero- therium. En este último género, los dos lóbulos internos son separados por un gran surco vertical y por una hendedura casi tan bien acentuada como en los molares de Diadiaphorus. El género Brachytherium del Paraná no puede ser identificado con el género Proterotherium, porque éste, lo mismo que el Licaphrium, tiene un tercer lóbulo o talón en el último molar inferior, que falta en el primero; desde este punto de vista el Brachytherium se parece bastan- te a los géneros Diadiaphorus y Thoatherium cuyo último molar infe- rior tampoco tiene tercer lóbulo posterior. La distinción de los géneros Licaphrium y Thoatherium es todavía más evidente; las diferencias entre ambos géneros han ido acentuándose cada vez más a medida que he ido recibiendo nuevos materiales; esas diferencias no sólo están limitadas a la dentadura, sino que también se extienden a todo el esqueleto, pero sobre todo a las extremidades, las 152 férences profondes, puisque le premier de ces genres est tridactyle á la maniére de Diadiaphorus, et le dernier est un monodactyle parfait. ll est vrai que M. Lydekker ne donne pas beaucoup de détails sur les os des pieds, les matériaux du Musée de La Plata étant sous ce rapport tres insuffisants; pourtant, le peu qu'il en dit, suffit pour in- troduire la confusión la plus compléte. Les seuls ossements des pieds dont il fait mention sont le troisiéme métatarsien incomplet suivi des deux premiéres phalanges, qu'il attri- bue au Proterotherinum cavum; par la forme du métatarsien qui ne porte pas d'impressions destinées á recevoir des métatarsiens latéraux, il croit que cet animal n'avait qu'un seul doigt. L'observation es trés juste, mais pourquoi attribuer ces piéces au Proterotherium cavum puisque j'avais dit que les représentants du genre Proterotherium avaient trois doigts á chaque pied disposés sur le type de ceux de 1'Epi- theriam et de 'Hipparion? Dans mon ouvrage Contribución al Cono- cimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, pl. XXXII, figures 17 et 29, année 1889, j'ai précisément donné la figure C'un métatarsien et d'un doigt latéral de Proterotherium cavum. Dans la Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 242, 1891, j'ai dit que cette espéce était tridactyle en avant et en arriére avec la méme disproportion entre le doigt du milieu et les latéraux que dans l'Hippa- rion. Si l'auteur avait tenu compte de ces indications, comme c'était son devoir, il n'aurait pas attribué ces débris au Proterotherium cavum. Le Proterotheridae que j'ai décrit comme n'ayant qu'un seul doigt a chaque pied («Revue Scientifique», tome XLVII, page 14, 1893) est le genre Thoatherium; je fais remarquer que sous ce rapport le Thoatherium minusculum avait les doigts latéraux encore plus réduits que chez le cheval. C'est donc a ce genre que M. Lydekker aurait dú attribuer les débris du pied monodactyle dont il parle; c'est aussi á ce genre qu'ap- partiennent toutes les parties de cráne et de denture qu'il attribue au Proterotherium cavum. .Nous sommes ainsi en présence d'un fait bien étrange; il résulte que tous les caractéres distinctifs qu'il attribue au Proterotherium, ne se trouvent pas dans ce genre tel qu'il est représenté par les espéces typiques (Proterotherium cavum, Proterotherium cervioides, etc.), qui sont placées par lui dans le genre Diadiaphorus; on ne peut pas offrir une preuve de confusion plus évidente. | Je n'ai pas besoin d'insister sur les grandes différences qui séparent ces genres: on trouvera un résumé des caractéres distinctifs des genres Proterotherium, Licaphrium, Thoatherium et Diadiaphorus, dans mon dernier Mémoire Enumération synoptique, etc. Comme complement de ce travail j'accompagne ici les dessins des pieds de quelques espéces, qui donnent une idée assez exacte des différences génériques. 153 cuales presentan diferencias profundas, porque el primero de esos gé- neros es tridáctilo, a la manera de los Diadiaphorus, mientras que el último es un perfecto monodáctilo. Cierto es que el señor Lydekker no proporciona muchos detalles acerca de los huesos de los pies, porque los materiales del Museo de La Plata son muy insuficientes al respecto; pero también es cierto que lo poco que ha dicho basta para introducir la más completa confusión. Las únicas osamentas de los pies de que él hace mención son el ter- cer metatarsiano incompleto seguido de las dos primeras falanges, atri- buídas por él al Proterotherium cavum; por la forma del metatarsiano, que no tiene impresiones destinadas a recibir metatarsianos laterales, él cree que este animal sólo tenía un solo dedo. La observación es muy justa, pero ¿por qué atribuirle esas piezas al Proterotherium cavum, si yo había dicho ya que los representantes del género Proterotherium te- nían tres dedos en cada pie, dispuestos sobre el tipo de los del Epithe- rium y del Hipparion? En mi obra Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, lámina XXXIII, figuras 17 y 29, año 1889, di precisamente la figura de un metatarsiano y de un dedo lateral de Proterotherium cavum. En la Revista Argentina de His- toria Natural, tomo 1, página 242, año 1891, dige que esta especie era, tanto adelante como atrás, tridáctila, con la misma desproporción que el Hipparion entre el dedo del medio y los laterales. Si el autor hubiese tenido en cuenta tales indicaciones, como era de su deber, no le habría atribuído esos restos al Proterotherium cavum. Los Proterotheridae que he descripto como no teniendo más que un solo dedo en cada pis («Revue Scientifique», tomo XLVII, página 14, año 1893) es el género Thoatherium; hago notar que bajo este aspecto el Thoatherium minus- culum tenía los dedos laterales aún más reducidos que el caballo. De modo, pues, que el señor Lydekker debería haberle atribuído a este género los restos del pie monodáctilo de que habla; y también a ese género es al que pertenecen todas las partes del cráneo y de la denta- dura que le atribuye al Proterotherium cavum. Estamos así en presencia de un hecho bien extraño: resulta que to- dos los caracteres distintivos que le atribuye al Proterotherium no se en- cuentran en este género tal como él está representado por las especies típicas (Proterotherium cavum, Proterotherium cervioides, etc.), que son por él colocadas en el género Diadiaphorus. No es posible ofrecer una prueba de confusión más evidente. No tengo necesidad de insistir sobre las grandes diferencias que sepa- ran a estos géneros; en mi última Memoria: Enumeración sinóptica, etc., se encontrará un resumen de los principales caracteres distintivos de los géneros Proterotherinm, Licaphrium, Thoatherium y Diadiaphorus. Como complemento de ese trabajo, acompaño ahora los dibujos de los 154 PROTEROTHERIUM AUSTRALE (Burmeister) Lydekker, page 60. --- D'apres l'auteur, celle-ci est une petite espéce de Paraná qui se dis- tinguerait par absence de rebord d'émail a la base du cóté interne des couronnes des molaires supérieures, et pour présenter des crétes ver- ticales intermédiaires sur les lobes externes des mémes molaires. Voilá encore un exemple frappant des confusions qui résultent d'une connaissance imparfaite de la littérature, connaissance dont M. Lydek- - ker a crá qu'il pouvait s'en passer. Burmeister, dans la premiétre descrip- tion qu'il a donné de cette espéce (1879) ainsi que dans la deuxiéme, a dit que la pitce qui lui servait de type provenait de la Patagonie australe. Dans mon ouvrage Contribución, etc., j'ai dit également que cette espéce provenait de la Patagonie australe. Sur quels renseigne- ments M. Lydekker a-t-il pu affirmer qu'elle est de Paraná? La figure de la denture de l'espéce dont il fait mention, je Vai re- produite d'apres le dessin qu'en avait donné Burmeister; néanmoins, aussi bien dans le texte que dans l'atlas je fis remarquer qu'il s'agissait une figure reconstruite par cet auteur d'une maniére imparfaite, puis- que les molaires de l'original présentaient le cóté externe complétement détruit. J'ai dit aussi dans cette occasion que les crétes intermédiaires externes des molaires supérieures n'existaient pas, comme le montre trés bien une piéce avec quatre dents que je'figurai d'aprées l'original; en outre j'ai fait remarquer que sur la figure donnée par Burmeister il n'y avait pas la premiére prémolaire, et que la deuxiéme était repré- sentée avec deux lobes externes tandis que dans tous les Proterothe- ridés cette dent n'en présente qu'un seul. La partie externe des mo- laires de Proterotherium australe a été dessinée par Burmeister en prenant pour modéle le maxillaire de Proterotherium cervioides de Paraná que je lui avais préte, et qu'il me pegas demandé précisément pour terminer son dessin! THOATHERIUM CREPIDATUM Ameghino = Proterotherium cavum Ly- dekker, pages 63 et 64, planche XXIV, figures 4 et 5; planche XXV, fi- gures 1, 6, 9 et 10. — Avec le nom de Proterotherium cavum, M. Ly- dekker figure et décrit la denture, le cráne, la mandibule, Vastragale, le calcanéum et le troisieme doigt incomplet du pied postérieur d'un petit Proterotheridé; il ajoute en outre que les débris de cette espéce, ne présentent pas les caractéres du genre Proterotherium tel que je Pai défini. Pourtant, cela est tout naturel puisque les débris qu'il dé- crit ne sont pas ni du genre ni de l'espéce que j'ai nommé Proterothe- rium cavum, sinón de animal que j'ai fait connaítre sous le nom de Thoatherium crepidatum. M. Lydekker remarque encore que la mandibule dont il parle posséde des molaires avec un tres fort rébord d'émail a la base, tandis que j'ai 7 .Fig. 18. Theosodon Lydekkeri Ameghino. Pied antérieur droit réduit á 14 de grandeur naturelle. ct, cubitus; r, radius; s, scaphoide; 1, lunaire; c, cuneiforme; td, trapezoide; m, magnum; 0, onciforme; 1, premier métacar- pien rudimentaire, ou peut-étre le trapéze; 2, 3 et 4, les trois doigts, deuxiéme, troisiéme et quatriéme, les seuls développés; 5, cinquiéme métacarpien rudimentaire, dont l'existence n'est indiquée que par les surfaces articulaires co- rrespondantes de l'onciforme et du quatriéme métacarpien. Fig. 18. Theosodon Lydekkeri Ameghino. Pie anterior derecho, reducido a 44 de su ta- maño natural. ct, cúbito; r, radio; s, escafoi- des; 1, lunar; c, cuneiforme; td, trapezoides; m, magnum; o, unciforme; ), primer metacar- piano rudimentario, o tal vez el trapecio; 2, 3 y 4, los tres. dedos, segundo, tercero y cuarto, que son los únicos desarrollados; 5, quinto metacarpiano rudimentario, cuya exis- tencia sólo está indicada por las superficies ar- ticulares correspondientes del unciforme y del cuarto metacarpiano, Fig. 19. Theosodon Lydekkeri Ameghino. Pied postérieur droit réduit á Y de grandeur naturelle. c, calcanéum; f, facette fibulaire du calcanéum; a, astragale; n, naviculaire; cb, cu- boide; ec, ectocuneiforme; m. mésocuneiforme; 1, premier métatarsien rudimentaire; 2, 3 et 4, les trois métatarsiens des doigts deuxiéme, troi- siéme et quatriéme, les seuls complets; 5, po- sition du cinquiéme métatarsien rudimentaire dont Jexistence n'est indiquée que par les surfaces articulaires correspondantes du cu- boide et du quatriéme métatarsien. Fig. 19. Theosodon Lydekkeri Ameghino. Pie posterior derecho, reducido a Y de su tamaño natural. c, calcáneo; f, faceta fibular del calcáneo; a, astrágalo; 21m, navicular; cb, cuboides; ec, ectocuneiforme; Mm, mesocunei- forme; 1, primer metatarsiano rudimentario; 2, 3 y 4, los tres metatarsianos de los dedos «segundo, tercero y cuarto, que son los únicos completos; 5, posición del quinto metatarsiano rudimentario, cuya existencia no está indicada más que por las superficies articulares corres- pondientes del cuboides y del cuarto metatar- siano. 157 pies de algunas especies, que dan una idea bastante exacta de las di- ferencias genéricas. PROTEROTHERIUM AUSTRALE (Burmeister) Lydekker, página 60. — Se- gún el autor, esta es una pequeña especie del Paraná, que se distingui- ría por la ausencia del reborde de esmalte en la base del lado interno de las coronas de los molares superiores, y por presentar crestas ver- ticales intermedias en los lóbulos externos de los mismos molares. He ahí otro ejemplo sorprendente de las confusiones que resultan del conocimiento imperfecto de la literatura, de cuyo conocimiento ha creído el señor Lydekker que podía prescindir. Burmeister, en la pri- mera descripción que dió acerca de esta especie (1879), así como en la segunda, dijo que la pieza que le sirvió de tipo procedía de Patago- nia austral. En mi obra Contribución, etc., tengo dicho igualmente que esa especie procedía de Patagonia austral. ¿Basado en qué datos ha podido afirmar el señor Lydekker que ella es del Paraná? La figura de la dentadura de la especie de la cual hace mención ha sido reproducida por mí al són del dibujo que de ella tenía dado el se- ñor Burmeister; y sin embargo, tanto en el texto como en el Atlas hice notar que se trataba de una figura reconstruída por ese autor de una manera imperfecta, porque los molares del original presentaban el lado externo completamente destruído. Dije también en dicha ocasión que las crestas intermedias externas de los molares superiores no existían, tal como lo demuestra muy bien una pieza con cuatro dientes que fi- guré según el original. Hice notar, además, que en la figura dada por el señor Burmeister no existía el primer premolar y que el segundo es- taba representado con dos lóbulos externos, mientras que en todos los Proterotéridos ese diente presenta uno solo. La parte externa de los molares del Proterotherium australe ha sido dibujada por Burmeister tomando por modelo el maxilar del Proterotherium cervioides del Pa- raná que yo le había prestado ¡y que él me había pedido precisa- mente para terminar su dibujo! THOATHERIUM CREPIDATUM Ameghino = Proterotherium cavum Ly- dekker, páginas 63 y 64, lámina XXIV, figuras 4 y 5; lámina XXV, fi- guras 1, 6, 9 y 10. — Con el nombre de Proterotherium cavum el señor Lydekker figura y describe la dentadura, el cráneo, la mandíbula, el astrágalo, el calcáneo y el tercer dedo incompleto del pie posterior de un pequeño Proterotérido; añadiendo, además, que los restos de esta especie no presentan los caracteres del género Proterotherium tal como yo lo tenía definido. Mientras tanto, eso es lo natural porque los restos que él ha descripto no son ni del género ni de la especie denominada por mí Proterotherium cavum, sino del animal que tengo hecho conocer bajo el nombre de Thoatherium crepidatum. 158 établi que la mandibule du Proterotherium cavum se distingue par les molaires qui ne portent pas de rebord d'émail; cela paraít l'étonner, et il ajoute qu'il ignore sur quoi je me suis basé pour référer la mandibule á cette espéce, laissant soupgonner que je me suis trompé. Pourtant, puisque les cránes qu'il décrit comme de Proterotherium cavum ne sont pas de cet animal, sinon du Thoatherium crepidatum, il est tout naturel que la mandibule differe de celle que j'ai attribué au Proterotherium cavum; en outre, il aurait dú voir que la mandibule que j'ai décrit comme de Thoatherium crepidatum se distingait pré- cisément par le grand développement du rebord d'émail de la base des molaires. Bref, pour en terminer, la mandibule que j'ai figuré (Revista Argentina de Historia Natural, tome l, page 344, et Enumération sy- noptique, etc., page 36) comme étant de Proterotherium cavum je Vai référé á cette espéce parce qu'elle présente les caractéres des échantil- lons typiques que j'avais précédemment figuré (Contribución al cono- cimiento de los mamíferos fósiles de la República Argentina, pl. XXXIV, figure 15), et en plus parce qu'elle a été trouvée associée au cráne de la méme espéce; cette derniére piéce je l'ai figuré dans mon Enumé- ration synoptique, etc., page 35. Je pourrais encore ajouter que je pos- séde des cránes complets avec leurs mandibules correspondantes de plusieurs espéces des genres Proterotherium, Thoatherium, Licaphrium et Diadiaphorus. CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE.—A la page 58, le texte anglais dit que les derniéres prémolaires des Proterotheridae sont presque aussi compliquées que les vraies molaires; dans la version espagnole on lui fait dire que les prémolaires antérieures sont presque aussi compli- quées que les vraies molaires. A la méme page, le texte anglais dit que dans les molaires de Dia- diaphorus les crétes transversales se développent de bonne heure; la version espagnole dit que les crétes en forme de croix se développent de bonne heure. . A la méme page, un peu plus bas, le texte anglais dit que les deux colonnes internes des molaires supérieures, sont séparées jusqu'a leur base; dans la version espagnole ont lui fait dire que les colonnes anté- rieures sont séparées jusqu'a leur base. Dans la note, au pied de la méme page, dans le texte Vábláls l'auteur fait mention des caractéres qui présente un cráne non encore dá dans la versión espagnole on dit, un cráne déja figuré. A la page 59, le texte anglais dit que le rebord d'émail qui se trouve á la base de la couronne des molaires supérieures, occupe presque tout le cóté interne; dans la version espagnole on dit que le rebord d'émail occupe presque tout le cóté antérieur. 159 El señor Lydekker hace además notar que la mandíbula de que habla posee molares con un fuerte reborde de esmalte en la base, mien- tras que yo he establecido que la mandíbula del Proterotherium cavum se distingue por los molares, que carecen de reborde de esmalte; y eso parece asombrarle, porque agrega que él ignora en qué me basé para atribuirle la mandíbula a esta especie, dando lugar a que se sos- peche que me equivoqué. Mientras tanto, como que los cráneos que él describe por de Prote- rotherium cavum no pertenecen a este animal, sino al Thoatherium cre- pidatum, es perfectamente natural que la mandíbula difiera de la que le atribuí al Proterotherium cavum; además, él debería haber visto que la mandíbula que he descripto como de Thoatherium crepidatum se dis- tinguía precisamente por el gran desarrollo del reborde de esmalte de la base de los molares. En pocas palabras, para terminar: la mandíbula que figuré (Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 344, y Enumeración sinóptica, etc., página 36) como de Proterotherium ca- vum fué por mí referida a esta especie porque ella presenta los carac- teres de los ejemplares típicos que anteriormente tenía figurados (Con- tribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Ar- gentina, lámina XXXIV, figura 15) y además porque ella fué hallada junto con un cráneo de la misma especie, cuya última pieza ha sido fi- gurada por mí en mi Enumeración, etc., página 35. Podría añadir que poseo cráneos completos con sus mandíbulas correspondientes de va- rias especies de los géneros PS Thoatherium, Licaphrium y Diadiaphorus. CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — En la página 58, el texto inglés dice que los últimos premolares de los Proterotheridae son casi tan complicados como los verdaderos molares; y en la versión cast- llana se le hace decir que los premolares anteriores son casi tan com- plicados como los verdaderos molares. En la misma página, el texto inglés dice que en los molares de Diadia- phorus las crestas transversales se desarrollan temprano; y la versión castellana dice que las crestas en forma de cruz se desarrollan temprano. En la misma página, un poco más abajo, el texto inglés dice que las dos columnas internas de los molares superiores están separadas hasta su base; y en la versión castellana se le hace decir que las columnas anteriores son separadas hasta su base. En la nota, al pie de la misma página, en el texto inglés el autor hace mención de los caracteres que presenta un cráneo que aún no ha sido figurado; y en la versión castellana dícese «un cráneo ya figurado». En la página 59, el texto inglés dice que el reborde de esmalte que hay en la base de la corona de los molares superiores ocupa casi todo el 160 A la méme page, partout oú l'auteur, dans le texte anglais, parle des crétes transversales des molaires supérieures, dans la version espa- gnole on lui fait dire, les crétes en croix. A la page 61, l'auteur dit que le pied de 1'Epitherium laternarium, comme il en a déja fait mention en traitant du Diadiaphorus majusculus, est du type Hipparion; dans la version espagnole on lui fait dire que le pied du Diadiaphorus majusculus est du type Hipparion. A la page 62, ligne 13, le texte anglais dit que les molaires de Pro- terotherium australe n'ont pas de rebord d'émail sur la base du cóté interne, mais qu'elles portent des crétes médianes bien marquées sur les lobes externes; la traduction espagnole dit que les molaires n'ont pas de cercle interne marqué, mais des bords médians sur les lobes externes. OBSERVATIONS SUR LES FIGURES. — Planche IX, figure 10. Représente la derniére molaire supérieure droite de Diadiaphorus majusculus. Cette figure, donnée pour montrer les caractéres des molaires de ce genre, laisse beaucoup a désirer. Celle qu'en a donné le professeur Zittel dans son «Handbuch», etc., tome IV, page 264, figure 205 B., est beau- coup plus exacte et montre les caractéres distinctifs d'une maniére plus claire. Planche XX, figure 1. Représente le maxillaire supérieur droit de Diadiaphorus majusculus, vu d'en bas. Planche XX, figure 2. Mandibule presque compléte de Diadiaphorus robustus Ameghino, vue d'en haut. (Diadiaphorus majusculus pour Ly- dekker). Figure 3 de la méme planche. Maxillaire supérieure droite de Prote- rotherium cavum Ameghino, yu de dessous. Donné par Lydekker com- me espéce nouvelle sous le nom de Diadiaphorus Sanctae-crucis. Planche XXIV, figure 4. Cráne incomplet de Thoatherium crepida- tum Ameghino, vu de dessous. Donné par Lydekker comme de Prote- rotherium cavum. Cette figure est importante parce que c'est la pre- miére qu'on publie de la denture supérieure de ce genre; les vraies molaires montrent trés bien la fente longitudinale profonde qui sépare le cóté interne de l'externe; on y voit également l'absence du tubercule intermédiaire postérieur, qui est toujours présent dans les molaires des genres Diadiaphorus, Proterotherium et Licaphrium. Planche XXIV, figure 5. Cráne presque complet de Thoatherium cre- pidatum, vu de cóté. Donné par Lydekker comme étant de Proterothe- rium cavum Ameghino. : Planche XXV, figure 1. Calcanéum et astragale de Thoatherium cre- pidatum Ameghino. Figurés par Lydekker comme étant de Proterothe- rium cavum. 161 lado interno; y en la Versión castellana se dice que el reborde de esmalte ocupa casi todo el lado anterior. En la misma página y en todas aquellas partes del texto inglés donde el autor habla de crestas transversales de los molares superiores, en la versión castellana se le hace decir crestas en cruz. En la página 61, el autor dice que el pie del Epitherium laternarium, tal como ya lo tiene mencionado al discurrir acerca del Diadiaphorus majusculus, es del tipo Hipparion; y en la versión castellana se le hace decir que el pie del Diadiaphorus majusculus es del tipo Hipparion. En la página 62, línea 13, el texto inglés dice que los molares de Proterotherium australe carecen de reborde de esmalte en la base del lado interno, pero que tienen crestas medias bierí pronunciadas en los lóbulos externos; y la versión castellana dice que los molares carecen de círculo interno pronunciado, pero tienen bordes medios en los lóbulos externos. OBSERVACIONES A LAS FIGURAS. — Lámina IX, figura 10. Representa el último molar superior derecho de Diadiaphorus majusculus. Esta fi- gura, dada para mostrar los caracteres de los molares de este género, deja mucho que desear. La que tiene dada el profesor Zittel en su <«Handbuch», etc., tomo IV, página 264, figura 205 B, es mucho más exacta y muestra los caracteres distintivos de una manera más clara. Lámina XX, figura 1. Representa el maxilar superior derecho de Diadiaphorus majusculus, visto desde abajo. Lámina XX, figura 2. Mandíbula casi completa de Diadiaphorus ro- bustus Ameghino, vista desde arriba. (Diadiaphorus Aia para Lydekker) : Figura 3 de la misma lámina. Maxilar superior derecho de Protero- therium cavum Ameghino, visto desde abajo. Dado por Lydekker como especie nueva bajo el nombre de Diadiaphorus Sanctae-crucis. Lámina XXIV, figura 4. Cráneo incompleto de Thoatherium crepida- : tum Ameghino, visto desde abajo. Dado por Lydekker como de Prote- rotherium cavum. Esta figura es importante porque es la primera que se publica de la dentadura superior de este género; los verdaderos mo- lares muestran muy bien la hendedura longitudinal profunda que separa el lado interno del -externo; también se nota la ausencia del tubérculo intermedio posterior, que siempre está presente en los molares de los géneros Diadiaphorus, Proterotherium y Licaphrium. Lámina XXIV, figura 5, Cráneo casi completo de Thoatherium cre- pidatum, visto de lado. Dado por Lydekker como si fuese de Prote- rotherium cavum Ameghino. Lámina XXV, fig. 1. Calcáneo y astrágalo de Thoatherium crepidatum Ameghino. Dados por Lydekker como si fuesen de Proterotherium cavum. AMEGHINO — V. XI 11 162 Figures 7 et 8. Molaires. supérieures de Proterotherium principale Ameghino. Figurées par Lydekker comme étant de Diadiaphorus ve- lox Ameghino. Figure 9. Branche droite de la mandibule de Thoatherium crepida- tum. Figurée par M. Lydekker comme étant de Proterotherium cavum: Ameghino. : Figure 10. Morceau de mandibule de Thoatherium crepidatum avec les trois derniéres prémolaires et les deux premiéres vraies molaires, vu de dessus. Figurée par Lydekker comme étant de Proterotherium cavum. MACRAUCHENIDAE IyYDEKKER, pages 64 et 65 Sous ce nom, l'auteur réunit dans un seul groupe les Macrauchenidés et les Mesorhinidés; il est en effet évident que ceux-ci doivent étre les antécesseurs des premiers, et il peut étre utile de n'en faire qu'une seule famille; pourtant il y aurait toujours lieu á conserver ces deux groupes comime deux sous-familles, car la construction du cráne est tres différente. Les caractéres de la famille sont donnés d'aprés la den- ture; dans cette exposition il y a plusieurs observations nouvelles. t THEOSODON, MESORHINUS et OXYODONTHERIUM Ameghino = Oxyodontotherium Lydekker, page 65. — Ces trois genres sont réu- nis par Lydekker dans un seul qu'il désigne sous le nom de Oxy- odontotherium. Ainsi constitué, il caractérise le genre par l'ouverture nasale placée en avant dans une position plus ou moins normale, et par les vraies molaires inférieures qui portent une forte prolongation ou tubercule dans le creux postérieur interne. D'aprés lui, le genre Mesorhinus que j'ai fondé sur un prémaxillaire, est identique au genra Oxyodontherium qui a été fondé sur des molaires inférieures absolu- ment égales á celles de Santa Cruz décrite sous le nom générique de - Theosodon. Je regrette de ne pas me trouver d'accord avec ces vues. L'identifi-- cation de Mesorhinus avec Oxyodontherium n'est qu'une simple sup- position, qui peut étre ou ne pas étre vraie; méme en admettant que cette supposition puisse étre confirmée, les différences entre les fos- siles de Paraná et ceux de Santa Cruz sont tellement considérables. qu'on ne peut pas les réunir dans un seul genre. sm 163 Figuras 7 y 8. Molares superiores de Proterotherium principale Ame- ghino. Figurados por Lydekker como si fuesen de Diadiaphorus velox Ameghino. Figura 9. Rama derecha de la mandíbula de Thoatherium crepidatum. Figurado por Lydekker como si fuese de Proterotherium cavum Ame- ghino. Figura 10. Pedazo de mandíbula de Thoatherium crepidatum con los tres últimos premolares y los dos primeros verdaderos molares, visto desde arriba. Figurada por Lydekker como si fuese de Proterotherium cavum. MACRAUCHENIDAE LYDEKKER, páginas 64 y 65 e Bajo este nombre, el autor ha reunido en un solo grupo a los Ma- croquénidos y a los Mesorrínidos; es, en efecto, evidente que éstos de- ben ser los antecesores de los primeros y puede resultar útil hacer de todos una sola familia; mas no obstante siempre quedaría lugar para conservar a esos dos grupos como dos subfamilias, porque la construcción del cráneo es muy diferente en ambas. Los caracteres de familia son dados de acuerdo con la dentadura; en esta exposición hay varias nuevas observaciones. * THEOSODON, MESORHINUS y OXYODONTHERIUM Ameghi- no = Oxyodontotherium Lydekker, página 65.— Estos tres géneros han sido reunidos por Lydekker en un solo, al cual ha designado con el nombre de Oxyodontotherium. El género, así constituído, es caracte- rizado por él, por la abertura nasal situada hacia adelante en una posi- ción más o menos normal, y por los verdaderos molares inferiores que ostentan una fuerte prolongación o tubérculo en la cavidad posterior interna. Según él, el género Mesorhinus, fundado por mí en un prema- xilar, es idéntico al género Oxyodontherium, que fué fundado en mo- lares inferiores absolutamente iguales a los de Santa Cruz descriptos bajo el nombre genérico de Theosodon. Siento no estar de acuerdo con sus vistas. La identificación del Me- sorhinus con el Oxyodontherium no es más que una simple suposición, que puede o no puede ser cierta; y aun admitiendo que tal suposición llegue a ser confirmada, las diferencias entre los fósiles del Paraná y los de Santa Cruz son talmente considerables que no se los puede reu- nir en un solo género. 164 La forme de la partie antérieure du cráne de Mesorhinus est bien plus rapprochée de celle qu'on observe dans Scalabrinitherium que dans Theosodon. Dans ce dernier genre, la symphyse des intermaxil- laires est tres courte, et l'ouverture nasale trés grande et placée en avant dans une position normale; immédiatement en arritre de cette symphyse excessivement courte commence la fosse nasale qui est ou- verte dans une étendue tres considérable; en plus, les deux inter- maxillaires ne sont jamais soudés l'un a l'autre, méme dans les indi- vidus excessivement vieux. Dans Mesorhinus, les deux intermaxillaires sont complétement sou- dés, sans vestiges de suture, et constituent une partie symphysaire trés allongée; derriére cette symphyse, á la place de la fosse nasale il y a une gouttidre concave, étroite en avant, quí devient plus large et plus profonde en arriére, et termine brusquement dans une perforation qui représente le»commencement de la fosse nasale; le fond de la partie postérieure de cette gouttiére est formé par la fusion compléte des maxillaires, qui constituent une prolongation de la symphyse formée par les intermaxillaires. Il en résulte ainsi que les intermaxillaires ne con- tribuent pas á la formation de l'ouverture nasale, conformation qui rap- proche ce genre de Macrauchenia et Scalabrinitherium autant qu'elle le sépare de Theosodon. Quant á la fosse nasale, elle occupe dans Me- sorhinus une position intermédiaire entre Theosodon et Scalabrinithe- rium, mais en se rapprochant d'avantage de celui-ci. ; Venons maintenant aux molaires inférieures. Le caractére de pré-. senter un fort tubercule ou contrefort dans le creux postérieur interne, se trouve non seulement dans les genres Theosodon et Oxyodonthe- rium, mais aussi dans le genre Scalabrinitherium et dans les molaires postérieures de la dentition de lait de Macrauchenia. Mais a cóté de ce caractére commun a plusieurs genres, l'Oxyodontherium en présente d'autres qui ne se trouvent ni dans les genres plus anciens ni dans les plus modernes. Ainsi, la derniére prémolaire inférieure présente dans son lobe postérieur un tubercule comparable a celui des vraies mo- laires; en outre la derniére prémolaire et les vraies molaires de 1'Oxyo- dontherium présentent dans le creux interne antérieur un contrefor: homologue de celui déja mentionné dans le creux postérieur. Ce der- nier caractére ne se trouve ni dans Theosodon ni dans Scalabrinithe- rium (14). Ces caractéres suffisent pour démontrer l'impossibilité de réunir le Theosodon, soit a Mesorhinus, soit á Oxyodontherium. 11 ne faut pas non plus oublier que le Theosodon est d'une formation géo- logique bien plus ancienne que celle de Paraná. (14) Ce caractére se voit tres bien dans la denture inférieure de Oxyodontherium que j'ai figuré dans Contribución, etc., planche XXI, figure 1 et planche |,XXIT, figure 1. 165 La forma de la parte anterior del cráneo de Mesorhinus es mucho más cercana de la que se observa en el Scalabrinitherium que en el Theosodon. En este último género, la sínfisis de los intermaxilares es muy corta y la abertura nasal muy grande y situada hacia adelante en una posición normal; inmediatamente detrás de esta sínfisis excesiva- mente corta comienza la fosa nasal, que es abierta en una extensión muy considerable; además, los dos intermaxilares nunca están soldados entre sí, ni aun en los individuos excesivamente viejos. En el Mesorhinus los dos intermaxilares son completamente solda- dos, sin vestigios de sutura y constituyen una parte sinfisaria muy alar- gada; detrás de esta sínfisis, en el lugar de la fosa nasal hay un canal cóncavo, estrecho hacia adelante, que se hace más ancho y más pro- fundo hacia atrás y termina bruscamente en una perforación que re- presenta el principio de la fosa nasal; el fondo de la parte posterior de ese canal es formado por la completa fusión de los maxilares, que constituyen una prolongación de la sínfisis formada por los intermaxi- lares. De ello resulta que los intermaxilares no contribuyen a la forma- ción de la abertura nasal, conformación que acerca este género a la Macrauchenia y al Scalabrinitherium, tanto como lo separa del Theoso- don. En cuanto a la fosa nasal, ella ocupa en el Mesorhinus una posi- ción intermedia entre el Theosodon y el Scalabrinitherium, pero acer- cándose bastante a éste. Pasemos ahora a los molares inferiores. El carácter de presentar un fuerte tubérculo o contrafuerie en la cavidad posterior interna, río sólo se encuentra en los géneros Theosodon y Oxyodontherium, sino tam- bién en el género Scalabrinitherium y en los molares posteriores de la dentición de leche de la Macrauchenia. Pero al lado de este carácter común a varios géneros, el Oxyodontherium presenta otros que no se encuentran ni en los géneros más antiguos ni en los más modernos. Así, el último premolar inferior presenta en su lóbulo posterior un tubércu- lo comparable al de los verdaderos molares; además, el último premolar y los verdaderos molares del Oxyodontherium presentan en la cavi- dad interna anterior un contrafuerte homólogo del que ya ha sido men- cionado en la cavidad posterior. Este último carácter no se encuentra ni en el Theosodon ni en el Scalabrinitherium (14). Esos caracteres bastan para demostrar la imposibilidad de reunir el Theosodon ya sea al Mesorhinus ya sea al Oxyodontherium. También es menester no olvidar que el Theosodon es de una formación geológica mucho más antigua que la del Paraná. (14) Este caracter se ve muy bien en la dentadura inferior de Oryodontherium que fi- guré en Contribución, etc., lámina LXXI, figura 1 y lámina LXXII, figura 1. 166 Je me demande maintenant, quel profit peut tirer la science de rap- prochements si problématiques et si hasardés que ceux proposés par M. Lydekker? — Jetter de la confusion oú il n'y en avait pas encore, et rien de plus. 'THEOSODON LYDEKKERI Ameghino = Oxyodontotherium Lydekkeri Lydekker, page 66, planche XXV, figures 2, 3, 4 et 5; planche XXVI; figures 1 et 3. — La courte description qu'il donne de cette espéce est d'accord avec celle que j'ai déja publié, avec la seule exception de la canine qu'il dit étre divisée en deux racines, tandis que tous les exem- plaires dont je dispose ne montrent qu'une racine unique, sans ves- tiges de division. Les matériaux qu'il figure se réduisent a deux mor- ceaux de cránes et de mandibules, plusieurs os du squelette et les pieds tres incomplets; malgré les nombreuses expéditions envoyés dans la Patagonie á la recherche des fossiles, il paraít que les collections du Musée de La Plata sont aussi pauvres en débris de ce genre que de ceux des Proterotheridés. Je posséde presque tous les os du squelette. Le cráne intact et la mandibule de cette espéce je les ai déja figurés; maintenant je donne ici les dessins des pieds antérieur et postérieur complets. 11 suffit d'un ccup d'eejl sur ces dessins ¡pour reconnaítre qu'ils sont construits abso- lument sur le méme type que ceux de Macrauchenia. C'est un fait digne d'attirer fortement l'attention celui de ce genre qui a conservé presque sans variation la méme forme des pieds de son plus ancien prédécesseur, tandis que le cráne a subi des modifications profondes. THEOSODON FONTANAE Ameghino = Oxyodontotherium Fontanae Ly- dekker, page 67 et 68, pl. XXV, figure 11. — De cette espéce il décrit quelques morceaux de mandibule avec denture, et une branche man- dibulaire contenant les quatre molaires de lait et la premiére vraie molaire. A la suite de la courte description de cette espéce, il dit que dans la mandibule du Theosodon Lydekkeri jeune, les incisives inférieures sont dirigées en avant d'une maniére presque horizontale, au lieu de ce re- léver en haut; il ajoute que cette conformation m'a servi pour carac- tériser une espice (Theosodon gracilis) et il cite la page de l'ouvrage cú j'aurais dit cela (Revista Argentina de Historia Natural, tome l, page 295). Dans la page mentionnée, je dis que le Theosodon gracilis a les incisives usées presque horizontalement, ce qui est bien différent d'étre proclives ou couchées en avant. Quant a Pobservation méme de M. Lydekker, que la mandibule du Toxodon Lydekkeri jeune ait les incisives plus proclives que dans Padulte, est en compléte opposition avec les mandibules de jeunes in- 167 Y ahora me pregunto: ¿qué provecho puede obtener la ciencia, de acercamientos tan problemáticos y tan aventurados como los que pro- pone el señor Lydekker? Poner la confusión allí donde aún no existía, y nada más. THEOSODON "LYDEKKER Ameghino = Oxyodontotherium Lydekkeri Lydekker, página 66, lámina XXV, figuras 2, 3, 4 y 5; lámina XXVI, fi- guras 1 y 3.— La breve descripción que da el autor de esta especie está de acuerdo con la que yo tenía publicada ya, a excepción del ca- nino, que él afirma está dividido en dos raíces mientras que todos los ejemplares de que dispongo sólo presentan una única raíz, sin vestigios de división. Los materiales que él figura se reducen a dos pedazos de cráneo y de mandíbulas, varios huesos del esqueleto y los pies muy in- completos; a pesar de las numerosas expediciones enviadas a Patagonia en busca de fósiles, parece que las colecciones del Museo de La Plata son también tan pobres en restos de este género como lo son en los de Proterotéridos. Poseo casi todos los huesos del esqueleto. El cráneo intacto y la mandíbula de esta especie ya han sido figurados por mí; ahora doy los dibujos de los pies anterior y posterior completos. Basta echar una ojeada a esos dibujos para reconocer que dichos pies están construídos absolutamente sobre el mismo tipo que los de Macrauchenia. Es un he- cho digno de llamar poderosamente la atención el de este género, que ha conservado casi sin variación la misma forma de pies de su más - antiguo predecesor, mientras que el cráneo ha sufrido profundas mo- dificaciones. THEOSODON FONTANAE Ameghino. = Oxyodontotherium Fontanae Ly- dekker, páginas 67 y 68, lámina XXV, figura 11. — Describe el autor algunos fragmentos de mandíbula con dentadura de esta especie, y una rama mandibular que contiene los cuatro molares de leche y el primer verdadero molar. A raíz de la breve descripción de esta especie, dice él que en la man- díbula del Teosodon Lydekkeri joven los incisivos inferiores se dirigen hacia adelante de una manera casi horizontal, en lugar de hacerlo hacia arriba; y agrega que esta conformación me ha servido para caracterizar una especie (Theosodon gracilis), citando la página de la obra donde yo habría dicho eso (Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, pá- gina 295). Lo que digo en tal página, es que los incisivos del Theo- sedon gracilis son usados casi horizontalmente, lo que es bien distinto de que sean proclives o recostados hacia adelante. Y por lo que se refiere a la observación propia del señor Lydekker de que la mandíbula del Theosodon Lydekkeri joven tiene los incisivos 168 dividus de ma collection, qui toutes, sans exception, montrent la men- ton plus relévé et les incisives dans une position qui s'approche de la verticale. THEOSODON GRACILIS Ameghino = Oxyodontotherium angustidens Ly- dekker, page 68, planche XXVII, figure 2 et 2a. — Cette espéce de tailla assez plus petite que le Theosodon Lydekkeri, lauteur la désigne avec: le nouveau nom de Oxyodontotherium angustidens parce qu'elle ne peut pas étre identifiée avec le Theosodon gracilis qui d'apres lui serait fondé sur une mandibule de Theosodon Lydekkeri jeune. Je viens d'ex- pliquer comment lauteur est arrivé á cette conclusion, — il me fait dire ce que je n'ai jamais dit. La piéce qui m'a servi de type pour fonder le Theosodon gracilis est une mandibule inférieure avec les deux branches presque intactes, appartenant á un individu trés vieux, chez lequel non seulement toute la denture persistante était en fonc- tion, sinon que toutes les dents, mémes les vraies molaires, sont déja fortemente entamées par l'usage. Les échantillons figurés par Lydekker avec le nouveau nom spécifique d'angustidens sont absolument iden- tiques aux piéces typiques que je posséde. Outre la taille plus petite, lVauteur distingue cette espéce par la partie symphysaire trés étroite, caractére qui en effet est trés apparent. Dans mon Enumération sy-" - noptique, etc., page 32, figure 9, j'ai donné le dessin du palais d'un individu trés vieux, chez lequel le rétrécissement de la partie anté- - rieure est bien accentué. M. Lydekker croit que la canine inférieure n'avait qu'une seule ra- cine, comme c'était assúrement le cas pour la dent correspondante du maxillaire. Ces dents sont effectivement a une seule racine, mais je leur trouve aussi absolument la méme conformation dans les deux es- péces précédentes. OXYODONTHERIUM ZEBALLOSI (Ameghino) Lydekker, page 69. — J'ai déja dit que l'identification de Mesorhinus avec le type de l'Oxyo- dontherium, n'est pour le moment qu'une simple supposition. Quant aux caractéres qui distinguent ce genre de Theosodon je me suis déja assez expliqué plus haut. * SCALABRINITHERIUM Ameghino = Scalabrinia Lydekker, p. 69. — L'auteur propose pour ce genre le nouveau nom de Scalabrinia parce que Scalabrinitherium est un nom hybride et barbare! Les noms tirés des langues de peuples civilisés qui ont une littérature et une science, ne sont pas des noms barbares. Nom barbare est celui de Gondwano- 169 más proclives que el adulto, digo que ella está en oposición con las mandíbulas de individuos jóvenes de mi colección, todas las cuales, sin excepción, muestran el mentón más levantado y los insicivos en una posición que se acerca a la vertical. THEOSODON GRACILIS Ameghino. = Oxyodontotherium angustidens Lydekker, página 68, lámina XXVII, figuras 2 y 2a.— A esta especie de talla más pequeña que el Theosodon Lydekkeri, el autor la designa con el nuevo nombre de Oxyodontotherium angustidens, porque no pue- de ser identificada con el Theosodon gracilis, que según él estaría fun- dada en una mandíbula de Theosodon Lydekkeri joven. Acabo de expli- car cómo ha llegado el autor a semejante conclusión: me hace decir lo que nunca he dicho. La pieza que me ha servido de tipo para fundar el Theosodon gracilis es una mandíbula inferior con las dos ramas zasi intactas, perteneciente a un individuo muy viejo, en el-cual no sólo toda la dentadura persistente estaba en función, sino también todos los dien- tes, aun los verdaderos molares, ya están fuertemente gastados por el uso. Los ejemplares figurados por Lydekker con el nuevo nombre espe- cífico de angustidens son absolutamente idénticos a las piezas típicas que poseo. Además de la talla más pequeña, el autor distingue esta especie por la parte sinfisaria muy estrecha, cuyo carácter es, en efecto, muy perceptible. En mi Enumeración sinóptica, etc., página 32, figura 9, he dado el dibujo del paladar de un individuo muy viejo, en el cual el estrechamiento de la parte anterior está bien acentuado. El señor Lydekker cree que el canino inferior no tenía más que una sola raíz, tal como seguramente sucedía con el diente correspondiente del maxilar. Estos dientes son, efectivamente, de una sola raíz, pero les encuentro una conformación AER igual en las dos especies precedentes también. OXYODONTHERIUM ZEBALLOSI (Ameghino), Lydekker, página 69. — Ya he dicho que la identificación del Mesorhinus con el tipo del Oxyo- dontherium sólo es, por el momento, una simple suposición. Por cuanto se refiere a los caracteres que distinguen a este género del Theosodon ya he discurrido antes. * SCALABRINITHERIUM Ameghino. = Scalabrinia Lydekker, pági- na 69. — El autor propone para este género el nuevo nombre de Sca- labrinia ¡porque el de Scalabrinitherium es un nombre híbrido y bár- baro! Los nombres tomados de las lenguas de los pueblos civilizados que tienen una literatura y una ciencia no son nombres bárbaros. Nom- 170 saurus que M. Lydekker a donné a un genre de rentiles fossiles de l'Inde et qui pourtant est admis dans la science. 1l y a une foule de noms semblables, faits par l'union d'un nom de personne avec un nom grec ou latin comme Gastornis, Liitkesaurus, Cuvieromys, Oweniasu- chus, Thomomys, Wardichtys, Móbiuspongia, etc., etc., sans qu'aucun naturaliste, M. Lydekker inclus, ait proposé de les changer; ces noms ont regu la sanction des Congrés Internationaux de Zoologie qui se sont occupés des lois de la nomenclature. En plus, le nom en question, est d'origine latine, de sorte que Scalabrinitherium pourrait étre con- sideré tout-au-plus comme un nom hybride; or, méme les noms de cette nature il a été résolu qu'on les conserve. Pour- ma part, tout en reconnaissant que le nom de Scalabrinia serait plus euphonique, je continuerai á user celui de Scalabrinitherium parce que nous n'avons: plus le droit de le changer. Je ne vois pas non plus quel avantage pourrait y avoir dans ce changement, et je trouve que l'auteur n'a fait autre chose qu'encombrer la nomenclature paléontologique avec un nom en plus absolument inutile. L'auteur admet ce genre parce qu'il présente l'ouverture nasale pla- cée sur le milieu du cráne comme dans Macrauchenia, tandis que la denture est sur le type de celle de Theosodon (Oxyodontotherium pour Lydekker). La figure que je donne plus haut (figure 14) du cráne de cet animal montre l'ouverture nasale qui s'étend en arriére jusqu'au-dessus des orbites, mais elle s'étend aussi beaucoup plus avant que dans Macrau- chenia, se rapprochant bien plus de Mesorhinus. M. Lydekker, pour étre logique, devrait donc réunir dans un seul genre le Theosodon, Mesor- hiínus, Oxyodontherium, Scalabrinitherium et Macrauchenia. SCALABRINITHERIUM BRAVARDI Ameghino = Scalabrinia paranensis Lydekker, page 69. — L'espéce type de ce genre, sur laquelle, d'ail- leurs il ne donne aucun renseignement nouveau, est inscrite par l'au- teur sous le nom spécifique de Scalabrinia paranensis Bravard. Je dois m'élever contre cette substitution de noms parce qu'elle est arbitraire, et absolument contraire aux lois de la nomenclature. Le Palaeotherium paranense de Bravard n'est qu'un simple nomen nudum qui n'obblige a rien; il n'est méme pas súr qu'il soit spécifiquement identique A cette espéce. Burmeister, dans louvrage cité par Lydekker («Description physique», etc., tome II, page 224, 1876) ne fait que référer la mention de Bravard de l'existence d'une espéce de Palaeotherium dans les gi- sements de Paraná; ce n'est qu'en 1885, deux ans aprés que j'avais décrit lPanimal sous le nom de Scalabrinitherium Bravardi, qu'il le décrit á son tour sous celui de Macrauchenia paranensis en Videnti- fiant avec le Palaeotherium paranense; cette identification est plus que 171 bre bárbaro es el de Gondwanosaurus que el señor Lydekker le ha dado a un género de reptiles fósiles de India y que, sin embargo, está admi- tido en la ciencia. Hay una multitud de nombres semejantes, formados por la unión de un nombre de persona junto con un nombre griego o latino, tales como Gastornis, Liitkesaurus, Cuvieromys, Oweniasuchus, Thomomys, Wardichtys, Móbiuspongia, etc., etc., sin que ningún natu- ralista, incluso el señor Lydekker, haya propuesto cambiarlos; esos nombres han recibido la sanción de los Congresos Internacionales de Zoología que se han ocupado de las leyes de la nomenclatura. Además, el nombre en cuestión es de origen latino, por manera que Scalabrini- therium podría ser considerado, a lo sumo, como un nombre híbrido; y debe decirse que está resuelto que los nombres de esta naturaleza sean conservados. Por mi parte, aun reconociendo que el nombre de Scala- brinia sería más eufónico, continuaré usando el de Scalabrinitherium porque ya no tenemos el derecho de cambiarlo. No veo tampoco la ven- taja que podría haber en. semejante cambio, mientras veo que el autor nc hace otra cosa que estorbar la nomenclatura paleontológica con un nombre más, absolutamente inútil. El autor admite este género porque presenta la abertura nasal si- tuada en el medio del cráneo como en la Macrauchenia, mientras que la dentadura es del tipo de la de Theosodon (Oxyodontotherium, para Lydekker). La figura que antes he dado (figura 14) del cráneo de este animal, muestra la abertura nasal extendiéndose hacia atrás hasta debajo de las órbitas, pero se extiende también mucho más hacia adelante que en la Macrauchenia, acercándose bastante más al Mesorhinus. Para ser 1ló- gico, el señor Lydekker debería, pues, reunir en un solo género los si- guientes: Theosodon, Mesorhinus, Oxyodontherium, Scalabrinitherium y Macrauchenia. ; SCALABRINITHERIUM BRAVARD Ameghino = Scalabrinia paranensis Lydekker, página 69. — La especie tipo de este género, acerca de la cual, por lo demás, no da el autor ningún dato nuevo, es inscripta por él bajo el nombre específico de Scalabrinia paranensis Bravard. Debo protestar contra esta substitución de nombre, porque es arbitraria y ab- solutamente contraria a las leyes de la nomenclatura. El Palaeotherium paranense de Bravard no es más que un simple nomen nudum, no obliga a nada. No hay siquiera la seguridad de que sea específica- mente idéntico a esta especie. En la obra citada por Lydekker («Des- cription physique», etc., tomo Il, página 224, año 1876), Burmeister no hace más que referir la mención de Bravard acerca de la existencia de una especie de Palaeotherium en los yacimientos del Paraná; y sólo recién en 1885, dos años después de que hube descripto el animal bajo 172 douteuse, car les pidces que Bravard avait désigné avec ce nom se re- duisent á deux petits fragments de dents absolument indéterminables d'aprés laveu méme de Burmeister. La premiére description de cet animal a été donnée sous les noms de Scalabrinitherium Bravardi et sont ceux qu'il devra conserver. MACRAUCHENIA (Owen) Lydekker, page 70. — Briéve énuméra- - tion des principaux caractéres génériques. Rien á remarquer. MACRAUCHENIA ENSENADENSIS Ameghino = Macrauchenia patacho- nica Lydekker, page 71,.planche XXVII. — Sous le titre de Macrau- chenia patachonica, M. Lydekker se limite á dire que celle-ci est P'es- - péce type; avec une taille comparable a celle du chameau, mais avec les métapodiaux beaucoup plus courts (cette comparaison des méta- podiaux de Macrauchenia avec ceux du chameau est bien étrange) et les séries dentaires de 317 millimétres de longueur. Dans latlas, il donne la figure du palais et de la mandibule inférieure avec toute la denture, comme étant des piétces typiques de Macrauchenia patacho- nica. 11 n'a pas été heureux méme en traitant de cette espéce qui est une des mieux connues; ni les mesures de la denture correspondent a celles de Macrauchenia patachonica, ni les piéces figurées sont de cette espéce mais de Macrauchenia ensenadensis Ameghino. N'importe quel naturaliste qui compare le palais figuré par Lydekker avec les figures du cráne typique de Macrauchenia patachonica données par Bravard et par Burmeister (15) reconnaítra sans difficulté qu'il s'agit de deux animaux spécifiquement différents. Dans la figure publiée par M. Ly- dekker on voit tres bien que la partie intermaxillaire est moins large en avant et pas si rétrécie en arriére que dans le Macrauchenia pata- chonica. Les deux incisives externes de chaque cóté sont placées en suivant la méme ligne de la série dentaire, tandis que dans le Macrau- chenia patachonica les six incisives supérieures sont placées dans le bord antérieur de l'intermaxillaire transversalement á la série dentaire. Le contour général du palais est aussi tres différent et les dimensions sont plus considérables que dans cette derniére espéce. Le Macrauche- nia patachonica est une espéice exclusive du Pampéen supérieur (étages a * (15) On peut voir la figure du palais de ce cráne dans mon ouvrage Contribución al co- nocimiento de los mamíferos fósiles, etc., planche XX, figure 9, et le.cráne vu de cóté dans la planche XXX, figure 4. On trouvera aussi deux belles figures du méme cráne, vu d'en haut et d'en bas, dans le 'Praité de Paléontologie du professeur Zittel: Handbuch der Palaeon- tologie, tome 1V, page 270, figure 213. 173 el nombre Scalabrinitherium Bravardi, lo describió él a su vez con el nombre de Macrauchenia paranensis identificándola con el Palaeo- therium paranense. Esta identificación es más que dudosa, porque las piezas que Bravard había designado con tal nombre se reducían a dos pequeños fragmentos de dientes absolutamente indeterminables según la propia confesión del señor Burmeister. La primera descripción ds este animal fué dada bajo los nombres de Scalabrinitherium Bravardi y ellos son los que deberá conservar. ES MACRAUCHENIA (Owen) Lydekker, página 70. — Breve enumera- ción de los principales caracteres genéricos. No hay nada que observar. MACRAUCHENIA ENSENADENSIS Ameghino = Macrauchenia patacho- nica Lydekker, página 71, lámina XXVII. -— Bajo el título de Macrau- chenia patachonica, el señor Lydekker se limita a decir que esta es la especie típica, con una talla comparable a la del camello, pero con los metapodiales mucho más cortos (esta comparación de los metapodiales de Macrauchenia con los de camello es bien extraña) y las series denta- rias de 317 milímetros de largura. En el Atlas da la figura del paladar y de la mandíbula inferior con toda la dentadura, tal como si fuesen piezas típicas de Macrauchenia patachonica. Tampoco ha sido feliz ni siquiera al tratar de esta especie, que es una de las mejor conocidas: ni las medidas de la dentadura corresponden a las de Macrauchenia patacho- nica, ni las piezas figuradas son de esta especie sino de la Macrauche- nia ensenadensis Ameghino. Cualquier naturalista que compare el pala- dar figurado por Lydekker con las figuras del cráneo típico de Macrau- chenia patachonica dadas por Bravard y por Burmeister (15), recono- cerá sin dificultad que se trata de dos animales específicamente dis- tintos. En la figura publicada por el señor Lydekker se ve muy bien que la parte intermaxilar es menos ancha hacia adelante y no tan an- gosta hacia atrás como en la Macrauchenia patachonica. Los dos inci- sivos externos de cada lado están situados siguiendo la misma línea de la serie dentaria, mientras que en la Macrauchenia patachonica los seis incisivos superiores están situados en el borde anterior del intermaxilar transversalmente a la serie dentaria. El contorno general del paladar también es muy diferente y las dimensiones son más considerables que (15) Puede verse la figura del paladar de este cráneo en mi obra Contribución al cono- cimiento de los mamíferos fósiles de la República Argentina, lámina XX, figura 9 y la del cráneo visto de lado en la lámina XXX, figura 4. Pueden también verse dos bellas figuras del mismo cráneo visto desde arriba y desde abajo, en el Tratado de Paleontología del pro- fesor ZirreL: Handbuch der Palaeontologie, tomo 1V, página 270, figura 213. 174 z Lujanéen et Bonaeréen) oú ses débris se rencontrent en certaine abondance; on ne l'a jamais rencontrée dans les couches á Typothe- riam du Pampéen inférieur. Le Macrauchenia ensenadensis est, au con- traire, une espéce caractéristique du Pampéen inférieur, et de laquelle on n'a jamais rencontré des débris dans le Pampéen supérieur. Cette espéce a beaucoup de rapports avec le genre Scalabrinitherium; c'est une forme intermédiaire, que peut-étre plus tard, quand on connaítra le cráne complet, il faudra séparer comme le type d'un genre distinct. MACRAUCHENIA ANTIQUA €t MACRAUCHENIA ENSENADENSIS Ameghino, MACRAUCHENIA BOLIVIENSIS Huxley = Macrauchenia boliviensis Lydek- ker, pages 71 et 72.— Ces trois espéces M. Lydekker les réunit dans une seule sous le nom de Macrauchenia boliviensis. 1 identifie aussi avec la méme espéce le Macrauchenia formosa de Moreno et les Macrauchenia Lydekkeri et Macrauchenia calceolata de MM. Moreno et Mercerat; il est vrai que tous ces rapprochements sont suivis de points d'interrogation. D'aprés l'auteur cette espéce se distingue par la taille qui est á peu prds les deux tiers de celle de Macraunchenia patachonica. 1 lui paraít difficile de pouvoir séparer le Macrauchenia boliviensis de Macrauche- nia antiqua de Monte Hermoso. Le calcanéum et le métacarpien du Musée de La Plata qui ont servi de type pour fonder le Macrauchenia ensenadensis il affirme qu'il est absolument impossible de les séparer de cette espéce. Le Macrauchenia formosa il le considere identique á Macrauchenia antiqua; le Macrauchenia Lydekkeri serait aussi de la méme taille et le Macrauchenia calceolata un peu plus petit. 11 lui paraít que pour le moment on ne peut faire autre chose que réunir toutes ces formes petites dans une seule espéce sous le nom de Ma- crauchenia boliviensis. Pour ce qui regarde aux espéces que j'ai fondé, je n'hésite pas A affirmer que M. Lydekker est dans l'erreur. La différence de taille entre le Macrauchenia boliviensis et le Macrauchenia antigua est en- core beaucoup plus considérable que celle qu'il y a entre cette dernitre espéce et le Macrauchenia patachonica, par conséquent, si la diffé- rence de taille suffit pour établir une différence spécifique entre Ma- crauchenia patachonica et Macrauchenia antigua, á plus forte raison, doit-on considérer comme différentes le Macrauchenia antigua et le Macrauchenia boliviensis. Venant maintenant a Macrauchenia ensenadensis, M. Lydekker vou- dra bien me permettre que je trouve bien étrange qu'il veuille lPas- socier avec le Macrauchenia boliviensis ou le Macrauchenia antigua; son affirmation que le calcanéum qui m'a servi de type pour fonder Vespéce, on ne peut pas le séparer de celui de Macrauchenia antigua, m'étonne encore d'avantage. J'ai séparé le Macrauchenia ensenadensis 175 en esta última especie. La Macrauchenia patachonica es una especie exclusiva del Pampeano superior (pisos Lujanense y Bonaerense) donde sus restos se encuentran en cierta abundancia; y nunca se la ha encon- trado en las capas caracterizadas por el Typotherium del Pampeano inferior. La Macrauchenia ensenandensis es, por el contrario, una es- pecie característica del Pampeano inferior y de la cual nunca se han encontrado restos en el Pampeano superior. Esta especie tiene muchas referencias con el género Scalabrinitherium; es una forma intermedia, que tal vez más tarde, cuando sea conocido su cráneo completo, será necesario separar como tipo de un género distinto. MACRAUCHENIA ANTIQUA y MACRAUCHENIA ENSENADENSIS Ameghino, MACRAUCHENIA BOLIVIENSIS Huxley = Macrauchenia boliviensis Lydek- ker, páginas 71 y 72.— Estas tres especies son reunidas por el señor Lydekker en una sola, bajo el nombre de Macrauchenia boliviensis. Identifica también con la misma especie a la Macrauchenia formosa le Moreno y las Macrauchenia Lydekkeri y Macrauchenia calceolata de los señores Moreno y Mercerat. Cierto es que todas estas aproximaciones son seguidas de puntos de interrogación. Según el autor, esta especie se distingue por la talla, que es, poco más o menos, dos tercios de la Macrauchenia patachonica. Le parece difícil poder separar a la Macrauchenia boliviensis de la Macrauchenia antiqua de Monte Hermoso; y afirma que es imposible separar de esta especie el calcáneo y el metacarpiano del Museo de La Plata, que han servido de tipo para fundar la Macrauchenia ensenadensis. Considera a la Macrauchenia formosa como idéntica a la Macrauchenia antigua; la Macrauchenia Lydekkeri sería también de la misma talla; y la Macrau- chenia calceolata, un poco más pequeña. Le parece que lo único que puede hacerse por el momento es reunir todas esas formas pequeñas en una sola especie bajo el nombre de Macrauchenia boliviensis. Por lo que atañe a las especies que he fundado, no hesito para afir- mar que el señor Lydekker está en error. La diferencia de talla entre la Macrauchenia boliviensis y la Macrauchenia antiqua es aún mucho más considerable que la existente entre esta última especie y la Ma- crauchenia patachonica; por consecuencia, si la diferencia de talla bas- ta para establecer una diferencia específica entre la Macrauchenia pa- tachonica y la Macrauchenia antigua, con tanta más razón deben con- siderarse como distintas la Macrauchenia antigua y la Macrauchenia boliviensis. , Viniendo ahora a la Macrauchenia ensenadensis, el señor Lydekker ha de querer permitirme que encuentre bien extraño que él quiera asociarla a la Macrauchenia boliviensis o a la Macrauchenia antigua. Su afirmación de que el calcáneo que me ha servido de tipo para fundar 176 comme espéce distincte, en raison de sa taille beaucoup plus considé- rable que celle de Macrauchenia patachonica; comment est-il donc pos- sible de lidentifier avec une autre espéce qui se distingue précisé- ment par sa taille beaucoup moins considérable que celle de cette der- niére espéce? Le calcanéum de Macrauchenia patachonica, dans les plus gros individus, est long de 16 a 17 centimétres. J'ai dit que le cal- canéum de Macrauchenia ensenadensis est long de 20 centimétres, gros en proportion et d'une forme assez différente. Comment peut-on affir- mer que ce calcanéum ne peut étre distingué de celui de Macrauchenia antigua qui n'a que 12 a 13 centimétres de long? Probablement au Musée, ayant égaré ou mélangé la piéce typique, ou aura attaché Teti- quette de Macrauchenia ensenadensis au premier calcanéum de Ma- -crauchenia qu'on a eu á la main, mais lui il avait Vobligation de con- sulter ma description. _ Les Macrauchenia ensenadensis, Macrauchenia antigua, Macrauche- nia patachonica et Macrauchenia boliviensis sont quatre espéces bien distinctes; j'ajouterai que chacune des trois premiéres est caractéris- tique d'une époque géologique différente. Sur le Macrauchenia boli- viensis on ne posséde pas encore des renseignements géologiques précis. Quant aux espéces des MM. Moreno et Mercerat je préfére ne pas en parler. (CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE. — A la page 68, le texte an- glais dit que la deuxiéme et troisiéme molaires de lait de 1'Oxyodonto- therium (Theosodon) Lydekkeri, sont d'un type plus compliqué que celles qui les remplacent; dans la version espagnole on lui fait dire que ces dents sont d'un type plus complet. A la méme page, un peu plus bas, le texte anglais dit que, dans la mandibule de l'individu jeune, les alvéoles des incisives se dirigent horizontalement en avant, caractére que j'ai pris pous caractériser une espece; dans la version espagnole on lui fait dire que j'ai pris pour caractériser les especes. A la fin de la méme page, le texte anglais dit que la structure plus simple de la derniére prémolaire supérieure comparée avec la pre- miére molaire, se voit tres bien dans l'exemplaire de la máchoire supé- rieure; la version espagnole dit que la structure plus simple de la der- niére prémolaire supérieure, correspond avec la premiére molaire, se voit tres bien, etc. A la page 70, lignes 14 et 15, le texte anglais dit: étant formé par la partie externe, etc.; la traduction espagnole dit: étant formé par la partie antérieure, etc. Lignes 30 et 31 de la méme page. Le texte anglais dit: donnant ains: a Pos composé une section en courbe transversale caractéristique; la 177 la especie no puede ser separado del de la Macrauchenia antigua, me asombra más todavía. He separado la Macrauchenia ensenadensis como especie distinta, en razón de su talla mucho más considerable que la de la Macrauchenia patachonica. ¿Cómo es, pues, posible identificarla con otra especie que precisamente se distingue por su talla mucho menos considerable que la de esta última especie? El calcáneo de la Macrau- chenia patachonica, en sus individuos más grandes, tiene un largo de 16 a 17 centímetros. He dicho que el calcáneo de la Macrauchenia ensenadensis tiene un largo de 20 centímetros, un grosor proporcionado y una forma bastante distinta. ¿Cómo se puede afirmar que este cal- cáneo no puede ser distinguido del de Macrauchena antigua, que sólo tiene de 12 a 13 centímetros de largo? Lo probable es que habién- dose extraviado o mezclado en el Museo la pieza típica, se haya colo- cado el rótulo de Macrauchenia ensenadensis al primer calcáneo de Macrauchenia que se haya tenido a mano; pero él tenía el deber de consultar mi descripción. Las Macrauchenia ensenadensis, Macrauchenia antigua, Macrauche- nia patachonica y Macrauchenia boliviensis son cuatro especies bien di- versas. Añadiré que cada una de las tres primeras es característica de una época geológica distinta. Con respecto a la Macrauchenia bolivien- sis aún no se tienen datos geológicos precisos. Y con respecto a las especies de los señores Moreno y Mercerat prefiero no decir nada. CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — En la página 68, el texto inglés dice que los molares de leche segundo y tercero del Oxyodonto- therium (Theosodon) Lydekkeri, son de un tipo más complicado que los de reemplazamiento; y en la versión castellana se le hace decir que esos dientes son de un tipo más completo. En la misma página, un poco más abajo, el texto inglés dice que en la mandíbula del individuo joven los alvéolos de los incisivos se diri- gen horizontalmente hacia adelante, carácter que he hecho servir para caracterizar una especie; y en la versión castellana se le hace decir que lo he tomado para caracterizar las especies. Al final de la misma página, el texto inglés dice que la estructura más simple del último premolar superior comparada con el primer mo- lar se ve muy bien en el ejemplar de la mandíbula superior; y la ver- sión castellana dice que la estructura más simple del último premolar superior corresponde con el primer molar, se ve muy bien, etc. En la página 70, líneas 14 y 15, el texto inglés dice: «estando for- mado por la parte externa, etc.»; y la versión castellana dice: «estando formada por la parte anterior, etc.». En las líneas 30 y 31 de la misma página, el texto inglés dice: «dán- dole así al hueso compuesto una sección en curva transversal caracte- AMEGHINO — V. XI 12 178 version espagnole dit: donnant ainsi á l'os composé une section croisée caractéristique. OBSERVATIONS SUR LES FIGURES. — Planche XXV, figure 2. Pied anté- rieur incomplet de Theosodon (Oxyodontotherium pour Lydekker). Figure 3. Axis de Theosodon (Oxyodontotherium pour Lydekker). Planche XXVI, figures 1 et la. Mandibule de Theosodon Lydekkeri Ameghino, décrite pour Lydekker sous le nom de Oxyodontotherium Lydekkeri. Figures 2 et 2a. Partie antérieure du cráne vu d'en bas, et partie an- térieure de la mandibule vue d'en haut, de Theosodon gracilis Ame- ghino. Ces piéces sont décrites et figurées par Lydekker avec le nom de Oxyodontotherium angustidens. Figure 3. Pied postérieur trés incomplet de Theosodon (Oxyodonto- therium pour Lydekker). Planche XXVII, figure 1 et la. Palais et mandibule inférieure aves toute la denture de Macrauchenia ensenadensis Ameghino. Ces piéces sont figurées par Lydekker comme étant de Macrauchenia patachonica. TAPIRIDAE LYDEKKER, page 72 L'auteur rappele que j'ai décrit quelques molaires isolées sous le nom de Ribodon limbatus en considérant ce genre comme un représen- tant de la famille des Tapiridae. La forme des dents, dit-il, et surtout celle de la derniére molaire inférieure, aurait dú me démontrer que ces dents n'avaient rien á voir avec les représentants de cette famille; ces dents doivent appartenir a un Sirénien probablement du genre Ha- litherium ou d'un genre qui s'en rapproche. La premiére mention que je fis. de cet animal ne reposait que sur une dent isolée assez usée que je rapprochai de celles des tapirs. Bur- meister, dont l'opinion n'est pas citée par M. Lydekker, me critiqua durement en disant qu'il s'agissait tout simplement d'une espéce du genre Hyrachyus de 'Amérique du Nord. Dans mes descriptions posté- rieures je me suis surtout préoccupé de démontrer limpossibilité de ce rapprochement. Plus tard, en examinant ces dents avec plus d'atten- tion, j'ai reconnu qu'elles étaient d'un Sirénien voisin du genre Hali- therium; s'il s'était donné un peu plus de peine pour consulter la bi- bliographie correspondante, il aurait vu que j'avais déja fait cette correction («Revue Scientifique», tome LI, page 17, Janvier 1893) et il aurait pu s'éviter le travail de faire remarquer des érreurs qu'on avait déja corrigé. (Dans la premitre livraison du quatriéme volume 179 ristica»; y la versión castellana dice: «dándole así al hueso compuesto una sección cruzada característica». OBSERVACIONES SOBRE LAS FIGURAS. — Lámina XXV, figura 2. Pie anterior incompleto de Theosodon (Oxyodontotherium para Lydekker). Figura 3. Axis de Theosodon (Oxyodontotherium, para Lydekker). Lámina XXVI, figuras-1 y 1a. Mandíbula de Theosodon Lydekkeri Ame- ghino, descripta por Lydekker bajo el nombre de Oxyodontotherium Ly- dekkeri. Figuras 2 y 2a. Parte anterior del cráneo visto desde abajo y parte anterior de la mandíbula vista desde arriba, de Theosodon gracilis Ame- ghino. Estas piezas son descriptas y figuradas por Lydekker con el nombre de Oxyodontotherium angustidens. Figura 3. Pie posterior muy incompleto de Theosodon (Oxyodonto- therium, para Lydekker). Lámina XXVII, figuras 1 y la. Paladar y mandíbula inferior con tola la dentadura de Macrauchenia ensenadensis Ameghino. Estas piezas son figuradas por Lydekker como si fueran de Macrauchenia patachonica. TAPIRIDAE IL YDEKKER, página 72 El autor recuerda que he descripto algunos molares aislados bajo cl nombre de Ribodon limbatus, considerando a este género como un repre- sentante de la familia de los Tapiridae; y afirma que la forma de los dientes, y sobre todo la del último molar inferior, debería haberme demostrado que esos dientes nada tenían que ver con los representantes de esta familia; esos dientes deben pertenecer a un Sirenio, probable- mente del género Halitherium o de un género que se le acerque. La primera mención que hice de este animal reposaba tan sólo en un diente aislado bastante usado que acerqué a los de los tapires. Bur- meister, cuya Opinión no es citada por Lydekker, me criticó duramente afirmando que se trataba simplemente de una especie del género Hyra- chyus de América del Norte. En mis posteriores descripciones me he preocupado sobre todo de demostrar la imposibilidad de tal acercamien- to. Más tarde, examinando esos dientes con más atención, reconocí que eran de un Sirenio cercano del género Halitherium; de manera que sí el autor se hubiese tomado un poco más de trabajo consultando la bi- bliografía correspondiente, habría visto que yo había hecho ya esa co- rrección («Revue Scientifique», tomo Ll, página 17, Enero de 1893) y habría podido evitarse el trabajo de hacer notar errores que ya estaban corregidos. (En la primera entrega del cuarto volumen del «Tratado de 180 du Traité de Paléontologie du professeur Zittel, qui porte la date de 1892, le Ribodon est déja reconnu comme étant un Sirénien, «Hand- buch», etc., tome IV, page 195). EQuus CURVIDENS (Owen) Lydekker, page 73.— Cette espéce est considérée comme renfermant aussi l'Equus rectidens; les caractéres que j'ai assigné á cette derniére espéce, ne seraient que des variations individuelles. Cette assertion, pour étre de quelque valeur a besoin d'une démonstration qui n'est pas donnée. $ HIPPIDIUM (Owen) Lydekker, page 74. — Un court résumé des ca- ractéres génériques, qui est d'accord avec nos connaissances. HIPPIDIUM NEOGAEUM (Lund) Lydekker, page 75.— Sous le titre de cette espéce, il se limite á dire que les dents inférieures des individus tres vieux prennent la méme forme de celles qu'on a décrit comme cons- tituant le genre Hipphaplus Ameghino. D'ailleurs, je ne doute pas que les débris conservés au Musée avec l'étiquette de Hipphaplus Bravardi soient de Hippidium neogaeum et non du genre Hipphaplus. HIPPIDIUM COMPRESSIDENS €t HIPPIDIUM ANGULATUM Ameghino == Hippidium principale Lydekker, page 75. — M. Lydekker considere que les Hippidium compressidens et Hippidium angulatum doivent étre réu- nis a 'Hippidium principale, mais il ne donne pas les raisons pour ce rapprochement. ll ne fait pas mention de la plupart des caractéres que j'ai indiqué, et dans le cas de 1 Hippidium angulatum il parle de crétes transversales qui se dévéloppent avec l'áge sur la surface de mastica- tion, et que d'aprés lui j'aurais prises pour des caracteres spécifiques; je n'ai point parlé de ces crétes, sinon de celles qui se dévéloppent sur la surface externe des molaires (para, meso et metastyle). L'Hip- pidium principale est une espéce qu'on ne rencontre que dans les cou- ches du Pampéen supérieur; je n'en ai jamais vu des débris procédant du Pampéen inférieur. Les types de 1'Hippidium compressidens et de VHippidium angulatum sont dans ma collection et non dans le Musée de La Plata. Les molaires typiques de 1'Hippidium compressidens, supé- rieures et inférieures, je les ai figurées dans mon ouvrage Contribu- ción al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argen- tina, planche XXVII, figures 5, 5a, 6, 6a, 7 et 7a. J'ai donné aussi les caractéres servant a distinguer ces deux espéces; or les débris présen- tant ces caractéres ne se trouvent jamais dans le Pampéen supérieur 181 Paleontología» del profesor Zittel, que está fechado en 1892, el Ribo- don ya figura como siendo un Sirenio. («Handbuch», etc., tomo IV, pá- gina 195). EQuus CURVIDENS (Owen), Lydekker, página 73. — Esta especie es considerada como comprendiendo también al Equus rectidens. Los ca- racteres que asigné a esta última especie, sólo serían variaciones indi- viduales. Para que tal aserto sea de algún valor se necesita una demos- tración que no ha sido hecha. HIPPIDIUM (Owen), Lydekker, página 74.— Un breve resumen de los caracteres genéricos, que está de acuerdo con nuestros conoci- mientos. HiPPIDIUM NEOGAEUM (Lund), Lydekker, página 75.— Bajo el nom- bre de esta especie, se limita el autor a decir que los dientes inferiores de los individuos muy viejos toman la misma forma de los que han sido descriptos como constituyendo el género Hipphaplus Ameghino. Por otra parte, no tengo duda alguna de que los restos conservados en el Museo con la etiqueta de Hipphaplus Bravardi son de Hippidium neo- gaeum y no del género Hipphaplus. HIPPIDIUM COMPRESSIDENS € HIPPIDIUM ANGULATUM Ameghino = Hippidium principale Lydekker, página 75.— El señor Lydekker con- sicera que los Hippidium compressidens e Hippidium angulatum deben ser reunidos al Hippidium principale, pero no expone qué razones hay para tal acercamiento. No hace mención de la mayor parte de los ca- racteres que tengo indicados; y en el caso del Hippidium angulatum ha- bia de crestas transversales que se desarrollan con la edad sobre la su- perficie de masticación y que según su opinión habrían sido por mí con- siderados como caracteres específicos. Yo no he hablado de esas crestas sino de las que se desarrollan en la superficie externa de los molares (para, meso y metastilo). El Hippidium principale es una especie que no se encuentra más que en las capas del Pampeano superior; jamás he visto restos procedentes del Pampeano inferior. Los tipos del Hippidium compressidens y del Hippidium angulatum existen en mi colección y no en las del Museo de La Plata. Los molares típicos del Hippidium com- pressidens, superiores e inferiores, fueron figurados por mí en mi- obra Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, lámina XXVII, figuras 5, 5a, 6, 6a, 7 y 7a. Di también los ca- racteres que sirven para distinguir ambas especies; ahora bien: los 182 sinon dans le Pampéen inférieur; surtout, les débris de 1Hippidium compressidens sont limités aux couches les plus inférieures de la for- mation. Je continuerai donc A regarder ces espéces comme bien diffé- rentes de lHippidium principale qui est caractéristique des couches supéricures de la méme formation. D'ailleurs, nous allons voir tout-a- V'heure, qu'une de ces espéces, le Hippidium compressidens est décrite par Lydekker sous un autre nom (Onohippidium). HIPPHAPLUS ENTRERIANUS Ameghino = Hippidium entrerianum Ly- dekker, page 77. — M. Lydekker identifie avec cette espéce une man- dibule du Musée de La Plata appartenant au genre Hippidium et pro- venant d'apres lui des gisements anciens de Paraná; cette piéce aurait les dimensions de Hippidium neogaeum. En effet, je crois que la man- dibule dont il parle doit étre du genre Hippidium et probablement de VHippidium neogaeum, mais nullement de lHipphaplus entrerianus qui est un animal complétement différent. Il est absolument impossible que la piéce dont parle M. Lydekker soit des gisements anciens da Paraná; les indications qu'on lui a fourni lá dessus doivent nécessaire- ment étre érronées. y Le genre Hippidium ne rémonte pas au-dela du Pampéen inférieur; on ne le trouve déja plus a Monte Hermoso, —á plus forte raison en- core, on ne peut pas le trouver dans les gisements a Megamys et Sca- -labrinitherium qui sont d'une époque géologique encore beaucoup plus ancienne. Ce que Pon trouve dans ces gisements, c'est le Hipphaplus entrerianus, animal bien différent de 'Hippidium et que peut-étre n'est méme pas un équidé, sinon un représentant du groupe des Litopterna. HIPPIDIUM COMPRESSIDENS Ameghino = Onohippidium Muñizi Ly- dekker, pages 77 et 78, planche XXIX, figure 1, la et 1b. — L'auteur donne une courte description et la figure du cráne décrit par Moreno, avec le nom de Onohippidium Muñizi, en acceptant le genre comme bien fondé. Pour ma part, d'accord en cela avec l'opinion de Burmeister, je ne puis pas considérer la présence d'une fosse lacrymale, comme un caractére générique; une fosse semblable se rencontre sur plusieurs espéces d'Equus, et d'autres genres voisins. Dans le cas du cráne figu- ré par Lydekker, la grande dimension et la profondeur de cette fosse n'est qu'un caractére spécifique. L'espéce est identique a 1'Hippidium compressidens Ameghino, la piéce figurée, par tous ses caractéres den- taires, correspond exactemerlt aux débris de cette espéce que j'ai décrit et figuré. Pour terminer, il me faut remarquer que ce cráne provient du Pampéen inférieur comme tous les autres débris connus de la méme espéce. 183 restos que presentan dichos caracteres no se encuentran jamás en el Pampeano superior, sino en el Pampeano inferior; los restos del Hippi- dium compressidens, sobre todo, están limitados a las capas más infe- riores de la formación. Continuaré entonces considerando a estas espe-- cies como bien distintas del Hippidium principale, que es característico de las capas superiores de la misma formación. Por lo demás, va a verse en seguida que una de estas especies, el Hippidium compressidens es descripta por Lydekker bajo otro nombre (Onohippidium). : HIPPHAPLUS ENTRERIANUS Ameghino = Hippidium entrerianum Ly- dekker, página 77.—- El señor Lydekker identifica con esta especie una mandíbula del Museo de La Plata perteneciente al género Hippi- dium, que según él procede de los yacimientos antiguos del Paraná; esta pieza tendría las dimensiones del Hippidium neogaeum. En efecto: creo que la mandíbula de que él habla debe ser del género Hippidium y probablemente del Hippidium neogaeum, pero absolutamente no del Hipphaplus entrerianus, que es un animal completamente distinto. Es del todo imposible que la pieza a que se refiere el señor Lydekker sea de los yacimientos antiguos del Paraná; las indicaciones que para el caso se le han hecho deben ser necesariamente erróneas. El género Hippidium no se remonta más allá del Pampeano inferior; en Monte Hermoso ya no se lo encuentra. Y con mayor razón aún no se lo puede encontrar en los yacimientos caracterizados por el Mega- mys y el Scalabrinitherium, que son de una época geológica mucho más antigua aún. Lo que se encuentra en estos yacimientos es el Hipphaplus entrerianus, animal bien distinto del Hippidium y que tal vez ni siquiera sea un Equidio, sino un representante del grupo de los Litopterna. HIPPIDIUM COMPRESSIDENS Ameghino = Onohippidium Muñizi Ly- dekker, páginas 77 y 78, lámina XXIX, figuras 1, la y 1b.— El autor da una breve descripción y la figura del cráneo descripto por Moreno bajo ei nombre de Onohippidium Muñizi, aceptando el género como bien fundado. Por mi parte, de acuerdo en esto con la opinión de Burmeister, no puedo considerar la presencia de una fosa lacrimal como un carácter genérico; una fosa semejante se encuentra en varias especies de Equus y de otros géneros cercanos. En el caso del cráneo figurado por Lydek- ker, la gran dimensión y la profundidad de esta fosa no es más que un carácter específico. La especie es idéntica al Hippidium compressi- dens Ameghino. La pieza figurada, por todos sus caracteres dentarios corresponde exactamente a los restos de esta especie que tengo descrip- tos y figurados. Para terminar, deseo hacer notar que este cráneo pro- cede del Pampeano inferior, como todos los demás restos conocidos de la misma especie. 184 CERVIDAE IL YDEKKER, page 79 L'auteur remarque que n'ayant pas accés a tous les types des espé- ces fondées, il ne peut pas faire quelque chose qui puisse s'approcher d'une révision de ce groupe, et que par conséquent il donnera seule- ment quelques notes sur les spécimens conservés au Musée de La Plata. Il eut été bien prudent de sa part si cette observation avait été faite pour l'ensemble des ongulés. Pourtant, s'il n'a pas consulté les types de toutes les espéces, c'est parce qu'il ne l'a pas voulu, car il n'avait qu'a faire deux kilométres pour pouvoir les étudier chez moi. M. Lydekker place tous les Cervidés Sud-américains dans le genre Cariacus; c'est une simple question d'appréciation des caractéres qui ne mérite pas de discussion. CARIACUS BRACHYCEROS (Gervais et Ameghino) Lydekker, pages 79 et 80. — Il identifie aussi avec cette espéice celles que j'ai nommées Cervus lujanensis et Cervus palaeoplatensis. D'apres moi, les cornes de Cervus lujanensis se distinguent assez facilement: 1” par la branche an- térieure oculaire simple; 2% par les deux branches antérieures de la branche principale qui sont placées a une plus grande distance l'une de Pautre; 30, par la direction tres différente des courbes de la branche principale;. 4”, par la surface qui est couverte de verrues beaucoup plus fortes. Le Cervus palaeoplatensis a son tour se distingue assez facile- ment par la surface des cornes qui manquent complétement de grandes verrues qui distinguent les deux espéces précédentes, ces verrues étant remplacées par des sillons longitudinaux peu accentués. CARIACUS PALUDOSUS (Cuvier) Lydekker, page 80.—- A cette espéce il réunit le Cervus (Paraceros) ensenadensis Ameghino, je reconnais en effet, que ces deux animaux présentent beaucoup de ressemblance, du moins d'aprées les parties que l'ont connaít de ce dernier. Pourtant, la corne du Cervus ensenadensis est beaucoup plus grosse et plus apla- tie; cela me conduit a la considérer comme différente, avec d'autant plus de raison, que cette piéce provient du Pampéen inférieur, un étage dont toutes les espéces sont différentes de celles du Pampéen supérieur. D'aprés M. Lydekker cette corne ne différe que pour étre plus lisse que celle de P'espéce plus moderne. 11 dit encore que la restauration que j'ai donné de la branche antérieure cassée est incorrecte, et que je me suis trompé de cóté en déssinant la pidce. Cette pitce n'étant pas á ma disposition, on l'a déssinée du cóté que lP'on a pu, et je ne puis pas m'étre trompé, puisque je ne dis pas de quel cóté elle est 185 CERVIDAE LYDExKER, página 79 El autor observa que no teniendo acceso a todos los tipos de las es- pecies fundadas, no le es posible hacer algo que pueda acercarse a una revisión de este grupo, y que, por consecuencia, dará tan sólo algunas notas acerca de los ejemplares conservados en el Museo de La Plata. Ello habría sido bien prudente de su parte, si tal observación hubiera sido hecha para el conjunto de los ungulados. Y debo añadir que si no ha consultado los tipos de todas las especies, es porque no ha querido hacerlo, puesto que le habría bastado trasladarse dos kilómetros para poder estudiarlos en mi casa. El señor Lydekker coloca a todos los Cérvidos Sudamericanos en el género Cariacus; y ello importa una simple cuestión de apreciación de los caracteres, que no merece una discusión. CARIACUS BRACHYCEROS (Gervais y Ameghino), Lydekker, páginas 79 y 80.—.El autor identifica también con esta especie las que he denominado Cervas lujanensis y Cervus palaeoplatensis. En mi concep- to, los cuernos del Cervns lujanensis se distinguen bastante fácilmente: 1” por la rama anterior ocular simple; 2” por las dos ramas anteriores de la rama principal, que están situadas a una distancia mayor una de otra; 3” por la dirección muy distinta de las curvas de la rama princi- pal; 4” por la superficie, que es cubierta de verrugas mucho más fuertes. El Cervus palaeoplatensis, a su vez, se distingue bastante fácilmente por la superficie de los cuernos, que carecen completamente de las grandes verrugas que distinguen a las dos especies precedentes, estando ellas reemplazadas por surcos longitudinales poco acentuados. CARIACUS PALUDOSUS (Cuvier), Lydekker, página 80.—-A esta espe- cie le reune el autor el Cervus (Paraceros) ensenadensis Ameghino. Reconozco, en efecto, que ambos animales presentan mucha semejanza, cuando menos ateniéndome a las partes que se conocen de este último. Sin embargo, el cuerno del Cervus ensenadensis es mucho más grueso y más aplanado; y ello me lleva a considerarlo como distinto, con tanta más razón cuanto que esta pieza procede del Pampeano inferior, que es un piso cuyas especies todas son diferentes de las del Pampeano superior. Según el señor Lydekker este cuerno no difiere sino por ser más liso que el de la especie más moderna. Y añade que la restauración dada por mí de la rama anterior quebrada es incorrecta, habiéndome equivo- cado en la designación del lado al dibujar la pieza. Como esta pieza no estuyo a mi disposición, fué dibujada por el lado que resultó posible; y no puedo haberme equivocado, por cuanto no digo de qué lado está 186 représentée. Je ne me suis pas trompé non plus dans la restauration, comme il le dit, car les quelques points marquées en a sont pour indi- quer le point oú la branche est cassée, et non pour donner une restau- ration de cette branche comme il l'a cru. CARIACUS ULTRA (Ameghino) Lydekker, page 81.— J'ai décrit cet animal sous le nom d'Antifer ultra. Avec cette espéce M. Lydekker identifie VEpieuryceros truncus; la piéce sur laquelle j'ai fondé cette espéce serait la base de la corne du Cariacus ultra, et il trouve que la restauration que j'en ai donné est absurde. Je déclare de la maniétre la plus explicite que ce rapprochement est impossible. Je ne dis pas que la restauration soit absolument exacte, puisqu'elle est en blanc, et n'a en réalité d'autre but que démontrer d'une maniére graphique que la branche principale ne pouvait pas étre bien longue. La branche prin- cipale, parfaitement droite, de la corne de l'Epieuryceros (Contribución et costera, planche XXXVIII, figure 1), ne pouvait se prolonger jusqu'a prendre la forme de celle de 1'Antifer ultra, car dans la partie supé- rieure cassée elle s'amincit tellement, que Pon voit que le bout en était bien pres. Cette terminaison brusque est d'ailleurs indiquée aussi par le bord postérieur qui, en dehors d'étre complétement droit est trés gros et applati, formant une surface postérieure, étroite, longue et plate; sur cette face applatie il y a une file de forts tubercules et paralléle- ment á celle-ci un fort sillon longitudinal; vers le bout, cette face pos- térieure se rétrécit ensemble avec l'amincissement de toute la branche. La base de la corne n'a pas la couronne ou cercle de pieurrures que Von trouve sur la presque totalité des cornes de cerfs. La piéce est trop incompléte pour que le dessin puisse en donner une idée exacte, mais un simple coup d'eeil sur Poriginal montre qu'il s'agit d'une forme de Cervidé tres différente de toutes celles connues; cette corne avait deux branches en avant á peu pres avec la direction que je leur ai donné, et avec le branche principale postérieure qui ne pouvait se pro- longer que de quelques centimétres. Naturellement que la maniétre de terminaison, soit par une dague, soit par une petite fourche, ne peut- étre que conjecturale. CARIACUS AZPEITIANUS (Ameghino) Lydekker, page 82. — Il distin- gue cette espéce, principalement par lP'inclinaison différente des poin- tes des fourches de la branche postérieure. _CARIACUS CAMPESTRIS (Cuvier) Lydekker, page 82. — Ml affirme que cette esptce n'est pas connue de la formation Pampéenne. C'est une érreur; ses débris se trouvent assez fréquemment dans les couches les plus superficielles de cette formation, ce que j'avais déja dit plus d'une fois. 187 representada. Ni tampoco me equivoqué al hacer la restauración, como lo asevera él, porque los puntos marcados en a son para indicar el punto donde la rama está quebrada y no para dar una restauración de esa rama, como él lo ha creído. CARIACUS ULTRA (Ameghino), Lydekker, página 81.— He descripto a este animal bajo el nombre de Antifer ultra. El señor Lydekker iden- tifica con esta especie al Epieuryceros truncus; la pieza en la cual fundé esta especie, sería la base del cuerno del Cariacus ultra; y él encuentra que la restauración que de ella he dado es absurda. Declaro de la manera más explícita que tal aproximación es imposible. No digo que la restauración sea absolutamente exacta, porque ella está en blanco y en realidad no tiene más fin que demostrar de una manera gráfica que la rama principal no podía ser demasiado larga. La rama principal, perfectamente derecha, del cuerno del Epieuryceros (Contribución, etc., lámina XXXVIII, figura 1), no podía prolongarse hasta adquirir la for- ma de la del Antifer ultra, porque en la parte superior quebrada ella se adelgaza talmente que se ve que su extremidad estaba bien cerca. Esta terminación brusca es, por otra parte, indicada también por el borde posterior que, además de ser completamente derecho y muy grueso y aplanado, fornía una superficie posterior estrecha, larga y plana; en esta superficie aplanada hay una hilera de fuertes tubérculos y paralela- mente a ella un fuerte surco longitudinal; hacia la extremidad, esta faz posterior se estrecha junto con el adelgazamiento de toda la rama. La base del cuerno carece de la corona o círculo de excrecencias hue- sosas que se encuentran en la casi totalidad de los cuernos de ciervos. La pieza es demasiado incompleta para que el dibujo pueda dar una idea exacta de ella, pero una simple ojeada echada sobre el original muestra que se trata de una forma de Cérvido muy diferente de todas las conocidas; este cuerno tenía dos ramas hacia adelante más o menos con la dirección que les he dado, y con la rama principal posterior que sólo podía prolongarse algunos centímetros. Es natural que la manera de terminación, sea por una daga, sea por una pequeña horquilla, sólo puede ser conjetural. CARIACUS AZPEITIANUS (Ameghino), Lydekker, página 82. — El autor distingue esta especie, principalmente por la inclinación diferente de las puntas de las horquillas de la rama posterior. CARIACUS CAMPESTRIS (Cuvier), Lydekker, página 82.— El autor afirma que esta especie no es conocida procedente de la formación Pampeana. Es un error; sus restos son hallados bastante frecuentemente en las capas más superficiales de esta formación, según lo tengo dicho en más de una ocasión. 188 CARIACUS FRAGILIS (Ameghino) Lydekker, page 82.— L'espéce est reconnue comme étant distincte, et il en figure un échantillon superbe. CARIACUS SELENITICUS Ameghino. — Il identifie avec cette espéce, qui est alliée du Cervus chilensis, le Cervus (Furcifer) sulcatus Ameghino Cette identification peut étre vraie. CAMELIDAE Le travail de M. Lydekker termine par quelques bridves observations sur les Camelidés, qu'il aurait bien pu supprimer avec avantage. Il n'apporte aucune donnée nouvelle sur la connaissance de ces animaux, sinon tout simplement son opinion personnelle, que les caractéres qu'on a choisi pour distinguer les genres Mesolama, Palaeolama, Stilauchenia, Protauchenia et Hemiaucheníia, sont insuffisants pour établir leur dis- tinction générique. Ce n'est qu'une question d'appréciation de la valeur que Pon attri- bue a certains caracteres et il est inutile de rentrer dans une discussion á ce sujet. Sur la validité des espéces, la question change d'aspect. L'auteur croit que j'ai donné trop de noms aux débris de Camelidés, mais que, chercher d'établir leur synonymie, serait iperdre beaucoup de temps sans profit. : L'auteur ne peut pas savoir si je me suis trompé ou non sans s2 livrer á un examen sérieux, soit des piéces qui m'ont servi de types, soit sur des piéces similaires. Affirmer que la détermination exacte des espéces et de leurs synonymies, est une perte de temps sans profit, ne me paraít pas scientifique; je dirai méme, que cela est un couronne- ment de l'ouvrage bien malheureux. CORRECTIONS Á LA VERSION ESPAGNOLE. — A la page 73, en parlant du genre Equus, le texte anglais dit que les fentes latérales de la fosse nasale sont courtes, et qu'elles ne s'étendent en arriére au-dela de la ligne, etc.; dans la version espagnole on lui fait dire qui ne s'étend vers le bas, au-dela, etc. a A la page 74, dans la description du genre Hippidium, le texte anglais dit que les fentes latérales sont trés allongées, s'étendant vers Var- riére, etc.; dans la version espagnole on dit que les fentes latérales sont tres allongées, s'étendant vers le bas, etc. A la page 75, le texte anglais dit que la mandibule inférieure sur la- quelle on a fondé 1Hipphaplus Bravardi est représenté au Musée par un moulage; la traduction dit que 1Hipphaplus Bravardi est repré- senté au Muséum par une molaire. 189 CARIACUS FRAGILIS (Ameghino), Lydekker, página 82. — El autor re- conoce a esta especie como distinta y presenta el dibujo de un soberbio ejemplar de ella. CARIACUS SELENITICUS Ameghino. — El señor Lydekker identifica con esta especie, que es aliada del Cervus chilensis, al Cervus (Fur- cifer) sulcatus Ameghino. Esta identificación puede ser verdadera. CAMELIDAE El señor Lydekker terminá su trabajo con algunas observaciones acerca de los Camélidos, que bien habría podido suprimir con ventaja. No aporta ninguna nueva noticia sobre el conocimiento de estos ani- males, sino simplemente su opinión personal acerca de que los carac- teres que se han elegido para distinguir los géneros Mesolama, Palaeo- lama, Stilauchenia, Protauchenia y Hemiauchenia, son insuficientes para establecer su distinción genérica. Sólo es una cuestión de apreciación sobre el valor que se atribuye a ciertos caracteres; y es inútil entrar en una discusión al respecto. - La cosa cambia de aspecto cuando se refiere a la validez de las es- pecies. Cree el autor que he dado demasiados nombres a los restos de camélidos, pero que tratar de establecer su sinonimia sería perder sin provecho demasiado tiempo. El autor no puede saber si me he equivocado o no sin entregarse a un serio examen, ya sea de las piezas que me han servido de tipos, ya sea sobre piezas similares. Afirmar que la determinación exacta de las especies y de su sinonimia es una pérdida de tiempo sin provecho, no me parece nada científico; y hasta diré que eso importa un corona- miento de la obra bien desgraciado, por cierto. CORRECCIONES A LA VERSIÓN CASTELLANA. — En la página 73, hablando del género Equus, el texto inglés dice que las aberturas laterales de la fosa nasal son cortas y que no se extienden hacia atrás más allá de la línea, etc.; y en la versión castellana se le hace decir que no se extiende hacia abajo, más allá, etc. En la página 74, en la descripción del género Hippidium, el texto inglés dice que las aberturas laterales son muy alargadas, se extienden hacia atrás, etc.; y en la versión castellana se dice que las aberturas laterales son muy alargadas, se extienden hacia abajo, etc. En la página 75, el texto inglés dice que le mandíbula inferior sobre la cual se ha fundado el Hipphaplus Bravardi está representada en el Museo por un vaciado; y la versión castellana dice que el Hipphaplus Bravardi está representado en el Museo por un molar. 190 OBSERVATIONS AUX FIGURES. — Planche XXVII. Cráne d'Hippidium neogaeum Lund, complet, vu d'en haut, d'en bas et de cóté. Ces figures sont la réproduction de celles qu'a donné Burmeister. Ce cráne a été trouvé a Luján, dans l'étage le plus superficiel de la formation Pam- péenne. : Planche XXIX. Cráne d'Hippidium compressidens Ameghino. Vu de cóté, d'en haut, et d'en bas, figuré par Lydekker sous le nom de Ono- hippidium Muñizi. Echantillon trouvé dans le pampéen inférieur de Lobería. Planche XXX, figure 1. Cráne de Cervus (Cariacus) lujanensis Ame- ghino, avec les cornes incomplétes, vu de devant. (Cervus brachyceros pour Lydekker). | Figure 2. La méme piéce vue de. cóté. Figure 3. La moitié gauche du cráne vue d'en bas. Planche XXXI. Corne presque compléte de Cervus (Cariacus) bra- chyceros Gervais et Ameghino. Cet échantillon est beaucoup plus com- plet que celui que j'ai figuré; c'est aussi le méme échantillon qui a servi de type a M. Moreno pour fonder le Cervus tapalquenensis. Planche XXXII. Corne entiére de Cervus (Paraceros) fragilis Ame- ghino. Echantillon superbe, bien plus complet que celui que j'ai figuré. Post - scriptum Partem alteram audi. L'impression de ce travail était sur le point d'étre terminée lorsqu'il me tomba entre les mains un article de M. Lydekker, dont la lecture m'a produit une sensation assez désagreable (16). Les vastes recherches et les beaux travaux, vrais modéles de prudence et de savoir de ce grand naturaliste, m'avaient fait concevoir de lui une si haute opinion, — j'avais et j'ai pour lui une si grande estime, qu'il me paraít impossible qu'il ait pu tomber dans des légéretés vulgaires. J'y vois sa signature, et cela me paraít un réve. Pourtant, je suis bien forcé de me rendre de- vant la réalité et de reconnaítre la justesse du proverbe errare huma- num est. | Cet article laisse bien en arriére le Mémoire que je viens d'analyser. D'un ton sententieux, impératif et tranchant qui ne s'accorde guére avec le caractére d'une science en pleine évolution comme la Paléon- tologie, il s'adresse aux paléontologistes d'Europe, aux zoologistes an- glais, au Conseil du «Zoological Record», pour leur dire: que les au- (16) R. LYDEÉxKxKER: The La Plata Museum in «Natural Science», volume IV, No 24 Fé- vrier 1894, avec trois belles planches phototypiques et une vue du squelétte du T'oxodon. 191 OBSERVACIONES A LAS FIGURAS. — Lámina XXVIII. Cráneo de Hippi- dium neogaeum Lund, completo, visto desde arriba, desde abajo y de costado. Estas figuras son la reproducción de las que ha dado Burmeis- ter. Este cráneo ha sido encontrado en Luján, en la capa más superfi- cial de la formación pampeana. Lámina XXIX. Cráneo de Hippidium compressidens Ameghino, visto de lado, desde arriba y desde abajo, figurado por Lydekker bajo el nombre de Onohippidium Muñizi. Ejemplar encontrado en el Pampeano inferior de Lobería. Lámina XXX, figura 1. Cráneo de Cervus (Cariacus) lujanensis Ame- ghino, con los cuernos incompletos, visto desde adelante. (Para Lydek- ker: Cervus brachyceros). Figura 2. La misma pieza, vista de lado. Figura 3. La mitad izquierda del cráneo, vista desde abajo. Lámina XXXI. Cuerno casi completo del Cervus (Cariacus) brachy- ceros Gervais y Ameghino. Este ejemplar es mucho más completo que el figurado por mí; y es también el mismo ejemplar que le sirvió de tipo a Moreno para fundar el Cervus tapalquenensts. Lámina XXXII. Cuerno entero de Cervus (Paraceros) fragilis Ame- ghino. Soberbio ejemplar, bastante más completo que el figurado por mí. Post - seriptum Partem alteram audi. Cuando ya estaba a punto de quedar terminada la impresión de este trabajo, cayó en mis manos un artículo del señor Lydekker “cuya lec- tura me ha producido una sensación bastante desagradable (16). Las vastas investigaciones y los hermosos trabajos, verdaderos modelos de prudencia y de saber de este gran naturalista, me habían hecho conce- bir a su respecto una opinión tan alta y tenía y tengo por él una esti- mación tan grande, que me parece imposible que él haya podido caer en vulgares ligerezas. Pero veo su firma y eso me parece un sueño. En- tretanto, me veo enteramente obligado a colocarme cara a cara de la realidad y a reconocer la exactitud del proverbio: errare humanum est. Dicho artículo se deja muy atrás a la Memoria que acabo de analizar. En un tono sentencioso, imperativo y terminante, que no armoniza nada con el carácter de una ciencia en plena evolución, cual es la Paleonto- logía, se dirige a los paleontólogos de Europa, a los zoólogos ingleses y al Consejo del «Zoological Record», para decirles: que los autores sud- (16) R. LynekxerR: The La Plata Museum, in «Natural Science», volumen 1V, N* 24, Febrero de 1894, con tres hermosas láminas fototípicas y una vista del esqueleto del Torodon. 192 teurs Sud-américains sont des nullités, que les paléontologistes argen- tins sont des ignorants, que ces prétendus paléontologistes ne connais- sent pas les premiers principes de 1'Anatomie dentaire, que leurs travaux ne servent qu'a encombrer la science et l'on ne doit pas les prendre en considération, etc. Moi aussi je vais m'adresser aux savants étrangers, aux paléontolo- gistes des deux mondes, pour leur dire que M. Lydekker a perdu sa prudence habituelle ou il a été la victime d'un mauvais quart d'heure; moi aussi je vais m'adresser aux paléontologistes pour leur dire que M. Lydekker a eu un bandeau sur les yeux qui l'empécha de voir clair; pour leur dire que M. Lydekker aprés avoir écrit sur la Paléonto- logie de 1'Argentine un Mémoire avec des pages oú les érreurs peuvent se compter par le nombre des lignes (17), a perdu le droit et l'autorité nécessaries pour critiguer les naturalistes argentins de la facon dont il le fait. Dans mes travaux scientifiques je n'emploie les qualificatifs de fran- gais, américain, anglais, allemand, etc., que pour louer les travaux des savants dont je parle; quand j'ai á relever une érreur, je ne me rap- pelle pas de la patrie de l'individu, je cite le nom de lP'auteur á qui j'adresse la critique. L'érreur n'a pas de patrie et la science n'est pas le privilége de quelques nations, — elle es le patrimoine de l'humanité. Le milieu dans lequel M. Lydekker a fait son travail doit l'avoir aveuglé, car il serait difficile de comprendre comment il a pu perdre, ne fut-il que pour un instant, la notion de légalité. Dans cet article 1l n'est pas impartial: il ne juge pas tous les faits avec la méme mesure. Au bas d'une page, il dit que le nom de Scalabrinitherium que j'ai donné á un animal fossile, est barbare et il le change par celui de Sca: labrinia; a Vautre page il dit que dans le groupe des Stereornithes de- vra trouver place le Gastornis. Ce nom-ci en quoi serait-il moins barbare que celui-14? Et s'il a cru avoir le droit ou le devoir de changer Scala- brinitherium en Scalabrinia pourquoi n'a-t-il pas changé Gastornis en Gastonia? Quand on fait de l'histoire, et surtout de l'histoire des connaissances scientifiques, on doit faire abstraction compléte de toute sympathie, de toute tendance qui ne soit un culte sévére de la vérité, pour donner á chacun son mérite. Quand on n'a pas une volonté assez forte pour pouvoir s'élever au-dessus du milieu oú l'on se trouve pour rendre a chacun son dú, on doit briser sa plume et rennoncer a faire de l'his- toire plutót que de donner des exemples de partialité comme celui dont je vais m'occuper. (17) Caractéres des Astrapotheria, caractéres des Litopterna, description des Proterothe- ridae, etc. 193 americanos son -unas nulidades, que los paleontólogos argentinos son unos ignorantes, que estos pretendidos paleontólogos no conocen ni los primeros principios de la Anatomía dentaria, que sus trabajos no sirven más que para estorbar a la ciencia, que no se les debe tomar en consi- deración, etc. Yo también voy a dirigirme a los sabios extranjeros y a los paleon- tólogos de ambos mundos, para decirles que el señor Lydekker ha per- dido la prudencia acostumbrada o ha sido víctima de un mal cuarto de hora; yo también voy a dirigirme a los paleontólogos para decirles que el señor Lydekker ha tenido una venda que le ha cubierto los ojos y le ha impedido ver claro; para decirles que el señor Lydekker, después de haber escrito acerca de la Paleontología de la Argentina una Memoria con páginas en las cuales los errores pueden contarse por el número de los renglones (17), ha perdido el derecho y la autoridad necesarios para criticar de la manera que lo hace a los naturalistas argentinos. En mis trabajos científicos yo no empleo los calificativos de francés, americano, inglés, alemán, etc., como no sea para elogiar los trabajos de los sabios de quienes hablo; y cuando me veo en la necesidad de co- rregir un error, no me acuerdo jamás de la patria del individuo y sólo cito el nombre del autor a quien critico. El error no tiene patria y la ciencia no es el privilegio de algunas naciones: es el patrimonio de toda la humanidad. El medio donde el señor Lydekker realizó su trabajo debe de haberlo cegado, porque resultaría difícil comprender cómo ha podido perder, así sea tan sólo por un instante, la noción de la igualdad. En dicho ar- tículo, no es imparcial, porque no juzga todos los hechos con una misma medida. Al pie de una página, dice que el nombre de Scalabrinitherium que tengo dado a un animal fósil es bárbaro y lo cambia por el de Scalabri- nia; y en la página siguiente dice que en el grupo de los Stereornithes deberá hallar su lugar el Gastornis. ¿En qué sería éste menos bárbaro que aquel nombre? Y si él ha creído tener derecho para hacerlo o estar en el deber de cambiar Scalabrinitherium en Scalabrinia ¿por qué no ha cambiado Gastornis en Gastonia? Cuando se hace historia, y sobre todo historia de los conocimientos científicos, debe hacerse una completa abstracción de toda simpatía y de toda tendencia que no sea un severo culto de la verdad, para reco- nocer los méritos de cada uno. Y cuando no se tiene una voluntad lo bastante fuerte para poder elevarse por arriba del medio en que se ac- túa para darle a cada cual lo suyo, se debe quebrar la pluma y renun- (17) Caracteres de los Astrapotheria, caracteres de los Litopterna, descripción de los Pro- terotheridae, etc. AMEGHINO— V. XI 13 194 Ml fait l'histoire abrégée du genre Nesodon. 1 racconte á ses lecteurs que Owen, le fondateur du genre, en décrivit trois espéces, dont une (Nesodon magnus) a résulté étre d'un type d'ongulé complétement différent. Une des deux espéces restantes (Nesodon imbricatus) avait la taille d'un petit Rhinocéros, tandis que l'autre (Nesodon ovinus) n'était pas beaucoup plus grande qu'un mouton. Puisque, dit-il, il y avait deux espéces nommées, mais connues d'une manitre imparfaite, la táche des naturalistes était celle de compléter la connaissance de ces deux espéces, mais non de fonder des espéces nouvelles et encore moins des genres sur des débris provenants du mémie groupe et de la méme formation (18). A cause de cela il bláme les naturalistes argen- tins d'une maniére trop sévére, les accusant d'ignorance, etc. Je me demande, pourquoi ne fait-il pas mention de ce que son com- patriote Owen avait décrit la denture de lait du Nesodon imbricatus comme étant la denture persistante? Pourquoi ne fait-il pas mention de ce que sur la denture persistante du méme animal son compatriote Owen avait fondé une quatriéme espéce qu'il nommait Nesodon Sul- livani? Cela n'aurait nullement amoindri le mérite de son compatriote, car á celui qui a élevé un monument de la science anglaise comme le Traité d'Odontographie de Owen, on peut lui excuser bien des érreurs sans que l'on puisse jamais l'accuser d'ignorance. Cela aurait été faire de l'histoire impartiale car précisément ce sont ces erreurs qui ont égaré les naturalistes argentins, qui, n'ayant pas de preuves contraires dé- vaient préter foi aux travaux d'un des plus illustres —paléontologistes. Ces érreurs sont restées dans la science pres d'un demi-siécle; ce ne fut pas Owen, ce ne fut pas Burmeister, ce n'es pas non plus M. Ly- dekker qui les a découvertes et rectifiées. Le premier qui a dévoilé les érreurs d'Owen, le premier qui a donné l'évolution compléte de la den- ture du genre Nesodon dans tous ses stades de développement, donnant ainsi une base pour la détermination exacte des espéces, c'est un de ces paléontologistes argentins qui ignorent les premiers principes de l'Anatomie dentaire, c'est Ameghino. Aprés que cela fut démontré, tout le monde connaít le développement de la denture du genre Nesodon, tout le monde trouve de novo les grandes différences que dans ses dif- férents stades présente la denture de cet animal, tout le monde trouve des quantités de synonymes, tout le monde veut démontrer l'ignorance et les érreurs des naturalistes argentins, mais personne ne se rappelle de leur source, — personne ne se rappelle des érreurs du naturaliste _ (18) Dans des groupes que comme les Macrauchenidae, les Proterotheridae, etc., comptent tant d'espéces incomplétement connues, pourquoi dis-je, M. Lydekker au lieu de tácher de compléter leur connaissance, s'est-i1 lancé á fonder des nouvelles espéces sur des débris des mémes groupes et de la méme formation, qui maintenant résultent n'étre que des synonymes* . 195 ciar a hacer historia, antes que dar ejemplos de parcialidad como el que va a empezar a ocuparme. Al hacer la historia abreviada del género Nesodon, les refiere a sus lectores que Owen, fundador del género, describió tres especies de él, una de las cuales (Nesodon magnus) ha resultado ser de un tipo de un- gulado completamente diferente. Una de las dos especies restantes (Nesodon imbricatus) tenía la talla de un pequeño rinoceronte, mien- tras que la otra (Nesodon ovinus) no era mucho más grande que un carnero. Puesto que había, dice, dos especies denominadas pero cono- cidas de una manera imperfecta, cuidado de los naturalistas debió ser completar el conocimiento de ambas especies y no fundar especies nuevas y menos aún géneros en restos provenientes del mismo grupo y procedentes de la misma formación (18). Y por esa causa vitupera a los naturalistas argentinos de una manera severísima, acusándolos de ignorancia, etc. Y bien: yo me pregunto: ¿y por qué no menciona el hecho de que su compatriota Owen había descripto la dentadura de leche del Nesodon imbricatus como si fuera la dentadura persistente? ¿Por qué no men- ciona el hecho de que en la dentadura persistente del mismo animal fundó su compatriota Owen una cuarta especie, a la cual llamó Nesodon Sullivani? Ello, sin embargo, no habría disminuído en lo más mínimo el mérito de su compatriota, porque a quien ha levantado un monumento de la ciencia inglesa, cual lo es el Tratado de Odontografía de Owen, bien se le pueden disculpar errores sin que jamás se le pueda acusar de ignorancia. Eso habría sido hacer historia imparcial, porque son precisamente esos errores los que hicieron incurrir en error a los natu- ralistas argentinos, que, careciendo de pruebas en contrario, debían prestar fe a los trabajos de uno de los más ilustres paleontólogos. Dichos errores perduraron en la ciencia cerca de medio siglo; y no fué Owen, ni fué Burmeister, ni ha sido tampoco Lydekker, quienes los descubrie- ron y rectificaron. El primero que reveló los errores de Owen, el pri- mero que dió la evolución completa de la dentadura del género Neso- don en todos sus estadios de desarrollo, brindando así una base para la determinación exacta de las especies, es uno de esos paleontólogos argentinos que ignoran los primeros principios de la Anatomía dentaria, es Ameghino. Después que eso quedó demostrado, todo el mundo conoce el desarrollo de la dentadura del género Nesodon, todo el mundo en- cuentra de novo las grandes diferencias que en sus distintos estadios (18) En grupos en los cuales figuran tantas especies incompletamente conocidas, tales como el de los Macrauchenidae, el de los Proterotheridae, etc., ¿por qué, digo yo, el señor Lydekker, en lugar de tener el cuidado de completar su conocimiento, se entregó a la tarea de crear nuevas especies fundándolas en restos de los mismos grupos y de la misma forma- ción que ahora resulta sólo son sinónimos? 196 anglais! C'est assurement, comme le dit M. Lydekker, un sujet bien désagreable; laissons-le de cóté. Dans cet article, il fait une briéve révision du contenu paléontolo- gique du Musée de La Plata. Avec quelle précipitation n'aura-t-il pas fait ses observations qu'il ne s'est pas appergu que la partie posté- rieure de la cuirasse dorsale de 1'Eutatus est constituée par des plaques immobiles comme dans les tatous actuels et il dit que dans ce genre la carapace se distingue de celles des tatous de notre époque parce qu'elle est formée d'un bout a l'autre par des anneaux mobiles. Dans la cara- pace du genre Dedicurus il a pris les perforations destinées au pas- sage des vaisseaux nourriciers pour des Ets qui logéaient les bulbes de soies ou piquants énormes, donnant ainsi á cette déja assez étrange créature l'aspect d'un porc-épic gigantesque. Mais il vaut mieux que je m'arréte la, réservant la critique de la partie correspondante aux édentés pour le jour oú paraítra le travail plus complet qu'il a préparé sur ces animaux (19). A TI m'accuse de chercher a justifier mes érreurs plutót que de les: avouer; cela est injuste, car précisément on me repproche de changer trop souvent d'opinion, ce qui est vrai, mais je m'en fais un mérite et je changerai toujours d'avis autant de fois que je croirai m'approcher d'avantage de la vérité. Dans ce cas M. Lydekker dit que les couches tertiaires de Paraná doivent étre trés récentes puisqu'elles contiennent des débris d'une forme aussi moderne que 1Hippidium, mais c'est dans la proposition contraire que l'on doit chercher la vérité; ces couches doivent étre trés anciennes puisqu'on n'y trouve pas de débris de for- mes aussi récentes que 1 Hippidium. La mandibule de ce genre qu'il a désigné avec le nom de Hippidium entrerianum ne doit pas provenir de Paraná, et si elle est rééllement de cette localité, elle aura été ré- cueillie dans la formation Pampéenne, mais non dans les couches á Megamys et Scalabrinitherium. Dans une certaine mesure cet article compléte son travail sur les ongulés, puisqu'il contient une notice sur le Pyrotherium, genre dont il n'avait pas fait mention. Cette note est encore un bel exemple des érreurs que peuvent résulter d'un jugement pa facie sur des maté- riaux incomplets. Voici ce qu'il dit: «Les exemplaires types sont une molaire et une défense, mais j'ai mes raisons pour croire que cette derniére appartient a 1'Astrapothe- (19) M. Iydekker vient de faire une deuxiéme visite á 1'Argentine, pendant les mois de Juillet á Septembre de cet année (1894). Je n'ai pas en le bonheur de le voir, mais les jout- naux ont annoncé qu'il allait faire une étude d'ensemble sur les édentés, d'apres le maté- riaux du Musée de La Plata, travail qui maintenant doit se trouver sous presse. Ftant donné le peu de temps qu'il est resté, je crains beaucoup que ce nouveau Mémoire ne soit pour lui qu'un nouvel échec comparable á celui des 'ongulés. Je voudrais bien m'y tromper. 197 presenta la dentadura de ese animal, todo el mundo encuentra cantida- des de sinónimos y todo el mundo quiere demostrar la ignorancia y los errores de los naturalistas argentinos, ¡pero nadie recuerda la fuente y nadie se acuerda de los errores del naturalista inglés! Cierto es que éste, como lo dice el señor Lydekker, es un asunto bien desagradable. Dejémoslo de lado. En el recordado artículo, su autor hace una breve revisión del conte- nido paleontológico del Museo de La Plata. ¡Con cuánta precipitación habrá hecho sus observaciones, que no echó siquiera de ver que la parte posterior de la coraza dorsal del Eutatus está formada por placas inmó- viles como la de los tatúes actuales, mientras dice que en este género se distingue la carapaza de la de los tatúes de nuestra época porque está formada desde uno a otro extremo por anillos movibles! En la carapaza del género Doedicurus ha confundido las perforaciones destinadas al pasaje de los vasos nutricios con cavidades que alojaban bulbos de cerda o púas enormes, atribuyéndole así a esta ya bastante extraña criatura el aspecto de un gigantesco puerco espín. Pero más vale que no prosiga, reservando la crítica de la parte correspondiente a los Des- dentados hasta el día en que aparezca el trabajo más completo que él ha preparado acerca de estos animales (19). Me acusa de que procuro justificar mis errores, más bien que confe- sarlos; y eso es una injusticia, porque, precisamente, se me reprocha que cambio demasiado a menudo de opinión, lo que es cierto, aunque no me resulte un mérito, porque siempre he de cambiar de opinión cada vez que me parezca que me acerco más a la verdad. En este caso, dice el señor Lydekker que las capas terciarias del Paraná deben ser muy recientes porque contienen restos de una forma tan moderna como el Hippidium, aun cuando ha de buscarse la verdad en la proposición contraria: esas capas deben ser más antiguas, porque en ellas no se encuentran restos de formas tan recientes como el Hippidium. La man- díbula de este género designada por él con el nombre de Hippidium entrerianum no debe proceder del Paraná; y si realmente procede de esa localidad, habrá sido recogida en la formación Pampeana, pero no en las capas caracterizadas por el Megamys y el Scalabrinitherium. En cierta medida, el artículo de que me ocupo completa el trabajo del autor sobre los Ungulados, porque contiene una noticia acerca del Py- rotherium, de cuyo género no había hecho mención alguna. Esa nota (19) El señor Lydekker acaba de hacer una segunda visita a la Argentina, durante los meses de Julio a Septiembre del corriente año 1894. No he tenido la dicha de verle; pero los diarios han anunciado que iba a hacer un estudio de conjunto de los desdentados, de acuerdo con los materiales del Museo de La Plata, cuyo trabajo debe estar ahora en prensa. Dado el poco tiempo que ha permanecido entre nosotros, mucho me temo que esta nueva Memoria no sea para él más que un nuevo descalabro, comparable al de los ungulados. Y bien quisiera equivocarme. 198 rium. Les molaires de cet animal gigantesque ressemblent á celles du Diprotodon éteint d'Australie et aussi aux deux derniéres molaires du genre Dinotherium; ces dents sont insuffisantes pour déterminer les affinités de cette étrange créature. Les spécimens types ont été obte- nus du Neuquén, en Patagonie, mais d'autres existants au Musée pro- viennent du Chubut, dans la méme région. Ces derniers furent trou- vés associés avec des débris d'Astrapotherium, d'Homalodontotherium et de Nesodon, ce qui démontre que l'étage de ces couches est iden- tique ou trés rapproché de celui des dépóts de Santa-Cruz. Dans un article publié il y a quelque temps par le docteur Trouessart dans la «Revue Scientifique», d'aprés des notes fournies par M. Ameghino, il est dit que le Pyrotherium se trouve dans des couches contenant des débris de Dinosauriens, mais je crois qu'aujourd'hui cela doit étre re- gardé comme étant incorrect. 11 est possible qu'un fragment d'une trés grosse défense de type proboscidien, provenant du Chubut, soit du Py- rotherium, et dans ce cas, ce genre devrait étre regardé comme étant allié du Dinotherium». (20). La défense que j'ai décrit comme étant du Pyrotherium, est bien de ce genre et n'a absolument aucune ressemblance avec la canine de VAstrapotherium. La défense du Pyrotherium est une dent á section ellyptique ou ovoide, ayec la face antérieure émaillée, la face posté- rieure sans émail, et le bout conique et usé sur la face postérisure (interne). La canine d'Astrapotherium est a section triangulaire et avec Vémail limité aux deux faces latérales qui s'unissent en arriére for- mant un angle aigu; la face antérieure trés large est sans émail; le bout de la dent est pyramidal et usé en biais sur la face antérieure (externe) non émaillée. La différence est aussi grande que celle qu'il y a entre l'incisive d'un rongeur et la canine d'un chien. Pour ce qui concerne l'áge du Pyrotherium, je n'ai jamais dit qu'il soit indubitablement de la méme époque que les Dinosauriens; ce que jai dit c'est que les débris de ce genre qu'on m'avait donnés avaient été trouvés associés á d'autres débris osseux présentant le méme aspect et que j'ai réconnu appartenir a des Dinosauriens. M. Moreno dans les «Anales del Museo de La Plata», dit aussi que la défense provenant du Chubut dont parle maintenant M. Lydekker a été trouvée associée avec des débris de Dinosauriens. J'ajouterai que mon frére. Charles Ame- ghino connaít aujourd'hui une dizaine de gisements a Pyrotherium dis- tribués du Nord au Sud de la Patagonie, et que partout ¡ls sont immé- (20) En effet, le Pyrotherium a quelque chose du Dinotherium et l'on peut le considérer. d'une maniére presque certaine comme étant la souche des Proboscidiens, pourtant on ne peut pas ie placer dans cet ordre car son astragale est construit sur le type de celui des marsupiaux, avec une seule surface articulaire pour le calcanéum. J'ai sous presse un Mé- moire sur ce genre, qui maintenant m'est connu par les principales parties du squelette. 199 es también un buen ejemplo de los errores que pueden resultar de un juicio prima facie formulado sobre materiales incompletos. Véase cuan- to dice: - «Los ejemplares tipos son un molar y una defensa, pero tengo mis rázones pára creer que esta última pertenece al Astrapotherium. Los molares de este animal gigantesco se asemejan a los del Diprotodon extinguido de Australia, así como también a los dos últimos molares del género Dinotherium; estos dientes son insuficientes para determinar las afinidades de esta extraña criatura. Los ejemplares tipos han sido obtenidos en el Neuquén, en Patagonia, pero otros existentes en el Mu- seo proceden del Chubut, en la misma región. Estos últimos fueron encontrados asociados con restos de Astrapotherium, de Homalodonto- therium y de Nesodon, lo cual demuestra que el piso de esas capas es idéntico o muy próximo al de los depósitos de Santa Cruz. En un artícu- lo que el doctor Trouessart publicó hace algún tiempo en la «Revue Scientifique», según notas que le proporcionó el señor Ameghino, se dice que el Pyrotherium se encuentra en las capas que contienen res- tos de Dinosaurios; pero creo que eso, a la fecha, debe mirarse como incorrecto. Es posible que un fragmento de una gran defensa de tipo proboscidio, procedente del Chubut, sea de Pyrotherium, y en este caso, este género debería ser mirado como aliado del Dinotherium» (20). La defensa que tengo descripta por de Pyrotherium es perfectamente de este género y no tiene absolutamente ningún parecido con el canino del Astrapotherium. La defensa del Pyrotherium es un diente de sec- ción elíptica u ovoide, con la cara anterior esmaltada, la cara posterior sin esmalte y la extremidad cónica y usada en su cara posterior (in- terna). El canino de Astrapotherium es de sección triangular y con el esmalte limitado a sus dos caras laterales, que se unen hacia atrás for- -mando un ángulo agudo; la cara anterior, muy ancha, es sin esmalte; la extremidad del diente es piramidal y usado en bisel sobre la cara an- terior (externa), que no es esmaltada. La diferencia es tan grande como la existente entre el incisivo de un roedor y el canino de un perro. Por cuanto concierne a la edad del Pyrotherium, no he dicho jamás que es indudablemente de la misma época que los Dinosaurios. Lo que he dicho es que los restos de este género que me han sido donados habían sido hallados asociados a otros restos óseos que presentan el mismo aspecto y que he reconocido que pertenecen a Dinosaurios. El señor Moreno, en los «Anales del Museo de La Plata» dice también (20) En efecto: el Pyrotherium tiene algo de Dinotherium y puede considerárselo de una manera casi cierta como tronco de los Proboscidios; sin embargo, no puede colocársele en este orden, porque su astrágalo es construído por el estilo del de los marsupiales, con una sola superficie articular para el calcáneo. Tengo en prensa una Memoria acerca de este gé- nero que a la fecha me es conocido por las principales partes de su esqueleto. 200 diats ou en contact direct avec les couches á Dinosauriens. Enfin, la formation de l'intérieur qui contient des débris de Plesiosauridés et de Mosasauridés parait reposer sur ces mémes couches á Pyrotherium et a Dinosauriens. L'affirmation de M. Lydekker, que les gisements du Pyrotherium doivent étre du méme étage géologique ou á peu pres que la forma- tion Santa-cruzienne, est aussi érronée. Les couches a Pyrotherium sont séparées de la formation Santa-cruzienne par l'énorme formation ma- rine qui constitue la formation Patagonienne classique dont l'épaisseur est de plus de 300 métres. La faune mastologique des couches a Pyrotherium est tres diffé- rente de celle de la formation Santa-cruzienne. Depuis quelques mois je m'occupe á étudier les mammiféres de ces gisements, et je puis annoncer que les débris que M. Lydekker a pris pour d'Astrapotherium appartiennent a d'autres genres de la méme famille qui se distinguent pour avoir la dentition en nombre complet ou presque complet. Les débris qu'il croit d'Homalodontotherium appartiennent a d'autres gen- res de la méme famille qui se distinguent non seulement par une con- formation distincte de la denture mais aussi par des différences pro- fondes dans le squelette. Ceux qu'il a pris pour des débris de Nesodon ne sont pas de ce genre ni d'autres genres de la méme famille; ils n'appartiennent méme pas a l'ordre des Toxodontia; c'est une deuxiéme répétition de la ressemblance complete des molaires de 1Astrapotherium avec celles du Rhinocéros. Ces molaires, qui á premiére vue ressemblent á celles de Nesodon, sont d'une famille nouvelle complétement diffé- rente, qui se distingue par la denture en série continue, par la suppres- sion des vraies canines, par la troisieme incisive d'en haut et d'en bas, qui est á contour elliptique et développée en forme de grosse canine, et enfin par leurs extrémités qui sont conformées sur le type de celles des Homalodontotheridae (21). M. Lydekker me répondra qu'il ne pouvait rien savoir de tout cela et il aura la plus parfaite raison. Mais, c'est le méme cas du Nesodon; moi non plus je ne pouvais pas deviner, avant de l'apprendre par mes recherches personnelles, que ce qu'Owen avait décrit comme la den- ture persistante du Nesodon imbricatus était au contraire la denture de lait. (21) Un fait inattendu, digne de faire réflechir, est que le 85 pour cent des espéces de la faune mastologique des couches á Pyrotherium (probablement crétacées) sont des ongulés et qu'á peu pres un tiers de ceux-ci sont de ces animaux á doigts crochus et fendus au-bout que l'on a séparé sous le nom d'Ancylopoda. Les paléontologistes qui se trouvent disposés á faire des nouvelles théories sur Yévolution des manmmiféres d'aprés les connaissances four- nies par les depóts fossiliféres de l'ancien monde et de 1'Amérique du Nord, fairaient peut- étre bien d'attendre que les gites fossilliféres de 1'Argentine eussent terminé de parler. 201 que la defensa procedente del Chubut, de la cual habla ahora el señor Lydekker, fué encontrada junto con restos de Dinosaurios. Añadiré que mi hermano Carlos Ameghino conoce a la fecha una decena de yaci- mientos caracterizados por el Pyrotherium distribuídos desde el Norte hasta el Sud de Patagonia y que en todas partes están inmediatos o en contacto directo con las capas caracterizadas por los Dinosaurios. En fin: la formación del interior que contiene restos de Plesiosáuridos y Mosasáuridos parece reposar sobre las mismas capas caracterizadas por el Pyrotherium y los Dinosaurios. La afirmación del señor Lydekker de que los yacimientos del Pyro- therium deben ser del mismo piso geológico o casi del mismo piso que la formación Santacruceña, también es errónea. Las capas que contienen Pyrotherium están separadas de la formación Santacruceña por la enorme formación marina que constituye la formación Patagónica clá- sica, cuyo espesor es de más de 300 metros. La fauna mastológica de las capas que contienen Pyrotherium es muy diferente de la de la formación Santacruceña. Desde hace algunos meses estoy estudiando los mamíferos de esos yacimientos; y puedo anunciar que los restos que el señor Lydekker ha creído de Astrapo- therium pertenecen a otros géneros de la misma familia que se dis- tinguen por tener la dentición en número completo o casi completo. Los restos que él -cree que son de Homalodontotherium. pertenecen a otros géneros de la misma familia que no sólo se distinguen por una conformación distinta de la dentadura sino también por diferencias profundas en el esqueleto. Los restos que él ha confundido con los de Nesodon no son de este género ni de ningún otro género de la misma familia; ni tan siquiera pertenecen al orden de los Toxodontia; y es una segunda repetición de la semejanza completa de los molares de Astrapotherium con los de rinoceronte. Esos molares que a primera vista se asemejan a los de Nesodon, son de una nueva familia, completamente distinta, que se distingue por la dentadura en serie continua, por la su- presión de los verdaderos caninos, por el tercer incisivo arriba y abajo, de contorno elíptico y desarrollado en forma de gran canino, y. en fin, por sus extremidades, que son conformadas sobre el tipo de las de los Homalodontotheridae (21). (21) Un hecho inesperado, digno de hacer reflexionar, es que el 85 por ciento de la fauna mastológica de las capas caracterizadas por el Pyrotherium (probablemente cretáceas) son de ungulados y que más o menos un tercio de éstos, pertenecen a esos animales de dedos encorvados y hendidos en su extremidad a los cuales se les ha separado bajo el nombre de Ancylopoda. Los paleontólogos que estén dispuestos a idear nuevas teorías sobre la evolución de los mamíferos de acuerdo con los conocimientos proporcionados por los depósitos fosi- líferos del antiguo mundo y de América del Norte, tal vez lo hicieran bien esperando que los yacimientos de la Argentina hayan terminado de hablar. 202 - Avant de terminer, je dois á ceux qui me feront l'honneur de me lire, une explication de mes rapports personnels avec M. Lydekker. Je le connaissais trés bien par ses nombreuses publications, dont je ne me suis pas contenté de regarder les titres comme il paraít qu'il a fait avec les miennes, sinon que je les ai lues avec la plus profonde atten- tion en y puisant une foule de connaissances. Pour lui non plus je n'étais pas un inconnu. 11 y avait déja bien des années que nous étions en correspondance; il m'avait écrit plus d'une fois pour me demander soit des renseignements, soit des dessins de certains fossiles et je ne lui avais jamais rien réfusé. L'année derniére encore il m'écrivait m'annongant son voyage et fixait méme le jour de son arrivée á La Plata. J'avais donc le droit d'espérer que mes collections auraient mé- rité de lui l'honneur d'une visite. C'est un malheur qu'il ne Pait pas cru nécéssaire. z Le résultat, il est inutile de le cacher, c'est que le travail de M. Ly- dekker sur les ongulés fossiles de l'Argentine est un désastre complet. — Cela ne porte pas la moindre atteinte ni a l'autorité ni a la grande compétence de l'auteur, qui est et sera, il faut le reconnaítre et le ré- péter, un des premiers paléontologistes de notre siécle et l'un des sa- vants dont s'honorera toujours 1'Angleterre. Dans ce cas il a échoué parce que son travail n'est que le résultat d'observations faites avec la rapidité de Péclair sur des matériaux relativement tres incomplets et dans un milieu peu 1avorable. E ll ne lui reste qu'a recommencer son «uvre avec plus de calme et plus de matériaux. S'il s'y décide je lui offre mon concours sans au- cune arricre pensée. Ma collection de mammiféres fossiles de I'Ar- gentine contient environ sept-cent cinquante espéces avec cinquante mille piéces que je place, chez moi, á sa disposition, avec les catalo- gues et tous les renseignements correspondants. Ce n'est qu'aprés avoir examiné ce matériel avec le temps nécéssaire qu'il pourra juger en connaissance de cause, quelles sont les espéces á rayer et celles a conserver. Ce n'est qu'alors qu'il pourra se faire une idée assez exacte de la diversité de caractéres, de l'énorme richesse et de la grande va- riété des anciennes faunes mastologiques de 1'Argentine, La Plata, le 20 Aoút 1894. 203 El señor Lydekker me contestará que él no podía saber nada de todo eso; y tendrá la más perfecta razón. Pero es un caso igual al del Ne- sodon; yo tampoco podía adivinar, antes de saberlo gracias a mis in- vestigaciones personales, que lo que Owen había descripto como den- tadura persistente de Nesodon imbricatus era, por el contrario, la den- tadura de leche. Antes de terminar, debo a quienes me hagan el honor de leerme una explicación con respecto a mis relaciones personales con el señor Ly- dekker. Yo le conocía muy bien por sus numerosas publicaciones, de las cuales no me he contentado con mirar los títulos, tal como parece- ría que él lo ha hecho con las mías, sino que las he leído con la más profunda atención, adquiriendo en ellas una multitud de conocimientos. Yo no era tampoco un desconocido para él. Hacía ya muchos años que estábamos en correspondencia; me había escrito en más de una ocasión pára pedirme a veces datos y a veces dibujos de ciertos fósiles y nunca le había rehusado nada. Llegó hasta escribirme el año próximo pasado anunciándome su viaje y determinando hasta el día de su llegada a La Plata. Por manera que yo tenía el derecho de esperar que mis coleccio- nes habrían merecido de su parte el honor de una visita. Es una des- dicha que él no lo haya creído necesario. El resultado, inútil es esconderlo, es que el trabajo del señor Lydek- ker acerca de los Ungulados fósiles de la Argentina, importa un com- pleto desastre. Ello no menoscaba ni la autoridad ni la gran competencia del autor, que es y será, y es menester reconocerlo y repetirlo, uno de los primeros paleontólogos de nuestro siglo y uno de los sabios de que Inglaterra se honrará siempre. En este caso, su trabajo se ha frustrado porque no es más que el resultado de observaciones hechas con la rapidez del relámpago en materiales relativamente muy incom- pletos y en un medio poco favorable, El único arbitrio a su alcance consiste en recomenzar su obra con más calma y mayores materiales. Si él se decide, yo le ofrezco mi con-' curso sin ningún segundo propósito. Mi colección de mamíferos fósiles de la Argentina contiene alrededor de setecientas cincuenta especies con cincuenta mil piezas, que pongo, en mi casa, a su disposición con los catálogos y todas las referencias del caso. Sólo examinando ese mate- rial con el tiempo necesario es como podrá juzgar con conocimiento de causa cuáles son las especies que deben ser eliminadas y cuáles conser- vadas. Sólo recién entonces podrá hacerse una idea bastante exacta acerca de la diversidad de caracteres, la enorme riqueza y la gran va- riedad de las antiguas faunas mastológicas de la Argentina. La Plata, a 20 de Agosto de 1894. XC TERREMOTOS DISCURSO PRONUNCIADO EN LA VELADA CELEBRADA LA NOCHE DEL 8 DE NOVIEMBRE DE 1894 EN EL TEATRO ARGENTINO DE LA PLATA A BENEFICIO DE LAS VÍCTIMAS DE LA RIOJA Y SAN JUAN TERREMOTOS Señoras y señores: Los nobles propósitos de confraternidad de la familia argentina a que responde este acto, no me han permitido declinar la para mí muv honrosa invitación de tomar parte en él, disertando sobre terremotos. Si me hubiera rehusado, se habría podido creer que negaba mi pobre concurso a una fiesta organizada con el laudable propósito de ir en ayu- da de nuestros hermanos de la falda de los Andes, que se encuentran en desgracia. | Véome así en una situación asaz embarazosa, pues no siendo, como no soy, literato, sólo puedo tratar el tema desde el punto de vista cien- tífico, y haciéndolo, temo fatigaros porque ciertamente no habéis ve- nido aquí para asistir a un curso de Geología. Trataré de ser breve, concretándome a exponeros en pocas palabras y en forma familiar, desprovista, en lo posible, de términos científicos, la causa productora de los terremotos, que deseo quede impresa en vuestra memoria como recuerdo duradero de esta velada. * Las regiones de la tierra inmediatas a volcanes o que los contienen en cierta cantidad, son las azotadas con mayor frecuencia por las con- mociones subterráneas; pero éstas pasan también como ráfagas des- tructoras por comarcas desprovistas de volcanes y hasta de accidentes orográficos notables, Distinguiéronse así desde un principio dos clases de movimientos subterráneos: unos volcánicos y otros tectónicos o de origen exclusiva- mente terrestre. : Explicábanse los primeros por la actividad de los volcanes, que era atribuída a combustiones o reacciones químicas espontáneas en el seno de la corteza terrestre, o provocados por las infiltraciones de las aguas marinas. Los que así discurrían hacían notar la coincidencia de que las líneas de volcanes en actividad son siempre costaneras. 208 Los terremotos continentales, que no estaban en relación aparente con los volcanes, eran atribuídos al desprendimiento de trozos colosa- les de la corteza terrestre en las bóvedas de inmensas cavidades sub- terráneas producidas por la contracción de nuestro globo. Hemos visto aparecer aún tal opinión en las columnas de los grandes diarios de la Capital Federal, como una explicación del reciente terremoto. Atribuir los movimientos del suelo, que no van acompañados de erup- ciones volcánicas, a causas originariamente distintas de aquellas que producen los volcanes, es un error. Demasiado numerosos son los ejemplos de las relaciones existentes entre los volcanes y los movimientos sísmicos de regiones apartadas para que no se les reconozca un origen común; son manifestaciones distintas de una misma causa: la reacción de la masa ígnea central con- tra la presión de la parte sólida de la corteza terrestre. La teoría de la formación de la Tierra es bien conocida y me basta con recordarla de paso. Masa de materia en estado gaseoso desprendida del sol y constituída en astro independiente, se fué reconcentrando hasta tomar la forma esferoidal. Continuando la reconcentración y la irradiación de calórico en el es- pacio, nuestro globo se fué enfriando hasta que alrededor de esa masa pudo formarse una primera costra sólida de poco espesor que disminuyó la irradiación del calórico terrestre; entonces, el enfriamiento de la atmósfera permitió que se produjera la condensación de los vapores acuosos, que, cayendo sobre la Tierra en forma de lluvias colosales, la envolvieron en un mar sin límites: el océano pristino. Desde ese mo- mento empezó el proceso de descomposición y recomposición de las: rocas, preparando el escenario de la Vida. Nuestro esferoide era todavía de dimensiones considerables; la masa envuelta por esa primera costra siguió reconcentrándose disminuyendo de tamaño, y mientras ella se achicaba, la envoltura externa seguíala en sus movimientos formando arrugas y pliegues que fueron el princi- pio de los continentes. * Absolutamente el mismo proceso continúa todavía en nuestra época: el interior de nuestro globo permanece en estado ígneo; siguen su re- concentración y enfriamiento, y su superficie va cubriéndose de arru- gas, marcas venerables de la vejez, de las cuales no escapa ni la Tierra que habitamos. 209 Na os figuréis que el interior del Globo, en razón de su incandescen- cia, esté por eso lleno de materiales muy livianos, pues sucede precisa- mente todo lo contrario. Siendo el peso específico de nuestro globo te- rráqueo aproximadamente cinco veces y media el peso del agua, mien- tras que el de las rocas de la corteza sólida es de tan sólo dos veces y media, resulta que el interior de la tierra está formado por materiales sumamente pesados o excesivamente densos. El calor del centro de la Tierra es espantoso, y sin duda aumenta de intensidad a medida que la masa se reconcentra. A trescientos kilóme- tros de la superficie, debe reinar una temperatura de dos mil grados. La tensión en que deben encontrarse los elementos gaseosos que forman parte de la masa está contrarrestada por la enorme presión de la capa externa solidificada, de un espesor de cien kilómetros, aproximada- mente. Esta presión uniforme y en la misma dirección hacia el punto cén- trico del esferoide terrestre, es algo tan formidable que difícilmente _ podemos formarnos de ella una acabada idea; pero nos explica el por- qué de la gran densidad de la materia que constituye la masa central, Es claro que a tal temperatura y sujeta a tan formidable presión, no puede hallarse en estado líquido, pero tampoco se halla en estado só- lido. Encuéntrase en un estado pastoso especial, el cual es exclusivo de la materia ígnea del centro de la Tierra, de materia que se halla a dos mil o más grados de temperatura y bajo la presión de una columna de materia sólida y densa de cien kilómetros de altura, presión más que suficiente para que los mismos elementos gaseosos más livianos, como el hidrógeno, estén íntimamente mezclados con los demás, for- . mando una sola masa. El enfriamiento del Globo y el aumento de espesor de la corteza só- lida, fueron progresivos y simultáneos; mientras aumentaba el espesor de la corteza, disminuía la masa central; de modo que aquélla, para adaptarse a ésta, tuvo que arrugarse formando pliegues y ondulaciones acompañados de quebraduras que la han desgarrado en todas direccio- nes, constituyendo los sistemas de montañas y determinando la orogra- fía e hidrografía de los continentes. El volumen de la masa central incandescente sigue disminuyendo no sólo por su reconcentración debida a la pérdida de calórico y al aumento de presión, sino también debido a las columnas de materia ígnea que penetran en la corteza sólida en forma de filones, o a la que arrojan los volcanes en forma de lava o a la que se derrama por las grietas del fon- AMEGHINO — V. XI 14 210. do del océano formando camadas de dura piedra en los lechos de los mares. Esa diminución de matería seguida de un aumento de presión, reduce constantemente el volumen de la masa central, de tal manera que la parte externa queda demasiado holgada y tiene que seguir arrugándose para adaptarse sobre la interna. Pero, como por otra parte la corteza hu perdido casi por completo su antigua plasticidad, volviéndose rígida, las arrugas ya no pueden producirse sin quebraduras acompañadas de grietas gigantescas, que pueden quedar en parte abiertas, o que se cie- rran por la presión lateral de las capas que, al plegarse, se corren, pe- netrándose unas a otras. La contracción continua del Globo determina la formación de nuevas arrugas sobre el océano, con dos faldas distintas; una continental de pendiente suave, la otra que mira al mar, de pendiente abrupta y que se hunde en las profundidades de las aguas. Cada arruga se coloca de- lante de la última en la dirección marina y representa una elevación centinental seguida a su vez por el lado abrupto, de una depresión oceánica. , Las arrugas de las primeras épocas geológicas corren de Este a Oeste; las más recientes, que son las más gigantescas, van de Norte a Sur, de modo que las nuevas arrugas se forman al Oeste de las primeras y con pendiente abrupta occidental, es decir, en sentido opuesto al | movimiento diurno de la Tierra. Las grandes arrugas de la superficie del Globo, acompañadas siem- pre de gigantescas hendeduras longitudinales, representan las líneas de menor resistencia de la corteza terrestre; los puntos más bajos, que son las grandes depresiones, representan, al contrario, las líneas de mayor resistencia. Las fallas o hendeduras que se forman en los límites de las arrugas, parten de la masa ígnea central y llegan hasta la superficie, dando por trechos, allí donde se conservan más abiertas, origen a los volcanes. Aquellas que se producen en las grandes depresiones continentales, lejos de las arrugas, parten de la superficie hacia el interior, perdién- dose en profundidades relativamente pequeñas; hacia ellas corren las aguas y forman los cauces de los grandes ríos. Con la formación de una nueva arruga y las fallas correspondientes que la acompañan, auméntase la presión que gravita sobre la materia ígnea subyacente y ésta asciende por las hendeduras formando líneas costaneras de volcanes. Con el andar de los siglos, las hendeduras se cierran, las materias que en ellas penetraron se solidifican, se restable- ce el equilibrio; pero nuevas arrugas surgen al Oeste, a donde se transporta la actividad volcánica, mientras que las primeras quedan 211 en el interior de los continentes marcando líneas de volcanes extin- guidos. La superficie de nuestro Globo está, pues, en comunicación constante con el interior, por medio de los volcanes, chimeneas gigantescas, que partiendo de los puntos de menor resistencia de la corteza terrestre, penetran en las profundidades hasta alcanzar a la masa en estado ígneo. En las fallas o hendeduras que acompañan a las grandes arrugas con- tinentales de edad relativamente reciente, la reacción de la masa ígnea del interior contra la presión de la corteza terrestre se manifiesta bajo la forma de fenómenos que conmueven el suelo en relación con las erup- ciones de las chimeneas volcánicas. En las arrugas de edad más anti- gua o en las comarcas alejadas de los grandes accidentes orográficos, la reacción interna se manifiesta únicamente bajo la forma de ondas sísmicas que conmueven el suelo generalmente sobre grandes exten- siones y a menudo de una manera terrible. A esta categoría pertenece la onda que hace pocos días conmovió el suelo desde uno a otro extremo de la República. En ambos casos, el verdadero punto inicial del movimiento que con- mueve determinadas regiones, no se encuentra en el seno mismo de la materia ígnea ni tampoco en profundidades enormes. La iniciación del movimiento se produce en la misma corteza sólida, ya en un punto cén- trico, ya sobre un eje longitudinal de gran extensión situado cerca de la superficie, a veces a menos de mil metros de profundidad. Si se trata de la ascensión de masas ígneas por las chimeneas vol- cánicas, la separación de los elementos sólo puede producirse cuando estando ya próximos de la superficie desaparece la presión que los tenía unidos en una masa pastosa; entonces, al disociarse, los elementos com- bustibles que ascienden del interior, se ponen en contacto con el com- burente por excelencia, el oxígeno de la atmósfera o del agua descom- puesta, produciéndose terribles explosiones: los paroxismos volcánicos que conmueven las comarcas vecinas, y cuyas ondas se propagan a ve- ces hasta cientos y hasta miles de leguas de distancia. Si, por el contrario, se trata de la ascensión de masas ígneas que tratan de penetrar en la corteza terrestre en puntos en los cuales no hay hendeduras que lleguen a la superficie, o que estén obstruídas, es claro que las dislocaciones no pueden producirse a grandes profun- didades, donde la presión y la temperatura hacen que las capas sean plásticas y se adapten fácilmente unas a otras. - 212 Sólo puede producirse el desequilibrio en las capas rígidas más su- perficiales, cuyo estado de solidificación ya no les permite contraerse para adaptarse a las capas inferiores o abrir paso a las columnas de materias ígneas. Entonces se producen los movimientos del suelo, las capas se dislocan, se quiebran, y las trepidaciones precedidas por el ruido sordo subterráneo producido por el resquebrajamiento de las ca- pas rígidas superficiales, se propaga verticalmente sobre el punto de la corteza, llamado epicentro, cuyo radio al centro de la tierra, pasa por el punto inicial de la conmoción, mientras que alrededor del epicentro, los movimiertos ondulatorios van llegando en un sentido tanto más horizontal cuanto más se alejan de ese radio. Señoras y señores: ' Disculpadme si os he fatigado con un tema sin duda demasiado serio para ser tratado en una velada como la presente; y os ruego no olvi- déis estas cuatro palabras que encierran la síntesis de mi discurso: Cuando la Tierra tiembla, es porque envejece y al envejecer se arruga. XCI SUR LES OISEAUX FOSSILES DE PATAGONIE XCI SOBRE LAS AVES FÓSILES DE PATAGONIA SUR LES OISEAUX FOSSILES DE PATAGONIE Les formations éocénes de Patagonie qui ont fourni tant de dé- bris d'espéces de mammiféres fossiles, contiennent aussi, quoique en moindre quantité, des ossements d'oiseaux. Ces oiseaux se rapportent á des espéces et a des genres différents de ceux de notre époque; la plupart de ces genres appartiennent a des familles, et méme á des or- dres qui n'ont plus de représentants dans la Nature actuelle; dans ce nombre il faut compter toutes les espéces de grande taille. Par leur taille, ces oiseaux gigantesques, pouvent rivaliser et méme dépasser les Epyornithidae éteints de Madagascar et les Dinornithidae de la Nou- velle Zélande. : Toutes ces formes ne sont connues que d'une maniére trés impar- faite; les renseignements qu'on a publié sont incomplets, souvent erronés et la plupart confus; cela est dú á quelques auteurs qui ont mélangé ses débris. La premiére mention de l'existence de ces oiseaux géants, en a été faite par mon frére Charles Ameghino, qui, dans une note publiée dans la Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, Avril 1891, annon- gait avoir trouvé des débris d'oiseaux fossiles géants, quelques uns indiquant des animaux aussi grands peut-étre que 1'4pyornis. Dans le numéro de la méme Revue correspondant au premier Aoút de la méme année, j'ai donné un résumé des caractéres de quelques uns de ces oiseaux, et le dessin de la mandibule de P'un d'eux (1). Vers la fin du méme mois, apparut le Mémoire de MM. Moreno et Mercerat sur les oiseaux fossiles de la Repúblique Argentine (2). Dans ce travail les auteurs donnent une courte description et des figures d'un nombre considérable d'espéces d'oiseaux fossiles procédantes des formations éocénes de Patagonie. Parmi ces espéces, quelques unes sont nouvelles, mais la plupart des autres ne sont malheureusement que nominales; les débris d'une méme espéce sont presque toujours (1) F. AmkecHINO: Aves fósiles argentinas, in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, fascicule IV, page 255, figure 77, premier Aoút 1891. (2) MorENO0 et MercErAT: Catalogue des oiwseaux fossiles de la République Argentine, in folio, avec 21 planches en phototypie. ; SOBRE LAS AVES FÓSILES DE PATAGONIA Las formaciones eocenas de Patagonia, que han proporcionado tan- tos restos de especies de mamíferos fósiles, contienen asimismo, aun- que en menor cantidad, osamentas de aves. Estas aves se refieren a especies y a géneros diferentes de los de nuestra época; la mayor parte de esos géneros pertenecen a familias y aun a órdenes que ya no tienen representantes en la Naturaleza actual; y en este número es menester hacer figurar a todas las especies de gran talla. Por su talla, esas gigan- tescas aves pueden rivalizar con la de los ZEpyornithidae extinguidos de Madagascar y los Dinornithidae de Nueva Zelandia y hasta sobrepujarla. Todas estas formas sólo son conocidas de una manera muy imperfec- ta; los datos publicados acerca de ellas son incompletos, a menudo erró- neos y en su mayor parte confusos; y esto se debe a la incuria de algu- nos autores que han hecho una mescolanza con sus restos. La primera mención de la existencia de estas aves gigantescas fué hecha por mi hermano Carlos Ameghino, quien, en una nota publicada en la Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, Abril de 1891, anunció que había encontrado restos de aves fósiles gigantes, algunos de los cuales indicaban animales tal vez casi tan grandes como el ¿Epyornis. En la misma Revista y precisamente en el número corres- pondiente al 1”? de Agosto de aquel mismo año, di un resumen de los caracteres de algunas de esas aves y el dibujo de la mandíbula de una de ellas (1). Hacia fines del mismo mes, apareció la Memoria de los señores Mo- reno y Mercerat sobre las aves fósiles de la República Argentina (2). En ese trabajo, los autores dan una breve descripción y las figuras de un considerable número de especies de aves fósiles procedentes de las formaciones eocenas de Patagonia. Entre esas especies, algunas son nuevas, pero la mayor parte de las otras, infortunadamente, sólo son nominales; los restos de una misma especie son casi siempre atribuídos a cuatro o cinco especies, a varios géneros y hasta a tres o cuatro fami- (1) F. Amecuino: Aves fósiles argentinas, in Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, entrega IV, página 255, figura 77, Agosto 1% de 1891. (2) MoreNo et MerceraAT: Catalogue des oiseaux aula de la République Argentine, in folio, con 21 láminas en fototipía. 216 attribués á quatre ou cing especes, a plusieurs genres et méme a trois ou quatre familles différentes. Dans le mois de Décembre de la méme année, je publiai un Mémoire spécial sur les oiseaux fossiles de 1'Ar- gentine (3), dans lequel je caractérise les espéces et les genres jus- qu'alors connus, et je donne une révision compléte de l'ouvrage de MM. Moreno et Mercerat. P Depuis lors, le nombre des matériaux a considérablement augmenté; je crois donc utile de publier maintenant un travail plus complet, don- nant les principaux caracteres des formes connues et les figures des parties les plus caractéristiques. Cela permettra de comparer cette an- cienne faune ornithologique avec celles beaucoup plus récentes de Ma- dagascar et de Nouvelle Zélande, et aussi avec quelques uns des types que Pon a trouvé dans l'Eocéne d'Europe et de l'Amérique du Nord. Les matériaux dont je vais me servir pour cette description, ont été recueillis dans les formations éocénes de Patagonie par mon frére Charles Ameghino; c'est a lui que revient l'honneur d'avoir mis a jour cette merveilleuse faune ornithologique, aujourd'hui tout a fait éteinte. Stereornithes Moreno et Mercerat, 1891 La plupart des oiseaux fossiles de Patagonie et spécialement toutes les espéces de taille gigantesque font partie de cet ordre, qui ne pré- sente des rapports bien étroits avec aucun groupe des oiseaux vivants. Le premier débris d'un animal de ce groupe, consistant en une sym- physe mandibulaire incompléte, fút trouvé par mon frere Charles en 1887; je n'ai pas soupconné que cette piéce, excessivement solide et de proportions énormes, pouvait étre d'un oiseau, et je Vattribuai A. quelque édenté bizarre absolument sant dents comme le fourmilier, auquel je donnai le nom de Phororhacos longissimus (4). En 1889, j'ai donné une description détaillée de cette piéce (5), la comparant par la forme au bec d'un oiseau géant, et reconnaissant qw'elle a dú étre recouverte par un étui corné, mais je n'ai pas osé dire qu'elle pouvait provenir d'un oiseau: je ne pouvais pas me figu- rer qu'il put avoir eu un représentant de cette classe avec une sym- physe mandibulaire aussi grosse et aussi forte que celle d'un grand mammiftre de la taille du Scelidotherium leptocephalum! (3) F. Amecuino: Enumeración de las aves fósiles de la República Argentina, in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 441, Décembre 1891. (4) F. Amecnino: Enumeración sistemática de las especies de mamiferos fósiles coleccio- nados por Carlos Ameghino en los terrenos eocenos de Patagonia austral, page 24, a. 1887. (5) F. AmecHIN0: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 639 de l'édition de 1889, et page 13 du volume VIII de cette édition. 217 a lias diferentes. En el mes de Diciembre del mismo año, publiqué una Memoria especial acerca de las aves fósiles de la Argentina (3), en la cual caractericé las especies y los géneros hasta entonces conocidos e hice una revisión completa de la obra de los señores Moreno y Mer- cerat. Desde entonces, el número de materiales ha aumentado considerable- mente; y por consecuencia, creo que ahora es útil publicar un tra- bajo más completo, dando los principales caracteres de las formas cono- cidas y las figuras de las partes más características. Ello permitirá comparar esta antigua fauna ornitológica con las mucho más recientes de Madagascar y Nueva Zelandia, como asimismo con algunos de los tipos que han sido hallados en el Eoceno de Europa y de América del Norte. Los materiales de que voy a servirme para esta descripción han sido recogidos por mi hermano Carlos Ameghino en las formaciones eoce- nas de Patagonia; y a él le corresponde, pues, el honor de haber puesto en plena luz del día esta maravillosa fauna ornitológica, enteramente extinguida en la actualidad. Stereornithes Moreno y Mercerat, 1891 La mayor parte de las aves fósiles de Patagonia y especialmente to- das las especies de talla gigantesca forman parte de este orden, que no presenta relaciones bien estrechas con ninguno de los grupos de aves existentes. El primer resto de un animal de este grupo, consistente en una sínfi- sis mandibular incompleta, fué hallado por mi hermano Carlos en 1887; nc sospeché que esa pieza, excesivamente sólida y de proporciones enormes, pudiera ser de un ave y se la atribuí a algún desdentado enteramente extraño y carente de dientes, como el hormiguero, al cual di el nombre de Phororhacos longissimus (4). En 1889 publiqué una descripción detallada de esa pieza (5), compa- rándola, por su forma, al pico de un pájaro gigante y reconociendo que debía haber sido recubierto por un estuche córneo, pero no me atreví a decir que podía provenir de un ave: no podía figurarme que pudo haber representante de esta clase con una sínfisis tan gruesa y tan fuerte como la de un gran mamífero de la talla del Scelidotherium lep- tocephalum! (3) F. Amechixno: Enumeración de las aves fósiles de la República Argentina, in Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 441, Diciembre de 1891. (4) F. Amecuino: Enumeración sistemática de las especies de mamíferos fósiles coleccio- nados por Carlos Ameghino en los terrenos eocenos de Patagonia austral, pág. 24, año 1887. (5) F. Amecuino: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 659, de la edición de 1889; y página 13 del volumen VIII de esta edición. - Ce n'est qu'en Aoíút 1891 que j'ai rapporté cette piéce a un oiseau géant duquel j'ai donné les principaux caractéres, ainsi que de ceux de trois autres espéces du méme genre. Malheureusement, quelques uns de ces caractéres sont á rectifier. Dans la découverte de ces étran- ges animaux, se sont produites les coincidences les plus singuliéres, comme pour égarer l'observateur le plus perspicace. Ainsi, le premier morceau de mandibule supérieure qui est venu dans mes mains, pré- sentait en avant un fort renflement avec une grande cavité, que j'ai pris pour une espéce d'alvéole. Un morceau de la partie supérieure du cráne qui accompagnait la méme piéce, présentait de fortes rugosités osseuses que j'ai pris pour les points d'attache d'une espéce de casque. Les exemplaires plus complets obtenus apreés, ne présentaient abso- lument rien de cela; ce n'est qu'alors que je me suis apergu que le premier spécimen provenait d'un individu anormal, dont le cráne avait été déformé par une ostéose accompagnée d'exostose; la cavité de la partie antérieure de la mandibule supérieure c'était la perforation inci- sive énormément élargie, et les rugosités de la partie supérieure du cráne, c'étaient des exostoses. Ces animaux, comme on le verra bientót, étaient de vraies bétes féroces et devaient étre excessivement batail- leurs; sans doute, dans une lutte, l'individu en question, s'était cassé la partie antérieure du bec au niveau des trous incisives, et c'est á la suite de cette cassure que doit s'étre produite l'ostéose qui a déformé le cráne. Dans le Mémoire déja mentionné de MM. Moreno et Mercerat, paru á la fin d'Aoút de la méme année, P'on y trouve la figure et la descrip- tion de la piéce qui m'avait servi de type pour fonder le Phororhacos longissimus; cette piéce, ainsi que plusieurs autres mandibules infé- rieures plus ou moins incomplétes et appartenant á plusieurs espéces, son décrites comme étant des prémaxillaires. Tous ces oiseaux géants sont réunis par ces auteurs dans un ordre nouveau qu'ils désignent avec le nom de Stereornithes, .tandis que d'autres représentants plus petits, évidemment du méme groupe, sont placés parmi les Herodiones et les Accipitres. L'ordre des Stereornithes est considéré comme étant intermé- diaire entre les Accipitres et les Anseres, c'est-a-dire comme étant des vrais Carinatae. Dans le Mémoire que j'ai publié au mois de Décembre de la méme année et dont j'ai déja fait mention, je considere ces oiseaux géants comme étant au contraire des Ratitae, basé surtout sur leur grande taille qui devait les rendre impuissants au vol. M. Lydekker, dans un article paru en 1893 (6), se rallie á cette derniére opinion, mais dans un autre article plus récent (7), il change (6) R. LYDEKKER: On the extinct giant birds of Argentina, in «The Ibis», Janvier 1893. (7) LYDEKKER: The La Plata Museum, in «Natural Science», No 24, Février 1894. 219 Fué recién en Agosto de 1891 cuando referí esa pieza a un ave gi- gantesca, cuyos principales caracteres hice públicos, así como los de otras tres especies del mismo género. Infortunadamente, algunos de esos caracteres deben ser rectificados. Al hacerse el descubrimiento de estos extraños animales se produjeron las más raras coincidencias, ta- les como para confundir al observador más perspicaz. Así, por ejemplo, el primer fragmento de mandíbula superior que llegó a mis manos, presentaba hacia delante una fuerte hinchazón con una gran cavidad, que consideré como una especie de alvéolo. Un pedazo de la parte su- perior del cráneo que acompañaba a la misma pieza, presentaba fuer- tes rugosidades óseas que creí fuesen los puntos de unión de una es- pecie de casco. Los ejemplares más completos obtenidos después no presentaban absolutamente nada de eso; y sólo entonces advertí que el primer ejemplar provenía de un individuo anormal, cuyo cráneo había sido deformado por una osteitis acompañada de exóstosis; la ca- vidad de la parte anterior de la mandíbula superior era la perforación incisiva enormemente ensanchada, y las rugosidades de la parte su- perior del cráneo, eran exóstosis. Estos animales, tal como ha de verse bien pronto, eran verdaderas bestias feroces y debían ser excesivamente combativos; sin duda, en una lucha, el individuo en cuestión, debió que- brarse la parte anterior del pico al nivel de los agujeros incisivos y a raíz de esa quebradura debió producirse la osteitis que deformó el cráneo. En la mencionada Memoria de los señores Moreno y Mercerat, apa- recida a fines de Agosto del mismo año, se encuentra la figura y la descripción de la pieza que me sirviera de tipo para fundar el Phororha- cos longissimus; esa pieza, así como varias otras mandíbulas inferiores más o menos incompletas y pertenecientes a varias especies, figuran descriptas como si fuesen premaxilares. Todos estos pájaros gigantes han sido reunidos por dichos autores en un nuevo orden al cual han designado con el nombre de Stereornithes, mientras que otros repre- sentantes más pequeños, evidentemente del mismo grupo, son colo- cados entre los Herodiones y los Accipitres. El orden de los Stereorni- thes es considerado por ellos como tipo intermedio entre los Accipitres y los Anseres, es decir: como si se tratase de verdaderos Carinatae. En la Memoria que publiqué en el mes de Diciembre de aquel mismo año y que ya tengo mencionada, consideré a estas aves gigantescas como siendo, por el contrario, Ratitae, basándome, sobre todo, en su gran talla, que debía incapacitarlas para el vuelo. El señor Lydekker, en un artículo que apareció en 1893 (6), se en- roló en esta última opinión; pero en otro artículo más reciente (7), (6) R. Lyoekker: On the extinct giant birds of Argentina, in «The Ibis» de Enero de 1893. (7) R. Lyoexxer; The La Plata Museum, in «Natural Science», número del 24 de Fe- brero de 1894. 220 d'avis, A cause de la conformation de l'os carré qui présente en haut deux surfaces d'articulation comme dans les carinates, et non une seule comme dans les ratites. Nonobstant, je crois que ce seul caractére ne suffit pas pour trancher la question, car, puisqu'il y a des vrais Carinatae qui ont le condyle articulaire du carré simple comme dans les Ratitae, l'on pourrait bien trouver des Ratitae qui l'aient double comme dans les Carinatae. En réalité, il est difficile de donner aux Stereornithes une: place certaine. La téte de ces animaux est trés grosse en proportion du corps), la partie postérieure du cráne est plate en haut et avec l'occipital vertical, présentant une trés légére ressemblance avec la partie corres- pondante de 1'Hesperornis. Le rostre n'a en realité aucune ressemblance avec celui des ratites, mais il présente quelques rapports avec celui des Accipitres parmi les carinates. La mandibule inférieure ne présente des rapports avec aucun groupe d'oiseaux connus, excepté peut-étre, le genre Psophia, mais la ressemblance avec celui-ci se limite au profil de la mandibule, qui est a peu pres le méme. La pointe du rostre dépasse toujours la mandibule inférieure, est fortement arquée et se dirige vers le bas; cette pointe est triangulaire et pointue dans certains genres, applatie et arrondie chez d'autres. Le squelette est de formes plus ou moins massives; sous ce rapport il y a pourtant des différences considérables entre le Brontornis d'un cóté et le Phororhacos de lV'autre, mais entre ces deux types on trouve toutes les formes intermédiaires. : Les vertébres sont pneumatiques, avec les cavités aériennes presque aussi bien développées que dans la généralité des carinates, mais les os longs ne présentent pas de vestiges d'orifices aériens, et leur intérieur était rempli de moelle comme dans les ratites. La queue était longue, pointue, avec un nombre de vertébres relati- vement considérable, et toutes séparées; par ces caractéres, ¡ls s'éloi- gnent beaucoup des carinates, un peu moins des ratites, et se rappro- chent: des oiseaux fossiles qu'on a trouvé dans les terrains crétacés. Le. bassin est trés remarquable. ll est tres étroit et allongé, avec l'ischion qui se prolonge en arriére au dela de l'iliaque avec lequel il est soudé, caractére que l'on trouve chez les carinates. La partie préacé- tabulaire est trés raccourcie, comme dans l'autruche, et la partie posta- cétabulaire excessivement étroite. Le raccourcissement de la partie préacetabulaire et le rétrécissement de tout le bassin sont des caractéres que Pon trouve chez le Colymbus dans les oiseaux vivants, et chez l'Hesperornis parmi les fossiles. Les ailes étaient tres fortes et robustes, mais excessivement courtes et ne pouvaient pas servir au vol. C'est a remarquer, que malgré cela, *epnqipuema ej 9p [e1a3e] pepraeo “2 fperuapdso “ds ¿1epnopgie: 90 tiepn3ueladns “Ds ¿1epn3ue 'p topiejuap [19p x0LI9juroro3sod sisijode “yp fomejuap Pp *pesoduaz esoz Yy/ tsayydal soyonu 9p Á saar squp St] 9p tez -1q1OdAd Pepiatd e] e ojuorpuodsa1109 [RutioejoJ1q19 peprato e] op Jop1ayue ajled “9 “[euuiioe[oJ1qI9 Pepravo e ap ernejquo ajied “9 :[PUILIDE[OJIIO Peprato 9 “9% fopeipens osany 'b f¡esowv3so “bs “oonojsido Á [pelaze[ peyidiooo “9 ftosoijad o odmood “ud £pejoned Y *S9PIOUIJSIOJGIO “O “erieziquojsod sisijode “do fiorioj3sod ¡eyuorj Y *¡eyuolg “f tesopnp eiBojowoy >p “omejquoiadns [ap 9ju9puaosap tupue, e op ojuanueBuojoid 3p dwadsI “OSIDASUBAJ OSINY “s] (e1So[ -ouoy esopnp 3p “ormeziquoadns [9p 3ju9dpuaosap eur, Ys fiero -13dns o ormpquoladns “s terdopowoy —*sopnp 2p “¡Bue [9p ajusp -U9959P Burue, “7 “euge, oj9npuo) “«j *[eunaoe] 7 tjeseu qu £¿sop -JOUJO Y9 ¿SIDAVU SOY IP Pepraeo “u ¿pe8nA opeapeno “(b £:epew “pue jur-o193s0d asAydode “Yp tosejuap “p fopesodwaj] 38803 Y/ ¿sapuidas 9p dnodne9q 3p 39 XNBasto SIIJNL SIP DIPIGIODIÓ DAHABI Y Y 3JULp -UO(SI1I09 D[PLIÁJIB|-OJIQIO FHABI | 9p 3INILIPUL IgIPd 9 fou -AJOB[-OJÍQIO DHALI BP] 9p alejiqio anied 09 fo(euUÁl9B[-031q.10 PALIO 9 0 tales so “b tpesowenbs “bs tonbruoyisido 39 [e193e] ¡eyidiooo “2 :13y90o1 no anbrood “4 tpeyoried “Y “oprouayds-o31qu0 “o +311831q.10-350d asAydode “fo *imario93sod ¡eyuosy “Yf tjeyuorz “/ fosnamop a180ou10y p *9.I1BYIQHOIMS- MP 3IJUPPUIISIP AWP( TP 9p juamaduojoid 3p ao9dsa “9SIJASUBAJ SO “s/ faSNIJNOP A13OJOLOY,P “ATRIO MS Np AuUPpuIdSI) ame] Ys taapromos no 3J1e31qu10.MsS s fasnajnop 31S0[0110Yy p “[euL.toe] np ajuepuaosap awe] “7 “¡euAioe] 3nmpuos “4 tpeuásoe, Y “¡estu Yu *¿oprowuyzo “Yo saulnieu sop 33mota “u f¡eBnf-ojespenb “/b fa11ej gu qu t9me]pxewa foxrepprxemgad “Ud *a[pamyeu anopuelS op Y v JNMPp91 “9399 9P NA IUBID “OULYÍIMY S$MID]fu1 SOIOYAOLOYNT *1 “BLA Fig. 2. Phororhacos inflatus Ameghino. Bas- sin vu d'en haut et de cóté, á 14 de grandeur naturelle, appartenant au méme individu que le cráne représenté dans la figure 1. 1, ilium; is, ischium; $, pubis. Fig. 2. Phororhacos inflatus Ameghino. Baci- nete visto desde arriba y de lado, en 1£ de su tamaño natural, perteneciente al mismo indi- viduo que el cráneo representado en la figu- ra 1. 1, ilión; 2s, isquión; fp, pubis. 223 cambió de parecer, a causa de la conformación del hueso cuadrado, que presenta hacia arriba dos superficies de articulación, como en las carenadas, y no una sola, como en las rátidas. No obstante, pienso que este solo carácter no basta para resolver la cuestión, porque, puesto que hay verdaderas Carinatae que tienen el cóndilo articular del cuadrado, simple, como en las Ratitae, bien podrían encontrarse Ratitae que lo tengan doble como las Carinatae. En realidad, es difícil dar a los Stereornithes una colocación acertada. La cabeza de estos animales es muy grande en proporción del cuerpo; la parte posterior del cráneo es plana hacia arriba y con el occipital vertical, presentando una semejanza muy leve con la correspondiente parte del Hesperornis. El rostro, en realidad, no tiene semejanza alguna con el de las rátidas, pero presenta algunas relaciones con el de los Accipitres entre las carenadas. La mandíbula inferior no presenta re- laciones con ninguno de los grupos conocidos de aves, tal vez con la excepción del género Psophia, pero la semejanza con éste se limita al perfil de la mandíbula, que es poco más o menos igual. La punta del rostro sobrepasa siempre a la mandíbula inferior, es fuertemente arqueada y se dirige hacia abajo; esta punta es triangular y puntiaguda en ciertos géneros, aplanada y redondeada en otros. El esqueleto es de formas más o menos macizas; desde este punto de vista, hay, con todo, considerables diferencias entre el Brontornis por una parte y el Phororhacos por la otra; pero entre ambos tipos se encuentran todas las formas intermedias. y Las vértebras son neumáticas, con las cavidades aéreas casi tan bien desarrolladas como en la generalidad de las carenadas, pero los huesos largos no presentan vestigios de orificios aéreos y su interiof estaba lleno de medula como en las rátidas. La cola era larga, puntiaguda, con un número de vértebras relativa- mente considerable, y todas ellas separadas; por estos caracteres, se alejan mucho de las carenadas, un poco menos de las rátidas y se acercan a las aves fósiles que han sido encontradas en los terrenos cretáceos. El bacinete es muy notable. Es muy estrecho y alargado, con el is- quión prolongándose hacia atrás hasta más allá del ilíaco, con el cual está soldado, cuyo carácter se encuentra en las carenadas. La parte preacetabular es muy acortada, como en el avestruz, y la parte posta- cetabular excesivamente estrecha. El acortamiento de la parte preace- tabular y el enangostamiento de todo el bacinete son caracteres que se encuentran en los Colymbus entre las aves vivientes y en los Hesper- ornis entre las fósiles. Las alas eran muy fuertes y robustas, pero excesivamente coitas y no podían servir para el vuelo. Es de notarse que a pesar de ello ías 224 les remiges étaient tres fortes. On observe aussi que les ailes sont, proportionnellement, d'autant plus courtes que les espéces sont de taille plus considérable. L'os en fourche, ou clavicule, est tres gréle, presque rudimentaire comme dans les ratites. Le coracoide est allongé comme dans la plupart des carinates, mais la partie postérieure est élargie et présente plus de rapports avec les ratites; malheureusement le sternum m'est absolument inconnu. Les pieds ressemblent á ceux des ratites, mais aussi á ceux des Hero- diones parmi les carinates. Malgré cela, dans la conformation des doigts on remarque des différences profondes. Dans les Phororhacos, par exemple, les doigts étaient pourvus de griffes énormes, arquées et poin- tues comme celles des aigles, tandis que les doigts du Brontornis portent des ongles courtes, larges et plates comme celles des ratites. Ces oiseaux ne peuvent pas trouver de place dans le groupe des ratites tel comme ils sont caractérisés, mais ils ne s'accordent guére non plus avec les caractéres des carinates. Cela me parait démontrer que cette division n'est pas fondamentale, et que les ratites au lieu d'étre une souche primitive de la classe des oiseaux, ne sont proba- blement que le résultat d'une évolution regressive relativement récente. L'absence compléte dans le Tertiaire de Patagonie de débris osseux pouvant se rapporter aux ratites, paraít confirmer aussi cette opinion, qui, d'ailleurs, a été défendue avec succés par plusieurs naturalis- tes allemands. N'importe comment, les Stereornithes doivent étre regardés comme un ordre d'oiseaux tout á fait éteint et sans affinités avec aucun des £roupes d'oiseaux existants. M. Lydekker croit possible que le Gastornis soit aussi de l'ordre des Stereornithes; dans ce cas, il faudrait placer aussi dans le méme ordre le Dasornis de l'Eocéne d'Europe et peut-étre le Diatrima de VEocéne de l'Amérique du Nord. Les Stereornithes ne sont pas limités á 1'Eocéne de Patagonie. Je me rappelle avoir vu, chez Monsieur le professeur Scalabrini, il y a déja une dizaine d'années, quelques os longs d'oiseaux gigantesques, qu'il avait trouvé dans les couches a Megamys et Scalabrinitherium des envi- rons de Paraná. Ces piéces indiquaient un oiseau de la taille du Phororhacos longissimus. Dans le gisement encore plus moderne de Monte Hermoso, on a trouvé les ossements d'un autre oiseau de taille assez considérable et: appartenant aussi au méme groupe. Les débris de cette espéce ont été décrits et figurés par Moreno comme étant de trois oiseaux appartenant á trois genres distincts, qu'il désigne sous les noms de Palaeociconia, Mesembriornis et Dryornis, et il a placé chacun de ces trois genres dans une famille d'un ordre différent. Le Palaeociconia parait avoir 225 remeras eran muy fuertes. Se observa asimismo que las alas son pro- porcionalmente, tanto más cortas cuanto más grande es la talla de las especies. : El hueso en horquilla, o clavícula, es muy débil, casi rudimentario, como en las rátidas. El coracoides es alargado como en la mayor parte de las carenadas, pero la parte posterior es ensanchada y presenta más relación con el de las rátidas. El esternón, infortunadamente, no me es conocido. Los pies se parecen a los de las rátidas, pero también a los de los Herodiones entre las carenadas. A pesar de eso, en la conformación de los dedos se notan profundas diferencias. Así, por ejemplo, en el Pkororhacos los dedos están provistos de garras enormes, arqueadas y puntiagudas, como las de las águilas, mientras que los dedos del Bron- fornis tienen uñas cortas, anchas y planas como las de las rátidas. Estas aves, tal como están caracterizadas, no pueden hallar su lugar en el grupo de las rátidas, pero tampoco concuerdan con los caracteres de las carenadas; y ello me parece demostrar que esta división no es fundamental y que las rátidas, en vez de ser un tronco primitivo de la clase de las aves, no son, probablemente, más que el resultado de una evolución regresiva relativamente reciente. La completa ausencia de restos óseos que puedan ser referidos a las rátidas, en el Terciario de Patagonia, parece confirmar también esta opinión, que, por lo demás, ha sido defendida con éxito por varios naturalistas alemanes. De cualquier modo que sea, los Stereornithes deben ser mirados cual un orden de aves por completo extinguido y sin afinidades con ninguno de los grupos de aves existentes. El señor Lydekker cree posible que el Gastornis pertenezca también al orden de los Stereornithes; y en este caso, sería necesario colocar también en el mismo orden al Dasornis del Eoceno de Europa y quizá también el Diatrima del Eoceno de Amé- rica del Norte. Los Stereornithes no están limitados al Eoceno de Patagonia. Recuer- do haber visto en casa del señor profesor Scalabrini, hace ya una de- cena de años, algunos huesos largos de aves gigantescas que él había hallado en las capas caracterizadas por el Megamys y el Scalabrinithe- rium de los alrededores del Paraná. Dichas piezas permitían presumir un ave de la talla del Phororhacos longissimus. En el yacimiento aún más moderno de Monte Hermoso han sido ha- lladas osamentas de otra ave de talla bastante considerable y asimismo pertenecientes al mismo grupo. Los restos de esta especie han sido des- criptos y figurados por Moreno como si fuesen de tres aves pertene- cientes a tres géneros distintos, a los cuales designó con los nombres de Palaeociconia, Mesembriornis y Dryornis, colocando a cada uno de estos géneros en una familia de un orden diferente. La Palaeociconia AMEGHINO — V, XI 15 226 été le dernier représentant de l'ordre des Stereornithes; du moins jusqu'aujourd'hui on n'a pas encore trouvé de vestiges dans la for- mation Pampéenne. Phororhacidae Ameghino, 1889 Le tarse-métatarse est tantót trés robuste, tantót élancé, mais toujours avec lextrémité distale peu élargie et un peu aplatie; la poulie du milieu est beaucoup plus grande, les latérales sont plus petites, et la deuxiéme est un peu plus petite que la quatriéme, ressemblant au méme os des Ciconiidae. La partie antérieure du rostre arquée vers le bas est triangulaire et pointue. Le tibio-tarse porte un fort tubercule intercondy- laire. Le gros orteil est généralement présent, mais il peut manquer dans quelques formes. Quelques genres, contenant des espéces de petite taille, je les avais considéré comme constituant une famille distincte que j'avais désigné avec le nom de Pelecyornidae; une connaissance plus compléte de ces formes me conduit á les placer dans la méme famille que le genre type. MM. Moreno et Mercerat avaient distribué les Phororhacidae en quatre familles différentes, les Brontornithidae, les Stereornithidae, les Dryornithidae et les Darwinornithidae, mais ils n'ont pas donné les caractéres; dans les trois derniéres familles on y trouve les débris d'un méme genre. En outre, les genres renfermant des espéces de petite taille, on été placés par les mémes auteurs, quelques uns parmi les He- rodiones (Ciconiidae), et les autres parmi les Accipitres (Cathartidae). PHORORHACOS Ameghino, 1887 Phororhacos. AMEcHINO: Enumeración sistemática, etc., page 24, année 1887. — Idem: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, pages 659, 660, année 1889. — Idem: Revista Argentina de Historia Natural, tome Il, pages 256 y 450, année 1891. Idem. MorENO0 et Mercrerar: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., page 44, 1891. Palaeociconia. MORENO: Informe preliminar, etc., page 30, année 1889. Idem. Moreno et MERCERAT: 1. c., page 36. Mesembriornis. MorENO: Informe, etc., page 29, année 1899. Idem. MORENO et MERCERAT: 1, c., page 48. Stereornis. MORENO et MERCERAT: l. c., page 45. Patagornis. MorRÉNO et MERCERAT: l. c., page 55. Dryornis. MORENO et MERCERAT: l. c., page 59. Darwinornis. MorENO et MErcERAT: 1. c., page 60. Owenornis: MORENO et MERCERAT: 1. c., page 64. Psilopterus (in parte). MoreENO et MERCERAT: 1. c., page 68. Titanornis. MERCERAT: Note sur la Géologie de la Patagonie, page 5, année 1893. Stephanornis. MERCERAT: 1. c., page 5. La forme générale de la téte differe beaucoup de celle de la géné- ralité des oiseaux. Le cráne n'a pas la forme en cóne ou en poire si caractéristique des oiseaux récents; il est large et plate en arriéra; 227 parece haber sido el último representante del orden de los Stereorni- thes; por lo menos, hasta la fecha, no se han encontrado vestigios de ella en la formación Pampeana. Phororhacidae Ameghino, 1889 El tarsometatarso es algunas veces muy robusto y otras más esbelto, pero siempre con la extremidad distal poco ensanchada y algo aplanada; la polea del medio es mucho más grande, las laterales son más pequeñas y la segunda es un poco más pequeña que la cuarta, asemejándose al mismo hueso de los Ciconiidae. La parte anterior del rostro, arqueada hacia abajo, es triangular y puntiaguda. El tibiotarso tiene un fuerte tubérculo intercondiliano. El gran dedo mayor está generalmente pre- sente, pero puede faltar en algunas formas. A Algunos géneros de los que contienen especies de pequeña talla, fue- ron considerados por mí como constituyendo una familia distinta a la cual designé con el nombre de Pelecyornidae; un conocimiento más completo de estas formas me lleva a colocarlos en la misma familia que : _ el género tipo. : Los señores Moreno y Mercerat habían distribuído a los Phororha- cidae en cuatro familias diferentes: los Brontornithidae, los Stereorni- thidae, los Dryornithidae y los Darwinornithidae, pero no dieron sus correspondientes caracteres; en las tres últimas de esas familias se en- cuentran restos de un mismo género. Además, los géneros que encie- rran especies de pequeña talla, han sido colocados por los mismos auto- res, unos entre los Herodiones (Ciconiidae) y otros entre los Accipi- tres (Cathartidae). PHORORHACOS Ameghino, 1887 Phororhacos. Amecnino: Enumeración sistemática, etc., página 24, año 1887. — Idem: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, pági- nas 659 y 660, año 1889. — Idem: Revista Argentina de Ilistoria Natural, tomo 1, pági- nas 256 y 450, año 1891. MorENO et MercERAT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., página 44, año 1891. Palaeociconia. Moreno: Informe preliminar, etc., página 3o, año 1839. Idem. Morexo_et MERCERAT: l c., página 36. Mesembriornis. Moreno: Informe, etc., págira 29, año 1889. Idem. MoreNo et MERCERAT: 1. c., página 48. Stereornis. MoreNO et MERCERAT: 1. c., página 45. Patagornis. Moreno et MECERAT: l c., página 55. Dryornis. MorexNo et MERCERAT: l. c., página 59. Darwinornis. MorexNo et MercerAT: 1. c., página 60. Owenornis. MoreNO et MERCERAT: L c., página 64. Psilopterus (in parte). MorexNo et MErcERAT: L c., página 68. Titanornis. MERCERAT: Note sur la Géologie de la Patagonie, página 5, año 1893. Stephanornis. MERCERAT: l. c., página 5. La forma general de la cabeza difiere mucho de la de la generalidad de las aves. El cráneo no tiene la forma de cono o de pera, que es tan característica en el de las aves recientes; es ancho y plano hacia atrás; 228 tres étroit, fortement comprimé et trés haut en avant, ce qui donne au rostre l'aspect d'une lame verticale ou d'une hache. La cavité cranienne est excessivement réduite, et la partie supé- rieure de la boite cranienne est large et plate, ce qui le distingue de tous les oiseaux vivants. L'occipital est vertical, assez bas, fortement étendu dans le sens trans- versal, de surface plate ou presque plate et formant un angle a peu prés droit avec la surface supérieure du cráne. En dessus il est limité par une créte occipitale bien développée; sur les cótés, le prootique et Popisthotique sont soudés aux exoccipitaux et forment sur chaque cóté une forte protuberance dirigée en dehors et un peu en arriére. Sur le plan vertical de occipital, la surface du basioccipital se présente comme enfoncée de plus d'un centimétre. Le trou occipital se trouve au fond de cet enfoncement; il est excessivement petit, et de contour élliptique, son grand diamétre étant presque deux fois le petit; le grand diamétre est en direction perpendiculaire et le trou lui-méme est sur un plan vertical comme chez les reptiles. Le condyle articulaire est presque sphé- rique, un peu allongé transversalement et avec un fort sillon perpendi- - culaire moyen qui lui donne une apparence bilobée; en outre il se pro- longe en arriére dans une position horizontale, au lieu de regarder en arriére et en bas comme dans la généralité des oiseaux. : Iorbitosphenoide n'était ossifié que dans une trés petite étendue, et les deux cavités orbitaires se communiquaient largement. Les fosses temporales sont courtes mais profondes et remontent vers le haut presque jusqu'a la région sagittale; elles sont séparées en arriére du plan vertical de Poccipital par une créte osseuse haute et mince. L'os carré est de dimensions énormes, bien en rapport avec la solidité e de la mandibule et le grand développement de la partie postérieure du cráne. La partie supérieure complétement recouverte par le squamosal, s'articule avec le cráne au moyen de deux condyles articulaires comme dans la généralité des carinates. Cet os, beaucoup plus gros á son extré- mité inférieure qu'a la supérieure, se dirige du haut vers le bas et un peu en arriére, et non vers l'avant comme est le cas le plus général. Le bord postérieur est étroit. La cavité articulaire pour le quadrato-jugal regarde un peu en avant et surtout en dehors; en arriére et en bas de cette cavité articulaire, l'os forme une forte protuberance. La partie inférieure qui s'appuye sur la mandibule s'articule avec celle-ci au moyen de deux condyles articulaires convexes qui sont regus dans des cavités correspondantes de l'articulaire. : En haut, la surface supérieure de la partie postérieure du cráne n'est pas bombée, sinon presque plate. Des apophyses postfrontales partent deux lignes courbes temporales qui se rapprochent l'une A l'autre sur - la ligne mediane, et sans arriver á se toucher se séparent aprés une 229 muy estrecho, fuertemente comprimido y muy alto hacia adelante, lo que le da al rostro el aspecto de una lámina vertical o de un hacha. La cavidad craneana es excesivamente reducida y la parte superior de la cápsula craneana es ancha y plana, lo que la distingue de todas las aves vivientes. El occipital es vertical, bastante bajo, fuertemente extendido en el sentido transversal, de superficie plana o casi plana y formando un ángulo más o menos recto con la superficie superior del cráneo. Arriba está limitado por una cresta occipital bien desarrollada; a los lados, el proótico y el opistótico están soldados a los exoccipitales y forman a cada lado una fuerte protuberancia dirigida hacia afuera y un poco hacia atrás. Sobre el plano vertical del occipital la superficie del basi- occipital se presenta como hundida en más de un centímetro. El agu- jero occipital se encuentra en el fondo de esta hendedura; es excesi- vamente pequeño y de contorno elíptico, siendo su gran diámetro casi dos veces más grande que el pequeño; el gran diámetro es en direc- ción perpendicular y el agujeró mismo está en un plano vertical a la manera del de los reptiles. El cóndilo articular es casi esférico, un poco alargado transversalmente y con un fuerte surco perpendicular medio, que le da una apariencia bilobada; además, se prolonga hacia atrás en una posición horizontal, en lugar de mirar hacia atrás y hacia abajo como en la generalidad de las aves. El órbitosfenoides no estaba osificado más que en una pequeña ex- tensión; y las dos cavidades orbitarias se comunicaban anchamente. Las fosas temporales son cortas pero profundas y remontan hacia arri- ba casi hasta la región sagital; están separadas hacia atrás del plano vertical del occipital por una cresta ósea alta y delgada. El hueso cuadrado es de dimensiones enormes, en buena correspon- dencia con la solidez de la mandíbula y el gran desarrollo de la parte posterior del cráneo. La parte superior, completamente recubierta por el escamosal, se articula con el cráneo por medio de dos cóndilos ar- ticulares, como en la generalidad de las carenadas. Este hueso, mucho más grueso en su extremidad inferior que en la superior, se dirige de arriba hacia abajo y un poco hacia atrás y no hacia adelante, como ocurre generalmente. El borde posterior es estrecho. La cavidad ar- ticular para el cuadradoyugal mira un poco hacia adelante y sobre todo hacia afuera; detrás y abajo de esta cavidad articular, el hueso forma una fuerte protuberancia. La parte inferior que se apoya en la mandíbula se articula con ésta por medio de dos cóndilos articulares convexos, que son recibidos en cavidades correspondientes del articular. Hacia arriba, la superficie superior de la parte posterior del cráneo no es combada sino casi plana. Desde las apófisis postfrontales parten dos líneas curvas temporales que se acercan una a otra sobre la línea 230 autre fois pour terminer en arriére dans la créte occipitale; ces lignes, limitent ainsi un plan sagittal assez étroit, court et plat. L'espace entre les orbites, constitué par les frontaux complétement soudés, est tres large et presque plat en arriére, plus étroit en avant et avec une forte dépression sur chaque cóté. En avant des frontaux viennent les nasaux qui sont un peu relevés, et en suite une dépression transversale et médiane qui indique le point d'union de l'intermaxillaire avec les frontaux et les nasaux. Les orbites ont une conformation spéciale et les os qui les limitent présentent des conexions assez différentes de celles que l'on voit dans la généralité des oiseaux. Nous avons déja dit que la cloison interorbitaire (orbitosphenoide) est incompléte de sorte que les fosses orbitaires se communiquent. Ces cavités orbitaires sont en outre trés grandes et se confondent avec les cavités antorbitaires, caractére qu'on ne trouve pas dans les oiseaux actuels. Le bord antérieur de cette grande vacuité est formé par le lacrymal, tandis que dans la régle générale cet os constitue la séparation entre la fosse orbitaire et la vacuité antorbitaire. De la partie supérieure du lacrymal descend une lame osseuse vérticale, paralléle au meseth- moide, qui vient s'appuyer sur les pterigoides et constitue en partie le fond de la vacuité, tandis que dans les oiseaux actuels la lame osseuse du lacrymal, au lieu de s'étendre dans le sens longitudinal s'étend dans le sens transversal, et au lieu de constituer le fond de la vacuité antor- bitaire, forme la cloison antérieure de la fosse antorbitaire. La moitié inférieure du bord antérieur de lP'orbite ou de la vacuité antorbitaire (puisque les deux ne font qu'une), est constituée par le maxillaire; cet os forme un bord gros et arrondi qui monte vers le haut pour s'intercaler entre le lacrymal et le mesethmoide; le bout supérieur de cette apophyse arrive jusqu'au niveau de la fosse nasale. Les narines sont trés grandes et placées presque dans la parties supé- rieure du rostre; il n'y a pas de cloison osseuse internasale de sorte que les narines se confondent dans une seule fosse formant une grande vacuité qui perce a Jour la partie supérieure de la base du rostre. Catte fosse se trouve séparée de la vacuité antorbitaire par une espéce de cloison osseuse constituée par deux os: le lacrymal en arriérre qui constitue le bord antérieur de la vacuité antorbitaire, et l'ethmoide en avant formant le bord postérieur de la cavité nasale. La partie supérieure de la fosse orbitale est formée par un grand os d'origine dérmique, large, long, épais, de surface arrondie, et avec le bord qui se dirige vers le bas et se recourbe en dedans; c'est le super- orbitaire. Cet os limite presque tout le bord supérieur de l'orbite; il est complétement séparé de tous les autres et placé un peu plus bas que le frontal et le préfrontal. De la partie inférieure de cet os, part une lame Fig. 3. Phororhacos inflatus Ameghino. a, co- racoide; b, omoplate; c, partie distale de 1'hu- mérus vue par la face palmaire montrant en o Vimpression pour l'attachement du brachia- lis anticus, en r, le condyle radial, et en «u, le condyle cubital; d, la méme partie de l'humé- rus, vue par la face anconale; e, cubitus; f, métacarpe. Toutes ces piéces sont réduites aux 3% de grandeur naturelle et appartiennent au méme individu que le cráne représenté dans la figure 1. Fig. 3. Phororhacos inflatus Ameghino. a, co- racoides; b, omoplato; c, parte distal del hú- mero, vista por la cara palmar, mostrando en o la impresión para la ligadura del brachialis anticus; en r, el cóndilo radial, y en «u, el cóndilo cubital; d, la misma parte del húmero, vista por su cara anconeal; e, cúbito; f, meta- carpo. Todas estas piezas están reducidas a % * de su tamaño natural y pertenecen al mismo individuo que el del cráneo representado en la figura 1. Fig. 4. Phororhacos inflatus Ameghino. 'Fé- mur vu par derriére á 1% de grandeur natu- relle, procédant du méme individu que le cráne représenté dans la figure 1. Fig. 4. Phororhacos inflatus Ameghino. Fé- mur visto por detrás a 4 de su tamaño natural, proveniente del mismo individuo que el del crá- neo de la figura 1. ES J 233 media y sin llegar a tocarse se separan después otra vez para terminar detrás en la cresta occipital; esas líneas limitan así un plano sagital bastante estrecho, corto y plano. El espacio entre las órbitas, consti- tuído por los frontales completamente soldados es muy ancho y casi plano hacia atrás, más estrecho hacia adelante y con una fuerte de- presión en cada lado. Delante de los frontales vienen los nasales, que son un poco levan- tados, y en seguida una depresión transversal y media, que indica el punto de unión del intermaxilar con los frontales y los nasales. Las órbitas tienen una conformación especial y los huesos. que las limitan presentan conexiones bastante diferentes de las que se ven en la generalidad de las aves. Ya tengo dicho que el tabique interorbitario (órbitosfenoides) es incompleto, de suerte que las fosas orbitarias se comunican. Esas cavi- dades orbitarias son, además, muy grandes y se confunden con las cavidades anterorbitarias, cuyo carácter no se encuentra en las aves actuales. El borde anterior de esta gran cavidad es formado por el lacrimal, mientras que, en la regla general, este hueso constituye la separación entre la fosa orbitaria y la cavidad anterorbitaria. De la parte superior del lacrimal desciende una lámina ósea vertical, paralela al mesetmoides, que va a apoyarse en los pterigoides y en parte consti- tuye el fondo de la cavidad, mientras que en las aves actuales la lá- mina ósea del lacrimal, en vez de extenderse en sentido longitudinal, se extiende en sentido transversal, y en vez de constituir el fondo de la cavidad anterorbitaria, forma el tabique anterior de la fosa antero- orbitaria. La mitad inferior del borde anterior de la órbita o de la ca- vidad anterorbitaria (puesto que ambas forman una sola) es constituída por el maxilar. Este hueso forma un borde grueso y redondeado que sube hasta arriba para intercalarse entre el lacrimal y el mesetmoides; la extremidad superior de esta apófisis llega hasta el nivel de la fosa nasal. Las fosas nasales son muy grandes y están situadas casi en la parte superior del rostro; no existe tabique óseo internasal; de suerte que las fosas nasales se confunden en una sola fosa formando una gran cavidad que atraviesa de un lado a otro la parte superior de la base del rostro. Esta fosa se encuentra separada de la cavidad arterorbitaria por una especie de tabique óseo constituído por dos huesos: detrás, el lacri- mal, que constituye el borde anterior de la cavidad anteorbitaria, y el et- moides, hacia adelante, formando el borde posterior de la cavidad nasal. La parte superior de la fosa orbitaria es formada por un gran hueso de origen dérmico, ancho, largo, grueso, de superficie redondeada y con el borde dirigiéndose hacia abajo y encorvándose hacia adentro: es el superorbitario. Este hueso limita casi todo el borde superior de la órbita; está completamente separado de todos los demás y situado 234 osseuse verticale, mince et large, placée á cóté de la cloison interorbi- taire et un peu concave en dehors; cette lame contribue á former le fond de l'orbite et vient s'appuyer par sa partie inférieure sur le bord interne du quadrato-jugal; elle parait étre homologue de la lame qui dans les oiseaux actuels s'étend transversalement et sépare les fosses orbitaires des vacuités antorbitaires. Le coin supéro-postérieur de l'orbite est formé par une apophyse de la partie frontale, assez saillante et séparée du frontal par une suture persistante; cet os c'est le frontal postérieur. La partie postérieure du superorbitaire vient s'appuyer contre le frontal postérieur, de sorte que les frontaux sont complétement exclus du bord des fosses orbitaires. Les piéces de la sclérotique sont des plaques osseuses presque carrées, grosses au milieu et amincies sur les bords. Le rostre ce n'est pas une des parties les moins singuliéres du cráne du Phororhacos; cette partie formée exclusivement par l'intermaxillaire et les maxillaires, est tres grande, de bord supérieur convexe, avec la partie antérieure fortement arquée et terminant dans un bout trian- gulaire et pointu qui dépasse la pointe antérieure de la mandibule. Vu de cóté, la plus grande ressemblance du rostre est avec celui de Vaigle, mais il en differe profondément par une compression latérale énorme; vu de devant il paraít une lame verticale. Je donnerai une idée de cette compression en disant que la hauteur du rostre est á peu prés huit fois la largeur; cette compression atteint son maximum vers le milieu de la longueur du rostre un peu en avant de la vacuité des na- rines. La partie supérieure du rostre forme un bord étroit et arrondie, mais cette lame s'élargit graduellement vers le bas jusqu'a la surface palatine. La partie antérieure qui s'étend en avant de la pointe de la mandibule est triangulaire, tres pointue, arquée vers le bas et plus crochue que dans ancun des oiseaux qui me sont connus. Le bord infé- rieur du rostre présente aussi un contour presque égal a celui du perro- quet, et il y a comme dans celui-ci un grand vide entre la moitié antérieure du palais et la partie correspondante de la mandibule. Toute la surface du rostre est tres rugueuse et avec une grande quantité de canaux vasculaires, mais sans sillons, ce qui démontre qu'il était couvert par un bec corné trés gros, excessivement puissant et d'une seule piéce. Tout en possedant un cráne entier de ce genre, je ne puis pas donner la description compléte du palais, n'ayant pas. dégagé cette partie pour ne pas abíimer la piéce. Pourtant, la partie antérieure á découvert, ainsi que d'autres exemplaires incomplets, prouvent que le palais est trés étroit, profondément excavé, de voíte concave et de bord tranchant. Le bord inférieur du palais décrit une courbe sigmoide trés accentuée; dans sa partie moyenne il est fortement convexe; plus en avant il devient 235 un poco más abajo que el frontal y el prefrontal. De la parte inferior de este hueso parte una lámina ósea vertical, delgada y ancha, situada al lado del tabique interorbitario y un poco cóncava hacia afuera; esta lámina contribuye a formar el fondo de la órbita y va a apoyarse por su parte inferior en el borde interno del cuadradoyugal; parece ser homóloga de la lámina que en las aves actuales se extiende transver- salmente y separa las fosas orbitarias de las cavidades anterorbitarias. El ángulo súperoposterior de la órbita es formado por una apófisis de la parte frontal, bastante saliente y separada del frontal por una sutura persistente; este hueso es el frontal posterior. La parte posterior del superorbitario va a apoyarse contra el frontal posterior, de suerte que los frontales quedan completamente excluídos del borde de las fosas orbitarias. Las piezas de la esclerótica son placas óseas casi cua- dradas, gruesas en el medio y delgadas en sus bordes. El rostro no es, por cierto, una de las partes menos curiosas del crá- neo del Phororhacos. Esta parte, formada exclusivamente por el inter- maxilar y los maxilares, es muy grande, de borde superior convexo, con la parte anterior fuertemente arqueada y terminando en una extre- midad triangular y puntiaguda que sobrepasa la punta anterior de la mandíbula. Visto de lado, el rostro tiene su mayor semejanza con el del águila; pero difiere profundamente de él por una compresión late- ral enorme; visto desde adelante, parece una lámina vertical. Doy una idea de tal compresión diciendo que la altura del rostro es poco más o menos de ocho veces su anchura; esta compresión alcanza su máxi- mum hacia la mitad de la longitud del rostro un poco hacia adelante de la cavidad de las fosas nasales. La parte superior del rostro forma un borde estrecho y redondeado, pero esta lámina se ensancha gradual- mente hacia abajo hasta la superficie palatina. La parte anterior, que se extiende hacia adelante de la punta de la mandíbula, es triangular, muy puntiaguda, arqueada hacia abajo y más ganchuda que en cual- quiera de todas las demás aves que conozco. El borde inferior del rostro presenta asimismo un contorno casi igual al del papagallo y, como en el de éste, hay un gran vacío entre la mitad anterior del paladar y la parte correspondiente de la mandíbula. Toda la superficie del rostro es muy rugosa y con una gran cantidad de canales vasculares, pero sin surcos, lo que demuestra que estaba cubierto por un pico córneo muy grueso, excesivamente poderoso y formado de una sola pieza. Aun poseyendo un cráneo entero de este género, no puedo dar la descripción completa del paladar, porque no he desembarazado de su ganga esa parte, para no arruinar la pieza. Sin embargo, puedo afir- mar que tanto la parte anterior, que está a descubierto, como la de otros ejemplares incompletos, prueban que el paladar era muy estrecho, profundamente excavado, de bóveda cóncava y borde cortante. El bor- 236 fortement concave et son extrémité antérieure se tourne vers le bas pour former la partie crochue du bec. Dans la partie antérieure du palais, inmédiatement en arriére de la partie descendante, il y a un fort tubercule placé sur la ligne médiane, preséntant souvent la forme d'une créte longitudinale. Au méme niveau et de chaque cóté du bord du palais il y a un autre tubercule plus petit; de chacun de ces deux tubercules part une créte osseuse qui parcourt le palais en arriére se conservant presque paralléles l'une a l'autre. Entre ces trois tubercules il y a deux perforations allongées, une de chaque cóté, qui souvent sont doubles; ce sont les trous incisifs du palais. Derriére ces perforations, le palais devient profond et concave, et les bords prennent la forme de lames tranchantes. La partie postérieure m'est absolument inconnue. Le bord inférieur du cráne constitué par le quadrato-jugal et le maxillaire, est dans un plan sensiblement horizontal. La mandibule inférieure a les branches complétement soudées, for- mant une symphyse solide trés longue, trés étroite, et excessivement épaisse; la partie inférieure de cette symphyse est convexe, la partie supérieure est plate en avant et profondement excavée en arriére. En arriére de la symphyse, les branches mandibulaires sont trés diver- gentes, hautes et minces. La vacuité latérale de chaque branche mandi- bulaire est elliptique, avec son grand axe dirigé d'avant en arriére, et d'une grandeur extraordinaire. Le profil de la mandibule décrit une double courbe sigmoide trés prononcée, la partie antérieure étant forte- ment relevée vers le haut et présentant presque le méme aspect que la mandibule de l'Agami (Psophia) et du Cariama (Dicholophus). La partie postérieure qui s'articule avec le cráne, est tres large, excessi- vement solide et porte deux fortes excavations concaves destinées a recevoir les deux condyles articulaires de la partie inférieure de l'os carré. Cette partie de la mandibule se reléive aussi vers le haut. Derriére la partie articulaire il n'y a pas de prolongation postangulaire, la partie postérieure de la mandibule étant tronquée verticalement a peu pres comme dans les Ciconiidae. : Les vertébres cervicales sont courtes et fortes, avec les faces articu- laires disposées de facon que le cou pút se plier dans une courbe sigmoide trés accentuée; en position normale la téte devait étre placée dans la méme ligne verticale que l'arc scapulaire, conformation qui d'ailleurs était la plus appropiée pour supporter le poids d'une si forte téte. Les corps vertébraux sont allongés transversalement, et la conca- vité transversale en forme de celle de la face antérieure est trés accentuée. Les postzygapophyses se prolongent beaucoup en arriére des corps vertébraux, et les prezygapophyses souvent dépassent aussi un peu en avant, de sorte que les vertébres non seulement sont emboi- tées les unes dans les autres par leurs faces articulaires mais aussi 237 de inferior del paladar describe una curva sigmoides muy acentuada; en su parte media es fuertemente convexo; más adelante se hace fuer- temente cóncavo y su extremidad anterior se vuelve hacia abajo para formar la parte ganchuda del pico. En la parte anterior del paladar, inmediatamente detrás de la parte descendente, hay un fuerte tubérculo situado sobre la línea media, presentando a menudo la forma de una cresta longitudinal. Al mismo nivel y a cada lado del borde del paladar, hay otro tubérculo más pequeño; de cada uno de esos tubérculos parte una cresta ósea que recorre el paladar hacia atrás conservándose casi paralelas entre sí. Entre esos tres tubérculos hay dos perforaciones alargadas, una en cada lado, que a menudo son dobles; son los aguje- ros incisivos del paladar. Detrás de esas perforaciones, el paladar se hace profundo y cóncavo y los bordes adquieren una forma de láminas cortantes. La parte posterior me es en absoluto desconocida. El borde inferior del cráneo, constituído por el cuadradoyugal y el maxilar, se halla en un plano sensiblemente horizontal. La mandíbula inferior tiene las ramas completamente soldadas, for- mando una sínfisis sólida muy larga, muy estrecha y excesivamente gruesa; la parte inferior de esta sínfisis es convexa y la parte superior es plana hacia adelante y profundamente excavada hacia atrás. Detrás de la sínfisis, las ramas mandibulares son muy divergentes, altas y delgadas. La cavidad lateral de cada rama mandibular es elíptica, con su gran eje dirigido de adelante hacia atrás y de un tamaño extraor- dinario. El perfil de la mandíbula describe una doble curva sigmoides muy pronunciada, siendo su parte anterior fuertemente levantada hacia arriba y ofreciendo casi el mismo aspecto que la mandíbula del ave trompeta -(Psophia) y de la chuña (Dicholophus). La parte posterior que se articula con el cráneo es muy ancha, excesivamente sólida y tiene dos fuertes excavaciones cóncavas destinadas a recibir los dos cóndilos articulares de la parte inferior del hueso cuadrado. Esta parte de la mandíbula también se levanta hacia arriba. Detrás de la parte articular no existe prolongación postangular, porque la parte posterior de la mandíbula es truncada verticalmente poco más o menos como en las Ciconiidae. Las vértebras cervicales son cortas y fuertes, con las caras articula- res dispuestas de manera que el cuello podía plegarse en una curva sigmoides muy acentuada; en posición normal, la cabeza debía estar colocada en la misma línea vertical que el arco escapular, conforma- ción que, por lo demás, era la más apropiada para soportar el peso de una cabeza tan grande. Los cuerpos vertebrales son alargados trans- versalmente y la concavidad transversal, en forma de silla de montar, de la cara anterior es muy pronunciada. Las postcigapófisis se prolongan mucho hacia atrás de los cuerpos vertebrales y las precigapófisis a me- 238 par l'enchevétrement de leurs zygapophyses, donnant au cou une force enorme. Les postzygapophyses supportent des tubercules ou anapophyses courtes et fortes. Les apophyses épineuses sont basses et larges. Un certain nombre de ces vertébres portent sur la ligne médiane au- dessous des corps vertébraux, une hypapophyse en forme de créte courte et assez longue, placée généralement sur la moitié antérieure du corps vertébral, mais parfois elle s'étend d'un bout á l'autre de la vertébre. Ces vertébres portent aussi de chaque cóté de l'arc neural. une forte interzygapophyse, dont la barre limite de chaque cóté une pérforation tres grande. Quelques vertébres portent en avant des para- pophyses trés courtes. Les crochets osseux ou pleurapophyses sont toujours tres forts. : Les vertébres dorsales sont beaucoup plus courtes que les cervicales, avec les corps élargis sur les deux faces antérieure et postérieure, et comprimés vers le centre, surtout á leur partie inférieure, qui termine dans une espéce de lame descendante (hypapophyse). Les faces arti- culaires des centres vertébraux sont de forme trapezoidale, leur dia- métre transverse étant considérablement plus grand en bas qu'en haut. La face antérieure est concave transvérsalement et plate dans la di- rection verticale; la face postérieure est convexe transversalement et plate ou presque plate verticalement. L'apophyse épineuse est large et assez haute; les apophyses transverses sont courtes et grosses. Les cavi- tés articulaires pour les cótes sont tres petites. Chaque vertébre porte une perforation pneumatique en avant, au-dessous de l'apophyse trans- verse, une autre derriére la postzygapophyse, et encore une autre plus grande sur chaque cóté latéral du corps de la vertébre. Dans certains exemplaires les corps vertébraux sont percés longitudinalement au mi- lieu, dernier vestigo de la notocorde. Je ne connais pas encore une queue entiére, mais si beaucoup de vertébres isolées, et parfois des groupes de plusieurs vertébres prové- nantes d'un seul individu. D'aprés ces restes on peut reconnaítre que la queue du Phororhacos était composée par un nombre assez considé- rable de vertébres, toutes libres et dont la grandeur diminuait graduei- lement de l'antérieure á la postérieure; elle différait donc beaucoup le celle des oiseaux actuels, dont les derniéres vertébres sont soudées pour former le pygostyle. Les corps des vertébres caudales sont á peine un peu plus larges que hautes, et la face postérieure est plus petite que Pantérieure, spécialement dans les derniéres vertébres; ces corps sont concaves en avant et convexes en arritre, c'est-A-dire que les vertébres caudales sont procelles et non opisthocelles comme le disent MM. Mo- reno et Mercerat. Ces vertébres présentent encore une autre particularité assez notable; leurs centres sont percés longitudinalement au milieu par un trou quelques fois assez grand; -d'apres cela, on doit croire que 239 nudo sobresalen también un poco hacia adelante, de suerte que las vér- tebras no sólo están encajadas unas dentro de otras por sus caras articu- lares, sino también por el eslabonamiento de sus cigapófisis, dándole al cuello una fuerza enorme. Las postcigapófisis soportan tubérculos o anapófisis cortas y fuertes. Las apófisis espinosas son bajas y anchas. Un. cierto número de estas vértebras tienen sobre la línea media por debajo de los cuerpos vertebrales, una hipapófisis en forma de cresta corta y bastante larga, generalmente colocada sobre la mitad anterior del cuerpo vertebral, pero que a veces se extiende de una a otra ex- tremidad de la vértebra. Estas vértebras tienen también, en cada lado del arco neural, una fuerte intercigapófisis cuya barra limita en cada lado una perforación muy grande. Algunas vértebras tienen hacia ade- lante parapófisis muy cortas. Los ganchos óseos o pleurapófisis siem- pre son muy fuertes. Las vértebras dorsales son mucho más cortas que las cervicales, con sus cuerpos ensanchados sobre las dos caras anterior y posterior y com- primidas hacia su centro, sobre todo en su parte inferior, que termina en una especie de lámina descendente (hipapófisis). Las caras articu- lares de los centros vertebrales son de forma trapezoidal y su diámetro transverso es considerablemente más grande hacia abajo que hacia arriba. La cara anterior es cóncava transversalmente y achatada o casi achatada en la dirección vertical; la cara posterior es convexa transver- salmente y achatada o casi achatada verticalmente. La apófisis espi- nosa es ancha y bastante alta; las apófisis transversales son cortas y gruesas. Las cavidades articulares para las costillas son muy pequeñas. Cada vértebra tiene una perforación neumática hacia adelante, por debajo de la apófisis transversal, otra detrás de la postcigapófisis y también otra más, todavía más grande, en cada costado lateral del cuer- po de la vértebra. En algunos ejemplares, los cuerpos vertebrales están abiertos longitudinalmente en el centro, lo que constituye un último vestigio de la notocorda. Aún no conozco ninguna cola entera sino muchas vértebras aisladas y también algunos grupos de vértebras provenientes de un solo indi- viduo. A juzgar por tales restos puede reconocerse que la cola del Pho- rorhacos se hallaba formada por un considerable número de vértebras, todas ellas libres y cuyo tamaño disminuía gradualmente desde la ante- rior a la posterior; por manera que difería mucho de la de las actuales aves, cuyas últimas vértebras están soldadas para formar el pigóstilo. Los cuerpos de las vértebras caudales son apenas un poco más anchos que altos y la cara posterior es más pequeña que la anterior, especial- mente en las últimas vértebras; son cóncavos hacia adelante y con- vexos hacia atrás, lo que quiere decir que las vértebras caudales son procelas y no opistocelas como lo dicen los señores Moreno y Mer- 240 dans ces oiseaux il s'y conservait des vestiges de la notocorde durant toute la vie, du moins dans la région caudale, et parfois aussi dans la dorsale. Les apophyses épineuses des vertébres caudales sont trés gran- des, presque deux fois plus hautes que le diamétre vertical des corps vertébraux; la partie supérieure de ces apophyses est élargie, présentant une surface supérieure plate, presque rectangulaire, avec une échan- crure médiane sur le bord antérieur et une autre sur -le postérieur. Le canal rachidien est complet dans toutes les vertébres qui me sont connues. Les apophyses transverses sont petites et placées vers l'arriére. Les vertébres caudales antérieures ne portaient pas d'hemapophyses ni d'hypapophyses, mais les derniéres montrent á leur face inférieure une surface articulaire en avant et une autre en arriére, sur lesquelles s'attachaient probablemente des hemapophyses. La queue terminait en pointe et était courbée vers le bas; d'aprés la forme des articulations, elle devait étre susceptible de forts mouvements latéraux, et en cas d'avoir eu des rectrices celles-ci devaient étre placées sur les cótés. Le bassin est long et excessivement étroit, presque complétement droit et avec la partie préacétabulaire trés courte. Les vertébres qui consti- tuent le sacrum, au nombre de douze a treize, sont toutes soudées par leurs corps vertébraux, et sont soudées aux iliaques par les apophyses épineuses et transverses. La partie préacétabulaire paraít renfermer quatre vertébres soudées par leurs.corps et par leurs apophyses épineuses qui sont tres élevées; les iliaques recouvrent les cótés de ces vertébres et s'unissent sur la ligne médiane au-dessus de leurs apophyses épineuses pour ne constituer avec les vertébres qu'un seul os trés haut et comprimé en forme de lame verticale. Les corps vertébraux soudés de cette partie du bassin, portent sur leur face inférieure des petites surfaces articulaires pour des cótes mobiles. : La partie antérieure ou préacetabulaire est séparée de la postérieure par une cróte transversale tres développée qui forme en dessus et derritre de l'acétabulum des fortes expansions latérales donnant a cette partie du bassin une conformation spéciale; la créte longitudinale for- mée par le. bord supérieur dela partie préacétabulaire, termine juste dans cette créte transversale avec laquelle ellé se confond. La partie postacétabulaire, beaucoup plus longue, est élargie, de bord supérieur droit d'avant en arriére, est fortement convexe dans le sens transversal, surtout immédiatement en arriére de la créte trans- versale postacétabulaire. Les iliaques sont complétement soudés sur la ligne médiane, ne formant qu'une voúte compléte qui s'étend jusqu'au- dessus de la derniére vertébre sacrale; les apophyses épineuses des vertébres soudées qui rentrent dans la formation du sacrum, ne consti- tuent qu'une seule lame verticale dont la partie qui correspond au Fig. 5. Phororhacos inflatus Ameghino. Ti- bio-tarse vu par devant á 14 de grandeur natu- relle, appartenant au méme individu que le cráne représenté dans la figure 1. AMEGHINO— V. XI Fig. 5. Phororhacos inflatus Ameghino. Ti- biotarso visto desde adelante, en 14 de su ta- maño natural, perteneciente al mismo individuo que el del cráneo de la figura 1. Fig. 6. Phororhacos inflatus Ameg. Tarse- métatarse figuré a Y de grandeur naturelle, appartenant au méme individu que le cráne représenté dans la figure 1. a, vu par devant; b, surface articulaire proximale, vue par en haut; c, partie proximale vue par la face pos- térieure; d, partie distale vue par la face pos- térieure, montrant en o l'impression pour le métatarsien du doigt interne; e, surface articu- laire distale vue par en bas. Fig. 6. Phororhacos inflatus Ameghino. Tarso- metatarso figurado en Y de su tamaño natural. Pertenece al mismo individuo que el del cráneo representado en la figura 1. a, visto desde ade- lante; b, superficie articular proximal, vista desde arriba; c, parte proximal, vista por su cara posterior; d, parte distal vista por su cara posterior, mostrando en o la impresión para el mefatarsiano del dedo interno; €, su- perficie articular distal vista desde abajo. 243 cerat. Esas vértebras presentan otra particularidad bastante notable y ello es que sus centros están abiertos longitudinalmente en el medio por un agujero que suele ser a veces bastante grande; y a juzgar por eso, debe creerse que en estas aves se conservaban durante toda la vida vestigios de la notocorda, cuando menos en la región caudal y a veces también en la dorsal. Las apófisis espinosas de las vértebras cau- dales son muy grandes, casi dos veces más altas que el diámetro vertical de los-cuerpos vertebrales; la parte superior de estas apófisis es ensan- chada, presentando una superficie superior plana, casi rectangular, con una escotadura media sobre el borde anterior y otra sobre el posterior. El canal raquídeo es completo en todas las vértebras que conozco. Las apófisis transversales son pequeñas y están situadas hacia atrás. Las vértebras caudales anteriores carecían de hemapófisis e hipapófisis, “pero las últimas muestran en su cara inferior una superficie articular hacia adelante y otra hacia atrás, sobre las cuales probablemente sé ligaban algunas hemapófisis. La cola terminaba en punta y era encor- vada hacia abajo; y a juzgar por la forma de las articulaciones, debía ser susceptible de fuertes movimientos laterales; y en el caso de que ha- yan tenido rectrices, éstas debían estar situadas en los costados de -ella. El bacinete es largo y excesivamente estrecho, casi completamente recto y con la parte preacetabular muy corta. Todas las vértebras que constituyen el sacro, y son en número de doce o trece, son soldadas por sus cuerpos vertebrales y están soldadas a los ilíacos por las apófisis espinosas y transversales. La parte preacetabular parece encerrar cuatro vértebras soldadas por sus cuerpos y por sus apófisis espinosas, que son muy elevadas; los ilíacos recubren los lados de esas vértebras y se unen por la línea me- dia por encima de sus apófisis espinosas para constituir con las vér- tebras un solo hueso muy alto y comprimido en forma de lámina ver- tical. Los cuerpos vertebrales, que en esta parte del bacinete están sol- dados, tienen en su cara inferior pequeñas superficies articulares para costillas movibles. La parte anterior o preacetabular es separada de la posterior por una cresta transversal muy desarrollada que forma hacia arriba y atrás del acetábulo fuertes expansiones laterales que le dan a esta parte del bacinete una conformación especial; la cresta longitudinal formada por el borde superior de la parte preacetabular, termina precisamente en esa cresta transversal con la cual se confunde. La parte postacetabular, mucho más larga, es ensanchada, de borde superior recto de atrás hacia adelante y fuertemente convexa en el sentido transversal, sobre todo inmediatamente hacia atrás de la cresta transversal postacetabular. Los ilíacos están completamente soldados sobre la línea media, no formando más que una bóveda completa que 244 sommet (néuroépine) est unie aux os des iles, contribuant ainsi a former la voúte osseuse du bassin. Au-dessus de cette voúte, un peu en arriére de la créte transversale postacétabulaire, la partie longitu- dinale médiane correspondante au sommet de la créte épineuse se reléve en forme de caréne haute et arrondie qui s'élargit graduellement vers larriére. A chaque cóté de cette créte il y a un sillon large et profona, dans lequel on voit une série de petites perforations correspondantes au nombre de vertébres soudées qui se trouvent en dessous de la voúite osseuse. L'ischion est bien développé, mais soudé a liliaque dans sa plus grande étendue, donnant lieu a la formation d'une vacuité iléo-ischiatique tres large mais courte et de contour ovoide. La région iléo-ischiatique de la partie postérieure du bassin forme une lame osseuse descendante avec une grande échancrure postérieure qui sépare le coin postérieur de l'os des iles de celui de l'ischion; le sacrum est placé dans le quart supérieur de la voúte osseuse du bassin. Le pubis est excessivement gréle, et s'appuye bientót en arriére sur l'ischion, donnant lieu á la formation d'une petite vacuité ischio- pubienne. Le coin antérieur d'oú sort l'apophyse prépubienne est mal conservé dans tous les exemplaires a ma disposition; malgré cela, la conformation et l'épaisseur de ce coin indique que l'apophyse était bien développée. Les expansions latérales de la créte transversale postacéta- bulaire, portent la surface supracotyloide pour l'articulation du grand trochanter du fémur; cette surface est verticale et de contour oblong, avec son grand axe dirigé horizontalement en dehors. Le coracoide est long, mince et un peu arqué avec concavité interne. La partie postérieure ou sternale est un peu élargie, plate, avec le bord externe qui décrit une courbe peu accentuée, sans constituer angle saillant (apophyse hyosternale). L*articulation pour l'humérus et l'omo- plate, est placée tout á fait a la partie antérieure; la partie postérieure est tres aplatie et le bord articulaire sternale, presque droit; la forme de l'articulation sternale, prouve que l'articulation correspondante du sternum était plate ou presque plate. Sur la face supérieure de la partie postérieure ou sternale du coracoide, pres du bord articulaire et vers la moitié de la largeur, il y a une forte apophyse, contre laquelle devait s'appuyer la partie antérieure du bord supérieur du sternum vers l'avant. Sur la face supérieure interne de l'extrémité sternale on ne voit pas de vestiges de la perforation pneumatique que généralement présente cet os. De la clavicule je n'en connais que des petits fragments, assez pour démontrer que c'était un os trás gréle. L'omoplate ne présente rien de particulier, sauf sa petitesse. Le sternum m'est absolument inconnu. Les os du membre antérieur sont tres courts, mais trés épais en proportion de leur longueur. 245 se extiende hasta encima de la última vértebra sacra; las apófisis espi- nosas de las vértebras soldadas que entran en la formación del sacro, no constituyen más que una sola lámina vertical cuya parte correspon- diente al vértice (neuroespina) está unida al hueso de los ilios, con- tribuyendo así a formar la bóveda ósea del bacinete. Encima de esta bóveda, un poco hacia atrás de la cresta transversal postacetabular, la parte longitudinal media correspondiente al vértice de la cresta espi- nosa se levanta en forma de carena alta y redondeada que se ensancha gradualmente hacia atrás. En cada lado de esa cresta hay un surco ancho y profundo, en el cual se ve una serie de pequeñas perforacio- nes correspondientes al número de vértebras soldadas que se encuen- tran debajo de la bóveda ósea. El isquión es bien desarrollado, pero soldado al ilíaco en su mayor extensión, dando lugar a la formación de una cavidad ilioisquiática muy ancha pero corta y de contorno ovoide. La región ilioisquiática de la parte posterior del bacinete forma una lámina ósea descendente con una gran escotadura posterior que separa el ángulo posterior del hueso de los ilios del del isquión; el sacro está situado en el cuarto superior de la bóveda ósea del bacinete. El pubis es excesivamente delgado y se apoya más bien hacia atrás sobre el isquión, dando lugar a la formación de una pequeña cavidad isquiopubiana. El ángulo anterior de donde sale la apófisis prepubiana está en mal estado de conservación en todos los ejemplares de que dispongo; pero a pesar de eso, la conformación y el espesor de ese án- gulo, indican que la apófisis era bien desarrollada. Las expansiones laterales de la cresta transversal postacetabular, tienen la superficie supercotiloides para la articulación del gran trocánter del fémur; esa superficie es vertical y de contorno oblongo, con su gran eje dirigido horizontalmente hacia afuera. El coracoides es largo, delgado y un poco arqueado con concavidad interna. La parte posterior o esternal es un poco ensanchada, plana, con el borde externo describiendo una curva poco acentuada, sin constituir un ángulo saliente (apófisis hiosternal). La articulación para el hú- mero y el omoplato está situada enteramente en la parte anterior; la parte posterior es muy aplanada y el borde articular esternal, casi recto; la forma de la articulación esternal prueba que la articulación corres- pondieñte del esternón era plana o casi plana. Sobre la cara superior de la parte posterior o esternal del coracoides, cerca del borde articu- lar y hacia la mitad de su anchura, hay una fuerte apófisis, contra: la cual debía apoyarse la parte anterior del borde superior del esternón hacia adelante. Sobre la cara superior interna de la extremidad ester- nal no se ven. vestigios de la perforación neumática que, por lo general, presenta este hueso. : 246 L'humérus est court et gros, de corps un peu aplati, non pneuma- tique, mais avec une grande cavité médullaire. A l'extrémité proximale, la téte articulaire est proportionnellement épaisse et limitée en bas, sur la face palmaire, par une forte dépression en demi-cercle. Le trochanter est tres fort, de la méme hauteur, ou plus haut encore que la téte, et séparé de celle-ci par un sillon large et assez profond qui descend sur la face palmaire et s'élargit en s'effagant graduellement. La fosse sous- trochanterienne est de grandes dimensions. A l'extrémité distale, le con- dyle radial et le condyle cubital sont unis dans une seule surface arti- culaire en forme de poulie, le sillon profond qui sépare les deux condy- les étant ici presque éffacé; le condyle radial a la forme et la position normale, mais le condyle cubital placé un peu plus bas que l'antérieur, est étroit d'avant en arriére, tres allongé transversalement et se prolonge latéralement jusqu'a se confondre avec le condyle radial. Sur la face palmaire, en dessus des condyles, il y a une cavité grande et profonde dans laquelle pénétre le condyle radial, formant une grande protubé- rance. Le bord interne, dans la partie inférieure, forme une créte mince et haute qui limite la cavité supracondylienne mentionnée; sur le cóté externe, le bord est plus épais et arrondi. La surface pour le brachialis anticus a la forme d'une impression elliptique étendue, large, allongée, et placée sur le bord interne. Le cóté interne se prolonge sous la forme d'une apophyse styloide qui descend beaucoup plus bas que le condyle cubital; cette apophyse est absolument caractéristique du genre Phororhacos; l'humérus de Pelecyornis, genre si voisin du pré- cédent, se distingue facilement par l'absence de cette apophyse. Un autre caractére de l'humérus du Phororhacos est la grande obliquité de la ligne transversale du bord postérieur de l'extrémité distale par rapport a Paxe longitudinal de l'os. Sur la surface anconale, la cavité corres- pondante á la fosse olécranienne des mammiféres, est presque nulle. Le cubitus est un os court, trés gros et un peu courbé. L'extrémité proximale porte sur l'expansion latérale externe, une forte surface arti- culaire pour le condyle radial de l'humérus; cet os présente ainsi deux surfaces articulaires concaves; la partie postérieure se reléve pour for- mer une forte apophyse, homologue de l'olécrane des mammiféres. Le corps de P'os est triangulaire, fortement aplati transversalement, avec le bord postérieur ou anconal tres comprimé, formant une créte, sur laquelle on voit une série de huit a dix tubercules qui indiquent les points d'insertions d'autant de remiges secondaires trés fortes. La moitié distale de l'os devient mince et cylindrique, mais l'extrémité s'élargit. en forme de massue. Du radius je ne connais que la moitié proximale qui ne présente rien de notable; le corps de l'os est sous-cylindrique et la face articulaire - proximale est tres allongée transversalement. 247 Sólo conozco pequeños fragmentos de la clavícula, que, sin embargo, bastan para demostrar que era un hueso muy delgado. El omoplato no presenta nada que lo singularice, como no sea su pequeñez. El ester- nón me es absolutamente desconocido. Los huesos del miembro anterior son muy cortos, pero muy gruesos en relación a su largura. El húmero es corto y grueso, de cuerpo un poco aplanado, no neu- mático, pero con una gran cavidad medular. En la extremidad proxi- mal, la cabeza articular es proporcionalmente gruesa y limitada abajo, sobre la cara palmar, por una fuerte depresión en semicírculo. El tro- cánter es muy fuerte, de la misma altura o aún más alto que la cabeza y separado de ésta «por un surco ancho y bastante profundo, que des- ciende sobre la cara palmar y se ensancha desapareciendo poco a poco. La fosa subtrocanteriana es de grandes dimensiones. En la extremidad distal, el cóndilo radial y el cóndilo cubital están unidos en una sola superficie articular en forma de polea y el surco profundo que separa a ambos cóndilos casi desaparece allí; el cóndilo radial tiene la forma y la posición normal, pero el cóndilo cubital, situado un poco más abajo que el anterior, es estrecho de adelante hacia atrás, muy alargado trans- versalmente y se prolonga lateralmente hasta confundirse con el cón- dilo radial. Sobre la cara palmar, por encima de los cóndilos, hay una cavidad grande y profunda, en la cual penetra el cóndilo radial for- mando una gran protuberancia. El borde interno, en la parte inferior, forma una cresta delgada y alta que limita la cavidad supercondilar mencionada; sobre el costado exterior, el borde es más grueso y re- dondeado. La superficie para el brachialis anticus tiene la forma de una impresión elíptica, extensa, ancha, alargada y situada sobre el borde interno. El costado interno se prolonga bajo la forma de una apófisis estiloides, que desciende mucho más abajo que el cóndilo cubital; esta apófisis es absolutamente característica del género Phororhacos; el húmero de Pelecyornis, que es un género tan cercano del precedente, distínguese con facilidad por la ausencia de esa apófisis. Otro carácter del húmero del Phororhacos consiste en la gran oblicuidad de la línea transversal del borde posterior de la extremidad distal con respecto al eje longitudinal del hueso. Sobre la cara anconeal, la cavidad correspon- diente a la fosa olecraneana de los mamíferos es casi nula. El cúbito es un hueso corto, muy grueso y un poco encorvado. La extremidad proximal tiene sobre la expansión lateral externa, una fuerte superficie articular para el cóndilo radial del húmero; este hueso pre- senta así dos superficies articulares cóncavas; la parte posterior se levanta para formar una fuerte apófisis, homóloga del olecráneo de los mamíferos. El cuerpo del hueso es triangular, fuertemente aplana- do transversalmente, con el borde posterior o anconeal muy compri- mido, formando una cresta, sobre la cual se ve una serie de ocho a 248 Le métacarpe est un os encore plus court que le cubitus et le radius; dans sa configuration générale il ne différe pas de celui de la généralité des oiseaux, sauf qu'il est plus court et plus large. Le métacarpien de lindex est représenté par une petite protubérance ou apophyse soudée au doigt du milieu; cette protubérance a une surface articulaire qui porte une phalange libre, assez longue, presque cylindrique á son extré- mité proximale, mais qui devient fortement comprimée a l'autre bout. Au-dessus de cette -protubérance il y en a une autre plus forte, mais il ne paraít pas qu'elle ait eu de phalange indépendante, ni d'éperon. Le métacarpien du doigt du milieu qui est le plus fort, est court, trés gros, un peu comprimé et arqué dans toute sa longueur; l'extrémité proxi- male est trés grosse, en forme de massue; l'extrémité distale est beau- coup plus petite. Le métacarpien du quatrisme doigt, ou annulaire, est soudé á celui du milieu par ses deux extrémités; il est beaucoup plus mince, trés comprimé et décrit une courbe trés accentuée. Les membres postérieurs ne sont pas trop massifs, et les os longs qui - les forment, sont plutót minces et allongés. Ces os, de méme que ceux des ailes, ne sont pas pneumatiques, mais portent des grandes cavi- tés médullaires. Le fémur a un peu plus de la moitié de la longueur du bassin, et sa longueur équivaut á quatre fois le plus grand diamétre transverse de son extrémité distale; c'est donc un os assez élancé. Le corps est sous- cylindrique, presque absolument droit, sans le moindre vestige de courbe latérale; la partie inférieure présente un petit vestige de courbe antéro- postérieure. La téte fémorale porte en dessus et en avant de la fossette pour le liguement rond, une protubérance qui termine presque en pointe ou en forme de poire; la téte est 4 peine un peu plus élevée que ¡le restant de la surface articulaire et que la créte trochanterienne. Le petit trochanter du femur des mammiféres est représenté par une surface rugueuse et allongée d'en haut en bas, qui se trouve placée sur le bord interne un peu au-dessous de la téte articulaire. La ligne ápre est trés forte et constitue une véritable lame osseuse qui augmente graduelle- ment vers le bas et termine pour s'unir et se confondre dans la créte qui forme le bord interne du condyle interne. Sur la face antérieure de Pos il y a une créte moins forte qui part du coin externe de la créte trochanterienne, parcours le corps de l'os obliquement et va terminer dans le bord interne postérieur du condyle interne. En arridre, la partie inférieure de lP'os est aplatie et termine dans une fosse poplitéenne trés profonde, qui est séparée de la fosse intercondylienne par une barre osseuse d'un développement exceptionnel. L'echancrure du condyle ex- terne qui regoit la partie supérieure de la fibule est profonde, et la partie interne du condyle est proéminante et fortement comprimée aussi bien en avant qu'en bas; le condyle interne est plus large, moins saillant 249 diez tubérculos que indican los puntos de inserción de otras tantas remeras secundarias muy fuertes. La mitad distal del hueso se hace delgada y cilíndrica, pero la extremidad se ensancha en forma de maza. -Sólo conozco la mitad proximal del radio, que no presenta nada nota- ble; el cuerpo del hueso es subcilíndrico y la cara articular proximal es muy alargada transversalmente. El metacarpo es un hueso más corto todavía que el cúbito y el radio; en su configuración general no difiere del de la generalidad de las aves, sino en que es más corto y más ancho. El metacarpiano del ín- dice está representado por una pequeña protuberancia o apófisis sol- dada al dedo del medio; esta protuberancia tiene una superficie ar- ticular que ostenta una falange libre, bastante larga, casi cilíndrica en su extremidad proximal, pero que se hace fuertemente comprimida en la otra extremidad. Por encima de esta protuberancia hay otra más fuerte, pero no parece que haya tenido falange independiente, ni es-. polón. El metacarpiano del dedo del medio, que es el más fuerte, es corto, muy grueso, un poco comprimido y arqueado en toda su longitud; la extremidad proximal es muy gruesa, en forma de maza: la extre- midad distal es mucho más pequeña. El metacarpiano del cuarto dedo, o anular, está soldado al del medio por sus dos extremidades; es mucho más delgado, más comprimido y describe una curva muy acentuada. Los miembros posteriores no son demasiado macizos; y los huesos largos que los forman, son más bien delgados y alargados. Esos hue- sos, lo mismo que los de las alas, no son neumáticos, y se hallan pro- vistos de grandes cavidades medulares. El fémur tiene un poco más de la mitad del largo del bacinete y su extensión equivale a cuatro veces el mayor diámetro transversal de su extremidad distal; por manera, pues, que es un hueso bastante gar- boso. El cuerpo es subcilíndrico, casi absolutamente recto, sin el me- nor vestigio de curva lateral; la parte inferior presenta un pequeño vestigio de curva anteroposterior. La cabeza femoral tiene, encima y hacia adelante de la fosita para el ligamento redondo, una protube- rancia que termina casi en punta o en forma de pera; la cabeza es apenas un poco más elevada que el resto de la superficie articular y que la cresta trocanteriana. El pequeño trocánter del fémur de los mamíferos está representado por una superficie rugosa y alargada de arriba hacia abajo, que está situada en el borde interior un poco de- bajo de la cabeza articular. La línea áspera es muy fuerte y constituye una verdadera lámina ósea que aumenta gradualmente hacia abajo y acaba por unirse y confundirse con la cresta que forma el borde interno del cóndilo interno. Sobre la cara anterior del hueso hay una cresta menos fuerte la cual parte del ángulo externo de la cresta trocante- riana, recorre oblicuamente el cuerpo del hueso y va a terminar en el borde interno posterior del cóndilo interno. Hacia atrás, la parte infe- 250 sur l'avant, et descend beaucoup moins vers le bas. Cet os qui porte une grande cavité médullaire, est dépourvu de perforations pneumatiques aussi bien en haut qu'en bas. Le tibia est un os long et mince, presque deux fois aussi long que le fémur. Il est droit, avec le condyle distal interne un peu inverti en dedans, et avec le bord longitudinal interne beaucoup plus épais que l'externe; la moitié supérieure du corps de l'os est triangulaire, tandis que la moitié inférieure devient graduellement plus mince, et fortement aplatie d'avant en arriére. L'apophyse ou lame rotulienne de la partie antérieure de l'extrémité proximale est bien développée mais ne s'éléve pas beaucoup sur les surfaces articulaires. A l'extrémité inférieure les deux condyles présentent leur face externe profondément excavée, mais le condyle externe, davantage que l'interne. Le condyle externe est plus haut que l'interne et descend d'avantage vers le bas; le condyle interne .est en place plus étendu d'avant en arriére. La gorge intercondylienne est étroite et tres profonde. Dans le tiers inférieur de l'os, sur la face antérieure, il y a une gouttiére profonde pour loger l'extenseur commun des doigts; immédiatement au-dessus de la gorge intercondylienne, cette gouttiére porte un grand pont osseux placé obliquement au grand axe de lP'os et dans la partie inférieure il y a un grand tubercule intercon- dylaire; l'ouverture inférieure de ce canal s'ouvre pres du bord interne. Au-dessus de la partie antérieure du condyle externe il y a aussi un tubercule osseux plus petit que le précédent. La fibule ne présente rien de notable; elle est complétement séparés du tibia, avec la partie supérieure assez grosse et l'inférieure styloide; le bout inférieur de cet os n'arrivait pas a la moitié de la longueur du tibia. Le tarse-métatarse est assez gréle en proportion de tout le membre, mais ¡il.est a peu pres d'un quart plus court que le tibio-tarse. L'extrémité inférieure est assez élargie; cet élargissement se produit d'une maniére graduelle et non brusquement comme dans les Rheidae. Le conps de l'os, dans ses trois quarts supérieurs a la forme d'un prisme dont la section donnerait une coupe trapezoidale, mais avec le diamétre antéro- postérieur sensiblement égal au diamétre transverse; vers le tiers infé- rieur le diamétre de l'os diminue, la forme trapezoidale se change en elliptique, étant élargi transversalement et aplati en arriére. La face antérieure est creusée par une gouttisre profonde qui devient moins accentuée vers le bas et disparait complétement dans le tiers inféricur de Pos; ici, au-dessus des trochlées articulaires la face antérieure est un peu convexe. Le bord antérieur interne constitue une créte tres sail- lante; le bord externe forme une créte plus épaisse, plus arrondie et moins saillante. La face postérieure de l'os est beaucoup plus étroite OR CR q. el a . Fig. 7. Phororhacos inflatus Ameghino. Cráne Fig. 7. Phororhacos inflatus Ameghino. Crá- vu d'en haut, á 14 de grandeur naturelle, C'est neo visto desde arriba, en un 15 de su tamaño la méme piéce représentée dans la figure 1. natural. Es el mismo representado en la fig. 1. *e¡nqipuera e] 9p [2.1938] pepra -29 “2 fjerua]dso “Ys fiepnoryie Yo fiepn3uesadns “os f1epn3ue “Dv f011%3 -u3p “p *¡esodwua3 esoj “Y9f £sapidar soun3S]e ap A soJe[ed semap so] ap e11e31q1091d Ppepiaeo e e ajuarpuodsa1109 “[eurioe]oj1q1g pepiaeo e 3p Jor1ajue ajled “9 f[eurideroJ1qO Pepriaeo e] ap erejiqio ajied “99 *[BUIrI9e[oJ1q19 pepiaeto “9 “% “% fopeipens osany “b “¡esowueos9 “bs *ooro3sido Á [e1a3e] ¡eyidiooo “9 fosoijad o oomooid “ug “¡ejorned “Y “SOPIOUIJSIOJGIO “O Seriejquozsod sisijode “do £io01193s0d ¡ejuorp Yi “pejuog “f feiBojowoy esopnp 2p “oreziqioiadns [9p 2JUIPUIISIP tulue] e] sp uoroe3uojo1d ap aradsa “[esiaAsuel] osany “s] for1e31quo -19dnS [9p 23ju9Spu3ddS2p PeUNUR] Ys f£ierioadns o orejiquoadns “s *tISO[onuoy Psopnp 3p “[eurioe] [op ajuspua3osap eumue] “7 “[euio -e[ ojonpuos “4 f¡emiioe] Y f¡eseu “u f¿soprouga “9 ÍS9DIIBU SP] 3P pepiaeo “u ¿pe3nA4opelpeno “b ¿Jeje Yu ¿teprxew “Yu ¿1epixeuad “Ud *pe1m3eu Oyetuez ns op % *e “ope]so9 3p 0j3sIa “ajuapadad en31] 8] 9P O9UBID OVISIL 7H "OUIYSIWY $N¿D]fU SOIOYAOLOYN] *8 “BH *3]nqipueur el 3P 3181938] 9pnoea “ fjeruajds “Ys fomepnogie Yo forepn3uems “ps *oJrepn3ue 'p fomejuop “p “fojesoduiaz 2assop “Yf fsoapidor op dnoo -NB9q 9P 19 XNBISIO SIIJNB SIP 9.118J1q1091d 9JIALI P] Y aJUBPUOdSILIO “S[RuÁJIB[-031q10 9JIABI *[ 9p 9IN91L193Ue amqIied 9 fo[eurLioe-031q.10 9NABY P] 9p 3I1831qu1O apIied 99 f9[BUuLloe]-oJ1q1O DJABD Y 9 “9 [21189 so “b “¡esowenbs “bs fanbroy3sido 39 [819381 ¡eyidiooo “a f13yo0J no anbijooxd “ud *pejored “Y foprouauds-o31q10 “o f£o1rejiquo3sod asAydode “Jo tmari93sod ¡ejuorz “4f fjeyuoxj “f fosnamop 2130[owoy,p “911e31quo -10S NP 3JUBPUIISIP AWP] P] Ip JuamMIBuojoJd ap a09dsa “9sI19ASUB.J so “s] *911831q1010S Np 9JUBPUIIJSIPD AMP] Ss fI9HroJmos no 3.11831q.10 -Mms “s fosnajnop 2130/0104 p “euÁloe] np ajuepuaosap awe, “7 £¡ewu -Á198] ympuos “4¿ “¡eurÁzoe] Y f¡eseu “u £¿oprouujo Ya fsaurieu soap 9pnota “u ¿pe3nf-ozelpenb “b faxrejem 4 $9J31B][[¡xetr “Yu f9t1e[[rxeur 31d “Ud fa][9103eu 1n9puti3 9p % e “909 ap na “ajuapaoa3rd 210311 Y 8] 9P 2UBID UAM 9] *OUNYBIMY SNIDJfUL SOIDYAOIOYNZ “8 “BH 253 rior del hueso es aplanada y termina en una fosa poplítea muy pro- funda, que está separada de la fosa intercondilar por una barra ósea de un excepcional desarrollo. La escotadura del cóndilo externo, que recibe la parte superior de la fíbula, es profunda; y la parte interior del cóndilo es prominente y fuertemente comprimida tanto hacia ade- lante como hacia abajo; el cóndilo interno es más ancho, menos sa- liente hacia adelante y desciende mucho menos hacia abajo. Este hueso, que se halla provisto de una gran cavidad medular, está desprovisto de perforaciones neumáticas tanto arriba como abajo. La tibia es un hueso largo y delgado, casi dos veces tan largo como el fémur. Es recto, con el cóndilo distal interno un poco invertido hacia adentro y con el borde longitudinal interno mucho más espeso que el externo; la mitad superior del cuerpo del hueso es triangular, mientras que la mitad inferior se hace gradualmente cada vez más delgada y fuertemente aplanada de adelante para atrás. La apófisis o lámina rotular de la parte anterior de la extremidad proximal es bien desarrollada, pero no se eleva mucho sobre las superficies articu- lares. Ambos cóndilos presentan en la extremidad inferior su cara ex- terna profundamente excavada, pero el cóndilo externo más que el interno. El cóndilo externo es más alto que el interno y desciende más hacia abajo; el cóndilo interno, en cambio, es más extendido de adelante hacia atrás. La garganta intercondilar es estrecha y muy profunda. En el tercio inferior del hueso, sobre la cara anterior, hay un canal pro- fundo para dar cabida al extensor común de los dedos; inmediatamente encima de la garganta intercondilar, ese canal ostenta un gran puente óseo situado oblicuamente al gran eje del hueso y en la parte inferior hay un gran tubérculo intercondilar; la abertura inferior de este canal se abre cerca del borde interno. Arriba de la parte anterior del cóndilo externo hay también un tubérculo óseo más pequeño que el precedente. La fíbula no presenta nada notable; está completamente separada de la tibia, con la parte superior bastante gruesa y la inferior estiloide; la extremidad inferior de este hueso no llegaba hasta la mitad de la ex- tensión de la tibia. El tarsometatarso es bastante delgado en proporción de todo el miem- bro, pero es poco más o menos un cuarto más corto que el tibiotarso. La extremidad inferior es bastante ensanchada; este ensanchamiento se produce de una manera gradual y no bruscamente como en los Rhei- dae. El cuerpo del hueso, en sus tres cuartos superiores tiene la forma de un prisma, cuya sección daría un corte trapezoidal, pero con el diá-, metro anteroposterior sensiblemente igual al diámetro transverso; hacia el tercio inferior, el diámetro del hueso disminuye, la forma trapezoi- dal se transforma en elíptica y es ensanchado transversalmente y apla- nado hacia atrás. La cara anterior es excavada por un canal profundo 254 que "l'antérieure et presque plate, mais avec une forte créte muscu- laire sur le bord externe. La surface proximale élargie transversalement, a les deux cavités articulaires profondément excavées, un peu elliptiques et de grandeur presque égale; le tubercule intercondylien est assez gros et haut. Le ta- lon est trés grand, large et un peu aplati, avec une dépression perpen- diculaire qui le divise en deux parties, l'interne étroite, et l'externe. beaucoup plus large et plate. La partie inférieure au-dessus des trochlées articulaires est un peu convexe en avant, et deprimée, ou méme un peu excavée en arritre. Les trois trochlées sont placées en formant une petite courbe. La poulie du milieu est beaucoup plus large et plus longue que les detx autres, et avec une forte dépression sur la ligne médiane. Les deux poulies latérales sont beaucoup plus petites, convexes en avant et faiblement pedonculées en arriére; la poulie interne est un peu plus petite et plus courte que l'externe. Sur la face postérieure il y a une impression ru- gueuse, placée sur le bord interne, destinée á porter la poulie indépen- dante du gros orteil. La gouttiére, qui se trouve sur la partie antérieure au-dessus de l'espace intermédiaire entre les deux poulies externes, termine dans une perforation qui traverse l'os á angle droit; en plus il y a une branche de cette perforation qui part de l'intérieur de lP'os et en suivant la direction de la gouttiére se dirige vers le bas et s'ouvre dans le fond de lP'echancrure qui sépare les deux poulies. 5 La premiére phalange du doigt du milieu ou troisiéme, est longue et déprimée dans la partie distale. Les cavités latérales de l'extrémité dis- tale sont profondes et allongées longitudinalement; les phalanges qui suivent dans le méme doigt sont grosses á proportion. Les phalanges des doigts latéraux, deuxiéme et quatriéme, sont beaucoup plus courtes et rioins fortes. La premiére phalange de chacun de ces doigts présente la surface articulaire distale profondément cannelée. Les trois pha- langes intermédiaires du quatrigme doigt sont tres courtes et propor- tionnellement trés larges. Le doigt du milieu est beaucoup plus long et plus fort; le deuxiéme et quatrisme sont presque égaux; le gros orteil est trés petit mais pourvu d'ongle. Les phalanges onguéales sont trés comprimées, fortement arquées et pointues, comparables á celles des aigles. : La phalange onguéale du doigt du milieu est beaucoup plus forte que celles des autres doigts, tres arquée et pointue; la face articulaire est étroite et trés haute; la face inférieure est convexe transversalement, et la partie postérieure est formée par une forte protubérance con- vexe basilaire. 255 que se hace menos acentuado hacia abajo y desaparece por completo en el tercio inferior del hueso; allí, por sobre las trocleas articulares, la cara anterior es un poco convexa. El borde anterior interno consti- tuye una cresta muy saliente; el borde externo forma una cresta más espesa, más redondeada y menos saliente. La cara posterior del hueso es mucho más estrecha que la anterior y casi aplanada, pero con una fuerte cresta muscular en el borde externo. La superficie proximal ensanchada transversalmente tiene las dos cavidades articulares profundamente excavadas, un poco elípticas y de tamaño casi igual; el tubérculo intercondilar es bastante grueso y alto. El talón es muy grande, ancho y un poco aplanado, con una depresión perpendicular que lo divide en dos partes: la interna, estrecha y la ex- terna mucho más ancha y aplanada. La parte inferior, por encima de las trocleas articulares, es un poco convexa hacia adelante, y deprimida y hasta un poco excavada hacia atrás. Las tres trocleas están colocadas formando una pequeña curva. La polea del medio es mucho más ancha y más larga que las otras dos y con una fuerte depresión sobre la línea media. Las dos poleas late- rales son mucho más pequeñas, convexas hacia adelante y ligeramente pedunculadas hacia atrás; la polea interna es un poco más pequeña y más corta que la externa. Sobre la cara posterior hay una impresión rugosa, situada sobre el borde interno, destinada a contener la polea independiente del dedo más grueso. El canal que hay sobre la parte anterior por encima del espacio intermedio entre las dos poleas ex- ternas, termina en una perforación que atraviesa el hueso en ángulo recto; además, hay una rama de esta perforación que parte del interior del hueso y siguiendo la dirección del canal se dirige hacia abajo y se abre en el fondo de la escotadura que separa a las dos poleas. La primera falange del dedo del medio, o tercero, es larga y depri- mida en la parte distal. Las cavidades laterales de la extremidad distal son profundas y alargadas longitudinalmente; las falanges que siguen en el mismo dedo son proporcionadamente gruesas. Las falanges de los dedos laterales, segundo y cuarto, son mucho más cortas y menos fuer- tes. La primera falange de cada uno de estos dedos presenta la super- ficie articular distal profundamente acanalada. Las tres falanges inter- medias del cuarto dedo son muy cortas y proporcionalmente muy anchas. El dedo del medio es mucho más largo y más fuerte; el segundo y cuarto son casi iguales; el dedo más grueso es muy pequeño, pero pro- visto de uña. Las falanges ungueales son muy comprimidas, fuertemente arquea- das y puntiagudas, comparables a las de las águilas. La falange ungueal del dedo del medio es mucho más fuerte que las de los demás dedos, muy arqueada y puntiaguda; la cara articular es 256 La phalange onguéale du deuxiéme doigt est presque aussi grande que celle du troisieme, mais un peu moins arquée, plus basse, un peu plus large, surtout en arriére, et avec la face inférieure presque plate transversalement mais un peu concave d'avant en arriére. La surface articulaire est un peu plus large en bas, et la partie postérieure de la face inférieure ne porte pas la protubérance basilaire de celle du troi- sieme doigt; á la place de cette protubérance l'on voit une impression élliptique avec le grand axe transversal. La phalange onguéale du quatrigme doigt est beaucoup plus petite que les deux autres, mais arquée et pointue comme celle du doigt du milieu; la partie postérieure de la face inférieure ressemble au con- traire á celle du deuxiéme doigt, tandis que la face articulaire est beau- coup plus large dans la partie inférieure que dans la supérieure. La phalange onguéale du gros orteil est presque aussi grosse que celle du quatriéme doigt, comprimée et pointue; á la partie postérieure de la face inférieure on y voit une protubérance basilaire comparable A celle du troisieme doigt. PHORORHACOS INFLATUS Ameghino Phororhacos inflatus. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, fa- scicule IV, prémier Aoút 1891. Patagornis Marshi. MorrÉNo et MERCERAT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., pages 23 et 56, planche XIV, figures 2 á 11; planche XV, figures 1 á 3, fin Aoút 1891. Patagornis Lemoinei (in parte). MorÉNo et MeErcERAT: 1. c., planche XV, figure 6. Palaeociconia cristata. MoreÉNo et MERCERAT: 1. c., pages 19 et 36, planche XIX, figure 12. C'est une espéce de taille relativement assez petite mais peut-étre celle qui a laissé le plus de débris. Les caracteres les plus notables du cráne sont donnés plus haut, étant précisement un cráne complet de cette espéce qui m'a servi pour la description générique. Tant que je puis en juger par les parties qui me sont connues, le cráne de cette espéce différe de celui des espéces de plus grande taille, pour étre relativement beaucoup plus étroit en arriére, et par les branches mandibulaires qui sont beaucoup moins divergentes et avec leur partie postérieure moins relevée vers le haut. Voici les principales mesures du cráne complet avec la mandi- bule articulée : Longúeur maximum du cráne en ligne droite ................oomo ooococorooooo .. 0340 Distance du bord antérieur de la vacuité antorbitaire a la pointe du rostre,.,., 0 174 Longueur de la“pointe du rostre courbée vers le bas............... e A 0 033 Distance du bord postérieur de la vacuité des narines au bord postérieur du ] a E O o SE eo A e 0 165 Largeur du rostre dans sa pati SUPpericure oo PE 15:4-20 0 018 aspel e ae A rgeur du rostre sur la surface palatine | en arridre........... A 257 estrecha y muy alta; la cara inferior es transversalmente convexa; y la parte posterior es formada por una fuerte protuberancia convexa basilar. La falange ungueal del segundo dedo es casi tan grande como la del tercero, pero un poco menos arqueada, más baja, un poco más ancha, sobre todo hacia atrás y con la cara inferior casi plana transversal- mente, pero un poco cóncava de adelante hacia atrás. La superficie articular es un poco más ancha hacia abajo y la parte posterior de la cara inferior no ostenta la protuberancia basilar de la del tercer dedo; en vez de esta protuberancia se ve una impresión elíptica con el gran eje transversal. La falange ungueal del cuarto dedo es mucho más pequeña que las otras dos, pero arqueada y puntiaguda como la del dedo del medio; la parte posterior de la cara inferior se parece, por el contrario, a la del segundo dedo, mientras que la cara articular es mucho más ancha en la parte inferior que en la superior. La falange ungueal del dedo más grueso es también casi tan abultada como la del cuarto dedo, comprimida y puntiaguda; y en la parte pos- terior de la cara inferior se ve una protuberancia basilar comparable a la del tercer dedo. PHORORHACOS INFLATUS Ameghino Phororhacos inflatus. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, en- trega IV, 1% de Agosto de 1891. Patagornis Marshi. Morexo et MerceraT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., páginas 23 y 56, lámina XIV, figuras 2 a 11; lámina XV, figuras 1 a 3, fines de Agosto de 1891. Patagornis Lemoinei (in parte). MorENO et MERCERAT: 1. c., lámina XV, figura 6. Palaeociconia cristata. MoreNo et MERCERAT: l. c., páginas 19 y 36, lámina XIX, fig. 12. Es una especie de talla relativamente bastante pequeña, pero tal vez la que ha dejado el mayor número de restos. Los caracteres más notables del cráneo han sido dados más arriba, siendo precisamente un cráneo completo de esta especie el que me ha servido para la descripción genérica. En tanto cuanto puedo juzgar por. las partes que me son conocidas, el cráneo de esta especie difiere del de las especies de talla más grande por ser relativamente mucho más estrecho hacia atrás y por las ramas mandibulares que son mucho menos divergentes y con su parte posterior menos levantada hacia arriba. He aquí las principales medidas del cráneo completo con la mandí- bula articulada: : Lsrgio máximo del cráneo em DER TOA ocicoiianana=os voten corpecocococbcndes 07340 Distancia desde el borde anterior de la cavidad anteorbitaria hasta la punta E A a 0 174 Largo de la pinta del rostro encorvada hacia abajo ..........ooooooooonmmomo.... 0 033 Distancia desde el borde posterior de la cavidad de las fosas nasales hasta el borde posterior del cráneo............... A A AR 0 165 Anchura del rostro en su parte Superior... .ovoveor porsoroniosninccronorososoosso 15 a 20 AMEGHINO — V. XI 1” 258 En arriére de la vacuité des narines................o.... 07047 De Pune a Pautre des apophyses latérales des fron- Largeúur de la surface taux- POSEA dores NA 0 116 supérieure du cráne | Entre P'étranglement des fosses temporales ii 0 070 Entre les crétes latérales de la partie postérieure du pt NS E A E O A A 0 116 Diametro det vaca de msi [rr 00 Diamétre de la vacuité orbito - temporale du bord antérieur de la vacuité antorbitaire au bord antérieur de Pos carré....... AE Td ad E 0 134 Diamétre de la vacuité orbito -temporale, du bord mperietr du quadratojugal au bord inférieur de Pos superorbllAlre moi o.oonosoncaransencacorionor abres 0 068 Hauteur du plan occipital du bord supérieur du foramen magnum au bord supéricur de Poca ri loorencaconssón ceo re oe Vii daS 0 032 Hauteur du plan occipital, du bord inférieur des paroccipitaux au bord supérieur de la.créte. occipital naa laca di ii 0 070 Diamétre transverse maximum du plan occipital E E 0 116 pa .. A ac 0 009 Die A A A A a de No OA A 0 015 Bois: ¿ ROSSO aro POROS . 0016 Diamétre du condyle articulaire / Ns 0 012 LOC COLL rr... oro.onoosorssor.n.ooo.onooooo.. Hauteur du cráne vers la moitié de la longueur du rostre, sans la mandibule,,,., 0 106 Hauteur du cráne en arriére des orbites, sans la mandibule .................... 0 100 Longuetr de la mandibale Inféricure ina cacercanir an. ario and cd 0 300 Longueur de la symphyse mandibulaire.... ........ooooconcocoosconccnocoracororono 0 085 Distance de la pointe antérieure de la mandibule au bord antérieur de la va- a ARM A O A E ts 0 170 Diamétre de la vacuité latérale j antéro- postáriciót e ro cd O ENE 0 045 de la mandibule a A O ño 00H Longueur de la partie de la mandibule qui s'étend en arriére de la vaculté o POPE RA PA e AOS PAN o E A E Ia 0 085 Hauteur de la mandibule a deux centimbires en arriére du bord antérieur de O E on La RA E AN A 0 009 Hauteur de.la mandibule dans la partio postérieure de la symphyse ........... 0027 Hauteur de la mandibule sur le bord antérieur de la vacuité latérale............. 0 041 Hauteur de la mandibule en arriére de la vacuité latérale 1.0... 0.0.0.0... 0 053 dans la partie antérieure de la SymphySe .. .........oooomommo... 0 015 Largeur de la dans la partie postérieure de la symphyse . A QUE SÓN 0 032 mandibule | sur le bord antérieur de la vacuité latérale De 0 055 | dans. Pextrómitó postánenre id ci crac iS 0 086 Hauteur du cráne, avec la mandibule, vers la moitié de la longueur du rostre. 0 140 Hauteur du cráne, avec la mandibule, en arriére 10 DEDO a 0 160 Hauteur de los carré Les vertébres cervicales de cette espéce sont proportionnellement plus gréles que celles des espéces de grande taille. : La derniére vertébre dorsale qui n'a pas participé a la formation du sacrum, est remarquable par la grande lame descendante (hypapo- physe) médiane de la partie inférieure. Le corps de la vertébre est long de 35 millimétres; la face antérieure a 3 centimétres de diamétre trans- verse et 21 millimétres de diamétre vertical. La face postérieure a 29 millimétres de diamétre transverse et 24 millimétres de diamétre Fig. 9. Phororhacos inflatus Ameghino. Pied gauche vu par devant, á 14 de grandeur na- turelle. Fig. 9. Phororhacos inflatus Ameghino. Pie izquierdo visto desde adelante, en 14 de su tamaño natural, Fig. 10. Phororhacos longissimus Ameghino. Fig. 10. Phororhacos longissimus Ameghino. Mandibule vue d'en haut, a Y de grandeur Mandíbula vista desde arriba, en Y de su naturelle. tamaño natural, Anchura del vostro enla supefii palatina | paca do 0000200. 0048 Detrás de la cavidad de las fosas nasales.... 0 047 Desde una a otra de las apófisis laterales de Anchura de la superficie supe- los frontales posteriores .................. 0 116 rior del cráneo. Entre el estrechamiento delasfosastemporales 0 070 Entre las crestas laterales de la parte poste- rior del cráneo ........ ... AS 0 116 Diámetro de la Cavidad de la fosas nasales | Vera uc ao 12 Diámetro de la cavidad órbitotemporal desde el borde anterior de la cavidad anteorbitaria hasta el borde anterior del hueso cuadrado .................... 0 134 Diámetro de la cavidad órbitotemporal desde el borde superior del cuadrado yugal hasta el borde inferior del hueso superorbitario...............oooooooo. 0 068 Altura del plano occipital desde el borde superior del foramen magnum hasta el borde superior del occipital .......... ........ prnrnoncnrncnrncanancnncanano o 0 032 Altura del plano occipital desde el borde inferior de los paroccipitales hasta el borde superior de la cresta occipital ...... AA RS TA 0 070 Diámetro transverso máximo del llano occipital ............ AS A 0 116 Diámetro del agujero occipital | year ana. 0018 Z ES : transverso ........... E 0 016 Diámetro del: cóndilo articular vertical ....... e o Se 0 012 Altura del cráneo hacia la mitad del largo del rostro, sin la mandíbula 20 a 0 106 Altura del cráneo detrás de las órbitas, sin la mandíbula .................o.o.ooo.. 0 100 A AS A A O 0 300 e a A o os e cd, NA 0 085 Distancia desde la punta anterior de la mandíbula hasta el borde anterior de A ANA A E e e IL OR Y AO AA 0 170 Diámetro de la cavidad lateral de la man- f anteradositrior A ES 0 045 díbula. ae RARA ANA 0 017 Largo de la parte de la mandíbula que se extiende hacia atrás de la cavidad lateral 0 085 Altura de la mandíbula a dos centímetros detrás del borde anterior de la punta 0 009 Altura de la mandíbula en la parte posterior de la sínfisis .... ................ . 05027 Altura de la mandíbula en el borde anterior de la cavidad lateral .............. 0 041 Altura de la mandíbula detrás de la cavidad lateral... ...............cooooomooo.. 0 053 | en la parte anterior de la sínfisis ........... 0 015 en la parte posterior de la sínfisis .......... 0 032 sao de, la mandibida en el borde anterior de la cavidad lateral.... 0 055 en la extremidad posterior ............o..... 0 086 Altura del cráneo, con la mandíbula, hacia la mitad de la extensión del rostro. 0 140 Altura del cráneo, con la mandíbula, detrás de las ÓrbitaS .. ....... ........o... 0 160 Altura del hueso cuadrado O cirio oca covazirad arronid ROO dec ncccoccosesa 0 050 Las vértebras cervicales de esta especie son proporcionalmente más delgadas que las de las especies de gran talla. La última vértebra dorsal que no ha concurrido a la formación del sacro es notable por la gran lámina descendente (hipapófisis) media de la parte inferior. El cuerpo de la vértebra tiene un largo de 35 milí- metros; la cara anterior, tiene 3 centímetros de diámetro transversal y 21 milímetros de diámetro vertical. La cara posterior tiene 29 milí- metros de diámetro transverso y 24 milímetros de diámetro vertical. 262 vertical. Hauteur du bord inférieure de I'hypapophyse au sommet de lapophyse épineuse, 8 centimétres. Les corps des premiéres vertébres caudales ont de 18 a 22 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 15 a 17 millimétres de diamétre trans- verse et 12 a 14 millimétres de diamétre vertical. L'apophyse épineuse a une hauteur de pres de 2 centimétres et sa surface plate supérieure mesure 14 millimétres d'avant en arriétre et 10 a 15 millimétres de largeur; cette surface est beaucoup plus étroite en arriére qu'en avant. Sur les derniéres vertébres, les centres tout en restant concaves en avant deviennent plats en arriére, et les apophyses transverses sont rudimentaires. Toutes ces vertébres portent des orifices pneumatiques. Le bassin a 40 centimétres de longueur, et son diamétre transverse vers la moitié de la longueur de sa partie postérieure est de seulement 65 millimétres. La créte transversale est tellement développée que de Pune á Vautre de ses deux expansions latérales, le bassin a un dia- métre transverse de plus de 11 centímétres. La partie préacetabulaire est longue de 165 millimétres, et haute de prés de 11 centimétres; cette lame n'a en haut que 5 a 6 millimétres d'épaisseur, mais la partie inférieure constituée par les vertébres est large de plus de 5 centimétres. La partie inférieure des corps vertébraux est en forme de créte mince, presque coupante. En arriére, dans la partie postacétabulaire, les parois latérales du bassin formées par l'union de lP'os des ¡les avec l'ischion, sont hautes de prés de 10 centimétres. Le coracoide posséde une surface bien développée pour l'attache de la clavicule; il est long, gréle, presque cylindrique dans sa moitié anté- rieure, et trés aplati dans lextrémité distale. Sa longueur est ds 15 centimétres et son bord postérieur qui s'articule avec le sternum n'est large que de 32 millimétres. L'extrémité distale de l'humérus a 29 millimétres de diamétre trans- verse et 18 millimétres d'épaisseur dans le condyle radiale. La poulie articulaire formée par la fusion des condyles radial et cubital a 24 mm. de diamétre transverse, c'est-áa-dire qu'elle occupe presque toute la largeur de l'os; cette poulie a un diamétre antéro-postérieur de 16 mm. dans le condyle radial et de seulement 7 mm. dans le condyle cubital. Le cubitus est long de 95 miliimétres; le corps de cet os, dans sa moitié supérieure, a un diamétre transverse de 12 a 14 millimétres et 15 a 17 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Le corps du radius vers la moitié de sa longueur a un diamétre transverse de 7 millimétres; Pextrémité articulaire proximale est de contour elliptique, avec son grand diamétre de 13 millimétres et le petit diaméire de 9 millimétres. Le métacarpe est long de 75 millimétres, et au milieu large de 2 centimétres; cet os se fait remarquer par ses formes robustes. Le méta- carpien ou phalange libre de lindex a une longueur de 2 centimétres. 263 Altura desde el borde inferior de la hipapófisis hasta el vértice de la apófisis espinosa, 8 centímetros. Los cuerpos de las primeras vértebras caudales tienen de 18 a 22 milímetros de diámetro anteroposterior, de 15 a 17 milímetros de diá- metro transversal y de 12 a 14 milímetros de diámetro vertical. La apófisis espinosa tiene una altura de cerca de 2 centímetros y su su- perficie plana superior mide 14 milímetros de adelante hacia atrás y de 10 a 15 milímetros de ancho; esta superficie es mucho más estre- cha hacia atrás que hacia adelante. En las últimas vértebras, los centros de ellas, que son cóncavos hacia adelante, se convierten en planos hacia atrás; y las apófisis transversales son rudimentarias. Todas estas vér- tebras están provistas de orificios neumáticos. El bacinete tiene 40 centímetros de largo y su diámetro transverso hacia la mitad de la extensión de su parte posterior es de solo 65 milí- metros. La cresta transversal es tan desarrollada que, desde una a otra de sus dos expansiones laterales, el bacinete tiene un diámetro transverso de más de 11 centímetros. La parte preacetabular tiene un largo de 165 milímetros y una altura de cerca de 11 centímetros; esta lámina no tiene hacia arriba más que de 5 a 6 milímetros de espesor, pero la parte inferior, constituida por las vértebras, tiene una anchura de más de 5 centímetros. La parte inferior de los cuerpos vertebrales es en forma de cresta delgada, casi cortante. Detrás, en la parte post- acetabular, las paredes laterales del bacinete, formadas por la unión del hueso de los ilios con el isquión, tienen una altura de cerca de 10 centímetros. El coracoides tiene una superficie bien desarrollada para el empla- zamiento de la clavícula; es largo, delgado, casi-cilíndrico en su mitad anterior y muy aplanado en la extremidad distal. Su extensión es de 15 centímetros y su borde posterior, que se articula con el esternón, sólo tiene 32 milímetros de ancho. La extremidad distal del húmero tiene 29 milímetros de diámetro transverso y 18 milímetros de espesor en el cóndilo radial. La polea articular formada por la fusión de los cóndilos radial y cubital tiene - 24 milímetros de diámetro transverso, equivalente a decir que ocupa casi toda la anchura del hueso; esta polea tiene un diámetro antero- posterior de 16 milímetros en el cóndilo radial y de sólo 7 milímetros en el cóndilo cubital. El cúbito tiene un largo de 95 milímetros; el cuerpo de este hueso, en su mitad superior, tiene, un diámetro transverso de 12 a 14 milímetros y de 15 a 17 milímetros de diámetro anteroposterior. El cuerpo del radio hacia la mitad de su extensión tiene un diámetro transversal de 7 milí- metros; la extremidad articular proximal es de contorno elíptico, con su gran diámetro de 13 milímetros y el pequeño diámetro de 9 milímetros. 264 Le fémur se distingue par le grand développement de la ligne ápre, par la profondeur de la fosse poplitéénne et de la cannelure rotuléénne. Cet os est long de ¿3 centimétres. L'extrémité proximale a un diamétre transverse maximum de 58 milli- métres et l'extrémité distale de 61 millimétres. Le corps de Pos n'a que 26 a 28 millimétres de diamétre. Le tibio-tarse est long de 40 centimétres. L'extrémité proximale, ne. tenant pas compte de la créte rotuléenne, a 5 centimétres de diamétre transverse, et l'extrémité distale 4 centimétres; le corps de l'os n'a que 3 centimétres de diamétre transver+e. L'extrémité proximale du peroné est trés étendue d'avant en arriére (4 centimétres) et tres comprimée (1 centimétre); á un décimétre vers le bas, cet os devient cylindrique et n'a que 7 millimétres de diamétre. Le tarse-métatarse se distingue par le fort développement de la eréte musculaire du bord externe de la face postérieure, et par l'im- pression destinée au gros orteil qui est placés tres haut au-dessus de la poulie interne. Cet os est long de 30 centimétres. Au-dessous de la tete articulalre proximale il a un diamétre antéro-postérieur de 25 milli- métres, et 27 millimétres úe diamétre transverse. Diamétre au-dessus des poulies articulaires distales: antéro-postérieur maximum 17 millí- métres, transverse maximum 35 millimétres. La face articulaire proxi- male a 37 millimétres de diamétre antéro-postérieur (le talon inclus) et 43 millimétres de diamétre transverse. La plus grande largeur de la partie articulaire distale est.de 44 millimetres; la poulie du doigt du milieu a 18 millimétres de diamétre transverse, et 27 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Le doigt interne ou gros orteil est beaucoup plus court et plus mince que les autres; le métatarsien rudimentaire est long de 18 millimétres et sa poulie articulaire a pres de 7 millimétres de largeur. La premiére phalange de ce doigt est longue de 17 paras et la deuxiéme ou onguéale de 23 millimétres. La premiére phalange du deuxiéme doigt est beaucoup plus courte que celle du troisiéme, mais assez grosse; elle est longue de 3 centi- métres; son extrémité distale a 13 millimétres de large et 14 millimétres de diamétre vertical. La deuxiéme phalange est longue de 31 milli- métres; la face proximale a 14 millimétres de large et 16 millimétres de diamétre vertical; lextrémité dístale a 12 millimétres de diamétre transverse et 13 millimétres de diamétre vertical. La phalange onguéale du méme doigt est longue de 4 centimétres; la face proximale ou arti- culaire d'un diamétre transverse maximum de 17 millimétres et 16 milli- métres de diamétre vertical, est beaucoup 'plus large en bas qu'en haut. Le deuxiéme doigt complet était long d'un peu plus de 9 centimétres. - : : -— 9 El metacarpo tiene un largo de 75 milímetros y un ancho, en el medio, de 2 centímetros; este hueso se hace notar por sus formas robustas. El nietacarpiano o falange libre del índice tiene 2 centímetros de largo. El fémur se hace notar por el gran desarrollo de la línea áspera, por la profundidad de la fosa poplítea y del acanalamiento rotular. Este hueso tiene una extensión de 23 centímetros. La extremidad proximal tiene un diámetro transversal máximo de 58 milímetros y la extremidad distal lo tiene de 61 milímetros. El cuerpo del hueso sólo tiene de 26 a 28 milímetros de diámetro. El tibiotarso tiene 40 centímetros de largo. La extremidad proximal. sin tener en cuenta la cresta rotular, tiene 5 centímetros de diáme-- tro transverso; y la extremidad distal, 4 centímetros; el cuerpo del hueso sólo tiene 3 centímetros de diámetro transverso. La extremidad proximal del peroné es muy extendida de adelante hacia atrás (4 centímetros) y muy comprimida (1 centímetro); a un decímetro hacia abajo, este hueso se hace cilíndrico y sólo tiene 7 mi- límetros de diámetro. El tarsometatarso se distingue por el fuerte desarrollo de la cresta muscular del borde externo de la cara posterior y por la impresión des- tinada al dedo más grueso del pie, que está situada muy arriba por en- cima de la polea interna. Este hueso tiene un largo de 30 centímetros. Por debajo de la cabeza articular proximal tiene un diámetro antero- posterior de 25 milímetros y 27 milímetros de diámetro transverso. Diá- metro por encima de las poleas articulares distales: anteroposterior máximo 17 milímetros, transverso máximo 35 milímetros. La cara ar- ticular proximal tiene 37 milímetros de diámetro anteroposterior (in- cluído el talón) y 48 milímetros de diámetro transverso. La mayor an- chura de la parte articular distal es de 44 milímetros; la polea del dedo del medio tiene 18 milímetros de diámetro transverso y 24 milímetros de diámetro anteroposterior. El dedo interno o grueso es mucho más corto y más delgado que los otros; el metatarsiano rudimentario tiene un largo de 18 milímetros y su polea articular tiene cerca de 7 milímetros de anchura. La primera falange de este dedo tiene un largo de 17 milímetros y la segunda o ungueal 23 milímetros. a La primera falange del segundo dedo es mucho más corta que la del tercero, pero bastante gruesa; tiene un largo de 3 centímetros; su ex- tremidad distal tiene 13 milímetros de ancho y 14 milímetros de diáme- tro vertical. La segunda falange tiene un largo de 31 milímetros; la cara proximal tiene 14 milímetros de ancho y 16 milímetros de diámetro ver- tical; la extremidad distal tiene 12 milímetros de diámetro transverso y 13 milímetros de diámetro vertical. La falange ungueal del mismo dedo tiene un largo de 4 centímetros; la cara proximal o articular, de: 266 La premiétre phalange du troisiéme doigt est beaucoup plus longue et plus grosse que la phalange correspondante des doigts latéraux; cet os est long de 64 millimétres; sa face proximale a 25 millimétres de diamétre transverse et 21 millimétres de diamétre vertical; l'extrémité distale a 19 millimétres de diamétre transverse et 14 millimétres de diamétre vertical. La deuxiéme phalange est longue de 37 millimétres; l'extrémité proximale a 21 millimétres de diamétre transverse et 17 milli- métres de diamétre vertical; l'extrémité distale a 16 millimétres de diamétre transverse et 11 millimétres de diamétre vertical. La troi- siéme phalange est longue de 27 millimétres; l'extrémité proximale a 18 millimétres de diamétre transverse et 16 millimétres de diamétre vertical; l'extrémité distale a 17 millimétres de diamétre transverse et 11 millimétres de diamétre vertical. La phalange onguéale a en ligne droite 43 millimétres de longueur; l'extrémité proximale a 12 milli- métres de diamétre transverse et 20 millimétres de diamétre vertical. Le troisiéme doigt complet était long de 16 centimétres. La premiére phalange du quatrieme doigt est de méme grandeur et de méme forme que celle du deuxiéme. Les trois phalanges suivantes sont tres courtes et tres larges. Celle intermédiaire ou troisiéme a 16 millimétres de longs et 12 de large. La deuxiéme était un peu plus longue et plus grosse. La quatriéme est encore plus longue mais plus mince. La phalange onguéale est beaucoup plus petite que celles du deuxiéme et du troisigme doigt; en ligne droite elle n'a que 24 milli- métres de longueur; la face proximale est large de 12 millimétres et haute de 13 millimétres. Le quatriéme doigt était á peu prés long de 10 centimétres. PHORORHACOS LONGISSIMUS Ameghino Phororhacos longissimus. AMEGHINO: Enumeración sistemática, etc., page, 24, année 1887. — Idem: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, page 659, année 1889. — Idem: Revista Argentina de Historia Natural, tome I, fascicule IV, page 258, figure 77, Aoút 1891; et fascicule VI, page 451, prémier Décembre 1891. Idem. MorENO0 et MERCERAT: Cajalogue des oiseaux fossiles, etc., pages 21 et 44, pl. VITI, figure 4, fin d'Aoút 1891. > Stereornis Rollieri. Moreno et MERCERAT: 1. c., pages 21 et 45, planche IX, figure 3; planche X, figures 1 et 2; planche XI, figure 1. Stereornis Gaudryi. Moreno et MERCERAT: 1. c., pages 21 et 47, planche IX, figure 4; planche X, figure 3. Darwinornis Copei. MoreENO et MERCERAT: 1. c., pages 24 et 60, planche XVIT, fig. 1 et 2. Owenornis Lydekkeri. Moreno et MercERAT: 1. c., pages 25 et 64, planche XVIII, fi- gure 245. Titanornis mirabilis. MercerAT: Note sur la géologie de la Patagonie, page 5, année 1893. Cette espéce, qui a servi de type pour établir le genre, est celle qui atteignait les dimensions les plus gigantesques; on ne peut se former une idée ni de la grandeur ni de la solidité du cráne de cet animal qu'en ayant les piéces mémes sous les yeux. La mandibule, en outre de » Fig. 11. Phororhacos longissimus Ameghino. Mandibule vue d'en bas, á Y de grandeur naturelle, Fig. 11. Phororhacos Mandibula vista desde maño natural. longissimus Ameghino. abajo, en Y de su ta- *exezepadsap 3s o3ue1o [9 anb sa3ue 719 9p sepeuroz ernus] anb oyoue ap £ 0318] 9p sepipaw se[ uo) usiquiez amopuepnAe “oquapasoid aradsa e] 2p e] uos seperedulos “Ie[IXeuJayur pop ejund e] ap Á epnqipueur el 2p sauordiodo1d sep uo opianse ap *outojuos ns opefnqip Y “OYUPII 013349 [9p esp eun Jep eleg “oajod e ofnpa1 as iseo anb uoroea -195U09 3P OPe3s92 [eu ue us otad “ozaduoo eqe3s9 O9ueJo 14 “OMpIA -IPUr OWISTUL [9P JB[IXBUIISJUI [9p 101193U% Peprual3x9 e] uo) “ope]so 9P BISIA “EINGIPpUB]A “OUIMSotuy snuissibuo] So70Y1OLOYZ “21 “BLA *XN 2321001 U9 19q1UOJ IP JUBAL JULIO 9] INS SISI 19 -Ney us 39 1nan3uo0] ua s91msau sap 1issne juepie mu “ajuapan91d, ad2dsa 1 3P SA]9) PR SIHIBAIMO) “DIIB]|[IXPIUIDJUT | SP AjurOd P] AP 39 aNnqipueur e[ 9p suoriodoid sa] soaide p 1nojuo9 3] 99813 12 us í “191]ua 2ueJo “NP 39pI Sun J3uuo0p Jnog “aterssnod us anbsaid equioz q nb uorea -J9SU0) DP J8J9 SIBANBUL 18 UN SUBP Sie “Yajduo) jreanoJ] 98 23UBID 9] 'NPIATPUT 9 NP I1P][[IXBULIDJUT | IP 9IMILISUL PJNUDIJXD [ DIAR 9]99 3P 3NA I[NQIPUBIL *OUIYSIWY SAUISSIÑUO] SOIVYAOLOYA "Z1 “BLHI 269 un diámetro transverso máximo de 17 milímetros y 16 milímetros de diámetro vertical, es mucho más ancha hacia abajo que hacia arriba. El segundo dedo, completo, tenía un largo de poco más de 9 centímetros. La primera falange del tercer dedo es mucho más larga y más gruesa que la correspondiente falange de los dedos laterales; este hueso tiene un largo de 64 milímetros; su cara proximal tiene 25 milímetros de diá- metro transversal y 21 milímetros de diámetro vertical; la extremidad distal tiene 19 milímetros de diámetro transversal y 14 milímetros de diámetro vertical. La segunda falange tiene un largo de 37 milímetros; la extremidad proximal tiene 21 milímetros de diámetro transverso y 17 milímetros de diámetro vertical; la extremidad distal tiene 16 milí- metros de diámetro transverso y 11 milímetros de diámetro vertical. La tercera falange tiene un largo de 27 milímetros; la extremidad proxi- mal tiene 18 milímetros de diámetro transverso y 16 milímetros de diá- metro vertical; la extremidad distal tiene 17 milímetros de diámetro transverso y 11 milímetros de diámetro vertical. La falange ungueal tiene en línea recta 43 milímetros de extensión; la extremidad proximal tiene 12 milímetros de diámetro transverso y 20 milímetros de diámetro vertical. El tercer dedo completo tenía un largo de 16 centímetros. La primera falange del cuarto dedo es del mismo tamaño y de igual forma que la del segundo. Las tres falanges siguientes son muy cortas y muy anchas. La intermedia o tercera tiene 16 milímetros de largo y 12 de ancho. La segunda era un poco más larga y más gruesa. La cuarta es aún mucho más larga, pero más delgada. La falange ungueal es mu- cho más pequeña que las del segundo y tercer dedos; en línea recta sólo tiene 24 milímetros de largo; la cara proximal tiene una anchura de 12 milímetros y una altura de 13 milímetros. El cuarto dedo era poco más o menos de 10 centímetros de largo. PHORORHACOS LONGCISSIMUS Ameghino Phororhacos longissimus. AMEGHINO: Enumeración sistemática, etc., página 24, año 1887. — Idem: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 659, año 1889. — Idem: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, entrega IV, página 258, figura 77, Agosto de 1891 y entrega VI, página 451, 1% de Diciembre de 1891. Morexo et MerceraT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., páginas 21 y 44. lámina VIII, figura 4, fines de Agosto de 1891. Stereornis Rollieri. Moreno et MERCERAT: Ll c., páginas 21 y 45, lámina IX, figura 3; lámina X, figuras 1 y 2; lámina XI, figura 1. Stereornis Gaudryi. MoreNo et MERCERAT: 1. c., páginas 21 y 47, lámina IX, figura 4; lámina X, figura 3. Darwinornis Copei. MoreNo et MERCERAT: ]. c., páginas 24 y 60, lámina XVII, fig. 1 y 2. Owenornis Lydekkeri. Moreno et MeErcERAT: 1. c., páginas 25 y 64, lámina XVIII, fi- guras 225. Titanornis mirabilis. MercErRAT: Note sur la Géologie de la Patagonie, página 5, año 1893. Esta especie, que ha servido de tipo para establecer el género, es la que alcanzaba las dimensiones más gigantescas; no es posible formarse una idea ni acerca del tamaño ni acerca de la solidez del cráneo de este 270 sa taille gigantesque, differe de celle des autres espéces par ses bran- ches qui sont plus divergentes, par la face inférieure de la symphyse qui est tres convexe d'un bout á lP'autre et par les extrémités postérieu- res des branches mandibulaires qui sont fortement relevées vers le haut. La partie antérieure de la mandibule un peu arrondie est large de 3 centi- métres; la partie symphysaire est longue de plus de 17 centimétres; en arriére le diamétre transverse est de 7 centimétres, et 4 centi- métres de diamétre vertical dans sa partie moyenne moins épaisse; ces dimensions peuvent donner une idée de la solidité de cet os. La lar- geur de la mandibule en avant des vacuités latérales est de 12 centi- métres, et dans la partie postérieure au niveau des articulaires, est de 22 centimétres. Les vacuités latérales ont un diamétre antéro-postérieur de plus de 8 centimétres et pres de 3 centimétres de diamétre vertical. Le bord antérieur de la symphyse est trés minco, d'un mililimétre d'épais- seur á peine, mais la hauteur de la mandibule ausmente graduellement en arriére: dans la partie postérieure de la symphyse elle est haute de 6 centimétres; de 75 millimétres, sur le bord antérieur de la vacuité latérale et de 9 centimétres derriére de la vacuité. La mandibule com- pléte est longue de 56 centimétres. Dans la partie postérieure de la mandibule, la surface articulaire pour recevoir l'os carré a pres de 5 centimétres d'avant en arriére et plus de 6 centimétres de large; la partie de la branche qui porte cette surface articulaire est fortement relevée vers le haut et n'a que 6 centimétres de hauteur. En arriérs de la surface articulaire la branche mandibulaire est comme tronquée formant un plan vertical large de 7 centimétres et á peu pres d'égale hauteur. Le cráne qui accompagnait cette mandibule n'a pu étre conservé; il est tombé en petits morceaux. La seule pi¿ce importante conservée, c'est la partie antérieure de l'intermaxiHaire, arquée et dirigée vers le bas, qui est longue de plus de 9 centimétres; elle est trás comprimée et termine dans une pointe aigué; la partie postérieure qui fait suite a la surface palatine est un peu plus large que la face antérieure. Cette partie du rostre, dans la base, oú elle prend sa direction vers le bas, a 3 centimétres de diamétre antéro- On Cue et 19 millimétres de diamétre transverse. Le cráne complet de cet animal était long de 65 centimétres; la partis postérieure du rostre avait 25 centimétres de hauteur, et la partie postérieure de la boite cranienne était large de 30 centimétres. Le cráne avec la mandibule avait a peu pres 35 centimétres de hauteur. C'est la plus formidable téte d'oiseau que l'on puisse s'imaginer. Les vertébres cervicales avec leurs différentes apophyses, sont aussi grosses que celles d'un cheval. Une des premiéres vertébres cervicales est longue de 10 centimétres; et a un diamétre transverse maximum 271 animal, sino teniendo delante a las mismas piezas. La mandíbula, ade- más de su tamaño gigantesco, difiere de la de las demás especies por sus ramas que son más divergentes, por la cara inferior de la sínfisis que es muy convexa desde una a otra extremidad y por las extremidades posteriores de las ramas mandibulares que son fuertemente vueltas hacia arriba. La parte anterior de la mandíbula, un tanto redondeada, tiene un ancho de 3 centímetros; la parte sinfisaria tiene un largo de 17 centímetros; el diámetro transverso es, hacia atrás, de 7 centímetros y en la parte media menos gruesa, el diámetro vertical es de 4 centí- metros; estas dimensiones pueden dar una idea de la solidez de este hueso. La anchura de la mandíbula, delante de las cavidades laterales, es de 12 centímetros; y en la parte posterior, al nivel de los articulares, - es de 22 centímetros. Las cavidades laterales tienen un diámetro ante- roposterior de más de 8 centímetros y cerca de 3 centímetros de diá- metro vertical. El borde anterior de la sínfisis es muy delgado, de un milímetro de espesor apenas, pero la altura de la mandíbula aumenta gradualmente hacia atrás; en la parte posterior de la sínfisis tiene una altura de 6 centímetros; de 75 milímetros en el borde anterior de la ca- vidad lateral y de 9 centímetros detrás de la cavidad. La mandíbula completa tiene un largo de 56 centímetros. En la parte posterior de la mandíbula la superficie articular para recibir el hueso cuadrado tiene cerca de 5 centímetros de adelante hacia atrás y más de 6 centímetros de ancho; la parte de la rama que tiene esta superficie articular es fuertemente levantada hacia arriba y sólo tiene 6 centímetros de altura. Detrás de la superficie articular la rama mandibular es como truncada y forma un plano vertical de 7 centímetros más o menos de ancho y poco más o menos de igual altura. El cráneo que acompañaba a esta mandíbula no ha podido ser conser- vado; se despedazó en pequeños fragmentos. La única pieza importante que se ha conservado es la parte anterior del intermaxilar, arqueada y dirigida hacia abajo y tiene más de 9 centímetros de largo; es muy com- primida y termina en una punta aguda; la parte posterior que sigue a la superficie palatina es un poco más ancha que la cara anterior. Esta parte del rostro, en la base, donde toma su dirección hacia abajo, tiene 3 centímetros de diámetro anteroposterior y 19 milímetros de diámetro transverso. El cráneo completo de este animal era de 65 centímetros de largo; la parte posterior del rostro tenía 25 centímetros de altura y la parte pos- terior de la caja craneana tenía una anchura de 30 centímetros. El crá- neo con la mandíbula era de poco más o menos 35 centímetros de altura. Se trata de la más formidable cabeza de ave que sea dado imaginar. Las vértebras cervicales con sus diferentes apófisis son tan grandes como las de un caballo. Una de las primeras vértebras cervicales tiene 272 de 13 centimétres; la face antérieure du corps vertébral a 51 milli- métres de diamétre transverse et 16 a 30 millimétres de diamétre ver- tical; la face postérieure a 35 a 46 millimétres de diamétre transversa et 19 a 29 milliméetres de diamétre vertical. Le corps du tibio-tarse a un diamétre transverse de 5 centimétres. L'extrémité proximale du méme os, sans tenir compte des crétes rotu- liéénnes, a 9 centimétres de diamétre. L'extrémité distale se distingue par la gorge intercondylienne qui est étroite et profonde; cette partie mesure de 7 a 8 centimétres de diamétre transverse et 8 á 9 centi- métres de diamétre antéro-posterieur. L'extrémité proximale du tarse-métatarse a un diamétre transverse de 9 centimétres; et sauf la grandeur, ne se distingue de la partie correspondante du Phororhacos inflatus. L'extrémité distale est propor- tionnellement un peu plus large et un peu plus aplatie. L'impression postérieure pour le gros orteil est plagée un peu plus bas, et la gouttiére du cóté externe qui dans la face antérieure précéde la perforation supra- trochléénne est beaucoup plus large et plus profonde. Immédiatement au-dessus des poulies articulaires cet os a un diameétre transverse de 66 millimétres. La trochlée du troisieme doigt est profondément exca- vée sur toute la ligne médiane; en avant, dans sa partie supérieure, elle est large de 26 millimétres, et de 35 millimétres dans la partie la plus éveloppée; le diamétre antéro-postéricur est de 5 centimétres. La tro- chlée du deuxiéme doigt est large de 18 millimétres, et celle du qua- triéme, de 21 millimétres. Le diamétre transverse de l'os dans la région des trochlées est de 8 á 9 centimétres, selon les individus. L'impression pour le gros orteil se trouve a 3 centimétres au-dessus de la tro- chlée interne. La premiére phalange du troisiéme doigt est longue de 9 centimétres et proportionnellement assez mince; ia face proximale a 41 millimétres de diamétre transverse et 38 millimétres de diamétre vertical; l'extré- mité distale a 32 miilimétres de diamétre transverse et 22 millimétres de diamétre vertical; le corps de l'os a un diamétre transverse minimum de 26 millimétres. La deuxieme phalange du méme doigt est beaucoup plus courte et trés large; cet os est long de 59 millimétres; l'extrémité proximale a 38 millimétres de diamétre transverse et 30 millimétres de diamétre vertical; l'extrémité distale a 31 millimétres de large et 19 de haut. La troisiéme phalange est longue de 51 milliniétres, la face proximale est large de 31 millimétres et haute de 24; lV'extrémité dis- tale a 26 millimétres de large et 16 millimétres de haut. La phalange onguéale du méme doigt est tres arquée, pointue et avec le tubercule basilaire de la partie postérieure tres développé; elle est longue le 16 centimétres en ligne droite; la face articulaire proximale a un dia- métre transverse maximum de 20 millimétres et 31 millimétres de dia- 273 un largo de 10 centímetros y un diámetro transversal máximo de 13 centímetros; la cara anterior del cuerpo vertebral tiene 51 milímetros de diámetro transverso y de 16 a 30 milímetros de diámetro vertical; la cara posterior tiene de 35 a 46 milímetros de diámetro transverso y entre 19 y 29 milímetros de diámetro vertical. El cuerpo del tibiotarso tiene un diámetro transversal de 5 centíme- tros. La extremidad proximal del mismo hueso, sin tener en cuenta las crestas rotulares, tiene 9 centímetros de diámetro. La extremidad distal se distingue por la garganta intercondilar, que es estrecha y profunda; esta parte mide entre 7 y 8 centímetros de diámetro transverso y entre 8 y 9 de diámetro anteroposterior. La extremidad proximal del tarsometatarso tiene un diámetro trans- verso de 9 centímetros; y con excepción del tamaño no se distingue de la parte correspondiente del Phororhacos inflatus. La extremidad distal es proporcionalmente un poco más ancha y un poco más aplanada. La impresión posterior para el dedo más grueso está situada un poco más abajo y el canal del lado externo, que en la cara anterior precede a la perforación supertrocleana, es mucho más ancho y más profundo. In- mediatamente encima de las poleas articulares, este hueso tiene un diá- metro transversal de 66 milímetros. La troclea del tercer dedo es pro- fundamente excavada en toda la línea media; hacia adelante, en su parte superior, es de una anchura de 26 milímetros y de 35 milímetros en la parte más desarrollada; el diámetro anteroposterior es de 5 cen- tímetros. La troclea del segundo dedo es de una anchura de 18 milíme- tros y la del cuarto es de 21 milímetros. El diámetro transversal del hueso en la región de las trocleas es de 8 a 9 centímetros, según los individuos. La impresión para el dedo gordo se encuentra a 3 centí- metros hacia arriba de la troclea interna. La primera falange del tercer dedo tiene un largo de 9 centímetros y proporcionalmente es bastante delgada; la cara proximal tiene 41 mi- límetros de diámetro transverso y 38 milímetros de diámetro vertical; la extremidad distal tiene 32 milímetros de diámetro transversal y 22 m'- límetros de diámetro vertical; el cuerpo del hueso tiene un diámetro transverso mínimo de 26 milímetros. La segunda falange del mismo dedo es mucho más corta y muy ancha; este hueso tiene un largo de 59 milímetros; la extremidad proximal tiene 38 milímetros de diáme- tro transversal y 30 milímetros de diámetro vertical; la extremidad dis- tal tiene 31 milímetros de ancho y 19 de alto. La tercera falange tiene un largo de 51 milímetros; la cara proximal tiene un ancho de 31 milí- metros y un alto de 24; la extremidad distal tiene 26 milímetros de ancho y 16 milímetros de alto. La falange ungueal del mismo dedo es muy arqueada, puntiaguda y con el tubérculo basilar de la parte posterior muy desarrollado; en línea recta tiene un largo de 16 centímetros; AMEGHINO — V, XI 18 274 métre vertical. Le troisiéme doigt complet avait plus de 25 centimétres de longueur. La premiétre phalange du deuxiéme doigt est longue de 55 milli- métres, la face proximale a 31 millimétres de diamétre transverse et 30 millimétres de diamétre vertical sur le cóte interne; l'extrémité dis- tale est large de 23 miliimétres et haute de 20 millimétres. Je ne con- nais pas les autres phalanges du méme doigt. La premiére phalange du quatriéme doigt a presque la méme forme et la méme grandeur que la premiétre phalange du deuxiéme doigr. Des autres phalanges du méme doigt je n'en connais qw'une seule, probablement la quatrieme; cette piéce est longue de 24 millimétres, l'extrémité proximale est large de 21 millimétres et haute de 20 milli- métres; l'extrémité distale est large de 19 millimétres et haute de 17 millimétres. : PHORORHACOS SEHUENSIS Ameghino y Phororhacos sehuensis. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome I, fa- scicule 1V, page 285, prémier Aoút 1891; et fascicule VI, page 451, Décembre 1891. Mesembriornis Studeri. MORENO et MERCERAT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., pages 21 et 48, planche IV, figures 2 et 3; planche VII, figure 4, fin d'Aoút 1891. Mesembriornis Ouatrefagesi. MORENO et MERCERAT: 1. c., pages 22. et 50, planche IV, fi- gure 4; planche XIT, figures 7 et 9; planche XIV, figure 1. Darwinornis Zitteli, Moreno et MERCERAT: l. c., pages 25 et 63, planche XVII, fig. 3 et 4. Darwinornis socialis. MorENO et MERCEÉRAT: 1. c., pages 25 et 63, planche XVII, figure 5. Owenornis affinis. Moreno et MERCERAT: 1. c., pages 25 et 64, planche XVII, figure 6; planche XVIII, figure 1. Cette espéce était de taille moyenne, intermédiaire entre celle de Phororhacos inflatus et celle de Phororhacos longissimus. La mandibule inférieure ne m'est connue que par un morceau de la branche droite avec la partie postérieure de la symphyse du méme cóté. Cette piéce ne se distingue de la partie correspondante des deux autres espéces, que par ses diniensions intermédiaires. D'apres ce mor- ceau, la partie postérigure de la symphyse entiére n'aurait que 4 centi- métres de largeur maximum. La branche mandibulaire, immédiatement en arritre de la symphyse n'a que 45 millimétres de hauteur. L'état de cet os ainsi que des autres os du squelette du méme individu qui accompagnaient la mandibule, prouve qu'ils sont d'un individu adulte qui avait déja acquis son développement complet. Parmi ces os, il y a une vertébre dorsale avec le corps complet et Parc incomplet; le corps est trés court, gros, trés large en avant et beaucoup plus étroit en arriére. La face antérieure, tres élargie trans- versalement, a 56 millimétres de diamétre transverse et 27 millimétres de diamétre vertical. La face postérieure est beaucoup plus large en bas (41 millimétres) qu'en haut (31 millimétres); le diamétre vertical Fig. 13. Phororhacos longissimus Ameghino. Fig. 13. Phororhacos longissimus Ameghino. Une vertébre cervicale vue d'en haut et par la Una vértebra cervical vista desde arriba y por face antérieure, aux 3% de grandeur naturelle. su cara anterior, en % de su tamaño natural. Fig. 14. Phororhacos longissimus Ameghino. Doigt du milieu ou troisieme, vu par devant (d'en haut) et de cóté aux 2% de grandeur naturelle, Fig. 14. Phororhacos longissimus Ameghino. Dedo del medio, o tercero, visto desde adelante (por arriba) y de lado, en 2% de su tamaño natural. 27 la cara articular proximal tiene un diámetro transverso máximo de 20 milímetros y 31 milímetros de diámetro vertical. El tercer dedo com- pleto, tenía más de 25 centímetros de largo. La primera falange del segundo dedo tiene un largo de 55 milímetros; la cara proximal tiene 31 milímetros de diámetro transverso y 30 milímetros de diámetro vertical en su lado interno; la extremidad distal es de una anchura de 23 milímetros y de una altura de 20 milímetros. No conozco las demás falanges del mismo dedo. La primera falange del cuarto dedo tiene casi la misma forma y el mismo tamaño que la primera falange del segundo dedo. No conozco más que una sola de las otras falanges del mismo dedo, que es proba- blemente la cuarta; esta pieza tiene un largo de 24 milímetros; la ex- tremidad proximal tiene un ancho de 21 milímetros y una altura de 20 milímetros; la extremidad distal tiene un ancho de 19 milímetros y es de una altura de 17 milímetros. PHORORHACOS SEMUENSIS Ameghino Phororhacos sehuensis. AMeEcHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, entrega IV, página 285, 1% de Agosto de 1891; y entrega VI, página 451, Diciembre de 1891. Mesembriornis Studeri. Moreno et MeErcERAT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., pági- nas 21 y 48, lámina IV, figuras 2 y 3; lámina VII, figura 4, fines de Agosto de 1891. Mesembriornis Quatrefagesi. Moreno et MERCERAT: 1. c., páginas 22 y 50, lámina IV, fi- guía 4; lámina XII, figuras 7 y 9; lámina XIV, figura r. Darwinornis Zitteli, Moreno et MERCERAT: l c., páginas 25 y 63, lámina XVII, figu- ras 3 y 4- Darwinornis socialis. MoreENO et MERCERAT: 1. c., páginas 25 y 63, lámina XVII, figura 5. Owenornis affinis. Moreno et MercERrAr: 1 c., páginas 25 y 64, lámina XVII, figura 6; lámina XVIII, figura 1. Esta especie era de talla mediana, intermedia entre la del Phoror- hacos inflatus y la del Phororhacos longissimus. La mandíbula inferior sólo me es conocida por un fragmento de la rama derecha con la parte posterior de la sínfisis del mismo lado. Esta pieza no se distingue de la parte correspondiente de las otras-dos es- pecies como no sea por sus dimensiones intermedias. A juzgar por este fragmento, la parte posterior de la entera sínfisis sólo debía tener 4 centímetros de anchura máxima. La rama mandibular inmediatamente detrás de la sínfisis sólo tiene 45 milímetros de altura. El estado de este hueso, así como el de otros huesos del esqueleto del mismo indi- viduo que acompañaban a la mandíbula, prueba que son de un indivi- duo adulto que ya había adquirido su completo desarrollo. Entre esos huesos, hay una vértebra dorsal con el cuerpo completo y el arco incompleto; el cuerpo es muy corto, grueso, muy ancho hacia adelante y mucho más estrecho hacia atrás. La cara anterior, muy en- sanchada transversalmente, tiene 56 milímetros de diámetro transversal y 27 milímetros de diámetro vertical. La cara posterior es mucho más ancha hacia abajo (41 milímetros) que hacia arriba (31 milímetros) ; el 278 est de 36 millimétres. Le bord supérieur de la face postérieure du corps vertébral porte une forte échancrure en forme de V. Le corps de la vertébre est long de 6 centimétres; les deux cótés latéraux sont comme excavés, tandis que la partie inférieure est comprimée et descendante en forme de caréne. Dars la partie antérieure, l'impression pour la cóte est de contour elliptique, avec un diamétre de 27 millimétres sur le grand axe, et de 11 millimétres dans le petit axe. Le fémur, dont je connais la partie supérieure, se fait remarquer par le grand développement d'avant en arriére de sa partie proximale, par la petitesse de la téte articulaire, et par le développement assez notable du petit trochanter qui forme sur le bord interne, au-dessous de la téte articulaire, une saillie bien accentuée. L'extrémité proximale, la téte articulaire comprise, a un diamétre transverse de 86 millimétres. La sur- face articulaire externe ou trochantérienne constitue une grande surface lisse fortement convexe d'avant en arriére; le diamétre antéro-postérieur en suivant le bord externe ou trochantérien, est de 75 millimétres. Le corps de lP'os a de quatre á quatre centimétres et demi de diamétre. Le tibio-tarse, sauf la grandeur, ressemble beaucoup á celui de Phororhacos inflatus; il est pourtant un peu plus aplati d'avant en arrióre. La gouttiére de la face antérieure pour l'extenseur des doigts est large*et profonde, et la créte musculaire du bord interne est forte- ment accentuée. Le pont sus-tendineux est excessivement large et fort convexe, et le canal qui s'y trouve au-dessous £st de dimensions con- sidérables. Le tubercule intercondylien est petit, peu élevé et en forme de créte oblique; au-dessous du tubercule intercondylien il y a une excavation de fond concave, assez grande et profonde. Le corps de l'os es tres aplati; immédiatement au-dessus du pont sus-tendineux il a 3 centimétres de diamétre antéro-postérieur et 5 centimétres de dia- métre transverse; un peu plus haut, le diamétre transverse n'est plus que de" 4 centimétres. Le tarse-métatarse est long de 39 centimétres et vers le milieu de sa longueur il a un diamétre transverse de 33 millimétres. La surface articulaire proximale se distingue par la cavité articulaire interne trés profonde, par la tuberosité intercondylienne qui est large et déprimée, et par le talon dont le bord supérieur reste beaucoup plus bas que le niveau des cavités cotylaires. La partie proximale a 83 millimétres de diamétre transverse et 67 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La partie distale ressemble complétement á celle de Phororhacos lon- gissimus, sauf qu'elle est beaucoup plus petite. La trochlée du doigt du milieu a 30 millimétres de diamétre transverse maximum et 50 milli- métres de diamétre antéro-postérieur; la trochlée externe a 16 milli- métres de diamétre transverse et 37 millimétres de diamétre antéro- postérieur; celle interne est large de 19 millimétres, et a 48 millimétres 279 diámetro vertical es de 36 milímetros. El borde superior de la cara pos- terior del cuerpo vertebral tiene una fuerte escotadura en forma de V. E) cuerpo de la vértebra tiene un largo de 6 centímetros; los dos lados laterales son como excavados, mientras que la parte inferior es com- primida y descendente en forma de carena. En la parte anterior, la im- presión para la costilla es de contorno elíptico, con un diámetro de 27 milímetros sobre el gran eje y de 11 milímetros en el pequeño eje. El fémur, cuya parte superior conozco, se hace notar por el gran des- arrollo de adelante hacia atrás de su parte proximal, por la pequeñez de la cabeza articular y por el desarrollo bastante notable del pequeño trocánter que forma en el borde interior, por debajo de la cabeza ar- ticular, una saliente bien acentuada. La extremidad proximal, compren- dida la cabeza articular, tiene un diámetro transverso de 86 milímetros. La superficie articular externa o trocanteriana constituye una gran su- perficie lisa fuertemente convexa de adelante hacia atrás; el diámetro anteroposterior, siguiendo el borde externo o trocanteriano, es de 75 mi- límetros. El cuerpo del hueso tiene de 4 a 4 1 centímetros de diámetro. El tibiotarso, con excepción del tamaño, se parece mucho al del Phororhacos inflatus; pero es un poco más aplanado de adelante hacia atrás. El canal de la cara anterior para el extensor de los dedos es ancho y profundo; y la cresta muscular del borde interno es fuerte- mente acentuada. El puente supertendinoso es excesivamente ancho y muy convexo; y el canal que en él hay debajo, es de considerables di- mensiones. El tubérculo intercondilar es pequeño, poco elevado y en forma de cresta oblicua; debajo del tubérculo intercondilar hay una excavación de fondo cóncavo, bastante grande y profunda. El cuerpo del hueso es muy aplanado; inmediatamente arriba del puente super- tendinoso tiene 3 centímetros de diámetro anteroposterior y 5 centíme- tros de diámetro transverso; un poco más hacia arriba, el diámetro transverso sólo es de 4 centímetros. El tarsometatarso tiene un largo de 39 centímetros y hacia el centro de su largo tiene un diámetro transverso de 33 milímetros. La superfi- cie articular proximal se distingue por la cavidad articular interna muy profunda, por la tuberosidad intercondilar, que es ancha y deprimida y por el talón, cuyo borde superior queda mucho más abajo que el nivel de las cavidades cotilares. La parte proximal tiene 83 milímetros de diámetro transverso y 67 milímetros de diámetro anteroposterior. La parte distal se parece enteramente a la del Phororhacos longissimus, con la única diferencia de que ella es mucho más pequeña. La troclea del dedo del medio tiene 30 milímetros de diámetro transverso máximo y 50 milímetros de diámetro anteroposterior; la troclea externa tiene 16 milímetros de diámetro transverso y 37 milímetros de diámetro an- teroposterior; la interna es de un ancho de 19 milímetros y tiene 48 280 d'avant en arriére. Au niveau de la perforation intertrochléénne los est large de 66 millimétres, et de 70 millimétres entre les trochlées. PHORORHACOS PLATYGNATHUS Ameghino AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 452, année 1891. Par la taille cette espéce s'approchait ou égalait méme le Phororhacos longissimus; elle a été établie sur une symphyse mandibulaire dont la face inférieure dans sa moitié postérieure est déprimée et avec une petite créte longitudinale médiane, tandis que dans toutes les autres espéces du méme genre cette partie est régulierement convexe et sans vestiges de cette créte. Cette symphyse est longue de 15 centimétres et a en arriére 6 centimétres de largeur. y Le tarse-métatarse est presque aussi grand que celui de Phororhacos longissimus, mais son extrémité distale est proportionnellement un peu - plus étroite, plus épaisse, et avec la face antérieure moins déprimée; la gouttiére entre les deux métatarsiens externes est moins profonde, et la trochlée du cóté externe est proportionnellement plus petite. Diamétre transverse de l'os au-dessus des trochlées, 62 millimétres. Diamétre transverse du corps de lP'os, 47 millimétres. Diamétre transverse maxi- mum entre les trochlées, 78 millimétres. Diamétre de la trochlée mé- cdiane: antéro-postérieur, 52 millimétres; transverse, 36 milliméttres. Diamétre transverse de la trochlée interne, 18 millimétres. Diamétre transverse de la trochlée externe, 18 millimétres. PHORORHACOS MODICUS, $. Sp. J établis cette espéce sur un humérus incomplet, duquel se conserve en assez bon état la partie distale avec les surfaces articulaires com- plétes, et aussi une parties de l'extrémité proximale. Cet os indique un animal d'une taille beaucoup plus petite que celle de Phororhacos-in- flatus, comparable sous ce rapport au Pelecyornis australis. La téte arti- culaíre se distingue par. sa grande épaisseur; elle a 16 millimétres de diamétre transverse, et 10 millimétres d'épaisseur. La partie distale a un diamétre transverse maximum de 21 millimétres, et 11 millimétres d'épaisseur sur le condyle radial; le méme os du Phororhacos inflatus a 29 millimétres de diamétre transverse, et 18 millimétres d'épaisseur. En plus de ses dimensions beaucoup plus petites, cet os différe de la partie correspondante du Phororhacos inflatus par plusieurs caractéres importants: le bord interne de la face palmaire se reléve et forme une. créte osseuse plus haute, presque en forme de lame; l'impression pour le brachialis anticus est á peine visible; le condyle radial est plus étroit et plus saillant; le condyle cubital est plus arrondi et plus convexe; enfin il existe un sillon bien accentué entre le condyle radial et le con- 281 milímetros de adelante hacia atrás. Al nivel de la perforación intertro- cleana, el hueso tiene un ancho de 66 milímetros, y de 70 milímetros entre las trocleas. * PHORORHACOS PLATYGNATHUS Ameghino AMEGHINO: Retista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 452, año 1891. Esta especie se aproximaba por su talla y hasta igualaba a la del Phororhacos longissimus; ha sido fundada en una sínfisis mandibular cuya cara inferior en su mitad posterior es deprimida y tiene una peque- ña cresta longitudinal media, mientras que en todas las demás esps- cies del mismo género esta parte es regularmente convexa y. sin ves- tigios de esa cresta. Esta sínfisis tiene un largo de 15 centímetros y de- trás tiene 6 centímetros de anchura. El tarsometatarso es casi tan grande como el del Phororhacos lon- _ gissimus, pero su extremidad distal es proporcionalmente un poco más estrecha, más gruesa y con la cara anterior menos deprimida; el canal entre los dos metatarsianos externos es menos profundo y la troclea del lado externo es proporcionalmente más pequeña. Diámetro trans - verso del hueso encima de las trocleas, 62 milímetros. Diámetro trans- verso del cuerpo del hueso, 47 milímetros. Diámetro transverso máximo entre las trocleas, 78 milímetros. Diámetro de la troclea media: ante- roposterior, 52 milímetros; transverso, 36 milímetros. Diámetro trans- verso de lar troclea interna, 18 milímetros. Diámetro transverso de la troclea externa, 18 milímetros. PHORORHACOS MODICUS, Mi. sf. Fundo esta especie en un húmero incompleto, del cual se conserva en bastante buen estado la parte distal con las caras articulares completas y también una parte de la extremidad proximal. Este hueso indica un animal de una talla mucho más pequeña que la del Phororhacos infla- tus, siendo desde este punto de vista comparable al Pelecyornis aus- tralis. La cabeza articular se distingue por su gran espesor. La parte distal tiene un diámetro transverso máximo de 21 milímetros y 11 milí- metros de espesor en el cóndilo radial; el mismo hueso del Phororha- cos inflatus tiene 29 milímetros de diámetro transverso y 18 milíme- tros de espesor. Además de diferir por sus dimensiones mucho más pequeñas, este hueso difiere de la correspondiente parte del Phororha- cos inflatus por varios caracteres importantes; el borde interno de la cara palmar se levanta y forma una cresta ósea más alta, casi en forma de lámina; la impresión para el brachialis anticus es apenas visible; el cóndilo radial es más estrecho y más saliente; el cóndilo cubital es más redondeado y más convexo; en fin: entre el cóndilo radial y el cóndilo 282 dyle cubital. Sur la face anconale il y a une cavité bien accentuées au- dessus du condyle cubital, entre celui-ci et l'apophyse styloide du bord interne. Par ses dimensions cet os est comparabie a l'humérus du Pelecyornis australis, mais il en différe par la forme; la fosse sus-condylienne de la face palmaire est beaucoup plus grande; le condyle cubital est plus elliptique et moins convexe; le sillon entre les deux condyles est moins profond; en outre, le bord distal présente la grande ligne oblique du genre Phororhacos, et aussi la grande apophyse styloide du méme genre, caractéres que l'on ne voit pas dans l'humérus de Pelecyornis. Le tarse-métatarse a 18 centimétres de long, 27 millimétres de dia- métre transverse dans l'extrémité proximale, et 28 millimétres dans Pextrémité distale. Le corps de los a un diamétre transverse de 13 a 18 millimétres. Cet os ne différe de celui de Pelecyornis australis que pour étre un peu plus court et plus large. L'extrémité proximale du fémur a 31 millimétres de diamétre trans- verse, et 26 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le bord ex- terne en suivant la ligne trochantérienne; la téte articulaire a 14 milli- métres de diamétre. Le corps de l'os en-dessous de la téte articulaire a 2 centimétres de diamétre transverse, et 13 millimétres de diamétre antéro-postérieur. L'extrémité distale a 35 millimétres de diamétre transverse et 28 millimétres de diamétre antéro-postérisur sur la tro- chlée externe. y PHORORHACOS DELICATUS Ameghino Phororhacos delicatus. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, fascicule IV, page 259, prémier Aoút 1891; idem, fascicule VI, page 452, Décembre 1891. Psilopterus communis. MorENO et MErcERAT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., page 26 et 68, planche XVITI, figure 11; planche XXI, figure 5, fin d'Aoút 1891. Pelecyornis communis. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome I, fascicule 1V, page 449, Décembre 1891. Psilopterus intermedius. MoreENO et MERCERAT: l. c., pages 26 et 68, planche XX, fig. 2. Patagornis Lemoinei. MorÉNO et MERCERAT: 1. c., pages 23 et 58, planche XV, fig. 4 et 6. Patagornis Bachmanni. Moreno et MERCERAT: 1. c., pages 24 et 58, planche XV, fig..7 et 10. C'est la plus petite espice de ce genre. Les corps des derniéres vertébres dorsales ont de 20 a 22 millimétres de longueur, avec la par- tie inférieure en forme de caréne (hypapophyse), mais sans présenter de vestiges de parapophyses; la forme de ces os est absolument égals á celle que présentent les mémes os des grandes espéces. L'humérus se distingue par le sillon entre la téte articulaire et le trochanter, qui est peu accentué. La téte articulaire est proportionnelle- ment plus épaisse et fortement arrondie; elle a 16 millimétres de dia- métre transverse et 6 millimétres d'épaisseur. L'extrémité distale se distingue par le condyle radial tres saillant; par le cendyle cubital pius convexe et plus sphérique; par le canal entre les deux condyles, qui est Fig. 15. Phororhacos modicus Ameghino. Par- Fig. 15. Phororhacos modicus Ameghino. tie distale de l'humérus vue par la face pal- Parte distal del húmero vista por su cara pal- maire, de grandeur naturelle, mar, de tamaño natural. Fig. 16. Pelecyornis australis (Moreno et Fig. 16. Pelecyornis australis (Moreno et Mercerat) Ameghino. Rostre ou prémaxillaire. Mercerat) Ameghino. Rostro o premaxilar. a, vu de cóté; b, vu d'en haut; c, vu d'en bas, a, visto de lado; b, visto desde arriba; c, visto de grandeur naturelle. desde abajo. Tamaño natural. AAA AS Ss vd Fig. 17. A. Phororhacos delicatus Ameghino. Vertébre dorsale. a, vue d'en bas, et b, vue par la face antérieure, de grandeur naturelle. B. Pelecyornis australis (Moreno et Merce- rat) Ameghino. Vertebre dorsale. a, vue d'en bas, et b, vue par la face antérieure, de gran- deur naturelle. Fig. 18. Pelecyornis australis (Moreno et Fig. 17. A. Phororhacos delicatus Ameghino. Vértebra dorsal. a, vista desde abajo, y b, vista por su cara anterior; tamaño natural. B. Pelecyornis australis (Moreno et Merce- rat) Ameghino. Vértebra dorsal. a, vista desde abajo; y b, vista por su cara anterior; tamaño natural, Fig. 18. Pelecyornis australis (Moreno et Mercerat) Ameghino. Sacrum et bassin incom- plets, vus d'en haut, aux 34 de grandeur natu- relle. a, partie antérieure; b, acetabulum; c, ilium. Mercerat) Ameghino. Sacro y bacinete incom- pletos, vistos desde arriba en 34 de su tamaño natural. a, parte anterior; b, acetábulo; c, ilión. 285 cubital existe un surco bien acentuado. En la cara anconeal hay una cavidad bien pronunciada encima del cóndilo cubital, entre éste y la apófisis estiloides del borde interno. Por sus dimensiones, este hueso es comparable al húmero de Pele- cyornis australis, pero difiere de él por la forma; la fosa supercondilar de la cara palmar es mucho más grande; el cóndilo cubital es más elíptico y menos convexo; el surco entre ambos cóndilos es menos profundo;. además, el borde distal presenta la gran línea oblicua del género Phororhacos, así como también la gran apófisis estiloides del mismo género, cuyos caracteres no se ven en el húmero del Pele- cyornis. : El tarsometatarso tiene 18 centímetros de largo, 27 milímetros de diá- metro transversal en la extremidad proximal y 28 milímetros en la extremidad distal. El cuerpo del hueso tiene un diámetro transverso de 13 a 18 milímetros. Este hueso no difiere del de Pelecyornis australis sino por ser un poco más corto y más ancho. La extremidad proximal del fémur tiene 31 milímetros de diámetro transverso y 26 milímetros de diámetro anteroposterior en el borde ex- terno siguiendo la línea trocanteriana; la cabeza articular, tiene 14 mi- límetros de diámetro. El cuerpo del hueso debajo de la cabeza articular tiene 2 centímetros de diámetro transverso y 13 milímetros de diámetro anteroposterior. La extremidad distal tiene 35 milímetros de diámetro transverso y 28 milímetros de diámetro anteroposterior en la troclea externa. PHORORHACOS DELICATUS Ameghino Phororhacos delicatus. AMeEcHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, en- " trega 1V, página 259, Agosto 1% de 1891; y entrega VI, página 452, Diciembre de 1891. Psilopterus communis. Moreno et MerceraT: Catalogue des oiseaux fossiles, etc., pági- nas 26 y 68, lámina XVIIL figura 11; y lámina XXI, figura 5, fines de Agosto de 1891. Pelecyornis communis AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo lI, en- trega IV, página 449, Diciembre de 1891. Psilopterus intermedius. Moreno et MERCERAT: 1, c., páginas 26 y 68, lámina XX, fig. 2. Patagornis Lemoinei. Moreno et MERCERAT: 1. c., páginas 23 y 58, lámina XV, fig. 4 y 6. Patagornis Bachmanni. MORENO et MERCERAT: 1. c., páginas 24 y 58, figuras 7 y 10. Es la especie más pequeña de las de este género. Los cuerpos de las últimas vértebras dorsales tienen de 20 a 22 milímetros de largo, con la parte inferior en forma de carena (hipapófisis), pero sin presentar ves- tigios de parapófisis; la forma de estos huesos es absolutamente igual a la que presentan los mismos huesos de las especies más grandes. El húmero se distingue por el surco entre la cabeza articular y el trocánter, que es poco pronunciado. La cabeza articular es proporcio- nalmente más gruesa y fuertemente redondeada; tiene 16 milímetros de diámetro transverso y 6 milímetros de espesor. La extremidad distal se distingue por el cóndilo radial muy saliente; por el cóndilo cubital más 286 tres large et concave, et par l'lapophyse styloide du bord cubital qui est beaucoup plus courte que dans les autres espéces. En outre, sur la face anconale, au-dessus du condyle cubital, il y a une fosse olécra- nienne bien accentuée; cette fosse manque dans l'humérus des espéces de grande taille. Le diamétre transverse de V'extrémité distale est de pres de 2 centimétres. L'extrémité proximale du fémur, n'a que 22 millimétres de dia- métre transverse. L'extrémité distale du tibio-tarse a une gorge terndrliaina tros profonde, et l'inflexion en dedans, du cóté interne, est tres accentuée. Le diamétre transverse maximum dans la partie inférieure des condyles, est de 19 millimétres et dans la partie postérieure, de 16 millimétres. Le diamétre antéro-postérieur sur le condyle interne, est de 21 milli- métres. Le corps de l'os, vers le milieu, a 13 millimétres de diamétre transverse et 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur. L'extrémité proximale du tarse-métatarse a 22 millimétres de dia- métre transverse et 17 millimétres de diamétre antéro-postérieur. L'extré- mité distaie, entre les bords externes des trochlées latérales, est large de 24 millimétres. La trochlée médiane est large de 9 millimétres. La premiére phalange du troisiéme doigt est longue de 33 millimétres, la deuxiéme de 23 millimétres, la troisiéme de 17 millimétres, et la phalange onguéale de 20 millimétres. Le doigt entier avait á peu pres 95 millimétres de longueur. La phalange unguéale de ce doigt est peu arquée et proportionnellement assez large. La premiére phalange du deuxiéme doigt est longue de 18 millimétres et la deuxiéme de 25 millimétres. La premiére phalange du quatriéme doigt est a peu pres de méme grandeur que celle du deuxiéme. La pha- lange onguéale du deuxiéme doigt est aussi longue que celle du troi- siéme, mais un peu plus étroite; celle du quatridme doigt est, au con- traire, beaucoup plus petite, sa longueur n'étant que de 14 millimétres. PELECYORNIS Ameghino Pelecyornis. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome Il, page 448, année 1891. : : Psilopterus. MORENO et MERCERAT: 1. c., pages 26 et 67, (préoccupé) 1891. Dans ses principaux caractéres, ce genre est une représentation en miniature du précédent. Du cráne, je ne connais que le rostre incomplet; il est trés haut, comprimé, arqué en haut et crochu en avant, absolument comme dans Phororhacos. Le palais ¡présente «aussi la méme forme. Les corps des vertébres cervicales ont la face inférieure large, plate, avec une forte créte médiane sur la partie antérieure, qui se dirige obliquement en bas et en avant. 287 convexo y más esférico; porel canal entre ambos cóndilos, que es muy ancho y cóncavo; y por la apófisis estiloides del borde cubital, que es mucho más corta que en las otras especies. Además, sobre la cara anco- neal, por encima del cóndilo cubital, hay una fosa olecraneana bien pro- nunciada; esta fosa falta en el húmero de las especies de gran talla. El diámetro transverso de la extremidad distal es de cerca de 2 centi- metros. La extremidad proximal del fémur sólo tiene 22 milímetros de diá- metro transverso. La extremidad distal del tibiotarso tiene una garganta intercondilar muy profunda; y la inflexión hacia adentro, del lado interior, es muy pronunciada. El diámetro transversal máximo en la parte inferior de los cóndilos es de 19 milímetros y en la parte posterior es de 16 milímetros. El diámetro anteroposterior en el cóndilo interno es de 21 milímetros. El cuerpo del hueso, hacia el medio, tiene 13 milímetros de diámetro transverso y 10 milímetros de diámetro anteroposterior. La extremidad proximal del tarsometatarso tiene 22 milímetros de diámetro transverso y 17 milímetros de diámetro anteroposterior. La extremidad distal, entre los bordes externos de las trocleas laterales tiene un ancho de 24 milímetros. La troclea media tiene una anchura de 9 milímetros. La primera falange del tercer dedo tiene un largo de 33 milímetros; la segunda, de 23 milímetros, la tercera de 17 milímetros y la ungueal de 20 milímetros. El dedo entero tenía poco más o menos 95 milímetros de largo. La falange ungueal de este dedo es poco arqueada y propor- cionalmente bastante ancha. La primera falange del segundo dedo tiene un largo de 18 milímetros y la segunda de 25 milímetros. La primera falange del cuarto dedo es poco más o menos del mismo grandor que la del segundo. La falange ungueal del segundo dedo es tan larga como la del tercero, pero un poco más estrecha; la del cuarto dedo es, por el contrario, mucho más pequeña, como que su largo sólo alcanza a 14 milímetros. PELECYORNIS Ameghino Pelecyornis. AmecHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 448, año 1891. Psilopterus. Morexo et MercErar: 1, c., páginas 26 y 27 (preocupado), 1891. Este género es, en sus principales caracteres, una representación en miniatura del género precedente. Sólo conozco del cráneo el rostro incompleto. Es muy alto, compri- mido, arqueado para arriba y ganchudo hacia adelante, tal cual como en el Phororhacos. El paladar también presenta la misma forma. 288 Les vertébres dorsales ressemblent á celles de Phororhacos, mais s'en distinguent facilement, pour présenter a la partie inférieure sur chaque cóté et á une certaine distance de la créte osseuse médiane (hypapophyse), une forte apophyse allongée d'avant en arriére; ces deux apophyses représentent les parapophyses, dont on ne voit pas de vestiges sur les vertébres de Phororhacos, Le sacrum présente des différences encore plus considérables. La ré- gion que de la partie antérieure de l'acétabulum s'étend en arriére, est beaucoup plus large que dans Phororhacos. La créte transversale énor- me, que dans ce dernier genre sépare la partie préacétabulaire de la partie postacétabulaire, est ici complétement rudimentaire et limitée aux cótés latéraux. A partir de la région qui se trouve immédiatement au-dessous de l'acétabulum, toute la partie qui s'étend en arriére forme sur la région médiane une forte dépression longitudinale, large et pro- fonde; la partie médiane de cette dépression est occupée par une créte longitudinale représentant les apophyses épineuses soudées des vertébres. De cette créte osseuse, se détachent á droite et á gauche, des barres osseuses transversales qui donnent lieu á la formation de vacuités inter- vertébrales. Ces vacuités, trés grandes, rectangulaires, avec leur grand axe longitudinal, sont disposées en deux rangées longitudinales, une de chaque cóté de la créte osseuse médiane. Les vertébres.caudales sont absolument de la méme forme que celles de Phororhacos. Le coracoide est long et mince comme celui de Phororhacos, mais, malgré cela il en differe profondément. La partie postérieure n'est pas trop élargie, mais le bord externe présente une expansion latérale assez mince, qui termine dans un angle fort accentué (apophyse hyosternale). Cette partie postérieure est beaucoup moins aplatie que dans Phororha- cos, avec la face inférieure convexe et la supérieure concave. Le bord articulaire sternal est droit et complétement transversal a l'axe longi- tudinal de l'os. La surface articulaire pour le sternum est concave, re- garde en arritre et s'étend sur la face inférieure et non sur la supé- rieure comme dans Phororhacos; en raison de cette conformation, la face supérieure ne présente pas l'apophyse d'arrét que nous avons vu existe sur le coracoide de ce dernier genre. La perforation pneumatique fait également défaut. L'humérus décrit une forte courbe sigmoide; il A long, de corps gréle, mais avec les deux bouts trés élargis. L'extrémité proximale est tres large et avec une fosse soustrochantérienne tres grande. Le tro- chanter est placé á la méme hauteur que la téte articulaire, il est plus gros que celle-ci et il constitue une tubérosité tres saillante sur la face dorsale. La téte est trés étendue transversalement et la surface supé- rieure est fortement oblique. Entre la téte et le trochanter il y a un 289 Los cuerpos de las vértebras cervicales tienen la cara inferior ancha, plana, con una fuerte cresta media sobre la parte anterior, que se dirige oblicuamente hacia abajo y hacia adelante. Las vértebras dorsales se parecen a las de Phororhacos, pero se dis- tinguen de ellas fácilmente porque presentan en la parte inferior sobre cada lado y a cierta distancia de la cresta ósea media (hipapófisis) una fuerte apófisis alargada de adelante para atrás; estas dos apófisis representan los parapófisis, cuyos vestigios no se ven en las vértebras de Phororhacos. El sacro presenta diferencias más considerables todavía. La región que se extiende hacia atrás del acetábulo es mucho más ancha que en Phororhacos. La cresta transversal enorme que en este último género separa la parte preacetabular de la parte postacetabular, es aquí com- pletamente rudimentaria y limitada a los costados laterales. A partir de la región que se halla inmediatamente encima del acetábulo, toda la parte que se extiende hacia atrás forma sobre la región media una fuerte depresión longitudinal, ancha y profunda; la parte media de esa depresión es ocupada por una cresta longitudinal que representa las apófisis espinosas soldadas, de las vértebras. De esta cresta ósea se desprenden a diestra y siniestra barras óseas transversales que dan lugar a la formación de cavidades intervertebrales. Estas cavidades, muy grandes, rectangulares, con su gran eje longitudinal, están dispuestas en dos hileras longitudinales, una a cada lado de la cresta ósea media. Las vértebras caudales son absolutamente de igual forma que las de Phororhacos. El coracoides es largo y delgado como el de Phororhacos, pero a pe- sar de eso difiere de él profundamente. La parte posterior no es dema- siado ensanchada, pero su borde externo presenta una expansión late- - ral bastante delgada, que termina en un ángulo muy pronunciado (apó- fisis hiosternal). Esta parte posterior es mucho menos plana que en Phororhacos, con la cara inferior convexa y la superior cóncava. El bor- de articular esternal es recto y completamente transversal al eje longitu- dinal del hueso. La superficie articular para el esternón es cóncava, mira hacia atrás y se extiende sobre la cara inferior y no sobre la superior como en Phororhacos; en razón de esta conformación, la cara superior no presenta la apófisis de remate que hemos visto existe en el cora- coides de este último género. Falta asimismo la perforación neumática. El húmero describe una fuerte curva sigmoides; es largo, de cuerpo delgado, pero con sus dos extremidades muy ensanchadas. La extremi- dad proximal es muy ancha y con una fosa subtrocanteriana muy gran- de. El trocánter está situado a la misma altura que la cabeza articular, es más grueso que ésta y constituye una tuberosidad muy saliente sobre la cara dorsal. La cabeza es muy extendida transversalmente y la super- AMEGHINO — V.- XI 19 290 sillon étroit et profond qui descend sur la face dorsale, devient plus large et termine dans une fosse grande mais peu profonde. Sur la face palmaire, inmédiatement au-dessous de la téte, il y a une grande dé- pression transversale. Au-dessous de la partie proximale élargie, le corps de l'os a une section transversale triangulaire, vers le milieu il devient sous-cylindrique et dans la partie distale il est elliptique. Les condyles articulaires de l'extrémité distale sont trés accentués et trés proéminants. Le condyle radial est étroit, oblique, et pénétre tres en avant dans la face palmaire. Le condyle cubital est moins proéminant, á demi sphérique et séparé du condyle radial par un sillon étroit et profond; dans ce caractére le Pelecyornis se sépare beaucoup de Phororhacos. Sur le bord externe, au-dessus du condyle radial il paraít qu'il n'y a pas de protu- bérance. Sur la face palmaire, au-dessus des deux condyles, il y a une fosse sus-condylienne de contour triangulaire, large en bas, étroite en haut et tres profonde. Le bord interne, sur la face dorsale a cóté du; condyle radial, constitue une forte créte qui termine en bas dans une tuberosité bién accentuée. Il n'y a pas de cavité correspondante á la fosse olécranienne. : Le cubitus a la méme forme générale que celui de Phororhacos, mais. il est un peu plus arqué, proportionnellement plus long et plus mince, et la partie anconale du corps un peu moins comprimés; les tubérosités pour l'insertion des remiges sont aussi beaucoup moins marquées. Sur la face externe de l'extrémité distale on ne voit pas de vestiges de la forte créte musculaire qui existe sur la méme piéce de Phororhacos. Cet os est d'un tiers plus court que l'humérus. Le radius est un peu plus court que le cubitus et présente une grande ressemblance avec celui de Phororhacos, mais il est un peu plus arqué et proportionnellement plus long et plus mince. Le métacarpe aussi est plus long et plus mince que celui de Phoror- hacos et avec le métacarpien du doigt du milieu plus droit. La phalange unique du doigt interne est pointue. Le métacarpe représente á peu pres les deux tiers de la longueur du cubitus. La premiére phalange du doigt du milieu est forte, triangulaire, et sans fenétre dans sa lame osseuse; á celle-ci faisait suite une nouvelle phalange qui ne s'est con- servée dans aucun exemplaire. Le fémur est complétement comparable á celui des petites espéces du genre Phororhacos. y Le tibio-tarse différe de celui de Phororhacos par V'extrémité distale dont la partie interne ne présente pas d'inflexion en dedans. La partie supérieure a la créte precnemiale pas plus haute que la surface arti- culaire et presque de la méme forme que dans les Anseres. La dispo- sition du pertuis et du pont sur la gouttidre du muscle extenseur des doigts est la méme que dans Phororhacos, mais le tubercule intercondy- Fig. 19. Pelecyornis australis (Moreno et Fig. Mercerat) Ameghino. Humérus, vu par la face palmaire aux % de grandeur naturelle. r, con- dyle radial; c, condyle cubital. dilo radial; c, cóndilo cubital. Fig. 20. Pelecyornis australis (Moreno et Mercerat) Ameghino. Plaque de roche conte- nant en position le cubitus, le radius, le carpe, le métacarpe et les phalanges, aux 3% de gran- deur naturelle, Fig. 20. Pelecyornis australis (Moreno et Mercerat) Ameghino. Placa de roca conteniendo en posición el cúbito, el radio, el carpo, el metacarpo y las falanges, en 3% de su tamaño natural. 19. Pelecyornis australis (Moreno et Mercerat) Anteghino. Húmero, visto por su cara palmar, en % de su tamaño natural. r, cón- Fig. 21. Pelecyornis australis (Moreno et Fig. 21. Pelecyornis australis (Moreno et Mercerat) Ameghino. l,je tarse-métatarse et le Mercerat) Ameghino. El tarsometatarso y el pied gauche complet vue par devant, á Ya de pie izquierdo completo, visto desde adelante grandeur naturelle, en 14 de su tamaño natural. 293 _ficie superior es fuertemente oblicua. Entre la cabeza y gl trocánter existe un surco estrecho y profundo que desciende sobre la cara dor- sal, se hace más ancho y termina en una fosa grande pero poco pro- funda. Sobre la cara palmar, inmediatamente debajo de la cabeza, hay una gran depresión transversal. Por debajo de la parte proximal en- sanchada, el cuerpo del hueso tiene una sección transversal triangular, hacia el medio se hace subcilíndrico y en la parte distal es elíptico. Los cóndilos articulares de la extremidad distal son muy acentuados y muy prominentes. El cóndilo radial es estrecho, oblicuo y penetra muy ha- cia adelante en la cara palmar. El cóndilo cubital es menos prominente, semiesférico y separado del cóndilo radial por un surco estrecho y pro- fundo; en este carácter, el Pelecyornis se separa mucho de Phororha- cos. En el borde externo, por 'encima del cóndilo radial parece que no existe protuberancia. En la cara palmar, por encima de ambos cóndilos, hay una fosa supercondiliana de contorno triangular, ancha hacia abajo, estrecha hacia arriba y muy profunda. El borde interno, en la cara dor- - sal, al lado del cóndilo radial, constituye una fuerte cresta que termi- na hacia abajo en una tuberosidad bien pronunciada. No existe cavi- dad correspondiente a la fosa olecraneana. El cúbito tiene la misma forma general que el de Phororhacos, pero es un poco más arqueado, proporcionalmente más largo y más delgado y la parte anconeal del cuerpo un poco menos comprimida; las tubero- sidades para la inserción de las remeras son también mucho menos mar- cadas. En la cara externa de la extremidad distal no se ven vestigios de la fuerte cresta muscular que existe en la misma pieza del Pho- rorhacos. Este hueso es un tercio más corto que el húmero. El radio es un poco más corto que el cúbito y presenta una gran se- mejanza con el de Phororhacos, pero es un poco más arqueado y pro- porcionalmente más largo y más delgado. El metacarpo también es más largo y más delgado que el de Pho- rorhacos y con el metacarpiano del dedo del medio más recto. La fa- lange única del dedo interno es puntiaguda. El metacarpo representa poco más o menos los dos tercios de la extensión del cúbito. La primera falange del dedo del medio es fuerte, triangular y sin ventana en su lámina ósea; le seguía a ésta una nueva falange que no se ha consérvado en ningún ejemplar. El fémur es completamente comparable al de las especies pequeñas del género Phororhacos. El tibiotarso difiere del de Phororhacos por la extremidad distal, cuya parte interna no presenta inflexión hacia adentro. La parte superior tiene la cresta precnemial de una altura que no es mayor que la super- ficie articular y es casi de igual forma que een los Anseres. La dispo- sición de la abertura y del puente sobre el canal del músculo extensor 294 lien est á peine accentué; les cótés latéraux des condyles sont aussi: moins excavés, et le condyle interne est plus étroit et plus saillant du devant. Le tarse-métatarse est un peu plus long et plus gréle que celui du genre précédent, un peu plus déprimé d'avant en arriére, surtout dans la partie inférieure, et avec le bord interne considérablement plus épais que l'externe. La disposition et les proportions des trochlées articulaires sont aussi les mémes, avec la seule différence que dans Pelecyornis le pédoncule postérieur des trochlées latérales est plus développé. Pourtant, la poulie interne ou du deuxiéme doigt est proportionnellement «plus courte et plus large, constituant une surface presque á demi- sphérique. L'impression pour le gros orteil est toujours bien développée. Le trou intertrochléen au-dessus des deux trochlées externes perfore toujours l'os á angle droit et envoie en plus une ramification vers le bas que s'ouvre dans le fond de l'échancrure intertrochléenne comme dans Phororhacos. Les phalanges des doigts des pieds sont assez longues et pas trop grosses, sauf celles du quatrigme doigt qui sont courtes, larges et épaisses. Les phalanges onguéales sont trés arquées, fortement compri- mées latéralement et pointues. Le doigt interne ou premier c'est le plus petit; le deuxiéme doigt est beaucoup plus grand; le troisiéme est beaucoup plus grand que les deux latéraux et avec une phalange onguéale trés forte; le quatriéme doigt est presque aussi long que le deuxiéme mais plus mince et avec la phalange onguéale beaucoup plus petite. La phalange onguéale du troisiéme doigt est trés grande et portait une griffe qui devait constituer une arme terrible. PELECYORNIS AUSTRALIS (Moreno et Mercerat) Ameghino Psilopterus australis. MorENO et MERCERAT: 1. c., pages 26 y 68, planche XVIII, figure 10; planche XX, figure 5. Pelecyornis australis. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 449, année 1891. C'est Pespece la plus forte et la plus robuste de ce genre. Le rostre, dans l'extrémité antérieure oú il commence la partie crochue, n'a que 15 millimétres de hauteur, mais il se reléve vers l'arriére jusqu'a attein- dre 3 centimétres. Le palais en avant est large de 7 millimétres, et en arriére il atteint un largeur de 14 millimétres. Le coracoide est de corps sous-cylindrique avec un diamétre de 11 á 12 millimétres; l'extrémité postérieure est fortement case et pré- sente 2 centimétres de diamétre transverse. - L'humérus se distingue par la grande courbe que décrit l'extrém'té articulaire proximale, par la profondeur de la dépression de la fosse qui se trouve au-dessous de la téte sur la face dorsale, et par la grande 295 de los dedos es igual que en Phororhacos, pero el tubérculo intercon- dilar se pronuncia apenas; los lados internos de los cóndilos también son menos excavados y el cóndilo interno es más estrecho y más sa- liente hacia adelante. El tarsometatarso es un poco más largo y más delgado que el del género precedente, un poco más deprimido de adelante hacia atrás, so- bre todo en la parte inferior, y con el borde interno considerablemente más grueso que el externo. La disposición y las proporciones de las trocleas articulares son también iguales, con la única diferencia de que en Pelecyornis está más desarrollado el pedúnculo posterior de las tro- cleas laterales. La polea interna, o del segundo dedo es, sin embargo, proporcionalmente más corta y más ancha, constituyendo una superfi- cie casi semiesférica. La impresión para el dedo más grueso está siem- pre bien desarrollada. El agujero intertrocleano por encima de ambas trocleas externas perfora siempre el hueso en ángulo recto y envía, además, una ramificación hacia abajo, que se abre en el fondo de la escotadura intertrocleana, como en Phororhacos. Las falanges de los dedos de los pies son bastante largas y no dema- siado gruesas, con excepción de las del cuarto dedo, que son cortas, anchas y gruesas. Las falanges ungueales son muy arqueadas, fuerte= mente comprimidas lateralmente y puntiagudas. El dedo interno o pri- mero es el más pequeño; el segundo dedo es mucho más grande; el tercero es mucho más grande que los dos laterales y con una falange . ungueal muy fuerte; el cuarto dedo es casi tan largo como el segundo, pero más delgado y tiene la falange ungueal mucho más pequeña. La falange ungueal del tercer dedo es muy grande y cargaba una garra que debía constituir un arma terrible. PELECYORNIS AUSTRALIS (Moreno et Mercerat) Ameghino Psilopterus australis. MoreNo et MERCERAT: 1, c., páginas 26 y 68, lámina XVIII, figu- ra 10; y lámina XX, figura 5. Pelecyornis australis, AmecHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, pági- na 449, año 1891. Es la especie más fuerte y más robusta de este género. El rostro, en la extremidad anterior, allí donde comienza la parte encorvada, sólo tiene 15 milímetros de altura, pero se levanta hacia atrás hasta alcan- zar los 3 centímetros. El paladar es de 7 milímetros de ancho adelante y alcanza una anchura de 15 milímetros hacia atrás. : El coracoides es de cuerpo subcilíndrico con un diámetro de 11 a 12 milímetros; la extremidad posterior es fuertemente aplanada y pre- senta 2 centímetros de diámetro transverso. El húmero se distingue por la gran curva que describe la extremidad articular proximal, por la profundidad de la depresión de la fosa que 296 profondeur de la fosse sus-condylienne de la face palmaire. L'os entier est long de 122 millimétres. L'extrémité proximale a un diamétre trans- verse maximum de 26 millimétres et celle distale de 21 millimétres. Le corps de l'os a un diamétre de 9 a 10 millimétres. Le cubitus a 87 millimétres de long, presque la méme longueur que celui du Phororhacos inflatus, mais il est considérablement plus gréie puisque le corps de l'os n'a que 8 a 9 millimétres de diamétre. Le radius est long de 8 centimétres et le corps de P'os a 4 a 5 milli- métres de diamétre. L'extrémité proximale a un peu plus de 7 milli- métres de diamétre et l'extrémité distale 11 a 12 millimétres. Le métacarpe est long de 55 millimétres et le corps du métacarpien du milieu a 5 millimétres de diamétre; la premiére phalange du doigt du milieu est longue de 22 millimétres et son plus grand diamétre trans- verse est de 8 millimétres; l'extrémité distale de cette phalange est comme tronquée, avec une surface destinée á recevoir une deuxiéme phalange. La phalange styloide du doigt interne, longue de 15 milli- métres, est au contraire la phalange terminale. L'extrémité distale du tibio-tarse a un diamétre transverse de 23 milli- métres et le condyle interne a 27 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur. Le corps de l'os a 15 millimétres de diamétre transverse et 12 milli- métres de diamétre antéro-postérieur. Le tarse-métatarse a pres de 20 centimétres de longueur. L'extrémité proximale a 25 millimétres de diamétre transverse et 22 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Le corps de l'os a de 12 a 14 millimétres de diamétre. La plus grande largeur de l'extrémité distale est de 26 milli-. métres. La trochlée du milieu a 17 millimétres de longueur, 12 milli- métres de largeur maximum et 16 millimétres de diamétre antéro- postérieur. L'impression pour le gros orteil est trés grande et profonde. Le rudiment du métatarse du doigt interne est long de 7 millimétres, la premiére phalange de ce doigt a 7 millimétres de longueur et un peu plus de 4 millimétres de diamétre transverse au milieu de Pos. La phalange onguéale est trés petite. ' La premiére phalange du deuxiéme doigt est longue de 23 milli- métres et large de 7,5 millimétres. La deuxiéme phalange est longue de 24 millimétres et large de 6,5 millimétres au milieu. La phalange on- guéale est longue de 26 millimétres; lextrémité proximale a 9 milli- métres de large et 11 millimétres de haut. Les trois phalanges du deu- xiéme doigt donnent á celui-ci une longueur de 7 centimétres. La premiére phalange du troisiéme doigt est longue de 4 centimétres;. son diamétre transverse est de 14 millimétres dans l'extrémité proximale, 10 millimétres dans l'extrémité distale et 8 millimétres au milieu. La deuxiéme phalange est longue de 25 millimétres et la troisiéme de 20 millimétres. La phalange onguéale est longue de 27 millimétres, 297 hay debajo de la cabeza sobre la cara dorsal, y por la gran profundidad de la fosa supercondilar de la cara palmar. El hueso entero tiene un largo de 122 milímetros. La extremidad proximal tiene un diámetro transverso máximo de 26 milímetros y la distal de 21 milímetros. El cuerpo del hueso tiene un diámetro de 9 a 10 milímetros. El cúbito tiene 87 milímetros de largo, que es casi el mismo largo del de Phororhacos inflatus, pero es considerablemente más enjuto, puesto que el cuerpo del hueso sólo tiene de 8 a 9 milímetros de diámetro. El radio tiene un largo de 8 centímetros y el cuerpo del hueso tiene de 4 a 5 milímetros de diámetro. La extremidad proximal tiene poco más de 7 milímetros de diámetro y la extremidad distal entre 11 y 12 milímetros. El metacarpo tiene un largo de 55 milímetros y el cuerpo del meta- carpiano del medio tiene 5 milímetros de diámetro; la primera falange del dedo del medio tiene 22 milímetros de largo y su mayor diámetro transverso es de 8 milímetros; la extremidad distal de esta falange es como truncada, con una superficie destinada a recibir una segunda fa- lange. La falange estiloide del dedo interno, de un largo de 15 milí- metros es, por el contrario, la falange terminal. ¡La extremidad distal del tibiotarso tiene un diámetro transversal de 23 milímetros y el cóndilo interno 27 milímetros de diámetro antero- posterior. El cuerpo del hueso tiene 15 milímetros de diámetro trans- verso y 12 milímetros de diámetro anteroposterior. El tarsometatarso tiene cerca de 20 centímetros de largo. La extremi- dad proximal tiene 25 milímetros de diámetro transverso y 22 milíme- tros de diámetro anteroposterior. El cuerpo del hueso tiene entre 12 y 14 milímetros de diámetro. La mayor anchura de la extremidad distal es de 26 milímetros. La troclea del medio tiene 17 milímetros de largo, 12 milímetros de ancho máximo y 16 milímetros de diámetro anteropos- terior. La impresión para el dedo más grueso es muy grande y profunda. El rudimento del metatarso del dedo interno tiene un largo de 7 milí- metros, la primera falange de este dedo tiene 7 milímetros de largo y un poco más de 4 milímetros de diámetro transversal en el medio del hueso. La falange ungueal es muy pequeña. La primera falange del segundo dedo es de un largo de 23 milíme- tros y un ancho de 7,5 milímetros. La segunda falange tiene 24 milí- metros de largo y 6,5 milímetros de ancho en el medio. La falange un- gueal tiene un largo de 26 milímetros; la extremidad proximal tiene 9 milímetros de ancho y 11 milímetros de alto. Las tres falanges del se- gundo dedo le dan a éste un largo de 7 centímetros. La primera falange del tercer dedo tiene un largo de 4 centímetros; su diámetro transverso es de 14 milímetros en la extremidad proximal, 10 milímetros en la extremidad distal y 8 milímetros ¡al medio. La se- 298 ; Pextrémité proximale est large de 7 millimétres et haute de 12. Les qua- tre phalanges du quatriéme doigt occupent un espace de pres de 12 centimétres. La premiére phalange du quatriéme doigt est longue de 23 millimétres et large de 6,5 millimétres au milieu; la deuxiéme phalange a 10 milli- métres de long et 8 de large; la troisigme a 8,5 millimétres de long . et 7 de large; la quatriéme a 12 millimétres de long et 6 millimétres de large; la phalange onguéale a 15 millimétres de long. Les cing pha- - langes du quatrigme doigt occupent un espace de 7 centimétres. PELECYORNIS TUBULATUS, 2. Sh. La taille de cette espéce est un peu inférieure a celle du Pelecyornis australis et a peu pres égale á celle du Phororhacos delicatus. Le tarse-métatarse se distingue de celui de Pelecyornis australis pour étre un peu plus court et plus gréle, et de celui de Phororhacos delicatus par lP'impression du gros orteil qui forme comme une échancrure pro- fonde. La partie supérieure se distingue pour présenter un pont osseux au-dessus de la gouttiére de la face antérieure destinée a recevoir le muscle extenseur des doigts. Cet os mesure 175 millimétres de longueur. L'extrémité proximale a 24 millimétres de diamétre transverse et 19 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Le corps de l'os a 10 milli- métres de diamétre transverse. La trochlée médiane est longue de 15 mil- limétres et large de 10 millimétres. - Le corps du tibio-tarse a 13 millimétres de diamétre transverse et 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur. L'extrémité distale a 20 millimétres de diamétre transverse dans la partie antérieure des con- dyles et 12 millimétres en arriére. Le condyle interne a un diamétre .antéro-postérieur de 21 millimétres. . La premiétre phalange du troisiéme doigt est large de 37 millimétres. PELECYORNIS MINUYUS Ameghino . - AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome TI, page 449, année 1891. Se distingue par sa taille beaucoup plus petite que celle de P'espéce | antérieure. Le bord interne du tarse-métatarse est plus arrondi et l'im- pression pour le gros orteil est peu marquée; le corps de cet os n'a que 7 millimétres de diamétre; la plus grande largeur de l'extrémité distale est de 19 millimétres, et celle de la trochlée du milieu est de 6,5 millimétres. Le condyle externe du tibio-tarse n'a que 18 millimétres “de diamétre antéro-postérieur. Fig. 22. Pelecyornis tubulatus Ameghino. Fig. 22. Pelecyornis tubulatus Ameghino. Tarse-métatarse gauche, vu par devant, aux Y Tarsometatarso izquierdo, visto desde adelante, de grandeur naturelle. en % de su tamaño natural. Fig. 23. Brontornis Burmeisteri (Moreno et Fig. 23. Brontornis Burmeisteri Moreno et Mercerat). Doigt du milieu ou troisiéme et Mercerat. Dedo del medio, o tercero, y meta- tarse-métatarse droit, vus par la face anté- tarso derecho, vistos por su cara anterior, en rieure, á 14 de grandeur naturelle, 12 de su tamaño natural. Fig. 24. Brontornis Burmeisteri Moreno et Mercerat. Partie distale du tarse-métatarse, droit, vue par la face postérieure, montrant en o Vimpression pour le métatarsien du doigt in- terne, á 14 de grandeur naturelle, Fig. 24. Brontornis Burmeisteri Moreno et Mercerat. Parte distal del tarsometatarso dere- cho, visto por su cara posterior, mostrando en o la impresión para el metatarsiano del dedo interno, en 14 de su tamaño natural. 301 gunda falange tiene un largo de 25 milímetros y la tercera de 20 milí- «metros. La falange ungueal tiene un largo de 27 milímetros, la extre- midad proximal es de 7 milímetros de ancho y 12 de altura. Las cuatro falanges del cuarto dedo ocupan un espacio de cerca de 12 centímetros. ¡La primera falange del cuarto dedo tiene un largo de 23 milímetros y un ancho de 6,5 milímetros en el medio; la segunda falange tiene 10 milímetros de largo y 8 de ancho; la tercera tiene 8,5 milímetros de largo y 7 de ancho; la cuarta tiene 12 milímetros de largo y 6 milíme- tros de ancho; la falange ungueal tiene 15 milímetros de largo. Las cinco falanges del cuarto dedo ocupan un espacio de 7 centímetros. PELECYORNIS TUBULATUS, 1. Sh. La talla de esta especie es un poco inferior a la del Pelecyornis aus- tralis y poco más o menos igual a la del Phororhacos delicatus. El tarsometatarso se distingue del de Pelecyornis australis por ser un poco más corto y más enjuto; y del de Phororhacos delicatus por la impresión del dedo más grueso, que forma como una escotadura profun- da. La parte superior distínguese por presentar un puente óseo por en- cima del canal de la cara anterior destinado «a recibir el músculo exten- sor de los dedos. Este hueso mide 175 milímetros de largo. La extre- midad proximal tiene 24 milímetros de diámetro transverso y 19 milí- metros de diámetro anteroposterior. El cuerpo del hueso tiene 10 milí- metros de diámetro transversal. La troclea media tiene un largo ds 15 milímetros y un ancho de 10 milímetros. El cuerpo del tibiotarso tiene 13 milímetros de diámetro transverso y 10 milímetros de diámetro anteroposterior. La extremidad distal tiene 20 milímetros de diámetro transversal en la parte anterior de los cón- dilos y 12 milímetros detrás. El cóndilo interno tiene un diámetro an- teroposterior de 21 milímetros. La primera falange del tercer dedo tiene un ancho de 37 milímetros. PELECYORNIS MINUTUS Ameghino AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 449, año 1891. Se distingue por su talla mucho más pequeña que la de la especie anterior. El borde interno del tarsometatarso es más redondeado y la impresión para el dedo más grueso está poco pronunciada; el cuerpo de este hueso sólo tiene 7 milímetros de diámetro; la mayor anchura de la extremidad distal es de 19 milímetros y la de la troclea del medio es de 6,5 milímetros. El cóndilo externo del tibiotarso sólo tiene 18 milíme- tros de diámetro anteroposterior. 302 BRONTORNIS Moreno et Mercerat Brontornis. MORENO et MERCERAT: ]l, c., pages 20 et 37 (non caractérisé). Brontornis. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome lI, page 450, année 1891. > Rostrornis. MORENO et MERCERAT: 1, c., pages 20 et 40 (non caractérisé). Ce genre est de formes considérablement plus massives que le Phororhacos. La mandibule inférieure se distingue par la symphyse qui est un peu plus courte mais considérablement' plus large que dans Phororhacos, et avec lextrémité antérieure qui se reléeve vers le haut d'une maniére plus accentuée. Les branches mandibulaires présentent aussi la méme courbe sigmoide. Le fémur est tres gros en proportion de sa longueur et avec les extré- mités excessivement élargies; la face antérieure du corps est convexe, et la postérieure un peu concave. Le tibio-tarse est un os trés long, presque deux fois aussi long que le fémur; cet os se distingue par la goutticre antérieure large, avec un pont osseux sus-tendineux et par le condyle interne de l'extrémité infé- rieure qui est fortement inverti en dedans comme dans les Anseres et dans le Gastornis. Le tarse-métatarse est proportionnellement plus court et beaucoup plus large et plus gros que celui de Phororhacos. La tubérosité inter- cotylaire est large et haute. La gouttitre métatarsienne antérieure est tres large et profonde, et avec les deux perforations supérieures sur le méme plan. La perforation sus-trochléénne inférieure est remplacée par un canal qui descend vers le bas et s'ouvre dans le fond de l'échancrure qui sépare les deux trochlées externes; par l'absence de la perforation qui traverse l'os a angle droit, ce genre se distingue trés bien de Phoror- hacos. Sur le bord interne de la face postérieure, immédiatement au- dessus de la trochlée interne, il y a une trés forte impression destinée a supporter le métatarsien rudimentaire du gros orteil qui devait étre tres fort. Les phalanges sont courtes, trés grosses, et avec les excavations laté- rales de leurs extrémités distales profondes et tres allongées. Les pha- langes onguéales sont peu arquées, larges, grosses, non comprimées et avec le bout arrondi ou peu pointu. Les vertébres caudales ont les bouts des neurapophyses moins élargis que dans Phororhacos, mais les corps vertébraux présentent aussi la perforation longitudinale destinée á loger les derniers vestiges de la notocorde. e 303 BRONTORNIS Moreno et Mercerat Brontornis. Moreno et Mercerar: 1. c., páginas 20 y 37 (sin caracterizar). Brontornis, AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, página 450, año 1891. Rostrornis. Moreno et MErcERAT: 1, c., páginas 20 y 40 (sin caracterizar). Este género es de formas considerablemente más macizas que el Phororhacos. La mandíbula inferior se distingue por la sínfisis, que es un poco más corta, pero considerablemente más ancha que en Phororha- cos y con la extremidad anterior levantándose hacia arriba de una ma- nera más pronunciada. Las ramas mandibulares presentan también la misma curva sigmoides. ; : El fémur es muy grueso en proporción de su largo y con las extremi- dades excesivamente ensanchadas; la cara anterior del cuerpo es con- vexa y la posterior es un poco cóncava. El tibiotarso es un hueso muy largo, casi dos veces tan largo como el fémur; este hueso se distingue por el canal anterior ancho, con un puente óseo supertendinoso y por el cóndilo interno de la extremidad inferior que es fuertemente invertido hacia adentro como en los Anseres y en el Gastornis. El tarsometatarso es proporcionalmente más corto y mucho más an- cho y más grueso que el de Phororhacos. La tuberosidad intercondilar es ancha y alta. El canal metatarsiano anterior es muy ancho y profun- do y tiene las dos perforaciones superiores sobre un mismo plano. La perforación supertrocleana inferior es reemplazada por un canal que des- ciende hacia la parte baja y se abre en el fondo de la escotadura que separa a las dos trocleas externas; por la ausencia de la perforación que atraviesa el hueso en ángulo recto, este género se distingue muy bien de Phororhacos. En el borde interno de la cara posterior, inmedia- tamente encima de la troclea interna, hay una muy fuerte impresión destinada a soportar el metatarsiano rudimentario del dedo más grueso, que debía ser muy fuerte. Las falanges son cortas, muy gruesas, y con las excavaciones latera- les de sus extremidades distales profundas y muy alargadas. Las falan- ge ungueales son poco arqueadas, anchas, gruesas, no comprimidas y con la extremidad redondeada o poco puntiaguda. Las vértebras caudales tienen la extremidad de las neuroapófisis me- nos ensanchadas que en Phororhacos, pero los cuerpos vertebrales pre- sentan también la perforación longitudinal destinada a alojar los úl- timos vestigios de la notocorda. 304 BRONTORNIS BURMEISTERI Moreno et Mercerat Brontornis Burmeisteri. Moreno ét MercErAT: 1. c., pages 20 et 37, planche III, fig. 1 á 4; planche V, figure 2, année 1891. Idem. AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 450, année 1891. Rostrornis Floweri. MorkÉNo et MERCERAT: l. c., pages 20 et 40, planche IV, figure 1; planche V, figures 1, 3, 4 et 5; planche VI, figures 1 á 4; planche VII, figures 1 á 3, année 1891. La mandibule est plus courte, mais plus large, plus haute et plus grosse que celle de Phororhacos inflatus. La symphyse est longue de 11 a 13 centimétres avec une largeur de 6 centimétres en avant et pres de 10 centimétres en arriére; la partie antérieure est fortement relevés vers le haut. La branche mandibulaire jusqu'a la partie postérieure de la vacuité latérale est longue de 14 centimétres. La distance de la partie antérieure de la symphyse a la partie posté- rieure de la vacuité latérale est de 26 centimétres. La mandibule com- pléte pouvait avoir de 34 a 35 centimétres de longueur. Malgré les formes massives de cette piéce elle était beaucoup plus petite que celle de Phororhacos longissimus et le cráne devait étre á peu pres une moitié plus petit. Des vertébres cervicales je ne connais que le corps d'une, et encore incomplet. On pourra se faire une idée des dimensions énormes qu'avait cette piéce en disant que le corps est long de plus d'un décimétre, et que la face postérieure a 75 millimétres de diamétre transverse et 45 a 55 millimétres de diamétre vertical. Du reste, cette piéce est en trés mauvais état pour que l'on puisse en tirer quelques caractéres; tout ce que l'on peut dire est que les faces articulaires du corps ne s écartent pas de la forme commune aux oiseaux. Des vertébres dorsales je ne connais que les corps de quelques unes, qui sont trés courts et tres gros. La partie antérieure de la face infé- rieure forme une protubérance descendante, qui termine en trois crétes courtes et assez saillantes; de ces trois crétes, celle du milieu qui se trouve sur la ligne médiane représente l'hypapophyse, et les latérales sont des parapophyses. Par ce caractére le Brontornis se sépare de Phororhacos et se rapproche de Pelecyornis. Un de ces corps vertébraux est long de 65 millimétres, large de 55 millimétres et épais (diamétre vertical) de 4 centimétres. Les corps des premiéres vertébres caudales ont un diamétre trans- verse de 6 centimétres et 3 centimétres de diamétre vertical; la hauteur, du bord inférieur du corps vertébral á la partie supérieure de l'apophyse épineuse est de 9 centimétres, et dans quelques exemplaires méme d'avantage. : Le fémur a 44 centimétres de long, et le corps a un diamétre trans- verse minimum de 75 millimétres; le diamétre transverse de l'extrémité proximale devait étre de pres de 18 centimétres, et de 16 centimétres a BroxtorNIs BurMEIstTERI Moreno et Mercerat Brontornis Burmeisteri. Moreno et MERCERAT: 1. c., páginas 20 y 37, lámina 1ll, figu- ras 1 a 4; y lámina V, figura 2, año 1891. AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, página 450, año 1891. Rostrornis Floweri. Moreno et MercErRAT: 1, c., páginas 20 y 40, lámina 1V, figura 1; lámina V, figuras 1, 3, 4 y 5; lámina VI, figuras 1 a 4; y lámina VII, fig. 1 a 3, año 1891. La mandíbula es más corta, pero más ancha, más alta y más gruesa que la de Phororhacos inflatus. La sínfisis es de un largo de 11 a 13 centímetros con un ancho de 6 centímetros hacia adelante y cerca de 10 centímetros hacia atrás; la parte anterior es fuertemente levantada hacia arriba. La rama mandibular hasta la parte posterior de la cavi- dad lateral es de un largo de 14 centímetros. La distancia que hay desde la parte anterior de la sínfisis hasta la parte posterior de la cavidad lateral es de 26 centímetros. La mandíbula completa podía tener de 34 a 35 centímetros de largo. A pesar de las formas macizas de esta pieza, ella era mucho más pequeña que la de Phororhacos longissimus y el cráneo debía ser poco más o menos una mitad más pequeño. Sólo conozco el cuerpo de una vértebra cervical, y debo decir que in- completo. Es posible formarse una idea de las enormes dimensiones que tenía esta pieza sabiéndose que el cuerpo tiene más de un decíme- tro de largo y que la'cara posterior tiene 75 milímetros de diámetro transverso y entre 44 y.55 milímetros de diámetro vertical. Por lo de- más, esta pieza está en muy mal estado para que se pueda obtener de ella algunos caracteres; y todo cuanto es posible decir es que las caras articulares del cuerpo no se apartan de la forma que es común a las aves. Sólo conozco los cuerpos de algunas vértebras dorsales, que son muy cortos y muy gruesos. La parte anterior de la cara inferior forma una protuberancia descendente, que termina en tres crestas cortas y bas- tante salientes; la cresta del medio de esas tres, que está sobre la lí- nea media, representa la hipapófisis; y las laterales son las parapófisis. Por este carácter, el Brontornis se separa de Phororhacos y se acerca a Pelecyornis. Uno de estos cuerpos vertebrales tiene un largo de 65 mi- límetros, un ancho de 55 milímetros y un espesor (diámetro vertical) de 4 centímetros. Los cuerpos de las primeras vértebras caudales tienen un diámetro transversal de 6 centímetros y 3 centímetros de diámetro vertical; la al- tura, desde el borde inferior del cuerpo vertebral hasta la parte supe- rior de la apófisis espinosa, es de 9 centímetros y en algunos ejemplares aún tiene mayor altura. El fémur tiene 44 centímetros de largo; y el cuerpo un diámetro transverso mínimo de 75 milímetros; el diámetro transversal de la ex- AMEGHINO — V. XI 20 306 l'extrémité distale. Le diamétre antéro-postérieur du condyle externe de lVextrémité distale est de 125 millimétres; lépaisseur de la saillie du condyle externe est de 34 millimétres et la rainure pour la téte du péroné est large de plus de 3 centimétres. Le tibio-tarse avait 76 centimétres de longueur, 11 a 12 centimétres de diamétre transverse á son extrémité proximale et 10 a 11 centimétres a lextrémité distale. Le corps de l'os a un diamétre transverse de 65 millimétres et 50 a 60 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La créte musculaire du bord interne de la face antérieure est trés forte. Le tarse-métatarse est long de 41 a 42 centimétres; l'extrémité pro- ximale a un diamétre transvérse de 13 centimétres, et l'extrémité dis- tale de 14 centimétres. Le corps de l'os a un diamétre transverse de 73 millimétres. La face antérieure est moins creusée que dans Phoro- rhacos et le talon est moins saillant. La gouttiére qui existe entre l'es- pace au-dessus des deux trochlées externes, devient profonde, pénétre dans P'os et se couvre par un pont osseux formant un canal qui s'ouvre en bas dans le fond de l'échancrure qui sépare les deux trochlées exter- nes; il n'y a pas de branche qui perfore l'os a angle droit sur la face opposée. Les trois trochlées ont a peu pres la méme disposition et les mémes proportions relatives que dans Phororhacos, avec la différence qu'elles sont beaucoup plus fortes. Dans la face postérieure, au-dessus de la trochlée externe et prés du bord interne, il y a une impression destinée á porter le gros orteil; cette impression est plus grande et plus profonde que celle de Phororhacos et se trouve placée un.peu plus loin du bord interne de l'os. La trochlée du milieu a 85 millimétres de long, 56 millimétres de diamétre transverse maximum et 82 millimétres de diamétre antéro-postérieur; les cótés latéraux sont profondément exca- vés. La trochlée externe a un diamétre transverse maximum de 4 cent:- métres et 7 centimétres de diamétre antéro-postérieur; la trochlée in- terne est un peu plus petite que l'externe. La premiére phalange du doigt du milieu est tres forte, avec la sur- face articulaire proximale presque circulaire, l'extrémité distale tres déprimée, la surface supérieure convexe en avant et aplatie en arriére, et la surface inférieure concave d'avant en arriére. Les cavités latérales de l'extrémité distale sont profondes et tres allongées, larges en arriére, et en pointe en avant. Longueur 112 millimétres. Diamétre de l'extré- mité proximale: transverse maximum 60 millimétres, vertical 62 milli- métres. Diamétre de l'extrémité distale: transverse 50 millimétres, ver- tical 33 millimétres. Diamétre transverse de la partie la plus étroite du corps de Pos, 4 centimétres. Je connais encore une autre phalange trés courte et trés grosse que je crois étre la troisigme phalange du troisiéme doigt. Sa longueur est de pres de 6 centimétres; la surface proximale est elliptique, de 48 milli- Fig. 25. (?) Brontornis platyonyx Ameghino. Pied gauche incomplet, á 14 de grandeur na- turelle, Fig. 25. (?) Brontornis platyonyx Ameghino. Pie izquierdo incompleto, en 14 de su tamaño natural. Fig. 26. Liornis Floweri Ameghino. Partie inférieure du tibio-tarse du cóté droit, vu par devant, á Y de grandeur naturelle, Fig. 26. Liornis Floweri Ameghino. Parte inferior del tibiotarso del lado derecho, visto desde adelante, en Y de su tamaño natural. 309 tremidad proximal debía tener cerca de 18 centímetros y de 16 cen- tímetros en la extremidad distal. El diámetro anteroposterior del cón- dilo «externo de la extremidad distal es de 125 milímetros; el grosor de la saliente del cóndilo externo es de 34 milímetros; y la ranura para la cabeza del peroné tiene una anchura de más de 3 centímetros. El tibiotarso tenía 76 centímetros de largo, de 11 a 12 centímetros de diámetro transverso en su extremidad proximal y de 10 a 11 cen- tímetros en la extremidad distal. El cuerpo del hueso tiene un diáme- tro transverso de 65 milímetros y entre 50 y 60 milímetros de diame- tro anterosposterior. La cresta muscular del borde interno de la cara anterior es muy fuerte. El tarsometatarso tiene un largo de 41 a 42 centímetros; la extremi- dad proximal tiene un diámetro transversal de 13 centímetros y la extre- midad distal de 14 centímetros. El cuerpo del hueso tiene un diámetro transversal de 73 milímetros. La cara anterior es menos excavada que en Phororhacos y el talón es menos saliente. El canal que existe entre el espacio que hay sobre las dos trocleas externas, se hace profundo, penetra en el hueso y se cubre por un puente óseo formando un canal que se abre hacia abajo en el fondo de la escotadura que separa a las dos trocleas externas; no existe rama que perfore el hueso en ángulo recto sobre la cara opuesta. Las tres trocleas tienen poco más o menos la misma disposición e iguales proporciones relativas que en Phororha- cos, con la diferencia de que ellas son mucho más fuertes. En la cara posterior, por arriba de la troclea externa y cerca del borde interno, hay una impresión destinada a soportar el dedo más grueso. Esta impre- sión es más grande y más profunda que la de Phororltacos y está si- tuada un poco más lejos del borde interno del hueso. La troclea del me- dio tiene 85 milímetros de largo, 56 milímetros de diámetro transver- sal máximo y 82 milímetros de diámetro anteroposterior; los lados la- terales son profundamente excavados. La troclea externa tiene un diá- metro transversal máximo de 4 centímetros y 7 centímetros de diáme- tro anteroposterior; la troclea interna es un poco más pequeña que la externa. La primera falange del dedo del medio es muy fuerte, con la super- ficie articular proximal casi circular, la extremidad distal muy depri- mida, la superficie superior convexa hacia adelante y aplanada hacia atrás, y la superficie inferior cóncava de adelante hacia atrás. Las ca- vidades latergles de la extremidad distal son profundas y muy alarga- das, anchas hacia atrás y en punta hacia adelante. Largo: 112 milíme- tros; diámetro de la extremidad proximal: transverso máximo 60 milí- metros; vertical 62 milímetros; diámetro de la extremidad distal: trans- versal, 50 milímetros; vertical, 33 milímetros; diámetro transverso de la parte más estrecha del cuerpo del hueso: 4 centímetros. 310 métres de diamétre transverse et 4 centimétres de diamétre vertical. L'extrémité distale a 41 millimétres de diamétre transverse et 22 milli- métres de diamétre vertical. La face supérieure est convexe, l'inférieure concave, et les cavités latérales de l'extrémité distale sont trés allon- gées d'avant en arriére, mais peu profondes. La phalange onguéale du doigt du milieu est un peu arquée, trés large en arriére, de face supérieure large et arrondie, et de bout peu pointu; elle est longue de 54 millimétres; l'extrémité proximale est large de 50 millimétres et haute de 26 millimétres. (?) BRONTORNIS PLATYONYX, M. SP. Cette espéce est fondée sur plusieurs os des pieds d'un seul individu, qúi indiquent un oiseau de taille beaucoup plus réduite que le Brontornis Burmeisteri et que d'aprés la conformation des phalanges onguéales pourraient indiquer aussi un genre nouveau. Le troisiéme doigt est beaucoup plus gros et plus long que les doigts latéraux. La premiére phalange de ce doigt manque de la partie pro- ximale; la partie conservée ressemble complétement a celle de Brontor- nis Burmeisteri, sauf que la surface inférieure immédiatement en arriére de la poulie articulaire distale est moins excavée. La phalange compléte devait avoir au moins un décimétre de longueur. Le corps de l'os a 28 millimétres de diamétre transverse. L'extrémité distale a 38 milli- métres de diamétre transverse et 24 millimétres de diamétre vertical; les excavations latérales sont profondes et allongées, représentant le contour d'une poire. La poulie articulaire est plate dans la direction transversale ef convexe d'avant en arriére et verticalement. Dans le Brontornis Burmeisteri la poulie est un peu excavée dans la direction transversale. . La deuxiéme phalange du méme doigt m'est inconnue. La troisiéme phalange est courte, large et grosse, avec la surface arti- culaire proximale profondément concave dans la direction verticale. Longueur 53 millimétres. Diamétre de l'extrémité proximale: transver- sal 37 millimétres, vertical 30 millimétres. Diamétre de l'extrémité distale: transverse 33 millimétres, vertical 18 millimétres. La poulie articulaire distale est un peu concave dans la direction transversale. La phalange onguéale du méme doigt est trés grosse, mais propor- tionnellement trés courte et presque plate. L'extrémité proximale est tres large en bas et trés haute; l'extrémité distale termine en pointe mousse. La face supérieure est trés convexe dans la direction transver- sale, mais peu arquée d'avant en arriére. La face inférieure est presque plate transversalement et un peu concave d'avant en arriére. La partie postérieure de la face inférieure est élargie et avec une forte impression elliptique un peu excavée, avec le grand axe transversal qui occupe 311 Conozco además otra falange muy corta y muy gruesa que me pa- rece es la tercera falange del tercer dedo. Su largo es de cerca de 6 centímetros; la superficie proximal es elíptica, de 48 milímetros de diá- metro transversal y 4 centímetros de diámetro vertical. La extremidad distal tiene 41 milímetros de diámetro transverso y 22 milímetros de diámetro vertical. La cara superior es convexa, la inferior es cóncava y las cavidades laterales de la extremidad distal son muy alargadas de adelante hacia atrás, pero poco profundas. La falange ungueal del dedo del medio es un poco arqueada, muy an- cha hacia atrás, de cara superior ancha y redondeada y de extremidad poco puntiaguda; tiene un largo de 54 milímetros; la extremidad pro- ximal es de una anchura de 50 milímetros y una altura de 26 milímetros. i (?) BRONTORNIS PLATYONYX, 2. S[. Esta especie está fundada en varios huesos de los pies de un solo individuo, que indican un ave de talla mucho más reducida que el Brontornis Burmeisteri y que a juzgar por la conformación de las fa- langes ungueales podrían indicar también un género nuevo. El tercer dedo es mucho más grueso y más largo que los dedos late- rales. La primera falange de este dedo carece de la parte proximal; la parte conservada se parece por completo a la de Brontornis Burmeisteri, salvo que la superficie inferior inmediatamente detrás de la polea ar- ticular distal es menos excavada. La falange completa debía tener por lo menos un decímetro de largo. El cuerpo del hueso tiene 28 milíme- tros de diámetro transverso. La extremidad distal tiene 38 milímetros de diámetro transversal y 24 milímetros de diámetro vertical; las exca- vaciones laterales son profundas y alargadas representando el contor- no de una pera. La polea articular es plana en la dirección transversal y convexa de adelante hacia atrás y verticalmente. En el Brontornis Burmeisteri la polea es un poco excavada en la dirección transversal. La segunda falange del mismo dedo me es desconocida. La tercera falange es corta, ancha y gruesa, con la superficie articu- lar proximal profundamente cóncava en la dirección vertical. Largo: 53 milímetros. Diámetro de la extremidad proximal: transversal: 37 milí- tros; vertical: 30 milímetros. Diámetro de la extremidad distal: trans- versal, 33 milímetros; vertical, 18 milímetros. La polea articular distal es un poco cóncava en la dirección transversal. La falange ungueal del mismo dedo es muy gruesa, pero proporcional- mente muy corta y casi plana. La extremidad proximal es muy ancha hacia abajó y muy alta; la extremidad distal termina en punta roma. La cara superior es muy convexa en la dirección transversal, pero poco ar- queada de adelante hacia atrás. La cara inferior es transversalmente casi plana y un poco cóncava de adelante hacia atrás. La parte posterior de 312 toute la largeur de la phalange. Cette phalange ne porte pas en arriére les deux expansions latérales que l'on voit sur celle de l'autre espéce; la pointe de cette piéce est cassée; actuellement elle n'a que 46 milli- métres de long, mais entiére devait avoir pres de 6 centimétres. L'extré- mité proximale a 31 millimétres de diamétre transverse en bas, 16 milli- métres en haut et 25 millimétres de diamétre vertical. La premiére phalange du deuxiéme doigt est longue de 57 millimétres. La surface articulaire proximale a 34 millimétres de diamétre trans- verse et 22 milliméótres de diamétre vertical; la poulie articulaire est profondément excávée, avec la concavité dans la direction transversale. La deuxiéme phalange m'est inconnue. La troisieme phalange, ou onguéale, a la méme forme que celle du doigt du milieu, mais elle est un peu plus petite et avec la face infé- rieure un peu convexe transversalement. La pointe est grosse et mousse. Sa longueur est de 44 millimétres. La face proximale a 25 millimétres de diamétre transverse et 21 millimétres de diamétre vertical. La premiére phalange du quatriéme doigt a la méme forme que celle du deuxiéme et aussi la méme grandeur. La deuxiéme phalange n'a pas été trouvée. La troisiéme phalange est trés courte et trés large, épaisse, avec la face articulaire proximale profondément concave dans la direction verticale et un peu convexe transversalement; l'extrémité distale est excavée verticalement au milieu; les cótés latéraux de l'extré- _mité distale sont excavés; longueur de cette phalange 26 millimétres. Diamétre de la face articulaire proximale: transverse 24 millimétres, vertical 20 millimétres. Diamétre de VPextrémité distale: transverse 22 millimétres, verticale 17 millimétres. La quatriéme phalange a la méme forme que la troisiéme, mais elle est un peu plus petite, avec la poulie articulaire distale moins excavée et les cavités latérales circulaires et profondes. La phalange onguéale est assez différente de celles des deux autres doigts. Elle est beaucoup plus petite, moins large, plus arquée et plus pointue; la face inférieure est convexe transversalement et concave d'avant en arriére; la partie postérieure de la face inférieure n'est pas aplatie ou déprimée comme dans celles des autres doigts, sinon qu'elle constitue une espéice de protubérance convexe. La face articulaire est proportionnellement plus étroite, surtout en bas. Longueur 36 milli- métres. Diamétre de lextrémité proximale: transverse maximum 15 millimétres, verticale, 19 millimétres. LIORNIS, ». gen. Genre d'oiseaux géants comparables par la taille au Phororhacos et au Brontornis. / 313 la cara inferior es ensanchada y con una fuerte impresión elíptica un poco excavada, con el gran eje transversal ocupando todo el ancho de la falange. Esta falange no ostenta hacia atrás las dos expansiones la- terales que se ven en la de la otrasespecie; la punta de esta pieza está quebrada; actualmente ella sólo tiene 46 milímetros de largo, pero entera debía tener¿cerca de 6 centímetros. La extremidad proximal tiene 31 milímetros de diámetro transversal hacia abajo, 16 milímetros hacia “arriba y 25 milímetros de diámetro vertical. La primera falange del segundo dedo tiene un largo de 57 milíme- tros. La superficie articular proximal tiene 34 milímetros de diámetro transverso y 22 milímetros de diámetro vertical; la polea articular es profundamente excavada, con la concavidad en dirección transversal, La segunda falange me es desconocida. La tercera falange o ungueal tiene una forma igual a la del dedo del medio, pero es un poco más pequeña y con la cara inferior un poco convexa en sentido transversal. La punta es gruesa y roma. Su largo es de 44 milímetros. La cara proximal tiene 25 milímetros de diámetro transversal y 21 milímetros de diámetro vertical. La primera falange del cuarto dedo tiene una forma igual que la del . segundo y el mismo tamaño también. La segunda falange no ha sido hallada. La tercera falange es muy corta y muy ancha, gruesa, con la cara articular proximal profundamente cóncava en la dirección vertical y un poco convexa transversalmente; la extremidad distal es excavada verticalmente en el medio; los lados laterales de la extremidad distal son excavados. Largo de esta falange: 26 milímetros. Diámetro de la cara articular proximal: transverso, 24 mm.; vertical, 20 mm. Diámetro de la extremidad distal, transverso, 22 mm.; vertical, 17 mm. La cuarta falange tiene la misma forma que la tercera, pero es un poco más pequeña, con la polea articular distal menos excavada y las cavidades laterales circulares y profundas. $ La falange ungueal es bastante diferente de las de los otros dedos. Es mucho más pequeña, menos ancha, más arqueada y más puntiaguda; la cara inferior es convexa transversalmente y cóncava de adelante hacia atrás; la parte posterior de la cara inferior no es aplanada o deprimida como en la de los demás dedos, sino que constituye una especie de pro- tuberancia convexa. La cara articular es proporcionalmente más estre- cha, sobre todo hacia abajo. Largo: 36 milímetros. Diámetro de la extremidad proximal: transverso máximo, 15 milímetros; vertica!, 19 mi- límetros. LIORNIS, ». gen. Género de aves gigantescas, comparables por su talla al Phororhacos y al Brontornis. 314 Le tibio-tarse se distingue par le condyle interne de l'extrémité distale qui n'est pas inverti en dedans. Le corps de l'os dans sa moitié inférieure est fortement aplati, et se fait remarquer par ses formes arrondies sans crétes musculaires saillantes; la fonte créte musculaire du bord interne de la face antérieure si développée dans le Phororhacos, fait ici com- pléetement défaut. La longue gouttiére de la face antérieuge destinée A loger l'extenseur des doigts, n'est représentéé que par une dépression large et un peu allongée, placée au-dessus des condyles. Le pont osseux sus-tendineux n'existe pas; par contre il y a un tubercule intercondylien trés saillant. Les condyles sont peu saillants, et la gorge intercondylienne est étroite et profonde. En bas, les crétes inférieures des condyles sont séparées par un espace concave pas trop profond mais trés large. Le tarse-métatarse se distingue par le corps qui est plus large que dans Phororhacos et trés aplati d'avant en arriére. La gouttiére au-dessus des deux trochlées externes termine dans un canal qui s'ouvre dans le fond de l'échancrure qui sépare ces trochlées, sans perforation qui traverse l'os a angle droit. Sur la face antérieure il y a une petite per- foration entre les deux trochlées externes. Sur la face postérieure il n'y a aucun vestige de limpression destinée á soutenir le rudiment du métarsien du gros orteil; c'est-á-dire qu'il n'y avait pas de doigt premier. La disposition des trochlées paraít étre a peu pres la méme que dans Phororhacos. Ce genre se sépare nettement du Phororhacos, par l'absence de la perforation sus-trochléénne du tarse-métatarse, et du pont osseux sus- tendineux du tibio-tarse; il différe aussi bien du Brontornis que du Phororhacos par l'absence du doigt interne ou premier. Lriorn1s FLOWERI, M. SP. Jétablis Pespéce sur plusieurs os d'un oiseau géant procédant d'un individu jeune, qui n'avait pas encore atteint son développement com- plet; malgré cela, ces os sont presque aussi gros que ceux du Bron- tornis Burmeisteri. Du tibio-tarse je n'en connais que le tiers inférieur. Le corps de Pos se distingue par ses surfaces lisses, ses formes arrondies et son grand aplatissement antéro-postérieur; il a un diamétre transverse de 56 milli- métres, et 42 millimétres de diamétre antéro-postérieur. L'applatissement est encore plus grand vers le bas; immédiatement au-dessus des con- dyles il mesure 78 millimétres de diamétre transverse et seulement 38 millimétres de diamétre antéro-postérieur. L'extrémité articulaire inférieure a 90 millimétres de diamétre transverse et ce diamétre devait étre encore plus grand dans la partie antérieure des condyles; malheu- reusement ceux-ci sont cassés. Le diamétre antéro-postérieur, mesuré Fig. 27. Liornis Floweri Ameghino. Partie distale du tarse-métatarse gauche, réduit a Y de grandeur naturelle. a, vue par la face anté- rieure; b, vue par la face postérieure; c, sec- tion transversale au niveau de la cassure; d, indiquant la face antérieure et e, la face pos- térieure. Fig. 28. Callornis giganteus Ameghino. Par- tie inférieure incompléte du tibio-társe du cóté droit, vue par devant, á 14 de grandeur na- turelle. Fig. 27. Liornis Floweri Ameghino. Parte dis- tal del tarsometatarso izquierdo, reducido a 15 de su tamaño natural, a, visto por su cara an- terior; b, visto por su cara posterior; c, sección transversal al nivel de la quebradura; d, indi- cación de la parte anterior; y e, la cara pos- terior. Fig. 28. Callornis giganteus Ameghino. Parte inferior incompleta del tibiotarso del lado dere- cho, visto desde adelante, en 14 de su tamaño natural. Fig. 29. Callornis giganteus Ameghino. Par- tie inférieure du tarse-métatarse du cóté droit, aux 28 de grandeur naturelle. a, vu par la face antérieure; b, vu par la face postérieure, mon- trant en o P'impression pour le. doigt interne. 4 Fig. 30. Lophiornis obliguus Ameghino. Par- tie inférieure du tibio-tarse, vue par devant, de grandeur naturelle. Fig. 29. Callornis giganteus Ameghino. Parte inferior del tarsometatarso del lado derecho, en 2% de su tamaño natural. a, visto por su cara anterior; b, visto por su cara posterior, mostrando en o la impresión para el dedo interno, : y : Fig. 30. Lophiornis obliquus Ameghino. Parte inferior del tibiotarso, vista desde adelante, en su tamaño natural. 317 El tibiotarso se distingue por el cóndilo interno de la extremidad distal que no es invertido hacia adentro. El cuerpo del hueso en su mi- tad inferior es fuertemente aplanado y se hace notar por sus formas redondeadas sin crestas musculares salientes; la fuerte cresta muscular del borde interno de la cara anterior tan desarrollada en el Phororhacos, falta aquí por completo. El largo canal de la cara anterior destinado a alojar el extensor de los dedos, no está representado más que por una depresión ancha y un poco alargada, situada encima de los cóndilos. El puente óseo supertendinoso no existe; y por el contrario, hay un tu- bérculo intercondilar muy saliente. Los cóndilos son poco salientes y la garganta intercondilar es estrecha y profunda. Hacia abajo, las crestas inferiores de los cóndilos están separadas por un espacio cón- cavo no muy demasiado profundo, pero sí muy ancho. , El tarsometatarso se distingue por el cuerpo, que es más ancho que en Phororhacos y muy aplanado de adelante hacia atrás. El canal de en- cima de las dos trocleas externas termina en un canal que se abre en el fondo de la escotadura que separa a estas trocleas, sin perforación que atraviese el hueso en ángulo recto. En la cara anterior hay una per- foración pequeña, entre ambas trocleas externas. Sobre la cara poste- rior no existe ningún vestigio de la impresión destinada a sostener el rudimento del metatarsiano del dedo más grueso; equivalente a decir que no había primer dedo. La disposición de las trocleas parece ser po- co más o menos la misma que en Phororhacos. Este género se separa netamente de Phororhacos por la ausencia de la perforación supertrocleana del tarsometatarso y del puente óseo su- pertendinoso del tibiotarso; y difiere tanto del Brontornis como del Phororhacos por la ausencia del dedo interno o primero. LiorNis FLOWERI, 1. sp. Fundo esta especie en varios huesos de un ave gigantesca provenien- te de un individuo joven, que aún no había alcanzado su completo des- arrollo, a pesar de lo cual estos huesos son casi tan grandes como los del Brontornis Burmeisteri. Sólo conozco del tibiotarso el tercio inferior. El cuerpo del hueso se distingue por sus superficies lisas, sus formas redondeadas y su gran aplanamiento anteroposterior; tiene un diámetro transverso de 56 milí- metros y 42 milímetros de diámetro anteroposterior. El aplanamiento es aún más grande hacia abajo; inmediatamente encima de los cóndi- los mide 78 milímetros de diámetro transverso y sólo 38 de diámetro anteroposterior. La extremidad articular inferior tiene 90 milímetros de diámetro transversal y este diámetro debía ser aún mayor en la parte anterior de los cóndilos. Infortunadamente éstos se han quebrado. 318 dans le fond de la gorge intercondylienne est de 56 millimétres, et sur les condyles devait étre a peu prés d'un decimétre. Le tubercule intercon- dylien est de base trés large et de sommet arrondi et allongé. La surface du condyle externe est excavée á peu prés comme dans Phororhacos. Du tarse-métatarse je connais la partie inférieure avec la trochlée . médiane compléte, et des morceaux détachés des trochlées latérales. La partie inférieure du corps est notable par son grand applatissement, étant la face antérieure aussi plate que la postérieure, et avec les bords latéraux presque aussi épais que le centre de l'os. A six centimétres au-dessus de la trochlée médiane le corps de l'os mesure 65 millimétres de diamétre transverse et seulement 26 millimétres de diamétre antéro- postérieur maximum. Sur la face antérieure de los, la partie qui correspond au métatarsien de la trochlée du milieu est séparée de celle qui correspond au méta- tarsien de la trochlée externe par une gouttióre tres large et peu pro- fonde; vers le bas, cette gouttiére se retrécit, devient plus profonde, se couvre par un pont osseux se transformant ainsi dans un canal de grand diamétre qui se dirige vers le bas et s'ouvre dans le fond de l'échancrure entre les deux trochlées externes. Dans la face postérieure, le bord interne de lP'os est de surface unie, sans le moindre vestige d'i impression pour le métatarsien rudimentaire du doigt interne. La trochlée du milieu est beaucoup plus grande que les deux autres, - profondément excavée au milieu sur toute la ligne médiane, et avec le bord du cóté interne beaucoup plús saillant que l'externe; elle est lon- gue de 80 millimétres, a 48 millimétres de diamétre transverse maximum et pres de 8 centimétres de diamétre antéro-postérieur. Les trois tro- chlées ont leur base sur un méme plan, mais celle du milieu en raison de sa grandeur était beaucoup plus proéminente en avant. La premiére phalange du doigt du milieu a la méme forme que celle de Brontornis Burmeisteri mais n'est pas si épaisse. Longueur de cette phalange, 103 millimétres. Diamétre de la surface articulaire proximale: transverse 52 millimétres, vertical 28 a 34 millimétres. Diamétre de l'extrémité distale: transverse 45 millimétres, vertical 28 a 34 milli- métres. Diamétre transverse minimum du corps de Pos, 35 millimétres. La premiétre phalange du quatriéme doigt est beaucoup plus petite, avec le cóté interne de l'extrémité antérieure beaucoup plus haut que l'externe, et les cavités latérales de l'extrémité distale de contour circu- laire et tres profondes. Longueur de cet os, 82 millimétres. Diamétre de la surface articulaire proximale: transverse, 41 millimétres, vertical 43 millimétres. Diamétre de l'extrémité distale: transverse, 33 milli- métres; vertical, 28 millimétres. Diamétre transverse minimum du corps de Pos, 28 millimétres. 319 El diámetro anteroposterior, medido en el fondo de la garganta inter- condilar es de 56 milímetros; y sobre los cóndilos debía ser poco más o menos de un decímetro. El tubérculo intercondilar es de base muy ancha y de vértice redondeado y alargado. La superficie del cóndilo externo es excavada poco más o menos como en Phororhacos. Conozco la parte inferior del tarsometatarso con la troclea media completa, y fragmentos despegados de las trocleas laterales. La parte inferior del cuerpo es notable por su gran aplanamiento, como que la cara anterior es tan plana como la posterior y con los bordes laterales tam- bién casi tan gruesos como el centro del hueso. A seis centímetros arriba de la troclea media el cuerpo del hueso mide 65 milímetros de diámetro transversal y sólo 26 milímetros de diámetro anteroposterior máximo. En la cara anterior del hueso, la parte que corresponde al metatarsia- no de la troclea del medio está separada de la que corresponde al meta- tarsiano de la troclea externa por un canal muy ancho y poco profundo; hacia abajo, este canal se estrecha, se hace más profundo, se cubre por un puente óseo, transformándose así en un canal de gran diámetro que se dirige hacia abajo y se abre en el fondo de la escotadura entre am- bas trocleas externas. En la cara posterior, el borde interno del hueso es de superficie uni- da, sin el menor vestigio de impresión para el metatarsiano rudimenta- rio del dedo interno. - La troclea del medio es mucho más grande que las otras dos, profun- damente excavada en el centro sobre toda la línea media y con el bor- de del lado interno mucho más saliente que el externo; tiene 80 milí- metros de largo, 48 milímetros de diámetro transverso máximo y cerca de 8 centímetros de diámetro anteroposterior. Las tres trocleas tienen su base sobre un mismo plano, pero la del medio, en razón de su tama- ño, era mucho más prominente hacia adelante. La primera falange del dedo del medio tiene igual forma que la de Brontornis Burmeisteri, pero no es tan gruesa. Largo de esta falange: 103 milímetros. Diámetro de la superficie articular proximal: transverso, 52 milímetros; vertical, de 28 a 34 milímetros. Diámetro de la extremi- dad distal: transverso, 45 milímetros; vertical, de 28 a 34 milímetros. Diámetro transverso mínimo del cuerpo del hueso: 35 milímetros. La primera falange del cuarto dedo es mucho más pequeña, con el lado interno de la extremidad anterior mucho más alto que el externo y las cavidades laterales de la extremidad distal de contorno circular y muy profundas. Largo de este hueso: 82 milímetros. Diámetro de la superficie articular proximal: transverso, 41 milímetros; vertical, 43 m:- límetros. Diámetro de la extremidad distal: transverso, 33 milímetros; - vertical, 28 milímetros. Diámetro transverso mínimo del cuerpo del hueso: 28 milímetros. 320 CALLORNIS, 2. gen. Le tibio-tarse est moins aplati-que dans le genre précédent et la face postérieure surtout est beaucoup plus convexe. Sur la face antérieure, la gouttiére pour le muscle extenseur des doigts est beaucoup plus pro- fonde que dans Liornis et s'étend sur une partie considérable du corps de los; la partie inférieure de cette gouttiére ne porte pas de pont sus- tendineux. La créte musculaire du bord interne de la face antérieure est bien développée. Le tubercule intercondylien est grand mais pas trop haut. : Le tarse-métatarse ressemble á celui de Phororhacos; il a comme dans ce genre une perforation sur l'échancrure des deux doigts externes qui traverse l'os complétement, et en plus une branche qui descend en bas et s'ouvre dans le fond de l'échancrure; sur le bord interne de la face postérieure il y a une impressión pour le premier doigt, placée trés haut au-dessus de la trochlée interne. Ce genre se distinge de Phororhacos par le tibio-tarse qui n'a pas de pont sus-tendineux; de Brontornis par le tarse-métatarse qui posséde une perforation sus-trochléénne qui traverse l'os complétement, et de Liornis par ce méme caractére et en plus par la présence du doigt in- terne ou premier qui manque dans ce dernier genre. CALLORNIS GIGANTEUS, M. SP. C'était un oiseau géant, dont la taille devait s'approcher de celle de Phororhacos sehuensis. Du tibio-tarse je connais le tiers inférieur, malheureusement avec -Textrémité distale cassée. Le corps de l'os a 46 millimétres de diamétre transverse et 40 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Immédia- tement au-dessus des condyles il a 65 millimétres de diamétre transverse et 35 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Du tarse-métatarse je ne connais aussi que l'extrémité inférieure avec la trochlée médiane et celle externe complétes, et la trochlée interne incompléte. Cet os ne se distingue en rien de celui de Phororhacos, sauf impression pour le doigt interne qui est placée beaucoup plus haut. Immédiatement au-dessus des trochlées il a 52 millimétres de diamétre transverse et 23 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La trochlée médiane est longue de 44 millimétres, large de 30 millimétres, et a 42 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La trochlée externe est longue de 27 millimétres, large de 18, et a 39 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Le diamétre transverse maximum entre les trochlées était á peu pres de 7 centimétres. 321 CALLORNIS, n. gen. El tibiotarso es menos aplanado que en el género precedente y la cara posterior sobre todo es mucho más convexa. Sobre la cara ante- rior, el canal para el músculo extensor de los dedos es mucho más profundo que en Liornis y se extiende por sobre una parte considerable del cuerpo del hueso; la parte inferior de este canal no tiene puente supertendinoso. La cresta muscular del borde interno de la cara ante- rior está bien desarrollada. El tubérculo intercondilar es grande, pero no es demasiado alto. El tarsometatarso se parece al de Phororhacos; tiene, como en este género, una perforación sobre la escotadura de los dos dedos externos que atraviesa completamente el hueso y además una rama que des- ciende hacia abajo y se abre en el fondo de la escotadura; en el borde interno de la cara posterior hay una impresión para el primer. 2 situada muy arriba por encima de la troclea interna. Este género se distingue del Phororhacos por el tibiotarso, que no tiene puente supertendinoso; del Brontornis, por el tarsometatarso, que ostenta una perforación supertrocleana, que atraviesa por completo el hueso; y del Liornis, por este mismo carácter y además por la presen- cia del dedo interno o primero, de que carece este último género. CALLORNIS GICANTEUS, $N. SP. Era un ave gigantesca, cuya talla debía aproximarse a la del Pho- rorhacos sehuensis. Conozco el tercio inferior del tibiotarso, aunque, infortunadamente, con la extremidad distal quebrada. El cuerpo del hueso tiene 46 milí- metros de diámetro transverso y 40 milímetros de diámetro anteropos- terior. Inmediatamente encima de los cóndilos hay 65 milímetros de diá- metro transverso y 35 milímetros de diámetro anteroposterior. Del tarsometatarso conozco tan sólo la extremidad inferior con la troclea media y la externa completas y la troclea interna incompleta. Este hueso no se distingue en nada del de Phororhacos, sino por la impresión para el dedo interno, que está situada mucho más arriba. In- mediatamente arriba de las trocleas hay 52 milímetros de diámetro transversal y 23 milímetros de diámetro anteroposterior. La troclea me- dia es de un largo de 44 milímetros, de un ancho de 30 milímetros y tiene 42 milímetros de diámetro anteroposterior. La troclea externa tiene un largo de 27 milímetros, un ancho de 18 milímetros y 39 milí- metros de diámetro anteroposterior. El diámetro transverso máximo, entre las trocleas, era poco más o menos de 7 centímetros. AMEGHINO — V. XI 21 PHYSORNIS FORTIS, NM. Yen., NM. Sh. Un morceau de symphyse et de branche mandibulaire droite procédant des couches á Pyrotherium indique un oiseau du méme groupe que le Phororhacos et le Brontornis mais tres différent de tous ceux de la formation Santa-cruzienne. C'est un morceau de pres de 15 centimétres de longueur, dont 10 centimétres appartiennent á la partie postérieure de la symphyse; en arriére, l'épaisseur de la branche mandibulaire est de pres de 2 centimétres; malheureusement on ne peut en mesurer la hauteur. Cette piéce a appartenu a un oiseau probablement aussi gros que le Phororhacos longissimus. 11 se distingue nettement de toutes les formes énumérées par les cótés latéraux de la moitié postérieure de la symphyse et la partie antérieure des branches mandibulaires, qu'au lieu de se retrécir comme dans Phororhacos, Brontornis, etc., forment une convexité en dehors trás accentuée. Le bord mandibulaire de la symphyse décrit donc une courbe avec la concavité en dedans et la con- vexité en dehors. La piéce est trop incompléte pour que l'on puisse en donner le dessin. LoPHIORXIS OBLIQUUS Ameghino AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 449, année 1891. Est représenté par un morceau de la partie inférieure du tibio-tarse, longue de 6 centimétres. Cette piéce indique un oiseau de la taille de Pelecyornis tubulatus, mais d'un genre différent. Les crétes postérieures des condyles sont beaucoup plus saillantes en arriére et proportionnel- lement plus séparées Pune de P'autre; au-dessus de Plespace concave transversalement que limitent ces crétes, le corps de l'os présente une forte dépression qui manque au méme os de Pelecyornis. La face laté- rale du condyle externe est moins excavée, presque lisse. Sur la face antérieure la gouttiére pour le muscle extenseur des doigts est étroite mais assez profonde et bien marquée sur toute la longueur de Pos; elle est limitée par la créte latérale du bord interne, et par une autre créte sur le cóté externe qui descend sur la ligne médiane de l'os pour terminer sur le bord externe de la perforation formée par le pont sus- tendineux. Une autre créte paralléle a Vantérieure vient terminer sur le bord externe du condyle externe. Le corps de P'os a 11 millimétres de diamétre transverse et 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Diamétre transverse entre les deux crétes postérieures des condyles, 16 millimétres. Diamétre antéro-postérieur du condyle externe, 20 milli- métres; ce condyle est notable par sa compression latérale. Fig. 31. Psendolarus eocoruus Amegikiro. paboral. e, por se cara dersal; bh, por su cara palmar; y e, de lodo. Fig. 32 Opisthodaciylas petagomicas Ame Fig. 32. Opistiodacioólas fetogomicous Arme ghimo. Pare antéicare de Miatermaullare ghino. Parte anterior del intermanilar, visto vee de guandeor natorelle. a, par en hos (Úsur- face palate); $, par en hanmt, et e, de cite. es sm tamos matara. a, por debajo (saperíi- de ypalairsa); b, desde arriba; y e, de lada. Fig. 33. Opisthodactylus patagonicus Ame- Fig. 33. Opisthodactylus patagonicus Ame- ghino. Partie inférieure du tibio-tarse, vue par ghino. Parte inferior del tibiotarso, vista desde devant, de grandeur naturelle. adelante, en su tamaño natural. Fig. 34. Opisthodactylus patagonicus Ame- Fig. 34. Opisthodactylus patagonicus Ame- ghino. Partie inférieure du tarse-métatarse, de ghino. Parte inferior del tarsometatarso, en su grandeur naturelle. a, vue par devant; b, vue tamaño natural. a, vista desde adelante; b, vis- par la face postérieure. ta por su cara posterior. PHYSORNIS FORTIS, NM. JCN., MN. SP. Un fragmento de sínfisis y de rama mandibular derecha procedente de las capas caracterizadas por el Pyrotherium señala un ave del mis- mo grupo que el Phororhacos y el Brontornis, pero muy diferente de todos los de la formación Santacruceña. Es un fragmento de cerca de 15 centímetros de largo, de los cuales 10 pertenecen a la parte posterior de la sínfisis; hacia atrás, el grosor de la rama mandibular es de cerca de 2 centímetros; desgraciadamente, la altura no puede ser medida. Esta pieza ha pertenecido a un ave que probablemente era tan grande como el Phororhacos longissimus. Se distingue netamente de todas las formas enumeradas por los lados laterales de la mitad posterior de la sínfisis y la parte anterior de las ramas mandibulares, que en lugar de estrecharse como en Phororhacos, Brontornis, etc., forman una conve- xidad hacia afuera muy acentuada. El borde mandibular de la sínfisis describe, pues, una curva con la concavidad hacia adentro y la conve- xidad hacia afuera. La pieza es demasiado incompleta para que sea posible dar su dibujo. ; LoPHIORNIS OBLIQUUS Ameghino Amecuixo: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 449, año 1891. Está representado por un fragmento de la parte inferior del tibiotar- so, de un largo de 6 centímetros. Esta pieza señala un ave de la talla del Pelecyornis tubulatus, pero de un género distinto. Las crestas pos- teriores de los cóndilos son mucho más salientes hacia atrás y propor- cionalmente más separadas entre sí; por arriba del espacio transversal- mente cóncavo que estas crestas limitan, el cuerpo del hueso presenta una fuerte depresión de la cual carece el mismo hueso del Pelecyornis. La cara lateral del cóndilo externo es menos excavada, casi lisa. En la cara anterior, el canal para el músculo extensor de los dedos es es- trecho, pero bastante profundo y bien acentuado en toda la extensión del hueso; está limitado por la cresta lateral del borde interno y por otra cresta en el lado externo que desciende sobre la línea media del hueso para terminar en el borde externo de la perforación formada por el puente supertendinoso. Otra cresta paralela a la anterior va a ter- minar en el borde externo del cóndilo externo. El cuerpo del hueso tiene 11 milímetros de diámetro transverso y 10 milímetros de diáme- tro anteroposterior. Diámetro transversal entre ambas crestas posterio- res de los cóndilos: 16 milímetros. Diámetro anteroposterior del cóndilo externo: 20 milímetros. Este cóndilo es notable por su compresión la- - teral. 326 PSEUDOLARUS EOCAENUS Ameghino AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 446, année 1891. Cet oiseau ne m'est connu que par un morceau de la partie proximale de l'humérus, long de pres de 4 centimétres, et indiquant une espéce de taille comparable á celle de Pelecyornis tubulatus. Cette pitce se distingue facilement par Pabsence de la courbe sigmoide si caractéris- tique de cet os dans les oiseaux ou pour n'en présenter que des vestiges, de telle sorte que la téte articulaire qui est épaisse et étendue transver- salement, se trouve presque sur le méme plan que le corps de l'os, mais la direction de son grand axe est complétement transversale á l'axe de Pos et non oblique d'en haut en bas comme dans Pelecyornis. Le tro- chanter forme sur la face anconale une forte créte, mais le sillon qui le sépare de la téte articulaire est effacé, du moins dans la partie supé- rieure. Sur la face palmaire, la téte articulaire est limitée en-dessous par une dépression transversale bien accentuée. La téte articulaire a 14 milli- métres de diamétre transverse et 6 millimétres de diamétre antéro- postérieur. L'extrémité proximale a un diamétre transverse maximum de 19 millimétres. Le corps de l'os a 10 millimétres de diamétre trans- verse et 8 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La surface pal- maire est presque complétement plate; celle anconale est, au contraire, trés convexe. Opisthodactylidae La partie de l'intermaxillaire tournée vers le bas est large, convexe sur la face dorsale et plate sur la face palatine. Le tibio-tarse ne porte pas de pont sus-tendineux et la gorge intercondylienne est trés basse. Le tarse-métatarse est d'extrémité distale élargie, et probablement tri- dactyle. OPISTHODACTYLUS Ameghino AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome L page 453, année 1891. La partie antérieure du rostre n'est pas triangulaire et pointue, sinon élargie, déprimée et de bout arrondi. Le tibio-tarse a les condyles proéminents; la gorge intercondylienne est large, concave, mais peu profonde. La partie inférieure de la gouttiére de la face antérieure ne porte pas de pont osseux sus-tendineux, mais il y a un fort tubercule intercondylien. La face externe du condyle externe est plate mais pré: sente une fossette circulaire profonde en avant. L'extrémité inferieure du tarse-métatarse est plus élargie que dans Phororhacos; la trochlée médiane est tres grande, large et profondément excavée sur toute la ligne médiane; la trochlée externe est beaucoup 327 x PSEUDOLARUS EOCAENUS Ameghino . AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, página 446, año 1891. Esta ave sólo me es conocida por un fragmento de la parte “proxi- mal del húmero, de cerca de 4 centímetros de largo, que señala una es- pecie, de talla comparable a la del Pelecyornis tubulatus. Esta pieza se distingue fácilmente por la ausencia de la curva sigmoides, tan carac- terística de este hueso en las aves, o por no presentar más que vestigios de ella, de tal suerte que la cabeza articular, que es gruesa y se ex- tiende transversalmente, se halla casi sobre el mismo plano que el cuerpo del hueso, pero la dirección de su gran eje es completamente transversal al eje del hueso y no oblicua de arriba hacia abajo como en Pelecyornis. El trocánter forma sobre la cara anconeal una fuerte cresta, pero el surco que lo separa de la cabeza articular está borrado, cuando menos en su parte superior. En la cara palmar, la cabeza articu- lar está limitada hacia abajo por una depresión transversal bien acen- tuada. La cabeza articular tiene 14 milímetros de diámetro transversal y 6 milímetros de diámetro anteroposterior. La extremidad proxima! tiene un diámetro transverso máximo de 19 milímetros. El cuerpo del hueso tiene 10 milímetros de diámetro transverso y 8 milímetros de diámetro anteroposterior. La superficie palmar es casi completamente plana; y la anconeal es, por el contrario, muy convexa. Opisthodactylidae La parte del intermaxilar, vuelta hacia abajo, es ancha, convexa en la cara dorsal y plana en la cara palatina. El tibiotarso no ostenta puente supertendinoso y la garganta intercondilar es muy baja. El tarsometatarso es de extremidad distal ensanchada y probablemente tridáctila. OPISTHODACTYLUS Ameghino AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 453, año 1891. La parte anterior del rostro no es triangular y puntiaguda, sino en- sanchada, deprimida y de extremidad redondeada. El tibiotarso tiene los cóndilos prominentes; la garganta intercondilar es ancha, cóncava, pero poco profunda. La parte inferior del canal de la cara anterior no ostenta puente óseo supertendinoso, pero existe en ella un fuerte tu- bérculo intercondilar. La cara externa del cóndilo externo es plana pero presenta un fosita circular profunda hacia adelante. La extremidad inferior del tarsometarso es más ensanchada que en Phororhacos; la troclea media es muy grande, ancha y profundamente excavada en toda la línea media; la troclea externa es mucho más pe- 328 NA o plus petite, mais trés large et excavée aussi sur la ligne médiane, ce qui la distingue de la trochlée correspondante de Phororhacos. La perfora- tion sus-trochléénne de la face antérieure perfore l'os á angle droit, mais il y a en plus une branche qui s'ouvre sur le bord de l'échancrure en arriére. Sur la face postérieure, au-dessus de la trochlée du doigt du milieu, mais plus sur le cóté interne, il y a une forte impression que j'avais pris pour la facette destinée a soutenir le rudiment du métatarsien du doigt interne, mais il est probable que cette impression ait eu une tout autre destination, et alors ce genre n'aurait eu que trois doigts A chaque pied. : OPISTHODACTYLUS PATAGCONICUS Ameghino AMEGHINO: 1. c. C'est jusqu'aujourd'hui la seule espéce connue de ce genre, et mal- heureusement elle n'est représentée que par des débris trés incomplets, indiquant un oiseau de la taille de Phororhacos inflatus. Du rostre, je ne connais que l'extrémité antérieure qui formait la partie du bec retournée vers le bas; cette partie au lieu d'étre tres haute et triangulaire comme dans Phororhacos, est tres basse, large et tres peu arquée, terminant en avant dans un bout large, mince et arrondi. La surface supérieure est fortement convexe dans la direction trans- versale et aussi un peu dans la direction longitudinale. La face infé- rieure (palatine) est absolument plate transversalement, mais un peu concave d'avant en arriére. Ce morceau est long de 4 centimétres et large de 13 (en avant) a 14 millimétres (en arritre). L'épaisseur de ce mórceau est de 3 millimétres en avant et 14 millimétres en arriére. -Dú tibio-tarse, je connais l'extrémité inférieure incompléte qui est tres différente de la partie correspondante du méme os de Phororhacos. La gorge intercondylienne est trés basse, mais large et réguligrement concave dans la direction transversale; les deux condyles sont peu saillants en avant et unis par une espéce de barre transversale au-dessus de laquelle il y a une forte dépression. Un peu plus haut il se détache de cette dépression un fort tubercule; c'est le tubercule intercondylien qu'ici on ne puet qu'appeler sus-condylien. La gouttiére pour le tendon extenseur des doigts de laquelle on voit la partie inférieure ne porte pas de pont sus-tendineux. La surface latérale du condyle interne pré- sente une cavité allongée d'avant en arriére; la surface latérale du condyle externe est complétement plate, mais en avant, dans le centre du cercle formé par le bord du condyle il y a une cavité circulaire petite et trés profonde. Diamétre transverse de l'extrémité distale, 37 milli- métres. Diamétre antéro-postérieur du condyle externe, 36 millimétres. Du tarse-métatarse je connais la partie inférieure d'un exemplaire avec la trochlée du milieu, la partie inférieure d'un autre exemplaire 329 queña, pero muy ancha y excavada también sobre la línea media, lo que la distingue de la correspondiente troclea del Phororhacos. La per- foración supertrocleana de la cara anterior perfora al hueso en ángulo recto, pero hay, además, una rama que se abre en el borde de la es- cotadura hacia atrás. En la cara posterior, por arriba de la troclea del dedo del medio, pero más hacia el lado interno, hay una fuerte impre- sión que confundí-con la faceta destinada a sostener el rudimento de metatarsiano del dedo interno, pero que más probablemente ha tenido otro destino cualquiera, de donde resultaría que este género sólo habría tenido tres dedos en cada pie. OPISTHODACTYLUS PATAGONICUS Ameghino AmMeEGcHINO: L c. Hasta el día esta es la única especie conocida de este género; y des- graciadamente sólo está representada por restos muy incompletos, que señalan un ave de la talla del Phororhacos inflatus. Del rostro sólo conozco la extremidad anterior que formaba la parte del pico que se hallaba vuelta hacia abajo; esta parte, en lugar de ser muy alta y triangular, como en Phororhacos, es muy baja, ancha y muy poco arqueada, terminando hacia adelante en punta ancha, delgada y redondeada. La superficie superior es fuertemente convexa en la direc- ción transversal y también lo es un poco en la dirección longitudinal. La cara inferior (palatina) es absolutamente plana transversalmente, pero un poco cóncava de adelante para atrás. Este fragmento tiene un largo de 4 centímetros y un ancho de 13 (hacia adelante) a 14 milímetros (hacia atrás). El grosor de este fragmento es de 3 milímetros hacia adelante y de 14 milímetros hacia atrás. Conozco la extremidad inferior incompleta del tibiotarso, que es muy diferente de la parte correspondiente del mismo hueso del Phoro- rhacos. La garganta intercondilar es muy baja, pero ancha y regular- mente cóncava en la dirección transversal; los dos cóndilos son poco salientes hacia adelante y unidos por una especie de barra transversal _por encima de la cual hay una fuerte depresión. Un poco más arriba se desprende de esa depresión un fuerte tubérculo; es el tubérculo inter- condilar que ahí no puede ser denominado sino supercondilar. El canal para el tendón extensor de los dedos, cuya parte inferior se ve, no tiene puente supertendinoso. La superficie lateral del cóndilo interno presenta una cavidad alargada de adelante hacia atrás; la superficie late- ral del cóndilo externo es completamente plana, pero hacia adelante, en el centro del círculo formado por el borde del cóndilo hay una cavi- dad circular pequeña y muy profunda. Diámetro transverso de la ex- tremidad distal: 37 milímetros. Diámetro anteroposterior del cóndilo externo: 36 milímetros. 330 avec la trochlée du milieu et celle externe, et quelques autres morceaux, soit avec la trochlée externe, soit avec celle du milieu; de la trochlée interne je n'en connais aucun exemplaire. La partie inférieure de l'os est large et aplatie d'avant en arriére; les trois trochlées sont placées en formant une petite courbe. La trochlée du milieu est beaucoup plus longue et plus grosse que les latérales, trés large et excavée ou canne- lée sur toute la ligne médiane; chacun des cótés latéraux de cette tro- chlée porte une cavité circulaire petite mais trés profonde. La trochlée externe est courte, large, et comme celle du milieu, excavée aussi sur toute la ligne médiane; le cóté latéral interne est presque plat, celui externe porte au contraire une cavité circulaire petite et profonde. La trochlée interne, d'apres ce qu'on peut en juger par les parties con- servées, doit avoir eu les mémes proportions et á peu pres la méme forme que celle externe. E : Sur le bord interne de la face postérieure on ne voit pas des vestiges de la facette pour le premier doigt, a moins qu'elle ne soit représentée par une impression qui se trouve presque sur le milieu de l'os au-dessus de la trochlée médiane vers le cóté interne; á cóté de cette impression, également au-dessus de la trochlée médiane, mais alors vers le cóté externe, il y en a une autre plus petite et circulaire. Diamétre trans- verse de l'os immédiatement au-dessus des trochlées au niveau de la perforation sus-trochléénne, 34 millimétres. Diamétre transverse aproxi- matif entre les trochlées, 5 centimétres. Largeur maximum de la trochlée du milieu, 2 centimétres. Largeur de la trochlée externe, 14 millimétres. La premiére phalange du doigt du milieu est courte, grosse, avec l'extrémité distale beaucoup plus petite que la proximale, et avec une forte dépression concave dans la partie antérieure de la face infé- rieure. Chacun des cótés latéraux de l'extrémité distale porte une ca- vité elliptique, pas trop grand mais trés profonde. Longueur 46 mil- limétres. Diamétre de l'extrémité proximale: transverse 22 millimétres, vertical 20 millimétres. Diamétre transverse de la partie distale, 18 mil- limétres. La premiére phalange du deuxiéme doigt et la premiére du qua- triéme, ont á peu pres la méme longueur que celle du doigt du milieu mais sont un peu moins grosses. : Les autres phalanges sont courtes, larges et robustes. Impennes Cladornidae, n. fam. Pieds plantigrades. Tarse-métatarse plus long que dans les Sphenis- cidae, sans vacuités entre les métatarses, mais avec des sillons qui indi- quent leur parcours. Le gros orteil est excessivement développé. Les Fig. 35. Cladornis pachypus Ameghino. Tarse- métatarse, incomplet en haut, aux % de gran- deur naturelle. a, vu par la face antérieure; b, vu par la face postérieure montrant en o la grande impression pour le doigt interne; c, la surface articulaire distale vue d'en bas; e, indiquant la face antérieure. Fig. 35. Cladornis pachypus Ameghino. Tar- sometatarso, incompleto hacia arriba, en % de su tamaño natural. a, visto por su cara ante- rior; b, visto por su cara posterior, mostrando en o la gran impresión para el dedo interno; c, la superficie articular distal, vista desde abajo; e, indicando la cara anterior. Fig. 36. Palaeospheniscus robustus Ameghi- no. Humérus vu par ses deux faces: dorsale et palmaire, aux 3% de grandeur naturelle. Fig. 36. Palaeospheniscus robustus Ameghino. Húmero visto por sus dos lados: dorsal y pal- mar, en 3 de su tamaño natural. : 333 Del tarsometatarso conozco la parte inferior de un ejemplar con la troclea del medio, la parte inferior de otro ejemplar con la troclea del medio y la externa y algunos otros fragmentos, ya sea con la troclea externa, ya sea con la del medio; de la troclea interna no conozco nin- gún ejemplar. La parte inferior del hueso es ancha y aplanada de ade- lante hacia atrás; las tres trocleas están situadas formando una peque- ña curva. La troclea del medio es mucho más larga y más gruesa que las laterales, muy ancha y excavada o acanalada sobre toda la línea me- dia; cada uno de los lados laterales de esta troclea tiene una cavidad circular pequeña, pero muy profunda. La troclea externa es corta, ancha y como la del medio, excavada también en toda la línea media; el lado lateral interno es casi plano y el externo tiene, por el contrario, una ca- vidad circular pequeña y profunda. La troclea interna, según puede juzgarse por las partes conservadas, debe haber tenido las mismas pro- porciones y poco más o menos la misma forma que la externa. En el borde interno de la cara posterior no se ven vestigios de la fa- ceta para el primer dedo, a menos que ella no esté representada por una impresión que se halla casi al centro del hueso arriba de la troclea medía y hacia su lado interno; junto a esta impresión e igualmente arriba de la troclea media, pero entonces hacia el lado externo, hay otra más pequeña y circular. Diámetro transversal del hueso inmediatamente en- cima de las trocleas al nivel de la perforación supertrocleana: 34 mi- límetros. Diámetro transversal aproximado entre las trocleas: 5 centí- metros. Anchura máxima de la troclea del medio: 2 centímetros. An- chura de la troclea externa: 14 milímetros. La primera falange del dedo del medio es corta, gruesa, con la extre- midad distal mucho más pequeña que la proximal y con una fuerte de- presión cóncava en la parte anterior de la cara inferior. Cada uno de los lados laterales de la extremidad distal tiene una cavidad elíptica, no muy grande, pero muy profunda. Largo: 46 milímetros. Diámetro de la extremidad proximal: transverso, 22 milímetros; vertical, 20 milíme- tros. Diámetro transversal de la parte distal: 18 milímetros. La primera falange del segundo dedo y la primera del cuarto tienen poco más o menos el mismo largo que la del dedo del medio, 'pero son un poco menos gruesas. Las demás falanges son cortas, anchas y robustas. Impennes | Cladornidae, n». fam, Pies plantígrados. Tarsometatarso más largo que en los Spheniscidae, sin cavidades entre los «metatarsos, pero con surcos que indican sus trayectos. El dedo más grueso es excesivamente desarrollado. Las tro- 334 trochlées digitales sont imparfaites, trés courtes, fortement excavées au milieu et avec les surfaces articulaires qui regardent en avant et en bas. CLADORNIS PACHYPUS, 1. YCM., M. SH. Etabli sur un tarse-métatarse droit, incomplet, procédant des couches a Pyrotherium et appartenant á un oiseau qui ne paraíit pas avoir eu d'affinités avec aucun des groupes connus. A cette piéce, longue de 13 centimétres, il lui manque la partie pro- ximale qui devait étre longue de 4 a 5 centimétres et la trochlée interne de l'extrémité distale. Cet os se distingue par sa forme raccourcie, sa grande largeur, son grand aplatissement antéro-postérieur, la fusion incompléte des trois métarsiens, et l'état imparfait des trochlées articulaires. Le diamétre transverse de l'os est á peu pres trois fois le diamétre antéro-postérieur; aux deux extrémités l'élargissement est peu consi- dérable. Vers le milieu, dans la partie la plus étroite il a 35 millimétres de diamétre transverse et seulement 15 millimétres d'épaisseur maxi- mum; Pextrémité supérieure de la partie existante a 40 millimétres de diamétre transverse et 13 millimétres d'épaisseur maximum. L'extré- mité distale compléte devait avoir á peu pres 6 centimétres de diamétre transverse et son épaisseur n'est que de 12 a 15 millimétres. Parmi les particularités de cet os, j'indiquerai d'abord la séparation superficielle des métatarsiens sur la face antérieure. Le quatriéme méta- tarsien est séparé du troisiéme par une dépression longitudinale pro- fonde placée pres du bord externe et homologue de la gouttiére anté- rieure du tarse-métatarse des autres oiseaux; sur la face antérieure, le méme métatarsien est séparé par une autre gouttidre semblable et oppo- sée á celle de la face postérieure. La séparation du deuxiéme est du troi- siéme métatarsien est indiquée par une gouttiére profonde sur la face postérieure, mais seulement dans la partie supérieure de l'os. Les trochlées articulaires sont excessivement courtes, aplaties d'avant en arriére, et excavées sur la ligne médiane d'une maniétre profonde, de telle sorte que les deux bords latéraux de chaque trochlée consti- tuent en bas et sur l'arriére, des crétes minces et tres saillantes; il est évident que les phalanges qui s'articulaient dans ces trochlées jouaient de trés peu de mouvement. La trochlée du milieu est un peu plus longue que les autres, mais toutes les trois avaient á peu de chose pres la méme largeur. La trochlée du milieu est plus large sur la face antérieure que sur la postérieure; la trochlée externe est plus large sur la face posté- rieure que sur l'antérieure. Les cótés latéraux des trochlées sont plats ou presque plats. La trochlée du milieu a 16 millimétres de longueur, 18 millimétres de large et 20 millimétres de diamétre antéro-postérieur. 335 cleas digitales son imperfectas, muy cortas, fuertemente excavadas en el medio y con las superficies articulares mirando hacia adelante y hacia abajo. : CLADORNIS PACHYPUS, 3. JCn., M. SH. Fundado én un tarsometatarso derecho, incompleto, procedente de las capas caracterizadas por el Pyrotherium y pertenecientes a un ave que parece no haber tenido afinidades con ninguno de los grupos conocidos. A esta pieza, de un largo de 13 centímetros, le falta la parte proxi- mal, que debía tener un largo de 4 a 5 centímetros y la troclea interna de la extremidad distal. Este hueso se distingue por su forma abreviada, su gran anchura, su gran aplanamiento anteroposterior, la fusión incompleta de los tres metatarsianos y el estado imperfecto de las trocleas articulares. El diámetro transverso del hueso es poco más o menos triple que el diámetro anteroposterior;en sus dos extremidades el ensanchamiento es poco considerable. Hacia el medio, en la parte más estrecha, hay 35 milímetros de diámetro transverso y sólo 15 milímetros de grosor má- ximo; la extremidad superior de la parte existente tiene 40 milímetros de diámetro transverso y 13 milímetros de grosor máximo. La extremi- dad distal completa debía tener poco más o menos 6 centímetros de diá- metro transverso y su grosor sólo es de 12 a 15 milímetros. Entre las particularidades que presenta este hueso, señalo desde lue- go la separación superficial de los metatarsianos en la cara anterior. El cuarto metatarsiano es separado del tercero por una depresión longi- tudinal profunda que hay cerca del borde externo y homóloga del canal anterior del tarsometatarso de las demás aves; el mismo metatarsiano es separado en la cara anterior por otro canal semejante y opuesto al de la cara posterior. La separación de los metatarsianos segundo y ter- cero está indicada por un canal profundo en la cara posterior, pero sólo en la parte superior del hueso. Las trocleas articulares son excesivamente cortas, aplanadas de ade- - lante hacia atrás y excavadas en la línea media de una manera pro- funda, de tal suerte que los dos bordes laterales de cada troclea consti- tuyen abajo y hacia atrás crestas delgadas y muy salientes; es evidente que las falanges que se articulaban en esas trocleas eran capaces de muy poco movimiento. La troclea del medio es un poco más larga que las otras, pero las tres tenían poco más o menos un mismo ancho. La troclea del medio es más ancha en la cara anterior que en la posterior; la troclea externa es más ancha en la cara posterior que en la anterior. Los lados laterales de las trocleas son planos o casi planos. La troclea del medio tiene 16 milímetros de largo, 18 milímetros de ancho y 20 mi- límetros de diámetro anteroposterior. La troclea externa tiene 9 milíme- 336 La trochlée externe a 9 millimétres de longueur, 22 millimétres de large et 20 millimétres de diamétre antéro-postérieur. D'apres la forme de l'os, la trochlée interne devait avoir á peu prés les mémes proportions que l'externe. La partie inférieure de l'os, au-dessus des trochlées est trés aplatie sur les deux faces et réduite á une lame osseuse. Sur la face antérieure, au-dessus de la trochlée du milieu il y a une dépression con- cave profonde. Le trou sus-trochléen qui se trouve au-dessus de l'echan- crure qui sépare les deux trochlées externes, est trés petit. Sur la face postérieure, les bords externe et interne de la partie inférieure de l'os et des trochlées latérales se transforment en crétes minces et trés saillantes en arriére; la créte du cóté externe est longue de pres de 5 centimétres et atteint 12 millimétres de hauteur sur le plan du corps de l'os. La créte correspondante du cóté interne est cassée. Sur le bord interne de la face postérieure, au-dessus de la trochlée interne, il y a une facette pour le gros orteil d'une grandeur énorme; elle mesure 35 millimétres de longueur, 15 millimétres de large, et se trouve limitée en haut, en bas et sur le cóté externe par une forte créte osseuse en arc de cercle. L'intérieur de l'os est massif, sans cavité médullaire. pen D'aprés la conformation de cet os, le Cladornis pachypus devait étre un oiseau aquatique ayant quelque ressemblance avec les manchots. Spheniscidae PATLAFEOSPHENISCUS Moreno et Mercerat MorzNO0 et MeErCcERAT: 1, c., page 30, année 1891. D'apres les auteurs qui ont établi ce genre, il se distinguerait par les sillons entre les métatarsiens qui sont plus profonds que dans Spheniscus, et par le métatarsien externe plus aplati d'avant en arrióre. PALAEOSPHENISCUS PATAGCONICUS Moreno et Mercerat MorENO et MERCERAT: 1. c., pages 16 et 30, planche 11, figure 5, année 1891. micos de in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 447, année 1891. Le tarse-métatarse ne présente qu'une seule perforation ou vacuité supérieure, et le talon est pourvu de trois crétes. Les sillons qui séparent les métatarsiens sont assez profonds. La trochlée interne est trés courte et étroite. La trochlée externe est beaucoup plus grande que l'interne et presque aussi longue que celle du milieu. Le cóte externe de l'os présente une courbe fort accentuée. Diamétre longitudinal, 40 milli- métres. Diamétre transverse vers le milieu, 17 millimétres. Diamétre transverse de l'extrémité proximale 174 millimétres. Diamétre trans- verse de l'extrémité distale 21,8 millimétres. 337 tros de largo, 22 milímetros de ancho y 20 milímetros de diámetro an- teroposterior. A juzgar por la forma del hueso, la troclea interna debía tener poco más o menos las mismas proporciones que la externa. La parte inferior del hueso, arriba de las trocleas es muy aplanada en sus dos caras y reducida a una lámina ósea. En la cara anterior, arriba de la troclea del medio, hay una depresión cóncava profunda. El agujero supertrocleano que se encuentra arriba de la escotadura que separa a las dos trocleas externas, es muy pequeño. En la cara posterior, los bordes externo e interno de la parte inferior del hueso y de las trocleas laterales se transforman en crestas delgadas y muy salientes hacia atrás; la cresta del lado externo tiene un largo de más o menos 5 centímetros y alcanza 12 milímetros de altura en el plano del cuerpo del hueso. La cresta correspondiente del lado interno está quebrada. E En el borde interno de la cara posterior, arriba de la troclea interna, hay una faceta para el dedo más grueso, que es de un tamaño enorme; mide ella 35 milímetros de largo, 15 milímetros de ancho y es limitada hacia arriba, abajo y en el lado externo, por una fuerte cresta Ósea en arco de círculo. El interior del hueso es macizo, sin cavidad medular. A juzgar por la conformación de este hueso, el Cladornis pachypus debía ser un ave acuática que tenía alguna semejanza con los Mancos. Spheniscidae PALAEOSPHENISCUS Moreno et Mercerat MoreNO0 et MercERaAT: l. c., página 3o, año 1891. Según los autores que han fundado el género, éste se distinguiría por los surcos existentes entre los metatarsianos, que son más profundos que en Spheniscus, y por el metatarsiano externo más aplanado de ade- lante para atrás. PALAFOSPHENISCUS PATAGONICUS Moreno et Mercerat MorExNO0 et MErCcERAT: 1. c., páginas 16 y 3o, lámina 1I, figura s, año 1891. AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 447, año 1891. El tarsometatarso no presenta más que una sola perforación o cavi- dad superior, y el talón está provisto de tres crestas. Los surcos que - separan a los metatarsianos son bastante profundos. La troclea interna es muy corta y estrecha. La troclea externa es mucho más grande que la interna y casi tan larga como la del medio. El lado externo del hueso presenta una curva muy acentuada. Diámetro longitudinal: 40 milíme- tros. Diámetro transverso: hacia la mitad, 17 milímetros. Diámetro transverso de la extremidad proximal: 174 milímetros. Diámetro trans- verso de la extremidad distal: 21,8 milímetros. AMEGHINO— V. XI 2 338 PALAFOSPHENISCUS MENZBIERI Moreno et Mercerat MorEN0O et MERCERAT: 1. c., pages 17 et 33, planche 11, figure 6, année 1891. AMEGHINO: 1. c., page 447, année 1891. * Le tarse-métatarse se distingue de celui de l'espéce précédente pour avoir deux vacuités supérieures au lieu d'une, et par le talon qui n'a que deux crétes. Cet os est long de 39 millimétres; le milieu du corps est large de 16 millimétres, l'extrémité proximale de 18 millimétres et Pextrémité distale de 23 millimétres. PALAEOSPHENISCUS Bxrc1 Moreno et Mercerat MoRrENO et MERCERAT: 1. c., pages 18 et 34, planche 11, figure 8, année 1891. AMEGHINO: l. c., page 447, année 1891. Cette espéce ressemble beaucoup á la précédente. Le tarse-métatarse a aussi deux vacuités supérieures et un talon a deux crétes, mais il est notablement plus petit, et présente une courbe latérale plus accentuée. Cet os est long de 35 millimétres. Vers le milieu il est large de 14 milli- métres; a l'extrémité proximale il est large de 16,7 millimétres et á lextrémité distale de 22 millimétres. PALAEOSPHENISCUS ROBUSTUS, M. SP. Cette espéce est représentée par un humérus complet, et deux fémurs incomplets, indiquant un oiseau de plus forte taille que le Palaeosphe- : niscus patagonicus. Le fémur, sauf ses proportions un peu plus considé- rables ne présente aucun caractére spécial. L'humérus est un peu plus grand et considérablement plus fort que le méme os de l'espéce sus- mentionée. L'extrémité proximale est trés robuste; le corps de l'os est d'une forme plus rectangulaire, et ses deux bords, interne et externe, sont presque paralléles; le bord externe se fait remarquer par sa courbe convexe trés peu accentuée. Le bord oblique de l'extrémité distale est proportionnellement plus court que dans les autres espéces et par con- sequent cette partie de l'os est moins élargie transversalement. Cet os est long de 9 centimétres, et le corps est large de 18 á 19 millimétres. PARAPTENODYTES Ameghino AMEGHINO: l. c., page 447, année 1891. Le tarse-métatarse est tres large, avec l'extrémité distale tres élargie, et le cóté externe fortement arqué. La trochlée médiane est propor- tionnellement 'trés grande, la trochlée externe est placée obliquement vers le dehors, et les échancrures intertrochléénnes sont tres larges et Fig. 37. Paraptenodytes antarticus (Moreno et Mercerat) Ameghino. Mandibule, incom- pléte en arriére, aux 3% de grandeur naturelle, a, vue d'en haut; b, vue d'en bas; c, vue de cóté. Fig. 38. Anissolornis excavatus Ameghino. Partie inférieure du tarse-métatarse gauche, de grandeur naturelle. a, vu par la face anté- rieure; b, vu par la face postérieure, montrant en o lVimpression pour le doigt interne. Fig. 37. Paraptenodytes antarcticus (Moreno et Mercerat) Ameghino. Mandíbula incompleta hacia atrás, en % de su tamaño natural. a, vis- ta desde arriba; b, vista desde abajo; c, vista de lado. Fig. 38. Anissolornis excavatus Ameghino. Parte inferior del tarsometatarso izquierdo, en su tamaño natural. a, vista por su cara ante- rior; b, vista por su cara pusterior, mostrando en o la impresión para el dedo interno. Fig. 39. Eoneornis australis Ameghino. Par- Fig. 39. Eoneornis australis Ameghino. Parte tie distale du radius vue par ses deux faces: distal del radio vista por sus dos caras: dorsal dorsale et palmaire, de grandeur naturelle. y palmar, en su tamaño natural. > Fig. 40. Eutelornis patagonicus Ameghino. Fig. 40. Eutelornis patagonicus Ameghino. a, partie distale de l'húumérus, vu par la face a, parte distal del húmero visto por la cara palmaire, de grandeur naturelle, montrant en palmar, de tamaño natural, mostrando en o la o impression pour le brachialis anticus; r, le impresión para el brachialis anticus; r, el cón- condyle radial, et c, le condyle cubital; b et c, dilo radial; c, el cóndilo cubital; b y c, parte partie proximale du tibia: b, vu par la face proximal de la tibia; b, visto por su cara ante- antérieure et c, par la face postérieure; de rior; y c, por su cara posterior; en su tamaño grandeur naturelle. natural. Xx 341 PALAEOSPHENISCUS MENZBI1ERI Moreno et Mercerat MokRENO €t MERCERAT: 1. c., páginas 17 y 33, lámina ll, figura 6, año 1891. AMEGHINO: 1. c., página 447, año 1891. El tarsometatarso se distingue del de la especie precedente por tener dos cavidades superiores en lugar de una, y por el talón que sólo tiene dos crestas. Este hueso tiene un largo de 39 milímetros; el medio de su cuerpo es de un ancho de 16 milímetros, la extremidad proximal de 18 milímetros y la extremidad distal de 23 milímetros. PALAEOSPHENISCUS BErc1 Moreno et Mercerat MoRrENO et MERCERAT: 1, c., páginas 18 y 34, lámina II, figura 8, año 1891. AMEGHINO: 1, c., página 447, año 1891. Esta especie se parece mucho a la precedente. El tarsometatarso tiene también dos cavidades superiores y un talón con dos crestas, pero es notablemente más pequeño y presenta una curva lateral más acen- tuada. Este hueso tiene un largo de 35 milímetros. Hacia el medio tiene una anchura de 14 milímetros; en la extremidad proximal tiens una anchura de 16,7 milímetros y en la extremidad distal de 22 milí- metros. PALAEOSPHENISCUS ROBUSTUS, 2. SP. Esta especie está representada por un húmero completo y dos fému- res incompletos, que indican un ave de talla mayor que la del Palaeos- pheniscus patagonicus. Si se exceptúan sus proporciones un poco más considerables, el fémur no presenta ningún carácter especial. El hú- mero es un poco más grande y considerablemente más fuerte que el mismo hueso de la especie antes mencionada. La extremidad proximal es muy robusta; el cuerpo del hueso es de una forma más rectangular y sus dos bordes, interno y externo, son casi paralelos; el borde exter- no se hace notar por su curva convexa muy poco pronunciada. El borde oblicuo de la extremidad distal es proporcionalmente más corto que en las otras especies y por consecuencia esta parte del hueso es menos ensanchada transversalmente. Tiene este hueso un largo de 9 centíme- tros y el cuerpo una anchura de 18 a 19 milímetros. PARAPTENODYTES Ameghino AMEGHINO: 1, c., página 447, año 1891. El tarsometatarso es muy ancho, con la extremidad distal muy ensan- chada y el lado externo fuertemente arqueado. La troclea media es proporcionalmente muy grande, la troclea externa está situada oblicua- 342 , profondes. La partie supérieure porte deux perforations ou vacuités et le talon est pourvu de quatre crétes, deux principales et deux secon- daires. Le fémur est trés robuste, aves la fosse poplitéénne peu pro- fonde et présentant une créte longitudinale médiane. La mandibule est longue, gréle, avec une legére courbe sigmoide et l'extrémité antérieure un peu relevée vers le haut. PARAPTENODYTES ANTARCTICUS (Moreno et Mercerat) Ameghino Palaeospheniscus antarcticus. Moreno et MeErcERAT: 1. c., pages 16 et 30, planche II, figures 1, 2 et 4, année 1891. : Paraptenodytes antarcticus. AMEGHINO: 1. c., page 477, année 1891. Le tarse-métatarse se distingue par sa forme courte et large; sa lon- gueur est de 54 millimétres;.il a 25 millimétres de diamétre transverse vers le milieu, un peu plus de 29 millimétres dans l'extrémité proximale et 36 millimétres dans la distale. Le fémur a 116 millimétres de longueur, 14 millimétres de diamétre transverse vers le milieu, 32 millimétres de diamétre transverse maxi- mum dans l'extrémité proximale et 26 millimétres dans l'extrémité distale. Le tibia n'est pas connu complet, mais sa longueur on peut l'estimer a 18 centimétres. Le diamétre transverse est de 21 millimétres vers le milieu et 28 millimétres dans l'extrémité distale. Du cubitus je connais les deux tiers supérieurs, d'une longueur de 6 centimétres et large de 13 a 20 millimétres; cet os est trés comprimé, de bords droits, et devait se trouver en contact avec le radius dans presque toute sa longueur. Les deux os du métacarpe sont également en contact presque d'un bout a l'autre et unis par syncondrose sur plusieurs endroits. Le métacarpien principal ou du deuxiéme doigt est tres large et fortement applati; vers le milieu il a 13 millimétres de largeur tandis qu'il n'a que 5 millimétres d'épaisseur. Le métacarpien du troisisme doigt est beaucoup plus petit et moins comprimé; les deux os constituent une sorte de lame osseuse de 19 millimétres de largeur. La mandibule de cet animal mérite aussi une mention spéciale. C'est un os long, gréle, bas, avec une courbe sigmoide peu accentuée et le bout antérieur qui se dirige un peu vers le haut. La partie symphysaire formée par la soudure des deux branches mandibulaires est courte et arrondie en bas; la partie supérieure forme une surface plate limitée sur chaque cóté par une créte osseuse aigué, presque coupante; ces crétes sont les bords supérieurs des branches mandibulaires qui en arriére deviennent plus grosses et prennent une forme arrondie. L'en- semble de la mandibule se retrécie graduellement vers l'avant qui ter- mine dans un bout arrondi. L'écartement des branches mandibulaires est assez petit; chaque branche a la face externe unie et convexe, et 343 mente hacia afuera y las escotaduras intertrocleanas son muy anchas y profundas. La parte superior tiene dos perforaciones o cavidades y el talón está provisto de cuatro crestas, dos principales y dos secundarias. El fémur es muy robusto, con la fosa poplítea poco profunda y presen- tando una cresta longitudinal media. La mandíbula es larga, enjuta, con una ligera curva sigmoides y la extremidad anterior un poco vuelta hacia arriba. PARAPTENODYTES ANTARCTICUS (Moreno et Mercerat) Ameghino Palaeospheniscus antarcticus. MoreNo et MercerAT: Ll c., páginas 16 y 30, lámina II, fi guras 1, 2 y 4, año 1891. , Paraptenodytes antarcticus. AmecHINO: 1. c., página 447, año 1891. El tarsometatarso se distingue por su forma corta y ancha; su largo es de 54 milímetros; tiene 25 milímetros de diámetro transverso hacia su medio, un poco más de 29 milímetros en la extremidad proximal y 36 milímetros en la distal. El fémur tiene 116 milímetros de largo, 14 milímetros de diámetro transverso hacia su centro, 32 milímetros de diámetro transverso máxi- mo en la extremidad proximal y 26 milímetros en la extremidad distal. No se conoce una tibia completa, pero puede estimarse que su largo era de 18 centímetros. El diámetro transverso es de 21 milímetros hacia su medio y 28 milímetros en la extremidad distal. Conozco los dos tercios superiores del cúbito, de un largo de 6 centí- metros y de un ancho de 13 a 20 milímetros; este hueso es muy com- primido, de bordes rectos, y debía estar en contacto con el radio en casi toda su extensión. Los dos huesos del metacarpo están igualmente en contacto casi desde una hasta otra extremidad y unidos por sincóndro- sis en varias de sus partes. El metacarpiano principal o del segundo dedo es muy ancho y fuertemente aplanado; hacia su medio tiene 13 milímetros de ancho, mientras que sólo tiene 5 milímetros de grosor. El metacarpiano del tercer dedo es mucho más pequeño y menos com- primido; los dos huesos constituyen una especie de lámina ósea de 19 milímetros de ancho. La mandíbula de este animal también merece una mención especial. Es un hueso largo, cenceño, bajo, con una curva sigmoides poco acen- tuada y la extremidad anterior dirigiéndose un poco hacia arriba. La parte sinfisaria, formada por la soldadura de ambas ramas mandibulares, es corta y redondeada hacia abajo; la parte superior forma una super- ficie plana limitada a cada lado por una cresta ósea, aguda y casi cor- tante; esas crestas son los bordes superiores de las ramas mandibulares que hacia atrás se hacen más gruesas y adquieren una forma redon- deada. El conjunto de la mandíbula se estrecha gradualmente hacia ade- 344 la face interne excavée longitudinalement sur la ligne médiane. L'exem- plaire a ma disposition mesure 13 centimétres de longueur mais il n'a pas la partie postérieure qui dévait étre longue de 6 á 7 centimétres. La symphyse est longue de 21 millimétres. Le diamétre transverse de la mandibule est de 4 millimétres dans la partie antérieure, de 7 milli- métres dans la partie postérigure de la symphyse, et de 20 millimétres dans la partie postérieure du morceau conservé. La hauteur de la branche mandibulaire est de 3 millimétres dans la partie antérieure de la symphyse, de 7 millimétres dans la partie postérieure, et de 11 millimétres dans la partie postérieure de la branche. Gallinae Phasianidae? ANISSOLORNIS EXCAVATUS Ameghino AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 449, année 1891. Ce n'est pas sans un certain doute que je place ce genre dans cette famille et d'une maniére provisoire, en attendant que des nouveaux matériaux puissent nous donner des renseignements plus précis. Cet oiseau est représenté par la partie distale d'un tarse-métatarse indiquant une espéce de la grandeur d'une poule. Cette piéce se distingue par la grande différence dans la grandeur relative des trochlées, celle du cóté externe étant beaucoup plus grande et plus longue que l'interne; celle-ci est en outre placée plus en arritre formant une forte saillie sur la face postérieure. Cette poulie interne est comme arrondie, moins en arriére, oú elle est un peu excavée sur la ligne médiane; vue de cóté elle laisse A découvert presque toute la face latérale de la trochlée du milieu. Sur la face antérieure, la partie sus-trochléénne correspondante a la trochlée du milieu, est saillante et convexe, tandis que la trochlée est fortement excavée sur toute la ligne médiane. La trochlée externe aussi est un peu excavée sur la ligne médiane. Les deux trochlées laté- rales sont pédonculées en arriére. Sur le bord interne de la face posté- rieure et assez loin au-dessus de la trochlée interne, il y a une facette destinée au gros orteil; une créte osseuse assez accentuée part de cette facette et descend obliquement pour terminer au-dessus de la trochlés externe. Le corps de l'os est large et aplati, avec la gouttiére entre les deux métatarsiens externes assez profonde, terminant dans une perfo- ration sus-trochléenne qui traverse l'os a angle droit. Diamétre du corps de l'os: antéro-postérieur 4,5 millimétres, transverse 9 millimétres. Diamétre transverse á la hauteur de la perforation sus-trochléénne, 15 millimétres. Diamétre transverse de la trochlée du milieu, 6,5 millimétres. 345 lante hasta terminar en una punta redondeada. La separación de las ramas mandibulares es bastante pequeña; cada rama tiene la cara exter- na unida y convexa y la cara interna excavada longitudinalmente sobre la línea media. El ejemplar de que dispongo mide 13 centímetros de largo, pero carece de la parte posterior, que debía tener un largo de 6 a 7 centímetros. La sínfisis es de 21 milímetros de largo. El diámetro transyerso-de la mandíbula es de 4 milímetros en la parte anterior, de 7 milímetros, en la parte posterior de la sínfisis y de 20 milímetros en la parte posterior del fragmento conservado. La altura de la rama man- dibular es de 3 milímetros en la parte anterior de la sínfisis, de 7 mi- límetros en la parte posterior y de 11 milímetros en la parte posterior de la rama. : Gallinae Phasianidae? ANISSOLORNIS EXCAVATUS Ameghino AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, página 449, año 1891. Coloco no sin cierta duda este género en esta familia, y lo hago de una manera provisoria, esperando que nuevos materiales puedan proporcionarme indicios más precisos. Esta ave está representada por la parte distal de un tarsometatarso que indica una especie del ta- maño de una gallina. Esta pieza se distingue por la gran diferencia en el tamaño relativo de las trocleas, de las cuales la del lado externo es mucho más grande y más larga que la interna; ésta, además, está co- locada más hacia atrás formando un fuerte saliente en la cara posterior. Esta polea interna es como redondeada, menos hacia atrás, donde ella es un poco excavada en la línea media; vista de lado, deja a descubierto casi toda la cara lateral de la troclea del medio. En la cara anterior. la parte supertrocleana correspondiente a la troclea del medio, es salienta y convexa, mientras que la troclea es fuertemente excavada en toda la línea media. La troclea externa es también un poco excavada en la lí- nea media. Ambas trocleas laterales son pedunculadas hacia atrás. En el borde interno de la cara posterior y bastante lejos arriba de la tro- clea interna, hay una faceta destinada al dedo más grueso; una cresta ósea bastante pronunciada parte de esta faceta y desciende oblicua- mente para terminar arriba de la troclea externa. El cuerpo del hueso es ancho y aplanado, con el canal entre ambos metatarsianos externos bastante profundo, terminando en una perforación supertrocleana que atraviesa el hueso en ángulo recto. Diámetro del cuerpo del hueso: anteroposterior: 4, 5 milímetros; transverso: 9 milímetros. Diámetro transversal a la altura de la perforación supertrocleana: 15 milímetros. Diámetro transversal de la troclea del medio: 6,5 milímetros. 346 ' Anseres Anatidae FONEORNIS AUSTRALIS, M. YCM., NM. SH. Représenté par la moitié distale d'un radius. Cet os correspond assez bien A celui des Anatidae vivants, mais il s'en distingue par l'extrémité plus arquée sur la face palmaire, tandis que la face anconale porte une forte créte longitudinale médiane avec une dépression de chaque cóté. Vers la moitié de sa longueur cet os est presque cylindrique mais vers l'extrémité distale il devient fortement aplati. Cet os a un diamétre transverse de 5 millimétres vers le milieu de sa longueur, de 6,5 milli- métres un peu avant d'arriver a l'extrémité distale, et de 9 millimétres dans la partie articulaire distale. Ces dimensions indiquent un oiseau de taille asez considérable. EUTELORNIS PATAGONICUS, M. YeN., N. SH. Etabli sur l'extrémité distale d'un humérus, longue de 21 millimétres. Le corps de l'os fortement aplati est large de 5 millimétres et l'extrémité articulaire de 10 millimétres. Le corps de l'os se distingue par sa forme droite et son grand aplatissement. La surface sus-condyléenne de la face palmaire est plate, sans excavation; l'impression pour le brachialis anticus est trés allongée, étroite et placée obliquement; cette impression commence sur le bord interne et arrive presque sur l'externe, mais elle est si peu marquée qu'on la distingue A peine. Le condyle radial est étroit et oblique; le condyle cubital est bas et allongé transversalement. Sur le bord interne de Pos, au-dessus du condyle il y a une forte tubé- rosité avec un creux assez profond sur le sommet; par contre il n'y a pas de tubérosité sur le condyle externe. Je connais la partie supérieure d'un tibio-tarse longue de 23 milli- métres que j'attribue au méme animal. La créte rotuléénne est fortement développée mais elle s'éléve trés peu au-dessus des surfaces cotyloides. Les surfaces articulaires supérieures sont peu marquées. Le corps de los de section triangulaire, a 5 millimétres de diamétre transverse et un peu plus de 3 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La partie supérieure comprenant les cavités articulaires et la créte rotuléénne, a 9 millimétres de diamétre transverse et á peu prés autant de dia- meétre antéro-postérieur. INCERTAE SEDIS : - LOXORNIS CLIVUS, M. Jen., M. SH. L'extrémité inférieure d'un tibio-tarse gauche procédant des couches a Pyrotherium, malheureusement en assez mauvais état, parait apparte- nir á un oiseau voisin des Anseres, mais sans que je puisse lui assigner Fig. 41. Loxornis clivus Ameghino. Partie Fig. 41. Loxornis clivus Ameghino. Parte in- inférieure du tibio-tarse, vu par devant, de ferior del tibiotarso vista desde adelante, en grandeur naturelle, su tamaño natural. Fig. 42. Protibis cnemialis Ameghino. Moitié Fig. 42. Protibis cnemialis Ameghino. Mitad inférieure du tibio-tarse, vue par devant, de inferior del tibiotarso, vista desde ¿delante, en grandeur naturelle, su tamaño natural. Fig. 43. Thegornis musculosus Ameghino. Moitié inférieure du tarse-métatarse, de gran- deur naturelle. a, vu par la face antérieure; c, vu par la face postérieure, montrant en 0 impression pour le doigt interne. e. Thegornis debilis Ameghino, partie infé- rieure du tarse-métatarse, vu par devant, de- grandeur naturelle. Fig. 44. Badiostes patagonicus Ameghino. Moitié supérieure du tarse-métatarse, représen- tée de grandeur naturelle. a, vu par devant; bd, vu par la face postérieure; c, surface arti- culaire proximale vue d'en haut. Fig. 43. Thegornis musculosus Ameghino. Mitad inferior del tarsometatarso, de tamaño natural. a, vista por su cara anterior; c, vista por su cara posterior, mostrando en o la im- presión para el dedo interno. e. Thegornis debilis Ameghino. Parte infe- rior del tarsometatarso, visto desde adelante, en su tamaño natural. Fig. 44. Badiostes patagonicus Ameghino. Mitad superior del tarsometatarso, represen- tada en su tamaño natural. a, vista desde ade- lante; b, vista por su cara posterior; c, super- ficie articular proximal, vista desde arriba. 349 Anseres Anatidae EONEORNIS AUSTRALIS, 3. Jen., N. sh. Representado por la extremidad distal de un radio. Este hueso có- . rresponde bastante bien con el de los Anatidae existentes, pero se dis- tigue de él por su extremidad más arqueada en la cara palmar, mientras Que la cara anconeal tiene una fuerte cresta longitudinal media con una depresión en cada lado. Hacia la mitad de su extensión este hueso es casi cilíndrico, pero hacia la extremidad distal se hace fuertemente aplanado. Tiene un diámetro transverso de 5 milímetros hacia el medio de su largo, de 6,5 milímetros 'un poco antes de llegar a la extremidad distal y de 9 milímetros en la parte articular distal. Estas dimensiones indican un ave de talla bastante considerable. EUTELORNIS PATAGONICUS, $. Jen., N. SH. Fundado en la extremidad distal de un húmero, de 21 milímetros de largo. El cuerpo del hueso, fuertemente aplanado, tiene una anchura de 5 milímetros y una extremidad articular de 10 milímetros. El cuer- po del hueso se distingue por su forma recta y su gran aplanamiento.. La superficie supercondilar de la cara palmar es plana, sin excava- ción; la impresión para el brachialis anticus es muy alargada, estrecha y situada oblicuamente; esta impresión comienza en el borde interno y llega casi hasta el externo, pero es tan poco pronunciada que apenas se la distingue. El cóndilo radial es estrecho y oblicuo; el cóndilo cu- bital es bajo y alargado transversalmente. En el borde interno del hueso, arriba del cóndilo, hay una fuerte tuberosidad con una cavidad bastante profunda en el vértice; en cambio no hay ninguna tuberosidad en el cóndilo externo. Conozco la parte superior de un tibiotarso de 23 milímetros de largo, que atribuyo a este animal. La cresta rotular es fuertemente desarro- llada, pero se eleva muy poco por encima de las caras cotiloides. Las superficies articulares superiores son poco pronunciadas. El cuerpo del hueso, de sección triangular, tiene 5 milímetros de diámetro trans- verso y un poco más de 3 milímetros de diámetro anteroposterior. La parte superior, comprendidas las cavidades articulares y la cresta ro- tular, tiene 9 milímetros de diámetro transverso y poco más o menos otro tanto de diámetro anteroposterior. INCERTAE SEDIS LoxorNIS CLIVUS, 1. Jen., n. sf. La extremidad inferior de un tibiotarso izquierdo procedente de las capas caracterizadas por el Pyrotherium, desgraciadamente en bastante mal estado, parece pertenecer a un ave cercana de los Anseres, pero sin 350 une place définitive. Les condyles sont peu saillants dans toutes les directions et la gorge intercondylienne est assez large mais peu profonde. L'inversion en dedans du condyle interne est assez bien accentuée; la face antérieure du corps de l'os est creusée dans presque toute sa largeur par une gouttitre profonde, de sorte que les bords latéraux simu- lent comme des crétes osseuses. Le canal pour le tendon extenseur des doigts suit la direction de la ligne médiane longitudinale et s'ouvre au milieu de la gorge intercondylienne, de sorte que le pont osseux sus- tendineux est tres large et placé en direction complétement transversale a Paxe longitudinal de lP'os. Il n'y a pas de tubercule interne condylien. Le diamétre transverse de l'os entre les condyles est de 22 millimétres, mais quand l'os était parfait ce diamétre devait étre de 25 millimétres. Le diamétre antéro-postérieur sur le condyle externe est de 18 milli- métres. : Herodiones Plataleidae PROTIBIS CNEMIALIS Ameghino AMEGHINO: in Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 445, année 1891. Le genre et l'espéce ont été établis sur un tibio-tarse complet, mais divisé en deux morceaux; malheureusement la moitié supérieure s'est égarée et il ne me reste maintenant que le tiers inférieur, long de 4 centimétres. La partie proximale se faisait remarquer par le grand développement des crétes supérieures. Le corps de l'os présente la face postérieure fortement convexe et l'antérieure aplatie. La gouttiére anté- rieure pour l'extenseur des doigts est étroite, mais longue, bien accen- tuée et assez profonde dans la partie inférieure; sur la face antérieure, la créte longitudinale formée par le bord interne de l'os est trés saillante et limite la gouttiére vers le cóté interne; une autre créte longitudinale peu accentuée sur la ligne médiane de l'os, limite la méme gouttiére sur le cóté externe. La bord longitudinal externe de la face antérieure de los constitue encore une troisiéme créte longitudinale peu accentuée. Les deux condyles, interne et externe, ont le méme diamétre antéro- postérieur, mais le condyle interne est un peu plus saillant en avant et un peu inverti en dedans, quoique á un moindre degré que dans les. re- présentants actuels du méme groupe. Le pont sus-tendineux est oblique et le canal qu'il recouvre s'ouvre en bas sur le bord interne. ll n'y a pas de tubercule intercondylien, mais le condyle interne présente une petite saillie qui avance dans la gorge intercondylienne; cette-ci est étroite, assez profonde et un peu oblique. Diamétre du corps de Tos: antéro-postérieur, 6 millimétres, transverse 7 millimétres. Diamétre transverse de l'extrémité distale, 14 millimétres. Diamétre antéro-posté- rieur des condyles, 14 millimétres. t 351 que me sea posible designarle un lugar definitivo. Los cóndilos son poco salientes en todas direcciones y la garganta intercondilar es bas- tante ancha, pero poco profunda. La inversión hacia adentro del cóndilo interno es bastante bien acentuada; la cara anterior del cuerpo del hueso es excavada en casi toda su anchura por un canal profundo, de suerte que los bordes laterales simulan como crestas óseas. El canal para el tendón extensor de los dedos sigue la dirección de la línea me- dia longitudinal y se abre en medio de la garganta intercondilar, de suerte que el puente óseo supertendinoso es muy ancho y colocado en dirección completamente transversal al eje longitudinal del hueso. No hay tubérculo intercondilar. El diámetro transversal del hueso entre los cóndilos es de 22 milímetros, pero cuando el hueso era perfecto ese diámetro debía ser de 25 milímetros. El diámetro anteroposterior del cóndilo externo es de 18 milímetros. Herodiones * Plataleidae ProriBis CNEMIALIS Ameghino AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo I, página 445, año 1891. El género y la especie han sido fundados en un tibiotarso completo, pero dividido en dos pedazos. Desgraciadamente, la mitad superior se ha extraviado y sólo me queda ahora el tercio inferior, de 4 centímetros de largo. La parte proximal se hacía notar por el gran desarrollo de las crestas superiores. El cuerpo del hueso presenta la cara posterior fuertemente convexa y la anterior aplanada. El canal anterior para el extensor de los dedos es estrecho, pero largo, bien pronunciado y bas- tante profundo en la parte inferior; en la cara anterior la cresta longi, tudinal formada por el borde interno del hueso es muy saliente y limita el canal hacia el lado interno; otra cresta longitudinal poco pronunciada en la línea media del hueso, limita el mismo canal en el lado externo. El borde longitudinal externo de la cara anterior del hueso constituye otra tercera cresta longitudinal poco pronunciada. Los dos cóndilos, in- terno y externo, tienen el mismo diámetro anteroposterior, pero el cón- dilo interno es un poco más saliente hacia adelante y un poco inver- tido hacia adentro, aun cuando en un grado menor que en los actuales representantes del mismo grupo. El puente supertendinoso es oblicuo y el canal que cubre se abre abajo en el borde interno. No existe tu- bérculo intercondilar, pero el cóndilo. interno presenta una pequeña saliente que avanza en la garganta intercondilar; ésta es estrecha, bas- tante profunda y un poco «oblicua. Diámetro del: cuerpo del hueso: anteroposterior; 6 milímetros; transverso: 7 milímetros. Diámetro trans- verso de la extremidad distal: 14 milímetros. Diámetro anteroposterioz de los cóndilos: 14 milímetros. 352 Steganopodes Pelecanidae? LIPTORNIS HESTERNUS, 2M. YCM., N. SÍ. Etabli sur une vertébre presque intacte; c'est une des derniéres cer- vicales, longue de 27 millimétres. Le corps de la vertébre est gréle et long. La face antérieure du corps a de 2 a 4 millimétres de diamétre vertical et 7 millimétres de diamétre transverse; la face postérieure a de 2 a 5 millimétres de diamétre vertical et 6 millimétres de dia- métre transverse. L'arc neural, est complet d'un bout a l'autre du corps de la vertébre; en avant, la face supérieure de l'arc est arrondie ou un peu comprimée, mais en arriére elle se change dans une surface plate limitée par une créte osseuse que du bord postérieur s'étend sur les cótés. L'apophyse épineuse est représentée par une petite créte osseuse longitudinale sur la ligne médiane, tres peu accentuée. Les pre- zygapophyses sont formées par deux lamelles que s'élévent de la par- tie supéricure de l'arc neural, et dont les facettes articulaires regardent vers la ligne médiane longitudinale. Sur la face inférieure il n'y a pas d'hypapophyses, mais il y a en place deux fortes parapophyses en forme de crétes longitudinales. Dans la partie antérieure de la vertébre ces deux crétes prennent un grand développement et se soudent P'une a l'autre formant ainsi un arc haemal complet, dont le canal est de dimen- sions aussi considérables que le trou rachidien; sur la ligne médiane inférieure de cet arc haemal, se développe une créte en forme d'apo- physe épineuse descendante, qui est homologue de l'apophyse de l'are neural. Le canal vertébro-artériel est petit et perfore le cóté de la ver- tebre obliquement du haut vers le bas. La voúte de l'arc haemal se pro- longe beaucoup en avant du corps de la vertébre. Avec l'ensemble de ces apophyses la vertébre a un diamétre transverse maximum de 15 mil!- limétres dans la partie antérisure et de 11 millimétres dans la partie postérieure. Le diamétre vertical est de 15 millimétres en avant et 11 millimétres en arriére. A cette pitce, j'y trouve des rapports avec les derniéres vertébres cervicales des Pelicans, mais je ne puis pas la rapporter á aucun des genres connus. Accipitres Falconidae 'THEGORNIS MUSCULOSUS, 5M. YCN., NM. SP. Représenté par la moitié inférieure d'un tarse-métatarse droit; d'aprés la partie existante qui mesure 58 millimétres de longueur, c'était un os proportionnellement long et mince. La face antérieure est cannelée lon- gitudinalement en haut et trés convexe dans la partie inférieure. Le bord 353 Steganopodes Pelecanidae? LIPTORNIS HESTERNUS, M. JeN., N. Sh. Fundado en una vértebra casi intacta. Es una de las últimas cervica- les y tiene 27 milímetros de largo. El cuerpo de la vértebra es enjuto y largo. La cara anterior del cuerpo del hueso tiene entre 2 y 4 milíme- tros de diámetro vertical y 7 milímetros de diámetro transversal; la cara posterior tiene entre 2 y 5 milímetros de diámetro vertical y 6 milí- metros de diámetro transversal. El arco neural es completo de una a otra extremidad del cuerpo de la vértebra; hacia adelante, la cara supe- rior del arco es redondeada o un poco comprimida, pero hacia atrás se trueca en una superficie plana limitada por una cresta ósea que desde el borde posterior se extiende a los lados. La apófisis espinosa está representada por una pequeña cresta ósea longitudinal sobre la línea media, muy poco acentuada. Las precigapófisis son formadas por dos laminillas que se elevan de la parte superior del arco neural y cuyas facetas articulares miran hacia la línea media longitudinal. En la cara inferior no existen hipapófisis, pero en su lugar hay dos fuertes para- pófisis en forma de crestas longitudinales. En la parte anterior de la vértebra ambas crestas alcanzan un gran desarrollo y se sueldan una a otra formando así un arco hemal completo, cuyo canal es de dimensiones tan considerables como el agujero raquídeo; en la línea media inferior de ese arco hemal se desarrolla una cresta en forma de apófisis descen- dente, que es homóloga de la apófisis espinosa del arco neural. El canal vértebroarterial es pequeño y perfora el costado de la vértebra oblicua- mente de arriba hacia abajo. La bóveda del arco hemal se prolonga mucho hacia adelante del cuerpo ie la vértebra. Con el conjunto de estas apófisis la vértebra tiene un diámetro transverso máximo de 15 milímetros en la parte anterior y de 11 milimetros en la parte pos- terior. El diámetro vertical es de 15 milímetros hacia adelante y de 11 milímetros hacia atrás. Yo le encuentro a esta pieza puntos de referencia con las últimas vér- tebras cervicales de los Pelícanos, pero no puedo referirla a ninguno de los géneros conocidos. Accipitres Falconidae 'THEGORNIS MUSCULOSUS, MM. Jen., N. Sh. Representado por la mitad inferior de un tarsometatarso derecho; a juzgar por la parte existente, que mide 58 milímetros de largo, era un hueso proporcionalmente largo y delgado. La cara anterior es aca- nalada longitudinalmente hacia arriba y muy convexa en la parte infe- rior. El borde anterior externo se levanta hasta constituir una fuerte AMEGHINO — V. XI 23 354 antérieur externe se reléve jusqu'a constituer une forte créte qui donne au corps de l'os une apparence prismatique triangulaire. La face posté- rieure est profondément excavée avec le bord externe en forme de créte aigué; en bas la face de l'os devient plate ou un peu déprimée. L'impres- sion pour le gros orteil est placée sur le bord interne au-dessus de la trochlée du deuxiéme doigt. La trochlée du milieu est cassée mais on connait qu'elle n'était guére plus longue que les latérales, et toutes les trois étaient assez courtes. Les deux trochlées latérales sont placées en formant avec la trochlée centrale une courbe peu accentuée en avant, et sont fortement pedonculées en arriére. Le pédoncule de la trochlée externe est en forme de lame qui se dirige vers l'arriére; le pédoncule de la trochlée interne est plus arrondi, long, et se dirige obliquement vers le cóté interne et en arriére. Les deux trochlées latérales ont la méme longueur, mais celle du cóté interne est un peu plus large et plus étendue en arriére, tandis que celle du cóté externe est plus étroite et de diamétre antéro-postérieur beaucoup plus considérable. L'impression pour le gros orteil a la forme d'une cavité profonde qui forme comme une échancrure sur le bord de l'os et mesure 15 millimétres de hauteur sur 4 de largeur. Le corps de l'os vers le milieu de sa longueur a 9 milli- métres de diamétre transverse et 8 millimétres de diamétre antéro- postérieur. Diamétre transverse immédiatement au-dessus des trochlées, 14 millimétres. Diamétre transverse maximum entre les 'trochlées 21 millimétres. 'THEGORNIS DEBILIS, 2. SP. Etabli sur la partie inférieure incompléte d'un tarse-métatarse, qui se distingue facilement de celui de l'espéce précédente par sa taille beau- coup plus petite. Le corps de Pos pres de l'extrémité inférieure n'a que 6 millimétres de diamétre transverse. La trochlée externe est cassée, mais malgré cela on peut reconnaítre facilement que la largeur maximum de l'os entre les trochlées ne devait pas dépasser 14 millimétres, tandis que dans l'autre espéce on a vu que cette largeur est de 21 millimétres, - et celle du corps de l'os de 14 millimétres. La trochlée du milieu est longue de 6 millimétres et large de 4,5 millimétres. L'impression pour le gros orteil est placée a 6 millimétres au-dessus de la trochlée interne proportionnellement un peu plus haut que dans l'autre espéce, et il paraít qu'elle était aussi beaucoup plus petite. Striges Strigidae? BADIOSTES PATAGONICUS, M. Jen., N. SP. Cet oiseau est représenté par plusieurs os d'un méme individu, indi- quant des rapports avec les Striges, mais je ne peus pas le rapprocher 355 cresta que le da al cuerpo del hueso una apariencia prismática triangu- lar. La cara posterior es profundamente excavada, con el borde exter- no en forma de cresta aguda; la cara del hueso se hace abajo plana o un poco deprimida. La impresión para el dedo más grueso está situada en el borde interno encima de la troclea del segundo dedo. La troclea del medio está quebrada, pero se conoce que ella no era mucho más larga que las laterales, y las tres eran bastante cortas. Las dos trocleas laterales están situadas formando con la troclea central una curva poco acentuada hacia adelante; hacia atrás son fuertemente pedunculadas. El pedúnculo de la troclea externa es en forma de lámina que se dirige hacia atrás; y el pedúnculo de la troclea interna es más redondeado, largo, y se dirige oblicuamente hacia el lado interno y hacia atrás. Las dos trocleas laterales tienen un largo igual, pero la del lado interno es un poco más ancha y más extendida hacia atrás, mientras que la del lado externo es más estrecha y de diámetro anteroposterior mucho más considerable. La impresión para el dedo más grueso tiene la forma de una cavidad profunda que forma como una escotadura en el borde del hueso y mide 15 milímetros de altura por 4 de anchura. El cuerpo del hueso hacia el medio de su largo tiene 9 milímetros de diámetro trans- verso y 8 milímetros de diámetro anteroposterior. Diámetro transversal inmediatamente arriba de las trocleas: 14 milímetros. Diámetro trans- verso máximo entre las trocleas: 21 milímetros. 'THECORNIS DEBILIS, 2. S$. Fundado en la parte inferior incompleta de un tarsometatarso que se distingue fácilmente del de la especie precedente por su tamaño mucho más pequeño. El cuerpo del hueso no tiene más que 6 milímetros de diámetro transverso cerca de la extremidad inferior. La troclea externa está quebrada, pero a pesar de eso puede reconocerse fácilmente que el ancho máximo del hueso entre las trocleas no debía sobrepasar de 14 milímetros, mientras se ha visto que en la otra especie esa anchura es de 21 milímetros y la del cuerpo del hueso es de 14 milímetros. La troclea del medio tiene un largo de 6 milímetros y un ancho de 4,5 milí- metros. La impresión para el dedo más grueso está situada a 6 milíme- tros arriba de la troclea interna, proporcionalmente un poco más alto que en la otra especie y parece que ella era también mucho más pe- queña. Striges Strigidae? BADIOSTES PATAGONICUS, NM. Jen., N. SH. Esta ave está representada por varios huesos de un mismo individuo, que señalan relaciones con los Striges, pero no puedo acercarlo a nin- 356 d'aucun genre connu, d'autant plus que les os sont assez incomplets et en partie déformés par pression. Les os les plus caractéristiques sont: Le tiers supérieur du tarse-métatarse c'est un os large et fortement aplati d'avant en arriére. La partie antérieure est creusée par un canal large et profond, dont le fond trés large et presque plat n'est constitué que par une lame osseuse trés mince; en haut de ce canal on voit les deux perforations supérieures placées sur un méme plan transversal et un peu plus bas, vers le cóté interne le tubercule pour l'attachement des tendons qui est saillant et allongé du haut en bas. La surface arti- culaire proximale est étroite d'avant en arriére et fortement élargie transversalement; la cavité articulaire interne est grande et profonde, tandis que celle du cóté externe est petite, presque plate, et porte en arriére une apophyse osseuse tres longue. Le talon est constitué par une simple lame osseuse verticale, longue, trés mince et trés haute, dont le bord libre postérieur s'étale et s'aplati pour former un grand creux de chaque cóté; la surface postérieure du corps de l'os, constitue de chaque cóté du talon une sorte de canal profond. Le bord supérieur de la lame du talon n'atteint pas la surface articulaire de l'os. La partie existente de cet os est longue de 24 millimétres. La surface articulaire proximale a un diamétre transverse de prés de 10 millimétres, et seule- ment 6 millimétres de diamétre antéro-postérieur sans tenir compte du talon qui est haut de 4 millimétres. Dans l'extrémité inférieure le corps de Pos a pres de 4 millimétres de diamétre, antéro-postérieur et 5 milli- métres de diamétre transverse. La partie supérieure d'un fémur gauche, longue de 20 millimétres. Le corps de l'os est aplati. La téte articulaire est a demi-sphérique et avec l'impression pour le liguement rond placée en haut; cette impres- sion a la forme d'une excavation grande et profonde, dont l'ouverture se dirige vers le haut. Le grand trochanter a la forme d'une créte mince qui s'éleve sur la surface articulaire; au-dessous de celle-ci, il y a en arriére une fosse transversale profonde qui correspond a la fosse digi- tale du fémur des mammiféres. Sur le cóté externe, qui est trés large et plat, au-dessous de la créte trochanterienne, il y a un orifice pneu- matique de grandes proportions. La surface articulaire proximale a 8 millimétres de diamétre transverse et 6 millimétres de diamétre anté- ro-postérieur sur le bord externe. La téte articulaire a 4 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 6 millimétres de diamétre transverse. La partie inférieure du fémur droit, longue de 20 millimétres. La fosse . poplitéénne est trés profonde et la barre transversale qui la limite inférieurement a la forme d'une créte dont le bord s'éldve vers le haut. Les deux condyles sont trés comprimés transversalement. L'extrémité distale a un diamétre transverse de 11 millimétres, et 6 a 7 millimétres de diamétre antéro-postérieur. 357 guno de los géneros conocidos, con tanta mayor razón cuanto que los huesos son bastante incompletos y en parte deformados por la presión. Los huesos más característicos son: El tercio superior del tarsometatarso; es un hueso ancho y fuertemen- te aplanado de adelante hacia atrás. La parte anterior es excavada por un canal ancho y profundo, cuyo fondo muy ancho y casi plano sólo es constituído por una lámina ósea muy delgada; arriba de ese canal se ven las dos perforaciones superiores situadas sobre un mismo plan transversal y un poco más abajo, hácia el lado interno, el tubérculo para la ligazón de los tendones, que es saliente y alargado de arriba hacia abajo. La superficie articular proximal es estrecha de adelante hacia atrás y fuertemente ensanchada transversalmente; la cavidad articular interna es grande y profunda, mientras que la del lado externo es pe- queña, casi plana, y tiene hacia atrás una apófisis ósea muy larga. El talón es constituído por una simple lámina ósea vertical, larga, muy enjuta y muy alta, cuyo borde libre posterior se abre y se aplana para formar una gran cavidad a cada lado; la superficie posterior del cuerpo del hueso, constituye a cada lado del talón una especie de canal pro- fundo. El borde superior de la lámina del talón no alcanza hasta la su- perficie articular del hueso. La parte existente de este hueso tiene un largo de 24 milímetros. La superficie articular proximal tiene un diá- metro transverso de cerca de 10 milímetros y sólo 6 de diámetro ante- roposterior sin tener en cuenta el talón, que tiene una altura de 4 milí- metros. En la extremidad inferior, el cuerpo del hueso tiene cerca de 4 milímetros de diámetro anteroposterior y 5 milímetros de diámetro transversal. La parte superior de un fémur izquierdo, de 20 milímetros de largo. El cuerpo del hueso es aplanado. La cabeza articular es semiesférica y con la impresión para el ligamento redondo situado arriba; esta impre- sión tiene la forma de una excavación grande y profunda, cuya abertura mira hacia arriba. El gran trocánter tiene la forma de una cresta cen- ceña que se eleva sobre la superficie articular; por debajo y detrás de ésta hay una fosa transversal profunda que corresponde a la fosa digital del fémur de los mamíferos. En el lado externo, que es muy ancho y plano, debajo de la cresta trocanteriana, hay un orificio neumático de grandes proporciones. La superficie articular proximal tiene 8 milíme- tros de diámetro transverso y 6 milímetros de diámetro anteroposterior en el borde externo. La cabeza articular tiene 4 milímetros de diámetro. El cuerpo del hueso en la parte inferior tiene 3 milímetros de diámetro anteroposterior y 6 milímetros de diámetro transversal. La parte inferior del fémur derecho, tiene un largo de 20 milímetros. La fosa poplítea es muy profunda y la barra transversal que la limita inferiormente tiene la forma de una cresta cuyo borde se vuelve hacia 358 H y a encore le cubitus en deux morceaux, mais cet os a trop souffert pour que Pon puisse déterminer ses caractéres. Ce qu'on remarque c'est l'atrophie compléte de la protubérance olécranienne. L'extrémité proximale est large de 10 millimétres, l'extrémité distale de 8 milli- métres et le corps de l'os de 6 millimétres. L'os étant cassé en deux et manquant la partie intermédiaire, on ne peut pas déterminer sa longueur. : * Des 32 oiseaux décrits dans ce Mémoire, cinq: le Paraptenodytes antarcticus, les Palaeospheniscus patagonicus, Palaeospheniscus Menz- bieri, Palaeospheniscus robustus et Palaeospheniscus Bergi procédent de la formation Patagonienne. Trois, les Physornis fortis, Cladornis pachypus et Loxornis clivus procédent des couches a Pyrotherium. Tous les autres son de la formation Santa-cruzienne. 359 arriba. Los dos cóndilos son muy comprimidos transversalmente. La ex- tremidad distal tiene un diámetro transverso de 11 milímetros y de 6 a 7 de diámetro anteroposterior. Tengo, además, el cúbito en dos fragmentos, pero este hueso ha su- frido demasiado para que sea posible determinar sus caracteres. Lo que se nota es la atrofia completa de la protuberancia olecraneana. La ex- tremidad proximal tiene un ancho de 10 milímetros; la extremidad distal de 8 milímetros y el cuerpo del hueso de 6 milímetros. No puede de- terminarse su largo, porque el hueso está quebrado en dos fragmentos y falta la parte intermedia. De las 32 aves descriptas en esta Memoria, cinco: el Paraptenodytes antarcticus, los Palaeospheniscus patagonicus, Palaeospheniscus Menz- bieri, Palaeospheniscus robustus y Palaeospheniscus Bergi, proceden de la formación Patagónica; tres: los Physornis fortis, Cladornis pachy- pus y Loxornis clivus proceden de las capas caracterizadas por el Pyro- therium; y todas las restantes son de la formación Santacruceña. XCII PREMIERE CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA FAUNE MAMMALOGIQUE DES COUCHES A PYROTHERIUM XCII PRIMERA CONTRIBUCIÓN AL CONOCIMIENTO DE LA FAUNA MASTOLÓ- GICA DE LAS CAPAS CARACTERIZADAS POR LA PRESENCIA DE RESTOS DE PYROTHERIUM PREMIERE CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA FAUNE MAMMALOGIQUE DES COUCHES A PYROTHERIUM Il y a justement dix ans, que le capitaine de l'armée argentine, Mon- sieur Antonio Romero, me faisait cadeau de plusieurs ossements fos- siles provénants du territoire du Neuquen, dans la Patagonie septen- trionale. Parmi ces débris, il y avait un morceau de défense et une molaire de couronne carrée avec deux crétes transversales appartenant á un grand mammifére que par la couronne de la molaire on ne pou- vait comparer qu'au Dinotherium. Ces deux piéces étaient accompa- gnées d'autres débris qui indiquaient la présence de grands Dinosau- riens présentant les uns et les autres á peu prés le méme aspect; je supposai donc que tous ces débris provenaient de la partie supérieure de la formation Crétacée, ou peut-étre d'une formation de transition entre l'Eocéne inférieur et le Crétacé supérieur. J'ai donné la premiére description de ce mammifére, en 1888, le designant avec le nom de Pyrotherium Romeroi (AMEGHINO: Rápidas diagnosis de algunos mamíferos fósiles nuevos de la República Argen- tina, page 10, numéro 13, Février 1888). La méme année, mon frere Charles Ameghino, dans son deuxiéme voyage en Patagonie, découvrit dans l'interieur du territoire du Chu- but un gisement contenant des os de Pyrotherium accompagnés de débris se rapportant en apparence, aux genres Astrapotherium, Homa- lodontotherium, etc. Dans le voisinage il y avait aussi des couches de sable rougeátre avec des os de Dinosauriens et du bois silicifié. N'ayant pas assez de ressources et manquant dans cette région méme l'eau, il ne put faire des collections ni explorer l'étendue du gisement. Au commencement de l'année suivant (1889) je recevais du terri- toire du Neuquen deux molaires de Pyrotherium avec des débris de plusieurs mammiféres différents (Trachytherus Spegazzinianus, Astra- potherium ephebicum) et des os de Dinosauriens, présentant tous le méme aspect. J'ai décrit et figuré ces deux molaires, dans mon ou- .vrage Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Re- pública Argentina (pages 618 et 619, planche LXXIII, figure 11, et PRIMERA CONTRIBUCIÓN AL CONOCIMIENTO DE LA FAUNA MASTOLÓGICA DE LAS CAPAS CARACTERIZADAS POR LA PRESENCIA DE RESTOS DE PYROTHERIUM Ha diez años precisamente ahora, que el capitán del ejército argen- tino señor Antonio Romero, me regaló varias osamentas fósiles proce- dentes del territorio del Neuquen, en Patagonia septentrional. Entre esos restos había un fragmento de defensa y un molar de corona cua- drada con dos crestas transversales pertenecientes a un gran mamífero que por la corona del molar sólo podía ser comparado al Dinotherium. Ambas piezas me llegaron acompañadas de otros restos que indicaban la presencia de grandes Dinosaurios que presentaban poco más o menos un mismo aspecto entre sí; y supuse entonces que todos esos restos procedían de la parte superior de la formación Cretácea, o quizá de una formación de transición entre el Eoceno inferior y el Cretáceo superior. Di la primera descripción de este mamífero en 1888, designándolo con el nombre de Pyrotherium Romeroi (AMEGHINO: Rápidas diagnosis de algunos mamíferos fósiles nuevos de la República Argentina, página 10, número 13, Febrero de 1888). Aquel mismo año, mi hermano Carlos Ameghino, durante su segunda viaje por Patagonia, descubrió en el interior del territorio del Chubut un yacimiento que contenía huesos de Pyrotherium, acompañados de restos que en apariencia se referían a los géneros Astrapotherium, Homalo- dontotherium, etc. En la vecindad había también capas de arena rojiza con huesos de Dinosaurios y madera silicificada. Como carecía de recur- sos y en tal región falta hasta el agua, no pudo hacer colecciones ni ex- plorar la extensión del yacimiento. A principios del siguiente año (1889) recibí del territorio del Neu- quen dos molares de Pyrotherium con restos de varios otros mamíferos distintos: (Trachytherus Spegazzinianus, Astrapotherium ephebicum, etcétera) y huesos de Dinosaurios, todos los cuales presentaban un mis- mo aspecto. Describí y figuré ambos molares en mi obra Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina; páginas 618 y 619, lámina LXXIII, figura 11 y lámina LXXVII, figura 10, 364 planche LXXVII, figure 10, 1889). Le gisement d'oú procédaient ces débris je le considérais comme se rapportant au Palaeocéne, soit com- me contemporain du Laramic de 1'Amérique du Nord. Dans le troisiéme voyage que mon frére Charles effectua en Pa- tagonie (Novembre 1889 a Mai 1890), en allant du territoire du Chu- but A celui de Santa-Cruz, il trouva pres des Andes et pres des sources du río Deseado, un autre gisement contenant des débris de la méme faune. Malheureusement ce nouveau gisement se trouvait dans une ré- gion absolument inconnue et accidentée d'une maniére épouvantable; il s'égara au milieu de ce labyrinthe et ne put en sortir qu'a dure peine en abandonnant une partie du matériel de voyage. Il ne rapporta que quelques débris, qui étaient juste suffisants pour démontrer qu'il s'agis- sait de la faune du Pyrotherium. Dans son quatrigme (1890-1891) et son cinquiéme (1891-1892) voy- ages á la Patagonie australe il trouva des débris semblables encore plus au Sud, aux environs des lacs Viedma et Argentino. Ces gisements si semblables, trouvés du Nord au Sud presque d'un bout a l'autre de la Patagonie, paraissaient indiquer l'existence d'une vaste formation qui devait contenir une faune presque complétement inconnue. Considérant que la formation Santa-cruzienne a fourni déja assez des matériaux pour que l'on puisse se faire une idée assez exacte de sa faune mammalogique, il décida de dedier son dernier voyage á Vexplo- ration des couches a Pyrotherium de V'intérieur de la Patagonie. Ce voyage (Octobre 1893 a Juillet a qui est le septigme qu'il fait a ces régions, on peut dire qu'il n'a eu d'autre but que de recon- naítre l'étendue de cette formation et voir s'il y avait moyen d'en de- términer l'áge. Quant á la formation de collections il n'a ramassé que les ie qui se présentaient le plus facilement á la vue, et jusqu'au petit nombre qui lui était poennl de transporter avec les moyens dont il ER Ce n'est donc qu'une premitre exploration préliminaire. La région qu'occupent ces depóts est absolument déserte, excessive- ment accidentée et presque partout complétement séche au point qu'il a fallu transporter á dos de mule parfois jusqu'a vingt lieux de dis- tance l'eau nécessaire pour les animaux et le personnel de lP'expedition. Au point de vue géologique les résultats obtenus son de la plus haute importance. Ces gisements á Pyrotherium sont des dépóts d'origine lacustre ou fluviatile qui se trouvent comme enchássés dans la partie supérieure de la vaste formation Crétacée; celle-ci est remplie d'osse- ments de Dinosauriens et de bois silicifié, ce dernier surtout avec une abondance extraordinaire; trés souvent on trouve des troncs énormes qui sont encore débout dans leur position naturelle. 365 año 1889. Consideré al yacimiento de donde procedían esos restos como refiriéndose al Paleoceno, o sea como contemporáneo del Larámico de América del Norte. En el tercer viaje que mi hermano Carlos hizo por Patagonia (No- viembre de 1889 a Mayo de 1890) yendo del territorio del Chubut al de Santa Cruz, halló en las proximidades de los Andes y cerca de las fuen- tes del río Deseado, otro yacimiento que contenía restos de la misma fauna. Infortunadamente, este nuevo yacimiento se hallaba en una re- gión absolutamente desconocida y accidentada de una manera espan- tosa; se perdió en medio de aquel laberinto y sólo a duras penas pudo salir de él abandonando una parte del material de viaje. Sólo trans- portó algunos restos, que, sin embargo, eran cuanto bastaba para de- mostrar que se trataba de la fauna del Pyrotherium. En su cuarto viaje (1890-1891) y en el quinto (1891-1892) por Pata- gonia austral, halló restos semejantes aún más al Sur, en las adyacen- cias de los lagos Viedma y Argentino. Esos yacimientos tan semejantes, encontrados de Norte a Sur y casi desde una a otra extremidad de Patagonia, parecían indicar la existen- cia de una vasta formación que debía contener una fauna casi completa- mente desconocida. Considerando que la formación Santacruceña ha provisto ya suficien- tes materiales para que pueda formarse una idea exacta acerca de su fauna mastológica, decidió mi hermano dedicar su reciente viaje a la exploración de las capas caracterizadas por el Pyrotherium en el interior de Patagonia. Este viaje (Octubre de 1893 a Julio de 1894), que es el séptimo que él hace por aquellas regiones, puede decirse que no tuvo más fin que reconocer la extensión de dicha formación y ver si había medio de de- terminar su edad. Con referencia a la formación de colecciones se limitó a recoger los objetos que se presentaban más fácilmente a la vista y hasta el peque- ño número que le era posible transportar con los medios de que dispo- nía. Sólo se trata, pues, de una primera exploración preliminar. La región que ocupan esos depósitos es absolutamente desierta, exce- sivamente accidentada y casi por doquiera completamente seca, tanto que hubo necesidad de transportar a lomo de mula y a veces desde dis- tancias que alcanzaban hasta veinte leguas, el agua necesaria para el personal y los animales de la expedición. Desde el punto de vista geológico, los resultados obtenidos son de la mayor importancia. Esos yacimientos de Pyrotherium son depósitos de origen lacustre o fluviátil que se encuentran como incrustados en la parte superior de la vasta formación Cretácea; ésta está llena de osa- mentas de Dinosaurios y madera silicificada, sobre todo de esta última 366 Sur plusieurs points, il a pu constater que la formation Patago- nienne classique est superposée á ces gisements a Pyrotherium. ll est donc désormais indubitable que ces depóts sont antérieurs á la forma- tion Patagonienne, mais on ne peut pas encore déterminer s'il font partie de la formation Crétacée a Dinosauriens, ou s'ils représentent une formation intermédiaire entre celle-ci et la base de la formation Patagonienne. Néanmoins, dans n'importe lequel de ces deux cas, puisque la for- mation Patagonienne passe insensiblement a la formation Crétacée (Cré- tacée de Quiriquina, Algarrobo, etc., avec débris de Plesiosaurus (Cy- moliosaurus) chilensis Gervais, couches Patagoniennes du lac Argentino avec Polyptychodon patagonicus Ameghino et Liodon argentinus Ame- ghino, en supposant que les couches á Pyrotherium soient inmédiatement antérieures á la base de la formation Patagonienne classique, elles se rapporteraient au Crétacé le plus supérieur: ces gisements dans la Pata- gonie représenterait les couches de Laramie de 1'Amérique du Nord. Au point de vue paléontologique, les résultats obtenus sont aussi tres importants. De cette premiére exploration préliminaire il a rap- porté une quarantaine d'espéices de mammiféres appartenant presque tous á la grande faune. Cette faune mammalogique est accompagnée d'ossements de reptiles et d'oiseaux géants, dont l'étude offrira, á ne pas en douter, beaucoup de nouveautés. Les oiseaux sont particuliére- ment intéressants, car á cóté de types que l'on peut considérer comme les prédécesseurs des Phororhacidae de la formation Santa-cruzienne, il y en a d'autres qui ne présentent de rapports avec aucun des grou- pes d'oiseaux connus. Leur tarse-métatarse est des plus singuliers; c'est un os tres aplati d'avant en arriére, trois fois plus large que gros, pré- sentant á la surface les marques de la séparation des trois métatar- siens et avec les trois poulies de lP'extrémité distale imparfaites (Cla- dornis pachypus). Mais, retournons aux mammiféres: celle-ci est maintenant la plus ancienne faune mammalogique que l'on connaisse de l'Amérique du Sud, et contient les genres antécesseurs de la faune Santa-cruzienne avec laquelle présente beaucoup de rapports, tandis qu'elle se sépare nettement de la faune de Paraná. La différence entre la faune de Pa- raná et la faune santa-cruzienne est beaucoup plus considérable que celle qui existe entre cette derniére et la faune du Pyrotherium. Si Pon réfléchit que ces deux derniéres sont séparées par toute l'épais- seur de la puissante formation Patagonienne, on en conclura que la faune santa-cruzienne et celle de Paraná doivent étre séparées par un espace de temps énorme. Un fait inattendu, digne également de faire réfléchir, est que le 85 pour cent des espéces de la faune du Pyrotherium sont des ongu- 367 con una abundancia extraordinaria, tanto que a menudo se encuentran troncos enormes que todavía están enhiestos en su posición natural. En varios puntos pudo comprobar mi hemano que la formación Pata- gónica clásica está superpuesta a dichos yacimientos de Pyrotherium. De modo, pues, que es ahora indudable que tales depósitos son anterio- res a la formación Patagónica, pero no es posible determinar aún si for- man parte de la formación Cretácea que caracterizan los Dinosaurios o si representan una formación intermedia entre ésta y la base de la for- mación Patagónica. : No obstante y en cualquiera de ambos casos, puesto que la formación Patagónica pasa insensiblemente a la formación Cretácea (Cretáceo de Quiriquina, Algarrobo, etc., con restos de Plesiosaurus (Cymoliosaurus) chilensis Gervais, capas Patagónicas del lago Argentino con Polyptycho- don patagonicus Ameghino y Liodon argentinus Ameghino), suponiendo que las capas caracterizadas por el Pyrotherium sean inmediatamente anteriores a la base de la formación Patagónica clásica, ellas se referi- rían al Cretáceo más superior: esos yacimientos representarían en Pata- gonia el Larámico de América del Norte. Los resultados obtenidos son también muy importantes desde el pun- to de vista paleontológico. Mi hermano ha traído de esta primera explo- ración preliminar unas cuarenta especies de mamíferos, casi todos los cuales pertenecen a la gran fauna. Esta fauna mastológica está acompa- ñada por osamentas de reptiles y aves gigantescas, cuyo estudio ofre- cerá, no hay la menor duda, muchas novedades. Las aves son particular- mente interesantes, porque al lado de tipos que pueden ser considerados como predecesores de los Phororhacidae de la formación Santacruceña, hay otros que no presentan relaciones con ninguno de los grupos de aves conocidos. Su tarsometatarso es de lo más singular: es un hueso muy aplanado de adelante hacia atrás, tres veces más ancho que gruesp y que presenta en la superficie las huellas de la separación de los tres metatarsianos y con las tres poleas de la extremidad distal imperfectas (Cladornis pachypus). Pero volvamos a los mamíferos. Esta es ahora la más antigua fauna mastológica que de América del Sud se conozca y contiene los géneros antecesores de la fauna santacruceña, con la cual presenta muchísimas afinidades, mientras que se separa netamente de la fauna del Paraná. La diferencia existente entre la fauna del Paraná y la: fauna santacru- ceña es mucho más considerable que la que existe entre esta última y la fauna caracterizada por el Pyrotherium. Si se reflexiona que estas dos últimas están separadas por todo el espesor de la poderosa formación Patagónica, se llegará a la conclusión de que la fauna Santacruceña y la del Paraná deben estar separadas por un espacio 'de tiempo enorme. 368 lés. Le jour oú l'on aura recueilli avec soin la petite faune, cette pro- portion certainement disparaítra; néanmoins, l'ont peut prédire que les ongulés resteront toujours les animaux prédominants. Celle-ci étant la plus ancienne faune d'ongulés que lP'on connaisse et vu que Pon a pas encore trouvé des débris d'ongulés dans les couches de Laramie de l'Amérique du Nord, on doit écarter ce dernier continent des régions oú l'on peut supposer avoir pris son origine la souche des ongulés. Pour le moment, on ne peut pas en dire autant du continent euroasiatique, puisque la faune du Crétacé supérieur de ce continent es absolument inconnue. La faune des couches á Pyrotherium est encore remarquable pour contenir un nombre tres considérable de mammiféres de grande taille qui sont disparus sans atteindre l'époque Santa-cruzienne. Le Pyrotherium est l'animal le plus abondant et,le plus caractéris- tique de ces gisements; il appartient a un sous-ordre d'ongulés que je considere comme étant la souche primitive directe des Proboscidiens. Si la mandibule de cet animal eút été trouvée dans un gisement d'Eu- rope ou d'Asie on n'aurait pas hésité á la considérer comme d'un genre réunissant les caractéres des Dinothéres et des Mastodontes. Par la conformation des molaires, la disposition des défenses, la forme de la mandibule, du fémur, etc., il est un vrai proboscidien; l'astragale est pourtant d'un type profondément différent, et comparable jusqu'a un certain point á celui qui distingue les marsupiaux. Un autre fait intéressant, concernant les ongulés, est que les Astra- potheroidea de Patagonie, par la petite taille de quelques uns de ses représentants, par leurs molaires quadrangulaires, leur dentition com- pléte (dans les formes anciennes) et la conformation de leurs pieds, se présentent comme les antécesseurs probables des Dinocerata de l'Amérique du Nord (1). Enfín, pour terminer ces remarques préliminaires, je ferai encore mention comme d'un fait excessivement curieux, le grand développe- ment qu'a cette époque paraissent avoir eu, ces animaux á doigts cro- chus et fendus au bout, que l'on a séparé sous le nom d'Ancylopoda; ce développement n'est pas limité á l'abondance relative des débris qu'ils ont laissé, sinon aussi, au nombre considérable d'espéces et de genres auxquels ces débris paraissent se référer. C'est aú point de se demander si ce groupe ne représenterait une branche primaire des on- gulés, et non une branche trés spécialisée comme j'étais porté á le croire. Le fait est qu'a l'époque Santa-cruzienne ces animaux étaient en décadence et sur le point de s'éteindre. (1) Voir les figures du calcanéum et de l'astragale d'Astrapotherium dans mon Mémoire Sur les ongulés fossiles de l'Argentine, in «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», tome 11, pages 193 á 320, année 1894. Fig. 1. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. Les molaires supérieures du cóté gauche, vues d'en dessous et par le cóté interne, á 14 de gran- deur naturelle, fp. 2, p. 3 et fp. 4, les trois pré- molaires; m. 1, m. 2 et m.. 3, les trois vraies molaires. AMEGHINO — V. XI Fig. 1. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. Los molares superiores del lado izquierdo, vistos desde abajo y por su lado interno, en 1£ de su tamaño natural. p. 2, bp. 3 y f. 4, los tres pre- molares; m. 1, m. 2 y m. 3, los tres verdaderos molares. 24 *S9JB[OVL SOIIPPPIIA s913 so] “€ ww £z “uw “1 “ue fsarejomad sop so] “b :g £ € 4 Sesuajop “p “pesm3eu ouemey ns op Y us “oua7xo ope, 19 30d ezsra' “epnqipueur e] op ejoduos epiamb -Zl BUIBy 'OULYSamy 10puodos UNILINIOLC Y “Z “BH *S9JIB[OVI SITRIA SIOI] say '£ w 39 z “uu “1 “wu fsalrejomgid xnop sa] “b “q jo £ :d fosuajop “p *S[p9m3eu 1R9puti3 op Y + 3ula] -X9 9309 3] 18d ana a¡nqipuemr e] op aj2¡dwuoy aqones SYIUBIJ “OUIYSIMIY 10PpUOLOS UMAIYJOAC GS “E “BA 3711 Un hecho inesperado, también digno de hacer reflexionar, consiste en que el 85 por ciento de las especies de la fauna del Pyrotherium son unguladas. El día en que se haya recogido con cuidado la pequeña fau- na, esa proporción desaparecerá sin duda; pero mientras tanto puede predecirse que los ungulados han de seguir siendo los animales que predominen. Siendo ésta la más antigua fauna de ungulados que se có- nozca y visto que aún no han sido encontrados en las capas Larámicas de Norte América restos de ungulados, debe descartarse a ese continente de las regiones en que pueda suponerse que los ungulados hayan tenido su tronco originario. No puede por el momento decirse otro tanto del continente euroasiático, porque la fauna del Cretáceo superior de este continente es absolutamente desconocida. La fauna de las capas caracterizadas por el Pyrotherium es asimismo notable por contener un número muy considerable de mamíferos de gran talla que desaparecieron sin alcanzar la época Santacruceña. El Pyrotherium es el animal más abundante y más característico de aquellos yacimientos; y pertenece a un suborden de ungulados al cual considero como el tronco originario, primitivo y directo, de los Probos- cidios. Si la mandíbula de este animal hubiera sido encontrada en un yacimiento de Europa o de Asia, no se habría hesitado para considerarlo como de un género que reune los caracteres de los Dinoterios y los Mas- todontes. Por la conformación de sus molares, la disposición de sus de- fensas, la forma de su mandíbula, de su fémur, ete., es un verdadero Proboscidio; mientras que su astrágalo es de un tipo profundamente distinto y hasta cierto punto comparable al del que distingue a los mar- supiales. s Otro hecho interesante, concerniente a los ungulados, consiste en que los Astrapoteroidea de Patagonia, por la pequeña talla de algunos de sus representantes, por sus molares cuadrangulares, su dentición com- pleta (en las formas antiguas) y la conformación de sus pies, se pre- sentan como probables antecesores de los Dinocerata de América del Norte (1). En fin: para dar por terminadas estas apuntaciones preliminares, voy a mencionar aún como un hecho excesivamente curioso, el gran desarro- llo que parecería tuvieron en aquella época esos animales de dedos en- corvados y hendidos en la extremidad, a los cuales se ha separado bajo la denominación de Ancylopoda. Ese desarrollo no se limita a la abun- dancia relativa de los restos que ellos han dejado, sino también al nú- mero considerable de especies y de géneros a los cuales tales restos pa- (1) Véanse las figuras del calcáneo y del astrágalo de Astrapotherium, en mi Memoria: Sur les ongulés fossiles de V' Argentine, en la «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», tomo II, páginas 193 a 320, año 1894. 372 Pyrotheria, n. sub ord. Dentition composée d'incisives et de molaires, sans vestiges de ca- nines. Molaires et prémolaires á couronne carrée ou rectangulaire, la couronne de chaque dent portant deux crétes transversales comme dans le Dinotherium. Une paire d'incisives supérieures et une paire infé- rieures, dirigées en avant en forme de défenses comme dans les Pro- boscidiens, et particuligrement comme dans les Mastodontes pourvus d'incisives inférieures. Fémur sans troisiéme trochanter. Astragale car- ré, bas, de poulie articulaire plate et avec une seule surface articu- laire pour le calcanéum. Pyrotheridae, nr. fam. Le genre Pyrotherium étant jusqu'aujourd'hui le seul représentant connu de cette famille, les caractéres les plus saillants du genre l'on peut les considérer aussi, du moins provisoirement, comme ceux de la famille. PYROTHERIUM Ameghino, 1888 AMEGHINO: Rápidas diagnosis de mamíferos fósiles nuevos, page 10, N0 13, Février 1888, Formule dentaire: a E dE DM A a Les dents des deux máchoires augmentent de grandeur de la premiére a la derniére. La premiére prémolaire supérieure et la premiétre infé- rieure sont de contour triangulaire, larges en arriére et étroites en avant; ce rétrécissement est produit par une atrophie partielle de la créte transversale antérieure qui souvent est réduite a un simple ma- melon. Toutes les autres dents, molaires et prémolaires, sont de con- tour plus ou moins carré ou rectangulaire; la couronne de chacune de ces dents est formée par deux crétes transversales trés larges, sépa- rées d'un bout a lP'autre par un sillon ou vallée transversale étroite et profonde. Les couronnes sont proportionnellement trés courtes; les ra- cines au contraire sont tres fortes, trés longues, et terminent toujours par un bout oblitéré; le nombre des racines dans les molaires inférieu- res est de quatre á chaque dent, placées, deux en avant et deux en arriére, mais la premitre prémolaire n'a que deux racines. Quand les molaires ne sont pas usées, les crétes transversales ont le sommet étroit et en dos d'áne, formé par une suite de petits mame- lons comme en est le cas pour les lamelles des molaires des éléphants 373 recerían referirse. Es el caso de preguntarse si este grupo no represen- taría una rama primaria de los ungulados y no una rama muy especia- lizada cual me he sentido inclinado a pensar. El hecho es que en la época Santacruceña esos animales estaban en decadencia y a punto de extinguirse. Pyrotheria, nr. suborden Dentición compuesta de incisivos y de molares, sin vestigios de cani- nos. Molares y premolares de corona cuadrada o rectangular; la corona de cada diente tiene dos crestas transversales, como en Dinotherium. Un par de incisivos superiores y un par de inferiores, dirigidos hacia adelante en forma de defensas como en los Proboscidios y particular- mente como en los Mastodontes provistos de incisivos inferiores. Fémur sin tercer trocánter. Astrágalo cuadrado, bajo, de polea articular plana y con una sola superficie articular para el calcáneo. Pyrotheridae, n. fam. El género Pyrotherium es el único representante de esta familia cono- cido hasta el día; por manera que los caracteres más salientes del gé- nero pueden ser también considerados, cuando menos provisoriamente, como los de la familia. PYROTHERIUM Ameghino, 1888 AMECHINO: Rápidas diagnosis de mamíferos fósiles muevos, página 10, número 13, fe- brero de 1888. Fórmula dentaria: iu 4 a a LES El tamaño de los dientes de ambos maxilares aumenta del primero al último. El primer premolar superior y el primero inferior son de con- torno triangular, anchos atrás y estrechos adelante; este angostamiento se produce por una atrofia parcial de la cresta transversal anterior, que a menudo se reduce a un simple mamelón. Todos los demás dientes, molares y premolares, son de contorno más o menos cuadrado o rectan- gular; la corona de cadg uno de estos dientes es formada por dos cres- tas transversales muy anchas, separadas de una a otra extremidad por un surco u hondonada transversal estrecha y profunda. Las coronas son proporcionalmente muy cortas; las raíces son, por el contrario, muy fuertes, muy largas y terminan siempre en una punta obliterada; en los molares inferiores, las raíces son en número de cuatro por cada diente, colocadas dos delante y dos detrás; pero el primer premolar sólo tiene dos raíces. Cuando los molares no están usados, las crestas transversales tienen el vértice estrecho y en forma de caballete, formado por una serie de 374 non encore entamées par l'usure. L'émail couvre toute la surface de la couronne formant une couche continue trés épaisse et fortement ru- gueuse. Sur la base de la couronne, il y a un bourrelet d'émail a sur- face rugueuse et portant des fortes crénelures; ce bourrelet est excessi- vement développé sur la face antérieure des molaires et prémolaires supérieures et sur la face postérieure des mémes dents de la máchoire inférieure, constituant sur chacune de ces dents comme une troisiéme créte transversale plus basse et trés étroite; sur la face postérieure - de la derniére molaire inférieure, ce rebord ou bourrelet est si déve- loppé qu'il constitue un vrai talon postérieur ou troisieme lobe rudi- mentaire. Les couronnes des molaires supérieures sont inclinées en avant et celles des molaires inférieures en arriére; les crétes transversales pré- sentent aussi la méme inclinaison. De cette conformation il en résulte que quand les crétes transversales sont entamées par l'usure, forment des plans en biais qui se dirigent d'en bas et en arriére vers le haut et le devant dans les crétes des molaires supérieures et d'en haut et en avant vers le bas et en arriére dans celles des molaires inférieures. * La série dentaire des molaires et des prémolaires forme ainsi une suc- céssion de crétes et de vallées transversales qui s'emboitent les unes dans les autres comme les engrenages de deux roues; c'est un appareil de mastication des plus formidables. Sur le sommet de chaque créte transversale, lorsqu'elle a été enta- mée, il s'y forme une figure allongée transversalement dont le pour- tour est constitué par la couche d'émail, restant dans le milieu la den- tine a découvert. A mesure que les collines transversales s'usent d'avan- tage, elles deviennent plus larges et les vallées qui les séparent se retrécissent en proportion. Quand les molaires sont a demi usées, les crétes transversales forment une succéssion de gradins; dans la man- dibule, chaque colline qui suit en arriére, soit de la méme dent ou de celle qui suit, est un peu plus haute que la coliine qui la précede; dans la denture supérieure ces gradins se succédent en sens inverse, c'est á dire, d'arriére en avant. Dans les molaires plus usées les collines sont basses, larges et se présentent sur un méme plan horizontal; en- fin, dans les molaires tres usées, les vallées tránversales disparaissent, les collines s'effacent, et la surface carrée de la dent ne présente plus d'émail qu'au pourtour de la couronne; sur les cótés il s'y dépose un fort encroútement de cément qui s'étend aussi sur les racines. Les vraies molaires n'apparaissent que successivement, et la der- niére ne rentrait en fonction que quand la deuxiéme était déja assez usée, mais toutes les trois restaient en fonction durant toute la vie. Les incisives, sont en forme de défenses, sur le type de celles des Proboscidiens et á croissance continue. 375 pequeños mamelones, tal como sucede con las laminillas de los mola- res de los elefantes que aún no están desgastados por el uso. El esmalte cubre toda la superficie de la corona, formando una capa continua. muy espesa y fuertemente rugosa. En la base de la corona hay un ro- dete de esmalte de superficie rugosa y con fuertes dentelladuras; ese rodete es excesivamente desarrollado en la cara anterior de los molares y premolares superiores y en la cara posterior de los mismos dientes de la mandíbula inferior, constituyendo en cada uno de esos dientes algo como una tercera cresta transversal más baja y muy estrecha; en la cara posterior del último molar inferior, ese reborde o rodete es tan desarrollado que constituye un verdadero talón posterior o tercer lóbulo rudimentario. Las coronas de los molares superiores son inclinadas hacia adelante y las de los molares inferiores hacia atrás; las crestas transversales presentan también la misma inclinación. Resulta de tal conformación que cuando las crestas transversales están gastadas por el uso, forman planos en sesgo que se dirigen de abajo y atrás hacia arriba y adelante en las crestas de los molares superiores y de arriba y adelante hachh abajo y atrás en las de los molares inferiores. La serie dentaria de los molares y los premolares forma así una sucesión de crestas y hondona- das transversales que encajan unas en otras como los engranajes de dos ruedas; es un aparato de masticación de los más formidables. En el vértice de cada cresta transversal, una vez que ha sido gastada por el uso, se forma una figura alargada transversalmente cuyo con- torno es formado por la capa de esmalte, quedando la dentina a descu- bierto en el centro. A medida que las colinas transversales están dema- siado usadas, se hacen más anchas y las hondonadas que las separan se estrechan en proporción. Cuando los molares están a medio usar, las crestas transversales forman una sucesión de gradas; en la mandí- bula, cada colina que sigue detrás, ya sea del mismo diente, ya sea del que sigue, es un poco más alta que la colina que la precede; en la den- tadura superior, esas gradas se suceden en sentido inverso, o, lo que es lo mismo: de atrás hacia adelante. En los molares más usados las coli- nas son bajas, anchas y se presentan sobre un mismo plano horizontal; en los molares demasiado usados, en fin, las hondonadas transversales desaparecen, las colinas se borran y la superficie cuadrada del diente no presenta más esmalte que en el contorno de la corona; en los lados se deposita una fuerte costra de cemento que se extiende también sobre las raíces. Los verdaderos molares no aparecen sino sucesivamente; y el último de ellos no entraba en funciones sino cuando el segundo estaba ya de- masiado usado, pero los tres permanecían en funciones durante toda la vida. 376 Les incisives supérieures sont de section fortement elliptique, diri- gées en avant et en dehors, et usées obliquement au bout; l'émail est limité a la face supérieure de la partie antérieure, mais avec l'age il disparait complétement; alors ces dents ne sont constituées que par une masse de dentine recouverte par une couche trés épaisse de cé- ment; la surface, particuligrement dans la partie postérieure, est forte- ment striés ou cannelée longitudinalement. Les incisives inférieures sont aussi de section elliptique, comprimées latéralement, et dirigées en avant, une a cóté de l'autre, de la méme maniére que les défenses inférieures de certaines espéces de Masto- dontes tertiaires; l'extrémité antérieure est usée obliquement d'en dedans en dehors. Ces dents portent une bande d'émail qui couvre la partie inférieure et á peu prés la moitié de la face externe, mais qui n'arrive pas au bout postérieur; cela fait qu'a mesure que la dent s'use et qu'elle pousse par la base, la bande d'émail devient plus courte et finit par disparaítre. Les parties non émaillées de ces défenses sont couvertes par une forte couche de cément, que dans les individus tres vieux s'étend aussi sur la couche d'émail. Ces défenses, aussi bien les supérieures comme les inférieures, se distinguent de celles des Mastodontes et des éléphants, par la partie qui sort en dehors des alvéoles qui est proportionnellement beaucoup plus courte. j La forme de la mandibule, du moins par les branches horizontales, est presque égale á celle du Mastodonte; elle n'en différe que par la partie symphysaire beaucoup plus courte, et par lP'espace qui sépare Pincisive de la premitre prémolaire, qui est réduit a un trés court dias- teme; ce dernier caractére se retrouve également á la máchoire supé- rieure. Les deux branches mandibulaires sont complétement soudées, sans vestiges de suture médiane, formant une symphyse excessivement solide, fortement convexe en bas et profondément excavée en haut. La partie postérieure de la mandibule, comprenant l'angle mandi- bulaire, la branche montante, l'apophyse coronoide et le condyle arti- culaire, est presque absolument égale a la partie correspondante de la mandiíbule du Dinotherium. Le canal alvéolaire présente une branche externe qui s'ouvre en arriére de la derniére vraie molaire inférieure, formant une perforation elliptique considérable. Le fémur est dépourvu de troisiéme trochanter et présente a peu prés la méme forme que celui du Mastodonte. Aprés la téte, lastragale est peut-étre la partie la plus singulitre de ce genre; c'est un os grand, de contour presque carré, mince et trés aplati du haut en bas. La face supérieure ou tibiale est tres légéerement arquée d'avant en arriére et absolument plate dans le sens transversal; ce n'est que dans la partie postérieure oú cette face articulaire pré- 377 Los incisivos son en forma de defensas por el estilo de las de los Pro- boscidios y de crecimiento continuo. Los incisivos superiores son de sección fuertemente elíptica dirigidos hacia adelante y afuera y usados oblicuamente en la punta; el esmalte está limitado a la cara superior de la cara anterior, pero con la edad desaparece por completo; esos dientes no son constituídos entonces más que por una masa de dentina recubierta por una capa muy espesa de cemento; la superficie, particularmente en la parte posterior, es fuerte- mente estriada o acanalada longitudinalmente. Los incisivos inferiores también son de sección elíptica, comprimidos lateralmente y dirigidos hacia adelante, uno al lado del otro, de la misma manera que las defensas inferiores de ciertas especies de Mastodontes terciarios; la extremidad anterior está usada oblicuamente de adentro para afuera. Estos dientes tienen una franja de esmalte que cubre la parte inferior y poco más o menos la mitad de la cara externa, pero que no alcanza hasta la extremidad posterior, lo que hace que a medida que el diente se usa y se repone por la base, la franja de esmalte se hace cada vez más corta y acaba por desaparecer. Las partes no esmaltadas de esas defensas están cubiertas por una fuerte capa de cementa, que en los individuos muy viejos se extiende también por sobre la capa de esmalte. z Tanto las defensas superiores como las inferiores se distinguen de las de los Mastodontes y los elefantes, por la parte que sale fuera de los alvéolos, que es proporcionalmente mucho más corta. La forma de la mandíbula, cuando menos por lo que se refiere a las ramas horizontales, es casi igual a la del Mastodonte, de la cual difiere tan sólo por la parte sinfisaria, que es mucho más corta, y por el espacio que separa al incisivo del primer premolar, que es reducido a un peque- ño diastema; este último carácter se encuentra igualmente en el maxi- lar superior. Las dos ramas mandibulares son completamente soldadas, sin vestigios de sutura media, formando una sínfisis excesivamente sólida, fuertemente convexa abajo y profundamente excavada arriba. La parte posterior de la mandíbula, que comprende el ángulo man- dibular, la rama ascendente, la apófisis coronoides y el cóndilo articu- lar, es casi absolutamente igual a la parte correspondiente de la mandí- bula del Dinotherium. El canal alveolar presenta una rama externa que se abre detrás del último verdadero molar inferior, formando una perfo- ración elíptica considerable. El fémur es desprovisto-de tercer trocánter y presenta poco más o menos la misma forma que el de Mastodonte. El astrágalo es tal vez, después que la cabeza, la parte más singular de este géners; es un hueso grande, de contorno casi cuadrado, cence- 378 sente un petit retrécissement, qu'elle devient un peu concave vers le milieu. En avant, los est complétement tronqué, sans téte articulaire. Dans la partie inférieure de los il n'y a que deux surfaces articulaires, Pune en avant, lautre en arriére, qui se rencontrent sur la ligne mé- diane en formant une créte transversale. La surface articulaire anté- rieure prend toute la largeur de P'os; c'est une face complótement plate, qui regarde en avant et en bas et se dirige obliquement du haut vers le bas et l'arriére; cette surface est destinée a l'articulation du sca- phoide et du cuboide. La face articulaire postérieure du cóté inférieur, regarde en bas et en arriére, et constitue une surface concave qui re- posait sur le calcanéum; celui-ci ne portait donc en haut qu'une seule surface articulaire, en correspondance avec celle de l'astragale. Cette forme est absolument unique chez les mammiféres placentaires, mais elle a quelques rapports avec ce que Pon voit chez les marsupiaux. PYRoTHERIUM RoMEÉrROI Ameghino AMEGHINO: Rápidas diagnosis, etc., page 10, année 1888. — Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 618, planche LXXII, dió E planche XXVII, figure 10, année 1889. Cette espéce paraít se distinguer par ser défenses trés minces, et par le bourrelet d'émail de la base des couronnes des molaires et des prémolaires qui est excessivement développé, spécialement sur les dents de la mandibule. La premiére prémolaire inférieure montre sur la base du cóté externe un bourrelet d'émail d'une épaisseur considé- rable; en outre, le lobe antérieur externe de cette dent est divisé en deux parties par une dépression perpendiculaire qui s'efface dans l'áge adulte. Cette espéce paraít surtout caractéristique des dépóts de la Pa- tagonie septentrionale. PYROTHERIUM SORONDOI, M. SP. Cette espéce, que je dédie a M. Alexandre Sorondo, le distingué président de l'Instituto Geográfico Argentino, est caractéristique des gisements de la Patagonie australe. Elle a la méme taille que l'espéce précédente, mais s'en distingue facilement par les défenses qui sont au moins quatre fois plus grosses. Le bourrelet d'émail qui se trouve á la base des couronnes est beaucoup moins accentué, surtout dans les molaires inférieures. Dans la premiére prémolaire inférieure le bour- relet d'émail du cóté externe fait presque absolument défaut; en outre cette dent ne porte pas de division sur le lobe antérieur externe. La premitre prémolaire supérieure est d'un type différent de celles qui suivent; la couronne est de contour triangulaire, formée par deux crétes, une longitudinale externe, et l'autre interne, plus petite, pres- Fig. 3. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. Mandibule incompléte en arriére, mais avec toute la denture, vue d'en haut, á Y. de gran- deur naturelle; d, défense; fp. 3 et fp. 4 les deux prémolaires; m. 1, m. 2 et m. 3, les trois vraies molaires. Y 7 PUDE e Fig. 3. Pyrotheriuwm Sorondoi Ameghino. Mandiíbula incompleta hacia atrás, pero con toda su dentadura, vista desde arriba, en Y de su tamaño natural. d, defensa; fp. 3 y b. 4, los dos premolares; m.-1, m. 2 y m. 3, los tres verdaderos molares. *O9IUBIJEI [9 e1ed RAeduod Je[noIe eto “(e1m313 e] op o1juap) 2 £iepnoraeu 7a ered Á sapioqn3 9 exed eue[d 1e¡nopie eleo p Y equ e exed “eue¡d Jepnoie exeo “q ou -19341 9pi0q “ fouza3x9 apioq “(et1m31] e] op elanz) 2 “1o1ia3sod apioq “Y f101193ue opioq 'v :oleqe apsap OJSIA “7[T “OUI9JUL OPe] [9 JOd O7SIA “77 “eqriie 9psap O03SIA “7 *pe1m3eu oueue] ns ap Y ua ozsia “opambzt OJe3B.1I8yY “OUIYÍIMY 20PpUOLOS UNMIAIYIOLAE Y *P “BLA e *un9ues]e9 a] 1mod 23Ae9u09 9I18/n9NIP 39987 “(913 -14 ?] Sp SURpa3p US) 2 “aTHe¡noraeu e mod 39 9proq -n9 3] 1nod 233e/d 9M1e]n91318 998] p Y feiqu a mod 93e/d 9.ITe/¡n9HI% 398] “q (9UIDJUI Ploq Y £3U19Ix9 pI10q “(310317 e] ap sioyap us) 2 ¿Jmaria3sod pioq “Y ¿mor -93ue pioq 'D *seq ua p na “777 foutazur 9309 a] 1ed “77 ¿neg us p na “7 *3][3103eu anopuel3 9p Y e na “oqone3 9[P3P1ISY “OUIY3BIMY 10PUOLOS UNILIYIOLC GS *P "SIA 381 ño y muy aplanado de arriba hacia abajo. La cara superior o tibial es muy ligeramente arqueada de adelante hacia atrás y absolutamente pla- na en sentido transversal; y sólo en la parte posterior, donde esta cara articular presenta un pequeño angostamiento, se hace un poco cóncava hacia el medio. El hueso es adelante completamente truncado y sin cabeza articular. Hacia la parte inferior del hueso sólo hay dos super- ficies articulares, una adelante y otra atrás, que se encuentran sobre la línea media formando una cresta transversal. La superficie articular anterior abarca todo el ancho del hueso; es una cara completamente plana, que mira hacia adelante y abajo y se dirige oblicuamente de arriba hacia abajo y atrás; esta superficie está destinada a la articula- ción del escafoides y el cuboides. La cara articular posterior del lado inferior mira hacia abajo y atrás y constituye una superficie cóncava que reposaba sobre el calcáneo; éste sólo tenía, pues, arriba, una sola superficie articular en correspondencia con la del astrágalo. Esta forma es absolutamente única en los mamíferos placentarios, pero tiene algu- nas relaciones con lo que se ve en lostmarsupiales. » PyrotHeERIUM RoMEROrI Ameghino AMEcCHINO: Rápidas diagnosis, etc., página 10, año 1888. — Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 618, lámina LXXIIT, figura 11; y lámina LXXVII, figura 10, 1889. - Esta especie parece distinguirse por sus defensas muy delgadas y por el rodete de esmalte de la base de las coronas de los molares y los pre- molares, que es excesivamente desarrollado, especialmente en los dien- tes de la mandíbula. El primer premolar inferior muestra en la base del lado externo un rodete de esmalte de un espesor considerable; ade- más, el lóbulo anterior externo de este diente está dividido en dos par- tes por una depresión perpendicular que se borra en la edad adulta. Es- ta especie parece sobre todo característica de los depósitos de Patago- nia septentrional. PYROTHERIUM SORONDOI, 2. SÉ. Esta especie, que dedico al señor Alejandro Sorondo, el distinguido Presidente del Instituto Geográfico Argentino, es característica de los yacimientos de Patagonia austral. Tiene el mismo tamaño que la espe- cie precedente, pero se distingue fácilmente de ella por las defensas que son por lo menos cuatro veces más gruesas. El rodete de esmalte que existe en la base de las coronas es mucho menos acentuado, sobre todo en los molares inferiores. El rodete de esmalte del lado externo falta casi por completo en el primer premolar inferior; y este diente carece, además, de división en el lóbulo anterior externo. El primer premolar superior es de un tipo diferente de los que le si- guen; la corona es de contorno triangular, formada por dos crestas, una 382 que en forme de mamelon; la face externe de la dent, présente une paroi continue avec un fort bourrelet d'émail a la base. Dans les autres dents supérieures le bourrelet d'émail est presque nul sur le cóté ex- terne, assez développé sur l'interne et il forme un gros mamelon ou tubercule allongé, placé a l'entrée de la vallée qui sépare les deux col- lines transversales de chaque dent. Dans les molaires inférieures ce bourrelet est beaucoup moins accentué et placé sur le cóté externe; il y a aussi le tubercule ou mamelon a Ventrée de la vallée de chaque dent, mais plus petit que dans les molaires supérieures. > DIMENSIONS Diamblre de la po% | iraneverse (en trono) ion o as OO A A Digmbire de Me DEA inagins oo A e mea o o a A e Longueur de l'espace occupé par lés 6 molaires SUpérieures .....ooococorocomm.o 0 350 O A O a A e ia O A a e e A e Digubtre de lar mares Eo PEI ao a O .....o -... o... ..o.....o. Longueur de l'espace occupé par les 5 molaires inférieures Les défenses supérieures sont fortement convexes sur le cóté latéral interne, et aplaties ou concaves sur l'externe; leur diamétre est de 65 millimétres dans la direction verticale et de 41 millimétres dans la direction transversale. Les défenses inférieures sont á peine un peu plus petites que les supérieures; dans les individus complétement adultes, tes dents ont 6 centimétres de diamétre vertical et 36 millimétres de diamétre trans- verse; elles sont presque absolument droites et implantées dans la man- dibule jusqu'au-dessous de l'avant-derniére molaire. La partie qui sort en dehors de lPalvéole n'a que 15 a 16 centimétres de longueur. La barre qu'il y a entre la premiétre prémolaire inférieure et le bord de 1 383 longitudinal externa y otra interna, más pequeña, casi en forma de ma- melón; la cara externa del diente presenta una pared continua con un fuerte rodete de esmalte en la base. En los demás dientes superiores, el rodete de esmalte es casi imperceptible en el lado externo, bastante desarrollado en el interno y forma un gran mamelón o tubérculo alar- gado, situado en la entrada de la hondonada que separa a las dos coli- nas transversales de cada diente. En los molares inferiores este rodete es mucho menos acentuado y está situado en el lado externo; existe tam- bién el tubérculo o mamelón a la entrada de la hondonada de cada diente, pero más pequeño que en los molares superiores. DIMENSIONES , f anteroposterior............... ENS adorno dnbaao 07048 o el y ad EA ACA 0 030 E a A O O A A 0 048 A del y | transversO ......... A A E ES TO 0 046 ; DUCADO linear o moro rodas Renania daa 0 046 Es del p— CICARÉNOIDO: ¡o npirrazicicnan en qunabnaso Jdeanadonad Dopca cas 0 058 Diámetro del m o or a IRE o MIES DERE AER ANA 0 057 A AMA a EA Y da A O 061 sÉ E AS UA OE E RO 0 070 O A cidad cal en - 0.075 .e , J anteroposterior ....... a E UN E E O 0 083 Sc A E ST UA NA rinda 0 082 Largo del espacio ocupado por los 6 molares superiores ....... E ie 0 350 ¿ a E A RO 7 MEROS 0 050 sd | a AAN A RE RL JOR PERO a AO O 031 a a A e Ad Aa A 0 045 ed de E ICAMOORISO (UETAL) <<... + ronpnisucinaoo ro prtacanecdnnros 0 045 a e A RIE O TS IA 0 050 a A a AR A A OA 0 052 se El a O AO pora el ON A 0 056 ropa a A PS E AD ES 0 063 e EE ardor oca nl moras eres odds dado ¿vanos E6 Ye 0 067 Dibpuctco del me 9, | IMADISVETSO....o.occoniooncniccnccnono contoceccncananenes econo 0 066 Largo del espacio ocupado por los 5 molares inferiores ....... .e.ooocomommo .... 0 280 Las defensas superiores son fuertemente convexas en el lado lateral interno y aplanadas o cóncavas en el externo; su diámetro es de 65 mi- límetros en la dirección vertical y de 41 milímetros en la dirección transversal. Las defensas inferiores son apenas un poco más pequeñas que las superiores; en los individuos completamente adultos esos dientes tie- nen 6 centímetros de diámetro vertical y 36 milímetros de diámetro transverso; son casi absolutamente rectos e implantados en la mandí- bula hasta abajo del penúltimo molar. La parte que sale fuera del al- véolo no tiene más de 15 a 16 centímetros de largo. La barra que hay 384 Valvéole de l'incisive n'est longue que de 4 á 7 centimétres, et il en est de méme de la barre correspondante de la máchoire supérieure. Les branches horizontales sont proportionnellement basses, convexes sur le cóté externe, plates sur l'interne et d'une épaisseur énorme. La partie ou bord supérieur de la branche ascendante forme une ligne longitudinale presque horizontale, de 20 a 24 centimétres de lon- gueur, dans laquelle il n'y a que deux saillies; une dans le coin anté- rieur, tres peu accentuée, représentant l'apophyse coronoide; l'autre sailhie, un peu plus forte et plus large, est placée au coin postérieur et porte le condyle articulaire qui est trés fort et transversal; le cóté in- terne du condyle est plus bas que l'externe. Longueur de la mandibule du bord antérieur de la défense au bord postérieur de la branche ascendante, 70 á 75 centimétres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la partie posté- rieure de la derniére prémolaire, 14 centimétres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la isis vraie molaire, 11 centimétres. Hauteur du bord inférieur de la branche ascendante au bord supé- rieur du condyle articulaire, 28 centimétres. L'astragale a plus de 11 centimétres d'avant en arriére et á peu pres la méme largeur, tandis que, son épaisseur maximum n'est que de 5 a 6 centimétres. La trochlée articulaire pour le tibia est large, en avant, de 9 centimétres, mais elle se rétrécie graduellement vers Varriére, jusqu'a n'avoir que 7 centimétres de largeur dans la partie postérieure. : SUR LA FORME PRIMITIVE DE L'ASTRAGALE DES MAMMIFÉERES Des os du pied, c'est l'astragale qui a le plus d'importance et qui offre les meilleurs caractéres pour la classification. Malheureusement on n'est pas encore bien renseignés sur la forme primitive que cet os devait avoir chez les premiers mammiféres. 'Pourtant, les paléontolo- gistes de l'Amérique du Nord ont démontré que dans les formes les plus anciennes, l'astragale est de poulie articulaire plate, et Pon en a déduit, avec raison, que cela devait étre un caractére primitif. Mais il y a d'autres caracteres dont on ne connaít pas encore la valeur, et notre ignorance á leur sujet nous empéche de tenter avec profit la restauration de la phylogénie des mammiféres. Les plus no- tables de ces caracteres fournis par lastragale, sont: le nombre de faces articulaires pour le calcanéum, la forme de Tl'articulation pour le naviculaire, et la présence ou l'absence d'une pertoration astra- galienne. 385 entre el primer premolar inferior y el borde del alvéolo del incisivo sólo tiene un largo de 4 a 7 centímetros, debiendo decirse otro tanto acerca de la barra correspondiente del maxilar superior. Las ramas horizontales son proporcionalmente bajas, convexas en el lado externo, planas en el interno y de un espesor enorme. La parte o borde superior de la rama ascendente forma una línea longitudinal casi horizontal, de 20 a 24 centímetros de largo, en la cual no hay más que dos salientes: una en el ángulo anterior, muy poco acentuada, que representa la apófisis coronoides; y la otra, un poco más fuerte y más ancha, situada en el ángulo posterior, que sostiene el cón- dilo articular, y es muy fuerte y transversal. El lado interno del cóndilo es más bajo que el externo. Largo de la miandíbula, desde el borde anterior de la defensa hasta el borde posterior de la rama ascendente: de 70 a 75 centímetros. Altura de la rama horizontal, debajo de la parte posterior del último premolar: 14 centímetros. Altura de la rama horizontal debajo del último verdadero molar: 11 centímetros. Altura desde jel borde inferior de la rama ascendente hasta el borde superior del cóndilo articular: 28 centímetros. El astrágalo tiene más de 11 centímetros de adelante hacia atrás, y poco más o menos el mismo ¡amcho, mientras que su grosor máximo sólo es de 5 a 6 centímetros. La troclea articular para la tibia tiene adelante una anchura de 9 centímetros, pero va haciéndose estrecha hacia atrás hasta no tener más que 7 centímetros de anchura en su parte posterior. SOBRE LA FORMA PRIMITIVA DEL ASTRÁGALO DE LOS MAMÍFEROS El astrágalo es, entre los huesos de los pies, el de mayor importancia y el que ofrece los mejores caracteres para la clasificación. Infortunada- mente, aún se carece de datos exactos acerca de la forma primitiva que ese hueso debía tener en los primeros mamíferos. Mientras tanto, los paleontólogos de América del Norte han demostrado que en las for- mas más antiguas el astrágalo es de polea articular plana, y de ello han deducido, con razón, que ése debía ser un carácter primitivo. Pero existen otros caracteres cuyo valor no se conoce todavía, y nues- tra ignorancia a su respecto nos impide tentar con provecho la res- tauración de la filogenia de los mamíferos. Los más notables de esos caracteres proporcionados por el astrágalo, son: el número de caras ar- ticulares para el calcáneo, la forma de la articulación para el navicular y la presencia o la ausencia de una perforación astragaliana. AMEGHINO — V. XI 25 386 L'astragale de quelques mammiféres fossiles, présente dans la partie postérieure de la trochlée articulaire tibiale, une perforation assez grande, que généralement traverse l'os complétement. Cette confor- mation a été observée sur un bon nombre de mammiféres de l'Eocéne d'Europe, et sur le plus grand nombre de ceux de l'Eocéne de l'Amé- rique du Nord; on en a déduit que la perforation astragalienne était un caractére primitif, et en effet, on ne la rencontre pas dans les mam- miféres de notre époque. Néanmoins, dans quelques groupes de mam- miféres anciens, ce caractére n'est pas constant; dans les Dinocérati- dés, par exemple, on ne le rencontre que sur une moitié, á peu prés, des individus d'une méme espéce; dans l'autre moitié il est remplacé par une échancrure profonde. Cette perforation fait défaut sur la presque totalité des mammiféres anciens de l'Argentine et on ne le rencontre sur l'astragale d'aucun des mammiféres des couches a Pyrotherium. On en rencontre seule- ment des vestiges dans quelques individus du genre Homalodontothe- rium et sur un certain nombre d'astragales des Nesodontidae de la for- mation Santa-cruzienne; c'est une perforation petite qui dans le plus grand nombre de cas ne traverse pas l'os complétement; derriére cette perforation il y a une large barre osseuse transversale constituant une continuation de la trochlée articulaire. Les astragales des Nesodontidés des couches a Pyrotherium n'ont pas cette barre osseuse ni aucun vestige de la perforation astragalienne qui se trouve remplacée par une échancrure étroite et profonde; cette échancrure est la méme que l'on observe dans les astragales non per- forés des Dinocératidés et correspond ou est homologue de celle de l'astragale de l'homme (cisura tali). qui loge le tendon du muscle tlé- chiseur du gros orteil. Les astragales des Dinocératidés que tantót mon- trent l'échancrure, tantót la perforation, prouvent que celle-ci n'est que le résultat d'une ossification autour du tendon; il se forma un pont osseux sur l'échancrure et le tendon passait par la perforation. Dans lastragale des Toxodontes des couches a Pyrotherium, le ten- don fléchisseur passait par l'échancrure; dans des formes plus moder- nes il doit s'étre formé un pont osseux donnant origine á la perforation astragalienne. Dans les astragales des Nesodontes du Santa-cruzien, l'os- sification avait tellement avancé qu'elle devait empécher le libre fonc- tionnement du tendon; il doit en étre résulté que dans le jeune áge, avant que l'ossification se produisit, le tendon se déplaca, et au lieu de se loger dans la perforation, il resta en dehors se formant une nou- velle coulisse derriére le pont osseux; c'est á cause de cela que dans les astragales des Nesodontidés on voit la perforation astragalienne A Pétat rudimentaire ou oblitérée, et en arriére de la trochlée articulaire, 387 El astrágalo de algunos mamíferos fósiles presenta en la parte pos- terior de la troclea articular tibial una perforación bastante grande, que generalmente atraviesa por completo el hueso. Esta conformación ha sido observada en un buen número de mamíferos del Eoceno de Europa y en el mayor número de los del Eoceno de América del Norte. De ahí se ha deducido que la perforación astragaliana es un carácter primi- tivo. Y en efecto, no se la encuentra en los mamíferos de nuestra época. Pero ese carácter, sin embargo, no es constante en algunos grupos de antiguos mamíferos. En los Dinocerátidos, por ejemplo, sólo lo presen- tan más o menos una mitad de los individuos de una misma especie; y en la otra mitad es reemplazado por una escotadura profunda. Esta perforación falta en la casi totalidad de los antiguos mamíferos de la Argentina y no se la encuentra en el astrágalo de ninguno de los mamíferos de las capas caracterizadas por el Pyrotherium. Sólo se en- cuentran vestigios de ella en algunos individuos del género Homalodon- totherium y en cierto número de astrágalos de los Nesodontidae de la formación Santacruceña. Es una perforación pequeña que en el mayor número de casos no atraviesa por completo el hueso; y detrás de esa perforación hay una anchía barra ósea transversal que jes una continuación de la troclela articular. Los astrágalos de los Nesodóntidos de las capas caracterizadas por los restos de Pyrotherium carecen de esta barra ósea y de todo vestigio de la perforación astragaliana, la cual se halla reemplazada por una escotadura estrecha y profunda. Esta escotadura es la misma que se “observa en los astrágalos no perforados de los Dinocerátidos y corres- ponde o es homóloga de la del astrágalo del hombre (cisura tali) que aloja el tendón del músculo flexor del dedo más grueso. Los astrágalos de los Dinocerátidos, que unas veces suelen presentar la escotadura y otras la perforación, prueban que ésta no es más que el resultado de una osificación alrededor del tendón: se formó un puente óseo por sobre la escotadura y el tendón pasaba por la perforación. - En el astrágalo de los Toxodontes de las capas a las cuales caracteriza el Pyrotherium, el tendón flexor pasaba por la escotadura. En formas más modernas debe haberse formado un puente óseo que dió origen a la perforación astragaliana. En los astrágalos de los Nesodontes del San- tacruceño, la osificación había avanzado talmente que debía impedir el libre funcionamiento del tendón; y de ahí debió resultar que en la edad juvenil, antes que se produjese la osificación, el tendón se des- plazó y en lugar de alojarse en la perforación se quedó fuera formando una nueva colisa detrás del puente óseo. Debido a esa causa es por lo que se ve en los astrágalos de los Nesodóntidos la perforación astraga- 388 faisant suite á celle-ci, une partie osseuse supplémentaire; cette der- niére représente le pont osseux qui a envahi toute l'échancrure. Mais le cas des Nesodontes n'est probablement qu'une rare excep- tion. La regle générale devait étre, qu'une fois le pont osseux consti- tué, Possification avangait toujours graduellement produisant une cons- triction de plus en plus forte du tendon fléchisseur; cette ossification devint ainsi désavantageuse, le tendon fléchisseur s'atrophia et proba- blement il en est résulté l'extinction compléte de tous les mammiféres qui avaient acquis ce caractére absolument inadaptif. Donc, nous ne pouvons pas considérer la perforation astragalienne comme étant un caractére primitif, sinon au contraire comme un carac- téres acquis par des groupes déja tres spécialisés et qui se sont tous éteints sans laisser de descendance. L'on sait que dans la presque totalité des mammiféres placentaires, les artiodactyles exceptués, l'astragale porte en dessous deux grandes surfaces articulaires distinctes pour le calcanéum, tandis que dans un certain nombre de marsupiaux ces deux surfaces sont unies dans une seule; j'ai toujours considéré ce dernier caractére comme étant pri- .mitif et lVastragale du Pyrotherium parait confirmer cette maniére de voir. Quant a la forme de l'articulation scaphoidienne de l'astragale, les différences sont aussi trés considérables; chez quelques mammiféres, cette articulation se prolonge en avant formant une téte articulaire ronde, séparée du corps de l'os par un col bien accentué; chez d'autres cette téte articulaire est tres courte; il y en a encore dont cet os est comme tronqué en avant, sant téte articulaire distincte; cette derniére forme se rencontre souvent dans les marsupiaux. Or, il s'agit de savoir laquelle de ces formes est la plus primitive. Jusqu'aujourd'hui je n'ai pas eu la-dessus d'opinion, mais la décou- verte de l'astragale du Pyrotherium, me fait croire que dans sa forme primitive, cet os était tronqué en avant et sans téte articulaire distincte. Bref, j'attribue á cet os dans la souche des mammiféres les carac- téres suivants: contour irréguliérement quadrangulaire, aplati du haut en bas, complétement tronqué en avant, sans vestiges de téte articu- laire distincte, et sans perforation astragalienne; il devait s'articuler en haut avec le tibia, le péroné reposant sur le calcanéum; la surface articulaire pour le tibia devait étre plate dans toutes les directions; la surface articulaire pour le naviculaire devait étre plate et devait regar- der en avant et en bas; il n'y avait probablement qu'une seule sur- face articulaire pour le calcanéum. 389 liana en estado rudimentario u obliterado y detrás de la troclea 'articu- lar como una continuación de ella una parte ósea suplementaria. Esta última representa el puente óseo que ha invadido toda la escotadura. Pero el caso de los Nesodontes no es probablemente ryás que una rara excepción. La regla general debía ser que una vez que €l puente óseo quedó constituído, la osificación avanzaba siempre gradualmente pro- duciendo una constricción cada vez más fuerte del tendón flexor; y como esta osificación resultó así desventajosa, el tendón flexor se atrofió y probablemente resultó de ahí la completa extinción de todos los mamí- feros que habían adquirido ese carácter absolutamente inadaptable. De modo, pues, que no podemos considerar a la perforación astraga- liana como siendo un carácter primitivo, sino, por el contrario, como un carácter adquirido por grupos ya muy especializados y que se extinguie- ron sin dejar descendencia. Sabido es que en la casi totalidad de los mamíferos placentarios, con excepción de los artiodáctilos, el astrágalo tiene debajo dos grandes superficies articulares distintas para el calcáneo, mientras que en cierto número de marsupiales esas dos superficies están unidas en una sola; he considerado siempre que este último carácter es primitivo, y el astrágalo del Pyrotherium parece confirmar esta manera de ver. Por lo que se refiere a la forma de la articulación escafoides del as- trágalo, las diferencias son también muy considerables. En algunos ma-. míferos esa articulación se prolonga hacia adelante formando una cabe- za articular redonda, separada del cuerpo del hueso por un cuello bien acentuado; en otros lesta cabeza articular es muy corta; y los hay tam- bién en los cuales este hueso está como truncado hacia adelante, sin ca- beza articular distinta. Esta última forma es a menudo hallada en los marsupiales. Ahora bien: se trata de saber cuál de »esas formas es la más primitiva. Hasta la fecha no he tenido al respecto una opinión formada; pero el descubrimiento del astrágalo del Pyrotherium me induce a pensar que en su forma primitiva este hueso era truncado hacia adelante y sin ca- beza articular distinta. En pocas palabras: yo le atribuyo a este hueso, en el tronco de los mamíferos, los siguientes caracteres: contorno irregularmente cuadran- gular, aplanado de arriba hacia abajo, completamente truncado hacia adelante, sin vestigios de cabeza articular distinta y sin perforación as- tragaliana; debía articularse hacia arriba con la tibia; y el peroné re- posar sobre el calcáneo; la superficie articular para la tibia debía ser plana en todas direcciones; la superficie articular para el navicular de- bía ser plana y mirar hacia adelante y hacia abajo; probablemente sólo había una superficie articular para el calcáneo. 390 AFFINITÉS DU PYROTHERIUM Si la mandibule du Pyrotherium dont je donne le dessin eút été trou- vée dans un gisement de l'ancien continent, personne n'aurait hésité a la rapporter a un proboscidien; c'est aussi la premiére impression qu'elle m'a produit. Pourtant, l'astragale est d'un type complétement différent de celui des animaux de cet ordre. Qu'il s'agit d'un vrai on- gulé, cela me parait indubitable; néanmoins, l'astragale présente des caractéres de marsupial, ce qui d'ailleurs est d'accord avec la grande antiquité de ce mammifére. Je considére donc les Pyrotheria comme un groupe d'ongulés primitifs, qui aurait des rapports avec les marsu- piaux et spécialement avec les anciens Plagiaulacoidea. Ce groupe se- rait la souche des Proboscidiens. Les Dinothéres représenteraient une branche modifiée des Pyrotheria qui s'est éteinte pendant le Pliocéne. Les Mastodontes et les éléphants représenteraient une deuxiéme branche latérale qui s'est perpétuée jusqu'aujourd'hui. Typotheria Zittel, 1893 Trachytheridae Ameghino, 1894 AMEGHINO: Enumération synoptique des espéces de mammiféres fossiles des formations éocenes de Patagonie, page 20, année 1894. 'TRACHYTHERUS SPEGAZZINIANUS Ameghino AMEGHINO: Nuevo mamífero fósil del orden de los Toxrodontes, Mars 1880. — Contribu- ción al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., page 919, planche XXIX, figures 1 et 2; planche XCVII, figure 3, année 1889. Cette espéice a été trouvée dans les gisements a Pyrotherium du Neuquen et du Chubut; plus au Sud elle est rare. Dans la collection actuélle il n'y en a que quelques dents qui ne me permettent d'ajouter aucun renseignement nouveau á ceux déja publiés. TRACHYTHERUS CONTURBATUS Ameghino AMEGHINO: in Revista Argentina. de Historia Natural, tome I, page 241, année 1891. L'espéce a été fondée sur des piéces recueillies dans les gisements a Pyrotherium du Chubut; on ne l'a pas encore rencontrée dans les gisements du Sud. PROEDIUM SOLITARIUM, N. Yen., n. sp. Cet animal est représenté par une symphyse mandibulaire en assez mauvais état et sans denture, mais dont la disposition des alvéoles in- dique un genre encore inconnu, de la méme famille que le Trachythe- 391 * AFINIDADES DEL PYROTHERIUM Si la mandíbula de Pyrotherium cuyo dibujo ofrezco, hubiera sido en- contrada en un yacimiento del antiguo continente, nadie habría hes1- tado para referirla a un Proboscidio; y tal es la primera impresión que me produjo. Mientras tanto, el astrágalo es de un tipo completamente diferente al de los animales de este orden. Que se trata de un verdade- ro ungulado, mie resulta indiscutible; y sin embargo, el astrágalo pre- senta caracteres de marsupial, lo que, por lo demás, está de acuerdo con la gran antigiiedad de este mamífero. Considero, pues, a los Pyro- theria como un grupo de ungulados primitivos, que debió temer relacio- nes con los marsupiales y especialmente con los antiguos Plagiaulacoi- dea. Este grupo sería el tronco de los Proboscidios. Los Dinoterios re- presentarían una rama modificada de los Pyrotheria que se extinguió durante el Plioceno. Los Mastodontes y los elefantes representarían una segunda rama lateral que se ha perpetuado hasta el día. Typotheria Zittel, 1893 Trachytheridae Ameghino, 1894 AMEGHINO: Enumération synoptique des espéces de mamiféres fossiles des formations éocénes de Patagonie, página 20, año 1894. 'TRACHYTHERUS SPEGAZZINIANUS Ameghino AMEGHINO: Nuevo mamífero fósil del orden de los Toxrodontes, Marzo de 1889. — Con- tribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 919, lámina LXXIX, figuras 1 y 2; y lámina XCVII, figura 3, 1889. Esta especie fué hallada en los yacimientos caracterizados por restos de Pyrotherium del Neuquen y del Chubut. Más al Sur es rara. En la colección actual sólo existen algunos dientes que no me permiten aña- dir ningún dato nuevo a los que ya tengo hechos públicos. TRACHYTHERUS CONTURBATUS Ameghino AMEGHINO: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 241, año 1891. La especie fué fundada en piezas recogidas len los yacimientos con Pyrotherium del Chubut. Aún no se le ha iencontrado en los yacimientos del Sur. : PROEDIUM SOLITARIUM, 2. YJCnN., N. SP. ” Este animal está representado por una sínfisis mandibular en bastan- -te mal estado y sin dentadura, pero cuya disposición de los 'alvéslos se- -ñala un género desconocido todavía de la misma familia que el Trachy- 392 rus. Les branches mandibulaires sont complétement soudées sans le moindre vestige de suture. La partie symphysaire est arrondie en bas et fortement excavée en haut; la partie postérieure est tres épaisse avec deux fortes impressions musculaires disposées comme dans la mandi- bule du Typotherium. D'aprés ce que lP'on peut en juger par les al- véoles, les quatre incisives du milieu étaient tres fortes, proclives et á peu pres de méme grandeur; l'incisive externe de chaque cóté est pe- tite et dirigée en avant comme les internes. Les canines étaient peti- tes et cylindriques; les premiéres prémolaires qui suivent en arriére paraissent avoir eu deux racines distinctes chacune. La taille est com- parable á celle d'une grande espéce du genre Adinotherium. Le calcanéum est étroit et lallongé comme dans les Protypotheridae; la partie tubéreuse est comprimée latéralement, comme dans ces der- niers; les surfaces articulaires pour l'astragale et le péroné sont aussi comme dans les Protypothéridés, avec la seule différence que la sur- face astragalienne interne (sustentaculaire) au moyen d'une prolon- gation s'unit a la surface articulaire pour le cuboide. Cette derniére est profondément excavée au milieu dans le sens transversal et se di- rige obliquement en dedans et en arriére. Cet os est long de 64 milli- métres, dont 35 millimétres correspondent a la partie tubéreuse. L'astragale, au contraire, parait se rapprocher de celui des Neso- dontes, et spécialement de celui du genre Adinotherium; il s'en dis- tingue par la téte articulaire pour le naviculaire qui est un peu plus prolongée et avancée en dedans, et par la face articulaire interne pour le calcanéum qui est unie á la surface articulaire pour le naviculaire. Protypotheridae Ameghino, 1891 CLORINDA CLIVA, M. Yen., N. Sp. Représenté par un astragale complet et par la partie inférieure d'un tibia probablement du méme animal. L'astragale est long de 18 milli- métres et large de 9 millimétres, dimensions qui correspondent a celles d'une espéce moyenne du genre Protypotherium, mais présentant assez de différences pour que l'on ne puisse pas P'attribuer á ce genre. ll est .un peu moins convexe d'avant en arriére, avec la poulie articulaire plus large et la créte externe de celle-ci plus haute que l'interne; dans le Protypotherium les deux crétes sont a peu pres d'égale hauteur. La téte articulaire pour le naviculaire n'est pas séparé par un sillon trans- versal comme dans ce dernier genre. Dans la partie inférieure, la sur- face articulaire interne pour le calcanéum se trouve sur le méme plan que la partie inférieure de la téte articulaire et probablement ne cons- tituaient qu'une surface articulaire continue. La face articulaire ex- terne pour le calcanéum est peu profonde et peu convexe, ce qui dé- 393 therus. Las ramas mandibulares están completamente soldadas y no pre- sentan el menor vestigio de sutura. La parte sinfisaria es redondeada hacia abajo y fuertemente excavada hacia arriba; la parte posterior es muy gruesa con dos fuertes impresiones musculares dispuestas como en la mandíbula del Typotherium. Según puede juzgarse por los alvéolos, los cuatro incisivos del medio eran muy fuertes, proclives y poco más o menos del mismo tamaño; el incisivo externo de cada lado es pequeño y dirigido hacia adelante como los internos. Los caninos eran pequeños y cilíndricos; parece que los primeros premolares que siguen hacia atrás han tenido dos raíces distintas cada uno. La talla es do a la de una gran especie del género Adinotherium. El calcáneo es estrecho y alargado como en los Protypotheridae; la parte tuberosa es comprimida lateralmente, como en estos últimos; las superficies articulares para el astrágalo y el peroné son también como en los Protipotéridos, con la única diferencia de que la superficie astra- galiana interna (sustentacular) se une, por medio de una prolongación, a la superficie articular para el cuboides. Este último es profundamente excavado en el medio en sentido transversal y se dirige oblicuamente hacia adentro y atrás. Este hueso tiene un largo de 64 milímetros, de los cuales 35 corresponden a la parte tuberosa. El astrágalo, por el contrario, parece acercarse al de los Nesodontes y especialmente al del género Adinotherium, de los cuales se distingue por la cabeza articular para el navicular, que es un poco más prolon- gada y avanzada hacia adentro, y por la cara articular interna para el calcáneo, que es unida a la superficie “articular para el navicular. Protypotheridae Ameghino, 1891 CLORINDA CLIVA, 2. Yen., ñ. sh. Representada por un astrágalo completo y por la parte inferior de una tibia que probablemente es del mismo animal. El astrágalo tiene un largo de 18 milímetros y un ancho de 9 milímetros, que son dimensio- nes que corresponden a las de una especie mediana del- género Proty- potherium, aunque presentando bastantes diferencias para que sea posi- ble atribuírselo a este género. Es un poco menos convexa de adelante hacia atrás, con la polea articular más ancha y la cresta externa de ésta más alta que la interna; len el Protypotherium, ambas crestas son poco más o menos de una misma altura. La cabeza articular para el navicular no es separada por un surco transversal como en este último género. En la parte inferior, la superficie articular interna para el calcáneo se en- cuentra sobre el mismo plano que la parte inferior de la cableza articu- lar y probablemente no constituían más que una superficie articular con- 394 montre que la facette articulaire correspondante de ce dernier os devait étre fortement aplatie. Le tibia que provisoirement j'associe A cet as- tragale ressemble á celui de Protypotherium et était completement séparé du péroné. Toxodontia Owen, 1845 Nesodontidae Ameghino, 1887 PROADINOTHERIUM LEPTOGNATHUM, M. JCn., N. SÍ. Dans ses grands traits, la disposition générale de la denture est comme dans le genre Adinotherium. Néanmoins, l'incisive externe in- férieure, tout en étant de contour triangulaire et beaucoup plus grosse que les incisives internes comme en est aussi le cas dans les genres Adinotherium et Nesodon, posséde une vraie racine sans émail qui termine dans un bout conique et oblitéré; donc, cela veut dire que cette dent ne croissait pas par une pulpe persistante. L'émail de cette incisive ne couvre qu'une partie de la face antérieure; á mesure que la dent s'usait'par la couronne, la partie émaillée devenait plus courte et finissait par disparaitre. La dent correspondante d'en haut, soit la deuxiéme incisive supérieure, devait étre aussi á croissance limitée. Les molaires et prémolaires supérieures et inférieures se distinguent pour avoir des couronnes plus courtes que dans Nesodon et Adinothe- rium, tandis que les racines sont plus longues et plus parfaites. Dans les molaires et prémolaires inférieures les deux racines de chaque dent ont leurs extrémités plus ou moins bifurquées, dernier vestige de l'état quadriradiculé. L'astragale est moins convexe d'avant en arriére que celui de Adi- notherium et avec le poulie articulaire pour le tibia plus étroite; le bord externe de la poulie est trés haut et oblique, le bord interne beau- coup plus bas, et le centre de la poulie non excavé; ce dernier carac- tére on le retrouve encore dans le genre Xotoprodon de la formation Santa-cruzienne. L'excavation du cóté interne destinée a recevoir le mal- léole interne du tibia est trés profonde et concave. La téte articulaire pour le naviculaire est plus oblique et fortement allongée dans la di- rection verticale, tandis que dans Nesodon et Adinotherium elle est de diamétre vertical á peu pres égal au diamétre transverse. La facette articulaire externe pour le calcanéum est peu excavée, ce qui prouve que la facette articulaire correspondante de ce dernier (facette ectale) était beaucoup plus aplatie que dans les Nesodontes du Santa-cruzien. L'astragale est long de 32 millimétres et large de 19 millimétres. La taille de cet animal est comparable á celle d'Adinotherium ovinum. Le genre Proadinotherium est l'antécesseur du genre Adinotherium de la formation Santa-cruzienne. 395 tinua. La cara articular externa para el calcáneo es poco profunda y poco convexa, lo que demuestra que la faceta articular correspondiente de este último hueso debía ser fuertemente aplanada. La tibia que asocio provisoriamente a este astrágalo se parece a la del Protypotherium y era completamente separada del peroné. Toxodontia Owen, 1845 Nesodontidae Ameghino, 1887 PROADINOTHERIUM LEPTOGNATHUM, 1. Jen., N. Sh. En sus grandes rasgos, la disposición general de la dentadura es como en el género Adinotherium. No obstante, el incisivo externo inferior aun siendo de contorno triangular y mucho más grande que los incisivos internos, tal como ocurre en los géneros Adinotherium y Nesodon, os- tenta una verdadera raíz sin esmalte que termina en una punta cónica y obliterada; lo cual quiere decir que este diente no crecía por una pulpa persistente. El esmalte de este incisivo no cubre más que una parte de la cara anterior; a medida que el diente era usado por la corona, la parte esmaltada se hacía más corta y acababa por desaparecer. El diente correspondiente de arriba, o sea el segundo incisivo superior, también debía ser de crecimiento limitado. Los molares y los premolares supe- riores e inferiores se distinguen por tener coronas más cortas que en Nesodon y Adinotherium, mientras que las raíces son más largas y más perfectas. En los molares y premolares inferiores las dos raíces de cada diente tienen sus extremidades más o menos bifurcadas, último vestigio del estado cuatrirradiculado. El astrágalo es menos convexo de adelante hacia atrás que el de Adi- notherium y con la polea articular para la tibia más estrecha; el borde externo de la polea es muy alto y oblicuo, el borde interno mucho más bajo y el centro de la polea no es excavado. Aún se encuentra este últi- mo carácter en el género Xotoprodon de la formación Santacruceña. La excavación del lado interno, destinada a recibir el maléolo interno de la tibia es muy profunda y cóncava. La cabeza articular para el navicular es más oblicua y fuertemente alargada en la dirección vertical, mien- tras que en Nesodon y Adinotherium tiene un diámetro vertical poco más o menos igual que el diámetro transverso. La faceta articular ex- terna para el calcáneo es poco excavada, lo que prueba que la faceta ar- ticular correspondiente de ¡este último (faceta ectal) era mucho más aplanada que en los Nesodontes del santacruceño. El astrágalo tiene un largo de 32 milímetros y un ancho de 19 milímetros. La talla de esta animal es comparable a la del Adinotherium ovinum. El género Proa: dinotherium es el antecesor del género Adinotherium de la formación Santacruceña. 396 PRONESODON CRISTATUS, M. Yen., N. SP. Les caracteres dentaires ressemblent a ceux du genre Proadinothe- rium. L'incisive inférieure externe et la deuxiéme incisive supérieure sont comme dans ce dernier genre á croissance limitée, avec 1'émail confiné a l'extrémité de la partie antérieure de la couronne; les racines de ces dents sont sans émail, de bout conique et oblitéré. Ces incisives sont proportionnellement beaucoup plus petites que les mémes dents de Nesodon et Adinotherium, la différence de grandeur entre l'incisive interne et externe étant aussi beaucoup moins accentuée. La deuxiéme incisive supérieure est de section prismatique triangulaire avec la cou- ronne usée en biseau et terminant en pyramide pointue; l'émail est limité a la partie qui sort en dehors de l'alvéole, qui est longue de 35 millimétres; en plus, a la base de la couche d'émail, il y a un fort bourrelet qui s'étend sur la face postérieure et sur la face externe; cette dent a un diamétre transverse de 15 millimétres. La symphyse mandibulaire est un peu comprimée latéralement, de maniére que de chaque cóté les trois incisives et la canine sont placées l'une au-dessus de l'autre. E Le calcanéum est un peu plus court que celui d'Adinotherium, mais un peu plus long que celui de Nesodon; la facette sustentaculaire est unie á la face articulaire pour le cuboide au moyen d'une bande arti- culaire étroite. La facette pour la fibule est trés convexe d'avant en arriére. La facette ectale est tres convexe d'avant en arriére, plate dans la direction transversale et deux fois plus large que la facette fi- bulaire; ce dernier caractére constitue une grande différence avec Nesodon et Adinotherium, chez lesquels, la facette ectale es trés con- vexe d'avant en arriére, oblique du haut vers le bas, et plus étroite que la facette fibulaire. Cet os a 67 millimétres de longueur et sa plus grande largeur est de 38 millimétres. Par la forme de la poulie articulaire tibiale, l'astragale ressemble beaucoup á celui de Nesodon, mais il est un peu moins convexe d'avant en arriére. Sur le cóté interne, la surface articulaire pour le malléole du tibia est plus excavée, concave, et termine en bas dans una excavation profonde. Sur le coin antéro-inférieur du cóté externe il y a une forte apophyse ou protubérance dirigée en dehors qui fait défaut dans tous les autres genres de cette famille procédant de la for- mation Santa-cruzienne. La téte articulaire pour le naviculaire est en- core plus courte que dans Nesodon et tres allongée dans le sens trans- versal, le diamétre transverse étant presque le double que le diamétre vertical. Nous avons déja vu que dans le Proadinotherium le diamétre vertical est au contraire beaucoup plus considérable que le diamétre transverse, tandis que dans Nesodon et Adinotherium les deux dia- métres sont sensiblement égaux. La facette externe pour le calcanéum 397 PRONESODON CRISTATUS, $M. Jen., M. Sp. - Los caracteres dentarios se parecen a los del género Proadinotherium. El incisivo inferior externo y el segundo incisivo superior son como en este último género, de crecimiento limitado, con el esmalte confinado a la extremidad de la parte anterior de la corona; las raíces de estos dien- tes son sin esmalte, de punta cónica y obliterada. Estos incisivos son proporcionalmente mucho más pequeños que los mismos dientes de Nesodon y de Adinotherium; y la diferencia de tamaño entre el incisivo interno y el externo es también mucho menos acentuada. El segundo incisivo superior es de sección prismáticotriangular, con la corona usada en bisel y terminando en pirámide puntiaguda; el esmalte es limitado a la parte que sale fuera del alvéolo, que tiene un largo de 35 milímetros; además, en la base de la capa de ¡esmalte, hay un fuerte rodete que se extiende sobre la cara posterior y sobre la cara externa; este diente tiene un diámetro transverso de 15 milímetros. La sínfisis mandibular es un poco comprimida lateralmente, de manera que a cada lado, los tres incisivos y el canino están colocados uno arriba del otro. El calcáneo es un poco más corto que el de Adinotherium, pero un poco más largo que el de Nesodon; la faceta sustentacular está unida a la cara articular para el cuboides por medio de una franja articular es- trecha. La faceta para la fíbula es muy convexa de adelante hacia atrás; y la faceta ectal es muy convexa de adelants para atrás, plana en la di- “rección transversal y dos veces más ancha que la faceta fibular; este último carácter constituye uma gran diferencia con Nesodon y Adinothe- rium, en los cuales la faceta ectal es muy convexa de adelante hacia atrás, oblicua de arriba hacia abajo”y más estrecha que la faceta fibu- lar. Este hueso tiene 67 milímetros de largo y su mayor anchura es de 38 milímetros. Por la forma de la polea articular tibial, el astrágalo se asemeja mu- cho al de Nesodon, pero es un poco menos convexo de adelante hacia atrás. En el lado interno, la superficie articular para el maléolo de la tibia es más excavada, cóncava y termina abajo en una excavación pro- funda. En el ángulo anteroinferior del lado externo hay una fuerte apó- fisis o protuberancia dirigida hacia afuera, que no existe en todos los demás géneros de esta familia procedentes de la formación Santacruceña. La cabeza articular para el navicular es aún más corta que en Nesodon y muy alargada en el sentido transversal, siendo el diámetro transverso casi el doble que el diámetro vertical. Ya se ha visto que en Proadino; therium el diámetro vertical es, por el contrario, mucho más considera- ble que el diámetro transverso, mientras que en Nesodon y Adinothe- rium ambos diámetros son sensiblemente iguales. La faceta externa para el calcáneo es menos profunda y poco cóncava, en relación a la 398 est moins profonde et peu concave, en rapport avec la facette ectale du calcanéum que nous avons vu est plus aplatie que dans les genres de la formation Santa-cruzienne. Cet os a 32 millimétres de longueur et a peu pres la méme largeur. : Cet animal paraít étre l'antécesseur du genre Nesodon, et il avait la taille d'une grande espéce du genre Adinotherium. PRONESODON ROBUSTUS, 2. SP. Cette espéce n'est représentée que par quelques dents et par l'astra- gale complet; cette derniére piéce est tellement caractéristique qu'elle ne laisse aucun doute sur la distinction spécifique. Cet os est beaucoup plus gros que celui du Pronesodon cristatus et proportionnellement plus large; la cavité qui se trouve sur le cóté interne au-dessus de la sur- face articulaire pour la partie malléolaire du tibia est large et trés pro- fonde; la protubérance du coin antéro-inférieur du cóté externe est plus saillante, tandis que la facette externe pour le calcanéum est plus large, peu profonde et presque plate. Cet os a 40 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 42 millimétres de diamétre transverse. SENODON PLATYARTHRUS, M. YCN., NM. SP. Représenté par un calcanéum et un astragale. Le calcanéum est encore beaucoup plus court et proportionnellement plus large que celui de Nesodon; la partie correspondante au tuber calcis est excessivement courte, ne constituant qu'un tiers de la longueur totale de Pos. La fa- cette sustentaculaire est unie á celle du cuboide. La surface ectale est ovoide et aussi large que celle destinée a la fibule; en outre, cette surface est absolument plate et regarde en haut comme dans les Ho- malodontotheridae. ; La surface articulaire pour le péroné est placée á un niveau un peu plus élevé que la précédente; en outre cette surface est convexe d'avant en arriére comme dans le genre Nesodon, mais elle est un peu plus aplatie; sur le cóté externe, au-dessous de cette surface articu- laire, il y a une excavation trés large et profonde que l'on ne trouve pas dans l'os correspondant du genre Nesodon. Cet os a un peu plus de 8 centimétres de longueur et sa plus grande largeur est de 63 mil- limétres. : L'astragale est un os carré et beaucoup plus aplati que celui du genre Nesodon. Le bord externe de la poulie n'est pas plus saillant que lin- terne, ce qui constitue une trés grande différence avec tous les autres Nesodontidés; la poulie articulaire est en outre trés peu excavée. La surface articulaire inférieure externe qui repose sur la surface ectale du calcanéum, est absolument plate. Le coin postérieur interne termine 399 faceta ectal del calcáneo, que ya se ha visto es más aplanada que en los géneros de la formación Santacruceña. Este hueso tiene 32 milímetros de largo y poco más o menos el mismo ancho. Este animal parecería ser el antecesor del género Nesodon; y tenía una talla como la de una gran especie del género Adinotherium. ProNESODON ROBUSTUS, N. S[. Esta especie sólo está representada por algunos dientes y el astrágalo completo. Esta última pieza es tan característica que no deja duda al- guna acerca de la distinción específica. Este hueso es mucho más grue- so que el de Pronesodon cristatus y proporcionalmente más ancho; la cavidad que se encuentra en el lado interno arriba de la superficie ar- ticular para la parte maleolar de la tibia es ancha y muy profunda; la protuberancia del ángulo anteroinferior del lado externo es más saliente, mientras que la faceta externa para el calcáneo es más ancha, poco pro- funda y casi plana. Este hueso tiene 40 milímetros de diámetro antero- posterior y 42 milímistros de diámetro transverso. SENODON PLATYARTHRUS, $M. Jen., 1. sp. Representado por un calcáneo y un astrágalo. El calcáneo es aún mu- cho más corto y proporcionalmente más ancho que el de Nesodon. La parte correspondiente al tuber calcis es excesivamente corta y sólo cons- tituye un tercio del largo total del hueso. La faceta sustentacular está unida a la del cuboides. La superficie ectal es ovoide y tan ancha como la destinada a la fíbula; además, esta superficie es absolutamente pla- na y mira hacia arriba como en los Homalodontotheridae. La superficie articular para el peroné está situada a un nivel un poco más elevado que la precedente; además, esta superficie es convexa de adelante hacia atrás, como len el género Nesodon, pero es un poco más aplanada; en el lado externo, debajo de esa superficie articular, hay una excavación muy ancha y profunda que no se encuentra en el co- rrespondiente hueso del género Nesodon. Este hueso tiene un poco más de 8 centímetros de largo y su anchura mayor es de 63 milímetros. El astrágalo es un hueso cuadrado y mucho más aplanado que el del género Nesodon. El borde externo de la polea no es más saliente que el interno, lo que constituye una diferencia muy grande con todos los de- más Nesodóntidos. Además, la polea articular es muy poco excavada. La superficie articular inferior externa, que reposa sobre la superficie ectal del cálcaneo, es absolutamente plana. El ángulo posterior interno ter- mina en una apófisis muy gruesa y muy larga que se dirige hacia atrás y hacia adentro. No existe cabeza articular distinta para el cuboides, 400 dans une apophyse trés grosse et trés longue qui se dirige en arritre et en dedans. ll n'y a pas de téte articulaire distincte pour le cuboíde, Pos étant tronqué en avant; la facette articulaire pour le cuboide est une surface verticale absolument plate, au lieu d'étre convexe comme dans tous les autres Nesodontes. Cet os a 44 millimétres de diamétre antéro-postérieur et á peu pres la méme largeur. La taille de cet ani- mal est comparable á celle du Nesodon imbricatus. SCAPHOPS GRYPUS, M. Jen., N. SP. Cet animal n'est représenté que par un intermaxillaire incomplet, d'une conformation tout á fait singulisre. En avant, sur le milieu, il y a deux incisives petites dont il ne restent que les racines et correspon- dent aux deux incisives internes supérieures de Nesodon; ces racines sont de bout fermé et tres comprimé latéralement, la compression étant si grande que le diamétre antéro-postérieur (9 millimétres) est trois fois plus considérable que le diamétre transverse (3 millimétres). Im- médiatement aprés, il suit de chaque cóté une dent beaucoup plus grosse, de contour elliptique et qui était également a croissance limi- tée; cette dent d'un diamétre antéro-postérieur de 27 millimétres et de 15 millimétres de diamétre transverse, correspond á la deuxiéme incisive triangulaire des genres Nesodon et Adinotherium. L'espace entre ces deux dents et dans lequel est implantés la paire d'incisives internes, n'a que 14 millimétres de largeur. La troisieme in- cisive suit immédiatement á la deuxiéme sans aucun diastéme qui les sépare; cette dent se trouve a cóté du bord postérieur de la deuxiéme de sorte qu'elle est placée sur le cóté comme dans Nesodon et non en avant; elle est de contour cylindrique et beaucoup plus petite que la deuxiéme, n'ayant qu'un diamétre de 7 a 8 millimétres. En haut, le bord antérieur de l'intermaxillaire s'éleve brusquement pour terminer dans une forte protubérance derriére laquelle la partie antérieure du cráne forme une voúte convexe comme dans le Macrauchenia; sur la ligne longitudinale médiane de cette voíúte il y a une forte créte os- seuse qui prend son point de départ dans la protubérance et se dirige en arriére. Dans la partie conservée on ne voit pas de vestige de la fosse nasale. Notohippidae Ameghino, 1894 Dentition compléte et en série continue, avec toutes les dents A crois- sance limitée, la deuxiéme incisive supérieure et la troisieme inférieure non exceptuées. Toutes les incisives, aussi bien supérieures qu'infé- rieures, de grandeur á peu prés égale; ces incisives terminent dans une racine de bout pointu et oblitéré. Les molaires supérieures se dis- 401 como que el hueso es truncado hacia adelante; la faceta articular para el cuboides es una superficie vertical absolutamente plana, en lugar de ser convexa como en todos los demás Nesodontes. Este hueso tiene 44 milímetros de diámetro anteroposterior y poco más o menos el mismo ancho. La talla de este animal es comparable a la del Nesodon imbri- catus. SCAPHOPS GRYPUS, $M. Jen., N. sh. Este animal sólo está representado por un intermaxilar incompleto, de una conformación enteramente singular. Adelante, hacia el medio, tiene dos incisivos pequeños, de los cuales no quedan más que las raí- ces y corresponden a los dos incisivos internos superiores de Nesodon. Esas raíces son de punta cerrada y muy comprimida lateralmente, sien- do la compresión tan grande que el diámetro anteroposterior (9 milíme- tros) es tres veces más considerable que el diámetro transverso (3 milí- metros). Inmediatamente en seguida hay a cada lado un diente mucho más grande, de contorno elíptico, y que era igualmente a crecimiento limitado; este diente, de un diámetro anteroposterior de 27 milímetros y 15 milímetros de diámetro transverso, corresponde al segundo incisivo triangular de los géneros Nesodon y Adinotherium. El espacio entre esos dos dientes y en el cual está implantado el par de incisivos internos, sólo tiene 14 milímetros de anchura. El tercer in- cisivo sigue inmediatamente al segundo, sin diastema alguno que los se- pare; este diente se halla al lado dél borde posterior del segundo, de suerte que está implantado al costado como en Nesodon y no hacia ade- lante; es de contorno cilíndrico y mucho más pequeño que el segundo teniendo un diámetro de sólo 7 a 8 milímetros. Arriba, el borde anterior del intermaxilar se eleva bruscamente para terminar en una fuerte protuberancia, detrás de la cual la parte anterior del cráneo forma una bóveda convexa, como en la Macrauchenia. En la línea longitudinal me- dia de esa bóveda existe una fuerte cresta ósea que tierie su punto de partida en la protuberancia y se dirige hacia atrás. En la parte conser- vada no se ven vestigios de la fosa nasal. Notohippidae Ameghino, 1894 Dentición completa y en serie continua, con todos los dientes de creci- miento limitado, sin exceptuar los incisivos segundo superior y tercero inferior. Todos los incisivos, tanto los superiores como los inferiores, son de tamaño poco más o menos igual, y terminan en una raíz de extre- midad puntiaguda y obliterada. Los molares superiores se distinguen por el valle medio del lado interno, que es completamente superficial. Los AMEGHINO — V. KI : 26 402 tinguent par la vallée médiane du cóté interne qui est complétement superficielle. Les molaires inférieures présentent en avant, sur le cóté interne, un pli d'émail qui pénétre dans la partie de la couronne for- mée par le lobe antérieur de chaque dent. Toutes les dents sont en- croútées par un fort dépót de cément que dans les vieux individus s'étend aussi sur la couche d'émail. Les Notohippidae paraissent cons- tituer la souche de tous les Toxodontia et-probablement sont aussi les antécesseurs des Litopterna et des Stereopterna. Le genre type de cette famille est le Notohippus de la formation Santa-cruzienne. Le genre Nannodus (2) de la méme formation doit étre placé dans la méme fa- mille. Un troisiéme genre vient d'étre trouvé dans les couches a Py- rotherium. CORESODON SCALPRIDENS, 2. Yen., N. Sp. Les six incisives inférieures ont les racines tres longues et fortement comprimées latéralement; la couronne est au contraire trés élargie, comme spatulée, et porte sur le cóté interne une espéce de colonne suivie d'une cavité. Les incisives supérieures sont fortement arquées, avec la face antérieure large, plate et couverte par une couche d'émail qui remonte jusqu'a la racine; la face postérieure est convexe et avec la couche d'émail qui n'occupe que le sommet de la couronne et par conséquent disparait bientót par P'usure; ces dents, quand sont usées, ne se distinguent des incisives supérieures des rongeurs que par le bout de la racine qui est conique, fermé et sans émail. Les molaires supérieures ont la méme forme générale que celles d'Adinotherium, mais sont beaucoup moins arquées et un peu plus larges; en outre, la fente du grand pli rentrant du cóté interne est complétement super- ficielle et disparaít aussitót que les molaires sont un peu usées. Les molaires inférieures se distinguent pour présenter un pli d'émail pro- fond sur le cóté interne du lobe antérieur comme dans le genre Noto- hippus, mais ce pli ainsi que le deuxiéme, au lieu d'étre comme dans ce dernier genre, large et compliqué, il est simple et pointu. Le dépót de cément qui couvre les dents est aussi beaucoup moins développé que dans le Notohippus. La deuxiéme vraie molaire inférieure a 17 millimétres de diamétre antéro-postérieur et la trosieme 23 millimétres. Les trois derniéres prémolaires inférieures et la premiére vraie molaire occupent une espace de 64 millimétres. Hauteur de la branche mandi- bulaire au-dessous de la premiére vraie molaire, 32 millimétres. La premiére vraie molaire supérieure a une couronne de 19 millimétres de > (2) Dans mon ouvrage Enumération synoptique des mammiféres fossiles des formations éocénes de Patagonte, le Nannodus eocaenus r'y figure pas, dú á une erreur d'impression; il en est de méme du Schistomys erro, parmi les rongeurs et du Propalaehoplophorus in- cisivus parmi les édentés. 403 molares inferiores presentan hacia adelante, en el lado interno, un plie- gue de esmalte que penetra en la parte de la corona formada por el lóbulo anterior de cada diente. Todos los dientes son incrustados por un fuerte depósito de cemento que en los individuos viejos se extiende también sobre la capa de esmalte. Los Notohippidae parecen constituir el tronco de todos los Toxodontia y probablemente son también los ante- cesores de los Litopterna y los Stereopterna. El género tipo de esta familia es el Notohippus de la formación Santacruceña. El género Nan- nodus (2) de la misma formación debe ser colocado en la misma familia. Un tercer género acaba de ser hallado en las capas caracterizadas por la presencia de restos de Pyrotherium. CORESODON SCALPRIDENS, 2. JCn., M. SP. Los seis incisivos inferiores tienen las raíces muy largas y fuerte- mente comprimidas lateralmente; la corona es, por el contrario, muy en- sanchada, como espatulada, y ostenta en el lado interno una especie de columna seguida de una cavidad. Los incisivos superiores son fuerte- mente arqueados, con la cara anterior ancha, plana y cubierta por una capa de esmalte que remonta hasta la raíz; la cara posterior es convexa y con la capa de esmalte ocupando sólo el vértice de la corona, desa- pareciendo, por consecuencia, bien pronto por el uso; estos dientes, cuando están usados, no se distinguen de los incisivos superiores de los roedores más que por la extremidad de la raíz, que es cónica, cerrada y sin esmalte. Los molares superiores tienen la misma forma general que los del Adinotherium, pero son mucho menos arqueados y un poco más anchos; además la hendedura del gran pliegue del lado interno es completamente superficial y desaparece tan pronto como los molares están un poco usados. Los molares inferiores se distinguen porque pre- sentan un pliegue de esmalte profundo en el lado interno del lóbulo anterior, como en el género Notohippus; pero tal pliegue, igual que el segundo, en lugar de ser, como en ese último género, ancho y compli- cado, es simple y puntiagudo. El depósito de cemento que cubre los dientes es también menos desarrollado que en el Notohippus. El segundo verdadero molar inferior tiene 17 milímetros de diámetro anteroposte- rior; y el tercero, 23 milímetros. Los tres últimos premolares inferiores y el primer verdadero molar ocupan un espacio de 64 milímetros. Altura de la rama mandibular debajo del primer verdadero molar: 32 milíme- tros. El primer verdadero molar superior tiene una corona de 19 milí- (2) Debido a un error de impresión, el Nannodus eocaenus na figura en mi obra Enu- mération synoptique des manmniféres fossiles des formations éocénes de Patagonie. Otro tanto sucedió con el Schistomys erro, entre los róedores y con el Propalaehoplophorus inci- sivus entre los desdentados. 404 diamétre antéro-postérieur et 12 millimétres de diamétre transverse. Les trois vraies molaires supérieures occupent un espace de 52 mil- limétres. Litopterna Ameghino, 1889 Mesorhinidae Ameghino CONIOPTERNIUM ANDINUM, 2. Jen., Mm. sh. Ce nouveau genre est représenté par un calcanéum, trois astragales et quelques phalanges; malheureusement aucun de ces os n'est parfait. Au calcanéum il lui manque toute l'expansion qui porte la facette sus- tentaculaire; cet os est un peu plus petit que celui du Theosodon, mais il présente plus de différences avec celui-ci, que ce dernier avec celui de Macrauchenia; cela prouve qu'il s'agit d'un genre différente. Ce calcanéum se distingue immédiatement par ses formes gréles et par la facette péronienne qui est tres étroite. Dans la forme il se distingue aussi bien de celui de Theosodon que de celui de Macrauchenia par la partie postérieure ou tubéreuse, qu'au lieu de constituer une grosse tu- bérosité en forme de massue, termine dans un bout aminci et presque conique. La face inférieure, en exceptuant le bout postérieur, est unie d'un bout á l'autre, sans aucun vestige de cette espice de gradin ru- gueux destiné a l'insertion de tendons que Pon trouve dans le méme os de Macrauchenia et de Theosodon. Cet os est long d'un peu plus d'un décimétre. L'astragale ressemble á celui de Theosodon; il a 45 millimétres de longueur et 32 millimétres dans sa plus grande largeur. Ces dimensions indiquent un animal dont la taille était a peine un peu plus considérable que celle du Theosodon gracilis de la formation Santa- cruzienne. ? Proterotheridae Ameghino, 1887 Les animaux dont je vais parler paraissent différer considérablement des Proterotheridae typiques des formations plus modernes, et je ne les place dans cette famille que d'une maniére provisoire. Il paraít que ces animaux présentent des caracteres des Proterotheridae, des Meso- rhinidae et des Macrauchenidae. Tant que l'on peut en juger par les débris conservés, il paraít que la denture était en nombre complet. DEUTEROTHERIUM DISTICHUM, NM. JCen., N. SH. Il est représenté par un calcanéum et un morceau de symphyse man- dibulaire. Le calcanéum est petit, mince, de la taille de celui du Pro- terotherium cavum et avec le tuber calcis également prolongé. La fa- 405 metros de diámetro anteroposterior y 12 milímetros de diámetro trans- verso. Los tres verdaderos molares superiores ocupan un espacio de 52 milímetros. Litopterna Ameghino, 1889 Mesorhinidae Ameghino CONIOPTERNIUM ANDINUM, 1. JYCn., NH. S[. Este nuevo género está representado por un calcáneo, tres astrágalos y algunas falanges. Infortunadamente, ninguno de estos huesos está en perfecto estado. Al calcáneo le falta toda la expansión que carga la fa- ceta sustentacular; y este hueso les un poco más pequeño que el de Theosodon, aunque presenta más diferencias con éste, que este último con el de Macrauchenia. Ello prueba que se trata de un género diferen- te. Este calcáneo e distingue inmediatamente por sus formas cenceñas y la faceta peroneal, que es muy estrecha. También se distingue en la forma tanto del de Theosodon como del de Macrauchenia, por la parte posterior o tuberosa, que en lugar de constituir una gran tuberosidad en forma de maza, termina en una extremidad delgada y casi cónica. La .cara inferior, si se exceptúa la extremidad posterior, está unida de una a otra punta, sin ningún vestigio de lesa especie de grada rugosa desti- nada a la inserción de los tendones que se encuentra en el mismo hue- so de Macrauchenia y de Theosodon. Tiene este hueso un largo de poco más de un decímetro. El astrágalo se asemeja al de Theosodon; tiene 45 milímetros de largo y 32 milímetros en su mayor anchura. Estas di- mensiones indican un animal cuya talla era apenas un poco más consi- derable que la del Theosodon gracilis de la formación Santacruceña. ? Proterotheridae Ameghino, 1887 Los animales de que voy a pasar a ocuparme parecen diferir conside- rablemente de los Proterotheridae típicos de las formaciones más mo- dernas y si los coloco en esta familia ello es sólo de una manera pro- visoria. Parece que estos animales presentan caracteres de los Protero- theridae, de los Mesorhinidae y de los Macrauchenidae. En cuanto pue- de juzgarse por los restos conservados, parece que la dentadura era en número completo. DEUTEROTHERIUM DISTICHUM, 2. Jen., n. sh. Está representado por un calcáneo y un fragmento de sínfisis mandi- bular. El calcáneo es pequeño, delgado, del tamaño del de Proterothe- rium cavum y con el tuber calcis igualmente prolongado. La faceta ar- 406 cette articulaire pour le péroné est placée en arriére de la protubé- rance qui porte la facette ectale; elle est presque perpendiculaire et regarde surtout en arriére. La facette ectale est allongée obliquement du devant et du cóté externe vers l'arriére et le cóté interne; elle est “convexe latéralement et d'avant en arriére, ressemblant beaucoup A la méme facette du calcanéum du genre Adinotherium. La facette sus- tentaculaire est compléótement séparée de la facette ectale, mais unie par une bande étroite á la facette articulaire pour le cuboide. Cet os est long de 55 millimétres et sa plus grande largeur est de 25 milli- métres. Le morceau de symphyse mandibulaire montre les deux branches sou- dées, et les alvéoles des incisives qui étaient au nombre de six, petites, égales, de racine tres longue et proclives. D'apres les alvéoles, la ca- nine et la premiére prémolaire, avaient aussi la méme forme. La den- ture était en série continue. , CALIPHRIUM SIMPLEX, 2M. 9en., N. SH. ll est représenté par le calcanéum, l'astragale et plusieurs fragments de branches mandibulaires avec quelques molaires. Un morceau trés détruit de la symphyse mandibulaire montre que les deux branches sont soudées et que la symphyse était étroite et prolongée en avant. Les incisives étaient au nombre de six. Une incisive inférieure interne isolée est absolument égale a la méme dent du genre Proterotherium. Un morceau de branche mandibulaire droite porte les trois vraies mo- laires trés usées, de sorte que l'on ne peut pas déterminer exactement les caractéres des couronnes; par ce qu'on peut en juger, ces dents res- semblent á celles des Proterotheridés, ayant chacune deux creux inter- nes trés petits; la derniére molaire avait un troisigme lobe. Pourtant, chaque molaire ne présente que deux racines élargies, ce qui ne se voit pas dans aucun Proterothéridé et donne á ces dents une certaine res- semblance avec celles des Adiantidés. En outre, ces trois dents ne sont pas en contact sinon séparées par des petits intervales. La premiére vraie molaire inférieure a 13 millimétres de long et Y de large, la deu- xiéme 14 millimétres de long et la troisisme 15 millimétres, avec le méme diamétre transverse que la premiére. Le calcanéum ne différe de celui des Protérothéridés du Santa-cru- zien que par la facette péronnienne qui est excessivement étroite, presque rudimentaire; cet os est long de 65 millimétres et a 24 milli- métres de diamétre transverse maximum. L'astragale ne paraít diffé- rer en rien de celui des Protérothéridés du Santa-cruzien; cet os est long de 28 millimétres et large de 17 millimétres. Ces piéces indiquent un animal de la taille du Proterotherium cavum. 407 ticular para el peroné está situada detrás de la protuberancia que carga la faceta ectal; es casi perpendicular y mira sobre todo hacia atrás. La faceta ectal es alargada oblicuamente desde adelante y del lado externo hacia atrás y el lado interno; es convexa lateralmente y de adelante para atrás, pareciéndose mucho a la misma faceta del calcáneo del gé- nero Adinotherium. La faceta sustentacular es completamente separada de la faceta ectal, pero unida por una franja estrecha a la faceta articu- lar para el cuboides. Este hueso tiene 55 milímetros de largo y 25 milí- metros de anchura mayor. 7 El fragmento de sínfisis mandibular muestra las dos ramas soldadas y los alvéolos de los incisivos que eran en número de seis, pequeños, iguales, de raíz muy larga y proclives. A juzgar por los alvéolos, el ca- nino y el primer premolar también tenían la misma forma. La dentadu- ra era en serie continua. CALIPHRÍUM SIMPLEX, 1. Yen., . SÍ. Está representado por el calcáneo, el astrágalo y varios fragmentos de ramas mandibulares con algunos molares. Un fragmento muy des- truído de la sínfisis mandibular muestra que las dos ramas están sóolda- das y que la sínfisis era estrecha y prolongada hacia adelante. Los inci- sivos eran en número de seis. Un incisivo inferior interno aislado es absolutamente igual al mismo diente del género Proterotherium. Un fragmento de rama mandibular derecha tiene los tres verdaderos mola- res muy usados, de manera que no es posible determinar exactamente los caracteres de las coronas; pero en cuanto puede juzgarse, esos dien- tes se asemejan a los de Proterotéridos, teniendo cada uno dos cavidades internas muy pequeñas. El último molar tenía un tercer lóbulo. No obs- tante, cada molar no presenta más que dos raíces ensanchadas, lo que no se ve en ninguno de los Proterotéridos y da a estos dientes una cierta semejanza con los de los Adiántidos. Además, esos tres dientes no están en contacto sino separados por pequeños intervalos. El primer verdadero molar inferior tiene 13 milímetros de largo y 9 de ancho; el segundo, 14 milímetros de largo; y el tercero, 15, con el mismo diá- metro transverso que el primero. El calcáneo no difiere del de los Proterotéridos del santacruceño más que por la faceta peroneal, que es excesivamente estrecha, casi rudi- mentaria; este hueso tiene un largo de 65 milímetros y 24 milímetros de diámetro transverso máximo. El astrágalo no parece diferir en nada del de los Proterotéridos del santacruceño. Este hueso tiene un largo de 28 milímetros y un ancho de 17 milímetros. Estas piezas señalan un animal del tamaño del Proterotherium cavum. 408 Astrapotheroidea Ameghino, 1894 » Ce groupe d'ongulés fossiles sud-américains est bien intéressant sous beaucoup de rapports. Dans mon Mémoire: Enumération synoptigque des mammiferes fossiles des formations éocenes de Patagonie, j'ai donné une description du calcanéum, de l'astragale et du naviculaire, en leur reconnaissant une certaine ressemblance avec les piéces corres- pondantes des Amblypodes. Cette description fut faite sur des piéces qui n'étaient pas tout á fait parfaites et la ressemblance signalée est en- core beaucoup plus grande que je ne le croyais. Dans mon récent tra- vail: Sur les ongulés fossiles de Argentine (3) j'ai donné les figures du calcanéum et de P'astragale d'apres des échantillons parfaits, et j'ai fait ressortir les rapports qu'il y a entre ces formes sud-américaines et les Amblypodes de 1'Amérique du Nord; la conformation des pieds paraít étre absolument la méme. Astrapotheridae Ameghino, 1887 PARASTRAPOTHERIUM, n. gen. Ce genre se distingue facilement d'Astrapotherium par le nombre plus considérable des prémolaires supérieures et inférieures; ces dents étaient probablement en nombre complet. Les incisives inférieures sont baucoup plus fortes et il est probable qu'il eút aussi des incisives supé- rieures. Les canines se distinguent par leur bande d'émail qui ne s'étend pas sur toute la longueur des dents, étant limitée a la partie qui se trouve en dehors des alvéoles. L'astragale a la méme forme que celui d'Astrapotherium mais il s'en distingue par la poulie tibiale qui est en- core moins excavée, presque lisse, et par la gorge qui sépare les deux facettes articulaires inférieures, profondement excavée; la facette ar- ticulaire pour le naviculaire, est plate dans la direction verticale, et un peu convexe dans la direction transversale. PARASTRAPOTHERIUM HoLMBERGI, 2. SP. La taille est comparable á celle de 1'Astrapotherium magnum. Les canines sont un peu plus petites que celles de cette derniére espéce mais présentent la méme forme. Un morceau de maxillaire porte implantées les deux premiéres pré- molaires supérieures; ces dents ressemblent presque complétement aux deux prémolaires supérieures uniques de l'Astrapotherium magnum, mais au lieu de correspondre aux deux derniéres de la série, elles (3) AmecHINO: Sur les ongulés fossiles de l' Argentine, in «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», tome II, pages 193 á 320, avec 19 gravures, année 1894. 409 Astrapotheroidea Ameghino, 1894 Este grupo de ungulados fósiles sudamericanos es bien interesante por muchos conceptos. En mi Memoria Enumération synoptique des mammiféeres fossiles des formations éocénes de Patagonie, tengo dada una descripción del calcáneo, del astrágalo y del navicular, reconocién- doles una cierta semejanza con las correspondientes piezas de los Am- blípodos. Esa descripción fué hecha sobre la base de piezas que no eran del todo perfectas y la semejanza señalada es aún mucho más grande que cuanto lo creía. En mi reciente trabajo sobre los ungulados fósiles de la Argentina (3) di las figuras del calcáneo y del astrágalo según los ejemplares perfectos, e hice resaltar las relaciones que me- dian entre estas formas sudamericanas y los Amblípodos de América del Norte. La conformación del pie parece ser absolutamente igual. Astrapotheridae Ameghino, 1887 PARASTRAPOTHERIUM, £n. gen. Se distingue fácilmente este género del género Astrapotherium por el número más considerable de los premolares superiores e inferiores; - y lo probable es que esos dientes fuesen en número completo. Los in- - cisivos inferiores son mucho más fuertes y es probable que también hu- biesen incisivos superiores. Los caninos se distinguen por su franja de esmalte, que no se extiende sobre todo el largo de los dientes, estando limitada a la parte que se encuentra fuera de los alvéolos. El astrágalo tiene la misma forma que el de Astrapotherium, pero se distingue del de éste por la polea tibial, que es aún menos excavada, casi lisa, y por la garganta que separa a las dos facetas articulares inferiores, profun- damente excavada; la faceta articular para el navicular es plana en la dirección vertical y un poco convexa en la dirección transversal. PARASTRAPOTHERIUM HOLMBERGI, 5. SP. El tamaño es comparable al de Astrapotherium magnum. Los caninos son un poco más pequeños que los de esta última especie, pero presen- tan la misma forma. Un fragmento de maxilar tiene implantados los dos primeros premo- lares superiores; estos dientes se parecen casi por completo a los dos premolares superiores únicos del Astrapotherium magnum, pero en lu- gar de corresponder a los dos últimos de la serie, deben corresponder (3) AmecHINO: Sur les ongulés fossiles de Argentine, in «Revista del Jardin Zoológico de Buenos Aires», tomo 11, páginas 193 a 320, con 19 grabados, año 1894. 410 doivent correspondre aux deux premiéres, ou aux deux intermédiaires. La premiére de ces dents a 21 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur et 24 millimétres de diamétre transverse; la deuxiéme a 26 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 35 millimétres de diamétre transverse. Ce morceau de maxillaire contient aussi une partie de l'al- véole de la canine avec le bord alvéolaire; la barre qui sépare la pre- miére prémolaire de la canine n'a que 3 centimétres de longueur, la moitié á peu pres de la longueur qu'elle présente dans l'Astrapothe- rium magnum. Les deux prémolaires en question ont deux racines bien divergentes, une trés grande en arriére représentant deux racines fon- dues, et une plus petite en avant. Il y a aussi beaucoup de prémolaires semblables, isolées, accompagnées d'autres ayant la méme forme mais beaucoup plus grosses; je prend ces derniéres pour des troisiémes et quatriémes prémolaires; leurs couronnes ont un diamétre antéro-pos- térieur de 3 centimétres et 4 centimétres de diamétre transverse. Les molaires supérieures, toutes isolées, ne se distinguent de celles 'Astrapotherium par aucun caractére remarquable, sauf qu'elles pré- sentent un plus grand aplatissement de la surface perpendiculaire ex- terne qui” s'étend en arriére de la créte verticale de la partie anté- rieure; par leurs dimensions ces dents sont comparables á celles de lAstrapotherium magnum. Les nombreuses incisives isolées se distinguent par leurs dimensions beaucoup plus considérables que celles de 1 Astrapotherium magnum et méme de l'Astrapotherium giganteum de la formation Santa-cruzienne, Parmi ces incisives il y a les deux types observée par Lydekker, celles de couronne étroite et longue, et celles de couronne courte et large en forme d'éventail. M. Lydekker a pris a tort ces deux formes d'incisi- ves comme servant á distinguer deux espéces differentes; Pon sait que dans le genre Astrapotherium les deux incisives inférieures inter- nes ont la couronne longue et étroite, tandis que lPexterne est de cou- ronne courte et large en forme d'éventail; ont trouve une conforma- tion absolument égale chez tous les représentants connus de cette fa- mille (4). Parmi les incisives inférieures de couronne étroite et longue il y en a des plus petites et des plus grosses. Les plus petites, avec une couronne de 45 millimétres de longueur et 3 centimétres de large, re- présentent l'incisive interne (i.7). L'incisive provenante des gisements á Pyrotherium mentionnée par Lydekker comme étant probablement d'une espéce nouvelle, est l'incisive interne inférieure de cette espéce. La deuxiéme incisive inférieure, tout en ayant la méme forme que la premiére, est beaucoup plus grande; la couronne a 6 centimétres de long et 35 millimétres de large. L'incisive externe, également trés (4) F. AmecuiNO: Sur les ongulés fossiles de l' Argentine, in Revista del Jardín Zooló- gico de Buenos Aires», tome 11, page 259, année 1894. 411 a los dos primeros o a los dos intermedios. El primero de estos dien- tes tiene 21 milímetros de diámetro anteroposterior y 24 milímetros de diámetro transverso; el segundo tiene 26 milímetros de diámietro antero- posterior y 35 milímetros de diámetro transverso. Este fragmento de maxilar contiene también una parte del alvéolo del canino con el borde alveolar; la barra que separa al primer premolar del canino sólo tiene 3 centímetros de largo, que es más o menos la mitad del largo que ella presenta en el Astrapotherium magnum. Los dos premolares en cuestión tienen dos raíces bien divergentes, una muy grande atrás representando dos raíces hendidas y una más pequeña adelante. Hay también muchos otros premolares semejantes, aislados, acompañados de otros que tie- nen la misma forma, pero mucho más gruesos; pienso que estos últimos son premolares terceros y cuartos; sus coronas tienen un diámetro an- teroposterior de 3 centímetros y 4 de diámetro transverso. - ¡Los molares superiores, aislados todos, no se distingwen de los de Astrapotherium por ningún carácter notable, sólo que presentan un ma- yor achatamiento de la superficie perpendicular externa que se extien- de detrás de la cresta vertical de la parte anterior; por sus dimensiones, estos dientes son comparables a los de Astrapotherium magnum. Los numerosos incisivos aislados se distinguen por sus dimensiones mucho más considerables que los de Astrapotherium magnum y hasta que los de Astrapotherium giganteum de la formación Santacruceña. En- tre estos incisivos figuran los dos tipos observados por Lydekker: los de corona estrecha y larga y los de corona corta y ancha en forma de abanico. El señor Lydekker se ha equivocado creyendo que esas dos formas sirven para distinguir dos especies diferentes. Se sabs que en el género Astrapotherium los dos incisivos inferiores internos tienen la corona larga y estrecha, mientras que el externo es de corona corta y ancha, en forma de abanico; y se encuentra una conformación absolu- tamente igual en todos los representantes conocidos de esta familia (4). Entre los incisivos inferiores de corona estrecha y larga los hay más pequeños y más grandes. Los más pequeños, con una corona de 45 mi- límetros de largo y 3 centímetros de ancho, representan el incisivo inr terno (i.7). El incisivo procedente de los yacimientos caracterizados por los restos de Pyrotherium, mencionado por Lydekker, como siendo probablemente de una nueva especie, es el incisivo interno inferior de esta especie. El segundo incisivo inferior, aun teniendo la misma for- m2 que el primero, es mucho más grande; la corona tiene 6 centímetros de largo y 35 milímetros de ancho. El incisivo externo, igualmiente muy (4) AmMecHINO: Sur les ongulés fossiles de l' Argentine, in «Revista del Jardin Zoológico de Buenos Aires», tomo II, página 259, año 1894. 412 forte a la forme en évantail déja. mentionnée; la couronne mesure 4 centimétres de longueur et 4 centimétres de large. Les prémolaires inférieures, toutes isolées, sont de quatre formes différentes, chaque forme représentant probablement une prémolaire distincte; cet animal aurait eu aiínsi quatre prémolaires inférieures au lieu d'une seule qu'en a l'Astrapotherium. Celle que je prend pour la quatrigme prémolaire est plus grande que les autres et la couronne a presque la méme forme que celle de la prémolaire inférieure unique d'Astrapotherium magnum, avec la seule différence que le sillon perpen- diculaire externe est beaucoup moins accentué. La couronne a 25 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 20 mm. de diamétre transverse; cette dent porte deux racines peu séparées et non divergentes. La prémolaire que je prend pour la troisiéme est un peu plus petite que la précédente, mais avec la couronne de la méme forme; le dia- métre antéro-postérieur de la couronne est de 24 millimétres et le dia- métre transverse de 17 millimétres; cette dent porte une seule racine tres longue, un peu comprimée latéralement et avec un fort sillon lon- gitudinal sur la face externe, démontrant que cette racine est le résul- tat de la fusion de deux racines qu'avant étaient séparées. Celle que je considére comme la deuxiéme prémolaire est une dent beaucoup plus petite que la précédente, avec la couronne constituée par un seul lobe en croissant-creux sur le cóté interne et portant un petit tubercule placé á la base de la couronne dans la partie antérieure. La branche antérieure du croissant forme comme un grand tubercule conique qui constitue la plus grande partie de la couronne; cette dent ne porte qu'une seule racine un peu aplatie et avec un petit sillon lon- gitudinal sur la face externe. La couronne a 18 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre transverse. La prémolaire que je prend pour la premiére est á peine un peu plus petite que la précédente et s'en distingue par le plus grand déve- loppement du cóne central et par la racine qui est cylindrique et sans sillon sur le cóté externe. Pour les vraies molaires inférieures il en est comme des supérieu- res; ces dents ressemblent aux correspondantes de l'Astrapotherium magnum aussi bien par la forme que par la grandeur; du moins jus- qu'a présent je n'ai pas pu trouver des caractéres assez importants per- mettant de les distinguer. Quelques dents petites, á couronne courte, large et arquée, présen- tent sur la face interne comme une espéce de cóne avec une excava- tion de chaque cóté; ces dents n'ont qu'une seule racine, courte, cy- lindrique et un peu arquée, ce qui me conduit á les considérer, du moins provisoirement, comme étant des incisives supérieures du méme animal. 413 fuerte, tiene la forma de abanico ya mencionada; la corona mide 4 cen- tímetros de largo y 4 de ancho. Los premolares inferiores, aislados todos, son de cuatro formas di- ferentes y cada forma representa probablemente un premolar distinto; por manera que este animal habría tenido así cuatro premolares infe- riores en vez de uno solo como tuvo el Astrapotherium. El que reputo cuarto premolar es más grande que los demás y su corona tiene casi la misma forma que la del premolar inferior único del Astrapotherium magnum, con la sola diferencia de que el surco perpendicular externo es mucho menos acentuado. La corona tiene 25 milímetros de diámetro anteroposterior y 20 milímetros de diámetro transverso. Este diente tiene dos raíces poco separadas y no divergentes. El premolar que reputo tercero es un poco más pequeño que el pre- oedente, pero con la corona de igual forma; el diámetro anteroposterior de la corona es de 24 milímetros y 'el diámetro transverso de 17 milí- metros. Este diente tiene una sola raíz muy larga, un poco comprimida lateralmente y con un fuerte surco longitudinal en la cara externa, de- mostrando que esta raíz es el resultado de la fusión de dos raíces que antes fueron separadas. El que considero segundo premolar es un diente mucho más pequeño que el precedente, con la corona constituída por un solo lóbulo en media luna cóncava en el lado interno y con un pequeño tubérculo situado en la parte anterior de la base de la corona. La rama anterior de la media luna, forma como un gran tubérculo cónico, el cual cons- tituye la parte más grande de la corona. Este diente tiene sólo una raíz un poco aplanada y con un pequeño surco longitudiñal en el lado ex- terno. La corona tiene 18 milímetros de diámetro anteroposterior y 14. milímetros de diámetro transverso. El premolar, que en mi concepto es el primero, es apenas un poco más pequeño que el precedente y se distingue de él por el mayor desa- rrollo del cono central y por la raíz que es cilíndrica y sin surco en el lado externo. Ocurre con los verdaderos molares inferiores lo que con los superio- res: estos dientes se parecen a los correspondientes del Astrapotherium magnum tanto por la forma como por el tamaño; hasta ahora, por lo menos, no he podido hallar caracteres lo bastante importantes que per- -— mitan distinguirlos. Algunos pequeños dientes de corona corta, ancha y arqueada, pre- sentan 'en la cara interna así como una especie de cono con una exca- vación en cada lado. Estos dientes sólo tienen una raíz, corta, cilíndrica y un poco arqueada, lo que me induce a considerarlos, cuando menos provisoriamente, como incisivos superiores del mismo animal. 414 PARASTRAPOTHERIUM 'PROUESSARTI, 5M. SP. , Cette espéce est représentée par un morceau de mandibule et un certain nombre de dents isolées, indiquant un animal que par la taille était comparable a l'espéce précédente. Les vraies molaires supérieu- res ne se distinguent de celles de l'autre espéce que par leur face ex- terne qui est plus fortement ondulée. Les vraies molaires inférieures se distinguent pour présenter une colonnette isolée placée dans la partie antérieure du creux postérieur interne; quand les molaires sont un peu usées cette colonnette s'unit a la colonne interne centrale, constituant alors une espéce de contrefort qui se dirige en dedans et en arriére. Les derniéres prémolaires inférieures se distinguent pour présenter deux racines trés divergentes comme dans la prémolaire unique de lAstrapotherium magnum. La piéce la plus caractéristique est un mor- ceau de mandibule du cóté droit, contenant l'alvéole de la troisieme prémolaire, la quatrieme prémolaire et les trois vraies molaires; mal- heureusement cette piéce est en assez mauvais état. La quatrieme pré- molaire ne paraíit pas différer sensiblement de la dent correspondante de 1'Astrapotherium magnum; la troisieme, tant que l'on peut en juger par les alvéoles et les exemplaires isolées en assez mauvais état, paraít avoir eu absolument la méme forme mais elle était un peu plus petite. Cette piéce était d'un individu déja assez vieux, et les dents présentent les dimensions suivantes. O en OI REN 07024 EAS dd COTA ES a o MON 0 040 Dlguittre aero poo de os, O O o 0 057 y dela mita EE A IA ho 20::000 Ces quatre dents occupent un espace de 18 centimétres. PARASTRAPOTHERIUM EPHEBICUM Ameghino Astrapotherium ephebicum. AmecHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 920, année 1889. — Revista Argentina de Historia Natural, tome I, page 243, année 1891. Astrapotherium Vogti. MERCERAT: Sinopsis de la familia de los Astrapotheridae, page 12, année 1891 (in «Revista del Museo de La Plata», tome I, année 1891). Cette espéce se distingue des deux précédentes par sa taille beau- coup plus petite; ses débris sont malheureusement assez rares; dans la collection actuelle il n'y a que les deux premiéres vraies molaires inférieures en assez bon état, d'un individu déja tres vieux; ces dents montrent dans le creux postérieur interne la méme colonne que Pon voit dans celles de l'espéce précédente. La premitre molaire inférieure, déja tres usée, a 31 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 16 mil- limétres de diamétre transverse. La deuxiéme molaire a 42 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 21 millimétres de diamétre transverse. 415 PARASTRAPOTHERIUM TROUESSARII, 5M. SÍ. Esta especie está representada por un fragmento de mandíbula y un cierto número de dientes aislados, que señalan un animal comparable, por su tamaño, a la especie precedente. Los verdaderos molares supe- riores no se distinguen de los de la otra especie más que por su lado externo, que es más fuertemente ondulado. Los verdaderos molares infe- riores se distinguen por presentar una columnita aislada situada en la parte anterior de la cavidad posterior interna; cuando los molares están un poco usados, dicha columnita se une a la columna interna central, constituyendo entonces una especie de contrafuerte que se dirige hacia adentro y hacia atrás. Los últimos premolares inferiores se distinguen porque presentan dos raíces muy divergentes, como en el premolar único del Astrapotherium magnum. La pieza más característica es un fragmento de mandíbula del lado derecho, que contiene el alvéolo del tercer premolar, el cuarto premolar y los tres verdaderos molares. Esta pieza, infortunadamente, está en bastante mal estado. El cuarto premo- lar no parece diferir sensiblemente del correspondiente diente del As- trapotherium magnum; el tercero, en tanto cuanto puede juzgarse por los alvéolos y los ejemplares sueltos en bastante mal estado, parece haber tenido absolutamente la misma forma, pero era un poco más pe- queño. Esta pieza era de un individuo ya bastante viejo y los dientes presentan las siguientes dimensiones: | A A AN A 07024 4 DS del molar... Ele A A EE ES A 0 040 RS EA a E RS da 0 057 del: molar Sa us AO doc 0 060 Esos cuatro dientes ocupan un espacio de 18 centímetros. PARASTRAPOTHERIUM EUPHEBICUM Ameghino Astrapotherium ephebicum. AMEGHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 920, año 18839. — Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 243, año 1891. Astrapotherium Vogti. MERCERAT: Sinopsis de la familia de los Astrapotheridac, pág. 12, año 1891, in «Revista del Museo de La Plata», tomo 1, año 1891. Esta especie se distingue de las dos precedentes por su talla mucho más pequeña; sus restos, desgraciadamente, son muy escasos. En la co- lección actual sólo figuran los dos primeros verdaderos molares inferio- res en bastante buen estado y provenientes de un individuo ya muy vie- jo. Estos dientes muestran en la cavidad posterior interna la misma co- lumna que se ve en los de la especie precedente. El primer molar infe- rior, ya muy usado, tiene 31 milímetros de diámetro anteroposterior y 16 milímetros de diámetro transverso. El segundo molar tiene 42 milí- metros de diámetro anteroposterior y 21 mm. de diámetro transverso. 416 PARASTRAPOTHERIUM LWBMOINEI, M. SP. Ed Une deuxiéme vraie molaire supérieure avec la couronne intacte dé- montre l'existence d'une espéce encore plus petite que la précédente et dont la taille était comparable A celle d'une petite espéce- du genre Nesodon; la couronne n'a que 34 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur, 34 millimétres de diamétre transverse en avant et 30 milli- métres en arriére. Cette dent se distingue facilement par la grande vallée interne dont l'entrée est tres large et placée trés en arriére, de sorte que le lobe antérieur interne est trés grand et le postérieur trés petit. Le petit contrefort en arc de cercle du coin antéro-interne est bien développé, mais il n'y a pas de vestige de rebord d'émail a la base de la couronne sur le cóté interne, et sur le cóté externe il est a peine accentué. La couronne est trés courte. ? PARASTRAPOTHERIUM CINGULATUM, 2. Sf. Cette espéce est représentée par la premiére vraie molaire supé- rieure, piéce qu'indique un animal encore plus petit que le Parastra- potherium Lemonei, et dont la taille était comparable A celle d'une es- péce un peu forte du genre Adinotherium. La couronne mesure 28 mil- limétres de diamétre antéro-postérieur et a a peu pres le méme dia- métre transverse en avant (29 millimétres). Cette dent se distingue en outre facilement par l'labsence compléte de rebord d'émail a la base de la couronne sur le cóté externe, tandis que sur la face interne il y a un fort rebord d'émail a surface crénelée; sur le cóté interne, l'en- trée á la vallée médiane est tres profonde de sorte qu'elle arrive jus- que sur le rebord d'émail, mais en méme temps elle est trés étroite, présentant l'aspect d'une fente profonde. Ces caractéres me font sup- poser que probablement cette dent appartient á un genre nouveau. 4 TRASPOATHERIUM CONVEXIDENS, M. Yen., N. SP. Plusieurs prémolaires supérieures isolées indiquent une espéce nou- velle d'un genre distinct d'Astrapotherium et de Parastrapotherium. Ces dents se distinguent tres nettement de celles des deux genres sus- mentionnés, par leur face perpendiculaire externe trés bombée d'avant en arriére, et pour n'avoir chaque dent qu'une seule racine avec un grand sillon perpendiculaire sur le cóté externe, cette racine étant ainsi le résultat de la fusion des deux racines des prémolaires des autres genres de la méme famille. La surface de la couronne se distingue par le tubercule ou coin du cóté interne qui est proportionnellement peu développé et séparé de la partie externe par un creux peu profond. 417 PARASTRAPOTHERIUM LEMOINEI, 2. S$. Un segundo verdadero molar superior con la corona intacta demuestra la existencia de una especie aún más pequeña que la precedente y cuya talla era comparable a la de una especie pequeña del género Nesodon. La corona sólo tiene 34 milímetros de diámetro anteroposterior, 34 mi- límetros de diámetro transverso adelante y 30 milímetros atrás. Este diente se distingue fácilmente por el gran valle interno cuya entrada es muy ancha y está situada muy hacia atrás, de suerte que el lóbulo anterior interno es muy grande y el posterior muy pequeño. El peque- ño contrafuerte en arco de círculo del ángulo anterointerno está bien desarrollado, pero no existen vestigios de reborde de esmalte en la base de la corona «en el lado interno, y 'en el lado externo es apenas pronun- ciado. La corona es muy corta. ? PARASTRAPOTHERIUM CINGULATUM, 2. sf. Esta especie está representada por el primer verdadero molar supe- rior, que es una pieza que indica un animal aún más pequeño que el Parastrapotherium Lemoinei, y cuya talla era comparable a la de una especie algo voluminosa del género Adinotherium. La corona mide 28 milímetros de diámetro anteroposterior y poco más o menos el mismo diámetro transverso adelante (29 milímetros). Este diente se distingue, además, fácilmente por la completa ausencia del reborde de esmalte en el costado externo de la base de la corona, mientras que en la cara interna hay un fuerte reborde de esmalte de superficie alme- nada; en el lado interno, la entrada al valle medio es muy profunda, de suerte que llega hasta el reborde de esmalte, pero al mismo tiempo es muy estrecha y presenta el aspecto de una hendedura profunda. Estos caracteres me inducen a suponer que este diente pertenece pro- bablemente a un género nuevo. 'TRASPOATHERIUM CONVEXIDENS, 2M. JCM., NM. SH. Varios premolares superiores aislados indican una especie nueva de un género distinto del Astrapotherium y del Parastrapotherium. Estos dientes se distinguen muy netamente de los dos géneros que acabo de mencionar, por su cara perpendicular externa muy abombada de ade- lante hacia atrás y por tener cada diente sólo una raíz con un gran sur- co perpendicular en el lado externo, siendo así esta raíz el resultado de la fusión de las dos raíces de los premolares de los otros géneros de la misma familia. La superficie de la corona se distingue por el tubércu- lo o eminencia del lado interno, que es proporcionalmente poco desa- rrollado y está separado de la parte externa por una cavidad poco pro- AMEGHINO —V. XI 27 418 Ces dents indiquent un animal de la taille de 1'Astrapotherium magnum. La plus compléte de ces prémolaires, déja assez usée, a une couronne de 19 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 27 millimétres de dia- métre transverse et 20 millimétres de haut; la racine est longue de 45 millimétres. Quelques échantillons sont un peu plus grands et re- présentent probablement les derniéres prémolaires. LIARTHRUS COPEL, 2. Yen., N. Sp. Basé sur un astragale du cóté droit qui indique un animal de taille encore plus forte que 1'Astrapotherium magnum. Cet os différe du cor- respondant d'Astrapotherium et de Parastrapotherium par la face ar- ticulaire tibiale sans le moindre vestige d'excavation; cette surface articulaire est absolument plate dans la direction transversale, et pres- que plate d'avant en arriére. La face articulaire pour le naviculaire présente une excavation transversale au milieu, de sorte qu'elle est fortement concave dans la direction perpendiculaire et tres légerement convexe dans la direction transversale. La gorge qui sépare les deux surfaces articulaires inférieures est profonde. En avant, la surface ar- ticulaire pour le naviculaire et le cuboide occupe toute la largeur de Pos; en outre cette surface articulaire s'unit sans interruption n'en formant qu'une seule, avec la surface inférieure interne qui s'articule avec le calcanéum. Cet os a 8 centimétres de diamétre antéro-posté- rieur, et 9 centimétres de diamétre transverse; en avant, dans la partis articulaire pour le naviculaire, Pastragale est haut de 5 centimétres tandis que dans le bord postérieur son épaisseur n'est que de 2 centi- métres. Parmis ceux des ongulés connus, l'astragale du Liarthrus est celui qui se rapproche d'avantage de l'astragale si singulier du Pyro- therium. Une prémolaire supérieure incompléte qui accompagne cet os, et que probablement appartient au méme animal, se distingue de celle d'Astrapotherium par la partie interne de la couronne qui forme un grand cóne complétement isolé et séparé de la partie externe par une vallée longitudinale profonde. Une prémolaire inférieure que j'attri- bue au méme animal se distingue de la prémolaire unique de l'Astra- potherium magnum par ses dimensions plus considérables; en outre, le sillon perpendiculaire externe qui sépare les deux lobules est trés peu accentué, et il y a une petite colonne accessoire dans le creux pos- térieur du cóté interne. Cette dent a 29 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 21 millimétres de diamétre transverse. 419 funda. Estos dientes indican un animal del tamaño del Astrapotherium magnum. El más completo de esos premolares, ya bastante usado, tiene una corona de 19 milímetros de diámetro anteroposterior, 27 milímetros de diámetro transverso y 20 milímetros de altura. La raíz tiene un largo de 45 milímetros. Algunos ejemplares son un poco más grandes y pro- bablemente representan a los últimos premolares. LiarTHRUS COPEI, 1. Yen., n, sp. Fundado en un astrágalo del lado derecho, que indica un animal de talla aún más grande que la del Astrapotherium magnum. Este hueso difiere del correspondiente de Astrapotherium y de Parastrapotherium por la cara articular tibial sin el menor vestigio de excavación. Esta su- perficie articular es absolutamente plana en la dirección transversal y casi plana de adelante hacia atrás. La cana articular para el navicular presenta en el medio una excavación transversal, de manera que es fuertemente cóncava en la dirección perpendicular y muy ligeramente convexa en la dirección transversal. La garganta que separa a ambas su- perficies articulares inferiores es profunda. Hacia adelante, la superfi- cie articular para el navicular y el cuboides, ocupa todo el ancho del hueso; esa superficie articular se une, además, sin interrupción no for- mando más que una sola con la superficie inferior interna que se arti- cula con el calcáneo. Este hueso tiene 8 centímetros de diámetro antero- posterior y 9 centímetros de diámetro transversal; adelante, en la parte articular para el navicular, el astrágalo tiene una altura de 5 centí- metros, mientras que en el borde posterior sólo tiene un grosor de 2 centímetros. Entre los de los ungulados conocidos, el astrágalo del Liar- thrus es el que más se acerca al astrágalo tan singular del Pyrotherium. Un premolar superior incompleto que acompaña a dicho hueso y que probablemente pertenece al mismo animal, se distingue del de Astrapo- therium por la parte interna de la corona que forma un gran cono com- pletamente aislado y separado de la parte externa por un valle longitu- dinal profundo. Un premolar inferior que lo atribuyo al mismo animal se distingue del premolar único del Astrapotherium magnum por sus dimensiones más considerables; además, .el surco perpendicular exter- -no que separa a los dos lóbulos es.muy poco acentuado y en la cavidad posterior del lado interno hay una pequeña columna accesoria. Este dien- te tiene 29 milímetros de diámetro soteropocierior y 21 milímetros de diámetro transverso. 420 Ancylopoda Cope, 1889 Homalodontotheridae Ameghino, 1888 ASMODEUS, 2. gen. Ce genre se distingue par la premiére prémolaire supérieure qui est bien développée et avec deux racines externes bien séparées; dans l'Homalodontotherium la méme dent est toujours plus ou moins atro- phiée et n'a qu'une seule racine. Les prémolaires supérieures deuxiéme et troisiéme ont deux racines externes trés divergentes tandis que dans YHomalodontotherium les racines de ces dents sont plus ou moins fon- dues dans une seule. Dans le calcanéum il y a des différences également considérables. La facette péronienne est plus large que la facette ectale, tandis que dans le genre type les deux facettes sont de méme largeur ou l'ectale est plus large que la péronienne. En outre, dans Asmodeus, ces deux facettes sont moins penchées en avant, regardant vers le haut et se distingant á peine l'une de l'autre; dans l'autre genre, au contraire, ces facettes sont séparées par une créte bien accentuée et la facette ectale est oblique en dedans et vers le bas. La facette ectale du calca- néum d'Asmodeus ne se réunit pas á la facette pour le cuboide. La gorge profonde que dans le calcanéum d'Homalodontotherium sépare les deux facettes ectale et sustentaculaire, dans celui d'Asmodeus est peu accentuée. La surface articulaire pour le cuboide est profondé- ment excavée. ASMODEUS SCOTII, NM. SP. Représenté principalement par des maxillaires supérieurs plus ou moins complets. Les incisives supérieures ressemblent á celles d'Ho- malodontotherium mais leurs racines sont trés comprimées transver- salement. La canine supérieure est un peu plus petite que celle du genre sus-mentionné, de couronne pointue et avec un trés fort rebord d'émail tout au tour. Un maxillaire supérieur gauche porte toute la série des molaires supérieures moins la premiére prémolaire qui n'est représentée que par les deux alvéoles; celles-ci démontrent que la dent devait avoir á peu pres les"mémes proportions que la deuxiéme prémolaire. Voici les dimensions des dents implantées dans ce maxillaire: Ep a f amtéro-postérieur ...coooomonesconsovornonocccrorconsnnns 0”018 DA de A A e pal e ep 0 025 EN % aAnitéro-postóricut ciar aras a noo ve caes Atala AO 0 020 DAA de a A O A A 0 028 S > ANCÉTO-DOSIETIC Docoi on acao riada dana o eoid 0 023 DiaEna He A A AN o E a 0.095 421 Ancylopoda Cope, 1889 Homalodontotheridae Ameghino, 1888 ASMODEUS, ». gen. Este género se distingue por el primer premolar superior, que es bien desarrollado y tiene dos raíces externas bien separadas. En el Ho- malodontotherium el mismo diente siempre es más o menos atrofiado y no tiene más que una sola raíz. Los premolares superiores segundo y tercero tienen dos raíces externas muy divergentes, mientras que en el Homalodontotherium las raíces de estos dientes son más o menos fun- didas en una sola. En el calcáneo hay también diferencias igualmente considerables. La faceta peroneal es más ancha que la faceta ectal, mientras que en el género tipo ambas facetas son de igual anchura o la ectal es más ancha que la peroneal. Además, en el Asmodeus esas facetas son me- nos inclinadas hacia adelante, mirando hacia arriba y distinguiéndose apenas una de otra; mientras que, por el contrario, en el otro géneru esas facetas están separadas por una cresta bien acentuada y la faceta ectal es oblicua hacia adelante y hacia abajo. La faceta ectal del cal- cáneo de Asmodeus no se reune a la faceta para el cuboides. La pro- funda garganta que en el calcáneo de Homalodontotherium separa a las dos facetas ectal y sustentacular, es poco acentuada en -el de As- modens. La superficie articular para el cuboides es profundamente ex- cavada. ASMODEUS ScoTT1, MN. SP. Representada principalmente por maxilares superiores más o menos completos. Los incisivos superiores se asemejan a los de Homalodonto- therium, pero sus raíces son muy comprimidas transversalmente. El canino superior es un poco más pequeño que el del género antes men- cionado, de corona puntiaguda y con un reborde muy fuerte de esmalte en todo su contorno. Un maxilar superior izquierdo tiene toda la serie de los molares su- periores menos el primer premolar, que sólo está representado por los dos alvéolos; éstos demuestran que el diente debía tener poco más o menos las mismas proporciones que el segundo premolar. He aquí las dimensiones de los dientes implantados en dicho maxilar: : A A 07018 A o A A AA dde TA 0 025 Diá AAA A AA 0 020 no EPA E a ra aca ida recoormaacccono e occcsonas 0 028 A E ÓN 0 023 AS | IAMEVONDO ¿¿esoconnono o oorocnoóos A 0 035 422 o , $ antéro-postérieur ...ooom.commo. +. da RE 0”028 Cro de ta 1. A EAS AROS card 0 U39 do , J antéro-pOstérieur aoosaocnoosonnncneuannos donorertonoonaso 0 037 Iiamics de la m1. ] trasverBe morociarnaoióno o appo dean romecoo gs cosacos caco odesd 0 044 e A j anñtéro-pDosteriCur ao aoronecdrarecion eee ra 0 050 Diamétre de-la m. L a AS E A 0 048 Les molaires supérieures occupaient un espace de 19 centimétres. ASMODEUS OSBORNI, M. SP. Celle-ci ne m'est connue que par un calcanéum intacte, plus grand encore que celui de "Homalodontotherium crassum de la formation San- ta-cruzienne. Les caractéres les plus saillants de oet os sont ceux que j'ai indiqués en établissant les caractéres du genre. Il est long de 24 centimétres et en avant il a un diamétre transverse de 12 centimétres; le bout postérieur du tuber calcis mesure 10 centimétres de diamétre vertical et 10 centimétres de diamétre transverse. Cet animal, est assure- ment un des plus gros mammiféres qui ait foulé la surface de la terre. PLEUROCOELODON WINGE1, M. Yen., N. sh. Basé sur plusieurs vraies molaires supérieures isolées mais proba- blement appartenant au méme individu. Ces molaires different de celles d'Homalodontotherium et d'Asmodeus par leur paroi externe qui est profondément excavée au milieu du haut vers le bas, étant concave d'avant en arriére. Il n'y a pas de rebord d'émail sur la base du cóté externe mais il en existe un sur le cóté interne et antérieur. Le grand pli d'émail et la vallée médiane qui l'laccompagne est pro- fonde, mais l'entrée en est superficielle et disparaít aussitót que la dent est un peu usée, ne restant qu'un creux tapissé d'émail au centre de la couronne. La couronne de ces dents est trés basse. L'avant der- niére vraie molaire supérieure a 22 millimétres de diamétre antéro- postérieure et 26 millimétres de diamétre transverse. La derniére mo- laire supérieure a 24 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 29 millimétres de diamétre transverse maximum. 4 ? PLEUROCOELODON CINGULATUS, M. SP. Basé sur une vraie molaire supérieure incompléte sur le cóté in- - terne, probablement la deuxiéme. Cette dent différe de celle de l'espéce précédente par ses dimensions un peu plus considérables, par le bour- relet basal d'émail du cóté interne qui est excessivement développé et par lVentrée de la grande vallée médiane qui remonte vers le haut jusque sur le bourrelet d'émail; celui-ci est tres épais, de surface mamelonnée et tourne sur le coin antéro-interne pour s'étendre aussi . , Í anteroposterior .......mo.moooo.. E A Oifistro del a o E A 0 039 A E AAA 0 037 Metro del m.— a A a ESOO E A 0 044 A A A A 0 050 Pifquetro del md A A 0 048" Los molares superiores ocupaban un espacio de 19 centímetros. AsMbDEUS OSBORNI, NM. SÉ. Esta especie sólo me es conocida por un calcáneo intacto, aún más grande que el del Homalodontotherium crassum de la formación Santa- cruceña. Los caracteres más salientes de este hueso son los que tengo indicados al determinar los caracteres del género. Su largo es de 24 centímetros y hacia adelante tiene un diámetro transversal de 12 cen- tímetros; la extremidad posterior del tuber calcis mide 10 centímetros de diámetro vertical y 10 centímetros de diámetro transversal. Este ani- mal es, con toda seguridad, uno de los más grandes mamíferos que ha- yan vivido sobre la superficie de la tierra. PLEUROCOELODON WINGEI, NM. Y2nM., MN. SH. Fundado en varios verdaderos molares superiores aislados, pero pro- bablemente pertenecientes al mismo individuo. Estos molares difieren de los de Homalodontotherium y de Asmodeus por su pared externa, que es profundamente excavada en el medio de arriba hacia abajo, siendo cóncava de adelante hacia atrás. No hay reborde de esmalte en la base del lado externo, pero hay uno en el lado interno y anterior. El gran pliegue de esmalte y el valle medio que lo acompaña son pro- fundos, pero su entrada es superficial y desaparece tan pronto como el diente está un poco usado, no quedando más que una cavidad tapi- zada de esmalte en el centro de la corona. La corona de estos dientes es muy baja. El penúltimo verdadero molar superior tiene 22 milíme- tros de diámetro anteroposterior y 26 milímetros de diámetro transver- sal. El último molar superior tiene 24 milímetros de diámetro antero- posterior y 29 milímetros de diámetro transverso máximo. ? PLEUROCOELODON CINGULATUS, 2. Sp. Fundado en un verdadero molar superior incompleto en su lado in- terno y probablemente el segundo. Este diente difiere del de la especie precedente por sus dimensiones un poco más considerables, por el ro- dete basal de esmalte del lado interno, que es excesivamente desarro- llado y por la entrada del gran valle medio que remonta hacia arriba 424 sur presque toute la largeur de la surface antérieure. La couronne a un diamétre antéro-postérieur de 30 millimétres. 11 est plus que pro- bable que cette dent appartient a un genre distinct. 'TRIMEROSTEPHANOS SCABRUS, NM. JCN., NM. Sp. Basé sur un fragment de branche mandibulaire droite sur lequel se trouve implantée la derniére molaire, malheureusement en assez mau- vais état. Cette dent ressemble beaucoup a la derniére molaire infé- rieure d'Homalodontotherium, mais s'en distingue par le grand lobe postérieur externe qui est divisé en deux parties par une dépression perpendiculaire qui s'étend aussi sur la racine; sur le cóté interne il y a une dépression semblable opposée á celle du cóté externe; il en résulte que cette dent présente un troisiéme lobe ou talon postérieur, exemple unique dans les Ancylopoda. Cette dent présente un petit re- bord d'émail a la base de la couronne dans la partie antérieure du cóté externe. La couronne mesure 22 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur et 13 millimétres de diamétre transverse. La branche mandibu- laire, au-dessous de cette dent, est haute de 4 centimétres. Leontinidae, nr. fam, Formule dentaire: 3: 0 4 3 E E Toute la dentition en série continue sans le moindre diastéme. Toutes les dents avec des racines distinctés des couronnes et terminant dans des bouts coniques et oblitérés. Les quatre incisives internes supérieu- res et inférieures ont les couronnes de forme trapézoidale, avec la face antérieure bilobée par une profonde dépression perpendiculaire mé- diane; la surface de mastication de la couronne de chaque incisive présente plusieurs plissements d'émail qu'avec l'usure restent isolés formant des creux ou des cornets; ces incisives, par leurs couronnes ressemblent complétement aux premiéres prémolaires supérieures, mais - s'en distinguent pour n'avoir qu'une seule racine tres comprimée la- téralement. Les incisives externes inférieures (i.3) et supérieures (i. 3) ont la forme de fortes canines á couronne pointue. Les prémolaires et molaires supérieures sont construites sur le type général de celles des Homalodontotheridae; les mémes dents de la mandibule ressemblent au contraire á celles des Nesodontidae dont elles ne s'en distinguent que pour posséder un fort rebord d'émail a la base des couronnes aussi bien sur le cóté externe que sur l'interne. Les branches mandibulaires 425 hasta el rodete de esmalte; éste es muy espeso, de superficie mamelo- nada y vuelve al ángulo anterointerno para extenderse también por casi sobre todo el ancho de la superficie anterior. La corona tiene un diámetro anteroposterior de 30 milímetros. Es más que probable que este diente pertenezca a un género distinto. TRIMEROSTEPHANOS SCABRUS, 2M. Jen., N. Sh. Fundado en un fragmento de rama mandibular derecha, en la cual está implantado el último molar, desgraciadamente en bastante mal es- tado. Este diente se asemeja mucho al último molar inferior de Homa- lodontotherium, pero se distingue de él por el gran lóbulo postérior ex- terno, que está dividido en dos partes por una Jepresión perpendicular que también se extiende por sobre la raíz. En el lado interno hay otra depresión semejante opuesta a la del lado externo; de donde resulta que este diente presenta un tercer lóbulo o talón posterior, ejemplo único entre los Ancylopoda. Este diente presenta un pequeño reborde de esmalte en la base de la corona en la parte anterior del lado exter- no. La corona mide 22 milímetros de diámetro anteroposterior y 13 mi- límetros de diámetro transverso. La rama mandibular, debajo de este diente tiene una altura de 4 centímetros. Leontinidae, n. fam. Fórmula dentaria: 3. ee 3 s..0 TES 3 Toda la dentición en serie continua, sin el menor diastema. Todos los dientes con raíces distintas de las coronas y terminando en puntas có- nicas y Obliteradas. Los cuatro incisivos internos superiores e inferio- res tienen la corona de forma trapezoidal, con la cara anterior bilobada por una profunda depresión perpendicular media; la superficie de mas- ticación de la corona de cada incisivo presenta varios repliegues de es- malte que con el uso quedan aislados formando cavidades en forma de cucuruchos; estos incisivos se asemejan completamente por sus coro- nas a los primeros premolares superiores, pero se distinguen de ellos porque no tienen más que una raíz muy comprimida lateralmente. Los incisivos externos inferiores (i.7) y superiores (i.3 ) tienen la forma de fuertes caninos de corona puntiaguda. Los premolares y molares superiores son construídos sobre el tipo general del de los Homalodon- totheridae; los mismos dientes de la mandíbula se asemejan, por el contrario, a los de los Nesodontidae, de los cuales sólo se distinguen porque tienen un fuerte reborde de esmalte en la base de las coronas 426 son complétement soudées, constituant une symphyse solide comme dans les Toxodontia. Les pieds sont construits sur le type des Homalo- dontotheridae, mais les métacarpiens, les métatarsiens et les phalanges sont plus larges et aplatis verticalement. Les métacarpiens ont l'extré- mité articulaire distale excavée á la partie supérieure d'une maniére encore plus accentuée que dans les Homalodontotheridae, ce qui per- mettait le redressement vertical des doigts comme dans les représen- tants de cette derniére famille; cette excavation des surfaces articu- laires est limitée en arriére par une forte créte osseuse transversale destinée a empécher le glissement en arriére de la premiére phalange. LEONTINIA, 2. gen. Les incisives intermédiaires supérieures et inférieures sont á peu prés égales, avec la couronne aussi large que longue, mais plus étroites en arriére qu'en avant; la face antérieure présente deux lobes con- vexes séparés par un sillon perpendiculaire profond; sur la face anté- rieure la base de la couronne est limitée par un fort rebord d'émail en arc de cercle qui descend sur les deux cótés latéraux. La surface de la couronne de chaque dent montre deux ou trois autres puits isolés d'émail; la couche d'émail qui entoure la couronne est trés haute sur la face antérieure et tres basse sur la postérieure; quand les dents sont un peu usées, l'émail de la face postérieure disparait ne restant que celui de la face antérieure; ces dents ressemblent alors, du moins par la couronne, a des incisives de rongeurs. Les vraies molaires supérieures ressemblent á celles de 1'Homalo- dontotherium, mais le rebord d'émail de la base du cóté interne est rudimentaire; la surface externe est plate et présente á la base de la couronne un fort bourrelet formé par un dépót de cément qui s'étend sur le collet et la racine. Les caniniformes inférieures (1.7) sont trés fortes, particulisrement les racines qui sont cylindriques et un peu aplaties; la couronne est triangulaire, pointue et porte á la base un trés fort rebord d'émail. Les molaires et prémolaires inférieures ressemblent presque com- plétement a celles du genre Nesodon; pourtant un examen attentif per- met de constater qu'elles s'en distinguent par les couronnes qui sont beaucoup plus larges, pour porter un fort rebord d'émail á la base de la couronne sur le cóté externe et un autre encore plus forte sur l'in- terne. En outre, sur la partie antérieure interne de chaque dent il y a un pli d'émail avec une fente qui pénétre dans la partie de la cou- ronne correspondante au lobe antérieur externe; ce pli manque aux molaires de Nesodon et Adinotherium mais ce trouve chez tous les No- tohippidae, les Homalodontotheridae et tous les Leontinidae. La partie a 427 tanto en el lado externo como en el interno. Las ramas mandibula- res están completamente soldadas, contituyendo una sínfisis sólida como en los Toxodontia. Los pies son construídos por el estilo del de los de los Homalodontotheridae; pero los metacarpianos, los metatar- sianos y las falanges son más anchos y aplanados verticalmente. Los | metacarpianos tienen la extremidad articular distal excavada en la parte superior de una manera aún más acentuada que en los Homalo4 dontotheridae, lo que permitía el enderezamiento vertical de los dedos, como en los representantes de esta última familia; esta excavación de las superficies articulares es limitada hacia atrás por una fuerte cresta Ósea transversal destinada a impedir el deslizamiento hacia atrás de la primera falange. LEONTINIA, n. gen. Los incisivos intermedios superiores e inferiores son poco más o me- nos iguales, con la corona tan ancha como larga, pero más estrechos atrás que adelante; la cara anterior presenta dos lóbulos convexos se- parados por un surco perpendicular profundo; en la cara anterior la base de la corona está limitada por un fuerte reborde de esmalte en arco de círculo que desciende hacia ambos lados laterales. La superfi- cie de la corona de cada diente muestra otros dos o tres pozos aislados de esmalte; la capa de esmalte que rodea a la corona es muy alta en la cara anterior y muy baja en la posterior; cuando los dientes están un poco usados, el esmalte de la cara posterior desaparece, quedando tan sólo el de la cara anterior; estos dientes se asemejan entonces, cuando menos por la corona, a los incisivos de los roedores. Los verdaderos molares superiores se parecen a los de Homalodon- totherium, pero el reborde de esmalte de la base del lado interno es rudimentario; la superficie externa es plana y presenta en la base de la corona un fuerte rodete formado por un depósito de cemento que se extiende por su cuello y su raíz. . Los caniniformes inferiores (i.7) son muy fuertes, particularmente las raíces, que son cilíndricas y un poco aplanadas; la corona es trian- gular, puntiaguda y tiene en la base un muy fuerte reborde de esmalte. Los molares y premolares inferiores se asemejan casi por completo a los del género Nesodon; pero no obstante, un atento examen permite comprobar que se distinguen de éstos por las coronas, que son mucho más anchas, por tener un fuerte reborde de esmalte en la base de la corona en el lado externo y otro más fuerte aún en el interno. Además, en la parte anterior interna de cada diente hay un pliegue de esmalte con una hendedura que penetra en la parte de la corona correspon- . diente al lóbulo anterior externo; ese pliegue falta en los molares de 428 / de la racine qui suit au-dessous de la couronne de chaque dent, porte un fort dépót de cémient formant un gros rebord. AE: GAUDRYI, 2. SP. C'est l'espece typique et la plus grande du genre. Les incisives se distinguent par le sillon trés profond de la face antérieure. Les inci- sives caniniformes ont la couronne un peu aplatie et les bords anté- rieur et postérieur tranchants. Le bourrelet basal d'émail est tres fort aussi bien sur le cóté interne que sur l'externe, et le bord en est forte- ment crénélé. La piétce la plus compléte est une mandibule inférieure sur laquelle se conserve une grande partie de la denture. La seule incisive inférieure qui se conserve entiére a une couronne de 16 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 15 millimétres de diamétre transverse sur la face postérieure. Les incisives externes, caniniformes, sont cassées; ces dents ont sur le bord alvéolaire un diamétre antéro-postérieur de 20 millimétres et 15 millimétres de diamétre transverse; l'espace entre ces deux dents, sur le bord alvéolaire est de 27 millimétres en avant et de seulement 10 millimétres en arriére; dans cet espace s'implantaient les quatre incisives internes, ce qui peut donner une idée de l'énorme compres- sion des racines de ces dents. La p.7 a un diamétre antéro-postérigur de 20 millimétres, la p.z de 22 millimétres, la m.7 de 30 millimétres, la m. de 38 millimétres, et la m. de 55 millimétres. Les couronnes de toutes ces dents ont une largeur presque uniforme de 15 a 16 millimétres. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 186 millimétres. La distance du bord antérieur des alvéoles des incisives internes, au bord postérieur de la derniére molaire est de 21 centimétres. La partie symphysaire a 85 mil- limétres de longueur, 5 centimétres de diamétre transverse en avant, et 7 centimétres en arriére. La branche mandibulaire au-dessous de la premiére vraie molaire a 62 millimétres de hauteur. La taille de cet animal était comparable á celle de 'Homalodonto- therium Cunninghami. LEONTINIA LAPIDOSA, M. SP. Cette espéce est représentée par un gros morceau de la branche mandibulaire droite qui porte implantée la premitre vraie molaire pres- que intacte. Cette piéce indique un animal de la taille du Leontinia Gaudryi. La premiére vraie molaire se distingue par le rebord d'émail de la base du cóté externe qui est rudimentaire et limité á la partie anté- rieure; le rebord d'émail du cóté interne est également peu développé, 429 'Nesodon y de Adinotherium, pero se encuentra en todos los Notohippi- dae, los Homalodontotheridae y los Leontinidae. La parte de la raíz que sigue abajo de la corona de cada diente tiene un fuerte depósito de cemento que forma un grueso reborde. LEONTINIA GAUDRYI, 5. sf. Es la especie típica y la más grande del género. Los incisivos se distinguen por el surco muy profundo de la cara anterior. Los incisi- vos caniniformes tienen la corona un poco aplanada y los bordes an- terior y posterior cortantes. El rodete basal de esmalte es muy fuerte tanto en el lado interno como en el externo y su borde es fuertemente almenado. 1 La pieza más completa es una mandíbula inferior en la cual se con- serva una gran parte de la dentadura. El único incisivo inferior que se conserva entero tiene una corona de 16 milímetros de diámetro anteroposterior y 15 milímetros de diámetro transverso en la cara posterior. Los incisivos externos, caniniformes, están quebrados; estos dientes tienen en el borde alveolar un diámetro anteroposterior de 20 milíme- tros y 15 milímetros de diámetro transverso; el espacio existente entre ambos dientes, en el borde alveolar, es de 27 milímetros adelante y de sólo 10 milímetros atrás; en ese espacio estaban implantados los cuatro incisivos internos, cuyo dato puede dar una idea acerca de la enorme compresión de las raíces de esos dientes. El p.7 tiene un diámetro anteroposterior de 20 milímetros; el p.z de 22 milímetros; el m.7, de 30 milímetros; el m.7, de 38 milímetros; y el m.;,, de 55 milímetros. Las coronas de todos estos dientes tienen una anchura casi uniforme de 15 a 16 milímetros. Los siete molares inferiores ocupan un espacio de 186 milímetros. La distancia desde el borde anterior de los alvéolos de los incisivos internos hasta el borde posterior del último molar es de 21 centímetros. La parte sinfisaria tiene 85 milímetros de largo, 5 centímetros de diámetro transverso adelante y 7 centímetros atrás. La rama mandibular tiene, debajo del primero verdadero molar, 62 milímetros de altura. La talla de este animal era comparable a la del Homalodontotherftum Cunninghami. LEONTINIA LAPIDOSA, M. sf. Esta especie está representada por un gran fragmento de la rama mandibular derecha, que conserva implantado el primer verdadero mo- lar casi intactó. Esta pieza indica un animal de la talla de la Leontinia Gaudryi. El primer verdadero molar se distingue por el reborde de es- 430 de surface lisse et limité a la partie antérieure de la dent. Le sillon verticale externe qui divise la dent en deux lobes, est peu profond. Enfin les plis d'émail internes antérieur et postérieur sont presque effacés, tandis que celui du milieu est au contraire tres profond. Du fort dépót de cement qui couvre la racine de l'autre espéce il en existe á peine des vestiges. Cette dent a 32 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 15 millimétres de diamétre transverse. La branche man- dibulaire au-dessous de la méme dent est haute de 62 millimétres. LEONTINIA GARZONI, £M. SH. Cette espéce se distingue facilement par sa taille beaucoup plus petite que celle de Leontinia Gaudryi. Elle est représentée par un mor- ceau de branche mandibulaire gauche qui porte en place la moitié antérieure de la premiére vraie molaire, la quatrigme prémolaire in- tacte, la troisieme prémolaire cassée et les alvéoles des deux premitres prémolaires; il y a aussi la derniére vraie molaire gauche du méme individu. Les dents ont le rebord d'émail interne et externe aussi dé- veloppé que dans le Leontinia Gaudryi, mais le dépót de cément qui vient au-dessous est peu épais. Dans la derniére molaire inférieure le rebord basal d'émail est peu développé; cette dent a 39 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 10 millimétres de diamétre transverse en avant. La couronne de la derniére prémolaire inférieure a 15 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 11 millimétres de diamétre transverse. Les quatre prémolaires inférieures occupent un espace de 45 millimétres. ANCYLOCOELUS, 1. gen. Ce genre se distingue du précedent par la formule dentaire qui dif- fére par la suppression de la premitre prémolaire inférieure. Les inci- sives sont bilobées en avant comme dans le genre précedent. La pre- mitre prémolaire supérieure est petite, avec une seule racine tres grosse, et se trouve implantée un peu inclinée sur la deuxiéme pré- molaire; cette dent ne présente qu'un seul lobe externe trés convexe avec un rebord d'émail excessivement développé á la base de la cou- ronne. Les prémolaires supérieures deuxiéme et troisiéme sont bilobées sur la face externe par une dépression perpendiculaire, large, profonde et concave; le bord d'émail de la base de la couronne est tres développé et descend sur les coins antérieur et postérieur formant sur la deuxiéme prémolaire deux crétes tres étroites qui arrivent jusqu'a la surface de mastication de la couronne; sur la troisigme prémolaire le rebord 431 malte de la base del lado externo, que es rudimentario y limitado a la parte anterior; el reborde de esmalte del lado interno es igualmente poco desarrollado, de superficie lisa y limitado a la parte anterior del diente. El surco vertical externo que divide al diente en dos lóbulos, es poco profundo. En fin: los pliegues de esmalte interno anterior y pos- terior casi han desaparecido, mientras que el del medio es, por el con- trario, muy profundo. Sólo quedan apenas vestigios del fuerte depósito de cemento que cubre la raíz en la otra especie. Este diente tiene 32 milímetros de diámetro anteroposterior y 15 milímetros de diámetro transverso. La rama mandibular tiene una altura de 62 milímetros de- bajo del mismo diente. LEONTINIA GARZONI, 1. SP. Esta especie se distingue fácilmente por su talla mucho más peque- ña que la de Leontinia Gaudryi. Está representada por un fragmento de rama mandibular izquierda que conserva la mitad anterior del pri- mer verdadero molar, el cuarto premolar intacto, el tercer premolar quebrado y los alvéolos de los dos primeros premolares; también está el último verdadero molar izquierdo del mismo individuo. Los dientes tienen el reborde de esmalte interno y 'externo tan desarrollado como en Leontinia Gaudryi, pero el depósito de cemento que hay debajo es poco espeso. El reborde basal de esmalte es poco desarrollado en el último molar inferior; ese diente tiene 39 milímetros de diámetro anteropos- terior y 10 milímetros de diámetro transverso adelante. La corona del último premolar inferior tiene 15 milímetros de diámetro anteroposte- - rior y 11 milímetros de diámetro transverso. Los cuatro premolares inferiores ocupan un espacio de 45 milímetros. ANCYLOCOELUS, ». gen. Este género se distingue del precedente por la fórmula dentaria que difiere por la supresión del primer premolar inferior. Los incisivos son bilobados adelante, lo mismo que en el género precedente. El pri- mer premolar superior es pequeño, con una sola raíz muy gruesa, y está implantado un poco inclinado sobre el segundo premolar; este diente no presenta más que un solo lóbulo externo muy convexo con un re- borde de esmalte excesivamente desarrollado en la base de la corona. Los premolares segundo y tercero son bilobados en la cara externa por una depresión perpendicular ancha, profunda y cóncava; el borde de esmalte de la base de la corona es muy desarrollado y desciende so- bre los ángulos anterior y posterior, formando sobre el segundo premo- lar dos crestas muy estrechas que llegan hasta la superficie de mastica- ción de la corona; el reborde de esmalte es menos pronunciado en el 432 d'émail est moins accentué et il ne descend que sur le bord antérieur formant ainsi une seule créte. La derniére prémolaire supérieure est de la méme forme avec la seule différence que le rebord d'émail est encore moins accentué et la dépression perpendiculaire qui divise la surface externe de la dent en deux lobes est peu profonde. Les vraies molaires supérieures ressemblent a celles de 1'Homalo- dontotherium avec la seule différence qu'elles portent une forte créte perpendiculaire sur la face externe prés du bord antérieur, comme dans les molaires de Rhinocéros et celles des Astrapothéridés; ces dents ont un fort rebord d'émail a la base de la couronne sur le cóté interne. .La mandibule se distingue facilement par les incisives externes en forme de canines; ces dents au lieu d'étre fortement proclives comme dans Leontinia, sont implantées presque verticalement et avec leur grand axe placé transversalement á celui de la série dentaire. Les pré- molaires et les molaires inférieures ont les couronnes plus étroites que dans le genre précédent; les prémolaires et les molaires different par absence du pli d'émail antérieur du cóté interne ou pour n'en pré- senter que des vestiges quand elles sont encore toutes nouvelles. Les vraies molaires inférieures ont le bord d'émail de la base de la couronne moins accentué et confiné á la partie antérieure de chaque dent. Le dépót de cement qui couvre les racines est peu considérable. ANCYLOCOELUS FREQUENS, MM. SP. Jusqu'a présent je ne connais que cette seule espéce de ce genre, dont la taille est comparable á celle de Leontinia Garzoni. Les incisives caniniformes inférieures son proportionnellement petites, presque ver- ticales, et avec les racines de contour elliptique regulier. DIMENSIONS a ; antéro-postérieur .....oooommo.... A behar A Diaínttre de lap... TAS VCESE ao aso dear Dad ais . 05014 EA SS a A A 0 014 Diaauetra de Po A A Se O e . 05020 A a antéro-postérieur ......... a AA 0 016 DI transverse ......... O E o AS PE 0] ALETODOGUETCUE o comrongrtoa 6 0d caen enn rot ao SP 0 017 Diamdie qe 1908. A A ao eto 0 026 Diámbiro de lem 2. j antéro-postérieur ......... AA AA y eds? 0 023 SANS e A A 0 028 Dianólre de li ee de AMÍCro-postÉneUE: utero ti dada Sid 0 029 e Ade aa . 05031 Diambtra de dad f antéro-postérieur .....omoco.oooo... cese SA 0 039 O AAA PA 0 030 Les sept molaires supérieures occupent un espace de 15 centimétres. 433 tercer premolar y sólo desciende hasta el borde anterior formando así una sola cresta. El último premolar superior es de forma igual con la sola diferencia de que el reborde de esmalte es menos acentuado aún y la depresión perpendicular que divide a la superficie externa del diente en dos ló- bulos es poco profunda. Los verdaderos molares superiores se asemejan a los de Homalodon- totherium con la única diferencia de que tienen una fuerte cresta perpen- dicular en la cara externa cerca del borde anterior, como en los molares de rinoceronte y en los de los Astrapotéridos; estos dientes tienen un fuerte reborde de esmalte en la base de la corona, sobre el lado interno. La mandíbula se distingue fácilmente por los incisivos externos en forma de caninos; estos dientes, en lugar de ser fuertemente proclives como en Leontinia, están implantados casi verticalmente y con su gran eje colocado transversalmente al de la serie dentaria. Los premolares y los molares inferiores tienen las coronas más estrechas que en el gé- nero precedente; los premolares y los molares difieren por la ausencia del pliegue anterior de esmalte del lado interno o por presentar sólo vestigios de él cuando ellos son todavía nuevos. Los verdaderos molares inferiores tienen el reborde de esmalte de la base de la corona menos pronunciado y confinado a la parte anterior de cada diente. El depósito de cemento que cubre a las raíces es poco considerable. ANCYLOCOELUS FREQUENS, 2. SP. No conozco hasta la fecha más que esta sola especie de este géne- ro, cuya talla es comparable a la de Leontinia Garzoni. Los incisivos caniniformes inferiores son proporcionalmente pequeños, casi verti- cales y con las raíces de contorno elíptico regular. DIMENSIONES o pra de te) a A RR A Di dl ers o o O rc o a a ion mac RETO E MD re TR A pa E Los siete molares superiores ocupan un espacio de 15 centímetros. AMEGHINO — Y. Kl : 28 434 L'incisive caniniforme inférieure a sur le bord alvéolaire 12 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 13 millimétres de diamétre transverse, l'espace entre les deux caniniformes étant de seulement 17 millimétres. DIMENSIONS O IA 0”014 A A O O oi oo NENAS 0 016 ads , pe A E a ee as DU 0 019 Diamétre antero-pottoan ada ara id o ta Ab 0 025 E A A A 0 041 Sr E E O DU ME A E E 0 045 Les six molaires inférieures occupent un espace de pres de 15 cen- timétres. Les couronnes sont larges de 10 millimétres. RoDIOTHERIUM ARMATUM, MM. Jen., N. SP. Cet animal est représenté par une symphyse mandibulaire impar- faite; cette piéce, tout en se rapprochant de la partie correspondante des genres sus-mentionnés, présente des différences tellement consi- dérables qu'on ne peut les considérer. que comme étant de valeur géné- rique. D'abord, il n'y a que quatre incisives inférieures, les deux in- ternes trés petites et les externes beaucoup plus grandes et caninifor- mes; le contour des racines de ces derniéres est elliptique. Immédiate- ment á cóté de la caniniforme il vient une prémolaire á deux racines qui n'est représentée que par les alvéoles. Entre cette premiére pré- molaire et la deuxiéme il y a un petit diasteme de 7 millimétres, ca- ractére qu'on ne trouve dans aucun autre représentant de ce groupe. Les alvéoles des caniniformes ont 9 milimétres de diamétre antéro- postérieur et 14 millimétres de diamétre transverse. Sur le bord alvéo- laire, la distance entre les deux caniniformes n'est que de 8 millimétres. Les alvéoles de la premiére prémolaire occupent un espace de 15 mil- limétres. La partie symphysaire a 8 centimétres de longueur, 4 cen- timétres de large en avant et á peu pres 7 centimétres en arriére. Les molaires que j'attribue provisoirement au méme animal sont sur le type de celles d'Ancylocoelus. LoxoCcoELUS CARINATUS, 2%. JYCN., NM. Sh. Représenté par une premiére vraie molaire gauche, qui indique un animal de la taille de 'Homalodontotherium Segoviae. La forme gé- nérale de cette dent, est celle d'une molaire d'Homalodontotherium mais elle est plus carrée, proportionnellement plus longue d'avant en arriére et moins large transversalement. La face externe est compléte- 435 El incisivo caniniforme inferior tiene en el borde alveolar 12 milí- metros de diámetro anteroposterior y 13 milímetros de diámetro trans- verso, siendo de sólo 17 milímetros el espacio entre los dos canini- formes. DIMENSIONES A IS A RN A 07014 A O PO 0 016 ? DO iones ron tanictoocenonoos csarstontsonno 0 019 Diámetro anteroposterior e o a o SAR 0 025 A A A E O E 0 031 A o a a ana 0 045 Los seis molares inferiores ocupan un espacio de cerca de 15 centí- metros. Las coronas tienen una anchura de 10 milímetros. RoDIOTHERIUM ARMATUM, $. JCM., M. SP. Este animal está representado por una sínfisis mandibular imperfec- ta. Esta pieza, aun pareciéndose a la parte correspondiente de los gé- neros que dejo mencionados, presenta diferencias de tal manera consi- derables que no puede por menos que atribuírseles un valor genérico. Desde luego, sólo existen cuatro incisivos inferiores, de los cuales los dos internos son muy pequeños y los externos son mucho más grandes y caniniformes. El contorno de las raíces de estos últimos es elíptico. Inmediatamente al lado del caniniforme viene un premolar de dos raí- ces que sólo está representado por los alvéolos. Entre este primer pre- molar y el segundo, hay un pequeño diastema de 7 milímetros, que es un carácter que no se encuentra en ningún otro representante del grupo. Los alvéolos de los caniniformes tiene 9 milímetros de diáme- tro anteroposterior y 14 milímetros de diámetro transverso. En el borde alveolar, la distancia entre los dos caniniformes sólo es de 8 milíme- tros. Los alvéolos del primer premolar ocupan un espacio de 15 milí- metros. La parte sinfisaria tiene 8 centímetros de largo, 4 centímetros de ancho hacia adelante y poco más o menos 7 centímetros atrás. Los molares que atribuyo provisoriamente al mismo animal son del tipo de los de Ancylocoelus. < LoxocoELUS CARINATUS, 25M. JEeM., NM. SP. Representado por un verdadero molar izquierdo que indica un ani- mal de la talla del Homalodontotherium Segoviae. La forma general de este diente es la de un molar de Homalodontotherium, pero más cua- drada, proporcionalmente más larga de adelante hacia atrás y menos ancha transversalmente. La cara externa es completamente plana, sin 436 ment plate, sans créte perpendiculaire prés du bord antérieur et sans vestiges du rebord d'émail de la base de la couronne. La fente du cóté interne qui pénétre dans la couronne est plus large et remonte vers le col d'avantage que dans les molaires des autres représentants du méme groupe. Cette dent mesure 34 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur et 42 de diamétre transverse en avant. Ungulata incertae sedis STENOGENIUM SCLEROPS, M. JCN., N. SP. Fondé sur une symphyse mandibulaire en assez mauvais état, con- tenant les alvéoles et en partie les racines des incisives et des canines. Cette symphyse est solide, d'une seule piéce, sans vestige de suture médiane, pas trop haute et étroite en avant; la face inférieure est fortement convexe non seulement dans la direction transversale mais aussi d'avant en arriére. Cette symphyse porte quatre alvéoles de chaque cóté, quelques uns avec les racines des dents; ces alvéoles correspondent aux incisives qui étaient au nombre complet de six, et aux canines. Les incisives internes paraissent de méme grandeur, et lexterne de chaque cóté un peu plus grande. De ces six incisives il ny a que la paire interne qui soit placée en avant; les autres quatre sont placées sur les cótés de sorte que la symphyse diminue graduel- lement de diamétre transverse jusque dans la partie antérieure qui termine presque en pointe. Les six incisives sont fortement proclives et á racines tres longues, ressemblant par leur implantation dans la mandibule a celles de Dicotyles; les racines de ces dents sont trés comprimées transversalement. D'aprés les alvéoles, les canines parais- sent avoir eu la méme forme et la méme grandeur que les incisives externes, et étaient aussi proclives. La symphyse, du bord antérieur de l'incisive interne au bord postérieur, mesure 48 millimétres. La partie antérieure entre la premiére paire d'incisives n'a que 10 mil- limétres de diamétre transverse; en arriére elle est trop ii pour que lP'on puisse déterminer sa largeur. EURYGENIUM LATIROSTRIS, M. YCM., NM. SH. Représenté par un intermaxillaire droit avec les alvéoles des trois incisives; cet os est large de 3 centimétres, tandis qu'il n'a que 2 cen- timétres d'avant en arriére. La partie supérieure est trés aplatie et forme le bord antérieur et une partie du bord latéral de l'ouverture nasale; d'aprés la partie conservée il parait que celle-ci était tres large, á peu pres sur le type de celle de 1'Homalodontotherium. Les trois al- véoles sont trés grands, et placés l'un a cóté de l'autre sans aucun in- tervale; ¡ls occupent un espace transversal de 23 millimétres. L'alvéole 437 cresta perpendicular cerca del borde anterior y sin vestigios de reborde de esmalte en la base de la corona. La hendedura del lado interno que penetra en la corona es más ancha y remonta hacia el cuello más que en los molares de los otros representantes del mismo grupo. Este dien- te mide 34 milímetros de diámetro anteroposterior y 42 de diámetro transverso adelante. Ungulata incertae sedis STENOGENIUM SCLEROPS, 5. Jen., N. Sh. Fundado en una sínfisis mandibular en bastante mal estado, conte- niendo los alvéolos y en parte las raíces de los incisivos y de los ca- ninos. Esta sínfisis es sólida, de una sola pieza, sin vestigios de sutura media, no muy alta y estrecha hacia adelante; la cara inferior es fuer- temente convexa no sólo en la dirección transversal, sino también de adelante hacia atrás. Esta sínfisis tiene cuatro alvéolos a cada lado, al- gunos de los cuales con las raíces de los dientes; estos alvéolos corres- ponden a los incisivos, que eran en número completo de seis, y a los caninos. Los incisivos internos parecen del mismo tamaño y el ex- terno de cada lado un poco más grande. De esos seis incisivos sólo el par interno está implantado hacia adelante; los otros cuatro están im- plantados a los lados de manera que la sínfisis disminuye gradualmente de diámetro transverso hasta la parte anterior, que termina casi en punta. Los seis incisivos son fuertemente proclives y de raíces muy lar- gas, pareciéndose por su implantación en la mandíbula a los de Dicoty- les; las raíces de estos dientes son muy comprimidas transversalmente. A juzgar por los alvéolos, los caninos parecen haber tenido la misma forma y el mismo tamaño que los incisivos externos y eran también proclives. Desde el borde anterior del incisivo interno hasta el borde posterior, la sínfisis mide 48 milímetros. La parte anterior, entre el primer par de incisivos, sólo tiene un diámetro transverso de 10 milí- metros; y atrás es demasiado incompleta para que sea posible deter- - minar su anchura. EURYGENIUM LATIROSTRIS, 23M. JCn., M. SH. Representado por un intermaxilar derecho con los alvéolos de los tres incisivos; este hueso tiene una anchura de 3 centímetros mientras que sólo tiene 2 centímetros de adelante hacia atrás. La parte superior es muy aplanada y forma el borde anterior y una parte del borde late- ral de la abertura nasal. A juzgar por la parte conservada, paresería que ella era muy ancha y poco más o menos por el estilo de la de Ho- malodontotherium. Los tres alvéolos son muy grandes y están situados uno al lado del otro sin intervalo alguno. Ocupaban un espacio trans- 438 interne est le plus petit et le deuxiéme le plus grand; ces alvéoles sont un peu comprimés latéralement, et paraissent démontrer que les inci- sives étaient dans une position presque horizontale. Sparassodonta Ameghino, 1893 Borhyaenidae Ameghino, 1894 ? BORHYAENA ANTIQUA, M. SP. a” Cette espéce n'est représentée que par une canine inférieure presque intacte, appartenant á un animal de grande taille. Cette piéce, par ses caractéres ne différe pas de celle correspondante du genre Borhyaena et il est méme difficile d'y trouver des bons. caractéres spécifiques; malgré celá, comme tout l'ensemble de cette faune différe profonde- ment de celle de la formation Santa-cruzienne, il est presque súr quiil s'agit d'une espéce nouvelle, et peut-étre méme d'un genre différent. Cette dent, sans tenir compte de la courbe, est longue de 10 centimé- tres; la couronne, qui est trés petite n'a que 15 millimétres de lon- gueur, 14 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 12 millimétres de diamétre transverse. La racine est fortement comprimée, cette com- pression augmentant vers le bout. La plus grande grosseur de la dent se trouve á 2 centimétres au-dessous de la couronne, oú elle mesure 24 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 16 millimétres de dia- métre transverse. Gravigrada Owen ? Mylodontidae Ameghino, 1889 Une découverte inattendue dans ces couches, est la présence d'un certain nombre de dents isolées appartenant a un grand édenté de la taille d'un Mylodon ou d'un Pseudolestodon, et qui ne paraít pas s'en éloigner beaucoup, du moins d'aprés ce que l'on peut en juger par les dents. Pourtant, des matériaux plus complets, pourraient peut-étre dé- montrer le contraire. OCTODONTOTHERIUM GRANDE, MM. JYCn., N. SH. Ce genre est représenté par beaucoup de dents isolées que provi- soirement je les attribue toutes á une seule espéce. Ces dents sont for- mées par une masse de dentine enveloppée par une couche de cément tres mince; la masse interne de dentine vasculaire est aussi trés ré- duite. La dent antérieure de chaque máchoire est caniniforme et la derniére bilobée. La premiére dent supérieure est de section ovoide, fortement arquée avec la couronne coupée en biseau et terminant par un sommet trian- 439 versal de 23 milímetros. El alvéolo interno es el más pequeño y el se- gundo es el más grande. Estos alvéolos son un poco comprimidos la - teralmente y parecen demostrar que los incisivos estaban en una posi- ción casi horizontal. Sparassodonta Ameghino, 1893 Borhyaenidae Ameghino, 1894 ? BORHYAENA ANTIQUA, MM. SP. Esta especie sólo está representada por un canino inferior casi in- tacto, que pertenece a un animal de gran talla. Esta pieza no difiere por sus caracteres de la correspondiente del género Borhyaena y hasta es difícil encontrar en ella buenos caracteres específicos. A pesar de ello, como todo el conjunto de esta fauna difiere profundamente de la de la formación Santacruceña, es casi seguro que se trata de una es- pecie nueva y hasta puede ser que de un género diferente: Este diente, sin tener en cuenta la curva, tiene un largo de 10 centímetros; la corona, que es muy pequeña, sólo tiene 15 milímetros de largo, 14 milímetros de diámetro anteroposterior y 12 milímetros de diámetro transverso. La raíz es fuertemente comprimida y esta compresión aumenta hacia la extremidad. El mayor grosor del diente se encuentra a 2 centímetros debajo de la corona, donde mide 24 milímetros de diámetro anteropos- terior y 16 milímetros de diámetro transverso. Gravigrada Owen ? Mylodontidae Ameghino, 1889 Un descubrimiento inesperado en estas capas es la presencia de cier- to número de dientes sueltos que pertenecen a un gran desdentado de la talla de un Mylodon o de un Pseudolestodon y que no parece alejar- se mucho de ellos, cuando menos por lo que puede juzgarse por los dientes. Materiales más completos podrían, sin embargo, demostrar lo contrario. OCTODONTOTHERIUM GRANDE, $. Jen., N. SH. Este género está representado por muchos dientes sueltos que pro- visoriamente atribuyo en su totalidad a una sola especie. Esos dientes están formados por una masa de dentina envuelta por una capa de ce- mento muy delgada; la masa interna de dentina vascular es también muy reducida. El diente anterior de cada maxilar es caniniforme y el último es bilobado. El primer diente superior es de sección ovoidal, fuertemente arquea- do con la corona cortada en bisel y terminando por una cúspide trian- 440 gulaire; cette dent a la méme forme générale et a peu pres la méme grandeur que la dent correspondante du Pseudolestodon myloides. Ses dimensions sont 20 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 13 mil- limétres de diamétre transverse et 8 centimétres de longueur. La premiére dent inférieure est également caniniforme, de contour elliptique, mais la couronne est coupée en biais sur les deux cótés opposés de maniére á terminer dans une créte transversale aigué; cette dent qui présente une faible torsion latérale a 8 centimétres de longueur, 21 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 16 milli- métres de diamétre transverse. Les molaires intérmédiaires inférieures et probablement aussi les supérieures, sont constituées par des prismes de section en forme de rectangle; ces prismes sont excavés longitudinalement sur l'une des deux faces les plus larges, et plates ou presque plates, sur la face oppo- sée, presentant ainsi dans leur contour une certaine ressemblance avec les molaires du genre Chlamydotherium; ces dents ont un diamétre antéro-postérieur de 14 millimétres et 20 a 22 millimétres de diamétre transverse. La derniére molaire inférieure beaucoup plus grande que les autres est une dent excavée longitudinalement au milieu sur les deux faces opposées, de sorte a présenter la forme d'un 8, ressemblant beaucoup a la méme dent du genre Lestodon et encore d'avantage aá celle du genre Sphenotherus. La couronne a 28 millimétres de diamétre antéro- postérieur ; le diamétre transverse est de 18 millimétres dans le lobe antérieur, de 16 millimétres dans le lobe postérieur et de 7 millimétres dans le milieu de l'étranglement interlobulaire. Orophodontidae, ». fam. Les molaires s'usent par deux surfaces obliques opposées qui se reu- nissent sur la ligne transversale médiane constituant ainsi une créte transversale sur la couronne de chaque dent. Ce caractére distingue les Orophodontidae de tous les autres gravigrades pour les rapprocher jusqu'a un certain point des tatous. : OROPHODON HAPALOIDES, 2M. JYen., M. Sp. Ce genre est représenté par des dents isolées, de contour cylindrique aplati ou elliptique, avec la couronne présentant deux faces obliques de trituration qui s'unissent dans une créte transversale aigué. Ces dents sont formées par une masse de dentine enveloppée par une couche mince de cément; la masse de dentine vasculaire interne est assez développée. Les exemplaires qui me servent de type ont un dia- métre transverse de 12 millimétres en suivant le grand axe, et de 10 441 gular; este diente tiene la misma forma general y poco más o menos el mismo tamaño que el correspondiente de Pseudolestodon myloides. Sus dimensiones son: 20 milímetros de diámetro anteroposterior, 13 milí- metros de diámetro transverso y 8 centímetros de largo. El primer diente inferior es igualmente caniniforme, de contorno elíptico, pero la corona es cortada en bisel en los dos lados opuestos de manera a terminar en una cresta transversal aguda; este diente, que presenta una débil torsión lateral, tiene 8 centímetros de largo, 21 milímetros de diámetro anteroposterior y 16 milímetros de diámetro transverso. ; Los molares intermedios inferiores y probablemente también los superiores, están constituídos por prismas de sección en forma de rec- tángulo; esos prismas son excavados longitudinalmente sobre una de las dos caras más anchas y planas o casi planas en la cara opuesta, presentando así en su contorno una cierta semejanza con los molares del género Chlamydotherium; estos dientes tienen un diámetro ¡antero- posterior de 14 milímetros y de 20 a 22 milímetros de diámetro trans- verso. El último molar inferior, mucho más grande que los demás, es un diente excavado longitudinalmente en el medio sobre sus dos caras opuestas, de manera a presentar la forma de un 8, semejándose mucho al mismo diente del género Lestodon y más aún al del género Sphe- notherus. La corona tiene 28 milímetros de diámetro anteroposterior; el diámetro transverso es de 18 milímetros en el lóbulo anterior, de 16 milímetros en el lóbulo posterior y de 7 milímetros en el medio del es- trechamiento interlobular. Orophodontidae, ». fam. Los molares se usan por dos superficies oblicuas opuestas que se reunen sobre la línea transversal media, constituyendo así una cresta transversal en la corona de cada diente. Este carácter distingue a los . Orophodontidae de todos los demás gravígrados para acercarlos hasta cierto punto a los tatúes. OROPHODON HAPALOIDES, $M. JCN., NM. SP. Este género está representado por algunos dientes sueltos, de con- torno cilíndrico aplanado o elíptico, con corona que presenta dos caras oblicuas de trituración uniéndose en una cresta transversal aguda. Estos dientes son formados por una masa de dentina envuelta por una de!l- gada capa de cemento; la masa de dentina vascular interna es bastante desarrollada. Los ejemplares que me sirven de tipo tienen un diámetro transvers9 de 12 milímetros, siguiendo su eje mayor y de 10 milímetros 442 ' millimétres en suivant le petit axe. Ces dents, sans aucun sillon ni colonne longitudinale, ressemblent á celles des Orthotheridae, mais en different par la créte transversale unique de la couronne. Il y a en- core plusieurs autres dents qui différent par leurs dimensions plus grandes ou plus petites, mais provisoirement je les place toutes dans la méme espéce. SUR LES OS ISOLÉS DE GRAVIGRADES li y a un nombre considérable d'ossements isolés de gravigrades que pour le moment il n'est pas possible de rapporter aux dents. Je ne dirai que quelques mots des astragales et des phalanges onguéales. Les astragales paraissent se rapporter au moins á quatre genres diffé- rents, et il n'y en a aucun que par les dimensions puisse se rapporter a POctodontotherium. Les plus gros de ces astragales se rapprochent par leur forme de ceux des gravigrades pampéens (Mylodon, Scelido- therium). Les plus petits et les moyens ressemblent a ceux des Mega- lonychidae et des Orthotheridae mais s'en distinguent par la partie antérieure qui porte la surface pour le naviculaire; cette partie est moins portée en dedans et beaucoup moins oblique de sorte qu'elle regarde en avant; en outre elle est beaucoup plus prolongée et séparée par un col bien défini constituant ainsi une véritable téte articulaire. - 1 est probable que ces caractéres correspondent á la famille des Oro- phodontidae. Les phalanges onguéales sont trás comprimées et pointues; en outre elles sont toutes arquées latéralement vers le cóté interne comme si on les avait tourdues; le cóté latéral interne est aplati ou méme excavé, tandis que l'externe est convexe dans toutes les directions. Ces phalan- ges different aussi de celles des gravigrades plus modernes par l'absence de gaine osseuse pour l'insertion de la base de l'ongle. Glyptodontia Ameghino, 1889 Palacopeltidae, n. fam. La cuirasse présente des caractéres intermédiaires entre celle des Glyptodontes plus modernes et celle des tatous; une partie considé- rable n'est constituée que par des rangées transversales de plaques allongées, presque mobiles; les plaques de la carapace sont lisses, sans dessins ni rugosités sur la face externe, mais avec des nombreuses petites perforations vasculaires. Pourtant, les plaques étroites et allon- gées disposées en files transversales mobiles, montrent sur leur face externe une espéce d'élévation ou protubérance étroite et allongée, placée un peu obliquement, qui correspond á celle que P'on voit sur 443 siguiendo su eje menor. Estos dientes sin surco alguno ni columna lon- gitudinal se parecen a los de los Orthotheridae, pero difieren de ellos por la cresta transversal única de la corona. Dispongo asimismo de otros dientes que por sus dimensiones más grandes o más pequeñas di- fieren de los anteriores, pero provisoriamente los coloco a todos en la misma especie, SOBRE LOS HUESOS SUELTOS DE GRAVÍGRADOS Dispongo de un considerable número de huesos sueltos de gravígra- dos, que por el momento no me es posible referir a los dientes. Sólo diré algunas palabras acerca de los astrágalos y de las falanges un- gueales. Los astrágalos parecen referirse por lo menos a cuatro géneros dis- tintos; y no hay ninguno que por sus dimensiones pueda referirse al Octodontotherium. Los más gruesos de esos astrágalos se acercan por su forma a los de los gravígrados pampeanos (Mylodon, Scelidothe- rium). Los más pequeños y los medianos se asemejan a los de los Megalonychidae y Orthotheridae, pero se distinguen de ellos por la parte anterior donde está la superficie para el navicular. Esta parte es menos pronunciada hacia adentro y mucho menos oblicua, de suerte que ella mira hacia adelante; además, es mucho más prolongada y se- parada por un cuello bien definido constituyendo así una verdadera cabeza articular. Es probable que estos caracteres correspondan a la familia de los Orophodontidae. : Las falanges ungueales son muy comprimidas y puntiagudas; y ade- - más, son enteramente arqueadas lateralmente hacia el lado interno, como si se las hubiese torcido; el lado lateral interno es aplanado o también excavado, mientras que el externo es convexo en todas Ías direcciones. Estas falanges difieren también de las de los gravígrados más modernos por la ausencia de vaina ósea para la inserción de la base de la uña. Glyptodontia Ameghino, 1889 Palaeopeltidae, ». fam. La coraza presenta caracteres intermedios entre las de los Glip- todontes más modernos y las de los tatúes; una parte considerable sólo es constituída por dos hileras transversales de placas alargadas, casi movibles; las placas de la carapaza son lisas, sin dibujos ni rugosida- des en la cara externa, pero con numerosas perforaciones vasculares pequeñas. Las placas estrechas y alargadas dispuestas en hileras trans- versales, muestran, sin embargo, en su cara externa, una especie de elevación o protuberancia estrecha y alargada, situada un poco oblicua- 444 les plaques des anneaux mobiles de la plupart des tatous et spéciale- ment du genre Proeuphractus. On doit considérer les Palaeopeltidae comme la souche de tous les Glyptodontia. PALAEOPELTIS INORNATUS, M. JeM., M. SP. C'était un animal de plus grandes dimensions que tous les Propa- laehoplophoridae du Santa-cruzien, et dont la taille approchait de celle des Glyptodontes de la formation Pampéenne. Les plaques osseuses de la cuirasse sont assez grandes mais peu épaisses et de contour gé- néralement irrégulier. Les plus grandes ont de 4 á 5 centimétres de longueur et a peu pres autant de largeur tandis que l'épaisseur n'est que de 12 a 14 millimétres. Les plaques disposées en bandes transver- ' sales plus ou moins mobiles ont 50 a 60 millimétres de long sur 25 a 30 millimétres de largeur et seulement 5 a 6 millimétres d'épaisseur; les bords des plaques mobiles sont trés minces. Dasypoda Ameghino, 1889 Dasypodidae PROEUTATUS, Sp. ? Une espéce de ce genre est représentée par des plaques isolées, plu- sieurs astragales et quelques vertébres. Bien qu'il soit presque certain que ces débris doivent appartenir á une espéce nouvelle, les parties connues ne me permettent pas de découvrir des caractéres pouvant servir á la distinguer des espéces de la formation Santa-cruzienne. Peltateloidea Ameghino, 1889 Peltephilidae Ameghino PELTEPHILUS, Sp. ? Ce genre est représenté par des plaques isolées de la cuirasse se rapportant au moins a deux espéces. Comme dans le cas du Proeutatus, il est certain que ces espéces doivent différer de celles de la formation Santa-cruzienne, mais les plaques ne présentent pas des caracteres per- mettant de les distinguer. 445 mente, que corresponde a la que se ve en las placas de los anillos movi- bles de la mayor parte de los tatúes y especialmente del género Proeu- fractus. Los Palaeopeltidae deben ser considerados como tronco de todos los Glyptodontia. . PALAEOPELTIS INORNATUS, $N. JCM., NM. SH. Era un animal de mayores dimensiones que todos-los Propalaeho- plophoridae del santacruceño y guya talla se ¡acercaba a la de los Glip- todontes de la formación Pampeana. Las placas óseas de la coraza son bastante grandes, pero poco espesas y de contorno generalmente irre- gular. Las más grandes tienen de 4 a 5 centímetros de largo y poco más o menos otro tanto de ancho, mientras que el espesor no es más que de 12 a 14 milímetros. Las placas dispuestas en bandas transversales más o menos movibles tienen de 50 a 60 milímetros de largo por de 25 a 30 milímetros de ancho y sólo de 5 a 6 milímetros de grosor. Los bordes de las placas movibles son muy delgados. Dasypoda Ameghino, 1889 Dasypodidae PROEUTATUS, sp. ? Una especie de este género está representada por aígunas placas sueltag, varios astrágalos y algunas vértebmas. Aun cuando sea casi seguro que esos restos deben pertenecer a una nueva especie, las par- tes conocidas no me permiten descubrir caracteres que puedan servir para distinguirlas de las especies de la formación Santacruceña. ó Peltateloidea Ameghino, 1889 Peltephilidae Ameghino PELTEPHILUS, sp. ? Este género está representado por placas sueltas de la coraza que, cuando menos, se refieren a dos especies. Como en el caso del Proeu- tatus, es seguro que esas especies deben diferir de las de la formación Santacruceña, pero las placas no presentan caracteres que permitan poder distinguirlas. XCIII SUR LES ÉDENTÉS FOSSILES DE L'ARGENTINE XCI!I SOBRE LOS DESDENTADOS FÓSILES DE LA ARGENTINA SUR LES ÉDENTÉS FOSSILES DE L'ARGENTINE EXAMEN CRITIQUE, RÉVISION ET CORRECTION DE L'OUVRAGE DE M. R. LYDEKKER «THE EXTINCT EDENTATES OF ARGENTINA >», ETC. (Ouvrage a demi-inédite avec des notes additionnelles sur quelques Ongulés et-Carnassiers ) Le troisiéme volume de la «Paleontología Argentina», faisant partie des «Anales del Museo de La Plata» et paru au commencement de cette année, contient une deuxiéme étude de M. Lydekker sur les vertébrés fossiles de 1'Argentine, aussi intéressante que la premiére, surtout en raison de ses tres belles illustrations. Ce travail, a double texte comme le précédent (espagnol et anglais), occupe une centaine de pages in-folio avec soixante-douze planches; il contient un long Mémoire sur les Edentés fossiles de 1'Argentine (1), précédé de quelques notes supplémentaires sur les ongulés (2) et suivi de quelques observations sur deux genres de Carnassiers fossiles (3). Dans la préface, qui est trás courte, il dit que, s'étant occupé dans le Mémoire précédent de l'étude des Ongulés éteints de l'Argentine (4), dans ce nouveau travail il fera un examen des Edentés, groupe qui réclamait avec urgence d'étre revisé, son but est de débarrasser ce groupe des noms inutiles et donner les principaux caractéres des genres et des espéces qui ont droit ¡a subsister; — ceux qu'il a admis sont bien tranchés et complétement valables. Je crois qu'il y a encore d'avantage d'urgence á faire une révision de l'ouvrage de M. Lydekker, car les genres et les espéces bien tranchés et bien définies dont il parle dans la plupart des cas, ne sont que des collections zoologiques comprenant des animaux les plus disparates, que parfois, comme dans le cas d'Eucholoeops titan, appartiennent méme á des ordres différents qui n'ont entre eux aucune affinité. Comme dans mon Mémoire précédent sur les ongulés (5), je ne m'occuperai que des (1) The extinct edentates of Argentina. (2) Supplemental observations on the extinct ungulates of Argentina. (3) On two Argentine extinct Carnivores. (4) R. LYDEKKER: A study of the extinct ungulates of Argentina, année 1894. (5) F. AmecHinNo: Sur les ongulés fossiles de l'Argentine. (Examen critique de 1'o= vrage de M. R. LYDEKKER: A study of the extinct ungulates of Argentina, in «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», année 1894, pages 194 á 303, avec 19 gravures). SOBRE LOS DESDENTADOS FÓSILES DE LA ARGENTINA EXAMEN CRÍTICO, REVISIÓN Y CORRECCIÓN DE LA OBRA DEL SEÑOR R. LYDEKKER , ETC. (Obra mitad inédita y con notas adicionales sobre algunos Ungulados y Carniceros) El tercer volumen de la «Paleontología Argentina», que forma parte de los «Anales del Museo de La Plata», que apareció a principios del año en curso, contiene un segundo estudio del señor Lydekker sobre los vertebrados fósiles de la Argentina, tan interesante como el primero, sobre todo en razón de sus bellísimas ilustraciones. Este trabajo, lo mismo que el precedente, tiene doble texto (caste- llano e inglés) y ocupa un centenar de páginas in folio, con 72 láminas; contiene una extensa Memoria sobre los Desdentados fósiles de la Argentina (1) precedido de algunas notas suplementarias acerca de los ungulados (2) y seguido de algunas observaciones acerca de dos géne- ros de Carniceros fósiles (3). En el prefacio, que es muy breve, dice el autor que así como en su precedente Memoria se ocupó del estudio de los Ungulados extin- guidos de la Argentina (4), en este nuevo trabajo examinará los Des- dentados, que es un grupo que reclamaba con urgencia una revisión. Su propósito es desembarazar a este grupo de los nombres inútiles y dar los principales caracteres de los géneros y las especies que tienen derecho a subsistir: aquellos que han sido por él admitidos están bien delimitados y son completamente válidos. Pienso que hay mayor urgencia en hacer una revisión de la obra del señor Lydekker, porque los géneros y las especies bien definidos y bien separados de que él habla no son en el mayor número de los casos más que colecciones zoológicas que comprenden animales de lo más dispares entre sí, que, a veces, como en el caso de Eucholoeops titan, hasta per- tenecen a órdenes diferentes que no tienen entre sí ninguna afinidad. Lo mismo que lo hice en mi precedente Memoria acerca de los ungu- (1) The extinct edentates of Argentina. - (a) Supplemental observations on the extinct Ungulates of Argentina. (3) Oh two Argentine extinct Carnivores. (4) R. LyoexkER: A study of the extinct ungulates of Argentina, año 1894. AMEGHINO — Y. XI 29 450 ordres, des sous-ordres, des familles, des genres et des espéces dont il s'occupe, ou de celles qui s'en rapprochent et dont il soit nécessaire d'en donner connaissance pour la compréhension du sujet. cd OBSERVATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES ONGULÉS ÉTEINTS DE L'ARGENTINE TRACHYTHERUS Ameghino; Lydekker, page 1. — Ce genre, dont les principaux caractéres sont donnés d'aprés la denture, est considéré comme constituant un enchaínement entre le Typotherium et le Neso- don. L'incisive supérieure interne est trés grande et scalpriforme, tandis que la deuxiéme et trosiéme, trés petites, seraient á croissance limitée. Le genre serait le prédécesseur direct de Typotherium et descendrait d'une forme plus ou moins alliés de Nesodon. Sur quoi s'est-il basé pour affirmer que les deux incisives externes sont á croissance limitée je ne le sais; ce qu'il y a de vrai c'est que les deux incisives externes et la premiére prémolaire tombaient de bonne heure, le genre s'acheminant ainsi vers la formule dentaire de Typo- therium, sans que pour cela il en soit le prédécesseur direct. Le genre Trachytherus s'éteint avec le genre Pyrotherium, sans que Pon rencontre plus de vestiges ni dans la formation Patagoniemne, ni dans la Santa-cruzienne, tandis que le Typotherium n'apparaít qu'a une époque beaucoup plus récente. La taille relativement considérable du premier de ces deux genres, prouve que c'était un animal déja assez spécialisé, et les rapports de ses molaires avec celles de Nesodon, éloi- gnent toute probabilité d'une étroite parenté avec le deuxiéme; on pourrait les considérer tout au plus comme les représentants de deux branches divergentes d'une méme souche. Pour ne pas croire que le Trachytherus puisse descendre d'une forme alliée de Nesodon, je me base dans la morphologie de ces deux genres qui sont de deux sous-ordres différents et dont les caracteres sont jus- qu'a un certain point opposés. Les Typothériens (Typotheria), sous- ordre dont fait parti le Trachytherus, se distinguent par l'hypertrophie de l'incisive supérieure interne (i.1 ) et Patrophie plus ou moins avan- cée des incisives latérales (¡2 et 3). Les Toxodontes (Toxodontia), sous-ordre dans lequel rentre le Nesodon, se distinguent par l'hyper- trophie de la deuxiéme incisive supérieure (i.2 ) et la réduction plus ou moins accentuée de l'incisive interne ou premitre (i.1). Ces deux types représentent deux branches dont l'évolution est divergente et par conséquent on ne peut les faire descendre l'un de l'autre. On ne peut chercher origine de ces deux types que dans des formes chez lesquelles Fig. 1. Homalodontotherium Segoviae Ame- Yig. 1. Homalvdontotherium Segoviae Ame- ghino. Cráne vu d'en bas, á 1% de la gran- ghino. Cráneo visto por debajo, en 3% del ta- deur naturelle, maño natural. e. "es o NA Yig. 2. Homalodontotherium Segoviíae Ame- “ Tig. 2. Homalodontotherium Segoviae Ame- ghino. Cráne vu d'en haut, á 15 de la gran- ghino. Cráneo visto por arriba, en 1% de su deur naturelle, tamaño natural. 453 lados (5) sólo me ocuparé en esta de los órdenes, familias, géneros y especies de que él se ocupa o de las que les son afines y de las cua- les sea necesario proporcionar noticias para la comprensión del asunto. OBSERVACIONES SUPLEMENTARIAS SOBRE LOS UNGULADOS EXTINGUIDOS DE LA ARGENTINA TRACHYTHERUS Ameghino; Lydekker, página 1. — Este género, cuyos principales caracteres son dados a tenor de la dentadura, es consi- derado como si constituyese un encadenamiento entre el Typotherium y el Nesodon. El incisivo superior interno es muy grande y escalpriforme, mientras que el segundo y el tercero, que son muy pequeños, serían de crecimiento limitado. El género sería el predecesor directo de Typo- therium y descendería de una forma más o menos aliada del Nesodon. Ignoro en qué puede haberse basado el autor para afirmar que los dos incisivos externos son de crecimiento limitado; pero lo cierto es que los dos incisivos externos y el primer premolar caían muy tem- prano y que el género se encaminaba así hacia la fórmula dentaria de Typotherium, sin que por eso sea su predecesor directo. El género Trachytherus se extingue con el género Pyrotherium, sin que vuelvan a encontrarse sus vestigios ni en la formación Patagónica ni en la Santacruceña, mientras que el Typotherium sólo aparece en una época mucho más reciente. El tamaño relativamente considerable del primero de ambos géneros, prueba que era un animal ya bastante especializado; y las relaciones entre sus molares y los de Nesodon alejan toda probabilidad de un estrecho parentesco con el segundo; se podría considerarlos a lo sumo como representantes de dos ramas divergentes de un mismo tronco. Para no pasar a creer que el Trachytherus pueda descender de una forma aliada de Nesodon, me baso en la morfología de estos dos géneros que son de dos subórdenes distintos y cuyos caracteres son hasta cierto punto opuestos. Los Tipoterios (Typotheria), suborden del cual forma parte el Trachytherus, se distinguen por la hipertrofia del incisivo supe- rior interno (i.1 ) y la atrofia más o menos avanzada de los incisivos laterales (i.2 e i.3 ). Los Toxodontes (Toxodontia), suborden en el cual entra el Nesodon, se distinguen por la hipertrofia del segundo incisivo superior (i.?) y la reducción más o menos pronunciada del incisivo interno o primero (i.1). Estos dos tipos representan dos ra- mas cuya evolución es divergente y por consecuencia no se puede (5) F. AmecHINO: Sur les ongulés fossiles de Y Argentine (Examen critique de V'ouwvrage de M. R. Lydekker: «A study of the extinct ungulates of Argentina, en la «Revista del Jardín Zoológico» de Buenos Aires, año 1894, páginas 194 a 303, con 19 grabados). 454 les incisives n'avaient pas encore pris l'évolution ni dans la voie des Toxodontes ni dans celle des Typothériens, et ces antécesseurs sont certainement bien éloignés des genres en question. Les Nesodontidae descendent des Notohippidae, groupe dont les représentants ne mon- traient pas encore de prédominance de certaiñes incisives sur les autres; ce groupe a eu son plus grand développement a l'époque du Pyrothe- rium. Les Typothériens paraissent descendre des Protypotheridae, peut- étre la famille d'ongulés éteints de 1'Argentine qui compte le plus de représentants et qui a laissé le plus de débris; pourtant elle n'a pas mé- rité de M. Lydekker méme l'honneur d'une mention! Chez les Protypo- théridés les plus primitifs, la prédominance de l'incisive supérieursa interne sur les externes était á peine sensible. Avec ces renseignements, tout ce que l'on peut dire, est que selon toutes les probabilités, les Notohippidae et les Protypotheridae sont les descendants d'un groupe de mammiféres crétacés encore inconnu. L'auteur place le Trachytherus dans la famille des Typotheridae. J'en avais fait au contraire le type d'une famille a part, et je crois avoir raison, car ce genre non seulement différe complétement de Typothe- rium par sa formúle dentaire, mais aussi par le type des molaires et des prémolaires qui ont la forme générale de celles d'un genre (Neso- don) appartenant á un sous-ordre différent. TRACHYTERUS SPEGAZZINIANUS Ameghino; Lydekker, page 2, pl. I, figure 5.—Selon lui, aussi bien le genre que l'espéce, ne seraient connus que par la moitié gauche imparfaite d'un palais dont il donne la figure; cela n'est pas exact, car le type du genre et de l'espéce c'est la piéce bien plus compléte que j'ai décrit et figuré, échantillon fa'sant partie de mes collections avec d'autres débris du méme genre. De P'espéce il ne dit autre chose sinon qu'elle a eu la taille du Typo- therium cristatum et le cráne de la méme forme que celui-ci. Comment sur un simple fragment de maxillaire a-t-11 pu connaítre la forme du .cráne, je ne le sais. La figure qu'il donne de ce fragment n'est guére claire; non seule- ment on n'apercoit pas bien les caractéres de la denture, mais on n'y voit pas non plus ni la suture maxillo-intermaxillaire, ni maxillo-pala- tine, ni le parcours de 1'émail, ni la couche de cement, etc. La figure que du palais de cet «animal j'ai publié dans Contribución al Conoci- miento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, pl. LXXIX, figure 1, est préférable sous tous les rapports. COLPODON PROPINQUUS Burmeister; Lydekker, page 2.— Voici ce qu'il dit de cet animal: «Dans mon Mémoire précédent («Extinct Un- gulates», page 25), la forme décrite par Burmeister avec ce nom est 455 hacerlos descender uno de otro. No se puede buscar el origen de estos dos tipos como no sea en formas en las cuales los incisivos no, habían empezado su evclución ni en la línea de los Toxodontes ni en la de los Tipoterios; y sus antecesores están por cierto, bien lejos de los géneros en cuestión. Los Nesodontidae descienden de los Noto- hippidae, grupo cuyos representantes no mostraban todavía predomi- nio de ciertos incisivos sobre los otros; este grupo ha tenido su mayor desarrollo en la época del Pyrotherium. Los Tipoterios parecen des- cender de los Protypotheridae, que es tal vez la familia de ungulados extinguidos de la Argentina que cuenta con mayor número de repre- sentantes y ha dejado la mayor cantidad de restos; ¡y que, sin embargo, no ha merecido del señor Lydekker ni tan siquiera el honor de una mención! En los Protipotéridos más primitivos el predominio del in- cisivo superior interno sobre los externos era apenas sensible. En presencia de tales datos, todo lo que buenamente puede decirse es que, según todas las probabilidades, los Notohippidae y los Protypo- theridae son los descendientes de un grupo aún desconocido de mamí- feros cretáceos. ; El autor coloca al Trachytherus en la familia de los Typotheridae. Yo, por el contrario, había hecho de él el tipo de una familia aparte; y pienso que tengo razón, porque este género difiere por completo del Typotherium no sólo por su fórmula dentaria, sino también por el tipo de los molares y los premolares, que tienen la forma general de los de un género (Nesodon) perteneciente a un suborden diferente. TRACHYTHERUS SPEGAZZINIANUS Ameghino; Lydekker: página 2, lá- mina 1, figura 5.— Según él, tanto el género como la especie sólo serían conocidos por la mitad izquierda imperfecta de un paladar, cuya figura da; pero eso no es exacto, porque el tipo del género y de la especie es la pieza mucho más completa que he descripto y figurado y cuyo ejemplar forma parte de mis colecciones conjuntamente con otros restos del mismo género. De la especie no dice otra cosa sino que tuvo la talla del Typotherium cristatum y el cráneo de la misma forma que el de éste. Cómo ha po- dido conocer la forma del cráneo en un simple fragmento de maxilar, es algo que no comprendo. - La figura que de ese fragmento da, no es nada clara: no solamente no se distinguen en ella bien los caracteres de la dentadura, sino que tampoco se ve ni la sutura maxilointermaxilar, ni la maxilopalatina, ni el recorrido del esmalte, ni la capa de cemento, etc. La figura que del paladar de este animal he publicado en Contribución al Conoci- miento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, lám. LXXIX, figura 1, es preferible desde cualquier punto de vista. 456 , identifiée á tort avec Nesodon, tandis que ses véritables affinités, sont comme la indiqué Ameghino, indubitablement avec les Astrapothe- roidea.» Dans mon Mémoire: Enumération synoptique des mammiferes fossiles de la Patagonie, je place en effet, le Colpodon a cóté de 1 Homalodon- totherium, mais ce dernier genre, comme je l'ai démontré dans ma cri- tique du Mémoire antérieur de M. Lydekker, n'a absolument aucun rapport avec les Astrapotheroidea, ceux-ci étant des animaux absolument différents des Ancylopoda, groupe dans lequel prend place 1Homalo- dontotherium; ce sont deux sous-ordres sans ¡aucune relation directe, que cet auteur réunit á tort dans un seul groupe. Mais, tout en se rapprochant de 1'Homalodontotherium, le Colpodon doit se placer dans la famille des Leontinidae dont j'ai donné les carac- téeres dans mon récent Mémoire: Premiére contribution a la Connais- sance de la faune mammalogique des couches a Pyrotherium, page 46. Les débris du Colpodon viennent de la partie supérieure de la for- mation Patagonienne classique; ils sont donc plus anciens que les mam- miféres de la formation Santa-cruzienne, mais beaucoup plus récents que ceux des couches á Pyrotherium. HOMALODONTOTHERIUM Huxley; Lydekker, page 3. — L'auteur rappele que dans mon dernier Mémoire sur les Mammiferes fossiles de Patagonie, pages 56 á 61, année 1894, j'ai décrit et référé á ce genre plusieurs ossements des membres dont les caractéres prouveraient qu'il avait des pieds ressemblant á ceux du Chalicotherium. L'humérus que j'ai décrit lui paraít bien de ce genre, mais non le fémur et les pha- - langes onguéales á bout fendu qui proviendraient d'Edentés gravigrades. Ces piéces présenteraient les mémes caractéres de celles que dans une autre partie de son ouvrage sont décrites par lui comme étant d'une nouvelle espéce d'édenté qu'il nomme Eucholoeops titan. Par conséquent il n'a pas le moindre doute que les prétendus caractéres chalicotheroi- des de l''Homalodontotherium dont j'ai fait mention sont dús á ce que j'ai attribué á ce dernier genre des os appartenant a des Edentés méga- théroides. Si encore je n'eusse pas fait mention que des phalanges onguéales, il aurait pu supposer que je pouvais m'étre trompé; mais j'ai décrits tous les os des membres, et spécialement les métatarsiens, les métacarpiens et les phalanges intermédiaires. Il suffit de lire la description pour comprendre que ces os me s'accordent guére avec ceux des édentés, tandis qu'ils ressemblent á ceux du Chalicotherium. Ce n'est pas une seule fois que j'ai fait mention de la ressemblance des doigts de ces Fig. 3. Pied antérieur droit d'Homalodonto- therium Segoviae Ameghino, réduit á 14 de la grandeur naturelle. /, lunaire; c, cunei- forme; fp, pisiforme; t, trapézeí td, trapezoide; m, magnum; o, onciforme; 1, 2, 3, 4 et 5, les cing métacarpiens. I'onciforme, le magnum, trapéze, trapezoide, lunaire, la partie proximale du deuxiéme métacarpien, le troisiéme et le quatriéme métacarpiens et toutes les phalanges sont d'un seul individu. Le pisiforme, le cunei- forme, le premier et le cinquiéme métacarpiens esont d'un autre individu. Fig. 3. Pie anterior derecho de Homalodon- totherium Segoviae Ameghino, reducido a 1% de su tamaño natural. 1, lunar; c, cuneiforme; pb, pisiforme; tf, trapecio; td, trapezoide; m, magnum; o, unciforme; 1, 2, 3, 4 y 5, los cin- co metacarpianos. El unciforme, el magnum, el trapecio, el trapezoide, el lunar, la parte proxi- ral del segundo metacarpiano, el tercero y el cuarto metacarpianos y todas las falanges son- de un solo individuo. El pisiforme, el cunei- forme, el primero y el quinto metacarpianos son de otro individuo. Fig. 4. Troisieme doigt du pied antérieur droit d'Homalodontotherium Segoviae Ameghi- no, réduit a Yo de la grandeur naturelle, repré- sentant le doigt relevé. A. vu de cóté; B, vu d'en haut; m, métacarpien; 1 et 2, la premiére et la deuxiéme phalanges; 3, phalange on- guéale, Fig. 4. Tercer dedo del pie anterior derecho de Homalodontotherium Segoviae Ameghino, re- ducido a YW% de su tamaño natural, represen- tando el dedo levantado. A, visto de lado; B, visto desde arriba; m, metacarpiano; 1 y 2, las falanges primera y segunda; 3, falange un- gueal, € d 459 COLPODON PROPINQUUS Burmeister; Lydekker: página 2.— He aquí lo que dice acerca de este animal: «En mi Memoria precedente («Extinct ungulates», página 25), la forma descripta por Burmeister con este nombre es erróneamente identificada con Nesodon, mientras que sus verdaderas afinidades, como ya lo ha indicado Ameghino, son indudablemente con los Astrapotheridea.» - En mi Memoria: Enumération synoptique des espéces de mammiféres fossiles des formations éocéenes de Patagonie, coloco, en efecto, al Colpodon junto al Homalodontotherium; pero este último género, tal como lo demostré en mi crítica de la anterior Memoria del señor Lydekker, no tiene absolutamente ninguna relación con los Astrapothe- roidea, porque estos animales son por completo distintos de los Ancylo- poda, en cuyo grupo tiene su lugar el Homalodontotherium. Son dos subórdenes sin ninguna relación directa entre sí, reunidos erróneamente por el autor en un solo grupo. Pero aun acercándose enteramente al Homalodontotherium, el Col- podon debe ser colocado en la familia de los Leontinidae, cuyos carac- teres tengo dados en la página 46 de mi reciente Memoria: Primera con- tribución al Conocimiento de la fauna mastológica de las capas caracte- rizadas por los restos de Pyrotherium, página 46. Los restos del Colpodon proceden de la parte superior de la forma- ción Patagónica clásica y son, pues, más antiguos que los mamíferos de la formación Santacruceña, pero mucho más recientes que los de las capas que el Pyrotherium caracteriza. HOMALODONTOTHERIUM Huxley; Lydekker: página 3.— El autor recuerda que en mi reciente Memoria sobre los Mamíferos fósiles de Patagonia, páginas 56 a 61, año 1894, describí y referí a este género varios restos de los miembros cuyos caracteres probarían que tenía pies semejantes a los del Chalicotherium. Le parece que el húmero que describí es perfectamente de este género, mas no así el fémur y las falanges ungueales de extremidad hendida, que provendrían de Des- dentados gravígrados. Esas piezas presentarían los mismos caracteres de las que en otra parte de su obra son descriptas por él como pertene- cientes a una nueva especie de desdentado al cual denomina Eucho- loeops titan. No hay, por consecuencia, la menor duda de que los pre- tendidos caracteres calicoteroides del Homalodontotherium de que he hecho mención son debidos a que atribuí a este último género huesos pertenecientes a Desdentados megateroides. Si sólo hubiese mencionado yo las falanges ungueales, él habría po- dido suponer que podía haberme equivocado; pero lo cierto es que des- cribí todos los huesos de los miembros, y de un modo especial, los e 460 deux genres; j'en ai parlé dans plusieurs publications 4 partir de 1891, et dans mon dernier Mémoire déja mentionné j'ai donné sur ce sujet des renseignements assez complets. Dans mon opinion, il me parait que des affirmations si réitérées er accompagnées de tant de détails, méritaient d'étre prises en considéra- tion, et ne devaient étre rejetées, sauf le cas qu'un examen sérieux et approfondi, soit des descriptions, soit des piéces elles-mémes, eút dé- montré qu'elles n'étaient pas exactes. Au lieu de cela, sans aucune raison qui puisse justifier son procédé, il affirme d'une maniére positive et certaine que je me suis trompé — que j'ai attribué á 1'Homalodontotherium les os d'un édenté nouveau auquel il donne le nom d' Eucholeops titan. Eh bien! c'est lui qui se trompe, c'est lui qui attribue á un édenté des os d'un ongulé. Comme nous le verrons en traitant les Edentés, son Eucholceops titan est fondé sur un fémur et trois phalanges onguéales appartenants á trois genres différents dont aucun ne se rapporte a VEucholocops. La phalange onguéale représentée dans la figure 11 de la planche LX est de Prepotherium Ameghino; celle de la figure 9 de' la méme planche est d'un genre non encore décrit et dont j'ignore les affinités, mais qu'en tous cas il n'a rien á voir avec Eucholoeops; enfin, celle représentée dans la figure 8, non seulement n'appartient pas á ce genre, mais elle n'est méme pas d'un édenté, sinon d'un ongulé, de 'Homalodontotherium! Aprés l'erreur, aujourd'hui célébre, des ongles du Chalicotherium, que par tous les paléontologistes furent attribuées á un édenté; apres que cette erreur a été reconnue et avoir dit pour ma part, á maintes reprises, que 1'Homalodontoherium avait des phalanges onguéales res- semblant a celles du Chalicotherium, il est vraiment inconcevable qu'un paléontologiste si habile et qui aurait dí profiter de l'expérience de ses devanciers, tombe dans la méme erreur. Les phalanges onguéales sans gaine et avec leur face articulaire a une seule cavité du genre Homalodontotherium, ne peuvent se confon- dre avec celles des Edentés gravigrades pouvues d'une formidable gaine osseuse et avec la surface articulaire á double cavité. Je reproduis ici les gravures que j'ai donné ailleurs du cráne et des pieds de "Homalodontotherium, car je.crois que les lecteurs qui n'aient pas eu l'occasion de consulter mes travaux précédents, m'en sauront gré; il suffit d'un coup d'ceil sur ces figures pour comprendre que j'ai eu raison d'attribuer á ce genre des doigts se rapprochant de ceux du Cha- - licotherium. PYROTHERIUM ROMERO! Ameghino; Lydekker, page 4, planche 1, fi- gures 1 a 4.— Ce genre si intéréssant et qu'il n'avait pas mentionné dans 461 metatarsianos, los metacarpianos y las falanges intermedias. Basta leer la descripción para comprender que estos huesos no están nada de acuerdo con los de los Desdentados, mientras que se asemejan a- los de Chalicotherium. Tengo hecho mención del parecido de los dedos de ambos géneros no en una sino en diversas ocasiones, a partir de 1891; y lo he hecho asimismo en mi mencionada reciente Memoria, en la cual proporciono datos bastante completos al respecto. - Llego a formarme el concepto de que afirmaciones tan reiteradas y acompañadas de tantos detalles, merecían ser tomadas en consideración y no debían ser rechazadas sino en el caso de que un examen serio y profundo, ya sea de las descripciones, ya sea de las piezas mismas, hubiese demostrado que ellas no son exactas. En vez de eso, sin razón alguna que pueda justificar su procedi- miento, él afirma de una manera positiva y cierta que me he equivocado y que he atribuído al Homalodontotherium los huesos de un nuevo des- dentado al cual él le da el nombre de Eucholoeops titan. Y bien: quien se equivoca es él; él es quien le atribuye a un desden- tado huesos de un ungulado. Tal como ha de verse cuando entre a consi- derar los Desdentados, su Eucholoeops titan está fundado en un fémur y tres falanges ungueales pertenecientes a tres géneros distintos, ninguna de las cuales se refiere al Eucholoeops. La falange ungueal representada en la figura 11 de la lámina LX, es de Prepotherium Ameghino; la de la figura 9 de la misma lámina es de un género que aún no ha sido descripto y cuyas afinidades ignoro, pero que en cualquier caso nada tiene que hacer con el Eucholoeops; y, por fin, la que está representada en la figura 8, no sólo no pertenece a este género, sino que ni siquiera es de un desdentado sino de un ungulado: ¡del Homadolontotherium! Después del error, hoy ya célebre, de las uñas del Chalicotherium, que por todos los paleontólogos fuéronle atribuídas a un desdentado; y después que tal error ha sido reconocido y he dicho en reiteradas ocasiones que el Homalodontotherium tenía falanges ungueales seme- jantes a las del Chalicotherium, es verdaderamente inconcebible que un paleontólogo tan hábil y que habría debido aprovechar la experiencia de sus antecesores, caiga en el mismo error. Las falanges ungueales sin vaina y con su cara articular de una sola cavidad, del género Homalodontotherium, no pueden ser confundidas con las de los Desdentados gravígrados, provistos de una formidable vaina ósea y con la cara articular de doble cavidad. Voy a reproducir los grabados (que ya tengo figurados en otra de mis obras) del cráneo y de los pies del Homalodontotherium, porque pienso que aquellos de mis lectores que no hayan tenido ocasión de consultar mis trabajos precedentes, han de estimármelo. Basta echar una ojeada sobre esas figuras para comprender que tuve razón para atribuir a este género dedos que se parecían a los del Chalicotherium. 462 son Mémoire précédent, est maintenant décrit d'aprés quelques mor- ceaux que l'on en conserve dans le Musée de La Plata. Ces débris, tous figurés, consistent en deux gros morceaux de la mandibule en trés mau- vais état, l'un du cóté gauche avec trois molaires, et l'autre du cóté droit avec deux; une dent isolée et un gros morceau de défense. La dent postérieure du morceau plus complet est un peu plus petite que celle que j'ai figuré dans Contribución al Conocimiento de los Mamí- feros fósiles, etc., planche LXXVII, figures 10 et 10 a, et a cause de cela il croit possible que les dents antérieures du méme morceau soient de la dentition de lait, ainsi que la dent plus petite, trés usée et triangu- laire que j'ai dessiné sur la planche LXXII, figures 11'et 11a du méme ouvrage. Les molaires sont comparées avec celles de Diprotodon Owen, et de Dinotherium Kaup, mais il dit qu'elles se distinguent, surtout de celles de Diprotodon, par Y absence du talon postérieur si caractéristique des molaires de ce dernier genre. ll fait mention de la partie basale d'une grosse défense, indubitablement d'un mammifére, trouvée a la surface des gisements a Dinosauriens du Chubut, qu'il attribue á ce genre, tandis que la caniniforme ou défense que j'avais attribué au méme animal il la rapporte encore une fois a 1 Astrapotherium. Ce gros morceau de défense et la ressemblance des molaires avec celles du Dinotherium, le conduisent á considérer le Pyrotherium comme un re- présentant de l'ordre des Proboscidiens. Bien que l'on ait trouvé les débris de ce genre associés avec ceux de Dinosauriens, il ne croit pas á leur contemporanéité; mais, si cette coexistence venait a étre démon- trée, il considérerait beaucoup plus probable que les Dinosauriens aient vécu jusqu'a une époque relativement récente du Tertiaire plutót que de croire que les ongulés de Patagonie puissent provenir de la base du Tertiaire ou de la partie supérieure du Crétacé. Ces deux morceaux de mandibule procédent en effet du Chubut, d'ou les a rapporté en 1888 mon frére Charles mais la dent isolée est la piéce qui m'a servi de type pour-fonder le genre; cette molaire qui fai- sait partie de mon ancienne collection, m'avait été données par un officier de l'armée argentine (6) comme provenante du territoire du Neuquen, et d'apres le travail de M. Lydekker elle figurerait maintenant au Musée de La Plata, comme étant du méme individu que les deux mor- ceaux de mandibules rapportés par Charles Ameghino du territoire du Chubut! La molaire dont j'ai donné la figure dans Contribución al Conoci- miento de los Mamíferos fósiles, etc., planche LXXVII, figure 10, est la derniére inférieure, tandis que la plus grande de celles implantéss dans le plus complet des deux morceaux de mandibule figurés par Ly- (6) Monsieur le capitaine Antonio Romerc. Fig. 5. Pied postérieur gauche d'Homalodon- totherium Segoviae Ameghino, réduit a 14 de la grandeur naturelle. c, calcanéum; f, facette péronienne du calcanéum; a, astragale; cb, cu- boide; », naviculaire; ec, ectocuneiforme: 1, 2, 3, 4 et 5, les cinq métatarsiens. La moitié an- térieure du calcanéum, l'astragale et le cuboide sont d'un seul individu, le méme que celui de «la plupart des os du pied antérieur figuré plus haut, Le deuxiéme, le quatriéme et le cin- quiéme métatarsiens sont aussi du méme indi- vidu, mais du pied droit; ils ont été dessinés invertis pour étre placés au pied gauche. La partie postérieure du calcanéum est tracée d'aprés un autre individu de la méme espéce. Le naviculaire et l'ectocuneiforme sont d'un autre individu de plus forte taille et peut-étre aussi d'espéce différente. I'entocuneiforme, le mésocuneiforme et le premier métatarsien me sont absolument inconnus. * Fig. 5. Pie posterior izquierdo de Homalo- dontotherium Segoviae Ameghino, reducido a 14 de su tamaño natural. c, calcáneo; f, faceta peroneana del calcáneo; a, astrágalo; cb, cu- boides; n, navicular; ec, ectocuneiforme; 1, 2, 3, 4 y 5, los cinco metatarsianos. La mitad anterior del calcáneo, el astrágalo y el cuboi- des son de un solo individuo, lo mismo que la mayor parte de los huesos del pie anterior fi- . gurado más arriba. El segundo, el cuarto y el quinto metatarsianos son también del mismo individuo, pero del pie derecho; han sido di- bujados invertidos para ser colocados en el pie izquierdo. La parte posterior del calcáneo ha sido trazada de acuerdo con el de otro in- dividuo de la misma especie. El navicular y el ectocuneiforme son de otro individuo de mayor talla y quizá también de diferente especie, El entocuneiforme, el mesocuneiforme y el pri- mer metatarsiano me son absolutamente desco- nocidos. Y » , 3 $ * a Fig. 6. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. Les molaires supérieures du cóté gauche, vues d'en dessous et par le cóté interne á 1% de grandeur naturelle. p.2, p.3 et p: 4, les trois prémo- laires; mm. 1, m. 2 et m. 3, les trois vraies mo- laires. ; Fig. 6. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. Los molares superiores del lado izquierdo, vis- tos desde arriba y por su lado interior, en 1% de su tamaño natural. p. 2, p. 3 y b. 4, los tres premolares; m. 1, m.2 y m.3, los tres verdaderos molares. 465 PYROTHERIUM ROMERO! Ameghino; Lydekker: página 4, lámina 1, fi- guras 1 a 4. — Este género tan interesante y que no había sido mencio- nado, por él en su obra anterior, ahora es descripto según varios frag- mentos que se conservan en el Museo de La Plata. Estos restos, figu- rados todos, consisten en dos grandes fragmentos de la mandíbula en muy mal estado, uno de ellos correspondiente al lado izquierdo, con tres molares, y el otro del lado derecho, con dos; un diente suelto y un gran fragmento de defensa. El diente posterior del fragmento más completo es un poco más pequeño que el que figuré en Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, 1lá- mina LXXVII, figuras 10 y 10a, debido a lo cual él cree que los dientes anteriores del mismo fragmento son de la dentición de leche, lo mismo que el diente más pequeño, muy usado y triangular que dibujé en la lámina LXXII, figuras 11 y 11 a de la recordada obra. Los molares son comparados a los de Diprotodon Owen y de Dinotherium Kaup; pero afirmando que se distinguen, sobre todo, de los de Diprotodon, por la ausencia del talón posterior tan característico de los molares de este último género. Hace mención de la parte basal de una gran de- fensa que indiscutiblemente perteneció a un mamífero y fué hallada en la superficie de los yacimientos del Chubut caracterizados por la pre- sencia de restos de Dinosaurios y es atribuída por él a este género, mientras que el caniniforme o defensa que yo le había atribuído al mismo animal es referido por él una vez más al Astrapotherium. Este gran fragmento de defensa y la semejanza de los molares con los de Dinotherium, lo conducen a considerar al Pyrotherium como un repre- sentante del orden de los Proboscidios. Aun cuando los restos de este género hayan sido encontrados asociados con los de Dinosaurios, él no cree en su contemporaneidad; pero si esta coexistencia llegase a ser probada, él consideraría mucho más probable que los Dinosaurios ha- yan vivido hasta una época relativamente reciente del Terciario, más bien que creer que los ungulados de Patagonia puedan proceder de la base del Terciario o de la parte superior del Cretáceo. Estos dos pedazos de mandíbula proceden, en efecto, del Chubut, de donde los trajo en 1888 mi hermano Carlos; pero el diente suelto es la pieza que me sirvió de tipo para fundar el género; este molar, que formaba parte de mi antigua colección, me había sido obsequiado por un oficial del ejército argentino (6) como procedente del territorio del Neuquen; y según el trabajo del señor Lydekker él figuraría en el Museo de La Plata ¡como perteneciente al mismo individuo que los dos fragmentos de mandíbula traídos del territorio del Chubut por Carlos Ameghino! (6) El señor capitán don Antonio Romero. AMEGHINO — V. XI 30 466 dekker, c'est l'avant-dernitre; voila pourquoi elle est notablement plus petite. La supposition d'apres laquelle ces deux morceaux seraient d'un individu jeune avec la denture de lait, est insoutenable, car ¡ls sont au contraire d'un individu excessivement vieux avec toute la denture per- sistante tres usée. La dent triangulaire dont j'ai donné le dessin (Con- tribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., planche LXXII, figure 11) et mentionnée par l'auteur comme étant de la denture de lait, est au contraire une dent de remplacement excéssivement usée; c'est la prémolaire antérieure de la mandibule (p.3) dun individu trés vieux. Les dents qui se trouvent en place sur l'échantillon plus complet figuré par M. Lydekker (planche 1, figure 1) sont la derniére prémolaire et les deux premitres vraies molaires, manquant une prémolaire en avant et la derniére vraie molaire en arriére. Que les molaires inférieu- res n'aient pas de talon postérieur c'est aussi une erreur; le talon existe, mais á un áge tres avancé il disparait pour se fondre avec la créte transversale postérieure; pourtant, il est encore visible sous la forme d'un double ruban d'émail sur la derniére molaire de l'échantillon plus complet sus-mentionné. Dans les molaires supérieures le talon se trouve en avant. Sur la défense que j'avais décrit comme étant aussi de ce genre et qu'il attribue a 1'Astrapotherium, je me suis déja expliqué ailleurs (7); elle est bien du Pyrotherium mais de la mandibule d'un individu encore jeune. Le gros morceau de défense que l'auteur représente sur la figure 4 de la planche I, présente des dimensions si considérables qui me font croire qu'il est d'une espéce nouvelle beaucoup plus gigan- tesque; malheureusement, la figure ne permet pas de se faire aucun2 idée de cette piéce. Dans le Mémoire que j'ai publié dernigrement sur le Pyrotherium et la faune qui Placcompagne (8), j'ai donné la description de la denture et de la mandibule, parties qui se rapportent tres bien aux correspon- dantes du Dinotherium, mais l'astragale est d'un type complétement différent; cet os est presque égal á celui des marsupiaux, ce qui dé- montre que l'on ne peut placer cet animal dans le méme groupe que les Proboscidiens et j'en ai fait le type du nouveau sous-ordre des Pyrotheria. Je reproduis ici les figures de la denture, de la mandibule et de P'astragale de ce genre que j'ai donné dans ce Mémoire; elles per- mettront de se faire une idée des caractéres si singuliers de cette gigan- tesque créature des temps passés. (7) «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», tome II, page 301, année 1894. (8) F. AMEGHINO: Premiere contribution a la Connaissance de la faune mammalogique des couches a Pyrotherium, 1895. 467 El molar cuya figura di en mi Contribución al Conocimiento, etc., lá- mina LXXVII, figura 10, es el último inferior, mientras que el más grande de los implantados en el más completo de los dos fragmentos de mandíbula figurados por Lydekker, es el penúltimo. He ahí por qué -es notablemente más pequeño. La suposición según la cual estos dos fragmentos serían de un individuo joven con la dentadura de leche, es insostenible, puesto que, por el contrario, son de un individuo exce- sivamente viejo, con la entera dentadura persistente muy usada. El diente triangular cuyo dibujo he dado (Contribución al Conoci- miento, etc., lámina LXXII, figura 11) y es mencionado por el autor como perteneciente a la dentadura de leche, es, por el contrario, un diente de reemplazamiento excesivamente usado; es el premolar ante- rior de la mandíbula (p.z7 ) de un individuo muy viejo. Los dientes que se hallan en su sitio en el ejemplar más completo figurado por Lydekker (lámina I, figura 1) son el último premolar y los dos primeros verdaderos molares, faltando un premolar adelante y el último verdadero molar atrás. Que los molares inferiores carecen de talón posterior, tam- bién importa un error; el talón existe, pero a una edad muy avanzada desaparece para fundirse con la cresta transversal posterior; él está, no obstante, ahí, aún visible bajo la forma de una doble cinta de esmalte en el último molar del ejemplar más completo que ya he mencionado. En los molares superiores ese talón se encuentra en la parte delantera. Con respecto a la defensa que describí como perteneciente a este mismo género y ha sido por él atribuída al Astrapotherium, ya me he explicado en otra parte (7); proviene indudablemente del Pyrotherium, pero de la mandíbula de un individuo joven todavía. El gran fragmento de defensa que el autor representa en la figura 4 de la lámina 1, pre- senta dimensiones tan considerables que me inducen a pensar que es de una especie nueva mucho más gigantesca. La figura no permite, infortunadamente, formar ninguna idea acerca de esta pieza. En la Memoria que publiqué últimamente acerca del Pyrotherium y de la fauna que lo acompaña (8) di la descripción de la dentadura y de la mandíbula, cuya partes se refieren muy bien a las correspon- dientes del Dinotherium; pero el astrágalo es de ún tipo completamente distinto; este hueso es casi igual al de los marsupiales, lo que demuestra que no puede colocarse-a este animal en el mismo grupo que los Pro- boscidios por lo cual hice de él el tipo del nuevo suborden de los Pyro- theria. Reproduzco aquí las figuras de la dentadura, la mandíbula y el astrágalo de este género, tal como las di en la referida Memoria. Ellas (7Y «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», tomo 1I, página 301, 1884. (8). F. AmecHiNO: Primera contribución al Conocimiento de la fauna mastológica de las capas caracterizadas por la presencia de restos de Pyrotherium, 1895. 468 L'opinion de Lydekker sur l'ágs du Pyrotherium et des plus anciens ongulés de 1'Argentine, ne fait que démontrer que la-dessus il a des idées précongues; dans mon Mémoire sus-mentionné, j'ai prouvé que le Pyrotherium et la faune qui l'laccompagne doivent étre rapportés a la partie supérieure du Crétacé. 0 LES ÉDENTÉS ÉTEINTS DE L'ARGENTINE C'est regrettable que l'auteur n'ait pas profité de. l'occasion pour nous donner ses vues générales sur le groupe sí intéressant des Edentés et la valeur taxonomique qu'on doit lui attribuer. 11 se limite á traiter de ces animaux sous les titres de trois familles, les Glyptodontidae, les Dasypodidae et les Megatheridae. D'aprés moi, les deux sous-ordres des Edentés et des Cétacés, cons- tituent une branche primaire de la classe des mammiféres, les Homa- lodonta, branche qui s'est isolé de tres bonne heure et présente des caractéres inférieurs á ceux de tous les autres mammiféres, exception faite des monotrémes; cette branche s'est séparée quand tous les mam- miféres étaient encore au stade dentaire haplodonte. Les Homalodonta se distinguent par leurs molaires simples, á une seule racine, sans que dans aucune de ses divisions la denture ait acquis le stade heterodonte, caractérisé par la présence a chaque dent de deux ou plusieurs racines pourvues des vaisseaux nourriciers correspondants. Je dois rappeler que dans la denture de lait des Tatusidae on a prétendu avoir trouvé des vestiges d'une dentition heterodonte, mais probable- ment il ne s'agit que d'une observation interprétés d'une maniére in- correcte; on a pris pour des vraies racines, la bifurcation de la base des dents de lait produite par la pression mécanique et de contact de la dent de remplacement, tandis qu'il ne s'agit que de fausses racines dépourvues de vaisseaux nourriciers et de nerfs sensitifs. Les Edentés présentent une plus grande variété de formes qu'aucun autre groupe de mammiféres; je crois donc avoir eu raison d'en faire plusieurs sous-ordres que j'ai groupé dans deux ordres, les Anicano- donta et les Hicanodonta; j'ai donné ailleurs leurs caractéres; mais je crois utile de les résumer ici en peu de mots. * ANICANODONTA. — Cráne de forme plus ou moins cylindrique et de rostre presque toujours tronqué en avant, rarement conique. Dents peu nombreuses, ne dépassant jamais do souvent édentés et toujours Fig. 7. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. Branche gauche compléte de la mandibule vue par le cóté externe a Y. de la grandeur natu- relle. d, défense; fp. 3 et p. 4, les deux prémo- laires; m. 1, m. 2 et m. 3, les trois vraies mo- laires. Fig. 7. Pyrotherium Rama izquierda completa de la mandíbula, vista por su lado externo en Y de su tamaño natural. d, defensa; p.3 y p.4, los dos pre- molares; m. 1, m. 2 y m. 3, los tres verdaderos molares. Sorondoi Ameghino. Fig. 8. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. Mandibule incompléte en arriére, mais avec toute la denture, vue d'en haut á¿ Y de la grandeur naturelle. d, défense; p. 3 et p. a, les deux prémolaires; m. 1, m.2 et m. 3, les trois vraies molaires. Fig. 8. Pyrotherium Sorondoi "Ameghino. Mandíbula que es incompleta atrás, pero con toda la dentadura, vista desde arriba en Y de su tamaño natural. d, defensa; fp.3 y f. 4, los dos premolares; m. 1, m. 2 y m. 3, los tres ver- daderos molares. 471 permitirán formarse una idea de los caracteres por demás singulares de esta gigantesca criatura de los pasados tiempos. La opinión de Lydekker acerca de la edad del Pyrotherium y de los más antiguos ungulados de la Argentina, no hace más que demostrar que él tiene al respecto ideas preconcebidas. En la mencionada Memoria he probado que el Pyrotherium y la fauna que lo acompaña deben ser referidos a la parte superior del Cretáceo. . e 11 LOS DESDENTADOS EXTINGUIDOS DE LA ARGENTINA Es deplorable que el autor no haya aprovechado la ocasión para ofrecernos sus vistas generales sobre el grupo tan interesante de los Desdentados y el valor taxonómico que debe atribuírseles. Se limita a disertar acerca de estos animales bajo los títulos de tres familias: los Glyptodontidae, los Dasypodidae y los Megatheridae. En mi opinión, los dos subórdenes de los Desdentados y de los Cetá- ceos, constituyen una rama primaria de la clase de los mamíferos: los Homalodonta, cuya rama se separó muy temprano y presenta caracteres inferiores a los de todos los demás mamíferos, con la única excepción de los monotremos; esta rama se separó cuando todos los mamíferos aún estaban en el estadio dentario haplodonte. Los Homalodonta se distinguen por sus molares simples, de una sola raíz, sin que su dentadura haya adquirido en ninguna de sus divisiones el estadio heterodonte, caracterizado por la presencia de dos o más raíces provistas de sus correspondientes vasos nutricios en cada diente. Debo recordar que en la dentadura de leche de los Tatusidae se ha pre- tendido haber hallado vestigios de una dentición heterodonte, pero lo probable es que sólo se trata de una observación interpretada de una manera incorrecta; se ha confundido con verdaderas raíces a la bifur- cación de la base de los dientes de leche producida por la presión mecá- nica y de contacto del diente de reemplazamiento, mientras que sólo se trata de falsas raíces carentes de vasos nutricios y de nervios sensitivos. Los Desdentados presentan una mayor variedad de formas que cual- quier otro grupo de mamíferos; pienso, pues, que he tenido razón divi- diéndolos en varios subórdenes a los cuales he agrupado en dos órdenes: los Anicanodonta y los Hicanodonta; y aun cuando ya tengo dados sus caracteres, pienso que es útil resumirlos ahora en pocas palabras. ES ANICANODONTA. — Cráneo de forma más o menos cilíndrica y de rostro casi siempre truncado adelante, rara vez cónico. Dientes poco ' 472 sans incisives. Toutes les vertébres «cervicales toujours libres. Exo- squelette toujours absent. Cet ordre comprend les quatre sous-ordres des Nomarthra, Vermilinguia, Tardigrada et Gravigrada. * NOMARTHRA. — Ce sous-ordre comprend tous les Edentés de l'an- cien continent. L'astragale a la téte articulaire pour le scaphoide suppor- tée par un col assez long. Les vertébres lombaires et les derniéres dor- sales sont normales, sans vestiges des facettes articulaires supplémen- taires qu'accompagnent les zygapophyses antérieures et postériecures des mémes vertébres chez tous les Edentés américains. E VERMILINGUIA. — Cráne cylindrique, long, mince et de rostre trés prolongé. Arc zygomatique incomplet, rudimentaire et sans apophyse descendante; l'apophyse zygomatique du squamosal est absente ou rudi- mentaire. Pterigoides soudés sur la ligne médiane et prolongeant en arriére la voúte du palais. Mandibules avec les branches séparées et styliformes, sans apophyse coronoide ni d'angle mandibulaire distinct. Dents absentes. Queue tres longue. Acromion trés long mais qui n= rejoint pas l'apophyse coracoide. Os longs des membres toujours sépa- rés. Ongles des pieds antérieurs tres longues et disposées pour la marche oblique, le poids du corps reposant sur le cóté externe des pieds. ES TARDIGRADA. — Cráne court, sous-cylindrique, un peu convexe en haut et tronqué en avant. Arc zygomatique bien développé et avec une ' forte apophyse descendante; l'apophyse zygomatique du squamosal est bien développée. Branches mandibulaires soudées, avec branches ascen- dantes et angle mandibulaire large mais peu saillant. Dents = Vingt- quatre a vingt-huit vertébres dorso-lombaires. Queue trés courte, rudi- mentaire. Acromion prolongé jusqu'a toucher l'apophyse coracoide. Membres trés longs. Les os longs des membres toujours séparés. Pres- que tous les os du tarse et du carpe soudés les uns aux autres et aux métatarsiens et métacarpiens. Doigts avec des grandes ongles et crochus sur le méme plan des membres, servant á grimper. * GRAVIGRADA. — Cráne cylindrique, pas trop long et toujours tron- qué en avant. Arc zygomatique bien développé et avec une forte apo- physe descendante. Apophyse zygomatique du squamosal trés forte. 473 numerosos, que nunca son más de 2, a menudo son desdentados y siem- 3 pre sin incisivos. Todas las vértebras cervicales siempre son libres. _Exoesqueleto siempre ausente. Este orden comprende los cuatro sub- órdenes de los Nomarthra, Vermilinguia, Tardigrada y Gravigrada. ES NOMARTHRA. — Este suborden comprende todos los Desdentados del antiguo continente. El astrágalo tiene la cabeza articular para el escafoides soportada por un cuello bastante largo. Las vértebras lum- bares y las últimas dorsales son normales, sin vestigios de las facetas articulares suplementarias que acompañan a las cigapófisis anteriores y posteriores de las mismas vértebras en todos los Desdentados ame- ricanos. ES VERMILINGUIA. — Cráneo cilíndrico, largo, delgado y de rostro muy prolongado. Arco cigomático incompleto, rudimentario y sin apófisis descendente; la apófisis cigomática del escamosal o está ausente o es rudimentaria. Pterigoides soldados sobre la línea media y prolongando hacia atrás la bóveda del paladar. Mandíbulas con las ramas separadas y estiliformes, sin apófisis coronoides ni ángulo mandibular distinto. Dientes ausentes. Cola muy larga. Acromión muy largo, pero que no alcanza hasta la apófisis coracoides. Huesos largos de los miembros siempre separados. Uñas de los pies anteriores muy largas y dispues- tas para la marcha oblicua. El peso del cuerpo reposa sobre el lado externo de los pies. TARDIGRADA.— Cráneo corto, subcilíndrico, un poco convexo arriba y truncado adelante. Arco cigomático bien desarrollado y con una fuerte apófisis descendente; la apófisis cigomática del escamosal es bien des- arrollada. Ramas mandibulares soldadas, con ramas ascendentes y ángulo mandibular ancho, pero poco saliente. Dientes: +. De 24 a 28 vértebras dorsolumbares. Cola muy corta, rudimentaria. Acromión prolongado hasta tocar la apófisis coracoides. Miembros muy largos. Los huesos largos de los miembros siempre separados. Casi todos los huesos del tarso y del carpo soldados. entre sí y a los metatarsianos y metacarpianos. Dedos con grandes uñas y ganchudos sobre el mismo plan de los miem- bros, sirviendo para trepar. + GRAVIGRADA. — Cráneo cilíndrico, no muy largo y siempre trun- cado adelante. Arco cigomático bien desarrollado y con una fuerte 474 Mandibule avec les branches soudées, les branches ascendantes trés fortes et l'angle mandibulaire absent ou rudimentaire. Dents de + as. Vertébres dorso-lombaires dix-neuf a vingt-cing. Omoplate avec acro-. mion excessivement développé et soudé a l'apophyse coracoide. Queue longue et excessivement grosse. Membres relativement courts et trés robustes. Bassin excessivement développé. Les os des pieds toujours séparés sauf des trés rares exceptions; les doigts et les ongles disposés pour la marche oblique comme dans les Vermilinguia. parfois tronqué en avant, mais le plus souvent pointu ou conique. Tou- jours avec des dents dont le nombre ne descend jamais au-dessous de - et peut arriver jusqu'a + souvent avec des incisives. Les ver- tebres cervicales intermédiaires plus ¿ou moins soudées les unes aux autres pour former un os méso-cervical. Dans l'omoplate la pointe de Pacromion ne rejoint jamais l'apophyse coracoide. Tibia et peroné tou- jours soudés á leurs extrémités. Exo-squelette toujours présent, biea développé et divisé en trois sections; un casque céphalique, une cara- pace dorsale et un étui caudal plus ou moins parfait. Ce groupe com- prend trois sous-ordres: les Glyptodontia, les Dasypoda et les Pelta- teloidea. y GLYPTODONTIA. — Cráne court, large, tres haut, et avec le rostre toujours tronqué en avant. Arc zygomatique avec une apophyse descen- dante du maxillaire, tres forte. Intermaxillaire rudimentaire. Occipital oblique. Maxillaire et branches ascendantes de la mandibule, trés hauts. Branches ascendantes trés larges et inclinées en avant formant avec les branches horizontales un angle plus petit que de quatre-vingt-dix degrés. Condyle articulaire plat. Angle mandibulaire toujours compléte- : 8 > : ment absent. Molaires au nombre de a? toutes triprismatiques sauf - quelques exceptions dans les dents antérieures. Un os méta-cervical, formé par la soudure de la septigme vertébre cervicale et les deux pre- miéres dorsales; les autres vertébres dorsales sont soudées dans une seule piéce formant un tuyau long et percé longitudinalement par un trou qui représente le canal médulaire. Vertébres lombaires soudées aux vertébres sacrées formant un deuxiéme tuyau indépendant de Pan- térieur. Carapace dorsale formée par des plaques polygonales soudées d'une maniére plus ou moins parfaite, constituant une armure inflexible, sauf parfois sur les cótés. Fig. 9. Pyrotherium Sorondoi Ameghino. As- tragale gauche, vu a 15 de grandeur naturelle. I, vu d'en haut; 1l, vu par le cóté interne; TIL, vu d'en bas. a, bord antérieur; fp, bord postérizur; e (en dehors de la figure), bord externe; 1, bord interne; b, face articulaire plate pour le tibia; c, d, face articulaire plate pour le cuboide et pour le naviculaire; e (en dedans de la figure),.face articulaire concave pour le calcanéum. Fig. 9. Pyrotherium Sorondoi -Ameghino. As- trágalo izquierdo, visto en 15 de su tamaño natural. I, visto desde arriba; II, visto por su lado interior; TII, visto por debajo. a, bor- de anterior; f, borde posterior; e (fuera de la figura), borde externo; 1, borde internoz b, cara articular plana para la tibia; c, d, cara rticular plana para el cuboides y para el na- vicular; e (dentro de la figura), cara articular córcava para el calcáneo. Fig. 10. Protoglyptodon primiformis _Ameghi- Fig. 10. Protoglyptodon primiformis Ame- no. Partie latérale gauche de 1'étui caudal, vue ghino. Parte lateral izquierda del tubo caudal, d'en haut á Y de la grandeur naturelle. vista desde arriba, en 1% de su tamaño natural, 477 apófisis descendente. Apófisis cigomático del escamosal muy fuerte. Mandíbula con ramas soldadas y ramas ascendentes muy fuertes; ángulo mandibular ausente o rudimentario. Dientes: de AL: Vértebras dorsolumbares: de 19 a 25. Omoplato con acromión excesivamente des- arrollado y soldado a la apófisis coracoides. Cola larga y excesiva- mente gruesa. Miembros relativamente cortos y muy robustos. Bacinete excesivamente desarrollado. Los huesos de los pies siempre separados, salvo en raras excepciones. Uñas y dedos dispuestos para la locomoción oblicua, lo mismo que en los Vermilinguia. + HICANODONTA. —Cráneo ancho y alto, con el rostro deprimido, a veces truncado adelante, pero más a manudo puntiagudo y cónico. : > : : 7 Siempre con un número de dientes que nunca baja de Y puede llegar hasta so a menudo con incisivos. Las vértebras cervicales intermedias más o menos soldadas entre sí para formar un hueso mesocervical. La punta del acromión no alcanza nunca en el omoplato a la apófisis coracoides. Tibia y peroné siempre soldados en sus extremidades. Exoesqueleto siempre presente, bien desarrollado y dividido en tres secciones: un casco cefálico, una carapaza dorsal y un estuche caudal más o menos perfecto. Este grupo comprende tres subórdenes: los Glyptodontia, los Dasypoda y los Peltateloidea. = GLYPTODONTIA. — Cráneo corto, ancho, muy alto y con el rostro siempre truncado adelante. Arco cigomático con una apófisis descen- dente del . maxilar, muy fuerte. Intermaxilar rudimentario. Occipital oblicuo. Maxilar y ramas ascendentes de la mandíbula, muy altos. Ramas ascendentes muy anchas e inclinadas hacia delante formando con las ramas horizontales un ángulo más pequeño que de 90 grados. Cóndilo articular, plano. Angulo mandibular siempre completamente ausente. Molares en número de >> triprismáticos todos, salvo algunas excepciones en los dientes anteriores. Un hueso metacervical, formado por la soldadura de la séptima vértebra cervical y las dos primeras dor- sales; las demás vértebras dorsales están soldadas en una sola pieza formando un tubo largo y horadado longitudinalmente por un agujero .que representa el canal medular. Vértebras lumbares soldadas a las vér- - tebras sacras formando un segundo tubo independiente del anterior. -Coraza dorsal formada por placas poligonales soldadas de una manera más o menos perfecta, constituyendo una armadura inflexible, que a veces suele no serlo a los costados. 478 * * DASYPODA. —Cráne large, avec le rostre déprimé, presque tou- jours long et étroit, en demi-cóne. Arc zygomatique sans apophyse maxillaire descendante. Intermaxillaire bien développé et généralement assez long. Occipital toujours vertical. Branche ascendante de la man- dibule plus ou moins inclinés en arriére. Condyle articulaire excavé. L'angle mandibulaire le plus souvent absent. Canal lacrymal s'ouvrant a Pextérieur de lP'orbite. Molaires elliptiques ou sous-cylindriques. Sans os méta-cervical et les vertébres dorsales toujours séparées. Carapace dorsale formée au milieu et souvent aussi en avant, par un certain nombre de bandes transversales mobiles imbriquées, souvent un bou- clier scapulaire et toujours un bouclier postérieur ou pelvien. * PELTATELOIDEA. — Cráne large et tres haut en arriére, avec les crétes occipitale et sagittale tres développées; le rostre est court et tres déprimé. Arc zygomatique sans apophyse descendante. Intermaxillaire petit mais denté. Canal lacrymal s'ouvrant a l'intérieur des orbites. L'apophyse zygomatique du squamosal est séparés par une suture et porte la cavité articulaire représentant ainsi l'os carré des reptiles et des oiseaux. Occipital vertical. Mandibule avec les branches soudées et la symphyse arrondie, présentant la forme de la lottre U. Branche ascendante couchée en arriére formant une prolongation de la branche horizontale. Condyle mandibulaire plat ou légérement convexe. Angle mandibulaire bien accentué et assez saillant. Dents prismatiques trian- gulaires, placées sur le devant de la mandibule en arc de cercle formant : , 7 une série continue au nombre de Es dans les formes connues. Sans os méta-cervical et avec toutes les vertébres dorsales séparées. Un cora- coide petit uni a lomoplate par suture persistante. Carapace formée d'un bout á lP'autre par des bandes transversales mobiles, celles du milieu s'imbriquant comme dans les Dasypoda. GLYPTODONTIA Ameghino = Glyptodontidae pour Lydekker, pa- ges 1 a 3.—La famille des Glyptodontidae de Lydekker correspond complétement á mon sous-ordre des Glyptodontia et les caractéres qu'il donne sont les mémes que j'avais énumérés avec plus de détails. Pour- tant, il en fait mention de deux ou trois qui ne sont pas tout-a-fait exacts ou ils ne se retrouvent pas chez tous les représentants de ce groupe. D'aprés lui le cráne est convexe, les dents sont toujours divisées par deux sillons profonds en trois lobes presque égaux sur chaque cóté, 479 > DASYPODA. — Cráneo ancho, con el rostro deprimido, casi siempre largo y estrecho, en semicono. Arco cigomático sin apófisis maxilar descendente. Intermaxilar bien desarrollado y generalmente bastante largo. Occipital siempre vertical. Rama ascendente de la mandíbula más o menos inclinada detrás. Cóndilo articular, excavado. El ángulo mandibular falta a menudo. Canal lacrimal abriéndose hacia el exterior de la órbita. Molares elípticos o subcilíndricos. Sin hueso metacervical y con las vértebras dorsales siempre separadas. Coraza dorsal for- mada en el centro, y a menudo también adelante, por cierto número de bandas transversales movibles imbricadas; a menudo un escudo esca- pular y siempre un escudo posterior o pélvico. HK « PELTATELOIDEA. — Cráneo ancho y muy alto atrás, con las crestas occipital y sagital muy desarrolladas; él rostro es corto y muy depri- mido. Arco cigomático sin apófisis descendente. Intermaxilar pequeño, pero dentado. Canal lacrimal abriéndose en el interior de las órbitas. La apófisis cigomática del escamosal es separada por una sutura y tiene la cavidad articular representando así el hueso cuadrado de los reptiles y de las aves. Occipital vertical. Mandíbula con las ramas soldadas y la sínfisis redondeada, presentando la forma de la letra U. Rama ascen- dente echada hacia atrás formando una prolongación de la rama hori- zontal. Cóndilo mandibular plano o ligeramente convexo. Angulo man- dibular bien acentuado y bastante saliente. Dientes prismáticos triangu- lares, colocados en la parte delantera de la mandíbula en arco: de círculo formando una serie continua en número de 7 en las formas conocidas. Sin hueso metacervical y con todas las vértebras dorsales separadas. Un coracoides pequeño unido al omoplato por sutura per- sistente. Coraza formada de una a otra extremidad por bandas trans- versales movibles: las del medio imbricándose como en los Dasypoda. + GLYPTODONTIA Ameghino = Glyptodontidae para Lydekker, pági- nas 1 a 3.— La familia de los Glyptodontidae de Lydekker corresponde por completo a mi suborden de los Glyptodontia y los caracteres que él enumera son los mismos que yo había enumerado con mayores detalles. El cita, sin embargo, dos o tres que no son absolutamente exactos o que no se encuentran en todos los representantes de este grupo. Según él el cráneo es convexo, los dientes están siempre divididos por dos surcos profundos en tres lóbulos casi iguales a cada lado, y el esqueleto es 480 et le squelette est dépourvu de clavicules. Or, le cráne est au contraire généralement aplati et n'est convexe que par exception, tandis que la forme trilobée parfaite des molaires ne se trouve que dans le seul genre Glyptodon; dans Sclerocalyptus et genres alliés, la premiére dent est elliptique, et chez les Propalaehoplophoridae les deux ou trois dents antérieures présentent une forme elliptique ou sous-cylin- drique (9). Enfin, les clavicules existent, mais elles sont excessivement gréles. L'auteur s'étend aprés sur plusieurs points concernant l'organisation et la classification de ces animaux dont je vais résumer ici les conclusions. Selon lui, on peut déduire que dans le petit nombre de formes chez lesquelles les plaques de la carapace ne présentent pas de sculpture, l'épiderme devait constituer une peau coriacés uniforme. La présence d'un plastron ventral supposée par Burmeister serait due á ce que Pon a attribué le casque céphalique á la surface du corps! Il dit qu'Ame- ghino a divisé ce groupe en plusieurs familles, exemple qui a été suivi par Zittel dans son «Handbuch der Palásontologie», mais il croit que rien ne justifie la formation d'aucune division supérieure a celle du genre. Un nombre considérable des soit-disants genres et espéces nom- més par Ameghino on été établis sur des spécimens fragmentaires et im- parfaits, que le plus souvent il est impossible de déterminer a quelles formes en réalité ils appartiennent; par conséquent, il nia pas cherché á donner une synonymie compléte d'un groupe dont l'étude a été inu- tilement compliquée par des travailleurs (workers) incompétants (sic!). Plusieurs genres et espéces nominaux ont été fondés sur des spéci- mens qu'on n'aurait jamais dú décrire; d'autres ont été basés sur des portions de carapace d'une région différente de celle a laquelle le typ> de la forme appartient; d'autres ont été établis sur des débris de jeunes individus. On a ainsi, pour ce qu'en réalité n'est qu'un petit groupe, un nombre de noms sans signification qu'il est absolument impossible de mettre en corrélation. Il a fixé son attention surtout sur les exemplaires ou modéles en platre du Musée de La Plata. Comme dans le cas des ongulés, il a cherché a donner de préférence les résultats de ses propres (9) Derniérement on a voulu voir dans la forme trilobée des molaires des Glyptodontes une trace du stade triconodonte et on en a déduit l'hétérodontie primitive de ce groupe et sa descendance d'un type á denture triconodonte. 11 n'y a pourtant rien de cela; une semblable opinion étant en opposition compléte aussi bien avec les données fournies par la Paléontologie que par 1'Embryologie. Les molaires trilobées, non encore usées du genre Glyp- todon, présentent une couronne en pointe conique, et ce n'est qu'aprés avoir commencé Vusure de la ¡pointe qu'apparaissaient vers la base et s'accentuaient graduellement les sillons longitudinaux qui produisaient la forme trilobée, celle-ci se présentant comme le résultat Vune modification de la dent haplodonte primitive sans avoir passé par le stade tricono- donte. Chez les plus anciennes formes de ce groupe (Propalaehoplophoridae) les dents anté- rieures sont beaucoup plus simples, cylindriques ou elliptiques, ce qui prouve que la com- plication de la denture a commencé par les molaires postérieures marchant graduellement en avant. 481 desprovisto de clavículas. Ahora bien: el cráneo es, por el contrario. generalmente aplanado y sólo por excepción es convexo, mientras que la forma trilobada perfecta de los molares sólo aparece en el género Glyptodon; en los Sclerocalyptus y géneros aliados, el primer diente es elíptico; y en los Propalaehoplophoridae los dos o tres dientes ante- riores presentan una forma elíptica o subcilíndrica (9). Las clavículas, en fin, existen, pero son excesivamente delgadas. El autor se extiende en seguida acerca de diversos puntos que con- ciernen a la organización y clasificación de estos animales, cuyas con- clusiones paso a resumir. : Según él, puede deducirse que en el pequeño número de formas en las cuales las placas de la coraza no presentan escultura, la epidermis debía constituir una piel coriácea uniforme. La presencia de un plastrón ventral supuesta por Burmeister ¡sería debida al hecho de que se le ha atribuído el casco cefálico a la superficie del cuerpo! Dice que Ameghino ha dividido este grupo en varias familias, cuyo ejemplo ha sido seguido por Zittel en su «Handbuch der Paláontologie»; pero que él cree que nada justifica la formación de ninguna división superior a la del género. Un considerable número de los pretendidos géneros y especies que Ameghino ha denominado, han sido establecidos en ejemplares frag- mentarios e imperfectos, que lo más a menudo resulta imposible deter- minar a qué formas pertenecen en realidad; y por consecuencia, él no ha intentado trazar una sinonimia completa de un grupo cuyo estudio ha sido inútilmente complicado por trabajadores (workers) incompe- tentes (sic!). Varios géneros y especies nominales han sido fundados en ejemplares que nunca deberían haber sido descriptos; otros han sido basados en porciones de coraza de una región distinta a la que el tipo de la forma pertenece; y otros, en fin, han sido fundados en restos de individuos jóvenes. Y así es como se tiene para lo que en realidad sólo es un 'pequeño grupo, un buen número de nombres sin significación, cuya correlación resulta imposible hacer. Ha fijado su atención, sobre todo, en los ejemplares o modelos en calco del Museo de La Plata. Como en el caso de los ungulados, ha procurado dar preferentemente (9) Ultimamente ha querido verse en la forma trilobada de los molares de los Gliptodontes un vestigio del estadio triconodente y se ha deducido de ello la heterodontia primitiva de este grupo y su descendencia de un tipo de dentadura triconodonte. Y no obstante, nada hay de todo eso. Tal opinión está en completa oposición tanto con los datos que propor- ciona la Paleontología como con los que proporciona la Embriología. Los molares trilobados no usados todavía del género Glyptodon, presentan una corona en punta cónica; y sólo recién después que ha empezado el uso de la punta es cuando aparecen hacia la base y se acentúan gradualmente los surcos longitudinales que producen la forma trilobada, presen- tándose ésta comu resultado de una modificación del diente haplodonte primitivo sin haber pasado por el estadio triconodonte. En las más antiguas formas de este grupo (Propalaeho- plophoridae) los dientes anteriores son mucho más simples, cilíndricos o elípticos, lo que prueba que la complicación de la dentadura empezó por los molares posteriores, yendo gra- dualmente hacia adelante. AMEGHINO — V. XI 31 482 observations sur les spécimens qu'il a examiné plutót que de consulter la vaste littérature correspondante. Je trouve que toute cette exposition n'est que le résultat d'une con- naissance tres imparfaite de ce groupe, sous tous les rapports et a n'importe quel point de vue. Pour ce qui regarde aux plaques lisses, sans sculpture, j'ai prouvé :l y a déja quinze ans (La antigiiedad del Hombre en el Plata, tome 1I, pages 260 et 261, année 1881) que la carapace était recouverte par du derme et que l'épiderme était formée par une substance cornée dispo- sée en petits tubercules présentant dans leur disposition générale le méme aspect que les petits tubercules osseux de la surface des plaques du genre Panochtus. La présence supposée d'un plastron ventral n'est pas du tout due a ce que Pon ait attribué le casque céphalique á la surface du corps, et je me demande d'oú il a pu tirer ce renseignement. L'origine de l'erreur fut le mélange accidentel de plaques de la carapace du genre Doedi- curus avec le squelette du Panochtus décrit par Burmeister; aprés la reconstruction de ce squelette, cet auteur ne trouvant pas la place de ces plaques il supposa qu'elles devaient provenir d'un plastron ventral et il en donna une restauration qu'il suffit d'examiner pour y recon- naítre des morceaux de carapace de Doedicurus. Je fis connaítre cette erreur des 1878 et j'en ai parlé apres a plusieurs reprises. Dans mon ouvrage: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., A propos des caractéres du genre Glyptodon donnés par Lydekker dans le «Catalogue of the Fossil Mammalia in the British Museum», part V, j'ai rappelé que cet auteur attribuait 4 ce genre un plastron ventral, mais a tort, et guidé sans doute par les travaux de Burmeister qui avait pris les plaques de la carapace du Doedicurus comme formant ce plastron. Que maintenant M. Lydekker vienne nous dire que ce que l'on a pris pour le plastron ventral n'est que le casque céphalique, cela prouve tout simplement qu'il a traité un sujet a l'aveugle, sans en avoir étudié préalablement méme les grands traits. Je rai jamais fondé des espéces sur des matériaux si incomplets et si disparates comme ceux sur lesquels il a basé 'Eucholoeops titan: s'il avait consacré á son étude un peu plus de temps de facon á pouvoir consulter les types originaux, il aurait pu s'apercevoir que je n'ai fondé des espéces que sur des piéces dont l'identification avec d'autres formes déja connues n'était pas possible. S'il ne peut donner la synonymis compléte et référer chaque pitce décrite á sa véritable espéce, c'est parce que ce groupe ne lui est connu que d'une maniétre trés superfi- cielle; il le considere á tort comme ne renfermant qu'un tout petit nombre de représentants, tandis qu'au contraire, il se divise dans un nombre considérable de formes différentes trés variées, ce qui s'ex- s 483 los resultados de sus propias observaciones con respecto a los ejem- plares que ha examinado, más bien que consultar la vasta literatura correspondiente. Encuentro que toda esa exposición sólo es el resultado de un cono- _cimiento muy imperfecto de este grupo en todas sus relaciones les desde cualquier punto de vista que se le considere. Por lo que se refiere a las placas lisas, sin escultura, tengo probado desde hace quince años (La antigiiedad del Hombre en el Plata, tomo Il, páginas 260 y 261, año 1881) que la coraza estaba recubierta por un dermis y que la epidermis era formada por una substancia córnea dispuesta en pequeños tubérculos que en su disposición general pre- sentan el mismo aspecto que los pequeños tubérculos óseos de la super- ficie de las placas del género Panochtus. La supuesta presencia de un plastrón ventral no es del todo debida a que se haya atribuído el casco cefálico a la superficie del cuerpo, y yo me pregunto de dónde ha podido el autor sacar semejante dato. El ori- gen del error consistió en la mezcla accidental de placas de la coraza del género Doedicurus con el esqueleto del Panochtus descripto por Burmeister. Después de la reconstrucción de este esqueleto, como no en- contrara el autor el lugar de esas placas, supuso que debían de provenir de un plastrón ventral e hizo una restauración que basta examinar para reconocer en ella fragmentos de coraza de Doedicurus. Hice notar este error desde el año 1878 y de él me he ocupado en varias ocasiones. En mi obra Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina y a propósito de los caracteres dados por Lydek- ker en el «Catalogue of Fossil Mammalia in the British Museum», V parte, recordé que este autor atribuía erróneamente a dicho género un plastrón ventral, sin duda guiado por los trabajos de Burmeister que había confundido las placas de la coraza de Doedicurus como partes de tal plastrón. Que Lydekker venga ahora a decirnos que lo que se ha tomado por plastrón ventral no es otra cosa que el casco cefá- lico, prueba pura y simplemente que ha abordado el asunto a ciegas sin haberlo siquiera estudiado previamente ni aun en sus grandes rasgos. No he fundado jamás ninguna especie en materiales tan incompletos y tan disímiles como los que él ha usado para fundar su Eucholoeops titan; si le hubiese consagrado a su estudio un poco más de tiempo, l5 bastante para poder consultar los tipos originales, habría logrado ver que no he fundado especies sino en piezas cuya identificación con otras formas ya conocidas no era posible. Si no puede dar la sinonimia com- pleta y referir cada pieza descripta a su verdadera especie, ello es porque este grupo sólo le es conocido de una manera superficial; erró- neamente lo considera como comprensivo de un pequeño número de representantes, mientras que, por el contrario, se divide en un número 484 plique d'ailleurs facilement. C'étaient des animaux tres lourds et qui marchaient avec difficulté; cela les a cantonnés dans des régions d'oú ils n'émigraient pas, donnant ainsi origine á la formation de nombreu- ses races qui ont été les souches de nouvelles espéces; il en est des Glyptodontes presque comme des mollusques terrestres et d'eau douce, qui présentent des différences remarquables d'un endroit á un autre d'une méme région. M. Lydekker n'a pas reconnu ces formes parce qu'il na pas eu le temps matériel indispensable pour en faire un examen sé- rieux — parce qu'il a confondu les échantillons procédants de diffé- rentes régions et de différents étages géologiques, comme s'ils étaient d'une méme région et d'une méme époque — parce que le plus sou- vent il a pris des individus parfaitement adultes comme étant des jeunes — parce qu'il a pris des caractéres de genre et de famille comme étant des caractéres díús á la différence d'Age — parce qu'il a confondu des genres complétement différents — parce que souvent il a confondu les espéces en les prenant les unes pour les autres — et parce qu'il a pris pour des espéces nouvelles jusqu'a des espéces qui étaient déja décrites et figurées d'une maniére détaillée depuis un quart de siécle. Le lecteur qui voudra bien se donner la peine de lire attentivement cette critique, dans les pages qui vont suivre, trouvera les preuves com- plétes de tout ce que j'avance. Pour le moment, je vais dire quelques mots sur l'opinion si hasardée, d'apres laquelle le groupement des Glyp- todontes dans des divisions d'un ordre supérieur á celui du genre, ne serait pas justifiés. D'apres l'aveu méme de M. Lydekker, il y a dans la formation Pam- péenne plusieurs genres dont la queue, au lieu d'étre formée par un certain nombre d'anneaux mobiles verticillés comme dans Glyptodon, montre sa moitié terminale constituée par un étui osseux long et cylin- drique. Comment est-il possible que ceux-ci ne constituent pas un groupe distinct de ceux-la? Tous les Glyptodontes de la formation Pampéenne ont le troisieme trochanter du fémur placé au-dessus du condyle externe de lextré- mité distale et uni a celui-ci par une créte osseuse verticale; tous ceux de la formation Santa-cruzienne montrent au contraire le troisiéme tro- chanter placé beaucoup plus haut et séparé du condyle externe comme dans les Tatous. N'est-il pas évident que les espéces et les genres qui présentent cette derniére conformation doivent constituer un group3 distinct de ceux de la formation Pampéenne? Je pourrais multiplier les exemples sur d'autres caractéres, mais les deux mentionnés me paraissent plus que suffisants. Dans Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., j'ai divisé les Glypto- dontes en trois groupes; plus tard j'ai reconnu que ceux de la forma- 1] 483 considerable de formas diferentes, muy variadas, lo que, por lo demás, se explica fácilmente. Eran animales muy pesados y que andaban con dificultad, circunstancia que los acorraló en regiones de donde no emi- graban jamás, dando así origen a la formación de numerosas razas que fueron troncos de nuevas especies. Ocurre con los Gliptodontes lo mismo que con los moluscos terrestres y de agua dulce, que presentan notables diferencias de un lugar a otro de una misma región. Lydekker no ha reconocido esas formas: porque no ha dispuesto del tiempo ma- terial indispensable para hacer un serio examen acerca de ellas; por- que ha confundido ejemplares procedentes de distintas regiones y de diversas capas geológicas, como si fuesen de una misma región y de una misma época; porque a menudo ha confundido individuos perfec- tamente adultos como si fuesen jóvenes; porque ha confundido caracte- res de género y de familia con caracteres debidos a diferencias de edad; porque ha confundido géneros completamente diferentes; porque a menudo ha confundido especies, identificándolas entre sí; y porque ha considerado como especies nuevas hasta especies que ya estaban descriptas y figuradas de manera detallada desde hace un cuarto de siglo. El lector que quiera tomarse el trabajo de leer atentamente esta cri- tica en las páginas siguientes, encontrará las pruebas completas de cuanto dejo afirmado. Por el momento, voy a decir algunas palabras sobre la tan aventurada opinión según la cual no estaría justificado el agrupamiento de los Gliptodontes en divisiones de un orden superior al de género. De acuerdo con la propia confesión de Lydekker, hay en la formación Pampeana varios géneros cuya cola, en vez de ser formada por cierto número de anillos movibles, verticilados como en el Glyptodon, muestra su mitad terminal constituída por un estuche óseo largo y cilíndrico. ¿Cómo es posible que éstos no constituyan un grupo distinto al de los otros? Todos los Gliptodontes de la formación Pampeana tienen el tercer trocánter del fémur colocado por encima del cóndilo externo de la extremidad distal y unido a éste por una cresta ósea vertical; todos los de la formación Santacruceña muestran, por el contrario, el tercer tro- cánter colocado mucho más arriba y separado del cóndilo externo como en los Tatúes. ¿No es, pues, evidente que las especies y los géneros que presentan esta última conformación deben constituir un grupo distinto de los de la formación Pampeana? Podría multiplicar los ejemplos basándolos en otros caracteres, pero los dos mencionados me parecen más que suficientes. En mi Contribu- ción al Conocimiento, etc., dividí a los Gliptodontes en tres grupos; más tarde reconocí que los de la formación Santacruceña debían constituir 486 tion Santa-cruzienne devaient constituer un groupe á part, et ceux qu'on a trouvé tout dernierement dans les couches a Pyrotherium constituent un cinquiéme groupe distinct du précédent ainsi que. de ceux des for- mations plus modernes. Je distingue ces cinq groupes par les caractéres suivants: GLYPTODONTIDAE. — Cráne a surface supérieure plate et hori- zontale, avec le rostre excessivement court. L'intermaxillaire est rudi- mentaire et les maxillaires forment les bords latéraux de l'ouverture nasale. Occipital couché en avant. Humérus sans perforation sur le condyle interne. Fémur avec le troisiéme trochanter placé au-dessus du condyle externe et uni á celui-ci par une créte osseuse. Casque cépha- lique composé d'un nombre considérable de plaques séparées ou unies par des sutures trés laches. Cuirasse dorsale formée par des plaques polygonales dont les files transversales sur la ligne médiane sont tou- jours unies les unes aux autres au moyen de sutures; la surface externe des plaques est profondement sculptée. La queue est courte et conique, formée par un petit nombre d'anneaux mobiles verticillés qui s'emboí- tent les uns dans les autres et sont ornés de forts tubercules pointus. -— Genres: Glyptodon Owen, Neothoracophorus Ameghino. SCLEROCALYPTIDAE (Hoplophoridae antea). — Cráne a surface supérieure généralement bombée et avec le rostre un peu plus long que dans le groupe précédent. L'intermaxillaire est rudimentaire et les maxillaires forment les bords latéraux de Pouverture nasale. Occipital couché en avant. Humérus avec une perforation sur le condyle interne. Fémur avec le troisieme trochanter placé au-dessus du condyle externe et uni á celui-ci par une créte osseuse. Bouclier céphalique formé tantót par un nombre considérable de piéces, tantót par un petit nombre, mais toujours soudées les unes aux autres de facon á former un casque solide. Cuirasse dorsale formée par des plaques polygonales dont les files transversales sur la ligne médiane sont toujours unies les unes aux autres au moyen de sutures; la surface externe des plaques est tou- jours sculptée. La queue est formée par plusieurs anneaux mobiles suivis d'un long tuyau solide, a bout plus ou moins pointu. — Genres: Sclerocalyptus Ameghino (Hoplophorus Lund, antea), Lomaphorus Ameghino, Palaehoplophorus Ameghino, Plohophorus Ameghino, Zaphi- lus Ameghino, Nopachtus Ameghino, Panochtus Burmeister, Protoglyp- todon Ameghino, Eleutherocercus Koken. 487 un grupo aparte; y los que han sido hallados últimamente en las capas caracterizadas por la presencia de restos de Pyrotherium, constituyen . un quinto grupo distinto del precedente, así como de los de las forma- ciones más modernas. Distingo a esos cinco grupos por los carac- teres siguientes: GLYPTODONTIDAE. — Cráneo de superficie superior plana y hori- zontal, con el rostro excesivamente corto. El intermaxilar es rudimen- tario y los maxilares forman los bordes laterales de la abertura nasal. Occipital echado hacia adelante. Húmero sin perforación en el cóndilo interno. Fémur con el tercer trocánter situado encima del cóndilo ex- terno y unido a éste por una cresta ósea. Casco cefálico compuesto de un número considerable de placas separadas o unidas por suturas muy sueltas. Coraza dorsal formada por placas poligonales cuyas filas trans- versales sobre la línea media están siempre unidas entre sí por medio de suturas; la superficie externa de las placas está profundamente escul- pida. La cola es corta y cónica, formada por un pequeño número de anillos movibles verticilados que se introducen unos en otros y son ador- nados con fuertes tubérculos puntiagudos. — Géneros: Glyptodon Owen y Neothoracophorus Ameghino. SCLEROCALYPTIDAE (Hoplophoridae antea). — Cráneo de super- ficie superior generalmente abombada y con el rostro un poco más largo que en el grupo precedente. El intermaxilar es rudimentario y los maxilares forman los bordes laterales de la abertura nasal. Occipital echado hacia adelante. Húmero con una perforación sobre el cóndilo interno. Fémur con el tercer trocánter situado encima del cóndilo externo y unido a éste por una cresta ósea. Escudo cefálico formado a veces por un número considerable de piezas y a veces por un pequeño nú- mero, pero siempre soldadas entre sí de manera que forman un casco sólido. Coraza dorsal formada por placas poligonales cuyas filas trans- versales en la línea media siempre están "unidas entre sí por medio de suturas; la superficie externa de las placas es siempre esculpida. La cola es formada por varios anillos movibles seguidos de un largo tubo sólido, de extremidad más o menos puntiaguda. — Géneros: Sclero- calyptus Ameghino (Hoplophorus Lund antea), Lomaphorus Ameghino, Palaehoplophorus Ameghino, Plohophorus Ameghino, Zaphilus Ame- ghino, Nopachtus Ameghino, Panochtus Burmeister, Protoglyptodon Ameghino y Eleutherocercus Koken. 488 * DOEDICURIDAE. — Cráne a surface supérieure plate et rostre tres court. L'intermaxillaire est rudimentaire et les maxillaires forment les cótés latéraux de l'ouverture nasale. L'occipital est couché en avant. L'humérus a une perforation sur le condyle interne. Le troisiéme tro- chanter du fémur est placé au-dessus du condyle externe et uni á celui- ci par une créte osseuse. Cuirasse dorsale formée par des plaques poly- gonales, dont les files transversales sont unies par des sutures assez láches; la surface externe des plaques est lisse, sans sculpture, mais avec de grandes perforations vasculaires, qui dans certains genres attei- gnent des dimensions énormes. La queue est formée par un certain nombre d'anneaux mobiles suivis d'un tuyau long, aplatie et á bout élargi en forme de massue. — Genres: Doedicurus Burmeister, Plaxha- plus Ameghino, Neuryurus Ameghino, Pseudoneuryurus Ameghino, Co- maphorus Ameghino. * PROPALAEHOPLOPHORIDAE. — Cráne a surface supérieure plate et fortement inclinée vers le bas sur le devant. Intermaxillaire assez développé, avec ses branches latérales montant vers le haut jusqu'a atteindre les nasaux, de sorte que les maxillaires restent exclus de la formation des bords de la cavité nasale. L'occipital est vertical. La cin- quiéme molaire supérieure est d'un type toujours plus compliqué que les autres. L'humérus présente la perforation au-dessus du condyle in- terne. Le fémur a le troisiéme trochanter placé plus haut que dans les autres groupes, presqu'au milieu et complétement séparé du condyle externe. Le casque céphalique est composé par un trés petit nombre de piéces tres grandes et toujours soudées les unes aux autres. La cara- . pace dorsale est formée par des plaques polygonales dont les files transversales sur le milieu sont unies par des sutures fixes; la surface externe est profondément sculptée. La queue présente un certain nom- bre d'anneaux mobiles suivis par un étui conique ou aplati formé par des plaques imbriquées comme dans la queue des Tatous et spéciale- ment des Tatusidae. — Genres: Propalaehoplophorus Ameghino, Coch- lops Ameghino, Asterostemma Ameghino, Metopotoxus Ameghino, Euci- nepeltus Ameghino. * PALAEOPELTIDAE.— La carapace est formée par des plaques po- lygonales ou allongées, disposées par files transversales mobiles ou presque mobiles; les plaques ont la surface externe sans sculpture mais avec de nombreuses perforations vasculaires tout petites. — Palaeopeltis Ameghino, est le seul genre connu. 489 ES DOEDICURIDAE. — Cráneo de superficie superior plana y rostro muy corto. El intermaxilar es rudimentario y los maxilares forman los costados laterales de la abertura nasal. El occipital está echado hacia adelante. El húmero tiene una perforación sobre el cóndilo interno. El tercer trocánter del fémur está situado encima del cóndilo externo y unido a éste por una cresta ósea. Coraza dorsal formada por placas poligonales, cuyas filas transversales están unidas por suturas muy sueltas; la superficie externa de las placas es lisa, sin escultura, pero con grandes perforaciones vasculares, que en ciertos géneros alsanzan dimensiones enormes. La cola es formada por cierto número de anillos movibles seguidos de un tubo largo, aplanado y de extremidad ensan- chándose en forma de maza. — Géneros: Doedicurus Burmeister, Plax- haplus Ameghino, Neuryurus Ameghino, Pseudoneuryurus Ameghino y Comaphorus Ameghino. ES PROPALAEHOPLOPHORIDAE. — Cráneo de superficie superior plana y fuertemente inclinada hacia abajo en la parte delantera. Inter- maxilar bastante desarrollado, con sus ramas laterales elevándose hacia arriba hasta alcanzar los nasales, de manera que los maxilares quedan excluídos de la formación de los bordes de la cavidad nasal. El occipital es vertical. El quinto molar superior es de un tipo siempre más compli- cado que los demás. El húmero presenta la perforación encima del cón- dilo interno. El fémur tiene el tercer trocánter situado más arriba que en los demás grupos, casi al medio y completamente separado del cóndilo externo. El casco cefálico es compuesto por un muy pequeño número de piezas muy grandes y. siempre soldadas entre sí. La coraza dorsal es formada por placas poligonales cuyas filas transversales del medio están unidas por suturas fijas; la superficie externa es profundamente esculpida. La cola presenta cierto número de anillos movibles seguidos de un estuche cónico o aplanado formado por placas imbricadas como en la cola de los Tatúes y especialmente de los Tatusidae. — Géneros: Propalaehoplophorus Ameghino, Cochlops Ameghino, Asterostemma Ameghino, Metopotoxus Ameghino y Eucinepeltus Ameghino. * PALAEOPELTIDAE. — La coraza es formada por placas poligo- nales o alargadas, dispuestas por filas transversales movibles o casi movibles; las placas tienen la superficie externa sin escúltura, pero con numerosas perforaciones vasculares, todas ellas pequeñas. — El único género conocido es el Palaeopeltis Ameghino. 490 GLYPTODON Owen; Lydekker, pages 3 a 5. —Les caractéres qu'il donne de ce genre étaient déja tous connus, exception faite d'une par- tie de ceux concernant le casque céphalique qui sont nouveaux, mais malheureusement inexacts. Les deux ou trois derniéres files transversa- les de plaques du casque céphalique seraient imbriquées, á bord posté- rieur libre, peu saillant et arrondi dans les jeunes, et trés saillant et pointu dans les vieux. Comme preuve de cela, il donne la figure d'un casque céphalique presque complet dont les derniéres files de plaques sont peu saillantes et non pointues; il s'agirait d'aprés lui d'un individu jeune. A cóté il donne les figures de deux files incomplétes de plaques en forme de tubercules tres saillants et pointus qui représenteraient les deux mémes files postérieures du casque céphalique d'un individu tres vieux. J appelle spécialement l'attention des lecteurs sur cette opinion para- doxale, d'aprés laquelle les plaques dermiques déprimées et peu sail- lantes deviendraient avec l'áge des tubercules longs et pointus. C'est vraiment fácheux que l'auteur se soit occupé de ces questions sans uns - pleine connaissance du sujet. Le casque céphalique du genre Glyptodon peut se diviser en trois parties: 1? Une partie antérieure formée par des plaques á surface ru- gueuse et unies les unes aux autres par des sutures; 2” Une partie moyenne formée de trois ou quatre files transversales de plaques qui se recouvrent les unes aux autres d'avant en arriére, le bord postérieur libre de chaque plaque étant un peu saillant et arrondi; 3” Une partie postérieure formée par des plaques disposées en deux ou trois files transversales et mobiles, faiblement imbriquées et développées sous la forme de tubercules longs et pointus; les plaques ou tubercules d'une méme file ne se touchent que par leur base placée en avant, tandis que la partie pointue ou en forme de toupie dirigée en arriére, reste libre. Ces bandes mobiles étaient placées sur le cou, tandis que l'auteur les prend pour celles de la région moyenne (ou postérieure d'apres lui) de trés vieux individus. Le casque céphalique dont il donne la figure (planche V a, figure 1) comme étant d'un jeune individu, est au con- traire d'un individu tres vieux mais il ne comprend que la partie anté- rieure et moyenne. La partie postérieure incompléte d'un autre échan- tillon est figurée á part (planche V a, figures 2 et 2 a) comme représen- tant les deux derniéres files de la figure antérieure mais provenants d'un individu tres vieux; ces files sont au contraire les deux bandes mobiles incomplétes, qui viennent en arriére, sur le cou. Ces deux mor- ceaux de bandes transversales mobiles sont attribuées au casque cépha- lique de l'individu dont il représente la carapace sur la planche I, mais 491 ss GLYPTODON Owen; Lydekker, páginas 3 a 5. — Todos los caracte- res que acerca de este género da el autor, ya eran conocidos, con excep- ción de una parte de los que conciernen al casco cefálico, que son nuevos, pero desgraciadamente inexactos. Las dos o tres últimas filas transversales de placas del casco cefálico serían imbricadas, de borde posterior libre, poco saliente y puntiagudo en los viejos. Como prueba de ello, ofrece la figura de un casco cefálico casi completo, cuyas últi- mas filas de placas son poco salientes y no puntiagudas; según el autor, se trataría de un individuo joven. Junto a él da las figuras de dos filas incompletas de placas en forma de tubérculos muy salientes y puntiagu- dos que representarían las mismas dos filas posteriores del casco cefá- lico de un individuo muy viejo. Llamo especialmente la atención de los lectores sobre esta opinión paradojal, según la cual las placas dérmicas deprimidas y poco salientes se convertirían con la edad en tubérculos largos y puntiagudos. Es posi- tivamente enojoso que el autor se haya ocupado de estas cuestiones sin un conocimiento pleno de ellas. El casco cefálico del género Glyptodon puede ser dividido en tres partes: 1” una parte anterior formada por placas de superficie rugosa y unidas entre sí por suturas; 2 una parte media formada por tres o cuatro filas transversales de placas que se cubren unas a otras, de adelante hacia atrás, y cuyo borde posterior libre de cada placa es un poco saliente y redondeado; 3” una parte posterior formada por placas dispuestas en dos o tres filas transversales y movibles, débilmente im- -bricadas y desarrolladas en forma de tubérculos largos y puntiagudos; las placas o tubérculos de una misma fila sólo se tocan por su base, situada hacia adelante, mientras que la parte puntiaguda o en forma “de trompo, vuelta hacia atrás, queda libre. Estas bandas movibles estaban colocadas sobre el cuello, mientras que el autor las considera como de la región media (o posterior, en su concepto) de individuos muy viejos. El casco cefálico cuya figura da (lámina V a, figura 1) como perteneciente a un individuo joven, es, por el contrario, de un individuo muy viejo, mas no comprende sino las partes anterior y media. La parte posterior incompleta de otro ejemplar está figurada aparte (lámina V a, figuras 2 y 2 a) como representando las dos últimas filas de la figura anterior, pero provenientes de un individuo muy viejo; y esas filas son, por el contrario, las dos bandas movibles incompletas que vienen atrás, sobre el cuello. Estos dos fragmentos de bandas trans- versales movibles son atribuídas al casco cefálico del individuo cuya coraza ha representado en la lámina I, pero ésta es de Glyptodon elongatus, mientras que el mencionado casco (lámina V a, figura 1) 492 celle-ci est de Glyptodon elongatus tandis que le casque sus-mentionné (planche V a, figure 1) est de Glyptodon reticulatus. 11 en résulte que P'auteur a décrit la partie antérieure et moyenne du casque céphalique de Glyptodon reticulatus adulte comme étant d'un individu tres jeune de Glyptodon clavipes, et la partie postérieure de celui du Glyptodon elongatus comme étant d'un individu trés vieux de la méme espéce. Outre cela, il identifie avec Glyptodon, les genres Palaehoplophorus et Protoglyptodon, et il figure comme étant aussi du méme genre des morceaux de carapace que nous verrons on doit référer au genre Loma- phorus. PALAEHOPLOPHORUS Ameghino = Glyptodon pour Lydekker, page 5. — Le fondement de cette identification est d'apres l'auteur, que le Palaehoplophorus aurait été fondé sur les plaques de la carapace d'un individu jeune, mais il ne dit pas pourquoi elles sont d'un jeune et non d'un vieux; je n'aurais donc qu'a retourner l'argument et dire que ces plaques sont d'un vieux et non d'un jeune. Mais ce n'est pas sur des débris d'une seule carapace que j'ai fondé le genre sinon sur ceux de plusieurs individus et. ces plaques ne présentent la moindre analogie avec celles de Glyptodon. M. Lydekker, dans les caractéres du genr2 Glyptodon, dit que les plaques de la carapace présentent une figure centrale et une seule file de figures périphériques. J'ai dit que les pla- ques de la région dorsale de la carapace du Palaehoplophorus ont une figure centrale et deux ou trois files de figures périphériques. S'il eút confondu ces plaques avec celles de Plohophorus, cela serait excusable, mais avec celles de Glyptodon, jamais! J'ai décrit aussi, et figuré, des morceaux d'anneaux de la région cau- dale, qui sont sur le type de ceux de Sclerocalyptus et n'ont par con-. séquent rien de semblable aux anneaux verticillés et a tubercules du Glyptodon. En outre, la partie distale de la queue de Palaehoplophorus était formée par un tuyau comme dans Plohophorus et Sclerocalyp- tus (10), tandis que la queue de Glyptodon n'a pas de tuyau terminal. Non seulement on a A faire A deux genres distincts mais aussi A deux - représentants de deux familles différentes. + PROTOGLYPTODON Ameghino = Glyptodon pour Lydekker, pages 3 a 5.— Ce genre a été fondé, dit-il, sur un fragment de carapace ca- (10) J'en ai figuré la partie terminale (Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., planche LXV, figure 6) et j'en connais d'autres morceaux. 493 es de Glyptodon reticulatus. De ahí resulta que el autor ha descripto las partes anterior y media del Glyptodon reticulatus adulto como si fuese de un individuo muy joven de Glyptódon clavipes, y la parte posterior del de Glyptodon elongatus como si fuese de un individuo muy viejo de la misma especie. “Además, identifica con el Glyptodon a los géneros Palaehoplophorus y Protoglyptodon y figura como pertenecientes al mismo género frag- mentos de coraza que se ha de ver que deben ser referidos al gé- nero Lomaphorus. ES PALAEHOPLOPHORUS Ameghino = Glyptodon para Lydekker, pá- gina 5. —El fundamento de esta identificación consiste, según el autor, en que el Palaehoplophorus habría sido fundado en placas de la coraza de un individuo joven; pero no explica por qué son ellas de uno joven y no de uno viejo. Para replicarle, me bastaría, pues, invertir el argu- mento y decir que esas placas son de uno viejo y no de uno joven. Pero sucede que no es cierto que yo haya fundado ese género en restos de una sola coraza, sino en los de varios individuos y que esas placas no presentan la menor analogía con las de Glyptodon. Lydekker, en los ca- racteres del género Glyptodon dice que las placas de la coraza presentan una figura central y una sola fila de figuras periféricas. Yo he dicho que las placas de la región dorsal de la coraza del Palaehoplophorus tienen una figura central y dos o tres filas de figuras periféricas. Si él hubiese confundido estas placas con las de Plohophorus, ello sería excu- sable, pero con las de Glyptodon ¡jamás! He descripto también y figurado fragmentos de anillos de la región caudal, que son sobre el tipo de los de Sclerocalyptus y por consecuen- cia nada semejante tienen con los anillos verticilados y a tubérculos de Glyptodon. Además, la parte distal de la cola de Palaehoplophorus era formada por un tubo como en Plohophorus y Sclerocalyptus (10), mientras que la cola de Glyptodon carece de tubo terminal. No sólo se está en presencia de dos géneros distintos, sino también de dos representantes de diferentes familias. = PROTOGLYPTODON Ameghino = Glyptodon para Lydekker, pagi- nas 3 a 5.— Según Lydekker, este género ha sido fundado en un fragmento de coraza caracterizado por las numerosas perforaciones (10) He figurado la parte terminal en la lámina LXV, figura 6 de mi Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., y conozco otros fragmentos. 404 ractérisé par les nombreuses perforations qu'il présente mais qu'il ne lui paraít pas que l'on puisse le séparer du genre Glyptodon. Faut-il rappeler encore une fois que la sculpture de la carapace de cette forme est profondément différente de celle du genre avec lequel on veut l'identifier? Les figures périphériques sont petites, nombreuses, irréguliéres, formant au moins deux files périphériques autour de la figure centrale, et en outre elles sont distribuées par groupes autour de . figures secondaires un peu plus grandes; on ne voit jamais ces carac- teres sur les espéces du genre Glyptodon. Les grandes perforations pili- féeres dans ce dernier genre sont placées autour de la figure centrale et dans Protoglyptodon on les trouve indistinctement sur toute la surface de la carapace et en nombre trés considérable. La queue n'est pas for- mée par des anneaux verticillés comme dans Glyptodon, sinon qu'elle - est pourvue d'un long étui cylindrique comme dans Sclerocalyptus. 11 est vrai que l'auteur se débarrasse facilement de ce dernier caractére en disant que rien ne prouve que le morceau d'étui caudal que j'ai figuré soit du méme animal que le morceau de carapace; pourtant, s'il avait examiné les faits avec un peu plus d'attention, il aurait vu que le mor- ceau d'étui en question présente la sculpture absolument sur le méme type. Ma supposition d'attribuer ces deux morceaux á un méme animal est donc parfaitement légitime et se trouve en plus confirmée par des nouveaux matériaux, qui prouvent que les bords de la carapace étaient formés par des plaques arrondies et courtes comme dans Sclerocalyp- tus, et non par des tubercules pointus et saillants comme dans Glypto- don. Des nouveaux morceaux de la queue, dont je donne ici le dessin d'un des plus gros, démontrent que l'étui caudal terminait dans un bout aussi large que le reste du touyau. L'examen de cette figure, ainsi que de celle des morceaux précédemment figurés, montre trés bien la pré- sence des mémes caractéres que l'on observe sur la carapace, c'est-a- dire, irrégularité de la sculpture, aspérité de la surface tres développée, une grande quantité de perforations et la distribution de celles-ci sur toute la surface, aussi bien autour des figures centrales que de celles périphériques. Il est absolument impossible de douter que les morceaux de l'étui caudal présentant ces caracteres ne soient du méme animal que les morceaux de carapace offrant précisément les mémes particu- larités et procédant dES mémes gisements. GLYPTODON CLAVIPES Owen; rieles cette espéce sont donnés d'aprés la-carapace du Musée des Chirurgiens de Londres, précisément la piéce qui a servi de type. Cette carapace serait d'un individu jeune; a un áge plus avancé, les plaques seraient unies d'une maniére plus solide, et les figures périphériques ainsi que les sillons, seraient mieux accentués. C'est la seule espéce qu'il admet 495 que presenta, pero que no le parece que pueda separársele del gé- nero Glyptodon. : ¿Se hace necesario recordar una vez más que la escultura de la coraza de esta forma es profundamente distinta de la del género con el cual se le quiere indentificar? Las figuras periféricas son pequeñas, numerosas, irregulares, formando cuando menos dos filas periféricas en derredor de la figura central, y además están distribuídas por grupos en derredor de figuras secundarias un poco más grandes; y esos carac- teres no se ven jamás en las especies del género Glyptodon. Las grandes perforaciones piiíferas en este último género están situadas en derredor de la figura central; y en Protoglvptodon se las encuentra indistinta- mente sobre toda la superficie de la coraza y en número muy consi- derable. La cola no es formada por anillos verticilados, como en Glyp- todon, sino que está provista de un largo estuche cilíndrico, como en Sclerocalyptus. Es verdad que el autor se desembaraza fácilmente de este último carácter con sólo decir que nada prueba que el fragmento de estuche caudal que he figurado sea del mismo animal que el frag- mento de coraza; y, sin embargo, si él hubiese examinado los hechos con un poco más de atención, habría visto que el fragmento de estu- che en cuestión presenta la escultura absolutamente sobre el mismo tipo. Mi suposición atribuyéndole esos dos fragmentos a un mismo animal es, pues, perfectamente legítima; y además, se encuentra confirmada por nuevos materiales, que prueban que los bordes de la coraza estaban formados por placas redondeadas y cortas como en Sclerocalyptus y no por tubérculos puntiagudos y salientes como en Glyptodon. Nuevos fragmentos de la cola, cuyo dibujo de uno de los más grandes doy ahora, demuestran que el estuche caudal terminaba en una punta tan ancha como el resto del tubo. El examen de esta figura, así como el de los fragmentos figurados precedentemente, muestran muy bien la presencia de los mismos caracteres que se observan en la coraza. Es decir: irregularidad de la escultura, aspereza de la superficie muy desarro- llada, una gran cantidad de perforaciones y la distribución de éstas sobre toda la superficie, tanto en torno de las figuras centrales como de las periféricas. Es de todo punto imposible dudar que los fragmentos del tubo caudal que presentan tales caracteres no sean del mismo animal que los fragmentos de coraza que precisamente ofrecen las mismas particularidades y proceden de los mismos yacimientos. : GLYTODON CLAVIPES Owen; Lydekker, página 5.—-Los caracteres de esta especie son dados de acuerdo con la coraza del Museo de los Cirujanos, de Londres, que es precisamente la pieza que ha ser- vido de tipo. Esta coraza sería de un individuo joven; a una edad más avanzada, las placas serían unidas de una manera más sólida 496 dans ce genre, considérant comme synonymes celles qu'on a décrit sous les noms de Glyptodon subelevatus, principalis, Muñizi, reticulatus, elongatus, laevis, perforatus, rudimentarius, Falkneri et gemmatus. "L'auteur reconnaít que la différence entre la forme qu'on a appelé Glyptodon reticulatus et la forme typique du Glyptodon clavipes est tres grande, mais comme les nombreux matériaux qu'il a examiné offrent des états de transition entre ces deux types, il croit que tous sont référables á une seule espéce; si, dit-il, on en admettait l'existence de plus d'une, il y aurait un grand nombre de spécimens qu'il ne serait pas possible de référer a leur véritable espéce! J'avoue que c'est un systéme excessivement commode pour suprimer les difficultés, mais pour ma part je me garderai bien d'en suivre l'exem- ple, car non seulement je ne le crois pas scientifique, sinon que je le considere comme étant de nature á nuire serieusement l'avancement de la science. A plusieurs reprises, je me suis déja élevé contre ce pro- cédé de réunir sous une méme dénomination, des que 1'on trouve des intermédiaires, soient des espéces, soient des genres, voire méme des familles; j'ai fait remarquer que cela pouvait amener la confusion- la plus compléte, car l'application rigoureuse de ce systéme effacerait successivement les espéces, les genres, les ¡familles, les ordres et mémes les classes de vertébrés; on en retournerait au chaos. Laissant de cóté cette question qui est pour ainsi dire de principes, et m'en tenant au cas actuel, je dirai que c'est une répétition de ce qu'il a fait avec les genres Typotherium et Toxodon; pour arriver á ne re- connaítre qu'une seule espéce, il a placé en série tous les échantillons A sa disposition, sans faire aucun triage préalable, sans tenir aucun compte des différentes locaiités d'oú les objets procédaient, ni des diffé- rents gisements ou étages géologiques oú ¡ls ont été rencontrés. Je me refuse á accorder la valeur la plus minime á un travail fait dans ces conditions, et je crois qu'il aurait été préférable pour la science et pour lauteur s'il ne l'eút jamais accompli. Pour soutenir sa these il ne fait que donner les caractéres de quel- ques carapaces ou morceaux de carapace, présentant, tantót un carac- tere, tantót un autre. ll ne me paraít pas nécessaire d'examiner un A . un tous les échantillons dont il s'occupe, car la presque :totalité il ne les a pas figurés, et ceux dont il donne des figures contredisent sa maniére de voir. J'ajouterai encore, que d'aprés son travail il paraít qu'il n'a méme pas consulté les piéces qui se trouvent au Musée de Buenos Aires et sont les types des espéces de Burmeister; il n'a tenu absolument aucun compte des différences mentionnées par cet auteur sur les squelettes des Glyptodontes suivant les espéces. : Les différentes espéces qu'on a décrit, sont placées comme syno- nymes du Glyptodon clavipes, mais sans en donner les raisons, sauf 497 y las figuras periféricas, lo mismo que los surcos, estarían mejor pro- nunciadas. Es la única especie que él admite en este género, conside- rando como sinónimos a las que han sido descriptas bajo los nombres de Glyptodon subelevatus, principalis, Muñizi, reticulatus, elongatus, laevis, perforatus, rudimentarius, Falkneri y gemmatus. El autor reconoce que la diferencia entre la forma que ha sido deno- minada Glyptodon reticulatus y la forma típica del Glyptodon clavipes es muy grande, pero como los numerosos materiales examinados por él ofrecen estados de transición entre esos dos tipos, cree que todos ellos son referibles a una sola especie; si se admitiese, dice, la existencia de más de una ¡habría un gran número de ejemplares que no sería posible referir a su verdadera especie! Confieso que ese es un sistema excesivamente cómodo para suprimir dificultades; pero por mi parte me guardaría muy bien de seguir el ejemplo, porque no sólo no lo juzgo científico, sino que lo considero como de naturaleza tal que estorba seriamente el adelanto de la ciencia. Ya en varias ocasiones he protestado contra ese procedimiento de reunir bajo una sola denominación, desde que se encuentren tipos intermedios, sean especies, sean géneros, ni aun siendo familias; y he hecho notar que ello puede llevar a la confusión más completa, porque la rigurosa aplicación de semejante sistema borraría sucesivamente las especies, los géneros, las familias, los órdenes y hasta las mismas clases de vertebrados. Se volvería al caos. Dejando de lado esta cuestión que, por decirlo así, es de principios, y manteniéndome en el caso ocurrente, diré que él importa una repe- tición de lo que el mismo autor hizo con los géneros Typotherium y Toxodon: para no reconocer más que una sola especie, colocó en serie a todos los ejemplares que tuvo a su disposición, sin hacer ninguna separación previa y sin tener para nada en cuenta las diferentes locali- dades de donde procedían los objetos ni los distintos yacimientos o capas geológicas en donde habían sido hallados. Me rehuso a acordar ni el más mínimo valor. a un trabajo hecho en semejantes condiciones; y pienso que habría sido preferible para la ciencia y para el autor que nunca hubiera sido realizado. Para sostener su tesis, se limita a presentar los caracteres de algunas corazas o fragmentos de corazas que tan pronto presentan un carác-- ter como otro. No me parece que sea necesario examinar uno por uno todos los ejemplares de que él se ocupa, porque la casi totalidad no han sido por él figurados y aquellos cuya figura da contradicen su manera de ver. Añadiré aún que, según su trabajo, parecería que ni siquiera ha consultado las piezas que se encuentran en el Museo de Buenos Aires y son los tipos de las especies clasificadas por Burmeis- ter; y no ha tenido absolutamente en cuenta para nada las diferencias AMEGHINO — V. XI 32 498 pour deux ou trois espéces, et alors il se trompe, soit sur la région de la carapace d'oú procédent les morceaux, soit sur les caractéres qu'ils présentent, confondant le plus souvent ceux de l'áge adulte avec ceux de la jeunesse. Je ne vais rappeler que quelques unes de ces erreurs. Plusieurs échantillons de carapace, d'apres lui, n'auraient pas de perforations (trous piliféres) dans le fond du sillon qui entoure la figure centrale. Par mes mains il est passé des milliers de morceaux de carapace et je n'en ai jamais vu un seul sans ces perforations; je ne crains pas d'affirmer qu'elles doivent exister également sur les échantillons dont parle l'auteur, mais il peut se faire quw'elles soient tres petites. Sous le numéro 2, il fait mention d'un morceau de carapace dont les figures périphériques des plaques qui se touchent s'unissent de telle sorte que sur les plaques soudées on n'apergoit qu'une seule figure secondaire entre chaque deux centrales; le morceau représenté par la figure numéro 1 de la planche 111 présente la méme conformation, sur laquelle lauteur appele Pattention, parce que, selon lui, dans la plu- part des échantillons les figures périphériques des plaques contigies restent séparées. e C'est précisément l'inverse qui a lieu; aussi bien moi que Burmeis- ter, nous avons dit que dans les espéces du genre Glyptodon les figu- res périphériques de chaque plaque s'unissent avec les opposées de la plaque contigiie pour ne former deux a deux qw'une figure. Le cas con- traire, dans lequel les figures restent séparées, n'est qu'exceptionnel, et les deux autres morceaux figurés par Lydekker sur la méme plan- che III rentre dans la régle générale, car sur les dessins on peut suivre assez bien les sutures presque effacées, entre les plaques, qui divisent - en deux parties les figures secondaires. Les morceaux de carapace représentés sur la planche TI, sont. donnés comme exemples des variations que l'espéice peut présenter. Celui de la figure 1 est donné comme étant trés ressemblant au type du Glyptodon clavipes, et, d'apres lui, appartiendrait á un jeune de cette espétce. Je ne crois pas A cette identification, parce que les fi- - gures centrales sont trop petites et les bords trop bas. Cet échantillon n'est méme pas du genre Glyptodon sinon du genre Lomaphorus. 11 provient de mon ancienne collection et c'est précisément la piéce qu'a- vec d'autres du méme individu m'a servi de type pour fonder le Lo- maphorus (Hoplophorus) imperfectus. Ces morceaux sont d'un adulte et le peu d'épaisseur de cette carapace aurait dá suffire pour que l'au- teur ne l'eút pas placé dans le genre Glyptodon. Le morceau de cara- pace est figuré par lui comme étant représenté a une moitié de la gran- deur naturelle, ce qui n'est pas exact; il est réduit á peu pres aux deux 499 mencionadas por este autor sobre los esqueletos de los Gliptodontes, según las especies. Las diferentes especies que han sido descriptas están presentadas como sinónimas del Glyptodon clavipes, pero sin ofrecer las razones de ello, a excepción de dos o tres especies; y entonces se: equivoca, ya sea acerca de la región de la coraza de donde provienen los frag- mentos, ya sea con respecto a los caracteres que presentan, confun- diendo frecuentemente los de la edad adulta con los de la juventud. Voy a limitarme a recordar algunos de esos errores. Según él, varios ejemplares de coraza no tendrían perforaciones (agu- jeros pilíferos) en el fondo del surco que rodea a la figura central. Han pasado por mis manos millares de fragmentos de coraza y jamás he visto uno solo sin: esas perforaciones; y no tengo temor alguno para afirmar que ellos deben existir igualmente en los ejemplares de que habla el autor, aun cuando pueda suceder que sean muy pequeños. Bajo el número 2, hace mención de un fragmento de coraza cuyas figuras periféricas de las placas que se tocan se unen de tal suerte que en las placas soldadas sólo se divisa una figura secundaria entre cada una de las dos centrales; el fragmento representado por la figura número 1 de la lámina III presenta la misma conformación, sobre la cual el autor llama la atención, porque, según él, en la mayor parte de los ejemplares las figuras periféricas de las placas contiguas quedan separadas. - Y lo que sucede es precisamente lo inverso: tanto yo como Burmeister hemos dicho que en las especies del género Glyptodon las figuras peri- - féricas de cada placa se unen con las opuestas de la placa contigua * para formar de a dos en dos tan sólo una figura. El caso contrario, en el cual las figuras permanecen separadas, no es más que excep- cional, y los otros dos fragmentos figurados por Lydekker en aquella misma lámina III entra en la regla general, porque en los dibújos puede seguirse bastante bien las suturas casi borradas, entre las placas, que dividen en dos partes a las figuras secundarias. Los fragmentos de coraza representados en la lámina lil son pre- sentados como ejemplos de las variaciones que la especie puede pre- sentar. El de la figura 1 es dado como si fuese muy semejante al tipo del Glyptodon clavipes, y, en su concepto, pertenecería a un joven de esta especie. No creo en tal identificación, porque las figuras centrales son demasiado pequeñas y los bordes demasiado bajos. Ese ejemplar no es ni siquiera del género Glyptodon, sino del género Lomaphorus. Procede de mi antigua colección y es precisamente la pieza que, junto con otras del mismo individuo, me sirvió de tipo para fundar el Loma- phorus (Hoplophorus) imperfectus. Son fragmentos que correspon Jen a un individuo adulto y el escaso espesor de esta coraza debió bastar 500 tiers de grandeur. Dans Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., planche LVIII, figure 1, j'ai représenté de grandeur natu- relle un morceau de carapace provenant du méme individu. Le morceau dont il donne la figure sous le numéro 2 de la méme planche comme représentant l'état adulte du méme animal, est bien du genre Glyptodon et je suis d'accord avec lui en le considérant comme étant probablement du Glyptodon clavipes; pourtant les lecteurs qui s'en tiendraient exclusivement á cette figure et au texte de Lydekker se fairaient une idée bien fausse des caractéres de cette espéce. En effet, il est dit que cette figure est a moitié de la grandeur naturelle, ce qui donnerait des plaques d'un diamétre de 8 A 9 centimétres! — dimensions énormes que n'atteint aucun des Glyptodontes connus; la réduction doit étre a peu pres aux deux tiers de grandeur. L'échantillon représenté sur la figure 3 de la méme planche est d'un Glyptodon reticulatus typique, et il ne peut étre confondu avec aucun des deux précédents. D'aprés M. Lydekker, dans les exemplaires jeunes il n'y a que les figures centrales de formées; les figures périphériques n'existent pas et les sillons radiaux qui les divisent manquent ou sont a peine visibles, " les unes et les autres se développant graduellement avec l'áge. Cela, pour moi, n'est pas exact; les figures périphériques ainsi que les sillons radiaux apparaissent des le premier áge en méme temps que la figure centrale. Je n'insiste pas davantage sur cette question parce que j'aurai occasion d'y revenir á la fin de ll'examen du groupe des Glyptodontes. Une des piéces les plus intéressantes est une carapace que d'aprés M. Lydekker conserverait sur plusieurs endroits les plaques cornées de l'épiderme transformées en une substance d'aspect marneux (chalky- looking) d'a peu pres un huitiéme de pouce d'épaisseur; ces plaques présenteraient la méme disposition que la sculpture, chaque figure de celle-ci étant couverte par un écusson corné. Sur les endroits oú les plaques épidermiques ont disparu, on voit, au fond du sillon qui en- toure la figure centrale, les trous dont nous avons déja parlé plus haut; comme ces trous ne traversent pas les plaques épidermiques il lui pa- rait évident qu'il s'agit de perforations vasculaires et non de trous pili- fóres comme on l'avait supposé. Cette maniére de voir, dit-il, est con- firmée par le genre Tatusia, lequel, d'aprés lui, est dépourvu de poils bien que les plaques de la carapace présentent des perforations sem- blables. Pour donner encore d'avantage de poids á son opinion, il rap- pele que dans tous les Tatous velus, les poils ne sortent jamais de la région centrale des plaques sinon des jointures latérales de ces der- niéres ou des perforations placées sur le bord postérieur. Je ne concorde avec aucune de ces opinions que je considére comme étant erronées, sinon toutes, du moins la plus grande partie. 501 para que el autor no lo colocase en el género Glyptodon. El fragmento de coraza ha sido figurado como representado en una mitad de su tamaño natural, lo que noes exacto: está reducido poco más o menos a los dos tercios de su tamaño. En mi Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., lámina LVIII, figura 1, representé de tamaño natural un fragmento de coraza proveniente del mismo individuo. El fragmento cuya figura da bajo el número 2 de la misma lámina como representativo de la edad adulta del mismo animal, es indudable- mente del género Glyptodon; y estoy de acuerdo con él considerándolo como probablemente del Glyptodon clavipes; no obstante lo cual, si los lectores se atuviesen exclusivamente a esta figura y al texto de Lydekker, se formarían una idea bien falsa acerca de los caracteres de esta especie. En efecto: está dicho que esta figura está en mitad de su tamaño natural, lo que daría tunas placas de un diámetro ¡de 8 a 9 centímetros!, que son dimensiones enormes, no alcanzadas por nin- guno de los Gliptodontes conocidos. La reducción debe estar hecha más o menos a los dos tercios del tamaño. El ejemplar representado en la figura 3 de la misma lámina es de un Glyptodon reticulatus típico y no puede ser confundido con ninguno de los dos precedentes. Según Lydekker, en los ejemplares jóvenes sólo las figuras centrales son las que están formadas; las figuras periféricas no existen y los sur- cos radiales que las dividen faltan o son apenas visibles; unas y otras se desarrollan gradualmente con la edad. Eso para mí no es exacto. Tanto las figuras periféricas como los surcos radiales aparecen desde la primera edad al mismo tiempo que la figura central. No insisto más sobre esta cuestión, porque he de tener ocasión de volver a ella al final del examen del grupo de los Gliptodontes. Una de las piezas más interesantes es una coraza que, de estarnos a Lydekker, conservaría en algunas de sus partes las placas córneas de la epidermis transformadas en una substancia de aspecto margoso (chalky-looking) de poco más o menos un octavo de pulgada de espesor. Esas placas presentarían una disposición igual que la escultura, estando cada figura de ésta cubierta por un escudo córneo. En los sitios donde las placas epidérmicas han desaparecido, se ve, en el fondo del surco que rodea a la figura central, los agujeros de que antes he hablado; como esos agujeros no atraviesan las placas epidérmicas, le parece evidente que se trata de perforaciones vasculares y no de agujeros pilíferos, según se había supuesto. Esta manera de ver, dice, está con- firmada por el género Tatusia, el cual, en su concepto, está desprovisto de pelos, aun cuando las placas de la coraza presentan perforaciones semejantes. Para darle más peso a su opinión, recuerda que en todos los Tatúes velludos los pelos no salen jamás de la región central de las 502 N'ayant pas vu l'exemplaire du Musée que l'on prétend conserve en- core les écussons épidermiques, je ne peux rien- dire de définitif, mais la transformation de ces plaques cornées en une substance amorphe d'apparence marneuse m'étonne; il y a déja quince ans que j'ai décrit des plaques épidermiques qui s'étaient conservées sur des: morceaux de carapace, mais la substance cornée tout en étant tres friable avait conservé sa structure laminaire, et je crois que cette structure ne peut disparaítre qu'avec la substance cornée elle méme. Dans les échantillons que j'ai eu occasion d'examiner, les plaques cornées ne correspondaient pas á la sculpture de la carapace osseuse; chaque figure centrale présentait un seul écusson, mais les plaques épidermiques périphériques couvraient deux figures périphériques ap- partenant á deux plaques contigijes, les plaques cornées passant ainsi sur les sutures qu'unissent les plaques osseuses. Cette disposition est d'accord avec les caractéres de la sculpture osseuse de ce genre qui est absolument du méme type que celle du genre Tatusia, ce dernier présentant aussi la méme disposition des plaques épidermiques. Par conséquent, ou M. Lydekker s'est trompé sur la disposition des écus- sons épidermiques dont il parle, ou ce qu'il a observé n'est qu'une mince incrustation calcaire comme on en trouve assez souvent sur les carapaces de ces anciens animaux. Les sillons profonds que lP'on voit a la surface de la carapace des Glyptodontes indiquent les limites des écussons épidermiques tout a fait comme dans les Tatous actuels; si donc les plaques cornées ne passaient pas au-dessus de ces sillons, ce qui est évident, je ne com- prends pas comment les trous piliféres qui se trouvent au fond des sillons auraient pu perforer les écussons épidermiques. La cuirasse du Tatusia prouve tout le contraire de ce que l'auteur prétend; elle porte des poils qui, il est vrai, se perdent avec l'áge, ne restant que les perforations. Les boucliers scapulaire et pelvien de ce genre présentent, dans l'agencement de leurs plaques, la méme con- formation que la carapace des Glyptodontes; les trous piliféeres sont placés aussi dans le fond du sillon qui entoure la figure centrale, les plus souvent aux points de convergence des sillons radiaires qui vont á la périphérie, mais il peut en exister en dehors de ces points de con- vergence, et méme dans le fond des sillons radiaires, comme c'est assez souvent aussi le cas dans le genre Glyptodon. Cette analogie suffit a prouver que les perforations que l'on observe sur les cara- paces des Glyptodontes sont bien des trous piliféres comme on l'avait supposé. Dans les plaques de quelques espéces, ces perforations ont un dia- métre de 8 á 9 millimétres, á peu pres autant de profondeur et termi- nent dans un cul-de-sac a fond concave: si ces trous eussent servi au 503 placas sino de las junturas laterales de estas últimas o de las perfora- ciones colocadas en el borde posterior. No concuerdo con ninguna de esas opiniones, a las cuales considero en su mayor parte erróneas, si no todas. Como no he podido ver el ejemplar del Museo que se pretende con- serva aún los escudos epidérmicos, nada puedo decir en definitiva; pero la transformación de esas placas córneas en una substancia amorfa de apariencia margosa, me asombra. Ha quince años que tengo descrip- tas placas epidérmicas que se habían conservado en fragmentos de co- raza, pero la substancia córnea, aún siendo muy friable, había con- servado su estructura laminar; y en mi opinión, esta estructura no puede desaparecer sino con la substancia córnea misma. En los ejemplares que he tenido ocasión de examinar, las placas córneas no correspondían a la escultura de la coraza ósea; cada figura central presentaba un solo escudo, pero las placas epidérmicas perifé- ricas cubrían dos figuras periféricas pertenecientes a dos placas óseas contiguas, pasando así las placas córneas por sobre las suturas que unen a las placas óseas. Esta disposición está de acuerdo con los caracteres de la escultura ósea de este género, que es absolutamente del mismo tipo que el del género Tatusia, presentando también, este último, igual disposición de las placas epidérmicas. Por consecuencia, o Lydekker se ha equivocado con respecto a la disposición de los escudos epidérmicos de que habla, o lo que él ha observado sólo es una delgada incrustación calcárea tal como se la encuentra con bastante frecuencia en las cora- zas de estos antiguos animales. Los surcos profundos que se ven en la superficie de la carapaza de los Gliptodontes indican los límites de los escudos epidérmicos, exacta- mente lo mismo que en los Tatúes actuales. De modo, pues, que si las placas córneas no pasaban por encima de esos surcos, lo que es evi- dente, no comprendo cómo los agujeros pilíferos, que se encuentran eg el fondo de los surcos, habrían podido perforar los escudos epidérmicos. La coraza del Tatusia prueba todo lo contrario de lo que pretende el autor. Tiene, en verdad, pelos que se pierden con la edad y de los cuales sólo quedan las perforaciones. Los escudos escapular y pélvico de este género presentan, en la disposición de sus placas, la misma confor- mación que la coraza de los Gliptodontes; los agujeros pilíferos también están situados en el fondo del surco que rodea a la figura central, con mayor frecuencia en los puntos de convergencia de los surcos radiales que van a la periferia; pero los puede haber fuera de esos puntos de con- vergencia y hasta en el fondo de los surcos radiales, tal como ocurre a menudo en el género Glyptodon. Esta analogía basta para probar que las perforaciones que se observan en las corazas de los Gliptodontes son, fuera de toda duda, tal como se había supuesto, agujeros pilíferos. . 504 passage de vaisseaux nourriciers, ils ne devraient pas terminer si brus- quement á une certaine profondeur, et traverseraient les plaques avec un diamétre á peu pres égal; d'un autre cóté on ne pourrait pas s'ex- pliquer le présence de quatre, cinq ou plus de branches artérielles de ces dimensions et á cóté les unes des autres, quand en dessus des pla- ques osseuses il n'y avait que les écussons cornés épidermiques dont le renouvellement n'exigeait pas des vaisseaux de telles dimensions. Les trous en question logeaient les bulbes de soies ou de piquants selon les espéces; dans le fond concave de ces cavités on apercoit une tres petite perforation qui est la seule qui soit vasculaire et donnait passage á une petite branche artérielle destinée á nourrir la papille du bulbe pilifére. La différence dans le nombre et la grandeur des perforations était en relation avec le développement du systéme pileux, qui variait selon les espéces; celles qui sont pourvues de perforations pas trop grandes avaient des poils ou des soies de grandeur moyenne; celles avec des grandes perforations, comme le Glyptodon perforatus, étaient armées de piquants formidables! Dans cette derniére espéce, les piquants ont augmenté de grosseur durant presque toute la vie et les trous s'élargis- saient en conséquence par l'absortion graduelle de la partie osseuse contigite; dans les plaques des individus complétement adultes, on voit les figures centrales profondément entamées ou echancrées tout au tour par les perforations piliféres, ce qui prouve bien que dans ces trous se logeaient des organes qu'augmentaient graduellement de gros- seur avec l'áge. Chez les espéces a perforations petites et qui péné- trent dans la carapace sans prendre la forme en cul-de-sac, les poils n'étaient pas persistants sinon qu'ils tombaient de bonne heure comme dans Tatusia et les perforations devenaient alors exclusivement vas- culaires. - M. Lydekker n'a tenu aucun compte de toutes ces variations. Je vais dire maintenant deux mots sur quelque chose qui me touche . de prés et je demande d'avance aux lecteurs leur indulgence envers moi, si, par hasard, je m'exprime avec un peu trop de véhémence. En 1886, le Gouvernement de la province de Buenos Aires acheta mon ancienne collection pour servir de base a la création de la Section - paléontologique du Musée de La Plata. Cela fut un gran malheur, car cette collection a été profanée (c'est le mot le plus doux que je puisse employer) par son Directeur M. Moreno. Parmi les objets de cette collection il y avait le squelette complet, avec la carapace correspon- dante, d'un individu jeune de Glyptodon clavipes, trouvé par mon frére Charles Ameghino aux environs de Luján, et duquel j'ai parlé dans le «Boletín de la Academia Nacional de Ciencias», tome V, pages 24 et 25, année 1883. C'est ce squelette qui este représenté sur la planche V 505 En las placas de algunas especies, esas perforaciones tienen un diámetro de 8 a 9 milímetros y poco más o menos otro tanto de pro- fundidad y terminan en una línea sin salida de fondo cóncavo. Si esos agujeros hubieran servido para dar paso a los vasos nutricios, no debe- rían terminar tan bruscamente a cierta profundidad y atravesarían las placas con un diámetro más o menos igual. Por otra parte, no podría explicarse la presencia de cuatro, cinco o más ramas arteriales de esas dimensiones y una al lado de la otra, cuando arriba de las placas óseas sólo existían los escudos córneos epidérmicos cuya renovación no exigía vasos de tales dimensiones. | Los agujeros en cuestión alojaban los bulbos de cerda o de púa, según las especies; en el fondo cóncavo de esas cavidades se percibe una pequeña perforación, que es la única vascular y daba paso a una pequeña rama arterial destinada a nutrir la papila del bulbo pilífero. La diferencia en el número y el tamaño de las perforaciones estaba en relación con el desarrollo del sistema piloso, que variaba según las especies: las que están provistas de perforaciones no muy grandes, tenían pelos o cerdas de tamaño medio; las que tenían grandes perfo- raciones, como el Glyptodon perforatus, estaban armadas de formida- bles púas. En esta última especie, el grosor de las púas aumentaba du- rante casi toda la vida y los agujeros, en consecuencia, se agrandaban por la absorción gradual de la parte ósea contigua; en las placas de los individuos completamente adultos, se ven las figuras centrales profun- damente incisas o escotadas en todo su contorno por las perforaciones pilíferas, lo que prueba perfectamente que en esos agujeros se alojaban Órganos que con la edad aumentaban gradualmente su grosor. En las especies que tienen pequeñas perforaciones que penetran en la coraza sin adquirir la forma de líneas sin salida, las cerdas no eran persis- tentes y caían tempranamente como en los Tatusia y las perforaciones se hacían entonces exclusivamente vasculares. Lydekker no ha tenido para nada en cuenta todas esas variaciones. Voy a decir ahora unas cuantas palabras acerca de algo que me atañe de cerca; y solicito desde luego la indulgericia del lector si acaso me expreso con un poco de vehemencia. El Gobierno de la provincia de Buénos Aires adquirió en 1886 mi antigua colección para que sirviese de base para la creación de la Sec- ción paleontológica del Museo de La Plata. Fué aquélla una gran des- gracia, porque esa colección ha sido profanada (es la palabra más suave que puedo emplear) por el Director del Museo, señor Moreno. Entre los objetos de esa colección figuraba el esqueleto completo, con la corres- pondiente coraza, de un individuo joven de Glyptodon clavipes, ha- llado por mi hermano Carlos Ameghino en los alrededores de Luján y acerca del cual discurrí en el «Boletín de la Academia Nacional de 506 du Mémoire de M. Lydekker; la seule donnée que lP'on trouve sur sa provenance et ce que l'on pourrait appeler son histoire, c'est qu'il pro- vient d'Olivera (non de Luján). Quelques lieues de plus ou de moins, cela n'aurait pas, assurément, beaucoup d'importance. Mais le vrai comble, ce qui depasse toutes les limites et qui ne peut arriver dans aucun établissement scientifique hors le Musée de La Plata, c'est que la carapace avec la queue complete du méme individu est figurée sur la planche Il du méme Mémoire comme étant d'un individu différent qui n'aurait été trouvé ni á Luján ni a Olivera, sinon a San Antonio de Areco!... J'ai encore une observation á faire sur ce squelette. Les os pubiens sont séparés mais leurs bouts se dirigent en dedans, démontrant qu'avec láge ils se mettaient en contact et se soudaient au moyen de los 'in- terpubien existant chez tous les animaux de ce groupe. M. Lydekker croit que cela indique qu'il s'agit d'un mále, supposant, sans aucun fondement sérieux, que la symphyse pubienne restait ouverte chez la femelle. C'est une erreur; la symphyse pubienne était aussi bien fer- mée chez la femelle que chez le mále de tous les Glyptodontes. Les squelettes de ces animaux qui présentent les pubis séparés, est dú a ce qu'on les a brisés, et aprés on les a mal restaurés. ll ne me reste maintenant qu'a passer en revue, d'une maniére ra- pide, les différentes espéces que M. Lydekker confond dans une seule, non pas pour donner une description de ces espéces, sinon tout sim- plement pour signaler les principaux caractéres fournis par la carapace et servant á distinguer chaque espéce, sans prendre en considération le squelette, dont l'auteur ne s'est pas occupé. Mon but n'est pas préci- sément de démontrer que toutes ces espéces aient une raison certaine d'étre, sinon que les identifications faites par l'auteur ne sont que le résultat d'observations superficielles réalisées sans aucun ordre sur des échantillons de toute nature et de toute provenance, et par consé- quent n'ont absolument aucune valeur. GLYPTODON CLAVIPES Owen; Lydekker, page 5, planche Il; plan- che Ill, figure 2; planche V. — Carapace courte et large, pas trop bom- bée, a peu pres de 1750 de long et 1 métre de large. Plaques relati- vement grandes, avec la figure centrale déprimée au centre et beau- coup plus grande que les figures périphériques; vers les bords les fi- gures centrales sont encore plus hautes et plus grandes, tandis que les figures périphériques sont plus petites, moins prononcées et, par con- séquent, avec le réseau réticulaire peu marqué. La surface des pla-: ques et spécialement des figures centrales ne présente pas d'aspérités. La queue est formée par neuf anneaux complets, le cóne terminal compris. 507 Ciencias», tomo V, páginas 24 y 25, año 1883. Es el esqueleto- que figura representado en la lámina V de la Memoria de Lydekker. El único dato que se proporciona acerca de su procedencia y de lo que podría llamarse su historia, es que procede de Olivera (no de Luján). Algunas leguas más o menos, no tendría, seguramente, mucha importancia. Pero el verdadero colmo, lo que sobrepasa todos los límites y no puede suceder en ningún establecimiento científico, fuera del Museo de La Plata, ello es que la coraza con la cola completa del mismo individuo está figurada en la lámina-11 de la misma Memoria como si fuese de un individuo diferente que no habría sido encontrado ni en Luján ni en Olivera sino en San Antonio de Areco!... Aún tengo-que hacer una observación con respecto a ese esqueleto. Los huesos del pubis están separados, pero sus extremidades se dirigen hacia adentro, demostrando que, con la edad, se ponían en contacto y se soldaban por medio del hueso interpubiano que existe en todos los animales de este grupo. Lydekker cree que eso indica que se trata de un macho, suponiendo, sin ningún fundamento serio, que la sínfisis púbica permanecía abierta en la hembra. Es un error: la sínfisis púbica era formada en la hembra igual que en el macho de todos los Glipto- dóntidos. Cuando los esqueletos de estos animales presentan separado el pubis, ello es porque ha sido quebrado y después ha sido mal res- taurado. Sólo falta ahora pasar en revista, de una manera rápida, a las dife- rentes especies que Lydekker confunde en una sola, no para producir una descripción de esas especies, sino pura y simplemente para señalar los principales caracteres proporcionados por la coraza y que sirven para distinguirlas entre sí, sin tomar en- consideración el esqueleto, del cual no se ha ocupado el autor. Mi propósito no consiste precisamente en demostrar que todas esas especies tienen una razón de ser, sino que las identificaciones hechas por el autor no son más que el resultado de observaciones superficiales realizadas sin orden alguno en ejempla- res de todo linaje y procedencia, y que, por consecuencia, no tienen absolutamente ningún valor. GLYPTODON CLAVIPES Owen; Lydekker, página 5, lámina Il; 1lá- mina Ill, figura 2; lámina V. —Coraza corta y ancha, no muy abom- bada y poco más o menos de 1 metro 50 centímetros de largo por 1 metro de ancho. Placas relativamente grandes, con la figura central deprimida en su centro y mucho más grande que las figuras periféricas; las figuras centrales son todavía más altas y más grandes hacia los bor- des, mientras que las figuras periféricas son más pequeñas, menos pro- nunciadas y, por consecuencia, con la redecilla reticular poco marcada. La superficie de las placas y especialmente la de las figuras centrales 508 GEYPTODON SUBELEVATUS Nodot = Glyptodon clavipes pour Lydekker, page 5. — Tout ce qu'il dit de cette espece est qu'elle a été fondée sur une partie de carapace d'un jeune individu du type du Glyptodon cla- vipes, mais cela ne veut pas dire qu'elle en soit identique, car, comme Nodot l'a fait remarquer, ce morceau provient d'un animal beaucoup plus petit, du moins si lon en juge par le peu d'épaisseur qu'il pré- sente. En outre, les plaques se distinguent facilement de celles de Glyptodon clavipes par leur surface plus rugueuse, par les bords de la figure centrale qui sont plus hauts que la surface des figures périphé- ríques, par la présence de plusieurs perforations assez grandes sur la surface déprimée des figures centrales, par les figures périphériques qui sont peu accentuées et comme effacées par des radiations de la figure centrale en forme de crétes osseuses; le sillon qui entoure la figure centrale est peu accentué et comme interrompu par ces crétes radiaires, tandis que tout le systéme réticulaire externe est comme effacé. Je n'ai pas de doute que ces différences indiquent une espéce distincte, car ces crétes osseuses radiaires ne pouvaient pas disparaítre avec l'áge pour donner lieu á la formation compléte du sillon qui en- toure la figure centrale. GLYPTODON PRINCIPALIS Gervais et Ameghino = Glyptodon clavipes pour Lydekker, page 5. — L'auteur ne dit pas un mot des raisons qui Pont amené a unir cette espéce au Glyptodon clavipes. Le grandeur et l'épaisseur des plaques indiquent une des plus grandes formes du genre. La figure centrale de chaque plaque est beaucoup plus grande que les périphériques, mais elle différe sourtout par la surface abso- lument lisse de toutes les figures et par le réseau réticulaire bien dé- limité quoique les sillons soient peu profonds. Par tous ces caractéres cette espéce se sépare nettement de toutes celles du genre Glyptodon pour présenter un aspect absolument égal a celui de la carapace de P' Hoplophorus ornatus avec la seule différence de sa taille beaucoup plus considérable. Par conséquent, aujourd'hui non seulement je ne crois pas que cette espéce puisse s'unir au Glyptodon clavipes, sinon que je ne la considere méme plus comme du genre Glyptodon. Je crois qu'il s'agit d'une espéce gigantesque du genre Hoplophorus, et préci- -—sément de la seule espéce gigantesque que l'on connait de ce genre, a laquelle on a donné plus tard le nom d'Hoplophorus cd. et dont j'aurai loccasion de m'occuper bientót. GLYPTODON MuñÑizI Ameghino = Glyptodon clavipes pour Lydekker, page 5. — Comme dans le cas de l'espéce précédente, il ne dit pas un seul mot des raisons qui ont pu le conduire a établir cette synonymie. Le Glyptodon Muñizi est de grande taille, avec la figure centrale de e 509 no presenta asperezas. La cola es formada por nueve anillos completos, incluso el cono terminal. GLYPTODON SUBELEVATUS Nodot = Glyptodon clavipes para Lydekker, página 5. — Todo lo que el autor dice acerca de esta especie es que ella-ha sido fundada en una fracción de coraza de un individuo joven del tipo del Glyptodon clavipes, pero ello no quiere decir que sea idéntica, porque, según lo ha hecho notar Nodot, este fragmento pro- viene de un animal mucho más pequeño, cuando menos si se le juzga por el poco espesor que presenta. Además, las placas se distinguen fácilmente de las de Glyptodon clavipes por su superficie más rugosa, por los bordes de la figura central que son más altos que la superficie de las figuras periféricas, por la presencia de varias perforaciones bastante grandes sobre la superficie deprimida de las figuras centrales, por las figuras periféricas que son poco acentuadas y como borradas por radiaciones de la figura central en forma de crestas óseas; el surco que rodea a la figura central es poco acentuado y como interrum- pido por esas crestas radiales, mientras que todo el sistema reticular externo está como borrado. No dudo que estas diferencias indican una especie distinta, porque sus crestas óseas radiales no podían desapa- recer con la edad para dar lugar a la completa formación del surco que rodea a la figura central. GLYPTODON PRINCIPALIS Gervais y Ameghino = Glyptodon clavipes para Lydekker, página 5. — El autor no dice ni una sola palabra acerca de las razones que lo han inducido a reunir esta especie con el Glyp- todon clavipes. El tamaño y el espesor de las placas indican una de las formas más grandes del género. La figura central de cada placa es mu- cho más grande que las periféricas, pero difiere sobre todo por la super- ficie absolutamente lisa de todas las figuras y por la redecilla reticulada bien delimitada, aun cuando los surcos sean poco profundos. Por todos estos caracteres esta especie se separa netamente de todas las del género Glyptodon por presentar un aspecto absolutamente igual al de la co- raza del Hoplophorus ornatus, con la sola diferencia de su tamaño mucho más considerable. Por consecuencia, hoy no pienso que esta especie pueda ser reunida al Glyptodon clavipes, sino que ni aun la considero como del género Glyptodon. Mi opinión es que se trata de una especie gigantesca del género Hoplophorus y precisamente de la sola especie gigantesca que se conoce de ese género, a la cual se ha dado más tarde el nombre de Hoplophorus Lydekkeri y de la cual tendré “ocasión de ocuparme bien pronto. GLYPTODON MuNizI Ameghino = Glyptodon clavipes para Lydekker, página 5. — Lo mismo que en el caso de la especie precedente, el autor 510 chaque plaque beaucoup plus grande que les périphériques; ces der- niéres sont á contours anguleux. La figure centrale est plate, presque bombée, et porte un creux au -milieu, petit mais tres profond et, par conséquent, tres différent de la dépression large et concave de la méme figure du Glyptodon clavipes. La surface des plaques est trés rugueuse, plus encore que dans Glyptodon reticulatus. Les perforations piliféres sont assez nombreuses, de grandeur moyenne, et placées non seule- ment dans le fond du sillon qui entoure la figure centrale, mais aussi dans le fond des sillons radiaires et méme dans les sutures entre les plaques, particularité qui n'a pas encore été observée dans aucun autre représentant de ce genre. Cette espéce est limitée aux couches les plus inférieures de la formation Pampéenne. GLYPTODON RETICULATUS Owen = Glyptodon clavipes pour Lydekker, page 5, planche III, figure 3; planche IV, figures 1 et la; planche Va, figures 1, 2 et 2a.— La carapace est proportionnellement plus large et plus globuleuse; elle a 1770 de diamétre longitudinal et 1720 de dia- métre transversal. Les plaques sont relativement petites. Les figures, aussi bien les centrales que les périphériques, sont plates et la surface des plaques est trés rugueuse et avec des fortes aspérités. Dans le centre de la carapace la figure centrale n'est pas plus grande que les périphériques, ce qui fait disparaitre l'aspect en rosaces de la sculpture pour prendre la forme réticulaire. Les sillons sont trés profonds et le systéme de trous piliféeres est bien développé. La queue est formée par neuf anneaux et le bout terminal, l'anneau antérieur étant incomplet en bas. Burmeister signala en outre des dif- férences dans plusieurs parties du squelette, dont M. Lydekker n'a pas tenu compte. GLYPTODON ELONGATUS Burmeister = Glyptodon clavipes pour Lydek- ker, page 5, planche I. — On ne trouve pas un seul mot destiné a jus- tifier cette identification. L'espéce est pourtant bien distincte. La ca- rapace est beaucoup plus allongée que dans Glyptodon clavipes; elle a un diamétre longitudinal de 180 a 2 métres et un diamétre transver- sal de 1725 a 1935. La surface des plaques est plus lisse que dans Glyptodon reticulatus, avec les figures, le réseau réticulaire des. sil- lons et le systéme de trous piliféres bien développés. L'espéce se dis- tingue nettement de Glyptodon reticulatus par la figure centrale qui est toujours beaucoup plus grande que les figures périphériques, méme dan le centre de la carapace; du Glyptodon clavipes elle se distingue par la surface plus rugueuse, par le systéme réticulaire plus accentué surtout sur les cótés, et par la figure centrale de chaque plaque qui n'est pas déprimée au centre. La queue a neuf anneaux et le bout ter- a 511 no dice una sola palabra acerca de las razones que han podido inducirle a establecer esta sinonimia. El Glyptodon Muñizi es de gran tamaño, con la figura central de cada placa mucho más grande que las perifé- ricas; estas últimas son de contorno anguloso. La figura central es plana, casi abombada, y en su centro tiene una cavidad, pequeña pero profunda y, por consecuencia, muy diferente de la depresión ancha y cóncava de la misma figura del Glyptodon clavipes. La superficie de las placas es muy rugosa, más aún que en el Glyptodon reticulatus. Las perforaciones pilíferas son bastante numerosas, de tamaño mediano y situadas no sólo en el fondo del surco que rodea a la figura central, sino también en el fondo de los surcos radiales y hasta en las suturas entre las placas, cuya particularidad no ha sido observada todavía en ningún otro representante de este género. Esta especie está limitada a las capas más inferiores de la formación Pampeana. GLYPTODON RETICULATUS Owen = Glyptodon clavipes para Lydekker, página 5, lámina Ill, figura 3; lámina IV, figuras 1 y la; lámina Va, figuras 1, 2 y 2a.— La coraza es proporcionalmente más ancha y más globulosa; tiene 1 metro 70 centímetros de diámetro longitudinal, y 1 metro 20 centímetros de diámetro transversal. Las placas son rela- tivamente pequeñas. Tanto las figuras centrales como las periféricas, - son planas y la superficie de las placas es muy rugosa y con fuertes asperezas. En el centro de la coraza la figura central no es más grande que las periféricas, lo que hace desaparecer el aspecto de rosetón de la escultura para tomar la forma reticular. Los surcos son muy profundos y el sistema de agujeros pilíferos es bien desarrollado. La cola es formada por nueve anillos y la extremidad terminal, siendo incompleto abajo el anillo anterior. Burmeister ha señalado además diferencias en varias partes del esqueleto, que Lydekker no ha tenido en cuenta. s GLYPTODON ELONGATUS Burmeister = Glyptodon clavipes para Ly- dekker, página 5, lámina 1. — No se encuentra una sola palabra que justifique esta identificación. Y sin embargo, la especie es bien distinta. La coraza es mucho más alargada que en Glyptodon clavipes; tiene un diámetro longitudinal de 1 metro 80 centímetros a 2 metros y un diámetro transversal de 1 metro 25 centímetros a 1 metro 35 centí- metros. La superficie de las placas es más lisa que en Glyptodon reti- culatus, con las figuras, la redecilla reticular de los surcos y el sistema de agujeros pilíferos bien desarrollados. La especie se distingue neta- mente de Glyptodon reticulatus por la figura central que siempre es mucho más grande que las figuras periféricas, aun en el centro de la coraza; se distingue del Glyptodon clavipes por la superficie más rugosa, por el sistema reticular más pronunciado, sobre todo a los lados, y por 512 minal. Burmeister a signalé de nombreuses différences sur le sque- lette, dont M. Lydekker aurait dú tenir compte. GLYPTODON LAEVIS Burmeister = Glyptodon clavipes pour Lydekker, page 5.— Celle-ci est peut-étre la seule espéce qui pour moi soit dou- teuse; j'ai toujours été incapable de distinguer les plaques isolées, qui se confondent avec celles des petits individus de Glyptodon elongatus. Mais Burmeister dit que la carapace est presque sphérique et il signale en outre de nombreuses différences sur le squelette. 11 est donc évident que l'on ne peut rien assurer sans faire auparavant une étude de ces caractéres ou un examen des piéces types; et comme M. Lydekker n'a fait ni lun ni Pautre, on ne peut pour le moment supprimer cette es- péce, et encore moins la réunir au Glyptodon clavipes. GLYPTODON PERFORATUS Ameghino = Glyptodon clavipes pour Lydek- ker, page 5. —Pour justifier ce prétendu synonyme, l'auteur se con- tente de dire que j'ai fondé l'espéce sur un fragment de carapace de Glyptodon clavipes, portant des perforations d'une grandeur qui n'est pas commune. La carapace est plus globuleuse que dans les autres es- peces; elle a 1790 de diamétre longitudinal et 1740 de diamétre trans- versal. Les plaques sont relativement petites, trés épaisses, et celles du centre de la carapace ont la figure centrale qui n'est pas plus grande que les périphériques, ces derniéres sont anguleuses. La forme de la sculpture du centre de la carapace est celle de Glyptodon reticulatus, mais plus accentuée, avec la surface des figures plus lisse, le réseau réticulaire tres profond et le systéme de trous piliféres excessivement développé. L'espéce se distingue tres nettement par les quatre a six perforations piliféres énormes qui se trouvent au fond du sillon qui entoure la figure centrale; ces perforations ont un diamétre de 6 a 10 millimétres et parfois méme d'avantage. Les piquants énormes qui s'implantaient dans ces grands trous donnaient á cet animal un aspect extérieur tres différent de celui des autres Glyptodontes, et je consi- dére ce caractére comme plus que suffisant pour distinguer l'espéce. La présence de ces perforations est un caractére constant et non acci- dentel, comme parait vouloir le donner á entendre M. Lydekker; moi -méme j'ai rencontré, a Luján, plusieurs carapaces complétes présen- tant ces caractéres, et provenant toutes des couches les plus supérieu- res de la formation Pampéenne oi les débris sont abondants. GLYPTODON RUDIMENTARIUS Ameghino = Glyptodon clavipes pour Ly- dekker, page 5. — D'apres l'auteur, le morceau roulé de carapace au- quel j'ai donné ce nom est trés imparfait pour qu'il puisse offrir aucun caractére de valeur spécifique. Sans doute il se rapporte á quelque 513 la figura central de cada placa, que no es deprimida en el centro. La cola tiene nueve anillos y la extremidad terminal. Burmeister ha seña- lado numerosas diferencias en el esqueleto, que Lydekker no ha tenido en cuenta. “GLYPTODON LAEVIS Burmeister = Glyptodon clavipes para Lydekker, página 5.— Esta es la única especie que para mí puede ser dudosa. Siempre he sido incapaz de distinguir las placas aisladas, que se con- funden con las de pequeños individuos de Glyptodon elongatus. Pero Burmeister dice que la coraza es casi esférica y señala, además, numerosas diferencias en el esqueleto. De modo, pues, que es evidente que no se puede asegurar nada sin hacerse previamente un estudio de esos caracteres o un examen de las piezas tipos; y como Lydekker no ha hecho ni una ni otra cosa, por el momento no se puede suprimir esta especie y menos aún reunirla al Glyptodon clavipes. GLYPTODON PERFORATUS Ameghino = Glyptodon clavipes para Lydek- ker, página 5. — Para justificar este pretendido sinónimo, el autor se contenta con decir que he fundado la especie en un fragmento de coraza de Glyptodon clavipes que tiene perforaciones de un tamaño que no es común. La coraza es más globulosa que en las demás especies; tiene 1 metro 90 centímetros de diámetro longitudinal y 1 metro 40 centí+ metros de diámetro transversal. Las placas son relativamente pequeñas, muy gruesas; y las del centro de la coraza tienen la figura central no más grande que las periféricas; estas últimas son angulosas. La forma de la escultura del centro de la coraza es igual a la de Glyptodon reticu- latus, pero más acentuada, con la superficie de las figuras más lisa, la redecilla reticular muy profunda y el sistema de agujeros pilíferos exce- sivamente desarrollado. La especie se distingue muy netamente por las 4 a 6 perforaciones pilíferas enormes que hay en el fondo del surco que rodea a la figura central; esas perforaciones tienen un diámetro de 6 a 10 milímetros y a veces hasta más. Las enormes púas que se implantaban en esos grandes agujeros daban a este animal un aspecto exterior muy diferente del de los demás Gliptodontes; y por mi parte, considero ese carácter como más que suficiente para distinguir a la es- pecie. La presencia de esas perforaciones es un carácter constante y no accidental, como parecería querer darlo a entender Lydekker. He en- contrado por mí mismo en Luján corazas completas que presentan esos caracteres, y todas ellas procedían de las capas más superiores de la formación Pampeana, donde sus restos son abundantes. GLYPTODON RUDIMENTARIUS Ameghino = Glyptodon clavipes para Lydekker, página 5. —Según el autor, el fragmento rodado de coraza al cual he dado este nombre es demasiado imperfecto para que pueda AMEGHINO — Y. XI 33 514 morceau qui dans le Musée de La Plata porte ce nom, mais le type de l'espéce qui se trouve dans ma collection n'est pas du tout roulé. Cette espéce se distingue par le peu d'épaisseur de la carapace, par sa sur- face rugueuse, par la grandeur des figures centrales et la petitesse des périphériques; les figures sont trés basses et les sillons du systéme réticulaire sont peu profonds et excessivement larges; ces derniers ca- ractéres sont bien visibles sur le fragment dont j'ai donné le dessin et distinguent cette espéce de toutes les autres. GLYPTODON FALKNERI Ameghino = Glyptodon clavipes pour Lydek- ker, page 5.— On ne trouve pas un mot sur les raisons que l'ont con- duit a cette identification; il s'agit pourtant d'une des formes les plus différentes et présentant des caractéres trés faciles á saisir. La taille était peu considérable, comparable sous ce rapport á une petite espéce du genre Sclerocalyptus, mais avec la carapace beaucoup plus épaisse. Les plaques ont presque la moitié du diamétre de celles des grandes espéces du genre Glyptodon. Les figures centrales sont toujours plus grandes que les périphériques, mais aussi bien les unes que les autres sont trés hautes et par conséquent délimitées par un systéme réticulaire profond. Les figures périphériques restent toujours séparées, sans se mettre en contact avec celles des plaques contigijes. Une autre parti- cularité bien visible, sur les figures que j'ai donné des plaques de cette espéce, est que la face inférieure, au lieu de présenter plusieurs per- forations vasculaires petites, distribuées sur toute la surface, ne montre quw'une seule perforation tres grande au milieu de chaque plaque, dé- montrant que chacune était nourrie par une seule branche artérielle principale. GLYPTODON GEMMATUS Nodot = Glyptodon clavipes pour Lydekker, page 5. — L'auteur dit que les figures centrales du morceau sur lequel on a fondé cette espéce, sont trés élevées et que probablement ce mor- ceau est d'une des extrémités. Je crois qu'il ne doit pas avoir lu ni la description de Nodot ni la mienne, car s'il en était autrement il n'aurait pas écrit ces mots. Nodot dit que la piéce qui lui sert de type est un - morceau de la partie postérieure avec le bord de l'ouverture caudale et il donne le dessin de la piéce avec le bord parfaitement indiqué, dont j'ai donné á mon tour la reproduction en disant qu'il 'est du bord postérieur de la carapace. Pourquoi donc ce mot probable? 'L'espéce se distingue d'une maniére tranchée par les figures centrales qui sont plus grandes que les périphériques et trés convexes ou globuleuses. L'ouverture caudale montre, immédiatement en avant de la rangée, de gros tubercules pointus qui constituent le bord, une deuxiéme ran- gée formée par des tubercules un peu plus petits'mais ayant les mémes 515 ofrecer algún carácter de valor específico. Sin duda se refiere a algún fragmento que en el Museo de La Plata ostenta ese nombre, pero el tipo de la especie que existe en mi colección no es rodado. Esta especie se distingue por el poco espesor de la coraza, por su superficie rugosa, por el tamaño de las figuras centrales y la pequeñez de las periféricas; las figuras son muy bajas y los surcos del sistema reticular son poco profundos y excesivamente anchos; estos últimos caracteres son bien visibles en el fragmento cuyo dibujo he dado y distinguen a esta especie de todas las demás. GLYPTODON FALKNERI Ameghino = Glyptodon clavipes para Lydek- ker, página 5.— No se encuentra una sola palabra acerca de las+razones que han inducido al autor a hacer esta identificación; y sin embargo se trata de una de las formas más diferenciadas y que presenta caracteres muy fáciles de notar. El tamaño era poco considerable y desde este punto de vista comparable a una pequeña especie del género Sclero- calyptus, pero con la coraza mucho más gruesa. Las placas tienen casi la mitad del diámetro del de las grandes especies del género Glyptodon. Las figuras centrales son siempre más grandes que las periféricas, pero tanto las unas como las otras son muy altas y, por consecuencia, delimitadas por un sistema reticular profundo. Las figu- ras periféricas quedan siempre separadas, sin ponerse en contacto con las de las placas contiguas. Otra particularidad bien visible en las figuras que he dado de las placas de esta especie, es que la cara supe- rior, en vez de presentar varias perforaciones vasculares pequeñas, distribuídas por sobre toda la superficie, no muestra más que una sola perforación muy grande en el medio de cada placa, demostrando que cada una estaba nutrida por una sola rama arterial principal. GLYPTODON GEMMATUS Nodot = Glyptodon clavipes para Lydekker, página 5.— Dice el autor que las figuras centrales del fragmento en el cual ha sido fundada esta especie, son muy elevadas y que, proba- blemente, este fragmento es de una de las extremidades. Pienso que no debe haber leído ni la descripción de Nodot ni la mía, porque si fuese de otro modo no habría escrito eso. Dice Nodot que la pieza que le sirvió de tipo es un fragmento de la parte posterior con el borde de la abertura caudal y da el dibujo de la pieza con el borde perfecta- mente indicado, cuya reproducción di a mi vez diciendo que es del borde posterior de la coraza. ¿Por qué, pues, esa palabra probable? La especie se distingue de una manera bien neta por las figuras centra- les, que son más grandes que las periféricas, y muy convexas o globu- losas. La abertura caudal muestra, inmediatamente delante de la hilera de grandes tubérculos puntiagudos que constituyen el borde, una se- 516 caracteres quoique moins accentués. On ne voit cela dans aucune autre espéce connue du méme genre. GLYPTODON EUPHRACTUS Lund; Lydekker, page 11.—-—Pour cette forme qu'il mentionne dans un paragraphe A part comme étant une espéce distincte, il se limite a dire qu'elle est de dimensions plus pe- tites que le Glyptodon clavipes typique et pourrait bien n'étre qu'une petite race de ce dernier. J'ajouterai á cela que la sculpture externe des plaques, comme je l'avais déja indiqué, est la méme dans les deux espé- ces, tandis que toutes les autres formes de 1'Argentine, que M. Lydek- ker a confondu avec le Glyptodon clavipes, présentent une sculpture profondément différente de celle de ce dernier. * PLOHOPHORUS Ameghino; Lydekker, pages 12 et 13. — L'auteur donne les caractéres tres abrégés de la carapace, du cráne et de l'étui caudal, comparés avec ceux que présentent les mémes parties de Glyp- todon, Sclerocalyptus (Lomaphorus pour Lydekker) et Panochtus. Aprés cela vient une comparaison de la sculpture de la carapace des indivi- dus supposés vieux avec celle de ceux supposés jeunes. Les plaques des vieux individus auraient une figure centrale circulaire plus grande et deux ou trois rangées concentriques de figures périphériques, com- parables á celles des plaques du Panochtus tuberculatus; dans les pla- ques des individus jeunes ou á demi adultes il n'y aurait qu'une ou deux rangées de figures périphériques; dans les individus trés jeunes les plaques seraient á surface presque lisse, sans figures bien définies. L'étui caudal des individus jeunes ne présenterait pas les rangées de petits tubercules que lP'on voit autour des figures principales chez les vieux individus. Il ajoute que Plohophorus est un nom barbare parce qu'il est formé par ia transposition des deux premitres syllabes de Hoplophorus; pourtant il a toléré (allowed) comme il avait fait dans le cas de Xotodon qui est formé de Toxodon. Le Plohophorus orientalis, _fondé sur l'extrémité d'un étui caudal provenant de 1'Uruguay, appar- tiendrait au genre Sclerocalyptus (Lomaphorus pour Lydekker). Pour moi, tout ce qui précéde est inexact. Tout ce qui se rapporte á la différence de la sculpture suivant l'áge est complétement erroné; la formation successive des figures, en commengant par la centrale et suivant aprés par les rangées concentriques des figures périphériques, est inadmissible et absolument contraire á la maniére dont s'effectue le développement de la carapace chez tous les Edentés, aussi bien vivants que fossiles. Les figures de la sculpture externe des plaques apparais- sent toutes á la fois des le premier áge, chaque figure étant couverts 517 gunda hilera formada por tubérculos un poco más pequeños, pero que tienen los mismos caracteres, aunque menos acentuados. No se ve eso en ninguna otra especie conocida del mismo género. -GLYPTODON EUPHRACTUS Lund; Lydekker, página 11.— Por lo que se refiere a esta forma que él menciona en un parágrafo aparte como si fuese una especie distinta, el autor se limita a decir que ella es de dimensiones más pequeñas que el Glyptodon clavipes típico y bien pu- diera ocurrir que no sea más que una pequeña raza de este último. Añadiré a lo dicho que la escultura externa de las placas, tal como ya lo tengo afirmado, es igual en las dos especies, mientras que todas las demás formas de la Argentina a las cuales ha confundido Lydekker con el Glyptodon clavipes, presentan una escultura profundamente dife- rente de la de este último. E PLOHOPHORUS Ameghino; Lydekker, páginas 12 y 13. — El autor da muy abreviados los caracteres de la coraza, del cráneo y del tubo caudal, comparados con los que presentan las mismas partes de Glyp- _todon, Sclerocalyptus [Lomaphorus, para Lydekker) y Panochtus. Sigue luego una comparación de la escultura de la coraza de los individuos a los cuales supone viejos con la de los que supone jóvenes. Las placas de los individuos viejos tendrían una figura central circular más grande y dos o tres hileras concéntricas de figuras periféricas comparables a las de las placas de Panochtus tuberculatus; en las placas de los indi- viduos jóvenes o semiadultos no habría más que una o dos hileras de figuras periféricas; en los individuos muy jóvenes las placas serían de superficie casi lisa, sin figuras bien definidas. El tubo caudal de los individuos jóvenes no presentaría las hileras de pequeños tubérculos que se ven alrededor de las figuras principales en los individuos viejos. Agrega que Plohophorus es un nombre bárbaro porque está formado por la transposición de las dos primeras sílabas de Hoplophorus, a pesar de lo cual lo ha tolerado (allowed) tal como ya lo tenía hecho en el caso de Xotodon que es formado de Toxodon. El Plohophorus orientalis, fundado en la extremidad de un tubo caudal procedente del Uruguay, pertenecería al género Sclerocalyptus (Lomaphorus, para Lydekker). Para mí, todo cuanto precede es inexacto. Todo cuanto se refiere a la diferencia de la escultura según la edad es completamente erróneo; la formación sucesiva de las figuras, empezando por la central y si- guiendo luego por las hileras -concéntricas de las figuras periféricas, es inadmisible y absolutamente contrario a la manera como se efectúa el desarrollo de la coraza en todos los Desdentados, tanto fósiles como 518 par une plaque cornée épidermique qui existe déja formée au moment de la naissance. L'auteur est tombé dans cette erreur parce qu'il a con- fondu des débris de deux espéces et de deux genres différents, ayant pris les caractéres d'un de ces genres comme représentant l'état jeune de l'autre, et tout cela au moyen d'une simple supposition, sans aucun fondement sérieux. : Le nom de Plohophorus et ceux formés par le méme procédé, ne peuvent étre barbares qu'a condition que ceux dont ils sont tirés le soient aussi. Hoplophorus et Toxodon n'étant pas des noms barbares, Plohophorus et Xotodon, ne peuvent pas l'étre d'avantage. Je ne sais pourquoi il a fait cette remarque, puisqu'il ne doit pas ignorer que la formation des noms génériques, par la transposition des lettres ou syl- labes d'autres noms, ce qu'on appelle des anagrammes, est admise et d'usage général. Les caractéres fournis par l'étui caudal qui a servi de type pour fon- der le Plohophorus orientalis s' éloignent á certains égards de ceux qui distinguent les étuis caudales de Plohophorus figuratus et de Ploho- phorus Ameghinoi, mais ils sont en opposition encore bien plus com- pléte avec ceux fournis par les étuis de Sclerocalyptus. Du reste, M. Lydekker ne s'est formé qu'une idée tres incompléte du genre Plohophorus, car, comme on le verra» plus loin, une bonne partie de ces débris sont décrits par lui comme appartenant á une es- péce du genre Panochtus. PLOHOPHORUS FIGURATUS Ameghino; Lydekker, pages 14 et 15, plan- che VI, figures 1 et 2; planche VII, figure 1.— Il n'y a pas de des- cription á proprement parler, sinon une suite de remarques sur les piéces qu'il croit étre de jeunes individus, comparées á celles qu'il suppose appartenir a des adultes. Selon lui, les débris que j'ai décrit sous le nom de Neuryurus antiquus appartiendraient a des individus jeunes de cette espéce; en traitant du genre, je viens de manifester l'im- possibilité de ce qu'il en soit ainsi. Les piéces figurées par Lydekker comme étant du Plohophorus figuratus adulte sont une partie considé- rable de la carapace dorsale avec le bord antérieur (planche VI, fi- gure 1) montrant la sculpture typique comme je l'avais figurée et deux exemplaires de l'étui caudal (planche V, figure 2, et planche VII, fi- gure 1) absolument identiques á celui dont j'ai donné le dessin. Quant au troisime exemplaire d'étui caudal figuré sur la planche VII, fi- gure 2, je le considére comme étant d'une espéce différente. Les deux cránes qu'il attribue au méme animal (planche VIII, figures 1, 2 et 2a) sont de Neuryurus antiquus Ameghino. Pour terminer, il me reste a dire que la partie postérieure-de la carapace et plusieurs autres piéces du Plohophorus figuratus sont décrites et dessinées un peu plus loin comme étant de Panochtus bullifer. 519 vivientes. Todas las figuras de la escultura externa de las placas apa- recen a la vez desde la primera edad, estando cada una de ellas cubierta por una placa córnea epidérmica que existe ya formada en el momento del nacimiento. El autor ha caído en este error porque ha confundido restos de dos especies y de dos géneros diferentes, habiendo tomado los caracteres de uno de estos géneros como representativos del estado joven del otro, y todo ello fundado en una simple suposición sin ninguna razón seria. El nombre de Plohophorus y los formados por el mismo procedi- miento no pueden ser bárbaros sino a condición de que aquellos de donde son formados también lo sean. Hoplophorus y Toxodon no son nombres bárbaros; y, por consecuencia, Plohophorus y Xotodon tampoco pueden serlo. No sé por qué ha hecho él esta observación, desde que no debe ignorar que la formación de los nombres genéricos, por la transposición de las letras o de las sílabas de otros nombres es lo que se denomina anagramas y está admitido y es de uso general. Los caracteres proporcionados por el tubo caudal que ha servido de tipo para fundar el Plohophorus orientalis se alejan, desde ciertos pun- tos de vista, de los que distinguen los tubos caudales de Plohophorus figuratus y de Plohophorus Ameghinoi, pero están en una oposición más completa aún con los que proporcionan los tubos de Sclerocalyptus. Por lo demás, Lydekker sólo se ha formado una idea muy incompleta del género Plohophorus, puesto que, como ha de verse más adelante, una buena parte de estos restos están descriptos por él como perte- necientes a una especie del género Panochtus. PLOHOPHORUS FIGURATUS Ameghino; Lydekker, páginas 14 y 15, lá- mina VI, figuras 1 y 2; lámina VII, figura 1. — Hablándose con pro- piedad, el autor no ha hecho una descripción sino una serie de notas acerca de las piezas que él cree son de individuos jóvenes, comparadas con las que él supone ser de adultos. A su juicio, los restos que he des- cripto bajo el nombre de Neuryurus antiquus pertenecerían a individuos jóvenes de esta especie; al ocuparme del género, acabo de manifestar la imposibilidad de que ello sea así. Las piezas figuradas por Lydekker como si fuesen de Plohophorus figuratus adulto son una parte conside- rable de la coraza dorsal con el borde anterior (lámina VI, figura 1) mostrando la escultura típica tal como yo la había figurado y dos ejem- plares del tubo caudal (lámina V, figura 2 y lámina VII, figura 1) absolutamente idénticos al mismo del cual di el dibujo. Con respecto al tercer ejemplar de tubo caudal figurado en la lámina VII, figura 2, considero que es de una especie diferente. Los dos cráneos que él atri- buye al mismo animal (lámina VIII, figuras 1, 2 y 24), son de Neuryu- rus antiquus Ameghino. Para terminar, sólo me resta decir que la parte 520 ' Je dois aussi appeler l'attention sur une ligne de la description du Plohophorus figuratus, dans laquelle il dit que beaucoup d'échantillons de cette espéce ont des huítres et des Balanus attachés a leur surface; ce renseignement tout nu, pourrait faire croire que ces différents étres ont été contemporains, et je crois donc utile de dire qu'il s'agit d'huí- tres et de Balanus actuels qui s'attachent aux fossiles que les eaux mettent á découvert sur les rives de la mer. PLOHOPHORUS SYGMATURUS, n. sp. = Plohophorus figuratus pour Ly- dekker, page 14, planche VII, figure 2.— Le type de cette nouvelle espéce est l'étui caudal représenté comme étant de Plohophorus figu- ratus dans la figure sus-mentionnée. Cette piétce différe de la corres- pondante de cette derniére espéce pour étre plus longue et á base (bout proximal) relativement plus étroite, — pour étre formée par un nombre plus considérable de files transversales de plaques, et surtout par sa courbe sigmoide complétement différente de la courbe simple et á concavité supérieure de l'étui caudal de l'autre espéce. NEURYURUS ANTIQUUS Ameghino = Plohophorus figuratus pour Ly- dekker, pages 14 et 15, planche VIII, figures 1, 2 et 2a; planche IX, fi- gures 1 a 4. — Guidé par l'idée précongue que dans les Glyptodontes les plaques á surface lisse ou presque lisse et sans sculpture, doivent appartenir a des individus jeunes, il a pris les débris de Neuryurus antiguus comme appartenant aux jeunes du Plohophorus figuratus du méme gisement; pourtant, les caractéres externes qui présentent les parties de carapace qu'il figure comme appartenant a des jeunes, sont bien des caractéres permanents. Ces carapaces sans sculpture ne por- taient qu'un seul écusson corné pour chaque plaque qui en occupait toute la surface; les plaques épidermiques ne reposaient pas non plus directement sur la surface osseuse sinon qu'elles en étaient un peu séparées par l'interposition d'une partie du derme; c'est a cause de cela que sur la face interne des plaques osseuses on voit toujours un certain nombre de perforations plus grandes que d'habitude, donnant passage aux branches artérielles destinées á nourrir la partie externe . du derme placée au-dessous des plaques épidermiques, entre celle-ci et la surface osseuse. Vers le centre de la carapace les caractéres sont un peu différents; chaque plaque porte une figure centrale peu sail- lante, et une file de figures périphériques trés petites, basses, mal dé- limitées et séparées par des sillons trés larges et peu profonds. Ces plaques du centre du dos je les avais pris pour une espéce du genre Palaehoplophorus (Palaehoplophorus disjunctus Ameghino: Contribu- ción al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argen- tina, planche LV, figure 6) mais aujourd'hui je sais qu'elles sont 521 posterior de la coraza y varias otras piezas de Plohophorus figuratus están descriptas y dibujadas un poco más adelante como si fuesen de Panochtus bullifer. Debo también llamar la atención sobre una línea de la descripción del Plohophorus figuratus en la cual afirma el autor que muchos ejem- plares de esta especie tienen adheridas a su superficie ostras y Balanos. Semejante dato, ofrecido escuetamente, podría inducir a creer que estos diferentes seres han sido contemporáneos; y de ahí que me resulte útil manifestar que se trata de ostras y Balanos actuales que se adhieren a los fósiles puestos a descubierto por las aguas a orillas del mar. PLOHOPHORUS SYGMATURUS, n. sp. = Plohophorus figuratus para Ly- dekker, página 14, lámina VII, figura 2.—-El tipo de esta nueva es- pecie es el tubo caudal representado como si fuese de Plohophorus figuratus en la figura antes mencionada. Esta pieza difiere de la corres- pondiente de esta última especie por ser más larga y de base (extremi- dad proximal) relativamente más estrecha; por ser formada por un número más considerable de hileras transversales de placas, y, sobre todo, por su curva sigmoides, que es completamente distinta de la curva simple y de concavidad superior del tubo caudal de la otra especie. NEURYURUS ANTIQUUS Ameghino = Plohophorus figuratus para Ly- dekker, páginas 14 y 15, lámina VIII, figuras 1, 2 y 2a; lámina IX, figuras 1 a 4. — Guiado por la idea preconcebida de que en los Glipto- -dontes las placas de superficie lisa o casi lisa y sin escultura, deben pertenecer a individuos jóvenes, el autor ha considerado a los restos de Neuryurus antiquus como si perteneciesen a individuos jóvenes de Plohophorus figuratus del mismo yacimiento; y sin embargo, los carac- teres externos que presentan las partes de coraza a las cuales él figura como pertenecientes a individuos jóvenes son caracteres perma- nentes. Esas corazas sin escultura sólo tenían un escudo córneo para” cada placa, cuya entera superficie ocupaban; las placas epidérmicas no reposaban tampoco directamente sobre la superficie ósea sino que estaban un poco separadas de ella por la interposición de una parte del dermis; debido a eso, en la cara interna de las placas óseas se ve siempre cierto número de perforaciones más grandes que, las de cos- tumbre, dando paso a las ramas arteriales destinadas a nutrir la parte externa del dermis situada debajo de las placas epidérmicas, entre ésta y la superficie ósea. Hacia el centro de la coraza los caracteres son un poco distintos; cada placa tiene una figura central poco saliente y una hilera de figuras periféricas muy pequeñas, bajas, mal delimi- tadas y separadas por surcos muy anchos y poco profundos. Estas placas del centro del dorso fueron confundidas por mí como por de una especie del género Palaehoplophorus (Palaehoplophorus disjunctus Ameghino: 522 du méme animal que j'avais nommé avec antériorité: Neuryurus anti- quus. Par la présence d'une sculpture, quoique imparfaite, sur le cen- tre de la carapace, cette esptce s'éloigne beaucoup des espéces typi- ques de ce genre (Neuryurus rudis, Neuryurus interundatus), pour se rapprocher du genre Plohophorus. Les figures 1 et 2 de la planche IX représentent deux gros morceaux de la carapace d'un individu de cette espéce, attribués a tort par Ly- dekker á un individu jeune de Plohophorus figuratus; celui de la fi- gure 1 vient de la partie latérale antérieure, tandis que celui de la fi- gure 2 est du centre de la carapace. L'examen de ces figures suffit pour s'apercevoir qu'il s'agit d'un individu complitement adulte, car les plaques sont unies les unes aux autres par des sutures osseuses assez serrées, et par endroits, surtout sur le spécimen de la figure 2, dont les vestiges mémes sont disparus. L'échantillon représenté sur la figure 3 de la méme planche provient probablement d'un individu un peu plus jeune. : L'auteur dit que le cráne de Plohophorus figuratus, duquel il dessine deux exemplaires, est identique á celui que j'ai figuré sous le nom de Neuryurus antiquus, tandis que le type de cette soi-disante espéce est un fragment de la région dorsale de la carapace d'un individu jeune du Plohophorus figuratus ou peut-étre de Panochtus bullifer! Ce frag- ment de carapace dont j'ai donné la figure dans Contribución, etc., - planche LXIII, figure 6, n'est ni de Plohophorus figuratus ni de Pa- nochtus bullifer sinon de Neuryurus antiquus, et n'est pas non plus d'un individu jeune sinon d'un animal complétement adulte; M. Ly- dekker apprendra, sans doute avec surprise, que ce morceau est du méme individu que le cráne que j'ai figuré sous le méme nom et qu'il dit étre de Plohophorus figuratus. Des deux cránes dont M. Lydekker donne les figures, un est avec la mandibule (planche VIII, figures 2 et .2 4) et l'autre (méme planche, figure 1) montre le casque céphalique; d'aprés la réduction, ces cránes n'auraient que 19 centimétres de long tout au plus, tandis que le cráne type, dont j'ai donné la figure, est long de 26 centimétres. Je crois donc que ces deux cránes sont réduits a moitié de la grandeur naturelle et non aux deux tiers, qui est la ré- duction indiqué par M. Lydekker. PLOHOPHORUS AMEGHINO! Moreno; Lydekker, page 15, planche IX; figure 5; planche X, figures 1 et 2. — Comme je l'avais indiqué, les piétces sur lesquelles MM. Moreno et Mercerat avaient fondé les Ploho- phorus Philippii, Neuryurus proximus et Neuryurus compressidens, sont référées á cette espéce dont il donne les principaux caractéres et il en figure la carapace presque entiére avec un pied incomplet. 523 Contribución al Conocimiento, etc., lámina LV, figura 6), pero hoy sé que ellas son del mismo animal al cual con anterioridad había denomi- nado Neuryurus antiquus. Por la presencia de una escultura, aunque imperfecta, en el centro de la coraza, esta especie se aparta mucho de las especies típicas de este género (Neuryurus rudis, Neuryurus interundatus), para acercarse al género Plohophorus. Las figuras 1 y 2 de la lámina IX representan dos grandes fragmentos de la coraza de un individuo de esta especie, atribuídos erróneamente por Lydekker a un individuo joven de Plohophorus figuratus; el de la figura 1 proviene de la parte lateral anterior, mientras que el de la figura 2 es del centro de la coraza. Basta el examen de esas figuras para echar de ver que se trata de un individuo completamente adulto, porque las placas están unidas entre sí por suturas óseas bastante cerradas, y a trechos, sobre todo en el ejemplar de la figura 2, cuyos propios vestigios han desaparecido. El ejemplar representado en la figura 3 de la misma lámina proviene probablemente de un individuo un poco más joven. Dice el autor que el cráneo de Hoplophorus figuratus, del cual dibuja dos ejemplares, es idéntico al que he figurado bajo el nombre de Neuryurus antiquus, mientras que el tipo de esta pretendida especie es un fragmento de la región dorsal de la coraza de un individuo joven de Plohophorus figuratus ¡o tal vez de Panochtus bullifer! Ese frag- mento de coraza cuyo dibujo he dado en la figura 6 de la lámina LXIHII de mi Contribución al Conocimiento, etc., no es ni de Hoplophorus figu- ratus ni de Panochtus bullifer, sino de Neuryurus antiquus; y ni si- quiera es de un individuo joven sino de un animal completamente adulto. El señor Lydekker ha de saber, sin duda con sorpresa de su parte, que ese fragmento proviene del mismo individuo que el cráneo que he figurado bajo el mismo nombre y que él afirma ser de Plohophorus figuratus. De los dos cráneos cuyo dibujo ofrece Lydekker, uno tiene la mandíbula. (lámina VIII, figuras 2 y 2a) y el otro (la misma lámina, figura 1) muestra el casco cefálico; de estarnos a la reducción, esos crá- neos sólo tendrían 19 centímetros de largo, a lo sumo, mientras que el cráneo tipo, cuya figura tengo dada, tiene un largo de 26 centímetros. Pienso, pues, que esos cráneos están reducidos a la mitad de su tamaño natural y no a dos tercios, que es la reducción indicada por Lydekker. PLOHOPHORUS AMEGHINO! Moreno; Lydekker, página 15, lámina IX, figura 5; lámina X, figuras 1 y 2.—- Tal como lo tengo afirmado, las piezas en las cuales los señores Moreno y Mercerat fundaron los Hoplo- hophorus Philippii, Neuryurus proximus y Neuryurus compressidens, son referidas a esta especie cuyos caracteres principales da y cuya coraza figura casi entera con un pie incompleto. 524 SCLEROCALYPTUS Ameghino = Lomaphorus pour Lydekker, p. 19 (non Lomaphorus Ameghino). —- Jusqu'a maintenant on ne connaissait pas encore un squelette complet de ce genre, et comme l'auteur a eu á sa disposition des matériaux nombreux, parmi lesquels un squelette complet avec la carapace correspondante, sa description contient plu- sieurs renseignements nouveaux dont la valeur est considérablement rehaussée par de trés belles figures; pourtant on y trouve aussi beau- coup de données inexactes et la plupart des soi-disants caractéres gé- nériques ne se rencontrent pas sur toutes les espéces, tandis qu'il y en a que l'on ne retrouve sur aucune. Je ne vais m'ocupper que de ces derniers et de la confusion qu'il a jetté dans les espéces de ce genre et de celles qui s'en rapprochent. Ainsi, par exemple, il dit que la ligne de suture du tibia et du pé- roné est persistante, ce qui est une erreur, cette ligne s'effacant avec l'áge comme dans tous les autres Glyptodontes; l'observation doit se référer certainement á un individu encore jeune. D'aprés lui, dans le jeune áge, les plaques de la région dorsale ne montreraient de traces que de la figure centrale, tandis que celles des ailes latérales antérieures seraient absolument plates, sans sculpture, et souvent perforées au milieu; les plaques de l'étui caudal seraient séparées chaque plaque avec la figure centrale mais sans figures péri- phériques. Tout ceci est inexact; les plaques de n'importe quelle région de la carapace présentent des le plus jeune áge la méme sculpture qu'a Váge adulte, mais naturellement avec les figures plus petites et moins accentuées en relation avec la taille. Quant aux plaques perforées je n'en ai jamais vu. Selon lui, ce genre, par la forme de la carapace, serait celui des Glyp- todontes qui se rapproche d'avantage des Tatous. En réalité c'est celui qui s'en éloigne le plus, car c'est le seul Glyptodonte dont la carapace ne présente pas de fentes verticales sur les cótés, celles-ci représen- tant les derniers ,vestiges des bandes transversales mobiles des Tatous. M. Lydekker remplace le nom de Sclerocalyptus par celui de Loma- phorus parce que, selon lui, il ne s'agirait que d'un seul genre et le dernier de ces deux noms aurait la priorité. J'ai créé ce dernier nom pour distinguer certaines espéces que je croyais et je crois encore qu'elles constituent un genre différent de celui que l'on désignait sous le nom d'Hoplophorus, nom préoccupé, que j'ai substitué par celui de Sclerocalyptus. A mon avis, c'est ce nom-ci qui doit subsister, quand méme il viendrait á étre démontré que Lomaphorus n'est pas un genre distinct. Procéder autrement, me paraít que c'est introduire de la con- fusion inutilement. 525 SCLEROCALYPTUS Ameghino = Lomaphorus para Lydekker, pá- gina 19 (no Lomaphorus Ameghino). — Hasta ahora no se conocía un esqueleto completo de este género; y como el autor ha tenido a su disposición numerosos materiales, entre los cuales un esqueleto com- pleto con la correspondiente coraza, su descripción contiene varios datos nuevos cuyo valor está considerablemente realzado por muy hermosas figuras. Y sin embargo se encuentran en aquélla bastantes datos inexac- tos y la mayor parte de los pretendidos caracteres genéricos no son hallados en todas las especies, mientras hay también algunos que no se hallan en ninguna de ellas. Sólo voy a ocuparme de estos últimos y de la confusión que ha sembrado en las especies de este género y de los que le son afines. * Así, por ejemplo, afirma que la línea de sutura de la tibia y el peroné es persistente, lo que importa un error, porque esa línea se borra con la edad, como en todos los demás Gliptodontes; y la observa- ción debe referirse a buen seguro a un individuo aún joven. Según él, en la juventud, las placas de la región dorsal no mostrarían más huellas que de la figura central, mientras que las de los lados laterales anteriores serían absolutamente planas, sin escultura y a menudo perforadas en el medio; las placas del tubo caudal serían separadas y cada una de ellas tendría la figura central, pero sin figuras periféricas. Todo ello es inexacto; las placas de cualquier región de la coraza presentan desde la primera juventud la misma escultura que en la edad adulta, pero naturalmente con las figuras más pequeñas y menos acentuadas en relación al tamaño. Por lo que se refiere a las placas perforadas, afirmo que jamás las he visto. Este género, por la forma de la coraza, sería a su juicio el de los Gliptodontes que se acerca mayormente a los Tatúes. Y en realidad es el que se aleja más, porque es el único Gliptodonte cuya coraza no presenta hendeduras verticales en sus costados, como que éstas representan los últimos vestigios de las bandas transversales movibles de los Tatúes. Lydekker reemplaza el nombre de Sclerocalyptus por el de Loma- phorus porque, según él, se trataría de un solo género y el último de ambos nombres tendría la prioridad. He creado este último nombre para distinguir ciertas especies acerca de las cuales pensaba y pienso que constituyen un género diferente del que se designaba bajo el nom- bre de Hoplophorus, que es un nombre que ya estaba ocupado y al cual substituí por el de Selerocalyptus. En mi opinión, este nombre es el que debe subsistir, aun cuando llegara a demostrarse que Lomaphorus no es un género distinto. Proceder en otra forma me parece que es introducir una confusión inútil. 526 D'ailleurs, il a eu tort de confondre le Lomaphorus avec Scleroca- lyptus et de réunir aussi sous le méme nom les genres Neothoraco- phorus et Zaphilus. Pour compléter la confusion, des, parties de cara- paces, qui par leurs caractéres appartiennent certainement á Scleroca- lyptus et a Lomaphorus, sont attribuées quelques unes au genre Glyp- todon (page 8, planche Ill, figure 1) et les autres aux genres Panoch- tus (page 30, Sclerocalyptus cordubensis et Sclerocalyptus evidens). La carapace des quatre genres Sclerocalyptus, Lomaphorus, Neotho- racophorus et Zaphilus se distingue par des caractéres bien tranchés, dont je me contenterai de rappeler les deux ou trois plus importants. * SCLEROCALYPTUS Ameghino = Lomaphorus pour Lydekker, p. 16. — La carapace est allongée et ne porte pas de fentes perpendiculaires sur les cótés. Les plaques de la région dorsale et celles de l'étui caudal ont une figure centrale et une rangée de figures périphériques toutes bien accentuées et séparées par un réseau réticulaire bien marqué quo que peu profond. * LOMAPHORUS Ameghino. — La carapace porte des fentes verti- cales entre les files de plaques des cótés latéraux. Les plaques de la carapace portent une figure centrale entourée par une zone rugueuse A radiations osseuses qui vont de la figure centrale á la périphérie; chez quelques espéces qui s'approchent du genre précédent, la zone rugueuse est remplacée par una rangée de figures périphériques rudi- mentaires, séparées par un réseau réticulaire imparfait, mais présen- tant les mémes radiations osseuses, quoique moins accentuées. L'étui caudal ne présente pas de figures périphériques autour des figures cen- trales. 11 est vrai que M. Lydekker prend ces caractéres comme indi- quant le jeune áge de Sclerocalyptus, mais cette opinion est absolu- ment insoutenable et en désaccord complet avec ce que nous savons sur l'évolution de la carapace chez les Tatous. NEOTHORACOPHORUS Ameghino = Lomaphorus pour Lydekker, page 16. — D'apres M. Lydekker, le Neothoracophorus depressus serait fondé sur des plaques des ailes latérales antérieures de Sclerocalyp- tus jeune. 11 n'en est de cela absolument rien, ce genre se distinguant par-les plaques de la carapace tres épaisses (et non minces comme dans Sclerocalyptus, qu'il soit jeune ou vieux), trés petites, et qui n'étaient pas unies par des sutures á aucun áge et dans aucune partie de la ca- 527 Por lo demás, él se ha equivocado confundiendo a Lomaphorus con Sclerocályptus y reuniendo también bajo el mismo nombre los géneros Neothoracophorus y Zaphilus. Para completar la confusión, partes de corazas que por sus caracteres pertenecen seguramente 'a Scleroca- lyptus y a Lomaphorus, son atribuídas: algunas al género Glyptodon (página 8, lámina III, figura 1); y otras a los géneros Panochtus (pá- gina 30: Sclerocalyptus cordubensis y Sclerocalyptus evidens). Las corazas de los cuatro géneros Sclerocalyptus, Lomaphorus, Neo- thoracophorus y Zaphilus, se distinguen por caracteres bien pronun- ciados, de los cuales voy a contentarme con recordar los dos o tres más importantes. E * SCLEROCALYPTUS Ameghino = Lomaphorus para Lydekker, pá- gina 16.— La coraza es alargada y carece de hendeduras perpendicu- lares en los costados. Las placas de la región dorsal y las del tubo caudal tienen una figura central y una hilera de figuras periféricas bien acentuadas todas ellas y separadas por una redecilla reticular bien marcada aunque poco profunda. * LOMAPHORUS Ameghino. — La' coraza tiene hendeduras verti- cales entre las hileras de placas de los costados laterales. Las placas de la coraza tienen una figura central rodeada por una zona rugosa de radiaciones óseas que van desde la figura central a la periferia; en algunas especies que se acercan al género precedente, la zona rugosa es reemplazada por una hilera de figuras periféricas rudimentarias, separadas por una redecilla reticular imperfecta, pero que presenta las mismas radiaciones óseas, aunque menos acentuadas. El tubo caudal no presenta figuras periféricas en torno de las figuras centrales. Cierto es que Lydekker toma estos caracteres como si indicasen la edad juvenil de Sclerocalyptus, pero tal opinión es absolutamente insostenible y está en desacuerdo completo con cuanto sabemos acerca de la evolución de la coraza en los Tatúes. = NEOTHORACOPHORUS Ameghino = Lomaphorus para Lydekker, página 16.— Según Lydekker, el Nepihoracophorus depressus estaría fundado en placas de los costados laterales anteriores de Sclerocalyptus joven. No hay absolutamente nada de eso, porque este género se dis- tingue por las placas de la coraza muy gruesas (y no delgadas como en Sclerocalyptus, sea joven o viejo), muy pequeñas y que no estaban unidas por suturas en ninguna edad y en ninguna parte de la coraza. 528 rapace; ces plaques ne portent que la figure centrale, qui en occupe presque toute la surface, sans vestige de figures périphériques. Les bords de la carapace sont formés de tubercules pointus et saillants, et non déprimés et aplatis comme dans Sclerocalyptus et Lomaphorus. La queue ne porte pas d'étui caudal, étant formée par des anneaux verticillés, comme dans Glyptodon. La premiére molaire inférieure est tres petite et á couronne pointue. Ces caractéres, dont l'importance est évidente, n'ont pas été pris en considération par l'auteur. ZAPHILUS Ameghino = Lomaphorus pour Lydekker, page 16.— . L'étui caudal se distingue par les figures centrales qui sont toujours séparées, a n'importe quel endroit, par deux files de figures périphé- 1iques et parfois par trois ou quatre, avec un nombre trés considérable de perforations piliféres. On ne voit rien de semblable dans aucune espetce de Sclerocalyptus ou de Lomaphorus. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) MeYErI (Lund) Ameghino = Lomaphorus Meyeri pour Lydekker, pages 19 et 20. — Pour l'auteur, c'est douteux si cette forme est bien de ce genre ou si elle doit étre pla- cée dans le genre Plohophorus. Pour ma part, je trouve que la sculpture de la carapace concorde parfaitement avec celle de Sclerocalyptus, car nulle part on ne voit plus de deux rangées de figures périphériques entre chaque deux figures centrales, tandis que dans la méme région de la carapace de Plohophorus, il y a toujours au moins quatre rangées de figures périphériques entre chaque deux figures centrales. LOMAPHORUS GRACILIS (Nodot) Ameghino == Lomaphorus Meyeri pour Lydekker, page 20. — Cette espéce, d'apres lui, aurait été fondée sur des parties de carapace d'un individu jeune de l'espéce précédente; s'il eút consulté la description originale avec un peu de soin, il aurait vu que Nodot dit que l'échantillon type, malgré son peu d'épaisseur, paraít appartenir á un individu adulte, aussi bien en raison de sa - grande solidité que par lV'état parfaitement ankylosé des sutures. J'ai examiné lexemplaire type ainsi que d'autres échantillons plus com- plets et je n'ai qu'a confirmer les observations de Nodot; ces débris sont d'individus complétement adultes. Dans le Sclerocalyptus Meyeri la figure centrale de chaque plaque est proportionnellement petite et les périphériques trés grandes, tandis que dans Lomaphorus gracilis la figure centrale est tres grande et les périphériques trés petites, ru- dimentaires, et parfois méme absentes, étant alors remplacées par un bord marginal rugueux. Dans le Sclerocalyptus Meyeri la surface des 529 Esas placas no tienen más figuras que la central, cuya superficie ocupa casi por completo, sin vestigio de figuras periféricas. Los bordes de la coraza son formados por tubérculos puntiagudos y salientés, y no deprimidos y planos como en Sclerocalyptus y Lomaphorus. La cola carece de tubo caudal, siendo formada por anillos verticales, como en los Glyptodon. El primer molar inferior es muy pequeño y de corona puntiaguda. Estos caracteres, cuya importancia es evidente, no han sido tomados en consideración por el autor. ae * ZAPHILUS Ameghino = Lomaphorus para Lydekker, página 16. El tubo caudal se distingue por las figuras centrales, que siempre están separadas, en cualquier parte que sea, por dos hileras de figuras peri- féricas y a veces por tres o cuatro, con un número muy considerable de perforaciones pilíferas. No se ve nada semejante en ninguna especie de Sclerocalyptus o de Lomaphorus. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) MeYERI (Lund) Ameghino = Lomaphorus Meyeri para Lydekker, páginas 19 y 20. — Para el autor es dudoso si esta forma corresponde en verdad a este género o si deb: ser colocada en el género Plohophorus. Por mi parte, encuentro que la escultura de la coraza concuerda perfectamente con la de Sclero- calyptus, porque en ninguna parte se ve más de dos hileras de figuras periféricas entre cada dos figuras centrales, mientras que en la misma región de la coraza de Plohophorus hay siempre, por lo menos, cuatro hileras de figuras periféricas entre cada dos figuras centrales. LoMAPHORUS GRACILIS (Nodot) Ameghino = Lomaphorus Meyeri para Lydekker, página 20. — Esta especie, según el autor, habría sido fun- . dada en dos partes de coraza de un individuo joven de la especie pre- cedente. Si él hubiese consultado con un poco de cuidado la descrip- ción original, habría visto que Nodot dice que el ejemplar tipo, a pesar de su poco espesor, parece pertenecer a un individuo adulto, tanto en razón de su gran solidez cuanto por el estado perfectamente anqui- losado de las suturas. He examinado tanto el ejemplar tipo como otros ejemplares más completos y confirmo enteramente las observaciones de Nodot. Estos restos pertenecen a individuos completamente adultos. En el Sclerocalyptus Meyeri la figura central de cada placa es pro- porcionalmente pequeña y las periféricas muy grandes, mientras que en el Lomaphorus gracilis la figura central es muy grande y las peri- féricas muy pequeñas, rudimentarias y a veces hasta están ausentes, siendo entonces reemplazadas por un borde marginal rugoso. En el Sclerocalyptus Meyeri la superficie de las placas es rugosa y granulosa AMEGHINO — V. XI ; 34 530 plaques est rugueuse et granuleuse (d'apres M. Lydekker celui-ci est le principal caractére distinctif de lespéce) tandis que dans le Loma- phorus gracilis la surface de la figure centrale est absolument plate et lisse. Ceux-ci sont des caractéres en opposition compléte, qui ne per- mettent pas d'identifier ces deux espéces. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) ORNATUS (Owen) Ameghino = Lomaphorus ornatus pour Lydekker, pages 20 á 23, planche XI; plan- che XII, figures 1 et 1a; planche XII, planche XIV, figure 3; planche XV, figures 1 et 2. — L'auteur rappele que quand il rédigeait la V* partie du «Catalogue of the Fossil Mammalia in the British Museum», il a pris les variations que l'on observe dans la sculpture de la carapace et de l'étui caudal de ce genre comme étant de valeur spécifique; aujour- d'hui, les nombreux échantillons examinés par lui au Musée de La Plata Pont convaincu, dit-il, que ces variations sont individuelles, ou peut- étre, dans certains cas, sexuelles; plusieurs espéces nominales auraient été établies sur des plaques de différentes régions de la carapace, ou en prenant des individus jeunes pour adultes, comme c'est le cas, selon lui, pour le genre Lomaphorus. Le résultat de cette nouvelle maniére de juger la valeur de ses variations est qu'il place dans la catégorie de synonymes une douzaine d'animaux que je considére comme étant autant d'espéces distinctes: les Sclerocalyptus ornatus, Sclerocalyptus perfectus, Sclerocalyptus pseudornatus, Sclerocalyptus Bergi, Sclero- calyptus Heusseri, Sclerocalyptus Migoyanus, Lomaphorus imperfec- tus, Lomaphorus elegans, .Lomaphorus gracilis, Lomaphorus compres- sus et Neothoracophorus depressus. C'était bien difficile de donner les caracteres d'une espéce ainsi formée; il a sauvé les difficultés en attribuant aux différentes parties une variabilité inouie. Comme je l'ai déja dit plus haut, le genre Lo- maphorus n'a pas été fondé sur des individus jeunes, sinon sur des adultes. Le type de la sculpture de la carapace ne change pas avec l'áge, et il en est de méme de la sculpture de l'étui caudal, comme il peut facilement s'en assurer en étudiant le développement des Tatous actuels. En outre, comme dans le cas de plusieurs autres genres, il a considéré tout en bloc des échantillons de toute provenance et de tous les étages géologiques, ce qui enléve toute valeur á ses observations. Pour mieux faire ressortir le désordre qu'il a jetté dans ce groupe, je vais dire quelques mots sur les différentes espéces qu'il a confondu en une seule. SCLEROCALYPTUS ORNATUS (Owen) Ameghino = Lomaphorus ornatus pour Lydekker, page 20. — C'est le type du genre, et se distingue par les plaques de la région centrale du dos, la figure centrale de chaque 4 531 (según Lydekker este es el principal carácter distintivo de la especie) mientras que en el Lomaphorus gracilis la superficie de la figura cen- tral es absolutamente plana y lisa. Y estos son caracteres que están en completa oposición y que no permiten identificar a estas dos especies entre sí. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) ORNATUS (Owen) Ameghino = Lomaphorus ornatus para Lydekker, páginas 20 a 23, lámina XI; lámina XII, figuras 1 y la; lámina XIII; lámina XIV, figura 3; lá- mina XV, figuras 1 y 2.—- El autor recuerda qué cuando redactó la V parte del «Catalogue of the Fossil Mammalia in the British Museum», consideró a las variaciones que se observan en la escultura de la coraza y del tubo caudal de este género como si fuesen de valor específico. Hoy, los numerosos ejemplares examinados por él en el Museo de La Plata le han convencido, dice, de que esas variaciones son individuales, o, tal vez, en ciertos casos, sexuales; varias especies nominales habrían sido fundadas en placas provenientes de distintas regiones de la coraza, o confundiendo a individuos jóvenes con individuos adultos, tal como ocurre, en su concepto, con el género Lomaphorus. El resultado de esta nueva manera de juzgar el valor de esas variaciones es que él coloca en la categoría de sinónimos una docena de animales a los cuales consi- dero como otras tantas especies distintas, a saber: Sclerocalyptus ornatus, Sclerocalyptus perfectus, Sclerocalyptus pseudornatus, Sclerocalyptus Bergi, Sclerocalyptus Heusseri, Sclerocalyptus Migoyanus, Lomaphorus imperfectus, Lomaphorus elegans, Lomaphorus gracilis, Lomaphorus compressus y Neothoracophorus depressus. Y como resultaba bien difícil asignarle caracteres a una especie for- mada de tal modo, salvó las dificultades atribuyéndoles a sus diferentes partes una variedad inaudita. Como ya lo tengo dicho, el género Loma- phorus no,ha sido fundado en individuos jóvenes sino en individuos adultos. El tipo de la escultura de la coraza no cambia con la edad y otro tanto sucede con la escultura del tubo caudal, tal como puede” comprobarlo él mismo si estudia el desarrollo de los Tatúes actuales. Además, como ocurre en el caso de varios otros géneros, ha conside- rado en conjunto ejemplares de toda procedencia y de todas las capas geológicas, lo que le resta todo valor a sus observaciones. Para hacer resaltar mejor el desorden que ha introducido en este grupo, voy a decir algunas palabras acerca de las diferentes especies a las cuales ha confundido en una sola. SCLEROCALYPTUS ORNATUS (Owen) Ameghino = Lomaphorus ornatus para Lydekker, página 20. — Es el tipo del género y se distingue por las placas de la región central del dorso, siendo la figura central de 532 plaque étant á contour sous-circulaire, plate ou déprimée et toujours notablement plus grandes que les figures périphériques; ces derniéres sont au nombre de 9 a 10 pour chaque plaque, polygonales, a angles aigus et délimitées par des sillons bien marqués. L'étui caudal est un peu courbé, avec la concavité en haut et présente sur chaque cóté une rangée longitudinale de sept tubercules dont la grandeur augmente graduellement jusqu'au dernier. Des piéces figurées par Lydekker comme de Sclerocalyptus (Lomaphorus) ornatus, il n'y a que celles dont je fais mention plus haut (page 530) qui soient de cette espéce. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) PERFECTUS H. Gervais et Ame- ghino = Lomaphorus ornatus pour Lydekker, page 20. — L'auteur ne donne pas les raisons qui le conduisent a faire cette identification. L'espéce se distingue facilement de Sclerocalyptus ornatus par les di- mensions beaucoup plus considérables. Les plaques de la région dor- sale de la carapace ont un diamétre de 4 centimétres avec une figure centrale circulaire trés grande et déprimée au centre, et un nombre considérable de petites figures périphériques polygonales (11 a 13) toutes bien délimitées, a surface plate et séparées par un réseau réti- culaire bien accentué; les figures centrales ont un diamétre de 20 a 25 millimétres et les périphériques de 5 a 8 millimétres. L'étui caudal se distingue par les figures latérales terminales au nombre de 3 sur chaque cóté, par la face inférieure sans figures périphériques ou rudi- mentaires, et par la face supérieure avec les figures centrales de la ligne médiane longitudinale petites et circulaires tandis que celles des cótés sont grandes et allongées ou elliptiques. Ces caracteres suffisent pour que l'on ne puisse confondre cette espéce avec aucune autre. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) PSEUDORNATUS Ameghino = Lomaphorus ornatus pour Lydekker, page 21. — Il ne dit pas le pourquoi ¿de cette identification. Les plaques de la région dorsale de la carapace se distinguent par leur peu d'épaisseur, par les figures centrales poly- gonales et relativement trés petites, pas plus grandes que les périphé- riques, et par ces derniéres qui sont:proportionnellement trés grandes, toujours polygonales, anguleuses et de dimensions trés variables sur une méme plaque; la surface de toutes les figures est plate et lisse et le réseau réticulaire est peu profond mais bien marqué. L'étui cau- dal se distingue par sa forme trés aplatie, par les figures centrales peu nombreuses et trés grandes, par les figures périphériques qui sont aussi bien formées á la surface inférieure qu'a la supérieure, et par les grandes figures latérales terminales qui sont déprimées ou exca- vées verticalement en forme de seíle d'une maniére trés accentuée. 533 cada placa de contorno subcircular, plana o deprimida y siempre nota- blemente más grande que las figuras periféricas; estas últimas son en número de 9 a 10 en cada placa, poligonales, de ángulos agudos y delimitados por surcos bien marcados. El estuche caudal es un poco encorvado, con la concavidad arriba y presenta en cada lado una hilera longitudinal de siete tubérculos cuyo tamaño aumenta gradualmente hasta el último. No hay más piezas figuradas por Lydekker, como de Sclerocalyptus (Lomaphorus) ornatus, que las que ya he mencionado y que sean verdaderamente de esta especie (página 531). - ScLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) PERFECTUS H. Gervais y Ame- ghino = Lomaphorus ornatus para Lydekker, página 20.—- El autor no aduce las razones que le inducen a hacer esta identificación. La es- pecie se distingue fácilmente del Sclerocalyptus ornatus por sus dimen- siones mucho más considerables. Las placas de la región dorsal de la coraza tienen un diámetro de 4 centímetros con una figura central “circular muy grande y deprimida en el centro y un considerable número de pequeñas figuras periféricas poligonales (de 11 a 13), todas ellas bien delimitadas, de superficie plana y separadas por una redecilla re- ticular bien acentuada; las figuras centrales tienen un diámetro de 20 a 25 milímetros y las periféricas de 5 a 8 milímetros. El tubo caudal se distingue por las figuras laterales terminales en número de 3 a cada lado, sin figuras periféricas o rudimentarias en su cara inferior y con las figu- ras centrales de la línea media longitudinal pequeñas y circulares en su cara superior, mientras que las de los costados son grandes y alargadas o elípticas. Estos caracteres bastan para que no se pueda confundir a esta especie con ninguna otra. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) PSEUDORNATUS Ameghino = Lomaphorus ornatus para Lydekker, página 21. — El autor no aduce la razón de esta identificación. Las placas de la región dorsal de la coraza se distinguen por su poco espesor, por las figuras centrales poligonales y relativamente muy pequeñas, no más grandes que las periféricas, y por estas últimas que son proporcionalmente muy grandes, siempre poli- gonales, angulosas y de dimensiones muy variables en una misma placa; la superficie de todas las figuras es plana y lisa y la redecilla reticular es poco profunda pero bien marcada. El tubo caudal se distingue po; su forma muy aplanada; por las figuras centrales poco numerosas y muy grandes, por las figuras periféricas, que son tan bien formadas en la superficie inferior como en la superior, y por las grandes figuras late- rales terminales, que son deprimidas o excavadas verticalmente en forma de silla de montar, de una manera muy acentuada. 534 ScLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) BErGI Ameghino = Lomapho- rus ornatus pour Lydekker, page 21.— Pas un mot sur les raisons qu'il a pu avoir pour la réunir a Sclerocalyptus ornatús. L'étui caudal sur lequel est fondée cette espéce est fortement déprimé en haut, con- vexe en bas, et se distingue de celui de toutes les autres espéces parce que derriére la deuxiéme grande figure latérale, de chaque cóté, il en vient deux, une au-dessous de l'autre, au lieu d'une seule. Les autres caractéres distinctifs sont la forme plate de la deuxiéme figure latérale qui n'a pas l'aspect de selle, et la double file de tubercules périphé- riques qui s'interpose entre les derniéres grandes figures terminales. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) HeusseRI Ameghino = Loma- phorus ornatus pour Lydekker, page 21. — Les raisons pour cette iden- tification ne sont pas données. L'étui caudal de cette espéce se distin- gue immédiatement parce qu'au lieu d'étre fortement déprimé, est au contraire cylindrique et de diamétre presque égal d'un bout a l'autre; dans les deux tiers antérieurs il est presque droit, tandis que le tiers postérieur se reléve brusquement vers le haut. Ces caractéres sont suf- fisants pour distinguer cette piéce de la correspondante dans toutes les autres*espéces. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) Micoyanus Ameghino = Lo- maphorus ornatus pour Lydekker, page 21, et Lomaphorus Clarazianus pour Lydekker (in parte), page 25, planche XV, figure 5.— Ml ne donne pas la raison de cette identification, mais il dit que 1'étui caudal qui a servi de type, se distingue par la troisigme grande figure laté- rale vers l'avant, qui est remplacée par une paire de figures plus pe- tites; cela est inexact, l'espice présentant cette particularité est le Sclerocalyptus Bergi, avec laquelle il Pla peut-étre confondue. Dans létui caudal de Sclerocalyptus Migoyanus, c'est la quatrigme des gran- des figures latérales qui est remplacée par une paire de figures plus petites. Cette piéce se distingue en outre pour étre trés courte, dépri- mée, proportionnellement trés grosse, a bout large et non pointu, d'un diamétre transversal presque égal d'un bout á l'autre et complétement droit. Un spécimen de l'étui caudal de cette espéce est décrit et figuré par Lydekker comme étant de Sclerocalyptus (Lomaphorus pour Ly- dekker) Clarazianus. LoMAPHORUS IMPERFECTUS H. Gervais et Ameghino = Lomaphorus ornatus pour Lydekker, pages 20 a 24, et Glyptodon clavipes pour Ly- dekker, (in-parte), page 8, planche III, figure 1. — Selon l'auteur, cette espéce aurait été fondée sur des parties de carapace et l'étui caudal dun individu jeune de Sclerocalyptus (Lomaphorus Lydekker) orna- 535 SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) Ber Ameghino = Lomapho- rus ornatus para Lydekker, página 21.— El autor no dice una sola . palabra para fundar las razones que pueda haber tenido para reunirla a Sclerocalyptus ornatus. El tubo caudal en el cual ha sido fundada esta especie es fuertemente deprimido arriba, convexo abajo y se distin- gue del de todas las demás especies porque detrás de la segunda gran figura lateral hay dos, en cada lado, una debajo de la otra, en lugar de una sola. Los demás caracteres distintivos son: la forma plana de la segunda figura lateral, que no tiene aspecto de silla de montar, y la doble hilera de tubérculos periféricos que se interpone entre las últimas grandes figuras terminales. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) HeusserI Ameghino = Loma- phorus ornatus para Lydekker, página 21.—- Las razones para esta identificación no aparecen por ninguna parte. El tubo caudal de esta especie se distingue a primera vista, porque en vez de ser fuertemente deprimido, es, por el contrario, cilíndrico y de diámetro casi igual de una a otra extremidad; en los dos tercios anteriores es casi recto, mien- tras que el tercio posterior se levanta bruscamente hacia arriba. Estos caracteres son suficientes para distinguir a esta pieza de la correspon- diente de todas las demás especies. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) MicoyANus Ameghino = Lo- maphorus ornatus, página 21; y tambien, en parte, Lomaphorus Clara- zianus para Lydekker, página 25, lámina XV, figura 5. — Tampoco da el autor en este caso la razón de esta identificación; pero afirma que el tubo caudal que ha servido de tipo se distingue por la tercera gran figura lateral en la parte delantera, que es reemplazada por un par de figuras más pequeñas, lo cual es inexacto, porque la especie que pre- senta esta particularidad es el Sclerocalyptus Bergi, con el cual tal vez la ha confundido él. En el tubo caudal de Sclerocalyptus Migoyanus la que está reemplazada por un par de figuras más pequeñas es la cuarta de las grandes figuras laterales. Esta pieza se distingue, además, por ser muy corta, deprimida, proporcionalmente muy gruesa, de extremidad ancha y no puntiaguda, de un diámetro transversal casi igual desde una a otra extremidad y completamente recta. Un ejemplar del estuche cau- dal de esta especie es descripto y figurado por Lydekker como si fuese de Sclerocalyptus (Lomaphorus para Lydekker) Clarazianus. LOMAPHORUS IMPERFECTUS H. Gervais y Ameghino = Lomaphorus ornatus, páginas 20 a 24; y también, en parte, Glyptodon clavipes para Lydekker, página 8, lámina III, figura 1. — Según el autor, esta espe- cie habría sido fundada en partes de la coraza y el estuche caudal de un individuo joven de Sclerocalyptus (Lomaphorus Lydekker) or- 536 tus. S'il avait travaillé avec un peu plus de calme il n'aurait certaine- ment pas fait une affirmation semblable, qui non seulement est sans fondement mais aussi de nature á nuire aux progrés de la science. Il parle sans une pleine gonnaissance du sujet et en voici la preuve. Tandis qu'il affirme que le Lomaphorus imperfectus a été fondé sur des portions de la carapace d'un individu jeune de P'espéce ci-dessus mentionnée, un peu avant, á la page 8 de son Mémoire, il décrit et figure (planche HI, figure 1) un morceau de la carapace de cette méme espéce comme étant d'un individu jeune de Glyptodon clavipes; cette derniére piéce, qui faisait partie de mon ancienne collection, appartient précisément au méme individu qui m'a servi de type pour fonder le Lomaphorus imperfectus. Or, quelle importance peut-on attribuer á ces affirmations quand il n'a pu reconnaítre méme les genres? Vu ces erreurs inexcusables, je pourrais bien passer outre, mais je ne veux laisser, dans l'esprit des paléontologistes, le moindre doute. En examinant avec un peu de soin ces morceaux de carapaces dont les plaques ont les figures périphériques imparfaites et les sillons peu accentués, on voit un nombre considérable de petites arétes osseuses qui rayonnent de la figure centrale a la périphérie et traversent, en Pinterrompant, le sillon périphérique qui entoure la figure centrale. Pour qu'a un áge plus avancé ces sillons aient pu devenir plus pro- fonds, ce n'est pas un progrés dans l'avancement de lPossification de la surface des plaques qu'il faudrait admettre, sinon tout le contraire, un creusement des sillons aux dépenses de l'os et spécialement des arétes osseuses radiaires sus-mentionnées, ce qui est un non-sens. Je dois en dire autant de l'étui caudal de cette espéce qui, a 1 ou 2 centimétres pres, est aussi long que celui de Sclerocalyptus ornatus, mais proportionnellement plus gros et 4 bout terminal plus large, non pointu. Les grosses figures ou tubercules des deux rangées longitudi- nales latérales sont fortement saillantes et convexes, tandis que selon M. Lydekker, dans le Sclerocalyptus ornatus, ces tubercules sont forte- ment excavés dans le sens transversal, de maniére á présenter la forme de selle si caractéristique. Je voudrais bien qu'il expliquát comment, avec l'áge, ces tubercules convexes de Lomaphorus imperfectus, déja aussi gros que ceux de Sclerocalyptus ornatus, ont pu s'aplatir et s'ex- caver transversalement pour prendre la forme qui, selon lui, caractérise seulement l'áge adulte. Une transformation semblable est absolument inadmisible. Les caractéres de la carapace et de l'étui caudal sur lesquels j'ai établi cette espéce, sont bien les caractéres de l'adulte et non ceux du jeune. En outre, les deux espéces étaient á peu pres de la méme taille, ce qui prouve que l'une ne pouvait étre l'état jeune de l'autre. 537 natus. Si hubiese trabajado con un poco más de calma no habría hecho, por cierto, una afirmación semejante, que no sólo carece de fundamento sino que es de naturaleza tal que daña los progresos de la ciencia. Dis- «curre sin pleno conocimiento del asunto, y he aquí la prueba. Mientras afirma que el Lomaphorus imperfectus ha sido fundado en porciones de la coraza de un individuo joven de la especie antes mencionada, poco antes, en la página 8 de su Memoria, describe y figura (lámina III, fi- gura 1) un fragmento de la coraza de esta misma especie como si fuese de un individuo joven de Glyptodon clavipes. Esta última pieza, que for- maba parte de mi antigua colección, pertenece precisamente al mismo individuo que me sirvió de tipo para fundar el Lomaphorus imperfectus. De modo pues que ¿qué importancia puede atribuírsele a sus afirma- ciones, cuando el autor no ha podido siquiera reconocer los géneros? Vistos estos errores imperdonables, podría perfectamente pasar ade- lante; pero no quiero dejar en el espíritu de los paleontólogos ni la “más mínima duda. Si se examinan con un poco de cuidado estos fragmentos de corazas cuyas placas tienen figuras periféricas imperfectas y surcos poco acen- tuados, se ve un considerable número de pequeñas aristas óseas que se irradian de la figura central hacia la periferia y atraviesan, interrum- piéndolo, el surco periférico que rodea a la figura central. Para que esos surcos hayan podido resultar más profundos a una edad más avan- zada, no sería menester admitir un progreso en el avance de la osifi- cación de la superficie de las placas, sino, por el contrario, una excava- ción de los surcos a expensas del hueso y especialmente de las mencio- nadas aristas óseas radiales, y esto importaría una falta de sentido. Y otro tanto debo decir acerca del tubo caudal de esta especie que, a lo 2 centímetros más o menos, es tan largo como el de Sclerocalyptus ornatus, pero proporcionalmente más grueso y con extremidad terminal - más ancha y no puntiaguda. Las grandes figuras o tubérculos de las dos hileras longitudinales laterales son fuertemente salientes y convexas, mientras que, según Lydekker, en Sclerocalyptus ornatus esos tubércu- los son fuertemente excavados en sentido transversal, de manera que presentan la forma de silla de montar, que es tan característica. Bien quisiera yo que él explicase cómo, con la edad, esos tubérculos convexos del Lomaphorus imperfectus, ya tan grandes como los del Sclerocalyp- tus ornatus, han podido aplanarse y excavarse transversalmente para tomar la forma que, según él, caracteriza únicamente a la edad adulta. Porque una transformación semejante es absolutamente inadmisible. Los caracteres de la coraza y del tubo caudal en los cuales he fundado esta especie son sin duda los caracteres del adulto y no los del joven. Además, las dos especies eran poco más o menos de igual tamaño, lo que prueba que una no podía ser el estado joven de la otra. 538 LoMAPHORUS ELEGANS (Burmeister) Ameghino = Lomaphorus orna- tus pour Lydekker, page 20, planche XIV, figures 1 et 2. — Comme dans le cas de l'espéce précédente, celle-ci aussi serait fondée, selon lui, sur des plaques de jeunes individus de Sclerocalyptus ornatus, et il accompagne les figures de deux gros morceaux de carapace d'un méme individu, comme représentant cet état jeune. Les plaques de ces mor- ceaux sont considérablement plus petites que celles de Sclerocalyptus ornatus, beaucoup plus minces, et ne montrent á leur surface qu'un disque circulaire central á surface déprimée et sans vestige de figures périphériques; celles-ci, d'aprés lui, ne seraient pas encore formées. Il ajoute qu'a cet áge les plaques ne sont pas unies par des sutures, ressemblant ainsi á celles du soi-disant genre Neothoracophorus; la surface interne de ces plaques est concave, avec les bords relevés ou saillants et une perforation vasculaire vers le centre. C'est vraiment malheureux que les caractéres de ces piéces aient été si mal interprétés. Lorsque, il y a déja plus de vingt ans, j'ai trouvé pour la premiére fois les débris de cette forme ainsi que de la pré- cédente, il me vint la méme idée qu'a M. Lydekker, c'est a dire qu'ils pouvaient provenir de jeunes individus de Sclerocalyptus ornatus; mais aprés, j'ai trouvé tant de fois des débris semblables avec des os longs du squelette possédant les épiphyses complótement soudées aux dia- physes, que j'ai dá l'abandonner. Les deux morceaux de carapace dont il donne la figure proviennent de mon ancienne collection et appartiennent á une carapace qui était entiére et accompagnée de plusieurs os du squelette, parmi eux un fémur et un tibia-péroné avec leurs épiphyses complétement soudées; cette carapace n'avait que 80 centimétres de long et a été trouvée dans une couche de loess pulvérulent, sans aucun durcissement qui puisse tenir les plaques les unes aux autres; pourtant ces morceaux montrent les plaques en place, dans leur position naturelle, ce qui n'arriverait pas si elles n'étaient pas unies par des sutures. Les sutures existent et sont tellement serrées que le plus souvent les brisures ont fendu les plaques en deux plutót que de suivre les lignes des sutures. Ces pla- ques r'ont en réalité la plus petite analogie avec celles de Neothora- -cophorus. La forme concave de la face interne des plaques est un caractére de cette espéce ainsi que de tous les Glyptodontes dont la sculpture externe est imparfaite et que, par conséquent, la carapace était cou- verte en partie par du derme. Les bords relevés de ces plaques est un caractére en relation avec l'effacement de la sculpture et la formation d'une couche de derme sur la face externe, les plaques restant alors longtemps séparées sur le cóté interne; les bords ne se mettaient en contact qu'a un age tres avancé, et alors s'unissant ceux des plaques 539 LoMAPHORUS ELEGANS (Burmeister) Ameghino = Lomaphorus or- natus para Lydekker, página 20, lámina XIV, figuras 1 y 2. — Tal como ocurre en el caso de la especie precedente, ésta también habría sido fun- dada, según el autor, en placas de individuos jóvenes de Sclerocalyptus ornatus; y como representantes de este estado joven, acompaña las figuras de dos grandes fragmentos de coraza de un mismo individuo. Las placas de esos fragmentos son considerablemente más pequeñas que las de Sclerocalyptus ornatus, mucho más delgadas y_no muestran en su superficie más que un disco circular central de superficie depri- mida y sin vestigio de figuras periféricas; en su opinión, éstas no esta- rían aún formadas. Añade que a esa edad las placas no están unidas por suturas, pareciéndose así a las del pretendido género Neothoraco- phorus; la superficie interna de esas placas es cóncava, con los bordes levantados o salientes y una perforación vascular hacia el centro. Es positivamente una desgracia que los caracteres de esas piezas ha- yan sido tan mal interpretados. Cuando, hace de ello más de veinte años, encontré por primera vez los restos de esta forma, así como los de la precedente, se me ocurrió la misma idea que a Lydekker, esto es: que podían provenir de individuos jóvenes de Sclerocalyptus ornatus; pero después he encontrado tantas veces restos semejantes con huesos largos del esqueleto con sus correspondientes epífisis completaments soldadas a las diáfisis, que he tenido que abandonarla. Los dos fragmentos de coraza, cuya figura reproduce, provienen de mi antigua colección y pertenecen a una coraza que estaba entera y acompañada de varios huesos del esqueleto, entre ellos un fémur y una tibioperoné con sus epífisis completamente soldadas; esa coraza no tenía más que 80 centímetros de largo y fué hallada en una capa de loess pulverulento, sin ningún endurecimiento que pueda mantener ligadás entre sí a las placas, no obstante lo cual esos fragmentos mues- tran las placas en su lugar y en su posición natural, lo que no sucedería si ellas no fuesen unidas por suturas. Las suturas existen y son tal- mente cerradas que muy a menudo las quebraduras han hendido las pla- cas en dos más bien que seguir las líneas de las suturas. Esas placas no tienen en realidad la más mínima analogía con las de Neothoracophorus. La forma cóncava de la cara interna de las placas es un carácter de esta especie, así como de todos los Gliptodontes cuya escultura externa es imperfecta, y, por consecuencia, tenían la coraza cubierta en parte por un dermis. Los bordes levantados de esas placas son un carácter en relación con la desaparición de la escultura y la formación de una capa de dermis en la cara externa, quedando entonces las placas sepa- radas por largo tiempo en el lado interno; los bordes sólo se ponían en contacto a una edad muy avanzada y entonces, uniéndose los de las placas contiguas, formaban en la cara interna de la coraza crestas 540 contigijes, formaient sur la face interne de la carapace des crétes os- seuses qui manquent toujours dans les espéces á sculpture externe bien développée. Dans ces plaques (11), la figure externe unique est parfaitement formée, á surface presque lisse et: déprimée au centre; méme dans l'hypothése, d'ailleurs absolument invraisemblable, qu'elles appartien- draient á des individus jeunes, la figure centrale aurait atteint son développement complet. Or, de cette figure, sort un nombre considé- rable de rayons osseux, en relief, qui vont á la périphérie en effacant presque complétement le sillon qui délimite le disque ou figure cen- trale; il est évident que ce sillon ne pourrait se creuser pour prendre la forme qu'il a dans Sclerocalyptus ornatus, sans entamer et détruire ces formations osseuses radiaires, mais cela serait en opposition com- pléte avec des plaques en voie de s'ossifier. Je vais dire encore un mot sur l'observation de Lydekker, que les plaques de ces morceaux et des carapaces des individus jeunes, ont une perforation vasculaire vers le centre de la face interne. En effet, beaucoup de plaques ne montrent qu'une seule perforation assez grande au milieu, mais d'autres en présentent plusieurs sans que cela ait rien * a voir avec l'áage. S'il avait examiné, par exemple, la carapace du genre actuel Tatusia, qui est celui des Tatous dont les boucliers scapulaire et pelvien ressemblent d'avantage á ceux des anciens Glyptodontes, il aurait vu que dans le jeune áge chaque plaque porte une perforation vasculaire vers le centre, mais il l'aurait trouvés également dans la méme position et aussi grande dans les carapaces des vieux individus. Le nombre des perforations vasculaires varie donc suivant les espéces et aussi suivant les différentes régions de la carapace, mais non suivant l'áge. Chez les Glyptodontes le développement de ces perforations en nombre et en grosseur était en relation avec le plus ou le moins de déve- loppement que prenait le derme sur la partie externe de la carapace. LoMAPHORUS GRACILIS (Nodot) Ameghino = Lomaphorus ornatus pour Lydekker, pages 20 et 21. — Cette identification n'est suivie d'autre ex- plication que des mots in parte. En effet, plus haut il a identifié cette méme espéce avec le Sclerocalyptus Meyeri, mais il ne dit pas quels-- sont les échantillons qu'appartiennent soit a P'une, soit a l'autre de ces deux espéces. Pour moi ces échantillons sont d'une espéce différente, et je m'en référe á ce que j'en ai dit plus haut (page 528). LoMAPHORUS COMPRESSUS Ameghino = Lomaphorus ornatus pour Ly- dekker, pages 20 et 24, planche XV, figure 4. — Encore une espéce que (11) Celles de la méme espéce que j'ai figuré dans Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., planche LXIX, figure 17, sont absolument égales. 541 óseas que siempre faltan en las especies que tienen escultura externa bien desarrollada. En esas placas (11) la figura externa única está perfectamente for- mada, es de superficie casi lisa y deprimida en el centro; aun en la hipótesis, por otra parte inverosímil, de que ellas pertenecieran a indi- viduos jóvenes, la figura central habría alcanzado su desarrollo com- pleto. Ahora bien: de esa figura salen un número considerable de radios óseos, de relieve, que van a la periferia borrando casi por completo el surco que delimita el disco o figura central; es evidente que ese surco no podría excavarse para adquirir la forma que tiene en el Scleroca- lyptus ornatus sin incidir y destruir esas formaciones óseas radiales, lo que estaría en completa oposición con placas en vías de osificarse. Aún voy a decir algunas palabras acerca de la observación de Lydek- ker que se refiere a que las placas de esos fragmentos y de las corazas de los individuos jóvenes tienen una perforación vascular hacia ei centro de la cara interna. En efecto: muchas placas sólo muestran una sola perforación bastante grande en el medio; pero otras presentan varias sin que ella tenga nada que hacer con la edad. Si él hubiese examinado, por ejemplo, la coraza del actual género Tatusia, que es el de los Tatúes cuyos escudos escapular y pélvico se asemejan bas- tante a los de los antiguos Gliptodorítes, habría visto que durante la juventud cada placa tiene una perforación vascular hacia el centro, pero la habría encontrado asimismo en la misma posición y tan grande en las corazas de los individuos viejos. El número de las perfora- ciones vasculares varía, pues, según las especies y también según las diferentes regiones de la coraza, pero no según la edad. El des- arrollo de esas perforaciones en número y grosor se producía en los Gliptodontes en relación con el mayor o menor desarrollo que alcan- zaba el dermis en la parte externa de la coraza. LomMAPHORUS GRACILIS (Nodot) Ameghino = Lomaphorus ornatus para Lydekker, páginas 20 y 21. — Esta identificación no tiene más explica- ciones que las palabras in parte. En efecto: antes ha identificado esta misma especie con el Sclerocalyptus Meyeri, pero sin decir cuáles son los ejemplares que pertenecen a una u otra de ambas especies. Para mí esos ejemplares son de una especie diferente, por manera que me refiero a lo que ya he dicho en la página 529. LOMAPHORUS COMPRESSUS Ameghino = Lomaphorus ornatus para Ly- dekker, páginas 20 y 24, lámina XV, figura 4. — He aquí una especie más que según el autor estaría fundada en placas de un individuo (11) Las de la misma especie que he figurado en mi Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., lámina LXIX, figura 17, son absolutamente iguales. 542 selon lui serait fondée sur des plaques d'un jeune individu de Sclero- calyptus ornatus, ce qui n'est pas exact, les piéces qui ont servi de type étant au contraire d'un individu excessivement vieux. Les plaques, dú a la forme concave de leur cóté interne et au relóvement de leurs bords, en s'ankylosant 'ont formé sur la surface interne de la carapace des crétes osseuses longitudinales, caractére qu'indique l'áge sénile. Les morceaux qui m'ont servi de types, proviennent, les uns du centre de la carapace et les autres des cótés latéraux. L'espéce est tres petite, se distinguant par la forte dépression des plaques, et surtout par le disque central trós excavé au centre et á bords deprimés. M. Lydekker décrit (page 24) et donne la figure (planche XV, fig. 4) d'un étui caudal incomplet d'un individu encore jeune de cette espéce en Pattribuant á tort a un individu tres jeune de Sclerocalyptus orna- tus. Les grandes plaques latérales sont peu saillantes mais ne présen- tent pas de vestiges de la dépression transversale que l'on voit sur les mémes plaques de la derniére des espéces ci-dessus mentionnées. Cet étui est formé par des plaques pentagonales et exagonales qui se tou- chent les unes aux autres par leurs bords. Ces plaques sont lísses, mais, quoiqu'gn dise l'auteur, on apergoit trés bien a leur surface une série de perforations et un petit rebord indiquant la figure centrale qui est á contour plus ou moins circulaire; les figures centrales occupent pres- que toute la surface des plaques, mais elles sont si peu accentuées que la surface de l'étui paraít lisse. Cette forme externe était permanente pendant toute la vie. Non seulement l'auteur suppose sans aucun fondement sérieux, que les figures centrales apparaissaient á un áge plus avancé, suivies aprés par les figures périphériques, mais il dit aussi que les plaques en gran- dissant changeaient leur contour pentagonal ou exagonal en un con- tour oval ou circulaire. On savait bien que les corps circulaires ou sphé- riques prennent par leur pression reciproque une forme polygonale ou polyédrique, mais que par cette méme préssion les corps polygo- naux ou polyédriques puissent prendre une forme circulaire ou sphé- rique, c'est une découverte qui était reservée a M. Lydekker. Une espéce qui devra disparaítre s'est 1'Hoplophorus scrobiculatus dont j'ai donné une courte diagnose d'apres l'échantillon conservé au Musée de Buénos-Ayres la carapacz dorsales compléte et l'étui caudal) piéce qui suivant M. Lydekker serait d'un individu jeune de Sclero- calyptus ornatus et aurait été trouvée en creusant le port de La Plata. Ce renseignement est erroné, l'échantillon en question ne procédant pas de La Plata, sinon des environs de Buenos Aires et du niveau le plus inférieur de la formation Pampéenne. Cette carapace, par sa sculp- ture á figures périphériques rudimentaires présente les caractéres que lauteur croit propres des jeunes, tandis que l'étui caudal avec les fi- 1 . 543 joven de Selerocalyptus ornatus, lo que no es exacto, porque las piezas que han servido de tipo son, por el contrario, de un individuo excesi- vamente viejo. Debido a la forma cóncava de su lado interno y al levan- tamiento de sus bordes, las placas, anquilosándose, han formado en la superficie interna de la coraza crestas óseas longitudinales, cuyo carácter es un indicio de la edad senil. Los fragmentos que me sirvie- ron de tipo, provienen, unos del centro de la coraza y otros de los lados laterales. La especie es muy pequeña, distinguiéndose- por la fuerte depresión de las placas y, sobre todo, por el disco central muy excavado en el centro y de bordes deprimidos. Lydekker hace la descripción (página 24) y da la figura (lámina XV, figura 4) de un tubo caudal incompleto de un individuo aún joven de esta especie atribuyéndolo erróneamente a un individuo muy joven de Sclerocalyptus ornatus. Las grandes placas laterales son poco sa- lientes, pero no presentan vestigios de la depresión transversal que se ve en las mismas placas de la última de las especies antes mencionadas. Ese tubo es formado por placas pentagonales y exagonales que se tocan unas a otras por sus bordes. Esas placas son lisas, pero, por más que diga el autor, en su superficie se ve muy bien una serie de perfora- ciones y un pequeño reborde que indica la figura central, que es de contorno más o menos circular; las figuras centrales ocupan casi toda la superficie de las placas, pero son tan poco acentuadas que la super- ficie del tubo parece lisa. Esta forma externa persistía durante toda la vida. No sólo supone el autor sin ningún fundamento serio que las figuras centrales aparecían a una edad más avanzada, seguidas después por las figuras periféricas, sino que también dice que al agrandarse, las placas cambiaban su contorno pentagonal o exagonal en un contorno ovalado o circular. Era bien sabido que los cuerpos circulares o esfé- ricos toman, debidu a su recíproca presión, una forma poligonal o polié- drica; pero que debido a esa misma presión los cuerpos poligonales o poliédricos puedan adquirir una forma circular o esférica, es un descu- brimiento que le estaba reservado hacer al señor Lydekker. Una especie que deberá desaparecer es el Hoplophorus scrobiculatus, acerca del cual hice una breve diagnosis según el ejemplar conservado en el Museo ae Buenos Aires (coraza dorsal completa y tubo caudal) cuya pieza, si siguiéramos a Lydekker, sería de un individuo joven de Sclerocalyptus ornatus y habría sido hallada al excavarse el puerto de La Plata. Tal dato es erróneo: el ejemplar en cuestión no procede de La Plata, sino de los alrededores de Buenos Aires y del nivel más infe- rior de la formación Pampeana. Esa coraza, por su escultura de figuras periféricas rudimentarias, presenta los caracteres que el autor cree pro- pios de los jóvenes, mientras que el tubo caudal con las figuras peri- 544 gures périphériques bien accentuées, présente les caractéres que selon le méme auteur distinguent l'áge adulte. D'aprés cela, ce squelette aurait la carapace d'un jeune et l'étui caudal d'un vieux! - En realité, aussi bien l'une que l'autre de ces deux piéces, présen- tent les caracteres de l'áge adulte, mais elles sont de deux'individus '“appartenants á deux espéces de deux genres différents: la carapace est de Lomaphorus et V'étui caudal de Sclerocalyptus. Quand je donnai les caracteres de 1Hoplophorus scrobiculatus de Burmeister, je me suis bien aperqu que la carapace était sur le type de celle du genre Lomaphorus, mais l'échantillon ayant une queue d'Hoplophorus et croyant que ces piéces étaient d'un méme individu, j'ai rapporté l'animal á ce dernier genre. Derniérement, en comparant soigneusement les échantillons de la carapace de Lomaphorus compres- sus avec celle d'Hoplophorus scrobiculatus j'ai vu qu'il n'y avait au- cune différence, et je me suis douté que l'étui caudal qu'on avait attaché á ce dernier pourrait bien étre d'un autre animal. Pour m'en assurer, j'ai consulté la personne qui á trouvé ces débris, l'ancien na- turaliste voyageur du Musée de Buenos Aires, M. Henry de Carles; et il m'a dit qu'en effet l'étui caudal n'était pas du méme individu que la carapace; il a trouvé plusieurs carapaces présentant absolument les mémes caractéres et toutes étaient accompagnées d'étuis caudals sur le type de ceux du genre Lomaphorus; de quelques unes il a recueilli aussi des os du squelette que par l'effacement complet de leurs sutures démontrent que l'on a affaire a des individus complétement adultes. La carapace de l'Hoplophorus scrobiculatus doit étre donc référée au Lomaphorus compressus, tandis que l'étui caudal qu'on y a attaché parait se référer au Sclerocalyptus Migoyanus. NEOTHORACOPHORUS DEPRESSUS Ameghino = Lomaphorus ornatus pour Lydekker, pages 21 a 23. — J'ai donné plus haut (page 526) les caractéres du genre Neothoracophorus, qui n'a absolument rien de Scle- rocalyptus ou Lomaphorus; je ne m'occuperai ici que de la prétendue identité de Neothoracophorus depressus avec Sclerocalyptus ornatus. Voici littéralement ce qu'il en dit: «Un morceau de carapace conservé au Musée de La Plata (numéro 617) et procédant du Pampéen de Mer- cedes, piéce qui paraít étre le type de Thoracophorus (Neothoracopho- rus) depressus, appartient a la région latérale antérieure d'une cara- pace semblable (12). Les petites plaques exagonales tiennent ensem- ble par un cément calcaire, et le centre déprimé d'oú on a tiré le nom spécifique, est dí a ce que le descripteur de cette piéce a pris le cóté interne pour l'externe. Il est bien possible que le spécimen auquel je (12) I se réfere á la carapace de Lomaphorus elegans qu'il a pris á tort pour étre d'un jeune Sclerocalyptus ornatus. , 545 féricas bien acentuadas presenta los caracteres que según el mismo autor distinguen a la edad adulta. De acuerdo con lo cual, este esqueleto tendría la coraza de un joven ¡y el tubo caudal de un viejo! En realidad, tanto una como otra, ambas piezas presentan los carac- teres de la edad adulta, pero provienen de dos individuos que perte- necen a dos especies de dos géneros diferentes: la coraza es de Lomaphorus y el tubo caudal es de Sclerocalyptus. Cuando di los caracteres del Hoplophorus scrobiculatus de Burmeister, noté perfectamente que la coraza era del tipo de la del género Loma- phorus; pero el ejemplar tenía una cola de Hoplophorus, por lo cual creí que esas piezas pertenecían a un mismo individuo, de donde re- sultó que refiriese el animal a este último género. Ultimamente, com- parando con todo cuidado los ejemplares de la coraza de Lomaphorus compressus con la de Hoplophorus scrobiculatus, vi que no había entre ambas ninguna diferencia y dudé que el tubo caudal que se le había adherido a este último pudiera ser de algún otro animal. Para estar seguro de ello, consulté a la persona que hizo el hallazgo de esos res- tos, que lo es el antiguo naturalista viajero del Museo de Buenos Aires, don Enrique de Carles, quien me dijo que, en efecto, el tubo caudal no provenía del mismo individuo que la coraza; que él había hallado varias corazas que presentaban absolutamente los mismos caracteres, estando todas ellas acompañadas de tubos caudales por el tipo de los del género Lomaphorus; y que había recogido también hue- sos del esqueleto de algunas que por la completa desaparición de sus suturas demuestran que se está en presencia de individuos completa- mente adultos. La coraza del Hoplophorus scrobiculatus debe, pues, ser referida al Lomaphorus compressus, mientras que el tubo caudal que le ha sido adherido parecería referirse al Sclerocalyptus Migoyanus. NEOTHORACOPHORUS DEPRESSUS Ameghino = Lomaphorus ornatus para Lydekker, páginas 21 a 23. — He dado antes (página 527) los caracteres del género Neothoracophorus, que no tiene absolutamente nada de Sclerocalyptus ni de Lomaphorus, por manera que no voy a ocuparme ahora sino de la pretendida identidad del Neothoracophorus depressus con el Sclerocalyptus ornatus. He aquí lo que dice literalmente el autor: «Un fragmento de coraza conservado en el Museo de La Plata (nú- mero 617), procedente del Pampeano de Mercedes, cuya pieza parece ser el tipo de Thoracophorus (Neothoracophorus) depressus, pertenece a la región lateral anterior de una coraza semejante (12). Las peque- nas placas exagonales se mantienen juntas por un cemento calcáreo; y el centro deprimido, de donde se ha tomado el nombre específico, (12) Se refiere a la coraza de Lomaphorus elegans, a la cual ha creido erróneamente de un joven Sclerocalyptus ornatus. AMEGHINO — V. XI 35 546 me référe ne soit pas le type actuel de Thoracophorus depressus, mais quand méme il en serait ainsi, il n'y a pas de doute que c'est un spé- cimen semblable qui a donné origine á cette soi-disante espéce. Pour- tant, le type du genre Thoracophorus. (Neothoracophorus) est appa- remment un Panochtus.» : Je prend M. Lydekker sur le fait, assez peu courtois d'ailleurs, de manquer de considération et de respect envers un collégue; c'est le moins dur des calificatifs que je peux donner a P'action de faire dire á un autre ce qu'il n'a jamais dit. Aprés cela, il a l'obligation morale de dire quelle est la publication et la page oú j'ai décrit ou figuré des morceaux de carapace de Glyptodontes en prenant la face interne pour Pexterne; dans quel ouvrage et á quelle page j'ai décrit ou figuré ce morceau de carapace. Certainement que de la fagon dont il procéde on peut attribuer a un auteur tout ce que P'on voudra, mais cela n'est pas faire de la science —et á mon avis ce n'est pas non plus cons- ciencieux. Sur quoi se base-t-il pour affirmer que ce morceau est le type de Thoracophorus depressus? Dans la premiétre description de cette es- péce, et par conséquent des piéces qui m'ont servi de type, je dis extuellement: «Cette espéce nouvelle est fondée sur des plaques ¡so- lées de la carapace; elle se distingue de Thoracophorus elevatus par la surface externe des plaques qu'est tres déprimée, presque plate (13). Chaque plaque porte une figure centrale circulaire qui en occupe pres- que toute la surface et présente tout autour un nombre considérable de perforations.» (Ameghino: La formación Pampeana, page 310, 1880). Donc la piéce dont il parle n'est pas du nombre de celles qui m'ont servi de type; si elle en était une, et puisqu'il dit que j'ai pris la sur- face interne pour l'externe, il en résulterait que cette pidce présente- rait la sculpture a l'interieur et non a lP'extérieur! J'ai figuré deux plaques de celles qui m'ont servi de type, dans Con- tribución, etc., planche LIV, figures 7 et 8; on n'a qu'a jeter un coup d'eil sur ces figures pour voir qu'elles ne présentent aucune analogie avec celles des ailes latérales antérieures de Sclerocalyptus; ces pla- ques, tout en ayant le méme diamétre que ces derniéres, sont deux fois plus épaisses et á bords lisses, sans vestiges de crénelures que - Pon voit sur les bords de toutes les plaques destinées a s'unir les unes aux autres par des sutures. ' 4 (13) .Les plaques de Thoracophorus elevatus ont la face externe qui s'éléve en forme de bosse trés convexe; dans le Thoracophorus depressus je disais que les plaques étaient dépri- mées par rapport au Thoracophorus elevatus, et presque plates; de cela á présenter la con- cavité caractéristique de la face interne des plaques de certains Glyptodontes comme il dit en étre le cas dans le morceau qu'il prend á tort pour le type de l'espece, il y a une grande difíérence. 547 se debe a que quien describió esta pieza confundió el lado interno con el externo. Es muy posible que el ejemplar al cual me refiero no sea el tipo actual de Thoracophorus depressus, pero aun cuando ello fuera así, no hay duda que es un ejemplar semejante el que ha dado origen a esta pretendida especie. Lo cierto es que el tipo del género Thoraco- phorus (Neothoracophorus) es aparentemente un Panochtus». Tomo al señor Lydekker sobre la palabra, bastante poco cortés, por otra parte, para acusarle de falta de consideración y de respeto hacia un colega. Y conste que es el menos duro de los calificativos que puedo emplear para referirme a la acción de hacer decir a otro lo que él no ha dicho jamás. Después de lo cual él está en la obligación moral de manifestar cuál es la publicación y la página en que he descripto o figurado fragmentos de coraza de Gliptodontes confundiendo la cara interna con la externa; y en qué obra y en qué página he descripto o figurado ese fragmento de coraza. De la manera que él procede, bien se puede, por cierto, atribuirle a un autor todo lo que se quiera. Pero eso no es hacer ciencia; y según mi concepto de las cosas, no es siquiera concienzudo. ¿En qué se funda él para afirmar que ese fragmento es el tipo de Thoracophorus depressus? En la primera descripción de esta especie, y, por consecuencia, de las piezas que.me sirvieron de tipo, dije textual- mente: «Esta nueva especie está fundada en placas sueltas de la co- raza; ella se distingue del Thoracophorus elevatus por la superficie. ex- terna de las placas, que es muy deprimida y casi plana (13). Cada placa ostenta una figura central circular que ocupa casi toda su superficie y presenta en todo su contorno un considerable número de perforaciones.» (F. Ameghino: La formación Pampeana, página 310, año 1880). De manera, pues, que la pieza de que él habla no es una de las que me sirvieron de tipo; si ella lo fuese, y puesto que él afirma que h= confundido la superficie interna con la externa, resultaría que esa pieza presentaría la escultura en el interior ¡y no en el exterior! En Contribución al Conocimiento, etc., lámina LIV, figuras 7 y 8, he dibujado dos placas de las que me sirvieron de tipo. Basta echar una mirada sobre esas figuras para ver que ellas no presentan ninguna ana- logía con las de las alas laterales anteriores de Sclerocalyptus. Aun te- niendo el mismo diámetro que esas últimas, dichas placas son dos veces más gruesas y de bordes lisos, sin vestigios de las dentelladuras (13) Las placas de Thoracophorus elevatus tienen la cara externa elevándose en forma de joroba muy convexa; en el Thoracophorus depressus manifesté que las placas eran depri- midas en relación a las de Thoracophorus elevatus, y casi planas; y de eso, a presentar la concavidad característica de la cara interna de las placas de ciertos Gliptodontes, como dice él que ocurre en el caso del fragmento que confunde erróneamente con el tipo de la especie, hay una gran diferencia. 548 Quant au type du genre Thoracophorus (Neothoracophorus) nous verrons un peu plus loin que celui-ci non plus n'a rien a voir avec le genre Panochtus. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) Clarazianus Ameghino = Lo- maphorus Clarazianus pour Lydekker, pages 24 et 25. — Cette espéce je Vai établie d'aprés une breve description et le dessin donnés par Ly- dekker («Catal. Foss. Mamm. in Brit. Mus.» partie V, page 132, fi- gure 23) d'un étui caudal conservé au Musée Britanique. Cette piéc= se distingue par ses dimensions remarquablement plus grandes que celle de Sclerocalyptus ornatus; par les grandes figures latérales qui sont plus saillantes, convexes et sans dépression transversale; par l'ab- sence d'une rangée de petites figures entre les gros tubercules latéraux de la partie terminale; et par le plus grand élargissement de la partie antérieure. Maintenant, l'auteur identifie avec cette espéce un étui caudal pro- venant de Mar del Plata, piéce qu'au lieu d'étre comme celle qui a servi de type, notablement plus grande que la correspondante de Scle- rocalyptus ornatus, est au contraire d'un tiers plus petite et par consé- quent ne peut pas appartenir á Sclerocalyptus Clarazianus; elle s'en distingue aussi par sa forme courte, par la partie antérieure moins élargie, par le bout terminal tres large et comme tronqué et par les figures latérales qui sont moins saillantes et «avec un commence- ment de dépression transversale. Par tous ces caracteres cet étui se rapproche de la miéme partie de Sclerocalyptus Migoyanus et je le rapporte á cette espéce. Selon l'auteur, la figure qu'il en donne représente cette piéce reduite á un tiers, mais cela est évidemment une erreur; la reduction doit létre a peu pres a la moitié de la gran- deur naturelle. Un cráne provenant aussi de Mar del Plata, (planche XVI, figure 1) est également attribué par Lydekker a Sclerocalyptus Clarazianus. Cette piéce est spécifiquement différente de Sclerocalyptus ornatus, mais pour le moment on n'a pas encore des renseignements suffisants pour la référer plutót á une espéce qu'a une autre. SCLEROCALYPTUS PRINCIPALIS Gervais et Ameghino = Lomaphorus Lydekkeri pour Lydekker, page 26. — En 1889, j'avais donné le nom d'Hoplophorus Lydekkeri a la partie terminale d'un étui caudal conservé au Musée Britannique, décrite et figurés par Lydekker dans le «Catal. Foss. Mamm. in Brit. Mus.», partie V, page 134, figure 24. Cette piéce, je crois aujourd'hui que lP'on doit la rapporter a l'espéce que précé- demment (1880) MM. Gervais et Ameghino avaient fait connaítre sous le nom de Glyptodon principalis, et que M. Lydekker dans la description 549 que se ven en los bordes de todas las placas destinadas a unirse entre sí por suturas. Por cuanto se refiere al tipo del género Thoracophorus (Neothora- cophorus) ha de verse un poco más adelante que tampoco tiene nada que hacer con el género Panochtus. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) CLARAZIANUS Ameghino = Lo- maphorus Clarazianus para Lydekker, páginas 24 y 25. — Fundé esta especie a tenor de una breve descripción y dibujo proporcionados por Lydekker («Catalogue of Fossil Mammalia in British Museum», parte V, página 132, figura 23) de un tubo caudal conservado en el Museo Bri- tánico. Esa pieza se distingue por sus dimensiones notablemente más grandes que las de Sclerocalyptus ornatus; por las grandes figuras laterales que son más salientes, convexas y sin depresión transversal; por la ausencia de una hilera de pequeñas figuras entre los grandes tubérculos laterales de la parte terminal; y por el mayor ensanchamiento de la parte anterior. El autor identifica ahora con esta especie un tubo caudal procedente de Mar del Plata, que es una pieza que en vez de ser, como la que me sirvió de tipo, notablemente más grande que la correspondiente de Sclerocalyptus ornatus, es, por el contrario, un tercio más pequeña y. por consecuencia, no puede pertenecer a Sclerocalyptus Clarazianus, de la cual se distingue también por su forma corta, por la parte anterior menos ensanchada, por la extremidad terminal muy ancha y como trun- cada y por las figuras laterales, que son menos salientes y con un principio de depresión transversal. Por todos estos caracteres ese tubo se acerca al tubo de Sclerocalyptus Migoyanus, por lo cual lo refiero a esta especie. Según el autor, la figura que él da de ella repre- senta a esta pieza reducida a un tercio, pero ello importa sin duda un error; la reducción debe ser de poco más o menos la mitad de su tamaño natural. Un cráneo que también procede de Mar del Plata (lámina XVI, fig. 1) es igualmente atribuído por Lydekker a Sclerocalyptus Clarazianus. Tal pieza es específicamente diferente de Sclerocalyptus ornatus, pero por el momento se carece de datos suficientes para referirlo más bien a una que a otra especie. SCLEROCALYPTUS PRINCIPALIS Gervais y Ameghino = Lomaphorus Ly- dekkeri para Lydekker, página 26. — En 1889 di el nombre de Hoplo- phorus Lydekkeri a la parte terminal de un tubo caudal conservado en el Museo Británico, descripto y figurado por Lydekker en su «Catalogus of Fossil Mammalia in British Museum», parte V, página 134, figura 24. Según mi criterio actual, pienso que esa pieza debe ser referida a la 550 du genre Glyptodon réunit a tort au Glyptodon clavipes. Si ce rapproche- ment, comme je le crois, est exact, llanimal doit prendra le nom d2 Sclerocalyptus principalis, car l'étui caudal ne laisse aucun doute sur la détermination générique. Voici les raisons sur lesquelles je me base: 1% Les morceaux de carapace du Glyptodon principalis ont les figu- res externes á surface plate, parfois un peu deprimée, ponctuée et avec le réseau réticulaire peu profond; cette sculpture ressemble, comme la remarque en avait déja été faite, a celle de la carapace d'un Sclerocalyptus gigantesque, et en admettant que la carapace puisse étre de ce genre, elle devait porter un étui caudal de proportions sem- blables a celui sur lequel 1'Hoplophorus (Sclerocalyptus) Lydekkeri a été fondé. e 2 D'un autre cóté, l'étui caudal, type de 1'Hoplophorus Lydekkeri est de dimensions si considérables que la carapace qui devait s'y rap- porter devait étre de la taille de celle d'un grand Glyptodon, et comme il n'y en a pas d'autre de cette taille et présentant les caractéres de Sclerocalyptus (Hoplophorus antea) que celle sur laquelle le Glyptodon principalis a été fondé, on ne doit pas hésiter a l'attribuer au méme animal. 3% Aussi bien le type de Glyptodon principalis que celui d'Hoplo- phorus Lydekkeri procédent de la République de l1'Uruguay, ce qui constitue une présomption de plus pour les rapporter á une méme espéce. 4% En fin, le morceau de carapace mentionné par Lydekker comme ' accompagnant le morceau d'étui:caudal en question («Catal. Foss. Mamm. in Brit. Mus.», partie V, page 134, numéro 39405) est formé de plaques que par leurs dimensions et les caractéres de la sculpture se rapportent á celle de la carapace qui a servi de type pour le Glyptodon principalis. Je crois donc que tous ces débris appartiennent au méme animal, et je regrette de ne pas m'en étre apercu avant de fonder 1Hoplophorus - Lydekkeri. Sur le Zaphilus Larrañagae et le Plohophorus? orientalis qu'il croit _pouvoir rapporter au genre Sclerocalyptus (Lomaphorus pour Lydekker), je me suis déja expliqué ci-dessus (pages 516 y 526). SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) PARANENSIS Ameghino = Lo- maphorus paranensis pour Lydekker, page 27. — Il distingue cette es- péce par la grandeur du disque central de chaque plaque, par le nom- bre considérable de figures périphériques et leur petit diamétre. Il aurait pu ajouter la forme bombée de la figure centrale et la surface trés rugueuse de toutes les figures. 551 especie que precedentemente (1880) hicieron conocer Gervais y Ame- ghino bajo el nombre de Glyptodon principalis y que Lydekker, en su descripción del género Glyptodon reune equivocadamente al Glyptodon clavipes. Si este acercamiento, como lo pienso, es exacto, el animal debe tomar el nombre de Sclerocalyptus principalis, porque el tubo caudal no deja duda alguna acerca de su determinación genérica. Y he aquí las razones en que me fundo: 1” Los fragmentos de coraza del Glyptodon principalis tienen las figuras externas de superficie plana, a veces un poco deprimida, pun- tuada y con la malla reticular poco profunda. Esta escultura se ase- meja, tal como ya lo he hecho notar, a la de la coraza de un Sclero- calyptus gigantesco; y admitiendo que la coraza pueda ser de este género, ella debía tener un tubo caudal de proporciones parecidas a la del que ha servido para fundar el Hoplophorus (Sclerocalyptus) Ly- dekkeri. 2% Por otra parte, el tubo caudal tipo del Hoplophorus Lydekkeri es de dimensiones tan considerables, que la coraza que debiera referír- sele debería ser del tamaño de la de un gran Glyptodon, y como no hay otra de tal tamaño y que presente los caracteres de Sclerocalyptus (Hoplophorus antea) más que la que ha servido para fundar el Glyp- todon principalis, no se debe hesitar para atribuírsela al mismo animal. 3" Tanto el tipo de Glyptodon principalis como el de Hoplophorus Lydekkeri proceden de la República del Uruguay, lo que constituye una presunción más para referirlos a una misma especie. 4 En fin: el fragmento de coraza mencionado por Lydekker como compañero del fragmento de tubo caudal en cuestión, «Catalogue of Fossil Mammalia in British Museum», parte V, pág. 134, número 39405) es formado de placas que por sus dimensiones y los caracteres de la escultura se acercan a las de la coraza que sirvió de tipo para el Glyp- todon principalis. : Pienso, pues, que todos esos restos pertenecen al mismo animal, y deploro no haberme percatado de ello antes de fundar el Hoplophorus Lydekkeri. Con respecto al Zaphilus Larrañagae y al Plohophorus? orientalis que él cree poder referir al género Sclerocalyptus (Lomaphorus, para Lydekker), ya he discurrido antes (páginas 517 y 527). SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) PARANENSIS Ameghino = Lo- maphorus paranensis para Lydekker, página 27. —.El autor distingue esta especie por el tamaño del disco central de cada placa, por el nú- mero considerable de figuras periféricas y su pequeño diámetro. Habría podido añadir la forma abombada de la figura central y la superficie muy rugosa de todas las figuras. 552 SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) verUus Ameghino = Lomapho- rus paranensis pour Lydekker, page 27. — Il réunit cette forme a la précédente parce que, dit-il, il ne peut voir comment peut-on distin- guer la plaque isolée qu'a servi de type a cette espéce, de celles de Vespéce précédente du méme gisement. Pourtant, je trouve qu'on peut la distinguer facilement par le disque central plat, non bombé et de diamétre plus petit, par le nombre de figures périphériques qui est de neuf au lieu de quatorze ou quinzs comme dans l'autre espéce, par le diamétre presque deux fois plus considérable de ces mémes figures périphériques, et par la surface de toutes les figures qui n'est pas rugueuse sinon plate et tres lisse. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) LINEATUS Ameghino = Loma- phorus lineatus pour Lydekker (le nom seulement), page 27. — L'es- péce est fondée sur des morceaux de carapace procédant de Monte Hermoso, dont j'ai donné la description et les figures. Selon Lydekker elle est tres différente de Sclerocalyptus ornatus; malheureusement et malgré cette affirmation, il n'en a pas saisi les caracteres, car la piéce qu'il décrit et figure comme de cette espéce est d'un autre animal, dif- férent de tous ceux connus, et auquel je donnerai le nom de SCLEROCALYPTUS UNDANS, nova species = Lomaphorus lineatus pour Lydekker, page 27, planche XIV, figure 4. — Le type de cette nouvelle espéce est le morceau représenté dans la planche et la figure ci-dessus mentionnées; on peut le comparer avec un morceau du centre de la carapace que j'ai donné dans Contribución, etc., planche LXIV, fi- gure 7, qui est le type de Sclerocalyptus ornatus, et Yon s'apercevra qu'il n'y a entre les deux aucune relation. Dans cette derniére espéce, la figure centrale est a contour polygonal bien accentué, les figures périphériques sont trés grandes, également polygonales et avec les an- gles bien marqués; ces figures périphériques sont en petit nombre et de grandeur trés inégale. Le réseau réticulaire est bien accentué et la surface de toutes les figures est tres lisse. Dans le Sclerocalyptus undans, la figure centrale est sous-circulaire ou ovoide; les figures pé- riphériques sont trés petites, presque en forme de tubercules á contour mal délimité, peu séparées les unes des autres et par conséquent avec le réseau réticulaire mal défini; la surface des plaques est trés ru- gueuse. L'autre morceau de carapace dont il donne la figure (planche XIV, figure 5) comme étant aussi de Selerocalyptus lineatus n'est pas non plus de cette espéce, et appartient probablement aux parties latérales de la carapace de Sclerocalyptus undans. 553 SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) verus Ameghino = Lomapho- rus paranensis, para Lydekker, página 27. — El autor reune esta forma a la precedente porque, según lo afirma, no puede ver cómo se puede distinguir la placa aislada que ha servido de tipo para fundar esta especie de las de la especie precedente del mismo yacimiento. - Encuentro, sin embargo, que se la puede distinguir fácilmente por el disco central plano, no abombado y de diámetro más pequeño, por el número de figuras periféricas, que es de 9, en vez de 14 o 15, como en la otra especie, por el diámetro casi dos veces más considerable de estas mismas figuras periféricas y por la superficie de todas las figuras, - que no es rugosa sino plana y muy lisa. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) LINEATUS Ameghino = Loma- phorus lineatus para Lydekker (el nombre solamente), página 27.— La especie ha sido fundada en fragmentos de coraza procedentes de Monte Hermoso, cuya descripción he hecho y cuyas figuras he dado. Según Lydekker, ella es muy diferente del Sclerocalyptus ornatus. In- fortunadamente, a pesar de tal afirmación, él no ha logrado darse cuenta de sus caracteres, porque la pieza que describe y figura como de esta especie es de otro animal diferente de todos los conocidos y al cual daré el nombre de SCLEROCALYPTUS UNDANS, n. sp. = Lomaphorus lineatus para Lydek- ker, página 27, lámina XIV, figura 4. —El tipo de esta nueva espezie es el fragmento representado en la lámina y la figura que acabo de - mencionar. Puede comparársele con un fragmento del centro de la co- raza que dibujé en Contribución al Conocimiento, etc., lámina LXIV, figura 7, que es el tipo de Sclerocalyptus ornatus y se verá que no media entre ambos ninguna relación. En esta última especie, la figura central es de contorno poligonal bien pronunciado, las figuras periféricas son muy grandes, igualmente poligonales y con los ángulos bien marcados. Esas figuras periféricas son en pequeño número y de tamaño muy desigual. La malla reticular es bien acentuada y la superficie de todas las figuras es muy lisa. En Sclerocalyptus undans, la figura central es subcircular u oval; las figuras periféricas son muy pequeñas, casi en forma de tubérculos de contorno mal delimitado, poco separadas unas de otras y, por consecuencia, con la malla reticular mal definida. La superficie de las placas es muy rugosa. El otro fragmento de coraza cuya figura da él (lámina XIV, figura 5) como si fuese también de Sclerocalyptus lineatus, mo es tampoco de esta especie y pertenece probablemente a las partes laterales de la coraza de Sclerocalyptus undans. 554 > PANOCHTUS Burmeister; Lydekker, pages 28 et 29. — Le genre est décrit d'une maniére assez courte et superficielle; en outre, comme Vauteur y réunit des formes trés différentes et que l'on a séparés comme étant des genres distincts, il en résulte que les caractéres qu'il donne ne se trouvent pas sur toutes les espéces. Les genres qu'il iden- tifie avec Panochtus sont: Nopachtus, Neothoracophorus, Neuryurus et Pseudoeuryurus. En outre, il décrit comme étant du méme genre, des débris qu'appartiennent quelques uns au genre Plohophorus et d'autres au genre Sclerocalyptus. Le genre Panóchtus typique se distingue fa- cilement par les plaques de la carapace qui sont ornées par un nombre considérable de petits tubercules ou figures, au nombre de 20 A 50 ou méme d'avantage, sur chacune; ces figures sont polygonales, toutes á peu pres égales et séparées par un réseau réticulaire bien accentué. Presque toute la carapace présente ces mémes caractéres, sauf les par- ties périphériques, oú les plaques portent une figure centrale plus grande entourée par une, deux ou plus de rangées concentriques de figures périphériques. L'étui caudal est trás aplati, et orné en haut et en bas avec les mémes petites figures polygonales de la carapace; les cótés sont ornés avec une rangée longitudinale de tubercules ellipti- ques, trés gros vers le bout, excessivement rugueux mais peu saillants. * NOPACHTUS Ameghino = Panochtus pour Lydekker, page 28. — L'identification de ce genre avec Panochtus, donnée sans aucune rai- son á lP'appui, est complétement insoutenable. L'étui caudal, au lieu * d'étre orné en haut et en bas avec les petits tubercules polygonaux de celui du genre Panochtus, est couvert de disques ou figures circu- laires ot sous-circulaires entourées par une ou deux rangées de peti- tes figures périphériques. Les cótés latéraux de la partie postérieure sont ornés avec des gros tubercules convexes, assez semblables á ceux de Sclerocalyptus mais beaucoup plus saillants. La carapace, par sa sculpture différe complétement de celle de Panochtus, car, méme vers le milieu, chaque plaque montre une figure centrale circulaire ou sous-circulaire plus grande et une ou deux rangées de figures périphé- riques; les figures de la rangée externe se soudent avec les corres- pondantes de la plaque voisine, de sorte que entre chaque deux figu- res centrales il n'y a que trois files de figures périphériques. Cette conformation ressemble A celle de la sculpture de Plohophorus, mais ce dernier présente quatre ou cinq rangées de figures périphériques entre chaque deux figures centrales, de telle sorte qu'il se rapproche davantage á Panochtus que le Nopachtus; c'est plus qu'il n'en faut * PANOCHTUS Burmeister; Lydekker, páginas 28 y 29. — El género está descripto de una manera muy breve y superficial. Además, como el autor reune en él muy diferentes formas que han sido separadas como pertenecientes a géneros distintos, resulta que los caracteres que da nó se encuentran en todas las especies. Los géneros que identifica con Panochtus son: Nopachtus, Neothoracophorus, Neuryurus y Pseudo- euryurus. Además, describe como si perteneciesen al mismo género algunos restos que pertenecen al género Plohophorus y otros del género Sclerocalyptus. El género Panochtus típico se distingue fácilmente por las placas de la coraza, que son adornadas por un considerable nú- mero de pequeños tubérculos o figuras, en número de 20 a 50 o más aún, en cada una. Estas figuras son poligonales y todas poco más o menos iguales y separadas por una malla reticular bien acentuada. Casi toda la coraza presenta esos mismos caracteres, con excepción de las partes periféricas, donde las placas tienen una figura central más grande rodeada por una, dos o más hileras concéntricas de figuras periféricas. El tubo caudal es muy aplanado y ornamentado arriba y abajo con las mismas pequeñas figuras poligonales de la coraza. Los costados son ornamentados con una hilera longitudinal de tubérculos elípticos, muy gruesos hacia la extremidad, excesivamente rugosos pero poco salientes. * NOPACHTUS Ameghino = Panochtus para Lydekker, página 28. — La identificación de este género con Panochtus, dada sin ninguna razón que la apoye, es completamente insostenible. El tubo caudal, en vez de ser adornado arriba y abajo con los pequeños tubérculos poligonales que ostenta el del género Panochtus, está cubierto de discos o figuras circulares o subcirculares rodeadas por una o dos hileras de pequeñas figuras periféricas. Los lados laterales de la parte posterior son ador- nados con grandes tubérculos convexos, bastante parecidos a los de Sclerocalyptus, pero mucho más salientes. Por su escultura, la coraza di- fiere por completo de la de Panochtus, porque hasta en su centro, cada placa muestra una figura central circular o subcircular más grande y una o dos hileras de figuras periféricas; las figuras de la hilera externa se sueldan con las correspondientes de la placa próxima, de manera que entre cada dos figuras centrales sólo hay tres filas de figuras peri- - féricas. Esta conformación se asemeja a la de la escultura del Ploho- phorus; pero este último presenta cuatro o cinco hileras de figuras periféricas entre cada dos figuras centrales, de tal suerte que se acerca más a Panochtus que el Nopachtus. Es más de cuanto hace falta para 556 pour reconnaítre que celui-ci est un genre distinct. Les lecteurs n'ont qu'a comparer les figures mémes de Lydekker pour s'en convaincre; la carapace qu'il figure dans la planche XVII, sous le nom de Panoch- tus bullifer est le type du genre Nopachtus; si on la compare avec la carapace de Panochtus représentée sur la planche XX, on verra qu'elle s'en éloigne davantage que celle de Plohophorus représentée sur la planche VI. NEOTHORACAPHORUS Ameghino = Panochtus pour Lydekker, page 28. — L'identification est proposée sur la probabilité, avancée par l'auteur, que le Glyptodon elevatus de Nodot soit fondé sur la prolon- gation latérale antérieure de la carapace d'un Panochtus. Mon avis est qu'il n'a pas lu la description originale de Nodot, autrement il n'aurait pas avancé une supposition si improbable. Nodot dit que l'échantillon dont il donne la description comprend la plus grande partie d'une ca- rapace qui s'étant cassée sur la ligne médiane longitudinale du dos les deux moitiés se sont aplaties l'une sur l'autre. Le dessin de la partie figurée, incompléte comme elle est, montre vingt-six files ou rangées transversales de plaques, ce qui fait quelque chose de plus que les quelques rangées que dans Panochtus ou Sclerocalyptus constituent les ailes latérales antérieures. Toutes les plaques de cette carapace sont sans sutures et ne tiennent ensemble que par le cement calcaire qui les unit; elles different en outre de celles de tous les autres Glypto- dontes par leur figure externe unique et trés bombée, presque en dóme. NEURYURUS Ameghino = Panochtus pour Lydekker, page 28. — L'identification est faite sur l'affirmation que les plaques de carapace de Neuryurus rudis sont clairement d'un Panochtus jeune, mais ce qui est clair pour lui c'est tres obscur pour moi, car les os des membres qui accompagnaient la carapace type de Neuryurus avaient leurs par- ties épiphysaires complétement soudées aux diaphyses indiquant ainsi appartenir á un individu adulte. L'étui caudal différe profondément de celui de Panochtus par son élargissement postérieur et par les gros tubercules excessivement saillants qu'il porte sur les cótés. La carapace manque de toute sculpture externe, et quoique lP'auteur dit que cela est dú a létat jeune de l'individu, il n'en est pas ainsi, car l'on sait que dans ces animaux comme dans les Tatous actuels, la sculp- ture de la carapace est déja indiquée par ses principaux traits dés la naissance. A reconocer que éste es un género distinto. Los lectores no tienen más que comparar las mismas figuras que proporciona Lydekker para con- vencerse de ello: la coraza que él figura en la lámina XVII bajo el nombre de Panochtus bullifer es el tipo del género Nopachtus. Si se la compara con la coraza de Panochtus representada en la lámina XX se verá que ella se le aleja todavía más que la de Plohophorus repre- sentada en la lámina VI. NEOTHORACOPHORUS Ameghino = Panochtus para Lydekker, pá- gina 28. — La identificación es propuesta sobre la probabilidad, avan- zada por el autor, de que el Glyptodon elevatus Nodot esté fundado en la prolongación lateral anterior de la coraza de un Panochtus. Tengo la impresión de que no ha leído la descripción original de Nodot, por- que de otra manera no habría avanzado una suposición tan improbable. Dice Nodot que el ejemplar cuya descripción hace, comprende la mayor parte de una coraza, que habiéndose quebrado en la línea media lon- gitudinal del dorso, las dos mitades se han aplanado entre sí. El dibujo de la parte figurada, aun incompleta como está, muestra 26 filas o hile- ras transversales de placas, lo que resulta algo más que las de algunas hileras que en Panochtus o en Sclerocalyptus constituyen las alas late- rales anteriores. Todas las placas de esta coraza son sin suturas y no se ligan más que por el cemento calcáreo que las une; difieren, además, de las de todos los otros Gliptodontes por su figura externa única y muy abombada, casi en forma de cúpula. NEURYURUS Ameghino = Panochtus para Lydekker, página 28. — La identificación es hecha sobre la afirmación de que las placas de coraza de Neuryurus rudis son claramente de un Panochtus joven; pero lo que para él es claro para mí es muy obscuro, porque los huesos de los miembros que acompañaban a la coraza tipo de Neuryurus tenían sus partes epifisarias completamente soldadas, a las diáfisis, lo que indica que pertenecían a un individuo adulto. El tubo caudal di- fiere profundamente del de Panochtus por su ensanchamiento posterior y por los grandes tubérculos excesivamente salientes que tiene en los costados. La coraza carece de toda escultura externa; y por más que el autor diga que ello es debido al estado joven del individuo, ello no es así, puesto que es sabido que en estos animales, así como en los Tatúes actuales, la escultura de la coraza ya está indicada por sus principales rasgos desde el nacimiento. 558 * PSEUDOEURYURUS Ameghino = Panochtus pour Lydekker, p. 28. — Cette forme est identifiée a Panochtus parce qu'elle n'est connue que par une seule plaque. Voila une raison, mais c'est qu'elle n'est pas exacte. Dans la description de ce genre (Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., pages 852 et 853) j'ai dit qu'il m'était connu par des plaques de différentes régions de la carapace, et j'ai donné leurs caractéres selon les régions. Les plaques de ce genre se distinguent pour ne présenter que la figure centrale, petite, sous-circu- laire et trés haute, le reste de la plaque ou zone périphérique ne pré- sentant que des ondulations irreguliéres avec de fortes perforations. Sur les plaques des régions latérales la figure centrale disparaít, tout la surface étant alors occupés par les ondulations et les perforations mentionnées. NOoPACHTUS COAGMENTATUS Ameghino = Panochtus bullifer Lydekker (non Burmeister), page 30, planche XV, figures 1, 2 et 2a.— La des- cription que M. Lydekker fait de cette espéce, a partir du nom jusqu'a la derniére ligne, n'est qu'une suite d'erreurs, pour la plupart inex- cusables. E Ce qu'il décrit comme étant le Panochtus bullifer de Burmeister, est Panimal que j'ai fait connaítre sous le nom de Nopachtus coagmenta- tus, qui n'a absolument rien á voir avec celui décrit par Burmeister, et pour compléter la confusion nous verrons qu'un peu plus loin il décrit le vrai Panochtus bullifer comme étant une espéce nouvelle pour la- quelle il propose le nom de Panochtus intermedius! Il dit que les types du Panochtus bullifer décrits et figurés par Bur- meister sont absolument identiques á ceux dont il donne la description, et que les différences que j'ai signalés entre le Panochtus bullifer et le Nopachtus coagmentantus ne sont que le produit de mon imagination et de mes figures fantastiques. Je vais faire abstraction de mes figures car celles de Burmeister et -de M. Lydekker sont plus que suffisantes pour démontrer l'erreur de ce dernier. Je prie les paléontologistes de comparer avec attention les données que je vais placer sous leurs yeux pour qu'ils puissent juger du procédé d'un auteur si discourtois envers un de ses collégues auquel il attribue des erreurs imaginaires, tandis que lui il ne s'est méme pas donné la peine de prendre connaissance de ce que l'on a écrit sur le sujet dont il s'occupe. Dans ma description du genre Nopachtus je dis qu'il se distingue par la sculpture que sur toute Pétendue de la carapace est formée par une figure centrale plus grande sur chaque plaque entourée par des figures périphériques (Rápidas diagnosis de mamíferos fósiles nuevos, 559 PS PSEUDOEURYURUS Ameghino = Panochtus para Lydekker, pá- gina 28. — Esta forma es identificada a la del Panochtus porque ella sólo es conocida por una sola placa. He ahí una razón, pero ella no resulta exacta. En la descripción de este género (Contribución al Cono- cimiento, etc., páginas 852 y 853), dije que me era conocida por placas de las distintas regiones de la coraza, y di sus caracteres según las regiones. Las placas de este género se distinguen porque sólo pre- sentan la figura central, pequeña, subcircular y muy alta; lo restante de la placa o zona periférica sólo presenta ondulaciones irregulares con fuertes perforaciones. En las placas de las regiones laterales desapareze la figura central y toda la superficie-es entonces ocupada por las ondu- laciones y las perforaciones mencionadas. NOPACHTUS COAGMENTATUS Ameghino = Panochtus bullifer Lydekker (no Burmeister), página 30, lámina XV, figuras 1, 2 y 2a.—- La des- cripción que hace Lydekker de esta especie, sólo importa una sucesión de errores, en su mayor parte inexcusables, que empiezan en el nombre y llegan hasta la última línea de ella. Lo que él describe como si fuese Panochtus bullifer de Burmeister es el animal que tengo hecho conocer bajo el nombre de Nopachtus coagmentatus, que no tiene absolutamente nada que ver con el que describió Burmeister; y para completar la confusión se verá que un -poco más adelante describe el verdadero Panochtus bullifer como si fuese una especie nueva, ¡para la cual propone el nombre de Panoch- tus intermedius! Afirma que los tipos de Panochtus bullifer descriptos y figurados por Burmeister son absolutamente idénticos a los descriptos por él y que las diferencias que he señalado entre el Panochtus bullifer y el Nopach- tus coagmentatus sólo son el producto de mi imaginación y de mis fi- guras fantásticas. Voy a hacer abstracción de mis figuras, porque las de Burmeister y de Lydekker son más que suficientes para demostrar el error de este último. Ruego a los paleontólogos que comparen con atención los datos que voy a poner delante de sus ojos para que les sea posible juzgar el proceder de un autor tan descortés para con uno de sus colegas, a quien le atribuye errores imaginarios, mientras que él mismo no se ha tomado el trabajo de tomar conocimiento de lo que se ha escrito acerca del asunto que le ocupa. En mi descripción del género Nopachtus he dicho que él se distingue por la escultura que en toda la extensión de la coraza es formada por una figura central más grande en cada placa rodeada por figuras peri- féricas (Rápidas diagnosis de algunos mamíferos fósiles nuevos de la 560 page 16, année 1888, et Contribución, etc., page 828, année 1889). J'ai dit aussi que le Panochtus bullifer de Burmeister (Contribución, etc., page 835) portait des figures centrales sur les parties périphériques de la carapace mais qu'il n'en avait pas dans le centre. L'échantillon que M. Lydekker décrit comme étant de Panochtus bullifer est le méme qui m'a servi de type pour fonder le Nopachtus coagmentatus, avec des figures centrales sur toute P'étendue de la carapace, caractére qui le sépare d'une maniére tranchée du genre Panochtus. Si M. Ly- dekker ne voulait pas s'en tenir á mes renseignements il n'avait qu'a consulter ceux de Burmeister; cet auteur, dans sa description originale du Panochtus bullifer («Anales del Museo», tome Il, pages 150 et 151) dit d'une maniére trés claire que les figures centrales s'étendent sur les bords de la carapace, ne restant sans ces figures que le centre. Dans la «Description physique de la République Argentine», tomo Ill, p. 417, il dit aussi que les figures centrales se présentent sur toute la partie périphérique de la carapace. Si M. Lydekker á son passage par la ville de Buénos-Ayres eút examiné au Musée les pitces types de Pa- nochtus bullifer il aurait vu que c'est un animal bien différent de Nopachtus. Maintenant les paléontologistes peuvent comparer la figure de la queue de Panochtus bullifer donnée par Burmeister dans «Anales», etc., tome II, planche XVI, figures 3 et 4, que j'ai reproduit dans Contri- bución, etc., planche LXV, figures 4 et 5, avec les morceaux figurés par M. Lydekker dans la planche XVII, figures 1 et 2 de son Mémoire et ils verront que ces morceaux son complétement différents. Les gros tubercules latéraux de l'étui caudal de Nopachtus avec leur surface tres convexe et sa forme excessivement saillante different compléte- ment des tubercules latéraux de contour enfoncé et fortement rugueux de l'étui caudal de Panochtus bullifer, lequel, sauf des petits détails est construit comme celui de Panochtus tuberculatus. La sculpture de la carapace figurée par Lydekker sur la méme planche sus-mentionnée comme étant de Panochtus bullifer différe complétement de celle du morceau de carapace type de Panochtus bullifer figuré par Burmeis- ter dans «Anales del Museo», tome Il, planche XV, figure 5, et que j'ai reproduit quns Contribución, etc., planche LV, figure 7; cette der- niére montre 7 á 8 rangées de figures périphériques entre chaque deux figures centrales, tandis que dans la figure de Lydekker on ne voit que deux ou trois rangées de figures périphériques entre chaque deux centrales. 11 est donc bien évident que cet auteur a confondu deux animaux bien différents. Ensemble avec le type du Nopachtus coagmentatus qu'il attribue a tort au Panochtus bullifer, il fait mention d'une piéce qui certainement est de cette derniére espéce. Voici ce qu'il en dit: «Si Pon en juge par 561 República Argentina, página 16, año 1888 y Contribución al Conoci- miento, etc., página 828, año 1889). He dicho también que el Panochtus bullifer de Burmeister (Contribución al Conocimiento, etc., página 835) tiene figuras centrales en las partes periféricas de la coraza, pero que no las tiene en el centro. El ejemplar que el señor Lydekker describe como si fuese de Panochtus bullifer es el mismo que me sirvió de tipo para fundar el Nopachtus coagmentatus, con figuras centrales en toda la extensión de la coraza, cuyo carácter lo separa de una manera fundamental del género Panochtus. Si el señor Lydekker no quería atenerse a los datos proporcionados por mí, le bastaba consultar los de Burmeister. Este autor, en su descripción original del Panochtus bullifer («Anales del Museo», tomo Il, páginas 150 y 151) dice de una manera muy clara que las figuras centrales se extienden hasta los bordes de la coraza, no quedando sin figuras más que el centro. En su «Des- cription physique de la République Argentine», tomo Ill, página 417, dice también que las figuras centrales se presentan sobre toda la parte periférica de la coraza. Si a su paso por Buenos Aires el señor Lydekker hubiese examinado en el Museo las piezas tipos de Panochtus bullifer habría visto que es un animal bien diferente del Nopachtus. Ahora bien: los paleontólogos pueden comparar la figura de la cola de Panochtus bullifer dada por Burmeister en los «Anales del Museo», tomo Il, lámina XVI, figuras 3 y 4, que reproduje en mi Contribución al Conocimiento, etc., lámina LXV, figuras 4 y 5, con los fragmentos figurados por Lydekker en la lámina XVII, figuras 1 y 2 de su Memoria, y verán cómo esos fragmentos son completamente diferentes. Los gran- des tubérculos laterales del tubo caudal de Nopachtus, con su superficie _muy convexa y su forma excesivamente saliente, difieren por completo de los tubérculos laterales del contorno hundido y fuertemente rugoso del tubo caudal del Panochtus bullifer, el cual, salvo pequeños detalles está construído como el de Panochtus tuberculatus. La escultura de la coraza figurada por Lydekker en la misma lámina antes mencionada como si fuese de Panochtus bullifer difiere por completo de la del fragmento de coraza tipo de Panochtus bullifer figurado por Bur- meister en los «Anales del Museo», tomo Il, lámina XV, figura 5, que yo reproduje en mi Contribución al Conocimiento, etc., lámina LV, fi- gura 7. Esta última muestra de 7 a 8 hileras de figuras periféricas entre cada una de las dos figuras centrales, mientras que en la figura de Lydekker sólo se ven dos o tres hileras de figuras periféricas entre cada dos centrales. Es, pues, bien evidente que el autor ha confundido dos animales bien distintos. Junto con el tipo de Nopachtus coagmentatus que atribuye errónez- mente al Panochtus bullifer menciona una pieza que ciertamente es de esta última especie. He aquí lo que dice: «Si se juzga por el ejemplar AMEGHINO — V. XI E 36 562 le spécimen imparfait représenté dans le planche XVII, celui-ci parait représenter la structure générale des individus d'áge moyenne; mais en d'autres cas, comme le démontre un fragment considérable de la région dorsale d'une carapace provenant de Córdoba, conservé au Musée, et que je considere appartenir á un animal encore plus vieux, les disques centraux sont petits, trés séparés et distinctement concaves, tandis que le nombre de rangées des figures périphériques exagonales est si grand qu'il peut en avoir sept ou huit entre chaque deux disques centraux.» Ces caractéres concordent parfaitement avec ceux du Pa- nochtus bullifer, mais nullement avec l'animal dont il figure la cara- pace sous le méme nom, qui est de Nopachtus. J'ajouterai que l'échan- tillon dont il parle est en effet un morceau de la partie postérieure de la carapace d'un Panochtus bullifer provenant se mon ancienne collection. J'ai transcrit ce paragraphe pour mettre en relief encore une autre supposition de M. Lydekker dont l'étrangeté est frappante. Ainsi, d'apres lui, les plaques de cette espéce, á un áge moyenne, portent une grande: figure centrale et une ou deux rangées de figures périphériques. Dan3 les individus plus vieux les figures centrales sont plus petites, et les. périphériques, également plus petites, sont en nombre beaucoup plus. considérable, formant trois ou quatre rangées au lieu d'une ou deux. Cette transformation de la sculpture chez des individus déja adultes aurait donc eu lieu par une diminution en grandeur de la figure cen- trale, une augmentation considérable du nombre des figures périphé- riques suivie d'une diminution de leur grandeur. Le rapetissement de la figure centrale n'aurait pu s'effectuer que par une perte de matitre ou par un sectionnement de la partie périphérique; les figures péri- phériques n'auraient pu augmenter en nombre que par leur rapetis- sement ainsi que de la figure centrale; á son tour le rapetissement de toutes les figures n'aurait pu s'accomplir sans leur déplacement et celui du réseau réticulaire suivi d'une nouvelle disposition. Tous ces chan- gements auraient eu lieu au-dessous des plaques cornées épidermiques et sur la surface des plaques complitement ossifiées, precisément dans la partie osseuse la plus dense, et appartenant á des individus déja adultes. Je livre aux savants qui s'occupent d'Ostéologie et d'His- tologie, familiarisés avec l'étude de la formation des os et le dévelop- pement du tissu osseux, l'appréciation de ces idées, dont l'étrangeté m'a tellement frappé que je n'en reviens pas de ma stupeur, ce qui peut- étre est dú a mon intelligence trop bornée pa pouvoir comprendre tout cela. Les débris qu'il décrit comme constituant la partie postérieure de cette espéce ne sont pas du Nopachtus, ni de Panochtus bullifer ni du genre Panochtus, car dans cette partie de son ouvrage il a été si pew 563 imperfecto representado en la lámina XVII, éste parece representar la estructura general de los individuos de una edad media; pero en otros casos, como lo demuestra un considerable fragmento de la región dorsal de una coraza procedente de Córdoba y conservada en el Museo, que considero que pertenece a un animal más viejo aún, los discos centrales son pequeños, muy separados y perceptiblemente cóncavos, mientras que el número de hileras de las figuras periféricas exago- nales es tan grande que puede haber siete u ocho de ellas entre cada uno de los dos discos centrales». Estos caracteres concuerdan perfecta- mente con los de Panochtus bullifer, pero no concuerdan absoluta- mente nada con el animal del cual hace figurar la coraza bajo el mismo nombre y es de Nopachtus. Agregaré que el ejemplar de que habla es, en efecto, un fragmento de la parte posterior de la coraza de un Panoch- tus bullifer procedente de mi antigua colección. He transcripto ese párrafo para poner de relieve otra suposición más del señor Lydekker, que llama la atención por lo extraña. De modo, pues, que, según él, las placas de esta especie, a una edad media, tienen una gran figura central y una o dos hileras de figuras perifé- ricas. En los individuos más viejos, las figuras centrales son más pe- queñas y las periféricas, también más pequeñas, son en número mucho más considerable, formando tres o cuatro hileras en lugar de una o dos. Esta transformación de la escultura en individuos ya adultos se habría verificado, pues, por una diminución de tamaño de la figura central, un aumento considerable del número de las figuras periféricas seguida de una diminución de su grandor. El empequeñecimiento de la figura central no habría podido efectuarse sino por una pérdida de materia o por un seccionamiento de la parte periférica; las figuras periféricas no habrían podido aumentar en número sino por el empequeñecimiento, así como del de la figura central; a su vez, el empequeñecimiento de todas las figuras no habría podido efectuarse sin su desplazamiento y el de la malla reticular seguido de una nueva disposición. Todos estos cambios se habrían verificado por debajo de las placas córneas epidér- micas y por sobre la superficie de las placas completamente osificadas, precisamente en la parte ósea más densa y perteneciente a los individuos ya adultos. Entrego a los sabios que se ocupan de Osteología y de Histo- logía, familiarizados con el estudio de la formación de los huesos y el desarrollo del tejido óseo, la apreciación de semejantes ideas, cuya extrañeza me ha sorprendido de tal modo que no vuelvo de mi estupor, lo que tal vez pueda ser debido a que mi inteligencia es demasiado obtusa para poder comprender todo eso. Los restos que el autor describe como constituyentes de la parte posterior de esta especie no son de Nopachtus, ni de Panochtus bullifer, ni del género Panochtus, porque en esta parte de su obra ha sido tan 564 heureux qu'il a confondu comme d'une méme espéce, en plus des échantillons déja mentionnés, des débris de Plohophorus figuratus, et il a identifié avec le méme animal le Sclerocalyptus (Hoplophorus antea) cordubensis et le Sclerocalyptus (Hoplophorus antea) evidens. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) CORDUBENSIS Ameghino = Pa- nochtus bullifer pour Lydekker, pages 30 et 32. — Il dit que l'Hoplo- phorus cordubensis est fondé sur des plaques provenantes de la région latérale inférieure de la carapace de son prétendu Panochtus bullifer (en réalité le Nopachtus coagmentatus) et probablement du méme spé- cimen qu'il représente sur la planche XVIII. C'est une erreur en plus, ces débris n'ayant rien á faire avec ceux de Nopachtus. Si c'était des plaques de la région latérale, pres du bord, comme il le veut, elles pré- senteraient les bords antérieur et postérieur en biais pour s'imbriquer, caractéristique des plaques latérales de ce genre et Panochtus, mais il n'y en a pas une seule présentant ce caractére. En outre, on n'y voit nulle part non plus, le plus petit. vestige d'une deuxiéme file de figures périphériques. La grandeur de la figure centrale, le trés petit nombre de figures périphériques et leur disposition dans une rangée toujours unique, le réseau réticulaire peu marqué et toute la surface des pla- ques trés rugueuse, sont des caractéres qui séparent nettement cet ani- mal de Nopachtus. Comment il a pu rapprocher ces deux formes jus- qu'a les confondre dans une seule, je ne le sais. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) EvIDENS Ameghino = Panoch- tus bullifer pour Lydekker, pages 30 a 32. —«Le fragment de carapace figuré par Ameghino dans la planche sus-mentionnée (Contribución, planche LXXV, figure 2) sous le nom d'Hoplophorus evidens est ré- férable avec certitude presque compléte a cette espéce» — voila tout ce qu'il dit pour justifier cette autre identification. Eh bien, malgré sa certitude je n'hésite pas á dire qu'il se trompe encore une fois, et j'affirme avec plus de certitude que lui qu'il s'agit de deux animaux tres différents. Le fragment de carapace qui m'a servi de type est de la partie postérieure et contient le bord de l'ouverture caudale; ces plaques correspondent exactement á celles de Sclerocalyptus et s'éloi- gnent complétement de celles de Nopachtus. La figure centrale de chaque plaque est grande mais pas plus haute que les figures périphé- riques et fortement deprimée au milieu, tout le contraire de la figure centrale de la méme région de la carapace de Nopachtus qui est rele- vée en forme de bosse convexe presque hémisphérique. Dans le No- pachtus, autour de chaque figure centrale, il y a au moins deux files tent jamais quw'une seule file. Ce n'est que par un examen superficiel que l'on peut confondre ces deux animaux. 565 poco feliz que ha confundido como de una misma especie, además de los ejemplares ya mencionados, restos de Plohophorus figuratus y ha identificado con el mismo animal a Sclerocalyptus (Hoplophorus antea) cordubensis y Sclerocalyptus (Hoplophorus antea). evidens. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) CORDUBENSIS Ameghino = Pa- nochtus bullifer para Lydekker, páginas 30 y 32.— Dice el autor que el Hoplophorus cordubensis está fundado en placas provenientes de la región lateral inferior de la coraza de su pretendido Panochtus bullifer (que en realidad es Nopachtus coagmentatus) y probablemente del mismo ejemplar que ha figurado en la lámina XVIII. Es un error más, porque tales restos no tienen nada que hacer con los de Nopachtus. Si se tratase de placas de la región lateral, de cerca del borde, tal como él lo pretende, ellas presentarían los bordes anterior y posterior en bisel para imbricarse, que es una característica de las placas laterales de este género y del Panochtus; pero no hay una sola que presente tal carácter. Además, no se ve en ninguna parte ni el más pequeño ves- tigio de una segunda hilera de figuras periféricas. El tamaño de la figura central, el muy pequeño número de figuras periféricas y su dis- posición en una hilera siempre única, la trama reticular poco acentuada y toda la superficie de las placas muy rugosa, son caracteres que separan netamente a este animal del Nopachtus. Cómo ha podido el autor acercar estas dos formas hasta confundirlas en una sola, es algo que ignoro. SCLEROCALYPTUS (Hoplophorus antea) EVIDENS Ameghino = Panoch- tus bulllifer para Lydekker, páginas 30 a 32. — «El fragmento de coraza figurado por Ameghino en la mencionada lámina (Contribución al Cono- cimiento, etc., lámina LXXV, figura 2) bajo el nombre de Hoplophorus evidens es referible, con casi completa certidumbre a esta especie.» He ahí todo lo que dice el autor para justificar esta otra identificación. Y bien: a pesar de su certidumbre, no tengo hesitación alguna para afirmar que se equivoca una vez más; y con más certidumbre que él afirmo que se trata de dos animales muy distintos. El fragmento de coraza que me sirvió de tipo es de la parte posterior y contiene el borde de la abertura caudal. Esas placas corresponden exactamente a las de Sclerocalyptus y se alejan por completo de las de Nopachtus. La fi- gura central de cada placa es grande, pero más alta que las figuras periféricas y fuertemente deprimida en el centro, que es todo lo con- trario de lo que ocurre con la figura central de la misma región de la coraza de Nopachtus, que es levantada en forma de joroba con- vexa casi hemisférica. En el Nopachtus, en torno de cada figura central, hay por lo menos dos filas de figuras periféricas; y las de Sclerocalyptus evidens no presentan nunca más que una sola fila. Sólo debido a un examen superficial puede confundirse a estos dos animales. 566 PLOHOPHORUS FIGURATUS Ameghino = Panochtus bullifer (in parte), pour Lydekker, pages 30 a 33; planches XVIII et XIX, figures 1 a 5. — Me voila sans le vouloir, revenu encore une fois á cette espéce. En trai- tant de son prétendu Panochtus bullifer, aux confusions antérieures il ajoute celle de décrire et figurer comme appartenant aussi a cette méme espéce, une quantité considérable de débris provenants de Monte Her- mioso et appartenants lau Plohophorus figuratus. Tout ce qu'il dit a la page 31 sur les anneaux mobiles de la queue de Panochtus bullifer est fondé sur des piéces du genre Plohophorus. Parmi les débris de ce dernier genre attribués au Panochtus bullifer, le gros morceau décrit aux pages 32 et 33 et figuré de grandeur natu- relle sur la planche XVIII, mérite une mention spéciale. Ce morceau, provenant de la région postérieure de la carapace, présente en partie le bord de l'ouverture caudale et se distingue par les figures centrales convexes et tres hautes. Si les lecteurs veulent se donner la peine de comparer cette figure avec celle de la partie postérieure de Panochtus bullifer que j'ai donné dans Contribución al Conocimiento de los Mamí- feros fósiles, etc., planche LV, figure 7, ou avec la figure originale de Burmeister dans «Anales del Museo», etc., tome Il, planche XV, fi- gure 5, on verra que l'identité entre ces deux morceaux n'existe que dans l'imagination de M. Lydekker, car on ne peut demander des diffé- rences plus tranchées. Cette piéce représente en réalité la forme de la sculpture de la partie postérieure de la carapace dans le genre Plo- hophorus. Cependant, malgré ces différences, il n'y a pas á trop s'étonner qu'il Vait attribué á un autre animal, car c'est le sort qw'ont eu la presque totalité des fossiles de 1'Argentine qui sont tombés dans ses mains. Ce qui étonnera d'avantage, c'est d'apprendre que cette méme piéce avait déja été décrite par Moreno comme le type d'une nouvelle espéce qu'il nomma Panochtus Trouessarti (MorRENO: «Informe preliminar», etc., page 9, année 1888), tandis que de mon cóté, dans Contribución al Co- nocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., pages 824 et 825, je Vai référée au Plohophorus figuratus. Or M. Lydekker en attribuant cette méme piéce á son prétendu Panochtus bullifer, qui est un Nopachtus, ne fait pas mention du nom que Moreno lui avait donné, mais en trai- tant du Plohophorus figuratus il donne comme synonyme de cet animal le Panochtus Trouessarti de Moreno, qui est précisément fondé sur cette méme piéce qu'il référe maintenant au Panochtus bullifer. Cela prouve qu'au Musée la piétce qui avait servi de type au Panochtus Trouessarti ne portait pas d'étiquette et que M. Moreno lui méme s'était oublié qu'il en avait fait le type d'une nouvelle espéce, autrement il l'aurait communiqué a M. Lydekker; d'un autre cóté, tout cela prouve que ce dernier en placant le Panochtus Trouessarti comme synonyme de Plohophorus figuratus n'a fait que répéter tout simplement un 507 PLOHOPHORUS FIGURATUS Ameghino = Panochtus bullifer (in parte) ; para Lydekker, páginas 30 a 33, lámina XVIII y lámina XIX, figuras 1 a 5.-— Heme aquí, sin quererlo, volviendo una vez más a esta especie. Discurriendo acerca de su pretendido Panochtus bullifer, el autor añade a sus anteriores confusiones la de describir y figurar como si también perteneciese a esta misma especie una considerable cantidad de restos procedentes de Monte Hermoso y que pertenecen al Plohophorus figu- ratus. Todo cuanto dice en la página 31 acerca de los anillos movibles de la cola de Panochtus bullifer está fundado en piezas del gé- nero Plohophorus. Entre los restos de este último género atribuídoles al Panochtus bullifer, el gran fragmento descripto en las páginas 32 y 33 y figurado en tamaño natural en la lámina XVIII, merece una mención especial. Este fragmento, proveniente de la región posterior de la coraza, pre- senta en parte el borde de la abertura caudal y se distingue por las figuras centrales convexas y muy altas. Si los lectores quieren tomarse la molestia de comparar esta figura con la de la parte posterior de Panochtus bullifer que di en mi Contribución al Conocimiento, etc., lá- mina LV, figura 7, o con la figura original de Burmeister en los «Anales del Museo», etc., tomo II, lámina XV, figura 5, se verá que la identidad entre estos dos fragmentos sólo existe en la imaginación del señor Lydekker, porque no es posible reclamar diferencias más fundamentales. Esta pieza representa en realidad la forma de la escultura de la parte posterior de la coraza en el género Plohophorus. A pesar de estas diferencias no hay por qué asombrarse demasiado, sin embargo, que se lo haya atribuído a otro animal, puesto que tal es la suerte que han corrido la casi totalidad de los fósiles de la Argentina que han caído entre sus manos. Lo que asombrará mayormente es saber que esta misma especie ya había sido descripta por Moreno como tipo: de una nueva especie a la cual denominó Panochtus Trouessarti (Mo- reno: «Informe preliminar», etc., página 9, año 1888), mientras que, por mi parte, en Contribución al Conocimiento, etc., páginas 824 y 825, la referí al Plohophorus figuratus. Ahora, el señor Lydekker atribuyéndole esta misma pieza a su pretendido Panochtus bullifer, que es un Nopach- tus, no hace mención del nombre que Moreno le había dado, pero discu- rriendo acerca del Hoplophorus figuratus, da como sinónimo de este ani- mal al Panochtus Trouessarti de Moreno, que está fundado precisamente en esta misma pieza, referida por él ahora al Panochtus bullifer. Ello prueba que la pieza que sirvió de tipo al Panochtus Trouessarti no tenía en el Museo su correspondiente marbete y que el señor Moreno mismo se había olvidado de que la había hecho el tipo de una nueva especie, porque si ocurriese otra cosa se lo habría comunicado a Lydekker; por otra parte, todo eso prueba que este último, colocando el Panochtus 568 synonyme que j'avais indiqué, car autrement il n'aurait pas attribué le spécimen au Panochtus bullifer ou il n'aurait pas placé le Panochtus Trouessarti comme synonyme de Plohophorus figuratus. En fin, tout cela prouve encore que M. Lydekker n'a pas lu mes travaux, ni ceux de Moreno, ni ceux de Burmeister — qu'il n'a fait qu'en regarder les titres, se contentant de jetter un coup d'oeil superficiel sur les piéces qu'on lui présentait comme étant de telle ou telle espéce, mais sans en contróler Pexactitude. Tous les fragments représentés par l'auteur sur la planche XIX pro- venants de Monte-Hermoso et décrits comme étant de Panochtus bu- llifer, sont aussi de Plohophorus figuratus. PANOCHTUS BULLIFER Burmeister = Panochtus intermedius Lydekker, pages 34 et 35, planche XIX a, figures 1, 2 et 3. — Nous venons de voir qu'il a décrit comme représentant le Panochtus bullifer de Burmeister des débris qui n'ont rien á voir avec cette espéce et qui n'appartiennent méme pas au genre Panochtus. Maintenant, nous allons voir le véri- table Panochtus bullifer décrit par lui comme étant une espéce nou- velle qu'il nomme Panochtus intermedius. 11 dit que cette nouvelle espéce il n'a pu l'identifier avec aucune de celles que j'ai décrit et qw'elle a des caracteres intermédiaires entre le Panochtus bullifer et le Panochtus tuberculatus. Dans mon ouvrage Contribución, etc., page 835, j'ai dit que le Pa- nochtus bullifer de Burmeister (qui n'est que le Panochtus intermedius de Lydekker) est intermédiaire entre le Panochtus tuberculatus et le Nopachtus coagmentatus, ce dernier étant celui qui décrit Lydekker sous le nom de Panochtus bullifer. 11 n'a pu identifier les débris de son prétendu Panochtus intermedius avec ceux d'aucune des espéces précédemment décrites, parce qu'il a travaillé trop a la háte. Autre- ment il se serait appercu que les caractéres de présenter des disques centraux seulement sur les plaques de la région des bords, tandis que le centre de la carapace manque de figures centrales, montrant seule- ment les petits tubercules égaux á ceux du Panochtus tuberculatus, qu'il donne comme servant a distinguer sa nouvelle espéce, sont précisé- ment les mémes caractéres qu'a signalé Burmeister comme distinctifs du Panochtus bullifer («Anales del Museo», etc., tome Il, page 149), et que j'ai indiqué aussi dans mon ouvrage déja mentionné. Le mor- ceau de carapace dont il donne la figure dans la planche XIX a, fig. 1, comme type de son Panochtus intermedius présente absolument les mémes traits distinctifs caractéristiques que l'on voit sur le morceau de la partie postérieure de la carapace de Panochtus bullifer figuré par Burmeister dans «Anales del Museo», tome Il, planche XV, fig. 5, et par moi dans Contribución, etc., planche LV, figure 7. Dans les deux 569 Trouessarti como sinónimo de Plohophorus figuratus no ha hecho más que repetir muy simplemente un sinónimo que ya había indicado yo, porque si ello no fuese 'así él no le habría atribuído el ejemplar al Panochtus bullifer o no habría colocado al Panochtus Trouessarti como sinónimo de Plohophorus figuratus. Y todo ello junto, prueba, en fin, una vez más que el señor Lydekker no ha leído mis trabajos, ni los de Moreno, ni los de Burmeister, de los cuales lo único que ha hecho es mirar los títulos, conformándose con echar una mirada superficial sobre las piezas que le eran presentadas como siendo de tal o Cual especie, pero sin controlar su exactitud. Todos los fragmentos representados por el autor en la lámina XIX procedentes de Monte Hermoso y descriptos como si fuesen de Panoch- tus bullifer, son también de Plohophorus figuratus. PANOCHTUS BULLIFER Burmeister = Panochtus intermedius Lydekker, páginas 34 y 35, lámina XIX, figuras 1, 2 y 3. — Acaba de verse que el autor ha descripto como si fuesen representativos del Panochtus bullifer de Burmeister restos que nada tienen de común con esta espe- cie y que ni siquiera pertenecen al género Panochtus. Va a verse ahora el verdadero Panochtus bullifer, descripto por él como si fuese una es- pecie nueva, a la cual denomina Panochtus intermedius. Afirma que no ha podido identificar esta nueva especie con ninguna de las otras que he descripto y que ella tiene caracteres intermedios entre el Panochtus bullifer y el Panochtus tuberculatus. En mi obra Contribución al Conocimiento, etc., página 835, tengo dicho que el Panochtus bullifer de Burmeister (que no es más que el Panochtus intermedius de Lydekker) es un tipo intermedio entre el -Panochtus tuberculatus y el Nopachtus coagmentatus, siendo este último el que describe Lydekker bajo el nombre de Panochtus bullifer. No ha podido identificar los restos de su pretendido Panochtus intermedius con los de ninguna de las especies precedentemente descriptas, porque ha trabajado demasiado aprisa. De otra manera, se habría dado cuenta de que los caracteres de presentar discos centrales tan sólo en las placas de la región de los bordes, mientras que el centro de la coraza carece de fi- guras centrales que sólo muestran los pequeños tubérculos iguales a los de Panochtus tuberculatus, que él da como que sirven para distinguir su nueva especie, son precisamente los mismos caracteres que Burmeister ha señalado como distintivos del Panochtus bullifer («Anales del Mu- seo», etc., tomo II, página 149) y que también he indicado en mi ya mencionada obra. El fragmento de coraza cuya figura proporciona en la lámina XIX a, figura 1, como tipo de su Panochtus intermedius, presenta absolutamente los mismos rasgos distintivos característicos que se ven en el fragmento de la parte posterior de la coraza de 570 échantillons on observe la petitesse relative de la figure centrale et le nombre considérable de figures périphériques, caractéres qui éloignent cette forme de Nopachtus coagmentatus, animal que M. Lydekker a pris á tort pour le Panochtus bullifer. Le morceau de carapace qu'il représente dans la figure 2 de la méme planche comme étant de la région postérieure de la carapace de son Panochtus intermedius, concorde exactement avec le morceau de la méme région que j'ai figuré dans Contribución, etc., planche LIX, fi- gure 6, de grandeur naturelle, comme étant de Panochtus bullifer, ce dernier échantillon provenant des mémes gisements de Córdoba qui ont fourni le type décrit par Burmeister. PANOCHTUS TUBERCULATUS (Owen) Burmeister; Lydekker, pages 36 a 39. —Les caractéres spécifiques donnés par l'auteur sont les mémes que Burmeister et moi nous avions donnés avec plus de détails. Je trouve pourtant dans sa description une erreur assez grave, d'autant plus importante quw'elle se référe aux débris que lP'on trouve avec plus d'abondance et au caractére le plus apparent pour distinguer l'es- péce; d'aprées lui les plaques de la région dorsale portent á leur sur- face une vingtaine de petites figures ou tubercules, tandis que l'on sait (et cela a été publié par tous les auteurs qui se sont occupés de cette espéce) que ce nombre est d'environ une quarantaine, précisé- ment le double, et sur certaines plaques ce nombre peut s'éléver jus- qu'a 60 ou 70. A part cela, on ne trouve d'autre nouveauté que lidentification avec le Panochtus tuberculatus de plusieurs animaux différents, quelques uns appartenants méme a d'autres genres; ce n'est donc que cette der- niére partie qui mérite un examen spécial. Les animaux qu'il identifie avec cette espéce sont les Neothoracophorus elevatus, Neothoracopho- rus minutus, Neuryurus rudis, Panochtus Morenoi, Panochtus Frenze- lianus et Panochtus Vogti. NEOTHORACOPHORUS ELEVATUS (Nodot) Ameghino = Panochtus tuber- culatus pour Lydekker, page 36 et Panochtus elevatus pour Lydekker, page 37. —Il ne fait ici que répéter ce qu'il a dit plus haut, c'est-á- dire, que le Neothoracophorus elevatus a été basé sur la partie latérale antérieure de la carapace d'un Panochtus, dont l'espéce pourrait étre cependant différente. Je renvois á ce que j'ai dit plus haut (page 546) de cette supposition si peu fondée, Pourtant, je rappellerai encore une fois que le type de l'espéce est une carapace presque entiére et non un petit morceau de l'aile latérale de la région antérieure, comme a tort il le suppose. Sur la figure de Nodot (planche X, figure 7) on voit tres bien vers le milieu de la carapace quelques files de plaques trans- 571 Panochtus bullifer figurado por Burmeister en los «Anales del Mu- seo», etc., tomo 11, lámina XV, figura 5 y por mí en mi Contribución al Conocimiento, etc., lámina LV, figura 7. En ambos ejemplares se observa la pequeñez relativa de la figura central y el considerable número da figuras periféricas, que son caracteres que alejan esta forma de la de Nopachtus coagmentatus, animal que Lydekker ha confundido con el Panochtus bullifer. : El fragmento de coraza que representa él en la figura 2 de la misma lámina como si fuese de la región posterior de la coraza de su Panochtus intermedius concuerda exactamente con el fragmento de la misma región que figuré en Contribución al Conocimiento, etc., lá- mina LIX, figura 6, en tamaño natural, como de Panochtus bullifer, cuyo ejemplar procede de los mismos yacimientos de Córdoba Ls han pro- visto el tipo descripto por Burmeister. PANOCHTUS TUBERCULATUS (Owen) Burmeister; Lydekker, páginas 36 a 39.— Los caracteres específicos dados por el autor son los mismos que Burmeister y yo hemos dado con mayor número de detalles. Encuentro, sin embargo, en su descripción, un error bastante grave, tanto más importante cuanto que se refiere a los restos que se encuen- tran con mayor abundancia y al carácter que resulta más aparente para distinguir a la especie. Según él las placas de la región dorsal tienen en su superficie una veintena de pequeñas figuras o tubérculos, mien- tras que se sabe (y ello ha sido publicado por todos los autores que se han ocupado de esta especie) que ese número es alrededor de una cuarentena, lo que equivale al doble, y puede elevarse hasta 60 y 70 en algunas placas. Dejando de lado eso, en la descripción de Lydekker no se encuentra más novedad que la identificación de varios animales diferentes con el Panochtus tuberculatus, algunos de los cuales hasta pertenecen a otros géneros; y por consecuencia sólo esta última parte merece un examen especial. Los animales a los cuales identifica él con esta especis son: Neothoracophorus elevatus, Neothoracophorus minutus, Neuryurus rudis, Panochtus Morenoi, Panochtus Frenzelianus y Panochtus Vogti. NEOTHORACOPHORUS ELEVATUS (Nodot) Ameghino = Panochtus tuber- culatus para Lydekker, página 36 y Panochtus elevatus para Lydekker, página 37. — Lo único que hace aquí es repetir lo que antes ha dicho, esto es: que el Neothoracophorus elevatus ha sido fundado en la parte lateral anterior de la coraza de un Panochtus, cuya especie podría, sin embargo, ser diferente. Refiero esta suposición tan poco fundada a cuanto ya tengo dicho (página 547). No obstante, recuerdo una vez más que el tipo de la especie es una coraza casi entera y no un 572 , versales mieux accentuées et plus séparées des autres, qui représentent les rangées transversales a demi-mobiles que l'on voit sur les cótes un peu avant de la moitié de la carapace, dans tous les genres de ce groupe, le Sclerocalyptus exceptué. J/appellerai aussi l'attention des lecteurs sur une autre affirmation inexacte de M. Lydekker, qui le conduit á des conclusions erronées. Selon lui, le type du Glyptodon (Neothoracophorus) elevatus de Nodot, est le morceau de carapace figuré par cet auteur sur la planche X, fi- gure 6 de son Mémoire («Description d'un nouveau genre», etc.) tandis que la carapace incompléte représentée par la figure 7 de la méme planche, serait d'un animal différent. Cette affirmation démontre qu'il n'a pas lu le Mémoire de Nodot, s'étant contenté d'en regarder le titre et les figures, car ce dernier auteur dans le texte dit que l'espéce est fondée sur la carapace presque entitre figurée sur la planche X avec le numéro 7, le numéro 6 de la méme planche représentant une partie détachée de la méme carapace pour montrer les plaques de la gran- deur naturelle. Voilá pourquoi M. Lydekker confond les genres et les espéces. NEOTHORACOPHORUS DEPRESSUS Ameghino = Panochtus tuberculatus pour Lydekker, pages 30 et 37. — Plus haut nous avons vu que le Neo- thoracophorus depressus est placé par l'auteur dans le genre Scleroca- lyptus, rapprochement dont j'ai démontré l'impossibilité. Ici, 41 consi- dere le Neothoracophorus minutus Ameghino, comme fondé sur les plaques latérales antérieures de Panochtus tuberculatus. Je serais bien curieux de connaítre sur quoi se base-t-il pour attribuer a deux genres si différents des plaques si ressemblantes comme celles que j'ai décrit sous les noms de Neothoracophorus depressus et Neothoracophorus mi- nutus, mais il n'en dit pas un mot, se contentant d'écrire que si les débris de Neothoracophorus minutus ne sont pas de Panochtus tuberculatus ils appartiennent en tous cas á ce genre ou á une des formes alliées. C'est un modéle de précision scientifique que je me garderai bien de recommander. J'ai donné plus haut les caractéres du genre Neothoracophorus qui se distingue aussi bien par la forme des plaques et de la sculpture, que par les parties connues du squelette. Ce qu'aujourd'hui je crois possible, c'est que le Neothoracophorus depressus et le Neothoraco- phorus minutus soient une méme espéce. Les plaques du centre de la région dorsale ont une figure circulaire assez haute, avec plusieurs per- forations périphériques de diamétre considérable, tandis qu'en s'éloi- gnant du centre la figure centrale devient plus basse et disparait com- plétement ou du moins elle ne fait plus de saillie. Le Neothoracophorus depressus serait fondé sur des plaques du centre de la région posté- 573 pequeño fragmento del ala lateral de la región anterior, tal como lo supone él erróneamente. En la figura de Nodot (lámina X, figura 7), se ven muy bien hacia el centro de la coraza algunas hileras de placas transversales mejor acentuadas y más separadas de las otras, que repre- sentan a las hileras transversales semimovibles que se ven en los lados un poco adelante de la mitad de la coraza, en todos los géneros de este grupo, con excepción del Sclerocalyptus. Llamo también la atención de los lectores sobre una nueva afirmación inexacta del señor Lydekker, que lo conduce a conclusiones erróneas. Según él, el tipo del Glyptodon (Neothoracophorus) elevatus de Nodot, es el fragmento de coraza figurado por este autor en la lámina X, figura 6, de su Memoria («Description d'un nouveau genre», etc.) mientras que la coraza incompleta representada en la figura 7 de la misma lámina, sería de un animal diferente. Esta afirmación demuestra que no ha leído la Memoria de Nodot, habiéndose conformado con mirar el título y las figuras, porque dicho autor dice en el texto que la especie está fundada en la coraza casi entera figurada en la lá- mina X bajo el número 7. El número 6 de la misma lámina representa una parte desprendida de la misma coraza para mostrar las placas en su tamaño natural. He ahí por qué el señor Lydekker confunde los géneros y las especies. NEOTHORACOPHORUS DEPRESSUS Ameghino = Panochtus tuberculatus para Lydekker, páginas 36 y 37. —-Se ha visto antes que el Neothora- cophorus depressus ha sido colocado por el autor en el género Sclero- calyptus y he demostrado la imposibilidad de tal acercamiento. Aquí, él considera al Neothoracophorus minutus Ameghino como fundado en las placas laterales anteriores de Panochtus tuberculatus. Siento curiosidad por conocer en qué se basa para atribuirles a dos géneros tan diferentes placas tan semejantes como las que he descripto bajo los nombres de Neothoracophorus depressus y Neothoracophorus minutus; pero el caso es que él no dice al respecto ni una sola palabra, contentándose con escribir que si los restos de Neothoracophorus minutus no son de Panochtus tuberculatus ellos pertenecen, 'en todo caso, a este género o a una de las formas que le son aliadas. Es un modelo de precisión científica, que me guardaré muy bien de recomendar. Ya tengo dados los caracteres del género Neothoracophorus, que se distingue tanto por la forma de las placas y de la escultura, como por las partes conocidas del esqueleto. Lo que a la fecha me parece ser posible ello es que el Neothoracophorus depressus y el Neothoracophorus minutus sean una misma especie. Las placas del centro de la región dorsal tienen una figura circular bastante alta, con varias perforaciones periféricas ds considerable diámetro, mientras que alejándose del centro la figura 574 rieure de la carapace, et le Neothoracophorus minutus sur des plaques des régions latérales. NEURYURUS RUDIS (Gervais) Ameghino == Panochtus tuberculatus pour Lydekker, pages 36 a 38. — L'auteur revient sur son opinion que le Neuryurus rudis est un jeune Panochtus tuberculatus, et quoique je me suis déja occupé du Neuryurus démontrant que c'est un genre par- faitement valide, je vais dire quelques mots sur ER nouvelles observa- tions qu'il fait dans cet endroit. L'ouverture caudale de la carapace de Neuryurus rudis est constituée par une file de plaques dont le bord libre de chacune se reléve vers le haut pour former une espéce de petit tubercule; celui-ci, d'apres Ly- dekker s'applatirait avec l'Age se transformant en une rosace entourée de figures périphériques. Pour ma part j'avoue que je ne peux com- prendre cette plasticité qu'il attribue á ces plaques déja compleétement ossifiées. : 11 prétend que sur l'étui et les anneaux mobiles de la queue il doit se former avec l'áge des petites figures périphériques, tandis que sur les plaques de la région ventrale et dorsale de l'étui caudal il y voit des figures centrales a demi-formées qui se transformeraient dans les disques sous-circulaires de la surface de l'étui caudal de Panochtus tuberculatus. Mais il ne s'est pas apergu que dans le Neuryurus rudis la presque totalité des plaques de l'étui montrent cette figure centrale rudimentaire tandis que le centre de la surface de l'étui de Panochtus tuberculatus est depourvu des disques centraux. Il ne s'est pas apergu non plus que l'étui caudal de Neuryurus rudis s'élargit au bout tandis que celui de Panochtus tuberculatus se retrécit, transformation que je ne sais comment on Pexpliquerait avec le changement d'áge. Il n'a pas remarqué que les anneaux mobiles ont une forme bien différente, avec les plaques présentant un autre agencement et quelques unes of- frent un contour particulier; ces anneaux portent sur les cótés de forts tubercules saillants qui manquent toujours dans le Panochtus tuber- culatus. Comment ces tubercules auraient pu disparaítre avec l'áge? Comment sur une méme piéce déja complétement ossifiée auraient pu disparaítre des figures ou tubercules sur un endroit et s'en former a la fois des nouveaux sur un autre ? Les échantillons du Neuryurus rudis indiquent un animal presque aussi grand que le Panochtus tuberculatus et avec les os des membres qui ont les épiphyses soudées aux corps des os. J'ai trouvé par contre des débris de Panochtus tuberculatus appartenants á des individus jeu- nes qui avaient les épiphyses des os des membres séparés, et cependant les plaques de la carapace présentaient la sculpture caractéristique de cette espéce parfaitement formée. 575 central se hace más baja y desaparece completamente o, cuando menos, no se pronuncia. El Neothoracophorus depressus habría sido fundado en placas del centro de la región posterior de la coraza y el Neotho- racophorus minutus en placas de las regiones laterales. 'NEURYURUS RUDIS (Gervais) Ameghino = Panochtus tuberculatus para Lydekker, páginas 36 a 38. — El autor vuelve a su opinión de que el Neuryurus rudis es un Panochtus tuberculatus joven; y por más que ya me he ocupado del Neuryurus demostrando que es un género perfec- tamente válido, voy a decir algunas palabras acerca de las nuevas observaciones que aquél hace al respecto. La abertura caudal de la coraza de Neuryurus rudis está formada por una hilera de placas cuyo borde libre de cada una se levanta hacia arriba para formar una especie de pequeño tubérculo. Este, según Lydekker, se aplanaría con la edad, transformándose en un rosetón rodeado de figuras periféricas. Por mi parte, confieso que no puedo comprender esta plasticidad que él atribuye a esas placas ya por completo osificadas. Pretende que en el tubo y en los anillos movibles de la cola deben formarse con la edad pequeñas figuras periféricas, mientras que en las placas de la región ventral y dorsal del tubo caudal él ve figuras centrales formadas a medias que se transformarían en los discos sub- circulares de la superficie del tubo caudal del Panochtus tuberculatus. Pero no se ha percatado de que en el Neuryurus rudis la casi totalidad de las placas del tubo muestran esa figura central rudimentaria, mien- tras que el centro de la superficie del tubo del Panochtus tuberculatus está desprovisto de los discos centrales. Ni ha echado de ver tampoco que el tubo caudal del Neuryurus rudis se ensancha en la extremidad, mientras que el de Panochtus tuberculatus se estrecha, cuya transfor- mación no me explico cómo podría ser explicada por el cambio de edad. Ni ha observado que los anillos movibles tienen una forma bien diferente, con las placas presentando otra disposición ornamental y algunas de ellas ofreciendo un contorno particular; esos anillos tie- nen a los lados fuertes tubérculos salientes que siempre faltan en el Panochtus tuberculatus. ¿Cómo podrían haber desaparecido con la edad esos tubérculos? ¿Cómo habrían podido desaparecer, en una misma pieza ya completamente osificada, figuras o tubérculos en una dirección y a la vez formarse otros nuevos en otra? Los. ejemplares de Neuryurus rudis indican un animal casi tan grande como el Panochtus tuberculatus y con los huesos de los miembros que tienen las epífisis soldadas al cuerpo de los huesos. He hallado, por el contrario, restos de Panochtus tuberculatus provenientes de indi- viduos jóvenes que tenían separadas las epífisis de los huesos de los 576 Le Neuryurus ne se trouve que dans les couches inférieures de la formation Pampéenne. Dans les couches supérieures, oú les débris de Panochtus tuberculatus sont trés abondants, on ne trouve jamais des plaques présentant l'aspect de celles de Neuryurus, précisément le contraire de ce qui devrait arriver si ce dernier fút l'état jeune du premier. PAnocHTus MorENO Ameghino = Panochtus tuberculatus pour Ly- dekker, page 36, planches XX et XXIII. — Les raisons de cette identifi- cation ne sont pas données. L'espéce se distingue de Panochtus tuber- culatus par sa taille remarquablement plus petite, par le cráne plus arrondi, par un plus petit nombre de tubercules sur la surface de chaque plaque et par les plaques de l'avant-derniére rangée transversale qui n'ont pas les figures centrales que l'on voit assez bien developpées dans le Panochtus tuberculatus tel qu'il est représenté par l'échantillon-type décrit par Burmeister. PANOCHTUS FRENZELIANUS Ameghino = Panochtus tuberculatus pour Lydekker, page 36. — D'aprés l'auteur, l'absence de barre osseuse entre Vorbite et la fosse temporale ne serait qu'une particularité individuelle. Cela est absolument inadmissible; avec ce critérium toutes les espéces fossiles qui ne sont représentées que par un échantillon pourraient étre considérées comme représentant des individus anormaux. Dans le Pa- nochtus Frenzelianus non seulement lorbite est largement ouverte en arriére mais tout le cráne a une forme assez différente, étant surtout beaucoup moins bombé. Les plaques de l'avant-derniére rangée trans- versale n'ont pas de figures centrales. Quant au Panochtus Vogti je l'ai fondé sur d'assez mauvaises pho- tographies et quelques renseignements que de vive voix m'avait com- muniqué M. J. Roth. Les piéces originales se trouvent au Musée de Genéve et ce n'est que par leur examen que l'on pourra déterminer si Vespéce est valide ou non. NEURYURUS INTERUNDATUS Ameghino = Panochtus interundatus pour Lydekker, page 39. — Cette espéce, des gisements Tertiaires de Paraná, serait fondée selon lui sur des plaques de jeunes Panochtus, peut-étre méme de Panochtus tuberculatus; mais, n'importe comment, insuffi- santes pour donner aucune indication sur les affinités de l'animal dont elles procédent; ces piéces, dit-il, n'auraient jamais dú étre nommées. C'est regrettable que pour les étudier, les décrire ou les nommer on n'ait pas attendu M. Lydekker. J'ai vu que ces plaques avaient tous les caractéres du genre Neuryurus, mais indiquant une espéce distincte 571 miembros y sin embargo las placas de la coraza presentaban perfec- tamente formada la escultura característica de esta especie. El Neuryurus sólo se encuentra en las capas inferiores de la forma- ción Pampeana. En las capas superiores, donde los restos de Panochtus tuberculatus son muy abundantes, no se encuentran jamás placas que presenten el aspecto de las de Neuryurus, que es precisamente lo con- trario de lo que debería suceder si este fuese el estado joven del primero. - PANOCHTUS MORENO! Ameghino = Panochtus tuberculatus para Ly- dekker, página 36, láminas XX y XXIII. — No están dadas las razones de esta identificación. La especie se distingue del Panochtus tuberculatus por su talla notablemente más pequeña, por el cráneo más redondeado, por un número más pequeño de tubérculos en la superficie de cada placa y por las placas de la penúltima hilera transversal carentes de las figuras centrales que se ven bastante bien desarrolladas en el Panochtus tuberculatus tal como está representado por el ejemplar tipo descripto por Burmeister. PANOCHTUS FRENZELIANUS Ameghino = Panochtus tuberculatus para Lydekker, página 36. — Según el autor, la ausencia de barra ósea entre la órbita y la fosa temporal sólo importaría una particularidad individual. Eso es absolutamente inadmisible. Con tal criterio, todas las especies fósiles que sólo están representadas por un ejemplar podrían ser con-. sideradas como si fuesen representantes de individuos anormales. En el Panochtus Frenzelianus no sólo está la órbita anchamente abierta hacia atrás, sino que todo el cráneo tiene una forma bastante dife- rente, porque sobre todo es mucho menos abombado. Las placas de la penúltima hilera transversal no tienen figuras centrales. Y por lo que se refiere al Panochtus Vogti digo que lo fundé en bastante malas fotografías y algunos datos que de viva voz me comunicó el señor Santiago Roth. Las piezas originales se encuentran en el Museo de Ginebra y sólo por su examen podrá determinarse si es o no es válida esa especie. NEURYURUS INTERUNDATUS Ameghino = Panochtus intermedius para Lydekker, página 39. — Esta especie, procedente de los terrenos Ter- ciarios del Paraná, sería fundada, según él, en placas de jóvenes Panochtus, y tal vez podría ser que de Panochtus tuberculatus; pero de cualquier modo insuficientes para proporcionar indicación alguna acerca de las afinidades del animal de que provienen; esas piezas, dice, nunca debieran haber servido para ser denominadas. Es deplorable que para estudiarlas, describirlas o denominarlas no se haya esperado al señor Lydekker. Pero vi que esas placas tenían todos AMEGHINO — Y. XI 37 - 578 de Neuryurus rudis et je lui ai donné le nom de Neuryurus interun- datus; j'avoue que si cent fois cela était á refaire, cent fois je ferai la méme chose, car les caractéres fournis par ces débris sont bien ceux d'individus adultes et qui n'ont rien du genre Panochtus. Je connais une vingtaine de plaques isolées provenant des mémes gisements mais trouvées á des endroits distincts et parfois assez éloignés; il est donc probable que ces piéces représentent une vingtaine d'individus, et mon- trent toutes les mémes caractéres, tandis que l'on n'en a pas trouvé une seule présentant la sculpture caractéristique du genre Panochtus. En admettant que l'étrange supposition de M. Lydekker pourrait étre vraie, il faudrait admettre également qu'a l'époque de la formation des couches tertiaires de Paraná tous les Panochtus étaient jeunes ou qu'ils ne devenaient jamais vieux. - DOEDICURUS Burmeister; Lydekker, pages 40 et 41.— Les carac- tóres de ce genre donnés par l'auteur sont ceux qui étaient déja connus,. sauf deux ou trois qui ne sont que supposés ou dús a ce qu'il place dans ce genre des espéces que je considére comme appartenant a des. genres distincts. Ainsi, l'absence des prolongations latérales antérieures que l'on trouve dans Panochtus et Sclerocalyptus n'est qu'une suppo- sition, puisque l'on ne connaít pas encore une seule carapace possédant la partie antérieure; le nombre de six anneaux mobiles qu'il attribue A la queue n'est aussi qu'une supposition. Le caractére qu'il assigne A Vétui caudal de présenter sur une partie considérable de la surface, des figures centrales entourées par des figures périphériques, n'est que le résultat d'observations faites sur des exemplaires qui n'appartiennent pas au genre Doedicurus. A cause de P'absence de la sculpture externe il croit que la carapace de ce genre n'était pas couverte par des écussons cornés sinon par une peau lisse et coriacée. Il est vrai, dit-il, que Pon a supposé que les perforations de la carapace pouvaient étre destinées a l'insertions de: piquants (bristles), mais que, d'aprés lP'analogie de Glyptodon et des' Dasypodidés, il est plus probable que c'étaient des perforations vascu- laires. Ad Pourtant, la supposition que les perforations de la carapace du Doe- dicurus étaient destinées á recevoir des piquants, appartient exclusivé- ment á M. Lydekker, aucun autre naturaliste avant lui n'ayant avancé- une idée si bizarre; j'avais déja critiqué cette supposition (14) et je suis heureux que lui-méme en ait maintenant reconnu le peu de fon- (14) «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», tome II, page 299, 1894. / 579 los caracteres del género Neuryurus, y que señalaban una especie dis- tinta que Neuryurus rudis y le di el nombre de Neuryurus interundatus. Confieso que si cien veces estuviera eso por hacerse, cien veces haría la misma cosa, porque los caracteres proporcionados por esos restos son perfectamente de individuos adultos y que nada tienen del género Panochtus. Conozco unas veinte placas sueltas procedentes de los mis- mos yacimientos, pero halladas en distintos parajes y a veces bastante alejados entre sí. Es, pues, probable que esas piezas representen una veintena de individuos y todas ellas muestran los mismos caracteres, mientras que no se ha encontrado ni una sola que presente la escultura | característica del género Panochtus. Admitiendo que la extraña suposi- ción del señor Lydekker pudiera ser exacta, sería menester admitir también que en la época de la formación de las capas Terciarias del Paraná todos los Panochtus eran jóvenes o no envejecían jamás. DOEDICURUS Burmeister; Lydekker, páginas 40 y 41. — Los cara-2- teres de este género dados por el autor son los que ya eran conocidos, a excepción de dos o tres que no son más que supuestos 'o debidos a que él coloca en este género especies a las cuales considero como pertenecientes a géneros distintos. Así, la ausencia de las prolongaciones laterales anteriores que se encuentran en Panochtus y Sclerocalyptus, no importa más que una suposición, puesto que aún no se conoce una sola coraza que tenga la parte anterior; y el número de seis anillos movibles que él le atribuye a la cola no es tampoco más que una suposición. El carácter que le asigna al tubo caudal de presentar en una parte considerable de su superficie figuras centrales rodeadas por figuras periféricas, no es más que el resultado de observaciones hechas en ejemplares que no pertenecen al género Doedicurus. A causa de la ausencia de la escultura externa él cree que la coraza de este género no era cubierta por escudos córneos sino por una piel lisa y coriácea. Es verdad, afirma que se ha supuesto que las perfo- raciones de la coraza podían estar destinadas a la inserción de púas (bristles); pero que lo más probable es que, dada la analogía del Glyptodon y los Dasipódidos se tratara de perforaciones vasculares. Mientras tanto, la suposición de que las perforaciones de la coraza del Doedicurus eran destinadas a recibir púas, pertenece exclusiva- mente al señor Lydekker: antes que él, ningún otro naturalista ha avanzado una idea tan curiosa. Ya había criticado yo tal suposición (14) (14) «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», tomo 1I, página 299, 1894. 580 dement. Quant a son opinion actuelle, que ces perforations étaient des- tinées au passage de vaisseaux nourriciers, ce n'est pas une nouveauté, puisque je l'avais déja exposée il y a plus de quinze ans (15); J'ai demontré aussi á la méme occasion, que la partie épidermique formée par des écussons cornés reproduisait a peu prés le méme dessin que la sculpture de Panochtus, avec la différence que ces écussons ou tuber- cules cornés, au lieu de reposer directement sur la surface osseuse des plaques, comme dans Glyptodon et Panochtus, en étaient séparés par linterposition d'une épaisse couche du derme dans lequel la carapace osseuse était comme fourrée. - L'auteur identifie avec Doedicurus les genres Plaxhaplus, Cuma- phorus et Eleutherocercus, mais á mon avis cette fois aussi, sans raison. , DOEDICURUS Burmeister. — La carapace se distingue par sa forme courte, tres large et excessivement haute, presque sphérique. Les pla- ques sont faiblement unies par des sutures trés laches. 11 n'y a pas de dépressions ou canneaux transversaux sur les lignes de sutures des files de plaques de la région postérieure. L'étui caudal est dépourvu de sculpture sauf quelques trés grosses verrues accompagnées de tu- bercules plus petits tout a fait au bout postérieur. Les perforations de chaque plaque sont en petit nombre et groupées vers le centre, mais tres grandes et percant les plaques a jour directement, la couche du perioste externe recouvrant l'intérieur. Ces trous donnaient passage aux gros vaisseaux destinés á nourrir le derme externe et au renouvelle- ment de l'épiderme; ils sont donc indépendants des petites perforations qui livraient passage aux petits vaisseaux nourriciers des plaques os- seuses elles mémes, et ¡ls prouvent que la couche du Remo qui s'éten- dait en dessus de la carapace était tres épaisse. PLAXHAPLUS Ameghino = Doedicurus pour Lydekker, pages 40 et 41. —Selon lui, le genre Plaxhaplus avec l'espéce qui en est le type (Plaxhaplus canaliculatus), a été fondé sur deux plaques soudées d'une grande espéce de Testudo, pidce provenant du Pampéen et que l'on conserverait au Musée de La Plata. (15) AMEGHINO: La formación Pampeana, page 260, 1880. — GErvaAIs et AMEGHINO: Les Mammiferes fossiles de la Amérique Meridionale, page 179. — AMEGHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., page 845, 1889. % 581 y me siento feliz de que él mismo haya reconocido ahora su poco fundamento. Con respecto a su opinión actual de que esas perforacio- nes eran destinadas al pasaje de vasos nutricios, digo que ella no es una novedad, como que la expuse hace más de quince años (15); así como demostré también en esa ocasión que la parte epidérmica formada por escudos córneos reproduce poco más o menos el mismo dibujo que la escultura de Panochtus, con la diferencia de que esas placas o tubérculos córneos, en lugar de reposar directamente en la superficie ósea de las placas, como en Glyptodon y Panochtus, estaban separadas de ella por la interposición de una espesa capa de dermis en la cual estaba como forrada la coraza ósea. El autor identifica con Doedicurus a los géneros Plaxhaplus, Coma- phorus y Eleutherocercus, pero según mi opinión esta vez también sin razón. ia Ed DOEDICURUS Burmeister. — La coraza se distingue por su forma corta, muy ancha y excesivamente alta, casi esférica. Las placas son débilmente unidas por suturas muy flojas. No existen depresiones o canales transversales en las líneas de suturas de las hileras de placas de la región posterior. El tubo caudal es desprovisto de escultura, salvo algunas muy grandes verrugas acompañadas de tubérculos más peque- ños enteramente en la extremidad posterior. Las perforaciones de cada placa son en pequeño número y agrupadas hacia el centro, pero muy grandes y atravesando de parte a parte a las placas, con la capa del periostio externo recubriendo el interior. Estos agujeros daban paso a los grandes vasos destinados a nutrir el dermis externo y a la reno- vación de la epidermis. Son, pues, independientes de las pequeñas perforaciones que daban pasaje a los pequeños vasos nutricios de las mismas placas óseas y-prueban que la capa del dermis que se extendía por encima de la coraza era muy gruesa. = * PLAXHAPLUS Ameghino = Doedicurus para Lydekker, páginas 40 y 41. —Según el autor el género Plaxhaplus, con la especie que es su tipo (Plaxhaplus canaliculatus), ha sido fundado en dos placas sol- dadas de una gran especie de Testudo, cuya pieza procede del Pam- peano y que se conservaría en el Museo de La Plata. (15). Amecuino: La formación Pampeana, página 260, 1880. — Gervais y AMEGHINO: Los mamíferos fósiles de América meridional, página 179. — AmecHiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 345, 1889. 582 M. Lydekker aurait dú citer dans quel ouvrage j'ai décrit ou figuré ce morceau de Testudo dont il parle comme étant le type de Plaxhaplus canaliculatus. Si au Musée on a collé quelqu'une de mes étiquettes de Plaxhaplus á un Testudo ce n'est pas á moi la faute. Il aurait dá con- sulter ma description originelle du type du Plaxhaplus canaliculatus et il se serait facilement apergu qu'il n'a rien á voir avec la piéce dont il parle; il aurait vu qu'il n'est pas basé sur deux plaques soudées, si- non sur des plaques de plusieurs régions de la carapace («Boletín de la Academia Nacional de Ciencias», tome VI, pages 200 et 201, 1884). J'ai dit que les plaques étaient lisses, un peu convexes et avec des perforations assez grandes mais qui ne traversaient pas directement la carapace d'un cóté a l'autre comme dans Doedicurus; qu'elles étaient de grandeur trés inégale, des grandes á cóté de petites, et non groupées vers le centre de chaque plaque comme dans ce dernier genre sinon dis- tribuées d'une maniére irrégulicre sur toute la surface, les plaques étant disposées en bandes transversales et unies par des sutures plus serrées. Je fis encore remarquer que la ligne de sutures entre chaque deux files transversales de plaques formait une forte dépression trans- versale: c'est de ces dépressions qui se succédaient d'avant en arriére que j'ai tiré le nom spécifique de canaliculatus. Maintenant le lecteur pourra apprécier si quelqu'un de ces caracteres est applicable á un Testudo. J'ai figuré une de ces plaques dans Contribución, etc., plan- che LVI, figure 3; il est facile de s'apercevoir qu'elle a des grands rapports avec celles de Doedicurus figurées sur la méme planche; cette plaque, sauf la grandeur, a le méme aspect que celles de la carapace de Plaxhaplus antiquus figurées par Lydekker avec le nom de Doedi- curus antiguus sur la planche XV de son Mémoire. Cette figure montre sur les parties latérales de la région pelvienne de la carapace les plaques á face convexe disposées en files transversales et donnant lieu le long des lignes de suture aux dépressions ou cannaux transversaux dont j'ai parlé dans ma description générique originelle. Je regrette que le procédé si léger d'un auteur que j'ai dans une si haute estime me place dans l'obligation de rentrer dans des détails presque ennuyeux. Outre les earactéres sus-mentionnés, ce genre se distingue de Doe- - dicurus par la forme étroite et allongée de la carapace et par la pré- sence d'une sculpture bien marquée sur presque toute la surface de Vétui caudal. Je dois insister aussi sur les perforations plus petites, plus nombreuses, plus espacées et qui pénétrent les plaques obliquement se ramifiant a lintérieur; elles donnaient passage á des vaisseaux qui nourrissaient non seulement le derme externe et l'épiderme, mais en partie aussi les plaques osseuses elles-mémes. Cette conformation prouve que la couche de derme qui s'interposait entre la carapace osseuse et l'épiderme était beaucoup moins épaisse que dans Doedicurus. 583 El señor Lydekker debería haber citado en qué obra he descripto o figurado ese fragmento de Testudo del cual habla como si fuese el tipo del Plaxhaplus canaliculatus. Si en el Museo ha sido puesto alguno de mis marbetes de Plaxhaplus a un Testudo, ello no es culpa mía. El habría debido consultar mi descripción original del tipo de Plaxhaplus canaliculatus y habría visto fácilmente que nada tiene que hacer con la pieza de que habla. Habría visto que no está fundado en dos placas soldadas, sino en placas de varias regiones de la coraza («Boletín de la Academia Nacional de Ciencias», tomo VI, páginas 200 y 201, año 1884). He dicho que las placas eran lisas, un poco convexas y con perforaciones bastante grandes pero que no atravesaban directamente la coraza de uno a otro lado como en Doedicurus; que eran de tamaño muy desigual, habiéndolas grandes junto a pequeñas y no agrupadas hacia el centro de cada placa como en este último género sino distri- buídas de una manera irregular por sobre toda la superficie, estando dispuestas las placas en bandas transversales y unidas por suturas muy apretadas. Hice notar asimismo que la línea de suturas entre cada dos hileras transversales de placas formaba una fuerte depresión trans- versal. Y de esas depresiones que se sucedían de adelante hacia atrás tomé el nombre específico de canaliculatus. El lector podrá apreciar ahora si alguno de esos caracteres le es aplicable a un Testudo. En Contribución al Conocimiento, etc., lámina LVI, figura 3, dibujé una de esas placas; y en ella es fácil echar de ver que tiene grandes afini- dades con las de Doedicurus figuradas en la misma lámina. Esa placa, salvo el tamaño, tiene el mismo aspecto que las de la coraza de Plaxhaplus antiquus figuradas por Lydekker con el nombre de Doedi- curus antiquus en la lámina XV de su Memoria. Esta figura muestra en las partes laterales de la región pélvica de la coraza las placas de cara convexa dispuestas en hileras transversales y dando lugar a lo largo de las líneas de sutura a las depresiones o canales transversales de que he hablado en mi descripción genérica original. Deploro que el proceder tan ligero de un autor a quien tengo en tan alta estimación me ponga en la obligación de entrar en detalles casi fastidiosos. ” Además de los caracteres mencionados antes, este género se distingue de Doedicurus por la forma estrecha y alargada de la coraza y por la presencia de una escultura bien marcada sobre casi toda la superfi- cie del tubo caudal. Debo insistir también en las perforaciones más pequeñas, más numerosas, más espaciadas y que penetran a las placas oblicuamente ramificándose en el interior: ellas daban pasaje a los vasos que nutrían no sólo al dermis externo y a la epidermis, sino también en parte a las mismas placas óseas. Esta conformación prueba que la capa del dermis que se interponía entre la coraza ósea y la epidermis era mucho menos gruesa que en Doedicurus. COMAPHORUS Ameghino = Doedicurus pour Lydekker, pages 40 et 41. — Tout ce qu'il dit est que le genre est fondé sur une seule plaque provenant des gisements de Paraná. Par le nombre, la grandeur et la disposition des perforations cette plaque concorde avec Plaxhaplus mais s'en distingue pour porter sur la face externe une bosse centrale tres élevée qui lui donne un aspect particulier et doit étre en correlation avec d'autres différences considérables dans la conformation de la carapace. ; : ELEUTHEROCERCUS Koken = Doedicurus pour Lydekker, pages 40 et 41. — Les raisons de cette identification ne sont pas données. Pour démontrer que cette association n'est pas exacte il me suffit de rappeler que l'étui caudal ne s'élargit pas au bout, et que sa face supérieure présente une sculpture formée par des figures centrales et des figures périphériques polygonales bien accentuées, ces figures étant séparées par un réseau réticulaire parfait. Ces caractéres sont en opposition compléte avec ceux fournis par la méme piéce de Doedicurus, mais s'éloignent un peu moins de Plaxhaplus. PLAXHAPLUS ANTIQUUS Ameghino = Doedicurus antiquus pour Lydek- ker, pages 41 a 43, planche XXV, et planche XXVI, figures 1 et 2. — La partie du Mémoire de l'auteur destinée a l'examen de cette espéce est d'une valeur inappréciable, car il donne pour la premiére fois la figure de lP'étui caudal presque intacte et celle de la carapace, quoique incom- pléte. L'étui caudal sur une partie assez réduite de la base n'est formé que par des plaques lisses et perforées comme celles de la carapace dorsale; plus en arriére, en outre des grandes verrues latérales, la surface de l'étui est couverte par des figures sous-circulaires ou ellip- tiques délimitées par des sillons profonds avec des nombreuses perfo- rations, et entourées par une zone périphérique rugueuse non divisée en figures périphériques ou l'étant par endroits et d'une maniére im- parfaite. A propos de l'étui caudal de cette espéce avec la sculpture ayant quelque ressemblance avec celle de Plohophorus, il croit que le Doedi- curus est un genre spécialisé qui a pris son origine d'une forme plus ou moins alliée de celle-la. Le Plohophorus orientalis, que nous avons vu auparavant, il le rapporte a Sclerocalyptus (Lomaphorus pour Ly- dekker), ici, il dit qu'en raison des nombreuses perforations de l'étui caudal, lui paraít indiquer que le Plohophorus et le Lomaphorus (Scle- rocalyptus) passent insensiblement a Doedicurus. ». * COMAPHORUS Ameghino = Doedicurus para Lydekker, páginas 40 y 41.— Todo cuanto dice el autor es que el género está fundado en una sola placa procedente de los yacimientos del Paraná. Por el nú- mero, el tamaño y la disposición de las perforaciones, esta placa con- cuerda con Plaxhaplus, pero se distingue por ostentar en la cara ex- terna una joroba central muy elevada, que le da un aspecto particular y debe estar en correlación con otras diferencias considerables en la conformación de la coraza. ELEUTHEROCERCUS Koken = Doedicurus para Lydekker, pági- nas 40 y 41.—-.El autor no da las razones de esta identificación. Para demostrar que esta asociación no es exacta, me basta recordar que el tubo caudal no se ensancha en la extremidad y que su cara superior presenta una escultura formada por figuras centrales y figuras periféricas poligonales bien acentuadas, estando ellas separadas por una trama reticular perfecta. Estos caracteres están en completa opo- sición con los que proporciona la misma pieza de Doedicurus, pero se alejan un poco menos de la forma propia de Plaxhaplus. PLAXHAPLUS ANTIQUUS Ameghino = Doedicurus antiquus para Ly- dekker, páginas 41 a 43, lámina XXV; y lámina XXVI, figuras 1 y 2. — La parte de la Memoria del autor destinada al examen de esta especie es de un valor inapreciable, porque por primera vez da la figura del tubo caudal casi intacto y la de la coraza, aunque incompleta. El tubo caudal, en una parte bastante reducida de la base, sólo está for- mado por placas lisas y perforadas como las de la coraza dorsal; más atrás, además de las grandes verrugas laterales, la superficie del tubo es cubierta por figuras subcirculares o elípticas, delimitadas por surcos profundos con mumerosas perforaciones y rodeadas por una zona periférica rugosa no dividida en figuras periféricas o estándolo sólo a trechos y de una manera imperfecta. A propósito del tubo caudal de esta especie con la escultura que tiene alguna semejanza con la de Plohophorus, el autor cree que el Doedicurus es un género especializado que tuvo su origen en una forma , más o menos aliada de esa. El Plohophorus orientalis que, como se ha visto antes, es referido por él a Sclerocalyptus (Lomaphorus, para Ly- dekker), ahora es para él, en razón de las numerosas perforaciones del tubo caudal, algo que parece indicarle que el Plohophorus y el Lomaphorus (Sclerocalyptus) pasan insensiblemente a Doedicurus. 586 Cependant ces perforations de la surface de l'étui caudal ne se trou- vent seulement dans Plohophorus, mais aussi dans Eleutherocercus, Palaehoplophorus et Protoglyptodon. D'un autre cóté la forme plus ou moins cylindrique de l'étui caudal de Sclerocalyptus différe beaucoup de celle de Doedicurus et de Plaxhaplus, ceux-ci présentant sous ce rapport beaucoup plus de ressemblance avec l'étui caudal de Panoch- tus, duquel se rapprochent aussi par la disposition des gros tubercules latéraux. Si M. Lydekker n'aurait pris á tort le Panochtus comme l'état adulte de Neuryurus, il se serait certainement appergu que le dernier représente la souche de tout le groupe. Dans Contribución al Conoci- miento, etc., pages 881 et 882, j'ai dit que le Doedicurus était la forme plus spécialisée et descendait de Plaxhaplus; celui-ci aurait été précédé par Neuryurus, qui á son tour aurait prés origine de Plohophorus ou d'une autre forme voisine. Parmi les caractéres de Plaxhaplus antiquus il fait mention d'une grande ouverture cratériforme dans la carapace, dont il donne la fi- gure, indiquée par une forte protubérance au-dessus de la région pel- vienne. Quoique M. Lydekker dise qu'un deuxiéme échantillon pré- sente la méme particularité, cette cheminée n'est pour moi que le résultat d'une profonde altération pathologique. ELEUTHEROCERCUS SETIFER Koken = Doedicurus antigquus pour Ly- dekker, page 41. — Selon M. Lydekker l'étui caudal du Tertiaire de la République de "Uruguay qui a servi a Koken de type pour fonder 1'Eleu- therocercus setifer concorde dans tous ses caractéres avec celui de Plax- haplus (Doedicurus pour Lydekker) antiquus et appartiendrait par con- séquent a la méme espéce. Dans mon ouvrage Contribución al Conoci- miento, etc., page 819, j'ai reconnu que par la disposition de la sculp- ture l'étui caudal d'Eleutherocercus présentait des rapports avec celui áe Plaxhaplus, mais que malgré cela les différences étaient assez consi- dérables et obligeaient a les conserver comme deux genres distincts. On n'a qu'a comparer la figure de l'étui caudal représenté par Lydek- ker avec celui donné par Koken pour s'apercevoir qu'il ne peut y avoir identité générique. Chez tous les Dodicuridés 1'étui caudal s'élargit au bout en forme de massue. Dans l'étui de Plaxhaplus (Doedicurus pour Lydekker) figuré par Lydekker sur la planche XXVI, on voit tres bien cet élargissement qui ne s'arréte que prés du bout, dans la partie anté- rieure de l'avant derniére paire de gros tubercules latéraux, point oú la piéce atteint son maximum de largeur. Sur l'échantillon figuré par. Koken qui comprend un peu plus des deux cinquiémes de la longueur, non seulement on ne voit pas le moindre vestige d'élargissement, sinon que tout au contraire il se rétrecit toujours davantage vers le bout comme dans celui de Panochtus tuberculatus. A cette différence s'ajoute la dis- 587 Y sin embargo, esas perforaciones de la superficie del tubo caudal no se encuentran tan sólo en Plohophorus, sino también en Eleutherocercus, Palaehoplophorus y Protoglyptodon. Por otra parte, la forma más o me- nos cilíndrica del tubo caudal de Sclerocalyptus difiere mucho de la de Doedicurus y de Plaxhaplus, presentando éstos mucho más semejanza al respecto con el tubo caudal de Panochtus, al cual también se acercan por la disposición de los grandes tubérculos laterales. Si Lydekker no hubiese confundido el Panochtus con el estado adulto de Neuryurus, con toda seguridad habría notado que el último representa el tronco de todo el grupo. En Contribución al Conocimiento, etc., páginas 881 y 882, he dicho que el Doedicurus era la forma más especializada y que des- cendía de Plaxhaplus; éste habría sido precedido por Neuryurus, que, a su vez, habría tenido origen en Plohophorus o en otra forma cercana. Entre los caracteres de Plaxhaplus antiquus menciona él una gran abertura crateriforme en la coraza, cuya figura da, indicada por una fuerte protuberancia encima de la región pélvica. Aun cuando el señor Lydekker diga que hay un segundo ejemplar que presenta la misma particularidad, esa chimenea no es para mí otra cosa que el resultado de una profunda alteración patológica. ELEUTHEROCERCUS SETIFER Koken —= Doedicurus antiquus para Ly- dekker, página 41. — Según el señor Lydekker, el tubo caudal del ter- ciario de la República Oriental del Uruguay que le sirvió a Koken de tipo para fundar el Eleutherocercus setifer concuerda en todos sus caracteres con el de Plaxhaplus (Doedicurus, para Lydekker) antiquus y, por consecuencia, pertenecería a la misma especie. En mi. obra Contribución al Conocimiento, etc., página 819, reconocí que por la disposición de la escultura, el tubo caudal de Eleutherocercus presen- ta afinidades con el de Plaxhaplus, pero que a pesar de eso las dife- rencias son bastante considerables y obligan a conservarlos como dos géneros distintos. La comparación de la figura del tubo caudal representado por Lydek- ker con el que dió Koken basta para notar que no puede haber iden- tidad genérica. En todos los Doedicúridos el tubo caudal se ensancha en la extremidad en forma de maza. En el tubo de Plaxhaplus (Doedicurus, para Lydekker) figurado por Lydekker en la lámina XXVI, se ve muy bien ese ensanchamiento que sólo cesa cerca de la extremidad, en la parte anterior del penúltimo par de grandes tubérculos laterales, donde la pieza alcanza su anchura máxima. En el ejemplar figurado por Koken, que comprende un poco más de dos quintos de su largo, no sólo no se ve ni el menor vestigio de ensanche, sino que, por el contrario, se enangosta cada vez más hacia la extremidad, como en el de Panochtus tuberculatus. Á esta diferencia se agrega la disposición bastante dis- 588 . position assez distincte de la sculpture de la face supérieure de l'étui d'Eleutherocercus; cette sculpture est formée par des figures centrales elliptiques ou sous-circulaires, entourées par une file de figures péri- phériques polygonales fortement anguleuses, a surface plate et séparées par des sillons profonds; le sillon qui entoure la figure centrale porte de nombreuses perforations de diamétre considérable. 11 existe donc á la surface de cet étui une sculpture bien marquée avec un réseau réti- culaire parfait. Dans l'étui de Plaxhaplus antiquus on ne voit de bien marqué que les figures centrales. Les figures périphériques sont rem- placées par une zone rugueuse non decoupée par des sillons transversaux et par conséquent sans systéme réticulaire. En outre cette sculpture s'ef- face graduellement vers l'avant, de sorte qu'il n'y en a plus de traces dans la partie antérieure, ce qui certainement ne devait pas étre le cas avec l'autre. L'étui caudal d'Eleutherocercus ne présente absolument aucune ressemblance avec celui de Doedicurus, et il ne ressemble a celui de Plaxhaplus que par une disposition assez semblable des grandes verrues latérales, les perforations nombreuses autour des figures cen- trales se trouvant aussi dans plusieurs autres genres. Par la forme géné- rale et par la disposition de la sculpture, 1'étui caudal d'Eleutherocercus se rapproche de Panochtus et des genres voisins autant qu'il s'éloigne de Plaxhaplus et Doedicurus. COMAPHORUS CONCISUS Ameghino = Doedicurus concisus pour Lydek- ker, page 43. — C'est d'aprés l'auteur une espéce nominale, peut-étre identique á la précédente. Cela n'est pas vraisemblable, parce que le - Comaphorus non seulement provient d'un gisement d'une époque beau- coup plus ancienne que ceux oú l'on trouye les débris de Plaxhaplus an- tiquus, mais en outre les caractéres fournis par les plaques sont profon- dément différents de ceux que l'on voit, soit chez Plaxhaplus, soit chez Doedicurus. Les plaques de Comaphorus se distinguent pour présenter au centre de leur face externe un bosse a demi-sphérique et á surface lisse, avec les perforations les plus grandes placées autour de la base de cette bosse, et quelques-unes des plus petites sur la bosse elle-méme. DOEDICURUS CLAVICAUDATUS (Owen) Ameghino; Lydekker, pages 43 a 45.— Les caractéres qu'il donne de cette espéce, tres incomplets d'ailleurs, étaient tous déja connus, sauf celui de l'absence d'une chemi- née cratériforme sur le bassin; cette cheminée n'existe pas sur la cara- pace dont il donne la figure parce que l'individu n'avait pas souffert de la méme maladie qui a déformé la carapace de celui de Plaxhaplus anti- quus. Que cette forme est une spécialisation de Plaxhaplus je V'avais déja dit. D'un autre cóté, il m'attribúue un synonyme, celui de Doedicu- rus gigas sans faire mention que ce nom spécifique ne m'appartient pas. 589 tinta de la escultura de la cara superior del tubo de Eleutherocercus. Esa escultura es formada por figuras centrales elípticas o subcirculares, rodeadas por una hilera de figuras periféricas poligonales fuertemente angulosas, de superficie plana y separadas por surcos profundos; el surco que rodea a la figura central tiene mumerosas perforaciones de considerable diámetro. Hay, pues, en la superficie de este estuche una escultura bien marcada con una trama reticular perfecta. En el estuche de Plaxhaplus antiquus sólo se ven bien marcadas las figuras centrales. Las figuras periféricas son reemplazadas por una zona rugosa no cor- tada por surcos transversales y por consecuencia sin sistema reticular. Además, esta escultura se borra gradualmente hacia adelante, de suerte que en la parte anterior ya no quedan rastros de ella, lo que no debía ocurrir, por cierto, en este caso, con el otro. El tubo caudal del Eleutherocercus no presenta absolutamente semejanza alguna con el de Doedicurus; y sólo se parece al de Plaxhaplus por una disposición bas- tante semejante de las grandes verrugas laterales, porque las numerosas perforaciones alrededor de las figuras centrales también se encuentran en otros géneros. Por la forma general y por la disposición de la escul- tura, el tubo caudal de Eleutherocercus se acerca al de Panochtus y géneros cercanos tanto como se aleja de Plaxhaplus y Doedicurus. COMAPHORUS CONCISUS Ameghino = Doedicurus concisus para Lydek- ker, página 43.— Según el autor es una especie nominal, tal vez idéntica a la precedente. Eso no es verisímil, porque el Comaphorus no sólo procede de un yacimiento de una época mucho más antigua que los yacimientos donde se encuentran los restos de Plaxhaplus anti- quus, sino que además los caracteres proporcionados por las placas son profundamente diferentes de los que se ven en Plaxhaplus o en Doedicurus. Las placas de Comaphorus se distinguen por presentar en el centro de su cara externa una joroba semiesférica y de superficie lisa, con las perforaciones más grandes colocadas en torno de la base de esta joroba y algunas de las más pequeñas en la joroba misma. DOEDICURUS CLAVICAUDATUS (Owen) Ameghino; Lydekker, páginas 43 a 45.— Todos los caracteres que el autor da de esta especie, por otra parte muy incompletos, ya eran conocidos, a excepción del de la ausencia de la chimenea crateriforme sobre la pelvis. Esa chimenea no existe en la coraza cuya figura da, porque el individuo no había su- frido la misma enfermedad que deformó la coraza del Plaxhaplus antiquus. Que esta forma es una especialización de Plaxhaplus, ya lo había dicho yo. Por otra parte, él me atribuye un sinónimo: el de Doedicurus gigas sin hacer mención de que este nombre específico no me corresponde. 590 Parmi les quelques débris dont il fait mention, il y a l'extrémité d'un étui caudal (planche XXVI, figure 3) qui se distingue par une prolon- gation triangulaire et pointue du bout; d'apres lui, cette prolongation serait caractéristique de l'espéce et manquerait dans l'exemplaire de la planche XXVII. Cependant le bout de ce dernier exemplaire est parfait; tous les échantillons figurés par moi, Burmeister, Nodot, etc., présentent la méme forme arrondie qui est caractéristique de toutes les espéces connues de ce genre avec l'exception d'une seule, le Doedi- curus Eguiae a laquelle appartient l'échantillon á bout pointu et trian- gulaire dont il donne la figure. y Le cráne décrit par l'auteur, appartient aussi á une autre espéce, le Doedicurus Kokenianus et la carapace qu'il figure (planche XXVII) quoique trés importante en raison d'étre la plus compléte que lP'on con- naisse de ce genre, est trop restaurée pour pouvoir donner des indica- . tions spécifiques précises. L'auteur donne le Doedicurus Poucheti et le Doedicurus Kokenianus comme synonymes de cette méme espéce, et figure avec le méme nom spécifique des piéces qui appartiennent au Doedicurus Eguiae; il con- fond donc quatre espéces différentes trés faciles á distinguer á Paide des caractéres suivants fournis par l'étui caudal: DOEDICURUS CLAVICAUDATUS (Owen) Ameghino. — L'étui caudal se distingue par ses dimensions gigantesques et par l'élargissement énor- me en massue de l'extrémité, dont la largeur est plus du double de celle de la partie plus étroite antérieure. Les perforations de la sur- face de l'étui dans la partie qui précede á celle élargie, sont trés gran- des. Le diamétre transverse moyen de l'éxtrémité élargie, est de 35 centimétres. DorebicuRus PoucHETI H. Gervais et Ameghino = Doedicurus clavi- caudatus pour Lydekker, page 43.— Les différences que présente Péchantillon qui a servi de type á cette espéce l'auteur les attribue a, létat jeune de l'individu, ce qui n'est pas exact, la piéce en question étant certainement d'un adulte. L'espéce se distingue par la taille moins considérable, par les grandes verrues terminales supérieures et inférieures plus petites, par les perforations de la surface également beaucoup plus petites, et par le bout beaucoup moins élargi, son dia- métre transverse maximum étant seulement d'une moitié en plus que celui de la partie plus étroite antérieure; le diamétre transverse moyen de la partie élargie est de 25 centimétres. DoEDICURUS KOKENIANUS Ameghino = Doedicurus clavicaudatus pour Lydekker, page 44. — Cette espéce, bien différente de toutes les autres est encore un peu plus petite que le Doedicurus Poucheti et 1'élargis- 591 Entre algunos de los restos de que hace mención, hay una extremidad de tubo caudal (lámina XXVI, figura 3), que se distingue por una prolongación triangular y puntiaguda de la extremidad. En su opinión, esa prolongación sería característica de la especie y faltaría en el ejem- plar de la lámina XXVII. Sin embargo, la extremidad de este último ejemplar es perfecta; todos los ejemplares figurados por mí, Burmeister, Nodot, etc., presentan la misma forma redondeada que es característica de todas las especies conocidas de este género, con una sola excepción: la del Doedicurus Eguiae, a la cual pertenece el ejemplar de extremidad puntiaguda y triangular cuya figura da. El cráneo descripto por el autor pertenece también a otra especie: el Doedicurus Kokenianus; y la coraza que él figura (lámina XXVII), aunque muy importante en razón de ser la más completa que se conozca de este género, está demasiado restaurada para que sea posible dar sus caracteres específicos precisos. : El autor da el Doedicurus Poucheti y el Doedicurus Kokenianus como sinónimos de esta misma especie y figura con el mismo nombre espe- cífico piezas que pertenecen al Doedicurus Eguiae. Confunde, pues, cuatro diferentes especies que se distinguen muy fácilmente entre sí con auxilio de los siguientes caracteres proporcionados por el tubo caudal: DOEDICURUS CLAVICAUDATUS (Owen) Ameghino. — El tubo caudal se distingue por sus gigantescas dimensiones y por el ensanchamiento enorme, en forma de maza, de su extremidad, cuya anchura es más del doble de la parte más estrecha anterior. Las perforaciones de la super- ficie del tubo en la parte que precede a la que se ensancha, son muy grandes. El diámetro transverso medio de la extremidad ensanchada es de 35 centímetros. DoebiCurRUuSs PoucHETI H. Gervais y Ameghino = Doedicurus clavi- caudatus para Lydekker, página 43. — Las diferencias que presenta el ejemplar que ha servido de tipo a esta especie son por el autor atribuí- das a la edad juvenil del individuo, lo que no es exacto: la pieza en cuestión es con toda seguridad de un adulto. La especie se distingue por su tamaño menos considerable, por las grandes verrugas terminales superiores e inferiores más pequeñas, por las perforaciones de la super- ficie igualmente mucho más pequeñas y por la extremidad mucho menos ensanchada, siendo su diámetro transverso máximo de solo una mitad más que el de la parte más estrecha anterior; el diámetro transverso medio de la parte ensanchada es de 25 centímetros. - DOEDICURUS KOKENIANUS Ameghino = Doedicurus clavicaudatus para Lydekker, página 44.— Esta especie, bien diferente de todas las de- más, es un poco más pequeña todavía que el Doedicurus Poucheti y 592 sement de la partie en massue est encore moins accentué, son diamétre transverse n'étant qu'a peu pres d'un tiers en plus de celui de la partie plus étroite antérieure. Les perforations de la surface sont trés petites. Cette espéce se distingue encore des précédentes par deux caractéres tres importants, á savoir: 1% Les deux gros tubercules terminaux qui au lieu d'étre excavés et plus petits que les avant-derniers, sont au contraire beaucoup plus gros que ces derniers et convexes, donnant ainsi a lextrémité terminale une ressemblance accentuée avec l'étui caudal de Sclerocalyptus. 2% La présence d'une rangée longitudinale de figures sous-circulaires sur les cótés, en avant de la partie élargie, ce qui rapproche cette espéce de Plaxhaplus. M. Lydekker prétend que la piéce typique sur laquelle l'espéce est fondée, est d'un jeune individu de Doedicurus clavicaudatus, mais cela n'est pas vraisemblable. Il faudrait qu'il expliquát comment les deux figures terminales plus grandes que les avant-derniéres pouvaient de- venir avec l'áge plus petites que celles-ci. En outre, lui qui admet par- tout que la sculpture se forme et s'accentue graduellement davantage avec l'áge, deyrait expliquer comment se fait-il que dans ce cas l'étui caudal supposé jeune porte des figures latérales tout au long, tandis que ceux qu'il suppose les vieux de la méme espéce n'en ont pas du tout; pourtant ces derniers, d'aprés ses opinions si singuliéres devraient présenter au contraire la sculpture beaucoup plus accentuée. Doebicurus EGUIAE Ameghino = Doedicurus clavicaudatus pour Ly- dekker, page 44, planche XXVI, figure 3. — Cette espéce que j'ai dé- crite dans Revista Argentina de Historia Natural, tome l, page 252, n'est pas mentionnée par Lydekker méme parmi les synonymes, mais il en décrit et figure le bout de l'étui caudal comme étant de Doedicurus cla- vicaudatus. Cette partie se distingue immédiatement par l'extrémité terminale qui au lieu d'étre arrondie constitue une forte pointe trian- gulaire formée par l'union et la prolongation sur la ligne médiane des deux plaques ou tubercules postérieurs dont les bouts convergent en avant pour constituer la cuspide du triangle. PROPALAEHOPLOPHORUS Ameghino; Lydekker, pages 45 a 47. — Ce genre et la seule espéce qu'il admet, renfermeraient d'apres lui tous les Glyptodontes de la formation Santa-cruzienne; il s'étend dans beaucoup de considérations superflues, tandis que les renseignements qu'il apporte aux caractéres distinctifs du genre sont peu nombreux et pour la plupart erronés, parce qu'il a mélangé sous une méme dénomination les représentants assez nombreux et variés de tout un 593 el ensanchamiento de la parte en forma de maza es aún menos acen- tuado, siendo su diámetro transverso casi un tercio mayor que el de la parte más estrecha anterior. Las perforaciones de la superficie son muy pequeñas. Esta especie se distingue también de las precedentes por dos caracteres muy importantes, a saber: 1” los dos grandes tubércu- los terminales, que, en vez de ser excavados y más pequeños que los penúltimos, son, por el contrario, mucho más grandes que estos últimos y convexos, dando así a la extremidad terminal una semejanza acen- tuada con el tubo caudal de Sclerocalyptus; 2” la presencia de una hilera longitudinal de figuras subcirculares a los lados, delante de la parte ensanchada, lo que acerca esta especie a Plaxhaplus. El señor Lydekker pretende que la pieza típica en que esta especie - ha sido fundada es de un individuo joven de. Doedicurus clavicaudatus, pero eso no es verisímil. Sería necesario que él explicase cómo las dos figuras terminales más grandes que las penúltimas podían, con la edad, resultar más pequeñas que éstas. Además, él, que admite doquiera que la escultura se forma y se acentúa gradualmente cada vez más con la edad, debería explicar también cómo puede ser que, en este caso, el tubo caudal que ha supuesto joven tenga figuras laterales en todo su largo, mientras que los que él supone viejos de la misma especie carecen absolutamente de ellas. No obstante, según sus opiniones tan singu- lares, estos últimos deberían presentar, por el contrario, la escultura mucho más pronunciada. Doebicurus EcuiAE Ameghino = Doedicx1rs ciavicaudatus para Ly- dekker, página 44, lámina XXVI, figura 3. — Esta especie que describí en la Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 252, no es mencionada por Lydekker ni siquiera entre los sinónimos, aun cuando describe y figura la extremidad del tubo caudal como si fuese de Doe- dicurus clavicaudatus. Esta parte se distingue inmediatamente por la extremidad terminal que, en vez de ser redondeada, constituye una fuerte punta triangular formada por la unión y la prolongación «en la línea media de las dos placas o tubérculos posteriores cuyas extremn- dades convergen hacia adelante para constituir la cúspide del triángulo. * PROPALAEHOPLOPHORUS Ameghino, Lydekker, páginas 45 a 47. Este género y la sola especie que él admite, comprenderían, de acuerdo con su opinión, a todos los Gliptodontes de la formación Santacruceña. El autor se extiende en muchas consideraciones superfluas, mientras que los datos que aporta a los caracteres distintivos del género son poco numerosos y en su mayor parte erróneos, porque ha mezclado bajo. AMEGHINO — V. XI 38 594 groupe, les Propalaehoplophoridae, dont j'ai indiqué plus haut les par- ticularités. Les caractéres qui rapprochent ce genre et les formes voisines aux Dasypoda, comme le troisigme trochanter du fémur placé plus haut et séparé du condyle externe, et l'ascension des intermaxillaires jusqu'a. s'articuler avec les nasaux, je les avais déja établis. La ressemblance du cráne avec celui de Neuryurus et Plohophorus avait déja été annon- cée par Mercerat, de méme que les caractéres généraux de la carapace. Exclusion faite de cela, tout ce que M. Lydekker apporte de nouveau sur ce genre est á revoir. Pour ce qui concerne les dents, il dit tout simplement que la pre- mitre est cylindrique, la deuxiéme presque de la méme forme et les deux suivantes d'une forme plus simple que les postérieures, ce qui le conduit á croire que les quatre antérieures soient des prémolaires. Il ne s'est méme pas apergu que la cinquiéme dent supérieure est d'un type toujours plus compliqué que toutes les autres, étant plus compli- quée encore que la méme dent des genres plus modernes. Du reste, la forme et le degré de complication des quatre dents antérieures varient dans les différents genres de ce groupe que M. Lydekker n'a pas eu le bonheur de reconnaítre. La carapace dans sa forme générale ressemblerait, d'apres lui, a celle de Priodon, tandis qu'en réalité elle en difféere autant que pos- sible, car non seulement elle présente les prolongations latérales an- térieures qui manquent dans le genre mentionné, mais elle est aussi beaucoup plus courte, plus haute, et avec les ouvertures d'une autre forme. Dans lagencement des plaques il n'y a pas entre ces deux types la moindre ressemblance, et je trouve leur comparaison assez peu heureuse. Ml dit encore que les bords latéraux de la carapace sont pourvus des mémes tubercules on dentelures (are serrated) que chez Dasypus, ce qui n'est pas exact puisque les bords latéraux sont formés par des plaques étendues d'avant en arriére, non saillantes et applaties comme dans Sclerocalyptus. Ce n'est qu'a lP'angle postéro-inférieur de la ca- rapace qu'il y a trois. ou quatre plaques pointues et saillantes de cha- que cóté donnant á ces coins un aspect semblable A celui de Dasypus, quoique cette conformation ne se trouve pas non plus dans tous les genres; dans Eucinepeltus, par exemple, que M. Lydekker identifie avec Propalaehoplophorus, on ne voit rien de cela, la carapace ressem- blant aussi sur ces points á celle de Sclerocalyptus. Parmi les débris de carapace de Propalaehoplophoridés provenants de la formation Santa-cruzienne, il y en a, et ce sont les plus nom- breux, dont la surface externe de la sculpture est plate ou au méme niveau, tandis que dans d'autres les figures se relévent vers leur milieu 595 una misma denominación a los representantes bastante numerosos y variados de todo un grupo, los Propalaehoplophoridae, cuyas particula- ridades tengo especificadas ya. Los caracteres que acercan este género y las formas próximas a los Dasypoda, tales como el tercer trocánter del fémur situado más alto y separado del cóndilo externo, y la ascención de los intermaxilares hasta articularse con los nasales, ya los tenía establecidos yo. La semejanza del cráneo con el de Neuryurus y el de Hoplophorus ya había sido anun- ciada por Mercerat, lo mismo que los caracteres generales de la co- raza. Excluído eso, todo lo que el señor Lydekker trae de su cosecha tiene que ser revisado. Por lo que concierne a los dientes, dice simplemente: que el primero es cilíndrico, el segundo casi de la misma forma y los dos siguientes de una forma más simple que los posteriores, lo que le induce a creer que los cuatro anteriores son premolares. No ha notado siquiera que el quinto diente superior siempre es de un tipo más complicado que to- dos los demás, siendo aún más complicado que el mismo diente de los géneros más modernos. Por lo demás, la forma y el grado de cómpli- cación de los cuatro dientes anteriores varían en los diferentes géneros de este grupo, que el señor Lydekker no ha tenido la buena suerte de reconocer. j La coraza, según él, se parecería en su forma general a la de Priodon, mientras que, en realidad, ella difiere en cuanto más es posible, porque no sólo presenta las prolongaciones laterales anteriores que faltan en el mencionado género, sino que es también mucho más corta, más alta y con las aberturas de otra forma. No hay entre ambos tipos el menor parecido en la disposición de las placas, por manera que encuentro que su comparación es bastante poco feliz. Añade esto más: que los bordes laterales de la coraza están pro- vistos de los mismos tubérculos o dentelladuras (are serrated) que en Dasypus, lo que no es exacto, porque los bordes laterales están forma- dos por placas extendidas de adelante para atrás, no salientes y apla- nadas como en Sclerocalyptus. Recién en el ángulo posteroinferior de la coraza tiene tres o cuatro placas puntiagudas y salientes a cada lado, que les dan a esos ángulos un aspecto semejante al de Dasypus, por más que esta conformación no se encuentra tampoco en todos los géneros: en Eucinepeltus, por ejemplo, al cual el señor Lydekker iden- tifica con Propalaehoplophorus, no se ve nada de eso; en esos puntos la coraza se parece a la de Sclerocalyptus. Entre los restos de coraza de Propalehoplofóridos procedentes de la formación Santacruceña, los hay, y son los más numerosos, que tienen la superficie externa de la escultura plana o al mismo nivel, mientras que otros tienen las figuras que van adquiriendo relieve hacia el centra 596 formant des espéces de cónes ou protuberances pointues qui peuvent atteindre jusqu'a 12 ou 15 millimétres de hauteur; c'est sur les débris de ces carapaces á pointes que j'ai établi le genre Cochlops. 11 prétend que ces plaques sont toutes du genre Propalaehoplophorus; celles a surface plate seraient d'individus adultes ou a demi-adultes, celles avec les figures élevées en forme de bosses appartiendraient a des indivi- dus vieux, et celles dont la sculpture est formée par des pointes cóni- ques tres hautes indiqueraient des individus trés vieux. Je dois m'eléver contre. une affirmation si peu fondée. Toujours, quand dans la carapace des Tatous actuels il y a des plaques pointues, elles ont déja cette forme dés le plus jeune áge. Cette sculpture a pointes cóniques n'existe pas sur des carapaces appartenant á des indi- vidus trés vieux du genre Propalaehoplophorus tandis qu'elle est déja parfaitement développée sur des carapaces de jeunes individus du genre Cochlops. Cette opinion, d'aprés laquelle sur des plaques osseu- ses parfaitement formées et couvertes par leurs écussons épidermiques cornés pourraient pousser au-dessous de ceux-ci des protubérances et des piquants osseux, est á mon avis inadmissible. Parmi les caractéres du squelette il fait mention de la persistance au deux bouts de la suture unissant le tibia et le péroné; c'est aussi ce qu'il a dit pour l'extrémité distale des mémes os des genres Scle- rocalyptus et Panochtus, et quoique il soit passé par mes mains des quantités d'ossements de ces deux genres je ne me rappelle pas d'avoir jamais vu sur des individus vieux la suture en question. Je viens d'exa- miner les nombreux spécimens de tibia-péronés que je posséde, appar- tenant aux Propalaehoplophoridés et je ne vois pas non plus cette su- ture que sur deux exemplaires trés jeunes. Ce qui offre un intérét tout spécial, en raison surtout des idées si singuliéres de l'auteur, c'est la partie concernant les affinités de Pro- palaehoplophorus. 11 s'arréte sur la conformation de la partie antérieure de la carapace et spécialement des bandes transversales a demi-mo- biles des cótés latéraux, constituées par des plaques imbriquées de sorte que la partie postérieure d'une rangée couvre la partie antérieure de celle qui la suit en arriére; il considére cette conformation trés im- portante parce qu'elle représente un vestige ou un commencement des bandes mobiles des Dasypoda, ressemblance augmentée par celle de la sculpture qui d'apres lui serait également sur le type de celle des Ta- tous. Cela lui fait croire que les Dasypodidés ont pris origine d'un ani- mal semblable a un Glyptodonte plus ou moins allié de Propalaeho- plophorus mais á dents cóniques; cette forme souche aurait eu une carapace solide, de sorte que les bandes mobiles des Tatous ne seraient que le résultat d'un développement ultérieur. Le Propalaehoplophorus montrerait le commencement de la formation de ces bandes qui lui 597 formando especies de conos o protuberancias puntiagudas que pueden alcanzar hasta 12 o 15 milímetros de altura; y en restos de tales cora- zas con puntas he fundado el género Cochlops. El autor pretende que todas esas placas son del género Propalaehoplophorus. Las de su- perficie plana serían de individuos adultos o semiadultos; las de figuras elevadas en forma de jorobas pertenecerían a individuos viejos y las de escultura formada por puntas cónicas muy altas señalarían indivi- duos muy viejos. Debo alzarme contra una afirmación tan poco fundada. Cuando en la coraza de los Tatúes actuales hay placas puntiagudas siempre tienen ellas esta forma desde la más tierna edad. Esta escultura de puntas cónicas no existen en corazas que pertenezcan a individuos muy vie- jos del género Propalaehoplophorus, mientras que ella está ya per- fectamente desarrollada en las corazas de individuos jóvenes del género Cochlops. Esta opinión, según la cual en placas óseas perfecta- mente formadas y cubiertas por sus escudos epidérmicos córneos po- drían generar por debajo de estas protuberancias y púas óseas, es, en mi concepto, inadmisible. Entre los caracteres del esqueleto, el autor menciona la persistencia. de las dos extremidades de la sutura que unen la tibia y el peroné; es lo que también ha dicho por lo que concierne a la extremidad distal de los mismos huesos de los géneros Sclerocalyptus y Panochtus y por más que han pasado por mis manos cantidades de osamentas de ambos géneros, no recuerdo haber visto nunca en individuos viejos la sutura en cuestión. Acabo de examinar los numerosos ejemplares de tibiaperonés que poseo, pertenecientes a los Propalehoplofóridos y sólo en dos ejemplares muy jóvenes he visto tal sutura. Lo que ofrece un interés enteramente especial, sobre todo en razón de las tan singulares ideas del autor, es la parte concerniente a las afinidades de Propalaehoplophorus. Se detiene en la conformación de la parte anterior de la coraza y especialmente de las bandas transver- sales semimovibles de los lados laterales, constituídas por placas im- bricadas, de suerte que la parte posterior de una hilera cubre la parte anterior de la que la sigue inmediatamente detrás; considera esa con- formación muy importante porque representa un vestigio o un princi- pio de las bandas movibles de los Dasypoda, cuya semejanza es aumen- tada por la de la escultura que, según él, sería igualmente del tipo de la de los Tatúes. Eso le hace creer que los Dasipódidos tomaron su origen en un animal parecido a un Gliptodonte más o menos aliado de Propa- laehoplophorus, pero de dientes cónicos. Esta forma-tronco habría tenido una coraza sólida, de suerte que las bandas movibles de los Tatúes no serían más que el resultado de un desarrollo ulterior. El Propalaehoplo- phorus mostraría el principio de la formación de esas bandas que ya le 598 permettait déja un peu de mouvement des cótés latéraux de la carapace; ce genre serait aussi le prédécesseur direct de Plohophorus ou tres ran- proché de celui-ci, bien que cette souche pourrait étre aussi une autre espéce sans bandes imbriquées. Pour ma part, la présence de quelques bandes transversales á demi- mobiles et imbriquées sur les cótés de la carapace ne me paraít pas une conformation de nature á faire de Propalaehoplophorus un genre plus intéressant que les autres. Tous les genres passés en revue par M. Lydekker présentent une conformation plus ou moins semblable, avec l'exception d'un seul, le Sclerocalyptus; ces bandes a demi-mo- biles étaient encore plus accentuées dans les genres plus modernes Panochtus, Nopachtus et Lomaphorus (non Sclerocalyptus) que dans Propalaehopiophorus. Nodot a observé ces bandes dans le genre Glyp- todon (Schistopleurum pour Nodot) dés 1857 et il a fait remarquer qu'elles devaient donner une certaine mobilité aux cótés de la carapace. Burmeister les a mentionné dans Glyptodon et Panochtus et a fait remarquer leur absence dans Sclerocalyptus (Hoplophorus pour Bur- meister). J'ai fait mention de l'existence de ces bandes chez tous les Glyptodontes pampéens avec l'exception de Sclerocalyptus, duquel j'ai dit qu'il n'en avait pas. Cela n'est donc ni une nouveauté ni un carac- tere spécial de Propalaehoplophorus puisqu'on le trouve dans tous les genres plus modernes avec l'exception d'un seul. Cette conformation, que l'on trouve dans la presque totalité des Glyptodontes a certainement une haute importance phylogénétique, mais les déductions á en tirer sont tout autres, et méme tout-a-fait opposées á celles qu'en tire M. Lydekker; ces bandes á moitié mo- biles prouvent que les Glyptodontes descendent d'une forme ressem- blante aux Tatous mais avec des bandes mobiles d'un bout a lP'autre de la carapace. Il y a une douzaine d'années, quand on ne connaissait pas encore des Tatous fossiles au-delá «de l'époque de la formation Pampéenne, j'annoncai qu'on en trouverait dans des terrains beaucoup plus anciens et que ce type a dú précéder les Glyptodontes parce que sa carapace est plus primitive. Les découvertes postérieures m'ont donné raison. Mon opinion s'accorde avec les connaissances fournies par la Paléontologie et l'Embryologie, tandis que celle de Lydekker est en contradiction avec toutes nos connaissances scientifiques. Pour que deux parties puissent se souder il faut qu'elles aient été séparées auparavant, cela est indiscutible. L'étude des animaux actuels et éteints nous montre A chaque ins- tant des cas bien connus d'ossements d'abord séparés, qui se soudent dans un seul, soit dans le développement embryologique, soit dans le développement paléontologique, que depuis Agassiz l'on sait qu'ils sont paralléles. Mais je ne connais pas encore un seul cas bien constaté d'un 599 permitían un poco de movimiento en los lados laterales de la coraza; y este género sería también el predecesor directo del Plohophorus o muy próximo de éste, aunque este tronco podría ser también otra especie sin bandas imbricadas. -Por mi parte, pienso que la presencia de algunas bandas transver- sales semimovibles e imbricadas en los lados de la coraza no es una conformación de tal naturaleza que haga del Propalaehoplophorus un género más interesante que los demás. Todos los géneros pasados en revista por el señor Lydekker presentan más o menos una confor- mación semejante, con excepción de uno solo: el Sclerocalyptus. Esas bandas semimovibles eran más acentuadas aún en los géneros más modernos: Panochtus, Nopachtus y Lomaphorus (no Sclerocalyptus) que en Propalaehoplophorus. Nodot observó desde 1857 esas bandas en el género Glyptodon (Schistopleurum, para Nodot) e hizo notar que ellas debían darle cierta movilidad a los lados de la coraza. Bur- _ meister las ha mencionado en Glyptodon y Panochtus e hizo notar su ausencia en Sclerocalyptus (Hoplophorus, para Burmeister). Yo hice mención de la existencia de esas bandas en todos los Gliptodontes pam- peanos con excepción de Sclerocalyptus, acerca del cual dije que carecía de ellas. Eso no es, pues, una novedad ni un carácter especial de Propalaehoplophorus, porque se lo encuentra en todos los géneros más modernos, con excepción de uno sólo. Esa conformación que se halla en la casi totalidad de los Gliptodontes tiene ciertamente una alta importancia filogenética, pero las deducciones que se pueden hacer de ella son enteramente distintas y hasta entera- mente opuestas a las que hace el señor Lydekker. Esas bandas semi- movibles prueban que los Gliptodontes descienden de una forma seme- jante a la de los Tatúes, pero con bandas movibles desde una a otra extremidad de la coraza. Ha una docena de años, cuando aún no se conocían los Tatúes fósiles más allá de la época de la formación Pam- peana, anuncié que se encontrarían en terrenos mucho más antiguos y que ese tipo debió preceder a los Gliptodontes porque su coraza es más primitiva. Los descubrimientos posteriores me han dado razón. Mi opi- nión concuerda con los conocimientos proporcionados por la Paleonto- logía y la Embriología, mientras que la de Lydekker está en contra- dicción con todos nuestros conocimientos científicos. Para que dos partes sueltas puedan soldarse es menester que ellas hayan estado separadas antes. Esto es indiscutible. El estudio de los animales actuales y extinguidos nos muestra a cada instante casos bien conocidos de osamentas en un principio separadas, que se sueldan en una sola, sea durante el desarrollo embriológico, sea durante el desarrollo paleontológico, que después de Agassiz se sabe son paralelos. Pero no conozco todavía un solo caso bien comprobado 620 organe solide, osseux, et d'une seule piéce, qui soit dans le dévelop- pement embryologique soit dans la succession paléontologique, se soit scindé en deux. C'est une série de faits de cette nature que M. Lydek- ker prétend se seraient accompli dans le développement paléontolo- gique des Tatous. Cette bien étrange théorie, comme je dois l'appeler, est contredite d'une maniére absolue par l'Embryologie qui nous montre la carapace des Tatous formée d'abord par des bandes transversales séparées qui se soudent aprés l'une a l'autre, la diminution des bandes mobiles con- tinuant dans certaines espéces (Tatusia hybrida, Tatusia novemcincta, Zaedius minutus) jusqu'a l''áge adulte; cette soudure commence tou- jours sur la ligne médiane de la carapace et avance graduellement vers les cótés. Au point de vue paléontologique l'opinion avancée par M. Lydekker est encore plus étonnante et insoutenable. Parmi les Glyptodontes on remarque que les genres á carapace moins flexible et avec moins de vestiges de bandes mobiles, sont pré- cisement les genres plus récents comme Glyptodon et Sclerocalyptus, tandis que les genres plus anciens comme Plohophorus, Nopachtus, etc., ont ces mémes bandes beaucoup plus prononcées. Chez les individus jeunes du genre Glyptodon on remarque que ces bandes á demi-mo- biles sont trés bien accentuées, tandis que chez les vieux on n'en ren- contre á peine des vestiges; dans ce cas, nous avons en contre de l'opi- nion de M. Lydekker non seulement le développement paléontologique, _mais aussi le développement de l'individu; développement qui n'est qu'une continuation extra-utérine du développement embryologique. Au point de vue du développement de ces deux types (Glyptodontia et Dasypoda) Vopinion de M. Lydekker n'est pas du tout soutenable, car, á partir de la formation Pampéenne, á mesure que l'on recule dans les Ages passés on voit diminuer Pimportance des Glyptodontia et aug- menter celle des Dasypoda. “ En suivant les Dasypoda dans le passé, l'on voit qu'a mesure qu'on a á faire a des genres plus anciens, le nombre de bandes transversales est plus considérable; dans la formation Pampéenne (Pliocéne) et dans -_ les gisements de Catamarca et Monte-Hermoso (Miocéne) on trouve déja des genres (Eutatus, Preuphractus) dont toute la partie anté- rieure et moyenne est annellée. Dans la formation Santa-cruzienne tous les genres présentent cette conformation (Prodasypus, Prozaedius, Proeutatus, etc.) ou ils sont annellés d'un bout a l'autre de la carapace comme le Peltephilus et le Stegotherium. Dans les couches á Pyro- therium tous les Tatous sont a bandes mobiles d'un bout á lP'autre et les rares Glyptodontes de la méme formation (Palaeopeltis) ont aussi la carapace en grande partie annellée. Par consequent, ce sont bien 601 de un solo órgano sólido, óseo, y de una sola pieza, que, sea durante el desarrollo embriológico, sea durante la sucesión paleontológica, se haya escindido en dos. Y el señor Lydekker pretende que en el des- arrollo paleontológico de los Tatúes deben haberse efectuado toda una serie de hechos de tal naturaleza. Esta extraña teoría, como debo llamarla, está contradicha de una manera absoluta por la Embriología, que nos muestra la coraza de los Tatúes formada en un principio por bandas transversales separadas que se sueldan después entre sí, y, la diminución de las bandas movi- bles continúa en ciertas especies (Tatusia hibrida, Tatusia novemcincta, Zaedius minutus) hasta la edad adulta. Esta soldadura comienza siem- pre en la línea media de la coraza y avanza gradualmente hacia los lados. Ñ La opinión avanzada por el señor Lydekker es todavía más sorpren- dente e insostenible desde el punto de vista paleontológico. Se nota que los géneros de coraza menos flexible y con menos vestigios de bandas movibles, son, entre los Gliptodontes, precisamente los géneros más recientes, como Glyptodon y Sclerocalyptus, mientras que los géneros más antiguos, como Plohophorus, Nopachtus, etc., tie- nen esas mismas bandas mucho más pronunciadas. En los 'individuos jóvenes del género Glyptodon se nota que esas bandas semimovibles son muy pronunciadas, mientras que en los viejos apenas se encuentran vestigios de ellas. En este caso, tenemos en contra de la opinión del señor Lydekker no sólo el desarrollo paleontológico sino también el desarrollo del individuo, que no es más que una continuación extra- uterina del desarrollo embriológico. . Desde el punto de vista del desarrollo de estos dos tipos (Glyptodontia y Dasypoda), la opinión del señor Lydekker no es nada sostenible, por- que, a partir de la formación Pampeana, a medida que se entra en las edades pasadas, se ve disminuir la importancia de los Glyptodontia y aumentar la de los Dasypoda. Siguiendo a los Dasypoda en lo pasado, se ve que a medida que tenemos que habérnoslas con géneros más antiguos, el número de las bandas transversales es más considerable; en la formación Pampeana (Plioceno) y en los yacimientos de Catamarca y Monte Hermoso (Mio- ceno) se encuentran ya géneros (Eutatus, Proeuphractus) cuyas partes anterior y media son anilladas. En la formación Santacruceña todos los géneros presentan esa conformación (Prodasypus, Prozaedius, Proeuta- tus, etc.) o son anillados de una a otra extremidad de la coraza como el Peltephilus y el Stegotherium. En las capas caracterizadas por la presencia de restos de Pyrotherium todos los Tatúes son de bandas mo- vibles de una a otra extremidad y los raros Gliptodontes de la misma formación (Palaeopeltis) tienen también la coraza en gran parte ani- 602 les Tatous comme je l'avais annoncé qui représentent le type primitif, tandis que les Glyptodontes n'en sont qu'une branche spécialisée qui s'est séparée d'un antécesseur dont la carapace était toute annellée. Quant au genre Propalaehoplophorus, bien que par quelques carac- _téres se rapproche des Tatous, par d'autres il s'en (*) éloigne beau- coup; il s'agit en réalité d'une forme déja trés spécialisée, particuliére- ment dans la complication de la cinquiéme molaire supérieure et dans Vinflexibilité de la carapace; ces caractéres prouvent que ce genre ne peut étre la souche d'aucun des plus modernes que l'on connaít. Pourtant, d'autres genres du méme groupe sont peut-étre moins spé- cialisés et en rélation avec les genres Plohophorus, Nopachtus et Scle- rocalyptus. Jajouterai encore en passant, que la aculóliro des plaques de la partie marginale des bandes mobiles de ce genre et des autres Propa- laehoplophoridae, ce n'est pas de celle des bandes mobiles de Dasypus qu'elle se rapproche, comme le dit Lydekker, sinon de calle des bandes mobiles de Tatusia et de Propraopus. - a M. Lydekker termine la partie destinée au genre Propalaehoplopho- rus, par un paragraphe oú il dit que mon assertion d'aprés laquelle ce genre posséde des dents dans la partie antérieure, est totalement incorrecte. Pourtant, il aurait pu dire non cela, sinon que dans la partie antérieure du palais j'avais apergu des petites perforations que j'avais pris pour des alvéoles de petits dents présentes dans la jeunesse, mais qui tombaient avant l'áge adulte, et cela je le confirme avec tous les détails que l'on désidera. Ces perforations sont des vraies alvéoles qui se perdent a l'áge adulte ou dans les individus vieux, mais qui se trouvent toujours présentes chez les jeunes, non seulement dans l> . (*) Cette ceuvre fut publiée jusqu'á ce point dans la «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», occupant les fascicules quatriéme, cinquiéme et sixieme du IIT volume, cor- respondants aux mois d'Avril, Mai et Juin de 1895. Tout ce que suit resta inédit jusqu'á présent. : La raison qui trouva 1'Auteur pour interrompre la publication ce fut que trois cahiers étaient perdus. Mais elle résulte enfantine cette apparente raison (il serait juste dire: pieuse). Et elle résulte enfantine parce que la publication resta interrompue depuis la publi- cation du cahier numéro 12 (page 119), tandis que les trois cahiers que 1'Auteur disait per- dus sont les numérotés 22, 23 et 24. Pourquoi il ne continua pas publiant des le cábier numéro 12 jusqu'au cahier numéro 21 (inclus), si ceux qu'il disait perdus c'étaient ceux-lá? Parmi les manuscrits du savant les cahiers perdus sont véritablement perdus, puis qu'ils . sont introuvables. Mais en contre, il y a lá trois cahiers dans lesquels 1 Auteur esquissa le bordereau de son ceuvre. Si véritablement ce fút une perte, ne serait pas été pour 1'Auteur un travail a rivaliser avec les travaux d'Alcide rediger á nouveau la partie qui mancait. Et, maintenant, depuis 1895 jusqu'á 1911 se passérent seize ans et 1'Auteur décéda sans avoir montré -aucun interét pour recomposer son ceuvre. Il ne reste donc qu'une conjecture a faire: la perte fút un pretexte pour satisfaire une amiable intervention protectrice de Flower, qui demanda au docteur Ameghino de ne plus continuer chátiant á Lydekker. D'ici que la raison apparente était pieuse.— A. J. 603 llada. Por consecuencia: los Tatúes son ciertamente tal como lo anuncié, - los que representan el tipo primitivo, mientras que los Gliptodontes sólo son una rama especializada que se ha separado de un antecesor cuya coraza era enteramente anillada. Por lo que se refiere al género Propalaehoplophorus, aun cuando por algunos caracteres se acerca a los Tatúes, por otros se (*) aleja mucho de ellos; se trata, en realidad, de una forma ya demasiado especiali- zada, particularmente en la complicación del quinto molar superior y en la inflexibilidad de la coraza; tales caracteres prueban que este género no puede ser el tronco de ninguno de los más modernos que se conocen. Otros géneros del mismo grupo son, sin embargo, tal vez menos especializados y en relación con los géneros Plohophorus, No- pachtus y Sclerocalyptus. De pasada, voy a añadir aún que la escultura de las placas de la parte marginal de las bandas movibles de este género y de los demás Propalaehoplophoridae no se acerca a la de las bandas movibles de Dasypus, como lo afirma Lydekker, sino a la de las bandas moviblea de Tatusia y Propraopus. El señor Lydekker termina la parte destinada al género Propalaeho- plophorus en un parágrafo en el cual dice que mi aserto según el cual este género posee dientes en la parte anterior, es totalmente incorrecto. Habría podido decir, sin embargo, no eso, sino que en la parte anterior del paladar yo había percibido pequeñas perforaciones a las cuales consideré como alvéolos de dientecitos presentes en la juventud, pero que caían en la edad adulta, y lo confirmo con cuantos detalles se deseen. Esas perforaciones son verdaderos alvéolos que se pierden ea la edad adulta o en los individuos viejos, pero que siempre se encuen- (*) Esta obra fué publicada hasta este punto en la «Revista del Jardín Zoológico de Buenos Aires», ocupando las entregas cuarta, quinta y sexta del tomo III, correspondientes a los meses de Abril, Mayo y Junio de 1895. Lo demás ha permanecido manuscrito hasta ahora. El 'pretexto que halló el Autor para interrumpir la publicación consistió en que se habían perdido tres cuadernos. Pero el pretexto resulta infantil. (Lo justo es decir: piadoso). Y resulta infantil porque la publicación quedó interrumpida a raíz de la publicación del cuaderno número 12 (página 119), mientras que los tres cuadernos que el Autor dijo per- didos son los numerados 22, 23 y 24. Si los cuadernos perdidos fueron éstos ¿por qué no continuó publicando los cuadernos número 12 a 21, inclusive? Entre los originales del sabio los cuadernos perdidos están realmente bien perdidos, por- - que no aparecen. Pero aparecen, en cambio, tres cuadernos en los cuales figura esbozado el plan de la obra. Si en realidad se ROI tratado de una pérdida, para el Autor no habría importado un trabajo capaz de rivalizar con los de Alcides, volver a redactar la parte que falta. No obstante, desde 1895 hasta 1911 pasaron diez y seis años y el Autor falleció sin mostrar interés por recomponer su obra. - Y sólo cabe, pues, una conjetura: la pérdida fué un pretexto para satisfacer una amistosa mediación de Flower, que le pidió al doctor Ameghino no continuase vapuleando a Lydek- ker... Y por eso es piadoso el pretexto. — A. J. T. 604 cráne mais aussi á la mandibule inférieure. Les dents des Propalaeho- plophoridae, ou du moins de quelques genres de ce groupe, n'appa- raissent pas toutes á la fois sinon successivement, une par une, d'arriére en avant, du moins pour les antérieures; la premiétre étant la derniétre a sortir. Dans une mandibule d'Asterostemma jeune, mais dont les huit molaires occupent pourtant déja 81 millimétres de long, la pre- miére dent se trouve encore dans la rigole alvéolaire encore ouverte avec la pointe aigiie et qui ne sort pas encore en dehors; j'avais pris cette conformation comme caractéristique du genre Asterostemma, mais aprés je me suis apercu que ca c'était dú á l'áge. Dans cet individu la rigole ou canal alvéolaire dans la partie antérieure n'est pas encore cloisonnée, les deux dents antérieures sortant du fond de cette rigole qui se prolonge ouverte en avant de la premiére dent jusqu'atteindre la ligne médiane de la suture symphysaire; cette partie montre deux ou trois enfoncements principaux á demi-cloisonnés, indiquant la pré- sence d'incisives qui peut-étre étaient abortives. Dans un individu un peu plus jeune dans lequel on ne voyait en dehors encore aucune trace de la premiére molaire et dont la deuxiéme était pointue, j'ai trouvé dans le fond de la rigole alvéolaire, la premitre dent déja assez grosse, et avant de celle-ci dans la partie antérieure de la mandibule les ger- mes de deux petites dents incisives. Dans un troisiéme exemplaire on voit la premiére dent déja complétement developpée et usée; la rigole dentaire á disparu n'en restant d'elle d'autres traces que les trois petites alvéoles que l'on voit dans la partie antérieure. Les dents inci- sives ne rentraient jamais en usage; elles étaient abortives, mais leur présence est trés importante, car elles démontrent que les prédécesseurs directs des Propalaehoplophoridae étaient pourvus d'incisives. M. Lydekker identifie avec Propalaehoplophorus les genres Coch- lops, Asterostemma, Eucinepeltus et Vetelia. Je vais m'occuper de cet- tes identifications synonymes du Propalaehoplophorus australis, la seule espéce admise par lui, toutes les autres étant considerées par lui comme des synonymes. PROPALAEHOPLOPHORUS AUSTRALIS (Moreno) Lydekker, pages 48 a 50. — La partie concernante á cette espéce avec l'étendue qui lui attribue M. Lydekker, sauf les figures qui sont assez belles, d'ailleurs n'apporte aucun renseignement ou caractére nouveau qu'ajouter á la connais- sance que nous en avions. Toute sa dissertation n'est qu'un plaidoyer pour démontrer que les espéces établies n'ont pás de raison d'étre, et qu'elles sont fondées sur la différence d'ige; supposition compléte- ment infondée. Non seulement la carapace, mais aussi la queue, la forme du cráne et la denture présentent des nombreuses différences, mais de tout ga il n'en dit pas un mot. 605 tran presentes en los jóvenes, no sólo en el cráneo sino también en la mandíbula inferior. Los dientes de los Propalaeplophoridae, o por lo menos de algunos géneros de ese grupo, no aparecen todos a la vez sino sucesivamente uno por uno, de adelante para atrás, cuando menos por lo quese refiere a los anteriores, siendo el primero el último que sale. En una mandíbula de Asterostemma joven, pero cuyos ocho mo- lares ocupan ya, sin embargo, 81 milímetros de largo, el primer diente se encuentra en el canal alveolar abierto todavía con la punta aguda y no sale afuera. Yo consideré esa conformación como característica del género Asterostemma, pero después me di cuenta de que ella era debido a la edad. En este individuo, el canal alveolar no está todavía tabicado en la parte anterior, y los dos dientes anteriores salen del fondo del canal, que se prolonga abierto hasta delante del pri- mer diente hasta alcanzar la línea media de la sutura sinfisaria. Esta parte muestra dos o tres cavidades principales semitabicadas, que indi- can la presencia de incisivos que tal vez eran abortivos. En un indi- viduo un poco más joven, en el cual aún no se veía afuera ningún vestigio del primer molar y cuyo segundo molar era puntiagudo, en- contré en el fondo del canal alveolar el primer diente ya bastante grande y delante de éste, en la parte anterior de la mandíbula los gér- menes de dos pequeños dientes incisivos. En un tercer ejemplar se ve el primer diente ya por completo desarrollado y usado; el canal dentario ha desaparecido y no quedan otros vestigios de él que los tres pequeños alvéolos que se ven en la parte anterior. Los dientes incisivos no entraban jamás en uso; eran abortivos; pero su presen- cia es muy importante porque ellos. demuestran que los antecesores directos de los Propalaehoplophoridae estaban provistos de incisivos. Lydekker identifica con Propalaehoplophorus a los géneros Cochlops, Asterostemma, Eucinepeltus y Vetelia. Voy a ocuparme de estas identi- ficaciones sinónimas del Propalaehoplophorus australis, que es la única especie admitida por él, ya que todas las restantes son por é! consideradas como sinónimos. PROPALAEHOPLOPHORUS AUSTRALIS (Moreno) Lydekker, páginas 48 a 50.— La parte concerniente a esta especie, con la extensión que le atribuye Lydekker, si se prescinde de las figuras, que son bastante bellas, no proporciona ningún dato o carácter nuevo para agregar al conocimiento que ya tenemos a su respecto. Toda su disertación se reduce a una jeremiada para demostrar que las especies establecidas no tienen razón de ser y están fundadas en diferencias de edad, lo que importa una suposición completamente infundada. No sólo presenta numerosas diferencias la coraza, sino también la cola, la forma del cráneo y la dentadura; pero acerca de ello él no dice ni una sola palabra. 606 Les formes qu'il réunit comme synonymes de Propalaehoplophorus australis, sont: Chlamydotherium (?) australe, Propalaehoplophorus incisivus, Cochlops muricatus, Asterostemma depressa, granata et lae- vata, Eucinepeltus petesatus, etc., etc., etc. (Ces trois et cetera sont de M. Lydekker). Maintenant on va a voir quelle salade qu'il a fait. Je vais insister de préférence sur les différences génériques pour ne pas trop allon- ger ce travail, l'étant déja assez, et parce que les différences spécifi- ques des formes appartenantes á des genres différentes s'impose par elle méme. . PROPALAEHOPLOPHORUS Ameghino. — La partie antérieure du rostre est aplatie. Les maxillaires ne prennent pas partie a la formation de Pouverture nasale. Les branches horizontales de la mandibule pré- sentent sur la table externe, en avant de la branche ascendente, une forte dépression correspondante á la pointe de l'apophyse descendente de Parc zygomatique. La premiére et la seconde molaires supérieures sont elliptiques ou sous-elliptiques; la troisiéme et la quatrieme sont trilobées d'une maniére imparfaite, le lobe intermédiaire étant rudimen- taire, surtout sur le cóté externe; la cinquiéme est quatrilobée sur le cóté externe, avec le dernier lobe rudimentaire; la sixieme et la sep- tieme sont trilobées, avec le lobe postérieur bilobé sur le cóté externe par un sillon perpendiculaire profond. La carapace est mince, avec la sculpture de la face externe sur un méme plan, moins dans la partie postérieure oú la figure de chaque plaque est un peu plus haute et convexe, mais sans que les plaques marginales de l'ouverture caudale se relévent en forme de tubercules pointus. Le bord des deux coins pos- téro-inférieurs de la carapace, sont formés par trois ou quatre plaques en forme de tubercules un peu saillants. La queue est annellée dans la partie antérieure et formée par des plaques imbriquées, dans la partie postérieure, étant complétement cylindrique d'un bout a P'autre; Pextré- mité termine dans un bout conique. Les espéces de ce genre sont: - PROPALAEHOPLOPHORUS AUSTRALIS. — C'est la plus grande espéce du genre et forme une espéce de transition au genre Cochlops. Le cráne se distingue par les os nasaux pointus et qui se prolongent en avant dépassant la pointe de l'intermaxillaire. Le palais est peu élargi en arriére. Le cráne est long de 17 á 18 centimétres et la série dentaire occupe un espace de 10 centimétres. La carapace se distingue par la partie postérieure dont la figure centrale de chaque plaque est plus 607 Las formas a las cuales reune como sinónimas del Propalehoplo- phorus australis, son: Chlamydotherium (?) australe, Propalaehoplo- phorus incisivus, Cochlops muricatus, Asterostemma depressa, granata y laevata, Eucinepeltus petesatus, etc., etc., etc. (Estos tres etcéteras son del señor Lydekker). Y ahora va a verse la ensalada que ha hecho. Voy a insistir de pre- ferencia en las diferencias genéricas, para no alargar demasiado esta trabajo, ya de suyo bastante largo, y porque las diferencias específicas de las formas pertenecientes a géneros diferentes se impone por sí misma. sé ; PROPALAEHOPLOPHORUS Ameghino.—La parte anterior del ros- tro es aplanada. Los maxilares no contribuyen a la formación de la abertura nasal. Las ramas horizontales de la mandíbula presentan sobre la hoja externa, delante de la rama ascendente, una fuerte depresión correspondiente a la punta de la apófisis descendente del arco cigomá- tico. Los molares superiores primero y segundo son elípticos o subelíp- ticos; el tercero y el cuarto son trilobulados de una manera imperfecta, porque el lóbulo intermedio es rudimentario, sobre todo en el lado ex- terno; el quinto es cuatrilobulado en el lado externo, con el último lóbulo rudimentario; el sexto y el séptimo son trilobulados, con el lóbulo poste- rior bilobulado en el lado externo por un surco perpendicular profundo. La coraza es delgada, con la escultura de la cara externa sobre un mismo plano, menos en la parte posterior, donde la figura de cada placa es un poco más alta y convexa, pero sin que las placas marginales de la abertura caudal se levanten en forma de tubérculos puntiagudos. El borde de los dos ángulos posteroinferiores de la coraza, son for- - mados por tres o cuatro placas en forma de tubérculos un poco salientes. La cola es anillada en la parte anterior y formada por placas imbricalas, siendo en la parte posterior completamente cilíndrica de una a otra extremidad; la extremidad termina en una punta cónica. Las especies de este género, son: PROPALAEHOPLOPHORUS AUSTRALIS Ameghino. — Es la especie más grande del género y forma una especie de transición hacia el género Cochlops. El cráneo se distingue por los huesos nasales puntiagudos y que se prolongan hacia adelante sobrepasando la punta del inter- maxilar. El paladar es poco ensanchado hacia atrás. El cráneo tiene un largo de 17 a 18 centímetros; y la serie dentaria ocupa un espacio de 10 centímetros. La coraza se distingue por la parte posterior cuya figura central de cada placa es más alta que las periféricas y convexa 608 haute que les périphériques et convexe en forme de tasse et par les tubercules des coins postéro-inférieurs qui sont fort saillants. A cette espéce appartient le morceau de carapace comprennant une grande partie de la partie postérieure qu'il figure sur la planche XXIX, figure 1. | ; PROPALAEHOPLOPHORUS INCISIVUS Ameghino. —Se distingue de la précédente par la taille un peu moindre, par les nasaux plus larges en avant et plus courts, ne dépassant pas la pointe de l'intermaxillaire et par le palais plus élargi en arriére. Le cráne est long de 16 centi- métres et les séries dentaires de Y centimétres. Sur la partie posté- rieure de la carapace, les figures centrales sont moins hautes et les tubercules qui forment les coins postéro-inférieurs sont moins saillants. Appartiennent a cette espéce, qui est la plus abondante de toutes, les morceaux de carapace figurés par Lydekker sur la planche XXIX, fi- gures 3, 4 et 5, ainsi que le cráne qu'il figure sur la planche XXXI et le squelette du méme individu représenté sur la planche XXXII. PROPALAEHOPLOPHORUS MINUS Ameghino. —Se distingue par une taille encore plus petite que celle de l'espéce précédente, par le -front beaucoup plus convexe, par la partie postérieure du cráne, qui est tres étroite, par le palais également tres étroit et par les séries den- taires absolument paralléles. Le cráne n'a que 14 centimétres de lon- gueur et le palais 18 millimétres de largeur. Les séries dentaires sont longues de 80 a 85 millimétres. COCHLOPS Ameghino. — La partie antérieure du cráne est déprimée comme dans Propalaehoplophorus, mais les branches horizontales de la mandibule ne portent pas de fosse latérale correspondante au bout de l'lapophyse descendante de l'arc zygomatique. Les maxillaires sont exclus de la formation de l'ouverture nasale. La denture, sauf des petits détails, est comme dans le genre précédent. La partie postérieure de la carapace est formée par des plaques dont la figure centrale est fortement bombée. Sur la région pelvienne, la figure centrale de cha- que plaque prend la forme d'un cóne pointu qui atteint dans quelques plaques jusqu'a 15 millimétres de hauteur, tandis que les figures péri- phériques ont la forme de cónes semblables, mais plus petits et plus bas. Les plaques marginales de l'ouverture caudale, ont la forme de tubercu- les pointus. Les marges latérales de la carapace sont formées par des plaques allongées d'avant en arriére et aplaties comme dans Sclero- calyptus, sauf les coins postéro-inférieurs, qui portent trois ou quatre 609 en forma de taza y por los tubérculos de los ángulos posteroinferiores que son muy salientes. Pertenece a esta especie el fragmento de coraza que comprende una gran parte de la parte posterior que Lydekker figura en la lá- mina XXIX, figura 1. PROPALAEHOPLOPHORUS INCISIVUS Ameghino. —Se distingue de la precedente porque su talla es un poco menor, por los nasales más anchos adelante y más cortos, que no sobrepasan la punta del inter- maxilar, y por el paladar más ensanchado hacia atrás. El cráneo es de 16 centímetros de largo y las series dentarias de 9 centímetros. En la parte posterior de la coraza, las figuras centrales son menos altas y los tubérculos que forman los ángulos posteroinferiores son menos salientes. Pertenecen a esta especie, que es la más abundante de todas, los fragmentos de coraza figurados por Lydekker en la lámina XXIX, figuras 3, 4 y 5, así como también el cráneo que él figura en la lámina XXXI y el esqueleto del mismo individuo represen- tado en la lámina XXXII. PROPALAEHOPLOPHORUS MINUS Ameghino. —Se distingue por ser de una talla aún más pequeña que la de la especie precedente; por su frente mucho más convexa; por la parte posterior del cráneo, que es muy estrecha; por el paladar, que es igualmente muy estrecho, y por las series dentarias absolutamente paralelas. El cráneo sólo tiene 14 centímetros de largo y el paladar 18 milímetros de ancho. Las se- ries dentarias tienen un largo de 80 a 85 milímetros. + COCHLOPS Ameghino. — La parte anterior del cráneo es depri- mida como en Propalaehoplophorus, pero las ramas horizontales de la mandíbula carecen de fosa lateral correspondiente a la extremidad de la apófisis descendente del arco cigomático. Los maxilares están ex- cluídos de la formación de la abertura nasal. La dentadura, salvo pe- queños detalles, es como en el género precedente. La parte posterior de la coraza es formada por placas cuya figura central es fuertemente combada. En la región pélvica, la figura central de cada placa adquiere la forma de un cono puntiagudo que en algunas placas alcanza hasta los 15 milímetros de altura, mientras que las figuras periféricas tienen la forma de conos semejantes pero más pequeños y más bajos. Las placas marginales de la abertura caudal tienen la forma de tubérculos puntiagudos. Los márgenes laterales de la coraza son formados por placas alargadas de adelante para atrás y aplanadas como en Scleroca- lyptus, con excepción de los ángulos posteroinferiores, que tienen tres AMEGHINO — Y. XI 39 610. plaques marginales en forme de tubercules trés saillants et pointus. La queue est formée par une partie basale annellée et une partie ter- minale formée par des plaques imbriquées comme dans les Tatous. Cette queue au lieu d'étre cylindrique comme dans le genre précédent est elliptique, avec un grand axe transversal et par conséquent forte- ment aplatie. - Je connais deux espéces de ce genre. COCHLOPS MURICATUS Ameghino, 1889. — Cette espéce, par la taille était presque aussi grande que Propalaehoplophorus australis. M. Lydek- ker rappelle qu'une partie des débris que j'ai figuré comme de cette espéce, sont du genre Peltephilus. Cela est vrai, mais je l'avais déja reconnu; et en outre, ces débris de Peltephilus n'ont pas été décrits; je n'ai fait que les référer á cette espéce, dont les piéces typiques dé- crites et figurées, sont des plaques de la région postérieure si caracté- ristiques par leur sculpture en forme de pointes (Contribución, etc.) . Les piéces figurées ne sont pas celles ou cette conformation est la plus accentuée. J'accompagne ici le dessin d'une plaque dont la pointe cen- trale a 15 millimétres d'hauteur et celles périphériques de 6 a 10 mi- llimétres. Je crois qu'il suffit lexamen de cette figure pour que Pon puisse comprendre l'impossibilité de ce que ces tubercules soient le résultat d'un développement postérieur des figures plates d'individus déja adultes.ou a demi-adultes, comme le prétend Lydekker. Le morceau de carapace figuré par cet auteur sur la planche XXIX, figure 2, est de cette méme espéce. Ce morceau, il prétend que c'est d'un individu vieux, tandis que celui de la figure 1 de la méme planche serait d'un individu d'une áge plus jeune. Pour que l'on puisse com- prendre les erreurs de M. Lydekker á l'aide de ses propres matériaux, je prie les lecteurs de bien vouloir comparer ces deux figures qui sont réduites a la méme échelle, et ¡ls s'apercevront facilement que celui de Pindividu sans tubercules pointus et qu'il prétend étre plus jeune (figure 1) est plus grand que celui que l'on prétend qu'il est d'un individu vieux (figure 2) et celui-ci est plus petit, et présente malgré cela les tubercules pointus bien développés. On verra aussi que l'indi- vidu prétendu jeune, montre la figure centrale de la partie latérale postérieure, relevée en forme de bosse convexe, tandis que sur la méme région, l'individu prétendu vieux, montre les mémes figures plates ou presque plates. Il faudrait donc admettre le non-sens de: qu'avec l'áge, certaines figures centrales en bosse, sont devenues trés _hautes et coniques, tandis que d'autres de la région voisine se seraient au contraire, aplaties! On verra aussi que sur la carapace de l'individu prétendu jeune, les derniéres files sont celles qui montrent les figures centrales plus convexes, tandis que celles qui viennent en avant, sont 611 o cuatro placas marginales en forma de tubérculos muy salientes y puntiagudos. La cola es formada por una parte basal anillada y una parte terminal formada por placas imbricadas como en los Tatúes. Esta cola, en vez de ser cilíndrica como en el género precedente es elíptica, con un gran eje transversal y, por consecuencia, fuertemente aplanada. Conozco dos especies de este género. COCHLOPS MURICATUS Ameghino, 1889. — Esta especie era, por su talla, tan grande como el Palaehoplophorus australis. El señor Lydekker recuerda que una parte de los restos que he figurado como de esta especie son del género Peltephilus. Ello es cierto, pero ya lo tenía reconocido yo; y además, esos restos de Peltephilus no han sido des- criptos: lo único que hice fué referirlos a esta especie, cuyas piezas típicas descriptas y figuradas son placas de la región posterior, tan características por su escultura en forma de puntas (Contribución al Conocimiento, etc.). Las piezas figuradas no son de aquellas en que esta conformación es más acentuada. Acompaño el dibujo de una placa cuya punta central tiene 15 milímetros de altura y las periféricas de 6 a 10 milímetros. Pienso que basta el examen de esa figura para que pueda comprenderse la imposibilidad de que esos tubérculos sean el resultado de un desarrollo posterior de las figuras planas de individuos ya adultos o semiadultos, como preténdelo Lydekker. El fragmento de coraza figurado por este autor en la lámina XXIX, figura 2, es de esta misma especie. Lydekker pretende que ese frag- mento es de un individuo viejo, mientras que el de la figura 1 de la misma lámina sería de un individuo de una edad más joven. Para que puedan comprenderse los errores de Lydekker con ayuda de sus pro- pios materiales, ruego a los lectores quieran tener a bien comparar esas dos figuras que están reducidas a una misma escala y fácilmente echarán de ver que el del individuo sin tubérculos puntiagudos y que él pretende ser más joven (figura 1) es más grande que el que pre- tende sea más viejo (figura 2) y éste es más pequeño y presenta a pesar de ello los tubérculos puntiagudos bien desarrollados. Se verá también que el individuo que se pretende que sea joven muestra la figura cen- tral de la parte lateral posterior levantada en forma de joroba con- vexa, mientras que en la misma región, el individuo al cual se pre- tende viejo, muestra las mismas figuras planas o casi planas. Sería, pues, necesario admitir el contrasentido de que, con la edad, ciertas figuras centrales en forma de joroba, se han transformado en altas y cónicas, mientras que otras de la región cercana ¡se habrían, por el contrario, aplanado! Se verá también que en la coraza del individuo que se pretende que sea joven, las últimas filas de placas son las que muestran sus figuras centrales más convexas, mientras que las que 612 presque plates; dans l'individu prétendu vieux, les derniéres files de plaques montrent ses figures centrales presque plates, tandis que c'est dans celles qui viennent en avant qui se développent les tubercules pointus. Dans l'individu qu'il prétend étre jeune, les figures centrales des derniéres files transversales sont tres elliptiques avec leur grand axe dans la direction transversale; dans les derniéres files de celui que on prétend étre le vieux, les mémes figures sont sous-circulaires ef avec leur grand axe en direction longitudinale. Je ne comprend pas, comment avec des caractéres si apparents et si faciles de constater, on a pu considérer ces piéces comme d'une méme espéce; et les différences qu'elles présentent, comme le produit de la différence d'ige. Pour terminer ce sujet, je vais rappeler que j'ai examiné des débris d'individus tres jeunes du genre Cochlops avec les épiphyses des os longs complétement separées et avec le tuyau dorsal divisé en verté- bres non encore soudées, et pourtant la carapace a déja les mémes tubercules pointus caractéristiques de l'áge adulte, tandis que dans les nombreux échantillons de Propalaehoplophorus d'individus trés vieux, avec les épiphyses des os longs, complétement soudées, on ne trouve jamais ces tubercules que, je le répéte, sont caractéristiques du genre Cochlops (16). COCHLOPS DEBILIS Ameghino, 1891. — Se distingue par sa taille moins < considérable, comparable á celle du Propraopus minus. ASTEROSTEMMA Ameghino. — Le cráne est déprimé en avant comme dans Propalaehoplophorus; la cinquieme molaire supérieure, a le deuxiéme lobe externe rudimentaire presque effacé et le troisiéme et quatrigme bien séparés. Les trois derniéres molaires supérieures, ont le lobe postérieur externe trés étroit, non bilobé et méme sans vesti- ges du grand sillon perpendiculaire que l'on trouve sur les mémes dents des deux genres précédents. L'imtermaxillaire est tres petit et ne touche pas les nasaux; de sorte que les maxillaires forment les cótés latéraux de l'ouverture nasale, ce que l'on ne voit pas dans les deux autres genres. Le palais est étroit et avec les séries dentaires paral- léles. La carapace est trés mince et avec la méme sculpture que dans Propalaehoplophorus, mais avec les figures plus déprimées. La queue, 2 aussi la méme forme, mais la partie terminale est plus mince, plus longue, et formée par des plaques plus petites. (16) Ce que des nouveaux matériaux m'ont permis de reconnaitre comme synonyme de cette espece, c'est 1 Asterostemma granata. 613 vienen hacia adelante son casi planas; en el individuo que Lydekker pretende que sea viejo las últimas filas de placas muestran sus figu- ras centrales casi planas, mientras que en las que vienen hacia ade- lante es donde se desarrollan los tubérculos puntiagudos. En el indi- viduo que Lydekker pretende que sea joven, las figuras centrales de las últimas filas transversales son muy elípticas con su gran eje en la dirección transversal; en las últimas filas del que se pretende que sea viejo, las mismas figuras son subcirculares y con su gran eje en direc- ción longitudinal. No comprendo cómo con caracteres tan visibles y de comprobación tan fácil puede considerarse a esas piezas como de una misma especie; y a - las diferencias que ellas presentan como producto de diferencias de edad. Para terminar con este asunto, voy a recordar que he examinado restos de individuos muy jóvenes del género Cochlops con las epífisis de los huesos largos completamente separadas y con el tubo dorsal! dividido en vértebras aún no soldadas, a pesar de lo cual la carapaza tiene ya los mismos tubérculos puntiagudos característicos de la edad adulta, mientras que en los numerosos ejemplares de individuos muy viejos de Propalaehoplophorus con las epífisis de los huesos largos completamente soldadas no se encuentran jamás esos tubérculos que, lo repito, son característicos del género Cochlops (16). . COCHLOPS DEBILIS Ameghino, 1891.—-Se distingue por su talla me- nos considerable, comparable a la de Propraopus minus. ASTEROSTEMMA Ameghino. — El cráneo es deprimido adelante, como en Propalaehoplophorus; el quinto molar superior tiene el se- gundo lóbulo externo rudimentario casi borrado y el tercero y el cuarto bien separados. Los tres últimos molares superiores tienen el lóbulo posterior externo muy estrecho, no bilobulado y hasta sin vestigios del gran surco perpendicular que hay en los mismos dientes de los dos géneros precedentes. El intermaxilar es muy pequeño y no toca los nasales, de manera que los maxilares forman los costados laterales de la abertura nasal, que es algo que no se ve en los otros dos géneros. El paladar es estrecho y con las series dentarias paralelas. La coraza es muy delgada y con la misma escultura que en Propalaehoplophorus, pero con las figuras más deprimidas. La cola tiene también la misma forma, pero la parte terminal es más delgada y formada por placas más pequeñas. (16) Lo que nuevos materiales me han permitido reconocer como sinónimo de esta es- pecie es el Asterostemma granata. 614 ASTEROSTEMMA DEPRESSA Ameghino. — C'est la seule espéce du genre et celle qui lui a servi de type. Elle avait á peu prés la taille du Pro- palaehoplophorus australis. L'Asterostemma granata, j'ai dit plus en arriére qu'il est resulté synonyme de Cochlops 'muricatus; et quant a la troisiéme espéce que j'avais placé dans ce genre, l'Asterostemma laevata, est tellement différente qu'elle doit constituer un nouveau . genre que je désignerai avec le nom de Metopotoxus. Ed METOPOTOXUS, n. gen. — Partie antérieure du cráne trés courte, avec le front bombé et le rostre dirigé vers le bas, d'une maniére aussi accentuée ou peut-étre d'avantage que dans Panochtus. La quatriéme molaire supérieure a le deuxiéme lobe externe rudimentaire, et le troisiéme divisé par un sillon. La cinquiéme molaire supérieure pré- sente le deuxiéme lobe bien développé; cette dent présente ainsi, de méme que la sixiéme et la septisme, quatre lobes externes bien deve- loppés; la huitiéme molaire supérieure a le lobe postérieur externe simple. Les deux séries dentaires sont paralléles. La carapace est for- mée par des plaques petites mais tres épaisses et dont la sculpture externe paraíit étre sur le type générale de celles des Propalaehoplo- phorus, mais avec les figures plus relevées. METOPOTOXUS LAEVATUS Ameghino. — C'est jusqu'a présent la seule espéce du genre, et la taille paraít étre á peu pres celle du Propalae- hoplophorus incisivus. * EUCINEPELTUS Ameghino = Propalaehoplophorus pour Lydekker. “— La denture est plus simple que dans tous les autres Propalaehoplo- phoridae. La troisieme dent supérieure est elliptique, et la quatriéme porte un petit sillon perpendiculaire externe. La cinquiéme supérieure, a le deuxigme lobe externe á peine visible. Les trois derniéres molaires -supérieures, ont le lobe postérieur externe simple non bilobé. Les deux premiéres molaires inférieures, sont fortement creusées perpendiculairement sur le cóté externe, et convexes sur l'interne. La troisieme inférieure a la méme forme, mais porte un petit sillon per- pendiculaire sur le cóté interne. La quatriéme est trilobée d'une maniére imparfaite sur le cóté ex- terne et bilobée sur l'interne. Les branches horizontales de la mandi- bule ne portent pas de dépressions sur la table externe comme celles que Pon voit dans Propalaehoplophorus. 615 ASTEROSTEMMA DEPRESSA Ameghino. — Es la única especie del gé- nero y la que le ha servido de tipo. Era más o menos de la talla del Propalaehoplophorus australis. Antes he dicho que Asterostemma granata ha resultado sinónimo de Cochlops muricatus; y por lo que se refiere a la tercera especie que yo había colocado en este género, la Asterostemma laevata, es de tal modo diferente, que debe constituir un nuevo género, al cual designaré con el nombre de Metopotoxus. METOPOTOXUS, n. gen. —Parte anterior del cráneo muy corta, con la frente combada y el rostro dirigido hacia abajo, de una manera tan acentuada o tal vez más que en Panochtus. El cuarto molar supe- rior tiene el segundo lóbulo externo rudimentario y el tercero dividido por un surco. El quinto molar superior presenta el segundo lóbulo bien desarrollado; este diente presenta así, lo mismo que los dientes sexto y séptimo, cuatro lóbulos externos bierí desarrollados; el octavo molar superior tiene el lóbulo posterior externo simple. Las dos series dentarias son paralelas. La coraza es formada por pequeñas placas muy gruesas y cuya escultura externa parece ser por el estilo del tipo general de las de los Propalaehoplophorus, pero con las figuras más levantadas. METOPOTOXUS LAEVATUS Ameghino. — Es hasta el día la única espe- cie del género; y su talla parece ser poco más o menos la del Propalae- hoplophorus incisivus. * EUCINEPELTUS Ameghino = Propalaehoplophorus para Lydekker, La dentadura es más simple que en todos los demás Propalaehoplo- phoridae. El tercer diente superior es elíptico y el cuarto ostenta un pequeño surco perpendicular externo. El quinto superior tiene el segundo ló- bulo externo apenas visible. Los tres últimos molares superiores tienen el lóbulo posterior externo simple no bilobulado. Los dos primeros molares inferiores están fuertemente excavados perpendicularmente sobre el lado externo y son convexos en el interno. El tercero inferior tiene la misma forma, pero ostenta un pequeño surco perpendicular en el lado interno. El cuarto es trilobulado de una manera iirecas en el lado externo y bilobulado en el interno. Las ramas horizontales de la mandíbula ca- recen de depresiones en la superficie externa como las que se ven en los Propalaehoplophorus. 616 La surface massétérique de la branche ascendante montre vers le milieu une grande perforation ou branche externe du canal alvéolaire, qui manquerait dans tous les autres Propalaehoplophoridae. Le casque céphalique est formé par neuf grandes plaques osseuses complétement soudées, ne constituant qu'une seule piéce; disposées en trois ran- gées, la postérieure: formée de quatre plaques; la deuxiéme: de trois plaques; et la premiére ou antérieure: de deux. Les lignes d'union présentent une file de grandes perforations pili- feres. La carapace en suivant la ligne médiane, est formée par 28 rangées transversales de plaques. La sculpture externe étant plate, sans que la figure centrale se reléve en forme de bosse, méme dans la partie pos- térieure de la carapace. : Les marges au bord sont formées par des plaques allongées d'avant en arriétre, de bords arrondis et non saillants, sans perdre nulle part la forme de tubercules saillants méme dans les coins postéro-inférieurs. » EucINEPELTUS PETESATUS Ameghino = Propalaehoplophorus australis pour Lydekker. — C'est la seule espéce du genre que j'ai décrit et était un peu plus forte que le Propalaehoplophorus australis. C'est le plus grand des Propalaehoplophoridae connus, et je recom- mande cette donnée a la considération de M. Lydekker qui prétend que les tubercules pointus de Cochlops, etc., sont dús a P'áge avancé des individus. Aux paléontologistes, je leur prie de fixer leur attention sur ce fait que, en traitant du genre Propalaehoplophorus, M. Lydekker place lEucinepeltus comme synonyme de celui-ci; et en traitant du Pro- palaehoplophorus australis, 11 place comme synonyme de cette espéce, lVEucinepeltus petesatus; on pourrait s'attendre que cette fois il don- nerait les motifs de cette double identification. Celui qui les cherche, ne trouvera que ce paragraphe: «Comme je n'ai pas devant moi le travail oú est décrit l'Eucinepeltus, je ne peux pas dire sur quelle partie du squelette il a été fondé»!... Voila un exemple bien frap- pant de la rare maniére, assez á la háte, dont il a travaillé les fos- siles argentins. Il fait une double identification générique et spécifique, et il ré- sulte qui n'a pas consulté la description; que probablement il ne savait méme pas dans quel ouvrage le genre et l'espéce étaient décrites, et qu'il ne sait pas méme sur quelles parties du squelette le genre a été fondé. EN Je ne sais pas quel genre de circonstances attenuantes on pourrait invoquer por excuser un procédé semblable, mais ce que je sais c'est que des travaux de cette nature, ne servent qu'a nuire l'avancement 917 La superficie masetérica de la rama ascendente muestra hacia su centro una gran perforación o rama externa del canal alveolar, que falta en todos los demás Propalehoplophoridae. El casco cefálico es formado por nueve grandes placas óseas completamente soldadas, que constituyen una sola pieza; están dispuestas en tres hileras, de las cuales la posterior es formada por cuatro placas, la segunda por tres y la primera o anterior por dos. Las líneas de unión presentan una fila de grandes perforaciones pilíferas. La coraza, siguiendo la línea media, está formada por 28 hileras transversales de placas. La escultura externa es plana, sin que la figura central se levante en forma de joroba, ni aun en la parte posterior de la coraza. Las márgenes del borde son formadas por placas alargadas de ade- lante para atrás; y son de bordes redondeados y no salientes sin perder en parte alguna la forma de tubérculos salientes ni aun en los ángulos posteroinferiores. EucINEPELTUS PETESATUS Ameghino = Propalaehoplophorus australis para Lydekker. — Es la única especie del género que he descripto y era un poco más fuerte que el Propalaehoplophorus australis. Es el más grande de los Propalaehoplophoridae conocidos; y reco- miendo este dato a la consideración del señor Lydekker, quien pre- tende que los tubérculos puntiagudos de Cochlops, etc., son debidos a la edad avanzada de los individuos. Ruego a los paleontólogos fijen su atención en el hecho de que ocupándose el señor Lydekker del género Propalaehoplophorus, coloca al Eucinepeltus como sinónimo de éste; y al ocuparse del Propalaeho- plophorus australis, coloca como sinónimo de esta especie al Eucine- peltus petesatus. Y podría esperarse que siquiera esta vez diese los moti- vos de esa doble indentificación. Pero quien los busque, no encontrará más que este parágrafo: «Como no tengo a la vista el trabajo en que el Eucinepeltus ha sido descripto, no puedo decir en qué parte del esque- leto ha sido fundado»!... He ahí un ejemplo bien patente de la rara manera, bastante de disparada, cómo ha trabajado ocupándose de los fósiles argentinos. : Hace una doble identificación genérica y específica y resulta que no ha consultado la descripción; que probablemente no sabía siquiera en qué obra habían sido descriptos el género y la especie; y que hasta ignoraba en qué partes del esqueleto ha sido fundado el género. No sé qué género de circunstancias atenuantes podrían ser invo- cadas para excusar un proceder semejante; pero lo que sé es que trabajos de tal linaje no sirven más que para dañar el adelanto de 618 SS . . A ¿> , : de la science, et jamais ne seront assez blámés, car c'est le seul moyen d'éviter la répétition de travaux semblables. VETELIA et CHLAMYDOTHERIUM (?P) AUSTRALE Ameghino = Propalae- hoplophorus australis pour Lydekker, pages 45, 48 et 50. En traitant du genre Propalaehoplophorus, il identifie avec celui- ci, le genre Vetelia, sans dire un mot des raisons qu'il a eu pour le faire ainsi. Dans la description du Propalaehoplophorus australis, il donne la figure d'une piéce du casque cervicale comme étant la méme du casque que j'ai attribuée, avec doute et d'une maniére pro- visoire, au genre Chlamydotherium sous le nom de Chlamydothe- rium (?) australe. - Cette plaque, de laquelle il donne la figure, serait, d'apres lui, du casque céphalique d'un jeune Propalaehoplophorus, dans lequel P'élé- vation: centrale ne serait pas encore developpée. Il ajoute que cette forme, je Vai elevée au rang de genre sous le nom de Vetelia, mais que lP'autre espéce réunie á celle-ci sous la méme dénomination géné- rique, appartient au Peltephilus. z Je reconnais que la plaque dont il donne la figure est la méme qu'avec un morceau de mandibule qui l'accompagnait, je l'ai décrite comme de Chlamydotherium (?) australe, mais je ne l'ai pas élevée au rang de genre, comme il dit, sinon qu'apres avoir reconnu sa nature probable je l'ai placée dans le genre Vetelia, ce qui n'est pas la méme chose. Cette plaque n'est pas d'un individu jeune, sinon d'un animal complétement adulte, et elle différe des plaques du casque céphalique de Propalaehoplophorus, non seulement par la face externe qui n'a pas de protubérance, mais aussi par l'interne qui est convexe et par les bords qui n'ont pas de dentelure, ce qui prouve qu'elle ne s'unissait jamais á d'autres plaques. Dans le casque des Propalaehoplophoridae, les plaques sont de face interne trés concave, et par la supérieure avec une forte convexité et par le bord avec des dentelures; tous ces caractéres se trouvant déja sur les plaques céphaliques des plus jeunes individus. Le genre Ve- telia je Vai fondé sur des plaques de la carapace (Vetelia puncta) ; plus tard, on a trouvé des plaques semblables, associées á des mor- ceaux de mandibules avec des dents comme celle que j'avais décrit sous le méme nom et que maintenant M. Lydekker prétend que je l'ai attribuée a un jeune Propalaehoplophorus; voila pourquoi j'ai attri- buée cette plaque, et celles semblables que je posséde, au genre Ve- telia, qui est un Dasypode et non un Glyptodonte. La plaque en question n'est pas d'un Propalaehoplophoridae, si non d'un Tatou, et c'est la plaque du milteu de la file postérieure du casque céphalique du genre Vetelia. Je m'en occuperai avec des détails en trai- za . 619 la ciencia, y nunca serán lo bastante vituperados, siendo éste el único medio de evitar la repetición de semejantes trabajos. VETELIA y CHLAMYDOTHERIUM (?) AUSTRALE Ameghino = Propalae- hoplophorus australis para Lydekker, páginas 45, 48 y 50. Ocupándose del género Propalaehoplophorus, Lydekker identifica a éste con el género Vetelia, sin decir ni una palabra acerca de las ra- zones que ha tenido para hacerlo así. En la descripción del Propalaeho- plophorus australis da la figura de una pieza del casco cervical como si fuese la del mismo casco que he atribuído con duda y de una manera provisoria al género Chlamydotherium bajo el nombre de Chlamydo- therium (?) australe. : Esa placa, cuya figura da, sería, a su juicio, del casco cefálico de un Propalaehoplophorus joven, en el cual aún no estaría desarrollada la elevación central. Agrega que esta forma ha sido elevada por mí al rango de género bajo el nombre de Vetelia, pero que la otra especie reunida a ésta bajo la misma denominación genérica pertenece al Peltephilus. : Reconozco que la placa cuya figura da él es la misma que junto con un fragmento de mandíbula que la acompañaba fué descripta por mí como de Chlamydotherium (?) australe, pero es inexacto que la haya elevado a categoría de género, como lo afirma, sino que después de haber reconocido su naturaleza probable la coloqué en el género Vetelia, lo que no es igual. Dicha placa no es de un individuo joven sino de un animal completamente adulto y difiere de las placas del casco cefá.- lico. de Propalaehoplophorus, no sólo por su cara externa, que carece de protuberancia, sino también por la interna, que es convexa, y por los bordes, que carecen de dentelladura, lo que prueba que jamás se unía a Otras placas. En el casco de los Propalaehoplophoridae, las placas son de cara in- terna muy cóncava; en la superior tienen una fuerte convexidad; y su borde es dentellado. Todos estos caracteres ya se encuentran en las placas cefálicas de los individuos más jóvenes. El género Vetelia fué fundado por mí en placas de la coraza (Vete- lia puncta) ; más tarde fueron encontradas placas semejantes asociadas a fragmentos de mandíbulas con dientes, como la que yo había des- cripto bajo el mismo nombre y que, sin embargo, pretende Lydekke- que la he atribuído a un Propalaehoplophorus joven. Y he ahí por qué he atribuído esta placa y las otras semejantes que poseo, al género Vetelia, que es un Dasipódido y no un Gliptodonte. La placa en cuestión no es de un Propalaehoplophoridae, sino de un Tatú; y es la del medio de la fila posterior del casco cefálico del género Vetelia. Me ocuparé de él con detalles cuando me ocupe del suborden 620 tant de ce genre quand j'éxaminérai le sous-ordre des Dasypoda. Main- tenant je me contente de dire que l'affirmation de M. Lydekker, que les autres piéces décrites et figurées comme de Vetelia soient du genre Peltephilus, est tout-a-fait erronée; ces deux genres étant tres diffé- rents et appartenant á deux groupes distincts. L*affirmation de Mon- sieur Lydekker n'est que le résultat de la connaissance trés incompléte qu'il a de ce dernier genre, et de son ignorance absolue du genre Vetelia. : Pour terminer avec les Glyptodontes, il me reste de faire référence de la supposition de l'auteur, qui veut que le squelette de Propa- laehoplophorus, figuré sur la planche XXXII, soit d'une femelle, en raison de la grande séparation des branches de l'os pubis. N'est aussi qu'une supposition, l'exemplaire présentant les branches séparées parce qu'elles sont incomplétes; la symphyse du pubis était fermée, proba- blement aussi bien dans les máles que dans les femelles; comme le démontrent la presque totalité des Tatous existants. LES OPINIONS DE M. LYDEKKER AU SUJET DES CARACTERES QUE LES CARAPACES DES JEUNES GLYPTODONTES PRÉSENTENT SELON L'ÁGE, ET LEUR PEU DE FONDEMENT Nous avons vu que cet auteur a réduit le nombre des espéces d'une maniére extraordinaire, et que cette réduction est basée prin- cipalement sur la raison de que d'aprés lui, la plupart des genres et des espéces ont été fondées sur des individus qui n'avaient pas atteint láge adulte. Dans chaque cas, je me suis expressé sur l'impossibilité qu'il soit ainsi. Pourtant avant de quitter ce groupe, qui a été si mal- traité par M. Lydekker, je crois utile donner un résumé des idées de l'auteur, sur les caractéres de la carapace pendant le jeune áge, et da ceux qu'elle présentait a mesure qu'avancait l'áge des individus; pour en démontrer l'inconsistance et l'étrangété. Rien que savoir que de vingt espéces dont il fait mention, dix les croit fondées sur des débris d'individus jeunes, suffirait pour démon- trer qu'il a était aveugle, car il en résulterait que la plupart des indi- vidus de ce groupe que l'on trouve, appartiendraient á des individus jeunes, tandis que c'est tout le contraire; ces derniéres étant en rea- lité tres rares. C'est d'ailleurs á ce que l'on devait s'attendre, d'animaux dont leur croissance était tres rapide (comme dans les Tatous) et dont les débris des jeunes étaient excessivement friables pour qu'ils aient pu se con- server dans une certaine abondance. Voyons maintenant ces bien étranges opinions. 621 de los Dasypoda. Por ahora me conformo con decir que la afirmación que hace el señor Lydekker de que las otras piezas descriptas y figu- radas como de Vetelia son del género Peltephilus es enteramente erró- nea: esos dos géneros son muy diferentes y pertenecen a dos grupos distintos. La afirmación del señor Lydekker sólo es el resultado del conocimiento muy incompleto que tiene de este último género y de su absoluta ignorancia con respecto al género Vetelia. Para terminar con los Gliptodontes sólo me resta hacer referencia de que la suposición del autor, que pretende que el esqueleto de Pro- palaehoplophorus figurado en la lámina XXXII es de una hembra, en razón de la gran separación de las ramas del hueso púbico, también no es más que una suposición : el ejemplar presenta las ramas separadas, porque están incompletas; la sínfisis del pubis probablemente era ce- rrada tanto en el macho como en la hembra, tal como lo demuestran la casi totalidad de los Tatúes existentes. LAS OPINIONES DEL SEÑOR LYDEKKER A PROPÓSITO DE LOS CARACTERES QUE SEGÚN LA EDAD PRESENTAN LAS CORAZAS DE LOS GLIPTODONTES JÓVENES Y SU POCO FUNDAMENTO Se ha visto que este autor ha reducido el número de las especies de una manera extraordinaria y que esta reducción está basada princi- palmente en la razón de que, según él, la mayor parte de los géneros y de las especies han sido fundadas en individuos que no habían alcan- zado la edad adulta. En cada caso me he expresado acerca de la impo- sibilidad de que sea así. No obstante lo cual, antes de apartarme de este grupo que tan maltratado ha sido por el señor Lydekker, pienso que es útil hacer un resumen de las ideas del autor acerca de la co- raza durante la edad juvenil y de los que presentaba a medida que avanzaba la edad de los individuos; y esto para demostrar la inconsis- tencia de ellas y su rareza. Sólo el hecho de saber que de veinte especies mencionadas por él diez son creídas por él fundadas en restos de individuos jóvenes, bas- taría para demostrar que ha estado cegado, porque resultaría que la mayor parte de los individuos que de este grupo se encuentran, per- tenecerían a individuos jóvenes, mientras que lo que ocurre es todo lo contrario, porque estos últimos son, en realidad, muy escasos. Por lo demás es lo que debía esperarse de animales cuyo crecimiento era muy rápido (tal como ocurre en los Tatúes) y cuyos restos eran excesivamente friables cuando provenían de jóvenes, para que hayan podido conservarse con cierta abundancia. Voy a ocuparme ahora de unas opiniones tan enteramente extrañas. 622 _ Suivant lui, dans le trés jeune áge, la carapace des Glyptodontes serait formée par des plaques complétement séparées. Ces plaques auraient la surface interne concave, avec les bords relevés et une grande perforation vasculaire au centre (page 22). Les plaques se se- raient rapprochées les unes aux autres jusqu'a ce que a l'áge adulte seraient unies par des sutures; ces sutures disparaissaient dans les individus vieux, et les plaques s'ankylosaient, ne formant alors qu'une seule piéce osseuse. Ces plaques, des individus jeunes, sont á surface externe lisse ou un peu rugueuse, sans sculpture, et le tissu osseux au- rait un aspect poreux particulier (pages 3 et 4). La sculpture externe ne se serait pas formée en méme temps sur toute la surface de la plaque, si non graduellement, par parties, en partant de la partie centrale a la périphérie. Aussi dans les plaques a une figure centrale et une seule tile de figures périphériques (Glyptodon, Sclerocalyptus) il se formait premitrement la figure centrale; les figures périphériques ne com- mengaient á se dessiner qu'apres; d'abord d'une maniére peu marquée, sans sillon bien accentué, et ce n'était qu'aprés, que ces figures deve- naient plus hautes et bien séparées par des sillons profonds (page 4). Chez les espéces dont la carapace était formée par des plaques por- tant une figure centrale entourée par plusieurs rangées concentriques, de figures périphériques, dans le jeune áge les plaques seraient lisses, sans sculpture externe; il se formerait d'abord la figure centrale, aprés apparaisseraient: premitrement, la premiére rangée périphérique ou interne, ensuite la deuxiéme et successivement les autres jusqu'aux der- niéres (page 13); celles-ci n'apparaissaient que dans l'áge adulte! Non seulement cela, sinon qu'il pouvait méme se faire que le nombre des- rangées de figures périphériques, et la somme totale de celles-ci, augmentait avec l'áge par une diminution de leur grandeur et aussi au dépenses de la figure centrale qui devenait alors plus petite (page 31). Les plaques en forme de tubercules pointus ef saillants comme celles de la partie postérieure du casque céphalique du Glyptodon (page 4), des bords de la carapace et des anneaux caudales du méme genre, ainsi que les plaques a épines coniques et pointues de la région pelvienne de la carapace du genre Cochlops, dans le jeune áge et l'áage moyenne, seraient plates et peu saillantes et ne joindraient la forme de tubercules pointus et saillants que dans la vieillesse! La forme des plaques elles mémes pouvait changer avec l'áge et de: polygonale, et a surface lisse, pouvait devenir plus tard avec la croissance: circulaire et a surface sculptée (page 24). Avec l'áge pouvait arriver encore quelque chose de plus: sur certains points de la carapace (l'étui caudal, par exemple, page 38), pouvaient apparaítre entre les plaques dans les sutures des ' parties osseuses nouvelles: des noyaux dPossification distincts, qu'en se développant, formaient des tubercules qui effacaient les sutures, réu- 623 De atenernos con lo que él dice, la coraza de los Gliptodontes debía ser formada, durante la más tierna edad, por placas completamente separadas. Estas placas debían tener la superficie interna cóncava, con los bordes levantados y una gran perforación vascular en el centro (página 22). Las placas se habrían aproximado unas a otras hasta que en la edad adulta se habrían unido por suturas; estas suturas desapare- cían en los individuos viejos y las placas se anquilosaban, no formando entonces más que una sola pieza ósea. Estas placas de individuos jóvenes son de superficie externa lisa o un poco rugosa, sin escultura; y el tejido óseo debía tener un aspecto poroso particular (páginas 3 y 4). La escultura externa no se habría formado al mismo tiempo sobre toda la superficie de la placa, sino gradualmente, por partes, yendo de la parte central hacia la periferia. En las placas de una figura central y una sola fila de figuras periféricas (Glyptodon, Sclerocalyptus) también se formaba primero la figura central; las figuras periféricas no comen- zaban a dibujarse sino después, primero de una manera bien poco pronunciada, sin surco bien acentuado; y sólo más tarde, esas figuras se hacían más altas y bien separadas por surcos profundos (página 4). En las especies cuya coraza era formada por placas que ostentaban una figura central rodeada por varias hileras concéntricas de figuras periféricas, las placas eran lisas y sin escultura externa en la primera edad; la figura central sería la primera en formarse y más tarde apare- cerían: primero, la primera hilera periférica o interna, en seguida la segunda y así sucesivamente las demás, hasta las últimas (página 13); éstas no aparecerían ¡sino en la edad adulta! Y no sólo debía ser ello así, sino que hasta podía suceder que el número de las hileras de figuras pe- _riféricas y la suma total de ellas aumentase con la edad por una diminu- -ción de su tamaño y también a expensas de la figura central, que se haría entonces más pequeña (página 31). Las placas en forma de tubérculos puntiagudos y salientes como las de la parte posterior del casco cefálico del Glyptodon (página 4), de los bordes de la coraza y de los anillos caudales del mismo género, así como las placas con espinas cónicas y puntiagudas de la región pélvica de la coraza del género Cochlops, serían, en la edad juvenil y en la edad media, pla- nas y poco salientes y no alcanzarían la forma de tubérculos punti- agudos y salientes ¡sino recién en la vejez! Hasta la forma misma de las placas podía cambiar con la edad; y de: poligonal y superficie lisa, podía transformarse más tarde, con el crecimiento, en circular y de superficie esculpida (página 24). Con la edad podía acaecer algo más: esto es: en algunas partes de la coraza (tubo caudal, por ejemplo, página 38) podían aparecer entre las placas, en las suturas de las par- tes óseas nuevas: núcleos de osificación distintos, que desarrollándose, formaban tubérculos que borraban las suturas, reunían a las placas en 624 nissaient les plaques dans une seule piéce, et formaient autour des fi- gures centrales, des chaines de tubercules périphériques. En fin, pour M. Lydekker les carapaces d'individus déja ossifiées et appartenant a des individus adultes ou presque adultes, auraient été une espéce de páte plastique, susceptible de changer indéfiniment a tous les Ages. Je ne sais, vraiment, comment faire pour lui dire que tout cela est erroné, sans aucun fondement, absolument contraire a toutes les don- nées scientifiques que nous possedons; que toutes ses affirmations ne sont que des suppositions qu'il n'aurait jamais dú avoir avancé, car elles ne résistent pas la critique la plus legére. Il y a un demi-siécle que les paléontologistes s'occupent de l'étude des Glyptodontes; par les mains des plus habiles paléontologistes sont passés des nombreux échantillons de ces morceaux de carapace á sculp- ture effacée ou peu accentuée et á réseau réticulaire imparfait, et aucun d'eux ne s'ait appercu qu'on avait a faire á des débris d'indi- vidus jeunes. Cette découverte était réservée a M. Lydekker, qu'en deux mois a fait la révision d'un groupe dont il faudrait presque deux ans, rien que pour prendre connaissance de la littérature qui s'y rapporte et en étudier organisation et la taxonomie. Les débris de jeunes Glyptodontes, je le répéte, sont rélativement tres rares; je parcours l'ouvrage de M. Lydekker et je ne trouve comme appartenant á un individu jeune qui n'avait pas encore atteint son développement complet (mais de taille déja assez considérable), que le squelette et la carapace du méme individu figuré sur les plan- ches ll et V, procedants de mon ancienne collection; squelette que j'avais déja indiqué comme étant une piéce importante, précisément parce qu'il s'agissait d'un exemplaire jeune, ce qui était d'une grande rareté. Cette piéce, qui est un exemplaire typique du véritable Glyptodon clavipes, montre, s'est vrai, les plaques de la région centrale non ankylosées, mais la sculpture de la carapace est absolument la méme qui distingue les individus adultes de la méme espéce (non ceux qu'a tort M. Lydekker attribue au Glyptodon clavipes.) Sous ce rapport, je posséde un matériel bien plus complet, qui com- prend des débris d'individus de tous les áges, depuis ceux qui avaient toutes les piéces du squelette et du cráne séparées, avec les dents a peine usées, ou en partie méme non encore usées, jusqu'aux individus les plus ágés. Je peux donc parler avec une connaissance compléte du sujet, et je peux donc affirmer, sans aucune crainte, que M. Lydekker s'est trompé d'un bout á l'autre. De tous ces caractéres il n'en reste que deux qui sont caractéristiques du jeune áge: laspect poreux des plaques résultant de la moindre densité du tissu osseux, et les pla- 625 una sola pieza y formaban alrededor de las figuras centrales, cadenas de tubérculos periféricos. Para el señor Lydekker, en fin, las corazas de individuos, ya osifi- cadas y provenientes de individuos adultos o casi adultos, habrían sido una especie de pasta plástica, susceptible de cambiar indefinidamente en todas las edades. La verdad es que no sabría de qué medio valerme para decirle que todo eso es erróneo, sin fundamento alguno, absolutamente contrario a todos los datos científicos que poseemos; que todas sus afirmaciones no son más que suposiciones que él nunca debería haber avanzado, porque no resisten ni a la más ligera crítica. Hace medio siglo que los paleontólogos se ocupan del estudio de los Gliptodontes; por las manos de los más hábiles de entre ellos han pasado numerosos ejemplares de esos fragmentos de coraza de escul- tura borrada o poco acentuada y de malla reticular imperfecta; y nin- guno de ellos ha notado que tenía que habérselas con restos de indi- viduos jóvenes. Tal descubrimiento le estaba reservado al señor Ly- dekker, que en dos meses ha hecho la revisión de un grupo que recla- maría dos años tan sólo para enterarse de la literatura que se le refiere y para estudiar su organización y taxonomía. Los restos de Gliptodontes jóvenes — quiero repetirlo — son relativa- mente muy escasos. Recorro toda la obra del señor Lydekker y en ella sólo encuentro como correspondiente a un individuo joven que aún no había alcanzado su completo desarrollo, pero que ya era de consi- derable talla, el esqueleto y la coraza del mismo individuo figurados en las láminas Il y V, procedentes de mi antigua colección; esqueleto al cual ya había indicado yo como pieza de importancia, precisamente porque se trata de un ejemplar joven, lo que es de una gran rareza. Esa pieza, que es un ejemplar típico del verdadero Glyptodon clavipes, - muestra, es cierto, las placas de la región central no anquilosadas, pero la escultura de la coraza es absolutamente igual a la que distingue a los individuos adultos de la misma especie (no los que el señor Lydekker les atribuye equivocadamente al Glyptodon clavipes). Obra en mi poder, para el caso, un material mucho más completo, que comprende restos de individuos de toda edad, desde aquellos que tenían todas las piezas del esqueleto y del cráneo separadas, con los dientes usados apenas o en parte aún no usados, hasta los individuos de edad más avanzada. Puedo, pues, hablar con un conocimiento completo del asunto; y puedo, pues, afirmar sin temor alguno que el señor Lydekker se ha equivocado de medio a medio. De todos esos caracteres sólo quedan dos que son característicos de la edad juvenil: el aspecto poroso de las placas, resultante de la menor densidad del tejido óseo y las placas AMEGHINO — Y. XI 40 626 ques séparées; et encore ces deux caractéres avaient été établis avant M. Lydekker. Et encore, de ces deux caractéres, celui caractéristique des plaques d'étre isolées pendant la jeunesse, n'a pas l'importance décisive que lui attribue cet auteur, car c'est vrai qu'avec l'áge les plaques s'unis- sent les unes aux autres par des sutures, mais ces sutures ne dispa- raissent que dans un certain nombre d'espéces des plus modernes (Glyptodon Treticulatus, Panochtus tuberculatus, etc.) et seulement dans le centre de la carapace; sur les parties latérales, les sutures res- taient toujours plus ou moins visibles. Cette disparition des sutures et Vankylose des plaques de la région centrale de la carapace, que nous avons dit on ne la remarque que dans un petit nombre des espéces de grande taille, n'avait lieu qu'a une époque excessivement avancée, et doit étre considérée comme un vrai caractére de sénilité. Le sque- lette du Panochtus tuberculatus décrit par Burmeister, est d'un indi- vidu non seulement adulte mais aussi vieux, comme l'atteste l'effa- cement des sutures du cráne, les épiphyses des os longs complétement unies aux diaphyses, etc.; malgré cela, les plaques de la carapace n'étaient pas ankylosées nulle part; en déterrant le squelette se sont toutes séparées et on a rémontée la carapace en les replagant dans leur place une par une. Dans la plupart des espéces du groupe des Sclerocalyptus, de méme que dans celles du groupe des Doedicurus, les sutures restaient visibles dans le centre méme de la carapace, pendant toute la vie; et M. Lydekker lui méme figure des échantillons qu'ils doivent étre d'individus compleétement vieux et que pourtant montrent les sutures des plaques trés visibles sur toute la carapace (page 22, planche XIV; Sclerocalyptus ornatus), la région centrale non exceptée; tandis que d'autres carapaces qu'il considere comme étant d'individus trés jeunes (page 22, Lomaphorus elegans, planche XIV; Neuryurus, etc.) montrent, d'apres les figures, les sutures beaucoup plus effacées. Dans les Propalaehoplophoridae de la formation Santa-cruzienne, tou- tes les carapaces sont formées par des plaques unies par des sutures, jamais ankylosées, méme dans le centre; dans certaines régions ces plaques sont méme séparées, spécialement sur le cóté interne, par un espace considérable, sans que jamais l'on trouve deux plaques de la carapace dorsale soudées de maniére á ne plus en apercevoir les sutures. Donc d'apres le jugement de Lydekker, il faudrait croire que ces animaux ne devenaient jamais adultes; du reste dans tous les Tatous actuels, les sutures qu'unissent les plaques, sont persistantes á tous les Ages. Dans le jeune áge, les plaques sont séparées les unes des autres par l'interposition de tissu conjonctif dermique qui dans certaines 627 separadas; y estos dos caracteres mismos habían sido establecidos antes que lo hiciese el señor Lydekker. Y aún hay más: de esos dos caracteres, el de la característica de las placas por estar aisladas durante la juventud, no tiene la importancia que le atribuye este autor, porque es cierto que con la edad las placas se unían entre sí por medio de suturas, pero estas suturas no desapare- cen más que en un cierto número de especies de las más modernas (Glyptodon reticulatus, Panochtus tuberculatus, etc.) y sólo en el centro de la coraza; en las partes laterales, las suturas permanecían siendo siempre más o menos visibles. Esta desaparición de las suturas y la anquilosis de las placas de la región central de la coraza, que ya tengo dicho que sólo se nota en un pequeño número de las especies de gran talla, sólo se producía recién en una época excesivamente. avan- zada y debe ser considerada como un verdadero carácter de senilidad. El esqueleto del Panochtus tuberculatus descripto por Burmeister es de un individuo no sólo adulto sino también viejo, tal como lo atestigua el hecho de tener borradas las suturas del cráneo, las epífisis de los huesos largos completamente unidas a las diáfisis, etc. Y a pesar de todo eso, las placas de la coraza no estaban en parte alguna anqui- losadas; al desenterrar el esqueleto se separaron todas y la coraza fué remontada colocándolas de a una por una en su lugar respectivo. En la mayor parte de las especies del grupo de los Selerocalyptus, lo mismo que en las del grupo de los Doedicurus, las suturas permanecían siendo visibles en el centro mismo de la coraza, durante toda la vida; “y el propio señor Lydekker figura ejemplares que deben ser de individuos completamente viejos y que, sin embargo, muestran las suturas de las placas muy visibles en toda la coraza (página 22, lámina XXIV; Sclero- calyptus ornatus) sin exceptuar la región central; mientras que otras corazas a las cuales considera él como provenientes de individuos muy jóvenes (página 22, Lomaphorus elegans, lámina XIV, Neuryurus, etc.) muestran, a juzgar por las figuras, las suturas mucho más borradas. En los Palaehoplophoridae de la formación Santacruceña, todas las corazas son formadas por placas unidas por suturas jamás anquilo- sadas, ni aun en el centro; en ciertas regiones esas placas hasta están separadas, especialmente en el lado interno, por un espacio considerable, sin que se encuentren jamás dos placas de la coraza dorsal soldadas de manera que las suturas no puedan ser vistas. De modo, pues, que según la apreciación del señor Lydekker, seria menester creer que esos animales no llegaban nunca a ser adultos; que, por lo demás, en todos los Tatúes actuales, las suturas que unen a las placas son persistentes en toda edad. En la edad juvenil las placas están separadas entre sí por la inter- posición del tejido conjuntivo dérmico que en algunas especies persistía 628 especes persistait jusqu'a l'áge adulte, tandis que chez d'autres il dis- paraissait d'assez bonne heure. N'importe comment, -l'ossification est déja assez avancée aux der- niérs étapes foetales et les plaques avant cela sont déja formées et unies par le tissu conjonctif. Á cette époque la sculpture externe est déja formée. Le degré, d'union des plaques, et le plus ou moins de persistance des sutures, était variable selon les genres et la nature de l'épiderme. Aussi dans les Glyptodontes, dont l'épiderme recouvrait di- rectement la carapace, les plaques étaient unies par des sutures plus serrées, et dans les individus vieux s'ankylosaient dans la région cen- trale. Dans le Doedicurus, dans lequel les plaques épidermiques étaient séparées de la carapace osseuse par une couche dermique, les plaques " restaient séparées par des sutures persistantes bien accentuées pendant toute la vie. LA FORMATION DE LA SCULPTURE EXTERNE Une des parties qui méritent une attention toute spéciale est celle qui regarde a la sculpture externe, que d'aprés l'auteur se formerait graduellement par parties et n'atteindrait sa perfection compléte que dans la vieillesse; si cela était vrai qa serait une grande découverte, qui permetterait de réduire considérablement le nombre des espéces. Malheureusement il n'en est rien, car dans ce cas, comme dans tous les autres, il ne s'agit que de suppositions faites á la légére, sans une étude préalable sérieuse et méme sans un examen, pourtant assez facile, des Tatous actuels au méme point de vue. - “Dans les Glyptodontes, la supposition de ce qu'il apparait premiére- ment la figure centrale de chaque plaque et aprés, graduellement, les périphériques, pour avoir quelque visu de probabilité, il aurait dú nous présenter, au moins, quelque carapace de ces genres dont les plaques de la région dorsale n'auraient que la figure centrale de formée, mais on ne nous en a pas encore fourni un seul échantillon. On nous pré- sente, il est vrai, des plaques semblables, mais provénantes des régions _latérales oú les figures périphériques n'étaient jamais parfaites, méme dans l'extréme vieillese. Le Glyptodon Falkneri (Ameghino: planche LIII, figures 7 et 7a; Atlas, Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina), est une des espéces que l'auteur identifie avec le Glyptodon clavipes, sans doute parce qu'il l'a considéré comme étant un jeune de cette espéce, en raison, surtout, de sa petite taille, dont les píaques n'ont qu'un tiers de la grandeur de celles du Glyptodon reticu- latus, et aussi par la forme concave de leur surface interne et par la 629 hasta la edad adulta, mientras que en otras desaparecía bastante tem- pranamente. De cualquier modo que sea, la osificación ya está bastante avanzada en las últimas etapas fetales y antes de eso las placas ya están forma- das y unidas por el tejido conjuntivo. En esta época, la escultura externa ya está formada. El grado de unión de las placas y la mayor o menor persistencia de las suturas variaba según los géneros y la naturaleza de la epidermis. En los Gliptodontes también, cuya epidermis recubría directamente a' la coraza, las placas eran unidas por suturas más prietas, y en los individuos viejos se anquilosaban en la región central. En el Doedicurus, en el cual las placas epidérmicas estaban separadas de la coraza ósea por una capa dérmica, las placas permanecían sepa- radas por suturas persistentes bien acentuadas durante toda la vida. LA FORMACIÓN DE LA ESCULTURA EXTERNA Una de las partes que merecen una atención especialísima es la que se refiere a la escultura externa, que, según el autor, se formaría gra- dualmente por partes y no alcanzaría su perfección completa sino en la vejez. Si ello fuera cierto, importaría un gran descubrimiento que per- mitiría reducir considerablemente el número de las especies. Pero infor- tunadamente no ocurre nada de eso, porque en este como en los otros casos, no se trata más que de suposiciones hechas a la ligera, sin un serio estudio previo y hasta sin un examen que, no obstante, es fácil, de los actuales Tatúes, desde el mismo punto de vista. Para que la suposición de que en los Gliptodontes aparecía primera- mente la figura central y después aparecían gradualmente las perifé- ricas, tuviese algún viso de probabilidad, el autor debería habernos presentado cuando menos alguna coraza de esos géneros, cuyas placas de la región dorsal sólo tuviesen formada la figura central; pero lo cierto es que no nos ha presentado ni un solo ejemplar en tales con- diciones. Nos presenta, es verdad, placas semejantes, pero provenientes de las regiones laterales, donde las figuras periféricas no eran jamás perfectas, ni aun en la extrema vejez. — El Glyptodon Falkneri (Ameghino, lámina LIII, figuras 7 y 7a; Atlas, Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina), es una de las especies que el autor identifica con el Glyp- todon clavipes, sin duda porque lo ha considerado como si fuese un joven de esa especie, sobre todo en razón de su pequeña talla y cuyas placas sólo tienen un tercio del tamaño de las de Glyptodon reticulatus y también por la forma cóncava de su superficie interna y por la pre- sencia de una cavidad vascular en el centro. Y sin embargo, a pesar de 630 présence d'une vacuité vasculaire au centre. Pourtant, malgré cette petitesse et les autres caractéres considérés comme juvéniles, les plaques de la région centrale de la carapace, montrent aussi bien la figure centrale que celles périphériques, toutes tres bien développées, hautes et délimitées par un réseau reticulaire profond. Il n'y a donc dans la sculpture absolument rien des caractéres que l'auteur attribue au jeune áge. 1l est vrai que dans Sclerocalyptus les choses passeraient autrement, puisque l'auteur nous présente des carapaces dont la partis centrale n'est formée que par des plaques présentant une seule figure centrale et une zone périphérique rugueuse et radiée qu'il attribue á des individus trés jeunes de ce genre, tandis que d'autres échantillons avec les figures périphériques imparfaites proviendraient d'individus a demi- adultes. Etant donnés les caractéres de la sculpture, qui est absolument du méme type dans ce genre et dans Glyptodon, c'est á se demander pourquoi l'on ne trouverait pas des carapaces de ce dernier genre dans le méme stade d'évolution. La cause véritable de cette discordance, est que ceux qu'il a pris comme répresentant différents stades de l'évolution de Sclerocalyptus, sont en réalité autant d'espéces différentes d'un genre assez rappro- ché: le Lomaphorus. : Lui méme, il admet que dans Sclerocalyptus adulte (page 18) (Lo- maphorus d'apres lui), les plaques qui forment les ailes latérales an- térieures, ont un disque central large, entouré par un marge ou zone périphérique rugueuse, et il en est de méme des plaques de la partie antérieure du casque céphalique du méme genre, caractéres qu'il donne un peu plus haut comme étant propres du jeune áge. Si donc, dans ce genre certaines parties de la carapace peuvent présenter ces carac- téres, méme dans la vieillesse, on se demandera pourquoi dans d'autres genres ou chez d'autres espéces, ces mémes caractéres ne pourraient s'étendre á toute la carapace. Qu'il en est ainsi, le démontre l'examen méme des piéces qu'il a eu a sa disposition, car quelques unes de celles dont il donne la figure, comme celle du Lomaphorus ornatus (plan- che XIV, figures 1 et 2), par l'état des sutures démontrent d'une maniére évidente qu'elles proviennent d'un individu vieux. Les piéces de l'un de ces prétendus genres, et précisement une des piéces qui m'ont servi de type pour fonder le Lomaphorus imperfectus, est figurée par Ly- dekker comme étant de Glyptodon clavipes, tandis que l'espéce Loma- phorus imperfectus est placée comme étant synonyme de Sclerocalyp- tus ornatus! En plus, les piéces que d'aprés lui réprésentent un des stades du jeune áge de ce dernier, sont aussi grandes que celles que l'on pré- tend étre de l'adulte. En outre, dans le Lomaphorus imperfectus, de la figure centrale partent des rayons osseux en rélief qui découpent , 631 tal pequeñez y de los demás caracteres considerados como juveniles, las placas de la región central de la coraza muestran tan bien la figura central como las periféricas, todas ellas muy bien desarrolladas, altas y delimitadas por una malla reticular profunda. No hay, pues, en la es- cultura absolutamente ninguno de los caracteres que el autor atribuye a la edad juvenil. Cierto es que en el Selerocalyptus las cosas ocurrirían de otra manera, porque el autor nos presenta corazas cuya parte central sólo está formada por placas que presentan una sola figura central y una zona periférica rugosa y radiada atribuída por él a individuos muy jó- venes de este género, mientras que otros ejemplares con las figuras periféricas imperfectas provendrían de individuos semiadultos. Dados los caracteres de la escultura, que es absolutamente del mismo tipo en este y en el género Glyptodon, es de preguntarse por qué no habrían de encontrarse corazas de este último género en el mismo estadio de evolución. : La verdadera causa de esta discordancia consiste en que las que él ha considerado como representando diferentes estadios de la evolución de Selerocalyptus, son en realidad otras tantas especies diferentes de un género bastante cercano: el Lomaphorus. El mismo admite que en Sclerocalyptus adulto (página 18, según él: Lomaphorus), las placas que forman las alas laterales anteriores, tie- nen un disco central ancho, rodeado por un margen o zona periférica rugosa, que es lo mismo que ocurre en las placas de la parte anterior del casco cefálico del mismo género, y a cuyos caracteres presenta un momento antes como propios de la edad juvenil. Si, pues, en este género, ciertas partes de la coraza pueden presentar esos caracteres, hasta du- rante la vejez, se preguntará por qué en otros géneros o en otras especies no podrían extenderse esos mismos caracteres a toda la coraza. Y que ello es así lo demuestra el propio examen de las piezas que él ha tenido a su disposición, porque algunas de ellas cuya figura da como la de Lomaphorus ornatus (lámina XIV, figuras 1 y 2), demuestran por el estado de las suturas, y lo demuestran de una manera evidente, que provienen de un individuo viejo. Las piezas de uno de esos pretendidos géneros, y precisamente una de las piezas que me han servido de tipo para fundar el Lomaphorus imperfectus, ha sido figurada por Lydekker como si fuese de Glyptodon clavipes, mientras que la especie Loma- phorus imperfectus está presentada como si fuese sinónimo ¡de Sclero- -calyptus ornatus! Además, las piezas que a su juicio representan uno de los estadios de la edad juvenil de este último, son tan grandes como las que pretende que son del adulto. Y esto más: en el Lomaphorus imperfectus parten de la figura central radios óseos de relieve que cortan el surco periférico central, y sería menester admitir la pérdida posterior de estas aristas. 632 le sillon périphérique central, et il faudrait admettre la perte posté- rieure de ces arétes. ¿Dans les piéces de Lomaphorus elegans qui est considéré comme ré- présentant un stade encore plus jeune, ces arétes osseuses sont encore plus saillantes. - D'aprés Lydekker, non seulement les sculptures se formaient graduel- lement avec l'áge, sinon que les rugosités et aspérosités de la surface des plaques s'accentueraient aussi á mesure que l'animal viellissait. Or, dans ces formes, qu'a tort il suppose étre des jeunes, la surface des plaques est plus rugueuse que celle des piéces de Sclerocalyptus considerées comme étant des adultes des précédents. Dans ce cas, l'avancement en áge aurait dí accentuer d'avantage ces arétes et aspé- rosités, en effagant d'avantage le sillon périphérique, tandis que pour obtenir la sculpture de Sclerocalyptus, il aurait fallu que ces arétes se coupent ou disparaissaient du sillon périphérique, et que celui-ci se creusait d'avantage, ce qu'ici aussi est en contradiction avec les opinions si légerement avancées par l'auteur. Mais oú l'inconséquence et la contradiction arrivent au comble, c'est en traitant du Panochtus tuberculatus et des formes voisines. Dans le Plohophorus, dont les plaques portent une figure centrale et deux rangées de figures périphériques, il apparaítrait premiére- ment la figure centrale, plus tard la file interne de figures périphéri- ques, et en fin, dans les individus vieux, apparaítrait la file externe. Il ne dit pas d'oú, ou par quel procedé d'évolution se développeraient ces tubercules; mais, en fin, jusqw'ici il est a peu pres conséquent avec ce qu'il dit du genre Sclerocalyptus. En arrivant au Panochtus bullifer, la question devient un peu plus compliquée et d'explication plus difficile. Nous avons vu qu'avec ce nom, M. Lydekker a confondu des débris de deux animaux appartenants a deux genres distincts: le Nopachtus coagmentatus et le Panochtus bullifer, dont les caractéres de la cara- pace sont tres différents. Les plaques ont dans les deux animaux la méme grandeur, mais les caractéres de la sculpture externe ne sont pas les mémes. Dans le Nopachtus coagmentatus, chaque plaque de la région cen- trale de la carapace, porte une figure centrale grande et de contour sous-circulaire, avec deux rangées de figures périphériques; la rangée interne avec douze ou treize figures, et l'externe avec une vingtaine, ce qui fait de trente á trente-cinq tubercules par plaque. Dans le Pa- nochtus bullifer, les plaques de la région centrale de la carapace ne portent pas de figure centrale prédominante; ce n'est que sur les pla- ques des régions marginales qui s'approchent de la périphérie, que Pon voit une conformation du méme type, mais ici chaque plaque porte 633 En las piezas de Lomaphorus elegans, que es considerado como si fuese representante de un estadio aún más joven, esas aristas óseas están todavía salientes. Según el señor Lydekker no sólo se formarían las esculturas gradual- mente -con la edad, sino que las rugosidades y asperosidades de la superficie de las placas se acentuarían así a medida que el animal envejecía. Ahora bien: en esas formas que él supone equivocadamente ser de jóvenes, la superficie de las placas es más rugosa que la de las piezas de Sclerocalyptus, a las cuales considera como si fuesen de adultos de las precedentes. En este caso, el avance de la edad debería haber acen- tuado mayormente esas aristas y asperosidades, borrando mayormente el surco periférico, mientras que para obtener la escultura de Sclero- calyptus habría sido necesario que esas aristas se cortasen o desapare- ciesen del surco periférico y que éste se excavase más, lo cual también está en contradicción con las opiniones tan a la ligera expuestas por el autor. Pero donde la inconsecuencia y la contradicción llegan al colmo, es cuando se ocupa del Panochtus tuberculatus y de las formas afines. En el Plohophorus, cuyas placas ostentan una figura central y dos hileras de figuras periféricas, aparecería primeramente la figura cen- tral; más tarde la fila interna de figuras periféricas; y, por fin, en los individuos viejos, aparecería la fila externa. No dice cómo, ni por qué proceso de evolución se desarrollarían esos tubérculos; pero, en fin, hasta aquí es poco más o menos consecuente con lo que opina acerca del género Sclerocalyptus. Al llegar al Panochtus bullifer, la cuestión se hace un poco más complicada y de explicación más difícil. Ya se ha visto que con ese nombre el señor Lydekker ha confun- dido restos de dos animales pertenecientes a dos géneros distintos: el Nopachtus coagmentatus y el Panochtus bullifer, cuyos caracteres de la coraza son muy diferentes. Las placas tienen en ambos ani- males el mismo tamaño, pero los caracteres de la escultura externa ro son iguales. En el Nopachtus coagmentatus, cada placa de la región central de la coraza ostenta una figura central grande y de contorno subcircular, con dos hileras de figuras periféricas; la hilera interna con doce o trece figuras; la externa con una veintena de ellas, lo que arroja de 30 a 35 tubérculos por placa. En el Panochtus bullifer, las placas de la región central de la coraza carecen de figura central predominante; y sólo en las placas de las regiones marginales que se acercan a la periferia se ve una conformación del mismo tipo; pero ahí cada placa ostenta en torno de la figura central tres o cuatro hileras concéntricas de pequeñas 634 autour de la figure centrale trois ou quatre files concentriques de pe- tites figures périphériques, contenant ainsi chaque plaque de soixante á soixante-dix figures, le double au: moins que dans l'espéce précé- dente. Or M. Lydekker, ayant pris ces différences comme représen- tant deux stades de développement d'une méme espéce, il a considéré la premiére forme (Nopachtus coagmentatus), comme représentant l'áge adulte, et la deuxieme (Panochtus bullifer), comme indiquant les ca- ractéres de l'extréme vieillesse! Comment dans un animal déja com- plétement adulte aurait pu se verifier cette transformation de type, c'est absolument impossible de le savoir, car tout ce qu'il nous dit lá dessus (pages 30 et 31) est que la sculpture caractéristique de l'áge adulte changeait dans les individus vieux, par une augmentation des files de tubercules, ceux-ci devenant plus petits et la figure centrale diminuant de diamétre, sans doute (et ga c'est mois qui l'ajoute), pour laisser la place pour la formation de nouvelles figures! Comment a pu se produire dans la figure centrale cette perte de substance osseuse périphérique et comment a pu se produire la diminution, déplacement et réarrangement de toutes les figures, pour que le méme espace put en contenir le double, voiláa ce qui est mystérieux et je doute fort que le grand savoir de l'auteur puisse nous expliquer cela d'une maniére médiocrement satisfaisante. Si de ces espéces on passe au Panochtus tuberculatus, on se trouve en présence de difficultés encore plus insurmontables. D'aprés Pau- teur, dans le jeune áge, les plaques de la carapace de cette espéce n'auraient pas de sculpture; leur surface n'aurait que des simples ru- gosités, et ce seraient de plaques d'individus jeunes de ce genre que je m'aurait servi comme de type pour fonder le genre Neuryurus (page 38). Les tubercules qui ornent la surface externe des plaques n'apparaítront qu'a l'áge adulte... C'est a se demander pourquoi exis- térait cette grande différence dans le développement des genres voi- sins, car il paraít naturel que, si ce qu'il a dit du développement des autres espéces était vrai, cela devrait aussi étre applicable a celle-ci, et vice-versa. Pour étre d'accord avec ce qu'il a dit des autres espé- ces, dans celle-ci devraient se former d'abord les tubercules du centre - de chaque plaque, et successivement les périphériques; ceux internes précédent dans leur apparition les externes. Assurement ce n'était pas ainsi le développement de la sculpture de cette espéce, puisque on n'a jamais trouvé des plaques de la région dorsale du Panochtus tuber- culatus avec les figures centrales seules formées, et la zone périphé- rique sans sculpture. Mais n'était pas non plus comme le prétend l'au- teur, car on n'a jamais trouvé des plaques de cette espéce, présentant des stades d'évolution intermédiaires entre ces plaques á surface non sculptée qu'a tort il attribue aux jeunes, et celles caractéristiques de 635 figuras periféricas, conteniendo así cada placa entre 60 y 70 figuras, o sea por lo menos el doble que en la precedente especie. Ahora bien: como el señor Lydekker ha considerado que esas diferencias repre- sentan dos estadios diferentes del desarrollo de una misma especie, ha considerado también a la primera forma (Nopachtus coagmentatus) como representativa de la edad adulta y a la segunda (Panochtus bullifer) ¡cómo representativa de los caracteres de la extrema vejez! Resulta absolutamente imposible saber cómo pudo verificarse tal trans- formación de tipo en un animal ya completamente adulto, porque todo cuanto el autor nos ha dicho antes (páginas 30 y 31) ello es que la escultura característica de la edad adulta cambiaba en los individuos viejos por un aumento de las hileras de tubérculos, haciéndose éstos más pequeños y disminuyendo el diámetro de la figura central, sin duda (y esto lo añado yo) ¡para dejar sitio para la formación de nuevas figuras! Cómo pudo producirse en la figura central esa pérdida de subs- tancia Ósea periférica y cómo pudo producirse la diminución, desplaza- miento y nuevo arreglo de todas las figuras, para que el mismo espacio pudiese contener el doble, he ahí lo que es misterioso y lo que dudo mucho que el gran saber del autor pueda explicarnos de una manera pasablemente satisfactoria. Si de dichas especies se pasa al Panochtus tuberculatus, nos encon- tramos en presencia de dificultades aún más insuperables. Según el autor, en la edad juvenil, las placas de la coraza de esta especie care- cerían de escultura; su superficie no habría tenido más que simples rugosidades; y de placas de individuos jóvenes de este género me ha- bría servido yo como de tipo para fundar el género Neuryurus (pá- gina 38). Los tubérculos que ornamentan la superficie externa de las placas no aparecerían sino en la edad adulta... Es para preguntarse por qué debió existir esa gran diferencia.en el desarrollo de los géneros afines, porque parece natural que si es cierto lo que él ha dicho con respecto al desarrollo de las otras especies, ello debería ser también aplicable a ésta, y viceversa. Para estar de acuerdo con lo que él ha dicho de las otras especies, en ésta debieron formarse desde luego los tubérculos del centro de cada placa y sucesivamente los periféricos, procediendo en su aparición los internos a las externos. Seguro es que el desarrollo de la escultura de esta especie no se producía así, porque no se ha encontrado jamás ninguna placa de la región dorsal del Panochtus tuberculatus con sólo las figuras centrales formadas y la zona periférica sin escultura. Pero es que no sucedía tampoco como lo pretende el autor, porque nunca se han hallado placas de esta especie presentando estadios de evolución intermedios entre esas placas de su- perficie no esculpida que erróneamente atribuye a los jóvenes y las características de la especie ostentando en la superficie entre cuarenta 636 lespéce portant á la surface de quarante a soixante petits tubercules polygonaux séparés par un réseau réticulaire de chenaux bien ac- centués. D'un autre cóté, si cette évolution était vraie, on ne voit pas de rai- son pour quw'elle ne serait absolument la méme chez les autres Glypto- dontes. Mais malgré les échantillons de Lomaphorus qu'il prend a tort pour des jeunes, on ne connaít pas encore une seule plaque de la ré- gion dorsale de ce genre ou de Sclerocalyptus, qui soit dépourvue de sculpture. On n'en connaít pas non plus du genre Glyptodon, dont les débris sont les plus abondants de tous. L'on doit donc en conclure que cette supposition est compléótement infondée, et que la sculpture carac- téristique de chaque genre et de chaque espéce, était déja compléte- ment formée, ou en ébauche, méme dés la naissance. Je remarque encore que dans la formation Pampéenne les débris de Neuryurus n'ont été trouvés que dans la partie inférieure oú ceux de Panochtus tuberculatus sont trés rares; au contraire, dans la formation Pampéenne supérieure oú les débris de cette derniére espéce sont abondants, on n'a jamais trouvé une seule plaque sans sculpture, por- tant les caractéres de celles de Neuryurus. Si Pon admet la supposition de Lydekker, il faudrait admettre aussi que pendant la formation Pampéenne supérieure il n'y avait pas des Panochtus jeunes. Si nous passons aux couches a Megamys et Scalabrinitherium du Paraná, nous y trouvons aussi beaucoup de débris de carapaces de Glyptodontes. Les plaques á surface sans sculpture, se rapportant au genre Neuryurus, sont particulidrement abondantes, mais on n'y a ja- mais trouvé une seule plaque avec les tubercules ou sculptures carac- téristiques des espéces du genre Panochtus. Ici il faudrait donc pro- céder a l'inverse de ce que nous avons dit du Pampéen supérieur, et admettre qu'a cette époque reculée, le genre Panochtus n'était reppré- senté que par des individus jeunes qui ne dévenaient jamais adultes! Ce n'est pas encore tout. Dans les couches a Pyrotherium, beaucoup plus anciennes que les précedentes, la presque totalité des débris de Glyptodontes étaient a surface lisse sans sculpture. A cette époque la . tous les Glyptodontes restaient jeunes! : Je ne comprend pas, comment un savant qui a une si longue expé- rience dans l'étude et l'interprétation des débris fossiles, ne se soit pas apercu que ces plaques sans sculpture et á surface plus ou moins ru- gueuse, étaient une transition des plaques bien sculptées des Ploho- phorus et Panochtus, aux plaques absolument lisses des Doedicurus. M. Lydekker admet, et sur ce point je concorde avec lui: que le Doedi- curus est le résultat de la specialisation d'une forme plus ou moins rapprochée de Plohophorus; cela admis, je ne crois pas concevable une 637 y sesenta pequeños tubérculos poligonales separados por una malla re- ticular de canales bien acentuados. Por otra parte, si tal evolución fuese exacta, no se ve la razón por qué no ocurriría exactamente lo mismo en los demás Gliptodontes. Pero a pesar de los ejemplares de Lomaphorus que él considera erróneamente - como jóvenes, aún no se conoce una sola placa de la región dorsal de * este género, o de Sclerocalyptus, desprovista de escultura. Ni se conoce tampoco del género Glyptodon, cuyos restos son los más abundantes entre todos. Debe, pues, llegarse a la conclusión de que esa suposición es por completo infundada y que la escultura característica de cada género y de cada especie, ya estaba completamente formada o bosque- jada desde el momento mismo del nacimiento. Hago notar esto más: en la formación Pampeana los restos de Neuryurus sólo han sido encontrados en la parte inferior, donde los de Panochtus tuberculatus son muy escasos; y, por el contrario, en la formación Pampeana superior, donde los restos de esta última especie son abundantes, no se ha hallado jamás ni una sola placa sin escultura y ostentando los caracteres de las de Neuryurus. Si se admitiese la suposición de Lydekker, sería menester admitir también que durante la formación Pampeana superior no existían Pa- nochtus jóvenes. + Si se pasa a las capas del Paraná con restos de Megamys y de Scala- brinitherium, allí también se encuentran muchos restos de corazas de Gliptodontes. Las placas de superficie sin escultura que se refieren al género Neuryurus, son particularmente abundantes, pero no se ha encontrado jamás en ellas ni una sola placa con los tubérculos o'escul- turas características de las especies del género Panochtus. Y ahí sería entonces necesario proceder a la inversa de lo que tengo dicho acerca del Pampeano superior y admitir que en esa remota época el género Panochtus no estaba representado más que por individuos jóvenes que nunca llegaban a ser adultos. Y todavía no es todo. En las capas con restos de Pyrotherium, que son mucho más antiguas que las prece- dentes, la casi totalidad de los restos de Gliptodontes eran de super- ficie lisa, sin escultura. ¡En aquella época todos los Gliptodontes per- manecían siendo jóvenes! No comprendo cómo un sabio que tiene una experiencia tan larga en el estudio y la interpretación de los restos fósiles, no se ha dado cuenta de que esas placas sin escultura y de superficie más o menos rugosa, eran una transición entre las placas bien esculpidas de los Plohophorus y los Panochtus y las placas absolutamente lisas de los Doedicurus. Lydekker admite, y en este punto estoy de acuerdo con él, que el Doedicurus es el resultado de la especialización de una forma más o menos cercana del Plohophorus; y una vez que se ha admitido eso, 638 évolution que d'une forme semblable aboutisse au Doedicurus, sans que la carapace passe irrémisiblement par un stade égal á celui que Pon a distingué avec le nom de Neuryurus. Quand il aura démontré que la sculpture de Plohophorus ou de Panochtus a pu disparaítre pour formes les plaques lisses de Doedicurus sans passer par ce stade, on pourra préter un peu plus d'attention á des suppositions si étranges. D'ailleurs, dans les matériaux qu'il a étudié, il aurait pu trouver la preuve de la possibilité de l'existence de plaques ou carapaces á sur- face rugueuse et deporvue de sutures ou á sutures peu serrées, puis- que le casque céphalique de Glyptodon et celui de Neuryurus (Plo- hophorus pour lui), dont il donne les figures, piéces qu'il considere comme provénantes d'individus adultes, sont précisément de ce type. C'est également incompréhensible qu'il n'ait pas pris pour point de départ les Tatous de notre époque. S'il avait étudié le développement de la carapace du genre Tatusia, par exemple, dont les boucliers sca- pulaire et pelvien ont une si grande ressemblance avec la carapace des Glyptodontes, il aurait vu que des le moment méme de la naissance, la sculpture externe a déja son type parfait, avec la seule différence que toutes les figures sont plus petites en proportion des dimentions moindres des plaques. ll devait donc en étre de méme, et il en était éfectivement ainsi pour les Glyptodontes, comme le prouvent des nombreux débris de cara- pace que je posséde provénantes d'individus tres jeunes. SUR LES TUBERCULES AIGUS Dans les Glyptodontes il y a des parties du dermato-squelette dont les plaques ont une forme pointue et saillante. Dans le genre Glypto- don les rangées mobiles qui suivent en arriére le casque céphalique présentent une forme semblable, ainsi que les plaques marginales de la carapace et celles qui forment les bords postérieurs des anneaux de l'étui caudal. Dans le Cochlops ce sont les plaques de la région pel- vienne de la carapace dorsale, qui présentent á leur surface des tu- bercules coniques, souvent trés hauts et pointus. D'aprés l'auteur, ces tubercules n'existeraient pas dans les individus trés jeunes et méme á l'áge adulte ils seraient encore aplatis et peu saillants, ils ne de- viendraient longs, coniques et pointus que dans les individus vieux. Cette supposition est absolument paradoxale, car il faudrait admettre que ces parties osseuses pouvaient pousser comme des végétaux ou comme les poils et les ongles! (produits épidermiques). Les cas qu'il cite comme preuve, malheureusement ne prouvent rien, car il ne s'agit que de fausses interprétations tout-a-fait erro- 639 no logro concebir una evolución que de una forma semejante remate en el Doedicurus sin que la coraza pase irremisiblemente por un estadio igual al que se distingue con el nombre de Neuryurus. De modo, pues, que cuando el autor haya demostrado que la escultura de Ploho- phorus o de Panochtus ha podido desaparecer para formar las placas lisas de Doedicurus sin pasar por ese estadio, recién se podrá prestar un poco más de atención a suposiciones tan extrañas. Por lo demás, entre los materiales que ha estudiado habría podido encontrar la prueba de la posibilidad de la existencia de placas o de corazas de superficie rugosa y desprovista de suturas o con suturas poco apretadas, porque el casco cefálico de Glyptodon y el de Neuryurus (Plohophorus, para él) cuyas figuras ofrece como piezas a las cuales considera como provenientes de individuos adultos, son precisamente de ese tipo. Es igualmente incomprensible que no haya tomado como punto de partida a los Tatúes de nuestra época. Si él hubiese estudiado el des- arrollo de la coraza del género Tatusia, por ejemplo, cuyos escudos escapular y pélvico tienen una semejanza tan grande con la coraza de los Gliptodontes, habría podido notar que desde el momento mismo del nacimiento, la escultura externa ya tiene su tipo perfecto, con la única diferencia de que todas las figuras son más pequeñas en pro- porción a las dimensiones menores de las placas. Debía suceder lo mismo, pues, y así sucedía efectivamente, por lo que se refiere a los Gliptodontes, tal como lo prueban numerosos restos de carapaza que poseo, provenientes de individuos muy jóvenes. SOBRE LOS TUBÉRCULOS AGUDOS En los Gliptodontes existen partes del dérmatoesqueleto cuyas pla- cas tienen una forma puntiaguda y saliente. Las hileras movibles que siguen detrás del casco cefálico presentan en el género Glyptodon una forma semejante, sucediendo lo mismo tanto por lo que se refiere a las placas marginales de la coraza como a las que forman los bordes posteriores de los anillos del estuche caudal. En el Cochlops, las que presentan en su superficie tubérculos cónicos, que a menudo son muy altos y puntiagudos, son las placas de la región pélvica de la coraza dorsal. De estarnos al autor, esos tubérculos no existirían en los indi- viduos muy jóvenes y hasta en la misma edad adulta aún serían apla- nados y poco salientes, para resultar largos, cónicos y puntiagudos recién en los individuos viejos. Esta suposición es absolutamente para- dojal, porque sería menester admitir que esas partes óseas ¡podían crecer como los vegetales o como el pelo y las uñas! (productos epi- dérmicos). 640 nées. Les tubercules pointus du casque céphalique représentés sur la planche XXX, figures 1, la, 1b, 1c, 1d, 2, 2a, 2b et 2c, ne sont pas les mémes des deux rangées postérieures du casque céphalique figuré sur la méme planche, sinon qu'elles appartiennent a des rangées qui venaient en arriére et avaient cette forme particuliére. Les plaques qu'il figure sous le nom de Propalaehoplophorus aus- tralis, avec des grandes protuberances coniques et pointues á la sur- face, ne sont ni de cette espéce ni du méme genre de celles á sur- face plate, sinon d'un genre différent: Cochlops muricatus (voir plan- che XXIX). D'ailleurs, ici aussi, s'il s'était donné la peine d'examiner méme d'une maniére superficielle les Tatous actuels a ce méme point de vue, il se serait rencontré avec les Dasypus typiques dont les marges de la partie postérieure de la carapace sont formés par des plaques de forme conique Ou pointue et saillante, absolument de la méme forme, et s'il en avait étudié le développement il aurait pu voir que ces tubercules pointus sont déja développés avec leur forme caractéristique dés la naissance. : Sur la carapace caudale il dit des hérésies semblables ou encore plus invraisemblables et parfois contradictoires. Dans le jeune áge, la queue de ces formes serait formée par des plaques toutes séparées, de contour polygonale, placées de facon á se toucher les unes aux autres, mais la surface de ces plaques serait lisse, sans sculpture (page 24). Dans les formes á queue cylindrique comme le Sclerocalyptus, ces plaques avec l'áge se ehangeraient en plaques circulaires et a surface sculptée. Avec l'áge ¡ls apparaitraient aussi dans les sutures, entre les plaques, des tubercules périphériques (page 38), qui compléteraient la sculpture externe et produiraient l'union des plaques. La forme de l'étui changerait également et dans ceux á queue claviforme comme le Doedicurus, le bout s'élargirait graduellement avec l'Age. Ici aussi je me trouve en contradiction compléte avec l'auteur, car tout cela est tout simplement sans aucune base sérieuse, et méme an- tiscientifique, car il est en contradiction avec des vérités acquises ru- dimentaires. Il en était de la queue comme de la carapace: sa forme aussi que celle de la sculpture, était la méme aussi bien dans les vieux, que dans les adultes et que chez les jeunes; avec l'áge ne survenait dans cette partie qu'une augmentation graduelle dans la grandeur, soit des différentes parties de la sculpture, soit des plaques elles mémes accompagnée d'une ankylose de celles-ci. Du reste, lauteur a jugé sans méditer ce qu'il a écrit, car il se con- tredit lui-méme d'une maniére presque incroyable. Ainsi, nous avons vu que les tubercules, d'aprées lui, devenaient avec l'áge plus. hauts et 641 Los casos que cita a título de prueba, infortunadamente no prueban nada, porque no se trata más que de falsas interpretaciones por com- pleto erróneas. Los tubérculos puntiagudos del casco cefálico repre- sentados en la lámina XXX, figuras 1, la, 1b, 1c, 1d, 2, 2a, 2b y 2c, no son los mismos de las dos hileras posteriores del casco cefálico figurado en la misma lámina, sino que pertenecen a las hileras que venían detrás y tenían esa forma particular. Las placas que presenta bajo el nombre de Propalaehoplophorus australis con grandes protuberancias cónicas y puntiagudas en la super- ficie, no son de esa especie ni del mismo género de las de superficie plana, sino de un género diferente: Cochlops muricatus (véase lá- mina XXIX). : Por lo demás, aquí también, si él se hubiera tomado el trabajo de examinar desde ese mismo punto de vista, así fuese de una manera superficial, los Tatúes actuales, se habría encontrado con los Dasypus típicos, cuyos bordes de la parte posterior de la coraza son formados por placas de forma cónica o puntiaguda y saliente, absolutamente de la misma forma; y si hubiese estudiado su desarrollo, habría podido ver que esos tubérculos puntiagudos ya están desarrollados con su forma característica desde el nacimiento. : Con respecto a la coraza caudal dice herejías semejantes o hasta más inverosímiles y a veces contradictorias. La cola de esas formas debía ser formada en la edad juvenil por placas enteramente separadas, de contorno poligonal, colocadas de manera que se tocasen entre sí, pero la superficie de esas placas debió ser lisa y sin escultura (página 24). En las formas de cola cilíndrica como el Sclerocalyptus, esas placas se trocarían con la edad en placas circulares y de superficie esculpida. Con la edad aparecerían asimismo en las suturas, entre las placas, tubérculos periféricos (página 38) que completarían la escultura ex- terna y producirían la unión de las placas. La forma del estuche cam- biaría igualmente y en aquellos de cola claviforme como el Doedicurus la extremidad se ensancharía gradualmente con la edad. Aquí también me encuentro en completa contradicción con el autor, porque todo eso carece pura y simplemente de toda base seria y hasta es anticientífico, porque está en contradicción con rudimentarias ver- dades adquiridas. Sucedía con la cola lo propio que con la coraza: su forma, lo mismo que la de la escultura, era una, tanto en los viejos como en los adultos y en los jóvenes; en esa parte no sobrevenía con la edad nada más que un aumento gradual en el tamaño, sea de las diferentes partes de la escultura, sea de las placas en sí mismas, acom- pañado de una anquilosis de éstas. Por. lo demás, el autor ha juzgado sin meditar lo que ha escrito, porque se contradice a sí mismo de una manera casi increíble. Así, por AMEGHINO — V. XI 41 642 plus saillants; pourtant le type de queue qu'il considére comme étant le jeune de Sclerocalyptus ornatus (page 24), et que en réalité est de Lomaphorus imperfectus, présente les gros tubercules latéraux de la partie terminale, fort convexes, tandis que dans le vrai Scleroca- lyptus ornatus ces mémes tubercules, son fortement déprimés trans- versalement en forme de selle; ici il faudrait donc admettre que les . gros tubercules latéraux convexes et saillants du jeune, s'aplatissaient avec l'áge et devenaient excavés transversalement pour pouvoir pren- dre la forme mentionnée, ce qui est en compléte opposition avec ce qu'il dit sur la croissance des tubercules suivant l'áge. ll existe la méme contradiction pour admettre que la queue de Neuryurus (qu'il suppose á tort d'un jeune Panochtus), avec les tubercules latéraux ex- oia saillants, puisse se transformer dans la queue de Panoch- tus, á tubercules déprimés, ou méme enfoncés autour et avec une proé- minence au milieu. ' Dans le genre Doedicurus, la contradiction est encore el évidente; celui qu'il considere comme le jeune de Doedicurus clavicaudatus, parce que lPétui caudal est de bout peu élargi: le Doedicurus Kokenianus, les deux tubercules latéraux terminaux sont trés convexes et peu ru- gueux, tandis que dans celui du Doedicurus clavicaudatus, considéré comme étant le vieux de la méme espéce, les mémes tubercules sont remplacés par des grandes verrues en creux, excessivement rugueuses. Comment se fait'il donc, qu'ici les tubercules convexes au lieu de devenir plus saillants se seraient aplatis et creusés jusqu'au point d'étre remplacés par des creux énormes a surface excessivement ru- gueuse? Il aurait bien fait de nous expliquer cela. La contradiction sur les mémes échantillons va encore plus loin; ainsi sur 1'étui du Doedicurus Kokenianus considéré jeune, on voit une sculpture en rosace peu accentuée il est vrai, mais qui s'étend sur presque toute la longueur des cótés latéraux tandis' que dans l'étui du Dedicurus clavicaudatus qui est considéré comme étant le vieux, on ne voit pas de vestiges de la sculpture mentionnée. . M. Lydekker dit, parlant avec une persistance unique, que la sculp- ture sur la face externe des plaques se forme et s'accentue avec l'áAge. . Comment se fait-il donc que dans ce cas, la sculpture, au lieu de s'ac- centuer avec l'áge se serait au contraire effacée et aurait disparu? Voi- la quelqu'autre chose qu'il faudrait qu'il nous explique: Quant aux tubercules externes qu'il dit apparaissaient plus tard dans les sutures entre les plaques pour souder celles-ci et compléter la sculp- ture, il aurait fallu que ces tubercules se formaissent par des points d'ossification distincts, aux dépenses du tissu conjonctif dermique in- termédiaire. Comme les plaques de ces prétendus individus jeunes se touchent les unes aux autres, et les prolongations osseuses des plaques 643 ejemplo, se ha visto que según él los tubérculos se hacían más altos y más salientes con la edad; y mientras tanto, el tipo de cola que él considera como si fuése de Sclerocalyptus ornatus joven (página 20) y que en realidad es de Lomaphorus imperfectus, presenta los grandes tubérculos laterales de la parte terminal muy convexos, mientras que en el verdadero Sclerocalyptus ornatus esos mismos tubérculos son fuertemente deprimidos transversalmente en forma de silla de montar; de modo que aquí sería, pues, necesario admitir que los grandes tu- bérculos laterales convexos y salientes del joven se aplanaban con la edad y se hacían excavados transversalmente para poder tomar la forma mencionada, lo cual está en completa oposición con lo que él dice acerca del crecimiento de los tubérculos según la edad. La misma contradicción existe para admitir que la cola de Neuryurus (a la cual supuso equi- vocadamente de Panochtus joven), con los tubérculos laterales excesi- vamente salientes, pudo transformarse en la cola de Panochtus .con tubérculos deprimidos y hasta hundidos en derredor y con una promi- nencia en el centro. En el género Doedicurus, la contradicción es más evidente aún; el que él considera como Doedicurus clavicaudatus joven, porque el estu- che caudal es de extremidad poco ensanchada, es el Doedicurus Koke- nianus; los dos tubérculos laterales terminales de éste, son muy con- vexos y poco rugosos, mientras que en el de Doedicurus clavicaudatus, considerado como si fuese el viejo de la misma especie, los mismos tu- bérculos son reemplazados por dos grandes verrugas en hueco, excesi- vamente rugosas. ¿Cómo puede ser, pues, que aquí los tubérculos con- vexos;, en lugar de hacerse más salientes, se hubiesen aplanado y exca- vado hasta el punto de ser reemplazados por hendeduras enormes de superficie excesivamente rugosa? Bueno habría sido que el autor nos lo explicase. Y la contradicción acerca de los mismos ejemplares va aún más lejos. Así, por ejemplo, en el estuche de Doedicurus Kokenianus al cual considera joven, se ve una figura en forma de rosetón, poco acentuado, es cierto, pero que se extiende por sobre casi toda la exten- sión de los lados laterales, mientras que en el estuche de Doedicurus clavicaudatus, al cual considera como proveniente de un individuo viejo, no se ven vestigios de la mencionada escultura. Lydekker dice, hablando con una persistencia única, que la escultura se forma y se acentúa con la edad en la cara externa de las placas. ¿Cómo se explica, pues, que en este caso la escultura, en vez de acen- tuarse con la edad, se habría borrado, por el contrario, y habría des- aparecido? Y he ahí otra cosa que sería menester que nos explicase. Por cuanto concierne a los tubérculos externos que afirma apare- cían más tarde en las suturas entre las placas para soldar a éstas y completar la escultura, habría sido necesario que esos tubérculos se 644 contigués se penétrent, il est évident qu'il n'y avait plus de substance susceptible de donner origine á des points d'ossification distincts. Et d'ailleurs, si cela était le cas, on devrait en trouver á tous les stades de développement, ce qui n'est pas le cas. Outre cela, on sait parfai- tement que chez aucun Edenté cuirassé ne se forme sur l'étendue de la carapace d'autres centres d'ossification indépendants que ceux qui donnent origine aux plaques elles mémes. Que dirai je de létrange opinion d'apres laquelle les plaques polygonales des individus jeunes, plaques qui se toucheraient déja les unes aux autres, se transformaient en croissant et avec l'áge en circulaires? Cela est contraire á toutes les données scientifiques de n'importe quel ordre; —c'est quelque chose d'absolument inconce- vable. Nous avons vu que d'aprés l'auteur les jeunes Glyptodontes ont les plaques avec la surface interne fortement concave, et avec una grande perforation vasculaire au milieu. La concavité du cóté interne des pla- ques, est en effet un caractére a peu pres constant dans le jeune áge, _mais quand il attribue toutes les plaques qui sont concaves sur le cóté interne á des individus jeunes, il est en erreur, parce que chez certai- nes formes ce caractére persistait durant toute la vie de l'animal. La persistance de cette concavité est caractéristique des genres dont les plaques étaient séparées, ou unies par des sutures trés láches, comme les Doedicurus, les Plaxhaplus et les Neuryurus. Les degrés de conca- vité et de resserrement plus ou moins grandes des plaques, étaient en rélation avec le plus ou moins de développement du derme sur la face externe de la carapace, cette couche manquant dans les carapaces a sculpture parfaite et chez lesquelles la concavité interne des plaques n'existait que dans le jeune áge. . Quant a la grande perforation vasculaire céntrale et unique dont : parle l'auteur comme dernier caractére des jeunes Glyptodontes, c'est encore une erreur. Les perforations vasculaires des plaques ne sont pas plus grandes dans le jeune áge que dans les adultes; leurs dimensions ne diminuent que dans l'extréme vieillesse chez les espéces dont les plaques s'ankylosaient en partie, cessant aprés l'apport des matériaux nutritifs. C'est aussi une erreur de croire que les plaques des individus jeunes n'avaient qu'une perforation vasculaire ¡au milieu; le nombre de ces perforations étant variable selon les espéces et selon les régions de la carapace. Sur une méme carapace, on voit, parfois, que les plaques centrales ne portent qu'une seule perforation, et celles de la région ex- tréme ou postérieure en montrent huit a dix ou méme d'avantage; tandis que chez d'autres espéces, on peut trouver le méme nombre sur les plaques de la région centrale, que sur celles de la périphérie de la 645 formasen por puntos de osificación distintos, con desgaste del tejido conjuntivo dérmico intermedio. Como las placas de estos pretendidos individuos jóvenes se tocan entre sí y las prolongaciones óseas de las placas contiguas se penetran, es evidente que no había más substancia susceptible de dar origen a puntos de osificación distintos. Y por otra parte, si tal hubiera sido el caso, se deberían encontrar en todos los estadios de desarrollo, y esto es lo que no sucede. Además, se sab= perfectamente que no se forman en la extensión de la coraza de ningún Desdentado acorazado otros centros de osificación independientes que los que dan origen a las mismas placas. ¿Qué diré de la extraña opinión según la cual las placas poligonales de los individuos jóvenes, que ya se tocarían entre sí, se transformarían al crecer con la edad, en circulares? ¡Eso es contrario a todos los datos científicos de cualquier orden que sean y resulta algo absoluta- mente inconcebible! Se ha visto que según el autor los Gliptodontes jóvenes tienen las placas con la superficie interna fuertemente cóncava y con una gran perforación vascular en el centro. La concavidad del lado interno de las placas es, en efecto, un carácter más o menos constante en la edad juvenil, pero cuando él atribuye a individuos jóvenes todas las placas que son cóncavas por su lado interno, está en error, porque en algunas formas persistía ese carácter durante toda la vida del animal. La persis- tencia de tal concavidad es característica de los géneros cuyas placas eran separadas o unidas por suturas muy flojas, como los Doedicurus, los Plaxhaplus y los Neuryurus. Los grados de concavidad y de com- presión más o menos grandes de las placas estaban en relación con el mayor o menor desarrollo del dermis en la cara externa de la coraza, faltando esta capa en las corazas de escultura perfecta y en las cuales la concavidad interna de las placas sólo existía en la edad juvenil. Por lo que toca a la gran perforación vascular central y única, de que habla el autor como de un último carácter de los Gliptodontes jó- venes, digo también que ello importa un error más. Las perforaciones vasculares de las placas no son más grandes en la edad juvenil que en la adulta, como que sus dimensiones no disminuyen sino en la ex- trema vejez en las especies cuyas placas se anquilosaban en parte, cesando después el aporte de los materiales nutricios. Es también un error creer que las placas de los individuos jóvenes no tenían más que una perforación vascular en el centro, porque el número de esas perforaciones era variable según las especies y según las regiones de la coraza. En una misma coraza se ve a veces que las placas centrales sólo tienen una perforación y las de la región extrema o posterior muestran ocho o diez y a veces más, mientras que en otras especies se pueden encontrar en igual número tanto en las 646 x carapace. Ces perforations, ont une certaine importance parce que le nombre en est á peu pres fixe suivant la région de la carapace et sui- vant les espéces. SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA CARAPACE Comme complément de cette réfutation, je vais dire deux mots sur le développement de la carapace des Glyptodontes, la forme des plaques et de leur sculpture, par rapport á la nature du derme et de l'épiderme. Cela finira de démontrer la légéreté avec laquelle a procédé M. Lydekker. Les plaques osseuses de la carapace des Glyptodontes sont formées par un tissu osseux spongieux ou aréolaire, avec des grandes cavités placées entre deux tables (ou lames) ou couches, de tissu osseux plus dense et plus compacte, recouvertes á l'intérieur et a l'extérieur, par le périoste. Les plaques ne font pas partie du squelette primordial; elles sont de nature dermique comme les os de recouvrement du cráne; - C'est A dire qu'elles ne sont pas précédées par une carapace cartilagi- neuse; ces plaques se formaient donc comme dans les Tatous actuels, dans l'épaisseur du derme par lossification directe de la substance pré- osseuse ou squelettogéne. L'ossification commengait a l'état fotale, et était précédée par une membrane fibreuse solide, qui limitait les deux surfaces: interne et externe, et se transformait, soit par évolution, soit par substitution dans le périoste. Les plaques étaient déja formées dans le foetus, mais sans se toucher les unes aux autres. Les espaces entre les plaques, étaient occupés par le tissu du derme, qui disparaissait peu á peu, á mesure qw'avangait lPossification et qui grandissaient les plaques. A cet áge, quand les plaques n'étaient pas encore en contacte, dans la période embryonnaire, sur les bords perpendiculaires a la surface externe, il n'y avait pas de membrane périostique, celle-ci étant remplacée par une membrane d'une autre nature, beaucoup plus mince, non vascu- . latre, et par conséquent non squelettogáne; on en voit encore les tra- ces dans les plaques d'individus trés jeunes. ( L'ossification dans la direction paralléle aux surfaces interne et ex- terne des plaques, s'accomplissait en suivant les lamelles du tissu der- mique placées dans la méme direction. Cet accroissement, était trés fort sur le milieu de la plaque, dans le tissu aréolaire. Avec cet accrois- sement, disparaissait le tissu dermique entre les plaques, et les prolon- gations osseuses du tissu alvéolaire se mettaient en contact, se péné- traient les unes aux autres, commengant ainsi la formation des sutures; tandis que les plaques restaient complétement séparées dans le tiers interne de l'épaisseur des plaques, oú la membrane non vasculaire per- sistait separant les plaques par du tissu conjonctif intermédiaire. 647 placas de la región central como en las de la periferia de la coraza. Esas perforaciones tienen cierta importancia porque el número de ellas es poco más o menos uno mismo según la región de la coraza y según las especies. SOBRE EL DESARROLLO DE LA CORAZA Como complemento de esta refutación, quiero decir unas pocas pala- bras sobre el desarrollo de la coraza de los Gliptodontes, sobre la forma de las placas y de su escultura con relación a la naturaleza de la dermis y de la epidermis. Servirán para demostrar la ligereza con que ha pro- cedido el señor Lydekker. Las placas óseas de la coraza de los Gliptodontes son formadas por un tejido óseo esponjoso o areolar, con grandes cavidades situadas entre dos hojas (o láminas) o capas, de tejido óseo más denso y más compacto, recubiertas en el interior y en el exterior, por el periostio. Las placas no forman parte del esqueleto primordial; son de naturaleza . dérmica como los huesos de revestimiento del cráneo; es decir: no están precedidas por una coraza cartilaginosa. Esas placas se for- maban, pues, como en los Tatúes actuales, en el espesor de la dermis, por la osificación directa de la substancia preósea o esqueletógena. La osificación comenzaba durante el estado fetal y era precedida por una membrana fibrosa sólida, que limitaba a las -dos superficies: interna y externa, y se transformaba, sea por evolución sea por subs- titución, en el periostio. Las placas ya estaban formadas en el feto, pero sin tocarse unas con otras. Los espacios entre las placas eran ocupados por el tejido de la dermis, que desaparecía poco a poco, a medida que avanzaba la osificación y se agrandaban las placas. A esa edad, cuando las placas aún no estaban en contacto, en el período embrionario, en los bordes perpendiculares a la superficie externa, no había membrana perióstica, estando ésta reemplazada por una membrana de otra natu- raleza, mucho menos delgada, no vascular, y por consecuencia no esque- letógena. Los vestigios se ven todavía en las placas de los individuos muy jóvenes. La osificación en la dirección paralela a las superficies interna y externa de las placas, se efectuaba siguiendo las laminillas del tejido dérmico situadas en igual dirección. Ese crecimiento era muy fuerte en el medio de las placas, en el tejido areolar. Con ese crecimiento des- aparecía el tejido dérmico entre las placas y las prolongaciones óseas del tejido alveolar entraban en contacto, penetrándose unas a otras, empezando así la formación de las suturas, mientras que las placas quedaban completamente separadas en el tercio interno de su espesor, 648 Chez les espéces dont les plaques n'étaient toujours separées, ou étaient unies par des sutures trés láches, cette membrane non vasculaire disparaissait et était substituée par la membrane périostique, et des lors les bords des plaques prennaient une surface permanente comme en est le cas dans la presque totalité de celles que M. Lydekker a pris pour des jeunes. , Pour étre plus bref: l'accroissement dans la direction paralléle a la surface s'accomplissait par l'ossification du tissu lamineux périphé- rique non entouré par le périoste; ce tissu fibrillaire, s'allongeait et s'ossifiait produisant á mesure les aspérités ou saillies qui se pené- trent les unes aux autres formant les sutures. Le tissu osseux aréolaire est, ici du moins, en partie a découvert. L'ossification ne s'effectue que par un seul point d'ossification A chaque plaque, placé au milieu, ce qui fait que le tissu osseux pré- sente un aspect radiare, bien visible A la partie inférieure oú les pla- ques sont lisses, mais moins visible á la surface, á cause de la sculp- ture, dont tous les reliefs sont déja indiqués par la membrane périos- tique des le commencement de Possification des plaques. L'accroissement en épaisseur s'effectue par Vossification du tissu sous-périostique, et par la formation de nouvelles cellules; mais il ne se formait jamais sur la face externe, de la substance osseuse par appo- sition ni par bourgeonnement; seul moyen qui pourrait rendre vraisem- blables les suppositions de Lydekker. Chez les Glyptodontes, de méme que dans les Tatous actuels, le re- lief de la sculpture externe, était déja formé bien avant la naissance, et recouvert par les écussons cornés épidermiques correspondants. Personne n'ignore, qu'il y a une rélation constante entre la sculpture externe des plaques et la disposition des écussons cornés épidermi- ques; ceux-ci sont modelés sur celle-láa, et l'on sait que dans les Tatous actuels, la forme et la disposition des plaques épidermiques á partir de la naissance est absolument identique a tous les áges, indiquant ainsi une identité de la sculpture externe des plaques durant toute la vie de Panimal; comme en était aussi le cas pour les Glyptodontes. Sous ce rapport, aussi bien chez les Tatous de notre époque, que chez les anciens Glyptodontes, il y a deux dispositions principales différentes. Chez les uns (Dasypus, parmi les Tatous, et Panochtus, parmi les Glyp- -_ todontes) les écussons épidermiques ne récouvrent qu'une seule figure osseuse. Chez les autres (Tatusia, parmi les tatous; et Sclerocalyptus, Glyptodon, etc., parmi les Glyptodontes) chaque écusson corné épider- mique recouvre une figure osseuse, formée par la jonction de deux ou trois figures plus petites, appartenantes á autant de plaques distinctes. Dans la premiére disposition, les écussons cornés concordent avec les figures périphériques sousjacentes; si nous nous plagons un instant 649 donde la membrana no vascular persistía separando las placas por tejido conjuntivo intermedio. En las especies cuyas placas no eran siempre separadas o eran unidas por suturas muy flojas, esa membrana no vascular desaparecía y era substituída por la membrana perióstica, y desde entonces los bordes de las placas adquirían una superficie permanente, tal como ocurría en la casi totalidad de las que Lydekker ha considerado jóvenes. Para ser más breve: el crecimiento en la dirección paralela a la superficie se realizaba por la osificación del tejido laminoso periférico no rodeado por el periostio; ese tejido fibrilar se alargaba y se osificaba produciendo a medida las asperosidades o salientes que se penetran entre sí formando las suturas. El tejido óseo areolar está, por lo me- nos ahí, en parte a descubierto. La osificación no se efectuaba más que por un solo punto de osifi- cación en cada placa, situado en el medio, por lo cual el tejido óseo presenta un aspecto radial, bien visible-en la parte inferior, donde las placas son lisas, pero menos visible en la superficie a causa de la escultura, todos cuyos relieves ya están indicados por la membrana pe- rióstica desde el principio de la osificación de las placas. El crecimiento en espesor se efectuaba por la osificación del tejido subperióstico y por la formación de nuevas células; pero no se formaba nunca en la superficie externa de la substancia ósea ni por aplicación ni por brote, únicos medios que podrían hacer verisímiles las suposi- ciones de Lydekker. En los Gliptodontes, lo mismo que en los Tatúes actuales, el relieve de la escultura externa ya estaba formado mucho antes del nacimiento y recubierto por las placas córneas epidérmicas correspondientes. Nadie ignora que existe una relación constante entre la escultura externa de las placas y la disposición de las placas córneas epidér- micas; éstan están modeladas en aquélla; y sabido es que en los Tatúes actuales la forma y la disposición de las placas epidérmicas, a partir del nacimiento, es absolutamente idéntica en todas las edades, indicando así una identidad de la escultura externa de las placas que dura toda la vida del animal, tal como también ocurría en los Glip- todontes. y Desde este punto de vista, tanto entre los Tatúes de nuestra época como entre los antiguos Gliptodontes, hay dos disposiciones principales diferentes. En unos: (Dasypus, entre los Tatúes, y Panochtus, entre los Gliptodontes) las placas epidérmicas no recubren más que una sola figura ósea. En los otros (Tatusia, entre los Tatúes, y Sclerocalyptus, Glyptodon, etc., entre los Gliptodontes) cada placa córnea epidérmica recubre una figura ósea formada por la junción de dos o tres figuras más pequeñas, pertenecientes a otras tantas placas distintas. 650 dans le méme point qui s'est placé M. Lydekker, nous trouvons le Pa- - nochtus que, s'il était vrai que les plaques durant le jeune áge étaient lisses et sans figures, il faudrait admettre que les plaques á cet áge n'avaient pas d'écusson corné, ou qu'il n'y en avait qu'un seul pour chaque plaque au lieu de la cinquantaine qui devait en avoir dans l'áge adulte! ce qui est un disparate. Je serai curieux de savoir quelle dis- position d'épiderme corné attribue M. Lydekker á ces genres pendant le jeune áge. Dans le deuxiéme cas, ce que l'on pourrait appeler, avec raison, un non-sens, est encore plus évident. Dans les plaques oú deux figures périphériques s'unissaient pour n'en faire qu'une seule, il est évident que l'union s'est effectuée de trés bonne heure, autrement on ne pour- rait pas comprendre comment c'est que ces figures ne portent qu'un seul écusson corné; on ne pourrait pas admettre non plus que les écus- sons épidermiques se seraient formés en deux ou trois parties distinc- tes, et qu'apres se seraient soudées dans une seule. Cela démontre que la sculpture était la méme a tous les áges; mais supposons comme M. Lydekker que, dans le jeune áge, ces plaques n'auraient eu que la figure centrale formée; alors il n'y avait également que l'écusson épi- dermique centrale, ou la partie périphérique elle en portait d'autres, et de quelle forme? Autant de questions sur lesquelles j'attend que M. Lydekker nous renseignera. En attendant, et jugeant par l'organisation de ces animaux et de ses plus proches parents actuels, j'en tire la conséquence, que cet auteur s'est trompé en tout, d'une maniére assez malheureuse. AUGMENTATION OU DIMINUTION DANS LE NOMBRE DES FIGURES DES PLAQUES Nous avons vu que dans les plaques de la carapace, la variation dans le nombre des figures varie depuis celles qui n'en ont pas du tout, jusqu'a celles qui en présentent une cinquantaine; et que ces variations dans le nombre des figures peuvent se rencontrer sur un méme individu, selon les différentes régions de la carapace; ou peu- - vent se présenter dans la méme région, prise dans plusieurs espéces. Les espéces étant, sans aucune doute, emparentées et descendant les unes des autres, ou de souches communes, il est évident que la trans- formation des espéces n'a pu s'effectuer sans un changement de la sculpture de la carapace, accompagné d'une augmentation ou d'une di- minution dans le nombre des figures. Aussi, c'est sans doute par une augmentation dans le nombre des figures, que la sculpture de Propa- laehoplophorus c'est successivement transformée dans celle de Ploho- phorus, Nopachtus et Panochtus; et c'est par une diminution du nombre 651 En la primera disposición, las placas córneas concuerdan con las figuras periféricas subyacentes; si me coloco por un instante en el mismo punto en que se ha colocado Lydekker, encuentro el Panochtus que, si fuera cierto que las placas durante la edad juvenil eran lisas y sin figuras, resultaría necesario admitir que las placas a esa edad no tenían placa córnea o sólo tenían una placa córnea por cada placa ósea en lugar de la cincuentena que debían tener en la edad adulta. Lo que es un disparate. Sería curioso saber qué disposición de epi- dermis córnea les atribuye Lydekker a estos géneros durante la edad juvenil. - En el segundo caso es más evidente aún lo que podría denominarse un contrasentido. En las placas en que dos figuras periféricas se unían para no formar más que una sola, es evidente que la unión se efec- tuaba muy temprano, porque de otra manera no se podría comprender cómo tales figuras no ostentan más que una placa córnea; ni se podría admitir tampoco que las placas epidérmicas se hubiesen formado en dos o tres partes distintas y que después se hubiesen soldado en una sola. Ello demuestra que la escultura era una misma en todas las edades. Pero supongamos, como el señor Lydekker, que en la edad juvenil no hubiesen tenido esas placas más que la figura central formada, y entonces, igualmente, no había más que la placa epidérmica central o la parte periférica ostentaba algunas otras. Pero y ¿de qué forma? He ahí otras tantas cuestiones acerca de las cuales espero que el se- ñor Lydekker ha de proporcionarnos datos. Mientras tanto, juzgando por la organización de estos animales y por la de sus más próximos parientes actuales, llego a la consecuencia de que el autor se ha equivocado en todo de un modo bastante des- graciado. AUMENTO O DIMINUCIÓN » EN EL NÚMERO DE FIGURAS DE LAS PLACAS Se ha visto que en las placas de la coraza, la diversidad en el número de figuras varía desde las que no tienen ninguna hasta las que presentan una cincuentena de ellas; y que esas variaciones en el nú- mero de figuras pueden ser encontradas en un mismo individuo, segúa las diferentes regiones de la coraza, o pueden presentarse en la misma región, tomada en varias especies. Estando, sin duda alguna, empa- rentadas las especies y descendiendo unas de otras o de troncos comu- nes, es evidente que la transformación de las especies no ha podido efectuarse sin un cambio de la escultura de la coraza, acompañado de un aumento o de una diminución en el número de las figuras. Es 652 des figures et par leur effacement graduel que la sculpture de Ploho- phorus ou d'une forme voisine, s'est successivement transformée en celle de Pseudoneuryurus, Neuryurus, Plaxhaplus et Doedicurus. Mais ces changements, n'ont pas eu lieu dans les individus adultes, ni méme dans les jeunes; ces transformations se sont effectuées dans la période embryonnaire, par une augmentation ou une diminution du nombre de protubérances ou tubercules formés par la substance préos- seuse ou squelettogéne sous-périostique. : Le type de sculpture externe le plus parfait est celui que l'on ob- serve dans la région centrale de la carapace des grandes espéces du genre Glyptodon (Glyptodon reticulatus, elongatus, etc.) ; ici chaque plaque porte une figure centrale et plusieurs périphériques, separées par des chenaux trés profonds et disposés de maniére a former un systéme réticulaire parfait, chacune de ces figures était recouverte par un écusson corné, de la méme forme; les sillons réticulaires indiquent les limites de ces écussons dont le bord se retournait dans ces sillons, dont le fond était parcouru par un systéme de vaisseaux vasculaires; les principales branches vasculaires étant les perforations que l'on voit au fond des sillons qui entourent la figure centrale, dans le point de départ des sillons radiaux; mais quelqu'une de ces perforations, dans quelques espéces, contenait aussi les bulbes de fortes soies. La table interne de ces plaques, de méme que l'externe au-dessous des figures, montrent la structure radiaire du tissu osseux, les rayons partant du centre du point d'ossification unique a la périphérie. Dans les tu- bercules qui constituent la sculpture des plaques, cette forme radiaire n'existe plus, ou elle est peu visible dans la figure centrale, tandis que dans les figures latérales, elle part obliquement de lintérieur des plaques, au dehors, et du point limitant le sillon interne, a la périphérie. Cela prouve que les tubercules et les sillons correspondants étaient déja formés avant lossification des plaques, et que la structure ra- diaire, elle a été interrompue par les sillons profonds du systéme réticulaire. L'ossification des tubercules s'est effectuée par la déposi- tion de sels calcaires procedants de l'intérieur a l'extérieur, dans le tissu lamineux placé immédiatement au-dessous de la membrane pé- -—riostique, qui a servi comme de bon creux au moulage de la sculpture par le tissu osseux. Dans les espéces ou les genres chez lesquels la sculpture est plus basse et les sillons moins profonds, ceux-ci n'ont interrompu si com- pletement le rayonnement du tissu osseux, et la Structure radiaire est bien plus visible. Dans les espéces chez lesquelles il n'y avait que la figure centrale parfaitement formée, avec un sillon périphérique peu accentué, et les figures périphériques rudimentaires, la structure ra- diaire du tissu osseux est bien visible aussi bien sur les figures cen- 653 también algo que no admite duda que la escultura del Propalaehoplo- phorus se transformó en la de Plohophorus, Nopachtus y Panochtus, por un aumento en el número de las figuras; y por una diminución del número de figuras y por su desaparición gradual es como la escu!- tura de Plohophorus o de una forma próxima, se transformó sucesiva- mente en la de Pseudoneuryurus, Neuryurus, Plaxhaplus y Doedicurus. Pero estos cambios no se verificaron en individuos adultos ni tam- poco en individuos jóvenes. Esas transformaciones se efectuaron du- rante el período embrionario, por un aumento o diminución del número de las protuberancias o tubérculos formados por la substancia preósea o esqueletógena subperióstica. El tipo de escultura externa más perfecto es el que se observa en la región central de la coraza de las grandes especies del género Glyptodon (Glyptodon reticulatus, elongatus, etc.). Cada placa pre- senta en estos casos una figura central y varias periféricas, separadas por canales muy profundos y dispuestos en forma de sistema reticular perfecto. Cada una de esas figuras era recubierta por un escudo córneo, de forma igual; los surcos reticulares indican los límites de esos ' escudos, cuyo borde se volvía hacia esos surcos, cuyo fondo era reco- rrido por un sistema de vasos vasculares; las principales ramas vascu- lares eran las perforaciones que se ven en el fondo de los surcos que rodean a la figura central, en el punto de partida de los surcos radiales; pero algunas de esas perforaciones, en algunas especies, contenía también bulbos de fuertes cerdas. La hoja interna de estas placas, lo mismo que la externa debajo de las figuras, muestran la estructura .radial del tejido óseo, cuyos radios parten hacia la periferia desde el centro del punto de osificación único. En los tubérculos que constituyen la escultura de las placas, esta forma radial no existe ya o es poco visi- ble en la figura central, mientras que en las figuras laterales ella sale oblicuamente del interior de las placas para afuera y del punto que limita el surco interno a la periferia. Ello prueba que los tubérculos y los sur- cos correspondientes ya estaban formados antes de la osificación de las placas y que la estructura radial quedó interrumpida por los surcos profundos del sistema reticular. La osificación de los tubérculos se efectuó por la deposición de sales calcáreas procedentes del interior al exterior, en el tejido laminoso situado inmediatamente debajo de la membrana perióstica, que sirvió como de molde para el vaciado de la escultura para el tejido óseo. En las especies o los géneros en los cuales la escultura es más baja y los surcos menos profundos, éstos no han interrumpido tan completa- mente la radiación del tejido óseo y la estructura radial es mucho más visible. En aquellas especies en las cuales sólo había una figura central perfectamente formada, con un surco periférico poco acentuado, y las 654 trales que sur celles périphériques, et l'on voit trés souvent les rayons osseux en forme d'arétes, se prolongeant jusqu'a la périphérie, en dé- coupant les sillons peu profonds qui entourent la figure centrale et qui ne constituent plus une barriére pour le prolongement des rayons osseux. Dans les plaques á surface externe lisse sans sculpture, la structure radiaire est réguliére et trés visible á partir du centre méme de la surface; absolument comme qa se passe dans la surface interne. Toutes ces gradations de forme sont caractéristiques de plusieurs es- péces et par conséquent persistantes et elles apparaissent de tres bonne heure. Le plus ou moins d'éffacement de la sculpture externe et du réseau réticulaire, était donc en relation avec la disposition de l'épiderme, et le plus ou moins de développement de la couche de tissu dermique qui s'interposait entre les plaques osseuses et les écussons cornés épi- dermiques. ' Nous avons dit que dans les vliltontes a sculpture et a réseau, réticulaire parfait, chaque figure simple ou composée osseuse était _recouverte par un écusson corné de la méme forme, qui était placé directement sur la surface osseuse; celle-ci présentant des rugosités et des trés petites perforations vasculaires, destinées á PROA et au renouvellement de l'épiderme. Chez les espéces dont la figure centrale était parfaite, et les péri- phériques imparfaites et a réseau réticulaire rudimentaire, il n'y avait que lP'écusson corné centrale, couvrant la figure correspondante; et les écussons périphériques étaient un peu séparés des figures osseuses, par l'interposition d'une mince couche de tissu dermique. Dans les es- péces du genre Lomaphorus, qui n'avaient dans les plaques que la fi- gure centrale de formée et une zone périphérique, cette zone était re- couverte par une couche dermique.plus épaisse qui s'interposait entre la surface osseuse et l'épiderme. Dans Neuryurus, la sculpture externe a d:sparu, et les plaques étaient complétement couvertes par une mince couche de tissu dermique, de maniére que les écussons cornés n'adhé- raient plus nulle part sur l'os; la surfacé dés plaques était rugueuse, avec un nombre considérable de petites perforations vasculaires pour le passage des vaisseaux destinés á nourrir l'épiderme et le derme externe. Le Plaxhaplus n'est qu'une spécialisation de la forme précédente. La couche dermique externe était devenue plus épaisse et la surface osseuse de la plaque plus lisse; le nombre des perforations vasculaires a considérablement diminué, mais elles sont devenues plus grandes et quelques unes traversaient toute la carapace sans envoyer des ramifi- cations dans le tissu osseux; de sorte qu'il n'y passait que des vais- seaux destinés exclusivement á nourrir le derme externe. Cette évo- lution a ¡abouti au Doedicurus, dont les plaques sont traversées par le 655 figuras periféricas- rudimentarias, la estructura radial del tejido óse> es bien visible tanto en las figuras centrales como en las periféricas; y muy a menudo se ven los radios óseos en forma de aristas prolon- gándose hasta la periferia, cortando los surcos poco profundos que ro- dean a la figura central y que ya no constituyen una barrera para el prolongamiento de los radios óseos. En las placas de superficie exterha lisa sin escultura, la estructura radial es regular y muy visible a partir del centro mismo de la superficie, absolutamente tal como sucede en la superficie interna. Todas estas gradaciones de forma son caracterís- ticas de varias especies y, por consecuencia, persistentes, apareciendo muy temprano. : El mayor o menor grado de desaparición de la escultura externa y de la malla reticular estaba, pues, en relación con la disposición de la epidermis y con el mayor o menor desarrollo de la capa de tejido dér- “mico que se interponía entre las placas óseas y los escudos cór- neos epidérmicos. He dicho que en los Gliptodontes de escultura y malla reticular per- fecta cada figura ósea simple o compuesta estaba recubierta por un escudo córneo de la misma forma situado directamente sobre la super- ficie Ósea, presentando ésta rugosidades y muy pequeñas perforaciones vasculares, destinadas a la alimentación y la renovación de la epidermis. En las especies en las cuales la figura central era perfecta y las periféricas imperfectas y de malla reticular rudimentaria, sólo había un escudo córneo central cubriendo a la figura correspondiente; y los escudos periféricos estaban un poco separados de las figuras óseas por la interposición de una delgada capa de tejido dérmico. En las especies del género Lomaphorus, que sólo ostentaban en las placas la figura central formada y una zona periférica, esta zona estaba recubierta por una capa dérmica más gruesa que se interponía entre la superficie ósea y la epidermis. En Neuryurus la escultura externa ha desaparecido y las placas estaban completamente cubiertas por una delgada capa de tejido dérmico, de manera que los escudos córneos no se adherían en ninguna parte al hueso; la superficie de las placas era rugosa, con un considerable número de pequeñas perforaciones vasculares para el pa- saje de los vasos destinados a nutrir la epidermis y la dermis externa. . El Plaxhaplus no es más que una especialización de la forma prece- dente. La capa dérmica externa se había hecho más gruesa y la super- ficie ósea de la placa más lisa; el número de las perforaciones vascu- lares ha disminuído considerablemente, pero se han hecho más grandes y algunos atravesaban toda la coraza sin enviar ramificaciones al tejido óseo, de manera que sólo pasaban vasos destinados exclusiva- mente a mutrir la dermis externa. Esta evolución culminó en Doedicurus, cuyas placas están atravesadas por un número de tres a cinco o seis 656 nombre de trois á cing ou six perforations tres grandes,*dont le dia- métre peut méme dépasser d'un centimétre. Ces perforations ne pren- nent plus aucune part á la nutrition des plaques osseuses, qui possé- dent un systéme de petites perforations indépendants; ces perforations donnent passage aux gros vaisseaux destinés a la nutrition du derme ex- terne, qu'ici il avait a peu prés un centimétre d'épaisseur et était recouvert par un épiderme terminé par des écussons cornés, en forme de tubercules coniques. | Dans tous ces animaux chez lesquels la cuirasse était couverte par une couche de tissu dermique, les plaques étaient unies par des sutu- res, d'autant plus láches autant que la couche dermique externe était plus développée. Cette séparation plus ou moins grande des plaques, est toujours acompagnée par l'existence d'une surface interne con- cave, et persistante á tout les áges; dans certaines régions de la cara- pace de Doedicurus, cette concavité est méme double: interne et ex- terne; tandis que chez les espéces dont les plaques sont unies par des sutures trés serrées, la concavité interne s'efface de bonne heure. Il faut, pourtant, exceptuer de cette régle les plaques qui n'étaient ali- mentées que par une seule branche artérielle primaire, placée au mi- lieu de la plaque; dans ce cas, la concavité interne, parait étre en rélation avec ce caractére et restait persistante, comme en offre un bel exemple le Glyptodon Falkneri. Pourtant, la concavité produite par le reláachement des sutures et la formation du derme externe, n'est pas égale a celle qui résulte du développement d'une branche arté- rielle centrale principale. Dans ce dernier cas, la concavité est á peu pres égale dans toutes les directions et elle s'accentue vers le milieu, donnant á cette partie un aspect infundibuliforme. Quand la conca- vité, est le résultat du développement du derme externe, elle se trouve seulement ou principalement dans la direction transversale, tandis qu'elle est nulle ou peu marquée, dans la direction longitudinale. Il en résulte que les cótés latéraux des plaques contigués, en crois- sant se mettent en contact par leurs bords relevés et forment des arétes osseuses saillantes et longitudinales, qui n'apparaissent qu'a un áge tres avancé: c'est un véritable caractére sénile; et M. Lydekker a - pris des individus présentant des caractéres semblables, pour des jeunes! * DASYPODA Ameghino = Dasypodidae (in parte) pour Lydekker; page 51. — M. Lydekker divise ses Dasipodidae en trois sous-familles: les Chlamydotherinae, les Dasypodinae et les Peltephilinae. J'ai déja indiqué que le Peltephilus et ses alliés constituent un groupe tres dis- - tinct, que je considére d'égale valeur a ceux des Glyptodontia et des ., Me 657 perforaciones muy grandes, cuyo diámetro puede ser hasta mayor de un centímetro. Esas' perforaciones ya no toman parte alguna en la nutrición de las placas óseas, que poseen un sistema de pequeñas perforaciones independientes; estas perforaciones dan paso a los gran- des vasos destinados a la nutrición de la dermis externa, que ahí tenía poco más o menos un centímetro de espesor y estaba recubierta por una epidermis terminada en escudos córneos en forma de tubércu- los cónicos. En todos estos animales en que la coraza estaba cubierta por una capa de tejido dérmico, las placas estaban unidas por suturas, tanto más flojas cuanto más desarrollada estaba la capa dérmica externa. Esta separación más o menos grande*de las placas siempre está acom- pañada por la existencia de una superficie interna cóncava y persis- tente en todas las edades; en ciertas regiones de la coraza de Doe- dicurus esa concavidad llega a ser hasta doble: interna y externa; mientras que en las especies cuyas placas están unidas por suturas muy prietas, la concavidad interna se borra temprano. Hay que excep- tuar, sin embargo, de esta regla a las placas que no eran alimentadas más que por una sola rama arterial primaria, situada en el medio de cada una de ellas; en este caso, la concavidad interna parece estar en relación con tal carácter y era persistente, tal como ofrece un buen ejemplo de ello el Glyptodon Falkneri. La concavidad producida por el relajamiento de las suturas y la formación de la dermis externa, no es, sin embargo, igual a la que resulta del desarrollo de una rama arterial central principal. En este último caso, la concavidad es poco más o menos ¡igual en todas direcciones y se acentúa hacia el medio, dándole a esta parte un aspecto infundibuliforme. Cuando la concavidad es el resultado del desarrollo de la dermis externa, ella sólo se encuentra (y sino sólo, principalmente) en dirección transversal, mientras que casi no existe o está poco marcada en dirección longitudinal. De ello resulta que, al crecer los costados laterales de las placas contiguas, se ponen en contacto por sus bordes levantados y forman aristas óseas salientes y longitudinales que sólo aparecen a una edad muy avanzada. Es un verdadero carácter senil. ¡Y el señor Lydekker ha considerado jóvenes ' a individuos que presentan caracteres semejantes! % DASYPODA Ameghino = Dasypodidae (in parte) para Lydekker, página 51. — El señor Lydekker divide a sus Dasypodidae en tres sub- familias: los Chlamydotherinae, los Dasypodinae y los Peltephilinae. Ya tengo dicho que el Peltephilus y sus aliados constituyen un grupo muy distinto, al cual considero de igual valor que el de los G!yptodontia AMEGHINO — V. XI 42 658 Dasypoda. Dans ce dernier sous-ordre j'admet cinq familles: les Chla- mydotheridae, les Tatusidae, les Priodontidae, les Dasypodidae et les Chlamydophoridae. Les principaux caractéres de ces groupes sont les suivants: CHLAMYDOTHERIDAE. — Les dents ne dépassant pas le nombre de dix sur chaque cóté de chaque mandibule; les antérieures, simples et elliptiques, les postérieures plus allongées et bilobées par un sillon perpendiculaire, offrant une forme intermédiaire entre celles des Da- sypoda typiques, et celles des Glyptodontes (ce caractére ne se trouve dans aucun autre groupe des Dasypoda). Sans dentition de lait en fonction. Branche ascendante de la mandibule, formant presque un angle droit avec la branche horizontale, et placée sur le cóté externe de celle-ci. Angle mandibulaire arrondi, sans apophyse saillante. Cas- que céphalique indépendant de la carapace dorsale; celle-ci com- prend: un bouclier scapulaire, un bouclier pelvien et plusieurs bandes transversales intermédiaires. Les écussons cornés étaient de la méme forme que les figures des plaques qu'ils recouvraient. La carapace de la queue était annellée a la base et couverte de plaques imbriquées dans la partie postérieure. : * TATUSIDAE. — Les dents ne dépassent pas le nombre de dix, sur chaque cóté de chaque mandibule; étant toutes de contour cylindrique ou sous-cylindrique. Une dentition de lait bien développée et en fone- tion jusqu'a un Age assez avancé (ce caractére ne se trouve dans au- cun autre groupe des Dasypoda). Branche ascendante de la mandibule, couchée en arriére et placée sur la méme ligne longitudinale de la branche horizontale. Angle mandibulaire formant une apophyse sail- lante, mais placée tres haut. Casque céphalique independant de la cuirasse dorsale; celle-ci est composée: d'un bouclier scapulaire, un bouclier pelvien, et plusieurs bandes mobiles intermédiaires. Les écus- sons cornés recouvrant les plaques sont de forme différente de celle des figures qui constituent la sculpture des plaques (ce caractére dans les Dasypoda, est exclusif de ce groupe). Carapace de la queue annel- lée a la base et formée dans la partie postérieure par des petites _plaques imbriquées. PRIONODONTIDAE. — Dents trés nombreuses, dépassant le nombre de vingt sur chaque cóté de chaque mandibule, et pouvant méme arriver au nombre de > (ce caractére parmi les Dasypoda, est exclusif de ce groupe). 11 n'y a pas de dentition de lait en fonction. Branche ascen- dante de la mandibule, couchée en arriére et placée sur la méme ligne longitudinale de la branche horizontale. Angle mandibulaire formant une apophyse saillante et placé assez bas. Le casque céphalique est 659 y los Dasypoda. En este último suborden admito cinco familias: los Chlamydotheridae, los Tatusidae, los Priodontidae, los Dasypodidae y los Chlamydophoridae. Los principales caracteres de estos grupos son los siguientes: CHLAMYDOTHERIDAE. — Los dientes no sobrepasan el número de diez en cada lado de cada mandíbula; los anteriores son simples y elíp- ticos y los posteriores más alargados y bilobulados por un surco per- - pendicular, ofreciendo una forma intermedia entre los de los Dasypoda típicos y los de los Gliptodontes, carácter que no se encuentra en ningún otro grupo de los Dasypoda. Sin dentición de leche en función. Rama ascendente de la mandíbula, formando casi un ángulo recto con la rama horizontal y situada en el costado externo de ésta. Angulo man- dibular redondeado, sin apófisis saliente. Casco cefálico independiente de la coraza dorsal. Esta comprende: un escudo escapular, un escudo pélvico y varias bandas transversales intermedias. Los escudos córneos eran de la misma forma que las figuras de las placas que recubrían. La coraza de la cola era anillada en su base y cubierta de placas imbricadas en la parte posterior. TATUSIDAE. — Los dientes no sobrepasaban el número de diez en cada lado de cada mandíbula y todos ellos eran de contorno cilíndrico o subcilíndrico. Dentición de leche bien desarrollada y en función hasta una edad bastante avanzada, cuyo carácter no se encuentra en ningún otro grupo de los Dasypoda. Rama ascendente de la mandíbula echada hacia atrás y situada en la misma línea longitudinal de la rama hori- zontal. Angulo mandibular formando una apófisis saliente, pero situada muy arriba. Casco cefálico independiente de la coraza dorsal. Esta se | compone: de un escudo escapular, un escudo pélvico y varias bandas -movibles intermedias. Los escudos córneos que recubren las placas son de forma diferente de los de las figuras que constituyen la escultura de las placas óseas, cuyo carácter es exclusivo de este grupo entre los Dasypoda. Coraza de la cola anillada en su base y formada en su parte posterior, por pequeñas placas imbricadas. PRIONODONTIDAE: — Dientes muy numerosos, cuyo número sobre- pasa el de veinte en cada lado de cada mandíbula, pudiendo llegar hasta a ser Sa carácter que es exclusivo de este grupo entre los Dasypoda. No hay dentición de leche en función. Rama ascendente de la mandí- bula echada hacia atrás y situada en la misma línea longitudinal de la rama horizontal. Angulo mandibular formando una apófisis saliente y situado bastante abajo. El casco cefálico es completamente indepen- 660 compléetement independant de la carapace dorsale; celle-ci est com- posée: par un petit bouclier scapulaire,' un petit bouclier pelvien, et un nombre considérable de bandes mobiles intermédiaires; les plaques sont d'une forme rectangulaire, et presque égales d'un bout á l'autre de la carapace. Les plaques cornées de l'épiderme sont de la méme forme que-celle des figures qu'elles couvrent. La carapace de la queue est formée par des petites plaques imbriquées, d'un bout a l'autre. DASYPODIDAE. — Les dents ne dépassent jamais le nombre de dix ' dans chaque cóté de chaque máchoire, et sont toutes de contour cylin- drique, ou sous-cylindrique. Il n'y a jamais de denture de lait en fonc- tion. La branche ascendante de la mandibule se reléve presque a l'an- gle droit, et elle est placée sur le cóté externe de la branche horizon- tale. L'angle mandibulaire est arrondi et sans apophyse indépendante. L'arcade zygomatique présente un rudiment d'apophyse descendante. Le casque céphalique est toujours bien séparé de la carapace dorsale, celle-ci, dans les formes vivantes, est composée: par un bouclier sca- pulaire, un bouclier pelvien et plusieurs bandes mobiles intermédiaires; dans la plupart des formes fossiles, et dans celles des premiers temps Tertiaires, sans exception, il n'y a pas de bouclier scapulaire; la ca- rapace étant alors composée par des bandes mobiles, dans toute la partie médiane et antérieure. La queue est toujours cylindrique et á bout conique, mais la carapace qui la recouvre est de forme variable. CHLAMYDOPHORIDAE. — Dents en nombre réduit, ne dépassant ja- mais le nombre de dix dans chaque cóté de chaque mandibule, toutes cylindriques ou sous-cylindriques. La branche ascendante de la man- dibule se reléve á angle droit, et elle est placée sur le cóté externe - de. la branche horizontale. L'angle mandibulaire est arrondi et sans apophyse saillante. Il n'y a pas de casque céphalique indépendant de la carapace dorsale; le cráne étant recouvert par la partie antérieure de celle-ci (ce caractére est exclusif de ce groupe, parmi les Dasypoda). Cette carapace céphalo-dorsale est formée par des bandes transver- sales mobiles, d'un bout a l'autre, mais il y a un petit bouclier pelvien . Indépendant placé verticalement dans la partie postérieure. La queue, dans son bout, est aplatie et élargie; ces caracteres lui donnant un - aspect claviforme. : ENUMÉRATION DES CARACTERES, ASSEZ RESTREINTE DASYPODIDAE Lydekker, p. 51. — Cette famille comprend, d'apres M. Lydekker, tous les animaux que j'ai distribué dans les deux sous- ordres des Dasypoda et des Peltateloidea. : 661 diente de la coraza dorsal. Esta se compone: de un pequeño escudo escapular, un pequeño escudo pélvico y un número considerable de bandas movibles intermedias; las placas son de una forma rectangular y casi iguales de uno a otro extremo de la carapaza. Las placas cór- neas de la epidermis son de la misma forma que la de las figuras que recubren. La coraza de la cola es formada por pequeñas placas imbri- cadas de una a otra extremidad. DASYPODIDAE. — Los dientes no sobrepasan nunca el número de diez en cada lado de cada maxilar y todos ellos son de contorno cilíndrico o subcilíndrico. Nunca hay dentadura de leche en función. La rama as- cendente de la mandíbula se levanta casi en ángulo recto y está situada en el lado externo de la rama horizontal. El ángulo mandibular es redondeado y sin apófisis independiente. La arcada cigomática pre- senta un rudimento de apófisis descendente. El casco cefálico siem- pre está bien separado de la coraza dorsal, que, en las formas vivas, se compone: de un escudo escapular, un escudo pélvico y varias bandas movibles intermedias. En la mayor parte de las formas fósiles y en las de los primeros tiempos Terciarios, sin excepción, el escudo escapular falta; y la coraza está entonces formada por bandas movibles en toda la parte media y anterior. La cola es siempre cilíndrica y de extremidad cónica, pero la coraza que la recubre es de forma variable. CHLAMYDOPHORIDAE. — Dientes en número reducido, que nunca pa- san de diez en cada lado de cada mandíbula, siendo todos ellos cilín- dricos o subcilíndricos. La rama ascendente de la mandíbula se levanta en ángulo recto y está situada en el lado externo de la rama horizontal. El ángulo mandibular es redondeado y sin apófisis saliente. No hay casco cefálico independiente de la coraza dorsal; y el cráneo está recubierto por la parte anterior de ésta, lo que entre los Dasypoda constituye un carácter exclusivo de este grupo. Esta coraza céfalo- dorsal es formada por bandas transversales movibles, de una a otra extremidad, pero hay un pequeño escudo pélvico independiente situado verticalmente en la parte posterior. La cola es aplanada y ensanchada en su extremidad, cuyos caracteres le dan un aspecto claviforme. ENUMERACIÓN DE LOS CARACTERES, BASTANTE RESTRINGIDA DASYPODIDAE, Lydekker, página 51. — Según el señor Lydekker esta familia comprende todos los animales a los cuales he distribuido en los dos subórdenes de los Dasypoda y los Peltateloidea. 662 Les caractéres qu'il en donne sont parfaitement applicables aux ani- maux que j'ai inclus dans le sous-ordre des Dasypoda, mais non dans celui des Peltateloidea; car j'ai établi que la carapace des représen- tants de ce dernier groupe, elle était composée par des plaques mobiles, d'un bout á l'autre, et simplement imbriquées; elle n'est jamais di- visée en trois boucliers, et les plaques ne sont jamais soudées. Les . caractéres du sous-ordre des Dasypoda je les ai déja donnés dans un autre ouvrage (17). D'aprés M. Lydekker, ce groupe s'étendrait depuis les couches du Santa-cruzien jusqu'a nos jours. Pourtant il est beaucoup plus ancien; probablement crétacé, puis qu'il apparait déja complétement consti- tué dans les couches a Pyrotherium (18). CHLAMYDOTHERIDAE Ameghino = Chlamydotherinae pour Ly- dekker, page 52. — Ce groupe correspond a celui des Chlamydotheridae Ameghino 1889, auquel j'attribue une valeur de famille. CHLAMYDOTHERIUM Lund; Lydekker, page 52. — Enumération des principaux caractéres génériques: rien a remarquer si ce n'est qu'a la fin, oú il dit que le Chlamydotherium australe, de Santa-Cruz, a été fondé sur une plaque du genre Propalaehoplophorus; je me suis déja expliqué ci-dessus sur ce sujet. : CHLAMYDOTHERIUM TYPUM Ameghino; Lydekker, page 53.— Enu- mération des principaux caractéres fournis par la carapace. Du sque- lette il fait mention d'une mandibule incompléte plus grande que la correspondante du Glyptodon clavipes et qui démontre que les sept der- niéres molaires avaient le méme type allongé et reniforme. Une tibio- fibule de la méme collection présente les mémes dimentions relacÑOs que dans Dasypus sexcinctus. CHLAMYDOTHERIUM PARANENSE Ameghino; Lydekker, page 54. — Bréve énumération des principaux caracteres de l'espéce, tirés exclu- (17) F, AMEGHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la Repú- blica Argentina, page 852; Buenos-Ayres, 1889. (18) F. AmecHINO: Contribución al Conocimiento de los ride fósiles, etc., page 922, Buenos-Ayres, 1889; et dans: Premiére contribution a la connaissance de la faune mam- malogique des couches á Pyrotherium, Buenos-Ayres, 1895, page 40. > 663 Los caracteres que da son perfectamente aplicables a los animales que he incluído en el suborden de los Dasypoda, pero no en el de los Peltateloidea, porque tengo establecido que la «coraza de los repre- sentantes de este último grupo era formada por placas movibles de una a Otra extremidad y simplemente imbricadas, no estando nunca divi- dida en tres escudos ni teniendo nunca soldadas las placas. En otra obra (17) ya he dado los caracteres del suborden de los Dasypoda. Según el señor Lydekker este grupo se extendería desde las capas del Santacruceño hasta nuestros días. Y sin embargo, es mucho más an- tiguo, probablemente cretáceo, porque ya aparece completamente cons- tituído en las capas con restos de Pyrotherium (18). CHLAMYDOTHERIDAE Ameghino = Chlamydotherinae para Lydek- ker, página 52. — Este grupo corresponde al de los Chlamydotheridae Ameghino, 1889, al cual le atribuí un valor de familia. ; CHLAMYDOTHERIUM Lund; Lydekker, página 52. — Enumeración de los principales caracteres genéricos, en los cuales nada hay que hacer notar como no sea que al final dice el autor que el Chlamydo- therium australe de Santa Cruz ha sido fundado en una placa del género Propalaehoplophorus, acerca de cuyo asunto ya he dicho lo bastante. CHLAMYDOTHERIUM TYPUM Ameghino; Lydekker, página 53. — Enu- meración de los principales caracteres proporcionados por la coraza. Del esqueleto menciona una mandíbula incompleta, siendo ella más grande que la correspondiente de Glyptodon clavipes y que demuestra que los siete últimos molares eran del mismo tipo alargado y reniforme. Una tibiofíbula de la misma colección presenta las mismas dimensiones relativas que en el Dasypus sexcinctus. CHLAMYDOTHERIUM PARANENSE Ameghino; Lydekker, página 54. — Breve enumeración de los principales caracteres de la especie, tomados (17) F. AmecHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 852; Buenos Aires, 1889. (18) F. AmecHIiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., pág. 922; año 1889; y Prémiére contribution á la connaissance de la faune mammalogique des couches á Pyrotherium, página 40, 1895. 664 sivement des plaques de la carapace et sur lesquels il paraíit qu'il n'y - a rien á remarquer. CHLAMYDOTHERIUM INTERMEDIUM Ameghino, 1888 = Chlamydo- therium minutum Moreno et Mercerat, 1891; Lydekker, page 54, planche XXXIII, figures 1, 2 et 3.— Le Chlamydotherium minutum fut établi par MM. Moreno et Mercerat, sur une branche mandibulaire procédente des couches Tertiaires de Catamarca et elle fut décrite d'une maniére incompléte et sans étre figurée. Dans mon compte-rendu du travail de ces messieurs que j'ai publié (19), j'ai fait remarquer que d'apres les dimensions de cette piéce publiées par Moreno et Mercerat, elle n'était pas plus petite que le Chlamydotherium paranense et pou- rrait bien étre la méme esptece. Maintenant, M. Lydekker donne une courte description de la méme piece et la figure: il figure aussi trois plaques de la carapace de la méme espéce. Il fait remarquer que cette piéce, qui probablement provienne d'un individu encore jeune, se distingue de celle de Chlamy- dotherium typum par les quatre molaires antérieures qui sont a con- tour sous-cylindrique. : Les quatre molaires antérieures du Chlamydotherium paranense sont aussi sous-cylindriques; malgré cela l'espéce est distincte, car les pla- ques figurées par Lydekker se distinguent de celles du Paraná, pour étre plus grandes et par leur surface externe presque aussi plate (20); ces piéces sont absolument égales á celles de Monte-Hermoso que j'ai décrit comme étant d'une taille intermédiaire entre celle de Chlamydo- therium typum et celle de Chlamydotherium paranense, et avec la face externe presque aussi plate que celles de Chlamydotherium typum. J'ai donné a l'espéice de Monte-Hermoso le nom de Chlamydotherium intermedium, et les débris de Catamarca doivent étre considerés com- me de la méme espéce, dont Chlamydotherium minutum Moreno et Mercerat n'est, donc, qu'un synonyme. : M. Lydekker rappelle le Chlamydotherium intermedium de Monte- Hermoso, mais n'ayant pas vu les originaux et l'espéce n'étant pas fi- gurée, il dit qu'il ne peut rien dire de definitive sur elle. La descrip- tion des plaques était pourtant suffisante pour lui faire, au moins, soup- conner qu'il s'agissait de la méme espéce que le Chlamydotherium minutum. (19) Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 202, Buenos-Ayres, 1891. (20) Monsieur Lydekker dit que les plaques de l'espéce de Catamarca sont aussi grandes que celles du Chlamydotherium typum; mais les figures qu'il en donne, prouvent tout le contraire: ont peut les comparer avec celles des plaques de l'espéce pampéenne que j'ai des- siné dans Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, planche LXVII, figures 11, 12, 16 et 17, et l'on verra que les plaques de l'espéce du Ter- tiaire de Catamarca sont de presque un tiers plus petites que celles du Chlamydotherium typum. 665 exclusivamente de las placas de la coraza y acerca de los cuales pa- rece que no hay nada que observar. CHLAMYDOTHERIUM INTERMEDIUM Ameghino, 1888 = Chlamydothe- rium minutum Moreno y Mercerat, 1891, Lydekker, página 54, lá- mina XXXIII, figuras 1, 2 y 3.— El Chlamydotherium minutum fué fundado por los señores Moreno y Mercerat en una rama mandibular procedente de las capas Terciarias de Catamarca y fué descripta de una manera incompleta y sin ser figurada. En mi nota bibliográfica acerca del trabajo de esos señores (19), hice notar que de acuerdo con las dimensiones de esa pieza publicadas por Moreno y Mercerat, ella no era más pequeña que el Chlamydotherium paranense y que muy bien podría ser la misma especie. Ahora el señor Lydekker da una breve descripción de la misma pieza y su figura. Presenta también tres placas de la coraza de la misma especie. Hace notar que esta pieza, que probablemente proviene de un individuo aún joven, se distingue de la de Chlamydotherium typum por los cuatro molares anteriores, que son de contorno subcilíndrico. Los cuatro molares anteriores del Chlamydotherium paranense son también subcilíndricos, a pesar de lo cual la especie es distinta, por- que las placas figuradas por Lydekker se distinguen de las del Paraná por ser más grandes y por su superficie externa casi tan plana (20). Fsas piezas son absolutamente iguales a las de Monte Hermoso, que he descripto como pertenecientes a un tamaño intermedio entre el de Chlamydotherium typum y el de Chlamydotherium paranense y con la cara externa casi tan plana como las de Chlamydotherium typum. Di a la especie de Monte Hermoso el nombre de Chlamydotherium inter- medium; y los restos de Catamarca deben ser considerados como de la misma especie, de la cual el Chlamydotherium minutum Moreno y Mer- cerat no es, pues, más que un sinónimo. Lydekker recuerda al Chlamydotherium intermedium de Monte Her- moso, pero como no ha visto los originales y como la especie no ha sido representada, manifiesta que a su respecto nada puede decir en defi- nitiva. La descripción de las placas era, no obstante, suficiente para hacerle sospechar por lo menos que se trataba de la misma especie que el Chlamydotherium minutum. % (19) Véase: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 202; Buenos Aires, año 1891. (20) El señor Lydekker dice que las placas de la especie de Catamarca son tan grandes como las de Chlamydotherium typum; pero las figuras presentadas por él prueban todo lo contrario. Puede comparárselas con las de las placas de la especie pampeana que figuran en mi Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., lámina LXVII, figu- Tas 11, 12, 16 y 17, y se verá que las placas de la especie del Terciario de Catamarca son casi un tercio más pequeñas que las de Chlamydotherium typum, 666 OCTODONTOTHERIUM (7?) EXTREMUM.— M. Lydekker, p. 55, rappelle, encore en passant, l'espéce que j'ai nommée Chlamydotherium (?) extremum, et de laquelle j'ai figurée une molaire. (21). La dent sur laquelle j'ai établie Pl'espéce, bien que concordant par le contour avec celle de Chlamydotherium, présente un je ne sais pas quoi de par- ticulier, qui me fait douter qw'elle ¡pourrait appartenir á un autre genre. Aprés, j'ai examiné des molaires plus parfaites, et j'ai pú cons- tater, que si par leur contour ressemblaient, á se méprendre, á celles de Chlamydotherium, leur composition et leur texture étaient celles des molaires des Edentés gravigrades,-et non celles des molaires des Tatous; il est, donc, certain qu'il ne s'agit pas d'un Tatou; et, enfin, dans les couches á Pyrotherium on a trouvé un Edenté gravigrade de grande taille, dont les molaires inférieures intermédiaires sont, par leur contour, presque égales á celles du Paraná, bien que certainement ne doivent pas étre de la méme espéce, et peut étre méme pas du méme genre. Neanmoins, pour le moment je ne peu pas faire autre chose, du moins provisoirement, que de placer le Chlamydotherium (?) ex- tremum dans le genre Octodontotherium. DASYPODINAE Lydekker, page 55.— Dans ce groupe, lauteur place tous les Tatous que j'ai ínclus dans la famille des Dasypodidae et tous ceux que j'ai séparé dans la famille des Tatusidae. ES DASYPUS Lydekker, pages 55 et 56. — L'auteur réunit dans le méme genre ceux que j'ai nommé: Proeuphractus, Macroeuphractus, Zaedius, Prozaedius, Prodasypus et Eodasypus, et donne un court résumé des caractéres, servant á distinguer ce genre ainsi composé. Mais comme cette agrupation est hétérogéne, la plupart des carac- teres dont il fait mention ne se trouvent pas sur toutes les formes énu- mérées, et quelques autres ne sont que caractéristiques d'une seule. Ainsi, il donne comme un caractére de ce genre, la premiére dent supé- rieure, qu'est. d'habitude implantée dans le prémaxillaire; or, ce ca- ractére est exclusivement limité au genre Dasypus, tel que je Pai dé- fini; on ne le trouve pas ni dans Zaedius, ni dans Prozaedius, ni dans Prodasypus, ni dans Macroeuphractus, et probablement non plus dans (21) Dans Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Ar- gentina, planche XL, figure 15, Buenos-Ayres, 1889. (Lydekker cite par erreur: -plan- che XIV, figure 7). E 2 667 OCTODONTHERIUM (?) EXTREMUM. — Lydekker, en la página 55, re- cuerda de nuevo, al pasar, la especie que he denominado Chlamydothe- rium (?) extremum y de la cual he figurado un molar (21). El diente que me sirvió para fundar la especie, aunque concordando por el con- torno con el de Chlamydotherium, presentaba un no sé qué tan particu- lar que me hizo dudar si no era posible que perteneciese a otro género. Después examiné molares más perfectos y pude comprobar que si por su contorno se asemejaban de buenas a primeras a los de Chlamydo- therium, su composición y su textura eran las de los molares de los Des- dentados gravígrados y no las de los molares de los Tatúes. Por manera, pues, que a buen seguro no se trata de un Tatú. Y en las capas con restos de Pyrotherium ha sido hallado un Desdentado gravígrado de gran ta- maño, cuyos molares inferiores intermedios son, por su contorno, casi iguales a los del Paraná, aunque lo cierto es que no deben pertenecer a la misma especie. Sin embargo, no puedo por el momento hacer otra cosa, cuando menos de un modo provisorio, que colocar al Chlamydo- therium (?) extremum en el género Octodontotherium. DASYPODINAE Lydekker, página 55. —El autor coloca en este grupo a todos los Tatúes que he incluído en la familia de los Dasypo-. didae y a todos aquellos que separé en la familia de los Tatusidae. DASYPUS Lydekker, páginas 55 y 56. — El autor reune en un mismo género a los que he denominado: Proeuphractus, Macroeuphractus, “Zaedius, Prozaedius, Prodasypus y Eodasypus; y da un breve resumen de los caracteres que sirven para distinguir a este género, así com- puesto. Pero como tal agrupación es heterogénea, la mayor parte de los carac- teres que menciona no se encuentran en todas las formas enumeradas y algunos de ellos no son más que característicos de una sola. Así, pre- senta como un carácter de este género el primer diente superior, que comúnmente está implantado en el premaxilar, mientras que tal carácter está limitado a sólo el género Dasypus, tal como lo tengo definido, y (21)- En Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., lámina XL, fi- gura 15; Buenos Aires, 1889. (Lydekker cita equivocadamente de memoria: lámina XLV, figura 7). ; 668 ! Proeuphractus. 11 dit que le museau est court et obtus, ce qui n'est pas le cas dans Zaedius, et encore moins dans Prozaedius, que préci- sément il a un museau trés allongé et pointu. En outre, quelques unes des formes qu'il place dans le genre Dasy- pus, s'écartent d'avantage de celui-ci, que d'autres Tatous qu'il consi- dere comme génériquement distincts; je puis mentionner comme étant dans ce cas, le genre Macroeuphractus, qui s'écarte bien d'avantage du Dasypus typique, qui ne s'en écarte l'Eutatus, admis par Lydekker cumme genre distinct. J'ai remarqué que dans les Tatous actuels, les plaques de la carapace ne présentent presque pas de différence dans les espéces d'un méme genre; me guidant par ce fait incontestable, quand dans les Tatous fossiles j'ai trouvé des débris de carapace dont les caractéres différentiels étaient bien plus accentués que ceux que Von remarque dans les espéces des genres actuels, j'en ai fait des genres nouveaux, supposant que les autres parties du squelette doivent présenter des différences encore plus accentuées, et je crois que je ne me suis pas trompé. M. Lydekker, peut avoir une idée différente de la mienne, de ce que c'est un genre d'animaux; il aura ses vues personnelles, sans doute de beaucoup de valeur; mais cela n'empéche pas que d'autres personnes, aient du genre une idée distincte et, pour ma part, je continue á con- sidérer comme six genres distincts, ceux que M. Lydekker a réuni dans un seul. Les caractéres les plus saillants, que j'assigne á ces six genres sont les suivants: DASYPUS. — Neuf dents supérieures et dix inférieures; la pre- mitre supérieure est implantée dans l'intermaxillaire. Tous les dents sont de contour elliptique ou sous-cylindrique. L'intermaxillaire est tres long. Le cráne est assez bas, large en arriére et étroit en avant. _ La partie prédentaire de la mandibule est courte, basse et de bout peu pointu. La cuirasse dorsale est formée par un bouclier antérieur, un bouclier postérieur, et plusieurs anneaux transversaux et mobiles, au milieu. Les plaques des anneaux mobiles présentent une figure longi- tudinale médiane, étroite et allongée, et deux figures latérales dé- coupées par des sillons transversaux, qui les divisent ey deux ou trois figures. Le bord postérieur des plaques est occupé par des nombreuses perforations piliféres, placées les unes a cóté des autres et toujours bien développées. Le bouclier céphalique est constitué par des nom- breuses petites plaques profondement sculptées sur la face externe. Les espéces de ce genre sont de taille moyenne; types de ce genre: le Dasypus sexcinctus Linné et le Dasypus villosus Linné. Pliocéne, Quaternaire et actuel. 669 no se lo encuentra ni en Zaedius, ni en Prozaedius, ni en Prodasypus, ni en Macroeuphractus, y, probablemente, ni en Proeuphractus tampoco. Afirma que el hocico es corto y obtuso, lo que no ocurre en Zaedius, - y menos aún en Prozaedius, que, precisamente, tiene un hocico muy alargado y puntiagudo. Además, algunas de las formas que coloca en el género Dasypus, se apartan más de éste que de otros Tatúes a los cuales él considera genéricamente distintos. Puedo mencionar como que está en este caso, al género Macroeuphractus, que se aparta mucho más del Dasypus típico que el Eutatus, al cual Lydekker lo admite como género distinto. He observado que en los actuales Tatúes las placas de la coraza casi no presentan diferencia en las especies de un mismo género; y guián- dome por ese hecho incontestable, cuando en los Tatúes fósiles he en- contrado restos de coraza cuyos caracteres diferenciales eran mucho más acentuados que los que se observan en las especies de los géneros actuales, he creado con ellos nuevos géneros, suponiendo que las demás partes del esqueleto deben presentar diferencias aún más acentuadas, y pienso que en ello no me he equivocado. El señor Lydekker puede tener una idea diferente de la mía acerca de lo que es un género de animales y tendrá sus vistas personales de mucho valor, sin duda; pero eso no impide que otros tengan ideas distintas; y por mi parte, continúo considerando como seis géneros dis- tintos los que el señor Lydekker ha reunido en uno solo. Los caracteres más resaltantes que asigno a esos seis géneros son los siguientes: -DASYPUS. — Nueve dientes superiores y 10 inferiores; el primero superior está implantado en el intermaxilar. Todos los dientes son de contorno elíptico o subcilíndrico. El intermaxilar es muy largo. El cráneo 2s bastante bajo, ancho atrás y estrecho adelante. La parte predental de la mandíbula es corta, baja y de extremidad puntiaguda. La coraza dorsal es formada por un escudo anterior, un escudo posterior y varios anillos transversales y movibles en el centro. Las placas de los anillos movibles presentan una figura longitudinal media, estrecha y alargada, y dos figuras laterales cortadas por surcos transversales, que las dividen en dos o tres figuras. El borde posterior de las placas es ocupado por numerosas perforaciones pilíferas, situadas unas junto a las otras y siempre bien desarrolladas. El escudo cefálico es constituído por nume- rosas pequeñas placas profundamente esculpidas en la cara externa. Las especies de este género son de talla media. Tipos de este género: el Dasypus sexcinctus Linneo y el Dasypus villosus Linneo. Plioceno, Cuaternario y actual. ] 670 + ZAEDIUS Ameghino. — Huit dents supérieures et neuf inférieu- res, toutes de contour sous-cylindrique et aucune dans l'intermaxillaire, que pourtant il est tres développé. Le cráne est plus prolongé que chez Dasypus et plus pointu en avant. La carapace dorsale est formée: par un bouclier antérieur, un bou- clier postérieur et un certain nombre de bandes transversales mobiles intermédiaires. La surface externe des plaques se distingue de celle des plaques de Dasypus par la sculpture, qui est plus fortement accen- tuée. Chaque plaque ne porte sur le bord postérieur que deux ou trois trous piliféres tres petits, placés un sur chaque coin et le troisiéme sur le milieu. Le casque céphalique est constitué par des nombreuses pe- tites plaques á surface externe lisse, non sculptée. PRODASYPUS Ameghino. — Les dents antérieures de la mandibule sont fort espacées, trés comprimées en forme de lames, avec leur grand axe longitudinal et avec la couronne coupée en «biseau oblique d'avant en arriére et du haut vers le bas. Les branches mandibulaires dans leur partie antérieure sont tres hautes et tres comprimées en forme de lames verticales et la partie prédentaire était tres prolongée. La cuirasse dorsale est formée par un bouclier postérieur et des bandes transversales mobiles dans la partie moyenne et antérieure. Les plaques de la carapace dorsale ont la méme conformation géné- rale que dans le genre Dasypus. Les deux coins postérieurs externes de la carapace qui font le passage du bord latéral au bord postérieur ou caudal, sont formés par un groupe de plaques soudées les unes aux autres d'une maniére solide, avec une protubérance osseuse en des- sous et avec le bord formé par des plaques courtes et pointues, pré- sentant absolument le méme aspect que la partie correspondante de la carapace des Propalaehoplophoridae. Les espéces de ce genre sont de taille moyenne. Type du genre: le Prodasypus patagonicus. Eocéne. PROZAEDIUS Ameghino. — Huit dents de chaque cóté de la man- dibule supérieure et dix dans l'inférieure, dont aucune se trouve im- plantée dans l'intermaxillaire. Tous les dents sont sous-cylindriques et les antérieures trés petites. L'intermaxillaire est tres long et étroit en 671 ZAEDIUS Ameghino. — Ocho dientes superiores y 9 inferiores, to- dos ellos de contorno subcilíndrico y ninguno en el intermaxilar, que, sin embargo, es bien desarrollado. El cráneo es más prolongado que en Dasypus y más puntiagudo hacia adelante. La coraza dorsal es formada: por un escudo anterior, un escudo posterior y un cierto número de bandas transversales movibles, inter- medias. La superficie externa de las placas se distingue de las' placas de Dasypus por la escultura, que es más fuertemente acentuada. Cada placa sólo tiene en el borde posterior dos o tres agujeros pilíferos muy pequeños situados uno en cada ángulo y el tercero en el centro. El casco cefálico es constituído por numerosas placas pequeñas, de superficie externa lisa y no esculpida. PRODASYPUS Ameghino. — Los dientes anteriores de la mandíbula son muy espaciados, muy comprimidos en forma de láminas, con su gran eje longitudinal, y con la corona cortada en bisel oblicuo de ade- lante hacia atrás y de arriba hacia abajo. - Las ramas mandibulares son, en la parte anterior, muy altas y muy comprimidas en forma de láminas verticales; y la parte predental era muy prolongada. La coraza dorsal es formada por un escudo posterior y bandas trans- versales movibles en las partes media y anterior. Las placas de la co- raza dorsal tienen la misma conformación general que en el género Dasypus. Los dos ángulos posteriores externos de la coraza, que forman el pasaje desde el borde lateral hasta el borde posterior o caudal, son formadas por un grupo de placas soldadas entre sí de una manera sólida, con una protuberancia ósea abajo y con el borde formado por placas cortas y puntiagudas, presentando absolutamente el mismo as- pecto que la parte correspondiente de la coraza de los Propalaehoplo- phoridae. Las especies de este género son de tamaño medio. Tipo del género: el Prodasypus patagonicus. Eoceno. + PROZAEDIUS Ameghino. — Ocho dientes en cada lado de la mandí- bula superior y diez en la inferior, ninguno de los cuales se encuentra implantado en el intermaxilar. Todos los dientes son subcilíndricos; 672 avant. Le cráne est large et globuleux en arriére, pointu en avant, avec le rostre en demi-cylindre trés long et étroit, mais un peu aplati dans la partie supérieure. Les branches mandibulaires sont basses, étroites et presque stylifor- mes. La carapace dorsale est formée par des bandes transversales mo- biles dans la partie antérieure et moyennne, et avec un petit bouclier dans la partie postérieure. La sculpture externe des plaques et le nom- bre et la disposition des trous piliféres est comme dans Zaedius; et les coins postéro-externes de la carapace sont comme dans Prodasypus et dans les Propalaehoplophoridae. Le casque céphalique est composé par des plaques lisses. Toutes les espéces de ce genre sont de petite taille. Type de ce genre: le Prozaedius proximus Ameghino. Le genre est limité a 1'Eocéne de Santa-Cruz. * PROEUPHRACTUS Ameghino. de carapace dorsale est compo- sée par des bandes transversales mobiles, dans la partie antérieure et médiane, et par un bouclier postérieur, comme dans le genre Eutatus. Les plaques ont les figures trés accentuées et la figure longitudinale médiane de chaque plaque est étroite, tres haute et convexe. Dans les plaques des bandes mobiles, les figures latérales ne pré- sentent pas de découpures transversales; chaque plaque présentant ainsi trois figures longitudinales paralléles: celle du milieu étant tou- jours plus accentuée que les latérales. La partie postérieure de cette " figure centrale se dirige obliquement vers le cóté externe, d'une ma- niére d'autant plus accentuée A mesure que l'on s'éloigne de la ligne longitudinale médiane de la carapace. Les trous piliféres sont peu nombreux, petits et placés dans la moitié externe du bord postérieur et sur la moitié postérieure du bord latéral externe de chaque plaque. Type du genre: le Proeuphractus limpidus Ameghino. Ce genre, qui renferme des espéces de taille moyenne et aussi de grande taille, est limité aux gisements Miocénes de Paraná, Catamarca et Monte- Hermoso. * MACROEUPHRACTUS Ameghino. — Huit dents a chaque cóté de la máchoire supérieure et huit dans chaque cóté de la mandibule; au- cune implantée dans l'intermaxillaire. Toutes les dents sont plus ou moins elliptiques et proportionnellement trés grandes. La premiére su- périeure et inférieure est petite. La deuxiéme supérieure et inférieure 673 y los anteriores muy pequeños. El intermaxilar es muy largo y estrecho adelante. El cráneo es ancho y globuloso detrás, puntiagudo adelante, con el rostro en semicilindro muy largo y estrecho, pero un poco apla- nado en la parte superior. Las ramas mandibulares son bajas, estrechas y casi estiliformes. La coraza dorsal es formada por bandas transversales movibles en las partes anterior y media y con un pequeño escudo en la parte posterior. La escultura externa de las placas y el número y la disposición de los agujeros pilíferos es como en Zaedius; y los ángulos posteroexternos de la coraza son como en Prodasypus y en los Propalaehoplophoridae. El casco cefálico es compuesto de placas lisas. Todas las especies de este género son de pequeño tamaño. Tipo de este género: el Prozaedius proximus Ameghino. El género está limitado al Eoceno de Santa Cruz. PROEUPHRACTUS Ameghino. — La coraza dorsal es formada por bandas transversales movibles, en las partes anterior y media y por un escudo posterior, como en el género Eutatus. Las placas tienen las figu- ras muy acentuadas; y la figura longitudinal media de cada placa es estrecha, muy alta y convexa. En las placas de las bandas movibles, las figuras laterales no presentan cortes transversales; y cada placa presenta así tres figuras longitudinales paralelas: la del medio es siempre más acentuada que las laterales. La parte posterior de esta figura central se dirige oblicuamente hacia el lado externo, de una manera tanto más acentuada cuanto más se aleja de la línea longitudinal media de la coraza. Los agujeros pilíferos son poco numerosos, pequeños y situados en la mitad externa del borde posterior y sobre la mitad posterior del borde lateral externo de cada placa. Tipo del género: el Proeuphractus limpidus Ameghino. Este gé- nero, que comprende especies de tamaño medio y también de gran tamaño, está limitado a los yacimientos Miocenos de Paraná, Cata- marca y Monte Hermoso. MACROEUPHRACTUS Ameghino. — Ocho dientes en cada lado del maxilar superior y ocho en cada tado de la mandíbula inferior; ninguno de ellos implantado en el intermaxilar. Todos los dientes son más o menos elípticos y proporcionalmente muy grandes. El primero superior e inferior es pequeño. El segundo superior e inferior es mucho más AMEGHINO — V. XI 43 674 est beaucoup plus grosse et plus longue que les autres, et elle est dé- veloppée en forme de canine; et la derniére est tres petite. Les séries dentaires sont convergentes dans leur partie antérieure. L'intermaxillaire est tres court, presque rudimentaire et complétement soudé aux maxillaires et aux nasaux. Le cráne est court, large trés aplati, avec le museau large et fort, et avec le profil du bord palatin quí se dirige obliquement vers le haut d'arriére en avant. L'arcade zygomatique montre une apophyse descendante, large, mais assez courte. La carapace dorsale est formée par un bouclier postérieur et par des bandes transversales mobiles, sur le milieu, et probablement aussi sur la partie extérieure. Le dessin externe des plaques est sur le type de celui de celles de Dasypus, mais trés peu accentué. Dans les plaques mobiles, la figure longitudinale médiane est plus basse que dans Proen- phractus, et plus élargie dans la partie postérieure, présentant ainsi une certaine ressemblance avec les plaques mobiles de Tatusia. La plupart des plaques du bouclier pelvien sont regulidrement rectangulaires. Sur le bord postérieur des plaques, les trous piliféres sont petits et peu nombreux. Le casque céphalique est composé par des plaques lisses. Type du genre: le Macroeuphractus retusus, du Miocéne supérieur de Monte-Hermoso. De tous les genres mentionnés par M. Lydekker comme synonymes, le seul que maintenant je reconnais ne pas avoir de raison d'étre, c'est l'Eodasypus, qui doit reprendre aussi son nom de Proeuphractus. MACROEUPHRACTUS RETUSUS Ameghino, 1887 = Dasypus retusus pour Lydekker; pages 56 a 58; planches XXXIV, XXXV et XXXVI; plan- che XXXVII, figures 1 a 6; planche XXXVII!l; planche XXXIX, figu- res 1 a 6; et planche XL, figures 1 a 7.— J'ai fondé le genre et l'es- péce sur des plaques isolées procédantes de Monte-Hermoso. Sur des débris de carapace et du squelette fonda Moreno, plus tard, le Dasy- potherium australe. Maintenant M. Lydekker il lui restitue son vrai nom spécifique, mais en le plagant dans le genre Dasypus. J'ai donné ci-dessus les caractéres du genre Macroeuphractus, que je crois est h conserver. L'auteur donne la description sommaire de la carapace, du _cráne et de plusieurs parties du squelette, avec des trés belles figures qui sont excessivement importantes, puisqu'elles sont les premiéres qu'on donne, de ce Tatou singulier, dont la taille était comparable a celle d'une petite espéce du genre Sclerocalyptus. D'aprés l'auteur, le cráne ressemble á celui de Dasypus villosus; pour ma part, je le trouve absolument différent. Le museau court et large de Macroeuphractus, avec l'intermaxillaire tres court et presque rudimentaire, est en opposition compléte avec le genre Dasypus, qui posséde un intermaxillaire tres long, avec un museau étroit et tris 675 grueso y más largo que los otros y está desarrollado en forma de canino; y el último es muy pequeño. -Las series dentarias son convergentes en su parte anterior. El inter- maxilar es muy corto, casi rudimentario y completamente soldado a los maxilares y los nasales. El cráneo es corto, ancho, muy aplanado y de hocico ancho y fuerte y con el perfil del borde palatino dirigiéndose oblicuamente hacia arriba de atrás para adelante. La arcada cigomática muestra una apófisis descendente, ancha, pero bastante corta. La co- raza dorsal es formada por un escudo posterior y por bandas transver- sales movibles en el medio y probablemente también en la parte exterior. El dibujo externo de las placas es por el estilo del de las de Dasypus, pero muy poco acentuado. En las placas movibles la figura longitudinal media es más baja que en Proeuphractus y más ensanchada en la parte posterior, presentando así un cierto parecido con las placas movibles de Tatusia. La mayor parte de las placas del escudo pélvico son regu- larmente rectangulares. Los agujeros pilíferos son pequeños y poco numerosos en el borde posterior de las placas. El casco cefálico es formado por placas lisas. Tipo del género: el Macroeuphractus retusus, del Mioceno superior de Monte Hermoso. De todos los géneros mencionados por el señor Lydekker como sinónimos, el único que reconozco ahora que no tiene razón de ser es el Eodasypus, que también debe volver a tomar su nombre de Proeuphractus. MACROEUPHRACTUS RETUSUS Ameghino, 1887 = Dasypus retusus para Lydekker, páginas 56 a 58; láminas XXXIV, XXXV y XXXVI; lámi- na XXXIX, figuras 1 a 6; y lámina XL, figuras 1 a 7. — Fundé el gé- nero y la especie en placas aisladas procedentes de Monte Hermoso. En restos de la coraza y del esqueleto, fundó Moreno más tarde el Dasypotherium australe. Ahora, Lydekker le restituye su verdadero nombre específico, pero colocándolo en el género Dasypus. Antes he dado los caracteres del género Macroeuphractus, que pienso debe conservarse. El autor da la descripción sumaria de la coraza, del crá- neo y de varias partes del esqueleto, con muy hermosas figuras, que son excesivamente importantes porque son las primeras que se publican de este curioso Tatú, cuyo tamaño era comparable al de una pequeña especie del género Sclerocalyptus. Según el señor Lydekker, el cráneo es parecido al de Dasypus villosus. Por mi parte lo encuentro absolutamente distinto. El hocico corto y ancho de Macroeuphractus, con el intermaxilar muy corto y casi rudi- mentario, está en completa oposición con el género Dasypus, que posee un intermaxilar muy largo, con un hocico estrecho y muy prolongado. Por este carácter, el Macroeuphractus se aproxima un poco al Peltephi- 676 prolongé; par ce caractére, le Macroeuphractus se rapproche un peu de Peltephilus; la dépression de la partie antérieure du cráne est compa- rable á celle que l'on observe dans ce genre; il en est de méme du ré- trécissement de la région post-dentaire du palais. Dans la partie antérieure du palais, les deux dents antérieures de chaque cóté, se détournent, pour s'implanter obliquement, et forment deux lignes convergentes, donnant á cette partie une conformation semblable á celle des Propalaehoplophoridae, parmi les Glyptodontia. La premiére dent est petite, la deuxiéme est beaucoup plus grosse, plus longue et en forme de canine; la troisiéme est petite et les trois suivantes sont plus grandes; la septigme devient plus petite, et la der- niére est excessivement petite; cette hétérodontie dans la grandeur relative des dents, éloigne les Macroeuphractus, de tous les Dasypoda connus; dans l'Heterodon il y a un hétérodontisme encore plus accen- tué, mais sur un type complétement différent. Le relevement en ligne oblique du palais, d'arriére en avant, est un caractére exclusif de ce genre. L'arcade zygomatique montre une lame osseuse descendante, large, mais pas trop longue; partie que l'on ne trouve pas dans le genre Dasypus. Par le casque composé de plaques lisses, il se rapproche de Zaedius; tandis que les plaques des bandes mobiles s'éloignent de celles de Dasypus, pour se rapprocher de celles de Tatusia. Le cráne du Macroeuphractus, dans sa partie postérieure, est de boíte cránienne déprimée, et présente une forte créte sagittale longue et bien développée, que l'on ne trouve pas dans le genre Dasypus, ni dans la plupart des autres genres du méme groupe, mais on le trouve dans Peltephilus et dans la plupart des Glyptodontia. Concernant au squelette, je férais remarquer que la deuxiéme, troisiéme et quatrigme vertébres cervicales sont unies et forment un os mésocervical, ce qui n'arrive pas dans le Dasypus; ces caracteres si divergentes, il me parait qui ne sont pas de nature á permettre la réunion de ce genre avec Dasypus. | L'auteur dit que les débris de cette espéce proviennent, les uns de Monte-Hermoso, et les autres de la formation Pampéenne. Cela est une erreur: l'espéce n'a pas vecu pendant l'époque de la formation Pam- péenne, et les débris qu'on attribue á cette derniére époque, bien qui ne viennent pas de Monte-Hermoso, ils procedent des couches de la méme époque, qui se trouvent á découvert sur plusieurs points de la cóte atlantique de la province de Buenos-Ayres, oú les exemplaires attribués A tort au Pampéen ont été trouvés. PROEUPHRACTUS SCALABRINI Moreno et Mercerat = Dasypus More- noi Lydekker, page 58; planche XL, figures 8, 9 et 9 a. — L'auteur a établi une nouvelle espéce du genre Dasypus qu'il désigne avec le 677 lus. La depresión de la parte anterior del cráneo es comparable a la que se observa en este género; y lo mismo ocurre con respecto al enangos- tamiento de la región postdental del paladar. En la parte anterior del paladar, los dos dientes anteriores de cada lado se desvían para implantarse oblicuamente y forman dos líneas convergentes, dando a esta parte una conformación semejante a la de los Propalaeohoplophoridae entre los Glyptodontia. El primer diente es pequeño, el segundo es mucho más grande, más largo y en forma de canino, el tercero es pequeño y los tres siguientes son más grandes; el séptimo vuelve a ser más pequeño y el último es excesivamente pequeño. Esta heterodontia en el tamaño re- lativo de los dientes aleja a los Macroeuphractus de todos los Dasypoda conocidos. En el Heterodon ha habido un heterodontismo aún más acentuado, pero sobre un tipo completamente distinto. El levanta- miento del paladar en línea oblicua, de atrás para adelante, es un carácter exclusivo de este género. La arcada cigomática muestra una lámina ósea descendente, ancha, pero no muy larga, que no se en- cuentra en el género Dasypus. Por el casco compuesto de placas lisas se acerca al Zaedius, mientras que las placas de las bandas movibles se alejan de las de Dasypus para acercarse a las de Tatusia. El cráneo del Macroeuphractus, em su parte posterior, es de caja _craneana deprimida y presenta una fuerte cresta sagital larga y bien desarrollada, que no se encuentra en el género Dasypus, ni en la ma- yor parte de los otros géneros del mismo grupo, pero que se encuentra en Peltephilas y en la mayor parte de los Glyptodontia. Por lo que concierne al esqueleto debo hacer notar que la segunda, tercera y cuarta vértebras cervicales están unidas y forman un hueso meso- cervical, lo que no sucede en el Dasypus; me parece que estos carac- teres tan divergentes no son de naturaleza que permitan la reunión de este género con Dasypus. Afirma el autor que los restos de esta especie proceden: unos de Monte Hermoso y otros de la formación Pampeana, y eso es un error; la especie no ha vivido durante la época de la formación Pampeana; y los restos que se le atribuyen a esta última época, aun cuando no pro- ceden de Monte Hermoso, proceden de las capas de la misma época, que se encuentran a descubierto en varios puntos de la costa Atlántica de la provincia Buenos Aires, donde fueron hallados los ejemplares que erróneamente se atribuyen al Pampeano. PROEUPHRACTUS SCALABRINU Moreno y Mercerat = Dasypus Morenoi Lydekker, página 58; lámina XL, figuras 8, 9 y 9 a. — El autor establece una nueva especie del género Dasypus, a la cual designa con el nombre de Dasypus Morenoi; ha sido fundada en una placa de las bandas mo- 678 nom de Dasypus Morenoi. Elle est fondée sur une plaque des bandes mobiles, et sur deux plaques du bouclier pelvien d'un grand Tatou procédant des gisements Miocénes de Catamarca. Ces plaques par leur sculpture externe indiquent une espéce se rapportant au genre Proeuphractus, comme je l'ai défini; et il est de plus grandes dimen- sions que le Proeuphractus recens Ameghino, de Monte-Hermoso. Les caractéres du genre sont bien accentués dans la forme trés saillante de la figure longitudinale-oblique médiane, et dans les trois figures longitudinales et paralléles des plaques mobiles. Je prend le Mémoire de MM. Moreno et Mercerat sur les fossiles de Catamarca (22), et a la page 27 je trouve une espéce, qu'ils désignent sous le nom de Proeu- phractus Scalabrinii, fondée sur des plaques (disent-ils) qu'indiquent une espéce plus forte que le Proeuphractus recens; et ils en donnent les caractéres et les mesures, qui coincident complétement avec ceux des plaques figurées par Lydekker. Non seulement il s'agit de la méme espéce, sinon que ce sont les mémes débris décrits par Mes- sieurs Moreno et Mercerat, ceux qui servent a Lydekker pour fonder l'espéce nouvelle qu'il nomme Dasypus Morenoi! Ce n'est pas tout; nous verrons bien tót, que le nom de Proenphrao: tus (Dasypus) Scalabrini Moreno et Mercerat, a été appliqué par Lydekker á un animal d'un genre absolument différent, et qu'il n'a rien á voir, ni avec le Dasypus, ni avec le Proeuphractus. Pour le mo- ment je laisse constance de ce que le Dasypus Morenoi de Lydekker doit reprendre son ancien nom de Proeuphractus Scalabrinii Moreno et Mercerat. M. Mercerat avait parfaitement reconnu les caractéres de cette espéce, en la plagant dans le genre Proeuphractus. Ce n'est pas sans une certaine doute que M. Lydekker donne un nouveau nom á cette espéce déja connue, car les plaques sont un peu plus petites que celles de Macroeuphractus retusus (Dasypus retusus pour Lydekker) et pouvaient, d'apres lui, provenir d'un individu jeune de cette espéce. Cette supposition n'est qu'un impossible (je ne dit pas un absurde, comme souvent dit M. Lydekker). Sans doute, M. Lydekker n'ignore que la sculpture externe des Da- sypodidae est moins accentuée dans le jeune áge que dans l'Age adulte; et comme la sculpture des plaques de Proeuphractus Scalabrinii est beaucoup plus accentuée que celle de Macroeuphractus, il est bien claire qu'il ne peut pas représenter le jeune de celui-ci. Une telle supposition n'a pas le moindre fondement; car outre cela, la sculpture externe des plaques de Proeuphractus Scalabrinii (comme celle des autres espéces du méme genre) est sur le type de celle (22) MorENO0 et MeErcErRAT: Paleontología; dans F. P. MorÉN0o: Exploración arqueológica de la provincia de Catamarca, «Revista del Museo de La Plata», tome lI, page 199 et sui- vantes. 679 vibles y dos placas del escudo pélvico de un gran Tatú procedente de los yacimientos Miocenos de Catamarca: Por su escultura externa esas placas indican una especie que se refiere al género Proeuphractus, tal como lo tengo definido, y es de mayores dimensiones que el Proeuphrac- tus recens Ameghino, de Monte Hermoso. Los caracteres del género están bien acentuados en la forma muy saliente de la figura longitu- dinal oblicua media y en las tres figuras longitudinales y paralelas de las placas movibles. Examino la Memoria de los señores Moreno y Mercerat sobre los fósiles de Catamarca (22) y en la página 27 encuen- tro una especie a la cual ellos designan con el nombre de Proeuphractus Scalabrinii, fundada en placas (según lo dicen), que indican una espe- cie más grande que el Proeuphractus recens, cuyos caracteres y me- didas proporcionan, coincidentes por completo con las de las placas figuradas por Lydekker. No se trata tan sólo de la misma especie. sino de los mismos restos descriptos por los señores Moreno y Mer- cerat, ¡los que le sirven a Lydekker para fundar la especie nueva a la cual ha denominado Dasypus Morenoi! Y no es todo. Ha de verse bien pronto que el nombre de Proeuphrac- tus (Dasypus) Scalabrinii Moreno y Mercerat, ha sido aplicado por Lydekker a un animal de un género absolutamente diferente y que nada tiene que hacer ni con el Dasypus ni con el Proeuphractus. Por el momento dejo constancia de que el Dasypus Morenoi de Lydek- ker debe volver a tomar su antiguo nombre de Proeuphractus Scala- brinii Moreno y Mercerat. El señor Mercerat había reconocido perfec- tamente los caracteres de esta especie colocándoláa en el género Proeuphractus. No es sino con cierta duda como el señor Lydekker le da un nuevo nombre a esta especie ya conocida, porque las placas son un poco más pequeñas que las de Macroeuphractus retusus (Dasypus retusus, para Lydekker), y en su concepto bien podrían provenir de un indi- viduo joven de esta especie. Esta suposición sólo es un imposible (no digo un absurdo como dice a menudo Lydekker). No ignora sin duda Lydekker, que la escultura externa de los Dasypo- didae es menos acentuada en la edad juvenil que en la edad adulta; y como la escultura de las placas de Proeuphractus Scalabrini es mucho más «acentuada que la de Macroeuphractus, resulta bien claro que no puede representar al individuo joven de éste. Tal suposición no tiene el menor fundamento; porque además de eso, la escultura externa de las placas de Proeuphractus Scalabrinii (como la de las otras especies del mismo género) es por el estilo de la del género (22) Moreno y Mercerar: Paleontología, en F. P. Moreno: Exploración arqueológica de la provincia de Catamarca, en la «Revista del Museo de La Plata», tomo I, página 199 y siguientes. 680 du genre Dasypus, mais plus fortement accentuée, tandis que la sculp- ture de Macroeuphractus est sur un type assez différent, qui se rappro- che de celui que l'on voit sur les plaques de la carapace des espéces du genre Tatusia, ZAEDIUS ARGENTINUS (Moreno et Mercerat) Ameghino = Dasypus ar- gentinus Moreno et Mercerat, Lydekker, page 50; planche XXXIII, figures 4, 4a et 5. —Cette espéce, des gisements tertiaires de Cata- marca, avait été fondée par MM. Moreno et Mercerat, sur un individu presque complet, comprennant la carapace et la téte, enveloppé dans un bloc de grés. M. Lydekker donne maintenant de trés belles figures de ces piéces, accompagnées de quelques mots descriptifs. Le relief fortement accentué des plaques du bouclier pelvien, le systéme pilifere relativement peu développé, et le casque céphalique de surface lisse, sont des caractéres du genre Zaedius, tel comme je Vai défini, et d'accord avec ces caractéres je le place dans ce genre. L'espéce se distingue facilement du Zaedius minutus actuel, par le sys- teme pilifére un peu plus développé, par un nombre plus considérable de bandes transversales mobiles, par les dents proportionnellement plus grosses, et par la taille beaucoup plus considérable, comparable a celle de Dasypus villosus. Le bouclier scapulaire était en outre moins parfait, car la premiére file de plaques était mobile, la deuxiéme était áa demie mobile et les derniéres files formaient des bandes transver- sales, se rapprochant ainsi de Prozaedius par ce caractére. PROEUPHRACTUS LIMPIDUS Ameghino = Dasypus limpidus pour Ly- dekker, page 59; planche XXXIII, figures 7 et 8. — Les deux plaques procédantes des formations Tertiaires du Paraná qui m'avaient servi de types pour fonder l'espéce, sont maintenant figurées par l'auteur qui place l'espéce dans le genre Dasypus. Ces plaques proviennent: une des bandes mobiles et l'autre du bou- clier pelvien. PROEUPHRACTUS RECENS Ameghino = Dasypus limpidus pour Lydek- ker, pages 59 et 60. — L'auteur réunit le Proeuphractus recens de Monte- Hermoso, á l'espice de Paraná, en se fondant dans le motif de que bien que la plaque mobile de Paraná est beaucoup plus petite que celles de Proeuphractus recens de Monte-Hermoso, cela est dú proba- blement á la région de la carapace d'oú elle provienne, ou á une dif- férence individuelle; et que la plaque du bouclier pelvien est absolu- ment égale a celles de cette derniére procédance. Je posséde des nouveaux débris de ces deux procédances et leur examen ne fait que me confirmer d'avantage dans leur séparation spé- cifique. 681 Dasypus, pero más fuertemente pronunciada, mientras que la escultura de Macroeuphractus es de un estilo bastante diferente, que se acerca al que se ve en las placas de la coraza de las especies del género Tatusia. ZAEDIUS ARGENTINUS (Moreno y Mercerat) Ameghino = Dasypus ar- gentinus Moreno y Mercerat, Lydekker, página 59, lámina XXXIII, figuras 4, 4a y 5.—-Esta especie, procedente de los yacimientos Ter- ciarios de Catamarca, ya había sido fundada por los señores Moreno y Mercerat, en un individuo casi completo, que comprende la coraza y la cabeza, envuelto en un bloque de piedra arenisca. El señor Lydek- ker presenta ahora muy bellas figuras de estas piezas, acompañadas de algunas palabras descriptivas. El relieve fuertemente acentuado de las placas del escudo pélvico, el sistema pilífero relativamente poco desarrollado y el casco cefálico de superficie lisa, son caracteres del género Zaedius, tal como lo he definido, y de acuerdo con esos caracteres lo coloco en ese género. La especie se distingue fácilmente del Zaedius minutus actual, por el sistema pilífero un poco más desarrollado, por un número más con- siderable de bandas transversales movibles, por los dientes propor- cionalmente más grandes y por el tamaño mucho más considerable, comparable al de Dasypus villosus. El escudo escapular era, además, menos perfecto, porque la primera fila de placas era movible, la se- gunda semimovible y las últimas filas formaban bandas transversales, acercándose así, por este carácter, al Prozaedius. PROEUPHRACTUS LIMPIDUS Ameghino = Dasypus limpidus para Ly- dekker, página 59, lámina XXXIII, figuras 7 y 8. — Las dos placas procedentes de las formaciones Terciarias del Paraná, que me habían servido de tipo para fundar la especie, son ahora figuradas por el autor, quien coloca a la especie en el género Dasypus. Estas placas provienen: una de las bandas movibles y otra del es- cudo pélvico. - PROEUPHRACTUS RECENS Ameghino = Dasypus limpidus para Lydek- ker, páginas 59 y 60.— El autor reune el Proeuphractus recens de Monte Hermoso a la especie de Paraná, fundándose en el motivo de que aun cuando la placa movible de Paraná es mucho más pequeña que las de Proeuphractus recens de Monte Hermoso, ello es debido probable- mente a la región de la coraza de que proviene o a una diferencia, .. individual; y en que la placa del escudo pélvico es absolutamente igual a las de esta última procedencia. 682 Les nouvelles plaques de que je dispose de l'espéce de Paraná, prou- vent que celles qui m'ont servi de types, sont des plus grandes. Je pos- séde aussi la carapace et une partie du squelette de l'espéce de Monte- Hermoso, et je vois que le bouclier pelvien contient beaucoup de pla- ques plus grandes que celles de la méme espéce que j'avais figuré (23). D'apres ces débris, j'estime que cette espéce était au moins d'un tiers plus grande que celle de Paraná, avec les plaques des bandes mo- biles proportionnellement plus grosses. En outre, les plaques des bandes mobiles du Proeuphractus limpidus présentent les trois figures longi- tudinales á peu pres de la méme hauteur, tandis que dans le Proeuphrac- tus recens la figure longitudinale médiane, dans la plupart des plaques, est plus élevée que celles latérales; dans un bon nombre de plaques, cette élevation est si considérable que la figure prend une forme carénée absolument caractéristique. | ll me paraít donc indubitable que l'espice de Monte-Hermoso est bien distincte de celle de Paraná; c'est d'ailleurs á ce que l'on devait s'attendre de débris procédant de deux gisements d'époque bien dif- férente, et qui ne possédent pas d'espéces communes; considération quí aurait dá empecher M. Lydekker de se livrer á des identifications si hasardées et qui n'ont pas le moindre fondement. EUTATUS PROMINENS Moreno et Mercerat = Dasypus Scalabrinii pour Lydekker, page 60. — D'apréis M. Lydekker, cette espéce aurait été fondée sur un morceau de la partie postérieure d'une carapace, com- prennant les premiéres huit files du bouclier pelvien, pi¿ce procédante du Tertiaire de Catamarca. Cette espéce se distinguerait par les pla- ques de la premiére file du bouclier pelvien, qui présentent la méme sculpture que celles des files suivantes, tandis que dans les autres es- peces, les plaques de la premiére file, présentent les mémes dessins que les plaques des bandes mobiles. Ce caractére se trouve dans le genre Eutatus; en outre, s'il avait étudié ce morceau avec un peu d'attention, il se serait bien apergu de qu'il ne provient pas d'un Dasy- pus, sinon d'un individu du genre Eutatus. 11 suffit d'un coup d'oeil sur la figure qu'il publie pour s'apercevoir que la disposition géné- rale de la sculpture est celle caractéristique de ce dernier genre. Plus étonnante encore est l'identification de cette espéce avec le Proeuphractus Scalabrinii, qui a été fondé sur des plaques isolées, et non sur le morceau en question, que n'a pas la plus minime ressem- blance avec les espéces du genre Proeuphractus; il lui aurait suffit dun coup d'eil á la description, pour s'apercevoir que la description (23) F. AmEcHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, planche XIX, figure 12. 683 Obran en mí poder nuevos restos de ambas procedencias y su exa- men me confirma mayormente en su separación específica. Las nuevas placas de que dispongo de la especie del Paraná prueban que las que me sirvieron de tipo son de las más grandes. Poseo tam- bién la coraza y una parte del esqueleto de la especie de Monte Her- moso; y veo que el escudo pélvico contiene muchas placas más grandes que las de la misma especie que ya tenía figuradas (23). Según estos restos, estimo que esta especie era por lo menos un ter- cio más grande que la del Paraná, con las placas de las bandas movibles proporcionalmente más grandes. Además, las placas de las bandas movi- bles del Proeuphractus limpidus presentan las tres figuras longitudinales poco más o menos de la misma altura, mientras que en el Proeuphrac- tus recens la figura longitudinal media, en la mayor parte de las placas es más elevada que las laterales; y en un buen número de placas esta elevación es tan considerable que la figura adquiere una forma care- nada absolutamente característica. Me parece, pues, indubitable que la especie de Monte Hermoso es bien distinta de la de Paraná; y ello es, por lo demás, lo que era de esperarse de restos procedentes de dos yacimientos de época bien diversa y que carecen de especies comunes, consideración que debería haber impedido que el señor Lydekker se entregase a identificaciones tan aventuradas y que no tienen el menor fundamento. EuTATUS PROMINENS Moreno y Mercerat = Dasypus Scalabrinii para Lydekker, página 60. — Según el señor Lydekker esta especie habría sido fundada en un fragmento de la parte posterior de una coraza - que comprende las primeras ocho filas del escudo pélvico, cuya pieza procede del Terciario de Catamarca. Esta especie se distinguiría por las placas de la primera fila del escudo pélvico, que presentan la misma escultura que las de las filas. siguientes, mientras que en las otras especies las placas de la pri- mera fila presentan los mismos dibujos que las placas de las bandas movibles. Este carácter se encuentra en el género Eutatus. Además, si hubiese estudiado con un poco de atención este fragmento, se habría dado cuenta de que no proviene de un Dasypus sino de un individuo del género Eutatus. Basta echar una mirada sobre la figura que él publica para apercibirse de que la disposición general de la escultura es la característica de este último género. Y más sorprendente aún es la identificación de esta especie con la de Proeuphractus Scalabrinii, que ha sido fundada en placas aisladas y no en el fragmento en cuestión, que no tiene la más mínima seme- (23) F. Amecuino: Contribución al Conocimiento de los Paros fósiles de la República Argentina, lámina LXIX, figura 12. 684 des plaques du Proeuphractus Scalabrinii n'est le moins du monde applicable au morceau qu'il figure. Dans les mémes pages ou MM. Mo- reno et Mercerat donnent la description du Proeuphractus Scalabrinii, il se trouve une breve description d'une espéce d'Eutatus que les au- teurs désignent avec le nom d'Eutatus prominens: fondée sur des parties considérables de la ries: procédantes des gisements Ter- tiaires de Catamarca. Comment se fait-il que M. Lydekker n'a pas soupconné que ce mor- ceau pouvait étre de cette espéce, au lieu de l'attribuer á une espéze d'un genre absolument distinct? Le morceau en question, non seule- ment est d'un Eutatus, mais c'est justement la piéce qui a servi de type pour fonder l'Eutatus prominens de Moreno et Mercerat. SUR LES DÉBRIS DES TATOUS FOSSILES DES GISEMENTS DE CATAMARCA CONSERVÉS AU MUSÉE DE LA PLATA 4 MM. Moreno et Mercerat, dans leur Mémoire sur les fossiles re- cueillis dans les gisements Tertiaires de Catamarca, et qui se conser- vent au Musée de La Plata, énumérent quatre espéces, qui sont: “Eutatus prominens, Proeuphractus Scalabrinii, Dasypus argentinus et Chlamydotherium minutum. M. Lydekker, qui a étudié les mémes échantillons, fait aussi mention des quatre espéces, mais dans ses dé- nominations manque une des espéces de MM. Moreno et Mercerat: lEutatus prominens; tandis qu'il y en a une nouvelle designé avec le nom de Dasypus Morenoi. Nous avons vu que le prétendu Dasypus Morenoi est le Proeuphractus Scalabrinii de MM. Moreno et Mercerat, tandis que l'animal qu'il décrit sous le nom de Dasypus Scalabrinii, comme étant le Proeuphractus Scalabrinii des auteurs mentionnées, n'a rien á voir avec le Proeuphractus Scalabrini et il n'est pas non plus un Dasypus, sinon un Eutatus: 1'Eutatus prominens Moreno et Merce- rat; précisément la seule espere des quatre dont M. Lydekker ne fait pas mention. Ce qui a passé est évident; l'étiquette de 1'échantillon qui a servi de type a PEutatus prominens, s'étant égarée, on a placée celle des dé- bris d'Euphractus prominens aux débris d'Eutatus; ceux de Proeu- phractus restant ainsi sans étiquette, de facon que M. Lydekker pou- vait les décrire comme d'une espéce nouvelle. C'est encore une preuve éclatante de la confusion qui régne dans les collections du Musée de La Plata, et de la plus parfaite nullité de son Directeur, qui ne recon- nait méme pas les espéces qu'il a décrit (avec la colaboration de Mon- sieur Mercerat), et une fois les étiquettes perdues ou égarées, il est incapable de les retrouver ou de les replacer. ; 685 janza con las especies del género Proeuphractus. También le habría bastado echar una mirada sobre la descripción, para notar que la des- cripción de las placas del Proeuphractus Scalabrinii no es aplicable en lo más mínimo al fragmento que él figura. En las mismas páginas en que los señores Moreno y Mercerat dan la descripción del Proeu- phractus Scalabrinii se encuentra una breve descripción de una especie de Eutatus designada por los autores con el nombre de Eutatus pro- minens: fundada en partes considerables de la coraza, procedentes de los yacimientos Terciarios de Catamarca. ¿Cómo puede ser que el señor Lydekker no haya sospechado que este fragmento podía ser de esta especie, en vez de atribuírsela a una especie de un género absolutamente distinto? El fragmento en cues- tión no sólo es de un Eutatus, sino que precisamente es la pieza que sirvió de tipo para fundar el Eutatus prominens de Moreno y Mercerat. SOBRE LOS RESTOS DE TATÚES FÓSILES DE LOS YACIMIENTOS DE CATAMARCA CONSERVADOS EN EL MUSEO DE LA PLATA En su Memoria sobre los fósiles recogidos en los yacimientos Ter- ciarios de Catamarca que se conservan en el Museo de La Plata, los señores Moreno y Mercerat enumeran' cuatro especies, que son: Euta- -tus prominens, Proeuphractus Scalabrinii, Dasypus argentinus y Chla- mydotherium minutum. El señor Lydekker, que ha estudiado los mismos ejemplares, hace también mención de las cuatro especies; pero en sus denominaciones falta una de las especies de los señores Moreno y Mercerat: el Eutatus prominens; mientras que hay una nueva, desig- nada con el nombre de Dasypus Morenoi. Ya se ha visto que el pre- tendido Dasypus Morenoi es el Proeuphractus Scalabrinii de los seño- res Moreno y Mercerat, mientras que el animal al cual describe bajo el nombre de Dasypus Scalabrinii, cual si fuera el Proeuphractus Scala- brinii de los mencionados autores, nada tiene que ver con el Proeu- phractus Scalabrinii, y tampoco es un Dasypus sino un Eutatus: el Euta- tus prominens Moreno y Mercerat: precisamente la única especie de las cuatro que el señor Lydekker no menciona. Lo que ha sucedido es evidente: habiéndose extraviado el marbete del ejemplar que ha servido de tipo al Eutatus prominens, se ha puesto el de los restos de Euphractus prominens en los restos de Eutatus, quedando así sin marbete los de Proeuphractus, de manera que el se- ñor Lydekker pudo describirlos como si fuesen los de una nueva especie. Ello importa una escandalosa nueva prueba de la confusión que reina en las colecciones del Museo de La Plata y de la más per- fecta nulidad de su Director, que ni siquiera reconoce las mismas espe- 686 Mais cela n'excuse pas non plus la responsabilité de M. Lydekker, qui avait le devoir d'étudier les collections avec soin, et de consulter les descriptions originales, sans s'en tenir aux étiquettes ou á la pré- sence ou á la absence de celles-ci. Je reste vraiment de plus en plus étonné de voir la sans-fagon avec laquelle cet auteur a traité les pauvres fossiles de 1'Argentine. PRODASYPUS PATAGONICUS Ameghino = Dasypus patagonicus pour Ly- dekker, pages 60 et 61; planche XXXIII, figures 10 et 10a, et plan- che XLIII, figure 1.— L'auteur donne une courte description de plu- sieurs parties de la carapace, avec la figure d'un morceau considérable comprennant les derniéres dix bandes mobiles et la premiére file de lVécusson pelvien, ainsi que de deux petits morceaux du bouclier sca- pulaire. M. Lydekker dit que cette espéce avait au moins dix bandes mobiles. ll rappelle qu'il est vrai que d'aprés moi, cet animal n'aurait pas de bouclier scapulaire et que les dents antérieures sont trés comprimées, mais il parait douter de cette assertion, parce que je n'ais pas donné des figures; et comme d'habitude il ajoute que quand méme cela serait, il ne considérerait ces caractéres assez importants á établir une diffé- rence générique. Je suis d'un avis contraire; ces caractéres me paraissant plus que suffisants pour établir le genre Prodasypus, duquel j'ai donné les ca- ractéres plus haut. Du reste, M. Lydekker peut cesser de douter, car la carapace de cet animal manque bien de bouclier scapulaire et les dents antérieures sont en forme de lames comprimées; et il me paraít que M. Lydekker aurait dí penser que je devrais posséder des maté- riaux suffisant pour prouver ce que je dis, en lisu de mettre en douts mes affirmations. Ce caractére de la carapace, de ne pas posséder de bouclier scapu- laire, se retrouve aussi dans une autre espács du méme genre, et elle est le Prodasypus (Dasypus) hesternus, duquel je posséde une considérable partie de la carapace avec les bandes mobiles en place, et qui s'étendent sur toute la partie antérieure. Cette espéce se dis- _tingue facilement par les deux rangées longitudinales de perforations qui se trouvent sur la face des plaques, une de chaque cóté de la figure longitudinale médiane. PROEUPHRACTUS NANUS Ameghino = ? Dasypus patagonicus pour Ly- dekker, page 60. — Cette espéce, que j'ai décrit originairement comme rentrant dans le genre Proeuphractus, je l'ai séparée plus tard, comme genre distinct, sous le nom de Eodasypus, la distingant par la carapace - qu'aurait été formée par des bandes mobiles, d'un bout a l'autre. 687 cies por él descriptas (con la colaboración del señor Mercerat) y que una vez que los marbetes se pierden o extravían es incapaz de hallarlos o reemplazarlos. Pero ello no excusa la responsabilidad del señor Lydekker, quien tenía el deber de estudiar con cuidado las colecciones y consultar las descr'p- ciones originales sin atenerse a los rótulos o a la presencia o ausencia de éstos. Cada vez me asombro más, viendo el desparpajo con que este autor ha tratado a los pobres fósiles de la Argentina. PRODASYPUS PATAGONICUS Ameghino = Dasypus patagonicus, para Ly- cekker, páginas 60 y 61, lámina XXXIII, figuras 10 y 10a; y lá- mina XLIII, figura 1.—- Da el autor una breve descripción de varias partes de la coraza, con la figura de un fragmento considerable que comprende las últimas diez bandas movibles y la primera fila del eszuio pélvico, así como dos pequeños fragmentos del escudo escapular. El señor Lydekker dice que esta especie tenía cuando menos diez bandas movibles. Recuerda que es cierto que, según mi opinión, este animal no habría tenido escudo escapular y que los dientes anteriores son muy comprimidos; pero parece dudar de tal aserto porque no he dado figuras; y como de costumbre, añade que aun cuando ésto hu- biera sucedido, él no consideraría a esos caracteres lo bastante im- portantes para establecer una diferencia genérica. Soy de opinión contraria. Esos caracteres me resultan más que sufi- cientes para establecer el género Prodasypus, cuyos caracteres he dado antes. Por lo demás, el señor Lydekker puede dejar de dudar, porque la coraza de este animal carece de escudo escapular y los dientes anteriores son en forma de láminas comprimidas; y me parece que el señor Lydekker, en vez de poner en duda mis afirmaciones, debería haber pensado que poseo materiales suficientes para probar lo que digo. Este carácter de la coraza, consistente en no poseer escudo escapular, también se encuentra en otra especie del mismo género y ella es el Prodasypus (Dasypus) hesternus, de cuya coraza poseo una parte considerable con las bandas movibles en su lugar y extendiéndose por sobre toda la parte anterior. Esta especie se distingue fácilmente por las dos hileras longitudinales de perforaciones que se encuentran en la cara de las placas, una a cada lado de la figura longitudinal media. PROEUPHRACTUS NANUS Ameghino = 2 Dasypus patagonicus para Ly- dekker, página 60. — Esta especie, que describí originariamente como perteneciente al género Proeuphractus, fué por mí más tarde sepa- rada como género distinto bajo el nombre de Eodasypus, distinguién- dole por la coraza, que debió estar formada por bandas movibles 688 M. Lydekker croit que elle est fondée sur des débris du Prodasypus (Dasypus) patagonicus. Je suis bien heureux de pouvoir, au moins une fois, donner raison á M. Lydekker, bien que seulement en partie. Le genre Eodasypus n'est pas justifié, et je le retire; un échantillon dans un état bien singulier m'avait fait croire que les plaques de la partie postérieure de la cara- pace restaient separées sans se souder pour former un bouclier; je me suis trompé complétement, car d'autres débris, ainsi qu'un nouvel examen du premier échantillon, m'ont démontré que ces plaques se soudent pour former un bouclier pelvien. Mais l'espéce n'est pas iden- tique au Dasypus patagonicus; elle rentre dans le genre Proeuphrac: tus, et se distingue facilement de Prodasypus patagonicus, par les fi- gures longitudinales latérales des plaques mobiles, qui ne portent pas d'entailles transversales, par l'obliquité de la figure longitudinale mé- diane des mémes plaques, par la présence de petites perforations pili- feres sur la partie postérieure du cóté latéral externe, et par le petit nombre et la petitesse des perforations piliféres du bord postérieur. La taille de cette espéce était comparable a celle de Dasypus villosus; et la piéce qui m'a induit en erreur, c'est un gros morceau de pierre contenant en place plusieúrs bandes mobiles, qui reposait sur le bassin; la piéce ayant pu la dégager en grande partie, je me suis apergu que le bassin ne se trouvait au-dessous des bandes, que par un déplacement accidentel. PROEUPHRACTUS LimUSs Ameghino = Dasypus patagonicus pour Ly- dekker, page 60. — Ce que j'ai dit de l'espéce précédente est applicable á celle-ci; le genre Eodasjpus n'ayant pas de raisón d'étre, je la rap- porte au genre Proeuphractus, dans lequel je l'avais placée dans ma premiére description. : Cette espéce aussi, est rapporté par Lydekker au Dasypus patago- nicus, mais comme la carapace présentait les mémes caractéres dis- tinctifs du genre Proeuphractus que j'ai indiqué dans l'espéce précé- dente, il est absolument impossible de la référer a Dasypus patagoni- cus. Elle est en outre deux fois plus grosse que celle-ci. Dans la breve caractéristique que j'ai donné de cette espéce, j'ai dit qu'elle est de la taille du Proeuphractus recens, qui est un animal beaucoup plus grand que le Prodasypus patagonicus. Les plaques du bouclier pelvien de Proeuphractus limus ont en moyenne, 17 a 18 millimétres de long et 12 millimétres de largeur; tandis que celles de Prodasypus patago- nicus n'ont que 10 millimétres de longueur sur six de largeur. Com- ment peut-on prétendre de réunir deux espéces qui présentent des différences de taille de plus du double, et dont les caractéres sont complétement différents? L'espéce se distingue du Proeuphractus na- nus par la méme différence de taille et, en outre, par la sculpture 689 desde una a otra extremidad. El señor Lydekker cree que ella está fundada en restos del Prodasypus (Dasypus) patagonicus. Me siento muy feliz de tener ocasión de reconocer siquiera una vez que el se- ñor Lydekker tiene razón, aunque sólo en parte. El género Eodasypus no está justificado, y lo retiro; un ejemplar en un estado bien singular, por cierto, me hizo creer que las placas de la parte posterior de la co- raza quedaban separadas sin soldarse para formar un escudo, y me equivoqué por completo, porque otros restos, así como un nuevo examen del primer ejemplar me han demostrado que esas placas se sueldan para formar un escudo pélvico. Pero la especie no es idéntica al Dasypus patagonicus; ella entra en el género Proeuphractus y se distingue fácilmente de Prodasypus patagonicus: por las figuras longi- tudinales laterales de las placas movibles, que carecen de tallados trans- versales, por la oblicuidad de la figura longitudinal media de las mis- mas placas, por la presencia de pequeñas perforaciones pilíferas en la parte posterior del lado lateral externo y por el pequeño número y la pequeñez de las perforaciones pilíferas del borde posterior. El tamaño de esta especie era comparable al de Dasypus villosus y la pieza que me indujo en error es un gran fragmento de piedra conte- niendo in situ varias bandas movibles, que reposaban sobre la pelvis:; pero habiendo podido desprender en gran parte la pieza, me he dado cuenta de que la pelvis sólo se encontraba debajo de las bandas por un desplazamiento accidental. PROEUPHRACTUS LIMUS Ameghino = Dasypus patagonicus para Ly- dekker, página 60. — Cuanto dejo dicho acerca de la especie prece- dente es aplicable a ésta. Como el género Eodasypus no tiene razón de ser, la refiero al género Proeuphractus, en el cual la había colocado en mi primera descripción. Esta especie es también referida por Lydekker al Dasypus patago- nicus, pero como la coraza presentaba los mismos caracteres distin- tivos del género Proeuphractus que indiqué en la especie precedente, es absolutamente imposible referirla a Dasypus patagonicus. Es, ade- más, dos veces más grande que ésta. En la breve característica que h= dado de esta especie dije que ella es del tamaño del Proeuphractus recens, que es un animal mucho más grande que el Prodasypus pata- gonicus. Las placas del escudo pélvico de Proeuphractus limus tienen, por término medio, de 17 a 18 milímetros de largo y 12 milímetros de ancho; mientras que las de Prodasypus patagonicus sólo tienen 10 milí- metros de largo por 6 de ancho. ¿Cómo puede pretenderse reunir a dos especies que presentan diferencias de tamaño de más del doble y cuyos caracteres son completamente distintos? La especie se distingue del Proeuphractus nanus por la misma diferencia de tamaño y además AMEGHINO — Y. XI E 44 690 externe des plaques du bouclier pelvien, qui est moins accentuée, avec les figures périphériques au nombre de. trois á quatre seulement, et peu distinctes les unes des autres. PROZAEDIUS PROXIMUS Ameghino = Dasypus proximus pour Lydekker, pages 60 et 61; planche XXXIII, figure 9. — L'espéce est placée par Lydekker dans le genre Dasypus; il la distingue par sa taille un peu. plus petite que celle de la précédente, et par la sculpture des plaques du bouclier pelvien, dans lesquelles la paire antérieure des figures périphériques ne s'unissent pas sur la ligne médiane, comme d'aprés lui, il en serait le cas dans le Dasypus patagonicus. Ce caractére pré- cisément, n'a aucune valeur, car dans les deux espéces la paire de figures périphériques s'unissént, sur la ligne médiane, dans un certain nombre de plaques des premiéres files du bouclier pelvien, et restent au contraire séparées dans les files postérieures, aussi bien dans une espéce que dans l'autre. La vraie séparation spécifique est faite par la taille beaucoup plus petite, par le systeme piliféere a perforations tres petites et peu nombreuses, par les figures longitudinales latérales de plaques mobiles, avec des découpures transversales, et d'autres caractéres trés importants dans le squelette, dans la forme du cráne et de la denture. La bréve description de cette espéce, termine par ce paragraphe bien remarquable: «Ameghino établit que cette espéce n'a pas de bouclier scapulaire, et que celui pelvien était trés petit, mais le spécimen ici figuré démontre que ce dernier était bien développé. Je ne m'ex- plique (1 am unaware) sur quelle évidence il a établi que le cráne a un rostre allongé». ) Je ne me suis pas référé particuligrement á cette espéce, sinon au genre Prozaedius, qui en renferme deux espéces: le Prozaedius pro- ximus et le Prozaedius exilis. La figure du bouclier pelvien á laquelle 1l fait référence comme appartenant au Prozaedius (Dasypus) proxi- mus, n'est pas de cette espéce, mais oui de celle qui suit; et ce bou- clier confirme ma description, car il est trés petit. Si j'ai affirmé que le genre Prozaedius n'avais pas le bouclier scapulaire, que le bouclier . pelvien était petit, et que le cráne était de rostre allongé, il me paraít que M. Lydekker aurait dú penser que je connaissais ces parties du squelette, car si elles sont inconnues au Musée de La Plata, ce n'est pas. une raison pour que je ne puisse pas les posséder. J'ai en effet le cráne avec la mandibule, des branches mandibulaires isolées, des párties considérables des os du squelette, une quantité de morceaux de carapace, «et une carapace presque entiére avec les piéces dans leur position, appartenant au Prozaedius proximus. J'ai aussi des cránes intacts avec leurs mandibules, le casque céphalique, presque tous les os du squelette, de nombreuses parties de carapacez, et deux cara- 691 por la escultura externa de la placas del escudo pélvico, que es menos acentuada, con las figuras periféricas en número de sólo tres a cuatro y poco distintas entre sí. PROZAEDIUS PROXIMUS Ameghino = Dasypus proximus para Lydekker páginas 60 y 61, lámina XXXIII, figura 9. — Lydekker coloca esta espe- cie en el género Dasypus. La distingue por su tamaño un poco más pequeño que el de la precedente y por la escultura de las placas del escudo pélvico, en las cuales el par anterior de las figuras periféricas no se unen sobre la línea media, tal como según él sucedería en el Dasypus patagonicus. Y precisamente este carácter no tiene ningún valor, porque en las dos especies, el par de figuras periféricas se unen sobre la línea media en un cierto número de placas de las primeras filas del escudo pélvico y permanecen, por el contrario, separadas en las filas posteriores, tanto en una como en otra especie. La verdadera separación específica consiste en el tamaño mucho más pequeño, en el sistema pilífero de perforaciones muy pequeñas y poco numerosas, en las figuras longitudinales laterales de las placas movibles, con cortes transversales y otros caracteres muy importantes en el esqueleto, en la forma del cráneo y de la dentadura. La breve descripción de esta especie termina en este parágrafo bien notable: « Ameghino establece que esta especie carece de escudo esca- pular y el pélvico era muy pequeño; pero el ejemplar figurado aquí demuestra que este último era bien desarrollado. Yo no me explico (I am unaware) en qué evidencia ha establecido él que el cráneo tiene un rostro alargado ». Yo no me he referido particularmente a esta especie, sino al género Prozaedius, que encierra dos especies: el Prozaedius proximus y el Prozaedius exilis. La figura del escudo pélvico a la cual él se refiere como. perteneciente al Prozaedius (Dasypus) proximus, no es de esta especie, sino de la que le sigue; y ese escudo confirma mi descripción, porque es muy pequeño. Si he afirmado que el género Prozaedius no tenía escudo escapular, que el escudo pélvico era pequeño y que el cráneo era de rostro alargado, me parece que el señor Lydekker debería haber pensado que yo conocía esas partes del esqueleto, porque si ellas son desconocidas en el Museo de La Plata, eso no es una razón ' para que yo no pueda poseerlas. Dispongo, en efecto, del cráneo con la mandíbula, de ramas mandibulares aisladas, de partes considerables de los huesos del esqueleto, de una cantidad de fragmentos de coraza y de una coraza casi entera con las piezas*en posición, pertenecientes al Prozaedius proximus. Poseo también cráneos intactos con sus man- díbulas, el casco cefálico, casi todos los huesos del esqueleto, nume- rosas partes de coraza y dos corazas con sus placas en posición. Puedo, 692 paces avec leurs plaques en position; je puis donc affirmer qu'il n'y a pas de bouclier scapulaire, la carapace. étant composée par des band>5 transversales mobiles dans la partie moyenne et antérieure; je puis me reconfirmer dans l'affirmation de ce que le bouclier pelvien est rélativement petit, ce qui ne veux pas dire qui ne soit pas bien déve- loppé. La carapace de Prozaedius présente sur la ligne longitudinale médiane, de vingt-et-une á vingt-trois bandes transversales; de celles-ci les quince .ou seize antérieures sont mobiles, et seulement les six ou sept derniéres sont soudées pour former le bouclier pelvien; celui qui figure M. Lydekker paraít n'étre formé que par six bandes. J'ai eu donc raison de dire que ce bouclier est petit, puisque chez Dasypus et Zae- dius, le bouclier pelvien est composé sur la ligne médiane, par neuf files de plaques; dans le Tolypeutes, par seize á dix-sept files; et dans Tatusia, le nombre en est encore plus considérable. Quant au cráne de Prozaedius, il difféere de celui des Tatous moder- nes, par la partie postérieure qui est globuleuse, souvent d'une manitre forfement accentuée, et le rostre est tres long, étroit et sans dents en avant; méme encore plus prolongé et plus étroit que dans Tatusia. La partie qui s'étend en avant de la premiére dent est presque aussi longue que l'espace occupé par la denture; mais cette région préden- taire est formée dans presque sa totalité par l'intermaxillaire; ce qui constitue une différence considérable avec Tatusia et Dasypus; rien que ce caractére serait suffisant a établir la distinction générique. Les débris que de cette espéce posséde le Musée de La Plata, dont parle M. Lydekker, sont insignificants, et ne permettent pas de se faire aucune idée de la constitution du genre. L'espéce se distingue de celle qui suit, par ses dimensions plus con- sidérables, par le cráne moins globuleux en arriére, et par les dents antérieures plus grosses et plus pressées les unes aux autres. - PROZAEDIUS EXILIS Ameghino = Dasypus exilis pour Lydekker, p. 62 et Dasypus proximus pour Lydekker (in parte), page 61; planche XLIII, figure 2. — L'auteur se limite «A dire que cette espéce est fondée sur des plaques de la carapace un peu plus petites que les plaques corres- pondantes de Prozaedius (Dasypus) proximus, ce que probablement indique la distinction spécifique. Sur la planche XLIII, il figure une partie considérable du bouclier pelvien de cette espéce, en l'attribuant á Prozaedius (Dasypus) proximus. Le Prozaedius exilis, duquel je posséde la carapace, la téte et le squelette, se distingue facilement par la boíte cranienne beaucoup plus globuleuse et arrondie, par les branches mandibulaires plus gréles et par les dents antérieures beaucoup plus petites et espacées; la taille est, en outre, beaucoup plus petite. Le cráne est long de 6 centimée- 693 pues, afirmar que no existe el escudo escapular; la coraza está com- puesta por bandas transversales movibles en la parte-media y anterior; y puedo ratificarme en la afirmación de que el escudo pélvico es rela- tivamente pequeño, lo cual no quiere decir que no sea bien desarrollado. La coraza del Prozaedius presenta en la línea longitudinal media, de veintiuna a veintitrés bandas transversales; de éstas, las quince o diez y seis anteriores son movibles y sólo las seis o siete últimas son soldadas para formar el escudo pélvico; el que figura el señor Lydekker parece no estar formado más que por seis bandas. He tenido, pues, razón para decir que este escudo es pequeño, porque en los Dasypus y los Zaedius el escudo pélvico está compuesto por nueve filas de placas en la línea media; en los Tolypeutes por diez y seis o diez y siete filas; y en los Tatusia es aún más considerable su número. Por lo que se refiere al cráneo de Prozaedius, digo que difiere del de los Tatúes modernos, por la parte posterior que es globulosa, a menudo de una manera fuertemente acentuada y el rostro es muy largo, estrecho y sin dientes adelante y hasta más prolongado todavía y más estrecho que en Tatusia. La parte que se extiende delante del primer diente es casi tan larga como el espacio ocupado por la denta- dura, pero esta región predental está en su casi totalidad formada por el intermaxilar, lo cual constituye una diferencia considerable con Tatusia y Dasypus. Bastaría sólo este carácter para establecer la dis- tinción genérica. Los restos de esta especie que posee el Museo de La Plata y de los cuales habla el señor Lydekker, son insignificantes y no permiten for- marse ninguna idea acerca de la constitución del género. La especie se distingue de la que sigue por sus dimensiones más considerables, por el cráneo menos globuloso detrás y por los dientes anteriores más grandes y más prietos entre sí. PROZAEDIUS EXILIS Ameghino = Dasypus exilis para Lydekker, pági- na 62; y Dasypus proximus para Lydekker (in parte), página 61, lá- mina XLIII, figura 2. — El autor se limita a decir que esta especie está fundada en placas de la coraza. un poco más pequeñas que las placas correspondientes de Prozaedius (Dasypus) proximus, lo que probable- mente indica la distinción específica. En la lámina XLIII figura una parte considerable del escudo pélvico de esta especie, atribuyéndoselo a Prozaedius (Dasypus) proximus. El Prozaedius exilis, cuya coraza, cabeza y esqueleto poseo, se dis- tingue fácilmente por la caja craneana mucho más globulosa y redon- deada, por las ramas mandibulares más delgadas y por los dientes anteriores mucho más pequeños y espaciados; además, el tamaño es mucho más pequeño. El cráneo tiene 6 centímetros de largo y 8 en el Prozaedius proximus. La serie dental tiene un largo de 21 milí- 694 tres et de 8 dans le Prozaedius proximus. La série dentaire est longue de 21 millimétres et la partie prédentaire de 16 millimétres. Le plus grand diamétre transverse du cráne, entre les arcades zygomatiques, est de 33 centimétres, tandis que la pointe antérieure du rostre est large de seulement 8 millimétres. EUTATUS P. Gervais; Lydekker, page 63. — L'auteur donne les ca- ractéres principaux de ce genre, dans lequel il place aussi les espéces de Santa-Cruz, pour lesquelles j'avais constitué le genre Proeutatus; et dans cette description il n'apporte aucune donnée mouvelle a la connais- sance du genre, si ce n'est la confusion de deux genres dans un seul. Ii n'a pas eu a sa disposition assez de matériaux pour se faire une idée des caractéres qui distinguent les espéces les plus anciennes, de sorte que quelques uns des caractéres dont il fait mention, ne sont appli- cables qu'aux espéces pampéennes qui constituent le vrai genre Eutatus. Je vais suppléer cette déficience, en donnant un résumé des carac- teres les plus importants, qui permettent de séparer nettement ces deux genres. EurTATUS P. Gervais. — Le rostre est tres long et étroit. La partie prédentaire du rostre est de beaucoup plus longue que l'espace occupé par les molaires. Les deux séries dentaires sont presque paralléles et á peine un peu convergentes en avant. La voíúte palatine s'étend un peu en arriére de la derniére molaire. La partie prédentaire de la mandibule est aussi trés longue á peu pres de la méme longueur que la série dentaire. Les dents sont toutes. usées horizontalement. Dans le cráne, la différence dans la grandeur des molaires est peu accentuée, les antérieures étant á peine un peu plus petites que les postérieures. L'articulation distale de l'humérus a une créte interthrochléenne trés accentuée. Le calcanéum a une facette ectale placée transversalement et unie en partie avec la facette sustentaculaire. Le tuber-calcis est droit et mince en arriére et sans prolongation osseuse sur le coin postérieur interne. Les doigts du pied antérieur n'ont que deux phalanges chacun, moins le cinquiéme qu'en a trois. Les plaques des bandes mobiles de la carapace présentent une figure longitudinale médiane, et plusieurs fi- gures périphériques sur les cótés latéraux et en avant, imitant la scul- pture des plaques du genre Dasypus, mais moins accentuée. * PROEUTATUS Ameghino. — Le rostre est étroit mais tres court, La partie prédentaire.du rostre est beaucoup plus courte que l'espace oc- 695 metros; y la parte predental 16 milímetros. El mayor diámetro trans- verso del cráneo, entre las arcadas cigomáticas, es de 33 centímetros, mientras que la punta anterior del rostro sólo tiene 8 milímetros de largo. EUTATUS P. Gervais; Lydekker, página 63. — El autor da los ca- racteres principales de este género, en el cual coloca también las espe- cies de Santa Cruz, para las cuales yo había constituído el género Proeutatus; y en esa descripción no aporta ningún dato nuevo para el conocimiento del género, como no sea la confusión de dos géneros en uno solo. No ha tenido a su disposición suficientes materiales para formarse una idea de los caracteres que distinguen a las especies más antiguas, de manera que algunos de los caracteres que menciona sólo son aplicables a las especies pampeanas que constituyen el verdadero género Eutatus. : Voy a subsanar esa deficiencia, dando un resumen de los caracteres más importantes que permiten separar netamente a esos dos géneros. EurTaTus P. Gervais. — El rostro es muy largo y estrecho. La parte predental del rostro es mucho más larga que el espacio ocupado por los molares. Las dos series dentales son casi paralelas y apenas un poco convergentes adelante. La bóveda palatina se extiende un poco hacia atrás del último molar. La parte predental de la mandíbula es también muy larga y poco más o menos del mismo largo que la serie dental. Todos los dientes son usados horizontalmente. En el cráneo es poco acentuada la diferencia de tamaño de los molares, siendo los anteriores apenas un poco más pequeños que los posteriores. La articu- lación distal del húmero tiene una cresta intertrocleana muy acentuada. El calcáneo tiene una faceta ectal situada transversalmente y en parte unida con la faceta sustentacular. El tubercalcis es recto y delgado hacia atrás y sin prolongación ósea en el ángulo posterior interno. Los dedos del pie anterior sólo tienen dos falanges cada uno, con excep- ción del quinto que tiene tres. Las placas de las bandas movibles de la coraza presentan una figura longitudinal media y varias figuras peri- féricas sobre los lados laterales y hacia adelante, imitando la escultura de las placas del género Dasypus, pero menos acentuada. PROEUTATUS Ameghino. — El rostro era estrecho, pero muy corto. La parte predental del rostro es mucho más corta que el espacio ocu- 696 cupé par la série dentaire, dépassant á peine la moitié de la longueur de celle-ci. Les deux séries dentaires sont tres convergentes en avant; la largeur du palais entre la derniére paire de dents, étant a peu pres le double qu'entre la premiére paire. La voúte palatine ne s'étend pas en arriére de la derniére molaire; les arriére-narines s'ouvrant entre la derniére paire de dents, au niveau du bord postérieur de celles-ci. La partie prédentaire de la mandibule est trés courte, n'ayant qu'un tiers de la longueur de la série dentaire. Il n'y a que les cinq molaires postérieures de chaque cóté, qui soient usées horizontalement; les quatre ou cinq antérieures de chaque cóté, ont une couronne avec une créte transversale qui produit deux faces obliques de trituration, comme chez Dasypus. La différence de grandeur dans les molaires est trés accentuée; les antérieures étant beaucoup plus petites et comprimées que les postérieures; la derniére molaire supérieure est tres petite. La créte intertrochléenne de l'articulation distale de l'humérus est á peine accentuée. Dans le calcanéum, la facette ectale est dirigée d'avant en * arriére et bien séparée de la facette sustentaculaire; le tuber-calcis sélargit en arriére, en forme de massue, et envoie une apophyse ou prolongation latérale fort grosse et longue, qui part du coin postérieur interne et se dirige obliquement vers l'arriére et en dedans. Les doigts du pied antérieur ont le nombre normal de trois phalanges a chaque doigt. Les plaques des bandes mobiles présentent une grande figure "qui occupe presque toute la surface du corp de la plaque, imitant la figure d'une bouteille; limitée sur chacun des deux cótés latéraux par un sillon étroit et profond; dans le tiers antérieur, ces deux sillons tournent brusquement en dedans et aprés en avant, pour former la partie qu'imite le goulot. Les figures périphériques latérales n'existent pas. La ligne longitudinale médiane de cette figure en forme de bou- teille, forme une figure en relief, étroite et allongée. La plupart de ces caracteres éloignent le Proeutatus de Eutatus, pour le rapprocher de Dasypus, et encore d'avantage de Prodasypus. Ce sont deux types que l'on ne peut nullement associer dans un seul genre. EuTaTUS SEGUINI P. Gervais; Lydekker, page 63; planche XL, fi- gures 10 et 10 a; planche XLI, figures 1 et 2, et planche XLII, figures 1 et 2. — Ill n'apporte aucune observation nouvelle a la connaissance de cette espéce, car il n'en donne pas de description et les figures sont inférieures et plus incomplétes que celles publiées par Gervais et Bur- meister. Toute la nouveauté se réduit a réunir dans la méme espéce lEutatus punctatus et Eutatus brevis, parce que les plaques de la ca- rapace seraient, d'aprés lui, indistinguibles de celles d'Eutatus Seguini. li réunit également dans la méme espéce l'Eutatus minutus, parce qu'il croit probable qu'il a été fondé sur des plaques d'un individu jeune. 697 pado por la serie dental, sobrepasando apenas la mitad del largo de ésta. Las dos series dentales son muy convergentes hacia adelante y el ancho del paladar es, entre el último par de dientes, poco más o menos el doble que entre el primer par. La bóveda palatina no se extiende hacia atrás del último molar; las aberturas posteriores de las narices se abreh entre el último par de dientes, al nivel del borde posterior de éstos. La parte predental de la mandíbula es muy corta, no teniendo más que un tercio del largo de la serie dental. Sólo los cinco molares posteriores de cada lado están usados horizontalmente; los cuatro o cinco anteriores de cada lado tienen una corona con una cresta transversal, que produce dos caras oblicuas de trituración, como en los Dasypus. La diferencia de tamaño en los molares es muy acen- tuada, siendo los anteriores mucho más pequeños y comprimidos que los posteriores; el último molar superior es muy pequeño. La cresta intertroclear de la articulación distal del húmero es apenas acentuada. En el calcáneo la faceta ectal tiene dirección de adelante hacia atrás y está bien separada de la faceta sustentacular; el tubercalcis se ensan- cha hacia atrás en forma de maza y envía una apófisis o prolongación lateral muy gruesa y larga, que parte del ángulo posterior interno y se dirige oblicuamente hacia atrás y hacia adentro. Los dedos del pie anterior tienen el número normal de tres falanges en cada dedo. Las pla- cas de las bandas movibles presentan una gran figura que ocupa casi toda la superficie del cuerpo de la placa, imitando la figura de una botella, limitada en cada uno de los dos lados laterales por un surco es- trecho y profundo; en el tercio anterior esos surcos se desvían brusca- mente hacia adentro y después hacia adelante para formar la parte que imita el gollete. Las figuras periféricas laterales no existen. La línea longitudinal media de esta figura en forma de botella forma una figura en relieve, estrecha y alargada. La mayor parte de estos caracteres alejan al Proeutatus del Eutatus, para acercarlo al Dasypus y más aún al Prodasypus. Son, pues, dos ti- pos a los cuales no puede asociárseles en un mismo género. EuTATUS SEGUINI P. Gervais; Lydekker, página 63, lámina XL, figu- ras 10 y 10 a; lámina XLI, figuras 1 y 2; y lámina XLII, figuras 1 y 2. — El autor no aporta ninguna observación nueva para el conocimiento de esta especie, porque no proporciona Su descripción y las figuras son inferiores y más incompletas que las publicadas por Gervais y Burmeis- ter. Toda la novedad se reduce a reunir en la misma especie el Eutatus punctatus y el Eutatus brevis, porque las placas de la coraza son, se- gún él, indistinguibles de las del Eutatus Seguini. Reune asimismo en la misma especie al Eutatus minutus, porque cree probable que ha sido fundado en placas de un individuo joven. 698 - Je persiste á croire qu'il s'agit de quatre espéces distinctes, car M. Lydekker n'a pas fourni la preuve du contraire. Ces quatre espéces se distinguent par des caractéres bien tranchés et-sont 'd'époques dis- tinctes. EuTATUS SEGUINI. — Taille considérable. Le cráne a de 25 á 27 cen- timétres de longueur. Le nombre des molaires est de neuf en haut et dix en bas. Les plaques de la section fixe postérieure (bouclier pel- vien), ont de 20 a 25 millimétres de long et 12 a 15 de largeur. Celles des bandes mobiles ont de 35 a 45 millimétres de long et 11 a 13 de largeur. Etage: Ensénadéen. EUuTATUS BREVIS. — Taille considérablement plus petite; le cráne a de 17 a 19 centimétres de longueur. Le nombre des molaires, est de huit en haut et neuf en bas. Les plaques sont un peu plus petites que dans autre espéce. Etages: Bonaéréen et Lujanéen. EuTATUS PUNCTATUS Ameghino. — Sa taille est presque égale á celle d'Eutatus Seguini. Les plaques se distinguent aussi bien de celles d'Eu- tatus Seguint, que de celles d'Eutatus brevis, par la présence de trois á six perforations assez grandes, autour de la partie antérieure de la figure longitudinale médiane. Cette conformation est bien visible sur les figures que j'ai publié (24). Etages: Belgranéen et base du Bo- naéréen. , EuTATUS MINUTUS Ameghino. — Taille petite; les plaques sont pour la grandeur, comparables á celles de Dasypus sexcinctus. Les débris procédent d'individus complétement adultes. Etage: Belgranéen. M. Lydekker dit que 1'Eutatus Seguini se trouve dans toute l'épais- seur de la formation Pampéenne; en réunissant toutes les espéces dans une seule, cela est vrai; mais si l'on tient compte des différences spé- cifiques que j'ai indiqué ailleurs, on voit alors que les quatre espéces appartiennent á des époques différentes. L'Eutatus Seguini on ne le rencontre que dans la base de la forma- tion Pampéenne. Les Eutatus punctatus et minutus sont de la partie intermédiaire de la formation Pampéenne. Et lEutatus brevis vient de la partie supérieure de cette formation. ll dit aussi que deux rangées de plaques provenantes de Monte- Hermoso, et conservées au Musée, doivent étre attribuées á la méme (24) «Dans F. AMEGHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, planche I,XVIT, figure 34; Buenos-Ayres, 1889. 699 Persisto en mi opinión de que se trata de cuatro especies distintas, porque el señor Lydekker no ha presentado prueba en contrario. Esas cuatro especies se distinguen por caracteres bien delimitados y son de épocas diversas. EuTATUS SEGUINI. — Talla considerable. El cráneo tiene de 25 a 27 centímetros de largo. El número de los molares es de nueve arriba y diez abajo. Las placas de la sección fija posterior (escudo pélvico) tienen de 20 a 25 milímetros de largo y de 12 a 15 milímetros de ancho. Las de las.bandas movibles tienen de 35 a 45 milímetros de largo y de 11 a 13 milímetros de ancho. Piso: Ensenadense. EUuTATUS BREVIS. — Talla considerablemente más pequeña; el cráneo. tiene de 17 a 19 centímetros de largo. El número de los molares es de ocho arriba y nueve abajo. Las placas son un poco más pequeñas que en la otra especie. Pisos: Bonaerense y Lujanense. EuTATUS PUNCTATUS Ameghino. — Talla casi igual a la de Eutatus Seguini. Las placas se distinguen tanto de las de Eutatus Seguini como de las de Eutatus brevis, por la presencia de 3 a 6 perforaciones bastante grandes alrededor de la parte anterior de la figura longitudinal media. Esta conformación es bien visible en las figuras que tengo pu- blicadas (24). Pisos: Belgranense y base del Bonaerense. EUuTATUS MINUTUS Ameghino. — Talla pequeña; las placas son com- parables por su tamaño a las de Dasypus sexcintus. Los restos provienen de individuos completamente adultos. Piso: Belgranense. El señor Lydekker dice que el Eutatus Seguini se encuentra en todo el espesor de la formación Pampeana; y si se reune a todas las espe- cies en una sola, eso es cierto; pero si se tienen en cuenta las dife- rencias específicas que he dejado indicadas en otra parte, se ve que las cuatro especies pertenecen a épocas diversas. El Eutatus Seguini sólo es hallado en la base de la formación Pam- peana. Los Eutatus punctatus y minutus proceden de la parte inter- media de la formación Pampeana. Y el Eutatus brevis procede de la parte superior de ella. Dice también que dos hileras de placas procedentes de Monte Her- moso y conservadas en el Museo, deben ser atribuídas a la misma espe- cie; pero eso es absolutamente imposible, porque las placas de Eutatus (24) En F. AmecHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles, etc., lá- mina XVIII, figura 34; Buenos Aires, 1889. 700 espéce, mais cela est absolument impossible, car les plaques d'Eutatus de Monte-Hermoso, indiquent une espéce plus petite, que j'avais réuni provisoirement á Eutatus brevis. Mais comme cette derniére est une forme du Pampéen le plus moderne, tandis que Monte-Hermoso est antérieur á la formation Pampéenne, il est également indubitable qu'il s'agit de deux espéces distinctes, et que celle de Monte-Hermoso doit étre nouvelle. C'est ce que J'ai manifesté (25), mais je ne lui ai pas donné de nom, parce que les plaques ne proportionnent d'autres carac- - téres que la taille, qui est égale á celle de 1'Eutatus brevis. PROEUTATUS OENOPHORUM Ameghino = Eutatus oenophorum pour Ly- dekker, page 64. — La partie consacrée á cette espéce n'a d'autre mé- rite que d'étre accompagnée de trois figures réprésentant des piéces qui n'avaient pas encore été figurées. La description, non seulement n'apporte aucun renseignement nouveau, mais elle contient des affir- mations proprement erronées, qu'introduisent la confusion, puisque sans aucune preuve, il a réuni le Proeutatus lagena et le Proeutatus distans, a Yespéce typique, qu'il rapporte au genre Eutatus. J'ai donné plus haut les caractéres qui distinguent Proeutatus d'Eu- tatus; ce sont deux genres avec des caracteres différentiels bien tranchés. Je rappellerai ici en passant, que pour pouvoir placer les Proeutatus dans Eutatus, il me fait dire ce que je n'ai jamais dit. En effet, on lis le paragraphe suivant: «Ameghino dans son Mémoire, Mammiferes fossiles de Patagonie, page 174, Buenos-Ayres, 1894, affirme qu'il n'y a que trois doigts a chaque pied, mais le pied associé avec l'humérus representé sur la planche XLII, figure 5, bien qu'il ne reste que des parties de trois doigts, les métatarsiens démontrent qu'il y en a cinq». Quand l'auteur a écrit ces lignes, sa pensés dévait étre dans la Lune et non dans son travail, car á la page mentionnée, ce que j'ai dit est que: «Les doigts de la main ont trois phalanges et non deux comme dans l'Eutatus, d'apres Gervais»! Non seulement M. Lydekker c'est oublié que quand en Anatomie comparée on parle de la main, on entend toujours le membre antérieur, sinon qu'il me fait dire que les pieds postérieurs n'ont que trois doigts; tandis que ce que j'ai dit, est que les doigts du pied antérieur (la main) ont trois phalanges! Pour réunir dans une les trois espéces mentionnées, il dit que les plaques sur lesquelles on a fondé l'Eutatus distans et YEutatus lagena, peuvent provenir des régions périphériques des bandes mobiles, tandis qu'il n'attache pas d'importance a la présence d'un diastéme sur cer- tains cránes, ou á son absence sur d'autres. A ce compte-la il suffirait (25) Dans Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argen- tina, page 872, Buenos-Ayres, 1889. -701 de Monte Hermoso señalan una especie más pequeña que fué por mí reunida provisoriamente al Eutatus brevis. Pero como esta última es una forma del Pampeano más moderno, mientras que Monte Hermoso es anterior a la formación Pampeana, es igualmente indudable que se trata de dos especies distintas y que la de Monte Hermoso debe ser nueva. Es lo que tengo manifestado (25); pero no le he dado nombre porque las placas no proporcionan más características que la del tamaño, que es igual al de Eutatus brevis. PROEUTATUS OENOPHORUM Ameghino = Eutatus oenophorum para -_ Lydekker, página 64. — La parte consagrada a esta especie no tiene más mérito que el de estar acompañada por tres figuras que represen- tan piezas que aún no habían sido publicadas. La descripción no sólo no proporciona ninguna referencia nueva, sino que contiene afirmaciones positivamente erróneas, que introducen la confusión, porque sin prue- ba alguna él reune el Proeutatus lagena y el Proeutatus distans a la especie típica, referida por él al género Eutatus. - Antes he dado los caracteres que distinguen a Proeutatus de Eutatus; son dos géneros con caracteres diferenciales bien demarcados. Recor- daré al pasar que para poder colocar a Proeutatus entre los Eutatus, me hace decir lo que no he dicho jamás. En efecto: se lee el siguiente parágrafo: « Ameghino en su Memoria Mamíferos fósiles de Patagonia, página 174, Buenos Aires, 1894, afirma que no existen más que tres dedos en cada pie, pero los metatarsianos del pie asociado al húmero representado en la lámina XLII, figura 5, demuestran que ha habido cinco, aun cuando no quedan en él más que partes de tres dedos». ¡Cuando el autor escribió esas líneas su pensamiento debió estar en la Luna y no en su trabajo, porque en la página mencionada, lo que he dicho es: «Que los dedos de la mano tienen tres falanges y no dos, como en Eutatus, según Gervais »! ¡No sólo ha olvidado el señor Lydekker que cuando en Anatomía comparada se habla de la mano se entiende siempre el miembro ante- rior, sino que me hace decir que los pies posteriores no tienen más que tres dedos, mientras que lo que he dicho es que los dedos del pie anterior (la mano) tienen tres falanges! Para reunir en una a las tres especies mencionadas dice que las pla" cas que han servido para fundar el Eutatus distans y el Eutatus lagena pueden provenir de las regiones periféricas de las bandas movibles, mientras que no atribuye ninguna importancia a la presencia de un diastema en algunos cráneos o a su ausencia en otros. A tal precio, (25) En Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la. República Argen- tina, página 872, Buenos Aires, 1889. 702 * de ne pas attacher d'importance á certains caractéres pour. retourner toute la classification. Mais c'est que dans la manitre d'apprécier les caracteres il n'y a pas de la part de M. Lydekker aucun critérium fixe, car le méme caractére qu'ici est pour lui sans importance, ailleurs il a une importance excessive, selon les besoins de la cause. , Le fait est que chez certaines espéces la premiére molaire supérieure est séparée de la deuxiéme par un diastéme assez long, tandis que dans d'autres toutes les dents forment une série continue. M. Lydekker pourra examiner tous les. cránes d'Eutatus procédamts de la formation Pampéenne et n'en trouvera pas un seul qui présente la premiére dent supérieure séparée de la deuxiéme par un diastéme : assez long. Pour ma part je n'ai jamais trouvé que dans aucune es- péce de Tatou vivant puisse exister tantót un diasteme tantót la dentition mi-usée. Je me trouve dans un terrain assez ferme en considérant la présence ou l'absence d'un diastéme entre la premiére paire de dents comme un caractére au moins de valeur spécifique. Bien que j'ai déja donné ailleurs les caracteres servant á distinguer ces trois espéces, je vais les rappeller ici encore une fois en faisant abstraction de ceux qui présentent le squelette et la carapace, pour ne m'en tenir qu'á ceux fournis par le cráne et la denture, qui sont les plus faciles a saisir. PROEUTATUS OENOPHORUM. —-Neuf dents supérieures et dix infé- rieures de chaque cóté. La série dentaire inférieure est plus longue que la supérieure. Toutes les dents de chaque cóté sont en série con- tinue sans diastéme. Les cinq derniéres dents de chaque mandibule ont leur plus grand diamétre en direction oblique á la série dentaire. Les derniéres molaires supérieures et inférieures, avec une dépression per- pendiculaire placée sur le cóté interne dans le cráne et sur l'externe dans la máchoire inférieure. Les neuf molaires supérieures occupent un espace de 47 millimétres et les inférieures de 53 millimétres. Les séries dentaires sont trés convergentes en avant. La partie anté- rieure du museau est élargie et déprimée presque en forme de spa- tule. Les arriére-narines s'ouvrent eater nicas en arriére de la derniére paire de molaires. PROEUTATUS LAGENA. — Neuf dents supérieures et dix inférieures de chaque cóté. La série dentaire inférieure est de méme longueur que la supérieure. La premiére dent supérieure est séparée de la deuxiéme par un diastéme assez long. Les cinq derniéres dents de chaque mandibule ont leur grand axe en direction oblique á la série dentaire. Les derniéres molaires supé- rieures et inférieures avec une dépression perpendiculaire placée sur 703 bastaría no atribuirle importancia a ciertos caracteres para desbaratar toda la clasificación. Pero es que de parte del señor Lydekker no hay, en la manera de apreciar los caracteres, ningún criterio fijo, porque el mismo carácter que aquí es para él sin importancia, tiene en otra parte una importancia excesiva, según las necesidades da la causa. El hecho es que en ciertas especies el primer molar superior está separado del segundo por un diastema bastante largo, mientras que en otras todos los dientes forman una serie continua. El señor Lydekker puede examinar todos los cráneos de Eutatus procedentes de la forma- ción Pampeana y no encontrará entre todos ellos ni uno solo que pre- sente el primer diente superior separado del segundo por un diastema bastante largo. Por mi parte, no he encontrado jamás que en especie alguna de Tatú existente, pueda haber ya un diastema ya una dentición semiusada. Me encuentro en un terreno bastante firme considerando la presencia o la ausencia de un diastema entre el primer par de dientes como un carácter por lo menos de valor específico. Y aun cuando ya tengo dados en otra parte los caracteres que sir- ven para distinguir estas tres especies, voy a recordarlos una vez más en este punto, haciendo abstracción de los que presentan el esqueleto y la coraza para no atenerme más que a los que proporcionan el crá- «neo y la dentadura, que son los más fáciles de precisar. PROEUTATUS OENOPHORUM. — Nueve dientes superiores y diez infe- riores en cada lado. La serie dental inferior es más larga que la supe- rior. Todos los dientes de cada lado son en serie continua sin diastema. Los cinco últimos dientes de cada mandíbula tienen su diámetro ma- yor en dirección oblicuo a la serie dental. Los últimos molares supe- riores e inferiores tienen una depresión perpendicular situada en el lado interno en el cráneo y en el externo en la mandíbula inferior. Los nueve molares superiores ocupan un espacio de 47 milímetros y los inferiores uno de 53 milímetros. Las series dentales son muy convergentes hacia adelante. La parte anterior del hocico es ensanchada y deprimida casi en forma de espátula. Las aberturas interiores de las narices se abren inmediatamente detrás del último par de molares. PROEUTATUS LAGENA. — Nueve dientes superiores y diez inferiores en cada lado. La serie dental inferior es del mismo largo que la superior. El primer diente superior está separado del segundo por un diastema bastante largo. - Los cinco últimos dientes de cada mandíbula tienen su gran eje en dirección oblicua a la serie dental. Los últimos molares superiores = 704 le cóté interne dans le cráne et sur l'externe dans la máchoire infé- rieure. Les neuf molaires supérieures occupent un espace de 47 millime- tres et les dix inférieures ont absolument la méme longueur. Les séries dentaires sont trés convergentes en avant. La partie antérieure du mu- seau n'est pas élargie ni spatúlée. Les arridre-narines s'ouvrent au niveau du bord postérieur de la derniére paire de molaires. PROEUTATUS DISTANS Ameghino. — Huit dents supérieures de chaque cóté et probablement neuf inférieures. Premiére dent supérieure se- parée de la deuxiéme par un diastéme assez long. Toutes les dents inférieures et supérieures avec leur grand axe dans la méme direction que la série dentaire. Toutes les dents de contour elliptique régulier, sans sillon perpendiculaire. Les huit molaires supérieures occupent un espace de 34 millimétres. Les séries dentaires sont peu convergentes en avant et presque paralléles. Les arriére-narines s'ouvrent en arriére de la derniére paire de molaires á une certaine distance de celles-ci. Je ferai remarquer que la présence ou l'absence d'un diastéme dans la denture supérieure se trouve en rélation avec la longueur relative de la denture inférieure par rapport a la supérieure. M. Lydekker sait que la régle générale est que la denture inférieure soit plus longue que la supérieure. Le Proeutatus oenophorum sous ce rapport suit la régle générale, mais le Proeutatus lagena s'en éloigne á cause du dias- teme qui sépare les deux premiéres dents supérieures, caractére auquel M. Lydekker n'attribue pas d'importance. Le Proeutatus distans ne dépassait pas la taille du Dasypus villosus; et il est complétement incompréhensible comment il a pu étre conduit á lVidentifier avec le Proeutatus oenophorum qui est d'une taille beau- coup plus considérable. Quant á ce qu'il dit que les plaques que j'ai attribué á cette espéce peuvent étre des parties latérales de la cara- pace, est absolument inadmisible car dans celui-ci la figure en bouteille des plaques se conserve visible d'une extremité a l'autre de chaque anneau, tandis que dans les plaques de Proeutatus distans il n'y a pas de vestiges de cette figure en forme de bouteille et les figures longi- tudinales latérales de chaque plaque présentent des entailles transver- sales comme dans Dasypus. Plusieurs autres caracteres de cette es- péce, comme: la forme réguligrement elliptique des molaires, leur mode d'implantation, la forme du palais, etc., l'éloignent des antérieures pour la rapprocher d'avantage de Dasypus; et je crois que plus tard il fau- dra la placer dans un genre á part. 11 résulte que cet animal, qu'il a réuni á tort au Proeutatus oenophorum, non seulement il en est spé- cifiquement distinct, sinon que probablement il n'est pas non plus du méme genre. 705 inferiores tienen una depresión perpendicular situada en el lado interno en el cráneo y en el externo en la mandíbula inferior. Los nueve molares superiores ocupan un espacio de 47 milímetros y los diez inferiores tienen absolutamente el mismo largo. Las series dentales son muy convergentes hacia adelante. La parte anterior del hocico no es ensanchada ni espatulada. Las aberturas interiores de las fosas nasales se abren al nivel del borde posterior del último par de molares. PROEUTATUS DISTANS Ameghino. — Ocho dientes superiores en cáda lado y probablemente nueve inferiores. Primer diente superior sepa- rado del segundo por un diastema bastante largo. Todos los dientes infe- riores y superiores tienen su gran eje en la misma dirección que la serie dental. Todos los dientes son de contorno elíptico regular, sin surco perpendicular. Los ocho molares superiores ocupan un espacio de 34 milímetros. Las' series dentales son poco convergentes hacia adelante y casi paralelas. Las aberturas interiores de las narices se abren hacia atrás del último par de molares a una cierta distancia de éstos. Hago notar que la presencia o la ausencia de un diastema en la dentadura superior está en relación con el largo relativo de la dentadura inferior en relación a la superior. El señor Lydekker sabe que la regla general es que la dentadura inferior sea más larga que la superior. El Proeutatus oenophorum sigue, al respecto, la regla general, pero el Proeutatus lagena se aleja de ella a causa del diastema que separa a los dos primeros dientes superiores, que es un carácter al cual el señor Lydekker no le atribuye ninguna importancia. El Proeutatus distans no sobrepasaba la talla del Dasypus villosus; y es completamente incomprensible cómo ha podido Lydekker sentirse inclinado a identificarlo con el Proeutatus oenophorum, que es de una talla mucho más considerable. Por lo que se refiere a su afirmación de que las placas que le he atribuído a esta especie pueden ser de las partes laterales de la coraza, ello es absolutamente inadmisible, por- que la figura de botella de las placas se conserva en ésta visible desde una hasta otra extremidad de cada anillo, mientras que en las placas de Proeutatus distans no existen vestigios de esta figura en forma de botella y las figuras longitudinales laterales de cada placa presentan cortes transversales como en Dasypus. Varios otros caracteres de esta especie, tales como la forma regularmente elíptica de los molares, su modo de implantación, la forma del paladar, etc., la alejan de las ante- riores, para acercarla bastante a Dasypus; y pienso que más tarde será menester colocarla en un género aparte. Resulta que este animal que Lydekker ha reunido erróneamente al Proeutatus oenophorum no AMEGHINO — V. X1 45 706 Je n'ai fait cette digression que pour démontrer que l'auteur a pro- cédé a l'aveugle comme dans tout le reste de son travail. Il est juste de rappeler cependant que les matériaux dont il disposait étaient ex- cessivement incomplets, car il ne figure du cráne qu'un palais incom- plet, bien difficile de déterminer, mais que je crois qui provient du Proeutatus lagena. - TATUSIA Cuvier; Lydekker, page 65. — Ce genre que M. Lydekker place parmi les Dasypodidae, je le considére au contraire comme le type d'une famille distincte de laquelle j'ai donné les caractéres en dé- tail (26), et en abrégé un peu plus haut, et je n'ai donc pas á y revenir. L'auteur donne les caractéres du genre sur lesquels il n'y a rien a remarquer si ce n'est que quelques uns de ces caractéres, comme par exemple celui de ne pas posséder de bords dentelés, ne s'applique pas a Pespéce fossile qu'il place dans le méme genre et que je considere au contraire comme étant d'un genre á part que j'ai décrit sous le nom de Propraopus. Je distingue ces deux genres par les caractéres suivants: TATUSIA Cuvier. — Les deux boucliers scapulaire et pelvien sont presque de la méme longueur. Les plaques des boucliers scapulaire et pelvien ne présentent pas de perforations dans le fond du sillon qui délimite la figure centrale entre celle-ci et le cóté interne des figures périphériques. Les bords latéraux du bouclier pelvien sont formés par une file de plaques allongées et arrondies qui ne forment pas de den- telures. L'étui caudal est cylindrique et de bout conique. PROPRAOPUS Ameghino. — Le bouclier pelvien «est beaucoup plus long que le scapulaire, celui-ci n'ayant que les deux tiers de la lon- gueur de celui-la. Les plaques des boucliers scapulaire et pelvien présentent dans le fond du sillon qui délimite la figure centrale de chaque plaque dans la partie antérieure, deux ou trois perforations circulaires assez gran- des; chacune de ces perforations est placée entre la figure centrale et le cóté interne d'une des figures périphériques. Les bords latéraux du bouclier pelvien sont constitués par une file de plaques triangulaires saillantes, formant en arriére un bord dentelé comme dans Dasypus. La moitié postérieure de l'étui caudal est fortement comprimée et de section elliptique. A mon avis ces caractéres sont suffisants pour éta- (26) F. AmecHiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, page 860, Buenos-Ayres, 1889. 707 sólo le es específicamente distinto, sino que probablemente no es tan siquiera del mismo género. Sólo he hecho esta digresión para demostrar que el autor ha proce- dido a ciegas, como, por lo demás, en todo el resto de su trabajo. Justo es recordar, sin embargo, que los materiales de que dispuso eran excesivamente incompletos, porque del cráneo no figura más que un paladar incompleto, bien difícil de determinar, pero que me parece pro- viene del Proeutatus lagena. * TATUSIA Cuvier; Lydekker, página 65.— Este género, al-cual el señor Lydekker coloca entre los Dasypodidae, es considerado por mí, contrariamente, como el tipo de una familia distinta, cuyos caracteres he dado detalladamente (26) antes de ahora y un poco más arriba en tér- minos abreviados, por lo cual ya no tengo para qué volver a ellos. El autor da los caracteres del género, acerca de los cuales nada tengo cue observar como no sea que algunos de ellos, tal como, por ejemplo, el de no poseer bordes dentellados, no es aplicable a la especie fósil, a la cual la coloca en el mismo género y a la cual la considero, por ul contrario, como de un género aparte que he descripto bajo el nombre - de Propraopus. : Distingo a estos dos géneros por los siguientes caracteres: a a TATUSIA Cuvier. — Los dos escudos, escapular y pélvico, son casi de! mismo largo. Las placas de los escudos escapular y pélvico no presen- tan perforaciones en el fondo del surco que delimita la figura central entre ésta y el lado interno de las figuras periféricas. Los bordes late- rales del escudo pélvico son formados por una fila de placas alargadas y redondeadas que no forman dentelladuras. El tubo caudal es cilíndrico y de extremidad cónica. ; PROPRAOPUS Ameghino. — El escudo pélvico es mucho más largo que el escapular, como que éste no tiene más que un largo igual a dos tercios del de aquél. . Las placas de los escudos escapular y pélvico presentan en el fondo del surco que delimita la figura central de cada placa en la parte ante- rior dos o tres perforaciones circulares bastante grandes; cada una de estas perforaciones está situada entre la figura central y el lado interno de una de las figuras periféricas. Los bordes laterales del escudo pél- vico están constituídos por una fila de placas triangulares salientes que forman hacia atrás un borde dentellado como en Dasypus. La mitad (26) F. AmecmiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repúí- blica Argentina, página S60, Buenos Aires, 1889. 708 blir la distinction générique et spécialement celui des bords latéraux du bouclier pelvien dentelés, qui sépare cet animal de toutes les es- péces du genre Tatusia, pour le rapprocher de Dasypus, mais il paraít plutót absolument décisif en faveur de la distinction générique. PROPRAOPUS GRANDIS Ameghino = Tatusia grandis pour Lydekker, page 66, planche XLIV. — La description, trés courte, n'apporte abso- lument aucun renseignement nouveau á ceux que j'avais déja publiés; mais elle est accompagnée d'une belle vue de la carapace compléte et de la queue, parties que j'avais décrites avec étendue (27), et aussi avec des dessins de plaques de plusieurs régions de la carapace. * PELTEPHILIDAE Ameghino = Peltephilinae pour Lydekker, p. 66. — La famille des Peltephilidae n'a pour Lydekker que la valeur d'une sous-famille de la famille des Dasypodidae. Pour moi ce groupe n'a aucun rapport immédiat avec les Dasypo- didae, puis que je le place dans un sous-ordre a part: les Peltateloidea, duquel j'ai donné les caractéres (28) que j'ai rappelé plus en arriére et dont je n'ai plus a m'en occuper. Ses Peltephilinae M. Lydekker il les distingue pour présenter des sincisives dans la partie antérieure de la mandibule, formant toutes les dents une série continue et par l'humérus que d'apres lui est plus court et plus large que dans les autres Dasypodidae et posséde un condyle radial distinct et de contour ovoide. Les caractéres concernants a l'humérus sont complétement erronés, cet os étant plutót plus long et plus élancé que dans les Dasypodidae et sans que le condyle radial soit distinct. , ES PELTEPHILUS Ameghino; Lydekker, page 67. — Dans la descrip- tion du genre, assez courte, il n'y a aucun caractére nouveau qui ne soit inexacte, mais les peu exactes, en nombre assez court, étaient déja publiés; je n'ai pas besoin d'énumérer ces derniers, mais il est utile de rappeler les premiers pour les corriger. M. Lydekker il dit que le rostre est extrémement large et qu'il se rétrécit trés peu dans la pointe du museau; cela est exageré, car le rostre n'est pas si large et il se rétrécit assez dans sa pointe. D'aprés (27) Dans F. AmecHINO0: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 862; Buenos-Ayres, 1889. (28) Dans F. AmEGHINO: Enumération synoptique d'espéces de mammiferes fossiles des formations éocénes de Patagonie, page 175; Buenos-Ayres, 1894. 709 posterior del tubo caudal es fuertemente comprimida y de sección elíp- tica. En mi opinión, estos caracteres son suficientes para establecer la distinción genérica y especialmente el de los bordes laterales del escudo pélvico dentellados, que separa a este animal de todas las especies del género Tatusia, para acercarlo al Dasypus; pero él parece más bien absolutamente decisivo en favor de la distinción genérica. PROPRAOPUS GRANDIS Ameghino = Tatusia grandis para Lydekker, pá- gina 66, lámina XLIV. — La descripción, que es muy corta, no propor- ciona absolutamente ninguna referencia nueva a las que yo tenía publi- cadas; pero es acompañada por una bella figura de la coraza com- pleta y de la cola, partes que describí extensamente (27), y también con dibujos de placas de varias regiones de la coraza. ES PELTEPHILIDAE Ameghino = Peltephilinae para Lydekker, pág. 66. La familia de los Peltephilidae no tiene para Lydekker más valor que el de una subfamilia de la familia de los Dasypodidae. Este grupo no tiene para mí relación alguna inmediata con los Dasy- podidae, puesto que lo coloco en un suborden aparte: los Peltateloidea, cuyos caracteres he descripto (28) y he recordado más atrás, no te- niendo, pues, para qué ocuparme ya de ellos. : Lydekker distingue a sus Peltephilinae por presentar incisivos en la parte anterior de la mandíbula, formando todos los dientes una serie continua y por el húmero que, según él, es más corto y más ancho que en los demás Dasypodidae y posee un cóndilo radial distinto y de contorno oval. Los caracteres concernientes al húmero son comple- tamente erróneos, porque este hueso es más bien más largo y más es- belto que en los Dasypodidae y sin que el cóndilo radial sea distinto. = PELTEPHILUS Ameghino; Lydekker, página 67. — En la descripción del género, que es bastante corta, no se ofrece ningún rasgo nuevo que no sea inexacto; y los pocos exactos, en pequeño número, ya eran conocidos. No tengo necesidad de enumerar estos últimos, pero es útil recordar los primeros para corregirlos. El señor Lydekker dice que el rostro era extremadamente ancho y que se angostaba muy poco en la punta del hocico; lo cual es exage- rado, porque el rostro no es tan largo y se angosta bastante en la punta. (27) En F. AmecHiN0O: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Re- pública Argentina, página 862; Buenos Aires, 1889. (28) En F. AmecHINO: Enumération synoptique des espéces de mammiferes fossiles des formations éocénes de Patagonie, página 175; Buenos Aires, 1894. 710 lui la carapace devait étre semblable á celle du Priodon avec les bou- cliers terminaux petits et formés par des plaques rhomboidales ou po- lygonales, peu articulées les unes aux autres, par leurs bords. Les bandes mobiles étaient nombreuses, avec des plaques courtes et rhomboidales et se recouvrant trés peu les unes aux autres. Les écus- sons du bouclier scapulaire auraient des nombreuses perforations pili- feres sur les bords, ressemblant par cela aux mémes plaques du Prio- don. L'humérus différerait de celui des Tatous recents pour étre beau- coup plus court et plus large, avec la créte deltoide beaucoup plus courte et plus proéminente et avec un: condyle radial ovoide distinct. Jai décrit la carapace comme étant composée par des plaques dis- posées en bandes transversales d'un bout a lautre; celles du milieu imbriquées les unes sur les autres, comme dans les Tatous actuels; et celles de la partie antérieure et de la postérieure simplement juxta- posées les unes a cóté des autres, sans former des vrais boucliers: ni scapulaire ni pelvien. La forme des plaques á bords amincis et sans crénélures destinées aux sutures, prouvent que celles-ci ne s'unissaient pas les unes aux autres. Ces plaques avec leurs bords amincis, leur texture et le manque de bords suturales, ressemblent a celles des reptiles. Quant aux plaques des bandes transversales mobiles ne sont rhom- boidales que par exception; la presque totalité étant de contour rectan- gulaire ou carrées. Quant aux perforations piliféres dont parle M. Lydekker, j'en avais déja fait mention; ce sont des tout-petites perforations dans le bord postérieur, rarement sur les bords latéraux et tellement petites qu'il est bien douteux qu'il y ait eu des poils persistants. L'humérus de Peltephilus n'est ni plus allongé ni plus large que celui des Tatous vivants; il n'a pas de condyle radial ovoide distinct et sa créte deltoide n'est pas plus proéminente que dans les autres Tatous. Outre cela, l'auteur identifie avec le Peltephilus les genres: Stego- therium, Vetelia et Adiastaltus Ameghino; trois mammiféres qui ne peuvent pas étre plus distincts; c'est vraiment incompréhensible ceti3 facon d'agir de réunir ensemble des animaux qui possédent les carac- teres les plus disparates et sans en avoir aucune preuve certaine, sinon des présomptions légéres et non méditées. Mais comme c'est dans le paragraphe suivant en traitant des espéces du genre Peltephilus qu'il donne les raisons qui le conduisent á ces identifications, je m'en occu- perai également en traitant de l'espéce. PELTEPHILUS STREPENS Ameghino; Lydekker, p. 68, planche XLII, figures 6 a 19, et planche XLIII, figures 3 á 6.— L'auteur donne comme synonymes de cette espéce les suivants: Peltephilus pumilus a 711 Según él, la coraza debía ser semejante a la del Priodon con los es- cudos terminales pequeños y formados por placas romboidales o poli- gonales poco articuladas entre sí, por sus bordes. Las bandas movibles eran numerosas, con placas cortas y romboi- dales y cubriéndose muy poco unas a otras. Las placas del escudo escapular tendrían numerosas perforaciones pilíferas en los bordes, semejándose en eso a las mismas placas del Priodon. El húmero dife- riría del de los Tatúes recientes por ser mucho más corto y más ancho, con la cresta deltoides mucho más corta y más prominente y con un cóndilo radial ovoide distinto. He descripto la coraza diciendo que está formada por placas dis- puestas en bandas transversales de una a otra de sus extremidades; las del medio imbricadas entre sí como en los Tatúes actuales; y las de la parte anterior y posterior simplemente yuxtapuestas una al lado de la otra, sin formar verdaderos escudos: ni escapular ni pélvico. La for- ma de las placas de bordes adelgazados y sin muescas destinadas a las suturas, prueban que éstas no se unían entre sí. Estas placas con sus bordes adelgazados, su textura y su falta de bordes suturales, se parecen a las de los reptiles. Por lo que se refiere a las placas de las bandas transversales movi- bles, digo que sólo son romboidales por excepción; en su casi totalidad «son de contorno rectangular o cuadradas. Y por lo que se refiere a las perforaciones pilíferas de que habla el señor Lydekker, digo que yo las tenía mencionadas ya y que se trata de pequeñísimas perforaciones en el borde posterior y raramente en los bordes laterales, y de tal modo pequeñas, que resulta bien dudoso que haya habido en ellas pelos persistentes. El húmero de Peltephilus no es ni más alargado ni más ancho que el de los Tatúes existentes; carece de cóndilo radial ovoide distinto y su cresta deltoides no es más prominente que en los demás Tatúes. Además de eso, el autor identifica con el Peltephilus a los géneros: Stegotherium, Vetelia y Adiastaltus Ameghino; que son tres mamíferos que no pueden ser más distintos. La verdad es que resulta incomprensi- ble esta manera de proceder reuniendo conjuntamente animales que poseen caracteres de lo más dispares y sin aducir ninguna prueba cierta sino ligeras presunciones nada meditadas. Pero como en el parágrafo siguiente es donde, al tratar las especies del género Peltephilus, da las razones que lo inducen a hacer semejantes identificaciones, me ocuparé de ello también al ocuparme de la especie. PELTEPHILUS STREPENS Ameghino; Lydekker, página 68, lámina XLII, - figuras 6 a 19 y lámina XLIII, figuras 3 a 6. —El autor presenta como sinónimos de esta especie a las siguientes: Peltephilus pumilus Ame- 712 Ameghino, Stegotherium tessellatum' Ameghino, Cochlops muricatus Ameghino (in parte), Vetelia puncta Ameghino (in parte), Peltephi- lus ferox Ameghino et Adiastaltus habilis Ameghino. H ne faut pas croire que cette synonymie soit le résultat d'une étude sérieuse et de recherches scrupuleuses; rien de cela; ce sont des rap- prochements faits a la légére sans aucun fondement et sans intéré: scientifique. L'auteur ne donne pas de description de cette espéce, parce que ses caractéres sont, dit-il, ceux qu'il a énuméré en traitant du genre. ll se limite donc á dire quelques mots destinés a justifier plu- sieurs des rapprochements qu'il a fait. Commengons par ceux de valeur générique: COCHLOPS Ameghino. — C'est un représentant de la famille des Propalaehoplophoridae, dont je me suis déja occupé plus en arriére et que par conséquent n'a pas la moindre rélation avec Peltephilus. 11 est vrai qu'au commencement j'avais attribué quelques plaques isolées de ce dernier genre au type de Cochlops muricatus, mais j'ais reconnu bien tót et j'en ai fait la publication déclarant que cela était une erreur. C'est á ces plaques qui se référe l'identification mentionnée. C'est d'ailleurs la seule justifiée et je l'avais déja établi dans mes publica- tions antérieures sur les fossiles de Patagonie; et tout ce qu'il y a donc c'est que quelques uns des débris de la carapace que j'avais attri- bué a Cochlops sont de Peltephilus. STEGOTHERIUM. — Tout ce qui dit pour justifier la réunion de ce genre a Peltephilus est ce qui suit: «Les plaques beaucoup plus petites figurées par Ameghino sous le nom de Stegotherium tessella- tum me pera taS5ne appartenir a des individus trés jeunes de Peltephi- lus». Si je n'avais pas donné une description assez compléte des pla- ques du genre Stegotherium accompagnée des figures exactes, le pro- cédé de M. Lydekker dino encore étre excusable ag A , .... ..oso o... ... .e.o o... . 96.000.000 0000 50 00. 061.06,000. 00 e... . .e.oo». .. o. ...so ágé q que celui représenté sur la figure 2, de la méme clánche: (**) C'est précisement ici oú ils manquent les trois cahiers que 1'Auteur disait perdus. Et il faut que je m'explique un peu plus, pour qu'il résulte plus claire la note que j'ai mis a la page 602. Ameghino écrivit cette ceuvre en 39 cahiers de dix feuilles de ceux qui usent pour faire ses devoirs les éléves des écoles. Et il résulte d'une toute simple clairté que avant de com- mencer á lécrire, il fit son bordereau, tel que je 1l'ai dit. Toutes les feuilles de chaque cahier son écrites par une seule de ses faces. Ayant sous les yeux l'explication des gravures de l'ouvrage de Iydekker qui se trouve á la fin du présent travail, ainsi que les divers tableaux comparatifs qu'Ameghino avait 713 ghino, Stegotherium tessellatum Ameghino, Cochlops muricatus Ame- ghino (in parte), Vetelia puncta Ameghino (in parte), Peltephilus ferox Ameghino y Adiastaltus habilis Ameghino. No es menester creer que esta sinonimia sea el resultado de un estudio serio y de investigaciones escrupulosas; nada de eso; son acer- camientos hechos a la ligera, sin fundamento alguno y carentes de interés científico. El autor no ofrece descripción de esta especie, por- que sus caracteres son (dice) los que ha enumerado al tratar el género. Se limita, pues, a decir algunas palabras destinadas a justificar varios de los acercamientos que ha hecho. Empecemos por los de valor genérico: COCHLOPS Ameghino. — Es un representante de la familia de los Propalaehoplophoridae, del cual ya me he ocupado antes y que, por consecuencia, no tiene la menor relación con Peltephilus. Es verdad que al principio yo le había atribuído algunas placas sueltas de este último género al tipo del Cochlops muricatus, pero también es verdad que bien pronto reconocí que estaba en error y así lo declaré en una publicación. Y precisamente a estas placas es a las que se refiere la mencionada identificación; y, por lo demás, es la única justificada, que ya había sido establecida por mí en mis publicaciones referentes a los fósiles de Patagonia. De modo, pues, que todo lo que hay en ello es que algunos de los restos de la coraza que yo le tenía atribuída «a Cochlops son de Peltephilus. STEGOTHERIUM. — Todo cuanto el autor dice para justificar la reunión de este género a Peltephilus, es lo que sigue: «Las placas mu- cho más pequeñas figuradas por Ameghino bajo el nombre de Stegothe- rium tessellatum, me parece que pertenecen a individuos muy jóvenes de Peltephilus». Si yo no hubiese hecho una descripción bastante com- pleta de las placas del género Stegotherium acompañada por las figuras exactas, el proceder del señor Lydekker aún podría ser excusable (**) (**) Aquí es precisamente donde faltan los tres cuadernos que el Autor decía perdidos. Y es menester que me explique un poco más, para hacer más clara la nota que puse en la página 603. 4 Esta obra fué escrita por Ameghino en 39 cuadernos de diez hojas de los que se usan para los deberes de los alumnos en las escuelas. Y resulta de una sencilla claridad que antes de empezar a escribirla, trazó el plan de ella, tal como lo tengo dicho. Cada cuaderno tiene escritas todas sus hojas por una sola de sus caras. Con sólo tener a la vista la explicación de las láminas de la obra de Lydekker que figura al final de este trabajo y los diversos cuadros comparativos que trazó para proceder con 714 Plus en arritre j'ai déja fait remarquer que si ces deux échantillons représenteraint des stades de développement d'une méme espéce, la mandibule qui a servi de type pour le genre Neoracanthus (pl. XLV, figure 3) devrait présenter la protubérance inférieure beaucoup plus développée que dans la mandibule supposée plus jeune, figurée sous le numéro 2 de la méme planche, tandis que c'est tout le contraire, puisque la courbe inférieure de l'échantillon en question est beaucoup moins accentuée et pas plus prononcée que dans les espéces des genres Mylodon ou Scelidotherium. La texture de lP'os indique clairement que elle provient d'un individu vieux et les molaires ont la méme largeur a dressés pour se diriger en toute sécurité dans son «euvre de critique constructive, la táche de refaire les trois cahiers fameux aurait été réduite pour lui au simple travail manuel de lécriture. Afin de justifier cette assertion, je donne ici un de ces tableaux, et ce n'est certes pas un des plus importants ni compliqués. — A. J. T. Cráne .o.oooo.o..o.o Séries dentaires .. Voúte palatine Partie prédentaire |: de la mandibule. Les dents Différence de gran deur .o ooo...” Humérus Calcanéum Doigts de la main. Plaques EUTATUS _Rostre tres long et étroit. La par- tie prédentaire est plus longue de beaucoup que la série des molaires. Sont presque paralléles, á peine un -peu convergentes en avant. La voúte palatine se prolonge en arriére des derniéres molaires et les arriéres narines s'ouvrent fort en arriére. La partie prédentaire de la man- dibule est aussi longue ou á peu prés que la série dentaire de la mandibule inférieure. Toutes les dents sont usées-hori- zontalement. La différence de grandeur est eu accentuée dans les molaires, es antérieures étant á peine un peu plus petites que les postérieures. Créte intertrochléaire de l'articu- lation distale trés accentuée. La facette ectale est placée trans- versalement et unie á celle susten- taculaire; le tuber-talcis est mince et droit en arriére. Les doigts de la main n'ont que deux phalanges chacun, moins le cinquieme qu'en a trois. Les plaques mobiles de la cara- pos dorsale présentent une figure ongitudinale médiane et plusieurs figures périphériques sur les cótés latéraux et en avant, imitant la sculpture de Dasypus, mais moins accentuée. PROEUTATUS Rostre étroit, mais court. La par- tie prédentaire est beaucoup plus courte (presque une moitié) que la série des molaires. Son fortement convergentes en avant. y La voúte palatine termine immé- diatement en arriére de la derniére molaire, oú s'ouvrent les arriéres narines. La partie prédentaire de la man- dibule est trés courte; elle n'a qu'un quart de la longueur de la série dentaire de la mandibule. Jl ny a que les cinq premiéres dents qui soient usées horizonta- lement. Les cing antérieures ont leur couronne avec une créte trans- versale et deux faces obliques de trituration. ¿La différence de grandeur est tres accentuée dans Le molaires, les antérieures étant beaucoup plus petites et comprimées que les pos- térieures. A peine visible. > - La facette ectale est dirigée d'a- vant en arriére et bien separée de la sustentaculaire. Le tuber - calcis s'élargit en arriére “et envoie une apophyse latérale trés longue sur le cóté interne. Les doigts de la main ont le nombre normal de trois phalanges chacun. Les plaques mobiles de la cara- pace présentent une grande figure qui occupe presque toute la surface de md plaque, imitant la figure d'une bouteille et limitée par un sillon sur les cótés latéraux, se. rap- prochent brusquement en avant pour imiter le goulot. Les figures péri- hériques latérales n'existent pas. a ligne longitudinale de cette fi- gure en bouteille est formée par une figure en relief, étroite et al- longée. 715 de edad que el que ha sido representado en la figura 2, de la misma lámina. Más atrás ya tengo hecho notar que si estos dos ejemplares represen- tasen estadios del desarrollo de una misma especie, la mandíbula que ha servido de tipo para el género Neoracanthus (lámina XLV, figura 3) debería presentar la protuberancia inferior mucho más desarrollada que en la mandíbula a la cual se supone más joven, figurada bajo el nú- mero 2, de la misma lámina, mientras que sucede todo lo contrario, puesto que la curva inferior del ejemplar en cuestión es mucho menos acentuada y no más pronunciada que en las especies de los géneros Mylodon o Scelidotherium. La textura del hueso indica a las claras que entera seguridad a realizar su labor de crítica constructiva, la tarea de rehacer los tres famosos cuadernos habría sido para él la tarea manual de escribirlos de nuevo. Para ilustrar mi fácil y sencillo aserto, he aquí uno de esos cuadros, que no es, por cierto, uno de los más importantes y complicados. — A. J. T. Cráneo ...on..... Series dentarias .. Bóveda palatina . Parte predental -de la mandibula . Los dientes Diferencia de ta ..o o... o...» EUTATUS Rostro muy largo y estrecho. La parte predental es mucho más larga que la serie de los molares, Son casi paralelas, apenas un po- co. convergentes adelante. La bóveda palatina se prolonga hacia atrás de los últimos molares y las aberturas posteriores de las fosas nasales se abren muy hacia atrás. “La parte predental de la mandí- bula es tan larga o casi tan lar como la serie dental de la mandí- bula inferior. _ Todos los dientes son usados ho- rizontalmente. , La diferencia de tamaño es poco acentuada en los molares; los ante- riores son a queños que los posteriores. . Cresta intertroclear de la articu- lación distalgmuy pronunciada. La faceta ectal está situada trans- versalmente y unida a la sustenta- cular; el tuber-calcis es delgado y recto atrás. Los dedos de la mano sólo tienen dos falanges cada uno, menos el quinto, que tiene tres. Las placas movibles de la coraza dorsal presentan una figura longi- tudinal media y varias figuras peri- féricas en los costados laterales hacia adelante, imitando la escul- tura de Dasypus, pero menos pro- nunciada. nas un poco más pe- PROEUTATUS Rostro estrecho, pero corto. La parte predental es mucho más corta (casi una:mitad que la serie de los molares). _Son fuertemente convergentes ha- cia adelante. _La bóveda palatina termina inme- diatamente detrás del último molar, donde se abren las aberturas poste- riores de las formas nasales. La parte predental de la mandí- bula es muy corta; no tiene más que un cuarto del largo de la serie dental de la mandíbula. Sólo los cinco primeros dientes son usados horizontalmente. Los cinco anteriores tienen corona con cresta transversal y dos caras obli- cuas de trituración. La diferencia de tamaño es muy pronunciada en los molares; los an- . teriores son mucho más pequeños y comprimidos que los posteriores. Apenas visible. La faceta ectal está construída en dirección de adelante para atrás y bien separada de la sustentacular. El tuber-calcis se ensancha hacia atrás y envía una apófisis lateral muy larga hacia el lado izquierdo. Los dedos de la mano tienen el número normal de tres falanges ca- da uno. Las placas movibles de la coraza presentan una gran figura que ocu- pa casi toda la superficie de cada pues imitando la figura de una ella y limitada por un surco en los costados laterales, aproximán- dose bruscamente hacia adelante para imitar el gollete. Las figuras riféricas laterales no existen. La ínea longitudinal de esta figura en forma de botella es constituida por na figura de relieve, estrecha y alargada. 716 la base qu'a la couronne, ce qui prouve qu'ils ont atteint leur déve- loppement complet. Les couronnes de ces dents présentent, en outre, des caracteres séniles bien apparents. Les crétes transversales, et sur- tout l'antérieure de chaque dent, sont trés usées et ont presque dispa- ru, caractéres que l'on observe de méme que dans le Megatherium, dans l'extréme vieillesse. Cela indique que les individus étaient arrivés a l'époque ou la désas- similation lemporte sur l'assimilation, de sorte que P'usure des cou- ronnes marchait plus rapidement que la croissance des mémes dents par leur base. Tout ceci est évident e indiscutable. Or on n'a qu'a jeter un coup d'eeil sur la figure de cette pidce (planche XLV, figure 3) en la - comparant avec celle de Megatherium americanum qui se trouve placée a cóté, pour s'apercevoir qu'il s'agit de deux animaux spécifiquement et génériquement différents. ; La protubérance descendante de la mandibule du Megatherium forme un contraste complet avec celle de Neoracanthus, tandis que la partie prédentaire de celui-ci a une épaisseur et force énorme en comparai- son de la partie correspondante du Megatherium. Dans le Neoracanthus la derniére molaire est de contour triangulaire et le bord antérieur de la branche montante est placé plus en arriére et le trou mentonien est moins en avant de la premiére molaire que dans le Megatherium. Pampéen moyen. C'est le dernier survivant de ces formes ressemblant au Mega- therium. HEBETOTHERIUM SILENUM, n. gen., n. sp. = Megatherium americanum pour Lydekker, pages 73 et 74, planche XLV, figures 2 et 2a.— La branche mandibulaire qu'il figure sous les numéros mentionnés, est considérée par lui comme étant d'un individu tres jeune du genre Megatherium, avec les dents dans un stade d'usure peu avancé. L'angle mandibulaire, de méme que les condyles, placés tres: en haut, le bord antérieur de la branche montante, le bord inférieur convexe de la mandibule et les molaires á deux crétes transversales, d'apres lui, ser- vent a démontrer que cet échantillon appartient au genre Megatherium. Je ne suis pas du méme avis. Quelques uns de ces caracteres n'indi- quent autre chose qu'une affinité avec ce genre, mais non identité. La: courbe descendante de la mandibule n'a aucun rapport avec celle du Megatherium; cette courbe est beaucoup plus accentuée, il est vrai, que dans la. mandibule de Neoracanthus, qu'il dit étre d'un individu beaucoup plus ágé; mais c'est que précisément pour s'accorder avec ces idées, la mandibule du plus jeune devrait présenter la protubé- rance beaucoup moins marquée. 1l dit que les molaires sont beaucoup , 717 procede de un individuo viejo y los molares tienen el mismo ancho en la base que en la corona, lo cúal prueba que han alcanzado su completo desarrollo. Las coronas de estos dientes presentan, además, caracteres seniles bien visibles. Las crestas transversales, y, sobre todo, la anterior de cada diente, están muy usadas y casi han desaparecido, caracteres que también se observan en el Megatherium extremada- mente viejo. Eso indica que los individuos habían llegado a la época en que la desasimilación prima sobre la asimilación, de manera que el desgaste de las coronas se producía más rápidamente que el crecimiento-de los mismos dientes por su base. Todo esto es evidente e indiscutible. Ahora bien: basta echar una mirada sobre la figura de esta pieza (lámina XLV, figura 3) y compararla con la de Megatherium americanum que hay al lado suyo, para ver que se trata de dos animales específica y genérica- mente distintos. La protuberancia descendente de la mandíbula del Megatherium forma un contraste completo con la de Neoracanthus, mientras que la parte predental de ésta tiene un espesor y fuerza enorme en compa- ración de la parte correspondiente del Megatherium. En el Neoracanthus el último molar es de contorno triangular y el borde anterior de la rama ascendente está situado más atrás y el agu- jero mentoniano está menos adelante del primer molar que en el Mega- therium. Pampeano medio. Es el último superviviente de estas formas semejantes a la del Megatherium. HEBETOTHERIUM SILENUM, n. gen., n. sp. = Megatherium americanum para Lydekker, páginas 73 y 74, lámina XLV, figuras 2 y 2a.— La rama mandibular que el autor figura bajo los números mencionados es por él considerada como si fuese de un individuo muy joven del género Megatherium, con los dientes en un estadio de uso poco ade- lantado. El ángulo mandibular, lo mismo que los cóndilos, situados muy arriba, el borde anterior de la rama ascendente, el borde inferior convexo de la mandíbula y los molares con dos crestas transversales, sirven, según él, para demostrar que este ejemplar pertenece al género Megatherium. No soy de igual opinión. Algunos de esos caracteres no indican otra cosa sino una afinidad con este género, pero no iden- tidad con él. La curva descendente de la mandíbula no tiene ninguna relación con la del Megatherium. Esta curva es mucho más acentuada, es verdad, que en la mandíbula de Neoracanthus que él dice ser de un individuo de más edad. Pero es que precisamente para concordar con estas ideas, la mandíbula del más joven debería presentar la protube- 718 plus larges a la base qu'a la couronne, ce qui démontrerait rééllement qu'il s'agit d'un individu jeune; mais sur la figure je ne vois absolu- ment rien de cela, et, pour moi, si l'individu n'est pas tout a fait vieux, il est au moins a demi-adulte. Une mandibule de jeune Megatherium de ces dimensions, devrait présenter les dents trois ou quatre fois plus larges en bas qu'en haut, tandis que la couronne devrait étre pres- que cylindrique, forme caractéristique des dents des individus jeunes (e tous les Gravigrades, sans aucune exception; l'échantillon en ques- tion ne montre rien de ressemblant á cela; les couronnes ayant leurs crétes transversales bien formées, la forme rectangulaire ou quadran- gulaire parfaite, avec les sillons perpendiculaires parfaitement formés; tout cela prouve que ces dents ont acquis leur développement complet, ou peu s'en faut. La branche mandibulaire non plus ne présente l'épais- sissement caractéristique de celle des individus jeunes. Cette piéce appartient donc avec certitude á un animal différent du Megatherium americanum: par sa taille beaucoup plus petite, par le bord antérieur de la branche ascendante qui est placé beaucoup plus en arriére, par l'angle mandibulaire plus petit, par le bord inférieur de la région dentaire qui est beaucoup moins descendant, et par la sym- physe mandibulaire, qui est moins forte et s'étend en arriére, seule- ment jusqu'au niveau de la partie moyenne de la premiére molaire. A ces caracteres il faut en ajouter deux autres qu'indiquent clairement que cette piéce provient d'un genre différent. Le premier de ces ca- ractéres est la forme du bord postérieur de la branche ascendante, entre l'angle mandibulaire et le condyle articulaire, qui forme une courbe sigmoide tres prononcée, tandis que dans le Megatherium, le méme bord forme une forte courbe concave. Le deuxiéme, c'est la perforation de la branche externe du canal alvéolaire, qui s'ouvre dans la base de la branche ascendante, devanf de celle-ci, tandis que dans Megatherium, cette perforation est toujours placée du cóté. interne de la branche. Ce caractére est tres important, car il paraít indiquer que les Megatheridae descendent des Orthotheridae; de sorte que la per- foration du canal alvéolaire, se serait graduellement portée, du cóté a l'interne. On doit considérer 1Hebetotherium como le dernier survi- . vant du groupe des Promegatherium du Paraná. Cette piéce procede de la partie la plus inférieure de la formation Pampéenne. PROMEGATHERIUM SMALTATUM Ameghino = Megatherium “smaltatum pour Lydekker, page 75.— Sur les différences génériques du Prome- gatherium, je me suis déja expliqué plus en arriére. L'auteur, qui place cette espéce dans le genre Megatherium, la dis- tingue de Megatherium americanum seulement par sa taille un peu 719 rancia mucho menos pronunciada. Dice el autor que los molares son mucho más anchos en la base que en la corona, lo cual demostraría realmente que se trata de un individuo joven; pero en la figura no veo absolutamente nada de eso; y para mí, si el individuo no es del todo viejo es por lo menos semiadulto. Una mandíbula de Megatherium joven de tales dimensiones debería presentar los dientes tres o cuatro veces más anchos abajo que arriba, mientras que la corona debería se: casi cilíndrica, lo cual, sin excepción, es-una forma característica de los individuos jóvenes de todos los gravígrados. El ejemplar en cuestión no muestra nada semejante a eso: las coronas tienen sus crestas trans- versales bien formadas, la forma rectangular o cuadrangular perfecta, con los surcos perpendiculares perfectamente formados; todo lo cual prueba que esos dientes han adquirido su desarrollo completo o poco menos. La rama mandibular no presenta tampoco el espesamiento ca- racterístico de la de los individuos jóvenes. Esta pieza pertenece, pues, seguramente, a un animal distinto del Megatherium americanum: por su talla mucho más pequeña, por el borde anterior de la rama ascendente, que está situada mucho más atrás, por el ángulo mandibular más pequeño, por el borde inferior de la región dental, que es mucho menos descendente, y por la sínfisis mandibular, que es menos fuerte y se extiende hacia atrás, sólo hasta el nivel de la parte media del primer molar. Es necesario agregar a esos caracteres otros dos que indican claramente que esta pieza pro- viene de un género distinto. El primero de estos caracteres es la forma del borde posterior de la rama ascendente, entre el ángulo mandibular y el cóndilo articular, que forma una curva sigmoides muy pronunciada, mientras que en el Megatherium el mismo borde forma una fuerte curva cóncava. El segundo consiste en la perforación de la rama externa del canal alveolar, que se abre en la base de la rama ascendente, delante de ésta, mientras que en el Megatherium esta perforación está siempre situada en el lado interno de la rama. Este carácter es muy importante, porque parece indicar que los Megatheridae descienden de los Orthothe- ridae, de manera que la perforación del canal aiveolar se habría trans- ferido gradualmente del costado al interior. El Hebetotherium debe ser considerado como el último sobreviviente del grupo de los Promegathe- rium del Paraná. Esta pieza procede de la parte más inferior de la formación Pampeana. PROMEGATHERIUM SMALTATUM Ameghino = Megatherium smaltatum para Lydekker, página 75.— Más atrás he- discurrido acerca de las diferencias genéricas del Promegatherium. El autor, que coloca a esta especie en el género Megatheriam, la dis- tingue de Megatherium americanum sólo por su tamaño, que es un poco 720 plus petite. Il considére comme synonymes de cette espéce: le Mega- therium antiquum, le Promegatherium remulsum, et le Diodomus Copei. 11 croít probable que les piéces qui ont servi de type au Promegatherium smaltatum soient de individus jeunes, ce qui n'est qu'une supposition sans fondement; l'espéce m'est connue par des branches mandibulaires plus ou moins complétes, qui présentent tous les caractéres des indi- vidus vieux. La taille de cette espéce était a peine un peu plus considérable que celle de Neoracanthus Burmeisteri. MEGATHERIUM ANTIQUUM Ameghino = Megatherium smaltatum pour Lydekker, page 75.— Pour justifier cette identification, il dit tout simplement qui lui paraít certain que cette forme, la précédente et le Promegatherium remulsum, sont spécifiquement identiques. Il n'en est pourtant absolument rien, car le Megatherium antiquum, en pro- portion du Promegatherium smaltatum, est un animal gigantesque, dont la taille était de peu inférieure á celle de Megatherium america- num. La texture des dents est en outre oelle du Megatherium; car elles n'ont plus aucun vestige de la lame de substance semblable a de l'émail, que l'on voit sur les molaires du Promegatherium. Plus loin on verra que cette méme espéce est décrite et figurée par Lydekker, sous le nom de Megatherium Gaudryi. PROMEGATHERIUM REMULSUM Ameghino = Megatherium smaltatum pour Lydekker, page 75. — Selon lui, les dents qui ont servi de type pour cette espéce appartiennent, probablement, á des individus vieux de la méme espéce qu'a fourni les dents plus petites du méme type, décrites sous le nom de Promegatherium smaltatum. C'est une maniére singuliére de faire des identifications et des synonymes, sur une suite suivie de probabilités, que l'on ne dit pas sur quoi elles sont fondées. Cette espéce se distingue nettement de Promegatherium remulsum, par sa taille trois fois plus considérable. Diobomus Core: Ameghino — Megatherium smaltatum pour Lydek- ker, page 75. — Pas un mot sur les motifs qui peuvent l'avoir conduit á cette identification. Comme il s'agit de deux genres absolument diffé- rents, je m'en référe á ce que sur le genre Diodomus j'ai dit plus en arritre. MEGATHERIUM ANTIQUUM Ameghino = Megatherium Gaudryi pour Lydekker, page 76, planche XLVII, figures 1 et la. — Le Megatherium Gaudryi fut établi par Moreno, sur des débris provenant de Monte- Hermoso. J'ai annoncé que cette espéce était égale á celle que j'avais décrite précédemment, avec le nom de Megatherium antiquum. 721 más pequeño. Considera como sinónimos de esta especie: al Megathe- rium antiquum, al Promegatherium remulsum y al Diodomus Copei. Cree que es probable que las piezas que han servido de tipo al Prome- gatherium smaltatum sean de individuos jóvenes, lo cual no es más que una suposición sin fundamento. La especie me es conocida por ramas mandibulares más o menos completas, que presentan todos los caracte- res de los individuos viejos. El tamaño de esta especie era apenas un poco más considerable que la de Neoracanthus Burmeisteri, MEGATHERIUM ANTIQUUM Ameghino = Megatherium smaltatum para Lydekker, página .75. — Para justificar. esta identificación, el autor dice pura y simplemente que le parece cierto que esta forma, la precedente y el Promegatherium remulsum son específicamente idénticas. Y sin embargo no lo es absolutamente nada, porque el Megatherium antiquum, en proporción del Promegatherium smaltatum es un animal gigantesco, cuyo tamaño era en poco inferior a la del Megatherium americanum. La téxtura de los dientes es, además, la del Megatherium, porque ellos ya no tienen vestigio alguno de la lámina de substancia semejante al esmalte que se ve en los molares del Promegatherium. Se verá más adelante que esta misma especie está descripta y figurada por Lydekker bajo el nombre de Megatherium Gaudryi. PROMEGATHERIUM REMULSUM Ameghino = Megatherium smaltatum para Lydekker, página 75. — Según el autor, los dientes que han servido de tipo para esta especie, pertenecen probablemente a individuos viejos - de la misma especie que ha proporcionado los dientes más pequeños del mismo tipo, descriptos bajo el nombre de Promegatherium smaltatum. Es una curiosa manera de hacer identificaciones y sinónimos en una con- tinuada seguidilla de probabilidades que no se dice en qué se basan. : Esta especie se distingue netamente del Promegatherium remulsum, por su tamaño tres veces más considerable. Diopomus CoOPE1 Ameghino = Megatherium smaltatum para Lydekker, página 75.— No está dicha ni una sola palabra acerca de los motivos que pueden haber conducido al autor a hacer esta identificación. Como se trata de dos géneros absolutamente distintos, me refiero a lo que antes dije con respecto al género Diodomus. ! MEGATHERIUM ANTIQUUM Ameghino = Megatherium Gaudryi para Lydekker, página 76, lámina XLVII, figuras 1 y la. — El Megatherium Gaudryi fué fundado por Moreno en restos procedentes de Monte Her- moso. Tengo anunciado que esta especie es igual a la que precedente- mente he descripto bajo el nombre de Megatherium antiguum. AMEGHINO — Y. XI - 46 722 : -:*M. Lydekker reconnait la probabilité de ce que les deux soient égales; malgré cela, il a préferé placer le nom de Megatherium antiquum comme synonyme au Promegatherium smaltatum, qui est un animal complétement différent, tandis que les ossements de Megatherium an- tiquum, il les décrit, et sont figurés par lui sous le nom de Megathe- rium 'Gaudryi, auquel il réunit également, et cette fois-ci avec raison, les Megatherium: Burmeisteri et Bergi, de Moreno et Mercerat. La mandibule de Monte-Hermoso, dont il donne la figure, est de - la méme taille et présente les dents de la méme forme et de la méme grandeur que celles du morceau de branche mandibulaire, que j'ai décrit et figuré sous le nom de Megatherium antiquum; de sorte qu'il ne peut y avoir la moindre doute sur leur identité. L'espéce se distin- gue facilement: par sa taille plus petite d'un quart que celle de Mega- therium americanum, par la symphyse plus gréle, par le bord inférieur moins descendant, et surtout par les molaires, dont les crétes transver- sales ne sónt pas paralléles sinon peu convergentes sur le cóté, le degré de convergence augmentant dans les molaires postérieures. - E MYLODON Owen; Lydekker, pages 77 et 78.— Ce genre a pour Lydekker une étendue encore plus considérable que celle qui lui accor- -dait Burmeister. 11 renferme, d'aprés lui, toutes les formes qu'on a décrit sous les noms génériques de: Mylodon, Pseudolestodon, Lesto- don, Laniodon, Promylodon, Interodon, Nephotherium et Pliomorphus. C'est une réunion de genres artificielle, distinguée par un certain nom- bre de caractéres qui n'ont pas de valeur, parce qu'ils ont été choisis dans ceux qui leurs sont communs, ne faisant pas mention de ceux qui ne sont pas applicables á toutes ces formes, ou leur attribuant une variabilité qui n'existe qu'en considérant sans aucune preuve sérieuse, comme procédant d'une méme espéce, des formes qui different par des caractéres trés marqués et d'une constance continue. * PSEUDOLESTODON H. Gervais et Ameghino = Mylodon pour Ly- dekker, pages 77 et 78. — Ce genre ou sous-genre, d'apreés Lydekker, est fondé sur des dents caniniformes de l'espéce commune (Mylodon robustus), qui sont usées plus ou moins obliquement. C'est une erreur de croire que le Mylodon robustus soit l'espéce ou la forme la plus commune, car précisément, c'est une des plus rares. Quant a que la couronne des caniniformes puisse étre horizontale ou oblique, dans 723 El señor Lydekker, reconoce la probabilidad de que ambas sean iguales; pero a pesar de eso, ha preferido colocar el nombre de Mega- therium antiquum como sinónimo del Promegatherium smaltatum, que es un animal completamente distinto, mientras que las osamentas de Megatherium antiquum son por él descriptas y figuradas bajo el nom- bre de Megatherium Gaudryi, al cual reune igualmente, y esta vez con razón, los Megatherium: Burmeisteri y Bergi, de Moreno y Mercera:. La mandíbula de Monte Hermoso, cuya figura ofrece, es de tamaño igual y presenta los dientes de igual forma e igual tamaño que los del pedazo de rama mandibular que he descripto y figurado bajo el nombre de Megatherium antiquum; de manera que no puede haber la menor duda acerca de su identidad. La especie se distingue fácilmente: por su tamaño un cuarto más pequeño que el de Megatherium ameri- canum, por la sínfisis más delgada, por el borde inferior menos descen- dente y, sobre todo, por los molares, cuyas crestas transversales no son paralelas sino poco convergentes al costado, jsi: de convergencia que aumenta en los molares posteriores. MYLODON Owen. Lydekker, páginas 77 y 78. — Este género tiene para Lydekker una extensión aún más considerable que la que le con- cedía Burmeister. De acuerdo con su criterio, pone en un mismo mon- tón a todas las formas que han sido descriptas bajo los nombres gené- ricos de: Mylodon, Pseudolestodon, Lestodon, Laniodon, Promylodon, Interodon, Nephotherium y Pliomorphus. Es una reunión artificial de géneros, dsitinguida por cierto número de caracteres que no tienen va- lor alguno, porque han sido escogidos entre aquellos que le son comunes, sin hacerse mención de aquellos que no le son aplicables a todas esas formas o atribuyéndoles una variedad que no existe sino considerando sin prueba alguna seria y como provenientes de una misma especie, a formas que difieren por caracteres muy pronunciados y de una continua constancia. PSEUDOLESTODON H. Gervais y Ameghino — Mylodon para Ly- dekker, páginas 77 y 78. — Este género o subgénero está fundado, se- gún Lydekker, en dientes caniniformes de la especie común (Mylodon robustus), usados más o menos oblicuamente. Es un error creer que el Mylodon robustus sea la especie o la forma más común, porque precisa- mente es una de las más escasas. En cuanto a que la corona de los caniniformes pueda ser horizontal u oblicua, en individuos de una 724 des individus d'une méme espéce, c'est pour moi inadmisible; car ces caracteres sont des plus constants dans les gravigrades, et: servent méme a caractériser des groupes entiers. 11 me suffit de rappeler que le Mylodon, par ses dents antérieures usées horizontalement, se rap- proche de Scelidotherium et ses alliés, tandis que Pseudolestodon, par les dents obliques, se rapproche de: Lestodon, Eucholoeops, et toute la série d'animaux semblables de l'époque Tertiaire ancienne, pour com- prendre que nous avons á faire avec un caractére excessivement im- «portant. Je reconnais et je l'ai déja dit dans plusieurs publications, que les genres Mylodon et Pseudolestodon sont tres rapprochés, et, peut-étre, il serait utile de ne les considérer que comme des sous-genres. Mais, de lá a dire qu'ils sont identiques, il y a bien loin. Le Pseudolestodon se distingue de Mylodon: par une conformation générale du squelette un peu plus gréle, par le fémur plus élancé et moins rectangulaire que dans Mylodon, par le palais plus long et beaucoup plus étroit en arriére, par l'étranglement considérable du cráne inmédiatement en avant des apophyses zygomatiques des maxillaires, et par la premiére paire de molaires, qu'aussi bien en haut qu'en bas, prennent la forme de canines, avec leur couronne coupée en biais. MYLODON Owen. — Il est de conformation plus trapue; le fémur est plus court, plus large et plus rectangulaire, ressemblant d'avantage á celui de Scelidotherium. Le palais est plus court et pas si étroit en arritre; l'étranglement du cráne en avant des apophyses zygomatiques des maxillaires, est peu accentué, et la premiére paire de molaires, d'en haut et d'en bas, est toujours usée horizontalement. + LESTODON P. Gervais = Mylodon pour Lydekker, pages 77 et 78. — Ce genre, d'aprés lui, serait établi sur une espéce de Mylodon a - museau tres élargi et avec des grandes caniniformes. Pourtant, on a bien a faire a deux animaux génériquement distincts et présentant des tres grandes différences. J'ai donné une énumération des caracteres qui distinguent ca genre (29), de laquelle M. Lydekker ne fait pas mention, et que l'on pourra consulter. Ici je ne ferai qu'une courte mention des principaux. (29) Dans F. Amecuino: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 704 et suivantes; Buenos-Ayres, 1889. * 725 misma especie, es inadmisible para mí, porque estos caracteres son de los más constantes en los gravígrados y hasta sirven para caracte- rizar grupos enteros. Me basta recordar que por sus dientes anteriores usados horizontalmente, el Mylodon se acerca al Scelidotherium y sus aliados, mientras que el Pseudolestodon, por los dientes oblicuos se acerca al Lestodon, al Eucholeeops y a toda la serie de animales seme- jantes de la época Terciaria antigua, para comprender que tenemos que habérnoslas con un carácter excesivamente importante. Reconozco, y ya lo he dicho en varias publicaciones, que los géneros Mylodon y Pseudolestodon son muy cercanos y tal vez sea útil no considerarlos sino como dos subgéneros. Pero de eso a decir que son idénticos, hay mucha distancia. El Pseudolestodon se distingue del Mylodon por una conformación general del esqueleto un poco más del- - gada, por el fémur más esbelto y menos rectangular que en el Mylodon, por el paladar más largo y mucho más estrecho hacia atrás, por el estrangulamiento considerable del cráneo, inmediatamente delante de las apófisis cigomáticas de los maxilares y por el primer par de molares que tanto abajo como arriba toman forma eS caninos con su corona cortada en bisel. MYLODON Owen. — Es de conformación más rechoncha; el fémur es más corto, más ancho y más rectangular, asemejándose más al de Scelidotherium. El paladar es más corto y no tan estrecho hacia atrás; la compresión del cráneo delante de las apófisis cigomáticas de los maxilares es poco acentuada y el primer par de molares de arriba y de abajo siempre está usado horizontalmente. LESTODON P. Gervais = Mylodon para Lydekker, págs. 77 y 78. — Este género, según el autor, estaría fundado en una especie de Mylodon de hocico muy ensanchado y con grandes caniniformes. Y no obstante, tenemos que habérnoslas con dos animales genéricamente distintos y que presentan muy grandes diferencias. He dado una enumeración de los caracteres que distinguen a este género (29), de la cual no hace mención el señor Lydekker y que puede ser consultada. Aquí voy a limitarme a dar una breve reseña de los principales. r (29) F. AMEGHINO: Contribución al EA de los Mamíferos fósiles le la Repú- blica Argentina, páginas 703 y siguientes; Buenos Aires, 1889. 726 . Le Lestodon n'a pas le moindre vestige du dermato-squelette du Mylodon et du Pseudolestodon; que ce seul caractére soit assez pour indiquer la différence générique, cela me paraít indiscutable; á ce caractére j'ajouterai: l'élargissement énorme de la région antérieure du palais et de tout le museau; le grand développement des dents caniniformes, et leur séparation de la deuxiéme dent; les deux séries des molaires (les caniniformes non comprises), paralléles (ou presque paralléles); les molaires supérieures et les deux intermédiaires infé- rieures, sous-cylindriques; et la derniére inférieure, bilobée en forme de 8, sans le crochet du cóté- interne de celle de Mylodon. On trouve également des différences considérables dans le reste du cráne, et dans presque tout le squelette. * . LANIODON Ameghino = Mylodon pour Lydekker, pages 77 et 78. — lí serait fondé sur les caniniformes de trés vieux individus de Lesto- don (Mylodon pour Lydekker) armatus. On sait que la couronne de la dent caniniforme inférieure de ce genre est bilobée sur le cóté antéro- externe, et que sur le: méme cóté, la dent présente tout le long un canal d'une largeur et profondeur énormes, en proportion de la gran- deur de la dent; dire que ce sillon puisse se développer avec l'áge, ne me parait méme pas sérieux. Quand l'auteur prouvera comment peut se vérifier ce changement de forme, je lui donnerai la raison. En atten- dant ce jour, que je crois n'est pas pres, je continuerais a considérer le Laniodon, comme un animal différent de Lestodon armatus. E PROMYLODON Ameghino = Mylodon pour Lydekker, pages 77 et 78. — Les raisons de cette identification ne sont pas données. La mandibule de ce genre présente la premiére dent d'aspect caniniforme et un peu plus séparée de la deuxiéme que dans Pseudolestodon. Les deux molaires intermédiaires sont tres allongées transversalement a axe de la mandibule, avec le cóté externe plus étroit et arrondi, et l'in- terne plus large et excavé longitudinalement au milieu. La derniére mo- laire est bilobée sur la forme de celle de Lestodon, sans vestiges du crochet interne que l'on voit sur le lobe antérieur de la méme dent de Mylodon et de Pseudolestodon. E INTERODON Ameghino = Mylodon pour Lydekker, pages 77 et 78, — L'identification de ce genre avec Mylodon, est faite sur ces mots, que je transcris textuellement: : El El Lestodon no tiene el menor vestigio del dérmatoesqueleto dei Mylodon y del Pseudolestodon; y me resulta indiscutible que este solo carácter basta para indicar la diferencia genérica. Y a ese carácter voy a agregar el ensanchamiento enorme de la región anterior del paladar y de todo el hocico, el gran desarrollo de los dientes caniniformes y su separación del segundo diente, las dos series de los molares (sin com- prender los caniniformes) paralelas (o casi paralelas), los molares superiores y los dos intermedios inferiores subcilíndricos y el último inferior bilobado en forma de 8 sin el gancho del lado interno del de Mylodon. En el resto del cráneo hay también diferencias considerables, así como en casi todo el esqueleto. + LANIODON Ameghino; Mylodon para Lydekker, páginas 77 y 78. — De estarnos al autor, sería fundado en los caniniformes de individuos muy viejos de Lestodon (Mylodon para Lydekker) armatus. Sabido es que la corona del diente caniniforme inferior de este género es bilo- bulada en el lado anteroexterno y que en el mismo lado el diente pre- senta en todo su largo un canal de una anchura y una profundidad enormes en proporción al tamaño del diente; y que se diga que este surco podía desarrollarse con la edad, ni siquiera me resulta serio. Cuando el autor pruebe de qué manera puede verificarse este cambio de forma, le reconoceré su razón. Pero mientras espero ese día, que no creo esté cercano, continuaré considerando al Laniodon como a un animal diferente del Lestodon armatus. PROMYLODON Ameghino = Mylodon para Lydekker, páginas 77 y 78. —El autor no da las razones de esta identificación. La mandíbula de este género presenta el primer diente de aspecto caniniforme y un poco más separado del segundo que en Pseudolestodon. Los dos molares intermedios son muy alargados transversalmente al eje de la man- díbula, con el lado externo más estrecho y redondeado y el interno más ancho y excavado longitudinalmente en. el medio. El último molar es bilobulado sobre la forma del de Lestodon, sin vestigios del gancho interno que se ve en el lóbulo anterior del mismo diente de Mylodon y de Pseudolestodon. INTERODON Ameghino = Mylodon para Lydekker, páginas 77 y 78. — La identificación de este género con Mylodon está hecha por Lydek- ker con estas palabras que transcribo textualmente: 728 «Des dents procédantes des mémes dépóts (30), forment les types de lP'Interodon; léchantillon figuré dans Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, planche LXXIV, figures 8 et 9, parait étre une mo- laire inférieure de Mylodon, tandis que celle décrite aux pages 680 et 681 du méme ouvrage et représentés dans le Musée par un moulage, est, avec certitude, la troisiéme molaire droite supérieure d'une espéce de ce genre. Le fragment de mandibule inférieure qui forme le type du méme genre, est la partie antérieure de la branche mandibulaire gauche d'un Mylodon.» A - Quand M. Lydekker a écrit tout cela, il devait avoir la vue troublée, car autrement on ne pourrait pas s'expliquer comment il a pu voir tout á rebours. Les molaires de l'Interodon je les ai décrites comme étant de forme quadrangulaire et assez ressemblantes á celles de Megathe- rium, et de cela on peut s'en assurer, en consultant les dessins que j'ai donné dans mon ouvrage (31); la seule différence notable étant dans la couronne, qui est plate, sans les deux crétes caractéristiques des dents du Megatherium. ! La molaire que j'ai décrite dans les pages mentionnées et j'ai dit qu'elle ressemble á celle du Megatherium, c'est la dent représentée dans les figures 22 a 24 de la planche XXIV, qui n'a pas d'analogic ni méme la plus remote, avec la troisiéme molaire supérieure de Mylo- don. Par conséquent, la molaire représentée dans le Musée de La Plata par un moule en plátre, qu'il dit étre égale a une de Mylodon, n'est pas le moulage de la piéce que j'ai décrit et figurée, et n'appartient pas au genre Interodon. La dent dont lui fait mention, comme étant une molaire inférieure de Mylodon et que, d'apres lui, j'aurais repré- sentée par les figures 8 et 9 de la planche LXXIV, je ne la connais pas, car les figures 8 et 9 de la planche mentionnée représentent un morceau de mandibule du cóté droit, du méme genre Interodon. C'est ce méme morceau de mandibule, que M. Lydekker dit étre- du cóté gauche, et appartenir A une espéce de Mylodon, bien qu'il n'ait pas plus de ressemblance avec cette partie du Mylodon, que celle qu'il pourrait avoir avec le Scelidotherium ou le Glossotherium. On n'a qu'a comparer cette figure avec la partie correspondante de celle de Mylodon et on s'apercevra qu'elle s'en distingue, pour étre beaucoup plus basse, pour avoir la symphyse plus longue et plus gréle et par les trous nourriciers placés beaucoup plus en avant. Quant aux alvéoles, ils sont de forme complétement différente, et (sauf P'an- térieur de grandeur énorme), correspondants á ceux des molaires que j'ai décrit. E (36) Il s'agit «des dépóts du Paraná. (31) F. AMECHINO: Contribución al Conocimiento de los Midi: fósiles de la Repú, blica Argentina, planche XXIV, figures 22 á 24; Buenós- Ayrés; 1889: : 729 - «Dientes procedentes de los mismos depósitos (30) forman los tipos del Interodon; el ejemplar figurado en Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, lámina LXXIV, figuras 8 y 9, parece ser un molar infe- rior de Mylodon, mientras que el que ha sido descripto en las pá- ginas 680 y 681 de la misma obra y representada en el Museo por un molde, es, con seguridad, el tercer molar derecho superior de una especie de este género. El fragmento de mandíbula inferior que forma el tipo del mismo género es la parte anterior de la rama mandibular izquierda de un Mylodon.» Cuando el señor Lydekker escribió todo eso, debió tener la vista turbada, porque de otro modo no sería posible explicarse cómo ha po- dido verlo todo al revés. He descripto los molares del Interodon como siendo de forma cuadrangular y bastante semejantes a los de Mega- therium y de ello puede cerciorarse cualquiera consultando los dibujos que he dado en mi obra (31). La única diferencia notable consiste en la corona, que es plana, sin las dos crestas características de los dientes de Megatherium. El molar que he descripto en las mencionadas páginas y he dicho que se asemeja al de Megatherium es el diente representado en las figuras 22 a 24 de la lámina XXIV, que no tiene analogía alguna, ni aun remotamente, con el tercer molar superior de Mylodon. Por conse- cuencia, el molar representado en el Museo de La Plata por un vaciado de yeso y que el autor afirma que es igual a uno de Mylodon, no es el vaciado de la pieza que he descripto y figurado y no pertenece al género Interodon. El diente que él menciona como si fuese un molar inferior de Mylodon y que según él yo habría representado en las fi- guras 8 y 9 de la lámina LXXIV, no lo conozco, porque las figu- ras 8 y 9 de la referida lámina representan un fragmento de mandíbula del lado derecho del mismo género Interodon. Ese mismo fragmento de mandíbula es el que el señor Lydekker dice ser del lado izquierdo y pertenecer a una especie de Mylodon, por más que no tenga mayor semejanza con esta parte del Mylodon que la que podría tener con el Scelidotherium o el Glossotheriunr. Basta comparar esta figura con la parte correspondiente de la de Mylodon y se nota en seguida que ella se distingue por ser mucho más baja, por tener la sínfisis más larga y más delgada y por los agujeros nutricios situados mucho más adelante. Por lo que se refiere a los alvéolos, digo que son de «forma completamente distinta y (salvo el anterior, que es de tamaño enorme) correspondientes a los de fa mo- lares que he descripto. (30) Se trata de los depósitos del Paraná. (30) F. Amecuino: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósites de la pd blica Argentina, lámina XXIV, figuras 22 a 24; Buenos Aires, 1889. 730 Je laisse á la conscience des paléontologistes si l'on peut préter la moindre attention á un travail fait avec une telle sans-fagon. NEPHOTHERIUM Ameghino = Mylodon pour Lydekker, pages 77 et 78.— La seule molaire, dit-il, sur laquelle j'ai fondé ce genre, - serait une molaire trés usée, d'une espéce alliés a Lestodon (Mylodon pour Lydekker) armatus. Cette dent que j'ai figurée (32), on peut la comparer et l'on s'apercevrá qu'elle a presque la méme forme de la troisiéme molaire inférieure de Glossotherium Darwini, avec laquells je l'ai comparée. En: outre, j'ai décrit plusieurs autres dents, et la branche mandibulaire gauche, dont M. Lydekker ne fait pas mention, qui preséntent des caractéres mixtes de Mylodon, Glossotherium et Scelidotherium, sans que l'on puisse (tous ces débris), ein identifier avec aucun de ces genres. PLIOMORPHUS Ameghino = Mylodon pour Lydekker, page 78. — C'est le dernier genre que M. Lydekker identifie avec Mylodon. Tout ce qu'il en dit, c'est le suivant: «En fin, le Pliomorphus, sur un fragment de la partie antérieure d'un maxillaire droit du Paraná, qui contient la dent caniniforme cas- sée et la premiére des molaires ordinaires.» Et voila l'identification établie!... Rien pas plus difficile que ga. ll n'y a pas besoin de donner des raisons; cela n'en vaut pas la peine, quand on a Pautorité. Je dirais que le Pliomorphus différe de Mylodon, autant ou d'avan- tage que le Megalonyx. La dent antérieure caniniforme est placée trés en avant et séparée de la deuxiéme par une longue barre; cette dent est tronquée horizontalement comme dans Megalonyx. Les molaires different aussi bien de celles de ce dernier genre, que de celles de Mylodon, pour se rapprocher de celles de Megatherium; elles ont, comme celles de ce dernier, avec une forme quadrangulaire, la couronne sur- montée par deux crétes transversales, séparées par una vallés, Quand lauteur aura Voccasion de s'occuper un'autre fois de ce genre, je lm conseillerais d'indiquer quels sont les caractéres qui le rapprochent de Mylodon. 4 (32) Dans F. AmecHiN0: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, planche XLIX, figure 9; Buenos-Ayres, 1889. 731 - Libro a la conciencia de los paleontólogos el decidir si puede pres- tarse la menor atención a un trabajo hecho con semejante descuido. NEPHOTHERIUM Ameghino = Mylodon para Lydekker, páginas 77 y 78. — Dice el autor que el único molar sobre el cual he fundado el género sería un molar muy usado de una especie aliada del Lestodon (Mylodon para Lydekker) armatus. Ese diente, al cual he figurado (32) puede comparársele y se echará de ver que tiene casi la misma forma que el tercer molar inferior de Glossotherium Darwini, con el cual lo he comparado. Además, he descripto varios otros dientes y la rama mandibular izquierda, cuya mención no hace el señor Lydekker, y que presentan caracteres mixtos de Mylodon, Glossotherium y Scelidotherium, sin que todos esos restos puedan ser identificados con ninguno de estos géneros. ES PLIOMORPHUS Ameghino = Mylodon para Lydekker, página 78. — Este es el último género al cual el señor Lydekker identifica con Mylodon. Y todo cuanto ha dicho al respecto es lo siguiente: <« En fin: el Pliomorphus es un fragmento de la parte anterior de un maxilar derecho del Paraná, que contiene el diente caniniforme que- brado. y el primero de los molares comunes.» ¡Y he ahí establecida la identificación! Nada menos difícil que eso. No es menester argiiir razones; que cuando se goza de autoridad, eso no vale la pena. Por mi parte he de decir que el Pliomorphus difiere del Mylodon tanto o más que el Megalonyx. El diente anterior caniniforme está si- tuado muy adelante y separado del segundo por una larga barra. Este diente es truncado horizontalmente como en Megalonyx. Los molares difieren tanto de los de este último género como de los de Mylodon, para acercarse a los de Megatherium. Tienen, como los de este último, con una forma cuadrangular, la corona sobrepasada por dos crestas transversales, separadas por un valle. Cuando el autor tenga otra oca- sión de ocuparse de este género, le aconsejo que indique cuáles son los caracteres que lo acercan al Mylodon. z (32) F. Amecmixo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, lámina XLIX, figura 9; Buenos Aires, 1889. 732 MYLODON ROBUSTUS Owen; Lydekker, pages 79 a 81.— Le petit nombre de'caractéres qu'il donne pour caractériser l'espéce, sont com- muns á une dizaine de formes différentes, et méme ainsi, pour les formuler il lui a fallu admettre pour quelques uns des caractéres den- taires, une variabilité qui n'a d'autre fondement que l'hétérogénéité des formes qu'il réunit sous la méme dénomination spécifique, ces formes sont les suivantes: Mylodon robustus, Mylodon Sauvagei, My- lodon Wieneri, Mylodon intermedius, Pseudolestodon myloides, Pseu- dolestodon Reinhardti, Pseudolestodon Morenoi, Pseudolestodon debi- lis, Pseudolestodon bisulcatus, Pseudolestodon trisulcatus et Pseudo- lestodon Lettsomi. On le yoit, Pl'auteur réunit sous une méme dénomination les espéces des deux sous-genres: Mylodon et Pseudolestodon. Et aprés l'examen, dit-il, d'A peu pres vingt-cinq cránes, sans -comp- ter un certain nombre de maxillaires supérieurs et inférieurs, il s'est convaincu de ce que la longue liste des noms sus-mentionnés, sont des synonymes et que les AI aca signalées ne sont que des caracté- res dús: au sexe, a l'áge ou á des variations individuelles. Maintenant, il reste á savoir si ces arguments produiront la méme conviction dans Pesprit des paléontologistes qui sont familiarisés avec l'étude de ces animaux; pour ce qui me concerne, je déclare que je ne suis pas con- vaincu du tout, et que je persiste a croire que tous les animaux men- tionnés, sont autant de formes différentes, qu'ont le droit de porter un nom distinct. Premitrement, j'insiste sur le caractére d'avoir la premiére dent usée horizontalement et molariforme, dont j'en ai déja plus en arriére démontré la valeur, et je me refuse á admettre que ces caracteres puis- sent se trouver sur des individus d'une méme espéce, d'autant plus que j'ai déja fait remarquer que chacun de ces caractéres est accompagné d'autres corrélatifs: dans la forme du cráne, dans l'élargissement réla- tif du palais et dans la forme des molaires, etc. Qu'entre ces deux formes extrémes, il y en ait des intermédiaires, c'est tout naturel; ce qui serait étonnant, c'est qu'il ny en aurait pas. M. Lydekker croit que les -cránes á grosses dents caniniformes coupées obliquement, sont a museau plus élargi et doivent appartenir a des máles; tandis que ceux a caniniformes coupées moins obliquement, sont a museau plus étroit et doivent appartenir.a.des femelles. Mais cela, comme.on le comprend, ce n'est qu'une supposition, et les suppositions ne sont pas des raisons. scientifiques. ' Cette supposition Pla n'est pas logique, car bien qu vil soit vrai que les cránes á dents plus caniniformes, aient le museau plus - élargi, on comprend facilement que cet élargissement est le résultat méme du développement des caniniformes, comme le démontrent tous 733 MYLODON RoBUsTUS Owen. — Lydekker, páginas 79 a 81.— El pe- -queño número de caracteres que el autor ofrece para caracterizar a esta especie son comunes a una decena de formas distintas; y asimismo para formularlos le ha sido necesario para algunos admitir caracteres dentales de una variedad que no tiene más fundamento que la hetero- geneidad de las formas reunidas por él bajo la misma denominación específica. Esas formas son las siguientes: Mylodon robustus, Mylodon Sauvagei, Mylodon Wieneri, Mylodon intermedius, Pseudolestodon my- loides, Pseudolestodon Reinhardti, Pseudolestodon Morenoi, Pseudo- lestodon debilis, Pseudolestodon bisulcatus, Pseudolestodon trisulcatus y Pseudolestodon Lettsomi. Como se ve, el autor reune bajo una misma denominación las espe- cies de dos subgéneros: Mylodon y Pseudolestodon. Afirma que después de examinar poco más o menos veinticinco crá- neos, sin contar cierto número de maxilares superiores e inferiores, se ha convencido de que la larga lista de los nombres antes mencionados son sinónimos y las diferencias señaladas sólo son caracteres debidos: al sexo, a la edad o a variaciones individuales. Falta saber ahora si esos argumentos producirán la misma convicción en el espíritu de los paleontólogos que están familiarizados con el estudio de estos animales; y por lo que me concierne, declaro que no estoy convencido y que per- sisto en la opinión de que todos esos animales mencionados son otras tantas formas diferentes, que tienen derecho para ser distinguidas con distintos nombres. Ante todo, insisto en el carácter de tener el primer diente usado hori- zontalmente y molariforme, cuyo valor he demostrado anteriormente y me rehuso a admitir que esos caracteres puedan ser hallados en indiyi- duos de una misma especie, tanto más cuanto que ya tengo hecho notar que cada uno de estos caracteres está acompañado por otros correlativos: en la forma del cráneo, en el ensanchamiento relativo del paladar y en la forma de los molares, etc. Que entre estas dos formas extremas las hay intermedias, ello es perfectamente natural; y lo que sería asombroso es que no las hubiese. El señor Lydekker cree que los cráneos con gran- des dientes caniniformes cortados oblicuamente, son de hocico más ensan- chado y deben pertenecer a machos; mientras que los que tienen dientes caniniformes cortados menos oblicuamente, son de hocico más estrecho y deben pertenecer a hembras. Pero eso, como se comprende, sólo im- porta una suposición y las suposiciones no importan razones científicas. - - Por lo demás, esa suposición carece de lógica, porque aun cuando sea cierto que los cráneos de dientes más caniniformes tienen el hocico más ensanchado, se comprende fácilmente que tal ensanchamiento es el resultado mismo del desarrollo de los caniniformes, como lo demues- tran todos los géneros que presentan tales dientes muy desarrollados: 734 les genres qui présentent ces dents tres développées: Lestodon, Mega- lonyx, Eucholoeops, etc.; c'est tout simplement un caractére corrélatif. Maintenant je vais indiquer une raison qui a plus de.poids, et qui prouve que l'auteur est en erreur. Ces cránes á grosses dents canini- formes coupées obliquement et a museau élargi, sont d'une forme réla- tivement gréle, plus allongée et plus étroite, et le palais, quoique élargi en avant, est plus étroit en arriére et plus allongé. Les tétes á dents antérieures usées horizontalement et non caniniformes ont au contraire le cráne plus fort; et le palais, quoique moins élargi en avant, il est proportionnellement plus court et plus large, indiquant de méme que le squelette, une construction beaucoup plus robuste. D'aprés cela, ceux-ci seraient les cránes des máles, et ceux á canines trés fortes et obliques seraient ceux des femelles; c'est a dire: tout á fait le con- -traire de ce qu'il croit. ; Mais comme la présence de caniniformes chez la femelle et leur ab- sence chez les máles, est aussi impossible que la supposition de que les femelles soient beaucoup plus fortes et robustes que les máles, il faut en conclure, que l'on se trouve non en présence de caractéres sexuels, sinon de caractéres indiquant des différences spécifiques bien tranchées. L'auteur dit aussi que la présence ou l'absence de sillons longitu- dinaux sur les dents, est un caractére peu important et de valeur non spécifique; trés souvent, d'apres lui, la présence ou l'absence de ces sillons n'est dúe qu'a la présence ou á l'absence de la couche externe de cement. Que ceci est un'erreur, est tellement evident, qu'il serait presque inutile d'y insister. Pourtant, je rappellerai que la couche su- perficielle de cement dans les dents de ces animaux est trés mince et moulée sur la surface externe de la dentine, reproduisant exactement tous les relévés de la surface de celle-ci. On n'a qu'A priver une de ces dents de sa couche de cement, et on verrá se reproduire en dessous d'elle, absolument les mémes colonnes, les mémes sillons et les mémes dépressions que l'on voygis sur la surface du cement, avec l'unique différence d'étre moins accentués. | Ces sillons, colonnes, etc., déterminent la forme des molaires, et ce n'est que la connaissance incompléte de ce groupe, qui a pu in- duire a M. Lydekker A dire que ces accidents n'ont pas d'importance. Pour ma part, je puis assurer qu'ils ont plus d'importance que les mamelons ou tubercules des molaires á croissance limitée, car dans ceux-ci ces mamelons s'effacent avec l'áge, tandis que les dents des Edentés, une fois qu'ils ont atteint leur développement, ne 'souffrent dans leur contour aucune variation. Rien n'égale la constance du con- tour des dents A croissance continue. | Il est passée par mes mains une quantité énorme de cránes et de mandibules d'Edentés, et je ne me rappelle d'avoir jamais vu sur un 735 Lestodon, Megalonyx, Eucholoeops, etc. Es, pura y simplemente, un carácter correlativo. Ahora voy a apuntar una razón que es de más peso y que prueba que el autor está en error. Esos cráneos con grandes dientes caniniformes, cortados oblicuamente, y de hocico ensanchado, son de una forma rela- tivamente delgada, más alargada y más estrecha, y el paladar, aunque, ensanchado hacia adelante, es más estrecho hacia atrás y más alargado. Las cabezas con dientes anteriores usados horizontalmente y no cani- niformes, tienen, por el contrario, el cráneo más fuerte; y el paladar, aunque menos ensanchado hacia adelante, es proporcionalmente más corto y más ancho, indicando, así como el esqueleto; una construcción mucho más robusta. De acuerdo con eso, éstos serían los cráneos de los machos; y los de caninos muy fuertes y oblicuos, serían los de hembra; esto es: todo lo contrario de lo que él cree. Pero como la presencia de caniniformes en la hembra y su ausencia en los machos es tan imposible como la suposición de que las hembras sean mucho más fuertes y robustas que los machos, forzoso es deducir que no estamos en presencia de caracteres sexuales sino de caracteres indicadores de diferencias específicas bien delimitadas. Dice también el autor que la presencia o la ausencia de surcos longi- tudinales en los dientes es un carácter poco importante y de un valor no específico; muy a menudo, según él, la presencia o la ausencia de tales surcos sólo es debida a la presencia o a la ausencia de la capa externa de cemento. Y que esto es un error es de tal modo evidente que sería casi inútil insistir en razonarlo. Voy a recordar, no obstante, que la capa superficial de cemento en los dientes de estos animales es muy delgada y amoldada en la superficie externa de la dentina, re- produciendo exactamente todos los relieves de la superficie de ésta. Bastará privar de su capa de cemento a uno de esos dientes para ver reproducirse debajo de ella absolutamente las mismas columnas, los mismos surcos y las mismas depresiones que se ven en la superficie del cemento, con la única diferencia de que son menos pronunciados. Estos surcos, columnas, etc., determinan la forma de los molares; y sólo el incompleto conocimiento de este grupo ha podido inducir al señor Lydekker a decir que estos accidentes carecen de importancia: Por mi parte, puedo asegurar que ellos tienen más importancia que los mamelones o tubérculos de los molares de crecimiento limitado, por- que en éstos esos mamelones se borran con la edad, mientras que los dientes de los Desdentados, una vez que han alcanzado todo su desarrollo no sufren variación alguna en su contorno. Nada iguala a la constancia del contorno de los dientes de crecimiento continuo. Por mis manos ha pasado una enorme cantidad de cráneos y mandí- bulas de Desdentados y no recuerdo haber visto jamás en un lado un 736 cóté une molaire qui ne reproduisse exactement le méme contour, avec les mémes sillons et arétes, que celle du cóté opposé. Il faut donc bien admettre que ces sillons ont une grande importance pour la. détermi- nation des espéces. Que dirai-je, maintenant, de l'étrange opinion de l'auteur, de ce que Ja forme des molaires n'aurait pas une grande importance, parce qu'elle “présenterait des grandes différences individuelles et des variations notables, suivant l'áge de ces animaux? Cette opinion ne doit méme pas étre discutée; et le mieux que je peux faire, c'est de conseiller M. Lydekker d'étudier le systéme den- taire des Edentés, avec un peu plus d'attention, et il s'apercevra lui méme de son erreur et il abandonnera ces idées assurément. ó ESPECES DU SOUS-GENRE MYLODON A DENTS ANTÉRIEURES PLATES ET NON CANINIFORMES MYLODON ROBUSTUS Owen. — Cette espéce se distingue par le palais tres court, triangulaire, tres étroit en arriére et large en avant. La premiére dent supérieure est séparée de la deuxiéme par un diastéme pas trop long; elle est aussi grosse que la deuxiéme de contour ova-' laire régulier, sans sillons longitudinaux et usée horizontalement. La deuxiéme est elliptique et comprimée latéralement. MyYLopon Sauvacer H. Gervais et Ameghino — Mylodon robustus pour Lydekker, pages 79 et 80. — Elle se distingue par la premiére molaire supérieure trés petite et cylindrique, avec la couronne de con- tour circulaire, et la deuxiéme de contour elliptique et tres comprimée. La taille était d'un tiers de celle de Mylodon robustus. MyLoboN WiENERI H. Gervais et Ameghino = Mylodon robustus pour Lydekker, pages 79 et 80.-— Est de la méme taille que Mylodon ro- bustus, et se distingue par la premiére molaire supérieure petite et tres elliptique, comprimée latéralement, et par le palais rectangulaire qui ne se rétrecit pas en arrisre et s'élargit a peine un peu en avant, entre la premiére paire de dents. MYLODON INTERMEDIUS Ameghino = Mylodon robustus pour Lydek- ker, pages 79 et 80. — Il se distingue par la premitre dent d'en haut et d'en bas, qui sont petites, elliptiques, sans sillons, mais avec la cou- ronne usée un peu obliquement, présentant ainsi uns transition au sous-genre Pseudolestodon. Les deux dents antérieures de chaque cóté 137 molar que no reproduzca exactamente el mismo contorno, con los mis- mos surcos y las mismas aristas que los del lado opuesto. De modo, pues, que es bien necesario admitir que esos surcos tienen una fran importancia para la determinación de las especies. ¿Y qué decir, ahora, de la extraña opinión del autor consistente en que la forma de los molares no tendría una gran importancia, porque ella presentaría grandes diferencias individuales y variaciones notables según la edad de estos animales ? Esta opinión no debe ser ni siquiera icnitida; y lo mejor que puedo hacer es recomendarle al señor Lydekker que estudie con un poco más de atención el sistema dentario de los Desdentados y por sí mismo echará de ver su error y abandonará seguramente tales ideas. . ESPECIES DEL SUBGÉNERO MYLODON CON DIENTES ANTERIORES PLANOS Y NO CANINIFORMES MYLODON ROBUSTUS Owen. — Esta especie se distingue por el paladar muy corto, triangular, muy estrecho atrás y ancho adelante. El primer diente superior está separado del segundo por un diastema no muy largo; es tan grande como el segundo, de contorno oval regular si surcos longitudinales y usado horizontalmente. El segundo es elíptico y comprimido lateralmente. MYLoDON Sauvace: H. Gervais y Ameghino = Mylodon robustus para Lydekker, páginas 79 y 80. —-Se distingue por «el primer molar superior muy pequeño y cilíndrico, con la corona de contorno circular y el segundo de contorno elíptico y muy comprimido. El tamaño era un tercio del de Mylodon robustus. MYLoDoN WieENERI H. Gervais y Ameghino = Mylodon robustus para Lydekker, páginas 79 y 80.— Es del mismo tamaño que Mylodon ro- bustus y se distingue de él por el primer molar superior pequeño y muy elíptico, comprimido lateralmente; y por el paladar rectangular que no se angosta hacia atrás y se ensancha apenas un poco hacia ade- lante, entre el primer par de dientes. . MYLODON INTERMEDIUS Ameghino = Mylodon robustus para Lydekker, páginas 79 y 80.— Se distingue por el primer diente de arriba y de abajo, que son pequeños, elípticos, sin surcos, pero con la corona usada un poco oblicuamente, presentando así una transición al subgénero Pseudolestodon. Los dos dientes anteriores de cada lado de la mandí- bula superior no son muy separados; y el tercer diente está situado más hacia atrás que en las otras especies. AMEGHINO — V. XI 47 738 de la mandibule supérieure ne sont pas trés séparées; et la troisiéme dent est placée plus en arriére que dans les autres espéces. Cette forme est la seule sur laquelle M. Lydekker s'arréte pour four- nir les renseignements suivants, dont on verrá ensuite le degré d'exac- titude: . «Le Mylodon intermedius d'Ameghino a été fondé sur le squelette représenté dans la planohe L de ce Mémoire; le maxillaire supérieure étant figuré dans Mamiferos fósiles de la República Argentina, plan- che XLVI, figure 7; et une partie de la mandibule dans la figure 6. «Cette dentition, il est dit qu'elle différe de celle de Mylodon robus- tus, par le peu de développement de la dent caniniforme, mais cette différence n'est dúe qu'a l'état jeune de l'individu. «Bien que ce spécimen soit attribué au Mylodon, lequel, on dit, dif- fere de Pseudolestodon par Vusure horizontale de la premiére dent, dans ce cráne cette dent est usée trés obliquement.» Le squelette dont parle M. Lydekker (d'un individu jeune) n'est pas le type de mon Mylodon intermedius, et si a M. Lydekker on lui a donné ce faux renseignement, en consultant mes travaux il se serait apergu qu'il n'est pas vrai. Le maxillaire que j'ai figuré, et qu'il dit étre du méme individu, c'est au contraire d'un individu distinct et complétement adulte, comme le démontre Pusure des dents et ses dimentions; s'il aurait tenu compte de cela, il se serait apergu que ce maxillaire est d'un cráne presque deux fois aussi gros que celui du squelette du jeune qu'il a mentionné. La partie de mandibule que j'ai figurée n'est pas non plus de ce squelette, sinon du méme individu du maxillaire. Par conséquent, si j'ai attribué cette espéce au genre Mylodon, c'est qu'elle ne présente, en realité, cette usure oblique caractéristique de Pseudolestodon. Le squelette dont il donne la figure, appartenant á un individu trés jeune, qui faisait partie de mon ancienne collection, je lai conseigné au Mu- sée, comme étant un spécimen typique de Pseudolestodon myloides. Et, maintenant, on prétend qu'il constitue le type de mon Mylodon in- termedius, avec lequel il ne présente aucune rélation! ESPÉCES DU SOUS-GENRE PSEUDOLESTODON A DENTS ANTÉRIEURES CANINIFORMES ET USÉES OBLIQUEMENT PSEUDOLESTODON MYLOIDES P. Gervais = Mylodon robustus pour Ly- dekker, pages 79 et80.— La caniniforme supérieure est triangulaire et tres forte, et porte une dépression perpendiculaire en avant. La cani- niforme inférieure porte un sillon vertical en avant, et un autre sur le cóté externe. 739 Esta forma es la única en la cual se detiene el señor Lydekker para proporcionar los siguientes datos, cuyo grado de exactitud se verá después: « El Mylodon intermedius de Ameghino ha sido fundado en el esque- . leto representado en la lámina L de esta Memoria y su maxilar supe- rior está representado en la figura 7 de la lámina XLVI de Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina; y una parte de la mandíbula en la figura 6. «Se ha dicho que esta dentición difiere de la de Mylodon robustus por el poco desarrollo del diente caniniforme; pero esta diferencia no es debida más que al estado joven del individuo. «Aun cuando este ejemplar es atribuído al Mylodon, que se dice difiere del Pseudolestodon por el uso horizontal del primer diente, en este cráneo este diente está usado muy oblicuamente.» El esqueleto (de un individuo joven) de que habla el señor Lydekker, no es el tipo de mi Mylodon intermedius; y si al señor Lydekker le ha sido proporcionada esa falsa indicación, con sólo consultar mis obras habría visto que ella no es exacta. El maxilar que he figurado y que dice ser del mismo individuo, es, por el contrario, de un individuo distinto y completamente adulto, como lo demuestran el grado de uso de los dientes y sus dimensiones. Si él - hubiera tenido en cuenta eso, se habría dado cuenta de que este maxilar es de un cráneo casi dos veces más grande que el del esqueleto joven mencionado por él, La parte de mandíbula que he figurado no es tampoco de este esque- leto sino del mismo individuo al cual pertenece el maxilar. Por conse- cuencia, si he atribuído esta especie al género Mylodon, es porque ella no presenta en realidad ese desgaste oblicuo característico del Pseudo- lestodon. El esqueleto cuya figura proporciona él, perteneciente a un individuo muy joven, que formaba parte de mi antigua colección, fué por mí entregado al Museo como un ejemplar típico de Pseudolestodon myloides, ¡Y ahora se pretende que constituye el tipo de mi Mylodon intermedius, con el cual no presenta relación alguna! ESPECIES DEL SUBGÉNERO PSEUDOLESTODON CON DIENTES ANTERIORES CANINIFORMES Y USADOS OBLICUAMENTE PSEUDOLESTODON MYLOIDES (P. Gervais) = Mylodon robustus para Ly- dekker, páginas 79 y 86.— El caniniforme superior es triangular y muy fuerte y tiene una depresión perpendicular hacia delante. El cani- niforme inferior tiene un surco vertical hacia delante y otro en el lado externo, 740 PSEUDOLESTODON REINHARDTI H. Gervais et Ameghino = Mylodon ro- bustus pour Lydekker, pages 79 et 80. — Caniniforme inférieure tres forte, triangulaire et avec deux sillons: un sur le cóté antérieur, et l'autre sur le cóté interne. PSEUDOLESTODON MORENO! H. Gervais et Ameghino = Mylodon ro- bustus pour Lydekker, pages 79 et 80. — Caniniformes inférieures tres fortes, triangulaires, fortement inclinées en dehors, et avec un seul sil- lon vertical, placé sur la face antérieure. PSEUDOLESTODON DEBILIS H. Gervais et Ameghino = Mylodon robus- tus pour Lydekker, pages 79 et 80. — Les caniniformes inférieures et supérieures sont plus petites (plus minces) que les autres dents, mais tres longues, de contour elliptique et de surface lisse, sans aucun sillon. PSEUDOLESTODON BISULCATUS H. Gervais et Ameghino = Mylodon ro- bustus pour Lydekker, pages 79 et 80. — La caniniforme inférieure est triangulaire, sans sillon sur la face antérieure; un sillon sur la face interne et un autre sur l'externe. PSEUDOLESTODON TRISULCATUS H. Gervais et Ameghino = Mylodon robustus pour Lydekker, pages 79 et 80. — La -caniniforme inférieure est triangulaire, avec trois sillons longitudinaux: un sur la face anté- rieure, un sur la face interne et le troisiéme sur l'externe. - PSEUDOLESTODON LerTsoMI Owen = Mylodon robustus pour Lydek- ker, pages 79 et 80. — Cetté espece se distingue facilement: par le palais tres triangulaire, les alvéoles “tres grandes, indiquant une dimension proportionnellement grosse, par la denture en série continue sans dias- teme entre les dents antérieures, par la deuxiéme molaire supérieure, tres comprimée, et par la premiére molaire supérieure, placée plus en avant que dans les autres espéces et sur le bord 'méme du maxillaire. PROMYLODON PARANENSIS Ameghino = Mylodon paranensis pour Ly- - dekker, page 80. — Cette espéce, des gisements du Paraná, serait, WVapres lui, alliés de Mylodon robustus.. Sur quoi cette analogie est fondée, il ne le dit pas, Il n'ajoute absolument un mot a la connajs- sance de l'espéce, et tout ce qu'il fait c'est considérer comme des sy- -nonymes: le Pliomorphus muútilatus, le Pliomorphus robustus, VInte- todon crassidens, le Pseudolestodon aequalis,. le Pseudolestodon injuñn- ctus et le Pséudolestodon (?) pseudolestoides; Vexamen des: moulages ou des figures des 'piéces aúuxquelles on. a donné ces; noms, caYaD con- vaincu qui doivent étre référées a une méme espéce! Kei a 741 - PSEUDOLESTODON REINHARDTI H. Gervais y Ameghino = Mylodon ro- bustus para Lydekker, páginas 79 y 80.— Caniniforme inferior muy fuerte y triangular y con dos surcos: uno en el lado anterior y otro en el lado interno. PSEUDOLESTODON MORENO! H. Gervais y Ameghino = Mylodon robus- tus para Lydekker, páginas 79 y 80.— Caniniformes inferiores muy fuertes, triangulares, fuertemente inclinados hacia afuera y con un sólo surco vertical, situado en la cara anterior. ps | PSEUDOLESTODON DEBILIS H. Gervais y Ameghino = Mylodon robustus para Lydekker, páginas 79 y 80. — Los caniniformes inferiores y supe- riores son más pequeños (más delgados) que los otros dientes, pero muy largos, de contorno elíptico y superficie lisa, sin surco alguno. - PSEUDOLESTODON BISULCATUS H. Gervais y Ameghino = Mylodon ro- bustus para Lydekker, páginas 79 y 80.—-El caniniforme inferior es triangular, sin surco en la cara anterior; un surco en la cara interna, y otro en la externa. PSEUDOLESTODON TRISULCATUS H. Gervais y Ameghino = Mylodon ro- bustus, para Lydekker, páginas 79 y 80.—-El caniniforme inferior es triangular, con tres surcos longitudinales: uno en la cara anterior, uno en la cara interna y el tercero en la externa. PSEUDOLESTODON LeTTSOMI Owen = Mylodon robustus para Lydekker, páginas 79 y 80. — Esta especie se distingue fácilmente: por el paladar, que es muy triangular; por los alvéolos muy grandes, indicando una dimensión proporcionalmente grande; por la dentadura en serie conti- nua, sin diastema entre los dientes anteriores; por el segundo molar superior, muy comprimido; y por el primer molar superior, situado más adelante que en las otras especies y en el borde mismo del maxilar. PROMYLODON PARANENSIS Ameghino =»Mylodon paranensis para Ly- dekker, página 80. — Esta especie, procedente de los yacimientos del Paraná, sería, según el autor, aliada de Mylodon robustus. No dicé en qué se funda esta analogía. Ni agrega una sola palabra para el cono- cimiento de la especie; y todo cuanto hace es considerar como sinó- nimos: al Pliomorphus mutilatus, al Pliomorphus robustus, al Interodon crassidens, al Pseudolestodon aequalis, al Pseudolestodon injunctus y al Pseudolestodon (?) pseudolestoides. ¡El examen de los vaciados o de las figuras de las piezas a las cuales se ha dado esos nombres lo ha . convencido de que deben ser referidas a una misma especie! 742 Il est bien facile de se convaincre M. Lydekker de l'identité des types les plus disparates. Tous ces animáux sont absolument diffé- rents les uns des autres. Pour les caractéres du Promylodon, qui n'est représenté ou connu que par cette seule espéce, je renvoi le lecteur, plus en arriére, a la page 726 oú j'ai établi les caractéres génériques distinctifs. : : PLIOMORPHUS MUTILATUS Ameghino = Mylodon paranensis pour Ly- dekker, page 80.— Je me référe aux caractéres du genre, que j'ai donné plus en arriére, á la page 730 qui démontrent un type absolu- ment différent du genre Mylodon et ses alliés. PLIOMORPHUS ROBUSTUS Ameghino = Mylodon paranensis pour Ly- dekker, page 80. — L'espéce se distingue de Pliomorphus mutilatus par sa taille d'une moitié plus considérable. INTERODON CRASSIDENS Ameghino; Mylodon paranensis pour Lydek- ker, page 80. — Je m'en référe aux caractéres que j'ai donné plus en arriére de ce genre, avec des dents ressemblantes á celles de Mega- therium, et par conséquent sans aucune rélation avec le Mylodon. C'est la seule espéce connue. PSEUDOLESTODON AEQUALIS Ameghino = Mylodon paranensis pour Ly- dekker, page 80. — Cette espéce différe complétement de Promylodon paranensis, mais ressemble au contraire beaucoup de Pseudolestodon myloides; pourtant, on ne la connais que par des molaires isolées, que j'ai déja indiqué qu'elles peuvent représenter plus d'une espéce. Je considere comme piéce typique la caniniforme inférieure que j'ai représentée vue par devant (33). Cette dent se distingue de celle de toutes les autres espéces connues, par son implantation dans la man- dibule, de sorte qu'elle montre son grand axe transversalement a l'axe longitudinale de la branche mandibulaire; elle est aplatie sur les deux faces plus larges: antérieure et postérieure, et arrondie sur les faces plus étroites: interne et externe. Il en résulte que la couronne est usée - en biseau sur une des faces les plus larges, ce qui fait que la partie supérieure de cette dent forme toujours un bord arrondi, au lieu de la cuspide triangulaire caractéristique de toutes les autres espéces. Ceci pour M. Lydekker, qui ne connais ce groupe que d'une maniére tres imparfaite, n'aura peut étre une grande importance, mais assure- ment il n'en será pas de méme, pour ceux qui se livreront a des re- cherches scrupuleuses sur ces animaux. (33) Dans F. Amechino: Contribución: al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de lu República Argentina, planche XL, figura 9; Buénos-Ayres, 1889. 743 El señor Lydekker es bien fácil para convencerse de la identidad de los tipos más distintos. Todos esos animales son absolutamente distin- tos entre sí. Por cuanto se refiere a los caracteres del Promylodon, que no está representado o no es conocido más que por esta sola especie, refiero al lector a lo que está dicho en la página 727, donde he establecido los caracteres genéricos distintivos. PLIOMORPHÚS MUTILATUS Ameghino = Mylodon paranensis para Ly- dekker, página 80. — Me refiero a los caracteres del género, que di más atrás, en la página 731, y que demuestran un tipo absolutamente distinto del género Mylodon y sus aliados. PLIOMORPHUS ROBUSTUS Ameghino = Mylodon paranensis para Ly- dekker, página 80. — La especie se distingue de Pliomorphus mutilatus por su tamaño, que es una mitad más considerable. - INTERODON CRASSIDENS Ameghino = Mylodon paranensis para Lydek- ker, página 80. — Me refiero a los caracteres que he dado antes acerca de este género, con dientes semejantes a los de Megatherium y, por consecuencia, sin relación alguna con el Mylodon. Esta es la única especie conocida. PSEUDOLESTODON AEQUALIS Ameghino = Mylodon paranensis para Ly- dekker, página 80. — Esta especie difiere por completo de Promylodon paranensis, y, por el contrario, se parece a Pseudolestodon myloides; y sin embargo no se la conoce más que por molares sueltos, acerca de los cuales tengo dicho que pueden representar más de una especie. Considero como pieza típica al caniniforme inferior que he repre- sentado visto desde adelante (33). Este diente se distingue del de to- das las demás especies conocidas por su implantación en la mandíbula, de manera que muestra su gran eje transversalmente al eje longitudinal de la rama mandibular. Es aplanado en sus dos caras más anchas: anterior y posterior; y redondeado en sus caras más estrechas: interna y externa. Resulta de ello que la corona está usada en bisel en una de las caras más anchas, lo que hace que la parte superior de este diente forme siempre un borde redondeado, en lugar de la cúspide triangular característica de todas las demás especies. Para el señor Lydekker, que no conoce este grupo sino de una manera imperfecta, esto no tendrá tal vez una grande importancia; pero seguramente no ha de ocurrir lo mismo con cuantos se entreguen a investigaciones escrupulosas acerca de estos animales. (33) F. AmecHiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, lámina XL, figura 9; Buenos Aires, 1880. 744 PSEUDOLESTODON INJUNCTUS Ameghino .= Mylodon paranensis pour Lydekker, page 80. — La pitce la plus typique de cette espéce et qui permet la comparation avec toutes les autres espéces du méme sous- genre, c'est la caniniforme inférieure, que j'ai représentée, 'et dont j'ai aussi donné une description detaillée (34). Cette dent se sépare de la correspondante des autres espéces: par la courbe longitudinale a convexité postérieure, par un sillon sur la face antérieure, par la face interne tres large, par la face externe plus étroite et arrondie en forme de colonne, et par la face postérieure qui est fortement creusée tout le long. PSEUDOLESTODON (7?) PSEUDOLESTOIDES Ameghino = Mylodon para- nensis pour Lydekker, page 80. — Cet animal, le seul de ceux que Mon- sieur Lydekker identifie, a tort, avec Mylodon paranensis, dont la véri- table nature reste douteuse, n'est connu que par une seule dent á laquelle certainement je n'aurais pas donné un nom distinct, sans la circonstance de que c'était la premiétre piéce d'un animal de ce groupe, que l'on a rencontré dans le Tertiaire du Paraná. C'est une caniniforme supérieure que, certainement, n'a rien á voir avec le Promylodon, tandis qu'elle a la méme forme que la dent correspondante de Pseu- dolestodon, mais, par ses dimensions trés petites, ne peut appartenir a aucune des deux espéces sus-mentionnées. Comme je l'ai dit antérieu- rement, il serait méme possible qu'elle appartienne á un genre diffé- rent, peut étre aussi a un Orthotheridae; mais en attendant, jusqu'a que des nouveaux matériaux n'apportent sur ce sujet plus de lumitre, toute identification est prémature, et ne peut qu'amener la confusion, et nuire, par conséquent, au progrés de la science. 'LESTODON ARMATUS P. Gervais = Mylodon armatus pour Lydekker, page 81.— Je n'aurais pas á revenir sur les caractéres qui distinguent le genre Lestodon, dont je m'en suis occupé plus en arriére, si ce n'était qu'ici en donnant les caractéres de la denture de Lestodon armatus, il dit que la deuxiéme et troisiéme molaires supérieures sont un peu - triangulaires, et avec le sillon interne des dents correspondantes de Mylodon robustus, á peine accentué. La vérité est que ces dents n'ont absolument rien de triangulaires, qu'elles sont de contour presque cir- culaire ou sous-circulaire, et que par conséquent n'ont absolument rien de celles de Mylodon. 11 est vrai que ces dents portent un tout petit sillon vertical sur la face interne, mais cela n'altére en rien leur forme générale, et M. Lydekker dans ce cas il a eu tort de leur attribuer quelque importance, puisque, d'aprés lui, ceux lá sont des caractéres va- (34) Dans F. AmecHiN0: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 754 et planche XLIX, figura 4; Buenos-Ayres, 1889. 745 PSEUDOLESTODON INJUNCTUS Ameghino = Mylodon paranensis para Lydekker, página 80. — La pieza más típica de esta especie y que permite la comparación con todas las demás especies del mismo sub- género, es el caniniforme inferior que he representado y con respecto al cual he dado una detallada descripción (34). Este diente se separa del correspondiente de las otras especies: por la curva longitudinal de convexidad posterior; por un surco en la cara anterior; por la cara interna muy ancha; por la cara externa más angosta y redondeada en forma de columna; y por la cara posterior, que es fuertemente excavada en toda su extensión. PSEUDOLESTODON (7?) PSEUDOLESTOIDES Ameghino = Mylodon para- nensis para Lydekker, página 80. — Este animal, que es el único al cual el señor Lydekker identifica erróneamente con Mylodon paranensis, cuya verdadera naturaleza se queda siendo dudosa, no es conocido más que por un solo diente, al cual ciertamente yo no le habría dado un nombre distinto, si no mediase la circunstancia de que era la primera pieza de un animal de este grupo, hallada en el Terciario del Paraná. Es un cani- niforme superior, que ciertamente no tiene nada que ver con el Pro- mylodon, mientras que tiene la misma forma que el diente correspon- diente de Pseudolestodon, pero por sus dimensiones muy pequeñas no puede pertenecer a ninguna de las dos especies antes mencionadas. Tal como lo tengo dicho, hasta sería posible que ella pertenezca a un género diferente, quizá también a un Orthotheridae; pero mientras es- pero que nuevos materiales me den más luz al respecto, toda identifi- cación es prematura y sólo es capaz de producir confusión y dañar, por cónsecuencia, el progreso de la ciencia. LeEsTODON ARMATUS P. Gervais = Mylodon armatus para Lydekker, pá- gina 81.— No tendría para qué volver a ocuparme de los caracteres que distinguen al género Lestodon, del cual me he ocupado más atrás, si no fuese porque Lydekker dando aquí los caracteres de la dentadura de Lestodon armatus, dice que los molares segundo y tercero superiores son un poco triangulares y con el surco interno de los dientes correspon- dientes de Mylodon robustus apenas acentuado. La verdad es que esos dientes no tienen absolutamente nada de triangulares, que son de un contorno casi circular o subcircular y que por consecuencia, no tienen absolutamente nada de común con los de Mylodon. Es verdad que esos dientes tienen un pequeñísimo surco vertical en su cara interna; pero eso no altera para nada la forma general de ellos; y el señor Lydekker ha incurrido en este caso en error atribuyéndoles (34) F. AmecHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 754 y lámina XLIX, figura 4; Buenos Aires, 1889. 746 riables individuellement, qui peuvent méme dépendre de la. présence ou de l'absence de la couche externe de cément, et que dans le cas des caniniformes, n'ont absolument aucune importance, quand méme ils peuvent changer complétement la forme de ces dents. ll paraítrait que ces sillons n'ont pas d'importance pour séparer des distinctions; mais c'est que par hasard ils en auraient uniquement pour déterminer des réunions? Je demande ga, parce qu'il me paraít naturel, que s'ils n'en ont pas pour établir des distinctions spécifiques, ils ne doivent pas en avoir non plus, pour établir des rapports entre des formes considérées spécifiquement différentes. Les caractéres qu'il donne de cette espéce sont excessivement incomplets, sans apporter aucun renseignement nou- veau, si ce n'est la supposition que les cránes plus petits á museau peu élargi et á caniniformes petites soient des femelles; et ceux a grandes caniniformes et á museau tres large, des máles. Toutes les variations que l'on observe, seraient, donc, d'aprés lui, des a des diffé- rences d'4ge ou A des différences de sexe. Celles-ci sont, comme tou- jours, des suppositions sans aucun fait positif qui puisse les confirmer. Je me trompe, peut-étre; dans le cas de cette espéce (ou du Lestodon), il croit avoir saisi la preuve dans les caniniformes qui démontreraient que les caractéres qu'on a pris pour établir des espéóces et méme des genres, ne représentent que des stades de développement. Examinons, donc, un peu cette preuve, la premiétre que l'on nous fournit la-dessus. Dans la page 83, il donne les figures des deux dents caniniformes qu'il suppose étre de la mandibule supérieure et qui sont á peu prés de la méme grosseur, et avec la couronne usée obliquement. Toutes les deux sont de contour triangulaire; mais tandis que la plus longue a les faces lisses et les angles arrondis, la plus courte est un peu creusée lon- gitudinalement sur une ou deux de ses faces. L'auteur remarque que la distance entre la base et la surface de trituration est plus longue dans la plus grande et plus courte dans l'autre, et il en tire la consé- quence que celle-ci doit s'étre raccourcie en s'usant, et que cette dent est, donc, d'un individu vieux, et que le sillon qu'elle montre tout le long d'une de ses faces se serait formé avec l'áge. Selon lui, ce serait sur une caniniforme d'un individu trés vieux et par conséquent ayant pris par l'áge la grande cannelure de la face antérieure, que j'aurais fondé le genre Laniodon. - Nous allons á voir maintenant tous les 'erreurs contenus dans cette preuve, que l'auteur fournit en appui de ces suppositions. Admettons que vraiment la dent plus courte soit d'un individu vieux. D'oú tire M. Lydekker la conséquence qu'une de ces faces se soit creu- sée longitudinalement avec l'áge? Que ceci est une erreur c'est évi- dent, et je ne veut pas m'étendre á le démontrer par des considéra- 747 alguna importancia, porque según él éstos son caracteres individual- mente variables que hasta pueden llegar a depender de la presencia o de la ausencia de la capa externa de cemento y que, en el caso de los caniniformes, no tienen absolutamente ninguna importancia, aun cuando hasta puedan llegar a cambiar por completo la forma de estos dientes. Parecería que estos surcos no tienen importancia para establecer distin- ciones; pero ¿acaso la tendrían únicamente para determinar reuniones? Y lo pregunto así porque me resulta natural que si ellos no la tienen para establecer distinciones específicas, tampoco deben tenerla para establecer relaciones entre dos formas consideradas específicamente distintas. Los caracteres que da de esta especie son excesivamente in- completos, sin aportar ningún dato nuevo, como no se considere tal a la suposición de que los cráneos más pequeños, de hocico poco ensan- chado y con caniniformes pequeños, sean de hembras; y los que tienen grandes caniniformes y son de hocico más ancho, sean de machos. Todas las variaciones que se observan serían, pues, según él, debidas a dife- rencias de edad o a diferencias de sexo. Estan son, como siempre, supo- siciones sin apoyo de ningún hecho positivo que pueda confirmarlas. Puede que tal vez me equivoque; en el caso de esta especie (o del Lestodon) él cree haber entrado en la posesión de la prueba en los caniniformes, que demostrarían que los caracteres que se han usado para establecer especies y hasta géneros no representan más que es- tadios de desarrollo. : Examinemos, pues, esta prueba, que es la: primera que se nos pro- porciona al respecto. En la página 83 el autor da las figuras de los dos dientes caninifor- mes que él supone sean de la mandíbula superior y son poco más o menos de un mismo tamaño y con la corona usada oblicuamente. Los dos son de contorno triangular; pero mientras el más largo tiene las caras lisas y los ángulos redondeados, el más corto es un poco excavado longitudinalmente en una o dos de sus caras. El autor hace notar que la distancia entre la base y la superficie de trituración es más larga en el más grande y más corta en el otro, de donde saca la consecuencia de que éste debe haberse acortado con el uso y que este diente es, pues, de un individuo viejo y que el surco que muestra en todo el largo de una de sus caras debió formarse con la edad. Según él, yo habría fundado el género Laniodon en un caniniforme de individuo muy viejo y en el cual, por consecuencia, se habría formado con la edad el surco de la cara anterior. Va a verse ahora cuántos errores contiene esta prueba que el autor proporciona en apoyo de tales suposiciones. Admitamos que el diente más corto sea en verdad de un individuo viejo. ¿De dónde saca Lydekker la consecuencia de que una de esas 748 tions multiples, parce que c'est un fait bien connu que le contour des dents d'Edentés, a partir de l'áge á demi-adulte, reste absolument invariable pendant tout le reste de la vie. Je suis méme surpris de ce que lP'auteur ne se soit pas rappellé de cela, car il n'y a pas de doute qu'il devrait le savoir. La deuxiéme erreur est celle de croire que les dents prismatiques et a croissance continue des Edentés ou n'importe quels autres mammi- féres, puissent se raccourcir avec 1'áge, par lusure de leur couronne, quand on sait que précisément ces dents poussent par la base, dans la méme proportion qu'elles s'usent par la couronne. Je veux bien admettre qu'a un áge assez avancé il y ait un ralentis- sement dans la croissance des dents, et que alors par l'usure elles pou- vaient se raccourcir peut-étre justement dans les parties qui sont au dehors des alvéoles; mais ceci n'est pas le cas des dents figurées avec leur surface de trituration en biais, ce qui démontre que toute celle-ci était en dehors de l'alvéole, pour pouvoir se mettre en contact avec celles de la mandibule opposée. Comment donc le raccourcissement aurait pu se produire? Il ne resterait donc que la supposition du rac- courcissement de la partie implantée dans les maxillaires, mais il n'au- rait pu se produire que par une obliteration de la base des alvéoles quí aurait poussé les dents en dehors. Or, Pon sait que cela n'arrive jamais chez les Edentés; les alvéoles conservant toujours la méme profondeur. D'ailleurs, avant lPoblitération des alvéoles, se serait produit la calci- fication de la pulpe des dents et l'oblitération de la cavité pulpaire, et ces dents auraient cessé d'étre a croissance continue pour se transfor- mer en dents a croissance limitée. Sous n'importe quel point de vue que l'on considére cette opinion de Lydekker, elle est absolument in- soutenable et en contradiction avec toutes nos connaissances scienti- fiques sur le développement de la denture des animaux pourvus de dents á croissance continue. Maintenant je me demande si M. Lydekker s'est-il bien assuré avant tout, de que ces deux dents sont bien deux caniniformes supérieures, Puneé du cóté droit et l'autre du cóté gauche, de deux individus diffé- rents comme il P'affirme? Je ne le crois pas, il était trop pressé pour faire cela. Les caniniformes supérieures des gravigrades sont toujours arquées vers l'arriére, avec la surface en biais, qui regarde en arritre; le fút de la dent étant arqué “de sorte que la concavité regarde en arriére et la convexité en avant. La plus longue des deux dents figurées par Ly- dekker est bien de ce type, mais il n'en est pas ainsi de la plus courte. Je remarque que celle-ci présente ses courbes inverties, de sorte que la courbe concave est sur la méme face que le biais et la courbe con- vexe dans le cóté opposé. 11 aurait donc fallu: ou que la couronne de 749 - caras se excavó longitudinalmente con la edad? Que esto es un error, resulta evidente; y no quiero extenderme en su demostración por múl: tiples consideraciones, porque es un hecho bien conocido que el con- torno de los dientes de los Desdentados, a partir de la edad semiadulta, permanece absolutamente invariable durante todo el resto de la vida. Hasta me causa sorpresa que el autor no lo haya recordado, puesto que sin duda debe saberlo. El segundo error consiste en que crea que los dientes prismáticos y de crecimiento continuo de los Desdentados o de cualesquiera otro mamí- fero, pueden acortarse con la edad debido al desgaste de su corona, cuando se sabe que precisamente esos dientes crecen por la base en la misma proporción que se desgastan por la corona. Quiero admitir de buen grado que a una edad bastante avanzada se produjese un amortiguamiento en el crecimiento de los dientes y que entonces, por el desgaste pudieran achicarse tal vez precisamente 'en las partes que están fuera de los alvéolos; pero tal no es el caso de los dientes figurados con su superficie de trituración en bisel, lo cual demuestra que toda ésta estaba fuera del alvéolo para poder poners= en contacto con los de la mandíbula opuesta. ¿Cómo podría, pues, ha- berse producido el acortamiento o achicamiento? No quedaría más que la suposición de acortamiento de la parte implantada en los maxilares; pero él no hubiera podido producirse sino por obliteración de la base de los alvéolos, que habría empujado a los dientes hacia afuera. Ahora bien: es sabido que ello no sucede jamás en los Desdentados, porque los alvéolos conservan siempre la misma profundidad. Por otra parte: antes de la obliteración de los alvéolos se habría producido la calcifi- cación de la pulpa de los dientes y la obliteración de la cavidad pulpal y esos dientes habrían cesado de ser de crecimiento continuo para trans- formarse en dientes de crecimiento limitado.-Cualquiera que sea el punto de vista desde el cual se considere dicha opinión de Lydekker, - ella es insostenible y está en contradicción con todos nuestros conoci- mientos científicos sobre el desarrollo de la dentadura de los animales provistos. de dientes de crecimiento continuo. Ahora, me pregunto: ¿se aseguró bien Lydekker, ante cados de que esos dos dientes son positivamente, como lo afirma, dos caniniformes superiores, uno de ellos del lado derecho y otro del lado izquierdo, de dos individuos distintos? Digo que no lo creo, porque tenía demasiada prisa para poder hacerlo. Los caniniformes superiores de los gravígrados son siempre arqueados hacia atrás, con la superficie en bisel, mirando hacia atrás; el cuerpo del diente es arqueado de manera que la concavidad mira hacia atrás y la convexidad hacia delante. El más largo de los dos dientes figurados por Lydekker es positivamente de este tipo; pero no sucede otro tanto 750 cette dent soit usée sur la face antérieure et non sur la postérieure, ou sinon, implantée de sorte qu'elle se trouvait courbée vers l'avant et vers le haut, au lieu d'en bas et en arriére. Bref: cette dent n'est pas de la mandibule supérieure. C'est une caniniforme inférieure, et c'est pour cela qu'elle est plus courte, plus droite et un peu excavée sur l'une de ses faces. : : C'est sur ces preuves que M. Lodental considére comme synonymes de cette espéce les: Lestodon trigonidens, Lestodon Gaudryi, Lestodon Bravardi, Lestodon Bocagei et le Laniodon robustus. D'aprés cela, ont peut juger du degré de 'scrupulosité que Vautoié a mis. pour faire ces identifications. Je ne veux dire que quelques mots sur ces espéces, pour en rappeler les principaux caractéres dis- tinctifs de chacune. LEsTODON ARMATUS P. Gervais. — C'est l'espéce typique; elle se dis- tingue par la caniniforme inférieure, peu séparée de la molaire qui suit; cette dent n'est pas bien grosse, elle est de contour nettement elliptique et est implantée regardant en haut et un peu latéralement en dehors, mais est peu penchée en avant. LEsTODON TRIGONIDENS P. Gervais. — L'animal est plus fort, ou-plus gros que le précédent, de museau plus élargi et a caniniformes beaucoup plus grosses. La caniniforme inférieure n'est pas elliptique, sinon trian- gulaire, trés grosse, avec les trois faces á peu prés de la méme largeur et beaucoup plus séparée de la premitre molaire. Elle est implantée de sorte que la face en biseau regarde surtout en avant; elle est forte- ment couchée en avant et peu latéralement en dehors. | Lesropon 'BocaceE: H. Gervais et Ameghino. — Est de la taille de Lestodon armatus et avec le museau peu élargi; elle a, comme cette espéce, la canine inférieure peu séparée de la premiére molaire, mais au lieu d'étre elliptique elle est un peu triangulaire. Elle se distingue de Lestodon trigonidens par la méme caniniforme beaucoup plus min:e et qui n'est pas couchée vers l'avant, sinon qu "elle se dirige en haut et un peu latéralement en dehors. LesToDON GAUDRYI H. Gervais et Ameghino. — Taille petite, com- parable a celle de Mylodon robustus. Elle s'en distingue par le palais tres étroit, par le museau non élargi, par les caniniformes trés minces. La caniniforme supérieure est de contour elliptique, avec son grand axe transversal aplati d'avant en arriére, avec la face antérieure un peu convexe et la surface oblique de trituration qui regarde en arriére et non en arriére et en dehors, comme dans les autres espéces. 751 con el más corto. Noto que éste presenta sus curvas invertidas, de manera que la curva cóncava está en la misma cara que el bisel y la curva convexa en el lado opuesto. Habría sido necesario, pues: o que la corona de este diente hubiese sido usada en la cara anterior y no en la posterior o sino implantada de manera que estuviese curvada hacia delante y arriba, en lugar de hacia abajo y atrás. En pocas palabras: este diente no es de la mandíbula superior. Es un caniniforme inferior; y de ahí que sea más corto, más recto y un poco excavado en una de sus caras. -Y apoyado en semejantes pruebas. es como Lydekker considera sinó- nimos de esta especie a los: Lestodon trigonidens, Lestodon Gaudryi, Lestodon Bravardi, Lestodon Bocagei y Laniodon robustus. Según eso, puede juzgarse del grado de escrupulosidad que el autor ha usado para hacer sus identificaciones. Sólo voy a decir algunas pala- bras acerca de esas especies, para recordar los principales caracteres distintivos de cada una de ellas. LEsTODON ARMATUS P. Gervais. —Es la especie típica. Se distingu> por el caniniforme inferior, que está poco separado del molar que le sigue. Este diente no es muy grande, es de contorno netamente elíptico y está implantado mirando hacia arriba y un poco lateralmente hacia afuera, pero es poco inclinado hacia adelante. LESTODON TRIGONIDENS P. Gervais. — El animal es más fuerte o más grande que el precedente; de hocico más ensanchado y caniniformes mucho más grandes. El caniniforme inferior no es elíptico sino trian- gular, muy grande, con las tres caras poco más 'o menos de igual anchura y mucho más separado del primer molar. Está implantado de manera que la cara en bisel mira sobre todo hacia adelante. Es fuerte- mente inclinado hacia adelante y poco lateralmente hacia afuera. Lesropon BocaGEl H. Gervais y Ameghino. — Es del tamaño de Les- todon armatus y con el hocico poco ensanchado. Tiene, como esta espe- cie, el canino inferior poco separado del primer molar; pero en vez de ser elíptico, es un poco triangular, Se distingue de Lestodon trigonidens por el mismo caniniforme mucho más débil y que no está inclinado ha- cia adelante; se dirige hacia arriba y un poco lateralmente hacia afuera. LestopoN Gaudryi H. Gervais y Ameghino. — De pequeña talla, com- parable a la de Mylodon robustus. Se distingue por el paladar muy estrecho, por el hocico que no es ensanchado y por los caniniformes muy delgados. El. caniniforme superior es de contorno elíptico, con su gran eje transversal aplanado de adelante hacia atrás, con la cara ante- rior un poco convexa y la superficie oblicua de trituración mirando hacia atrás y no hacia atrás y hacia afuera como en las otras especies. 752 Lesropon BravarD H. Gervais et Ameghino. — Taille comparable á celle de Lestodon Gaudryi ou un peu plus grande, mais avec le palais plus large et le museau tres élargi. Les caniniformes supérieures et inférieures sont trés minces, mais triangulaires et de la méme forme que dans Lestodon trigonidens. J'attribue á cette espéce le cráne fi- guré par M. Lydekker sur la planche LIII, figure 2, comme d'un Les- todon armatus femelle jeune. LANIODON ROBUSTUS Ameghino. — Les caniniformes inférieures sont -grosses et triangulaires, comme dans Lestodon trigonidens, mais elles sont fortement excavées longitudinalement á leur face antérieure; cette excavation produissant une coupe profonde dans les couronnes, qui les divisent en deux grandes lobes, lui donnant une forme caracté- ristique. Les molaires ont les couronnes usées obliquement. LEsTODON ANTIQUUS Ameghino = Mylodon antiquus pour Lydekker, page 84. — Tout ce qu'il dit est que cette espice des gisements Ter- tiaires sous-pampéens de Paraná, est alliée, et peut étre méme iden- tique au Lestodon armatus; et il réunit ici comme synonymes de la méme espéce, le Lestodon paranensis et le Nephotherium ambiguum. Les raisons pour justifier ces identifications, ne sont pas données. Cette espéce se distingue de Lestodon armatus, par une taille qui ne devait pas dépasser celle de Mylodon robustus. En outre, elle différe de cette méme espéce ainsi que de toutes les autres espéces de la formation Pampéenne, par la partie symphysaire en avant des caniniformes, qui est trés étroite, et par les dents caniniformes qui sont plus couchées et dirigées en avant, prennant ainsi une forme d'incisives et ressemblant dVavantage a celles du genre Diodomus qu'a celles de Lestodon, LeEsToDON (7?) PARANENSIS Ameghino = Mylodon antiquus pour Ly- dekker, page 84.— Cette 'espéce, dit-11, est fondée sur une molair+s petite, qui est, peut-étre, d'un individu jeune de Lestodon (Mylodon pour Lydekker) antiquus. Puisqu'il n'est pas súr de cela, il me paraíit qu'il aurait eu avantage de ne pas la confondre sous la dénomination «d'une autre espéce. Cette dent que je n'ai réferé au genre Lestodon que d'une maniére provisoire, n'est pas plus petite que celles de Les- todon antiquus. Elle n'est pas non plus d'un individu jeune, car elle présente absolument la méme grosseur á la base qu'a la couronne et elle a la cavité de la pulpe peu profonde. Elle est de la máchoire supé- rieure, et difféere de toutes celles des autres espéces du genre Lestodon pour présenter deux dépressions perpendiculaires opposées et assez accentuées: une sur le cóté interne et l'autre sur P'externe, ce qui donne á la couronne une figure particulitre, Ce qui est bien curieux, 753 Lesropon BRAVARDI H. Gervais y Ameghino. — De tamaño compara- ble al de Lestodon Gaudryi o un poco más grande, pero con el paladar más ancho y el hocico muy ensanchado. Los caniniformes superiores e inferiores son muy delgados, pero triangulares y de la misma forma que en Lestodon trigonidens. Le atribuyo a esta especie el cráneo figurado por Lydekker en la lámina LI, Sur 2, como de Lestodon armatus hembra y joven. LANIODON ROBUSTUS Ameghino. — Los caniniformes inferiores son grandes y triangulares, como en Lestodon trigonidens; pero están fuer- temente excavados longitudinalmente en su cara anterior, cuya- exca- vación produce un corte profundo en las coronas, que las divide en dos grandes lóbulos, dándoles una forma característica. Los molares tienen sus coronas usadas oblicuamente. LeEsTODON ANTIQUUS Ameghino = Mylodon antiquus para Lydekker,- página 84. — Todo cuanto dice es que esta especie, procedente de los yacimientos Terciarios subpampeanos del Paraná, es aliada, y tal vez hasta idéntica a Lestodon armatus; y reune como sinónimos de la misma especie, el Lestodon paranensis y el Nephotherium ambiguum. No da las razones que justifiquen esas identificaciones. Esta especie se distin- gue de Lestodon armatus por su tamaño, que no debía sobrepasar el de Mylodon robustus. Además, difiere de esta misma especie, lo mismo que de todas las demás especies de la formación Pampeana, por la parte sinfisaria delante de los caniniformes, que es muy estrecha, y por los dientes caniniformes, que son más inclinados (o tumbados) y dirigidos hacia delante, adquiriendo así una forma de incisivos y pareciéndose más a los del género Diodomus que a los de Lestodon. LesTODON (?) PARANENSIS Ameghino = Mylodon antiquus para Ly- dekker, pág. 84. — Afirma el autor que esta especie está fundada en un molar pequeño que tal vez es de un individuo joven de Lestodor (Mylodon para Lydekker) antiquus. Y puesto que no está seguro de ello, me parece que habría procedido mejor no confundiéndolo bajo la denominación de otra especie. Este diente, al cual sólo lo he referido de una manera provisoria al género Lestodon, no es más pequeño que los de Lestodon antiquus. Ni es tampoco de un individuo joven, puesto que presenta el mismo espesor tanto en sú base como en la corona y tiene la cavidad de la pulpa poco profunda. Es del maxilar superior; y difiere de todos los de las demás especies del género Lestodon por pre- sentar dos depresiones perpendiculares opuestas y bastante acentuadas: una en el lado interno y otra en el externo, lo cual le da a la corona una figura particular. Lo que resulta muy curioso es que el autor termina AMEGHINO —V. Xi 48 754 c'est que l'auteur termine en disant que cette dent est insuffisante pour établir identification précise de l'animal a qu'elle appartenait. Mais, alors, pourquoi donc l'identifie-t-11 avec le Mylodon antiquus? NEPHOTHERIUM AMBIGUUM Ameghino = Mylodon antiguus pour Ly- dekker, page 84. — J'ai dit que cette espéce est fondée sur l'avant-der- niére molaire de Mylodon (Lestodon) antiquus. J'ai déja dit plus en arriére, que cette dent ressemble d'avantage á celle de Glossotherium et que la mandibule présente un mélange de caracteres de Mylodon, Glossotherium et Scelidotherium. Je peux ajouter que la partie anté- rieure de la mandibule n'est pas haute et á symphyse courte comme chez Lestodon, sinon basse et á symphyse longue comme dans Sceli- dotherium; et que la dent antérieure est molariforme et placée a cóté de la deuxiéme, tandis que dans Lestodon antiquus, comme dans toutes les autres espéces de ce genre, elle est caniniforme et séparée de la deuxiéme par une longue barre. Ces caractéres sont tres visibles sur les figures que j'ai publié. GLOSSOTHERIUM Owen. — Lydekker dans la page 84 donne les caractéres du genre, tirés de la conformation du cráne et de la denture, sans apporter absolument aucun renseignement nouveau, si ce n'est Paffirmation que la derniére molaire inférieure porte un cro- chet interne comme dans le Mylodon, mais cela n'est pas exact, comme Pon peut s'en assurer par toutes les figures qu'on a publié de la den- ture inférieure de ce genre. J'ai donné ailleurs (35) la description des pieds postérieurs de ce genre, que j'ai trouvé moi-méme á peu pres complets pres de Luján. M. Lydekker dit que ces pieds proviennent clairement d'une grande espéce de Scelidotherium, que plus loin dit étre le Scelidotherium Ca- pellinii. Je ne sais pas sur quoi il-se base, car si c'est sur la ressem- blance de ces pieds avec ceux de Scelidotherium, je V'avais déja fait ressortir dans ma description. lls ne sont pas non plus de Scelidothe- rium Capellinii ou Scelidotherium tarijense; et il aurais pu s'en assu- rer, en examinant les pieds postérieurs que sous le nom de Scelido- therium tarijense se trouvent dans le Musée National de Buenos- Ayres. Je me confirme dans ma premiére détermination: les deux pieds en question sont de Glossotherium, et M. Lydekker aurait bien fait de profiter l'occasion pour en donner la figure. (35) Dans F. AmecHIiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 737; Buenos-Ayres, 1889. 735 diciendo que este diente es insuficiente para establecer la precisa iden- tificación del animal al cual perteneció. Pero y entonces ¿por qué lo identifica con el Mylodon antiquus? NEPHOTHERIUM AMBIGUUM Ameghino = Mylodon antiquus para Ly- dekker, página 84. — Dice el autor que esta especie está fundada en el penúltimo molar de Mylodon (Lestodon) antiquus. Ya he dicho más atrás que este diente se parece más al de Glossotherium y que la man- díbula presenta una mezcla de caracteres de Mylodon, Glossotherium y Scelidotherium. Puedo añadir que la parte anterior de la mandíbula no es alta y de sínfisis corta como en Lestodon, sino baja y de sínfisis larga como en Scelidotherium; y que el diente anterior es molariforme e im- plantado al lado del segundo, mientras que en Lestodon antiquus, como en todas las demás especies de este género, es caniniforme y está se- parado del segundo por una larga barra. Estos caracteres son muy visi- bles en las figuras que yo he publicado. GLOSSOTHERIUM Owen. — En la página 84, Lydekker da los ca- racteres de este género, tomados de-la conformación del cráneo y de la dentadura, sin producir ninguna información nueva, como no sea la afirmación de que el último molar inferior tiene un gancho interno como en Mylodon; pero ello no es exacto, según puede verse en todas las figuras que han sido publicadas de la dentadura inferior de este género. : En otra parte (35) he dado la descripción de los pies posteriores de este género, que yo mismo hallé casi completos cerca de Luján. El señor Lydekker dice que esos pies provienen claramente de una gran especie de Scelidotherium, que después afirma ser el Scelidothe- rium Capellinii. No sé en qué se funda para afirmarlo así, porque si es en la semejanza de esos pies con los de Scelidotherium, yo lo había hecho resaltar ya en mi descripción. No son tampoco de Scelidotherium Capellinii ni Scelidotherium tarijense; y él podría haberse cerciorado de ello examinando los pies posteriores, que bajo el nombre de Scelido- . therium tarijense existen en el Museo Nacional de Buenos Aires. Me confirmo en mi primera determinación: los dos pies en cuestión son de Glossotherium; y el señor Lydekker lo habría hecho bien apro- vechando la ocasión para dar la figura. (35) En F. Amecuino: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de a República Argentina, página 737; Buenos Aires, 1889. 756 Ce genre, d'apres l'auteur, ne serait représenté que par une seule espéce. Pourtant, j'ai donné la description et la figure de trois es- peces différentes, dont deux ne sont pas mentionnées par lui, méme parmi les synonymes. La seule espéice dont il fait mention, c'est le Glossotherium Dar- wini Owen (Lydekker, page 85); sur laquelle il ne donne, d'ailleurs, aucun renseignement, se contentant de l'indication de qu'elle est re- présentée par un cráne dans le Musée de La Plata. Ce cráne dont il donne la figure, bien que sans denture, est, en effet, superbe. Les deux autres espéces que M. Lydekker passe sous silence, sont le: GLOSSOTHERIUM ZEBALLOSI H. Gervais et Ameghino. — De la taille de l'espéce précédente, mais avec la premiére molaire inférieure trés petite, et la deuxiéme et troisieme tres allongées d'avant en arritre, avec leur grand axe dans la méme direction de la série dentaire et non obliquement comme dans l'autre espéce. GLOSSOJHERIUM BONARIENSE Ameghino. —1l se distingue par ses molaires supérieures implantées avec leur axe dans une direction plus transversale et par une taille tres petite, qui n'arrivait pas a la moitié de celle des deux espéces antérieures. SCELIDOTHERIUM Owen; Lydekker, pages 85 et 86.— De ce genre bien connu, il donne une énumération assez détaillée des carac- téres génériques, tirés du cráne, de la denture et du squelette. ll n'y a aucun renseignement nouveau digne d'appeler l'attention, sauf que l'auteur réunit á ce genre: les genres Scelidodon, Stenodontherium et Analcitherium. Je reconnais que les espéces décrites sous: ces différents noms gé- nériques, sont assez rapprochées, et font partie d'une grande division naturelle. Pourtant, ces espéces se groupent en deux ou trois sections faciles a distinguer les unes des autres, par des caractéres bien tran- chés; ces groupes auront la valeur de genres ou de sous-genres, selon la valeur qu'on attribue á ces caráctéres, mais ce qui me parait évi- dent, c'est que si ces sections ou groupes de types ont une existence réélle, ont aussi le droit á porter un nom servant á les distinguer; et ces noms existant, on n'a pas le droit de les supprimer, á moins que on démontre que ces groupes n'existent pas. . Les trois groupes que je distingue sous les noms de Scelidotherium, Scelidodon et Analcitherium, me paraíissent représenter des genres bien distincts. 757 Este género, según el autor, no estaría representado más que por una sola especie. Y no obstante, he dado la descripción y la figura de tres especies distintas, dos de las cuales no son mencionadas por él. Ni si- quiera entre los sinónimos. La única especie mencionada es el Glossotherium Darwini Owen. Lydekker, página 85. — Por lo demás, no proporciona acerca de ella ninguna referencia, contentándose con hacer la indicación de que está representada por un cráneo existente en el Museo de La Plata. Este cráneo, cuya figura da, aunque sin dentadura, es, en efecto, soberbio. Las otras dos especies que el señor Lydekker pasa en silencio, son: GLOSSOTHERIUM ZEBALLOSI H. Gervais y Ameghino. — Del tamaño de la especie precedente, pero con el primer molar inferior muy pe- queño y el segundo y el tercero muy alargados de adelante para atrás, con su gran eje en la misma dirección de la serie dentaria y no oblicua- mente como en la otra especie. GLOSSOTHERIUM BONARIENSE Ameghino. —Se distingue por sus mo- lares superiores implantados con su eje en una dirección más trans- versal y por un tamaño más pequeño, que no alcanzaba a la mitad del de las dos especies anteriores. * SCELIDOTHERIUM Owen; Lydekker, páginas 85 y 86. — El autor hace una enumeración bastante detallada de los caracteres de este género bien conocido, tomados del cráneo, de la dentadura y del esque- leto. No proporciona ningún dato nuevo digno de llamar la atención, pero reune a este género los géneros Scelidodon, Stenodontherium y Analcitherium. Reconozco que las especies descriptas bajo estos diferentes nombres genéricos son bastante cercanas y forman parte de una gran división natural. No obstante, esas especies se agrupan en dos o tres secciones de fácil distinción entre sí, por caracteres bien delimitados. Estos gru- pos tendrán el valor de géneros o de subgéneros, según el valor que se atribuya a estos caracteres; pero lo que me resulta evidente es que si esas secciones o grupos de tipos tienen una existencia real, también tienen derecho para tener un nombre que sirva para distinguirlos. Y existiendo esos nombres no se tiene el derecho de suprimirlos, a me- nos que se demuestre que los grupos no existen. Los tres grupos que distingo bajo los nombre de Scelidotherium, Scelidodon y Analcitherium, representan, en mi concepto, géneros bien distintos. 758 Quant a Stenodontherium, toute affirmation ou identification ne peut étre que prématurée, puisque jusqu'a maintenant il n'est connu que par une seule dent. M. Lydekker fait arriver le genre Scelidotherium, jusquw'a la for- mation Santa-cruzienne; mais c'est a l'aide de la réunion générique énoncée. Si l'on conserve ces genres séparés, il résulte: que le Sceli- dotherium ne se trouve que dans la formation Pampéenne; le Sceli- dodon dans les formations Pampéenne et Araucanienne; et l'Analcithe- - rium, dans la formation Santa-cruzienne. * SCELIDOTHERIUM (leptocephalum). — Est le type dun de ces genres, ou sous-genres, qui se distingue par la premiére molaire supé- rieure qui est toujours de contour triangulaire, plus ou moins parfait. Les séries dentaires sont un peu divergentes en arriére. La partie pré-, dentaire des maxillaires se dirige en avant horizontalement, étant sui- vie par des intermaxillaires tres longs et placés dans la méme direc- tion que les maxillaires. La partie prédentaire de la symphyse mandi- bulaire, est trés longue et sensiblemerit horizontale. SCELIDODON Ameghino = Scelidotherium pour Lydekker, page 85. — Les ppremiéres molaires supérieures sont toujours de contour ovoide ou elliptique, et sont implantées obliquement, divergent en avant. Les séries dentaires sont un peu divergentes en avant, ou presque paral- léles, mais jamais divergentes en arriére. La partie prédentaire des maxillaires est proportionnellement courte et dirigée obliquement vers le haut, avec des prémaxillaires trés courts et qui suivent la méme direction. La partie prédentaire de la mandibule est beaucoup plus courte que dans Scelidotherium et dirigée vers le haut. - ANALCITHERIUM Ameghino = Scelidotherium pour Lydekker, page 85. — Ce genre se distingue nettement par la partie postérieure du cráne, large et arrondie sans créte sagittale ni fosse temporale pro- fonde, présentant ainsi d'une maniére persistante, une conformation que dans les deux genres précédents ne se trouve que dans le trés jeune áge. La partie antérieure du cráne en avant des orbites, est excessivement raccourcie, et les nasaux sont étroits et tres courts. Le palais est étroit en arriére et beaucoup plus large en avant; ressemblant á celui de Mylodon, tandis que la denture ressemble d'avantage á celle de Glosso- A 759 Por lo que se refiere al Stenodontherium, toda afirmación o identifi- cación no puede ser más que prematura, puesto que hasta ahora sólo es conocido por un diente. El señor Lydekker hace llegar el género Scelidotherium hasta la formación Santacruceña; pero tal alcance se debe a la ayuda de la reunión genérica enunciada. Si se conserva a esos géneros separados, resulta: que el Scelidotherium sólo se encuentra en la formación Pam- peana; el Scelidodon en las formaciones Pampeana y Araucana; y el Analcitherium en la formación Santacruceña. z SCELIDOTHERIUM (leptocephalum).— Es el tipo de uno de esos géneros o subgéneros, que se distingue por el primer molar superior, que siempre es de contorno triangular, más o menos perfecto. Las se- ries dentarias son un poco divergentes hacia atrás. La parte predental de los maxilares se dirige hacia delante horizontalmente, estando se- guida por intermaxilares muy largos y colocados en la misma dirección que los maxilares. La parte predental de la sínfisis mandibular es muy larga y sensiblemente horizontal. . PES SCELIDODON Ameghino = Scelidotherium para Lydekker, pág. 85. — Los primeros molares superiores son siempre de contorno aovado o elíptico y están implantados oblicuamente, divergiendo hacia adelante. Las series dentales son un poco divergentes adelante, o casi paralelas, pero nunca divergentes hacia atrás. La parte predental de los maxi- lares es proporcionalmente corta y dirigida oblicuamente hacia arriba, con premaxilares muy cortos y que siguen la misma dirección. La parte predental de la mandíbula es mucho más corta que en Scelidotherium y dirigida hacia arriba. * ANALCITHERIUM Ameghino = Scelidotherium para Lydekker, pá- gina 85.— Este género se distingue netamente por la parte posterio- del cráneo, ancha y redondeada, sin cresta sagital ni fosa temporal profunda, presentando así, de una manera persistente, una conforma- ción que en los dos géneros precedentes no se encuentra más que en la primera edad. La parte anterior del cráneo delante de las órbitas es excesivamente acortada; y los nasales son estrechos y muy cortos. El paladar es estrecho hacia atrás y mucho más ancho adelante, aseme- jándose al de Mylodon, mientras que la dentadura se parece más a la 760 therium quía celle de Scelidotherium ou de Scelidodon. La premiére et la deuxiéme molaires supérieures sont elliptiques, comprimées et avec leur grand axe longitudinal. Les trois derniéres molaires dimi- nuent rapidement de grandeur, de la troisigme á la cinquiéme. Le pa- lais termine entre la derniére paire de molaires, au lieu de se prolonger beaucoup plus en arriére, comme dans Scelidotherium, Scelidodon et tous les autres gravigrades plus modernes. SCELIDOTHERIUM LEPTOCEPHALUM Owen; Lydekker, pages 87 et 88. — M. Lydekker avait décrit précédemment une espéce de Scelidothe- rium comme alliée de Scelidotherium leptocephalum, qu'il nomma Scelidotherium Bravardi. Maintenant, il l'identifie avec le Scelidothe- rium leptocephalum. Cette espéce, dans mon travail, je l'avais admise comme étant distincte. Je suis convaincu que sous le nom de Scelidotherium leptocephalum, on confond au moins deux, ou peut-étre méme trois espices différentes, et a peu prés de la méme taille; mais n'ayant pour le moment les maté- riaux a ma disposition pour trancher cette question, je la laisse en suspens. On doit considérer comme type de l'espéce, l'échantillon re- cueilli par Darwin a Bahía Blanca, et dont la denture a été figurée par Owen (36). Dans cet échantillon, la premiére molaire supérieure, est nettement triangulaire. Dans les cránes décrits et figurés par Burmeister sous le méme nom, et dont j'ai réproduit les figures sous le nom de Scelido- therium Bravardi Lydekker, la premiére molaire supérieure présente une tout autre forme, mais comme ces figures sont assez reduites et ne paraíssent pas trop soignées, on ne peut rien affirmer á ce sujet, sans l'examen des originaux. L'auteur affirme que cette espéce se rencontre non seulement dans la formation Pampéenne, mais aussi dans les dunes anciennes qui la recouvrent, associée a des débris de 1'Homme, mais súrement il a été mal renseigné, car il est vrai que l'on a trouvé des débris de Scelido- therium associés á ceux de 1'Homme, mais toujours dans la formation Pampéenne. Jamais on trouve les débris de cette espéce dans les dunes sableuses qui recouvrennt la formation Pampéenne, á moins qu'ils n'y alent été pas rapportés. Parmi les piéces figurées par M. Lydekker, il y a le cráne et la mandibule d'un trés jeune individu, présentant la particularité: que la branche gauche de la mandibule présente en avant de la premiére dent normale, un'autre dent trés petite. L'auteur préte á cette anomalie une grande importance, car il croit qu'elle prouve que ce groupe (36) Dans R. Owen: Odontography, volume 11 (atlas), planche XXX, figures 1 et 2; London, 1840-45. ' 761 de Glossotherium que a la de Scelidotherium o de Scelidodon. Los mo- lares superiores primero y segundo son elípticos, comprimidos y con su gran eje longitudinal. Los tres últimos molares disminuyen rápida- mente de tamaño del tercero al quinto. El paladar termina entre el último par de molares, en vez de prolongarse mucho hacia atrás, como en Scelidotherium, Scelidodon y todos los demás gravígrados más modernos. SCELIDOTHERIUM LEPTOCEPHALUM Owen; Lydekker, páginas 87 y 88. — El señor Lydekker había descripto una especie de Scelidotherium como aliada de Scelidotherium leptocephalum, denominada por él Sce- lidotherium Bravardi. Ahora la identifica con el Scelidotherium leptoce- -phalum. Esa especie fué admitida por mí como distinta en mi trabajo. Estoy convencido de que bajo el nombre de Scelidotherium leptoce- phalum se confunde por lo menos a dos, y quizá tres, especies dife- rentes, que son poco más o menos del mismo tamaño; pero como por el momento carezco de los materiales necesarios para resolver esa cuestión, la dejo en suspenso. Debe considerarse como tipo de la espe- cie el ejemplar recogido por Darwin en Bahía Blanca y cuya dentadura ha sido figurada por Owen (36). En dicho ejemplar, el primer molar superior es netamente triangular. En los cráneos descriptos y figurados por Burmeister con el mismo nombre y cuyas figuras he reproducido con el nombre de Scelidothe- rium Bravardi Lydekker, el primer molar superior presenta una forma bien diversa; pero como esas figuras son bastante reducidas y no pare- cen muy cuidadas, no se puede afirmar nada al respecto, sin examinar los originales. El autor afirma que esta especie se encuentra no sólo en la formación Pampeana, sino también en los antiguos médanos que la recubren, asociada a restos humanos; pero ha sido sin duda mal informado por- que es cierto que se han hallado restos de Scelidotherium asociados a restos humanos, pero siempre en la formación Pampeana. Nunca se encuentran los restos de esta especie en las dunas arenosas que recubren a la formación Pampeana, a menos que ellos no hayan sido lleva- dos ahí. Entre las piezas figuradas por el señor Lydekker están el cráneo y la mandíbula de un individuo muy joven que presenta la particularidad de que la rama izquierda de la mandíbula ostenta delante del primer diente normal otro diente pequeño. El autor le presta una gran im- portancia a esta anomalía porque cree que ella prueba que este grupo de Desdentados poseía originariamente cinco pares de molares en cada (36) En R. Owex: Odontography, volumen 11 (atlas), lámina LXXX, figuras 1 y 2; Londres, 1840-43. 762 d'Edentés possedait originairement cinq paires de molaires dans cha- que mandibule; je partage cette méme opinion, et je crois qu'il aurait pu rappeler que Burmeister a décrit une mandibule d'un individu adulte, qui conserve encore cette méme dent supplémentaire en fon- ction. Il aurait pu rappeler également le cas des Paresseux actuels, qui présentent dans le jeune áge cette méme paire de dents antérieu- res, qui sont réabsorbées avant de rentrer en fonction. .: SCELIDOTHERIUM FLOWER Ameghino = Scelidotherium leptocepha- lum pour Lydekker, pages 87 et 88. — Tout ce qu'il dit est qu'il a été nommé sur un maxillaire et une branche mandibulaire, qui ont été regardés comme appartenant á une petite forme. Mais alors, pour- quoi donc l'identifie-t-i1 avec le Scelidotherium leptocephalum? 11 ne le dit pas. Je ne ferai que rappeler que ces débris sont d'un individu complétement adulte, et que malgré cela ¡ls indiquent une forme non seulement beaucoup plus petite que le Scelidotherium leptocephalum mais aussi d'un tiers encore plus petite que le Scelidodon patrius. Que cette grande différence dans la taille, indique une espéce distincte me parait assez évident. SCELIDODON CAPELLINU H. Gervais et Ameghino = Scelidotherium Capellinii pour Lydekker, page 89; planche LVII, figure 3.— De cette espéce il donne les principaux caractéres, tirés du cráne et de la denture, sur lesquels il n'y a rien á remarquer. Mais il attribue a cette espéce les pieds postérieurs que j'ai décrit (37) comme de Glos- sotherium, ce qui est une erreur, car la détermination que j'ai fait de ces piéces est correcte. Au Musée National de Buenos-Ayres il y a le bassin avec les membres postérieurs et les pieds de Scelidodon Ca- pellinii, et sont complétement différents aussi bien pour la taille que par la forme, de ceux de Glossotherium; et s'il n'avait pas voulu se déranger il n'avait qu'a consulter la figure du squelette de la méme espéce qui se conserve au Musée de Bolonia, publiée par le professeur Capellini (38), et il se serait également apercu que ces pieds ne peu- vent pas étre de cette espéce. ; SCELIDODON CoPE: Ameghino; Lydekker, page 89. — Le spécimen sur lequel j'ai fondé cette espéce, il est impossible, dit-il, de détermi- ner á quelle espéce il appartient. Pourtant, les trois figures que j'ai (37) Dans F. AmecHIN0: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 737; Buenos-Ayres, 1889. (38) Dans les Comptes-rendus du Congrés Géologique International, deuxiéme session, page 205, figure 1; Bologne, 1882. 763 mandíbula. Participo de esta opinión; y pienso que él habría podido recordar que Burmeister ha descripto una mandíbula de un individuo adulto que conserva todavía ese mismo diente suplementario en función. Habría podido recordar igualmente el caso de los Perezosos actuales, que presentan en la edad juvenil ese mismo par de dientes anteriores, que son reabsorbidos antes de entrar en función. - SCELIDOTHERIUM FLOWERI Ameghino — Scelidotherium leptocephalum para Lydekker, páginas 87 y 88. — Todo lo que dice es que esta especie ha sido denominada sobre un maxilar y una rama mandibular que han sido mirados como pertenecientes a una forma pequeña. Pero y entonces, ¿por qué, pues, la identifica él con el Scelidotherium leptocephalum ? No lo dice. Me limitaré a recordar que esos restos son de un individuo enteramente adulto, a pesar de lo cual indican una forma que no sólo es mucho más pequeña que el Scelidotherium leptocephalum, sino tam- bién un tercio más pequeña todavía que el Scelidodon patrius. Y me resulta evidente que esta gran diferencia en las presiones indica una especie distinta. SCELIDODON CAPELLINI H. Gervais y Ameghino = Scelidotherium Capellinii para Lydekker, página 89, lámina LVII, figura 3. — El autor da los principales caracteres de esta especie tomándolos del cráneo y de la dentadura, acerca de los cuales nada hay que observar. Pero le atri- buye a esta especie los pies posteriores que he descripto (37) como de Glossotherium, lo que importa un error, porque la determinación que he hecho de esas piezas es correcta. En el Museo Nacional de Buenos Aires existe la pelvis con los miembros posteriores y los pies de Sce- lidodon Capellinii y son por completo distintos, tanto por el tamaño como por la forma, de los de Glossotherium; y si no quería molestarse, le habría bastado consultar la figura del esqueleto de la misma especie que se conserva en el Museo de Bolonia, publicada por el profesor Capellini (38) y así también se habría dado cuenta de que esos pies no pueden ser de esta especie. » SCELIDODON CoPEI Ameghino; Lydekker, página 89. — Dice el autor que resulta imposible determinar sobre el ejemplar que me ha servido para fundar esta especie, la especie a que pertenece. No obstante, las (37) En F. AmecHino: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, página 737; Buenos Aires, 1889. (38) En los Comptes-rendus du Congrés Géologique International, deuxiéme session, pá- gina 205, figura 1; Bolonia, 1882. 764 donné de cette piéce (39), elles donnent une idée assez claire de l'ob- jet; la figure 6 b, surtout, montre vers le bas, le contour de la premiére molaire d'une forme presque égale a celle de Scelidodon patrius; la deuxiéme molaire complete, la troisigme et la quatrigme incomplétes, et une partie de l'alvéole de la cinquiéme; il n'a qu'a placer cette pidce á cóté de la partie correspondante de celle de Scelidodon patrius, et il verra de suite qu'elle provienne d'un animal allié, mais d'un tiers encore plus petit, avec les dents intermédiaires plus elliptiques et les trous sous-orbifaires trois fois plus grands. STENODONTHERIUM MODICUM Ameghino = Scelidotherium modicum pour Lydekker, page 90. — J'ai fondé ce genre sur une dent de con- tour elliptique d'un type assez différent de celles de Scelidotherium, mais j'ai reconnu qu'elle devait provenir d'un animal qui en était assez voisin. L'auteur donne la figure d'une branche mandibulaire qu'il attribue au Scelidotherium leptocephalum, et dont l'avant der- niére molaire présente un contour assez semblable á celui de Steno- dontherium, et il en tire la conséquence que celui-ci doit étre géné- riquement identique a Scelidotherium. Pour que ce raisonnement ait quelque valeur, il faudrait que ces dents fussent homologues, ce qui n'est pas prouvé ni méme probable, et il faudrait que la mandibule qu'il figure, soit bien de Scelidotherium leptocephalum, ce'*qui n'est pas certain puisqu'elle n'en a pas l'apparence. La position que dans la denture devait occuper la dent que j'ai décrit est assez douteuse; je l'avais prise pour la premiére supérieure. En outre, comme elle pro- vienne d'un animal d'une formation ancienne, dont la plupart des genres de mammiféres different de ceux de la formation Pampéenmne, il me parait peu probable que la dent en question puisse étre d'un Scelido- therium. Cette identification me parait prématurée et je crois que l'on doit attendre des nouveaux matériaux pour pouvoir se renseigner la dessus. En attendant, je crois qu'on évite mieux la confusion, en con- servant ces animaux séparés, qu'en les réunissant sous une méme dé- nomination générique. Je doit insister sur cette séparation jusqu'a plus ample information, avec d'autant plus de raison que j'ai attribué a ce méme animal d'autres dents d'une forme bien différente de celles de Scelidotherium; et si je ne me suis pas trompé, cela démontrérait la séparation générique d'une maniére parfaite. Une autre dent de la méme formation je l'ai attribué avec doute au genre Scelidotherium, et je l'ai fait connaítre sous le nom de Scelido- therium (?) bellulum; Vauteur croit indubitable qu'il appartient au méme animal que la dent précedente, et il les réunit en conséquence (39) Dans F. AmécHino: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de se República Argentina, planche XLII, figures 6, 6a et 6b; Buenos-Ayres, 1889. ” 765 tres figuras que he publicado de esta pieza (39) dan una idea bastante clara del objeto. Sobre todo la figura 6 b, que muestra hacia abajo el contorno del primer molar de una forma casi igual a la de Scelidodon patrius, el segundo molar completo, el tercero y el cuarto incompletos y una parte del alvéolo del quinto. Le basta colocar esta pieza al lado de la correspondiente de Scelidodon patrius para ver en seguida que proviene de un animal cercano, pero un tercio más pequeño, con los dientes intermedios más elípticos y los agujeros suborbitarios tres veces más grandes. : STENODONTHERIUM MODICUM Ameghino = Scelidotherium modicum para Lydekker, página 90. — Fundé este género en un diente de contorno elíptico de un tipo bastante diferente de'los de Scelidotherium, pero reconociendo que debía provenir de un animal que le era bastante afín. El autor presenta la figura de una rama mandibular atribuída por él al Scelidotherium leptocephalum, y cuyo penúltimo molar presenta un contorno bastante semejante al de Stenodontherium, por donde llega a la consecuencia de que éste debe ser genéricamente idéntico a Scelido- therium. Para que este razonamiento tuviese algún valor sería preciso que esos dientes fuesen homólogos, lo que no está probado ni es pro- bable siquiera y sería también preciso que la mandíbula que él figura sea ciertamente de Scelidotherium leptocephalum, lo que no es seguro porque no tiene apariencia de tal. La posición que el diente por mí descripto debía ocupar en la dentadura, es bastante dudosa, aunque a mí me pareció el primero superior. Además, como proviene de un ani- mal de una formación antigua, la mayor parte de cuyos géneros difieren de los de la formación Pampeana, me parece poco probable que el diente en cuestión sea de un Scelidotherium. De modo, pues, que esta identificación me resulta prematura, por lo cual es mi opinión que debe esperarse el hallazgo de nuevos materiales para poder llegar a una conclusión segura. En la espera, pienso que se evita mejor la confu- sión conservando separados a esos animales y no reuniéndolos bajo una misma denominación genérica. Y debo insistir en tal separación hasta tanto se disponga de una información más amplia, con tanta más razón cuanto que le he atribuído a este mismo animal otros dientes de una forma bien diversa de los de Scelidotherium. Esto demostraría de una manera perfecta la separación genérica, si no me he equivocado. He atribuído otro diente de la misma formación, aunque con duda, ai género Scelidotherium, haciéndolo conocer bajo el nombre de Scelido- therium (?) bellulum. El autor cree que es indudable que ese diente pertenece al mismo animal que el diente precedente y, por consecuen- (39) En F. AMEGHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, lámina XLII, figuras 6, 6a y 6b; Buenos Aires, 1889, 766 sous une méme dénomination. Cela est possible, mais on n'a pas la preuve. Il ne s'agit que d'une présomption qui pourrait étre ou non confirmée. Je préfére m'en tenir aux faits. SCELIDODON PATRIUS Ameghino = Scelidotherium patrium: pour Ly- dekker, pages 90 et 91, planche LVILI, figures 1, la et.-2.— M donne quelques uns des caractéres de cette espéce, d'apres le cráne et la denture, en reconnaissant qu'elle est alliés de Scelidodon Capellinii. Les os des membres auraient la méme structure que ceux de Sceli- dotherium leptocephalum. Cette espéce qui est tres abondante dans les gisements Prépampéens de Monte-Hermoso, il dit qu'elle est mentionnée par moi comme pro- cédant également de la formation Pampéenne, mais qu'il ignore sur quelles données cette présence est basée. Pourtant á la page 728 de mon ouvrage (40), j'ai dit que j'ai rencontré des débris de cette espéce dans les excavations du port de La Plata (Pampéen inférieur) et dans l'atlas du méme ouvrage, planche XLIV, les figures 3 et 3a, repré- sentent, comme le dit l'explication des figures, une premiére molaire supérieure de cette espéce, procédente de l'étage Ensenadéen de la formation Pampéenne, dans La Plata. SCELIDODON (?) LAEVIDENS (Moreno et Mercerat) Ameghino = Sce- lidotherium laevidens pour Lydekker, page 91.— Le Scelidotherium laevidens de Moreno et Mercerat, des gisements Prépampéens de Cata- marca, indiquerait, d'apres l'auteur, une espéce presque aussi grande que le Scelidotherium leptocephalum, mais probablement de symphyse-: plus courte. Par ces caracteres, et étant donné la circonstance que le genre Scelidotherium ne se trouve pas dans les formations Prépam- péennes oú il est remplacé par le Scelidodon, je ne doute pas que cétte espéce appartient á ce dernier genre. SCELIDODON CHILENSIS (Lydekker) Ameghino = Scelidotherium chi- lense pour. Lydekker, page 92. — Cette espéce est mentionnée comme un intermédiaire entre les genres Scelidotherium et Catonyx. La sym- physe mandibulaire courte et relévée, ainsi que la partie antérieure du cráne, avec les maxillaires courts et larges, et les prémaxillaires rudi- mentaires, indiquent clairement que l'on est en presonse: d'une espéce du ae Scelidodon. ANALCITHERIUM ANTARCTICUM Ameghino = Scelidotherium antarcti- cum pour Lydekker, page 92. — Selon lui, et en jugeant par la figure (40) F. AmecHIiN0: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina; Buenos-Ayres, 1889. 767 cia, los reune bajo una misma denominación. Ello es posible; mas no se tiene la prueba. Sólo se trata de una presunción que puede o no puede ser confirmada. Prefiero atenerme a los hechos. SCELIDODON PATRIUS Ameghino = Scelidotherium patrium para Ly- dekker, páginas 90 y 91, lámina LVIII, figuras 1, 1 a y 2.— Da el autor algunos de los caracteres de esta especie tomados del cráneo y de la dentadura, reconociendo que es aliada de Scelidodon Capellinii. Los huesos de los miembros tendrían la misma estructura que los de Scelidotherium leptocephalum. Esta especie, que es muy abundante en los yacimientos prepampea- nos de Monte Hermoso, según el autor, está mencionada por mí como procediendo también de la formación Pampeana; pero que ignora en qué datos está basada tal presencia. Y no obstante, en la página 728 de mi obra (40), tengo dicho que he encontrado restos de esta especie en las excavaciones hechas para la construcción del puerto de La Plata (Pampeano inferior); y en el Atlas de la misma obra, lámina XLIV, las figuras 3 y 3 a representan, como lo dice la explicación de esas figu- ras, un primer molar superior de esta especie, procedente del piso Ensenadense de la formación Pampeana, en La Plata. SCELIDODON (7?) LAEVIDENS (Moreno y Mercerat) Ameghino = Sceli- dotherium laevidens para Lydekker, página 91.—- El Scelidotherium laevidens de Moreno y Mercerat, procedente de los yacimientos pre- pampeanos de Catamarca, indicaría, según el autor, una especie casi tan grande como el Scelidotherium leptocephalum, pero probablemente de sínfisis más corta. Por sus caracteres y dado que el género Scelido- therium no se encuentra en las formaciones prepampeanas, en las cua- les está reemplazado por el Scelidodon, no tengo ninguna duda de que esta especie pertenece a este último género. SCELIDODON CHILENSIS (Lydekker) Ameghino = Scelidotherium chi- lense para Lydekker, página 92. — El autor menciona esta especie como intermedia entre los géneros Scelidotherium y Catonyx. La sín- fisis mandibular corta y levantada, así como la parte anterior del cráneo, con los maxilares cortos y anchos y los premaxilares rudimentarios, indican claramente que se está en presencia de una especie del ¿gé- nero Scelidodon. ANALCITHERIUM ANTARCTICUM Ameghino = Scelidotherium antarcti- cum para Lydekker, página 92. — Según Lydekker, y a juzgar por la (40) F. AmecHiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina; Buenos Aires, 1889. : 768 du cráne que j'ai publié, il n'y aurait pas de raison pour séparer cette espéce du genre Scelidotherium., Pour les différences génériques, je m'en référe á ce que j'ai dit plus en arriére. D'apres lui, la restauration des nasaux, est trés longue, et il lui parait qu'il n'y a aucune base justifiée pour les supposer si longs que ga. Je me suis guidé par la largeur et la forme de la partie des maxil- laires qui s'articule avec les prémaxillaires. Il est possible que je me soit trompé. Cela n'aurait pas une grande importance, dans une restauration donné au-trait. Des nouveaux matériaux seulement, peu- vent nous donner des renseignements sur ce sujet. * CATONYX Ameghino (Platyonyx Lund: antea), Lydekker, page 93, — Ce genre, d'aprés Lydekker, n'aurait pas été rencontré dans 1'Ar- gentine; l'espéce que je lui ai attribué (Catonyx Oliverae Ameghino), étant fondée dit-il, sur un membre antérieur d'un jeune Megatherium. Je me suis occupé plus en arriére de cette erreur de M. Lydekker, et je n'ai pas á y revenir. * NOTHROTHERIUM Lydekker (Coelodon Lund: antea); Lydekker, page 93. —Ce genre fut décrit premiérement par Lund, et plus tard d'une maniére plus compléte par Reinhardt, sous le nom de Coelodon; ce nom étant preoccupé, je l'avais remplacé en 1891 par celui d'Hypo- coelus. J'ignorais que peu de temps auparavant, M. Lydekker l'avait substitué par celui de Nothrotherium, et je ne pouvais pas me douter qu'il aurait pu faire ce changement dans un traité élémentaire de Pa- léontologie (41). - L'auteur croit ce genre allié de Scelidotherium, mais avec des mo- laires sur le type de celles de Megatherium. On sait que Reinhardt a démontré d'une maniére á peu prés indubi- table qu'il est un autre genre allié de Megalonyx, et M. Lydekker ne donne pas les raisons de son nouveau rapprochement. En effet, rien jusqu'a maintenant, ne démontre que ce genre eút existé dans 1'Ar- gentine. ; NoTHROPUS PRISCUS Burmeister; Lydekker, page 94.— Ce genre - est considéré par Lydekker, comme un survivant des anciens genres de Patagonie: Pseudhapalops et Eucholoeops. M1 dit que dans mon ou- (41) LYDEKkER and Nicmonson: Manual of Paleontology, vol. TI, page 1289, année 1889, 769 figura del cráneo publicada por mí, no habría razón para separar esta especie del género Scelidotherium. Por cuanto se refiere a las diferencias genéricas me atengo a lo que al respecto he dicho más atrás. Para Lydekker, la restauración de los nasales es demasiado larga, pareciéndole que no hay base justificada para suponerlos tan largos. Para hacerlo así, me guié por la anchura y la forma de la parte de los maxilares que se articula con los premaxilares. Es posible que pueda haberme equivocado, que eso no tendría una gran importancia en una restauración hecha al rasgo. Sólo nuevos materiales pueden proporcio- narnos enseñanza al respecto. e CATONYX Ameghino (Platyonyx Lund, antea) ; Lydekker, página 93, — Según Lydekker, este género no ha sido encontrado en la Argentina; y la especie que le he atribuído (Catonyx Oliverae Ameghino) ha sido fundada en un miembro anterior de un Megatherium joven. Como ya me he ocupado de este error del señor Lydekker, no tengo para qué volver a hacerlo. NOTHROTHERIUM Lydekker (Coelodon Lund, antea); Lydekker, página 93. — Este género fué descripto primero por Lund y más tarde y de una manera más completa por Reinhardt, bajo el nombre de Coelodon; y como este nombre estaba preocupado, fué por mí reempla- zado en 1891 por el de Hypocoelus. Ignoraba entonces que poco tiempo antes el señor Lydekker lo había substituído por el de Nothrotherium, sin que me fuese posible sospechar que él hubiese podido realizar tal cambio en un tratado elemental de Paleontología (41). El autor cree que este género es aliado de Scelidotherium, pero con molares sobre el tipo de los de Megatherium. : Se sabe que Reinhardt ha demostrado de una manera poco menos que indudable que es otro género aliado del Megalonyx y Lydekker no da razones para fundar su nuevo acercamiento. En efecto: hasta la fecha no hay nada que demuestre que este género haya existido en la Argentina. NOTHROPUS PRISCUS Burmeister; Lydekker, página 94. — Este género es considerado por Lydekker como un sobreviviente de los antiguos gé- neros de Patagonia: Pseudhapalops y Eucholoeops; y afirma que en mi (41) LYDEkkKeR and NicHoLnson: Manual of Paleontology, vol. 11, página 1289, 1889. AMEGHINO — V. XI 49 770 vrage (42), j'ai identifié ce genre, avec Nothrotherium (Coelodon: antea) mais qu'il n'y a aucune raison pour cette association; il serait au contraire probable que le calcanéum des cavernes du Brésil sur lequel P. Gervais fonda le genre Valgipes, soit du méme genre. Je regrette que dú a la háte avec laquelle M. Lydekker a écrit son Mémoire, veuille me faire dire ce que je n'ai pas dit. Dans la page dont il fait mention, je dis non que le Nothropus soit identique a Coe- lodon, sinon que l'animal que Burmeister a décrit sous le nom de Coe- lodon tarijensis, il est possible qu'il soit, non une espéce du genre Coelodon, sinon une espéce du genre Nothropus; ce qui est bien diffé- rent de ce qui me fait dire M. Lydekker. Quant aux affinités de Nothropus, que Burmeister considérait comme un tardigrade, je l'ai placé dans les gravigrades a cóté du Coelodon, et dans la méme page. En traitant du genre Valgipes je fis la méme observation de M. Lydekker, puisque je considére probable que le Valgipes soit identique a Nothropus, et j'ajoute (page 700) que s'i) en était ainsi, ce dernier nom ne serait alors qu'un synonyme du premier. ORTHOTHERIUM LATICURVATUM Ameghino; Lydekker, pages 94 et 95. — J'ai décrit ce genre sur des débris des gisements Tertiaires du Paraná. Les premiers échantillons dont j'ai fait mention, sont une branche mandibulaire incompléte et sans denture, qui constitue le type, et deux molaires. M. Lydekker observe que n'ayant pas á sa disposition un moule de cette branche mandibulaire (43), il ne peut rien dire de ses affinités. Quant aux deux molaires que j'ai figuré (44), il dit que celle de la figure 12 paraít étre d'un jeune Megatherium, tandis que la deuxiéme, _ décrite dans la page 685 du méme ouvrage, est d'un type général aux molaires de Nothropus et de Eucholoeops. Si les réegles de la nomen- clature, dit-il, permettraient de restreindre le nom de Orthotherium a animal représenté par cette derniére dent, cela serait le moyen le plus simple de sortir d'une difficulté. : Cette difficulté n'existe pas pourtant, car la derniére dent en ques- tion est bien du méme genre que la mandibule qui a servi de type, comme le démontrent tres bien plusieurs échantillons que j'ai figuré postérieurement (45). (42) F. AMEGHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, page 700; Buénos-Ayres, 1889. (43) ll aurait pu lobtenir facilement en me le démandant. (44) Dans F. AMEGHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la República Argentina, planche XXI, figures 12 et 13; Buenos-Ayres, 1889, (45) Dans Revista Argentina de Historia Natural, tome I, pages 151 á 153; Buenos-Ayres, année 1891. 771 obra (42) he identificado a este género con Nothrotherium (Coelo- don: antea), pero que no hay razón alguna para tal asociación, porque, por el contrario, sería probable que el calcáneo de las cavernas de Brasil, en el cual fundó Gervais el género Valgipes, pertenezca al mismo género. Deploro que debido a la prisa con que Lydekker escribió su Memoria me haga decir lo que no he dicho. En la página que cita, no he dicho que el Nothropus es idéntico al Coelodon, sino que es posible que el animal que Burmeister ha descripto bajo el nombre de Coelodon tarijensis sea no una especie del género Coelodon sino une especie del género Nothropus, lo que es bien distinto de lo que me hace decir Lydekker. Por lo que se refiere a las afinidades de Nothropus, al cual Burmeis- --ter consideraba como un tardígrado, recuerdo que lo he colocado entre los gravígrados, junto a Coelodon, y en la misma página. Al ocuparme del género Valgipes hice la misma observación que el señor Lydekker, puesto que considero probable que el Valgipes sea idéntico al Nothropus; y agrego (página 700) que si ello fuese así, este último nombre sólo sería entonces un sinónimo del primero. ORTHOTHERIUM LATICURVATUM Ameghino; Lydekker, páginas 94 y 95. —He descripto este género procedente de los yacimientos Terciarios del Paraná; y los primeros ejemplares mencionados por mí son una rama mandibular incompleta y sin dentadura, que constituye el tipo, y dos molares. El señor Lydekker observa que no teniendo a su disposición un calco de esa rama mandibular (43), no puede opinar acerca de sus afinidades. Y en cuanto a los dos molares que he figurado (44), dice que el de la figura 12 parece ser de un Megatherium joven, mientras que el segundo, descripto en la página 685 de la misma obra, es de un tipo común al de los molares de Nothropus y de Eucholoeops. Si las reglas de la nomen- clatura, dice, permitiesen restringir el nombre de Orthotherium al ani- mal representado por este último diente, ése sería el medio más simple para salir de una dificultad. Esta dificultad no existe, porque el último diente en cuestión es per- fectamente del mismo género que la mandíbula que ha servido de tipo, como lo demuestran muy bien varios id que he figurado poste- riormente (45). (42) F. Amecuino: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, página 700; Buenos Aires, 1889. (43) Habría podido obtenerlo fácilmente, pidiéndomelo. (44) En F. Amechixo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, lámina LXXI, figuras 12 y 13; Buenos Aires, 1889. (45) En: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, páginas 151 a 153; Buenos Aires, 1891. 772 Quant a la molaire représentée sur la planche LXXI, figure 12, que d'aprés lui ressemblerait á une dent de Megatherium, son observation est trop juste, bien qu'il y a longtemps que je m'était apergu de cela. En effet, dans un autre ouvrage (46), j'ai passé cette dent dans le genre Promegatherium oú elle représenterait une toute petite espéce que j'ai nommée Promegatherium parvulum. SUR LES GENRES DE GRAVIGRADES DE LA FORMATION SANTA - CRUZIENNE M. Lydekker, sous l'entéte du genre Eucholoeops, page 5, fait men- tion que dans mon dernier travail sur les mammiféres fossiles (47), je ne reconnais pas moins de vingt-deux genres d'Edentés gravigra- des, ayant des molaires sur le type de celles de l'Eucholoeops, et que j'affirme que ces genres que je distribue en plusieurs familles ¡ls sont représentés par plus de soixante-dix espéces. Il donne la liste de ces genres, a savoir: Adiastemus, Amarorhynchus, Amphihapalops, Anal- cimorphus, Entelops, Eucholoeops, Eugeronops, Hapalops, Hyperleptus, Mecorhinus, Metopotherium, Paraplanops, Parahapalops, Pelecyodon, Planops, Prepotherium, Pseudhapalops, Schismotherium, Trematherium, Uranokyrtus, Xyophorus et Zamicrus. Lui il ne reconnait que deux genres: Eucholoeops et Pseudhapalops, et il croit probable que la plupart des genres sus-mentionnés, sinon tous, sojent des synonymes de l'un ou de l'autre de ces deux derniers. Il n'a pas le moindre doute qu'Hapalops soit identique avec Eucholoeops. D'un autre cóté, il dit que les collections du Musée n'étant pas aussi complétes qu'il serait a désirer, et n'ayant pas accés aux spécimens qui ont servi de type a la plupart de ces genres, il ne peut arriver á aucune conclusion définitive sur ce point. Pourtant, il est convaincu de que plusieurs des caractéres qui m'ont servi pour les distinctions généri- ques, comme: la forme et la position de la premiére dent, la forme et la grandeur des maxillaires et des prémaxillaires, de méme que la position de l'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire, n'ont pas d'importance, et sont dús á des variations individuelles ou sexuel- les, a des différences d'áge ou a l'imperfection des spécimens eux mémes. Tant qui lui permettent de juger les échantillons conservés au Musée, il ne voit rien qui puisse démontrer l'existence de plus de deux types génériques, représentés par quatre espéces. (46) Dans Revista Argentina de Historia Natural, tome 1, page 249; Buenos-Ayres, 1891. (47)- Dans F. AmecHIiNo: Enumération synoptyque d'espeéces de Mammiferes fossiles des formations éocénes de Patagonie; Buénos-Ayres, 1894. 773 Por lo que respecta al molar representado en la lámina LXXI, fig. 12, que en su concepto se parecería a un diente de Megatherium, su obser- vación es demasiado justa, aun cuando ya hace largo tiempo que lo he notado. En efecto: en otra obra (46), he pasado ese diente a otro género: al Promegatherium, en el cual representa una especie enteramente pe- queña a la cual he denominado Promegatherium parvulum. / - SOBRE LOS GÉNEROS DE GRAVÍGRADOS DE LA FORMACIÓN SANTACRUCEÑA En la página 5 de su Memoria y bajo el título de género Eucho- loeops, el señor Lydekker refiere que en mi último trabajo sobre los ma- míferos fósiles (47) no reconozco menos de 22 géneros de Desdentados gravígrados con molares del tipo de los del Eucholoeops y que afirme que esos géneros a los cuales distribuyo en diversas familias están re- presentados por más de setenta especies. Y da la lista de esos géneros, a saber: Adiastemus, Amarorhynchus, Amphihapalops, Analcimorphus, Entelops, Eucholoeops, Eugeronops, Hapalops, Hyperleptus, Mecorhinus, Metopotherium, Paraplanops, Parahapalops, Pelecyodon, Planops, Pre- potherium, Pseudhapalops, Schismotherium, Trematherium, Uranokyrtus, Xyophorus y Zamicrus. El, por su parte, no reconoce más que dos géneros: Eucholoeops y Pseudhapalops; y cree que es probable que la mayor parte de los géneros que quedan mencionados, si no todos, sean sinónimos de uno u otro de estos dos últimos. No tiene la menor duda de que Hapalops es idéntico con Eucholoeops. . Por otra parte dice que no siendo tan completas como fuera de desear las colecciones del Museo y no teniendo acceso a los ejemplares que han servido de tipo para la fundación de la mayor parte de esos géneros, no puede llegar a ninguna conclusión definitiva con respecto a este punto. No obstante, está convencido de que varios de los caracteres que me han «servido para las distinciones genéricas, tales como: la forma y la posi- ción del primer diente, la forma y el tamaño de los maxilares y los premaxilares, lo mismo que la posición de la abertura de la rama lateral del canal alveolar, no tienen importancia y son debidas a variaciones individuales o sexuales, a diferencias de edad o a imperfección de los ejemplares mismos. En tanto cuanto se lo permiten juzgar los ejempla- res conservados en el Museo, él no ve nada que pueda demostrar la (46) En: Revista Argentina de Historia Natural, tomo 1, página 249; Buenos Aires, 1891: (47) F. AmecHIN0: Enumération synoptique des espéces de Mammiféres fossiles des for- mations éocónes de Patagonie; Buenos Aires, 1894. 774 Sous telles circonstances il doit renoncer, dit-il, a la táche ingrate de correlationner les espéces nominales que j'ai fondé, et encore moins celles fondés par d'autres auteurs. Je trouve toutes ces affirmations d'un auteur dont les mérites ne sauraient pas étre trop prisés, erronées en partie, les autres injustes, la plupart non fondées et toutes le résultat d'une fácheuse précipi- tation. : “Je n'ai pas dit que tous les genres dont il fait mention aient eu des molaires sur le type de celles d'Eucholoeops, car de l'Entelops, par exemple, je n'ai décrit que la partie antérieure, comprennant les inci- sives, et ce n'est qu'en le supposant parent de Trematherium, que Von peut supposer qu'il avait des molaires sur le type de celles d'Eucho- loeops. 3 Ces vingt-deux genres ne sont pas non plus représentés par plus de soixante-dix espéces, comme il affirme; le nombre de celles décrites n'arrivant pas a la soixantaine. S'il ne reconnait que deux seuls types génériques, c'est parce que les collections du Musée sont incomplétes; mais il a tort de croire et méme de supposer que tous les genres men- tionnés puissent appartenir a lun ou a P'autre de ces deux types géné- riques, sans en avoir la preuve. Il n'est pas explicite en rien, et il a tort de s'excuser dans l'état incomplet des collections du Musée et dans l'impossibilité d'examiner les spécimens typiques de ces genres, car il n'avait que venir chez moi, et j'aurai eu le plus grand plaisir de les lui montrer; donc s'il ne les a pas vus, c'est tout simplement parce qu'il ne l'a pas voulu; et on comprend que dans des conditions sem- blables, il aurait dá s'abstenir de faire des références a des” piéces qu'il ne connaissait pas. Il n'est affirmatif que dans le cas oú il dit qu'il n'a pas le moindre doute qu'Hapalops est synonyme d'Eucholoeops, et pourtant il n'en donne pas la raison. . Pour ma part, aprés avoir vu encore les types, j'affirme de la ma- niére la plus catégorique qu'il s'agit de deux genres distincts. Les caractéres dont je me suis servi pour caractériser tous ces gen- res, je les crois bons, et je ne puis ¡pas admettre que ses différences puissent étre le résultat, ni de variations individuelles, ni de diffé- rences d'Age, ni de caractéres sexuels. Pour en juger ainsi, je part de Vétude des Edentés modernes et de ceux de la formation Pampéenne. Dans la denture, l'on sait parfaitement que aussitót que les molaires ont acquis leur développement complet, ce que chez ces animaux arrive bien avant l'áge adulte, ces organes ont leur forme définitive qui ne change plus a l'avenir. Cela est un fait acquis indiscutable. Les différences de sexe dans les tardigrades actuels, qui sont les ani- maux qui se rapprochent le plus des gravigrades, l'on sait également 715 existencia de más de dos tipos genéricos, representados por cuatro especies. ' En tales circunstancias, debe renunciar a la ingrata tarea de corre- lacionar las especies nominales que he fundado y menos aún las fun- dadas por otros autores. Encuentro que todas esas afirmaciones de un autor cuyos méritos no se apreciarían nunca demasiado, son erróneas en parte, muchas injustas, la mayoría de ellas carentes de fundamento y todas ellas resultado de una enojosa precipitación. Yo no he dicho que todos los géneros mencionados por él hayan tenido molares por el estilo de los de Eucholoeops, porque, por ejemplo, no he descripto más que la parte anterior, comprendidos los incisivos, del Entelops, y sólo suponiéndolo pariente del Trematherium puede supo- nérsele con molares sobre el tipo de los de Eucholoeops. Esos veintidós géneros no están representados por unas setenta es- pecies, como él lo afirma, porque el número de ellas que han sido des- criptas no llega a sesenta. Si no reconoce más que dos tipos genéricos, es porque las colecciones del Museo son incompletas; pero procede mal creyendo y hasta suponiendo que todos los géneros mencionados pueden pertenecer a uno u otro de esos dos tipos genéricos, sin tener la prueba de ello. No es explícito en nada y vuelve a proceder mal excusándose en el estado incompleto de las colecciones del Museo y en la imposibili- dad de examinar los ejemplares típicos de esos géneros, porque le habría bastado llegar a mi casa y yo habría tenido el mayor placer enseñándo- selos. De manera, pues, que si no los ha visto, .es pura y simplemente porque no ha querido; y se comprende que, en semejantes condiciones, habría debido abstenerse de referirse a piezas que no conoce. La única vez que resulta afirmativo es cuando dice que no hay la menor duda de que el Hapalops es sinónimo de Eucholoeops; y no obs- tante, no produce razón alguna. Por mi parte, después de haber vuelto a observar los tipos, afirmo de la manera más categórica que se trata de dos géneros distintos. Los caracteres de que me he servido para determinar todos aquellos géneros son, en mi concepto, buenos; y no puedo admitir que las dife- rencias que entre ellos existen puedan consistir ni en variaciones indi- viduales, ni en diferencias de edad ni de caracteres sexuales. Para esta- blecerlo así, parto de los Desdentados modernos y de los de la forma- ción Pampeana. Por cuanto se refiere a la dentadura, se sabe perfecta- mente que tan pronto como los molares han adquirido su completo des- arrollo, lo cual ocurre en estos animales mucho antes de la edad adulta, esos órganos tienen su forma definitiva, que ya no cambia en el porvenir. Ese es un hecho comprobado, indiscutible. Y por lo que se refiere a las diferencias de sexo en los tardígrados actuales, que son los animales 776 qw'elles se limitent aux formes un peu plus robustes des máles, avec les attaches musculaires un peu plus développés, sans qu'il y ait au- cune différence de forme. Par conséquent, aucun des caractéres que j'ai pris pour établir les distinctions génériques ne peut étre attribué a des différences de sexe. La supposition que ces différences ne soient que individuelles, est encore moins vraisemblable; je n'en prend qu'une au hasard: la place de l'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire qui peut étre, sur le cóté interne de la branche ascendante; sur le cóté externe, ou en avant de celle-ci, occupant alors une position intermédiaire aux deux précédentes. : Dans les tardigrades actuels, cette ouverture est placée sur la face externe de la branche ascendante, sans que l'on ait trouvé, du moins á ma connaissance, un seul cas avec cette perforation placée en dedans de la branche ou dans la partie antérieure. C'est donc dans les tardi- grades, un caractére invariable. Si nous examinons les gravigrades pampéens au méme point de vue, nous trouvons une constance semblable et également absolue. Le genre Megatherium, par exemple, a cette perforation placée sur le cóté interne; jamais on trouve dans la formation Pampéenne, des mandibules de Megatherium avec, ou qui aient la perforation en avant ou sur le cóté externe. Ce n'est que dans les formations plus ancien- nes que l'on trouve des piéces semblables; mais alors elles ne sont plus du vrai genre Megatherium, sinon des formes plus ou moins alliées. Les gravigrades pampéens dont les débris sont les plus abondants, sont le Mylodon et le Scelidotherium, et chez les deux l'ouverture en question, est toujours placée sur le cóté externe de la branche ascendante. ll est donc évident que M. Lydekker a tort de ne pas attribuer d'im- portance á ces caractéres, car ce sont des différences d'organisation qui ont bién plus de valeur que ceux dont lui se sert; en effet, il dis- tingue les deux genres et d'autres, pour le cráne plus ou moins large, plus long ou plus court, ou par le profil plus droit ou plus convexe, et ce sont précisément ceux-ci les caracteres les plus variables, suivant l'áge et le sexe, et ceux qui offrent plus de variations individuelles, sans compter les modifications de forme qui ont subi pendant la fossili- sation. Ces modifications dans les fossiles de Patagonie, sont nom- breuses, et je m'en suis convaincu par une longue expérience, de que un cráne, selon la position dans laquelle il a resté enseveli, il a pu: se raccourcir ou s'allonger, s'élargir ou se rétrecir, et s'aplatir ou com- primer sur presque toutes les formes imaginables. Certes; je ne prétend pas que tous les genres que j'ai fondé soient différents les uns des autres d'une maniétre absolument certaine, car 177 que más se aproximan a los gravígrados, también se sabe que ellas se limitan a las formas un poco más robustas de los machos, con las liga- duras musculares un poco más desarrolladas, sin que haya diferencia alguna de forma. Por consecuencia, no puede ser atribuído a diferencia de sexos ninguno de los caracteres de que me he servido para establecer las diferencias genéricas. La suposición de que estas diferencias sólo sean individuales, es me- nos verisímil todavía. Y voy a ocuparme de una de ellas al azar: el lugar de la abertura de la rama lateral del canal alveolar, que puede estar en el lado interno de la rama ascendente, en el lado externo o delante de éste, ocupando entonces una posición intermedia entre las dos pre- cedentes. En los tardígrados actuales esa abertura está situada en la cara externa de la rama ascendente, sin que se haya encontrado (cuando menos en la esfera de mis conocimientos), ni un solo caso con esa perforación situada delante de la rama o en la parte anterior. Ese es, pues, un carácter invariable en los tardígrados. Si se examina a los gravígrados pampeanos desde el mismo punto de vista, se encuentra en ellos una constancia semejante igualmente absoluta. El género Megatherium, por ejemplo, tiene esa perforación situada en el lado interno. En la formación Pampeana no se encuentran jamás man- díbulas de Megatherium que tengan la perforación adelante o en el lado externo. Piezas semejantes sólo son halladas en las formaciones más antiguas; pero entonces ellas ya no provienen del verdadero género Megatherium, sino de formas más o menos aliadas a él. Los gravígrados pampeanos cuyos restos resultan más abundantes son el Mylodon y el Scelidotherium; y en ambos, la abertura en cuestión está situada siempre en el lado externo de la rama ascendente. Luego, pues, es evidente que el señor Lydekker se equivoca cuando no les atribuye importancia a tales caracteres, porque importan diferen- cias de conformación que revisten mucho más valor que aquellos de los cuales se sirve. En efecto: distingue aquellos dos géneros y otros, por el cráneo más o menos ancho, más largo o más corto, o por el perfil más recto o más convexo; y éstos son, precisamente, los caracteres más variables, según la edad y el sexo, y los que ofrecen más variaciones individuales, sin tener en cuenta las modificaciones de forma que han experimentado durante la fosilización. Entre los fósiles de Patagonia esas modificaciones son numerosas. Me he convencido de ello durant- una firme experiencia prolongada: un cráneo, según la posición en la cual quedó enterrado, ha podido acortarse o alargarse, ensancharse o angostarse, aplanarse o comprimirse, en casi todas las formas ima- ginables. 778 quelques uns sont fondés sur des matériaux peu nombreux, ou sur des caractéres dont la valeur ne peut pas encore étre appreciée. Ainsi, par exemple, maintenant je supprime le genre Eugeronops et je le réunis a Pseudhapalops, parce que je me suis aperqu que la sculp- ture particulidre observé sur la surface des dents de cet animal, se retrouve aussi, quoique á un degré beaucoup moins accentué, sur les molaires appartenantes a des espéces de genres différents; et il en est de méme pour les espéces, car je n'ai pas la prétention que toutes celles que j'ai fondé soient valides, car quelques unes sont baseés sur des mandibules inférieures, et d'autres sur des supérieures, ou sur des piéces en mauvais état de conservation. 1l est certain que des maté- riaux plus nombreux, permettront peut-étre de réduire leur nombre, mais il est possible aussi que 1'on en découvre d'autres et que le nombre total reste á peu pres le méme. En tout cas, comme je l'ai déja fait pour le passé, je serais le pre- mier á supprimer les espéces que dans mes travaux postérieurs je trouverai qu'elles n'ont pas de raison d'étre; mais pour faire cela, il me faut des preuves et non des suppositions. Je ne suis pas de l'avis d'englober sous une méme dénomination des formes qui paraíssent distinctes, sous le pretexte de ne pas augmenter trop le nombre des dénominations spécifiques. Ailleurs, j'ai déja manifesté qu'il est bien plus facile de supprimer rapidement les espéces qui résultent n'étre que nominales, que d'admettre la propagation des erreurs et les con- fusions successives et multiples, qui résultent de lenglobement de débris de formes spécifiquement différentes, sous une méme dénomi- nation spécifique. Il est vrai que l'auteur n'examine et ne nomme méme pas les espée- ces de ce groupe auxquelles il se référe, se contentant de donner une énumération des genres qu'il croit sont susceptibles d'étre réunis: soit a Eucholoeops, soit a Pseudhapalops; mais sans en donner aucune preuve. En realité, en se plagant á ce point de vue, il c'est mis dans un labyrinthe sans sortie. Aussi, on voit figurer dans son genre Pseud- hapalops, des débris qui sont d'Eucholoeops; tandis que dans ce _dernier genre, il lui place méme des débris d'ongulés. Enfin comme couronnement de la confusion qu'il a jeté dans ces pauvres fos- siles, il me faut aussi. rappeler que les piéces les plus complétes et les plus belles dont il donne la description, et les figures, sont mentionnées et figurées tour á tour, comme étant d'Eucholoeops et Pseudhapalops! Je vais donner ici un bref résumé des caractéres qui distinguent ces genres, ne tenant compte que de ceux fournis par les cránes, les mandibules et la denture, pour abréger. 7719 Lo cierto es que no pretendo que todos los géneros por mí fundados sean entre sí diferentes de una manera positivamente absoluta, porque algunos de ellos están fundados en poco numerosos materiales, o en caracteres cuyo valor no puede ser apreciado aún. Así, por ejem- plo, ahora suprimo el género Eugeronops y lo reuno al Pseudhapalops, porque he notado que la escultura particular observada en la super- ficie de los dientes de este animal también se encuentra, aunque en un grado mucho menos acentuado, en los molares pertenecientes a especies de géneros distintos; y lo propio ocurre con respecto a las especies, porque no tengo la pretensión de que todas aquellas que he fundado, sean válidas, puesto que algunas están basadas en man- díbulas inferiores y otras en superiores, o en piezas en mal estado de conservación. Lo cierto es que materiales más numerosos per- mitirán quizá reducir el número de ellas, aun cuando es también po- sible que sean descubiertas otras y que el número total continúe siendo ei mismo. En todo caso, así como ya lo tengo hecho en lo pasado, seré ei primero en suprimir las especies que en mis trabajos posteriores en- cuentre que no tienen razón de ser; pero para hacerlo, necesito prue- bas y no suposiciones. No es mi opinión que deban englobarse en una misma denominación formas que parecen distintas, so pretexto de que no debe aumentarse demasiado el número de las denominaciones espe- cíficas. Antes de ahora he manifestado que es mucho más fácil suprimir rápidamente las especies que resulten ser sólo nominales, que admitir la propagación de los errores y las confusiones sucesivas y múltiples que resultan del englobamiento de restos de formas específicamente distintas, bajo una misma denominación específica. Es cierto que el autor no examina y no nombra siquiera las especies de este grupo a las cuales se refiere, contentándose con dar una enume- ración de los géneros que él cree son susceptibles de ser reunidos, sea a Eucholoeops, sea a Pseudhapalops; pero cierto es también que no aduce prueba alguna. En realidad, colocándose en tal punto de vista, se ha entrado en un laberinto sin salida. En su género Pseudhapalops se ven figurar también restos que son de Eucholoeops, mientras que en este último género incluye hasta restos de ungulados. En fin: como coronamiento de la confusión que ha sembrado entre estos pobres fó- siles, es menester que recuerde que las piezas más completas y más hermosas cuya descripción hace y cuyas figuras presenta, ¡son mencio- nadas y figuradas vuelta a vuelta como si fuesen de Eucholoeops y de Pseudhapalops! Voy a esbozar ahora un breve resumen de los caracteres que distin- guen a esos géneros, teniendo sólo en cuenta, para abreviar, los que proporcionan los cráneos, las mandíbulas y la dentadura. 780 Mais je rappelerai que comme j'en ai fait ailleurs la remarque (48), ces genres se groupent en plusieurs divisions qui se distinguent les unes des autres par des caractéres tres tranchés, dans la conformation du squelette, et principalement dans les os des membres, lesquels je ne peux pas maintenant les rappeler, car leur énumération me méné- rait trop loin. Je ne veux pas non plus imposer mon opinion de que tous ceux-la sont des genres distincts, je dis simplement que d'aprés mes connais- sances sur ce groupe, et d'aprés les matériaux dont j'ai disposé, ces genres ont, d'aprés moi et selon ma maniére de juger, leur raison d'étre. : * - HAPALOPS Ameghino, 1887. — Le cráne est long, étroit, avec le profil de la partie supérieure un peu arqué d'avant en arriére; la créte occipitale est effacée, et la créte sagittale n'est développée que dans la moitié antérieure des parietaux et dans la moitié postérieure des frontaux. Les deux intermaxillaires sont petits et soudés, ne formant ¡u'un seul os trés pointu en avant et divisé en arriére en trois branches: une médiane et deux latérales; la branche médiane pénétre dans une échancrure entre les deux maxillaires, et les branches latérales s'unissent au moyen d'une suture au maxillaire correspondant, juste en avant de la caniniforme; et le bord postérieur des intermaxillaires ne pénétre pas entre les caniniformes. Les cótés latéraux des maxillaires forment en avant de chaque caniniforme une prolongation qui termine dans une lame perpendiculaire, dont le bord denté est destiné a recevoir la branche externe de l'intermaxillaire correspondant. Le palais est de partie antérieure peu élargie, et la partie palatine des maxillaires ne se prolonge pas en avant des caniniformes. La sym- physe mandibulaire est longue, creusée en dedans et avec la partis antérieure arrondie. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéo- laire est placée dans la base de la branche ascendante, en avant du bord antérieur. Les caniniformes sont séparées par une longue barre elliptique; elles sont rélativement petites, peu rejetées en dehors, sou- vent sur la méme ligne longitudinale des molaires et avec la couronns usée obliquement; les supérieures sont placées dans le bord antérieur des maxillaires. Les quatre molaires supérieures et la deuxiéme et troisiéme inférieures, sont elliptico-rectangulaires, et la derniére supé- rieure est beaucoup plus petite. La derniére inférieure est sous-cylin- drique. Type du genre: l'Hapalops rectangularis Ameghino. (48) Dans F. AmegGHINO: Enumératiomd synoptique d'especes de Mammiféres fossiles des formations éocenes de Patagonie; Buenos-Ayres, 1894. 781 Pero recuerdo que de acuerdo con lo que he hecho notar en otra parte (48), esos géneros se agrupan en varias divisiones que se dis- tinguen entre sí por caracteres muy marcados en la conformación de! esqueleto y, principalmente, en los huesos de los miembros, los cuales no puedo rememorar ahora porque su enumeración me llevaría de- masiado lejos. Está lejos de mí la idea de imponer mi opinión de que todos ellos sean géneros distintos; he dicho simplemente que de acuerdo con mis conocimientos acerca de este grupo y según los materiales de que dis- pongo, esos géneros tienen razón de ser, con mi criterio y mi manera de juzgar. | HAPALOPS Ameghino, 1887. — El cráneo es largo, estrecho, con el perfil de la parte superior un poco arqueado de adelante para atrás; la cresta occipital está borrada y la cresta sagital sólo está desarrollada en la mitad anterior de los parietales y en la mitad posterior de los frontales. Ambos intermaxilares son pequeños y soldados, no formando más que un solo hueso muy puntiagudo adelante, dividido atrás en tres ramas: una media y dos laterales: la rama media penetra en una esco- tadura entre ambos maxilares y las ramas laterales se unen por medio de una sutura al maxilar correspondiente, precisamente delante del ca- niniforme y el borde posterior de los intermaxilares no penetra entre los caniniformes. Los lados laterales de los maxilares forman delante de cada caniniforme una prolongación que termina en una lámina perpen- dicular, cuyo borde dentellado está destinado a recibir la rama externa del correspondiente intermaxilar. El paladar es de parte anterior po:o ensanchada; y la parte palatina de los maxilares no se prolonga de- lante de los caniniformes. La sínfisis mandibular es larga, excavada . hacia adentro y con la parte anterior redondeada. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en la base de la rama ascendente, delante del borde anterior. Los caniniformes están separados por una larga barra elíptica, son relativamente pequeños y un poco vueltos hacia afuera, a menudo sobre la misma línea longitudinal de los molares y con la coróna usada oblicuamente; los superiores están situados en el borde anterior de los maxiláres. Los cuatro molares superiores y el segundo y tercero inferiores son elípticorrectangulares; y el último superior es mucho más pequeño. El último inferior es subcilíndrico. Tipo del género: el Hapalops rectangularis Ameghino. (49) En F. Amecuino: Enumération synoptique des esbéces de Mammiféeres fossiles des- formations éocéenes de Patagonie; Buenos Aires, 1894. 782 E * AMARORHYNCHUS Ameghino, 1894. — La mandibule est courte, haute et large, avec la symphyse profondement excavée en dedans et quí termine dans une espéce de bec large, plat et arrondi. La premitre dent inférieure est petite, cylindrique, presque verticale, usée horizon- talement et placée sur la méme ligne que les molaires postérieures; entre cette dent et la molaire qui suit, il y a une barre assez longue. La deuxiéme et troisigme dents inférieures sont elliptiques, tres com- primées d'avant en arritre, élargies transversalement et avec leurs fa- ces perpendiculaires externe et interne, étroites et arrondies. La der- niére molaire inférieure est aussi elliptique, mais moins comprimée et placée avec son grand axe obliquement ou presque longitudinalement. Sur le cóté externe de chaque branche mandibulaire, il y a un creux tres grand et profond, placé immédiatement en avant de la deuxiéme dent et en dessous du bord alvéolaire. L'ouverture de la branche externe cu canal alvéolaire est placée sur le bord antérieur de la base de la branche ascendante. Type du genre: 1'Amarorhynchus latus Ameghino. + * PARHAPALOPS Ameghino, 1891. — De ce genre on ne connait que des branches mandibulaires. : Il se distingue d'Hapalops, par la derniére molaire inférieure, quí est rectangulaire comme la deuxiéme et la troisiéme, et non sous-circu- laire comme dans Hapalops. Les molaires diminuent de grandeur de la deuxiéme a la quatriéme. L'ouverture de la branche externe du canal alvéolaire est placée un peu plus en dehors de la base de la branche montante. Type du genre: le Parhapalops rectangularis Ameghino. * PSEUDHAPALOPS Ameghino, 1891. — Le cráne est long comme dans Hapalops, mais avec la partie postérieure sans créte occipitale ni sagittale et présentant la partie supérieure de la région pariétale rele- vée en forme de bosse convexe. Les os nasaux sont tres petits et étroits. Les maxillaires sont un peu plus prolongés en avant que dans Hapa- lops, tandis que la symphyse mandibulaire est, au contraire, un peu plus courte. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe de la base de la branche ascendante. L”élar- gissement du palais en avant est trés peu accentué. La caniniforme supérieure est elliptique et placée sur la méme ligne longitudinale des molaires postérieures; il en est de méme des inférieures. La couronne 783 AMARORHYNCHUS Ameghino, 1894. — La mandíbula es corta, alta y ancha, con la sínfisis profundamente excavada adentro y ter- minando en una especie de pico ancho, plano y redondeado. El primer diente inferior es pequeño, cilíndrico, casi vertical, usado horizontal- mente y situado sobre la misma línea que los molares posteriores; entre este diente y el molar que sigue hay una barra bastante larga. Los dientes inferiores segunda y tercero son elípticos, muy comprimidos de adelante para atrás, ensanchados transversalmente y con sus caras perpendiculares externas e internas estrechas y redondeadas. El último molar inferior es también elíptico, pero menos comprimido y situado con su gran eje en línea oblicua o casi longitudinal. En el lado externo de cada rama mandibular hay una cavidad muy grande y profunda, situada inmediatamente delante del segundo diente y debajo del borde alveolar. La abertura de la rama externa del canal alveolar está situada en el borde anterior de la base de la rama ascen- dente. Tipo del género: el Amarorhynchus latus Ameghino. * PARHAPALOPS Ameghino, 1891.— Solamente se conocen ramas mandibulares de este género. Se distingue de Hapalops por el último molar inferior, que es rectan- gular como el segundo y el tercero y no subcircular como en Hapalops. El tamaño de los molares disminuye del segundo al cuarto. La aber- tura de la rama externa del canal alveolar está situada un poco más hacia afuera de la base de la rama ascendente. Tipo del género: el Parhapalops rectangularis Ameghino. + PSEUDHAPALOPS Ameghino, 1891. — El cráneo es largo, como el de Hapalops, pero con la parte posterior sin cresta occipital ni sagital y presentando la parte superior de la región parietal levantada en forma de protuberancia convexa. Los huesos nasales son muy pequeños y es- trechos. Los maxilares son un poco más prolongados que en Hapalops, hacia adelante, mientras que la sínfisis mandibular es, por el contrario, un poco más corta. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en el lado externo de la base de la rama ascendente. El ensan- chamiento del paladar hacia delante es muy poco acentuado. El canini- forme superior es elíptico y está situado en la misma línea longitudina! de los molares posteriores; y lo mismo ocurre con los inferiores. La 784 de ces dents est usée obliquement. La denture est comme dans Hapa- lops, avec la seule différence de l'implantation des caniniformes sus- mentionnée. (C'est dans ce genre, que j'ai placé l1Eugeronops, par les raisons donnés plus en arriére). Type du genre: le Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. * AMPHIHAPALOPS Ameghino, 1891. — La denture est sur le méme type générale que dans Hapalops, mais l'ouverture de la branche laté- rale du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe de la branche montante, comme dans Pseudhapalops; mais elle différe de ce genre pour étre placée bien au-dessus de cette branche, au niveau du bord alvéolaire, ou encore plus haut. Les caniniformes inférieures sont petites, placées sur la méme ligne des autres dents et séparées de la dent suivante, par un diastéme trés court. La partie postérieure de la branche mandibulaire en arriére des mo- laires, est en forme d'une lame verticale comprimée, avec le cóté interne plat. Type du genre: 1'Amphihapalops gallaicus Ameghino. * HYPERLEPTUS Ameghino, 1891. —Le «cráne est excessivement long, étroit, avec la partie supérieure relevée en forme de créte sur la ligne longitudinale; cette créte sagittale, s'étendant sur presque toute la longueur du cráne, s'unit en arriére avec la créte occipitale, quí est aussi bien développée, et avec une forte créte perpendiculaire médiane. Les deux nasaux sont ankylosés l'un a l'autre, avec la moitié . antérieure dirigée vers le bas et avec une forte dépression ou gout- tiére longitudinale sur la ligne médiane. La suture qu'unit les nasaux aux frontaux, est toujours droite et transversale. Les intermaxillaires sont triangulaires, longs et pointus. , La symphyse mandibulaire est trés large, déprimée, peu excavée et avec la pointe antérieure bifurquée par une entaille perpendiculaire . sur la ligne médiane. Sur la ligne longitudinale médiane de la partie antérieure de la face inférieure de la symphyse, il y a une gouttiére étroite et profonde, que souvent se prolonge en avant jusqu'a terminer dans l'entaille verticale de la partie antérieure. Le bord antérieur de la branche ascendante est presque vertical. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe de la branche ascendante. La dent antérieure d'en haut et celle d'en bas, sont cañi- niformes, et chacune d'elles est séparée de la deuxiéme, par une barre longue, et elles ont la couronne usée obliquement; l'inférieure est 785 corona de esos dientes está usada oblicuamente. La dentadura es com» en Hapalops, con la única diferencia de la implantación de los canini- formes antes mencionados. (En este género he hecho figurar el Euge- ronops, por las razones que expresé antes). Tipo 2. género: el Pseudha- palops Rutimeyeri Ameghino. AMPHIHAPALOPS Ameghino, 1891. — La dentadura es del mismo tipo general que en Hapalops, pero la abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en el lado externo de la rama ascendente, como en Pseudhapalops, aunque difiere de la de este género por estar situada bien encima de esta rama, al nivel del borde alveolar o más arriba todavía. La Los caniniformes inferiores son pequeños, situados en la misma lí- nea de los demás dientes y separados del diente siguiente por un dias- tema muy corto. La parte posterior de la rama mandibular es, detrás de los molares, en forma de lámina vertical comprimida, con el lado interno plano. Tipo del género: el Amphihapalops gallaicus Ameghino. HYPERLEPTUS Ameghino, 1891. — El cráneo es excesivamente lar- go, estrecho, con la parte superior levantada en forma de cresta sobre la línea longitudinal; esta cresta sagital se extiende por sobre casi todo el largo del cráneo y se une detrás con la cresta occipital, que también es bien desarrollada, y con una fuerte cresta perpendicular media. Los dos nasales están anquilosados entre sí, con la mitad anterior diri- gida hacia abajo y una fuerte depresión o canal longitudinal en la línea media. La sutura que une los nasales a los frontales es siempre recta y transversal. Los intermaxilares son triangulares, largos y puntiagudos. La sínfisis mandibular es muy ancha, deprimida, poco excavada y con la punta anterior bifurcada por una muesca perpendicular en la línea media. En la línea longitudinal media de la parte anterior de la cara inferior de la sínfisis hay un canal estrecho y profundo, que a menudo se prolonga hacia adelante hasta terminar en la muesca vertical de la parte anterior. El borde anterior de la rama ascendente es casi vertical. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en el lado - externo de la rama ascendente. El diente anterior de arriba y el de abajo son caniniformes; y cada uno de ellos está separado del segundo por una barra larga, teniendo la corona usada oblicuamente; el inferior siempre es elíptico, como el superior. Las dos series de molares supe- AMEGHINO — V. XI 50 786 toujours elliptique comme la supérieure. Les deux séries de molaires : : UE. Es supérieures convergent en arriére. Les molaires eS. > et 2, sont ellip- tiques. La derniére inférieure est sous-circulaire, et la derniére supé- rieure aussi; ce caractére distingant ce genre de tous les autres du méme groupe. Type du genre: 1'Hyperleptus Garzonianus Ameghino. * EUCHOLOEOPS Ameghino, 1887. — Le cráne est trés court; beau- coup plus court que dans les genres précédents. La créte occipitale est bien développée et régettée en arriére. La créte sagittale est toujours bien développée, et s'étend sur une moitié de la longueur du cráne. Les os nasaux sont toujours séparés, tres courts et tres larges, et comme déprimés ou aplatis. Les intermaxillaires sont complétement rudimentaires, comme dans Mylodon, sans qu'ils s'articulent avec les cótés latéraux externes des maxillaires, comme en est le cas dans Hapalops; sur la face palatine, ces os s'avancent plus en arriére que dans ce dernier genre, et pénétrent entre les caniniformes. Sur les cótés latéraux du cráne les maxillaires terminent immédiatement en avant de la dent caniniforme, formant ainsi comme une espéce de colonne large et ronde, et non une lame mince et verticale, comme en est le cas dans le genre Hapalops. La région symphysaire de la mandibule en avant de la premiére dent, est courte, étroite et pointue. L'angle mandibulaire est trés grand, il descend beaucoup vers le bas, se prolonge en arriére et termine dans une pointe recourbée vers le haut, formant comme un crochet. Le bord antérieur de la branche ascendante est presque vertical. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe de la base de la branche ascendante. Le palais est étroit en arritre et considérablement élargi en avant. La partie antérieure du cráne est tres large et comme tronquée, ressemblant au Lestodon. Les caninifor- mes sont trés fortes et de la méme forme et position que chez Lesto- don; les inférieures toujours triangulaires et usées obliquement, pré- sentant une surface de trituration pyramidale. Les caniniformes supé- - rieures sont placées dans le coin antérieur externe de chaque maxil- laire, dans le bord tout A fait antérieur de celui-ci. Les molaires sont elliptiques, moins la derniére inférieure qui est sous-cylindrique: Type du genre: l'Eucholoeops ingens Ameghino. * XYOPHORUS Ameghino, :1887.— Le cráne est court, tres bas, comme aplati, avec la partie antérieure des frontaux large et plate; les nasaux courts et dirigés vers le bas. La partie palatine des maxil- 7187 . El PR pe riores convergen atrás. Los molares >> =y> son elípticos. El último inferior es subcircular; y el último superior lo es también. Este carácter distingue a este género de todos los demás del mismo grupo. Tipo del género: el Hyperleptus Garzonianus Ameghino. * EUCHOLOEOPS Ameghino, 1887. — El cráneo es muy corto, mucho más corto que en los géneros precedentes. La cresta occipital está bien desarrollada y vuelta hacia atrás. La cresta sagital siempre está bien desarrollada y se extiende por sobre una mitad de la extensión del cráneo. : Los huesos nasales están siempre separados, son muy cortos, muy anchos y como deprimidos o aplanados. Los intermaxilares son -comple- tamente rudimentarios, como los de Mylodon, sin que se articulen con los lados laterales externos de los maxilares, como sucede en Hapalops. En la cara palatina esos huesos llegan más atrás que en este último género y penetran entre los caniniformes. En los lados laterales del cráneo los maxilares terminan inmediatamente delante del diente cani- niforme, formando así como una especie de columna ancha y redonda y no una lámina delgada y vertical, tal como ocurre en el género Hapalops. La región sinfisaria de la mandíbula delante del primer diente es corta, estrecha y puntiaguda. El ángulo mandibular es muy grande, desciende mucho hacia abajo, se prolonga hacia atrás y termina en una punta encorvada hacia arriba, formando como un gancho. El borde anterior de la rama ascendente es casi vertical. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en el lado externo de la base de la rama ascendente. El paladar es estrecho atrás y considerablemente ensanchado adelante. La parte anterior del cráneo es muy ancha y como truncada, pareciéndose a la de Lestodon. Los caniniformes son muy fuertes y de la misma forma y posición que en Lestodon. Los inferiores son siempre triangulares y usados oblicuamente, presentando una su- perficie de trituración piramidal. Los caniniformes superiores están situados en el ángulo anterior externo de cada maxilar, en el borde enteramente anterior de éste. Los molares son elípticos, menos el úl- timo inferior que es subcilíndrico. Tipo del género: el Eucholoeops in- gens Ameghino. ES XYOPHORUS Amegmuo, 1887. — El cráneo es corto, muy bajo, como aplanado, con la parte anterior de los frontales ancha y plana, los nasa- les cortos y dirigidos hacia abajo. La parte palatina de los maxilares se prolonga un poco delante de los dientes caniniformes, lo cual lo 788 laires, se prolonge un peu en avant des dents caniniformes, ce qui le distingue de tous les genres sus-mentionnés; la partie des mémes os qui constitue les cótés latéraux du cráne, se prolonge en avant. des caniniformes, encore d'avantage, et s'unit avec les branches externes des intermaxillaires. Sur le cóté du cráne entre le bord antérieur des maxillaires et le bourrelet formé par l'alvéole de la dent caniniforme, il y a une dépression bien accentuée. La symphyse mandibulaire est courte, pointue et dirigée vers le haut. L'ouverture de la branche ex- terne du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe de la base de la branche ascendante de la mandibule. Le palais est long et avec les séries dentaires completement paralléles; les caniniformes non excep- tuées. Les molaires sont rectangulaires, moins la derniére inférieure, qui est sous-circulaire. Les caniniformes sont trés petites, peu séparées de la dent suivante, sur la méme ligne longitudinale des molaires pos- térieures, toujours elliptiques et usées horizontalement d'une maniére plus ou moins parfaite. Tipe du genre: le Xyophorus simus Ameghino. MECORHINUS Ameghino, 1894. — Les os nasaux sont deux fois plus longs que dans les autres genres et complétement ankylosés, sans vestiges de suture, ne formant qu'un seul os, qui porte une gouttiére large et profonde sur la ligne médiane supérieure; cet os nasal unique est supporté par une forte cloison osseuse des narines, qui s'étend jus- que dans la partie antérieure du cráne. L'ouverture de la branche laté- rale du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe de la base de la branche ascendante. La denture a la méme forme et disposition générale que dans Hapalops, mais les dents présentent entre la dentine et le cément une couche de substance presque vitreuse, trés apparente, qui représente l'émail, plus ou moins modifié. Type du genre: le Meco- rhinus primus Ameghino. * PELECYODON Ameghino, 1891. — Cráne court, étroit en avant et globuleux en arriére dans la région pariétale. Une forte créte sagittale qui s'étend jusqu'au centre des frontaux. Etranglement du cráne derriére les orbites, tres accentué. Nasaux courts, étroits et bombés transver- salement. Symphyse courte, pointue et relevée vers le haut. L'ouver- ture de la branche latérale du canal alyéolaire est placée sur la face externe de la base de la branche montante, prés du bord antérieur. Palais étroit et fort convexe en arriére; un peu plus large et con- vexe en avant. Les cinq molaires supérieures sont en série presque 789 distingue de todos los géneros antes mencionados; la parte de los mis- mos huesos que constituye los lados laterales del cráneo se prolonga más aún delante de los caniniformes y se une con las ramas externas de los intermaxilares. En el lado del cráneo, entre el borde anterior de los maxilares y el rodete formado por el alvéolo del diente canini- forme, hay una depresión bien acentuada. La sínfisis mandibular es corta, puntiaguda y dirigida hacia arriba. La abertura de la rama externa del canal alveolar está situada en el lado externo de la base de la rama ascendente de la mandíbula. El paladar es largo y con las series denta- les completamente paralelas, sin exceptuar los caniniformes. Los mo- lares son rectangulares, menos el último inferior, que es subcircular. Los caniniformes son muy pequeños, poco separados del diente si- guiente, sobre la misma línea longitudinal de los molares posteriores, siempre elípticos y usados horizontalmente de una manera más o me- nos perfecta. Tipo del género: el Xyophorus simus Ameghino. MECORHINUS Ameghino, 1894. — Los huesos nasales son dos ve- ces más largos que en los otros géneros y completamente anquilosados, sin vestigios de sutura, no formando más que un solo hueso en el cual hay un canal ancho y profundo sobre la línea media superior. Este hueso nasal único es soportado por un fuerte tabique óseo de las fosas nasales, que se extiende hasta la parte anterior del cráneo. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en el lado externo de la base de la rama ascendente. La dentadura tiene la misma forma y dis- posición general que en Hapalops, pero los dientes presentan entre la dentina y el cemento una capa de substancia casi vítrea, muy aparente, que representa el esmalte, más o menos modificado. Tipo del género: el Mecorhinus primus Ameghino. ES PELECYODON Ameghino, 1891. — Cráneo corto, estrecho adelante y globuloso atrás, en la región parietal. Una cresta sagital fuerte, que se extiende hasta el centro de los frontales. Compresión del cráneo detrás de las órbitas, muy acentuada. Nasales cortos, estrechos y abombados transversalmente. Sínfisis corta, puntiaguda y vuelta hacia arriba. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en la cara externa de la base de la rama ascendente, cerca del borde anterior. Paladar estrecho y muy convexo atrás; un pocó más ancho y convexo adelante. Los *cinco molares superiores son en serie casi continua. 790 continue; la premiére n'étant séparée de la deuxiéme que par un petit intervale. Premiére molaire supérieure trés comprimée latéralement, plate sur le cóté interne, convexe sur l'externe et un peu usée obli- quement. Deuxiéme dent supérieure, sous-circulaire; les trois autres elliptiques, avec leur grand axe transversal. Les quatre molaires inférieures sont en série continue; la premiére elliptique et placée obliquement, la deuxiéme et troisieme elliptiques et placées transversalement; et la quatriéme sous-circulaire. Type du genre: le Pelecyodon cristatus Ameghino. METOPOTHERIUM Ameghino, 1891. — Il se distingue de Pelecy- odon par la premiétre molaire supérieure, de contour elliptique, tres petite, séparée de la deuxiéme par un intervale un peu plus grand, et par la couronne usée tres obliquement. La deuxiéme molaire est beaucoup. plus grande et sous-circulaire. La .troisiéme est trés grande et rectan- gulaire. Le palais est tres élargi dans la partie antérieure et avec les maxillaires qui se prolongent en avant de la premiére paire de dents. Le front est large et plat. Les nasaux sont petits et aplatis. La créte sagittale ne parcourt que la moitié de la longueur du cráne. Type du genre: le Metopotherium splendens Ameghino. ' ZAMICRUS Ameghino, 1889. — La denture est en série continue, avec les molaires elliptiques, rectangulaires, petites et de dimention plus uniforme entr'elles que dans les autres genres. La derniére infé- rieure est sous-cylindrique; la premiére supérieure et inférieure sont elliptiques. L*ouverture de la branche externe du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe, pres du bord antérieur. Ce genre différe de Pelecyodon et de Metopotherium, par le cráne de surface supé- rieure plus lisse, sans vestiges de créte occipitale ni sagittale; cette derniére est remplacée par une gouttiére. Le supra-occipital s'étend - beaucoup en 'avant, sur la face supérieure du cráne. Type du genre: le Zamicrus admirabilis Ameghino. URANOKYRTUS Ameghino, 1894. — Le cráne est tronqué immé- diatement en avant des caniniformes, comme dans le genre Eucho- loeops, sans que sur les cótes, il s'y forme méme la lame verticale caractéristique d'Hapalops. 791 El primero de ellos no está separado del segundo más que por un pe- queño intervalo. Primer molar superior muy comprimido lateralmente, aplanado en el lado interno, convexo en el externo y usado un poco oblicuamente. Segundo diente superior subcircular; los otros tres, elíp- ticos, con su gran eje transversal. Los cuatro molares inferiores son en serie continua; el primero, elíp- tico y situado oblicuamente; el segundo y el tercero, elípticos e im- plantados transversalmente; y el cuarto, subcircular. Tipo del género: el Pelecyodon cristatus Ameghino. METOPOTHERIUM Ameghino, 1891. —Se distingue de Pelecyodon por el primer molar superior, de contorno elíptico, muy pequeño, sepa- rado del segundo por un intervalo un poco más grande y por la corona usada muy oblicuamente. El segundo molar es mucho más grande y subcircular. El tercero es muy grande y rectangular. El paladar es muy ensanchado en la parte anterior y con los maxilares prolongándose delante del primer par de dientes. La frente es ancha y plana. Los nasales son pequeños y aplanados. La cresta sagital no recorre más que la mitad del largo del cráneo. Tipo del género: el Metopotherium splendens Ameghino. ZAMICRUS Ameghino, 1889. — La dentadura es en serie continua, con los molares elípticos, rectangulares, pequeños y de dimensión más uniforme entre sí que en los demás géneros. El último inferior es sub- cilíndrico; el primero superior e inferior son elípticos. La abertura de la rama externa del canal alveolar está situada en el lado externo, cerca del borde anterior. Este género difiere de Pelecyodon y de Meto- potherium, por el cráneo de superficie superior más lisa, sin vestigios de cresta occipital ni sagital; esta última es reemplazada por un canal. El superoccipital se extiende mucho hacia delante, en la cara supe- rior del cráneo. Tipo del género: el Zamicrus admirabilis Ameghino. URANOKYRTUS Ameghino, 1894. — El cráneo es truncado inmedia- tamente delante de los caniniformes, como en el género Eucholoeops, sin que a los lados se forme la lámina vertical característica de Hapalops. 792 La créte sagittale est peu accentuée. La partie antérieure de la région frontale est bombée. Les nasaux sont petits, soudés lun a Pautre, complétement séparés des maxillaires, mais ankylosés aux frontaux, ne constituant avec ceux-ci qu'un seul os. Le palais est triangulaire, tres étroit en arriére, un peu plus large en avant et tres convexe dans la région interdentaire postérieure. Toutes les dents de chaque cóté sont en série continue, trés serrées les unes aux autres, sans intervale, méme entre la premiétre et la deuxiéme supérieures. La premiére dent supérieure est elliptique; la deuxiéme sous-cylin- drique et les trois suivantes oblongues, avec leurs coins arrondis, et leur grand axe en direction transversale de la série dentaire. La troi- siéme dent est presque deux fois aussi grosse que les autres. Type du genre: 1Uranokyrtus bombifrons Ameghino. * ADIASTEMUS Ameghino, 1894. —Ce genre il n'est connu que par la mandibule, qui est courte et a branches mandibulaires trés épaisses et avec louverture de la branche latérale du canal alvéolaire placée dans la partie antérieure de la base de la branche ascendante. Les mo- laires sont en série continue. La premiére dent est trés petite, ellip- tique, plate, sur le cóté interne, convexe sur l'externe et placé 'immé- - diatement en avant de la deuxiéme. La deuxiéme et troisieme molaires ¿nférieures sont oblongues, avec leur grand axe transversal; trés com- primées d'avant en arriére, avec les cótés interne et externe arrondis; le cóté externe étant beaucoup plus étroit que l'interne. La dernitre molaire inférieure est elliptique et placée obliquement. Type du genre: lAdiastemus compressidens Ameghino. SCHISMOTHERIUM Ameghino, 1887. — Le cráne est court et large et avec les dents proportionnellement trés grosses. Le cráne est tronqué en avant de la premiére dent, mais avec la partie latérale des maxil- laires qui s'avance un peu en forme de lame verticale, comme dans Hapalops; tandis que la partie palatine des mémes os ne se prolonge pas en avant de la premitre dent. La créte sagittale est tres haute et occupe les deux tiers de la longueur du cráne. La partie symphysaira en avant de la premiére dent est courte, basse et ronde. La région nasale antérieure est déprimée, et les os nasaux sont trés courts et larges, i L'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée en avant du bord antérieur de la base de la branche montante. 793 La cresta sagital es poco acentuada. La parte anterior de la región frontal es abombada. Los nasales son pequeños, soldados entre sí, completamente separados de los maxilares, pero anquilosados a los frontales y constituyendo con éstos un solo hueso. El paladar es trian- gular, muy estrecho atrás, un poco más ancho adelante y muy convexo en la región interdental posterior. Todos los dientes de cada lado son en serie continua, muy prietos entre sí, sin intervalo, ni aun entre el primero y el segundo superiores. El primer diente superior es elíptico, el segundo es subcilíndrico y los tres siguientes oblongos, con sus ángulos redondeados y su gran eje en dirección transversal de la serie dental. El tercer diente es casi dos veces tan grande que los otros. Tipo del género: el Uranokyrtus bombifrons Ameghino. * ADIASTEMUS Ameghino, 1894. — Este género sólo es conocido por la mandíbula, que es corta y de ramas mandibulares muy gruesas y con la abertura de la rama lateral del canal alveolar situada en la parte anterior de la base de la rama ascendente. Los molares son en serie continua. El primer diente es muy pequeño, elíptico, plano en el lado interno, convexo en el externo y está situado inmediatamente delante del segundo. Los molares segundo y tercero inferiores son oblongos, con el gran eje transversal; muy comprimidos de adelante para atrás, corn los lados interno y externo redondeados, siendo el lado externo mucho más estrecho que el interno. El último molar inferior es elíptico y está colocado oblicuamente. Tipo del género: el Adiastemus compressi- dens Ameghino. * SCHISMOTHERIUM Ameghino, 1887. — El cráneo es corto y ancho y con los dientes proporcionalmente muy grandes. El cráneo es trun- cado delante del primer diente, pero con la parte lateral de los maxi- lares avanzando un poco en forma de lámina vertical, como en Hapalops; mientras que la parte palatina de los mismos huesos no se prolonga más allá del primer diente. La cresta sagital es muy alta y ocupa los dos tercios del largo del cráneo. La parte sinfisaria es corta, baja y redonda delante del primer diente. La región nasal anterior es deprimida; y los nasales son muy cortos y anchos. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada delante del borde anterior de la base de la rama ascendente. La región interdental del paladar es fuertemente convexa y se es- trecha un poco atrás. La dentadura de cada lado es en serie continua. no existiendo más que un pequeño intervalo entre los dientes supe- 794 La région interdentaire du palais est fortement convexe et se rétrecit un peu en arriére. La denture de chaque cóté est en série continue, n'existant qu'un petit intervalle entre la premiére et la deuxiéme dents supérieures. La premitre supérieure est elliptique, comprimée laté- ralement, avec la couronne un peu usée obliquement et de dimensions assez considérables. La deuxiéme est sous-cylindrique; et les trois sui- vantes, oblongues et avec leur grand axe transversal. A la mandibule, la premitre dent est tres forte, triangulaire, avec les trois faces á peu prés du méme largeur, les coins arrondis et le cóté interne creusé per- pendiculairement; elle est implantée un peu obliquement en avant et avec la couronne usée un peu obliquement. La deuxiéme et troisiéme inférieures sont oblongues avec leur grand axe transversal, et la qua- triéme est cylindrique. Type du genre: le Schismotherium fractum Ameghino. * PREPOTHERIUM Ameghino, 1891. — Le palais est triangulaire et les séries dentaires trés convergentes en arriére. La partie palatine des maxillaires se prolonge beaucoup en avant des premiéres dents et por- tait probablement des intermaxillaires tres longs. La symphyse mandi- bulaire est allongée comme dans Scelidotherium. L'"ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée sur la face externe de la base de la branche montante. Les branches mandibulaires au des- sous de la région dentaire, ont le bord inférieur qui descend, et forme une forte courbe, avec la convexité en bas; mais á un degré moins accentué que dans le Megatherium. La premiére dent d'en haut et d'en bas est petite, cylindrique ou sous-cylindrique, usée horizontalement et séparée de la deuxiéme par une lame assez longue. Les quatre dents supérieures suivantes sont elliptiques, avec leur grand axe transversal, et diminuent rapidement de grandeur de la pre- miére á la derniére; les deux antérieures étant deux fois plus grosses que les postérieures. Les deux molaires intermédiaires de la mandi- bule sont aussi elliptiques et la derniére est sous-cylindrique. Tipe du genre: le Prepotherium Filholi Ameghino. * -_ PLANOPS Ameghino, 1887. — Le palais est étroit et tres prolongé en avant de la premiére dent, comme dans Scelidotherium. L'ouver- ture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée dans la partie antérieure de la base du bord antérieur de la branche montante. Les deux rangées des molaires supérieures sont paralléles, moins en avant 795 riores primero y segundo. El primero superior es elíptico, comprimido lateralmente, con la corona un poco usada oblicuamente y de dimen- siones bastante considerables. El segundo es subcilíndrico; y los tres siguientes son oblongos y con su gran eje transversal. El primer diente en la mandíbula es muy fuerte, triangular, con las tres caras poco más o menos del mismo ancho, los ángulos redondeados y el lado interno excavado perpendicularmente; está implantado un tanto oblicuamente adelante y tiene la corona usada un tanto oblicuamente. El segundo y tercero inferiores son oblongos, con su gran eje transversal; y el cuarto es cilíndrico. Tipo del género: el Schismotherium fractum Ame- ghino. PREPOTHERIUM Ameghino, 1891. — El paladar es triangular y las series dentales muy convergentes hacia atrás. La parte palatina de los maxilares se prolonga mucho delante de los primeros dientes y proba- blemente tenía intermaxilares muy largos. La sínfisis mandibular es alargada como en Scelidotherium. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en la cara externa de la base de la rama ascendente. Las ramas mandibulares tienen, debajo de la región den- tal, el borde inferior descendente y forma una fuerte curva con la con- vexidad abajo, pero en un grado menos acentuado que en Megatherium. El primer diente de arriba y de abajo es pequeño, cilíndrico o sub- cilíndrico, usado horizontalmente y separado del segundo por una lá- mina bastante larga. Los cuatro dientes superiores siguientes son elípticos, con su gran eje transversal y disminuyendo rápidamente de tamaño del primero al úl- timo; los dos anteriores son dos veces más grandes que los posteriores. Los dos molares intermedios de la mandíbula también son elípticos; y el último es subcilíndrico. Tipo del género: Prepotherium Filholi Ameghino. PLANOPS Ameghino, 1887. — El paladar es estrecho y muy prolon- gado delante del primer diente, como en Scelidotherium. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada en la parte anterior de la base del borde anterior de la rama ascendente. Las dos filas de molares superiores son paralelas, menos adelante, entre el primer par de dientes, donde divergen un poco. El primer diente superior es pequeño, elíptico, sobre la misma línea de los molares posteriores y separado del segundo por un pequeño intervalo; está usado un poco oblicuamente 796 entre la: premiére paire de dents, oú elles divergent un peu. La pre- miére dent supérieure est petite, elliptique, sur la méme ligne des molaires postérieures et séparée de la deuxiéme par un petit inter- valle; elle est usée un peu obliquement ou presque horizontalement, présentant la surface de trituration excavée au centre, comme dans les autres molaires. Les autres quatre molaires supérieures sont oblon- go-rectangulaires, avec leur grand axe transversal. La troisiéme mo- laire supérieure est deux fois plus grosse que les autres; et la cin- quiéme est trés petite. La derniére molaire inférieure est cylindrique. Type du genre: le Planops longirostratus Ameghino. * PARAPLANOPS Ameghino, 1891. — N'est représenté que par un palais incomplet avec une partie de la denture. La premitre dent est petite, elliptique et usée obliquement. Les molaires son oblongues avec leur grand axe transversal et le cóté interne plus large que l'externe. Les séries dentaires sont complétement paralléles. Le palais est tres étroit, d'égale largeur dans toute sa région interdentaire, tres long, avec cinq crétes longitudinales; la surface est trés rugueuse et il est concave ou comme excavé dans toute sa longueur; ce dernier carac- tere distingue nettement ce genre de tous les autres gravigrades de la formation Santa-cruzienne. Type du genre: le Paraplanops oblongus Ameghino. ANALCIMORPHUS Ameghino, 1891. — Ce genre se distingue de Prepotherium par la deuxiéme molaire supérieure, qui est petite et cylindrique, tandis que cette méme dent dans le dernier genre, est plus grosse que toutes les autres et de la méme forme oblongo-rectangu- laire. La troisieme molaire supérieure est trés grosse; et la derniére “beaucoup plus petite et avec la face perpendiculaire postérieure plate ou peu convexe; jamais excavée. La premiére molaire d'en haut et d'en bas est petite, cylindrique, usée horizontalement, mais séparée de la deuxiéme par une barre assez longue. La derniére molaire infé- rieure est sous-circulaire. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée sur le cóté externe de la base de la branche ascendante. Type du genre: 1'Analcimorphus inversus Ameghino. * EUCHOLOEOPS Ameghino, 1887; Lydekker, page 95. — L'auteur donne Hapalops comme synonyme certain de ce genre, ce qui est une erreur, comme je l'ai démontré plus en arriére. Les caractéres de 797 o casi horizontalmente, presentando la superficie de trituración exca- vada en el centro, como en los demás molares. Los otros cuatro molares - superiores son oblongorrectangulares, con su gran eje transversal. El tercer molar superior es dos veces más grande que los otros; y el quinto es muy pequeño. El último molar inferior es cilíndrico. Tipo del género: el Planops longirostratus Ameghino. PARAPLANOPS Ameghino, 1891. — Está representado tan sólo par un paladar incompleto, con una parte de la dentadura. El primer diente es pequeño, elíptico y usado oblicuamente. Los molares son oblongos, con su gran eje transversal y el lado interno más ancho que el externo. Las series dentales son completamente paralelas. El paladar es muy estrecho, de anchura igual en toda su región interdental, muy largo, con cinco crestas longitudinales; su superficie es muy rugosa y es cón- cavo o como excavado en toda su extensión; este último carácter distingue netamente a este género de todos los demás gravígrados de la formación Santacruceña. Tipo del género: el Paraplanops oblon- gus Ameghino. ANALCIMORPHUS Ameghino, 1891. — Este género se distingue de Prepotherium por el segundo molar superior, que es pequeño y cilín- _drico, mientras que este mismo diente es, en este último género, más grande que todos los demás y de la misma forma oblongorrectangular. El tercer molar superior es muy grande; y el último, mucho más pe- queño y con la cara perpendicular posterior plana o poco convexa, nunca excavada. El primer molar de arriba y de abajo es pequeño, cilíndrico, usado horizontalmente, pero separado del segundo por una barra bastante larga. El último molar inferior es subcircular. La aber-” tura de la rama lateral del canal alveolar está situada en el lado externo de la base de la rama ascendente. Tipo del género: el Analcimorphus inversus Ameghino. * EUCHOLOEOPS Ameghino, 1887. — Lydekker, página 95. — El au- tor da a Hapalops como sinónimo cierto de este género, lo que importa un error que ya ha quedado demostrado por mí más atrás, al especificar los caracteres de estos dos géneros. De manera, pues, que no tengo 798 ces deux genres je les ai donné plus en arriére, et je n'ai plus a y revenir. Mais en plus de cela, le genre Eucholoeops de Lydekker com- prend des formes diverses et disparates; il assigne á ce genre un cer- tain nombre de caractéres, dont la presque totalité se retrouve sur une vingtaine de genres différents, de la méme formation, ou d'autres, par exemple: les ongles fendues perpendiculairement, la forme générale du cráne ressemblant a Mylodon, les nasaux courts, la forme des inter- maxillaires, le nombre et la forme des molaires, l'humérus perforé, le troisiéme trochanter du fémur, etc.; je ne veux donc m'arréter que sur les caractéres erronés, qui ne se retrouvent chez aucune forme. L'échancrure du cóté externe des nasaux, dont il parle, je ne sais pas ce que c'est; et je ne vois rien de semblable. Ce qu'il dit des pieds est complétement erroné; les phalanges du pied antérieur ne sont pas d'une longueur exceptionnelle; et les métatarsiens, au lieu d'étre longs comme il le dit, sont plutót courts. La phalange onguéale, énorme et comprimée, du troisiéme doigt, est une exagération de P'auteur, car elle n'est pas plus grande que dans la plupart des gravigrades connus. La remarque de que les phalanges onguéales n'avaient pas de gaine, ou elle était rudimentaire est également erroné; la gaine étant toujours présente et aussi bien développée que dans les gravigrades pampéens. Du reste, les observations de M. Lydekker sur les pieds d'Eucho- loeops sont faites sur des matériaux isolés incomplets, ou confondus, et probablement n'appartenant pas á ce genre; tel est le cas du doigt troisigme de la main, qu'il cite a la page 98, comme représenté dans la planche LX, figure 6. Ces débris proviennent d'un squelette fabri- qué avec des débris de tous genres, sur lequel j'aurais l'occasion de revenir. Une partie au moins de ces restes n'appartiennent pas a des gravigrades, et méme a des édentés, sinon a des ongulés, comme va nous le démontrer l'examen de la premiére espice que M. Lydekker place dans ce genre: l'Eucholoeops titan Lydekker, page 98. Cette espéce, décrite comme nouvelle, et dont la taille, d'aprés lui, s'approcherait de celle de Scelidotherium, est basée sur des débris de trois genres distincts, tous différents d'Eucholoeops; ces genres sont: Prepotherium, un autre genre d'édenté inconnu et 1'Homalodontothe- rium; ce dernier, étant, comme je l'ai dit, un ongulé! La phalange onguéale représentée sur la planche LX, figure 9, vue d'en haut, se distingue par l'abscence de gaine, par la partie antérieure de la face inférieure, qui est absolument plate dans le sens transver- sal, et par le bout qui n'est pas fendu. Il y a long temps que je pos- sede des pidces semblables, et malgré la légóreté qui m'attribue l'auteur. je n'ai jamais osé leur donner un nom. Elles sont d'un édenté abso- lument inconnu, et qui d'aprés ces piéces, devrait étre tres différent de tous les autres de la méme formation. 799 para qué volver a ocuparme del asunto. Pero es que, además, el género Eucholoeops de Lydekker comprende formas diversas y desiguales: 12 asigna a este género cierto número de caracteres, que en su casi tota- lidad se encuentran en una veintena de géneros diferentes, de la misma formación o de otras; por ejemplo: las uñas hendidas perpendicular- mente, la forma general del cráneo semejante a Mylodon, los nasales cortos, la: forma de los intermaxilares, el número y la forma de los molares, el húmero perforado, el tercer trocánter del fémur, etc. No quiero detenerme, pues, como no sea en los caracteres equivocados, los cuales no se encuentran en ninguna de las formas. Yo no sé lo que es la escotadura del lado externo de los nasales, de la cual él habla, y no veo nada semejante a ella. Lo que dice con respecto a los pies es por completo erróneo; las falanges del pie ante- rior no son de un largo excepcional; y los metatarsianos, en vez de ser largos, como él lo afirma, son más bien cortos. La falange ungueal, enorme y comprimida, del tercer dedo, es una exageración del autor, por cuanto ella no es más grande que en la mayor parte de los graví- grados conocidos. La observación de que las falanges ungueales carecían de vaina o era ella rudimentaria, es igualmente errónea, porque la vaina está siempre presente y es tan bien desarrollada como en los gravígrados pampeanos. Por lo demás, las observaciones de Lydekker acerca de los pies de Eucholoeops están hechas en materiales aislados incompletos, o con- fundidos, y que lo probable es que no pertenecen al género. Tal ocurre, por ejemplo, con el dedo tercero de la mano, citado por él en la pá- gina 98 como representado en la figura 6 de la lámina LX. Esos restos provienen de un esqueleto construído con restos de todos los géneros; y he de tener ocasión de volver a ocuparme de este asunto. Una parte, por lo menos, de esos restos no pertenecen a gravígrados, ni siquiera a desdentados, sino a ungulados, cual nos lo va a demostrar el examen de la primera especie que el señor Lydekker coloca en este género: el Eucholoeops titan Lydekker, página 98. Esta especie, descripta como nueva, y cuya talla, según el autor, se aproximaría a la de Scelidotherium, está basada en restos de tres gé- neros distintos, todos ellos diferentes de Eucholoeops. Esos géneros son: Prepotherium, otro género de desdentado desconocido y Homalodonto- therium. ¡Ya tengo dicho que este último es un ungulado! La falange ungueal representada en la figura 9 de la lámina LX, vista desde arriba, se distingue por la ausencia de vaina, por la parte anterior de la cara inferior (que es absolutamente. plana en el sentido transversal) y por la extremidad, que no es hendida. Hace ya mucho tiempo. que obran en mi poder piezas semejantes; y a pesar de la ligereza de que me acusa el autor, no me he atrevido nunca a darles 800 Cette piéce est donné comme étant du pied; je crois, au contraire, qw'elle est de la main. PREPOTHERIUM POTENS Ameghino = Eucholoeops titan pour Lydek- ker (in parte), pages 98 et 99; planche LX, figure 5. — Le fémur qu'il prend comme type de l'espéce, et dont il donne la figure sans des- cription, appartient au Prepotherium potens. A J'en avais donné la description d'un échantillon incomplet (49). PREPOTHERIUM FILHOLr Ameghino = Eucholoeops titan pour Lydek- ker (in parte), pages 98 et 99; planche LX, figure 11.—- La phalange onguéale représentée par cette figure sans description est donnée par Pauteur, comme étant la phalange onguéale du troisieme doigt de la main du méme animal, que le fémur mentionné plus en arriére. C'est, au contraire, une phalange onguéale du pied postérieur d'une espéce plus petite: le Prepotherium Filholi Ameghino. HOMALODONTOTHERIUM SEGOVIAE Ameghino = Eucholoeops titan pour Lydekker (in parte), pages 98 et 99, planche LX; figure 8. — La piéce dont il donne la figure sans description, comme étant une phalange onguéale du pied postérieur de l'Eucholoeops titan, n'est pas d'un éden- té, sinon d'un ongulé. La forme de la surface d'articulation est com- plétement différente de celle si caractéristique des édentés. Cette piéce est une phalange du pied antérigur d'Homalodontotherium Se- goviae, comme l'on peut s'en assurer, en la comparant aux phalanges du pied que de cet animal j'ai figuré dans cette méme brochure, page 457. Aprés que l'on a démontré que les phalanges semblables que Pon avait attribué a des édentés sont du Chalicotherium, et aprés que j'avais décrit les phalanges de 1'Homalodontotherium, comme ayant la - méme forme, l'erreur de M. Lydekker est de nature á surprendre. EUCHOLOEOPS INGENS Ameghino; Lydekker, pages 99 et 100.— A cette espéce, l'auteur il réunit les Eucholoeops: infernalis et adteger; et les Hapalops: rectangularis, ellipticus et indifferens. Les caractéres de lEucholoeops ingens je les ai donné avec assez de détails (50). Je rappelerai seulement que cette espéce se distingue par sa taille, plus considérable que celle de toutes les autres connues du méme genre, par les branches mandibulaires tres fortes et fortement descendantes en dessous de la région dentaire, par le bord antérieur de l'apophyse (49) Dans F. AmecHINO: Enumération synoptique d'especes de Mammiféres fossiles, etc., page 164; Buénos-Ayres, 1894. (50) Dans F. AmrcHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamiferos fósiles de la Re- pública Argentina, pages 693 et 694; Buénos-Ayres, 1889. 801 un nombre. Son de un desdentado en absoluto desconocido y que, a juzgar por esas piezas, debería ser muy diferente de todos los demás de la misma formación. La pieza es presentada como perteneciente al pie; y yo pienso, por el contrario, que pertenece a la mano. PREPOTHERIUM POTENS Ameghino = Eucholoeops titan para Lydekker (in parte), páginas 98 y 99, lámina LX, figura 5.— El fémur de que el autor se sirve como de tipo de la especie y cuya figura presenta, sin describirla, pertenece a Prepotherium potens. Ya había dado yo la descripción de un ejemplar incompleto (49). PREPOTHERIUM FiLHOLI Ameghino = Eucholoeops titan para Lydek- ker (in parte), páginas 98 y 99, lámina LX, figura 11.— La falange ungueal representada por esta figura sin descripción, es presentada por el autor como si fuese la falange ungueal del tercer dedo de la mano del mismo animal que el fémur que acaba de mencionarse. Es, por el contrario, una falange ungueal del pie posterior de una especie más pequeña: el Prepotherium Filholi Ameghino. HOMALODONTOTHERIUM SEGOVvIAE Ameghino — Eucholoeops titan para Lydekker (in parte), páginas 98 y 99, lámina LX, figura 8.— La pieza cuya figura presenta sin descripción como si fuese una falange ungueal del pie posterior de Eucholoeops titan, no es de un desdentado, sino de un ungulado. La forma de la superficie de articulación es por completo distinta a la tan característica de los desdentados. Esta pieza es una falange del pie anterior de Homalodontotherium Segoviae, tal como puede verse comparándola con las falanges del pie que de este animal he figurado «en la página 457 de esta misma obra. Después que ha sido demostrado que las falanges semejantes que habíansele atribuído a los desdentados son de Chalicotherium y después que yo tenía descriptas las falanges de Homalodontotherium, como que tienen la misma forma, el error del señor Lydekker es de naturaleza tal que sorprende. EucHOLOEOPS INGENS Ameghino; Lydekker, páginas 99 y 100. — En esta especie el autor reune a los Eucholoeops: infernalis y adteger; y los Hapalops: rectangularis, ellipticus e indifferens. He dado con suf:- cientes detalles los caracteres de Eucholoeops ingens (50). De manera. pues, que me limitaré a recordar tan sólo que esta especie se distingue por su tamaño, que es más considerable que el de todas las otras cono- cidas del mismo género, por las ramas mandibulares muy fuertes y (49 En F. AmecHINO: Enumération synoptique des espéces de Mammiféres fossiles des formations .éocónes de Patagonie, página 164; Buenos Aires, 1894. (50) En F. AmecHiN0: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la dba blica Argentina, páginas 693 y 694; Buenos Aires, 1889. AMEGHINO — V. X1 51 cta, 802 coronoide, qui est presque vertical et par les caniniformes inférieures, triangulaires et dont la face de trituration tres oblique et pyramidale, regarde en avant. Le cráne est long de 17 a 18 centimétres et la branche mandibulaire en dessous de la région dentaire, a 45 centi- métres de hauteur. : Exception faite du cráne qui m'a servi de type pour fonder l'espéce, aucun des débris dont M. Lydekker fait mention comme étant de cette espéce, ne lui appartient pas, et ceux dont il donne la figure, exception - d'une ou deux piéces, ne sont méme pas de ce genre. EucHOLOEOPS INFERNALIS Ameghino = Eucholoeops ingens pour Ly- dekker, page 99. —Selon lui, cette espéce a été fondée sur un cráne du genre Pseudhapalops et mélangée avec d'autres d'Eucholoeops in- gens. Cela est une erreur; le cráne est bien d'Eucholoeops, car les caniniformes sont en dehors de la série dentaire, et les maxillaires, sur les cótés latéraux, ne se prolongent pas en avant de la caniniforme, en forme de lame verticale, comme en est le cas dans Hapalops et Pseudhapalops. L'espéce se distingue facilement par la taille moins considérable, le palais moins élargi en arriére et les nasaux plus longs et qui se prolongent par en arriére, entre la partie antéricure des frontaux. HAPALOPS ADTEGER Ameghino = Eucholoeops ingens pour Lydekker, page 99. — L'identification d'Eucholoeops (antea), adteger Ameghino, avec lEucholoeops ingens, est également erronée. Il suffit de lire la description originelle des premiers débris connus de cette espéce (51), pour s'apercevoir qu'il est absolument impossible de la confondre avec celle-ci. Il s'en distingue nettement par le palais étroit en avant, les caniniformes tres petites et la taille beaucoup moins considérable. Les différences étaient si grandes, que j'ai indiqué la probabilité que ces restes soient d'un autre genre, et plus tard, avec d'autres débris en présence, j'ai transféré l'espéce dans le genre Hapalops. HAPALOPS INDIFFERENS Ameghino = Eucholoeops ingens pour Lydek- ker, page 99, planche LIX, figure 2. — D'aprées l'auteur, le genre Ha- palops aurait été fondé sur des mandibules d'Eucholoeops; car, dit-il, une branche. mandibulaire droite du Musée de La Plata, que j'avais étiqueté comme d'Hapalops indifferens, ne différe en rien de celle d'Eucholoeops ingens, sauf ses dimensions un peu moindres. Cette piéce doit étre en effet celle qui m'a servi de type, et dont j'ai donné (51) Dans F. AmecHiN0o: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, pages 693 et 694; Buenos-Ayres, 1889. 803 fuertemente descendentes debajo de la región dental, por el borde anterior de la apófisis coronoides, que es casi vertical, y por los canini- formes inferiores, triangulares y cuya cara de trituración, muy oblicua y piramidal, mira hacia adelante. El cráneo tiene un largo de 17 a 18 centímetros y la rama mandibular, debajo de la región dental, tiene 45 centímetros de altura. Con excepción del cráneo que me sirvió de tipo para fundar la es- pecie, ninguno de los restos citados por Lydekker como pertenecientes a esta especie le pertenecen y los figurados por él, con excepción de * una o dos piezas no son ni siquiera de este género. EuCcHOLOEOPS INFERNALIS Ameghino = Eucholoeops ingens para Ly- dekker, página 99. — Según el autor, esta especie ha sido fundada en un cráneo del género Pseudhapalops y mezclado con otros de Eucholoeops ingens. Eso es un error. El cráneo es perfectamente de Eucholoeops, porque los caniniformes están fuera de la serie dental y los maxilares, en sus costados laterales, no se prolongan hacia adelante del canini- forme en forma de lámina vertical, tal como sucede en Hapalops y Pseudhapalops. La especie se distingue fácilmente por su tamaño me- nos considerable, por el paladar menos ensanchado hacia atrás y los nasales más largos y que se prolongan hacia atrás entre la parte ante- rior de los frontales. : HAPALOPS ADTEGER Ameghino = Eucholoeops ingens para Lydekker, página 99. — La identificación de Eucholoeops (antea), adteger Ame- ghino, con Eucholoeops ingens, es asimismo equivocada. Basta leer la descripción original de los primeros restos que se conocieron de esta especie (51), para ver que es absolutamente imposible confun- dirla con ella. Se distingue netamente de ella por el paladar estrecho adelante, los caniniformes muy pequeños y el tamaño mucho menos considerable. Las diferencias eran tan grandes, que apunté la proba- bilidad de que esos restos fuesen de otro género; y más tarde, en presencia de otros restos, transferí la especie al género Hapalops. HAPALOPS INDIFFERENS Ameghino = Eucholoeops ingens para Lydek- ker, página 99, lámina LIX, figura 2.— Según el autor, el género Hapalops debió ser fundado en mandíbulas de Eucholoeops, porque (dice) una: rama mandibular derecha del Museo de La Plata que yo había rotulado como de Hapalops indifferens no difiere en nada de la de Eucholoeops ingens, salvo en sus dimensiones un poco menores. Esa pieza debe ser, en efecto, la que me sirvió de tipo y cuya descripción (31) En F. AmecHiNo: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Repú- blica Argentina, páginas 693 y 694; Buenos Aires, 1889. 804 ía description (52). Si le lecteur veut bien comparer cette description avec celle de la mandibule d'Eucholoeops, donnée par moi á la pa- ge 693 du méme ouvrage, il s'apercevrá facilement qu'il y a entre les deux d'autres différences que les dimensions. La mandibule d'Hapa- lops indifferens j'ai dit qw'elle a la caniniforme petite, elliptique et peu séparée des autres dents; tandis que dans Eucholoeops j'ai dit que la méme dent est trés forte, implantée dans un bourrelet externe de la mandibule et de section triangulaire. La mandibule d'Hapalops indifferens est de symphyse trés longue et large, et de bord inférieur tres descendante; et celle d'Eucholoeops, est de symphyse plus courte et pointue et de bord inférieur convexe. La mandibule d'Hapalops indifferens a l'ouverture de la branche ascendante sur le bord antérieur de la base de l'apophyse coronoide, comme dans le genre Orthotherium; et la mandibule 4'Eucholoeops a la m:iéme ouverture sur la face externe de la branche ascendante, comme dans le genre Megalonyx. Comment est-il donc possible d'affirmer que sauf la taille, il n'y a pas de différences entre ces deux piéces? L'Hapalops indifferens est un animal complétement distinct de 1'En- choloeops ingens. : Le cráne représenté par Lydekker sur la planche LIX, figure 2, comme d'Eucholoeops ingens, est également d'Hapalops indifferens; d'apres lui ce cráne ne différe de celui qui a servi de type a Eucho- loeops ingens, que par ses dimensions un peu moindres et les canini- formes plus minces. Mais lexamen de la figure démontre qu'il n'en est pas ainsi; la différence de taille et la petitesse des caniniformes, est accompagnée par un élargissement beaucoup moins considérable de la partie anté- rieure du palais. Les intermaxillaires me se prolongent pas en arriére entre les caniniformes et les maxillaires ne sont pas tronqués en avant des caniniformes, comme dans Eucholoeops, sinon qu'ils se prolongent en avant sur les cótés latéraux, en forme de lames verticales. Ce der- nier caractére est tres visible en comparant cette figure avec celle du numéro 3 de la. méme planche, qui représente la partie antérieure du cráne d'un vrai Eucholoeops. Les nasaux sont aussi plus prolongés en avant et si l'auteur avait donné la vue frontale du méme cráne, on aurait pu voir que les os nasaux sont étroits et allongés et non courts et larges, comme dans Eucholoeops; que la créte sagittale a une toute autre forme, etc. La longueur du cráne est de 18 a 19 centimétres. Le cráne incomplet figuré sur la méme planche LIX, figures 1 et la, vu d'en bas et de / (52) Dans F. AmecHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, pages 687 et 688; Buenos-Ayres, 1889. 805 hice (52). Si el lector desea comparar esta descripción con la de la man- díbula de Eucholoeops hecha por mí en la página 693 de la obra citada, verá en seguida con toda facilidad que entre las dos median otras dife- rencias más que las de las dimensiones. He dicho que la mandíbula de Hapalops indifferens tiene el caniniforme pequeño, elíptico y poco sepa- rado de los demás dientes, mientras que el mismo diente es más fuerte en Eucholoeops e implantado en un rodete externo de la mandíbula y de sección triangular. La mandíbula de Hapalops indifferens es de sínfisis muy larga y ancha y de borde inferior muy descendente; y la de Eucho- loeops es de sínfisis más corta y puntiaguda y de borde inferior convexo. La mandíbula de Hapalops indifferens tiene la abertura de la rama ascendente sobre el borde anterior de la base de la apófisis coronoides, como en el género Orthotherium; y la mandíbula de Eucholoeops tiene la misma abertura en la cara externa de la rama ascendente, como en el género Megalonyx. ¿Cómo es, pues, posible afirmar que, salvo el tamaño, no hay otras diferencias entre esas dos piezas? El Hapalops indifferens es un animal completamente distinto del Eucholoeops ingens. El cráneo representado por Lydekker en la figura 2 de la lámina LIX, como de Eucholoeops ingens es también de Hapalops indifferens. En su concepto, este cráneo no difiere del que sirvió de tipo para fundar el Eucholoeops ingens, más que por sus dimensiones un poco menores y los caniniformes más delgados. Pero el examen de la figura demuestra que ello no es así. La dife- rencia de tamaño y la pequeñez de los caniniformes están acompaña- das por un ensanchamiento mucho menos considerable de la parte ante- rior del paladar. Los intermaxilares no se prolongan hacia atrás entre los caniniformes y los maxilares no son truncados hacia adelante de los caniniformes, como en Eucholoeops, sino que se prolongan hacia adelante en los lados laterales en forma de láminas verticales. Este último carácter es muy visible cuando se compara esta figura con la del número 3 de la misma lámina, que representa la parte anterior del cráneo de un verdadero Eucholoeops. Los nasales son también más prolongados hacia adelante; y si el autor hubiese dado la vista frontal del mismo cráneo, se habría podido ver que los huesos nasales son estrechos y alargados y no cortos y an- chos como en Eucholoeops; que la cresta sagital tiene enteramente otra forma, etc.'El largo del cráneo tiene de 18 a 19 centímetros. El cráneo incompleto representado en la misma lámina LIX, figuras 1 y 1 a, visto desde abajo y de costado, y descripto más adelante bajo el nombre de Pseudhapalops infernalis, es también de esta especie. (52) En F. AmecHINO: Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la Re- pública Argentina, páginas 687 y 688; Buenos Aires, 1889. 806 cóté, et décrit plus en avant sous le nom de Pseudhapalops infernalis, est aussi de cette espéce. HAPALOPS ELLIPTICUS Ameghino = Eucholoeops ingens pour Lydek- ker, page 99. — Pas un mot sur les raisons qui l'ont conduit a établir cette identification. Je n'ai qu'a rappeler qu'il s'agit d'un animal au moins une moitié plus petit et dont la mandibule, ainsi que le cráne, présentent tous les caractéres du genre Hapalops, pour que P'on com- prend la sans-raison de ce rapprochement. La mandibule se distingue de celle des autres espéces du méme genre, par les molaires, de coins plus arrondis, et par la caniniforme, trés petite, cylindrique, implantée verticalement et séparée de la dent suivante, par un intervalle trés court. HAPALOPS RECTANGULARIS Ameghino = Eucholoeops ingens pour Ly- dekker, page 99. — Pas un mot sur les raisons qui l'ont conduit a cette identification. L'Hapalops rectangularis est précisément le type du genre Hapalops; on n'a qu'a rappeler les caractéres de ce genre pour prouver lc peu de fondement de cette identification. Pourtant, j'aurais a revenir sur cette espéce, car la mandibule est décrite plus loin et figurée sous une autre dénomination générique et spécifique. EUucHOLOEOPS EXTERNUS Ameghino = Eucholoeops ingens pour Ly- dekker, page 100, planche LIX, figures 3 et 4; et planche LX, figure 1. — La partie antérieure du cráne, qu'il mentionne a la page 100 et qu'il figure sur la planche LIX, figure 3, ainsi que le cráne complet men- tionné 4 la méme page et figuré vu d'en haut sur la planche LIX, figure 4, et de cóté sur la planche LX, figure 1, comme étant d'Eucho- loeops ingens, sont en effet de ce genre; mais d'une espéce différente, que j'ai décrit sous le nom d'Eucholoeops externus. Parmi les carac- téres les plus notables servant á la distinguer d'Eucholoeops ingens, je ferai mention de sa taille plus petite, la branche mandibulaire moins | forte et avec la région dentaire beaucoup moins descendante, et le bord antérieur de l'apophyse coronoide beaucoup plus incliné en arriére. Les caniniformes inférieures trés grosses, de contour triangulaire et avec les coins aigus, présentent la surface oblique de trituration qui - regarde latéralement en dehors et non en avant, comme dans l'espéce précédente, ce qui donnait á la face un caractére bien différent; le cráne a 14 centimétres de longueur et les branches mandibulaires au- dessous des molaires, n'ont que 32 millimétres d'hauteur. PSEUDHAPALOPS FORTICULUS Ameghino = Eucholoeops ingens pour Lydekker, page 100, planche LX, figures 3 et 3a.— La mandibule d'Eucholoeops est décrite par l'auteur comme d'extrémité courte et large et de bord inférieur en forme de U; il donne, comme étant 807 HAPALOPS ELLIPTICUS Ameghino = Eucholoeops ingens para Lydekker, página 99. — Ni una sola palabra con respecto a las razones que han inducido al autor a hacer esta identificación. Me basta recordar que se trata de un animal por lo menos una mitad más pequeño y cuya mandí- bula, lo mismo que el cráneo, presentan todos los caracteres del género Hapalops, para que se comprenda la sinrazón de este acercamiento. La mandíbula se distingue de la de las demás especies del mismo gé- nero, por los molares, de ángulos más redondeados, y por el canini: forme, muy pequeño, cilíndrico, implantado verticalmente y separado del diente que le sigue por un intervalo muy corto. HAPALOPS RECTANGULARIS Ameghino = Eucholoeops ingens para Ly- dekker, página 99. — Ni una palabra con respecto a las razones que lo han inducido a hacer esta identificación. El Hapalops rectangularis es, precisamente, el tipo del género Hapalops; no hay más que recor- dar los caracteres de este género para probar el poco fundamento de esta identificación. Sin embargo, tendré que volver a ocuparme de esta especie, porque la mandíbula está descripta más lejos y figurada con otra denominación genérica y específica. EucHOLOEOPS EXTERNUS Ameghino = Eucholoeops ingens para Ly- dekker, página 100, lámina LIX, figuras 3 y 4; y lámina LX, figura 1. — La parte anterior del cráneo mencionada por Lydekker en la página 100 - y representada en la figura 3 de la lámina LIX, lo mismo que el cráneo completo mencionado en la misma página y representado visto desde arriba en la figura 4 de la lámina LIX y de lado en la figura 1 de la lámina LX, como si fuese de Eucholoeops ingens, son, en efecto, de este género, pero de una especie distinta, a la cual he descripto bajo el nombre de Eucholoeops externus. Entre los caracteres más notables que sirven para distinguirle de Eucholoeops ingens, citaré su tamaño más pequeño, la rama mandibular menos fuerte y con la región dental mucho menos descendente y el borde anterior de la apófisis coro- noides mucho más inclinado hacia atrás. Los caniniformes inferiores, muy grandes, de contorno triangular y con los ángulos agudos, presen- tan la superficie oblicua de trituración mirando lateralmente hacia afuera y no hacia adelante, como en la especie precedente, lo que le debía dar a la cara un carácter bien diferente. El cráneo tiene 14 centímetros de largo; y las ramas mandibulares, debajo de los molares, sólo tienen 32 milímetros de altura. PSEUDHAPALOPS FORTICULUS Ameghino = Eucholoeops ingens para Ly- dekker, página 100, lámina LX, figuras 3 y 3a.—- La mandíbula de Eucholoeops está descripta por el autor como teniendo extremidad corta y ancha y de borde inferior en forma de U; presenta como si fuese 808 d'Eucholoeops ingens une mandibule inférieure qu'il représente sur la planche LX, figures 3 et 3a. .L'extrémite antérieure de la mandibule d'Eucholoeops n'est pas large, sinon, au contraire, tres étroite et pointue. . Quant a lVéchantillon figuré il n'a absolument rien du genre Eucho- loeops; la symphyse est large et non rétrecie; et la dent caniniforme, au lieu d'étre grande, triangulaire et rejetée en dehors, est tres petite, cylindrique et presque sur la méme ligne de la série dentaire. Les caractéres de cette piéce concordent complétement avec ceux de la mandibule de Pseudhapalops forticulus. Quant a la détermination comme d'Eucholoeops ingens, des pha- langes onguéales qu'il représente sur la méme planche, figures 10 et 10 a on ne peut pas la prendre en considération, car il s'agit de piéces isolées, dont la référence est pour le moment presque impossible; celle représentée par la figure 10a n'est probablement méme pas du pied de devant, sinon de celui de derriére. * PSEUDHAPALOPS Ameghino; Lydekker, page 100. — 11 donne Hyperleptus comme étant un synonyme probable de ce genre, bien qu'il ne soit pas súr que Pseudhapalops soit génériquement différent d'En- choloeops. Pourtant, il adopte le genre en prennant pour type le cráne que j'ai figuré comme de Pseudhapalops Rutimeyeri, mais il ajoute qu'il a formulé des nouveaux caractéres, ne tenant pas compte de ceux que j'ai donné. Malheuresement, les quelques caractéres formulés par M. Lydekker, sont des caractéres de peu de spécialisation, qu'on les retrouve comme caracteres généraux dans une douzaine de genres différents, de la méme formation. Avec ces caractéres il est impossible de distinguer le genre Pseudhapalops de: Hapalops, Hyperleptus, Xyophorus, Parha- palops, Amphihapalops, Amarorhynchus et plusieurs autres genres de la méme formation. On pourrait aussi le confondre avec des genres plus modernes, comme Orthotherium,. Nothropus, etc.; plus en arriére, on trouverá les caractéres les plus saillants de ce genre et ceux des autres du méme groupe, procédant de la méme formation.. Je ne ferai, avant de terminer, qu'indiquer qu'avec ces caractéres M. Lydekker, sous le nom de Pseudhapalops, a décrit et figuré des débris de ce genre, du genre précédent Eucholoeops et aussi des gen- res: Hapalops, Hyperleptus et Xyophorus. PSEUDHAPALOPS RUTIMEYERI Ameghino; Lydekker, page 101, pl. LIX, figure 5.— L'auteur ne donne pas une description de l'espéce, ni 809 de Eucholoeops ingens una mandíbula inferior cuya figura da en los grabados 3 y 3a de la lámina LX. La extremidad anterior de la mandíbula de Eucholoeops no es ancha, sino, por el contrario, muy estrecha y puntiaguda. ; Por lo que concierne al ejemplar representado, digo que no tiene absolutamente nada del género Eucholoeops; la sínfisis es ancha y no angostada; y el diente caniniforme, en lugar de ser grande, triangular y echado hacia afuera, es muy pequeño, cilíndrico y casi sobre la misma línea de la serie dental. Los caracteres de esta pieza concuerdan por completo con los de la mandíbula de Pseudhapalops forticulus. Y por lo que se refiere a la determinación como de Eucholoeops in- gens que hace de las falanges ungueales que presenta en las figu- ras 10 y 10 a de la misma lámina, no puede tomársele en consideración porque se trata de piezas aisladas, cuya referencia es por el momento casi imposible; y la pieza representada por la figura 10 a, probable- mente no es del pie delantero sino del de atrás. PSEUDHAPALOPS Ameghino; Lydekker, página 100. — El autor da a Hyperleptus como probable sinónimo de este género, por más que no esté seguro de que Pseudhapalops sea genéricamente distinto de Eucholoeops, no obstante lo cual adopta el género tomando por tipo el cráneo presentado por mí como de Pseudhapalops Rutimeyeri, pero agre- gando que ha formulado nuevos caracteres, sin tomar para nada en cuenta los formulados por mí. Infortunadamente esos pocos caracteres formulados por el señor Ly- dekker son caracteres de poca especialización, a los cuales se les en- cuentra como caracteres generales en una docena de géneros diferentes, de la misma formación. Con tales caracteres resulta imposible distin- guir al género Pseudhapalops de: Hapalops, Hyperleptus, Xyophorus, Parhapalops, Amphihapalops, Amarorhynchus y varios otros géneros de la misma formación. Se podría también confundirle con géneros más modernos, tales como Orthotherium, Nothropus, etc. Más atrás pueden consultarse los caracteres más resaltantes del mismo grupo, procedente de la misma formación. Antes de terminar, diré que con tales caracteres el señor Lydekker ha descripto y figurado, bajo el nombre de Pseudhapalops, restos de este género, del precedente género Eucholoeops y también de los gé- neros Hapalops, Hyperleptus y Xyophorus. PSEUDHAPALOPSs RUTIMEYERI Ameghino; Lydekker, página 101, lá- mina LIX, figura 5.—.El autor no da una descripción de la especie, 810 une énumération des principaux caractéres, pouvant servir a la dis- tinguer. Il ne fait que quelques références aux piéces qu'il figure comme étant de cette espéce. De toutes les piéces figurées, il n'y a que le petit cráne représenté sur la planche LIX, figure 5, qui puisse étre attribué a cette espéce. Tout ce qu'il dit du squelette et de la conformation des pisds de cet animal, d'apres le squelette dont il donne la figure dans la planche LXI (et aussi planche LX, figures 6 et 7), doit étre considéré comme non avenu;-.car ca squelette n'aurait jamais dú étre figuré. C'est un squelette fabriqué avec des débris de toute-sorte, qui ne sert quw'á prouver l'habilité du préparateur qui l'a monté. Il n'a aucune im- portance scientifique et il peut méme nuire, car parmi les débris qui ont servi á le remonter il y en a qu'évidemment n'appartiennent méme pas au groupe des gravigrades. Plus loin, quand je donnerai l'explica- tion des planches, je donnerai plus de renseignements sur la fabrica- tion de ce squelette. XYOPHORUS simus Ameghino = Pseudhapalops Rutimeyeri pour Ly- dekker, page 102; planche LX, figure 2.— Le palais figuré sur la planche LX, figure 2, et mentionné á la page 102 comme de Pseudha- palops Rutimeyeri, n'est pas de cette espéce, ni de ce genre, comme le prouvent la longue prolongation de la partie palatine des maxil- laires, 'en avant des caniniformes, caractéristique du genre Xyophorus; mais qui manque dans Pseudhapalops, de méme que dans Hapalops et Eucholoeops. La piéce figurée appartient au Xyophorus simus. HAPALOPS RECTANGULARIS Ameghino = Pseudhapalops Rutimeyeri pour Lydekker, page 102, planche LIX, figure 6.— La mandibule presque entiére dont il donne la figure, il Plattribue avec doute a cette espéce. Pourtant, la place de l'ouverture externe de la branche latérale du canal alvéolaire, prouve qu'elle n'appartient pas a Pseudhapalops, si- non á Hapalops. Elle provient de l'espéce type de ce genre: l'Hapa- lops rectangularis. Cette espéce se distingue de 1'Hapalops indifferens, par sa taille plus réduite, par le cráne beaucoup plus globuleux en arriére et avec une créte sagittale trés courte, limitée á la région étranglée du cráne, derriére les orbites. Le cráne n'a que 13 a 14 cen- timétres de longueur. HYPERLEPTUS GARZONIANUS Ameghino = (?) Pseudhapalops Rutime- yeri pour Lydekker, page 101. — L'Hyperleptus Garzonianus est iden- tifié par Lydekker, avec doute, au Pseudhapalops Rutimeyeri, sans en 811 ni hace una enumeración de los principales caracteres que puedan ser- vir para distinguirla. Se limita a hacer algunas referencias a las piezas que él presenta como pertenecientes a ella. De todas las piezas figu- radas, no hay más que el pequeño cráneo representado en la figura 5 _de la lámina LIX que pueda ser atribuído a esta especie. Todo cuanto dice acerca del esqueleto y de la conformación de los pies de este animal, a tenor del esqueleto cuya figura presenta en la lámina LXI (y también en las figuras 6 y 7 de la lámina LX), debe ser considerado como no existente, porque ese esqueleto nunca debió ser presentado. Es un esqueleto construído con restos de todo linaje, que sólo sirve para probar la habilidad del preparador que lo montó. Carece de toda importancia científica y hasta es capaz de ser perjudicial, porque entre los restos que han servido para armarlo, los hay que con toda evidencia ni siquiera pertenecen al grupo de los gravígrados. Más adelante, cuando dé la explicación de las láminas, produciré datos acerca de la construcción de este esqueleto. XYOPHORUS sIMUus Ameghino = Pseudhapalops Rutimeyeri para Lydek- ker, página 102, lámina LX, figura 2.— El paladar presentado en la figura 2 de la lámina LX y mencionado en la página 102 como de Pseudhapalops Rutimeyeri, no es de esta especie, ni es de este género, tal como lo prueban la larga prolongación de la parte palatina de los maxilares, delante de los caniniformes, característica del género Xyo- phorus; pero que falta en Pseudhapalops, lo mismo que en Hapalops y Eucholoeops. La pieza allí representada pertenece al Xyophorus simus. HAPALOPS RECTANGULARIS Ameghino = Pseudhapalops Rutimeyeri para Lydekker, página 102, lámina LIX, figura 6. — La mandíbula casi entera que el autor presenta figurada, es por él atribuída, aunque con duda, a esta especie. No obstante, el lugar de la abertura externa de la rama lateral del canal alveolar prueba que ella no pertenece a Pseudha- palops sino a Hapalops. Proviene de la especie típica de este género: el Hapalops rectangularis. Se diferencia esta especie de la Hapalops indifferens por su tamaño más reducido, por el cráneo mucho más glo- buloso atrás y con una cresta sagital muy corta, limitada a la región estrangulada del cráneo detrás de las órbitas. El cráneo no tiene más que de 13 a 14 centímetros de largo. HYPERLEPTUS GARZONIANUS Ameghino = (?) Pseudhapalops Ruti- meyeri para Lydekker, página 101. — El Hyperleptus Garzonianus es identificado por Lydekker, con duda, al Pseudhapalops Rutimeyeri, aunque sin dar razón alguna para hacerlo. Para demostrar la imposi- 812 A donner aucune raison. Pour démontrer l'impossibilité de cette identi- fication il suffit de se rappeler que d'aprées l'auteur, le Pseudhapalops Rutimeyeri est d'un quart plus petit que l'Eucholoeops ingens; or, l'Hyperleptus Garzonianus est de taille plus considérable que le méme Eucholoeops ingens et les series dentaires des molaires sont diver- gentes en avant, tandis que dans Pseudhapalops elles sont paralléles. D'ailleurs, les caractéres de ces deux formes que nous avons pris pour. établir la distinction générique, empéchent tout rapprochement spécifique. EUCHOLOEOPS INFERNALIS Ameghino = Pseudhapalops infernalis pour Lydekker, page 103, planche LIX, figures 1 et 1a. — Cette espéce est rapportée par l'auteur au genre Pseudhapalops; mais sans raison, car Pouverture antérieure des narines est conformée comme dans Eucho- loeops avec les maxillaires tronqués immédiatement en avant des cani- niformes, tandis que dans Pseudhapalops, les mémes os se prolongent plus en avant de ces dents, de la maniére que nous avons déja indiqué. Eucholoeops se distingue de Pseudhapalops par sa forme courte et large; la partie postérieure de la surface supérieure du cráne, non globuleuse; les nasaux qui se prolongent en arriére entre les frontaux et la présence d'une créte sagittale qui parcourt le cráne depuis le milieu du front jusqu'a Poccipital, et qui manque dans Pseudhapalops. HAPALOPS INDIFFERENS Ameghino = Pseudhapalops infernalis pour Lydekker, page 103, planche LIX, figures 1 et la. — Le cráne dont il donne la figure planche LIX, figures 1 et la, vu d'en bas et de cóté, sous le nom de Pseudhapalops infernalis et comme étant identique A mon Eucholoeops infernalis, n'appartient ni a 'un ni a lVautre de ces deux genres. 11 rentre dans le genre Hapalops, comme le démontre la créte sagittale limitée a la partie postérieure des frontaux et l'anté- rieure des parietaux. Ce cráne appartient a 'Hapalops indifferens, dont un cráne presque complet est figuré sur la méme planche, fi- gure 2, sous le nom d'Eucholoeops ingens. On peut comparer les deux exemplaires et on s'apercevra qui correspondent dans tous les carac- teres, inclus les dimensions. HYPERLEPTUS GARZONIANUS Ameghino = Pseudhapalops infernalis pour Lydekker, page 104. — On a vu il y a un instant que cette espéce était identifié par lui avec Pseudhapalops Rutimeyeri; maintenant ici il croit qu'elle est identique avec ce qu'il appele Pseudhapalops infer- nalis, qui est un Eucholoeops et non un Pseudhapalops. Ce rapproche- ment est encore plus impossible que l'antérieur, car le rostre de l'Hy- perleptus présente des intermaxillaires assez longs et pointus et des 813 bilidad de esta identificación, basta recordar que según el autor el Pseudhapalops Rutimeyeri es un cuarto más pequeño que el Eucholoeops ingens. Ahora bien: el Hyperleptus Garzonianus es de tamaño mucho más considerable que el mismo Eucholoeops ingens y las series denta- les de los molares son divergentes adelante, mientras que en Pseudha- palops son paralelas. Por lo demás, los caracteres de estas dos formas adoptadas por mí para establecer la distinción genérica, impiden todo acercamiento es- pecífico. . EUucHOLOEOPS INFERNALIS Ameghino = Pseudhapalops infernalis para Lydekker, página 103, lámina LIX, figuras 1 y 1 a. — Esta especie es referida por el autor al género Pseudhapalops, pero sin razón, porque la abertura anterior de las fosas nasales es conformada como en Eucho- loeops con los maxilares truncados inmediatamente delante de los caniniformes, mientras que en Pseudhapalops, los mismos huesos se prolongan más adelante de esos dientes, de la manera que ya lo tengo indicado. Eucholoeops se distingue de Pseudhapalops por su forma corta y an- cha, la parte posterior de la superficie superior del cráneo no globulosa, los nasales prolongándose hacia atrás entre los frontales y la pre- sencia de una cresta sagital que recorre el cráneo desde el medio de la frente hasta el occipital y falta en*Pseudhapalops. HAPALOPS INDIFFERENS Ameghino = Pseudhapalops infernalis para Lydekker, página 103, lámina LIX, figuras 1 y 1a.—El cráneo cuya figura da el autor en la lámina LIX, figuras 1 y 1 a, visto desde abajo y de costado, bajo el nombre de Pseudhapalops infernalis y como idén- tico a mi Eucholoeops infernalis, no pertenece ni a uno ni a otro de esos dos géneros. Entra en el género Hapalops, tal como lo demuestra la cresta sagital limitada a la parte posterior de los frontales y a la anterior de los parietales. Ese cráneo pertenece el Hapalops indifferens, del cual en la figura 2 de aquella misma lámina se ha reproducido un cráneo casi completo, bajo el nombre de Eucholoeops ingens. Pueden compararse los dos ejemplares y se verá que Corresponden en todos sus caracteres, incluso las dimensiones. HYPERLEPTUS GARZONIANUS Ameghino = Pseudhapalops infernalis para Lydekker, página 104. — Se ha visto hace un instante que esta especie ha sido identificada por el autor con Pseudhapalops Rutimeyeri. Ahora, aquí cree que es idéntica a la por él denominada Pseudhapalops infernalis, que es un Eucholoeops y no un Pseudhapalops. Este acerca- miento-es más imposible aún que el anterior, porque el rostro de Hyper- leptus presenta intermaxilares bastante largos y puntiagudos y maxi- 814 maxillaires qui se prolongent en avant de la premiére paire de dents, ce qui est en contraste avec les intermaxillaires rudimentaires et les maxillaires tronqués en avant d'Eucholoeops infernalis. HYPERLEPTUS LITTORALIS Ameghino = Pseudhapalops infernalis pour Lydekker, page 104. — L'auteur termine cette partie de son travail en faisant mention d'une mandibule du Musée de La Plata, qui présente, dit-il, les caractéres que j'ai attribué a celle d'Hyperleptus; mais que malgré cela il croit pouvoir la référer au méme animal qu'il appelle Pseudhapalops infernalis. Le dessin de cette mandibule, qu'il donne á la méme page, figures A et B, vue d'en haut et d'en bas, démontre qu'elle a les caractéres de celle d'Hyperleptus. Le bout de la symphyse fendu; la gouttiére inférieure; la symphyse large et peu excavée, et la caniniforme petite et elliptique, ne laissent point de doute sur la détermination générique. Mais elle ne provienne pas de 1'Hyperleptus Garzonianus, sinon de 1Hyperleptus littoralis, quí est beaucoup plus petit et avec les caracteres génériques sus-men- tionnés, beaucoup plus accentués. L'auteur termine son étude sur les gravigrades, par un paragraphe oú il dit que j'ai fondé trois autres genres de gravigrades de la for- mation Santa-cruzienne, lesquels j'ai nommé: Nematherium, Ammo- therium et Lymodon, et que j'ai établi étre alliés du Scelidotherium; mais ne possédant pas, dit-il, ni” moúulages ni figures, il ne peut rien dire sur leurs véritables affinités. Je crois qu'avec cela, on n'a pas perdu beaucoup, á en juger par ce qu'il a fait avec les autres. Pour ma part, je n'ai que m'en référer aux descriptions (resumées et assez courtes, 1l est vrai), que j'ai donné de ces genres, dans plu- sieurs publications; et aussitót que cela me sera possible, j'en donnerai des dessins, accompagnés de descriptions plus complétes. Pour le moment, j'adopte pour les gravigrades, les trois familles des: Megatheridae, Megalonychidae et Mylodontidae, a peu pres avec la méme étendue qui leur a donné M. Zittel; mais en les subdivisant en plusieurs sous-familles, dont je vais donner les caractéres. Dans ces divisions, je ne prend pas en considération ni le Trematherium, ni les Orophodontidae, ni les autres gravigrades des couches á Pyrothe- - rium, qui sont encore tres imparfaitement connus. MEGATHERIDAE Molaires quadrangulaires, plus ou moins rectangulaires, avec leur grand axe transversal et la couronne formée par deux crétes trans- versales, séparées par une vallée transversale ouverte aux deux bouts. Toutes les dents ont á peu pres la méme forme, sans que la premitre 815 lares que se prolongan delante del primer par de dientes, lo cual con- trasta con los intermaxilares rudimentarios y los maxilares truncados adelante de Eucholoeops infernalis. HYPERLEPTUS LITTORALIS Ameghino = Pseudhapalops infernalis para Lydekker, página 104. — El autor termina esta parte de su trabajo mencionando una mandíbula del Museo de La Plata que presenta, en su concepto, los caracteres que he atribuído a la de Hyperleptus, a pesar de lo cual cree poder referirla al mismo animal al cual denomina Pseudha- palops infernalis. El dibujo de esa mandíbula, dado por él en las figu- ras A y B presentadas en aquella misma página, vista desde arriba y desde abajo, demuestra que tiene los caracteres de la de Hyperleptus. La extremidad de la sínfisis, hendida; el canal inferior; la sínfisis ancha y poco excavada y el caniniforme pequeño y elíptico, no dejan lugar a duda acerca de la determinación genérica. Mas no proviene de Hyperleptus Garzonianus sino de Hyperleptus littoralis, que es mu- cho más pequeño y con los caracteres genéricos antes mencionados mucho más acentuados. Termina el autor su estudio sobre los gravígrados en un párrafo donde dice que he fundado otros tres géneros de gravígrados de la formación Santacruceña, a los cuales he denominado: Nematherium, Ammothe- rium y Lymodon, y que yo he asegurado que son aliados de Scelido- therium; pero que no puede decir nada acerca de sus verdaderas afi- nidades porque no dispone ni de figuras ni de vaciados. Pienso que no se ha perdido mucho, a juzgar por lo que ha sucedido con lo demás. Por mi parte, no tengo más que hacer que referirme a las descrip- ciones (resumidas y bastante cortas, es verdad) que he publicado con respecto a esos géneros, en varias ocasiones; y sólo digo que tan pronto como ello me sea posible, haré públicos sus dibujos, acompañándolos con descripciones más completas. Por el momento, adopto para los gravígrados las tres familias de los: Megatheridae, Megalonychidae y Mylodontidae, poco más o me- nos con la misma extensión que les ha dado Zittel; pero subdividién- dolas en varias subfamilias, cuyos caracteres paso a determinar. En esas divisiones, no tomo en consideración ni el Trematherium, ni los Oropho- dontidae, ni los demás gravígrados de las capas con Pyrotherium, que son imperfectamente conocidas todavía. : MEGATHERIDAE Molares cuadrangulares, más o menos rectangulares, con su gran eje transversal y la corona formada por dos crestas transversales, separadas por un valle transversal abierto eh sus dos extremidades. Todos los dien- 816 soit jamais caniniforme. La derniére supérieure et inférieure sont tou- jours un peu plus petites. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire, dans les formes plus modernes est toujours placée sur le cóté interne de la branche ascendante; dans les formes plus anciennes elle se trouve devant et rarement en dehors de la méme branche. L'as- tragale a la surface d'articulation supérieure pour le tibia, relevée en forme d'apophyse odontoide. Le calcanéum a le tuber-calcis aplati en forme de soulier. : Cette famille se partage en deux sous-familles: les Megatherinae et les Promegatherinae. MEGATHERINAE Les molaires sont composées comme celles de la presque totalité des gravigrades, d'une masse interne de dentine vasculaire entourée par une couche de dentine non vasculaire plus dure; celle-ci est en- veloppée par une couche externe de cément. La branche latérale du canal alvéolaire est placée sur le cóté interne de la branche ascendante; tres rarement devant le bord antérieur de celle-ci. PROMEGATHERINAE Les molaires présentent entre la dentine non vasculaire et le cé- ment, une couche plus ou moins développée d'une substance brillante et plus dure, qui correspond a l'émail. L'ouverture de la branche laté- rale du canal alvéolaire est placée devant le bord antérieur de la branche ascendante ou sur le cóté externe. MEGALONYCHIDAE Molaires elliptico-rectangulaires, avec le grand axe toujours trans- versal et la couronne «avec deux crétes transversales, que presque tou- jours s'unissent lune á P'autre A leur extrémité; de sorte que le centre constitue une sorte de bassin. La premitre dent, quand elle existe, est toujours plus ou moins caniniforme; et la derniére supérieure et infé- rieure sont plus petites. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire est placée: soit devant le bord antérieur de la branche as- cendante, soit sur le cóté interne, mais jamais sur l'externe. L'astra- gale est de face supérieure plus ou moins plate, trés rarement relevée en forme odontoide. Le calcanéum est de tuber-calcis haut et comprimé en forme de hache. p Cette famille se divise en pe sous-familles: Nothrotherinae, Me- galonychinae, Orthotherinae, Metopotherinae et Prepotherinae. 817 tes tienen poco más o menos la misma forma, sin que el primero de ellos sea jamás caniniforme. El último superior e inferior son siempre un poco más pequeños. La abertura de la rama lateral del canal al- veolar, está siempre situada en las formas más modernas en el lado interno de la rama ascendente; en las formas más antiguas, ella está delante y raramente fuera de la misma rama. El astrágalo, tiene la superficie de articulación superior para la tibia levantada en forma de apófisis odontoides. El calcáneo tiene el tuber-calcis aplanado en forma ae zapato. Esta familia se divide en dos subfamilias: los Megatherinae y los Promegatherinae. : MEGATHERINAE Los molares son compuestos, como los de la casi totalidad de los gravígrados, de una masa interna de dentina vascular rodeada por una capa de dentina no vascular más dura; ésta está rodeada por una capa externa de cemento. La rama lateral del canal alveolar está situada sobre el lado interno de la rama ascendente; muy rara vez delante del borde anterior de ésta. PROMEGATHERINAE Los molares presentan entre la dentina no vascular y el cemento una capá más o menos desarrollada de una substancia brillante y más dura, que corresponde al esmalte. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada delante del borde anterior de la rama as- cendente o en el lado externo. MEGALONYCHIDAE Molares elípticorrectangulares, con el gran eje siempre transversal y la corona con dos crestas transversales, que casi siempre se unen entra sí en su extremidad, de manera que el centro constituye una especie de hoya. El primer diente, cuando existe, es siempre más o menos cani- niforme; y el último superior e inferior son más pequeños. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada: ya sea delante del borde anterior de la rama ascendente, ya sea en el lado interno, pero nunca en el externo. El astrágalo es de cara superior más o menos plana, muy rara vez levantada en forma odontoides. El calcáneo es de tuber- calcis alto y comprimido en forma de hacha. Esta familia se divide en cinco subfamilias: Nothrotherinae, Megalo- nychinae, Orthotherinae, Metopotherinae y Prepotherinae. AMEGHINO — V. XI 52 818 NOTHROTHERINAE Molaires avec les deux crétes qui surmontent les couronnes séparées aux deux extrémités; ce sont les seuls Megalonychidae qui aient ce ca- ractére. La premitre dent de chaque mandibule est petite, ou fait com- plétement défaut. Le cráne se prolonge en avant de la premiére dent. Ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire, placée sur le cóté externe. MEGALONYCHINAE Premiére dent de chaque mandibule, caniniforme et separée de la deuxiéme par une longue barre. Dernidre molaire inférieure sous-cy- lindrique. Cráne tronqué en avant des caniniformes (Xlyophorus, ex- ceptué). Branche externe du canal alvéolaire, sur le cóté externe. L'astragale a la surface articulaire supérieure pour le tibia plate, ou un peu excavée au centre, avec les deux bords, interne et externe, á peu-prés de la méme hauteur, sans le moindre vestige de l'apophyse artículaire odontoide des gravigrades plus modernes. Cette forme d'as- tragale parait exclusive de ce groupe parmi tous les gravigrades. ORTHOTHERINAE + Denture comme dans le groupe antérieur, mais avec les caninifor- mes généralement plus petites. Le cráne est également tronqué en avant des caniniformes. L'ouverture de la branche latérale du canal alvéo- laire est placée devant le bord antérieur de la branche ascendante. Ce caractére et les suivants de l'astragale, -sont exclusifs de ce groupe. L'astragale a la surface articulaire supérieure un peu excavée, surtout en avant; sur le cóté interne, l'apophyse articulaire en demi-cóne, des Megatheridae et des Mylodontidae, est remplacée par une créte longitu- dinale pas trop haute; le bord externe est aussi un peu relevé et aigu. METOPOTHERINAE Premiére dent de chaque mandibule, caniniforme, mais avec les dents de chaque rangée en série continue. La branche latérale du canal alvéolaire est placée sur le bord externe, mais presque devant le bord de la branche. Chaque branche mandibulaire est formée par la sou- dure de deux piéces, dont la suture persiste souvent jusqu'a l'áge adulte. Les os nasaux sont petits et toujours ankylosés l'un a l'autre et aux frontaux, ne formant qu'une piéce. Ces derniers caractéres sont exclusifs de ce groupe. : 19 NOTHROTHERINAE Molares con ambas crestas sobrepasando a las coronas y separadas en sus dos extremidades. Son los únicos Megalonychidae que ostentan este carácter. El primer diente de cada mandíbula es pequeño o falta por completo. El cráneo se prolonga hasta delante del primer diente. Abertura de la rama lateral del canal alveolar situada en el lado externo. MEGALONYCHINAE Primer diente de cada mandíbula, caniniforme y separado del se- gundo por una larga barra. Ultimo molar inferior, subcilíndrico. Cráneo truncado delante de los caniniformes (con excepción del Xyophorus). Rama externa del canal alveolar en el lado externo. El astrágalo tiene la superficie articular superior para la tibia plana o un poco excavada en el centro, con los dos bordes, interno y externo, poco más o menos de la misma altura, sin el menor vestigio de la apó- fisis articular odontoides de los gravígrados más modernos. Esta forma de astrágalo parece exclusiva de este grupo entre todos los gravígrados. ” ORTHOTHERINAE Dentadura como en el grupo anterior, pero con los caniniformes por lo general más pequeños. El cráneo es igualmente truncado delante de los caniniformes. La abertura de la rama lateral del canal alveolar está situada delante del borde anterior de la rama ascendente. Este carácter y los siguientes del astrágalo, son exclusivos de este grupo. El astrágalo tiene la superficie articular superior un poco excavada, sobre todo adelante; en el lado interno, la apófisis articular en semi- cono de los Megatheridae y los Mylodontidae, está reemplazada por una cresta longitudinal no muy alta; el borde externo es también un poco levantado y agudo. METOPOTHERINAE Primer diente de cada mandíbula, caniniforme, pero con los dientes de cada hilera en serie continua. La rama lateral del canal alveolar está situada en el borde externo, pero casi delante del borde de la rama. Cada rama mandibular es formada por la soldadura de dos piezas, cuya sutura persiste a menudo hasta la edad adulta. Los huesos nasales son pequeños y siempre anquilosados entre sí y con los frontales, no for- mando más que una pieza. Estos últimos caracteres son exclusivos de este grupo. 820 PREPOTHERINAE Denture comme dans les Orthotherinae, mais le cráne se prolonge beaucoup en avant de la premiére molaire. L'astragale porte une protubérance articulaire supérieure interne pour le tibia, de forme á demi-conique, comme dans les Mylodon. Ce caractére distingue ce groupe de tous les autres Megalonychidae. MYLODONTIDAE Molaires de formes différentes; les intermédiaires, généralement prismatiques ou sous-circulaires. La deuxiéme molaire inférieure est toujours beaucoup plus grande que toutes les autres et bilobée en forme de 8; ce caractére distingue nettement les Mylodontidae de tous les autres gravigrades. L'ouverture de la branche externe du canal alvéolaire est toujours placée sur le cóté externe de la branche ascen- dante. L'astragale a la surface articulaire supérieure pour le tibia en forme de demi-cóne, comme dans les Megatheridae. Le calcanéum a le tuber-calcis gros et élargi. Comprend trois sous-familles naturelles: Lestodontinae, Mylodon-_ tinae et Scelidotherinae. LESTODONTINAE La premiére dent de chaque mandibule est trés séparée de la deu- xiéme et prend la forme d'une énorme canine, usée obliquement. Les autres molaires (moins la derniére inférieure) sont sous-cylindriques; ce caractére et la forme de la caniniforme distinguent ce groupe trés bien. Le cráne est tronqué en avant des caniniformes, avec le museau trés élargi et l'intermaxillaire rudimentaire. La symphyse mandibu- laire est trés courte et trés large. Pas de vestiges de dérmato-squelette. MYTODONTINAE - La premiére dent est á cóté de la deuxiéme ou peu séparée, non caniniforme ou d'une maniére peu accentuée. La derniére molaire su- périeure est bilobée; ce caractére, étant parmi les gravigrades espia sif de ce groupe. Les molaires intermédiaires sont prismatico-triangulaíres ou qua: drangulaires. Le cráne est tronqué en avant, avec le museau non élargi, mais A intermaxillaire rudimentaire. Un dermato-squelette bien développé, formé par des milliers de tout-petits noyaux osseux. PREPOTHERINAE Dentadura como en los Orthotherinae, pero el cráneo se prolonga mucho delante del primer molar. El astrágalo ostenta una protuberancia articular superior interna para la tibia, de forma semicónica, como en los Mylodon. Este carácter distingue este grupo de todos los demás Megalonychidae. MYLODONTIDAE Molares de distintas formas; los intermedios son, por lo general, pris- máticos o subcirculares. El segundo molar inferior es siempre mucho más grande que todos los demás y bilobado en forma de 8. Este carác- ter distingue netamente a los Mylodontidae de todos los otros graví- grados. La abertura de la rama externa del canal alveolar está siempre situada en el lado externo de la rama ascendente. El astrágalo tiene la superficie articular superior para la tibia en forma de semicono, como en los Megatheridae. El calcáneo tiene el tuber-calcis grande y en- sanchado. Comprende tres subfamilias naturales: Lestodontinae, Mylodontinae y Scelidotherinae. LESTODONTINAE El primer diente de cada mandíbula es muy separado del segundo y adquiere la forma de un enorme canino, usado oblicuamente. Los de- más molares (menos el último inferior) son subcilíndricos. Este carácter y la forma del caniniforme distinguen muy bien a este grupo. El cráneo es truncado delante de los caniniformes, con el hocico muy ensanchado y el intermaxilar rudimentario. La sínfisis mandibular es muy corta y muy ancha. No hay vestigios de dérmatoesqueleto. MYLODONTINAE El primer diente está al lado del segundo, o poco separado de él, no es caniniforme, o lo es de una manera poco acentuada. El último molar superior es bilobado: este carácter es, entre los gravígrados, exclusivo de este grupo. Los molares intermedios son prismático-triangulares o cuadrangulares. El cráneo es truncado en su parte delantera, con el hocico no ensan- chado, pero de intermaxilar rudimentario. Un dérmatoesqueleto bien desarrollado, formado por millares de pequeñísimos núcleos óseos. 822 SCELIDOTHERINAE Toutes les molaires en série continue et á peu-prés de la méme forme sub-prismatico-triangulaire (moins la derniére inférieure) et implantées obliquement. : La partie du cráne en avant de la premitre molaire est excessive- ment longue, avec les intermaxillaires tres grands, jamais rudimen- taires. Symphyse mandibulaire trés longue et étroite. Pas de traces de dermato-squelette (le Glossotherium exceptué, que sous ce rapport se rapproche des Mylodontinae). II SUR DEUX CARNIVORES FOSSILES DE L'ARGENTINE _ La troisiéme partie de l'ouvrage que j'examine est une espéce de court appendice destiné á décrire deux carnivores fossiles de l'Argen- tine, dont un était déjáa connu, il est vrai, tandis que l'autre paraít complétement nouveau. Le premier appartient á la famille des Procyonidae; c'est le Cyo- nasua argentina Ameghino, 1885; Lydekker, pages 1 a 3, planche 1, figures 1, la et 1b. La description du cráne de cet animal est faite d'apres l'échantillon du Musée de La Plata; piéce qui procede de Catamarca et avait déja été décrite et figurée par Moreno et Mercerat en 1891, soús le nom de: Amphinasua brevirostris. Cette piéce presque entiére, mais sans mandibule, avait été figurée vue de cóté. Maintenant M. Lydekker il en donne trois belles vues: de cóté, d'en haut et d'en bas, qui permettent de se faire une idée tres juste de la conformation du cráne, qui est tres remarquable sur- tout par la denture. : L'auteur remarque avec raison que la denture de cet animal se dis- tingue de celle de Nasua: par les incisives externes qui sont beaucoup plus grosses que les autres, au lieu d'avoir presque la méme grandeur; par la canine, qui ne montre pas la forme comprimée du genre actuel, sinon qu'elle est sub-conique; par les molaires, qui se rapprochent de celles des chiens; par la courbe des séries dentaires; et par la forme rétrécie des vraies molaires, sur le cóté interne, de sorte qu'elles pré- sentent une forme triangulaire. D'apres les caractéres de la denture, il croit que ce genre paraít indiquer que les Procyonidae sont des des- cendants de carnivores canoides plus ou moins alliés du genre oligo- cóne européen Cynodictis. 11 dit aussi que le genre actuel se distingue pour ne pas présenter le diastéme entre l'incisive externe et la deu- SCELIDOTHERINAE Todos los molares en serie continua y poco más o menos de la misma forma subprismáticotriangular (menos el último inferior) e implantados oblicuamente. La parte del cráneo delante del primer molar es excesivamente larga, con los intermaxilares muy grandes, jamás rudimentarios. Sínfisis man- dibular muy larga y estrecha. No hay vestigios de dérmatoesqueleto (con excepción del Glossotherium, que, desde ese punto de vista, se acerca a los Mylodontinae). Kn SOBRE DOS CARNÍVOROS FÓSILES DE LA ARGENTINA La tercera parte de la obra que examino es una especie de breve apéndice destinado a describir dos carnívoros fósiles de la Argentina, de los cuales uno, es verdad, ya era conocido, mientras que el otro parece completamente nuevo. El primero pertenece a la familia de los Procyonidae; es el Cyonasua argentina Ameghino, 1885. — Lydekker, páginas 1 a 3, lámina 1, fi- guras 1, la y 1 b. La descripción del cráneo de este animal es hecha de acuerdo con el ejemplar existente en el Museo de La Plata, que es una pieza pro- cedente de Catamarca y que había sido descripta y figurada por Moreno y Mercerat en 1891, con el nombre de'Amphinasua brevirostris. Esta pieza, casi entera, pero sin mandíbula, ya había sido figurada vista de lado. Ahora, el señor Lydekker presenta tres hermosos graba- dos de ella: vista de lado, desde arriba y por debajo, que permiten formarse una idea muy exacta de la conformación del cráneo, que es muy notable, sobre todo por su dentadura. El autor hace notar con razón que la dentadura de este animal se distingue de la de Nasua: por los incisivos externos, que son mucho más grandes que los demás, en vez de tener casi el mismo tamaño; por el canino, que no muestra la forma comprimida del género actual, sino que es subcónico; por los molares, que se acercan a los de dos perros; por la curva de las series dentales y por la forma reducida de los verdaderos molares, en su lado interno, de manera que presentan una forma triangular. De acuerdo con los caracteres de la dentadura, cree el autor que este género parece indicar que los Procyonidae son descendientes de los carnívoros canoides más o menos aliados del gé- nero oligoceno europeo Cynodictis. Afirma también que el género actual se distingue por no presentar el diastema entre el incisivo externo y el 824 xiéme, que l'on voit sur le genre fossife, mais dans les cránes de Nasua á ma disposition je vois que le diastéme s'y trouve avec les mémes dimensions á peu-prés. De ces caractéres différentiels entre Nasua et Cyonasua, celui con- cernant le diasteme entre la deuxiéme et la troisiéme incisives, me paraít erronée. : Les autres caractéres, rapprochent effectivement Cyonasua des chiens; mais je crois que si au lieu de s'en tenir exclusivement au paralléle avec Nasua, il eút porté aussi la comparaison sur d'autres types du méme groupe, il aurait peut-étre trouvé moins de différences:. Procyon par exemple, ressemble d'avantage 4 Cyonasua que a Nasua. Du reste, je partage son avis sur la parenté qui doit exister entre les Procyonidae et les Canidés, mais je ne crois pas que 1'on puisse con- sidérer comme prédécesseurs des premiers, des formes rapprochées de Cynodictis, qui sont digitigrades; tandis que les Procyonidae sont plan- tigrades et représentent par conséquent un type plus pres des Amphi- cyonninae que des Caninae. Je tiens la forme triangulaire des molaires supérieures de Cyonasua, comme le résultat d'une grande spécialisation; la premitre molaire supérieure de Procyon ressemble d'avantage á celle de Canis, que la méme dent de Cyonasua. La seule différence notable est que celle de Canis est plus triangulaire, plus large transversalement et plus étroite sur le cóté interne; mais le nombre de tubercules est de six dans les deux genres: deux externes, deux intermédiaires et deux internes. Le rétrécissement du cóté interne de la premiére molaire supérieure de Canis et son prolongement en dedans, sont aussi des caractéres de spécialisation que 1'on ne trouve au méme degré sur les Canidés les plus anciens. Cette spécialisation est le résultat de la formation d'un rébord d'émail sur le cóté interne des molaires des chiens, qui s'est développé graduellement jusqu'a prendre partie á la couronne et cons- tituer sa partie interne. C'est une spécialisation semblable, produite par lélévation graduelle d'un rébord interne, qui a produit la forme triangulaire de la premiére molaire de Cyonasua; et je crois que c'est dans Procyon, que cette dent a une forme qui se rapproche d'avantage de celle qui devait avoir dans le type ancestral des Canidés et des Pro- - eyonidae. * DINOCYNOPS, n. gen., Ameghino. — Dinocynops Morenoi (Ly- dekker) Ameghino = Canis Moreni pour Lydekker, pages 3 et 4, planche ll, figures 1, la et 1b.— C'est un animal bien intéressant sous beaucoup de rapports, car c'est un Canidé aussi gros que les plus gros loups d'Europe, représenté par un cráne presque complet, avec la moi- 825 segundo, que se ve en el género fósil, pero en los cráneos de Nasua de que dispongo veo que el diastema está presente y es poco más o menos de iguales dimensiones. De modo, pues, que lo que se refiere al diastema entre los incisivos segundo y tercero como carácter diferencial entre los géneros Nasua y Cyonasua me parece erróneo. Los caracteres restantes acercan efectivamente Cyonasua a los perros; pero mi opinión es que si en lugar de atenerse exclusivamente al para- lelo con Nasua, el autor hubiese hecho la comparación con otros tipos del mismo grupo, tal vez hubiera encontrado menos diferencias: Pro- ecyon, por ejemplo, se asemeja más a Cyonasua que a Nasua. Por lo demás, participo de su opinión acerca del parentesco que debe existir entre los Procyonidae y los Cánidos, pero sin creer que puedan considerarse como predecesores de los primeros a las formas afines de Cynodictis, que son digitígrados; mientras que los Procyonidae son plantígrados y representan, por consecuencia, un tipo más próximo a los Amphicyonninae que a los Caninae. Reputo que la forma triangular de los molares superiores de Cyonasua es el resultado de una gran especialización; el primer molar superior de Procyon tiene más similitud con el de Canis que el mismo diente de Cyonasua. La única diferencia notable consiste en que el de Canis es más triangular, más ancho transversalmente y más estrecho en su lado interno; pero el número de tubérculos es de seis en ambos géneros: dos externos, dos intermedios y dos internos. El estrechamiento del lado interno del primer molar superior de Canis y su prolongación hacia adentro, también son caracteres de espe- cialización que no se encuentran en igual grado en los Cánidos más antiguos. Esta especialización es el resultado de la formación de un reborde de esmalte en el lado interno de los molares de los perros, que se ha desarrollado gradualmente hasta invadir una parte de la co- rona y constituir su parte interna. Es una especialización semejante, producida por la elevación gradual de un reborde interno lo que ha producido la forma triangular del primer molar de Cyonasua; y pienso que en Procyon tiene ese diente una forma que se acerca mayormente a la que debía tener en el tipo ancestral de los Cánidos y los Pro- ciónidos. * DINOCYNOPS, n. gen. Ameghino; Dinocynops Morenoi (Lydekker) Ameghino = Canis Moreni para Lydekker, páginas 3 y 4, lámina II, figuras 1, 1a y 1b.—Es un animal bien interesante desde muchos puntos de vista, porque es un Cánido tan grande como los más grandes entre los lobos de Europa, representado por un cráneo casi completo. 826 tié droite de la mandibule, piéce trouvée dans le Pampéen inférieur de la ville de Buenos-Ayres et décrite par Lydekker sous le nom de Canis Moreni (53). ll en donne trois belles vues: d'en haut, d'en bs et de cóté. D'aprées l'auteur, cette espéce se distinguerait par la grandeur de la carnassiére et par les frontaux convexes sur la ligne médiane, tandis que par la forme ramassée du cráne et la grande hauteur des régions frontale et pariétale, se sépare de toutes les espdces Sud-américaines, pour se rapprocher de plusieurs races.de chiens domestiques. Pour- tant, comme il a été rencontré dans une couche, dit-il, qui ne contient pas des squelettes humains, il ne croit pas probable qu'il soit d'un chien domestique! Il trouve que c'est un fait bien remarquable la présence dans lá formation Pampéenne d'un chien si différent de tous ceux rencontrés dans cette région, et que par le cráne, il se rapproche de quelques unes des races les plus specialisées du chien domestique, et il se dé- clare incapable de donner une explication de ce fait si singulier. Je ne trouve pas le fait si straordinaire, et j'ai méme lieu d'étre surpris d'apprendre qu'on ait pu supposer que cette piéce pouvait étre d'un chien domestique, car il s'en éloigne d'une maniére profonde; la res- semblance n'étant que superficielle et limitée seulement a la forme et a lVélévation de la moitié postérieure. Dans le chien domestique, la longueur droite antero-postérieure de la carnassiére supérieure, par rapport á la longueur des deux tuber- culeuses, est plus petite que dans les chiens sauvages. Des espéces de chiens connus, le loup c'est celui qui a la carnassiére la plus grosse; la longueur de cette dent, étant égale, ou á peine un peu plus longue, que la longueur des deux tuberculeuses. Dans le Canis Morenoi, cette dent est encore plus grande; sa longueur dépassant á peu-pres, d'un quart celle des deux tuberculeuses. Celle-ci, serait donc l'espéce qui s'éloigne d'avantage des chiens domestiques. : Mais pour peu qu'on examine les autres caractéres dentaires, on trouve des différences tellement considérables, qu'on est conduits a sup- poser qu'on a á faire a un genre nouveau, pour lequel je propose le nom de Dinocynops. La premiére vraie molaire supérieure est particulidrement instructive. Cette dent dans le genre Canis est de contour triangulaire; large sur le cóté externe, trés étroite sur l'interne, beaucoup plus large que longue et avec le bord postérieur échancré. La couronne est surmontée de six cuspides: deux plus grandes et plus hautes placées sur le cóté (53) D'apres les régles adoptés récemment pour la nomenclature zoologique, il aurait dú écrire Morenoi et non Moreni. ú 827 con la mitad derecha de la mandíbula, cuya pieza fué encontrada en el Pampeano inferior del municipio de Buenos Aires y es descripta por - Lydekker con el nombre de Canis Moreni (53). El autor presenta tres hermosos grabados representativos de la pieza: vista desde arriba, por debajo y de lado. En su concepto, esta especie se distinguiría por el tamaño del carni- cero y por los frontales convexos en la línea media, mientras que por la forma abultada del cráneo y la gran altura de las regiones frontal y parietal, se aparta de todas las especies sudamericanas, para aproxi- marse a varias razas de perros domésticos. No obstante, como la pieza ha sido hallada en una capa (dice el señor Lydekker) que no contiene esqueletos humanos, no cree probable que provenga de un perro do- méstico! Encuentra que es un hecho bien notable en la formación Pampeana la presencia de un perro tan distinto de todos cuantos han sido hallados en esa región, y que por el cráneo se acerca a algunas de las razas más especializadas del perro doméstico, y se declara incapaz de dar una explicación de un hecho tan singular. No encuentro que el hecho resulte tan extraordinario; y la verdad es que he tenido ocasión de sorprenderme sabiendo que se ha podido suponer que dicha pieza podría ser de un perro doméstico, porque lo cierto es que se aleja de éste de una manera profunda, como que la semejanza no es más que superficial y limitada tan sólo a la forma y a la elevación de la mitad posterior. En el perro doméstico, el largo derecho anteroposterior del carnicero superior, con relación al largo de los dos tuberculosos, es más pequeño que en los perros salvajes. Entre las especies de perros conocidos, el lobo es el que tiene el carnicero más grande, como que el largo de este diente es igual, o apenas un poco más largo, que el largo de los dos tuberculosos. En el Canis Morenoi, ese diente es más grande todavía: - su largo sobrepasa por lo menos una cuarta parte el largo de los dos tuberculosos. Esta sería, pues, la especie que se aleja más de los perros domésticos. Pero por poco que se examinen los demás caracteres dentales, se notan diferencias tan considerables que se va a la suposición de que se está en presencia de un género nuevo, para el cual propongo el nombre de Dinocynops. : El primer verdadero molar superior es particularmente instructivo. - En el género Canis ese diente es de contorno triangular; ancho en el lado externo, muy estrecho en el interno, mucho más ancho que largs y con el borde posterior escotado. Seis cúspides rematan la corona: (53) De acuerdo con las reglas recientemente adoptadas para la nomenclatura zoológica, ha debido escribir Morenoi y no Moreni. 828 externe; deux beaucoup plus petites, plus en dedans vers le cóté interne; une toute petite cuspide intermédiaire, sur le bord antérieur; et une grande cuspide également impaire, sur le bord interne, formant le vertex du triangle. Ces deux derniéres cuspides sont pour nous, acces- soires; formées par une complication du type primitif quadrangulaire. La cuspide impaire interne a eu son origine dans un rébord basal du cóté interne, qui s'est relevé peu á peu, jusqu'a prendre part a la surface de la couronne et constituer cette cuspide, ce qui a augmenté le diamétre transverse de la dent et constitué sa partie interne plus étroite. Les plus anciens Canidés n'ont pas cette cuspide, et la molaire est alors moins large transversalement, moins étroite en dedans et avec un bourrelet d'émail sur le cóté interne. La premiére vraie molaire supérieure du Dinocynops, tant que lP'on peut en juger par le dessin, qui paraít tres soigné, est d'une forme complétement différente. Cette dent est ici moins triangulaire, moins élargie transversalement, avec le cóté interne plus large et présentant par conséquent une forme plus carrée. Le bord postérieur n'est pas échancré; et la couronne ne porte que quatre cuspides coniques tres fortes: deux externes, plus grosses: et deux internes plus petites; ces deux paires étant séparées par une espéce de sillon longitudinal. Il manque la petite cuspide inter- médiaire du bord antérieur et la grande cuspide de l'extrémité interne, qui est remplacée par un rebord d'émail á la base de la couronne. La plus grande ressemblance de cette dent est avec celle du genre ter- tiaire européen Galecynus Owen. Le Dinocynops est donc un Canidé spécial, tres spécialisé dans la forme courte, large et haute du cráne; mais dont la denture, et sur- tout les molaires, ont conservé un caractére tres primitif. Le travail que je termine d'analyser ne fait pas honneur á son auteur; et si la science anglaise en fait de Paléontologie ne possédait heure- sement des travaux un peu plus sérieux, ne ferait pas certainement une tres belle figure. Le travail de M. Lydekker n'est pas un modéle de courtoisie. Sous _le rapport scientifique, il ne vaut rien; il est d'une légéreté inconce- vable et fait dans un espace de temps excessivement court, sans avoir étudié le sujet qu'il se disposait a traiter; et il est d'une superficialité inouie. Je me léve contre un tel procédé, au nom de la science, car c'est la défigurer. 829 dos de ellas más grandes y más altas, situadas en el lado externo; dos mucho más pequeñas, situadas más adentro hacia el lado interno; una muy pequeña, intermedia, en el borde anterior; y una grande, igual. mente impar, en el borde interno, formando el vértice del triángulo. Estas dos últimas cúspides son, para mí, accesorias, formadas por una complicación del tipo primitivo cuadrangular. La cúspide impar interna ha tenido su origen en un reborde basal del lado interno, que se ha levantado poco a poco hasta formar parte de la superficie de la corona y constituir esa cúspide, lo cual ha aumentado el diámetro transverso del diente y constituído su parte interna más estrecha. Los más antiguos Cánidos carecen de esa cúspide; y el molar es entonces menos ancho transversalmente, menos estrecho hacia adentro y con un rodete de esmalte en el lado interno. El primer verdadero molar superior de Dinocynops, en cuanto puede juzgarse mediante su representación gráfica, que parece muy cuidada, es de una forma por completo distinta. Este diente es aquí menos triangular, menos ensanchado transversal- mente, con el lado interno más ancho, y presenta, por consecuencia, una forma más cuadrada. El borde posterior no es escotado; y la co- rona sólo ostenta cuatro cúspides cónicas muy fuertes: dos externas, muy grandes; y dos internas, muy pequeñas. Estos dos pares son sepa- rados por una especie de surco longitudinal. Falta la pequeña cúspide intermedia del borde anterior y la gran cúspide de la extremidad in- terna, que está reemplazada por un reborde de esmalte en la base de la corona. Este diente tiene su mayor semejanza con el del género Terciario europeo Galecynus Owen. El Dinocynops es, pues, un Cánido especial, muy especializado en la forma corta, ancha y alta del cráneo; pero en cuya dentadura, y sobre todo en los molares, conserva un carácter muy primitivo. El trabajo que termino de examinar no honra a su autor; y si la ciencia inglesa no poseyera, como felizmente posee, trabajos un poco más serios en materia de Paleontología, ella no desempeñaría, por cierto, un papel muy airoso. El trabajo del señor Lydekker no es siquiera un modelo de cortesía. Desde el punto de vista científico, no vale nada; es de una ligereza inconcebible y ejecutado en un lapso de tiempo excesivamente corto, sin haber estudiado el asunto que iba a tratar. Es de una superficia- lidad inaudita. Yo, en nombre de la ciencia, me sublevo contra tal procedimiento, porque él importa desfigurarla. 830 - Des travaux de cette nature sont faits pour décréditer la Paléonto- logie, car ceux qui ne sont pas au courant de cette science, pourraient croire qu'une divergence si compléte provient de qu'il n'y a pas de base; tandis que ce qu'il y a, c'est tout simplement un auteur qui fait une burle de ses collégues et de la science. Les travaux de M. Lydekker, ne sont pas non plus un modéle d'im- partialité, et ils ne gardent pas les formes respecteuses qu'on habitue entre savants qui s'estiment; il bláme ceux qui ont fondé des espéces, et toutes celles nouvelles qu'il a fondé, n'ont pas de raison d'étre. Il bláme les auteurs argentins pour avoir fondé des espéces sur des maté- riaux incomplets, et lui il en a fondé sur des ongles isolées, procédan- tes de plusieurs genres et de plusieurs ordres, les réunissant dans une seule espéce. Tandis que des débris semblables, je les connais depuis bien des années, et je n'avais jamais osé leur donner un nom! 831 Trabajos de esa naturaleza sólo sirven para desacreditar a la Paleon- tología, porque quienes no están al corriente de esta ciencia, pueden creer que una divergencia tan completa proviene de que se carece de base, mientras que lo que hay es pura y simplemente un autor que se burla de sus colegas y de la ciencia. Los trabajos del señor Lydekker no son tampoco un modelo de im- parcialidad siquiera, ni guardan las formas respetuosas que son usuales entre hombres de ciencia que se estiman. Vitupera a quienes han fun- dado especies; y todas aquellas pretendidamente nuevas por él funda- das no tienen razón de ser. Vitupera a los autores argentinos por haber fundado especies sobre la base de materiales incompletos; y él las ha fundado en uñas aisladas, provenientes de diversos géneros y diversos órdenes, reuniéndolas en una sola especie, mientras que yo conozcu restos semejantes desde hace muy largos años sin que, y me place repetirlo, jamás me haya atrevido a darles un nombre. EXPLICATION DES PLANCHES DE L'OUVRAGE DE LYDEKKER Supplement aux ongulés PLANCHE lI Figure 5: Maxillaire gauche de Trachytherus Spegazzinianus Ame- ghino, avec presque toute la denture, vue d'en bas, de grandeur na- turelle. Cette piéce fut trouvée par mon frére Charles Ameghino dans un gissement á Pyrotherium de Vintérieur du territoire du Chubut, durant son deuxiéme voyage en Patagonie. Figure 1: Morceau de la branche gauche de la mandibule de Pyro- therium Romeroi Ameghino, appartenant á un trés vieil individu, et portant en place la derniére prémolaire et les deux premiéres vraies molaires, vu d'en haut, de grandeur naturelle. Cette piéce fut trouvée par Charles Ameghino dans l'intérieur du territoire du Chubut. Figure 2: Morceau de la branche droite de la mandibule du méme individu que la piéce précedente, portant en place les deux premiéres vraies molaires, vu d'en haut, de grandeur naturelle. Figure 3: Derniére molaire inférieure incompléte de Pyrotherium Romeroi Ameghino, provenante d'un individu beaucoup plus jeune, vu d'en haut, de grandeur naturelle. Cette piéce est de mon ancienne collection et c'est celle qui ensembls avec l'incisive qui l'accompagnait m'a servi de type pour fonder le genre et l'espéce. J'en ai donné une description detaillée dans mon Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, et elle me fut donnée par le capitaine Antoine A. Romero comme procédante du Neuquén. Elle est donnée par M. Lydekker, sans doute d'apres l'étiquette qu'elle porte dans le Musée, comme procédante du territoire du Chubut et comme appartenant au méme individu que les deux morceaux de branches mandibulaires mentionnées plus haut. Figure 4: Partie basale d'une grande defense en apparence d'un mammifére, vue de grandeur naturelle, par la partie postérieure, mon- trant la cavité de la pulpe. EXPLICACIÓN DE LAS LÁMINAS DE LA OBRA DE LYDEKKER 3 Suplemento a los ungulados LÁMINA 1 Figura 5: Maxilar izquierdo de Trachytherus Spegazzinianus Amé- ghino, con casi toda la dentadura, visto desde abajo, de tamaño natural. Esta pieza fué hallada por mi hermano Carlos Ameghino en un yacimiento caracterizado por la presencia de restos de Pyrotherium del interior del territorio del Chubut, durante su segundo viaje por Patagonia. : : Figura 1: Fragmento de la rama izquierda de la mandíbula de Pyro- therium Romeroi Ameghino, proveniente de un individuo viejo, con el último premolar y los dos primeros verdaderos molares implantados, visto desde arriba, de tamaño natural. Esta pieza fué hallada por mi hermano Carlos Ameghino, en el in- - terior del territorio del Chubut. Figura 2: Fragmento de la rama derecha de la mandíbula del mismo individuo representado en la figura precedente, con los dos primeros verdaderos molares implantados, visto desde arriba, de tamaño natural. Figura 3: Ultimo molar inferior incompleto de Pyrotherium Rome- roi Ameghino, proveniente de un individuo mucho más joven, visto - desde arriba, de tamaño natural. Esta pieza forma parte de mi antigua colección y es la que junto con el incisivo que la acompañaba me sirvieron de tipo para fundar el género y la especie. Hice su descripción detallada en mi Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina, y me fué obsequiado por el capitán don Antonio A. Romero como proce- dente del Neuquén. Es presentado por Lydekker, sin duda de acuerdo con el marbete que tiene en el Museo, como procedente del territorio del Chubut y como proveniente del mismo individuo que los dos frag- mentos de ramas mandibulares antes mencionadas. Figura 4: Parte basal de una gran defensa, aparentemente de un mamífero, vista de tamaño natural, por su parte posterior, mostrando la cavidad de la pulpa. AMEGHINO — V. XI ; 53 834 Cette piece, qui est donnée par M. Lydekker comme étant de Pyro- therium Romeroi Ameghino, est de dimensions tres considérables pour que l'on puisse la rapporter á cette espéce. Sur les édentés fossiles PLANCHE l Carapace et queue compléte de Glyptodon elongatus Burmeister, donnée par M. Lydekker comme de Glyptodon clavipes Owen. C'est un échantillon superbe et parfaitement typique;' il est vu de cóté a % de grandeur naturelle. La procédance de cet échantillon n'est pas donnée. Probablement on l'ignore méme au Musée. Individu com- plétement adulte et de trés grandes dimensions. PLANCHE Il Carapace compléte et queue de Glyptodon clavipes Owen, vue de cóté, a % de grandeur naturelle. Cette piéce appartient a un individu encore jeune et procede de mon ancienne collection. Elle fut trouvée pres de Luján par mon frére Charles Ameghino, avec le squelette complet, et j'en ai fait mention dans le «Bullétin de 1'Académie de Sciences de Córdoba», tome V, année - 1883. Elle est donnée comme procédante de San Antonio de Areco! Voila un bel exemple de la confiance que l'on peut avoir dans les matériaux qui ont le malheur de tomber dans le Musée de La Plata. PLANCHE III Figure 1: Morceau de carapace donnée par Lydekker comme étant de la région dorsale de la carapace d'un jeune ¡individu de Glyptodon clavipes Owen, représentée a % de grandeur naturelle. Cette piéce, qu'est de mon ancienne collection, n'est pas de Giipto- don clavipes Owen. Elle n'appartient ni a la espéce clavipes ni au genre Glyptodon. Elle appartient au genre Lomaphorus et a Vespéce imper- fectus. C'est précisement la pidce qui m'a servi de type pour fonder Vespéce. La réduction aussi est erronée, car elle est réduite aux 2% de grandeur naturelle et non a 1% comme le dit l'auteur. ll ne donne aucun renseignement sur la procédance de la pitce. Je Pai trouvée avec la plus grande partie de la carapace et plusieurs os du squelette pres de Luján. Le morceau de carapace de Lomaphorus imperfectus Ameghino, que j'ai représentée dans mon Contribución, etc. (planche LVIIL, figure 3) provient du méme individu. Figure 2: Morceau de carapace de Glyptodon clavipes Owen. 835 Esta pieza, presentada por Lydekker como si fuese de Pyrotherium Romeroi Ameghino, es de dimensiones muy considerables para que pueda ser referida a esta especie. Sobre los desdentados fósiles LÁMINA 1 Coraza y cola completa de Glyptodon elongatus Burmeister, presen- tada por Lydekker por de Glyptodon clavipes Owen. Es un soberbio ejemplar, perfectamente típico, visto de costado, en 6 de su tamaño natural. No se da la procedencia de este ejemplar. Lo probable es que se la ignora en el mismo Museo. Se trata de un indi- viduo completamente adulto y de muy grandes dimensiones. LÁMINA ll Coraza completa y cola de Glyptodon clavipes Owen, vista de cos- tado, a % de su tamaño natural. Esta pieza pertenece a un individuo todavía joven y procede de mi antigua colección. Fué encontrada cerca de Luján por mi hermano Carlos Ameghino, junto con el entero esqueleto, y fué mencionada por mí en el «Boletín de la Academia Nacional de Ciencias de Córdoba», tomo V, año 1883. ¡Es presentada como procedente de San Antonio de Areco! He ahí un bello ejemplo de la confianza que puede tenerse en los materiales que tienen la desgracia de caer en el Museo de La Plata. LÁMINA lII Figura 1: Fragmento de coraza presentado por Lydekker como de la región dorsal de la coraza de un individuo joven de Glyptodon cla- vipes Owen, grabada a 3£ de su tamaño natural. Esta pieza, que es de mi antigua colección, no es de Glyptodon cla- vipes Owen. No pertenece ni a la especie clavipes ni al género Glyp- todon. Pertenece al género Lomaphorus y a la especie imperfectus. Es precisamente la pieza que me sirvió de tipo para fundar esa especie. La reducción también es errónea, porque está hecha a % del tamaño natural y no a Y como lo dice el autor. No se proporciona dato alguno con respecto a la procedencia de la pieza. La hallé, junto con la mayor parte de la coraza y varios huesos del esqueleto, cerca de Luján. El fragmento de coraza de Lomaphorus imperfectus Ameghino cuyo dibujo di en mi Contribución, etc. (lá- mina LVIII, figura 3), proviene del mismo individuo. Figura 2: Fragmento de coraza de Glyptodon clavipes Owen. 836 Cette pitce est donnée comme étant réduite a % de grandeur natu- relle; mais cela est absolument impossible, car d'aprés cette réduction les plaques auraient un diamétre de 8 a 9 centimétres, ce qui ne se voit pas dans aucune espéce de ce genre. La réduction doit étre a peu pres aux %. Pas de renseignements sur la procédance de cette piéce. Figure 3: Morceau de carapace procédante d'un individu typique de -Glyptodon reticulatus Owen, représentée a 34 de grandeur naturelle. Ce morceau est figuré par Lydekker comme représentant une varia- tion de Glyptodon clavipes Owen. Aucun renseignement sur la procé- dance de la piéce. PLANCHE IV Figures 1 et la: Cráne de Glyptodon reticulatus Owen (Glyptodon clavipes pour Lydekker), avec la mandibule, vu par devant et de cóté, réduit a 14 de grandeur naturelle. D'apres l'explication des figures, cette piéce procéderait d'Olivera; mais on reste étonnés qu'on ne nous renseigne sur les conditions de la trouvaille, c'est-A-dire s'il s'agit d'une piétce isolée ou si elle a été rencontrée avec des piéces du squelette ou de parties de la carapace. Il paraít que l'auteur de ce travail n'accorde á ces renseignements beau- coup d'importance pour la distinction des espéces, et cela est assurement un des plus graves défauts de son travail. PLANCHE V Représente le squelette d'un individu encore jeune de Glyptodon cla- vipes Owen, vu de cóté a % de grandeur naturelle. Dans cet individu les os longs ont leurs épiphyses encore séparées, et les vertébres de la région dorsale de la colonne vertébrale ne sont pas encore synostosées (?) ou soudées. Ce squelette montre les os pubiens qui se combent en dedans, démontrant qu'il se soudait, et il en déduit que l'individu devait étre mále, supposant á tort que la simphyse du pubis devait rester ouverte dans la femelle. Cela est une erreur. La simphyse du pubis restait _fermée aussi bien chez les máles que chez les femelles dans tous les Glyptodontes. D'aprés la légende, ce squelette proviendrait d' Olivete: Ce squelette procéde de mon ancienne collection et a été trouvé aux environs de Luján par mon frere Charles Ameghino. La carapace du jeune individu de Glyptodon clavipes Owen repré- sentée sur la planche II, comme d'un autre individu qui proviendrait de San Antonio de Areco, c'est la carapace du méme individu du sque- lette en question. Cela c'est plus qu'un comble, c'est un scandale!... 837 Se presenta esta pieza como reducida a 4 de su tamaño natural, pero eso es absolutamente imposible, porque de acuerdo con tal reduc- ción, las placas tendrían un diámetro de 8 a 9 centímetros, lo que no se ve en ninguna especie de este género. La reducción debe estar hecha a % poco más o menos. q No se da ningún dato con respecto a la procedencia de esta pieza. Figura 3: Fragmento de coraza proveniente de un individuo típico de Glyptodon reticulatus Owen, presentada a 36 de su tamaño natural. Este fragmento es figurado por Lydekker como representante de una variación de Glyptodon clavipes Owen. Ningún dato sobre la proce- dencia de la pieza. LÁMINA IV Figuras 1 y la. Cráneo de Glyptodon reticulatus Owen (Glyptodon clavipes para Lydekker), con la mandíbula, visto desde adelante y de costado, reducido a 14 de su tamaño natural. Según la explicación de las figuras, esta pieza procedería de Olivera, pero asombra que no se entre en particulares con respecto a las con- diciones del hallazgo, para enterar de si se trata de una pieza aislada o si fué encontrada con piezas del esqueleto o partes de la coraza. Parece que el autor de este trabajo. no concede a esas informaciones demasiada importancia para la distinción de las especies, y en eso con- siste, a buen seguro, uno de los más graves defectos de su trabajo. LÁMINA V Representa el esqueleto de un individuo joven todavía de Glyptodon clavipes Owen, visto de costado, a Y de su tamaño natural. Los huesos largos tienen separadas todavía las epífisis en este indi- viduo, y las vértebras de la región dorsal de la columna vertebral aún no están sinostosadas (?) o soldadas. Este esqueleto muestra los huesos púbicos combándose hacia ade- - lante, demostrando que se soldaban, y de ahí deduce Lydekker que el individuo debía ser macho, suponiendo erróneamente que la sínfisis del pubis debía permanecer abierta en la hembra. Eso es un error. La sín- fisis del pubis permanecía cerrada tanto en los machos como en las hembras en todos los Gliptodontes. A tenor de su leyenda, este esqueleto procedería de Olivera. Este esqueleto procede de mi antigua colección y fué hallado por mi her- mano Carlos Ameghino en los alrededores de Luján. La coraza del individuo joven de Glyptodon clavipes Owen repre- sentado en la lámina 11 como si fuese de otro individuo que procediese de San Antonio de Areco, es la coraza del mismo individuo del esque- 838 PLANCHE Va Figure. 1: Casque céphalique de Glyptodon reticulatus Owen (Glyp- todon clavipes pour Lydekker), vu d'en haut, a 3% de grandeur natu- relle. Non seulement on ne donne pas la procédance de cette piéce, mais on ne dit non plus á quel cráne appartient (car nécessairement il a fallu qu'il soit trouvé sur un cráne), ni s'il y avait des parties de Carapace, etc. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant d'un individu * jeune, parce que les derniéres files de plaques ne sont pas développées en forme de tubercules pointus. Cela est une grande erreur, le casque étant d'un individu tres vieux; et les derniéres files de plaques ne pren- naient la forme de tubercules pointus. Ce qu'il y a est que ce casque, que l'auteur croit complet, est incomplet; il lui manquent en arriére deux bandes mobiles de tubercules pointus, que l'auteur figure en suite comme étant d'un autre individu. Figures 2 et 2a: Représentent les deux derniétres files transversales du casque céphalique de Glyptodon reticulatus Owen, vues d'en haut, a % de grandeur naturelle. Ces piéces sont figurées par Lydekker comme étant de Glyptodon clavipes Owen, et comme appartenant au méme individu que la cara- pace dont il donne la figure dans la planche 1. En outre, il considere ces deux files de tubercules comme étant homologues des deux derniéres files du casque représenté dans la fi- gure précedente, mais comme appartenant á un individu trés vieux, de sorte que la forme en tubercule pointu serait un développement acquis avec l'áge. Tout cela est erroné et fantastique. La carapace représentée dans la figure 1 est de Glyptodon elongatus Burmeister, et les bandes mobiles de tubercules cervicales de cette espéce sont beaucoup plus grosses. Ces bandes ne correspondent pas aux deux derniéres files du casque précedent, sinon qu'elles viennent immédiatement en arriére, et sont de la méme espéce, c'est-A-dire, du Glyptodon reticulatus Owen. ll est presque súr qu'elles doivent appartenir au méme individu, car - elles s'accordent parfaitement sous tous les rapports. PLANCHE VI Figure 1: Carapace dorsale de Plohophorus figuratus Ameghino, vue d'en haut, a Y de grandeur natúrelle. Cet échantillon, qui procede de Monte-Hermoso, est incomplet en arriére et sur les cótés; en avant il présente le bord de l'ouverture céphalique, qui est tres intéressant parce que la premiétre file de 839 leto en cuestión. Más que un colmo, eso ya es un verdadero es- cándalo!... LÁMINA Va Figura 1: Casco cefálico de Glyptodon reticulatus Owen (Glyptodon clavipes para Lydekker), visto desde arriba, a 4 de su tamaño natural. No sólo no,se indica la procedencia de esta pieza, sino que ni siquiera se dice a qué cráneo pertenece (porque el casco ha sido necesariamente encontrado sobre un cráneo), ni si había junto con él alguna parte de coraza, etc. Lydekker presenta esta pieza como si fuese de un individuo joven, porque las últimas hileras de placas no están desarrolladas en forma de tubérculos puntiagudos. Ello importa un gran error, porque el casco es de un individuo muy viejo, y las últimas hileras de placas no adqui- rían la forma de tubérculos puntiagudos. Lo que hay es que este casco que el autor cree completo es incompleto; y que detrás le faltan dos bandas movibles de tubérculos puntiagudos, figurados después por el autor como de otro individuo. Figuras 2 y 2a: Representan las dos últimas hileras transversales del casco cefálico de Glyptodon reticulatus Owen, vistas por arriba, a %ó de su tamaño natural. Lydekker figura esas piezas como si fuesen de Glyptodon clavipes Owen y como pertenecientes al mismo individuo que la coraza presen- tada por él en la lámina 1. Además, considera a esas dos hileras de tubérculos como si fuesen homólogas de las dos últimas hileras del casco representado en la fi- gura precedente, pero como pertenecientes a un individuo muy viejo, por manera que la forma en tubérculo puntiagudo sería un desarrollo adquirido con la edad. Todo eso es erróneo y fantástico. La coraza pre- sentada en la figura 1 es de Glyptodon elongatus Burmeister, y las bandas movibles de tubérculos cervicales de esta especie son mucho más gruesas. Esas bandas no corresponden a las dos últimas filas del casco precedente, sino que vienen inmediatamente detrás y son de la misma especie, o sea: del Glyptodon reticulatus Owen. Es casi seguro que deben de pertenecer al mismo individuo, porque concuerdan per- fectamente desde todos los puntos de vista. LÁMINA VI Figura 1: Coraza dorsal de Plohophorus figuratus Ameghino, visto desde arriba, a Y de su tamaño natural. Este ejemplar, que procede de Monte Hermoso, es incompleto detrás y a los costados; delante presenta el borde de la abertura cefálica, que 840 plaques qui forme ce bord est simplement rugueuse, sans sculptures, et dans la deuxiéme file la sculpture est peu accentuée, indiquant ainsi un passage au Palaehoplophorus antiquus Ameghino. Figure 2: Etui caudal de Plohophorus figuratus Ameghino vu de cóté a Y de grandeur naturelle. Echantillon procédant de Monte- Hermoso. : PLANCHE VII + Figure 1: Etui caudal de Plohophorus figuratus Ameghino, vu de cóté, a 34 de grandeur naturelle. Procédant de Monte-Hermoso. Figure 2: Etui caudal de Plohophorus, vu de cóté, a 3% de grandeur naturelle. Cet échantillon, qui provient de Monte-Hermoso, est donné par Ly- dekker comme étant de Plohophorus figuratus. Bien qu'ayant la méme sculpture générale que l'exemplaire précédent, figuré á cóté, il en différe par sa forme plus allongée, par sa partie proximale plus mince, et surtout par sa courbe sigmoide complétement différente de la courbe simple de celui du Plohophorus figuratas. Je crois que ces différences indiquent une espéce distincte, a laquelle dans le texte je propose de désigner avec le nom de Plohophorus sigmurus, PLANCHE VIII Figure 1: Cráne un peu cassé en avant, mais avec le casque cépha- lique presque complet, vu d'en haut aux % de grandeur naturelle, et appartenant, selon M. Lydekker, au Plohophorus figuratus. L'auteur dit que le casque céphalique ressemble á celui de Panoch- tus, ce qui est une erreur évident, car le casque de celui-ci est com- posé d'un trés petit nombre de piéces fortement sculptées sur la face externe, tandis que dans le cráne représenté dans cette figure le casque est composé par un nombre considérable de piéces a surface rugueuse et sans sculpture définie. Par ce dernier caractére, le casque céphalique concorde parfaitement avec la surface rugueuse ou A sculpture impar- faite de la carapace du Palaehoplophorus (Neuryurus) antiquus, et j'ajouterai que le cráne recouvert par ce casque présente les mémes dimensions que celui que j'ai agus comme de Palaehoplophorus (Neury- urus) antiquus. Figures 2 et 2a: Cráne complet, avec la branche mandibulaire droite, vu de face et de cóté, représenté aux %6 de grandeur naturelle, pro- cédant du gissement de Monte-Hermoso. Cette pidce est donnée par M. Lydekker comme étant de Plohophorus figuratus, détermination que pour le moment je ne posséde assez de matériaux pour juger si elle est exacte. Je ferais remarquer que d'aprés 841 es muy interesante, porque la primera fila de placas que forma ese borde es simplemente rugosa, sin esculturas, y en la segunda fila la escultura es poco pronunciada, indicando así un pase al Palaehoplo- phorus antiquus Ameghino. z Figura 2: Tubo caudal de Plohophorus figuratus Ameghino, visto de costado, a 4 de su tamaño natural. Ejemplar procedente de Monte Hermoso. LÁMINA VII Figura 1: Tubo caudal de Plohophorus figuratus Ameghino, visto de costado, a 14 de su tamaño natural. Procedente de Monte Hermoso. Figura 2: Tubo caudal de Plohophorus, visto de costado, a % de su tamaño natural. Este ejemplar que procede de Monte Hermoso, es pre- sentado por Lydekker por de Plohophorus figuratus Ameghino. Aun uando tiene la misma escultura general que el ejemplar precedente, figurado al lado de éste, difiere de él por su forma más alargada, por su parte proximal más delgada y, sobre todo, por su curva sigmoides completamente distinta de la curva simple del de Plohophorus figu- ratus Ameghino. Creo que tales diferencias indican una especie dis- tinta, a la cual propuse en el texto denominarla con el nombre de Plo- hophorus sigmurus. LÁMINA VIII Figura 1: Cráneo un poco quebrado adelante, pero con el casco cefá- - lico casi completo, visto por arriba, en % de su tamaño natural, que, según Lydekker, es de Plohophorus figuratus Ameghino. Dice el autor que el casco cefálico se parece al de Panochtus, lo que importa un evidente error, porque el casco de éste se compone de un pequeñísimo número de piezas fuertemente esculpidas en la cara ex- terna, mientras que en el cráneo representado en esta figura el casco se compone de un número considerable de piezas de superficie rugosa y sin escultura definida. Por este último carácter, el casco cefálico con- cuerda perfectamente con la superficie rugosa o de escultura imperfecta de la coraza de Palaehoplophorus (Neuryurus) antiquus;-y añadiré que el cráneo cubierto por este casco presenta las mismas dimensiones que el que figuré por de Palaehoplophorus (Neuryurus) antiquus. Figuras 2 y 2a: Cráneo completo, con la rama mandibular derecha, visto de frente y de costado, representado en % de su tamaño natural, procedente del yacimiento de Monte Hermoso. Lydekker presenta esta pieza como si fuese de Plohophorus figuratus, y yo no poseo por el momento suficientes materiales para juzgar si tal determinación es exacta. Haré notar que, según la reducción dada por el autor, este cráneo sólo tendría 19 centímetros de largo, mien- 842 la réduction donnée par l'auteur, ce cráne n'aurait que 19 centimétres de longueur, tandis que le cráne que j'ai figuré comme de Palaehoplo- phorus (Neuryurus) antiquus et que M. Lydekker prétend qu'est idén- tique A celui de cette espéce est long de 26 centimétres. La réduction indiquée doit étre erronée. Ce cráne doit étre réduit a 3% de grandeur. PLANCHE IX Figure 1: Morceáu du cóté latérale de la carapace de Palaehoplo- phorus (Neuryurus) antiquus, représenté aux % de grandeur naturelle, procédant de Monte-Hermoso. Cet échantillon est donné par Lydekker comme étant d'un jeune indi- vidu de Plohophorus figuratus, opinion que j'ai déja démontré dans le texte qu'est complétement erronée. Figure 2: Morceau de la région centrale de la carapace du Palaeho- plophorus (Neuryurus) antiquus représentée aux % de grandeur na- turelle. Cet échantillon appartient au méme individu que le précedent, et est considéré par Lydekker comme représentant le jeune áge du Ploho- phorus figuratus, opinion absolument insouténable. L'examen de ce morceau suffit a lui seul pour démontrer | que cela -est impossible, car la sculpture incipiente que l'on prétend étre le patron de celle définitive, en différe en réalité aussi bien par la disposition du nombre des figures et par les files qu'elles forment. En outre, les sutures sont peu visibles, et vers le centre elles ont disparu, ce qui prouve qu'il s'agit d'un individu complétement adulte qui avait acquis ' son développement complet et dont la carapace n'était plus susceptible de subir de changements d'importance. Sur la partie de ce morceau, qui est du cóté du milieu de la carapace, on voit sur les plaques une sculpture rudimentaire formée par un disque central et quelques tuber- cules périphériques peu accentués, présentant une ressemblance com- pléte avec les plaques que j'ai figurées dans mon Contribución, etc., planche LV, figure 6, sous le nom de Palaehoplophorus disjunctus, ce qui prouve que celui-ci est identique a Neuryurus antiquus. Figure 3: Partie latérale antérieure de la carapace de Palaehoplo- phorus (Neuryurus) antiquus, procédant d'un individu un peu jeune du gissement de Monte-Hermoso, et représentée a % de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant d'un trés jeune individu de Plohophorus figuratus. Figure 4: Partie proximale de l'étui caudale de Palaehoplophorus (Neuryurus) antiguus, d'un individu encore jeune, procédant de Monte- Hermoso et représentée a 4 de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant d'un jeune indi- vidu de Plohophorus figuratus. L'absence de figures périphériques, que 843 tras que el cráneo figurado por mí como de Palaehoplophorus (Neu- ryurus) antiquus y que Lydekker pretende que es idéntico al de esta especie, tiene 26 centímetros de largo. La reducción indicada debe ser errónea. Este cráneo debe estar reducido a %% de su tamaño. LÁMINA IX Figura 1: Fragmento del costado lateral de la coraza de Palaeho- plophorus (Neuryurus) antiquus, representado a % de su tamaño natu- ral, procedente de Monte Hermoso. Este ejemplar es presentado por Lydekker por de un joven individuo de Plohophorus figuratus, y ya tengo demostrado en el texto que tal opinión es completamente errónea. Figura 2: Fragmento de la región central de la coraza de Palaeho- plophorus (Neuryurus) antiquus, a % de su tamaño natural. Este ejemplar pertenece al mismo individuo que el precedente y es considerado por Lydekker como representativo de la edad juvenil de Plohophorus figuratus, lo que importa una opinión absolutamente in- sostenible. Basta el examen de este fragmento en sí mismo para demóstrar que eso es imposible, porque la escultura incipiente que se pretende ser el molde de la definitiva, difiere en realidad tanto por la disposición del número de las figuras como por el de filas que ellas forman. Ade- más, las suturas son poco visibles y han desaparecido hacia el centro, lo que prueba que se trata de un individuo completamente adulto que había adquirido su completo desarrollo y cuya coraza ya no era sus- ceptible de experimentar cambios de importancia. En la superficie de este fragmento que proviene del centro de la coraza, se ve en las placas una escultura rudimentaria formada por un disco central y algunos tubérculos periféricos poco pronunciados, presentando una completa similitud con las placas que presenté en mi Contribución, etc., lámi- na LV, figura 6, con el nombre de Palaehoplophorus disjunctus, lo que prueba que éste es idéntico a Neuryurus antiquus. Figura 3: Parte lateral anterior de la coraza de Palaehoplophorus (Neuryurus) antiquus, proveniente de un individuo un tanto joven procedente del yacimiento de Monte Hermoso, representado a 3% de su tamaño natural. Lydekker presenta esta pieza atribuyéndosela a un individuo muy joven de Plohophorus figuratus. Figura 4: Parte proximal del tubo caudal de Palaehoplophorus (Neury- urus) antiquus, de un individuo aún joven, procedente de Monte Her- moso, representado a % de su tamaño natural. Lydekker presenta esta pieza por de un individuo joven de Ploho- phorus figuratus. La ausencia de figuras periféricas, considerada por el 844 Pauteur a pris comme un caractére propre du jeune áge, est, au con- traire, un caractére permanent. Figure 5: Pied postérieur droit, presque complet, de Plohophorus Ameghinoi Moreno, a 3% de grandeur naturelle. Cette piéce est procédante des gissements Tertiaires de Catamarca. PLANCHE X Figure 1: Carapace presque entiére de Plohophorus Ameghinoi Mo- reno, représentée vue de cóté a % de grandeut naturelle. (Sur la lé- gende qu'accompagne la figure il est dit qu'elle est vue d'en haut.) Cette piéce, qui procede des gissements de Catamarca, montre la carapace dans presque toute sa longueur, suivie vers la région caudale de deux anneaux mobiles et un gros morceau d'étui caudal. Figure 2: Partie terminale de l'étui caudal de Plohophorus Ameghinoi Moreno, représentée a Y de grandeur naturelle. Procédance, gissements Tertiaires de Catamarca. PLANCHE XI Casque céphalique, carapace dorsale, anneaux et étui caudal de Scle- rocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus pour Ly- dekker), vue de cóté a % de grandeur naturelle. C'est un exemplaire superbe et d'un individu complétement adulte. Procédance, Pampéen inférieur de Mar del Plata. (Cette piéce est donnée dans le texte comme procédante du Pampéen de Buénos-Ayres.) Elle est plus compléte et en plus bon état que celle de la méme espéce publiéc par Burmeister et devra étre consultée de préférence par les paléontologistes car elle représente á peu pres la forme exacte de animal. Cet échantillon appartient a un individu complétement adulte, de lPaveu méme de M. Lydekker. Pourtant, examen de la figure laisse voir, méme dans le centre de la carapace, les plaques parfaitement sé- parées les unes des autres par des sutures bien apparentes et parfois trés ouvertes. On ne les voit pas beaucoup plus apparentes sur plu- sieurs échantillons de carapace de Glyptodonte que l'auteur attribue erronément a des jeunes, fondé surtout sur la présence des sutures et l'imperfection de la sculpture externe. Cet échantillon contredit l'opinion de Lydekker á ce sujet d'une maniére compléte. PLANCHE XII Figures 1 et la: Cráne complet de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus pour Lydekker), vu par devant (fi- gure 1) et de cóté (figure la), a Y de grandeur naturelle. 845 autor commo carácter propio de la edad juvenil, es, por el contrario, un carácter permanente. Figura 5: Pie posterior derecho, casi completo, de Plohophoras Ame- ghinoi Moreno, a M4 de su tamaño natural. Esta pieza procede de los yacimientos Terciarios de Catamarca. LÁMINA X Figura 1: Coraza casi entera de Plohophorus Ameghinoi Moreno, pre- sentada vista de costado, a % de su tamaño natural. (En la leyenda que acompaña a la figura está dicho que la vista es tomada desde arriba.) Esta pieza, que procede de los yacimientos de Catamarca, muestra la coraza en casi toda su extensión, dos anillos movibles de la región caudal y un gran fragmento del tubo caudal. Figura 2: Parte terminal del tubo caudal de Plohophorus Ameghinoi Moreno, presentado a % de su tamaño natural. Procedencia: yacimientos Terciarios de Catamarca. LÁMINA XI Casco cefálico, coraza dorsal, anillos y tubo caudal de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus para Lydekker), visto de costado, a % de su tamaño natural. Es un soberbio ejemplar de un individuo completamente adulto. Procedencia: Pampeano inferior de Mar del Plata. (En el texto se da a esta pieza como procedente del Pampeano de Buenos Aires). Es una pieza más completa y está en más buen estado que la de la misma especie que publicó Burmeister y deberá ser consultada preferente- mente por los paleontólogos porque representa aproximadamente la forma exacta del animal. Este ejemplar proviene de un individuo completamente adulto, con- fesado por el propio señor Lydekker. No obstante, el examen de la figura permite ver, hasta en el centro de la coraza, que las placas están perfectamente separadas entre sí por suturas bien perceptibles y a veces muy abiertas. No resultan mucho más perceptibles en diver- sos ejemplares de coraza de Gliptodonte atribuídos erróneamente por el autor a individuos jóvenes, fundándose sobre todo en la presencia de las suturas y en la imperfección de la escultura externa. Este ejemplar contradice de una manera completa la opinión de Lydekker -al respecto. LÁMINA XII Figuras 1 y la: Cráneo completo de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus para Lydekker), visto desde adelante (figura 1) y de costado (figura la), a 14 de su tamaño natural. 846 Cette piéce est dite procédante de Mar del Plata et on pourrait par conséquent croire qu'elle appartient a un autre individu que la cara- pace figurée dans la planche précedente puisque celle-ci est dite prové- nante du Pampéen de Buénos-Ayres. Les deux piéces sont pourtant d'un méme individu. Le cráne est superbe et il est le plus beau á ma con- naissance. C'est -la figure que les palaeontologistes devront consulter de préference. PLANCHE XIII Squelette presque complet de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ame- ghino (Lomaphorus ornatus pour Lydekker), vu de cóté, a % de gran- deur naturelle. Bien que la carapace représentée dans la planche XI est dite pro- vénante de Buenos-Ayres et ce squelette de Mar del Plata, ces deux piéces appartiennent a un méme individu trouvé dans le Pampéen infé- rieur de Mar del Plata. Le cráne représenté dans la planche précédente (XII) est le méme attaché á ce squelette. PLANCHE XIV Figure 3: Morceau de carapace dorsale de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus pour Lydekker), vue aux % de grandeur naturelle. L'auteur ne donne aucun renseignement, mais d'aprés la forme et la grandeur des plaques et les caractéres de la sculpture, on peut le con- sidérer comme représentant un échantillon typique de cette espéce. PLANCHE XV Figure 1: Etui caudal de Sclerocalyptus, vu d'en haut, d'apres Ly- dekker, réduit a %, et appartenant selon lui á un jeune individu de Lomaphorus (Sclerocalyptus) ornatus. La non existence des petits tubercules périphériques est attribuée au jeune áge de l'individu. Cette piéce, dans laquelle manque una partie, est au contraire d'un individu complétement adulte, et il suffit d'examiner la figure pour s'apercevoir que les figures périphériques ont disparu par une cause mécanique au moment d'exhumer la piétce ou en la dégageant. Par la disposition de la sculpture dans la face supérieure, la seule * figurée, parait appartenir au Sclerocalyptus ornatus, mais on ne peut pas l'assurer d'une maniére definitive, car l'auteur non seulement n'en - donne pas la vue latérale qu'est celle qu'offre les meilleurs caractéres spécifiques, mais il n'en donne non plus aucune description. . 847 Esta pieza es presentada como procedente de Mar del Plata, y, por . consecuencia, podría creerse que pertenece a otro individuo que la co- raza grabada en la precedente lámina, puesto que a ésta se la da como procedente del Pampeano de Buenos Aires. Ambas son, sin embargo, de un mismo individuo. El cráneo es soberbio y es el más hermoso que yo conozca. Es la figura que los paleontólogos deberán consultar pre- ferentemente. LÁMINA XIII Esqueleto casi completo de Selerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus para Lydekker), visto de costado, a % de su ta- maño natural. Aun cuando está dicho que la coraza representada en la lámina XI procede de Buenos Aires y que este esqueleto procede de Mar del Plata, ambas piezas pertenecen a un mismo individuo hallado en el Pampeano inferior de Mar del Plata. El cráneo representado en la lámina precedente (XID) es el mismo que se le ha puesto a este esqueleto. LÁMINA XIV Figura 3: Fragmento de coraza dorsal de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus para Lydekker), a % de su tamaño natural. El autor no proporciona dato alguno, pero de acuerdo con la forma y el tamaño de las placas y los caracteres de la escultura, puede con- siderarse a esta pieza como representativa de un ejemplar típico de esta especie. LÁMINA XV Figura 1: Tubo caudal de Sclerocalyptus, visto por arriba y según Lydekker, reducido a 36 y proveniente de un joven individuo de Loma- phorus (Sclerocalyptus) ornatus. Se atribuye a la edad juvenil del individuo la no existencia de los pequeños tubérculos periféricos. Esta pieza, en la cual falta una parte, es, por el contrario, de un individuo completamente adulto; y basta examinar la figura para echar de ver que las figuras periféricas han desaparecido por una causa me. cánica en el momento de exhumarse la pieza o al desprendérsela. Por la disposición de la esculttura en la cara superior, que es la única figurada, parece pertenecer al Sclerocalyptus ornatus, pero no puede asegurárselo así de una manera definitiva, porque el autor no sólo no da la vista lateral, que es la que ofrece los mejores caracteres específicos, sino que ni siquiera da de ella una somera descripción. 348 ». Quant a la réduction elle est erronée, car l'échantillon, incomplet comme il est, aurait 68 centimétres de longueur, tandis que les plus grands étuis de cette espéce n'ont que 44 centimétres de longueur. La piéce doit étre réduite á une moitié de grandeur. Figure 2: Etui caudal de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus pour Lydekker), vu d'en haut. Cet échantillon est absolument égal á celui que de la méme espéce j'ai figuré dans mon Contribución, etc., planche LXXXVIII, figures 4 et 4a et planche XCIII, figures 1, 2 et 3. D'apres M. Lydekker, la piéce dont il donne la figure serait réduite a %, ce qui lui donnerait une longueur d'a-peu-pres 67 cent., ce qui est absolument impossible. Elle-aura tout au plus 44 cent., et par conséquent doit étre réduite a %. Pour faire voir une fois de plus la faute de critére de M. Lydekker, je rappelerai que d'aprées lui cette piéce serait d'un individu complétement adulte; et elle est plus petite que 1'échantillon précédent( fig. 1) attribué á un individu jeune! non encore complétement développé. Comme dans le cas précédent, on ne trouve dans l'ouvrage aucun renseignement ni sur la localité ni sus l'étage géologique d'oú procéde la piéce. Figure 3: Etui caudal de Sclerocalyptus (Lomaphorus ornatus pour Lydekker), vu d'en haut. Par la sculpture de la face supérieure il est totalement différent de celui de Sclerocalyptus ornatus et ressemble celui de Sclerocalyptus perfectus. Pourtant, comme il n'en donne pas ni la vue de cóté ni aucune description, on ne peut assurer qu'il soit de cette derniére espéce. D'apres Lydekker l'échantillon serait réduit a 6 de grandeur naturelle, ce qui est absolument impossible, car il aurait des dimen- sions énormes. Comme dans les exemplaires précédentes il doit étre réduit á une moitié de grandeur naturelle. Aucun Pons ni sur la localité ni sur l'étage géologique. PLANCHE XIV Figure 1: Morceau de carapace, provenante de la région centrale, vu par le cóté externe, aux % de grandeur naturelle, et appartenant a un exemplaire adulte de Lomaphorus elegans Burmeister. Ce morceau est donné erronément par Lydekker comme représentant l'état jeune de Sclerocalyptus (Lomaphorus pour Lydekker) ornatus. “Cette piéce, qui procede de mon ancienne collection, fait ou faisait partie d'une carapace presque compléte que j'avais trouvé dans le Pampéen des environs de Córdoba. Figure 2: Morceau de la partie antérieure et latérale de la carapace de Lomaphorus elegans Burmeister (Lomaphorus ornatus jeune pour Lydekker), représentée aux % de grandeur naturelle. Cet échantillon provient du méme individu que le précedent. 849 La reducción es errónea, porque el ejemplar, incompleto como está, tendría 68 centímetros de largo, mientras que los más grandes tubos de esta especie sólo tienen 44 centímetros de largo. La pieza debe estar reducida a de su largo. Figura 2: Tubo caudal de Sclerocalyptus ornatus (Owen) Ameghino (Lomaphorus ornatus para Lydekker), visto desde arriba. Este ejemplar es absolutamente igual al que de la misma especie presenté en mi Contribución, etc., lámina LXXXVIII, figuras 4 y 4a, y lámina XCIII, figuras 1, 2 y 3. Según Lydekker, la pieza cuya figura presenta estaría reducida a 3%, lo que le asignaría un largo aproximado de 67 centímetros, lo cual es absolutamente imposible. A lo sumo, tendrá 44 centímetros, y, por consecuencia, debe estar reducida a %. Para poner en evidencia una vez más la falta de criterio del señor Lydekker, voy a recordar que esta pieza es considerada por él como de un individuo completamente adulto, mientras que ella es más pequeña que el ejemplar precedente (figura 1) atribuído por él ¡a un individuo joven! no desarrollado todavía del todo. Y como en el caso precedente, no se encuentra en la obra dato alguno ni acerca de la localidad de donde procede ni de la edad geológica correspondiente. Figura 3: Tubo caudal de Sclerocalyptus (Lomaphorus ornatus para Lydekker), visto desde arriba. Por la escultura de la cara superior es totalmente distinto del de Scelerocalyptus ornatus y se parece al de Sclerocalyptus perfectus. Pero como Lydekker no da ni la vista de costado ni descripción alguna, no se puede asegurar que sea de esta última especie. Estándome al autor, el ejemplar estaría reducido a 34 de su tamaño natural, lo que es abso- lutamente imposible porque tendría dimensiones enormes. Como en los ejemplares precedentes, la reducción debe estar hecha a 32 del tamaño natural, No se tienen datos ni de la procedencia ni del piso geológico. LÁMINA XIV Figura 1: Fragmento de coraza, proveniente de la región central, vista por su lado externo, a % de su tamaño natural, y correspondiente a un ejemplar adulto de Lomaphorus elegans Burmeister, Lydekker presenta erróneamente este fragmento como representa- tivo de la edad juvenil de Sclerocalyptus (Lomaphorus para Lydekker) ornatus. Esta pieza que forma parte de la que fué mi antigua colec- ción, pertenece o pertenecía a una coraza casi completa que encontré en el Pampeano de los alrededores de Córdoba. Figura 2: Fragmento de las partes anterior y lateral de la coraza de Lomaphorus elegans Burmeister (Lomaphorus ornatus joven para Ly- dekker), representado a 3% de su tamaño natural. Este ejemplar proviene del mismo individuo que el precedente. AMEGHINO — V. XI 54 - 850 PLANCHE XV Figure 4: Etui caudal incomplet «de Lomaphorus compressus, vu d'en bas. Cette piéce est attribués par Lydekker a un trés jeune Sclerocalyp- tus ornatus et serait figuré au Y de grandeur naturelle. Cette réduction est fausse. La piéce n'est réduite qu'a 3%, comme les autres de la méme planche. Elle appartient effectivement á un individu peu jeune, mais les caractéres de la face externe sont permanents. L'auteur prétend que les plaques hexagonales et pentagonales qui constituent cet étui devaient prendre avec l'áge une forme circulaire. La piéce est dite procédant de Mar del Plata, mais elle provient en réa- lité de La Plata. Figure 5: Etui caudal de Sclerocalyptus Migoyanus, attribué a tort par Lydekker au Sclerocalyptus Clarazianus. Cette piéce est donnée par Lydekker comme procédant de. Mar del Plata et réduite a Y de grandeur. ll en est comme de toutes les autres piétces de la méme planche; la réduction est erronée et doit étre faite a % de grandeur. : PLANCHE XVI Figure 1: Cráne complet de Sclerocalyptus, procédant de Mar del Plata, et vu par devant a 32 de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme pouvant probablement appartenir au Sclerocalyptus Clarazianus. Tout ce que pour le moment ont peut affirmer c'est qu'il procede d'une espéce distincte de Sclero- calyptus ornatus. Figure la: Le méme cráne de la figure précedente, vu de cóté a 14 de grandeur naturelle. PLANCHE XIV Figure 4: Morceau considérable de carapace procédant de vers la région centrale du dos. Type d'une nouvelle espéce, le Sclerocalyptus undans. (Voir le texte.) Cette piéce est décrite et figurée par Lydekker comme appartenant au Sclerocalyptus (Lomaphorus pour Lydekker) lineatus, qu'est une. -- espece avec laquelle ne présente en réalité aucun rapport. Si Pon se donne la peine de comparer ce morceau avec celui qu'a servi de type pour fonder le Sclerocalyptus lineatus (voir F. Ameghino: - Contribución, etc., planche LXIV, figure 7), appartenant aussi au centre de la région dorsale, on verra de suite qu'il s'agit de deux animaux complótement différents. 851 LÁMINA XV Figura 4: Tubo caudal incompleto de Lomaphorus compressus, visto desde abajo. Lydekker atribuye esta pieza a un individuo muy joven de Sclero- calyptus ornatus y estaría figurada a 4 de su tamaño natural. Esta reducción es falsa. La pieza no está reducida sino a 3%, como las demás de la misma lámina. Pertenece efectivamente a un individuo poco joven, pero los carac- teres de la cara externa son permanentes. El autor pretende que las placas exagonales y pentagonales que constituyen este tubo deben ad- quirir, con la edad, una forma circular. Se dice que la pieza procede de Mar del Plata, pero lo cierto es que ella procede de La Plata. Figura 5: Tubo caudal de Sclerocalyptus Migoyanus, equivocadamente atribuído por Lydekker al Sclerocalyptus Clarazianus. Lydekker presenta esta pieza como procedente de Mar del Plata y reducida a % de su tamaño. Ocurre con ésta lo mismo que con todas las demás piezas de la misma lámina: la reducción ha debido ser hecha a 144 del tamaño de ella. LÁMINA XVI Figura 1: Cráneo completo de Sclerocalyptus, procedente de Mar del Plata, y visto por delante, a 14 de su tamaño natural. Lydekker presenta esta pieza como que probablemente puede per- tenecer al Sclerocalyptus Clarazianus, pero todo lo que por el momento puede afirmarse es que proviene de una especie distinta que Sclero- calyptus ornatus. ; Figura la: El mismo cráneo de la figura precedente, visto de cos- tado, a 4 de su tamaño natural. LÁMINA XIV Figura 4: Fragmento considerable de coraza proveniente de hacia la región central del dorso. Tipo de una nueva especie: el Sclerocalyptus undans. (Véase el texto). Lydekker presenta y describe esta pieza como perteneciente al Scle- rocalyptus (Lomaphorus para Lydekker) lineatus, que es una especie con la cual no presenta ella relación alguna. Si se compara "ese fragmento con el que sirvió de tipo para fundar el Sclerocalyptus lineatus (véase: F. Ameghino: Contribución, etc., lá- mina LXIV, figura 7), que también corresponde al centro de la región dorsal, se verá en seguida que se trata de dos animales completamente distintos. 852 Cette piétce que l'on dit procédant de Monte-Hermoso, est donnge comme représentée aux 2% de grandeur naturelle. Figure 5: Morceau de carapace, vu de cóté, procédant de Monte- Hermoso, et représenté aux 2% de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant de Sclerocalyptus (Hoplophorus antea) lineatus Ameghino, ce qui est absolument impos- sible. Si Pon compare cette figure avec celle d'un morceau de carapace, provenant du cóté, que j'ai figuré (Contribución, etc., planche LXIV, fi- gure 5), on verra qui ne peuvent pas procéder de la méme espéce. Il est possible que cet échantillon soit de la région latérale de la carapace de Sclerocalyptus undans, mais on ne peut rien affirmer de définitive la-dessus. PLANCHE XVII Figure 1: Partie latérale droite de la carapace de Nopachtus coag- mentatus Ameghino. Cette piétce est celle qui m'a servi de type pour fonder le genre et lespéce, et c'est aussi le type de Panochtus Brocheri Moreno (nomen nudum). Elle a été trouvée par Moreno dans les vallées de la Sierra de Córdoba. La piéce est décrite et figurée par Lydekker sous le nom de Panochtus bullifer, avec laquelle elle n'a rien a voir. Elle est donnés par Lydekker comme procédant des gissements Tertiaires de la province de Catamarca, tandis qu'elle provient, comme je le dis, des vallées de la Sierra de Córdoba. La piéce est donnée comme réduite a %, ce qui doit étre erroné. D'aprés les débris que je posséde de la méme pEnooO, elle doit étre réduite a Y de grandeur naturelle. Figure 2: Morceau de la partie supérieure de l'étui caudal, apparte- nant au méme individu que la carapace précédente, et réduit a %, d'apres M. Lydekker. Figure 2a: Morceau de la partie latérale de l'étui caudal du méme individu que les deux figures précedentes, vu de cóté, et d'apres M. Ly- dekker, réduit a Y de grandeur. Ce morceau, qui provient de prés du bout, montre les grandes tu- bercules latérales trés convexes et complétement différents de ceux de la queue de Panochtus bullifer, espéce a laquelle á tort est attribuée par M. Lydekker. PLANCHE XVIII Représente un morceau de la partie postérieure, avec le bord de Vouverture caudale de la carapace du rior figuratus, vue de grandeur naturelle. Cette piéce provient de Monte-Hermoso et est donnée par Lydekker comme étant de Panochtus bullifer. Si Yon compare cette figure avec 853 Esta pieza, que se da por procedente de Monte Hermoso, se da tam- bién como representada a % de su tamaño natural. Figura 5: Fragmento de coraza, visto de costado, procedente de Monte Hermoso y representado a % de su tamaño natural. Lydekker presenta esta pieza por de Sclerocalyptus (Hoplophorus antea) lineatus Ameghino, lo cual es absolutamente imposible. Si se compara esta figura con la de un fragmento de coraza, proveniente del costado (que presenté en Contribución, etc., lámina LXIV, figura 5), se verá que no pueden provenir de la misma especie. Es posible que este fragmento provenga de la región lateral de la coraza de Sclerocalyptus undans, pero nada definitivo puede afirmarse al respecto. LÁMINA XVII Figura 1: Parte lateral derecha de la coraza de Nopachtus coagmen- tatus Ameghino. Esta pieza es la que me sirvió de tipo para fundar el género y la especie, y es también el tipo de Panochtus Brocheri Moreno (nomen nudum). Fué hallada por Moreno en los valles de la Sierra de Cór- doba. Lydekker presenta y describe esta pieza por de Panochtus bullifer, con cuya especie nada tiene que ver. La da como procedente de los yacimientos Terciarios de la provincia Catamarca, mientras que ella procede, como lo digo, de los valles de la Sierra de Córdoba. Se dice que la reducción está hecha a Y y debe ser erróneo. Estándome a los restos que poseo de la misma especie, debe estar reducida a Y de su tamaño natural. Figura 2: Fragmento de la parte superior del tubo caudal, corres- pondiente al mismo individuo que la coraza precedente, según Lydek- ker, reducido a %. Figura 2a: Fragmento de la parte lateral del tubo caudal del mismo individuo que las dos piezas precedentes, visto de costado y reducido, según Lydekker, a 34 de su tamaño. Este fragmento, que proviene de cerca de la extremidad, muestra los grandes tubérculos laterales muy convexos y completamente diferen- tes de los de la cola de Panochtus bullifer Burmeister, con cuya especie ha sido erróneamente confundida por el señor Lydekker. Lámina XVIII Representa un fragmento de la parte posterior, con el borde de la abertura caudal de la coraza de Plohophorus figuratus, visto de tamaño natural. Esta pieza procede de Monte Hermoso y Lydekker la presenta por de Panochtus bullifer. Si se compara esta figura con la parte corres- 854 la partie correspondante du type du Panochtus bullifer de Burmeister, figurée dans les «Anales del Museo de Buenos Aires», tome Il, pl. XVI, figure 5, on verra qu'elle est complétement différente. PLANCHE XIX Figures 1, 2, 3 et 4: Représentent des morceaux des parties latérales postérieures de la carapace de Plohophorus figuratus, vus de grandeur naturelle. Ces piéces appartiennent au méme individu que le morceau figuré dans la planche XVIII, et sont données par Lydekker comme étant de Panochtus bullifer Burmeister. Figure 5: Morceau d'un des premiers anneaux mobiles de la queue de Plohophorus figuratus Ameghino, vu de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme de Panochtus bullifer Burmeister. Elle provient de Monte-Hermoso, et probablement est du méme individu que les morceaux représentés dans les deux planches antérieures. PLANCHE XIX a Figure 1: Partie latérale de la carapace de Panochtus bullifer Bur- meister, procédant du Pampéen inférieur de la Ville de Buenos-Ayres, et d'aprés Lydekker est réduite a Y de grandeur naturelle. Cette réduc- tion me paraíit exagérée. Probablement elle est réduite a %. Cette piéce est donnée par M. Lydekker comme d'une nouvelle es- péce, sous le nom de Panochtus intermedius. Si le lecteur se prend la peine de la comparer avec le morceau de carapace de la partie posté- rieure figurée par Burmeister comme le type de son Panochtus bullifer, il verra que les deux figures publiées de l'échantillon («Anales del Museo», etc., tome II, planche XVI, figure 5, et F. Ameghino: Contri- bución, etc., planche LV, figure 7), concordent dans tous leurs caractéres essentiels, avec celle publiée par M. Lydekker. Figure 2: Morceau du centre de la carapace du Panochtus bullifer Burmeister figuré d'aprés Lydekker a % de grandeur naturelle, mais probablement a %. Cet échantillon est du méme individu que le morceau précédent et par conséquent est determiné par Lydekker comme étant de son Pa- nochtus intermedius. 11 donne la figure de ce .morceau pour faire voir que cette prétendue espéce nouvelle a le centre de la carapace avec la méme sculpture que le Panochtus tuberculatus. Précisement aussi bien moi (Contribución, etc., page 835, Buenos Aires, 1889) que Burmeister («Anales», etc., tome Il, page 151) nous avons insisté sur cette cir- constance, que la partie centrale de la carapace du Panochtus bullifer présente la méme sculpture que le Panochtus tuberculatus Owen. 855 pondiente del tipo del Panochtus bullifer de Burmeister, presentada en los «Anales del Museo de Buenos Aires», tomo Il, lámina XVI, figura 5, se verá que es completamente distinta. LÁMINA XIX Figuras 1, 2, 3 y 4: Representan fragmentos de las partes laterales posteriores de la coraza de Plohophorus figuratus, vistos de tamaño natural. Estas piezas pertenecen al mismo individuo que el fragmento figu- rado en la lámina XVIII y Lydekker las presenta por de Panochtus bullifer Burmeister. $ Figura 5: Fragmento de uno de los primeros anillos movibles de la cola de Plohophorus figuratus Ameghino, visto de tamaño natural. Esta pieza es presentada por Lydekker como de Panochtus bullifer Burmeister. Procede de Monte Hermoso, y probablemente es del mismo individuo que los fragmentos representados en las dos láminas ante- riores. LÁMINA XIX a Figura 1: Parte lateral de la coraza de Panochtus bullifer Burmeis- ter, procedente del Pampeano inferior de la ciudad Buenos Aires, reducida, según Lydekker, a Y de su tamaño natural. Esta reducción me resulta exagerada. Es probable que esté hecha a %. Lydekker presenta esta pieza como de una nueva especie, con el nombre de Panochtus intermedius. Si el lector se toma la molestia de compararla con el fragmento de coraza de la parte posterior presen- tada por Burmeister como tipo de su Panochtus bullifer, se verá que las dos figuras publicadas del ejemplar («Anales del Museo», etc., tomo Il, lámina XVI, figura 5, y F. Ameghino: Contribución, etc., lá- mina LV, figura 7), concuerdan en todos sus caracteres esenciales con la publicada por Lydekker. Figura 2. Fragmento del centro de la coraza de Panochtus bullifer Burmeister, presentado por Lydekker como reducido a 6 de su tamaño natural, pero probablemente a %. Este ejemplar proviene del mismo individuo que el fragmento pre- cedente, y, por consecuencia, es determinado por Lydekker como si fuese su Panochtus intermedius. Presenta la figura de este fragmento para que se vea que esta pretendida nueva especie tiene el centro de la coraza con la misma escultura que el Panochtus tuberculatus. Pre- cisamente, tanto yo (Contribución, etc., Buenos Aires, 1889, página 835) como Burmeister («Anales», etc., tomo Il, página 151), hemos insistido en esta circunstancia de que la parte central de la coraza de Panochtus bullifer presenta la misma escultura que el Panochtus tuberculatus Owen. 856 Figure 3: Morceau de la partie latérale postérieure de la carapace de Panochtus bullifer Burmeister, réduite, d'apres M. Lydekker a Y de grandeur naturelle. Il appartient au méme individu que les deux échantillons précé- dents, et par conséquent est donné par Lydekker pour montrer les caracteres de sa prétendue nouvelle espéce (Panochtus intermedius). Si on compare cette figure avec le morceau de la partie postérieure de la carapace de Panochtus bullifer Burmeister que j'ai figuré (Con- tribución, etc., planche LIX, figure 6) de grandeur naturelle, on s'aper- cevra facilement qu'ils sont identiques et appartiennent a la méme espéce. PLANCHE Va Figure 3: Casque céphalique, d'aprés Lydekker réduit a %6 de gran- deur naturelle, et appartenant d'apres lui au Panochtus tuberculatus. Ni dans le texte ni dans l'explication des planches, il n'est rien dit ni de la localité d'oú vient-il, ni du cráne sur lequel il doit necessairement avoir été trouvé. Ce casque, que d'aprés la figure parait étre avec les piéces dans leur juste position, différe presque complétement de celui de Panoch- tus tuberculatus dont j'ai donné la figure (Contribución, etc., plan- che LXXXVIII, figure 10). Ces différences se présentent aussi bien dans le nombre des plaques que dans la leur forme, dans leur sculp- ture, dans leur agencement et dans le contour général du casque. Sous ce dernier rapport, celui duquel j'en ai donné la figure a le bord libre postérieur en forme de combe concave et celui qui figure Lydekker l'a en forme de courbe convexe. Je ne me trouve pas en état de donner une explication á propos de ces différences, mais je me refuse d'ad- mettre que des différences semblables peuvent se présenter dans une méme espéce. PLANCHE XX Carapace dorsale, anneaux mobiles de la queue et étui caudal de Panochtus, vus de cótés a 16 de grandeur naturelle. Individu procédant de Tapalqué, et donné par Lydekker comme étant de Panochtus tuber- culatus. Par les dimensions peu considérables de cette exemplaire, par le petit nombre de petits tubercules qui se trouvent a la surface des plaques, et par l'absence de grosses figures centrales dans les plaques de l'avant- dernitre rangée, je considere cette piéce comme représentant un exem- plaire typique de Panochtus Morenol. : 857 Figura 3: Fragmento de la parte lateral posterior de la coraza de Panochtus bullifer Burmeister, reducido, según Lydekker, a 36 de su tamaño natural. Pertenece al mismo individuo que los dos ejemplares precedentes, y, por consecuencia, es presentado por Lydekker para demostrar los caracteres de su pretendida nueva especie (Panochtus intermedius). Si se compara esta figura con el trozo de la parte posterior de la coraza de Panochtus bullifer Burmeister presentado por mí (Contribu- ción, etc., lámina LIX, figura 6) de tamaño natural, se observará fácil- mente que son idénticos entre sí y pertenecen a la misma especie. LÁMINA Va Figura 3: Casco cefálico, reducido, según Lydekker, a % de su tamaño natural, y perteneciente, según él, al Panochtus tubercula- tus Owen. Ni en el texto ni en la explicación de las láminas se dice nada ni acerca de la localidad de dónde procede el casco, ni acerca del cráneo sobre el cual ha sido necesariamente encontrado. Este casco, que, según la figura, parece estar con las piezas en su justa posición, difiere casi por completo del de Panochtus tubercula- tus Owen presentado por mí (Contribución, etc., lámina LXXXVIII, figura 10). Esas diferencias se presentan tanto en el número de las placas como en su forma, en. su escultura, en su disposición y en el - contorno general del casco. Desde este punto de vista, el representado por mí, tiene el borde libre posterior en forma de comba cóncava, y el representado por Lydekker lo tiene en forma de curva convexa. No estoy en condiciones de dar una explicación a propósito de estas dife- rencias, pero me rehuso a admitir que semejantes diferencias puedan - presentarse en una misma especie. LÁMINA XX Coraza dorsal, anillos movibles de la cola y tubo caudal de Panoch- tus, vistos de lado, a 34 de su tamaño natural. Individuo procedente de Tapalqué, y presentado por Lydekker por de Panochtus tuberculatus. Por las dimensiones poco considerables de este ejemplar, por el pe- queño número de pequeños tubérculos que hay en la superficie de las placas y por la ausencia de grandes figuras centrales en las placas de la penúltima hilera, considero a esta pieza como representativa de un ejemplar típico de Panochtus Morenoi. 858 PLANCHE XXI Carapace fabriquée, données comme de Panochtus tuberculatus. Jamais il a existé aucun Glyptodonte avec une carapace semblable! Cette reconstruction ou fabrication est vraiment scandaleuse! Elle ne mérite pas d'autre nom. La combe générale est fausse, l'ouverture cau- dale est desproportionnée en proportion de la hauteur de la carapace, et le bord inférieur en ligne presque droite est complétement diffé- rent de ce que l'on voit dans le genre Panochtus. En s'éloignant des bords on voit des morceaux de carapace placés sans ordre dans toutes les directions, colés et arrangés avec du plátre. Il y a des séries entiéres de plaques qu'au lieu d'étre avec leur grand axe d'avant en arriére, comme elles doivent étre placées en nature, sont placées transversale- ment. Qui sait les débris de combien d'individus sont rentrés dans cette composition! Dans des conditions telles on doit renoncer á classer cette piéce, car elle présente une foule de caractéres jamais vus. Comme complement de la figure d'aprés la réduction des piéces de cette planche, donnée par M. Lydekker, elle serait vue a 3% de gran- deur naturelle, ce qui lui donnerait une longueur en ligne droite de 56 centimétres! au lieu de 1.60 a 1.70 qu'a celle de Panochtus tubercu- latus. On a eu raison de ne pas donner la procédance de cette «piéce». Figure 2 et 2a: Morceau d'une carapace de Panochtus tuberculatus (d'aprés Lydekker) représenté a 12 de grandeur naturelle, et présentant par endroits des vestiges plus ou moins conservés de l'épiderme cornée qui recouvrait les plaques. Pas de procédance. PLANCHE XXII Figures 1 et la: Cráne complet avec la mandibule de Panochtus tu- berculatus vu par devant et de cóté, au 3% de grandeur, d'aprés M. Ly- dekker. , Pas de renseignements ni sur la procédance de la piéce ni sur les autres débris, et particuligrement sur la partie-de carapace que néces- sairement devait l'accompagner. PLANCHE XXIII Squelette de Panochtus Morenoi Ameghino, vu de cóté, a % de gran- deur naturelle. Ce squelette est du méme individu que la carapace figurée sur la planche XX, et est donné par Lydekker comme étant de Panochtus tuberculatus. D'apres la petitesse du squelette, la forme arrondie du 859 LÁMINA XXI Coraza elaborada, presentada como de Panochtus tuberculatus! ¡Nunca ha existido Gliptodonte alguno con una coraza semejante! ¡Esta reconstrucción o elaboración es positivamente escandalosa! Esté y no otro es el único nombre que se merece. La comba general es falsa, la abertura caudal es desproporcionada en proporción a la altura de la coraza y el borde inferior en línea casi recta es completamente dis- tinto de lo que se ve en el género Panochtus. Cuando la mirada se aparta de los bordes se ven fragmentos de coraza colocados sin orden en todas direcciones, pegados y arreglados con yeso. Hay series en- teras de placas que, en vez de estar con su gran eje de adelante para atrás, tal como deben estar naturalmente, están colocadas en sentido transversal. ¡Quién sabe qué diversidad de restos de individuos dis- tintos han entrado en esta composición! En tales condiciones, debe renunciarse a clasificar esta pieza, por- que presenta un montón de caracteres jamás vistos. Y como complemento de la figura, de estarme a la reducción de las piezas de esta lámina, dada por Lydekker, ella estaría presentada a % de su tamaño natural, lo que le daría en línea recta un largo de 36 centímetros! en lugar de 1,60 a 1,70 que tiene la de Panochtus tuberculatus. : Razón se ha tenido para no dar la procedencia de esta «pieza». Figuras 2 y 2a: Fragmento de una coraza de Panochtus tubercu- latus (según Lydekker), representado a 3% de su tamaño natural, y presentando en algunas partes vestigios más o menos conservados de la epidermis córnea que recubría a las placas. No se indica procedencia. LÁMINA XXII Figuras 1 y la: Cráneo completo con la mandíbula de Panochtus tuberculatus, visto desde adelante y de costado, a 3% de su tamaño, según Lydekker. No se proporcionan datos ni acerca de la procedencia de la pieza, ni acerca de los demás restos, y particularmente de la parte de coraza que necesariamente debía acompañarla. LÁMINA XXIII Esqueleto de Panochtus Morenoi Ameghino, visto de costado, a % de su tamaño natural. Este esqueleto es del mismo individuo que la coraza figurada en la lámina XX y es presentado por Lydekker como si fuese de Panochtus tuberculatus. De acuerdo con la pequeñez del esqueleto, la forma re- 860 cráne, etc., je le considére au contraire comme étant d'un exemplaire .typique de Panochtus Morenoi. J'ai dit que ce squelette est du méme individu de la carapace représentée sur la planche XX; et pourtant, dans la légende de la planche est dit que celle-ci vient de Tapalqué, tandis que le squelette est considéré comme d'un autre individu pro- cédant de 1l'Azul. L'étui caudal attaché á ce squelette probablement n'est pas du méme individu. En tout cas il difféere de celui placé a la carapace. En outre, le dernier anneau caudal aftaché A cet étui devait couvrir la derniére vertébre que P'on voit libre, tandis que la premitre caudale est placée trop séparé de la derniére sacrée (ou sacrum). H en résulte que la queue représente une longueur presque égale au reste du squelette, ce qui est complétement hors de toute proportion. L'étui caudal lui méme paraít appartenir á un individu plus gros que celui du squelette et que probablement n'est pas de la méme esptece. PLANCHE XXIV: Figures 1 et la: Etui caudal avec le dernier anneau mobile dun Panochtus (Panochtus tuberculatus pour Lydekker) vu d'en haut (fi- gure la) et de cóté (figure 1), a % de grandeur naturelle. C'est le méme exemplaire attaché au squelette représenté sur la: planche XXIII, mais il appartient a un autre individu. La disposition de la sculpture sur la face supérieure et le but pointu de la queue est assez différent de la forme typique du Panochtus tuberculatus. Figures 2 et 2a: Etui caudal de Panochtus tuberculatus (Owen) Ame- ghino, vu d'en haut (figure 2a) et de cóté (figure 2) a Y de grandeur naturelle. C'est la forme typique, caractéristique de cette espéce. PLANCHE XXV La figure placée en haut de la planche, qui est dit étre la figure 1, mais qui ne porte pas de numéro, représente la carapace incompléte de Plaxhaplus (Doedicurus pour Lydekker) antiquus Ameghino, vue par le cóté droit. Ce superbe échantillon procede de Monte-Hermoso et c'est le méme qu'a servi de type a M. Moreno («Informe», etc., année 1887, page 10) pour fonder la pretendue nouvelle espéce qu'il designa avec le nom de Doedicurus Copei. La surface des plaques montre trés bien les perforations plus espa- cées et beaucoup plus petites que dans Doedicurus. La forme basse et étroite de la carapace est également trés visible, et on n'a qu'a la com- parer avec celle énormement sphérique de Doedicurus représentée sur 861 dondeada del cráneo, etc., lo considero como un ejemplar típico de Panochtus Morenoi. He dicho que este esqueleto es del mismo indi- viduo que la coraza representada en la lámina XX; y sin embargo, en la leyenda de la lámina está dicho que esta pieza procede de Tapalqué, mientras que el esqueleto es considerado como de otro individuo pro- cedente de Azul. Es probable que el tubo caudal que se le ha adherido a este esqueleto no sea del mismo individuo. En todo caso, difiere del que se ha colocado en la coraza. Además, el último anillo caudal adhe- rido a este tubo debía cubrir la última vértebra que queda libre, mien- tras que la primera caudal está colocada demasiado separada de la última sacra (o sacrum). Resulta de ello que la cola representa un largo casi igual que el resto del esqueleto, lo que está completamente fuera de toda proporción. El mismo tubo caudal parece pertenecer a un individuo más grande que el del esqueleto y que, probablemente, no es de la misma especie. LÁMINA XXIV Figuras 1 y la: Tubo caudal con el último anillo movible de un Panochtus (Panochtus tuberculatus para Lydekker), visto desde arriba (figura la) y de costado (figura 1), a 36 de su tamaño natural. Es el miismo ejemplar que ha sido adherido al esqueleto represen- tado en la lámina XXIII, pero pertenece a otro individuo. La dispo- sición de la escultura es, en la cara superior y en la extremidad pun- tiaguda de la cola, bastante diferente de la forma típica de Panochtus tuberculatus. Figuras 2 y 2a: Tubo caudal de Panochtus tuberculatus (Owen) Ameghino, visto desde arriba (figura 2a) y de costado (figura 2), a 18 de su tamaño natural. Es la forma típica, característica de esta especie. LÁMINA XXV La figura situada en lo alto de la lámina, que está dicho es la fi- gura 1, pero que no tiene número, representa la coraza incompleta de Plaxhaplus (Doedicurus para Lydekker) antiquus Ameghino, vista por su lado derecho. Este soberbio ejemplar procede de Monte Hermoso y es el mismo que le sirvió de tipo a Moreno («Informe», etc., año 1887, página 10), para fundar la pretendida nueva especie designada por él con el nombre de Doedicurus Copel. La superficie de las placas muestra muy bien las perforaciones más espaciadas y mucho más pequeñas que en Doedicurus, La forma baja y estrecha de la coraza es también muy visible, y basta compararla 862 la planche XXVII du méme ouvrage, pour voir immédiatement les énormes différences que sous ces rapports présentent ces deux genres. Sur-les cótés latéraux de la région pelvienne on voit aussi trés bien les files transversales de plaques convexes avec les grandes depressions transversales le long des lignes de suture, caractére que j'avais men- tionné dans la description que je fis du Plaxhaplus canaliculatus, que M. Lydekker a été si malheureux qu'il est arrivé a le confondre, ou le prendre, ou je ne sais pas quoi (page 41) avec un Testudo! ll est dit que cette piéce est représentée a Y de grandeur naturelle, mais en la comparant avec les piéces dont je dispose, je vois que cette réduction est erronée, et qu'elle doit étre réduite á peu pres a 3% de grandeur, ce qui augmente á peu pres d'une trentaine de centimétres la longueur totale de l'échantillon figuré. Cette figure est tres importante, puisqu'elle est la premiére que l'on publie du genre et de l'espéce. Figure 2: C'est celle de la partie inférieure de la planche qui ne porte pas de numéro et représente l'étui caudal du méme individu de la carapace, vu de cóté, a Y du grandeur naturelle, d'apres la légende qui accompagne la planche; mais en réalité il est réduit a Y% comme la carapace! PLANCHE XXVI Figures 1 et la: Etui caudal presque complet (en longueur) de Pla- xhaplus (Doedicurus pour Lydekker) antigquus Ameghino, vu d'en haut (figure 1) et de cóté (figure la), á un tiers de grandeur naturelle. C'est le méme échantillon de la piéce précédente et appartenant au méme individu de la carapace représentée sur la méme planche. La figure 1 montre tres bien l'élargissement massu de l'extrémité et le caractére de la sculpture de la face supérieure, dont les bandes péri- phériques rugueuses qui entourent la figure centrale ne sont pas divi- sées par des decoupures transversales et il n'y a pas non plus de systéme réticulaire, caractéres qui distinguent cette piéce de la correspondante d'Eleuterocercus. La figure de l'étui caudal de Plaxhaplus antiquus donnée par Lydekker doit étre consultée par les paléontologistes de préference á celle que j'en ai donné, parce qu'elle présente la piéce complete et parfaitement conservée, tandis que celle de laquelle j'en ai donnée le dessin a été roulée par l'eau, de sorte qu'elle a perdu une partie des caractéres de la sculpture. Figures 2 et 2a: Extrémité d'un autre étui caudal procédant de Monte- Hermoso, vu d'en bas (figure 2) et de cóté (figure 2a), a % de gran- deur naturelle, et d'aprés Lydekker appartenant a la méme espéce que l'échantillon précedent. La figure 2, qui montre la surface inférieure de cet exemplaire, pré- sente un systéeme de sculpture formé par des figures circulaires limitées A 863 con la enormemente esférica de Doedicurus representada en la lá- mina XXVII de la misma obra, para ver inmediatamente las enormes diferencias que desde esos puntos de vista presentan ambos géneros. En los costados laterales de la región pélvica se ve asimismo muy bien las filas transversales de placas convexas con las grandes depresiones transversales a lo largo de la línea de sutura, que es carácter mencio- nado por mí en la descripción que hice del Plaxhaplus canaliculatus, confundido, o considerado o no sé qué, lastimosamente por el señor Lydekker (página 41) con un Testudo! Dice el autor que esta pieza está representada a Y de su tamaño natural; pero si la comparo con las piezas de que dispongo, veo que esta reducción es errónea y que debe estar hecha poco más o menos a Y% de su tamaño, lo que aumenta poco más o menos unos treinta centí- metros el largo total del ejemplar figurado. Esta figura es muy impor- tante, porque es la primera que se publica del género y de la especie. Figura 2: Es la de la parte inferior de la lámina, que carece de número y representa el tubo caudal del mismo individuo que la coraza, visto de costado, a 4 de su tamaño natural, según la leyenda que acom- paña a la lámina; pero en realidad está reducido a Y% como la coraza! LÁMINA XXVI Figuras 1 y la: Tubo caudal casi completo ía lo largo) de Plaxha- plus (Doedicurus para Lydekker) antiquus Ameghino, visto desde arriba (figura 1) y de costado (figura la), a 36 de su tamaño natural. Es el mismo ejemplar de la pieza precedente y pertenece al mismo individuo que la coraza representada en la misma lámina. La figura 1 muestra muy bien el ensanchamiento macizo de la extre- midad y el carácter de la escultura de la cara superior, cuyas bandas periféricas rugosas envolventes de la figura central no están divididas por cortes transversales, y no hay tampoco sistema reticular, que son caracteres que distinguen a esta pieza de la correspondiente de Eleu- terocercus. La figura del tubo caudal de Plaxhaplus antiquus dada por Lydekker debe ser consultada por los paleontólogos con preferencia a la que he publicado, porque ella presenta la pieza completa y perfec- tamente conservada, mientras que la publicada por mí ha sido rodada por el agua, por manera que ha perdido una parte de los caracteres de la escultura. Figuras 2 y 2a: Extremidad de otro tubo caudal procedente de Monte Hermoso, visto por debajo. (figura 2) y de costado (figura 2a), a % de su tamaño natural y, según Lydekker, perteneciente a la misma es- pecie que el ejemplar precedente. La figura 2, que muestra la superficie inferior de este ejemplar, pre- "senta un sistema de escultura formado por figuras circulares limitadas 864 par une file de perforations. Ces figures sont déprimées et avec une forte protubérance au milieu de la dépression. C'est une différence compléte avec la sculpture de la méme face de 1'étui d'Eleuterocercus. Figure 3: Partie terminale d'un étui caudal, procédant de Mar del Plata, et appartenant a Doedicurus Eguiae, vu d'en bas, a Y de gran- deur naturelle. : La partie terminale pointue et triangulaire est complétement carac- téristique de cette piéce, mais elle est donnée par M. Lydekker comme étant de Doedicurus clavicaudatus Owen. e PLANCHE XXVII Représente la carapace dorsale, les anneaux et l'étui caudal de Doedi- curus clavicaudatus Owen, vus de cóté, a Yo de grandeur naturelle. Cet échantillon, le plus complet que l'on posséde de ce genre, procéde de mon ancienne collection. Je l'ai trouvée en Janvier de 1884, avec une partie du squelette et j'en ai donné quelques renseignements dans le «Boletín de la Academia Nacional de Ciencias», tome VI, année 1884. La restauration a été fait au Musée de La Plata sous ma direction en 1886, et on peut la considérer assez exacte quant a donner les ca- ractéres génériques et la forme générale de l'animal. Pourtant, une partie notable de la région antérieure et des bords, de méme que la plus grande partie des anneaux mobiles de la queue sont en plátre, ce que l'on doit avoir présent, pour ne pas en tirer des caractéres spécifiques de ces parties artificielles. A cette époque-láa on soutenait encore que les plaques percées du genre Doedicurus étaient les vestiges d'un plas- - tron ventral que d'apres Burmeister aurait eu le Glyptodon, et mon but en faisant réconstruire et restaurer ce squelette n'était autre que donner une idée générale de la forme de l'animal et prouver ainsi a Burmeis- ter qu'il était en erreur. La restauration finie, je lui ai rémis une photo- graphie de la pitce. Ce que démontre de suite ce dessin c'est la forme énormement sphé- rique de cette carapace, surtout de la partie antérieure, qu'est beaucoup plus élevée que la postérieure et en complet contraste avec celle de Plaxhaplus représentée sur la planche XXV du méme ouvrage. PLANCHE XXVIII Cráne avec la mandibule de Doedicurus Kokenianus Ameghino, vu par devant (figure 1) et de cóté (figure la), a 14 de grandeur naturelle, trouvé au Salto, par M. Pozzi, et pendant longtemps propriété de M. Pacheco, que plus tard en fit cadeau au Musée de La Plata. Il] est donné par Lydekker comme étant de Doedicurus clavicauda- tus Owen. : 865 por una fila de perforaciones. Estas figuras son deprimidas y tienen una fuerte protuberancia en el medio de la depresión. Esto constituye una completa diferencia con la escultura de la misma cara del tubo de Eleuterocercus. Figura 3: Parte terminal de un tubo caudal, procedente de Mar del Plata, y perteneciente a Doedicurus Eguiae, visto desde abajo, a Y de su tamaño natural. La parte terminal puntiaguda y triangular es completamente carac- terística de esta pieza, pero es dada por Lydekker por de Doedicurus clavicaudatus Owen. Lámina XXVII Representa la coraza dorsal, los anillos y el tubo caudal de Doedi- curus clavicaudatus Owen, vistos de costado, a %o de su tamaño natura!. Este ejemplar, que es el más completo que se posee de este género, procede de mi antigua colección. Lo encontré en enero de 1884, junto con una parte del esqueleto y di acerca de él algunos datos en el «Bo- letín de la Academia Nacional de Ciencias», tomo VI, año 1884. La restauración fué hecha en el Museo de La Plata bajo mi dirección, en 1886, y puede considerársela bastante exacta en cuanto a dar los caracteres genéricos y la forma general del animal. No obstante, debe tenerse presente que una parte notable de la región anterior y de los bordes, lo mismo que la mayor parte de los anillos movibles de la cola son de yeso, para no deducir de ella caracteres específicos de esas partes artificiales. En aquella época aún se sostenía que las placas agujereadas del género Doedicurus eran vestigios de un plastrón ven- tral que, según la opinión de Burmeister, debió tener el Glyptodon, y mi propósito, al hacer reconstruir y restaurar este esqueleto, no fué otro que dar una idea general de la forma del animal para probarle así a Burmeister que estaba en error. Una vez que la restauración quedó terminada, le envié una fotografía de la pieza. - Lo que el dibujo demuestra en seguida es la forma enormemente esférica de esta coraza, sobre todo en su parte anterior, que es “mucho más elevada que la posterior y contrasta por completo con la de dd plus representada en la lámina XXV de la misma obra. LÁMINA XXVIII _ Cráneo con la mandíbula de Doedicurus Kokenianus Ameghino, visto desde adelante (figura 1) y de costado (figura 1a), a 14 de su tamaño natural, hallado en Salto por el señor Pozzi, que durante mucho tiempo fué propiedad del señor Pacheco, quien más tarde lo donó al Museo de La Plata. : Lydekker lo presenta por de Doedicurus clavicaudatus Owen. AMEGHINO — Y, X1 55 866 Quand la trouvaille fut faite, avec le cráne on trouva aussi des par- ties de carapace et du squelette, etc. C'est le méme cráne décrit par Burmeister. Dans Contribución, etc., page 849, J'ai réferé ces débris au Doedicurus Kokenianus, parce que les correspondants de Doedicurus clavicaudatus sont beaucoup plus fortes. PLANCHE XXIX Figure 1: Partie postérieure de la carapace de Propalaehoplophorus australis (Moreno) Ameghino, représentée a % de grandeur naturelle, et figurée par Lydekker comme étant d'un individu adulte. Formation Santa-cruzienne. Cette figure montre le moyen de l'ouverture caudale placée A moitié, les tubercules a demi-pointus et saillants du coin postérieur inférieur gauche, et la forme convexe de la figure centrale des plaques. Cette derniére conformation est caractéristique de cette espéce. Figure 2: Morceau du cóté gauche de la partie postérieure de la carapace, vu a % de grandeur, appartenant a Cochlops muricatus Ame- ghino. Formation Santa-cruzienne. : Elle est figurée par Lydekker comme étant d'un vieil individu de Propalaehoplophorus australis. L'échantillon montre la forme trés sail- lante des plaques marginales du coin postéro-inférieur gauche et la forme des tubercules coniques que présentent les figures d'une partie -. des plaques de cette région. Ces tubercules sont encore plus saillants dans la partie centrale, qui manque. : La partie placée a droite représente le bord marginal de l'ouverture caudale. Figure 3: Partie latérale droite, incompléte, de la carapace de Propa- laehoplophorus incisivus Ameghino, représentée a % de grandeur natu- relle, et figurée par Lydekker comme étant de Propalaehoplophorus. australis. Formation Santa-cruzienne. Cetás piéce montre le bord, qu'est formé par des plaques marginales étendues d'avant en arriére, de bords libres et non saillants, tandis que l'auteur dit que le bord est formé par des plaques saillantes comme dans Dasypus. 1 n'y a que les deux ou trois plaques terminales des bandes a demi-mobiles qui présentent cette conformation. Figure 4: Partie latérale gauche de la carapace de Propalaehoplo- .phorus incisivus, réduite a 1% de grandeur, et donnée par Lydekker comme étant de Propalaehoplophorus australis. Formation Santa-cru- zienne. : Cette piéce montre la partie postérieure avec les figures centrales des plaques peu convexes, que c'est la conformation caractéristique de cette espéce. E e67 Cuando se hizo el hallazgo, junto con el cráneo fueron encontradas partes de la coraza y del esqueleto, etc. Es el mismo cráneo que describió Burmeister. En Contribución, etc., página 849, referí estos restos al Doedicurus Kokenianus, porque los co- rrespondientes de Doedicurus clavicaudatus son más robustos. LÁMINA XXIX Figura 1: Parte posterior de la coraza de Propalaehoplophorus aus- tralis (Moreno) Ameghino, representada a 6 de su tamaño natural, y presentada por Lydekker por de un individuo adulto. Formación Santa- cruceña. e Esta figura muestra el medio de la abertura caudal situada en la mitad, los tubérculos semipuntiagudos y salientes del ángulo posterior inferior izquierdo, y la forma convexa de la figura central de las placas. Esta última conformación es característica de esta especie. Figura 2: Fragmento del lado izquierdo de la parte posterior de la coraza, visto a 6 de su tamaño, perteneciente a Cochlops muricatus Ameghino. Formación Santacruceña. Está figurado por Lydekker por de un individuo viejo de Propalaeho- plophorus australis. El ejemplar muestra la forma muy saliente de las placas marginales del ángulo posteroinferior izquierdo y la forma de los tubérculos cónicos que presentan las figuras de una. parte de las placas de esta región. Estos tubérculos son más salientes aún en la parte central, que falta. La parte colocada a la derecha representa el borde marginal de la abertura caudal. : Figura 3: Parte lateral derecha, incompleta, de la coraza de Pro- palaehoplophorus incisivus Ameghino, representada a 3% de su tamaño natural, y figurada por Lydekker por de Propalaehoplophorus australis. Formación Santacruceña. Esta pieza muestra el borde, que está formado por placas marginales extendidas de adelante para atrás, de bordes libres y no salientes, mien- tras que el autor dice que el borde es formado por placas salientes como en Dasypus. Sólo las dos o tres placas terminales de las bandas semimovibles presentan esa conformación. | Figura 4: Parte lateral izquierda de la coraza de Propalaehoplophorus incisivus, reducida 44 de su tamaño, y presentada por Lydekker por de Propalaehoplophorus australis. Formación Santacruceña. Esta pieza muestra la parte posterior con las figuras centrales de las placas poco convexas, que es conformación característica de esta especie. 368 Figure 5: Partie antérieure de la carapace de Propalaehoplophorus australis représentée a % de grandeur, la partie placée a la droite étant Vantérieure. Formation Santa-cruzienne. Cette pitce est figurée par Lydekker comme étant de Propalaehoplophorus incisivus. PLANCHE XXX Figures 1, la, 1b, 1c et 1d: Plaques de la région pelvienne de Coch- lops muricatus Ameghino, procédant de la formation Santa-cruzienne, et représentées de grandeur naturelle. Ces piéces sont données par Lydekker comme étant de vieux indi- vidus de Propalaehoplophorus australis. Figures 2, 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, -2f, 22, 2h, 2i et 2: Plaques du casque céphalique, vues de grandeur naturelle, et attribuées par Lydekker au Propalaehoplophorus australis. La plupart de ces piéces procedent des Propalaehoplophoridae, mais d'autres comme 2b et 2e, sont probablement de Dasypoda, et probable- ment du genre Vetelia. Celle de la figure 2 paraít étre du casque cépha- lique d'un Peltephilus gigantesque. Les autres sont probablement toutes de Propalaehoplophorus. Figure 3: Morceau de casque céphalique, de grandeur naturelle, appartenant á Eucinepeltus petesatus Ameghino, presentée par Ly- dekker comme étant de Propalaehoplophorus australis. Figure 4: Morceau de l'extrémité caudale d'un Propalaehoplopho- ridae, vu de grandeur naturelle, et donné par Lydekker comme étant de Propalaehoplophorus australis. Cette piéce qui est de pres du bout, difféere de la méme partie des genres Propalaehoplophorus, Cochlops et Asterostemma, par la gran- deur considérable des plaques et leur disposition en bandes transver- sales. : Figure 5: Morceau de la queue, de vers la région moyenne oú ter- minent les anneaux mobiles, vu de grandeur naturelle et appartenant a un Propalaehoplophoridae (Propalaehoplophorus australis pour Lydek- ker). Formation Santa-cruzienne. PLANCHE XXXI Figures 1 et la: Cráne complet avec la mandibule de Propalaehoplo- phorus incisivus Ameghino, vu par devant (figure 1) et de cóté (fi- gure la), de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant de Propalaeho- plophorus australis. Formation Santa-cruzienne. 869 Figura 5: Parte anterior de la coraza de Propalaehoplophorus aus- tralis, representada a 6 de su tamaño. La parte situada a la derecha es la anterior. Formación Santacruceña. Lydekker figura esta pieza por de Propalaehoplophorus incisivus. LÁMINA XXX Figuras 1, la, 1b, 1c y 1d: Placas de la región pélvica de Cochlops muricatus Ameghino, procedente de la formación Santacruceña, y repre- sentadas de tamaño natural. Lydekker presenta estas piezas por de individuos viejos de Propalae- hoplophorus australis. Figuras 2, 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2f, 2g, 2h, 2i y 2j: Placas del casco cefálico, vistas de tamaño natural y atribuídas por Lydekker al Pro- palaehoplophorus australis. La mayor parte de estas piezas provienen de los Propalaehoplopho- ridae; pero otras, como 2b y 2e, son probablemente de Dasypoda y probablemente del género Vetelia. La de la figura 2 parece ser del casco cefálico de un Peltephilus gigantesco. Todas las demás son pro- bablemente de Propalaehoplophorus. LAS Figura 3: Fragmento de casco cefálico, de tamaño natural, pertene- ciente a Eucinepeltus petesatus Ameghino, presentada por Lydekker por de Propalaehoplophorus australis. Figura 4: Fragmento de la extremidad caudal de un Propalaehoplo- phoridae, visto de tamaño natural y presentado por Lydekker por de Propalaehoplophorus australis. Esta pieza, que es de cerca de la extremidad, difiere de la misma parte de los géneros Propalaehoplophorus, Cochlops y Asterostemma, por el tamaño considerable de las placas y su disposición en bandas transversales. Figura 5: Fragmento de la cola, dé hacia la región media donde terminan los anillos movibles, visto de tamaño natural y perteneciente a un Propalaehoplophoridae (Propalaehoplophorus australis para Ly- dekker). Formación Santacruceña. LÁMINA XXXI Figuras 1 y la: Cráneo completo, con la mandíbula, de Propalaeho- plophorus incisivus Ameghino, visto desde adelante (figura 1) y de costado (figura 1a), de tamaño natural. Esta pieza es presentada por Lydekker como de Propalaehoplophorus australis. Formación Santacruceña. 870 PLANCHE XXXII Squelette presque parfait de Propalaehoplophorus incisivus Ame- ghino, représenté a % de grandeur naturelle, et donné par Lydekker comme étant de Propalaehoplophorus australis. Formation 'Santa-cru- zienne. Le cráne représenté dans la planche précedente, de grandeur natu- relle, est celui de cet individu. Un squelette dans ce remarquable état de conservation devait étre accompagné de parties plus ou moins complétes de la carapace. Ces piéces auraient une grande importance pour la détermination des ca- ractéres et des variations spécifiques. On est donc étonnés de ne pas trouver un seul mot concernant á la carapace de cet individu. Peut-étre quelques-unes des parties figurées sur la planche XXIX sont de ce méme individu. En ce cas, les seules parties qui pourraient lui appar- tenir sont celles représentées par les figures 3 et 4. PLANCHE XXXIII Contient dix figures. (Toutes les figures sont de grandeur naturelle.) Figure 1: Branche droite, presque entiére, de la mandibule de Chla- mydotherium intermedium Ameghino, vue par le cóté interne. Lydekker donne cette piéce comme de Chlamydotherium minutum Moreno et Mercerat. Cette piéce est celle qui a servi de type á ces auteurs. Miocéne de Catamarca. Figure la: La méme piéce, vue par le cóté externe. - Figures 2, 3 et 3a: Plaques de la carapace dorsale de la méme espéce et de la méme procédance, données par Lydekker comme de Chlamy- dotherium minutum. Ces figures phototypiques montrent tres bien la face externe avec una dépression périphérique, mais beaucoup moins accentuée que dans celles de Chlamydotherium paranense. D'aprés M. Lydekker, ces pla- ques serajent aussi grandes que celles de Chlamydotherium typum. Cela est une erreur, comme le démontreront les mesures suivantes. Figure 2: Plaque d'un anneau mobile de Chlamydotherium -inter- medium, comparable á celle de Chlamydotherium typum que j'ai figuré dans la planche LXVII, figure 12 de Vatlas de mon Contribución al Co- nocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina. Cette plaque a 53 mm. de long et 21 de large dans l'espéce de Cata- marca et 72 millimétres de long et 30 de large dans l'espéce pampéenne. Figure 3: Plaque du bouclier scapulaire de Chlamydotherium inter- medium. 871 LÁMINA XXXII Esqueleto casi perfecto de Propalaehoplophorus incisivus Ameghino, representado a 6 de su tamaño natural, y presentado por Lydekker por de Propalaekhoplophorus australis. Formación Santacruceña. El cráneo representado en la lámina precedente, de tamaño natural, es el de este individuo. : Un esqueleto en tan notable estado de conservación debía ser acom- pañado por partes más o menos completas de la coraza. Esas piezas tendrían una gran importancia para la determinación de los caracteres y de las variaciones específicas. De modo, pues, que causa asombro no encontrar una sola palabra concerniente a la coraza de este individuo. Tal vez algunas de las partes figuradas en la lámina XXIX sean de este individuo. Y en este caso, las únicas partes que podrían pertene- cerle serían las representadas en las figuras 3 y 4. LÁMINA XXXIUHI Contiene diez figuras. (Todas las figuras son de tamaño natural). Figura 1: Rama derecha, casi entera, de la mandíbula de Chlamydo- therium intermedium Ameghino, vista por su lado interno. Lydekker presenta esta pieza por de Chlamydotherium minutum Moreno y Mercerat. Es la pieza que sirvió de tipo a estos autores. Mioceno de Catamarca. ñ Figura la: La misma pieza, vista por su lado externo. Figuras 2, 3 y 3a: Placas de la coraza dorsal de la misma especie y de la misma procedencia, presentadas por Lydekker-como si fuesen de Chlamydotherium minutum. Estas figuras fototípicas muestran muy bien la cara externa con una depresión periférica, pero mucho menos pronunciada que en las de Chlamydotherium paranense. Según Lydekker, estas placas serían tan grandes como las de Chlamydotherium typum. Pero ese es un error, como lo demuestran las medidas siguientes. Figura 2: Placa de un anillo movible de Chlamydotherium inter- medium, comparable a la de Chlamydotherium typum que tengo pre- sentada en la lámina LXVII, figura 12 del Atlas de mi Contribución al Conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina. Esta placa tiene 53 milímetros de largo y 21 de ancho en la especie de Catamarca y 72 milímetros de largo y 30 de ancho en la especie pampeana. Figura 3: Placa del escudo escapular de Chlamydotherium inter- medium. 872 Cette pitce est longue de 29 millimétres et large de 24 millimétres. Les piéces correspondantes de Chlamydotherium typum sont longues de 40 millimétres et larges de 30 a 34 millimétres. (Voir: F. Ameghino: Contribución, etc., planche LXVII, figure 18). Figure 3a: Piéce de la partie moyenne du bord antérieur du bouclier pelvien de Chlamydotherium intermedium, longue de 30 millimétres et large de 21 millimétres. La piéce correspondante du Chlamydotherium typum que j'ai figurée est longue de 51 millimétres et large de 27 millimétres. (Voir: Contri- bución, etc., planche LXVII, figure 16). PLANCHE XXXIV Cráne complet de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus re- tusus pour Lydekker), vue d'en haut, de grandeur naturelle. Piéce trouvée avec des parties du squelette et de la carapace A Mar del Plata, par Moreno, dans les couches correspondantes au Mont-her- moséen, et non dans la formation Pampéenne, comme Lydekker le dit dans le texte. Cette figure montre tres bien la partie antérieure du cráne en avant des orbites beaucoup plus larges et plus courtes que dans Dasypus. Dans la partie postérieure on voit la boíte cránienne deprimée, tandis que dans Dasypus est convexe. La partie postérieure du cráne montre une créte sagittale longue et bien développée, qui fait absolument défaut dans le genre Dasypus. Les sutures.des pariétaux, trés aparentes sur le dessin, montrent que ces os se prolongéaient beaucoup plus en avant que dans Dasypus, tandis que les frontaux se présentent avec une étendue beaucoup plus réduite. PLANCHE XXXV Le méme cráne de la figure précédente, vue d'en dessous, de gran- deur naturelle. Cette figure, comparée avec le cráne du genre Dasypus, montre trés bien que celui-ci est beaucoup plus long et plus étroit. Dans Dasypus, la diamétre transverse maximum du cráne, entre les orbites, est égal á une moitié de la longueur du cráne, tandis que dans le Macroeu- phractus retusus le diamétre transverse maximum réprésente les deux tiers de la longueur totale du cráne. La partie postérieure en arriére des orbites est également beaucoup plus large et la partie antérieure Pest d'une manitre encore plus apparente. Les caractéres les plus sail- lants des dents je les ¡ai déja rappelés. Ici je ne veux qu'appeller l'atten- ' ER E SON A 873 Esta pieza tiene un largo de 29 milímetros y un ancho de 24 milí- metros. Las correspondientes piezas de Chlamydotherium typum tienen un largo de 40 milímetros y un ancho de 30 a 34 milímetros. (Véase: F. Ameghino: Contribución, etc., lámina LXVII, figura 18). Figura 3a: Pieza de la parte media del borde anterior del escudo pélvico de Chlamydotherium intermedium, con un largo de 30 milí- metros y un ancho de 21. ; La correspondiente pieza de Chlamydotherium typum presentada por mí, tiene un largo de 51 milímetros y un ancho de 27. (Véase: Contri- bución, etc., lámina LXVII, figura 16). LÁMINA XXXIV Cráneo completo de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus para Lydekker), visto por arriba, en su tamaño natural. Pieza encontrada por Moreno, conjuntamente con partes del esque- leto y de la coraza, en Mar del Plata y en las capas correspondientes al Hermrvosense, y no como lo dice Lydekker en el texto, en la formación Pampeana. Esta figura muestra muy bien la parte anterior del cráneo delante de las órbitas, que son mucho más anchas y más cortas que en Dasypus. En la parte posterior se ve la bóveda craneana deprimida, mientras que en Dasypus es convexa. La parte posterior del cráneo muestra una cresta sagital larga y bien desarrollada, que falta por completo en el género Dasypus. Las suturas de los parietales, que están muy visibles en el dibujo, muestran que esos huesos se prolongaban mucho más hacia adelante que en Dasypus, mientras que los frontales se presen- tan con una extensión mucho más reducida. LÁMINA XXXV El mismo cráneo de la figura precedente, visto por debajo, en su tamaño natural. Esta figura, comparada con el cráneo del género Dasypus, muestra muy bien que éste era mucho más largo y más estrecho. El diámetro transversal máximo es, entre las órbitas, en Dasypus, igual a una mitad del largo del cráneo, mientras que en Macroeuphractus retusus el diá- metro transversal máximo representa los dos tercios del largo total del cráneo. La parte posterior es también mucho más ancha detrás de las órbitas y la parte anterior lo es de una manera más perceptible aún. Ya he recordado los caracteres más resaltantes de los dientes. Aquí sólo voy a llamar la atención sobre la parte anterior de esta figura, que 874 E tion sur la partie antérieure de cette figure, qui montre la premiére dent implantée presque immédiatement derriére du bord antérieur de P'inter- maxilliaire, et on voit le cráne comme tronqué en avant avec l'inter- maxillaire rudimentaire, ce qui constitue une différence fondamentale avec Dasypus. Je doit appeller aussi l'attention sur les deux dents anté- rieures, qu'au lieu de suivre l'axe longitudinal de la série dentaire, se détournent vers la ligne médiane comme dans les Propalaehoplophoridae. PLANCHE XXXVI Le méme cráne vu de cóté, de grandeur naturelle. Cette figure montre tres bien l'aplatissement générale du cráne, et celle de la partie antérieure comparable á celle de Peltephilus Ame- ¿hino. La moitié antérieure du cráne, en avant des orbites, montre le bord inférieur qui se reléve vers le haut, caractére exclusivement de ce genre. On voit aussi, sur cette méme figure, l'énorme développement de la deuxiéme dent supérieure, un des caractéres les plus singuliéres du Macroeuphractus. L'arcade zygomatique laisse voir une apophyse descendante large mais pas trop longue. Cette apophyse n'existe pas dans le genre Dasypus. PLANCHE XXXVII Toutes les figures de grandeur naturelle. Figure 1: Branche mandibulaire gauche de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus pour Lydekker), vue par.le cóté externe, de grandeur naturelle, piéce procédante de Monte-Hermoso et type du Dasypotherium australe Moreno, 1889. La figure montre en'avant une partie de l'alvéole tres petit de la premiére dent et une partie de l'alvéole de la deuxiéme dent, trés grande et caniniforme. Figure la: La méme piéce, vue d'en haut, montrant les alvéoles de huit dents. De la premiére alvéole de la petite dent antérieure il ne s'en con- serve que des traces sur le cóté interne. De la deuxiéme dent, trés grande et caniniforme, il y a presque tout le contour de l'alvéole. Les alvéoles des six dents postérieures sont complets. Figure 2: Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus pour -_ Lydekker). Presternum incomplet du méme individu que le cráne complet de la planche XXXIV, de grandeur naturelle. Figure 3: Trois pidces du mesosternum du méme individu. Figures 4 et 5: Cótes sternales incomplétes, du méme individu. Figure 6: Manubrium gauche du méme individu. 875 muestra el primer diente implantado casi inmediatamente detrás del borde anterior del intermaxilar y se ve el cráneo como truncado ade- lante con el intermaxilar rudimentario, lo que constituye una diferencia fundamental con Dasypus. Debo llamar también la atención sobre los dos dientes anteriores, que, en vez de seguir el eje longitudinal de la serie dental, se desvían hacia la línea media como en los Propalae- hoplophoridae. á LÁMINA XXXVI El mismo cráneo, visto de lado, en su tamaño natural. Esta figura muestra muy bien el aplanamiento general del cráneo y la de la parte anterior comparable a la de Peltephilus Ameghino. La . mitad antertor del cráneo, delante de las órbitas, muestra el borde inferior levantándose hacia arriba, lo que importa un carácter exclu- sivo de este género. Se ve asimismo, en esta misma figura, el enorme desarrollo del segundo diente superior, que es uno de los caracteres más singulares del Macroeuphractus. La arcada cigomática permite que se vea una apófisis descendente ancha pero no muy larga. Esta apó- fisis no existe en el género Dasypus. LÁMINA XXXVII Todas las figuras son de tamaño natural. Figura 1: Rama mandibular izquierda de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus para Lydekker), vista por su lado externo, en su tamaño natural, que es pieza procedente de Monte Hermoso y tipo del Dasypotherium australe Moreno, 1889. La figura muestra adelante una parte del alvéolo pequeñísimo del primer diente y una parte del alvéolo del segundo diente, muy grande y caniniforme. Figura la: La misma pieza, vista por arriba, mostrando los alvéolos de ocho dientes. Del primer alvéolo del pequeño diente anterior sólo se conservan vestigios en el lado interno; y del segundo diente, muy grande y cani- niforme, existe casi todo el contorno del alvéolo. Los alvéolos de los seis dientes posteriores están completos. Figura 2: Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus para Lydekker). : Presternum incompleto del mismo individuo que el cráneo completo de la lámina XXXIV, en su tamaño natural. Figura 3: Tres piezas del mesosternum del mismo individuo. Figuras 4 y 5: Costillas esternales incompletas del mismo individuo. Figura 6: Manubrium izquierdo del mismo individuo. 876 PLANCHE XXXVII! Bassin et premiéres vertébres caudales de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus pour Lydekker), vues par le cóté gauche, de grandeur naturelle. Du méme individu que le cráne représenté dans la planche XXXIV. PLANCHE XXXIX Représente plusieurs ossements du squelette de Macroeuphractus re- tusus Ameghino (Dasypus retusus pour Lydekker). Vus de grandeur -naturelle. Figure 1: Atlas, vu par la face antérieure, du méme individu que le cráne représenté sur la planche XXXIV. Figure 2: La méme piéce, vue par la face postérieure. Figures 3, 4 et 5: L'os mesocervical, ou soit la deuxiéme, troisiéme et quatriéme vertébres cervicales réunies ensemble. M. Lydekker ne s'est pas apérgu de cette union, qui est pourfant tres visible, méme sur la figure, et présente la piéce comme étant l'axis! Du méme individu que le cráne représenté sur la planche XXXIV. Figure 3: La piétce mentionnée, ou os mesocervical, vu par le cóté droit. La séparation des vertébres n'est plus visible dans l'apophyse épi- neuse, qui est tres développée, constituant une lame osseuse d'une seule piéce. Figure 4: La méme piéce, vue par la face inférieure. Les points de soudure des trois vertébres sont bien visibles sur la figure. Figure 5: La méme piéce, vue par la face antérieure. Figure 6: Cette figure représenterait, d'apres Lydekker, les quatre vertébres cervicales. Elle représente, en réalité, l'atlas independant, axis et la troisiéme et la quatriéme vertébres cervicales soudées dans une seule piéce, et la cinquiéme et la sixieme vertébres cervicales sé- parées. Ces piéces proviennent du méme individu que le cráne repré- senté sur la planche XXXIV. PLANCHE XL Contient dix figures ou numéros. Figure 1: Représente une partie du cóté latéral droit de la carapace de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus pour Lydek- 877 LÁMINA XXXVIII á Pelvis y primeras vértebras caudales de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus para Lydekker), vistas por su lado iz- quierdo, en su tamaño natural. Del mismo individuo que el cráneo representado en la lámina XXXIV. LÁMINA XXXIX Representa varios huesos del esqueleto de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus para Lydekker). Vistos en su tamaño natural. ; Figura 1: Atlas, visto por su cara anterior, del mismo individuo que el cráneo representado en la lámina XXXIV. Figura 2: La misma pieza, vista por su cara posterior. Figuras 3, 4 y 5: El hueso mesocervical, o sea: la segunda, tercera y cuarta vértebras cervicales, reunidas. El señor Lydekker no se ha dado cuenta de esta unión, que, sin embargo, es muy visible hasta en la misma figura, y presenta la pieza ¡como si fuese el axis! Del mismo individuo que el cráneo represen- tado en la lámina XXXIV. Figura 3: La mencionada pieza o hueso mesocervical, visto por su lado derecho. Ya no es visible la separación de las vértebras en la apófisis espi- nosa, que es muy desarrollada y constituye una lámina ósea de una sola pieza. Figura 4: La misma pieza, vista por su cara inferior. Los puntos de sutura de las tres vértebras son bien visibles en la figura. Figura 5: La misma pieza, vista por la cara anterior. Figura 6: Esta figura representaría, según Lydekker, las cuatro vér-: tebras cervicales. En realidad, representa el atlas separado, el axis y la tercera y cuarta vértebras cervicales, soldadas en una sola pieza, y la quinta y sexta vértebras cervicales separadas. Estas piezas pro- vienen del mismo individuo que el cráneo representado en la lá- mina XXXIV. ; LÁMINA XL Contiene diez figuras o números: : Figura 1: Representa una parte del lado lateral derecho de la coraza de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus para Lydekker), 878 ker), avec les deux derniéres bandes mobiles et la premiére file du bouclier pelvien, vue a 3% de grandeur naturelle. Sur la gravure on voit trés bien la forme de la figure longitudinale médiane, étroite en avant et qui s'élargit en arriére, le rapprochant de Tatusia autant qu'il l'éloigne de Dasypus. Provenant du méme individu que le cráne représenté dans la planche XXXIV. Figure 2: Un autre morceau de la carapace du méme individu, repré- sentant une partie des trois premiéres bandes du bouclier pelvien, a 14 de grandeur naturelle. D'apres Lydekker, les trois plaques de la deuxiéme bande, deprimées en dessus et carenées en dessous, représenteraient les plaques glandu- laires qui se trouvent dans quelques genres existants. Figure 3: Un autre morceau de la carapace comprennant les trois pre- miéres files du bouclier scapulaire, représenté a % de grandeur natu- relle. : Dans le texte, cette piéce est présentée par Lydekker comme si s'étaient les trois premiéres files du bouclier pelvien. La surface des plaques montre également trés visible l'élargissement postérieur de la figure médiane caractéristique de Tatusia et Propraopus. Figure 4: Un petit morceau de la carapace du méme individu, repré- sentant des plaques du bouclier pelvien a Y de grandeur naturelle. Figure 5: Un morceau de cuirasse représentant une partie des quatre premiéres files du bouclier pelvien de Macroeuphractus retusus Ame- ghino (Dasypus retusus pour Lydekker), a %6 de grandeur naturelle, provenant du méme individu que la branche mandibulaire représentée sur la planche XXXVII, a Y de grandeur naturelle. Figure 6: Partie considérable de la région postérieure du bouclier pelvien du méme individu, comprennant la partie moyenne des quatre derniéres files, a 4 de grandeur naturelle. Figure 7: Morceau du casque céphalique, provenant du méme indi- vidu que le cráne presenté dans la planche XXXIV, a % de grandeur naturelle. Le dessin montre la surface des plaques lisse, comme dans le genre Zaedius et non sculptée, comme chez Dasypus. Figures 8, 9 et 9a: Plaques de la carapace dorsale de Proeuphractus Scalabrinii Moreno et Mercerat, du Miocéne de Catamarca, représentées de grandeur naturelle. Ces piéces, qui sont celles qui ont servi de type a MM. Moreno et Mercerat pour fonder le Proeuphractus Scalabrinii sont décrites et fi- gurées par Lydekker comme espéce nouvelle sous le nom de Dasypus Morenoli. Figure 8: Plaque d'une des bandes mobiles, incompléte dans la partie antérieure. 879 con las dos últimas bandas movibles y la primera fila del escudo pé!- vico, visto a 36 de su tamaño natural. : Vese muy bien en el grabado la forma de la figura longitudinal me- dia, que es estrecha adelante y atrás se ensancha, aproximándolo tanto a-Tatusia como lo aleja de Dasypus. Proviene del mismo individuo que el cráneo representado en la lámina XXXIV. Figura 2: Otro fragmento de la coraza del mismo individuo, repre- sentando una parte de las tres primeras bandas del escudo pélvico, a % de su tamaño natural. Según Lydekker, las tres placas de la Se dioÑn banda, deprimidas arriba y carenadas abajo, representarían las placas glandulares que se encuentran en algunos géneros existentes. Figura 3: Otro fragmento de la coraza, que comprende las tres pri- meras hileras del escudo escapular, representado a 6 de su tamaño natural. Lydekker presenta en el texto esta pieza como si se tratara de las tres primeras hileras del escudo pélvico. La superficie de las placas muestra igualmente muy visible el ensanchamiento posterior de la fi- gura media característica de Tatusia y Propraopus. Figura 4: Un pequeño fragmento de la coraza del mismo individuo, que representa placas del escudo pélvico, a Y de su tamaño natural. Figura 5: Un fragmento de coraza que representa una parte de las cuatro primeras hileras del escudo pélvico de Macroeuphractus retusus Ameghino (Dasypus retusus para Lydekker), a Y de su tamaño natu- ral, proveniente del mismo individuo que la rama mandibular repre- sentada en la lámina XXXVII, a 14 de su tamaño natural. Figura 6: Parte considerable de la región posterior del escudo pél- vico del mismo individuo, que comprende la parte media de las cuatro últimas hileras, a 4 de su tamaño natural. Figura 7: Fragmento del casco cefálico, proveniente del mismo indi- viduo que el cráneo presentado en la lámina XXXIV, a % de su tamaño natural. El dibujo muestra la superficie de las placas lisa, como en el género Zaedius y no esculpida como en Dasypus. Figuras 8, 9 y 9a: Placas de la coraza dorsal de Proeuphractus Sca- labrinii Moreno y Mercerat, del Mioceno de Catamarca, representadas en su tamaño natural. Estas piezas, que son las que les sirvieron a Moreno y Mercerat como tipos para fundar el Proeuphractus Scalabrinii, están descriptas y figuradas por Lydekker como especie nueva con el nombre de Dasy- pus Morenoi. Figura 8: Placa de una de las bandas movibles, incompleta en su parte anterior. 880 Cette piéce montre la figure longitudinale médiane, longue, étroite, haute et oblique; les deux figures longitudinales latérales produites par l'absence de découpures transversales; et la soudure des figures périphériques qui en est la conséquence. Ces caractéres et les trous pili- féres en petit nombre et rudimentaires sont ceux qui servent á distin- guer le genre Proeuphractus Ameghino. Figures 9 et 9a: Deux plaques du cóté latérale gauche du bouclier pelvien de la carapace de Proeuphractus, représentées -de grandeur na- turelle. Ces piéces montrent la fibiiro longitudinale médiane tres élevée et tres oblique, et les figures périphériques fort saillantes, qui sont carac- téres du Proeuphractus dans cette partie de la carapace. PLANCHE XXXIII Figures 4 et 4a: Cráne complet, avec le casque céphalique et les premiéres files de plaques du bouclier scapulaire de Zaedius argentinus (Moreno et Mercerat) Ameghino (Dasypus argentinus pour Lydekker»,. de grandeur naturelle. Cette piéce montre que la premitre file de plaques du bouclier scas pulaire était mobile. Figure 4: Représente le cráne vu par le cóté droit; et la figure 4a vu par le cóté gauche. Figure 5: Partie considérable de la carapace du méme individu que le cráne, comprennant la plupart des bandes mobiles et une grande partie du bouclier pelvien, vue de grandeur naturelle. Figure 7: Plaque d'une bande transversale mobile de la carapace dorsale de Proeuphractus limpidus Ameghino (Dasypus limpidus pour Lydekker), représentée de grandeur naturelle. Ces deux piéces qui procédent des gissements a Megamys et Scala- brinitherium des enviroms de Paraná, sont les types de l'espéce et n'avaient pas encore été figurées, mais j'en avais donné une descrip- tion détaillée dans mon Contribución, etc., pages 869 et 870, année 1889. Figure 6: Partie considérable du bouclier pelvien d'Eutatus promi- nens Moreno et Mercerat, vue de grandeur naturelle. Cette piéce qui a servi de type pour fonder l'espéce, est décrite et figurée par Lydekker sous le nom de Dasypus Scalabrinii, Videntifiant á tort avec la Proeuphractus Scalabrinii des mémes auteurs, qui est un animal absolument différent. Procédance: Tertiaire de Catamarca. Figure 10: Représente une partie des files de plaques deuxiéme et troisieme du cóté gauche du bouclier pelvien de Prodasypus patago- nicus Ameghino (Dasypus patagonicus pour Lydekker), vue de gran- deur naturelle. Formation Santa-cruzienne. 881 Esta pieza muestra la figura longitudinal media, larga, estrecha, alta y oblicua; las dos figuras longitudinales laterales producidas por la ausencia de cortes transversales y la soldadura de las figuras perifé- ricas que es la consecuencia de ello. Estos caracteres y los agujeros pilíferos en pequeño número y rudimentarios son los que sirven para distinguir el género Proeuphractus Ameghino. Figuras 9 y 9a: Dos placas del lado lateral izquierdo del escudo pél- vico de la coraza de Proeuphractus, representadas en su tamaño natural. Estas piezas muestran la figura longitudinal miedia muy elevada y muy oblicua y las figuras periféricas muy salientes, que son caracteres del Proeuphractus en esa parte de la coraza. , LÁMINA XXXIII Figuras 4 y 4a: Cráneo completo, con el casco cefálico y las pri- meras hileras del escudo escapular de Zaedius argentinus (Moreno y Mercerat) Ameghino (Dasypus argentinus para Lydekker), en su ta- maño natural. Esta pieza muestra que la primera hilera de placas del escudo esca- pular era movible. Figura 4: Representa el cráneo, visto por su lado derecho, y la fi- gura 4a por su lado izquierdo. Figura 5: Parte considerable de la. coraza del mismo individuo que el cráneo, que comprende la mayor parte de las bandas movibles y una gran parte del escudo pélvico, en su tamaño natural. Figura 7: Placa de una banda transversal movible de la coraza dor- sal de Proeuphractus limpidus Ameghino (Dasypus limpidus para Ly- dekker), representada en su tamaño natural. Estas dos piezas, que proceden de los yacimientos caracterizados por la presencia de Megamys y Scalabrinitherium de los alrededores del Paraná, son los tipos de la especie y no habían sido figurados todavía, aunque yo las había descripto detalladamente en mi Contribución, etc., páginas 869 y 870, año 1889. Figura 6: Parte considerable del escudo pélvico de Eutatus promi- nens Moreno y Mercerat, vista en su tamaño natural. Esta pieza, que sirvió de tipo para fundar la especie, está descripta y figurada por Lydekker con el nombre de Dasypus Scalabrinii, iden- tificándolo erróneamente con el Proeuphractus Scalabrinii de los mis- mos autores, que es un animal enteramente distinto. Procedencia: Ter- ciario de Catamarca. Figura 10: Representa una parte de las hileras de placas segunda y tercera del lado izquierdo del escudo pélvico de Prodasypus patago-“ nicus Ameghino (Dasypus patagonicus para Lydekker), visto de tamaño natural. Formación Santacruceña. AMEGHINO — V. XI $ 56 882 - Ce morceau est donné par Lydekker comme étant de la partie pos- térieure du bouclier scapulaire, tandis qu'il suffit d'un coup d'eil pour s'apercevoir qu'il est de la partie antérieure. Figure 10a: Le coin postéro-latéral gauche de la carapace de Pro. dasypus patagonicus Ameghino (Dasypus patagonicus pour Lydekker) montrant la forme dentée du bord, égale a celle de la méme partie de la carapace des Propalaehoplophoridae. Grandeur naturelle. Formation Santa-cruzienne. PLANCHE XLIII Contient six figures. Figure 1: Partie considérable de la carapace de Prodasypus pata- gonicus Ameghino (Dasypus patagonicus pour Lydekker), montrant les dix derniéres bandes mobiles, et un morceau de la premiére file du bouclier pelvien, vus de grandeur naturelle. Formation Santa-cruzienne. PLANCHE XXXIII Figure 9: Morceau de carapace de Prozaedius proximus Ameghino (Dasypus proximus pour Lydekker) montrant une petite partie des derniéres bandes mobiles et les premiéres files du bouclier pelvien, de grandeur naturelle. Formation Santa-cruzienne. PLANCHE XLIII Figure 2: Bouclier postérigur de Prozaedius exilis presque complet, de grandeur naturelle. ll est attribué erronément par Lydekker au Prozaedius (Dasypus) proximus. PLANCHE XL Figure 10: Cráne d'Eutatus Seguini vu d'en haut. Figure 10a: Le méme cráne, vu d'en bas. Dans Vexplication des planches ces deux figures sont données comme réduites a 35 de grandeur naturelle. La piéce provient d'Arrecifes. Or, le 3% donnerait au cráne une longueur de 49 centimétres! Et donc, il est évident que lá y a un erreur et que ces figures sont réduites á 18 de grandeur naturelle. Il est tout naturel que M. Lydekker dans sa précipitation ne s'en soit pas apergu. 883 Este fragmento es presentado por Lydekker como si fuese de la parte posterior del escudo escapular, mientras que basta echarle una sola mirada para ver que es de la parte anterior. Figura 10a: El ángulo posterolateral izquierdo de la coraza de Pro- dasypus patagonicus Ameghino (Dasypus patagonicus para Lydekker), mostrando la forma dentellada del borde, igual a la de la misma parte de la coraza de los la rias es Tamaño natural. Formación Santacruceña. LÁMINA XLIII Contiene seis figuras. Figura 1: Parte considerable de la coraza de Prodasypus patagonicus Ameghino (Dasypus patagonicus para Lydekker), mostrando las diez últimas hileras movibles y un fragmento de la primera hilera del escudo pélvico, vistos de tamaño natural. Formación Santacruceña. » LÁMINA XXXIII Figura 9: Fragmento de coraza de Prozaedius proximus Ameghino (Dasypus proximus para Lydekker), mostrando una pequeña parte de las últimas bandas movibles y las primeras filas del escudo pélvico, de tamaño natural. Formación Santacruceña. LÁMINA XLIII Figura 2: Escudo posterior de Prozaedius exilis, casi completo, de tamaño natural. Lydekker se lo atribuye erróneamente al Prozaedius (Dasypus) pro- ximus. LÁMINA XL Figura 10: Cráneo de Eutatus Seguini, visto por arriba. Figura 10a: El mismo cráneo, visto desde abajo. En la explicación de las láminas, estas dos figuras son presentadas como reducidas a %% de su tamaño natural. La pieza procede de Arre- cifes. Ahora bien: el 4 le daría al cráneo un largo de 49 centímetros! De modo, pues, que es evidente que allí hay un error y que esas figuras - han sido reducidas a 14 de su tamaño natural. Lógico es que el señor Lydekker no se haya dado cuenta de ello en su precipitación. 884 PLANCHE XLI ó Figure 1: Bouclier pelvien d'Eutatus brevis Ameghino (Eutatus Se- guini pour Lydekker), vu par derriére, a 14 de grandeur naturelle. Pam- péen de Vitel, mentionné par Burmeister. Figure 2: Carapace presque entiére d'Eutatus Seguini, vue par le cóté droit a %% de grandeur naturelle. Pampéen inférieur, Buenos-Ayres. PLANCHE XLII Figure 1: Morceau de la carapace du bouclier pelvien d'Eutatus Se- guini, vu de grandeur naturelle. Figure 2: Humérus gauche d'Eutatus Seguini, vu par la face posté- rieure, de grandeur naturelle. Figure 3: Morceau de cráne d'Eutatus lagena, avec le palais et partie de la denture, vu d'en dessous. e Cette piéce est donnée par Lydekker comme appartenant au Pro- eutatus (Eutatus) oenophorus et comme étant représentée de grandeur naturelle. Si elle était rééllement de grandeur naturelle, par ses dimen- sions relativement tres petites ne s'accorderait guére ni avec le Pro- eutatus oenophorus ni avec le Proeutatus lagena. Les caractéres appa- rents du palais et de la denture sont pourtant ceux de cette derniére espéce, a laquelle je crois qu'il appartient, et dans ce cas cette piéce ne serait pas représentée de grandeur naturelle, sinon un peu réduite, á peu pres dun huitiéme, ou un peu de plus. La piéce provient de la formation Santa-cruzienne. Figure 4: Morceau de la partie postérieure (bouclier pelvien) de Proeutatus oenophorus Ameghino (Eutatus oenophorus pour Lydek- ker), vu de grandeur naturelle. Formation Santa-cruzienne. Figure 5: Humérus gauche, vu par derriére, de grandeur naturelle, appartenant au Proeutatus lagena Ameghino (Eutatus oenophorus pour Lydekker). Formation Santa-cruzienne. PLANCHE XLIV Carapace compléte et queue de Propraopus grandis Ameghino (Ta- tusia grandis pour Lydekker), vues du cóté gauche, a 3£ de grandeur naturelle. Piéce procédante du Pampéen inférieur de Mar del Plata. Cette figure montre trés bien le grand développement du bouclier pelvien par rapport au bouclier scapulaire, mais les bords étant incom- plets on ne voit pas la configuration dentelée du bord latéral du bou- clier pelvien. LÁMINA XLI Figura 1: Escudo pélvico de Eutatus brevis Ameghino (Eutatus Se- guini para Lydekker), visto desde atrás, a 14 de su tamaño natural. Pam- peano de Vitel, mencionado por Burmeister. , Figura 2: Coraza casi entera de Eutatus Seguini, vista por su lado derecho, a de su tamaño natural. Pampeano inferior, Buenos Aires. LÁMINA XLII Figura 1: Fragmento de la coraza del escudo pélvico de Eutatus Seguini, de tamaño natural. Figura 2: Húmero izquierdo de Eutatus Seguini, visto por su cara posterior, de tamaño natural. Figura 3: Fragmento de cráneo de Eutatus lagena con el paladar y parte de la dentadura, visto desde abajo. Lydekker presenta esta pieza como si fuese de Proeutatus (Eutatus) oenophorus, de tamaño natural. Si ella fuese realmente de tamaño natural, por sus dimensiones relativamente muy pequeñas no concor- daría ni con el Proeutatus oenophorus ni con el Proeutatus lagena. Los caracteres visibles del paladar y de la dentadura son, sin embargo, de esta última especie, a la cual creo que pertenecen; y en este caso, la “pieza no habría sido presentada de tamaño natural, sino un poco redu- cida, más o menos en un % o poco más. Ella procede de la formación Santacruceña. Figura 4: Fragmento de la parte posterior (escudo pélvico) de Pro- eutatus oenophorus Ameghino (Eutatus oenophorus para bird visto de tamaño natural. Formación Santacruceña. Figura 5: Húmero izquierdo, visto por detrás, en su tamaño natural, perteneciente al Proeutatus lagena Ameghino (Eutatus oenophorus para Lydekker), visto de tamaño natural. Formación Santacruceña. LÁMINA XLIV Coraza completa y cola de Propraopus grandis Ameghino (Tatusia grandis para Lydekker), vistas por su lado izquierdo, a 34 de su tamaño natural. La pieza procede del Pampeano inferior de Mar del Plata. Esta figura muestra muy bien el gran desarrollo del escudo pélvico en relación al escudo escapular, pero como los bordes son incompletos no se ve la configuración dentellada del borde lateral del escudo pélvico. 886 PLANCHE XLII Figure 6: Cráne incomplet de Peltephilus ferox Ameghino, donné par Lydekker comme étant de Peltephilus strepens, vu d'en haut, de grandeur naturelle. La partie en avant des orbites apparaiít comme étant plus longue qu'elle n'est en réalité, ce qui probablement est dá á que l'exemplaire a souffert dans cet endroit une forte pression du haut en bas. C'est la méme piéce sur laquelle fonda Mercerat le Peltephilus Heusseri. Figures 7 a 10: Plaques des bandes transversales mobiles imbriquées du Peltephilus ferox Ameghino, représentées de grandeur naturelle. Ces plaques sont données par Lydekker comme étant de Peltephilus strepens, et en raison de sa grandeur il est possible qu'elles soient rééllement de cette espéce. : Figures 11 et 12: Plaques des bandes transversales mobiles non im- briquées de Peltephilus strepens Ameghino. Grandeur naturelle. Données par Lydekker comme étant du bouclier scapulaire. Figures 13 et 14: Plaques des bandes transversales mobiles non im- briquées de Peltephilus ferox Ameghino, de grandeur naturelle. Données par Lydekker comme de Peltephilus strepens et comme appartenant au bouclier scapulaire. Figures 15, 16, 17 et 18: Plaques du casque céphalique de Peltephilus ferox Ameghino, de grandeur naturelle. Données par Lydekker comme étant de Peltephilus strepens. Celle de la figure 15 est la derniére postérieure du cóté droit, qui se touche: avec la plaque médiane postérieure. Celle de la figure 16 est la plaque intermédiaire ou deuxiéme des trois qui forment la ligne longitudinale médiane. Celle du numéro 17 se place sur le cóté droit a cóté des deux premiéres (antérieures) plaques de la file longitudinale médiane. Et celle de la figure 18 se place en arriére de l'antérieure sur le cóté droit des deux derniéres plaques de la file médiane. Figure 19: Vertébres cervicales de Peltephilus ferox Ameghino, vues d'en haut, de grandeur naturelle. Données par Lydekker comme étant de Peltephilus strepens. Cette figure représente l'atlas, l'axis et les deux vertébres suivantes soudées dans une seule piéce, et la cinquiéme cervicale séparée. Ces vertébres sont remarquables par le petit développement de l'apophyse épineuse. ; PLANCHE XLIII Figures 3 et 3a: Morceau de la partie antérieure de la mandibule de Peltephilus ferox Ameghino, de grandeur naturelle, donné par Lydek- ker comme étant de Peltephilus strepens. 887 LÁMINA XLII Figura 6: Cráneo incompleto de Peltephilus ferox Ameghino, pre- sentado por Lydekker por de Peltephilus strepens, visto por arriba, de tamaño natural. La parte delantera de las órbitas aparece como si fuese más larga que como lo es en realidad, lo que probablemente es debido a que el ejemplar ha sufrido en ese lugar una fuerte presión de arriba abajo. Es la misma pieza en que Mercerat fundó el Peltephilus Heusseri. Figuras 7 a 10: Placas de las bandas transversales movibles imbri- cadas de Peltephilus ferox Ameghino, representadas de tamaño natural. Estas placas son presentadas por Lydekker como si fuesen de Pelte- philus strepens, y dado su tamaño bien puede ser que en realidad sean de esta especie. Figuras 11 y 12: Placas de las bandas transversales movibles no imbricadas. de Peltephilus strepens Ameghino. Tamaño natural. Dadas por Lydekker por del escudo escapular. Figuras 13 y 14: Placas de las bandas transversales movibles no imbricadas de Peltephilus ferox Ameghino, de tamaño natural. Lydekker las presenta por de Peltephilus strepens y correspondientes al escudo escapular. Figuras 15, 16, 17 y 18: Placas del casco cefálico de Peltephilus ferox Ameghino, de tamaño natural. Lydekker las presenta por de Peltephilus strepens. La de la figura 15 es la última posterior del lado derecho, que se toca con la placa media posterior. La de la figura 16 es la placa intermedia o segunda de las tres que forman la línea longitudinal media. La del número 17 es la situada al lado derecho junto a las dos primeras (anteriores) placas de la hilera longitudinal media. Y la de la figura 18 es la situada detrás de la anterior en el lado derecho de las dos últimas placas de la hilera media. Figura 19. Vértebras cervicales de Peltephilus ferox Ameghino, vis- tas por arriba, de tamaño natural. Lydekker las presenta por de Peltephilus strepens. Esta figura representa el atlas, el axis y las dos vértebras siguientes, soldadas en una sola pieza, y la quinta cervical separada. Estas vérte- bras son notables por el poco desarrollo de la apófisis espinosa. LÁMINA XLIII Figuras 3 y 3a: Fragmento de la parte anterior de la mandíbula de Peltephilus ferox Ameghino, de tamaño natural, presentado por Ly- dekker como si fuese de Peltephilus strepens. - 888 Figure 4: Mandibule de Peltephilus ferox Ameghino, vue d'en haut, de grandeur naturelle, et donnée par Lydekker comme étant de Pelte- philus strepens. D'aprés le méme auteur, cette piéce appartient á un individu plus petit que celui du cráne représenté dans la figure 6 de la planche XLII, mais cela est une erreur, car précisement les deux piéces sont d'un méme individu procédant de la formation Santa-cruzienne. Figure 4a: La méme piéce vue de cóté. Cette figure laisse voir trés bien la forme fuyante de la partie antéro- inférieure de la symphyse, si différente de ce que l'on voit dans la mandibule de Peltephilus pumilus. Figure 5: Mandibule d'un grand individu de Peltephilus pumilus Ame- ghino, vue d'en haut, de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant d'un petit indi- vidu de Peltephilus strepens. Figure 5a: La méme piéce, vue de cóté, montrant la forme raccourcie et massive de la mandibule et la forme haute et rélevé de la symphyse mandibulaire, caractéristique de cette espéce et complétement diffé- _ rente de celle de Peltephilus ferox représentée sur la figure AS de la méme planche. Figure 6: Humérus d'Adiastaltus procerus Ameghino, Jucoalalás en haut, vu par devant, de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant égale a celle qui m'a servi de type pour fonder 1'Adiastaltus habilis, et comme apparte- nant a Peltephilus strepens, quand en réalité il n'est méme pas d'un Tatou. Le grand procés ou apophyse latérale du cóté droit est, d'aprés lui, la créte deltoide, tandis qu'en réalité c'est un procés pectoral de l'humérus destiné a l'insertion du grand muscle pectoral major. La vraie créte deltoide se trouve plus á gauche, presque vers le milieu de l'os dans sa partie supérieure, représentée dans la figure par la ligne allon- gée qui descend du haut vers le bas et qui a été prise par le méme auteur pour la grand tuberosité de l'humérus! Cette piéce provient de la formation Santa-cruzienne. PLANCHE XLV Figure 1: Cráne de Megatherium americanum, vu de cóté, a Y de grandeur naturelle. On ne donne pas ni le niveau géologique ni la loca- lité d'oú provient cette pidce. Le seul renseignement est qu "il procede de la formation Pampéenne. : Figure 1a: Mandibule d'un autre individu, vue de cóté, a Y de gran- deur naturelle. Pas de renseignements sur la procédance. 889 Figura 4: Mandíbula de Peltephilus ferox Ameghino, vista por arriba, de tamaño natural y presentada por Lydekker como de Peltephilus strepens. Según el propio autor, esta pieza pertenece a un individuo más pe- queño que el del cráneo presentado en la figura 6 de la lámina XLII; pero ello importa un error, porque precisamente ambas piezas provie- nen de un mismo individuo procedente de la formación Santacruceña. Figura 4a: Esa misma pieza, vista de lado. La figura permite que se vea muy bien la forma fuyente de la parte anteroinferior de la sínfisis, tan distinta de la que se ve en la mandíbula de Peltephilus pumilus. Figura 5: Mandíbula de un ejemplar grande de Peltephilus pumilus Ameghino, vista desde arriba, de tamaño natural. Lydekker la presenta como de un pequeño ejemplar de Peltephilus strepens. Figura 5a: La misma pieza, vista de lado, mostrando la forma en- cogida y maciza de la mandíbula y la forma alta y levantada de la sínfisis mandibular, que es característica de esta especie y completa- mente distinta de la de Peltephilus ferox, representada en la figura 4a de la misma lámina. Figura 6: Húmero de Adiastaltus procerus Ameghino, incompleto arriba, visto desde adelante, de tamaño natural. Da Lydekker esta pieza por igual a la que me sirvió de tipo para fundar el Adiastaltus habilis, y como perteneciente a Peltephilus stre- pens, cuando en realidad ni siquiera es de un Tatú. El gran proceso o apófisis lateral del lado derecho es, en su concepto, la cresta deltoides, mientras que, en realidad, es un proceso pectoral del húmero, destinado a la inserción del gran músculo pectoral major. La verdadera cresta deltoides está más a la izquierda, casi en medio del hueso y en su parte superior, que, en la figura, está representada por la línea alargada que desciende de arriba abajo y que ha sido confundida por el autor con la gran tuberosidad del húmero! Esta pieza procede de la formación Santacruceña. LÁMINA XLV Figura 1: Cráneo de Megatherium americanum, visto de lado, a YU de su tamaño natural. No se indica ni el nivel geológico ni la loca- lidad de donde procede esta pieza. El único dato consiste en que procede de la formación Pampeana. Figura la: Mandíbula de otro individuo, vista de lado, a Y de su tamaño natural. No hay datos acerca de la procedencia. 890 Figure 2: Branche mandibulaire gauche d'Hebetotherium silenum Ameghino, vue par le cóté externe, aux 3% de grandeur naturelle. La figure montre trés bien le bord postérieur en courbe sigmoide de la branche ascendante, et la perforation de la branche externe du canal alvéolaire, placée sur la base de la branche montante, en avant de celle-ci. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant d'un tres jeune Megatherium americanum. Pas de procédance. Elle vient du port de La Plata et des couches les plus inférieures de la formation Pam- péenne. Figure 2a: Représente la méme piéce, vue d'en haut, aux 3% de grandeur naturelle, montrant la forme des molaires. ñ Figure 3: Branche mandibulaire droite avec la denture de Neoracan- thus Burmeisteri Ameghino, vue par le cóté externe, aux 2% de grandeur. Cette figure montre la forme basse de la branche, sans protubérance descendante, la forme trés haute et tres épaisse de la symphyse et le bord antérieur de la branche montante placé trés en arriére, caractéres qui servent a distinguer ce genre. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant d'un jeune indi- vidu de Megatherium americanum, et sans autre renseignement sur la procédance que celui qu'est provénante de la formation Pampéenne. Cette piéce, qui procede de mon ancienne collection fut trouvé pour moi pres de Luján, dans le Pampéen moyen, et m'a servi de type pour fonder le genre et l'espéce. Je l'ai décrite dans le «Boletín de la Aca- demia de Ciencias de Córdoba», tomes VII et VIII; et dans mon Con- tribución, etc., page 674, en donnant sa figure, dans la planche XLI, - figures 1 et 2; ainsi que les dents dans la planche LXXVIII, figure 1 de cet ouvrage. Figure 3a: La méme piéce, vue d'en haut, montrant la conformation des molaires. PLANCHE XLVI Moitié postérieure de la branche mandibulaire gauche, avec les deux derniéres molaires, procédant d'un trés vieil individu de Megatherium tarijense H. Gervais et F. Ameghino, vue par le cóté externe, de gran- deur naturelle. La figure montre que dans cette espéce le bord inférieur de la man- dibule correspondant á la région dentaire, ne descendait beaucoup. - Cette piédce est donnée par Lydekker comme étant d'un individu non encore adulte de Megatherium americanum. Elle provient du Pampéen inférieur de Mar del Plata. Figure la: La méme piéce, vue d'en haut, en grandeur sábado; montrant la surface de mastication des dents. 891 Figura 2: Rama mandibular izquierda de Hebetotherium silenum Ameghino, vista por su lado externo, a % de su tamaño natural. La figura muestra muy bien el borde posterior en curva sigmoides de la rama ascendente y la perforación de la rama externa del canal alveolar, situada sobre la base de la rama ascendente y delante de ésta. Lydekker presenta esta pieza por de un Megatherium americanum muy joven. No indica procedencia. Procede del puerto de La Plata y de las capas más inferiores de la formación Pampeana. - Figura 2a: Representa la misma pieza, vista desde arriba, en % de su tamaño natural, mostrando la forma de los molares. Figura 3: Rama mandibular derecha con la dentadura de Neora- canthus Burmeisteri Ameghino, vista por su lado externo, en 2% de su tamaño. Esta figura muestra la forma baja de la rama, sin protuberancia -des- cendente, la forma muy alta y muy gruesa de la sínfisis y el borde anterior de la rama ascendente situado muy hacia atrás, que son carac- teres que sirven para distinguir este género. Esta pieza es presentada por Lydekker por de: un individuo e de Megatherium americanum, y sin más dato acerca de la procedencia que el de que proeede de la formación Pampeana. Esta pieza, que procede de mi antigua colección, fué hallada por mí cerca de Luján, en el Pampeano «medio, y me sirvió de tipo para fundar el género y la especie. La describí en el «Boletín de la Aca- demia Nacional de Ciencias de Córdoba», tomos VII y VIII, y en mi Contribución, etc., página 674, presentando su figura en la lámina XLI, figuras 1 y 2; así como la de los dientes en la lámina LXXVIII, figura 1 del Atlas de esa obra. Figura 3a: La misma pieza, vista desde arriba, mostrando la con- formación de los molares. LÁMINA XLVI Mitad posterior de la rama mandibular izquierda, con los dos últimos molares, proveniente de un individuo muy viejo de Megatherium tari- jense H. Gervais y F. Ameghino, vista por su lado externo, de tamaño natural. La figura muestra que el borde inferior de la mandíbula correspon- diente a la región dental no descendía mucho en esta especie. Lydekker presenta esta pieza por de un individuo todavía no adulto de Megatherium americanum. Procede del Pampeano inferior de Mar del Plata. Figura la: La misma pieza, vista desde arriba, de tamaño natural, mostrando la superficie de masticación de los dientes. 892 Cette figure présente d'une maniére tres apparente laltération senile de la dentine vasculaire, sous la forme d'un creux au centre de la sur- face de trituration de chaque dent. Figures 2 et 2a: Une molaire isolée du méme individu, vu par la couronne (figure 2a) et de cóté (figure 2). Cette dent est donné par Lydekker comme représentée de grandeur naturelle, et comme étant la deuxieme molaire de la méme mandibule. Il y a pourtant une erreur. Ou elle n'est pas la dent indiquée, ou la vue la représente réduite. La deuxiéme molaire inférieure du genre Megatherium est, en effet, toujours aussi grande, et parfois méme davantage, que la troisiéme, tandis qu'ici, d'apres la figure, elle serait beaucoup plus petite. Pour comprendre que cela est impossible on n'a qu'a jetter un coup d'oceil sur la figure la et Pon verra que la partie conservée de l'alvéole de la deuxiéme molaire, indique qu'il s'y im- plantait une dent beaucoup plus forte que celle figurée, a moins que celle-ci soit figurés á peu pres aux 3% de grandeur naturelle. PLANCHE XLVII Figure 1: Branche mandibulaire droite incompléte, mais avec la den- ture, de Megatherium tarijense H. Gervais et F. Ameghino, vue par le cóté externe, aux 3 de grandeur naturelle. . Cette piéce, qui procede du gissement de Monte-Hermoso, est donnée par Lydekker comme étant de Megatherium Gaudryi Moreno. C'est, en effect, la piéce qui a servi á cet auteur pour nommer l'espéce, que j'ai reconnu aprés étre idéntique au Megatherium antiquum Ameghino. Figure la: La méme piéce, vue d'en haut, a la méme échelle, mon- trant la surface de mastication des molaires. 3 PLANCHE XLVIII Figure 1: Cráne complet, avec la mandibule de Pseudolestodon my- loides P. Gervais, vu par le cóté gauche, a % de grandeur. Il est figuré par Lydekker comme étant d'un individu femelle de Mylodon robustus. Pas de renseignement sur la procédance. On dit que c'est du Pampéen, et suffit. Figure la: Le méme cráne, vu par devant, a la méme échelle. PLANCHE XLIX Figure 1: Cráne de Pseudolestodon myloides P. Gervais, vu d'en bas, a Y de grandeur naturelle. 893 Esta figura presenta de una manera muy perceptible la alteración senil de la dentina vascular, bajo la forma de una cavidad en el centro de la superficie de trituración de cada diente. Figuras 2 y 2a: Un molar suelto del mismo individuo, visto por la corona (figura. 2a) y de costado (figura 2). Lydekker presenta este diente como representado en su tamaño na- tural y como si fuera el segundo molar de la mandíbula. Ello es, sin embargo, un error. O no es el diente indicado, o el grabado lo repre- senta reducido. El segundo molar inferior del género Megatherium es, en efecto, siempre tan grande, y a veces hasta más grande, que el tercero, mientras que en este caso, a tenor de la figura, él sería mucho más pequeño. Para comprender que eso es imposible basta echar una mirada sobre la figura la, para ver que la parte conservada del alvéolo del segundo molar indica que en él se implantaba un diente mucho más grande que el figurado, a menos que éste haya sido representado a % de su tamaño. LÁMINA XLVII Figura 1: Rama mandibular derecha, incompleta, pero con la den- tadura, de Megatherium tarijense H. Gervais y F. Ameghino, vista por su lado externo, a 7% de su tamaño natural. Esta pieza, que procede del yacimiento de Monte Hermoso, es pre- sentada por Lydekker por de Megatherium Gaudryi Moreno. Y en efecto, es la pieza que ha servido para que este autor le diera el nombre al la especie, pero que después reconocí que era idéntica a Megatherium antiquum Ameghino. Figura la: La misma pieza, vista desde arriba y en la misma escala, mostrando la superficie de masticación de los molares. LÁMINA XLVIII Figura 1: Cráneo completo, con la mandíbula, de Pseudolestodon myloides P. Gervais, visto por su lado izquierdo, a 4 de su tamaño. Lydekker lo presenta por de un individuo hembra de Mylodon robus- tus. No da ningún dato acerca de su procedencia. Se dice que es del Pampeano y basta. Figura la: El mismo cráneo, visto por delante, a igual escala. LÁMINA XLIX Figura 1: Cráneo de Pseudolestodon myloides P. Gervais, visto desde abajo, a 4 desu tamaño natural. 894 ll est donné comme de Mylodon robustus mále, sans d'autre indica- tion de procédance qu'étre de la formation Pampéenne. Figure 2: Cráne de Pseudolestodon, vu d'en bas, a 31% de grandeur, donné par Lydekker comme étant d'un individu femelle de Mylodon ro- bustus, et comme procédant de la formation Pampéenne. Ce cráne différe du précédent, non seulement par le palais qui est plus étroit et moins élargi en avant, mais aussi par la premiére dent petite qui est presque cylindrique et par la longeur relativement consi- dérable du lobe postériegur de la derniére molaire. PLANCHE L Représente le squelette complet d'un individu jeune de Pseudolest- odon myloides représenté a Y de grandeur naturelle. Cette superbe piéce, qui procede de mon ancienne collection, je 1'ai rencontrée dans le Pampéen supérieur d'Olivera, sur la rive du fleuve Luján. Il est donné par Lydekker (page 80) comme étant le type de mon Mylodon intermedius, ce qui n'est pas exacte, puisque cette espéce, comme on peut s'en convaincre par la description originale, je l'ai fondée sur des dents isolées. J'ai référé aprés a la méme espéce un maxillaire et une mandibule que M. Lydekker prend a tort comme étant du méme squelette, tandis qu'elles procédent d'un individu com- plétement adulte, d'au moins un tiers plus gros que celui-ci, comme l'on peut s'en assurer aussi par la réduction des figures, la forme de la denture étant en outre complétement différente. PLANCHE LI - Représente un squelette a peu pres complet de Pseudolestodon my- loides P. Gervais, a Y de grandeur naturelle, procédant du Pampéen de Buenos-Ayres. Donné par Lydekker comme de Mylodon robustus. PLANCHE LII Figure 1: Mandibule inférieure de Pseudolestodon myloides P. Ger- vais, vue d'en haut, a 2 de grandeur naturelle, et appartenant au méme individu de la figure 1 de la planche XLIX. Il est donné par Lydekker comme de Mylodon robustus. Figure 2: Mandibule inférieure de Lestodon trigonidens P. Gervais, vue d'en haut, a % de grandeur naturelle. Donnée par Lydekker comme étant de Mylodon armatus. Pampéen. 895 Es presentado por de un individuo macho de Mylodon robustus, sin añadirse más indicación de procedencia que la de que es de la forma- ción Pampeana. Figura 2: Cráneo de Pseudolestodon, visto desde abajo, a %% de su tamaño, presentado por Lydekker por de un individuo hembra de Mylodon' robustus, y como procedente de la formación Pampeana. Este cráneo difiere del precedente, no sólo por el paladar, que es más estrecho y menos ensanchado adelante, sino tambien por el pri- mer dientecillo, que es casi cilíndrico y por el largo relativamente con- siderable del lóbulo posterior del último molar. LÁMINA L Representa el esqueleto completo de un individuo joven de Pseu- dolestodon myloides, representado a % de su tamaño natural. Esta soberbia pieza, que procede de mi antigua colección, fué ha- llada por mí en el Pampeano superior de Olivera, a orillas del río Luján. Lydekker la presenta (página 80) como tipo de mi Mylodon intermedius, lo que no es exacto, porque esta especie, como resulta de la descripción original, fué por mí fundada en dientes sueltos. Referí asimismo a dicha especie un maxilar y una mandíbula que el señor Lydekker conceptúa erróneamente como del mismo esqueleto, mientras que provienen de un individuo completamente adulto, cuando menos un tercio más grande que éste, tal cual puede colegirse a juzgar por la reducción de las figuras. Además, la forma de la dentadura era comple- tamente distinta. LÁMINA LI Representa un esqueleto poco más o menos completo de Pseudoles- todon myloides P. Gervais, a % de su tamaño natural, procedente del Pampeano de Buenos Aires. Lydekker lo presenta por de Mylodon robustus. « LÁMINA LII Figura 1: Mandíbula inferior de Pseudolestodon myloides P. Gervais, vista desde arriba, a 14 de su tamaño natural, y perteneciente al mismo individuo de la figura 1 de la lámina XLIX. Lydekker lo presenta por de Mylodon robustus. Figura 2: Mandíbula inferior de Lestodon trigonidens P. Gervais, vista desde arriba, a 4 de su tamaño natural. k : Lydekker la presenta por de Mylodon armatus. Pampeano. 896 Figure 3: Mandibule de Lestodon P. Gervais, tres jeune, vue d'en haut. Pour Lydekker est une mandibule de Mylodon armatus. PLANCHE LIII Figure 1: Cráne de Lestodon, vu par devant, a % de grandeur na- turelle. . Figure la: Le méme cráne de Lestodon de la figure antérieure, vu de cóté. Il est donné par Lydekker comme appartenant á un individu femelle de Lestodon armatus, sans autre indication de procédance qu'étre de la formation Pampéenne et comme étant réduit a 14 de grandeur na- turelle. C'est malheureux qu'il n'est pas donné une figure de ce cráne vu d'en bas, car la vue de cóté montre une conformation de la partie antérieure assez différente de toutes les espéces de Lestodon dont on connait cette partie. Dans Lestodon armatus, de méme que dans Lestodon trigonidens, Lestodon Bocagei, Lestodon Bravardi, etc., les caniniformes sont im- plantées dans la partie tout-a-fait antérieure des maxillaires, et les intermaxillaires sont tres courtes, depassant á peine les bords antérieurs des maxillaires, comme on le voit dans le cráne vu d'en bas et repré- senté sur la figure 2 de la méme planche. Le cráne en question, d'aprés la vue latérale, aurait au contraire la caniniforme implantée beaucoup plus en arriére du bord antérieur des maxillaires, tandis que les intermaxillaires se prolongent beaucoup en avant des maxillaires. Si ces caractéres sont exactes, je ne doute pas que ce cráne n'appartienne á une espéce distincte encore inédite. Quant a la réduction, elle est evidemment fausse, car le cráne n'aurait alors que 42 centimétres de longueur, ce qui le ferait plus petit que celui de Mylodon robustus ou de Pseudolestodon myloides. Cette piséce doit étre réduite au moins á % de grandeur. Figure 2: Cráne presque entier de Lestodon Bravardi (?) H. Ger- vais et F. Ameghino, .vu d'en bas. Cette piéce d'apres l'auteur serait réduite a 14 de grandeur naturelle et appartiendrait á un jeune individu femelle de Lestodon armatus, sans autre renseignement de procédance qu'étre de la formation Pam- péenne. D'aprés la réduction indiquée, ce cráne n'aurait que 35 centimétres de longueur, ce qui est absolument impossible. Cette figure doit repré- senter le cráne réduit á peu pres a 35 de grandeur naturelle. 897 Figura 3: Mandíbula de Lestodon P. Gervais, muy joven, vista desde arriba. Para Lydekker es una mandíbula de Mylodon armatus. LÁMINA LIII Figura 1: Cráneo de Lestodon, visto por delante, a 4 de su tamaño natural. Figura la: El mismo cráneo de Lestodon de la figura anterior, visto de costado. Lydekker lo presenta por de un individuo hembra de Lestodon ar- matus, sin más indicación de procedencia que ser de la formación Pampeana, y como reducido a 4 de su tamaño natural. Es de sentir que no haya dado una figura del cráneo visto por debajo porque la vista de costado muestra una conformación de la parte ante- rior bastante distinta de todas las especies de Lestodon, de las cuales se conoce esa parte. En Lestodon armatus, lo mismo que en Lestodon trigonidens, Lesto- don Bocagei, Lestodon Bravardi, etc., los caniniformes están implan- tados en la parte absolutamente anterior de los maxilares, y los inter- maxilares son muy cortos, sobrepujando apenas los bordes anteriores de los maxilares, tal como se observa en el cráneo visto desde abajo representado en la figura 2 de la misma lámina. Según la vista lateral, el referido cráneo tendría, por el contrario, el caniniforme implantado mucho más atrás del borde anterior de los maxilares, mientras que los intermaxilares se prolongan mucho hacia adelante de los maxilares. Si estos caracteres son exactos, no dudo que este cráneo pertenezca a una especie distinta inédita todavía. En cuanto a la reducción, ella es evidentemente falsa, porque si ella fuese exacta el cráneo sólo tendría entonces 42 centímetros de largo, lo que lo haría más pequeño que el de Mylodon robustus o de Pseudolestodon myloides. Esta pieza debe estar reducida a 3% de su tamaño. Figura 2. Cráneo casi entero de Lestodon Bravardi (?) H. Gervais y F. Ameghino, visto desde abajo. Según el autor, esta pieza estaría reducida a 4 de su tamaño naturai y pertenecería a un individuo joven y hembra de Lestodon armatus, sin más indicaciones acerca de la procedencia que la de ser de la formación Pampeana. De acuerdo con la reducción indicada este cráneo no tendría más que 35 centímetros de largo, lo cual es absolutamente imposible. Esta figura debe representar al cráneo reducido poco más o menos a % de su tamaño natural. AMEGHINO — V. XI 57 898 PLANCHE LIV Cráne de Glossotherium Darwini (Owen) Ameghino, vu par devant (figure 1) et de cóté (figure la), a % de grandeur, sans autre ren- seignement qu'étre de la formation Pampéenne. PLANCHE LV Figures 1 et la: Cráne complet avec la mandibule inférieure de Sce- lidotherium leptocephalum Owen, vu par devant (figure 1) et de cóté (figure la). Sans autre renseignement qu'étre de la formation Pam- péenne. Ces deux figures sont données comme étant réduites a 32 de gran- deur, ce qui est vrai pour la figure qui représente le cráne de cóté, mais évidemment il n'est pas ainsi pour la vue de face, qui est trop large. On sait que dans ce genre la largeur maximum du cráne est égale a tout-au-plus Y de la longueur totale, tandis que d'apres la figure men- tionnée, la largeur du cráne par rapport a la longueur serait d'une moitié ou un peu plus des %. Par conséquent, la figure 1 doit étre réduite a peu pres aux % de grandeur, et non a 3 comme dit la légende. PLANCHE LVI Squelette presque complet de Scelidotherium, représenté a % de grandeur naturelle. ll est donné par Lydekker comme étant de Scelidotherium leptoce- phalum sans autre renseignement de procédance qu'étre de la for- mation Pampéenne. PLANCHE LVII Figure 1. Branche mandibulaire gauche, avec la denture, vue d'en haut, a 12 de grandeur naturelle, appartenant á une espéce de Scelido- therium (Scelidotherium leptocephalum pour Lydekker). Cette piéce difféere de toutes celles qui me sont connues par la forme de l'avant derniére molaire, qu'au lieu d'étre triangulaire est tres elliptique et fortement rétrécie sur le coin externe. La supposition de ce que cette différence puisse dependre de l'áge est insoutenable, dans la denture de ces animaux. Procédance: formation Pampéenne. 899 LÁMINA LIV - Cráneo de Glossotherium Darwini (Owen) Ameghino, visto por de- lante (figura 1) y de costado (figura la), a % de su tamaño, sin más indicación que la de que es de la formación Pampeana. LÁMINA LV - Figuras 1 y la: Cráneo completo con la mandíbula inferior de Sce- lidotherium leptocephalum "Owen, visto por delante (figura 1) y de costado (figura la). Sin más indicación que la de ser de la formación Pampeana. Estas dos figuras son presentadas como reducidas a Y de su tamaño, lo que es cierto por lo que se refiere a la figura que représenta el cráneo visto de lado, pero lo que es evidentemente falso por lo que - se refiere a la vista de frente, que es demasiado ancha. Sabido es que el ancho máximo del cráneo en este género es igual a lo sumo a 3% del largo total, mientras que de acuerdo con la mencio- nada figura, la anchura del cráneo en relación a la largura sería de una mitad o un poco más de los %5. Por consecuencia, la figura 1 debe estar reducida a poco más o menos % del tamaño natural de la pieza, y no a 2 según reza la leyenda. LÁMINA LVI - Esqueleto casi completo de Scelidotherium, representado a Ls de su tamaño natural. Lydekker lo presenta por de Scelidotherium leptocephalum, sin más referencia que la de que procede de la formación Pampeana. LÁMINA LVII Figura 1: Rama mandibular izquierda, con la dentadura, vista desde arriba, a 14 de su tamaño natural, perteneciente a una especie de Sce- lidotherium (Scelidotherium leptocephalum para Lydekker). Esta pieza difiere de todas las que me son conocidas por la forma del penúltimo molar, que en vez de ser triangular es muy elíptico y fuertemente estrecho en el ángulo externo. La suposición de que esta diferencia pueda depender de la edad es insostenible, en la dentadura - de estos animales. Procedencia: Formación Pampeana. Figuras 2 y 2a: Cráneo de un individuo muy joven del género Scelidotherium (Scelidotherium leptocephalum para Lydekker), visto 909 Figures 2.et 2a: Cráne d'un trés jeune individu du genre Scelidothe- rium (Scelidotherium leptocephalum pour Lydekker), vu d'en haut (figure 2) et d'en bas (figure 2a), aux % de grandeur naturelle. Formation Pampéenne. Figure 2b: Mandibule compléte du méme individu, vue d'en haut, a la méme échelle. Cette piéce montre sur la branche gauche une sad dent co- nique en avant de la premiére molaire, dont je m'en suis occupé dans le texte. Ces deux échantillons montrent toutes les dents normales en fonction et déjá un peu usées; on remarquera que la couronne de ces dents est trés petite en proportion de la base, ce qui est un caractére propre aux jeunes individus de tous les gravigrades. Sous ce rapport on n'a qu'a comparer ces deux échantillons avec ceux de Neoracanthus (pl. XLV, figures 3 et 3a) et de Hebetotherium (planche XLV, figures 2 et 2a) que l'auteur prend pour des jeunes individus de Megatherium ameri- canum, pour s'apercevoir de suite quw'une telle supposition n'a aucun fondement sérieux. Figure 3: Branche mandibulaire EN avec la denture, de Sceli- dodon Capellinii Ameghino (Scelidotherium Capellinii pour Lydekker), vue d'en haut, a 14 de grandeur. Formation Pampéenne. PLANCHE LVIII Figures 1 et la: Cráne de Scelidodon patrius Ameghino (Scelido- therium patrium pour Lydekker), presque complet, vu de cóté (figure 1) et d'en bas (figure 1a), aux % de grandeur. Monte-Hermoso. Figure 2: Branche mandibulaire gauche, avec la symphyse compléte, de la méme espéce, vue d'en haut, aux 7% de grandeur. Monte-Hermoso. PLANCHE LIX Figures 1 et 1a: Cráne incomplet, avec les quatre derniéres molaires de chaque cóté, d'Hapalops indifferens Ameghino, vu d'en bas (fi- gure 1) et de cóté (figure la), aux % de grandeur. 11 est donné par Lydekker comme étant de Pseudhapalops infernalis Ameghino. Le pro- fil de ce cráne et la forme de la créte sagittale prouvent qu'il n'est pas de ce genre. Figure 2: Cráne presque complet d'Hapalops indifferens Ameghino, vu d'en bas, aux % de grandeur, donné par Lydekker comme étant d'Eu- choloeops ingens Ameghino. Ce cráne peut étre considéré comme un échantillon typique de cette espéce. La partie antérieure du cráne, tres bien conservées, et a laquelle il ne lui manque que les intermaxillaires, montre tres bien que ceux-ci 901 desde arriba (figura 2) y desde abajo (figura 2a), a % de su tamaño natural. Formación Pampeana. - Figura 2b: Mandíbula completa del mismo individuo, vista desde arriba, a igual escala. Esta pieza muestra en la rama izquierda un pequeñísimo diente có- nico delante del primer molar, acerca del cual ya he discurrido en el texto. Estos dos ejemplares muestran todos los dientes normales en fun- ción y ya un poco usados; ha de observarse que la corona de estos dientes es muy pequeña en proporción de la base, lo cual constituye un carácter propio de los individuos jóvenes de todos los gravígrados. Desde este punto de vista, basta comparar esos dos ejemplares con los de Neoracanthus, lámina XLV, figuras 3 y 3a; y de Hebetotherium (lá- mina XLV, figuras 2 y 2a) que el autor reputa como de individuos jóvenes de Megatherium americanum, para ver en seguida que tal suposición no tiene ningún fundamento serio. Figura 3: Rama mandibular izquierda, con la dentadura, de Sceli- dodon Capellinii Ameghino (Scelidotherium Capellinii para Lydekker), vista desde arriba, a 14 de su tamaño. Formación Pampeana. LÁMINA LVIII Figuras 1 y la: Cráneo de Scelidodon patrius Ameghino (Scelido- therium patrium para Lydekker), casi completo, visto de costado (fi- gura 1) y desde abajo (figura la), a % de su tamaño. Monte Hermoso. Figure 2: Rama mandibular izquierda, con la sínfisis completa, de la misma especie, vista desde arriba, a % de su tamaño. Monte Hermoso. : LÁMINA LIX Figuras 1 y la: Cráneo incompleto, con los cuatro últimos molares de cada lado, de Hapalops indifferens Ameghino, visto desde abajo (figura 1) y de lado (figura la), a % de su tamaño. Es presentado por Lydekker por de Pseudhapalops infernalis Ameghino. El perfil de este cráneo y la forma de la cresta sagital prueban que no es de este género. Figura 2: Cráneo casi completo de Hapalops indifferens Ameghino, visto desde abajo, a 35 de su tamaño, presentado por Lydekker por de Eucholoeops ingens Ameghino. Este cráneo puede ser considerado como un ejemplar típico de esta especie. La parte anterior del cráneo, muy bien conservada, y en la cual sólo faltan los intermaxilares, muestra muy bien que éstos no avan- zaban por entre los caniniformes. Muestra asimismo el poco ensancha- 902 n'avangaient pas entre les caniniformes. 1 montre aussi le peu d'élar- gissement de la partie antérieure du palais, la petitesse des caniniformes et le prolongement des maxillaires en avant des caniniformes, pré- sentant sur les cótés de leur bord libre, la forme de lames verticales. Ces caractéres distinguent nettement ce genre d'Eucholoeops. Figure 3: Palais avec presque toute la denture et l'intermaxillaire du cóté droit, d'Eucholoeops externus Ameghino, vu de grandeur naturelle, et donné par Lydekker comme étant d'Eucholoeops ingens Ameghino, qui est une espéce de taille plus considérable et d'une conformation assez distincte. Cette figure est importante parce qu'elle montre que les intermaxil- laires son petits, ne s'articulant pas avec les bords externes des maxil- laires qui constituent les bords libres de lP'ouverture nasale, mais qui s'avancent loin en arriére entre les caniniformes. On voit aussi que les maxillaires sont tronqués immédiatement en avant des caniniformes, constituant le bord libre latéral une espéce de colonne large et ronde au lieu une lame verticale mince, ces caractéres servant a distinguer ce genre d'Hapalops Ameghino. Figure 4: Cráne presque complet d'Eucholoeops externus Ameghino, vu d'en haut, aux 7% de grandeur, donné par Lydekker comme d'Eucho- loeops ingens Ameghino. Cette figure montre la créte sagittale qui s'étend depuis l'occipital jusqu'au milieu du front, et la forme courte, large et aplatie des nasaux, caractéres qui distinguent ce genre d'Hapalops Ameghino. Figure 5: Cráne et mandibule inférieure presque complets, vus de cóté, aux % de grandeur, et donnés par Lydekker comme étant de Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. L'absence de créte sagittale, la forme globuleuse de la partie posté- rieure du cráne, le bord antérieur de la branche montante fortement couchée en arritre, et l'ouverture de la branche latérale du canal alvéo- laire, sont bien des caractéres de ce genre, et tant que l'on peut en juger par la figure la détermination spécifique est également correcte. Figure 6: Mandibule inférieure presque compléte d'Hapalops rec- tangularis Ameghino, vue d'en haut, de grandeur naturelle. Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant de Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. PLANCHE LX Figure 1: Cráne presque complet d'Eucholoeops externus Ameghino, vu de cóté, aux % de grandeur, et donné par Lydekker comme d'Eucho- loeops ingens Ameghino. C'est la méme piéce deradirrinaidi sur la planche antérieure (figure 4). 903 miento de la parte anterior del paladar, la pequeñez de los caninifor- mes y el prolongamiento de los maxilares delante de los caninifor- mes presentando en los costados de su borde libre, la forma de láminas verticales. Estos caracteres distinguen netamente a éste del género Eucholoeops. Figura 3: Paladar con casi toda la dentadura y el intermaxilar del lado derecho, de Eucholoeops externus Ameghino, visto de tamaño na- tural y presentado por Lydekker como de Eucholoeops ingens Ameghino, que es una especie de taHa más considerable y de una conformación bastante distinta. Esta figura es importante porque muestra que los intermaxilares son pequeños, no articulándose con los bordes externos de los maxilares que constituyen los bordes libres de la abertura nasal, pero que avanzan lejos hacia atrás entre los caniniformes. Se ve también que los maxi- lares son truncados inmediatamente delante de los caniniformes, cons- tituyendo el borde libre lateral una especie de columna ancha y redonda en vez de una lámina vertical delgada, sirviendo estos caracteres para distinguir a éste del género Hapalops Ameghino. Figura 4: Cráneo casi completo de Eucholoeops externus Ameghino, visto desde arriba, a % de su tamaño, presentado por Lydekker por de Eucholoeops ingens Ameghino. Esta figura muestra la cresta sagital que se extiende desde el occi- - pital hasta el medio de la frente, y la forma corta, ancha y aplanada de los nasales, que son caracteres que distinguen a éste del género Hapalops Ameghino. Figura 5: Cráneo y mandíbula inferior casi pies vistos de costado, a % de su tamaño, y presentados por Lydekker por de Pseud- hapalops Rutimeyeri Ameghino. - La ausencia de cresta sagital, la forma globulosa de la parte posterior del cráneo, el borde anterior de la rama ascendente fuertemente echada hacia atrás, y la abertura de la rama lateral del canal alveolar, son indudablemente caracteres de este género, y en tanto cuanto se puede juzgar por la figura la determinación específica es igualmente correcta. Figura 6: Mandíbula inferior casi completa de Hapalops rectangu- laris Ameghino, vista desde arriba, de tamaño natural. Lydekker presenta esta pieza por de Pseudhapalops Rutimeyeri Ame- ghino. LÁMINA LX Figura 1: Cráneo casi completo de Eucholoeops externus Ameghino, visto de costado, a % de su tamaño, y presentado por Lydekker por de _Eucholoeops ingens Ameghino. Es la misma pieza representada en la lámina anterior (figura 4). 904 Figuré 2: Palais presque complet, avec une partie de la denture, de Xyophorus simus Ameghino, vu de grandeur naturelle, et figuré par Lydekker comme étant de Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. Le grand prolongement de la partie palatine des maxillaires en avant des caniniformes et la largeur égale du palais, démontrent que cette piéce ést du genre Xyophorus. Figures 3 et 3a: Mandibule presque compléte de Pseudhapalops for- ticulus Ameghino, vue d'en haut (figure 3) et d'en bas (figure 3a), de grandeur naturelle. a Cette piéce est donnée par Lydekker comme étant d'Eucholoeops ingens Ameghino, avec lequel elle n'a en réalité aucun rapport. Figure 4: Fémur gauche d'un gravigrade du groupe d'Eucholoeops, vu par devant, aux 7% de grandeur naturelle. ll est donné par Lydekker comme de Pseudhapalops Rutimeyeri Ame- . ghino, détermination absolument incertaine. Figure 5: Fémur gauche de Prepotherium potens Ameghino, vu par devant, aux 2 de grandeur. 11 est donné par Lydekker comme le type d'une nouvelle espéce du genre Eucholoeops, qu'il nomme Eucholoeops titan Lydekker. Figure 6: Représente un soi-disant pied antérieur droit incomplet de Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. Il est évident que le métacarpien considéré comme deuxiéme, est un métacarpien terminal, et certainement le cinquiéme. Cette piéce ne doit étre prise en considération pour rien, car elle fait partie du squelette fabriqué représenté dans la planche suivante (planche LXI) duquel je m'occuperai tout-á-l'heure. Figure 7: Cette figure représente, de grandeur naturelle, deux os que Von dit des métatarsiens, et soi-disant appartenant a Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. lls font partie du méme squelette fabriqué, représenté sur la plan- che LXI. Figure 8: Phalange onguéale du pied antérieur d'Homalodonto- therium Segoviae Ameghino, vue d'en haut, de grandeur naturelle. Elle est donné par Lydekker comme étant une phalange onguéale du pied postérieur de son Eucholoeops titan. Figure 9: Phalange onguéale du pied antérieur d'un Edenté inconnu, á gaine osseuse incompléte, vue d'en haut, de grandeur naturelle. Elle est donnée par Lydekker comme une phalange onguéale du piel postérieur de son Eucholoeops titan. Figure 10: Phalange onguéale du pied antérieur d'un animal du groupe d'Eucholoeops Ameghino, vue d'en haut, de grandeur naturelle. Elle est donnée comme étant la phalange orquéale du toisiéme doigt du pied antérieur d'Eucholoeops ingens Ameghino. : 905 Figura 2: Paladar casi completo, con una parte de la dentadura, de Xyophorus simus Ameghino, visto de tamaño natural, y presentado por Lydekker por de Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. La gran prolongación de la parte palatina de los maxilares delante de los caniniformes y la anchura igual del paladar, demuestran que esta pieza es del género Xyophorus. Figuras 3 y 3a: Mandíbula casi completa de Pseudhapalops forticu- lus Ameghino, vista desde arriba (figura 3) y desde abajo (figura 3a), de tamaño natural. Lydekker presenta esta pieza por de Eucholoeops ingens Ameghino, con cuya especie no tiene en realidad ninguna relación. Figura 4: Fémur izquierdo de un gravígrado del grupo de Eucho- loeops, visto por delante, a % de su tamaño natural. : Lydekker lo presenta por de Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino, que es una determinación absolutamente incierta. Figura 5: Fémur izquierdo de Prepotherium potens Ameghino, visto por delante, a % de su tamaño. Lydekker lo presenta como tipo de una nueva especie del género Eucholoeops a la cual denomina Eucholoeops titan Lydekker. Figura 6: Representa un pretendido pie anterior derecho incompleto de Pseudhapalops Rutimeyeri Ameghino. Es evidente que el metacarpiano considerado como segundo es un metacarpiano terminal, y con seguridad el quinto. Esta pieza no debe ser tomada para nada en consideración, porque forma parte del esqueleto construído o elaborado, representado en la siguiente lámina (lámina LXI), del cual me ocuparé en seguida. Figura 7: Esta figura representa, de tamaño natural, dos huesos que se asegura son metatarsianos y que se pretende son de Pseudha- palops Rutimeyeri Ameghino. Forman parte del mismo esqueleto elaborado representado en la lámina LXI. Figura 8: Falange ungueal del pie anterior de Homalodontotherium Segoviae Ameghino, visto desde arriba, de tamaño natural. Lydekker la presenta por una falange ungueal del pie posterior de su Eocholoeops titan. Figura 9: Falange ungueal del pie anterior de un Desdentado des- conocido, de vaina ósea incompleta, vista desde arriba, de tamaño natural. Es presentada por Lydekker como si fuese una falange ungueal del pie posterior de su Eucholoeops titan. Figura 10: Falange ungueal del pie anterior de un animal del grupo de Eucholoeops Ameghino, vista desde arriba, de tamaño natural. Se la presenta como si fuese la falange ungueal del tercer dedo. del pie anterior de Eucholoeops ingens Ameghino. 906 Figure 10a: Phalange onguéale du pied postérieur d'un animal du groupe d'Eucholoeops, vue de cóté, de grandeur naturelle. Elle est donnée comme étant la phalange terminale du troisieme doigt du pied antérieur d'Eucholoeops ingens Ameghino. Figure 11: Phalange onguéale du pied postérieur de Prepotherium Filholi vue de cóté, de grandeur naturelle. Elle est donnée par Lydekker comme étant la phalange sueño du troisiéme doigt du pied antérieur de son Eucholoeops titan. PLANCHE LXI Représente d'apres Lydekker le squelette de Pseudhapalops Ruti- meyeri Ameghino, a % de grandeur. Dans le texte l'auteur dit que cet échantillon c'est la squelette de gravigrade le plus rs: que Pon ait trouvé dans la formation Santa- cruzienne. La vérité est que cette piéce n 'aurait jamais dú étre figurée, car elle est fabriquée avec des débris procédants de plusieurs individus d'espéces et de genres indéterminés, et que par nagois Ae on ne peut pas le prendre en considération sans s'exposer a des innombrables confusions. C'est le méme squelette mentionné par M. Mercerat dans la «Revista del Museo de La Plata», tome Il, page 25, quand cet auteur faisait partie du personnel du Musée. Voici ce qu'il en dit: «Les piéces qui ont servi á la restauration de ce squelette procédent de cing individus différents. Les pisces suivantes appartiennent á un méme individu: l'humérus, le radius, le cubitus, le scafoide et le lu- naire du membre antérieur droit — le tibia, la partie distale du peroné, le calcanéum, Vastragale, le naviculaire et plusieurs phalanges du membre postérieur gauche, ainsi que plusieurs vertébres dorsales et cótes. Le radius, le cubitus, le scaphoide, le lunaire et plusieurs pha- langes du membre antérieur gauche — ainsi que le fémur, le tibia, le peroné, le calcanéum, Vastragale et le naviculaire du pied antérieur droit, appartiennent á un autre individu. Les autres piéces de ce sque- lette appartiennent á trois autres individus...» Ce squelette ainsi fabriqué fut attribué par M. Mercerat au genre Nematherium, qw'est un animal ressemblant au Scelidotherium, mais nulle part il ne fait mention du cráne, qu'appartient donc a un sixiéme individu. - Aprés que M. Mercerat fut parti du Musée on plaga a ce squelette le cráne en question, et cette pisce, d'un squelette de Nematherium a été transformée en squelette de Pseudhapalops Rutimeyeri, un animal on ne peut plus different du Nematherium! Cela c'est évidemment trop abuser de la bonne foi des savants. 907 Figura 10a: Falange ungueal del pie posterior de un animal del grupo de Eucholoeops, vista de lado y de tamaño natural. Se la presenta como si fuese la falange terminal del tercer dedo del pie anterior de Eucholoeops ingens Ameghino. Figura 11: Falange ungueal del pie posterior de Prepotherium Fil- holi, vista de costado, de tamaño natural. Lydekker la presenta como si fuese la falange ungueal del tercer dedo del pie anterior de su Eucholoeops titan. LÁMINA LXI Según Lydekker esta lámina representa el esqueleto de Pseudha- palops Rutimeyeri Ameghino a 3 del tamaño natural. Dice el autor en el texto que este ejemplar es el esqueleto más com- pleto de gravígrado que se haya encontrado en la formación Santa- cruceña. La verdad es que esta pieza no ha debido ser representada nunca, por- que está construída con restos provenientes de varios individuos de espe- cies y géneros indeterminados, y que, por consecuencia, no se puede tomarla en consideración sin exponerse a innumerables confusiones. Es el mismo esqueleto mencionado por el señor Mercerat en la «Re- vista del Museo de La Plata», tomo 1l, página 25, cuando este autor formaba parte del personal del Museo. Y he aquí lo que él mismo dijo: «Las piezas que han servido para la restauración de este esqueleto proceden de cinco individuos distintos. Las siguientes pertenecen a un mismo individuo: el húmero, el radio, el cúbito, el escafoides y el lunar del miembro anterior derecho; la tibia, la parte distal del peroné, el calcáneo, el astrágalo, el navicular y varias falanges del miembro pos- terior izquierdo, así como varias vértebras dorsales y costillas. El radio, el cúbito, el escafoides, el lunar y varias falanges del miembro ante- rior izquierdo, así como el fémur, la tibia, el peroné, el calcáneo, el astrágalo y el navicular del pie anterior derecho, pertenecen a otro indi- viduo. Las demás piezas de este esqueleto pertenecen a otros tres in- dividuos...>» Este esqueleto, construído de tal manera, fué atribuído por el señor Mercerat al género Nematherium, que es un animal semejante al Sce- lidotherium, pero en ninguna parte menciona para nada el cráneo, que por lo tanto, pertenece a un sexto individuo. Una vez que el señor Mercerat hubo egresado del Museo se le colocó a este esqueleto el consabido cráneo, y la pieza fué transformada de esqueleto de Nematherium en esqueleto de Pseudhapalops Rutimeyeri, - que es un animal de lo más distinto de Nematherium! : Esto es evidentemente abusar demasiado de la buena fe de los hom- bres de ciencia. 908 Sur deux carnivores fossiles de l'Argentine PLANCHE l Cráne de Cyonasua argentina Ameghino, vu de cóté (figure 1), d'en haut (figure la) et d'en bas (figure 1b), de grandeur naturelle. Echantillon procédant du Tertiaire de Catamarca. Type de Amphi- nasua brevirostris Moreno et Mercerat. PLANCHE Il Cráne de Dinocynops Morenoi (Lydekker) Ameghino (Canis Morenoi pour Lydekker), vu de cóté, avec la mandibule (figure 1), d'en haut (figure la) et d'en bas (figure 1b), de grandeur naturelle. Echantillon provenant du Pampéen inférieur de la Ville de Buenos- Ayres. Sobre dos carnívoros fósiles de la Argentina LÁMINA I Cráneo de Cyonasua argentina Ameghino, visto de costado (figu- ra 1), desde arriba (figura la) y por debajo (figura 1b), de tamaño natural. : Ejemplar procedente del Terciario de Catamarca. Tipo de Amphi- nasua brevirostris Moreno y Mercerat. LÁMINA Il Cráneo de Dinocynops Morenoi (Lydekker) Ameghino (Canis Mo- renoi para Lydekker) visto de costado, con la mandíbula (figura 1), desde arriba (figura la) y por debajo (figura 1b), de tamaño natural. Ejemplar procedente del Pampeano inferior de la ciudad Buenos Aires. a... —- ÍNDICE z Página LXXIX. — Sur les ongulés fossiles de l'Argentine. (Examen critique de Pouvrage de Mr. Lydekker: «A study of the extinct Ungulates of E A ers pta do oo EN 5 A AAA AA A XCI. — Sur les Oiseaux fossiles de la Patagonie .................. AS XCII. — Premiére contribution a la connaissance de la faune mammalo- EA des conches 4 Prrolheriam. ....cocmoonooooocooo o 0ncoss 361 XCIHII. — Sur les Édentés fossiles de Argentine. (Examen critique, ré- vision et correction de l'ouvrage de Mr. Lydekker: «The extinct A AA O S - 447 AMEGHINO —V. Xi 158 — — — =-8 A | MS de — (00 1N NO FE DE ERRATAS - Donde dice: Debe decir: A A parecen acercarse presenta todas las suturas. presenta casi todas las suturas les trois incisives......... les trous incisives mon opinion définitive.... mon opinion de 1889, ou du moins il aurait du également rappeller mon opinion défi- nitive IO o premolares a Mo molares superiores o A E AN voir méme A AAA metatarsiano largas raíces ..........:.. anchas raíces A pres A página 5 arriba y adelante......... arriba y adentro deux morceaux .......... des morceaux 2,003 pedazos ........-..: a pedazos Planche XXVIL.......... Planche XXVIII más antiguas ............ muy antiguas A ils n'en ont esos tubérculos .......... estos dos tubérculos achatada o casi achatada.. y achatada DUO MO in page 258 A ARA página 258 14 millimétres ........... 15 millimétres lados internos............ lados laterales O A tarsometatarso cara posterior............ cara anterior diamétre antéro-postérieur diamétre. Le corps de l'os dans la partie inférieure a 3 milli- métres de diamétre antéro- postérieur. o O 1889 o A A pliegue reentrante ME 5 a ae fusionadas hacia adelante ........... hacia adentro A il 0 031 916 Página re Lo AO 443.... ed AA Ali: Mi 483... 491.... 403.... 499.... 3, y A 00 do A 5094 si. NIT lo PEO 900... 606.... 507... Di 0. 05 612.... EE A IEA 0 PAR 642.... Le DAN MT... Y o IR 669.... FE PA EPA Ub. 680.... 686...... MM... 694.... Da O 698.... 699.... TU Oi Línea EPA a 40.... A Le AE 7 A Mess Donde dice: Debe declr: a yo e AR primer verdadero transversales, boe. transversales movibles, a AS EAS CR 1894 10-COmtimetres «20... 6 centimétres o PA 6 centímetros caracteres dados ......... - caracteres del género dados poco saliente y puntiagudo poco saliente y redondeado en en los viejos los jóvenes y muy saliente y puntiagudo en los viejos media del econo a media del casco cefálico del entre cada una de las dos. entre cada dos a a O cerrada Cara SUperior.. 2... ... cara inferior e A XIX a, SE LA A 36 et 37. ORE QUE REL e in o sobre este género tiene que ser A A o a deuxiéme PICO O a as assez profond DTO ero za segundo PQIIIAO ia tos bastante profundo J'accompagne ici le dessin, ete, (1)* Acompaño el dibujo, etc. (1) Propraopus minus ........ Propalaehoplophorus minus Propraopus minus ........ Propalaehoplophorus minus IT IO a lámina XIV; todavía salientes.......... todavía más salientes. A E (page 20), o E tavidades mucho menos delgada, ... mucho más delgada, REP iS figures trés rugueuses er figuras muy rugosas e e e iO poco puntiaguda partie extérieure ......... partie antérieure. Pare Exterior iio? da parte anterior. XXXVI; lámina XXXIX, fi- XXXVI; lámina XXXVII, figu- guras la 6; ra 1 a 6; lámina XXXVIII; lámina XXXIX, figuras 1 a 6; DEE Miro an page 59; bouclier scapulaire........ bouclier pelvien. del escudo escapular ..... también del escudo pélvico. 33 Centimetrés, .......... 33 millimétres, 33 centimetros, .....-..:. 33 milímetros, De IO e ds de ancho. ; planche LXVII, figure 34;.. planche LXVIII, figures 3 et 4; UTA MA Toda ds figuras 3 y 4; Les“cinq antérieures (2).. Les cinq postérieures Los cinco anteriores (3).. Los cinco posteriores. 917 Página Línea Donde dice: Debe decir: His]. Mo AO: MARIO. 2. ¿2 ¿e fosas nasales. 715.... 46.... lado izquierdo. ..... ..... lado interno. Di 3... OU QME a Fimterne.......- du cóté externe a l'interne 719.... 34.... del costado al interior .... del costado exterior al interior A A A A molariforme, ou coupée obli- quement et caniniforme, Td... 20... 20 molarilorine........... molariforme, o cortada oblicua- » mente y caniniforme, E dd... Aguas 79 y DO ........- páginas 79 y 80. O a RE O cr codi .. il dit TI1.... 16.... delante de la rama....... hacia el interior de la rama 780.... 32.... une longue barre elliptique; unelongue barre; elles sont ellip- elles sont rélativement pe- tiques relativement petites, tites, 781.... 31.... una larga barra elíptica; son una larga barra; son elípticos relativamente pequeños relativamente pequeños 809.... 32.... del mismo grupo, ........ de este género y los de los otros del mismo grupo, Mi AN CUCIO ia ¿e la derniére Ma > > 0d DOMO ¿2 e el último A A A O A A IO IS a la forme ramassée du cráne SR RA AAA a la forma abultada del cráneo (1) A pesar de decirlo así el autor, el dibujo que debió ilustrar el original no ha sido haliad o y por eso no se publica. Pero el lector puede subsanarlo todo consultando las figuras 9 a 18 de la lámina L y las figuras 1 y 2 de la lámina LIM del Atlas de « Contribución al conocimiento de los Mamíferos fósiles de la República Argentina », tomo IX de esta edición. — A. J. T. (2) Línea 33 de la columna correspondiente al Proentatus. (3) Lo mismo que la nota anterior. EL VOLUMEN XII CONTENDRÁ: y AA Notas sobre cuestiones de Geología y Paleontología argentinas. po AA Sur Pévolution des dents des Mammiferes. 0 A Bibliografía: «< Manual de Paleontología », por Carlos Zittel. XOVIE:.... Notes on the Geology and Palaeontology of Argentina. > 14 11 O La Argentina a través de las últimas épocas geológicas. y Le CA South America as the source of the Tertiary Mammalia, AAA Les Mammiféres cétacées de l'Argentine. A ESEN Sur les anciens Mammiféres de Patagonie. o L'áge des couches fossiliféres de Patagonie: nouvelles décou- vertes de Mammiferes fossiles. A Premiére noticie sur le Neomylodon Lista: Un répresentant vi- vant des anciens Édentés gravigrades fossiles de 'Argentine. 2. PEA Sinopsis geológicopaleontológica de la Argentina. A AAN Sur VArrhinolemur, mammifére aberrant du tertiaire du Paraná. 3: A De la cause qu'a produit Pavancement ou le rétard du dévelop- pement des difiérentes categories dans la classe des Mammi- feres. : CVII....... Nota preliminar sobre el Loncosaurus argentinus. Li Un sobreviviente actual de los Megaterios de la antigua Pampa. o A Sinopsis geológicopaleontológica de la Argentina. (Nota suple- mentaria). - EL VOLUMEN XIl CONTENDRÁ: > Notas sobre cuestiones de Geología y Paleontología argentinas. AN is Sur Pévolution des dents des Mammiféres. 57 a EAS Bibliografía: «< Manual de Paleontología», por Carlos Zittel. AGVH...:.-: Notes on the Geology and Paleontology of Argentina. AGVHI.-... La Argentina a través de las últimas épocas geológicas. A South America as the source of the Tertiary Mammalia. A Les Mammiféres cretacés de l' Argentine. : > TAN Sur les anciens Mammiferes de Patagonie. o + Lage des couches fossiliteres de Patagonie: nouvelles décou- vertes de Mammiferes fósiles. LAA Premiére noticie sur le Neomylodon Listai: Un répresentant vi- vant des anciens Édentés gravigrades fossiles de Y Argentine. E ¿PC Sinopsis geológicopaleontológica de la Argentina. > DA Sur ' Arrhinolemur, mammifére aberrant du tertiaire du Paraná. LA APC De la cause qu'a produit l'avancement ou le rétard du dévelop- pement des différentes categories des molaires dans la classe des Mammiferes. CM Nota preliminar sobre el Longosaurus argentínus. 41: AO Un sobreviviente actual de los Megaterios de la antigua Pampa. CIX........ Sinopsis geológicopaleontológica de la Argentina. (Nota suple- mentaria). . Ñ ] U Zo h 2 de ¡ ¡ * . e PANA e ró a : Na TR A Él iS > e. mo” > MS a a pS . > des a robo a: cgi, . E > o «Lee Pt sa ata e En ia Aca do mb > ns " A NI o oo a Dt A, pr oa .. a : mm. pr SI E > SURTE A DAS e a amd e