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OEUVRES 7 ξθ0

COMPLÈTES

D'HIPPOCRATE,

TRADUCTION NOUVELLE

AVEC LE TEXTE GREC EN REGARD,

COLLATIONNÉ SUR LES MANUSCRITS ET TOUTES LES ÉDITIONS 5 La 2 ACCOMPAGNEE D UNE INTRODUCTION , DE COMMENTAIRES MÉDICAUX, DE VARIANTES ET DE NOTES PHILOLOGIQUIS ;

Suivie d’une table générale des matières,

Par Ë. LITTRÉ,

DE L'INSTITUT ( ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES ) ET DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE HALLE.

Τοῖς τῶν παλαιῶν ἀνδρῶν ὁμιλῆσαι γράμμασι. Gaz.

Ca

TOME QUATRIÈME.

À PARIS,

CHEZ 1.8. BAILLIÈRE, LIBRAIRE DE L’ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE .. RUE DE L’ÉCOLE-DE-MÉDECINE., 17 ;

LONDRES, CHEZ H. BAILLIÈRE, 219, REGENT-STREET. 1844.

AVERTISSEMENT.

Comme un intervalle de temps, toujours trop long à mon gré, et parfois étendu outre mesure par des événe- ments privés et douloureux qui ne laissent pas de liberté d'esprit, s'écoule à chaque fois entre les volumes de cette édition d’Hippocrate, j'ai pris l'habitude de réunir, sous forme d’Avertissement, des remarques rétrospectives sur le passé de mon travail. Cela me sert à étudier les critiques, à en profiter souvent, à les combattre quelquefois, à ajou- ter des renseignements qui me sont arrivés subséquem- ment, et à mettre le lecteur en garde contre les erreurs que j'ai pu commettre. Ce dernier soin est celui sur lequel je suis toujours le plus pressé de me donner satisfaction, et c’est aussi par la rectification d’une erreur que je vais commencer cet Avertissement.

I. Les chirurgiens modernes ne sont pas d'accord sur les

luxations du coude ; et, de leur côté, ceux qui ont essayé d'interpréter ce qu’en a dit Hippocrate ont donné des ex- plications divergentes. Ces deux choses se tiennent ; et il arrive fréquemment, surtout dans les sciences, que l’intel- ligence d’un passage ancien est subordonnée à l’état ac- tuel des connaissances. En étudiant de nouveau l'endroit du livre Des fractures Hippocrate traite des luxations incomplètes du coude, j’ai conçu des doutes sur la solidité de l'interprétation que j'avais adoptée dans le vol., en supposant qu'il s'agissait de la luxation du radius, ainsi qu’on peut le voir dans l’Argument, t. 111, p. 365, $ IL. Foes traduit ainsi le passage en question ! og. t. IL, p. 544) : Sunt autem horum magna quidem ex parte parvæ

inclinationes interdum ad costas, interdum in exteriorem TOME !V,. A

IT AVERTISSEMENT.

partem. Neque tamen articulus totus loco movetur, sed quodammodo in brachii cavo subsistit, qua parte os cubiti excedit. Hæc igitur ubi in hanc vel illam partem excidunt, facile reponuntur, ac satis est brachium in directum ex- tendere, ita ut unus ad manus juncturam intendat, alter sub ala comprehensum retineat; medicus autem, altera manu ad emotum articulum admota, prominentiore pal- parte propellat, altera vero prope articulum injecta, in contrariam partem impellat. Atque hujusmodiluxationes non ægre repositioni parent, si, priusquam inflammatione

occupentur, recondantur. Ut plurimum autem magis in _ interiorem partem elabuntur, luxantur quoque et in exte- riorem. Quæ habitu manifesta fiunt , eaque plerumque etiam absque valida intentione in suas sedes restituuntur. In his autem quæ in interiorem partem elabuntur, articu- lum in naturalem sedem propellere oportet, cubitum vero in pronum magis COnversum circurnagere.

Ce passage est susceptible de trois interprétations diffé- rentes ; il peut s’entendre : des luxations du radius en avant et en arrière ; des luxations latérales incomplètes du coude; des luxations postérieures incomplètes du coude.

La première de ces opinions a été adoptée par Apol- Jonius de Citium, qui vivait dans le 1°" siècle avant l’ère chrétienne et qui a écrit un Commentaire sur le traité Des articulations (le passage du traité Des fractures dont il s’agit ici se trouve en extrait dans le traité Des articula- tions. Poy. t..IV. p. 131). Voici ce commentaire : « Hippo- crate, dit Apollonius, traitant, dans le livre Des articula- tions, des luxations et des subluxations du coude, n’a pas énoncé clairement combien il y en a d’espèces ; je vais l'expliquer : il y a deux subluxations et quatre luxations. Des deux os de l’avant-bras, celui qui est en dedans et qu'on appelle radius' est le seul susceptible de subluxation

᾿ Hippocrate et après lui Apollonius considèrent l’avant-bras dans

AVERTISSEMENT. ΕΤΤ

en se portant en dedans ou en dehors... Ges subluxations sont manifestes les unes en dedans; les autres en dehors. Hippocrate recommande de les soumettre à une extension en droite ligne. En effet, cette extension écarte les os, de sorte que l'articulation rentre facilement dans sa place ; soit donc que la subluxation s'opère en dedans, soit qu’elle s'opère en dehors, il faut pratiquer l’exten- sion &n droite ligne ; en même temps, dans la luxation du coude en dedans, fléchissant modérément l’avant-bras et le portant dans la supination, on opérera la coaptation ; dans la luxation du coude en dehors, on portera l’avant- bras dans la pronation (Dietz, Schol. in Hipp., t. E, p. 15).» Apollonius paraît ici désigner explicitement la luxation du radius, et le précepte qu’il donne de porter l’avant-bras dans la supination pour la luxation en avant, et dans la pro- nation pour la luxation en arrière, ne fait pas objection ; car les chirurgiens modernes varient entre eux pour la pronation et la supination dans la réduction des luxations du radius en avant et en arrière. | Bosquillon, de son côté, a pensé qu’il s'agissait ici des luxations du radius en avant et en arrière. « Ce qui est re- latif aux luxations du coude, dit-il, p. 74 de son édition du traité Des fractures, étant l’objet de grandes difficultés et n'ayant encore été compris par personne, j'y ai consacré des explications un peu plus développées que ne le com- porte le plan de mon travail. On croit généralement qu’Hip- pocrate a admis des luxations du coude, complètes et in- complètes, tant en dedans qu’en dehors, ce qui, suivant nous, est tout à fait étranger à sa pensée; ce sont les luxations du radius qu’il indique ici. Cela n’a été remar- qué par personne ; et si l’on entend ce passage autrement, on n’en peut tirer aucun sens. Hippocrate dit expressé.

une demi-flexion sur le bras et dans une position à peu près intermé- diaire entre la pronation et la supination.

ιν AVERTISSEMENT.

ment que l’olécrâne reste dans sa cavité ; ce signe appar- tient à la seule luxation du radius ; il ne peut y avoir de luxation du coude tant que l’olécrâne reste dans la cavité de l'humérus. »

Suivant Galien, dans le passage ici discuté, il est question des luxations latérales incomplètes du coude. « Les déplacements auxquels le coude est exposé, dit cet auteur, sont faciles à guérir ; il faut mettre le bras dans l’extension, et pratiquer l’extension et la contre-extension sur l’humérus et l’avant-bras, suivant la règle commune à toute réduction, afin que l’os déplacé obéisse plus facile- ment à vos mains qui le repoussent. Ce qui prouve que toute l’articulation ne s’est pas luxée, c’est que l’apophyse olécràne est restée à sa place ; en effet, dès-lors que l’olé- crâne conserve sa position, le déplacement du reste de la diarthrose ne suffit pas pour constituer une luxation com- plète. Ces accidents sont appelés par Hippocrate inclinai- sons, et ils s’opèrent quand les condyles de l’humérus entrent dans la grande cavité sigmoïde du cubitus, qui jusque avait été occupée par le milieu de l’extrémité in- férieure de l’humérus appelé trochlée. Il est évident que le côté quitté par le condyle présente une concavité, et le côté opposé une saillie; c’est donc avec raison, quand l’hu- mérus quittant la cavité du cubitus se porte en dedans, qu’on appelle sigmoïde cette espèce de luxation, parce qu’alors le membre ressemble à la lettre sigma. De même qu’il convient, dans la réduction, de pousser simultané- ment en sens contraires l’humérus et le cubitus, afin que le ginglyme du bras revienne plus premptement à sa position naturelle, de même il ne sera pas peu utile de tourner en dedans le cubitus, dont la cavité sigmoïde ira au-devant de l’extrémité de l’humérus qu’on en rapproche. Non seu- lement, dans le déplacement en dedans, il faut tourner l’avant-bras dans la pronation ; mais encore, dans le dé- placement en dehors, il est utile de tourner le membre

AVERTISSEMENT. ψ

dans la supination, afin que, dans ce cas aussi, la cavité sigmeïde aille au-devant de la trochlée de l’huméras (Cocchi, Græc. chirurg: libri, p. 141, Florent. 1754). »

Cet avis est celui des traducteurs d’Hippocrate. On lit dans la traduction de Gardeil: « Souvent les luxations sont incomplètes et ne forment que de petites inclinaisons vers les côtes ou vers le dehors du corps; l’articulation en- tière ne se déboîte pas, il reste une partie du cubitus dans l’humérus entre l’olécrâne. » Ceci est la reproduc- tion de toutes les traductions latines, et la traduction al- lemande de Grimm ne s’en écarte pas. Massimini, dans son Commentaire, p. 266, développe ainsi ce passage : « Cubiti articulus propter ginglymoideam ossium conjunctionem sæpe non ex toto luxatur, sed pierumque tantummodo aliquantum de sua naturali sede emovetur; cujusmodi emotiones parvæ inclinationes hic dicuntur..... In partem tantum externam et internam fiunt; nam capitulum hu- meri, quod cum radio articulatur, in cavitatem sigmoïdeam cubiti excurrere potest sine perfecta luxatione, ettunc erit inclinatio articuli ad costas , sive emotio in internam par- tem; vel e contra, si magnus et acutus trochleæ humeri margo versus cavitatem glenoideam radii fuerit impulsus, inclinatio ad externam partem fiet. Hæc omnia si ad scele- tum considerentur , clarissime patebunt...…. Non prorsus articulo excidunt ossa, nam processus olecrani a robustis- sima illa productione tendinea, quæ longo et brevi exten- soribus et brachiali interno formatur, ad magnam foveam posteriorem humeri validissime retinetur ; quod non sinit, ut totus articulus emoveatur, sed tantummodo inclinet ; unde dixit Hippocrates : Sed manet quid juæta ossis bra- chiè cavitatem, qua parte cubiti os excedens habet.

Boyer déclare que la luæation incomplète en arrière est impossible. Une pareille opinion dut détourner de cher- cher cette luxation dans le passage d’Hippocrate dont il s'agit; mais des recherches plus exactes ont démontré la

VI AVERTISSEMENT,

réalité de cette luxation. « Dans quelques cas, dit M. Sé- ditlot, le membre n’est pas sensiblement raccourci, ce qui tient au peu de déplacement subi par le cubitus, et l’apo- physe coronoiïde, au lieu d’être remontée dans la cavité olécrânienne, appuie contre la face postérieure de la tro- chlée humérale ; ce qui est beaucoup plus commun qu’on ne le suppose ordinairement (Dictionnaire des études mé- dicales pratiques, art. Avant-bras, t. 2, p. 249). » M. Mal- gaigne, qui a bien voulu me donner des conseils pour l’in- terprétation de ce passage, m’a dit que, suivant lui, Hip- pocrate avait désigné les luxations incomplètes en arrière. Le texte , tel qu’il est dans les éditions, se prête-t-il à cette explication ? La considération qui décidait M. Malgaigne était celle-ci : c’est que, les luxations latérales incomplètes étant fort rares, et Hippocrate disant que celles dont il parle sont les plus fréquentes, il fallait chercher le sens de ses paroles hors des luxations latérales incomplètes. L’ar- gument est, on le voit, chirurgical et indépendant du texte. Or, le texte lui-même'est loin d’être assuré. La phrase est : Οὐ πᾶν δὲ τὸ ἄρθρον μεταδεδηχὸς, ἀλλὰ μένον τι χατὰ τὸ κοῖλον ὀστέον τοῦ ὀστέου τοῦ βραχίονος, À τὸ τοῦ πήχεος ὀστέον τὸ ὑπερέχον ἔχει. Les variantes sont : μόνον au lieu de μένον, τὸ au lieu de τι, et dans certains manuscrits l’omission de τι, l’omis- sion du premier ὀστέον, au lieu de ἧ, et ἐξέσχε au lieu de ἔχει. De la sorte on peut lire : πᾶν δὲ τὸ ἄρθρον μεταφεδηχὸς, ἀλλὰ μένον χατὰ τὸ κοῖλον τοῦ ὀστέου τοῦ βραχίονος, à τὸ τοῦ πή- 4E06 ὀστέον τὸ ὑπερέχον, ἐξέσχεν. Ce qui signifiera : « Toute l'articulation ne s’est pas déplacée; mais restant en rapport avec la cavité (olécrânienne) de l’humérus, elle s’est luxée est l’apophyse (coronoïde) du cubitus. »

C’est ainsi que j'ai traduit dans le carton que j'ai fait faire pour cet endroit; mais on pourrait encore traduire : « Toute l'articulation ne s’est pas déplacée, mais, restant en rapport avec la cavité (olécrânienne) de l’humérus,

AVERTISSEMENT. VII

est l’apophyse (olécränienne) du cubitus, elle s’est luxée :.» En gardant le texte de vulg., on traduirait : « Toute l'articulation ne s’est pas luxée, mais il en reste une por- tion dans la cavité (olécrânienne) de l’humérus, est l’apophyse (olécrânienne) du cubitus.» Enfin en prenant τὸ de plusieurs manuscrits, on traduirait : « Toute l’articu- lation ne s’est pas luxée, mais la partie logée dans la cavité (olécrânienne), est l’apophyse (olécrânienne) du cubi- tus, est restée en place ". » J’ai encore songé à substituer à μένον le μόνον donné en marge par deux bons manuscrits ; ce qu’on rendrait ainsi: « Toute l'articulation ne s’ést pas luxée, mais seulement la partie logée dans la cavité (olé- crânienne), làoù est l’apophyse (olécrânienne) du cubitus.» Mais à cette dernière leçon et interprétation s'oppose for- mellement le passage parallèle du traité Des articulations on lit, p. 130 : ἀγχῶνος δὲ ἄρθρον παραρθρῆσαν πρὸς πλευρὴν ἔξω, μένοντος τοῦ οξέος τοῦ ἐν τῷ χοίλῳ τοῦ βραχίονος, Le coude se luxe en dedans ou dehors, La pointe qui est dans la cavité de l'humérus restant en place. Ce passage appuie aussi le τὸ donné par plusieurs manuscrits.

On voit combien le sens précis de la phrase en question est difficile à établir en présence des variantes du texte. Il faudrait, pour être assuré contre toute erreur, que le fait chirurgical, en soi, clair et bien établi, reportât de la lu- mière sur le passage de l’auteur grec. Mais justement les luxations du coude sont un sujet fort débattu ; les plus habiles chirurgiens sont loin d’être d’accord ; et est-il éton- nant qu’on hésite sur le sens d’une phrase concise, écrite il y tant de siècles, quand on hésite sur l'interprétation

Ce qui ajoute à la difficulté du texte, c’est l’ambiguité de la locution τὸ τοῦ πήχεος ὀστέον τὸ ὑπερέχον, qui peut s'appliquer et à l’apophyse co- ronoïde et à l’olécrâäne.

? On pourrait même, au lieu de ἦ, prendre à de certains mss. et lire :ÿrù χατὰ τὸ χοῖλον τοῦ ὀστέου τοῦ βραχίονος, n τὸ τοῦ πήχεος ὀστέον τὸ ὑπερέχον, La partie logée dans la cavité de l'humérus ou apophyse du cubitus.

VI AVERTISSEMENT.

de cas recueillis par des auteurs contemporainsyquand on hésiterait peut-être sur un fait de ce genre qui serait sou - mis à notre observation ? Cependant, au milieu des incer- titudes du texte, un point reste établi par le passage pa- rallèle du traité Des articulations, c’est qu'Hippocrate supposé dans la luxation dont il s’agit, que l’olécrâne restait en place. Or, l’olécrâne ne reste en place ni dans la luxa- tion latérale incomplète, ui dans la luxation postérieure incomplète ; et c’est ce qui a engagé Apollonius de Gitium probablement, et Bosquillon certainement, à voir une luxation du radius ; mais ce qui rend cette interprétation difficile à accepter, c’est que plus loin, t. ΠΙ, p.555, 544, Hippocrate traite de cette dernière luxation. Si donc, comme cela paraît être, il ne s’agit pas ici des luxations du radius, Hippocrate s’est trompé en admettant que l’o- lécrâne ne bougeait pas. Les exemples de luxation latérale incomplète sont fort rares ; et d’ailleurs, daus ce cas, ἰἰ semble qu’on ne peut guère se faire illusion sur le dépla- cement de l’olécrâne. II n’en est pas de même dans la luxation postérieure incomplète, qui, comme le dit M. le professeur Sédillot, est beaucoup moins rare qu’on ne croit; là, l’olécrâne, quoique réellement déplacé, peut paraître n’avoir pas quitté la cavité qui le reçoit, et il faut quelquefois beaucoup d'attention pour en reconnaître le déplacement.

Ces considérations portent à croire qu’il s’agit véritable- ment, dans notre passage, des luxations postérieures in- complètes, toutes réserves faites pour les obscurités qui restent encore tant sur la phrase d’Hippocrate que sur le

Pourrait-on penser qu’Hippocrate s’est représenté la luxation dont il parle comme une sorte de torsion dont la pointe de l’olécrâne était le centre ? Dans cette manière de voir, l’olécrâne resterait en place. Je ne connais aucun fait de pathologie anatomique qui la justifie ; mais Hippo- crate aurait pu se faire, sur ce point, quelque idée purement théorique.

4

AVERTISSEMENT. ΙΧ

sujet en lui-même ". De la sorte, le lecteur chirurgien se trouve, ce me semble, suflisamment averti, et il peut con- sidérer la difficulté de tous les points de vue. J'ai fait faire un carton pour rectifier, dans le texte et la traduction, l'erreur commise. Quant à l’AÆrgument du traité Des frac- tures, le lecteur, ainsi prémuni, pourra y trouyer encore quelque intérêt, à cause des rapprochements avec la chi- rurgie moderne; mais il est un paragraphe que je con- damne absolument, c’est, p. 369, le 5 IIT, j’appuie une hypothèse sur le tette d’Hippocrale par une hypothèse sur le commentaire de Galien.

IT, J'ai, dans l'Avertissement du t. Il, p xXXXIX-XLVII, rapporté l'interprétation que M. Rosenbaum ? a donnée de Ja maladie féminine des Scythes (νοῦσος θηλεῖα, d'Hérodote), et de l'impuissance des Scythes (ἀνανδρία, d'Hippocrate , Des airs, des eaux et des lieuæ , t. II, p. 77-83); suivant cet auteur, la maladie féminine est une sorte de liberti- nage, ἀῤῥενομιξία. Depuis, j’ai eu connaissance d’une thèse de M. Graff5 sur le même sujet : M. Graff essaie de dé- montrer que la maladie féminine est une espèce d’impuis- sance ; il appuie cette interprétation sur un passage im- portant de Larrey qu’il cite, et que je cite après lui :

! J'ajoute cette restriction, afin que le lecteur ne considère que comme une indication de l'interprétation la plus probable les titres que j'ai mis t. III, p. 345, aux δῇ 59 et 40, 1. IV, p. 451, δ 47, p. 157, À 24, p. 353,7, etp. 357, 6 14.

2 Die Lustseuche im Alterthume, La syphilis dans l'antiquité. Cet ou-

vrage mérite d’être connu en France. Outre une bonne description des -

accidents vénériens dont il est question dans les auteurs anciens, descrip- tion très intéressante pour le médecin , il offre des recherches étendues concernant l’influence que les mœurs de cette époque, les habitudes hy- giéniques et le climat ont pu exercer sur le développement de ce genre d’accidents.

? Θηλεῖα νοῦσος, seu morbus fæmineus Scytharum ; Wirceburgi. Je dois la connaissance et la communication de cette thèse à M. le docteur Si- chel, dont j’ai mis plus & ane fois i’érudition à contribution.

à

x AVERTISSEMENT.

« Beaucoup de soldats de l’armée d'Égypte, dit Larrey :, au retour des campagnes de l’an vi (1799) se plaignirent

de la disparition presque totale des testicules, sans nulle 3

cause de maladie vénérienne. Surpris de ce phénomène, dont je n'avais pas vu d'exemple, je fis des recherches pour reconnaître la cause et la marche de cette singulière maladie ; je vais en présenter les symptômes tels que je les ai observés. Les testicules perdent de leur sensibilité, s’a- mollissent, diminuent de volume d’une manière graduée et paraissent se dessécher. Le plus ordinairement, l’altéra- tion commence par l’un des deux. Le malade ne s’aperçoit de cette destruction, qui s’opère insensiblement, qu’au- tant que le testicule est réduit à un très-petit volume ; on le trouve rapproché de l’anneau, sous la forme et la gran- deur d’un haricot blanc. Il est indolent et d’une consi- stance assez dure; le cordon spermatique est lui-même amincCi et participe à l’atrophie. Lorsqueles deux testicules sont atrophiés, l’homme est privé des facultés génératrices, et il en est averti par l’absence des désirs et des sensations amoureuses, et par la laxité des parties génitales. En effet, tous les individus qui ont éprouvé cet accident n’ont eu depuis aucun désir de l’acte vénérien, et cette perte influe sur tous les organes de la vie intérieure. Les extrémités inférieures maigrissent et chancellent dans la progression; le visage se décolore, la barbe s’éclaircit, l'estomac perd de son énergie, les digestions sont pénibles et laborieuses, et les facultés intellectuelles dérangées. Plusieurs mili- taires ont été jugés, par suite de ces infirmités, dans le cas de l’invalidité absolue.

« Chez un militaire, cette maladie est parvenue en peu de temps au dernier degré, de manière à faire disparaître presque entièrement les deux testicules. Le sujet, d’abord

d’une constitution très-robuste, ayant une barbe fort.

Mémoires de chirurgie militaire et Campagnes, 1. XI, p. 62.

3

AVERTISSEMENT. XI

épaisse et des traits prononcés, à perdu ces caractères de virilité; il n’a présenté depuis cette époque que l'aspect d’un être efféminé : sa barbe s’est éclaircie, sa voix est de- venue extrêmement faible et grêle; ses parties génitales étaient sans action et privées des facultés génératrices. »

A la suite, M. Graff rapporte un cas curieux d’impuis- sance et d’atrophie des testicules qu’il a lui-même observé; et il conclut que les Scythes furent affectés d’une maladie analogue, dans ses effets physiologiques et probablement aussi dans ses effets anatomiques, à ceile qui frappa nombre de soldats de l’armée d'Égypte, et dont on recueille de temps en temps quelques exemples sporadiques.

J'ai cru cette interprétation assez importante pour être mise sous les yeux du lecteur, et je l’engage à rapprocher la description tracée‘ par Larrey de celle qu'Hippocrate donne des Scythes atteints d’impuissance.

III. Dans le même traité Des airs, des eaux et des lieux, t. IE, p. 59, 5 14, Hippocrate parle de la nation des Macro- céphales, qui, attachant une idée de noblesse à la longueur . de la tête, en procuraient l’allongement dans l’enfance à laide de bandages et de machines. Ces Macrocéphaies d'Hippocrate résidaient dans la contrée qui s’étend à droite du lever estival du soleil jusqu’aux Palus Méotides. Or, en

Crimée, dans ces derniers temps, on a trouvé des crânes

de Macrocéphales. Voici un extrait du Mémoire du doc- teur H. Rathke sur ce sujet : : « Autour de Kertsch, la Pan-” ticapée de Strabon, on voit, jusqu’à une distance de plu- sieurs werstes, une quantité innombrable de monticules couverts de gazon. Ces monticules sont, comme on s’en est assuré en en fouillant un très-grand nombre, les tom- beaux de colons grecs qui, dans l’antiquité, habitaient la partie orientale de la Crimée. Outre divers ustensiles, des statuettes et des pierres portant, soit des figures, soit des

* Ueber die Macrocephali bei Kertsch in der Krimm (Ærchiv für Ana- tomie, Physiologie u. s. w. von 1, Müller, 1845, Heft 2, S. 442),

XII : AVERRTISSEMENT.

inscriptions grecques, on y a trouvé des restes desquelettes humains dont les crànes n’offraient rien de particulier. Entre ces monticules, dans la plaine, on a rencontré, et cela sans aucun vestige de cercueil, des crânes humains et des fragments de crânes qui différaient considérablement de la forme normale de la race caucasienne. On y remar- quait, en effet, une hauteur extraordinaire par rapport au diamètre de la base, et par ils frappaient même les per- sonnes qui n’avaient aucune connaissance de la structure du corps humain. .…. D’après les renseignements qui m’ont été donnés à Kertsch, des crânes d’une forme aussi singu- lière ont été trouvés souvent, et même parfois on en a ren- contré plusieurs ensemble ; en conséquence, il n’est pas douteux qu’ils représentent, non une conformation patho- logique, anomale, appartenant seulement à quelques indi- vidus, mais une particularité propre à un peuple qui a ja- dis habité ces contrées. En tout cas, ce peuple était placé à un degré très - peu élevé de civilisation; car, jusqu’à présent, à côté des ossements, on n’a pas découvert la moindre trace d’ornements, d’ustensiles et objets sembla- bles, pas même de cercueil; et cependant les cercueils, ainsi que plusieurs autres objets que les Grecs avaient joints aux corps des leurs, se sont très-bien conservés. Très-vraisemblablement ce peuple appartenait aux habi- tants primitifs de la Crimée, du moins de partie orien- tale, de celle qui n’est séparée de l’Asie que par un détroit très-resserré. Cette opinion est suggérée par le livre célè- bre d’Hippocrate Sur les airs, les eaux et les lieux. »

Il est certainement très-curieux de voir, après tant de siècles,sortir du fond de vieilles sépultures une preuve irré- fragable, attestant l'exactitude de certains renseignements - . transmis par Hippocrate.

TV. Dans un passage de la Thèse de M. Malgaigne, que j'ai cité t. ΠΙ, p. 347, il est dit qu’on ignore de quelle ma- tière étaient faites les attelles des anciens, et en quel nom-

AVERTISSEMENT. ΧΗ

on les appliquait. Depuis lors, mes lectures ne m'ont, t vrai, rien fourni sur le nombre des attelles; mais il nest pas de même pour la matière. J’ai étudié le mé- ire de Triller, intitulé : Dissertatio medico-philologica veterum chirurgorum arundinibus atque habenis ad us male firmos confirmandos adhibitis, occasione loc usdam Suetoniani obscurissimi (Opuse., vol. 1, p.317). iller pense que les attelles des anciens étaient faites avec tiges de férule ou avec des roseaux. Cette opinion me aissant la véritable, je me contente de l’énoncer, et de voyer, pour explication _— ample, au mémoire de Her.

. Dans certains cas il pratique l'extension et la con- xtension sur le membre supérieur, Hippocraie place ant-bras dans la flexion sur le bras : pour les fractures ras (Des fractures, t:TIE, p. 445) ; pour les juxations rales complètes du coude (4b., p. 549); pour la AE μον oude en avant (2b., p. 555).

oici, sur cette position, des réflexions dues à des chirur- s modernes ; ils parlent, il est vrai, de la luxation de l’é- le*. On lit dans les OEuvres chirurgicales de À. Cooper, uction française, p. 104 : « La demi-flexion de l’avant- est une condition très-favorable, en ce qu’elle ne place un des muscles du bras dans un état de tension trop e. L'extension de l’avaut-bras pouvant nuire aux ma- vres de réduction en déterminant la raideur et la rési- ce du tendon du biceps, on sentira que l'attitude la favorable est celle de la flexion... Pott, qui a si bien pris les avantages des positions demi-fléchies dans les tures et dans les luxations, insiste sur lPutilité de la i-flexion, qui pour objet de faire cesser la résistance idérable qu’oppose la longue portion du biceps quand nt-bras est dans l’extension. » |

ans les luxations de l’épaule + μὲ Hippocrate compte

tiellement sur l’ambe, Foy. t. IV, p TOME ΤΥ. B

XIV AVERTISSEMENT.

De son. côté, M. le professeur Gerdy, ayant rencont Ν une luxation de l'épaule diflicile à réduire, a été οοπά αἱ faire quelques expériences de traction sur des cadavres Après avoir rendu compte de ces expériences, il continué" « Ces expériences avaient été faites pour qu’on s’assuräts de l'influence des tractions violentes sur les différents tissus d’un membre, sur les muscles, sur les nerfs, sur 16 vaisseaux, sur les ligaments, et 20 de l'influence direc de l'extension, l’avant-bras étant étendu ou étant au co traire fléchi. Elles prouvent que l’extension est capable rompre les muscles, mais qu’ils ne se tendent pas aussit que les nerfs lorsque le bras soumis à la traction est éten dans l’articulation du coude... Ces expériences ont enco démontré que, si on fait l'extension du bras comme da le cas précédent, mais après avoir pris la précaution de f chir l’avant bras à 20, 30 ou 49 degrés, les muscles par gent avec les nerfs les efforts des tractions ; qu’ils se tende ensemble, résistent ensemble et se déchirent ensemb qu’on est toujours assez exactement averti de leur état tension sur le cadavre par la raideur qu'ils offrent à trav la peau ; enfin que l’ou peut porter les efforts de’tracti plus loin sur le bras fléchi dans l’articulation du coude 6 sur le bras étendu dans cette jointure, parce que la tr tion est plus égale sur tous les organes, muscles, nerfs, vs seaux, etc., du membre soumis à l'opération ". »

Hippocrate nomme l’extension pratiquée, l’avant - étant fléchi à angle droit sur le bras, δικαιοτάτη, la plus 1 turelle (Des fractures, t. ΠῚ, p. 445). Pour lui, ce résume tous les avantages de la position donnée à un me bre. Les remarques que j'ai empruntées à dés chirurgie

modernes montrent qu'il avait été certainement habik dans le choix de cette position la plus naturelle. Voyez reste, pour les motifs qui l'ont déterminé dans ce chof

Expériences sur La réduction des luxations de l'épaule. (Jour de chirurgie, par M. Malgaigne, juillet 1843, p. 235.)

N

AVERTISSEMENT. XV De l’officine du médecin, t. IE, p. 319, 5. 15; Des fractures, t: AE, p. 413, $$ 1, 2 et 3, et p. 559, K 47, et rgument,

t. ΠῚ, p. 389, 5 VI.

VI. J'ai essayé dans l’ Argument du traité Des articula- tions, t. IV, p.57, 5. XX, d'emprunter à la polémique même d'Hippocrate quelques notions historiques, les plus incon- testables qu’on puisse avoir, sur la chirurgie ou antérieure ou contemporaine. Usant, pour la pathologie interne, du même procédé, je vais exposer des renseignements du même genre qui sont fournis par le livre Du régime dans les maladies aiguës.

Les médecins Cnidiens se bornaient, excepté dans les

maladies aiguës, à un très-petit nombre de remèdes, et ils -

ne prescrivaient que des médicaments évacuants, du pe- tit-lait et du lait (t. IE, p. 227). Malgré la mention de médi- caments évacuants, je pense qu’il ne s’agit ici que de ce que les hippocratiques appelaient régime, δίαιτα; les évacuants, purgatifs et surtout vomitifs, entraient dans l’usage habi- tuel des gens:en santé; on peut le voir Aph. II, 36, et dans le livre De La diète des gens en santé (περὶ διαίτης δγιεινῆς) : il me semble probable aussi que les Aphorismes , IV, 4, ὅ, 6, 7, 8, qui indiquent des précautions à prendre dans l'emploi des évacuants, se rapportent principalement à l'é- (αἱ de santé. C’est sans doute en vue de ces médecins Cni- dieus donnant le lait dans les affections non aiguës, qu’Hip-

. pocrate a rédigé l’Aph. V, 64 ,où il a tracé les indications et

les contre-indications de l’emploi du lait. A défaut de cita- tions précises par des contemporains, genre de témoignage décisif qui manque aux livres hippocratiques, rien n'est plus important que des rapprochements surgissant de toutes parts et montrant des rapports avec les idées, les usages et les productions scientifiques du siècle qu’on as-

signe à Hippocrate. Indiquer, dans les Æphorismes, un

écho du livre Des Sentences Cnidiennes, c’est certainement une bonne fortune.

XVI AVERTISSEMENT.

Avant Hippocrate et de son temps, les praticiens s’ac- cordaient pour prescrire, comme base essentielle du régime des malades dans les affections aiguës, la ptisane, décoc-

tion d'orge, qu’ils faisaient prendre, suivant les cas, filtrée

non filtrée, c’est-à-dire sans l'orge ou avec l'orge

(ib., p. 245). | Dans les maladies aiguës, parmi les confrères d'Hiphoë

crate, les uns passaient :le temps à donner la décoction

- d'orge avec le grain même, tandis que les-autres met-

taient tous leurs soins à empêcher que le malade n’avalât . un seul grain d’orge. D’autres proscrivaient la décoction

d'orge soit filtrée soit avec le grain, ceux-ci jusqu’à ce que ᾿

le malade eût atteint le septième jour, ceux-là jusqu’à ce que la crise fût survenue (1b., p. 239). Hippocrate dit que ces médecins, s’ils se demandaient le motif qui di- rige leur conduite, ne seraient peut-être pas en état de répondre à la question. Et en effet, il est évident que ces médecins, appliquant à des cas différents un système identi- que, obéissaient à des idées préconçues et non à la saine observation.

Il y a plus : ces médecins qui sdinioidisiat diver- sement, ainsi qu’il vient d’être dit, la décoction d’erge, avaient, tous, l’usage de dessécher, au début, le malade par une diète absolue, pendant deux ou trois jours ou

mêrae davantage, pour administrer ensuite la décoction et : es boissons (1b., p. 279). Ainsi telle était la pratique alors:

- pendant deux ou trois jours ou plus, diète absolue, même des boissons ; puis, administration, suivant les uns-de la ptisane non filtrée jusqu’au terme de la maladie, suivant les autres de la ptisane filtrée jusqu’au même terme ; en- fin, certains condamnaient l’usage de la ptisane soit non filtrée, soit même filtrée, les uns avant le septième jour, les autres avant la crise, et sans doute ils prescrivaient, dans l'intervalle, des boissons après avoir, comme les autres, desséché les malades au début pendant deux ou trois jours.

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AVERTISSEMENT. XVII

Hippocrate juge ainsi ces différentes pratiques : après la diète absolue, le malade qui souffrira le plus sera celui - qu’on mettra à la ptisane non filtrée ; il en résultera aussi - du mal pour celui à qui on fera prendre la ptisane filtrée ; enfin la seule administration de simples boissons suffira pour nuire, mais c’est ce qui produira le moins d’inconvé- nients (2b., p. 281). Toutefois, ces médecins avaient comme Hippocrate la doctrine de la crise, ainsi qu'on vient de 16 voir, et celle de la coction, comme le montre la phrase suivante : « Ce qu’ils savent (et aussi y prennent-ils garde), c’est que l’on cause de graves accidents, si, avant l’époque de la maturité de

la maladie, on administre de la ptisane non filtrée aux = | . malades tenus jusqu’alors à la ptisane filtrée (tb., p. 309).»

Ces renseignements, donnés par Hippocrate lui-même sur l’état de la pratique médicale de son temps et certai- nement aussi un peu avant lui, sont curieux ; on voit revi- vre ces anciens praticiens, on les suit auprès du malade, on assiste à leurs débats. Évidemment, à cette époque, le ré- gime occupe le premier rang dans la thérapeutique ; seu- lement les médecins sont divisés sur cette question ; les hommes combattus par Hippocrate, s’ils la résolvent mal, en sont néanmoins préoccupés ; et ce sont justement leurs erreurs théoriques et pratiques qui ont suggéré à Hippo- crate son livre Du régime dans les maladies aiguës. Ce beau livre, mis ainsi en regard des idées et des usages du temps, gagne infiniment en intérêt et en clarté. On en voit aussi- tôt la raison d’être et la portée : la raison d’être, c’est au sein même de la médecine contemporaine qu’il a été conçu; la portée, elle s’apprécie surtout quand on connaît le point de départ.

Il n’est pas hors de propos, non plus, de faire obser- ver que cette préoccupation générale touchant le régime, tant chez Hippocrate que chez ses confrères, éclaircit un

passage du Serment sur le régime des malades (ἤν. “Ὁ

XVIII ADDENDA ET CORRIGENDA.

t. IV, p. 631, 1. 5, et Ærgument, p. 621, 5 VE); et d'autre part la concordance qui surgit de cette façon entre le Ser- mentet la pratique du temps d’Hippocrate, doit être ajoutée à toutes les autres raisons (et ce n’est pas la moins puis- sante) en faveur de l’authenticité de cette pièce. >

ses tonte fie. à: éés:

J'ai cru devoir, pour le traité Des articulations, comme pour celui Des fractures, donner des figures, afin de ren- dre plus facile à suivre la description de certains appareils. : Ces figures sont dues, ainsi que celles du précédent vo- lume , à l’habile crayon de M. Chazal.

νι

La complaisance et l’érudition de M. L. de Sinner ne m'ont pas fait, non plus, défaut pour ce quatrième volume, : auquel il a donné les mêmes soins qu'aux précédents.

Enfin j'ai des remerciements tout particuliers à adresser : à M. Malgaigne, que j’ai souvent cité dans le cours de ces | deux derniers volumes. Il a bien voulu revoir minutieuse- ment avec moi ma traduction da livre Des articulations et | du Mochlique, redressant mes erreurs, m’éclairant de 568. conseils, me suggérant des explications, me faisant ainsi | profiter de ses longues et savantes études sur la chirurgie d’Hippocrate.

ee areas

ADDENDA ET CORRIGENDA. TOME PREMIER.

P. 140,1. 18, j’ai dit que Démétrius V'Épicurien avait commenté les Prénotions de Cos, et j'ai renvoyé à Érotien, p. 496, édit. Franz, au mot χλαγγώδη. On m’a objecté que le mot χλαγγώδη se trouvait ailleurs que : dans les Prénotions de Cos, et que par conséquent la citation faite par « Érotien ne prouvait pas ce que je voulais lui faire pronver. MaisWexplica tion de Démétrius l’Épicurien porte sur χλαγγώδη ὄμματα, et ce n'esi que dans les Prénotions de Cos (Coa. 550) que ces deux mots sont accolés. » Ainsi mon dire subsiste. ;

TOME DEUXIÈME.

P. 4,1, 9, au lieu de Pultava, lisez IVarva. C’est un Zapsus de la

plume ; les Russes furent vainqueurs à Pultava. Cette erreur m'a été |

ADD ENDA ET CORRIGENDA. XIX

signalée, dans une lettre fort obligeante, par M. le docteur Wolski, méde- cin russe, qui, de son côté, a publié un livre sur Hippocrate et sa doctrine. Mon ignorance de la langue russe m'a empêché d’er profiter.

P.57,1, 7, au lieu de d'hiver, lisez d'été.

ΠΡ. 441,1. 4, au lieu de Le meilleur médecin me paraît étre celui

qui sait connaître d'avance, lisez Ce qui me paraît le mieux pour le Fr

médecin, c’est d'étre habile à prévoir.

P. 149, 1.9, au lieu de ef Le corps entier en motteur, lisez et _ corps -

entier PACS étendu.

P. 121, 1. 4, au lieu de dans un rapprochement extréme, lisez for- tement fléchies.

Ib., 1. 6, au lieu de se Lever, lisez se mettre sur son séant.

TOME TROISIÈME.

P. XLIV, Je suis révenu en cet endroit sur l'opération du trichiasis dont il est question à la fin de lÆAppendice du livre Du régime dans les maladies aiguës (t. MH, p. 547). J’y ai cité l’explication de M. Mal- . gaïgne, et mentionné celle de M. Ermerins; dans le tome IT, p. 516, note 5, j'ai rapporté l’opinion de M. Velpeau. Ce passage est difficile; en conséquence je consignerai, à côté des interprétations précédentes, celle de M. le professeur Andreæ, afin que le lecteur chirurgien puisse les com- . parer et les juger : « La troisième opération sur les yeux, dont il est parlé dans la Collection kippocratique, dit le savant médecin allemand, est l’o-

pération pour le renversement en dedans des cils, pour le £richosis, nom .

que la maladie porte dans notre passage et sous lequel il faut sans doute comprendre aussi bien notre trichiasis que le renversement de la pau- pière. Cette opération est ainsi décrite : Qu'on passe un fil dans une aiguille, que, tout près du bord, on traverse la paupière avec l'ai- guille de haut en bas et qu'on passe le fil ; qu'on en passe un autre de la méme facon au-dessous, puis, qu’on tire les fils, qu’on les noue, quon les attache ensemble et qu'on les laisse jusqu'à ce qu'ils 1tom- bent. Si cela réussit, c’est bien ; sinon, il faudra recommencer.

« On s’est mépris à diverses reprises sur le sens de ce passage remar- quable, Sprengel (Gesch. d. Chir, 2 Bd. S, 4) le dit équivoque; il pa- raît suivre, dans son explication, la traduction inexacte de Cornarius, qui, en tout cas, n'a pas de sens. Comme Sprengel, Malgaïgne et Littré rappor- . tent cette opération à la paupière supérieure ; mais avee cetté supposition, à laquelle le texte n’oblige point, le sens reste nécessairement obscur. Ce passage, d’après la traduction que je viens d’en donner, me semble tout à fait intelligible. [1 s’agit de la paupière inférieure, dont le renverse- ment est, à beaucoup près, le plus fréquent. Deux fils sont passés à tra- vers la peau de la paupière, Pun très près du bord, l’autre un peu plus bas ; on serre et on noue chaque fil isolément, puis on les attache ensemble;

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hf

:

xx ADDENDA ET CORRIGENDA.

de la sorte, la paupière est renversée en dehors, et les cils ne touchent plus le globe de l'œil. C’est le même résultat que nous cherchons au- jourd’hui à obtenir, en raccourcissant la peau de la paupière soit par la cautérisation avec l’acide sulfurique, soit par l’excision d’un lambeau.

« Certainement la méthode hippocratique ne conduit pas au but, et elle a cela de commun avec plusieurs autres méthodes opératoires ; en effet, pendant le peu de jours que les fils restent en place, la paupière ne peut prendre l’habitude d’un renversement permanent en dehors ; il ne peut pas y avoir, non plus, d’adhérence aux points traversés par l’aiguille; tout au plus doit-on compter sur un petit raccourcissement de la peau de la paupière aux endroits coupés par les anses des fils. Au reste, les mots qui términent le passage témoignent assez de l’incertitude du résultat ; car l’auteur y met en perspective la nécessité de recommencer l'opération (Die Augenheilkunde des Hippocrates. Programm. Magdeburg , 4843. S. 441). »

En note M. Andreæ ajoute: « Kœhler (Versuch einer neuen Heilart der Trichiasis. Leipzig, 4796, S. 99) prétend avoir guéri d'une façon ana- logue un trichiasis ; à travers toute l'épaisseur de la paupière, et au bord, il passa deux nœuds, et il tint la paupière renversée en fixant les fils au front. Toutes les fois que les fils avaient coupé les parties, il en passait de nouveaux en faisant de nouvelles piqüres, ce qu’il répéta huit fois à la même paupière. »

P. 209, note 26, effacez στενότεραι vulg.,et voyez, même vol. p. 502, note 18.

P. 254, |. 7 des notes, au lieu de χρέητα, lisez χρέηται.

P. 258, |. 48, au lieu de érv, lisez ἐὸν,

Ῥ, 503, 1. 9, au lieu de et qui sont aplaties, lisez et qui ont des vides,

P. 449, 1. 4, ayant régulière, ajoutez position.

P. 266, 1. 7, au lieu de τρίθολοι, remettez le texte de vulg., que jai à tort expulsé, στῦλοι οἷοι, et voyez la note 45, t. IV, p. 202.

P.467, 1. 10, au lieu de herses, lisez madriers.

Ῥ, 514, 1. 42, au lieu de suppurer, lisez tomber.

TOME QUATRIÈME.

P. 78, note 5, avant vulg., ajoutez om.

P. 504, 1, 10, au lieu de 25, lisez 35.

P. 527, L. 8, au lieu de et cela sans fièvre , lisez et cela non sans fièvre. ΕΟ, 457, avant Lukinger ; ajoutez Æ. Pariset, Aph. d’ Hippocrate, | latin- -francais, 2e éd. Paris, 1816. 52.

ΠΕΡῚ APOPON. DES ARTICULATIONS,

ARGUMENT.

TL. Hippocrate entre en matière par l’histoire de la luxätion scapulo-humérale; il commence par dire que, sans nier l'existence des luxations en haut, en dehors et en avant, il n’a jamais vu que la luxation en bas. Il passe en revue les différentes méthodes de réduction : la méthode par la -

> Amain , susceptible de divers procédés ; la méthode par le- + talon; la méthode par l’épaule; 4 la méthode par le bâton; la méthode par l'échelle; la méthode par * | _… V'ambe, qui est celle qu’il préfère; il la regarde comme seule propre à triompher des luxations anciennes. ΠῚ examine les conditions qui rendent les luxations plus ou moins faciles ; il indique le mode de pansement, la position , les soins que réclame une luxation de l'épaule réduite. Puis il donne les signes de la luxation du bras : comparaison avec le bras sain, saillie de la tète de l'humérus dans l’aisselle ; affaissement du moignon de l’épaule ; saillie de l’acromion (ici il avertit de ne pas se laisser tromper par la luxation acromiale de la cla- vicule); écartement du coude, qu’on ne rapproche de la poitrine qu’en causant de la douleur ; impossibilité de porter le bras le long de l'oreille, le coude étant étendu , et impos- sibilité de faire exécuter au bras des mouvements de va-et- _ vient. Il s'occupe du traitement radical de ceux qui sont sujets à de fréquentes récidives de la luxation de l’épaule : ce trai-

tement consiste en cautérisations, dont il indique la position. TOME IV.

seu

2 DES ARTICULATIONS.

Enfin Hippocrate termine le chapitre relatif à l'épaule en décrivant les altérations que les os et les chairs éprouvent quand une luxation , survenue soit dans l’âge adulte, soit dans la période de croissance, est demeurée non réduite.

Le chapitre suivant est relatif à la luxation acromiale de

la clavicule. Après avoir indiqué le traitement, il ajoute que

cet accident ne produit aucune lésion dans les mouvements de l’épaule, mais qu’il est impossible d’obtenir la coaptation exacte. |

La fracture de la clavicule, si elle est exactement en rave, est plus difficile à maintenir réduite que si elle est oblique. Le fragment sternal est celui qui ordinairement fait saillie, et on ne peut en obtenir l’abaissement; cette remarque sert à Hippocrate de règle critique pour appréciér les différents appareils que des médecins avaient proposés dans le traite- ment de cette fracture. Suivant lui, il n’y a pas autre chose à faire qu’à maintenir le coude rapproché du tronc, et

: l'épaule aussi élevée que possible. IL passe en revue deux au-

tres cas, celui le fragment acromial fait saillie, et celui les fragments se déplacent dans le sens du diamètre antéro- postérieur. Chacune de ces lésions est le sujet de remar- ques utiles à la pratique.

Ici vient un abrégé d’un chapitre du livre Des fractures, chapitre relatif aux lésions du coude, et comprénant les

_-Wuxations postérieures incomplètes ou du moins ce qu’il

nomme inclinaisons du coude (ἐγχλίσιες, t. 3, p. 544), les luxations latérales complètes, les luxations en avant et en arrière, la luxation du radius. Un paragraphe relatif aux effets consécutifs des luxations non réduites est sans analogue dans le traité Des fractures.

Chose singulière! immédiatement après vient un autre abrégé plus court du même chapitre du livre Des fractures, ét comprenant, dans l’ordre suivant, les luxations latérales complètes, les luxations en avant et en arrière ; les luxations postérieures incomplètes, ou inclinaisons.

ARGUMENT. | 3

Quelques mots sur l’idée générale qu’on peut se faire des réductions sont joints à ce chapitre.

Les luxations du poignet forment le chapitre suivant. L'auteur y traite des luxations incomplètes du poignet en -- avant ou en arrière, des luxations complètes du poignet en avant ou en arrière, des luxations latérales du poignet, de la luxation du cubitus ou du radius, et de la diastase de l’arti- culation inférieure de ces deux os. Il y examine aussi les ré- sultats des luxations du poignet non réduites, congénitales ou non. Tout cela n’est qu’un abrégé, ainsi qu’on le voit = clairement par la comparaison avec le chapitre précédent ; mais l’original est perdu. C’est à cet original perdu qu'il est fait allusion dans le traité Des fractures, τ. ur, Ὁ. 450,

1. 1, et p. 462, L. 1,

Les luxations des doigts suivent les luxations du poignet; - c’est encore un abrégé, mais cette fois-ci l'original est con- servé, ou du moins il se trouve dans le traité même Des articulations , $ 80, un chapitre qui a de grandes analogies _ avec cet abrégé.

La mâchoire peut éprouver une luxation d’un seul con-- dyle ou de deux condyles. Hippocrate ajoute que les luxa- tions incomplètes ne sont pas rares. Il donne les signes de la luxation soit d’un des condyles, soit des deux, et il détaille la manœuvre par laquelle on opère la réduction.

A l’histoire de la luxation de la mâchoire, Hippocrate .. rattaché celle des fractures de cet os. Il les divise en fracture sans déplacement , fracture avec déplacement, et fracture de la symphyse du menton. |

Dans la fracture du nez, Hippocrate blâme les bandages que les médecins ont l’habitude d’appliquer , et il déduit les raisons de ce blâme. 1] examine successivement : la con- tusion du nez, pour laquelle il conseille de préférence un cataplasme d’une pâte collante ; la fracture du nez avec dépression des fragments ; il faut les redresser en dedans par l'introduction des doigts ou d’une grosse sonde , én dehors

À DES ARTICULATIONS.

en comprimant le nez entre les doigts; on met à demeure un tampon dans les narines, si la fracture est tout-à-fait en avant; sinon, on place aussi longtemps qu’on peut, pendant e temps de la consolidation, qui est court, deux doigts le

long du nez, destinés à maïntenir la coaptation ; la frac_.

ture du nez avec déviation latérale ; le procédé de réduction est le même ; Hippocrate conseille en outre de coller, du côté de la narine déjetée, une pièce de cuir que l’on mène par dessus le nez au-dessous de l’oreille et autour de la tête, et avec laquelle on maintient le nez redressé; la fracture du nez compliquée ; la complication de plaie ou png. ne doit rien faire changer au traitement.

La fracture de l’oreille (1) n’admet, selon Hippocrate , ni bandage, ni cataplasme; le mieux est de n’y rien mettre. S'il

s’y forme de la suppuration, on ne se pressera pas d’ouvrir, -

car souvent le pus se résorbe; et, si l’on ouvre, on doit être prévenu que le pus est à une plus grande profondeur qu’on ne croirait. Hippocrate pense qu’en cas de suppuration, le meilleur moyen de prévenir la dénudation du cartilage est de brûler l’oreille avec un fer rouge. ; Hippocrate passe à la colonne vertébrale. Les gibbosités 7 de cause interne sont rarement susceptibles de guérison ; cependant il indique quelques terminaisons heureuses de cette affection. Dans la plupart des cas la gibbosité persiste ; et alors Hippocrate examine les effets qu’elle produit soit ᾿ pour l'attitude, soit pour le développement des membres, suivant qu’ellesiége au-dessus ou au-dessous du diaphragme. Il mentionne la coïncidence de la gibbosité avec la présence

de tubercules dans le poumon; il attribue la gibbosité à des

tubercules qui sont en communication avec les ligaments vertébraux, et il parle des abcès par congestion ; après quel-

#

τ La fracture de l'oreille était commune en Grèce. On lit dans Platon, Gorg. 714 : τῶν τὰ ὦτα χατεαγότων ; οἱ le Scholiaste dit : « On se frottait les oreilles dans les palestres. » ὅτι ἐν ταῖς παλαίστραις ὑπετρίδουν ὦτα. De aussi le nom de casseur d'oreilles, ὠτοκαταξίας, dans Aristophane,

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ÂRGUMENT. 5

ques remarques de pronostic, il remet à traiter plus ample- ment des gibbosités de cause interne, quand il parlera des affections chroniques du poumon, (Ce traité, ou n’a pas été ΄ fait, ou été perdu dès avant l'ouverture des bibliothèques “ς΄ alexandrines.) Quant aux gibbosités de cause externe, il discute la méthode de la succussion, méthode qu'il déclare - n’avoir jamais employée, parce qu’elle lui paraît plutôt le fait des charlatans, mais qui, si elle était convenablement mise en œuvre, pourrait obtenir quelques succès. Il indique alors les précautions qu’il faudrait prendre (et que, dit-il, on ne prend pas), pour qu’elle réussit. Avant d'exposer sa pratique propre, il donne une description du rachis et en tire des conséquences soit pour établir les conditions de la luxation des vertèbres, soit pour relever les erreurs que certains mé- decins commettaient à cet égard. Dès lors Hippocrate traite du déplacement des vertèbres en arrière; l'appareil qu’il

Π

emploie pour y remédier est un appareil d’extension et de

χ

contre-extension, combinées avec la pression sur la vertèbre déplacée, pression qu’on opère soit avec la main , soit avec le talon, soit avec une planche. Quant au déplacement des vertèbres en avant, non seulement il est plus grave en soi que le déplacement en arrière, mais encore la réduction est fort chanceuse, attendu qu'on n’a à sa disposition que l’ex- tension, sans pouvoir y joindre une pression sur la vertèbre * déplacée. Hippocrate termine ce très-remarquable chapitre, - en appelant l’attention sur la commotion du rachis.

Il fait observer à ce propos que des lésions considérables peuvent être innocentes, tandis que des lésions peu considé- rables peuvent être fâcheuses, et il cite en exemple la frac- ture des côtes, qui est généralement peu grave, et la con- tusion de la poitrine, qui souvent est suivie d’accidents. 11 - expose le traitement de la fracture des côtes et de la contu- sion de la poitrine.

Les luxations du fémur sont au nombre de quatre : luxation en dedans, luxation en dehors, luxation en arrière,

# “"“"

6 DES ARTICULATIONS.

luxation en avant. Luxation en dedans : Hippoerate en expose les signes; il indique les effets de la non-réduction de cette luxation, congénitale ou survenue chez un adulte, soit sur la marche, soit sur le développement des os, soit sur la nutri- tion des parties molles. Hippocrate suit la même méthode pour la luxation en dehors, la luxation en arrière; et la luxa- tion en avant.

Ici le traité Des articulations, au lieu de continuer le sujet

_des luxations de la cuisse, et d’en indiquer le traitement,

s’engage dans quelques considérations sur les luxations en

général. L'auteur établit que les luxations de la cuisse et de τ Yépaule ne peuvent jamais être incomplètes; et que la tête

des deux os ou sort tout-à-fait de la cavité articulaire ou n’en sort pas du tout. Il remarque en même temps que, dans toute luxation, le déplacement est plus moins considé- rable, et, par conséquent, la difficulté de réduire plus ou moins grande. Aussi ajoute-t-il que certaines luxations con- génitales ou du bas-âge sont vuséeptpies de ἘΝ, si le déplacement est peu étendu. |

Ceci le conduit au pied bot, Hippocrate expose avec grand détail le mode de réduction , l’application du bandage, et les soins qu’il faut continuer après que l'enfant commence à marcher.

Le chapitre suivant est consacré à 'éiatibn des luxations compliquées de l'issue des extrémités articulaires à travers

-- la peau. Hippocrate passe en revue la luxation du pied avec

issuë des os de la jambe, celle du genou avec issue soit du tibia, soit du fémur, celle du poignet avec issue des os de’

dl’avant-bras et celle du coude avec issue soit des os de l’avant-

bras, soit de l’humérus. Le danger est d'autant plus grand que les os ainsi luxés sont plus rapprochés du tronc. Hippocrate défend expressément toute réduction , toute tentative de ré-

- duction. Suivant lui, c’est condamner le blessé à la mort que

de réduire dans des cas pareils ; au contraire, si on ne réduit

pas; le blessé des chances de salut, d’autant plus nom-

CR

ARGUMENT. 7

breuses que l'os est plus éloigné du tronc. Hippocrate expose avec détail le traitement tant externe qu’interne qui convient dans ces accidents. Le précepte de ne pas réduire est formel; Hippocrate ne fait d’exception que pour les luxations des phalanges avec issue à travers les parties molles; cas pour > lequel il indique en grand détail le mode de réduction , les précautions qu’il faut prendre, et le traitement qu'il faut

suivre.

L'accident dont il est question ensuite, est l’ablation com-.— plète des extrémités, faite par un instrument tranchant. Hippocrate ne mentionne que la section des doigts, celle du pied ou de la main, et celle de la jambe dans le voisinage des malléoles ou de l’avant-bras dans le voisinage du carpe: Suivant lui, ces accidents sont la plupart du temps sans - conséquences funestes, à moins qu’une lipothymie n’enlève - le blessé au moment même, ou qu’il ne survienne consécu- tivement une fièvre continue.

En poursuivant l’examen des accidents auxquels les ex-

. trémités sont exposées, Hippocrate arrive à la gangrène,

résultat d’une constriction excessive dans le cas d’une hé- > morrhagie, ou d’une compression trop forte exercée par

_ le bandage sur une fracture. Il la divise en profonde et su-

perficielle ; il indique le traitement à suivre dans chacun de ces cas ; il veut que l’ablation des parties en cas de gangrène profonde se fasse toujours dans le mort.

Après cela, il revient aux méthodes de réduction pour les luxations de la cuisse. La luxation en dedans peut se réduire par la méthode de la suspension, qu’il décrit minutieuse- . ment ; elle peut se réduire aussi à l’aide de la machine treuil (bathrum , banc) et du levier ; et il donne une des- 7 cription détaillée de cette machine. Cette machine avec le levier. s'applique aussi à la réduction de la luxation en de-

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“hors, à laquelle la suspension est inapplicable. Dans la luxa-

tion en arrière et dans la luxation en avant, l’extension et la contre-extension, exécutées par la machine à treuil, sont

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DES ARTICUEATIONS.

combinées avec une pression sur la tête de l’os déplacé. Hippocrate remarque que la suspension pourrait aussi être employée dans la luxation en avant. De là, il vient à discuter

- la méthode de l'ontre; il fait voir que cette méthode est

très-peu efficace, qu’elle ne s’applique qu’à la luxation en dedans, et dans tous les cas il enseigne comment il faut s’y prendre pour la rendre aussi peu déféctueuse que possible. Il termine le chapitre de la réduction des luxations de la cuisse en donnant quelques indications pour utiliser les objets domestiques qu’à défaut de moyens mieux appro-

priés on convertira en appareils improvisés de ‘réduction.

Ici sont intercalés quelques préceptes sur l’avantage de réduire aussitôt que possible les luxations: |

Les luxations des phalanges, les procédés de dédié et le traitement consécutif viennent ensuite.

- Enfinle traité Des articulations se termine par un morceau emprunté au Mochlique et comprenant les luxations du

genou et celle des os du tarse, du calcanéum et du pied.

Examinons successivement quelques-unes des difficultés du traité Des articulations. |

II. L'observation suivante, empruntée à M: Chaplain Du- rocher ( Sentences et observations d’Hippocrate sur latoux , thèse soutenue à Paris le 8 frimaire an xn, p.37),éclaireit ce qu'Hippocrate a entendu par γαλιάγχων : « Le mot de γα- λιάγχωνες, dit-il, a été rendu en latin par les mots de muste- lani ou mustelæ brachio præditi, mustelanci ou simplement anci, et en français par les expressions de coudes de belettes, bras courts ou bras accourcis. Le galianconisme peut exister également des deux côtés , ou , ce qui est le plus ordinaire , ne se trouver qu'à un seul , et il peut être déterminé par tou- tes les causes capables d'empêcher le développement de Fhu- mérus, ou de détruire une portion plus ou moins grande de son corps, de son extrémité scapulaire. Ainsi, comme l'a re- marqué Hippocrate , lorsque, dans la jeunesse, une luxation du bras n’est pas réduite, l’humérus prend moins d’accrois-

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ARGUMENT. 9

sement, le bras est plus court, il devient plus grêle à l’extré- mité scapulaire, et les mouvements, surtout d’élévation et d’abduction, sont moins libres que dans l’état ordinaire.Dans ce cas, dont nous avons eu deux exemples, l’accourcissement existe seulement d’un côté; l’autre bras conserve ses propor- tions, son volume naturel, et on trouve par la dissection que la tête de l’os déplacé est appuyée contre le scapulum, au- dessous ou à côté de la cavité glénoïde, qui est plus ou moins effacée; enfin on voit qu'il s’est formé une nouvelle surface articulaire, sur laquelle s’exécutent les mouvements du bras. Nous n’examinerons pas si, comme l’avance Hippocrate, le je fœtus peut éprouver dans l’utérus une luxation du bras; nous avons bien vu un fœtus naître avec une luxation récente du cubitus et qui paraissait avoir été produite par des mouve- ments convulsifs très-violents que le fœtus avait éprouvés et dont la mère s’était bien aperçue; mais il nous paraît diffi- cile de concevoir comment une articulation qui présente une surface aussi grande que celle de l’humérus avec le scapu- lum peut se luxer dans le fœtus. La luxation d’ailleurs nous : paraît la cause la moins fréquente de l’accourcissement du bras; il nous paraît au contraire qu’il est plus ordinairement la suite des abcès, de la fracture ou du décollement de l’ex- trémité scapulaire de lhumérus.

« Dans la manœuvre d’un accouchement laborieux , la sa- ge-femme, obligée d'introduire le doigt sous l’aisselle pour amener le fœtus, s’aperçut, après avoir fait l’extraction, qu’il y avait au bras une mobilité, un gonflement extraordinai- res; l’examen de l’enfant me fit découvrir une fracture ou décollement de l'extrémité scapulaire. Je conseillai du repos, l'application d’un léger bandage, l’apposition du bras contre le thorax; mais l'enfant fut envoyé en nourrice , mes con- seils oubliés , et, loin de tenir la partie en repos, on avait _ grand soin, toutes les fois qu’on changeait les langes de l’en- fant, de la remuer pour y appliquer divers onguents , cata- plasmes ou fomentations conseillées par toutes les commères.

10 DES ARTICULATIONS.

À la fin du mois, il se forma un abcès qui se fit jour sponta- nément par plusieurs petites ouvertures. La suppuration se « tarit après quelques mois , et, lorsqu’à la fin de l’année * l'enfant fut rendu à sa mère, il paraissait bien guéri, seulement le bras était pius court, plus maigre, et les mou- vements très bornés. Le sevrage, la dentition, la diarrhée ἢ- rent périr cet enfant le quatorzième mois après sa naïssance, environ deux mois après avoir été ramené à la maison pa- ternelle. ;

« La dissection fit voir : que l’épiphyse cartilagineuse qui forme l'extrémité scapulaire de l’humérus avait été sé-

parée du corps de l’os ; qu’elle s'était agglutinée et inti- :

mement unie dans la cavité glénoïde du scapulum , de sorte qu’au lieu d’une cavité, le scapulum présentait une tête ou éminence articulaire, arrondie dans son milieu, aplatie, af- faissée sur ses bords; que le corps de l’humérus avait perdu plus d’un quart de sa longueur ; que l’extrémité de cet os, qui avait été séparée de son épiphyse , était concave , lisse, cartilaginiforme, et formait une nouvelle surface arti- culaire très-remarquable ; que le pourtour de cette nou- velle articulation était garni par un tissu filamenteux, com- pact, qui formait une sorte de capsule articulaire ; enfin, - que les muscles qui forment le sommet du brasavaient de leur forme, de leur volume. »

ΠῚ. Ὅσοισι δ᾽ ἂν τὸ ἀκρώμιον ἀποσπασθῇ, quibus summus humerus avulsus est, 8.15, qu’entend Hippocrate par cet arrachement de l’acromion? Ambroïse Paré, pense qu’il s’agit de la luxation de l’extrémité acromiale de la clavi- cule. Cette opinion est aussi celle de Boyer. Les signes que donne Hippocrate sont que l’os arraché fait saillie, que le moignon de l'épaule est bas et creux , et que cette luxation simule une luxation de l’humérus. Ces signes sont ceux de la luxation acromiale de la clavicule.

* OEuvres complètes, publiées par J.-F. Malgaigne, Paris, 1840, {. 2, Ὁ. 359.

ARGUMENT. "ΠῚ

n'est donc pas douteux qu’il s'agisse de cette luxation. Mais comment Hippocrate s'est-il représenté l’état des par- ties dans cette luxation? Il parle en termes exprès de l’acro- mion. À-t-il supposé que l’extrémité de l’acromion se frac- turait, et que la clavicule se déplaçait avec le fragment attenant? On trouve dans Astley Cooper un cas de luxation

_ de la clavicule avec fracture de l’acromion : « Un homme fit une chute et fut admis à l'hôpital de Saint-Thomas en 1814, le 19 octobre. Au premier abord l'épaule parut luxée 1; mais un peu d'attention montra qu’il n’en était rien... le blessé succomba à une affection de poitrine, En examinant le corps, on trouva la clavicule luxée à son extrémité scapu- laire, et s’avançant beaucoup au-dessus de l’épine de l’omo- plate. L’acromion était fracturé dans l’endroit même il

est uni à la clavicule ( 4 treatise on dislocations, Londres, 1822, p. 408). »

Ou bien faut-il rattacher l'explication du texte d'Hippo- crate à une opinion anatomique qui avait cours dans l’an- tiquité? Un très-ancien anatomiste, Eudème, qui paraît avoir τὺ été contemporain d'Hérophile, faisait de l’acromion un petit 08: « L’acromion, dit Rufus (Du nom des parties), est le lien de la clavicule et de l’omoplate. Eudème dit que c’est un petit os ?. » Galien, dans son commentaire du traité Des articula- tions, dit que l’acromion est un os cartilagineux placé sur l’union de la clavicule et de l’omoplate, ἐπικείμενον τῇ συζεύ- ξει τῆς χλειδὸς καὶ τῆς ὠμοπλάτης. Et dans le traité Des parties de l’homme(13, 11) : « La clavicule est attachée à l’épine de lomoplate par un petit os cartilagineux, qu’il ne faut pas chercher dans les singes. En ceci, comme en d’autres parties, - leur organisation est inférieure à l’organisation humaine. L’homme a cet os en plus, pour sûreté. Les deux extrémités

* Hippocrate signale la possibilité de cette méprise, 2 ἀχρώμιον δὲ σύνδεσμος τῆς χλειδὸς χαὶ τῆς ὠμοπλάτης" Εὔδημος δὲ ϑατάριον εἶναί φησι μικρὸν τὸ ἀκρώμιον.

12 DES ARTICULATIONS.

des os ne sont pas unies par des liens seulement, elles

sont encore, de surcroît, par un autre os cartilagineux qui :

est placé au-dessus de ces extrémités. »

Dans le livre De ossibus attribué à Galien, on lit: Ali præ- | ter hæc ambo (jugulum et scapulam) quæ conjunguntur, ter- tium os esse inquiunt, quod in ipsis tantummodo hominibus «

deprehenditur, id catacleida et acromion appellant. Non seulement Paul d’Egine a admis l’existence de ce

petit os appelé acromion, mais encore, après avoir décrit la

luxation acromiale de la clavicule, il décrit , à part, la luxa- ‘tion de cet acromion. Voici les paroles de cetauteur : « L'ex- trémité de la clavicule qui est articulée avec l'épaule, ne se

luxe guère, empêchée qu’elle est et par le muscle biceps et

par l’acromion. La clavicule n’a, non plus, par elle-même, aucun mouvement violent; elle n’a pas d'autre objet que d'empêcher Ja poitrine de s’affaisser. L’homme est le seul animal qui ait une clavicule. S'il arrive, dans la palestre sans doute, que la clavicule se luxe, on fera la réduction avec les mains, et on la maiïntiendra en place avec des compresses pliées en double, soutenues par les bandages convenables.Le même traitement ramène en place l’acromion subluxé; c’est un petit os cartilagineux, unissant la clavicule à l’omoplate;

on ne le voit pas dans les squelettes. Déplacé, il présente:

aux personnes inexpérimentées l’apparence d’une luxation de la tête de l’humérus; car. dans cette subluxation de l’a- cromion le moignon de l’épaule paraît plus pointu , et l’en- droit d’où cet os s’est déplacé est creux (6, 113). » Ainsi Paul d’'Egine distingue la luxation acromiale de la clavicule de la luxation de l’acromion; et par les signes qu’il assigne à cette dernière luxation, et qui sont ceux que Hippocrate at- tribue à l’arrachement de l'acromion, on voit qu’il a entendu que cet arrachement était ce que lui, Paul d’Égine, appelle luxation de V'acromion.

Cocchi (Chirurg. vet., p. 133) dit, en parlant de cet acro- mion et du commentaire de Galien : Verborum vis (de ce

ARGUMENT. 13

commentaire ) prohibet ne hoc de cartilagine intelligamus, qua tegitur extrema appendix spinæ scapulæ, seu processus ejus superior, summus humerus dictus et acromion, quo ju- gulo jungitur, vel de exili quadam cartilagine, quæ in ea commissura aliquando intercedit, neque hoc fert ipsius Hip-

_pocratis sententia si recte illum interpretari velimus. Ce pe-

tit cartilage dont parle Cocchi est ainsi décrit: « Le ligament capsulaire (connexio claviculæ cum acromio) réunit l’apophyse acromion de l’omoplate avec le bord huméral de la clavicule. On peut donc lui donner le nom de ligament acromio-clavi- culaire (ligamentum acromio-claviculare). 1] est court, très- tendu, quelquefois double. Ce dernier cas a lieu quand il existe, entre les deux os , un cartilage inter-articulaire, qui n'est pas constant , et qui se fond asséz souvent d’une ma- nière complète avec eux (Manuel d'anatomie par J.-F, Mec- kel, traduit par A.-J. L. Jourdan et G. Breschet; Paris, 1825, τ. IL, p.26). »

ΤΙ n’est guère probable que Galien et les anciens aient voulu parler de ce cartilage , et je ne puis saisir ce qu’ils ont en- tendu par cet acromion cartilagineux. Hippocrate se repré- sente l’acromion comme le lien de la clavicule et de l’omo- plate ; il en fait attribut de l’homme à l'exclusion des autres animaux ; il est possible, bien qu’il ne le dise pas, qu’il l'ait considéré aussi comme un os à part, et que l’ancien anato-

miste Eudème ait puisé son opinion sur l’acromion dans une

anatomie encore plus vieille et qui remontait par de Hip- pocrate.' Dans tous les cas, ce dernier s’est fait une fausse idée de la disposition des parties dans l’état d’intégrité, et, par suite , de l’état des choses après la luxation 3 IV. Hippocrate, exposant les conditions individuelles qui favorisent la luxation de l’épaule, dit que les personnes qui . ont perdu leur embonpoint y sont plus sujettes qu'aupara- vant. Pour appuyer son dire, il invoque l’observation de ce qui-se passe chez les bœufs : ces animaux sont plus maigres en hiver pour des raisons qu’il déduit longuement,

14 DES ARTICULATIONS.

et l’amaigrissement facilite les luxations ; aussi ést-ce pendant | l'hiver que les luxations coxo-fémorales sont le plus fré- quentes chez ces animaux. Tel est le raisonnement d'Hippo- | crate. Des renseignements que j'ai pris ne l’ont pas confirmé; | ces luxations, rares en tout temps chez le bœuf, ne paraissent pas plus fréquentes en hiver que dans les autres saisons. Mais (ce qui est très-curieux) le Mochlique, qui donne l’ex- trait de ce passage, l’a modifié, et, autant que j'en puis juger, véritablement corrigé. Suivant le Mochlique,'il ne s’agit pas de la luxation coxo-fémorale chez les bœufs ; il s’agit de la saillie de l'extrémité supérieure du fémur, saïllie que la maigreur rend plus apparente ; ilen résulte des erreurs, on essaie de réduire les parties saillantes, on applique des ban- dages, et toutefois il n’y a pas de luxation. J’ai adressé à M. le docteur Bixio, qui publie le Journal d'agriculture pratique, des questions sur cet objet, il m’a répondu ce qui

- suit : « Îl arrive souvent que les animaux de lespèce bovine

dit qu’ils ne peuvent paître l'herbe courte. « Quant à la «

sont atteints d’une claudication des membres postérieurs , qui simule , à tromper parfaitement les yeux , une luxation de l'articulation coxo-fémorale. Cette claudication est due au déplacement d’un muscle; on rétablit instantanément la | liberté des mouvements par la section de la branche muscu- . laire déplacée. C’est sans doute cet accident fréquent qu'Hip-

pocrate aura observé ét confondu avec la luxation. Je ne

sais rien dans les membres antérieurs qui soit semblable à cela ; la luxation de l'articulation scapulo-humérale est très- rare, et n’est simulée par rien. Maintenant la claudication ! du membre postérieur est-elle plus fréquente chez les bœufs | maigres que chez les bœufs gras? je ne sais, mais je suis porté à le croire, l’état de vacuité des interstices musculaires devant nécessairement permettre un déplacement plus facile de leurs faisceaux. » |

Hippocrate, en parlant de l’amaigrissement des bœufs,

quéstion de savoir, continue M. Bixio, si les bœufs se plai-

ARGUMENT. 15

sent plus à paître l’herbe haute que l'herbe courte, cela n’est point douteux. La mâchoire inférieure du bœuf, dé- pourvue de dents incisives, ne lui permet pas de couper facilement les herbes lorsqu'elles sont à ras de terre, parce qu’elles offrent peu de prise à l’appareïl de préhension que

constituent les mâchoires. Pour compenser ceite imper-

fection , si tant est que cela en soit une, la nature a donné à la langue du bœuf une conformation qni la rend parfai- tement apte à la préhension des herbes hautes sur tige. Cette langue est très-musclée, très-longue et revêtue, sur son plan supérieur, d’une multitude de pointes mousses, de nature cornée, disposées en arrière en manière de cro- chets. Lorsque le bœuf veut arracher les herbes, il contourne leurs tiges avec sa langue , et par un mouvement de rétrac- tion de cet organe il les rompt. Cette aptitude du bœuf à se nourrir préférablement d’herbes hautes est si bien connue, que dans les pâturages on fait paître d’abord les bêtes à cornes, puis les chevaux , qui par la disposition de leurs incisives peuvent tondre l’herbe au ras du sol. »

V. Le 6 24: ἢν δὲ ἑτεροχλινὲς En, ἐν τῇ διορθώσει ἀμφότερα ἅμα χρὴ ποιέειν, est fort obscur , à cause de l’extrême brié- veté. Il est susceptible de trois significations : les luxations postérieures incomplètes ou inclinaisons d'Hippocrate ; la

_ luxation du radius qui persiste quelquefois après la réduction

d’une luxation postérieure du coude ; la luxation du radius en arrière et en avant. On n’a, pour se guider ici, que le pas- sage parallèle du traité Des fractures dont le morceau du traité Des articulations est un extrait. Or, notre phrase : ἣν δὲ ἑτεροχλινὲς xt. vient après Les luxations en avant et en arrière du coude ; c’est aussi la position que le chapitre relatif aux luxations du radius occupe dans le traité Des fractures (voy.

1.3, p. 559, $ 44); c’est la seule raison qui pourrait faire attri-

buer à ἑτεροχλινὲς le sens de luxation du radius. Quant à la seconde signification, si on ponctuait ἣν δὲ ἑτεροχλινὲς ἔῃ ἐν τῇ διορθώσει, ἀμφότερα ἅμα χρὴ ποιέειν, on pourrait entendre,

10 DES ARTICULATIONS,

comme ce qui précède immédiatement est relatif à la luxation du coude en arrière, qu’il s’agit du déplacement du radius M qui persiste ou qui se reproduit après la réduction de la « luxation en arrière. Reste enfin la première explication : elle s'appuie sur le mot même employé ici, et qui paraît. représenter la phrase du traité Des fractures : ἔστι δὲ χαὶ τούτων τὰ μὲν πλεῖστα σμιχραὶ ἐγχλίσιες, Les luxations du coude sont la plupart du temps de petites inclinaisons (t. 3, p. 544, $ 39-40), phrase par laquelle on peut croire qu'Hippocrate désigne les luxations postérieures incomplètes; c’est pour ce dernier sens que je me suis décidé dans la traduction. Quant à ἀμφότερα ἅμα χρὴ ποιέειν, si l’on se réfère à ce qui précède immédiatement, cela signifiera faire simultanément la flexion de l’avant-bras et la coaptation. Si au contraire on se réfère δὰ traité Des fractures, τ. 3, p. 547, et au premier extrait qui s’en trouve dans le traité même Des articulations, on interprétera cela par pratiquer en même temps l'extension et la coaptation. ê

YI. Hippocrate, en parlant de la luxation du poignet, dit M ($ 26) : « Manus articulus in interiorem aut exteriorem partem luxatur (Foes); » et il ajoute que, si la luxation est en « avant, le blessé ne peut fléchir les doigts; si en arrière, il : ne peut les étendre. Par conséquent, dans la luxation en avant les doigts sont étendus, et dans la luxation en arrière ils sont fléchis. Dans un autre passage (6 64), il est Î question de la luxation du poignet avec issue des os de « l’avant-bras, ce sont les os de l’avant-bras qui se déplacent, non le carpe; et, encore, il se sert des mêmes désignations, M et indique les mèmes symptômes; ce qui prouve que, pour Ÿ désigner la luxation du poignet, Hippocrate considère, non, comme Boyer, le carpe, mais, comme Astley Cooper, les os de - l'avant-bras. M. Malgaigne, dans son Mémoire sur les luxa= tions du poignet et sur Les fractures qui les simulent, a reconnu ce fait avec la sagacité qui lui est habituelle : « Le plus im- portant à noter, dit-il, c’est que les symptômes indiqués par «

ARGUMENT. , | 17

Hippocrate, et que la physiologie indique naturellement, ont été enseignés à rebours par la plupart des écrivains venus après.On cru que la luxation du poignet en avant signifiait le déplacement des os du carpe en avant, faute d’avoir recouru au second passage, l’on aurait pu reconnaître que la

. saillie en avant est celle des os de l’avant-bras. De une longue série d'erreurs (Gaz. méd., 1832, p.731). » Cela est bien entendu : Hippocrate désigne les luxations du poignet par les os de l’avant-bras; et il admet que, lorsqu'ils passent enavant du carpe, le blessé ne peut fléchir les doigts, et que, lorsqu'ils passent en arrière du cri le blessé ne peut étendre les doigts.

Comparons-lui d’autres chirurgiens. Boyer, qui cairete le carpe, dit que dans la luxation en devant (c’est la luxation en arrière d'Hippocrate) la main est fixée dans une extension proportionnée au degré du déplacement, et les doigts plus ou moins fléchis; que dans la luxation en arrière (c’est la luxation en avant d’Hippocrate) la main est fixée dans la flexion, les doigts sont étendus ou peuvent l’être sans effort. C’est, avec des dénominations différentes, une exposition qui coïncide avec celle d’Hippocrate.

Il n’en est pas de même d’Astley Cooper. Celui-ci se sert, il est vrai, des mêmes dénominations qu'Hippocrate . δἴ sa luxation en avant est celle du médecin grec ; mais il dit que la main est renversée en arrière dans la luxation en arrière,

‘il ne spécifie pas la position des doigts. Cela suffit néanmoins pour montrer son désaccord avec Boyer, et par conséquent avec Hippocrate. Dans la mème luxation, appelée par Boyer - luxation en arrière, par Hippocrate et Astley Cooper luxation en avant, d’après Boyer la main est dans la flexion, d’a près "Astley Cooper elle est renversée en arrière. Il y ici une divergence du tout au tout. Quelle en est la cause? je ne “sache pas qu’on s’en soit enquis, on a supposé qu’il n’y avait

ventre les chirurgiens de différence que pour les dénomina- + TOME IV. 21 2

18 DES ARTICULATIONS.

tions suivant l'os ou les os dont ils considéraient le dépla- : cement. On voit qu'il y a quelque chose de plus. |

Boyer dit que les luxations du poignet en avant et en. arrière sont produites dans une chute l’une sur la paume, l’autre sur le dos de la main ; et, dans une observation rappor- tée plus loin, il cite un cas de luxation en arrière (en avant

d’Hippocrate et d’Astley Gooper) qui fut causé par une chute

sur le dos de la main. Par conséquent, il'entendait que la : luxation en avant (en arrière d’Hippocrate et d’Astley Cooper) | était causée par une chute sur la paume de la main. De son côté, Astley Cooper admet que la luxation en avant : (en arrière de Boyer) est causée par une chute sur la paume de la main, et que la luxation en arrière (en avant de Boyer) : est causée par une chute sur le dos de la main. Ceci est le contraire de Boyer. Non seulement Astley Cooper attribue aux luxations du poignet en avant et en arrière des symp- tômes qui sont opposés à ceux que Boyer leur attribue, mais encore il les suppose produites par un mécanisme opposé à | celni que Boyer suppose. Ainsi, entre trois hommes d’un savoir consommé et d’une expérience considérable, Hippocrate, Boyer et Astley Cooper, | quand les os de l’avant-bras passent au-devant du carpe, Hippocrate pense que les doigts sont étendus, Boyer que les | doigts sont étendus ou peuvent l'être sans effort, et que la main est fixée dans la flexion, Astley Cooper que la main est renversée en arrière; Boyer pense que la luxation est! produite par une chute sur le dos de la main , Astley Cooper qu’elle l’est par une chute sur la paume de la main.On voit, par ces contradictions, que la doctrine des luxations du poi- gnet est loin d’être éclaircie. Je viens immédiatement à une observation fort curieuse « et qui me semble importante dans la question. M, Haydon M (Lond. Med. Gazette ; septembre 1840 ) rapporté un ças M d'autant plus intéressant que, sur une même personne et par une force appliquée de la même manière , il y eut, dans un

ARGUMENT. 19

membre luxation du carpe.en arrière , dans l’autre meinbre luxation du carpe en avant. Le sujet de cette observation est un enfant de treize ans qui fut jeté violemment en bas d’un cheval, et tomba sur la partie supérieure de la face palmaire des deux mains et sur le devant de la tête. Le poignet gau- che présentait une protubérance considérable à sa face anté- rieure; l’apophyse styloïde du radius n’était plus dans sa po- sition en face du trapèze , mais avait été portée devant le carpe et reposait sur le scaphoïde et le trapèze; le cubitus était luxé d’avec le radius , et reposait sur l’onciforme. L’a- vant-bras était légèrement fléchi sur lhumérus. Les doigts étaient semblablement fléchis sur la main dans toutes leurs articulations. Le poignet droit présentait une protubérance considérable à sa face postérieure, protubérance formée par la présence de l’extrémité carpienne du radius et du cubitus, Une protubérance très-irrégulière , noueuse , se terminant abruptement sur la face antérieure du poignet , était formée par les os du carpe. L’avant-bras était considérablement fléchi sur l’humérus, et dans une position intermédiaire à la pronation et à la supinatiun ; le pouce, dans une forte abduc- tion ; l’articulation métaçcarpienne des phalanges, dans la plus forte extension sur le métacarpe ; les deux dernières phalan- ges, dans une légère flexion. |

On examina très-soigneusement les mains pour déterminer quelles parties avaient été en contact avec le sol. Des contu- sions très-considérables furent trouvées sur la face palmaire des deux mains, aucune sur la face dorsale.

Nulle trace de fracture ; une heure après la réduction des

Jluxations , le patient pouvait communiquer au poignet les mouvements de rotation. La guérison fut parfaite.

Ainsi, dans une chute sur la face palmaire des deux mains, au poignet gauche les os de l’avant-bras ont passé au-devant du carpe, comme le veut Astley Cooper, et au poignet droit ils ont passé en arrière du carpe, comme le veut Boyer.

΄ Quant à la position de la main et des doigts, dans la luxa-

20 DES ARTICULATIONS.

tion du poignet gauche (en avant d’Hippocrate et d’Astley Cooper, en arrière de Boyer), les doigts étaient fléchis sur la main dans toutes leurs articulations, ce qui est contraire à Hippocrate, et, jusqu’à un certain point, à Boyer. Dans la lu- xation du poignet droit (en arrière d’Hippocrate et d’Astley Coopér, en avant de Boyer), l’articulation métacarpienne des phalanges était dans la plus forteextension sur le métacarpe; les deux dernières phalanges dans une légère flexion ; ce qui est contraire à Hippocrate et à Boyer.

Dans l’histoire d’une luxation complète récente du poi- gneten arrière (de Boyer, en avant d’Hippocrate et d’Astley Cooper), publiée par M. Voillemier (Gaz. méd., 1840, page 231), et constatée par l’autopsie, la main était à peine dans la flexion; les doigts presque entièrement étendus étaient demi- fléchis sur le métacarpe. Ici on se rapproche plus d’Hippo- crate. Dans une luxation du poignet en arrière (de Boyer, en avant d’Hippocrate et d’Astley Cooper), il existait une défor- mation de l'articulation radio-carpienne sans changement de direction dans l’axe du membre ; les téguments étaient forte- ment soulevés en avant par l’extrémité inférieure des os de | l’'avant-bras; en arrière de cette extrémité existait une saillie remontant assez haut et formée par la première rangée du carpe ; la main était légèrement inclinée, les doigts légère- ment fléchis ( Thèse de N.R. Marjolin, p. 32, 4 juin 1839). Ici l’état des doigts est différent de celui qu'Hippocrate as- signe à cette luxation,

En définitive, le mécanisme et les effets consécutifs des ac- cidents, soit luxations, soit fractures, qui surviennent au poi- gnet, sont loin d’être bien éclaircis; et quant aux positions que prennent la main et les doigts, il faut s’en remettre aux, résultats que donnent les observations particulières , lesquel- les sont jusqu’à présent fort peu communes, surtout avec des détails suffisants.

VII. Nous venons de voir comment Hippocrate dénomme - les luxations du poignet. Maintenant examinons quelles es-

ARGUMENT. , 21

_ pèces il en a reconnues. D'un côté, il dit: Le poignet se luxe ou en avant ou en arrière; et un peu plus bas : La main tout entière se luxe en avant ou en arriére ou en dehors ou en de- dans. Qu’entend-il par cette distinction? Dans mon opinion, il s’agit , pour le premier cas, de la luxation incomplète du poignet, pour le second, de la luxation complète. Et pour cela je m’appuie sur le passage suivant de Boyer : « Les lu- xations en dedans et en dehors sont toujours incomplètes, tandis que les luxations en arrière et en devant sont presque toujours complètes; je dis presque toujours ; car il arrive quelquefois que la convexité articulaire du carpe ne sort qu'en partie de la cavité du radius , et qu’alors la luxation en arrière ou er devant est incomplète, comme je l’ai vu plu- sieurs fois. » | ; Hippocrate ajoute : “Est ubi ossis accrementum emovetur, interdum quoque alterum os dissidet. » Dans les passages douteux que je discute , je me sers de la traduction latine, parce qu’elle est une espèce de calque et ne décide rien de plus que le grec, tandis que ma traduction , prenant décidé- ment parti pour un sens ou pour l’autre, suppose l’obscurité éclaircie, la difficulté levée. M. Malgaigne (Mémoire cité, Ρ- 731) pense que allerum os dissidet (τὸ ἕτερον τῶν ὀστέων διέστη) indique la luxation complète du cubitus. Je crois que cette expression indique la luxation de l’un ou l’autre os, c’est-à-dire du cubitus ou du radius. La luxation de l’extré- mité inférieure du cubitus est décrite dans Boyer, et on . en trouve plusieurs exemples dans les recueils. Quant à la _Juxation de l’extrémité inférieure du radius, Boyer n’en parle pas ; mais Astley Cooper l’à décrite en ces termes : «Le radius est quelquefois luxé séparément sur la partie inférieure du carpe et logé sur le scaphoïde et le trapèze. Le côté externe - de la main est, dans ce cas, dévié en arrière , et le côté in- terne en avant; l’extrémité du radius peut être sentie et vue, formant une protubérance à la partie interne du poignet. L’apophyse styloïde du radius n’est plus située en face du

99 DES ARTICULATIONS.

trapèze. » ΠῚ faut remarquer, malgré l'autorité du célèbre chirurgien anglais, que l’existénce de cette luxation isolée du radius n’est pas suflisamment établie ; mais ici il s’agit de textes, et, sans que cette luxation existe réellement, Hippo- crate peut l’avoir admise comme Astleÿ Cooper.

Reste, est ubi ossis accrementum emovetur, ἔστι δ᾽ δῖε À ἐπίφυσις ἐκινήθη : M. Malgaigne dit (2. &.) : « Le déplacement de l’appendice que Desjardins rapporte, à tort, au cartilage inter-articulaire, semble indiquer la luxation incomplète du cubitus. » Il s’agit de déterminer le sens précis de ἐπίφυσις. Admettre que ce mot, sans autre spécificatiôn, signifie plutôt l’apophyse terminale du cubitus que celle du radius, me paraît arbitraire. Si l’on se reporte à la description qu'Hip- pocrate donne des os de la jambe, on voit qu’il nomme, là, ἐπίφυσις les deux malléoles , considérées dans leur réunion (voy. plus loin, p. 50); c’est le sens que ce mot doit avoir ici, si l’on veut lui conserver une signification établié par Hip- . pocrate lui-même, pour un autre cas, il est vrai, et s’abstenir

d’appeler externe ou interne une partie qu’il n’a pas carat- τὸ

térisée, et qu’il nomme simplement l’épiphy se. Etant posé que ἐπίφυσις désigne Îles deux apophyses terminales, les deux . malléoles de l’avant-bras considérées comme réunies, il en résulte que ἐπίφυσις ἐχινήθη désigne la diastase dés deux os » de l’avant-bras dans leur articulation inférieure. F’ajouterai » que ne sais à quoi rattacher parmi les descriptions données par des modernes cette diastase des 05, à moins qu'on y « voie, avec M. Malgaigne , la luxation incomplète du cubitus. VII. En parlant de la luxation de la mâchoire, Hippo- : crate dit : « La mâchoire se luxe rarement; toutefois elle éprouve, dans les bâillements, de fréquentes déviations, telles « que celles que produisent beaucoup d’autres déplacements de muscles et de tendons. » Cette mention du déplacement de muscles et de tendons m’a paru obscure. Pour éclaircir, j'ai M fait quelques recherches. W. Cooper a rapporté un cas de - déplacement du tendon du biceps brâchial. Le voici : « Un «

ARGUMENT. 923

cas extraordinaire se rapportant au muscle biceps se pré- senta une fois dans notre pratique. Une femme, trois jours avant de nous consulter, se luxa, à ce qu’elle crut, l’épaule, en tordant des, linges lavés (moyen ordinairement employé pour en exprimer l’eau). Elle nous dit qu’en étendant le bras dans cet acte, elle avait senti quelque chose se déplacer à l'épaule. Examen fait de la partie, nous restâmes convaincu qu’il n’y avait pas de luxation ; mais, observant une dépres- . sion à la partie externe du muscle deltoïde , et trouvant la partie inférieure du biceps rigide, et le coude dans l’im- possibilité de s'étendre convenablement, nous soupçon- nâmes que la portion tendineuse externe de ce muscle était sortie de la coulisse lhumérus qui la reçoit. Getté partie présentait, cette époque, un peu d’inflammation , et la femme ne s’en était pas servie depuis longtemps. Nous lui conseillâmes des applications émollientes et le repos jusqu’au lendemain matin. Le lendemain venu, nous trouvâmes que notre conjecture avait été juste, et, en tournant le bras entier en différents sens, nous fimés rentrer le tendon à sa place, ce qui rendit immédiatément à la malade l'usage de cette partie (Myotomia réformata, p.149, London, 1694). »

Cette observation est reproduite dans Manget. Petit-Radel, qui la cite aussi (Encyclopédie méthodique, chirurgie, t. τὰ, Ρ. 39), ajoute : « Les tendons qui parcourent les sinuosités qui leur sont assignées pour faciliter leur jeu, s’échappent également quelquefois; d’où il s'ensuit une douleur et un engourdissement qui, à l'épaule , en a souvent imposé pour uñe vraie luxation..…. Les tendons extenseurs des doigts de la main sont maintenus par un ligament en forme d’anneau pour diriger les effets de la force motrice jusqu’au bout des doigts. L'on a vu ce fort ligament manquer dans les efforts violents pour porter un poids ou faire résistance, et alors les tendons s’éparpiller et rendre nul tout mouvement , jusqu’à ce qu’on eût remédié au mal par un bracelet de cuir qui serrait fortement le poignet. »

94 | DES ARTICULATIONS.

A. Portal a fait, de la luxation des muscles , un article sé- paré, dans son Précis de la chirurgie pratique, en y ajoutant quelques réflexions sur la possibilité de ce déplacement et ti- rant ses preuves de l'inspection anatomique du cadavre d’un homme qui était tombé du haut d’un édifice. On trouva du

sang épanché sous la membrane du fascia ἰδία: le muscle

droit antérieur était sorti de sa gaine, qui était rompue en plusieurs endroits. Il y a dans les Mélanges de chirurgie de Pouteau un chapitre sur la luxation des muscles et sur leur réduction (p. 405); mais ce chapitre ne contient aucune ob- servation particulière dont on puisse profiter.

M. Soden (Medico-chirurgical transactions of London , |

1841, τ. χχιν, p.212) rapporté deux cas de dislocation du tendon de la longue portion du biceps brachial. « Joseph Cooper, âgé de 19 ans, dit M. Soden, fut admis dans United- hospital de Bath, le 9 novembre 1839, en raison d’une frac- ture compliquée du crâne, résultat d’une chute à travers une trappe et qui occasionna la mort en peu d’heures. On put examiner une ancienne lésion de l'épaule, dont les symptômes avaient été enveloppés d’une grande obscurité, et qui s'était faite de la manière suivante : Dans le mois de

mai 1839, le défunt était occupé à clouer un tapis, quand;

se relevant précipitamment, le pied lui ayant glissé, il tomba à la renverse sur le plancher. Pour amortir la force du coup, il plaça instinctivement le bras derrière lui, et de cette façon il reçut tout le poids de son corps sur le coude droit. Cette articulation, bien que seule frappée, n’éprouva pas de mal; le choc fut transmis à l'épaule, et tous les effets de

l'accident s’y concentrèrent. Une douleur aiguë se fit aussitôt

sentir, et cet homme pensa qu’il avait éprouvé une fracture ou une luxation ; mais, trouvant qu’il pouvait lever le bras

au-dessus de la tête, il se rassura et s’efforça de reprendre

\besogne; toutefois la douleur l’obligea d’y renoncer, et il retourna chez lui.

« Quand je le vis le lendemain matin, l'articulation était

ve

ARGUMENT. 25

'

dons, sensible à la pression, et douloureuse au moin- dre mouvement. Il était alors dans l’impossibilité de placer le bras au-dessus de la tête, mouvement que, disait-il, il

_ avait exécuté immédiatement après l’accident. Je reconnus

qu’il n’y avait ni fracture, ni luxation; ne soupçonnant pas

l’existence d’une lésion plus spéciale qu’une violente ertorse,

je me tins à cette idée, et j’épargnai au malade la souffrance d’un plus ample examen. Des moyens extrêmement actifs furent nécessaires pour dompter l’inflammation, et, au bout de trois semaines, quoique la tuméfaction fût beaucoup di- minuée , la sensibilité au devant de l'articulation, et la dou- leur dans certains mouvements du membre, n'étaient guère moindres que le lendemain de Paccident.

« En comparant l'articulation avec l'articulation αν ΩΣς maintenant que le gonflement était tombé, on apercevait une différence marquée entre leurs contours respectifs ; l'épaule lésée était évidemment en dehors de la conformation natu- relle, sans toutefois présenter une difformité frappante. Quand l’homme était debout avec les deux bras pendants, la différence était très-manifeste, mais difficile à définir. Il y avait un léger aplatissement aux parties extérieures et postérieures de l’articulation, et la tête de l’humérus avait l'air d’être plus remontée dans la cavité glénoïde qu’elle n'aurait l’être. L'examen fit voir de deux façons qu’il en était ainsi : en remuant le membre, pendant qu'une main était placée sur l'épaule, on percevait une crépitation qui smulait une fracture , mais qui én réalité était causée par Je frottement de la tête de l’humérus contre la surface infé- rieure de l’acromion ; en essayant de mettre le membre dans l’abduction, on sentait que le bras ne pouvait être élevé au-delà d’un angle très-aigu avec le corps, attendu que le bord supérieur de la grande tubérosité venait en

. contact avec l’acromion, et formait ainsi un obstacle à une

» abduction ultérieure. La tête de 1705 faisait aussi en avant

une saillie vicieuse qui équivalait presque à une luxation in-

»

96 DES ARTICULATIONS,

complète. Le bras était impuissant pour tout usage utile : cet homme ne pouvait lever de terre le poïds le plus petit, à cause de la douleur violente que lui causait l'emploi du

biceps ; autrement les mouvements de la partie inférieure

du membre n'étaient pas limités, le bras pouvait être aisé- ment porté en avant et en arrière, et le patient saisir un objet fortement et sans douleur, aussi longtemps qu’il n’es- sayait pas de 15 lever. L’humérus et l’acromion, s’engageant comme il été dit, lors de l’abduction du membre, for- maient un obstacle insurmontable à tous les mouvements d’abduction.

« Le patient représentait la douleur causée par l’action du biceps comme très-aiguë, et s'étendant tout le long du muscle, et il la ressentait principalement aux extrémités, à l’extré- mité inférieure aussi bien qu’à la supérieure; quand elle n’était pas excitée par l’action musculaire , 1] la rapportait à la portion antérieuré de l'articulation, et la limitait à l’espace compris entre l’apophyse coracoïde et la tête de l’humérus, endroit existaient une extrême sensibilité et un peu de gonflement.

« Le patient étant d’une disposition rhumatismale , une inflammation de nature rhumatismale s’établit bientôt dans les articulations, de sorte que [68 symptômes particuliers de la lésion furent masqués par ceux de la phlegmasie articu-

laire générale, ce qui ajouta grandement aux souffrances de M

cet homme, et augménta matériellement la difficulté du diagnostic. Il n’est pas nécessaire de s’étendre sur le traite- ment; je dirai seulement que ce qui soulagea le plus le patient, ce fut d’avoir le coude bien soutenu, et placé près des côtes. On fit observer un repos absolu au ialade pendant quelque temps, sous l’impréssion que la cavité glénoïde était le siégé de la lésion, et que probablement la portion supérieure de cétte cavité, y compris l’origine du tendon du biceps, était détachée.

« En examinant l'articulation sur ie cadavre, on trouva

here Emo 5 «

ARGÜUMENT. 97

que la lésion était un déplacement de la longue tête du bi- _céps hors de sa gouttière, sans autre complication. Le tendon | était entier, et, renfermé dans sa gaine ; il reposait sur la petité tubérosité de l’humérus. La capsule n’était que peu déchirée. L’articulation offrait des tracés d’une inflamma- tion étendue. La membrane synoviale était vasculaire οἱ tapissée d’une couche de lymphe. Des adhérences récentes étaient étendues éntre les différentes parties des surfaces articulaires , ét une ultération avait commencé à se former sur cartilage de la tête l’humérus , elle était en contact avec la face inférieure l’acromion. La capsule était épaissie et adhérenté , et avec le temps il se serait probable. ment opéré une ankylose de l'articulation. »

« Observation du déplacement du tendon du biceps conjoin- tement avec uñé luxation de l'humérus en avant. W. Mount- ford , âgé de 55 ans , fut reçu dans l’hôpital-uni de Bath, 24 avril 1841, ayant été grièvément blessé par une massé de terre qui tomba sur lui. Outre des contusions for- tes, il avait éprouvé une luxätion de l’humérus en avant et la fracture de quelques côtes du même côté. Cet homme languit pendänt un pétit nombre de jours, et il succomba à une hé- morrhagie dans la cavité la plèvre, hémorrhagie consé- cutive à une perforation du poumon par une côté fracturée.

« On avait éprouvé une difficulté extraordinaire à réduire la luxation , qui était très-élevée ; à la fin on réussit. En examinantit l'articulation , on trouva , en dedans , à la cap- sule ; une déchirure à travers laquelle avait pässé la tête de l'os ; la gaîne était déchirée , et le tendon, s’en étant échappé, avait glissé complètement sur les têtes dés os, ét réposait sur la partie interne et postérieure de l'articulation. »

Les faits 416 j’ai mis sous les yeux du lecteur m'ont sem- blé le meilleur comméntaire du passage Hippocrate men. tionne le déplacement des muscles et des tendons. |

IX. La question de la luxation incomplète de la mâchoire inférieure est ainsi appréciée par M. Bérard :

4

28 DES ARTICULATIONS.

« L'expression de luxation incomplète ne peut jamais s’ap- pliquer aux déplacements de la mâchoire. Il ne semble pas

possible, eu effet, que le condyle de la mâchoire s'arrête sur le rebord de la cavité glénoïde, c’est-à-dire sur laracine trans-.

verse de l’arcade zygomatique ; il doit ou retomber dans la cavité, ou passer au-devant de cette saillie. Cependant A, Cooper (OEuvres chirurgicales, traduction de MM. Chassai- gnac et Richelot, p. 127) admet une luxation incomplète due au transport du condyle au-dessous de la racine transverse , tandis que le ménisque inter-articulaire reste au fond de la cavité glénoïde. Ce genre de luxation reconnaît pour cause le relâchement des ligaments ; les symptômes en sont : un écartement léger des mâchoires , l'impossibilité de fermer la bouche, qui survient brusquement , et s'accompagne d’une lépère douleur du côté Juxé. D’ordinaire , de simples efforts musculaires suffisent pour en amener la réduction ; néanmoins À. Cooper l’a vue persister très-longtemps; et cependant , dit-il , la mobilité de la mâchoire, ainsi que la faculté de fermer la bouche , ont été recouvrées. Cette de- scription est trop peu détaillée pour qu’on puisse se former une bonne idée du genre d'accident dont parle A. Cooper. Mais, comme aucun fait anatomique n’est invoqué en faveur de la manière de voir’ du célèbre chirurgien anglais, nous conservons de très-grands doutes sur la cause que À. Cooper assigne aux désordres fonctionnels dont il parle. Le relâche-

ment des ligaments est une chose bien rare, et qüi ne se

comprend guère à l’articulation temporo-maxillaire ; quant au glissement du condyle sur le ménisque inter-articulaire , la chose nous paraît tout-à-fait impossible. On sait que le tendon du muscle ptérygoïdien externe se fixe à la fois sur le col du condyle et sur le cartilage inter-articulaire , de telle sorte que ces deux parties se meuvent toujours simultané- ment lors des glissements du condyle de la mâchoire sur

Vos temporal (A. Bérard , Dict. de Médecine , art. mâchoire,

2e éd. ,t.18 , p. 409). »

TE

ἌΒΟΟΜΕΝΤ, 29 J’ajuuterai ici que Paul d'Egine, d’après Hippocrate, a parlé de la luxation incomplète de la mâchoire inférieure : « La mâchoire inférieure, dit-il, se luxe souvent d’une ma- _ nière incomplète, parce que les muscles qui la maintiennent, étant plus mous à cause de l’exercice continuel de la masti- cation et de Ja parole , se relâchent facilement (σι, 112). » Albucasis , à son tour , a répété Paul d’Egine et Hippocrate : -Atqui si fuerit , ut parum luxetur , illa equidem redibit in plerisque casibus sponte sua, parvo negotio (lib. 8, sect. 24, p. 599 , ed. Channing). Je laisse aux chirurgiens à prononcer

sur ce qu’il faut penser des luxations incomplètes de la mâ-

er

choire , indiquées par Hippocrate ; Paul εἰδῶν y Albucasis .᾿

et Astlev Cooper.

X. MM. Bérard et Cloquet ont apprécié le précepée dus par Hippocrate de lier les dents dans la fracture de la mâ- choire: « On trouve dans Hippocrate un conseil reproduit depuis par un grand nombre de chirurgiens et rarement em- ployé de nos jours : nous voulons parler du fil d’or ou d’ar- gent à l’aide duquel on assujétit les dents voisines de la frac- “ture, lorsque ces organes sont solidement implantés dans leurs alvéoles. Paul d’Egine (VI, 32) conseille même de se servir d’un fil de lin, de soie ou de crin de cheval, lorsque le malade n’est point assez riche pour se procurer-un fil d’or. Ce moyen _ paraît à la fois très-simple et très-efficace : on n’a élevé contre lui aucune objection sérieuse; et cependant, nous le répétons, _ilest généralement abandonné. En voici peut-être la cause : Dans un cas l’un de nous crut qu’il convenait d’y avoir recours, les dents voisines de la solution de continuité, bien solides dans leurs alvéoles, furent fixées entre elles par un fil d’argent recuit, qui s’enroulait deux fois autour de leur collet; le rapprochement des fragments fut parfait; mais bientôt le tissu des gencives devint gonflé, douloureux, ramolli; les dents s’ébranlèrent dans leurs alvéoles et acquirent une telle mobilité , qu’il devint urgent d’enlever le fil qui les unissait. La guérison eut lieu par les moyens ordinaires ; elle fut re-

30 DES ARTICULATIONS.

tardée par la formation d’un abcès au-dessous du menton, et la sortie d’une esquille par l’ouverture de l’abcès; inaïs les dents reprirent leur solidité ordinaire lorsque les gencives revinrent à leur état normal (J. Cloquet et A. Bérard, Dict. de méd., art. mâchoire, t. 18, p. 405). » XI. Afin de rendre plus palpable ce qu’Hippocrate dit des luxations de la cuisse, j'établis ici la synonymie entre ses . dénominations, celles de Boyer et celles d’Astley Cooper. La luxation en dedans, d'Hippocrate (voy. 8. 51), est la luxation en bas et en dedans, de Boyer, et la luxation en bas ou dans la fosse ovale, de A, Cooper. La luxation en dehors, d'Hip- pocrate (νου. $ 54), est la luxation en haut et en dehors, de Boyer, et la luxation en haut ou dans la fosse iliaque , de A. Cooper. La luxation en arrière, d'Hippocrate (voy. $ 57) est la luxation en bas et en arrière, de Boyer, qui ne la ja- mais observée et qui en donne les signes d’une manière fausse ; elle n’est pas la même que la luxation en arrière ou | dans l’échancrure sciatique , de A. Cooper. Enfin la luxation en avant, d’Hippocrate (voy. $ 59) est la luxation en haut et en dedans, de Boyer, et la lusation sur le pubis , de A. Coo- per; lessignes donnés par Hippocrate diffèrent un peu de ceux que donnent les deux autres chirurgiens ; et surtout, Boyer et Cooper ne font aucune mention de la D GPA qui peut accompagner cette luxation. | XII Hippocrate décrit l’état des personnes qui ont une (+ Juxation en dehors, non réduite, des deux cuisses, luxation | soit congénitale, soit survenue pendant que le sujet était.en- | core dans la période de croissance. M. le professeur Sédillot (De l’anatomie pathologique des luxations anciennes du fémur | én haut et en dehors , p. 19 , et aussi dans l’Expérience ; 29 décembre 1838, 3 et 10 janvier 1839 ,etc.) décrit un cas de luxation congénitale des deux fémurs. Je le mets sous les . yeux des lecteurs pour qu’ils le comparent avec la descrip- « tion d'Hippocrate.« M. X..., âgé de 22 ans, me fut pré- « senté par M. le docteur Vital pour une double luxation:con- :

ARGUMENT. 31

génitale des deux fémurs ; la mère de ce malade présente la même lésion, et sa sœur ala cuisse gauche entièrement luxée de naissance. La taille de M. X. est de cinq pieds un pouce, il paraît d’une constitution an peu lymphatique, a la peau blanche , les cheveux blonds, et est peu musclé. Lorsqu’on voulut le faire marcher dans son enfance et le faire tenir de- bout, on s’aperçut d’une très-grande faiblesse de la cuisse droite et d’une direction vicieuse du bassin. On consulta plu- sieurs hommes de l’art, et des tentatives de réduction eurent heu , mais sans succès. Cependant ce jeune homme, en se développant , commença à marcher avec peine et en boitant; et, pour combattre autant que possible les résultats de son accident, ilse livra à des exercices fréquents etsoutenus, tels que l'équitation, l'escrime, la danse ; mais il ne put jamais les continuer quelque temps sans être pris de sueurs «exces- sives, qui l’affaiblissaient. Aujourd’hui il marche avec assez -de liberté en s aidant d’une canne, qui , portée de la main droite, a fini par rendre l’épaule du même côté plus haute que la gauche. Les pieds sont habituellement dans la rota- tion en dehors, que l’infirme peut augmenter au point de placer facilement les deux pieds sur une même ligne , talon contre talon. Le bassin est fortement incliné de haut en bas et d’arrière en avant; ce qui dépend du mouvement de bascule que lui impriment les fémurs rejetés en’arrière, et il a souffert un mouvement de rotation latérale qui rend plus saillant en avant le côté gauche, et paraît tenir au déplace- ment moins considérable en arrière de la cuisse de ce côté. Les reins sont profondément cambrés et le ventre proémi- nent, tandis que les épaules sont rejetées en arrière. La fesse droite estétroite, saillante de haut en bas et postérieurement, elle dépasse héaucoup la fesse gauche ; elle se continue directement avec la cuisse sans pli intermédiaire bien mar- qué, excepté tout-à-fait en dedans, et elle est séparée, par un sillon profond, du grand trochanter, qui forme une saillie considérable’en haut et en dehors. »

32 DES ARTICULATIONS.

Dans le même Mémoire (p. 10), M. Sédillot a décrit une luxation, en dehors, des deux fémurs, rencontréesur un ca- davre porté à l’amphithéâtre de dissection ; dans l’exämen de ce fait fort intéressant, M. Sédillot dit: «Nous ne supposerons pas une double luxation traumatique ; ce serait un exemple

unique. » À causé de la rareté de la luxation traumatique.

des deux fémurs, je rapporte l'observation suivante ; seule- ment ici, la double luxation est en bas et en avant : « Un

matelot était assis à cheval sur une planche, lorsqu'une va- !

gue le jeta soudainement sur le beaupré qui frappa son dos violemment , la planche étant encore entre ses jambes. Le pauvre homme était étendu sur son dos quand le docteur Si- nogowitz fut appelé à son secours. Les deux membres étaient absolument immobiles, et évidemment ils avaient subi une grande déformation. Les cuisses étaient écartées l’une de l’autre, et ne pouvaient être rapprochées; les trochanters étaient beaucoup plus bas et beaucoup moins proéminents qu’à l'ordinaire, et les muscles de la hanche qui sont au-des- ‘sus d’eux, étaient dans un état d'extension extrême, Le corps était fléchi en avant sur les cuisses, et il était impossible

de les redresser, les genoux étaient modérément fléchiset les |

orteils n’étaienttournés nien dedans ni en dehors: Le diagnos- tic fut, en conséquence, que la tête des deux fémursétait luxée en bas et en avant. La réduction fut opérée de la manière sui- vante : Le bassin étant maintenu par deux aïdes, le chirur-

sien se plaça entre les jambes du patient ; et, ayant mis une : -serviette autour de la cuisse droite au-dessus du genou, il ‘en passa autour de son propre cou l’extrémité nouée. L’ex-

tension fut alors faite au moyen d’une serviette attachée au- dessus du coude-pied , et inclinée un peu à gauche. Tandis

que l’extension était pratiquée , M. Sinogowitz éleva l’extré- | mité supérieure de l'os, et la dirigea en haut et un peu en.

dehors, en élevant et en avançant sa tête de toutes ses forces. La tête de l'os rentra à sa place sans aucun bruit. L'autre membre fut alors réduit d’une manière analogue. La mobilité

RE er” τὰ

ARGUMENT. 33

des membres fut presque immédiatement rétablie, au moins dans la position horizontale; mais plusieurs mois s’écoulèrent avant que le malade pût marcher avec quelque facilité. La longueur du rétablissement fut causée, en grande partie, par la grave lésion qu’avaient éprouvée les vertèbres lom- baires au moment de l’accident : pendant trois semaines, les sphincters de la vessie et du rectum furent complétement paralysés (Preussische medicin. Zeitung, extrait dans the London medical Gazette,new series, 1838-1839, τ. 1, p. 31).»

XIIL. Hippocrate, qui attaque avec beaucoup de vigueur la pratique de certains de ses contemporains, avait lui-même essuyé des critiques, peut-être fort nombreuses ; il nous ap- prend, au commencement du traité des Articulations, 51, que, pour avoir nié qu'il y eût luxation de l’humérus en un cas qui en présentait l’apparence, il compromit sa réputation (ἤχουσα φλαυρῶς) auprès des médecins et des gens du monde. De ces critiques il ne nous reste que l’exemple suivant :

Ctésias l'avait blâmé de réduire la cuisse luxée, attendu

que cette luxation se reproduisait presque aussitôt (Gal.

Comm. sur le traité des Artic., 4, 40). Ctésias était, comme ο΄

Hippocrate, de la famille des Asclépiades, mais il apparte- nait aux Asclépiades de Cnide. Cette controverse ne s’arrêta pas ; Galien dit (L. cit.) qu’outre Ctésias, d’autres avaient - fait le même reproche à Hippocrate. Les Hérophiliens, qui se vantaient deleurs connaissances anatomiques, et l’un d’eux, Hégétor (et non pas dux Herophileorum , comme le disent Cocchi et Massimini), dans son livre Sur les causes, chapitre De la: luxation de la cuisse, s'était exprimé ainsi ( Dietz, Scholia, 1, 34) : « Pourquoi les médecins qui ne consultent que l’empirisme ne se mettent-ils pas à chercher quelque mode de réduction différent de ceux dont on se sert main- ténant pour la luxation de la tête du fémur, réduction par laquelle l'os, réduit, resterait en place? Ils voient se maintenir la réduction de la mâchoire inférieure, de la tête

de l’humérus, du coude, du genou, des doigts et de presque TOME ΤΥ.

34 DES ARTICULATIONS. |

toutes les articulations sujettes à se luxer, et ils ne peuvent : se rendre compte à eux-mêmes de la raison qui fait que la seule tête du fémur, luxée, puis réduite, ne demeure pas en place. Considérant ce qui arrive le plus souvent pour les autres articulations, ils seront autorisés à examiner s’il n’y aurait pas un meilleur mode de réduction qui empêcherait | la reproduction de la luxation. Mais s’ils connaissaient par l’anatomie la cause de cette condition, s’ils savaient qu’à la tête de los s’attache un ligament qui se fixe au milieu de la cavité cotyloïde, que, ce ligament demeurant intact, 1} est impossible que l'os se luxe, mais que, rompu, il n’est pas : susceptible de se rejoindre, et que dès lors le fémur réduit : ne peut rester à sa place, ils comprendraient qu’il faut re-!. noncer à la réduction de la cuisse, et ne pas poursuivre des: impossibilités. » Apollonius de Citium répond que Hégétor, | non seulement se trompe, mais encore égare autant qu'il est en lui ceux qui s’occupent de: la médecine. « Quele mur, dit-il, luxé et puis réduit, se luxe nécessairement de’ nouveau, c'est ce qui est contraire à l’observation présente» et à celle des anciens. Hippocrate, plus qu'aucun autre, s’est livré à l’étude des articulations ; lui qui était si sincère, et qui signalé. les pariicularités διὰ autres luxations, n’a point | dit que la cuisse ne put être maintenue réduite ; au con-.

traire, il nous a encouragés à en pratiquer la réduction, et a. même imaginé un instrument destiné à cet usage. » # Héraclide de Tarente, médecin qui appartenu à la secte empirique et qui joui dans l'antiquité d’une très-grande réputation, s'était exprimé ainsi à ce sujet dansle quatrième livre de ses Moyens thérapeutiques extérieurs (ἐν τῷ τετάρτῳ τῶν ἐχτὸς θεραπευτιχῶν (Gal. 1, cit.) Ceux qui pensentque la cuisse, réduite, se luxe de nouveau à cause, de la rupture Pa ligament : qui unit le fémur à la cavité cotyloïde, montrent de l’ignorance en faisant une négation générale. Autrement.

τ

Ξ

1 Διὰ τὸ μιὴ διασπᾶσθαι, je: pense qu'il faut supprimer u#. ᾿

ARGUMENT. 35 des moyens de réduction n'auraient été décrits ni par Hippo- | craté, ni par Dioclès, ni par Philotime, ni par Evenor, ni par Nilée*, ni par Molpis, ni par Nymphodore, ni par quelques autres. Noùus-imême nous avons réussi sur deux énfants. Il ést vrai απὸ Ja récidive é$t plus commune chez les adultes.

Mais il faut pas détidér la question par théories il est fait que parfois la luxation demeuré réduite ; on doit donc croire que le ligamént (rond) ne se rompt pas toujours, mais

._ qu'il se relâche ét puis se resserre.» Célse avait ce passage

d'Héraclide Tarente sous les yeux, quand il a écrit (8,

20) : Magnum autem femori periculum est, ne vel difficulter

réponatur, Vel repositum rüursus éxcidat. Quidaim iteruüm .- sem per excidere contendunt, sed Hippocrates, et Diocles, ét

Philotimus, et Nileus, et Heraclides Tarentinus, clari ad-

modum authores, ex ioto se réstituisse memoriæ prodide- runt. Neque tot genéra. inachinamentorum quoque ad ex- tendendum in hoc casu femur Hippocrates, Andreas, Nileus,

Nymphodorus, Protarchus, Heraclides reperissent, si id

frustra esset. Sed, ut hæc falsa opinio est, sic illud vérum est, <um ibi valentissimi nervi musculique sint, si suum robur habent, vix admittere, si non habent, postea non continére..

Posito osse, nihil aliud novi curatio requirit, quain ut diu-

tius is in lecto detineatur, ne, si motum adhuc nervis laxio-

ribus femur fuerit, rursus erumpat. Galien (Z. cit.) examine -"

longuement la question de la récidive de la luxation de la cuisse après la réduction; suivant lui, l'intégrité du lisgament rond est nécessaire pour que la tête du fémur reste dans la cavité cotyloïde ; mais il ajoute que plus d’une fois le fémur réduit est resté dans la cavité, et qué des observations de ce genre ont été rapportées et par Héraclide de Tarente et par bon nombre d’autres médecins plus modernes. Ambroise Paré (14,41, t. 2, p. 587,éd. Malgaigne) dit Aux luxations de la cuisse 1] y a danger ou que l'os soit réduit malaisénient,

- Τηλεὺς édit. de Bâle; Νειλεὺς ms. 2247.

30 DES ARTICULATIONS.

ou qu'estant réduit ne tombe derechef. Car si les muscles, tendons et ligaments de ceste partie sont forts et durs, à peine laissent-ils réduire l’os en sa place. Pareillement s'ils sont trop;faibles, laxes et mols, ils ne le peuvent tenir quand il est réduit : semblablement quand le ligament court et rond qui joint estroitement la teste du dit os au fond de sa cavité, est rompu ou relasché. Or, ledit ligament se rompt par quelque violente force et se relasche par une humidité glaireuse et superflue, amassée es parties voisines de ceste jointure , qui l’abreuve et mollifie. Et si ce dit ligament est rompu, encores que l'os soit réduit, ne tient jamais et re- tombe tousjours, quelque diligence qu’on y puisse faire; ce que J'ai veu plusieurs fois... Donc, pour le dire en un mot, quand ce ligament est rompu ou trop relasché, l’os ne peut | tenir ferme en sa boette lorsqu'il y est remis, principalement ! eu ceux qui sont maigres, pource qu'icelle jointure n’est liée de ligaments par dehors, comme est la jointure du genouil. »

. Massimini, dans son Commentaire sur le traité Des frac- . tures, p. 161, examine ce point de doctrine, et pense que . les chirurgiens anciens qui ont admis que la luxation de la » cuisse réduite se reproduisait, se sont trompés dans leur diagnostic, et ont pris une fracture du col pour une luxation. Cela est fort possible, cependant cette remarque n’est peut-être pas applicable à Ambroise Paré, qui a consacré un chapitre spécial (t. 2, p. 325) à la fracture du col.

De cette récidive de la luxation du fémur, il n’est fait aucune mention ni dans Boyer, ni dans Astley-Cooper. A « part les assertions des chirurgiens de l’antiquité cités plus | haut et d’Ambroise Paré, qui dit avoir vu plusieurs fois cette M récidive, je ne connais que bien peu d'observations parti- « culières cela ait été constaté. Je vais mettre sous les yeux « du lecteur celles que j'ai trouvées : |

« Luxation de la cuisse : la tête de l'os reposait sur le trou ovale, la jambe était plus longue que celle du côté sain, et le pied était tourné en dehors. La luxation avait déjà quatre

ARGUMENT. 37

jours de date, lorsqu'on fit les premières tentatives pour la réduire , lesquelles, il est vrai, furent infructueuses. Enfin un chirurgien exercé réussit : il embrassa la cuisse avec son bras droit, et, tandis qu’elle était suffisamment étendue, il la tira à lui en dehors de toutes ses forces ; en même temps il faisait mouvoir le genou en dedans et en haut vers le ventre; pendant ces manœuvres, la tête rentra dans la cavité. Le lendemain elle se déplaça de nouveau, et on la réduisit une seconde fois. Mais, comme au moindre mouvement elle se luxait derechef, on renonça finalement à la réduire ultérieurement, et on laissa la tête de l’os sur le trou ovale. Toutefois le malade apprit peu-à-peu si bien à se servir de son pied, qu’au bout de huit semaines il sortit de l'hôpital un bâton à la main (7. Mohrenheim, Beobachtungen ver- schiedener Chirurgischer Vorfælle, Dessau , 1737, analysé dans Richter, chirurgische Bibliothek, t.6, p. 605). »

J'ai été moi-même témoin d’un fait analogue : Gran- didier, Jean-Pierre, 21 ans, maçon, entra à l’hôpital de la Charité le 26 mars 1829, salle Saint-Augustin 10, service de MM. Boyer et Roux, dans lequel j'étais alors interne. Ce malade étant arrivé le soir, je l’examinai , et reconnus une luxation en haut et en dehors de la cuisse gauche. J’entrepris immédiatement la réduction de la luxation avec l’aide de M. le docteur Campaignac, qui se trouvait présent; deux infirmiers nous secondèrent. Après environ dix minutes de tractions visoureuses, la cuisse fut réduite. J’attachai les deux cuisses ensemble. Le lendemain, M. Boyer examinant le blessé retrouva la luxation, et me dit que je m'étais trompé et que la réduction n’avait pas. été opérée. Je le crus sur le moment. M. Roux pratiqua la réduction , et attacha aussi ensemble les deux cuisses; mais le lendemain, à la visite, on retrouva la luxation reproduite, et dès lors il fut évident que je l’avais réellement réduite la première fois. M. Roux réduisit de nouveau le fémur, et au lieu d’attacher les cuisses ensemble, il attacha, à l’aide d’un lien passé

38 DES ARTiCULATIONS.

autour de la cheville, la jambe au pied du lit: le membre au lieu d’être tourné en dedans, fut maintenu en dehors: Le | malade sortit le 19 mai: |

Il faut probablement mie ein au même dE. de 2 | l'observation suivante : « Luxation du fémur ayeci une.frac- * ture supposée de la cavité cotyloïde, non réduite. Unhomme fut apporté à l'hôpital de Saint-Georges avec une luxation du fémur, et M. Brodie, se trouvant à l’hôpital en ce! mo-- ment, l’'examina immédiatement avec d'autres chirurgiens. Le récit du blessé ne jeta que peu de lumière sur Ja lésion. L'accident était arrivé, il y évait environ douze, semaines, et, peu après , cet: homme fut mené chez un chirurgie. l’extension fut.pratiquée pendant six heures; au bout de ce temps, sur «un léger mouvement du membre, l’os,.ditle | blessé, rentra dans l'articulation avec un bruit qu’on-entendit. Toutefois cela n’est guère probable, car, peud’heurestapnès, en examinant le membre, on trouva de nouveau l’os luxé. Une seconde tentative fut faite par un autre chicurgñen pour réduire le membre;,mais säns succès. Après, cela, le blessé | ne demanda plus conseil jusqu’au moment οὐ 1] fut amené à l'hôpital. Enexaminant le membre, on trouva la luxation | en haut,et on put sentir la tête de l’os sur la face-externe:dé | lilion; mais le membre jouissait de plus: de mobilité que

d'ordinaire dans des cas pareils ; on pouvait lui faire exécu- ter des mouvements de rotation et le mouvoir dibrement.

L'opinion dés chirurgiens présents fut que; outre:la luxation, : il y avait fracture de la cavité ou de Iquelques-uns des.os. | adjacents. Le surlendemain , des-efforts de réduction furent «

faits par. M.: Brodie, mais infructueusement:(The lancet, «

1832-1833, p.674). nel sue χρο NE smpmioux share ᾿ XIV. Quand Hippocrate dit que le genou! se-luxe-en ΠῚ dedans, en-dehors;etén arrière, qu’enténd+il-par ces expres:

sions ? considère-t-il, dans cette dénomination, le fémurou

le tibia? On pourra penser tout d’abord qu’il considère 4

fémur ;: attendu que’ généralement 11 dénomme les Juxa+

ARGUMENT. 39

tions d’après le déplacement de los superieur. Mais il est permis d’arriver à une conclusion décisive en discutant ce qu'il dit de l'effet des luxations non réduites : suivant lui, quand le genou se luxe en dedans, et que la luxation m'est pas réduite ; l’estropié a la jambe cagneuse ; avoir la jambe cagneuse, c’est avoir le genou tourné en dedans, et le pied en dehors. Si on suppose que, dans la luxation du genou en dedans, c’est le fémur qui s’est porté en dedans, l’angle forme par la rencontre du fémur et du tibia aura le sinus tourné en dehors; si l’on suppose au contraire que, dans la luxation du genou en dedans, c’est le fémur qui s’est porté en dehors, l’angle formé par la rencontre du fémur et du tibia aura le sinus tourné en dedans. En d’autres termes : dans le premier cas, le fémur pèse par son condyle externe sur le condyle interne du tibia, et tend incessamment à porter le haut du tibia en dedans et le pied en dehors ; dans le second cas, le fémur pèse par son condyle interne sur le cond yle externe du tibia et tend incessamment à porter de haut du tibia en dehors et le pied en dedans. Dans le premier cas, la jambe sera cagneuse; dans le second, bancale, La luxation du genou en dedans qui rend la jambe cagneuse, est donc le déplacement du fémur en dedans. Hippocrate ajoute que, la luxation restant non réduite, celle qui est en dedans et qui rend l’estro- pié comme cagneux, le laisse plus faible que celle qui est en dehors et qui rend l’estropié comme bancal; et sa raison, c’est que dansla luxation en dehors le poids du corps porte sur le tibia. Pour avoir la clé de cette phrase il faut se référer au traité Des fractures, t. 3, p. 481. Là, Hippocrate dit que dans la station la tête du fémur est un peu en dedans du tibia, mais peu, ce qui fait la solidité de la station. Ainsi, suivant lui, le pied se trouvant en dehors de la tête du fé- mur ; le poids du corps est transmis sur cette base avec une petite obliquité; cette obliquité augmente et la solidité diminue, quand le pied se trouve porté encore davantage en

40 DES ARTICULATIONS

dehors, ce qui arrive dans une luxation du fémur en dedans non réduite. XV. La figure que je reproduis ici est celle des manuscrits | 2247 et 2248; elle a été adoptée par Vidus Vidius , par Gor- ræus dans ses Définitions médicales, par Foes, qui renvoie à Gorræus, par Scultet, 4rmamentarium , pl. 23, fig. 5,

ἔα (a s as De e min Eh G χε: s ΞΔ Β DE Dir

XL EMA

À Madrier long de six coudées, large de deux , épais neuf éigu. BBBB Quatre bois longs d’un pied, arrondis à leurs extrémités, CC Axes des treuils, ayant au milieu un clou, et, à leurs extrémités, des manches. DDD Fosses dont la profondeur est de trois doigts. E Petit pilier, arrondi en haut, enfoncé profondément dans le ma- drier qui offre une excavation quadrangulaire. tartes! FF Deux piliers. G Pièce de bois transversale en forme d’échelon.

Cette explication est celle que Vidus Vidius donné de sa figure. Indé- pendamment des points qui vont être discutés, on y remarquera les in- . exactitudes suivantes : le madrier est épais non de neuf doigts, mais de douze (σπιθαμή) ; Hippocrate ne dit pas que les bois BBBB doivent avoit un pied de haut, il dit seulement qu’ils seront courts, Enfin il ne parle pas de clou mis au milieu de CC, disposition judicieuse, qui figure sur le

banc de Rufus , qu'Hippocrate pi pe peut-être, mais qu il ne men- tionhe pas:

ARGUMENT. ᾿ ἀϊ

par le Lexique de Castelli au mot Bathrum, qui renvoie à + Scultet, enfin par Massimini dans son Commentaire sur le traité Des Fractures d'Hippocrate, pl. 4, fig. 2. Si l’on se reporte au texte d’Hippocrate, on voit qu'ils ont représenté , sur leur figure , les χάπετοι du texte par des entailles DDD quadrangulaires placées dans le milieu de la machine, et sur une seule ligne. Est-ce bien cela qu'Hippocrate a voulu exprimer par le mot χάπετος je ne le pense pas. Etudions attentivement sa description.

Le mot χάπετος, dont il se sert, signifie /osse. Hippocrate - veut que ce fossé ait trois doigts de large, trois doigts de «profondeur. Quant à la longueur, il ne la détermine pas; il se contente de mettre μαχράς, fossés longs. Fixant la largeur et la profondeur, aurait-il omis de fixer la longueur, si cette longueur avait eu une dimension qui importât? Il est bien vrai que Vidus Vidius mis parvas fossas, il a donc lu μικράς ; mais tous les manuscrits sont uniformes pour donner μακράς. Je ne blâme pas Vidus Vidius d’avoir fait ce chan- gement; car c'était le seul moyen de mettre d’accord le texte avec la figure qu’il donnait; et Foës, qui a dans sa traduction fossulæ longæ, et qui adopté la figure de Vidus Vidius, est inintelligible, car ces entailles de la figure ne sont pas longe. |

Un peu plus bas, Hippocrate dit que les fossés sont creusés afin que, placé dans celui qui conviendra, un levier de bois agisse sur les têtes osseuses , soit qu’il faille les repousser en dehors, soit qu’il faille les repousser en dedans. Les fossés , tels que les représente la figure, serviront sans doute à re- pousser en dehors la tête du fémur luxée en dedans; mais comment pourront-ils (le malade étant supposé placé sur le milieu de la machine, et la position du petit pilier central E indique qu’il en doit être ainsi), comment pourront-ils, dis-je, servir à repousser en dedans la tête du fémur luxée en dehors ?

Plus bas encore, parlant de la luxation en dehors, Hippo-

42 DES ARTICULATIO NS.

crate dit qu’on se sert d’un levier large , agissant de dehors en dedans et appliqué sur la fesse même, et qu’en même temps un aide, du côté de la hanche saine, maintient la fesse avec un autre levier qu’il fixera sous la fesse dans celui des fossés qui conviendra. Comment, avec les fossés de la figure, est-il possible d'exercer cette double action? il fau- drait que les deux leviers, passant sous le corps du patient, allassent se fixer dans le même fossé ; mais alors ils seraient presque horizontaux, et tendraient non agir sur les hanches, mais à soulever le patient. Ceci est décisif,

Galien, dans son commentaire, dit qu'Hippocrate exige

plusieurs fossés, parce que les individus diffèrent par l’âge,

la taille et toute leur disposition corporelle. Cela paraît plutôt s'appliquer à des rainures parallèles qu'à des coches

rangées sur une seule ligne. Hippocrate a dit: « Dans la »

moitié (cela suffit, mais rien n’empêche qu’on n’en fasse

autant dans la machine entière)seront creusées des espèces

de fossés au nombre de cinq ou six.» Galien, expliquant ce passage, dit que la moitié signifie ici la moutié inférieure , et que dans la machine entière signifie dans toute La longueur. Or, il n’y a que des rainures longitudinales qui puissent,

sans augmenter de nombre, occuper indifféremment la »

moitié ou la longueur entière d’une pièce de bois. Rufus, antérieur à Galien, a donné une description de la machine d’Hippocrate : « Cette machine, dit-il, est creusée

daus une moitié, à des intervalles de quatre doigts, d'espèces |

de gouttières , à la profondeur de quatre doigts; ces gout- üères ont été nommées par Hippocrate χάπετοι ". » Rufus est explicite : suivant lui ces χάπετοι sont des gouttières.

ὅλον δὲ τὸ ξύλον κατὰ τὴν ἡμισείαν ἐκ διαστημάτων τετραδαχτυλιαῖον σεσωλήνισται, σωλῆνι ὅμοιον, κατὰ βάθους τετραδαχτυλαίους " τούτους δὲ τοὺς σωληνισμοὺς χαπετοὺς ὠνόμασεν ἱπποχράτης. (Mai, Classicorum auctorum , ete.,t. 4,p. 468, in-8°, Romæ 1851). Lisez avec le ms. 2248, qui contient ce qu'a publié Mgr Mai, ἡμίσειαν, τετραδαχτυλισίων, τετραδαχτυλαίου, οἱ χαπέτους.

΄ Ἂν nt ΨΩ . τον ἌΝ τς ΨΥ Σ ἦν ῸΡ ὙΨῸ LE ΨΕΨ

ARGUMENT, 48

Un peu avant ce passage de Rufus, dans le 49° livre d’Ori- base, chap. 4, p. 121 (éd. Mai), les χάπετοι sont nommées parmi les parties constituantes des instruments de réduc- tion , et on lit en note: « Les gouttières des instruments de réduction ont été appelées χάπετοι par Hippocrate , comme le dit un peu plus loin, chap. 27, Rufus, expliquant le banc d’Hippocrate ". » (Ce passage :de Rufus est celui que je viens de citer.)

Paul d’Egine , parlant du banc d’Hippocrate et de la ré- duction des luxations de la cuisse, dit: « Cette machine sera creusée d'espèces de fossés allongés (ἐπιμήχεις), n'ayant pas plus de trois doigts de largeur et de profondeur, et n'étant pas séparés par un intervalle de plus de quatre doigts, de sorte que, plaçant l’extrémité du levier dans ces fossés; on le fasse agir du côte qui conviendra (VE, 117). » Ce sont encore ici des cavités allongées et non des coches.

Ces raisonnements et ces textes concourent au même but. Les raisonnements, tirés de la description même qu'Hippo- crate donne de la machine, tendent à montrer que cette description d’une part repousse l'existence de coches telles qu’on les figurées, d’autre part implique l’existence de rai- nures ou gouttières parallèles ; Les textes, empruntés à Rufus et à Paul d'Égine , nomment explicitement des gouttières, des fossés allongés. Je me crois donc autorisé à conclure : la figure par laquelle on a représenté jusqu'à présent le banc - d'Hippocrate , est fautive, et au lieu de coches,.on doit y pratiquer des rainures disposées ainsi que le montre la figure placée à la page suivante.

LTobe, τῶν ξύλων σωληνισμοὺς καπέτους προσηγόρευσεν ἱπποχράτης, ὡς προϊόντες ἐν τῷ χζ new. τὸν Ῥοῦφον εὑρήσομεν λέγοντα, τὸ ἱπποχράτους βά- θρον ἐξηγούμινον.

ἀξ DES ΛΑΤΙΟΟΠΑΤΙΟΝΒ.

Β 3}

à [15 || NN TN QU 2

7

Q cr e F1

g Æ | « o ur

À Madrier long de six coudées, large de deux, et épais de douze | doigts et non de treize comme le porte fautivement la figure. BBBB Jambes des treuils, lesquelles sont courtes. | CC Axes des treuils. Tv DD Fosses profondes de trois doigts , larges de trois, écartées les unes des autres de quatre. FARINE E Petit pilier enfoncé au milieu de la machine dans uné excavation quadrangulaire. | FF Piliers d’un pied de large. ETS G Traverse posée sur les deux piliers FF, et qu’on peut mettre à des hauteurs diverses à l’aide des trous dont les piliers sont percés.

Hippocrate ne s'explique pas sur le moyen qu’il emploie pour faire va- | rier la hauteur de la traverse G. J'ai copié celui qu’a figuré Vidus Vidius : mais on pourrait imaginer que les deux piliers FF étaient tout simplement percés de trous qui se correspondaient , qui étaient, dans chaque pilier, placés les uns au-dessus des autres, et dans lesquels on passait la traverse.

Mais toute difficulté n’est pas encore levée; il en reste une dont la solution me laisse dans une perplexité beaucoup plus grande que celle qui vient d’être discutée. Qu’entend

EE τὼ πο σολῷ

ARGUMENT. 45

Hippocrate par évrow), entaille, dans cette phrase : Id (la machine) præterea hinc et inde in longitudinem sectionem habeat, ne molitioconvenientem altitudinem excedat. Postes insuper asellos continentes, breves, validos utraque parte insertos habeat. Tum satis quidem est si in dimidia ligni parte, nihil tamen prohibet quominus etiam per totum quinque aut sex fossulæ longæ, etc. (Foes) ΄. La figure publiée par Vidus Vidius, et adoptée par tous les autres, ne présente rien qu’on puisse rapporter à cette entaille. Voici comment Galien commente ce passage : « Par ἔνθεν χαὶ ἔνθεν Hippocrate veut dire la gauche et la droite : cela est évident par χατὰ μῆχος, qui est ajouté. De plus παραμήχεα est syno- nyme * de χατὰ μῆχος ; car, s’il avait voulu parler de la tête et des pieds de la machine, il aurait plutôt dit transversale, ἐγχαρσίαν, et non παραμήχη. Ce qu'Hippocrate a entendu est ceci (car il n’y aucun mal à paraphraser ce passage pour plus de clarté) : Ensuite, suivant la longueur, à droite et à gauche, il y aura dans la machine une entailie longitudi- nale d’une profondeur convenable pour l’action du levier, afin que cette action ne soit pas plus élevée qu’il ne convient. Les Grecs disent τοῦ χαιροῦ au lieu de τὸ προσῆχον ou τὸ δέον, pour exprimer ce qui convient. Ainsi l’entaille sera d’une profondeur telle qu’on pourra y fixer le levier convenable à l'action qui doit être exercée. » Essayons de comprendre Galien : suivant lui l’entaille est destinée à fournir un point d’appui au levier; or, c’est la fonction que le texte même d’Hippocrate assigne aux χάπετοι. Dans le reste de son com- mentaire, Galien, rencontrant plusieurs fois le mot xéretoc,

" ἔπειτα κατὰ μῆκοβ μὲν, ἔνθεν χαὶ ἔνθεν ἐντομιὴν ἔχειν χρὴ, ὡς μὴ ὑψη- λοτέρη τοῦ χαιροῦ μιηχάνησις ἔῃ" ἔπειτα φλιὰς βραχείας. ἰσχυρὰς, καὶ ἰσχυρῶς ἐνηρμοσμιένας, ὀνίσχον ἔχειν ἑκατέρωθεν " ἔπειτα doxéet μὲν ἐν τῷ ἡμίσεϊ τοῦ ξύλου, οὐδὲν δὲ κωλύει χαὶ διὰ παντὸς ἐντετμιῶσθαι ὡς χαπέτους μακρὰς χτλ.

2 Il semblerait d’après cela que le texte que Galien avait sous les yeux portait ἐντομιὴν παραμήχεαι.

40 DES ARTICUL:ATIONS.

ne fait aucune remarque qui distingue la χάπετος de Κ᾽ ἐντομὴ telle qu'il vient de la définir. Il a donc probablémént entendu que:ces deux mots avaient ici la même signification , ét que Hippocrate désignait d’abord par l'expression générale d’en- taille, vcowh, ée qu'un peu plus loin il décrivait en détail sous le nom de fossé, κάπετος, indiquant alors la position,

la profondeur, la largeur et les intervalles. De cétté façon, |

ἐντομὴ et χάπετος, entaille ex fossé, sont identiques ét se con- fondent sur la représentation de la maclime.

J'adopte l'interprétation de Galien, et c’est celle qué j'ai suivie dans ma traduction. Toutefois je dois ajéutér' qu’elle est loin de me satisfaire; elle ie paraît offrir plusieurs dif- ficultés: Hippocrate aurait-il employé deux expressions dif- férentes, évrown et κάπετος, pour signifier un seul et même objet? Après avoir parlé de l’évrou, aurait-il, si lévrour avaitété la même chose que la χάπετος, interronipu ce’ qu’il disait de l’évrour , pour parler des treuils, et revenir ensuite aux ἐντομαὶ sous le nom de χάπετοι" Enfin, comitient est-il

possible d'admettre que ne molitio convenientem altitudinem |

excedat, ὡς μὴ ϑψηλοτέρη τοῦ καιροῦ À μηχάνησις Em, signifie une cavité assez profonde pour recevoir l'extrémité du levier ? Ces objections m’ont fait penser à une autre explication : prenant en considération ce membre de phrase que je vieris de rappeler, et essayant de détermitier ce que l’auteur avait

voulu exprimer par là, il m’a semblé qu'il s'agissait des -

rreuils, qui, en effet, ne doivent pas être trop élevés ; sinon;

ils soulèveraient le patient. Dès lors j'ai pensé que l’évrog} |

était une entaille faite transversalement à l’extrémité la machine, de manière que l’axe du treuil fût au-dessous du niveau du banc. Sans doute il serait possible d'obtenir le même resultat par plusieurs dispositions différentes de celle-ct; maïs celle que j'indique satisfait à cette condition, qui n’est pas sans importance; dans la figure de Vidus Vidius les axes des treuils sont tellement hauts,;.que le patient en serait soulevé. La difficulté la plus considérable

νῦν 'άρκ κα ταν ον ΩΝ =

ARGUMENT. 47

que je trouve à tette explication, c'est χατὰ μῆκος, qui signifie en longueur, et dont Galien arguë pour établir que ἔνθεν χαὶ ἔνθεν veut dire non pas aux pieds et à la tête de la machine, maïs à droite et à gauche. Cette difficulté me paraît insoluble, à moins qu'on n’entende χατὰ μῆκος comme signifiant sur la longueur. Toutefois dans le commentaire que j'ai cité plus haut, Galien, d’après l’insistance qu’il met à établir que ἔνθεν xat ἔνθεν signifie longitudinal et non trans- versal, laisse croire que les commentateurs anciens n'avaient pas été unanimes sur l'interprétation de ce passage. Tou- jours est-il que le Mochlÿjque, qui donne en abrégé la de- scription du banc , que Rufus'et Paul d’Egine ne font aucune mention de l’entaille, ἐντομὴ,, et parlent uniquement des fossés, κάπετοι. L’explication nouvelle que je propose a pour but d’appeler l'attention sur un passage obscur ; mais elle laisse subsister une trop grave difficulté, pour que Je la préfère à celle de Galien ; celle-ci est sujetue aussi à des ob- jections ; mais du moins, en la suivant, on s'appuie sur l'autorité d’un commentateur ancien et éclairé.

Les moyens mécaniques, que les chirurgiens modernes ont souvent négligés pour la réduction des luxations, étaient familiers à Hippocrate. Celui qu’il recommande comme propre à tous les usages, et dont je viens de discuter quel- ques détails, est une machine à treuil; cette machine lui permettait de porter l’extension et la contre-extension fort loin , et, comme il dit lui-même, de les graduer à volonté. Elle devait se trouver dans la maison du médecin , surtout de celui qui exerce dans une ville peuplée. Hippocrate en donne une descriptiuu détaillée, sans dire qu’elle soit de son invention. Après lui, les chirurgiens de l’antiquité s'en sont servis constamment, tout en y introduisant diverses modif- cations.

XVI. Un paragraphe très-bref, qui figure aussi dans le | Mochlique, est consacré à la luxation du pied. Les variétés de cette luxation sont exprimées par ce peu de mots : Οἷσι

ἢ, 5.

Pa

# PL PA

48 DES ARTICULATIONS.

δ᾽ ἂν 8x67 6 ποὺς À αὐτὸς, ξὺν τῇ ἐπιφύσει, que Foës rend ainsi :

At quibus pes ipse solus aut cum adnato osse excessit. Cette "

traduction est peu explicite. M. Malgaigne, qui n’a guère laissé de points de la chirurgie hippocratique sans discussion et sans lumière, a interprété ce passage : « On lit, dit-il, dans le traité Des articles attribué à Hippocrate , une description brève et comme aphoristique des diverses luxations du pied, I distingue les luxations des os avec ou sans leurs appen - dices. Les commentateurs ne surent longtemps comment expliquer ce passage tout-à-fait contradictoire à l’enseigne- ment banal que l’on faisait sur cesduxations. En général, il est très-rare que la luxation du tibia en avant, ou, comme l’appelle M. Dupuytren , du pied en arrière, ait lieu sans fracture, et par simple échappement des surfaces articu- laires. Dans le plus grand nombre des cas, le péroné est rompu, et la malléole reste en arrière; c’est ce qui explique très-bien la luxation d'Hippocrate avec un seul appendice (Revue de la clinique de M. Dupuytren , Gaz. méd., 1832, p. 647). »

Ce passage du traité Des articulations du Mochlique est l’abrégé d’un passage du traité Des fractures; c’est . donc à l’original qu’il faut se référer, avant d’essayer l’in- terprétation de l’extrait. Le passage original est ainsi conçu : Ὀλισθάνει δὲ ἔστιν ὅτε τὰ πρὸς τοῦ ποδὸς, δτὲ μὲν ξὺν τῇ ἐπιφύσει ἀμφότερα τὰ ὀστέα, δτὲ δὲ ἐπίφυσις ἐχινήθη, ὁτὲ δὲ τὸ ἕτερον ὀστέον; ce que Foës a traduit par : Aique bæc utraque ossa interdum quidem qua pedem contingunt, una cum adnato osse suis sedibus excidunt, quandoque vero adnatum os dimovetur, quandoque etiam alterum os. Massimini, dans son Com- mentaire sur le traité Des fractures, p. 110, entend que una cum adnato 0556 exprime la luxation en avant ou en arrière, que quandoque adnatum os dimovelur exprime la luxation en dedans ou en dehors, et que quandoque etiam alterum os exprime la diastase du péroné et du tibia. La première partie de l’explication de Massimini est d’accord avec celle

PE

᾿ ARGUMENT. 49 de M. Maigaigne. J'ai essayé de mon côté, t. 3, p. 393, d'interpréter ce passage ; mais cette explication ne me satisfait plus complétement.

Avant d’y revenir, je vais mettre sous les yeux du lecteur ᾿ les principales opinions sur les luxations du pied. Celse . admet (VIII, 22) que l’articulation du pied, talus, se luxe en avant, en arrière, en dedans et en dehors. Héliodore et | Rufus n’en distinguent que trois : l'articulation du pied, τὸ σφυρὸν, se luxe, suivant eux, en dedans, en dehors et _ en arrière. Ambroise Paré dise he la luxation du péroné (t. 2, p. 392, éd. Malgaigne), la luxation du tibia d’avec | Fastragale, p. 399, et puis la luxation de l’astragale d’avec a jambe, p. 401. D’après Boyer, dans la luxation en dedans, la face interne de l’astragale devient inférieure, la face

Supérieure devient interne, la face externe devient supé- “ieure ; dans la luxation en dehors, la face externe devient inférieure , la face supérieure devient externe, la face “interne devient supérieure; en d’autres termes : dans ces ‘deux luxations, l’astragale se place de champ ; dans les luxa- tions en avant et en arrière, l’astragale se porte en avant ouen arrière. Astley Cooper se fait une toute autre idée de l’état des | choses : dans la luxation en dedans, le péroné se fracture, “le tibia glisse sur l’astragale et se porte au côté interne de cet os; dans la luxation en dehors, le péroné se luxe, le tibia se fracture à la malléole et se luxe en dehors ; dans la “luxation en avant, le péroné se fracture, et le tibia se porte en avant sur le pied. J’ai déjà, τ, 3, p. 392 , appelé l’atten- ion sur cette dissidence, qui me paraît être autre chose ‘qu'une dispute de mots. La luxation de Boyer est toute différente de celle d’Astley Cooper.

Aprèsce préliminaire , venons au passage du traité Des actures. Ge qui se présente d’abord, c’est qu’Hippocrate ingue la luxation simultanée des deux os, ἀμφότερα τὰ τέα, et la luxation d’un des os. Îlajoute (et c’est sans

te pour spécifier cette luxation des deux os), il ajoute TOME 1V. 4

δὺ DES ARTICULATIONS.

que ces deux os se luxent avec l’épiphyse, ξὺν τὴ ἐπιφύσει.. Mais qu’entend-il par ces mots : avec L’épiphyse? Si on de-" mande à Hippocrate lui-même ce qu’il entend par ἐπίφυσις. en parlant de l'extrémité inférieure des os de la jambe, on. trouve cette phrase : ξυνέχεται δὲ ἀλλήλοισι τὰ πρὸς τοῦ rod, χαὶ ἐπίφυσιν χοινὴν ἔχει (t. 3, p. 460), du côté du pied ils. tiennent l’un à l’autre, et ont de commun une épiphyse. Ainsi ce qu'Hippocrate appelle ἐπίφυσις est non la malléole interne: ou l’externe, mais la réunion des deux malléoles considé- rées comme une seule pièce. Ce ne doit pas être sans intention qu'Hippocrate ἃ. ajouté ξὺν τῇ ἐπιφύσει ; a donc voulu dire que, dans cette luxation des deux os, les deux mailéoles étaient jetées hors de leurs - rapports. Il y a en effet des luxations les deux os sont déplacés, mais les deux malléoles ne le sont pas: dans, luxation en dedans, d’Astley Cooper, le tibia est luxé d’avec l’astragale, le péroné fracturé a suivi le tibia, mais la malle externe est restée dans sa position naturelle ; et réciproc ment dans la luxation en dehors, d’Astley Cooper, le péron est luxé d’avec l’astragale, le tibia fracturé suivi le péroné wais la malléole interne est dans sa position normale. J'e déjà remarqué que la luxation en avant d’Astley Coope ne comportait le déplacement que de la seule: malléoli interne. rh Je ne vois que deux cas dans la luxation des! deux 0! les deux malléoles sortent hors de leurs rapports avec le gale. Le premier de ces cas est la luxation en arrière l’astragale (en avant des deux os de la jambe); quoi Astley Cooper ne décrive que cette luxation en avant péroné s'est fracturé, il y a des observations d’échappemer de l’astragale en arrière sans fracture de l’une ou l’autri malléole; on en peut voir deux, Gaz, méd. de Paris, 1834 p. 585. Le second cas est celui. de la luxation en dehors ou dedans, de Boyer, dans laquelle l’astragale, se plaçant

Li

ARGUMENT. δὲ

champ , est véritablement luxé à la fois sur les deux mal- léoles 1.

De ces deux interprétations Hhiquelle admettre? En faveur de la première, on remarquera qu'Hippocrate n’a pas ignorer la luxation en avant , laquelle n’a pas été ignorée des chirurgiens postérieurs, comme le témoignent Celse , Hélio- dore et Rufus. On pourrait penser aussi que les expressions d’Hippocrate comprennent à la fois les deux interprétations, et qu'Hippocrate a entendu désigner par tous les dépla-

: Comme les Fuxations de ce genre sont rares et ont été contestées, j'en mets ici, sous les yeux du lecteur, une observation toute récente.

« Observation d'une luxation du pied en dehors, par M. le docteur Keisser. Le 15 juillet 1811 je fus appelé auprès du nommé Jean, âgé de 52 ans, d’une constitution forte, d’un tempérament sanguin. Cet homme, employé sur les bateaux à vapeur, montait à une échelle ayant une caisse de 150 kil. sur les épaules ; arrivé au onzième échelon, l'échelle se brisa sous lui et il tomba sur les pieds ayant encore la caisse sur ses épaules ; le pied gauche porta à faux et il y eut une luxation en dehors sans accompagnement de plaie ni de fracture. J’arrivai un moment après Paccident, et je trouvai le pied dans l'état suivant : Il était fortement porté en dedans, sa face plantaire regardait en dedans, son bord externe était dirigé en bas, la face dorsale en dehors, le pied faisait un angle pres- que droit avec la jambe, L’astragale était renversé de manière que La face supérieure était devenue externe , l'interne supérieure , et l’ex- terne inférieure ; il formait une éminence assez considérable au-dessous de la malléole externe, et cette dernière poussait assez fortement la peau en dehors. J'opérai la réduction, qui exigea des efforts assez grands, en faisant fixer la jambe par des aides et en faisant tirer le pied par un autre aide assez intelligent; moi-même je pressai sur l’astragale et sur la face

externe du pied, et je parvins à faire rentrer dans leur articulation les os . qui avaient été déplacés. La luxation réduite, je m’assurai qu’il n’y avait . pas de fracture des malléoles. En effet, je ne constatai ni mobilité ni cré- pitation; j'insistai fortement sur ce point, car il est excessivement rare qu'une luxation aussi complète n’entraîne pas la fracture de la malléole; comme il n’y avait point encore de gonflement, je pus faire les recherches - les plus minutieuses..…. Trois mois après l’accident, le malade marchait bien, seulement il ressentait de la faiblesse dans l'articulation et quelque- «fois de la douleur (Mémoires de la Société médicale d'émulation de Lyon, 1. 4, p. 252; in-8°, 1842).» Voyez aussi un mémoire de M. A. Thierry sur les luxations du pied (l’Expérience, 1839, 5 octobre),

59 DES ARTICULATIONS.

cements de l’astragale considéré dans ses rapports avec les os de la jambe, soit qu’il se porte en arrière, soit qu’il se . renverse en dehors ou en dedans. Mais un passage paraît M restreindre ces expressions à la seconde interprétation ; c'est celui Hippocrate, exposant les effets des luxations du pied non réduites, dit: « Quand les os n’ont pas été remis î complètement et que la réduction est restée défectueuse , à la longue la hanche , la cuisse et la jambe s’amaigrissent en dehors si la luxation s’est faite en dedans, en dedans si elle « s’est faite en dehors; en général c’est en dedans qu’elle se fait (t. 3, p. 471). » On le voit, il n’est ici question que de luxations en dehors et en dedans, il n’est pas question de » luxation en avant. Cela me semble faire pencher la balance en faveur de la seconde opinion. Dès lors le passage tout entier s’expliquerait ainsi : ξὺν τῇ ἐπιφύσει ἀμφότερα τὰ ὀστέα, déplacement des deux os avec leurs malléoles, c’est-à-dire . luxation en dedans ou en dehors de l’astragale dans son: articulation avec les os de la jambe ou luxation considérée comme fait Boyer ; ὁτὲ δὲ ἐπίφυσις ἐκινήθη, diastase des deux malléoles , c’est-à-dire ce qu’on appelé luxation en haut; ὅτὲ δὲ τὸ ἕτερον ὀστέον, luxation du péroné ou dustibia (et non comme je lai cru, t. 3, p. 398, luxation du seul péroné), « c’est-à-dire luxation en dedans ou en dehors considérées comme fait Astley Cooper. Avec cette explication, ὅπ com- prend pourquoi Hippocrate n’a mentionné, dans les effets de la luxation non réduite, que la luxation en dedans ou « en dehors ; car, de la sorte, il n’aurait observé et décrit, que" des luxations en dedans ou en dehors. On voit aussi qu'Am- | broise Paré se rapproche d’Hippocrate ainsi commenté. 1 Revenons à notre point de départ, l’extrait de ce passage, M à la phrase du traité Des articulations ou ἀὰ Mochlique : «. οἷσι δ᾽ ἂν éx67 6 ποὺς αὐτὸς À ξὺν τῇ ἐπιφύσει. Cela veut dire, ainsi que le remarque M. Malgaigne , luxation des os avec ou sans leurs appendices. La luxation avec les appendices , «

je viens d’exposer ce qu’elle me paraît être; la luxation sans

L

ARGUMENT. 53

_ les appendices comprend dès, lors celles dans lesquelles le tibia se luxe en dedans ou le péroné en dehors, c’est-à-dire les luxations en dedans ou en dehors, d’Astley-Cooper. XVII. Qu’entend Hippocrate par ἀποχόψιες ὀστέων, Ç 68? S'agit-il de l’amputation des membres, de la résection des os, ou d’une section accidentelle ? Cornarius traduit : _ Quecumque vero circa articulos digitorum penitus resecan- tur, ea plerumque innoxia sunt, si non quis in ipsa vulnera- tione ex animi deliquio lædatur..... sed et quæ non circa articulos , sed juxta aliam quamdam ossium rectitudinem resecantur, et hæc innoxia sunt, et adhuc aliis curatu faci- liora..…. at resectiones ossium perfectæ circa articulos et in pede et in manu et in tibia ad malleolos, et in cubito ad junciuram manus, plerisque quibus resecantur innoxiæ sunt, si non statim animi deliquium evertat, aut quarta die febris continua accedat. Gette traduction laisse. indécise la question de savoir s’il s’agit d’une opération pratiquée par le médecin, ou d’un accident. | δὰ est de même pour Foës, dont la traduction concorde avec celle de Cornarius, si ce n’est qu’il a præciduntur au lieu de resecantur, et præcisiones au lieu de resectiones. Vidus Vidius a été plus explicite; il a mis en tête de ce cha- pitre : De ossibus præcidendis ; dès lors il est évident que ce traducteur ‘a entendu parler d’une opération, non d’un accident. Seulement il ne serait pas facile de décider s’il cru qu’il s'agissait d’une amputation ou d’une résection : quecumque circa digitorum articulos ex toto abscinduntur, ferait penser à une amputation, et ossa ad articulos in manu, in pede præciduntur, à une résection. Grimm, en rendant d’un côté ἀποχόπτεται par abgelæst werden, être détaché, ei ἀποχόψιες τέλειαι par das gænzliche Abnehmen, l'enlèvement total, a tout laissé dans l'incertitude, Quant à Gardeil, il traduit ἀποχόπτεται par se déplacer, et ἀποχόψιες par frac tures : « Quand les doigts sont, dit-il, entièrement déplacés de leur articulation , le mal est ordinairement sans danger,

ἘΝ 4 à

de la résection de pointes osseuses , le mot ἀποπρίειν, sciér,

\\,

qu’il s’agit de la résection des extrémités des os qui dans les”

οὐ vois beaucoup de difficultés à admettre cette interprétation.

- devait être pratiquée? En troisième lieu , pourquoi , au

“ration chirurgicale, mais d’un actident, non d’une résection"

54 DES ARTICUEATIONS.

à moins qu’on ne tombe en syncope dans l'accident... Il y a bien des fractures complètes des os, au pied , à la main, à la jambe, aux malléoles, au coude, qui, même près des arti- | culations, sont sans danger.» Examinons maintenant le pas-_ sage en lui-même. | S'agit-il d’une opération pratiquée par le médecin ? M. Malgaigne (Mémoire sur les luxations du poignet, Gaz. méd., 1832, p. 731) traduit aïnsi le passage en question : « Les résections complètes des os autour des articles, soit δὰ pied, soit à la main, soit à la jambe près des malléoles, soit à | Vavant-bras vers la jointure du poignet , sont sans danger. » 1l entend , ainsi qu'on le voit par la suite de son Mémoire,

luxations ont traversé les parties molles et les téguments.

D'abord , comment se fait-il qu’Hippocrate n’ait pas ajou à sa phrase (relisez-en les tradactions latines que j'ai portées) : par le médecin , ce qui aurait levé toute espèce de doutes ? En second lieu, comment lui, si soigneux d'indiquer les jours, n’aurait-il rien dit sur l’époque cette résection:

d'employer, comme dans le traité Des fractures, il s’a Γ'

qui est le mot propre, a-t-il employé le mot ἀποχόπτειν,, couper RENE ᾿ Les mêmes objections s’élèveraient, si l’on pensait qu'Hi pocraté a voulu parler non de résection, mais d’amputa- tion. : …. Lis ELEREPA Ces raisons, mais surtout l'absence de toute mention de” l'intervention du médecin, me paraissent obliger à recevoi le sens direct et naturel, qui est qu’il s’agit non d’une opé”

ou d’une amputation faite par le médecin, mais d’une section” complète faite par une arme tranchante quelconque. XVIIE Il ne serait pas impossible qu'Hippotrate eût

ARGUMENT. 55

entrevu quelques-uns des phénomènes de la maladie que dans ces derniers temps on désignée sous le nom de phlé- ΄ bite ou de résorption purulente. En parlant de la gangrène du talon, $ 86 , et traité Des fractures, τ. 3, p. 457, 1} dit : « 11 survient des fièvres suraiguës , continues, tremblantes , singultueuses , troublant l'intelligence, et en peu de jours causant la mort; il peut encore survenir des lividités des grosses veines , des regorgements du liquide qu'elles con- tiennent, et des gangrènes par l'effet de la pression. » Galien, dans son commentaire, dit que les veines régurgitent et pour ainsi dire vomissent le sang , d’un côté par la faiblesse que leur donne l’inflammation, d’un autre côté à cause de l’abon- dance et de la mauvaise qualité de ce liquide, qui évidemment s’altère dans cette affection.

XIX. Hippocrate, en signalant le rapport entre la - phthisie tuberculeuse et les déviations de l’épine, attribue la plupart de ces dernières à des tubercules, 41. M. Na- talis Guillot a, dans un excellent mémoire; retracé l’histo- rique decette question : « Les premiers aperçus, dit-il, que l’on rencontre daus la science sur les tubercules des os, ap- partiénnent évidemment à Hippocrate : il dit que les amas tuberculeux développés dans les poumons, ou bien en dehors de ces organes, sont la cause de la gibbosité et de la disten- sion des ligaments de la colonne vertébrale. La même opi- nion est répétée par Galien , dans son Commentaire sur le livre Des articulations. Gette manière de voir ne parait pas avoir.été soumise à aucune espèce de contestation jusqu’en 1617, époque à laquelle Jérome Mercuriali cherche à la dé- truire, en disant que jamais les tumeurs tuberculeuses ne siègent dans les vertèbres, et que les poumons sont les organes dans lesquels on les rencontre (Medicina prac- tica, 2,9). En 1643, ce qu'Hippocrate et Galien avaient avancé, fut affirmé de nouveau, malgré l’autorité de Mercu- riali , qui cependant était grande à cette époque et méritait de l'être, par Marc-Aurèle Severini, dans son livre, l’un des

la gibbosité et des luxations des vertèbres; et il annonce avec.

_ tions ou des destructions de l’épine, paraît être la seule,

“Vers le milieu du xvri siècle, en 1749, un homme d’une |

6 DES ARTICULATIONS.

bons que la science possède, intitulé : De recondita abces- suum natura. Ï| indique avec précision les'affections tuber- culeuses de la colonne vertébrale comme cause fréquente de

clarté que ces tubercules ne naissent pas dans la substance. des poumons.

« Jusquelà, c’est- Ssdiee à jusqu’ au milieu du din tonte siècle , l’idée ΤΩΝ affection tuberculeuse, cause des dévia-

malgré son peu de précision, à laquelle les hommes domi- | nants se soient rattachés. Ce qui paraissait certain à Severini, ne put néanmoins fixer l’attention des observateurs venus immédiatement après lui. Aussi le fait hippocratique dis-. paraît-il pour se perdre longtemps dans un oubliscomplet

« Les histoires de déviations et-de destruction des vertè- bres se succèdent dans Bonet (Sepulchretum), dans Ruische ({ Observ. anatom.), dans W. Cooper (Ænatomy of human: body), dans Hunauld (4n ab ictu, lapsu, nisuve quandoque vertebrarum caries, 1742), et dans beaucoup d'autres encore; et dans aucun de leurs ouvrages il n’est, pendant un siècle . entier, fait aucune mention des tubercules à propos detces : affections ; toutes sont attribuées sans hésitation à Ja! carie.

grande supériorité, Zacharie Platner, s'élève seul contre cette opinion régnante, et reproduit, en la développant dans deux précieux mémoires , l’idée d’Hippocrate et de Galien (Collect. opuscul. Diss. re de thoracibus, prolusio 22: De iis qui ex tuberculis gibberosi fiunt). Gés travaux, qui auraient avoir une influence sur les esprits élevés de ce temps, ne changèrent pas le moins du monde l’idée vulgaire; celie-ci se propagea toujours sans s’amender ; et, quand à la fin de la même époque l’aperçu d'Hippocrate renaît encore après tant d'épreuves dans les œuvres de Ludwig en 1783 (Ædver- saria medico-practica, τ. 3, p. 507), et surtout en 1787 dans les recherches si intelligentes de Paletta , les savants sont si

ABGUMENT, 57

peu disposés à l’accueillir, que les travaux du second de ces observateurs, maleré leur perfection, se dispersent sans éclat dans d’obscurs recueils italiens. Ce que ne peuvent faire ni ‘Galien, ni Severini, ni Platner, ni Paletta, plus habile que ses devanciers et de beaucoup plus complet que ses succes- _seurs, Delpech, plus heureux, l'accomplit enfin en 1898 (De l’orthomorphie). Gependant antérieurement à cet obser- vateur, M. Marjolin parlait chaque année, depuis 1815, dans ses leçons publiques, de l'affection tuberculeuse des vertèbres (L’Expérience, 1839;n° 109, 1°" août). » Hippocrate , dans le traité Des articulations, parle de a

gêne de la respiration que cause la luxation spontanée de la “Ὁ

grande vertèbre du cou (axis). Il est question de cette luxation dans les 4phorismes (Π|, 26); dans le Prorrhétique, 1” livre, n°87, et dans les Coaques ; enfin il en est donné une description détaillée dans le livre des Épidémies ; c’est alors que je m’en occuperai. J'ai voulu seulement ici signaler ces mentions diverses, pour montrer les connexions des livres hippocratiques.

XX. Avec un auteur d’une époque aussi reculée qu'Hip- pocrate , et dont les ouvrages forment le plus ancien livre touchant la médecine qui soit arrivé jusqu’à nous, il est intéressant, pour l’histoire de la science, de faire remarquer certaines notions, certaines pratiques qui sont ou antérieures à lui ou du même temps. Hippocrate, par la critique à laquelle il soumet si souvent les procédés des autres, offrant _ plusieurs renseignements de ce genre, je vais les passer rapi- dement en revue. Des médecins soutenaient que l’humérus pouvait se luxer en haut et en dehors ; il ne nie pas ces luxations, mais il ne les jamais vues. Même remarque pour la luxation en avant; maïs il ajoute que des médecins prennent pour une luxation de ce genre une forte saillie que fait Vhumérus chez des personnes amaigries : il vu des méprises de ce genre; et il a été fort blâmé pour avoir nié dans ces cas la réalité de la luxation. Quant aux moyens de

58 DES ARTICULATIONS.

réduction de l’humérus, aucun n'est de son invention; car il dit : « fl est d’une boune instruction de connaître les procédés de réduction que les médecins emploient. » Suit l’énumération de ces procédés. Ainsi la médecine les pos- .sédait dès avant Hippoecrate. L'idée de cautériser l'épaule pour prévenir les récidives de luxation auxquelles cette ar- ticulation est sujette, s’était présentée à l'esprit de plusieurs médecins avant Hippocrate; celui-ci le montre en les criti- quant; ces médecins plaçaient mal les eschares.

Les signes de la luxation de l’humérus n'étaient pas fami- liers à tous les médecins. Hippocrate dit qu’il a vu plusieurs médecins, non des plus mauvais, qui ont pris une luxation de la clavicule pour une luxation de l’humérus, et qui ont | fait des tentatives de réduction. La fracture de la clavicule avait suggéré aux prédécesseurs ou aux contemporains | d’'Hippocrate plusieurs moyens pour maintenir les frag- ments réduits : un plomb mis sous le bandage et devant . peser sur les fragments ; un bandage prenant un point d’at- tache à une ceinture mise autour du corps, ou même passant . par le périnée. Les fractures de la mâchoire étaient traitées | par certains médecins avec des bandages roulés ; Hippocrate : blâme cette pratique. L’art d’arranger des bandages deformes . compliquées était trouvé , et des médecins en faisaient, dans les fractures du nez, un usage malencontreux , signalé par

_-Hippocrate. Les luxations des vertèbres par cause externe M avaient été de la part des médecins antérieurs à Hippocrate, « l'objet de tentatives fort téméraires : je veux parler de la M succussion par l'échelle (on la pratiquait en attachant le blessé M sur une échelle, qu’on laissait tomber d’assez haut sur un « sol résistant). Hippocrate dit que ce procédé est ancien, äl ᾿ loue l'inventeur ainsi que tous ceux qui ont imaginé 468. machines conformes à la disposition des parties; maïs il ne l’a jamais employé, attendu que ce procédé est tombé éntré les mains des charlatans. Les fractures des apophyses épi="

4

* neuses des vertèbres avaient été, de la part des confrères |

{ 1

ΜΊ

ARGUMENT. 59 d'Hippocrate, l’objet d’une erreur : ils prenaient ces frac- tures pour une luxation des vertèbres en avant , et d’après cela déclaraient la luxation en avant très-facile à guérir. Au reste, d’autres avaient essayé, pour en obtenir la réduction, de faire tousser le blessé , de le faire éternuer, d’injecter de l'air dans les intestins, d’appliquer une grande ventouse sur le lieu de la lésion. Hippocrate signale toute l’impuissance de ces moyens. Remarquons en passant que les ventouses sont antérieures à Hippocrate. Plus loin il relève l’inexpé- rience des médecins qui, dans la luxation de la cuisse en dedans , voulant comparer les deux membres, rapprochent le membre sain du membre lésé, au lieu de les mettre tous deux au milieu , ét de cette façon exagèrent l’allongement produit par la luxation. Un procédé ancien pour la réduction des luxations de la cuisse, était l’outre; il avait beaucoup de

réputation ; Hippocrate y compte médiocrement , et 1] fait

voir que les médecins qui l’appliquaient à toutes les luxations de la cuisse indistinctement, n’en comprenaient pas le mé- canisme . |

ΤΙ faut joindre à ces renseignements ceux qui sont four- is par le traité Des fractures : Des médecins (t.3, Ὁ. 419) mettaient le bras cassé dans la position que prend larcher quand il décoche une flèche ; et ils avaient fait à ce sujet une théorie qu'Hippocrate combat longuement ; d’autres (p. 423), pensaient que la supination était la position natu- relle. La polémique d'Hippocrate montre que ses contem- porains avaient discuté, soit oralement soit par écrit, sur la question de la meilleure position à donner aux membres cassés, Une phrase Hippocrate dit que dans la fracture

ἀς l’avant-bras les médecins ne font pas généralement une extension suffisante, montre que la méthode de l'extension

et de Ja contre-extension pour les fractures et incontestable - ment aussi pour les luxations, était dès lors du domaine commun. L'usage des gouttières qu’on place sous le membre imférieur dans la fracture de la jambe ou de la cuisse (p. 475)

ν ͵

00 DES ARTICULATIONS,

est antérieur à Hippocrate; il en fait la critique et en discute l'utilité. Quant aux fractures compliquées de plaie, Hippo- crate, avant d’exposer sa méthode, signale deux méthodes qu’il blâme : l’une consistait à mettre immédiatement sur la plaie quelque mondificatif, ou cérat à la poix, ou quel- qu'un des médicaments destinés aux plaies récentes, ou la laine en suint, à soutenir le tout avec un bandage roulé, puis à attendre que les plaies se fussent mondifiées , pour appliquer les bandes et les attelles. Ce passage curieux montre que l'appareil à bandes et à attelles n’est pas de

l'invention d’Hippocrate, puisque le voilà entre les mains

_ des praticiens étrangers à son enseignement; il montre dès

ὡς

avant lui, l’usage, dans les plaies, du cérat à la poix, des médicaments destinés aux plaies récentes, de la-laine en suint, substances qu’emploie aussi Hippocrate. Au reste, on peut. croire que le pansement avec les bandes, le cérat et la laine en suint était le plus généralement employé, et par con- séquent le plus connu des gens du monde; car un contem- porain d’Hippocrate , un poète comique , Aristophane , en fait mention : « O serviteurs qui êtes dans la maïson de La-

-machus, est-il dit dans une scène , de l’eau ! faites chauffer

de l’eau dans une marmite ; préparez des bandes, du cérat ; de la laine en suint, et un bandage pour le coude-pied: Lamachus s’est blessé en sautant un fossé ; 1l s’est luxé le

pied, et il s’est cassé la tête en tombant sur une pierre

(Æcharn. 1174-1180).» Tout dans le traité Des fractures fait

7 voir un certain nombre de moyens appartenant au domaine

commun de la médecine, moyens dont Hippocrate discute la valeur et cherche à assujettir l'emploi à des règles dictées par l’expérience et la raison. Au reste, il serait fort difficile

. de reconnaître ce qui est de l’invention d’Hippocrate; on

pensera, si l’on veut, que le bandage à bandelettes sépa-

rées ,t.3, p: 515, l'appareil à extension continue, p. 519, le

banc, t. 4; 672, lui sont dus, quoiqu'il ne le dise aucune- ment; les bandages avec la colle qu’il emploie pour la fracture

ar TT κ᾽ οδΣ =

D ας με Ue

ARGUMENT, 61

de la mâchoire et pour celle du nez, et sur lesquels il s'étend avec complaisance, lui appartiennent peut-être ; peut-être encore a-t-il imaginé le mécanisme par lequel il réunit la pression et l'extension pour les luxations des vertèbres et certaines luxations de la cuisse. Mais dans tout cela on ne peut que conjecturer avec plus ou moins de probabilité; nulle part Hippocrate, en parlant d’un mécanisme, d’un

appareil, ne dit : ceci est de moi. Et en général, ce qui est “Ὁ

surtout à lui, c’est la discussion des idées, la condamnation des mauvaises théories , l’établissement des principes, en un mot une polémique dogmatique.

La seconde méthode de traitement des fractures ni quées de plaie consistait à appliquer immédiatement un bandage roulé, mais à mettre la bande de manière que la plaie restait à découvert, tandis que le membre était com-

primé au-dessus et au-dessous. Hippocrate n’a pas assez de “"

blâme pour une pareille pratique. Dans les fractures de la jambe (t. 3, p. 519), des médecins avaient l'habitude d’atta- cher le pied au pied du lit, comme moyen d’extension con- tinue; Hippocrate fait voir l'inutilité et le danger de ce pro- cédé; et c’est à ce sujet qu’il expose son moyen d’extension continue, l’appliquant seulement à la fracture de la jambe. L'époque de la réduction dans les fractures sans plaie ou avec plaie était aussi un point sur lequel la pratique se par- tageait du temps d’Hippocrate (p. 525) : les uns laissaient passer les sept premiers jours , puis réduisaient et mettaient l'appareil. Les autres laissaient passer un jour ou deux, puis le troisième ou le quatrième jour ils pratiquaient la réduction.

En définitive, du temps d’Hippocrate, indépendamment de son influence, et dès avant lui, les fractures simples ou compliquées et les luxations étaient assujetties à un traite- ment qui comprenait différents procédés de réduction et différents appareils pour la contention des parties.

XXI. On lit dans le traité Des articulations au sujet de la réduction des doigts luxés, 5 80 : « Les tresses à nœud coulant

62 DES ARTICULATIONS.

que l’on fait avec le palmier, sont aussi un moyen commode : on exerce sur le doigt l’extension en prenant d’une main le bout de la tresse, et la contre-extension en saisissant le carpe avec l’autre main :. » Aristote ( De part. anim. 4,9) dit : « Les cotylédons et les suçoirs dont les pieds des poul- pes sont garnis, ont la même action et la même disposition que ies tresses dont les anciens médecins se servaient pour réduire la luxation des doigts 2. Ges suçoirs sont composés de fibres avec lesquelles les poulpes attirent les.-petits morceaux de chair ; relâchés, ils embrassent les objets; tendus, ilsles pressent et y adhèrent par leur intérieur, qui y touche par- tout. » Sans vouloir chercher dans ce passage une allusion : au passage du traité Des articulations que je viens de rap- . peler, je n’en juge pas moins ce rapprochement intéressant, d’autant plus qu’on peut mettre à côté un autre rappro- : chement avec un morceau de Dioclès de Caryste que nous conservé Apollonius de Citium. « L’articulation des doigts, avait dit Dioclès,, soit au pied, soit à la main , se luxe en quatre sens, en dedans, en dehors, ou latéralement. De quel- que côté que soit la luxation, il est facile de la reconnaître, en comparant le doigt lésé au doigt de même nom et sain. La réduction se fait par l’extension avee les mains, on roule quelque chose autour du doigt afin d’empêcher qu'il.n’é- chappe. IL faut savoir aussi que les tresses que font les enfants, mises au bout du doigt, peuvent servir à l'extension | en même temps que la contre-extensionse faitavec lesmains$. »

1 Ἐμόάλλουσι δὲ ἐπιεικέως καὶ αἱ σαῦροι αἱ Ex τῶν φοινίκων πλεχόμεναι, ἣν κατατείνῃς. ἔνθεν καὶ ἔνθεν τὸν δάκτυλον, λαῤόμιενος τῇ μὲν ἑτέρῃ τῆς σαύρης, τῇ δὲ ἑτέρῃ τοῦ καρποῦ τῆς χειρός.

2 Οἵαν περ τὰ πλεγμάτια, οἷς ci ἰατροὶ ἀρχαῖοι τοὺς δακτύλους ἐνέδαλλον,

3 Δαχτύλου μὲν ἄρθρον ἄν τε ποδὸς. ἄν τε. χειρὸς ἐχπέσῃ., τετραχῶς ἐχπί- re ἐντὸς ἐχτὸς εἰς τὰ πλάγια. ὅπως δ᾽ ἂν ἐκπέσῃ, ῥάδιον γνῶναι πρὸς τὸ ὁμώνυμον καὶ τὸ ὑγιὲς θεωροῦντα. Ἐμδάλλειν δὲ κατατείνοντι (sic) εὐθὺ ἀπὸ χειρῶν, περιελίξας τε ὅπως μὴ ἐξολισθάνῃ. ἰστέον δὲ καὶ τὰς σειρὰς, ἃς οἱ παῖδες πλέκουσι, πέριθέντα περὶ ἄκρων τῶν δακτύλων κατατείνειν, ἐκ δὲ τοῦ ἐπὶ θάτερα ταῖς χερσίν. Scholia in Hipp. ed, Dietz, t. 1. p. 19.

ARGUMENT. 63

Ce passage de Dioclès est manifestement un abrégé du pas- sage correspondant du traité Des articulations ; le mode de réduction, le soin d’envelopper le doigt pour qu’il ne glisse pas, les expressions mêmes (περιελίξας ὅπως μὴ ἐξολισθάνῃ,, νου. t. 4, 8. 80), la mention des tresses à nœud coulant, _ fout le fait voir. J’ai rapporté, t. 1, p. 334, un passage de Dioclès, copié, d’après Galien , sur une phrase de ce même traité Des articulations; celui-ci est un nouvel exemple de ces emprunts du célèbre médecin de Caryste, et con- tribue à reporter le traité Des articulations avant Dioclès. Il n’est pas inutile (l’histoire de la collection hippocratique est si dénuée de faits), 1l n’est pas inutile, dis-je, de recueillir ces indications fugitives. Dioclès et Aristote, placés ainsi en regard du traité Des articulations, éclairent l’histoire de ce livre. |

Au reste le passage d’Aristote, comme l’a bien vu Schnei- der à l’article σαύρα, donne l'explication de ce mot : σαύρα signifie, dans le traité Des articulations , une tresse à nœud coulant , si tant est même que la leçon soit certaine et qu’il ne faille pas lire σειρὰ, comme le porte le passage de Dioclès.

XXIL. Il est dans le traité Des articulations un point qui, pour ceux qui ne connaissent que nos traités classiques, pa- raîtra neuf, quelque étrange que cela puisse sembler, dit d’un livre quiga,plus de 2,200 ans de date. Hippocrate à décrit avee soin les changements que les luxations non ré- duites, produisent dans la conformation des os, dans la nutrition des chairs et l’usage des parties. Il distingue soi- oneusement les effets des luxations non réduites sur un adulte des effets des luxations non réduites de naissance ou sur un sujet encore dans la période de croissance. Cette étude est d’un haut intérêt pour la mécanique du corps humain.

XXIIL. À côté d'Hippocrate et sans doute de son école, 7 qui possédait des notions exactes sur plusieurs points d’a- natomie et entre autres sur l’ostéologie , se trouvaient des médecins qui étaient sur ces objets dans une ignorance sin- +

64 DES ARTICULATIONS,

gulière. Ainsi Hippocrate cite (t. 3, p. 425) des médecins qui croyaient que la tubérosité interne de l'extrémité inférieure de l’humérus appartenait à l’avant-bras, et d’autres méde- cins,t. 4, 6 46, qui s’imaginaient que les apophyses “épi- | neuses constituaient le corps même des vertèbres: Sans doute, dans une époque l’anatomie était si peu appréciée et entourée de tant de difficultés, nombre de médecins ne s’en occupaient aucunement, tandis qu'Hippocrate et son “école s’y appliquaient autant que le permettaient les circon- stances. Dès lors on comprendra comment la secte des Empiriques, qui, dans des temps postérieurs, prétendit πὸ prendre que l'expérience pour guide, s’écartait, sur ce point comme sur bien d’autres, de ce TPS entendait par expérience. ἿὉ #9 Toutefois, on se tromperait si l’on pensait qu'Hippocrate lui-même n’a pas commis, même en ostéologie, des erreurs qui sont inexplicables. Il suffit de rappeler la description qu’il a donnée des sutures du crâne (t. 3, p. 183) ; tandis que dans le traité Des articulations se trouvent d'excellentes no- tions sur la colonne vertébrale, dans le traité Des plaies de -tête les sutures du crâne sont exposées d’une façon tout à | fait étrange. Autre singularité : Aristote , qui était très versé dans certaines parties de l'anatomie, assure que 16 crâne des - femmes n’a qu’une suture circulaire ( voy. t. 3, p.174). De sorte que, pour deux hommes aussi instruits qu'Hippocrate et Aristote. ces sutures sont, par une coïncidence digne remarque , l’objet d’une grave erreur, et d’une erreur qui contraste avec le reste de leur savoir anatomique. Au reste , étant aussi dépourvus que nous le sommes de renseigne- ments touchant les notions qu’à cette époque reculée on pos- sédait sur le corps humain, et touchant la manière dont ces notions s’acquéraient, se perdaient ou se transmettaient, nous devons, en général, ne jamais conclure, pour Hippo- crate, et les livres hippocratiques, arrivés si incomplets jus-

| ARGUMENT. | 65 qu’à nous, de l'ignorance ou de la connaissance de tel fait à l'ignorance ou à la connaissance de tel autre.

Cette conclusion serait dangereuse; c’est de sans doute qu’on était parti pour reporter jusqu'après l'ouverture de l’école d'Alexandrie les livres hippocratiques se trouvait le raot vds, muscle , attendu, disait-on , que la connaissance

des muscles en général, et de certains muscles particuliers, tels que ceux du rachis , les masséters, les crotaphites, n'est pas compatible avec l'ignorance d’autres parties de l’anato- amie. J'ai combattu cette opinion t. 1,p. 230-233 ; aux faits que je citai alors, mes lectures ont ajouté un nouveau fait que je vais mettre sous les yeux du lecteur. On sait que le livre des Sentences cnidiennes est antérieur à Hippo- crate, et qu'il y en avait même eu deux éditions au moment ce dernier écrivait son traité Du régime dans les maladies aiguës (1.2, p. 225 et 227), Or, un fragment du livre des Sentences cnidiennes qui nous a été conservé par Rufus, con- tient la mention d’un muscle spécial, du psoas , auquel on . avait donné le nom singulier de renard. Voici le passage de Rufus : « Les muscles, au-devant des lombes, sont les psoas, qui, seuls parmi les muscles rachidiens, sont, dans les lom- . bes, placés latéralement. D’autres les nomment mères des reins ; d’autres les nomment renards. C’est ce qui était écrit _ dans les Sentences cnidiennes : S'il y a néphrite , voici les signes : le malade rend une urine épaisse, purulente, et des douleurs se font sentir dans les lombes, dans les flancs, dans les aines, au pubis et dans les renards..... Clitarque dit, à tort, qu’on donne le nom de psoas , de mères des reins , de .renards aux muscles postérieurs du rachis ".» On lit dans

roi δὲ μύες οἱ ἔνδοθεν τῆς ὀσφύος, ψόαι, οἵπερ καὶ μόνοι τῆς ἄλλης ῥά- χεως τῇ ὀσφύϊ παραπεφύχασιν" ἄλλοι δὲ νευρομήτορας (1, νεφρομήτρας), ἄλλοι δὲ ἀλώπεχας. Τοῦτο ἄρα ἦν χαὶ τὸ ἐν ταῖς Κνιδίαις γνώμαις γεγραμ.-- “μένον᾽ ἐὰν δὲ γεφρῖτις ἔχῃ, σημεῖα τάδε ἐὰν οὐρῇ παχὺ, πυῶδες, χαὶ ὀδύναι ἔχουσιν ὥστε (1. ἔς τε) τὴν ἀφφὺνγ καὶ τοὺς χενεῶνας, καὶ τοὺς βου-- ᾿ βῶνας, καὶ τὸ ἐπείσιον, τότε δὲ καὶ ἐς τὰς ἀλώπεχας..... Κλείταρχος δὲ τοὺς

mo χατὰ τῆς ῥάχεως μύας, ψόας καὶ νευρομήτορας (. γερο μήτρας) χαὶ TOME 1V, 5

66 DES ARTICULATIONS.

Athénée, IX , 59 : « Cléarque, dans le second livre Sur Les squelettes, s'exprime ainsi : chairs musculaires des deux cô- tés, auxquelles les uns donnent le nom de psoäs, les äütres celui de renards , d’autres celui de mères dés reins". » Le. Clitarque critiqué par Rufus, et le Cléarque cité par Athénée doivent être un seul et même auteur. Quoi qu'ilen soit, les. psoas, sous un nom bizarre , mais spécial , se trouvent men- tionnés dans un livre plus ancien qu'Hippocrate. :

XXIV. Le traitement des luxations du genou suivant Hip- pocrate présente des difficultés ; elles ont été examinées par M. Malgaigne , qui étudié la chirurgie hippocratique avec! tant de soin et que j'aime à avoir pour guide dans dés dis- cussions de ce genre. « Hippocrate, dit ce savant chirurgien, traite, dans le livre Des fractures, des luxations du genou. et de leur cure; et, bien que mentionnant la luxation en arrière, il ne parle que du procédé de réduction des del

cause de ce em et il pense qu ’Hippocrate ne ἪΝ rién de la réduction des luxations en arrière, parce que le procédé ne diffère point. Mais on trouve dans le livre des Articles qui n’est, selon moi, que la dernière partie d’un grand traité auquel se rattachent 165 livres De oficina medici ét De frac turis, un article beaucoup plus complèt sur les luxations du genou, Hippocrate recommande bien 1és éxténsions mo- dérées comme méthode générale, mais il indique ὁπ même temps la flexion subite et ce que les traducteurs latir ns ont rendu par la calcitration…. Nous avons un petit livre attribué à Hippocrate, le Mochlique, qui n’est que l'abrég du grand traité Des fractures et Des luxations; Κ᾽ αἱ reécou à cet abrégé, j'ai trouvé en effet tout.entier le chapi

ἀλώπεκαάς pnor καλεῖσθαι, οὐκ ὀρθῶς (Rufus, De part. corp. “hum., p. 50, Paris, 1554). 1] est évident qu’il faut entendre ici ἔνδοθεν et ἔξω comme, chez Hippocrate, dans le sens de antérieur et postérieur. | " Κλέαρχος δ᾽ ἐν δεύνέρῳ τίερὶ σχελετῶν οὕτως ϑάρκεξ μυωταὶ καθ᾽ ἑχάτερον μέρος, ἃς οἵ μὲν Vous, οἱ δὲ ἀλώπεκας, οἱ δὲ νεῷρομήτρας καλοῦσι. f

ARGUMENT. ᾿ 67

du livre des Articles ; bien plus, avec plus d’étendue. et de clarté... Le chapitre du Mochlique est surtout plus com- plet et plus clair que l’autre ,.en ce qu’il établit nettement -que la flexion.et la calcitration sont. spécialement applicables aux luxations en arrière. Mais en quoi consistaient ces, pro- cédés ? La flexion brusque n’a pas besoin ε ’être expliquée ; on la pratiquait encore après avoir préalablement placé dans le pli du jarret une bande roulée. La calcitration était sim- plement.un procédé, pour favoriser cette flexion. Dujardin dit que le chirurgien Vaissait tomber .tout 16. poids du corps sur. la plante du pied; ee qui'est le procédé le plus absurde qu’on pât imaginer. Le traducteur latin, dans.le Mochlique, a donné comme;synonyme de calcitratio, calcium impulsio , l’impulsion des talons. Le talon se plaçait dans le jarret comme dans l’aisselle, en vue de fournir un point, d’appui sur lequel on faisait basculer les os. pour obtenir la flexion ; complète (Lettre à M. Velpeau sur les luxations fémoro- tibiales, dans les pénible de médecine, 1837, 2: série, t. 14, p:160). » | Hippocrate indique , pour: Ja Juxation,, en arrière, trois procédés : ξυγκάμπτειν, flectere ἐχλαχτίσαι, calcitrare ; 3°. ἐς ὄχλασιν ἀφιέναι τὸ cüwx, corpus in sunas et lalos demit- tere. La flexion, comme dit M. Malgaigne, n’a pas besoin d'explication. Quant, à Ja calciütration , Foes l'explique ainsi dans, ses notes : Excalcitratio, per calces elapsi ossis impulsio, aut ea quæ fit repente calcibus.in sublime jactatis et per subitum flexum articuli repositio. Le sens que M. Mal- .gaigne attribue à calcitratio, est fort ARBÉRIEUX » et j'y accé- _ derais complétement si le verbe grec s’y prêtait sans peine. Mais ἐχλαχτίζειν veut dire proprement donner un coup de pied en arrière, une ruade , ;et,non pas appuyer le pied, comune le youdrait le sens adopté par M. Malgaigne. En raison de cette difficulté, j'ai songé. à, l'interprétation sui- vante : ἐχλάχτισμα ἐχλαχτισμὸς désignait en grec une sorte de danse où, l’on jetait fortement les pieds en arrière et en

63 DES ARTICULATIONS.

haut. Cela établi, voici comment je conçois le procédé de l’eclactisme : le patient était placé debout sur la jambe saïne, et des aides le maïntenaient dans cette position; la jambe luxée était en l’air ; le médecin la saisissait par le pied et la | fléchissait brusquement en la portant vers les fesses. Ce pro- cédé, dans l'hypothèse que je propose , ne différerait de la : flexion simple que parce qu'il se pratiquerait le malade étant debout. Reste l’éxacis, corpus in suras et talos demittere, faire . asseoir le blessé sur les mollets et les talons. M. Malgaigne ne « dit rien de ce procédé , auquel se rapportent les paroles de Dujardin citées plus haut. Cette flexion se faisait ainsi, à ce qu’il me semble : le blessé était placé sur les deux genoux ; puis, après avoir mis préalablement un globe dans jarret, Ἷ on produisait la flexion en faisant asseoir de force le blessé sur ses mollets et ses talons. La luxatiou du genou en arrière, selon Hippocrate, ést la luxation dans laquelle le fémur passe dans le jarret, c’est-à- dire la luxation en avant de Boyer et d’autres auteurs. Jai examiné cette question, p. 38. 1 ΧΧΎ. Dans le traité Des fractures, t. 3, Ῥ. 253, 11, Hip- pocrate parle de la diastase des os qui survient quand dans: une chute d’un lieu élevé on se heurte fortement l'os du. talon. J'ai interprété la lésion dont il s’agit ici, par : lura- tion du calcanéum , mais sans donner aucune explication. Comme il se trouve, dans le traité Des articulations, un pas- sage venant du Mochlique , lequel passage est un extrait du. $ 11 du livre Des fractures, je saisis l’occasion de revenir sur ce sujet. Fr M. Rognetta (Mémoire sur les maladies du PUR Archives" générales de médecine , 1834, ge série, t. 4, p. 40 et suiv.) ᾿ distingue deux espèces de luxations du calcanéum : « 19 La“ première espèce , dit cet auteur, consiste dans la déviation » permanente de la tubérosité antérieure de cet os, des PPT correspondantes du cuboïde et du scaphoïde, sans que l’astra=

ARGUMENT. 69

gale ait cessé d’être en rapport normal avec le calcanéum. Pour que cette luxation arrive, il faut nécessairement que la tête de l’astragale ait quitté la cavité du scaphoïde. « Espèce de luxation du calcanéum. Lorsque le calca- néum, tout en perdant ses rapports normaux avec Le cuboïde _et le scaphoïde , cesse d’être en harmonie articulaire avec la face inférieure de l’astragale , c’est une véritable luxation du calcanéum. 11 y a dans cette espèce de luxation un dou- ble déplacement articulaire à la fois, savoir : déviation de la tubérosité calcanéenne antérieure du cuboiïde et du sca- phoïde, et perte de rapports articulaires entre la face calca- néenne supérieure et la face astragalienne inférieure... Soit que la tubérosité antérieure du calcanéum ait été déplacée en dedans, soit qu’elle l’ait été en dehors , deux ordres de symptômes annoncent la luxation , savoir : la proéminence de la tubérosité antérieure du calcanéum au côté interne ou externe du pied, et la disparition partielie de la tubérosité postérieure de ce même os avec déviation du tendon d'Achille.» M. Rognetta rapporte deux faits de la seconde espèce de luxation du calcanéum. Le premier lui appartient : « Un homme âgé de 36 ans, ouvrier, est entré à l’Hôtel-Dieu , salle Saint-Martin, pour être traité d’une luxation en dehors de la tubérosité antérieure du calcanéum au pied gauche. C’est en tombant sur les pieds d’une très-grande hauteur, dans une carrière , que cela lui est arrivé. On voit manifes- tement la tubérosité antérieure du calcanéum, sortieen avant, faire saillie au-dessous et au devant de la malléole externe. L'espace malléolo-plantaire de ce côté externe est beaucoup plus court que celui de l’autre pied, ce qui indique que la tubérosité antérieure est en même temps relevée en haut et en dehors. En effet le talon de ce pied est presque disparu ; il est dévié en dedans et en bas. L'espace tarsien-dorsal supé- rieur qui correspond au coude-pied est beaucoup plus large que celui de l’autre pied. Le pied entier semble déformé et agrandi à cause de cette déviation. »

70 DES ARTICULATIONS.

L'autre fait est emprunté à Astley Cooper : « Un individu ayant été enterré sous un tas de pierres qui tombèrent sur son corps, éproûva un désordre tél à un pied qu’il fallut lui couper la jambe. L'autre pied présentait une lüxätion du calcanéum en dedans. Voïci quels étaient les phénomènes qui accompagnaient la luxation : La protubérance postérieure du calcanéuin aVait présqué éntièreméent disparu de sa place naturelle ; elle se trouvait déjétéé en dehiors'et faisait saillie au-dessous à malléolé extérne. Iminédiatémieht au-des= soùs cette tumeür On remarquäit üne dépression asséz prôfoncée. À la partie interne du pied ét au-dessous: Ἰὰ malléole interne, on voyait uné saïllie formée par la tubé- rôsité antérieure du calcanéum. Le’calcanéum avait par éoni- séquent quitté la ficé inférieure l’astragale’êt s'était mis” travers d’une malléole l’autre. L’astragale avait aussi de: son côté quitté la cavité scaphoïdé: la réduction de cette luxätion ne fut pas difficile. On pratiqua de la manière suivante : la jambe fut pliée sur la cuisse, et celle-ci sur le bassin à angle droit; ensuité én prenant d’une main méta- tarse, l’autre talon déplacé, δὴ tira doucement dans direction de la jambe. Péndant cétte extension, ἴδ chirüt- gien, M. Cline, appliqua son genou contre l’os déplacé , et toutes les parties rentrèrent à leur place naturelle; le pied revint à son état normal { A treatisé on dislocations , etc, ἐν Londres, 1829, Ρ. 364). » ÉD

M. Malgaigne a pensé que le passage dont il s’agit ici, et qui présente plusieurs difficultés, était peut-être susceptible d’une explication différente; cette explication repose sur quelques faits qu’il a eu tout récemment l’occasion d’obser- ver et dont il a bien voulu me faire part. Le hasard lui a mis sous les yeux, dans un court intervalle de temps, des cas de chute , d’un lieu élevé, sur les talons, et il reconnu la frac: ture du calcanéum. Faisant application de ces cas à l’inter- prétation du passage d’Hippocrate, il admis qu’il s'y agis- sait d’une fracture semblable. La chuté, d’un lieu élevé, sur

ARGUMENT. 74

le talon y est mentionnée expressément comme cause de la lésion ; la diastase des os (διίσταται τὰ ὀστέα du livre Des frac- tures, διαστῆναι τὰ ὀστέα de celui Des articulations) lui paraît exprimer l'élargissement que subit le pied à la suite de la fracture du calcanéum. Cette explication mérite d’être prise en considération dans l’examen du chapitre d’'Hippocrate.

Hippocrate remarque que, dans la lésion du calcanéum qu’il décrit, il survient un sphacèle de l’os quand on com- prime les parties avec.un bandage mal appliqué. Il s’établit un sphacèle semblable quand dans les fractures ou les plaies de la jambe la position du talon n’est pas surveillée.

XXVE Hippocrate, 33, en décrivant un appareil propre à maintenir la mâchoire fracturée ; dit qu’on colle des ban- delettes de cuir avec de la colle. Mais suivant le ms. 2142 on peut lire-avec de la gomme, laquelle est plus douce que. la colle. 11 semble que la gomme n’est pas assez collante pour l'usage auquel Hippocrate la destine. Cependant on peut penser que dans l’antiquité une gomme ou une prépa- ration, gommeuse s’employait comme la colle. En effet, on lit dans Hérodote que lesembaumeurs enduisent le corps avec de la gomme, dont les Égyptiens se servent généralement au lieu de colle (ὑποχρίοντες τῷ χόμμι, τῷ δὴ ἀντὶ χόλλης ταπολλὰ χρέωνται Αἰγύπτιοι, 2, 86). |

Hippocrate emploie souvent le mot ὕπερον pour désigner les bâtons auxquels il attache en certains cas les bouts des liens afin de pratiquer l'extension et la contre-extension ; ὕπερον signifie pilon de mortier ; or, le pilon, tel que nous nous le représentons ; est trop court pour servir à Vusage auquel Hippocrate destine les ὕπερα. En conséquence, dans l'incertitude sur ce que ce pilon était réellement , on aurait pu,songer à laisser dans la fraduction le mot grec, kyperon, en indiquant l’obscurité qui restait sur la signification précise du pilon d’Hippocrate; mais cette dificulté a été levée par un vers d'Hésiode qui m'est tombé sous les yeux. On lit dans les OEuvres et jours, v. 421 :

72 DES ARTICULATIONS. ὅλμον μὲν τριπόδην τάμνειν, ὕπερον δὲ τρίπηχὺν,

Tailler un mortier à trois pieds, et un pilon de.trois coudées : « Trois coudées font 1", 386; or, des pilons d’une pareille : longueur satisfont aux conditions du pilon reset s lequel , comme on voit, est celui d’'Hésiode, |

XX VIT. Rappelons ici quelques allusions du troités Des | articulations au traité Des fractures, allasions qui prouvent | la connexion de l’un et de l’autre. Dans letraité Des articu- lations, $ 67, Hippocrate recommande, pour la réduction de la luxation des phalanges avec issue à travers les parties molles , d'employer le levier comme φϑία ἐξέ dit précédem- ment pour les fractures des os compliquées de l'issue des frag- ments. Ges paroles se réfèrent évidemment au 6 31 du traité Des fractures, 1.3, p. 528, et on peut conjecturerdelàque; dans le livre unique que formèrent le traité Des fractures et celui Des articulations, le premier est le commencement-et le second la fin. On tire une même conclusion du passage | suivant, 672: «Il a déjà été dit précédemment qu'il im- | porte au médecin pratiquant dans une ville populeuse de posséder une machine ainsi disposée, etc. » Or, on lit dans le traité Des fractures : « Le meilleur pour homme qui exerce dans une grande ville, c’est d’avoir un instrument « fait exprès qui présentéra toutes les forces nécessaires l’ex- tension et à la réduction dés os tant fracturés que luxés (t. 3, | p. 467).v Dans le traité Des fractures, t.3, p.541; l'auteur | dit en parlant des fractures du bras ou du fémur compliquées « de l'issue des fragments : « Ce sont des cas dont il faut surtout éviter de 56 charger (διαφυγεῖν), pourvu qu’on le puisse « honorablement. » Dans le traité Des ‘articulations, 5. 69,“ l’auteur, en parlant des gangrènes causées par la compres-n sion, dit: « Il faut sans hésitation en accepter le traitement (προσδέχεσθαι) ; elles sont plus effrayantes à voir qu’à traiter! » Atapuyeiv et προσδέχεσθαι, fuir, s’il est possible, les cas qui paraissent sans bonne issue, et accepter sans hésitation les’

ΛΑΟΌΜΕΝΤ, 73

cas qui paraissent plus graves qu’ils ne le sont, ces deux idées, ces deux règles de conduite sont évidemment connexes et appartiennent au système de prudence d’Hippocrate, qui s’efforçait toujours de mettre sa responsabilité à couvert, et

qui, ainsi que le remarque avec justesse Galien , inculque, autant qu’il est en lui, le même esprit de précaution aux

médecins. :

+ .

Je ne terminerai pas ce paragraphe sans signaler une con- formité frappante de doctrine entre le traité Des articulations

et celui Du régime dans les maladies aiguës. À la fin du livre des Articulations, $ 87, on lit : « Diminuer les aliments, car

il ya repos. » Δίαιτα μείων, ἐλινύουσιν. C’est le même esprit qui, dans le traité Du régime des maladies aiguës a dicté ces paroles : « Il: faut, quand on fait succéder subitement le repos et l’indolence àune grande activité corporelle, donner

_ du repos au ventre, c’est-à-dire diminuer la quantité des . aliments (t: 2, p. 928). »: Des deux côtés, même doctrine, à

savoir que le repos du corps exige diminution dans la quan-

tité des aliments ὅπ l’on prenait lorsqu'on se livrait au mouvement. 10, Sp HO AGÀ 8! :

XX VIII. Si, tournant les feuillets à fur et mesure, on lit successivement les titres que j'ai mis au-devant de cha- que chapitre, ou si l’on parcourt le résumé qui est en tête de cet {rgument, on se trouvera aussitôt porté à soupçonner que l’ordre actuel des matières n’ést pas l’ordre primordial ; en effet, il est douteux que, dans la composition telle qu’elle

avait été conçue par l’auteur, la description des luxations de

la cuisse ait été disjointe du traitement de ces luxations , et séparée par des objets aussi disparates-que le pied-bot, les luxations compliquées de plaies, la section des extrémités

des membres, et la gangrène de ces mêmes extrémités. Mais

ce n’est pas la singularité la plus remarquable que présente l’état actuel de ce traité : le fait est qu’il y a eu un temps

16 texte de ce traité passait directement de la fracture de la

clavicule à la luxation de la mâchoire, n’a yant pas les luxa- |

74 DES ARTICULATIONS.

tions du coude, du poignet.et des doigts qui y figurent au- jourd’hui. À tort ou à raison, un éditeur ou un, possesseur de ce traité a cru qu’il y avait une lacune, et il l’a remplie, avec quoi? avec un morceau pris au, WMochlique. Geci n’est pas contestable : le Mochlique est un extrait des livres Des fractures et Des articulations ; or, qu’est ce morceau em- prunté au Mochlique? un extrait du chapitre du traité Des fractures relaüf. aux luxations.du coude, un extrait du cha- pitre relatif. aux luxations du poignet, chapitre.qui a péri, enfin un extrait du chapitre des luxations.des doigts, cha- pitre qui figure dans le traité même Des articulations, $ 80. IE faut encore remarquer que la fin du traité. Des articula- tions, 55. 82, 88, 84, 85, 86 et. 87, est prise. dans le HMo- chlique,, sauf une phrase, importante sur laquelle M. Mal- gaigne a appelé l'attention, p. 67 ; et encore cette omission est due sans doute à.une erreur de copiste. Je dis toujours que ces chapitres semblables dans les deux livres ont.passé du Mochlique dans le livre Des articulations ; cela est évi- dent: ces chapitres sont conformes au reste du Mochliques qui est un abrégé; et ils forment une disparate. complète avec le style du.livre Des articulations ; donc ils ont été in- troduits du premier dans le second.

Ainsi, à une époque inconnue et quand le traité Des frac- | tures et celui Des articulations existaient dans leur intégrité, un extrait en a été fait, et il nous.est parvenu sous le nom de Mochlique, À une époque également inconnue, mais pos- térieure, et lorsque dans les traités originaux le chapitre relatif à la luxation du poignet avait péri, on intercalé dans le traité Des articulations um morceau emprunté au Mochlique, afin de combler la lacune qui semble exister dans le premier de ces livres, mais qui n’est pas réelle. Car, des trois luxations ainsi intercalées, celle du coude est dans le traité Des fractures , celle des doigts est ailleurs dans le traité Des articulations, 80 ; et celle du poignet, qui a péri, il est vrai, figurait probablement danse traité Des fractures ;

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ARGUMENT. 75

du moins c’est qu’il en est fait mention. Je remarquerai ici, comme je l’ai déjà remarqué plusieurs fois, que ces re- maniements, même les plus récents, sont néanmoins anté- rieurs au commencement des travaux critiques de l’école d'Alexandrie , et qu’ils appartiennent à cette époque si obscure de la collection hippocratique qui sépare Hippocrate lui-même du temps d’Erasistrate et d’Hérophile.

On voit qu’en lisant le traité Des articulations il est une part à faire aux injures du temps; et, cette part faite, on reste pénétré d’admiration pour l'auteur qui l’a composé. On peut le dire sans aucune crainte : c’est avec le livre Des

fractures legrand monument chirurgical de l'antiquité; et” |

c’est aussi un modèle pour tous les temps. Connaissance pro- fonde des faits, appréciation judicieuse de la valeur des pro- cédés, critique saine.et vigoureuse, sagesse qui craint autant latimidité que la témérité , style d’une élégance sévère qui est la vraie beauté du langäge scientifique; telles sont les qualités supérieures qui font des traités Des fractures et Des articulations une des plus précieuses productions de la science et de la littérature grecques. |

Cod. Sev. 2247

BIBLIOGRAPHIE.

MANUSCRITS. Codex Med. = B 2146 = C

2955 =

2144 = F

2141 = G

2142 =

2140 = I

2148 =

; 2145 = K = L = M

76 DES ARTICULATIONS.

2248 N 1868: O 715 = U 80

Cod: Février Q/ os

Cat RPC ENT ETSE :

: J'ai donné, t. 4, p. 527, une notice incomplète de ce manuscrit, parce que les feuillets y sont intervertis. Après : περὲ ἄρθρων, Î. 575, verso, | ajoutez : νόμος, (. 377. - περὶ τέχνης, Ê. 577. - περὲ ἀρχαίας ἰητρικῆς, f. 579, verso. Dans mon édition du Περὶ ἀρχαίης ἰητρικῆς je n’ai pas men- tionné ce texte, qui m'avait échappé. -- f. 382, reprise du Περὶ ἄρθρων, qui avait été interrompu. -- f, 591, autre reprise du Πέρὲ ἄρθρων. = f, 597, reprise du Περὶ ἀρχαίης ἰητρικῆς, définitivement interrompu près de-sa fin.

* A la notice sur ce manuscrit, inséré et. 3, p. 274, ajoutez qu'il con- tient le Commentaire de Galien sur le traité Des fractures et son à Commentaire sur celui Des articulations.

Ce manuscrit appartient à la bibliothèque royale de Munich. M. sb teur Thomas a collationné pour moi les traités Des articulations, du Mo- chlique et Des plaies de téte. Je le prie de recevoir ici l'expression de ma reconnaissance pour avoir bien voulu se charger de cette tâche pénible et s’en être acquitté avec une attention scrupuleuse et une exactitude par

faite. Voici la description et la table de ce manuscrit , pr m'a envoyées M. Thomas. |

Codex LXXI.

Chartaceus titulo et initiali prima miniata, literis minutis et nitidis , | manu diversa, in folio, cum variantibus et notis marginalibus, cum la- cunulis, constans foliis 106, possessus quondam ab Adolpho Aron Afan medico, cujus imago et arma in fine æri incisa habentur ; scriptus anno 4554 ; probe conservatus et inscriptus.

Kara στοιχεῖον ἱπποκράτους λεξικόν. fol. 9.

ἱπποκράτους γένος καὶ βίος κατὰ σωρανόν, fol, 411.

ἱπποχράτους ὅρκος. - τοῦ αὐτοῦ νόμος. - περὶ τέχνης, - περὲ ὑπάρξεως, ἰητρικῆς. περὶ ἀρχαίας ἰητρικῆς, -- τοῦ αὐτοῦ παραγγελίαι. -- περὶ εὐσχη-. μοσύνης. = περὶ φύσεως ἀνθρώπου. - περὲ πυρετῶν. περὶ διαίτης. -- περὶ ἐμέτων. = περὶ γυναιχῶν. -- περὶ γονῆς, περὶ φύσεως παιδίου, = περ ἄρθρων. - περὶ χυμῶν. - περὶ τροφῆς. - περὶ ἑλκῶν. - περὶ ἱερῆς νόσου. = τοῦ αὐτοῦ γνήσιον νούσων περὶ su, βιό. à. - περὶ παθῶν. -- περὶ διαίτης.-- περὶ ἐνυπνίων, - περὶ ὄψιος, - περὶ χρισίμιων, = ἀφορισμοί, = προγνωστικόν, Υ

#

ARGUMENT. 77

ÉDITIONS, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES.

Chirurgia e græeo in latinum conversa, Vido Vidio inter- prete, Parisiis, 1544, in-fol.

+

_ Editio libri De articulis prodiit, Lugd. Batav., vertente _ Anut. Foesio, 1698, in-4°.

_— περὶ ἰητροῦ, περὶ διαίτης ὀξέων." περὶ φυσῶν. -- μοχλικόν. -- περὶ ὀστέων φύσεως. -- τὰ περὶ ἀγμῶν. -- χατιητρεῖον (sic). -- περὶ ἐγκατατομιῆς ἐμορύου. - περὶ γυναικῶν βιό, B. -- περὶ ἀφόρων. -- περὶ ἐπικυήσεως. -- περὶ ἑπταμήνου. περὶ ὀχταμήνου. περὶ παρθενίων. περὶ γυναιχείης φύσεως, -- περὶ ᾿ἐγκατατομῆς παιδίου, -- προῤῥητικοὶ λόγοι β. - περὶ συρίγγων. -- περὶ αἷ- μοῤῥοίδων, -- χωακαὶ προγνώσεις, -- ἐπιδυημίων ζ βιό. -- πρεσδευτιχός, -- περὶ ἀνατομῆς. -- περὶ ἀέρων, ὑδάτων, τόπων. -- περὶ καρδίης. -- περὶ σαρχῶν. -- μέρος τι περὶ τῆς μανίης ἐν τῷ περὶ ἱερῆς νόσου. - περὶ ἀδένων οὐλομιελίης.-- “περὶ τόπων τῶν χατὰ ἄνθρωπον. -- πεοὶ κρίσεων. - περὶ ὀδοντοφυίας, - περὶ τῶν ἐν χεφαλῇ τρωμάτων. ᾿

ΠΕΡῚ ἌΡΘΡΩΝ

1. Ὥμου ᾿δὲ ἀρθῥὸν ἕνα τρόπον. οἶδα " ὀλισθάνον; τὸν ἐς τὴν μα- σχάλην" ἄνω δὲ οὐδέποτε εἶδον, οὐδὲ ἐς τὸ ἔξω" 2168) à ὑέντοι διισχυριείω 5 ἔγωγε, εἰ ὀρθόν ἂν, À οὗ, καίπερ ἔχων περὶ αὖ- τοῦ 7 τι λέγω. Ἀτὰρ οὐδὲ ἐς τὸ ἔμπροσθεν οὐδέπω "ὄπωπα," τι ἔδοξέ μον ὠλισθηκέναι. k οἵόι μέντοι 9 Ἰητροῖσι δοκέει χάρτα ἐς τοῦμ-- προσθεν diode, xd. μάλιστα ἐξαπατέονται ἐν τουτέοισιν ,ὧν ἂν φθίσις χαταλάδῃ τὰς σάρχας τὰς περὶ τὸ ἄρθρον πεικρὴ τὰς. βραχίονα: | φαίνεται γὰρ ἐν τοῖσι τοιουτέοισι παντάπασιν À χεφαλὴ. τοῦ βῥάχέ ος ἐξέχουσα “ἐς τοὔμπροσθεν. Καὶ ἔγωγέ note τὸ τοιοῦτον οὗ ᾿φὰ '

ἐχπεπτωχέναι, ἤχουσα φλαύρως ὑπό τε τῶν "" ἰητρῶν, ὑπό τε. τί δημοτέων,, διὰ τοῦτο τὸ πρῆγμα" ἐδόκεον γὰρ «αὐτοῖσιν τἠγνοήκέ μοῦνος. οἵ δὲ ἄλλοι "" ἐγνωχέναι, καὶ οὖκ ἠδυνάμην αὐτοὺς " ἀνα

1 ἱπποκράτους περὶ ἄρθρων ἐμιδολῆς, περὶ ὥμου MN. -- ἱπποκράτους répl, ἄρθρων" περὶ pou - γνήσιον αὐτοῦ τοῦτο εἶναι φησὶν Γαληνὸς E. ΄- ἵππο- κράτους τὸ (τὸ om. H) ἄρθρων - αὐτίκα περὶ ὥμου - γνήσιον αὐτοῦ τοῦτο εἶναι φησὶν Γαληνὸς FGIJOU, - In inscriptione post τὸ περὶ ἄρθρων ha- betur ἐμθολῆς, et mox sequitur χαὶ περὶ ὥμου, vel καὶ αὐτίκα περὶ ὦμο Β. " ὀλισθάνον CEFGHIJBMNOU, Ald., Merc. - ὀλισθαῖνον vulg. -- ἡ. -- οὐδέποτ᾽ M. - οὔπω B (IN, cum οὐδέποτ᾽). -- ἴδον MN. -- ἴδων B. 3 οὐδ᾽ K. - ἐς τὸ repetit M. - τὰ C.— Post μι. addit γε C. -- διισχυρείω ΒΝΝ. -- διισχυριεύω (E, cum διισχυριείω al. manu) (FG, cum gl. διισχυ- pitouar βεθαιῶ) HIJKOU. -- διισχυρεύω C. -- διισχυρισείω codd, regii ap. Foes in notis. - Galien dit que ce verbe signifie ἰσχυ τιχῶς ἔχω, et. qu'ilest formé comme le verbe ὀψείω, employé par Hon ὀπτικῶς ἔχω. 5 ἔγωγε BMN. - γε vulg. - ὀλισθάνοι an vulg. αὐτοῦ se rapporte-t-il seulement à la luxation en dehors, à la luxation en dehors et à la luxation en haut à la fois? Cela ava occupé les commentateurs anciens. Quelques-uns avaient pensé que, d’après un mode antique de s’exprimer, il s'agissait des deux luxations, comme si Hippocrate avait mis : xai τοι ἔχων περὲ τούτου τοῦ πράγματος τι λέγω. D’autres prétendaient qu’il fallait reconnaître dans cette phrase une faute commise par le premier éditeur du livre, faute que depuis lors personne n'avait osé corriger. « Cependant, dit Galien, 78 trouvé dans un exem- plaire la phrase ainsi écrite : Καίτοι ἔχων περὶ αὐτῶν ὅ. τι λέγω ; mais”

DES ARTICULATIONS.

1. (Des luxations de l’humérus). À l'épaule je ne connais

. qu’un seul mode de luxation, la luxation dans l’aisselle ; je n'ai jamais vu le bras se luxer en haut ni en dehors ; toute- fois je ne prétends pas soutenir qu'il se luxe ou ne se luxe pas, malgré ce que j'aurais à dire à cet égard. Je π΄ αἱ jamais, non plus, observé de luxation qui m’ait paru être en avant. Mais les médecins croient que la luxation en avant est fré- quente, et ils commettent des erreurs, particulièrement sur ceux qui ont éprouvé une atrophie des chairs placées autour de l’articulation et de l'humérus ; en effet, sur ces person- nes, la tête de l’humérus est tout à fait proéminente en avant. Et il m'est arrivé, ayant nié qu'il y eût luxation dans un cas pareil, de compromettre par ma réputation auprès des médecins et des gens du monde, à qui je sem- blais ignorer seul ce que les autres semblaient savoir ; je ne pus qu'à grand’peine leur persuader que les choses étaient dans l’état suivant : si l’on dépouillait de ses chairs le moignon de l'épaule s’étend le muscle (deltoïde), et

c’est une hardiesse de quelque copiste qui a changé la leçon que portaient tous les ‘autres exemplaires. » —7 ὅτι K. -- οὐδ᾽ MN, -- τοὔμιπρ. BMN.— 8. Ante τι addit οὐδὲ τοῦτο vulg. (lin. deletum U). - οὐδὲ +. om-BC (E, rest. al. manu) FGKMN. - τι EMN, Merc, - ὅτι vulg. 9 Ante ἰ, addit γε al. manu H.- ἰατρ. Ald,, Gal,, Chart, ὀλισθάνειν ΒΝΝ, -- ὁλι- ᾿Ισθαίνειν vulg. -- ἐξαπατέονται B (Η, al. manu) MN. -- ἐξαπατῶνται vulg. - τουτέοισι al. manu Ἡ. -- τούτοισι vulg, -- E. - χαταλάθοι E, -- τὸν om. 1B.:9 φαίνονται C. -- ἐν om. Ν, restit. -- τοιουτέοισι MN. -- τοιούτοισι vulg. —19 χαὶ ἔγωγέποτε N, mut. in ἐγὼ δέ ποτε, quod habet vulg..— τὸ om, O. - οὐ om. J.- σφᾶς EFGEUK, Gal.- σφὰς CIOU, Ald., Frob., Chart, 11 ίατρ, O, Ald;; Chart. διατοῦτο FGHIK. - πρᾶγ., Ald., Gal., Chart. 12 Ante ἐγν. addit πάντες vulg.- 7. om. BCEFGIJKMN.— Érotien, ΠΡ. 82, οἱ Galien.dans son GL., ont ἀναγνῶναι. μεταπεῖσαι ; μεταδιδάξαι. : Voyez pour’ la forme οἵ 16 sens de ce mot Hérod, Dict., p. 602, édit. . Franz.

80 DES. ARTICULATIONS

γνῶσαι ,ei μὴ 1 μόλις, ὅτι τόδ᾽ ἐστὶ τοιόνδε - εἴ τις τοῦ βραχίονος ψιλώσειε μὲν τῶν σαρχέων τὴν ἐπωμίδα, " Ψιλώσειε δὲ à μῦς ἀνατείνει, Ψιλώσειε δὲ τὸν τένοντα τὸν χατὰ τὴν μασχάλην " χαὶ τὴν χληΐδα πρὸς τὸ στῆθος 5 ἔχοντα, φαίνοιτο ἂν À χεφαλὴ τοῦ βραχίονος ἐς τοὔμπροσθεν ἐξέχουσα ἰσχυρῶς, καίπερ οὐχ © ἐχπεπτωχυῖα" ré- φυχε γὰρ ἐς τοὔμπροσθεν προπετὴς À κεφαλὴ τοῦ Boaylovoc: 1 τὸ δ᾽ ἄλλο ὀστέον τοῦ βραχίονος ἐς τὸ ἔξω χαμπύλον. Ὁμιλέει. δὲ βραχίων τῷ χοίλῳ τῆς ὠμοπλάτης πλάγιος, ὅταν παρὰ τὰς πλευρὰς , παρατεταμένος 9 ἔῃ " ὅταν μέντοι ἐς τοὔμπροσθεν A A Evu- πασα χεὶρ, τότε χεφαλὴ τοῦ βραχίονος "ὁ χατ ἴξιν τῇ τῆς ὡμοπλάτης. τῷ χοίλῳ ͵" HARAS καὶ "" οὐχ ἔτι ἐξέχειν ἐς τοὔμπροσθεν. φαίνεται. Περὶ οὗ 13 οὖν λόγος, οὐδέποτε εἶδον οὐδὲ ἐς τοὔμπροσθεν ' 14 Eure σόν’ μὴν ἱφχυρμείῳ οὐδὲ περὶ τούτου, εἰ μὴ ἐχπέσοι ἂν οὕτως, 5 οὔ, "6 Ὅταν οὖν ἐχπέση βραχίων ἐς τὴν μασχάλην, ἅτε πολλοῖ- σιν ἐχπίπτοντος, πολλοὶ ἐπίστανται ἐμόάλλειν " "7 εὐπαίδευτον, δέ ἐστι. τὸ εἰδέναι πάντας "5 τοὺς τρόπους, οἷσιν οἵ ἰητροὶ ἐμθάλλουσι, χαὶ 19 ὡς ἄν τις αὐτοῖσι τοῖσι τρόποισι τούτοίσι χάλλιστα χρῶτο. Χρέεσθαι δὲ χρὴ τῷ χρατίστῳ τῶν τρόπων, ἣν τὴν "5 ἰσχυροτάτην md à | 21 δρᾶς" xpatiotos δὲ Mars 22 QE Dre |

2, 53 Ὅσοισι μὲν οὖν πυκινὰ ἐχπίπτει 6 doc, ἱκανοὶ à ὡς ἐπὶ τὸ

‘Mix ΒΝΝ, - τόδε ΗΚ. -- " σαρχῶν CRÉGANEMNOU ‘Gal. Chart. 5 ÿ. δὲ oblit, linea trajecta H. - 7. re χαὶ Β (Q | supra lin.).- χληῖδα E.-xAntda vulg.- χλειίδα K.— 5 ἔ, obliter, ΗΝ, -ἔ, om. ΒΝΟ. - φαίνοιτ᾽ ΒΝΝ. -- τοῦ βρ. xeo. ΒΝ (N ex emend:), Chart. - εἰς E.— ἐμπ. E. -- εἰς FG.-— τόδ᾽ Frob. -- δὲ MN, -- 8 εἰς, BFG (N; mut. in ἐς). - ὁμιλεῖ α΄. τὸ χοῖλον C. - πλαγίως, Gal. in cit., t. 5, p. 528, L. 48. ὑπότε, Gal. in cit. ib. παρατετάμμ. H (I, ex emend.) U.-ragarerauévne J.- (sic) παρατεταμένη χεὶρ, Gal. incit. ib.— 9 CEJ, Chart. ὁκόταν al. manu. H. - εἰς G. - ἐχτανυθῇ EHK. - ἐχταθὴ ΒΝΝ. -ἐκτετανυθῇ C. χατὰ τὴν FGHIJK (N, cum punetis sub à τὴν) Οὔ], Merc. in marg. -- χατὰ τὴν à Ὁ, -- τοῦ κοίλου CFGHIJKOUQ!, Merc. in marg. ᾽" γίγν. C. 15 οὐκέτι EFHIJKMNO, Ald., Frob., Gal., Chart., Merc. -- εἰς EG. 13 οὖν BCFGIJMNU, -- νῦν pro οὖν vulg. - γοῦν Merc. in marg. - οὐδέποτ᾽ M, -- οὐδέπω BC (N, in marg. οὐδέ- ποτ᾽). - ἴδον ΒΝΝ. - οὐδὲ oblit. linea trajecta H.-— οὐδ᾽ ΜΝ, - οὔτε C. -- ἐς BCMN , Gal., Chart. -- εἰς vulg. ‘4 éur. cum ἐχπ. al, manu E. ἐκπεσὼν 7, - ἰσχυρείω MN. - ἰσχυριεύω CE (FG, cum gl. διαδεδαιοῦμαι) (H, supra lin. διισχυριίω) IKU, Merc. in marg. - ἰσχυρεύω Ὁ, -- éxné

DES ARTICULATIONS. 81 si l’on dépouillait le tendon qui appartient à l’aisselle, à la clavicule et à la poitrine (grand pectoral), la tête de l’'humé- rus apparaîtrait fortement saillante en avant, sans pour cela avoir été luxée; car elle est naturellement inclinée en ce sens; quant au reste de l’humérus, il est tourné en dehors.

L'humérus est appliqué latéralement contre la cavité de l'o- moplate, quand il est pendant le long des côtes ; mais, quand le bras entier est dans l'extension en avant, alors la tête de l'os est dans la direction de l’omoplate, et elle ne paraît plus faire de saillie antérieure. Pour en revenir à notre sujet, je n'ai jamais vu même la luxation antérieure ; cependant je n’en prétends pas non plus affirmer ou infirmer la réalité. Lors- que le bras se luxe dans l’aisselle, comme beaucoup éprou- vent cette luxation, beaucoup savent la réduire ; maïs à un homme instruit il appartient de connaître tous les modes de réduction que les médecins emploient, et la manière de s’en servir le mieux. On doit mettre en usage le mode le plus puissant quañd on voit la nécessité la plus forte; le plus puissant est celui dont je parlerai en dérnier lieu.

2. (Réduction par la main). Ceux qui se luxent fréquem-

L4

ment l'épaule sont généralement en état de réduire eux-

σοι BCFGHIMNOU. - ἐκπέσῃ vulg. -- éuréon (E, in marg. ἐκπέσῃ ) K.— 5 οὕτως pro οὔ EK.— "5 ὁκόταν al. manu H..+ ἐὰν 6 ὦμος πυκνὰ ἐχπίπτη in marg. HIJOU.— ‘7 ἀπαίδ, GIJKLOU. -- οὐκ ἀπαίδ᾽ Gal. in marg. + .δ᾽ ΜΝ. "8 +. ro. om. restit. al. manu E:= ὅσοισιν ΒΜΝ.--ὅσοις CEF GIKLQ'. ὅσους J, - οἵ om CFGIJ, 1% ὡσὰν C. -- ἄν τις reponitur ante τχρῶτο ΒΝ ; repetitur ante χρῶτο CEFGLJK (N, cum primo panctis notato) _ OU: - τοῖς. CEFGHIJKO. - τούτοισι oblit. linea trajecta Ἢ: -- κάλλιστα -BCEFGHIJKMNU , Frob., Gal., Merc.,' Chart. = χάλιστα O, Ald. - “μάλιστα vulg. -- ἀντιχρῶτο L.- yoécvr0 Dietz, Schol; 4, p. 2.— ἰσχυρο. FGHIJMN, Gal., Chart. ἰσχυρω. vulge— 5: Τὴ marg. ὁρῆϊς (sic) H. - - Cette variante marginale estsingulière, Serait-elle pour ὁρήης, et faudrait-il «Ja rapprochér de la leçon μυδήγ, que j'ai discutée 135, p. 244, πα. 40 ? “χραψόμενος }.--συγγεγραψόμιενος Mere. inmarg.=—#ciot MN.- ὁκόσοισι ΕΚ. = ἐὰν 6 duos πυλνὰ ἐχπίπτη in tit. Εἰ -- εἰ υὲν οὖν πυκνὰ ἐχπίπτοι Dietz, p.5. “ππυχνὰ CEFGHIJKM(N,mut, in πυχινὰ); Gal., Chart., Merc, in marg. dom, BFEGIJMN.- ἐπιτοπλ. EHGK + ἐπὶ τοπλ. J.- ἐπὶ πολὺ Dietz, p.35. TOME IV. 6

σχάλην ἐσωτέρω τοῦ ἄρθρου 5 τοῦ ἐχπεπτωκχότος ὑποτείνας τοὺς

89 DES ARTICULATIONS,

πλεῖστον αὐτοὶ σφίσιν ' αὐτοῖσιν ἐμό άλλειν εἰσίν - ἐνθέντες γὰρ τῆς ἑτέρης χειρὸς τοὺς " κονδύλους ἐς τὴν μασχάλην, ἀναγκάζουσιν ἄνω τὸ ἄρθρον, τὸν δὲ ἀγχῶνα παράγουσιν ἐπὶ τὸ στῆθος. ᾿Γὸν αὐτὸν δὲ τρόπον τοῦτον χαὶ 4 6 ἰητρὸς ἂν ἐμθάλλοι, εἰ αὐτὸς μὲν ὑπὸ τὴν pue |

δαχτύλους, ἀπαναγκάζοι ἀπὸ τίὸν πλευρέων, 5 ἐμδάλλων τὴν ἑωυτοῦ χεφαλὴν ἐς τὸ ἀκρώμιον, 7 ἀντερείσιος ἕνεχα, τοῖσι δὲ γούνασι παρὰ, τὸν ἀγχῶνα 5 ἐς τὸν βραχίονα. ἐμδάλλων, ἀντωθέοι πρὸς τὰς πλευ- pdc' ξυμφέρει δὲ χρατερὰς τὰς χεῖρας ἔχειν τὸν ἐμόάλλοντα. 9 à αὐτὸς μὲν τῇσι χερσὶ καὶ τῇ χεφαλὴ οὕτω ποιοίη, ἄλλος δέ τις τὸν. ἀγχῶνα παράγοι παρὰ τὸ στῆθος. ᾽" ᾿Εστὶ δὲ ἐμδολὴ ὥμου, χαὶ ἐς τοὐπίσω ὑπερβάλλοντα τὸν πῆχυν ἐπὶ τὴν ῥάχιν, ἔπειτα τῇ μὲν. ἑτέρη χειρὶ ἀναχλᾷν "" ἐς τὸ ἄνω τοῦ ἀγχῶνος ἐχόμενον, τῇ δὲ ἑτέρῃ, 13 παρὰ. τὸ ἄρθρον ὄπισθεν ἐρείδειν. Αὕτη À ἐμόολὴ, χαὶ πρόσθεν εἰρημένη, οὐ κατὰ φύσιν ἐοῦσαι, ‘4 ὅμως ἀμφισφάλλουσαι τὸ ἄρθρον, ἀναγκάζουσιν ἐμπίπτειν. | ΟἿ 3. 15 Οἱ δὲ τῇ πτέρνη πειρώμενοι ἐμβάλλειν. ἐγγύς τι τοῦ a φύσιν ἀναγκάζουσιν - χρὴ δὲ τὸν μὲν ἄνθρωπον χαμαὶ 6 χαταχλῖναι, ὕπτιον, τὸν δὲ ἐμδάλλοντα χαμαὶ ἵζεσθαι ἐφ᾽ "7 ὁχότερα ἂν τὸ ἄρθρον, ἐχπεπτώχῃ " ἔπειτα λαδόμενον τῇσι χερσὶ τῇσιν ἑωυτέού τῆς χειρὸς, τῆς σιναρῆς., κατατείνειν. αὐτὴν, τὴν δὲ πτέρνην ἐς τὴν μασχάλην.

1 Évréototv (sic) al. manu H. - ἑαυτοῖσι Merc. in marg. -- αὐτοῖς E - αὐτοὶ ἑαυτοῖς Dietz, p.54 —* δακτύλους Ce 3 παρὰ pro ἐν BCMN. - αἰεὶ παρὰ Dietz, p. 5: -- 6 om. ΒΝΝ. - ἰη: BCEFGH HKMNU, - ia. vulg. - ἐυμδάλοι GK.— " τοῦ BCEFGHIJKMNUQ!, Merc, in marg. -- τοῦ om. vulg. ὑποδάλλοι pro ὑποτείνας Dietz, p. 5. - ἀπαναγκάζα. EFG (H, al, manu) IJKMNOU, Ald.,Frob. , Gal., Merc., Chart, - ἀναγκάζοι vulg. - ἀπ. δὲ Dietz, p. 5. 6 ἐμδαλὼν Η. -- ἐπιθάλλων Dietz, p. 3, cum χεῖρα ἐπὶ pro χεῷ, ἐς. --- 7 ἀντ. δὲ εἶν. τοῖς γούν. Dietz, p. 5..- εἶν. ΟΚ (Ν, mut. in ἕν.) Ο, --- 8 ἐς om, Dietz, p. 5. - ἐμιδάλλων CMN. - ἐμδαλὼν vulg. - ἀντωθέοι BCE FGHIKMNOU, Chart. - dvrobén vulg. - καρτερὰς CEFGHIJKMNOU, Ald., Faobé, Gal., Mere,, Chart, - ἔχειν τὰς y. MN 9 εἰ Q!, G Li Chart. - à εἰ BCEFGIJKMNU, Mere. in marg. οὕτως EFGIJOU, jal., Chart, - ποιοῖ in marg. H.- ποιέει ΕἸΚ, -- moin G, ἕτερος, Β (MN # in marg. ), frapdyes E. - παράγοιτο Dietz, p. 5. το "" περὶ ἐμιθολῇς ὥμιου Ε. -- ἐμθολὴ ὥμου ἐς τουπίσω FGHIJKO. - δ᾽ C. - εἰς G. -- ὑπερθάλ-

DES ARTICULATIONS. 83

mêmes leur luxation : mettant les condyles des doigts de l’autre main dans l’aisselle, ils poussent en haut la tête de l'os et ramènent le coude vers la poitrine. Le médecin pra- tiquerait la réduction de la même façon, si, portant lui- même les doigts dans l’aisselle en dedans de l’os luxé, il l’é- œartait des côtes en appliquant dans le même temps sa tête contre lacromion pour résister à la traction, et si, appuyant les genoux contre le bras près du coude, il le repoussait vers les côtes ; il importe que celui qui réduit ait de la force dans les mains. Ou bien le médecin opèrera lui-même, comme il a été dit, avec les maïns et la tête, et un aide ramènera le coude vers la poitrine. On peut encore réduiré l’épaule én portant l’avant-bras du patient en arrière sur le rachis, puis d’une main on prend le coude et on l'élève en renversant, tandis que l’autre main est appuyée en arrière sur l’articu- lation. Cette réduction et la précédente ne sont pas natu- relles ; toutefois, faisant tourner la tête de l’os, elles ia for- cent à rentrer.

3. (Réduction avec le talon). Ceux qui opèrent la tee tion avec le talon, opèrent d’une façon qui se rapproche de la réduction naturelle: Le patient doit être couché sur le dos; celui qui réduit s’assied du côté est la luxation, 1] prend de ses deux mains le bras malade, il le tire, et, plaçant son talon dans l’aisselle, le droit dans l’aisselle droite, le

λοντας eum ç oblit. Ν, - ὑποδαλόντας al. manu H. - ὑπερθάλλοντα BCEF GUKMUQ', Merc. in marg. - ὑποθάλλοντα vulg.— 7? εἰς N, mut. in ἐς. δ᾽ 6, 1" ὁπ. x. τὸ ἄρθ. BMN. - ἐρείδειν BCEFGIJKMU. - ἐνεβείδειν vulg. ‘4 ὅκως Ο, -- ἀμφισφάλλουσαι MN. - ἀμφισδάλλουσαι Β. -- ἀμιφι- θάλλουσα 1. -- ἀμφιδάλλουσαι vale --- 15 ἐμξολὴ πτέρνης BHIKO. -- ἐμόολὴ διὰ πτέρνης EF. - ἐμδολὴ ὥμου διὰ πτέρνης 1. - ἐμδαλεῖν H. 16 χαταχλίναι 10, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. -- καταχλίνειν al. manû H.- χατατεῖναι Dietz, p. δ, et τόν re èu6. ‘7 ὁπ. BCFGH IJKMNOU, Ald., Gal., Chart. - ὁπότερον Ἐ, - ἐκπεπτώχοι BE (MH, al. manu) MN. - ἐχπεπτώχει CFGIJKOU, Ald., Frob., Gal. - λα- δεόμενον Gal. in cit. ap. Cocchium, Chir. vet., p. 458. ἑωυτέου in marg. M. - ἑωυτοῦ vulg. - χάτω τείνειν codd, ap. Foés. in notis. -- αὑτὴν om. Dietz, p. 6. - τῇ δὲ πτέρνη Ὁ, Dietz. - πτέρναν EFIJK.

84 DES ARTICULATIONS.

1 ἐμβάλλοντα ἀντωθέειν, " τῇ μὲν δεξιῇ ἐς τὴν δεξιὴν, τῇ ᾿ δὲ ἀριστερῇ ἐς τὴν ἀριστερήν. Δεῖ δὲ ἐς τὸ χοῖλον 4 τῆς. μασχάλης ἐνθεῖναι στρογγύλον τι ἐναρμόσσον᾽ ἐπιτηδειόταται δὲ αἱ πάνυ σμι- χραὶ σφαῖραι " καὶ σχληραὶ, οἷαι 5 ἐκ τῶν πολλῶν σχυτέων ῥάπτον- ται" ἣν γὰρ 1 μή τι τοιοῦτον ἐγχέηται, οὗ δύναται fi πτέρνη " ἐξι- κνέεσθαι πρὸς τὴν χεφαλὴν τοῦ βραχίονος ᾿ χατατεινομένης “γὰρ τῆς χειρὸς, χοιλαίνεται À μασχάλη οἵ γὰρ τένοντες οἱ ἔνθεν καὶ ἔνθεν τῆς μασχάλης, 9 ἀντισφίγγοντες, "ὁ ἐναντίοι εἰσίν. Χρὴ δέ τινα ἐπὶ es τι τοῦ χατατεινομένου καθήμενον κατέχειν "" χατὰ τὸν ὑγιέα ὦμον, ὡς μὴ πεῤιέλχηται τὸ σῶμα, τῆς χειρὸς τῆς σιναρῆς ἐπὶ θάτερα τεινομένης ἔπειτα "ἢ ἵμάντος μαλθαχοῦ πλάτος ἔχοντος ἱχανὸν, ὅταν À σφαίρη ἐντεθῇ ἐς τὴν μασχάλην, περὶ τὴν 14 σφαίρην περιδεδλημένου τοῦ :5 ἵμάντος͵, καὶ κατέχοντος, λαδό- | μενον ἀμφοτερέων τῶν ἀρχέων τοῦ 16 ἵμάντος, ἀντικατατείνειν τινὰ, ὑπὲρ κεφαλῆς τοῦ κατατεινομένου καθήμενον, τῷ ποδὶ προσθάντα πρὸς τοῦ "1 ἀκρωμίου τὸ ὀστέον. δὲ σφαίρη ὡς ἐσωτάτω χαὶ ὡς μάλιστα πρὸς τῶν πλευρέων χείσθω, καὶ μὴ "5 ἐπὶ τῇ ΡΝ τοῦ βραχίονος.

4. 19 Ἔστι δὲ καὶ ἄλλη ἐμθολὴ, * À ΡΥ ΗΝ ΓΝ er ὀρθόν" μείζω μέντοι εἶναι χρὴ τὸν κατωμίζοντα, διαλαδόντα δὲ τὴν χεῖρα, ὑποθεῖναι τὸν ὦμον τὸν ἑωυτοῦ 2? ὑπὸ ἫΝ ῥααχάλην ὀξύν" χἄ-

ἑν + BYE

; ἐμδαλόντα K. - ἐμδάλοντα (sic) H. -- ἐμιδαλλόντα. (sic) Ë. - ἀντωθεῖν EHK. —? τὴν μὲν δεξιὴν εἰς τὴν δεξιὴν, τὴν δὲ ἀριστερὴν εἰς, τὴν ἀριστερὴν Gal. in cit. ib. 3 δ᾽ C. - εἰς FGU.

4 τῆς om. U. - pin Ke E.- ὀαρμοσσνν Gal. in cit. ib À. - ᾿δναρμόττο, vulg. - ἐναρμότατον EFGJKQ/. - ἐναρμότερον Ald. - dvapnéonr Dietz, Ρ- 6. - ἐπιτηδεόταται cum οἱ supra at F. - ἐπιτηδειότατοι G. - ἐπιτηδειό-. τατον C, Gal..in cit. ib. -- ai om. Gal. in cit. ib. - πάν αἱ Dietz, p. Be)

5 καὶ om. Gal. in cit, ib. - ai pro χαὶ Dietz, et οἷον. 6 ἐχ τῶν. πολλῶν σχυτέων Gal. in cit. ib., Dietz. -- ἐκ πολλῶν σχοτέων (sic) C. - _ πολλαὶ ἐκ τῶν σχυτέων vulg. - Cocchi dit en note’: Emendanda hinc (ex Gal.) vulgata scriptura in Hippocratis libris, quæ sententiam minus esse planam facil. Schneider, dans son Dictionnaire au mot πάλλα, avoir cité ce passage d’ Hippocrate et la variante qui se trouve, dans Coc- chi, dit que la vraie leçon lui paraît être πάλλοι ἐκ τ. 0x. Cette .vonjeez ture est ingénieuse ; cependant, Hesychius expliquant πάλλα par σφαῖρα ἐχ

DES ARTICULATIONS. 88

gauche dans la gauche, il pousse en sens contraire, Il faut mettre dans le creux de laisselle quelque chose de rond qui s’y adapte; ce qui remplit le mieux l'intention, c'est une balle très-petite et dure, comme les balles cousues avec plu- sieurs quartiers de cuir. Sans cette précaution le talon ne peut pas arriver jusqu’à la tête de l’humérus; car, par l’ex- tension du bras, l’aisselle se creuse, et les tendons qui la bordent de part et d'autre font obstacle par leur contraction, Un aide assis de l’autre côté du patient maintiendra l’épaule saine, afin que la traction exercée sur le bras malade ne fasse pas exécuter au corps un mouvement de rotation. Puis, un lien souple et suffisamment large sera passé autour de la balle mise dans l’aisselle, et la maintiendra ; un autre aide, saisissant les deux bouts de ce lien, exercera une contre-ex- tension, assis au-delà de la tête du patient, etappuyant un. pied sur lacromion.. La balle sera placée aussi avant dans Vaisselle, aussi près des côtes que possible, et non sur la tête de l’humérus.

4. (Réduction par l'épaule). 1) est aussi une autre réduc- tion qu'on pratique debout à l’aide de l’épaule; mais il faut que celui qui l'emploie soit plus grand que le patient : il prendra à deux mains le bras du blessé et lui mettra dans

ποικίλων νημάτων πεποιημένη, la variante donnée par C, par Dietz et par la citation de Galien me paraît devoir être préférée. 7 μήτε pro μή τι Ald, - ἐχκέ, BCEFGIJKMNU. * ixv, B (E, emend. al. manu) (FG, cum. gl. ἔρχεσθαι) IJKMNU, - ἰχν. C. 9 ἀντιτείνοντες (B, sic erat in textu , sed subjectis punctis videbatur id non probari) C (N, mut. in ἀν- τισφ.) ---- ‘0 αἴτιοι, mut, in ἐναντίοι N, 1‘ αὐτοῦ mut. in τοῦ C. "" ἐπὶ Dietz, p. 6. -- περιέλχεται O, Ald, - ἔπειτ᾽ ἃ. 15 ἐμ, GIJ. - σφαίρη M. - σφαῖρα vulg. (N, mut. in opaion ). -- ἐς FGMN, - εἰς vulg. ‘4 opat- ραν (N, mut. in. σφαίρην), O.— "5 ἐμ. α. -- καὶ... igdvros om. M. - ἀμφοτέρων ΟΝ. - ἀρχέων B (H, al. manu) N. - ἀρχῶν vulg.— " ἐμ. G. "1 ἀκρομίου Ald. - τὸστεὸν (sie) 100. - σφαῖρα N, mut. in opaipn. -- ἐσώτατα J, 18 ὑπὸ τὴν χεφαλὴν B (MN, in marg. ἐπὶ τῇ κεφαλῇ). 19 ἐμβολὴ ἑτέρα Ἡ. --- "5 B. -- ὡς vulg. (MN, in marg.) - al. manu Η- - δ 0. -- ὥσπερ Dietz, p. 6. 5 ἄνθρωπον pro ὀρ. BM, Ald. - ὀρ. N, mut. in ἄνθρωπον. --- 32 ὑπὸ ΒΚΜΝΟΟ!. -- ἐπὶ vulg. (FU, ὑπὸ supra lin.)

86 DES ARTICULATIONS:

πειτὰ "ὑποστρέψαι, * ὡς ἂν ? ἐνίζηται ἕδρη, οὕτω στοχασάμε-

vov ὅχως ἀμφὶ τὸν ὦμον τὸν ἑωυτοῦ κρεμάσαι τὸν ἄνθρωπον κατὰ |

τὴν μασχάλην" αὐτὸς 4 δὲ ἑωυτὸν ὑψηλότερον ἐπὶ τοῦτον τὸν ὦμον ποιεέτω, À ἐπὶ τὸν ἕτερον " τοῦ δὲ 5 χρεμαμένου τὸν βρα-

χίονα πρὸς τὸ ἑωυτοῦ στῆθος προσαναγχαζέτω ὡς 6 τάχιστα " ἐν

τούτῳ δὲ τῷ σχήματι προσανασειέτω, ὅκόταν μετεωρίσῃ τὸν ἄνθρω -

πον, ὡς ἀντιῤῥέποι τὸ ἄλλο σῶμα αὐτῷ, ἀντίον τοῦ βραχίονος 7 τοῦ ͵ χατεχομένου " ἣν δὲ ἄγαν χοῦφος ἔη 26 ἄνθρωπος, προσεπιχρεμασθήτω. 9 τούτου ὄπισθέν τις κοῦφος παῖς. Αὗται δὲ αἱ ἐμθολαὶ πᾶσαι κατὰ

παλαίστρην εὔχρηστοί εἶσιν, ὅτι οὐδὲν ἀλλοίων 1 ἍΜΑ δέονται ἐπεισεένεχθῆναι- χρήσαιτο δ᾽ ἄν τις καὶ ἄλλοθι. !

5. "" Ἀτὰρ “καὶ οἵ περὶ τὸ ὕπερον "" ἀναγχάζοντες. μων τι τῶ ' χατὰ φύσιν ἐμδάλλουσιν- χρὴ δὲ "" τὸ μὲν ὕπερον κατειλίχθαι ‘var

νίῃ τινὶ μαλθαχῇ ( ἧσσον γὰρ ἂν ὑπολισθάνοι), ὑπηναγχάσθαι δὲ .ε-

σηγὺ τῶν πλευρέων χαὶ τῆς χεφαλῆῇς τοῦ βραχίονος " χαὶ 15 ἣν μὲν | βραχὺ En τὸ ὕπερον, καθῆσθαι χρὴ τὸν ἄνθῥωπον ἐπί τινος, ὥς μόλις

1 ἔπιστρ. BC (H, al. manu) MN. --- : ὡσὰν G. - Les traducteurs ; ont rendu ce membre de phrase par : postea convertatur quasi sedili velit insidere. Ce sens n’est ni naturel ni conforme à la construction de ὡς ἄν

et sans doute les traducteurs n’ont cru devoir ladmettre que parce quil

leur à semblé être recommandé Pa Galien. Cependant Galien( pertphisnn

ainsi ce membre de phrase: Kai οὕτως ἀποξύναντα τὸν ἴδιον ὦμον: εἰς τοῦ

χάμνοντος ὑποθεῖναι μασχάλην, ὡς ἕδραν αὐτῷ γενέσθαι τῆς ἐξοχῆς τὴν ἐν ἐκείνῳ κοιλότητα, Atque ita summum humerum suum in hominis alam conjicerèt, ut cavum, quod in ea est, ejusmodi éminentiæ locum

præstaret, Ce qui pu conduire à quasi sedili velit insidere, c'est qu’il

ajoute : ὑποστρέψαι dixit (Hippocrates) verbum, significare volens ;, sum- ; mum humerum , super quem homo collocatur , converti, sieut quando ad sedile accedimus, ut illi insideamus. Mais cette explication s’applique #

ὑποστρέψαι. et non à ὡς ἂν ἐνίζηται ἕδρῃ. 3 ἐρίζηται 6, - ἕδρᾳ Gal., Chart. - Ante ἕ, addit τῇ L. - στοχασάμενοι ἘΚ, -- χρεμᾶσαι 6. -- χρεμᾷ.

Dietz, p. 7. 4 δὲ om. G.— 5 χρεμμ. (10, ex emend.) 7. μά- λίστα BC (H, supra lin. ). -- τάχιστα, in marg. μάλιστα MN. - ἀνασειέτω Dietz, p. 7. - ὅταν E, Dietz. -- pere CEHJKMN. - μετεωρήσῃ valg. L

- ἀντιῤῥέπη ΜΝ, Dietz. -- ἄν τις ῥέπον U. -- ἄλλον E. - ἐναντίον ἘΦ mut. in dvriov, τοῦ om. Lind. 8 εἰ ὥνθρωπος B. - Gp.

πῥοσέχχρεμ. C, Dietz. - érxpeu. L. - Ante xp. addunt ETS 2

N, Diètz. --- 9 τί om Ε( Ν, cum τούτω supra lin. ), Dietz - τούτω M;

Sn ἐσ A. fi é

ἄπ pt

DES ARTICULATIONS. 87

l’aisselle le sommet de sa propre épaule, qu'il y poussera de manière à l’y loger, dans le but de suspendre à son épaule le patient par l’aisselle. Il fera cette épaule plus haute que l'autre; il ramènera brusquement vers sa poitrine (de lui, médecin) , le bras du patient suspendu. Dans cette posi- tion, il secouera le patient, pendant qu’il est en l'air, afin que le reste du corps fasse contrepoids à l’opposite du bras qui est retenu. Si le patient est trop léger, un enfant peu lourd se suspendra à lui par derrière. Toutes ces réduc- tions sont excellentes dans la palestre, car elles n’exigent pas qu’on apporte aucun instrument; on pourrait s’en servir ailleurs aussi.

5. (Réduction avec le pilon).Geux qui exercent l'effort de réduction autour d’un pilon (voy. 4rgument, p. T1), nesont pas loin de la réduction naturelle : le pilon sera entouré d’une pièce de linge moelleuse (de cette façon il aura moins de tendance à glisser }, et poussé de force entre les côtes et

- la tête de l’humérus. Si le pilon est court, le patient sera assis sur quelque chose, de manière que le bras puisse à peine être passé par dessus. En général le pilon doit être assez long pour que la patient, debout, y soit, peu s’en faut, suspendu. Puis le bras et l’avant-bras seront étendus

τις ὄπισθεν C. “9 ἄρ. CEHKMN, Dietz. = ἐπισενεχθ. E, Chart, 11 0ÿ- τως pro ἀτὰρ Gal. in cit. in Comm., p. 584, 1. 1. τὰ ὕπερα BCEFG HIKLMNO (Ὁ, in marg, ἄλλο), Gal., Mere. in marg., Chart., Dietz, -p-. 7, - ὕπερον signifie proprement un pilon; quelquefois Hippocrate emploie ὑπεροειδὲς ξύλον, bois en forme pilon, et alors ce devait être une pièce de bois en forme de pilon, il est vrai, mais disposée pour des usages chirurgicaux, En conséquence on aurait pu songer à laisser le mot grec sans le traduire et à mettre simplement Ayperon "ἢ περια- ναγκάζοντες Gal, in cit. ib. ἀν. om. Dietz, ἐγγύς τι τοῦ om. quædam ἀντίγραφα ap, Gal. in cit. ib. (v. p. 88,n. 8}, Dietz.

13 τὸν Ὸ, -ὕὅπερος τὸ ἰγδικόπανον (sic), καὶ ὕπερον ἐνταῦθα ἐσχημιατισμιένον ξύλον τοιοῦτο φησὶν in marg. ἘῸ, -- χατειλίχθαι CEFGKMNU. - κατει- λῆχθαν vulg,— τινὶ μαλθ, ται, Ν,, -- ταινίῃ om. Dietz, p. 7. - μαλαχκῇ E. πόλισθ. Dietz, p. 7. -- ὑπυναγκᾶσθαι ΗΚΟ, -- ὑπαναγκάσθαι, ΑἸά, -- ὑπηνεγ- χκᾶσθαι 1], -- δ᾽ ἐς pro δὲ L, -- μέσην 3,--- 15 εἰ FG (N, mut. in ἤν), εἴη C.

88 DES ARTICULATIONS.

τὸν βραχίονα περιδάλλειν δύνηται " περὶ τὸ ὕπερον μάλιστα. | " ἔστω ἰμακρότεμαν τὸ 5 ὕπερον, ὡς ἂν ἑστεὼς ἄνθρωπος χρέμασθαι, μικροῦ,6 δέη ἀμφὶ τῷ ξύλῳ. Κἄπειτα " μὲν βραχίων χαὶ πῆχυς παρατεταμένος παρὰ τὸ ὕπερον ἔστω, τὸ © δὲ ἐπὶ θάτερα τοῦ σώμα- τος χαταταἀγχαζέτω τις, περιδάλλων 1 χατὰ τὸν αὐχένα παρὰ τὴν \ xAnida τὰς χεῖρας. Αὕτη à ἐμδολὴ κατὰ φύσιν ἐπιεικέως. Tu ἐμάλλειν δύναται, ἣν χρηστῶς σχευάσωνται αὐτή. τ Πρ me | 6. 9 ᾿Ατὰρ χαὶ ñ διὰ τοῦ χλιμαχίου ἑτέρη, τις PE nn βελτίων,, ὅτι ἀσφαλεστέρως ἂν τὸ σῶμα, "" τὸ μὲν τῇ, τὸ δὲ τῇ, ἀντισηχωθείη μετεωρισθέν " περὶ γὰρ τὸ ὑπεροειδὲς "" δ᾽ ὦμος ἣν M χαταπεπήγη ; περισφάλλεσθαι τὸ σῶμα κίνδυνος τῇ", τῇ " χρὴ μέν- tot, χαὶ ἐπὶ τῷ ‘3 χλιμαχτῆρι ἐπιδεδέσθαι "ὁ τι ἄνωθεν "5 ὀτρογγύλον͵ ἐναρμόσσον ἐς τὸ κοῖλον τῆς μασχάλης, ὌΝ ΜΝ xE= "" τοῦ βραχίονος ἐς τὴν φύσιν ἀπιέναι. 7. 15 Κρατίστη μέντοι πασέων "7 τῶν ἐμδολέων À τοιήδε" ind 16 χρὴ εἶναι, πλάτος μὲν ὡς πενταδάχτυλον, À τετραδάχτυλον τὸ ἐπί- 1 παν, πάχος δὲ ὡς διδάχτυλον, "9 À χαὶ λεπτότερον, μῆκος δὲ δίπηχυ, À ὀλίγῳ ἔλασσον * ἔστω "" δὲ ἐπὶ θάτερα τὸ ἄχρον περιφερὲς χαὶ στενότατον ταύτῃ καὶ λεπτότατον ἄμδην δὲ "" ἐχέτω, σμιχρὸν.

1 Παρὰ L. - πρὸς α. ἐς τὸ C (ΜΝ, in ἤλφες. hs s se ῥοειδὲς BMN, Dietz, p. 7. - ἑστεὼς BCHM. - ἑστὼς vulg. = ἐστὼς G. - ô mp4 ἑστεὼς Ν.-κρεμᾶσθαι C, Merc.-us. δέη χρ. MN.-ur. δέηχρεμᾶσθαι

- χρεμῆται μικροῦ δεῖν Dietz, p. 7. --- 4 δέοι CH. -- τὸ ξύλον CH. 5 om. C. -- παρατεταμμ,.. (1, ex emend.).J. - παρὰ BC4(E, cum περὶ al. manu ) FGHIKMNU,. - περὶ vulg. - τὸν Gal., Chart, -- δ᾽ ΜΝ. -- περι- θάλλων B (H, al. manu) MNO, Ald. - περιδαλὼν (. -- ὑπερδάλλων vulg.= ὑπερδαλὼν EFGJIK. 7 περὶ pro x. Dietz, p. 8. Ante παρὰ ‘addit χαὶ punetis deletum Ν, - χλγῖδα E. = xAnida vulg.- κλειίδα K. 8 In « marg. μετρίως ixavos MN; μετρίου ἱκανῶς B. - ἐπιειχέων CI(E, cum&ç alia manu) FGIJU, - Galien dit que.ce mot signifie μετρίως, c’est-à-dire passablement ; il ajoute que d’autres y attachaient la signification de μάλιστα, et que pour cette raison ils avaient, au commencement de la phrase, supprimé ἐγγύς τι τοῦ (v. p. 87, n. 42).— 9 αὐτὰρ E.— ἄλλος, τρόπος ἐμιδολῆς διὰ χλίμιαχος Β. - Galien dit dans son Gloss, que χλιμα-- χίου signifie échelon, et qu’on le trouve écrit aussi χλιμιακείου, 10 ἀσφαλέστερον Dietz, p. 8. "' τὸ μὲν τείνχται, τὸ δὲ ἀντισηκώσῃ Dietz. "2 ὅμως pro ou. C (EN, cum y. al, manu) FGIJKU. - ἣν ΒΟΝ.

DES. ARTICULATIONS. 49

le. long du pilon; l’autre côté du corps sera maintenu par un aide qui passera ses bras autour du cou, près de la clavicule. Cette réduction est passablement naturelle, et elle. peut réussir si on sait la mettre en œuvre.

τ 6. (Réduction par l'échelle). ΤΊ y a aussi par l'échelon une ré- ‘duction analogue; elle est même meilleure, car le corps, tant d’un côté que de l’autre, y est maintenu en équilibre avec plus de sûreté pendant la suspension; au lieu que , avec je bâton en forme de pilon, l'épaule a beau y être fixée, le corps

_ w’enest pas moins exposé à chavirer en un sens ou en l’autre. Toutefois, il faut aussi attacher sur l’échelon quelque chose de rond qui, s’adaptant au creux deWaisselle, forcera la tête de l’humérus à rentrer dans sa situation naturelle.

7. (Réduction par l’ambe). Mais de toutes les réductions la plus puissante est la suivante : Il faut avoir une pièce de bois large de cinq doigts ou quatre au moins, épaisse de deux ou même plus mince, longue de deux coudées ou un peu

moindre ; elle sera arrondie à l’un des bouts, et c’est qu’elle sera le plus étroite et le plus mince. A l'extrémité de ce bout arrondi sera une saillie faisant une petite avance,

- ἦν M. - εἰ vulg. - καταπεπήγη BC (H, al. manu) ΜΝ, - καταπεπήγει vulg. - χαταπεπείγει Ald., Gal., Chart. -- κατεπείγει EFGIJQ' - χατε- πείγοι Κ.----135 τὸ πλάγιον ἐν τῇ κλίμακι ξύλον in marg. BMN. τὸ τι CE ΒΕΟΗΠΚΜΝΟῦ, Ald., Frob., Merc., Gal., Chart, -- τὸ vulg. - C’est sans doute une faute d'impression dans Foes, puisqu’aucune des éditions antécédentes n’a τὸ, faute répétée ensuite par Lind,—- τῦ στρογγῦλον Ε, - ἐναρμόσον Ἐ.-- εἰς Ε.-- προσδιαναγχάζει BCEFHIJKNOU, - προσδιαναγκάσῃ γυὶς. -- προσδιαναγκάσοι G.- ὅπως διαναγχάσῃ Dietz, p. 8.— 6 ἰσχυρὴ B (MN, in marg. ). - ἄλλος τρόπος ἐμισλῆς Χρείττων πάντων B.— 17 τῶν MN. = τῶν om, vulg. ᾽8 μὲν χρὴ πλ. εἶναι E.- Post £. addit μὲν ΟἹ. - πενταδ, BCEFGHIKMNOU. - πεντεδ, vulg,- πενταδ. τὸ ἐπίπαν rerp. Dietz, p. 9. - ἢ... διδάχτυλον om. K. -# τετρ. om. C.—"9 om. O.— 39 Post ; addit χαὶ C.—21 δ᾽ Ν, -- τὸ om. Dietz, p. 9.- orevwr. C, Gal., Chart. ἀχμὴν pro ue. (, - ἀν. δὲ (sic) JU. - ἄμιίδων: Merc. in marg. - τῷ dubovt: » Guns φησὶν ἤτοι τοῦ ξύλου ὀφρὺν in marg. H, -4u6n λέγεται τῆς πέτρας ὀφρὺς, ὀφρυώδης ἐπανάστασις in πιάτα Ἐ'.--- 3 ἔχεται B.-0u. BMN.-p. vulg.

90 DES ARTICULATIONS. ὑπερέχουσαν, ἐπὶ τῷ ; ὁστάτῳ τοῦ περιφερέος, " ἐν τῷ μέρεϊ, μὴ M τῷ πρὸς τὰς πλευρὰς, ἀλλὰ τῷ πρὸς τὴν χεφαλὴν τοῦ βραχίονος 3 ἔχοντι, ὡς ὑφαρμόσειε τῇ μασχάλη 4 παρὰ τὰς πλευρὰς ὑπὸ τὴν χεφαλὴν τοῦ βραχίονος 5 ὑποτιθέμενον + ὀθονίῳ δὲ ταινίῃ μαλθαχῇ | χαταχεχολλήσθω 5 ἄχρον τὸ ξύλον, ὅκως προσηνέστερον ἔῃ. ΓἜπειτα χρὴ ὑπώσαντα τὴν χεφάλὴν τοῦ ξύλου 1 ὑπὸ τὴν μασχάλην ὥς ἐσωτάτω μεσηγὺ τῶν πλευρέων καὶ τῆς κεφαλῆς τοῦ βραχίονος, τὴν δὲ ὅλην χεῖρα πρὸς τὸ ξύλον κατατείναντα, 9 προσχαταδῆσαι κατά τε τὸν βραχίονα, κατά τε τὸν πῆχυν, κατά τε τὸν καρπὸν τῆς χειρὸς, ὡς '5 ἂν ἀτρεμέῃ ὅτι μάλιστα περὶ παντὸς δὲ χρὴ ποιέεσθαι, Exec | τὸ dxpov τοῦ ξύλου ὡς ἐσωτάτω τῆς μασχάλης ἔσται ν» ὑπερδεδηχὸς τὴν χεφαλὴν τοῦ βραχίονος. Ἔπειτα χρὴ ‘'ueonyd δύο στύλων. 15 στρωτῆρα πλάγιον εὖ προσδῆσαι, ἔπειτα ‘? ὕπε ὑπερενεγχεῖν τὴν. χεῖρα ;

"4 ξὺν τῷ ξύλῳ ὑπὲρ τοῦ στρωτῆρος, ὅχως À μὲν χεὶρ ἐπὶ θάτερα M

15. ἔῃ, ἐπὶ θάτερα δὲ τὸ σῶμα, κατὰ "6 δὲ τὴν μασχάλην στρωτήρ᾽ χἄπειτα ἐπὶ μὲν θάτερα τὴν χεῖρα καταναγχάζειν "1 ξὺν τῷ ξύλῳ περὶ τὸν στρωτῆρα, ἐπὶ θάτερα δὲ τὸ "5 ἄλλο σῶμα. ὝΝψος ᾽9 δὲ ἔχων στρωτὴρ προσδεδέσθω, ὥστε μετέωρον τὸ "5 ἄλλο σῶμα εἶναι ἐπ’ 21 ἄχρων τῶν ποδῶν. Οὗτος 6 τρόπος παραπολὺ "" χράτιστος ἐμδολὴς ὥμου᾽ "" δικαιότατα μὲν γὰρ μοχλεύει, *4 ἣν μοῦνον ἐσωτέρω ἔη τὸ ξύλον τῆς χεφαλῇς τοῦ βραχίονος" 25 δικαιόταται δὲ αἵ ἀντιῤῥοπαὶ,

: Ἐσχάτω Dietz, p. 9- - περιφέριος E. - περιφερέως C, 5 ἐπὶ Β (MN, in marg. ἐν). - μέρει BCF(N, mut. in μέρεϊ) ὕ. - Ante un addit ἀλλὰ vulg. - ἀλλὰ om. CMN.- πρὸς τῷ pro τῶ πρὸς Ο. --- 3 ἔχειν τι pro ἔ, ΕΚ - ἐφαρμ. al. manu H. 4 πρὸς al, M manu H,—-° ὑποτιθέμενον BMN. -- ὑποτιθέμενος vulg. -- ὑποτιθεμιέγης C. M 6 ἄκρον ΒΝ (N, mut. in &xpnv ), Foes Chouet, -- ἀχρόθεν Dietz,p. 9.- ἄκρην vulg. - On lit dans Érotien, p. 88, ed. Franz: ἄχρην) ἄχρως M ἔχουσαν, ce qui ne semble pas s'appliquer à ce passage. - ὅπως J. - εἴη C. 7 Ù, +, m. om. Dietz, p. 9. - ἐσωτάτων J. --ἐἰς γὰρ pro pe: σηγὺ J. -- μέση γὰρ G. χατατείναντα. BCEFGHIJKMNOU, - xara- w τείνοντα vulg. 9 πρὸς τὸ χαταδῆσαι pro xp. EQ'. - προσκαταδῆσαι C, cum ro (sic) al. manu inter προς et κα. ’° ἂν om. Dietz, p. 40, εἴ μάλιστα δὲ pro ὅτι μ. 1" μέση γὰρ pro μ. GJ. "“ δοκίδα in marg. Β΄ MN. -- στωτῆρα C, -- εὐπροσδῆσαι C. 13 ὑπενεγκεῖν G (H, in marg.) (N, mut, in ὑπερενεγκεῖν ). 14 σὺν BMN. -- στωτῆρος C. "" εἴη C.- M ἔῃ om. L. - στωτὴρ C. 16 τὴν paoy. δὲ Dietz, p. 40.— "1 σὺν BMN. |

DES ARTICULATIONS. 9}

non du côté de la poitrine , mais du côté de la tête de l’hu- mérus, afin que ce boutse loge dans l’aisselle entre les côtes et cette même tête. On collera sur ce bout une bande ou une pièce de linge moelleuse, afin que la pression de l'instrument soit adoucie ; puis, enfonçant la tête du bois dans l’aisselle aussi en dedans que possible, entre les côtes et la tête de lhumérus, et étendant tout le membre le long du bois, on y

À est la pièce de bois, garnie d’un rebord saillant à une de ses extrémi tés, et destinée à être mise sous le bras luxé.

--᾿ ἄλλον J,— 19 JE. 20 ἄλλον 1, —2 ἄχρον CHK. - παρὰ πολὺ B ΟἸΜΝΝ. γ51π marg. ἰσχυρὸς BMN. 23 διχκαιώ, E. - μοχλεύειν BJ. τὲ ἣν χαὶ vulg. (ἣν ἐς K). -- καὶ om. BCHMN. - μοῦνον ÆHKMN. - μόνον vulg. - # cum. ἔη supra lin. N, - Β. - ἔτι ΟΡΙΟ ἔῃ Al. 26 δικαιώ, E. - δικαιύταται. ..... «βραχίονός om. C.

92 DES ARTICULATIONS. ἀσφαλέες δὲ τῷ * ὀστέῳ τοῦ βραχίονος. uèv οὖν νεαρὰ " umirrec\ θᾶσσον, ὡς ἄν τις οἴοιτο, πρὶν ? καὶ χατατετάσθαι δοχέειν : ἀτὰρ, καὶ τὰ παλαιὰ 4 μούνη αὕτη τῶν ἐμῥολέων οἵη τε " ἐμδιδάσαι, ἣν th ἤδη ὑπὸ χρόνου σὰρξ μὲν ἐπεληλύθη ἐπὶ τὴν χοτύλην, À δὲ χε- φαλὴ τοῦ βραχίονος ἤδη τρίδον ἑωυτῇ ? πεποιημένη ἔῃ ἐν τῷ χωρίῳ, ᾿ ἵνα ἐξεχλίθη“ οὗ μὴν ἀ)λ᾽ ἐμδάλλειν γάρ 1 μοι δοχέει χαὶ οὕτω me» παλαιωμένον ἔχπτωμα 8 τοῦ βραχίονος {τί γὰρ 9 ἂν δικαίη μόχλευσις, οὐχὶ κινήσειε: }, μένειν μέντοι οὖχ ἄν μοι δοχέοι κατὰ χώρην, ἀλλ᾽ 11 ὀλισθάνοι ἂν ὡς τὸ ἔθος. To αὐτὸ δὲ "" ποιέει καὶ περὶ χλιμαχτῆρα χαταναγχάζειν,, τοῦτον τὸν τρόπον σχευάσαντα, Πάνυ "" μὴν ἱκανῶς. ἔχει, καὶ περὶ μέγα ἕδος ‘4 θεσσαλικὸν ἀναγχάζειν, ἣν νεαρὸν "" ἔῃ τὸ ὀλίσθημα - ἐσκευάσθαι μέντοι χρὴ τὸ ξύλον οὕτως, ὥσπερ εἴρηται 16 ἀτὰρ τὸν ἄνθρωπον καθίσαι πλάγιον ἐπὶ τῷ δίφρῳ - χἄπειτα τὸν βραχίονα ξὺν τῷ ξύλῳ ὑπερδάλλειν ὑπὲρ τοῦ ἀναχλισμοῦ, χαὶ ἐπὶ μὲν "1 θάτερα τὸ σῶμα χαταναγχάζειν, ἐπὶ δὲ "5 θάτερα τὸν βραχίονα, σὺν τῷ ξύλῳ. Τὸ αὐτὸ δὲ 19 ποιέει χαὶ ὑπὲρ δίχλειδος θύρης

® ὀστέω ΒΕΗΚΝΝ. -- ὀστῷ vulg. ? ἐμιπέπτοι K. 5 xai N. - καὶ om. vulg. - χατατετᾶσθαι CHK. μόνον Dietz p. 41. ἐμθι-- ὀᾶσαι Ald,, Frob., Merc. ÿ mex. Dietz, "p. 44. = ἐξεχλίνθη als manu H.— 7 Post γὰρ addit ἂν, expunetum Ν, τοῦ om. CEF* GHIJKMNO. - βραχίονες J. Post Be. addunt βραχίονα C (EH, sed, lin, trajecta expunct.) FGNU, - βραχίονα pro ἔχπ. τοῦ βρ, Dietz, p. 11 et p. 36. 9 xai pro ἂν δικ. Dietz, p. 56. - Ante moy}. adduut FGJ. = cd,pro οὐχὶ Dietz, p. 44. -- οὐκ ὀνήσειεν Dietz, p. 56. μένειν μένειν proue pi Ὁ, - μέντοι γε Dietz, p. 56. -- τι pro μοι δ, - δοκέῃ vulg. - δοκέοι EJKMN, Dietz, p. 44. - δοχοίη Dietz, p. 56. = χώραν Ald., Gal., Chart, "" ὀλισθάνοι B (MN, in marg. ὀλισθαίνοι), = ὀλισθαίνοι E. - ὀλισθαίνειν vulg. - ὀλισθάνειν Dietz , p. 11. -- ἐς pro ὡς C HKM. - ὡς N, cum ἐς supra lin. -- ἐξ. (sic) pro ὡς B. -- ὡς ἂν Ald. -- εἰς, τὸ ἔσω pro ἂν ὡς τὸ ἔθ, Dietz, p. 44.— "5 ποιέειν K.- περὶ om. Εἰ, rest. al: manu. - περ pro x. JU. - χλιματῆρα (EF, emend. al. manu) JO. =" 13 μὴν CEFGHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. μὲν vulg.- μέγα περὶ M. -- Ante περὶ addit C. = ἔδος ἘΚ. -- ἔθος Ald. -- ἕδος μέγα N. 14 θεσσαλονιχὸν CM. -- «Il s’agit, dit Galien, d’une espèce de siège dont autrefois on se servait, surtout en Thessalie, et dont le dossier était dressé perpendiculairement. » :5 N, mut. in ἔη, - σχευάσθαι JOU. - μὲν FGIJ. - οὕτως BMN. - οὕτως om. vulg. 16 γὰρ pro ἀτὰρ 1. | ἔπειτα Ν, mutatum in χαὶ ἔπειτα - oùv BCEFGHIJKMNU. - ὑπερ θάλλειν ΒΝΝ, - ὑπερδαλέειν CEHK, Lind, «+ ὑπερδαλλέειν vulg. "7 Ou

DES ARTICULATIONS. 93

attachera et le bras et l’avant-bras, et le carpe, afin de les rendre aussi immobiles que possible. L'objet essentiel est de porter l’extrémité du bois aussi en dedans que possible dans Vaisselle , et de lui faire dépasser la tête de l’humérus. Les, choses ainsi disposées , on attachera avec solidité une pou- trelle transversalement entre deux piliers; on passera le bras lié au bois par-dessus la poutrelle, de façon que le bras soit d’un côté, le corps de l’autre, et la poutrelle en travers de l’aisselle ; alors, on fait subir d’une part au bras lié à la pièce de bois, de l’autre au reste du corps, une traction qui s'exerce autour de la poutrelle : celle-ci sera fixée assez haut pour obliger le patient à se tenir sur la pointe des pieds. Cette ré- duction est de beaucoup la plus puissante , car elle fait le plus régulièrement l’office de levier , pourvu que le bois soit placé en dedans de la tête de l’humérus ; les efforts en sens contraire sont également les plus réguliers, et ils sont sans danger pour l’os du bras. Aussi les luxations récentes se ré- duisent-elles plus vite qu’on ne le croirait, avant mème de paraître avoir subi les extensions ; de plus, c’est la seule mé- thode qui triomphe des anciennes luxations , si toutefois le temps n’a pas déjà produit l’envahissement de la cavité ar- ticulaire par les chairs, et si la tête de l’humérus ne s’est pas créé par sa pression une loge dans le lieu le déplacement l'a portée ; ou plutôt; je pense qu’une luxation du bras, τέρω GIJKOU. '5 Ourépo GIJKOU. -- θεταθέρω (sie) pro δὲ 0. F, - θάτερα δὲ Ν. --- 19 ποιέει BCEHMN, - ποιέειν vulg. - C’est la même phrase que plus haut; même-p.,1.:9.- καὶ ὑ, ὃ. 6, &vayx. (C, sine καὶ) EHKM N. - ἀναγα. καὶ 0. À. 0, vulg:- δικλῖδος al. manu H, -- δικλίδος ΟΜΝ. - δικχλείδος (sic) O. - « I ya, dit Galien, des portes qui ont, dans leur tmilieu, une forte pièce de bois transversale ; au-dessus de cette pièce de bois est un panneau qui s'ouvre, au-dessous un autre panneau. C'est pour cela qu'Hippocrate a employé le mot δίκλις, c’est-à-dire une porte renfermant deux petites portes, » On peut croire aussi qu’il s’agit de ces portes qu’on voit dans certaines boutiques, qui sont coupées transyersa- Jement à une certaine hauteur, et dont le haut et le bas peuvent s'ouvrir indépendamment Pun de l’autre. C’est aussi le sens que Schneider, dans son Suppl., donné au mot δίχλις, 19 θύρας B,

94 DES ARTICULATIONS.

ἀναγχάζειν. * Χρέεσθαι δὲ χρὴ αἰεὶ τούτοισιν, ἂν τύχῃ παρεόντα. ο 8, " Εἰδέναι μὲν οὖν χρὴ, ὅτι φύσιες φυσίων μέγα διαφέρουσιν. ἐς τὸ ῥηϊδίως ἐμπίπτειν τὰ ἐχπίπτοντα - À διενέγχοι μὲν γὰρ ἄν τι χαὶ δι χοτύλη 5 χοτύλης, À μὲν εὐυπέρθατος ἐοῦσα, δὲ 1 ἧσσον" πλεῖστον. δὲ διαφέρει χαὶ τῶν νεύρων σύνδεσμος, τοῖσι μὲν ἐπιδόσιας ἔχων, τοῖσι δὲ 9 ξυντεταμένος ἐών. Καὶ γὰρ "' À ὑγρότης τοῖσιν ἀνθρώποισι γίνεται "" ἐχ τῶν ἄρθρων, διὰ τῶν νεύρων τὴν ἀπάρτισιν, ἣν χαλαρά, τε 13 ἔη φύσει, χαὶ τὰς ἐπιτάσιας εὐφόρως “6 φέρῃ - συχνοὺς γὰρ ἄν. τις ἴδοι, οἵ "" οὕτως ὑγροί εἶσιν, ὥστε, ὁπόταν ἐθέλωσι, τότε "5 αὐτοῖσι τὰ ἄρθρα ἐξίσταται ἀνωδύνως,, "1 «αἱ καθίσταται "5 ἀνωδύνως, Aux φέρει μέντοι τι χαὶ σχέσις τοῦ σώματος τοῖσι μὲν γὰρ εὖ ἔχουσι τὸ 19 γυῖον καὶ σεσαρχωμένοισιν ἐχπίπτει τε ἧσσον. ἐμπίπτει "" τε χαλεπώτερον ὅταν δὲ αὐτοὶ "" σφέων αὐτῶν λεπτότεροι καὶ 2? ἀσαρ- χότεροι ἔωσι, τότε ἐκπίπτει ᾽4 τε μᾶλλον, ἐμπίπτει "6 τε ῥᾷον. = μήϊον δὲ, ὅτι "56 ταῦτα οὕτως ἔχει; "1 χαὶ τόδε" "5 τοῖσι γὰρ βουσὶ τέ 29 ἐκπίπτουσι μᾶλλον οἱ μηροὶ ἐκ τῆς χοτύλης, ἡνίχα ἂν αὐτοὶ σ | εἶν ΟὟ ρος 15e fl

iir jte!

® Χρῆσθαι B (Ν, mut. in χρέεσθαι). = δὴ prod L. - χρὴ BMN. - δεῖ pro x. α. Η. -- χ- α,. om. vulg. - τύχῃ pro τύχῃ π᾿ ὅτι διαφέρουσι τὰ ἐχπίπτοντα ἐμπίπτειν ῥαδίως, in tit, E. ὅτι φύσις φύσεως διαφέρει GK. 3 φύσιων EFGHIKO. Le Ἧς K. ἐμπίπτει C. 4 διενέγκαι BMN. - διενέγκει Ald. = διενέγκοιμ᾽, ἂν pro δ, μὲν C. - τι om. K. καὶ om. E (H, restit, al? manu ). 5, #07. om. Lind. “διχρτύλας. Ald. - ed ὑπέρθατος. Co ἂν, à ef

7 Post δὲ addunt χαὶ BMN.— xai om. Dietz, p. 42. ἔνδεσμος Dietz etp. 59.— 9 ξυντεταμμ.. (1, ex emend.} J. -- συνδεδεμένος Diétz, p. 42 et 59. - ἐὼν om. (H, restit. al. manu) M; punctis deletum BN:. "6 ἣν pro χαὶ C. - Galien remarque: qu'Hippocrate s’est exprimé.ici par énallage, et que, voulant dire que les articulations sont lâches à cause de l'humidité générale de la constitution, il a dit que les articulations sont humides à cause de leur laxité. τὶ om. C. "2 om: CG (N, ré- stit. ). - ἀπάρτησιν CL (MN, in marg. ἀπάρθρησιν). ἀπάρθρησιν B. = τὴν τῶν νεύρων Dietz, p. 45 et p. 59. ---- 13%, supra lin. &n Ν, -- ἐπιδός σιας N, mut. in ἐπιτ. -- ἐπιδήσιας, in marg, ἐπιδόσιος U. -- τὰς om.,et εὖ pro εὐφ. Dietz, p. 15. --- ‘4 φέρῃ CEFGHHKMNOU, Chart, -- φέρεις vulg, 15 ὄντως 6, Ald. -- θέλωσι M, ---- #6 ἕαυτ, C. = τότε αὐτ. LES om. Dietz, p. 59, üt xat χαθ, ἀν. - ἐξίσταται BCEFGIJKEMNU, = ἐξ: στανται vulg. 7x, 2. ἀν. om. C. -- χαθίσταται BEFGHIJKMNOU. -

DES ARTICULATIONS, 95

même aussi ancienne, se réduirait par cette méthode (que ne déplacerait pas un levier régulièrement appliqué ?) ; mais je croirais que l’os ne resterait pas en place, et que la luxa- tion se reproduirait comme elle était auparavant. On ob- tient aussi le même résultat autour d’un échelon, après avoir disposé les choses de la même manière. Il suffit encore, si la Juxation est récente, d’exercer l'effort de réduction autour d’une grande chaise de Thessalie : la pièce de bois sera dis- posée comme il a été dit ; de plus, le patient sera assis de côté sur la chaise ; puis, on portera le bras lié au bois par-des- sus le dossier , et on exercera la traction d’une part sur le corps, d'autre part sur le bras lié au bois. On peut, avec le même procédé, pratiquer la réduction par-dessus le panneau inférieur d’une porte à deux panneaux. Il faut toujours 58" voir se servir de ce qu’on a sous la main.

8. (De La facilité ou de la difficulté des réductions et des re- cidives). Il importe de ne pas ignorer que les constitutions diffèrent grandement des constitutions quant à la facilite avec laquelle les luxations se réduisent, IL y a aussi, à cet égard, quelque différence entre les cavités articulaires, l’une étant aisée à franchir, l’autre l’étant moins ; mais ce qui con- stitue la différence la plus considérable, c’est l’attache for- mée par les ligaments, qui est extensible chez les uns, rigide chez les autres; en effet, l'humidité des articulations pro- vient d’une disposition des ligaments, en vertu de laquelle ils

“καθίστανται vulg. :8 ἀν. om. BMN. -- διαφέροι C. -- μέν τι Q. - μέντοι τι CEHKMN, -- μέντοι sine τι σνυ]ᾳ. - ἕξις pro σχέσις Dietz, p. 45 et p. ὅ9. - τοῦ Η al. manu. - τις pro τοῦ vulg. - τοῦ et τις om: CEKMN. 19 γυίον (sic) Ald., Merc. - γύον CIOU. = γέον FGI. - καὶ γυῖον σεσαρ- Re Dietz, p. 39.— "5 τε om. Dietz, p. 45. " δὲ pro τε Dietz, 55 σφέων ΒΜ, - σφῶν vulg. (N, mut, in σφέων). + αὑτῶν H. - ἑαυτῶν Dietz,p. 16, ἑωυτῶν, p. 59, pro σφ. αὖτ.----"5 ἀσαρχώ. CFG. - λεπτοὶ val ἄσαρκοι Dietz, p. 59. - ἐῶσι C. "6 re om, Dietz, p. 43. 25 δὲ pro τε Dietz, 26 ταῦθ᾽ BMN, - ἔχει CEFGHIJKMNO, - ἔχοι vulg, 21 χαὶ BCEMNU. - χαὶ om. vulg, 35 περὶ βοῶν K, 9 ἐμπ, C, ΟΜ al. manu; οἱ μιηροὶ τότε ἐχπίπτ, Dietz, p. 59. σφέων ΒΜ. - σφῶν vulg. (N, mut. in σφέων). - ἑωυτῶν pro σφ. αὖτ. Dietz. -- αὑτῶν 1.

96 DES ARTICULATIONS.

αὐτῶν " λεπτότατοι ἔωσιν᾽ γίνονται δὲ "βόες λεπτότατοι, τοῦ χειμῶνος, τελευτῶντος" τότε οὖν καὶ ἐξαρθρέουσι μάλιστα, εἰ " δή τι χὰ 4 ποιοῦτο δεῖ ἐν ἰητρικῇ γράψαι" δεῖ δέ" χαλῶς γὰρ Ὅμηρος κατα-, μεμαθήχει, ὅτι πάντων τῶν 7 προδάτων βόες μάλιστα πονέουσι ταύτην τὴν ὥρην, καὶ βοῶν οἵ ἀρόται,9 ὅτι χατὰ τὸν χειμῶνα ἐργά-- ζονται. " Τούτοισι τοίνυν ἐκπίπτει μάλιστα" οὗτοι γὰρ μάλιστα , επτό νονται. Τὰ μὲν γὰρ ἄλλα βοσκήματα "" δύναται βραχείην τὴν ποίη Ν βόσκεσθαι᾽ βοῦς δὲ οὐ μάλα, "" πρὶν βαθεῖα γένηται - τοῖσι Lu ν γὰρ ἀλλοισίν ἐστι λεπτὴ "" À προδολὴ τοῦ χείλεος , λεπτὴ δὲ ἄνω γνό : θος" "1 Bot δὲ παχείη μὲν À προδολὴ τοῦ χείλεος, "5 παχείη δὲ 16 χο ἀμόλεῖα à ἄνω γνάθος" 18 διὰ ταῦτα ὑποθάλλειν ὑπὸ τὰς βραχε ας , 9 7, r > ir à Le “- ty 4 19 ἅτε ‘eu OR ποίας δύναται. 'Τά τε αὖ μώνυχα τῶν ζώων, ἀμφόδοντ ἐόντα, "5 δύναται μὲν "" σαρχάζειν, "" δύναται δὲ δπὸ τὴν βραχείη ᾿ ποίην ὑποθάλλεϊν τοὺς ὀδόντας, καὶ ἥδεται τῇ "5 οὕτως ἐχούσῃ ποίη μᾶλλον, τῇ βαθείῃ" καὶ γὰρ τὸ ἐπίπαν ἀμείνων καὶ στερεωτέρη À 24 βραχείη ποίη τῆς βαθείης, "5 ποτὶ καὶ πρὶν ἐχκαρπεῖν τ Ν 26 Ba 9] ἕαὰ}ῖ ἢ} ᾿ 1% | | MISE. (1e τ Λεπτότεροι MN. " Ante B. addit καὶ vulg. -- xai om. BHMNO, 3 Jet pro δὴ C. τοιουτῶδε (sic) C. 5 χατεμεμαθήχει G (N, muts in xarap.) U. L'augment se supprime, - ὥμηρος περὶ βοῶν πόνου in marg. U, πάντα τὰ τετράποδα in marg. ΜΝ, - ὅτι πάντα τὰ τετράποδι μάλιστα πονέουσι, vel πάντων τῶν τετραπόδων μάλιστα πονέουσι; sublato ὅτι post βόες B. 7 θρεμμάτων CEFGHIKL ( N, mut. in προδάτων) OUQ", Merc. in marg. - C’est une glose passée dans le texte. "ἜΝ Ante 6. ‘addit χαὶ C. = Post β. addit ὅτι vulg. = ὅτι om. CEHKMN, 9 Η. -- κατὰ om. CMN.— "5 ὅτι τοῖς ἀσάρχοις μᾶλλον τὸ ἐχπίπτειν χαὶ πίπτειν ΗΚ. - Ante ἐχπ. addunt καὶ BCEFGHIJKLMNU. "δύνα αι BEMN. - Βραχείην MN. -- βραχεῖαν vulg. = βραχείαν Chart, - ποίην Β HKMNQ'.- πόην vulg.— "Un blanc tient la place de πρὶν ἀδη8 Ν.-- βαϑεία Chart:—13 χαὶ pro Q'—14 foi... ἀμλεῖα om.E, restit. al. manu:=fci.?. “Νάθος om: G. - παχείη BMN. -- παχεῖα vulg. - προσδολὴ N, cum σ 6 ΠΕ Ξξαθ ὑπαχείη BMN. -- παχεῖα vulg. --- 15 ἄνω γν. καὶ ἀμδ. E. = pro rai Ald. , ñpro καὶ O.—17 ἀμδλεία ἵν Chart." διαταῦτα ΟΝ. - εἰς pro ὑπὸ Ald., Gal. , Chart. - ποίας BMN. = πόας vulg.Dévarar L. + 569 νται vulg.- Ante αὖ addit γὰρ 6. -- οὖν pro αὖ Ἐ70.-- μονώνυχα in marg. BM-- uovéwya eum supra 6 N. -- μόνυχα FEAT. L'Galien dit que αώνυχα est, de l’avis de ceux qui prisent les étymologies, une contraction en at | de μονώγυχδς. 19 Gore pro dre 1.,Ξ ἀμφώδοντα ΒΜΝ. -- ἀμ φύδοντα, 1 ζῶα, οἷον ἄνθρωπος, ἵππος; ὄνος, καὶ ὅσα οὐχ ἐνηλλαγμένους τοῦτ ὀδόντο À |

ΛΝ

DES ARTICULATIONS. 97

sont naturellement relâchés, et se prêtent sans peine aux distensions : on voit, en effet, souvent des hommes tellement humides qu'ils se luxent les artieulations à volonté et sans douleur, et sans: douleur se les réduisent. L’habitude du corps n’est pas non plus sans influence : chez les hommes dont le membre est en bon état et charnu, la luxation est plus rare et la réduction plus difficile ; viennent-ils à perdre de leur embonpoint , alors la luxation est plus fréquente #t la réduction plus aisée. Considérez les bœufs : ils se luxent sur-

* tout les cuisses quand ils sont le plus amaigris ; or, ils sont le plus amaigris à la fin de l’hiver ; c’est aussi alors qu’ils sont le plus exposés aux luxations, observation qui vient à l’appui de mon dire, s’il est permis de traiter d’un pareil su- jet dans la médecine ; mais cela est permis, car Homère a

ἔχει, οἷς συμδέθηκε πιμελὴν, ἀλλ᾽ οὐ στέαρ ἔχειν FG. δύνανται CE (N , emend.). - Post à. addunt γὰρ EIJOU, Gal., Chart, 2: ἰστέον ὅτι ἔνιοι σαρχάζειν φασὶ τὸ συνάγειν ἀλλήλοις τὰ χείλη, ὡς καὶ βοτάνην ἀπο- σπᾶσθαι δύνασθαι. ἔνιο: δὲ τὸ τοῖς ὀδοῦσι τὸ κάτω μετὰ τοῦ ἄνω χείλους ἐργά- ζεσθαι ταυτὸν, ἐπειδὴ καὶ οἱ σαρκάζοντες τινὲς τὸ χάτω χεῖλος τοῖς ὀδοῦσι δάκνουσι Ἡ. -- 33 δύνανται N, emend. -- βραχείην BMN. - βραχεῖαν vulg. - βραχείαν Chart. -- ποέξην BCEFGHIJKMNU. -πόην vulg. -- πόαν Ο. --- 23 κριαύτη pro ο. ἐ. CM (Ν, in marg. οὕτως ἐχούσῃ ). -- τοιαύτη ἐχούση Β. - ποίη ΕΘΉΠΚυ.-π. om. M (N, eum ποίη restit. ).— "4 βραχείη MN. - βραχεῖα vulg. -- βραχεία 1, Chart. - ποίη ΠΕΕΘΗΠΜΚΜΝΟΘΟ!.-- πόη vulg. -- βαθείας FGHJU, 2 ὅτι vulg. -- ὅτι M(N, supra lin. ὅτε), -- Galien, Cômment. 3,1exte 5, expliquant la phrase : τὰ μὲν πλεῖστα ἀδύνατα λύεσθαι, ποτὶ δὲ καὶ ὅσα. ἀνωτέρω τῶν φρενῶν τῆς προσφύσιος χυφοῦται, dit: « Les ma- ladies qui produisent les incurvations de l’épine sont difficiles à résoudre, - surtout les incurvations qui sont placées au-dessus de l’attache du dia- phragme. Qu’'Hippocrate emploie ce mot ainsi, c’est ce qui se voit dès le début du traité Des articulations , il dit : xai γὰρ τὸ ἐπίπαν ἀμεί- γων χαὶ στερεωτέρη xrA. » Ce mot, que Galien se croit obligé d'expliquer, est évidemment ποτί ; c'est donc ποτὶ qu'il faut rétablir ici en place de ὅτι de vulg. Quant à ἐχκαρπεῖν, Schneider, Suppl., le donne avec le sens de grener, eten cite cet exemple : Gal. v1, 565 F, ποιεῖ δὲ καὶ βολθὸς... χαὶ ἅπασαι πόαι, πρὶν ἐχκαρπεῖν, καυλόν. 26 βαθείην MN, - βαθεῖαν wulg. - βαθείαν 1, Gal, - Post β, addit συμφέρει L. : TOME IV. 7

98 DES ARTICULATIONS.

θείην. '" Διὰ τοῦτο οὖν ἐποίησεν ὧδε τάδε τὰ ἔπη" [Ὡς δ᾽ ὁπότ᾽ 2 ἀσπάσιον ἔαρ ἤλυθε βουσὶν " ἕλιξιν, ὅτι ἀσμενωτάτη 4 αὐτοῖσιν βαθείη ποίη φαίνεται. Ἀτὰρ καὶ ἄλλως 5 βοὺς χαλαρὸν φύσει τὸ ἄρθρον τοῦτο ἔχει μᾶλλον τῶν ἄλλων 5 ζώων - διὰ τοῦτο χαὶ 7 εἰλί- |

ποὺν ἐστὶ μᾶλλον τῶν ἄλλων ζώων, καὶ μάλιστα ὅταν λεπτὸν καὶ 9 γηραλέον ἔῃ. Διὰ ταῦτα πάντα χαὶ ἐκπίπτει βοὶ μάλιστα " πλείω, δὲ γέγραπται περὶ "" αὐτέου, ὅτι πάντων τῶν προειρημένων ταῦτα μαρτύριά ἐστιν. Περὶ οὗ 1" οὖν λόγος, τοῖσιν ἀσάρχοισι μᾶλλον .3 ἐκπίπτει, ‘4 καὶ θᾶσσον ἐμπίπτει, À τοῖσι σεσαρχωμένοισιν " χαὶ 5 ἧσσον ἐπιφλεγμαίνει τοῖσιν ὑγροῖσιν καὶ τοῖσιν ἀσάρχοισιν, À τοῖσι, 6 σχελιφροῖσι χαὶ "1 σεσαρχωμένοισιν, χαὶ ἧσσόν γε δέδεται ἐς τὸν. ἔπειτα. χρόνον * ἀτὰρ ᾽5 καὶ μύξα πλείων ὑπείη τοῦ μετρίου μὴ 19 ξὺν φλεγμονῇ, χαὶ οὕτως ἂν ὀλισθηρὸν εἴη" μυξωδέστερα "5 γὰρ τοῦ- πίπαν τὰ ἄρθρα τοῖσιν ἀσάρχοισιν, τοῖσι σεσαρχωμένοισίν ἐστιν" καὶ γὰρ αὗται αἱ σάρχες τῶν μὴ ἀπὸ τέχνης "" ὀρθῶς λελιμαγχημέ- νων, αἱ τῶν λεπτῶν, μυξωδέστεραί εἶσιν, *? αἱ τῶν παχέων. "βθσοισι μέντοι ξὺν φλεγμονῇ *4 μύξα ὑπογίνεται, "" À φλεγμονὴ δή-. σασα ἔχει τὸ ἄρθρον᾽ 25 διὰ τοῦτο μάλα 37 ἐχπίπτει τὰ ὑπόμυξα, ἐκπίπτοντα ἂν, "5 εἰ τι 39 πλέον, ἔλασσον. φλεγμονῆς ὑπεγένετο. ᾿ : Διατοῦτο EFGHK, -- τοῦτ᾽ (. -- ταῦτα B (Ν, cum τοῦτο supra lin. ).= ἐξεποίησεν C. -- ὧδε om. B (N; réstit. ).— " ἀσπασίως ΒΝΝ. -- ἐράσμιον gl. FG. -- Ce vers ne se trouve pas dans notre Homère. Hippocrate dit ces vers ; faudrait-il croire que la citation avait deux vers, et que les cop tes en ont omis un ?— 5 ἔλ, IM.— Ante αὖτ, addit τοῖσι vulg.-roio om... sed reseriptum N.-In marg. βοῦς εἰλίπους U.-Babein BCMN, - βαθεῖα valg. = Babeta Chart.- ron FG, cum gl. Bordvn.—-5 60m, C.— ζώων BCKMN - ζ. om. vulg. - διατοῦτο CEGHIK. - Ante δι addunt xai ΜΝ, --- 7 εἷλ. EKNO, Ald., Gal., Lind. - εἱλίπους βοῦς, ὅτι πόδας ἑλίσσων καὶ συστρέφων. ἐν τῇ πορεία FG (sur εἰλ. dans le texte l’esprit est doux, dans la glose il: est rude). 8 λεπτὸς N, mut. im λεπτόν. = 9 γέρων N, mut. in y" λέον. -- γέρον pro y. ἔη Β. -- Ν, cum En. = διαταῦτα G, --- Eux, ας, emend, al. manu, τ" αὐτέου BMN, Chart. - αὐτοῦ vulg: --- "5 νῦν pro οὖν EHKO, Gal., Chart. 15. ἐκπίπτοι J. 14 καὶ ΒΟΝΝ. = ὡς vulg/ = ἐμπίπτει BCKMN. -- ἐμπίπτειν vulg. -- τοῖσι BEFGHIJKMN. - τοῖς vulg. - Ante 6. addit εὖ vulg. -- εὖ om. H (Ν, restit. }. -- 15 ἶσον G, 2" ἐπιφλεγμαίνει CMN. - ἐπιφλεγμαίνουσι νὰ], ---- "5 σχελεφροῖσι ΒΝ. -- σχλης, ροῖσι, supra lin. σχελεφροῖσι N. -- Schneider; dans son Ὠϊοί., préfère la leçon σκελεφρός. "1 σεσαρχωμένοισι BCEFGHIJKMNU, -- σεσαρκωμένοις M

DES ARTICULATIONS. g9

très bien remarqué que, de tout le bétail, Le bœuf est l’ani- mal qui souffre le plus dans cette saison , et le bœuf de la- bour, parce qu'il travaille en hiver. C’est donc chez les bœufs que surviennent surtout les luxations, car ce sont eux qui maigrissent le plus. Le reste du bétail peut paître l'herbe _ courte; mais le bœuf ne peut guère paître l'herbe avant qu’elle ne soit longue. Chez les autres, la partie saillante de la lèvre est mince , ainsi que la mâchoire supérieure ; mais chez le bœuf, la partie saillante de la lèvre est épaisse, et la mâchoire supérieure épaisse et obtuse : aussi ne peut-il pas arriver à saisir les herbes courtes. De leur côté, les soli- pèdes, ayant deux rangées de dents, peuvent non seulement saisir l’herbe courte par le rapprochement de leurs lèvres , mais encore y faire arriver leurs dents, et ils aiment mieux l’herbe de cette nature que l’herbe haute ; elle est, en effet, généralement meilleure et plus ferme que l’herbe haute, surtout à l’approche du temps celle-ci monte en graine. Donc Homère a fait ces vers (υογ. n. 2) : Quand arrive le printemps désiré des bœufs qui tournent le pied en marchant, parce que l'herbe haute est celle qu'ils désirent le plus. D’ail- leurs, le bœuf a naturellement larticulation de la cuisse plus lâche que ne l’ont les autres animaux, et, pour cette raison aussi, il tourne plus que les autres le pied en marchant, sur- tout quand il est maigre et vieux : tous ces motifs font que le bœuf est le plus exposé aux luxations. Je me suis étendu sur ces observations parce qu’elles sont autant d’argûments à l'appui de ce qui précède. Pour en revenir à notre objet,

xulg. :# xai om. C. εἰ pro Ε, -- πλεῖον G.-— 19 ξυμφλεγομιένη pro ξ, φ, C.— δὲ pro γὰρ ΒΝ. -- γὰρ om. EGHIMO,. - τὸ ἐπίπαν N, mut. in τοὐπίπον. ---- 3: ὀρθῆς ΒΟΝΝ. -- ὀρ. om. EFGIJKLU. - λελιμαγχονη- μένων N,, Merc. in marg. + λελιμαχημένων C (Εἰ, emend. al. manu) IJK U. - λελιμαγμένων Ο. 22 αἱ om. N, restit, 33 οἷσι B. 24 μύξα Κ, = ἐπιγ. Ὁ. 95 E.— 26 διατοῦτο EFGKN. "17 ἐμπ. N, mut. in ur, 38 εἰ om. N, restit. 39 om, K.- ὑπογένοιτο N, mut. in dre γένετο, - ὑπεγίνετο C (H, al. manu),

100 DES ARTICULATIONS.

9. Οἷσι μὲν οὖν, ὅταν " ἐμιπέση τὸ ἄρθρον, " μὴ ἐπιφλεγμαίνει τὰ περιέχοντα, χρῆσθαί τε ἀνωδύνως αὐτίκα ? τῷ ὥμῳ δύνανται, οὗτοι μὲν οὐδὲν νομίζουσι 4 δεῖν ἑωυτῶν 5 ἐπιμελέεσθαι" ἰητροῦ μήν ἐστὶ δ χαταμαντεύσασθαι τῶν τοιούτων" τοῖσι τοιούτοισι 7 γὰρ ἐχπίπτει χαὶ αὖθις μᾶλλον, οἷσιν ἂν ἐπιφλεγμήνῃ τὰ νεῦρα: Τοῦτο χατὰ πάντα τὰ ἄρθρα οὕτως ἔχει, καὶ μάλιστα χατ᾽ ὦμον χαὶ κατὰ γόνυ" μάλιστα γὰρ οὖν 9 ὀλισθάνει ταῦτα. Οἷσι δ᾽ ἂν ἐπιφλεγμήνη τὰ νεῦρα, οὐ ° δύνανται χρέεσθαι τῷ ὥμῳ " χωλύει γὰρ À ὀδύνη καὶ ξύντασις τῆς φλεγμονῆς. Τοὺς οὖν τοιούτους "" ἰῆσθαι χρὴ "" κηρωτῇ χαὶ σπλήνεσι καὶ ὀθονίοισι πολλοῖσιν ἐπιδέοντα - ὑποτιθέναι "" δὲ ἐς τὴν μασχάλην εἴριον μαλθαχὸν, καθαρὸν "ὁ ξυνειλίσσοντα, ἐκπλήρωμα τοῦ χοΐλου ποιέοντα, 5 ἵνα ἀντιστήριγμα μὲν τῇ ἐπιδέσει ἔη, "5 ἀναχω- χέη δὲ τὸ ἄρθρον " τὸν δὲ βραχίονα "7 ἐς τὸ ἄνω δέποντα ἴσχειν χρὴ 18 τὰ πλεῖστα " οὕτω γὰρ ἂν ᾽9 ἑχαστάτω εἴη τοῦ χωρίου, ἐς ὦλι- σθεν χεφαλὴ τοῦ ὥμου. Χρὴ δὲ, ὅταν ἐπιδήσης τὸν ὦμον, ἔπειτα προσχαταδεῖν τὸν βραχίονα πρὸς τὰς πλευρὰς ταινίῃ "ὁ τινὶ, χύχλῳ περὶ τὸ σῶμα περιθάλλοντα. Χρὴ δὲ καὶ ἀνατρίδειν τὸν ὦμον "" ἧσυ- χαίως καὶ "" λιπαρῶς. Πολλῶν δὲ ἔμπειρον "" δεῖ εἶναι τὸν 24 ἰητρὸν, ἀτὰρ δὴ καὶ ἀνατρίψιος - ἀπὸ γὰρ τοῦ 25 αὐτέου ὀνόματος "5 τωὐτὸ

: ἐμπέσοι HIU. - ἐκπέση EKO. - ἐμπ. E, mut, in ἐκπ. - ἐμπνεύση J. 5 χαὶ μὴ ἐπιφλεγμιήνῃ vulg.-On pourrait encore corriger cétte phrase de cette façon : οἷσι μὲν οὖν ἂν ἔμπ. τ. ἄρ., καὶ μὴ ἐπιφλεγμιήνῃ τὰ περὶ TA. | - 3 δύν. +. ὥμῳ ΝΙΝ. --- ἑωυ. δεῖν E. 5 ἐπιμελέε, ΒΟΝΝ. - ἐπι- μελεῖ, vulg. 6 χαταμαντεύεσθαι C. --- γὰρ ΒΝΝ, -- γὰρ om. vulg. - | αὗτις C.- BC (H, al. manu) MN. - καὶ pro à vulg. χαταπάντα H. - τὰ ἄρθρα BC (H, al. manu) MN. - τῷ ἀνθρώπῳ pro τὰ ἄρθρα vulg. - τῷ sine ἀνθρώπῳ K. 9 Ante 6x. addit καὶ vulg. - καὶ om. N, restit. - ὀλισθαίνει CEFGHIJKNOU. - ὀλισθάνει ΒΝ. - ὀλισθαίνῃ vulg. δύ- ναται FGHIJOU. - χρέεσθαι CE (FG, cum gl. χρῆσθαι) HIJKMNO, Ald., Frob., Gal., Mere., Chart. -- χρῆσθαι vulg.— ** iä. Gal., Chart. 13 Ante x. addunt τῇ B (N, lin. not.). = τοῖς σπλ. B{(N, lin. not.). = . ὀθονίησι Ὁ, Ald., Merc. - ἐπιδέοντα BC (H, al. manu) MN. - ὑποδ. vulg.- ὑποδέονται Ἐ', 15 δ᾽ CMN. -- δὲ om. Lind. -- εἴριον al. manu H. - εἰρίον vulg. = μαλλίον μαλαχὸν gl. ἘΠ. - καθαρὸν ἔριον sine μαλ. Erot. in cit., p. 72, ed. Franz. -- καθ, om. K.— ‘4 ξυνειλίσσοντα CEFGHIJKMN OUQ, - ξυνειλίσαντα vulg. -- ἑλίσσοντα Erot. in cit, ib. 1ὅ ἕνα στή- φιγμα ἐν τῇ ἐπιδέσει ἀναχωχὴ ἐς τὸ ἄρθρον Erot. in cit. ib. = μὲν om. G

DES ARTICULATIONS. 101

chez les personnes maigres les luxations sont plus fréquentés, et la réduction plus prompte que chez les personnes char- nues. L’inflammation consécutive est moins commune chez les personnes humides et grèles que chez les personnes sè- ches et charnues , et, à la suite de la réduction, l'articulation reste moins serrée ; il se formera un excès de liquide mu- queux , sans inflammation, et de Ja sorte l’épaule aura de la disposition à se luxer de nouveau ; car, en général , les per- sonnes maigres ont les articulations plus humides que Îles personnes charnues : on voit, en effet, les personnes maigres, qui n’ont pas été amaigries par un procédé régulier de l’art, avoir les chairs plus muqueuses que les personnes pourvues d’emboupoint. Quant aux individus c’est avec inflamma- tion qu’il se produit du liquide muqueux, l’inflammation tient l'articulation serrée : voilà pourquoi un peu de mu- cosité dans les articulations ne les rend guère sujettes aux récidives des luxations , récidives qui surviendraient 5.1] n’y avait eu un peu plus un peu moins d’inflammation. 9. (Traitement consécutif à la luxation). Geux qui, après la réduction, n’éprouvent pas d’inflammation dans les par- ties environnantes, et peuvent se servir aussitôt sans douleur de leur épaule, ceux-là pensent qu'ils n’ont aucun besoin de s'occuper d'eux-mêmes ; c’est au médecin à prédire ce qui les menace : ils sont plus exposés à une récidive que ceux dont les ligaments ont éprouvé de l’inflammation. Cela est vrai pour toutes les articulations, et surtout pour l’épaule et le genou; car ce sont les articulations qui se luxent le plus.

(N, restit, }, "6 ἀναπιέζη BMN. "7 Hic ponitur χρὴ, quod om. post ἴσχειν CEFGHIJKMNU, "5 sax. E, 19 ἑχαστάτω ΒΝ. -ἕχαστά τω (sic) M, -- οἵη (οἴη FH) (ἴη K) (εἴη 6) ἑκάστω pro ἐκ. vulg. "5 χύχλω τινὶ (,, --- 1: ἡσυχαίως al. manu H. -- ἡσυχέως vulg. -- ἡσύχως C. -- ἰσχυρῶς (E, al, manu ἡσυχέως) FGIJKLOUQ', Merc. in marg. ** ἐν βραχεῖ in marg. BMN.— 33 εἶναι δεῖ MN. 94 in. BCEHGMN, Lind, - ia. vulg. - δὴ om. N, restit, -— 25 αὐτέου BMN,. - αὐτοῦ vulg., 26 τὠυτὸ ΒΝ. - τωυτὸ Ν, -- τὸ αὐτὸ vulg.

102 | DES ARTICULATIONS. ἀποθαίνει " καὶ γὰρ ἂν δήσειεν ἄρθρον ἀνάτριψις , ' χαλαρώτερον τοῦ χαιροῦ ἐὸν, " καὶ λύσειεν ἄρθρον, σχληρότερον τοῦ χαιροῦ ἐόν - ἀλλὰ 3 διοριεῖται ἡμῖν περὶ ἀνατρίψιος ἐν ἄλλῳ λόγῳ. Tov γοῦν τοιοῦτον ὦμον 4 μαλθακῇσι ξυμφέρει τῆσι χερσὶν ἀνατρίδειν, καὶ ἄλλως πρηέως" τὸ δὲ ἄρθρον διακινέειν μὴ 5 βίη, ἀλλὰ τοσοῦτον, ὅδον ἀνωδύνως 1 χινῆσαι. Καθίσταται δὲ πάντα, 8 σὰ ἈΕῚ ἐν πλείονι χρόνῳ, 9 τὰ δ᾽ ἐν ἐλάσσονι. Qu 4

10. Γινώσχειν δὲ, εἰ ἐχπέπτωχεν βραχίων, "" τοισέδε ὍΝ τοῖσι σημείοισιν" τοῦτο μὲν, "" ἐπειδὴ δίκαιον ἔχουσι τὸ σῶμα οἵ ἄν-

θρωποι, καὶ τὰς χεῖρας, καὶ τὰ σχέλεα, "᾽ παράδείγματι χρέεσθαι |

"4 δεῖ τῷ "" ὑγιέϊ πρὸς "6 τὸ μὴ ὁγιὲς, ‘7 καὶ τῷ μὴ ὑγιεῖ πρὸς τὸ 18 ὑγιὲς, 19 μὴ τὰ ἀλλότρια ἄρθρα χαθορῶντα (ἄλλοι γὰρ 21 ἄλλων

μᾶλλον ἔξαρθροι πεφύκασιν), ἀλλὰ τὰ 5" αὐτοῦ τοῦ χάμνοντος, AV:

ἀνόμοιον ἔη "" τὸ ὑγιὲς τῷ "5 κάμνοντι. Καὶ τοῦτο 25 εἴρηται μὲν

ὀρθῶς, "6 παραξύνεσιν δὲ ἔχε! πάνυ πολλήν" διὰ "1 τὰ τοιαῦτα ν

tal oùx ἀρκέει 58 μοῦνον λόγῳ εἰδέναι τὴν τέχνην ταύτην, ἀλλὰ καὶ

39 δμιλίη δμιίλέειν " πολλοὶ γὰρ ὑπὸ ὀδύνης, καὶ ὕπ᾽ ἀλλοίης προ- |

φάσιος, οὐχ ἐξεστεώτων ὅ" αὐτέοισι τῶν ἄρθρων; ὅμως οὐ δύνανται

: Xaïapwrépou Η (U, ex emend.}). - χαλαρωτέραν 3. = + sai.

ἐὸν om. M. διώρισται. B (MN, in marg.) διωριεῖται K. = ue |

om. BC (N, restit. 4 μαλθακῆσι ou. τῆσι χερσὶν ἀνάτρ., καὶ ἄλλως

πρηέως ΒΝΝ, -- μαλθακοῖσι (μαλθακῇσι CK) χρὴ {τε pro χρὴ 6) | χερσὶν ἀνατρ., συμφέρει (ξ. C) γὰρ (γὰρ om. C) καὶ ἄλλως πρηέως

valg. 5 δ᾽ MN. -- διαχινεῖν EFGHIJKMN. - μὴ διακινεῖν τῇ βίη C. 6 pin pro βίῃ FGIJKU. 7 χινῆσαι, mut. in χινήσεται Ν, -- κι- νήσεται vulg. 8 τὰ om. 1, -- πλέονι MN. 9 τάδ᾽ J. - δὲ MN. 10 ἡγωρίσματα, εἰ ἐξέπεσεν βραχίων in marg. Ο. - γηνώσχειν Ν. - δὲ χρὴ

K.— τοῖσι δὲ (sic) EFHIJKMNO , Ald.- τοῖσί δὲ CG. -- τοῖς δὲ Μετ

in marg. - τούτοισι vulg. 13 ἐπειδὰν Lind, --- '3 παραδείγμασι U.

14 τῷ πρὸς pro δεῖ Κὶ, - χρὴ Dietz, p. 45. 15 ὑγιέϊ M.- ὑγιεῖ vulg, (N;: | | mut. in ὑγιέϊ), 16 τῶ ὑγιεῖ pro τὸ pa à d. CEIJO. "7 χαὶ om. E. - : a... ὑγιὲς om. MN, oblit. in B.-xai τὸ μιὴ ὑγιὰς pro καὶ τῶ μὴ ὑγιεῖ CFG «

(0. sine καί). Ante ὑ, addunt μὴ CEFIO. :9 μὴ τὰ MN: - pit” pro μὴ τὰ vulg. 20 τί ἐμπειρία δύναται in marg. U. 5: ἄλλως

(al, manu H;, Dietz, p. 45. - ἄλλω Ald. - μᾶλλον om. Dietz, == ?? αὖ- ; |

τοῦ BCMN. - αὐτὰ vulg, 25 τῷ Ε΄. 24 μὴ ὑγιεῖ pro x. Dietz, p.45. ?5 εἰρήσεται ( B, sed adjecta ποία deletur) EFGIK (MN, in marg:

DES ARTICULATIONS. 103

Ceux , au contraire, dont les ligaments éprouvent de l'in- flammation ne peuvent pas se servir de leur épaule; ils en sont empêchés par la douleur et la tension inflammatoire. Le pansement sera fait avec du cérat et un bandage com- posé de compresses et de bandes nombreuses. On inettra dans l’aisselle un tampon de laine molle et dégraissée, qui servira à en remplirle creux,afin de faire, d’une part un contre-bou- tant au bandage, d’autre part un appui à la tête de l'os. Il faut généralement tenir le bras remonté ; car, de cette façon, la tête de l’os se trouvera le plus loin du lieu la luxation l'avait portée. Le bandage étant posé sur l’épaule, on aura soin d’attacher le bras à la poitrine à l’aide d’une pièce de linge qui fera le tour du corps : il faut aussi masser l’épaule dou- cement et avec persistance. Le médecin doit posséder l’ex- périence de beaucoup de choses, et, entre autres, du mas- sage ; le mot restant le même, le résultat est loin de l’être : le massage resserrera une articulation trop lâche, et relà- chera une articulation trop rigide; maisnous déterminerons les règles du massage dans un autre traité. Il convient de masser une épaule dans cet état avec des mains douces, et, dans tous les cas , avec ménagement. On communiquera des mouvements à l'articulation sans violence, mais, autant que cela se pourra, sans douleur. Le rétablissement est complet, tantôt après un temps plus long, tantôt après un temps plus court.

10. (Signes de la luxation de l'épaule). On connaîtra une luxation du bras aux signes suivants : Comme le corps est ré- gulier pour les membres tant supérieurs qu’inférieurs,

εἴρηται) U, Gal., Merc; in marg., Chart. 56 παρὰ ξύνεσιν O. -- πάνυ om: EGHNKOU. "1 ταῦτα pro +, r. 7. 28 μόν, F, = τὴν rar. τέχνην C, - ἀλλὰ BCEFGHIJKMNO, Ald., Gal, Merc. in marg., Chart., Lind., Kühn. 4x. om. vulg. - Érotien, p. 272, cite ainsi cette phrase : ταύτην τὴν τέχνην μόνον λόγῳ ἀσκεῖν χρὴ, ἀλλὰ καὶ ὁμιλίῃ, 29 ὁμιλίην ὅ,.--α 39 χαὶ B (C, sine ὑπ᾽) MN. -- καὶ om. vulg. -- ὑπὸ MN, - ὑπαλλοίης α, --- 31 αὐτοῖσι C. + αὐτοῖς EFGHLJKO. ;

104 DES ARTICULATIONS.

᾿ ἐς τὰ ὅμοια σχήματα καθίστασθαι ἐς οἷά περ τὸ ὑγιαῖνον σῶμα 1 σχηματίζεται - " προσξυνιέναι μὲν ᾿ οὖν, καὶ ἐννοεῖν χαὶ τὸ τοιόνδε! "σχῆμα χρή. Ἀτὰρ 4 καὶ ἐν τῇ μασχάλη À χεφαλὴ τοῦ βρα- «

χίογος φαίνεται ἐγχειμένη πολλῷ μᾶλλον τοῦ ἐχπεπτωχότος τοῦ

ὑγιέος" τοῦτο δὲ, ἄνωθεν χατὰ τὴν ἐπωμίδα χοῖλον φαίνεται τὸ yw- ρίον, καὶ τὸ τοῦ 5 ἀκρωμίου ὀστέον ἐξέχον φαίνεται; ἅτε 1 ὕποδε-- δυχότος τοῦ ἄρθρου. ἐς τὸ χάτω χωρίον" παραξύνεσιν μὴν χαὶ ἐν τούτῳ ἔχει τινὰ, ἀλλ᾽ ὕστερον περὶ αὐτοῦ γεγράψεται ; ἄξιον γὰρ γρα- | φῆς ἐστιν" τοῦτο δὲ, τοῦ ἐχπεπτωχότος ἀγχὼν φαίνεται 9 ἀφεστεὼς μᾶλλον ἀπὸ τῶν πλευρέων, À τοῦ ἑτέρου " εἰ μέντοι τις προσαναγχά- | ζοι, προσάγεται μὲν, ἐπιπόνως δέ" τοῦτο δὲ, ἄνω τὴν χεῖρα "ὁ ἄραι | εὐθεῖαν 13 παρὰ τὸ οὖς, ἐχτεταμένου τοῦ ἀγχῶνος, μάλα Rates ὥσπερ τὸν ὑγιέα, οὐδὲ παράγειν ἔνθα καὶ ἔνθα ὁμοίως. τε οὖν σημήϊα ταῦτά ἐστιν ὥμου ‘3 ἐχπεπτωχότος " αἵ τε es αἵ ‘4 ye- γραμμέναι, αἵ τε ἰητρεῖαι αὗται. | | 11. ᾿Επάξιον δὲ τὸ μάθημα, ὡς χρὴ ἰητρεύειν τοὺς 25 πυχνὰ ἐχπί- πτοντας ὦὥμους " πολλοὶ μὲν γὰρ ἤδη ἀγωνίης "5 ἐχωλύθησαν διὰ ταύ- τὴν τὴν ξυμφορὴν, 17 τἄλλα πάντα ἀξιόχρεοι ἐόντες " πολλοὶ δὲ ἐν 18 πολεμιχοῖσιν ἀχρήϊοι ἐγένοντο, χαὶ διεφθάρησαν διὰ ταύτην τὴν ξυμφορήν- ἅμα "9 δὲ ἐπάξιον χαὶ διὰ τοῦτο, ὅτι οὐδένα "" οἶδα ὀρθῶς ἰητρεύοντα, ἀλλὰ τοὺς μὲν "" μηδὲ ἐγχειρέοντας, τοὺς δὲ τάναντία | τοῦ ξυμφέροντος φρονέοντάς τε χαὶ ποιέοντας. Συχνοὶ γὰρ ἤδη ἴητροὶ

' Εἰς FG. -- καθίστασϑαι N, mut. in. χαθιστάναι, - καθεστάναι (᾽, -- χαθιστάναι vulg.- οἷόν περ Μ. - ὑγιηρὸν B (IN, mut. in ὑγιαῖνον).

2 mpoË. N, emend. - μὲν MN. - δὲ δεῖ (δεῖ sine δὲ C) pro μὲν vulg. 1

3 προσξυνιέναι pro οὖν καὶ ἐνν. Β. ; τοῦτο μιὲν lin, trajecta deletum , οἱ xai om. Ν, --- " δὲ om. U. ---

τοῦ ἀχρ. τὸ ὀστ. ἔξοχον Dietz, p. 15. --- 7 ἀποδ, C.- Ροβὲ ὑπ, _addit ἤδη Gal. in cit. De Hipp. et Plat. Dogm. 9. χατὰ ὕ. - χωρίον, in marg, τοῦ χωρίου ΜΝ. -- τοῦ χωρίου vulg. - παρὰ ξύνεσιν H. -- μὴν EFIJK (Ν, mut, in μὲν) OUQ'. -- μὲν vulg. - ἔχη E. 9 ἀφεστῶς K. - ἀφεστὼς CE. ἄραι CEFGJIKMN.- ἄραι vulg. = ἄρα O, Ald: - εὐθεῖαν om. (Εἰ, rescript. al. manu) FGHIKOU, Gal., Chart, "" πρὸς Ο; --- τ δύναται EFGHIKLMNOU, Gal., Chart. -- ὡς MN. = τὸν. E, Ald. - τῇ Ὁ. "5 ἐμπ, C. ‘4 ἐγγεγρ. Dietz, p. 14. - ina gles Al "ὁ πυκινὰ B (N, emend.), 15 ἐκωλύσθησαν U. - ξυμφορὴν (bis) CMN. = ξυμφορὰν (bis) vulg, "1 τὰ ἄλλα ΟΝΝ, - πάντα om. N, restit. -- ἀξιώ--

DES ARTICULATIONS. 105

on -comparera le membre sain au membre malade, et le membre malade au membre sain ; on ne regardera pas les ‘membres d’un autre (car les uns ont naturellement les arti- , culations plus saillantes que les autres), mais on regardera les membres du blessé lui-même, pour savoir si celui du côté sain est dissemblable de celui du <ôté lésé. C’est, sans doute, un bon conseil, mais il peut induire facilement en erreur : 66 qui prouve qu'il ne suffit pas de connaître la médecine en théorie, mais encore qu'il faut être familiarisé avec cet art par la pratique. Plusieurs, en effet, en raison de la douleur ou de toute autre cause , ne peuvent, sans cependant avoir une articulation luxée , prendre les positions que prend le corps en état d’intégrité ; il faut donc faire attention à une pareille attitude, et s’en rendre compte. D’une part, la tête de l’humérus fait beaucoup plus saillie dans l’ais- selle du côté malade que du côté sain; d’autre part, le moignon de l'épaule paraît creux et l’acromion proémi- nent, attendu que la tête de l’humérus est descendue dans la partie inférieure : il y. a encore certaine cause d’er- reur, mais je m'en occuperai plus loin (p.117, 5. 13), car cela vaut la peine d’être exposé. De plus, le coude paraît plus éloigné de la poitrine du côté de la luxation que du côté sain ; en faisant effort pour l’en rapprocher, on le rapproche, _ mais on cause beaucoup de douleur. Enfin, le blessé ne peut nullement porter le bras en haut le long de l'oreille, le coude étant dans l’extension, comme il fait pour le bras sain ; ilne peut non plus faire exécuter au bras luxé un mouvement de - a et vient : tels sont les signes de la luxation de l’épaule, et tels sont les modes de réduction et de traitement. 11. (Traitement pour les récidives des luxations de l'épaule).

Les ΗΙΟ, ἐόντες ΒΜΝ. - ὄντες vulg. 8 πολέμιοις N, mut, in πολεμι- κοῖσιν.,-- ἀχρεῖοι, in marg. ἀχρήϊοι N.— 19 δὲ Ν, cum τε. - re pro δὲ vulg. = χαὶ om, C, - διατοῦτο FGHK, - τόδε, supra lin. τοῦτο N. 24 εἶδον ΚΟ', 22 μηδὲ Gal., Chart., Lind, - μιὴ δὲ vulg, - οὐδ᾽ MN. - οὐδὲ CE.

106 DES ARTICULATIONS.

ἔχαυσαν ὥμους ἐχπίπτοντας, χατά τε τὴν ἐπωμίδα, κατά " τε τὸ ἔμπροσθεν, à à χεφαλὴ " τοῦ βραχίονος ἐξογχέει, κατά τε ? τοὔπι- σθεν ὀλίγον τῆς ἐπωμίδος * αὗται οὖν αἵ 4 καύσιες, εἰ μὲν ἐς τὸ ἄνω᾽ ἐξέπιπτεν βραχίων, 5 ἐς τοὔμπροσθεν, 5 ἐς τοὔπισθεν, ὀρθῶς ἂν ἔχαιον " νῦν δὲ 7 δὴ, ὅτε ἐς τὸ χάτω ἐχπίπτει, ἐχθάλλουσιν αὗται. αἱ καύσιες μᾶλλον, À χωλύουσιν " ἀποχλείουσι γὰρ τῆς ἄνω εὐρυχω- ρίης τὴν κεφαλὴν τοῦ βραχίονος. " Χρὴ δὲ ὧδε χαίειν ταῦτα» ἀπολα-, θόντα τοῖσι δαχτύλοισι χατὰ τὴν υασχάλην τὸ δέρμα 9 ἀφελχύσαι, κατ᾽ αὐτὴν τὴν ἴξιν μάλιστα, χαθ᾽ ἣν κεφαλὴ τοῦ βραχίονος ἐχπί-- πτει" ἔπειτα οὕτως ἀφελχυσάμενον τὸ δέρμα διακαῦσαι ἐς τὸ "" πέ- ρην. Σιδηρίοισι δὲ χρὴ "" ταῦτα χαίειν, μὴ παχέσι; μηδὲ λίην φαλα- χροῖσιν, ἀλλὰ προμήχεσι ( ταχυπορώτερα "᾽ γὰρ), καὶ τῇ χειρὶ ἐπε- ρείδειν “χρὴ δὲ ‘4 χαὶ διαφανέσι καίειν, ὡς ὅτε τάχιστα περαιωθῇ,

χατὰ δύναμιν * τὰ γὰρ παχέα, βραδέως περαιούμενα,, πλατυτέρας τὰς ἐχπτώσιας τῶν ἐσχαρῶν ποιέεται, καὶ κίνδυνος ἂν εἴη ξυῤῥαγῆναι τὰς "" ὠτειλάς " καὶ κάκιον μὲν οὐδὲν ἂν εἴη, αἴσχιον δὲ καὶ ἀτεχνό- τερον. Ὅταν δὲ διαχαύσης ἐς τὸ πέρην, τῶν μὲν πλείστων ἱχανῶς ἂν 16 ἔχοι ἐν τῷ κάτω μέρεϊ τὰς ἐσχάρας ταύτας μόνας "1 θεῖναι " ἣν δὲ μὴ κίνδυνος φαίνηται "8 εἶναι ξυῤῥαγῆναι τὰς ὠτειλὰς, '9 ἀλλὰ πολὺ τὸ διὰ μέσου ἔῃ, "5 ὑπάλειπτρον χρὴ λεπτὸν διέρσαι 2 διὰ τῶν χαυ-

‘Te pro τε G. - τοὔμπρ. BMN. -- ὄπισθεν pro ἔμπρ. }. - εἰ pro Ald.— ? τ, βρ. om. E , restit. al. manu post ἐξογκέει.--- * τοῦπ, ΒΜΝ, -τὸ ὄπ. vulg.— 4 χαύσεις K.— ἐς CFHIJMNU.- εἰς vulg.— 5 εἰς E.— ° nn ἐς +. om. K. εἰς E. -- τοὔπισθεν BCEFGHILJKMNO , Gal. -- +’ ὄπισθεν vulg. 7 ἤδη pro δὴ EQ'. -- εἰς α. χαῦσις ὥμου in marg. BOU. 9 ἀφελχῦσαι C, Ald., Frob., Merc. - χατὰ τ. 16. αὐτὴν MN. ἶξιν C. 10 ἔπειθ᾽ BCM. - ἔπειτα N, mut. in ἔπειθ᾽, -- Post ἔ. addit δὲ vulg. - δὲ om. BCMN. - ἀφειλχυσμένον EFGH (1, mut. in ἀφειλχυσάμενον) JOU , Aïd., Gal., Chart. -- ἀφελχυσάμενον BMN, ἀφελχυσμένον vulg. -- ἀπειλ-, χυσμένον C.- ἀφειλχισμένον Frob., Mere. "" τουτέστι μηδὲν ἄκαυστον καταλιπεῖν τοῦ ἀνατεινομένου δέρματος Η. ---- :2 ταῦτα Εἰ. = τὰ τοιαῦτα vulg. - Ante un addit καὶ C. --- "35 γὰρ m'a paru l’indice d’une paren- thèse. Foes fait rapporter ἐπερείδειν ταχυπορώτερα. 74 καὶ ΟΜΝ, = καὶ om. vulg. ---- 5 ἑλχώσιας (BMN , in marg.). - In marg. ὄφρα “οἵ, αἷμα, ἔτι θερμὸν ἐξ ὠτειλῆς H. - Ceci est un fragment d'un vers. d'Homére que Galien cite à propos ἀ᾽ ὠτειλὰς pour établir la signification

DES ARTICULATIONS. 107

est important d'enseigner comment on doit traiter les personnes qui éprouvent de fréquentes luxations du bras ; beaucoup, en effet, ont été empêchés, par cet accident, de se livrer aux exercices gymnastiques, bien qu’étant pour tout 16 reste pleins de vigueur ; et beaucoup, devenus par in- habiles au maniement des armes, ont été tués. Ce qui ajoute encore à l’importance de cet enseignement, c’est que , à ma connaissance, personne ne traite convenablement l'affection dont il s’agit; les uns ne s’y essayant même pas, les autres ayant sur cet objet des idées et une pratique contraires à ce qui est utile. Bien des médecins ont cautérisé des épaules _ sujettes à se luxer, et sur le moignon, et en avant la tête de l’os proémine, et un peu en arrière du moignon. Ces cau- térisations , si le bras se luxait en haut, ou en avant, ou en _ arrière, seraient excellentes ; mais, comme le bras se luxe en bas , elles tendent plus à luxer qu’à retenir la tête de l'os, car elles la repoussent de l’espace supérieur. Voici comment il faut pratiquer ces cautérisations : On saisit avec les doigts . Ja peau dans l’aisselle, et on l’attire surtout vis-à-vis le point se luxe la tête de lhumérus ; puis, la peau étant ainsi at- tirée, on la cautérise de part en part. Il faut cautériser avec des ferrements ni épais ni trop arrondis , mais allongés ( ils marchent plus rapidement), et appuyer avec la main : ils doivent aussi être chauffés à blanc, afin que la cautérisation soit terminée aussi promptement que possible. Les ferre-

Le mot : ὄφρα οἱ αἷμ᾽ ἔτι θερμὸν ἀνήνοθεν ἐξ ὠτειλῆς ( Il. À, 266). _ Galien dit que ὠτειλὴ signifie ici πρόσφατον τραῦμα, plaie récente. L) un (sic) vulg. - ἔχοιεν BCFGMN, -- ἔχει corr. ἔχοιε U. - ἔχοι Foes _ Chouet, Lind. - μέρει CEFGMN. - ταύτας μιόν. τὰς ἐσχ. BCMN.— "7 εἶναι, supra lin. θεῖναι N. --- 8 εἶναι om. ΒΝ; punctis deletum in N. - παραρ- # ραγῆναι EGLKLUQ', Merc. in marg. 19. ἀλλ᾽ ἂν Merc. i in marg. -- δια- | μέσου ΕἸ. ÿ N, cum ἔη. -- εἴη C. θλασμάτιον ἄν τις (ἄντ᾽ B) ᾿ ὑπαλείψαιτο τοὺς ὀφθαλμοὺς BMN: -- ἔγχριστον φάρμιοκον supra lin, E, et χατὰ (Η, al. manu) 0. - καυμάτων BEFGHIJKLMNOU, Gal. et Merc. in marg, = χαυάτοων C. - κατυγμάτων vulg. - χατυγμάτων Ald,

108 DES ARTICULATIONS.

μάτων, ἔτι ' ἀναλελαμμένου τοῦ δέρματος, οὐ γὰρ " ἂν ἄλλως déve διέρσαι " ἐπὴν δὲ διέρσῃς, ἀφεῖναι τὸ δέρμα, ἔπειτα " μεσηγὺ τῶν ἐσχαρέων ἄλλην ἐσχάρην ἐμόάλλειν λεπτῷ σιδηρίῳ,, καὶ διακαῦσαι, : ἄχρις ἂν τῷ ὑπαλείπτρῳ ἐγχύρση. 'Οχόσον δέ τι χρὴ τὸ δέρμα 4 τὸ { ἀπὸ τῆς μασχάλης ἀπολαμβάνειν, 5 τοισίδε χρὴ τεχμμαίρεσθαι" ἀδένες M ὕπεισιν 6 ἐλάσσους μείζους πᾶσιν ὑπὸ τῇ μασχάλῃ, πραγ ἀρὰ δὲ καὶ ἄλλη τοῦ σώματος. 7 Ἀλλὰ ἐν ἄλλῳ λόγῳ περὶ ἀδένων λίης γεγράψεται, 9 τι τέ εἶσι, καὶ οἷα ἐν οἵοισι σημαίνουσί ol δύνανται. Τοὺς μὲν οὖν ἀδένας χρὴ ‘° προσαπολαμθάνειν, "" οὐδ᾽ ὅσα 1? ἐσωτέρω τῶν ἀδένων * "" μέγας γὰρ ᾿" κίνδυνος" 5 τοῖσι γὰρ, ἐπικαιροτάτοισι "6 τόνοισι γειτονεύονται" ὅσον "71 δὲ ἐξωτέρω τῶν ἀδένων, "5 ἐπιπλεῖστον ἀπολαμόάνειν - ἀσινέα γάρ. Γινώσχειν δὲ χρὴ 19 χαὶ τάδε, ὅτι, ἣν μὲν ἰσχυρῶς τὸν βραχίονα ἀνατείνης, δυνήση τοῦ δέρματος ἀπολαδεῖν οὐδὲν τοῦ ὑπὸ τῇ μασχάλῃ ; τι καὶ ἄξιον. λόγου : 5" καταναισιμοῦται γὰρ ἐν τῇ ἀνατάσει " 5 οἱ δ᾽ αὖ τόνοι, οὖς

1

1 ἀνειλημένου B (MN, in marg.). = ἀναλελαμένου K. " ἂν om. | O, Ald. -In marg. διεῖραι διερεῖσαι BMN. ἐπήνδε pro ἐ. δὲ H. 3 μεσυγὺ Ald. μέση γὰρ 1. -- ἐσχαρέων CMN. -- ἐσχαρῶν vulg. —1 # τὸ om. J (M, restit.). τοῖσι δὲ vale: τοῖσι de C, Frob., Mere. τοῖσι δὲ N, mut. in τοῖσί de. ἐλάσσους μείζους πᾶσιν, lin. subjecta deletum Ν, -- ἐλ. nu. 7x. om. vulg. 1 ἀλλ᾽ Μ, - ἀλλὰ N, mut. in ἀλλ᾽, -- Post ἀλ, addit xat 1,. 8 οὖλ, M. -- οὐλ.. mut, L' in où. N. οὐλομελείης F, ex emend. οὐδεομένης C.— οὐλουμελίης u 7, 956 τι IMN.- ὅτι vulg. προσαπολαμθάνειν BCEFGINU. = προσεπιλαμθάνειν vulg. προσλαμθάνειν JM. ‘! οὐδὲ MN. 69”... M ἀπολαμθάνειν om. (EH, rest. al, manu } FGIJKU, "5 τὶ 4, εἰσωτ, E. « 13 μέγαν γὰρ κέκτηνται κίνδυνον EQ'. 4 om. ΒΝΝ. :5 τοῖς ἐπι- M χαιροτάτοισι γὰρ E.— :6 τόποισι C. ἰστέον ὅτι τόνους λέγει τὰ νεῦρα H. "1 ἐξ, δὲ E.— "8 ὡς πλεῖστον (ἩΝΝ. -- Ante ἐπ. addit ὡς Β.--- 19 χαὶ τάδε Β (Ν, lin. subjecta not.), -- καὶ τάδε om. vulg. -- ἣν BCEFGH IJKMNOU. -- εἰ vulg. -- Ante τὸν addit πρὸς (. -- ἀγατείνης BEFGKMN. -- ΠΥ" vulg. 39 τὴν μασχάλην CI. -- τῆς ΟΝ 9]. -- ὅτι CEGHJ

- à τε Ald. ca ul

21 χατατεῖναι * σιμοῦται vulg. (σιμιοῦται Ald.; σημιοῦται LQ').. - κατά- τεινε" σιμοῦται Ῥ, -- Le verbe σιμόω n’a aucun sens. Foes, dans ses notes et dans son OEconomie, admet que le verbe σιμόω veut dire dépenser, | consumer , et il se fonde sur le commentaire de Galien, qui en effet explique par καταδαπανᾶσθαι le verbe, quel qu’il soit, employé par Hip- pocrate dans ce passage, Mais ce commentaire doit mener à une conclu-

DES ARTICULATIONS. , 109

ments épais , marchant lentement , produisent des eschares qui se détachent dans une plus grande étendue, et il y au- rait danger que le pont, qui sépare les plaies se rompit : il n’en résulterait rien de pire, mais cela laisserait plus de dif- formité, et serait d’une main moins habile. La cautérisa- tion ayant traversé le pli de peau de part en part, il suffit, chez la plupart , de ces eschares ainsi mises à la partie infé- rieure. Mais si le pont qui sépare les plaies, loin de paraître courir le risque de se rompre, est très-considérable , vous passerez à travers trajet cautérisé une spatule mince en tenant encore le pli de peau, car autrement la spatule ne pas- serait pas. Cela fait, vous lâcherez le pli , puis, entre les es- chares précédentes, vous placerez une autre eschare avec un ferrement mince , et vous cautériserez jusqu’à ce que vous rencontriez la spatule. Quant à la grandeur du pli de la peau de l’aisselle qu’il faut saisir, voici les indices à suivre : Tous les hommes ont des glandes plus ou moins grosses dans Vaisselle , ainsi que dans plusieurs autres lieux du corps ; mais je m’occuperai, dans un autre traité, de la constitution des glandes, et je dirai ce qu’elles sont, ce qu’elles signifient

sion plus étendue : le verbe que Galien représenté par χαταδαπανᾶ- σθαι, devait signifier consumer , dépenser ; or, on lit dans le Glossaire » de Galien χαταναισιμοῦται, PAS ANR, et, dans celui d’Érotien, ΠΡ. 224, χατανασιμᾶται (dans les variantes χαταναισιμοῦται), καταναλί- | star. Il faut remarquer que cette glose d’Érotien se trouve entre d’au- tres gloses appartenant au traité des Articulations, ce qui prouve, | d'après l’ordre suivi par lui, qu’il l’a empruntée en eftet à ce traité. Κα-

᾿ ταναισιμιόω est un mot ionien qui veut dire dépenser ; le commentaire de

Galien, la glose d'Érotien, le sens du contexte, tout se réunit pour mon-

» trer que c’est ce verbe qu’il faut rétablir ici, De plus, on soupçonnera ι χατατέῖηαι d’êtreinutile, car τι χαὶ ἄξιον λόγου est une phrase toute faite, qui n’a besoin d'aucun complément. Cette suspicion devient une con- . damnation, quand on remarque que c'est une erreur des copistes qui à “divisé χαταναίσιμοῦται en χατατεῖναι σιμοῦται, Si on voulait une preuve de plus de la ‘transformation de χαταναισιμιοῦται en χατατεῖναι σιμοῦται, on la trouverait dans P ; ce manuscrit renferme le commentaire de Galien,

110 DES ARTICULATIONS. s οὐδεμιῇ μηχανῇ δεῖ τιτρώσχειν, οὗτοι ? πρόχειροι γίνονται καὶ χατατεταμένοι ἐν τούτῳ τῷ " σχήματι" ἣν δὲ μικρὸν ἐπάρης τὸν βρα- χίονα, πολὺ μὲν τοῦ δέρματος 4 ἀπολήψη, οἵ δὲ τόνοι, ὧν " δεῖ προ- μηθέεσθαι, εἴσω καὶ πρόσω τοῦ χειρίσματος γίνονται. 5 Ἀρ᾽ οὖν οὐχ, ἐν πάσῃ τὴ τέχνη περὶ παντὸς χρὴ ποιέεσθαι, τὰ δίκαια σχήματα ἐξευρίσκειν 1 ἐφ᾽ ἑκάστοισιν ; ταῦτα μὲν τὰ χατὰ τὴν ἀασχάλην, χαὶ ἱχαναὶ αὐταὶ αἵ 9 χαταλήψιες, ἣν ὀρθῶς τεθῶσιν αἱ ἐσχάραι: 10 ἴξχτοσθεν δὲ τὴς μασχάλης, δισσὰ μόνα ἐστὶ χωρία, ἵνα 1: ἄν τις ἐσχάρας θείη, τιμωρεούσας τῷ "" παθήματι" μίαν μὲν ἐν τῷ ἔμπρος σθεν 13" μεσηγὺ τῆς τε κεφαλῆς τοῦ βραχίονος καὶ τοῦ τένοντος το χατὰ τὴν μασχάλην " καὶ ταύτη " τὸ μὲν δέρμα τελέως διακαίειν χρὴ; βαθύτερον δὲ χρή" φλέψ 15 τε γὰρ παχείη πλησίη, καὶ τό γεῦρ α;

τ Υ “τὰ

et, comme la plupart des manuscrits des commentaires, il est divisé et textes dont il ne donne que les premiers mots, et en commentaires qui suivent les textes. La phrase dont il s’agit ici commence un texte, et texte lui-même commence par σιμοῦται dans nos éditions, mais par χὰ τάτεινε σιμοῦται dans P. χατάτεινε est sans aueun rapport avec ἄξιο λόγου, car il en est séparé par 16 commentaire de Galien sur le texte quel appartient ἄξιον λόγου ; κατάτεινε est une, dépendance mani de σιμοῦται ; on saisit sur le fait l’erreur des copistes. 35 οἵ δ᾽ τόνοι οὃς οὐδεμιῇ BC (H, al. manu) MNO, -- οὐδ᾽ αὖ τόνους οὐδεμιῇ vulg

1 Οὐδὲ μιῇ CEHJ, 5. Ante πρ. addit γὰρ vulg..- γὰρ om. BCMI 5 σώματι K. - ἣν ΜΙ. - εἰ vulg. - ἐπαρήσεις EFGIJKU, + 4 ἀτ χήψει C. 5 δὴ pro δεῖ 1. -- προμυθέεσθαι EH. 6 ἄρ᾽ HIJ 7 ἀῷ C. 5 τὰ B(H,al. manu) MN. -- τὰ om. vulg. - τὴν om. CFG (ΗΠ, restit, al. manu) ΚΟΥ). --- 9 χαταλήψεις τοῦ δέρματος κωλύσεις in marg. H.- Cette glose marginale est sans doute empruntée, comme | précédentes , au Commentaire de Galien , et en conséquence elle / | d’en corriger un passage altéré. Le commentaire sur ce texte est composé de ces seuls mots, marqués dans l'édition de Bâle d’un astérisque : elome | ται αἱ καταλήψεις xara τὸ δέρμα, Je crois qu’il faut lire : χαταλήψεις, onvrar αἱ χωλύσεις χατὰ τὸ δέρμα. ἔχτοθεν C (F ; gl. ἐχτὸς) GLS Galien remarque que , bien qu’Hippocraté déclare n'avoir jamais vu les luxations en avant et en dehors, cependant il a placé les cautérisations justement ces luxations se produisent, et que lui, Galien, a observè quatre fois la luxation en avant dans la région de la veine céphalique, le grand pectoral et le deltoïde se réunissent, et une fois la luxatic

DES ARTICULATIONS. 111

et ce qu’elles peuvent dans les lieux elles sont placées. Ces glandes, il ne faut pas les saisir, ni rien de ce qui est si- tué plus profondément; cela serait fort dangereux , car elles sont dans le voisinage des cordons les plus importants ; mais on prendra le plus qu’on pourra de tout ce qui est plus su-

perficiel que les glandes ; aucun péril. Autres observations | à faire : D’une paït, si vous élevez fortement le bras, vous ne pourrez saisir, dans la peau de l’aisselle, un pli quelque peu considérable : la peau se dépense dans élévation du bras. D'autre part, les cordons, qu’à aucun prix il ne faut blesser , se tendent et se présentent sous la main dans cette position ; mais si vous soulevez médiocrement le bras, vous saisirez un pli considérable de la peau, et les cordons qu’il faut éviter se trouveront placés profondément et loin du lieu de l'opération. N’est-il donc pas juste, dans la médecine en- tière , d’attacher, par dessus tout, de l'importance à trouver en chaque circonstance les positions convenables ? Voilà ce qui se fait dans l’aisselle, et ces froncements de la peau sont des obstacles suffisants , si les eschares ont été bien placées. En dehors de l’aisselle ( Joy. note 4), il n’y a que deux en- droits l’on pourrait pratiquer des cautérisations subsidiai- rement efficaces contre l'affection dont il s’agit : le premier est en devant, entre la tête de l’humérus et le tendon de

en dehors. Il ne faut pas voir une contradietion entre ce conseil d'Hippo- crate et le blàme adressé par lui aux médecins qui pratiquaient des cau- férisations en dehors de l’aisselle : ces médecins cautérisaient en dehors sans cautériser en dedans du creux axillaire ; mais suivant lui la chose es- sentielle est cautérisation dans l’aisselle ; elle doit toujours précéder les autres, qui ne sont que subsidiaires, τιμιωρεούσας. 1! ἐσχ. ἄν τις BMN. = 22 μαθήματί Ὁ, 15 Post μεσ, addunt γὰρ (Ε΄, al. manu) G. - μέση γὰρ 7. - τε MN. - τε om. vulg. "ὁ μὲν τὸ C. -- τελείως BMN. - χρὴ dax, ΜΝ, --- 15 Post &. addunt τε ΒΟΕΒΘΉΠΚΟῦΟΙ, Gal., Chart. - τε om. -vulg. - τὴν προσαγορευομένην ὠμιαίαν Go in marg. H. - παχεία E HAIKU. - παχεῖα CFG. - πλησία FGHIJK, - πλήσιος E. 16 Galien explique ici νεῦρα par nerfs, bien que ce mot signifie ordinairement Ziga- ments, et bien que la signification de nerfs ait été donnée plus haut à τόνοι,

112 DES ARTICULATIONS.

ὧν οὐδέτερα θερμαντέα. " Ἴξωθεν δ᾽ αὖ ἄλλην ἐσγάρην ἐνδέχεται ἐνθεῖναι ἀνωτέρω “μὲν συχνῷ τοῦ τένοντος τοῦ χατὰ τὴν μασχάλην, χατωτέρω δὲ ὀλίγῳ τῆς χεφαλῆς τοῦ βραχίονος " καὶ τὸ μὲν δέρμα, " τελέως χρὴ διαχαίειν, βαθείην δὲ μηδὲ χάρτα ταύτην ποιέειν " πολέ- puov γὰρ ? τὸ πῦρ νεύροισιν. Ἰητρεύειν μὲν οὖν χρὴ διὰ πάσης 4 ἰητρείης τὰ ἕλκεα, μηδέποτε ἰσχυρῶς " ἀνατείνοντα τὸν βραχίονα, ἀλλὰ μετρίως, ὅσον τῶν ἑλκέων ἐπιμελείης εἵνεκα ᾿ ἧσσον μὲν γὰρ ἂν διαψύχοιτο ( ξυμφέρει γὰρ πάντα τὰ 1 καύματα σχέπειν, 8 ἐπιειχέως ἰητρεύεσθαι) - ἧσσον δ᾽ ἂν 9 ἐχπλίσσοιτο: ἧσσον δ᾽ | το αἱμοῤῥαγοίη ᾿ ἧσσον δ᾽ ἂν σπασμὸς ἐπιγένοιτο. “Ὅταν δὲ δὴ καθαρ γόνηται τὰ ἕλχεα, "' ἐς ὠτειλάς τε in, τότε δὴ καὶ παντάπασι χρὴ αἰεὶ τὸν βραχίονα πρὸς τῆσι πλευρῇσι προσδεδέσθαι, καὶ νύχτα x ἡμέρην ἀτὰρ καὶ "" ὅταν ὑγιέα γένηται τὰ ἕλχεα, ὁμοίως ἐπὶ χρόνον χρὴ προσδεῖν τὸν βραχίονα πρὸς τὰς πλευράς " οὕτω γὰρ à ἂν μάλιστα ‘4 ἐπουλωθείη, χαὶ ἀποληφθείη À ΘΟ χαθ᾽ ἣν μά- Mota ὀλισθάνει Ac DOLPErS

19. «7 Ὅσοισι δ᾽ ἂν ὦμος χαταπορηθῇ ur ἣν sv ἔτι αὐξήσει 3 ἔωσιν, οὐχ ἐθέλει συναύξεσθαι τὸ ὀστέον τοῦ βραχίο δμοίως τῷ 19δγιέϊ, ἀλλὰ αὔξεται μὲν ἐπί τι, dore 20 δὲ τοῦ

τ Καὶ ἔξωθεν C. ὄπισθεν vulg. -- ὀπισθίην re ES 1p Gal. - « C’est à tort, dit Galien, que la plupart des exemplaires ont ὀπισθίην ; car le lieu de l'articulation dont il s’agit est, non pas en arrië mais en dehors. » Le manuscrit C est le seul qui présente la leçon plus petit nombre des exemplaires, leçon approuvée par Galien. - τε pro d MN. 2 τελείως BMN. -- βαθείην -ΒΝΝ. -- βαθεῖαν vulg. -- βαθείαν F :

- μὴ BEGMN. - μὴ δὲ HJKO, Ald., Frob., Merc. -- ταύτην κάρτα, "5 τὸ om. N, restit. 4 ἰατρείας Ο, Ald, -- ἰατρείης G. --- " ἀνα νοντα CFGHIJL (N, mut. in ἀνατείναντα ) OU, Ald., Gal. —. vulg. ἐπιμελίης FG. -- ἕνεκα Ci Ἰχαύματα δηλοῖ τὰ καυς σματα Β (F, καυστηριάματα ) ΗΠ}. -- ἤτοι χσυστηριάσματα ELQ!.— 8 Ante ἐπ. addit χαὶ vulg. -- χαὶ om, CMN. - ἐπιεικέως ΒΝΝ, -- ἐπιεικᾶ vulg. 9 ἐκπλήσσοιτο vulg. -- Galien explique ce mot par ἐπὶ πλέ διίστασθαι τὸ τοῖς χείλεσιν ἕλκος. Il faut donc lire. ἐκπλίσσοιτο malgré le lence de tous nos manuscrits. Voir pour ce mott. 3, p. 532, n. 20. = 10 αἱμορραγοῖ Καὶ, "" εἰς G. Galien dit que ὠτειλὴ ici sa significati propre de cicatrice, etnon, comme plus haut, p. 406,n,. 15, celle de ple récente. -- en BCEFGHIJKMNOU. :2 ὁκόταν C.— 22 ἐπιπολὺν, Καὶ --

DES ARTICULATIONS, 113

l’aisselle, et il faut brûler complétement la peau, mais sans pousser la cautérisation plus profondément; car dans le voisinage sont une. grosse veine et des nerfs , et il ne faut faire sentir la chaleur ni à l’une ni aux autres Ilest encore loisible de placer une autre eschare en dehors de la précé- _dente, beaucoup au-dessus du tendon de l’aisselle, mais un peu au-dessous de la tête de l’humérus, et on brülera la peau complétement, sans faire , icinon plus, la cautérisation très- profonde ; car le feu est ennemi des nerfs. Tout le temps que durera le traitement de ces plaies, on n’élèvera jamais le bras fortement, on ne fera que l’écarter médiocrement et dans la limite que le pansement exige ; de cette façon, les plaies sentiront moins le froid, dont il importe de garantir toutes les brûlures pour les traiter convenablement, les bords s’en écarteront moins, et moins aussi il y aura risque d’hémor- rhagie et crainte de spasme: Quand les plaies se sont mondi- fées. et qu’elles marchent vers la cicatrisation, c'est alors sur- tout qu’il faut maintenir constamment, et le jour et la nuit , le bras fixé contre la poitrine ; et même, après la guérison des plaies, on ne doit pas moins, pendant longtemps encore, faire garder au bras cette position. Grâce à cette précaution, la cicatrice rétrécira autant que possible l’espace dans lequel le bras a le plus de tendance à se déplacer.

. 12. (Effets consécutifs de la luxation de l’épaule non re- duite). Chez les individus qui ont gardé non réduite une luxation de l’épaule , lhumérus, s'ils sont encore dans l’âge de la croissance , ne se développe pas comme celui du côté sain ; il croît, il est vrai, un peu, mais il reste plus court que

πολλὸν BMN.-— "ὁ ἀπουλ. (H, al. manu) O. 5 ἀποληφθείη CEFGHIJK (Ν, mut, in ἀπολειφθείν,) OU. -- ἀπολειφθείη vulg. -- om. M; punctis deletum in Ν. ---- "6 ὀλισθάνει“ Ald., Frob., Merc. -- ὀλισθαίνει vulg. τῇ οἷσι, in marg. ὅσοισι N. -- καταπωρηθῆ BMN. x’ ἀπορηθῆ L.— 19 ἐῶσιν al. manu H, ἐάσιν (sic) C. 19 ὑγιέι M. ὑγιέει B. - ὑγιεῖ vulg.; mut, ja ὑγιέει N. ἀλλ᾽ M. δὲ om. JU.

TOME IV. 8

114 DES ARTICULATIONS.

pou γίνεται καὶ οἵ xahsomwevor * δὲ ἐχ γενεῆς γαλιάγχωνες : διὰ δισσὰς ξυμφορὰς " ταύτας γίνονται. ἤν τέ τι τοιοῦτον αὐτοὺς ἐξάρθρημα | χαταλάβῃ ἐν 4 τῇ γαστρὶ ἐόντας, διά τε 5 ἄλλην ξυμφορὴν,, περὶ ἧς

ὕστερόν ποτε γεγράψεται᾽ ἀτὰρ καὶ οἷσιν ἔτι νηπίοισιν ἐοῦσι χατὰ τὴν χεφαλὴν τοῦ βραχίονος " βαθεῖαι καὶ ὑποδρύχιοι 1 ἐκπυήσιες γί- | νονται, χαὶ οὗτοι πάντες " γαλιάγχωνες γίνονται " καὶ ἦν τὲ τμηθῶ- σιν, 9 ἤν τε χαυθῶσιν, ἤν τε αὐτόματόν σφῖν ἐχραγῆ, εὖ εἰδέναι χρὴ; | ὅτι ταῦτα οὕτως ἔχει. Χρέεσθαι μέντοι τῇ χειρὶ τ" δυνατώτατοί εἶσι, οἱ ἐχ γενεῆς 12 γαλιάγχωνες, μὴν οὐδὲ ἐχεῖνοί. γε ἀνατεῖναι "" παρὰ τὸ οὖς τὸν βραχίονα, ‘# ἐχτανύσαντες τὸν ἀγχῶναγ δύνανται, ἀλλὰ, πολὺ ἐνδεεστέρως, À τὴν ὑγιέα χεῖρα. Οἷσι δ᾽ ἂν ἤδη ἀνδράσιν ἐοῦσιν, ι5. ἐκπέσῃ ὦμος, καὶ μὴ ἐμόληθῇ, "5 ἐπωμὶς ἀσαρχοτέρη γίνεται, χαὶ "1 ἕξις λεπτὴ 8 χατὰ τοῦτο τὸ μέρος ὅταν μέντοι ὀδυνώμενοι, 16 παύσωνται, ὁχόσα μὲν δεῖ ἐργάζεσθαι “5 ἐπάραντας τὸν ἀγχῶνα. ἀπὸ τῶν πλευρέων " ἐς τὸ πλάγιον, ταῦτα μὲν 59 οὐ 5" δύνανται ἅπαντα δμοίως ἐργάζεσθαι * *4 ὁκόσα han ans rte τὸν βραχίονα παρὰ τὰς πλευρὰς, δ" ἐς τοὐπίσω, À ἐς τοὔμπροσθ᾽ θεν, ταῦτα "8 δὲ δύνανται ἐργάζεσθαι " χαὶ γὰρ ἂν ie 27 CERN

L:l ΝΣ

᾿ Δὲ om ΕΉ, -- ἀπὸ τῆς πρὸς τὰς γαλὰς ὁμοιότητα in Marge H. 2 Galien dit, au sujet de γαλιάγκων : «Les membres ainsi conf LS ont-ils reçu ce nom à cause d’une ressemblance avec les γαλᾶς, pour toute autre raison? c’est ce que nous, lai ero examiner à ceux qui s'occupent de ces recherches. » Dans Gloss. il combat ceux qui donnaient à ce mot γαλλὸς pour ‘étymologie Voyez dans le Supplément du Dictionnaire de Schneider une sava note sur ce mot. Au reste, γαλῆ prend indifféremment , en compositic : ou €. Voyez pour cela le Thesaurus , édition Didot. Voyez aussi, l’accentuation de γαλιάγκων, Lobeck, Paralip., p. 204. 2 ταύτας om ᾿ Ο. - "τὲ C. - γε pro τὲ vulg. ΠΟῪ EHK. -- ἐξάρθ. αὐτοὺς C. " τῇ JKMNU. - τῇ om. vulg. -- ἐόντα EH (1, mut. in ἐόντας) JOU, Ald, ἐόντε (sic) K.— 5 ἑτέρην BMN. -- ξυμφορὴν BCMN. συμφορὴ vülg. -- συμφορὰν O, Ad. -- Ce passage est obscur, on ne sait pas quelle lésion D rca veut parler. Galien dit que des suppurations peuvent survenir chez le fœtus dans le sein de sa mère; mais que, si on retranche la luxation et la suppuration de l’épaule du nombre des eauses du galianconisme, il ne voit plus celles qui restent. 6 βραχεῖαι C. - | καὶ om. U, - In marg. γαλιάγχωνες U. 7 ἑλχώσιες in marg. HI, ἤτοι

ÉD 58 pr

DES ARTICULATIONS, 115

l’autre. Ceux qu’on nomme galiancones de naissance (707. Argument , p. 8), doivent cette infirmité ou à une luxation qu'ils ont éprouvée dans le ventre de leur mère, ou à un autre accident dont il sera parlé plus tard. De plus, ceux qui, dans la première enfance, sont atteints de suppurations _ profondes et intérieures vers la tête de l’humérus, devien- nent, tous aussi , galiancones ; et , soit qu’on fasse des inci- sions, soit que l’on cautérise, soit qu’on laisse les abcès s’ou- vrir spontanément ; il faut bien savoir qu'il en sera ainsi. Toutefois , les galiancones de naissance se servent de leur membre avec béaucoup de force, sans pouvoir, eux non plus, porter le bras le long de l'oreille , le coude étant dans l'extension ; ils’en faut de beaucoup qu'ils y arrivent, comme ils le font. du côté sain. Quand c’est dans l’âge adulte que l'articulation du bras, se luxant, n’est pas réduite , moi- gnon de l'épaule se décharne, et cette partie s’amincit ; ce- pendant, lorsque la douleur a cessé, si tous les actes qu’on doit exéeuteren écartant latéralement le coude de la poitrine sontà peu près interdits, les actes qu’on doit exécuter en don- nant au bras un mouvement en avant eten arrière le long des côtes, sont possibles. Aïnsi, ces infirmes feront mouvoir une tarière,unescie ; ils manieront une hache, ils bêcheront, sans

ἑλχώσεις in marg. ΕἾ. -- ἐχπυήσεις γίνονται ἑλχώσεις U. -- êux, N, cum dur. -- ἐκπυήσεες 1). © γαλιάγκωνες οἱ χονδὸν καὶ ἄτροφον ( εὔτροφον G) ἔχοντες τὸν βραχίονα ἘΔ. --- 9 εἴ τε C. "5 ταῦθ᾽ BMN,— *: δυνατώτεροι, mut, in δυνατώτατοι N. --- 5 οἱ μιχρὸν χαὶ ἄτροφον ἔχοντες τὸν βραχίονα: ᾿ τὰ δὲ χατὰ τὸν ἀγκῶνα ὀγκωδέστερα E, ---- "3 περὶ ἃ]. manu H, ‘4 ἐχτανν. Β(Ν, al. manu). Post éxr. addit δὲ al. manu Η, --- "" ἐκπέσοι H. --- 16 Ald, -- ἀσαρχο. EHK, Lind. ἀσαρχω. vulg, γίγν. N. —17 ἴξις al. . manu H., 5 om. BMN. à C, δὴ pro 2. -- Ante addit δὴ G. τὸ μέρος (B, sine τὸ) N. τὸ μι, om. vulg. 9 παύσονται Gal., Lind, δὴ pro δεῖ E, 35 ἐπάροντας Ald., Gal, 2: εἰς CEFGHIKOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. 22 οὐ à, ἅ, ὁ, om. J. 2? δύναται Ald, | ἅπ. om, N, restit. 24 6x. δὲ om. B. --δεῖ épy. om. MN.— "5 om. N, | restit.—sis (bis) E. 26 δὲ semble pris ici pour dn.—27 ἑλχύσαιε E.- ἑλχύ- | que, cum ἑλχύσαιεν N. ἑλχύσειεν G.

116 DES ARTICULATIONS. πρίονα, καὶ ' πελεχήσαιεν dv, χαὶ σχάψαιεν ἂν, μὴ κάρτα ἄνω * FR ῥοντες τὸν ἀγκῶνα, xat τἄλλα ὅσα ? ἐχ τῶν τοιούτων CHAR ἐργάζονται. εὐ 13. .Ὅσοισι δ᾽ ἂν "τὸ ἀχρώμιον ἀποσπασθῇ, τουτέοισι. φαίνεται ἐξέχον τὸ ὀστέον τὸ " ἀπεσπασμένον * ἔστι δὲ τοῦτο 5 ξύνδεσμος. τῆς χληῖδος καὶ τῆς ere * ἑτεροίη γὰρ 7 À φύσις ἀνθρώπου ταύτη, À τῶν ἄλλων ζῴων. Οἱ οὖν ἰητροὶ " μάλιστα ἐξαπατέονται ἐν τούτῳ τῷ 9 τρώματι (ἅτε γὰρ ἈΡΆΘΟΝ τοῦ ὀστέου τοῦ ἀποσπασθέντος, À ἐπωμὶς φαίνεται χαμαιζήλη καὶ χοίλη), ὥστε χαὶ προμηθέεσθαι τῶν ὥμων τῶν ἐχπεπτωχότων " πολλοὺς οὖν οἶδα ἰητροὺς,, τἄλλα. οὗ φλαύρους ἐόντας, οἵ "'" πολλὰ ἤδη ἐλυμήναντο, ἐμδάλλειν πειρώμενοι τοὺς τοιούτους ὥμους, οὕτως οἰόμενοι ἐχπεπτωχέναι, χαὶ οὗ πρόσθεν παύονται, πρὶν ἀπορίαν, ἀπορῆσαι, "" δοκέοντες αὐτοὶ σφέας αὐτοὺς "" ἐμθάλλειν τὸν ὦμον. Ῥούτοισιν ‘4 ἰητρείη μὲν, ἥπερ καὶ 15 τοῖσιν ἄλλοισιν τοῖσι τοιούτοισι, χηρωτὴ χαὶ σπλῆνες καὶ ὀθόνια, καὶ "1 ἐπίδεσις τοιαύτη. "" Καταναγχάζειν μέντοι τὸ ὑπερέχον χρὴ; καὶ τοὺς σπλῆνας 9 χατὰ τοῦτο τιθέναι πλείστους, καὶ πιέζειν ταύτη | μάλιστα, καὶ τὸν βραχίονα πρὸς τῇσι ?! πλευρῇσι ποοσηρτημένον ἐς τὸ ἄνω μέρος ἔχειν " οὕτω γὰρ ἂν μάλιστα "" πλησιάζοι τὸ ἀπε - σπασμένον. " Τάδε μὴν εὖ εἰδέναι *4 χρὴ, καὶ προλέγειν ὡς ἀσφα- | λέα, εἰ ἄλλως ᾿" ἐθέλοις, ὅτι βλάδη μὲν "6 οὐδεμίη, οὔτε 2 σμιχρὴ, οὔτε μεγάλη, τῷ ὥμῳ γίνεται ἀπὸ τούτου τοῦ τρώματος, αἴσχιον δὲ, τὸ χωρίον οὐδὲ γὰρ τοῦτο τὸ ὀστέον ἐς τὴν ἀρχαίην ἕδρην ὁμοίως ἂν AE δὲ Ta

Πελεκήσαιεν CFGHIJKMNOU , Ald. Frob., Merc. - die 1 vulg. - πελεχήσαις E. -- παλεχίσαιεν Gal. , à, Chart, = ? ἄροντες ΤΣ _ 3x BEHIMNU, Merc. - ἐκ om. vulg. ΒΕ οἷσι, in marg. ὅσοισι N - περὶ ἀχρωμίου BMN. τί ἐστι ἀκρώμιον in marg. U, " ἀπεσπ, il GHIKMNOU, Ald., Frob., Merc. dveor. vulg. ὅσον δεσμὸς pro ξ. Ald: ξ. (. -- 6. vulg. ce EH. -- χληΐδος vulg, 7 BMN... - om. vulg. ax. μάλ. BMN. 9 τραύ, L. χαὶ om. C. “ἢ προμιηθέεσθαι M. -- προμηθεῖσθαι vulg. (N, mut. in rpotsnérobe à - but υυηθῇσθαι B, Ald. Je serais porté à croire qu'il faut lire ὡς ἐκπεπτωκότων, | au lieu de τῶν ἐκχπεπτ.---- 11 πολλοὶ O.— 12 δοχέοντες CFGIMN, - Bios Li vulg. - σφέας ΒΝ. -- σφᾶς vulg.; mut. in σφέας N. - σφὰς ΑΙ. La βάλλειν BMN. - ἐμδαλλέειν C. -- ἐμαλέειν vulg. "5 ---- ἰητρίη α΄. 15 τοῖς (1 |

DES ARTICULATIONS. 117

lever beaucoup le coude, et exécuteront tous les travaux qui exigent des positions semblables.

13. (Luxation de l'extrémité acromiale de la clavicule), Dans le cas l’acromion a été arraché, l'os arraché paraît saillant. Cet os sert de moyen d’union entre la clavicule et l’omoplate ; car, en cela , la structure de l’homme est diffé - rente de celle des autres animaux. C’est surtout dans cette lésion que les médecins se trompent (l'os arraché se portant plus haut, le moignon de l’épaule paraît affaissé et creux), au point de s’occuper de réduire le bras comme s’il était luxé. J'ai vu nombre de médecins, qui, du reste, n'étaient pas sans mérite, causer beaucoup de mal en faisant des tenta- tives de réduction sur une épaule en cet état, qu'ils croyaient luxée, et n’y renoncer qu’après avoir, ou reconnu leur erreur, ou, dans la persuasion qu’ils avaient affaire à une luxation de l'épaule, avoué leur impuissance. Le traitement qui con- vient aux autres cas semblables convient aussi à celui-ci : du cérat, des compresses , des bandes et l'appareil tel qu’il se comporte. Il faut abaisser le fragment qui proémine, placer dessus le plus grand nombre de compresses, y exercer la plus forte pression, et porter en haut le bras appliqué contre la poitrine : c'est de cette façon que l’os arraché sera tenu dans le plus grand rapprochement. Il faut bien savoir , et l’on peut, si l’on veut, en faire la prédiction, qu’il ne résultera de cette lésion aucun dommage, ni grand ni petit, pour l’épaule, mais que cet endroit sera déformé. En effet, l’os ne se main- tiendra pas dans son ancienne position tel qu’il était natu- rellement, mais nécessairement il fera en haut une saillie

EFGIJKU. :6 xvo. Ald, 7 Post#at addunt B (H, al, manu) (N, oblit,). 25 χατάναγχάζει C. 19 τιθ, x. τοῦτο K. ταῦτα Gal., Chart, —?: πλευροῖσι F. - προσηρταμένον Ald. 2? πλησιάζοι τὸ CEFGH IJKLMNU. - πλησιάζοιτο vulg. - ἀπεσπ. CEFGHIJKLMNO, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. -- ἀνεσπ, vulg. ---- *3 τάδε CEFGHIJKNO, - τὰ δὲ vulg, 24 χρὴ εἰδ, BMN. ---- 25 ἐθέλης BMN. -- 26 οὐδὲ pin EHO, Ald,, Frob., Mere. - οὐδεμία C: 27 ou. BMN. - μ. vulg, - μικρὰ Ald.

118 DES ARTICULATIONS.

" ἱδρυνθείη, ὥσπερ ἐπεφύχεεν, ἀλλ᾽ ἀνάγκη πλέον ἔλασσον ὀγχηρό- τερον εἶναι ἐς τὸ ἄνω. Οὐδὲ γὰρ " ἄλλο ὀστέον οὐδὲν ἐς " τωὐτὸ χα- θίσταται, 48 τι ἂν χοινωνέον 5 ἔη ἑτέρῳ ὀστέῳ, καὶ 6 προσπεφυχὸς ἀποσπασθῇ ἀπὸ τῆς ἀρχαίης φύσιος. Ἀννώδυνον 7 δὲ τὸ ἀχρώμιον 8 ἐν ὀλίγησιν ἡμέρησι γίνεται, ἣν χρηστῶς ἐπιδέηται.

14. ° Κληϊς δὲ χατεαγεῖσα, ἣν μὲν ἀτρεκέως ἀποχαυλισθῇ, εὐτητοτέρη ἐστίν᾽ ἣν δὲ ‘2 παραμηχέως, "" δυσιητοτέρη. ᾿Γἀναντία δὲ τοὐτοισίν. ἐστιν, À ὡς ἄν τις οἴοιτο: τὴν μὲν γὰρ ἀτρεκέως ἀποχαυλισθεῖσαν 13 προσαναγχάσειεν ἄν τις μᾶλλον ἐς τὴν φύσιν ἐλθεῖν " καὶ "Ὁ γὰρ εἰ πάνυ προμηθηθείη, τὸ ἀνωτέρω χατωτέρω ἂν ποιήδειε, σχήμασί τε ἐπιτηδείοισι καὶ ἐπιδέσει ἁρμοζούσῃ" εἰ δὲ μὴ "" τελέως ἱδρυνθεΐη, ἀλλ᾽ οὖν τὸ ὑπερέχον γε τοῦ ὀστέου οὐ κάρτα "Ὁ ὀξὺ "1 γίνεται: Ὧν 18 δὲ ἂν παράμηχκες τὸ ὀστέον κατεαγῇ;, 9 ἰχέλη ξυμφορὴ 55 γίνεται τοῖσιν ὀστέοισι τοῖσιν ἀπεσπασμένοισι, περὶ ὧν 2 πρόσθεν γέγραπται" οὔτε γὰρ ** ἱδρυνθῆναι ") αὐτὸ πρὸς "4 ἑωυτὸ κάρτα ἐθέλει, À τε ὑπερέ- χουσα "“ὄχρις τοῦ ὀστέου ὀξείη γίνεται 26 χάρτα. Τὸ μὲν οὖν 11 ξύμπαν, εἰδέναι χρὴ; ὅτι βλάδη " οὐδεμίη τῷ ὥμῳ, οὐδὲ τῷ ἄλλῳ σώματι 29 γί- νεται διὰ τὴν. χάτηξιν τῆς χληΐδος, ἣν μὴ ἐπισφαχελίση" ὀλιγάκις δὲ τοῦτο γίνεται. Αἶσχός γε μὴν "" προσγίνεται περὶ τὴν χάτηξιν 3 τῆς χληΐδος, καὶ τούτοισι τὸ πρῶτον 5 αἴσχιστον, ἔπειτα #4 μὴν

. ἵδρυθείη (E, emend.) FGIJOU, Ald. -- ἐπεφύκεεν BCEFGHIJKMN OU. - ἐπεφύχει ΠΙπά, - πέφυχεν Gal., Chart. - ἐπέφυχεν vulg. - ἀνάγκης Ε. ? ἄλλον J. 5 τὠυτὸ ΒΜ. - τὸ αὐτὸ vulg. (N, in marg. rouro). 4 ὅτι C. 5 ἔη M.- En, supra lin, N. = τι C. - ἐστὶν vulg. —2 δ προσχεχ, vulg. C’est sans doute une faute d'impression ; les manuscrits

et les autres imprimés ont προσπεῳ, ἀποπασθῆ (sie) H. 7 re pro δὲ

MN. ? γίν. ἐν GA. ἡμ. MN. -- γίν. A. fu. sine ἐν B. 9 περὶ χλειδὸς κατεαγήσης B. -- περὶ χλειδὸς MN. - περὶ χληϊδὸς κατεαγείσης EFHIJKO |

|

| ) | À

.

RE UT. Sr κν ET ne ARE . 4 a

\ #

U. - κατεαγεῖσα CEFGHIJKMNO , Ald., Frob., Merc., Gal.-xarayeiox | ᾿

vulg.—'° rapaurixes, mut, in παραμιηκέως N.- rapaueunxéos (sie) ΕΚ --- | 4 11 δυσχόλως ἐωμένη θεραπευομένη gl. Ἐ6.---ἰ τούτοισιν MN.- τούτοις vulg.—

τούτους ΑΙὰ, --τούτων L.— 13 προσαναγκάζοι, supralin. προσαναγχάσειεν IN.

- προσαναγκάσοιεν G.— "4 γὰρ, lin. trajecta-deletum Ν, -- γὰρ om. vulg. ! - προμηθείη N.— προθυμηθείη CH. προμυθηθείη G. - τῷ pro τὸ EHK. "τελείως MN. -- ἱδρυθ. Ο (E, emend. } FGIJKOU, ΑἹα. "6 ὀξύγεται pro ὁ. y. C.— "1 γίγν. ΝΙΝ. --- "5 δ᾽ CEHIJKMNOU, Frob., Gal., Mere.

DES ARTICULATIONS. 119

plus ou moins considérable. En général, on n’obtient la coaptation exacte d’aucun os qui, partie conjointe et apo- physe d’un autre os, a été arraché de sa position primitive. L’acromion cesse d’être douloureux au bout de peu de jours, si le bandage est mis convenablement.

14. (Fracture de la clavicule, saillie du fragment sternal , critique des opinions des médecins). La fracture dela clavi- cule, si elle est exactement en rave , est plus facile à guérir que si elle est oblique. IL arrive en cela le côntraire de ce qu'on supposerait; dans la fracture en rave plus que dans l’autre, on rendra aux fragments la conformation naturelle, avec beaucoup de soin, on parviendra à rapprocher d’un même niveau les deux fragments en plaçant les parties dans des positions convenables et sous un bandage approprié ; et, quand même la coaptation ne serait pas parfaite, le fragment proéminent ne formerait pas une saillie très-prononcée. Mais dans les fractures obliquesl’inconvénient est le même-que dans l’arrachement d’éminences osseuses duquel il vient d’être parlé: les deux fragments ne se laissent pas exactement af- fronter, et celui qui proémine fait une très-forte saillie. En somme, il faut savoir qu'aucun mal ne résulte , ni pour l’é- paule ni pour le corps entier , de la fracture de la clavicule,

à moins qu'il ne survienne du sphacèle ; or, cela arrive rare- | ve τ, Α͂: ment. Mais le lieu de la fracture demeure difforme, et cette " sf: 5 ΄ ΄ pe (difformité . d'abord très-désagréable pour ceux qui en sont hi. LL rapaurirws, mut, in παράμηκες Ν, καταγῇ CO. ---- :9 εἰκέλη. CH. - χέλλη IKO..- ἱκέλλη 2, -- ἰκέλη vulg, = ἰκέλη Gal, Chart., Kühn. vie MN.— "' πρόσθε MN.— 22 ἱδρυθ. C..(E, emend.) FGIJKOU.— abro C; "4 ἑαυτὸ C. -- ἑωυτὸν 3, "" ὀχρὶς (C, in marg. al. manu fus), MN. -- ἀχρὶς wulg. - Dans Passow ὄκρις subst., dxpis adj.; dans 5chneider. ὄχρις sans distinction. ὀξείη ΜΝ. -- ὀξεῖα wulg. - ὀξεία, Chart. —,26 κάρ. γίν. E. 21 6, MN. +6, vulg.— 18 οὐδεμία CEK. = οὐδὲ pin F, Ald., Frob., Mere. 29 γίγν. MN. -- χληῖδος H. -- χληΐδος vulg. 4 My. ΜΝ. --- 5: προσγίγν. M, --- 2 τῆς om. in textu, in marge τὴν Mere. -- χληῖδος I. -- χλυΐδος vulg. - Post xx, addit ἣν pi ἐπισφαχελίση C. …— αἴσχιον H ex emend. 54 μὲν FG, Ald.

τ 12 9

190 SU DES ARTICULAÏTIONS.

1 ἐπὶ ἧσσον 2 γίνεται. " Ξυμφύέται δὲ ταχέως χληΐῖς, χαὶ τἄλλα πᾶντα ὅτα χαῦνα ὀστέα" + ταχείην γὰρ τὴν ἐπιπώρωσιν ποιέεται 1 τοιαῦτα, Ὅταν μὲν οὖν νεωστὶ χατεαγῇ, οἱ τετρωμένον ὁπουδάζόυ- σιν, οἰόμενοι © μέζον τὸ καχὸν εἶναι, À ὅσον ἐστίν οἵ τε enepol à À 7 προθυμέονται δῆθεν ὀρθῶς ἰῆσθαι’ προϊόντος δὲ τοῦ χρόνου, οἵ τε: τρωμένοι, ἅτε οὖχ ὀδυνώμενοι, δ οὐδὲ CAES 9 οὔτε ados

οὔτε ἐδωδῆς, καταμελέουσιν᾽ οἵ τε ἀὖ ἰητροὶ, ἅτε οὐ δυνάμενοι

| nééiomte) ps pe

11 χαλὰ τὰ χωρία ἀποδεικνύναι, "" ἀποδιδράσχουσι,. χαὶ oùx ἄχθον-

ται τῇ ἀμελείη τῶν 3 τεἐρωμένων' ἐν τούτῳ δὲ ἐπιπώρωσις "Ὁ Euv- ταχύνεται. ᾿Επιδέσιος "" μὲν οὖν τρόπὸς καθέστηχε παραπλήσιος τοῖσι πλείστοισι, χηρώτῇ χαὶ σπλήνεσι καὶ ὀθονίοιδι "ὁμαλθαχοῖσιν ἰητρεύειν 7 χαὶ "6 τάδε δεῖ προσξυνιέναι χἀὶ μάλιστα ἐν TOUTE τῷ χειρίσματι, ὅτι τούς τὲ σπλῆνας ᾽9 πλείστους κατὰ τὸ ἐξέχον ON τιθέναι, KA τοῖσιν "5 ἐπιδέσμοισι πλείστοισι χαὶ μάλιστα χἀτὰ τοῦτο "" πιέζειν, ἰσὶ δὲ δή τινες, "οἵ ἐπεσοφίσαντο ἤδη μολύόδιον βαρὺ "" προόΞ επικαταδεῖν, ὥς χατανανχάζειν τὸ δπεῤέχον" "4 ξυνίδσι μὲν οὖν ἴσωξ 25 οὐδὲ οἵ ἁπλῶς ἐπιδέοντες" ἀτὰρ "ὁ δὴ "1 οὐδ᾽ οὗτος τρόπος "5 χληΐδος. 29 χατήξιός ἐστιν᾽ οὐ γὰρ δυνατὸν τὸ ὑπέῤέχον χαταναγχάζεσθαι οὐδὲν, 35 8 τι καὶ ἄξιον λόγου. Ἄλλοι 32 αὖ τινές εἶσιν y οἵτινές, χαταμαθόντες τοῦτο, ὅτι αὗται αἵ ἐπιδέσιες 5" παρἄφοῤοί εἶσι χἀὶ 1 * ἐπὶ EFGHIJKMNO, Ald,, Frob., Gal.; Merc., Chart. καὶ pro ἐπὶ vulg. + ἐπὲ vel xai om. C. - Galien dit. dans son Commen- taire : « Il valait mieux mettre : ἐπὶ ἧσσον LOTS En effet, ceux qui ont éprouvé cet accident trouvent d’abord la difformité très grande à cause de l’étrangeté de la chose; mais ils finissent par s’y accou- tumer comme on s’accoutume à tout, et par n’en tenir aucun compte: » On comprend qu’il faut corriger ce commentaire, et y lire φαίνεται au lieu de γίνεται, Galien observe qu'Hippocrate aurait mieux fait de mettre ἐπὶ ἧσσον φαίνεται, paraît moins difforme, On pourrait croire aussi quem la phrase d’'Hippocrate veut dire : Le cal, d’abord difforme, le devient moins avec le temps, c’est-à-dire qu’il s’affaisse un peu, ? γίγν., M. 8 6. CEFGHKMN. - 6. vulg. # ταχείην MN, -- ταχεῖαν. vulg. - “τα τ FGI, Chart. 5 χαταγῆ CEFGHIJKMNOU, Ald., Gal., Cart n bone: BMN. - μεῖζ. vulg. 7 wpopaMia rat BFGMN. 8 οὐδὲ BMN. - οὔτε vulg. -— ϑοῦτε om, FGIJLU. τ᾽ BCFGMN. - οὖν pro αὖ Ald,— τα χαλὰ BCEFGHIJKMNOU,. - κατὰ vulg. ἀποδεικνύναι: FG\ JKMN, Gal. -- ἀποδεικνῦναι vulg, "5 ὑπαποὃῦ. CEFGIJKLUQ".

DES ARTICULATIONS, 1921

porteurs, le devient moins dans la suite. La clavicule se con- solide promptement, ainsi que tous les autres os spongieux : le cal se forme en peu de temps dans les os de cette espèce. Quand donc la fracture ‘est très-récente , les blessés veulent sérieusement guérir, croyant le mal plus grand qu'il n’est, _et les médecins sont, sans douté, tout disposés à faire un trai- tement régulier ; mais, au bout de quelque temps, les bles- sés, n’éprouvant point de douleur et n’étant empêchés ni de marcher ni de manger, se relâchent, et les médecins, ne pouvant prévenir la difformité du cal , se retirent sans se tourmenter de la négligence des blessés ; pendant ce temps, la formation du cal chemine. La déligation qu'on emploie est celle de la plupart des fractares : du cérat, des com- presses et des bandes souples. [l faut se souvenir, et surtout dans ce cas-ci, que le plus grand nombre de compresses doit être placé sur le fragment saillant, et que cet endroit doit être comprimé par le plus de surbandes et le plus forte- ment. À cette fin, il y en qui ont imaginé d’attacher en sus un plomb dont le poids doit forcer le fragment saillant à descendre; mais le fait est que même cette addition d’un poids est inutile dans la fracture de la clavicule, car, et ceux-là même qui emploient la déligation simple s’y trom- pent peut-être aussi, il est impossible de faire subir au frag-

"Στετρωμένων BCEHKMNU, - τρωμένων vulg. - τε pro δὲ CEHKMN.-- 46 BFGMN.- 6. vulg.— "5 μὲν om. BMN.— 6 μαλαχοῖσι C (gl, F). ‘1 Ante xai addit καὶ τάδε δεῖ προσιητρεύειν vulg. καὶ +. δεῖ προσ- τῆτρ, om. BMN. "5 τὰ δὲ M, Ald. --- :9 xx. om. C. Post τ, addit μὲν Ο. ?! Ante π, addit χρὴ vulg. = χρὴ om. BMN 5 ci CEF GHIJKMNO. - οἱ vulg. -- ἐπεσοφίσαντο BCE (F, gl. ἐμηχανήσαντο) HIS KLMNOUQ', Gal., Chart. -- ἐπεψηφίσαντο vulg. (6, gl. ἐπεμηχανήσαντο). - ἤδη om. E. -- μολίόδεον ἢ: - μολίθδιον vulg. -- μολύδδιον FGIMN. 23 προσχαταδεῖν ΒΜΝ, - χαταναγχάζοι BMN. - καταναγκάζη FGHIKU, - ᾿χαταναηγκάζει 3.--- 54. οἴδασι gl, FG.- ξυνίασι vulg.- Aucun manuscrit n'a ἄσι.---- 25 οὐδ᾽ EHK,— "6 δὲ pro δὴ Ald,— 27 οὐδὲ CMN, Gal., Chart,— "28 χληΐ, EH. = κληΐ, vulg.— 29 χατάξ, Ald.—— 39 οὐδὲ C.— δ: ὅτι CKM. M οὖν pro αὖ 6. --- 33 παραφοραὶ Ad. - παραφοροὶ Frob., Mert,

122 DES ARTICULATIONS: κατὰ φύσιν καταναγχάζουσι τὰ ὑπερέχοντα, ἐπιδέουσι μὲν " αὐτοὺς; σπλήνεσι καὶ ὀθονίοισι χρώμενοι, ὥσπερ καὶ οἱ ἄλλοι" ζώσαντες DE τὸν ἄνθρωπον ταινίη τινὶ, À εὐζωστότατος αὐτὸς ". ἑωυτοῦ ἐστιν, ὅταν ] ᾿ ἐπιθῶσι τοὺς σπλῆνας ἐπὶ τὰ ὑπερέχοντα τοῦ κατήγματος, ? ἐξογχώ- σαντες ἐπὶ τὰ ἐξέχοντα, τὴν ἀρχὴν τοῦ ὀθονίου προσέδησαν 4 πρὸς τὸ : ζῶσμα ἐκ τοῦ ἔμπροσθεν, καὶ οὕτως ἐπιδέουσιν, ἐπὶ τὴν " ἴξιν τῆς χληῖΐδος 1 ἐπιτανύοντες, ἐς τοὔπισθεν ἄγοντες" 5 χἄπειτα περιδάλ: λοντες περὶ τὸ ζῶσμα, 9 ἐς τοὔμπροσθεν "5 ἄγουσι, χαὶ αὖθις ἐς τοῦ: πισθεν. Οἱ δέ τινες "' οὐχὶ περὶ τὸ ζῶσμα περιδάλλουσι τὸ ὀθόνιον. 4 ἀλλὰ περὶ "" τὸ περίνεόν τε καὶ παρ᾽ αὐτὴν τὴν ἕδρην, καὶ παρὰ τὴν ἄχανθαν "" χυχλεύοντες τὸ ὀθόνιον, οὕτω πιέζουσι τὸ ‘4 κάτηγμα. Ταῦτα 15 γοῦν ἀπείρῳ μὲν ἀκοῦσαι φαίνεται ἐγγὺς "6 τοῦ χατὰ φύσιν "1 εἶναι, 18 χρεομένῳ δὲ ἄχρηστα: οὔτε γὰρ μόνιμα οὐδένα χρόνον, οὐδ᾽ εἰ 19 χαταχέοιτό τις, καίτοι ἐγγυτάτω ἂν οὕτως " ἀλλ᾽ ὅμως εἶ," χαὶ xx ταχείμενος "" τὸ σχέλος συγχάμψειεν, αὐτὸς χαμφθείη, πάντα ἂν τὰ ἐπιδέσματα χινέοιτο᾽ ἄλλως τε "" ἀσηρὴ À ἐπίδεσις" "" τε γὰρ À ἕδρη ἄπολαμθδάνεται, ἀθρόα τε τὰ ὀθόνια ἐν ταύτη τῇ *# στενο- Υ χωρίη γίνεται" τά τε αὖ περὶ τὴν ζώνην περιθαλλόμενα, *5 οὖχ οὕτως

* Post μὲν addit οὖν vulg. - οὖν om. ΟΕΚΙ,, --- 3 ἑωυτῇ (E, « emend.) K.— 3 Ante ë. addit χαὶ, lin. syhjosfe, not. N, - - ἐξαγκώ- σαντες Ald,, Merc. περὶ Merc. in marg. -- πρὸς..... οὐχὶ om FJ. πρὸς..... περιδάλλοντες om. GI. - ζῶμα C. 5. CH. xint. | EH. - xAni. vulg. Ἰέπιτανν. ΒΜ (N, emend). -- εἰς E. -- ëc..….. | Tooua om. K. -- τοὔπισθεν pro τοὔμ. C. 5 καὶ ἔπειτα, mut. in χκἄπ: Ν, -- περιθδάλλοντες ΒΟΝΝ. -- περιθαλόντες vulg. - ζῶμα, C. 9 εἰς E, = M χαὶ εἰς G. ‘° Ante ἄγ. addit ἄγοντες Κα, -- αὖτις ΗΚΝ. = εἰς CEG. M τς οὐ ΒΝΝ. - ζῶμα 6. -- you Ο. -- Post €. addunt χαὶὲ εἰς τοὔμπροσθεν ll ἄγουσι καὶ αὖθις εἰς τοὔπισθεν εἰ δέ τινες οὐχὶ περὶ τὸ ζῶσμα (Εἰ, in marg.)G. fi: 12 τὸν CELJK. - περίνων (mut. in περίναιον, in marg. περίναιόν ἐστιν k τόπος μεταξὺ τοῦ ὀσχέου καὶ τῆς ἕδρας ἔνθα τῆς κύστεως τράχηλος F 1 J. - αυρίνκιον E (ἃ, cum eadem gl, que in F}) (1, ex emend,) KMNOU. : - περίνεον C(H, mut. al. manu in περίναιον, in marg, περίνεος), 13 μιχλεύοντες FG, Ald., Frob., Merc. - μυχλεύοντα ἢ. - μυχλεύοντες IOU, | - κικλεύοντες B. 4 χάτηγ. BCEFGHIJKMNOU. -- κάταγ. vulg. # 15 γοὖν M.- οὖν CEK.— 16 Ante τοῦ addunt τι BCEHKMN.—:7 εἶναι om, k δ. :5 ysou. cum χρεομ,, N. - ypsouw, C; "9 κατακαί, ΗΚΟ,, Ald., #

DES ARTICULATIONS. 195

ment saillant un abaissement de quelque importance. D’au- tres, sachant que ces déligations glissent et ne ramènent pas les parties saillantes à leur position naturelle, emploient, 1] est vrai, les compresses et les bandes comme les autres ; mais, passant autour du corps du patient un bandage mye ceinture s'applique le mieux, et faisant sur le fragment saillant une élévation avec les compresses qu’ils y superpo- sent, ils fixent en avant à cette ceinture le chef de la bande, et ils font le pansement en tendant la bande directement vers la clavicule et en la conduisant en arrière; puis la passant autour de la ceinture, la ramenant en avant et de rechef en arrière. D’autres ne passent pas la bande autour d’une cein- ture, mais ils la passent autour du périnée, du siége même et le long du rachis, et ils exercent ainsi la compression sur la fracture. À entendre la description de ces déligations, un homme inexpérimenté les trouve assez conformes aux con- ditions naturelles; mais à l'application on les trouve ineff- caces : en effet, le bandage qui s'appuie sur le périnée n’a aucune solidité, le malade étant même couché, ce qui est, cependant, ia position le bandage se déplace le moins ; si, dans son lit, le malade fléchit ou la jambe ou le tronc, il le dérangera tout entier.. D'ailleurs , cette déligation est gè- mante : le siége y est compris, et de nombreux tours de bande

Frob., Merc., Lind, Foes a aussi χαταχαί.; mais corrigé dans l’errata et dans Chouet.— Post ei addit xxi N, lin. deletum. -- καὶ om, vulg.— bd 76. - J. - συγκάμψειεν BCHKMN, Chart, -- συγκάμιψοιεν vulg.-— συγκάψοιεν. Ο, -- συγκάψειεν EFGIJ.— 22 ἀσηρῆ J, - ἀσηρῆ (sic) λέγονται τὰ ἀκάθαρτα in marg. FG. "5 ὅ..... γίνεται om, O. --- "4 στενυγρίη in _marg. ἃ], manu H. - On lit dans Galien : « Ce n’est pas un mot composé signifiant ὑγρὸν χωρίον, et venant de ὑγρὸς, de στενὸς et de χώρα, comme “quelques-uns le pensent; mais il vient de στενόχωρος ( στενυγρόχωρος 3), lequel à son tour n’exprime rien de plus que στενὸς, d’où par un ceriain allongement on. a fait στενοχωρίη (στενυγροχωρίη 3). » La leçon de vulg. ne pourrait être dite composée que de στενὸς et de χώρα ; la leçon de la marge de H, que de στενὸς et d’ürye0ç ; le commentaire de Galien fait croire que cet auteur avait sous les yeux στενυγροχωρίη. 25 οὐχ’ GHIMNO,.

194 DES ARTICULATIONS.

es \ £ LA & û ἰσχυρῶς ἔζωσται, ὡς " οὐχ ἀναγχάσαι ἐς τὸ ἄνω τὴν ζώνην ἐπανιέναι,

χαὶ οὕτως ἀνάγχη ἂν εἴη πάντα " χαλᾶν τὰ ἐπιδέσματα. Ἄγχιστα, δ᾽ ἄν τις " δοχέοι ποιέειν, καίπερ οὐ μεγάλα ποιέων, " εἰ τοῖσι μέν τισὶ | τῶν ὀθονίων περὶ τὴν ζώνην 5 περιδάλλοι, τοῖσι δὲ πλείστοισι τῶν ὀθονίων τὴν ἀρχαίην ἐπίδεσιν 6 ἐπιδέοι" οὕτω γὰρ ἂν re” | ἐπιδέσματα μόνιμά τε εἴη, καὶ ἀλλήλοισι 1τιμωρέοι. Τὰ μὲν πλεϊστα εἴρηται, ἅσσα καταλαμθάνει τοὺς τὴν χληῖδα χαταγνυμένο 4 Προσξυνιέναι δὲ καὶ τόδε χρὴ, ὅτι χληΐς ὡς 9 ἐπὶ τὸ πολὺ κατάγνυται, ιοὥστε τὸ μὲν ἀπὸ τοῦ στήθεος πεφυχὸς ὀστέον "" ἐς τὸ ἄνω μέρος ὑπερέχειν, τὸ "" δὲ ἀπὸ τῆς ἀχρωμίης πεφυχὸς ὀστέον ἐν τῷ χάτω μέρει εἶναι. Αἴτια δὲ τούτων τάδε, ὅτι τὸ μὲν στῆθος οὔτε χατωτέρω 13 ἂν πολὺ, οὔτε ἀνωτέρω χωρήσειεν" ‘À σμικρὸς γὰρ 6 κιγχλιο τοῦ ἄρθρου "5 τοῦ ἐν τῷ στήθεϊ’ αὐτό "ὁ τε γὰρ ἑωυτῷ "1 ξυνεχές στι τὸ στῆθος, καὶ τῇ "5 ῥάχει" ‘9 ἄγχιστα μὴν À χληὶς πρὸς "" τὸ τὶ ᾿ὥμου ἄρθρον "" πλοῴδης ἐστίν: ἠνάγκασται γὰρ "" πυκινοκίνητος εἶνα

MATALIRT, !

᾿ M EE"

"Οὐχ om. E. - ἀναγκάσει B (N, cum ἅς supra Fe y λᾷ CEFGHIJKMNOU , Ald., Frob., Mere., Gal. , Chart., Foes σβουοί,. χαλεῖν vulg. --- 3 Soxéck BCEFGHJKMNU. - béle vulg. - δοκέει lé, mut, in εἰ al. manu E. - τίσι μὲν züvi sine τοῖσι B.. τοῖσι μὲν τοῖσι C.— τισι μέν τισι MN. 5 περιδάλοι. Η. - τοῖς ΜΝ. 6 ἐπιδέοιτο, τὸ lin. deletum Ν, - ἐπιδόη ἘΠ. 7 Rage) (si ic) Ὁ. - τιμωρέειε Ald, 8 ἅσσα 6. -- ὅσα vulg, -- τοὺς om. M. -- τὴν on CN. - χληῖδα E. - χληΐδα vulg. ---- 9 ἐπιτοπ. EFGHK. -- ἐπὶ τοπ. ὅν Gal., Chart.— πῶς κληΐς parle ἀνὰ in marg. ΒΕΒΉΠΟΥ ---"" éç, ὀστέον om. G. 1? δ᾽ MN.— 1? x. ἂν MN.—'# ou. BMN. - y. vulg. = χυγκλισμὸς 6. -- κιγχλησμὸς O. -- κίνησις in marg. FIMN. -- ἤτοι συνεχὴς, χίνησις βραχεῖα supra lin. Εἰ. -- χίνησις supra lin. GHJU. - Suprasc p- tum erat οἷον κίνησις B. Galien dit : « Hippocrate appellé un mo vement peu étendu χιγχλισμός ; il n'importe pas ici de déterminer si. mot vient de χίγκλος (hochequeue), parce que cet oiseau remüe souvéhh a queue, ou s'il est tiré de toute autre chose, » —*° τοῦ est dans tousn manuscrits et les imprimés, excepté Foes, 1595, Chouet et Lind. - στήθεϊ EHK. - στήθει vulg. - Galien dit que στῆθος paraît ici signifier, non pas la poitrine, mais le sternum, "τε BCEFGHIJKMNU, À in m 1 - te om. vulg, -- ἑωυτὸ G.— ‘7 ξ, BEHKMN. - 6. vulg.— 18 ῥάχη 6: - 19 πλησιέστατα gl. FG. - Ce mot avait offert des difficultés aux ancie commentateurs. Suivant les uns, dit Galien, il se rapporte au lieu, et 5 gnifie que la clavicule, dans sa portion la plus voisine de l'épaule, est

nr οἰ

DES ARTICULATIONS. 195

passent dans ce lieu étroit. Quant aux bandes passées autour de la ceinture, celle-ci n’est pas tellement serrée que les bandes ne la forcent pas à remonter, et dès-lors tout le ban- dage se trouve nécessairement relâché. On paraîtrait le plus approcher du but, sans faire grand’chose en réalité, si, des bandes, quelques-unes étaient roulées autour de la cein- ture, mais le plus grand nombre, employées à maintenir l’an- cien bandage : c’est de la sorte que les pièces de l’appareil se dérangeraient le moins, et se prêteraient mutuellement le plus de secours. Je viens d’exposer à peu près tout ce qui regarde la fracture de la clavicule. Toutefois, il est encore une remarque à faire : cet os se fracture généralement de manière que le fragment ἀπ côté de la poitrine proémine en haut, et que le fragment acromial est en bas. La cause de cette double disposition est que la poitrine ne peut ni s'élever ni s’abaisser beaucoup ; l’articulation de la clavicüle avec la poitrine ne permet que de petits mouvements, et la poitrine forme un tout continu et avec elle-même et avec la colonne vertébrale ; mais la clavicule, dans la partie la plus voisine de larticulation scapulaire , est flottante, obligée qu’elle est de se mouvoir beaucoup, à cause de sa connexion avec l’a- cromion. De plus, en cas de fracture, le fragment attaché à la poitrine fuit vers le haut, et il ne se laisse guère ramener

mobile ; suivant les autres, il se rapporte à la mobilité même, et signifie que la clavicule est très près d’être mobile dans la portion attenante à épaule. C’est du moins ainsi que j'entends le commentaire de Galien, très altéré ici. De ces deux sens Galien approuve le premier. μὴν FHIKOU. - μὲν vulg, 2 τοῦ στήθους τὸ pro τὸ τοῦ ὦ. C (I, emend.) = τοῦ om. M. 55 ἐμπλέουσα in marg. MN. - ἀστήριχτος supra lin. HI. - ἀστήρικτος pro πλ. (FGU, supra lin. πλοώδης) 1, Merc. in marg. -- On ici un exemple de lintroduction progressive des gloses au sein des textes, Dans les manuscrits HI la glose est au-dessus ; dans les manuscrits FG la glose pris la place du mot original, qui est mis au-dessus de la ligne ; enfin dans 7, le mot original disparu complétement, et la glose y est substituée, FRET est en effet l'explication que Galien donne de πλοώδης dans son commentaire. —? πυχνοχίνητος (Ε΄, mut, in ruxvox.) JM.

120 DES ARTICULATIONS. #

διὰ τὴν τῆς ἀχρωμίης σύζευξιν. ANG τε, ὅταν τρωθῇ, φεύγει ἐς τὸ ἄνω μέρος " τὸ πρὸς À τῷ στήθει προσεχόμενον, καὶ où. μάλα ἠδ κάτω μέρος ἀναγκάζεσθαι 4 ἐθέλει: καὶ γὰρ πέφυκε 5 κοῦφον, Ke ᾿ εὐρυχωρίη αὐτῷ ἄνω πλείων À χάτω. RFA PES | χαὶ τὰ προσηρτημένα τούτοισιν εὐαπόλυτά 1 ἐστιν ἀπὸ τῶν. πλευ- ρέων χαὶ τοῦ στήθεος, .χαὶ διὰ τοῦτο δύναται χαὶ ἀνοτέρω ποὺ ἀνάγεσθαι χαὶ κατωτέρω ᾿ ὅταν 9 οὖν καταγῇ À χληΐς, τὸ RE ὥμῳ ὀστέον ‘? ἐς τὸ κατωτέρω ἐπιῤῥέπει " ἐς τοῦτο γὰρ "" ἐπιῷο ἊΣ με: αὐτὸ ἅμα τῷ ὦμῳ καὶ τῷ βραχίονι κάτω. 121 δέψαι μᾶλλον, À 'τὸ ἄνω. Ὁπότε οὖν ταῦτα τοιαῦτά Éariv, 3 ἀξυνετέουσιν. ὅσοι τ à ὑπερέχον “τοῦ ὀστέου ἐς τὸ κάτω χαταναγχάσαι. "4 οἴονται; δῆλον, ὅτι 15 τὸ κάτω πρὸς "5 τὸ ἄνω προσαχτέον ἐστίν " τοῦτο γὰρ ἔχε χίνησιν, τοῦτο γάρ ἐστι "71καὶ τὸ ἀποστὰν ἀπὸ τῆς φύσϊος.. Δῆλον y, ὅτι ἄλλως μὲν "5 οὐδαμῶς ἐστιν ἀναγκάσαι τοῦτο (αἴ 19 γὰρ ἐπιδέσιες οὐδέν τι μᾶλλον προσαναγχάζουσιν ἀπαναγχάζουσιν )" εἶ δέ τι τὸν βραχίονα πρὸς τῇσι πλευρῆσιν "5 ἐόντα. ἀναγκάζοι. ὡς μάλιστ ἄνω, ὡς ὅτι ὀξύτατος ὦμος "" φαίνηται εἶναι, δῆλον ὅτι ?? οὔτ᾽ ἁομοσθείη πρὸς τὸ ὀστέον τὸ ἀπὸ τοῦ στήθεος πεφυχὸς, ὅθεν ἄπει Εἰ οὖν τις τῇ μὲν ἐπιδέσει "" χρῷτο τῇ "" νομίμῃ τοῦ ταχέως "5, θεσθῆναι εἵνεκα, ἡγήσαιτο δὲ τἄλλα πάντα "Ὁ μάτην εἶναι παρὰ τ σχῆμα τὸ εἰρημένον, ὀρθῶς τε ἂν 1 ξυνίοι, men χαὶ "5 χάλλιστα, Καταχέεσθαι μέντοι τὸν Peer τὸ "9. du

17 ἘΠ} ΩΝ ᾿

; ὅμως δὲ, cum ἄλλως τε supra lin. Ν, ---- 5 τῷ pro τὸ H,: 3 τὰ στήθη K. - προσεσχόμιενον Gal., Chart, -- προσερχόμι., mut. in πρὸ ἐχόμ.. N. ἐθέλοι Ο. 5 λορδὸν, in marg,. κοῦφον MN. 6 EHK, 7 ἐστιν CMN. - εἰσιν vulg. 8 διατοῦτο EFGHJKN, 9. BCMN. - γοὖν 1, - γοῦν vulg. - BCEFGHIJKMNO.- Οἡ om, 10 εἰς (bis) G. 1: ἐπιφορώτερον Β, -- ἐπιτροχώτερον vulg.. (MN, in marg. ἐπιφορώτερον. Schneider, dans son Dictionnaire, au mot ἐπίτρι | 106, préfère, dans ce passage, ἐπίφορος. = αὐτῶ C. "5 ῥέψαι BCH. = ῥεῦσαι vulg. (MN, in marg. ῥέψαι). - Il est possible qu'il faille lire x4 ταῤῥέψαι au lieu de κάτω ῥέψαι; car κάτω et ἐς τοῦτο font une LI double emploi. 13 &o., supra lin. ἀξ, N. "4 οἴονται εἶναι vulg.— sine οἴονται K. - οἷόν re εἶναι C. οἴσεται εἶναι Εἰ. οἴονται sine εἶναι B N.- Il serait possible qu’il fallût lire οἴονται οἷόν re εἶναι. --- 15 τὸ om, ὅν

DES ARTICULATIONS. 127

en bas, étant léger, et trouvant dans la partie supérieure un espace qu'il n’a pas dans la partie inférieure ; mais l'épaule, le bras et les parties attenantes se détachent sans peine des côtes et de la poitrine, etaussi peut-on les élever et les abais- ser beaucoup. Quand donc la clavicule se fracture, le frag- ment scapulaire s’abaisse; car, avec l'épaule et le bras, il tend plus à se porter dans ce sens que dans le sens opposé. Les choses étant ainsi, on se méprend quand on croit abaisser le fragment qui fait saillie; loin de là, c’est évidemment le fragment inférieur qu’il faut porter vers le supérieur ; l'in- férieur, en effet, est mobile, l’inférieur est celui qui est hors de sa position naturelle. Manifestement, il n'y pas d’autre moyen d'agir sur ce fragment (car les bandages ne le rap- prochent pas plus qu’ils ne l’écartent) que le suivant : si le médecin, rapprochant le bras des côtes, le porte à sa plus grande élévation, de manière à rendre l’épaule aussi pointue que possible, il est clair que, de cette façon, le fragment sca- pulaire sera affronté avec le fragment sternal, dont il a. été arraché. Ainsi, celui qui emploiera le bandage conforme à la règle, dans le but de procurer une prompte guérison, per- suadé que tout est inutile excepté l'attitude ci-dessus indi- quée, celui-là se fera une juste idée des choses, et son trai- tement sera le plus court et le meilleur. Toutefois, il importe

—"° τὸ BCEFGHIKMN,-7ù vulg. ‘7 καὶ om. EM. - ἀποστᾶν EFGJ K. "5 οὐδαμῆ ΕΚ. - ἀκαγκᾶσαι. Ὁ. 19 Ante γὰρ addit τε vulg. -- τε om. Ν, restil. ἐόγτα avai ὡς μάλ, ἄνω BMN.- ὡς μάλ. ἐόντα ἄναγε. ἄνω vulg. - ὡς μάλ. ἐόντα ἀναγ ἄνω ὡς μάλιστα CEFGIJKU.

ἘΣ ἐν φαίνηται BCEFGHIJKMN. - φαίνεται vulg. εἶναι om. ΒΝΝ. - δηλονότι C.— 2? οὗτος (, - ἂν est dans tous les manuscrits et les imprimés, excepté Foes, 1595, Chouet, Lind. et Kühn. - ἁρμοσθεῖεν C.— 55 χρέοιτο M.- χρῶτο, cum χρέοιτο N. - χρέοι Fe, συνήθει in marg. MN. - προή- B.— " ξ, BMN. - 6. vulg. "6 μάταια, μάτην supra lin. N.

na BLMN, -- Éuvin vulg. -- ΕἸΣ, ἘΠ]. - τε ΟΝΝ. - τ᾽ vulg. $ ᾿ κάλιστα Ν, - χαταχαίεσθαι FGHJK.— 99 διαφέρον, mut. in διάφ. N.

128 DES ARTICULATIONS.

φορόν ἐστιν * χαὶ ἡμέραι ἀκαναὶ TES εἰ : ἀτρεμέοι, | εἴχοσι δὲ dents dons | BL 21 (ΗΝ ARTE

19. Εἰ μέντοι. τινὶ " ἐπὶ τἀναντία 4 χληϊΐς ? RE one γίνεται, ὥστε τὸ μὲν ἀπὸ τοῦ στήθεος ὀστέον ὑποδεδυκέναι, τὸ δὲ ἀπὸ τὴς ἀχρωμίης ὀστέον ὑπερέχειν “καὶ 4 ἐποχέεσθαι. ἐπὶ τοῦ ἑτέρου, " οὐδεμιῆς μεγάλης 5 ἰητρείης ταῦτά γ᾽ ἂν δέοιτο" αὐτὸς γὰρ 6 ὦμος ἀφιέμενος nat βραχίων ἱδρύοι ἂν τὰ ὀστέα 1 πρὸς ἄλληλα, καὶ | φαύλη ἄν τις ἐπίδεσις d ἀρχέοι, χαὶ ui ΩΝ τῆς πωρώσιος γέ-.

line. JR EURE LE LATE | M

νοιντ᾽ ἄν. '

16. Εἰ 9 δὲ μὴ sie μὲν οὕτως, "5 παρολισθάνοι δὲ ἐς τὸ πλάγιον "" τῇ À τῇ; ἐς τὴν φύσιν “μὲν ἀπαγαγεῖν ἂν δέοι, ἄναγα-᾿ γόντα τὸν ὦμον σὺν τῷ βραχίονι, ὥσπερ καὶ πρόσθεν εἴρηται" ὅταν. δὲ "ἴζηται ἐς τὴν ἀρχαίην φύσιν, ᾽" ταχείη ἂν en” tin spé es Τὰ μὲν οὖν πλεῖστα τῶν "" παραλλαγμάτων. χατορθοῖ nb βραχίων ἀναγχαζόμενος πρὸς "ὁ τὰ ἄνω. “Ὅσα δὲ "7 τῶν. ἄνωθεν 181 νοντὰ ἐς τὸ πλάγιον ἦλθεν, ἐς τὸ κατωτέρω, shit κατόρθωσιν, εἰ 6 μὲν ἄνθρωπος ὕπτιος χέοιτο, 9 χατὰ δὲ τὸ μες τῶν ὠμοπλατέων ὀψηλότερόν τι ὀλίγῳ ὑποχέοιτο; ὡς "" περίβῥη ἔῃ τὸ στῆθος "" ὡς μάλιστα" καὶ τὸν βραχίονα #5 εἰ ἀνάγοι τις π τὰς ΜῈ 24 res δὲ ἰητρὸς τῇ μὲν ἑτέρῃ χειρὶ ἐρᾷ

τορι. 456. AOL 90}. àba

ἀραὶ 16 εἰν 2155 250)

À ἀτρεμέει, C. ? £,:1om. Κι. 9 κατεαγείη, ΒΗΝ. - xarayñ, mut. i κατεαγείη N.-xarayein vulg. - μάλα mut, in μάλιστα N. -- μάλιστα vulg. # roy. BCEFGHIKLMNU, Gal., Chart. - ὕποχ. vulg. - ἀποχ. 1. 5 οὐδὲ μιῆς CFHI, Ald., Frob., Merc.— iarp. G.— 7 προοβλληλα Ο. 8 Foes 1595, Chouet , Lind., et le manuscrit E ont seuls. γέν or | tout reste, manuscrits et imprimés, a γένοιντ᾽.--- 9 δὲ om. O. - κατεαγείη :ἢ - κατἀγεΐη vulg.- οὕτως BCEFGHIJKMNOU, Gal., Chart. ποὕτω vulg.- Ὁ" παρολισθάγοι CEFGHIJKOU, Ald., Frob., Merc. -mapoobaiver vu τα τὸ τῇ τῇ ἔσω χαὶ ἔξω δηλοῖ in marg. BMN, - Cette remarque 6 5 tirée du commentaire de States, qui ajoute qu'ici τὸ ἔσω signifié l'intérieur du corps, et τὸ ἔξω vers La peau. "" ἴζ, C. - εἰς πο Frob., Merc.— "3 ταχεῖα C.— ‘4 iurp. FGK, "ὁ παρηλλαγμένων, Gal Chart. - παραλλαημένων (sic) Ald. —"6 τὸ C.— 17Ante τῶν addunt ἐκ E fn - Gälien représente ὅσα τῶν ἄνωθεν par τὸ συνεχὲς τῶν στέρνων. μέρος τ' ᾿ς χλειδὸς, le fragment de la clavicule ienant au sternum. 18 παρ λισθάν. Ὁ. --ragouobaiv. vulg. - εἰς (bis) EHK, 19 κατὰ..... bmoxéoutan

DES ARTICULATIONS. 129

grandement que le patient reste couché; quatorze jours sont suffisants s’il garde le repos, vingt tout au plus.

15. (Saillie du fragment acromial.).Si la clavicule se frac- ture, ce qui n’arrive guère, d’une manière opposée, tellement que , le fragment sternal s’abaissant, le fragment acromial fasse saillie et repose sur l’autre, cela ne réclame pas un grand traitement : l’épaule même et le bras, abandonnés à leur propre poids, fixeront les fragments l’un contre l’autre. Un bandage médiocre suffira, et en peu de jours le cal sera formé.

16. ( Déplacement des fragments en avant ou en arrière). Dans le cas où, la fracture n'étant pas ainsi, le déplacement

s’est fait suivant le diamètre antéro-postérieur , en un sens ou en l’autre , on ramenera le fragment à sa place naturelle “en élevant l'épaule avec le bras, comme il a été dit plus haut. La coaptation étant opérée, le reste du traitement durera peu de temps. Ainsi en général ces déplacements sont rectifiés par le bras même que l’on porte en haut. Toutefois, il ÿ a un moyen, si c’est le fragment sternal qui se déplace suivant le diamètre antéro-postérieur ou qui s’abaisse, de favoriser la coaptation : c’est de faire coucher le blessé sur le dos, et de mettre entre les omoplates quelque chose d’un peu élevé, afin que la poitrine s’abaisse sur [65 côtés autant que possible; dans cette position , pendant qu’un aide portera en haut le bras étendu le long des côtes , le médecin , saisissant avec la ir |

121

πὶ. Κ΄. - τὸ om. U.— 39 ὀλίγω ΒΟΝΝ, - ὀλίγον vulg,— "' περιχεχλασμέ- γον (E, ἐφ᾽ ἑχάτερα supra lin.) (FG, supra lin. περιρρηδὲς) (BHMN, in πες περιρρηδὲς) (TU, supra lin.) J, Mere, in marg. - περιρηδὲς Ο, - ἱκεχλασμένον est l’explication que Galien donne de περιῤῥηδές, On core ici l’exemple de la glose mise tantôt à la marge, tantôt en sur-ligne, antôt enfin à Ja place du mot original. "5 ὡς om. C (E, restit.) (FGJ K, cum puncto ante pen) 10. - Ante καὶ addit δὲ 1. - Cette addition va la Del 4 Hart de ὡς, et le point mis avant μάλιστα. κ᾽ ἐὰν K. - DE, mut. in εἰ, - εἰ om. BMNO. - ἀνάγη K. - τις om. K. ?# πα-

ρατετάμμ. 11, - In marg. περὶ χλασμένου (sic) B.

TOME 1Y.

᾿ἀναλαμθάνειν περὶ τὸν αὐχένα, À write ει

πρὸς πλευρὴν ἔξω, μένοντος τοῦ ὀξέος τοῦ ᾽9 ἐν τῷ χοίλῳ τοῦ βρο

© que ce fragment se portait d’habitude en bas. 7 ἐν τῶ G. - ὑπο

130 DES ARTIGULATIONS. κεφαλὴν τοῦ βραχίονος ' ἐμδαλὼν τὸ * θέναρ τῆς χειρὸς * dmwéot, τῇ δὲ ἑτέρη τὰ ὀστέα τὰ κατεηγότα εὐτεθίζοι, οὕτως ἂν μάλιστα ἐς τὴν φύσιν ἄγοι" " ἀτὰρ, ὥσπερ ἤδη εἴρηται, © οὐ μάλα τὸ ἄνωθεν ὀστέον Ἰὲς τὸ χάτω φιλέει ὑποδύνειν. Τοῖσι μὲν οὖν πλείστοισιν, ὅταν ἐπιδεθῶσι, τὸ σχῆμα ἀρήγει, qu 9 αὐτὰς τὰς πλευρὰς τὸν ἀγχῶνα à ἔχοντα, οὕτως ἐς τὸ ἄνω τὸν ὦμον ἀναγκάζεσθαι + ἔστι δ᾽ οἷσι μὲν D τὸν ὦμον ἀναγχάζειν δεῖ ἐς τὸ ἄνω, "" ὡς εἴρηται, τὸν δὲ ἀγκῶνα πρὸς τὸ στῆθος παράγειν, ἄχρην δὲ τὴν χεῖρα παρὰ τὸ ἀκρώμιον τοῦ ὥμου ἴσχειν, Ἢν μὲν οὖν κατακέεσθαι τολμᾷ, "" ἀντιστήριγμά τι προστιθέναι χρὴ, ὡς ἂν ὦμος ἀνωτάτω ‘? En: ἣν δὲ ‘4 περιίη, σφενδόνην χρὴ, ἐχ ταινίης "" περὶ τὸ ὀξὺ τοῦ ἀγχῶνος ποιήσαντα,

17. 16 Ayxüvoc δὲ ἄρθρον "1 παραλλάξαν. na LE us durite à

νος, % ἐς "" εὐθὺ χατατείναντα, "" τὸ ἐξέχον ἀπωθεῖν ὀπίσω xal ὩΣ Ν᾽ πλάγιον. Loi IE A

εἰ

18. Τὰ δὲ τελείως "" ἐχόάντα À ἔνθα, À ἔνθα,’ 24 χατάτασις - 25 μὲν, "5, LE

t ἐμβάλλων BMN.— " τὸ κοῖλον τῆς χειρὸς gl. F.— 5 ἀποῦ, FGJ. - δ᾽ ἐχατεηγ. CE (FG, cum gl. συντριθέντα ) HISMNU, -- χα s - χατεαγότα wulg. 5 αὐτὰρ ὕ. -ὥσπερ CHMNU:-6 περ νυΐρ.---" εὖ - Quoique tous les manuscrits que j'ai madisposition, et tous les més aient εὖ au lieu de οὐ, cependant je n'ai pas hésité à faire ‘correction, qui est τιβιοροιὀ δίς. En effet, τὸ ἄνωθεν ὀστέον 8 fragment attenant au δίθγη πη, ainsi αἰνύν le voit p. 428, n. 7. Or, fragment, Hippocrate l’a dit lui-même, p. 428, 1. 5, me se porte guèrew bas, οὐ μάλα γίνεται. [l est donc impossible qu'Hippocrate ait écrit

E. 5 οὖν om. J. 9 αὐτὰ καὶ pro αὐτὰς C. nt. IN. ir ὥσπερ Cire 8 ἀντισταρίγματι C. - jetant U. - -- προσθέναι Lin

ur dm

16 a pro ἀγα. 7. - περὶ ἀγκῶνος in tit. Βεραιννοῦ.- Dur, νος jusqu Pa μένει, p. 140, 1, 4, tout cela se trouve répété mot pour dans le Mochlique. Le commentaire de Galien manque depuis CAT) jusqu'à μένει. L ’absence du commentaire de Galien ne prouve auc ment que ce passage ail été intercalé postérieurement au médecin

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5" L |

DES ARTICULATIONS. 131

paume d’une main la tête de l’humérus, l’écartera du corps, et de l’autre main fera la coaptation des fragments ; de cette façon il les remettra le mieux dans leur situation ; mais, comme il déjà été dit, le fragment sternal n’a guère de ten- dance à se porter en bas. Dans la plupart des cas, le blessé, après l'application du bandage, se trouve bien de la position dans laquelle, le coude étant appliqué contre les côtes mêmes, l'épaule est tenue dans l'élévation. Il en est d’autres chez qui , l'épaule étant , comme il a été dit, portée en haut, le coude sera avancé sur la poitrine et fa main retenue sur le haut de l'épaule saine. Si le blessé la constance de rester couché, on mettra quelque appui qui maintiènne l’épaule aussi élevée que possible ; s’il se tient levé, on fera, avec une écharpe, une fronde qui émbrassera la pointe du coude et qui sera suspendue au cou.

17. ( Luxation postérieure incomplète du coude). Articu- lation du coude se déplaçant ou se luxant incomplétement vers les côtés οὐ en dehors, la pointe aiguë (l'olécräne) restant dans la cavité de l’humérus; pratiquer l'extension en droite ligne , et repousser en arrière et de côté la partie qui fait saillie (T. 3, p. 545, $ 39,40 ).

18. (Luxations latérales complètes du coude). Dans les luxa- tions complètes du coude en dedans ou en dehors , faire l’extension comme pour la fracture de l’humérus (vor. τ. 3,

Pergame ; Te commentaire d’Apollonius de Citiam, antérieur à Galien, fournit la preuve que ce morceau faisait partie du traité Des articulations "tel qu’on le possédait. Le $ 1 8 est un abrégé du paragraphe correspondant du traïté Des fractures ; il est répété ( chose singulière ) sous une forme dif- férente dans le 22; et cette singularité se renouvelle dans le 8 85 et le B. : 87, relatifs aux luxations du à ms 17 παραλλάξαιν ΒΟΝΝ, - παράξαν vulg. - σπαράξαν ΠΗ͂, Ald. ᾿ παρᾶρθρ. om. Dietz, p. 45. 19 ἐν το x. +. 0m. E, restit al. manu ἐς om. N, restit, in marg. *' ὀξὺ CE, cum εὐθὺ al. manu ) FGHIJKU, Gal., Merc. in marg., Chart. "5 τὰ ξέχοντα MN. "3 égédvra M, Ald., Gal.— *4 χατάτασις C (H, ex emend.) ; ‘1 Ald.- κατάστασις vulg.- χατάτ, Diet, p. 46.— δὲ pro μὲν FG

cum μὲν supra Vin.) "Ὁ 2 % (sie) pro ἐν à M. - χατεαγεὶς om. Dietz.

132 DES ARTICULATIONS.

{

6 βραχίων χατεαγεὶς ' ἐπιδέεται * οὕτω γὰρ ἂν τὸ καμπύλον τοῦ

ἀγκῶνος οὐ χωλύσει. ᾿Εχπίπτει δὲ μάλιστα ἐς τὸ πρὸς " πλευρὰς à

μέρος. Τὰς δὲ χατορθώσιας, ἀπάγοντα " ὅτι πλεῖστον, ὡς μὴ 4 ψαύῃ τῆς χορώνης À χεφαλὴ, μετέωρον περιάγειν, καὶ περιχάμ- πτειν, χαὶ μὴ ἐς εὐθὺ Ὅν ἅμα δὲ 6 ὠθέειν τἀναντία ἐφ᾽ 7 ἑκάτερα, καὶ παρωθέειν ἐς " χώρην" 9 ξυνωφελοίη δ᾽ ἂν χαὶ | 1 ἐπίστρεψις ἀγχῶνος ἐν 1! τουτέοισιν, ἐν τῷ μὲν "" ἐς τὸ ὕπτιον, ἐντῷ δὲ "" ἐς τὸ πρηνές. Ἴησις δὲ, σχήματος μὲν, "ὁ ὀλίγῳ ἀνωτέρω ἄχρην τὴν χεῖρα τοῦ ἀγχῶνος ἔχειν, βραχίονα δὲ χατὰ πλευράς * οὕτω δὲ χαὶ "" ἀνάληψις, χαὶ θέσις, χαὶ εὔφορον - χαὶ φύσις, καὶ χρῆσις ἐν χοινῷ, ἦν "ἄρα μὴ χαχῶς πωρωθῇ᾽ πωροῦται δὲ ταχέως. Ἴησις δὲ, ὀθονίοισι κατὰ τὸν "7 νόμον. τὸν "5 ἀρθριτιχὸν, καὶ τὸ ὀξὺ 19 προσε-

πιδέειν. TION ELLE

19.20 Παλιγχοτώτατον δὲ 2! 6 ἀγχὼν πυρετοῖςιν, "" ὀδύνη "" ἀσώδεϊ,, ; ἀκρητοχόλῳ, ἀγκῶνος δὲ μάλιστα τοὐπίσω διὰ τὸ ναρχῶδες, δεύτερον δὲ 24 τοὔμπροσθεν: ἴησις δὲ À αὐτή" ἐμδολαὶ δὲ, τοῦ μὲν ὀπίσω, 25 ἐχτείναντα χατατεῖναι " σημεῖον δέ * 26 οὐ γὰρ δύνανται "1 ἐχτεί-. |

veuv: τοῦ δὲ ἔμπροσθεν, οὐ δύνανται "" ξυγκάμπτειν " τουτέῳ δὲ

3,103

"Hyouv ἐπιδεόμενος κατατείνεται in marg. BMN.— ? rAsupñy Cum açsupra

nv Ν, - τὸ πλευρὸν C. —3 ἐπὶ πλεῖον Dietz, p. 47. # ψαύοι EFGHIJKC U, Ald., Gal., Chart. - ψαύοντα N, mut. in Yabn. 5 περικάμψαι BON MN. 6 ὠθέειν ΒΜ, - ὠθεῖν vulg. (N, mut. in ὠθέειν). - Mêmes τι riantes vous παρωθέειν. 7 ἑκάτερον E. - ἑκατέραν pro ἐφ. ëx. p. 47. δ χώρην BCEHIJKMO. - χώραν vulg. (Ν, mut. in Mens 5 6. BFGMN. - σ. vulg. ‘° émiorpéÿere C, - χαὶ om. Dietz. 2 τέοισιν MN. τουτέοις vulg, "ἐς CFGMN. - εἰς vulg. 13 δὲ δ᾽ ἐπ (sic) LJ. "6 ὀλίγω MN. - gai nt vulg. - ὀλίγων Frob. 15 Post Ko addit L. - "6 ἄρα 1), "1 ὦμον pro v. E. !5 ναρθητιχὸν, mut. in ἀρθρητικὸν N. - ἀρθρητιχὸν CEFGHIJKMOU, Ald., Frob., Merc. 19. προσεπιδέειν ΒΜ. - προσεπιδεῖν vulg. (N, mut. in προσεπιδέειν),, |

39 παλιγχοτώτατον EFHIJKMO, Ald,, Frob., Chouet, - παλιγκωτότατ' C.- παλιγκώτατον vulg. -- παλιγκότατον G (Ν, mut. in παλιγχοτώ,), - πεὶ ἀγκῶνος in tit. Η. --- 3; om, C (Ν,, restit.) 22 ὀδύνῃσι vulg. - D le Mochlique, on lit ὀδύνῃ. Cette variante ( car c'en est une, puisque ! passage est textuellement le même dans le livre Des articulations et d le Mochlique ) m’a paru préférable. 2: ἀσωδέη FG. - ἀχρητογώλω Ald.,

|

DES ARTICULATIONS. 133

p. 547, 5 41 et p. 445); de cette façon, la portion courbe du coude ( coronoïde? ) ne fera pas obstacle. Les déplacements en dedans sont les plus/fréquents. Coaptation : on écartera, le plus possible, les os, afin que la tête de l’humérus ne tou- che pas l’apophyse courbe ( coronoïde ? ) ; on fera exécuter à

Pavant-bras, tenu élevé, un mouvement de rotation et de

circumflexion ; on ne forcera pas en ligne droite ; en niême temps on poussera en sens inverse les os qu’on ramènera à leur place. On aïderait encore à la réduction en tournant Pavant-bras en supination dans un cas, en pronation dans Vautre. Traitement quant à la position (vor. t. 3, p. 559, 5. 47) : tenir la main un peu plus élevée que le coude, et le bras appliqué contre la poitrine ; cela fait, suspendre le bras dans une écliarpe ou le poser sur un plan ; position facile à supporter ; atutude naturelle ; conservation des usages con- muns du membre, car, s’il s'ank ylose, du moins il ne s’ank y- lose pas mal, εἰ 1] s’ankylose vite. Traitement quant au bandage (t. 3, Ρ. 561, 648 ) : employer les bandes suivant la règle de l’application des appareils dans les articulations, et comprendre dans les tours de bande la pointe du coude.

19. (Luxations du coude en avant et en arrière). Les luxa- tions_du coude donnent souvent lieu à des accidents très- graves, fièvres, douleurs qui s’accompagnent de nausées et de vomissements de bile pure; en premier lieu, la luxation en avant (Je dénomme avec Boyer ces luxations d'après le déplacement des os de l’avant-bras ), à cause de ce qui s’en- gourdit (nerf cubital? voy. Mochl., $ 1, in fine); en second lieu, la luxation en arrière. Le traitement est le même : Ré- duction de la luxation en avant, extension (orcée. Signe : le blessé ne peut étendre l’avant-bras ( Foy. τ. 3, p. 555). Si-

Frob., Merc, "4 τὸ Euro. ΜΝ, 25 ἐχτείναντι EFGIJU, Ald,, Merc. in marg.- ἐχτείναντας Dietz,p,17,-xarareivers B (MN, in marg. κατατεῖναι).

πο δ οὐ,,...» ἐκτείνειν om, C, 37 ἐντ, J, 29 σ, Ci, = ξυγκάπτειν 17.

184 DES ARTICULATIONS.

θέντα τι " ξυνειλιγμένον σχληρὸν, περὶ τοῦτο ? arr ἐξ ἐχτά-. à σιος ἐξαίφνης. ᾿ τ 90, Διαστάσιος δὲ ? ὀστέων σημήϊον, κατὰ τὴν ete τὸν ras É 4 rdv βραχίονα σχιζομένην διαψαύοντι. 21. Ταῦτα δὲ ταχέως "διαπωροῦται " ἐχ γενεῆς δὲ, dela à τὰ χάτω τοῦ σίνεος ὀστέα, © πλεῖστον τὰ ἐγγύτατα τοῦ 1 πήχεος, " δεύ- | | τερον, χειρὸς, 9 τρίτον, δαχτύλων - βραχίων δὲ χαὶ ὦμοξ, ἐγχράτ À τέστερα διὰ τὴν τροφήν " À δὲ ἑτέρη χεὶρ διὰ τὰ ἔργα "" ἔτι πλείω ἐγχρατεστέρη. Μινύθησις δὲ σαρχῶν, εἰ μὲν ἔξω ἐξέπεσεν, POP εἰ δὲ μὴ, ἐς τοὐναντίον, "" À ἐξέπεσεν. εἰν TOM dr ET 29. ᾿Αγχὼν δὲ ‘4 ἣν ἔσω "" ἔξω éx67, κἀτἠκεῥινδν ἐν ἘΡΉΜΗΝ LL 16 ἐγγωνίῳ τῷ ‘7 πήχεϊ πρὸς βραχίονα" τὴν μὲν "5 μασχάλην “ἄνα λαμῥάνοντᾳ '9 ταινίη ἀναχρεμάσαι, ἀγχῶνι δὲ 2? ἄκρῳ ὑποτιθέντα τι παρὰ τὸ ἄρθρον βάρος, ἐχκρεμάσαι, χερσὶ καταναγχᾶζειν - 5: ὕπερ- αιωρηθέντος δὲ τοῦ ἄρθρου, αἱ παραγωγαὶ "" τοῖσι θέναρσιν, ὡς τὰ ἐν χεροίν ἐπίδεσις ἐν "" τουτέῳ τῷ σχήματι, καὶ ἀνάληψις, καὶ θέσις. 23. Τὰ" δὲ ὄπισθεν, ἐξαίφνης "" ἐχτείνοντα, διορθοῦν "ὁ τοῖσι θές, ναρσιν " ἅμα δὲ δεῖ ἐν τῇ διορθώσει καὶ "1 ἐν τοῖσιν opel Ἢν δὲ

PE

ΝᾺ 4

1 Ξυνειλιγμένον MN. -- συνειλεγμιένον (E. FG), vulg. 82. Fa - ξυγκάψαι GIJOU, Ald. -- συγχκάψαι F. 3 ὀστέον O. - σιμήϊον BM. - σημεῖον vulg. (N, mut. in σημιήϊον). τὸν punctis not, N. - τὸν om. vulg. διαπωροῦται in Mochlico. - διαπωροῦνται vulg: --- 6x A στω CEFGIJKMN, - πλεῖστον HOU, Ald., Gal., Chart -- πλείω Qf. - πλεῖστα. vulg, 7 πήχεως (Ὁ. δεύτερα vulg. -- δεύτερον. est exigé pe ET στον ét par τρίτον ; je l'ai corrigé sans manuscrit. -- Post δ, addit δὲ N, lin, subjeeta not, 9 τρίτον BCFGHIJKMNOU, - τρίτα vulg. - Post 0. addit δὲ N, lin. subjeeta not. "9 τροφὴν BC (E, cum τροπὴν al. manu) FGHIJKMNQ'. - τροπὴν vulg. -- δ᾽ BMN. "" ὅτι pro ἔ, CEFGHIJE MNOU, Al. -- μηνύθησις CHKO, Ald,, Frob., Merc.— 1? ἔσ, MN, - os vulg. 13 À C, 14 ἐπὰν, in marg. ἣν MN. - Post ἣν addit μὲν (Ν, | lin. subjeeta not.), Dietz, p. 16. - ἔσω N, mut. in εἴσω, = εἴσω y "576, - ἐκδῇ N, mut. in éxGain, - ἐχδαίη, ταῖς. - κατάτασις CEMN O, Ald. - κατάστασις vulg. - mèvom. Dietz, p. 16. :$ ἐγγωνίῳ Dietz, = χοινῷ vulg. "7 πήχει cum ei N. -- πήχεει (sic) B. "8 Post μ. addit« γὰρ vulg. - γὰρ om. C. (N, restit.) -- τὴν μὲν γὰρ om. Dietz. - ἀναλα- Govra MN. ‘9 τινὶ, in marg. ταινίη N, ἀνακρεμᾶσαι C.-20 Post δὲ addit ἄρθρον, punetis not, N. - Addit τῷ C.- ὑποθέντα BMN. 21 ὑπερ- ep, ΗΜ. - ὑπαιρεωρ, E. - ὑπερωρ. O. 48 τοῖσι BMN.— τοῖς vulg.

DES ARTICULATIONS. 135

gne de la luxation en arrière : le blessé ne peut fléchir la- vant-bras ; mettre dans le pli du coude le globe d’une bande roulée de manière à être dure, et, de l'extension, passer à une flexion subite autour de ce globe (Foy. t. 3, p. 551).

. 20. (Luxation du radius). On reconnaît la diastase des deux os de l’avant-bras en palpant dans le lieu la veine du bras se divise (7oy. t. 3, p. 555).

21. (Luxations du coude non réduites, congénitales ou non). Les lésions du coude sont suivies prompiement d’ank ylose, Dans les luxations congénitales, les os inférieurs à la lésion restent plus courts ; le raccourcissement est le plus grand, premièrement, dans les os de l’avant-bras qui en sont les plus voisins ; secondement, dans les os de la main ; troisiè- mement, dans les doigts; mais le bras et l’épaule sont plus forts que les parties inférieures, à cause de la nutrition qu'ils

reçoivent , et l’autre bras est encore plus fort par l'effet du

surplus d'exercice. Quant aux chairs,-elles s’atrophient, en dedans si la luxation est en dehors, en dehors si la luxation est en dedans. |

22, (Luxations latérales complètes du coude ; répétition du $ 18 sous une autre forme). Si le coude est luxéen dedans en dehors, l’extension se fera dans la position l’avant-bras est fléchi angulairement sur le bras (707. t. 3, Ρ. 445): on embrasse l’aisselle avec une écharpe que l’on fixe en haut, et on suspend un poids au coude près de l'articulation οὰ bien avec les mains on tire en bas le coude; l'extrémité articulaire de l’humérus étant suffisamment élevée, on fait la réduction avec la paume des mains, comme dans les luxations du poi- gnet : c’est dans la même position de flexion angulaire que le bras est bandé; porté dans une écharpe, posé sur un plan. “93, ( Luxations en avant et en arrière ; répétition du & 19)

Dans la luxation en avant, il faut, en étendant subitement

Ξ- 95 τουτέῳ ΒΟΜΝ. - τούτῳ vulg.— 4 μὲν pro δὲ B(MN, in marg. δέ), - 5 ἐκτείνοντα Ὁ. = ἐχτείναντα vulg. “-- 16 τοῖς E. —— 27 ἐν om. MNO.

136 DES ARTICULATIONS.

épars ἀμφὶ ὀθόνιον ξυνειλιγμένον, PAPER j oo es |

äua. διορθοῦν. ΤῊΝ

24. Ἦν δὲ ptet ἔη, vit "φρο de ἅμα χρὴ | 4 ποιέειν. Τῆς δὲ μελέτης τῆς θεραπείης, χοινὸν 5 τὸ σχῆμα χαὶ

ἐπίδεσις. Δύναται δὲ καὶ ἐχ τῆς διατάσιος 7 χοινῇ as |

ἅπαντα. 8 Or ἋΣ: ἀν Î

25. Τῶν δὲ éuBchéuv, αἵ να & 9 ψιωδρλοναν ἐμέάλλοὐταΐ,, αἵ δὲ ἐκ "5 χατατάσιος, af δὲ Ex περισφάλσιος" αὗται δὲ ἐκ τῶν ὑπερῥολέων τῶν σχημάτων; À τῇ, τῇ, "" ξὺν τῷ τάχει, | ri . 26. 1? Χειρὸς δὲ ἄρθρον "" ὀλισθάνει À "ἔσω, ἔξω, ἔσω δὲ" τὰ, πλεῖστα. Σημήϊα δὲ εὔσημα“ "5 ἣν μὲν εἴσω, "7 ἡμέ μερφικυνϊένμε.ς δαχτύλους "ὃ δύνανται" ἣν δὲ '᾽9 ἔξω, ἐκτείνειν. "᾿Εμθολὴ δὲ, ὅπὲρ τραπέζης τοὺς δαχτύλους ἔχων, τοὺς μὲν τείνειν; τοὺς δὲ ἀντυτείνειν, τὸ δὲ ἐξέχον À ". θέναρι, πτέρνη "" ἅμα ἀπωθέειν, πρόσω aix ip | ei σον #19 2e" 709% AE * ἀμφιθεὶς EFGHIJKLMNOU, Ald., Gal. , Merc. 5 marg., - ἀμφιθῆς C. -- ἀμφὶ θεὶς Β, - ART BM. - + συνεϊλιγμένον N, ξ RARE σ. - συνειλημμένον. vulg. 7 συνελημίηονι ΗΚ. L'empes d - BGMN. - 6. vulg. - συγκάπτ. CEJKO. - Mn gr Lune De BM. - à valg. (N, cum ën supra lin.) ποιεῖν Ν, mut, Pr 5 Ante τὸ addunt καὶ CM (N, cum δὲ supra καί); δὲ nr ape Ald., Gal, Mere. in marg., Chart. 69 xx BFGHIKLU , καὶ sine δὲ vulg, - δὲ sine καὶ M. = δὲ καὶ N, posa horicils ΒΝ ᾿ vs C. ξ. M.-0, vulg. (N, cum E. it LD cholet x 9 ὑπερωρ. HU. - ὑπερεὼρ, G. - ὑπερήσιος .- ὑπαιρωρήσι ος E μάθρας!, 16 χαταῦς ἄσιος EGIJO --- τξ. M, -- σ. vulg. ( γ am DE 4 περὶ χειρὸς ἄρθρου MN (ἄρθρων B). - περὶ χειρὸς. DUR 13 ὀλισθάν. Dietz, pe 417. - ὀλισθαίν. vulg. ‘4 εἴσω, τ pr 15 ramh. Ἐς :6 Ante ἣν addunt χαὶ C (M, lin. deletum).— He ξ, ΟἹ τε ΤΑ vulg. - συγκάπτ. CEJKO, Ald. - ξυγκάπτ. F. ἽΝ δύναται F “κοῦ. --- 19 ἔσω 7...“ καὶ τῷ 0. τῇ πτ, Β(Ν, τῶ et τῇ lin. dote. 2! ἅμα ἀπωθέειν καὶ ὠθέειν (καὶ ὧθ; οπι. B, N punetis ᾿ἀεἰθιυϊη ) πρόσι (πρὸς τὸ pro πρόσω L) κάτω κάτωθεν δὲ (δὲ om. Dietz, p.18) τὸ ἕτε- ρὸν ὀστέον vulg. (καὶ κάτωθεν pro χάτω κάτωθεν δὲ B, MN i in marg. )- me suis réglé sur le passage correspondant du Mochlique. Celse reprodi ὯΝ ainsi ce passage : « Super durum lJocum et renitentem ex altera parte intendi manus, ex altera brachium debet, sic ut prona sit, si in posterio® rem partem os excidit, supina si in priorem.... at bis; quæ in priore posterioremve partem prolapsa sunt, superimponendum durum aliqui

,

2

CRE

DES ARTICULATIONS. 137

l'avant-bräs, opérer la coaptation avec la paume des mains : ces deux temps de la réduction doivent être simultanés ici comme dans les autres luxations. Dans la luxation en ar- rière, on fléchira l’avant-bras autour d’une bande roulée , d'un bon voluine, et, en même temps, on fera la coaptation.

24, (Luxations postérieures incomplètes ; répétition du S 17). Si l’avant-brâs a subi une inclinaison en dedans ou en de- hors, il faut pratiquer en:mème 1emps l’extension et la voaptation (Joy. Argument, p.15, V). Quant à la conduite du iraitement, l'attitude et le bandage sont-les mêmes pour ces luxations : au reste, elles peuvent aussi se réduire toutes par Je mode commun de l’extension.

25, (Idée générale des procédés de réduction). Parmi Îles réductions, les unes s’opèrent par l'élévation, les autres par l'extension , d’autres par un mouvenient de rotation ; atti= tudes forcées dans un sens ou dans l’autre et mouvement rapide, voilà ce qui constitue les réductions par rotation.

26. (Luxations incomplètes de l’avant-bras au poignet, en avant ou en arrière). L’avant-bras, dans son articulation avec la main (Foy. Argument, p.20, VII), se luxe ou en avantou en arrière , en avant la plupart du temps. Les signes en sont manifestes : : si en avant, le blessé ne peut fléchir les doigts: si en arrière, il ne peut les étendre: Réduction : mettre les doigts sur une table, faire pratiquer l'extension et la contre- extension par des aides, et, avec la paume d’une main ou le talon, pousser la partie saillante à Ja fois en avant et en bas du côté de l’autre os: on.met quelque chose de volumineux _erde moelleux sur la main luxée, qu’on place dans la pro- ration si la luxation est en arrière, dans la supination sielle est en avant. Le traitement se fait avec des bandes.

idque supra prominens os manu urgendum est, per quod vis adjecta faci- Mius in suam sedem compellit (vin, 47).» Le sens de χατὰ τὸ ἕτερον ὀστέον

est déterminé par la phrase qui se trouve un peu plus loin, $ 27 : τὸ μὲν ἐξέχον ἀπωθέειν, τὸ δὲ ἕτερον ἀντωθέειν,

138 DES ARTICULATIONS. 1 τωθεν χατὰ τὸ ἕτερον ὀστέον, ὄγκον μαλθαχὸν ὑποθεὶς, ἣν μὲν ἄνω, : χαταστρέψας τὴν χεῖρα, ee δὲ χάτω, ὑπτίην. ἮΝ δὲ, ὀθο- νίοισιν. ui: UR

27. Ὅλη δὲ ᾿ ét ὀλισθάνει, à ἔσω, À Bo. ἔνθα, | pèlese δὲ εἴσω" ἔστι 4 δ᾽ ὅτε. 4 χαὶ ἐπίφυσις ἐκινήθη " ἔστι δ᾽ ὅτε | τὸ ἕτερον τῶν ὀστέων διέστη. " Τουτέοισι κατάτασις ἰσχυρὴ ποιητέη; χαὶ τὸ μὲν ἐξέχον ἀπωθέειν, τὸ δὲ ἕτερον ἀντωθέειν, δύο εἴδεα ἅμα, 7 ἐς τοὐπίσω χαὶ ἐς τὸ πλάγιον, χερσὶν ἐπὶ τραπέζης, πτέρνη. Ἷ Παλίγχοτα δὲ καὶ ἀσχήμονα“ τῷ 9 δὲ χρόνῳ κρατύνεται " ἐς χρῇ σιν. 21 Ἴησις, ὀθονίοισι "" ξὺν τῇ χειρὶ καὶ ᾽" τῷ πήχεϊ καὶ νάρθη- χας μέχρι δαχτύλων τιθέναι " ἐν νάρθηξι "9 δὲ τεθέντα “" ταῦτα πυχνότερον λύειν, À τὰ "5 χατήγματα,. "καὶ "7 Lenoir tite | 18. χρέεσθαι. io MD) ὧδ

28. Ἔχ γενεῆς δὲ, βραχυτέρη χεὶρ Ga καὶ 19 dédié | σαρχῶν τμάλιστα nes 2. τὸ PTE nEnpévo δὲ τὰ ὀστέα μένει. 6 0: 7 ; δορί 0010 29H

29. ?? Δαχτύλου δὲ᾽ SAR | ὀλισθὸν᾽ ὙΠῸ εὔσημον. 3 μδολὴ δὲ; κατατείναντα ἐς ΜΝ τὸ *4 na a papas τὸ δὲ Dee 25 av

"1 EL LE RE AY «ἂν ] Vaste Ye) miens st | ! Καταστρέψαι J.— ὀδονίῳ sine δὲ Dietz,p. 1 8. τὰν, om ες ὀλισθάνει Dietz. - ὀλισθαίνει vulg. Ste C. 00 vulg.— 55 M.— ἐχκαὶ om. Ἐπί». φυσις, avec le sens qu’il ici, n’a plus dans le langage anatomique de e cor- respondant. Je l’ai donc conservé dans la traduetion. Cette note à pour but d’empêcher qu’on ne donne à ce mot l’aeception spéciale qu’il a aujour- d’hui. 5 τουτέοισι BMN. - τούτοισι vulg. - κατάστασις. EFGIKU, + ñ». Dietz, p. 48. 5 Post δύο addit δὲ (lin. sabjecta deletum Νὴ, Ῥίριζ,. Ἷ 7 Ante ἐς addunt καὶ B (Ν, lin. subjecta deletum). αὖ in marg. παλίγκοτα M. -- παλιγκότω. τὰ (sic) BFGHIJKOU, Al. 3 - παλιχεότατα, mut. in παλιγχοτώτατα, supra lin. vaxtpéori Ν. - move χκωτότατα. (. 9 τῷ μὲν χρ. γα], - τῷ δὲ χρ- Ὁ. - χρόνῳ ΔῈΝ, (Ν, τὸ addit). -- δὲ om. Dietz, p. 18. --- 9 χρῆσις, sine ἐς cum . ante pe (E, emend. al. manu) FGHUKLOUQ. #1 Ante ἴ, addit Ald, ὁ; ἴησις τ Frob., Merc.; post ©. addit δὲ Ν, lin. subjecta not. "5 ξ, MN. =. vulg. 13 τῷ om. BCFGIJKMNOU. 14 δὲ om. N, restit. -- θέντα, mut. in δεθέντα, in marg. τεθέντα M, - δεθέντα, in marg. τεθέντα N.- τεθέντα | B. - δεθέντα vulg, "ἢ τοῦτο B. - πυχνότερα ΒΟΜΝ. --- 'δχατήγμ: ΟΕ (F, cum gl. κατάγμ.) GHIJKMNOU. - κατάγμ, νυῖᾳ. "7 καταχρίσει Ὁ, Ald. - καταχρήσε: (E, in marg. al. manu χαταχύσει ) FGHKLOU,.

DES ARTICULATIONS. 139

97. (Luxations complètes de l’avant-bras au poignet, en avant ou en arrière ; luxations latérales du poignet; luxation de l'extrémité inférieure de l’un des deux os ; diastase de l'ar- ticulation inférieure des deux .0s de l’avant-bras). L’avant- bras, au poignet, se luxe complétement ou en avant ou en

arrière, il se luxe en dedans ou en, dehors, mais surtout en

avant ; il arrive aussi que l’épiphyse (extrémités inférieures du radius et du cubilus réunies; voy.note 4 ) se disjoint; d’autres fois, il arrive qu’il y a diastase de l’un ou de l’autre os. L'extension, dans ces cas, doit être puissante ; en même temps on pousse dans un sens la partie saillante, dans un sens opposé l’autre partie, suivant deux. directions à.la fois, en arrière et latéralement, soit avec les mains , soit avec le talon sur une table: Ces luxations donnent lieu à des acci- dents graves et à des difformités; mais avec le temps les parties se fortifient, et les malades s’en servent. Traitement : Bandes qui comprendront la main et l’avant-bras ; attelles qui s’étendront jusqu'aux doigts. Les attelles étant posées , on défera l'appareil plus souvent que dans les fractures , et l’on usera d’affusions plus abondantes.

98. (Æffet des luxations du poignet non réduites). Dans les luxations congénitales du poignet, la main reste plus courte, et les chairs s’atrophient surtout du côté opposé à celui la luxation s’est faite; mais quand la luxation est survenue chez un adulte, les os ne perdent rien de leur longueur. 129. (Luxation des ‘doigts; abrégé du $ 80). La luxation des doigts se reconnaît sans peine. Réduction : faire l’exten- sion en ligne droite, et en même temps repousser la partie saillante dans un sens, et dans un autre la partie opposée;

Merc. in marg.—"® χρῆσθαι MN,—:9 μήν. CO, Ald., Frob., Merc. Le 7, - C. = ἤἦ vulg. - ὡς, in marg. MN. - ὡς B.— "" τὰ om. C. --. 2 περὶ δαχτύλων in tit. BMN. - δαχτύλω ἢ. - ὀλισθὸν CMN. -- ὀλισθὲν ὙαΪς. "" ἐμδολῇ Ο. - κατατείνοντα Θαϊ,, Chart. - κατατείνουσα ΑἸά, 24 δὲ pro μὲν Ο, ΑΙά. - Post μὲν addunt γὰρ ΕΟ'. - ἀπωθέων (T, ex “δηϊοπᾶ,} U.,— “6 ἀντωθέων T ex emend.

140 DES ARTICULATIONS.

τωθέειν" ἴησις δὲ, " ὀθονίοισιν. Μὴ * ἐμπεσὸν δὲ, ἐπιπωροῦται 5" ἔξωθεν Ἔχ γενεῆς δὲ ἐν αὐξήσει PARU: πὰ ὀστέα ,'Βραχύνεται 5 τὰ χάτω τοῦ ὀλισθήματος, χαὶ σάρχες μινύθουσι, τ κἀναντία μάλιστα, 1 ὡς τὸ ἔχπτωμα ηὐξημένῳ δὲ τὰ ὀστέα μένει. 30. " Γνάθος δὲ ὀλίγοιδι 5 τελέως ἐξήρθρησεν - "5 ὀστέον τε γὰρ 45

ἀπὸ τῆς ἄνω γνάθου πεφυχὸς γ' δπεζύγωται πρὸς *? τῷ ὑπὸ τὸ οὖς | ὀδτέῳ "" πρόσπεφυχότι, ὅπερ ἀποχλείει τὰς χεφαλὰς τὴς κάτω γνάθου, | | τῆς μὲν ἀνωτέρω ἐὸν, τῆς δὲ χατωτέρω τῶν ‘f χεφαλέων. Ta "" | mt “ἧς: χάτω γνάθου, τὸ μὲν διὰ τὸ μῆχος οὐχ *6 at τὸ δ᾽ τ αὖ χορώνόν᾽ τε χαὶ ὑπερέχον ὕπὲρ τοῦ ζυγώματος" | "5 ἀπ᾽ ἀμφοτέρων τῶν ἀχρέων τούτων "5 mer da 4 σιν, ἐξ ὧν ἐξήρτηνται of bec de sde het M μασσητῆρες κι | aie +22 διὰ τοῦτο δὲ χαλέονται, καὶ se τοῦτο χινέονται, ὅτι ἐντεῦθεν.

sec) : che ΘΔ ον

.Ante ὁθ, addunt ταινίῃσιν vulg: ; ται ίοισιν CFGHJO, Ak Frob., | , Gal.; σταιτὶ Dietz, p. 19,,et, in. notis ἰσταιτὲ cod. Laur se ταινίῃσιν om, (N;. restit,), et in Mochlico. - Conjeci | do βρῆ δ | le savant éditeur ‘d'Apollonius Massa gypsea ho iedum ossa , fracta circeumfasa in Oriente, éui similis σταίς. Je crois {que la vre ec est de supprimer ταῖν. comme dans N avant là: correction, et le Mochlique. ? ἐχπ. EFGHKOU, Ald.., Froby, Gal... Mon Chart. - ἐμπεσὼν C. ἐκπεσὼν Π1.::.-- 3 ἔξω Dietz, P. 19 —+ «av θρωταὶ pro Bo. BC (MN, in marg.), Ald. - AT αὐ (E, restit. al. manu) FGHIJKOU, - μένει pro Bo. Mére. in marge τὶ Cette annotation marginale de Merc. est une erreur: qui provient | manuscrits qui ont la laçopenss et en effet Herbe remplacer f9 χύνεται. 5 τὰ ΝΝ, - τὰ om. vulg. - τοῦ où. κάτω E. 6 μὴν, C | Ald. 7 ὡς om. Ald, - ἔχπωμα Μ. --- περὶ γνάθου ἐξαρθρήσεως BMN = περὶ γνάθου CEFHIJKOU. 9 Ante +. addunt ἤδη CFGHMNO, Al. Frob., Gal., Chart, - τελ, ὀλίγ. U. —1° ὀστέων Gal., Chart, = τὲ C, Dietz, p.19.— 1: ὑποζύγωται J, ΑἸὰ. ---- "5 τὸ M. 1? προσηρμοσ | gl. F. - πεφυχότι Pari p. 49. -- ἀποχλέει C. - Galien dit que ce ve signifie ici διείργειν καὶ χωρίζειν ἀπ᾽ ἀλχήλων, —— 14 κεφαλέων BFGHIJ N - κεφαλαίων vulg. 15 δὲ MN. -- re pro δὲ vulg. - ἄχρα CEFGIIK mut. in &xpex ) QU. :5 εὐπαράδυτον C. - Foes traduit cemot par : n facile elabitur ; et dans ses notes il dit qu’il a lu οὐχ εὐπαρ correction certainement fort ingénieuse. Cependant il ajoute : Quod « quis εὐπαρείσδυτον retineai, quod faciunt omnia exemplaria, is eum sum habeat, ut ad illud extremum non facilis aditus aut accessus patea aut ad id non facile quid subeat, ob condylodis capituli longitudinem in

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traitement avec les bandes. Dans la luxation non réduite, los se soude en dehors ; dans la luxation congénitale ou surve- nue durant la croissance, les os situés au-dessous de la lésion restent courts, et les chairs s’atrophient surtout du côté op- posé à celui est la luxation ; mais quand la luxation s’est faite chez un adulte, la longueur des os est conservée.

30. (Luxation d’un des condyles de la mächoire). La mâ- choire s’est rarement luxée d’une manière complète; en ef- fet, l’os qui naît de la mâchoire supérieure (os malaire) se conjugue avec l’apophyse placée sous l'oreille (z7gomatique du temporal), laquelle sépare les têtes de la mâchoire infé- rieure (condyle et apophyse coronoïde), étant plus élevée que l’une (Ze condyle), plus basse que l’autre (apophyse coronoide). Les têtes de la mâchoire inférieure sont, l’une, à cause de sa longueur, peu accessible [aux violences extérieures], l’autre coronoïde et dépassant le zygoma ; à ces deux têtes sont at- tachés des tendons nerveux auxquels tiennent les muscles appelés crotaphites et masséters. Ils ont reçu ce nom, et ils sont mobiles , parce que l’attache en est au maxillaire infé- rieur ; car dans la mastication, dans la parole et dans tout autre exercice de la bouche, c’est la mâchoire supérieure qui reste immobile, étant unie à la tête par synarthrose et non par diarthrose ; mais la mâchoire inférieure se meut , attendu qu’elle a une articulation diarthrodiale avec la mâchoire su-

os temporum insertam ; quod quidem ad violentos motus et injurias externas referetur. J'ai [préféré cette dernière interprétation à cause de Vunanimité des manuscrits ; et j'ai mis entre crochets ce qui sert à pré- ciser le sens. Foes entendu qu'Hippocrate parlait de la longueur trans- wersale des condyles ; mais cela ne m’a pas paru suffisamment déterminé ; il est possible aussi qu'il s’agisse de la longueur de la branche de la πιᾶ- choire. :7 Post αὖ addit τὸ vulg. - αὐτὸ pro αὖ τὸ EFIJKO. - τὸ om. HMN. - xopuvoy CEFG. - χόρωνον vulg. τὸ καὶ ὑπερ. U. ' ἀπ’ ΒΝ, - ἐπ᾽ M. - ἀπ, om. vulg. -- ἄκρων CEFGIJKOU. :9 νευρώδεις N, mut. in νευρόδεες .---- 20 μύες ΡΝ - μῦες vulg. - δρύες G. - κροταφίται (ΗΚ, Chart, 2’ paonr. C (FG, cum gl. οἱ μασῶντες) HIJK (Ν, emend.), Ald,, Frob., Merc.-ueonrüpes O.—22 διατοῦτο (bis) CEFG ΗΚ,

142 DES ARTICULATIONS.

ἐξήρτηνται" ἐν γὰρ τῇ ἐδωδῇ, καὶ ἐν τῇ διαλέχτῳ, χαὶ ἐν τῇ ns τοῦ στόματος, μὲν ἄνω γνάθος ἀτρεμέει" ' ξυνήρτηται γὰῤ τῇ χεφαλὴ, à χαὶ οὐ " δεήρθρωται᾽ À δὲ χάτω γνάθος 5 χίνέεται " ἀπήῤθρωτάι γὰρ ἀπὸ τῆς ἄνω γνάθου, καὶ ἀπὸ τῆς χεφαλῆς. Διότι μὲν οὖν ἐν ΟΝ 4 χαὶ τετάνοισι © πρῶτον τοῦτο τὸ ἄρθρόν ἐπισημαίνει σύντε μένον, καὶ διότι πληγαὶ καίριοι καὶ 1 χαροῦσαι dt κρόταφίξιδεξ, “3 vovrat, " ἐν ἄλλῳ λόγῳ εἰρήσεται. Περὶ δὲ τοῦ μὴ χάρτα ἐξαρθρέειν, ΠῚ 9 τάδε τὰ αἴτια - αἴτιόν δὲ na τόδε, δέί οὐ μάλα χαταλαμδάνουσι τοιαῦται ἀνάγχαι "'" βρωμάτων, ὥστε 1" τὸν ἄνθρωπον χανέειν 5 μέζο 14 ὅσον δύναται: ἐχπέδοι δ᾽ ἂν ἀπ᾽ οὐδενὸς ἄλλου σχήματος, À ἀπὸ τοῦ 14 μέγα χανόντα "" παραγαγεῖν τὴν γένυν ἐπὶ θάτερα. 16 Προσξυω- ᾿θάλλεται μέντοι καὶ τόδε πρὸς τὸ ἐχπίπτειν " 11 ὀχόσα γὰρ Se 18 ὀχύσοι μύες παρὰ τὰ ἄρθρα εἰδὶν, À ἀπὸ ἄρθρων ἀφ᾽ ὧν 9 ξυν δέδενται, τούτων ὅδα ἐν τῇ χρήσει πλειστάχις διαχινέεται,. 30 χαὶ ἐς τὰς χατατάσιας 2! δυνάτώτατα ἐπιδιδόναι, ὥσπερ. κατ δέρματα τὰ " εὐδεψητότατα πλείστην ἐπίδοσιν 25 ἔχει. Περὶ οὗ οὗ λόγος, ἐχπίπτει μὲν γνάθος ὀλιγάκις" " σχᾶται μέντοι mette

E.(FG. cum gl. ξυνδέδεται) MN.- 0. vulg. «Les uns, dit, G lien , ere συνήρθρωται, les autres συνήρτηται. » Cette ;xariante n’e pas dans nos manuscrits. ? διάρθρωται Ald. -- κινεῖται CEFGH pri τε χαὶ BMN. == 5 so. τοῦτο BMN. - τοῦτο πρ. vulg. = ἐπισημαίνει BCEFGHIJKMNOU, Ald., Frob:, Gal.; Merc:; era ML ur vulg. συντετάμψι. J,-xai om. EFGHIJKMNU, Gal... - xai linea deletum N. 7 καιροῦσαι C. ὃ. Ante ἐν addit χαὶ valg. = - L χαὶ om. BEFGHIKLMNOU , Gal., Chart. 9 τὰ δὲ Ald.—-'° τὰ CE GHIJKMNOU, Ald., Prob. Gal., Mere., Chart. = τὰ om. vulg, 2 it Ante βρ. addit τῶν J.— "5 χαν. τ᾿ ἄνθρ, 1. - χάνειν M. = χαίνειν = χανεῖν gl FG.-— 15 μέζον CFIJKOU. - μεῖζον vulg, τόμ λά javovré EG: - μέγα (mur. in μεγάλα N) χανόντα ΟΝ, ὈίοῖΣ, ρ. 194 μεγάλα χανέοντα Vulg, -- ιέγα χανῶντα H, - μεγάλα χανῶντα (F, mut ἴῃ χἀνόντα) π κοῦ. = μεγαλαχανόντα (sie) M. ---- 15 παράγειν, ps. παραγαγεῖν N. - μετάγειν Dietz, p. 19. - γέννυν H (1, ex emend.) - γένην C. - σιαγόνα 8]. FG:+ ἐπιθάτερα E. ---- 16 κρῦοξ: Μ CA émend.). = #poco. vulg. + πρῦσυμό, C. 2 "1 ὅσα Ν, mut. in 6x. 18 ὅσοι N, imut. in ëx. -- 6x. om. Dietz, p. 40. = μύες, FGHHMN. = οὖες volg.- τὰ om. EFGHIKMNOU, Gal., Chart, -- ἐστὶν Dietz. " OV. δέδεται GI Dietz., - δέδενται C. Le χαί CEFGHIJKMNOU , “Ad,

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périeure et la tête. Je diraï-ailleurs pourquoi, dans les con- vulsions et le tétanos, cette articulation donne le premier si- gne par sa rigidité, et pourquoi les plaies temporales sont dangereuses et exposent à des accidents carotiques. Les cau- ses que j'ai exposées font que ces luxations ne sont pas fré- quentes ; ajoutons encore cette raison : il n'arrive guère que des aliments obligent à porter l’écartement des mâchoires au-delà de l’écartement naturellement possible ; or, la seule position qui donnerait lieu à la luxation, c’est celle à un grand écartement se joindrait un mouvement latéral de la mâchoire. Toutefois, il est une circonstance qui favorise la luxation : de tous les tendons et de tous les muscles placés près des articulations ou dépendant des articulations aux- quelles ilssontattachés, ceux que l’exercice soumet aux mou- vements les plus fréquents sont aussi ceux qui peuvent le plus céder aux distensions, de même que les cuirs le mieux assouplis sont ceux qui prêtent le plus. Revenons-en à notre sujet : Si la mâchoire se luxe rarement, toutefois elle éprouve , dans les bâillements, de fréquentes déviations, telles que celles que produisent beaucoup d’autres déplace- ments de muscles et de tendons. Voici les signes principaux qui manifestent la luxation : La mâchoire inférieure proémine en avant ; elle est déviée vers le côté opposé à la luxation, apoph yse coronoïde fait une saillie à la mâchoire supérieure, et le blessé rapproche difficilement les mâchoires. Le mode de réduction qui convient dans ce cas est manifeste : Un

Frob., Gal., Merc., Chart.-uèy vulg.-eis K. - χαταστάσιας CEFG (H, mut, in χατατ.) IJK, Ald. 3: ἐπιδιδόναι δύναται Dietz. ?? Pro sd. habent τὰ χάλλιστα μεμιαλαγμιένα, τὰ εὐλελύτωτα (sic), supra lin. τὰ εὐκό. λως λυόμενα ἐν τῶ μαλάσσεσθαι FG; habet τὰ κάλλιστα μεμιαλαγμιένα., τὰ εὐδελήλωτα J ; habent εὐδελήλτατοα, (sic) (1, cum τὰ κάλλιστα μεμαλαγμένα βαρ τα }1π,} O; habet εὐλελιτότατα Merc. in marg. - τὰ κάλλιστα μεμιὰ- ᾿λαγμένα supralin, H. -- εὐδελήτοτα, supra lin. τὰ κάλλιστα μεμαλαγμένα U. .. ἔχειν O.— 24 ἔσχαται C. -- ἰσχᾶται IJOU. -- ἰσχάτα (sic) Mert. nm marg. - Galien explique que ce mot signifie ici se déplacer.

144 DES ARTICULATIONS.

᾿ χάσμῃσιν, ὥσπερ καὶ " ἄλλαι ? πολλαὶ μυῶν 4 παραλλαγαὶ χαὶ Fi νεύρων τούτο ποιέουσιν. 5 Δῆλον μὲν οὖν ἐκ τῶνδε μάλιστά ἐστιν, 4 ὁὅταν ἐχπεπτώχη᾽ 1 προΐσχει γὰρ χάτω γνάθος ἐς τοὔμπροσθεν, χαὶ παρῆχται τἀναντία τοῦ ὀλισθήματος, xat τοῦ ὀστέου τὸ 9χορω- ᾿ νὸν ὀγχηρότερον "" φαίνεται '' παρὰ τὴν ἄνω γνάθον, καὶ χαλεπῶς $ 12 ξυμδάλλουσι τὰς "5 χάτω γνάθους. Τούτοισι δὲ ἐυολὴ πρόδηλος, $ ἥτις "ὁ γίνοιτ᾽ ἂν ἁρμόζουσα" 5 χρὴ γὰρ τὸν μέν τινα χατέχειν τὴν χεφαλὴν "1 τοῦ τετρωμένου, τὸν δὲ περιλαδόντα τὴν χάτω γνάθον χαὶ ! ἔσωθεν καὶ ἔξωθεν τοῖσι δαχτύλοιδι χατὰ τὸ γένειον, χάσχοντος τοῦ ἀνθρώπου ὅσον μετρίως δύναται, πρῶτον μὲν "5 διαχινέειν τὴν ᾽9 χάτω. γνάθον χρόνον τινὰ," τῇ καὶ τῇ παράγοντα τῇ χεϊρὶ; χαὶ αὐτὸν τὸν ἄνθρωπον χελεύειν χαλαρὴν τὴν γνάθον "" ἔχειν, χαὶ "" ξυμπαράγειν, χαὶ "" ξυνδιδόναι ὡς μάλιστα " ἔπειτα ἐξαπίνης "" σχάσαι, τρισὶ "" σχή- μασιν δμοῦ προσέχοντα τὸν νόον" "ὁ δεῖ μὲν γὰρ 27 παράγεσθαι ἐχ τῆς διαστροφῆς "" ἐς τὴν φύσιν, δεῖ δὲ ἐς τοὐπίσω ἀπωσθῆναι τὴν γνάθον. τὴν χάτω, δεῖ δὲ ἑπόμενον τούτοισι "9 ξυμθάλλειν τὰς γνάθους, χαὶ᾿ μὴ χάσχειν. Ἔμδολὴ μὲν οὖν αὕτη, καὶ οὐκ ἂν γένοιτο ἀπ᾽ ἄλλων ' σχημάτων. "5 Ἰητρείη δὲ βραχείη ἀρκέει " σπλῆνα προστιθέντα χεχητ ρωμένον χαλαρῷ ἐπιδέσμῳ ἐπιδεῖν. ᾿Ασφαλέστερον δὲ % χειρίζειν ἐσ ἵν᾿ ὕπτιον 5" χαταχλίναντα τὸν ἄνθρωπον, ἐρείσαντα τὴν χεφαλὴν αὐτοῦ ἐπὶ 33 σχυτίνου ὑποχεφαλαίου ὡς πληρεστάτου, ἕνα ὡς ἥχιστα 4 34 ὑπείχη " προσχατέχειν δέ ?5 τινα χρὴ τὴν a ds τοῦ 46 en μένου. ' |

τ Χάσμησιν CEHIJK (M, in marg. χασμιήσει) OU, -χασμήσει B, Dietz, p. 19. - χάσμασιν vulg. (N, supra lin. χάσμιησιν, in marg. χασμιήσει). = ὥσπερ. .... ποιέουσιν om, Dietz. 5 τῶν ἄλλων pro ἄλ, EQ'. ᾿ roi B (N, lin. subjecta not.). - π᾿ om. vulg. 4 ἐναλλαγαὶ, mut, in rap. G. 5 δῆλον μὲν οὖν ἐκ τῶνδε, in marg. δῆλος δὲ τοῖσιδε BMN. -- δῆλον (δῆλος Chart.) δὲ τρῖσιν (sine de) ΕΗΚ, Gal., Chart. -- δῆλον δὲ (τοῖσιδε CFGI, Lind.) (τοῖσινδε Frob., Mere) τοῖσιν δὲ vulg. δ éxérav ΒΜ. - ὅταν N, mut. in ὁχόταν. - ἐκπεπτώχη BEFGHIJKMNU. -- ἐχπεπτώχει (3 vulg. 7 προίσχεται BCEFGIJK (MN, in marg.) Οὔ, Ald. - προΐσχειν. H, ex emend, εἰς E. 9 χορωνὸν CEFGIJKO. - xop, vulg. - ὀγκηρὸν Dietz, p. 20, γίνεται B (H, supra lin.) M (N, in marg.) O, « Gal., Chart., Dietz. —- "" πρὸς ΕΟ, 20. (Ὁ. 1" χάτω om. Ν, restir, - δὲ om, Dietz, p. 20. "#yévoar” HI, 5 ἐμιολὴ γνάθου κα- k

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aide maintiendra la tête du blessé, un autre, embrassant avec les doigts la mâchoire inférieure en dedans et en dehors vèrs le menton , tandis que le patient ouvre la bouche au- tañt qu’il peut sans se forcer, commencera par remuer la mâchoire inférieure pendant quelque temps, la portant avec la main en dedans et en dehors, et recommandant au blessé de la tenir relâchée , de la remuer simultanément, et de se prêter le plus possible à ces mouvements; puis soudame- ment, il la déplacera en faisant attention à trois positions à la fois : d’abord, il faut la ramener de sa position vicieuse à sa position naturelle, secondement, il faut la repousser en: | arrière ; troisièmement , obéissant à ces deux mouvements, le blessé doit rapprocher les mâchoires et ne pas ouvrir la bouche : telle est la réduction, εἴ on ne réussirait pas par d’autres positions. Un traitement court suflit : Appliquer une compresse enduite de cérat , et l’assujettir avec uné surbande lâche. Il est plus sûr d’opérer en faisant coucher le blessé sur le dos et en appuyant sa tête sur un coussin de cuir aussi plein que possible, afin qu’il ne s’affaisse pas : un aide maintiendra en même temps la tête du blessé.

τεαγείσες BEHIIKOU (κατεαγοίας Ε). - ἐμιδοχὴ γνάθου FG. 15 τινα. om. Dietz, Ρ. 30. ---- "7 τοῦ τετρ. om. Dietz. διαχινεῖν CEFGIJK (N, mut, in διαχινέειν) Ο, ---- ᾽9 χάτω Β (N, lin. subjecta not.).-x, om.

xulg. ἔσω xai ἔξω in marg. H.-xai sine τῇ et τῇ Dietz. 5: ἔχειν καὶ om. Dietz, "5 ξ. BMN. - ©. vulg. 3" ξ. BMN.- 6. vulg., 24 σπάσαι, καὶ ἀναλήψει γενείου τρισὶν ὁμοῦ σχήμασιν Dietz. 25 σχήμα-

σιν om. N, restit. 26 χρὴ BCEFGHIKLMNOUQ". --- "1 παραγενέσθαι Dietz. 2% ἐς BCMN. - εἰς vulg. 9. ξ, FGMN. - 6, vulg. ᾽ο ἰγτρίη G. - βραχείη MN. -- βραχεία F, Chart. - βραχεῖα vulg. -- ἀρχέσει HKLOU. - ἀρκέῃ Frob., Merc. ᾽" χειρουργεῖν Dietz, p. 20. 32 χα- ταχλίνοντα Ald. 33 σχυτίνου ὑποχεφαλαίου (ἐπικ. H) ὡς πληρεστάτου BC E (ΕΑ, cum gl. δερματίνου) HIJKLMNOUQ/. -- σχύτινον ὑποκεφάλαιον (ὑποχεφαλαῖον Frob., Gal., Mere.) ὡς πληρέστατον vulg. ---- 34 ὑπείκο: O. = ὑποχλίνη Dietz, p. 20.— 5 χρή τινα E.— 35 πάσας τὰς BaiGus οἱ love. ὀνομάζουσι κοινῶς τρώματα in marg. N, oblit. - Cette annotation provient du commentaire de Galien, on lit, à tort, au lieu de κοινῶς tp., χοινο- πλύυματα Bas., et χοινῶς πτώματα Chart, - ἰωμένου pro τετρ. Dietz. TOME IV, 10

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31. : Ἢν δ᾽ ἀμφότεραι ai γνάθοι ἐξαρθρήσωσιν, μὲν ἴησις ᾿ αὐτή. * Ξυμδάλλειν δέ τι ἧσσον οὗτοι τὸ στόμα δύνανται" -χαὶ γὰρ᾽ 3 προπετέστεραι αἱ γένυες τούτοισιν, ἀστραδέες δέ " τὸ δὲ 4 ἀστραδὲς μάλιστ᾽ ἂν γνοίης τοῖσιν δρίοισι τῶν ὀδόντων, τῶν τε ἄνω καὶ τῶν χάτω " χατ᾽ ἴξιν. Τούτοισι 5 ξυμφέρει ἐμβάλλειν ὡς τάχιστα ᾿ 1 ἐμ-- Ἷ βολῆς δὲ τρόπος πρόσθεν εἴρηται. Ἢν δὲ μὴ ἐμπέσῃ, χίνδυνος περὶ τῆς ψυχῆς ὑπὸ πυρετῶν 5 ξυνεχέων καὶ νωθρῆς χαρώσιος.( καρώδεες 4

γὰρ οἱ 9 μύες οὗτοι, καὶ ἀλλοιούμενοι, καὶ ἐντεινόμενοι !! πὰρ : φύσιν" '""φιλέει δὲ καὶ À γαστὴρ ὑποχωρέειν τούτοισι χολώδεα, "ἄκρητα, ᾿ ὀλίγα" χαὶ ἣν "ὁ ἐμέωσιν, ἄχρητα ἐμέουσιν" οὗτοι οὖν "5x θνήσχουσι. 17 δεχαταῖοι μάλιστα. ᾿

89, 15 Ἢν δὲ κατεαγῇ ñ κάτω γνάθος, ἣν μεν μὴ "9 äroxavhot παντάπασιν, ἀλλὰ ξυνέχηται τὸ ὀστέον, "" ἐχκεχλιμένον δὲ ἔῃ, xx τορθῶσαι μὲν "") χρὴ τὸ ὀστέον, παρά γε τὴν γλῶσσαν "" πλαγίην ὑπείραντα τοὺς δαχτύλους, τὸ δὲ ἔξωθεν "4 ἀντερείδοντα, ὡς ἂν 2 ξυμ- φέρη" χαὶ ἣν διεστραμμένοι ἔωσιν of ὀδόντες οἱ κατὰ τὸ τρῶμι 26 χαὶ χεχινημένοι, ὁκόταν τὸ δοτέον κατορθωθῇ, ζεῦξαι τοὺς ὀδόντα χρὴ πρὸς ἀλλήλους, μὴ μόνον τοὺς δύο, ἀλλὰ καὶ 21 πλέονας, μάλις 28 μὲγ χρυσίῳ, ἔστ᾽ ἂν "9 χρατυνθῇ τὸ ὀστέον, εἰ δὲ μὴ, °° λίνῳ : κως

' ΟΝ LET EE FOR 1 Ἐὰν ἐξαρθρήσωνται ἀμφότεραι αἱ (γνάθαι FGJ) γνάθοι EHIOU. - περὶ ἀμφοτέρων γνάθων ἐξαρθρήσεως BMN. -- δὲ MN. -- αἱ om. Ald. = ἡνάθαι FGJI. "ξ. GMN. - 6. vulg. 5 προυπ. EFGIJKOU. - BCFIJMN, Ald., Chart., Foes Chouet, Lind. -- γένν. vulg. PA Géeg CEF (6, cum gl. ἀστραδεῖς) IJU. -- μάλιστα MN. 5 κάτηξιν C.— τάχ. ἕξ. éubaéev C. - συμφ. U. -- ἐμιδαλλέειν 70. ὡς τάχ. va BMN. - ἐμθαλέειν vulg. 7 éuGoxñ J. D. 8 5. cum ξ supra σ Ν. -- ξυνεχῶν CEFGHLJKU. —9 pd. FGHIMN. | μῦν vulg. ‘° Suivant Galien, ce mot exprime un changement non de figure , mais de substance (κατ᾽ οὐσίαν). 11 παράψύοιν 6. --- 1 id ταῖς ἐπὶ νευρώδεσι μορίοις ὀδύναις in marg. H.— 1.3 ἄκρατα ἢ. - se —"#äuéowotv M (N, cum 6, notat.) - Ante ἐμ, μὶν Ε.--- τ 10. -- ἐμέσουσιν M. - ἐμέωσιν C. τὸ Post οὖν addit τοίνυν Ν, bit, - 17 δεκαταιοὶ (sic) καὶ pro δ. J.-Galien dit que μάλιστα signifie ici envi ron; et, comme autorités , il cite Thucydide, qui dit, ΠΡ. I: ταῦτα à ξύμπαντα ὅσα ἔπραξαν οἱ ᾿ξλληνες πρὸς τε ἀλλήλους χαὶ τοὺς βαρθάροι ἐγένετο ἐν ἔτεσι πεντήκοντα. μάλιστα, et dans le même livre : ἀπέχει à σταδίους μάλιστα; et Andocide, dans son discours Sur Les be dt qui dit: ἄδων δ᾽ ἀνθρώπους τὸν μὲν ἀριθμὸν, μάλιστα τριαχοσίους. |

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31. (Luxation des deux condy les de la méchoire). Quand la mâchoire se luxe des deux côtés, le traitement est le même. Dans ce cas, le blessé rapproche un peu moins les deux mâ- choires ; car l’inférieure est plus proéminente, sans déviation, toutefois : l’absence de déviation se reconnaît surtout aux

rangées des dents, qui se correspondent en haut et en

bas. I1 faut réduire cette luxation anssitôt que possible : le mode de réduction a été décrit plus haut. En cas de non-ré- duction, les blessés courent risque de perdre la vie par des fièvres continues et un coma accablant (les altérations et les distensions contre nature des muscles de ces régions exposent au coma) ; il survient aussi des selles de bile pure et peu abondantes ; et, s’ils vomissent , ils vomissent des matières intempérées : aussi meurent-ils vers le dixième jour.

89, (Fracture du maxillaire inférieur sans déplacement). Dans la fracture de la mâchoire inférieure, s’il arrive que l’os n’est pas entièrement cassé en rave, mais que, restant dans sa continuité, il éprouve une inclinaison, dans ce cas on fait la coaptation en portant les doigts sur le côté de la langue et en résistant en dehors autant que cela convient. Si les dents du lieu de la lésion sont déviées et déplacées, il faut, après la coaptation , les joindre l’une à l’autre , non seule - ment deux , mais encore plusieurs, jusqu’à la consolida-

18 περὶ τῆς κάτω γνάθου ἘΒΘΉΠΪΚΟ (καταγείσης BMN) U. - κατεαγῆ Β HM (N, ex emend.). - χαταγῇ vulg, - καταθλασθῇ gl. FG. '9 ἀπο- χλαυσθῇ C.— 55 ξυνέχεται Ο, Ald., Gal., Chart, 5: ἐχχεχλιμένον EJKU,. - ἐγκεχλιμένον vulg. —- ἐχχεχλασμιένον C. - ὑπρακλασμένον O, Ald. δεῖ FG. 5" πλαγίην MN. - πλαγίαν vulg. - ὑφείραντα Ν, cum π supra φ. 24 ἀντερείδοντα N, mut. in ἀντερείδειν, quod habet “at 25 ξυμφέροι MN. - καὶ ἣν BMN.- χὴν CEFGIOU,. - κἢν μὲν K.- χἂν γον, 26 χαὶ ΒΜ (Ν, supra lin.). - χαὶ om. vulg. -- χεχινημιένου U, 57 Ante πλ, addunt ἐπὶ B (N, lin. trajectum). + πλείον. BMN. "8 μὲν C CN; cum δεῖ supra lin.). - μὲν δὴ EFGIJU, - μὲν δεῖ M. -- μὲν δὲ Β, τ δὲ δὴ vulg. - χρυσῶ, cum σίω supra lin, N. 39 χρατυνθὴ ΒΟΕΚΜΝΟΙ, - χρατυηθῇ vulg, (N, mut. in χρατυνθῇ). - χαταθῇ Ald,— Ante à, addit ἐν vulg, - ἐν om. BCMN.

148 DES ARTICULATIONS.

ἐπιδεῖν χηρωτῇ χαὶ σπλήνεσιν * ὀλίγοισι καὶ ὀθονίοισιν ὀλίγοισι, μὴ ἄγαν ἐρείδοντα, ἀλλὰ χαλαροῖσιν. Εὖ γὰρ εἰδέναι χρὴ, " ὅτι ἐπίδεσις ; ὀθονίων, γνάθου χαταγείσης, μιχρὰ μὲν ? ἂν ὠφελέοι, εἰ χρηστῶς ἐπιδέοιτο, μεγάλα δ᾽ ἂν βλάπτοι, εἰ 5 χαχῶς ἐπιδέοιτο. Πυχνὰ - δὲ παρὰ τὴν γλῶσσαν 7 ἐσματέεσθαι χρὴ, καὶ " πουλὺν χρόνον ἀν- τέχειν τοῖσι δαχτύλοισι 9 κατορθοῦντα τοῦ ὀστέου τὸ "ἐχχλιθέν" «

ἄριστον δὲ, "" εἰ αἰεὶ δύναιτο, ἀλλ᾽ οὐχ οἷόν τε.

33 "" Ἦν δὲ ἀποχαυλισθῇ παντάπασι τὸ ὀστέον ( "" Sins δὲ τοῦτο γίνεται), κατορθοῦν μὲν χρὴ τὸ ὀστέον 4 οὕτω, "" χαθάπερ εἴ- M ρηται. Ὅταν δὲ χατορθώσης, τοὺς ὀδόντας χρὴ "5 ζευγνῦναι, ὥς πρόσθεν εἴρηται μέγα γὰρ ἂν "7 ξυλλαμθάνοι ἐς "5 τὴν ἀτρεμίην, « προσέτι ᾿θχαὶ ἤν τις ὀρθῶς ζεύξη, ὥσπερ χρὴ, τὰς 5" ἀρχὰς

ῥάψας. ᾿Αλλὰ γὰρ ** ῥηΐδιον ἐν γραφῇ χειρουργίην πᾶσαν͵ ἀτρεχέως "4 διηγέεσθαι, "" ἀλλὰ χαὶ αὐτὸν "6 ὑποτοπέεσθαι χρὴ 31 ἐχ

* OA, om. MN. --- " ὅτι CEFGHIJKMNQ'. -- ὅτε vulg. - ὀθονίω, FGIJU, - γνάθω (cum cv supra al, manu) χαταγείσῃ (eum Ὡς : | supra n al. manu) H, - ταν rarayeions (sic) O. - γνάθῳ καταγείσῃ, ΤΩ, 3 ἂν om. α. - ὧφ, ἂν ΒΝΝ. μεγάλα..:.. ἐπιδέοιτο om.

- δὲ MN. 5 χαχῶς,...:.. χρὴ om. G. --- πυκνὰ mut, in mu" χινὰ Ν. - παρὰ BC (E, cum περὶ al. manu) FJMNOU, Ald,, Gal. d Chart. - περὶ vulg. 7 ἐσράττεσθαι vulg. - ἐσματέεσθαι BMN, in marg. (οἷον ἐν βάθει ζητεῖν B) τὸ μὲν ματέεσθαι ζητεῖν σημαίνει, ne 4 (δὲ Β) ἐσματέεσθαι τὸ ἐν βάθει (βαθεῖ B) ζητεῖν. -- ἐσματεῖσθαι (EH; supra lin, ἐν βάθει ζητεῖν καὶ ψηλαφᾶν) (IU, supra lin. ἐν βάθει ζητεῖν) CFKO. - ἐσματεῖσθαι L, in marg. vero adscribitur ἤγουν ἐν βάθει ζητεῖν καὶ ψηλαφεῖν. -- ἐν βάθει ζητεῖν pro ἐσμ. ἢ, Merc. in marg.-Galien dit qu'il est évident qu'Hippocrate parle ici non du médecin , mais du blessé, Cela me paraît trés vraisemblable, cependant, le texte n’étant pas explicite, j'ai laissé subsister l’indétermination. movX. O, Ald., Gal., Chart, = πολ. vulg. 9 κατορθοῦν τὰ pro x. F. = κατορθοῦν ἃ. ἐκχλιθὲν Ἐ2.- ἐγχλιθὲν vulg, "" εἰ om. CJ. -- αἰεὶ MN, -- ἀεὶ vulg. "5 περὶ ἀποχαυ; λισθέντος ὀστέου τῆς κάτω γνάθου B. ἐὰν ἀποκαυλισθῇ τὸ ὀστέον τῆς χάτο νάθου in tit. MN. -- εἰ παντελῶς ἀποκαυλισθῇ κάτω γνάθος Η. εἰ ἀπ᾿ χαυλισθείη κάτω γνάθος Ε΄ - εἰ πάντη ἀποχαυλισθείη κάτω γνάθος ΕἸ Οὔ. "5 ὀλιγάκις..... ὀστέον om. G.— 14 οὕτω BEJMN. - οὕτως vule. 15 ὥσπερ (Ὁ. 16 ζευγνυναι K. πρόσθεν BMN. - ἔμπροσθεν vulg. = "7 ξυλλαμιδάνοιεν ΒΜ (N, cum Ë supra 6), συλλαμδάνοι vulg. -- συλλαμ. Gdver E. 8 τὸ ἀτρεμέειν (B, sed subjectis punetis reprobatur hæe

DES ARTICULATIONS. 149

tion , avec un fil d’or , de préférence, sinon avec un fil de lin. Puis, le bandage se fait avec du cérat, peu de com- presses et peu de bandes, auxquelles, loin de les serrer, on laisse une certaine laxité. IL faut, en effet, bien savoir que le bandage avec les bandes, dans la fracture de la mâchoire, _sera peu utile s’il est bien appliqué, et nuira beaueoup s’il est mal appliqué. IL faut faire (voy. la note 7) de fré- quentes recherches le long de la langue, et, exerçant avec les doigts une pression longtemps prolongée, maintenir le fragment incliné ; le mieux serait d'y tenir continuellement les doigts; mais cela n’est pas possible.

33. (Fracture du mazxillaire inférieur avec déplacement). Quand la fracture est complétement en rave, ce qui arrive rarement, il faut faire la coaptation ainsi qu’il a été dit. La coaptation opérée, on attache les dents ensemble, comme plus haut ; cela contribuera grandement à l’immobilité, surtout si on sait les attacher régulièrement, nouant les bouts des fils comme ils doivent être noués. Mais il n’est facile d’ex- poser exactement par écrit. aucun procédé opératoire, 1] faut que le lecteur se fasse, avec ce qui est écrit, une idée de la chose. Ensuite, on prend du cuir de Carthage ; si le blessé est en bas âge, on détache la partie externe du cuir, et cela suffit ; s’il est plus âgé, on emploie le cuir même, on en

lectio) H (N, cum τὴν &rpepinv). 9 Ante καὶ addunt δὲ BFGMN. - ἣν ΒΟΝΝ. - εἰ vulg.- τι C. ζεύξει EFGHIJKOU. 1: ἀρχὰς CK (O, in marg.). - ῥαφὰς vulg. - J'ai préféré ἀρχὰς à ῥαφὰς, parce qu'il ne s’agit pas ici de suture à proprement parler, et qu’en réalité le mode d’attacher les bouts des fils importe beaucoup à la solidité du nœud, Paul d'Égine, VI, 92 , qui fait mention de cette ligature des dents, ajoute que, quand la fracture de la mâchoire est compliquée de plaie, il faut rappro- cher les lèvres de la plaie à l’aide d’un point de suture, ?? ῥάψας. om. Merc, 35 ῥηΐδιον χειρουργίαν U, ?4 διηγέεσθαι BCEHKMNQ'. - ἡγέεσθαι vulg, ?* ἀλλὰ καὶ αὐτὸν BON. - ἀλλ᾽ sine καὶ αὐτὸν vulg. 26 ὑποτυπέεσθαι vulg. - ὑποτοπέεσθαι, expliqué par ὑπονοεῖν, Erot., p. 376. = Schneider, dans son Dict. au mot ὑποτυπόω, pense qu’il faut lire ici ὑποτοπέεοθαι, 27 ἐχ, BCHMN. - ἀπὸ vulg.

150 DÉS ARTICULA TIONS.

τῶν γεγραμμένων. "Ererra χρὴ δέρματος χαρχηδονίου, ἣν " μὲν νηπιώτερος ἔῃ 6 τρωθεὶς, " ἀρχέει τῷ " λοπῷ χρέεσθαι, ἣν δὲ τελειό-. 1 τερος 4 ἔῃ, αὐτῷ τῷ δέρματι * " ταμόντα δὲ χρὴ εὑρὸς ὡς ὀτριδάχτυλον, ὅχως ἂν 1 ἁρμόζη, ὑπαλείψαντα 5 χόμμι τὴν γνάθον {εὐμενέστερον γὰρ), 9 χόλλη προσχολλῆσαι τὸ δέρμα ἄκρον πρὸς "" τὸ ἀποόχεκαυ-, λισμένον τὴς γνάθου, :5 ἀπολείποντα ὡς δάκτυλον ἀπὸ τοῦ τρώματος À ὀλίγῳ "" πλέον " τοῦτο μὲν "4 ἐς τὸ κάτω μέρος " ἐχέτω "5 δὲ ἐν- pl τομὴν κατὰ τὴν "6 ἴξιν τοῦ γενείου ‘7 ἱμὰς; ὡς ἀμφιδεθήχη ἀμφὶ τὸ ὀξὺ τοῦ γενείου. “Ἕτερον δὲ 15 ἱμάντα τοιοῦτον, À "9 ὀλίγῳ πλατύτερον, προσχολλῆσαι χρὴ πρὸς τὸ ἄνω μέρος τῆς γνάθου, 2 ἀπολείποντα, 21 χαὶ τοῦτον ἀπὸ τοῦ τρώματος, "" ὅσονπέρ 6 ἕτερος "" ἀπέλιπεν " ἐσχίσθω δὲ καὶ οὗτος 6 " ἱμὰς τὴν ἀμφὶ τὸ οὖς περίδαδιν. 25 Ἀκδξέες, δὲ ἔδτωπαν οἵ "5 ἱμάντες ἀμφὶ τὴν "1 ξυναφήν" ἐν δὲ τῇ χολλήσει # σὰρξ τοῦ σχύτεος πρὸς τοῦ χρωτὸς ἔστω, "ὁ ἐχεχολλότερον γὰρ οὕτως. Ἔπειτα "9 χαχατείναντα χρὴ καὶ τοῦτον τὸν " ἌΡΗΝ ne

FUË

: Μὲν om. M. - In marg. δέρμα χαρχηδόνιον υ. - νηπιώτερος BCE τ; (HN, ἐπ μὰν lin. νεώτερος) 1 KLMQ', Merc. in marg. - νεώτερος vulg. = En Οἱ = à vulg. - δ +0. En ΒΜ (Ν᾽ à, supra lin. En). - a Ad ΡΝ in ἀρκέει, N. 3 λέπει, mut. in λοιπῶ N. - λοιπῷ BCEFGHIJKLMOU Adi Gal., Merc. in marg. Chart. = χρῆσθαι, mut, in χρέεσθαι, Ne Ξ 1 1

4 ἔῃ C. - vulg. © ταμόντα CE, Merc. in marg. - τάμνοντῳ "ἃ vulg. = τέμνοντα Gal. - Ro à dr BIK (MN, in marg.) U. - ταμὲν, ταδὲ (sic) : À το ΕΟ. -τὰ μὲν τὰ de pro τ. 6. - δὲ BCIKLMN. - δὲ om. δον à 6 δάχτυλον EFGIJKU, Merc. in marg. 7 ἁρμιόζοι BHIKN. FGHIMNOU, Ald., Frob.. Merc.— 9 χόλλης H.- La variante de ἯΙ un sens différent de celui de vulg. Voyez là-dessus, Argument, p.7 τ

-- 19 τὸ δέρμα BCMN, - τὴν δέρην, in marg. καὶ τὸ δέρμα H, -

vulg. - τὴν δέρριν ἘΠῚ. τ᾽ τῆς γν, τὸ ἀποκεχ. ΒΝΝ΄ (ἐκκεχ, a 12 ἀπολείποντα BCEMN. - ἀπολειπόντα (sie) supra lin. H. ἀπολιπό KLQ' -- ἀπολ. om. vulg. 13 πλέων Frob., Mere. 16 ὡς pro ἐς G— ἘΠ ΔΝ τὰς C, 11 iu. GHO, - ἀμφιδεθήκι EFGIKMNU. - ἘΠ’ = | GeGnxa Lind. -- ἀμφιδεθύκει vulg, 8 ἰμ. Gr ὀλίγα 1, --- ἀπο- | λείποντα BCEKMN.- ἀπολιπόντα vulg. (H,in marg. ἀπολείπ.), 2! (Merc. in marg.) τοῦτον BC (F, cum κατατοσοῦτον, sic, supra lin.) ἢ] à U. - κατὰ τοσοῦτον μεν (Η, in marg. χαὶ τοῦτον, et inde textus i emendatus fuit). 2? ὅσον sine περ K. "" ἀπέλειπεν BCMN.— ΕΝ μι, GIO. "5 ἀποξέες..... ξυναφὴν om. Ald. - δ᾽ CEGHKU, Gal., Chart , "οἱ ἰμ. Π0. 27 ξυναμφὴν C. -- Post £. addit ἔνθα συνάπτεσθαΐ τε

DES ARTICULATIONS. 151

coupe une lanière ayant une largeur de trois doigts ou la lar- geur qui conviendra; on enduit la mâchoire de gomme (ce qui est plus doux à la peau), et, avec de la colle, on fixe l’ex- trémité de la lanière vers l'endroit de la fracture en rave, en laissant entre la lanière et la lésion un intervalle d’un doigt un peu plus. Cette lanière passe par dessous la mâchoire ; elle doit avoir une incision dans la direction du menton, afin d’en embrasser la pointe. Une autre lanière semblable ou un peu plus large sera collée vers le haut de la mâchoire, étant, elle aussi, séparée de la lésion parle même intervalle que la première : elle sera fendue aussi afin d’embrasser l’o- reille. Les bouts par lesquels on attache l’une à l’autre ces deux lanières seront étroits. En collant , on placera sur la peau la partie molle du cuir, cela tient mieux de cette façon, puis on tendra les lanières, un peu plus celle qui embrasse le menton , afin de prévenir autant que possible le chevau- chement des fragments, et on liera les lanières sur le som- met de la tête ; enfin, on roulera une bande autour du front, et on assujettira l’appareil avec un surtout, comme c’est la règle, afin de maintenir le bandage (70γ. De l’officine du médecin , τ. 3, p. 315, 1. 6). Le blessé restera couché sur le côté sain de la mâchoire, s'appuyant non sur la mâchoire, mais sur la tête. On le tiendra à la diète pendant dix jours, puis on le réstaurera sans lenteur ; car, s’il ne survient pas d’inflammation dans les premiers jours, la mâchoire se con- solide en vingt. Le cal y est prompt à se former 9 comme dans les autres os spongieux, à moins qu’il n’advienne un

συνδεῖσθαι εἰς (δεῖ pro εἰς ina) τὰ πέρατα τῶν ἱμάντων vulg. (τὰ τῶν tu. τέρματα ἘΠ). -- ἔνθα..... ἱμάντων om. BC (H , rest, ἃ], manu) FGIJK LMNU. - Le membre de phrase que porte vulg. paraît être une glose de ἔφ ἦν. I] manque dans tous nos manuscrits, excepté dans Ὁ. Ces deux raisons me Vont fait supprimer. 58 ἐχεχολλώ, (F, ex mutatione) GMN Ὁ, Ald., Frob,, Gal., Mere. 39 χατατείνοντα B. χαὶ τοῦτον χρὴ BMN. - Post χρὴ addit καὶ τῇ ai τῇ C. 5: y. O.

189 DES ARTICULATIONS,

τι τὸν περὶ To γένειον, ' ὡς ὅτι μάλιστα " μὴ " ἀπομυλλήνη γνάθος, ξυνάψαι τοὺς 4 ἱμάντας κατὰ τὴν κορυφὴν, " χἄπειτα 5 περὶ τὸ μέτωπον is χαταδῆσαι, χαὶ 7 χατάδλημα χρὴ εἶναι, ὥσπερ νομίζεται, ὡς ἀτρεμέη τὰ δεσμά. Τὴν δὲ χατάχλισιν 9 ποιεέσθω ἐπὶ τὴν ὑγιέα γνάθον, μὴ τῇ γνάθῳ "ὁ ἐρηρεισμένος, ἀλλὰ τῇ 100 | ᾿Ισχναίνειν δὲ χρὴ τὸ σῶμα "" ἄχρι ἡμερέων δέκα, ἔπειτα ἀνατρέφειν

w À

+

᾿ς B (MN, iomarg. 6ç).—* μὴ om CEFG (HN;restit.) !JKU, Frob., « Merc.- Cocchi ( Græcorum chirurg. libri, p.82) après avoir rapporté le « texte d'Oribase, qui est χάριν τοῦ τὴν γενὺν εἰς ὀξὺ πέρας ἄγεσθαι, et qui est extrait de Galien, dit en note : In impresso libro additur hic partieula « va, quam Oribasius non videtur legisse in suo exemplari, et quidem sen- « tentia recte constat sine illa negatione, quæ abest item ab Hippocratis « contextu in editione Basileensi anni 1538, quam Cornarius curavit, p. 484, v. 49. Ipse tamen in sua interpretatione edita Basileæ 4546 , p. 632, v. 44, eamdem particulam admisit, vertens ne maxilla exacua- & tur. Sed in repetita latina editione anni 4553, quam se diligenter emen- dasse et ad genuinum Hippocratis sensum conformasse proftetur, locum. | illum mutavit reddens quod maxilla exacuatur , manifestum enim im- : pressoris mendum est evacuatur, quod habet editio Lugdunensis anmi 4567, p. 554 extrema, quamquam Culmanno dicatur diligentissime… restituta, et, quod magis mirum , habent illæ quoque Mereurialis , t. 4 "1 p. 5014, οἱ Lindenii, 1, 2, p. 784,quæ omnium purissimæ in utroque | contextu præfationum seriptoribus prædicantur. Foesius vero, etsi ipse…. jegat un, p. 779 F, et interpretur ne maxilla in acutum distorqueatur, animadvertit tamen, p. 804 À, locum non male sublata negatione, legi posse. Nihil ergo prohibet quin legamus, ut edidere Cornarius et Mercu-« rialis apud Hippocratem : ὡς ὅτι μάλιστα ἀπομυλαίνει γνάθος, Sed la=v tina quam ipsi attulere interpretatio sic leviter mutanda videtur, ut græcan verba fideliter convertantur : 24m maxime in acutum ducitur (vel de-« pravatur) maxilla. Foes, dans son OEcon., v. ἀποσμιλαίνειν, dit : Quod« si ἀπομυλλαίνει de simul adductis et protensis labris intelligas, sensus erit, ut quam maxime maxillæ fractæ ossa inter sese prætensis labris addu=« cantur, contrahantur et comprimantur, tuncque ὡς μάλιστα ἀποσμυλλαίνει, legendum erit sine negatione. On lit dans le commentaire de Galien, éd de Bâle : ϑᾶλλον δὲ βούλεται τετάσθαι τὸν χάτω, χάριν τοῦ τὴν γένυν, EN αὐτὸς εἶπε, ph ἀποσμιλαίνειν, ὅπερ ἐστὶν εἰς ὀξὺ παράγεσθαι. Ce commen” taire montre que Galien a entendu le verbe en question dans le sens de étre déplacé angulairément; par conséquent la négation est nécessaire. ? ἀπομυλαίνη. BC (H, ex emend., cum εἰς ὀξὺ ἄγεται supra lin.) M - ἀπομυλαίνει (EIU, cum εἰς ὀξὺ ἄγεται supra lin.) (N, cum βιυργὰ εἰ},

DES ARTICULATIONS. 153

sphacèle. Mais le sphacèle des os, en général , est une ma- tière dont il reste à parler longuement (707. $ 69). Gette extension, opérée à l’aide de pièces collées, est douce, facile à graduer et utile pour beaucoup de réductions et en beaucoup de lieux. Mais parmi les médecins, ceux qui ont de Ja dextérité sans jugement se décèlent dans les fractures de

Frob. ἀπομυλαίνοι K. ἐς (εἰς J) ὀξὺ pres ἀπομυλαίνει FGJQ'. -- εἰς ὀξὺ ἄγεται Merc. in marg. -- οἷον ἐς ὀξὺ ἄγεται L. - ἀποσμιλαΐνει vulg.

ἀποσμιλαίνῃ Chart. - ἀκοσμυλαῖναι Ο. - Érotien, Pe ΨΑῚ a la glose sui- vante : ἀπομυλλήνη, τοῦτο γίνεται, ὅταν διαστροφὴ καὶ οἷον σπάσμα περὶ τὴν γένην (sic) μετὰ παρέσεως (vel παραίσεως) σχῇ; μάλιστα δ᾽ ἐκ πληγῆς, Hoc fit, quum contorsio et quasi convulsio in gena μετὰ παραίσβως, hoc est indecore, vel ut aliud exemplar habet, μετὰ παρέσεως, hoc est, cum relaxatione fit, maxime vero ex percussione. Eustachius dit en note : Hippocrates verbo ἀπομυλαίνειν utitur secundo De articulis, de habena mento danda, ut potissimum cautio sit, ne maxime ἀπομυλαίνει in acutam figuram ducatur. Gal. in comm. legit ἀποσμιλαίνει, sicut et Aldinus codex. Exegesis habet ἀπομυλήνας, hoc est, protendens labra comprimendo. Hæc omnia cum Erotiani interpretatione conferes , et num ea Galeni sensu differat, expendes. Foes dit dans son OEcon. ib. : Ilic ἀπομυλλήνῃ legen- dum videtur, quemadmodum legit Erotianus. Galenus quoque in Exegesi ἀπομυλχήνας, προδαλὼν τὰ χείλη συνημμένος exponit, hoc est, labra adducta protendens, et προμυλλαίνει προεπεπτώχει, προέχει εἰς τοὔμπροσθεν, hoc est, procidit , et in anteriorem ρᾶγίθπι prominet, et προμυλήνας, προτείνας ἔξω τὰ χείλη, qui labra protendit, aut eui labra prominent, Et Suidas μύλλειν esse scribit, τὰ χείλη πρὸς ἄλληλα συνάγειν, labra in sese adducere et com- primere. Quæ certe faciunt ut apud Gal. ἀπομυλλαίνειν pro ἀποσμιλαίνειν legendum existimem. Quæ enim protenduntur aut prominent, in acutum ducuntur et finguntur. Ergo apud Hipp. utraque significatio convenire _ potest. Weigel (Supplément au Dict. grec de Schneider) pense qu’il faut lire ἀπομυλλήνῃ. Tous nos manuscrits, moins un, y concordent, sauf qu’ils écrivent ce mot avec un seul À. ἐμ. JO, 5 χαὶ ἔπ., mut. in κἄπ, Ν, χατὰ MN. - παρὰ B. 7 χατάδλαω (sic) cum 2 supra © α. -

Galien dit qu’il s'agit soit des lisières dont il est question dans le livre De l'officine du médecin , soit de toute autre pièce qu’on applique en dernier lieu pardessus l’appareil pour le maintenir, ἀτρεμέει C, Chart. ἂν ἀτρεμοίη ΒΜ (ἀτρεμέοι cum οἴη supra έοι N). 9 ποιέεσθαι D το ἐρειρησμένος C. -- ἐρηρεισμένα GI. 1" ἄχρις ΒΝΝ. -- ἡμερέων C.

= ἡμερῶν vulg.

154 DES ARTICULATIONS:

μὴ βραδέως " ἣν γὰρ ' ἐν τῇσι πρώτησιν ἡμέρῃσι μὴ φλεγμήνῃ, ἕν εἴχοσιν ἡμέρῃσιν " À γνάθος χρατύνεται + ταχέως γὰρ ἐπιπωροῦται, à ὥσπερ χαὶ τὰ ἄλλα τὰ ἀραιὰ ὀστέα, ἣν μὴ ἐπισφαχελίσῃ. ᾿Αλλὰ γὰρ LA 5 περὶ σφαχελισμῶν τῶν δ ξυμπάντων ὀστέων ἄλλος 1 μαχρὸς λόγος

λείπεται. Αὕτη À διάτασις ἀπὸ τῶν χολλημάτων εὐμενὴς, καὶ era

αἱευτος, καὶ ἐς πολλὰ χαὶ "5 πολλαχοῦ διορθώματα εὔχρηστος, Τῶν δὲ,

ἰητρῶν οἱ μὴ ""ξὺν νόῳ εὔχειρες, καὶ ἐν ἄλλοισι ""τρώμασι τοιοῦτοί εἶσι,

χαὶ ἐν γνάθων ‘3 χατήξεσιν᾽ ἐπιδέουσι γὰρ ‘4 γνάθον κατεαγεῖσαν ro, χίλως καὶ χαλῶς "" καὶ χαχῶς. Πᾶσα γὰρ᾽ ἐπίδεσις γνάθου οὕτω χατα- γείσης ἐχχλίνει τὰ ὀστέα "7 τὰ ἐς τὸ ᾽5 χάτηγμα ῥέποντα evil : 19 ἐς τὴν φύσιν ἄγει.

34. Ἢν δὲ χάτω γνάθος χατὰ τὴν εὐμάμυσώ at + χατὰ γένειον διασπασθῇ (5 μούνη δὲ αὕτη ξύμφυσις ἐν τῇ χάτω γνάθῳ

Law

ἐστὶν, ἐν δὲ τῇ ἄνω πολλαί ἀλλ᾽ βούλομαι "" ἀποπλανᾷν τὸν λόγον, ἐν ἄλλοισι γὰρ εἴδεσι "4 νουσημάτων περὶ τούτων ** λεχτέον), 26 ἣν οὖν διαστῇ À χατὰ τὸ γένειον "1 ξύμφυσις, κατορθῶσαι "Ὁ y παντὸς ἀνδρός 29 ἐστιν " τὸ μὲν ᾽ς γὰρ ἐξεστεὸς ἐσωθέειν χρὴ ᾽" ἐς τὸ 8 ἔσω μέρος, προσδάλλοντα τοὺς δαχτύλους : 3? τὸ δὲ εἴσω É

Un

34 ἀνάγειν ἐς To ἔξω» μέρος, % ἐνερείσαντα τοὺς δαχτύλους. διάστασιν μέντοι 35 διατεινάμενον, ταῦτα χρὴ ποιέειν" ῥᾷον γὰ

37 οὕτως ἐς τὴν φύσιν ἥξει, "8 À εἰ ᾽9 ἐγχρίπτων τις ἐς ἄλληλα

τ ἦν CFGHIJKLMNOUQ/. -- οὖν ἐν E, οὖν adject. al. manu. - οὖν" ἣν ἐν sd pe 5 om. CEFGHIJKMNOU. 3 ταχέως BC (Εἰ, cum τελέως al. many ) FGHIJKLMNOUQ"', Mere. i marg.=- τελέως vulg. RENE .. μὴ om. L. ὡς BMN. - τ ἄλλα. CMN.- ré. vulg. περὶ CEFGHIJKMNOU, Ald., Frob.. Gal., Merc., Chart. - ἐπὶ vulg. 5 ἕξ, BMN. - oc. vulg. 1 μικρὸς | Εἰ CE FPE BCEFGHIKMNU. - διάστασις Vulg. 9 εὐμελαμίευ: L.— το πρλλόχοῦ cum % supra οὗ Η, --- τ᾿ ξ, ΒΝΝ, -- σ. vulg. -- ἐπιτί δειοι χατὰ τὰς χειρουργίας σὺν φρονήσει gl. FG.— re. om. K. - τοιοὶ

τοῖσιν pro τ- εἰσι C. 8 χατάξ. ἘΚ, --- 14. Ante TV addit τὴν vulg. - om. CMN (oblit. in H). - καταγεῖσαν C (E, mut. in χκατεαγ.) (FG, eu gl. θλασθεῖσαν) HIJKMNOU. "5 χαὶ κακῶς om. N, restit, © ἔνδεσι FGIJL (N, mut. in ἐπίδ.) OU, Gal., Chart. ‘7 τὰ om. MN. = *8 χάταγ. Gal., Chart, '9 εἰς E, £. BMN.-0. vulg. *!: om. Ὁ. 35 μού. C.- po, vulg. "5 ἀποπλανᾶν dans n6S onze manus-

il ᾿

μέτα:

DES ARTICULATIONS. |. 155

la mâchoire comme dans d’autres lésions : ils appliquent sur Ja mâchoire fracturée des bandages divers, tantôt bien, tan- tôt mal; or, tout bandage roulé, dans la fracture de la mâchoire dont il s’agit, incline plutôt les fragments vers le lieu fracturé qu’il ne les ramène à la position naturelle.

34. (Fracture du maxillaire inférieur dans la symphyse). Dans le cas la mâchoire inférieure se disjoint dans la sym- physe du menton (c’est la seule symphyse qui soit dans la mâchoire inférieure : il y en a beaucoup dans Ia mâchoire supérieure ; mais je ne veux pas me laisser aller à des di- wressions ; c’est dans d’autres espèces de maladies qu’il en faut parler); en ce cas, dis-je , le premier venu peut opérer la réduction : la partie qui fait saillie en dehors , on la re- poussera vers le dedans en y appliquant les doigts; la partie qui est inclinée en dedans, on la repoussera vers le dehors en:y appuyant les doigts. Toutefois, c’est après avoir pratiqué Vextension pour écarter les fragments qu’il faut ainsi opérer ; de la sorte, la coaptation sera plus facile que si, rapprochant les fragments l’un de l’autre, on essaie de les réduire de force. Il est bon de savoir que cette remarque s’applique à

crits et dans Ald., Frob., Gal., Merc., Chart.; ἀποπλανεῖν dans Foes, 1595, et Lind. 34 vos. CEM (N , mut. in vouo.). 55 ῥητέον C. - εἴ- para B (N, cum Aexréov). 35 περὶ διαστάσεως τῆς χατὰ τὸ γένειον γενο- μένης συμφύσεως in marg. B. - περὶ διαστάσεως κατὰ τὸ γένειον γενο- μένη σύμφυσις, in marg. τῆς κατὰ τὸ γένειον γενομένης συμφύσεως MN. - | περὶ τῆς κατὰ τὸ γένειον συμφύσεως ἐὰν διασπασθῇ EFGHIJKOU. ?7 €.

M: = 6. vulg. (N, cum ἔξ supra 6), *# μὲν om. Ν᾽, restit. 59 ἐστιν om. CFGIU. 59 γὰρ om. E, restit, al. manu. - ἐξεστεὼς (F, ex emend.) GQ', 5: ἐς BCEFGHIJMNU, Gal., Chart. -- εἰς vulg. 3: ἔσω MN. - εἴσω vulg. - προσδαλόντα FG. -- προσδαλλόντα (sic) 1], Ald., Frob., Mere, "3 τὸς,... δαχτύλους om. K. MN. 34 ἀπάγ. C. %5 ἐρείσαντα,, mut. in ἐνερ. N. "6 διατεινάμένον BMN. - δια- τεινάμενοι vulg. 51 οὕ, om, C, "8 ἐὰν C. -- εἰ om. E. -- οἱ ἐγχρίπ-- τόντες τις pro εἴ +. ἐγχ. 7. 59 τις ἐγχρίμπτοντα BMN (ἐγχρίπτοντα ex émend. H ,. -- ἐγχρίπτοντα sine τις CEKQ'. --- fo πρὸς (F, sub lin.) G, Merc, in marg,

-156 DES ARTICULATIONS. 4

τὰ ὀστέα, 3 χαταναγχάζειν τ πειρᾶται" 3 τοῦτο παρὰ ᾿πᾶντα dll τοιαῦτα ὑπομνήματα χάριεν εἰδέναι. “Οχόταν δὲ 4 χατορθώσῃς,, ζεῦξαι μὲν " χρὴ τοὺς ὀδόντας © τοὺς ἔνθεν χαὶ ἔνθεν πρὸς ἀλλήλους ὥσπερ χαὶ πρόσθεν 1 εἴρηται. Ἰῆσθαι δὲ χρὴ κηρωτῇ καὶ σπλήνε: ἄ! σιν ὀλίγοισι καὶ ὀθονίοισιν. ᾿Επίδεσιν δὲ βραχείην ποικίλην ua λιστα τοῦτο τὸ χωρίον ἐπιδέχεται, ἐγγὺς γάρ9 τι τοῦ ἰσοῤῥόπου ἐστὶν» À ὡς δὴ μὴ ἰσόῤῥοπον ἐόν" τοῦ δὲ ὀθονίου τὴν περιδολὴν ποιέεσθα τι 10 χρὴ, ἣν μὲν "" À δεξιὴ γνάθος "" ἐξεστήχη, ἐπὶ δεξιὰ ( ἐπὶ "" δεξ τὶ γὰρ νομίζεται εἶναι, ἣν "" δεξιὴ χεὶρ προηγῆται τῆς ἐπιδέσιος)" ἣν δὲ ἑτέρη γνάθος "ὁ ἐξεστήχη, ὡς ἑτέρως χρὴ τὴν ἐπίδεσιν ἄγευ "1 Κὴν μὲν ὀρθῶς τις κατορθώσηται καὶ ἐπατρεμήσῃ ὡς χρὴ, "re

* Καταναγκάζειν ex emend. Η. -- παραναγχάζειν vulg. -- παραναγκάζοι, CFIJU. - παραναγχάζει E. --- 5 Ante x. addunt τι ΒΝΝ; τις CEK. 3 τοῦτο παρὰ πάντα τὰ (τὰ om. FG, Ald.) (τοιαῦτα addur BCE, H supra lin. al. manu, KM, N in marg.) ὑπομνήματα χάρ (χαρίεν. Ν; χάριν Ἐ) εἰδέναι vulg. - Cette phrase été d’être une interpolation. Cornarius l’a supprimée dans sa traduction, ét Van der Linden l’a mise entre crochets dans la sienne. Foes l’a défen en ces termes : Istud scriptum in omnibus codicibus tum publicatis manu scriptis invenitur, eamque ob causam restituimus (retinuimüs ?). Quod tamen quidam expungunt, quod alioqui admonuerit Galeñus in Comment. hoc præceptum communiter ad omnia ossa quæ componuntuEn pertinere. Immo sane verius Galeni lectio istud fuisse ab Hippocrate scrip: tum innuit, Admonet autem hic locus hoc præceptum de ossium fract το rum per extensionem compositione, in tota tum fractorum tum luxat ΓΝ commentatione, in animo et mente diligenter esse reponendum. La pr sence de cette phrase dans tous les manuscrits est, comme le rem Foes, d’un grand poids dans la question. Et de plus, il ἃ, je crois, pou lui le commentaire de Galien, que voici : « C'est la coutume Ἡΐρρο: crate, toutes les fois qu’il rencontre un précepte général, de l’énoncer nl 4 seule fois à l’occasion d’un cas particulier, et d’en montrer Ja portée οὶ faisant voir qu'il s’applique à tous les cas semblables. Ainsi, dans & passage, jugeant que, pour opérer la coaptation des fragments de la πιὰ choire HenCre, il faut préalablement les écarter PE l'extension , il il ajouté : ῥᾷον γὰρ εἰς τὴν φύσιν ἥξει, εἴ τις ἐγχρίπτων εἰς ἄλληλα τὰ Ôc τεῦ παραναγκάζειν πειρᾶται. Que cette phrase méme soit un précepte co me miun à tous les os dont.on fait La coaptation, c'est ce 40 il a indiqué par la phrase qui est sous les yeux du lecteur, αὐτὸ τὸ νῦν εἰρημένον»

DES ARTICULATIONS. 157

tous les cas semblables, La réduction effectuée, on attachera ensemble les dents à droite et à gauche, ainsi qu’il a été dit auparavant. On pansera la fracture avec du cérat, quel- ques compresses et des bandes. Un bandage court , de for- mes variées , est surtout admissible dans cette région, qui, sans être cylindrique, s'approche cependant quelque peu de la configuration cylindrique. On roulera la bande à droite , si c’est la branche droite de la mâchoire qui fait saillie (on dit rouler à droite, quand la main droite conduit la bande); on la roulera en sens inverse , si c’est la branche gauche. La réduction ayant été bien opérée, et le blessé gar- dant le repos autant qu'il le faut, la guérison est prompte, et les dents n’éprouvent aucun dommage ; si non, la guérison

ὅτι χοινὰ ( lege κοινὸν) ἁπάντων ἐστὶν τῶν διαπλαττομένων ὀστῶν, ἐπεσημή- varo διὰ τῆς προχειμένης ῥήσεως. » Dans nos éditions de Galien, le texte hippocratique après lequel vient ce commentaire, est ῥᾷον γὰρ. .... ὀθονίοι- σιν, Avec cette division, on ne comprend pas à quoi Galien rapporte αὐτὸ τὸ εἰρημένον, et τῆς προχειμένης bnoewçc. Mais dans les trois manuscrits du commentaire de Galien que j'ai sous les yeux, M, N et P, la division est toute différente : le texte hippocratique après lequel vient notre commen- taire, est τοῦτο παρὰ πάντα..... ὀθονίοισιν. Dès lors la chose devient claire : ce que Galien entend par τῆς προχειμένης δήσεως, est justement la phrase en question, la phrase suspectée d’être une interpolation, τοῦτο παρὰ κτλ. Cela me paraît décider la question en faveur de l'opinion de Foes. Toute- fois j’ai de la peine à croire que ὑπομνήματα soit la vraie leçon ; peut-être faut-il le supprimer , ou lire brouyma, ou le remplacer par χατήγματα. 4 χατορθώσης ΒΝ. - κατορθώσῃ vulg. - ζεύξαι I. 5 δεῖ FMN, - δὴ pro χ- 6. 6 τοὺς om. C, -- ἔνθα χαὶ ἔνθα mut. in ἔνθεν x, ἕνθεν F. 7 Post πρ. addit ἤδη, sed lin. deletum N. --- βραχείην à ποικίλην vulg. - βραχεῖ τινὶ ποιχοίλην (sic) H, ex, emend. - βραχείην ποικίλην N, cum addito al. manu. 9 τι CEFHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart, τοι G. - τι om. vulg. -- Galien dit que ἰσόῤῥοπος signifie exactement cylindrique, ‘° y. om. C(E, restit.) FGIOU. Post μὲν addit γὰρ Ω!, 1? ἐξεστήχει (1. --- 13 δεξιᾷ H. "4 γὰρ BEFGHIIK LMNOUQ!.- δὲ pro γὰρ vulg. "" δεξιὴ BEHKMN. - δεξιὰ vulg. - προηγῆται N., mut..in ἡγῆται. -- προηγεῖται. B. - ἡγῆται CGIJMOU, - ἡγεῖται vulg. "6 ἐξεστήχει CI. - ἐκστῇ HMN. "χὴν CEFGHIKMNO ΤΟ, - χἂν vulg, 18 ταχείη MN. - ταχεία 1, -- ταχεῖα vulg.

158 DES ARTICULATIONS.

μὲν ἄλθεξις, of * δὲ ὀδόντες ἀσινέες " γίνονται" " ἣν δὲ μὴ, χρο-. νιωτέρη μὲν À ἄλθεξις, διαστροφὴν 4 δὲ ἴσχουσιν " οἱ unies σιναροὶ 7 καὶ ἀχρήϊοι γίνονται.

35. Ἣν δὲ δὶς καταγῇ, τρόπος μὲν 9 oùy & Le, rs | ἀτὰρ πολλὰ μὲν δὴ καὶ ἄλλα λωδέονται οἱ χαίροντες τῇσι χαλῇσι ἐπιδέσεσιν ἄνευ νόου, ἐν δὲ "" τοῖσι 1" περὶ τὴν ῥῖνα μάλιστα" "" ἐπι σίων γάρ ἐστιν αὕτη "4 ποικιλωτάτη, καὶ πλείστους μὲν σχεπάρνο ἔχουσα, "" διαῤῥωγὰς "5 δὲ χαὶ διαλείψιας ποικιλωτάτας τοῦ χρωτὸς δομιοειδέας. Ὥς οὖν εἴρηται, ‘7 οἱ τὴν ἀνόητον "5 εὐχειρίην. ἐπι δεύοντες ἄσμενοι ῥινὸς ᾽9 κατεαγυίης ἐπιτυγχάνουσιν, ὡς ἐπιδήσωσιν. Μίαν μὲν οὖν “ἡμέρην, δύο, ἀγάλλεται ᾽ς μὲν ἰητρὸς, χαίρει δὲ 21 ἐπιδεδεμένος " ἔπειτα ταχέως "" μὲν ἐπιδεδεμένος "" χορίσχεται, ἀσηρὸν γὰρ τὸ "4 φόρημα " ἀρχέει "" δὲ τῷ ἰητρῷ, ἐπειδὴ ἐπέδειξε:

L +

“Te pro δὲ HMN. ? γῆν. MN. ᾿ ἐπὴν, cum ἣν reposito N,—4 (.-ἴσχουσιν BCEHIKMNO. - ἴσχουσα cum puncto vulg.— 5 οἱ δὲ ὄδόντε C. - Post 6, addit δὲ vulg.- δὲ om. BHMN.— 5 καὶ om. CEFGIJU. Ἰχαὶἄχρ. γ. om. B. = καὶ ἀχρ. om. L.- ἀχρεῖοι 1.»-- 8 περὶ ῥινὸς καταγείσν ΒΝ. -- περὶ ῥινὸς, ἐὰν δὶς κατεαγῆ HIOU. -- περὶ ῥινὸς K. - περὶ ῥινὸς ἐὰν κατεαγῇ Ε.-- περὶ ῥηνὸς ἐὰν χαταγῆ Ε.-- ἐὰν ῥὶς κατεαγῆ EJ.— 96e FIN. = χατάξιος Ald., Gal., Chart. το δὴ om. C. - λωδῶνται ΠΕΕΘῈ DKLOUQ'.— "" τῆσι E.— "5 μάλ. π, τ. ῥῖνα N. - ῥίνα CGH. Post 6 addit καὶ vulg.- καὶ om. BCM. "3 ἐπιδέσιων H. - εἰρωνευόμενος ταῦτα, λέγει in marg. 110], - ἐστιν om. BCMN. "ὁ ds roux. vulg. - om. MN. :5 διαρρωγὰς CEFGIKMNOU , Merc. in marg., Chart., {πὸ διαρρεωγὰς vulg. -- διαρεωγὰς 1. - Din ex emend. Η, -- δὲς L. - Érotien, p. 124, la glose suivante : διαροχὰς τὰς τῶν ἐπιδέσι διαπνοὰς, καὶ τὰ μεταξὺ τούτων διαστήματα" εἴρηται δὲ παρὰ τὴν É (béyenv) , ἥτις ἐστὶν εἶδος ἀναπνοῆς, fasciarum respirationes, atque int has intervalla; dictum est a rencho, quæ est respirationis species. Gali dans son Comm., rend ce mot, quel qu’il soit, par τὰ μεταξὺ διας τῶν ὀθονίων, les intervalles laissés entre les bandes. Foes , dans 0! OEcon., après avoir rapporté la glose d'Érotien , dit : Quod autem τὴν ῥδίχην dici vult, hoc certe mihi vitium subolere videtur ; etsi quidam legunt, nihilo meliore notione. Neque vero meliore loco est, quoi Hesychius διαρογχὰς τὰ μεταξὺ τῶν ἐπιδέσεων διαστήματα expunit. δια δεωγαὶ autem διαῤῥήγνυμι, quod dehisco et interrumpo significat, οἵ διέῤῥωγα διαῤῥωγαὶ et διαῤῥεωγαΐ. Schneider, dans son Dictionnaire, dits « Διαῤῥωγὴ, et, d’après une fausse lecon, διαῤῥεωγὴ, signifie proprement |

DES ARTICULATIONS. 159

se faitattendre davantage, les dents sont déviées, endomma- re et cessent de servir.

35. (Fracture du nez; critique des appareils employés par des médecins). Le nez ne se fracture pas suivant un mode unique ; aussi bien des fautes sont-elles commises par les mé- decins qui, sans jugement, aiment les beaux bandages, et les aiment surtout dans les affections du nez. Le bandage de cette partie est de tous le plus varié, ayant les plus nombreuses doloires et formant sur la peau, par la disposition rhom- boïdale des tours de bande , les intervalles et les îles les plus diversifiées. Comme il a été dit, ceux qui recherchent une dextérité irréfléchie aspirent à rencontrer une fracture du nez, afin d’y appliquer le bandage. Pendant un jour ou deux le médecin se pavane, et le patient se réjouit; mais celui-ci ne tarde pas à s’ennuyer de porter le bandage, qui est fati- guant : quant au médecin, il lui suffit d’avoir montré qu'il sait poser sur le nez des bandages variés. Un tel bandage fait

tout le contraire de ce qu’il faut : d’une part, ceux que la fracture a rendus camus, évidemment deviendraient plus ca- us , si une pression était exercée en dessus; d’autre part,

fente; mais, dans Hipp., il s’applique à l'intervalle qu'on laisse entre des tours de bande, Hésychius διαρωχμίας, διαστάσεις, ce qui se rap- porte au passage d'Hipp.; peut-être faut-il lire διαρωχμάς. D'autres lisaient διαρόγχας ; leçon qui se trouve dans Érotien au mot διαροχάς. » 16 τε pro δὲ H.- διαλείψιας BEFGIJKOU. - διαλείψηας C.- διαλάμψιας (H, ex emend.) (MN, in marg. διαλείψιας), -- διαλήψιας vulg, —17Nos manuscrits et toutes les éditions ont οἱ τὴν, excepté Foes, 1595 et Chouet, ces deux mots sont omis par une faute de typngraphie, et Lind., qui reproduit le texte de Foes, "ἢ εὐχειρίην (H, ex emend., in marg. x: εὐρυχ eæteris omissis) N, -- εὐχερίην M. ἐγχειρίην vulg. 9 χατεαγυίης Η. -- χατηγυίης BCE (FG , cum gl. χαταγυίης θλασθείσης) IJKMNU, -- καταγυίης Ο. -- καταγείης vulg. —?° pèv.om, CE (F, restit.) HJKMN, 21 Post δὲ addit xai vulg. -- καὶ om. CEFGHLJKMNOU, Ald. 55 μὲν êr. om. EFGHIKO. - ἐπ. om. LQ', 23 χορ, om. (Ε΄, restit.) J. ὅρα in marg. H, -- τί ἐστιν ἀσηρὸν ζητητέον in marg. FIU. 74 φρόνημιο. CEFGHIJKOU, Ald,, Gal., Chart. -- goymua (sic) Merc, in marg. 25 τε pro δὲ MN,

101 DES ARTICULATIONS.

ὅτι ἐπίσταται ποικίλως ῥῖνα ' ἐπιδέειν. Ποιέει δὲ ἐπίδεσις τοιαύτη πάντα τἀναντία τοῦ δέοντος" τοῦτο μὲν γὰρ , " ὅὁχόσοι σιμοῦνται διὰ τὴν κάτηξιν, 5 δηλονότι, εἰ ἄνωθέν τις μᾶλλον πιέζοι; σιμώτεροι ἂν ἔτι εἶεν τοῦτο δὲ, ὅσοισι παραστρέφεται 6 À ἔνθα ἔνθα 7 À δὶς, À. ; χατὰ τὸν χόνδρον, À " ἀνωτέρω, δηλονότι οὐδὲν αὐτοὺς ἄνωθεν ἐπί- δεσις 9 ὠφελήσει, ἀλλὰ χαὶ βλάψει μᾶλλον " un οὐχ οὕτω γὰρ 12 εὖ 13 ξυναρμόσει "6 σπλήνεσι τὸ ἐπὶ θάτερον τῆς An. χαίτοι οὐδὲ τοῦτο ποιέουσιν οἱ ἐπιδέοντες. 4

36. "“" Ἄγχιστα δὲ "5 ἐπίδεσίς μοι "1 δοχέῃ ἄν τι ποιέειν, ei χατὰ μέσην τὴν "5 ῥῖνα, κατὰ τὸ ὀξὺ, ἀμφιφλασθείη À σὰρξ ᾽9 χατὰ > ὀστέον, À εἰ κατὰ τὸ ὀστέον μικρόν τι σίνος εἴη, χαὶ μὴ μέγα" τοῖσι γὰρ "" τοιούτοισιν ἐπιπώρωμα 2 ἴσχει À δὶς, καὶ "ἢ ὀχριοειδεστέρη τινὶ 24 γίνεται " ἀλλ᾽ ὅμως οὐδὲ τούτοισι δή που πολλοῦ ὄχλου δέεται ἐπί-- δεσις, εἰ δή τι καὶ δεῖ 25 ἐπιδέειν - “ἀρχέει δὲ ἐπὶ μὲν τὸ 26 φλάσμα. σπληνίον ἐπιτείναντα χεχηρωμένον, ἔπειτα ὡς "1 ἀπὸ δύο ἀρχέων ἐπι-: δέεται, οὕτως ὀθονίῳ "5 ἐς ἅπαξ περιξάλλειν. ᾿Αρίστη 29 μέντοι ἰητρείη, τῷ ἀλήτῳ, τῷ σιτανίῳ, τῷ πλυτῷ, γλίσχρῳ; ᾽" πεφυρημένῳ, ὀλίγῳ,

1 ἐπιδεῖν, mut. in ἐπιδέειν N. ---- " ὁκόσοισι L, Ald. 3. δῆλον. ΜΝ, Lind, εἰ,.... δηλονότι om. K. 5 métu E + σιμότεροι Ν.- ἂν ἔτι ΒΝΝ. -- ἔτι ἂν CH. - ἂν sine ἔτι vulg. om. Ἡ,

1 pro Gal., Chart. 5 xai C. -- δηλονότι CEFIJ. -- δῆλον vulg. 9 Spuidites B (H, ex emendatione) MN. - grd. σα 10 χαὶ om. JL. - βλάψειε Β (H, ex emendatione) MN. "" οὐ FGHIN. - οὕτως BCFGHIKMNOU, - γε pro γὰρ U. 1 εὖ MN. εὖ om. vulg. -- εὐξυναρμόσει B. :3E. MN. - 6. vulg. = ouvapuc σει HIU. -- ἐξαρμόσει C. - συναρμόσεις 1. 4 πλὴν εἰς pro σπλήνεσ P. - Ante τὸ addunt εἰς B (N, lin. deletum). - ἐπιθάτερον EGO, Gal. 15 « ἄγχιστα est, à la vérité, la même chose que ἔγγιστα, mais Hippocrat s’en sert au lieu de μάλιστα, dit Érotien, p. 78, éd. Franz. » Galien, son Comm., le rend par ἐν εὐθυτάτῳ, Le plus directement. 16 chliiéfstuils: 17 δοκέει CEFGHIJKMNOU. -- ἄν τι ποιέειν HO. -- ἀντι- ποιέειν vulg. "ἢ piva Ἡ. - τὸ om. C. -- ἀμφιθλ, E (FG, cum gl. περιθλ.}) F HIJKMNOU. "9 ἀμφὶ ex emend. H.— 39 (ἢ additum al. manu) εἰ {xara ex emend.) τὸ ὀστέον RAR (τι σίνος ex emend.) εἴη Η, - εἰ (ἢ εἰ M) καὶ τὸ ὀστέον { εἰ καὶ τὸ στ. om. C) ra τισιν εἴη vulg.— 5" τοιού- τοῖσιν FGHKMNO. - τούτοισιν vulg. 5 ἰσχείη MN. 23 ὀχριωδες ex emend. Ἡ. -- ὀκριωειδεστέρη C. -- ὀξυτέρη, in marg. MN. - Galien p

DES ARTICULATIONS. 161

ceux dont le nez subi une distorsion à droite ou à gauche, soit dans le cartilage, soit plus haut, ceux-là évidemment, loin de tirer aucun avantage d’un bandage appliqué en des- sus, en éprouveront du mal; car un pareil bandage ne per- mettra pas de bien arranger les compresses sur un des côtés du nez, précaution que, du reste, ne prennent même pas ce médecins. | 36. (Contusion du nez). Le cas ce bandage me semble- rait surtout être de quelque utilité est celui dans lequel il y au. rait contusion de la peau contre l’os dans le milieu du nez, à l'endroit saillant, ou dans lequel l’os, exempt d’une grande lésion, en aurait subi une légère : il se forme alors un calus sur le nez, et cette partie devient un peu plus bombée., Toute- fois, même dans ces cas, il n’est pas besoin d’un bandage fort ambitieux, si tant est même qu'il faille un bandage : il suf- fit de mettre sur la contusion une petite compresse enduite

raphrase ainsi ce mot: ἐξοχὴ γάρ τις ἕπεται κατὰ τὴν πώρωσιν αὐτοῦ (τοῦ ὀστοῦ). -- τινι oblit, H. ---- 24 δέεται in marg. BL.-—?5 δεῖν, mut, in ἐπιδέειν H. -- δέειν. FGIJOU. = ἐπιδεῖν, ,/ mut. in ἐπιδέειν N. - ἀνόρθωσις χατεαγείσης (χατεαγυίας ἘῚ ῥινὸς BEFGHIJO. "6 61. BFGJLMOU. - φλ, cum θ supra φ N.- φλᾶσμα HK. = σφάλμα (E, supra lin, al. manu φλάσυαὙ ΟἹ. —21 ἐπὶ, in marg. ἀπὸ F. = δυοῖν ΒΝ. - δύο, mut. in δυοῖν N. -- ἀρχαίων (Ὁ, -- ἐπιδεῖν, mut, in ἐπιδεῖται H. --- "8. ἐσάπαξ EFHJO,. - περιδάλλειν BMN. -- περιδαλλέειν (sic) C. = περιδαλεῖν vulg. 29 γένοιτο pro μέντοι C. inroin G. = Post £. addant C ; E. ont. CHIJMN Ὁ, Chart. - « Ceux qui paraissent expliquer le mieux la phrase d’Hippo- crate, dit Galien, pensent que par blé σιτάνιος il entend le blé σῆτες, que _ les Attiques appellent τῆτες, écrivant les deux syllabes par un +, ce qui signifie le blé semé dans l’année même, c’est à-dire au printemps, et nommé blé de deux mois, blé de quarante jours. Pour moi, je connais un blé appelé σιτάνιος, et dans l’île de Cos même, et chez toutes les popu- lations grecques de l’Asie, Ce blé a peu de son, mais il donne une pâte glutineuse, qualité dont Hippocrate a besoin ici; car, lorsque la pâte ne la possède pas, il recommande d’y mêler de la poudre d’encens ou de la gomme... Comment Hippocrate a-t-il dit πλυτόν ( Le texte porte ταυτὸν. je pense qu'il faut lire πλυτὸν, ce qu'a fait Vidus Vidius, qui traduit ce mot par lota’) ? Car βεθρέχθαι et πεπλύσθαι πὸ sont pas la même chose, | On humecte (βρέχονται) le blé dans tous les moulins avant de le moudre,

TOME 1, 11

109 DES ARTICULATIONS.

καταπλάσσειν ' τὰ τοιαῦτα" χρὴ δὲ, ἣν μὲν " ἐξ ἀγαθῶν * ἔῃ τῶν 4 πυρῶν τὸ ἄλητον χαὶ εὐόλχιμον, τούτῳ χρέεσθαι "ἐς πάντα τὰ |

τοιαῦτα * ἣν δὲ μὴ πάνυ 6 ὅλχιμον En, 7 ὀλίγην Suévvnv ὕδατι ὥς λειοτάτην 9 διέντα, ‘° τούτῳ φυρᾶν τὸ ἄλητον, À “" ΜΝ πάνυ ὀλίγον. | ὡσαύτως μίσγειν. «ἀρ 37. "" Ὁχόσοισι μὲν οὖν. δὶς ἐς τὸ κάτω χαὶ cit τὸ pare féroucu 13 χατεαγῇ, ἣν μὲν ἐχ τοῦ ἔμπροσθεν μέρεος χατὰ τὸν χόνδρον ἵζηται,, οἷόν τέ ‘4 ἐστι καὶ ἐντιθέναι :5 τι διόρθωμα ἐς τοὺς μυχτῆρας ᾿ ἣν δὲ μὴ, ἀνορθοῦν μὲν χρὴ πάντα τὰ τοιαῦτα, τοὺς δαχτύλους ἐς τοὺς μυ- χτῆρας ἐντιθέντα, "6 ἣν ἐνδέχηται " "1 ἣν δὲ μὴ, παχὺ "" ὑπάλειπτρον. réee. orties mais on ne le Laye pas (πλύνονται) dans tous. Toutefois, dans 1 la plupart, des villes de l’Asie on le lave : on y a de grands paniers formés d’osiers. minces qui laissent entre eux de petits intervalles; cette ‘disposition : per- met à la poussière et au sable de passér, mais retient le grain, Lors qu’on porte le blé au moulin, on commence par le cribler, puis on pl dans l’eau le panier tout entier, de sorte que le grain se trouve à la fois lavé et humecté. Le panier étant retiré de l’eau, la plus grande partie de l’eau s’écoule, mais le grain n’en retient pas moins ce qu’il faut d’humi- dité pour la moüture. Car l’épiderme du grain, s’il n’est pas humecté, 8 brise sous la meule en petits fragments; et alors le crible laisse passer, avec la farine, des particules de cet épiderme. Si, au contraire, le εὴ a été préalablement humecté, l’épiderme se brise en fragments plus con sidérables, qui ne traversent pas le crible, et de cette façon l’humectation des grains rend la farine plus pure, La farine ainsi préparée devient glu- tineuse. Je pense done qu Hippocrate a appelé πλυτὸν ἄλευρον la farix qui provient de blé ainsi purifié et préalablement humecté. Si on ne l’en- tend pas de cette façon, il reste à expliquer πλυτὸν ἄλευρον de la mar ière suivante : la farine sera humectée et agitée dans l’eau; on laissera | ser ce qui aura surpagé, puis on prendra l’eau qui recouyre le & et on fera bouillir cette eau comme pour la préparation, du gruau. M Mais qui s'oppose à cette explication, c'est qu’il recommande de pétrir, φυρᾷ la farine; autrement il aurait dit cuire, ἕψειν. Car cette eau ne se p pas, elle se cuit.» Dans le commentaire du texte suivant , Halienjne chi sa pensée en disant : « Sans doute Hippocrate a nommé le blé Ps. e forme d’exemple, comme s ‘il avait dit : se servir. d une farine gub4la Υ 7 une pâte glutineuse telle que celle que donnent. les blés σ | peut être a-t-il nommé σιτανίους tous les blés qui ont le grain. dru, et. fournissent une farine glutineuse ; de sorte qu’il se serait setyi φρο expression plutôt. accidentellement que pour eg une espece p culière de blé. »— 3! πεφυραμ,, GQ'. - ὀλίγον H.

COUR UE EURE |

DES ARTICULATIONS. 163

de cérat, puis de placer, par dessus, le milieu d’une bande à deux globes, et de faire un seul tour. Quoi qu’il en soit, le meilleur pansement est le suivant : Avec de la farine de blé de deux mois (Ÿoy.p.161,n.30), lavé, on fera une pâte collante, on en prendra un peu, et on l'appliquera en cataplasme sur ces lésions. Si la farine est de bon grain et collante, on en usera dans tous les cas de ce genre ; si elle n’est pas bien col- lante, on délaiera dans de l'eau un peu de poudre d’encens, autant pulvérisé que possible, et on pétrira la farine avec cette eau, ou bien on mêlera à la farine, de cette manière, une très-petite quantité de gomme.

37. (Fracture du nez et dépression des fragments). Dans le cas le nez fracturé se déprime et devient camus, on peut, s’il est affaissé en avant dans la partie cartilagineuse, mettre dans les narines quelque chose qui les redresse. Si non , le moyen général de redressement est l'introduction des doigts dans les narines quand l’ouverture en est assez large, ou, dans le cas contraire, l'introduction d’une grosse sonde qu’on

1 To τοιοῦτον B (N, mut, in τὰ τοιαῦτα). " ἀγαθὸν sine ἐξ BEFG KMNOU, Ald., Gal., Chart, - ἀγαθῶν sine ἐξ CHIJ. -- « Tous ceux, dit Ga- lien, qui s'occupent de la fabrication du pain, disent que le meilleur grain est celui dont la texture est dense; car celui dont la texture est lâche beaucoup de son, et la farine qui en sort ne devient pas gluti- neuse. » ἔη ΒΜ, - vulg. (N, mut. in ἔη), πυρῶν, mut. in πυρετῶν F.- πυρηῶν (sic) G. ἐς om. Gal., Chart. 6 ὄλκ, EFGI KO. - ἔη M. - à vulg. (N, mut. in ën). - ἔη om. CFGU. 7 ἐς ὀλίγην wulg. πρὸς ὀλίγον P. La suppression de ἐς, quoique n'étant autorisée par aucun manuscrit, paraît exigée par le sens. μάννην E. -- μάνναν vulg. -- μάννα P. 9 δίαιταν pro ὃ, P, τοῦτο CL. :: χόμι FGH LKLOU. - σμίγειν Ῥ, 12 ἀνόρθωσις χατεαγείσης ῥινὸς K. περὶ κατεα-- γείσης ῥινὸς εἰς τὰ χάτω Β. -- μὲν οὖν om. FGIJU, -- οὖν om. ΒΕΉΚΜΝΟ. 13 χατεαγῆ E. - χαταγῇ vulg. "ὁ τι pro ἐστι C. --- 5 τι BEFGHIJ KM (Ν, supra lin.) OU, Gal., Chart. -- τι om. vulg. -- ἐς CEMN, - εἰς qulg. 7. "1 εἰ C. --- "5 ὅτι πρὸς ἱπποχράτει ὑπάλειπτρον εἴρηται τὸ ἔχον περίφερῇ τὴν κεφαλὴν κατὰ τὸ πέρας αὐτῆς ἴπ΄ πιᾶγο. H. -- « Hip- pocrate, dit Galien, nomme ὑπάλειπτρον out instrument propre enduire, tel que les sondes, les sondes en spatule , les sondes à deux têtes, »

164 DES ARTICULATIONS.

μὴ " ἐς τὸ ἔμπροσθεν τῆς δινὸς " ἀνάγοντα τοῖσι δαχτύλοισιν, ἀλλ᾽ ἵδρυται" ἔξωθεν δὲ τῆς ῥινὸς ἔνθεν καὶ ἔνθεν ἀμφιλαμδάνοντα τοῖσι δαχτύλοισι, ? ξυναναγχάζειν τε ἅμα καὶ f ἀναφέρειν ἐς τὸ ἄνω. Καὶ 5 ἣν μὲν πάνυ ἐν τῷ ἔμπροσθεν τὸ κάτηγμα ἔῃ, οἷόν 6 τέ τι χαὶ ἔσω, δ᾿ τῶν μυχτήρων ἐντιθέναι, ὥσπερ ἤδη εἴρηται, 1ἢ ἄχνην τὴν " ἀφ᾽ } ἡμιτυδίου, À ἄλλο τι τοιοῦτον 9 ἐν ὀθονίῳ εἵλίσσοντα, μᾶλλον δὲ "5 ἐν χαρχηδονίῳ δέρματι 1" ἐῤῥάψαντα, σχηματίσαντα τὸ "" ἁρμόσσον σχῆμα τῷ χωρίῳ, " ἵνα ἐγκείσεται. Ἢν μέντοι πρωσωτέρω "4 ἔῃ τὸ χάτηγμα, οὐδὲν οἷόν τε "" ἔσω ἐντιθέναι χαὶ γὰρ εἰ ἐν τῷ ἔμπροσθεν ἀσηρὸν τὸ 'ὁ φόρημα, πῶς γε δὴ οὐχ ἐν τῷ ἐσωτέρω ; Τὸ μὲν οὖν ro τον, χαὶ 17 ἔσωθεν ἀναπλάσσεσθαι χαὶ "" ἔξωθεν ἀφειδήσαντα, χρὴ 1 19 ἀναγαγεῖν ἐς τὴν ἀρχαίην φύσιν, χαὶ διορθώσσσθαι. Κάρτα γὰρ τὴ 21 οἵη τε ῥὶς "" χαταγεῖσα ἀναπλάσσεσθαι, μάλιστα μὲν αὐθήμερος,. ' ι 23 Av δὲ μὴ, ὀλίγῳ ὕστερον * ἀλλὰ καταδλακεύουσιν οἵ ἰητροὶ, χαὶ |

À

ὡς χρὴ " παραδάλλοντα γὰρ

24 ἁπαλωτέρως τὸ πρῶτον ἅπτονται, 25 τοὺς δαχτύλους χρὴ ἔνθεν χαὶ ἔνθεν "5 χατὰ τὴν φύσιν τῆς ῥινὸς ὥς

21 χατωτάτω, κάτωθεν "8 ξυναναγχάζειν, καὶ οὕτω μάλιστα "9 ἀνορ-

: Εἰς K. - τοὔμπροπθεν BMN. ? ἀνάγοντα Β (H, ex οπιοπά,}) (Ν, mut. in ἀπάγοντα). - ἀπάγ. vulg. ᾽ξ, F.- Les autres manuscrits | | et les éditions ont σ., excepié Foës, qui, par une faute de typogra- « phie que Lind, a eopiée, porte συναγχάζειν. 4 ἀναγκάζειν pro ἄναφ. C. 5e Ce ωτὲν To ἔμπρ. (B, vel τοὔμπροσθεν) De πον (N, cum ἐς τοὐμπρ.) UQ'.- ἐς τὸ ἔμπρ. vulg. -- ἐς ue pri M. —6 ἐστι pro τέτι B. - ἐστι pro τι MN. -- ἔσω, mut. in εἴσω N, - εἴσω vulg. 1 linea not. N.- om. vulg. - Erotien, Gl., p. 78 : ἄχνη ὀθονίου, apud nos ramen- tum dicitur, ex quo fit rahbréeis penicillus, μοτὸς, ξυσμὸς vocatur. 1 ὃ. ἀμφημιτυδίου (sic) C. -- ἀφημιτυδίου 1, - ἀμφ᾽ ἡμετυμίου ἘΠῚ + M duo” ἡμιτυδίου L, Ald., -- ἀφ᾽ pe mes Q'. - ἡμιτύδιόν (ἡμιτύμιθιόν J) à ἐστι λινοῦν τι ἔνδυμα σινδόνιον ( σηδόνιον U) δίκροσσον in marg. FGHIK Q'. - Gal. Gloss, : ἡμιτύδιον ὀθονίου, lintei crassioris pars. Dans léd. de Franz on lit en note : Pollux, 1. VIEIL, 6. 16, ἡμιτύμίδιον legit, intelli-. gitque vestem lineam ægyptiacam, σουδάριον a quibusdam dictam, quocum consentit Aretæus De curat. morbb. diutt., 1, 4, 6, 3 et 4. Aristo= phanes in Pluto v. 729, ubi Schol. ἡμιτύδιον ἀντὶ τοῦ σουδάριον͵ ῥάκος. ἡμειτριδὲς, λινοῦν τι. Καὶ Σαπφὼ, ἡμιτύδιον σταλάσσων, δίκροσσον qu \ χιόλιον. 9 ἐν om. BMN. - ἐνειλίσσ. BMN. -- ἐλίσσ, CHIJK. = εἰλ, ᾿ FG, Ald., Frob., Merc. -- ἑλισσ, ΕΟ. ---- 19 ἐν om. M. -- χαλκ. C. τ΄ 11 ἐρράψαντι ΕΚ. "5 ἁρμόσον CNO, -- ἁρμόττον EQ', ---- 15 χαὶ ρτὸ ἵνα |

DES ARTICULATIONS. 165

dirige non sur le devant du nez, maïs sur le lieu de la lé- sion ; alors , saisissant en dehors le nez entre les doigts, on exercera sur les fragments une pression en même temps qu’on les élèvera en haut. La réduction opérée, si la fracture est tout-à-fait en avant , on peut mettre à demeure dans les _narines quelque tampon, comme il a été dit, soit de la char- pie râpée provenant d’une étoffe de lin, soit une substance analogue qu’on roulera dans une bande, ou, ce qui vaut mieux , que l’on coudra dans du cuir de Carthage, et à la- quelle on donnera une forme adaptée au lieu elle doit être placée. Mais, si la fracture siége plus loin, il n’est pas pos- sible de rien mettre en dedans ; s’il est difficile de supporter quelque chose à l'entrée des narines, que sera-ce dans l’in- térieur? Dans ce cas, au moment de la coaptation, il faut, travaillant sans ménagement au redressement dans linté- rieur des narines et en dehors , ramener le nez à sa confor- mation ancienne et le redresser. Le nez fracture est tout-à- fait susceptible d’être redressé, le jour même surtout, et en- core un peu après. Mais les médecins tâtonnent, et au début ils agissent trop mollement; au lien que, plaçant les doigts sur les deux côtés, on doit exercer par le bas, aussi bas que pos-

C, - ἐγκείσεται E. -- ἐγκίσσεται U, "ὁ ἔῃ M. -% vulg. (N, cum ëén).- χάταγ. Ald.— "5 ἔσω mut. in εἴσω Ν, - εἴσω vulg. ‘6 φρόνημα CEFG HU. "1 ἔξωθεν BCMN. ἀναπλάσασθαι MN. -- ἀναπλάσσεται EGHK. εἴσω B. -- εἴσωθεν M. ἔσωθεν C (N, mut. in eto.). 9 ἀγαγαγεῖν ΒΜΕ. - ἀνάγειν vulg. -- εἰς E. - ἀρχαίην BC (Ε΄, cum gl. ἀρχαίαν) GHI JKMN, - ἀρχαίαν vulg. διορθώσ, mut. in διαρθρ, Ν, - διαρθρώσ. CEFGJIKMNU, Ald., Frob., Gal,, Chart, 31 οἵη τε HMN, - οἵη τε C.

= οἱ τε vulg. "5 χατηγ. MN, ἀναπλάσασθαι BMN. - ἀναπλάσσεσθαι CEHHJO. - ἀναπλάσσεται vulg. - αὐθήμερον B.(H, ex emend.) ΜΝΟ. --- 13 εἰ BMN. 4 ἀπαλοτέρως ΑΝ, - ἀπαλωτέρω 7. - τοπρῶτον ΚΕ, χρὰ τι Dar. BMN. "5 Ante χ, addunt τοῦ BMN. - τὴν om. MN. "Ἴ κατὰ τὸ χάτωθεν Η, --χατωτάτω, sine χάτωθεν quod est rescriptum N. "8 ξ, BMN. - σ. vulg. -- ἀναγκάζειν (E, mut, in συναν.) (H, in marg. ouvav.). = χαταναγκάζειν C. Phrase fort obscure. Par aussi bas que possible, j'entends aussi près que possible de la joue. "9 ἀνορθοῦται L. -- ἄνορ-- βοῦν τε E, - ἀνορθοῦνται vulg.

106 DES ARTICULATIONS.

θοῦται σὺν τῇ " ἔσωθεν διορθώσει. "ἔπειτα δὲ " ἐς ταῦτα ἰητρὸς οὐδεὶς ἄλλος ᾿ ἐστὶ τοιοῦτος, εἰ 4 ἐθέλοι καὶ μελετᾷν χαὶ τολμᾶν, ὡς " οὗ

δάχτυλοι αὐτοῦ οἵ λιχανοί" οὗτοι γὰρ χατὰ φύσιν μάλιστά εἶσιν. 6 Πα- . Le ραθάλλοντα γὰρ χρὴ τῶν δαχτύλων ἕχάτερον, παρὰ πᾶσαν τὴν δῖνα Fo ἐρείδοντα, ἣσύχως οὕτως ἔχειν, μάλιστα μὲν, εἰ οἷόν τε εἴη, 7 αἰεὶ, ἐστ᾽ | : ἂν " κρατυνθῇ, εἰ δὲ μὴ, ὡς πλεῖστον χρόνον, 9 αὐτὸν, ὡς εἴρηται" εἰ δὲ μὴ, À παῖδα À γυναῖκά τινα - μαλθαχὰς ἴο γὰρ τὰς χεῖρας δεῖ εἶναι. "" Οὕτω γὰρ ἂν "" χάλλιστα ἰητρευθείη, "35 δτέῳ δὶς μὴ 4 ἐξ τὸ 15 σχολιὸν, ἀλλ᾽ ἐς τὸ χάτω ἱδρυμένη, ἰσόῤῥοπος εἴη. Ἐγὼ μὲν οὖν 17 οὐδεμίην που ῥῖνα εἶδον, ἥτις "8 οὕτω κατεαγεῖσα οὐχ, οἵη τε, 19. διορθωθῆναι, αὐτίχα πρὶν πωρωθῆναι ξυναναγκαζομένη, ἐγέ, véto, εἴ vis 5" ὀρθῶς ἐθέλοι ἰητρέυειν. 2? ANG γὰρ οἵ ἄνθρωποι, αἰσχροὶ μὲν εἶναι πολλοῦ "" ἀποτιμῶνται, μελετᾶν δὲ ἅμα μὲν oùx ἐπίστανται, ἅμα δὲ 24 τολμέουσιν, ἣν μὴ "" ὀδυνέωντἀϊ, À θάνατον. 28 δεδοίχωσιν * χαίτοι ὀλιγοχρόνιος À πώρωσις τῆς δινός᾽ ἐν γὰρ δέκα. ἡμέρῃσι "1 χρατύνεται; ἣν μὴ ἐπισφαχέλίση. ἐπ 550 ἼΗΒΡΕΝ τ 38...38. Ὅχόσοισι δὲ τὸ ὀστέον ἐς τὸ πλάγιον "9 χατάγνυται, À μὲν. ἴησις 5 αὐτή" τὴν δὲ διόρθωσιν 5" δηλονότι χρὴ ποιέεσθαι, "" οὖ; } ἰσόῤῥοπον 3 ἀμφοτέρωθεν, ἀλλὰ τό τε #4 ἐχχεχλιμένον "" ὠθέειν ἐς τὴν. φύσιν, "6 ἔκτοσθεν ἀναγχάζοντα, χαὶ 31 ἐσματτευόμενον ἐς τοὺς pa ë χτῆρας, χαὶ τὰ εἴσω %% ῥέψαντα διορθοῦν déxvuc, ἔστ᾽ ἂν 9 κατορ-

᾿ Εΐσ, M. - ἔσ., mut. in eo. = Post διορθ, addit διορθοῦν vulg. -- διορθοῦντα om. ΒΝΝ (Η, ἴων trajectum). ? εἰς δ, ἐστὶ τοιοῦτος ΒΟΝΝ. - τοιοῦτός ἐστιν vulg. --- θέλοι MN. - χαὶ BMN. = χαὶ om, vulg. οἱ “δ, αὐτοῦ BMN. - οἱ αὐτοῦ (αὐτοὶ mut. in αὐτῶ 1 21 dax, vulg. 5 παραδάλοντα (sic) FI. -- παραθδαλόντα, 1. --- αἰεὶ traject. H. --- mA Ag BCEHIJKLMNUQ". - χρατηθῇ vulg. ( nut. in χρατυνθῇ). et... εἴρηται om. B (N, rest. in marg.). To", CE | (H, supra lin.) KQ'. - αὐτὸν om. vulg.— γὰρ om. K. 1! οὕτω. ΝΝ. - οὕτω γὰρ ὡς Β. -- οὕτως ὡς vulgs ὌΝ ὅν μάλιστα CL. - taxe. Gal., Chart, “5 ὁτέω δὶς CMN. - δὶς, ὁτέῳ vulg. -- δὶ δὶ ς ὅτε EIR IE U, Gal., Chart. = δὲς ὅτι FGJ, --- “ic ἃ. --- ἂρ κοῖλον C, Ad. 16 je εἴη ΟΝΝ. = εἴη ἐσ, vulg. τ οὐδεμίην BMN. -- οὐδεμίαν vulg. = πω ᾿ δ À

ΝΝ. -ἴδον BMN.— 'δοὕτως N. - καταγεῖσα CKN.- οὐχ’ HIN,—"9 διορί ναι (H, ex emend.) (N, mut. in διαρθρωθῆναι). = διορθρωθῆναι (sic) B. = διαὶ θρωθῆναι vulg.— 59 ξ, MN.-6. vulg. - ἐγένετο ouvavaÿx. C.—?1 ἐδ, 6, 2? ἀλλὰ γὰρ ΒΝΝ, - ἀλλ᾽ oi, sine γὰρ, vulg. ---- 33 ἀποτιμῶνται ΒΝ N. ;

DES ARTICULATIONS. 167

sible (voy. p. 165 n. 28 ), une pression réglée sur la confor- mation du nez, et c’est ainsi, conjointement avec la pression exercée à l'intérieur des narines, que le redressement s’effec- tue le mieux. À partir de là, nul médecin ne vaut les doigts indicateurs du malade lui-même, s’il veut avoir et de l’atten- * tion et de la constance : ce sont ces doigts qui s'appliquent au nez le plus naturellement. Il faut donc placer l’un et l’autre indicateurs contre le nez, les appuyer sur toute sa longueur, et demeurer ainsi immobile , jusqu’à la consolidation si cela se pouvait, du moins le plus de temps possible ; le malade lui- même, comme on a dit ; à son défaut, un enfant ou une femme, car il est besoin de mains douces.Telest le meilleur traitement pour celui dont le nez a éprouvé , non une déviation laté- rale , mais un écrasement égal des deux côtés. Pour moi, je n’ai jamais vu de fracture semblable qui n’ait pu être réduite, pourvu que, maniée sur Le champ avant toute consolidation, elle ait été traitée convenablement. Mais les hommes, tandis qu’ils rachèteraient à haut prix une difformité, ne savent avoir ni soins ni constance, à moins qu’ils ne souffrent ou qu’ils ne redoutent la mort. Et de fait, le cal se forme promp- tement : en dix jours le nez est consolidé, à moins qu’il ne survienne un sphacèle. 58, (Fracture et déviation latérale du nez). Dans le cas l'os fracturé est déjeté latéralement, le traitement est le

- ἀποτιμῶσι vulg. - ἀποσιμῶσι 1. -- δὲ om. 1. *4 τολμέωσιν BMN. 25 ὀδυνέωνται C. - ὀδυνῶνται vulg. 26 δεδοίκωσι BMN. = δεδοιχκῶσι (sic) K. - δεδοίκασι vulg. (H, cum supra a). "531 ἐπικρατύνεται ΒΝΝ »---

δι περὶ ῥινὸς ἐς τὸ πλάγιον merde abris BMN. 29 χατάγνηται C. xari- pures O. 20 αὐτὴ BMN. - αὕτη sine vulg. "" δῆλον ὅτι BMN. 55 οὐχ’ H. - οὐχ’ IKO. - οὐχ J, Ald., Frob., Merc., Gal., Chart. 33 ἀμφοτέρων C. "4 ἐκχεχλ. CE. = ἐγκέχλ: vulg. (H, cum ἐκ supra ἐγ). "ἐς τ᾿ φ. 60, BMN. 6 ἔχτοθεν BE (FG, cum gl. éxroç) ΠΝΝ, 97 ἑσματευόμενον EFGHIKO, Ald. -- ἐσμαυτευόμενον CJ, 38 ῥέψαντα (Ε, in marg. al, manu ῥεύσαντα ) HKMN, - ῥεύσαντα vulg. 59 xa- πορθώσης MN. - χατορθώσας B. - κατορθώσῃ vulg.

168 DES ARTICULATIONS.

θώσης, εὖ εἰδότα, ' ὅτι, ἣν μὴ αὐτίκα " κατορθώσῃς, οὐχ οἷόν τε μὴ οὐχὶ διεφτράφθαι τὴν ῥῖνα. Ὅταν δὲ 4 ἀγάγης ἐς τὴν ete :

" προσδάλλοντα χρὴ ἐς τὸ χωρίον, À τοὺς δαχτύλους,. 67 τὸν ἕνα δάχτυλον, 1 ἐξέσχεν, ἀναχωχέειν, αὐτὸν, À ἄλλον τινὰ, ἔστ᾽ ἂν χρατυνθῇ τὸ τρῶμα ἀτὰρ καὶ ἐς τὸν μυχτῆρα τὸν "σμικρὸν δάκτυλον i ἀπωθέοντα, ἄλλοτε at ἄλλοτε διορθοῦν 940) τὰ ἐγχλιθέντα. 190 τὶ δ᾽ ἂν φλεγμονῆς ἐν ὑπογίνηται τουτέοισι, pa χρὴ. τῷ σταιτὶ, χρέεσθαι τοῖσι μέντοι δαχτύλοισι προσέχειν χρὴ "" ὁμοίως, χαὶ τοῦ 5 σταιτὸς ἐπι- 4 χειμένου. "4 Ἢν δέ που κατὰ τὸν χόνδρον "ἐς τὰ πλάγια καταγῇ, Ν ἀγάγχη τὴν ῥῖνα ἄχρην παρεστράφθαι. Χρὴ "7 οὖν τοῖσι τοιούτοισιν ἐς τὸν μυχτῆρα ἄχρον διόρθωμά τι τῶν εἰρημένων, τι τούτοισιν ἔοικεν, ΕἾ ἐντιθέναι - πολλὰ δ᾽ ἄν τις εὕροι τὰ ἐπιτήδεια, χε μήτε ἐν ὀδμὴν ë ἴσχει, ᾽" ἄλλως τε χαὶ προσηνέα ἐστίν - ἐγὼ δέ ποτε "Ὁ ο πλεύμονος προ- : 1 Édrou anotunua ἐνέθηχα, τοῦτο γάρ πως παρέτυχεν " of γὰρ σπόγγοι à ἐντιθεμένοι ὕγράσματα δέχονται. Ἔπειτα ": χρὴ καρχηδονίου ΒΡ δέρ-- À À ματος 2 λοπὸν, πλάτος ὡς τοῦ μεγάλου δαχτύλου τετμημένον, ὅκως LA ἂν "4 ξυμφέρῃ, προσχολλῆσαι "" ἐς τὸ ἔχτοσθεν πρὸς. τὸν μυχτῆρα τὸν

ΠΝ ἐχχεχλιμένον ; χἄπειτα κατατεῖναι τὸν »Ἰἱμάντα, ὅχως ἂν ξυμφέρῃ"

7. 100

. rom 100. -- εἰ J, 2 Post un addunt τι FGIJU.—? κατορθώσις ΒΜ" 4 N. - κατορθώσηται vulg. ? οὐχ’ FHN. -- οὐχὶ BCMN. - χαὶ pro οὐχὶ vulg. : - nb HO, Ald., Frob., Merc.— 4 ἀγάγης G, - &yayn, mut. in jar |

5 προσδαλόντα CEFKO, Ald., Gal, -- προσθαλλόντα (sic) GI, Frob., « Merc. 6 om: MH. --- 7 ÿ pro 1. 2 ἐξέχεεν (sic) ΕΘ. -- ἐξέχεν Us 2 ἀνακωχεύειν MN. % ou. BMN.- μι. vulg. 9 δεῖ G. = δὴ pro TU | G. - ἐγχλιθέντα (H, ex alia manu) (Ν, Imut. in inpiéé re). - ἐκκριθέντα | vulg. τι ΝΙΝ, -- ὅτι vulg. -- "" ὑπογίνηται BCFGHIJKMNO. - « ὑπογένηται Ἐ, -- ὑπογίνεται. vulg.- τουτέοισι BMN. - τούτοισι vulg. ἔνε: 153. δεῖ ΒΟΝΝ, --- "5 ὁμ., positum post ἐπικ, BMN. *4 περὶ ῥινὸς χαταγεί- M σὴς χατὰ τὸν χόνδρον BMN. -- που om. C (N, restit.).— “5. Ante ἐς addunt ᾿ πὴ C (Ν, linea trajectum)., —:6 ῥίνα FHO ; Ald., Frob., Merc, - = Ta \ ρεστράφθαι BC (H ,ex alia manu) MN, - μετεστράφθαι vulg. (Ὁ, cum rage supra pere).— "7 οὖν om. EFGHIJKOU. 18 ὀδμὴν BHMNU. = ‘4 ὀδμὴ EFGIK.- ὀσμὴν vulg. - ἴσχοι Η. 19 ἄλλως (ἄλλω B) re, καὶ BMN. -- μήτε ἄλλως pro ἄλ. τ. ». vulg. = μήτε ἄλλως τε C. πλ. ΒΟ Ν. -- nv. vulg. -- πνεύμονα (Ε, mut. in πνεύμονος) K. "' δὴ pro “χρὴ À

U. 2? δέρματος linea subjecta not. Ν, - δέρματος om. γυ]ρ,--- "λοιπὸν 4

i

DES ARTICULATIONS. 169

ruème ; toutefois, il est bien entendu qu’il ne faut pas, pour la réduction , opérer uniformément des deux côtés ; mais, on repoussera à sa place ce qui est déjeté, en pressant par le dehors et en pénétrant dans les narines, et on redressera diligemment les fragments enfoncés, jusqu'à

complète réduction; bien persuadé que, si la réduc-

tion n’est pas immédiate, nécessairement le nez restera tordu. La réduction étant effectuée , on posera un doigt ou plusieurs sur le lieu les fragments avaient fait saillie, et on les y maintiendra (soit le blessé lui-même, soit un autre) jusqu’à la consolidation de la fracture; de plus, il faut intro- duire de temps en temps le petit doigt dans la narine, et re- dresser ce qui est incliné. S’il survient de l’inflammation, on emploiera le cataplasme de pâte: ce qui n’empêche pas de mettre en œuvre les doigts, même lorsque la pâte recouvre le nez. Si c’est dans le cartilage que siége la fracture avec déjètement latéral, le bout du nez se trouve nécessairement dévié. En ce cas, il faut mettre à l’entrée de la narine un des tampons déjà décrits, οὐ quelque chose d’analogue ; on trou- vera beaucoup d’objets convenables qui ne répandent au- cune odeur et ont de la souplesse; j'ai mis une fois dans le nez un morceau de poumon de mouton, c'était ce que j'a- vais sous la main ; quant aux éponges, elles s’imbiben:i d’hu- midité. Puis on prend la partie extérieure d’une pièce de cuir de Carthage, on en coupe une lanière large comme le pouce ou comme le cas l’exige , et on la colle en dehors à la narine déjetée ; ensuite, on doune à la lanière le degré de tension qui convient ; or, la tension doit être telle qu’elle porte le nez un peu au-delà de sa position droite et régulière.

M. - héros cum λοιπὸν supra lin. N, -- λοπὸν CNET λέγειν. τὸ λεπτὸν (λέπιον L). τοῦ χαρχηδονίου rouapiou in marg. EFHLIKL. - λοπὸν οἶμαι λέγειν τοῦ ( τὸ U) λέπυον τοῦ χαρχηδονίου τομιαρίου B.— 54 ξυμφέροι BMN. - "δὲ pro ἐς F. - ἐς om. 1. -- ἔχτοῦεν BCEIJMN,. - ἔξωθεν FG, ᾿ ἐχχ, C. - ἐγκ. vulg, 21 ἐμι, JO. - ξυμφέοοι ΒΜΝ.

170 DES ARTICULATIONS μᾶλλον δὲ " ὀλίγῳ τείνειν χρὴ, [᾿ ἢ] ὥστε ὀρθὴν καὶ 3 ἀπαρτῆ τὴν ν 4 ῥῖνα εἶναι. Ἔπειτα (μαχρὸς 5 γὰρ ἔστω S μὰς), 1 κάτωθεν τοῦ ὠτὸς ἀγαγόντα % αὐτὸν, ἀναγαγεῖν περὶ τὴν χεφαχήν" καὶ ἔξεστι 9 μὲν χατὰ τὸ μέτωπον προσχολλῆσαι τὴν τελευτὴν τοῦ ἱμάντος,, ἔξεστι δὲ " καὶ "" μαχρότερον ἐπιπεριελίσσοντα περὶ τὴν κεφαλὴν αϑχα- radéeiv. Τοῦτο ἅμα 4 μὲν δικαίην τὴν διόρθωσιν ἔχει, ἅμα δὲ εὐτὰς μίευτον, καὶ μᾶλλον, ἣν ἐθέλη, καὶ "" ἧσσον τὴν ἀντιῤῥοπίην. οἰἦσαι τῆς δινός. "" Ἀτὰρ καὶ ὁχόσοισιν ἐς τὸ πλάγιον δὶς κατάγνυται, τὰ, μὲν ἄλλα ἰητρεύειν yon, ὡς προείρηται 19 προσδέεται “δὲ τοῖσι. πλείστοισι χαὶ τοῦ ἱμάντος πρὸς ἄχρην τὴν "" ῥῖνα προσχολληθὴν 2 τῆς ἀντιῤῥοπίης εἵνεκα. 0 E Hope μον ; 39. ""Ὅσοισι δὲ σὺν "" τῇ κατήξει καὶ ἕλχεα προσγίνεται; οὐδὲν δὲ ταράσσεσθαι 24 διὰ τοῦτο " ἀλλ᾽ ἐπὶ μὲν τὰ ἕλχεα ἐπιτιθέναι 5" πιὸ σηρὴν, τῶν ἐναίμων τι " 26 εὐαλθέα γὰρ τῶν τοιούτων τὰ πλεῖστά ἐστιν ὁμοίως, χἣν ὀστέα μέλλη ἀπιέναι, Τὴν δὲ διόρθωσιν τὴν πρώ- τὴν ἀόχνως χρὴ ποιέεσθαι, μηδὲν ἐπιλείποντα, χαὶ τὰς διορθῴο 2 τοῖσι δαχτύλοισιν ἐν "5 τῷ ἔπειτα χρόνῳ, χαλαρωτέροισι 29 μὲ

δι

ne

: ὀλίγω BCFHIJKMNOU. - ὀλέγον vulg. - ὀλίγου Gal., Chart, ? Ja ajouté à, comme complément du comparatif. J'ai suivi en cela Vidus Vi- dius, qui a : Paulo autem magis, quam ut nasus dirigatur, intendi debet. —3 éraprnrny pro ἀπ, τὴν ΕΠ]. - ἁπαντῇ (sic) C. -- Le mot ἀπαρτὴς mi ne. que dans les lexiques. Le Thesaurus (éd, de Londres) : ἀπαῤτῆὴς, sus” pensus, a Schneidero non agnoscitur. ἀπαρτητὴν ne serait pas inadmis sible, car on dit ἀρτητὸς, ἰσάρτητος, ἀσυνάρτητος. Galien, dans son Com mentaire, explique ainsi ce mot, quelle qu’en soit la forme : διὰ ν᾿, ἀπαρτῇ φωνὴν σημαίνεται ἅπασα διὰ τῶν προσκολλημάτων ἀντίτασίς τ καὶ οἷον εὔθυσις τῆς διεστραμμένης ῥινός. 4 ῥίνα ΘῊ: - Post ᾧ. addun δεῖν MN; δεῖ Β. --- 5 μὲν, cum γὰρ rescripto N, - ἔσται FG. 710. 7:Ante x. addunt εἶτα B (N, lin, subjecta not.). στ Ante, Ÿ. addit τὸν lin. not. N. 9 μὴ, cum μὲν al. manu in marg. E. ἐμ, JM ""χαὶ L.-xai om. vulg. "ἢ μαχρότερον ἄγειν ( ἄγειν om. N, restit:) ἔπειτα (ἐπεὶ mut. in ἔπειτα N) περιελίσσοντα (ἐπιπεριελίσσοντα pro 1 περ. CEFHIJKOU, in E et F alia manü réscriptum ἔπειτα sep.) vulg. =" 13 χαταδέειν ΒΝ. - καταδεῖν vulg. (N, mut. in καταδέειν). = καταδεῖ Un ‘4 Foes, suivi par Linden, καὶ au lieu de μὲν, ce qui doit δι re une faute de typographie, car tous nos manuscrits et toutes les autres éd tions ont μιέν, "ἢ σὸν J.,— 16 ἀντιῤῥοπὴν CEFGHIJOU , Ald., Frob.,

DES ARTICULATIONS. 171

Enfin (car la lanière doit être longue), on la conduit au-des- sous de l'oreille et autour de la tête ; on peut coller sur le front le bout de la lanière ; on peut encore, la prenant plus longue, tourner une fois de plus autour de la tête et l’atta- cher. Cette méthode, d’une part maintient régulièrement la réduction, d'autre part est facile à graduer, et elle portera plus ou moins loin, comme on voudra, la traction en sens contraire à l’inclinaison du nez: Dans le cas ce sont les os du nez qui ont été fracturés et déjetés latéralement, cas que, du reste, on doit traiter comme il a été dit, il est néces- saire aussi Le plussouvent de coller la lanière à l’extrémité du nez, pourexercer unetraction en sens inverse de la déviation.

39. (Fracture: du nez compliquée). Quand à la fracture se joignent des plaies, il.ne faut pas se troubler pour cela. D'une part, on mettra sur les plaies ou du cérat à la poix, ou quelqu'un des médicaments qu’on met sur les plaies ré- centes, attendu que la plupart des lésions de cette nature, même quand des esquilles doivent se détacher, n’en sont pas moins aisées à guérir. D'autre part, on effectuera diligem- ment la première coaptation sans y laisser aucun défaut, et on fera, à l’aide des doigts, les rectifications dans le temps qui suivra, avec plus de ménagement sans doute; mais on les

Merc., Gal., Chart. - ποιήσεται (ἘΠ, al. manu ποιῆσαι) FGILU, Merc. in \Mmarg. - ποιήσασθαι C. = ποιήσηται J, = ποιῆσαι τε (sic) O. 17 καὶ γὰρ BEFGKMO, Gal., Chart, - ἀτὰρ xai mut, in καὶ γὰρ N. - εἰς Καὶ, τς τ8 πρόσθεν εἴρηται C. "19 προσδέδεται 6}. - τοῖς O. in, 17. 21 biva Ὁ, Frob. - προσχολληθῆναι ΒΜ, - προσχολλῆσαι vulg. (N, mut. in προσχολληθῆναι), - πρόσκολλήσαι (sic) Frob., Merc. 55 ὁκόσοισι MN. Ξ περὶ ῥινὸς xarayeions σὺν ἕλκεσιν BMN. "" τῇ om. MN, - καταξέι Ald. 24 διατοῦτο EFGIKMN. 25 Ὁ, - om, vulg. 35 εὐαλθέα "γὰρ τὰ (τὰ om. G) τοιαῦτα, ὁμοίως (ὁμοίω 1) κἢν (χ᾽ ἣν, sic, C) ὀστέα μιέλλγ, ἀπιέναι, τήν τε διόρθωσιν vulg: - εὐαλθέα (in marg. εὐθέράπευτα MN) (in marg. εὐτεράπευτα, sic, τῶν τοιούτων τὰ πλεῖστά ἐστιν Β) γὰρ τὰ τοιαῦτά (τῶν τοιούτων τὰ πλεῖστά, mut, in τὰ τοιαῦτα N) ἐστίν, Τὴν δὲ ᾿διόρθώσιν ΒΜΝ, 27 τοῖς 1. --- 8 τοῖσι ἔπ. χρόνοισι BMN.— 29 Post μὲν ᾿δὐάϊ! γὰρ vulg. - γὰρ om. C (Εἰ, rest, al. manu) FGHIJKMN.

172 DES ARTICULATIONS.

χρεόμενον, ' χρεόμενον δέ" εὐπλαστότατον γάρ " τι παντὸς τοῦ σώμα-, τος À ls ἐστιν, Τῶν δὲ "ἱμάντων τῇ κολλήσει χαὶ 4 τῇ ἀντιῤῥοπίη, παντάπασιν οὐδὲν χωλύει © χρέεσθαι, 5 οὔτ᾽ ἣν 7 ἕλχος ἦ, οὔτ᾽ ἐπιολεγμήνη " ἀλυπόταται γάρ εἶσιν.

40. 9 Ἦνδὲ οὖς κατεαγῇ, ἐπιδέσιες 'ο μὲν πᾶσαι net ve! οὕτω τις χαλαρὸν !! περριξάλλου! ἣν δὲ μᾶλλον 1" πιέζῃ, πλέον χαχὸν ἐργάζεται ἐπεὶ καὶ ὁγιὲς οὖς, ἐπιδέσει πιεχθὲν, ὀδυνηρὸν χαὶ

"3 σφυγματῶδες καὶ πυρετῶδες γίνεται. Ἀτὰρ καὶ "" τὰ ἐπιπλάσματα, χάχιστα μὲν τὰ βαρύτατα "" τὸ ἐπίπαν : ἀτὰρ καὶ τὰ πλεῖστα φλαῦρα xal ἀποστατιχὰ, χαὶ "6 μύξαν τε ὑποποιέει πλείω, κἄπειτα "1 ἐχπυή- | σιας 18 ἀσηράς " τούτων δὲ ‘9 ἥχιστα οὺς χατεαγὲν προσδέεται di 2 ἄγχιστα "' μὴν, εἴπερ χρὴ; τὸ γλίσχρον ἄλητον " χρὴ δὲ μηδὲ τοῦτο βόρος ἔχειν. ψαύειν δὲ ὡς ἥκιστα 2? ξυμφέρει" ἀγαθὸν γὰρ ᾿"φάρμα- χόν ἐστιν ἐνίοτε καὶ τὸ μηδὲν προσφέρειν χαὶ πρὸς οὖς χαὶ πρὸς ἄλλα πολλά. Χρὴ δὲ καὶ τὴν 4 ἐπιχοίμησιν 55 φυλάσσεσθαι " 26 τὸ δὲ 1 σῶμα "1ἰσχναίνειν, καὶ μᾶλλον, ἂν κίνδυνος ἔῃ "5 ἔμπυον τὸ οὖς γενέσθαι " ἄμεινον δὲ χαὶ μαλθάξαι τὴν κοιλίην " ἣν δὲ χαὶ ic

hi ,

᾿ Τῶνδε pro χρ. δὲ (H, al. map) = χρ. LIT on, EN, restit, -- r

3 τί οπι. N, restit. # ip, 7, τῇ om. C(E, restit. al. manu) al HJMNU. 5 χρέεσθαι BMN. - χρῆσθαι vulg. 5 οὔτε (bis) MN. =" 7 ἕλχος C. -- ἑλκώσῃ vulg.— ἀλυπόταται B (MN, ἀλύπητοι in marg:)" - ἀλύπητοι vulg. 9 ἀν Ε΄. - περὶ ὠτὸς xarayévres BMN. - χκάταγμιος ὠτὸς U, - κάταγμα ὠτὸς EFGHIJ. -- xarayñ C (N , mut. in xareayñ). = 4 « La solution de continuité, dit Galien, s’appelle , dans une partie char- nue, ἕλκος, dans un os χάταγμιαα ; mais Los un cartilage elle n'a point de” dénomination spéciale ; Hippocrate ΡΥ a démignée par le Pb WÉRS af qu’il détourné de son sens propre.» δ μὲν BCMN. -- μὲν om. vulg. "Ὁ περιθάλλει BMN. - περιδάλλη C..— 1? πιέζης B-méon ΜΝ. En πιέζοι Ο, - πλεῖον MN. - πλείων B. - ἐργάσεται BCEFGHIJKMNOU, Ald., Gal.,. Chart, ‘3 σφυγυῶδες mut. in σφυγματῶδες N. que γματῶδες (FG, cum gl. φύγματα ἔχον) (H, emendatum) 17. 1450 om. BCHMN. τὸ Ν, -- τὸ om. vulg. ‘fudêar C. "1 eur À cum x supra g N. "5 βλαδερὰς supra lin. F. 9 ἤχ. οὖς Β΄ MN. = oùc x. vulg. - χαταγὲν C, Galien explique ainsi ce. mot : ἐγγυτάτω, ἐστὶ τοῦ un βλάπτειν ἐπιπλαττόμενον τὸ γλίσχρον ἄλευρον, (χογοα plus haut, p. 160, note 45). -- 3: μὴν BEFGIJKMNU. 4 μὲν vulg. 3) 6. cum ξ supra lin. N. 35 φάρμακόν ἐστιν. ἐνίοτε καὶ τὸ

DES ARTICULATIONS. 173

fera, le nez étant de toutes les parties du corps celle qui se laisse le mieux modeler. Quant au collage des lanières et à la traction en sens inverse, rien absolument n’empêche de s'en servir, ni la présence d’une plaie , ni l’inflammation; car c’est ce qu’il y a de plus inoffensif.

40. (Fracture de l'oreille). Das les fractures de l'oreille, tous les ban«lages sont nuisibles ; on n’ira pas y mettre un bandage lâchement serré; mais, si l’on comprime, on aggrave le mal, d'autant que l'oreille, même saine, serrée par un bandage, deviendrait douloureuse, pulsative et fébrile.

Quant aux cataplasmes , les plus mauvais sont en général les plus lourds ; ajoutez que la plupart ont des qualités nui- sibles, suppuratives , et produisent un excès de mucosité, et plus tard des suppurations incommodes. L’oreille fracturée réclame rien moins que de pareilles applications ; la plus innocente est, s’ilen faut , la pâte collante de farine ; en- core ne doit-elle pas être pesante. Il importe de toucher à l'oreille le moins possible : c’est parfois un bon remède que de ne rien mettre, aussi bien dans ce cas que dans beaucoup

d’autres. Il faut aussi prendre garde de dormir dessus. On prescrira au malade un régime atténuant, surtout s’il est à craindre que l'oreille ne suppure ; on relächera le ventre, et, si le malade vomit facilement, on le fera vomir avec le syr- maïisme (7/07. p.174,n.3). Dans les cas qui marchent vers la suppuration, on ne se pressera pas d'ouvrir; car beauconp de collections, mème celles qui semblaient devoir abou-

μηδὲν προσφέρειν χαὶ (rai om. BN) πρὸς BC (N, cum φαρμακὸν καὶ pro μηδὲν προσφέρειν). φάρμαχόν ἐστιν ἐνίοτε καὶ τὸ φάρμακον χαὶ πρὸς M. - ἐνίοτε φάρμαχον (addunt καὶ Ald., Frob., Merc.) τὸ μηδὲν (μὴ L) (καὶ τὸ un pro τὸ μηδὲν EFGIJKOU, Gal, Chart.) φέρειν φάρμαχον (καὶ τὸ μὴ προσφέρειν οὐδὲν pro τὸ μηδὲν φ, φάρμ.. H) καὶ πρὸς vulg. - In marg. ἡνωμιχὸν GO; γνωμιχὸν θαυμαστὸν FIJU,— *4 ἐπικοίμνησιν BCEFGHJKL MNOU, -- ἐπιχοίμασιν vulg. "" φυλάσσ, ΒΟΝΝ. - φυλάττ. vulg, Mioyy. δὲ τὸ σ. BCMN.—27 λεπτύνειν gl. FG. 15 ἔχπ, B. - ur, cum * supra N.

174 DES ARTICULATIONS.

τ ἔῃ, " ἐμέειν ἀπὸ ? συρμαϊσμοῦ. Ἢν δὲ ἐς 4 ἐμπύησιν ἔλθη, τὰ μὲν οὐ χρὴ στομοῦν * πολλὰ γὰρ καὶ τῶν δοχεόντων 5 ἐχπυέεσί ἀναπίνεταί ποτε, κἢν μηδέν τις 7 χκαταπλάση. Ἣν δὲ ἀναγχας στομῶσαι, τάχιστα μὲν ὑγιὲς γίνεται, ἤν ἣν πέρην διαχαύσῃ " εἰδέ μέντοι χρὴ σαφῶς, ὅτι χυλλὸν ἔσται τὸ οὖς καὶ μεῖον τοῦ΄ age πέρην διαχαυθῇ. Ἢν δὲ μὴ πέρην καίηται, τάμνειν χρὴ τὸ μετέωρ | μὴ πάνυ ϑσμικρὴν τομήν " διὰ παχυτέρου μὴν καὶ τὸ "" πῦον εὑρίσχε- ται, ὡς ἄν τις "" δοχέοι" ὡς " δ᾽ ἐν χεφαλαίῳ εἰπεῖν, καὶ "ὁ πάντα τἄλλα τὰ μυξώδεα χαὶ μυξοποιὰ, ἅτε "" γλίσχρα ἐόντα, δποθιγγανό- μενα "5 διολισθάνει ταχέως ὑπὸ τοὺς δαχτύλους χαὶ ἔνθα καὶ Ev( ' 11 διὰ τοῦτο διὰ παχυτέρου εὑρίσχουσι '5 τὰ τοιαῦτα οἱ ἰητροὶ, An De 19 οἴονται" ἐπεὶ χαὶ τῶν γαγγλιωδέων 2! ἔνια, ὅδα ἂν πλαὲ 21 ἔῃ, χαὶ μυξώδεα σάρκα "" ἔχη; πολλοὶ στομοῦσιν, οἰόμενοι ῥεῦ! "4 ἀγευρήσειν ἐς τὰ τοιαῦτα : à μὲν οὖν γνώμη τοῦ ἰητροῦ ἐξ 25 τῷ δὲ πρήγματι τῷ τοιούτῳ "5 οὐδεμία βλάδη στομωθέντι. “Ὅσα. ὑδατώδεα χωρία ἐστὶν, À μύξης πεπληρωμένα, καὶ ἐν οἵοισι χο ἕχαστα θάνατον φέρει "" στομούμενα, "9 χαὶ ἀλλοίας βλάθας, πε τούτων ἐν ἄλλῳ λόγῳ γεγράψεται. Ὅταν οὖν τάμῃ τις τὸ οὖς, πάν’ μὲν χαταπλασμάτων, πάσης τε μοτώσιος is cos +4 ire

ti Let 253 115%

εἶ, supra lin. ἔη N. - ΘΕ Β. --- " Ante ἐμ. addit καὶ cs. =}

ἐμ. addit mai Β. -- ἀπὸ μετρίας χενώσεως supra lin. (E, ‘in συρμαϊσμὸς μετρία χένωσις) IU. - τὰς ὑετρίας χενώσεις οἱ in marg. ΒΝΝ. -- συρμεσμοῦ ex emend., in marg. ἤτοι ἀπὸ μετ

χενώσεως ἄνω χάτω H.- μετρίας χενώσιος pro συρμ. FG, κενώσεω ici la glose chassé le texte, - συρμιαισμοῦ Ald., PR RUE δ σμιοῦ Gal. - ἀπὸ τῆς μετρίας κενώσιος in marg. L. --᾿ « Les PRET Galien dans son Comment., appelaient συρμαϊσμοὺς les évacuations m dérées, soit par haut, soit par bas, Plusieurs substances produisent : - effet ; telles sont : le miel pris en grande quantité, l’hydromel : la décoction d'orge bouillie simplement dans de l’eau, bue seule ou & du miel, et surtout le vomitif préparé avec des navets ou avec le bull du narcisse. Ce vomitif est surtout énergique, et n’a plus de vise quand, enfonçant dans les navets des follicules d’hellébore blanc , : mange les navets le lendemain, soit seuls, soit dans de l'oxymel, » ἐχπ. ὈΕΕΟΉΜΪΚΜΝ, La Frob., Merc. -- ëur. cum x supra Us πύησιν O, Gal., Chart. 5 ἐμπ. 6 (N, cum x supra μ)). -- ἐκπὶ cum p supra x F. - ἐχπυέειν C. 6 μηδέπω pro μ.. (M, in marg.)

DES ARTICULATIONS. : 175

tir, se résorbent parfois sans qu’on ait employé aucun cata- plasme. La nécessité d'ouvrir étant arrivée, ce qui procure la guérison la plus prompte, c'est de traverser l’oreille de part en part avec un fer rouge; toutefois, il faut bien savoir qu'après une cautérisation de ce genre l'oreille restera con- tractée et plus petite que l’autre: Si l’on ne cautérise pas de part en part, on fera une incision sur le point élevé, et une incision qui ne sera pas très-petite. On arrive au pus à travers une épaisseur plus grande qu’on ne l’aurait cru; et, pour le dire en général , toutes les autres parties qui sont muqueuses et engendrent une humeur muqueuse, glissant prompte- ment, grâce à leur viscosité, de çà et de sous 16 contact des doigts, font croire aux médecins que l'épaisseur à tra-

verser est moindre qu’elle ne l’est réellement ; cette sensation

est telle, que certains ganglions, qui sont humides et qui ont une chair muqueuse, sont fréquemment ouverts, parce qu’on pense y trouver une collection formée ; le médecin se trompe dans l’idée qu’il a; mais le fait même de l’incision ne cause aucun dommage à l’opéré. Quant à savoir quels sont les lieux aqueux ou remplis de mucosités, et dans quels lieux chaque

supra lin.), Ald., Gal., Chart, 7 χαταπλάσση EHK, Ald., Gal., Chart. " κοῖλον (H, supra lin.) O. - ἔσται BCEFGHIJKMNO. - ἐστὲ vulg. 9 μι. C. ‘© πλατυτέρου K. 1: πύον CEFGHIJKMNO, Ald., Frob.,Mere., Gal., Chart. "5 δοχέη C. "3 δὲ C. -- εἰρῆσθαι pro eir. B C(H, in marg.) MN.—"4 τἄλ, πάντα CM. - τἄλ. π. ΒΝ. --- 15 Ante y. addunt γὰρ B (N, lin. not.). - γλοιώδη gl: FG, "ὃ διολισθάνει C (E, emend.) FHIJKU. - διολισθαίνει vulg. "7 διατοῦτο EFHKN. - παχυ-

δ. : ᾿ é τέρων (H, ex emend.) Ο, "ὃ à, τὰ τ. C. - ἰατροὶ G. 19 οἷόν τε à

Ό. 20 τί ἐστι γαγγλιῶδες in marg. IU. - αἱ τῶν νεύρων συστροφαὶ ἀπὸ γλίσχρου ai μυξώδεος χυμοῦ γινόμεναι γάγγλια ὀνομιάζονται in marg. H. 5: ἑγὶ (, 22 εἴη, supra Jin. ἔη Ν, -- 3" ἔχει JMNU. --- 24 ἐνευρήσειν (H, ex emend.) (N, emendatum). ?5 τῶδε pro τῷ δὲ FGJ; - mou. (F, gl.) G. 26 οὐδὲ μία HIK. -- στομιωθέντα (E, emend.) ΗΚ. - στομωθήτω 1. ---- 21 δ᾽ C. γὰρ pro δὲ B (N, δὲ supra lin.). 58 στο- pop. mut. al. manu in στομούμ. Ἡ, -- στομιωμένα (sic) ΕἸΤΚ. -- στουώ-- μενον U. -- στομιώμενα. Ἐ6. ---- "35 χαὶ BMN - χατὰ pro χαὶ vulg. = χατὰ oblit. H, 5: δὲ pro τε ΒΝΝ,

|

ἋΣ nie

176 DES ARTICULATIONS.

δὲ "ἢ ἐναίμῳ, À ἄλλῳ " τῳ, 8 τι SuÂre 4 βάρος, μήτε πόνον ra. ρασχήσει " ἣν γὰρ 6 χόνδρος ἄρξηται ψιλοῦσθαι, καὶ ὑποστάσιας, | ἴσχη, ὀχλῶδες " 5 γίγνεται δὲ 1 τοῦτο δι᾿ ἐχείνας τὰς ἰήσιας. | Πάντων δὲ τῶν παλιγχοτησάντων À πέρην διάχαυσις αὐταρχέστατον. 41. 9 Σπόνδυλοι δὲ οἱ κατὰ ῥάχιν, ° ὅσοισι μὲν ὑπὸ νοσημάτων ἕλχονται ἐς τὸ "" χυφὸν, τὰ μὲν πλεῖστα ἀδύνατα λύεσθαι, '" ποτὶ καὶ - ὅσα ὍΝ, τῶν φρενῶν τῆς προσφύσιος "᾿χυφοῦται. Τῶν δὲ χατω- τέρω “4 μετεξέτερα λύουσι xtpaol γενόμενοι ἐν "" τοῖσι σχέλεσι; Faute δέ τι gas 16 χιρσοὶ ἐν τῇ κατ᾽ ἰγνύην᾽ Leu "7 sent δ᾽ ἂν τὶ

ΡΒ τὴ : +

τ ψ} , , »ὲ

‘À om. BCEFHIJKMN. - ἐναίμω B (N, cum οἰς supra Pb ἐναίμοις vulg. ἐναίμοις Ald, --- "τῷ om. C (N, restit.). + Su a

τὰ βάρός μήτε om. N, restit. 5 καὶ ἀποστάσιας (mat. in ὑπ, ἴσχη (additur hic πυρώδεας χαλώδεας), ὀχλῶδες καὶ μοχθηρὸν, cum δυσθεράπευτον in marg. N. -- καὶ ὑποστάσιας ὑγρῶν ἴσχη ;! f δεας, μοχθηρὸν ex emend. al. manu H. - xai ὑποσράφμας (ὑποτασι ΕΠΚῸ; ὑποστάσηας C) ἴσχῃ (ἴσχε: E) πυρώδεας à χαλώδεας (χολώ- δεας CE, γέγρ. χαλώδεας, FGIKLOUQ'), ὀχληρὸν (ὀχλῶδες, i in mars δυσθεράπευτον M) (ὀχλῶδες καὶ μοχθηρὸν B) vulg. - Pour discuter ces variantes, il faut entendre Galien : « A cette phrase il faut ajor ter le mot ὑγρὸν (lisez ὑγρῶν), ce que font quelques-uns , de sorte toute la phrase devient : ὅτε γὰρ χόνδρος ἄρξεται ψιλοῦσθαι καὶ OL σιας ὑγρῶν ἴσχει. Hippocrate appelle ὑποστάσεις l'humeur purulente et l'humeur muqueuse qui se sécrètent dans l’intérieur, Il dit que cet: dent devient ὀχλῶδες,, c’est-à-dire douloureux, ce qui se voit dans les c18 le cartilage est altéré. » Ce commentaire détermine le ekoix entre le | variantes. Ÿyp&v, qui se trouve dans H, avait été ajouté par quelques-u et, dans tous les cas, doit être sous-entendu. ὀχλώδεας de H, et à plus for! raison πυρώδεας χαλώδεας χολώδεος doivent être supprimés d’ap; N, dans lequel ces mots ont été restitués à tort, Enfin il faut prenc ὀχλῶδες, et sans doute laisser de côté ai μοχθηρόν. ——6 γίν, EGHIJK MN. 7 Ante τ. addit καὶ vulg, -- καὶ om. BCMN. - ταῦτα BMN. 8 ἰάσ. EFGIJKOU, - πάντων..... αὐταρχέστατον om. E. 9 69. G Chart. -- περὶ σπονδύλων C. - περὶ τῶν κατὰ ῥάχιν σπονδύλων H. περ σπονδύλων τῶν κατὰ ῥάχιν EFGIJ. -- περὶ σπονδύλων χατὰ ῥάχιν OU "1 περὶ ἐξαρθρήσεως σπονδύλων ΒΝΝ. -- « Les mots χατὰ ῥάχιν, dit Galiens ne signifient pas qu’il y ait des vertèbres dans d’autres parties du co car la réunion de toutes les vertèbres est appelée ῥάχις: mais c’est à pe près comme si Hippocrate avait dit : σφόνδυλοι δὲ οἷς ὑπάρχει καὶ ῥάχιν εἶναι, Cependant, quelques-uns des médecins modernes ne don

" )

DES ARTICULATIONS. 177

partie , incisée, cause la mort ou des lésions diverses : c’est ce qui sera exposé dans un autre traité. Quand donc on a in- cisé l'oreille, il faut s'abstenir de tous les cataplasmes et de toutes les tentes; on emploiera ou un des médicaments qu’on met sur les plaies récentes quelque autre substance qui se soit ni une charge ni une cause de douleur ; car si le car- tilage commence à se dénuder, et qu’il s’y forme des dépôts, cela donne de l'embarras : or, ces accidents sont le résultat de pareils traitements. Α tous les accidents qui surviennent le meilleur moyen à opposer est la cautérisation de part en part. 41. (Incurvation de l’épine par cause interne). Quand les vertèbres du rachis (Voy. note 9) sont amenées, par des maladies, à faire une saillie en arrière, la guérison est le plus souvent impossible, surtout quand la gibbosité siége au-dessus des attaches du diaphragme. Des gibbosités situées au dessous, quelques-unes se résolvent par des varices formées dans les jambes ; d’autres en plus grand nombre, par des varices formées dans la veine du jarret : chez ceux dont

pas le nom de ῥάχις à la réunion de toutes les vertèbres ; ils réservent cette dénomination aux vertèbres des lombes et du dos; aussi, selon eux, Hippocrate parle ici des vertèbres lombaires et dorsales, et non des ver- tèbres cervicales. » 9 εἶσι BCMN. - οἵσοισι (sic) FGH. τ" χυφὸν ΗΚ (Ν, mut. in χύφον) O, Chart. - χύφον E (F, cum gl. χυρτὸν) IJM. = κῦφον vulg. = ἰστέον ὅτι χυφὸν πρὸς ἱπποκράτει εἰς τοὐπίσω ἐγκλιθεὶς, λορδὸς δὲ εἰς τοὔμπροσθεν, σκολίωσις δὲ εἰς τὰ πλάγια κίνησις in marg. H. ‘2 ποτὶ C, Ald. - πρὸς δὲ pro ποτὶ vulg. - Il faut rapprocher de ce passage une glose du Gloss. de Galien. On y lit une première glose : πότι (sic), πότε; puis immédiatement une seconde glose : πρὸς) πρὸς δέ, ὁ" χυφοῦνται BMN.— ‘4 μετ, BGLMN. - μεθ. vulg. (F, mut. in per.). - #9. CEFHIKMNO, Gal., Chart., Chouet, - χυρ. vulg, "" τοῖς MN. - δ᾽ ἔτι pro δέ τι P. 16 χιρσοὶ CEFGHIJKMNO, Gal., Chart. -- xvpoci vulg. 17 οἷς ἂν τὰ χυφώματα λύηται B ( MN, in marg. οἷσι δ᾽ ἄν τι χύφωμα #, λύουσι) P. -- Le manuscrit N, qui renferme en outre le commentaire de Galien, porte οἷσι δ᾽ ἂν dans le texte qui accompagne ce commentaire, ét qui du reste est semblable à la variante citée de ce même manuscrit, -- οἷσι. δ᾽ ἄν τι χύφωμα %, λύουσι vulg. - περὶ χυφώσιος in marg. U. TOME ΤΥ. 12

ὯΝ à. 4

178 DES ARTICULATIONS.

χυφώματα λύηται, ἐγγίνονται ' δὲ καὶ ἐν ? τῇ κατὰ Boubüva ἤδη δέ τισιν ἔλυσε καὶ * δυσεντερίη 4 πολυχρόνιος γενομένη. Καὶ οἷσι μὲν χυφοῦται 5 ῥάχις παισὶν ἐοῦσι, 7 πρὶν À τὸ σῶμα τελειωθῆναι: à ἐς αὔξησιν, 9 τουτέοισι μὲν οὐδὲ ξυναύξεσθαι ἐθέλει χατὰ τὴν ésx À τὸ σῶμα, ἀλλὰ σχέλεα μὲν χαὶ χεῖρες τελειοῦνται" ταῦτα δὲ "" ἐν-- ᾿ δεέστερα γίνεται. Καὶ ὅσοισιν "" ἂν À ἀνωτέρω τῶν φρενῶν τὸ !? xÜpoc,

τούτοισι μὲν αἵ "4 τε πλευραὶ οὐχ ἐθέλουσιν ἐς τὸ εὐρὺ αὔξεσθαι, ἀλλ᾽ ἐς τοὔμπροσθεν, τό τε στῆθος ὀξὺ γίνεται, ἀλλ᾽ οὐ πλατὺ, αὐτοί τε, | 25 δύσπνοοι γίνονται, καὶ "ὁ χερχώδεες * ἧσσον γὰρ "1 εὐρυχωρίην a ἔχουσιν αἵ χοιλίαι ᾽" αἵ τὸ πνεῦμα δεχόμεναι καὶ προπέμπουσαι.. É 19 Καὶ μέντοι χαὶ ἀναγχάζονται χατὰ τὸν μέγαν 2%? σπόνδυλον λορ ΕἸ τὸν αὐχένα ἔχειν, ὡς μὴ προπετὴς ἔη "" αὐτέοισιν À χεφαλή᾽ ?? στε- νοχωρίην μὲν οὖν πολλὴν 53 τῇ φάρυγγι "παρέχει χαὶ τοῦτο, ἐς τ \ 25 ἔσω δέπον : καὶ γὰρ. τοῖσιν "ὁ ὀρθοῖσι φύσει δύσπνοιαν παρέχει

1 Si l’on adopte pour cette phrase la leçon donnée par quelques bons manuserits, et que j'ai suivie, il faut prendre δὲ dans le sens de δὴ, ce qui n’est pas absolument rare dans Hippocrate. Voyez-en un exemple p. 114, 1. dernière, ? τοῖσι pro τῇ B (H, ex emend.) MN. * Ant δ. addit vulg. - à om. ΒΝΝ. 4x. om.C(EH, D: in marg | FGIJKLU. - γεν. MN. -- γιν. vulg. © ὅσοισι ΒΝ. © ἄχρις pro à M. 7 mounv (sic) pro πρ. à M.- πρινὴ N. τελεωθ. MN, - veu θῆναι (sic) B. 9 τούτοισι CEFGHIJKMNOU, ΑἸά., Merc:, Gal Chart., Lind. —:° &. BFGMN.- 0, vulg, -- ἐθέλει ΒΝΝ. -- édérccvulgen 1 0, FGIJKOU. - γίνεται CEGHLJKOU: - γίνονται vulg. —"2uèi ἂν ΒΝΝ. - μὸν sine ἂν (E, eum ἂν al. manu ) FGU, Gal. in cit, De Ὥγθτ pnœa, 5, {. 5, p. 195, ed. Bas, Mere. in marg. - ἄνω sine Gal. ib.— 13 χύφον M, - χυφὸν ( mut. in κύφον N), Gal. ib. -- κύφος EFIJK. - χῦφο BC.— ‘47e om, Gal. ib. "ἢ δύσπνιοι ᾧ. - δύσπνοιοι 1, Gal. ἰδ. -- οἷς τὸ στῆθος ὀξὺ γίνεται καὶ αὐτοὶ δύσπνοοι εἰσὶν in marg. U. -— "6 κερχνώδει vulg. - χερχνώδεις α. -- τραχεῖς κατὰ τὸν φάρυγγα ( E,.supra lin.) (Qi marg.). - Galien, commentant un passage qui se trouve un peu plus lo et qui renferme le mot χερχνωδέων, p. 220, 1. 6, remarque que da les bons exemplaires ce mot est écrit avec un v à la seconde 5 mais qu'ici, dans le passage relatif aux tubercules du poumon, il est écr sans le ν (χεγχρώδεις, 1. χερχώδεις), et qu'il vient du verbe χέγχρ (le xépyav); mais que χερχνώδης dérive de xépyvos , employé par les Toniens au lieu de χέγχρος (millet). Il faut donc écrire ici, malgré no manuscrits, χερχώδεες. 17 ἰθυωρίην Gal, ib, ‘8 αἱ om. Gal. ib. =

DES ARTICULATIONS, 179

les gibbosités se résolvent, il s'établit aussi des varices dans la veine de l’aine. Il est arrivé’encore que cette affection a été dissipée par une dysenterie longtemps prolongée. Quand la gibbosité survient dans l'enfance alors que la croissance du corps n’est pas terminée , dans ce cas, le rachis ne suit pas le progrès de la croissance, mais les bras et les jambes se développent complétement , tout en étant plus maigres ; et si la gibbosité est au-dessus du diaphragme, les côtes se développent non en largeur, mais en avant, la poitrine devient pointue, mais non aplatie , il y a difficulté à respirer et enrouement; car les cavités qui reçoivent et renvoient le souffle sont moïhs amples. De plus , ces indi- vidus sont forcés de tenir le cou saïllant en avant vers la grande vertèbre (axis), afin que leur tête ne soit pas pen- dante, et cet os contribue à rétrécir beaucoup la gorge par son inclinaison en ce sens; en effet, même ceux qui sont naturellement droits éprouvent , par le déplacement de cet os en avant , de la dyspnée jusqu’à ce qu'il soit rentré à sa place. Cette disposition des vertèbres cervicales fait que Îles individus atteints de cette gibbosité ont le col plus saillant que ceux qui se portent bien. Le plus souvent ils ont dans le poumon des tubercules durs et crus ; en effet, la cause de la gibbosité et la distension qui en résulte tiennent, la plupart du temps, à de pareilles agglomérations, avec lesquelles les

19 χαὶ γὰρ δὴ pro x. μ. B (CEFGHIJKLO , sine καὶ secundo) (MN, in mMarg. χαὶ uévro:), Gal. ib. 69. Gal., Chart. -- Galien dit que sans doute Hippocrate entend par cette expression la seconde vertèbre. 31: αὐτέοισιν Gal. ib. - αὐτοῖσιν vulg. 3) revcy. (sic) G. -- ὀχωρίην (sic) Ο. μὲν om. Gal. 1". 35 τῇ Gal. ib, -- τῷ vulg. - Voyez sur le genre de φάρυγξ dans Hippocrate la note sur la 404e proposition du 4*° Pror- rhétique, note empruntée à Galien. ΠῚ faut néanmoins remarquer que tous nos manuscrits ont τῷ. 24 παρέχειν Ο.-- παρέχουσι Gal. ib. - rat...

παρέχει om. K. -- Post τοῦτο addunt ξυμδάλλεται B (συμό. cum Ë supra Ho, N, Gal, ib.) "5 ἔσω BMN. - εἴσω vulg. - ῥέπειν Gal. ib.

26 ὀρθοῖς U. - αὐτοῖσιν ὀρθοῖσι pro +. ὀρ. Gal. ib.

180 DES ARTICULATIONS.

ΤΩ τοῦτο τὸ ὀστέον, ἣν ἔσω ' ῥέψη, ἔστ᾽ " ἂν ἀναπιεχθῇ, " AU οὖν τὸ τοιοῦτον σχῆμα 4 ἐξεχέδρογχοι οἱ 5 τοιοῦτοι τῶν ἀνθρώπων μᾶλλον φαίνονται, À οἵ ὑγιέες" φυματίαι τε ὡς 7 ἐπὶ τὸ πολὺ κατὰ τὸν πλεύμονά εἰσιν οἱ τοιοῦτοι σχληρῶν φυμάτων καὶ ἀπέπτων * καὶ, ἣν |

γὰρ πρόφασις. τοῦ χυφώματος καὶ À ξύντασις 9 τοῖσι πλείστοισι

διὰ τοιαύτας ξυστροφὰς γίνεται, "" Aou ἂν χοινωνήσωσιν οἵ τόνοι ;

12 ‘3 ξύνεγγυς. “Ὅσοισι δὲ χατωτέρω τῶν φρενῶν τὸ χύφωμά ἐστι, τούτοισι νοσήματα μὲν ἐνίοισι προσγίνεται "ὁ νεφριτιχὰ, καὶ xurk à χύστιν " ἀτὰρ καὶ ἀποστάσιες "6 ἐμπυήματι "1 χαὶ κατὰ χενεῶνας,, καὶ ‘5 χατὰ βουδῶνας, χρόνιαι καὶ δυσαλθέες, καὶ τουτέων '9 οὐδετέρη λύει τὰ χυφώματα * ἰσχία δὲ τοῖσι τοιουτέοισιν ἔτι ἀσαρχότερα [ἢ γίνεται, À τοῖσιν ἄνωθεν "' χυφοῖσιν " 2? μέντοι ") ξύμπασα ῥάχις, μαχροτέρη 54 τουτέοισιν, À "5 τοῖσιν ἄνωθεν χυφοῖσιν ἥῤη δὲ χαὶ ; γένειον "5 βραδύτερα καὶ ἀτελέστερα, καὶ "1 ἀγονώτεροι οὗτοι τῶν M ἄνωθεν χυφῶν. "5 Οἷσι δ᾽ ἂν ηὐξημένοισιν ἤδη τὸ σῶμα "9 χύφωσις % γένηται, τούτοισιν ὃ. ἀπαντιχρὺ μὲν τῆς νούσου τῆς τότε παρεούσης͵ , χρίσιν ποιέει À χύφωσις" 3! ἀνὰ χρόνον μέντοι ἐπισημαίνει τι "1

αὐτέων, ὥσπερ καὶ τοῖσι #3 νεωτέροισιν, À πλέον, ἔλασσον " ἦσο

1 δεύση EFGIJKOU. " ἂν est omis dans Foes et dans Linden, doute par une faute de typographie. - ἀναπιεσθῇ Gal. ib. 3 διὰ N, Gal. ib. - τοιοῦτο Ν, -- πρῆγμα pro σχ. Gal. ib. 4 ἐξεχέμδροχοι (sic) CFGJ, Gal. ib. -- ἐξέδρογχοι M. -- ἐξεχέδρογχοι, mut, in ἐξεχέδραγχοι He - ἐξεχέθραγχοι O. τοι. om. M, οἱ BMN. - οὗ om. vulg. - φῦ μάτια, Gal. 7 ἐπιτοπ, EFGHIJK. - ἐπὶ πολὺ Gal. ib. - χατὰ om Gal. ib. 8 rx. ΒΝ, - nv. vulg. —9 τοῖς N. "5 ξ, BFGMN. - vulg. 1: οἷσιν BE (HMN, in marg.), Gal. ib. "" ci om. M.

36. CMN.- 0, vulg. -- οἱ ξύντονοι pro οἱ τ. οἱ ξ, Gal, ib. -- Galien que le mot τόνοι est relatif aux nerfs spinaux ; mais il ne pense pas q 6 les nerfs tiraillés par les tumeurs qui se développent, puissent déplac ces 8 et entraîner la déformation de la colonne vertébrale, Selon lui une pareille action appartient aux ligaments. Je pense qu’il s’agit de gaments et non de nerfs; τόνος signifie quelques fois 2erf dans ce traité, mais il signifie aussi ligument; c’est un mot vague et susceptible de plu sieurs acceptions, comme certains termes de cette ancienne anatomie, - | 1 τάνεφρη. FG (N, cum τ supra n).— :5 ὑποστάσηες(, ---- ἐμπυήμιατι El εἰ ΝΟ. -- ἐνπυύήρμιατίι (sic) FGHIJK. -- ἐμπυηματικαὶ C. - ἐς ἐμπύημά τι “4 |

4 e

Pet re

DES ARTICULATIONS. 181

ligaments voisins se seront trouvés en communication. Quant à ceux qui sont affectés de gibbosité au-dessous du dia- phragme, quelques-uns éprouvent des lésions des reins et de la vessie ; de plus, ils sont exposés à des dépôts purulents aux lombes et aux aines, dépôts de longue durée, de diflicile guérison , et dont aucun ne résout la gibbosité ; les hanches sont, chez eux, encore plus décharnées que chez ceux dont la gibbosité est en haut ; toutefois, le rachis entier acquiert plus de longueur dans la gibbosité au-dessous du dia- phragme que dans la gibbosité au-dessus ; mais le pubis et le menton se garnissent de poil plus tardivement et moins complétement , et il y a moins d’aptitude à la génération que chez ceux dont la gibbosité siége en haut. Quand c’est dans l’âge adulte que le rachis s’incurve , évidemment la maladie alors existante est jugée par la gibbosité; toutefois,

dans la suite, elle se décèle plus ou moins chez eux par quel- qu’un des accidents qui affectent les sujets plus jeunes: mais il est vrai de dire qu’en général ces accidents sont tous moins fâcheux. Il est arrivé que plusieurs ont porté sans peine et sans maladie leur gibbosité jusqu’à la vieillesse, surtout ceux qui preuvent du corps et de l’'embonpoint ; ce- pendant , même parmi ceux-là, peu ont dépassé soixante

ἐν πυήματι {. 17 x, x, χεν, Om. C, —*# χατὰ om. BMN. :9 οὐδετέρη BEHKMN. - οὐδ᾽ ἑτέρη vulg. "5 τοιουτέοισιν EHJKMN. - τοιούτοισιν 6, - τουτέοισιν vulg. - ἔτι om. EFGHIJKLMOU, Gal., Chart, —*: xov- φοῖσιν M. - χύφοισιν C. χυφοῦσι FIU. ?? 5... Lu VE om, C(E, restit. al. manu). 25 ξ, FGMN.- 0. vulg. 24 τουτέοισιν MNQ!. - τούτοισιν vulg. "5 τοῖς α. 25 βραδύτερα BMN. -- βραχύτερα vulg. - παχύτερα J, 51 ἀγωνότεροι Ο, Gal. -- ἀγονότεροι Frob., Mere. --- 28 ὅσοισι CHLMN. - εηὐξημένοι J. - ἤδη om. FGIJOU, Gal., Chart,

29 χύφ. γέν. BCEHKMN. - - γέν. χύφ. sine vulg. —?° ἀπ’ Fac EF GHI, - Galien dit que cette locution est ‘znonyre de ἐκ τοῦ φανεροῦ. = νούσου BCHKMNU, - νόσου vulg. 5! ἀναχρόνον G. -- Foes et Lind. ont σημαίνει, sans doute par une faute de typographie. 3" τὸν M, - τὸν αὐτὸν EKO. - αὐτῶν CIU, 33 νεωτέροισιν (H,éx emend. 4). manu) O, Ald. - νέοισιν BMN, - ἑτέροισιν vulg. - πλεῖον BMN.

182 DES ARTICULATIONS.

δὲ χαχοήθως " ὡς τὸ ἐπίπαν * μὴν τοιαῦτα πάντα ἐστίν. Πολλοὶ ᾿ μέντοι ἤδη χαὶ εὐφόρως ἤνεγκαν χαὶ "ὑγιεινῶς τὴν χύφωσιν ἄχρι γήρως, μάλιστα δὲ οὗτοι, οἷσιν ἂν ἐς τὸ 4 εὔσαρχον χαὶ πιμελῶδες, À vante τὸ σῶμα: ὀλίγοι μὴν ἤδη καὶ τῶν τοιούτων ὑπὲρ. ἑξήχοντα ἔτη; ἐδίωσαν ᾿ οἱ δὲ πλεῖστοι βραχυδιώτεροί εἶσιν. Ἔστι δ᾽ οἷσι καὶ ἐς 1 τὸ πλάγιον σχολιοῦνται ὃ" σπόνδυλοι τ τῇ, À 2! πάντα 9 μὴν À τὰ πλεῖστα τὰ τοιαῦτα γίνεται διὰ "ὁ ξυστροφὰς τὰς tr ἔσωθεν τῆς ῥάχιος" "" προσξυμδάλλεται δὲ ἐνίοισι 23 ξὺν τῇ νούσῳ καὶ, τὰ σχήματα, ἐφ᾽ “4 ὁχοῖα ἂν ‘5 ἐθισθέωσι χεχλίσθαι. ᾿Αλλὰ περὶ μὲν. τούτων ἐν τοῖσι χρονίοισι "ὁ χατὰ "1 πλεύμονα νοσήμασιν εἰρήσεται", |

ἐχεῖ γάρ εἰσιν αὐτῶν "" χαριέσταται ddr τῶν υελλόντων. : {Ὁ} 5 ΕΝ κν ν, «£

19 ἔσεσθαι.

42. 2 Ὅσοισι δὲ Ex χαταπτώσιος ῥάχις χυφοῦται, ὀλίγα τούτων ἐχρατήθη, ὥστε ἐξιθυνθῆναι. “Τοῦτο μὲν γὰρ, αἵ ἐν τῇ sl uaxt 5" κατασείσιες "" οὐδένα πω ἐξίθυναν, ὧν γε ἐγὼ οἶδα" χρέονται 5 δὲ οἵ ἰητροὶ μάλιστα αὐτῇ "4 οὗτοι οἱ "" ἐπιθυμέοντες ἔχχαυ οὔ τὸν πολὺν "ὁ ὄχλον τοῖσι γὰρ τοιούτοισι ταῦτα θαυμάσιά ἐστιν, "Ἴ ἣν À 58 χρεμάμενον ἴδωσιν, "9 ῥιπτεόμενον, ὅσα τοῖσι τοιούτοις ἔοικε, καὶ ταῦτα χληΐζουσιν ᾿ αἰεὶ, χαὶ οὐχέτι αὐτοῖσι μέλει, "1δχ τι ἀπέθη ἀπὸ τοῦ ?* χειρίσματος, εἴτε καχὸν, εἴτε ἀγαθόν. Οἱ μέντο ἰητροὶ οἵ τὰ τοιαῦτα ἐπιτηδεύοντες, σχαιοί εἶσιν, 3? οὖς ἔγωγε ἔγνω! : τὸ μὲν γὰρ ἐπινόημα ἀρχαῖον, καὶ ἐπαινέω ἔγωγε σφόδρα τὸν πρῶτον ἐπινοήσαντα καὶ τοῦτο χαὶ ἄλλο πᾶν, τι μηχάνημα κατὰ φύσιν

n1

1 ἧς ον, 7. - ὡς τὸ om. FGIU. ? μὴν BEFGHIJKMN, Ald. - μὲν vulg. - πάντα BHMN. -- πάντα om. vulg. ? ὑγιηρῶς MN. - ὑγιειρῶς B = ἄσαρχον Ὁ. 5 προστραπεῖται B (N, mut. in προτράπηται). 6 μὴ HIKMNO. - μὲν vulg. Ἰτὰ πλάγια BMN. σφ, K, Gal., Chart 9 μὲν O, Ald., Gal., Chart. €. BFGM. - σ. vulg. (N, cum, supra 6). ‘‘ ἔσ. E (N, mut. in εἴσ.). - εἴσ, vulg. - τῆς EH. τῇ om. vulg. "ἢ προξ, F. - πρόσα., eu E supra lin. N.- xpoouué. CE HKO. "3 ξὺν BFGMN. - σὺν vulg "#6. FGIJOU, Aïd., Ι, Chart. :5%0. HK.- κεκλῖσθαι, mut. in χκεχλίσθαι Ν. 16 Ante » addunt τοῖσι BMN. ‘7 7X. C (H, cum πν.). - πν. vulg. "8 χαριέσ ! pi CEHK. - χαριέστατοι FGIOU. :9 Post ἔσ. addunt ἀλλὰ mepi 4 οὖν τούτων ἐν τοῖσι χρονίοισι τοῖσι κατὰ τὸν πνεύμονα νοσήμασιν εἰρήσεταν

nd 6 am md

DES ARTICULATIONS. 183

ans, et la plupart n’y vont pas. Dans d'autres cas, le rachis s'incline latéralement , ou à gauche , ou à droite ; toutes ces incurvations, ou la plupart, sont dues à des agglomérations qui se forment en avant du rachis ; chez quelques-uns aussi les attitudes qu’ils gardent habituellement dans le lit y con- tribuent, conjointement avec la maladie. Mais il en sera parlé à propos des affections chroniques du poumon : c’est que sont, au sujet des incurvations de l’épine, les pronostics les plus satisfaisants sur ce qui doit arriver.

42. (Examen critique de la succussion). Le rachis peut s’in- curver par l'effet d’une chute : rarement on triomphé de cette lésion et redressé le blessé. Les succussions sur l'échelle n’ont jamais redressé personne, à ma connaissance du moins ; mais les médecins qui s’en servent sont surtout ceux qui veulent faire l’ébahissement de la foule. La foule, en effet, est saisie d’admiration quand elle voit an homme ou sus- pendu, ou lancé en lair, ou soumis à quelque épreuve ana- logue : ce sont de ces choses dont on parle toujours, sans plus s'inquiéter quel été le résultat , bon ou mauvais, de la manœuvre. Dans tous les cas, les médecins qui em- ploient ce moyen, du moins ceux que j’ai connus, l’em-

(H, in marg.) (O, in textu). οἷσι, mut, in ὅσοισι N, 3: χατα- σείσιες FGHIKLU, Merc. in marg. - κατασείσειες C. -- κατατάσιες vulg. - χαταστάσιες ἢ, 35 οὐδένα πω ἐξίθυναν BMN. οὐδὲν ἀποεξίθυναν (sic) - CFIU. - οὐδὲν ἀποέξίθυναν (sic) K. -- οὐδὲν ἀπεξίθυναν vulg. - ὡς pro ὧν EG. - δὲ pro γε FGJ. - γε om. Dietz, p. 24, et p. 36. ?3 δὲ BCHM NQ'. - γὰρ pro δὲ vulg. -- οἱ om. Dietz, p. 24. ἰτροὶ CK. - αὐτῇ μάλ, Dietz, 24 οὗτοι om, 7. - οὕτως Dietz, p. 56. 25 ἐπιθυμοῦντες mut, in ἐπιθυμέοντες Ν, - οἱ ἐπιθυμοῦνται Dietz, p. 24. 26 λαὸν Dietz, -- τοῖς J. = ἐν τοῖσι Dietz. - θαυμαστά Dietz, p. 24 (et p. 56 sine ταῦτα). "7 ἂν %9. À ῥιπούμενον ἴδωσι Dietz, p. 56, 2? χρεμμ.. O. "9 ῥιπτεόμ. BH MN, - ῥιπτόμ. CU. - ῥιπτούμ.. vulg. -- τοῖσι om. Dietz, αἰεὶ MN. - ἀεὶ wulg. -- οὐκ ἔτι CG. - μέλλει CEFGHIJKOU, Ald., Gal., Chart. δ" ὁμοῖον (sic) M. 3 χαρίσματος Gal, 33 οὖς γε ἐγὼ Dietz.

ον

184 DES ARTICULATIONS.

ἄελπτον, εἴ τις καλῶς σχευάσας " χαλῶς δ χατασείσειε, χἂν ἐξιθυνθῆναι ἔνια. Αὐτὸς μέντοι. κατησχύνθην

ἐπενοήθη ᾿ οὐδὲν γάρ μοι

πάντα τὰ τοιουτότροπα ἰητρεύειν .ὅ οὕτω, διὰ τοῦτο ὅτι 4 ἀπατεώ-

νων μᾶλλον 5 οἵ τοιοῦτοι τρόποι, π᾿

43. 7 Ὅσοισι μὲν οὖν ἐγγὺς τοῦ αὐχένος ἡ: κύφωσις γίνεται, ἤσουν! εἰχὸς ὠφελέειν τὰς 9 χατασείσιας ταύτας τὰς ἐπὶ κεφαλὴν 1 σμι- χρὸν γὰρ τὸ βάρος χεφαλὴ καὶ τὰ ἀχρώμια "" κχαταῤῥέποντα " ἀλλὰ τούς 1" γε τοιούτους εἰχὸς ἐπὶ "" τοὺς πόδας χατασεισθέντας. μᾶλλον ἐξιθυνθῆναι᾽ "4 μέζων γὰρ οὕτως À χαταῤῥοπίη "5. ἐπὶ ταῦτα. 16 ὕρσοισι δὲ χατωτέρω τὸ ὕδωμια, "7 τουτέοισιν εἰχὸς μᾶλλον ἐπὶ, χεφαλὴν κατασείεσθαι. Εἰ οὖν τις "5 ἐθέλοι κατασείειν, ὀρθῶς ἂν de 19 cxevdtor” τὴν μὲν χλίμαχα χρὴ σχυτίνοισιν "" ὑποχεφαλαίοισε, 35 πλαγίοισιν, À ἐρινέοισι, χαταστρῶσαι εὖ προσδεδεμένοισιν, "" ὀλίγῳ,

πλέον 24 χαὶ ἐπὶ μῆχος καὶ ἔνθεν καὶ ἔνθεν, À ὅσον ἂν τὸ σῶμα τοῦ ἀν-- θρώπου ""χατάσχοι᾽ ἔπειτα τὸν ἄνθρωπον ὕπτιον "ὁ χαταχλῖναι ἐπὶ τὴν, χλίμακα χρή "Ἰχἄπειτα προσδῆσαι 35 μὲν τοὺς πόδας παρὰ τὰ σφυρὰ πρὸς τὴν χλίμαχα μὴ 29 διαδεδῶτας, ᾽ς δεσμῷ εὐόχῳ μὲν, μαλθαχῷ͵ dE” προσδῆσαι δὲ κατωτέρω ἑχάτερον τῶν γουνάτων, καὶ ἀνωτέρω" προσδῆσαι δὲ καὶ χατὰ τὰ ἰσχία " κατὰ δὲ τοὺς χενεῶνας χαὶ 5? x

τὸ στῆθος 34 χαλαρῇσι ταινίησι περιδαλέειν οὕτως, ὅχως μὴ "" χω- LA PE ER μϑῇ

1 ἀνέλπιστον ἀπροσδόκητον gl. F. " χαλῶς Β (Ν, punctis not.). - 4 om. vulg. " χατάσεις M. - ἐξιθυνθῆναι BCEHKMN, -- ἐξιθῦναι vulg. = ἐξιθύναι Gal, ἐξινθῦναι (sic) IJU. χατησχύνθη FGJ. 5 οὕτω Dietz, p. 37. - διατοῦτο EFGHKMN. 5 τοιουτότροποι G. - οἷ tp. ot Dietz, p. 24 (oi tp. οἱ τοιοῦτοι, p. 37). 7 ὁκόσοισι MN. - ὅσοις vide οὔ αὐχένος in marg. Η. -- (ἡ Β) ἐγγὺς τοῦ αὐχένος abri BFGIJU. - περὶ τοῦ (sic) ἐγγὺς τοῦ αὐχένος κυφώσιος E. - οὖν om. J.— γίνεται BCEHE M N. —- ; by vulg. εἰκὸς ἧσσον Dietz, p. 91, 9 χαταστάσηας C. - - καταστάσιας Ε6. - κατατάσιας vulg. - Ma correction est évidente de soi. - 10 ou. BMN. - μι. vulg. 1: xarapér. CI. "5 τε ΗΚ, "3 τοὺς om. CEHKMN. 4 pt Dietz, p. 24. -- μείζ, vulg. - καταρροπὴ mut in χαταρροπίη N. *5 ΒΝ. -- om. vulg. -- ἐπὶ +. om. Dietz, rai BCEHKMNQ!. - τὰ τοιαῦτα vulg. "6 ὅσοις C. - ὕδρωμα emend, a , anu E. --- "7 τουτέοισιν BMN. -- τούτοισιν vulg. -- ἔοικε sine μᾶλ. ΠἰοίΖ. 18 ἐθέλοι BEGHIJKMNU. -- ἐθέλει vulg. 19 σχευάζειν, οἱ supra lin. Η. - μὲν MN. - μὲν om. vulg. 35 σχυτίνοις B (N, mut. in σχυτίνοισιν)ν

DES ‘ARTICULATIONS,. 185

ploient mal. L'invention est ancienne ; et, pour ma part, je loue beaucoup le premier inventeur et de ce mécanisme et de tous les mécanisines qui agissent selon la disposition na- turelle des parties ; en effet, je ne désespèrerais nullement, si, avec cet appareil convenablement disposé, on pratiquait convenablement la succussion , de voir le redressement ob- tenu en quelques cas. Quant à moi, j'ai eu honte d'em- ployer la succussion dans tous les accidents de ce genre, parce que ce procédé est plutôt le fait de charlatans.

43. (Succussion La tête en bas). Dans les cas la gibbo- sité siége près du cou, évidemment les succussions exercées la tête en bas seront moins utiles, vu que la tête et les épaules font, dans la descente, un poids peu considérable; et, évidemment aussi, la succussion exercée les pieds en bas est plus propre à redresser l’incurvation, vu qu’en ce sens l’im- pulsion descendante est plus forte. Dans les cas la gib- bosité siége plus bas, il vaut mieux pratiquer la succussion la tête en bas. Veut-on employer ce moyen , il convient de

- à pro χρὴ Dietz. 3: Ante ὑπ, addit ἐν vulg. - ἐν om. N, rescript. supra lin, - ἐνυποχεφαλαίοισι (sic) H, Μετο, - ὑποχεφαλέοισι Ald., Gal. #2 πὶ, do, om. B. - mA. om. Dietz. -- ἐρινέοισι G. -- ἐρινεοῖσι valg. - χαταστορέσαι BCEMQ'. - χαταστρῶσαι mut. in χαταστορέσαι N. -- xa- ταστορεῦσα: FGHIOU. "5 Anie ὁλ, addunt καὶ BMN. ?4 χαὶ om. Dietz, p. 21.— 2 χατάσχῃ E, Dietz. - ἐπιτείναντα pro ἔπειτα Dietz. 26 χαταχλῖναι CEFGHKMN, Chart. = χαταχλίναι vulg. 51 χαὶ ἐπ. mut. in χἄπ. Ν, 28 μὲν χρὴ Dietz, —29 διαδεθῶτας, in marg. ἐπικεί.- μένον τὸν ἕτερον τῷ ἑτέρω BMN. -- διαδεδῶτα vulg. - διαδεδαιῶτα ex ᾿ emend. H, Ante δ᾽, addit ἐν vulg. - ἐν om. CHKMN. -- Addit ἀλλὰ auuéebnuire Dietz. - εὐδρόχω CEKQ!. -- εὐρυωχώρω (sic) 1. -- ebpuyopo FG (1, mut. in εὐρώχω) LO, - évéyw Dietz, - Galien explique ainsi ce mot : εὔοχον χαλεῖ δεσμὸν τὸν εὐοχοῦντα, τουτέστιν ἀσφαλῶς τε ἅμα καὶ ἀθλίπτως. 3 γον, E. 3 τὰ FGHIJKMNO, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. - τὰ om. vulg. 533 χατὰ om. MN. - εἰς pro χατὰ Dietz, Ρ. 22. #4 χαλαροῖσι E. = χαλαρῇ ταινίῃ mut, in χαλαρῆσι ταινίησι N. - περιξάλλειν BMN. - προσπεριθάλλειν Dietz, 35 χωλύσωσι ΒΜ. - κωλύση mut, in χωλύσωσι N, - χατάτασιν B (MN, in marg, xardoetotv), = χατά-

δύσιν C.

᾿ 186 DES ARTICULATIONS. λύωσι τὴν χατάσεισιν τὰς «δὲ χεῖρας παρὰ τὰς πλευρὰς ' παρατεί- | ναντα προσχαταλαῤεῖν πρὸς "αὐτὸ τὸ σῶμα, χαὶ μὴ πρὸς τὴν χλίμακα. 3 Ὅταν δὲ ταῦτα κατασχευάσης 4 οὕτως, ἀνέλχειν τὴν χλίυαχα δ πρὸς τύρσιν τινὰ ὑψηλὴν, πρὸς 5 ἀέτώμα oxou τὸ δὲ χωρίον, 1 ἵνα χατασείεις, ἀντίτυπον ἔστω᾽ τοὺς δὲ ee. | 3 εὐπαιδεύτους χρὴ εἶναι, 9 ὅχως ὁμαλῶς "ὁ καὶ ἰσοῤῥόπως καὶ "" ἐξα-᾿ πιναίως ἀφήσουσι, καὶ μήτε À "" χλίμαξ ἑτερόῤῥοπος ἐπὶ τὴν γὴν ἀφίξεται, MATE αὐτοὶ "" προπετέες ἔσονται. ᾿Απὸ μέντοι τύρσιος ἀφιεὶς à

LUS Ses im. «-

ἀπὸ "" ἱστοῦ agé be καρχήσιον Éyovtos , ἔτι χάλλιον ἄν τις ᾿ "5 σχευάσαιτο, ὥστε ἀπὸ "ὁ τροχιλίης τὰ χαλώμενα εἶναι "1 ὅπλα, À ἀπὸ, ᾿

ὄνου. ᾿Αηδὲς μὴν xat "ὃ μαχρολογέειν περὶ τούτων * ὅμως δὲ Ex του-- τέων ᾿ϑἂν τῶν "9 χατασχευῶν χάλλιστ᾽ ἄν τις κατασεισθείη.

᾿ Παρατ. Β (E, in marg. περιτ.) FGMNOU. - περιτ. vulg. ππροστ. Ald. - προσκαταθαλεῖν EG, Ald,, Frob., Gal., Merc., Chart. 3 τὸ αὐτοῦ Dietz, p. 22. 3 ὅταν..... χλίμιακα om. C (Εἰ, restit. in marg. al. manu, J sine ταῦτα). -- ταῦτα om, FGOU, Gal., Chart. - σχευάσης MNU. = σκευάσῃ Dietz, 4 οὕτω G. -- οὕτως σχευάσης U. -- ἀνενεγκεῖν K. δ ñ om. ΒΗΝΝ. -- καὶ pro Gal., Chart. - πύργου à προμάχου supra lin. E. πύργος προμαχὼν FG. -- τύρσις σκηνὴ πύργος προμαχών ἀέτωμα MM στεφάνη τοῦ δώματος Η. - τί ἐστιν πύργος; à πύργος προμαχὼν 10], πρό- μάχρον (sic)S. -- τύρσις πύργος ἐστὶν προμάχος, ἀέτωμα δὲ στεφάνη τοῦ δώ ματος Β. 5 ἠγοῦν τῇ στεφάνη τοῦ σώματος (sic) supra lin. , - στεφάνη τοῦ δώματος supra lin. E.- τί ἐστιν déropa; στεφάνη τοῦ δώματος in marg. IU. - ἀέτωμα δὲ, στεφάνη τοῦ οἴκου FG.— 7 Post i. addunt ὅχου vulg.; ὅπου EKO, Ald.; ὅτου FGJ. -- ὅκου om. BC (HI, rescriptum) MN. -- ἵνα, supra lin. ὅπου U. - κατασείης HJ.- χατασείσης Ε΄. εἶναι, : χρὴ BMN. 9 ὅπ. mut. in üx. N. °° Addit καὶ καλῶς vulg. - καὶ χαλῶς om. N, restit, in marg. ‘‘ ἐξαπιναίως CEFHIJKMNO. - ἐξα- πινέως vulg. - ἀφήσωσι EFGHIJKMNOU , Ald., Frob., Gal., Μογο,,. Chart., Dietz. "5 χλίμαξ Dietz, p. 22. - ἐπὶ τὴν γῆν HMN, - ἐπὶ γῆν. BCEK. - εἰς γῆν vulg. ἑτεροῤῥεπῇ εἰς γῆν, sine ἀφίξεται Dietz. -- ἀφί- | ξηται cum supra lin. N. "5 προπετεῖς BMN. ‘4 io. CFGIJO, Ald., Frob., Merc. - Ante io. addunt τοῦ HKQ'. 5 σχευάσαιτο, CUM οἱ supra αι Η. -- κατασχευάσαιτο C. -- ὡς γε Dietz, p. 22. '᾽ὅ τροχιλιῆς CIIK, SN τροχαλβας Merc. - ξροχαλμῆς mut. in τροχολιῆς E. - τροχολιῆς Εσοῦ. 0 17 ὅπ. O. = ὅπλα εἶναι Dietz. 158 μαχρολογέειν M. μακρολογεῖν BCE (H, supra lin. μαχρυηγορβῖν) K (N, mut. in μακρολογέειν). - pLaxpnyos ρεῖν vulg.- περὶ αὐτῶν τούτων Dietz, 19 ἂν om, Dietz. παρασχ,,

|

DES ARTICULATIONS. 187

disposer ainsi l’appareil : L’échelle sera garnie de coussins de cuir transversaux, ou d’étoffes de laine, le tout bien attaché,

22 LITTLE] ee, y > TrTrr

γ΄ Δ ne À| 14 Ξ Î

et dépassant un peu en longueur et en largeur l’espace oc-

cupé par le corps du blessé ; le blessé, mis sur le dos, sera Le

CEHK (M, in marg. χατασν,,) Q',- πάρασχ, cum xara supra lin. N, -- _ wilior B (MN, in marg.). - μάλιστα vulg. - μάλιστ᾽ ΟἙΗΚ,

Ν

188 DES ARTICULATIONS.

44. Εἰ ' μέντοι χάρτα ἄνω εἴη τὸ " ὕδωμα, δέοι δὲ κατασείειν À

πάντως, ἐπὶ πόδας 4 κατασείειν λυσιτελέει, ὥσπερ ἤδη εἴρηται" πλείων γὰρ οὕτω γίνεται À 5 χαταῤῥοπίη ἐπὶ ταῦτα. 5 Ἕρμάσαι δὲ χρὴ, κατὰ μὲν τὸ στῆθος πρὸς τὴν χλίμαχα 1 προσδήσαντα | ἰσχυρῶς, κατὰ δὲ τὸν αὐχένα ὡς χαλαρωτάτη ταινίη, ὅσον τοῦ χατορθοῦσθαι εἵνεχα χαὶ αὐτὴν τὴν χεφαλὴν χατὰ τὸ μέτωπον προσδῆσαι πρὸς τὴν χλίμακα " 9 τὰς δὲ χεῖρας παρατανύσαντα πρὸς τὸ σῶμα προσδῆσαι, "5 χαὶ μὴ πρὸς τὴν χλίμαχα - τὸ μέντοι "" ἄλλο σῶμα ἄδετον εἶναι χρὴ, πλὴν, ὅσον τοῦ "" κατορθοῦσθαι εἵνεχα, ; ἄλλῃ "" χαὶ ἄλλῃ ταινίη χαλαρῇ περιδεόλῆσθαι" ὅχως "" δὲ μὴ χω-᾿ λύωσιν οὗτοι οἵ δεσμοὶ τὴν κατάσεισιν, σχοπέειν " "" τὰ δὲ σχέλεα, πρὸς μὲν τὴν χλίμαχα "5 μὴ προσδεδέσθω, "7 πρὸς ἄλληλα δὲ, ὡς '" χατὰ τὴν ῥάχιν ἰθύῤῥοπα "9 ἔῃ. Ταῦτα μέντοι τοιουτοτρόπως ποιητέα, εἰ πάντως δέοι ἐν χλίμακι χκατασεισθῆναι """ αἰσχρὸν μέντοι χαὶ ἐν πάσῃ, τέχνη χαὶ "οὐχ ἥκιστα ἐν ἰητρικῇ "" πουλὺν ὄχλον, καὶ "" πολλὴν ὄψιν, καὶ πουλὺν λόγον 25 παρασχόντα, ἔπειτα μηδὲν ὠφελῆσαι. τὺ

" Μέντοι CEFGHIJKMNU,. - μέν τι vulg, -- ἄνω om. L. " ὕδρωμα emend, ἃ], manu ΕἸ, -- δέει C. x. ἐς π. om. FGIJ. - πάντως ante katao. Dietz. χατ, BCEHKL (MN, in marg.) UQ'. - κατ, om vulg. - ἅπερ mut. in ὥσπερ F. - ἤδη om. GJ. - δὴ Dietz. 5 χα- ταῤῥοπὴ mut. in καταῤῥοπίη Ν. -- γίνεται δὲ χαταῤῥοπίη ἐπὶ ταῦτα Dietz.

ἑρμάσαι (ΒΜΝ, in marg.épetom) ΕΗΚ. - ἑρμᾶσαι CFGILU. = , ἑρμιῆσαι vulg. -- ἐῤεῖσαι Ο. - δὲ χρὴ CEHRMNG: - μὲν χρὴ FGIJOU, Ald., Gal., Chart. - μὲν οὖν χρὴ L.- μὲν οὖν sine χρὴ vulg. = ἕρματα τὰ ἐρείσματα, et ἑρμάσαι τὸ ἐρεῖδαι, dit Galien. 1 προσδήσαντα δῆσαι δὲ ἰσχυρῶς τὸν αὐχένα Dietz. --- 8 χατορθοῦν, in marg. κατορθοῦσθαι MN. --- 9 τὰς... χλίυιαχα, om, C. "9 χαὶ BEHKMQ'. καὶ om. vulg. - χαὶ siner μὴ, quod est rescript. N.—1" ἄλλον J,—"? κατορθῶσαι C. '?x, ἄλ. ous Ι,. "4 ἂν μ᾿ δὲ FGIU. - κωλύσωσι BMN,. -- κωλύουσι Εἰ. -- χολύσωσι χατάτασιν οὗτοι οἱ δεσμοὶ Dietz, p. 35. --- ‘5 τάδε, ρυποῖο post σχοπέει ν sublato, Gal., Chart. 16 un om. L.— "7 προσάλλ. FGJ. --- "8 πρὸς pro χατὰ ἘΦ! - εἰθύρροπα C. - ἰθύρρεπα FGQ'. - εἰς εὐθὺ ῥέπῃ Dietz, C (HN, mut. in ἔη) K. -- ἴη α. "5 μὲν Η, -- ποιητέον Dietz, "" μικὸν in marg. Ε΄, - μὲν sine χαὶ Dietz. 2? οὐχ᾽ F. 55 πουλ, (bis) Βα MN. - πολ. (bis) vulg. 324 πολὺν pro πολλὴν EJ. παρ. om. Η, restit. - χαὶ ἔπειτα Diebz. |

ὭΣ 1

DES ARTICULATIONS. 189

étendu sur l'échelle ; les pieds seront , par les malléoles , at- tachés à l'échelle, non écartés l’un de l’autre, le lien sera so- lide mais souple; on passera aussi des liens au-dessous et au-dessus de l’un et l’autre genou ; on en passera encore au- tour des hanches : quant aux flancs et à la poitrine, on les entourera de ceintures mises assez lâchement pour ne pas empêcher la succussion ; les bras, étendus le long des côtes, seront attachés au corps même et non à l’échelle. Les choses étant ainsi préparées, on hissera l'échelle ou au haut d’une tour élevée ou au faîte d’une maison ; le sol sur lequel se fait la succussion doit être résistant : il faut que les hommes qui font la manœuvre soient bien exercés, afin que, laissant tomber l'échelle régulièrement, perpendiculairement, subi- tement, l'échelle n’arrive ‘pas à terre dans une position inclinée, et afin qu’eux-mêmes ne se précipitent pas. Mais, soit qu'on lâche l’échelle du haut d’une tour, soit qu’on la lâche du haut d’un mât fixé en terre et garni de sa hune, la disposition sera encore meiïlleure si l’on fait filer les cor- dages sur une poulie ou sur un treuil. Il est désagréable de s’appesantir sur ces détails ; cependant, je dois le dire, c’ést à l’aide de ces ἐπα AR qu’on pratiquera le mieux la succussion. |

44. (Succussion les pieds en bas). Si la gibbosité siége très- haut , et qu’il faille absolument user de la succussion, c’est la succussion les pieds en bas qui est utile, comme il a déjà été dit ; car de cette façon l'impulsion descendante a plus de force. On fixera le corps du blessé en attachant solidement la poitrine à l’échelle ; on assujettira le cou avec une pièce large, qu'on ne serrera que juste autant qu’il faut pour le maintenir droit ; la tête même sera attachée à l'échelle par un lien passé autour du front ; les bras , étendus, seront at- tachés au corps et non à l'échelle; mais le reste du corps sera sans liens, si ce n’est qu’on le ceindra de plusieurs pièces larges qui ne seront serrées qu'’autant qu’il faudra ΜῊΝ le Maintenir droit; on prendra garde que ces liens n’empêé-

190 DES ARTICULATIONS:

45. " Χρὴ δὲ πρῶτον μὲν γινώσχειν τὴν φύσιν τῆς ῥάχιος, οἵη τίς ' ἐστιν " ἐς πολλὰ γὰρ " νουσήματα προσδέοι ἂν αὐτῆς. Toëro μὲν γὰρ, τὸ πρὸς τὴν χοιλίην ῥέπον, οἱ " σπόνδυλοι ἐντὸ ᾿ ἄρτιοί εἰσιν ἀλλή- À λοισι, καὶ δέδενται πρὸς ἀλλήλους δεσμῷ 4 μυξώδεϊ χαὶ νευρώδεϊ,,

4. 2\ ΠΑΡ," 8 2 4 LA \ A.1« = Υ͂ LA δ ἀπὸ χόνδρων " ἀποπεφυχότι ἄχρι πρὸς τὸν νωτιαῖον. Ἄλλοι δέ τινες τόνοι 5 νευρώδεες 7 διανταῖοι, πρόσφυτοι, παρατέτανται ἔνθεν χαὶ ἔνθεν αὐτῶν. Αἱ δὲ φλεδῶν καὶ ἀρτηριῶν κοινωνίαι ἐν ἐτέρῳ À | δεδηλώσονται, ὅσαι τε καὶ οἷαι, καὶ ὅθεν 9 ὡρμημέναι, καὶ ἐν οἵοισιν. οἷα δύνανται, αὐτὸς "" δὲ νωτιαῖος οἷσιν "5 ἐλύτρωται "3 ἐλύτροισι, χαὶ ὅθεν "᾿ ὥὡρμημένοισι, καὶ 15 ὅπη χραίνουσιν, καὶ οἷσι χοιγωνέουσι. Ÿ χαὶ "5 οἷα δυναμένοισιν. ᾿Εν δὲ τῷ ἐπέκεινα, ἐν ἄρθροισι ‘7 γεγιγγλύ- | ψωνται πρὸς ἀλλήλους οἵ *8 σπόνδυλοι. ‘9 Τόνοι ὃε κοινοὶ παρὰ πάντ καὶ ἐν τοῖσιν ἔξω "ὁ μέρεσι, χαὶ ἐν τοῖσιν ἔσω παρατέτανται, : νι, δέ ἐστιν ὀστέου ἐς τὸ ἔξω μέρος ?? ἀπὸ πάντων τῶν "" σπονδύλι uix ἀπὸ ἑνὸς ἑκάστου, ἀπό "" τε τῶν *5 μειζόνων, ἀπό "5 τε : "Ἰέλασσόνων * ἐπὶ δὲ τῇσιν ἀποφύσεσι ταύτῃσι χονδρίων ἐπιφύσιες, χι | } ὟΝ ἊΝ | 1 ἐνταῦθα ὅρα à marg. H.—* vous. BFGMN, - vco. vulg. -- πρ ‘gl δέον K. " σφ. E (H. cum σπ.) K, Gal., Chart. 4 “dl ἐν in μυξώδεϊ Ν. - μυξώδεσι C ἀνευρώδει mut. in νευρώδεϊ N. - dvey der C. 2 ἀποπεφυχότων, emend. N.- ἀποδεθηχότι G. .- - Galien dans le commentaire du texte précédent, que la colonne vertébrale a, sa face postérieure, des éminences cartilagineuses qu'on ee ἐς et qu’à sa face antérieure elle est enduite de cartilage, χόνδρι φεται. C’est dans ce séns qu’il faut entendre ici l'expression ἀπ SSSR ἐν 6 Galien dit qu’il ne sait pourquoi Hippocrate dit νευρώδεες, οἱ pas γεῦρα: à moins, ajoute-t-il, que par cette épithète il n'ait pen n. diquer la force des ligaments. Pour moi, je crois voir lés li nt commun antérieur et commun postérieur ; et je prends ἔνθεν , qui signifie ordinairement à droite et à gauche, dans le sens de δὴ avant et en arrière du corps des vertèbres. Un peu plus did. 498 Ἰ.. 20, cette locution signifie au-dessus et au-dessous. 1 διαντέοι. Gal., Chart. | ἐν 8 ἔνθα χαὶ ἔνθα (. --- 9 ὁρμ. FGJ. οἷσιν MN. --- 1: τε BCEH ΜΝ. --- τ ἐλύτρ. BC (Ε, cum ἐσχέπασται) FGHKMN. = bre, Lou» Remarquez l’absence d’augment. τ ἐλύτρ. (BMN, in marg. pi | σμασιὴ CFGHK. ἐλλ. vulg. ‘4 6ou. JK, Frob., Mere. 15 ὅποι Dans Érotien, p.226, κραίνουσι est rendu par dominantur, re "ἘΠ Galien , Glossaire, par finiuntur. ‘6 οἷσι pro οἷα α. - υνάμενοί, ne 0 wuut. in δυναμένοισιν N. 17 γεγιγλύμωνται CGH (ITU, in marg. τί ἐστι, Li 2x >) JO, Lind. - γεγλυμῶνται K. - ἀντιδαίνουσιν εἰς ἄλληλι supralin. E. - ᾿γγγυμοειδὸς κεῖσθαι in marg. BMN.- γίγγλυμοι (γίγλ. G G) ἀντεμθρολαὶ τινῶν ἐξοχῶν πρὸς χοιλότητας οἷά περ κατὰ τὸν πῆχυν πρὸς τὸν βραχίονα. συμιδοχὴ in marg. F, σύμθολα ἃ. - ἀντιδαίνουσιν ὡς ἀλλήλους Q

A

DES ARTICULATIONS, 191

chent la succussion ; les jambes seront attachées non à l’é- chelle, mais l’une avec l’autre, de manière qu'elles soient en ligne droite avec le rachis. C’est ainsi qu’on disposera l'appareil, s’il faut absolument pratiquer la succussion sur l'échelle ; mais, dans la médecine non moins que dans tous les arts , il est honteux , après beaucoup d’embarras, beau- coup d’étalage et beaucoup de paroles, de ne rien faire d’utile. 45. (Description du rachis). Τὶ faut d’abord savoir quelle est la disposition naturelle du rachis : cette connaissance est indispensable dans beaucoup de maladies. Du côté qui re- garde le ventre, en avant, les vertèbres offrent un assem- blage régulier ; elles sont unies l’une à l’autre pat un liga- ment muqueux et nerveux (fbro-cartilage), naissant de la couche cartilagineuse qui les revêt (7’oy. note 5), et s’éten- dant jusqu’à la moelle épinière. D’autres cordons nerveux (7. n.6), continus de haut en bas, adhérents, sont étendus de l’un et de l’autre côté le long des vertèbres. Quant aux com- munications des veines et des artères , je les exposerai dans un autre traité , combien il y en a, quelles elles sont, d’où elles partent, et comment elles servent; j’expliquerai, pour la moelle épinière elle-même, quelles en sont les en- veloppes, d’où elles partent, elles finissent, avec quoi elles communiquent, et quels en sont les usages. Au-delà, les vertèbres sont articulées, les unes avec les autres, en ginglyme. Des cordons communs à toutes sont étendus et en avant et en arrière (Voy. note 19). Une apophyse osseuse naît de toutes les vertèbres en arrière , une pour chaque vertèbre, grande ou petite; ces apophyses sont

# 69. EHK, Gal., Chart, :9 νεῦρα in marg, N. - Je ne sais ce que sont ces τόνοι étendus en avant et en arrière. Galien lui-même ne s’en rend pas bien compte. Je voudrais lire , dans son Comm. , qui semble altéré, εἰ un, aulieu de εἴ γε :alorsil aurait vu des nerfs dans ces τόνοι, —2° μέροισι (sic) HK, -- ἔσω ΒΝΝ. - εἴσω vulg. - Remarquez qu'ici ἔσω signifie en ayant, et ἔξω en arrière , comme en beaucoup d’autres passages. 3! δὲ,

pra lin. re Ν, τε vulg. - =" CEHK, 2? ἁπάντων, mut. in ἀπὸ

ἄντων N. 35 σφ. EHK, Gal., Chart, 24 μὲν pro +3 C. 25 μέζων 6. 26 δὲ 6. 27 ἐλάσσων C.

192 DES ARTICULATIONS. än” ἐχείνων νεύρων ἀπούλάστησις " ἠδελφισμένη τοῖσιν ἐξωτάτω, τόνοισιν. Πλευραὶ 3 δὲ προσπεφύχασιν, ἐς τὸ εἴωσ μέρος τὰς χεφαλὰς δέπουσαι μᾶλλον, ἐς τὸ ἔξω καθ᾽ ἕνα 4 δὲ ἕχαστον τῶν 5 σπον- δύλων προσήρθρωνται x honte δὲ πλευραὶ ἀνθρώπου εἰσ' 5 ῥαιδοειδέα τρόπον. Τὸ δὲ 1 μεσηγὺ τῶν πλευρέων χαὶ τῶν ὀστέων. τῶν ἀποπεφυχότων ἀπὸ τῶν ὃ" σπονδύλων, ἀποπληρέουσιν ἑχατέρι

1 ἀπὸ ΟΚ. --- ? ὁμοιωμιένη in marg. MN. - Ces cordons sont sans doute ceux dont il est parlé, p. 491, note 49. - "δὲ BCEFGHIJK ‘NU, Ald., Gal., Chart. - δὲ om. vulg. 4 δ᾽ K. ἐπι ΗΚ, Gal,

Chart. 5 δοθοειδέα νάϊ. - δοιδοειδέα ΤΣ Chart. - ῥαιβοειδέα, cum οἱ

αι N.- - γέγῥ- καὶ ge in marg. H.- Po C. stef ae |

.

ΕΊΣ εἰ ©

γὰρ καὶ γαῦσον τὸ rs λέγεται" χαὐτὸς δέ πού φησι." ee ἀνθρώπου πλευραί εἰσι ῥεμόυειδέα τρύπον. λάδι ἐπὶ τοῦ κατά τι se λου, κατά τι δὲ χαμιπύλου - ὡς Κινησίας τάσσει τὴν λέξιν. (6 τηοί. est dans le Commentaire de, Galien , dont le passage est. traduit pra nol d’Eustache, jointe dans l'édition de Franz au texte d'Érotien. Voici ce eue note : Locus, quem Erotianus ex Hippocrate addueit , est in tertio de artic., t. 58, p. 485, v. ὅδ. Hominis autem costæ χαμπυλώταται maxi curvæ sun , ᾿δοθοειδέα τρόπον, obtorto modo. Vaticanus codex habet. Θοειδέα, et quidem rectius. In cujus comm. Galenus inquit : « ΙΕ _crates explanationis vel exempli causa usus fuit verbo δοιθοειδέα ο majorem ob:curitatem affert, quam res ipsa , cujus gratia id τῆι Ρ affertur. Tunc fortasse vox erat usitata, alioquin verba hæc, bac: τρόπον, non dixisset ; deinde usu explosa, obseura effecta est. Vox κὰν Ϊ ῥοικοειδέᾳ per x apud Theocritum curvum significat in eo carmi inquit : ῥοικὸν δέ κεν ἀγριελαίας δεξιτέρα κόρυναν. “41: clavam incurva ex oleastro dexteràa habebat. Idem aeique significat apud Archilocl Ι mn quum seribit : ἀλλὰ μικρός τις εἴη καὶ περὶ χνήμας ἰδεῖν ῥοικὸς, Goya

βεθηχὼς ποσὶ, καρδίης πλέως. Sed parvus is sit, aique curvus cruri aptus stabiliter, corde plenus, ingredi. Apud Nicandram similite ἄλλοι δὲ ῥοιχοῖσιν ἰσήρεες ἂν τὰ παγούροις Γυῖα βαρύνονται. Sunt alii æq

les. curvis similesque paguris, membra gravantur, Per βὶ autem scrif nescio quid sibi velit, quamquam in nonnullis exemplaribus per 8 serib: τὰν, sed in magis probatis per x, In Mochlico, p. 505, v. 45 TEE | poor ab anteriore autem parte , juxta pectus, laxam non mollem 5 mam partem habente, specie præ cunctis animalibus δομέοειδέστατον m xime obtorta. Qui locus fortasse corrigendus esset, et ῥαιθοειδέστατον 1 - gendum. Sunt tamen exemplaria ila varia, ut difficile sit judiçare ,

à

ΓΈ

1]

»

DES ΑΝΤΙΟΠΓΑΤΙΟΝΒ. 193

_surmontées d’épiphyses cartilagineuses, sont implantés des ligaments (ligaments surépineux) ayant rapport avec les cordons placés le plus en arrière (Voy. note 2). Les côtes sont adhérentes, ayant la tête dirigée plus en avant qu’en arrière;

_ elles sont articulées avec chacune des vertèbres : les côtes de

- l'homme sont les plus courbes, étant comme arquées. L'in-

tervalle entre les côtes et les os nés des vertèbres («po-

physes épineuses) est rempli de chaque côté par les muscles qui, depuis la région cervicale, s'étendent jusqu'aux lom- bes. Quant au rachis lui-même, il est infléchi dans sa longueur : de l'extrémité du sacrum à la grande vertèbre

(cinquième lombaire), avec laquelle les membres inférieurs

sont en connexion (#0y.:p. 194, note 7), le rachis est

convexe en arrière; sont la vessie , les parties qui ser-

an ille modo hæc vox scribi debeat. Aliqui enim Erotiani codices habent δεθοειδέα; alii ῥεμῥοειδέα. Exemplar Hippocratis ῥοθοειδέα., quo modo etiam græcus Galeni codex habet. Latinus enim legit ῥοιδοειδέα.,, sed num recte, tu judex esto. On trouve encore dans Érotien les gloses sui- vautes : ῥοιχώδη) ἁπλὰ καὶ γαῦσα καὶ στρεδλὰ ἐκάλεσαν, et ῥυδδοειδέα τρόπον) ἀντὶ τοῦ ἀγκυροειδῶς ῥυδδὸν γὰρ τὸ τοιοῦτον σχῆμα καλεῖται; οἱ dans le Gloss, de Galien les deux gloses : ῥαιθοειδέα ) καμπύλον, et ῥοικὰ) “auroha. Schneider, dans son Dict., renvoie de ῥαιξὸς à ῥεδὸς, ῥέμδω, ῥοιχκὸς, δομιθοειδὴς ; mais, dans le Supplément, Struve donne la préférence ῥαιδὸς et ῥαιθοειδής, Je remarque que la leçon par un x, que Galien préfère, est inscrite à la marge de H. 7 Galien critique ce passage : Les muscles rachidiens ne sont pas placés entre (μεταξὺ) les côtes et les apophyses épineuses , puisqu'ils recouvrent et les apophyses transverses et les articulations costales, Il ajoute que sans doute le premier éditeur du livre commis ici quelque faute , laquelle s est ensuite perpétuée de copie en copie, ce qui est arrivé dans beaucoup d’autres cas. Pour échapper à la difficulté que μεταξὺ suscite, Pélops, maître de Galien, prétendait que le mot πλευραὶ signifiait ici les apophyses transverses des vertèbres, Pour moi, je pense que, si l’on ne veut pas prendre à la rigueur le mot μεταξὺ, Vexpression dont s’est servi Hippocrate, désignera sans peine ies gout- tières dorsales. 60. EHK , Gal, , Chart. -- ἀποπληροῦσιν gl. Βα: - emarquez cet ionisme, Une forme semblable se trouve dans le livre Des tures, p. 524, note 24, et p. 526, note 52, la leçon διχκαιέουσιν est peu appuyée, tandis qu'ici il n'y aucune variante. TOME 1Y. 13

194 DES ARTICULATIONS.

of. " μύες ἀπὸ τοῦ αὐχένος ἀρξάμενοι, " ἄχρι τῆς " προσφύσιος. Αὐτὴ δὲ ῥάχις ἐκατὰ μῆχος ἰθυσχόλιός ἐστιν’ ἀπὸ μὲν τοῦ ἱεροῦ, " ὀστέου ἄχρι τοῦ μεγάλου 5 σπονδύλου, παρ᾽ ὃν προσήρτηται 7 τῶν, σχελέων À πρόσφυσις, ἄχρι μὲν τούτου " χυφή᾽ κύστις 9 τε. γὰρ, χαὶ γοναὶ, χαὶ ἀρχοῦ τὸ χαλαρὸν ἐν !* τουτέῳ ἔκτισται. Ἀπὸ δὲ

τούτου ἄχρι φρενῶν πρῤραμτήδιορ, 12 ἰθυλόρδη" καὶ sprint μυῶν τοῦτο μοῦνον τὸ χωρίον ἐχ τῶν εἴσωθεν "" μερῶν; ἃς δὴ χα-

λέουσι ‘4 ψόας, Amd δὲ τούτου ἄχρι τοῦ μεγάλου ‘5 σπονδύλου τοῦ ὑπὲρ τῶν ἐπωμίδων, ‘5 ἰθυχύφη" ἔτι δὲ μᾶλλον δοχέει ἐστίν - À 4 ἄκανθα χατὰ μέσον ὑψηλοτάτας τὰς ἐχφύσιας "7 τῶν ὀστέων ἔνθεν δὲ χαὶ ἔνθεν ἐλάσσους. Αὐτὸ δὲ τὸ ἄρθρον "" τοῦ ἀὐχένος. ν

ἐστιν. A k ms MALE }

|

: Me; EFIIMN. - μῦες vulg. * Ante ἄχρι addit οἱ C.=- Post ἄχρι addit τῶν φρενῶν vulg. - τῶν φρενῶν om. MNP (in B, subscriptis not deletur ). - Galien propose deux explications du mot πρόσφυσις : on entendra τῶν φρενῶν, et cela signifiera jangaie diaphragme ; on entendra τῶν σχελέων, et cela signifiera jusqu'à La naissance des ς IL paraît fort arbitraire de sous-entendre ou φρενῶν ou σχελέων ; je crois qu’il faut adopter la seconde explication de Galien ; du moins ell s'appuie sur le passage parallèle du Mochlique , on lit : ὥσπερ χαὶ μύες παραπεφύχασιν ἀπὸ αὐχένος ἐς ὀσφὺν, πληρεῦντες δὲ πλευρέων χαὶ ἀκά bag τὸ μέσον. « Les muscles s’étendent depuis la région cervicale lombes, remplissant le milieu des côtes et des apophyses épineuses. » . passage parallèle porterait même à penser que προσφύσιος est une fan au lieu de ὀσφύος; mais cette faute, si tant est qu’elle soit réelle, aur été le fait de la publication primitive du traité Des articulations; commentaire de Galien montre que la leçon προσφύσιος existait sans” riante, 3 πρός. K.- αὐτὴ EHK. - αὕτη vulg. 4 χαταιῆχος KL χ, μι. repetitur G. ἰθυσχολεὸς E. - ἰδὺ σχολιῶς Ὁ. -- Galien >| ; bien que σχολίωσις exprime l’inclipaison latérale, néanmoins ee mt entend l'inclinaison en avant et en arrière. - 5 ὀστοῦ

ὅσῳ. EHK (N, cum πὶ supra φ), Gal., Chart. -- 7 τῶν πρόσφυσις, dit Gaelien, peut s'entendre de diverses manières. Dans | le plus étroit, il s’agit de l'articulation du fémur avec Vos des île il peut s’agir encore de l'union du membre inférieur soit par les sanguins , soit par les nerfs. Comme la dernière vertèbre lomba ν celle qui donne passage aux nerfs du. membre inférieur, Galien pi qu’Hippoerate entendu parler ici de lunion par les nerfs. 7# CEFGAIJKO, Ald., Frob., Gal., Chart, 9 +: om. L. = γοναὶ, Galien, sont les parties de la génération appelées matrice chez ἴα m

ρι

DES ARTICULATIONS. 195

- ‘vent à la génération, et la portion non fixée du rectum. De jusqu'aux attaches du diaphragme , il est, dans toute sa longueur, convexe en avant; cette région est la seule (77. note 13) qui, à la partie antérieure, soit recouverte par des muscles : on les appelle psoas. De jusqu’à la grande ver- tèbre qui est au-dessus des épaules (septième cervicale) (Por. note 15), il est, dans toute sa longueur, convexe en arrière ; mais il l’est plus en apparence qu'en réalité, attendu que

. c'est dans le milieu du rachis que les apophyses épineuses

sont le plus hautes; elles sont moindres au-dessus et au-des-

sous : quant à la région cervicale elle-même, elle est convexe en avant.

et vases séminaux chez l’homme. xai om. J. - ἀρχοῦ τὸ χαλαρὸν est, dit Galien, la partie du rectum située au-dessus du sphincter, "1 τούτω . FGHIKMNO. 15 ἰθυλόρδα B. - ἰθύλορδα mut. in ἰυθλόρδη, N. ἰθυ- λορδὴ EHK. ἰθὺ λόρδη C. 13 μερῶν BMN. - μι. om. vulg. - « Cette phrase, dit Galien , porterait à croire, comme l’ont pensé quelques-uns (77. p. 1786, π. 9), qu'Hippo- crate n’a pas compté dans qu’il appelle rachis, les vertèbres cervi- cales, et qu’il réservé ce nom à la réunion du sacrum, et des vertèbres lombaires et dorsales ; autrement, il ne serait plus vrai que la région lombaire de la colonne vertébrale fùt la seule qui eùt, en avant, des appendices musculaires; car la région cervicale est, en avant aussi, recouverte par des muscles, » "6 Φφοίας EKQ', - RS C CH, cum οἵ . supra 6) IJ (U, in marg.), - τι Your ἐστὶ εἴρηται ἐν ἄλλοις καὶ (un mot inisibte) F. 15 σφ. EHK , Gal., Chart. - Remarquez combien le lan- | gage anatomique d'Hippograte est peu arrêté. La grande vertèbre qui D. au-dessus des épaules , c’est la septième cervicale ; la grande sertè- re avec laquelle les membres inférieurs sont en connexion, p. 495, Ὧν 44, c’est la cinquième lombaire; /a grande vertèbre , sans désignation, Ho: 179, 1. 44, c'est l’axis.. "6 ἰθυχυφὴς MN. - ἰθὺ χύφη C. - ἰθυχυφή B. γι. = 17 ἔχει τῶν ὁστ, ΒΜΝ, --- 5 Ante τοῦ addunt τὸ GEHK (Ν,, oblit.). - Dr Galien, cette phrase doit être mise au nombre des raisons qui nt croire qu’Hippocrate compris dans la dénomination de rachis la por- cervicale de la colonne vertébrale (le contraire avait été soutenu; yez plus haut, note 45}. « Car Hippocrate, dit Galien, se pro- sant de traiter de la conformation du rachis , a commencé la description r ces mots : αὐτὴ δὲ ῥάχις χατὰ μῆκος ἸΌΝ ἐστιν. Il la termine en nt : αὐτὸ δὲ τὸ ἄρθρον τοῦ αὐχένος λορδόν ἐστιν. Il paraît donc attri- er ici la portion cervicale de la colonne au rachis. »

196 DES ARTICULATIONS.

46. Ὁκόσοισι μὲν οὖν χυφώματα γίνεται κατὰ τοὺς * σπονδύ- λους, ἔξωσις μὲν μεγάλη ἀποῤῥαγεῖσα ἀπὸ τῆς " ξυμφύσιος À ἑνὸς 3 σπονδύλου, À καὶ πλειόνων, οὐ μάλα πολλοῖσι γίνεται, ἀλλ᾽ ὀλί-- γοισιν. Οὐδὲ γὰρ τὰ τρώματα τὰ τοιαῦτα ῥηΐδιον γίνεσθαι" " οὔτε γὰρ ἐς τὸ ἔξω 5 ἐξωσθῆναι ῥηϊδίον ἐστιν, εἰ μὴ x τοῦ ἔμπροσθεν ἰσχυρῷ τινι τρωθείη διὰ 5 τῆς χοιλίης ( οὕτω δ᾽ ἂν 1 ἀπόλοιτο), εἴ τις ἀφ᾽ ὑψηλοῦ τοῦ χωρίου πεσὼν ἐρείσειε τοῖσιν ἰσχίοισιν τοῖσιν ὥμοισιν { ἀλλὰ καὶ οὕτως ἂν ἀποθάνοι, παραχρῆμα δὲ οὖχ ἂν 9 ἀποθάνοι) " 10 ἐχ δὲ τοῦ ὄπισθεν ῥηΐξιον τοιαύτην "" ἔξαλσιν γενέσθαι ἐς "" τὸ ἔσω, εἰ μὴ ὑπέρδαρύ τι ἄχθος "" ἐμπέσοι" τῶν τε γὰρ ὀστέων τῶν ἐχπε- φυχότων T4 ἔξω ἕν ἕκαστον τοιοῦτόν ἐστιν, ὥστε πρόσθεν ἂν αὐτὸ 1" χα- ταγῆναι, πρὶν μεγάλην ῥοπὴν εἴσω ποιῆσαι, τούς τε ᾽δξυνδέσμους βιη- σάμενον, "7 καὶ τὰ ἄρθρα τὰ ἐνηλλαγμένα. ‘8 τε αὖ γωτιαῖος πονοίη à

, θ εἰ ἐξ ὀλίγου χωρίου τὴν περικαμπὴν ἔχοι, τοιαύτην "" ἔξαλσιν ἐξαλλομένου ?? σπονδύλου" "5 τ᾿ ἐκπηδήσας σπόνδυλος πιέζοι ἂν τὸν νωτιαῖον, εἰ μὴ *4 ral ἀποῤῥήξειεν " πιεχθεὶς δ᾽ ἂν χαὶ "" ἀπολελαμ.- μένος, πολλῶν "5 ἂν χαὶ μεγάλων χαὶ ἐπικαίρων ἀπονάρχωσιν ποιή- σειεν * ὥστε οὐχ ἂν "7 μέλοι τῷ ἰητρῷ, "5 ὅχως χρὴ τὸν "9 σπόνδυλον M

χατορθῶσαι, πολλῶν χαὶ βιαίων ἄλλων χαχῶν παρεόντων. 3 Ὥστε

τ 30. EHK, Gal., ὈΒΠατῖ..---ὐξ, FGMN. - c. vulg.- φύσιος K.—? σφ. E. ΗΚ, Gal., Chart. ---- οὐδὲ L.— " ἐξωθῆναι Gal,, Chart. - ἔξωθεν U. - Evi- demment ἔξω signifie ici er arrière, et ἔσω en avant.— 5 τῆς om. J. 1 ἀπόλοιτο BCE (H, mut. in ἀπόλλ.) KMN, Chart. ,Lind., Kühn.= ἀπώλοιτο G.- ἀπόλλοιτο vulg.—# οὕτως EFHIKMN, Merc. in marg.= οὗτος vue a: 9 ἀποθάνη HIJK (U, οἱ supra n). ἔχ τὲ N. —:' Ante ἔξ, addit τὴν B. ᾿ = ἐξέλασιν Merc, in marg. -- ἐξέλσιν (sic) Gal. in cit. De Hipp. et Plat. 2 Dogm.9 ,t.1,p. 533, Bas. ᾿5 τοῦ pro τὸ G. -- ἔσω K. - εἴσω vulg. - - ὑπέρδαρυ ΠΕΡ (H, ex emend.) ΠΚΜΝΟ, Gal, ib., Chart., Καμη.- re ὑπερδαρὺ vulg- "3 ἐμπέσοιτο mut. in ἐμπέσοι N. "ἡ + ἕν ΜΝ. ΟΝ

17 xarû pro καὶ τὰ C(H, cum xai Frs lin. “it καὶ κατὰ pro χαὶ ἱτὰ Κ ' pe = Post καὶ addit χατὰ E. - χατὰ pro καὶ ΟἹ, 18.γε pro τε C. - αὖ om. E. 9 M. "9 ἔχει CE. 1: ἐξέλασιν Gal. ib. - ἐξαλλασσομένου, ir marg. γέγρ. χαὶ ἐξαλλουένου H, - Ante ἐξαλλ, addit καὶ Ce "σφ. s)

DES ARTICULATIONS. 197

46. (Conséquences tirées de la description du rachis, et er- reurs relevées touchant la luxation des vertebres). Dans les cas le rachis subit une ineurvation quelconque, il n’est pas commun , il est même rare qu’une ou plusieurs vertèbres, arrachées de leurs articulations, éprouvent un déplacement considérable. De pareilles lésions ne se produisent pas faci- lement; en effet, d’une part, la vertèbre ne sera guère chas- sée en arrière, à moins que le blessé n'ait SE un coup vio- lent à travers le ventre (et alors il mourra), ou à moins que, dans une chute d’un lieu élevé, le choc n’ait porté sur les 1s- chions ou sur les épaules (et alors il mourra encore, mais il ne mourra pas aussi promptement) ; d’autre part, la ver- tèbre ne sera guère chassée en avant, à moins de la chute d’un corps très-pesant, car chacun des os proéminents en arrière (apophyses épineuses) est tel qu’il se fracturera, plutôt que de se déplacer beaucoup vers la partie antérieure, en sur- montant la résistance des ligaments et des articulations en- grenées. De plus, la moelle épinière souffrirait, ayant subi une inflexion à brusque courbure, par l'effet d’un tel dé- placement de la vertèbre; la vertèbre sortie comprimerait la moelle , si même elle ne la rompait ; la moelle, compri- mée et étranglée, produirait la stupeur de beaucoup de parties grandes et importantes, de sorte que le médecin n'au-

. rait pas à s'occuper de réduire la vertèbre, en présence de _ tant d’autres lésions considérables. Évidemment, dans ce

1 r

n EHK , Gal., Chart.— 53 τε CEFGIJKMNOU, Gal. ib, 24 χαὶ om, C. ΚῸΣ; 25 ἀπολελυμμιένος K. ἀπολελειμμένος E. "5 ἂν om. Gal, ib., --- "1 μέλλοι KO, Gal. in cit., Ald, = μέλλη J. φροντίς ἐστιν gl. FG. "#5r. GIJOU, Ad, Θεῖ:, Chart. —?9 69. EHK, Gal., Chart. ὥστε δὴ οὐδ᾽ ἐμαλεῖν οἷόν τε πρόδηλον (re. om. M; linea not. N) τὸν τοιοῦτον οὔτε χατασείσει, οὔτε ἄλλω τρόπω οὐδενὶ BMN. - ὥστε δὴ (δεῖ O) οὐδ᾽ (οὐδὲ ΚῚ ἐμαλεῖν οἷόν τε οὔτε κατασεῖσαι (χατασείσαι sic Gal,, Merc. ; ᾿κατασείσει cum supra εἰ E ; χατασείσει CFGHIKO ; χκατασε΄σειν Gal. 15.), οὔτ᾽ (οὔτε CK) ἄλλῳ τρόπῳ τινὶ (οὐδενὶ pro τινὶ ΒΗΚῚ) πρόδηλον τὸ τοιοῦτον vulg. {οὔτ᾽ ἄλλῳ οὐδενὶ τρόπῳ πρόδηλον τῶν τοιούτων Gal. ib.).

108 DÉS ARTICULATIONS. δὴ οὐδ᾽ ἐμδαλεῖν οἷόν τε πρόδηλον τὸν τοιοῦτον οὔτε χκατασείσει, οὔτε ἄλλῳ τρόπῳ οὐδενὶ, εἰ μή τις διαταμὼν τὸν ἄνθρωπον, ἔπειτα "Πἐσμασάμενος ἐς “τὴν χοιλίην, ἐκ τοῦ εἴσωθεν τῇ χειρὶ ἐς τὸ ἔξω. ἀντωθέοι * " χαὶ ταῦτα νεχρῷ μὲν οἷόν τε ποιέειν, ζῶντι δὲ οὗ πάνυ. ῥΔιὰ τί οὖν ταῦτα γράφω ; “Ὅτι οἴονταί τινες ἰητρευχέναι ἀνθρώπους, οἷσιν 5 ἔσωθεν ἔπεσον δ. σπόνδυλοι, τελέως ὑπερβάντες “τὰ ἄρθρα - χαίτοι 7 γε δηΐστην ἐς τὸ περιγενέσθαι τῶν διαστροφέων ταύτην ἔνιοι νομίζουσι, καὶ οὐδὲν 9 δέεσθαι ἐμῥολῆς, ἀλλ᾽ αὐτόματα ."" ὑγιέα γίνεσθαι τὰ τοιαῦτα. ᾿Αγνοέουσι δὲ “" πολλοὶ, καὶ χερδαίνουσιν, ὅτι ἀγνοέουσιν - πείθουσι γὰρ τοὺς πέλας, ᾿Εξαπαάτῶνται δὲ διὰ τόδε : οἴονται 22 γὰρ τὴν ἄκανθαν τὴν ἐξέχουσαν κατὰ τὴν ῥάχιν ταύτην τοὺς ,3 σπονδύλους αὐτοὺς εἶναι, ὅτι στρογγύλον αὐτῶν “ἕχαστον φαίνεται | .

ψαυόμενον, #5 ἀγνοεῦντες ὅτι τὰ ὀστέα ταῦτά ἐστι -τὰ ἀπὸ "ὁ τῶν 11 σπονδύλων πεφυχότα, περὶ ὧν "8 6 λόγος ὀλίγῳ πρόσθεν εἴρηται "οἷ δὲ 19 σπόνδυλοι "5. πολὺ προσωτέρω. ἄπεισιν" 5": στενοτάτην | γὰρ ᾿ “πάντων τῶν ζώων ὥνθρωπος χοιλίην ἔχει, ὡς ἐπὶ "" τῷ μεγέθει, ἀπὸ τοῦ ὄπισθεν "" ἐς τὸ ἔμπροσθεν, #4 ποτὶ χαὶ χατὰ τὸ στῆθος. 4 Ὅταν οὖν τι τούτων τῶν ὀστέων τῶν ὑπερεχόντων ἰσχυρῶς καταγῇ, 25 ἣν τε ἕν, ἤν τε πλείω, ταύτῃ "6 ταπεινότερον τὸ χωρίον γίνεται, τὸ ἔνθεν χαὶ ἔνθεν. "1 χαὶ διὰ τοῦτο ἐξαπατῶνται, οἰόμενοι τοὺς

28 σπονδύλους ἔσω 9 οἴχεσθαι. ᾽ς Προσεξαπατᾷ 3: δὲ ἔτι αὐτοὺς ἊΝ ᾿

: Ἐμδαλὼν pro ἐσμ.. K (in marg. BHMN).- ἐμθαλόμενος Gal. a - ἐμ: ᾿ ζαλὼν est la glose d’Ératien ; restée à la marge dans BHMN, elle est passée dans le texte chez K. ? κἀνταῦθα pro x. τ. Gal. ib. 3 διὰ τὶ vulg.

διά τι Chart. - διατὶ Gal. - διατί CEFGHIJKMN. - διὰ τί Κύμη. - δὲ pro.

οὖν Gal. in cit. ib. διότι mut. in ὅτι N. -- τοὺς ἀνθρώπους Gal. ib,

5 ἔσ, Gal. ib. -- εἴσ. vulg. - ἐνέπεσον BMN. 6 σφ. EHK, Gal., Chart.

- τελείως U. - brep6dvres BCEFGHIKLMNOU, Ald., Gal., Chart. Gal. ib.- ὑπερδάλλοντες vulg. 7ye om. Gal. ib. διαστρεφέων FGIJU.— 9 δέεσθαι BMN , Gal. ib, -- δεῖσθαι vulg.— 1°,y{y. ty. MN: -- γενέσθαι Ald., Gal., etin cit. ib.— "" πολὺ pro m. Gal, ib. -- γνωμικὸν in

marg. FGO. - γνῶμαι U.— 12 γὰρ BMN. -- γὰρ om, vulg. 13 σφ. Ε΄

ΗΚ, Gal. - τοῦ σπονδύλου αὐτὰς Gal. ib.— 14 στρογγῦλον E. "5 ἀγνοέ- οντες MN. -- ἀγνοεῦντες CEHK, -- ἀγνοοῦντες vulg. --- 16 τοῦ opel EQ'. :7 co. HK, Gal., Ομ μέν ἐπα 18 δ᾽ λόγ, οὔ. Δ]. ib. --ο΄θ. σφι EFGHIJKO, Ald., Gal., Chart. -- οἷτι δὲ σπόνδυλοι pro οἱ δὲ Re. Gal. 10. * πολλοὶ ΒΝ, Gal. ib. —— 2: στερροτάτην Κι, - στε-

DE at. is

᾿ ᾿

DES ARTICULATIONS. 199

cas, la réduction n’est possible ni par la succussion, ni par tout autre moyen; il ne resterait qu'à ouvrir le corps du blessé, enfoncer la main dans le ventre et repousser la ver- tèbre d’avant en arrière : maïs cela se peut sur un mort , et ne se peut pas sur un vivant. Quelle est donc la raison qui

me fait écrire ceci ? C’est que quelques-uns croient avoir eu à

faire à des blessés chez qui des vertèbres, sortant compléte- ment hors de leurs articulations, s'étaient luxées en avant ; et même, certains s’imaginent que, de toutes les distorsions du rachis, c’est celle dont on réchappe le plus facilement , qu’il n’est aucunement besoin de réduction , et que cet ac- cident se guérit de lui-même. Beaucoup sont ignorants, et leur ignorance leur profite, car ils en font accroire aux au-

tres; ce qui les trompe, c’est qu'ils prennent les apoph yses : épineuses pour les vertèbres mêmes, parce que chacune de ces apophyses, au toucher, paraît arrondie. Ils ignorent que les os qu’ils touchent sont ces apophyses des vertèbres dont il a été parlé unpeuauparavant (p. 191) ; les vertèbres elles-mé- mes sont situées beaucoup plus en avant, car, de tous les ani- maux, l’homme est celui qui, pour sa taille, a le ventre le plus aplati d'avant en arrière, et surtout la poitrine. Quand donc quelqu’une de ces apophyses épineuses , soit une , soit plu- sieurs, éprouve une fracture considérable , l'endroit iésé se

ναρροτάτην, in marg. al. manu στενοτάτην Εἰ, orevaporérny Q', - ἁπάντων ἘΩ!, - τῶν BKMNQ/. -- τῶν om. vulg. - ὥνθρωπος C. -- ἄνθρω- πὸς vulg. --- 33 τῷ BMN. -- ἐῶ (sic) pro τῷ Η, - τῷ om. vulg. 33 ἐς CEHIKN, Gal., Chart. -- εἰς vulg: -- τοὔμπροσθεν ΒΝΝ. --- 24 ποτὶ δὲ φ', -- ὅτι καὶ Gal, ib. - τὸ οπι. 7, 25 ἦν τε ἕν om. Chart. -- πλέω MN. 26 ταπεινότερα ΑἸά, ---- 27 χαὶ ΒΝΝ. - καὶ om. vulg. -- διατοῦτο EGH JK. *# σφ, EHIKO, Ald., Gal., Chart. -- ἔσω MN, -- εἴσω vulg. 29 ἔχεσθαι J, Merc. in marg. -- πορεύεσθαι, τείνειν, νεύειν gl, FG. - L’au- eur de la glose n’a pas compris exactement ce verbe, qui a la significa- tion du passé , ainsi que l’a fait voir Buttmann dans sa liste des verbes irréguliers ; et cet exemple est à ajouter aux exemples qu’il rapportés. M 39 πρὸς τούτοις ἀπατὰ gl, ΕΘ. 3: δ᾽ C,

200 DES ARTICULATIONS.

τὰ σχήματα τῶν τετρωμένων" ἣν μὲν γὰρ πειρῶνται " χαμπύλλε-

σθαι, ὀδυνῶνται, " περιτενέος " γινομένου ταύτη τοῦ δέριλατος, À rérewvrer καὶ ἅμα τὰ ὀστέα τὰ χατεηγότα " ἐνθράσσει οὕτω

μᾶλλον τὸν χρῶτα ἣν δὲ λορδαίνωσι, ῥάους εἰσίν: χαλαρώτερον

γὰρ τὸ δέρμα κατὰ τὸ τρῶμα 7 ταύτῃ γίνεται; καὶ τὰ ὀστέα ἧσσον

8 ἐνθράσσει" ἀτὰρ χαὶ ἤν τις 9 Ψψαύη αὐτῶν, χατὰ “τοῦτο ὑπείχουσι

λορδοῦντες, χαὶ τὸ χωρίον ‘° χενεὸν χαὶ μαλθαχὸν Ψαυόμενον ταύτη

φαίνεται. Ταῦτα πάντα τὰ εἰρημένα προσεξαπατᾷ τοὺς ἰητρούς à

Y 1 δὲ / Vis. 2 / 2 / { 9 , - γιεες ταγεὼως χαι ασινεες αυτόομᾶτοι οἱ τοίουτοι γινονται" τας

χέως γὰρ "" πάντα τὰ τοιαῦτα ὀστέα "" ἐπιπωροῦται, ὅσα χαῦνά ἐστιν.

er πο 3

47. 4 Σχολιαίνεται 5 μὲν οὖν ῥάχις, χαὶ ὑγιαίνουσι, χατὰ πολλοὺς Us X"

τρόπους "καὶ γὰρ ἐν τῇ φύσει χαὶ ἐν τὴ χρήσει οὕτως ἔχει" ἀτὰρ χαὶ À 16 ὑπὸ γήραος χαὶ ὑπὸ "1 ὀδυνημάτων "ἢ ξυνδοτική ἐστιν. ᾽9 Αἱ δὲ δὴ | χυφώσιες; αἵ ἐν τοῖσι πτώμασιν, ὡς "' ἐπὶ τὸ πολὺ γίνονται; ἣν." τοῖσιν ἰσχίοισιν ἐρείσῃη, ἐπὶ τοὺς ὥμους πέση. Ἀνάγχη “γὰρ ἔξω φαίνεσθαι ἐν τῷ χυφώματι ἕνα μέν τινα "" ὑψηλότερον τῶν ὀώμα LA

HOT AT YrDNaù %

: πευρυνδοκνοι ΒΟΕΟΘΗΙΚΜΝΝΟΥῦ.-- χαμπύλεσθαι vulg.- Schneider, dans son Dict., au mot χκαμιπυλέω, dit : « Dans Hipp. et Arétée, ce verbe est lé: quivalent de χάμπω, peut-être καμπύλλω. » Cette dernière forme en sa \ faveur presque tous nos manuscrits. Dans le Gloss. d'Érotien on trouvexau ᾿ πυλεύεσθαι (p. 226). “τ περιτένεος (Ἱ, ex emend,)G.— "ταύτη γιν. ΒΜ Ν. - γιγν. Chart. - γεν. C.— τέτρωται GIOU. ---- " ἐχθράννυσιν, in marg: ἐχθράσσει ΒΝΝ. -- ἐχθράσσει H. -- ἐνθράσει CO. -- ἐνθράττει gl. F. - τοι, a, dans son Gloss., p. 180, θράσσει, que Bacchius avait expliqué par « χινεῖ, votre, Héraclide de Tarente par ἐρεθίζει, et que, lui, il explique par « ὀχλεῖ. Galien a les gloses ἐνθράσσει, ἐγκείμενον νύττει, et θράσσεται, νύστ σεται, κεντᾶται, 6 λορδαίνωσι BCEHKMN. -- λορδαίνουσι vulg.. = λόρ-

δὼσις ἐμπρόσθιον κύρτωμα : ὕδωσις τὸ μετὰ τὴν χεφαλὴν πρὸ τῆς ῥάχεως πάθος κύρτωσις δὲ τὸ μέσον τῆς ῥάχεως in marg. FG. 7 ταύτη χατὰ τὸ re. BMN. - ταύτῃ om. FGIJLOU , Gal, Chart. 5 ἐκθράννυσιν ΒΜΝ. ἐκθράσσει CEFGHIJKOU. 9 ψαύση MN: - ψαύοι Κὶ. -- κατατοῦτο He

_— 10 χεγὸν E. τ! ἀσινέως Ο, Ald., Gal., Chart, - ἀδλαδεῖς gl. F. : ‘2 Ante πάντα addit ταῦτα G. '? ἐπιπωροῦνταιΒΟΝΝ, "ὁ πᾶσαν ua" στοφὴν ἐνταῦθα χρὴ νοεῖν in marg. BMN. - Cette annotation est prise δὰ commentaire de Galien, qui dit que κύφωσις signifie l’incurvation en avant, σχολίωσις l’incurvation latérale ; mais que σχολίωσις, ayant une signification un peu plus générale, est aussi employé par Hippocrate po: ï É exprimer la déviation dans un sens quelconque ; et il cite la phrase : ah À

"1

DES ARTICULATIONS. 901

déprime au-dessous du niveau du reste; c’est ce qui les trompe et leur persuade que les vertèbres se sont enfoncées en avant. Les attitudes du blessé contribuent encore à leur faire illusion ; s’il cherche à se courber en avant, il éprouve de la douleur, parce que la peau se tend est la lésion, εἴ que, dans cette position, les fragments de l'os blessent da- vantage les chairs ; au contraire, s’il se tient dans une atti- tude cambrée, il est plus à l'aise, parce que la peau devient plus lâche à l’endroit de la lésion, et parce que les fragments osseux lui font moins de mal; de plus, sion y porte la main, il cède et se cambre, et l’endroit lésé semble, au tou- cher, vide et mou. Toutes ces circonstances contribuent à in- duire les médecins en erreur : quant aux blessés , ils guéris- sent d'eux-mêmes promptement et sans accident; car le cal se forme rapidement dans tous les os qui sont spongieux. 47. (Incurvations du rachis par cause externe, et méthode pour les traiter), Le rachis s’incurve, même chez les gens bien portants, de beaucoup de façons ; ainsi le comportent la con- formation et les usages du rachis; il est encore susceptible de s’incurver par la vieillesse et par des douleurs. Les gibbosités, par suite de chutes, se produisent généralement quand le

δὲ ῥάχις κατὰ μιῆκος ἰθυσχόλιοός ἐστιν (ρ. 194, |. 2), σκολιὸς exprime une déviation en avant ou en arrière. PA γρῦν (γοὖν 1) pro μὲν οὖν FG JOU, Gal., Chart. i ὑπογέραος Η. -- γήραως α. --- "1 ὀδύνης MN. --- 18 Ante ξ, addit ἐπεὶ vulg. - ἐπεὶ om. C (H, restit. al, manu ) MN, Ald. - ξυνδοτικὴ C (E, mut. al. manu in ξυνδετικὴ) FGHIJKMNOU, Merc. , ξυνδετικὴ vulg. - ξυνδετιχὴ ne me paraît pas intelligible. Cornarius et Foes donnent à cet adjectif un sens passif ( qui peut étre contracté) ; 0r,

il signifie qui peut contracter, resserrer. Ξυνδοτικὴ, que j ai adopté, ne se trouve pas, il est vrai , dans nos lexiques ; mais il est autorisé ici par douze manuscrits, et il se prête très bien au sens, à l’aide de la suppres- sion de ἐπεί, 19 περὶ χυφώσεως τῆς ἀπὸ πτώματος ΗΚ. -- αἱ χυφώσιες αἱ ἀπὸ πτωμάτων in tit. E. - δὴ om. --- τοῖς Ε, --- 5" ἐπιτοπολὺ EFG. -- ἐπὶ τοπολὺ 7. 15 ἐγ pro ΝΝ, -- pro à K..- τοῖσιν E. --- 35 ὑψηλό- τέρον mut, in ὑψηλότατον N. -- ὑψηλότατον vulg, *. 69. EFGHIKOU,

pd, Gal,, Chart,

202 ' DES ARTICULATIONS.

δύλων, τοὺς δὲ ἔνθεν καὶ ἔνθεν, ἐπὶ ἧσσον " obxouv " εἷς ἐπὶ πουλὺ ἀποπεπηδηχὼς ἀπὸ τῶν ἄλλων ἐστὶν, ἀλλὰ μικρὸν ἕχαστος " ξυν- διδοῖ, ἀθρόον δὲ πολὺ γίνεται. Διὰ οὖν τοῦτο χαὶ νωτιαῖος μυελὸς εὐφόρως φέρει τὰς τοιαύτας διαστροφὰς , ὅτι χυχλώδης 4 αὐτῷ δια- στροφὴ γίνεται, ἀλλ᾽ οὐ 5 γωνιώδης. © Χρὴ δὲ τὴν κατασχευὴν τοῦ 7 διαναγκασμοῦ τοιήνδε χατασχευάσαι" ἔξεστι μὲν ξύλον ἰσχυρὸν al πλατὺ, ἐντομὴν παραμήχεα 9 ἔχον, κατορύξαι" ἔξεστι δὲ "" καὶ ἀντὶ τοῦ ξύλου ἐν τοίχῳ ἐντομὴν παραμήχεα ἐνταμεῖν, "" πήχεϊ ἀνωτέρω τοῦ ἐδάφεος, ὅκως ἂν μετρίως "" ἔχη " ἔπειτα οἷον 13 στύ-

λον δρύϊνον, τετράγωνον, "ὁ πλάγιον παραδάλλειν; "" ἀπολείποντα ἀπὸ

* Εἷς CEHMN. -- ὡς pro εἷς vulg. - ὡς εἷς K. -- évi pro ἐπὶ ΕΚ. - ἐπιπολὺ G. -- πουλὺ C. - πολὺ vulg. * Ante £x. addit ἣν vulg. - ἣν om. BC (H,restit. al. manu} ΜΝ, - ἣν doit être supprimé. 3 “συνδιδοῖ ἀθρόως (ἀθρόον U) πολὺ vulg. - συνδιδοῖ ἀθρόον δὲ πολὺ FG

1}. - ξυνδιδοῖ ἀθρόον δὲ πολὺ φαίνεται ΒΝΝ, -- ξυνδιδοῖ (ξυνδίδοι CK)

ἀθρόον δὲ πολὺ γίνεται CEHK. αὐτῶν BMN. - αὐτῶ mut, in αὐτῶν Η. --- γῶν. CEFGHIJK (MN, in marg. ἀθρόα) O, Ald., Gal., Chart., Lind. - γον. vulg. —56 xaraoxeun ξύλου τοῦ διαναγκασμιοῦ in marg. (ΕΚ, de ἀναγκασμοῦ ) FGHIJO. - κατασκευὴ ξύλου διαναγκοισμιένου U. 7 δι᾿ ἀναγκασμοῦ ἘΚ. -- διαναγκαζομένου 110, Gat., Chart., Dietz, p. 23. - διαγκαζομιένου cum av supra lin. U. ? διαδκέφασθαι 1. -- κατασχέψα- σθαι FGIOU. -- κατεσχευάσθαι Chart. -- χκατασχεύασθαι (sic) Gal, ---

9 ἔχον... πρανεῖ om. ἃ. -- ἔχον... πήχεϊ om. Dietz, p. 25. -- χατο M

MN. αὶ om. BC (H, restit.) MN. "" om. Dietz. -- FAXEE CEF GHIJKMN. πηχέει (sic) B. ἀνώτερον G. ἐδάφιος ΗΚ, "" ἔχοι BA

DE Sonues RE -

1

MN. 13 ξύλον pro οἷον στ. Dietz. -- On ne trouve dans les dictionnaires, # our στύλος, que les significations de colonne, de pilier, de pieu, signi-… Ρ q » dep > de pieu, δι6πι-

fications qui ne conviennent pas ici, et qui conviennent encore moins au. passage du traité Des fractures, t. 5, p. 466, note 15. Dans ce derniers passage et pour cette raison, à στύλοι j'ai substitué τρίθολοι, conjecture

qui ne me satisfaisait pas, et qui se trouve infirmée par στύλον, qu'on retrouve ici. Rufus (Class. auct., t, 4, ed. Maio, p. 467) dit : « Hippo crate a appelé son instrument, dans plusieurs traités ξύλον, dans quel-. ques-uns σχιδίαν, » Sans doute il faut lire σχεδία; ce mot ne se trouve”

pas dans les écrits d’Hippocrate qui nons restent. Serait-il pour στύλος,

ou στύλος pour σχεδία Dans le Mochlique, c’est le mot σανὶς qui est" |

employé; σανὶς détermine le sens de στύλος, qu’il faut traduire par ma drier, τό rx, om. Κὶ, 5 ἀπολιπόντα (ex emend. H), Dietz,

DES ARTICULATIONS. 203

choc a porté sur les ischions ou sur les épaules. Nécessaire- ment, dans la gibbosité, une des vertèbres paraîtra plus éle- vée, tandis que les vertèbres au-dessus et au-dessous le parai- tront moins ; ce n’est pas qu’une vertèbre se soit beaucoup déplacée , mais e’est que, chacune ayant cédé un peu, la somme du déplacement est considérable. Pour cette raison encore, la moelle épinière supporte sans peine ces sortes de distorsions, dans lesquelles les vertèbres ont subi un dépla- cement réparti sur la courbure, mais non angulaire, Il faut disposer ainsi l’appareil de réduction : on peut enfoncer en

À Madrier sur lequel se pratiquent l’extension et la contre-extension. BB Bois en forme de pilon avec pes on pratique l'extension et la | contre-extension. Liens passés autour de la poitrine et sous les res et attachés au pilon, D Liens passés au-dessus des genoux et des talons, et attachés au phare _ E Liens passés autour des lombes et attachés au pilon. ΟΕ Entaille pratiquée dans la muraille, un peu au-dessous du niveau de δ l’échine; un des bouts de la planche y est engagé. . G Planche avec laquelle on exerce la compression sur le lieu de la luxa- tion,

Υ

904 DES ARTICULATIONS.

τοῦ ' τοίχου, ὅσον παρελθεῖν τινα, ἣν δέη᾽ χαὶ ἐπὶ μὲν τὸν στύλον 2 ἐπιστορέσαι " χλαίνας, ἄλλο τι, μαλθακὸν μὲν ἔσται, ὑπείξει | δὲ μὴ μέγα: τὸν δὲ ἄνθρωπον πυριῆσαι, 4 ἣν ἐνδέχηται, À πολλῷ | drop λοῦσαι" 5 χἄπειτα din καταχλῖναι χατατεταμένον à 1 τὰς μὲν χεῖρας αὐτοῦ παρατείναντα χατὰ φύσιν προσδῇσαι 7 πρὸς τὸ σῶμα" ἱμάντι " δὲ μαλθαχῷ, ἱκανῶς πλατέϊ τε καὶ 9 μακρῷ, ἐκ δύο 1 διανταίων ξυμ εδλημένῳ, μέσῳ, ‘° κατὰ μέσον τὸ στῆθος "" δὶς πε- ριδεύλησθαι χρὴ ὡς ἐγγυτάτω τῶν. μασχαλέων: "" ἔπειτα, τὸ me ρισσεῦον τῶν ἱμάντων κατὰ τὴν μασχάλην, ἑκάτερον περὶ τοὺς ous : περιδεόλήσθω ᾿" ἔπειτα αἱ ἀρχαὶ πρὸς ξύλον ὑπεροειδές τι προσδε- δέσθωσαν, ἁρμόζουσαι ‘ro uñxos τῷ ξύλῳ "" τῷ ὑποτέταμένῳ, πρὸς "Ὁ τι προσθάλλον τὸ ὑπεροειδὲς ἀντιστηρίζοντα κατατείνειν F1 17 Τοιούτῳ δέ τινι ἑτέρῳ δεσμῷ χρὴ ἄνωθεν "ὃ τῶν γουνάτων δήσαντα καὶ ἄνωθεν τῶν ‘9 πτερνέων, τὰς ἀρχὰς τῶν ἱμάντων πρὸς τοιοῦτ : τι ξύλον προσδῆσαι " ἄλλῳ δὲ "" ἱμάντι πλατέϊ, καὶ μαλθαχῷ; χαὶ var , ?2 ταινιοειδέϊ, πλάτος ἔχοντι καὶ μῆχος ἱκανὸν, "" ἰσχυρῶς περὶ

"Ὁ

τὰς ἰξύας 24 κύχλῳ περιδεδέσθαι ὡς ἐγγύτατα τῶν ἰσχίων - ἔπειτα τὸ

Mere. , Chouet, - LE de Ha - ps Dietz > P- 25. - - δ χλαίνας (supra lineam χιτῶνας N), Dietz, -- χιτῶνας vulg. = À CAT se trouve dans le Gloss. d'Érotien (p. 394, éd. Franz), et un endroit qui paraît indiquer que ce glossographe l'avait pris dis traité des Articulations. En effet, χλαίνας y précède immédia χίαι, qui est de ce même traité, et y suit un autre mot, χαμιαιζήλοι qui appartient aussi au livre des Articulations, 4 ἣν évdéynræ, πολλῶ θερμιῶ λοῦσαι, in marg. ἣν δὲ ἐνδέχηται πολλῷ Lai θερμῶ λούσας M - ἣν ἐν (sic) δὲ δέχηται y πολλῷ χαὶ (καὶ lin. notal.) θερμῷ λοῦσαι, i marg. πολλῶ καὶ θερμῶ λούσας Ν. -- ἢν δὲ δέχηται (δ᾽ ἐνδέχηται BCE δὲ δέχεται O) (καὶ B) πολλῷ καὶ θερμῶ (λοῦσαι BH) λούσας wulg. χαὶ ἔπειτα M, - ἔπειτα. cum χαὶ addito N, - καταχκλῖναι CEFGHKMD Kühn. -- χαταχλίναι vulg. - κατατεῖναι πρηνέα Dietz, p. 35. --- χατ ν rerauu. 11, -- κατατείναντα δὲ τὰς Le κατὰ φ. Dietz. 7 πρὸς om. J. τα 8 δὲ πλατεῖ καὶ ἰσχυρῷ, mad. δὲ καὶ μακρῷ Dietz. -- ἱκανῶς ΒΝΝ, - ἱκανῷ vulg. (mut, in ἱκανῶς H}). -- ἱκ. om. Ὁ. - πλατεῖ CEFGHIJKMNO. "ἢ πλατέει (sic) Β, 9. μαλακῶ mut. in μακρῶ Ν, -- διανταίων ΜΝ. -- διαν-, τέων vulg. Ante χατὰ addit χαὶ Ald. "' Ante dis addunt ΕΚ. 15 ἔπειτεν Dietz, ‘5 περιδεδλῇσθαι Dietz , p. 24, ξύλον om. Dielz.

DES ARTICULATIONS. 205

terre une pièce de bois forte, large, et ayant une entaille transversale ; on peut encore, au lieu de se servir de la pièce de bois, faire dans la muraille une entaille transversale, à une coudée du sol ou à la hauteur qui conviendra; puis une espèce de madrier de chêne , quadrangulaire , sera posé le Jong de la muraille, à une distance qui permette, au besoin, de passer entre deux ; le madrier sera recouvert de tuniques ou de tout autre objet qui, tout en étant souple, ne s’affaissera pas beaucoup. On fera prendre au blessé un bain d’étuve, si cela est possible, ou on le lavera avec beaucoup d’eau chaude, puis on le couchera sur le ventre tout de son long ; les bras, étendus naturellement, seront attachés au corps ; un lien souple, suffisamment large et long, composé de deux longues lanières, sera placé, par sa partie mo yenne, sur le milieu de la poitrine, aussi près que possible des aisselles , et on fera

"ὁ τὸ wire; BCEFHIJKMNOU. - κατὰ μῆκος pro τὸ p. vulg. (posi- fum post ὕποτετ. G). ‘5 τῷ om. Dietz. '6 τὸ proërt cod. Lauren- lianus ap. Dietz. -- ὑπηροειδὲς Al, -- ἀντιστηρίζον Dietz, p. 24. -- ἀντι- στερίζοντα (sie) Ald., Gal, = ἐπιστηρίζοντα 1. ἀντιστηρίζειν cod. Laurent. - κατατείνει CEFGHIJKMNOU, Ald., Gal., Chart., Dietz. Foes, dans | ses notes, propose de lire : πρὸς δεῖ προσβάλλειν τὸ ὑπ. καὶ ἀντιστηρίζοντα χατατείνειν, οὐ πρὸς τὶ προσδαλλόμιενον τὸ ὑπερ. ἀντιστηρ, xarar. Tou- tefois, la construction, quoique difficile, me paraît pouvoir s'entendre, "ἃ τοιούτω CEFGHIJKMNOU, Ald.. Frob., Gal., Merc., Chart, -- τοιού- τῶν vulg. À τῶν τοῦ γόνατος δεσμῶν Dietz. -- D'après la traduction de es, il s’agit d’un seul lien attaché d’abord au-dessus des genoux, puis au-dessus des malléoles; mais ce qui prouve qu’il s’agit de deux liens distincts, c’est qu'Hippocrate dit les bouts des liens. 19 πτερνέων CE FGIJKMNOU, Ald., Frob., Merc., Gal., Chatt. - στερέων mut. in στερ- uv, in marg. πτερνέων Η, - πτερνῶν vulg. τοιοῦτον CHJ (N, cum xobliter.) U. - τι EFGHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. - τὸ pro τι vulg. -- τι om. (. --- "" lu. Ο. - πλατεῖ BCEFGHIJKMNO. 2 ram M, 33 ἰσχυρῶ mut. in ἰσχυρῶς N. - ἵξας (sic) Ὁ, -- ἴξας Al. ᾿ ἰσχίας FGIJU, Merc. in marg. -- ἰσχύας Ο, -- Voyez sur le sens du mot ξύα la curieuse dissertation de M. Malgaigne ( Études sur l'anatomie et physiologie d'Homère , Paris, 4842, p. 16), ?4 Ante x. addit χαὶ oblit. N . - περιδεδεμέγω mut. in περιδεδέσθαι Ν, - ἐγγυτάτω BMN.

206 DES ARTICULATIONS. περισσεῦον τοῦ ' ταινιοειδέος, ua ἀμφοτέρας τὰς ἀρχὰς τῶν ἵμάνϑ των, " πρὸς τὸ ξύλον προσδῆσαι ᾿ τὸ πρὸς τῶν ποδῶν - " χἄπειτά χατατείνειν ἐν τούτῳ τῷ σχήματι δἔνθα καὶ ἔνθα, ἅμα μὲν 1 ἰσοῤ-- ῥόπως, ἅμα δὲ ἐς ἰθύ. Οὐδὲν γὰρ ἂν μέγα καχὸν τοιαύτη δχατάτασις ποιήσειεν,9 εἰ χρηστῶς σχευασθείη, "'" εἰ σὴ ἄρα ἐξεπίτηδές τις βούλοιτο 11 σίνεσθαι. Tv δὲ ἰητρὸν χρὴ ‘2 ἄλλον, ὅστις "" ἰσχυρὸς χαὶ “μὴ ἀμαθὴς, ἐπιθέντα τὸ θέναρ τῆς χειρὸς "4 ἐπὶ τὸ ὕδωμα, καὶ τὴν ἑτέρην χεῖρα προσεπιθέντα *5 ἐπὶ τὴν ἑτέρην ; καταναγχάζειν, προσ- ξυνιέντα, ἤν τε ἐς ἰθὺ ἐς τὸ χάτω πεφύχῃ καταναγκάζεσθαι,. ἤν τε πρὸς τῆς χεφαλῆς,, ἤν TE πρὸς τῶν ἰσχίων. Καὶ ἀσινεστάτη. μὲν. αὕτη À ἀνάγχη" "7 ἀσινὲς δὲ χαὶ ἐπικαθίζεσθαί τινα 5 ἐπὶ τὸ χύφωμα 4} ᾿ϑαὐτοῦ Au XUTATELVOUÉVOU, 20 χαὶ ἐνσεῖσαι μετεωρισθέντα. λάρον ἐπιδῆναι τῷ ποδὶ, καὶ " ὀχηθῆναι ἐπὶ τὸ κύφωμα, MOUV "5 τε Être σεῖσαι οὐδὲν χωλύει." τὸ "" τοιοῦτο δὲ ποιῆσαι μετρίως ἐπιτήδειός ΓΝ τις εἴη τῶν ". ἀμφὶ παλαίστρη * εἰθισμένων. Δυνατωτάτη "ὁ μέντοι τῶν

ἀναγχέων ἐστὶν, "17εἰ μὲν τοῖχος, ἐντέτμηται, τὸ ξύλον τὸ χα.

τορωρυγμένον, 29 À ἐντέτμηται, κατωτέρω εἴη τῆς ῥάχιος τοῦ ἀνθρώ-

που, 6x000 °° ἂν δοχέη μετρίως ἔχειν, σανὶς δὲ φιλυρίνη, μὴ λεπτὴ, Ι β 3: ἐνείη » À καὶ ἄλλου τινὸς ξύλου - ἔπειτα ἐπὶ "" τὸ ὕδωμα ἐπιτεθείη

Ἐτρύγιόν τι πολύπετω ον, À 4 σμιχρόν τι σχύτινον ὑποχεφάλαιον" puy χον,

ἐλάχιστα μὴν 5 ἐπιχεῖσθαι ξυμφέρει, μόνον "6 προμηθεόμενον, ὥς

᾿ Ταινιοδέος U. - ἄμα om, restit. M. 3 προσδῆσαι. πρὸς τὸ ἔξ. Β \ = πρ. τὸ ξ. rpoo0. mat, in προσδῆσαι τὸ ξύλον H. " τὸ πρὸς ΒΟΕΗῚ KQ'. - τὸ πρὸ MN. - πρὸς sine τὸ vulg. -- τὸ πρὸς Om. τιν (Gal., cum πρὸς in marg.), Chart. τῶν om. tree 5 ἔπειτα BMN. ἀν χατατείνει 7. 6 ἔνθα xat ἔνθα ΝΝ. -- καὶ ἔνθα xat ἔνθα, CEHK. τα : ἔνθεν καὶ ἔνθεν vulg. 7 ἰσορρόπους K. -- εἰς EK. 8 κατάστασις EJ. - ποιήσειεν ΒΗ͂ΝΝ. - ποιήσῃ vulg. -- ποτήσοι G. --- 9 ἣν BMN. - Li M. - σχεασθῇ mut. in σχευασθῇ Ν, 10 ἣν BMN. ττ σίνεσθαι BMN. k - ᾿ Ma: vulg. 15 xai pro à C. - ἄλλος ÉFGJOU: 13 Apte | ἰσχ. addi

"Ὲ ΚΠ À

Ald., Frob., Gal., Mere. Chart. - πρὸς vulg. 15 | τὸ θέναρ τῆς ὙΩ χειρὸς pro ἐπὶ τὴν ÉT. BMN.- Dans ces manuscrits il y a une virgule apr rés προσεπιθέντα, de sorte que τὸ θέναρ τῆς ἑτέρης χειρὸς se rapporte à x: τα- ναγνάζειν ; ce qui se comprend aussi. πέφυχε BGMN. = πεφύχει, CJ = 17 ἀσινὴς Dietz, p. 24. ἐπικαθέζεσθαι BCEFGHIJKMNU. - καθέζε:

“-

DES ARTICULATIONS. 207

deux tours. Chacune des deux lanières du lien sera, à l’ais- selle, passée autour de l'épaule ; puis, les bouts en seront ai- tachés à un bâton en forme de pilon, la longueur des lanières étant subordonnée à celle du madrier subjacent, contre le- quel le bâton en forme de pilon prendra un point fixe pour _ l’extension. Un autre lien semblable sera passé au-dessus des genoux et un autre au-dessus des talons, les bouts des liens seront attachés à un autre bâton de même forme. Un autre lien large, souple, fort, en forme de ceinture, ayant une lar- geur et une longueur suffisantes, sera fortement serré au- tour des lombes aussi près que possible des hanches; le sur- plus de ce lien en forme de ceinture, sera attaché, avec les bouts des deux liens précédents, au bâton qui est placé aux pieds. C’est dans cette attitude que l’on pratiquera l’exten- sion et la contre-extension, qui doivent être à la fois égales et en droite ligne : avec une pareille extension convenable- ment disposée, on ne causera aucun accident grave, à moins qu’on ne le fasse exprès. Le médecin, ou un aide qui sera

σθαι Dietz. 18 πρὸς FGIJOU, Gal., Merc., Chart, :9 αὐτοῦ BMN. - τοῦ vulg, "5 χαὶ BCEHKMNQ'. -- καὶ om. νυ]. ἐπενσεῖσαι Dietz. 21 dy. To COLA καὶ ἡσύχως. ἐπισεῖσαι Dietz, 22 τε CEFGHIJKMNO, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. δὲ yulg, 2? +ucdrov-E (H, ex emend.) J (N, .emend.). τοιοῦτον δὲ sine τὸ Dietz. ?4 ἀμφὶ παλαί- στρὴν BCEHKMNQ/. - ἀμφὶ παλαίστραν Ald. ἐπὶ παλαίστρῃ L, Merc. in marg. - ἐτὶ παλοίστρην FGIJOU. ἐπὶ παλαίστραν Gal., Chart. 55 ἦθισ, GI, —?5 μὲν οὖν Dietz. -- ἀναγκαίων EFGHJK (Ν, emend.) OU, Chart. "1 εἰ, μιὲν. τοῖχος ἐντετμιημένος ( ἐντέτμιηται cod. Laurent. ap. Dietz, p. 25) εἴη (% CEHKMN), τὸ δὲ (δὲ om. cod, Laur.) ξύλον vulg. Le sens paraît évident, et j’ai suivi Vidus Vidius, qui mis : si paries qui excavatur, vel lignum, etc. xaropopuuévoy K,. -- χατωρορυγμιένον Ald., Frob., Mere: - κατορορυγμένον Β. χατωρυγμιένον Ο, -- κατωρὼ- ρυγμιένον. Ο. 29 6, --- 30 ἂν om. M.- ὅπως ἂν δοκέοι ὈϊοίΖ.. δ" ἐνεὶ (sic) ΑἸά, -- εἴη. Dietz, 55 Ante τὸ addunt μὲν BCEHKMN. --- τρίχειον. ΜΝ, -- τρίχινον K. -- τρύχειον Β, -- τρίχιον. Ε. - et τι om. Dietz, p. 25. 5! y. BMN, -- μ. vulg.— τι om. Dietz. ὑποχεῖσθαι mulg. (in marg. γέγρ. χαὶ ἐπικεῖσθαι H).—36 προμιηθευόμιεγον ( ex emend, M), Dietz. roouubeomevos, (. ὅπως μὴ Dietz.

- A

208 DES ARTICULATIONS.

μὴ À σανὶς ὑπὸ σχληρότητος ὀδύνην "παρὰ καιρὸν προσπαρέχη * 2 χατ᾽ ἴξιν δὲ ? Ecru ὡς μάλιστα τῇ évrou τῇ ἐς τὸν τοῖχον, τὸ ἀδβὼ». ua ὡς ἂν σανὶς, " à μάλιστα ἐξέστηχέ, ταύτῃ μάλιστα πιέζῃ ἐπιτεθεῖσα. “Ὅταν δὲ ἐπιτεθῇ, 7 τὸν μέν τινα χκαταναγχάζειν χρὴ τὸ ἄκρον τῆς σανίδος, ἤν τε ἕνα δέῃ, ἤν τε δύο͵, τοὺς δὲ 8 χατατείνείϊν | τὸ σῶμα χατὰ μῆχος, ὡς πρόσθεν εἴρηται, τοὺς μὲν τῇ; τοὺς δὴ τῇ.

Ἴξεστι δὲ χαὶ ὀνίσχοισι 9τὴν κατάτασιν ποιέεσθαι, 'παραχατορύ- f ἕαντα παρὰ τὸ ξύλον, ἐν αὐτῷ τῷ ξύλῳ τὰς φλιὰς τῶν ὀνίσχων ro 2yre- δ

χτηνάμενον, ἤν TE "" ὀρθὰς ἐθέλης ἑκατέρωθεν "ἢ σμικρὸν ὑπερεχούσας, ;

ra

| ἦν τε χατὰ χορυφὴν τοῦ ξύλου ἔνθεν χαὶ ἔνθεν. Αὗται αἱ ἀνάγκαι ed, | ταμίευτοί εἶσι καὶ ἐς τὸ 'Sioyupôrepoy καὶ "" ἐς τὸ ἧσσον, καὶ ἰσχὺν ἔχουσι τοιαύτην, ὥστε, καὶ εἴ τις ἐπὶ λύμη βούλοιτο, ἀλλὰ μὴ ἐπὶ | nrpeln γἐς τοιαύτας ἀνάγχας ἀγαγεῖν, "6xàv τούτῳ ἰσχυρῶς δύνασθαι" 4 χαὶ γὰρ ἂν χατατείνων ‘7 κατὰ μῆχος μοῦνον ἔνθεν καὶ ἔνθεν οὕτω, καὶ

ἄλλην ἀνάγκην ᾽5 οὐδεμίην προστιθεὶς, ὅμως χατατείνειεν ἄν τις ᾿ϑἰχανῶς * χαὶ 20 εἰ μὴ χατατείνων, αὐτῇ δὲ μοῦνον τῇ σανίδι "" οὕτως ἰποίη τις, *? χαὶ οὕτως "ἂν “ὁ ἱχανῶς καταναγχάσειεν. Καλαὶ οὖν αἱ ; τοιαῦται 25 ἰσχύες εἰσὶν, ἡοῇσιν ἔξεστι χαὶ ἀσθενεστέρησι χαὶ ἰσχυρο- ;

τέρησι χρέεσθαι αὐτὸν ταμιεύοντα Καὶ μὲν δὴ καὶ κατὰ ve VE ἀναγχά-

" . { ΚΝ

à ne dB Ε΄, Dietz. CARPANETUE mut. in προσπαρέχη H. - παρέχ hi Dietz.—? χατ᾽ MN. -- κατὰ ἴξιν vulg. (ἴξιν CEH ). -- εὐθυωρίαν ἄφιξιν gl. FG.— ὡς μάλ. ἔστω Dietz. Met rnur Dietz..- ἂν om. Dietz. 5% FGO 6 πιέζει mut. in πιέζη Η. ---- 7 τὸ pro τὸν E. --- δχατατανύειν BMN. - xarauñxos K, ---- 9 τὴν om. Dietz, évrexr. C EFGHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. éxrexr. vulg. - ἐντεχτεινάμιενον Dietz. 1 τ: ὀρθῶς C. ἐβέλη CEFGHIJKMOU. - θέλης mut. in ἐθέλη N. θέλῃ

: Dietz. *? ou. BMN. - μι. vulg. - ΜΌΝΗ om. Dietz. 13 εὐτα- medis cum. αἱ supra οἱ Ν, -- εὐταμίευνται FGJ. -- εἰσιν om. Dietz, —" 14 ἰσχυρότερον BCEHKMN. -- ἰσχυρότατον vulg. 15 ἐς om. Chart. = 16 χἂν +. ἰσχ. δύν. om. CK (EHN, restit. in marg.), Dietz, 17 κατο TER χος K. - μόνον CEHK. :8 οὐδὲ μίαν 6: οὐδὲ μίην 1, 19 ἀλλὰ μὴν. pro ἱκανῶς CEFGHIJKMN, Lind., Chart., Kühn ; ἀλλά μὴν vulg.; ἀλλά, μιν Ο, ἱκανῶς est indispensable au sens , et il m’a semblé 16 voir dans | | ἀλλὰ iv ou Wen mots qui sont inutiles, "5 εἰ CEHKL (N, cum. ἣν supra lin). ἣν vulg., ?! οὕτως εἰ ποιέει τις vulg, -- οὑτωσὶ ποιέει +43 C. -- οὕτως εἴ ποι £ τις (sic) K. - Le manuscrit K, par son altération

»

DES ARTICULATIONS. * 209

vigoureux et non sans instruction, placera sur la gibbosité la paume d’une des mains, et, mettant l’autre par dessus, il exercera une pression qu’il aura soin, suivant la disposition des parties , de diriger soit directement en bas, soit vers la tête, soit vers les hanches. Ce mode de pression est le plus _ inoffensif; inoffensive encore est la pression qu’on exerce en s’asseyant sur la gibbosité en même temps que le blessé est soumis à l'extension, et en se soulevant pour donner de l’im- pulsion. Rien, non plus, n’empèche d'appuyer avec le pied sur la gibbosité, et de donner une impulsion modérée : quel- qu’un de ceux qui ont l’habitude des palestres est passable- ment propre à exécuter ces manœuvres. Toutefois, la plus puissante des pressions est la suivante : L’entaille faite à la muraille ou à la pièce de bois fichée en terre sera au-dessous du niveau de l’échine du blessé, autant que cela sera jugé con- venable; une planche, assez épaisse, de tilleul ou d’autre bois, sera engagée dans l’entaille ; on mettra sur la gibbosité une étoffe usée pliée en plusieurs doubles, ou un petit coussin de cuir : il convient que le corps interposé soit le moins épais pos- sible, car cette interposition n’a d’autre but que d’empécher la planche de causer par sa dureté une douleur inopportune ; la gibbosité sera exactement vis-à-vis l’entaille pratiquée ‘dans la muraille, afin que la pression de la planche superpo- sée s'exerce principalement sur le lieu de la saillie des ver- tèbres. La planche étant en place, un aide, ou deux s’il le “faut , en abaissent l’autre bout , pendant que le blessé est soumis, comme il a été dit, à l’extension et à la contre-ex- | tension pratiquées suivant la longueur du corps. Il est en- core loisible de faire l'extension avec des treuils, que l’on en- foncera en terre à côté du madrier , ou que l’on disposera dans le madrier même, soit que les jambes de ces treuils,

La

rs

même, me paraît conduire à la véritable leçon, iroin, ** In marg.

vie. χἂν οὕτως MH. χἂν pro xai (. "5 ἂν BMN, - ἂν om, vulg.

34 4x, om, C(HN, restit.). "5 Ante ioy. addit xai Ο, "5 % Chart. TOME IV. 14

910 DES ARTICULATIONS.

ζουσιν᾽ τὰ μὲν γὰρ ἐξεστεῶτα ἐς τὴν χώρην * ἀναγχάζει À ἴπωσις " ἰέ- vat, τὰ δὲ 3 ξυνεληλυθότα χατὰ φύσιν 4 χατατείνουσιν αἵ " κατὰ φύσιν 5 χατατάσιες. Οὔχουν ἐγὼ ἔχω τουτέων 1 ἀνάγκας χαλλίους, οὐδὲ δικαιοτέρας " À γὰρ κατ᾽ αὐτὴν τὴν ἄχανθαν 9 ἰθυωρίη τῆς κα- τατάσιος "ὁ χάτωθέν τε καὶ κατὰ τὸ ἱερὸν ὀστέον καλεόμενον "" οὐχ ἔχει ἐπιλαδὴν "" οὐδεμίην " ἄνωθεν δὲ 13 χατὰ τὸν αὐχένα καὶ κατὰ τὴν χε- φαλὴν, ἐπιλαδὴν μὲν "ὁ ἔχει, ἀλλ᾽ 15 ἐσιδέειν γε ἀπρεπὴς ταύτῃ "ὁ τοι γι- νομένη κατάτασις, χαὶ ἄλλας βλάδας ἂν "7 προσπαρέχοι πλεονασθεῖ- σα. ᾿Ἐπειρήθην δὲ δή ποτε, ὕπτιον τὸν ἄνθρωπον "" κατατείνας, ἀσχὸν ἀφύσητον ᾿ϑὑποθεῖναι ὑπὸ τὸ ὕδωμα, χἄπειτα αὐλῷ Ex 4. ispstati τὸν ἀσχὸν τὸν ὑποχείμενον "" éviévar φῦσαν. ᾿Αλλά μοι οὐκ "ἡ εὖπο- ρεῖτο ᾿ ὅτε "ὁ μὲν γὰρ εὖ κατατείνοιμι τὸν ἄνθρωπον , ἡσσᾶτο ἀσχὸς, « χαὶ οὐχ ἠδύνατο À "φῦσα ἐσαναγχάζεσθαι * καὶ ἄλλως ἕτοιμον "5 πε- n ριολισθάνειν ἦν, ἅτε ἐς τὸ αὐτὸ ἀναγχαζόμενον, τό τε τοῦ ἀνθρώπου

τ λναγκάζη ΒΕ, -- Ante addit χαὶ vulg. -- καὶ om. CH. - ἵππωσις vulg. -- ἄπωσις (E, supra lin. ἵππωσις) (H, in πιᾶτρ, γέγρ. καὶ ἵπωσις) Κ. - ἄπωσις (sic) C. - ἥπτωσις (sic) JO. -- ἥππωσις IU.- ἴπτωσις Mere, « in marg. ? ἱέναι 1. 5 ξυγεληλυθότα CEHKQ'. - eHypnau0dse BMN. - συνελθόντα vulg. {xara oblit. in xar. H, F καταφύσιν 1 0 6 χαταστάσιες FGLJOU, - ἐγὼ om. BCHMN. 7 je ne puis m’empê- cher de rapprocher l’emploi d’avéyrn, dans cette phrase, d’un emploi ana logue dans l’orateur Autiphon : ἐπίστασθε δέ, ἄνδρες, ὅτι αἵ ἀνάγκαι. αὗται (il s’agit du serment pour les hommes libres, et de la question pour les esclaves) ἰσχυρόταται χαὶ μέγισταί εἰσι τῶν ἐν ἀνθρώποις ( Περὶ τοῦ χο sl ρεύτου, Orat. attici, t. 4, p. 76, ed. Bekker, Berlin, 4825). Antiphon était de peu antérieur à Hippuétéié; 8 χατὰ sine PS 6, 9 ἰθυω ᾿ ein CEHKMN. -- ἰθυωρία vulg. - καταστάσιος ΕὉ. ἄνωθεν, in . marg. χάτωθεν H. -- Cette correction a été reportée de la marge dans le texte. - καὶ om. C. 11 οὐχ E. - ἕξει E. - ἥξει CK. ἐπὶ βλάθην CK.—" 12 οὐδὲ μίην IKO.- οὐδὲ μίαν (.-- οὐδεμίαν mut, in οὐδεμίωην H.— 15. Ante κατὰ addunt καὶ BEMN.— 4 Ante ἔχει addit οὐχ K. ---- "" ἐσιδέειν (ἘΚ, --ς εἰδέην vulg. -- ἐς ἰδέην FGMN, Gal., Chart., Chouet. -- τε pro γε ΕΚ, - εὐπρεπὴς C. - ἀτρεπὴς E.— τ ro om. C (H, restit.). -- ιν. CEHKMN. - 4 γεν. vulg, - κατάστασις G. 17 προσπαράσχοι ΒΜ. - προπαράσχοι δ ἴῃ προσπαράσχοι Ν. - παρέχοι C. - προσπαρέχει Ο, Gal., Chart. -- 7900 παρέχη FGIJU, - de AS mut. in προπαράσχοι Η, -- "ὃ κατατείνειν, CEHK. -- περὶ τοῦ ἀσχοῦ in marg. ΒΕΕΘΉΠΟΥ. '9 ὑποτιθεὶς BMN. ef dmoñeis CEHK, ἐπὶ BMN. - χαὶ ἔπειτα mut. in χἄπ. N. -- αὐλῶ BCE

DES ARTICULATIONS. 211

perpendiculaires et élevées de peu, soient placées à chaque bout , soit que les axes en soient fixés à chaque extrémité. Ces forces sont faciles à gradüer dans l’augmentation comme dans la diminution , et elles sont tellement puissantes que, si on voulait les employer méchamment et non médicale- ment, on ferait beaucoup de mal par ce moyen. Et , à vrai dire, d’une part, cette extension et cette contre-extension longitudinales , pratiquées seules et sans l'addition d’aucune pression , n’en exerceraient pas moins une distension qui suffirait; et d’autre part, même sans extension , la pression pratiquée, comme il été dit , avec la planche seulement, n’en exercerait pas moins une dépression pareïllement suf- fisante. Ce sont des forces précieuses que celles dont on peut graduer soi-même l'intensité ; ajoutez qu’elles agissent conformément à la disposition des parties: d’un côté, la pression force les os saillants à rentrer à leur place; d’un autre côté, les extensions étant naturelles, rendent à leur po- sition naturelle, en les écartant, les os qui s'étaient rappro- chés. Pour moi, je ne sache pas de forces meilleures et plus régulières : l’extension exercée dans la direction de l’épine n’a aucune prise en bas, à l’os appelé sacré ; elle en a bien en haut, au cou et à la tête, maïs, opérée en ce point, outre qu’elle est désagréable à voir, elle causerait des accidents si elle était portée trop loin. Il m'est arrivé, le blessé étant étendu sur le dos, de mettre sous la gibbosité une outre mon gonflée, et d’insufiler, à l’aide d’un tuyau de forge, l’air dans cette outre sous-jacente ; mais cet essai ne m’a pas réus- -si : quand l’extension était vigoureuse, l’outre restait affais- H'(MN, in marg.). = αὐλὸν vulg. 21 χαλκέου Q!. 22 ἐνιέντα φυσᾷν mulg:— ἐνιέναι φύσαν B (MN, in marg.). - φύσαν ἐνιέναι H, φύσαν “ἐνιεῖν ΟΚΚ, - φύσαν ἐνιέντα E. *% εὐπορεῖ (sic) M. -— *# μὲν om. GIJL OU, Gal., Chart, "" φῦσα Kühn. φύσα vulg. - ἐσαναγκάζεσθαι C ; ut. ἃ], manu in ἐπαν.) HK. - ἐπαναγκ. vulg. - ἀναγκάζεσθαι N. “56 Ante περ, addunt ἐς τὸ MN. = περιολισθαίνειν vulg. -- περιολισθάνειν CFG ἬΠΚΟΟ, Ald., Mere.

219 DES ARTICULATIONS.

ὕδωμα,, καὶ ' τὸ τοῦ ἀσκοῦ " πληρουμένου χύρτωμα. "Ὅτε δ᾽ αὖ μὴ κάρτα κατατείνοιμι τὸν ἄνθρωπον, μὲν ἀσχὸς À ὑπὸ τῆς φύσης ἐχυρτοῦτο, δὲ ἄνθρωπος 5 πάντη μᾶλλον 5 ἐλορδαίνετο 1 À 5 ξυνέ- φερεν. Ἔγραψα δὲ ἐπίτηδες τοῦτο " καλὰ γὰρ at ταῦτα 9τὰ μαθήματά ἐστιν, ‘° ἃ, πειρηθέντα, "' ἀπορηθέντα ἐφάνη, καὶ δι᾿ "" ἅσσα ἠπορήθη.

48. 13 Ὅσοισι δὲ ἐς τὸ εἴσω σχολιαίνονται of ‘4 σπόνδυλοι ὑπὸ πτώματος, À καὶ ἐμπεσόντος τινὸς "" βαρέος, εἷς μὲν οὐδεὶς. τῶν 6 σπονδύλων μέγα ἐξίσταται χάρτα ὡς "1 ἐπὶ τὸ πολὺ ἐκ τῶν ἄλλων, ἣν δὲ ἐχστῇ μέγα À εἷς, À ᾽" πλείονες, θάνατον φέρουσιν" ὥσπερ ' 19 δὲ χαὶ πρόσθεν εἴρηται, χυχλώδης καὶ αὕτη, χαὶ γωνιώδης M γίνεται à παραλλαγή. Οὖρα μὲν οὖν "" τούτοισι καὶ ἀπόπατος μᾶλλον "λἴσχεται, À τοῖσιν ἔξω χυφοῖσι, καὶ πόδες καὶ ὅλα τὰ σχέλεα "ψύχεται μᾶλλον, χαὶ θανατηφόρα ταῦτα μᾶλλον "ὁ ἐκείνων" καὶ ἣν περιγένων- ται δὲ, ῥυώδεες τὰ οὖρα μᾶλλον οὗτοι, καὶ τῶν σκελέων "" ἀκρατέστε- por καὶ ναρχωδέστεροι " ἣν δὲ χαὶ ἐν τῷ ἄνω "ὁ μέρεϊ μᾶλλον τὸ 27 λόρ- à δωμα γένηται, παντὸς τοῦ σώματος ἀχρατέες καὶ "" χατανεναρχωμένοι | ᾿ γίνονται. Μηχανὴν δὲ οὐχ ἔχω 59 οὐδεμίην ἔγωγε, ° ὅχως χρὴ τὸν

IT om. C.— " πληρωμένου (sic) G. * ὅτε CEFGHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal., Mere., Chart., Lind. - ὅτι vulg. - δὲ sine αὖ α.- χατατείναιρι C. 4 ἐχυρτ. ὑπὸ τῆς φ. BFGIJMNU. - ἐκυρτοῦτο ἂν ὑ. το φ. CEHK. " μᾶλ. πάντη C. -- © ἔμιπροσθεν ἐχυρτοῦτο gl. ΕΘ,

1h (Β, sine à) MN. - sine À vulg. --- δ ξ. BCEHKMN,. - σ. ; vulg.— 9 τὰ τοιαῦτα Gal. in cit., comm. de artic. 4, text. 5. - ταῦτα me ΒΝΝ. -- ταῦτα sine τὰ γυϊρ. -- ἐστιν om. ἃ. -- "5 ἀπειρηθέντα pro ἅ, x. ΑἸά, 11 ἀπορηθέντα 1. - ἀπορρηηθέντα G. - ἐφάνη CEFGHIJKLMNC ) "ἢ ‘Chouet.- ἐφήνη vulg.— "5 ἅσσα CEHKM.- ἅπερ vulg. (N, cum ἅσσα 588- pralin.), Gal. incit. ib. -- διὰ τί Dietz, p. 57. .-- ἠπορρήθη G.— 3 ὁχόσοισε BMN. - περὶ τῆς ἔσωθεν τῶν σπονδύλων ἐξαρθρήσεως BMN. - εἰ ἔσωθεν Ex πέσοι σφόνδυλος, ἀνίατον καὶ θανάσιμον EFGIJOU. -- καὶ ὅτι εἰ εἰς τὸ εἴς » | ἐμπέσοι σπόνδυλος nt Β. ‘4 σφ, EHK, Gal., Chart, τ βς ét ς | Gal., Chart, - τοῖσι pro εἷς (dans L ou ΟἹ, Foes omis d'indiquer le τ quel). -- Post μὲν addunt BMN. σφ, EHK, Gal., Chart, ---- "7 τοπολὺ EFGK. - ἐπὶ τοπολὺ 1. -- ἐπὶ πολὺ 1. -- Cette phrase.a embarr | Vidus Vidius et Fos, Ils ont trouvé que les idées ne se suivaient pas bien, et qu'après avoir dit que la mort est la suite du déplacement considérab e d’une ou de plusieurs vertèbres, l’auteur n’avait pas pu dire que led ; placement était, non pas angulaire, mais réparti sur la courbure de | é- pine. Aussi Vidus Vidius a-t-il supposé deux négations omises , et\ La

DÉS ARTICULATIONS. 213 sée, et l'air ne pouvait y être introduit ; d’ailleurs, la gibbo : sité du patient et la rotondité de l’outre, qu’on travaillait à remplir , étant poussées l’une contre l’autre, tendaïent à glis- ser. Si, au contraire , je ne donnais à l'extension que peu de force , loutre était sans doute gonflée par l'air, mais le rachis du blessé se eambrait en entier, au lieu de se cambrer

à οὐ besoïn était. J’ai écrit à dessein ce qui précède; car

c’est aussi une connaissance précieuse que de savoir quels essais ont échoué, et pourquoi ils ont échoué.

48. (Saillie des vertèbres en avant), Lorsqu’en tombant, ou par leffet de la chute d’un corps pesant, on éprouve une dé- viation du rachis en avant, généralement aucune vertèbre ne se déplacé beaucoup (un grand déplacement d’une ou de plusieurs cause la mort) ; mais, comme il a été dit aupara- vant, dans ce cas aussi le déplacement est réparti sur la cour- bure;, et non angulaire. Chez ces blessés, l’urine et les selles se suppriment plus souvent, les pieds et les membres infé- rieurs eu entier sont plus refroidis, et la mort est plus fré- quente que chez ceux qui ont une déviation en arrière ; et, s'ils réchappent, ils sont plus exposés à l’incontinence d’u- rine, et ont les membres inférieurs plus frappés d’impuis-

traduit : Ubi 207 valde recedat sive una, sive plures (vertebræ), hominem non præcipitat. Quant à Foes, il interverti, dans sa traduction , la né- gation entre χυχλώδης et γωνιώδης, et mis : Cum in anguli, non in circuli flexum hæc dimotio fiat. Ces corrections ne me paraissent pas indispen- sables; on peut considérer ἣν δὲ ἐχστῇ xTA., comme une sorte de paren- thèse.— ᾽8 Ante x, addunt οἱ MN. -- πλέονες HK.— :9 δὴ FGIJO, Ald., Frob,, Gal,, Merc., Chart, χαὶ y. om., restit. N. 3: τούτοισι BFGIJMNOU. = τοῖσι τοιούτοισι vulg, ?? ἵσταται CEFGHIJK (MN,

in marg. ἴσχεται) OUQ’, Merc. in marg. -- τοῖσιν CEHKMN, Chart. -- τοῖς vulg. - χύφοισι C, 25 μᾷλ, ψύχ. BMN.— ?4 ἐκείνων BCE (H, in marg.

ὧν ἔφην) KMN.- ὧν ἔφην pro ἐκ. vulg. = ἐκείνων ὧν ἔφην ΟἹ. 25 ἄχρητ, (F ; cum gl. ἀχρατ.) G.— 26 pépei CEFGHIJKMNO, Ald. - μέρει vulg. 21 χύφωμα καὶ λόρδωμα ταυτόν τι λέγω in marg. FIJU, -- ἰστέον, ὅτι

᾿λόρδωμά ἐστιν εἰς ἔνδον χύφωσις in marg. E. 18 χατανεναρχωμιένοι B,

sine χαὶ ) CEHJKMNQ’. - γεναῤχώμένοι ΙΕ. --- 29 οὐδεμίαν C. -- οὐδὲ

μίην 10. = μηδεμίωην U, ---- 30 ὅπ, mut, in ὅχ. N.

9214 DES ARTICULATIONS.

τοιοῦτον ἐς τὸ αὐτὸ καταστῆσαι, ei μή τινα * À ᾿ κατὰ τῆς χλίμα- χος χατάσεισις ὠφελέειν οἵη τε εἴη͵, À καὶ ἄλλη τις τοιαύτη ἴησις, À δ χατάτασις, οἴηπερ ὀλίγῳ πρόσθεν εἴρηται. Κατανάγχασιν δὲ σὺν τῇ τχατατάσει οὐδεμίην ἔχω, ἥτις ἂν γίνοιτο, ὥσπερ τῷ χυφώματι τὴν χατανάγχασιν σανὶς ἐποιέετο. Πῶς γὰρ ἄν τις ἐκ τοῦ ἔμπροσθεν 9 διὰ τῆς χοιλίης ἀναγκάσαι δύναιτο ; οὗ γὰρ οἷόν re, ᾿Αλλὰ μὴν οὔτε βῆχες, οὔτε πταρμοὶ ‘° οὐδεμίην δύναμιν ἔχουσιν, ὥστε τῇ "" κατατάσει "5 ξυντι-᾿ μωρέειν * "" μὴν "4 οὐδ᾽ ἔνεσις φύσης 5 ἐνιεμένη ‘6 ἐς τὴν χοιλίην οὐδὲν ἂν δυνασθείη. Καὶ μὴν αἵ μεγάλαι "1 σικύαι προσθαλλόμεναι ἀνασπάσιος elvexa δῆθεν τῶν "5 ἔσω ῥεπόντων, ᾽9 σπονδύλων, μεγάλη ἁμαρτὰς γνώμης ἐστίν - ἀπωθέουσι γὰρ μᾶλλον, ἀνασπῶσιν - καὶ 21 οὐδ᾽ αὐτὸ τοῦτο "" γινώσχουσιν οἵ προσδάλλοντες" ὅσῳ γὰρ ἄν τις #3 μέζω προσδάλλῃ,, "" τοσούτῳ μᾶλλον λορδοῦνται of 25 προσόληθέν- τες; "ὁ ξυναναγχαζομένου ἄνω τοῦ δέρματος. Τρόπους "1 δὲ ἄλλους κὰ- τασεισίων, "5 οἷοι πρόσθεν εἴρηνται, 9 ἔχοιμι ἂν εἰπεῖν, "5 ἄρμό-

2

σαι οὺὃς ἄν 31 τις δοχέοι #? τῷ παθήματι μᾶλλον - ἀλλ᾽ χάρτα mt

στεύω "" αὐτοῖσιν - διὰ τοῦτο γράφω. ᾿Αθρόον 2 δὲ ξυνιέναι χρὴ περὶ

* Απίθ εἰ addit καὶ vulg. - καὶ om. BCEHKMN. --- " M. --" διὰ B (sine τῆς, ex emendatione alia manu H) ΜΝ. --- χατάτασις BMN, ! οἴησις G. ὅδ χατάτασις MN. -- κατάσεισις vulg. (H, in marg. xa- | À τάτασις al. manu). -- ὀλίγον MN. 7 χατατάσει B (MN, cum σεί supra τά). - κατασείσει vulg. (H,cum τά supra cet). - οὐδεμίαν CEHK. - « τὴ 10, 4

yév. BHIMN. - ὡς mut. in ὥσπερ Ν. Post ὥσπερ addit καὶ c. ef 9 διὰ om., rest. N. - χοιλίας EK. —1° οὐδεμίαν CEFGHJK, -- οὐδὲ 5 μίαν 1. οὐδὲ inv O.— τ: χαταστάσει ΒΕ, - τάσει O, Gal., Chart. % "5. ξ, CEFGHKMN, - 5. vulg. 3 où, μὴν om. K. ‘4 οὐδὲ MN, à 15 ἐγιεμένη BMN, - ἐνιεμένης vulg. 5 εἰς E. -- οὐδένεσις (sic) pro οὐδὲν. 4 ἂν G. - δυνασθείη, mut. in δυνηθείη N. δυνηθείη ΒΕΗ ΚΜ. - duvubein, ( ΕἾ - δυνηθῇ, vulg. -- ἐδυνάσθην,, dit Buttmann dans, sa, liste des verbes i irré- guliers, forme plus sance nl) ionienne. et fréquente dans Homère, $ Hérodote, et, parmi les Attiques, dans Xénophon. "7 σιχύαι FCGHKM ᾿ N, Gal., Chart, - σικυῖαι CEJ. -- σιχυίαι vulg, --- 5 ἔσω, BMN. εἴσω, ᾿ς ἕν - εἰρεπόντων (sic) pro, ἔ. à. K. ‘907. CJMN. - σφ. vulg.— 20 Ante yv. addunt τῆς B.(H, al, manu) (N , oblit.). " οὐδὲ MN. - +. οὐχ Mere. 22 γιγν. Chart. "3 μέζω CH. - μείζω vulg. = προσδάλλοι MN. - προσδάλη G.— "" τοσοῦτο ΟΝ. --- °° 006, RGIOU. 26 EM F FG. - σ. vulg. 27 re pro δὲ BCEHKMN. - ἀλλοίων pro. ἄλλους BMN.

DES ARTICULATIONS. 215

sance et de stupeur. Dans le cas le siége de la déviation en avant approche davantage des parties supérieures , l'impuis- sance et la stupeur occupent tout le corps. Pour moi, je ne sache aucune machine qui soit propre à opérer la réduction de ces incurvations, à moins qu'on ne puisse obtenir certaines

_ réussites soit par une succussion sur l’échelle, soit par quel-

que autre traitement semblable, soit par une extension telle que l'extension décrite un peu plus haut ; mais je n’ai aucun système de pression et d’extension combinées , tel que celui qu’on fait avec la planche dans la déviation en arrière.

Comment, en effet, opérer une pression d'avant en arrière à

travers le ventre? cela ne se peut. Ni la toux, ni l’éternue- ment n’ont aucune action qui vienne en aide à l'extension. Une injection d'air dans les intestins n’en a pas davantage. Quant à appliquer de larges ventouses , pour attirer sans doute les vertèbres déplacées en avant, c’est se méprendre grandement dans son idée ; ces ventouses repoussent plus qu’elles n’attirent, et ceux qui s’en servent ne s’én doutent même pas ; le fait est qué, plus elles sont larges, plus le rachis se cambre, la peau étant attirée dans la ventouse. Je pourrais encore indiquer des modés de succussion autres que les pro- cédés décrits plus haut, et qui paraîtraient peut-être convenir davantage à la lésion ; mais je n’y ai pas grande confiance, c’est pourquoi je n’en parle pas. En résumé , il faut avoir cette idée générale des déviations de l’épine : que les déviations en avant causent la mort ou laïssent des lésions graves, tandis que les déviations en arrière ne causent communément ni

| χατατάσιων (sie) (E, mut, al, manu ᾿ κατασεισίων) Ha: - κατατά-

nov C.— 38 οἵοι τε (sie) FGIJOU - οἷοί τὲ Chart. - οἷοί τε Gal, 29 ἔχοιμ᾽ CEK, - ἔχοι ἄν τις al. manu H. --- "5 ἁρμόσσαι KU, - ἀρμό- ζειν ἂν δοκέοντας pro ἅρμ. οὖς ἄν τ. ὃ, B (H, al. manu) MN. --- 3" τι Chart. -- δοχέῃ CO, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart, - δοκείη vulg. - δοχοίη Lind, UN EFGIJKU. 52 μᾷλ, τ. ma, BGMN. ?% αὐτοῖ- σιν CEHKMN,. - αὐτοῖς vulg. - διατοῦτο FGHK. 4 δὲ BFGLMN. - δὴ vulg.

Ta

Æ mel

216 _ DES ARTICULATIONS. ι τούτων, "ὧν ἐν χεφαλαίῳ εἴρηται, ὅτι τὰ μὲν ἐς τὸ λορδὸν δέ- ψαντα ὀλέθριά “ἐστι καὶ σινάμωρα, τὰ δὲ ἐς " τὸ κυφὸν ἀσινέα θανάτου, χαὶ οὔρων σχεσίων, χαὶ ἀποναρκωσίων © τὸ ἐπίπαν - οὐ γὰρ 1ἐντείνει τοὺς ὀχετοὺς τοὺς κατὰ τὴν χοιλίην, οὐδὲ χωλύει εὐρόους εἶναι 9 ἐς τὸ ἔξω χύφωσις΄- δὲ λόρδωσις ταῦτά " τε ἀμφότερα ποιέει, χαὶ ἐς τὰ ἄλλα πολλὰ προσγίνεται. ᾽; ᾿Επείτοι πολὺ πλείονες 15 σχελέων τ χαὶ ΧΗΡΩ͂Ν ἀκρατέες γίνονται, χαὶ 1" καταναρχοῦνται τὸ σῶμα, καὶ 4 οὖρα 'iloyerar αὐτέοισιν, "" οἷσιν ἂν μὴ ἐχστῇ ‘5 μὲν τὸ Fil "μήτε ἔξω, μήτε ἔσω, σεισθέωσι δὲ ἰσχυρῶς ἐς τὴν "" ἰθυωρίην Te δάχιος " οἷσι ‘9 δὲ ἂν ἐχοτὴ τὸ ὕδωμα, ἧσσον τοιαῦτα MS : ᾿

49. Πολλὰ δὲ χαὶ ἄλλα ἐν ἰητρικῇ ἄν τις 2 θεάσοιτο, ὧν τὰ μὲν 4 ἰσχυρὰ ἀσινέα ἐστὶ, 2? καὶ καθ᾽ ἑωυτὰ τὴν χρίσιν ὅλην λαμθάνοντα τοῦ - *3 γγρυσήματος, τὰ δὲ ἀσθενέστερα "" σινάμωρα,, καὶ ἀποτόχους νοση- μάτων χρονίους ποιέοντα, καὶ κοινωνέοντα 25 τῷ ἄλλῳ σώματι "5 ἐπὶ πλέον. ᾿Επεὶ "1 χαὶ πλευρέων κάτηξις "5 τοιοῦτόν τι πέπονθεν " 29 οἷσι 4 μὲν γὰρ ἂν xaray πλευρὴ, μία πλέονες, ὡς τοῖσι πλείστοισι

ï Τῶν τοιούτων BCHKMN. " ὡς pro. ὧν vulg.- Tous. les ma= nuscrits et toutes les éditions ont ὧν ; c’est sans doute.une faute de. 1y= * pographie dans Liquid faute qui du reste a été reproduite dans Lind. M " ἐς CHKMN, - εἰς vulg. ἰστέον, ὅτι λόρδωσίς ἐστιν εἰς τὸ ἔνδον κύ- M φωσις FGHIJOU. -- ῥέψαντα ΒΟΕΗΚΝΝΟΙ. -- ῥεύσαντα vulg. ἐστι, CEHK. - εἰσι vulg. - σινάμωρα ΒΝΝ. -- σινόμωρα, rés. - συνόμωρα ἃ, Ald., Gal. 5 τὸν ΕΚ, -- χυφὸν ΉΤΑΝ Chart. - χύφον FUK, Ald., 21 Frob., Gal., Merc. - χῦφον vulg. ὅ᾽ τοεπίπαν FG. 1 ἐντ, . BC ,% Chart. - ἐχτ, vulg. 8 χοιλίαν K. -— 9 ἐς CEFGHIJKMN. - εἰς er "ἢ τε Β (H, al. manu) ΜΝ. - τε om. vulg. -- ἐς τὰ om. BMN.- τἄλλ Chart. - τἄλλο. Gal, 1: ἔπειτα C. - Post ἐπ. addit καὶ Merc. in marge - ἐπεὶ καὶ J. 12 χαλέονται po OX. TE Ha οὐκ À τε De” Ok TE ‘ol ᾿

ἴσχ. αὐτοῖσιν BCEHKMN (αὐτέοισιν Gal, in Ste, à comm, 3, text. 47, ΓΕ ᾿ φ libr. vr Epid.). 15. οἷσιν ἂν Pr Ald., Gal., Chart. - οἷσι à ἂν FM (N, mut, in οἷσιν ἄν). - οἷσι δὲ ἂν vulg. μὲν om., restit. N. - Galien fait remarquer que ὕοφωμια signifie ici non, comme d'ordinaire, la | é gibbosité , mais une déviation quelconque des γα με τ7μι. ἔσω te ἔξω (BCHK, εἴσω pro ἔφω) EFGIJMN. -- pure... ἧσσον om, U, sed in ι marg. add. hæc : οἷσιν ἂν μὴ ἐχστῇ μὲν τὸ ὕθωμα μήτε ἔσω μήτε ἔξω σει- σθέωσι διας (sic) ἰσχυρῶς ἐς ἰθυωρίην τῆς ῥάχιος. "8 ἰθυωρίην BCEFGHI à JKMNQ', Merc. in margi -- ἰθυνίην vulg. -- ἰθυννίην O.— 19 δ᾽ CEHKMN.

οὐ

DES ARTICULATIONS. 917

la mort, ni la rétention d'urine, ni la stupeur des parties. Eu effet, la déviation en arrière ne distend pas les canaux _qui sont dans l’abdomen, et n’y gêne pas le cours des li- quides ; mais la déviation en avant, outre qu’elle exerce ces deux actions , donne lieu à beaucoup d’autres lésions. Ajou- tons que l’impuissance des jambes et des bras , la stupeur du corps et la suppression de l’urine sont bien plus fréquentes _chez ceux qui, sans éprouver une déviation soit en arrière, soit en avant ; éprouvent une violente commotion dans la 3 direction du rachis : on est moins exposé à ces accidents quand une déviation se produit. 44. (Fracture des côtes). On pourrait citer en médecine _ beaucoup d’autres observations des lésions considérables sont innocentes, et renferment en. soi toute la crise de la ma- ladie (Foy. note 23), tandis que des lésions moindres sont malfaisantes » créent d’interminables filiations de maladies , xt ont des sympathies étendues avec le reste du corps. La fracture des côtes offre quelque chose de semblable : Quand une ou plusieurs côtes se fracturent, comme elles se fraciu- rent ordinairement , sans enfoncement d’esquilles dans l’in- térieur et sans dénudation des os, rarement il survient de la fièvre ; le nombre n’est pas grand, non plus, de ceux qui, dans ce cas, ont ou des crachements de sang, ou des em-

r = Ante ἐχστῇ addunt μὴ FGIJ, Ald. - Post éxo. addit μὲν vulg, - μὲν om. CEKMN.— πάσχωσι E. 3" τοιαῦτα κατίδοι pro 6. BHKMNQ". L τοιαῦτα κατίδη CE. -- θεάσοι IJOU, ?? χαὶ BCEHKMN. -- χαὶ om. vulg. - χατ᾽ Ald, -- ἑαυτὰ BCEFGHIJKMNOU. "5 veus. MN, - vos. ulg. - La crise est ce qui juge la maladie et en commence définitivement > mouvement rétrograde ou la guérison. Ainsi une lésion qui renferme Ϊ ᾿ soi toute sa crise, ést une affection qui tout d’abord est arrivée à ce e le mal ne fait plus de progrès et tend vers la guérison. 24 σινάμωρα MN. - σινόμωρα vulg. - συνόμωρα C. ἀπὸ τόκους 60. Ante τῷ addit καὶ vulg. - καὶ om. CEHKMN. --- 26 ἐπιπλέον EFK. 27 δὲ pro rai M. ᾽5 τοιοῦτο CM. 29 οἷς C. - περὶ πλευρῶν κατήξιος KMNOU, περὶ πλευρῶν χατήξεως FGIJ.- ἐὰν πλευρὰ καταγῇ ad imam ag. H. "9 πλευρίη (sic) α. - μίη Ἐ6, - μία BMN, -- πλείονες BMN.

918 DES ARTICULATIONS.

1 χατάγνυται, μὴ διασχόντα τὰ ὀστέα " ἐς τὸ ἔσω μέρος, μηδὲ ψιλω- θέντα, ὀλίγοι μὲν ἤδη ἐπυρέτηναν᾽ ἀτὰρ οὐδὲ αἷμα " πολλοὶ ἤδη ἔπτυ- | σαν, οὐδὲ ἔμπυοι πολλοὶ γίνονται, οὐδὲ 5 ἔμιμοτοι, οὐδὲ ἐπισφαχελίσιες τῶν ὀστέων " δίαιτά τε φαύλη ἀρχέει' ἣν γὰρ μὴ πυρετὸς ξυνεχὴς ἐπι- À λαμόάνη αὐτοὺς, 5 χενεαγγέειν κάχιον τοῖσι τοιούτοισιν, μὴ 1χενεαγ- 4 γέειν, χαὶ ἐπωδυνέστερον, χαὶ nupetwdéorepov , χαὶ Bnywdéorepov | τὸ γὰρ πλήρωμα 5 τὸ μέτριον τῆς κοιλίης, διόρθρωμα τῶν πλευρέων | γίνεται " δὲ κένωσις 9 κρεμασμὸν τῇσι πλευρῇσι ποιέει " δὲ χρε- | μασμὸς, ὀδύνην. "Εξωθέν τε αὖ φαύλη ἐπίδεσις "' τοῖσι τοιούτοισιν ᾿ ἀρχέει" κηρωτῇ καὶ σπλήνεσι καὶ ὀθονίοισιν ἡσύχως ἐρείδοντα, ὁμαλὴν τὴν " ἐπίδεσιν "3 ποιέεσθαι, καὶ "9 ἐριῶδές τι *5 προσεπιθέντα. Kpa- M τύνεται δὲ πλευρὴ ἐν εἴχοσιν ἡμέρῃσιν + παχεῖαι γὰρ αἱ ἐπιπωρώσιες 16% τοιουτέων ὀστέων. CPR σευ

50. 17 Ἀμφιφλασθείσης μέντοι τὴς σαρχὸς ἀμφὶ τῇσι πλευρῆσιν, ὑπὸ πληγῆς, À ὑπὸ πτώματος, "5" ὑπὸ ἀντερείσιος, À ᾽9 ἄλλου τινὸς, τοιουτοτρόπου, πολλοὶ ἤδη πουλὺ αἷμα ἔπτυσαν * οἱ γὰρ ὀχετοὶ oi. " χατὰ τὸ λαπαρὸν τὴς πλευρῆῇς ἑχάστης 5" παρατεταμένοι, Χαὶ τόνοι ἀπὸ τῶν "" ἐπικαιροτάτων τῶν ἐν τῷ σώματι τὰς ἀφορμὰς 1

ἔχουσιν " πολλοὶ "4 οὖν ἤδη βηχώδεες, καὶ "5 φυματίαι, καὶ ἔμπυοι, ἐγένοντο, χαὶ ἔμμοτοι, καὶ πλευρὴ ἐπεσφαχέλισεν αὐτοῖσιν. Ἀτὰρ χαὶ οἷσι μηδὲν 26 τοιοῦτον 57 προσεγένετο, "5 ἀμφιφλασθείσης τῆς σαρχὸς ἀμφὶ τῇσι πλευρῆσιν, ὅμως δὲ 29 βραδύτερον ὀδυνώμενοι παύονται οὗτοι, οἷσιν ἂν πλευρὴ καταγῇ, καὶ ὑποστροφὰς μᾶλλον. |

|

: Κατήγνυται C (H, cum & supra ἡ). * εἰς α. - ἔσω MN. - εἴσω, Î vulg, 3% πολὺ C. ἤδη om. C. 4 ἔμπτυοι O. 5 ἔμνοτοι Ko - + épporor 1. ἐπισφαχελίξιες ΕΗ, -- ἐπισφακελίσξιες (sic) K. - ἐπισφάκε- λίξηες C. δ Ante χεν. addit καὶ vulg. - xai om. CEHKMN. -- κεναγγέειν FGIJ (N, mut. in xeveuy.) Ü. - κενεαγγείη alia manu H. τοῖσι BCEH KMN. - τοῖς vulg. 7 χεναγγ. GINU. κεναγγέει J. 5 τὸ μι. om. 9 xpeuu. (bis) (1, ex emend.) 1. - Anie τῇσι addit μὲν vulg. - L ἮΝ om. BKMN. --- τὸ δὲ αὖ Q'. - τε αὖ BCEHKMN. - δὲ sine αὖ vulg. -- τι ἀρχέει +. τ, BMN. -- χηρωτὴν 1. "5 ἐπίδοσιν O. "5 π. om. C CE restit, al. manu) FGIJKOU, Ald. - ἐπιδεῖν pro x. B (H, al. manu) MN 14 δριώδεσί τι LOU. "5 προσεπὶιτιθέντα' CEHK. *6 τῶν τοιουτές 1] ΒΝΝΟ!. -- τῶν τοιούτων CEHK. - τούτων τῶν vulg. "1 ἀμρφιφλ, = ἀμφιθλ, vulg.- μέντοι BCEHKMN. - δὲ pro μέντοι vulg.— "3 ὑπ᾽ à

᾿

DES ARTICULATIONS. 219

pyèmes, ou des plaies qui doivent suppurer , ou des spha- cèles des os. Aussi un régime peu rigoureux suffit; à moins qu'il ne survienne une fièvre continue, l’abstinence est plus nuisible et expose plus à la douleur, à la fièvre et à la toux que l’alimentation ; en effet, le ventre modérément rempli

devient un soutien pour les côtes, au lieu que la vacuité cause

du tiraillement aux côtes, et le tiraillement, de la douleur. Quant au traitement externe, un pansement très-ordinaire suflit , du cérat, des compresses , des bandes médiocrement serrées ; le bandage sera appliqué d’une manière régulière : on peut encore mettre quelque lainage. Les côtes se consoli- dent en vingt jours ; le cal de cette espèce d’os est prompt à se former.

50. (Contusion de la poitrine). Mais dans les cas il y eu contusion des chairs contre les côtes soit par uu coup, soit dans une chute, soit par une compression, soit de toute autre façon analogue, il arrive souvent que l’on crache beau- coup de sang; en effet , les canaux étendus le long du vide de chaque côte et les cordons (nerfs ?) prennent origine dans les parties les plus importantes du corps : aussi ces accidents ont-ils plus d’une fois donné lieu à des toux , à des tuber- cules, à des empyèmes , à des plaies suppurantes et à des sphacèles de la côte. Ghez ceux-là même à qui il n’est arrivé rien de pareil à la suite d’une contusion de la poitrine, la douleur est cependant plus lente à se dissiper que chez ceux

| qui ont eu une fracture de côte, et l'endroit de la lésion est plus sujet à des ressentiments de douleur dans cet accident

--τ 19 Post addunt ὑπ᾽ BMN. - τοιούτου τρύπου BMN.— πουλὺ N. πολὺ vulg: -- πολὺ ἤδη. CEHK.— 2! παρὰ, cum χατὰ supra lin. N. 32 παρατεταμμ,. (1, ex emend.) 1. - παρατεταμιένον O. 23 ἐν τῶ. σ, ému. BMN.— "6 οὖν BMN. - γοῦν vulg. γοὖν 1. - βηχώδεις GK. φλεγματίαν G.— "6 τοιοῦτο ΟΕῊΚ ..--- "7 ἐπεγένετο BMN. "5 ἀμφιφλ, HK , Ald. -- ἀμφιθλ; vulg, - ἀμφιόλ. Ο, - ἐὰν καὶ σὰρξ μετὰ τῆς πλευρᾶς συνθλασθῇ in marg. H. - Ante τῆς addit δὲ Ο, "9 βραχύτερον Mere, in

marg, °° Ante πλ, addit vulg. - om. BMN, Chart. - κατυγῇ MN.

τν ες

220 DES ARTICULATIONS.

ἴσχει ὀδυνημάτων τὸ χωρίον ἐν τοῖσι τοιούτοισι τρώμασιν, ‘À τοῖσιν, ᾿ ἑτέροισιν. Μάλα μὲν οὖν " μετεξέτεροι χαταμελέουσι τῶν τοιούτων σινέων, μᾶλλον " À ἣν πλευρὴ κατεαγῇ αὐτέοισιν " ἀτὰρ χαὶ ἰήσιος ᾿σχεθροτέρης οἵ τοιοῦτοι δέονται, εἰ "σωφρονοῖεν " τῇ τε γὰρ διαίτῃ, ξυμφέρει 5 ξυνεστάλθαι. ἀτρεμέειν 1 τε τῷ σώματι ὥς En αἷς ἀφροδισίων τε ἀπέχεσθαι, βρωμάτων τε ἜΜΕΝ χαὶ χερχνο δέων,, καὶ 9 ἰσχυρῶν πάντων, phéGa τε χατ᾽ ἀγκῶνα ot σιγᾶν τε ὡς μάλιστα, ἐπιδέεσθαί "" τε τὸ χωρίον τὸ φλάσθὲν ὅπ νεσι μὴ "" πολυπτύχοισι, συχνοῖσι δὲ χαὶ πολὺ πλατυτέροισι "" πὶ τοῦ ‘4 φλάσματος, χηρωτῇ "ὅτε ‘6 ὁποχρίειν, ὀθονίοισί re πλατέσι σὶ ταινίησι πλατείησι χαὶ "17 μαλθαχῇσιν ἐπιδέειν, ἐρείδειν 15 τε, fat ὥστε μὴ κάρτα πεπιέχθαι 19 φάναι τὸν ἐπιδεδεμένον, μιηδ᾽ αὖ ya λα: pov * ἄρχεσθαι δὲ τὸν ἐπιδέοντα χατὰ τὸ "" φλάσμα, xat ἐρηρεῖσθ ταύτη μάλιστα, τὴν δὲ ἐπίδεσιν ποιέεσθαι, ὡς ἀπὸ δύο pa 22 ἐπιδέεται, ἵνα μὴ περιῤῥεπὲς τὸ δέρμα 23 τὸ περὶ τὰς 24 rev φὰς En, ἀλλ᾽ ἰσόῤῥοπον, ἐπιδέειν δὲ καθ᾽ ἑχάστην ἡμέρην, ι παρ᾽ ἑτέρην. λμεινον δὲ καὶ τὴν ?5 χοιλέην μαλθάξαι χούφῳ τινὶ ὅσον κενώσιος "5 εἵνεχεν τοῦ σίτου, χαὶ ἐπὶ μὲν δέχα "1 ἡμέρας ἰσχναΐ γειν, ἔπειτα ἀναθρέψαι τὸ σῶμα͵, καὶ 28 ἁπαλῦναι " τῇ δὲ ἐπιδέσει. ἔστ᾽ ἂν αὲν ἰσχναίνης, ?9 ἐρηρεισμένη μᾶλλον χρέεσθαι, ὁχόταν τὸν 30 ἁπαλυσμὸν ἄγης, "" ἐπιχαλαρωτέρη" “7 ri ve αἷμα το ἐξ αν “y Ἧι 107 δ" + ἝΝ ρα δ 241401. ΜΗ "A τοῖσιν ἑτέροισιν. BMN. -- τοῖσιν ἑτερόίοισιν ὈΒΗΚ: + τι ἔτ, vulg. ? per, CFGMN, Κύμη. -- μεθ. vulg. -- κατ᾽ Mama (aa 5 CEFGHIJKLMNU. - om. vulg. - Post ἣν addit C. - HAT MN. πρώ B. - αὐτέοισιν BMN. -- αὐτοῖσιν vulg. 4 EU C. σχεορυτέρης (sic) GQ'. -- ἀκριδοῦς ἀληθοῦς in marg. HIJU. - ἀλ FGQ'. - C’est, dit Galien, l’opposé de φαῦλος. σωφρονεῖν ΕΝ δ ouveor. K. 7 re CEHKMN. - τε om. Gal. -- δὲ pro τε vulg. - σῶμα τι C. 8 re CEFGHIJKMNO, Ald., Frob., Gal., “More: - δὲ vulg. -- κερχιωδέων C. - me En O. -- κερχρωδέων J, - ον p. 478, note 46. --- ϑ ἰσχυρὰ βρώματα sont, d'après Galien ; des ali en difficiles à digérer. '5 ἐπιθέσθαι C. "" τ BMN. - δὲ vulgt - A: τὸ addit εἰς vulg: (ἐς CEKJ). -- εἰς om. BHMN. - θλασθὲν BFGIJMN Q'. 15 πολυπτύχοισι CEHKMN. - πολυπτύχεσι vulg, --- 1" πάντη. CE GHIJKMNOU, Ald., Frob.,Gal., Mere. -- πάντα vulg, "4. 61, FG MNOUQ"'. 15 δὲ pro τε BEMN. :5 ὑπαλείφειν BMN, "7 pe

re

ὙΝ

DES ARTICULATIONS. 291

que dans l’autre. Quelques-uns donnent beaucoup moins d’attention à une contusion de la poitrine qu’ils n’en don- neraient à une fracture de côte, et cependant la contusion exige un traitement plus sévère, auquel ils se soumettraient s'ils étaient raisonnables. La nourriture sera réduite; on gardera autant que possible l’immobilité ; on s’abstiendra de l'acte vénérien , de tous les aliments gras, provoquant une petite toux, et susbtantiels ; la veine du coude sera ouverte ; le silence sera observé autant que possible; le lieu contus sera pansé avec des compresses, non pliées en plusieurs dou- bles, mais nombreuses et beaucoup plus larges en tout sens que la contusion, etil sera enduit de cérat; on emploiera des bandes larges et des pièces de linge larges et souples, on les serrera modérément, de manière à faire dire au blessé que, sans être comprimé beaucoup par le bandage, il ne le sent pas lâche. On commencera l’application du bandage par le lieu contus, et c’est qu’on exercera la plus forte compres- sion ; on le posera comme on pose une bande à deux globes , afin que la peau qui recouvre les côtes ne fasse pas de plis et reste uniformément appliquée : on refera l’appareil tous les jours ou de deux jours l’un. Il convient de relâcher le ventre avec quelque purgatif léger, autant qu’il faut pour évacuer les aliments, d’atténuer le corps pendant dix jours, puis de le nourrir et de lui rendre de l’embonpoint. Tant qu'on

σιν E. 8 δὲ BMN. - τι C. 19 φᾶναι CFMN. - ἐπιδεδεμένον CEF

HIKMNOU, Lind. ἐπιδεδεσμένον vulg, τε MN. —?: 61, BF GIJMNOUQ’, Gal., Chart. 33 ἐπιδέειν τε vulg. - Galien dit que le bandage à deux chefs est ici nécessaire parce que la peau de la poitrine est lâche, et que le bandage à un chef la déplace. Ainsi ἵνα se rapporte δύο ἀρχέων, comme la fin au moyen; ἐπιδέειν τε est donc de trop ; cela “conçu , la locution familière à Hippocrate : ὡς ἀπὸ δύο ἀρχέων ἐπιδέεται, fournit une correction plausible. "5 τὸ om., restit, N. 24 πλευρὰς “CEFHIKMNU.-#aevpéas vulg. -- εἴη mut, in ἔη N. - ἀλλὰ CEHK. 55 χοιλίαν Ο. 26 εἴνεχε E, ἕνεκεν FG. -- εἵνεκα U, 27 ἡμέραις K.

ἀπαλύναι K. - ἀπαλῦναι 170, Al, - ἀπαλύναι E, Gal., Chart. - δ᾽ E, “nor (sic) K. 29 ἐρεισρημένη (sic) C, 39 ἀπ. 1, 3! ἐπὶ yax, C.

999 DES ARTICULATIONS. # '" χαταρχὰς, τεσσαραχονθήμερον τὴν μελέτην χαὶ τὴν ἐπίδεσιν ᾿ ποιέεσθαι χρή" ἣν δὲ μὴ πτύση τὸ αἷμα, ἀρχέει "ἐν εἴχοσιν ᾿ ἡμέρησιν À μελέτη ὡς " ἐπὶ τὸ πολύ: τῇ ἰσχύϊ δὲ τοῦ τρώ-

ματος τοὺς χρόνους 4 προτεχμαίρεσθαι χρή. Ὅσοι δ᾽ ἂν de λήσωσι τῶν τοιουτέων ἀμφιφλασμάτων, ἣν καὶ ἄλλο μηδὲν αὐτοῖσι “φλαῦρον μέζον γένηται, ὅμως τό γε χωρίον duo φλασθὲν μυξωδεστέρην τὴν σάρχα ἴσχει, À πρόσθεν εἶχεν. 1 ὍΝ δ δέ τι τοιοῦτον ἐγχαταλείπεται, χαὶ μὴ 9 εὖ ἐξιποῦται " τῇ ἀλθέξει,, "' φαυλότερον μὲν, ἢν "" παρ᾽ αὐτὸ τὸ ὀστέον irc ΕἾ τὸ μυξῶδες " 1 οὔτε γὰρ ἔτι σὰρξ ὁμοίως ἅπτεται τοῦ ὀστέου, τό τε | ὀστέον "ὁ νοσηρότερον γίνεται, σφαχελισμοί τε Ypôvior ὀστέου À: λοῖσιν ἤδη ἀπὸ τοιουτέων ‘5 προφασίων ἐγένοντο. ᾿Ατὰρ χαὶ ἣν μὴ παρὰ τὸ ὀστέον, ἀλλ᾽ αὐτὴ σὰρξ μυξώδης En , ὅμως ."1 ὕποστρο- pal γίνονται χαὶ "5 ὀδύναι ἄλλοτε καὶ ἄλλοτε, ἤν eu τῷ “σώμα τύχη πονήσας" χαὶ διὰ τοῦτο "" τῇ ἐπιδέσει χρέεσθαι χρὴ; ἅμα μὲ ἀγαθῇ, ἅμα δὲ " ἐπὶ πουλὺ προηχούσῃ,, ἕως ἂν EnpavO μὲν x

ἀναποθὴ "" τὸ ἐχχύμωμα τὸ ἐν τῇ "“φλάσει γενόμενον, αὐξηθῇ Σ σαρχὶ "" ὑγιέϊ τὸ χωρίον, "5 ἅψηται δὲ τοῦ ὀστέου σάρξ. "Ἴ Οἷσι δ᾽ ἀμεληθεῖσι χρονιωθῇ, καὶ ὀδυνῶδες τὸ χωρίον "5 γένηται, καὶ σὰ ὑπόμυξος 29 En , τούτοισι χαῦσις ἴησις ἀρίστη. Καὶ ἣν μὲν 2 αὐτὴ. σὰρξ μυξώδης En , ἄχρι τοῦ ὀστέου καίειν χρὴ, μὴ μὴν διαθερμαν θῆναι τὸ ὀστέον - ἣν δὲ "" μεσηγὺ τῶν πλευρέων ἔῃ y ἐπιπολῆς μὲν 32 οὐδ᾽ οὕτω χρὴ χαίειν, φυλάσσεσθαν μέντοι, μὴ διαχαύσης πέρ

τ: Κατ᾽ ἀρχὰς EIHM, Gal., Chart. " ἐν BCEHMN. - ἐν om. v ᾿ ἐπιτοπολὺ EGK. -- ἐπὲὶ τοπολὺ J.— mporex. BMN.- προστεχ. vi - τοιούτων CFGHJKU. -- ἀμφιθλ, BFGIMNOUQ'. - ἀμφὶ OX. 1. --- " φλ. CHK. -- μεῖζον où. E. S ἀμφιθλ, FGIJOU, Gal., Chart. -- ἣν ἄμφι φλασθῇ CEHK. - εἰ ἀμφιφλασθῇ MN. - ἀμφιθλασθῆ sine εἰ B. 7 ὅπ. mut. in 6x. N. δὴ ΕΚ. 9 εὐέξη ποτε pro εὖ ἐξ, M. -- εὐεξῆ ται mut. in εὐεξῇ ποτε N. εὐεξῇ, ποτε B. - εὐεξῇ που τὲ Η. -- εὖ ται FGIJMN. - εὐεξιποῦται. CE, -- εὐεξιπποῦται Ald.— τῇσιν. pro: τῇ γε C.—:: φλαυρβρερον C(F,in marg. φανλέβερονη. - φαυρότερον IJOU. - x À 12 Post ivaddit μὲν C. "3 οὐ mut. ἴῃ οὔτε Η. ---- *4 γοσηρότερον BCE f: HIJMNOU. - νοσητότερον (sic) K, νοσηλότερον vulg. 5 προφάσει C. - ἐγένετο II. "5 τὸ om. K, :7 Post ὅμως addit γοῦν vulg. (μῦν ἢ. -- γοῦν om. ΝΙΝ. --- "5 ὀδῦναι Ἐς, 19. τὸ mut, in τις Ἡ, -- τις vulg.

DES ARTICULATIONS, 2923

atténue le corps, le bandage doit être serré davantage ; mais on le serre moins quand on en vient à l’alimentation restaurante. Le blessé a:t-il craché du sang dans le début, le traitement et le pansement doivent être continués pendant quarante jours ; dans le cas contraire, un traitement de vingt jours suflit ordinairement ; c’est d’après la gravité de la lé- _sion qu'il faut préjuger les diverses durées. Chez ceux qui négligent de pareilles contusions, la chair du lieu contus, lors même qu’il n’en résulte pas pour eux de plus grand mal, devient plus muqueuse qu’elle n’était auparavant. Un reliquat pareil, que l’on ne dissipe pas par une compression suffisante , est plus fâcheux quand l’altération muqueuse siège contre l’os lui-même; la chair n’adhère plus aussi bien à l’os subjacent, l’os s’affecte à son tour, et cela a été plus d’une fois l’origine de sphacèles invétérés ; d’un autre côté, si c'est non contre l'os, mais dans la chair même, que siége V'altération muqueuse ; il en résulte encore que des res- sentiments et des douleurs se reproduisent par intervalles, quand il survient quelque souffrance dans le reste du corps. Aussi faut-il employer un bandage appliqué et bien et long- temps, jusqu’à ce que l’épanchement produit dans la contu- sion ait été desséché et résorbé, que le lieu contus se soit garni d’une chair saine, et que la chair ait adhéré à l'os. |

«

2 χαὶ BMN. - χαὶ om. vulg. -- διατοῦτο EFGHKN. 2: τῇ om. CJ. - χρέεσθαι BMN. - δέεσθαι vulg. 2? ἐπὶ πουλὺ προηχούση BMN. -- πολὺ sine ἐπὶ) προσηκούσῃ vulg. - rpoonxoboy de vulg. me paraît faire un pléonasme avec ἀγαθῇ, pléonasme d’autant moins admissible qu'il y μὲν, ἅμα dé; ce qui montre que l'auteur a voulu énoncer deux con- Mitions distinctes qu’il exige dans la déligation. La variante des trois ma- : rits BMN me paraît lever cette difficulté. 35 Ante τὸ addit τουτὶ .— τουτὶ om. C (H, restit. al. manu) MN. 2406. BFGIMNOU, Gal., Chart. - ἐγγενόμενον BMN. *5 ὑγίέι M. -- ὑγίέι N. - dytéer C. δ ἅψηται BEHKMN, = ἅψεται C. αὔξηται vulg. 27 οἷσι..... γένηται om., restit, in marg. U. 2% γενηται om, C (H, restit. al. manu). be om., restit. Ν, 89 αὕτη FGJ,.— 3: μέση γὰρ 7. 55 οὐδὲ BMN. -

ω BMN, - οὕτως vulg.

294 DES ARTICULATIONS. ἫΝ δὲ πρὸς τῷ ὀστέῳ * δοχέη εἶναι τὸ " φλάσμα, καὶ ἔτι νεαρὸν " ἔη,, | χαὶ μήπω σφαχελίσῃ τὸ ὀστέον, ἣν μὲν 4 χάρτα ὄλίγον ἔῃ, οὕτω \ καίειν χρὴ ὥσπερ εἴρηται " ἣν μέντοι παραμήχης 5 ἔη μετεωρισμὸς, κατὰ τὸ ὀστέον, πλείονας ἐσχάρας 5 ἐμδάλλειν χρή " περὶ δὲ σφας. χελισμοῦ πλευρῆς 7 ἅμα τῇ τῶν ἐμμότων ἰητρείῃ εἰρήσεται. 1 pl 51.5 Ἦν δὲ μηροῦ ἄρθρον ἐξ ἰσχίου ἐχπέση,, ἐχπίπτει δὲ 9 χατὰ τέσσαρας τῤόπους, ‘° ἐς μὲν τὸ "" ἔσω "" πλειστάχις, "3 ἐς δὲ τὸ ᾿ | τῶν ἄλλων πλειστάχις" ἐς δὲ τὸ ὄπισθεν χαὶ τὸ ἔμπροσθεν ἐχπίπτει uèv, ὀλιγάκις δέ" 14 οἷσι μὲν οὖν ἂν ἐχδῇ ἐς τὸ ‘5 ἔσω, ts Fa τὸ σχέλος φαίνεται, παραύδαλλόμενον πρὸς τὸ ἕτερον, διὰ 6 ἊΝ

προφάσιας εἰκότως " ἐπί "7 τε γὰρ τὸ ἀπὸ τοῦ ἰσχίου πεφυχὸς ὁσ 18 τὸ ἄνω φερόμενον '9 πρὸς τὸν χτένα,, ἐπὶ τοῦτο À ἐπίδασις δὰ φαλῆς τοῦ μηροῦ γίνεται, καὶ αὐχὴν τοῦ ἄρθρου ἐπὶ τῆς χοτύλ ᾿ ὀχέεται. ΓἜξωθέν τε αὖ γλουτὸς χοῖλος φαίνεται, ἅτε "" ἔσω Gi σῆς τῆς κεφαλῆς τοῦ μηροῦ, τό τε αὖ χατὰ τὸ γόνυ τοῦ μηροῦ ἄχρο Do PARA 22 ἔξω ῥέπειν, καὶ À χνήμη καὶ 6 "" ποὺς ὡσαύτως. Ἅτ οὖν ἔξω ῥέποντος τοῦ ποδὸς, οἱ ἰητροὶ δι᾿ 24 ἀπειρίην τὸν sant πρὸς τοῦτον προσίσχουσιν, ἀλλ᾽ τοῦτον πρὸς τὸν ὑγιέα " "5 δι τοῦτο πουλὺ μαχρότερον φαίνεται τὸ σιναρὸν τοῦ À ne

τ Acxéet BGMN. " 6à. BFGIMNOU, Gal., Chart. τὶ ἐπ '

lin. én Ν. εἴη ΘΕΡΟΉΠΚΟ. - μήπως FIU. -- σφακελίζη Β κατ᾽ Gal., Chart. -- ἦ, supra lin. ἔη Ν. --- δ ἦ, supra lin. ἔη N. = C. 26 ἐμθάλειν (sic) Η. Ἰἅμμα, Ε΄. -- τῷ pro τῶν Ald. ---- ἂν Ε περὶ μηροῦ ἐξαρθρήσεως ΒΝΝ. - περὶ ἐχπτώσεως μηροῦ K. - ἐὰν pro 5 ἰσχίου ἐχπέσῃ H. - περὶ μηροῦ ἐκπεσόντος ἐξ ἰσχίου BEFIJU. -- περὶ μηρί ἐχπεσόντος ἰσχίου Ο. 9 κατὰ om. Dietz, p. 37. --- εἰς μὲν τὸ 3 πλ., ἐς δὲ τὸ εἴσω τῶν ἄλ. πλ. Lind. ---- 1 ἔσω mut. in εἴσω N. = εἴ vulg.— ‘? Ante xÀ. addunt πολὺ (H, al. manu) (N, lin. notat.), D ms 13..ἐς CEHMN, - εἰς vulg. -- ἐς..... πλειστάκις om. K.— ‘4 ἼΩΝ ᾿ BMN. -- ἐς τὸ εἴσω ἐχοῇ KM (Ν, ἔσω τιὰϊ. in εἴσω) (Dietz, et ἂν om.) ]

ἐς CEH, - εἰς vulg. τ5 ἔσω Merc. in marg. -- εἴσω vulg. 6 δυσα

Ald., Frob., Merc.— ‘7 re BCEHK (in marg. MN). - μὲν pro τε γα --τοῦ om. EEK. τὸ ἄνω om. C. 9 ἐπὶ pro πρὸς Dietz. -- τοῦτο MN. τούτου vulg. - Voici comment j'entends ce passage difficile : vant Hippocrate, deux raisons expliquent l’allongement du membre à rieur ; la première, c’est que la tête du fémur est descendue au-d sa situation naturelle, sur un 08 qu “Hippocrate désigne ; la seconde, que αὐχὴν ἐπὶ τῆς κοτύλης ὀχέεται, c’est-à-dire que le col est appuyé st rebord de la cavité cotyloïde, est retenu par ce rebord, et de la sorte 1 tient la tête dans sa nouvelle position et l'empêche de remonter. La 60) pas avec le passage parallèle relatif à la luxation en dehors (p. 38 1. 9) il est dit que la tête du fémur, n'étant plus maintenue com

DES ARTICULATIONS. 225

_ Dans les cas , le mal s’étant invétéré par négligence, l’en- droit est devenu douloureux et la chair contracté quelque altération muqueuse, dans ces cas, dis-je, le feu est le meilleur remède. L’altération muqueuse est-elle dans la chair seule, on cautérisera jusqu’à l'os, mais sans l’échauffer ; si elle est

entre les côtes, la cautérisation ne sera pas superficielle même dans ce cas; toutefois, il faut prendre garde de trans- percer la paroi de la poitrine. La contusion paraït-elle avoir pénétré jusqu’à l’os, si elle est récente et si l’os n’est pas en- core sphacélé, il faut, dans le cas la lésion très-peu

. d’étendue, cautériser comme il a été dit ; toutefois, si la tu-

meur formée sur l’os est allongée, il faut placer plusieurs

eschares. Au reste, il sera question du sphacèle des côtes en même temps que du traitement des plaies qui suppurent. 51. (Luxations du fémur. Luxation en dedans). L’ar-

ticulation de la cuisse avec la hanche est sujette à quatre luxations : en dedans, c’est la plus fréquente ; en dehors, c’est la seconde pour la fréquence; en arrière et en avant, celles-ci sont rares. Dans la luxation en dedans, le membre luxé, comparé à l’autre, paraît plus long, pour deux raisons : d’une part, la tête du fémur s’est portée sur l’os de l’is- chion, et qui monte vers la région pubienne ; d’autre part, le col est appuyé sur la cavité cotyloïde (Voyez note 19). La fesse est creuse en dehors, attendu que la tête du fé- mur a glissé en dedans, et l’extrémité inférieure de cet os est déviée forcément en dehors, ainsi que la jambe et le pied. Le pied étant ainsi dévié en dehors, les médecins, par inexpérience, portent le pied sain vers le pied malade,

ici, glisse et remonte, justifie, ce me semble, mon interprétation, 2 τε om. ἘΚ, -- δὲ pro τε FG. τε αὐτοῦ Dietz. 3: ἔσω mut. in εἴσω N. -- εἴσω vulg. -- ἔσω ἅτε ῥεψ. Dietz. ῥεψάσης BCEHKMN. - ῥευ- σάσης vulg. 22 εἴσω FGIJOU. "5 ποῦς CEJ. 34 marg. φεῦ τῆς καχίστης ἐν νόσοις ἀπειρίης " ἀπειρίη ao ἄλγιον ληστουργίης, et paulo infe- Lrius φεῦ τῆς χαχίστης ἰατροῖς ἀμαθίης Ἡ, -- φεῦ τῆς xaxiornç ἐν νόσοις ἀπει- 6" ἀπειρία γὰρ χεῖρον n λυστουργίας 1 (χεῖρον ἦν λειστουργίας J) (χεῖρον ληστουργίαν Ο) (χεῖρον ληστουργία 0... ---- 35 διατοῦτο EFGHK, - πουλὺ MN. -- πολὺ vulg. -- συναρὸν Ald. TOME IV. 15

226 DES ARTICULATIONS.

χαὶ ἄλλῃ τὰ τοιαῦτα " παραξύνεσιν ἔχει. " Οὐ μὴν οὐδὲ " ξυγχάμ.- πτειν δύνανται χατὰ τὸν βουδῶνα ὁμοίως τῷ 4 ὑγιέϊ' ἀτὰρ καὶ ψαὺο- | μένη À κεφαλὴ τοῦ μηροῦ κατὰ τὸν περίνεον ὑπερογχέουσα εὔδηλός ἐστιν. Τὰ μὲν οὖν σημήϊα ταῦτά ἐστιν, οἷσιν ἂν ἔσω ἐχπεπτώχῃη δ᾽ μηρός.

59. Οἷσι 1 μὲν ἂν οὖν ἐχπεσὼν μὴ ἐμπέση; ἀλλὰ sd χαταπορήθῇ | χαὶ ἀμεληθῇ, À τε 6douropin περιφοράδην τοῦ σχέλεος ὥσπερ 9 τοῖσι M βουσὶ γίνεται, καὶ "5 ὄχησις πλείστη "" αὐτέοισιν ἐπὶ τοῦ ὑγιέος M σχέλεός ἐστιν. Καὶ ἀναγκάζονται 1" χατὰ τὸν χενεῶνα "᾽ καὶ χατὰ τὸ ἄρθρον τὸ ἐκπεπτωχὸς "ὁ κοῖλοι χαὶ *5 σχόλιοὶ εἶναι" 16 χατὰ δὲ | Ἷ

τὸ ὑγιὲς ἐς τὸ ἔξω 6 γλουτὸς ἀναγκάζεται περιφερὴς εἶναι" εἰ γάρ me ἔξω τῷ ποδὶ τοῦ ὑγιέος "7 σκέλεος βαίνοι, ἀπωθοίη ἂν τὸ σῶμα τὸ ἄλλο 18 ἐς τὸ σιναρὸν '9 σχέλος τὴν ὄχησιν ποιέεσθαι " τὸ δὲ σιναρὸν οὐχ àV M δύναιτο ὀχέειν: πῶς γάρ; ἀναγκάζεται οὖν οὕτω κατὰ τοῦ ὑγιέος σκέλεος τῷ ποδὶ 2 ἔσω βαίνειν, ἀλλὰ μὴ ἔξω" οὕτω γὰρ ὀχέει μά- λιστα τὸ "" σχέλος τὸ ὑγιὲς; καὶ τὸ ἑωυτοῦ μέρος τοῦ σώματος; καὶ δ

τοῦ σιναροῦ σκέλεος μέρος. Κοιλαινόμενοι δὲ κατὰ τὸν χενεῶνα καὶ χατὰ τὰ ἄρθρα, μικροὶ φαίνονται, χαὶ τῷ ξύλῳ 22 ἀναγχάζονται ἀντερείδε- σθαι πλάγιοι κατὰ τὸ ὅγιὲς σχέλος " δέονται γὰρ ἀντικοντώσιος "" ταύτη "

1 Παραξύνεσιν CHM. - παρασ. eum ξ supra σ Ν, - παρὰ σύνεσιν EFGO. -- παροξύνεσιν Β. -- παρασξύνεσιν (sic) K. -- παρασύνεσιν vi -- " οὐ ΝΝ. -- οὐ δὲ vulg. 3 συγκ. cum Ë supra © N. - Ë CEJO, Ald. -- συγκάπτειν K. - δύνανται CEHKMN. - δύναται | 4 ὑγιεῖ, cum ἐΐ supra lin. N. -- ὑγιεῖ vulg. -- ἀτὰρ,.... ἐστιν om: 7. περίναιον EFGIKMNOU, Gal., Chart. -- περίνεον mut. manu in περίναιον H. -- περινεὸν C. Il faut se garder de prendre le mot périnée dans l’acception rigoureuse qu’on lui donne aujourd’hui Cette remarque doit être étendue aux autres désignations anatomique d’Hippocrate. - ἔχδηλος BMN. 5 ταῦτα CEFHIKMN, Ald., Gal, Lind. ταυτὰ vulg. -- ἔσω MN. - εἴσω vulg. - ἐχπεπτώχη ἘΝΝΟ. de πεπτώχει vulg. - μηρὸς om. Dietz, P- 27.— 7 μὲν om. Lind. -- ve pro ὁ. μ.. ἂν a. Dietz. οὖν ἂν E. ἂν om. J. στίχος supra Jin. IU. χαταπωρωθῇ BM.- καταπωρηθῆ cum supra N. - καταπωρηθῆ Ε,᾿ καὶ ἀμελ. om. Dietz. 9 τοῖσι ΟΗΚ. -- τοῖς vulg: - ἐν τοῖς Dietz. = 10 (ἡ al, manu) ὄχησις H. - ὄχησις sine ΟΕΚ. -- ὄχησις δὲ ΒΝΝ. ὄχλησις sine vulg. ‘! αὐτέοισν MN. -- αὐτοῖσιν vulg. 12 τὰ χατ τὸν Dietz, 1" χαὶ MN. -- pro καὶ vulg. "4 κοῖλοι, in marg. χυλλοὶ

DES ARTICULATIONS. | 2927

et non celui-ci vers celui-là ; ce qui augmente de beaucoup l'excès de longueur du membre luxé sur le membre sain. En beaucoup d’autres circonstances aussi, de pareilles mé- prises causent des jugemens erronés. Le bléssé ne peut pas, non plus, fléchir à l’aine la cuisse malade comme il fléchit la cuisse saine ; et, en portant la main, on sent la tête du fémur qui fait une saillie manifeste au périnée ( 707. note 5). Tels sont les signes de la luxation en dedans.

59. (Résultats de la non-réduction après une luxation en dedans, congénitale ou non).Dans les cas où, la réduction d’une luxationde ce genre ayant été manquée et abandonnée, le membre est resté luxé , ce membre se meut pendant la mar- che , comme chez les bœufs, en fauchant, et le membre sain porte la plus grande partie de la charge.Nécessairement aussi, le corps se creuse et s’infléchit dans le flanc et à l’articulation luxée, tandis que, du côté sain, la fesse s’arrondit en de- hors. En effet, si en marchant on portait en dehors le pied du côté sain, on réjeterait sur la jambe lésée la charge du réste du corps ; mais comment cette jambe pourrait-elle la soutenir ? On est donc forcé, en marchant, de porter le pied du côté sain en dedans , non en dehors; car c’est de cette façon que la jambe saine soutient le mieux et sa part de la charge et celle de la jambe lésée, Ces infirmes, ayant ainsi un creux dans le-flanc et l'articulation, paraissent petits, et ils sont forcés de se soutenir latéralement du côté du membre sain avec un bâton; car ils ont besoin d’un appui en ce sens : c’est, en effet, en ce sens que la fesse est déjetée, et c’est sur ce membre que porte la charge du corps. Ils sont, en

MN. - χοιλοὶ (sic) C. χυλοὺ FIJOU, - χυλλοὶ vulg. 15 σχόλιοι M. 16 vai χατὰ δὲ Dietz, 17 σχέλεος om, restit, al, manu H. - βαίνοι MN.— Baivn EHK. -- βαίνει vulg. - ἀπωθέοι BEFGMKLMN. ἀπωθέει (C, cum supra « )IJOU, Ald,.— 18. ἐπὶ τοῦ σιναροῦ σκέλεος BMN. 19 σχέλεος ΕΚ. ἔσω MN. -- εἴσω vulg. 2! σχέλεος E. 22 ἀντερ. avaryx. Β΄. CEHKMN. "5 ταῦτα K.

228 DES ARTICULATIONS.

ἐπὶ τοῦτο γὰρ of γλουτοὶ ῥέπουσι, καὶ τὸ ἄχθος τοῦ σώματος " ὀχέε-- ται ἐπὶ τοῦτο. Ἀναγχάζονται δὲ xal " ἐπιχύπτειν" " τὴν. γὰρ χεῖρα τὴν χατὰ τὸ σχέλος τὸ σιναρὸν ἀναγκάζονται χατὰ πλάγιον τὸν μηρὸν ἐρείδειν οὗ γὰρ δύναται τὸ σιναρὸν σχέλος ὀχέειν τὸ. σῶμα ἐν τῇ μεταλλαγὴ τῶν σκελέων, " ἣν μὴ χατέχηται πρὸς τὴν γῆν πιεζόμενον. Ἔν 6 τούτοισιν οὖν 1 τοῖσι σχήμασιν ἀναγχάζονται ἐσχη- ματίσθαι, οἷσιν ἂν © ἔσω ἐχθὰν τὸ ἄρθρον μὴ 9 ἐμπέση, οὐ Tpobou- λεύσαντος τοῦ ἀνθρώπου, ὅχως ἂν ῥήϊστα ἐσχηματισμένον "" En

ΕΝ

ἀλλ᾽ αὐτὴ À ξυμφορὴ διδάσχει ἐχ τῶν παρεόντων τὰ δήϊστα ‘? αἵρέε-- σθαι. Ἐξπεὶ καὶ δχόσοι ἕλχος ἔχοντες ἐν ποδὶ χνήμη κάρτα δύ - νανται ἐπιῤαίνειν τῷ 1? σχέλεϊ, πάντες, καὶ οἵ νήπιοι, οὕτως ὅδοιπο- ρέουσιν ᾿ ἔξω γὰρ βαίνουσι τῷ σιναρῷ "4 σχέλεϊ - καὶ δισσὰ χερδαί- M νουσι, δισσῶν γὰρ δέονται " τό τε γὰρ σῶμα οὖχ "" ὀχέεται ὁμοίως ἐπὶ τοῦ ἔξω "5 ἀποδαινομένου. ὥσπερ ἐπὶ "1 τοῦ εἴσω " "5 οὐδὲ γὰρ κατ᾽ ἰθυωρίην '9 αὐτῷ γίνεται τὸ ἄχθος, ἀλλὰ πολλῷ μᾶλλον " ἐπὶ τοῦ ὅπο- βαινομένου " κατ᾽ ἰθυωρίην γὰρ αὐτῷ γίνεται τὸ ἄχθος ἔν τε "" αὐτῇ τὴ ὁδοιπορίη καὶ τῇ μεταλλαγῇ τῶν σχελέων. Ἔν τούτῳ τῷ σχήματι 22 τάχιστα ἂν δύναιτο ὑποτιθέναι τὸ ὑγιὲς σχέλος, *? εἰ τῷ μὲν σιναρῷ ἐξωτέρω βαίνοι, τῷ δὲ 24 byrét ἐσωτέρω. Περὶ οὗ 25 οὖν 6 λόγος, ἀγαθὸν "5 εὑρίσκεσθαι "7 αὐτὸ "5 ἑωυτῷ τὸ σῶμα [ἐς] τὰ δήϊστα τῶν '

1 ἔγκειται, in marg. ὀχέεται ΒΝ. --- ? ἐπιπίπτειν L. 3 τῇ γὰρ yep τῇ Dietz, p. 28. τὸ πλάγιον τοῦ μηροῦ L. 5 εἰ CFGHUK (N, ν΄) supra lin.) OU. τοιούτοισι BCEHK (MN, in marg.). οὖν BC EHKMN. - γοῦν vulg. 7 τοῖς E. ἔσω mut. in εἴσω Ν, Æ εἴσω vulg. - ἐχόᾶν Κα, Ald., Gal. 9 ἐχπέση E. —:° 6x. BCEHK MN. - ὅπ. vulg. --α 1" ἦ, supra lin. ἔη N. - ἀλλὰ N. - αὕτη MN. à "5 ἐρέεσθαι (sic) C. "" σχέλει ΟἹ (N, © supra lin.) τ΄ kÉkE CEFGHIJKO. - σκέλει vulg. - ox. om. MN.— :5 ὄχεται FGIJOU, 4 Ald., Frob. (Merc., in margine ὀχξεται ). 16 ἐπιθαιν. 1. 11 τὸ pro τοῦ Ald. 18 οὔτε BMN. :9 αὐτὸ CEHK, feit pro ἐπὶ C. « -- brobauv., supra lin. ὑπερ N. ὑπερόαιν. vulg. 2: αὖ τῇ pro αὐτῇ τῇ ἘΚ. -- τῇ αὐτῇ G.- τῇ om. (F, restit.) OU. ?? τάχιστ᾽ EHK. πὴ 3 εἰ, supra lin. ἣν N. -- ἢν vulg. -- ἐν (sic) M. -- μὲν τῶ C. -- συναρῷ Ald.

- βαίνοι CEFGIJKOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. - βαίνει vulg. --

βαΐνοι τις B (H, τις addito al. manu) ΝΝ.-- 24 ὑγιέϊ MN. - ὑγιεῖ vulg. 234 : 25 οὖν C CE; al. manu) ΗΚ (MN, νῦν supra lin.). νῦν vulg. —?6 Post 4 ἀγ. addit γὰρ C. *7 αὐτῷ EFGHIJKO. 4

DES ARTICULATIONS. 299

outre, obligés de s’incliner; car il leur faut appuyer la main du côté malade latéralement contre la cuisse, laquelle ne peut pas porter le corps dans le changement de jambe, à moins d’être maintenue et pressée contre le sol. Telles sont les attitudes que prennent nécessairement ceux qui sont affec- tés d’une luxation en dedans non réduite; ce n’est pas qu’ils recherchent avec préméditation les attitudes les plus commo- des, mais c’est la lésion même qui leur apprend à choisir les plus commodes dans leur conformation présente. Voyez, en effet, ceux qui, ayant une plaie au pied ou à la jambe, ne peu- vent guère s'appuyer sur le membre inférieur : tous, même les enfants, marchent de cette façof , c’est-à-dire qu’ils por- tenten dehorsle membre inférieur malade, et ils obtiennent le double avantage qui leur est nécessaire : ce double avantage est de retirer le poids du corps de dessus la jambe portée en . dehors pour en charger celle qui est portée en dedans. Ce poids n’est pas perpendiculaire à la première, mais il l’est beaucoup plus à la seconde, qui se trouve sous [6 corps, et 1] l’est dans la marche même et dans le changement de jambe. L’attitude ces infirmes peuvent le plus vite substituer en marchant la jambe saine, est celle ils écartent la jambe . malade en dehors-et rapprochent la jambe saine en dedans. Ainsi, comme nous le disions, le corps est habile à trouver

28 ἑωυτοῦ ex emend. Η, -- Foes traduit ainsi : Non parvi est momeniti habitum corpori quam accomodatissimum per se invenire. Même traduc- tion pour le sens dans Vidus Vidius. Cornarius diffère un peu, il met : Bonum est ut corpus ipsum sibi ipsi facillimas figuras inveniat. Gardeil : « Il est beau de voir comment le corps trouve de lui-même la situation qui lui est la plus avantageuse. » Cette phrase est l'équivalent de la phrase qui se trouve un peu plus haut : αὐτὴ ξυμφορὴ διδάσκει ἐκ τῶν mapecy. τῶν τὰ prior αἱρέεσθαι. Il me semble donc qu’il faut donner à ἀγαθὸν le sens de habile, habile à trouver ; ἀγαθὸν εὑρίσκεσθαι, et prendre σῶμιο, pour sujet. Dans tous les cas, le texte ne paraît pas régulier ; il faut peut- être lire : εὑρίσχεσθαι αὐτὸ ἑωυτὸ τὸ σῶμα ἐς τὰ δήϊστα, ou mieux, εὑρί-- σχεσθαι αὐτὸ ἑωυτῷ τὸ σῶμα τὰ ῥήϊστα. J’ai mis ἐς entre crochets.

930 DES ARTICULATIONS.

σχημάτων. Ὅσοισι ' μὲν οὖν μήπω τετελειωμένοισιν ἐς αὔξησιν » ἐχπεσὼν μὴ * ἐμπέσοι, γυιοῦται μηρὸς χαὶ À χνήμη χαὶ 4 πούς" οὔτε γὰρ τὰ ὀστέα ἐς τὸ μῆχος ὁμοίως αὔξεται, ἀλλὰ βρα-- χύτερα γίνεται, μάλιστα δὲ " τὸ τοῦ μηροῦ, ἄσαρχόν τε. 5 ἅπαν τὸ σχέλος χαὶ 7 ἄμυον καὶ ἐχτεθηλυσμένον χαὶ 5 λεπτότερον γίνεται, ἅμα μὲν, διὰ τὴν στέρησιν τῆς χώρης τοῦ ἄρθρου, ἅμα δὲ, ὅτι ἀδύ- γατον 9 χρέεσθαί ἐστιν. ὅτι οὐ χατὰ φύσιν χέεται" χρῆσις γὰρ μετε- ξετέρη δύεται τῆς ἄγαν ‘° ἐχθηλύνσιος " δύεται "" δέ τι χαὶ τῆς ἐπὶ υχος " ἀναυξήσιος. Κακοῦται μὲν οὖν μάλιστα, οἷσιν ἂν "" ἐν γαστρὶ ἐοῦσιν ἐξαρθρήση τοῦτο τὸ ἄρθρον, δεύτερον δὲ, οἷσιν ἂν " ὡς νη- πιωτάτοισιν ἐοῦσιν, ἥχιστα δὲ τοῖσι 15 χετελειωμένοισιν. 16 Τοῖσι μὲν οὖν τετελειωμένοισιν εἴρηται, οἵη τις "1 δδοιπορίη γίνεται " οἷσι ἂν "5 γηπίοισιν ἐοῦσιν À ξυμφορὴ αὕτη "9 γένηται, οἱ μὲν πλεῖστοι χαταύλαχεύουσι τὴν διόρθωσιν τοῦ σώματος, ἀλλὰ χαχῶς 21 εἰ- λέονται ἐπὶ τὸ ὑγιὲς σχέλος , τῇ χειρὶ πρὸς τὴν γὴν ἀπερειδόμενοι τῇ ᾿ χατὰ τὸ ὑγιὲς σχέλος * "" χαταδλαχεύουσι δὲ ἔνιοι τὴν ἐς τὸ *? ὀρθὸν δδοιπορίην, χαὶ οἷσιν ἂν 24 τετελειωμένοισιν "" αὕτη À ξυμφορὴ γέ- νηται. Ὅχόσοι δ᾽ ἂν νήπιοι ἐόντες, ταύτῃ τῇ ξυμφορῇ χρησάμενοι à ὀρθῶς παιδαγωγηθῶσι, τῷ μὲν 26 ὑγιέϊ σχέλεϊ χρέονται ἐς ὀρθὸν,

27 ὑπὸ δὲ τὴν μασχάλην τὴν κατὰ τὸ ὑγιὲς σχέλος "5 σχίπωνα περι-

᾿ Μὲν om. MN. - τετελειωμένοισιν BMN. -- τελειουμιένοισιν vülg,

- εἰς α. --- " ἐχπεσὸν CH. ᾿ ἐμπέσοι C. -- ἐχπέση FG. - ἐμπέσῃ vulg. - γυοῦται CFGHIKO, Ald. = ὑγιοῦται J. -- in marg. ἐν ἄλλω ἕως τοῦ γυοῦται ἦν τὸ περὶ ἄρθρων H. - καὶ 6 μιηρὸς Dietz, p. 28. ποῦς CEI, Frob., Mere. -- ὀστέα BCEHKMN, Gal. , Lind. -- ὀστᾶ vulg. -- τὰ om. Dietz. 5 τὸ BMN. - τὰ vulg. - τὸ om. Dietz.

5 πᾶν MN. 7 ἄμωμον L. - Galien dit que ἄμυον veut dire ici z’ayant pas les muscles bien dessinés, τὰς περιγραφὰς οὐκ ἔχον αἰσθητὰς μυῶν, comme ἄφλεδον, qui signifie non pas dépourvu de veines, mais πὶ ‘axe pas les veines visibles, λεπτὸν Dietz. 9 χρῆσθαι, supra on έε

Ν, ἐχθηλύνσεως CEHK. ττ δ᾽ πι 0 C. -- δέ τι om. K, --- gvaue Ἷ

Eine, in marg. ἀναυξήσιος MN. :5 ἐν om, M. - ἐξαρθρήσει Η. Sr ὡς om. (Ν, restit.) ὕ. 5 τελειωμένοισι C. 16 τοῖς MN. - τ᾿ μὲν οὖν TE,

om. FGO. -- οὖν om. ΕἸ]. - τετελειωμένοις Β, - τελεωμένοισιν, (sic), C. =. τελειωμένοισιν 1. ‘7 ΒΝΝ. - om. vulg. "5 γηπίοις. B, - ἐοῦσιν om. Dietz, p. 28. 19 γένηται Β (H, ex emend.) MN, - - φαίνηται. EFIJ f

KO. -- φαίνεται vulg. μὲν sequens om. Dietz. - καταμθλακχεύουσι. τὴν

DES ARTICULATIONS. 231

pour lui-même les attitudes qui lui sont le plus commodes. Dans les cas un individu qui n’a pas encore atteint sa croissance garde une luxation de ce genre non réduite, la cuisse, la jambe et le pied éprouvent une détérioration ; car, d’un côté, les os n’en continuent pas à croître en longueur comme les autres, et ils se trouvent plus courts ; surtout l'os de la cuisse; d’un autre côté, tout le membre inférieur de- vient décharné, sans muscles, énervé et plus grêle ; altéra- tions qui proviennent et de ce que la tête du fémur est sor- tie de sa place, et de ce qu’il est impossible d’exercer le membre, à cause de cette situation contre nature. En effet, un certain exercice remédie à l’excès d’énervation des chairs ; il remédie aussi, jusqu’à un certain point, au défaut d’ac- croissement dans le sens de la longueur. En conséquence, ceux qui éprouvent cette luxation dans le ventre de leur mère sont le plus infirmes ; ceux qui l’éprouvent dans le bas âge le sont moins; enfin, ceux qui l’é éprouvent dans l’âge adulte le sont le moins de tous. Nous avons déjà dit ce que devient la marche pour les adultes ; quant aux enfants en bas âge que cet accident atteint, la plupart ne cherchent pas à redresser le corps, maïs ils se trainent misérablement sur la jambe saine, prenant un point d’appui sur le sol avec la main du côté sain ; et même, parmi les adultes ainsi affectés, quelques-uns ne se donnent pas la peine de marcher debout. Mais quand des enfants en bas âge, affectés d’une luxation de ce genre non réduite, sont régulièrement dressés par un

ὄρθωσιν Dietz. —?° xaxoç om. C (HN, restit. al. manu), Dietz. ν᾽ εἷλ, E, Gal., Chart. 2? χατολιγωροῦσι ΒΜ (N, in marg.). - δ᾽ CEK. 22 ἄρθρον, supra lin. ὀρθὸν Ν, *4 τελειωμένοισιν, emend. al, manu H. -- τελειουμιένοισιν. C. 25 6. αὕτη BMN, -- ξυμφορὰ, Gal., Chart. - γίνεται Dietz, -- ὁχόσοισι E, - ἐόντες CHKMN. - ὄντες vulg. 26 üyet ΒΝ, - ὑγιεῖ vulg, (N, supra lin, &).- σχέλεε BCEFGHIJK (N, supra lin, εἴ} OÙ, - εἰς G, 31 ἐπὶ ΒΆΤΟΥ. "5 σκῆπτρον al. manu supra lin. H. - βακτηρίαν ἐπερειστικὴν gl. FG. - σχίμπωνα, IJLOU,

232 DES ARTICULATIONS. φέρουσι, μετεξέτεροι δὲ, καὶ ὅπ’ ἀμφοτέρας τὰς χεῖρας" τὸ δὲ σινα- ρὸν δὀχέλος " μετέωρον ἔχουσι, καὶ τοσούτῳ " Énious εἰσὶν, ὅσῳ ἂν αὐτοῖσιν ἔλασσον τὸ σχέλος τὸ σιναρὸν " ἔη" τὸ δὲ ὑγιὲς ἰσχύει αὖ-- τέοισιν οὐδὲν ἧσσον, 4 À εἰ χαὶ ἀμφότερα ὑγιέα " ἦν. Θηλύνονται δὲ πᾶσι 5 τοῖσι τοιούτοισιν af σάρχες τοῦ σχέλεος, μᾶλλον 7 δέ τι θη- λύνονται αἱ ἐκ τοῦ ἔξω μέρεος, 9 αἱ ἐχ τοῦ ἔσω ὡς ἐπὶ πολύ. 53. ΜΜυθολογοῦσι δέ τινες, "' ὅτι αἱ Ἀμαζονίδες τὸ ἄρσεν γένος τὸ ‘2 ἑωυτῶν αὐτίκα νήπιον ἐὸν ἐξαρθρέουσιν, af μὲν, χατὰ "" [τὰ] γού- νατα, αἵ δὲ, χατὰ ‘4 τὰ ἰσχία, ὡς δῆθεν χωλὰ "" γίνοιτο, καὶ μὴ ἐπιδουλεύοι τὸ ἄρσεν γένος τῷ θήλεϊ " "5 χειρώναξιν ἄρα τουτέοισι χρέονται, ὁχόσα À "1 σχυτείης ἔργα, À χαλχείης, À "5 ἄλλο τι ἑδραῖον ἔργον. Εἰ μὲν οὖν ἀληθέα 19 ταῦτά ἐστιν, ἐγὼ μὲν οὖχ οἶδα ὅτι δὲ

γίνοιτο ἂν τοιαῦτα, οἶδα, εἴ τις ἐξαρθρέοι αὐτίκα νήπια ἐόντα. Κατὰ.

μὲν οὖν τὰ ἰσχία "" μέζον τὸ διάφορόν ἐστιν ἐς τὸ ἔσω, ἐς τὸ ἔξω ἐξαρθρῆσαι" "" κατὰ δὲ τὰ γούνατα διαφέρει μέν τι, "" ἔλασσον δέ τι διαφέρει" τρόπος δὲ ἑχατέρου τοῦ χωλώματος ἴδιός ἐστιν " 24 χυλλοῦ-

. Μετέωρον... σχέλος om. C. --- ? bdous , supra lin. bntous N.— " ἦ, su- pra lin, ἔη Ν, - δ᾽ CEK. -- ἰσχύει (H, ex emend.) MN, Kühn.-ioyôn vulg. - αὐτοῖσιν CEFGHIJK.— 4 om. MN.— 5 ἣν θηλύνωνται pro ἦν. @. J.— δ᾽ τοῖς FGIJO. τοῖσι om. C(E, restit. al. manu ) K.— 7 τι BEHMN.

- δ᾽ ἔτι vulg. 8 αἱ om., restit. N. ® ai om. CE (HN, restit. al. M

manu) J. - ἔσω mut. in εἴσω N. εἴσω vulg. - Post πολὺ addunt πᾶσι

BCEKMN. - ἐπὶ τὸ πολὺ CH. - ἐπιπολὺ EFJK. περὶ τῶν ἀμαζονί- u |

δὼν BHKMN. - περὶ ἀμαζόνων E. τρόπος ἀμαζόνων U, '" ὡς BCE ΗΝΝ. -- ἀμαζόνες, mut. in ἀμαζονίδες N. - τὸ om., restit. Ν. -- ἄῤῥεν CEHK. "5 ἑωυτὸν K, "3 τὰ om. vulg. -- J’ai, sans manuscrit, ajouté τὰ, à cause du τὰ suivant devant ἰσχία. "6 τὰ om, C (HN, restit. al. manu). :5 γίνηται supra lin. al. manu Η, - ἐπιδουλεύει B (H, οι supra lin.) MN. - ἄρσεν MN. - ἄῤῥεν vulg. -- θήλει BCEFGHIJKMO,. - θήλει vulg. (N, εἴ supra lin.). 16 χειρόν. K. - τουτέοισι BMN. τού- τοῖσι Vulg. "7 σχυτείης BCEFGHIJKLMNU. - σχυτίης vulg. "8 ἄλλο ὅτι MN. -- ἄλλο τι vulg. 19 ταῦτ᾽ CMN. -- Post μὲν addunt οὖν E ΗΚ. - γίνοιτο BFGIJLMNOU, Gal. - γενοίατο vulg. - γινοίατο EHK. 2: Ante p. addunt καὶ ΒΝΝ, - τόδε ἄφορον U. = ἐς MU, Gal., Chart, - εἰς vulg. (IN, ἐς supra lin.) - à ἐς CEHIJ. - εἰς ΚΟ, - τὸ ἐς τὸ FG. - ἔσω Ὁ. -- εἴσω vulg. ?? τὰ pro χατὰ E.- καὶ κατὰ Q'. -- δὲ τὰ γούν. BMN. -- γούν. δὲ sine τὰ vulg. 33 ἔλαττον FGIJO. 24 χυλλοῦ- ται ΒίΗ, εχ emend.) MN. - γυιοῦνται vulg. - γυοῦνται CFGIJOUQ',

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DES ΑΒΤΙΟΌΠΑΤΙΟΝΒ.. 233

maître, ils se tiennent debout sur la jambe saine, et ils portent une béquille sous l’aisselle du côté sain , quelques-uns même sous les deux aisselles ; quant à la jambe lésée, ils Pont en J'air, et ils sont d’autant plus à l’aise que le volume en est . moindre ; la jambe saine n’est pas moins forte que si les _ deux membres inférieurs étaient dans leur intégrité. Chez toutes les personnes ainsi estropiées les chairs du membre inférieur s’amoindrissent, et elles s’amoindrissent , en géné- ral, un peu plus en dehors qu’en dedans. 53. (Idée générale de l'influence des luxations non réduites sur la station et sur la nutrition des parties ). Quelques-uns racontent que les Amazones font subir à leurs enfants du sexe masculin, dès le bas âge, une luxation soit aux genoux, soit aux hanches, afin sans doute de les rendre boîteux, et d'empêcher les hommes de rien tramer contre les femmes ; puis, elles se servent de ces infirmes, comme ouvriers, pour les métiers de cordonnier, de forgeron, et autres métiers sé- dentaires. Je ne sais pas si ce récit est véritable; mais ce que je sais, c'est que les choses se passeraient de la sorte si on estropiait ainsi les enfants en bas âge. Les suites d’une luxa- tion en dedans diffèrent plus des suites d’une luxation en dehors aux hanches qu'aux genoux , il y a bien quelque différence, mais moindre. Les luxations [du genou] en dedans et en dehors ont chacune un mode particulier de claudica- tion : dans la luxation en dehors on est, il est vrai, plus bancal, mais on se tient moins bien sur ses jambes dans la luxation en dedans. Il en est de même pour la luxation de | articulation du coude-pied : dans la luxation en dehors on | est bancal mais ferme sur ses jambes ; dans la fuxation en

Ald, -- γυοῦται Κα. - C’est le verbe χυλλόω qui est ici nécessaire, et non γυιόω, Γυιόω fait un contresens ; car Hippocrate dit que ceux qui ont la ον en dehors sont plus forts sur leurs jambes que ceux qui ont la uxation en dedans ; et γυιοῦνται signifierait qu’ils sont plus faibles. Κυλ- 6, bancal, luxé en dehors et par conséquent deévié en dedans ; βλαισὺς, cagneux, luxé en dedans et par conséquent dévié en dehors.

ἐνῇ

x

οἦ

τοῖς

234 DES ARTICULATIONS.

ται * γὰρ μᾶλλον, οἷσιν ἂν ἐς τὸ ἔξω ἐξαρθρήσῃ" ὀρθοὶ δὲ ἧσσον ἵστανται, οἷσιν ἂν " ἐς τὸ ἔσω ἐξαρθρήσῃ. ᾿ Ὡσαύτως δὲ καὶ ἣν. vis τὸ σφυρὸν ἐξαρθρήσῃ, 4 ἣν μὲν ἐς τὸ ἔξω μέρος, χυλλοὲ μὲν 5 γίνονται, ἑστάναι δὲ δύνανται" 6 ἣν δὲ ἐς τὸ ἔσω 1 μέρος, ui σοὶ μὲν γίνονται, ἧσσον δὲ ἑστάναι δύνανται. 9 γε μὴν 10 ξυγαύξησις τῶν ὀστέων τοιήδε γίνεταί - οἷσι μὲν "" ἂν τὸ χατὰ τὸ σφυρὸν ὀστέον τὸ τῆς χνήμης ἐχστῇ, "" τούτοισι μὲν τὰ τοῦ ποδὸς ὀστέα ἥχιστα ‘3 ξυναύξεται, ταῦτα γὰρ ἐγγυτάτω ᾿ 14 πρώματός ἐστι, τὰ δὲ τῆς κνήμης ὀστέα αὔξεται μὲν, πολὺ δὲ 15 ἐνδεεστέρως, af μέντοι σάρχες μινύθουσιν. Οἷσι δ᾽ ἂν χατὰ 5 μὲ ᾿ τὸ σφυρὸν μένῃ τὸ ἄρθρον κατὰ φύσιν, κατὰ δὲ τὸ γόνυ "1 ἐξεστήχῃ» τούτοισι τὸ τῆς χνήμης ὀστέον οὐχ 8 ἐθέλει 9 ξυναύξεσθαι ὁμοίως ἀλλὰ βραχύτατον γίνεται, τοῦτο γὰρ ἐγγυτάτω τοῦ τρώματός ἐστιν" τοῦ μέντοι ποδὸς τὰ ὀστέα "" μινύθει μὲν, ἀτὰρ οὖχ ὁμοίως, ὥσπερ, ὀλίγον τι πρόσθεν εἴρηται, ὅτι τὸ ἄρθρον τὸ παρὰ τὸν πόδα σῶόν᾽ ἐστιν" 55 εἶ δέ οἵ χρέεσθαι ἠδύναντο, "" ὥσπερ καὶ τῷ κυλλῷ, ἔτι à ἧσσον 24 ἐμινύθει τὰ τοῦ ποδὸς ὀστέα 5" τούτοισιν. Οἷσι δ᾽ ἂν we 26 τὸ ἰσχίον À ἐξάρθρησις γένηται, τούτοισι τοῦ μηροῦ τὸ ὀστέον οὐχ 31 ἐθέλει ξυναύξεσθαι δμοίως, τοῦτο γὰρ ἐγγυτάτω τοῦ τρώμα ἐστιν, ἀλλὰ βραχύτερον τοῦ "5" ὑγιέος γίνεται" τὰ μέντοι τῆς χνή- uns ὀστέα 29 οὐχ ὁμοίως τούτοισιν ἀναυξέα γίνεται, οὐδὲ τὰ ᾽ο ποδὸς, διὰ τοῦτο δὲ, ὅτι τὸ τοῦ μηροῦ ἄρθρον τὸ δ" παρὰ τὴν χνήμην ἐν τῇ ἑωυτοῦ φύσει μένει, καὶ τὸ τῆς χνήμης τὸ παρὰ τὲ

" Ante γὰρ addunt μὲν ΒΟΒΕΘΗΠΚΜΝΟ!. ? ἐς FGIJMNO Ald., Gal., Chart. - εἰς vulg. -- ἔσω N.- εἴσω vulg. ὡσαύτως. ... ἐξαρθρήσῃ om. Κι. - ἦν ΟΗΝΝΟΙ. - εἰ vulg. -- ἐξαρθρήσει FGIJOU. --ο. 4 εἰ Βα (N, ἣν supra lin.). - ἐς CEFGHKMN , Gal., Chart. - εἰς vul 4 - περὶ χυλλῶν χαὶ βλεσσῶν in marg. H.—? Post μὲν addit γὰρ C. =" ἣν,.... δύνανται om. G (N, rest. in marg.). -- εἰς FJU. - ἔσω EMN, - εἴσω yulg. 7 Post μέρος add. ἐξαρθρήση CEFHIJKLU, Gal., Chart. = βλαισοὶ MN, Frob., Merc., Chouet.-flatcooi γυ]ρ. -- βλεσσοὶ EHJK, Ald,« - βλεσοὶ C. ἐστ. Ald., Frob., Merc. 9 ξυναύξησις ὀστέων in tit. Æ 106, GJ (Ν, ξ supra lin.). --- 1" ἂν MN. -- οὖν pro ἂν vulg. = τὸ ΒΜ N.- room. vulg, --τ- "5 τοῖσι pro τ᾿ C. #0, Ο (Ν, ξ supralin.).— τό τραύμ., ἃ. -- ἐστι BCEHKMN, = εἰσι vulg. "ἢ ἐλλιπῶς. εἰ. Βα. --

DES ARTICULATIONS. 235

dedans on est cagneux, mais debout on est moins solide, Quant à la croissance relative des os, voici comment elle se fait : Dans la luxation de l'os de la jambe au coude- pied, les os du pied sont ceux qui croissent le moins, attendu qu'ils sont les plus voisins de la lésion ; les os de la jambe croissent, un peu moins seulement, mais les chairs s’atrophient. Dans les cas où, l’articulation du pied restant intacte, celle du genou a été luxée, los de la jambe _ne suit pas la croissance des autres, mais il éprouve le plus grand raccourcissement, attendu qu’il est le plus voisin de la lésion ; les os du pied diminuent, il est vrai, mais non pas autant qu'il a été dit précédemment, attendu que l'ar- ticulation du pied est dans son intégrité ; et si l’estropié pou- vait se servir de son pied.comme on se sert d’un pied-bot, ils diminueraient encore moins. Dans les cas la luxation siége à la hanche, los de la cuisse ne suit pas 16 progrès de Ja croissance, attendu qu'il est le plus voisin de la lésion, et il reste plus court que celui du côté sain; quant aux os de la jambe, ils ne sont pas autant privés de croissance, non plus que les os du. pied ; et la raison, c’est que l’articu- lation de la cuisse avec la jambe est restée intacte, ainsi que l'articulation de la jambe avec le pied ; mais les chairs s’a- trophient dans tout le membre inférieur. Si, toutefois, ces es- “tropiés pouvaient s’en servir, lesos, excepté celui de la cuisse,

?

τὸ μὲν om. FGLJ. "1 ἐξεστήχοι C. 18 ἐθέλει BCHMN, Chart. - ἐθέλοι ulg. 19σ, EGMN. βραχύτερον BMN. 2: μινύθη M. - ART "πὸ gl. F. - Post μὲν addunt γὰρ 000. -- οὐχ᾽ CEFGMO. ---- 55 οἵ pro - δέοι pro δέ οἱ CE. - ἠδύναντο MN, Gal., Chart, -- ἠδύνατο vulg. + 55 ὡς BMN. "4 ἐμινύθει CEFGH, -- ἐμινύθη vulg. 55 τούτων ΒΜ "5 τοῦ ἰσχίος (sic) FG. - MN. - om. vulg. -- γίνεται Ald, "1 ἐθέλοι EFGJ, Ald. "5 ὑγιέως M. 29 οὐχ’ FGHIN. - ἀναυξέα mut. in ἀναύξεα N. - ἀναύξεα CFGIKO, Ald., Frob., Gal., Merc. 39 Post ‘addit ὀστέα, lineä trajecta notat. N. - διατοῦτο EFGHJK, 3": δὲ om. (N, restit.). - Ante τὸ addit un al, manu H. - τὸ om. J, Part BFGIJLOU (Gal, et Merc., in marg.), Chart. - χατὰ supra lin, Ν, - ἑωυτῷ Ald,

ΡΝ + Pl

236 DES ARTICULATIONS.

πόδα" σάρχες μέντοι * μινύθουσι παντὸς τοῦ σχέλεος τούτοισιν" εἰ, μέντοι χρέεσθαι τῷ " σχέλεϊ ἠδύναντο, ἔτι ἂν μᾶλλον τὰ ὀστέα " Euve ηὐξάνετο, ὡς χαὶ πρόσθεν εἴρηται, πλὴν 4 τοῦ μηροῦ, " χἂν ἧσσον, ἄσαρχα © εἴη, ἀσαρκότερα δὲ πολλῷ 1 εἰ ὑγιέα ἦν. Σημήϊον ᾿ ὅτι " ταῦτα τοιαῦτά ἐστιν " 9 ὁκόσοι γὰρ, τοῦ βραχίονος ἐχπεσόντος » γαλιάγχωνες ἐγένοντο x γενεῆς, "" χαὶ ἐν αὐξήσει πρὶν τελειωθῆ- | ναι, οὗτοι τὸ μὲν ὀστέον τοῦ βραχίονος βραχὺ ἴσχουσι, τὸν δὲ πῆχυ καὶ ἄχρην τὴν χεῖρα "" ὀλίγῳ ἐνδεεστέρην τοῦ ὑγιέος, διὰ ταύτας τὰς προφάσιας τὰς εἰρημένας, ὅτι μὲν βραχίων ἐγγυτάτω "" τοῦ ἄρθρου. τοῦ τρώματός ἐστιν, ὥστε "ὁ διὰ τοῦτο βραχύτερος "" γέγονεν" δ᾽ αὖ πῆχυς 5 διὰ τοῦτο οὐχ ὁμοίως "1 ἐναχούει τῆς ξυμφορῆς, ὅτι "5 τὸ τι βραχίονος ἄρθρον τὸ ᾽9 πρὸς τοῦ πήχεος ἐν τῇ ἀρχαίῃ φύσει μένει, À τῇ αὖ χεὶρ ἄκρη ἔτι τηλοτέρω ἄπεστιν, À 6 πῆχυς, ἀπὸ τῆς ξυμφορῆς. Διὰ ταύτας οὖν τὰς εἰρημένας "" προφάσιας, τῶν ὀστέων τά τε 22 ξυγαυξανόμενα "" οὐ 24 ξυναυξάνεται, "" τά τε ξυναυξανόμενα "Ὁ E αὐξάνεται. ᾿Ες "7δὲ τὸ εὔσαρχον τῇ χειρὶ καὶ τῷ βραχίονι ταλαιπ » pin τῆς χειρὸς μέγα "5. moocwpehéer* ὅσα γὰρ χειρῶν ἔργα ἐστὶ, πλεῖστα "9 προθυμέονται οἵ γαλιάγχωνες ἐργάζεσθαι τῇ χειρὶ ταύ 31 ὅσα περ χαὶ τῇ ἑτέρῃ δύνανται, οὐδὲν 52 ἐνδεεστέρως "ὁ τῆς ἀσινέος οὗ γὰρ δεῖ ὀχέεσθαι τὸ σῶμα ἐπὶ τῶν χειρῶν, ὡς ἐπὶ τῶν σχελέω ἀλλὰ κοῦφα αὐτέησι τὰ ἔργα ἐστίν. Διὰ δὲ τὴν χρῆσιν μινύθουσ αἵ σάρχες af κατὰ τὴν χεῖρα χαὶ "5 τὸν πῆχυν τοῖσι γαλιο

᾿ Μινύθουσι..... μέντοι om. Chart. ? σχέλει ΒΜ, -- σχέλει vulg. (N | εἴ supra lin.). -- ἠδύναντο BHMN, -- ἐδύναντο vulg. - ἐδύναιντο JO. 3 K. -- ξυναυξάνετο Ald, # Ante τοῦ addunt τὸ B (N, linea trajecta tat.). 5 xai FGIJOU, Gal., Merc. in marg. - xäv BEHKMN. - x ἂν Ald.- κἢν C. - ἢν vulg. © ἔῃ vulg. εἴη me semble nécessaire ; ἔῃ et ε sont souvent confondus par les copistes. 7 ei B (G, supra lin.) MN, ei om. vulg. ταῦτα (H, al. manu ) MN. - ταῦτα om. vulg, 9 ὄχόσ ΘΕΚ. -- ὁκόσοισι vulg. - γὰρ om. FGIJMNU.-Ÿ ἂν pro γὰρ EHK. | ἐν αὐξ, ἐκ. γεν., linea trajecta notatum, et in marg. ἐκ γεν. fai ἐν αὐξ. | N. - ἐκ γεν. 8. τ" καὶ om. L. - Ante πρὶν addunt καὶ BN. "5 ὀλίγον δ, "3 τῷ ἄρθρω BMN. "4 διατοῦτο EFKN. "5 ἐγένετο BC . EHMNQ". :6 διατοῦτο EFGHKN. - οὐχ FGHIN, Lind. 7 ἐνάρ ᾿ (sic) M. :8 τὸ om. J.— ᾽9 πρὸς C. - πρὸ vulg. - πήχεως Ὁ. "Ὁ sed deletum , ΒΝ. - ἄκρη om. vulg. - τηλωτέρω Ald., Frob., Mere.

DES ARTICULATIONS. 237

prendraient , comme il a été dit, encore plus de croissance, et ils seraient moins décharnés , tout en l’étant beaucoup plus que si le membre était intact. Voici une observation qui montre qu’il en est ainsi : Ceux qui, ayant eu une luxa- tion de l'épaule, sont devenus galiancones (7707. Argument, p- 8), soit de naissance , soit pendant la croissance et avant l'âge adulte, ont l’humérus court, mais l’avant-bras et la main de peu moindres que du côté sain. Ce double résul- tat est aux causes qui ont été indiquées : lhumérus de- wient plus court, parce qu’il est le plus voisin de l’articula- tion lésée, l’avant-bras ne se ressent pas autant de l'accident, parce que l'articulation huméro-cubitale demeure dans son état primitif; pour la main, elle est encore plus éloignée que Vavant-bras, de la lésion. Telles sont les causes quiempêchent la croissance des os qui ne croissent pas, et qui déterminent la croissance des os qui croissent. L'exercice contribue beau- coup à rendre charnus le bras et la main ; c’est qu’en effet, quand il s’agit de travail manuel, les individus galiancones entreprennent avec le membre estropié presque tout ce qu’ils exécutent avec l’autre, et l'exécution n’est en rien inférieure

à celle du bon bras, les bras n’ayant pas, comme les jambes, à porter le corps, mais étant chargés de travaux légers. Grâce à l'exercice, les chairs de la main et de l’avant-bras ne s’a- trophient pas chez les individus galiancones, et même

1 τῶν ὀστέων προφ. K.— 2: ξυναυξανόμενα BCEHKMN. - συναυξόμενα Lwulg. - αὐξανόμενα L. 23 οὐ E., τά τε ξ, om. M. *4 ξυναυξάνεται E. - ξυναύξεται CEFGHLIJKNU,. - συναύξεται vulg. 25 τά τε ξυναυξα- νόμενα. ΒΝ. -- τό τε (τὸ δὲ Ald.) ξυναυξόμιενον vulg. (ξυναυξανόμενον CE K). 26 ξυναυξάνεται E. -- ξυναύξεται vulg. 27 δὲ om. K. 328 προσ- » αμᾷ BMN. - προσωφελήσει vulg. 29 προμυθέονται ΗΟΙ. -- xpoun- αι, ἃ]. manu πρυθυμέονται E. ᾽9 συνεργάζεσθαι, συν linea trajecta t. ΒΝ. 5! ὅσα περ BMN. - ὅσα vulg. 5? ἀδεεστέρως G. 53 τῆς GHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. - τοῦ vulg. αὐτέοισι BMN. -- αὐτοῖσι vulg, 5 Ante τὸν addit χατὰ vulg. - χατὰ. om. BMN.

Υ

, 238 DES ARTICULATIONS.

ἀλλὰ χαὶ βραχίων τι προσωφελέεται ἐς εὐσαῤκίην διὰ ταῦτα "

"ὅταν δὲ ἰσχίον ἐκπαλὲς γένηται ἐς τὸ ἔσω μέρος Ex γενεῆς, χαὶ ἔτι νηπίῳ ἐόντι, μινύθουσιν αἵ σάρχες διὰ τοῦτο μᾶλλον À τῆς χεῖ-᾿ ρὸς, ὅτι οὗ δύνανται χρέεσθαι τῷ 4 σχέλεϊ. Μαρτύριον "δέ τι ἕν ἔσται.

δ χαὶ ἐν τοῖσιν ὀλίγον ὕστερον 7 εἰρησομένοισιν, ὅτι ταῦτα τοιαῦτά, ἐστιν. nent à

54. Ὁχόσοισι δ᾽ ἂν ἐς τὸ ἔξω 9 τοῦ κηροῦ ἘΝ 2x67) Re βραχύτερον μὲν τὸ σχέλος φαίνεται παράτεινόμενον παρὰ po 1

eixorusc * γὰρ "ὁ ἐπ᾽ ὀστέον ἐπίδασις τῆς χεφαλῆς τοῦ μηροῦ ἐστιν ἣν τ ὡς ὅτε ἔσω ἐχπέπτωχεν, ἀλλὰ "" παρ᾽ ὀστέον παρεγχεχλιμένην, τὴν φύσιν "" ἔχον, ἐν σαρχὶ "" δὲ στηρίζεται ὑγρῇ καὶ ὑπεικούσῃ δὶ τοῦτο μὲν "" βραχύτερον φαίνεται. ἼἜἜσωθεν δὲ μηρὸς παρὰ τὴν | 21 πλιχάδα καλεομένην "ὁ χοιλότερος καὶ "9 ἀσαρχότερος φαίνεται on θεν δὲ 6 γλουτὸς ὑποχυρτότερος, ἅτε ἐς τὸ ἔξω τῆς χεφαλὴς 3: ποῦ; μηροῦ ὠλισθηχυίης" ἀτὰρ καὶ ἀνωτέρω φαίνεται. γλουτὸς , 4 ὑπειξάσης τῆς σαρχὸς ?? τῆς ἐνταῦθα τῇ τοῦ μηροῦ χεφαλῇ * τὸ δὲ Hg τὸ τ τοῦ μηροῦ ἄκρον "" ἔσω ῥέπον φαίνεται, χαὶ À χνήμ

Χαὶ δ᾽ 24 πούς" Pitt οὐδὲ ?5 ξυγχάμπτειν ὥσπερ τὸ ὑγιὲς σχ 26 δύνανται. Τὰ μὲν οὖν "1σημήϊα ταῦτα τοῦ ἔξω pe nt get ροῦ εἶσιν.

55. Οἷσι μὲν οὖν "5 ἂν τετελειωμένοισιν 29 ἤδη ἐχπεσὸν τὸ 7 " À pôge

: Διαταῦτα FG.-radrny mut. in ταῦτα N. " ὅτε Ο. - γίνεται L. - ἔσω mut. in εἴσω N. - εἴσω vulg. 3 διατοῦτο EFGHIJK. τοοὦ à σχέλεϊ M. -- σχέλει vulg. (N, εἴ supra lin. ). " ἕν δέ τι CEHKQ - τι om. L. - ἐνέσται CEFGHIJKU, - ἔνεσται (sic) L. 5 xai BCEH KMN. - xat om. vulg. - ἐν om. FGIJOU. - ὀλίγον CEFGHIJKM DU AId., Frob., Gal., Merc., Chart. - ὀλίγον om. vulg. -- ὕστερον om. Ὁ. ὕστερον repetitur (. --- 7 εἰορησομένοισιν CEFGHIJKNOU, Ald., Fro 1" Gal., Merc., Chart. -- εἰρημιένοισιν vulg. 8 οἷσι BMN. -- περὶ τῆς ἔξω (ἔξωθεν ΒΝ) ἐξαρθρήσεως τῆς (τῆς om. FIJU) τοῦ μηροῦ xepalñs E Ἷ MNOU. 9 τοῦ ne da κεφ, MN. - om. Dietz, pe 42, τούτοισι οἱ Dietz. 19 ἀπ᾽ 1..--ἐπὶ τὸ Dietz. 1" ὥστε pro ὡς ὅτε C. -- ὥσπερ ὨϊοίΖ, - ἔσω mut. in εἴσω Ν. -- εἴσω vulg, -- ἐχπέπτωχεν BMN. -- ἐξέπιπτεν. ' ul ‘2 παρὰ τὸ (H, al. manu) N, Dietz. -- παραχεχλιμιένην (supra il ëxx Ν), Dietz. 3 ἔχων, supra lin. N, "4 ἐνστηρίζεται pro δὲ στ, Dietz. -- dyon K. - διατοῦτο EFGHK. :5 βραχύτερος 7. 16 εἴσωθε

DES ARTICULATIONS. 939

le bras gagne quelque chose en chair; mais, quand la cuisse a été luxée en dedans, soit de naissance, soit en bas âge, les chairs s’atrophient plus qu’au bras, parce que l’infirme ne peut se servir de sa jambe. Il se trouvera encore, dans ce qui va suivre, une nouvelle preuve de l’exactitude de ces observations (707. 55). | 54. (Luxation de la cuisse en dehors). Dans la luxatio de la cuisse en dehors, le membre inférieur paraît plus court, étendu à côté de l’autre ; cela est naturel, car la tête du fémur repose non sur un os, comme dans la luxation en dedans, mais le long d’un os qui présente un plan incliné; elle appuie sur une ‘chair humide et qui cède : telles sont les raisons pour lesquelles le membre est plus court. On trouve, en dedans la cuisse plus creuse et moins charnue dans le pli , en dehors la fesse plus bombée , parce que la tête du fémur s’est échappée en dehors. En outre, la fesse paraît plus élevée, les chairs de cette partie ayant cédé à la tête de l’os. L’extrémité tibiale du fémur est déviée en de- dans, ainsi que la jambe.et le pied. Le blessé ne peut pas fléchir la cuisse comme il fait du côté sain. T'els sont les si- gnes de la luxation en dehors. |

55. (Résultats de la non-réduction après une luxation en de- hors, congénitale ou non). Quand une luxation de ce genre n’a

LU

M, 11 πλιιάδα BCFGIJMN, - πλειχάδα O. - πλεχάδα (Εἰ, n supra lin.) ΗΚ, - πλυχάδα vulg. - σπλίχαδα (sic), in marg. σπλιχὰς U. * 18 χριλότερος CEHKMN. - χοιλώτερος B. - χυλλότερος vulg. χυλλώτερος 10, Ald., Frob., Merc. - χυχλότερος 1, ---- 19 ἀσαρχώτερος (ΗΚ, -- φαίνε- ται, supra lin. γί Ν. Pro γίνεται erat φαίνεται, sed expunctum Β, - γί- γεται vulg. "9 ὑποχυρτότερος BMN. --χυρτότερος vulg. - εἰς G. 5 τοῦ pm. om. C. -- ὠλισθηκυίης CEHK. - ὠλισθηχυίας FIJNO, Gal., Chart. -- ὀλισθυχυίας vulg. --- 33 τῆς ἐντ, om., τε pro δὲ seq., οἱ ἄκρον om. Dietz, p- 43 —?3 ἔσω mut, in εἴσω Ν. -- εἴσω vulg.—?# ποῦς Ald., Frob., Merc, 2 6. CEH (N, É supra lin.). - ξυγχάπτειν GJO, Ald. -- συγκάπτειν K. —26 δύγαται BFGIJMNO, 27 σημεῖα, supra lin. #4 N. - οὖν om. Dietz, 8 ἂν Dietz. - ἂν om. vulg. 29 δὴ α΄. - ἤδη om, Dietz.

240 DES ARTICULATIONS. μὴ ἐμπέσῃ, τούτοισι " βραχύτερον μὲν φαίνεται τὸ "ξύμπαν σχέλος,

ἐν δὲ τῇ ὁδοιπορίῃ τῇ μὲν πτέρνῃ οὐ δύνανται χαθιχνέεσθαι ἐπὶ " τῆς γῆς, τῷ δὲ στήθεϊ τοῦ ποδὸς βαίνουσιν 4 ἐπὶ τὴν γὴν " ὀλίγον δὲ. δ ἐς τὸ ἔσω μέρος ῥέπουσι τοῖσι δαχτύλοισιν ἄχροισιν. ᾿Οχέειν δὲ δ δύνα- ται τὸ σῶμα τὸ σιναρὸν σχέλος τούτοισι πολλῷ μᾶλλον, À οἷσιν ἂν ἐς τὸ 1ἔσω μέρος ἐκπεπτώχῃ, ἅμα μὲν, ὅτι χεφαλὴ τοῦ μηροῦ, καὶ δὴ αὐχὴν τοῦ ἄρθρου πλάγιος φύσει πεφυχὼς, ὑπὸ συχνῷ μέρεϊ τοῦ ἰσχίου τὴν ὑπόστασιν πεποίηται, ἅμα δὲ, 9 ὅτι ἄκρος ποὺς οὖχ ἐς τὸ ἔξω μέρος ἀναγχάζεται ᾽ς ἐχκεχλίσθαι, ἀλλ᾽ ἐγγύς ἐστι τῆς ἰθυωρίης τῆς κατὰ τὸ σῶμα, καὶ τείνει καὶ ἐσωτέρω. ": Ὅταν οὖν τρίδον μὲν. λάδῃ τὸ ἄρθρον ἐν τῇ σαρχὶ, εἰς ἣν "" ἐξεχλίθη, À δὲ σὰρξ γλισχρανθῇ 5 ἀνώδυνον τῷ χρόνῳ γίνεται * ὅταν δὲ ἀνώδυνον γένηται, "ὁ δύνανται μὲν δδοιπορέειν ἄνευ ξύλου, ἣν ἄλλως βούλωνται " δύνανται δὲ ὀχέειν τὸ σῶμα ἐπὶ τὸ σιναρὸν σχέλος. "5" Δι’ οὖν τὴν χρῆσιν ἧσσον τ

τοιούτοισιν ἐχθηλύνονται αἵ σάρχες, οἷσιν ὀλίγον πρόσθεν εἴρηται ἐχθηλύνονται δὲ À πλεῖον, ἔλασσον - μᾶλλον "5 δέ τι ἐχθηλύνο "1 χατὰ τὸ ἔσω μέρος, κατὰ τὸ ἔξω, ὡς ἐπὶ τὸ πολύ. Τὸ μέντοι ὅπό- δημα μετεξέτεροι τούτων "ὃ ὑποδέεσθαι οὐ δύνανται διὰ τὴν ἀχαμπίην τοῦ σχέλεος, 19 οἵ δέ τινες χαὶ δύνανται. Οἷσι δὲ ἂν ἐν γαστρὶ ἐοῦσ ἐξαρθρήσῃ τοῦτο τὸ ἄρθρον, ἔτι ἐν αὐξήσει "" ἐοῦσι βίη ἐχπεσὸν ἤδη μὴ éuréon , À καὶ ὑπὸ "" νούσου ἐξαρθρήσῃ τοῦτο τὸ ἄρθρον χαὶ Ex παλήσῃ (πολλὰ γὰρ τοιαῦτα 2? γίνεται, καὶ ἐνίων μὲν τῶν τοιούτων ἣν 24 ἐπισφαχελίσῃ μηρὸς, ἐμπυήματα χρόνια καὶ ἔμμοτα γίνεται » καὶ ὀστέων #5 ψιλώσιες ἐνίοισιν), ὁμοίως δὲ καὶ οἷσιν "5 ἐπισφαχελίζει,

* Μὲν βραχ. Dietz. —2 ξ, ΕΚΝ. - σ. vulg. (N, ἕξ supra lin.). ri γῆν Dietz. -- στήθει L. - τί ἐνταῦθα στῆθος in marg. U. -- στῆθος, πεδίον. in marg. Ἡ; --- ὀλίγον ἐπὶ +. y., ἐς δὲ τὸ ἔσω ῥέπουσιν ἄχροις τοῖς δαχτ,, Dietz. ἐς FGMN. - εἰς vulg. -- εἴσω CEFGHIJKMU, -- ἄκροισιν om C. -- 5 τὸ σ. δύν. ΒΝΝ. - δύνανται E. 1 ἔσω EFGIJMNOU , Ald.;+ Gal., Chart, - εἴσω vulg. - ἐχπεπτώχοι M. - ἐχπεπτώχει BC (N, οἱ supra lin.). —% μέρεϊ M. - μέρει vulg. (N, supra lin, εἴ), 9 ὅτι om. Εἰ IJMOU, Gal., Chart. - ποῦς CI, Ald., Frob. ἐχκεχλίσθαι M. = ἐγκεκλίσθαι EFGHKL, - ἐκκεκλῖσθαι N, ἐγκεκλῖσθαι JU, ἐγκεκλεῖσθαι vulg. -- ἐχκεχλεῖσθαι B. τι ὅτι Ald. -- οὖν rpiéey μὲν BCEHKMNQ!. - μὲν οὖν τρίδον vulg. 12 ἐξεχλίθη EFGHIKNU , Lind. - ἐχλίθη μιν '

DES ARTIGULATIONS. ; 241

pas éte réduite chez un adulte, le membre entier est plus court, et, dans la marche, l'infirme ne peut pas atteindre au sol avec le talon, mais il y appuie la partie antérieure du pied, et il a la pointe des orteils un peu tournée en dedans. Dans la luxation en dehors le membre lésé est _ beaucoup plus en état de porter le corps que dans la luxation en dedans : d’un côté, parce que la tête de l’os et le col, lequel est oblique, se trouvent engagés sous une _ portion éonsidérable de la: hanche; d’un autre côté, parce que l'extrémité du pied, loin d’être forcément déviée en dehors, est rapprochée de la ligne perpendiculaire du corps, et même portée en dedans de cette ligne. Donc, lorsqu’avec le temps la tête osseuse a, pour ainsi dire, battu la chair elle s’est logée, et que, de son côté, la chair s’est lubréfiée, toute sensibilité cesse dans la partie ; et arrivé à ce point , d’un côté l’infirme peut, s’il veut, marcher sans bâton , de l’autre il peut appuyer le corps sur la jambe ma- lade, Tout en diminuant moins , en raison de cet exercice , dans ce cas que dans le cas dont il a été question un peu plus haut , les chairs s’énervent plus ou moins, et, en général, l’énervation porte un peu plus sur la partie interne que sur la partie externe du membre. Quelques-uns de ces infirmes ne peuvent mettre leur chaussure, à cause de l'impossibilité de fléchir la cuisse; certains cependant peuvent la mettre. Si, au contraire, un énfant a éprouvé cette luxation dans le

ἐξεκλείθη vulg. = ἐξεχλείσθη C, Chart, "3 ἀνώδυνος 1. --- 14 δύναται C, -- ὁδοπορέειν H. :5 διὰ BCEHKMN. "5 δέ τι EIJLO. -- δ᾽ ἔτι γυ]ρ. ---

M Ante χατὰ addunt αἱ ΒΝ. -- ἔσω ΒΝΝ. -- εἴσω vulg. -- ἐπιτοπολὺ EFGK. ---- 18. ἀποδέεσθαι C. 19 εἰ pro οἱ K, 39 οἷς ἐκ γενεῆΐς ἀπὸ νόσου τὸ ἄρθρον ἐξέστη in tit. EFIJOU, - δ᾽ CEFGHIJKLNOU. - δὲ ἂν om. M. -- Ὁ: ἐοῦσι om. C. -- nom. BMN. -- χαὶ pro ἤδη CEH. - δὴ (sic) Merc. ἐμπέση BCHKMN. - διεμπέσῃ vulg. -- δι᾿ ἐμπέσῃ 1. "5 νούσου ἘΚ. - νόσου vulg. "} ΝΣ Κ. 24 Post ἣν addit μὲν E. - ἐχπυή- ματα BFIJOU, Gal., Chart, - ἐμπ. supra lin. ἐχὰ N. - ἐμποιήματα H. - ἐμπτυήματα E.— 25 φιλώσεις G. 29 ἐπισφαχελίση M. -- ἐπισφαχελίσει Ci - ἐπισφακελίζη B.

TOME IV. 16

ὝΨΗ, 1 ἦν (4 Ν᾽ ni:

: χαὶ οἷσι μὴ ἐπισφαχκελίζει, τοῦ μιηροῦ τὸ ὀστέον πολλῷ βραχύτερον f γίνεται, καὶ οὐχ ἐθέλει "ξυναύξεσθαι, ὥσπερ τοῦ ὑγιέος" τὰ - RE τῆς χνήμης βραχύτερα μὲν " γίνεται, τὰ τῆς ἑτέρης, ὀλίγῳ δὲ, διὰ τὰς αὐτὰς προφάσιας,, αἵ καὶ πρόσθεν 4 εἴρηνται" "δδοιπορέειν τ δύνανται of τοιοῦτοι, οἵ μέν τινες αὐτῶν τοῦτον τὸν τρόπον, ὥσπερ, Æ δ οἷσι τετελειωμένοισιν ἐξέπεσε χαὶ μὴ ἐνέπεσεν, of δὲ χαὶ βαίνουσι μὲν παντὶ τῷ ποδὶ, 1 διαῤῥέπουσι δὲ ἐν τῇσιν δδοιπορίησιν, ἀναγχάατ ζόμενοι διὰ τὴν βραχύτητα τοῦ σκέλεος. Ταῦτα 9 δὲ τοιαῦτα γίνεται, ἣν 9ἐπιμελέως μὲν παιδαγωγηθῶσιν ἐν τοῖσι σχήμασι χαὶ ὀρθῶς, ἐν. 4 | οἷσι δεῖ, πρὶν χρατυνθῆναι ἐς τὴν δδοιπορίην, ἐπιμελέως δὲ χαὶ ὀρθῶς, "" ἐπὴν "" χρατυνθῶσιν " "᾽ πλείστης δὲ ἐπιμελείης δέονται, οἷσιν ἂν νηπιωτάτοισιν ἐοῦσιν *4 αὕτη À ξυμφορὴ γένηται" ἣν γὰρ due θῶσι νήπιοι ἐόντες, ἀχρήϊον παντάπασι xal ‘5 ἀναυξὲς ὅλον τὸ σκέλος Ϊ γίνεται. Αἴ "5 δὲ σάρκες τοῦ "17 ξύμπαντος σχέλεος μινύθουσι μᾶλλον, À τοῦ ὑγιέος " πάνυ μὴν πολλῷ "8 ἧσσον τούτοισι μινύθουσιν, À ς ἂν 19 ἔσο ἐχπεπτώχῃ, διὰ τὴν χρῆσιν χαὶ τὴν ἜΗΝ οἷον. 2 εὐθέως δύνασθαι χρέεσθαι τῷ "" σχέλεϊ, ὡς καὶ ur 8 - so λαμ.

949 DES ARTICULATIONS,

τῶν "" γαλιαγχώνων εἴρηται. | 56. Εἰσὶ δέ τινες, ὧν τοῖσι μὲν ἐκ yeveñc αὐτίχα, τοῖσι δὲ "4 x ὑπὸ νούσου ἀμφοτέρων τῶν σχελέων ἐξέστη τὰ ἄρθρα ἐς τὸ ἔξω μέρ τούτοισιν οὖν τὰ μὲν ὀστέα 25 ταὐτὰ παθήματα πάσχει" αἵ μέντοι. 19) A6, FNEFE 1 Kai οἷσι μὴ ἐπ. om., restit, al. manu in margs sine érE. ἐπισφακελίζη M (N, ex emend,). - ἐπισφακελίσει C. —,2 0, C. 44 supra lin.). -- ξυναυξάνεσθαι EQ'. " γίγν. C. - φαίνεται, supra | w N.- Pro γίνεται erat φαίνεται, sed deletum Β, εἴρηται 0. " " ὁδοιπορέοντες M. - τε CEFGHUKMNO, Ald., Frob., Gal,, Mere. Chart. - δὲ vulg. 6 τοῖσι pro οἷσι FGIJU. - τοῖς O, Gal, G τελειωμένοισιν eme al. manu H. 7 διαρέπουσι ΕἸ] CN, supra lir ep) À, Ald. 5 μὲν pro δὲ BMN. --- 9 ἐπιμελέως BCEHKMN. - ἐπι μελῶς vulg.- μὲν om. restit. al. manu F,— χρατυνθῆναι BCEFC Al KMNUQ'. - κρατηνθῆναι (sic) Merc. - κρατηθῆναι vulg, ri 1 το" κρατυνθῶσι BCEFHIJKMNU, χρατηθῶσιν vulg. 15 οἷς ἐκ γε ἀπὸ νούσου ἄρθρον ἐξέστη in marg, H.— "' αὐτὴ M. -- ξυμφορὰ N. -᾿ τΎ wioerat , mut, in γένηται N.— 15 ἄναυξες M. -- ἀναυξὲς, mut. in ἄναυξες, N. "5 δὲ MN. - τε vulg. 17 6, FGM. - o. vulg. (N, ξ supra lin} ‘8 ἥσσω CEHK,. ‘9 ἔσω mut. in εἴσω N. -- εἴσω vulg, + ἐχπεπτ' HE CK, Ald.— 39 εὐθέως veut dire non aussitôt, comme mettent les t do ;

DES ARTICULATIONS. 243

ventre de sa mère , si, étant encore dans la période de croissance et s'étant luxé la cuisse par accident , la luxation est restée non réduite; ou si la sortie de la tête de l’os hors de sa place a été le résultat d’une maladie ( cela s’observe souvent , et quelquefois, l'os venant à se sphacéler, il se forme des abcès de longue durée , des plaies suppurantes et des dénudations des os), dans tous ces cas, uniformément , qu’il y ait ou non sphacèle, le fémur reste beaucoup plus court et ne suit pas le progrès de l’os sain ; mais les os de la jambe, tout en étant plus courts que ceux de l’autre côté, le sont de peu par les raisons qui ont été exposées précédem- ment. Ces infirmes peuvent marcher: les uns marchent de la même façon que les adultes qui ont eu une luxation non réduite ; les autres en marchant posent même le pied en- tier sur le sol, mais ils clochent, forcés qu’ils y sont par la brièveté du membre. On obtient ce résultat quand on forme les enfants aux attitudes convenables, avec soin et intelligence avant qu’ils n’aient la force de marcher, avec non moins de soin et d'intelligence après qu’ils en ont ac- quis la force. Plus sont jeunes les enfants qui ont éprouvé cet accident, plus la surveillance est nécessaire ; car s'ils sont négligés dans le bas âge, le membre entier reste inutile et atrophié. Les chairs, dans toute l’étendue du membre inférieur, sont moindres que du côté sain; mais, grâce à l'exercice et au travail, elles diminuent beaucoup moins daus la luxation en dehors que dans la luxation en dedans , au point, par exemple, que ces infirmes peuvent se servir de leur membre aussi bien que les galiancones, dont nous avons parlé peu auparavant (p. 237), se servent du leur,

56. (Luxation en dehors des deux cuisses, soit de naissance»

teurs (aussitôt n’a pas de sens ici), mais par exemple, —*1 σχέλει CEF GK (N , supra lin, εἴ) Ο. ?? ὀλίγῳ BMN (O, supra lin. ον), - ὀλίγον Ὑυΐρ, - περὶ, in marg. ἐπὶ ΝΝ, - ἐπὶ vulg, - ὡς ἐπὶ Ο, 23 τῶν χονδὸν χαὶ ἄτροφον ἐχόντων τὸν βραχίονα in marg. FGQ'.— *4 χαὶ om, C. -- νόσου CFGIJOU, Ald., Gal,, Chart, "" ταῦτα MN,

244 DES ARTICULATIONS.

σάρχες ἥχιστα ἐχθηλύνονται ' τοῖσι τοιούτοισιν" " εὔσαρκα δὲ χαὶ τὰ σχέλεα γίνεται, πλὴν εἴ " τι ἄρα κατὰ τὸ εἴσω μέρος 4 ἐλλείποι ὀλί-- γον διὰ τοῦτο δὲ εὔσαρχά ἐστιν, ὅτι ἀμφοτέροισι τοῖσι σχέλεσιν ὁμοίως À χρῆσις γίνεται" ὁμοίως γὰρ σαλεύουσιν ἐν τῇ ὁδοιπορίη 5 ἔνθα χαὶ ἔνθα: ἐξεχέγλόυτοι δὲ οὗτοι ἰσχυρῶς φαίνονται 7 διὰ τὴν ἔχστασιν τῶν ἄρθρων. Ἣν δὲ μὴ orqpetites αὐτοῖσι τὰ ὀστέα,

μηδὲ χυφοὶ ἀνωτέρω τῶν ἰσχίων γένωνται (ἐνίους γὰρ 9 καὶ τὰ

τοιαῦτα χαταλαμόάνει), ἣν ‘° οὖν μὴ τοιοῦτόν τι γένηται, ἱκανῶς ὑγιηροὶ "" τἄλλα διαφέρονται" ἀναυξέστεροι μέντοι τὸ πᾶν σῶμα οὗτοι γίνονται, πλὴν τῆς χεφαλῆς.

57. "" “Ὅσοισι δ᾽ ἂν "" ἐς τοὔπισθεν À χεφαλὴ 4 τοῦ μηροῦ ἐχπέσῃ, |

ὀλίγοισι δὲ 15 ἐχπίπτει, οὗτοι '5 ἐκτανύειν οὗ δύνανται τὸ σχέλος, οὔτε κατὰ τὸ ἄρθρον τὸ ἐκπεσὸν, οὔτε τι κάρτα "7χατὰ τὴν "5 ἰγνύην " 19 ἀλλ᾽ ἥχιστα τῶν ἐχπαλέων οὗτοι ἐχτανύουσι χαὶ "" τὸ χατὰ τὸν βουβῶνα, καὶ τὸ κατὰ τὴν ἰγνύην ἄρθρον. Προσξυνιέναι "" μὲν οὖν καὶ τόδε χρὴ ( εὔχρηστον γὰρ " καὶ πολλοῦ ἄξιόν ἐστι, καὶ τοὺς πλεί-

στους λήθει), ὅτι 24 οὐδ᾽ δγιαίνοντες δύνανται κατὰ τὴν ἰγνύην 25 ἐχ--

! Τοῖσι τοιούτοισιν BMN. - +. to om. vulg. ? βὰν γὰρ. es: τὰ σχέλ. BMN. - ἄσαρκα FGIJOU, Gal., Merc. in marg., Chart. -

om. CEFHIKU. - γίνεται BMN. -- γίνονται vulg. ? τις Ad, πὸ

4 ἐλλείπει MN. = ἐλλίποι C. - διατοῦτο EFGH. -— 5 ἔνθα om. (. 6 ἔξω τὸν γλουτὸν ἔχοντες gl. FGQ'. 7 Ante διὰ addunt καὶ ῥαιδοὶ οὗ

μηροὶ (B, sed obliteratur et deletur) (N, linea trajecta notatum).

8 χυφοὶ H (N, mut. in xègu), Chart. -- χύφοι FIJKO. -- χῦφοι νυ]ρ.- ἀνώτεροι C.— 9 χαταλαμδάνει καὶ τὰ τοι. C. -- τὰ om. (E , rest, in marg. al. manu) Ἡ, - λαμθάνει, al. manu add. κατὰ EH. το Post ἣν addit

μὲν Κι - τι τοιοῦτο MN. -- τοιοῦτο gaie τι B. τ τὰ ἄλλα MN, 15 οἵ- σοισι (sic) JU, Frob., Merc. - ciot BCEHKMNP. - περὶ τῆς ὄπισθεν ἐξαρθρήσεως τῆς τοῦ μιηροῦ χεφαλῆς BMN. - ἐὰν εἰς τὸ ὀπίσω ( FGIJOU) |

κεφαλὴ (τοῦ FGIJOU) μηροῦ ἐχπέση in tit. ΕΗ. --- τ" ἐς BMNP. - εἰς, ΝΜ ᾿ β “ἜΣ ; 1. | |

᾿ἐκπίπτοιν Gal. ib.—> "5 ἔκτανν. CFGHIJKOP, Ald,, Frob. Gal, Mere.

vulg. - ἐκ CFGIJKO. - εἰς τοὐπίσω Gal. in cit. De locis affectis, 6, 8... p. 517, Bas. - om. CEHK,, Gal, ib. ‘4 τοῦ om. CEHK, Gal. ib. = ἐχπέση BCEFGHIKLMNPU Gal. ib. - ἐκπέσοι vulg. *5 ἐχπίπτη ἘΝ

Chart. "1 χατὰ om. (E, restit. al. manu) 1,. = τι χάρτα om. Dietz,…

pe 4, 18 τὸ ὄπισθεν τοῦ γούνατος FG. --- 9 ἀλλ᾽ ἥκιστα (ἢ μάλιστα pren

À

DES ARTICULATIONS. 9245

soit par maladie). Chez certains individus, dès la naissance chez les uns , chez les autres par l’eflet d’une maladie , les deux cuisses se sont luxées en dehors ; dans ce cas les os éprou- vent les mêmes lésions que dans le cas, précédent. Quant aux chairs, ces infirmes sont ceux chez qui elles diminuent le moins; les deux jambes deviennent charnues , et, s’il y manque quelque chose, ce n’est qu’à la partie interne ; ce bon état tient au partage égal de l'exercice entre les deux jambes , attendu que ces infirmes se balancent, dans la marche, également de l’un et Fautre côté. Ils ont les fesses très-proéminentes à cause de l’écartement des têtes du fémur. Si les os ne sont pas frappés de sphacèle, et si le rachis ne s’incurve pas au-dessus des hanches (car on observe quel- quefois de pareilles déformations), si, dis-je, aucune de ces complications ne survient, ces infirmes jouissent, du reste, d’une santé suffisamment bonne ; mais le corps entier, excepté la tête, n’arrive pas à tout son développement. ,

ὅ7. (Luxation de la cuisse en arrière). Dans la luxation de la cuisse en arrière, luxation qui est rare , le blessé ne peut étendre le membre inférieur ni dans l'articulation luxée , ni même au jarret jusqu’à un certain point; et de toutes les luxations de la cuisse, c’est celle l’on peut le moins éten- dre et l'articulation de la hanche et celle du genou. Il faut, en effet, savoir (particularité bonne à connaître, d’un grand intérêt, et ignorée de la plupart) qu’en santé même, on ne peut ni étendre le jarret, si l’on n’étend pas simultanément l’arti-

3

M. Dietz) τῶν ἐκ παλαιῶν (ἐχπαλέων ex emend. H ; ἐχπαλαισίων Gal. in cit. De loc. affectis, 6, t. 5, p. 517, ed, Bas.) οὗτοι (οὗτοι om. P) μᾶλλον vulg. (μᾶλλον om. P, Gal. ib., Dietz). - Il est nécessaire de prendre, ἐχ- παλέων et de rejeter μᾶλλον, 55 ἐχτανύουσι BE (Ε΄, ex emend.) GHM N, Lind. -- ἐχτανν. vulg. "" τὸ om. E (H, restit. al, pes K. 22 μὴν pro μὲν οὖν Gal. 1}. ---- "᾽ χαὶ om. M.- Post πολλοῦ addit λόγου Gal. b., Merc. in marg. --- *4 οὐδ᾽ Gal. ib.- οὔτοι, supra lin, e N. - οὗτοι Dietz. τ οὔτε vulg. 25 ἐχτανν, JKO, Ald,, Frob., Gal., Merc., Chart., Lind,

246 DES ARTICULATIONS.

τανύειν τὸ ἄρθρον, ἣν μὴ ' ξυνεχτανύωσι χαὶ τὸ κατὰ τὸν βουδῶνα ἄρθρον, πλὴν " ἣν μὴ πάνυ ἄνω ἀείρωσι τὸν πόδα, οὕτω δ᾽ ἂν δύ- ναιντο οὐ τοίνυν οὐδὲ 4 ξυγχάμπτειν δύνανται τὸ χατὰ τὴν ἰγνύην ἄρθρον ὁμοίως, ἀλλὰ πολὺ χαλεπώτερον, ἣν μὴ " ξυγχάμψωσι χαὶ τὸ χατὰ τὸν βουδῶνα ἄρθρον. Πολλὰ δὲ καὶ ἄλλα κατὰ τὸ σῶμα τοιαύ- τας ἀδελφίξιας ἔχει, καὶ κατὰ 1 νεύρων ξυντάσιας, χαὶ κατὰ μυῶν σχήματα, χαὶ πλεῖστά τε χαὶ πλείστου ἄξια γινώσχεσθαι, À ὥς τις οἴεται, καὶ κατὰ τὴν τοῦ 9 ἐντέρου φύσιν, xat ‘0 τὴν τῆς ξυμπάσης χοιλίης, χαὶ 1" χατὰ τὰς τῶν ὁστερέων πλάνας "" χαὶ ξυντάσιας" ἀλλὰ περὶ μὲν "" τούτων ἑτέρωθι λόγος ἔσται, ‘4 ἠδελφισμένος τοῖσι νῦν À λεγομένοισιν. Περὶ οὗ δὲ "" λόγος ἐστὶν, ‘6 οὔτε ἐχτανύειν δύνανται, ᾿ ὥσπέρ ἤδη εἴρηται" βραχύτερόν "17 τε τὸ σχέλος φαίνεται διὰ δισσὰς ᾿ προφάσιας, ὅτι τε οὖχ 'δἐχτανύεται, ὅτι τε πρὸς τὴν σάρχα ὠλίσθηχε τὴν τοῦ ruyalou: '9 γὰρ φύσις τοῦ ἰσχίου τοῦ δστέου ταύτῃ, À καὶ À χεφαλὴ xat αὐχὴν τοῦ μηροῦ γίνεται, ὅταν "5 δὲ ἐξαρθρήση,, χαταφερὴς πέφυχεν ἐπὶ τοῦ πυγαίου " τὸ ἔξω μέρος. "" Ξυγχάμ- πτεῖν μέντοι δύνανται, "ἢ ὅταν μὴ À ὀδύνη χωλύῃ" χαὶ χνήμη τε À

καὶ 6 *4 ποὺς ὀρθὰ 25 ἐπιεικέως φαίνεται, "ὁ καὶ οὔτε τῇ, οὔτε τῇ πολὺ ; "1ἐχχεχλιμένα" κατὰ δὲ τὸν βουδῶνα δοχέει "5 τι σὰρξ λαπαρωτέρη εἶναι, ποτὶ χαὶ ψαυομένη, "9 ἅτε τοῦ ἄρθρου ἐς τὰ ἐπὶ θάτερα "ὁ μέρη, ᾿

* Ξυνεχτανύωσι GMN. -- συνεχτανύσωσι EH, Gal. ib. - συνεχταν- νύωσι C.- ξυνεχταννύωσι F.- ξυνεχταννύσωσι Q!. -- συνεχταννύσωσι K. = ξυνεχταννύουσι vulg. " εἰ EHKL, Gal. ib. - ἣν om. FGIJOU. -- αἴρωσι Gal. ib. ---- 3 οὐ τοίνυν Gal, ib. + οὗτοι νῦν Ῥ. οὗτοι τοίνυν vulg. 4 σὴ ' 6, - ξυγκάπτειν EIJOU, Al. ἔξ, CFGMN. - σ. vulg. συγχάψωσι EHJO, Ald. ἀδέλφιξις,, κοινωνία, συγγένεια τῶν μορίων Η, - ἀδέλ- φιξις ὡς οἶμαι λέγεται κοινωνία 11. - ἀδέλφιξις χοινωνία Καὶ, ἀδέλφιξις in marg. U. 7 Post χατὰ addunt τὰς τῶν Gal. ib., Merc. in marg. 8 ὅστις Ald., Chart. 9 ἑτέρου O.— τὴν om. BMN. - καὶ xar ; | τῆς E. τι χατὰ om. Gal. ibidem. 1" τε xai Gal. ibidem. -- ‘3 Post μὲν addunt οὖν BMN: ‘4 ὠχειωμιένος, συμφυὴς, ὅμοιος, καὶ ἦδ' à. φισται ἀντὶ ὠχείωται gl. F. τ" Ante addit νῦν K. "5 οὔτ᾽ MN. - éxraw. IJKO, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart., Lind, -- δύνανται CEFGN HIJKLMN, Gal. - δύναται vulg. ‘7 δὲ pro re CMN. —"* ἔχτανν. F IJKO, Ald., Frob., Merc., Chart., Lind, 9 εἰ γὰρ C. - τοῦ om. C. 20 δὲ dans le sens de δή : Viger, Idiot, ο. vift, Séct. VIII, XXNM etlanote 515 de Hermann, Voyez plus haut p. 178, nôte 4.- χαταφερὲς

DES ΛΑΤΙΟΟΚΑΊΙΟΝΒ. 947

culation de la hanche, à moins de lever très-haut le pied, ce qui rend l’extension possible, ni fléchir le jarret, ou du moins avec beaucoup plus de peine, si l’on ne fléchit si- multanément l’articulation de la hanche. Il est dans le corps _ beaucoup d’autres connexions semblables, soit pour les contractions des ligaments et pour l'attitude des muscles (connexions dont la connaissance importe bien plus qu’on ne serait disposé à le croire), soit pour l'intestin, le ventre tout entier, les déplacements et les contractions de la matrice : au reste, il en sera question ailleurs, dans un traité analogue à celui-ci. Pour en revenir à notre sujet, les blessés ne peu- vent étendre le membre, ainsi qu’il a été déjà dit ; et le membre est raccourci, pour deux raisons : d’une part, il ne s'étend pas ; d’autre part, il s’est échappé vers les chairs de la partie postérieure de la fesse, car l’os de la hanche, dans l'endroit reposent la tête et le col du fémur après la luxa- tion, est naturellement incliné vers cette partie postérieure. Toutefois, ces blessés peuvent fléchir le membre quand la douleur ne les en empêche plus. La jambe et le pied, passable- ment droits, ne sont guère déviés ni dans un sens ni dans un autre. À la région de l’aine est un vide sensible à la vue, et

supra lin. H) K. - Post xar. addit re vulg. - τε om, P. -- τε nuisait beau-

coup au sens; la suppression en est très utile, ?' Ante τὸ addit πρὸς P.— ᾽5 σι. supra lin. ξ N.- ξυγχάπτειν JO, Ald, 23 ὅτ᾽ ἂν C. - obliter. N. - om. vulg. κωλύη CFGMN, - κωλύοι vulg, 24 ποῦς CO, Ald., Frob., Mere. * Ante ἐπ, addunt xx EHKQ/. - ἐπιεικῶς . ὀρθὰ Dietz, p. 44. -- φαίνονται vulg. φαίνηται CM. - φαίνεται BEHK CN, n supra lin.) ΟἹ. -- φαίνωνται mut. in φαίνονται 1. ?6 χαὶ om. ; πολὺ om. Dietz. 27 ἐχχεχλ. BCHMN. - ἐγκεχλ. vulg.— ?8 τι om, (, - λαπαρωτέρα Ald., Gal., Chart. εἶναι om. restit. al. manu H: - ποτε Dietz. -- Hippocrate, dit Galien, se sert du mot ποτὶ quand il veut aug- menter la force de son expression; et ici la phrase signifie : la chair, dans l’aine , paraît plus vide à la vne, et elle le paraît bien davantage quand on y porte la main. 39 οὔτε pro ἅτε C. - ἐς CEFGHIJKMANU. - εἰς vulg. - ἐπὶ τὰ ἕτερα pro ἐς τὰ ἐ, 0. Dietz. -- ἐπιθάτερα HK. 2e ὠλισθ, μέρη CHKMN. -- God, μέρη E.

948 DES ARTICULATIONS.

ὠλισθηχότος" κατὰ δὲ " αὐτὸ τὸ πυγαῖον διαψαυομένη À κεφαλὴ τοῦ μηροῦ δοχέει " ἐξογχέειν " μᾶλλον. Τὰ μὲν οὖν σημήϊα ταῦτα, ἂν ἐς τὸ ὄπισθεν rs: δ μηρός.

58. 5 Ὅτεῳ μὲν οὖν ἂν τετελειωμένῳ ἤδη ἐκπεσὼν. à ἐμ- πέσῃ, ὁδοιπορέειν μὲν 1 δύναται, ὅταν χρόνος ἐγγένηται, καὶ ὀδύνη παύσηται y καὶ ἐθισθῇ τὸ ἄρθρον ἐν τῇ σαρκὶ ἐνστροφᾶσθαι : ἀναγκάζεται μέντοι toupie 9 ξυγχάμπτειν χατὰ τοὺς βουῤῶνας ME or διὰ δισσὰς προφάσιας, βοὴ μὲν ὅτι "5 πολλῷ Rpx és τὸ σχέλος γίνεται διὰ τὰ "" προειρημένα, χαὶ τῇ μὲν πτέρνῃ καὶ πάνυ

12 πολλοῦ δέεται ψαύειν τῆς Ac "" μόλις δὲ τῷ “1 στήθεϊ τοῦ ποδὸς :

χκαθιχνέεται, καὶ οὐδὲ οὕτως, ‘Av μὴ κάμψη αὐτὸς ἑωυτὸν κατὰ τοὺς

βουδῶνας, καὶ τῷ ἑτέρῳ 5 σχέλεϊ χατὰ τὴν ἰγνύην "1ἐπιξυγκάμψη-

18 Ἐπὶ δὲ τούτοισιν ἀναγχάζεται, ὥστε τῇ χειρὶ τῇ χατὰ τὸ σινα-

ρὸν σχέλος ἐρείδεσθαι ἐς τὸ ἄνω τοῦ μηροῦ ἐφ᾽ ἑχάστη ξυμόάσει"

"9ᾳἀναγχάζει οὖν τι καὶ τοῦτο αὐτὸ, ὥστε κάμπτεσθαι χατὰ τοὺς βου βῶνας * ἐν γὰρ τῇ μεταλλαγῇ τῶν σχελέων ἐν τῇ ὁδοιπορίη οὐ δύνα: M

ται τὸ σῶμα ὀχέεσθαι ἐπὶ τοῦ σιναροῦ σχέλξος, "Ὁ εἰ μὴ pois +

* Adrd τὸ BCEFGHIJKLMNU. - τὸ αὐτὸ vulg. αὐτοῦ Dietz. * Post ox. addit τι vulg. - rt om. restit, N. 3 Ante μᾶλ, addit χαὶ ΕἾ vulg. -- καὶ om. (restit. N), Dietz. -- οὖν om. BCFGHIJKMNU, - ταῦτ᾽ # ἐστὶν MN. Post ταῦτα addunt ἐστὶν B (H, al. manu). ὧν (H, al. manu) MN. -- τοὔπισθεν BMN. -- ἐχπεπτώχει CK. 5 ὅπως pro ὅτεῳ

ἡ, - ὅτῳ vulg. - ὅτεῳ Dietz. οὖν ἂν CM (N, ἂν supra lin.) ἂν οὖν

ΕΚ. - οὖν sine ἂν vulg. -- τετελειωμένων (F, ex emend.) G. == 6 ἐκπεσὸν BEFGIJKMNO. 7 δύνανται J. - ὅτ᾽ ἂν C. 6 om. Dietz, «

p. 44. 5 ἐν om. C. - ἐνστρωφᾶσθαι ΒΝ.

9 ξυγκάπτειν KO, Ald. - ἐγκάμπτειν Dietz. "5 πολλῇ J, 11 εἰρη-, | μένα. BMN. "5 πολλοῦ CEHKMN. - πολλῷ vulg. -- πολλῇ J. - d'air, supra lin. ἕε N.— "5 Dans le texte de vulg., la phrase εἰ γὰρ πειρήσαιτο,.. δεπούσης, p. 250, 1. 3-6, est placée avant μόλις. Deux raisons m'ont décidé à la déplacer : la première, c’est que, dans vulg., la mention de la distance À du talon au sol est, par une longue phrase relative à tout autre chose, séparée du membre de phrase il est dit que l’infirme ne touche qu'à

peine au sol avec la partie antérieure du pied; or, ces deux idées s’ap- pellent l’une l’autre. La seconde, c’est que μηδενὶ ἄλλῳ ἀντιστηριζόμενος à ne s’entend que difficilement CR vulg., au lieu que ces mots deviennent très clairs quand on les place aprés les lignes Hippocrate explique que l’infirme est obligé de tenir la cuisse malade avec sa main en marchant.

2) nt

- τὰς τς

Î À ù

DES ARTICULATIONS. 249

surtout au toucher, le fémur s’étant échappé par le côté op- posé de l’articulation. En portant la main sur la partie pos- térieure de la fesse, on sent la tête de l’os, qui y fait saillie, Tels sont les signes de la luxation de la cuisse en arrière.

58. (Résultat de la non-réduction après une luxationen ar- _rière, congénitale ou non). L’adulte chez qui cette luxation est demeurée non réduite, peut, il est vrai, marcher avec le temps, quand la douleur a disparu , et quand la tête de l'os s’est habituée à se mouvoir dans les chairs; mais il est obligé de fléchir fortement le corps sur les cuisses en marchant , pour deux raisons : En premier lieu, la jambe est très-rac- courcie, en vertu de ce qui vient d’être exposé, et il s’en faut de beaucoup qu’il touche le sol avec le talon ; à peine sil peut y atteindre avec la partie antérieure du pied , et encore ne le peut-il qu’à la condition de fléchir le corps sur les cuisses, et de plier sinultanément le jarret de la jambe saine. En second lieu, il est forcé, à chaque pas, d’appuyer sur le haut de la cuisse avec la main qui est du côté Iésé; or, cela même , jusqu’à un certain point, contribue aussi à lui faire fléchir le corps sur les cuisses. Dans l’échange des jambes que la marche exige, il ne peut soutenir le corps sur la jambe malade sans appuyer concurremment cette jambe contre le sol par la pression de la main, et cela parce que la tête du fémur, au lieu d’être sous la ligne du corps , est pas- sée, à la hanche, en arrière de cette ligne ; en effet, s’il es-

On n’a d’ailleurs qu’à lire la phrase dans l’arrangement ancien et dans celui _ que je propose, pour se convaincre, ce me semble, que ce dernier est préférable. ‘4 στήθεϊ M. -- στήθει vulg. (N, supra lin. εἴ). -- στῆθος πο- δὸς in marg. U. -- καθιχνέεσθαι E. —:5 εἰ CEHK. -- χάμψει C. 16 σχέ- λεῖ M. - σκέλει vulg. (N, supra lin. εἴ). "7 ἐπισυγχάμψη ΗΚ. - ἐπι- ξυγκάμψει C.- ἐπισυγκάμψει E. - ἐπικάμψη J.— 1 ἐπὶ δὲ EHKMN. - ἐπὶ δὴ IOU. -- ἐπειδὴ vulg. - ἐπειδὴ δὲ Β, -- ἐπειδὰν Lind., Κύμη. - τού- τοῖς BMN.— 9 ἀναγκάζοι G. -- τι om. J. χαὶ BCEHKMNQ'. -- καὶ om. xulg. °° ἣν BCEHKMN. - προσχατερείδηται BCHMN. -- προκατερεί- ὅηται (E, mut. in προσχ,) K. - χατερείδεται πρότερον πρὸς τὴν γῆν ὕ.

250 DES ARTICULATIONS.

δεται τὸ σιναρὸν πρὸς τὴν γὴν ' ὑπὸ τῆς χειρὸς, ἅτε " οὐχ ὑφεστεῶ- τος τοῦ ἄρθρου ὑπὸ τῷ σῶματι, ἀλλ᾽ ἐς τὸ ὄπισθεν À ἐξεστεῶτος χατὰ τὸ ἰσχίον " εἰ γὰρ πειρήσαιτο καὶ ἐπ᾽ ὀλίγον τοῦ ποδὸς ὀχη- | θῆναι μηδενὶ ἄλλῳ ἀντιστηριζόμενος,, ἐς 1 τὸ ὀπίσω ἂν πέσοι " γὰρ ᾿ ῥοπὴ πολλὴ ἂν εἴη, τῶν ἰσχίων ἐπὶ πουλὺ ἐς τοὐπίσω ὑπερεχόν- τῶν ὑπὲρ τοῦ tte τῆς βάσιος, καὶ τῆς ῥάχιος ἐς τὰ ἰσχία ferons λνευ .9 μὲν οὖν ξύλου δύνανται δδοιπορέειν of τοιοῦτοι, ἣν ἄλ-

APE ἌΝ

λως ἐθισθέωσιν" "" διὰ τοῦτο,» ὅτι À βάσις τοῦ ποδὸς κατὰ τὴν ἀρ- à χαίην ἰθυωρίην ἐστὶν, ἀλλ᾽ οὐκ "" ἐς τὸ ἔξω ἐχχεχλιμένη,, διὰ τοῦτο οὐδὲ δέονται τῆς ἀντιχοντώσιος. Ὅσοι μέντοι βούλονται ἀντὶ τῆς

τοῦ μηροῦ ἐπιλαδῆς ὑπὸ τὴν μασχάλην !? τὴν χατὰ τὸ σιναρὸν σκέλος ὑποτιθέμενοι "6 σχίπωνα ἀντερείδειν, κεῖνοι, "" ἣν μὲν μακρότερον τὸν σχίπωνα ὑποτιθέοιντο, ὀρθότεροι μὲν "5 ὁδοιπορήσουσι, τῷ δὲ ποδὶ πρὸς τὴν γῆν οὐχ ἐρείδονται * "1 εἰ δ᾽ αὐ βούλονται ἐρείδεσθαι τῷ ποδὶ, βραχύ- À

πτεσθαι ἂν δέοι αὐτούς. Τῶν δὲ °° σαρχῶν αἵ μινυθήσιες χατὰ λόγον͵ 4 21 γίνονται χαὶ τούτοισιν, ὥσπερ "" πρόσθεν εἴρηται" τοῖσι μὲν γὰρ

τος EFGHIKMNOU. -- ὑφεστῶτος vulg. " ἀλλὰ EHK. -- εἰς α. - C. - τοὔπισθεν BMN. 4 ἐξεστεῶτος BCEFGHIJKMNOU, Chart. =" ἐξεστῶτος vulg. εἰ C (N, ἣν supra lin.). -- ἣν vulg. -- πειρήσαιτο

(Ν, restit.). - ἐπὶ CEHKN. -- ὀλίγου ΒΟΚ (HN, ον supra lin.). 7 τοὺς πίσω BMN. ἐπιπολὺ EFJK. ἐς τοὐπίσω ἐπὶ πολὺ BMN. πουλὺ C. -- πολὺ vulg. -- ἐς ΠΕΕΒΉΜΚΟ, Frob., Gal., Merc., Chart. -- εἰς vulg. 9 μὲν οὖν ΒΝΝ. -- μέντοι vulg. - Ante ξ. addit τοῦ wulg. - τοῦ om. MN. Ante δύν. addit. οὐ K.— ἐθισθέωσι BMN. -- ἐθισθῶσι γυϊσ. | - On serait tenté de [γ᾽ ἐθέλωσιν, à cause de la phrase correspondante du Mochlique, 22, il y ἐθέλωσιν. 1: διατοῦτο EFGHK.— 15 ἐς CFGMN. - εἰς vulg. - ἐχκεχλ, BCEHIKMN. - ἐγχεχλ. vulg. ἐνχεχλ. 5. - διατοῦτο EFGHJK. -- Post τοῦτο addit οὖν vulg, - οὖν. om. ΝΝ, - οὐδὲ ΜΝ. -- οὐδὲν vulg. - ἀντισηκώσηος (.. -- ἀντικοντώσιος, τῆς διὰ τοῦ κόντου ἀντερείσιος, ὅπερ χαὶ σχίμπων καλεῖται gl. FG. --- "5 τὴν om α. 14 σχίμποδα (H, al. manu supra lin.) 1,. - σχίμπωνα (bis) σοῦ, 5 Hippocrate met le subjonctif ἄγος ἤν; cependant ici cette conjones

DES ARTICULATIONS,. 251

sayait de porter, même un peu, le corps sur le pied sans avoir l'appui de sa main ou un autre, il tomberait en ar- rière ; car l’impulsion en ce sens serait grande, les hanches dépassant de beaucoup la base du pied , et le rachis pesant sur les hanches. Ainsi ; ces infirmes peuvent, s’ils y ont été ‘habitués, marcher sans une béquille ; et c’est parce que la base du pied est restée dans la direction naturelle et ne s’est pas écartée en dehors, qu’il leur est possible de se passer d’un appui de ce genre. D'un autre côté , ceux qui, au lieu de poser la main sur la cuisse, veulent se soutenir sur une béquille, qui sera mise sous l’aisselle du côté lésé, ceux-là, s'ils se servent d’une béquille longue, marcheront plus droits, mais ne toucheront pas le sol avec le pied ; si, au contraire, ils veulent appuyer le pied, il leur faudra porter ‘une béquille plus courte, et, par suite, fléchir le corps sur les cuisses, Quant aux chairs, l’atrophie s’en opère, dans ce cas aussi, conformément à ce qui a été dit précédemment ; elles s’atrophient le plus chez ceux qui portent la jambe en l’air et ne l’exercent pas; elles s’atrophient le moins chez ceux qui s’en servent le plus pour marcher. Mais la bonne jambe, loin de rien gagner, ne fait que se déformer, quand on use “de la mauvaise et qu’on l’appuye sur le sol; car elle est forcée de lui venir en aide, d’être saillante à la hanche et de se fléchir au jarret. Si, au contraire, l’infirme n’ap- puie pas à terre la mauvaise jambe, mais, la tenant en

Hion est suivie de l’optatif, On peut soupçonner une faute, car les copistes font de fréquentes confusions entre ἣν et εἰ, :6 ὁδοιπορήσωσι HK.

" ἣν MN. - ἣν δὲ B. -- βούλωνται MN. - ἐρηρεῖσθαι J. 5 φορητέον, in marg. ποιητέον MN, -- φοριτέον sic erat in textu, sed in marg. repositum est ποιητέον Β, -- ποιητέον τοῖς. 19 ἐπιξυγκάπτεσθαι EI.— °° 6. om.(EH, restit. al. manu) K.— 51 γίγν. MN. - xai om., restit, N. *? Ante re. addit ai vulg. - καὶ om. MN. ?? ai... σχέλος om. FGIJOU, Gal., Chart. "6 μινύθει- εἰ δ᾽ ἂν vulg. - μινύθει " οἱ δ᾽ ἂν CEHK, - μινύθουσι δ᾽ ἂν, in marg. μινύθη" οἱ δ᾽ ἂν BMN, χρέωνται BCEHK

Ν, -- χρέονται vulg.

952 DES ARTICULATIONS.

τοισιν ἥκιστα μινύθουσιν. To μέντοι ὑγιὲς σχέλος οὐχ ὠφελέεται, ἀλλὰ " μᾶλλον «αἱ ἀσχημονέστερον γίνεται, ἂν χρέωνται τῷ " σι- ναρῷ σχέλεϊ ἐπὶ τὴν γῆν " ᾿δμινεωργέννι γὰρ ἐκείνῳ ἐξίσχιόν ve 4 ἀπαναγχάζεται εἶναι, χαὶ κατὰ τὴν ἰγνύην ἌΝΝΑ ἦν δὲ μὴ προσχρέηται " τῷ σιναρῷ ἐπὶ τὴν γῆν, ἀλλὰ, μετέωρον. ἔχων, à 6 σχίπωνι dvrepelènrar, οὕτω 1 δὲ καρτερὸν γίνεται τὸ ὑγιὲς σχέλος ἔν τε γὰρ τῇ φύσει διαιτᾶται,, 9 χαὶ τὰ γυμνάσια προσχρατύνει αὐτό, Pain μὲν ..» οὖν ἄν τις, ἔξω ᾽" ἰητρικῆς τὰ τοιαῦτα εἶναι" τί γὰρ de θεν δεῖ περὶ τῶν ἤδή ἀνηκέστων γεγονότων ἔτι "»προσξυνιέναι; πολλοῦ δὲ δεῖ οὕτως ἔχειν " τῆς γὰρ αὐτῆς γνώμης χαὶ ταῦτα ξυνιέναι ἦ; γὰρ οἷόν τε ἀπαλλοτριωθῆναι ἀπ’ ἀλλήλων. Δεῖ μὲν γὰρ "" ἐς τὰ ἀχεστὰ μηχανάασθαι, 4 ὅχως μὴ ἀνήκεστα "" ἔσται, ξυνιέντα dx ἂν μάλιστα χωλυτέα ἐς τὸ ἀνήκεστον ἐλθεῖν " δεῖ "1. δὲ τὰ ἀνήκεστα ξυνιέναι, ὡς μὴ "ὃ μάτην λυμαίνηται" τὰ δὲ προῤῥήματα λαμπρὰ χαὶ 10 ἀγωνιστιχὰ, ἀπὸ τοῦ διαγινώσχειν, ὅπη ἕχαστον, καὶ 5: οἵως, χαὶ 5 δχότε τελευτήσει, ἤν τε "" ἐς τὸ ?4 ἀχεστὸν τράπηται, ἤν τε τὸ ἀνήχεστον. 25 “Οχόσοισι δ᾽ ἂν ἐχ γενεῆς, καὶ ἄλλως πως αὐξήσει ἐοῦσιν, οὕτως "17 ὀλίσθη τὸ ἄρθρον ὀπίσω, καὶ un ἐμπέσῃ, ἦν τε βίη ὀλίσθη, ἤν τε "5 χαὶ ὑπὸ νούσου (πολλὰ γὰρ τοιαῦτα ἐξαρθρή- ματα 39 γίνεται ἐν νούσοισιν - οἷαι δέ τινές εἶσιν αἱ νοῦσοι, ἐν ἧσιν ἐξαρθρέεται τὰ τοιαῦτα, ὕστερον γεγράψεται), ἣν ᾽ς οὖν ἐχστὰν μ νι ἐμπέσῃ, τοῦ μὲν μηροῦ τὸ ὀστέον βραχὺ γίνεται, 5" κακοῦται δὲ χα

" Μᾶλλον om. ( (HN, restit.). " συναρῶ Al. = σχέλεϊ M, ΑΙά, - σχέλει vulg. (N, supra lin. εἴ). --- ξ, BFGMN. - co. vulg. ἐκεῖνο, mut. in ἐχείνω G. ἀπαναγκάζεται CEFGHIKMNOU, Ald., Frob., Merc. - ἐπαναγκάζηται J. - ἐπαναγκάζεται Gal., Chart. - ἀνα ζεται vulg. 5 ἐπὶ τὴν γῆν τῶ σιναρῶ σκέλεϊ BMN. ° σκίμπα εἶ ner: - σχίπωσιν K.— 7 δὲ apr encore ici devoir être pris πω

ἄκεστα mai in ἀχεστὰ .Ν: - ἐὐχάϑαθδαα BEMN, Dietz. - τῶν

Αἰὰ,, Gal., Chart, 14 ὅπ. C. --- 15 ἔσται BCEFGHIJKLMNO, - με vulg. ‘6 ὅκη BMN. - ὅπη vulg. - κωλυτέον U. - κωλύσῃ Dietz. = ὡς BCEFGHIJKMNU. -- εἰς vulg. ---- 11 δὴ CEFGIJOU. 15 μάτην DIE

DES ἈΝΤΙΟΌΤΑΤΙΟΝΒ, 253

l'air, se sert d’une béquille, la bonne jambe prend de la vi- gueur , attendu qu’elle est à la fois et employée selon sa con: formation naturelle et fortifiée par l’exercice. Mais, dira-t-on, tout cela est en dehors de la médecine ; à quoi bon s’inquié- ter davantage de ces affections devenues dès-lors incurables ? {ls’en faut de beaucoup qu’on doive raisonner ainsi ; c’est encore de la médecine que de les étudier, et il est impossible de les séparer des autres, En effet, les affections curables, on doit les soumettre à des moyens mécaniques, afin qu’elles ne deviennent pas incurables, et, pour cela, étudier par quelle voie on en préviendra le mieux l’incurabilité; les af- fections incurables, on doit les connaître, afin de ne pas cau- ser des souffrances inutiles ; et quant aux prédictions bril- lantes et théâtrales, elles se tirent du diagnostic qui prévoit par quelle voie , de quelle manière, en quel temps chaque affection finira , soit qu’elle tourne vers la guérison , soit qu’elle tourne vers l’incurabilité. Quand une luxation de la cuisse en arrière , qui est de naissance ou qui s’est produite pendant la période de croissance , demeure non réduite,

quelle qu’en soit la cause, violence ou maladie ( de pareilles luxations surviennent, en effet, dans le cours des maladies ; il sera exposé plus loin quelles sont les maladies elles surviennent), quand , dis-je, le fémur, luxé , n’est pas remis

\ place , il n’arrive pas à sa longueur , et même le membre inférieur est lésé dans sa totalité, s’atrophiant et se déchar-

2 μάλιστα vulg. 19 διαγωνιστιχὰ FG.— iv, Dietz. 2: οἷος 2. -- ὡς C. - χαὶ ὁπότε χαὶ ὅπως Dietz. 2? 6x, BMN. - ὁπ. vulg.— 23 ἐς BCEFHKMNU. - εἰς (bis) vulg. ?4 ἄκεστον Ald., Gal., Merc. #ciot BMN. 26 xai om. BFGIJLMNOU, Gal., Chart. - πὼς B (N, a lin.). - περ M. - πὼς om. vulg. 37 ὀλίσθη mut. in ὀλισθὴ (bis) N. - ὀλισθῇ (bis) vulg. 55 xai om. FGJOU , Gal., Chart. -- νούσου EHKM Ν. -- νόσου vulg. - Post γὰρ, addunt τὰ CEFGHIO. 99 γίνονται α. ὧν ΒΟΕΗΚΝΝ, -- γοῦν vulg. - γοὖν 1, 3: ἐμπέση BCEFHIJKLM . - ἐμπέσοι vulg, ᾽" χαχοῦται..... αὐτῷ om. Καὶ, - Post δὲ addunt καὶ Ν, - χαὶ om. vulg.

Υ

254 DES ARTICULATIONS.

πᾶν τὸ σχέλος, καὶ ἀναυξέστερον γίνεται καὶ ἀσαρχότερον πολλῷ διὰ τὸ " μηδὲν ? προσχρέεσθαι αὐτῷ - καχοῦται γὰρ τούτοισι καὶ τὸ χατὰ τὴν ἰγνύην ἄρθρον τὰ γὰρ νεῦρα ? ἐντεταμένα γίνεται διὰ τὰ πρόσθεν εἰρημένα: διὸ 4 δύνανται τὸ κατὰ τὴν ἰγνύην ἄρθρον ΐ 5 ἐχτανύειν, οἷσιν ἂν οὕτως ἰσχίον ἐχπέση. Ὥς γὰρ ἐν χεφαλαίῳ, εἰπεῖν, πάντα τὰ ἐν τῷ σώματι ὁχόσα ἐπὶ χρήσει γέγονε, χρεομέ-, νοισι μὲν 7 μέτρια καὶ γυμναζομένοισιν ἐν Thot ταλαιπωρίῃησιν, ἐν | ἦσιν ἕχαστα εἴθισται, οὕτω μὲν ὑγιεινὰ καὶ αὔξιμα καὶ εὔγηρα. γίνεται" μὴ χρεομένοισι δὲ, ἀλλ᾽ 9 ἐλινύουσι νοσηρότερα γίνεται καὶ ἀναυξέα καὶ ταχύγηρα. ᾿Εν δὲ τούτοισιν" οὐχ ἥκιστα τὰ ἄρθρα πέπονθε χαὶ "" τὰ νεῦρα, ἣν μή τις αὐτοῖσι χρέηται" "" χαχοῦνται μὲ À οὖν διὰ ταύτας τὰς προφάσιας "" μᾶλλόν τι ἐν τούτῳ τῷ τρόπῳ. . ὀλισθήματος, À ἐν "ὁ τοῖσιν ἄλλοισιν - ὅλον γὰρ τὸ σχέλος ἀναυξὲς y νεται, χαὶ τῇ ἀπὸ τῶν ὀστέων φύσει, χαὶ τῇ ἀπὸ τῶν σαρχῶν " οἵ οὖν À

τοιοῦτοι ὁχόταν ἀνδρωθῶσι, μετέωρον καὶ 15 ξυγχεκαμμένον τὸ 6: ἴσχουσιν, ἐπὶ δὲ τοῦ ἑτέρου "6 ὀχέονται, χαὶ τῷ ξύλῳ ἀντιστηριζόμι

νοι, οἱ μὲν, ἑνὶ, of δὲ, δυσίν. | 214

59. 11 Οἷσι δ᾽ ἂν ἐς ‘8 τοὔμπροσθεν κεφαλὴ "9 τοῦ μηροῦ ἐχ 20 ὀλίγοισι δὲ τοῦτο γίνεται, οὗτοι *? ἐχτανύειν μὲν τὸ σχέλος νανται " τελείως, ξυγκάμπτειν δὲ ἥκιστα οὗτοι δύνανται "" τὰ χατὰ τὸν βουδῶνα- πονέουσι δὲ, χαὶ ἣν κατὰ τὴν ἰγνύην "ὁ ἀναγχάζωνται 5 ξυγχάμπτειν. Μῆχος δὲ τοῦ σχέλεος παραπλήσιον φαίνεται, "6 χατὰ,

1 Μὴ δὲ EJ. ? προχρ. C (H, emend, al. manu), -- Post αὐτῷ ad ji al. manu in marg. χατὰ δὲ τὸν βουθῶνα δοχέει τι σὰρξ λαπαρωτέρη H. 3 ἐντεταμμένα 11. 4 δύναται CFGIJOU. ΓΝ

5 ἐχκτανν. ΚΟ, ΑἸά,, Frob., Gal., Merc., Chart., Lind, © εἰρῆσθαι BMN. -- εἰρέεσθαι CEHKQ'. - τῷ om. E. 7 Post μὲν addit γὰρ EHK Q'. 8 ὑγιηρὰ BCEHKMN. - αὔξιμα CEFGHIKMNU , Chouet, Li - αὔξημα vulg. 9 ἐλινύ, FGHIJLMNQ'. - ἐλιννύ, EK, Gal., Chart.

ἐλλιγύ, CO. ἐλλιννύ. νυ]. -- νοσηλότερα ΜΝ, - +froru ποῦ. pad “οὗ FN. -- οὐκ Frob., Merc, - οὐχήχιστα Εἰ. "" τὰ om. C (H, restit. : manu). - αὐτοῖς MN. "3 χαχοῦνται B (H, ex emend.) MN. - κοῦτ yulg. - μὲν MN. - μὲν om. vulg. --- "5 μᾶλ, om. dans vulg., par une fau d'impression, qui s’est répétée dans Lind. et Kühn, "ὁ τοῖς ἄλλοις MN, | 15 ξυγκεχαμμένον BHMN. - συγκεχλιμιένον vulg. (ξ. EK ). 15 ὀχ 4 ται vulg., par une faute d’impression, qui n’a été répétée que par Kühn, |

DES ARTICULATIONS. 255

nant bien plus que dans les autres luxations, à cause du dé- faut absolu d'exercice, et présentant une déformation jusque dans le jarret, dont les tendons sont contractés par les eau- ses indiquées plus haut : aussi, ceux qui sont affectés d’une pareille luxation ne peuvent-ils pas étendre le jarret: Pour le dire sommairement, toutes les parties du corps qui sont faites pour qu’on s’en serve, employées convenablement et exercées au travail auquel chacune a été habituée, sont saines, développées et tardives à vieillir ; inexercées et tenues dans le repos, elles sont maladives, mal développées, et vieilles avant le temps. Les articulations et les tendons éprouvent par: ticulièrement dans le cas qui nous occupe, cette influence du défaut d’exercice ; on est, pour les causes qui ont été indi- quées, plus infirme dans cette luxation que dans les autres, le membre tout entier étant frappé d’atrophie et dans les os et dans les chairs ; aussi, quand ces personnes sont arrivées à l’âge adulte, elles portent la mauvaise jambe en l'air et fléchie, et marchent sur la bonne, se soutenant les unes avec un support, les autres avec deux.

59. ( Luæation de la cuisse en avant ). Dans la luxation de la cuisse en avant, luxation qui est rare, les blessés peuvent étendre complétement le membre inférieur, mais ils ne peu- vent nullement le fléchir à l’aine, et ils souffrent, même quand ils sont forcés de fléchir le jarret. La longueur du membre ma- Jade paraît à peu près égale à celle de l’autre, surtout si l’on

- “Ἰπερὶ τῆς εἰς τὸ ἔμπροσθεν ἐξαρθρήσεως τῆς τοῦ μιηροῦ κεφαλῆς, vel περι τῆς εἰς τὸ ἔξω ἤτοι εἰς τοὔμπροσθεν ἐκπτώσεως τῆς κεφαλῆς τοῦ μηροῦ Β. - περὶ τῆς εἰς τὸ ἔμπροσθεν ἐξαρθρήσεως τῆς τοῦ μηροῦ χεφαλῆς MN. - οἷς εἰς τὸ ἔμπροσθεν ἘΚ (Η, οἱ. al. manu περὶ τῆς τοῦ μιηροῦ ἐξαρθρήσεως ἐς τὸ ἔμπροσθεν). -- οἷς εἰς τοὔμπροσθεν (τὸ ἔμπροσθεν U) χεφαλὴ τοῦ μηροῦ ἐκ- πέσει (ἐχπέση 1) FGIO, ᾽δ τὸ ἔμπρ. ΕΗ, - om. BCEFGHIJKOU. - 19 τοῦ BMN, -- τοῦ om, vulg. ὀλιγάκις ΒΝ, 5" ἐχτανύ. BCE HMN. -- ἐχταννύ, vulg. --- 22 τελέως C. -- ξυγκάπτειν 1. 5") τὸ Dietz,

ΟΡ. 456, "4 ἀναγκάζονται ΕἸ. --- *5 o. ΗΚ. -- τε pro δὲ Dietz. 35 Ante χατὰ addit χαὶ, linea trajecta deletum N.

256 DES ARTICULATIONS:

μὲν τὴν πτέρνην καὶ πάνυ ἄχρος δὲ 6 ' ποὺς ἧσσόν τι προχύπτειν Υ ἐθέλει ἐς τοὔμπροσθεν " ὅλον δὲ τὸ σχέλος ἔχει τὴν ἰθυωρίην " τὴν χατὰ φύσιν, χαὶ οὔτε τῇ, οὔτε τῇ ῥέπει. ᾿Οδυνῶνται " δὲ αὐτίκα οὗτοι μάλιστα, καὶ οὖρον 4 ἴσχεται τὸ πρῶτον τούτοισι μᾶλλόν τι, τοῖσιν ἄλλοισιν ἐξαρθρήμασιν - ἐγχέεται γὰρ κεφαλὴ τοῦ μηροῦ ἐγγυτάτω τούτοισι τῶν " τόνων τῶν ἐπικαίρων. Καὶ κατὰ μὲν τὸν βου- | Güiva ἐξογκέον τε χαὶ χατατεταμένον τὸ χωρίον φαίνεται, χατὰ δὲ To πυγαῖον, 7 στολιδωδέστερον χαὶ " ἀσαρχότερον. 5 Ταῦτα μὲν « 4 10 σημήϊά ἐστι τὰ ΒΗ 11 ὧν ἂν οὕτως "" ἐχπεπτώχῃ éumpéc. | 60. Ὃκχόσοισι μὲν οὖν ἂν ἤδη ἠνδρωμένοισι τοῦτο τὸ ἄρθρον σὸν μὴ ἐμπέση, οὗτοι, éxdrav αὐτοῖσιν À ὀδύνη "" παύσηται χαὶ τὸ ἄρθρον "ὁ ἐθισθῇ ἐν τῷ χωρίῳ "" τούτῳ στροφᾶσθαι, ἵνα ἐξέπεσεν, οὗτι δύνανται σχεδὸν "5 εὐθὺς ὀρθοὶ δδοιπορέειν ἄνευ ξύλου, καὶ πάνυ pr τοι εὐθέες, ἐπὶ "1 δὲ τὸ σιναρὸν, ἅτε *8 οὔτε χατὰ τὸν βουδῶνα εὔ:- χαμπτοι ἐόντες, οὔτε κατὰ τὴν ἰγνύην " διὰ ᾽9 οὖν τοῦ βουδῶνος ἀχαμπίην εὐθυτέρῳ ὅλῳ τῷ σχέλεϊ ἐν τῇ δδοιπορίῃ χρέονται, À ὅτε ὑγίαινον. Καὶ σύρουσι δὲ ἐνίοτε πρὸς τὴν γῆν τὸν πόδα, ἅτε οὗ He 21 ξυγχάμπτοντες τὰ ἄνω ἄρθρα, καὶ ἅτε παντὶ βαίνοντες τῷ 55 οὐδὲν γὰρ ἧσσον τῇ πτέρνῃ οὗτοι βαίνουσιν, "" τῷ ἔμπροσθεν" εἶ δέ γε ἠδύναντο μέγα προδαίνειν, *4 κἂν πάνυ nrepvobdrar ἦσαν xe

à MORTEN

: Gp 7... some

Ποῦς CIO, Ald., Frob., Merc. -- τι om. Dietz. -- aire À - ἐθέλει BEFGHIJKMNU, Chart. -- ἐθελήσει C. -- ἐθέλοι se À ( Dietz. —? τὴν χατὰ MN. - χατὰ τὴν Vulg. ag

3 δὲ τὸ αὐτίκα εἶναι οὗτοι Dietz. ἐπέχεται χωλύεται gl. KG. | τοπρῶτον K. -- τούτοισι Β (H, supra lin. al. manu) M (N, in marg.). | τούτοισι om. vulg. -- re pro τι Β, - + om. Dietz. 5 πόνων ( BMN, ir marg.) EFGIJOU, Ald., Frob., Gal., Chart. - Post ἐπικαίρων ur οἶδας Dietz, ΜΡΎΡΕΡΗ sine τε Dietz. -- ἐξογκέονται vulg. - La co tion que j'ai faite est évidente de soi. 7 ῥυσσότερον in mag. - ἤτοι ῥυσσότερον (E, supra lin.) (Q', in marg.). - ῥυσότερον in n B. - C’est la glose du Gloss. de Galien au mot orox. © ἀσαρχο BELM, Merc. in marg. - ἀσαρχώτερον C. = ἀσαρχότατον vulg. (N,! lin, τερον. - ᾿ἀὐαρκωδέστερον Dietz, --- 9 ταῦτα σημεῖα τὰ εἰρ., © Dietz 10 ἐστι σημήϊα N.— 11 ὧν οὕτως ἐχπτὼξ υιηρὸς, supra lin, al. mena ν᾽ ἂν οὕτως ἐχπεπτώχει μηρὸς E. -- "5 ἐχπεπτώχει BCMN, - ἐχπεπτὼξ ΗΚ. 13 παύσεται Lind. ‘4 ἐθισθῇ BMN. -- ἐθισθείη vulg. = "5 τούτῳ 0m C(E, restit. al, manu) FGHIJKOU, Dietz, - στρωφᾶσθαι HMN, Chart.

DES ARTICULATIONS. 257

à]

compare talon à talon; seulement, la pointe du pied se refuse quelque peu à s’abaisser autant que d’ordinaire. Le membre entier a la direction naturelle, et n’incline ni d’un côté ni de l’autre. Ges blessés sont ceux qui im- médiatement souffrent le plus, et ils sont, tout d’abord, _ plus exposés à la rétention d'urine qu’on ne l’est dans les autres luxations ; car c’est dans ce cas que la tête du fémur repose le plus près des cordons importants. Il y a une tu- meur à l’aine, qui paraît tendue, tandis que la région de la fesse est plissée et moins charnue. Tels sont les signes de la

luxation de la cuisse en avant.

.… 60. (Résultat de la non-réduction après une luxation en avant, congénitale ou non). Quand cette luxation, survenue chez des adultes, demeure non réduite, les blessés, après que la douleur s’est calmée et que la tête de l’os s’est habituée à se mouvoir dans le lieu elle est logée, peuvent presque aus-

sitôt marcher droits, sans bâton ; et même cette rectitude est absolue , du moins pour la jambe malade ; car ils ne la flé- chissent facilement ni à l’aine ni au jarret ; c’est ainsi que, à cause de l’inflexibilité du membre dans l’aine , ils ont , en marchant, la jambe entière plus droite qu'avant l’accident. Parfois ils trainent le pied sur le sol, attendu qu'ils ne flé- chissent pas facilement les articulations supérieures et qu’ils marchent en posant à terre le pied tout entier. En effet, 115 ne marchent pas moins avec le talon qu'avec la partie an-

- τροχᾶσθαι Merc. -- στρέφεσθαι ὈϊοίΖ. 16 εὐθὺς om. (restit. in marg. HN) ( Dietz cum τι addito ). = ὀρθοὶ om, C. :7 11 faut prendre encore ici δὲ dans le sens de δή, V. p. 252, n. 7. συναρὸν C, 18 οὐ C. = εὔχαμπτοι BCEFGHKMN. - εὔχαμποι vulg. :9 οὖν MN. - γοῦν vuig. Ξ οὖν C. -- γοῦν 1. σχέλεϊ M, Ald., Gal., Chart. - σχέλει vulg. ΚΝ, supra lin, et). + ἐν τῇ om. J. 3 ξυγκάμπτοντες BEFGHIJKMNU, Gal., Chart. - συγχάμπτοντες C. ἐξεγκάμπτοντες vulg. -- ἐξεγκάπτοντες Ald. = ξυγκάμονται (sic) Merc. in marg. - ἄνω om. restit. al. manu E. = 22 οὐδὲν Chart. -- οὐθὲν vulg. ὅθεν O, Ald, —?% τὸ CEHK. - γε om. Ε, -- 24 χαὶ pro χἂν K. -- πτερνούᾶται Ald., Frob., Merc.

| TOME ΙΓ΄. 17

᾿Ὁὦὃν-

à

γὰρ of ὑγιαίνοντες ὅσῳ ἂν " μέζον προδαίνοντες ὁδοιπορέωσι, " το- σούτῳ μᾶλλον πτερνοδάται εἰσὶ, τιθέντες τὸν πόδα, αἴροντες δὲ 3 τὸν ἐναντίον. “Οχόσοισι δὲ 4 δὴ οὕτως ἐχπέπτωχε, xal ἔτι μᾶλλον τῇ πτέρνῃ " προσεγχρίπτουσιν, 5 τῷ ἔμπροσθεν" τὸ γὰρ ἔμπροσθεν \ τοῦ ποδὸς, 1 ὅταν ἐκτεταμένον ἔη τὸ ἄλλο σχέλος, οὖχ δμοίως δύναται | ἐς τὸ πρόδω χαμπύλλεσθαι, ὥσπερ 9 ὅταν ξυγχεχαμμένον ἔῃ τὸ 4 σχέλος "5 οὔτ᾽ αὖ σιμοῦσθαι δύναται ποὺς, "" ξυγχεχαμμένου. τοῦ σχέλεος, ὡς ὅταν ἐκτεταμένον ἔη τὸ σχέλος. Ὑγιαίνουσά τε οὖν À ei % οὕτω πέφυχεν, ὥσπερ εἴρηται" "" ὅταν δὲ ἐχπεδὸν μὴ ἐμπέσῃ τὸ ἄρθρον, οὕτως δδοιποῤέουσιν, ὡς εἴρηται, διὰ τὰς 13 προφάσιας ταύτας τὰς εἰρημένας" ἀσαρχότερον μέντοι τὸ σκέλος τοῦ ἑτέρου γίνεται, à χατά τὲ τὸ πυγαῖον, "' χατά TE τὴν γαστροχνημίην, καὶ χατὰ τὴν. 15 ὄκισθεν ἴξιν. Οἷσι δ᾽ ἂν νηπίοισιν ἔτι ἐοῦσι τὸ ἄρθρον οὕτως 8e σθάνον μὴ ἐμπέση, χαὶ ἐχ γενεῆς οὕτω γένηται, καὶ τούτοισι τὸ τοῦ μηροῦ ὀστέον μᾶλλόν τι "1 μινύθει, À τὰ τῆς χνήμης καὶ "5 τὰ τοῦ ποδός" ἥχιστα ‘9 μὴν ἐν τούτῳ τῷ τρόπῳ τοῦ ὀλισθήματος L 39. μειοῦται. Μινύθουσι μέντοι af σάρχες πάντη, μάλιστα δὲ 5" x τὴν ὄπισθεν ἴξιν, ὥσπερ ἤδη χαὶ πρόσθεν εἴρηταί. "" Ὅσοι μὲν οὖν & τιθηνηθῶσιν ὀρθῶς, οὗτοι μὲν δύνανται προσχρέεσθαι τῷ "5 σχέλεϊ αὐξανόμενοι, βραχυτέρῳ μέν τινι τοῦ ἑτέρου ἐόντι, ὅμως δὲ ἔρει μένοι ξύλῳ ἐπὶ ταῦτα, "6 À τὸ σιναρὸν σχέλος" οὗ γὰρ κάρτα δύνε ἄνευ τῆς πτέρνης τῷ "" στήθεϊ τοῦ ποδὸς χρέεσθαι, ἐπιχαθιέντες

258 DES ARTICULATIONS.

LT TE EP PE

® Μέζω BMN. - μείζω G. -- μέσον O. - ὁδοιπορέουσι vulg., par une M ι d'impression répètée dans Lind. et Kühn ---" τοσοῦτον FIJO. = τος G. " τἀναντία B (MN, in marg.). ἤδη C. 5 προσεγχρί BEMN. © τῶ C, Lind, -- τὸ vulg. (H, mut. in r&).— 7 éxéray M ἐχτετραμένον C. éxreraupévos J. -- oùy’ FHIN. εὐ

8 χαμπύλλεσθαι CEHK. -- χαμπύλεσθαι ΜΝ, -- καμπυλέεσθαι καμιπυλλέσθαι Ο. -- χαμπυλλέεσθαι Ε{], - Galien dit qu’on n’a pas 1 tude d’employer les mots étendre, fléchir pour le devant du Fri du moins que l’usage de ces locutions n’est pas fixe , les uns ap} extension ce que les autres appellent flexion, et vice versa; mais σιμιοῦσθαι est assez souvent usité pour exprimer l’action des muscles térieurs de la jambe ; et qu’en l’absence d’un mot spécial pour celle des muscles postérieurs, Hippocrate s’est servi du mot χαμπύ comme opposé de σιμοῦσθαι, 9 ὅτ᾽ ἂν C. -- ên CEHKM, Gal., C

DES ARTICULATIONS. 959

térieure, et, s’ils pouvaient faire de grands pas, ils marche- raient tout-à-fait avec le talon ; car, en santé, plus on marche à grands pas, plus on appuie le talon, au moment où, posant un pied, on lève l’autre. Le fait est que ceux qui sont affectés de cette luxation appuient encore plus le'talon que le bout du _ pied ; en effet, le bout du pied, quand le reste de la jambe est étendu, ne peut pas s’abaisser aussi bien que quand la jambe est fléchie, et réciproquement ne peut , quand la jambe est fléchie, se redresser aussi bien que quand la jambe est éten- due; voilà comment, dans l’état d’intégrité des membres, les choses se passent; mais dans la luxation en avant non ré- duite, la marche est telle qu’elle été décrite, pour les causes indiquées; toutefois , les chairs de la jambe malade sont moindres que celles de la jambe saine, à la fesse , au mollet dans toute la longueur en arrière. Dans les cas la luxa- tion en avant non réduite date de l’enfance ou est de nais- sance , l’os de la cuisse perd, il est vrai, chez ces infirmes aussi, un peu plus que ceux de la jambe et ceux du pied ; mais c’est dans cette espèce de luxation qu’il perd le moins. Quant aux chairs; elles perdent partout, mais principalement dans la longueur en arrière, comme il a déjà été dit précé- demment. Ceux qui sont convenablement dressés peuvent,

- ἦ, supra lin. ἔη N. - εἴη wulg. "5 οὔτε MN, - μισοῦσθαι C. ποῦς C Ὁ, Ald., Frob., Merc. "' ξυγκεχαμμένου B (H, ex emend.) M. - συγκεχλιμιένου mut. in. ξυγκεχαμμένου Ν, -- ξυγκεχλιμένου vulg. ξυγχε- χλισμιένου Frob., Merc. + σχέλους C. -- ὡς BC (Ε, mut, in ἕως) FGHIJK MNOU. - ἕως vulg. 12 ὅτ᾽ ἂν C, 13 προσφάσιας, AÏd. 4 χαὶ κατὰ τὴν CEHK. - τὴν om. vulg., par une faute d'impression répétée dans Lind. et Kühn. "δ. ὄπ, οη)., restit. supra lin. N. -- ἴξιν (ΕΗ. -- εὐθυω- ρίαν ἄφιξιν gl. Ε --“χαὶ οἷσι δ᾽ ἂν νηπίοις B.— 16 om., restit, supra lin. Ν, "7 μινήθει Ald. “δ τὰ om, ΜΝ, ᾽9 μὴν CEGHIJKMNU. - μὲν mulg. --- μιοῦται Ald.— ? Post δὲ addit καὶ E. -- ἴξιν CEH, "5 6x0- οἱ ΒΜΝ, -- ἂν om. vulg., par une faute d'impression répétée dans Lind. et Κύμη. -- ἀντιθηνηθῶσιν pro ἂν τιθ, Ald, - τραφῶσιν gl. F, 23 σχέλεϊ EF “GHIKMO, Ald., Gal, Chart, σχέλει vulg. (N, supra lin. εἴ), "4 à ÆCEFGIJKMNO, Ald, -- συναρὸν Ald. 2% στήθεϊ ΒΜ, - στήθει vulg.

À

ἐν " ἑτέροισι χωλεύμασιν ἔνιοι δύνανται αἴτιον δὲ τοῦ μὴ δύνασθαι

260 DES ARTICULATIONS.

" τὸ ὀλίγῳ πρόσθεν εἰρημένον * διὰ οὖν τοῦτο προσδέονται ξύλου. Ὅσοι δ᾽ ἂν χκαταμεληθέωσι καὶ μηδὲν 4 χρέωνται ἐπὶ τὴν γὴν τῷ σχέλεϊ, ἀλλὰ μετέωρον 5 ἔχωσι, τούτοισι μινύθει μὲν τὰ ὀστέα ἐς ᾿ αὔξησιν μᾶλλον, τοῖσϊ χρεομένοισιν" 7 μινύθουσι δὲ καὶ αἱ σάρχες πολὺ 5 μᾶλλον, τοῖσι χρεομένοισιν κατὰ δὲ τὰ ἄρθρα 9 ἐς τὸ εὐθὺ ᾿

ni

πηροῦται τούτοισι τὸ σχέλος μᾶλλόν τι, À οἷσιν "" ἂν ἄλλως ἐχπε-- πτώχῃ. | δοθῇ mail

61. Ὡς μὲν οὖν ἐν κεφαλαίῳ "" εἰρῆσθαι, τὰ ἄρθρα τὰ ἐκπίπτοντα χαὶ τὰ 13 ὀλισθάνοντα "4 ἀνίσως αὐτὰ ἑωυτοῖσιν 15 ἐχπίπτει χαὶ ᾽5 ὀλι- | , σθάνει, ἄλλοτε μὲν "7 πουλὺ πλεῖον, "5 ἄλλοτε δὲ ᾽9 πολὺ ἔλασσον χαὶ οἷσι "" μὲν ἂν πολὺ πλεῖον ὀλίσθῃ ἐχπέσῃ, " χαλεπώτερα $ 23 ἐμδάλλειν τὸ ἐπίπαν ἐστὶ, χαὶ ἣν μὴ ἐμδιδασθῇ, 24 μέζους χα

ἐπιδηλοτέρας τὰς "" πηρώσιας χαὶ χαχώσιας ἴσχει τὰ τοιαῦτα; καὶ

ὀστέων, χαὶ σαρχῶν, χαὶ σχημάτων" ὅταν δὲ μεῖον ἐχπέσηῃ καὶ "5 ὀλέ- M σθη, ῥηΐδιον μὲν ἐμθάλλειν τὰ τοιαῦτα τῶν "1 ἑτέρων γίνεται, ἦν δὲ, Ϊ 28 χαταπορηθῇ 59 ἀμεληθῇ ἐμπεσεῖν, μείους καὶ ἀσινέστεραι. αἱ

30 πῃρώσιες γίνονται τούτοισιν, À οἷσιν ὀλίγῳ πρόσθεν εἴρηται. μὲν οὖν ἄλλα ἄρθρα καὶ 5" πάνυ πολὺ διαφέρει ἐς τὸ ὁτὲ μὲν δτὲ δὲ μεῖζον τὸ ὀλίσθημα ποιέεσθαι" μηροῦ δὲ χαὶ βραχίονος χεφαλ

ἐξ ησχὸ “112 εὐ

ι Ἑτέροισι BCEHKMN. - ἑτέροις vulg.—? τῷ H. -- ὀλίγως K.— Edo, à supra lin. οὐ O. ὁκόσοι BMN. -- χαταμεληθέωσι BMN. - χαταμεληθῶσι vulg. - καταμελιθῶσι Ald. 4 χρέωνται BGMN, -- χρέονται Vulg. σχέ- Ai MN, Gal., Chart. -- σκέλει vulg. ἔχωσι ΒΝΝ, = ἔχουσι vulg.= μινύθει CEHKMN. - μινύθουσι vulg. 6 χρεωμ. ΟΝ, --- 7 μινύθουσι, οὐνουχρεομιένοισι om. CFGIJLMOU. -- χαὶ om. ΒΕΗ ΚΝ, Ald. μᾶλ' om. Ald. 9 Ante ἐς addit τὰ 7. = iôù BMN. τοῖσι pro τούτ, FGN ποῦ. = τὸ 0x. τούτοισι BMN. τ" ἂν om. FGIJU , Gal., Chart. - ἐχ- πεπτώκει CKJ.— 12 εἰρῆσθαι BMN. εἰρέεσθαι vulg. —.3 ὀλισθάν. CEE IKU. = ὀλισθαίν. vulg. "6 ἂν ἴσως O. -- δισσῶς Dietz, p.40, "5 ὄλε, χαὶ dur. C. 16 ὀλισθαίνει M, Gal., Chart. -- ὀλισθάνοι K. = τε χαὶ Dietz. -- ἀλλ᾽ ὅτε C. ὁτὲ μὲν, ὁτὲ δὲ Dietz. "1 πουλὺ MN.- πολὺ vulge - πλεῖον ΒΗ. -- πλέον MN. -- πλείονα vulg. 'ὃ ἄλλοτε..... πλεῖον om. ὅν, 19 πολὺ om. ΒΗΝΝ. ἔλασσον Β (H, ex emend.) MN. -- ἐλάσσον vulg. "5" μὲν ἂν BEFGHIJKLMNOU, Gal., Chart. - ἂν μὲν vulg. πολὺ om. ΒΝΝ. - πλέον MN. - ὀλίσθη ΒΝ. - ὀλισθῇ vulg. = ἐχπ,

DES ARTICULATIONS. 261

en grandissant, se servir de leur jambe, qui, à la vérité , est un peu plus courte que Fautre ; mais ils se soutiennent avec un bâton de ce côté. N’étant guère en état d'employer sans le talon la plante du pied, et de l’appuyer comme font quelques-uns dans d’autres claudications (ce qui les en em-

_ pêche, c’est la cause indiquée un peu plus haut), ils ont be-

soin d’un bâton. Mais chez ceux qui, ayant été négligés, n’appuient pas la jambe sur le sol et la tiennent en l'air, les os croissent beaucoup moins que chez ceux qui se servent de leur jambe; de la même façon, les chairs s’atrophient bien davantage ; dans cette luxation, les articulations de la jambe ont subi une lésion qui les tient plus droites que dans les autres luxations de la cuisse. |

61. (Considéralions générales sur les luxations). En ré- sumé, les articulations sujettes aux luxations complètes et incomplètes sont affectées des unes et des autres inégale- ment, et le déplacement est tantôt beaucoup plus, tantôt beaucoup moins considérable. Les luxations complètes ou incomplètes dans lesquelles le déplacement est le plus con- sidérable sont, en général, les plus difficiles à réduire , et, non réduites, elles produisent les déformations et les lésions les plus grandes et les plus manifestes dans les os, les chairs et les attitudes ; et, réciproquement, les luxations complètes et incomplètes les déplacements sont le moins considé- rables se réduisent avec le plus de facilité, et, non réduites, soit que la réduction ait échoué, soit qu’elle ait été négligée,

ὀλισθῇ Dietz "5 χαλεπώτερον MN, 33 ἐμό, CEFGHIJKMNO, Ald., Frob., Gal., Merc., Lind. #6. vulg. - éuGt6dteu Dietz. 24 μέζους C HIKMNOU. - μείζους vulg. 25 πωρώσιας MN. - ἔχει C. 26 ὀλισθῇ γα. —27érépuy CH, Ald., Gal. in marg. - ὀστέων pro ἑ, vulg. -- γίνεται CEFGHIJKMNOU. - γίνεσθαι Β, -- γένηται vulg. - γίνηται Ald., Lind.— 55 χαταπωρηθῇ BKMN. - καταπωρωθῇ E. 29 χαὶ C. - à καὶ BMN. # πωρώσιες EFGISKMNU, Ald., Frob., Gal., Mere. - πωρώσηες C.

Ἧι πάμπολυ pro x. #. BMN. - ὁτὲ (bis) EHKMN, Lind, - ὅτε (bis) vulg.

262 DES ARTICULATIONS. : παραπλησιώτατα " ὀλισθάνουσιν ᾿ αὐτὴ ἑωυτῇ ἑχατέρη" ἅτε γὰρ | στρογγύλαι μὲν 4 ai κεφαλαὶ ἐοῦσαι, 5 ἁπλὴν τὴν στρογγύλωσιν χαὶ φαλαχρὴν ἔχουσι, 5 χυχλοτερέες δὲ αἵ χοιλίαι ἐοῦσαι, af δεχόμεναι } τὰς χεφαλὰς, 7 ἁρμόζουσι δὲ τῆσι χεφαλῇσιν - 9 διὰ τοῦτο oùx | ἔστιν αὐτῇσι τὸ ἥμισυ ἐχστῆναι τοῦ ἄρθρου" "" ὀλισθάνοι γὰρ ἂν διὰ τὴν "" περιφερείην, À ἐς τὸ ἔξω, ἐς τὸ ἔσω. Περὶ οὗ "" οὖν δ᾽ ÿ ‘4 λόγος, ἐκπίπτουσι τελέως ἤδη, ἐπεὶ ἄλλως γε οὐχ ἐχπίπτουσιν ὅμως δὲ καὶ ταῦτα "" ὁτὲ μὲν πλεῖον ἀποπηδᾷ ἀπὸ τῆς φύσιος; "ὁ ὁτὲ δὲ ἔλασσον - μᾶλλον "1 δέ τι μηρὸς τοῦτο βραχίονος πέπονθε. 6 62. "8 ᾿Επεὶ ἔνια χαὶ τῶν ἐχ γενεῆς "9 ΟΜΝ Re

τ!

» Παραπλησιώταται E (Η, τ additum alia manu) MN, Diet p. 59. - οἷ παρα σιότανα ΚΟ, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. - ὅτι ü ET, τοῦ μηροῦ καὶ τοῦ βραχίονος παραπλησίως ὀλισθάνουσιν E. -- ὅτι μιηροῦ καὶ, βραχίονος κεφαλὴ παραπλησίως ὀλισθαίνει ΗΚ. —? ὀλισθάν, BEFGHIJK MANU. - ὀλισθαίν. vulg. ᾿ αὐτῇ CEFGHIJKO. ἐοῦσαι αἱ χεφ, C 5 ἁπλῆν..... ἐοῦσαι om. O. 5 χυχλωτερέες Cr χυχλοτερεῖς E. -! χυχλοτερὲς ΗΚ. 7 ἁρμιόζουσι H. -- ἁἀρμοζουσαι vulg. = La constructio: naturelle exige un indicatif qui corresponde à ἔχουσι. ---- 8 Avec dome il faut prendre δὲ pour δή, V, p.:257, n. 47: 9 διατοῦτο EFGI τὸ αὐτοῖς Dietz, p. 59. '' ὀλισθάνοι MN. - ὀλισθαίνοι.. er ὀλισθαίνει (E, οἱ supra Jin.) FHIJKO. - δλισθαίνη Ὁ. "5 περιφέρειαν ΝΝ. - περιφερείαν CEHIKOU. - ne tou vulg. - ἐς τὸ ré. ἔξω 6. - ἔσω ΝΝ. -- εἴσω vulg. :? οὖν BC (E, νῦν supra lin.) H - νῦν vulg. - Ad hunc locum in codice 1, adscribitur in marg. } τὰ Post À. addit ἐστὶν vulg. - ἐστὶν om. BMN. - τελείως ΝΝ. - om. Dietz. "" ὁτὲ EVHIJKMNO, Ald., Frob., Gal., Mere., Chart Lind. -- ὅτε vulg. = ὅτι C.- πλεῖον BCEHMN. - πλείω vulg. - reve K. -- φύσιος EFGHIJKO. - φύσηος C. = φύσεως MN, Aïd., Gal., C - φύσεος vulg. :5 ὁτὲ EFHIJKMNO, Chart., Lind. -- ὅτε vulg. = "1 δ᾽ ἔτι Dietz, p. 39. - τοῦτο CEFIJKOU. - τοῦ pro τοῦτο γὰρ.

18 ἱπποκράτους τμῆμα τέταρτον EFGIJO. -- ἔνια ponitur ante ἣν C: « Les mots ἐκ γενεῆς, dit Galien, sont entendus par quelques-uns signifiant seulement le pied-bot congénital, et par d’autres comme 8 fiant le pied-bot survenu non beaucoup de temps après la naissance... pinion de ces derniers est confirmée par ce qui suit; et ceux qui F qu’il ne s’agit que du pied-bot congénital , se trompent manif Ε Car il vaut mieux admettre qu'Hippocrate voulu parler des dense Nous montrerons un peu plus bas, en expliquant la phrase suiy: qu’elle appuie la seconde opinion: » Cette suite est: καὶ be | +4

DES ARTICULATIONS. 263

elles produisent des déformations moindres et moins nuisi- bles que celles dont il vient d’être question. Toutes les arti- culations présentent des différences , et même de grandes différences quant à l’étendue des déplacements qu’elles peu- vent éprouver , excepté les têtes du fémur et de l’humérus, dont la luxation n’offre guère à cet égard de variétés. En effet , les deux têtes, étant arrondies, sont en forme de sphère régulière et lisse, et les cavités qui les reçoivent, étant sphériques , se trouvent ainsi adaptées à la conforma- tion des têtes. Cela ne permet pas à l'extrémité articulaire de sortir à demi; en raison de sa forme arrondie, elle glis- sera en dehors ou rentrera. Ainsi donc, les articulations de Ja cuisse et du bras se luxent complétement, et ne se luxent pas autrement ; cependant, la tête de l’os s’écarte tantôt plus et tantôt moins de sa position naturelle, et ces différences sont un peu plus notables à la cuisse qu’au bras.

62. (Du pied-bot). Il y a même quelques luxations congé-

γονότων ἤδη τῶν παιδίων Evu6ÿ, que Galien commente ainsi : « Par προαυξὴς Hippocrate entend des enfants qui ont déjà grandi, et dont les os ne sont plus aussi modifiables que les os mous des petits enfants. Cela prouve manifestement qu'Hippocrate parle des enfants déjà nés; il n'est pas aussi manifeste qu’il parle de ceux qui sont encore dans le ventre de leur mère; mais plusieurs fois, dans ce qui précédé , il fait mention des luxations qui surviennent sur les enfants pendant la vie intra-uté- rine. » [l paraît résulter de qu'à la phrase χαὶ προαυξέων χτὰλ, Ga- lien attribue 16 sens de : ou si le pied-bot n’est pas survenu, l'enfant étant déja grand. Cette interprétation à l'inconvénient d'attribuer à ἐχ γενεῆς un sens que cette locution n’a pas d'ordinaire, et à supposer un pied-bot accidentel chez un enfant déjà grand, M. Malgaigne, qui m’a _ fait ces objections contre l’opinion de Galien, m'a suggéré le sens que j'ai _ adopté, et qui est que sur des enfants déjà grands le pied-bot est difficile- _ ment curable. Cela a en outre l'avantage de cadrer avec la phrase immé- diatement suivante , Hippocrate recommande de se hâter d'employer les moyens mécaniques pour guérir cette infirmité. Touûtelois la phrase reste sujette à difficulté : avec mon sens il faut sous-entendre ἰήσοισθαι après évu6% ; avec le sens de Galien, il faut forcer la signification de éx É Ὑενεῆς, 19 γεν, BCEHKMN.. - y. vulg.

264 DES ARTICULATIONS.

μικρὸν " ὀλίσθη, οἷά τε ἐς τὴν φύσιν ἄγεσθαι, καὶ μάλιστα " τὰ παρὰ τοῦ ποδὸς ἄρθρα. 4 “Οχόσοι ἐχ γενεΐς χυλλοὶ γίνονται, " τὰ πλεῖστα τούτων ἰήσιμά ἐστιν, ἣν. μὴ πάνυ © μεγάλη ἔχκλισις En, À καὶ 1 προαυξέων γεγονότων ἤδη τῶν παιδίων ξυμδῇ. Ἄριστον μὲν οὖν ὡς τάχιστα ἰητρεύειν τὰ τοιαῦτα, 9 πρὶν πάνυ μεγάλην τὴν ἔνδειαν 19 τῶν ὀστέων τῶν ἐν τῷ ποδὶ γενέσθαι, πρίν τε πάνυ μεγάλην τὴν ἔνδειαν τῶν σαρχῶν τῶν χατὰ τὴν χνήμην εἶναι. Ὑρόπος μὲν οὖν χυλλώσιος "" οὐχ εἷς, ἀλλὰ πλείονες, τὰ πλεῖστα "" μὴν oùx ἐξηρθρη- χότα παντάπασιν, ἀλλὰ "" δι ἔθος σχήματος ἔν τινι ἀπολήψει τοῦ ποδὸς. “4 χεχυλλωμένα. Προσέχειν δὲ "" καὶ ἐν τῇ "ὁ imepein τοισίδε χρή" ἀπωθέειν μὲν καὶ κατορθοῦν "7 τῆς χνήμης τὸ κατὰ τὸ 25 σφυρὸν ὀστέον, τὸ ἔξωθεν, 19 ἐς τὸ ἔσω μέρος, ἀντωθέειν δὲ "5. ἐς τὸ "" ἔξω μέρος "" τὸ τῆς "" πτέρνης "4 τὸ χατὰ τὴν ἴξιν, 25 ὅχως ἀλλήλοις ἀπαντήσῃ τὰ ὀστέα τὰ ἐξίσχοντα χατὰ μέσον "5. τε χαὶ πλάγιον τὸν πόδα " τοὺς "1 δ᾽ αὖ δαχτύλους, ἀθρόους ξὺν τῷ μεγάλῳ δαχνύλῳ "5 ἐς

4 ὀλίσθη. ΒΝ. - ὀλισθῇ vulg. " oié τε (sic) Ald., Frob., Gal., Merc.,

Chart. τὰ παρὰ BFGMN, Ald. -- παρὰ τὰ vulg. 4 ὁπόσοι γίνονται ἀπὸ γενέσεως χυλλοὶ E. - περὶ τῶν γενετῆς (sic) κυλλῶν γινομένων K. χυ λοὶ 10. - καλοὶ CFGJ. 5 ταπλ, E. -- ἰάσιμα. FGIJOU. - ἐήσημα Ald. - μεγ. om. Gal., Chart. - CEFGHIJKM. - ἧ, supra lin. N. - εἴη

vulg. 7 προσαυξέῳων CEK. - πρὸ αὐξέων (. -- τῶν BMN. - τῶν om.

vulg. 8. o., supra lin. ἕξ. N. 9 πρίν τε L.— τῶν,..... ἔνδειαν om. (E, restit. al. manu) G.— ‘* oùy”

HIN.— "μὴν CEHIJKU, - μὲν vulg. —:3 διὰ ΒΝ, 14 χεχυχλωμένα 6]. 15 χαὶ ἐν BMN. -- καὶ ἐν om. vulg. "6 ἰατρ. FG. - τοισίδε O. =

τοῖσιδε vulg. - τοῖσι δὲ EFHJK, Ald., Gal., Chart, -- τοϊσίδε C.

17 Ante τῆς addit τὸ, obliter. N. —:5 σφῶν pro σφ. G. ᾽9 εἰς EJ.— ἔσω D.

J (N, mut. in εἴσω). -- εἴσω vulg. 39 ἐν τῷ ἔσω Merc. in marg,

21 εἴσω FGIJOU, "5. τὸ om. CEHK. - τὸ..... μέρος om., at rescriptum

τὸ τῆς περόνης τὸ χατὰ τὴν ἴξιν, ὅπως ἀλλήλοις ἀπαντήσῃ (supra lin. 1) (ir .marg., et rubris litteris quasi titulus esset J). 33. πτέρνης EHK

(N, supra lin, περόνης) Θ΄. - περόνης vulg. - C’est bien πτέρνης qu'il” faut lire. Galien dit dans son commentaire : « Hippocrate, dans son | traité Des fractures, s’est exprimé ainsi : La jambe est formée de deux os, dont l’un est beaucoup plus mince en, haut que l’autre, mais en bas

« ὡδὶ phase ft κού DE RUE

i αν». 3; à ef Pr ν

τὰν -.

non beaucoup plus mince (V.1. 3, p. 461). Les médecins ‘postérieurs Hippocrate ont pris l'habitude d’appeler περόνη l'os externe de la jambe, C’est donc le péroné qu’il veut que l’on repousse en dedans, en même temps que l'on portera le calcanéum en dehors. » C’est probablement ce.

""

DES ARTIEULATIONS. 965

nitales qui , si le déplacement est petit, sont susceptibles d’être réduites, surtout celles qui affectent les articulations du pied. Le pied-bot de naissance est curable dans la plu- part des cas, à moins que la déviation ne soit trés-considéra- ble, ou que les enfants ne soient déjà grands. Le meilleur est _ donc de traiter le plus tôt possible cette affection, avant que les os du pied aient souffert une très-grande diminution , avant que les chairs de la jambe aient été beaucoup ré- duites. Il n’y a pas une espèce seule de pied-bot ; il y en a plusieurs; la plupart sont non pas des luxations complètes, mais des déviations du pied en dedans, retenu par une force quelconque dans une attitude constante. Voici les points auxquels il faut faire attention dans le traitement : On re- poussera et redressera en dedans l’os de la jambe qui est en dehors à la malléole externe; par une action contraire, on poussera en dehors la portion du talon qui est dans la direc- tion de la jambe (707. note 24), afin de remettre dans leurs rapports réciproques les os qui font saillie au milieu et sur le côté du pied ; par un mouvement d’arc de cercle, on abais- sera en dedans (707. ». 266, note 1) tous les orteils, y compris le gros, et on les assujettira dans cette position. L'appareil sera fait avec du cérat il y aura une forte proportion de résine, avec des compresses, avec des bandes souples, assez nombreuses, et qu’on ne serrera pas beaucoup. Les tours du

commentaire, figure περόνη, plutôt que la ressemblance des mots πτέρνην οἵ περόνην, qui été cause que des copistes peu intelligents au- ront substitué le second de ces mots au premier. ?4 Ante τὸ addunt τὸ ἔσωθεν μέρος M; τὸ εἴσωθεν ἐς CEHK; ἐς τὸ εἴσωθεν μέρος ΒΝ. - χατὰ τὴν CEFGHK. = var αὐτὴν τὴν vulg. ἰξιν CEH. -- Galien explique ce qu’il faut entendre par τὸ χατὰ τὴν ἴξιν : c’est la portion du calcanéum qui est dans la direction du tibia, quand le tibia et le calca- néum sont dans la position naturelle relativement lun à l’autre. ?5 ὅπ, FGU, Ald., Gal., Chart, - πῶς O. ὠθέειν δὲ ἐς (εἰς E) τὸ ἔσω (εἴσω CEKQ' ) μέρος pro 6x. ἀλλ, éravr. BHMN, - ἀπαντήσει Chouet. -- Avec

ς, Hippocrate met le futur de l’indicatif, non le subjonctif; mais ici aucun manuscrit n'a σει. "5 τε BCMN,. - δὲ pro re vulg. "1 + CE

FGHIJKMNO. - σὺν MN, τ5 εἰς FG,

266 DES ARTICULATIONS.

τὸ εἴσω μέρος ' ἐγχλίνειν χαὶ περιαναγχάζειν οὕτως * ἐπιδεῖν δὲ χη- à put? ? ἐῤῥητινωμένῃ εὖ, χαὶ σπλήνεσι, καὶ ὀθονίοισι μαλθαχοῖσι. μὴ ὀλίγοισι, μηδὲ ἄγαν πιέζοντα" οὕτω δὲ τὰς περιαγωγὰς ποιέεσθαι τῆς ἐπιδέσιος, ὥσπερ χαὶ τῇσι χερσὶν κατόρθωσις " ἦν τοῦ ποδὸς, ὅχως ποὺς ὀλίγῳ μᾶλλον ἐς τὸ " βλαισὸν δέπων φαίνηται. ἴχνος + δέ τι χρὴ ποιέεσθαι, À δέρματος μὴ ἄγαν σχληροῦ, À 1 μολύδδινον, προσεπιδεῖν δὲ, μὴ πρὸς τὸν χρῶτα τιθέντα, ἀλλ᾽ ὅταν ἤδη τοῖσιν ὑστάτοισιν ὀθονίοισι 9 μέλλης ἐπιδέειν ᾿ "5 ὅταν δὲ ἤδη ἐπιδεδεμένος ἔῃ,, ἑνός "" τινος τῶν ὀθονίων χρὴ, οἷσιν ‘? ἐπιδέεται, τὴν ἀρχὴν 1 προσράψαι πρὸς τὰ κάτω τοῦ ποδὸς ἐπιδέσματα χατὰ τὴν “4 ἴξιν. τοῦ μικροῦ δαχτύλου " ἔπειτα ἐς τὸ ἄνω 1" τείνοντα, ὅχως "ὁ ἂν δο- χέῃ μετρίως ἔχειν, περιδάλλειν ἄνωθεν τῆς γαστροχνημίης, ὡς ué- | γιμον 57 ἔῃ, χατατεταγμένον οὕτως. πλῷ δὲ λόγῳ, ὥσπερ. xnpo= πλαστέοντα, χρὴ ἐς τὴν φύσιν "ὃ τὴν δικαίην ἄγειν καὶ τὰ ἐχχεχλι- μένα καὶ τὰ συντεταμένα παρὰ 19 τὴν φύσιν, καὶ τῇσι χερσὶν οὕτω, διορθοῦντα, καὶ τῇ ἐπιδέσει ὡσαύτως, προσάγειν δὲ οὐ βιαίως, παρηγοριχῶς " προσράπτειν δὲ τὰ ὀθόνια, ὅχως ἂν "" ξυμφέρη τὰς ἀναλήψιας ποιέεσθαι, ἄλλα γὰρ ἄλλης τῶν χωλωμάτων δέεται "" ἀνς ᾿ λήψιος. ποδημάτιον δὲ ποιέεσθαι "" μολύδδινον, ἔξωθεν τῆς ἐπιδέσιος

RTS CRE]

δὰ εὐδα

* ExxA. BCEFGIJKOU. -- ἐγκλ., supra lin. éxxx. N. -- ἐκλίνειν (510) Ad. = Embarrassé par ce passage, j’ai consulté M. J. Guérin.Je ne pouvais FT m'adresser à un juge plus compétent. Il bien youlu me donner | éclaircissements suivants : « On poussera la malléole et on attirera À talon, parce que c’est précisément la manœuvre qu’il faut employer ἫΝ réduire les os de la première et de la seconde rangées du pied 4 varus, Quant à ἔξω ἐγκλίνειν, il faut le traduire par abaisser, inc à Fr tous les orteils en dedans (par un mouvement d'arc de cercle sur l'axe antéro-postérieur du pied). C’est le sens littéral, et il exprime M ment ce qu’il faut faire pour la réduction du varus. Dans cette variét pied-bot, le pied étant renversé sur la face externe , la rangée des orte est, comme le pied, située verticalement et regarde en dehors ; il "2 " | donc &’incliner ou d’abaisser les orteils en dedans et de les fixer dans cel position, » ? épur. BMN.— 5 ἣν 3. - C.— ὅπ., supra lin. ὅχ N. - ποῦς ΕἸΟ. - ὀλίγω BCEHKMN. - ὀλίγον yulg. == βλαισὸν. ἰδ. Frob. - ξβλαισσὸν vulg.- βλεσσὸν CEFGHKO, Ald. - ῥέπων, BFGH IK MN, Chart. - βλέπων C. -- ῥέπον vulg. - φαίνεται, mut. in φαίνηται. δ᾿ manu H,-— δέη pro δέ τι ΑἸά, - χρὴ ΒΟΕΗΚΝΝ, - χρὴ om. vue

4 1 \ f : . - ΤΥ.

DES ARTICULATIONS. 267

bandage marcheront dans le sens du redressement opéré par

les mains, de manière que le pied, porté au-delà de sa posi-

tion naturelle, incline en dehors. On aura une semelle faite

ou d’un cuir qui ne soit pas trop dur, ou d’une lame de

plomb ; on la fixera non sur la peau même, mais avant de _ placer les dernières bandes. Le bandage ainsi posé , on coud _ du côté du petit doigt, aux pièces d'appareil qui sont à la partie inférieure du pied, le bout d’une des bandes de l’ap- pareil; puis , la tirant en haut autant qu’on le juge conve- nable, on la roule au-dessus du mollet, afin que la disposi- tion qu’on lui donnée soit stable. Bref , il faut, comme si l’on modelait de la cire, ramener à la conformation naturelle les parties déviées et les parties distendues, exercer par le bandage la même action de redressement que par les mains, procéder dans ces manœuvres non avec violence , mais avec douceur, et coudre les bandes suivant la direction il im- porte de soutenir la partie; car le sens 1] faut soutenir varie suivant le sens de la lésion. On ajoutera par dessus le bandage une petite chaussure en-ploinb , qui sera disposée comme l’étaient les crépides de Chios (707: p. 268, n. 2) ; mais on peut s'en passer si l’on sait redresser convenablement les parties avec les mains, appliquer convenablement les bandes

7 μολυδδίνου vulg. -- μολυδδίου CH. =, μολιόδίνου EJ. -- Il faut lire μολύ- Gduvov, comme plus bas, 1. dern.— ὑποστάτοισι Merc. in marg. 9 μέλλῃ Μ. -- μέλλεις, supra lin, Ὡς N,— ὅτ᾽ ἂν C, - δ᾽ CEHK,— τὶ τινος om. CE FGHJK (N, restit. supra lin.) U. ‘? Post οἷσιν addit δ᾽ C. 13 προσ- ἅψαι H (N, mut. in προσρ.). -- προσράψαι mut. in προρράψαι 1. -- προσ- μίξαι K. "4 ἴξιν CEH. -- Post ἴξ, addit τοῦ ποδὸς, linea trajecta dele- tum N, 5 τείναντα ΜΝ. ἂν ΟΜΝ, - ἣν vulg, :7 ἔη ΒΝ. - * vulg. (N, supra lin, ën). - à JK. - ὠκατατεταμένον BCEFGHIJKMNOU , Lind, :5 τὴν...... φύσιν om. FGIJOU, 19 τῆς φύσεως C. προσ- ἄπτειν M. - In marg. al. manu ἐχ τοῦ χατὰ τὸν μικρὸν δάχτυλον χωρίου Η. -- Ce sont les premiers mots du commentaire de Galien.—- 2 ξυμιφέροι

ΒΝ. - συμφέροι, supra lin. 6 N. "5 ἀναλ. om. FGJ. - In marg. ὑποδη- μάτιον χυλλὸν 1; ὑποδημάτιον χυλλοῖς ὕ], - ποιέειν CEHK (Ν, mut. in ποιέεσθαι). 35 μολίοδ, CEJ.

908 DES ARTICULATIONS.

ἐπιδεδεϊκένον, οἷον αἱ : χῖαι + χρηπῖδες ῥυθμὸν ? εἶχον" ἀλλ᾽ οὐδὲν αὐτοῦ δεῖ, ἤν τις ὀρθῶς μὲν τῆσι χερσὶ 4 διορθώση,, ὀρθῶς δὲ τοῖσιν ὀθονίοισιν ἐπιδέη, ὀρθῶς δὲ καὶ τὰς ἀναλήψιας 5 ποιοῖτο. μὲν 1 οὖν ἴησις αὕτη, χαὶ οὔτε τομῆς, οὔτε καύσιος οὐδὲν δεῖ, 9 οὔτ᾽ ἄλλης ποικιλίης " θᾶσσον γὰρ ἐνακούει τὰ τοιαῦτα τῆς "ὁ ἰητρείης, ὡς ἄν τις οἴοιτο. "" Προσνιχᾶν μέντοι χρὴ τῷ χρόνῳ, "" ἕως ἂν αὖ- ξηθὴ τὸ σῶμα ἐν τοῖσι δικαίοισι σχήμασιν. Ὅταν δὲ ἐς ὑποδήματος λόγον "" ἴῃ, ἀρθύλαι ἐπιτηδειόταται αἵ "4 πηλοπάτιδες χαλεόμεναι" Î τοῦτο γὰρ ὑποδημάτων ἥχιστα ‘5 χρατέεται ὑπὸ τοῦ ποδὸς, ἀλλὰ χρατέει μᾶλλον " ἐπιτήδειος δὲ χαὶ 6 © χρητιχὸς τρόπος τῶν ὅπο- δημάτων.

63. ‘7 Ὅσοισι δ᾽ ἂν κνήμης ὀστέα 13 ἐξαρθρήσαντα χαὶ ἕλχος

ls

® Χῖαι BMN, Lind. -- χίαι vulg. -- χειαὶ (sic) CO. " χρηπίδες vulg. -»9. om. BCEFGHIJKLMNOU, Ald, -- Galien dit qu’on ne. sait plus quelle était la forme des chaussures de Chios, lesquelles, dès le temps ᾿ d’Hippocrate, r’étaient plus en usage; car autrement il aurait employé, au « lieu de Pimparfait εἶχον, le présent ἔχουσιν. Au reste, Galien ajoute qu’en comprenant bien le but à atteindre , il est facile, sans chercher ce qu’é- « taient les chaussures de Chios, de fabriquer une chaussure qui corresponde « aux intentions d'Hippocrate, " Post ὁ, addunt τῆσι χερσὶν BCEFGH IJKLMNOU, Ald., Mere. in marg. - ἔχον CEFGHIJKL (N, mutat. in M εἶχον) OU, Ald, 4 διορθώσει C. 5 ἐπιδέειν O. ὃ. ποιεῖτο K.- Il faudrait le subjonctif, puisque ἣν est en tête du membre de phrase. Toutefois il n’y aucune variante. 7 οὖν ponitur post αὕτη Ε.--- 8 οὐδὲν BCFGHIJKMNOU, Ald., Gal. -- οὐδενὸς E. 9 οὔτε CMN. ΓΝ 10 ἰατρ, ἘΠ]. --- 11 προνιχᾷν L. 12 εἴως MN. "3 εἴη vulg. = Le sens * exige ἴῃ, correction confirmée par Galien, qui paraphrase ainsi : εἰς ὑπο- 1 | δήματος ἥξει λόγον τὸ θεραπευόμιενον παιδίον. ἀρθύλαι, mut. in ἄρθυλαι N: - ἄρθυλαι FGIJMOU, Ald., Frob., Merc. -- ἄρδυλαι πηλοπάτιδες καλεύ- μεναι in marg. U.-— ἀρδύλη εἶδος ὑποδήματος in marg. Ἡ, - Cette der- nière glose est celle d'Érotien, p. 92. La glose de Galien, dans son Gloss. FU est : ὑποδήματα βαθέα, chaussures profondes. Dans son commentaire, il dit : « L’&p60kn est une chaussure creuse et embrassant exactement tout le pied jusqu’aux chevilles ; cela résulte de ce qu'Hippocrate lui-même - ajoute, à savoir qu'elles sont dites chaussures pour La boue.» "ἢ me λοθάτιδες al. manu H. - πηλοπλατίδες E. -- Galien dit que la signification | de ce mot est la même, soit qu’on l’écrive par un 7, soit qu’on l'écrive | par un $. Dans le premier cas il vient de πατέω, dans le second de βαίνω.. |

DES ARTICULATIONS. 960

et soutenir convenablement le pied. Tel est le traitement ; il n’est besoin ni d’incision, ni de cautérisation, ni d’autres moyens variés ; ces déviations cèdent plus promptement qu’on ne le croirait. Toutefois, il faut joindre à l’action du bandage celle du temps, jusqu’à ce que le corps ait grandi dans les _ attitudes régulières. Quand il s’agira de chausser l’enfant, la chaussure la plus convenable sera le brodequin (707. note 13) appelé brodequin pour la boue ; c’est celle qui cède le moins au pied, et à laquelle le pied cède le plus : on peut aussi se servir de la chaussure des Crétois (7707. note 16).

63. (Luxations avec issue des os à travers les téguments.— Luxation de l'articulation tibio-tarsienne). Dans le cas les os de la jambe , à l'articulation du pied, s’étant luxés et

15 χρατεῖται CEFGHLJK (N, supra lin. érat) OU. "6 χριτικὸς C. - C’est une sandale lacée sur le pied par des courroies qui montent jus- qu’à mi-jambe. « Ce mode de chaussure, dit Galien, est encore usité de nos jours dans l'Asie-Mineure et en Crète, » ‘7 ὁχόσοισι BCEFGHIK MNOU , Ald., Frob., Gal., Mérc. :- ὅκόσοι J. - περὶ τῶν χνήμης ὀστῶν ἐξαρθρήματος U. < περὶ τῶν ἐξαρθρησάντων ὀστέων καὶ ἕλχος ποιησάντων Κ. -- ὅτι ὀστέον χνήμης ἐξαρθρῆσαν οὐ yon ἐμθάλλειν ἘΦ. -- περὶ τῶν γινο- μένων ὀστῶν μεταθρήματος (sic) 1, - περὶ ἐξαρθρήσεως ὀστέων χνήμιης ἕλκος ποιησαμένων BMN. "5 ἐξαρθρήματα Β. -- ἐξάρθρημιά ἐστιν τοῦ κειμένου χατὰ φύσιν ἐχ χοιλότητος βαθείας ἔχδασις εἰς τὸν τόπον τὸν παρὰ φύσιν Β MN. - Cette annotation marginale est relative au commentaire de Ga- lien, qui rapporte que certains commentateurs avaient fait de l’expres- sion ἐξαρθρήσαντα le texte de quelques subtilités. Ces commentateurs disaient que 1 ἐξάρθρημια, s'applique, non au déplacement d’extrémités “osseuses qui embrassent un autre os entre leurs éminences, mais au dépla- cement des têtes osseuses qui sont reçues dans des cavités ; et ils en con- cluaient que par cette expression Hippocrate avait voulu indiquer la luxa- “ion de l’astragale, et nôn celle des os de la jambe. Galien répond que les anciens auteurs se sont peu occupés de minuties de mots, qu’on ne peut guère citer que Prodicus qui se soit attaché à tous ces scrupules de locution, et qu'Hippocrate, sans s’inquiétér du sens plus ou moins ‘spécial ἀ᾽ ἐξαρθρεῖν, a employé ce terme qui, étant d’un usage vulgaire, fait comprendre sa pensée facilement à tous. Toutefois, en faveur des commentateurs ici blâmés par Galien , je ferai remarquer que l'issue de Vastragale n’est pas rare dans les accidents dont il s’agit dans ce pässage.

9270 DES ARTICULATIONS.

-

13 μι (1

ποιήσαντα ' τελείως ἐξίσχγ, χατὰ τὰ " παρὰ τὸν πόδα ἄρθρα, εἴτε ἔσω 4 ῥέψαντα, εἴτε μέντοι καὶ ἔξω, τὰ τοιαῦτα 5 μὴ ἐμδάλλειν, ἀλλ᾽ ἐὰν τὸν βουλόμενον τῶν ἰητρῶν 5 ἐμθάλλειν. Σαφέως γὰρ εἰδέ- ναι χρὴ, ὅτι ἀποθανεῖται, 7 ἂν ἐμόληθέντα ἐμμείνη, καὶ À ζωὴ δὲ δι ὀλιγήμερος τουτέοισι 9 γενήσεται " ὀλίγοι γὰρ "5 ἂν αὐτέων τὰς ἑπτὰ N

AGE: ΓΖ

ἡμέρας 1: ὑπερθάλλοιεν" σπασμὸς γὰρ "" κτείνων ἐστίν ἀτὰρ καὶ à γαγγραινοῦσθαι ἱχνέεται "" τὴν χνήμην χαὶ τὸν πόδα. Ταῦτα βεδαίως εἰδέναι χρὴ οὕτως ἐσόμενα" καὶ οὐχ ἄν μοι ‘4 δοχέει οὐδὲ "" ἐλλέ-- M ὄορος ὠφελήσειν, αὐθημερόν 6 τε δοθεὶς, καὶ αὖθις πινόμενος, ἄγχι- στα δὲ, εἴπερ τι "7 τοιοῦτον * οὐ μέντοι "5 γε οὐδὲ τοῦτο δοχέω. Ἦν 19 δὲ μὴ ἐμδληθῇ, * μηδ᾽’ ἀπ᾽ ἀρχῆς "" μηδεὶς πειρηθῇ ἐμδάλλειν, περιγίνονται οἱ πλεῖστοι ’" αὐτέων. Χρὴ δὲ "" ἡρμόσθαι μὲν τὴν χνή- pa μὴν χαὶ τὸν πόδα οὕτως, ὡς αὐτὸς "4 ἐθέλει, μοῦνον δὲ; μὴ ἀπηωρητ μένα, μηδὲ χινεύμενα ἔστω᾽ "" Ἰητρεύειν δὲ πισσηρῇ καὶ σπλήνεσιν

26 οἰγηροῖσιν, ὀλίγοισι, "7 μὴ ἄγαν duypoiot, "5 Ψῦχος γὰρ ἐν τοῖσι

τ Τέλέως (ΕΗ. -- ἐξίσχει C (N, supra lin.n),-xarx E(F, supra lim.) GH (I, expunctum) K (N, expunctum ). -- κατὰ OM. vulgor κατὰ si + τὰ Ὁ. * χατὰ pro παρὰ Q'. ἔσω mut. in εἴσω N, - εἴσω. vulg

péÿ. BCEHKMNQ. - bec. vulg. οὐ χρὴ pro μὴ MN. -

6 ἐμθάλλεν CHMN. - ἐμθαλεῖν, vulg. -- ἐχδάλλειν Β, -- ἐμβαλλϑῖν (sic τυ. 7 6 ἂν BCEHKMN. - ὧν ἂν Q'. ἐὰν vulge 8 τουτέοισι BMN. À | - τούτοισι CE, Gal., Chart. - τούτοις vulge 9 γίνεται BMN..— à AE CKQ'. - ἂν om. vulg. - αὐτέων BMN. -- αὐτῶν yulg. - αὐτοῦ Ὁ, - τὰς ; om. BCEHKMN. :: Post ἦμ. addunt ἂν ΒΝΝ. - ὑπερθάλοιεν, FGue ὑπερθαλοῖεν (sic) ΕΚ, ---- !? τείνων F1JO (U, in marg. χτείνων), = τένων. BLMN, - τένων, supra lin. ν G. “5 τὴν B (H, al. manu). MN. - dv om. vulg. - Galien dit que γάγγραινα diflère de σφάχελος en ce 6 première est la gangrène commençante, et le second, la gangrène 14 δοκέει. BMN. - δοχέοι H. Joxén vulg. - οὐδὲ MN. - οὔτ᾽ v οὔθ᾽ EXAEG. BIO. οὔθ᾽ EX. (sic) J. -- οὔθ᾽. ἑλέδ, Ald., Frob. A Mere. 15 8166, C (H, emend. al. manu) K. - ὠφελῆσαι BCEHKMN. - ; *6 Les manuscrits et les éditions ont τε, excepté γυ]ρ., qui δὲ par une faute d’impression , répétée dans Kühn. "7 τοιοῦτο HKMN, ὮΣ BMN. - γε om. vulg. 19 δὲ om. C. -- ὅτι ὀστέον xyhpng ἐξαρθρῆσαν οὐ χρὴ ἐμθάλλειν BFGIU. °° μηδὲ Gal., Chart. -- μὴ δὲ CEFGHIJ ΚΝ, Ald., Frob., Merc. - ἀπαρχῆς ΕΚΟ, 91: μηδ᾽ (μηδὲ Ald., Frob.ÿ Merc., Chart; ; μὴ δὲ CEFGHIJKMN) εἰσπειρηθῇ vulg.- On Ait un peu pu

DES ARTICULATIONS. 971

ayant fait plaie, sont sortis complétement, soit en dedans, soit en dehors , on n’entreprendra pas la réduction : la fexa, _ parmi les médecins, qui voudra. On doit être persuadé que les blessés mourront, si les os restent réduits ; et leur vie ne se prolongéra qu’un petit nombre de jours , peu d’entre eux iront au-delà de sept : c’est le spasme qui les tue , et même il arrive que la jambe et le pied se mortifient. Il en sera ainsi, sachons-le bien ; et je pense que même l’ellébore, ad- ministré le jour même et puis une seconde fois, ne servira de rien : pourtant si quelque chose peut être utile, c’est l’ellé- bore, mais je n’y ai pas confiance. Si, au contraire, on n’opère pas la réduction, ét si dans le commencement nul ne fait des _tentatives de réduction, la plupart réchappent. On disposera la jambe et le pied comme le voudra le blessé lui-même, avec la seule précaution d’éviter que ces parties soient mal soutenues et mobiles. On pansera avec du cérat à la poix et des compresses imbibées de vin, peu nombreuses, et qui ne seront pas trop froides; car, dans ces cas, le froid pro- voque du spasme. On peut encore employer des feuilles de poirée ( Beta vulgaris Linn. ) ou de tussilage (Tussilago far- fara Linn.), ou de quelque autre plante semblable, qu’on fera à demi cuire dans du vin noir astringent, et qu’on met-

Join, p. 274, 1. 45, οἷσι δ᾽ ἂν un ἐμιδληθῇ, μηδὲ πειρηθῇ ἐμιδάλλεσθαι ; et dans

_ Je traité Des fractures, τ. 5, p. 556, À 55, οἷσι μὴ ἐμιδληθῇ, μηδὲ πειρηθῇ ἐμδάλλεσθαι. Ces passages parallèles mont fait voir qu’on devait lire ici μηδεὶς πειρηθῇ, Buttmann, dans sa liste des verbes irréguliers, dit que les épiques emploient l’aoriste passif comme un déponent; Hippocrate s’en sert aussi de la même façon , ainsi qu’on peut le voir p. 210, 1. 9, 32 αὐτέων ΒΝΝ. -- αὐτῶν vulg. = μιὴ pro χρὴ ἢ. "5 Post δὲ addit καὶ C. 24 ἐθέλοι Κι. - ἀπηωρηρόνα ex émend, al, manu H. - ἀπαιωρευμένα (sic) vulg. - ἀπαιωρημένα BMN. - ἀππαιωρεόμενα CEK, -- ἀπαιωριώμιενα (sic) FIJOU. - ἀπεωριώμενα, supra lin, ao G. - éravedueva (sic) L. - ἀπαιωρεύμενα Lind. - χεχινευμιένα vulg. - χινεύμενα, ΒΝΝ, -- χινεόμενα CEFG (H, supra Jin. εὖ al, manu) IKLOU, "5 Ante ἐητρ. addit καὶ vulg.-xxiom. BCH “KMN. "6 Ante οἷν, addit χαὶ C. - ὀλίγοις C. -- x. om. BMN. "1 μὴ δὲ M. "5 ψῦχος Κύμη, -- ψύχος vulg.

τοιούτοισι σπασμὸν ἐπιχαλέεται " ἐπιτήδεια " δὲ καὶ φύλλα σεύτλων, À βηχίου, ἄλλου τινὸς τῶν " τοιουτέων, ἐν οἴνῳ μέλανι αὐστηρῷ 3 ἡμίεφθα ἐπιτιθέντα 4 ἰητρεύειν 5 ἐπί τε τὸ ἕλχος, ἐπί τε δ τὰ

978 DES ARTICULATIONS.

περιέχοντα, κηρωτῇ 1 δὲ χλιερῇ ἐπιχρίειν αὐτὸ τὸ ἕλχος " ἣν δὲ ὥρη χειμερινὴ ἔῃ, χαὶ ἔρια 9 ῥυπαρὰ οἴνῳ καὶ ἐλαίῳ χαταῤῥαί-- vovra χλιεροῖσιν ἄνωθεν "' ἐπιτέγγειν " καταδεῖν δὲ "" μηδὲν "3" μηδενὶ, μηδὲ "ὁ περιπλάσσειν᾽ εὖ γὰρ εἰδέναι yph, ὅτι πίεξις xa ἀχθοφορίη

πᾶν χαχὸν τοῖσι τοιούτοισίν ἔστιν. ᾿Επιτήδεια δὲ πρὸς "5 τὰ τοιαῦτα

PAC

F À ᾿ à

χαὶ τῶν "ὁ ἐναίμων μετεξέτερα,, ὅσοισιν αὐτῶν 11 ξυμφέρει" ἔρια δὲ 3 18 ἐπιτιθέντα, οἴνῳ ‘9 ἐπιτέγγοντα, πουλὺν χρόνον ἐὰν" τὰ δὲ 2 ὀλιγημερώτατα τῶν ἐναίμων, καὶ "5 ὅσα. δητίνῃ προσχαταλαμθάΞ νεται, * οὐχ ὁμοίως ἐπιτήδεια 24 ἐχείνοισίν ἐστιν " χρονίη γὰρ À xé- « θαρσις τῶν ἑλκέων 25 γίνεται τούτων᾽ "5 πουλὺν γὰρ χρόνον πλαδαρὴ à γίνεται" "1 τινὰς δὲ τούτων "" ἀγαθὸν ἐπιδέειν. Εἰδέναι μὲν 29 δή ποὺ σάφα χρὴ, ὅτι ἀνάγχη τὸν ἄνθρωπον χωλὸν αἰσχρῶς γενέσθαι" καὶ | γὰρ 31 ποὺς ᾽" ἐς τὸ ἄνω ἀνέσπασται τῶν τοιούτων,, καὶ τὰ ὀστέα #

* Δὲ om. P. - φῦλλα C. φύλα 1. σεύτλων φύλλα BMNP. τεύτλων vulg.— 5 τοιουτέων EHK. - τοιούτων vulg. 3 ἡμιέφθω P. - ἐπιτιθέντα B 4 CEHKM. - ἐπιτεθέντα vulg. (N, supra.lin. τι), 4 ἰατρ. 10]. + Cons-. truction embarrassée, et qui serait fort simple si on supprimait ἰητρεύειν, en « gardant ἐπιτεθέντα de vulg. 5 ê,+. +. ἕλ. om. Chart, = 5 τὸν μ᾿ 1. --- 1 τὸ pro δὲ MN. - χλιαρῇ MN, Lind, -- ὑποχρίειν CH (N, mut. ἐπιχρ.). - ἐπιχρείειν K.— 8%, supra lin, ἔη N. - εἴη Εἰ, - D’après Ga- lien, Hippocrate n’entend pas restreindre les affusions aux accidents de ce genre qui surviennent pendant l’hiver; l’affusion est de règle géné- rale ; seulement elle sera composée de vin en été, de vin et d'huile eh. hiver; 9 ῥιπαρὰ Ald., Frob. - Ante οἴνῳ addit ἐν vulg. - ἐν om. BMN. ᾿οχαταραίνοντας FHIJOU. -- καταρραίνοντας CGK. καταραίνοντα Ald, - χλιαροῖσιν BKMN, Chart., Lind -- χλιερροῖσιν ΕἸ. ---- 1: ἐπιτείνειν, supr À lin. ἐπιτέγγειν E. -- ἐπιτένειν (sic) K. ‘? μηδὲν om. (ΕΚ 13 re “: om. BFGHIMNU. "4 Post περιπλ. addunt μηδενὶ BCEFGHJ 4 ταῦτα pro τὰ τ. BMNP. ἔναιμα φάρμαχα ὅσα παραχρῆμα τοῖς τραύμασιν ἐπιφέρεται, ἤτοι ὅσα διὰ πλείονος χρόνου λυόμενα δύναται x τῶν λύσεων ἐπιτέγγεσθαι, οἷον βάρδαρος καὶ χυζικηνὴ in marg. H, = Plusieurs mots de cette annotation marginale n’étaient pas lisibles ; jelesai rétablis à l’aide du commentaire de Galien, d’où elle provient. Au res on pourrait penser , d’après ce commentaire , qu'il manque dans le texte quelques mots exprimant que ces médicaments se fondent lent 1 par opposition à ὀλιγημερώτατα. Voy.p. 278, note 44. "---"Ἶ προσφέρειν pro | ξ, Ῥ, 19 ἐπιτεθέντα C. -- 19 ἐπιτένοντα, K. 20 πουλὺν CFGIJU. - πο). vulg. —?! ὀλιγημερώτερα E; 5" « Quelques-uns des anciens

DES ARTICULATIONS. 273

tra sur la plaie et sur le pourtour ; on enduira la plaie elle- même de cérat tiède. Si on est en hiver, on emploiera de la laine en suint, qu'on arrosera d’en haut avec du.vin et de l’huile tièdes. On ne mettra aucun bandage roulé ni sur le _membre ni par dessus les applications qu’on y fait; car, il faut bien le savoir , dans ces cas rien de plus mauvais que ce qui comprime et ce qui pèse. On peut aussi employer, dans celles de ces lésions qui s’en accommoderent, quelques-uns des médicaments des plaies récentes; on les laisse longtemps, en place, mettant de la laine par dessus , et faisant des affusions vineuses. Mais ceux des médicaments des plaies récentes qui durent le moins de jours , et ceux qu’on ren- ferme dans de la résine (Joy. note 29), ne conviennent pas aussi bien dans ces cas; car ils retardent la mondification de ces plaies, et pendant beaucoup de temps l’humeur y de- vient abondante. Par exception, il est avantageux, chez quel- ques-uns de ces blessés, de mettre un bandage roulé. 1] faut bien savoir que, nécessairement, le blessé sera hoîteux d’une

-

dit Galien, enveloppaient en dehors ces médicaments dans de la résine; je ne sais pour quel motif; on en pourrait donner plusieurs. » Il est diff- cile de savoir comment se faisait cette application de résine, et à quoi elle servait, Ce passage d'Hippocrate est obscur. Ce qu’on voit clairement, c'est qu’il voulait ne toucher que peu souvent à ces sortes de plaies ; par conséquent il ne permettait parmi les médicaments ἔναιμα que ceux qui pouvaient rester longtemps sans être renouvelés. ΠῚ excluait ceux qui ne duraient que peu de jours (ὀλιγημερώτατα) ; quant à ceux qu’on renfer- mait dans de la résine, je ne comprends ni pourquoi certains médecins

avaient employé ce mode d’application , ni pourquoi Hippocrate le re- pousse dans le cas dont il s’agit ici. Suivant Galien, les médicaments qui duraient étaient ceux qui fondaient lentement ; ils avaient, en vertu de leur composition, des vertus plus dessiccatives ; les médicaments de peu de jours étaient ceux qui se fondaient vite, les propriétés dessiccatives en étaient moins actives, et par ils retardaient la mondification de la plaie, que les autres activaient, *? οὐχ’ FHIM. "6 ἐχείνοις BMN. 35 τρύτων γίν. BMN. 26 πουλ, Ο, -- πολ. vulg. "1 τίνας MN, 28 χρηστὸν BEHKMNQ'. - χρηστῶν C.— 29 δὲ Gal., Chart. ---- "5 Ante y. addit χρὴ M. "" ποῦς CEIO , Ald., Frob., Merc. *? ἐς ΒΝΝ. - ἐπὶ vulg.

TOME IV, 18

ἊΝ ΨΩ ᾿ ᾿ #

974 . DES ARTICULATIONS.

τ τὰ διολισθήσαντα ἔξω ἐξέχοντα φαίνεται" οὔτε yag ψιλοῦται τῶν τοιούτων ὀστέων οὐδὲν ὡς " ἐπὶ τὸ πουλὺ, εἰ μὴ χατὰ βραχύ τι, οὔτε ἀφίσταται, ἀλλὰ περιωτειλοῦται λεπτῇσιν ὠτειλῇσι καὶ ἀσθε- νέσι, χαὶ ταῦτα, ἣν ἀτρεμίζωσι πουλὺν χρόνον" ἣν δὲ μὴ, ἑλχύδριον ἐγχαταλειφθῆναι χίνδυνος ἀναλθές. Ὅμως δὲ, περὶ οὗ λόγος, οὕτω μὲν " ἰητρευόμενόι σώζονται, © ἐμόχηθέντος δὲ τοῦ ἄρθρου χαὶ ἐμμείναντος, ἀποθνήδχουσιν..

64. 1 Ωὐτὸς δὲ λόγος οὗτος, ἣν καὶ τὰ τοῦ πήχεος ὀστέα M πὰ παρὰ τὸν χαρπὸν τῆς χειρὸς ἕλκος ποιήσαντα ἐξίσχη, ἤν τε 9 ἐς τὸ ἔσω μέρος τῆς χειρὸς, ἤν τε ἐς τὸ ἔξω. Σάφα γὰρ ἐπίστασθαι χρὴ, ὅτι ἀποθανεῖται ἐν ὀλίγησιν ἥμέρησι τοιούτῳ θα- γάτῳ, οἵῳπερ καὶ πρόσθεν εἴρηται, ὅτῳ ἂν ἐμόληθέντα τὰ ὀστέα M ἐμμείνῃ. Οἷσι δ᾽ ἂν μὴ ἐμδληθῇ, μηδὲ 15 πειρηθῇ ἐμδάλλεσθαι, « οὗτοι πολὺ πλείονες περιγίνονται" ἰητρείη δὲ τοιαύτη τοῖσι "" τοιοῦ- 1 τέοισιν ‘4 ἐπιτηδείη, οἴηπερ elpntat* τὸ δὲ σχῆμα αἰσχρὸν τοῦ χω: | λώματος ἀνάγχη εἶναι, χαὶ τοὺς δαχτύλους τῆς χειρὸς ἀσθενέας καὶ à ἀχρηΐους. ἣν μὲν γὰρ "5 ἐς τὸ ἔσω μέρος δλίδθη τὰ ὀστέα, 11 ξυγ- ; χάμπτειν οὐ ‘8 δύνανται τοὺς δαχτύλους" ἦν δὲ ἐς τὸ ἔξω ιἱέρος, "9 PE τανύειν οὐ δύνανται.

65. + Ὅσοισι D ἂν ἀνήμης ὀστέον, ἕλκος ποιησάμενον παρὰ τὸ

1 Τὰ om. C. --- 3 ἐπιτοπουλὺ E. = ἐπιτοπολὺ ἜΘ. - ἐπὶ rom ob JM ἐπὶ τὸ πολὺ vulg, - ἐπὶ τὸ πουλὺ CH. - χαταδραχὺ HJK, Ald., ne | Mere. 3 τρεμίζωσι M. - ἀτρεμίζουσι EHKO. = πολὺν M. = πολλὸν ΒΝ. - CEHKMN. ëyx. xivd. om., restit. al. manu H. -- ᾿ 5'Post μὲν addit οἱ vulg. -- οἱ om. ΒΟΕΗΙΚΝΝΟΥ. - ἐητρευόμενοι BCE ᾿ pr tel Frob., Merc, = VrovuopLevel (sic) 7. inrpcowever (816) vulg. -

5 exo. FJ, Merc. in maïg. 1 ὡυτὸς CEK. - 6 ἀὐτὸς vulg. - πέρε, 1! ὀστέων τοῦ πήχεως K. - ὅτι πῆχυς τῆς χειρὸς NS νιὴι ἐὰν ἑλχώση, θανάσιμον BEFGIJOU. - ἦν C. - κατὰ pro χαὶ τὰ Ὁ." 2 48 El ΗΚ. 5 om., restit. N. περὶ, ex παρὰ factum al. δή H. =. τῶν χαρπῶν FG. - ποιήσαντος ΕἸ. -- ἐξίσχει JM. -- ἐξ Ομ). EHKMN. - εἰς (bis) vulg. - ἔσω mut. in εἴδω N. = εἴδω vulg. = 19 ὅτι CEFGHIJKMNOU, Merc., Lind. -- ὅτε vulg. 1: χαὶ om. FGIN Οὔ, Gal., Chart, "2 πειραθῇ G. - ἐμδαλέσθαι FG, AÏd., Frob., Gal., Merc., Chart. ἐμιδαλλέσϑαι (sic) J.— ‘3 τοϊουτέοισιν BMN, = ro τοῖσιν vulg. *# Ante ἐπ. addit C. !5 ἥπερ C. - οἱ ἧπερ ἢ. ταὶ

004

DES ARTICULATIONS. + 9275

manière difforme: le pied se rétracte, et les os qui ont été luxés sont saillants à l'extérieur ; en effet, ces extrémités osseuses ne sont, dans la majorité des cas, ni atteintes de dénudation , si ce n’est dans une petite étendue, ni frappées d’exfoliation, mais elles se recouvrent, tout autour, de min- ces et faibles cicatrices, et encore, à condition que le blessé gardera pendant longtemps le repos ; sinon, il est à craindre qu’il ne reste un petit ulcère incurable. Toutefois, pour en revenir à notre sujet, on sauve patient en le traitant ainsi ; mais il meurt si on réduit les os et qu’on les main- tienne réduits. |

64. (Issue des os à l'articulation radio-carpienne). Les mêmes considérations s'appliquent aux os de l’avant-bras dans leur articulation avec le carpe, lorsque, ayant fait une plaie, ils sortent, soit en avant , soit en arrière de la main. En eflet, il faut savoir que le blessé à qui les os seront ré- duits et maintenus succombera en peu de jours à une mort telle que celle qui été décrite ; mais ceux à qui on épargne la réduction et les tentatives de réduction réchappent pour la plupart. Dans ce cas, le traitement doit être le même que dans le cas précédent ; la difformité du membre sera néces- sairement considérable, et les doïgts seront faibles et sans usage ; si les os se sont luxés en devant (707. Argument, p- 16, $ vi), le blessé ne peut fléchir les doigts ; si en arrière, il ne peut les étendre. 63. (1ssue des os à l'articulation fémoro-tibiale). Dans les cas l’os de la jambe, perçant les chairs au genou , fait

16 ἐς CEFHIKMNU , Gal., Merc., Chart, -- εἰς vulg. - εἴσω CEFGIJ

KOU, Ald., Frob., Gal. Οὀλίσθη,, ταῦ!, in ὀλισθῇ N. -- ὀλισθῇ vulg.

M 9., supra lin. & N.- ξυγχάπτειν C, - κάμπτειν FGIJOU, Gal., Chart.—

16 δύνανται (bis) EHKMN. - δύναται (bis) vulg. :9 éxraw, CFGKO,

Ald., Frob., Gal., Mere., Chart., Lind., Κύμη. οἷσι ΒΝΝ. -

οἵσοισι ΑἸά, -- περὶ χνήμης ὀστέου ἑλκωθέντος BMN. χνήμιης ὀστέον ἑλχωθὲν . inmarg. EFHIJOU, -- χνήμιης ὀστέον ἑλκωθὲν θανάσιμον ἃ.

γόνυ, ἔξω ' ἐξίσχη, ἤν τε ἐς τὸ ἔξω μέρος, ἤν τε " ἐς τὸ ἔσω, τούτοισιν ἣν μέν τις éubdhn, ἔτι ἑτοιμότερος θάνατός ἐστιν,

976 »« DES ARTICULATIONS.

ἤπερ ᾿ τοῖσιν ἑτέροισι, καίπερ 4 κἀχείνοισιν ἕτοιμος ἐών. ἮΝ δὲ μὴ ἐμδαλὼν ἰητρεύης, ἐλπίδες μὲν σωτηρίης οὕτω μόνως εἰσίν. Κινδυνωδέστερα δὲ ταῦτα τῶν 5 ἑτέρων γίνεται, 1 ὅσῳ ἂν ἀνωτέρω, χαὶ ὅσῳ ἂν ἰσχυρότερα ἔη, καὶ ἀπὸ ἰσχυροτέρων 9 ὠλισθήχῃ. 10 Ἢν δὲ τὸ ὀστέον τὸ τοῦ μηροῦ ‘! τὸ πρὸς τοῦ γόνατος ἕλχος À

ποιησάμενον ἐξολίσθη, ἐμόληθὲν μὲν καὶ ἐμμεῖναν, ἔτι βιαιότερον

" χαὶ θᾶσσον τὸν θάνατον "᾽ ποιήσει ‘4 τῶν πρόσθεν εἰρημένων" μὴ ἐμόληθὲν δὲ, 15 πουλὺ χινδυνωδέστερον, τὰ "1 πρόσθεν " ὅμως δὲ μούνη "5 ἐλπὶς αὕτη σωτηρίης.

66. ‘9 Ωὑτὸς δὲ λόγος καὶ περὶ τῶν χατὰ τὸν ἀγχῶνα ἄρθρων, χαὶ περὶ τῶν τοῦ " πήχεος χαὶ "" βραχίονος" 5" γὰρ ἂν τούτων ἐξαρ-- θρήσαντα ἐξίσχῃ ἕλχος ποιησάμενα, πάντα, ἣν ἐμόληθῇ, θάνατον φέρει, μὴ "" ἐμόληθέντα δὲ, ἐλπίδα "4 σωτηρίης " χώλωσις δὲ "" ἑτοίμη Mu τοῖσι 26 περιγενομένοισιν. Θανατωδέστερα δὲ τοῖσιν ἐμθαλλομένοισίν ἐστι τὰ ἀνωτέρω τῶν ἄρθρων, ἀτὰρ xat τοῖσι "1 μὴ ἐμαλλομένοισι 4 | κινδυνωδέστερα αὐτὰ ταῦτα. Εἰ δέ "5 τινι τὰ ἀνώτατα ἄρθρα ἐξαρ-- ΕῚ

: ἐξισχύση (F, in marg.) G. - ἦν τε ἐς τὸ εἴσω (ἔσω mut. in εἴσω Ν), ἦν τε ἐς τὸ ἔξω Μ.---- * εἰς Κὶ, - εἴσω vulg. - ἐμδάλλη CEFGIJ (N, mut. in ἐμθάλη) U. - περὶ, ex ἥπερ factum al. manu H, - ph σαῖς --- 3 τισιν a (N , mut. in τοῖσιν) OU. 4 ἐχείνοισιν C. χαὶ ἐχεί- ς΄ νοισιν K. 5 Euuoroy pro ëu6. (F, in marg. Ὑέγρ. ἐμόληθὲν) 7, Mere. ; in marg. - ἐμολιηθὲν GL. - ἐμοληθῆ U. - ἰητρεύης FGMN, Lind, "7 ἰητρεύη CEHK. -- ἰητρεύεις vulg. -- ἰητρεύειν ὁ, --- ἑτέρων BC (E, al manu ὀστέων) HKMNQ/. - ὀστέων vulg. -- γένηται, mut. in ill Ν. 7 Ante ὅσῳ addunt καὶ MN. 5 ὅσα C. --- 9 ὠλισθήχη ἘΒῸ NO, Chart. - ὀλισθήχῃ vulg. -- ὀλισθήκει CK. ’5 ὀστέον μηροῦ ἑλχωθὲν , in marg. EFIJOU. " τὸ om., restit. supra lin. N. - πρὸ FGJIK À MOU. -- πρὸς mut. in πρὸ IN. - ἑλκοποιησάμενον N. ἐξολίσθη Ν, = ἐξολισθῇ vulg, ‘* καὶ BCEHKMN. - καὶ om. vulg. :3 ποιέει ΒΜ. ' - ποιεῖ mut, ἴῃ ποιέει N. 14. τὰ xp. εἰρημένα ΒΜΝ. --- 5 πουλὺ EH KM (N, ex emend.). - πολὺ vulg. xv0. mut. in dvd. N, -- dv δυνωδέστερον vulg.— "7 so FGJ. :8 Ante ἐλ, addunt FG. —. 19 ὡυτὸς BCEHKM. - bros N. -- αὐτὸς FGIJO. -- ὠυτὸς vulg. 15 20 πήχεως BCK, Mere. "" Ante βρ. addit τοῦ vulg. -- τοῦ om, BC (F;

DES ARTICULATIONS. 277

issue à travers la peau , soit en dehors, soit en dedans, la mort, si l'on réduit, est encore plus imminente que dans les cas précédents, où, toutefois, elle est imininente aussi. Si vous traitez ces accidents sans faire de réduction, il reste des chances de salut, et il n’en reste qu’à cette condition. Les lé- sions de ce genre sont d’autant plus dangereuses que les os sont plus rapprochés du tronc, plus forts, et qu’ils ont été disjoints d’os plus forts. Si c’est le fémur qui, au genou, fait une plaie et percé la peau, il causera, réduit et main- tenu, la mort avec encore plus de violence et de rapidité que les os dont il vient d’être parlé ; non réduit, le danger est beaucoup plus grand que dans les cas précédents , mais ne pas réduire n’en est pas moins la seule chance de salut. 66. (Zssue des os à l’articulation huméro-cubitale). Τὶ faut eu dire autant de l'articulation du coude, tant pour les os de l’avant-bras que pour l’os du bras. Toutes les fois que, luxés et perçant les chairs , ils sortent au dehors, réduits ils causent la mort, non réduits ils laissent des chances de sa- lut : ceux qui réchappent resteront estropiés. Les extrémités

restit.) HIJKMNOU, Ald., Gal. ?? ὅσα BMN. 3 ἐμοληθὲν CEFHI κοῦ. "4 σωτηρίας C. "7 ἑτοίμη B (H, al. manu) MN. - ἑτοίμη om. vulg. 26 περιγιν, FGHIJKMN.

27 μὴ ΒΝΝ. - μὴ om. vulg. - χινδυνέστερα (sic) Ald., Frob. -- δὲν supra lin. αὐτὰ Ν, 28 τινα C. - ἀνώτατα BEHIJKMN, - ἀνωτέρω vulg. - ἀνώτερα QU. ἄνω ταῦτα pro ἀν. ἄρθρα C. -- Buttmann regarde comme fort douteuses les formes ἀνώτερος, ἀνώτατος (Gr. Sprachl., 69, Anm. 2). Si on ne voulait pas s’en tenir aux manuscrits, on pourrait conjecturer que εἰ δέ τινι τὰ ἀνωτέρω ἄρθρα de vulg. est pour εἰ δὲ τὰ ἔτι ἀνωτέρω ἄρθρα, comme un peu plus loin, p. 278,1. 17. Quant au sens, voici de quelle manière je m’en rends compte : Hippocrate dit qu’il en est de l’artieulation du coude, tant pour l'avant-bras que pour le bras , comme de celle du jarret. En conséquence, suivant moi, τὰ ἀνω- τέρω ἄρθρα signifie les extrémités supérieures du cubitus et du radius, et c’est pour cela que j'ai ajouté [ des os de l’avant-bras]; et τὰ ἀνώτατα ἄρθρα signifie l'extrémité inférieure de Phumérus. Cela correspond exac- tement à l’issue du tibia et à celle du fémur dont Hippocrate vient de parler pour le genou.

978 DES ARTICULATIONS.

θρήσαντα, ἕλκος ποιήσαντα, ' ἐξίσχοι, ταῦτα " ἂν ἔτι χαὶ ἐμδαλλό- μενα ταχυθανατώτατα εἴη, καὶ μὴ ἐμδαλλόμενα χινδυνωδέσξατα 3 ἰητρείη δὲ ἤδη εἴρηται, οἵη τις ἐμοὶ δοχέει D Ge « εἶναι τῶν τοιουτέων. 67. 4“ Ὅσοισι δὲ ἄρθρα δαχτύλων, ποδὸς χειρὸς, dsittanell À ἕλχος ποιήσαντα, ἐξέσχε, μιὴ κατεηγότος τοῦ ὀστέου, ἀλλὰ χατ᾽ αὐτὴν τὴν ξύμφυσιν ἀποσπασθέντος, τούτοισιν ἣν ἐμόληθέντα ἐμμείνη, ἔνι δ μέν τις χίνδυνος σπασμοῦ, ἣν μὴ χρηστῶς ἰητρεύωνται ὅμως À 4 7 δέ τι ἄξιον ἐμῥάλλειν , προειπόντα ὅτι φυλαχῆῇς πολλῆς καὶ μελέτης δέεται, ᾿Ἐμδάλλειν μέντοι ῥήϊστον χαὶ δυνατώτατον χαὶ τεχνικώ- τατόν " ἐστι τῷ μοχλίσχῳ, ὥσπερ καὶ πρόσθεν εἴρηται ἐν τοῖσι χα- M ταγνυμένοισι χαὶ ἐξίσχουσιν ὀστέοισιν " ἔπειτα ἀτρεμέειν ὡς κάλιστα χρὴ; καὶ καταχεῖσθαι, καὶ ὀλιγοσιτέειν - ἄμεινον δὲ χαὶ φαρμαχεῦσαι M ἄνω κούφῳ 9 τινὶ φαρμάχῳ᾽ τὸ δὲ ἕλχος, "5 ἰητρεύειν μὲν ἐναίμοισι τοῖσιν "" ἐπιτέγχτοισιν, ᾽"" À πολυοφθάλμοισιν, οἷσι κεφαλῆς 1" ὀστέα χατεηγότα ἰητρεύεται, κατάψυχρον δὲ κάρτα μηδὲν προσφέρειν. ἭΝνχιστα μὲν οὖν τὰ πρῶτα ἄρθρα χινδυνώδεά ἐστι, τὰ δὲ ἔτι "ὁ ἀνω-- À τέρω χινδυνωδέστερα. ᾿Ἐμδάλλειν δὲ χρὴ "" αὐθημερὸν, À τῇ ὅστε-

? Ἐξίσχοι ὈΕΕΘΉΠΪΚυὺ. -- ἐξίσχει ΒΝΝ. - ἐξίσχῃ mulg. " ἂν ἔτι, | cum δ᾽ supra ἂν N. - δ᾽ ἂν ἔτι B. - δ᾽ ἔτι (ΚΝ, - τι vulg. - δὲ semble inutile. -- εἴη CEHK. -- ἔῃ vulg. -- ἂν εἴη BMN. - κινδυνωδέστατα | ΒΝΝ. -- κινδυνωδέστερα vulg. Ante nr. addunt FGIJL. - ἤδη om. " CH, - δοκέει BCEFGHIJKMNU. - δοκέῃ vulge : - τῶν τοιουτέων CEHK. τῶν τοιούτων BMN. - τῶν τοι, om. vulg. 4 οἷσι MN. - ὅσοις ἄρθρα δα- M χτύλων ἐξαρθρήσαντα ἑλχωθῇ EFGHIJKOU. - περὶ ἐξαρθρήσεως ἄρθρων δακτύλων ποδὸς τε καὶ χειρὸς ἑλκωθέντων ΒΝΝ, - δ᾽ B. -- ἐξέσχεν ἕλ, ποίητο k σάμενα, BCEHKMN. - ποιρσάμενα Q'. " τουτέων Q'. -- ἣν ἐμιό, ἐμμιείνη! CEHK. - εἰ ἐμ, AAA vulg. (ἐμμείνοι Lind.), -- εἰ (ei om. 7. )ép6. | ἐμμείνη BFGIMNU.— Suéy τις BCE (F, ra supra τις) HIKL (MN, in marg.) OU, - μέντοι vulg. 1 δ᾽ ἔτι K.- τε om. ΒΝΙ͂Ν. --- ἐστι ponitur post δυνατώτατον BMN, - καταγνυμένοισι Chart, -- κατεαγνν- f μένριν) vulg. - κατεαγνυσμένοισι (sic) IJQU. - χατηγμιένοισι ἘΝΝΟῊΣ ἰῷ 9 τινὶ om. C (ΗΝ, restit, al. MADU ). "Op paie ; in marg, ἔητ LA MN, - θεραπεύειν, ἰητρεύειν B. - μὲν BMN. - μὲν om. vulg. :- ἐναίμοσιν. 1 (sic) OU. :: Galien dit qu’il a expliqué plus haut ce que signifie émi- τογχτα; ce sont des médicaments d’une consistance assez grande pour

ἘΡ

DES ARTICULATIONS, 279

articulaires supérieures [des os de l’avant-bras]|, si on les ré- duit, sont plus nécessairement mortelles , et si on ne les ré- duit pas, exposent à plus de dangérs que les inférieures. C’est dans le cas l’extrémité articulaire la plus élevée (celle de l’huméerus au coude) se luxe, perce les chairs et sort au

_ dehors, que la mort, si on réduit, est la plus prompte, et

que les plus grands dangers, mème si on ne réduit pas, me- nacent le blessé, J’ai déjà exposé le traitement qui me paraît le plus convenable dans ces accidents.

67. (Luxation et issue des phalanges des doigts ou des or- teils). Il arrive que les phalanges des doigts ou des orteils se luxent, percent les chairs et sortent au dehors : l’os n’est pas fracturé , mais il est arraché de sa jointure. Dans ces cas, réduire et maintenir l’os luxé expose bien à quelque danger de spasme , si le traitement n’est pas habile ; toutefois , il

-

a quelque intérêt à réduire, mais on avertira qu’il est besoin y

de beaucoup de précaution et de soin. Le moyen de réduc-

tion le plus commode, le plus puissant, le plus conforme à l’art est le levier, comme il a été dit précédemment dans les fractures des os avec issue des fragments (707. t. 3, p. 529, 5.31). Puis, 11 faut que le blessé se tienne trauquille autant

* que possible, reste couché, et mange peu ; il est bon encore de

prendre quelque vomitif léger. Quant à la plaie, on la traitera ou avec ceux des médicaments des plaies récentes qui per- mettent les affusions (707. note 11), ou avec les feuilles de la chrysanthème des moissons (chrysanthemum segetum Lin.) ou avec les médicaments qu’on emploie dans les fractures du

permettre (V. plus haut, p. 272, note 46), sans se dissoudre, des affusions prolongées , perfundi idonea, dit Foes,— "5 πολ. om. C (E, in marg. πολυοφθαλμοῖσι ) FGHIJKL (N, in marg. à πολυοφθάλμ..) OU. - Galien dit que le πολυόφθαλμος est une plante, appelée aussi βοὸς ὀφθαλμὸς, dont on emploie les feuilles. -- πολυοφθάλ. M, Chart. - πολυοφθαλμιοῖσιν vulg. -χεφαλῆς BMN. ἐν χεφαλῇ vulg. :? Ante ὁσ. addit τὰ al, manu E.- ἐητρεύηται 3 (N, ε supra n).- χατὰ ψυχρὸν Ε΄. ‘4 ἀνωτέρω BGMN. - ἄνω vulg. (Ε΄, mut. in ἀνωτέρω), :5 αὐθημιερινὸν O, Ald.

à.

280 DES ARTICULATIONS.

pain, τριταίῳ δὲ " τεταρταίῳ ἥχιστα " τεταρταῖα γὰρ ἐόντα, ἐπι- σημαίνει τῇσι παλιγχοτίησι μάλιστα. Οἷσιν ἂν οὖν μὴ αὐτίκα ἐγγέ- νηται ἐμδάλλειν, ὑπερδαΐνειν χρὴ ταύτας τὰς εἰρημένας ἡμέρας" " τι γὰρ ἂν ἔσω δέκα ἡμερέων ᾿ ἐμδάλλης, σπᾶν χκαταληπτέον. Ἦν 4 δὲ ἄρα ἐμδεδλημένῳ σπασμὸς ἐπιγένηται, " ἐχδάλλειν τὸ ἄρθρον δεῖ ταχὺ, καὶ θερμῷ τέγγειν ὡς πλειστάκις, © χαὶ τὸ ὅλον σῶμα θερμῶς χαὶ λιπαρῶς χαὶ μαλθαχῶς ἔχειν, καὶ μάλιστα κατὰ τὰ ἄρθρα" χεχάμ- φθαι 7 δὲ μᾶλλον À ἐχτετάσθαι πᾶν τὸ σῶμα χρή. Προσδέχεσθαι μέν- M τοι 9 χρὴ κατὰ τοὺς δαχτύλους τὰ ἄρθρα τὰ ἐμδαλλόμενα ἀποστατιχὰ ἔσεσθαι" τὰ γὰρ πλεῖστα οὕτω γίνεται, ἣν χαὶ ὅτιοῦν φλεγμονῆς 10 ὑπογένηται, ὡς᾽, εἰ "" μὴ δι’ ἀμαθίην τῶν δημοτέων ἐν αἰτίη duel. λεν 126 ἰητρὸς ἔσεσθαι, οὐδὲν ἂν πάντως "" οὐδ᾽ ἐμδάλλειν ἔδει. Τὰ μὲν M οὖν χατὰ τὰ ἄρθρα ὀστέα ἐξίσχοντα ἐμδαλλόμενα οὕτω χινδυνώδεά «

ἐστιν, ὡς εἴρηται,

τ 4 7 sde

Kai pro BCEHKMN. - παλιγκοτήϊσι (sic) FG. ἐγγένηται BMN. - γένηται vulg.— ? ὅτι JK., Frob., Gal. - ἔσω mut, in εἴσω N. - εἴσω vulg. - ἡμ. δέκα EHK, - ἡμερῶν BMN. 3 ἐμδάλλης MN. - ἐυδάλλῃ vulg. = ἐμθάλη CFGHK,. - ἐμδάλλης πᾶν καταληπτέων, in marg. ἐμδάλλη πᾶν χα- ταληπτὸν Β. - σπᾶν EFGHIJKMOU. - πᾶν vulg. (N, supra lia. σπᾶν). - καταληπτέον, supra lin. χαταληπτὸν N. - χαταληπτὸν vulg, - Je reviens sur le choix des leçons. Foes, suivant le texte de vulg., a mis : Quidquid enim intra decem dies reconditum fuerit contineri solet. Ce qui semble vouloir dire, Hippocrate défendant de réduire le 3e ou le 4e jour dans ces sortes d’accidens, que la réduction est bonne ou le 5e, ou le 6e, ou le le 7°, ou le 8e, ou le 9“ ou le 40°. Dans le traité Des fractures (il Sa git, il est vrai, des fragments d'os. fracturés ayant percé la peau, et non de têtes articulaires) on lit : « Après un laps de sept jours ou un peu da-« vantage, le blessé étant sans fièvre , et la plaie sans inflammation, vous avez alors moins d’empêchement à faire des tentatives de réduction (t, 5, p. 531).» De ce passage il résulte que, lorsqu'on n’a pu réduire les premiers jours, il faut laisser passer sept jours et plus, avant de faire des tentatives de réduction. Cela est en désaccord avec le texte et la tra duction de Foes. En prenant σπᾷν et χαταληπτέον, on a un sens qu’on peut ainsi paraphraser : toute réduction opérée après le 4€ jour et avant le 40e, expose le blessé à des convulsions. Cela est beaucoup plus d’accord avec le traité Des fractures. De plus , l’auteur, quel qu’il soit, de l’extrait de ce passage que renferme le Mochlique, l'a entendu comme je le fais, c’est-à-dire comme contenant une défense de pratiquer la réduction avant

πᾷ στο νσι. τὸν ΤΕ 9... nd nr UE σο',

DES ARTICULATIONS. 281

crâne (Por. t 3, p. 243, $ 15) ; mais il ne faut rien appli- quer de très-froid. Les articulations inférieures font courir le moins de danger; les supérieures en fout courir davan- tage. Il faut réduire le jour même ou le lendemain, mais bien s’en garder le troisième ou le quatrième jour ; car c’est _ le quatrième jour qui donne le signal des accidents. Quand donc la réduction n’aura pas été opérée immédiatement , on laissera passer ces jours; car il faut comprendre que tout ce qu'on réduit avant le dixième jour expose au spasme. En tout cas , si du spasme survient après la réduction , il faut reproduire promptement la luxation, faire très-fréquem- ment des affusions d’eau chaude, et tenir le corps entier chaudement, mollement et à l'aise, surtout aux articulations; tout le corps sera plutôt fléchi qu’étendu. Maloré cela, il faut s'attendre que les extrémités articulaires des phalanges ré- duites s’exfolieront ; cela arrive ainsi ordinairement, pour peu qu’il survienne d’inflammation ; de sorte que, si les gens du monde ne devaient pas, par ignorance, mettre en cause le médecin, il faudrait, dans tous les cas, s’absienir de la réduction. Tels sont les dangers acccompagnant la réduction des os qui percent les chairs aux articulations.

dix jours, quand on n’a pu la pratiquer le premier ou le second. On y lit : « S’efforcer de réduire le premier ou le second jour; sinon, reculer la réduction jusqu’au dixième jour ; surtout ne pas la pratiquer le quatrième. » Ἐγχειρέειν ἐμιάλλειν à τῇ πρώτῃ à τῇ δευτεραίῃ, ἣν δὲ μὴ, πρὸς τὰς δέκα, ἥχιστα τεταρταῖα (Frob., p. 510, 1. 6). Foes indiqué dans ses notes le sens que j'ai suivi, δ᾽ CEFGHJIKMNOU, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. - δ᾽ ἄρα 1, " èx6. EHKI. - ἐμ, vulg. - τῷ ἄρθρω ἃ. - χρὴ CEHKMN. 5 xai om. Ο. - καὶ... ἄρθρα om. Gal., Chart. -- θερμιῶς... σῶμα om. FGIJKOU, - λαπαρῶς Ἐ, -- Ante χατὰ addunt τὰ BMN. 1e pro δὲ CEHK. - ἐχτετάσ, EHMN, Gal., Chart., Kühn. -- éxréräo. vulg, © Ante χρὴ addit χαὶ 1. 9 χρὴ ΒΝΝ. - χρὴ om. vulg. το ὑπογέν. CEFGHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal,, Merc., Chart, - ἐπιγέν. τυ], 1! εἰ om. Ald. - δὴ ἀμ. U, ἀμαθίαν C. "5 οἵη προσέσεσθαι pro ὅ. ἰ, ἔ. C. 13 οὐδὲ MN, - ἐμιθαλλεῖν (sic) H. - οὖν om., restit, al. manu E.

289 DES ARTICULATIONS.

68. ' Ὅσα δὲ χατὰ " τὰ ἄρθρα τὰ χατὰ τοὺς δαχτύλους ἀποχο- πτεται τελείως, ταῦτα ἀσινέα τὰ πλεῖστά ἐστιν, εἰ μή τις ἐν αὐτῇ

τῇ τρώσει λειποθυμήσας βλαδείη," καὶ À ἰητρείη φαύλη 5 ἀρχέσει τῶν

ÿ, È τ an A ν 4 gi

τοιούτων ἑλκέων. Ἀτὰρ χαὶ ὅσα μὴ κατὰ τὰ ἄρθρα, ἀλλὰ κατ᾽

ἄλλην τινὰ 1 ἴξιν τῶν ὀστέων ἀποχόπτεται, χαὶ ταῦτα ἀσινέα ἐστὶ, χαὶ ἔτι εὐαλθέστερα τῶν ἑτέρων " χαὶ ὅσα κατὰ τοὺς δαχτύλους ὀστέα 8 χατεηγότα ἐξίσχει 9 μὴ κατὰ ‘° τὸ ἄρθρον, καὶ ταῦτα ἀσινέα "' ἐστὶν à ἐμδαλλόμενα. ᾿Ἀποχόψιες δὲ τέλειαι ὀστέων "" χαὶ κατὰ τὰ ἄρθρα καὶ ἐν ποδὶ, χαὶ ἐν χειρὶ, καὶ ἐν ‘? χνήμη, À τοῖσι "5 παρὰ τὰ σφυρὰ, καὶ ἐν '6 πήχεϊ, τοῖσι "7 παρὰ τοὺς χαρποὺς, τοῖσι πλείστοισιν ἄποχο- | πτομένοισιν ἄσινέα γίνεται, ὅσα ἂν μὴ αὐτίχα λειποθυμίη ἀνατρέψη, 5 τεταρταίοισιν ἐοῦσι πυρετὸς ξυνεχὴς ἐπιγένηται.

69, 19 ᾿Αποσφαχελίσιες μέντοι σαρχῶν, καὶ ἐν τρώμασιν αἵμοῤ- Ι δόοισι γενομένοισιν "" ἀποσφιγχθεῖσιν ἰσχυρῶς, καὶ ἐν ὀστέων χατή-- \ Ὑμᾶσι 3) πιεχθεῖσι μᾶλλον * τοῦ χαιροῦ, καὶ ἐν ἄλλοισι δεσμοῖσι βιαίοισιν 24 ἀποληφθέντα ἀποπίπτει πολλοῖσι, καὶ of, πολλοὶ περιγί- γονται τῶν τοιούτων, καὶ οἷσι μηροῦ μέρος τι ἀποπίπτει, "" χαὶ τῶν. εἰ σαρχῶν χαὶ τοῦ ὀστέου, χαὶ οἷσι βραχίονος, 25 ἧσσον δέ" "1 πήχεός re î χαὶ χνήμης ἀποπεσούσης, χαὶ ἔτι "5 εὐφόρως περιγίνονται. 29 Oct μὲν 30 οὖν, δ: χατεαγέντων " τῶν ὀστέων, "" ἀποσφίγξιες αὐτίχα ἐγένοντο

χαὶ μελασμοὶ, τούτοισι μὲν ταχεῖαι ᾿᾽ αἵ περιῤῥήξιες γίνονται τοῦ

- 9 L »ν.

: Ile el τῶν ἀποχοπτομένων ὀστέων BEFGHIJMNOU.— " τὰ, om. Ἐν, 4 3 εἰ CEHX (N, äv.supra linéam). - ἣν vulg- 4 Post χαὶ addit J.— 5 ἀρκέει MN. τὰ om, MN. 7. CEI.-— 5 καταγέντα, B MN. - κατεηγότα FG. κατεα JOT A vulg. 9 μὲν πὰ μὴ O.— °° τὸ om. % MN.— '" ἐμο, ἐστὶν BMN.— :? χαὶ om. GJ. - κατ᾽ ἄρθρα. BMN.— ER à | χν. MN. "4 τῇσι C.— 5 περὶ al. raqau Η. --- ' πήχει Ν᾿, Chart, = | πήχεσι C (Η, al. manu). ‘7 παρὰ CEH. - κατὰ vulg:— τεταρτ τέοισιν O, Ald., Gal, '9 ἀποσφαχελίξιες EHLIK (N, cum s supra. ë) υ | _ ἀποσφφκελίξγες C ἀποσφακελίσιες..... Serre om. ΓΛ δῷ τ39 αἱμιοῤῥόϊ Gal.—?: ot es ἰσχυραῖς pro ἀπ. ἰσχ. vulg.- Le passage pere : dans le Mochlique est : ῥποσφακελίσιος μέντοι σαρχῶν » χαὶ ἐν τρώμ. αἱμιοῤῥόοις ἀποσφιγχθὲν, χαὶ ἐν ὀστέων χατήγμασι nue ἐν Ἔν ἀπομελανθέν. Ce texie ma paru autoriser la, correction que j ai faite. #2 Ante x. addit γθομῴρισι vulg. - γεν. om. BMN.— 23 Ante τοῦ addunt τι ΒΝΝ, 24 ἀπομελανθέντα (B, in marg.) (H, al. manu) MN. - me à

DES ARTICULATIONS, 283

68. (Section complète des extrémités). Les sections com- plètes des phalanges dans les articulations sont, pour la plu- part, sans péril, à moins qu’une lipothymie, survenant au moment même de la blessure, ne soit funeste : ces plaies ne demandent qu’un traitement fort ordinaire. Les sections qui

portent non pas sur les articulations, mais sur un point de la continuité des phalanges, sont exemptes aussi de danger , et encore plus faciles à guérir que les précédentes ; de même, quand les phalanges fracturées percent la peau, la plaie n'étant pas à l'articulation, la réduction n’a aucune suite fâcheuse. Les sections complètes des os, soit au pied ou à la

main, soit à la jambe dans le voisinage des malléoles, ou à l’avant-bras dans. le voisinage du carpe, sont, la plupart du temps, sans conséquences funestes, lorsque le blessé ne tombe pas sur le champ en syncope, ou n’est pas saisi, au quatrième jour , d’une fièvre continue.

69, (Gangrène des membres), Quant aux Hat PE des ie. la compression dans une plaie compliquée d’hémor- rhagie qu’on étreint fortement, dans une fracture trop serrée, et dans d’autres constrictions violentes, fait tomber les parties

δ θέντα 7. --- 25 χαὶ τῶν ὀστέων καὶ τῶν σαρχῶν καὶ τῶν ὀστέων E. -- Une Digne est tirée sous les trois derniers mots, 26 ἧσσον ὡς δὲ ἐπὶ πύχεός τε χαὶ χνήμης ἀποπεσόντος N.- Le sens de ce passage me paraît clair : Hippocrate veut dire que la gangrène de la jambe ou de l’avant-bras est ins dangereuse que celle de la cuisse ou du bras. Cette interprétation est confirmée par le passage correspondant du Mochlique, on lit : xat σι μηροῦ μέρος ἀποπίπτει καὶ βραχίονος, ὀστέα τε χαὶ σάρκες ἀποπίπτουσι, πολλοὶ περιγίνονται, ὡς τά γε ἄλλα. εὐφορώτερα. Il serait facile d'indiquer Re mais il m'a semblé qu’il suffisait de changer la ponctua- n de vulg. » qui est βραχίονος ἧσσον δὲ πήχεος xrA., et de lire : Fest σον dE πήχεος xp 27 πήχεως CFGHIJK, "8 εὐφορῳτέροις mut, φόρως N.— 29 οἷς χατεαγεῖσι σφαχελίσιες καὶ μελασμοὶ ἐπιγίνονται in tit. οὔ. - οἷσι κατεαγεῖσι μαλασμοὶ ἐπιγένωνται χαὶ σφαχελίσιες ἨΚ, --- οὖν om, C, 5: χατεηγέντων FG, --- 32 τῶν FGJMN, Merc. in marg. τῶν om. vulg, %? ἀποσφίγξιες, mut. in ἀποσφαχελίσιες N. - ἀποσφα- κελίξιες EFGHJO, -- ἀποσφοχελίξηες C. 34 σἱ ΒΝΝ, -- αἱ om, vulg.

L. ἊΣ Υ

A 284 DES ARTICULATIONS.

σώματος, χαὶ τὰ ' ἀποπίπτοντα ταχέως " ἀποπίπτει, ἤδη ἰῶνἢ ὀστέων Mdr οἷσι δὲ, ὑγιέων " ἐόντων 4 τῶν ὀστέων, of. ᾿μελασμοὶ γίνονται, af μὲν σάρχες ταχέως θνήσχουσι χαὶ τούτοισι, τὰ δὲ ὀστέα βραδέως " ἀφίσταται, ἂν τὰ ὅρια τοῦ μελασμοῦ γένηται (4 ΓΗ χαὶ ψίλωσις τοῦ ὀστέου. Χρὴ δὲ, 6 ὅσα ἂν χατωτέρω τοῦ σώματος τῶν ὁρίων τοῦ μελασμοῦ En, ταῦτα, ὅταν ἤδη πάμπαν 1 τεθνήχῃ χαὶ 5 ἀναλγέα ἔῃ, re Au xat 9 τὸ ἄρθρον, προμηθεόμενον |

+,

ὅχως μὴ τιτρώσχῃ" ἣν γὰρ ὀδυνηθῇ ἀποταμνόμενος, καὶ μήπω χυ- ρήσῃ τὸ σῶμα τεθνεὸς ταύτῃ, ἀποτέμνεται ; χάρτα χίνδυνος χὰ ὁπὸ | τῆς ὀδύνης "" λειποθυμῆσαι" αἱ δὲ τοιαῦται λειποθυμίαι πολλοὺς πα- | ραχρῆμα ἤδη ἀπώλεσαν. Μηροῦ μὲν οὖν ὀστέον, ψιλωθὲν ἐχ τοιούτο " τρόπου, "" ὀγδοηχοσταῖον εἶδον ‘4 à ἐγὼ 15 ἀποστάν " μέντοι 6 xviun.

τούτῳ "1 τῷ ἀνθρώπῳ χατὰ "5 τὸ γόνυ ἀφηρέθη ‘9 εἰκοσταίη, ἐδό LE ΐ δέ μοι χαὶ ἐγγυτέρω: οὐ γὰρ ἅμα, ἀλλ᾽ ἐπὶ τὸ "" προμιηθέστερον. ᾿ 22 ἔδοξέ "5 μοί 24 τι ποιέειν. Κνήμης 15 δὲ ὀστέα ἐχ τοιούτου ea ᾿ ' σμοῦ, "5 μάλα χατὰ μέσην τὴν κνήμην ἐόντα, "1 ἑξηχοσταῖά μοι ἀπέ πέσεν, ὅσα ἐψιλώθη "5 αὐτέων. 29 Διενέγχοι μὲν γὰρ ἄν τι καὶ ἰητρεί \ ἰητρείης ἐς τὸ θᾶσσόν "9 τε χαὶ βραδύτερον τὰ ὀστέα Ψιλούμενα ἀπο: ki 1 Yronir. O, Gal., Chart. " ὑποπίπτει Chart. ὄντων FGMN. 4. τῶν om. C.— 5 ἀφίσταται CEHKMN. - ἀφίστανται vulg.— ὡς, ii marg. ὅσα MN. 7 τεθνήκει C, τεθνήχοι 1, 8 ἀναλγέη (sic) ñ FG OÙ. - ἔη M. - ÿ vulg. (N, En supra lin.). 9 τὸ om, BCHKMNU. rpour0. CEFGHIJKMNOU , Chouet, Chart., Lind., Kühn. pee vulg. - rirpôons vulg. τιτρώσχη BMN. - τι τρῶσις FH. - τιτρώσχησι, “ἢ - τιτρῶσις ΟἹ. - τρώσης K. 1: ἀπὸ 1, 13 λυποῦ, Ald., Merc. - 4 13 ὀγδοηκοστέον FGIJO. ‘4 ἐγὼ BMN. - ἐγὼ om. vulg. ‘5 ἀτ Ti ν᾿ BCHK. à δ μνήμη G.— 17 τ᾽ ἀνθρώπω EHK. - τὠνθρώπω C.- τοῦ Frob, (Mere, τῷ in marg.). 18 τὸ om., restit. al. manu F. ᾽9 εἰχός, στέη CFGIJO. Ceite phrase me paraît obscure, Cornarius | duit : Aut ut mihi videbatur etiam citius; non enirm simul, sed ad " rem providentiam facere quid mihi visum fuit. Foes : Mea autem ser À tentia etiam citius ; neque enim simul, sed ut consultius quid iere à Vidus Vidius : Mihi vero propius etiam videbatur , cum non TR τ pore, sed ante providendum existimarem. Grimm : Mir schiene dies früher ; denn es geschahe nicht zugleich; allein ich glaubte um vor: tiger zu handeln. Gardeil : « Trop tôt, à mon avis; je pensais que |

DES ARTICULATIONS,. 285

- interceptées chez beaucoup de patients, et la plupart réchap- pent, même ceux à qui tombe une portion de la cuisse ou du bras, chairs et os, bien que ces derniers réchappent moins ; on réchappe encore facilement quand tombe l’avant-bras ou la jambe.Lorsque dans une fracture il y a eu immédiatement sphacèle et noirceur, la séparation d’avec le vif est prompte, et ce qui doit tomber tombe en peu de temps,attendu queles os ont reçu une atteinte préalable; mais quand, les os étant intacts, la noiïrceur survient, les chairs, dans ce cas aussi, meu- rent, il est vrai, promptement, mais les os se séparent lente- ment dans l’endroit est la limite de la noirceur, et ils sont dénudés. Ce qui est au-dessous des limites de la noirceur doit, quand la mortification et l’insensibilité en sont com- plètes, être retranché dans l’articulation : on aura le soin de ne blesser aucune partie vive; en eflet, si le malade éprouve de la douleur pendant l’amputation, et si la mortification ne s’est pas encore emparée de l'endroit l’on coupe , il est grandement à craindre que la douleur n’amène une lipothy- mie ; or, bien des fois de pareilles lipothymies ont causé une mort immédiate. J’ai vu le fémur, dénudé de cette façon, se séparer le quatre-vingtième jour ; cependant, la jambe avait été enlevée dans l'articulation du genou le vingtième jour, trop tôt à son avis, car il me sembla que, sans attendre la chute du membre entier, il fallait donner quelque chose à la prudence. Dans un autre cas de noirceur (gangrène) qui attei- gnait le milieu de la jambe, les os du membre, s'étant dé- ?

tout ne devait pas être séparé en même temps, mais qu’il fallait attendre encore, pour plus de sûreté. » * προμυθ, (Ὁ, 22 ἔδειξε C. 3 μοι om, (Ἢ (N, restit. al. manu). “4 τις N. -- τι om. ΕΚ, - τὸ pro τι Chart. 25 δὲ CEFGHIJKMNOU, Ald., Frob., Gal,, Merc., Chart, - τε vulg. "5 μαλακὰ τὰ pro, x M(N, pots fin, μάλα κατά). 37 ἐξυκοσταία (sic) Η, ἐξηκοστέα 10, -- ἑξηχοστέα CFGI, 58 αὐτέων .- αὐτῶν vulg.— "9 διενέγκοι ΒΕΉΜΝ, Merc., Chouet, Chart., Lind., - διηνέγκοι vulg, = διηνέγκη G, τε om. CHK,

286 DÉS ARTICULATIONS. | πίπτειν " διενέγχοι " δ᾽ ἄν τι χαὶ πίεξις πιέξιος, χαὶ ἐπὶ τὸ ἰσχυρότερόν ΓΗ ὅτε χαὶ ἀσθενέδτερον, χαὶ ἐς τὸ θᾶσσόν τε καὶ βραδύτερον ἀπομελανθέντα À ἀποθανεῖν τὰ νεῦρα χαὶ τὰς σάρχας χαὶ τὰς ἀρτηρίας χαὶ τὰς φλέ- Gus” ἐπεὶ ὅσα μὴ ἰσχυρῶς ? ἀποληφθέντων θνήσχει, ἔνια τῶν 4 τοιου- τέων οὖκ ἀφιχνέεται 5 ἐς 6 ὀστέων ψιλώματα, 7 ἀλλ᾽ 8 ἐπιπολαιό- À τερα éxminrer 9 ἔνια δὲ οὐδὲ 1e ἐς 1: νεύρων ψιλώματα ἀφικνεῖται, ἀλλὰ "" ἐπιπολαιότερα ἐχπίπτει. Διὰ 13 οὖν ταύτας τὰς τί εἰρημένας νι προφάσιας οὖχ ἐστὶν ἕν " οὔνομα ἀριθμοῦ "5 τῷ χρόνῳ θέσθαι, ἐν | 17 δχόσῳ ἕκαστα 8 τούτων χρίνεται. Προσδέχεσθαι *9 δὲ " μάλα χρὴ "1 τὰ τοιαῦτα "" ἰήματα᾽ "" ἐσιδέειν γὰρ φοδερώτερά "4 ἐστιν, "5 ἰητρεύειν - καὶ ἰητρείη "5 πραείη ἀρκέει "7 πᾶσι τοιούτοισιν" "5 αὐτὰ | γὰρ ξωυτὰ χρίνει 29 μοῦνον * τῆς δὲ διάδῥὴς ἐπιμελέεσθαι χρὴ, ὡς χατὰ δύναμιν ἀπύρετος ἔῃ, χαὶ ἐν σχήμασι δικαίοίσιν εὐθετίζειν τ ; σῶμα" δίκαια δὲ 3 ταῦτα, % μηδὲ μετέωρον ποιέειν, μηδὲ 94 τὸ κάτω 25 ῥέπον, ἀλλὰ μᾶλλον 56 ἐς τὸ ἄνω, ποτὶ καὶ ἔστ᾽ ἂν τελείως, περιῤῥαγῇ ᾿ αἱμοῤῥαγιέων γὰρ ἐν τούτῳ τῷ χρόνῳ κίνδυνος" #1 Ou ι τοῦτο "8 οὖν οὗ χρὴ κατάῤῥοπα ᾽9 τὰ τρώματα ποιέειν, ἀλλὰ τάναν-, τία. ᾿ππεὶ ὅταν γε χρόνος ἐγγένηται 4" πλείων, καὶ χαθαρὰ x 41 ἕλχεα γένηται, oùx ἔτι τὰ αὐτὰ σχήματα 4" ἐπιτήδειά ἐστιν,

Δ᾽ om. ΒΌΠΟῦ;, Ald. " τε om. MN. --- ? ἀποληφθέντων BCEFG HIJKMNU. - RP J. - ἀποληφθέντα vulg. τοιούτων CEF GHIJKMNU, " εἰς E. 08

δ ὀστέον C, Merc. 7 ἀλλὰ C: ἐπὶ παλαιότερα CEK. 9 ua. ᾿Ξ ἐχπίπτει om. BCFG (obliter. in H) IJKLMNOU. ἐς Gal. x Chart. εἰς vulg. "' νεῦρον Mere. '* ἐπὶ παλαιότερα E. =" 15 γοῦν L. - 4 οὖν Gal., Chart. "6 εἰρημένας BMN.- lo. om” vulg. :5 Post ἕν addit οὖν K, - ὄνομια Ald., Gal.. Chart. 16 τῷ om U. - τοῦ pro τῷ Merc, 17 ὅσω Ο, "5 τούτων CEFGHIJKMNOU, Ald., Frob., Merc., Chart. τούτων om. vulg. "9 δὲ om, EFGIJOU. 39 χρὴ μάλα BMN. "' τὰ BMN. -- τὰ om. vulg. "5 οἰήματα FG (N, emendatum ). 33 ἐσιδέειν CH (N, mut. in ἐπιδέειν), ἐπιδέειν vulg. "4 εἰσιν 1. 25 τινι ΒΑΝΝ, -- τινὲ vulg. - τινι sine F, - ME sine τινι EL. -- τινι om. CHIJKOU, —- "6 πραεῖα EHK. -- πραεία C. πραΐη G. 27 πᾶσι τούτοισιν CEFGIU. - τούτοισι πᾶσι BIKMN. +8 ταῦτα BMN. "9 μοῦνον BEGHKMN. - μόνον vulg. δὲ EHK.. τε vulg. *! Post δὲ addit καὶ vulg. -- xai om. BMN. *? μηδὲν BCE

: RL, 4 Mr RE - DE 2 «

Le dim ee D Κἂ

DES ARTICULATIONS. 9287

_ nudés, se détachèrent sous mes yeux le soixantième jour. Au reste, la différence des traitements apporte aussi quelque différence dans la promptitude ou dans la lenteur avec la- quelle les os dénudés se détachent ; et aussi fa différence des compressions apporte quelque différence en plus ou en _ moins dans la force et dans la promptitude avec lesquelles 86 mortifient les parties noircies, tendons, chairs, artères et veines. En effet, dans le cas la compression qui produit la . mortification n’est pas forte , quelquefois la gangrène ne va pas jusqu’à dénuder les os , et elle reste plus superficielle ; d’autres fois même, elle ne va pas jusqu’à dénuder les ten- dons, et elle s’arrète en deçà : ces causes empêchent qu’on | ne puisse assigner un terme unique au temps dans lequel chacune de ces gangrènes se juge. Il faut sans hésitation en accepter le traitement ; elles sont plus effra yantes à voir qu’à traiter. Un traitement doux est ce qui suffit dans tous’ ces cas, qui ne se jugent que par eux-mêmes. On réglera le ré- gime de manière que le malade soit autant que possible sans fièvre. On mettra la partie dans des attitudes régulières ; et, ici, l’attitude régulière est une position qui ne soit ni élevée ni déclive, cependant plutôt éleyée que déclive, surtout jus- qu’à ce que la séparation d’avec le vif soit complète; car c’est dans cet intervalle de temps que les hémorrhagies sont à craindre : voilà pourquoi il vaut mieux mettre les plaies dans une position élevée que dans une position déclive. Puis,

quand du temps s’est écoulé et que les plaies se sont mondi- ἘΞ}

HIJKMNO. --- "5 μετέωρον ποιέειν ΒΝΝ. -- μετεωροποιέειν vulg. - με- τεωροποιεῖν C. - μετεωρηποιέειν Frob., Merc. --- 54 εἰς G, 35 ῥέπον BM. - ῥέπειν vulg. (N, mut in ῥέπον). 36 #6 τὸ om., restit, al, manu . "1 διατοῦτο ΘΗΚ. - διατοῦτ᾽ E. 38 οὖν CEHKMN, -- γοῦν vulg. ΝΥ οὖν 1. --- 39 τὰ τρώμ,, ποιέειν CEHKN. - τὰ τραύμ.. ποιέειν B. - τὰ ρώματα (sic) ποιέειν Μ, - ποιέειν τὰ τραύμ.. vulg. 40 ὅτ᾽ ἂν Η. - πίο yo. addit vulg. -- om. Ῥ, -- γένηται FGJ. 4' χαὶ πλείω pro C. 45. τραύματα L. pie FGIJ. - côxért EFIJKMN , Gal.

τί, - τὰ αὐτὰ P.- ταῦτα τὰ vulg. 45 ἐστιν ἐπιτ. BMN,

288 DES ARTICULATIONS. ε ἀλλ᾽ εὐθεῖα θέσις, χαὶ ἐνίοτε ἐπὶ τὸ χατάῤῥοπον " bérovra ἀνὰ χρόνον γὰρ ἐνίοισι " τουτέων 4 ἀποστάσιες πύου γίνονται, χαὶ ὗπο- δεσμίδων δέονται. Προσδέχεσθαι δὲ χρὴ τοὺς τοιούτους ἀνὰ χρόνον ὅπὸ δυσεντερίης πιέζεσθαι" χαὶ γὰρ ἐπὶ 1 τοῖσι μελαινομένοισι τοῖσι πλείστοισιν ἐπιγίνεται δυσεντερίη, χαὶ ἐπὶ τῇσιν αἵἴμοῤῥα - γΐησιν 9 ἐξ ἑλχέων " ἐπιγίνεται δὲ ὡς "5 ἐπὶ τὸ πολὺ. "" χεχριμένων ἤδη "5 τῶν μελασμῶν χαὶ τῆς αἱμοῤῥαγίης. καὶ ὁρμᾶται μὲν "" λαύ- pus καὶ ἰσχυρῶς" ἀτὰρ οὔτε πολυήμερος γίνεται, οὔτε θανατώδης : 14 οὔτε γὰρ "" μάλα ἀπόσιτοι γίνονται οἱ τοιοῦτοι, "6 οὔτε ἄλλως ὅδ | φέρει χενεαγγέειν.

70. "1 Mnpoù δὲ 18 ὀλίσθημα 9 χατ᾽ ἰσχίον ὧδε χρὴ ἐμθάλλειν, ἣν ἐς τὸ ἔσω μέρος "" ὠλισθήχη " ἀγαθὴ μὲν ἥδε 2? χαὶ δικαίη χαὶ χατὰ,

οἴω. QE éme. mie

φύσιν À ἐμολὴ, καὶ δή τι "" χαὶ ἀγωνιστιχὸν ἔχουσα, ὅστις γε *4 τοῖσι τοιούτοισιν ἥδεται "ἡ χομψευόμενος. "5 Κρεμάσαι χρὴ τὸν ἄνθρωπον τῶν ποδῶν "1 πρὸς μεσόδμην δεσμῷ δυνατῷ 8 μὲν, 29 μαλθαχῷ δὲ

Re

δα

χαὶ πλάτος ἔχοντι τοὺς δὲ πόδας διέχειν χρὴ, ᾽" ὅσον τέσσαρας δαχτύλους "" ἀπ᾽ ἀλλήλων, καὶ ἔλασσον χρὴ δὲ χαὶ 2 ἐπάνωθεν.

NA Los Le

rh

τῶν 34 ἐπιγουνίδων προσπεριδεδλῆσθαι 3 πλατεῖ %5 ἱμάντι καὶ μαλ- :

4

1 ἀλλὰ, mut. in ἀλλ᾽ N.- ἀλλὰ sine CEFGHIJKLOU. ---" βλέ |

rovra al, manu H. - ῥέπον J. τουτέων Η, - τούτων vulg.— 4 ἀπο- στάσιες πυοῦ (sie) P. - ἀποστάσιες ὀστέου vulg. - Galien dit qu "Hippocrate recommande la position déclive et le bandage roulé, afin que ἴδ pus ne. s'accumule pas au fond d'un sinus, ὡς pre πῦον ὑφίσταταί ποτε. De, plus, dans le Mochlique, le passage correspondant est: ἔπειτα ὑποστά πύου εἵνεκα, ἐξ ἴσου ὅσα ξυμφέρει. Il faut donc lire ici πύου, Le mot ὑφίσταται dont se sert ici Galien, et celui de ὑποστάσιος quise trou employé dans le Mochlique , portent à croire que le texte original avait ὑποστάσιες el non ἀποστάσιες. 5 ὅτι ἐπὶ τοῖς μελαινομιένοις δυσιντερίεη ἐπιγίνεται BEFGIJKOU. 5 καὶ,.... duoevrepin om. restit. al. ἫΝ Ε. --- τοῖσι BCFGHIJKMN. - τοῖς vulg. τοῖσιν αἱμορραγή

MN (αἱμορραγίσασιν B). 9 ἐξελκέων E, ἐπιτοπολὺ EGIK. -- ἐπὶ πολὺ J. 1: χεκρυμ. CJ. xexpnu. K.— 2 Ante τῶν addit xai vulg. . χαὶ om. CEFGHIJKLMN. 3 A66pwç EHLN, Chart. -- λαθρῶς M. 74 τὰ οὐδὲ CEFGHUK, :5 μάλλα K. :6 οὔτ᾽ M (N, ex emendat.). 17 μιηροῦ ὀλίσθημα ἐς (πρὸς HIU) ἰσχίον in tit, FGJ. - ϑροῦ ὀλισθήματα, πρὸς ἰσχίον K. -- μηροῦ ὀλισθήματος ἐς ἰσχίον ἐμιδολὴ E, -- περὶ καταρτιόμανς, τῆς τοῦ μηροῦ χεφαλῆς, ἣν ἐς τὸ ἔσω μέρος ὠλισθήχη BMN.— ᾽" ὀλισθήματα,

1

DES ARTICULATIONS. 289

_ fiées, la position élevée ne convient plus : il faut mettre la partie sur un plan horizontal ou même dans une position déclive; car à la longue, dans quelques cas, il se forme des collections purulentes qui nécessitent l’emploi d’un bandage roulé. On doit s'attendre, au bout d’un certain temps, que _ les malades seront afligés de dysenterie; en effet, dans la plupart des cas il y a eu noirceur (gangrène), et dans ceux il y a eu hémorrhagie par les plaies, la dysenterie survient, et elle survient généralement quand la gangrène et . l'hémorrhagie sont déjà terminées; elle est, à la vérité, dans son invasion , abondante et intense , mais elle ne dure pas beaucoup de jours, et elle ne cause pas la mort ; ces dysen- tériques ne perdent guère l’appétit, et il n’est pas non plus avantageux de les tenir à la diète.

70. (Réduction de la luxation de la cuisse en dedans. Mé- thode de la suspension). Voici comment il faut réduire la luxation de la cuisse en dedans ; ce procédé est bon, régu- lier, conforme à la disposition des parties, et même il quelque chose de théâtral : je le remarque pour ceux qui se

E (H, al. manu), - ὀλισθήματα ἐς ἰσχίον CK (MN, in marg- ὀλίσθημα Mar’ ἰσχίον»). = μμηροῦ δὲ ὀλίσθημα, γέγρ. ὀλισθήματα, ἐς ἰσχίον B. 19 περὶ , al, manu supra lin.) G, Mere. in marg, ἔσω Ν, - εἴσω vulg. - 51 6x. FGIJNO , Gal., Chart. -- x. vulg. ὠλισθήχει C, 52 χατὰ φύσιν χαὶ δικ. Dietz, p. 28 οἱ p. 57. "" xai om. Dietz, 54 Post γε addunt καὶ : CHKMN. - τοῖσι om. CFGHIJKOU, τὸ χαριέντως τι πανουργεῖν κο υψεύεσθαι λέγουσιν οἱ ἀττικοὶ in marg. H. - Annotation prise δὰ com- mentaire de Galien. χρεμᾶσαι FGIJ (N, mut. in χρεμάσαι) O. - - - ἐμολὴ μηροῦ πρὸς ἰσχίον ΤΟΙ]. "7 προσμεσοδμιὴν 1, - προσδεσμεῖν F” mods μ. Ὁ. - μεσοδυτὴν (F, mut. in μεσόδ,.) HJK, Chart. 38 μὲν (Η, al. manu) MN. -- μὲν om. vulg. -- δεσμῶ μαλθ., δυνατῷ δὲ καὶ Dietz, p. 49. 29 μαλθακῶδες pro μ. δὲ Ο, ἔχειν FGJO, Gal., |“ - Ante χρὴ addit τι N. *' ὅσσον BMN. 55 ἀπ᾽ ἀλλ. ‘om. etz. 53 ἐπ᾽ ἄνωθεν JM.- ἄνωθεν, supra lin. ἐπ, N. " τὸ πρὸ τοῦ ατος ἄνω σαρκῶδες τοῦ μηροῦ, οἱ δὲ τὴν ἐπωμίδα in marg. F - ἐμ(ξολὴ μηροῦ πρὸς ἰσχίον 1. 56 πλατεῖ BCEGHIJKMNOU, Gal., Chouet, | Chart,, Lind., Κύμη, - πλατὶ Ἐ, - πλάτει vulg, 36 ἱμᾷντι H. TOME 1V. 19

ΜΠῪ ΩΝ t'a

290 DES ARTICULATIONS.

Dax, .ἀνατείνοντι ' ἐς τὴν " μεσόδμιην τὸ δὲ σχέλος τὸ σιναρὸν 3 ἐντετάσθαι χρὴ ὡς δύο " δαχτύλους μᾶλλον τοῦ ἑτέρου" ἀπὸ δὲ τῆς γῆς τὴν χεφαλὴν ἀπεχέτω ὡς δύο πήχεας, 7 À ὀλίγῳ πλέον, ἔλασσον: τὰς δὲ χεῖρας παρατεταμένας παρὰ τὰς πλευρὰς προσ- δεδεμένος ἔστω μαλθαχῷ τινι" 9 πάντα δὲ ταῦτα δπτίῳ ". χαταχει- μένῳ χατασχευασθήτω, "" ὡς "" ὅτι ἐλάχιστον χρόνον "" χρέμηται. Ὅταν δὲ χρεμασθῇ, ἄνδρα χρὴ εὐπαίδευτον καὶ μὴ ἀσθενέα, 14 ἐνεί- ραντα τὸν πῆχυν ‘5 μεσηγὺ τῶν μηρῶν, "5 εἶτα θέσθαι τὸν πῆχυν, μεσηγὺ τοῦ "7 περινέου χαὶ τῆς χεφαλῆς τοῦ μηροῦ "5 τῆς ἐξεστηχυίης,, ἔπειτα ᾽9 ξυνάψαντα τὴν ἑτέρην χεῖρα πρὸς τὴν "" διηρμένην, πα- Ν ραστάντα ὀρθὸν παρὰ τὸ σῶμα τοῦ χρεμαμένου,, ἐξαπίνης éxxpeua σθέντα, μετέωρον αἰωρηθῆναι ὡς "" ἰσοῤῥοπώτατον, "" Αὕτη 24 δὲ ἐμθολὴ παρέχεται "" πάντα, ὅσα χρὴ κατὰ φύσιν" αὐτό τε γὰρ τὸ σῶμα, χρεμάμενον, "5 τῷ ἑωυτοῦ "1 βάρεϊ "5 κατάτασιν ποιέεται, 8

τε 39 ἐχχρεμασθεὶς ἅμα μὲν τῇ °° χατατάσει ἀναγχάζει ?' ὑπεραιω-.

χου πρὸς τὸν ἕτερον in marg. H. -- Extrait du comment. de Gal.— " ἐντε- τᾶσθαι B. - ἐντετάσθαι ΜΝ. -- τετᾶσθαι (H, al, manu) K. - τέτασθαι IN _ τετάσθαι vulg. χρὴ ponitur post ἑτέρου BMN. 5 δαχτύλους BCE FGIJMU, Merc.in marg. δακτύλοις ΗΚ, - δαχτύλοισι vulg. (supra lin. ους N). ἀπεχ. τ. χεφ. Dietz, p. 29.—7 ὀλ, om. C. προσ- | Μελρμμένορ, in marg, SARA MN. - προσδεδεμένος, i in marg. M

10 Ante xar. addit χαὶ L.— ‘' U.— 15 ὅτε Gal., Chart. D μάσηται O, Gal., Chart. "ὁ ἀπωθεῖν in marg. H. '* μεσηγὺ....., min om. 7. Hi Dietz. 16 ἔπειτα FAIRE

—?! RUE CEFG (H, mut. in ἜΝ, LKO, A. Frob. ἦς | oruévny (BMN, in marg. διηρμένην), Gal., Merc., Chart, - ἐξηρμέ vulg. --- "5 ἰσοῤῥοπώτατα Dietz. 33 BR μηροῦ κατὰ φύσιν in marge ΗΚ, -- κατὰ φύσιν ἐμθολὴ BEFIJOU. --- "4 δὲ om, ΕΗΚ, - μὲν Dietz. = 25 πάντα om. G, Dietz. "5 τοῦ pro τῷ C. - +. ἑ, β, om. Dietz. 37 β pci M. βάρε: vulg. (Ν, mut. in βάρεϊ). 28 χατάστασιν 1. --- 29 ε:: Dieiz. 39 χατατάσει, supra lin. χατασείσει MN. -- καταστάσει ).

ἰὼ ὑπεραιωρέεσθαι BEFHIJKMNO. - ὑπεραιωρεῖσθαι yulg. “ἢ

DES ARTICULATIONS. 291

plaisent à ces sortes de parades. On suspendra le blessé par les’pieds à la poutre transversale qui, dans une maison, va d’un mur à l’autre; on le suspendra à l’aide d’un lien qui sera fort, mais souple et large; les pieds seront écartés l’un

[.-........--..-Ξ

τ Ξ œ7 {i | ἊΝ . | { À »" res

A est le membre luxé.

de l’autre, de quatre doigts ou un peu moin#} au-dessus des

genoux on passera un autre lien large et souple , qui s’atta-

chera à la poutre ; la jambe malade sera étendue de deux doigts de plus que l’autre; la tête sera à deux coudées du sol,un

292 DES ARTICULATIONS.

ῥέεσθαι τὴν χεφαλὴν τοῦ μηροῦ ' ὑπὲρ τῆς κοτύλης, ἅμια δὲ τῷ ὀστέῳ 2 τοῦ ? πήχεος À ἀπομοχλεύει χαὶ " ἀναγχάζει 5 ἐς τὴν ἀρχαίην φύσιν 7 ὀλισθάνειν. Χρὴ δὲ παγκάλως μὲν τοῖσι δεσμοῖσιν ἐσχευάσθαι, φρονέοντα δὲ 9 καὶ ὡς ἐχυρώτατον τὸν ἐξαιωρούμενον εἶναι.

71. Ὡς μὲν οὖν καὶ πρόσθεν εἴρηται, μέγα τὸ "" διαφέρον ἐστὶ τῶν "" φυσίων τοῖσιν "' ἀνθρώποισιν ‘4 ἐς τὸ "" εὐέμόλητα "5 εἶναι, χαὶ δυσέυμιδλητα " καὶ διότι μέγα διαφέρει, εἴρηται πρόσθεν ἐν ‘7 τοῖσι περὶ ὦὥμου. "5 ᾽᾿Κνίοισι γὰρ μηρὸς ἐμπίπτει ἀπ᾽ ‘9 οὐδεμιῆς παρα- σχευῆς, ἀλλ᾽ ὀλίγης μὲν χατατάσιος, ὅσον τῇσι χερσὶ 21 χατιθῦναι, " 22 βραχείης δὲ "" χιγχλίσιος " πολλοῖσι δὲ " ξυγχάμψασι τὸ σκέλος « χατὰ τὸ ἄρθρον, ἐνέπεσεν, ἤδη ἀμφίσφαλσιν "" ποιησάμενον. ᾿Αλλὰ | γὰρ τὰ "5 πουλὺ πλείω οὐκ ἐνχχούει τῆς τυχούσης παρασχευῆς" "1 διὰ ! τοῦτο ἐπίστασθαι μὲν χρὴ τὰ χράτιστα περὶ ἑχάστου " ἐν πάσῃ ᾿ 20 τῇ τέχνη χρέεσθαι δὲ, οἷσιν ἂν 30 δόξη ἑχάστοτε. Εἴρηνται μὲν δ οὖν τρόποι ᾽" κατατασίων χαὶ ἐν τοῖσιν ἔμπροσθεν γεγραμμένοισιν y j

ὥστε χρέεσθαι 3 τούτων, ὅστις ἂν παρατύχῃ. Δεῖ γὰρ *? ἀντιχατατε-

τάσθαι ἰσχυρῶς, ᾽" ἐπὶ θάτερα μὲν τοῦ σχέλεος, ἐπὶ θάτερα δὲ τοῦ

Étre flottante au-dessus : j'entends cela ainsi : la tête est flottante, parceque l'extension l’a dégagée de la position la luxation l’avait fixée; au-dessus de la cavité cotyloide, parce que le blessé est βυ8- pendu la tête en bas. Cependant, p. 294, 1. 4, Hippocrate dit ὑπὲρ, bien que l'extension soit horizontale; dans ce dernier passage j'ai rendu ὑπὲρ par en avant.— " τῆς pro τοῦ FGJ. - τῇ U.-— " πήχεως HK.— 4 ἀπομο- χλεύει CEGHKMN.- ἀπομοχλεύειν νυΐς.---- " ἀναγκάζει CEHKMN. - ἀναγ- κάζειν vulg. 6 ἐς HKMN. = εἰς vulg, 7 ὀλισθάν. EFHIJKNOU, Ald., Frob., Merc. ὀλισθαίν. vulg. ἐσχευᾶσθαι 610, Ald., Erob., Gal,, Merc.— 9 χαὶ (H, al. manu) N.-xat om. vulg. -- ἰσχυρότατον vulg.- Les traducteurs ont mis : curare ut fortissimus sit is qui se appendit, Cette traduction est en contradiction avec ce qui été dit plus haut : Hippo-« crate demande que l'individu qui se suspend soit non pas fortissimus, « mais non debilis, un ἀσθενής. En présence de cette difficulté, que le texte ne me permettait pas de lever, j’ai changé, par une conjecture dont je viens d'exposer les motifs, ἰσχυρότατον en ἐχυρώτατον..---- ὥσπερ Dietz, p. 41. - ἤδη εἰρήκαμεν Dietz. "" διάφορον JMN. :? φύσιων E (Hi, al, manu accentu mutato) J. - φύσηων C. - φύσεων K,— 13 ἀνθρώποις C. 14 ὡς pro ἐς C. ‘’edGéu@nra (Ε΄, al, manu, et in marg. εὐχκό- λως βεδλημένα) ΘΙ. - éuGéGanra 1. - εὐδέμολυτον O. 16 εἶναι om,, rescript. al. manu post δυσέμσλητα E. - καὶ Duoiyéx. εἶναι: τὰ ἄρθρα Dietz. "7 τοῖσι HMN. - τοῖς vulg.— 8 ἐνίησι 60. -- om. Dietz. =" 19 οὐδεμιᾶς E. μὲν om. (E, restit. ἃ], manu) ΗΚ, " χατιθῦνσι CFHMN, Gal. = χατιθύν κι E. - χαθιθῦναι vulg. -- κατατιθέναι K. = χατας τιθῦγαι (510) G. ?? Bo. δὲ 2. om, Dietz. 13 χιγκλίξιος; σ supra lin,

DES ARTICULATIONS. 293

peu plus, un peu moins ; les bras , allongés le long des côtes, y seront attachés avec quelque lien souple : tous les prépara- tifs seront faits le malade étant couché sur le dos, afin qu’il reste suspendu le moins de temps possible. Le malade étant

_ suspendu, un homme instruit et d’une vigueur assez grande

introduira de force entre les deux cuisses son avant-bras, qu’il mettra entre le périnée et la tête de l'os luxé; puis, joi- gant l’autre main à celle qui est passée entre les cuisses , et se tenant droit auprès du corps du blessé suspendu, il s'y suspend lui-même subitement, et reste en l’air aussi perpen- diculairement qu’il le peut. Ce mode de réduction remplit toutes les conditions qu’exige la disposition des parties: en effet, le blessé lui-même, dont le corps est suspendu, exerce l'extension par son poids, et celui qui s’est suspendu à lui, d’une part, force par l'extension la tête du fémur à être flot- tante au-dessus de la cavité cotyloïde (#7. π. 1), d'autre part V’écarte avec l’os de l’avant-bras comme avec un levier, et la contraint à glisser dans son ancienne position. Il faut parfai- tement disposer les liens , en songeant à ce que le patient, suspendu, soit autant en sûreté que possible.

71. (Méthode de l’extension et de la contre-extension hori- zontales). La constitution des individus, comme il a déjà été dit, présente de grandes différences relativement à la faci- lité et à la difficulté des réductions, et j'ai exposé, en parlant N: -- χυχλίσιος K,- χιγχλήσιος Ο. χιχλίσιος, al. manu χιγκλίσιος, et in marg. ἀρρενικῶς χαὶ θηλυχῶς τὴν χίγκλισιν τὴν ἐπὶ βραχὺ γινομένην διακίνη- σιν" ἐπεὶ τοίνυν ἐλαχίστη ῥοπὴ τὴν ἐφ᾽ ἑκάτερα φορὰν τῆς κεφαλῆς ciaxiber, περίσφαλοιν ὠνόμασε τὸ γιγνόμιενον Η, - Extrait du comment. de Gal.,

"expliquant χίγχλισις et περίσφαλσις ou ἀμφίσφαλσις ---- 24€, MN, -- 6. vulg.

- ξυγκάψασι EFG, - συγκάψασι 1. 25 ποιησάμιενοι E. "6 πουλὺ MN. = πολὺ vulg. - π. om. Dietz, p. 41. - οὐδὲν ἀκούει Dietz. 27 διατοῦτο EFGK. "5 ἐμπάση H, 29 τῇ om. E, Dietz, Soxÿ Dietz, p. 41.

L4

᾿" χατατάσιων H. κατατάσεων Ὁ. 32 οἷς ἄν τις pro τ. ἂν Dietz,

ΟΡ. 40: --- "" ἀντικατατετᾷσθαι GIK , Ald., Frob., Gal., Merc. + ἀντικατε-

τᾶσθαι (sic) Ὁ. - αὐτίκα τετάσθαι Ο. --- 34 ἐπὶ μὲν θάτ, τὸ σκέλος, ἐπὶ δὲ

#, τὸ σῶμα. Dietz.

904 DES ARTICULATIONS.

σώματος" ἢν γὰρ εὖ ' χαταταθῇ, * ὑπεραιωρηθήσεται À χεφαλὴ τοῦ μηροῦ ὑπὲρ τῆς ἀρχαίης " ἕδρης" καὶ ἣν μὲν ὑπεραιωρηθῇ οὕτως, οὐδὲ χωλύδσαι ἔτι δηΐδιον. ἵζεσθαι αὐτὴν 5 ἐς τὴν 1 ἑωυτῆς ἕδρην, ὥστε ἤδη πᾶσα ἀρχέει 9 μόχλευσίς τε χαὶ χατόρθωσις ἀλλὰ γὰρ ἐλλείπουσιν ἐν τῇ κατατάσει " "5 διὰ τοῦτο ὄχλον πλείω παρέχει ἐμθολή. Χρὴ "" οὖν μόνον παρὰ τὸν πόδα τὰ δεσμὰ ἐξηρτῆσθαι, ἀλλὰ καὶ ἄνωθεν τοῦ "" γούνατος, "" ὅχως μὴ κατὰ ‘4 τὸ τοῦ γούνατος ἄρθρον ἐν τῇ ‘5 τανύσει ἐπίδεσις ἔη μᾶλλον, κατὰ 16 τὸ τοῦ ἰσχίου ἄρθρον. Οὕτω μὲν οὖν χρὴ τὴν κατάτασιν, τὴν πρὸς τὸ τοῦ ποδὸς ué- ρος; ‘7 ἐσχευάσθαι΄ ἀτὰρ χαὶ τὴν "5 ἐπὶ θάτερα χατάτασιν, μὴ ᾽9 μοῦ-

νον ἐχ τῆς περὶ τὸ στῆθος x τὰς μασχάλας περιδολῆς ἀντιτείνε-- ᾿

σθαι, ἀλλὰ χαὶ ἱμάντι μακρῷ, "", διπτύχῳ, ἰσχυρῷ, προσηνεῖ. παρὰ ᾿

τὸν 5" περίνεον 2 βεόλημένῳ, παρατεταμένῳ ἐπὶ μὲν τὰ ὄπισθεν

24 παρὰ τὴν ῥάχιν, ἐπὶ δὲ τὰ ἔμπροσθεν παρὰ τὴν 55. χληῖδα, TpOG= M

ἡρτημένῳ "5 πρὸς τὴν ἀρχὴν τὴν ἀχτιχκατατείνουσαν., οὕτω διαναγ- «

χάζεσθαι, τοῖσι μὲν ἔνθα διατεινομένοισι, τοῖσι δὲ ἔνθα, ὅχως δὲ δ᾽

47 ἱμὰς παρὰ τὸν "5 περίνεον μὴ "9 περὶ τὴν χεφαλὴν "5 τοῦ μηροῦ

M παρατεταμένος ἔσται, ἀλλὰ ᾽" μεσηγὺ τῆς κεφαλῆς #3 χαὶ τοῦ 4 me

ρινέου " ἐν δὲ τῇ χατάτασει, κατὰ μὲν τὴν χεφαλὴν τοῦ μηροῦ ἐμίνοξ

. Καταθῇ C. -- κατατεθῇ ΜΟΥ. --- " ὑψωθήσεται gl. FG. fade 0. # χωλῦσαι CMN, Chart. > ἐμφεῤλᾷσθαι καθίζεσθαι gl, FG. εἰς CEHK. 7 ἑαυτῆς M. 8. ὥστ᾽ CEHKMN. 9 Ante μοχλ. addit -

᾿Ξ ΕΘ ἥγκον

ΜῈ J.- ἀλλὰ ei. γὰρ Dietz. διατοῦτο EFGHK. "' δὲ pro

οὖν BMN. "5 γόν, (bis) CEHK. "3 ἵνα, supra lin, ὅκως Ν, 14 τὸ

: ΠῚ |

om. 2; ταῦὺν. Κ΄, "6 τὸ om. 7. 7 ἐσχευᾷσθαι CGIO, Ald,, :

Frob:, Merc. "8 ἐπιθάτερα H. 19 μοῦνον CEHKMN. χατὰ pro « xai MN. —2: Ante dir. addit χαὶ, obliter. U,—- 3 περίναιον (is). BEFGKLMN , Gal., Chart, - περίνεον, αὐ supra lin. H, = περίνων (sie)

J. περινεὸν (bis) C. 55 περιδεόλημένω BMN, - ἐνιδεδλημένω EL. 24 χατὰ supra lin. F. "5 χληῖδα EH. = χληΐδα vulg. 2 26 πρὸς om

FGIKOU. "1 λῶρος gl. F. "8 περίνεον, mut. in περίναιον He

τόπος μεταξὺ τοῦ ἰσχίου τῆς ἕδρας. ἔνθα τῆς χύστεως τράχηλος in marg. E, 39 περὶ τὴν χεφαλὴν BMN. - ἐπὶ τῇ κεφαλῇ valg, --- 39 τοῦ μιν. om., restit. al, manu E.— δ: παρατετάμμ.. ἢ. eco. U, 33 χαὶ BCEFHLMN. - ἐπὶ pro χαὶ vulg. 31 περιναίου BEFG (H; al. ri KLMNU, Gal., Chart, -- περινεοῦ C. -- περιτοναίου Ὁ,

DES ARTICULATIONS.: 295 ι

de l'épaule, à quoi tiennent ces grandes différences (#. p. 95, $ 8). En effet , chez quelques-uns la cuisse se réduit sans aucun appareil : il suffit de la faible extension qu’on peut exercer avec les mains , et de quelques mouvements. En _ d’autres circonstances, on fléchit la cuisse dans son articula- tion, l'os fait un mouvement de rotation, et la réduction est opérée. Mais le plus grand nombre des cas, à beaucoup près, ne cède pas indifféremment à tout procédé : aussi faut-il connaître les moyens les plus puissants que l’art tout entier offre pour chaque cas, et se servir de ceux qu’on jugera con- venables en chaque circonstance. J’ai exposé plus haut (Foy. p- 301,8 47) les modes d’extension et de contre-extension, de sorte que le premier venu peut les mettre en œuvre. Dans la luxation de la cuisse, il faut tirer vigoureusement , d’une part sur la cuisse , de l’autre sur le corps; si l’extension est vigoureuse , la tête du fémur vient flotter en avant de la cavité cotyloïde (Foy. p. 292, n. 1); une fois qu’elle est ainsi flottante, il n’est plus même facile de l’empêcher d'y rentrer ,.et, dès-lors, toute impulsion et toute coap- tation se trouvent suffisantes; mais on ne fait pas l’ex- tension assez forte, ce qui augmente beaucoup les difficultés de la réduction. On attachera les liens non-seulement au pied, mais encore au-dessus du genou, afin que , dans l’ex- tension, la traction ne s'exerce pas sur l’articulation du ge- nou plus qu’elle ne s’exercera sur. l'articulation de la hanche: c’est de cette façon qu’on disposera l’extension du côté du pied, Quant à la contre-extension, on l’opèrera non- seulement en mettant un lien autour de la poitrine et sous 165 aisselles, mais encore en jetant autour du périnée une la- mière longue, pliée en double, forte, souple, passant en ar- rière le long du rachis, en avant sur Ja clavicule, et fixée au point s’exerce la force contre-extensive. Les choses ainsi disposées, les liens sont tirés les uns dans un sens, les autres dans un autre, et on a soin que la lanière étendue entre les cuisses passe non autour de la tête du fémur, mais entre.

à

296 DES ARTICULATIONS.

τὴν πυγμὴν, ἐς τὸ ἔξω ὠθεέτω ἣν δὲ * μετεωρίζηται ἑλχόμενος, διέρσας τὴν χεῖρα χαὶ * ἐπιξυνάψας τῇ ἑτέρῃ “χειρὶ, ἅμα μὲν 3 συγχατατεινέτω, ἅμα δὲ ἐς τὸ ἔξω ! ξυναναγχαζέτω ἄλλος δέ τις τὸ παρὰ τὸ γόνυ τοῦ μηροῦ " ἡσύχως ἐς τὸ 5 ἔσω μέρος 1 FPE θούτω.,

72. Εἴρηται δὲ χαὶ πρόσθεν 9 ἤδη, ὅτι FA Sa es ἐν ge λει πολυανθρώπῳ ἰητρεύει, ᾽" ξύλον χεχτῆσθαι τετράγωνον, ὡς ἕξά- πηχυ "" À ὀλίγῳ, "" μέζον, εὖρος δὲ, 14 ὡς δίπηχυ, πάχος δὲ, "5 ἀρκέει σπιθαμιαῖον" ἔπειτα χατὰ μῆχος μὲν, ἔνθεν χαὶ ἔνθεν "ὁ ἐντομὴν ἔχειν χρὴ, ὡς μὴ ὀψηλοτέρη τοῦ "1 χαιροῦ À.‘ μηχάνησις ἔη ἔπειτα. 19 φλιὰς βραχείας, ἰσχυρὰς, καὶ ἰσχυρῶς. ἐνηρμοσμένας, "" ὀνίσχον ! ἔχειν ἑκατέρωθεν" ἔπειτα "" ἀρχέει μὲν ἐν τῷ." ἡμίσεξ τοῦ ξύλου ᾿

᾿ \

EE ER “πα

? Μετεωρίζηται BCEFGHKMN. - μετεωρίζεται vulg..— ἐπιξυνάψας | |

H. - ἐπισυνάψας BCMN. - ἐπισυνάξας vulg. ? κατατεινέτω, MN; -- 4 -- C. - 6. vulg. ᾿ ἰσχυρᾶς M. --- 5 ἔσω mut. in εἴσω Ν, -- εἴσω vulg. ---- 1 χατορθῶτο Β. 8 εἴρηκα ΜΝ. 9. ἤδη BMN. - ἤδη: om. vulg. --- 15 πόλει om. C: 1 περὶ τοῦ ξύλου, τοῦ τε μηχανικοῦ καὶ AOF in marg. H.- περὶ τοῦ μιηχανικοῦ χαταγμιατιχοῦ BFGIJKU. - περὶ τοῦ μοχλικοῦ χαταγματι- à χοῦ ξύχου E.—— 12 Ante addit χρὴ N.— 13 pét. BCEHMN. - μεῖζ. vulg. "4 ὡς om. Dietz, p. 52:— 15 &ox. om. Ὁ.---- 16 ἐντομιὴν ΒΜΝ. - τομὴν à vulg. τό μιὴν (sic) C. - τὸ μὲν Ald. = V, Argument, p.45, lecommentaire 4 de Galien; d’après lequel on pourfait croire que, le texte qu’il avait sous

les yeux porta ἐντομιὴν παρᾶμήκεα .---- "1 unpoù G (N, supra lin. καιροῦ)» 4

218 μηχανὴ Dietz. - εἴη vulg. - ἔη MN, in Gal. comm, - Ces deux 4 manuscrits, outre le traité Des articles, contiennent le commentaire de » Galien avec les prexiers mots de chaque texte de ce même traité ; c’est 3 qu'est ἔη. --- '9 φ ρς H..- φλειὰς C. -- βαθείας Dietz. ---- " καὶ ἰσχυρῶς BCEHMN. -- xai ἰσχ. om. vulg. --- 51 ὀνίσχους Gal., Chart., προ ὀνίσχου vulg. - ὀνίσκον C(E, gl. ἄξονα) FGHIJKMNOU. - ἄξονα Q'. - ὀνίσχους μὲν τοὺς ἄξονας ὀνομάζει, φλοιὰς δὲ τὰ δισδαίνοντα τοὺς ἄξι φταρίγιρατβι in marg. Η, "5 ἀρχέειν ΒΕΑΝΝ. --- "5 ἡμίσεϊ, /mut.. ΓΝ ἡμίσει N, - ἡμίσει vulg. -- Galien dit qu’il s’agit de la moitié de la er, chine qui est du côté des pieds ; mais que, cet instrument pouvant se

à la réduction non seulement des articulations inférieures, mais enco

de celles du rachis et des membres supérieurs, Hippocrate ne s’op

pas à ce qu’on pratique ce qu’il appelle des. fosses, καπέτους, dans, la moitié qui est du côté de la tête. -

᾿

DES ARTICULATIONS. 207

cette tête et le périnée. Pendant l'extension , on appuie le poing sur la tête du fémur, et on la repousse en dehors ; dans le cas le blessé serait soulevé par la traction, on passe une main sous lui, on la saisit avec l’autre, et, tout en _ aidant à la contre-extension , on force l’os à se porter en _ dehors ; un aide redresse le fémur en poussant doucement le geuou en dedans.

72. ( Description de l'instrument appelé, plus tard, banc). Ji a déjà été dit précédemment (Des fract.,t. 3, p. 467) qu’il importe au médecin, pratiquant dans une ville populeuse, de posséder une machine ainsi disposée : On une pièce de bois

SZ Tlevoe

Voyez Argument, p. 44:

quadrangulaire, de six coudées (2m, 70) ou un peu plus de long, de deux coudées (0=, 90) de large ;'un empan (0w,295) suffit pour l'épaisseur. Longitudinalement, à droite et à gau- che, elle sera excavée à une profondeur suffisante pour l’action des leviers. À chaque extrémité, des supports courts, forts et

rtement ajustés seront munis d’un treuil. Dans la moitié . de la pièce de bois (cela suffit, mais rien n’empéche qu’on

208 DES ARTICULATIONS.

(οὐδὲν δὲ χωλύει '" καὶ " διὰ παντὸς) ? ἐντετμῆσθαι ὡς À χαπέτους μαχρὰς πέντε ἕξ, διαλείπουσας 5 ἀπ᾽ ἀλλήλων 1 ὡς τέσσαρας δα- χτύλους, αὐτὰς 5 δὲ 9 ἀρχέει εὖρος τριδαχτύλους εἶναι, χαὶ βάθος οὕτως. Ἔχειν δὲ χατὰ μέσον τὸ ξύλον καὶ καταγλυφὴν χρὴ βαθυτέρην, ἐπὶ τετράγωνον, ὡς τριῶν δαχτύλων, καὶ ἐς μὲν τὴν καταγλυφὴν ταύτην, "ὅταν "2 δοχέη προσδεῖν, ξύλον "" ἐμπηγνύναι 74 ἐναρμόζον τῇ ‘ua ταγλυφῇ, τὸ δὲ ἄνω "6 στρογγύλον, ἐμπηγνύναι δὲ, "7 ἐπήν ποτε "5 δο- χέῃ ξυμφέρειν, μεσηγὺ τοῦ ᾽9 περινέου καὶ τῆς χεφαλῇς τοῦ μηροῦ.

Τοῦτο τὸ ξύλον ἑστεὸς χωλύει τὴν ἐπίδοσιν ἐπιδιδόναι τὸ σῶμα

τοῖσι πρὸς ποδῶν ἕλχουσιν " ἐνίοτε γὰρ "" ἀρχέει αὐτὸ τὸ ξύλον τοῦτο ἀντὶ τῆς ἄνωθεν ἀντικατατάσιος ἐνίοτε δὲ χαὶ, "" κατατεινομένου τοῦ

σχέλεος ἔνθεν χαὶ ἔνθεν, αὐτὸ τὸ ξύλον τοῦτο, χαλαρὸν ἐγχείμενον 53 τῇ τῇ, ἐχμοχλεύειν ἐπιτήδειον ἂν εἴη τὴν κεφαλὴν τοῦ μηροῦ

ἐς τὸ ἔξω μέρος. *4 Διὰ τοῦτο γὰρ καὶ αἱ "5 χάπετοι 26 ἐντετμέαται,

ὡς, 27 χαθ᾽ δχοίην ἂν "5 αὐτέων ἁρμόση, "9 ἐμδαλλόμενος ξύλινος μο- «

᾿χλὸς "5 μοχλεύοι, À παρὰ τὰς χεφαλὰς τῶν ἄρθρων, 1 κατὰ τὰς χεφαλὰς 3 τελέως ἐρειδόμενος ἅμα τῇ κατατάσει, ἦν τε ᾽" ἐς τὸ ἔξω

μέρος #4 ξυμφέρη 5" ἐχμοχλεύεσθαι, ἤν τε 36 ἐς τὸ "1 ἔσω, καὶ ἤν τε ᾿ 38 στρογγύλον τὸν μοχλὸν ᾽9 ξυμφέρῃ εἶναι, ἤν τε πλάτος ἔχοντα ἄλλος γὰρ ἄλλῳ τῶν ἄρθρων ἁρμόζει. Ἐὔχρῥρηστος δέ 4 ἐστιν ἐπὶ , πάντων 4 τῶν ἄρθρων 43 ἐμθολῆς, τῶν χατὰ 44 τὰ σχέλεα, αὕτη à -

* Kai om. CE (F, restit. al. manu) JKOU. " διαπαντὸς EFHI | KMNO. : ἐκξιτμᾶσβα, ΚΟ. χαπετοὺς H (N, mutatum in χα-

πέτους). = οὕτω τινὲς τὰς τάφρους ὀνομάζουσιν " δὲ Γαληνὸς, τὰς ἐν- τετμημένας ἐν τῶ βάθρω χκοιλότητας in margine H. - ὥσπερ Dietz, , p. 32. 5 μακρὰς CEFGHIJKMN, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart., De Mercy. -- μικρὰς vulg. - Vidus Vidius a aussi lu μικρὰς, puisqu'il a

dans sa traduction parvas, ἘΠ" contraire au sens et à tous les manus-. crits. - πέντε Dietz. 5 ἀπαλλήλων O.— 7 ὡς ΒΝΝ, - ὡς om vulg. διαρχέειν pro δὲ ἀρ. ΘΕΕΦΗΜΚΟΌΘΙ, -- 9 ἀρκέσει: N, = 10 ἐπιτετράγωνον HI. - ἔτι Dietz. 1" ὅτ᾽ ἂν C. "3 δέη CEFGHUK (MN, in marg. doxén) OÙ, Merc. in marg.— "ἢ ἐμπηγνύναι (bis) E ( F, al. manu) HJK, Chart., Kühn. - ἐμπηγνῦναι (bis) vulg. -- ΑΒΘ. Dietz. --- "4 ἐναρμιόζον, σὸν supra lin, N.-— ἐναρμιόσον Β.--- χεφαλῇ (F, supra lin.) G (Ν, in marg. χαταγλυφῇ), Merc. in marg.— "6 στρογγῦλον, E. 17 ἐπ᾽ ἣν FI. :8 δοχέει FG. "9 περιναίου BEFGIKMNOU, Gal., Chart. - περινέου, supra lin. αἱ H, - περινεοῦ C.— χωλύσει Dietz.…

DES ARTICULATIONS. 299

n’en fasse autant dans toute la machine), dans la moitié, dis-je, seront creusées des espèces de fossés (7oy. Argument, Ρ. 41), longs , au nombre de cinq ou six, éloignés l’un de Fautre d’environ quatre doigts ; il suffit qu’ils soient larges _ de trois doigts et profonds d’autant. Dans le milieu de la pièce de bois sera une entaille plus profonde, quadrangu- laire et d’environ trois doigts ; dans cette entaille, quand cela paraîtra convenable, on enfoncera un morceau de bois qui s'y adapte et qui soit arrondi par le haut , et on le mettra, dans les cas on le jugera utile, entre le périnée et la tête du fémur. Ce morceau de bois, mis droit, empêchant le corps de céder à la traction de ceux qui tirent sur les pieds, tient quelquefois suffisamment lieu de la contre-extension ; quel- quefois aussi, l’extension et la contre-extension. étant prati- quées , ce même morceau de bois, placé de manière à avoir du jeu , pourra agir sur la tête du fémur comme un levier , et la pousser en dehors. C’est en vue d’une action de ce genre que sont creusés les fossés, afin que, placé dans celui qui conviendra, un levier de bois agisse simultanément avec l'extension, soit qu’on l’applique à côté des têtes osseusses , soit qu'on l’applique sur les têtes osseuses elles-mêmes ; soit qu’il faille les repousser en dehors, soit qu’il faille les re-

2! ἀρχέσοι ἂν Dietz. 2? χατατεινομένῳ sine +. 0x. Dietz. "5 ἐν τῇ ῥοπῇ pro τῇ τῇ Dietz, 34 διατοῦτο EFGHKN, ?5 xéx, mut. in χαπετοὶ H. - χαπετὸς, σωρὸς, ϑήχη λέγεται in marg. F.— 26 ἐντετμέαται M. - ἐντετμέαντα: ΒΝ, ἐντέτμηνται vulg. - ἐχτέτμιηνται GIJKOU. 27 χαθ᾽ ἑχοίην mut. al. manu in χαθήχοι H. χαθοχοίην 1. -- χαθ᾽ ὁχοίων Ald. -- χαθ᾽ οἵην U.— 18 αὐτῶν Ε, -- αὐτοῖς C.— 29 ἐμθαλό. CI. μο- χλεύει CEFGHIJKMNO, Ald. -- £. μι, μοχλεύει Dietz.— 31 ἢ,.... τελέως om. Dietz, 593 τελείως ΕΝΝ. --- 33 εἰς 7. --- 34 ξυμφέρη CHIMN. - συμφέρη EFGIKO, Gal., Chart, Κύμη. -- συμφέρει vulg. ἐχμο- χλεῦσαι Dietz. - ἤν τε ἐς τὸ ἔσω om. Dielz, "6 εἰς EH. "1 ἔσω mut. ΄ ἴῃ εἴσω Ν, -- εἴσω vnlg. 38 στρογγῦλον E, 39 ξυμφέρη BCEFGHIJK O, Gal., Chart, -- ξυμφέρει vulg. ἁρμόσει ΒΝΝ, --- 4: ἐστιν om. Ι, Dietz, p. 53, 45 τῶν om, BCEHMN. - ἐφ᾽ ἁπάντων τῶν Dietz, Piuéoñ BCMN. - ἐμβολὴ EFGHIJKOU, Dietz. 44 τὸ σκέλος EQ'.

300 DES ARTICULATIONS. μόχλευσις ' ξὺν " τῇ ? κατατάσει. Περὶ οὗ 4 οὖν λόγος ἐστὶ, 5 στρογγύλος © ἁρμόζει μοχλὸς εἶναι " 7 τῷ ᾿μέντοι ἔξω ἐχπεπτω- κότι ἄρθρῳ πλατὺς ἁρμόσει εἶναι, Amd τουτέων τῶν μηχανέων χαὶ 9 ἀναγχέων οὐδὲν ἄρθρον μοι. δοχέει οἷόν τε εἶνα: ἀπορηθῆναι κα ἐμπεσεῖν. | 73. " Εὔροι δ᾽ ἄν τις καὶ ἄλλους τρόπους τούτου τοῦ ἄρθρου ἐμόο- λῆς" ei γὰρ τὸ ξύλον ‘3 τὸ μέγα τοῦτο 14 ἔχοι "" κατὰ μέσον χαὶ ἐκ β πλαγίων "5 φλιὰς δύο, "7 ὡς 8 ποδιαίας, ὕψος δὲ '9 ὅχως ἂν "" δο- ᾿ χέοι ξυμφέρειν, τὴν μὲν ἔνθεν, τὴν δὲ ἔνθεν, ἔπειτα ξύλον πλάγιον ἐνείη ἐν τῆσι "" φλιῆσιν ὡς χλιμαχτὴρ, ἔπειτα " διέρσαι τὸ ὑγιὲς σχέλος μεσηγὺ τῶν φλιέων, τὸ δὲ σιναρὸν ἄνωθεν τοῦ χλιμαχτῆρος : 24 ἔχειν ἁρμόζον ἀπαρτὶ πρὸς τὸ ὕψος καὶ πρὸς τὸ ἄρθρον, "" À ἐχπέ- u πτωχεν" 29 ῥηΐδιον δὲ 27 ἁρμόζειν" τὸν 28 γὰρ χλιμαχτῆρα ὀψηλότερόν. à 29 τινι χρὴ ποιέειν τοῦ μετρίου, ᾽ς xal ἱμάτιον πολύπτυχον, ὡς ἂν k

4

ἁρμόσηῃ, ὑποτείνειν ὑπὸ τὸ ᾿ σῶμα. "ἔπειτα χρὴ ξύλον, 2 nt à

1 ξὺν CEFGM. -- σὺν ,vulg, (N, 6 supra lin. ξνγκατατάσει H é συνκατασείσει J. " τῇ Ν. -- τῇ ὁπι, vulg. -— ? χατατάσει CEMN. - xa- κῃ τασείσει vulg. --- 4 οὖν BCEFGHIKMNOU, -- νῦν vulg. -- μὲν οὖν Dietz, p. 55. 5 στρογγῦλος E. --- ἁρμόσει BCFGIJKMNU. 7 τῷ ἜΣ, ἔξω (ἔξωθεν Dietz) ἐκπεπτωχότι ἄρθρω πλατὺς ἁρμόσει εἶναι ΒΟΕΗΝΝ, Ald. -- τῷ..... εἶναι om. wulg. --- τουτέω Ald. 9 ἀναγκέων M, πᾶ. - ἀναγκαίων, supra lin. N. - ἀναγκείων B. -- ἀναγκαῖον vulg. "5 ἀπο- ρηθὲν BMN. ': Ante ur. addit τοῦ vulg. - τοῦ om. BC (H, rescript. ἃ]. manu) MN. - ὁχύσα δὲ κατηπορήθη ὀστέα ἐμάθαν, est-il dit dans le ‘traité Des fractures, t. δ, p. 552, 35. 1? ἔχοι ἂν Dietz. τοῦ CAPE τούτου Dietz, 13 τὸ μέγα τοῦτο BCEHMN. - τοῦτο τὸ péTæ vulg. ‘4 ἔχοι BCHM. - ἔχει vulg. (N, supra lin. οἱ), "ὅ xarauéocv H, Δ

4 ἡ,

μ. κατὰ πλάγιον Dietz, ‘6 φλειὰς, οἱ supra ει Η, --- :7 ὡς BMN, - à om. vulg. 18 σποδιαίας (sie) J. - Le manuscrit O est ne a es ds ici, et toute la fin manque. 9 ὅπ. mut. in 8x. N. ἂν BMN. - ἂν.

om. vulg. -- δοχοίη sine ἂν Dietz, 3: δοχέοι BMN. - δοκέει vulg. -- un. δοχέη pro dox, Ὁ. ?? φλειῆσιν, οἱ supra εἰ H. - ὥσπερ Dietz. ?? ἤδη, ἐρείσειε pro δι, Dietz. 56 ἔχοι ΕΝ E ; ἔχοιεν CJ) οὐκ ve (ἐναρμόζον. EH ; ἐναρμόσσον Καὶ ; ἁρμόσον (1) ἀτάρ τί (ἀτάρτη 1; ἀπάρτι sic ΒΝΝ; ἀπαρτὶ Dietz) πρὸς τὸ ὕψος vulg. --- 55 J, -- ὅπου a F. -- ἐχπεπτώχε

Dietz, ---- 36 δηΐδιον δὲ MN. - δυΐδιον χρὴ ναὶᾳ.-- δηΐδιον δὲ χρὴ ΒΟΕΗΠ υ..-- 7 νομίζειν C (Εἰ, ἁρμόζειν supra lin.) FGHIKLU, -- ἁρμόσει Dietz,

DES ARTICULATIONS. 301

_ pousser en dedans ; soit que le levier doive être rond , soit qu’il doive être plat ; en effet, la même forme de levier ne convient pas à toutes les articulations. Cette action du levier, combinée avec l’extension, est excellente pour la réduction de toutes les articulations du membre inférieur. Quant à la _ luxation en dedans, dont il s’agit ici, c’est le levier rond qui convient; dans la luxation en dehors, c’est le levier plat. Avec ces machines et ces forces , il me semble qu’on ne doit échouer dans la réduction d’aucune articulation.

73. (Autre procédé de réduction pour la luxation en de- dans, ou application de l’ambe à cette luxation. Voy. p. 89, $ 7). On peut imaginer d’autres moyens de réduction pour cette luxation : dans la grande pièce de bois dont j'ai parlé, mettez au milieu, sur les côtés, deux supports d’environ un pied [de large], et de la hauteur qu’on jugera convenable,

À Planchette suffisamment longue mise sous le membre luxé.

_B Traverse en bois placée entre les supports.

CC Supports.

D Membre luxé étendu sur la planchette et passé par dessus la traverse. EE Extension et contre-extension,

δι: |

sf pro γὰρ MA. - γὰρ om. Dietz.— 59 τινι BEHMN, - rt C. = τινι om. vulg.— 30 χαὶ,.... σῶμα om. C.— 5: Post 6. addunt ἁπλοῦν punctis letum MN.— 5" περὶ ἑτέρου ξύλου in marg. FGHIKU. - περὶ τοῦ ἑτέρου

ξύλου Ε. --- 3 ἔχον πλάτος ΜΝ, - ἔχον τὸ mA. vulg, - ἔχοντα rh CEFG HUK , Gal., Chart.

309 DES ARTICULATIONS.

πλάτος μέτριον xal μῆχος; ἄχρι τοῦ σφυροῦ ὑποτεταμένον ὑπὸ τὸ σχέλος εἶναι, ' ἱχνεόμενον ἐπέχεινα " τῆς χεφαλῆς τοῦ μηροῦ ὡς οἷόν re: προσχαταδεδέσθαι δὲ 3 χρὴ πρὸς τὸ σχέλος, 4 ὅχως 5 ἂν μετρίως ἔχη. Κἄπειτα χατατεινομένου τοῦ σχέλεος, 1 εἴτε ξύλῳ 8 ὑπεροειδέϊ, εἴτε 9 τουτέων τινὶ τῶν χατατασίων, ὁμοῦ χρὴ 11 χαταναγχάζεσθαι τὸ σχέλος περὶ τὸν κλιμαχτῆρα ἐς τὸ χάτω μέρος 12 ξὺν τῷ ξύλῳ τῷ "" προσδεδεμένῳ : τὸν δέ τινα χατέχειν τὸν dv- θρωπον ‘4 ἀνωτέρω τοῦ ἄρθρου κατὰ τὸ ἰσχίον, Καὶ *5 γὰρ οὕτως ἅμα, μὲν À 16 κατάτασις 7 ὑπεραιωρέοι ἂν τὴν χεφαλὴν τοῦ μηροῦ ὑπὲρ, τῆς χοτύλης, ἅμα δὲ μόχλευσις ἀπωθέοι τὴν χεφαλὴν τοῦ μηροῦ 18 ἐς τὴν ἀρχαίην φύσιν. Αὗται πᾶσαι αἵ εἰρημέναι ἀνάγκαι ἰσχυραὶ, À χαὶ "9 πᾶσαι "5 χρέσσους τῆς ξυμφορῆς, ἤν τις ὀρθῶς καὶ καλῶς 21 σχευάζηῃ. “Ὥσπερ *? δὲ καὶ πρόσθεν ἤδη εἴρηται, "ὁ πουλύ τι ἀπὸ ᾿ἀσθενεστέρων 25 χατατασίων χαὶ φαυλοτέρης ΜΝ τοῖσι, ᾿ 26 πλείοσιν "1 ἐμπίπτει. | 74. 28 Ἣν δὲ ἐς τὸ "9 ἔξω χεφαλὴ μηροῦ ὀλίσθη, τὰς μὲν χατα- ; ν | Ν 1 Oxvesuevov, emendatum alia manu F. - ἐχδεόμενον L. " ἐπὶ τῆς Dietz,p. 54. 3 δεῖ CH. - χρὴ om. ΡΣ 4 ὅχως BHM. = ὅπως, x supra lin, Ν, -- ὁκοσαχῶς vulg, ἣν pro ἂν CEFGIJKU,. 1 Ald., Gal., Chart, © ἔχοι BMN. 7 εἴτ᾽ ἐν ξ. €. εἴτε ἐν 6. EFG HUKL. ὑπερωειδέϊ E. 9 τούτων MN, --- χατατάσηων C. - χατατάσεων E. - χρὴ om. Dietz; “" χατασχευάζεσθαι FGIKLU, - 13 σὺν ΕΜ (Ν, ἕξ supra [1πη.}. ‘3 προδεδ, Ε΄, "4 vod hit "LS "5 γὰρ om, (restit. N), Dietz.— ‘5 χατάστασις 1. - κατ. ἅρμα. μὲν 1 "7 ὑπεραίροιτο BCEHIKLMNU, Merc, in marg. ὑπεξαίροιτο wulg. ὑπεραίρη 1. -- ὑπεραιωρέοι ἂν Dietz. "5 ἐς CEHMN,. - εἰς vulg. = ᾽9 πᾶσαι om. Dietz. 59 χρέσσ. CFHIJK. - χοείσσ. vulg. 5: σχευάζη ΒΕΝΝ. - σκευάζοι vulg. -- σχευάζηται Dietz. “5 δὴ FGI, Ald.— 53 ἤδη, BEHIKLM (N, in marg.) U.-ñ. om. vulg. 24 πολὺ ΟἿ. - τι om. Dietz. "5 χατατάσιων EH. - χκατατάσηων C. 26 πλείοσιν FGIK. Ald., Frob., Gal., Merc, - πλείστοισιν vulg. —— 27 ἐχπ. E. 38 BE, ἐὰν χεφαλὴ τοῦ μηροῦ ἔξω ὀλισθῇ in tit. E. - περὶ ρόδο, ἀξ μεν τῆς τοῦ unpod χεφαλῆς, ἣν ἐς τὸ ἔξω μέρος ὀλισθῇ BM (N, ὀλίσθη). -- ἐὰν (οἷς H) κεφαλὴ τοῦ μηροῦ ἔξω IIKU. -- οἷς (ἐὰν G) χεφαλὴ τοῦ μιηροῦ. ἔξω ὄλι- σθήση FG.— "9 ἔξω μέρος τοῦ p. x. Dietz, p. 48. --- 35 ὀλίσθῃ N. 0 σθῇ vulg. - ὀλίσθημα ἐστι τῶν κατὰ ἄρθρον à χατὰ ἁρμινίαν (ἁρμογὴν Ν) συγχειμένων ὀστῶν φορὰ εἰς τὸ παρὰ φύσιν Μ, ΤῊ

7

DES -ARTICULATIONS. 303

l’un à droite, l’autre à gauche ; placez dans ces supports une traverse comme une espèce d’échelon ; puis, passez la jambe saine entre Les supports ; quant à la jambe malade, elle sera disposée par dessus latraverse à une hauteurexactementconve. nable, relativement au lieu la tête de l’os s’est portée, et il __ est facile de la disposer ainsi : Pour cela, on mettra la traverse un peu plus haut qu’il ne faut, eton étendra sous le blessé un vêtement plié en-plusieurs doubles jusqu’à hauteur conve- nable. Puis, une pièce de bois d’une largeur et d’une lon- gueur suffisantes sera mise sous le membre inférieur jusqu’au talon ; elle s’avancera au-delà de la tête du fémur autant que faire se pourra; elle sera attachée à la jambe d’une façon suffisante. Cela ainsi disposé, l’extension étant exercée sur la jambe, soit avec un bâton en forme de pilon, soit par quel- qu’un des procédés dont il a été parlé, la jambe , avec le bois qui y est attaché, sera en même temps abaissée de force au- tour de la traverse : un aide maintiendra le corps au-dessus de l'articulation de la hanche. De la sorte, d’un côté, par l'extension, la tête du fémur viendra flotter en avant de la cavité cotyloïde (7. p. 299, n. 1), et, d’un autre côté, par Vaction du levier , elle sera repoussée dans sa situation pre- mière. Toutes les forces qui viennent d’être décrites sont puissantes, et toutes supérieures à la résistance , si l’on sait en user régulièrement et habilement. Au reste, comme il a déjà été dit plus haut, la réduction s’obtient, dans beaucoup de cas, à l’aide d'extensions bien plus faibles et d'appareils bien inférieurs.

74. (Réduction de la luxation du fémur en dehors). Dans les luxations en dehors , il faut pratiquer l'extension et la contre-extension comme il a été dit, ou d’une façou ana- logue. Quant à la coaptation, on se sert, conjointement avec Vextension, d’un levier ayant de la largeur, qui agit de de- hors en dedans, et qui est appliqué sur la fesse même et un peu plus haut; un aide , placé du côté de la hanche saine, Maintiendra, afin que le corps ne cède pas, la fesse avec les

904 DES ARTICULATIONS.

τάσιας ἔνθα χαὶ ἔνθα ' χρὴ ποιέεσθαι, ὥσπερ εἴρηται, * À τοιουτο- τρόπως" τὴν δὲ μόχλευσιν πλάτος ἔχοντι μοχλῷ μοχλεύειν γρὴ ἅμα τῇ κατατάσει, ἐκ τοῦ ἔξω μέρεος " ἐς τὸ (ἔσω ἀναγχάζοντα, " χατά γε αὐτὸν τὸν γλουτὸν τιθέμενον τὸν μοχλὸν χαὶ ὀλίγῳ ἀνωτέρω" ἐπὶ δὲ τὸ ὑγιὲς ἰσχίον χατὰ © τὸν γλουτὸν. ἀντιστηριζέτω τὶς Thor χερσὶν, ὡς μὴ 7 ὑπείχῃ " τὸ σῶμα; ἑτέρῳ 9 τινὶ τοιούτῳ μοχλῷ, 19 ὑποδάλλων χαὶ ἐρείσας, ἐκ τῶν "" χαπέτων τὴν ἁρμόζουσαν 1 ἂγ- τικατεχέτω᾽ τοῦ δὲ μηροῦ τοῦ ἐξηρθρηχότος τὸ παρὰ τὸ γόνυ "" ἔσω- | θεν ἔξω παραγέτω ἡσύχως. δὲ χρέμασις *4 οὖχ ἁρμόσει τούτῳ τῷ 1 τρόπῳ τῆς ὀλισθήσιος τοῦ ἄρθρου γὰρ πῆχυς τοῦ "5 Exxpeuaévou 4 "9 ἀπωθέοι ἂν τὴν κεφαλὴν τοῦ μηροῦ ἀπὸ τῆς χοτύλης. Τὴν μέντοι "1 ξὺν 18 τῷ ξύλῳ τῷ δποτεινομένῳ μόχλευσιν 19 μηχανήσαιτ᾽ ἄν τις, l ὥστε ἁρμόζειν καὶ τούτῳ τῷ τρόπῳ τοῦ ὀλισθήματος, ἔξωθεν προσ- αρτέων. 21 Ἀλλὰ τί χαὶ δεῖ πλείω λέγειν; ἣν γὰρ ὀρθῶς μὲν at 27 εὖ ᾿ χἀτατείνηται, ὀρθῶς δὲ αὐ ednieut, τί 53 οὐχ ἂν fs Maui οὕτως ἐχπεπτωχός ; ΠΡ 75. 24 Ἣν δὲ "5 ἐς τοὔπισθεν μέρος "5 ἐχπεπτώχη αὐ μὰ} D: ᾿

τ Ante y. addunt οὕτω BN, Dietz.— ? Dietz. - om, vulg.— el TO , ut. in τοιουτοτρόπως N.— 3 εἰεο CFGHIK, 4 ἔσω Καὶ mut, in εἴσω). - εἴσω vulg. 5 χατά (κατ᾽ Dietz) τε (γε BMN, ps à lin.) αὐτὸν (τε CEH, Dietz) ἤδη (ἤ. om. BCEHMN, Dietz) +. A.

vulg. 6 τὸν om, 5 3:.5} ὑπείκοι K. 5 τῶ σώματι E (H, in marg. τὸ σῶμα) Q'. 9 τοιούτω τινὶ E. -- τινὲ om. Dietz. bre (in marg. brep6. MN), Dietz, -- brepé. vulg. 1! χαπετῶν Η,

12 ἀντικατεχέτω BCEFHIJKMNU. - ἀντιχατασχέτῶ vulg. - Le présent, à cause des deux autres présents. 1360. MN. -- εἴσ. vulg. ἔξωθεν εἴσω Dietz, "ὁ οὐχ᾽ GHI. -- οὐκ Ald. ἐγκ.» supra lin &x. N. - ἐχχρεμαμμένου JK.— ἐγκεκραμμένου B. 16 ἀπωθοίη BMN. 17 σὺν, À supra lin, 6 Ν. --- 18 τῷ ξύλω τῷ ὑποτειγομένω ΒΟΕΗΝΝ. - τῷ ὑποχει-, μένῳ (ὑποκιεομένω Q') ξύλῳ vulg.— '9 μιηχανήσαιτο, mut. in μηχανήσαιτ᾽ Ν. - μηχανῆσαιτ᾽ Ald., Gal. - ἅρμοσαι Dietz, p. 43. 35 προσᾶ ἣν EFGHIJMN , Ald., Frob. , Merc., Lind., Dieiz. - προσαρτέον, vulg.-. Je regarde προσαρτέων comme le participe ionien de προσαρτάω, À blable à ὁρέων de ὁράω. 5: ἅμα τι καὶ pro GA, τ. x. δ, mA. À. Diétzs - rh. λέγ. om. CH.-— 2 εὖ veut dire i ici fortement, comme on le voit pate | passage parallèle , p. 294,1, 4.— 23 ἂν οὐχ Dietz.— 74 περὶ κάταρτι

τῆς τοῦ μιηροῦ κεφαλῆς, ἣν εἰς τὸ ὄπισθεν μέρος ὀλισθῇ" καὶ ἄλλως, περὶ

εἰς τοὔπισθεν ἐκπτώσεως τοῦ μιηροῦ Β. - περὶ καταρτισμοῦ τῆς τοῦ δ. κεφαλῆς, ἣν εἰς τὸ ὄπιοθεν μέρος ὀλισθῇ M (Ν, ὀλίσθῃ). - οἷς Dietz, p. 4... χὐ εἰς E. --- 26 ἐχπεπτώχει C. - ἐχπεπτώχοι K.

DES ARTICULATIONS. 305

\ains on avec un autre levier de même forme, qu’il fixera sous la fesse dans celui des fossés qui conviendra; il portera doucement de dedans'en dehors le genou de la jambe luxée.

A Levier appliqué sur la fesse du côté luxé et agissant de dehors en dedans pour porter la tête de l’os dans sa cavité. 8 Autre levier tenu par un aide , enfoncé dans une des rainures de la μ machine, et destiné à résister au levier A. C Rainure dans laquelle le bout levier À prend un point d'appui. D Membre luxé. EE Extension et contre-extension,

Remarquez que dans la figure les liens sont mal disposés : ils doivent comprendre non les deux cuisses, mais seulement la cuisse luxée.

La suspension ne convient pas dans cette espèce de luxation : -J'avant-bras de l’aide qui se suspend (Foy. p. 293, L. 6) écar- “érait de la cavité cotyloïde la tête du fémur ; mais avec la pièce de bois mise sous la jambe, on pourrait disposer l'ap- pareil de manière qu’il s’appliquât même à cette luxation : il faudrait attacher la pièce de bois sur le côté externe du mem- “bre. A quoi bon, toutefois, en dire davantage? Si l’on opère habilement et vigoureusement l’extension et qu'on emploie convenablement le levier, quelle luxation de ce genre man- - quera-t-on à réduire? sis

75. (Réduction de La luxation en arrière). Dans la luxatior TOME 1, 20

306 DES ARTICULATIONS. μὲν " χατατάσιας χαὶ ? liée 3 οὕτω 4 δεῖ ποιέεσθαι, 5 καθά- περ εἴρηται ἐπιστορέσαντα δὲ ἐπὶ τὸ ξύλον ἱμάτιον 5 πολύπτυχον, ὡς 1 μαλαχώτατον ἔῃ, πρηνέα χαταχλίναντα τὸν ἄνθρωπον, οὕτω κατανείνειν" ἅμα δὲ τῇ 9 χατατάσει χρὴ τῇ σανίδι χαταναγχάζειν τὸν αὐτὸν τρόπον ὡς τὰ ὑδώματα,, κατ᾽ "ὁ ἴξιν τοῦ πυγαίου "" ποιησά- μενον τὴν σανίδα, "" καὶ μᾶλλον ἐς τὸ χάτω μέρος, À ἐς τὸ ἄνω τῶν 13 ἰσχίων - καὶ À ἐντομιὴ, 4 À ἐν τῷ τοίχῳ τῇ σανίδι, ph 5 εὐθεῖα ἔστω, ἀλλ᾽ ὀλίγον καταφερὴς πρὸς "5 τὸ τῶν ποδῶν μέρος. "1 Αὕτη ἐμθολὴ χατὰ φύσιν "5 τε μάλιστα τῷ τρόπῳ τούτῳ τοῦ ὀλισθήμα-- τός ἐστι, χαὶ ἅμα 19 ἰσχυροτάτη. Ἀρκέσειε δ᾽ ἂν ἴσως ἀντὶ τῆς σα- νίδος καὶ ἐφεζόμενόν τινα, τῆσι χερσὶν ἐρεισάμενον, ἐπιθάντα, ἐξαπίνης "" ἐπαιωρηθῆναι ἅμα τῇ κατατάσει. Ἄλλη δὲ "" οὐδεμίη ἐμ- δολὴ τῶν "" προειρημένων κατὰ φύσιν ἐστὶ τῷ τρόπῳ " τούτῳ. τοῦ ὀλισθήματος.

76. 5 Ἢν δὲ "6 ἐς "1 τὸ ἔμπροσθεν "5 ὀλίσθη, τῶν μὲν "9 χατατα-

σίων αὐτὸς τρόπος ποιητέος, ἄνδρα δὲ χρὴ ὡς ἰσχυρότατον ἀπὸ

χειρῶν χαὶ ὡς εὐπαιδευτότατον., “5 ἐνερείσαντα τὸ θέναρ % τῆς χειρὸς τῆς ἑτέρης παρὰ τὸν βουδῶνα , καὶ ᾽5 τῇ ἑτέρη χειρὶ τὴν ἕωυ- τοῦ χεῖρα προσχαταλαδόντα, ἅυα μὲν δ ἐς τὸ χάτω 55 ὠθέειν "ὁ τὸ

AVES

1 Ανατάσιας (in marg. ἀψτιτάσιᾳολ, κα χαὶ κατατάσιας Ν. - THEN ES Œu

(F, sd al, D | G. 3 Ante οὕτω addit ἀπὸ χειρῶν καὶ ὡς. ed

παιδευτότατον ἔη K.— χρὴ CEHMN. - δὴ pro de U, δ ὡς pro

καθ. BCEHMNQ'. - ὥσπερ Dietz. ὑποστρώσαντα δὲ ὑπὸ Dietz. --- 6 διπλοῖδας (sic) ἔχον πολλὰς gl. Ἐς --- 7 μαλακώτερον Ἐ, = μαλθακώτατον. Dietz. ἔῃ om. (restit. Ν), Dietz. 9 χατατήσει (sic) ΕΟΠΙΚ. --- 1e 6. CEHUK. - εὐθυωρίαν gl. Εα. -- ὥσπερ Dietz. 1! ronoguaer χαὶ (in marg. τὴν ) σανίδα, τὴν μᾶλλον Merc. bg a καὶ σανίδα, τὴν ῥᾶλλον Frôb, "" pro καὶ FGIJKLU. -- καὶ E. -- καὶ om. B, Dietz, -

p. 45. 13 Απίδ ἐσχ. addit σανίδων Ν. ---- "6 (Η, al: manu) MN. - κ᾿ om, vulg, --- ' εὐθεία CIK, Chart. "5 τὸ om, ὅ. --- 11 αὐτὴ ΜΝ..--- ‘8 re ΒΒΗΝΝ. - τὸ C. -- τε om. vulg. '9 ἰσχυρότατος (C, emend. al:

manu) 7. "9 ἐφεξόμενον G,— 5: Ante ἐπ. addit ὁμοίως vulg. - PR, om. Dietz. 35 οὐδεμία BCEHMN. οὐδὲ μία 1. "3 πρόσθεν εἰρης- μένων BCEHMN. "4 τούτου Mere. 55 ἂν E. - ἐὰν (ὁ E ) μηρὸς ὀλισθῇ εἰς (ἐς E) τὸ ἔμπροσθεν FIJKU. -- περὶ χαταρτισμιοῦ τῆς τοῦ μιηροῦ χεφά- λῆς, ἣν ἐς τὸ ἔμπροσθεν μέρος ὀλισθῆ M (N, ὀλίσθη) (B, καὶ ἄλλως ἐὰν

ΤΕΣ ΡΤ ΟΡ

DES ARTIQULATIONS. 307

en arrière, il faut faire les extensions et les contre-extensions comme il a été dit : On aura la précaution d’étendre sur la machine une couverture pliée en plusieurs doubles, afin que cela soit aussi doux que possible ; on couchera le blessé sur le ventre, et c’est ainsi qu'on pratiquera l’extension. On exercera, en même temps que l'extension , une compression avec la planche, de la même façon que pour les courbures de l’épine (Joy. p.209, et La fig. p. 203) ; la planche sera mise dans la direction de la fesse,et plutôt au-dessous qu’au-dessus des hanches; l’entaille, pratiquée dans la muraiïlle pour rece- voir l’extrémité de la planche, sera non pas horizontale, mais inclinée un peu du côté des pieds. Ce mode de réduction est à la fois le plus conforme à la disposition des parties dans cette espèce de luxation, et le plus puissant. Peut-être aussi, au lieu de la planche , il suffirait qu’un aïde, ou s’asseyant, ou ap- puyant avec les mains, ou mettant le pied, pesât brusque- ment sur le lieu de la luxation, conjointement avec l’exten- sion. Aucun des autres modes de réduction indiqués jusqu'ici n’est conforme à la disposition des parties dans la luxation en arrière.

76. (Réduction de la luxation en avant). Dans la luxation en ayant, les extensions doivent être pratiquées de la même manière ; mais il faut qu’un aide aussi fort des mains et aussi bien dressé que possible, appuyant la paume d’une des mains près de l’aine , et saisissant cette main avec l’autre ( Foy. note 33), pousse l’os luxé à la fois en bas et vers la

μηρὸς ὀλισθῆ εἰς τὸ ἔμπροσθεν. 29 εἰς J. 27 τοὔμιπροσθεν BMN. 25 ὀλισθῇ vulg. (N, mut. in ὀλίσθη). ἐξολισθῇ Dietz, p. 46.— ?9 χατα- τάσιων ΘΗ. -- κατατάσηων (Ὁ. % ὡς om. E, 31 ἐρείσαντα FGILU, Gal., Chart. -- ἐρείσαντο (sic) 7. -- ἀνερείσαντα Dietz, "5 τῆς ἐτ, χειρὸς MN. --- "3 τῇ χειρὶ τῇ ἐτ. MN. -- προσκαταλαμιδάνοντα Dietz. -- Hippocrate wentend pas dire autre chose que ceci : les deux mains seront superpo- posées; seulement il ajoute que la main superposée saisira l’autre, Ὧν ἐν F, 35 Post x. addunt μέρος ΒΝ, - ὀλισήξειν pro 60, C. 36 τοῦ ῥλισθήμιατος Dietz.

308 DES ARTICULATIONS.

ὀλίσθημα, ἅμα δὲ ἐς " τὸ ἔμπροσθεν τοῦ " γούνατος μέρος. Οὗτος γὰρ τρόπος τῆς ἐμόολῆς ? μάλιστα κατὰ φύσιν 4 τούτῳ τῷ ὀλισθή-- ματί ἐστιν. Ἀτὰρ καὶ χρεμασμὸς ἐγγύς τι τοῦ κατὰ φύσιν" δεῖ ᾿ Ι μέντοι τὸν " ἐχχρεμάμενον © ἔμπειρον εἶναι, ὡς μὴ 1 ἐχμοχλεύῃ τῷ 5 πήχεϊ τὸ ἌΡΗ, ἀλλὰ 9 περὶ μέσον τὸν ἘΠῊΝ καὶ χατὰ τὸ ἱερὸν ὀστέον τὴν ‘! ἐχκρέμασιν "" ποιέηται. | 77. 33 Εὐδοχιμέει δὲ 14 δὴ καὶ 5 ἀσχῷ τοῦτο τὸ Pre ions | λεσθαι" καὶ ἤδη μέν τινας εἶδον, οἵτινες "1 ὑπὸ φαυλότητος ske , 8 ἐχχεχλιμένα καὶ τὰ ὄπισθεν ἀσχῷ ἐπειρῶντο ‘9 ἐμβάλλειν, à 20 γινώσχοντες, ὅτι ᾽" ἐξέθαλλον *? αὐτὸ μᾶλλον, ἐνέδαλλον 6 23 μέντοι "ὁ πρῶτος ἐπινοήσας "" δῆλον ὅτι πρὸς τὰ "ὁ ἔσω "1 ὦλι- σθηχότα, ἀσχῷ ἐμδάλλειν ἐπειρήσατο. Ἐπίστασθαι μὲν οὖν χρὴ, |

28 ὃς χρηστέον ἀσχῷ, εἰ δέοι χρέεσθαι, διαγινώσχειν δὲ "9 χρὴ, ὅτι "4 ἕτερα πολλὰ ἀσχοῦ χρέσσω ἐστίν * χρὴ δὲ τὸν μὲν ἀσχὸν ᾽" χατα- τιθέναι ἐς τοὺς μηροὺς ἀφύσητον ἐόντα, ὡς 5" ἂν δύναιτο, ἀνωτάτω πρὸς τὸν 33 περίνεον ᾿ὁ ἀνάγοντα " ἀπὸ δὲ τῶν ἐπιγουνίδων ἀρξάμενον, ταινίῃ πρὸς ἀλλήλους τοὺς μηροὺς χαταδῆσαι ἄχρι τοῦ ἡμίσεος τῶν | μηρῤῶν ἔπειτα 36 ἐς ἕνα τῶν ᾽1 ποδῶν, δ τὸν λελυμένον, ἐνθέντα αὐλὸν ἐκ χαλκείου, 39 φῦσαν ἐσαναγχάζειν ἐς τὸν ἀσχόν " τὸν δὲ ἄνθρωπον

pre |

1.

! Toure, BMN. - Hippocrate, dans cette manœuvre, μοι μάννα pousser en bas et en avant. Il rendu e avant par ἐς ce γούνατος μέρος, " γόν. CEHMN. --- ᾿ κατὰ φ. μάλ. BMN. -- sit Ÿ τοῖς, 0} εἶναι om. (F, restit. al. manu in marg.) J.— ἐγερεμνάμενο mutatum in VUE - ἐγκριμνάμιενον H. -- ἐκχρεμάμμενον. U.. - ἐχχρημνάμενον CE. 6 Eur. om., restitutum alia manu H. 1 εἶναι Eur. C. 7 ἐκμοχλεύη CE (H, mut. in οἱ) MN. -- éxuoy, N vulg. - ἐχμοχλεύειν Dietz, p. 47. πήχει (N, à supra lin.), Chart. = 9 xara BMN, Dietz,— περίναιον BEFGKMNU, Gal., Chart, -- περ a supra lin. H, -- περινεὸν C. "' ἐγχρέμασιν, supra lin: ἐχκ. N. - 153. ποιέηται EHMN. -- ποιέεται vulg. + ποιητέον Dietz..— 3 περὶ τῆς διὸ ἀσκοῦ ἐμιολῇς Η. -- περὶ τῆς τοῦ δι᾽ ἀσκοῦ ἐμιολῆς EF. -- περὶ τῆς διασ (sic) ἐμιδολῆς K. -- περὶ τῆς τοῦ ἀσχοῦ ἐμιδολῆς ὅ. -- περὲ τῆς διὰ τοῦ di ù EuboXñe BIU. ‘4 δὴ BON. - δεῖ M.- δὴ om. vulge—1 Pons # 4 addit πειραθεὶς vulg. (N, linea deletum). - πειραθεὶς om. CMP, ἊΣ μ 50. --- "6 ἐμδάλλεσθαι BCEMN, - "ἐμδαλέσθαι vulg, - ἐριθαλέεσθαι Καὶ

Ὁ, - ἐμδαλλέεσθαι 1. "7 ἀπὸ, al. manu ὑπὸ F. --- 18 ἐχχ, CHMN. -

DES ARTICULATIONS. 309

partie antérieure du genou (Joy. note 1). Ce mode de réduc- tion est le plus conforme à la disposition des parties dans cette luxauion ; cependant, la méthode de la suspension (Foy.

p. 289, 70) a, jusqu’à un certain point, cet avantage ; mais

il faut que l’aide qui se suspend soit expérimenté, afin que,

loin d'agir sur la tête de l’os avec son avant-bras comme avec

un levier, il fasse porter l’action de la suspension sur le mi-

lieu du périnée et sur l’os sacré.

77. (Réduction des luxations de la cuisse par l’outre). La réduction des luxations de la cuisse par l’outre a aussi de la célébrité, et j'ai vu des gens qui, par incapacité, s’efforçaient de réduire avec l’outre et des luxations en dehors et des luxa- tions en arrière, ne sachant pas qu’ils luxaient plutôt qu'ils ne réduisaient : évidemment, l’inventeur de cette méthode l’a imaginée pour les luxations en dedans. Il importe de sa- voir comment on doit, si tant est qu’on le doive, se servir de loutre, sans ignorer que beaucoup d’autres moyens sont plus puissants. L’outre sera mise, vide, entre les cuisses, et on la poussera aussi haut que possible du côté du périnée ; on at- tachera ensemble les cuisses, en commençant à partir des ro- tules, jusqu’au milieu , avec une large bande; puis, intro- duisant un tuyau de forge dans un des pieds de loutre, qui sera dénoué, on l’insufflera : le blessé sera couché sur le côté, οἱ la jambe malade sera en hant. Telles sont les dispositions

y. wulg. 19 ἐμδάλλειν CHMN, - ἐμδαλεῖν vulg. - ἐμβάλλειν "ἐπειρά- θησαν Dietz. 20 γιγν. MN, --- 21 ἐξέβαλον οἱ ἐνέθδαλον CE. 15 αὐτὸ vom. Dietz. --- "5 μέν τι Merc. 24 πρώτως “Κ, --- 25 δηλονότι CE. δ ἔσω, mut. in. εἴσω Ν, -- εἴσω vulg. 27 ὁλ. ΟΕΟΙΚΝ, Ald., Frob., Mere, 55 ὡς... χρὴ om: FGIJKLU, Gal., Chart. 9 δεῖ MN. -- χρέσσω CEHMN, - κρείσσω vulg. ---- 31 ἐνθεῖναι BMN, -- χαταθεῖναι CE ΗΓ]. --- "" ἂν om. Ald, -- ἂν οἷόν re Dietz, ex conject.— "3 περίναιον EFG KMN, Gal., Chart, -- περίνεον, αἱ supra lin. Η, -- περινεὸν C. 44 ἄνω ᾿ ἀνάγοντα Dietz, 35 ἡμίσεος C. +. μηρῶν om. Dietz. 36 εἰς MN, - ἐς Dietz, 7 ποδῶν. BKMN, Dietz, πολλῶν vulg. τὸ E, φύσαν ἐσαναγκάζειν BC (MN, in marg.). -- φυσᾷν χαὶ ἐσαναγκάζειν vulg = φῦσαν ἀναγν. Dietz,

310 DES ARTICULATIONS.

πλάγιον ' χαταχέεσθαι, τὸ σιναρὸν σχέλος ἐπιπολῆς ἔχοντα. ‘H μὲν οὖν παρασχευὴ αὕτη " ἐστίν: σχευάζονται δὲ χάχιον οἵ πλεῖστοι, ὡς ἐγὼ εἴρηκα" οὐ γὰρ καταδέουσι τοὺς μηροὺς ? ἐπὶ συχνὸν, ἀλλὰ μοῦνον τὰ 4 γούνατα, οὐδὲ χατατείνουσι, χρὴ δὲ καὶ προσχατατείνειν᾽ dune δὲ ἤδη τινὲς ἐνέδαλον, Énidiou 7 πρήγματος ἐπιτυχόντες. 8 Εὐφόρως δὲ οὐ πάνυ ἔχει διαναγχκάζεσθαι οὕτως " 96 τε γὰρ ἀσχὸς, ἐμφυσώμενος, οὐ τὰ ὀγχηρότατα αὐτοῦ ἔχει πρὸς * τῷ ἄρθρῳ τῆς χε- quads, '"" ἣν δεῖ μάλιστα ἐχμοχλεύσασθαι, ἀλλὰ "" χατὰ ἑωυτὸν αὐτὸς μέσος, "" καὶ τῶν μηρῶν ἴσως κατὰ ‘4 τὸ μέσον À ἔτι χατω- τέρω" οἵ *6 τε αὖ μηροὶ "7 φύσει γαυσοὶ πεφύκασιν, ἄνωθεν γὰρ σαρ- M χώδεές τε χαὶ ξύμμηροι, ἐς δὲ τὸ χάτω δπόξηροι, ὥστε καὶ À τῶν μη- ᾿ ρῶν φύσις 18 ἀπαναγχάζει τὸν ᾽9 ἀσχὸν ἀπὸ τοῦ ἐπικαιροτάτου χωρίου. 4 EX 20 τε οὖν 2" τις μικρὸν ἐνθήσει τὸν ἀσχὸν, μιχρὴ ** À ἰσχὺς ξοῦσα 23 ἀδύνατος *4 ἔσται ἀναγχάζειν τὸ ἄρθρον. Εἰ δὲ δεῖ ἀσχῷ χρέεσθαι,

25 ἐπὶ πουλὺ of μηροὶ "5 ξυνδετέοι πρὸς ἀλλήλους, χαὶ ἅμα τῇ κατα- | τάσει τοῦ σώματος ἀσχὸς φυσητέος" τὰ δὲ σχέλέεα ἀμφότερα ὁμοῦ

27 χαὶ "5 χαταδέειν ἔν τούτῳ τῷ τρόπῳ τῆς ἐμδολῆς "9 ἐπὶ τὴν τε- à

λευτήν.

1 Καταχεῖσθαι B (N, supra lineam éeoôat ).— ? ἐστὶν om. Dietz, Ρ- 50. -- ᾿ ἐπισυχνὸν K. -- ἐπὶ συχνῶν Dietz. γούνατα BCHIJKMNU. - γόνατα vulg. 5 οὐδὲ χατατείνουσι BMN. -- καὶ à vulg. --- 6 ἐνέδαλλον ΚΟ. 7 πρήγμι. BCEHM. - πράγμ. vulg. - πρήγ. N. εὐχόλως gl. F,— 9 ὅτε ΕΗ. τὸ ἄρθρον N. ‘til CJK. τ" χατὰ ἑωυτὸν CEHIKMN. - κατ᾽ ἑωυτὸν (sic) Β, - χατὰ τὸ ἑωυτὸν FGJ.- χατὰ τὸν ἑωυτὸν vulg. - χατὰ τὸν ἑωυτῶν Gal., Chart. 13 χαὶ om. K. ‘4 τὸ om. BMN. --- :5 κατώτερον BCMN, --- τ᾽ 6. --- "1 φύσει om. EFGHIJKL, Gal., Chart. --- 18 ἐπαναγχάζει BCEFHTMN U. - ἐπαναγκάζοι vulg. -- La confusion des prépositions ἀπὸ et émi , sur- εἶ tout en composition , est fréquente chez les copistes ; c’est pourquoi [ἃ cru pouvoir ici, même sans manuscrits, changer ἐπ en ἀπ, ᾽9 μηρὸν - | pro ἀσ. U, τι C. 21 τις μικρὸν EK , Chart. - τις σμικρὸν Lind. = τι σμικρὸν vulg. ?? om. J. 98 ἀδύνατος BLMN, Lind. ἀδύνατον. vulg. 24 ἔσται C. -- ἐστιν vulg. 35 ἐπιπολὺ EHK. - à. πουλὺ ΜΝ.

ἐ, πολὺ vulg. "6 ξυνδεταῖοι FGHIJU, Ald. 27 χαὶ ΒΝ. καὶ om vulg. 2 χαταδέειν ΒΜ. - καταδεῖν vulg. (N, ξεῖν supra lin.). 39 ἐπὶ, τι Te, om., restit, in marg, N,

PS R TE PP ROSE ἀνβξςς.

DES ARTICULATIONS. 311

ψ

À Cuisse luxée. B Outre mise entre les cuisses et gonflée. EE Extension et contre-extension. Les liens mis autour des malléolos sont mal figurés ; ils doivent comprendre toute la jambe. Les liens de la cuisse ne sont pas non plus assez larges.

à prendre ; mais la plupart disposent les choses moins bien que je ne viens de le dire : au lieu d’attacher les cuisses dans une grande étendue, ils se contentent d’attacher les genoux ; ils ne font pas non plus d’extensions : or, il faut faire con

courir les extensions ; cependant, quelques-uns n’ont pas laissé de réussir , ayant rencontré des cas faciles. Mais par cette méthode on ne déplace pas aisément l’os luxé : en ef- fet , d’une part, l’outre insufflée est la plus grosse , non pas vers la tête articulaire, qu’il faut surtout déplacer, mais dans _son propre milieu, qui se trouvera peut-être vers le milieu des cuisses ou même plus bas ; d’autre part, les cuisses sont naturellement incurvées : charnues et rapprochées en haut, elles vont en s’amincissant vers le bas, de sorte que la con- formation même de ces parties écarte l’outre de l'endroit il importerait le plus qu’elle fût. Si on met une petite outre, la force en sera petite et impuissante à déplacer la tête de V’os. En définitive, on attachera les cuisses ensemble dans une grande étendue, si l’on se sert de loutre, et on l’insuf- flera conjointement avec l’extension : dans ce mode de ré- duction, il faut aussi attacher ensemble les deux jambes jus- qu’à leur extrémité.

312 : DES AR TICULATIONS.

78. Χρὴ δὲ περὶ πλείστου * μὲν ποιέεσθαι ἐν πάσῃ τῇ τέχνη » ὅκως ὑγιὲς μὲν " ποιήσεις τὸ νοσέον᾽ εἰ δὲ πολλοῖσι τρόποισιν οἷόν τε. εἴη ὑγιέας ποιέειν, τὸν À ἀοχλότατον χρὴ page LA

ἀνδραγαθικώτερον τοῦτο χαὶ Éd ui + ὅστις μὴ 1 δημοειδέος. κιδδηλίης. Περὶ οὗ 5 οὖν λόγος. ἐστὶ, τοῖα ε ἄν τινες χκατοιχίδιοι χατατάσιες “9 εἶεν τοῦ σώματος, ὥστε. ἐκ τῶν πα- ρεόντων τὸ εὔπορον εὑρίσχειν τοῦτο μὲν, "" εἰ τὰ δεσμκὰ τα πὰ ἱμάν-. τινα μὴ παρείη "" τὰ μαλθακὰ καὶ προσηνέα, ἀλλ᾽ "" σιδήρεα, 15 ὅπλα, À σχοινία, "ὁ ταινίησι χρὴ "1 ἐχρήγμασι "5 τρυχίων ἐρι- νεῶν περιελίσσειν ταύτη μάλιστα, '9 ñ 30 μέλλει τ τὰ δεσμὰ καθέξειν, 1

LL

χαὶ ἔτι 3: ἐπὶ πλέον" ἔπειτα οὕτω. 33 δεῖν τοῖσι δεσμοῖσιν", 23 τοῦτο à, | ἐπὶ χλίνης χρὴ, ἥτις ἰσχυροτάτη. καὶ μεγίσνη τῶν; παρεουσέων,, ᾿ 25 χατατετάσθαι χαλῶς τὸν ἄνθρωπον" τῆς δὲ χλίνης τοὺς πόδας, "5 À | τοὺς πρὸς κεφαλῆς, τοὺς πρὸς ποδῶν, 27 ἐρηρεῖσθαι πρὸς "5 τὸν οὐδὸν, ; ᾿ | εἴ τε ἔξωθεν 49 ξυμφέρει, εἴτε ἔσωθεν παρὰ δὲ τοὺς. ἑτέρους πόδας | δ: παρεμθεδλῆσθαι ξύλον. τετράγωνον, #2 πλάγιον, διῆκον ἀπὸ τοῦ ποδὸς πρὸς τὸν πόδα, χαὶ, ἣν μὲν λεπτὸν "" ἔη τὸ ξύλον, προσδεδέσθω πρὸς τοὺς πόδας τῆς χλίνης, ἣν. δὲ. παχὺ En ,, ᾿μηδέν " ἔπειτα τὰς 4 ἀρχὰς χρὴ τῶν δεσμῶν., καὶ τῶν pd 5 τῆς κεφαλῆς; καὶ τῶν πρὸς

24 {ΡΒ (22H07 ir et «624

-Tuèv om: Ἐν, Dietz, p. #1. -- τῇ om. Dietz. --- + ποιήσῃς vulg. =. | ποιήσει. J. ὅπως ὑγιῆ ποιήσειε τὸν nn. - εἰ δὲ πολλοὺς τρόπους Diaz. - Je prends à J le fut. ni lind.— ? ὑγιέα Dietz.— ἀοχλώτατονΒΝ. τ ἀνοχλότατον Chart. --- 5 ὥστις Gal., Chart. -- ἄν τις ὑπολάθοι,, ὅστις μιὰ, 4 ἐπιθυμῇ Dietz. 6 ἐπιθυμέη ΒΝ. 7 ϑυμοειδέος L'+ οὖν. SN νῦν vulg. 9 τοιαίδε ἂν CEHIK. - τοιαίδε τ᾽ ἂν vulg. -- τοιαῖδέ τ 277 | τοιοῖ (supre lin. αἵ) δέ τ᾽ ἂν N: - τοιοίδε τ᾽ ἂν α. = τοιοί δέ τ᾽ ra τοιαί δέ τ᾽ ἂν Chart. -- τοιήδε τ΄ ἂν 1. το τοῦ 6...siev BMN. -- τοῦ, σ. ele ἂν (Ὁ. τ à CIJKU, Chart. -- ἣν vulg. - - est par D à pour εἰ εἰ. ‘3 τὰ om. ΒΜ. Σ

13 τὰ om. BCE (Ε΄, restit. ak, manu) HIJKMNU. "4 σε: ῥὰ B αι Al ex emend.) (MN, in marg.), ---- " ἰστέον ὅτι τὰ χατὰ τὴν ναῦν σχοιν : καλοῦσιν ὅπλα" δηλοῖ δὲ ποιητὴς εἰπών: Keïro δ᾽ ἐπ᾽ αἰθούσι; ὅπλον. νεὸς. Ι ἀμφιελίσσης Βίόλινον, ὡς ἐπέδησε θύρας καὶ μαχρὸν ὀχῆα in marg. H. 16 Ante raiv. addit. ἢ, linea deletum Ν, "7 ἐῤῥήγμασι vulg. - μ" Gloss. : ἐκδύγμασιν ἀποσχίσμοισι ῥακῶν, --- 18 τριχίων BEHJMN. SCMNS - εἰ bi FE BCÉLIMNU, - Le Sa

à L à

DES ARTICULATIONS. 313

78. (Conseils sur les moyens d'utiliser, pour la réduction des luxations de la cuisse, les objets qu’on peut avoir-sous la main). Obtenir la guérison de la partie malade est ce qui, dans la médecine, prime tout le reste ; mais si l’on peut ai- _ teindre ce but de plusieurs manières, il faut choisir celle qui _ fait le moins d’étalage : cette règle est celle de l'honneur comme celle de l’art pour quiconque ne court pas après une _ vogue de mauvais aloï. Quant aux luxations dont il s’agit ici, certains moyens domestiques d'extension se présentent si on sait tirer parti de ce qui se trouve sous la inain. En pre- mier lieu, manquant de courroies molles et souples, et n'ayant que des chaînes de fer, des câbles de navire ou des cordes, il faut garnir avec des écharpes ou des chiffons de laine le pourtour, et même au-delà , des parties sur les- quelles les liens porteront : c’est après ces précautions que les liens doivent être posés. En second lieu , on couchera convenablement le blessé sur le lit le plus fort et le plus grand de ceux qui seront dans la maison ; on appuiera contre le seuil, soit en dehors soit en dedans suivant la conve- nance, les pieds du lit (ceux de la tête ou ceux des pieds) : entre les pieds qui n’aypuieront pas contre le seuil, on pla- cera une traverse en bois, quadrangulaire, allant d’un pied à l’autre ; si la traverse est mince, on l’attachera aux pieds du lit ; si elle est grosse, cette précaution est inutile. Cela fait, on attachera les chefs des liens qui sont du côté des pieds du blessé, à un pilon ou à un bâton semblable, et les chefs des liens qui sont du côté de la tête, à un autre pilon. Les

liens longeront le corps ou seront plus élevés de peu; ils se- ront attachés aux pilons de manière que ces pilons , étant droits, aient un point d'appui, l’un au seuil, l’autre à la

δεῖν ), * τοῦτο LMN, 1ι1πά, -- τοῦτον vulg. 24 παρεουσῶν C, "ὅχα- τατετάσ. CEMN, Kühn,. -- χατατετᾶσθαι vulg. 26 ἢ,..,, πόδας om. EF

GHIJKU, Gal, "1 ἐρειρῆσθαι C. 28 τὴν C. —- 200. C (Ν, ξ supra Mlin.). συμφέροι Chart,— ἔσ, C (N, mut. in εἴσ,), Chart. -- εἴσ, vulg. ©! παρεχδεδλ, M. -- παραθεθλ,, supra lin. px N. °? x. om. L. ΟΝ εἴη E.— "1 οὐδὲν 6, 55 τῆς om. C (N, restit.),

314 DES ARTICULATIONS. L

1 τῶν ποδῶν, προσδῇσαι ἑχατέρας πρὸς "ὕπερον, À πρὸς ἄλλο τι 3 σοιοῦτον ξύλον" δὲ δεσμὸς ἐχέτω 4 ἰθυωρίην χατὰ τὸ σῶμα, 5. À χαὶ © ὀλίγον ἀνωτέρω, ξυμμέτρως δὲ 1 ἐκτετάσθω πρὸς τὰ ὕπερα, ὡς, ὀρθὰ ἑστεῶτα, τὸ μὲν παρὰ τὸν οὐδὸν ἐρείδηται, τὸ δὲ παρὰ τὸ ξύλον τὸ παραδεθλημένον - χἄπειτα οὕτω τὰ ὕπερα ἀνα- | χλῶντα χρὴ τὴν 9 κατάτασιν "5 ποιέειν. "" Ἀρχέει δὲ "" καὶ χλίμαξ 13 ἰσχυροὺς ἔχουσα τοὺς χλιμακτῆρας, ὅποτεταμένη ὅπὸ τὴν χλίνην, ἀντὶ τοῦ οὐδοῦ τε καὶ τοῦ ξύλου τοῦ ‘4 παρατεταμένου, ὡς τὰ ὕπερα, πρὸς τῶν χλιμαχτήρων τοὺς ἁρμόζοντας ἔνθεν χαὶ ἔνθεν "" προσερη- petouéva , "ὁ ἀναχλώμενα, οὕτω τὴν χατάτασιν 7 ποιέηται τῶν δε- ᾿ σμῶν. 5 Ἐμδάλλεται δὲ μηροῦ ἄρθρον καὶ τόνδε τὸν τρόπον, ἣν ἐς τὸ "9 ἔσω "5 ὠλισθήχη καὶ ἐς τὸ ἔμπροσθεν" χλίμακα χρὴ χατορύ- |

ξαντα, ᾽" ἐπικαθίσαι τὸν ἄνθρωπον, "" ἔπειτα τὸ μὲν ὑγιὲς σκέλος

ART PS nt Late

ἡσύχως χατατείναντα προσδῆσαι, "" ὅχου ἂν ἁρμόση, ἐκ δὲ τοῦ σινα-τ à

pod "4 ἐς χεράμιον ὕδωρ "" ἐγχέαντα "5 ἐχχρεμάσαι ἐς "1 σφυρίδα M λίθους "5 ἐμδαλόντα. "9 “Exepos τρόπος ἐμδολῆς" ἣν ἐς τὸ ἔσω M

Τῶν om. CH (Ν, restit.). ? Ante ὕπ. addit τὸ yulg. - τὸ om, CEFGHIJKMNU , Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. τοιοῦτο EMN, Lind. εὐθυωρίην CM (N, mut, in t6.), 5 om. Merc. © Ηΐρ- pocrate met ordinairement le datif devant un comparatif, ὀλίγῳ et non ; pas ὀλίγον. ---- 7 ἐντ. CMN.

8 ἐρείδεται J.— 9 χατάστασιν J.— 'ο ποιέεσθαι BMN.— "" περὶ τῆς ta À pros in tit. EFHIJKU, - περὶ τῆς χλίνης τῆς κλίμακος G.— 12 χαὶ ΒΜ Ν. -- καὶ om. vulg. :3 ἐσχ. om. G. "4 τεταμένου C. *5 προσερεῖ- pnouéva Ο, - προσερειρισμένα. ἃ, Ald., Frob., Gal., Merc., Chart. = ἡδροαιωμένα gl. ΒΑ. *6 naiss B (N, linea deletum). -- ἀναχλ. M om. vulg. 17 ποιέηται BMN, - ποιεῖται C. - ποιεῖσθαι vulg.—— "5 ἄλχη, à ἐμθολὴ BEHIKU. - ἑτέρα ἐμδοχὴ FG. "9 ἔσω, mut. in εἴσω N. - cu id 29 ὠλισθήχη MN. -- ὀλισθήχη B. - ὀλισθῇ vulg. à καὶ Dietz | Ρ- 51. 2! ἐπιχαθίσαι BCHIKMN. - ἐπικαθῆσαι vulg. -- περικαθίσσαι Dietz. 52 ἔν τισι τῶν ἀντιγράφων τὸ περὶ κοῦρον ἕως ὧδε ἐστὶν in marg 1. -- εἶτα Dietz. κατατείνοντα Dietz, --- "3 ὅπ. K (Ν, 6x supra lin. }.. à 5 ἐς CEHMN. - εἰς vulg. ?5 ἐγχέαντας vulg. - ἐχχέαντας CE. à ἐγχέας Dietz, Cod. Leur., p. 34. - J’ai mis le singulier, même sans nuscrits. °° ἐχχρεμᾶσαι K. - Dietz ἐδ, | CARReNEe ἐχκρέμασαι.---- "7 om. ρίδα BMN. - 69., x supra lin. C.— "5. ἐμιδάλλοντας vulg. = ΑΝ Dietz, et in notis ἐμιδαλὼν Cod, Laur,— "9 ἄλλῃ ἐμδοχὴ in marg. BFGI ΚΙ. -- ἑτέρα dpéoxn E. 539 ἔσω mut, in εἴσω N, - εἴσω vulg. |

DES ARTICULATIONS. 315

traverse. Les choses ainsi disposées, on fait basculer les pilons et on opère l'extension et la contre-extension. On peut encore se servir d’une échelle ayant de forts échelons : on la place sous le lit, et elle tient lieu du seuil et de la tra- _ verse; de la sorte, les pilons, prenant un point d’appui _vers les pieds et vers la tête aux échelons qui conviennent, exercent , au moment on les fait basculer, l'extension et la contre-extension. La luxation en dedans et la luxation en avant sont susceptibles de se réduire aussi par le procédé ‘suivant : On plantera en terre une échelle, et on asseoira le

À Membre luxé auquel est suspendu un panier chargé de pierres,

310 DES ARTICULATIONS.

" ὠλισθήχη, * στρωτῆρα. χρὴ διαδῆσαι μεταξὺ δύο στύλων, cel à ἔχοντα " σύμμετρον" À προεχέτω δὲ τοῦ στρωτῆρος χατὰ τὸ ἕν : μέρος 5 ὁχόσον 5 τὸ πυγαῖον " περιδήσας δὲ περὶ τὸ στῆθος τοῦ ἀν- à θρώπου ἱμάτιόν, 7 ἐπικαθίσαι τὸν ἄνθρωπον ᾿ ἐπὶ τὸ dim | τοῦ 9 δεβοναρυοι εἶτα a τὸ στῆθος πρὸς τὸν #1 στύ- λον "" πλατέϊ τινί" ἔπειτα τὸ μὲν ὑγιὲς σχέλος χατεχέτω τις, él k 13 περισφάλληται" ἐχ δὲ τοῦ σιναροῦ "Ὁ UT ΤΥ 15 en ἂν. ἁρμόζη, "ὃ ὡς καὶ πρόσθεν 17 ἤδη εἴρηται. ᾿ | D | 79. "8 Πρῶτον μὲν οὖν δεῖ εἰδέναι, '9 ὅτι πάντων τῶν site | ξυμόολαί εἰσιν ὡς ἐπὶ πουλὺ À χεφαλὴ καὶ À κοτύλη" ἐφ᾽ ὧν δὲ χαὶ χώρα χοτυλοειδὴς καὶ " ἐπίμακρος" ἔνιαι δὲ τῶν "" χωρέων YAn= νοειδέες εἰσίν. ?? ᾿Αεὶ δὲ ἐμόάλλειν "4 δεῖ πάντα τὰ ἐχπίπτο

ἄρθρα, μάλιστα μὲν εὐθὺς παραχρῆμα ἔτι θερμῶν ἐόντων᾽ εἶ δὲ sil ὡς τάχιστα" καὶ γὰρ τῷ ἐμδάλλοντι ῥηΐτερον καὶ θᾶσσόν "" ἐστιν 20 ἐμδαλεῖν, καὶ τῷ ἀσθενέοντι "1 πουλὺ ἀπονωτέρη À ἐμδολὴ, "" πρὶν 59 διοιδεῖν, ἐστιν. δ Δεῖ δὲ ἀεὶ πάντα τὰ ἄρθρα, ὁχόταν μέλλης ἐμβάλλειν, ! προαναμαλάξαι χαὶ 3" διαχιγχλίσαι" ῥᾷον γὰρ ἐθέ ι |

᾿

1 Quobrxn ΒΝΝ. - ὀλισθῇ vulg. ? στωτῆρα C. -- στρωτὴρ τὸ μεταξ' δύο ξύλων E. ᾿ σύμμετρον ΒΜ. -- συμμέτρως vulg. (N, mutatum in σύμμετρον), ---- προσεχέτω vulg. -- Cette correction s'appuie su τὸ προέχον τοῦ στρωτῆρος qui se trouve deux lignes plus bas. © Pos μέρος addit νοσέων vulg. - 6 νοσ. om. Dietz. - νοσέων κατὰ τὸ ἕν μ, ΒΝΝ. - ὅσον Dietz. 6 Vidus Vidius traduit : Et ab una parte extr columnam cubitum porrigitur, 11 donc lu 18 au lieu de τὸ π᾿ Je, crois qu’en effet πηχυαῖον est la vraie leçon. 7 ἐπικαθίσαι BCEHIJKI | NU. -- ἐπικαθῆσαι vulg. προέχον Ν, - προσέχον M, Dietz. - εχὲς vulg. - συνεχὲς (EH , supra lin, προσεχὲς) LQ'. προσεχθὲς (sic) U 9 στωτῆρος C. προσδαλεῖν EFG (H, supra lin.) IKLUQ!: = προσδάλλειν Dietz. 11 τύλον C. "5 πλατέϊ M. - πλατεῖ vulg. (IN, ἐξ, supra lin.). 15 περισφάληται BCMN. ‘4 ἐχχρεμᾶσαι ἃ, Ald. -- χρε’ μᾶσαι, mul. in ἐχκρεμάσαι Ν, 5 ὅσον ἂν ἁρμόζη CEH. ὅσον vulg. -- ὅσον ἁρμόζει, in marg. ἂν ἁρμόζη BMN.— "6 dep EH.— τ BMN. - ἤδη om, vulg, 18 ἔν τισι τῶν ἀντιγράφων τὸ περὶ ἄρθρων ἕως ὧδε ἐστὶν in marg. FGIU. 9 ὅτι om..K. ἐπὶ πουλὺ CM. -- πι εὴ πουλὺ EHN. -- ἐπιπολὺ vulg. -ο " ὑπόμακρος BMN. τ: χωρ, om. C: 23 ὅτι τὰ ἄρθρα ἔτι δερμῷ ὄντων Ode συμφερώφέρον (sic) in marg. FF κυ. - ὅτι τὰ ἄρθρα ἔτ' θερμὰ ὄντα ἐμδάλλειν συμφορώτερον ΕἸ, 4h (F, mut, in de) δ. πὶ 25 ἔτι ἐμιθαλέει BMN. -— 26 ἐμαλλέειν CEH. +

DES ARTICULATIONS. 317

blessé dessus ; on étendra doucemént la jambe saine, et on l'attachera cela sera convenable ; à la jambe malade on suspendra un vase qu’on remplira d’eau, ou un panier qu'on chargera de pierres. Autre mode de réduction pour la _luxation en dedans : On attache une poutrelle entre deux pi- liers, à une hauteur convenable ; par un bout, la poutrelle s’avance d’une longueur égale à l’épaisseur des fesses du blessé; on fixe une couverture autour de la poitrine du pa- tient, et on l’asseoit sur le bout saillant de la poutrelle ; puis, ‘avec quelque large pièce d’étoffe, on lui assujettit la poitrine contre le pilier: cela fait, un aide maintient la jambe saine, _ afin que le corps ne chavire pas ; à la jambe malade on sus- _pend un poids convenable, de la facon qui vient d’être expli- quée. |

79. (Remarques générales sur les articulations et les luxa- tions). D'abord, il faut savoir que les os s’articulent, pour la plupart, entre eux par une tête et une cavité ; de ces cavités, les unes sont cotyloïdes et assez grandes, les autres sont glé- moïdes. Toutes les luxations doivent être réduites immédia- tement , si l’on peut, et étant encore chaudes ; sinon, aussi- tôt que possible : pour l'opérateur la réduction est plus facile et plus prompte, et pour le patient elle est beaucoup moins douloureusé , pratiquée avant le gonflement. Au moment d’opérer la réduction, il faut toujours assouplirles articula- tions et y donner de petits mouvements : cela dispose les par- iesà la réduction. Dans toutes les réductions il faut mettre le blessé à un régime atténuant , le plus atténuant pour les

#

αλέειν Q'.- On trouve-dans Hérodote ὑπερθαλλέειν ; voyez Buttmann, Sprachl. δ᾽ 142, Anm. 7, et, dansce vol., p. 92, n. 46, 37 πουλὺ . τ πολὺ vulg. -- 28 Ἡ. -- vulg. 29 διωδεῖν EFGHIJK MN, in marg. διοιδεῖν) U, Gal. "9 πῶς δεῖ εἰσάγειν τὰ ἄρθρα E.- ἔν Lou. τῶν ἀντιγράφων. ἕως ὧδέ ἐστιν ΟἹ. 3: προαν, CEFGHIJKMNU, ΔΙά., Frob., Gal,, Merc., Chart. -- πρόσαν, vulg.— 3? διεγκικλίσαι Ἐ, -- διαχιγχλ. mut. in διεγκιγχλ, Ἡ,

318 DES ARTICULATIONS.

ἐμδάλλεσθαι. Παρὰ ' πάσας δὲ τὰς τῶν ἄρθρων ἐμολὰς " ἰσχναίνειν δεῖ 2 τὸν ἄνθρωπον, μάλιστα μὲν περὶ τὰ μέγιστα ἄρθρα καὶ χαλεπώ- tata ἐμόάλλεσθαι, ἥχιστα δὲ περὶ τὰ ἐλάχιστα χαὶ δηΐδια. 80. 4 Δαχτύόλων δὲ ἢν ἐχπέση " ἄρθρον τι τῶν τῆς χειρὸς, ἤν τε τὸ ΐ πρῶτον, ἤν τε τὸ δεύτερον, ἤν τε τὸ τρίτον , οὗτὸς 7 χαὶ ἴσος τρό- roc τῆς ἐμθολῆς" χαλεπώτερα " μέντοι ἀεὶ τὰ μέγιστα τῶν ἄρθρων ἐμδάλλειν. ᾿Εχπίπτει δὲ 9 χατὰ τέσσαρας τρόπους, ἄνω, À χάτω, À ἐς τὸ πλάγιον ἑχατέρωθεν, μάλιστα μὲν ἐς τὸ ἄνω, ἥχιστα δὲ ἐς, τὰ πλάγια, "" ἐν τῷ σφόδρα χινέεσθαι. Εκατέρωθεν "" δὲ τῆς χώρης, οὗ 13 ἐκδέδηκεν, ὥσπερ ‘4 ἄμδη ἐστίν. Ἣν 1" μὲν οὖν ἐς τὸ ἄνω Be πέσῃ À ἐς τὸ χάτω διὰ τὸ λειοτέρην εἶναι ταύτην τὴν χώρην, À ἐχ τῶν πλαγίων, χαὶ ἅμα μικρῆς ἐούσης τὴς ὑπερύάσιος, ἣν μεταστῇ τὸ ἄρθρον, δηΐδιόν ἐστιν ἐμδάλλειν. ἹΤρόπος δὲ τῆς ἐμόολῆς ‘5 ὅδε" 11 περιελίξαι τὸν δάχτυλον ἄχρον ἐπιδέσματί τινι À ἄλλῳ τρόπῳ τοιούτῳ τινὶ, ὅχως, ὁχόταν χατατείνης ἄκρου λαῤφόμενος, μὴ 18 ro λισθάνη ὅταν δὲ 19 περιελίξης, τὸν μέν τινα διαλαδέσθαι ἄνωθεν᾽ τοῦ χαρποῦ τῆς χειρὸς, τὸν δὲ τοῦ χατειλημμένου * ἔπειτα κατατείνειν, πρὸς ἑωυτὸν": ἀμφοτέρους εὖ. μάλα, χαὶ ἅμα ἀπῶσαι τὸ ἐξεστηχὸς 22 ἄρθρον ἐς τὴν χώρην. ἮΝ δὲ "" ἐς τὰ πλάγια "4. ἐχπέσῃ;, τῆς χατατάσιος 25 οὗτὸς τρόπος ὅταν δὲ δὴ δοχέῃ σοι δπερδεθηκέναι γραμμὴν, ἅμα χρὴ χατατείναντας ἀπῶσαι ἐς τὴν χώρην εὐθὺς, ἕτε- ρον δέ τινα ἐκ τοῦ ἑτέρου 5 μέρεος τοῦ δαχτύλου φυλάσσειν καὶ 27 éveil θέειν, ὅκως μὴ πάλιν ἐκεῖθεν "5 ἀπολίσθη. ᾿Εμῥάλλουσι δὲ ἐπιε

ι Πάσας δὲ BCEFHIJKMNU. - δὲ πάσας vulg. - Tous nos miss, met tent δὲ après πάσας. --- " λεπτύνειν gl. FG. 3 τοὺς ἀνθρώπους (ΕΗ. 4 4 (ἡ Ὁ) δακτύλων ἐμθολὴ in tit. ΒΗΠΚ.- δακτύλων ἐμιθολαὲ ES ἄρθρον, τι τῶν τῆς χειρὸς, ἤν τε τὸ πρῶτον, ἤν τε BCEHMN. -- ἄρθρον, ἤν τε τὸ rod τὸν τῆς χειρὸς, ἦν τε vulg. 6 ὡυτὸς (ΕΗ. -- αὐτὸς vulg. --- 7 καὶ (re EFGJIKMN, Ald., Frob., Gal., Merc., Kühn. - καὶ t, vulg. - καὶ ἵν, om. (H, restit. al. manu). 5 μέντοι ΒΝΝ, = μὲν Mn | om. (H, restit. al. manu). Hippocrate, qui considère ordinaire” ment l’avant-bras comme étant demi-fléchi sur le bras et dans une dem pronation, considère ici la main comme étant posée dans la pronation sur une table, c’est pour cela qu’il dit er haut et en bas. La luxation | en haut est la luxation qui est appelée en arrière par Boyer, et dans | laquelle la tête de la phalange inférieure passe en arrière. Dioclès, dar

DES ARTICULATIONS. 319 _ articulations les plus grandes et les plus difliciles à réduire, ἰδ moins atténuant pour les plus petites et les plus faciles. 80. (Luxations des doigts et réduction). Pour la luxation _ des doigts de la main, qu'il s'agisse de la première , seconde . ou troisième phalange, le mode de réduction est tout-à-fait _ le même; cependant, les plus grosses phalanges sont tou- jours les plus difficiles à réduire. La luxation se fait en quatre _ sens : en haut, en bas (Joy. note 10), et sur les côtés ; le plus ς souvent en haut , le moins souvent sur les côtés, et elle se - produit dans les mouvements excessifs. De chaque côté de . Ja surface que la phalange a quittée, est une espèce de rebord » saillant. Dans la luxation en haut ou en bas, comme la surface articulaire est plus unie en ce sens que sur les côtés, . et comme l'obstacle à franchir est petit, dans cette luxation, * dis-je, la réduction est facile. En voici le procédé : On en- tourera l'extrémité du doigt avec une bande ou queique «chose de semblable, afin qu’il ne glisse pas pendant qu'on tirera dessus en le tenant par le bout. Cela fait, un aide sai- sira le poignet-au-dessus du carpe , un autre, le doigt enve- loppé ; puis, on tirera chacun de son côté avec vigueur, et on repoussera à sa place l’os luxé. Dans les luxations latérales l'extension se fait de la même façon ; quand la phalange vous paraît avoir franchi la ligne, il faut que,stout en con- ΒΗ Χο; | £: ,

“λροιίουίοο à de Citium (Dietz, Ρ. 19), Le Hs les quatre luxations des phalanges ainsi : τετραχῶς ἐχπίπτει ἐντὸς ἐχτὸς D εἰς τὰ πλάγια. : phalanges se luxent ou en dedans ou en dehors ou sur les côtés;

raît donc cpnaidarer Ta main comme étant dans demi-pronation.

κ τοῦ Ο΄. δ ας τε BCEHMN, κ8 LT B (N, mut. in ëx6.). ἄμβη, ὀφρυώδης ἀνάστασις in inarg. H. - ἄμθη ἐστὶν ὀφρυώδης ἐπα- ; τάσις BEFGIJKUQ'. "" μὲν om,, restit. al. manu E.— 6 ὅδε CM ι. - - ὧδε vulg. 17 περιελίξαι BCÉHIKMNU. - περιελίξας vulg. .---

πολισθαίνη, c Gal., Chart. 1 δεριελλίξης C. διαδαλλέσθαι Ce. 77 2! ἀμφ. om., restit. al. manu Ε.-- 5 ἄρθρον om.,restit. N. 23 εἰς P .*4 er. om. C (4, restit. al. manu). 55 ὡυτὸς CEHM A οὗτος B. - αὑτὸς vulg.— 98 μέρεος BMN. > μέρους vulg.— "7 ἄνω ν (Εα, Aid. Gal., Mere. ᾽5, ἀπολίσθη N. - ἀπολισθῇ vulg.

390 DES ARTICULATIONS.

xa αἱ σαῦραι ' αἵ ἐκ τῶν. φοινίχων πλεχόμεναι, robes) χαὶ ἔνϑεν τὸν δάχτυλον, λαθόμενος τῇ μὲν ἑτέρῃ τῆς " σα \ 3. δὲ ἑτέρη τοῦ χαρποῦ τῆς χειρός. Ὁκόταν δὲ υἐμθάλῃς, Em ὀθονίοισιν ὥς ᾿πἄχιστα, λεπτοτάτοισι, κεκηρωμένοισι" κήρι re τ λίην μαλακὴ μήτε λίην σχληρῇ, ἀλλὰ 5 mas ere ἐν γὰρ σχληρὴ ἀφέστηχεν ἀπὸ τοῦ δαχτύλου, 7 δὲ ἀπαλὴ χαὶ y 5 διατήχεται καὶ ἀπόλλυται, θερμαινομένου τοῦ δαχτύλου" 9}. δὲ ἄρθρον δαχτύλου τριταῖον À τεταρταῖον " - πὸ δὲ ΟΝ φλεγμήνῃ, πυχνότερον λύειν. "" ἣν δὲ μὴ , ἀραιότερον " κατὰ δὲ τῶν ἄρθρων ταῦτα λέγω. "" Καθίσταται δὲ τοῦ δι χχτύ ad ἄρθρον. τεσσαρεσχαιδεχαταῖον. αὐτὸς δέ ἔστι 13 De 14 δαχτύλων χειρός "5 τε καὶ 16 ποδός. | AE ske mon Li 81: 17 Παρὰ πάσας δὲ τὰς τῶν ἄρθρων ἐμβολὰς ἰλιβαγχονέειν 19 ἄχρι " ἑδδόυτης" καὶ εἰ μὲν "" φλεγμιαί ' 4 λύειν "" εἰ δὲ μὴ, ἀραιότερον " την mire 3 πονέον ἄρθρον, καὶ ὡς *4 χἄλλιστα ἐσχηματισμένο x 82. 25 Tovu δὲ 26 εὐηθέστερον ἀγχῶνος "7 ' λίην χι τὴν 38 εὐφυΐην, διὸ καὶ ἐκπίπτει 29 καὶ ΕΝ ῥᾷον" ἐχπί τεῖ msi 30 ἔσω bp 'χαὶ ἔξω τὺ mt ον τ Ων ἰδὲ; # 100 #9 ne TETE pe sobeubexs δὲ Menu co 40 fe ls 2h 65 EE te

Atom. ὦ. - Ÿ., pour le mot σαῦραι, Argumen Ἧι. ω ἫΝ ιν mu. ἴῃ σαύρης).--- "δ᾽ C2: DA rot À “ἐμ ve ᾿μέσοἢ οὐση σχληρότητος καὶ υναλακότητος gl. For δ ei ἮΝ ἐπ

ΩΝ 1 pro ñ K, - ἣν. δὲ ὑγρὴ ἔη; ΡΥ ae δ ΤΙ ΛΩΝ

σον. LEE

4;

ÉFLKU.— «0 μὴ x μὲν Κι LR εἰ Fer

J'axrodov ἄρθρον in marg, H. + πότε χαθίς στᾶγτ vrai οἷ CA ge εὖ JU) δάκτυλοι. EFK: "ΝΥ 13 θὲ ἈΠΕ ΝΑ st

ἜΝ χειρὸς, δακτύλων | ᾿Ξ χειρὸς, δακτύλω ες ὄχον. pe | 16 10 rev BMN. - 17 παράπάσ He Le gro ροφον me ἐς ον. ὧν μώξτειν gl. Εα0!. 19. _Ante à ἄχος a | à 3 FGUKU, a Ch

ἄχρις E. 59 ἐθλομαίου BCERMN. ἘΞ τι ρλεγμαΐνοι BC GHUK

Gal., Chart. - > φλεγμήνοι Ü. - see 2 vulge EHJL “x ἧς ἦμ 4 ED «ἢ ΜΓ

ἣν vulg. 23 πλέον pro Te Gal., Chart. 2 “| AGE

γόνατος ἐξαρθρήσεως BMN. - - ὅτι εὐγθέστερον. τὸ 0)

-- ὅτι εὐηθέστερον γόνυ ἀγκῶνος D: APT τ Lee

DES ARTICULATIONS. 321

tinuant l'extension, on pousse directement l'os à sa place, et qu’un autre aide ait soin de résister, de l’autre côté du doigt, à cette impulsion, afin que la luxation ne se produise pas dans le sens opposé. Les tresses à nœud coulant que l’on fait avec le palmier , sont aussi un moyen commode : On exerce sur le doigt l’extension en prenant d’une main le “bout de la tresse, et la contre-extension en saisissant le carpe “avec l’autre main. La réduction opérée, on applique immé- diatement un bandage roulé; les bandes seront très-fines, enduites d’un cérat ni trop mou ni trop dur, mais d’une consistance moyenne : le cérat dur se détache du doigt, le cérat mou et humide se fond et se perd à mesure que le doigt s’échauffe. On défait le bandage le troisième ou le qua. trième jour ; en général, s’il y a inflammation, on le renou- velle plus souvent : sinon, plus rarement ; observation qui s'applique à toutes les articulations. La guérison de cette luxation est complète au bout de quatorze jours. Le mode de traitement est le même pour les orteils que pour les doigts.

_ 81. (Règles générales de traitement après la réduction). Dans la réduction de toutes les luxations, il faut mettre le blessé aux atténuants et à l’abstinence jusqu’au septième jour ; s’il y inflammation, renouveler le bandage plus sou- vent; sinon , plus rarement ; tenir dans un repos continuel V'articulation lésée, et donner à la partie la meilleure posi- tion.

82. (Luxations du genou). Le genou (Voy. Des fractures, 3, p. 540, κ 37) donne lieu, moins que le coude, à des acci- dents graves à cause de sa conformation simple et régulière : 5

LL

marg. BMN. "1 ἐστι διὰ Dietz, p. 0 28 εὐφίην (sic) M. καὶ ἐμπίπτει ΒΝΝ. - καὶ ur. om. vulg. ἔσω, mut, in εἴσω Ν, - εἴσω vulg. 3! ἐμξολὴ 1. "1 Post δὲ addit χαὶ E. TOME IV. 21

ὙΣ E. 26 εὐανθέστερον ΟΕΕΟΊΤΙΚ, Ald., Gal. -- ἴσως εὐαλθέστερον

τ᾿

322 DES ARTICULATIONS. 1 τοῦ ! ξυγχκεχάμφθαι᾽ ἐχλαχτίσαι ὀξέως, " * ξυνελίξας ταινίης ᾿ ὄγχον, ἐν τῇ ἰγνύϊ " θεὶς, ἀμφὶ τοῦτον ἐξαίφνης 1 ἐς ὄχλασιν M 5. ἀφιέναι τὸ σῶμα. Δύναται δὲ χαὶ κατατεινόμενον μετρίως, ὥσπερ ἀγκὼν, ἐβήτίπτειν, τὰ ὄπισθεν " τὰ δὲ ἔνθα 9 ἔνθα, ἐκ τοῦ Eu À ᾿ χεχάμῳθαν;, ἐχλαχτίσαι, ἀτὰρ "" χαὶ ἐκ " κατατάσιος μετρίης. H διόρθωσις ἅπασι χοινή. Ἣν "" δὲ μὴ "" ἐμπέση,, τοῖσι μὲν Emoes 5 ξυγχάμπτειν "6 δύνανται, ἀτὰρ οὐδὲ τοῖσιν ἄλλοισι πάνυ * μιινύ- θει δὲ μηροῦ καὶ χνήμης "1 τοὔμπροσθεν ἣν δὲ ἐς τὸ "" ἔσω, "9 wa σότεροι, μινύθει δὲ τὰ ἔξω" ἣν δὲ ἐς τὸ ἔξω, "" γαυσότεροι, : δὲ ἧσσον, χατὰ "" γὰρ τὸ παχύτερον ὀστέον ὀχέει, pou δὲ τὸ 23 ἔσω, Ἔχ γενεῆς δὲ *# χαὶ ἐν αὐξήσει χατὰ λόγον "ἡ τὸν mp 83. "5 Τὰ δὲ κατὰ τὰ σφυρὰ, κατατάσιος ἰσχυρῆς δέεται, ἢ, μι χερσὶν, À ἄλλοισι "1 τοιούτοισι, χατορθώσιος δὲ ἅμα edité σης 38 χοινὸν δὲ τοῦτο ἅπασιν. τσὶ οἰ

.1m64. Τὰ δὲ 29 ἐν ποδὶ, ὡς καὶ τὰ ἐν χειρὶ, μάνα sc »Πὸν à

EC .in Mochlico.- 6. vulg.- συγκεχάφθαι K.— ? ἣν F CH, supra n, }

Κ. - ἣν E. 5ξ, EHMN. - σ. vulg. - ξυνελλίξας C. - συναιλίξας" G. --- ἰγνύη ( ΕἸΚΝΝ. 5 χαὶ θεὶς vulg. - καθεὶς K. - θεὶς sine χαὶ CEH, Dre 6 τούτου τὸν Ρ τι CEH. -- τοῦτον τὸν Dietz. εἰς E, tn 3. CFGIJ. 9 ἘΗΙΚΙΝΝ. -- καὶ vulg. '°E. M.- 6. vulg. (N, supra Jin.).— "" xai CMN. - καὶ om. vulg. "5 χαταστάσιος J. non om., restit. N; - μάλιστα αὐτῇ τῶν ὄπισθεν pro ἣν À. μι Eur. +. μ. ὅδ. Dietz, p. 47.— "ὁ ἐχπ, CEFGHLUK, Ald, Gal., Chart. + “δ κα ξυγκάπτ, 1.--- 16 δύναται 3, Chart, ‘7 ἔμπρ. C (H, mut, in re - τὰ ἔμπρ. Dietz, 18 ἔσω CE (N, mut. in εἴσω), εἴσω τὰ “9 Baatoét. MN , Frob., Merc. -- βλαισσ. vulg. -- βλαισώτεροι, d supra li Η. - βλεσσότ. C, Ald. - βλεσσοίτεροι (sic) E. -- βλαισσὸς παρα στρεθλόπους , τοὺς πόδας ἐπὶ τὰ ἔξω διξατραμμένος.,, χαὶ τῶ λιν ἐοικώς" διὰ τοῦτο χαὶ λάμδα (sic) ἐκαλεῖτο γυνὴ ἠετίωνος.. βλαισσὸς βεθλαμμεένος τὸ ἴσον τῶν ποδῶν. Τὸ ἐναντίον γοῦν ἐπ τὰ ἔχων τοὺς πόδας καλεῖται ῥαιδὸς παρὰ τὸ διεφθάρθαι τὸ ἴσον τῆς β marg. F.— 39 εἰς JK. 5" χυρτοὶ εἰς τὰ ἔξω gl. EFG. "" γὰρ Di p. 48. - δὲ vulg. -- παχύτατον Dietz. "5 ἔσω CJK (N, mut, in εἴσε κί. - εἴσω vulg. 24 ( (Η, jade linsxei.) MN. 35 τῶν M (N; es | lineam). 26 ὅσοις κατὰ τὰ σφυρὰ in margine H. - ὅτι τὰ χα Sie ' σφυρὰ τοῦ ποδὸς ἰσχυρᾶς δεῖται κατατάσιος EIJK. Ceci est lab δ 15 du traité Des fractures (1. 5, p. 460 ) et se trouve sous une : au forme un peu plus bas, 87. J'ai déjà signalé une singularité

|

|

th

[1 ἴσι Ξ

A

DES ARTICULATIONS. 323

d’où vient qu’il se luxe et se réduit plus facilement. Il se luxe le plus souvent en dedans, mais aussi en dehors et en arrière. Réductions : par la flexion du genou ou par un ra- pide éclactisme (Foy. Argument, p. 66, 5 XXIV) ; ou rouler un linge en globe, le placer dans le jarret , et , autour de ce slobe, faire subitement asseoir le blessé sur ses mollets et ses talons. La luxation en arrière peut aussi, comme au coude, se réduire par une extension modérée. Les luxations latérales se réduisent par la flexion du jarret, ou par l’éclactisme, ou même par une extension modérée. [Après l’extension] la coap- tation est la même pour tous les cas. La luxation demeu- rant non-réduite, si elle est en arrière, l’infirme ne peut flé- chir le genou (on ne le peut guère non plus dans les autres luxations), la partie antérieure de la cuisse et de la jambe diminue ; si la luxation est en dedans, il devient cagneux, la partie externe diminue ; si en dehors, il devient bancal, mais il est moins estropié, car le plus gros os (le tibia) se trouve alors dans la direction du poids du corps (707. 4rgument, p. 38,5 XIV, et Des fractures, t. 3, p. 481), la partie interne diminue. Dans.les luxations congénitales ou survenues pen- . dant la période de croissance les choses se passent d’une ma- nière analogue à ce qui a été exposé précédemment.

83. (Luxations tibio-tarsiennes ). Les luxations du pied (Foy. Des fractures , τ. 3, Ὁ. 461, $ 13) ont besoin d’une forte extension ou avec les mains ou avec d’autres moyens (Foy. 1. 3, p 462, L. 3), et d’une coaptation qui exécute à la fois les deux actions contraires, communes, il est vrai, à toute réduction .

84. (Luxations des orteils ou des os métatarsiens). Les luxations des os du pied se guérissent comme celles des os de la main (or. t. 3, p. 449, S 9).

sujet des luxations du coude, p. 135 , $ 22 et αὶ 25, et p. 4157, 6 24, 57 τοῖσι C (H, mut, in τοιούτοισι), τούτοισι E, τισι Dietz. 38 xouvñ Ο, - πᾶσιν Dietz. ᾽9 ἐμποδὶ H.— ἐν τῇ y. vulg. - è x, E(F, τῇ restit, al, manu) IJK,

394 DES ARTICULATIONS.

Mrs La δὲ τῆς χνήμης ξυγχοινωνέοντα, ' χαὶ ἐκπεσόντα ἐκ γενεῆς,

+ χαὶ ἐν αὐξήσει ἐξαρθρήσαντα, ᾿ ταὐτὰ καὶ ἐν χερί.

pe 4 ὋὉχόσοι δὲ πηδήσαντες ἄνωθεν ἐστηρίξαντο τῇ πτέρνῃ, ὥστε, διαστῆναι τὰ ὀστέα, καὶ φλέδας 5 ἐκχυμωθῆναι, χαὶ νεῦρα ἀμφι. | φλασθῆναι, ὁκόταν γένηται οἷα τὰ δεινὰ, κίνδυνος μὲν ᾿σφαχελίσαντα ᾿ τὸν αἰῶνα πρήγματα παρασχεῖν" 1 ῥοιώδη μὲν γὰρ τὰ ὀστέα, τὰ δὲ ; νεῦρα ἀλλήλοισι χοινωνέοντα: " ᾿Κπεὶ καὶ 9 οἷσιν "5 ἂν μάλιστα, κατεηγεῖσιν, "" ὑπὸ "" τρώματος ἐν χνήμη, ἐν μηρῷ, νεύρων 3, ἀπολυθέντων ; χοινωνέει τούτων, À ἐκ καταχλίσιος ἀμελέος ἐμε- λάνθη πτέρνη,, χαὶ τούτοισι τὰ ‘4 παλιγχοτέοντα "" ἐκ τῶν τοιούτων. Ἔστιν "5 ὅτε καὶ πρὸς τῷ σφαχελισμῷ γίνονται πυρετοὶ ὀξέες, "1 λυ) γμώδεες, γνώμης ἁπτόμενοι, ταχυθάνατοι, καὶ "" ἔτι φλεδῶν 19 αἵμοῤ-. 4 δοιέων πελιώσιες. Σημήϊα δὲ τῶν παλιγχοτησάντων, ἣν τὰ éxyus | dopata χαὶ τὰ μελάσματα καὶ τὰ περὶ ταῦτα ὑπόσχληρά καὶ ὑπέ- : “ΠῚ ἤν τε 2! ξὺν 5) σχληρύσματι πελιδνωθῇ, κίνδυνος 'μελανθῆ- ΠΧ ».sine + \ 4

\

‘Kai μὴ ἐκπεσόντα (E, in margine γέγραπται καὶ ἄνευ τοῦ οὖ μὴ) HN. | ? χαὶ om. CEH. -“- 5 ταὐτὰ IKL.- ταῦτα vulg. - ἀρ an hot, - τὲς (ὁπόσοις πήδύήσασι 1) διέστη τὰ ὀστᾶ E. = 5 ἐγχυμωθῆναι FIIK 4 χ supra lin.) Gal., Chart. ἀμφιθλ. JMN, Gal, Chart. rt xw0n (E, al. manu), Frob., (Mérc., in marg. ῥοικώδη ): πὶ Dans le Mo El chlique on lit ῥοικώδη, et pour variante ῥυχώδη. Érotien (P.. 518) al glose : ϑοώδη TR, ossa, quorum alterum ab altero separatur , mela- phorice dicta ἀπὸ τοῦ etes quod est fluere, 5 ἐπεὶ CEH, “Mere. ir marg. = ἔπειτα vulg: —9 ὅσοι C. Tous nos manuscrits et tout nos éditions, excepté vulg., et, à la suite, Linden et Kühn, ont ἄν; absence de ἂν doit être une faute d'impression. - --ὄ " ἀπὸ, ut. ἘΝ EH.— :? τραύμ. (Ὁ. --- 13 ἀπολισθέντων C (Ε, ‘emend. al. manu) À KMN, Ald., Gal., Merc. in marg., Chart, "ὁ παλιγγητέοντα, ke 15 Ante ἐκ addunt δὲ FGIJK, Ald., Frob., Gal.; δ᾽ CH; παλιγγητέοντα e Ε, -- δὲ pro ἐκ M.— :6 δ᾽ ὅτε L.- Après ὅτε, le texte de vulg., a sa suite , Linden et Kübn ont δὲ, qui manque dans nos TU et autres éditions. Le point est après ἔστιν : τοιούτων ἐστώ,. ὅτε ε κι Lette ponctuation n’est pas bonne. ‘7 λυγμώδεες ,. -λοιμώδεες νὰ ]ς.- x ' CEFGHUK, Ald., Gal., Chart, ἐμιφλεδῶν pro ἔτι çà. M.- ἐμφλέξ C CH, ἐν supra lin.) M. -- ἐν pe (E, supra lin, ἔτι φλεθῶν) PGI ΑἸά.-- ἐν φλεδῶν Gal., Chart.— ‘9 αἱμορροίων (F, mut: in aigoppotéer --- τὸ πελιώσεσι CEFGHIJKMN, Ald., Gal.— 5: σὺν Κα.--- 33 σχληρ καὶ ΟΝ. -- σχληρύσμασι EN. - σχληρίσμασι FGIJK, Ald., ΕτοΡ., Gal. Mer

DES ARTICULATIONS. 325

85. (Luxations des os du tarse), Les os qui tiennent à la jambe, après une luxation, soit congénitale, soit survenue pendant la croissance, se comportent comime ‘les os de la main (Voy. τ. 3, p. 451, 5. 10). |

86. (Lésion du calcanéum. Voy. Argument, p. 08,5 XXV). Dans le cas (7h. t. 3,p. 458, 511), sautant d’unlieu élevé, on se heurte le talon de manière que les os éprouvent une diastase, que les veines laïssent le sang s’ecchymoser, ‘et que les ligaments soient contus, dans ce cas, disons-nous, si des accidents graves surviennent, il est à craindre que le spha- cèle, s’établissant, ne donne à faire pour toute la vie ; car les os sont disjoints, et les ligaments sont en communication les unsavec les autres. Eten effet, la gangrène du talon, suite soit des fractures (ce qui est le plus fréquent), soit d’une plaie à la jambe ou à la cuisse, soit de la résolution des tendons qui sont en communication avec ces parties, soit d’une position, dans le lit, qui n’a pas été surveillée, cette gangrène, dis-je, donne lieu aussi à des accidents. Il arrive même qu’au sphacèle se joignent des fièvres aiguës, singultueuses , trou- blant l'intelligence, promptement mortelles, et de plus, des lividités des grosses veines (Voy. Argument, p. 54, 5 XVII). Les signes indiquant l’aggravation du mal sont, que les parties ecchymosées , les parties noires et celles du voisi- nage se durcissent et rougissent un peu ; si elles prennent une teinte livide en se durcissant, la gangrène est à craindre ; si, au contraire, quoique un peu livides ou même très-li- vides, on y sent de la diffusion , ou si elles deviennent jau- nâtres et molles, cela est favorable dans tous les cas de ce genre. Traitement : s’il n’y pas de fièvre, l’ellébore (banc) ; sinon, point d’ellébore, mais pour boisson l’oxyglyky (70). t. 3, p. 458, note 16), s’il en est besoin. Bandage : celui des articulations ; par-dessus tout, dans les contusions particu- “lièrement, bandes plus nombreuses et plus souples; con- “striction moindre; jeter le plus de tours sur le talon. Posi- tion : même règle que pour le bandage , c’est-à-dire que les

320 DES ARTICULATIONS, ναι" ἣν δὲ ὑποπέλια * À, " À 2 καὶ πέλια 4 μάλα χαὶ ἐχχεχυμω- μένα, ὑπόχλωρα χαὶ μαλαχὰ, ταῦτα ἐπὶ πᾶσι τοῖσι τοιούτοισιν ἀγαθά. 5 Ἴησις, ἣν μὲν 1 ἀπύρετος En, " ἐλλέδορον " 9 ἣν δὲ μὴ, μή ἀλλὰ ποτὸν ὀξύγλυχυ, εἰ δέοι. ᾿Επίδεσις δὲ, ἄρθρων" ἐπὶ δὲ πᾶντα, μᾶλλον τοῖσι "" φλάσμασιν, ὀθονίοισι πλείοσι καὶ "5 μαλθαχω- Ε τέροισιν " πίεξις ἧσσον" προσπεριδάλλειν δὲ τὰ πλεῖστα τῇ πτέρνῃ. Τὸ σχῆμα, '"" ὅπερ “4 ἐπίδεσις, ὡς μὴ ἐς τὴν pr ἀποπιέζηται.. ΐ Νάρθηξι δὲ μὴ χρέεσθαι. ΝΣ

87.15 Οἷσι δ᾽ ἂν 16 ἐχθῇ "7 ποὺς à mel à a ἐγρνννι 4 15 ἐχπίπτει μὲν μᾶλλον ‘9 ἐς τὸ * ἔσω. Ἢν δὲ μὴ "" ἐμπέσῃ, λεπτύ--. νεται ἀνὰ χρόνον "" τό τε ἰσχίον χαὶ "" ων μὴ κνήμης τὸ ἀντίον ?4 τοῦ ὀλισθήματος. ᾿Εμδολὴ δὲ ?5 ἄλλη, ὥσπερ καρποῦ... [ 26 χατάτασις δὲ ἰσχυρή. Ἴησις δὲ, νόμος ἄρθρων. ms ve ἧσσον. 1 ᾿ δὲ καρποῦ , ἣν ἡσυχάσωσιν. Δίαιτα μείων, "1 ἐλινύουσιν. Τὰ ἰδ ἐκ Ἷ

γενεῆς À ἐν αὐξήσει, κατὰ λόγον τὸν πρότερον "5.

λὼ 1542

: Hom. FGHIJKMN, Ald., Gal., Chart. " om. C (E, reste. al, manu). ᾿ καὶ om. K. + μάλα πελιὰ C. - μαλαχὰ pro, μάλα, MN. ἴησ, vulg. -- om. C (Η, restit. al manu) MN. 69 pi À μὲν E. 7 ἀπύρεκτος FGIIMN, Gal., Chart. ? ἐλέδ. C, Ald. 9 εἰ CEH(N, supra lin. ἤν). ἐπιδέσιος M. 1: θλ. CEHMN. --- ‘2 μαλαχωτέροισι H. :3 ὅπερ om. restit. al, manu H. "ὁ Ald. 4 Gal, - om. Chart, τ ΤῊΣ ΗΝ ποὺς E. -- οἷς ἂν ἐχδῇ ποὺς Η Le

DES ARTICULATIONS. 327

humeurs ne doivent pas être repoussées vers le talon. Ne pas mettre d’attelles.

87. (Luxations tibio-tarsiennes). Le pied (Foy. #rgument, p- 47, S XVI, et τ. 3, p. 461, αὶ 16) se luxe avec ou sans les épiphyses ; il se luxe Le plus souvent en dedans. Si la luxation

reste non réduite, la hanche, la cuisse et la jambe diminuent de volume , avec le temps, dans la partie opposée au côté de la luxation. Réduction : comme pour le poignet , seulement extension forte. Traitement : süivant la règle pour les articu- lations. Cette luxation donne lieu à des accidents, mais moins que celle du poignet, si le blessé reste tranquille. Diminuer les aliments, car il y a repos. Les luxations congénitales ou survenues pendant la croissance suivent l’analogie.

- ñot G, Ald., Frob., Gal., Merc. èx£ÿ om. Ald., Gal., Chart. 17 ποῦς C. :8 ἐχπίπτειν C. 19 εἰς ΗΚ. ἔσω mut. in εἴσω N. - εἴσω vulg. 2: ἐχπ, EFG, Gal., Chart, "" τό τε om. C (H, restit. al, manu). 3" om. C (H, restit, al. manu). 34. τοῦ om. J, 25 δὲ χαὶ vulg. - δὲ sine xat CEFGHIJKLMN, Ald., Gal., Chart, 36 χατάστασις G, Gal., Chart. 27 ἔλλινν, vulg. - ἐλινν, EKMN, Gal., Chart., Lind, ἐλιν, FGHIJ, Ald, , Frob., Merc, -- ἐλλιν. (. 38 Robe περὶ ᾿ἄρθρων λόγος 1.

FIN DU TRAITÉE DES ARTICULATIONS.

PE Tee A

MOXAIKOZ. MOCHLIQUE. "114

ARGUMENT.

à

|

4 Le Mochlique est essentiellement un abrégé du traité Des. ᾿ articulations, ainsi que je l’ai fait voir t. I, p. 248 ; il contient! aussi un certain nombre de notions empruntées au traité, ᾿ Des fractures. Ne pouvant donner une analyse de ce qui est déjà un résumé condensé, je vais simplement énumérer les sujets qui y figurent : des notions élémentaires sur les os du corps ; les fractures du nez ; celles de l’oreille ; les luxa- tions de la mâchoire; la luxation de l’épaule ; la luxation de. l'extrémité acromiale de la clavicule ; la luxation postérieure incomplète du coude; les luxations latérales du coude ; les luxations du coude en avant et en arrière ; la luxation de l’extrémité supérieure du radius ; les luxations incomplètes de l’avant-bras au poignet en avant ou en arrière ; les luxa- tions complètes de l’avant-bras au poignet en avant ou en ar- rière; les luxations latérales du poignet; les luxations de l'extrémité inférieure du radius ou du cubitus ; la diastase

de l'articulation inférieure des os de l’avant-bras; les luxa- tions des doigts ; les quatre luxations de la cuisse, en dedans, en dehors, en arrière, en avant ; les luxations du genou; les luxations des orteils et des os du tarse ; la lésion du calca-

+ + ps ici “ὦ PT de cons " x ν᾽

néum; les luxations tibio-tarsiennes; les luxations compli- quées de l'issue des os à travers les téguments; les sections complètes des extrémités ; la gangrène des membres; les dé- viations de la colonne vertébrale “les fractures des côtes et les contusions de la poitrine ; une idée générale des moyens

a ———

ARGUMENT. 329

de réduction ; la nécrose de la voûte palatine et une remar- que sur les contusions du crâne ; de brèves remarques sur les déplacements des os; les fractures compliquées de plaie ; l'extension continue ; les variétés des luxations. Dans le traité Des articulations comme dans celui Des _fractures (et cela est encore un argument, surérogatoire au reste, à apporter pour établir que ces deux traités sont d’une inême main), Hippocrate expose, au fur et mesure du be- soin, les notions anatomiques qu’il croit nécessaires à l’intel - ligence des préceptes chirurgicaux. Ainsi, quand il parle des luxations du pied, il donne préalablement une description succincte des os de la jambe (ει. 3, p.461); l’histoire des luxa- tions des vertèbres est précédée de notions sur la colonne ver- tébrale (ε. 4, p: 191, $ 45). Gette méthode, qui se comprend très-bien, n’est plus celle du Mochlique: dans ce dernier livre, toutes les notions anatomiques sont séparées des chapitres chirurgicaux auxquels elles s'appliquent, et réunies en un seul corps; elles forment , disposées de la sorte, une préface ou introduction à la doctrine d’Hippocrate sur les fractures et les luxations. | Le Mochlique, présentant, par rapport aux traités Des ar- ticulations et Des fractures, un véritable remaniement, ne peut plus, dès-lors, nous indiquer si l’ordre de ces deux traités a été troublé, ni-quel était cet ordre. La seule chose qu’il nous ait apprisé avec certitude sur l’ancien état de ces livres , c’est l'existence d’un chapitre sur les luxations du poignet, chapitre sur lequel on n’avait que des allusions dans le traité Des fractures, 1. 3, p. 450, 1.1, et p. 462, 1. 1: Prenant en considération ces deux allusions , qui sont lune dans le chapitre des luxations des os du tarse, l’autre dans celui des luxations du pied, on en conclura que le cha: pitre du poignet précédait celui du tarse et celui du pied ; pre- nant en considération une autre allusion qui est dans le cha- pitre des luxations da coude, t. 3, p.556, L. 3, et qui se rap- porte aux luxations des os du tarse, on en conclura que le

΄

330 MOCHLIQUE. chapitre des luxations du coude suivait, non pas inmédiate-

ment il est vrai, celui des luxations des os du tarse. Ces deux: points reconnus, on sera porté à penser que le chapitre des

luxations du poignet avait été primitivement placé après le

chapitre des fractures de l’avant-bras, et avant celui de la fracture de l’humérus, c’est-à-dire à un endroit qui répond à la fin de la page 442 du t. 3. Dans le Mochlique, l'extrait relatif au poignet est immédiatement suivi, ainsi que cela

semble naturel, de l'extrait relatif à la luxation desdoigts. C’est: ᾿ '

donc aussi à cette place qu’a figurer primitivement le cha- pitre relatif aux luxations des doigts ; or, ce chapitre existe non-seulement en extrait, mais aussi en original, et il se trouve dans le traité Des articulations, t. 4, p. 319, 5. 80:

ce serait qu’il faudrait le prendre pour le mettre je. ἢ,

viens de dire, à la suite du chapitre du poignet. Gela fait, le traité Des fractures se continuerait dans sa teneur actuelle jus- qu'aux luxations du genou et du coude, qui leterminent. Là,

il faudrait y joindre sans interruption le traité Des articula- tions, qui s’ouvre par le chapitre de la luxation scapulo-humé- « rale. Ou retirerait, bien entendu, de ce traité, l'extrait, qui y fi: «

gure aujourd’hui, relatif aux luxations du coude, du poignet F 1 et des doigts, et les matières s’y suivraient, telles qu’elles 586 comportent, jusqu’au chapitre de la luxation des doigts, qui .

est reporté autre part, et jusqu'aux extraits relatifs aux «

luxations du genou, des os du tarse et du pied, dont l’origi- | nal se trouve, sauf quelques modifications, dans le traité Des! À fractures , qui , d’ailleurs , sont textuellement empruntés au Mochlique, et que, pour ces deux raisons, on retrancherait: «

Il y aurait peut-être encore une autre modification à faire : =

ce serait de transporter les $$ 61-69 du traité Des articula- tions après le $ 79; de cette façon le traitement des luxa= « tions de la cuisse ne se trouverait plus séparé de la descrip= - tion de ces lésions, et tout se suivrait plus naturellement: :

Dans le Mochlique, plus encore que dans le traité Desar- ticulations, est poursuivie dans sa généralité l'étude des ef-

ARGUMENT, 991

ets des luxations non réduites, soit congénitales, soit surve- nues après la naissance, sur le développement des parties qui en sont affectées. Voici le résumé des remarques d'Hip- _pocrate sur ce sujet: L’amaigrissement des chairs se fait dans la partie du membre opposée à la luxation; ainsi, dans la luxation du pied en dehors, les chairs maigrissent en de- dans de la jambe, dans la longueur du membre. Dans les luxations congénitales ou survenues pendant la croissance , les os n’atteignent pas toute la longueur qu'ils auraient avoir, et cet arrêt du développement se partage de la ma- nière suivante : L’os le plus voisin de la luxation se déve- loppe le moins ; les autres os, à mesure qu'ils s’éloignent du tronc, se développent davantage tout en restant en deçà de la longueur normale; quant à ceux qui sont situés au-dessus de la luxation , ils n’éprouvent aucun dommage ; par exemple , dans une luxation congénitale de l’humérus, cet os croît le moins, le cubitus et le radius croissent plus que l’humérus , et ainsi des autres ; mais les os de l’épaule ar- rivent à tout leur développement. Si la luxation , au lieu d’être congénitale, est restée non-réduite chez un adulte, les os ne diminuent pas. C’est une observation à prendre en con- sidération dans les débats qui, tout récemment encore, se sont élevés touchant le mode de nutrition des os. Le fait est simplement exposé dans le traité Des articulations ; mais le Mochlique y ajoute une explication : « C'est, dit-il, que chez un adulte il n’y plus, comme dans le cas des luxations _congénitales , la raison d’une inégale croissance. » Il sem- blerait résulter de que, dans la pensée de l’auteur, les os, une fois arrivés à l’état adulte, ne sont plus sujets qu’à un mouvement insensible de nutrition ; car il ajoute immédia- tement que les chairs, chez l’adulte aussi, sont dans une condition différente, attendu qu’elles croissent et diminuent journellement et suivant les âges. La doctrine de l’auteur pa- “raît ressortir ici de l’opposition qu’il établit entre les os et Les chairs : les chairs, chez les adultes, dans les déformations,

Ÿ ἐγ pe

suite de luxations non réduites, s’atrophient, parce qu ‘elles sont assujetties à un mouvement continuel de croissance et de diminution ; les os, à l’état adulte, ne sont pas, même. placés dans les circonstances d’atrophie, sujets à diminuer À parce que le mouvement de croissance qu’ils ont pendant l'enfance et la jeunesse, s’interrompt alors, c’est-à-dire, si. | l’on traduit cela en langage moderne, parce que la nutrition s’y ralentit. Cette observation de l’école hippocratique à mériterait de n'être pas négligée par ceux qui font des re-… cherches sur la nutrition des os : il y a peut-être des distinc-\ tions à établir, quant à la nutrition des os, entre l’âge de croissance et l’âge adulte. | LA J'ai parlé, τ. 4, Argument p. 4, de la ΛΜΝ de l'oreille! dans les combats du ceste. Voici quelques détails deplus que“ j'emprunte à M. Krause : « On lit dans Platon, Protag. c. 80, | ! p. 342, a, b: Καὶ οἱ μὲν ὦτά τε κατάγνυνται, et Les uns ont les oreilles cassées. Théocrite dit, en parlant d’Amycus, Zd.99, 45 : Σχληραῖσι τεθλαγμένος οὔατα πυγμαῖς, ayant les oreilles bri- sées par les durs coups de poing. Diogène Laërte, V, 67, pa 303, Meib., dit du philosophe Lycon : Γυμναστιχώτατος ἐγίνετο,

332 MOCHLIQUE.

χαὶ εὐέχτης τὸ σῶμα, τήν τε πᾶσαν σχέσιν ἀθλητικὴν ἐπιφαίνων, ὦτο- θλαδίας, il était très-adonné aux exercices gymnastique, avait le corps bien nourri et offrait toute l'habitude athlétique, ayant les oreilles cassées. On lit dans Martial, νεῖ, 39,5 : At juve”

nes alios fracta colit aure magister. Tertullien, De Spéct ,* c. 23 : Tales enim cicatrices cestuum et callos pagnorum et auriun fungos, etc. (Die Gymnastik und Agonistik der Hel=« lenen , t. 1, p. 516 ; Leipzig, 1841). » Les traces de ces mu- ri tilations, et peut-être des opérations qu’elles’ nécessitaient (car Hippocrate dit, t. 4, p. 175, que l'oreille cantériséé dans ces cas, reste contractée et plus petite que l’autre) voient. figurées sur des statues venues jusqu’à nous. « Ces oreilles mutilées se trouvent sur la statue d’Hercule ὁπ bronze doré,

et sur une des deux statues colossales de Castor et Pollux au. Capitole. 27, Winkelmann’s Werke , ΠΕ Bd: Vérsuch einer.

ARGUMENT. 333 Alleg. für die nan p. 432 (Dresd., 1808), et Geschichte der Kunst, V, 5, 30, p. 211 (Dresd., 1808). Ge qui carac- _térisé cette oreille, e’est qu’elle est contractée et plus pe-

tite : c’est aussi la conformation de l'oreille droite de la sta- _ tue appelée Le Gladiateur dans la Villa Borghese (Krause, “b., p. 517). La manière dont le Mochlique explique le procédé de ré- duction de la luxation complète latérale du coude est diffi- _cile à comprendre; je vais essayer de l’interpréter , aimant mieux m’exposer à y échouer, mais du moins appeler l’atten- tion du lecteur sur ces points obscurs, que de passer par-des- sus à l’aide d’une traduction telle quelle, sans avertir qu’à nes yeux le texte n’est pas éclairci. Voici le texte grec en ques- tion : Τὰς δὲ χατορθώσιας, ἀπάγοντα ὅτι πλεῖστον, ὡς μὴ ψαύσῃ τῆς χορώνης À κεφαλὴ, μετέωρον δὲ περιάγειν χαὶ περικάμψαι, χαὶ μὴ ἐς ἰθὺ βιάζεσθαι, ἅμα δὲ ὠθέειν τἀναντία ἐφ᾽ ἑκάτερα χαὶ παρωθέειν ἐς χώρην. Συνωφελοίη δ᾽. ἂν καὶ ἐπίστρεψις ἀγχῶνος ἐν τούτοισιν, ἐν τῷ μὲν ἐς τὸ ὕπτιον, ἐν τῷ δὲ ἐς τὸ πρηνές. Foës traduit : In suum autem locum dirigitur(eubitus) quam plurimum abducendo, ne caput brachii acutum ossis processum attingat;suspensum vero circumagere et circumflectere oportet, neque vim in _ directum adhibere , simulque in contrarium in utram- que partem impellere, et in sedem compellere. Ad hæc quoque contulerit eubiti gibbum modo quidem pronum, modo etiam supinum contorquere. J’ai traduit : « Coap- tation. On écartera le plus possible les os, afin que la tête de l'humérus ne touche pas la portion courbe (apophyse coronvide), on fera exécuter à l’avant-bras , tenu élevé, un mouvement de rotation; on ne forcera pas en ligne droite; en même temps, on poussera en sens inverse les os , qu’on ramènera à leur place. On aiderait encore à la réductionen tournant l’avant-bras en supination dans un cas, en prona- tion dans l’autre.v Voici comment je m'explique ces diffé- rentes recommandations : Il s’agit de la luxation latérale complète du coude; Hippocrate craint que, si on fait l’ex-

L

AA à 334 MOCHLIQUE. ἕξ ᾿

tension en ligne droite, l’apophyse coronoïde , dans la coap- tation, n’accroche l’extrémité de l’humérus ; pour éviter cet inconvénient, il recommande de pratiquer l’extension dans « l'attitude l’avant-bras est fléchi à angle droit sur le bras. « Cela fait, il veut que, l’avant-bras étant toujours tenu élevé, c’est-à-dire à demi-fléchi, on lui fasse exécuter un mouvement 4 de rotation, c’est-à-dire qu’on présente en diverses positions, « sous divers angles, la grande cavité sigmoïde du cubitus à" | l'extrémité de l’humérus, afin de parvenir à engager cette extrémité dans la cavité ; il ajoute, toujours dans le même sens : On ne forcera pas en ligne droite. Quand , de cette fa çon, on a réussi à engager l’humérus dans la cavité du cu“ bitus, il prescrit de pousser les os en sens inverse et de les ramener à leur place. En un mot, l’auteur veutqu’on fasse exécuter à l’avant-bras un mouvement de torsion qui tend: |

comme M. Malgaigne me l’a fait voir sur un squelette, à gager l'extrémité de l’humérus dans la cavité sigmoïde du cubitus. Quant à la recommandation accessoire de tourne à Pavant-bras en pronation dans la luxation en dedans, en st pination dans la luxation en dehors, elle paraît faire double emploi avec la prescription précédente, qui contient quelque | chose de très-analogue. Aussi, en se référant au traité Des fractures, τ. 3. p. 547, elle n’est donnée que pow luxation incomplète du coudé, on concevra l’idée qu’il y un déplacement au sujet de cette recommandation, qu’ellé ᾿ doit être reportée à la luxation incomplète, et que nc passage probablement été ainsi disposé dans l'original

᾿Αγχῶνος ἄρθρον παραλλάξαν μὲν πρὸς πλευρὴν, ἔξω, τοῦ ὀξέος τοῦ ἐν τῷ χοίλῳ τοῦ βραχίονος, ἐς ἰθὺ χατατείνοντα; τὰ ἐξ - à χοντα ἀνωθέειν ὀπίσω καὶ ἐς τὸ πλάγιον : συνωφελοίη δ᾽ ἂν χαὶ : στρεψις ἀγχῶνος ἐν τούτοισιν, ἐν τῷ μὲν ἐς τὸ ὕπτιον, ἐν τῷ δὲ ἐξ τὸ πρηνές. Τὰ δὲ τελέως ἐχδάντα ἔνθα À ἔνθα κατάτασις μὲν, ἐν ñ βραχίων ἐπιδεῖται - οὕτω γὰρ τὸ χαμπύλον τοῦ ἀγκῶνος | σει éxmimret δὲ μάλιστα ἐς τὸ πρὸς πλευρὰ mépoc "Tac δὲ χατορ- θώσιας, ἀπάγοντα ὅτι πλεῖστον, ὡς μὴ Ψαύση χτλ. On (ταδαϊναϊξ :

ARGUMENT. 99.

« Articulation du coude, se déplaçant incomplétement vers les côtes ou en dehors, la pointe aiguë (l’olécräne) restant dans la cavité de l’humérus ; pratiquer l'extension en droite ligne, et repousser en arrière et de côté la partie qui fait saillie; on aiderait encore à la réduction en tournant l’avant- bras en supination dans un cas, en pronation dans l’autre.

Dans les luxations complètes du coude en dedans et en de- hors, faire l'extension comme pour la fracture de l’humé- _ rus; de cette façon, la portion courbe du coude (apophyse

-coronoïde) ne fera pas obstacle; les déplacements en dedans sont les plus fréquents ; coaptation : on écartera le plus pos- _ sible les os, afin que la tête de lhumérus ne touche pas la portion courbe (apophyse coronoïde), etc. » Au reste, on pourra se convaincre, si lon parcourt les notes du Mochli- que, que le texte en est considérablement altéré ; ce qui aug- mente grandement les obscurités d’un livre fort obscur par lui-même. - Le Mochlique est un abrégé du traité Des articulations

et d’une partie du traité Des fractures; cela est constant’; il suffit de la moindre comparaison pour s’en convaincre. Cependant cet extrait n’est pas tel que, outre quelques parties, mais très-peu étendues, qui n’ont pas d’analo- gue dans les deux traités, il n'offre pas quelques modi- fications par rapport à l'original. Je vais mettre successive- ment ces modifications sous les yeux du lecteur. Dans les traités Des articulations et Des fractures, il n’est fait aucune _ mention du ligament rond qui unit la tête du fémur à la ραν cotyloïde ; ce ligament est nommé dans le Mochlique. Le traité Des articulations exprime d’une manière obscure (Foy.p.194, note 2) la disposition des muscles dans les gout- “ières vertebrales ; cette disposition est indiquée dans le Morhlique avec toute clarté. Dans le pansement des fractu-

du nez et de Voreille Hippocrate ne parle pas du soufre 2” recommande le Mochlique. Dans l’Argument du traité Desarticulations (p. 13, δ 1v) j'ai déjà signalé la modification

330 MOCHLIQUE.

concernant les bœufs ; ces animaux, selon le traité Des αγεἰ- culations éprouvant une véritable luxation, selon le Mo- F chlique n'en présentant que l’apparence ; cette correction est Ÿ très-remarquable. Un chapitre est consacré dans le Mochlique aux effets des luxations non réduites du coude ; cela manque dans le chapitre des luxations du coude (traité Des: frac- tures, t. 3,p. 544-562). Le Mochlique donne les luxations « du poignet, qui manquent dans le traité Dés fractures ét dans celui Des articulations ; et le mode de rédaction sem- | blable, là, à tout le reste du Mochlique, montre que ce chapitre est un abrégé et a eu aussi un original. On peut. même assurer que cet original a fait partie du grand traité divisé aujourd’hui en deux, celui Des fractures, etcelall Des articulations, car il y est fait deux allusions dans le traité Des fractures, l’une t. 3, p. 450,21) 1 ; l'autre p. 462, 1. 1. Le Mochlique parle, chose importante; « la luxation du pouce de la main, luxation sur laquelle le traité Des articulations garde le silence; il est fait, dans traité De l’officine du médecin , τ. 3, p. 287 , une menti obscure d’une lésion du pouce. Dans le même passage, Mochlique dit un mot de la luxation spontanée de la cuisse qui se produit plusieurs fois chez le même individu ; ur cela le traité Des articulations est muet ; mais un aphorist

(νι, 59) y est relatif; et jy reviendrai dans l/rgument Aphorismes. Une addition très-manifeste est la suivante le traité Des articulations (p. 255, 1. 9 et 10) remarque:c ue le repos prolongé, est nuisible aux parties qui y sont. Jetties; le Mochlique ajoute : à moins que le repos ne. l'effet de la lassitude, de la fièvre ou de l’inflammation. S l’on compare le chapitre des luxations du genou (traité Des” fractures, t. 3, p. 540-544) avec le CR ον

Mochlique, on verra, dans ce dernier, des modes de - tion qui ne sont pas indiqués dans le premier, ainsi que | effets des luxations non réduites. Le moyen d'extension

tinue décrit dans le traité Des fractures. τ. 3, Sn EÉRE a

ARGUMENT. 337

subi quelques modifications dans le Mochlique : dans le pre- mier les bourrelets sont munis d’oreilles dans lesquelles on engage les baguettes; dâns le second ils sont munis d’an- neaux, et des liens attachés à l’extrémité des baguettes sont passés dans les anneaux.

Ces remaniements sont curieux ; ils indiquent un travail subséquent, soit à Hippocrate lui-même, soit aux méde- cins qui lui ont succédé. En effet, on peut imaginer différen- tes suppositions pour expliquer comment il se fait que le Mochlique, extrait manifestement du traité Des articula- tions, présente néanmoins des modifications sur ce traité même. Hippocrate a-t-il donné une seconde édition de son livre sur les articulations? Dès ce temps, des livres en cir- culation avaient été remaniés, et Hippocrate lui-même, dans le début du traité Du régime des maladies aiguës, τ. 2

p.227, nous apprend que les Sentences cnidiennes en étaient,

au moment il écrivait, à la seconde édition. Dès-lors ce serait sur le livre Les articulations, retouché, que le Moch- dique aurait été composé, et l’on s’expliquerait les modifica- tions que celui-ci offre par rapport à celui-là ; mais il fau- drait admettre en même temps que cette seconde édition du traité Des articulations péri,et que la première édition seule est arrivée jusqu’à nous. Dans une hypothèse diffé- rente, on pourra attribuer lacomposition du Mochlique à un médecin autre qu'Hippocrate, et cet autre médecin aura introduit dans le Mochlique quelques notions qui ne βρυ- raient pas dans le traité Des articulations.

τ Tout ce que l'on peut dire au sujet du Mochlique, c’est qu'il a été fait sur le texte d'Hippocrate, et fait par un homme qui avait l'intelligence du livre qu’il abrégeait. don compare l'original et l’abrégé, on reconnaît la avec laquelle l’abréviateur a conservé les idées de gnal, en en conservant presque toujours les expres- . Toutefois, et il faut en avertir le lecteur, cet abrégé

tel , qu’il n’est guère intelligible que quand on possède TOME 1Y. 22

333 MOCHLIQUE.

parfaitement le traité Des articulations : la pensée y est | tellement condensée, un mot y est si souvent l'équivalent de | toute une phrase, qu’on a besoin de se référer à l'original, les choses sont expliquées avec ampleur. |

Quel a être le but d’un pareil extrait? Il n’a pas été | destiné à la publicité; car à quoi aurait servi au public mé- dical un livre qui a besoin d’un commentaire perpétuel, un À livre qui, pour être compris, ne saurait guère se passer ds la comparaison avec l’original d’où il provient, un livre qui caractérise, par une courte phrase, par un mot, des procé- dés et des appareils toujours si difficiles à expliquer claire-… ment ? Suivant moi, il faut ranger le Mochlique parmi ces à compositions qui ne devaient pas franchir l’encéinte d’ je école ou d’un cabinet. Ou bien un maître l’a rédigé pour l’employer dans ses leçons, s’en servant comme d’un moy en

ἕξ à % x

mnémonique qui l’aidait à ne rien oublier; ou bien :un mé=« decin, un élève, après avoir étudié attentivement le traité Des articulations, et s’en être pénétré, en a fait un extrait, bie à | sûr qu'il lui suffirait de jeter les yeux sur ces brèves indica tions pour avoir aussitôt rappelée à la mémoire toute la sub= stance du livre original. En un mot, je pense que le lique est un travail destiné originairement , non à la publi: | cité, mais à un but particulier, et qu’il est entré dans 1 Collection hippocratique par quelqu’une des circonstance: | que j'ai essayé de déterminer dans le chapitre XI demon Introduction (t. 1, p. 262-291 ).

Je suppose maintenant (supposition justifiée sans peine. par l’état de la Collection hippocratique) je suppose que le traité Des articulations ait péri, et que nous n’ayons 2 jourd’hui que le Mochlique entre les mains. Sans doute, livre, privé de la clarté qu’il reçoit de la comparaison l'original, présenterait d’impénétrables obscurités ; toutefois on ne pourrait y méconnaître une science très-avancée, une connaissance profonde des lésions des os, une grande habi- tude de les apprécier, une expérience consommée, et! beau-

ARGUMENT. 339

coup de familiarité avec l'emploi des moyens mécaniques que comportent ces lésions. IL paraîtrait certainement étrange que tant et de si grandes qualités fussent comme à dessein masquées par les difficultés d’un style trop concis pour être clair, et que l’auteur se fût ainsi étudié à offrir sa _ science comme une sorte d’énigme, dont le lecteur ne pour- rait jamais être sûr d'avoir trouvé le mot. Mais ce qu’il y a d’étrange dans la forme disparaît, du moment que le Moch- lique n’est plus qu’un extrait ; c’est dans l'original qu’il faut chercher développement et clarté. J’ai cru nécessaire de rap- peler au lecteur, par un exemple aussi frappant, quelle est la condition de la Collection hippocratique; car, d'une part, à des livres qui sont des notes ou des extraits, on ne doit pas demander plus qu’ils ne comportent, et, d’autre part, ils sont intéressants à examiner comme débris ou matériaux d'ouvrages mieux élaborés.

BIBLIOGRAPHIE. : MANUSCRITS.

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μὲ ÉDITION.

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Seorsim edidit græce F. Morellus, Paris, 1579. 4. : Maittaire. |

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MOXAIKOZ.

1. Ὀστέων φύσις" δαχτύλων μὲν ἁπλᾶ χαὶ ὀστέα καὶ ἄρθρα pets ρὸς δὲ χαὶ ποδὸς * πουλλὰ, ἄλλα ἀλλοίως συνηρθρωμένα " μέγιστα δὲ 3 τὰ ἀνωτάτω" πτέρνης δὲ ἕν " οἷον ἔξω φαίνεται, πρὸς 4 δὲ αὐτὴν. οἱ ὀπίσθιοι τένοντες 5 τείνουσιν. Κνήμης δὲ δύο, ἄνωθεν χαὶ χάτωθεν. ξυνεχόμενα, κατὰ μέσον δὲ διέχοντα 5 σμικρόν" τὸ ἔξωθεν, χατὰ τὸν σμιχρὸν δάχτυλον λεπτότερον 7 βραχεῖ, πλεῖστον δὲ ταύτῃ διεχούσῃ, χαὶ σμικροτέρῃ ῥοπῇ κατὰ γόνυ, καὶ 6 τένων ἐξ αὐτοῦ πέφυχεν, 6. παρὰ τὴν ἰγγύην ἔξω ἔχουσι δὲ κάτωθεν χοινὴν ἐπίφυσιν, πρὸς 9 ἣν 6 ποὺς χινέεται " ἄλλην δὲ ἄνωθεν ἔχουσιν ἐπίφυσιν, ἐν À τὸ τοῦ μηροῦ ἄρθρον χινέεται, "ὁ ἁπλόον καὶ “" εὐσταλὲς ὡς ἐπὶ μήχει" εἶδος, χονδυλῶδες, "" ἔχον "" ἐπιμυλίδα * αὐτὸς δ᾽ ἔγχυρτος ἔξω καὶ ἔμπροσθεν: À ñ δὲ χεφαλὴ ἐπίφυσίς ἐστι στρογγύλη, ἐξ ἧς τὸ νεῦρον τὸ ἐν τῇ χο- τύλῃ τοῦ ἰσχίου πέφυχεν " ὑποπλάγιον δὲ χαὶ τοῦτο προσήρτηται, 14 ἧσσον δὲ βραχίονος. Τὸ δ᾽ ἰσχίον "" προσίσχεται πρὸς τῷ μεγάλῳ σπονδύλῳ 16 τῷ παρὰ τὸ ἱερὸν ὀστέον, χονδρονευρώδει "7 δεσμῷ. Ῥάχις δὲ ἀπὸ μὲν τοῦ ἱεροῦ ὀστέου péxpt τὸῦ μεγάλου σπονδύλου "" χυφή᾽

1 Πουλὰ MN. --- ? τὰ Η7. -- τὸ L. - τῷ vulg. - τῶν BDM (N,ex correct.). ? ἐνίων (F, mut. in ἕν οἷον) 7. 4 αὐτὴν δὲ J, φαί- νονται Β (D, supra lin. al. manu τείνουσι) FGIJKL (MN, in marg:) UQ". 5 Dans les éditions le point est avant σμιχρὸν, il est après dans Η. βραχὺ DHK. -- διέχουσι L. - ῥοπὴ H. Cette phrase obscure m paraît altérée : Foes traduit, lisant διέχουσι : Plurima vero hac par di- stantia, minoreque momento ad genu inclinatio est. Ce que je ne con - prends guère. Il s’explique ainsi dans ses notes : Hæc inclinatio etsi a suræ inferiorem in genu propensionem refertur , qua tibia paulo inferit fertur , potest tamen etiam id respicere quod scribitur libro De fra ri de suræ osse, οὐδενὸς μεγάλου χώλυμα ἐόν. On pourrait peut-être lire, en se référant au livre Des fractures, t. 5, p. 460, 1. 4 et 2 : πολλῷ δὲ ταύτῃ À διέχουσι σμικρότερον, καὶ ῥέπει κατὰ γόνυ. J'ai traduit dans ce sens, quoique cela soit bien douteux. πρὸς.... χινέεται om. K. - Le. mot ἐπίφυσις, avec le sens qu’il a ici, n’a plus, dans notre langage

+

MOCHLIQUE.

4. (Notions abrégées sur les os). Disposition des os : Aux doigts les os et les articulations sont simples ; la main et le pied en contiennent beaucoup, articulés les uns d’une fa- çon, les autres d’une autre, les plus gros sont les plus rap- prochés du tronc; le talon est constitué par un seul os , que l’on voit saillant en arrière, et qui donne attache aux ten- dons postérieurs. La jambe est composée de deux os,unisen haut et en bas, séparés un peu dans le milieu; los externe (péroné) est de peu plus petit que l’autre du côté du petit or- teil, mais il l’est de beaucoup les deux os sont séparés,

οἴ du côté du genou. De cet os naît le tendon qui est en de-

hors du jarret ; les deux os ont en bas une épiphyse com- mune dans laquelle le pied se meut, et en haut une autre épiph yse se meut l’extrémité articulaire du fémur. Celle-ci

. est simple et légère proportionnement à la longueur de l'os;

elle est en forme de condyle et pourvue d’une rotule ; le corps même de l'os est bombé en dehors et en avant; la tête en est une épiphyse ronde, de laquelle provient le li- gament fixé dans la cavité cotyloïde. Le fémur aussi est ar- ticulé un peu obliquement , mais moins que l’humérus. L’ischion tient à la grande vertèbre, celle qui est contiguë à

tomique, de correspondant ; je l’ai done conservé dans la traduction. Cette mote a pour but d'empêcher qu’on ne donne à ce mot l’acception spéciale "qu'il a aujourd’hui, 9 HIJ. - ποῦς HJU, Ald. 19 ἁπλὸν GIKLU.

ἁπλοῦν 1. -- ἀπλοὸν (sic) Frob. 1: εὐσταλέως ἐπὶ vulg. -- εὐσταλέεως

(sic) ἐπὶ HIU. -- ἐπιμήκει DGMN , Ald, 15 ἔχων U, "3. ἐπιμυλίδα H (L, ex ms. ἐπιληΐδα,, ἐπιλύδα, forte). ἐπιμιηλίδα -vulg, - ἐπιμυλάδα Ὁ. ἐπιληίδα, FGIKU.- ἐπὶ ληίδα 3, ἐγκυρτὸς U. 14 ἴσον 1. 15 προσ- ἔχεται (D, in marg. al, manu προσίσχεται) IKLU, - προίσχεται MN.

τῷ BFIJKMNU. - τὸ vulg, "7 συνδεσμιῶ U, -- ῥᾶχις 1, 18 χύφη I,

349 MOCHLIQUE.

χύστις TE χαὶ γονὴ χαὶ ἀρχοῦ τὸ ἐγχεχλιμένον, ἐν τούτῳ" ἀπὸ δὲ τούτου ἄχρι φρενῶν ἦλθεν À ἰθύλορδος, καὶ αἱ ψόαι ' χατὰ τοῦτο" ἐντεῦθεν δὲ ἄχρι τοῦ μεγάλου σπονδύλου, τοῦ ὑπὲρ τῶν ἐπωμίδων, 2 ἰθυχυφής ἔτι 3 δὲ μᾶλλον δοχέει, ἐστίν" αἱ γὰρ ὄπισθεν τῶν σπονδύλων ἀποφύσιες ταύτῃ δψηλόταται "4 τὸ δὲ τοῦ αὐχένος ἄρθρον, λορδόν. Σπόνδυλοι δὲ " ἔσωθεν ἄρτιοι πρὸς ἀλλήλους, ἀπὸ δὲ τῶν ἔξωθεν © χόνδρων νεύρῳ συνεχόμενοι" À δὲ ξυνάρθρωσις αὐτῶν, ἐν « τῷ ὄπισθεν τοῦ νωτιαίου " ὄπισθεν δὲ ἔχουσιν ἔχφυσιν ὀξείην, ἔχουσαν ἐπίφυσιν χονδρώδεα, ἔνθεν νεύρων ἀπόφυσις χαταφερὴς, ὥσπερ χαὶ

of 7 μύες παραπεφύχασιν ἀπὸ αὐχένος ἐς ὀσφὺν, πληρεῦντες δὲ

πλευρέων καὶ ἀχάνθης τὸ μέσον. Πλευραὶ δὲ χατὰ τὰς διαφύσιας 9 τῶν σπονδύλων νευρίῳ προσπεφύχασιν "ὁ ἀπ᾽ αὐχένος ἐς ὀσφὺν Ἷ ἔσωθεν, ἐπίπροσθεν δὲ χατὰ τὸ στῆθος, χαῦνον χαὶ μαλθαχὸν τὸ ἄκρον ἔχουσαι" εἶδος "' ῥαιθοειδέστατον τῶν ζώων " "" στενότατος γὰρ ᾿ ταύτῃ ͵" τὰ Ἀμήν ἐπ’ "4 ὄγχον- "" À δὲ δὴ πλευρῇσιν ἔχφυσις & "émAuyin βραχείη χαὶ πλατείη; ἐφ᾽ ἑκάστῳ ‘7 σπονδύλῳ νευρίῳ προσ- πεφύχασιν. Στῆθος δὲ ξυνεχὲς αὐτὸ "5 ἑωυτῷ, διαφύσιας ἔχον "9 πλα- ᾿ γίας, À πλευραὶ προσήρτηνται, χαῦνον δὲ χαὶ χονδρῶδες. Κληΐδες, ᾿

1 Κατατοῦτο F. * Rule (sic) Κὶ - κατευθὺ χεχυφυῖα gl. F. «

3 δὲ om. K.— 4 τοῦ δὲ αὐχ. 400. K.— 5 J'ai rendu ἔσωθεν par ex. avant, © ’est le sens qu’indique le passage parallèle Des articulations, | p. 191, note 20, Au reste ἔσωθεν et ἔξωθεν sont souvent pris, suivant Ÿ les lieux, dans le traité Des articulations, pour en avant, en arrière. 6 χόνδρων καὶ νεύρων vulg. (B , καὶ om.).- χόνδρων νεύρων (3, in marg. νευρωδῶν) (Ὁ, καὶ in rasura), Ald. -- χόνδρων νευρωδῶν, in marg. καὶ νεύρων Η. -- χόνδρων νευρωδῶν νεύρων FG. - χόνδρον νεύρων mut, in νευρωδῶν 1. χονδρονεύων (sic) L. -- χόνδρων νεύρω MN. - Le choix des variantes est déterminé par la phrase parallèle du traité des nl Artic., p. 190, 1. 5.— 7 μύες GIKMN, Ald., Frob., Chart., ἈΝ - υῦες vulg. εἰς J. ὀσφὺν DJ, ‘Chart. - ὀσφῦν vulg. - Tin ροῦντες Chart, 9 τῶν σπονδύλων DHLU. - τῷ σπονδύλῳ vulg. (1, mut.… in τῶν σπονδύλων ). ᾽9 ἐπ᾽, supra lin. ἀπ’ D. -- ὀσφὺν DJ, Chart. - ὀσφῦν # vulg. τ ῥομοοειδέστατον vulg, - Les manuscrits ne donnent pas ici de variantes; mais les variantes se trouvent p. 192, note 6. !? στενώτα- τον ΗΚ. - στενότατον U. --- 15 6 om. HK. 14 8 ὄγκον DHK. -- ὄγκων. vulg. 155 δὲ pen πλευραί εἰσιν, ἔκφυσις vulg. - Calvus traduit : Qua vero costæ non sunt, processus est, ecphysisve tortuosa et obliqua, parva

MOCALIQUE. 343

l'os sacré, par un ligament névro-cartilagineux (ligament ilio-lombaire). Le rachis, depuis [l'extrémité du] sacrum jusqu’à la grande vertèbre, est saillant en arrière; dans la concavité sont la vessie, les organes de la génération et la _ partie inclinée du rectum; de R jusqu’au diaphragme , il est

dirigé en ligne droite et saillant en avant , les psoas sont ; de jusqu’à la grande vertèbre, au-dessus des épaules, il est en ligne droite et saillant en arrière, mais il l’est encore plus eu apparence qu’en réalité, car les apophyses postérieures des vertèbres sont, là, le plus élevées : au cou, le rachis est saillant en avant. Les vertèbres forment en avant un assem- blage régulier ; elles sont réunies par un ligament (fibro-car- tilage) qui naît de la couche cartilagineuse extérieure ; l’ar- ticulation synarthrodiale en est placée derrière la moelle épinière. En arrière , elles ont une apophyse aiguë, qui, à son tour, une apophyse cartilagineuse ; de partent des ligaments qui se dirigent en bas, de même que les muscles qui s'étendent depuis le cou jusqu’aux lombes, et qui rem- plissent l’intervalle entre les côtes et l’épine. Les côtes sont jointes, en arrière aux entre-deux des vertébres; par un pe- tit ligament depuis le cou jusqu'aux lombes, en avant au sternum; l’extrémité en est molle, et non compacte; la

et brevis, et lata quæ singulis vertebris committitur. Foes, qui pense qu’on doit lire προσπέφυχε au lieu de προσπεφύχασι, traduit : Qua costæ non sunt, processus obliquus, brevis et latus ad singulas vertebras nervo annexus. 1] m’est impossible de comprendre ce qu'est cette apophyse attachée par un ligament aux vertèbres , il n’y a pas de côtes, Grimm : Wo die Ribben aufhæren, da wird an jedem Rueckenwirbel ein kurzer , breiter Querforsatz durch ein kurzes Band befestiget. Gardeil a mis : « Dans les intervalles de l’épine il n’y a point de côtes, les apophyses transverses sont plates et courtes ; les côtes qui s’articulent aux apophyses transverses, y sont unies par des ligaments simples. » Cette traduction a un sens, mais le traducteur a beaucoup ajouté au texte original. Je pense qu’il faut entendre ἔχφυσις de la tubérosité des côtes “4 s'articule avec les apophyses transverses ; dès lors j’ai changé un en δὴ, et πλευραί εἰσιν en πλευρῇσιν, τόπλαγίη DHIKMNLU, -- πλαγείη vulg, 17 σπονδύλων K. ‘? ἑωυ- τοῦ J.— 19 πλαγίας DFHIJKMNU. - πλαγείας vulg. -— χληῖδες D, Kübn, - χληΐδες vulg,

344 MOCHLIQUE.

δὲ περιφερέες ἐς ' τοὔμπροσθεν, ἔχουσαι πρὸς μὲν τὸ στῆθος Bou | χείας χινήσιας, πρὸς δὲ τὸ ἀκρώμιον συχνοτέρας. ᾿Ἀρώμιον δὲ " & | | ὠμοπλατέων répuxev , ἀνομοίως τοῖσι πλείστοισιν, ᾿Ωμοπλάτη dE

4 χονδρώδης τὸ πρὸς ῥάχιν, 5 τὸ δ᾽ ἄλλο γαύνη, τὸ ἀνώμαλον ἔξω ἔχουσα, αὐχένα δὲ καὶ κοτύλην 6 ἔχουσα γχονδρώδεα, ἐξ ἧς αἵ πλευ- pat χίνησιν ἔχουσιν, εὐαπόλυτος ἐοῦσα ὀστέων, πλὴν βραχίονος. ούτου δὲ Ex τῆς 1 χοτύλης νευρίῳ κεφαλὴ ἐξήρτηται, χόνδρου. 9 χαύνου περιφερὴ ἐπίφυσιν ἔχουσα" αὐτὸς ‘° δ᾽ ἔγχυρτος ἔξω χαὶ

ἔμπροσθεν, πλάγιος, οὖκ ὀρθὸς πρὸς κοτύλην. To δὲ πρὸς ἀγχῶνα à αὐτοῦ, "' πλατὺ καὶ χονδυλῶδες "" καὶ βαλδιδῶδες καὶ στερεὸν, 3 ἔγχοιλον ὄπισθεν, ἐν À χορώνη ‘4 À ἐχ τοῦ πήχεος, ὅταν ἐχταθῇ ñ χεὶρ, ἔνεστιν " 15 ἐς τοῦτο καὶ τὸ ναρκῶδες νεῦρον, ἐχ τῆς διαφύ- Me σιος τῶν τοῦ πήχεος ὀστέων, ἐκ μέσων, ἐχπέφυχε "ὃ καὶ περαίνεται. M 2. 11 ‘Pic δὲ χατεαγεῖσα "8 ἀναπλάσσεται, εἶ ᾽θοἷόν τε, αὐθωρόν. Κὴν Ν᾿

| DE) 1 To ἔμπροσθεν U, -- Οχινήσεις DFG (HU, correctum alia manu} DK. 2 ἐξωμοπλατέων Η]. 3 ὠμωπλάται δὲ χονδρώδεες τῷ πρὸς ῥάχιν, τῷ δ᾽ ἄλλο (sic) χαῦναι, τὸ ἀν. ἔξω ἔχουσα: L, γονδρῶδερ vulg. τὸ d ἄλλο B. -- τῷ δ᾽ ἄλλῳ vulg. 5 ἔχουσα. BDFGHLJKM" NU, Chart. -- ἔχουσαι vulg. 7 χοτύλης DGHIJKU. -- κεφαλῆς vulg. 8 χόνδρον L. γόνδρω χαύνω 7. —9 χαῦνος, in marg. al. manu χαύνου ἢ. - περιφερὴς 7. 10 δὲ 1. 11 πλατεῖ Κα. 1? καὶ τὸν βαλθιτῶντες due λῶδες (sic) L. - βαλθὶς στῆθος in marg. Η, - βαλθιτῶδες vulg. - Ce πιο est le sujet d’une note de Struve dans le Supplément du Dict. de Schnei=« der : « βαλθιδώδης, dans Hippocrate, mais écrit βαλοιτώδης,, leçon qui, bien que fausse , se trouve dans toutes les éditions. Foes conjecture , avec beaucoup de vraisemblance, que dans Hesychius, p. 682 , au motBaX6ie# χαὶ παρὰ Ἱπποκράτει βαλθίδες τὸ ἔχον ἑκατέρωθεν ἐπαναστάοεις, il faut lire aussi βαλέειτῶδες (βαλοιδῶδες) à cause de τὸ ἔχον. L'écriture avec d est encore appuyée par une autre glose d’'Hesychius : βαλθιδοῦχον, rep μοποῦχον, p. 685.» A la suite de cette note, M. Weïgel ajoute qu’il faut entendre ce mot dans le sens qu'Hesychius lui donne, On a dans le Gloss. de Galien : BarGie, κοιλότης mapaurens. ‘3 ἔγκοιλον DKMN. - ἔγχυλον. vulg. ἔγκυλλον, forte ἔγκοιλον L. ‘à DHJK. - om. vulg. - πήχεως FGIJ. - Remarquez que l’olécrâne est appelé ici κορώνη. 15 ἐν τούτω J. —'6 χαὶ προσπέφυκε ex ms. add, L. - Passage obscur. Je pense qu'il s’agit ici du nerf cubital. Foes l’entend des ligaments articulaires : yap-"" κῶδες νεῦρον, dit-il dans ses notes, ligamentum intelligere videtur, quod ligamentorum natura sensu careat. Innuit autem ligamentum illud den sum, crassum et validum ac membranosum, quod ex brachii fine inferiore exertum, cubitum cum radio connectit, totamque dearticulationem cir= - cumvestiens , majore tamen parte cubitum annectit, ῥινὸς κατεαγείσης 6 in tit. BDFHIJK, - Dans l’édition de Lind., le Mochlique com

MOCHLIQUE. 345

forme n’en est aussi arquée chez aucun animal : l’homme, pour son volume , est celui qui a la poitrine la plus étroite d'avant en arrière ; dans l'endroit elles ont une tubérosité oblique, courte et large, elles s’articulent avec chaque ver- _ tèbre par un petit ligament. Le sternum est continu avec lui-même, offrant des interstices latéraux qui reçoivent les côtes : il est spongieux et cartilagineux. Les clavicules sont arrondies en avant; elles ont des mouvements, très-courts au sternum , plus amples à l’acromion. L’acromion naît de l’omoplate, disposition différente de ce qui est chez la plupart des animaux. L’omoplate est cartilagineuse du côté du rachis, spongieuse dans le reste, tournée en dehors par sa partie inégale, pourvue d’un col et d’une cavité cartilagineuse ; elle n'empêche pas les côtes de se mouvoir, car elle se dé- tache facilement des os, excepté de l’humérus. La tête de ce- lui-ci est attachée à la cavité de l’omoplate par un ligament mince, et elle est revêtue d’une couche arrondie de cartilage

non compacte ; le corps même de l'os est bombé en dehors et

en avant, oblique et non perpendiculaire à la cavité ; l’extré- mité cubitale en est large, avec des condyles et des enfon- cements; elle est solide et présente en arrière un creux

l’apophyse courbe du cubitus (o/écréne ) se loge quand le

bras est dans l’extension ; aussi arrive le nerf engourdis- sant, qui nait du milien de l’interstice des os de l’avant-bras, et se termine (707. note 16).

- 2. (Fractures du nez). Le nez fracturé doit être redressé, s’il

mence ici, ce qui précède est placé dans le traité Περὶ ὀστέων φύσιος, 18 ἀγαπλάσσεται JL. - ἀναπλάσσεσθαι vulg. 9 εἰ om. vulg.- οἵη τε vulg. 9 οἷον sine τε ( D, al. manu οἵή re) GHIJKLU,. - L’addition de εἰ me paraît nécessaire au sens ; sans εἰ, la phrase voudra dire qu’on peut redresser le nez sur l’heure même ; or, ce n’est pas un conseil ; ce qu’il importe de savoir, c’est qu’il faut redresser le nez le plus tôt

1816. L'iotacisme a pu faire disparaître facilement εἰ devant οἷον. -- συθωρὸς (sic) L. - αὐτῇ τῇ ὥρα, 4 τοῦ παραχρῆμα gl. Ε΄,

346 MOCHLIQUE.

μὲν οὖν χόνδρος, ' ἐντιθέναι ἄχνην ὀθονίου ἐναποδέοντα λοπῷ ape

χηδονίῳ, ἐν ἄλλῳ, " μὴ ἐρεθιεῖ: τῷ λοπῷ δὲ τὰς παραλλάξιας

παραχολλᾷν, καὶ ἀναλαμόάνειν. Ταῦτα " δὲ ἐπίδεσις χαχὰ ποιέει. ; ÿ

Ἴησις, 5 ἀλήτῳ ξὺν μάννη, À θείῳ ξὺν χηρωτῇ. Αὐτίκα 5 ἀναπλάσεις, n

ἔπειτα 1 ἀνακωχήσεις τοῖσι δαχτύλοισιν, " ἐσματτευόμενος χαὶ mu | ραστρέφων. χαὶ τὸ χαρχηδόνιον. Πωροῖτο ἂν, καὶ ἣν ἕλχος ἐνῇ, καὶ ls ἣν ὀστέα ἀπιέναι μέλλῃ (où γὰρ 9 παλιγχκοτώτατα ), οὕτω ποιητέα.

8. Οὖς κατεαγὲν, μὴ ἐπιδεῖν, undè καταπλάσσειν " ἣν δέ τι δέη, | | ἧς ᾽" χουφότατον, À κηρωτή᾽ καὶ " θείῳ -23 χαταχολλᾶν. Ὧν à à ἔμπυα ‘4 τὰ ὦτα, διὰ παχέος εὑρίσχεται" πάντα δὲ τὰ ὁπόμυξα wa M

τῇ ὑγρὴ σαρχὶ πλήρεα "6 ἐξαπατᾷ" μὴ βλάθη γένηται στομωθὲν τὸ "7 τοιοῦτον " ἐστὶ γὰρ ἄσαρχα καὶ ὁδατώδεα, υύξης πλέα, ὅπου δὲ | καὶ οἷα ἐόντα θανατώδεά ἐστι, '" παρεθέντα, "9 Ὥτων καῦσις πέρην, τάχιστα ὑγιάζει " χυλλὸν δὲ καὶ μεῖον γίνεται τὸ οὖς, ἣν πέρην καυθῇ. Ἢν δὲ στομωθῇ, χούφῳ ἐναίμῳ δεήσει χρῆσθαι. AUDE ι“᾿

1 ἐντίθεται vulg. -- ἐντιθῆναι 1. - ἀποδέοντα K. -- 2 δΝΝ. - νὰῖ δ᾽ Ὁ. -- ἐπίδυσιν U. —%4 χαταποιέει vulg. -- Cette correction s’ap-# puie sur le traité Des artic., p. 164, 1. 4, on lit: ποιέει ἐπίδεσις 1 mévra τἀναντία. τοῦ δέοντος. ἄλλη (ἄλλη om. D, rest. ἃ], manu,’ GHJU) ἅμα δὲ τῷ ξυμθαλεῖν (ξυμμάννη pro E. H) à [τῇ ρῖο B,D supra lin. al, manu, FGIJKMNU) θείῳ ξὺν κηρωτῇ vulg. -- Ces correc-. tions s'appuient d'due part sur les variantes , d’autre part sur le traité Des artic., p. 162,1, 5. Cependant il y ici de plus la mention du sou— fre. Voyez note 12. εἰμ, ἀναπλάσσεις BDFGHIJMN, Ald. -- ἀναπλάσεις K. - ἀξναπλάσσης U. -- ἀναπλάσσειν vulg. 7 ᾿ἀναχωχίσης L, ἀνακωχήσας BGMN. - ἀνακωχήσεις DFHILJK. -- ἀναχοχήσας Ald, -- ἀναχωχήσης U. = ἀναχογχίζειν vulg. - Pourrait-on lire ἀναχογχύζειν ? 8 ἐσμαντευόμενον FGIJMNU, Ald. - ἐσματτευόμιενον vulg. - παραστρέφοντα vulg, -τοΕ 9 Peut-être faut-il lire παλίγκοτα ταῦτα. ὠτὸς κατεαγέντος (χατεα-- γότος B) θεραπεία in tit. DFHIJKU. "" χουφότατον H al. manu, πᾶ, - χυφότατον vulg. ᾽5 La comparaison du traité Des artic. porterait à lire σταιτὶ au lieu de θείῳ. Toutefois, les anciens faisaient entrer le soufre dans certains cataplasmes , et même pour des affections de l'oreille. On. | lit dans Oribase, p. 274, édition de Matthæi : La farine d’ivraie mêlée u soufre est bonne pour les tumeurs des oreilles. Θείῳ δὲ μιγνύμενον τὸ τῶν. αἰρῶν ἄλευρον, ἐπιτήδειον τοῖς ἐπὶ τῶν ὥτων οἰδήμιασιν. La phrase du Mo + chlique, expression χαταχολλᾷν indiquent , ce me semble, qu’il s’agit pe mélange du soufre avec une pâte , laquelle est décrite dans le traité Des. artic. 15 χαταχολλᾶν FGHIJKMNU, Ald., Frob, = παραχολλᾷν v 14 τὼ dre (sic) 7. - διὰ πάχεος U. - Faite διαταχέως L. "5 Don τῇ Η. - ὑγρίη DFGHIJKMN (U, corr.), Ald., Frob. ἐξαπαταί un vulg. - On se rendra compte de cettc altération, si on se souvient que.

MOCRLIQUE, . 347

est possible, sur l'heure même. Si la fracture porte sur le car- tilage, mettre dans la narine un tampon de charpie roulé dans un morceau de la pellicule superficielle du cuir de Carthage, ou dans une autre enveloppe qui ne cause pas d’irritation ; col- ler des lanières de la pellicule superficielle du cuir à la partie déjetée, et la redresser : dans ces cas , le bandage roulé est nuisible. Traitement : avec de la pâte mélée à la poudre d’encens (Des articulations , p. 163, 1. 8), ou avec du cérat

mêlé à du soufre. Vous redresserez immédiatement la partie fracturée, puis vous la maintiendrez avec les doigts, les in- troduisant dans la narine, et remédiant à la déviation laté- rale. Employer aussi le cuir de Carthage. La consolidation se fera quand même il y aurait plaie ; et, lors même que des esquilles devraient se détacher, il faudrait agir ainsi, car ces lésions ne donnent guère lieu à de graves accidents. 5. (Fractures de l'oreille). L'oreille fracturée ne sera cou- verte ni de bandages ni de cataplasmes. S'il faut quelque application, qu’elle soit aussi légère que possible : le cératet la pâte collante avec le soufre. Si de la suppuration se forme dans l'oreille, on n’y arrive qu’à travers des parties épaisses; toutes les parties un peu muqueuses et pleines d’une chair humide induisent en erreur. Ce n’est pas qu’il résulte du mal d'une ouverture faite à ces parties, car elles sont dans des en- droits dépourvus de chair, aqueuses et pleines de mucosité ; omis de dire (Foy, note 18) en quel lieu et quelles de ces parties, ouvertes, mettent la vie en danger. La cautérisation de l'oreille, de part en part, guérit très promptement; mais, cautérisée ainsi, l'oreille devient courbe et plus petite. Si on y pratique une ouverture, il faudra employer un médica- ment léger, de ceux qu’on met sur les plaies récentes.

dans les manuscrits l’L souscrit est quelquefois placé à côté de la voyelle

(ἐξαπατᾶι). Cela remarqué, ma correction est très simple. "7 τοιοῦτο

HOU.— ‘5 παρεθέντα, omis de dire. Cela ne se comprend que si l’on se

reporte au traité Des artic,, p. 474 , 1. 15, en effet Hippocrate dit 40} parlera ailleurs de cet objet "9 ὦτα DFGIJK. -- κυλὸν U.

4, : Lvdôor δὲ χκατασπῶνται μὲν πολλάκις χαὶ χαθίστανται" ἐχ- πίπτουσι δὲ ὀλιγάκις, μάλιστα μὲν χασμωμένοισιν οὗ γὰρ ἐχπίπτει, ss ἣν μή τις " χανὼν μέγα. παρανάγῃ" ἐχπίπτει δὲ μᾶλλον͵, ὅτι τὰ νεῦρα ᾿ ἐν πλαγίῳ καὶ λελυγισμένα 4 συνδιδοῖ, 5 Σημεῖα " προέχει χάτω γνάθος, 5 καὶ παρέστραπται᾽ τἀναντία τοῦ ἐχπτώματος, ξυμθάλλειν οὐ δύνανται: ἣν δ᾽ ἀμφότεραι, 7 προΐσχουσι μᾶλλον, συμβάλλουσιν ἧσσον, dotpabéec is δὲ τὰ ὅρια τῶν ὀδόντων τὰ ἄνω τοῖσι χάτω δ χατ᾽ ἴξιν. Ἢν οὖν ἀμφότεραι ἐχπεσοῦσαι μὴ αὐτίχα ἐμπέσωσι,, ᾿ θνήσχουσι δεχαταῖοι οὗτοι μάλιστα πυρετῷ 9 ξυνεχέϊ, νωθρῇ τε χα- ρώσει" οἵ γὰρ μύες οὗτοι, τοιοῦτοι" γαστὴρ ἐπιταράσσεται ὀλίγα, ἄκρητα᾽ χαὶ ἣν "5 ἐμέωσι, τοιαῦτα "" ἐμέουσιν, δ᾽ ἑτέρη ἀσινε- στέρη. ᾿Ἐμδολὴ δὲ "" αὐτὴ ἀμφοξέρων καταχειμένου À xaOnuévou | "ὁ τοῦ ἀνθρώπου, τῆς κεφαλῆς ἐχόμενον, περιλαδόντα τὰς γνάθους ᾿ ἀμφοτέρας ἀμφοτέρῃσι χερσὶν ἔσωθεν χαὶ ἔξωθεν, 5 τρία ἅμα ποιῇ - σαι" "6 ὦσαι ἐς ὀρθὸν, χαὶ ἐς τοὐπίσω, καὶ συσχεῖν τὸ "1 στόμα. Ἴησις, - μαλάγμασι, καὶ σχήμασι, καὶ ἀναλήψει γενείου, ποιοῦσι 18 ταὐτὰ ἐμβολῇ.

348 MOCHLIQUE.

5. 19 Quos δὲ ἐχπίπτει χάτω. Ἄλλη δὲ οὕπω ἤχουσα. Δοχέει dl γὰρ ἐς τοὔμπροσθεν ἐχπίπτειν, ὧν αἵ σάρχες αἵ περὶ τὸ ἄρθρον peut γυθήχασι διὰ τὴν 2 φθίσιν, οἷον χαὶ τοῖσι βουσὶ χειμῶνος φαίνεται διὰ

" Περὶ γνάθου D. - περὶ γνάθων BFGHIJKU. -- κατασπῶνται paraît | répondre à σχᾶται du traité Des articulations , p. 449, |. dernière, On" ne peut guère regarder χατασπῶνται comme une explication de σχᾶται. - Faut-il, penser que κατασπῶνται est une faute de copiste pour χατα- σχῶνται, ou qu’il exprime une notion différente de cyära? Cela pou être. " χανῶν I. - ἔσται μέγα pro μ. map. (D, in marg. al. manu μέγα παρανάγοι) FGJKL. -- ἔστι μέγα U. - παρανάγοι vulg. = πᾶρας γάγη (sic) Η. --- 5 ἐμπλαγίω HIU. ---- 4 τοῦ συνδιδοῖν (sic) ( D, supra lin. gra) FGHIU. - τοῦ συγδιδεὶῖν K Κ, -- τοῦ συνδιδοῦν 7. --- Bus. bi

tion. Cette Lulu fort ingénieuse, me semble très sûre. 5 καὶ εἰ BMN. προΐσχωσι DFGHIJKMNU, Ald. - Οπροσίσχωσι vulg. = faut l'indicatif, comme l’a fort bien remarqué Foes. χατ᾽ ἤξιν, corr., fait ἔξιν (sic) U.— 9 συνεχεῖ vulg. - συνεχέϊ MN. - ξυνεχεῖ K. - νωθρὴ U.. μύες FGIKMN, Ald., Frob., Chart., Kühn. -- μῦες vulg. 19 Rae G.- τὰ τοιαῦτα vulg. -- τὰ om. ΗΠ. τ’ ἐμέωσιν D. "5 ἀὑτη (516) pro na. K.— 18 τοῦ ἀνθ, om. 1, --- "( ἐσ, καὶ om. Κὶ, ---- "" τρία ἅμα, Foes in notis. -- τρίαμμα γα]δ. --- ὦσαι DFGHIJKMNU, Ald., Frob.;

MOCHLIQUE. 349

4, (Luxations de la mdchoire). La mâchoire est sujette à de fréquents spasmes (707. note 1), et elle reprend sa place; mais la luxation n’en est pas commune ; elle se produit sur- tout pendant le bäillement ; en effet, il n’y a pas de luxation sans un grand bâillement accompagné d’un déplacement latéral. Une condition qui favorise la luxation, c’est que les

ligaments cèdent, étant situés obliquement et assouplis. Si- gnes : la mâchoire inférieure fait saillie en avant, elle est déviée du côté opposé à la luxation, le blessé ne peut la rapprocher de celle d’en haut; si la luxation est double , la mâchoire fait plus saillie, se rapproche encore moins de celle d’en haut, mais point de déviation : ce qui se voit à la correspondance de la rangée supérieure des dents avec la rangée inférieure. Si la luxation double n’est pas réduite aussitôt, le blessé succombe généralement dans les dix jours à une fièvre continue et à un coma accablant; car les mus- cles de cette région produisent ces effets; le ventre se dé- range, les selles.sont peu abondantes et intempérées, et s’il y a des vomissements la matière en est analogue. La luxa- tion d’un seul côté cause moins de mal. La réduction est la même pour les deux cas : le blessé étant couché ou assis et sa tête étant assujettie, il faut saisir la mâchoire des deux côtés avec les deux mains en dedans et en dehors , et faire trois choses en même temps : redresser la mâchoire, la pousser en arrière, et fermer la bouche. Traitement : appli- cations adoucissantes, positions , bande soutenant le men- ton: tout cela agissant comme la réduction.

5. (Luxation de l'épaule). L’épaule se Juxe en bas; je n’ai pas entendu parler de luxations dans un autre sens. Elle pa- ταῖς être luxée en avant chez ceux dont les chairs se sont

Lind, - σαι vulg. - ὅσαι Chouet, Κύμη, -- δὲ ἐς vulg. - δὲ om. BFGHI -JKMNU, Ald. "1 στόμα, al, manu H. - σῶμα vulg. 15 ταῦτα vulg. -— ‘9 περὶ ouoy BDFGHIJU, - περὶ ὥμου Κα, μὲν om. DFGHIKU.

“τ φύσιν vulg, - Voyez p. 78, 1, 7. Correction indiquée par Foes,

350 MOCHLIQUE.

λεπτότητα. Καὶ ἐχπίπτει μᾶλλον, ' τοῖσι δὲ λεπτοῖσιν, ἰσχνοῖσι, [ἢ ξηροῖσι] καὶ τοῖσιν "ὑγράσματα περὶ τὰ ἄρθρα ἔχουσιν ἄνευ, φλεγμονῆς " αὐτὴ γὰρ συνδεῖ. Of δὲ καὶ βουσὶν 4 ἐμιδάλλοντες χαὶἩ ἀποπερονῶντες ἐξαμαρτάνουσι, χαὶ ὅτι διὰ τὴν χρῆσιν, ὡς χρῆται βοῦς 5 σχέλεϊ, λήθει, καὶ ὅτι κοινὸν καὶ ἀνθρώπῳ οὕτως ἔχοντι τὸ

cor à

σχῆμα τοῦτο: τό τε 7 Ὁμήρειον - καὶ διότι λεπτότατοι βόες τηνι-

Le

χαῦτα. Ὅσα τε τὸν πῆχυν πλάγιον ἀπὸ πλευρέων ὄῤνυς δρῶσιν, pa πάνυ δύνανται δρᾶν, οἷσιν ἂν μὴ ἐμπέση. Οἷσι μὲν οὖν ἐχπίπτει Ε μάλιστα, καὶ ὡς ἔχουσιν, εἴρηται, Οἷσι δὲ ἐκ γενεῆς, τὰ ἐγγύτατα μᾶλλον βραχύνεται ὀστέα, οἷον ἐν τούτῳ of γαλιάγχωνες" πῆχυς δὲ ἧσσον, χεὶρ δὲ ἔτι ἧσσον, τὰ δ᾽ ἄνωθεν 9 οὐδέν. Καὶ 1. ἀσαρχότατα ἐγγύς " μινύθει δὲ μάλιστα τὰ ἐναντία τῶν ὀλισθημάτων, καὶ τὰ ἐν αὐξήσει, ἧσσον δέ τινι τῶν ἐχ γενεΐῆς. Καὶ τὰ "' παραπυήματα, τὰ χατ᾽ ἄρθρον βαθέα, νεογενέσι μάλιστα παρ᾽ ὦμον γίνεται, καὶ roue τέοισιν ὥσπερ τὰ ἐξαρθρήσαντα ποιέει, Ἦν δὲ ηὐξημένοισι, τὰ μὲν à ὀστέα μειοῦται, "" οὐδὲ γὰρ ἔχει, "" ἄλλα ξυναύξεταιδμοίως "αὖ δὲ μινυθήσιες τῶν σαρχῶν * τοῦτο γὰρ “4 χαθ᾽ ἡμέρην καὶ αὔξεται καὶ

* Cetie phrase semble irrégulière; Voyez Des artic., p. 98,1. 8 suiv. Je pense que à ξηροῖσι est de trop. Je l’ai mis entre crochets. M ? ὑγράμματα H.

3 αὕτη KLU.- συνδίοι δέ. καὶ βουσὶν vulg. συνδίοιδε " καὶ βουσὶν DFG HJKMNU, Ald., Frob., Lind. La correction que j'ai faite à ce passage est facilemen justifiée μὲ les erreurs que l’iotacisme fait continuellement commettre aux copistes, ἐς (nunc rasura) βάλλοντες (videtur fuisse ἐσεμοάλλοντες) U. -- ἐξ ἁμαρτάνουσι U. 5 σχέλεϊ MN. σκέλει vulg. \ δ οὕτως om. restit. al. manu UÜ. 7 ὁμνήρειον DFHIJKU, ὁμνήριον vulg. | |

-- 9 βαρύνεται 0], —9 οὐθὲν BDFGHIK, Ald. το ἀσαρκότατα DIJK. - ἀσαρχώτατα Vulg. - ἀσαρχότατον BMN.- ἀσαρκώτατον Ald. - ἀσαρκχώτα- τοι ὕ, -- "" παραποιήματοι vulg. de pompe gs indiquée par ph --Ὁ se Ε K. -- γὰρ om. hu al. manu D, 13 οἱ (οἷον L ; οἱ Η ; οἵ om. ἢ; # Chart.) ἄλλα οὗ (où Chart.) ξυναύξεται (6. 7) ὁμοίως - Hic locu dit Foes, procul omni dubio lacer et exulceratus , neque ullam ex codici- bus scriptis allevationem habere potest, qui omnes cum publicatis consen- tiunt. En entendant ἄλλα dans le sens des cas de luxation congénitale, ï il me semble qu’Hippocrate a voulu dire que les os luxés chez l'adulte n’ont pas (puisqu'ils ne croissent plus) la raison qui fait que , chez l’en- fan, ils PRIT à des croissances inégales. Dés lors il suffit de changer en À, et οὗ en οὗ. 14 χαθημέρην H, χαθ᾽ ἡμέραν U.

MOCHLIQUE. 851

atrophiées autour de l'articulation, comme cela se voit chez les bœufs par l’amaigrissement pendant l'hiver. La luxation est plus fréquente chez les personnes maigres, grêles, et qui ont des humidités sans inflammation dans les articulations ; inflammation resserre les articulations. Ceux qui, chez les _ bœufs, font des réductions et assujettissent les parties, se trompent, oubliant qu’il en est ainsi à cause de la manière dont le bœuf se sert de sa jambe, et que cette configuration est commune à l’homme qui se trouve dans un état semblable, oubliant le vers d’Homère, et la raison pour laquelle les bœufs sont le plus maigres en hiver. Tous les actes qu’on exécute en éloignant latéralement des côtes le coude et en l’élevant, ne s’exécutent guère chez ceux qui ont une luxa- tion non réduite. Il vient d’être dit quelles sont les per- sonnes les plus sujettes à la luxation, et comment elles sont. Quant à la luxation congénitale, l'os le plus rapproché de la lésion reste Le plus court; c’est ce qui arrive aux galiancones (Foy. Argument, p.8, SIL); lavant-bras perd moins, la main encore moins, les os de l’épaule ne perdent rien ; les parties les plus rapprochées de la lésion se décharnent le plus; l’a- trophie se fait le plus sentix à l’opposite de la luxation et dans les luxations survenues pendant la croissance, un peu moins cependant que dans les luxations congénitales. Les suppurations articulaires profondes se font chez les nouveau- nés surtout à l'épaule, et produisent chez eux les mêmes ef- “ets que les luxations. Quand c’est chez un adulte que la luxation reste non réduite, les os ne diminuent pas, car il _ n’y a plus ici, comme dans le cas précédent, la raison d’une inégale croissance; mais les chairs s’atrophient, car elles _croissent et diminuent journellement et suivant les âges. 1l _ faut faire attention à l'influence des habitudes et, d’un autre côté, au signe fourni par l’acromion arraché et laissant un vide; car des médecins pensent, quand l’acromion est arra- “ché et remplacé par un vide, qu’il y a luxation du bras. Mais, “dans la luxation, la tête de l’humérus paraît dans l’aisselle ;

μειοῦται, καὶ καθ᾽ ἡλικίας, Καὶ à " δύναται σχήματα, καὶ αὖ σημεῖον

359 MOCHLIQUE.

τὸ παρὰ τὸ ἀκρώμιον χκατεσπασμένον καὶ χοῖλον. διότι, ὅταν τὸ ἀχρώ- μον ἀποσπασθῇ, χαὶ χοῖλον. À οἴονται τὸν βραχίονα ἐχπεπτωχέναι. τ Κεφαλὴ δὲ τοῦ βραχίονος ἐν τῇ μησμάο φαίνεται αἴρειν γὰρ δύ-" " νανται, οὐδὲ " παράγειν ἔνθα " καὶ ἔνθα ὁμοίως " ἕτερος ὦμος μητ νύει. ᾿Εμθολαὶ dE: αὐτὸς μὲν τὴν πυγμὴν ὑπὸ μασχάλην ὑποθεὶς, τὴν | χεφαλὴν ἀνωθέειν, τὴν δὲ χεῖρα ἐπιπαράγειν ἐπὶ τὸ στῆθος. © Ἄλλη fi ἐς τοὐπίσω περιαναγχάσαι, ὡς ἀμφισφαλῇ. 7 Ἄλλη " κεφαλῇ μὲν «4 πρὸς τὸ ἀκρώμιον, χερσὶ δὲ πὸ μασχάλην , χεφαλὴν ἀπάγειν βρα- χίονος, γούνασι δὲ ἀγχῶνα ἀπωθέειν, ἀντὶ τῶν γουνάτων τὸν

ἀγχῶνα τὸν ἕτερον παράγειν, 9 ὡς τὸ πρότερον. ar” ὥμου Yes M σθαι, ὑποθεὶς τῇ μασχάλῃ τὸν ὦμον" τῇ ᾿ πτέρνῃ, τ" | ἐνθέντα êx- | πλήρωμα τῇ μασχάλη,"" δεξιῇ δεξιόν" "5 À περὶ ὕπερον " À ‘A περὶ χλι- M μαχτῆρα᾽ περίοδος "5 ξὺν τῷ ξύλῳ τῷ ὑπὸ χεῖρα τεινομένῳ. Ἴησις" ἣν τὸ σχῆμα,πρὸς "ὁ πλευρῇσι βραχίων, χεὶρ ἄκρη ἄνω, ὦμος ἄνω" οὕτως L ἐπίδεσις, ‘7 ἀνάληψις. Ἦν δὲ μὴ ἐμπέσῃ, ἀκρώμιον προσλεπτύνεται.,

6. Ἀχῤῥώμιον ἀποσπασθὲν, τὸ μὲν εἶδος φαίνεται, οἷόνπερ ὥμου ἐχπεσόντος, στερίσχεται δ᾽ οὐδενὸς, ἐς δὲ τὸ αὐτὸ οὐ καθίσταται. Σχῆμα τὸ αὐτὸ, καὶ ἐχπεσόντι, ἐν ἐπιδέσει χαὶ ἀνάληψει" ἐπιδέ-- σιος χαὶ ὡς νόμος. 4}

7. 15 ᾿Αγχῶνος ἄρθρον παραλλάξαν μὲν πρὸς πλευρὴν» per ἕω, ᾿ μένοντος τοῦ ὀξέος τοῦ ἐν τῷ χοίλῳ τοῦ βραχίονος, ἐς ἰθὺ 20 χατατεί- νοντα, τὰ ἐξέχοντα ἀνωθέειν ὀπίσω καὶ ἐς τὸ πλάγιν. ΟῸὃ 140

8. Τὰ δὲ "" τελέως ἐκόάντα ἔνθα À ἔνθα. 2? χατάτασις μὲν, ἐν | |

| | lié, 2408 ᾿ τ Δύγαται FGHIJK , Ald., Frob. -- δύνανται vulg. -{3'ai rapporté de | membre de phrase à ce-qui suit, et non ce qui précède. V. Des er 640) L 102, L. 47. 1 Pr, παραγαγεῖν L. —3 HU. 4 ἄνω θεῖν G, ἀλλ᾽ wulg! --τὶ 6 ἀμφισθαλῇ (F, supra lin.), Ald, 7 ἀλλ᾽ à vulg. - ἀλλ᾽ À I. - - ἀλλ᾿ J, Ald. κεφαλὴ FGJMN. - τὸ om. FHIJKMNU, Ald. τὸ ἀκρώμιον m. B. © ἀπάγειν al. macu Η,. -- ὑπάγειν vulg. 9 ὥσπερ K. το ὦμον Κ). 11 ἔγθεν τὰ éxrAnpouara vulg.- Correction indiquée par Foes. 21. τῇ ὃ. δ. vulg.-1. δὲ δεξιὸν Β. - y. δεξιῆ δεξιὸν DFGHIJKU, ITR 0134 πέρη FGIKU, - ὑπέρη DJ. 14 περὶ om. D. - περιχλιμαχτ FGLK,. 15 σὺν J. 16 πλευρίῃσι vulg. "7 ἀνάληψις BMN.- ἀνά- ληξις vulg. épGokn à ἀγκῶνος in marg. DI. :9 om. L. χατα- τείναντα DK. -- κατατείνονται U. 3: τελείως al, manu H, - a ES vulg. - τελευταῖα JL, ??xaréract DFHIKLU, Ald - κατάστασις valgit

tnt)

MOCHLIQUE. 353

le blessé ne peut ni lever le bras, ni lui donner autant qu'à l'autre un mouvementde va-et-vient ; l’autre épaule sert d’in- dication. Réductions : le blessé lui-même met le poing dans l’aisselle, il porte la tête de l'os en haut, et ramène le bras à la poitrine. Autre réduction : porter de force le bras en ar- _rière ; afin qu'il éprouve un mouvement de circumduction. Autre : appuyer la tête sur l’acromion, mettre les mains dans l’aisselle, écarter la tête de l’humérus , et, avec les ge- noux, pousser le coude en sens contraire, ou bien , au lieu

des genoux, c’est un aide qui fait exécuter ce mouvement au coude. Ou bien : suspendre à son épaule le blessé, dans l’aisselle duquel on la loge. Ou bien : avec le talon; mettre un tampon dans l’aisselle ; le talon droit pour l’aisselle droite. Ou bien : autour d’un pilon. Ou bien : autour d’un échelon. Ou bien : mouvement de rotation avec la pièce de bois attachée sous le bras dans sa longueur. Traitement + attitude, le bras contre les côtes , la main élevée, l’épaule élevée ; bandage dans cette attitude, et suspension avec une écharpe. Si la luxation n’est pas réduite, la région acro-

miale maigrit. 6. (Luxation de l'extrémité acromiale de la clavicule). L’ar-

rachement de l’acromion présente l’apparence d’une luxa- tion de l’épaule ; l’épaule n’est privée d’aucun de ses mou- vements ; l’os ne revient pas à sa position première. Atti- tude : la même que pour la luxation de l’épaule, dans le bandage et dans la suspension ; le bandage, suivant la règle. £ 7. (Luxation postérieure incomplète du coude. Voy. Des articulations , p. 131, 5. 17). Articulation du coude, se luxant ircomplétement vers les côtes ou en dehors, la pointe aiguë (l’olécréne) restant dans la cavité de l’humérus ; pra- tiquer l'extension en droite ligne, et repousser en arrière et de côté Ja partie qui fait saillie.

HS. (Luxations latérales complètes du coude. Voy. Des ar- ficulations , Ὁ. 131, $ 18). Dans les luxations complètes du

coude en dedans ou en dehors, faire l’extension comme TOME 1Y. 23

354 MOCHLIQUE. βραχίων ἐπιδεῖται" οὕτω γὰρ τὸ καμπύλον τοῦ ἀγχῶγος κωλύσει. ᾿Εχπίπτει δὲ μάλιστα " ἐς τὸ πρὸς πλευρία μέρος. Tac δὲ χατορθώ- σιας, ἀπάγοντα ὅτι πλεῖστον; ὡς μὴ ψαύσῃ τῆς κορώνης À χεφαλὴ, N μετέωρον δὲ περιάγειν καὶ " περικάμψαι, καὶ μὴ ἐς ἰθὺ βιάζεσθαι, ἅμα δὲ ὠθέειν τἀναντία ἐφ᾽ " ἑχάτερα, χαὶ παρωθέειν ἐς χώρην. Ἷ

ΜΝ δ᾽ ἂν γον 5 ἐπίστρεψις ΡΝ ἐν τούτοισιν "Ἂν τῷ

8 ὀλίγον ἀνωτέρω pre χεῖρα ἀγκῶνος ἔχειν, δῆ ον δὲ χατὰ à 9 τὰς πλευράς οὕτω δὲ καὶ ἀνάληψις, "5 χαὶ εὔφορον, καὶ φύσις, καὶ, 11 χρῆσις ἐν τῷ χοινῷ, ἣν ἄρα μὴ κακῶς πωρωθῇ " πωροῦται δὲ ra ‘4 χέως. Ἴησις, ὀθονίοισι κατὰ τὸν νόμον τὸν "" ἀρθριτιχὸν. καὶ τὸ ΟΝ 4 προσεπιδεῖν, |

9. Παλιγκοτώτατον δὲ 2? ἀγχὼν πυρετοῖσι, ὀδύνη ἀσώδει, ἀχρατο- χόλῳ, ἀγχῶνος δὲ μάλιστα ὀπίσω διὰ τὸ ναρχῶδες, δεύτερον τ ᾿ ἔμπροσθεν. Ἴησις À αὐτή. ᾿Εμδολαὶ δὲ τοῦ μὲν ὀπίσω, ἐχτείνι χατατεῖναι" σημεῖον δὲ, οὐ γὰρ δύνανται ἐχτείνειν " τοῦ δὲ ἔμπροσθεν, δύνανται 14 ξυγχάμπτειν. Τούτῳ δὲ ἐνθέντα τι σχληρὸν συνειλεγ- μένον, περὶ τοῦτο 5 ξυγκάμψαι ἐξ ἐχτάσιος ἐξαίφνης. “4

10. Διαστάσιος δὲ ὀστέων σημεῖον, κατὰ τὴν φλέῤα ἊΝ χατὰ 15 τὸν βραχίονα σχιζομένην διαψαύοντι. |

τ ἧς τὸ πρὸς πλευρέα EAN Η. = ἐχ τοῦ πρὸς πλεύρεα τον vulg. : τρῶν e corr., fuit t, Ὁ, 5 μὴ χάμψαι al. manu supra lin. H. 3 ἑκάτερον BMN, Ald. = ἑκατέραν D. -- ἑκατέρην FGHIJK (L, sed ἐς ἐν τέρην leg.) U.—- 4 ἐς om. DGHIJKU, " ἐπιστρέψας B (D, al. manu

ἐπίστρεψις) FGHIJKMNU, Ald. © ἐν om. FGIU. - τὸ δὲ DEUK.

pour ἐμδολὴ δὲ, ou prendre ἐμδολὴ δὲ dans le sens de ἐμβολὴ den À qui n'est pas impossible dans le style de cet abrégé. J'ai traduit dans & dernier sens , auquel j’ai conformé la ponctuation, Hippocrate πὶ À ordinairement le datif devant un comparatif, ὀλίγῳ et non pas ὀλίγον. - 9 τὰς om. DHIU, “ο χαὶ om. B (D, restit. al. manu) FGHIJKLMNL Ald. ** χρίσις FGJK. - ἄρα ὕ. "5 ἀρθριτιχὸν D. -- ἀρθρητιχὸν vulgen "ἢ ἀγκὼν om. ἢ. -- πυρετῆσι FGHIU, - πυρέττων σὺν 7. -- dngnroy 6) » BDFIJMNU. - ἀχρητοχώλω Η, ἀχρατοχόλῳ vulg. ‘4 ξυγκάπτειν E ᾿ L, :5 ξυγχκάψαι DFGIL, Ald. - ἐξετάσιος (D, in marg. al. manu À êur.) H, = ἐξεκτάσιος F. 16 τὸν om. DFHIKU, - διαψαύοντα U.

MOCHLIQUE. 355

pour la fracture de Thumérus (Des fractures, τ. 3, p. 445); de cette façon, la partie courbe du coude (apophyse coronoideÿ) ne fera pas obstacle. Les déplacements en dedans sont les plus fréquents. Coaptation : on écartera le plus possible les os, afin que la tête de lhumérus ne touche pas la partie courbe (apophyse coronoïde?) ; on fera exécuter à l’avant- bras, tenu élevé, un mouvement de rotation et de circum- flexion ; on ne forcera pas en ligne droite; en même temps, on poussera en sens inverse les os, qu’on ramènera à leur place; on aiderait encore à la réduction en tournant l’avant- bras en supination dans un cas, en pronation dans l’autre: telle est la réduction. Quant à la position , tenir la main un _ peu plus élevée que le coude, et le bras appliqué contre la poitrine; cela fait, suspendre le bras dans une écharpe ; po- sition facile à supporter; attitude naturelle; conservation des usages communs du membre , car, s’il s’ankylose , du moins il ne s’ankylose pas mal, et il s’ankylose vite. Trai- tement : émployer les bandes suivant la règle de l’applica- tion des appareils dans les articulations, et comprendre dans les tours de bande la pointe du coude.

. (Luxations du coude en avant et en arrière. Vor. Les articulations , p. 133 , 19). Les luxations du coude don- nent souvent lieu à des accidents très-graves , fièvres, dou-

- leurs qui s’accompagnent de nausées et de vomissements de -bile pure : en premier lieu, la luxation en avant (je dé- momme, avec Boyer, ces luxations d'après le déplacement des os de l'avant-bras), à cause de ce qui engourdit (nerf cubital ? Voy. p. 344, n. 16) ; en second lieu, la luxation en arrière. Le traitement est le même : réduction de la luxation en avant, extension forcée ; signe : le blessé ne peut étendre l'avant- bras. Signe de la luxation en arrière : le blessé ne peut flé- ir l’avant-bras; mettre dans le pli du coude le globe d’une ande roulée de manière à être dure, et, de l'extension, sser à une flexion subite autour de ce globe. 10. {Zuxation du radius au coude. Voy. Des articulations,

350 MOCHLIQUE. | 11. Ταῦτα δὲ ταχέως διαπωροῦται, Ex γενεῆς δὲ, βραχύτερα τὰ χάτω ὀστέα τοῦ σίνεος, '" πλεῖστον " τὰ ἐγγύτατα πήχεος, pes χειρὸς, * τρίτον δακτύλων. Βραχίων δὲ καὶ ὦμος ἐγχρατέστερα διὰ τὴν τροφήν. δ᾽ ἑτέρη χεὶρ διὰ τὰ ἔργα πλείω à ere | Μινύθησις 5 δὲ σαρχῶν, εἰ μὲν ἔξω dr à ; εἴσω, Lokirs aa pa, 1

vavrlov À ἐξέπεσεν. * 12.5 ᾿Αγχὼν δὲ 7 ἣν μὲν ἔξω À ἔσω ἐχδῇ, κατάτασις μὲν ἐν σχή .

ματι ἐγγωνίῳ, " χοινῷ τῷ πήχει πρὸς βραχίονα * 9 τὴν γὰρ μασχάλην,

ἀναλαδὼν *? ταινίη ἀναχρεμάσαι, ἀγχῶνι δὲ !! ἄχρῳ ὑποθείς, τι πὰ

τὸ ἄρθρον βάρος ἐχχρεμάσαι, " À χερσὶ καταναγκάσαι. Ὑπεραιωρης,

θέντος δὲ τοῦ ἄρθρου, af παραγωγαὶ τοῖσι θέναρσιν , '᾽ ὡς τὰ ἐν el

ÿ

σίν, ᾿Επίδεσις ἐν τούτῳ τῷ σχήματι, 4 χαὶ ἀνάληψις, καὶ θέσις. ΓΗ͂Ν

18. Τὰ δ᾽ ὄπισθεν "" ἐξαίφνης ἐχτείνοντα διορθοῦν : τοῖσι θέναρσιν", ἅμα δὲ δεῖ ἐν τῇ "5 διορθώσει, καὶ τοῖσιν ἑτέροισιν. Ἢν δὲ πρόσθεν, ἀμφὶ ὀθόνιον "1 ξυνειλεγμένον, εὔογχον, ξυγκάμπτοντα ἅμα διορθοῦσθαι.

14. Ἣν δ᾽ 18 ἑτεροχλινὲς ἦ, ἐν τῇ διορθώσει ἀμφότερα ἅμα χα ποιέειν. Τῆς δὲ μελέτης, κοινὸν 9 τὸ σχῆμα καὶ À ἐπίδεσις. ἤσέθε. γὰρ ἐχ τῆς διατάσιος χοινῇ ξυμπίπτειν πάντα. D

LU CR σῃ

τ Πουλὺ DHKMN, Al. -- ποὺ FGIJLU. -- πουλὴ (sic) B. = "τὰ ἐγγ. vulg. - Voyez p. 154,1, 6. 1 12042 MON

᾿ τρίτων Frob. -- δάκτυλον Ὄ, mut. in δαχτύλων) FGHUKU. +- χρατεστέρα ). 5 δὲ om. (D, restit. al. manu} ΗΚ. - τὸ ἐναντίον U. 6 ἐμθολὴ ἀγκῶνος in tit, D. -- περὶ ἀγκῶνος J. - ἐὰν ἐχβῇ ἀγκὼν HK. - Ἰεἰ MN. - ἔσω à ἔξω BHU. - κατάτασις H.- χατάστασις vulg, es πήχει χοινῷ vulg. 9 χαὶ pro τὴν γὰρ B (D, restit. al. manu) FGHIH MNU, Ad, "5 ταινίω BMN, Ald..- τενίω FG. - ἰνίω J. = τινι (D manu ταινίη) HIKU. - ἀναχρεμμάσαι FGH (IU, ex correct.), Ald, - ἀνακχρέμιασαι Frob. :: ἄχρον DK, -- τι om. B (D, restit. al, manu ) F( HIJKMNU, Ald. - παρὰ δὲ τὸ BFGHIJKMNU. - AE ES HI Ald. - ARS K. ‘2 y. κατ. om. (D. restit..al. manu) FG U.— 13 ὡς...» θέναρσιν om. (D, restit. al. manu) FHIJKU,— ‘4 μι χαὶ ἀνάληψις D.— "5 ἀφνω (sic) D.— 16 διορθρώσει H. "7 ξυνειλ, N.- 0. vulg, -- ξυγκάπτοντα F, Ald. -- ξυγκάμπτονται U, ---- 18 ἕτερο Β (D, mut. al. manu in ἑτεροκλινὲς) FGHUJKU Ald. Lave FR 19 χαὶ τὸ DFHIIKU, 19 διατάσιος Ε', - διαστάσιος vulg.

-

MOCHLIQUE. 957

p. 135, 5. 20). On reconnait la diastase des deux os de l’a- vant-bras en palpant dans le lieu la veine du bras se divise.

11. (Luxations du coude non réduites, congénitales ou non. Voy. Des articulations , p. 135, 5.21). Les lésions du coude

sont suivies promptement d’ankylose. Dans les luxations

congénitales, les os inférieurs à la lésion restent plus courts ; le raccourcissement est le plus grand, premièrement dans les os de l’avant-bras, qui sont les plus voisins, secon- dement dans les os de la main, troisièmement dans les doigts ; mais le bras et l’épaule’sont plus forts que les parties inférieures, à cause de la nutrition qu’ils reçoivent, et l’autre bras est encore plus fort par l’effet du surplus d’exercice. Quant aux chairs, elles s’atrophient, en dedans si la luxation est en dehors, en dehors si la luxation est en dedans,

12. (Luxations latérales complètes du coude; répétition du 8 sous une autre forme. Voy. Des articulations ; p.135, $ 22). Si le coude est luxé en dedans ou en dehors, l’exten- sion se fera dans la position l’avant-bras est fléchi angu- Jairement sur le bras : On embrasse l’aisselle avec une écharpe que l’on fixe en haut, et on suspend un poids au coude, près de l'articulation , ou bien avec les mains on tire en bas le coude ; l'extrémité articulaire de l’humérus étant suffisam- ment élevée, on fait la réduction avec la paume des mains,

"comme dans les luxations du poignet. C’est dans la même position de flexion angulaire que le bras est bandé, porté dans une écharpe, ou posé sur un plan.

13. (Luxations en avant et en arrière ; répétition du 9. Voy.Des articulations, p.135, $ 23). Dans la luxation en avant il faut , en étendant subitement l’avant-bras, opérer la coap- tation avec la paume des mains ; ces deux temps de la ré- duction doivent être simultanés ici comme dans les autres

luxations. Dans la luxation en arrière on fléchira l’avant-

bras autour d’une bande roulée, d’un bon volume, et en

même temps on fera la coaptation.

14. (Luxations postérieures incomplètes; répétition du 5.7.

358 MOCRLIQUE.

15. Τῶν δὲ ἐμδολέων αἱ μὲν ἐξ * ὑπεραιωρήσιος éubahhovrat, αὖ δὲ ἐκ " χατατάσιος, αἵ δὲ ἐχ περισφάλσιος " αὗται δὲ ἐκ sa à Ἂν

δολέων τῶν σχημάτων, τῇ τῇ, " ξὺν τῷ τάχει. *. ΜΝ

16. τ᾿ Χειρὸς δὲ ἄρθρον ὀλισθάνει À 5 ἔσω, ἔξω, οἴσω δὲ τὰ πλεῖστα. Σημεῖα δ᾽ 7 εὔσημα ἣν μὲν ἔσω, ξυγχάμπτειν ὅλως. «ὧν τοὺς δαχτύλους δύνανται" ἣν δ᾽ ἔξω, ἐχτείνειν. ᾿Εμόολὴ δὲ, ὑπὲρ τραπέζης τοὺς δαχτύλους 9 ἔχων, τοὺς μὲν τείνειν, τοὺς δ᾽ ἀντι- | τείνειν, τὸ δὲ 19 ἐξέχον À θέναρι À πτέρνη ἅμα ἀπωθέειν NAT χάτωθεν χατὰ τὸ ἕτερον ὀστέον, ὄγκόν τε μαλθακὸν ὑποθεὶς, χὴν μὲν, ἄνω, καταστρέψας τὴν χεῖρα, ἣν δὲ χάτω, δπτίην.. Ἴησις, αν ὀθονίοισιν.

17. “Ὅλη δὲ χεὶρ "" ὀλισθάνει À ἔσω ἔξω, μάλιστα τ δὲ ἔσω, 1 À ἔνθα ἔνθα ἔστι δ᾽ ὅτε ἐπίφυσις ἐχινήθη Éort δ᾽ ὅτε τὸ ΚΝ τῶν ὀστέων διέστη. Τουτέοισι χατάτασις ἰσχυρὴ 14 ποιητέη; , χαὶ τὸ, μὲν ἐξέχον ἀπωθέειν, τὸ 1" δ᾽ ἕτερον ἀντωθέειν, δύο εἴδεα ἅμα, καὶ ἐς τοὐπίσω χαὶ ἐς τὸ πλάγιον, χερσὶν ἐπὶ sparéener À πτέρνῃ. rt λίγχοτα δὲ χαὶ ἀσχήμονα, "ὁ τῷ χρόνῳ δὲ κρατύνεται ἐς χρῆσιν..

Ἴησις, ὀθονίοισι ξὺν τῇ χειρὶ χαὶ τῷ πήχεϊ, χαὶ νάρθηκας μέχρι. 2

χτύλων τιθέναι" ἐν dr δὲ "7 τεθέντα ταῦτα πυχνότερον λύειν, τὰ χατήγματα, xal χαταχύσει '5 πλέονι χρῆσι. ὁὋῸὋὃ | "18. sil ? Κρεμάσεως gl. F.— 5 χαταστάσιος DJ,— * ξὺν ΜΝ. - τῷ om. MN, 4 ἐμβολὴ χειρὸς ἄρθρου in tit. D.— ἐὰν χεὶρ ὀλισθῆ Κα, ὀλισθήσῃ H. SAIT JU. - περὶ ἄρθρου χειρὸς ὅταν ὀλισθήση G.- ris DFGH Frob. ὀλισθαίνει vulg. εἴσω ter Lind. 2 CA: ZA à LEZ ARE Lo δὴ διαγινωσχόμενα gl. F.- ξυγκάπτειν DGIU, ΑἸΑ, ΄---- δ᾽ δὲ 3. Lio ét - Celse reproduit ainsi ce passage : Super durum locum εἰ renitent ex altera parte intendi manus , ex altera brachium debet, sie ut rl sit, si in posteriorem partem os excidit, supina si in priorem. At his, c qe in priorem posterioremve partem prolapsa sunt, superimponendu: aliquid , idque supra prominens os manu urgendum est, per quod su jecta facilius in suam sedem compellit (vur, 17). Le sens de κατὰ τὸ pav ὀστέον est déterminé par la phrase qui se trouve un peu plus | " 5. 47 : τὸ μὲν ἐξέχον ἀπωθέειν, τὸ δὲ ἕτερον ἀντωθέειν. ᾿ 10 ἐξέχοι Β, -- ἐξέχειν 1, - θέναρι BFHIKMNU, Ald. - = θέναρ, vu 2 ‘1 ὀθονίοισι DFGHIMNU, Chouet ,Lind. = ὀθονίῃσι vulg. ---- 15 ὀλισθάνι DFGHIKMN, Ald., Frob.— ὀλισθαίνεν vulg.— "5 δ᾽ MN. 1% ποιητέη οἱ al. manu adser. est, U.— "ὁ δὲ K.— "5 τῷ yo. δὲ BDFGHIJKMNU, Id. - τῷ μὲν χρ. vulg.- ὀθονίησι J, -- πήχει J.— 17 τεθέντα ΒΡΡΟΗΠΚΙ Δ Ald, -- δεθέντα vulg, “8 πλείον: D.

Le

1

MOCHLIQUE. 359

Voy. Des articulations, p. 137, 24). Si l’avant-bras subi une inclinaison en dedans ou en dehors, il faut pratiquer en même temps l’extension et la coaptation. Quant à la con- duite du traitement , l’attitude et le bandage sont les mêmes. pour ces luxations. Au reste, elles peuvent aussi se réduire | toutes par le mode commun de l’extension.

15. (Idée générale des procédés de réduction. Vory. Des « arli- culations, p. 137,\ 25). Parmi les réductions, les unes s’opè- rent par l’élévation, les autres par l’exteusion, d’autres par un mouvement de rotation ; attitudes forcées dans un sens ou dans l’autre et mouvement rapide, voilà ce qui constitue les réductions par rotation.

16. (Luxations incomplètes des 05 de l'avant-bras au poi- gnet en avant ou en arrière. Voy. Des articulations , p.137, $ 26).L’avant-bras, dans son articulation avec la main, se luxe en avant ou en arrière ; en avant la plupart du temps. Les signés en sont manifestes : si en avant, le blessé ne peut flé- chir les doigts; si en arrière, il ne peut les étendre. Réduc- tion : mettre les doigts sur une table , faire pratiquer l’exten- sion et la contre-extension par des aides, et avec la paume d’une main ou le talon pousser la partie saillante à la fois en avant et en bas du côté de l’autre os; on met quelque chose de volumineux et de moelleux sur la main luxée, qu’on place dans la pronation si la luxation est en arrière, dans la supination si elle est en avant. Le traitement se fait avec des bandes. |

17. (Luxations complètes des os de l'avant-bras au poignet en avant ou en arrière ; luxations latérales du poignet ; luxa- . tion de l'extrémité inférieure de l’un des deux os; diastase de l'articulation de l'extrémité inférieure des os de l’avant-bras. Voy. Des articulations , p. 139, 6 27). L'avant-bras, au poi- . gnet, se luxe complétement ou en avant ou en arrière , mais * surtout en avant ; il se luxe en dedans ou en dehors; il ar- rive aussi que l’épiphyse (extrémités inférieures du radius et - du cubitus réunies) se disjoint ; d’autres fois il arrive qu’il y

᾿

360 MOCHLIQUE. À

18. "Ex yeveñs δὲ, βραχυτέρη χεὶρ γίνεται, καὶ À μινύθησις σαρχῶν μάλιστα τἀναντία, ὡς τὸ ἔχπτωμα " ηὐξημένῳ δὲ " τὰ ΐ ὀστέα μένει. éibdih ide 3: À.

19. * Δαχτύλου δὲ 3 ἄρθρον ὀλισθὸν μὲν, εὔσημον , δεῖ γράφειν. ᾿Εμδολὴ δὲ αὐτοῦ ἥδε" κατατείναντα ἐς ἰθὺ, τὸ μὲν ἐξέχον ἀπωθέειν, ᾿ à τὸ δὲ ἐναντίον ἀντωθέειν. Ἴησις 4 δὲ προσήχουσα,, τοῖσιν ὀθονίοισιν Fil ἐπίδεσις. MA ἐμπεσὸν γὰρ ἐπιπωροῦται ἔξωθεν. Ἔχ γενεῆς δὲ ἐν αὐξήσει ἐξαρθρήσαντα τὰ ὀστέα βραχύνεται κάτω τοῦ ὀλισθήματος" À χαὶ σάρχες μινύθουσι 6 τἀναντία μάλιστα, À ὡς τὸ set pt TEne μένῳ δὲ τὰ ὀστέα μένει. dénae.. |

20. Μηροῦ ἄρθρον ἐκπίπτει χατὰ τρόπους τέσσαρας " ἔσω πλεῖστα, ἔξω δεύτερον, τὰ δ᾽ ἄλλα ὁμοίως. Σημεῖα " κοινὸν μὲν τὸ | ἕτερον σκέλος * ἴδιον δὲ τοῦ μὲν εἴσω" παρὰ 9 τὸν περίνεον Ψαύεται χεφαλὴ, " ξυγκάμπτουσιν οὐχ ὁμοίως, δοκέει δὲ μακρότερον ro σχέλος, καὶ "" πουλὺ, ἣν μὴ ἐς μέσον ἀμφότερα ἄγων παρατείνης Ὁ) . ᾿ χαὶ γὰρ οὖν ἔξω ποὺς καὶ τὸ γόνυ ῥέπει. Ἢν μὲν οὖν ἐχ γενεῆς ἔν αὐξήσει ἐχπέση, βραχύτερος μηρὸς; ἧσσον δὲ χνήμιη, χατὰ λόγον δὲ τἄλλα" μινύθουσι δὲ σάρχες, μάλιστα δὲ ἔξω. Οὗτοι κατοχνέουσιν | ὀρθοῦσθαι, "" καὶ εἰλέονται ἐπὶ τὸ ὑγιές" ἣν δὲ ἀναγκάζωνται, "" σκίμ- M πονι ἑνὶ δυσὶν ὁδοιπορέουσι, τὸ δὲ σχέλος "4 αἴρουσιν" ὅσῳ γὰρ, 4 μεῖον, τόσῳ ῥᾷον. Ἢν δ᾽ ηὐξημένοισι, τὰ "" μὲν ὀστέα μένει, αἵ δὲ = | σάρχες μινύθουσιν, ὥς προείρηται" δδοιπορέουσι δὲ περιστροφάδην + ὡς βόες, ἐν δὲ τῷ χενεῶνι χαμπύλοι, ἐπὶ τὸ ὁγιὲς ἐξίσχιοι ἐόντες ᾿

᾿ Τὰ D.- τὰ om. vulg. --- " περὶ δαχτύλου in marg. U. - tn δαχτύλου in marg. ΗΚ. D 1

3 ἄρθρον MN. -- ἄρθρου vulg. - #56. om. DFGHIKU. - ὀλισθὸν MN. ΜΡ ὄλισθον vulg.— 4 δὲ om. Chart, -- τοῖσιν BMN.- τοῖς vulg.- ὀθονίοις K δὰ ἐμπεσὼν FGHJKU, Ald., Frob. -- Il faut sans doute lire δὲ au lieu de M γὰρ», comme dans le traité Des artic., p. 440,1.1.— 5 ἀντία D (F, mut.in ἄντια) HJK. - ἄντια U.— 7 ηὐξημένω BDHIJMNU, Lind., Chouet, Kühn: - ηὐξαμένω vulg. - ηὐξωμένω G, Ald., Frob. μυροῦ Ald, - μηροῦ δὲ Κ. -- ἔκπτωσις urpcù in tit. BDFGHIJKU, 9 τὸν om. FANS ΑΙά. - περίναιον DHKMN.— 6. ΗΚ. - ξυγκάπτουσι J, - οὐχ᾽ ΕἸ, - 1 πουλὺ DMN.- πολὺ vulg. - ποῦς JU. 15. ἀλλ᾽ pro χαὶ Ald. - συστρέ- φονται gl, F,— 1 nero BMN. - σχίμιπονι mut, al, manu in σχίμπωνε, è Η. = σκίπωνι D. - éxiron mut. in σχίμπονι 1, ‘4 uip., Ald., Frob, 1% μὲν om. Chart.

MOCHLIQUE. 361

a luxation de l’un ou de l’autre os. L'extension dans ces cas doit être puissante ; en même temps on pousse dans un sens la partie saillante , dans un sens l’autre partie , suivant deux directions à la fois, en arrière et latéralement , soit avec les

mains, soit avec le talon sur une table. Ces luxations don- nent lieu à des accidents graves et à des difformités ; mais

avec le temps les parties se fortifient, et les malades s’en servent. Traitement : bandes qui comprendront la main et l’avant-bras; attelles qui s’étendront jusqu'aux doigts.

Les attelles étant posées, on défera l'appareil plus souvent

que dans les fractures , et l’on usera d’affusions plus abon-

dantes. |

18. (Effets des luxations du poignet non réduites, Voy. Des articulations , p. 139 , $ 28). Dans 165 luxations congénitales du poignet, la main reste plus courte, et les chairs s’atro- phient surtout du côté opposé à celui la luxation s’est faite ; mais quand la luxation est survenue chez un adulte, les os ne perdent rien de leur longueur.

19. (Luxations des doigts. Voy. Des articulations , p. 139, $ 29). La luxation des doigts se reconnaît sans peine ; il n’est pas besoin d’en exposer les signes. Réduction : faire l’exten- sion en ligne droite , et en même temps repousser la partie saillante dans un sens, et dans un autre la partie opposée. Le traitement qui convient est le bandage avec les bandes, Dans la luxation non réduite, l’os se soude en dehors. Dans la luxation congénitale ou survenue durant la croissance, . les os situés au-dessous de la lésion restent courts, et les

chairs s’atrophient surtout du côté opposé à la luxation; mais quand la luxation s’est faite chez un adulte, la lon-

{ik des os est conservée.

20. (Luxations de la cuisse. Luxation en dedans). “a cuisse se luxe de quatre manières , en dedans le plus souvent, en

“dehors ensuite; entre les deux autres sens, égalité de fré- quence. Signes : [la comparaison de] la jambe saine est un signe commun, Signes particuliers de la luxation en dedans :

302 MOCHLIQUE.

τῷ μὲν γὰρ vdi ὑποδαίνειν, * ὡς ὀχέη, τῷ δ᾽ ἀποθαίνειν (og δύναται ὀχέειν), ὥσπερ οἱ ἐν ποδὶ ἕλκος Ra Κατὰ δὲ τὸ ὑγιὲς, πλάγιον ξύλῳ τῷ σώματι " ἀντιχοντέουσι, τὸ δὲ σιναρὸν τῇ χειρὶ à ὑπὲρ τοῦ ? γούνατος χαταναγχάζουσιν, ὡς ὀχέειν ἐν τῇ μεταθάσει τὸ σῶμα, 4᾿Ισχίων 5 κάτωθεν, εἰ χρῆται, 5 χάτωθεν te) μινύθει. καὶ ὀστέα, υᾶλλον δὲ σάρχες. ΡΠ 21, Τοῦ δὲ ἔξω τἀναντία χαὶ νὰ σημεῖα sit στάσιες" χαὶ τὸ γόνυ χαὶ 6 1 ποὺς ἔσω ῥέπει βραχύ. Τοῖσι δὲ “ἐν αὐξήσει Ex γενεῆς παθοῦσιν 9 οὖὗχ ὁμοίως ξυναύξεται χατὰ τὸν αὐτὸν λόγον *

τ ἧς ὀχέῃ linea trajecta deletum Η. 2 ἀντικοντέουσί , | in ET xov deletum v H. - ἀντικοτέουσι vulg. - ἀντικοταίνουσι Φ πρὸς τὸ ἐναντίον βιάζονται, Erot., p. 90. -- Il faut peut-être lire ἀντικοντοῦσι, on. prendre ἀντικοντέουσι ἕω une forme particuligre, semblable à ἀπρβληρ a p.192, 1, 3 γόν, ΗΚ. ἰσχίων ὕ. - ἰσχίῳ vulg. 5 χα- τωτέρω (D, n'a manu χάτωθεν) H. - χάτω U. - τε κάτω 1. Grove (D, al. manu χάτωθεν FGHLJKU. - κατωτέρω L.®- PEN « Coxendice infra si utatur , infra ossa minus imminuuntur,. carnes ve magis, Dans ses notes il explique ainsi cette traduction très peu claire : χάτωθεν χρῆσθαι ἰσχίῳ dixit, ubi femoris caput intro subit et luxatur.… ista autem pueris, necdum adultis contingunt. Ainsi il a entendu qu'i s'agissait de la luxation en dedans. Si l’on rapprochaït ce passage traité Des artic,, p. 355 οἱ suiv., voici le sens qu'on pourrait tassigne | à cette phrase: « Dans les luxations qui surviennent au s de de ticulation de la hanche, c'est-à-dire au genou ou au pied, AUS se servir de la partie, les os diminuent peu, les chairs διωμθουα tage, » Toutefois, en se tenant très près du texte , on ὐμμρ δ νύν ral, que, plus on exerce une cuisse luxée, moins les parties situé dessous de la luxation s’atrophient. Sul #4 00

ποὺς IJU, Chart. δὲ om. K. 9 οὐχ᾽ (bis) FI. - DR: Calvus Re ainsi cette phrase : Ossa non similiter À eodem modo coxendix, sed altiore aliquatenus, et non similiter α Cela supposérait un diet un peu différent du nôtre. Foes. raduit Eademque ratione coxæ articulus paulo supra eminens non À Dans ses notes il rapporte le passage du traité Des A 0 Hippocrate dit que la fesse paraît plus élevée, et il ajoute : Huc rissima illa verba referri mihi videntur. L'idée naturelle qui se présente, c'est de lire, en se référant comme Foes au livre Des artétes Ρ.3 L 4, οὐχ ὁμοίως ξυναύξεται μηρὸς, κατὰ τὸν αὐτὸν λόγον ἰσχίου. ve τέρω ᾿οὐχ, éoiwc. Mais comment changer à ce point le texte? Je le donc, tout obscur qu'il est, et je me conforme aux manuscrits qui m le point après λόγον.

Bi:

| ln

a

MOCHLIQUE. 363

la tête du fémur se sent au périnée ; le blessé ne fléchit pas aussi bien le membre ; la jambe paraît plus longue, et de beaucoup, si, pour comparer les deux jambes, on ne les met pas toutes deux au milieu ; en effet, le pied et le genou sont déviés en dehors. Dans les luxations congénitales ou sur- venues pendant la croissance, le fémur reste plus court, rac- courcissement moindre dans les os de la jambe , et dans le reste à proportion ; les chairs s’atrophient, surtout en de- hors. Ces infirmes népligent de se redresser , et ils se traînent sur la jambe saine ; si on les force à se tenir droits , ils mar- chent avec une béquille ou deux, la jambe luxée esten l'air, et ils sont d’autant plus à l’aise qu’elle est plus atrophiée. Si c’est chez un adulte que la luxation reste non réduite, les os ne perdent pas de leur longueur, mais les chairs diminuent comme il a été dit. Ces infirmes fauchent en marchant comme les bœufs, 115. infléchissent le flanc du côté malade et font saillir la hanche du côté sain: car il est nécessaire que la jambe saine vienne par-dessous pour porter le corps, et que la jambe malade, qui ne peut le porter , se dérobe comme chez ceux qui ont une plaie au pied. Du côté sain ils font avec une canne un appui au corps, et du côté malade ils maintiennent la jambe avec la main appuyée au-dessus du genou, afin qu’elle puisse porter le corps dans le change- ment de jambe. Au-dessous de la hanche, si on se sert du membre, les os inférieurs diminuent moins [que si on ne s’en sert pas] , les chairs diminuent plus que les os. * 91. (Luxation de la cuisse en dehors). Dans la luxation en dehors tout est contraire , les signes et la station ; le genou et le pied sont déviés un peu en dedans. Quand cette luxation est congénitale ou survenue pendant la croissance, le membre , suivant l’analogie des luxations non réduites, ne croit pas comine le membre sain ; la hanche dans une cer- “haine hauteur ne croît pas comme l’autre. Ceux chez qui la “luxation en dehors est fréquente sans inflammation , ont articulation plus humide, comme pour le pouce , qui des

304 | MOCALIQUE. ἰσχίον ἀνωτέρω τινὶ, οὐχ ὁμοίως. Οἷσι δὲ " πυχνὰ ἐχπίπτει ἐς τὸ ἔξω η ἄνευ φλεγμονῆς, δγροτέρῳ τῷ σχέλει χρῶνται" ὥσπερ μέγας τῆς χειρὸς δάχτυλος μάλιστα γὰρ οὗτος ἐκπίπτει φύσει οἷς μὲν ἐχπί- πτει μᾶλλον À ἧσσον, καὶ οἷς μὲν ἐκπίπτει χαλεπώτερον ῥᾷον; «at οἷσιν ἐλπὶς θᾶσσον ? ἐμπεσεῖν, " χαὶ οἷσιν oùx , 4 ἄχη τούτου, Hal 5 οἷσι πολλάκις ἐχπίπτει, ἴησις τούτου. Ἔχ γενεῆς δὲ, ἐπ᾽ αὐξήσει, J ἐν γούσῳ, μάλιστα γὰρ ἐχ 7 νούσου, ἔστι μὲν οὖν οἷσιν ἐπισφαχε- λίζει τὸ ὀστέον, ἀτὰρ καὶ οἷσι μὴ, πάσχει μὲν πάντα, ἧσσον δὲ ' ; τὸ 9 ἔσω, ἢν χρηστῶς ἐπιμεληθῶσιν, ὥστε, καὶ ὅλῳ βαίνοντας τῷ, ποδὶ, 1" διαῤῥίπτειν " διὰ μελέτης πλείστης. τοῖσι “νηπιωτάτοισιν ᾽ς ἐαθέντα καχοῦται, ἐπιμεληθέντα δὲ ὠφελέεται᾽" τοῖσιν ὅλοισιν. ἧσσον. δέ τι, μινύθουσιν. ΠΝ πο

22. Οἷσι δ᾽ ‘2 ἂν ἀμφότερα οὕτως ἐκπέσῃ, τῶν ὀστέων 2 ταὐτὰ παθήματα" εὔσαρχοι μὲν, πλὴν 4 ἔσωθεν, 1" ἐξεχέγλουτου, fout μηροὶ, ἣν μὴ ἐπισφαχελίσῃ. Εἰ "6 χυφοὶ τὰ ἄνωθεν 1 fon votvro, ὑγιηροὶ μὲν, ἀναυξέες δὲ τὸ σῶμα, πλὴν χεφαλῆ. non! nb

23. Οἷσι δὲ ὄπισθεν, σημεῖα, ἔμπροσθεν 13 λαπαμώξερόνο! ἜΗΝ | ἐξέχον, ποὺς ὀρθὸς, 9 ξυγκάμπτειν δύνανται, εἰ μὴ μετ᾽ ὀδύνης», é | ἐχτείνειν ἥχιστα * τούτοισι σχέλος βραχύτερον. ᾿Ατὰρ οὐδ᾽ nie δύνανται χατ᾽ 2! ἰγνύην "" χατὰ βουδῶνα, ἣν μὴ πάνυ 5" αἴρω τ οὐδὲ ξυγκάμπτειν. “Hysirar ἐν τοῖσι πλείστοισι τὸ ἄνω Vsgte ν τὸ

Η 1944 εἰπῇ

᾿ Πυχινὰ in marg. Ἦ. --- " ἐχπίπτει D. ---- " χαὶ οἷσιν οὐχ. de om. (D, restitutum al, manu ) FGHIJKU. 4 ἀκὴ rue - s da, νόσῳ Hipd, 7 νούσου DMN. -- νόσου valg. 8 οἷσι μὲν πὸ σχῇ πάντα vulg. - οἷσι μὲν μὴ πάσχει πάντα MN. -- οἷσι μὲν μιὴ πάσχῃ π G, Ald., Frob. -- οἷσι μὴ πάσχῃ μὲν πάντα FHIJKU, -- οἷσι μὴ" μὲν πάντα Ὁ. -- Pour sujet de πάσχει je sous-entends τὸ ἔξω, 9 εἰ DHK. "5 βαίνοντας FGIJKMN, Ald., Frob, -- βαίνοντες el 11 διαρίπτειν (FH, emend, al, mana) ΠῚ. - Le mot du traité Des αἱ ic. à est διαῤῥέπειν, p. 242, 1. 7.— 1? ἂν om. MN. - ἀμφότερον U.— 5 αὖτ γυ]ρ. 14 ἔξῳθεν 7. 15 ἔξω ἔχοντες τὸν γλουτὸν gl. Ε', κύφοι 1: JKU, Frob. "7 ἰσχίων (Ε΄, mut, in ἐσχία) HIJKU. -- ἰσχίου Chart. ἐσχίον vulg. - ἰσχία MN. - τῶν ἰσχίων D. ' δ λαπαρώτεροι DHK. à χων D. - ποῦς IJU.— 19 ξ, MN. - σ. rt _ APE TER D. - συγκόπ μι FGIJ, Ald.- δύναται G, Ald,— τούτοισι DHK. -- τούτοις vulg. -- νύειν DHK, ἐχταννύειν vulg.— 21 τὸ ὄπισθεν λέγεται τοῦ γόνατος gl. F.. - 3: En rapprochant ce passage du passage parallèle Des artic., ἢ. 246,

MOCBLIQUE. 365

doigts est naturellement le plus sujet à se luxer : luxation plus ou moins étendue, plus ou moins difficile, plus ou moins prompte à réduire , remèdes de cette lésion ; luxation sujette à de fréquentes récidives, traitement de cette affec- tion. [Dans la luxation de la cuisse en dehors], congénitale ou survenue pendant la croissance , ou effet d’une maladie ( une maladie la produit le plus souvent , il s’y joint quel- quefois le sphacèle de l’os ), dans cette luxation , même quand le sphacèle de l’os ne s’y joint pas, l’infirme subit toutes les lésions indiquées, mais moins que dans la luxation en de- dans, pourvu qu’il soit habilement soigné. ΠῚ peut l’être au point de marcher er posant le pied tout entier à terre et en se balancant. Plus l’infirme est en bas-âge, plus il doit être surveillé; ces lésions, abandonnées à elles: mêmes, s’ag- gravent ; soignées , elles s'améliorent; le membre entier di- minue , mais un peu moins.

22. (Luxation des deux cuisses en dehors). Quand les deux cuisses sont luxées en dehors, les os éprouvent les mêmes lésions ; mais, s’il n’y a pas de sphacèle, les chairs sont bien développées excepté en dedans , les fesses sont saillantes, les cuisses arquées; s’il survient une déviation de l’épine au- dessus des hanches, cela n'empêche pas ces infirmes de se bien porter ; mais la croissance de tout le corps , excepté la tête , est arrêtée.

23. (Luxation de la cuisse en arrière). Signes de la luxation “en arrière : vide en avant, saillie en arrière; le pied est droit;

_ Je blessé ne peut fléchir la cuisse qu’avec douleur ; il ne peut aucunement l’étendre; le membre est raccourci. Observez (7° note 22) qu’on ne peut étendre la jambe au jarret ou à l’aine, à moins qu’on ne l'élève beaucoup ; de même pour la flexion ; dans la plupart des,cas la première articulation à partir d’en

‘1.4, on sera tenté de donner un sens négatif à ἢ, soit qu’on suppose une “faute de copiste et qu’on lise εἰ μιὴ, soit qu’on rapproche cet d’un autre qui est employé dans le Κατ᾽ ἰητρεῖον, t, 5, p. 548, note 45, ---- 33 ai. φῶσιν K,- αἴρῃ vulg. - ξυγκάπτειν FGI, Ald,

\

366 MOCHLIQUE.

πρῶτον χοινὸν τοῦτο ἄρθρο(δι, νεύροισι, μυσὶν, * ἐντέροισιν, ὕστέ- ᾿. ρήσιν, ? ἄλλοισιν, 3 Ταύτη τοῦ ἰσχίου τὸ ὀστέον 4 χκαταφερὲς ἐς τὸν | il γλουτὸν, διὰ τοῦτο Boax, χαὶ 5 ὅτι ἐχτείνειν οὐ δύνανται. Dépec |

παντὸς τοῦ 6 σχέλεος ἐν πᾶσι μινύθουσιν" ἐφ᾽ οἷσι δὲ μάλιστα, καὶ ;

7 οἷ, εἴρηται, Τὰ ἔργα τὰ ἑωυτοῦ ἕκαστον τοῦ σώματος, ἐργαζόμε-. νον μὲν 9 ἰσχύει, ἀργέον δὲ καχοῦται, πλὴν χόπου, πυρετοῦ, oXeyuo- γῆς. Καὶ τὸ ἔξω, ὅτι ἐς σάρχα ὑπείχουσαν, βραχύτερον, τὸ δὲ ἔσω, ὅτι ἐπ’ ὀστέον προέχον, μαχρότερον. Ἦν μὲν οὖν ηὐξημένοισι μὴ ἐμπέση, ἐπὶ βουδῶσι καμπύλοι δδοιπορέουσι, καὶ ἑτέρη ἰγνύη xd πτεται" στήθεσι μόλις "" ἱχνεῖται" χειρὶ τὸ σχέλος καταλαμθάνει, ἄνευ, ξύλου, ἣν ἐθέλωσιν " ἣν "5 μὲν γὰρ μαχρότερον À, οὗ βήσεται " ἣν δὲ βαίνῃ, βραχύ. Μινύθησις δὲ σαρκῶν * οἷσι πόνοι, καὶ "" rc! vu : σθεν, χαὶ τῷ ὑγιεῖ κατὰ λόγον, "4 Οἷσι δὲ ἐκ γενεῆς, À!

ὑπὸ νούσου ἐνόσησε χαὶ ἔξαρθρα ἐγένετο (ἐν αἷς, εἰρήσεται ), ὅτ = μάλιστα χαχοῦνται διὰ τὴν τῶν νεύρων καὶ ἄρθρων PAPER πὸ γόνυ διὰ "5 τὰ εἰρημένα ξυγχαχοῦνται. "5 Ξυγχεχαμμένον οὗτοι ἔχοντ δδοιπορέουσιν ἐπὶ ξύλου ἑνὸς À δύο᾽ τὸ δὲ ὁγιὲς, "1 εὔσαρχον διὰ χρῆς

94. Οἷσι δὲ ἐς τοὔμπροσθεν, σημεῖα τἀναντία. ὄπισθεν rap) ἔμπροσθεν ἐξέχον, ἥχιστα ξυγκάμπτουσιν οὗτοι τὸ ΝΡ ur ἐχτείνουσιν * ὀρθὸς ποὺς, σ rt ᾿δῖσον, πτέρνα" βραχεῖ ἄχρως

ra. | AE

πονέουσι μάλιστα οὗτοι αὐτίκα, χαὶ οὖρον péniel κάλ AE L ? fr . Ἑτέροισι pro êvr. D. ὑστέρησιν 7. = ὑστέραις vulg: RE J. ἄλλῃσι vulg.— ταύταις vulg.- Cette correction me paraît indispen: ἐχαταφέρεσθαι vulg. Comparez Des artic., p. 246, # 416, ΗΚ. - διατοῦτο DFHJK. " ὅτι FIJKMN, - τι ruif. —6. 4 λους D. - τὴ soda vis GK, Ald., Frob, —7%in marg. H. 8 ἕχστ το (sic) 1. ἔκσατον U, 9 ἴσχει D. ---- 10 τι DFHI, --- 1" χινεῖται., V. Des artic., p. 248, |. 44.-Correction indiquée par Foes.— "" μὲν om Chart.— "5 ἤιξις vulg. -- ἴηξις JL. - Phrase obscure, probablement et pour laquelle il serait facile de conjecturer quelque correction ens référant au livre Des artic., p. 252,1, 8. τ΄ οἷς sl δ’ DFGH J - νούσου DMN. - νόσου vulg. 15 τῶν εἰρημένων G. - Evyxax. B σ. vulg. - καχοῦται J. συγκαχκοῦται Chart. 68. ἜΝΝ. - 5, vulg 17 as pe ἡ. -- χρείας, corr., fuit χρήας, marg. app. χρῆν, U.— "8. ἴσο JKMN, - ἴσον vulg. - Foes propose de lire σχέλος ἴσον, χατὰ τὴν 1 πάνυ " ἄχρως ἀνέσταλται. Dans la manière dont est fait cet abrégé, « laisser πτέρνα au nominatif, et l’entendre néanmoins comme fait E

δ.

MOCHLIQUE. 367

haut dirige le mouvement.Cetteremarque|sur la communauté d’action] s'applique aux articulations, aux ligaments, aux muscles , aux intestins , à l’utérus et à d’autres organes. L’os de la hanche, dans le point est l’os luxé, est incliné du -côté de la fesse ; c’est pour cela que le membre est raccourci, et aussi parce que le blessé ne peut le mettre dans l’exten- sion. Chez tous les infirmes de ce genre les chairs de la jambe entière diminuent ; il a été dit chez qui elles diminuent le plus, et jusqu’à quel point. Chaque partie du corps se for- . tifie en remplissant la fonction qui lui est départie, mais, oisive , se déprave, à moins qu’elle ne soit oisive par lassi- tude , fièvre ou inflammation. Dans la luxation en dehors le membre est raccourci parce qu’il appuie sur une chair qui cède, allongé dans la luxation en dedans parce qu’il proémine

sur un os. Un adulte qui a une luxation en arrière non ré- duite, marche courbé dans les’ aines , et fléchissant le jarret du côté sain , touchant à peine au sol avec la plante du pied, se tenant la jambe avec la main, sans béquille s’il veut. Avec une béquille longue , il ne posera pas à terre le pied du côté malade; s’il veut le poser, il faut une béquille courte. Les chairs diminuent; chez ceux qui exercent leur jambe, elles diminuent dans la partie antérieure, et le membre du côté sain souffre en proportion. Dans la luxa- tion congénitale ou survenue pendant la croissance , ou effet d’une maladie (il sera dit de quelles maladies), l'infirmité est portée au plus haut degré à cause de l’inaction des liga- ments et des articulations ; et le genou est simultanément af- _fecté, conformément aux raisons exposées plus haut. Ces infirmes, ayant le jarret fléchi, marchent avec une béquille ou deux; la jambe du côté sain est bien en chair, grâce à l'exercice.

24. (Luxation de la cuisse en avant). Dans la luxation en

want , signes contraires, vide en arrière, saillie en avant ; à flexion de la cuisse est le mouvement qui se fait le moins,

δ

extension, celui qui se fait le plus; le pied est droit ; la

868. MOCHLIQUE.

ἐν “roûrotos τοῖσιν ἐξαρθρήμασιν ἐν γὰρ τόνοισιν ἔγχειται τοῖσιν ἐπιχαίροισιν. Ta ἔμπροσθεν χατατέταται,, " ἀναυξέα,, νοσώδεα , τα- χύγηρα᾽ τὰ ὄπισθεν " στολιδώδεις. Οἷσιν ηὐξημένοισιν, δδοιπορέουσιν 4 ὀρθοὶ, πτέρνῃ μᾶλλον βαίνοντες" 5 εἰ δὲ ἠδύναντο μέγα προδαίνειν, χἂν πάνυ" σύρουσι δέ" μινύθει δὲ ἥχιστα,, τούτοισι δὲ À χρῆσις αἰτία, μάλιστα δὲ ὄπισθεν" διὰ παντὸς τοῦ σχέλεος ὀρθότεροι τοῦ μετρίου, ξύλου δέονται κατὰ τὸ σιναρόν. Οἶσι δὲ ἐχ γενεῆς 1 À αὖ-

ξανομένοισι, χρηστῶς μὲν ἐπιμεληθεῖσιν À χρῆσις, ὥσπερ τοῖσιν ηὐξημένοισιν: ἀμεληθεῖσι δὲ, βραχὺ, " ἐχτεταμένον" re γὰρ τούτοισι μάλιστα 9 ἐς ἰθὺ τὰ ἄρθρα. Αἱ δὲ τῶν ὀστέων ΚΝ χαὶ αἵ τῶν σαρχῶν μινυθήσιες, κατὰ λόγον. 25. Μηροῦ δὲ χατάτασις μὲν ἰσχυρή" καὶ À διόρθωσις χοινὴ, À. χερσὶν, "" σανίδι, μοχλῷ, "" τὰ μὲν ἔσω στρογγύλῳ , τὰ δὲ ἔξω. 13 πλατεῖ, μάλιστα δὲ τὰ ἔξω. Καὶ τὰ μὲν "4 ἔσω, ἀσχοῖσιν ἀχεσάμενον,, ' ἐς τὸ ὑπόξηρον τοῦ μηροῦ, κατατάσιος δὲ χαὶ "" ξυνδέσιος σχελέων "Ὁ κρεμάσαι διαλείποντα ‘5 σμικρὸν “τοὺς πόδας, ἔπειτα πλέξαντα ἔχχρε- ; μασθῆναί τινα, ἐν τῇ διορθώσει ἀμφότερα ἅμα ποιεῦντα. Καὶ "7 τῷ, Ι ἔμπροσθεν τοῦτο ἱχανὸν καὶ τοῖσιν "5 ἑτέροισιν, ἥχιστα δὲ τῷ ἔξω. τοῦ ξύλου ὑπόστασις, ὥσπερ ὥμῳ ὑπὸ τὴν χεῖρα, οἷς ἔσω" τοῖσι γὰρ ἄλλοισιν ἧσσον. '9 Καταναγχάσεις δὲ μετὰ διατάσιος, μάλιστα ; τῶν ἔμπροσθεν ὄπισθεν, ποδὶ χειρὶ ἐφίζεσθαι σανίδι. » ; |

1 Τοῖσι τοιούτοισιν BGMN, Ald, - τούτοις Chart. 2 ἀναύξεα FIJKU, Frob. - Ce mot et les deux suivants (Υ͂. Des artic., p, 254,1, 9) πὸ paraissent pas ici à leur place. στολιδώδης D. 4 ὀρθὴ ΗΚ, ὀρθὴ ip 5 οἱ mut. " εἰ 1. - οἵ vulg. 6 δὲ om. B. ? supra lin. 1. - à om. vulg. ἐχτεταμμ, FGU, Ald. - Il faut Ru à 2

τι σαν, om. Dietz, p. 504 "5 τὰ μὲν ἔξω πλ. τὰ δὲ ἔσω με D. - ‘3 ὑποπλατεῖ, μάλιστα δὲ τὸ ἔσω καὶ τὸ ἔξω ἀσχοὺς δὲ ὠσάμενον Dietz. | V. Des artic., p. 509, $ 77.— ‘4 ἔξω (D, mut. in ἔσω) GHJKU.- Cette. phrase est peut-être altérée. On pourrait aussi accepter la leçon donn dans Dietz, en mettant : καὶ τὰ μὲν ἔσω, ἀσκοὺς ὠσάμιενον ἐς τὸ ὑπόξηρον, τοῦ μηροῦ. On traduirait : Pour la luxation en dedans, pousser und outre jusqu’à l'endroit la cuisse s’amincit. "5 ξ, DHIJKU. - cs vulg. ‘pu. D, "1 τῷ DHIKU. - τὸ vulg. 5 ἑτέροις vulg. (ἢ mut, al, manu in ἑτέροισιν). 9 χαταναγχάσης JU,

MOCHLIQUE. 369

jambe est de même longueur que l’autre , au talon; le bout du pied est un peu relevé. C’est dans cette luxation qu’on souffre le plus tout d’abord et qu’on est le plus exposé aux . xétentions d’urine ; car la tête de l’os repose sur des cordons importants. Les parties antérieures sont tendues, privées de croissance, maladives et frappées d’une vieillesse préma- turée ; les parties postérieures sont plissées. Les adultes chez qui cette luxation n’a pas été réduite marchent droits et en appuyant depréférence le talon ; ils l’appuieraient tout-à-fait 5115 pouvaient faire de grands pas; mais ils traînent la jambe. . C’est la luxation les chairs diminuent le moins, la cause - en est dans l’exercice; elles diminuent davantage en arrière. | Ayant le membre entier plus droit qu’il ne convient , ils ont besoin d’un bâton du côté malade. Dans la luxation congé- nitale ou survenue pendant la croissance , l’infirme , s’il est dressé avec soin , se sert de sa jambe comme les adultes chez qui cette luxation n’a pas été réduite ; mais , s’il est négligé, le membre est court et demeure étendu ; car dans ce cas les articulations s’ank ylosent surtout en ligne droite. La dimi- nution des os et l’atrophie des chairs sont suivant l’ana- logie. |

25. (Réductions des luxations de la cuisse.) L'extension de la cuisse doit être forte. La réduction commune se pratique soit avec les mains, soit avec la planche, soit avec le le- vier , rond pour la luxation en dedans, plat pour la luxa- “tion en dehors; le levier s’applique surtout à cette der- nièce. Pour la luxation en dedans on emploie les outres ; loutre va jusqu’à l'endroit la cuisse s’amincit; on étend et on lie ensemble les jambes. On peut encore suspendre le patient par les pieds , entre lesquels on laisse un petit inter- valle ; un aide, passant ses bras entre les cuisses, se suspend à lui et effectue à la fois l’extension et la réduction; ce dernier mode est suffisant pour la luxation en avant et pour les autres ; il ne convient pas à la luxation en dehors.

Une pièce de bois étendue le long de la jambe en dessous , TOME IV, 94

370 MOCHLIQUE.

26. : Fovu δὲ εὐηθέστερον " ἀγχῶνος, διὰ τὴν εὐσταλίην χαὶ εὐφυΐην " διὸ καὶ ἐχπίπτει καὶ ἐμπίπτει ῥᾷον. ᾿Εχπίπτει δὲ πλειστά- κις ἔσω, ἀτὰρ καὶ ἔξω, καὶ ὄπισθεν. ᾿Εμδολαὶ δὲ, ἐχ τοῦ 4 Euyxe- χάμφθαι, ἐχλαχτίσαι ὀξέως, À " ξυνελίξας ταινίης ὄγχον,, ἐν ἰγνύη θεὶς, ἀμφὶ τοῦτον ἐξαίφνης ἐς ὄκλασιν ἀφεῖναι τὸ σῶμα, 1 μάλιστα ἐν τῇ τῶν ὄπισθεν" 9 δύναται δὲ χαὶ χατατεινόμενα μετρίως, ὥσπερ ἀγκὼν, ‘° ἐμπίπτειν τὰ ὄπισθεν. 'Τὰ δὲ ἔνθα, ἔνθα, x τοῦ "" Euyxe= χάμφθαι, "" ἐχλαχτίσαι, "" [À] ἐν καταστάσει, μάλιστα δὲ αὐτὴ τὸ ὄπισθεν" ἀτὰρ καὶ ἐχ χατατάσιος μετρίης. 4 διόρθωσις ἅπασι

χοινή. Ἦν δὲ μὴ "" ἐμπέσῃ, τοῖσι μὲν ὄπισθεν ξυγχάμπτειν οὐ δύναν- ται, ἀτὰρ οὐδὲ τοῖσιν ἄλλοισι πάνυ 16 τι" μινύθει δὲ μηροῦ καὶ χνή- μῆς 11 τὸ ἔμπροσθεν. "8 Ἢν δὲ ἐς τὸ ἔσο», βλαισότεροι, μινύθει 19 δὲ τὰ ἔξω, Ἦν δὲ ἐς τὰ ἔξω, γαυσότεροι, χωλοὶ δὲ ἧσσον, χατὰ γὰρ τὸ παχύτερον ὀστέον ὀχέει, μινύθει δὲ τὰ ἔσω. Ex γενεῆς δὲ À ἐν αὐξή- σει, κατὰ λόγον 2! τὸν πρόσθεν.

27. Τὰ δὲ κατὰ τὰ σφυρὰ χατατάσιος ἰσχυρῆς δεῖται, τῇσι χερ- ; σὶν #2 ἄλλοισι τοιούτοισι, χατορθώσιος 2? δὲ ἅμα ἀμφότερα ποιεύσης" Ÿ

χοινὸν δὲ πᾶσιν.

" Περὶ γόνυος HK.— * dyx. om. K,— " Ante καὶ addit xai εὐηθίην Καὶ, ᾿

ξυγκεκάφθαι FG, Ald, 5 σ, 7. -- ξυνελίξασθαι βίης ὄγκον (sic) corr. antea ξυνελίξας ταινίης ὕ. 5 ὅὄλκασιν (sic) M. 7 Addit δὲ post μά- λιστα H, ἐν τῇ J. - αὐτῇ pro ἐν τῇ vulg. - Sous-entendu éu6cÿ, —= 9 δύναται...... ὄπισθεν (om. D, restit. al. manu) (linea deletum H) 22 10 ἐμπίπτειν FGHIJU. - cb vih à vulg. :1E, MN. - 0. vulg.— 15 ἐχλακχτίσαι BFGHIJKLU. = êxk. om. vulg. 3 ἐν xaraoréoe DK. - ἐν κατατάσει vulg. - Pour faire concorder cela avec la phrase pré cédente il est dit ἀφ la flexion subite convient le mieux à la luxation, il faut prendre χαταστάσει, ce qui entraine la suppression de ἢ, qué ÿ mis entre crochets. Il se pourrait aussi que ces mots fussent dès à une. erreur de copiste ; car ils manquent dans le traité Des articulations, où. ce passage figure aussi. ‘4 DFGIJKMN, Frob., Dietz. vulg. —" ‘5 ur. cum x supra pe F. ‘6 ro ὅδ. 17 Ante τὸ addit ὀστέον vulg.= On doit supprimer ce mot en se référant au livre des Artic., p. 322, 1. 18 εἰ 7. - co DHIKU. - εἴσω vulg. - βλαισσότεροι vulg. βλαι BMN, Kühn. -- βλεσσ. Ald., Frob. 19 δὴ FHIKMNU, Ald. ἐς om. BDFGIMNU. "" τῶν DFGJKU, Ald, "5 ἄλλ, +. om. vulg: - Voyez Des artic., p. 522, 1. 45, 33 δὲ om. DFGHIJKU.

MOCHLIQUE. 371

comme le long du bras dans la luxation de l'épaule , s’em- ploie pour la luxation en dedans ; elle convient moins aux autres luxations. Les pressions combinées avec l’extension et la contre-extension se font, surtout dans les luxations en avant et en arrière, avec le pied ou la main, ou la planche.

26. (Luxations du genou. Voy. Des articulations, p. 321, $ 82). Le genou donne lieu à des accidents moins graves que le coude, à cause de sa conformation simple et régulière : d’où vient qu'il se luxe et se réduit plus facilement ; il se luxe le plus souvent en dedans, mais aussi en dehors et en arrière. Réductions : Par la flexion du genou ou par un ra- pide éclactisme (Voy. p. 68); ou rouler un linge en globe, le placer dans le jarret, et autour de ce globe faire subitement asseoir Le blessé sur ses mollets et ses talons : cela s’applique surtout aux luxations en arrière. La luxation en arrière peut aussi, comme au coude, se réduire par une extension modé- rée. Les luxations latérales , quant à la réduction, se traitent par la flexion ou par l’éclactisme (ce dernier mode convient surtout à la luxation en arrière), ou même par une extension modérée. [Après l’extension], la coaptation est la même pour tous les cas. La luxation demeurant non réduite, si elle est en arrière, l’infirme ne peut fléchir le genou (on ne le peut guère non plus dans les autres luxations), la partie an- térieure de la cuisse et de la jambe diminue ; si la luxation est en dedans, il devient cagneux, la partie externe diminue; si, en dehors, il devient bancal, mais il est moins estropié; car le plus gros os (Le tibia) se trouve alors dans la direction du poids du corps (7707. Argument, Des articulations , p. 38, S xiv, et Des fractures ; t, 3; p. 481); la partie interne diminue. Dans les luxations congénitales ou survenues pen- dant la période de croissance, les choses se passent d’une manière analogue à ce qui a été exposé précédemment.

27. (Luxations tibio-tarsiennes. Voy. Des articulations, p. 323, S 83). Les luxations du pied ont besoin d’une forte _ extension, ou ayec les mains ou avec d’autres moyens , et

372 MOCHLIQUE. | |

98. Τὰ δὲ ἐν ποδὶ, ὡς τὰ ἐν χειρὶ, " ὑγιῆ. \ 29. " Τὰ δὲ ἐν τῇ χνήμη συγχοινωνέοντα χαὶ μὴ * ἐμπέσόντα, ἐκ

γενεῆς καὶ ἐν αὐξήσει ἐξαρθρήσαντα, ταῦτα χαὶ ἐν χειρί.

30. Ὅσοι δὲ πηδήσαντες ἄνωθεν ἐστηρίξαντο τῇ πτέρνῃ, ὥστε διαστῆναι τὰ ὀστέα᾽, καὶ phébac ( ἐχχυμωθῆναι, καὶ νεῦρα ἀμφιθλα- σθῆναι, ὅταν γένηται οἷα τὰ δεινότατα, κίνδυνος μὲν σφαχελίσαντα τὸν αἰῶνα πρήγματα παρασχεῖν. Καὶ " ῥοικώδη μὲν τὰ ὀστέα, τὰ δὲ νεῦρα ἀλλήλοισι χοινωνέοντα. 5 'Ῥπεὶ χαὶ οἷσιν ἂν 1 χαταγεῖσιν, À ὑπὸ τρώματος οἷα ἐν χνήμη, * μηρῷ, νεύρων 9 ἀπολυθέντων, χοινωνέει τουτέοισιν, À ἐξ ἄλλης ‘© καταχλίσιος ἀμελέος ἐμελάνθη À πτέρνη, χαὶ τουτέοισι ‘1 παλίγχοτα Ex "" τοιουτέων. Ἔστιν ὅτε "" πρὸς σφαχελισμῷ γίνονται πυρετοὶ ὑπεροξέες, 4 λυγγώδεες, τροιλώδεες, γνώμης ἁπτόμενοι, ταχυθάνατοι, χαὶ ἔτι φλεδῶν *5 αἰμοῤῥόων πε- λιώσιες, καὶ γαγγραινώσιες. Σημεῖα τῶν παλιγχοτησάντων" ἣν τὰ 16 ἐχχυμώματα, χαὶ τὰ μελάσματα, καὶ τὰ περὶ ταῦτα "7 ὑπόσχληρα "5 χαὶ ὑπέρυθρα ἣν γὰρ ξὺν. ᾽9 σχληρύσματι πελιωθῇ, χένδυνος μελανθῆναι" ἣν δ᾽ 5". ὑποπέλια "" "" καὶ πέλια *? μάλα, χαὶ χεχυ- μένα, ὑπόχλωρὰ χαὶ μαλθαχὰ, 4 ταῦτα ἐν πᾶσι τοῖσι τοιούτοισιν ἀγαθά, Ἴησις δὲ, ἣν μὲν ἀπύρετοι ἔωσιν, ἐλλεδορίζειν" ἣν δὲ μὴ, un: ἀλλὰ ποτὸν διδόναι "5 ὀξύγλυχυ,, "5 εἰ δέοι, ᾽᾿Ἐπίδεσις δὲ, 31 : ἄρθρων σύνδεσις" "8 ἔτι δὲ ταῦτα " μᾶλλον τοῖσι 59 φλάσμασι, καὶ 3 !

1Yya DHJKU.-bypos vulg. " περὶ χνήμης 1. 5 êur. DFHN U. - er. vulg. èxy, ex emend. Ἡ, - ἐγχο vulg. 5 ῥυχώδη FG (H, mut. al. manu in ῥοιώδη) IJKU.- Voyez Des artic., p. 324, n. 7.— | 6 ἐπεὶ PRN Ald. - ἔπειτα vulg.— 7 Post ἂν addunt χοινωνέοντα DK.— 5 μηρῶν DK.— 9 ἀπολισθέντων U.— ἀμελ, κατ, D. -- ἀμελέος al 4 manu marg. adscr. U. 1: παλίγκοτα D, = παλιγκοτώτατα Vulg. = ta λιγκότατα JKÜ.— 15 τουτέων ΝΝ.--- 13 πρὸς σφαχέλισμια DJ. - πρὸ cou xihoua Η. - προσφακέλισμα FGIKU,. - προσφαχελισμῷ Ald., Frob, κά τρ, Xe Je— "Ὁ αἱμορροῶν 1J,— 16 ἐκχυμώτατα HU, Ald, - ἐκχυμότατα, 7, "1 ὑποσχληρήματα L. ---- 18 pro χαὶ DHIKMNU, Ald. "9 came, ούματι HMN. = σχληρήματι FGIKU. - σχληρώματι 1. ὑπόπια ΚΙ - δπόπυα BDFGHIJLMNU. -- 2: Β. -- à vulg. 33 τὰ pro χαὶ BDFG | HIJKLMNU , Ald. 53 χαὶ μαλθαχὰ pro μάλα BDFHIJKLMNU. --- 4 ταῦτ᾽ DFGHIJKMNU, Ald., Frob.— 2 ὀξύγλυχυν MN. 2 ἡδέϊ pr εἰ δέοι DHK. 27 DMN.- σύνθεσις vulg. "8 ἔτι δὲ πάντα BDFGHIJ. ΚΙΝΝΙΙ, Ald. -- ἐπὶ δὲ ταῦτα vulg, 9 01. BFGIJMN. - θλάσματα ὕ, ᾿

MOCHLIQUE. 373

d’une coaptation qui exécute à la fois les deux actions con- traires, communes, il est vrai, à toute réduction.

98. (Luxations des orteils ou des os métatarsiens. Voy. Des articulations , p. 323, $ 84). Les luxations des os. du pied, comme celles des os de la main.

29. (Luxations des os du tarse, Voy. Des articulations , p. 325, $ 85). Les os qui tiennent à la jambe, après une luxa- tion, non réduite, soit congénitale, soit survenue pendant la croissance, se comportent comme les os de la main.

30. (Lésion du calcanéum. Foy. Des articulations, p. 325, S 86). Dans le cas où, sautant d’un lieu élevé, on se heurte le talon de manière que les os éprouvent une diastase, que les veines laissent le sang s’ecchymoser et que les li- gaments soient contus, dans ce cas, disons-nous, si des acci- dents graves surviennent, il est à craindre que le sphacèle, s’établissant, ne donne à faire pour toute la vie; car les os sont disjoints, et les ligaments sont en communication les uns avec les autres ; et, en effet, la gangrène du talon, suite soit de fractures, soit d’une plaie à la jambe ou à la cuisse, plaie ayant causé la résolution des tendons qui sont en com- munication avec ces parties, soit d’une position, dans le lit, qui n’a pas été surveillée, cette gangrène, dis-je, donne lieu aussi à des accidents. Il arrive même qu’au sphacèle se joi- guent des fièvres suraiguës, singultueuses, tremblantes, troublant l'intelligence, promptement mortelles ; de plus, des lividités des grosses veines, et des mortifications. Les signes indiquant l’aggravation du mal sont , que les parties ecchymosées, les parties noires et celles du voisinage se dur- cissent et rougissent un peu; si elles prennent une teinte livide en se durcissant , la gangrène est à craindre ; si, au contraire, quoiqu’étant un peu livides, ou même très-livides, on y sent de la diffusion , ou si elles deviennent jaunâtres et molles, cela est favorable dans tous les cas de ce genre. Traitement : s’il n’y a pas de fièvre, l’ellébore (blanc ); si- non, point d’ellébore, mais pour boisson l’oxyglyky (Foy.

374 MOCHLIQUE.

ὀθονίοισι πλέοσι xat μαλθαχωτέροισι χρῆσθαι" πίεξις ἧσσον" ὕδωρ πλέον" προσπεριδάλλειν τὰ πλεῖστα τῇ πτέρνη. Τὸ σχῆμα, à ñ ἐπίδεσις, ὡς μὴ ἐς τὴν πτέρνην vtr ut Ru er ἔστω εὔθετος" νάρθηξι μὴ χρήσασθαι.

31. Ὅταν δὲ ἐχστῇ 6 * ποὺς, À μοῦνος, ξὺν τῇ ἐπιφύσει, ἐχπί- πτει μᾶλλον ἐς τὸ " ἔσω. Εἰ δὲ μὴ * ἐμπέσοι, λεπτύνεται ἀνὰ χρόνον ἰσχίου καὶ μηροῦ καὶ χνήμης τὸ ἀντίον τοῦ ὀλισθήματος. ᾿Ἐμδολὴ, ὡς καρποῦ, κατάτασις δὲ ἰσχυροτέρη. Ἴησις, νόμος ἄρθρων. Πα- λιγχοτέει ἧσσον καρποῦ, ἣν ἡσυχάσῃ. Δίαιτα μείων, ἐλινύουσι γάρ. Τὰ δὲ ἐκ yeveñs μὲν ἐν αὐξήσει, κατὰ λόγον © τὸν πρότερον.

39. 7 Ἐπεὶ τὰ σμικρὸν ὠλισθηχότα ἐχ γενεῆς, ἔνια οἷά τε διορ- M θοῦσθαι" μάλιστα δὲ ποδὸς χκύλλωσις᾽ κυλλώσιος γὰρ οὐχ εἷς ἔστε | | τρόπος. “H δὲ ἴησις τουτέου " " χηροπλαστεῖν" 9 χηρωτὴ ῥητινώδης,Ἠ ὀθόνια συχνὰ; À πέλμα, μολύδδιον προσεπιδεῖν, μὴ vds ληψις, τά τε σχήματα δμολογείτω. 4

33. Ἦν δὲ ἐξαρθρήσαντα ἕλκος ποιησάμενα "" ἐξίδχη, "" ΜΕ Li ἀμείνω, ὥστε δὴ μὴ "" ἀπκτιωρέεσθαι, μηδ᾽ ‘4 ἀπαναγχάζεσθαι. Ἴησις δὲ, ‘5 mioonpñ, À σπλήνεσιν οἰνηροῖσι θερμοῖσιν (ἅπασι γὰρ τουτέοισι M | τὸ ψυχρὸν κακὸν), καὶ φύλλοισιν" χειμῶνος δὲ, "5 εἰρίοισι δερυπω- e μένοισι τῆς σχέπης εἵνεκα " μὴ καταπλάσσειν, μηδὲ ἐπιδεῖν" δίαιτα λεπτή. 11 ψῦχος, ἄχθος πουλὺ, πίεξις, ἀνάγκη, σχήματος τάξις" εἰδέναι k : μὲν οὖν ταῦτα πάντα δλέθρια, Μετρίως δὲ "5 θεραπευθέντες, χωλοὶ ᾿ αἰσχρῶς ἣν γὰρ παρὰ πόδας γένηται, ‘9 ποὺς ἀνασπᾶται καὶ AV π᾿ ἄλλῃ; κατὰ λόγον. ᾿᾽Οστέα μάλα ἀφίστανται" μικρὰ γὰρ ψιλοῦται, Ἷ

᾿ Ποῦς IJ.— 5 ἔσω GHIKMNU, - εἴσω vulg, " ἐμπέσοι D, -- ἐμπέσῃ vulg.— 4 ἐναντίον DQ'. 5 ἐλινύουσι ex emend, al, manu F,- ἐλλινν. vulg. ἐλλιν. 7. -- ἐλινν. G, Ald., Frob., Lind, τῶν τὸ DHIKU. 7 ἔπειτα pro ἐπ, τὰ vulg.- Voyez Des artie., p. 262, 1. dern. ὀλισθ, Ἐα HKMNU. 5 χηροπλ. om. DFGHIJLU. 9 κηρωτὴ, ῥητινώδης HKL (διτινώδης DIS) (ῥιτηνώδης 6). -- χηρωτῇ ῥητινώδει vulg, (διτηυνώδει AId:) (ῥιτηνώδης 1). πέλυα 106], - πέλματα vulg. -- μολύθδιρν. DJK. -- At ἐξίσχει MN. "5 χαταλιμιπανόμιενα gl. F. -- δὴ om. J,— 15 ἐπαιωρ. D; À

—"#{ ἐπον. 1. τ" πισσηρὴ vulg. - πησσηρὴ F, Ald. μαλλίοις gl, Fu = pspurr. MN. 17 ψύχος vulg. - πουλὺ BD. - πολὺ vulg. "8 θεραπεῦ- ϑέντα DFHIJ. - θεραπευθέντες BGLMN (U, corr. fuit 2). = θεραπεύοντες, tulg, χωλοῖ K. - TT OL UV, 19 ποὺς 7. |

MÜCHLIQUE. 379

t. 3, p. 458, note 16), s’il en est besoin. Bandage, celui des articulations. Encore ces remarques : dans les contusions particulièrement, bandes plus nombreuses et plus souples ; constriction moindre ; de l’eau en abondance ; jetez le plus de-‘tours sur le talon. Position , même règle que pour le _ bandage, c'est-à-dire que les humeurs ne doivent pas être repoussées vers le talon; tenir le talon plus haut que le genou, dans une bonne position. Ne pas employer les at- telles. | 31. (Luxations tibio-tarsiennes. Voy. Des articulations, p. 337,6 87, et Argument, p. 16). Le pied se luxe avec ou sans lés malléoles; il se luxe le plus souvent en dedans. Si la luxation reste non réduite, la hanche, la cuisse et la jambe diminuent de volume, avec le temps, dans la partie opposce au côté de la luxation. Réduction, comme pour le poignet, extension plus forte. Traitement , suivant la règle pour les articulations. Cette luxation donne lieu à des accidents, mais moins que celle du poignet, si le blessé reste tranquille. Diminuer les aliments, car il y a repos. Les luxations con- génitales ou survenues pendant la croissance suivent l’ana- logie. | | 32. (Pied-bot ). Quant aux luxations congénitales peu étendues, quelques-unes sont susceptibles de réduction, par- ticulièrement le pied-bot. Il y a plusieurs espèces de pied- bot. Traitement : modeler le pied comme on modèle de la cire; cérat à la résine ; bandes nombreuses, ou chaussure appropriée, ou plomb qu’on fixe, mais non sur la peau ; bandage reprenant le pied ; attitudes qui soient en rapport. 33. ( Luxalions avec issue des os à travers les téguments). Dans les luxations les os font plaie et sortent au dehors, il vaut mieux abandonner les choses à elles-mêmes, de façon toutefois que les parties ne soient ni mal contenues ni trop rapprochées. Traitement : du cérat à la poix, ou des com- presses trempées dans du vin chaud (16 froid est nuisible à toutes ces lésions), et des feuilles; en hiver, de la laine en

370 HOCHLIQUE.

περιωτειλοῦται λεπτῶς, Toutéwv τὰ μέγιστα " κινδυνωδέστατα; καὶ τὰ ἀνωτάτω. ᾿Ελπὶς δὲ μούνη, σωτηρίης », ἐὰν μὴ " ἐμδάλλη ,) πλὴν τὰ

χατὰ δαχτύλους, καὶ χεῖρα ἄχρην᾽ ταῦτα δὲ, " προειπέτω τοὺς χιν- à ν᾽ vi

δύνους" ἐγχειρέειν ἐμθάλλειν À τῇ πρώτη, À τῇ 4 δευτέρη ἣν δὲ μὴ,

πρὸς τὰς δέχα ἥκιστα τεταρταῖα " ἐμδολὴ δὲ, οἱ μοχλίσχοι" ἴησις | |

δὲ, ὡς 5 xepa)ñc ὀστέων, καὶ θέρμη " ἐλλεδόρῳ δὲ καὶ αὐτίκα δ' ἐπὶ |

τοῖσιν ἐμδαλλομένοισι βέλτιον χρῆσθαι. Τὰ 7δ᾽ ἄλλα, εὖ εἰδέναι δεῖ, ὅτι, ἐμθαλλομένων, θάνατοι " τὰ μέγιστα 9 χαὶ τὰ ἀνωτάτω μά- à λιστα χαὶ τάχιστα. Ποὺς δὲ ἐχδὰς, σπασμὸς, γάγγραινα " "" καὶ à ἣν ἐμληθέντι ἐπιγένηταί τι τουτέων, 12 ἐχδάλλοντι ἐλπὶς, εἴ τις ἄρα δ ἐλπίς " γὰρ ἀπὸ τῶν χαλώντων οἵ σπασμοὶ, ἀλλ’ ἀπὸ τῶν ἐντει- M

γόντων. ; | PHABTTT

34. Αἱ :3 δὲ ἀποχοπαὶ ἐν ἄρθρῳ, À χατὰ "ὁ τὰ Ms à À de 4

ἀλλ᾽ παρὰ τῷ ποδὶ, παρὰ τῇ χειρὶ; ἐγγὺς περιγίνονται. ἣν μὴ

αὐτίκα μάλα 15 λειποθυμίῃ ἀπόλωνται. Ἴησις, ὡς χεφαλῆς, "θέρμη. ; ᾿ 35. 11 ᾿Αποσφαχελίσιος μέντοι σαρχῶν,, καὶ ἐν τρώμασιν "5 αἷμοῤ- δόοις ἀποσφιγχθὲν, καὶ ἐν ὀστέων χατήγμασί πιεχθὲν, καὶ ἐν δεσμοῖς

ἀπομελανθέν. Καὶ οἷσι μηροῦ μέρος ἀποπίπτει καὶ 19 βραχίονος, ὀστέα τε καὶ σάρχες [ἀποπίπτουσι], πολλοὶ περιγίνονται, ὡς τά γε

ἄλλα εὐφορώτερα. Οἷσι μὲν οὖν χαταγέντων * ὀστέων, αἵ μὲν πε΄ ριῤῥήξιες ταχεῖαι, ai δὲ τῶν ὀστέων ἀποπτώσιες, ἂν τὰ ὅρια τῆς ψιλώσιος à, ταύτη ἀποπίπτουσι, βραδύτερον ? δέ. Δεῖ δὲ τὰ χατω-

y ΠΝ ÿ i

Κινδυνώτατα vulg.- μούνη ΒΜΝ, -- μόνη vulg.— ? ἐμιοάλη MN.- 54 |

τοὺς δ. B. " πρόειπε τῷ vulg. -- προεῖπε τῷ MN. --- δευτέρα JU.

v

LU

" χεφαλὴ vulg. ref pro ἐπὶ vulg.- V. Des artic., p. 278, | 1

1. 45.- τοῖσιν om. J,— 7 δ᾽ om. F. - διότι pro δεῖ, ὅτι vulg. - Correction” 4 évidente. " θάνατος L. - Il faut peut-être lire θανατοῖ, 9 χαὶ 0m (D, restit. al. manu) FGHJKU. -- τὰ καὶ 1, "5 ποῦς 1]. -- Éxmrocte

ποδὸς in tit. Ὁ. -- ἐὰν ποὺς éxE in tit, ΗΚ. - περὶ ποδὸς 4, 11 καὶ γὰρ |

ἣν BDFGHJKU, Ald.— 15 ἐμ6, MN. 13 δ᾽ DFGHIJMNU, Ald., Frob. κα τὰ om. DHU, 15λιπ, FGIU, Ald., Frob. - ἀπόλωνται JMN. - ἀπόλλωνται vulg. 15 θερμῆς vulg. - θερμιὴ L. "7 ἀποσφαχελήσιος FI, # - ἀπὸ σφαχελίσιος H. 16 αἱμοροόης FGJ. 9 βραχίονες HKJU. τε à oun. J. I] faut peut-être supprimer ἀποπίπτουσι, Voyez Des artic., « p. 282,1. 47.— 20 γῶν dar. L. - περιρήξιες ΕἾΤ). = περιρρ. μὲν δ. - ram

χέεες (810) D. 21 δὲ om. 7.

MOCHLIQUE. 377

suint pour garantir les parties; point de cataplasmes, point de bandage roulé; diète ténue. Le froid, un poids considé- rable, la compression , une violence, une attitude régulière, il faut regarder tout cela comme funeste. Traités avec me- _sure [ces blessés réchappent 1, estropiés d’une manière difforme : si la lésion est au pied, le pied se rétracte; si elle est ailleurs, la rétraction est analogue. Les os n’éprouvent guère d’exfoliation dans ces cas ; car ils ne sont dénudés que très-peu ; ils se recouvrent d’une cicatrice mince. Le danger est d'autant plus grand que les os sont plus gros et qu’ils sont plus rapprochés du tronc. La seule chance de salut, c’est de ne pas réduire, excepté les doigts et les os de la main. Dans la réduction de ces parties, prédire les dangers; entre- prendre de réduire le premier ou le second jour; sinon, attendre jusqu’au dixième; se garder de l’entreprendre surtout le quatrième. Réduction, les leviers. Traitement, comme dans les fractures du crâne; de la chaleur; il convient aussi de se servir immédiatement de l’ellébore chez ceux à qui on a fait la réduction. Quant aux autres os, il faut être bien persuadé que si on les réduit ils causent la mort, d'autant plus sûrement et d’autant plus vite qu’ils sont plus gros et plus rapprochés du tronc. Dans la luxation du pied avec issue des os, il survient spasme, gangrène; si après la réduction quelqu'un de ces accidents se manifeste, Ja chance de salut, s’1l y a une chance, c’est de reproduire Ja luxation ; car les spasmes proviennent, non du relâche- ment mais de la tension des parties.

34. (Section complète des extrémités). Les sections com- plètes, soit dans une articulation, soit dans la continuité des os, si elles portent non pas sur une partie rapprochée du tronc, mais près du pied ou de la main, ne causent guère la mort, à moins que le blessé ne succombe immédiatement à une lipothymie. Traitement, comme pour les plaies de tête; de la chaleur.

39. ( Gangrène des membres ). La gangrène des chairs sur-

"+ Fr 4

378 MOCHLIQUE. |

τέρω τοῦ τρώματος προσαφαιρέειν καὶ τοῦ σώματος τοῦ ὑγιέος (προ- θνήσχει γὰρ), φυλασσόμενον " ὀδύνην ἅμα γὰρ " λειποθυμίῃ vie σχουσιν. Μηροῦ ὀστέον ἀπελύθη ἐχ τοιούτου Gydonxootatov ; à χνήμη ἀφηρέθη εἰχοσταίη " κνήνιης δὲ ὀστέα χατὰ μέσην, ἑξηχοσταῖα | ἀπελύθη. ᾿Εχ τοιουτέων ταχὺ καὶ βραδέως, αἱ πιέξιες αἱ " ζητρικαί, M Τὰ δ᾽ ἄλλα ὅσα ἡσυχαίως, τὰ μὲν ὀστέα οὐκ ἀποπίπτει, οὐδὲ σαρ- ; ᾿χῶν ψιλοῦται, ἀλλ᾽ 4 ἐπιπολαιότερον. Προσδέχεσθαι ταῦτα χρή" τὰ, | 5 γὰρ πλεῖστα φοβερώτερα À κακίω. ἴησις πραεῖα - θέρμη, διαίτῃ ἀχριδεῖ κίνδυνος αἱμοῤῥαγιῶν, ψύχεος" σχήματα δὲ, ὡς 1 μὲν. ἀνάῤῥοπα, ἔπειτα ὑποστάσιος πύου εἵνεκα ἐξ ἴσου ὅσα ξυμφέρει. "Ent τοῖσι τοιουτέοισι καὶ ἐπὶ τοῖσι μελασμοῖσιν, αἱμοῤῥαγίαι"9 δυσ-. evteplou, περὶ χρίσιν, λαῦροι μὲν, ὀλιγήμερον δέ" " οὐχ ἀπόσιτοι. δὲ πάνυ, οὐδὲ πυρετώδεες, οὐδέ τι "' xeveayyntéoV 1 0 D 86. Ὕζωσις, 1 à μὲν εἴσω, ἐπιθάνατος, οὔρων σχέσιος,. χώσιος" τὰ δὲ ἔξω, τουτέων ἀσινέα τὰ πλεῖστα, "5 πουλὺ μᾶλλον, ὅσα σεισθέντα μὴ ἐξέστη" αὐτὰ ‘4 μὲν ἑωυτοῖσι χρίσιν ποιησ κεῖνα δὲ "" ἐπὶ πλέον τῷ σώματι ἐπιδιδόντα, καὶ ἐν ἐπικαίροις ἔς

Οἷον πλευραὶ 5 κατεαγεῖσαι μὲν, ὀλίγαι πυρετώδεες, καὶ αἵματι 17 πτύσιος, χαὶ "3 σφαχελισμοῦ, ἤν τε μία, ἤν τε πλείους, μὴ '᾽9 κα- τασχισθεῖσαι δέ" καὶ ἴησις φαύλη, μὴ κενεαγγοῦντα, ἣν | ἔῃ" ἐπίδεσις, ὡς νόμος" δὲ πώρωσις, ἐν εἴχοσιν ἡμέρησι, χαῦ

γάρ. Ἢν δ᾽ " ἀμφιφλασθῇ, φυματίαι, χαὶ βηχώδεες, καὶ ἔμμοτοι

1 ὀδύνη vulg. = ὁμοῦ τῷ λυποθυμῆσαι gl. F. ᾽λυπ. G, ΑΔ, -ἰ λίπος U, Frob.— " ἰατρ. FGIJU.- Il faut peut-être καὶ ἐητρεῖαι, V. Des αγεῖδ., p. 284,1. 18, et p. 286, 1. 4. ἐπιπολαιότερον FGJMANU. - émro λαιότερα ΗΚ. - ἐπιπολαίτερον vulg, " τά γε γὰρ vulg.- γε om. BF HUKMNU, Frob. πραΐα ΤΌ. - πραεία K. - θερμῇ vulg. ms | DHKU. - μὴ pro μὲν fvulg. εἵνεκα HIJKEU, - εἶνε (sic) F. : ἐἶν vulg. -- ἐξίσου ΠΗ ΖΚ. 9 δυσεντερίη Ἱ(περὶ χρίσιν marg. adser.) U, ro οὐχ ἀπ, δὲ πάνυ muper. vulg. -- οὐχ ἀπ., οὐ πάνυ muper. Lind. - | Des artic., p. 388,1. 9. : ' κενεαγγριτέον FGHKMNU, Ald.; Fro “- χενεασγγειήτέον DI. :? om. D. -- εἰ ΗΚ,

.3 πουλὺ DFGHIJKMNU , Ald. -- πολὺ vulg. 16 μὲν DFGHLKLU - ἐν pro μὲν vulg. - ἕω τοῖσι (sie) F. -- ἑωτοῖσι GIJU. 15 ἐπιπλέον Je τ χατεοιγεῖσαι D, -- χκαταγεῖσαι vulg.— 11 πτύσιες HK. —. 18 cars : A. 19 χαταγεῖσαι vulg. - Voyez Des artic., p. 218, 1. 4, 2x2, | νεαγχοῦντα GMN, Ald. - εἴη ταῖς, *' ἀμφιθλ, BGJMN. KE |

MOCHLIQUE. 379

vient soit par constriction à cause d’une plaie compliquée d’hémorrhagie, soit par compression dans une fracture, soit par mortification sous des liens. Dans les cas une portion de la cuisse ou du bras, os et chairs, se détache, beaucoup échappent; et ailleurs la lésion est moins grave. Quand la ‘gangrène survient dans une fracture, les chairs se séparent rep ; quant aux os, ils se détachent sont les limites de la dénudation, mais plus lentement. ἢ] faut enle- ver ce qui, situé au-dessous de la lésion et des parties saines, meurt d’abord, en évitant de causer de la douleur; car les malades succombent en éprouvant une lipothymie. ἫΝ un cas de ce genre, le fémur se détacha le quatrevingtième jour, la jambe avait été enlevée le vingtième ; dans un autre, os de la jambe se détachèrent vers le milieu, le soixan- ième jour. La pression exercée par le médecin influe sur la promptitude ou la lenteur de la chute des parties gangrenées. Quand la compression n’a pas été forte, les os ne tombent pas, ils ne se dénudent pas non plus ; maïs la gangrène reste plus superficielle. Il faut accepter le traitement de ces mala- dies ; pour la plupart elles sont plus effrayantes que dange- reuses. Traitement doux; chaleur ; diète sévère; prendre garde aux hémorrhagies, au froid; attitude, telle que la partie soit élevée; puis, en raison de la stagnation du pus, la mettre horizontale dans la position qui conviendra. Dans les gangrènes il survient des hémorrhagies ; vers la terminai- son, dysenteries, abondantes à la vérité, mais de peu de | durée, n’ôtant guère l'appétit, ne causant pas de fièvre; il he faut pas, non plus, mettre le malade à la diète. 36. (Déviations de la colonne vertébrale, fracture des 4 et contusions de la poitrine). La déviation de l’épine en avant est dangereuse , cause la rétention de l'urine, la perte de sentiment ; la déviation en arrière n'amène pas d’ tdluntre 665 accidents, elle est beaucoup moins fâcheuse que la com-

Motion de la colonne vertébrale sans déviation ; ces dévia- 1ons sont à elles-mêmes la crise qui les juge: mais ces com-

LE 1 7 ᾿ { a L. ΝΥ:

2

380 MOCHLIQUE.

καὶ πλευρὰς ἐσφαχέλισαν: παρὰ γὰρ πλευρὴν ἑκάστην, ἀπὸ πάντων τόνοι εἰσίν ". Πολλοὶ δὲ καὶ αἷμα ἔπτυσαν,, καὶ ἔμπυοι ἐγένοντο. δὲ μελέτη, ἴησις, ἐπίδεσις, ὡς νόμος " διαίτης " τὰ πρῶτα ἀτρεκέως, ἔπειτα * ἁπαλύνειν " ἡσυχίη, σιγῇ σχήματα, 5 χοιλίη, ἀφροδίσια! ᾿ ᾿Ατὰρ οἷς 5 ἄναιμα, ἐπωδυνώτερα τῶν καταγνυμένων,, καὶ φιλυπο-᾿ στροφώτερα χρόνοισιν " οἷσι δὲ καταλείπεται μυξῶδες, ὑπομιμνήσχε ᾿' ἐν πόνοισιν. Ἴησις, χαῦσις, τοῖσι μὲν ἀπ᾽ ὀστέου, μέχρις ὀστέου, à 6 αὐτὸ ἣν δὲ μεταξὺ, μὴ πέρην, μηδὲ 7 ἐπιπολῆς. Σφαχελισμός " ; χαὶ ὃ. τὰ ἔμμοτα πειρᾶσθαι" εἰρήσεται ἅπαντα τὰ 9 ἐπεσιόντα. Ὁρατὰ, λόγοις δ᾽ "" οὐ μὴ, βρώματα, πόματα, θάλπος, ψῦχος, σχῆμα, ὅτι καὶ φάρμακα, τὰ μὲν ξηρὰ, τὰ δὲ ὑγρὰ, τὰ δὲ πυῤῥὰν τὰς δὲ μέλανα, τὰ δὲ λευχὰ, τὰ δὲ στρυφνὰ,, ἐπὶ ὌΝ Li γα αἱ

14 δίαιται.

37. Τὰ δ᾽ ἀπὸ χαταπτώσιος ἧσσον "" δύναται 16 ete L : χαλεπώτερα δὲ τὰ ἄνω φρενῶν ἐξιθύνεσθαι, Οἷσι δὲ παισὶν, οὗ cuve αὐξεται, ἀλλ᾽ σχέλη καὶ χεῖρες χαὶ χεφαλή. Ηὐξημένοισιν ὕδωσις, 11 παραχρῆμα μὲν τῆς νούσου ῥύεται, ἀνὰ χρόνον "" δ᾽ ἐπισημαίνεται, δι’ ὧνπερ χαὶ τοῖσι νεωτέροισιν, 19 ἧσσον δὲ χαχοήθως. Εἰσὶ δὲ | εὐφόρως ἤνεγχαν, οἷσιν ἂν ἐς εὔσαρχον καὶ "" πιμελῶδες 2? rpG πηται. Ὀλίγοι δὲ τουτέων περὶ ἑξήκοντα ἔτεα ἐδίωσαν. Ἀτὰρ χαὶ

Après εἰσὶν est un morceau commençant par τὰ δ᾽ ἀπὸ, |. 44, et ἢ- nissant par προγνώσιας, p. 382,1. 2. Ce morceau, comme l'a remarqué. Foes dans ses notes, est déplacé, et ce qui vient immédiatement après εἰσὶν est manifestement πολλοὶ δὲ καὶ αἷμα κτλ. J'ai cru devoir exécuter δ΄ changement indiqué par Foes, + ταῖτρ, D: 5 ἀπαλ. DFGK, Ald. 4 ΕτΟΡ. -- ἡσυχῇ L. 4 χοιλία MN. 5 ἂν αἷμα vulg., (ἂν om. ΚἈΝ 4 ἀνωδυνώτερα vulg. -- Correction indiquée par Foes. -- φιλυποστροφότερα, MN. αὐτὸ δὲ ILMNU, Lind. - δὲ om. 1. - αὐτόδε (sic) vulg. 7 ἐπιπολλῆς G. -- ἐπιπολλοῦ L. τὰ om., restit. al. manu D. 9 ἐπεσιόντα DGHJKU. - ἐπεισιόνται vulg.— ἐπισιόντα F, Ald. , Frob. = Cet endroit me paraît, comme à Foes, tout-à-fait obscur. Il est sans doute. extrait de quelque original perdu.— λόγος D.— 1! D. φύχος vulge

12 ἄχχει DFGHIIKMN, Frob. "5 τούτω pro οὕτω L.— 14 διαίτῃ, 15 δύναται MN. - bia, vulg. 16 ἐξιθύνεσθαι DK , Chart, -- HAT νασθαι vulg. "1 παρὰ χρῆμα ΕἸ. "8 δὲ D, ᾽9 τοῖσι pro ἧσσον ᾿ 39 ἂν ἐς om. vulg. - Voyez Des artic., p. 482, |. 5. --- ?! rue) 6 Chart, ?2 τράπηται BDFGHIJKMNU. - τράπεται vulg. ᾿

MOCBLIQUE. 381

motions se font sentir davantage au corps, et elles sont parmi les affections graves. Exemple analogue : la fracture des côtes cause rarement de la fièvre, un crachement de sang, un sphacèle, soit qu’il y ait une, soit qu’il y ait plusieurs côtes cassées, pourvu qu'elles le soient sans esquilles. Traitement simple; point de diète, si le blessé est sans fièvre; bandage, suivant la règle; consolidation, en vingt jours; car ces os sont d’un tissu lâche. Mais la contusion de

la poitrine amène des tubercules, de la toux, des plaies sup- purantes et le sphacèle des côtes ; car à chaque côte sont des cordons qui proviennent de toutes les parties. Plusieurs même ont craché du sang et ont eu des empyèmes. Trai- tement, fait avec soin; bandage, selon la règle; diète, sévère au commencement, puis alimenter ; repos ; silence; attitudes ; ventre ; plaisirs vénériens. Les cas même il n’y pas de crachement de sang sont plus doulou- reux que les fractures, et plus sujets à des récidives succes- sives. Les blessés chez qui endroit lésé reste muqueux s’en ressentent quand le corps vient à souffrir d’ailleurs. Traite- ment : cautérisation ; quand la lésion est sur l’os, cautériser jusqu’à los, mais non l'os lui-même; si elle siége entre deux, ne pas transpercer la paroi, sans cependant cautériser superficiellement. Sphacèle des côtes; essayer les tentes de charpie; tout ce qui se réfère à ce sujet sera exposé. C’est par les yeux et non par les paroles qu’il faut connaître : les aliments, les boissons, le chaud, le froid, l'attitude, ainsi que les médicaments, les uns secs, les autres humides, d’autres rouges, d’autres noirs , d’autres blancs, d’autres astringents, mis sur les plaies et concourant avec le régime.

fe 87. ( Déviations de l’épine par chutes). Les déviations de Vépine dues à une chute se réduisent rarement ; celles qui sont situées au-dessus du diaphragme sont les plus difficiles à réduire. Quand les déviations de l’épine sont survenues chez des enfants, le corps ne croît pas, à l’exception des jambes, | desbras et de la tête. Chez un adulte, la déviation de l’épine,

382 MOCHLIQUE.

τὰ πλάγιχ διαστρέμματα γίνεται" συναίτια δὲ καὶ τὰ σχήματα, ἐν À

4 4

οἷσιν ἂν " καταχέωνται " καὶ ἔχει προγνώσιας. #4 38. Νόμος éuboñs χαὶ διορθώσιος,, " ὄνος, ? mortes 4 ce σχος, 5 ἴπος; ὄνος μὲν 6 ἀπάγειν, μοχλὸς δὲ παράγειν. Τὰ 7 δὲ ῥλητέα διορθωτέα διαναγχάσαι δεῖ ἐχτείνοντα, ἐν ἂν ἕχαστα σχήματι μέλλη ὑπεραιωρηθήσεσθαι " τὸ 9 δ᾽ ἐχδὰν, ὑπὲρ See δι ν ἐξέθη" τοῦτο δὲ, "5 χερσὶν, À κρεμασμῷ, À ὄνοισιν, " περί τι | Χερσὶ μὲν οὖν "" ὀρθῶς κατὰ "" μέρεα: καρπὸν δὲ χαὶ ἀγχῶνα ἀπόχρη διαναγχάζειν, 4 καρπὸν μὲν ἐς ἰθὺ ἀγκῶνος, ἀγκῶνα δὲ ἐγγώνιον 5 πρὸς βραχίονα ἔχοντα, *6 οἷον παρὰ τῷ βραχίονι τὸ ὑπὸ τὴν χεῖρα ὑποτεινόμενον. Ἔν οἷσι δὲ "1 δαχτύλου ποδὸς, χειρὸς , καρποῦ, δέ ματος τὸ ἔξω "ὃ διαναγκάσαι δεῖ καὶ χαταναγχάσαι » τὰ μὲν di 19 ὑπὸ χειρῶν αἵ διαναγχάσεις ἱκαναὶ, "5 χαταναγχάσαι δὲ τὰ πὶ AOF 21 ἐς ἕδρην πτέρνῃ θέναρι 5" ἐπί τινος" ὥστε χατὰ μὲν τὶ ἐξέχον ὑποχέεσθαι ὄγχον σύμμετρον μαλθαχόν κατὰ δὲ τὸ ἕτερο 55. ph στορέσαντα χρὴ ὠθέειν ὀπίσω xal χάτω, ἦν PS * ἔξω ἐχπεπτώχῃ" τὰ δ᾽ ἐκ πλαγίων, τὰ μὲν. ἀπωθέειν, τὰ δὲ ἄντω: θέειν ὀπίσω ἀμφότερα "ὁ χατὰ τὸ ἕτερον. Τὰ δὲ ὁδώματα, τὰ μ :

᾿ ἂν χαὶ κατ. DFHIJU.— " νόμος pro ὄνος vulg.—= " μοχλικὸς DHKQ! σφὴν Dielz, p. 49, 5 ἵππος, ὄνος, Dietz; in notis : Forte irogs ὑπόσονος pro ἴ., ë. vulg.- ὑπόνοσος DHL, - Gal, Gloss. : ἵπος, πόσις, Μοχλιχῷ,, potio in curatione ossis luxati (ed, Franz). Lisez : nc ἴπωσις, ἐν M., compressio, in ΝΣ C’est à ce passage que se 1 al porte la glose de Galien. δ ἀγάγειν vulg. 7 δ᾽ DGHIKMN, Frob. 8 δεῖ ἐχτείναντα Dietz. διεχτείνοντα vulg, 9 δὲ K.2 om. οί, - ἐχοᾶν ΕἸ. éuGay Dietz. om. Dietz. 1! περί GJ. - Addit χερσὶ post τι Dietz. = On pourrait lire ὑπέροισι. - 36 ἢ, 13 μέρη τε χαὶ ἀγκῶνα ἀπὸ χειρὸς ἀναγκάζειν Dietz. 14 χαρποῦ, GHIJKU, Dietz.— 15 τὸν πρὸς βρ. BDFGHIMNU. -- τὸν 'προσϑραχίς 16 περὶ τοῖσιν τὸ τῷ βραχίονι τὸ d, τ᾿ 4. ἀνατεινόμιενον Dielz. -- περὶ pi παρὰ BDFGHIJKMNU, Ald, 11 δαχτύλου Dietz. - δαχτύλους vulg 18 ταῦτα διαναγκάσαι δεῖ pro διαν, δεῖ καὶ xarav. Dietz. 9 ἀπὸ D - αἱ διαν. x. om. Dietz. ---- 59 διανάγκασις Dietz, 3: εἰς J, - δρᾷν p ἐς ἕδρην Dietz. 35 τινι ἐπί τινος Dietz. 33 μήστωρ δ᾽ ἂν pro μ' de ρέσαντα vulg. - Passage altéré pour lequel je propose une conje Foes a suggéré μήστωρα δ᾽ ἂν χρή, 3", καὶ pro κατὰ vulg.

MOCHLIQUE. 383

[par cause interne] délivre immédiatement de la maladie, mais avec le temps les mêmes accidents que chez les sujets plus jeunes se manifestent; néanmoins ces accidents sont moins fâcheux. Il est des individus qui ont porté sans en souffrir cette affection : ce sont ceux qui ont pris du corps et de l’embonpoint ; peu cependant ont atteint soixante ans. Il s'opère aussi des déviations latérales ; les positions qu’on prend au lit y contribuent; il y a des pronostics à porter. 38. (Idée générale des moyens de réduction). Moyens ha- bituels de la réduction et du redressement : Le treuil, le le- vier, le coin, la pression ; le treuil pour écarter, le levier pour déplacer. Quand on réduit ou redresse, il faut opérer ’écartemnent par l’extension, pratiquée dans la position les parties déplacées seront portées en face l’une de l’autre, c’est-à-dire la partie luxée en face du lieu d’où elle été luxée : cela se fait ou par les mains, ou par la suspension, ou par les treuils, ou autour de quelque chose. Les mains s’em- ploient suivant les parties. Au poignet et au coude, il suffit de tirer : le poignet dans la direction du coude, le coude fléchi angulairement sur le bras, comme quand on porte le bras dans une écharpe. Lorsqu'il faut écarter et repousser en place la partie saillante dans les luxations des doigts du pied ou de la main, dans celles du poignet et dans les déviations de l’épine, il suffit, pour les parties autres [que l’épine], de les écarter avec les maïns ; quant à lés repousser à leur place, on les presse avec le talon ou la paume des mains sur quelque _ chose de résistant; un tampon d’un volume convenable, moelleux , sera placé sur l’os qui fait saillie, et, sans rien mettre sous l’autre os, on poussera en arrière et en bas, dans dans les luxations soit en avant, soit en arrière; dans les luxations latérales, on pousse d’un côté, on repousse de l’autre côté, un os vers l’autre. Les déviations de l’épine en âvant ne se réduisent ni par l’éternuement, ni par la toux, ni par l'injection d’air [dans les intestins], ni par une ven- touse ; l'extension seule de l’action, si quelque chose en ἃ;

384 MOCHLIQUE.

ἔσω οὔτε πταρμῷ,, οὔτε βηχὶ, οὔτε φύσης * ἐνέσει, οὔτε σιχύη * ? εἰ δέ τι, à κατάτασις. δὲ ἀπάτη, ὅτι ? οἴονταί ποτε χαταγέντων σπονδύλων, καὶ τὰ λορδώματα διὰ τὴν ὀδύνην 4 δοχέει ἔσω ὠλισθη- χέναι" ταῦτα δὲ ταχύφυα καὶ ῥάδια. " Τὰ δὲ ἔξω, 5 χατάσεισις, τὰ

μὲν ἄνω ἐπὶ πόδας, τὰ δὲ κάτω τἀναντία " χατανάγχασις δὲ 1 σὺν. 4 κατατάσει, À ἕδρη, À ποδὶ, À σανίδι. Τὰ δ᾽ ἔνθα ἔνθα, εἴ τι, À χα- ᾿ τάτασις, καὶ ἔτι τὰ σχήματα ἐν τῇ διαίτη, Τὰ 9 ἄρμενα πάντα εἶναι . πλατέα, mpoonvéa , ἰσχυρά " εἶ δὲ μὴ, δεῖ ῥάχεσι προχατειλίχθαι" 1 ἐσχευάσθαι πρὶν À ἐν τῇσιν ἀνάγχησι, πάντα "" συμμεμετρημένως τὰ μήχεα, καὶ ὕψεα, καὶ εὔρεα. Διάτασις οἷον μηροῦ, τὸ "Ὁ παρὰ σφυρὸν δεδέσθαι, καὶ ἄνω τοῦ γούνατος, ταῦτα μὲν ἐς τὸ αὐτὸ τεί- νοντα " παρὰ "4 δ᾽ ἰξύϊ, καὶ περὶ μασχάλας, καὶ κατὰ περίνεον, χαὶ μηρὸν, τὰ μεταξὺ, τῆς ἀρχῆς τὸ μὲν τ" ἐπὶ τὸ στῆθος, τὸ δ᾽ ἐπὶ νῶτον. τείνοντα, ταῦτα δ᾽ ἐς *6 τὸ αὐτὸ ἅπαντα τείνοντα, πῤοσδεθέντα rod εἴ ὑπεροειδέα, πρὸς ὄνον. ᾿Επὶ μὲν οὖν χλίνης ποιέοντι, τοῦτο μὲ "Ἴ τῶν ποδῶν πρὸς 8 οὐδὸν χρὴ ἐρεῖσαι, πρὸς δὲ τὸ ἕτερον, "9 ξύλον. * Αἰνέσει DFGHIJKU. -- σιχυΐη DJ. 5 δεῖ pro εἰ vulg. -- δεῖ δ᾽ χα- τάστασις ἔτι 1. - κατάστασις vulg. - κατάτασις ΗΚ. --- " οἷόν τε vulg… - Sous-entendez χατορθῶσαι ; ellipse possible dans un extrait.- Ante 07%. addit τῶν vulg. - τῶν om. BDHIMNU, 4 δοκέει. DESARANES - δοκέῃ vulg. - εἴσω D.- ὠλισθ. BDJMN. - ôuof. vulg. τὰ νους τἀναντία, om. (F, restit. al. manu) ὅ. --- 6 χατάτασις vulg. -- κατά- στασις D. - Il faut lire χατάσεισις, mot que les copistes confondent vent avec xaTdTaots, COMME on peut s’en convaincre en parcourant Îl variantes du traité Des artic. 7 σὺν κατατάσει D (Η, al. manu) K MN, Dietz. - συνχατατάσει B. συγκατατάσει τα; Set τις χατάτασις vulg.- χατάστασις DJ. 9 ἅρμ.. DKMN.-éivar πάντα Κ. 'ο εἰδέῃ (M, in marg. ἰδέη) (ἰδέη BDGHIKU) (ἰδίη, F supra lin. id'én, 3) pr δεῖ vulg.. - Voyez Des artic., p. 512, 1, 9, -—#1 ἐσχευάσθε DJMNU, Kühn. - ἐσχευᾶσθαι vulg. "2 συμμετρημιένως Ald.— 13 παρα σφυρὸν 10΄. -- γόνατος DHK, 14 διξύϊ H, ifüi FI, Ald. - ἐξὺν L. τὰς μασχάλας L. - περίναιον BDHKMN. = περινεὸν GIU. 15 ἐπὶ qui 8 trouve dans tous nos manuscrits et dans Ald. et Frob., est omis, sans doute par une faute d'impression, dans vulg. et dans les éditions subsé= quentes, Chart., Lind, et Kühn. :6 τὸ ὑπὸ ἅπαντα τεινόντων vulg. - On pourrait aussi conjecturer ἀντιχατατείνοντα au lieu de dx. τείν. Voye Des artic., p. 294,1. 1, ---- 17 τὸν πόδα L. "8 οὐδὸν D (F, mut, al

manu in οὐδὲν) UKMN, Ald., Frob, - οὐδὲν vulg. -- οὐδεὲν (sic) G. Ε΄ 19 ξῦλον FIU, *

LE

MOCHLIQUÉ. 385 ve qui fait croire qu’on réussi à les réduire , c’est qu’on prend pour une luxation une fracture de vertèbres , et, le blessé affectant une position cambrée à cause de la douleur, on s’imagine avoir affaire à une luxation en avant : ces frac- tures se consolident promptement , et ne sont pas dange-

_reuses. Dans la déviation de l’épine en arrière, succussion, sur les pieds si elle siége en haut, sur la tête si elle siége en bas ; extension combinée avec la pression, qu’on exerce soit

en s’asse yant, soit avec le pied, soit avec une planche. Dans

_ les déviations latérales de l’épine, l'extension, si on veut

tenter quelque chose; et de plus les attitudes jointes au ré-

_ gime. Les liens doivent être tous, larges, doux, forts ; sinon, on enveloppe préalablement la partie avec des chiffons; tout, avant qu’on ne mette le patient dans l'appareil, doit

être préparé convenablement pour la longueur, la hauteur

_ et la largeur. Extension, par exemple, pour la cuisse : mettre un lien à la malléole, en mettre un autre au-dessus du ge- nou, ces deux liens tirant dans le même sens; mettre un

lien autour des lombes, un autre autour des aisselles, un au périnée et à la cuisse dans l’entre-deux, et dont l’un des bouts sera conduit sur la poitrine, l’autre sous le dos, tous ces liens tirant dans le même sens et attachés à un bâton en forme de pilon ou à un treuil. Si on opère sur un lit, les pieds d’en haut ou ceux d’en bas seront fixés au seuil de la porte, dans les autres pieds on engagera une forte traverse

“en bois ; des bâtons en forme de pilon, qui s’élèveront au-

_ “dessus, serviront à l’extension et à la contre-extension,

sharp un point d’appui soit contre le seuil et la traverse, soit contre des moyeux de roue enfoncés en terre, soit contre

échelons. d’une, échelle étendue en long. L’instrument

“commun des réductions de la cuisse (7. La figure p. 297) est

BA inndrièr de hi coudées de long (2»,70), de deux de

rge (0m,90), épais d’un empan (0,295), ayant à chaque

im un treuil bas, ayant aussi dans le milieu deux

etits piliers d’une hauteur convenable, auxquels on adapte TOME 1Y. 25

386 MOCHLIQUE.

ἰσχυρὸν πλάγιον ' ταρεβεβλημθαητὸ δὲ ὕπερθεν ὑπεροειδέα πρὸς ταῦτα ἀντιστηρίζοντα διατείνειν, À πλήμνας ? κατορύξαντα, À χλίμακα δια- θέντα, ἀμφωτέρωθεν ὠθέειν. ? Τὸ δὲ χοινὸν, σανὶς ἑξάπηχυς, εὖρος δίπηχυς, πάχος σπιθαμῆς; ἔχουσα ὄνους δύο ταπεινοὺς ἔνθεν καὶ ἔνθεν, ᾿ ἔχουσα δὲ καὶ κατὰ μέσον στυλίσχους ξυμμέτρους, ἐξ ὧν 5 ὡς δ χλι- μαχτὴρ ἥρμοσται ἐς τὴν ὑπόστασιν τῷ ξύλῳ, ὥσπερ τῷ 1 κατ᾽ ὦμον: "ἢ 8 χαταγλύφους δὲ, ὥσπερ 9 ληνοὺς, λείας ἔχειν, τετραδαχτύλους εὖρος È χαὶ βάθος, καὶ διαλιπεῖν τοσοῦτον, ὅσον αὐτῇ τῇ μοχλεύσει ἐς διόρ--

θωσιν " ἐν μέσῳ δὲ τετράγωνον "5 χαταγλυφὴν, ὥστε στυλίσχον ἐνεῖναι, A ὃς παρὰ "" περίνεον ἐὼν ᾽" περιῤῥέπειν τε "" κωλύσει, ἐών τε ὗπο-. 4 χάλαρος ὑπομοχλεύσει. Χρὴ δὲ, τῆς σανίδος "ὁ [ἢ] ἐν τῷ τοίχῳ [τὸ ἄκρον] καταγεγλυμμένον τι ἐχούσης» τοῦ [ξύλου ὦσαι τὸ ἄκρον, ἐπὶ 15 δὲ θάτερα καταναγχάζειν, ὑποτιθέντα μαλθαχά *6 τινα σύμμετρα,

39. Οἷσιν ὀστέον ἀπὸ "1 ὑπερῴης ἀπῆλθε , μέση ἵζει À δὶς vou τέοισιν. Οἱ δὲ φλώμενοι χεφαλὰς ἄνευ ἕλχεος, πεσόντος, χατά- É ξαντος, 5 À πιέσαντος, τουτέων ἐνίοισι τὰ δριμέα ἔρχεται ἀπὸ χεφα- λῆς κατὰ τὰς φάρυγγας, χαὶ ἀπὸ ᾽9 τρώματος ἐν τῇ κεφαλῇ; καὶ ἐς τὸ ἧπαρ, καὶ ἐς τὸν μηρόν. |

40. Σημεῖα παραλλαγμάτων καὶ ἐκπτωμάτων, καὶ À, καὶ 5: ὅχως,

: Ante πάρ. addit τῶν ποδῶν 7. --- ? κατορύξας vulg. -- χλίματα Η. - χλήματα (Ὁ, mut. in χλίμαχα ) K.— " περὶ τῆς τοῦ βάθρου χατα- σχευῆς BHIJKU. -- βάθρου κατασκευὴ FG. ---- χονὸν HIK. 5 ὡς DE GHIJKMN, Ald., Frob., Lind. - ὡς om. vulg. -- 6 χλιμαχτῆρες mec vulg. (ξεσταὶ Lind.). - C’est Foes qui dans ses notes proposé Éeorc mais il faudrait, ce semble, ξεστοί. En prenant pour guide le pass ge parallèle Des artic., p. 500, 1. 40, on trouverait facilement pour ce pas- sage plusieurs corrections conjecturales , au nombre desquelles est ἥρμ σται, que je propose. Ἰχατώμω vulg. κατ᾽ ὥμω DHKMN. -- χτώμω, Ὁ, 8 χαταγλύφους est sans variante; mais il faut probablement lire ou καταγλυφὰς, ou χαπέτους, V. Des artic., p. 298,1, 1. 9 λινοὺς DK. τ9 χατὰ γλυφὴν DGHMN, Ald., Frob. " περίναιον DEMN. F1 περινεὸν LU. "5 περιρέπειν DH. Il faut sans doute lire χαταῤῥέπειν un mot analogue. Voyez Des artic., p.298, 1. 9,— *3 χωλύσειεν (κωλύσ U) τε (ὅτε GIKMN, Ald.) ὑποχάλαρος vulg. - Voyez Des artic., p. 29 1. 42 .—' 74 Voyez Des artic., p. 206, 1. 45. J'ai mis entre crochets ce que j’ai supprimé dans le texte ; mais on comprend que la conjecture à | trop de latitude pour avoir de la solidité. Le sens est donné par le passage ! correspondant du traité Des artic,— "ἢ δὲ om J 16 τινα BDFGHIIK |

MOCHLIQUE. 387

_ une espèce de traverse destinée à recevoir la pièce de bois qu'on place sous la jambe, comme sous le bras dans la luxation de l’épaule ; ce madrier aura des excavations sem- blables à des auges polies, profondes et larges de quatre doigts, laissant entre elles un intervalle suffisant pour l’ac- tion du levier dans la réduction. Au centre il aura une _excavation quadrangulaire propre à recevoir un petit pilier, qui, étant contre le périnée, et empéchera le corps de descen- _ dre, et fera, si on lui laisse du jeu, l'office de levier. Quant à _ la planche [employée pour certaines réductions], on en place un bout en une excavation pratiquée à cet effet dans la mu- raille, et on pèse sur l’autre bout, après avoir disposé convenablement sur la partie quelque chose de moelleux. (77. p. 203 la fig.). : 39. (Wécrose de la voûte palatine, remarque sur les contu- sions du crâne.) La sortie d’un os de la voûte palatine cause l’affaissement du nez dans son milieu. La contusion de la tête sans plaie, soit par chute, soit par fracture, soit par com- pression, produit, dans quelques cas, l'écoulement d’hu- meurs âcres qui viennent de la tête dans la gorge ; et de l’en- droit blessé de la tête il descend des humeurs dans le foie et dans la cuisse. 40."(δτὸνος remarques sur les déplacements des os.) Signes des déplacements des os et des luxations : par où, comment, combien ces déplacements diffèrent les uns des autres ; à qui

“LMNU. - τινος vulg. 17 ὑπερώνης M. 18 πιέσ. om. (D, restit. ἃ].

᾿ manu) K. 9 τρώματα F. 39 Foes rapporté xai ἐς τὸν μιηρὸν aux déplacements et luxations dont il est parlé dans la phrase suivante; cela est plus naturel pour le sens, mais moins pour la construction ; car καὶ ἐς τὸν μιηρὸν semble, grammaticalement, la suite de ἐς τὸ ἧπαρ. Cependant cette considération ne m'aurait pas décidé à m’écarter de Foes, si dans Epid. 2, sect. 5, on ne trouvait pas un rapport établi entre la tête, l’hypo- chondre droit et la hanche : ἣν τῆς κεφαλῆς ὀστέον καταγῇ, διδόναι γάλα χαὶ οἶνον ἴσον ἴσῳ" ἣν δ᾽ ἕλχος ἦ, φλεθοτομέειν τὰς εἴσω, ἣν μιὴ πυρεταίνῃ " ἣν δὲ παραφρονέῃ, τὴν χεφαλὴν χαταθρέχειν, ἣν μιὴ τὰ ὑποχόνδρια ἐπῃρμιένα ἣν τὴν κεφαλὴν ἀλγέῃ. ἐς στῆθος ἔρχεται, ἔπειτα ἐς τὸ ὑποχόνδριον, . ἔπειτα ἐς τὸ ἰσχίον, = 21 ὅχ, DK, - ὅπ, vulg,

na ὅσον διαφέρει ταῦτα πρὸς ἄλληλα. Καὶ οἷσιν κοτύλη mapéaye,

388 NOCHLIQUE.

χαὶ οἷσι veuplov ἀπεσπάσθη, xat οἷσιν ἐπίφυσις ἀπέαγε, xal οἷσι, καὶ ὥς, ' καὶ ? ἕν À δύο, ὧν δύο ἐστίν" ἐπὶ τουτέοισι χίνδυνοι, ἐλπίδες,

οἷσι χαχαὶ, χαὶ ὅτε χαχώσιες θανάτου, " ὑγιείης ἀσφαλείης. Καὶ | “ἐμδλητέα, 5 À χειριστέα, xal ὅτε, καὶ 1 οὗ, 8 ὅτε où’ ἐπὶ τουτέοισιν ἐλπίδες, κίνδυνοι. Οἷα χαὶ ὅτε χειριστέα καὶ τὰ ἐχ γενεῆς ἔξχ ρθρα, τὰ αὐξανόμενα,, τὰ ηὐξημένα,, καὶ 9 τι θᾶσσον, καὶ τι βραδύτερον, καὶ τι χωλὸν, καὶ ro ὡς, χαὶ "" οὔ" καὶ διότι χαὶ " ὅτι M UE χαὶ ñ, χαὶ 13 ὡς, χαὶ οἷσιν ἧσσον. Καὶ ὅτι τὰ χαταγέντα θᾶσσον χαὶ ΡΥ φυόμενα, "ὁ À αἵ διαστροφᾶὶ χαὶ ΕΝ γίνονται, καὶ ἄχη τουτέων. 15" Οἷσιν Pre ἀὐτίχα ὕστερον γίνονται᾽ y οἷσι xa ὀστέα "5 χαταγεῖσι, μείω, οἷσιν " οἷσι χαταγέντα "7 ἐξέσχεν,

χαὶ 18 À ἐξίσχει μᾶλλον" 9 οἷσιν ἐχθάντα [ἢ] ἄρθρα ἐξίσχει. Ἀπα- À

1 Καὶ om, restit. al. manu PF. ? ἕν à U, - ἐν vulg.— 3 ὑγιείης BDEF GHLKLMNU, - ὑγιείας vulg, - ἀσφαλείης BDFGHKLMN. - ἀσφαλίης J. - ἀσφαλείας vulg, - Foes, dans ses notes, propose de lire ὑγιείης ἀσφά- λειαι. ἐμιληθῆναι δυνατὰ gl. F.— χεῖρ. om. K; repetitur ἢ. 6 χαὶ ὅτε om. JU. :

7 IKU, - οὐ vulg.=— 8 παντελῶς κατὰ πᾶντα χρόνον κωλυτέα χατὰ τόνδε μὲν τὸν χρόνον κωλυτέα χαὶ ἀνεπιχειρητητέα (sic), χατὰ δὲ ἄλλον ἐπιχει-, ρητέα in marg. FG— 9 ὅτι (ter) DJ, ἴο ὡς Ὁ, Kühn.-üs vulg.— τ οὔ (D, in marg. ὀὔων) HIKU, Lind. -- οὔων vulg. = oùx ὧν Chart.— "5 τι à ΕἸ, - ὅτι vulg. - βινυϑήσει FHIK, μινυθήση DMN, -- μινυθείση vulg. ᾿ μινυθίσει U- βινυϑήσει χαὶ ὅτι ἢ. 15 ὡς vulg. 14 U, - vulg: |

15 οἷσυν (sic) F, - οἷ σὺν Ald,— 1 χαταγῆσι ΑΙά,. Frob. = χαταγείσηῃ ᾿,

"1 ἐξέσχη U. 15. DFHIJKU, 19 οἷσιν éxGdvra ἄρθρα ἐξίσχια, παγῶνται. Καὶ δι᾽ vulg. (διὰ U). -- Foes traduit cette phrase par Quibus loco emoti aut exerti articuli compingantur, Et dans ses notes il dit: ἐξίσχια ἄρθρα. dici videntur Natura prominentes δὲ exerti articuli quos ἐξάρθρους vocat (lib. De artic.) τοὺς ἐκχείμιενα, καὶ προύχοντα xex ren μένους τὰ ἄρθρα. Sunt enim quibus natura extant adeo ac exerti sunt… articuli, ut loco emoti videantur, Quod maxime chirurgo in luxatoruin repositione aut fractorum curatione est animadvertendum , idque atten= dendum monet Hippocrates lib. De artic. Je doute qu’on puisse entend ἐξίσχια dans le sens de ἔξαρθρα ; mais surtout il est impossible de tra duire παγῶνται par compingantur. Le passif de l’aoriste 2 de πήγνυμε, st παγῶσι et non παγῶνται, qui n’est pas grec. Ma correction consiste à diviser ἐξίσχια en ἐξίσχει αι; et, cet α étant rapproché de παγῶνται, le tout transforme sans lente en ἀπατῶνται, qui dés lors se rapporte à ce qui suit. À me semble superflu; je l'ai mis entre crochets.

MOCHLIQUE. 389 la cavité articulaire a êté fracturée ; à qui le ligament été rompu ; à qui l’épiphyse a été fracturée ; à qui et comment un ou deux os ontété fracturés dans les membres il y a deux os; dans ces cas, dangers, chances mauvaises, lésions mortelles,

lésions qui ne compromettent pas la vie. En quels cas il faut

réduire ou manœuvrer et'en quel temps, en quels cas il faut s’en abstenir et en quel temps ; dans ces cas, chances, dan- gers. En quels cas et en quel temps il faut toucher même aux luxations de naïssance; les parties qui eroissent, celles / qui ont crû ; en quels cas la croissance est plus rapide, en quels cas plus lente, en quels cas le patient sera estropié et comment, en quels cas non ; pourquoi et quelle partie s’atro- phiera; de quel côté, comment et chez qui latrophie sera moindre. Que les os fracturés se consolident plus vite ou plus lentement ; de quelle façon les déviations et les callo- sités se forment ; remèdes de ces lésions. À qui les plaies se forment en même temps que la fracture ou plus tard ; à qui

les os fracturés se raccourcissent et à qui non ; à qui les frag- ments des os sortent à travers la peau, et par ils font sail- lie davantage; à qui les extrémités articulaires des os per- cent les chairs. Quelles sont les causes des erreurs des mé- decins, dans ce qu’ils voient, dans ce qu’ils pensent sur les maladies, sur les traitements.Règles établies sur la déligation : préparatifs , présentation de la partie , extension, réduction, frictions, déligation, suspension dans une écharpe, position sur un plan, attitude, époques, régime. Les os du tissu le plus _ lâche se consolident le plus vite, les moins spongieux le plus lentement. Déviations, les os sont bombés ; atrophie des chairs et des tendons dans la partie non réduite. L’os luxé, τό- duit,sera tenu le plus loin du lieu la luxation l’avait porté. Parmi les ligaments, les uns, étant dans le mouvement et dans l'humidité , cèdent, les autres, n’étant pas dans ces tonditions , cèdent moins. Plus on réduit tôt une luxation quelle qu’elle soit, mieux cela vaut. Il ne faut pas réduire _ pendant la fièvre, ni le quatrième jour, ni le cinquième,

390 MOCHLIQUE.

rüvra, χαὶ δι᾿ ἃ, ἐν οἷσιν ὁρῶσιν, ἐν οἷσι * διανοεῦνται ἀμφὶ τὰ παθήματα, ἀμφὶ τὰ θεραπεύματα. Νόμοισι " τοῖσι νομίμοισι, περὶ ἐπιδέσιος" παρασχευὴ, πάρεξις, " χατάτασις, διόρθωσις, ἀνάτριψις, ἐπίδεσις, ἀνάληψις, θέσις, σχῆμα , χρόνοι, # δίαιται. ᾿Γὰ χαυνότατα

à. hA Ÿ

τάχιστα φύεται, τά 5 δ᾽ ἐναντία ἐναντίως. Διαστροφαὶ,, χυρτοί "Ὁ ἄσαρχοι, 1 ἄνευροι, À τὸ ἐχπεσόν. Τὸ ἐμπεσὸν ὡς προσωτάτω ἔσται τοῦ χωρίου, οὗ ἐξέπεσεν. Νεύρων, ὃ" τὰ μὲν ἐν χινήσεν καὶ ἐν πλάδῳ, ες ἐπιδοτικά - τὰ δὲ μὴ, ἧσσον. Ἄριστον, ἂν ἐχπέση,, 9 εἶ "5 ἐμπέσοι τάχιστα.."" Πυρεταίνοντι μὴ ἐμδάλλειν, μηδὲ τεταρταῖα, πεμπταῖα ,»Ὁ) ἥχιστα "" ἀγχῶνα, καὶ τὰ ναρχώδεα πάντα * ὡς τάχιστα ἄριστα, τὴν Ι 4 φλεγμονὴν παρέντα. Τὰ ἀποσπώμενα, "" νεῦρα, À χόνδρια, ἐπιφύ- oies, διιστάμενα κατὰ "ὁ συμφύσεις, ἀδύνατα ὁμοιωθῆναι", διαπωροῦ- Ψ τᾶι ταχέως τοῖσι πλείστοισιν " δὲ χρῆσις σώζεται. ᾿Εχόάντων, τὰ ἔσχατα, ῥᾷον. Τὰ ‘5 ῥᾷστα ἐκπεσόντα ἥκιστα 6 φλεγμαίνει" τὰ δὲ | ἥκιστα θερμαίνοντα, καὶ μὴ ἐπιθεραπευθέντα, μάλιστα αὖθις ἐκπί- πτει. Κατατείνειν ἐν σχήματι "7 τοιουτέῳ,, ἐν μάλιστα ὑπεραιωρη-. | θήσεται, "5 σχεπτόμενον ἐς τὴν φύσιν καὶ τὸν τόπον. 19 ἐξέθη.,

τ. δὲ FHIJKU. GJMN, Ald. -- vel ai B.- ci vulg. =. DHIU. - ἡκιρτοὶ Ε΄, χιρτοὶ K. - Je rapporte cela au traité Des frac- H tures, t. 3, p. 448, 1. 2 , et p. 484,1, 5. --- 7 ἄνευροι " τὸ ἐμπεσὸν ὡς προσωτάτω τὸ ἐκπεσὸν ἔσται vulg.- Cette phrase est fort obscure. Foe a rapporte au traité Des artic.,p. 400,1. 44 ; et il a raison, du moins pour ja fin, ce semble, Le déplacement que j'ai effectué rend le sens clair οἱ . la construction régulière, si ce n’est pour ἐξέπεσεν ; il faut, d’après δ passage parallèle cité, lire {va ou ἐς au lieu de οὗ, ταχὺ pro τὰ μὲν U.— 9 vulg.- Correction indiquée par Foes dans ses notes: ἐμπέσοι DFHIKU. - ἐμπέσῃ vulg. : 4 ba Hi 418 τι mugeraiv. BDHJU, Kühn. -- πυρετταίν. vulg. ** ἀγγῶνα Ἦ, = 13 γεύρια MN.— "6 φύσεις ( D, supra lin, al. manu συμιφύσεις) FGHIJK ᾿᾿ῥᾶστα B, Lind., Kühn, Sxara vulg. "6 φλεγμαίνῃ Ald., Frob 11 τοιουτέου DFGHIJMNU, AL, Frob.-— 18 σχεπόμενον DFHIJKMAN D . 9 à DU. - à H. °° ἐς om. (D, restit.) K.— 5: παρωθέντα {παρῶ- σθέντα BFGHIJKU) δὲ ray. ἀντ. ἀντισπᾶσαι (ἀντισπάσαι DGIJKU, Kühn τάχ. ἤδη (ἢ δὴ ΕΟΉΠΚΟ, Frob.) (ταχέως δεῖ ταχέως D) ἐκ περ nu | vulg. - Phrase fort obscure. Foes entend ἐκ περιαγωγῆς de l’action des | treuils, et il traduit : Propellenda autem celeri revulsione habita; jam | | |

MOCHLIQUE. 991

surtout le coude et tout ce qui cause des accidents soporeux. Le plus vite est le mieux, ayant laissé passer l’inflammation. Les parties arrachées, soitligaments, soit cartilages, soit épi- physes, ou les parties qui ont subi une diastase dans les sym- physes, ne peuvent se remettre dans leur état primitif; cela, dans la plupart des cas, se consolide promptement ; l’usage _ dela partie se conserve.Une luxation est d’autantmoinsgrave qu’elle porte sur une partie plus éloignée du tronc. Les arti- culations qui se luxent le plus aisément, s’enflamment le moins. Les articulations luxées qui s’échauffent le moins et qui restent sans traitement après la réduction, sont les plus _ sujettes à la récidive. Pratiquer l’extension dans l'attitude les os luxés seront portés le plus en face l’un de l'autre, en . faisant attention à la conformation et au lieu ; pratiquer la réduction par la voie qu’a suivie la luxation ; repousser di- rectement ou latéralement ; dans les luxations le membre a subi une révolution rapide, faire exécuter au membre une révolution rapide en sens contraire. Les articulations qui sont les plus sujettes aux récidives se réduisent plus facilement ; la cause en est dans la nature des ligaments ou des os, des ligaments qui sont longs ou extensibles, des os dont la οαν est unie et la tête arrondie ; l'habitude crée une loge à l'os luxé : la cause en est dans l’état, dans la disposition, et dans * l'âge: Ce qui est un peu muqueux ne s’enflamme pas.

wero cito revellere per cireumactionem licet; traduction dont je ne me fais pas une idée exacte, En suivant la construction de la phrase, il m'est venu à l'esprit qu’on pouvait lire παρωθεῖν, τὰ δὲ, au lieu de παρωθέντα δέ. Cette conjecture trouve un appui dans la traduction de Calvus, qui : Oblique dirigito, celeriterque propellito. Quæ facile celeriterque luxant et convelluntur, celeriter retrudito , celeriterque cireumagito, quo confert et expedit. Cela m'a décidé à accueillir ma conjecture. J'entends cette phrase des mouvements de rotation rapide qu’on donne au membre luxé dans la réduction des luxations du coude en arrière et en avant (v.t. 5,p. 554, S22,et p. 555,645) et dans la réduction des luxations du genou (v. τ, 4, p. 32). Dans tous les cas, j'ai préféré une conjecture à une tra- duction qui ne donnait pas de sens.

392 MOCHLIQUE. 1 ἀντισπάσαντα ἀντισπάσαι ταχέως ἤδη ἐκ περιαγωγῆς. Τὰ πλειστά- χις ἐκπίπτοντα ῥᾷον ἐμπίπτει - αἴτιον ' φύσις, νεύρων, À ὀστέων, | νεύρων μὲν," μῆκος À ἐπίδοσις, ὀστέων δὲ, κοτύλης ὁμαλότης, à " χεφαλῆς φαλαχρότης * τὸ ἔθος Tpléoy ποιέει "αἰτίη, καὶ σχέσις, ἀχαὶ ἕξις, καὶ ἡλικίη. Τὸ ὑπόμυξον, ἀφλέγμαντο. ΑΗ 41. Οἷσιν. ἕλκεα ἐγένετο, À αὐτίχα, ὀστέων ἐξισχόντων,,, a! ἔπειτα, À χνησμῶν, " τρηχυσμῶν, ταῦτα μὲν ἣν αἰσθῇ, εὐθέως. veus, πισσηρὴν ἐπὶ τὸ ἕλχος ἐπιθεὶς, ἐπιδεῖν ὡς ἐπὶ τὸ ἕλχος. πρῶτον τὴν ἀρχὴν βαλλόμενος, καὶ τἄλλα ὡς φθικταύτῃ τοῦ σίνεος ἐόντος - οὔτω γὰρ αὐτό 1τε ἰσχνότατον ; καὶ ἐχπνήσει τάχιστα, χἀὶ | περιῤῥήξεται, καὶ χαθαρθέντα τάχιστα 9 φύσεται + ᾿ὀνάρθηχας δὲ, μήτε κατ᾽ αὐτὸ τοῦτο προσάγειν, μιήτε πιέζειν - χαὶ ὧν ὀστέα μὴ μετ, γάλα ἄπεισιν, "' οὕτω ποιέειν - ὧν δὲ μεγάλα, οὔ - πολλὴ γὰρ ἐμ.- πύησις, καὶ ταῦτ᾽ "" οὐχ ἔτι οὕτως, ἀλλ᾽ ἀνέψυχται τῶν ὑποστασίων. εἵνεκα, "Ta δὲ τοιαῦτα ὁπόσα ἐξέσχε, καὶ, εἴ τε ἐμόληθῇ, εἴ veu μὴ, ἐπίδεσις μὲν 13 οὐχ ἐπιτήδειον, ‘4 διάτασις δὲ, σφαῖραι ποιη-᾿ sion, οἷαι πέδαις, À μὲν παρὰ σφυρὸν, À δὲ παρὰ γόνυ, ἐς χνή-" μὴν πλατεῖαι, προσηνέες,, ἰσχυραὶ , *5 χρίκους, ἔχουσαι" ῥάδδοι τε σύμμετροι κρανίης xat μῆχος καὶ πάχος, ὥστε διατείνειν» ‘0 vs a. δὲ ἐξ ἄχρων ἀμφοτέρωθεν ἔχοντα εἰς τοὺς χρίχους ἐνδεδέσθαι εὡς τὰ LA

. Νύσις vulg. = νὐξις D. - vücoig K. - λύσις Chart., Kühn. rte trouve pas νύσις dans les ri μας νύξις veut dire piqüre; λύσις de CI est une conjecture. Φύσις m'a paru piss près du texte, is ἐτ δέσιος vulg. " χεφαλῇ U. 4 καὶ ἕξις al. manu marg. add, U.

5 τρηχισμῶν K.— ἐπιτιθεὶς KU.— 7 re DFGHIJKMNU, Al. = τὸ vu

" ἐκπέσῃ vulg. -- éxréoe Καὶ. - Il faut lire ou ἐχπεσεῖται, ou ἐχπὶ et peut-être ce dernier de préférence, parce que ἐχπεσεῖται ferait double emploi avec περιῤῥήξεται, 9 φύεται L. véoôrxxs DHI Chart. - νάρθηκα B. - vépônxss vulg. :! ὧν δὲ μεγάλα, οὕτω ποιέειν, (ποιεῖν G, Α14.), πολλὴ vulg. -- ὁκόσοισι δὲ μείζονος ὀστέου ἀπόστασις émidos ξος γένηται,..... οὐκ ἔτι τῆς αὐτῆς ἰητρείης δεῖται, est-il dit, traité Des” | Jfract.,t. 3, ἢ. 514, Me réglant sur ce passage, j'ai déplacé ὧν δὲ μι en | ajouté οὔ. 1? οὐχέτι ΤΠ. -- ὑποστάσιων MN. -- ἕνεκα 2, 13 οὐχει τής, δειον Ὁ, -- ἐπιτήδιον K. --- 4 διάστασις HI, - In marg. σφαῖραι. μοχ; κ EEE - manioc D. - οἷαι HIJKU, - οἷα vulg. - πέδαις DFGHHJM

- πέδες K. - πέδαι vulg. -V, Desfract.,t., 5,p. 548, note 25..— d 15 χρήκους U, - xpivous (bis) Chart, - ῥᾷξδοι ἡ. - κρανείης DH. -- κρανέης υ. ἱμάτια, in marg. al, manu iuéyrie D. - δὲ om. HKU, κι

Le

me: . | ;

CA

MOCHLIQUE. 393

41. (Des fractures compliquées de plaie. Extension con-

tinue). Unefracture peut être avec plaie, soit immédiatement,

exemple par l'issue des os, soit plus tard, exemple par déman- geaisons ou irritations. Dans ce dernier cas il: faut, dès que vous vous en apercevez, défaire l'appareil, mettre du _ cérat à la poix sur la plaie, et faire la déligation en plaçant

d’abord sur la plaie le chef de la bande ; du reste, comme _ s’il n’y avait pas de lésion en cet endroit; car c’est aïnsi que Ja partie se dégonflera le plus, et que, avec le plus de promp- _ titude, elle travérséra la suppuration, se séparera du mort, . se mondifiera et se cicatrisera. On ne mettra point d’attelles « en cet endroit, et on ne comprimera pas. Ce mode de traite- Ν ment est aussi celui des cas de petites esquillesse détachent. - Jln’en est plus ainsi quand de grosses esquilles doivent sor- | tir: alors la suppuration est abondante, et les choses ne se passent pas de même ; mais il faut de l’air, à cause de la sta- …pnation des liquides. Dans les cas les os , ayant percé

les chairs , comportent, soit qu’ils aient été, soit qu'ils n’aient pas été réduits, non le bandage roulé, mais l’exten- sion continue (V. t. 3, p. 519), on fabrique des bourrelets

. semblables à ceux que portent les individus ‘enchaïnés. Un

de ces bourrelets est mis auprès des malléoles, l’autre auprès

du genou. 115 sont aplatis du côté de la jambe, moelleux et

forts ; ils ont des anneaux, On prend des baguettes de cor- nouiller, d’une longueur et d’une grosseur suflisantes pour exercer l'extension. Des liens tenant des deux côtés à l’extré- mité de ces baguettes, seront attachés aux anneaux, de sorte

“que, les extrémités des baguettes étant fixées dans les bour-

relets, l'extension sera exercée. Traitement : cérat à la poix, chaud ; attitudes, position du pied et de la hanche; diète sé-

yère. Réduire les os qui ont percé les parties molles, le jour

même ou le second jour, mais non le quatrième ni le cin- quième ; dès lors, attendre que la partie soit dégonflée. La

Méréduction se fait avec les leviers; si l'os à réduire n'offre pas

de point d'appui, on résèque avec la scie la portion qui gêne.

394 MOCHLIQUE.

ἄκρα ἐς τὰς σφαίρας ἐνστηριζόμενα " διαναγχάζη. Ἴησις δὲ, πισσηρὴ θερμή σχήματα, καὶ ποδὸς θέσις καὶ ἰσχίου: δίαιτα ἀτρεχής. " ᾿ῬἘμθάλλειν τὰ ὀστέα τὰ ὑπερίσχοντα " αὐθήμερα, À δευτεραῖα, τε- ταρταῖα δὲ πεμπταῖα, μὴ, ἀλλ᾽ ἐπὴν 4“ ἰσχνὰ à. 5 δ᾽ ἐμδολὴ | τοῖσι μοχλικοῖσιν " τὸ ἐμθαλλόμενον τοῦ ὀστέου, ἣν μὴ ἔχῃ ἀποστή-- ριξιν, ἀποπρῖσαι τῶν κωλυόντων. Ἀτὰρ καὶ ὡς τὰ ψιλωθέντα 1 éme | πεσεῖται, καὶ βραχύτερα τὰ μέλεα. D. 42 Τὰ δὲ ἄρθρα, τὰ μὲν πλέον, τὰ δὲ μεῖον lobe ad ἂν | μὲν μεῖον , 9 ép6aheiv ῥάδιον " τὰ δὲ πλέον "" μέζους ποιεῖ τὰς, χαχώσιας χαὶ ὀστέων, καὶ νεύρων, καὶ ἄρθρων, χαὶ σαρχῶν, καὶ σχημάτων. Μηρὸς δὲ xal βραχίων "" δμοιότατα ἐχπίπτουσιν 3. sal 1 Διαναγκάζη marg. add, alia manu U.— ? ἐμδάλλεις D.— 3 αὐθημεραῖα, vulg. - αὐθήμερὰ (sic) FGJU. -- αὐθημερινὰ ΒΗΚ, -ἰἡμερινὰ καὶ αὐδεμαρινὰζ'

L. ἰσχυρὰ B (D, al. manu in marg. ἰσχνὰ) HIKLMN. -- ἰσχρὰ (sic). FGIU, Ald. 5 δὲ Β, 6 ἀποπρίσαι vulg. 7 ἀποπέσῃ τε Vulg.

MOCHLIQUE. 395

Suivant l’étendue des portions osseuses dénudées qui se dé- tachent, le membre se raccourcit. |

42. (Variétés des luxations.) Les articulations luxées se dé- _ placent les unes plus, les autres moins. Les luxations moins » étendues sont plus faciles à réduire ; les luxations plus éten- _ dues produisent de plus grandes lésions dans les os, les liga- ments, les articulations, les chairs et les attitudes. Le fémur et l’humérus se luxent d’une façon très-semblable.

δὀλισθάνει DFGHIKMNU, Ald., Frob. -- ὀλισϑαίνει vulg. 9 ἐμδαλλεῖν

(sic) FI.— J’ai ajouté πλέον, qui me paraît nécessaire. V, Des artic., p. 195, 1. 1. τ: μείζους D, τὰς om. 1. 13 ὁμοιότητα FGMN, Ald. :3 τέλος τοῦ ἱπποχράτους περὶ τοῦ μοχλιχοῦ U. τέλος τῶν ἱπποχράτους᾽ ᾿ περὶ τῶν μοχλιχῶν D, -- τέλος τῶν vor περὶ τοῦ μοχλικοῦ 17. τέλος τοῦ μοχλιχοῦ K.

FIN DU MOCHLIQUE.

ΛΦΟΡΙΣΝΟΙ.

APHORISMES.

ARGUMENT.

I. Les Æphorismes étant formés de propositions sipaxées qui, très-souvent , ne tiennent les unes aux autres par au-

cun lien , il est fort difficile d’en donner une analyse ; ce- ΐ pendant je vais essayer de mettre sous les yeux du lecteur, À section par section, les notions principales qui s’y trouvent. À cet exposé succinct, qui, de la sorte, sera rédigé dans l’or- dre même des sections, j’ajouterai, pour complément, quel- ques considérations générales propres à faciliter la lecture des Æphorismes. De cette façon, sans perdre de vue le mode de composition qui a présidé à cet antique ouvrage, le lec-« teur sera conduit à quelques idées d’ensemble, utiles sur-«

tout à qui veut s'orienter dans une doctrine peu familière.

La première section, sauf le préambule, est exclusivement

4

consacrée à deux objets : les évacuations spontanées ou arti= ficielles, et l’alimentation des malades. Les évacuations” spontanées sont utiles quand elles entraînent les humeurs

qui doivent sortir, et qu’elles sont facilement supportées ; . : en est de même de la déplétion artificielle des vaisseaux. IL

faut ne provoquer aucune évacuation, ne rien tenter, n’user d'aucune excitation quand la maladie se juge actuellement ou vient d’être jugée. On doit suivre les voies indiquées par la nature , n’évacuer par les vomitifs ou les purgatifs que les

|

| 1 Î

ἐποῦνανε. 397

humeurs cuites, estimer les éväcuations non par la quantité, mais par l’avantage qu ’elles procurent et par la tolérance du malade, et n’user des évacuants au début des maladies ai- guës que rarement et lorsqu'il y a orgasme. Quant à l’ali- _ mentation, Hippocrate propose pour exemple le cas des ath- _ Jètes, qui, arrivant par leur régime particulier à un excès de force et d’embonpoint, ont parfois besoin qu’on les ramène à un état de santé plus sûr ; mais il ajoute qu’il ne faut pas . pousser trop loin l’atténuation, attendu que, dans ce cas, la restauration devient périlleuse. De là, il conclut qu’une _ diète trop sévère, dans les maladies qui ne la comportent pas , est mauvaise , et il veut qu’en général on ne pèche pas - de ce côté ; toutefois, il est nécessaire d'employer la diète la plus sévère , et quand la maladie est le plus aiguë, et quand elle est à son summum. Un régime humide convient à tous les fébricitants. Pour régler l’alimentation , il faut consulter les redoublements , l'approche des crises, la durée probable de la maladie, l'état. des forces, l'habitude ; il faut savoir que la diète est supportée différemment suivant les âges, suivant les lieux : cette portion de la première section est empruntée, dans son ensemble, au traité Du régime dans les maladies aiguës, dont la doctrine y est fidèlement repro- duite. | | Il est plus difficile de donner une idée de la seconde sec- tion. Elle s’ouvre par deux remarques sur le sommeil (1, 2); et la première, est signalé le danger des maladies dans lesquelles le sommeil aggrave le mal, décèle un praticien observateur. L'auteur note différents états , tels que l’excès du sommeil ou l’insomnie, le dégoût ou la faim portés au- delà des limites naturelles, la conservation de l’embonpoint ou l’amaigrissement outre mesure dans les fièvres, certaines “conditions des paroïs du bas-ventre et de la région ombili- cale, dans les fièvres également ; comme étant d’un augure Mébivorable (3, 4, 28, 35). Les signes précurseurs des mala- dies n’occupent qu’un très-petit espace : la lassitude spon- _ “anée est indiquée, et Hippocrate fait mention de deux con-

308 APHORISMES.

ditions qui peuvent faire prévoir une mortsubite (5, 41, 44). L'alimentation tient encore une place notable dans cette se- conde section; ce n’est plus, comme dans la précédente , une doctrine sur la manière dont les malades doivent être nour- ris, mais ce sont des conseils pour certains cas particuliers, ou « des remarques, que nous appellerions physiologiques, sur la faim, les aliments et les boissons (7, 8, 10, 11, 16, 17, 18, 21, 31, 32). Deux aphorismes (6, 33) sont consacrés l’état de l'intelligence , et l’un des deux est relatif à ce cas remarquable où, l'intelligence étant malade, les douleurs lo- cales ne sont plus perçues. Ailleurs, Hippocrate donnera des détails étendus sur les évacuations artificielles; ici, trois. aphorismes (9, 36, 37) énoncent le besoin de délayer avant de purger, et le danger qu’il peut y avoir à évacuer les per- sonnes saines et celles qui se nourrissent mal. Les crises in=\ complètes annonces des récidives, l’aggravation qui précède Ja crise , la limite dans laquelle les maladies aiguës ont un mouvement critique, et, enfin, l’exposition des jours criti-« ques et des jours indicateurs, comprennent quatre apho- Ϊ rismes (12, 18, 23, 24). Deux aphorismes (14, 15), sur less selles, sont comme perdus dans cette seconde section. Le grave observateur qui ne se fait aucune illusion sur less bornes de son savoir, se révèle dans l’aphorisme Hippo“ crate signale l'incertitude du pronostic pour les maladies aï- ' guës ; et, quand il ajoute, d’une part, qu’il ne faut être ni très-rassuré ni très-alarmé par les améliorations ou les acci=… dents qui surviennent contre la prévision , d’autre part, que, procédant suivant la règle, on ne doit pas, lors même que les choses ne succèdent pas suivant la règle, se tourner vers un autre côté, pourvu que l'indication primitive subsiste; quand, dis-je, il donne ces deux fermes préceptes , il se montre praticien à la fois réfléchi et intrépide, fondant sa résolution sur une grande expérience et une raison puissante (19, 27, 52). Deux principes de la thérapeutique hippocra= tique sont posés dans cette seconde section : l’un, que les maladies se guérissent par les contraires ; l’autre, que c’est au

ARGUMENT., . 399

début des maladies qu'il faut agir; à l’appui de ce dernier précepte, Hippocrate remarque que, dans les maladies, tout est plus faible au commencement et à la fin; c’est au même ordre d’idées que se rattache l’observation sur l'intensité plus grande de la fièvre et des douleurs, pendant la formation du pus, qu'après ce travail pathologique (22, 99, 80, 47). Un aphorisme célèbre est celui Hippocrate dit que, de deux douleurs simultanées, la plus forte obscurcit la plus faible (46). Celui il soutient (34) qu’il y un moindre danger quand la maladie est en rapport avec le tempérament, l’âge et la saison, mérite aussi notre attention, mais à un autre ti- tre : c’est que le contraire a été soutenu par Dioclès et par l’auteur du traité Des Semaines (Voy. Introduction, t. x, p. 389). Des remarques détachées sur la fièvre quarte, sur le spasme précédé ou suivi de fièvre, sur l’avantage qu’il y à permettre au malade des aliments et des boissons qui lui - plaisent , sur la gravité de l’apoplexie, même légère , sur l’écume que les pendus ont à la bouche, et sur l'effet que produit un intervalle de repos dans des mouvements fati- gants, sont jetées dans cette section, sans ordre et sans liaison (25, 26, 38, 42, 43, 48). L'influence des habitudes et la né- cessité , quand on en change, de procéder par degrés, occu- pent trois aphorismes dictés par l'expérience (49, 50, 51). Enfin, des observations sur quelques cas particuliers qu’of- frent les différents âges, soit en santé, soit en maladie, remplissent le reste de cette section (20, 39, 40, 45, 53, 54), sans empiéter, toutefois, sur la section suivante, dont une partie est dévolue à la considération des maladies suivant les âges.

La troisième section, en effet, n’est pas, comme la précé- dente, un mélange de notions diverses, mais elle se partage tout entière entre deux objets : l’un est l’étude des in- fluences qu’exercent sur la production et le caractère des maladies les saisons, les vents et les constitutions atmosphé- _riques; l’autre est l’exposé des affections auxquelles l’homme,

400 APHORISMES.

à mesure qu'il passe parles degrés successifs de la vie, de- vient plus particulièrement exposé. £ Quoique plus difficile à analyser AS aoqu que la précé dente, la quatrième section l’est beaucoup moins que la 3 deuxième. Les propositions absolument isolées y sont plus « rares, et l’on y distingue sans peine certains groupes mette- « ment déterminés. Le premier groupe (1-20) comprend Îles « évacuations artificielles, soit par le haut, soit par le bas. « Hippocrate expose les cas il faut y recourir, et les indi- cations à tirer de l’état de grossesse , de la saison, de la constitution et de la maladie ; les précautions qu’exige l’em: ploi de l’ellébore , médicament. fort usité dans la haute anti=. quité, mais dangereux, comme on le voit par plusieurs observations du cinquième livre des Épidémies, et par un passage de Ctésias (Introduction, t. 1, p. 69), sont indiquées en cet endroit. Le second groupe renferme des remarques sur les déjections noires, sur les déjections d’atrabile, sur l’éva= cuation de sang par le haut ou par le bas, et sur les selles semblables à de la chair dans la dysenterie (21-26) ; une chose singulière, c’est que l’aphorisme 21 est en :contradi _ tion avec l’aphorisme 25,ou, du moins, très-diflicilement conciliable. 11 faut aussi rattacher à ce groupe l’aphorisi | 28, est signalée l'influence des selles bilieuses sur la sure" dité,et, réciproquement, de la surdité sur les selles bi- lieuses; mais ce qui , dans cette section , forme le groupe, beaucoup près, le plus considérable, c’est l’exposition des ac cidents qui surviennent dans les fièvres (27,29, 30, 31, 3: 7 Vs 33,34, 35, 43,44, 45, 46, 47, 48,49, 50, 51, 59, 53, 54, 55, 59, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68). Les fièvres nommés es. par leur nom, dans cet endroit, sont : la fièvre sans intermis A sion, le causus, la fièvre quotidienne et la fièvre tierce. C'’e que se trouve la mention de fièvres avec bubons (55), dont. j'ai parlé t. ur, p. 6. Dans l’aphorisme 27, il est dit qué, lorsque la fièvre a été accompagnée d’hémorrhagies abon* dantes , il y a flux de ventre dans la convalescence ; je le si=

EN

ARGUMENT. 401

gnale, parce qu’il offre la trace d’une identité d’observation et de doctrine entre la partie chirurgicale et la partie médi- cale des œuvres d'Hippocrate ; en effet, dans le traité Des Articulations et dans le Mochlique, il est également dit que,

_ lorsque les plaies ont donné lieu des hémorrhagies abon-

dantes , il survient un flux de ventre pendant la convales- cence. Deux aphorismes (57, 58) portent que la fièvre, sur- venant, résout le spasme et le tétanos, et que le frisson dis- sipe le causus. Les sueurs forment un quatrième groupe (36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 56) consacré presque tout à la consi- dération des sueurs dans les fièvres ; on en exceptera l’apho- risme 41, il est question de sueurs survenant à la suite du sommeil, et indiquant ou que le sujet prend trop de rourri- ture, ou qu’il a besoin d’évacuation. Hippocrate réuni en- semble, par la construction grammaticale, trois aphorismes (38, 39, 40), il énonce et que le siége de la sueur indique celui de la maladie, et que le siége de la chaleur ou du froid est celui du mal, et que les variations de température ou de couleur présagent la longueur de la maladie. Enfin, le cin- quième et dernier groupe est relatif à l’urine (69-81). Ici se reproduit d’une façon très-manifeste la distinction essentielle qu’Hippocrate a faite dans le Pronostic. , en effet, après avoir exposé les caractères de l’urine dans les fièvres, il ajoute : « Prenez garde de vous en laisser imposer par des urines semblables que pourrait fournir la vessie atteinte de quelque affection; car, alors, l’urine donne un signe qui appartient non plus au corps entier , maïs à la vessie seule (t. 1, p. 143). » Gette distinction capitale est très-bien ob- servée dans cette ‘section ; et, après avoir donné différents caractères de l’uriue dans les fièvres, Hippocrate énonce ceux qui indiquent une affection des reins ou de la vessie. Les deux derniers aphorismes (82, 83) ne tiennent que de loin Bu sujet de l'urine : l’un est relatif à des φύματα qui se déve- _ dans l’urèthre » et sur lesquels on peut voir t. 11, p. 9, TOME 1V. 26

402 APHORISMES.

l'opinion de M. Rosenbaum , et l’autre aux malades qui uri- nent beaucoup dans la nuit.

La cinquième section, à part trois aphorismes détachés , dont l’un (69), fort obscur, est relatif à la différence des ΗΝ sons chez l’homme et chez la femme, dont le second (71) note en quels cas la mort est avec ou sans sueur, et dont le troi- sième (72) est une remarque peu claire sur les ictériques , la seconde section, dis-je, se peut partager en cinq subdivisions bien limitées. La première (1-7, 70) comprend des remar- ques sur le spasme, le tétanos et l’épilepsie. La seconde. (8-15), relative à des affections de poitrine, indique les cas . dans lesquels l’angine, se portant sur le poumon, cause Ia mort ou un empyème , dans lesquels la pleurésie donne lieu - à l’empyème et l’empyème à la phthisie, et signale plusieurs circonstances de cette dernière affection. La troisième sub- . division (16-27, 64, 68) est consacrée à l’examen de différents « moyens thérapeutiques, ces moyens sont : la chaleur, le froid et le lait ; les effets physiologiques de ces moyens, les indications et contre-indications de s’en servir sont notés : avec soin. La mention de l’eau froide amène Hippocrate à « signaler les caractères de la bonne eau, et puis à parler des « envies de boire que certains malades éprouvent la nuit : il, arrive quelquefois qu’un pareil enchaînement d’idées pro- duit la juxtaposition d’aphorismes , au fond disparates. On rattachera encore à cette subdivision le conseil d'ouvrir la veine du front dans certaines céphalalgies. La quatrième | subdivision , et de beaucoup la plus longue (28-63), traite des menstrues , de l’état de grossesse, de certains cas d’avor= tement et de stérilité, et de quelques affections de la matrice. | C’est qu’on trouve cette défense absolue de saïgner les” femmes enceintes, de peur de les faire avorter, défense beau= coup trop générale, dont les anciens avaient déjà reconnu la fausseté : «Antiqui, dit Celse, persuaserant sibi mulierem gra- vidam, quæ ita curata esset, abortum esse facturam ; postéa… vero usus ostendit nihil ex his esse perpetuum ; interestenim - non quod in corpore intus geratur, sed quæ vires sint(2, 9).»

ARGUMENT. 405

La cinquième et dernière subdivision; tres-courte ( 65, 66, 67), a pour objet la tuméfaction qui survient aux plaies, et le danger que fait courir la disparition de ces gonflements. Essayons de partager aussi la sixième section en quelques groupes qui permettent de se faire une idée de ce qu’elle contient essentiellement. Un premier groupe (1,10, 11, 13, 14, 15, 17, 21, 25,26, 37, 40, 44, 48, 51) donne un nombre assez considérable de cas un symptôme qui survient; ou bien annonce, ou bien amène la solution de la maladie : c’est ainsi qu'est signalé, en des circonstances déterminées, l’avan- tage de rapports acides, de vomissements, d’éternuements, d’hémorrhoïdes , de diarrhées , de varices, etc. ; la fièvre est, ici encore , donnée comme propre à dissiper quelques états pathologiques. Le second groupe contient, au contraire, des exemples dans lesquels le symptôme qui survient est ou une aggravation, ou l’annonce d’un mal prochain (3, 16, 35,42, 43, 52, 53, 54, 56); telles sont: l’anorexie dans les longues dysenteries , la diarrhée dans la pleurésie et la péripneumo- nie, la toux dans l’hydropisie, l’induration du foie dans l’ic- tère, la dysenterie dans les affections de la rate, et les métas- tases dans les maladies atrabilaires. Dans ces deux groupes, c’est un signe qui survient et dont le médecin tire une con- séquence en bien ou en mal; dans le troisième groupe, ce sont des états permanents dont l'appréciation permet de pré-

voir l’avenir : ainsi , il y est dit que les affections des reins

- chez les vieillards , que les ulcères chez les hydropiques, se guérissent difficilement, etc. Le quatrième groupe (2, 4, 7, 9, 23, 32, 33,34, 41, 59) contient des aphorismes qui ne sont pas pronostiques (ce qui est rare chez Hippocrate), et qui ca- ractérisent seulement certaines particularités de la constitu- tion ou de la maladie : se trouvent des remarques bizarres . sur les bègues, sur les personnes à rapports acides, sur les - chauves, remarques qui paraissent être plutôt des notes sug- « gérées par des observations accidentelles que des aphorismes, ᾿ς ausens véritable de ce mot. Je formerai le cinquième groupe _ avec les propositions relatives à différents procédés thérapeu-

404 APHORISMES.

tiques (12, 22, 27, 31, 36, 38, 47, 60) : la saignée est indi- quée pour certaines affections, ainsi que la cautérisation ; Hippocrate y conseille, quand on guérit les hémorrhoïdes, d’en laisser une; de ne pas évacuer à la fois tout le liquide de l’empyème ou de l’hydropisie ; et de ne pas traiter les cancers occultes, Dans un sixième groupe (13, 19, 24, 50), Hippo- crate signale la léthalité de certaines blessures ; il énonce que, dans certaines solutions de continuité, il ne peut y avoir ni reproduction ni réunion ; dans les plaies de l’encéphale, il note deux phénomènes : la fièvre et le vomissement de bile. Le septième groupe (28, 29, 30, 49, 55), renferme quelques remarques sur la goutte ; entre autres , que les eunuques ne sont pas affectés de cette maladie, non plus que les femmes; si ce n’est après la cessation des règles; or, on vu des fenimes et des eunuques devenir goutteux, et l’on a prétendu que le progrès du luxe et la dépravation des mœurs étaient les causes de ce désaccord’. Enfin, il ne reste plus de cette section que quelques aphorismes qui ne peuvent se ranger sous une rubrique commune : c’est une remarque sur la nécessité de faire attention aux différences des douleurs (>), sur le sang épanché dans le ventre et sur l’épiploon somti qui se corrompent (20, 58), sur l’étiologie du spasme (39), et sur l’âge l’apoplexie est le plus fréquente.

La septième section contient bon nombre d’aphorismes qui se trouvent déjà dans les sections. précédentes; il est

* Maximus ille medicorum et hujus scientiæ conditor feminis nec ca- pillos defluere dixit nec pedes laborare. Atqui et capillis destituuntur, et pedibus ægræ sunt, Non mutata feminarum natura, sed vita est: nam quum virorum licentiam æquaverint, corporum quoque virilium incom- moda æquarunt. Non minus pervigilant, non minus potant, et oleo et mero viros provocant ; æque invitis ingesta visceribus per os reddunt, et vinum omne vomitu remetiuntur; æque nivem rodunt, solatium stomachi æstuantis ; libidine vero ne maribus quidem cedunt...…. Quid ergo miran- dum est, maximum medicorum ac naturæ peritissimum in mendacio prendi, quum tot feminæ podagricæ calvæque sint ? Beneficium sexus suis vitiis perdiderunt, et, quia feminam exuerunt, damnatæ sunt morbis virilibus (Sénèque, Æpist, xcv),

ἀῶ, 7 UE ce PAS

ARGUMENT. 405

inutile d’en parler dans cette analyse. La plus grande partie de cette section (1-27, 29, 41, 47, 49, 70, 75, T6, 77, 75, 79, 80, 84, 85, 86) est remplie par des exemples d’épiphéno- mènes que l’auteur a accumulés ici. Ces aphorismes sont autant de remarques destinées à signaler un symptôme qui survient et à en apprécier la valeur ; ils ont pour caractère de faire connaître l’état actuel du malade en bien ou en mal. Les suivants (31, 32, 33, 37, 38, 44, 45, 50, 82) sont plus pronostiques, et tendent davantage à iudiquer ce qui arrivera dans un temps plus ou moins éloigné. Je rapprocherai des aphorismes précédents les 67, 68, 81, Hippocrate déclare que le mal est d’autant plus grave que Purine, les selles, et toutes les évacuations , en un mot, s’écartent davan- tage de l’état naturel. D’autres (30, 34, 35, 36, 39, 40, . 62, 69) sont diagnostiques et apprennent à reconnaître certaines conditions pathologiques; le diagnostic d’affec- tions rénales, à l’aide de l'urine, et celui des abcès du rein y sont donnés. Les aphorismes 54, 55, 58 exposent l’enchainement de certains accidents ; par exemple , ce qui suit la rupture du foie rempli d’eau, et la commotion du cerveau. Je rappelle un aphorisme bizarre et diversement in- terprété sur la femme, qui n’est pas ἀμφιδέξιος (43); je rappelle encore une explication assez peu claire sur l’éternuement (51). Je termine cette diflicile analyse par une série d’apho- rismes (42, 46, 48 , 56, 60, 66, 71, 87) sont consignées différentes remarques relatives au traitement : l'emploi des affusions chaudes dans une certaine espèce de fièvre, l’em- ploi du vin et de la saignée dans les douleurs d’yeux et dans la strangurie ; les préparations à faire subir aux malades . avant l'usage de vomitifs ou de purgatifs, etc. ; et cette sec- tion finit par l’aphorisme célèbre et énergique sur la puis- sance du fer et du feu dans les maladies.

II. Les Æphorismes forment, on vient de le voir, une suite de propositions juxtaposées , mais non liées, C’est, et ce sera toujours, une condition désavantageuse pour un livre

400 APHORISNES.

que de se présenter sous cette forme ; mais ce désavantage s’accroît encore, si l’on considère les Æ{phorismes avec les idées modernes, avec les notions que nous avons aujourd’hui de la physiologie et de la pathologie; alors s’efface toute signi- fication générale, et l’aphorisme, déjà 51. isolé par lui-même, le devient encore plus quand il est introduit dans la science contemporaine , il n’a plus guëre ni tenants ni aboutis- sants. Il n’en est plus de même quand on a présentes à l’es- prit les idées sous l’influence desquelles les Æphorismes ont été écrits ; alors , même ils sont le plus disparates, on reconnaît qu’ils sont sous la dépendance d’une doctrine commune qui les embrasse; cette dépendance satisfait l’es- prit, et, par ce côté, du moins, les aphorismes cessent de se présenter comme des sentences détachées .

faut donc rappeler ici, en quelques mots , la doctrine commune qui à inspiré les {phorismes. L'être humain est animé d’une chaleur congénitale (θερμὸν ἔμφυτον), et sa santé se conserve tant que se conserve la crâse des solides et des liquides qui le constituent. La crâse est le juste mélange, le tenipérament des éléments du corps. La maladie, produite par une cause quelconque, est le résultat du dérangement de cette crâse ou tempérament ; alors, les humeurs deviennent intempérées, ἄχρητοι; il a encore intempérie quand une humeur prédomine; de cette expression qu’on rencontre

si souvent dans les écrits hippocratiques de bile intempérée,

χολὴ dxpnros, ce qui veut dire que la bile, n'étant plus réte- nue dans les limites de la crâse, se montre seule : aussi cette présence, dans les évacuations , d’une humeur sans mélange, intempérée, est-elle signalée par les Hippocratiques comme un mauvais symptôme. Remarquons qu’il n’y a aucune hy- pothèse , que tout est fondé sur des faits réels rangés d’après une certaine théorie ; en effet, le corps est évidemment animé d'une chaleur naturelle *, et, évidemment aussi, dans la

* Toutefois, les Hippocratiques avaient fait de la chaleur innée une en-

πὴ mails

ARGUMENT. 407 maladie , les humeurs offrent une autre apparence que dans la santé; par exemple : les urines peuvent devenir rouges , les selles liquides , la peau sèche, la coloration jaune, etc. Les humeurs, dérangées de leur crâse, y reviennent par un travail auquel l’école de Cos donne le nom de coction ; c’est encore l'expression de faits observés ; ainsi, dans un catarrhe pulmonaire, l’expectoration , à mesure que la maladie mar- che vers le mieux, passe elle-même par des transformations concomitantes , et de crue elle devient cuite ; ainsi, l’urine, rouge pendant l’accroissement du mal, change, au moment de l’amélioration, de couleur et de consistance. La crise, soït * que, dans les idées des Hippocratiques, elle se rattachât à la coction, soit qu’elle en fût indépendante, constituait une portion importante de la doctrine pathologique : toute mu- tation rapide qui, dans la maladie, amenaiït la guérison ou la mort, une amélioration ou une aggravation notables, était appelée crise. De plus, les Hippocratiques avaient cru re- marquer que ces crises choisissaient , de préférence, certains jours, dans lesquels elles étaient ou plus communes ou plus décisives. Ceci, tandis que tout le reste de la doctrine hip- pocratique repose sur des faits que l’observation constate encore aujourd’hui, ceci, dis-je, est loin de pouvoir se véri- fier avec la même facilité. Dès antiquité , on avait combattu l'hypothèse des jours critiques , et Celse dit que les anciens médecins s'étaient laissé tromper par les nombres pythagori- ciens , attendu qu’il importe non de compter les jours , mais de considérer les redoublements fébriles en eux-mêmes (3, 4).

D’après un mot attribué à Pythagore, l'enfant est le prin- temps, le jeune homme l’été, l’homme-fait l'automne, le vieillard hiver”. Cette assimilation est complétement

Mité indépendante de la température du corps ; idée chimérique à laquelle Hippocrate ne paraît pas étranger ( Voyez plus loin, XVII).

᾿ς “Παῖς ἔαρ, νεηνίσχος θέρος, νεηνίης φθινόπωρον, γέρων χειμών (Diog. Laert, 8, 10).

408 APHORISMES.

dans l'esprit d'Hippocrate. En un livre aussi ancien que le sont les Aphorismes, on lira toujours avec intérêt, sur lin fluence pathologique des saisons et des âges, des notions qui

9 A 4 e 4 r ]

n’ont pas cessé d’être fécondes. se‘trouvent jetées quelques bases d’une étiologie empirique qui suppose une observation à coup sûr éclairée, mais longue aussi à coup sûr. Je dis em-

pirique, et à dessein. Pour toutes les sciences, le point de »

départ est dans les faits d'expérience ; parmi elles, il en est la base expérimentale, très-petite, donne lieu à des déve- loppements d’une étendue immense , telles sont les mathé- matiques ; mais à mesure qu’on s'éloigne de ces sciences

presque pures, à mesure aussi croît la complication des con-«

ditions expérimentales , et cette complication devient exces- sive dans la physiologie et dans la médecine, qui en dé- pend. C’est surtout qu’il faut se prémunir contre les entraînements de l’induction et les tentations de la logique ;

c’est que la prévision rationnelle est le plus en défaut ᾿ς c’est que tous les artifices dont l'esprit humain se sert pour passer du connu à l’inconnu ont le moins d’eflicacité; « c’est là, en un mot , que les faits ont le plus d’autorité et 16

raisonnement le moins, la science consistant non plus dans l'extension indéfinie de quelques axiomes fondamentaux, mais dans la coordination plus ou moins avancée d’innom- brables particularités.

Sans vouloir entrer dans une recherche , qui serait tou=«

jours vaine , des origines de la médecine , et sans supposer, « comme le fait Hippocrate , qu’elle est née de l’observation du bien ou du mal que produisaient tels ou tels aliments” dans les maladies (De l’anc. méd., t. 1, p. 581), je remar-«

querai cependant que, dans la thérapeutique ancienne, le rè-

glement de l’alimentation occupe le premier rang , et est placé avant l’administration des remèdes proprement dits. L’est un point qu’on ne doit jamais perdre de vue quand on lit les Æphorismes. L'acuité des maladies , le caractère des intermissions, des rémissions et des redoublements fébriles,

ARGUMENT. _ 409

LL

l'approche des crises, la durée du mal, les forces du ma- lade , tout cela constitue un ensemble de considérations que je médecin, dans l'antiquité, avait constamment sous les _ yeux , et qu'aujourd'hui le lecteur doit se rappeler sans _ cesse, s’il veut comprendre la pratique ancienne, et en faire ; une juste comparaison avec la pratique moderne. Au reste, | la doctrine exposée à ce sujet dans les “phorismes, est em- _ pruntée tout entière au traité Du régime dans les maladies aiguës ; et, quand même on aurait perdu ce dernier livre, _ on pourrait, à l’aide seulement du premier, refaire cette doctrine. Il n’en est pas de même des notions qu’Hippocrate eues . sur l'emploi des rémèdes proprement dits ; il avait promis un traité sur les médicaments composés (1. 11, p. 365) ; ce traité en est toujours resté à l’état de promesse, ou a péri avant d’avoir été recueilli dans la Collection hippocratique, . seul débris des travaux d’une école féconde qui soit arrivé . jusqu’à la seconde antiquité, et d'elle jusqu’à nous. J’ai tenté , à l’aide des Æphorismes, de retrouver, au moins dans ses linéaments, cette deuxième partie de la thérapeutique d’Hippocrate; mais je n’ai pu y réussir. Tout, à part cer- . tains cas particuliers un remède spécial est énoncé, tout, . dis-je, se borne à trois idées extrêmement générales : D’a- bord , il faut agir, κινεῖν, de bonne heure , au début des ma- Dbdics: le mot χινεῖν est très-compréhensif, et désigne évi- F * demment tout moyen d'action: la saignée y est certainement renfermée. Ce précepte est, jusqu'à un certain point, en * désaccord avec la médecine égyptienne , qui , au dire d’Aris- τοῖο, défendait d’agir (le même mot, χινεῖν) avant le cin- quième jour‘. La seconde règle générale est de s’abstenir * de toute action au moment d’une crise et immédiatement après. Troisièmement, pour se guider dans la prescription

τ Καὶ ἐν Αἰγύπτῳ μετὰ τὴν τετρήμερον κινεῖν ἔξεστι τοῖς ἰατροῖς " ἐὰν δὲ πρότερον, ἐπὶ τῷ αὐτοῦ κινδύνῳ ( Polit, 5, 10 ).

1

410 APHORISMES.

des remèdes, Hippocrate examinait par quelles voies l’éco- nomie du corps tend spontanément à se soulager. k : Négliger les exceptions (et c’est la dernière remarque que j’aie à faire pour qui veut lire fructueusement les Apho- rismes), négliger les exceptions est le caractère habituel de” ces propositions. Pour comprendre la légitimité d’un pareil” procédé, il faut reconnaître quelle été l'intention d’Hip pocrate : pour lui, la médecine est non pas une science, mais” un art (τέχνη). Or, si des propositions les exceptions sont népligées ne suffisent pas à la science , elles suffisent à la pra tique de l’art, qui est si souvent une affaire de probabilités M T'el est le sage sentiment d’utilité bien entendue qui inspiré: les Aphorismes ; ce serait se méprendre sur la vraie portée! J de pareilles sentences que d’être blessé de la forme large que leur a donnée Hippocrate; et le lecteur, ainsi averti, n’aura plus qu’à distinguer les aphorismes, en petit nombre," ce me semble, les exceptions l’emportent sur la règle pré" tendue. ù Après ces explications générales sur l’ensemble des 4pho-" rismes, il me reste à donner quelques explications spéciales” que j'ai pu réunir sur certaines des propositions sujettes contestation. Les propositions qui ne figurent pas dans cét”. Argument sont , dans les notes, l’objet de remarques qui les” éclaircissent ou qui énoncent en quoi gît la difficulté de les 1 éclaircir. à ΠῚ. Aph. vi, ὅθ: Quand, chez les malades atteints le | coxalgie, la cuisse sort (ἐξίσταται) et puis rentre, il se forme” des mucosités. MM. Lallemand et Pappas veulent qu mn rende ἐξίσταται non par sort, mais par s’allonge:. Voici |

4 ,

τ C’est δὰ moment même je combats une des opinions de MM. 1,4116- mand et Pappas , que je crois devoir les remercier des secours que ma” | fournis leur édition des Æphorismes. Ces deux savants verront , et par les” emprunts que je leur fais, et même par mes ‘critiques, que ce n’est pas ici un remerciement banal.

ΔΆΘΌΜΕΝΥ. 411

leurs raisons : « Quant à ἐξίσταται, que quelques-uns ont tra- duit par se luxe, il est évident qu’il ne peut être ici question d’une luxation complète, puisque Hippocrate ajoute immé- diatement après, que le membre déplacé peut reprendre jpontanément sa position. Il n’a donc pu vouloir parler que es variations de longueur qu’éprouve la cuisse par l’abaïsse- t plus ou moins grand de la tête du fémur, abaissement aux mucosités, c’est-à-dire aux fongosités, qui se forment as l’articulation. C’est, au reste, ce que prouve l’aphorisme RE” on lit : Si le feu n'arrête pas les progrès du mal,

‘aura claudication et atrophie du membre, c’est-à δῆς ation spontanée , raccourcissement, etc. Il est donc clair ue dans l’aphorisme précédent Hippocrate n’a voulu parler > de la période qui précède la luxation. »

Wa cette argumentation j'oppose l’observation suivante :

« Une fille âgée de 14 ans, dit M. Stanley dans un mé- .moire intéresssant Sur 165 luxations accompagnées de l’allon-

| mer - "

gement de la capsule et des ligaments, en traversant un pas- sage dont le pavé était glissant, tomba sur le côté externe de L la cuisse droite. Immédiatement il y eut impossibilité de . mouvoir le membre, puis douleur intense et gonflement en avant et en dehors de la cuisse, avec des spasmes musculaires. Les chirurgiens appelés ne purent découvrir aucune altéra- . on dans la longueur ni dans la position du membre, et en “conséquence ils prononcèrent que la lésion était bornée aux muscles. Au bout d’un mois l’usage du membre n’était pas nu, et la malade fut menée sur le bord de la mer. Elle ; avec ménagement, des tentatives pour marcher à l’aide Pum bâton, et dans le même temps le membre fut mis, tous es jours, dans un bain de vapeur. À cette époque la malade remarqua, parfois , que sa hanche semblait devenir de plus n plus saillante ; un jour, en prenant un bain de vapeur, elle observer aux femmes qui la servaient, que la saillie de la hanche s’était accrue soudainement. En examinant le mem- aussitôt après, on reconnut une luxation caractérisée de

*

d

#% ᾿ - Ie. ἄγῃ

419 ._ APHORISMES.

la tête du fémur. On ne put se faire aucune idée de la ma.

nière dont cette luxation s’était produite: mais le chirurgien,

qui avait journellement visité la malade, était certain qu'il

n’y avait point eu de luxation jusqu’à ce moment, eton était

à la sixième semaine depuis la chute. Je vis alors pour la première fois la malade, de concert avec d’autres chirurgiens, et on émit l'opinion suivante sur la nature de la lésion : le. ligament rond a été rompu à la suite d’un épanchement de. liquide dans la capsule, celle-ci a successivement prêté, et en s’allongeant elle a permis à la tête de l'os de passer de la ca® vité cotyloïde sur la face dorsale de l’os iliaque, sur laquelle cette tête est actuellement située. L'espace entre l’épine an* téro-supérieure de l’os des iles et le sommet de la rotule f trouvé d’un pouce et demi plus court que du côté opposé” Le membre n’avait aucune tendance à se tourner en dedans»

ni en dehors; on pouvait le mouvoir librement dans tous les. sens, et pendant ces mouvements on sentait la tête de l’os$. qui roulait sous les doigts placés sur la hanche, On distinguait» le col du fémur, et on ne pouvait douter de son intégrit car la tête de l’os se mouvait simultanément avec le trochari ter, et la distance naturelle de ces deux éminences était con= servée. On jugea qu’il serait inopportun de faire aucune 6 tension sur lemembre, attendu qu’il pouvait y avoir quelqu obstacle mécanique, tel qu’un épanchement de sérosité οὗ ᾿ de lymphe, au retour de l’os dans sa cavité. En conséquence on ne recommanda aucun autre traitement que le repos. membre, avec l'application d’un bandage capable de s’op ser à l’ascension ultérieure de la tête du fémur sur l’os de iles. Six mois environ s'étaient écoulés depuis la luxation, lorsque la malade, se levant de sou lit, s’écria que la saillie de la cuisse avait disparu , et que les deux membres étaient de la méme longueur. Un examen attentif du membre lésé M montra qu’en effet la tête de l’os était rentrée dans sa cavités M

Mais dans la suite elle se déplaça de nouveau; à une époque

plus éloignée on put sentir distinctement la tête de l'os sur

δ΄.

À ARGUMENT. 413

Ja face dorsale de l’ilion , et le membre était alors raccourci de trois pouces, mais toujours il n’était tourné ni en dedans ni en dehors. Toutefois la faculté de mouvoir le membre alla croissant , évidemment par le progrès actif des procédés na- turels qui se combinent pour rétablir l’usage d’une partie, dans les cas d’une luxation non réduite , surtout quand il s'agit d’un individu jeune et sain (Medico-chirur gical tran- sactions, Londres, 1841, deuxième série, t. 6, p. 134). » L’aphorisme en question me paraît cadrer avec des ses ations de ce genre qui auront été faites par Hippocrate, Comme complément des notions des Hippocratiques sur ce 8 jet, ajoutons le passage suivant du Mochlique, passage très- D d'attention : « Ceux chez qui la luxation de la cuisse en dehors est fréquente sans inflammation, ont l'articulation plus humide (p. 361, $ 20; comparez aussi Argument , Ρ. 336). » Considérés ensemble, ce passage, l’aphorisme cité etle mémoire de M. Stanley, prouvent qu’il ya, dans la luxa- tion spontanée, des particularités encore assez mal connues, hais qui n’ont pas échappé à la sagacité des Hippocratiques. out ce qui nous reste de leurs études à cet égard, c’est un “aphorisme , c’est une ligne dans le Mochlique, passages qui LR. morts, pour ainsi dire, et que le rapprochement avec Je travail du savant anglais me semble rappeler à la vie. IV. Apb. VI, 2 : Ceux dont les narines sont naturelle- nent humides et dont le sperme est aqueux, ont une L. débile. Note de MM. Lallemand et Pappas : « L’hu- mMidité habituelle des narines indique un tempérament lymphatique, peu compatible par conséquent avec une santé robuste. Quant à la fluidité du sperme , elle se rattache évi- demment aux pertes séminales involontaires; rien n’est plus commun qu’un état valétudinaire entretenu pendant la plus belle partie de la vie par cette affection sourde et trop sou- Vent méconnue. Quand on se rappelle l’admirable tableau de la consomption dorsale, tracé dans le livre ΠῚ Des mala- dies, et surtout ce qu'il y est dit du sperme aqueur, ὑγρὸν, que

ἀτά APHORISMES.

rendent ceux qui sont minés par ces funestes évacuations , on demeure convaincu qu'Hippocrate pensait à eux en éeri= vant ce passage. Cet aphorisme renferme donc un sens plus profond qu’on ne l’a cru jusqu’à présent. » # V. Aph. IV, 55 : Les fièvres nées sur bubons sont toutes mauvaises, excepté les fièvres éphémères. Get aphorisme est» ainsi présenté dans Épid. 11, 3: les fièvres nées sur buk ons sont mauvaises, excepté les fièvres éphémères ; et les bubons nés sur fièvres sont pires. Dans l’Ærgument du troisième livre. des Épidémies, τ. τι, p.6, après avoir montré que la peste que” nous appelons orientale affligé l'Egypte et la Libye dans l’antiquité comme de nos jours, j’ai recherché si quelqu 8 traces de fièvres bubons se trouvaient dans les écrits hips 1 pocratiques. J'ai rappelé l’Aph. IV, 55; mais la propositions correspondante d’Épid. 11, 3, m’a échappé; et elle estimpor tante; car, d’après l’aphorisme le bubon précède , la fièvre. suit, ce qui arrive rarement dans la peste, fréquemment dans. d’autres affections telles que lésions au pied, aux parties géni à tales, etc.; d’après la proposition d’Épid. II, 3, au contraire

la fièvre précède et le bubon suit, ce qui est le cas ordinaire de la peste, et l’auteur ajoute que ces fièvres sont très-mau= vaises. Ce passage est donc à mettre à côté des observationt très-fugitives qu’on trouve dans la Collection hippocratiqu sur les bubons avec fièvres et les fièvres avec bubons. VI. Aph. VII, 34 : Quand des bulles se tiennent à la sur face de l’urine, elles indiquent que les reins sont affectés et que la maladie sera longue. Note de MM. Lallemand et Pap= pas : « Lorsque ces bulles ne disparaissent pas immédiatement c’est que les urines ont acquis assez de viscosité pour r l'air qui s’y est introduit pendant l’émission, et cette viscosi

ne peut être attribuée qu’à la présence d’une certaine quantit d’albumine. Les urines écumeuses contiennent en effet d'au tant plus d’albumine qu’elles présentent un aspect plus s& | vonneux, c’est-à-dire, qu’elles se couvrent de bulles plusnone | breuses et plus persistantes. D’un autre côté, les recherchés |

ARGUMENT. 415

de Bright, de Rayer, de Martin Solon, εἴς.» ont appris que la néphrite albumineuse ou albuminurie tient à une affection des reins, très-difhicile à guérir et caractérisée par la présence habituelle de l’albumine dans les urines. Il est bien remar- _quable que la persistance de ces bulles ait suffi pour conduire Hippocrate à un diagnostic aussi exactement confirmé par les travaux les plus récents et les plus positifs. Les moyens qu’on possède aujourd’hui de constater la présence de l’al- bumine dans les urines ont trop fait négliger ce caractère spumeux. Il est facilement remarqué par les malades ; c’est le premier symptôme qui se manifeste, et il suffit pour mettre sur la voie d’une maladie qu’on ne peut combattre trop tôt.» ὙΠ. Ὕδρωψ ξηρὸς, kydropisie sèche (Aph. IV, 11), que faut-il entendre par ces mots ? Les uns entendent la tympa- nite, les autres une ascite avec certaines conditions spéciales. D’après Prosper Martian, cette ascite sèche est caractérisée par la sécheresse du corps entier, par la soif, par la tension du ventre , tandis que dans l’ascite humide le corps entier est le siége d’un gonflement lâche, la soif n’existe pas, et le ventre est mou (Magnus Hippocrates notationibus explicatus, p- 411, Romæ, 1626). Berends adopte cette opinion : « L’hy- dropisie sèche, dit-il, ne doit pas être rapportée à la tympa- -nite des modernes, maïs elle appartient à l’ascite, qu'Hippo- crate aura appelée sèche à cause des signes de sécheresse manifestés aussi bien dans l’abdomen distendu que dans tout le corps, signes qui ne se voient pas chez la plupart des asci- tiques à cause de leur constitution relâchée et inactive ( Lec- tiones in Hipp. Aph., p.526, Berolini, 1830). » M. Ermerins, dans une note très-élaborée, se déclare à peu près convaincu de la justesse de l’explication de Prosper Martian (De Hipp. doctrina a prognostice oriunda , p. 125, Lugd. Bat., 1832). L'opinion qui voit dans l’hydropisie sèche une tympanite et qui été le plus généralement adoptée , s’appuie principale- ment sur Galien, qui dit, dans son commentaire sur l’apho- | risme en question : « Cette hydropisie est appelée par les

410 APHORISMES.

médecins postérieurs à Hippocrate tympauite, parce que l’hypogastre percuté résonne comme un tambour. » On ob- jecte que Celse, Arétée et Alexandre de Tralles ont admis une grande affinité entre l’ascite et la tympanite , Arétée, en particulier, allant jusqu’à dire que l’ascite peut s’engendrer de la tympanite, et on pense que les anciens médecins ont, dans leur tympanite même, considéré viritablement une ascite. Toutefois on ne peut, ce semble, conserver de doute” sur la nature d’une affection caractérisée par la propriété” qu’elle donne au ventre de résonner come un tambour." Quelque confusion qui ait pu être faite dans le cas il exis-" tait soit une complication soit un refoulement des intestins distendus par des gaz, le son de tambour signalé par les an- ciens ne permet pas de croire qu’ils aient ignoré la vraie tympanite. S'il faut une preuve à ce qui me paraît suffisam- ment démontré, je citerai les vers de Nicandre relatifs à l’ac-… tion toxique du buprestis pris à l’intérieur (on croit que le buprestis est une espèce de scarabée) : « Tout le ventre s’enflé comme quand l’hydropisie tympanite occupe l'abdomen, et la peau du corps entier, tendue, devient transparente. Les bergers appellent cet insecte buprestis, parce que les taureaux" et les veaux qui en ont mangé sont pris d’enflure (1). » L’en flure, que décrit ici Nicandre et qu’il compare à la tympa nite, n’est certainement pas une hydropisie. Elle attaque,” suivant lui, les bœufs : On sait, en effet, que ces animaux" sont sujets à une tympanite fort dangereuse qui paraît due à l'usage de certains fourrages verts ; dans quelques provinces” les paysans attribuent cette tympanite, non pas au fourrage,

mais à une araignée qu'ils croient être mangée par le bétail. ' à Li

: Πᾶσα δέ οἱ νηδὺς διαπίμπραται, ὡς ὁπόθ᾽ ὕδρωψ Τυμπανόεις ἀνὰ μέσσον ἀφυσγετὸς ὀμφαλὸν. ἵζει, ἀμφὶ δέ οἱ γυίοις τετανὸν περιφαίνεται ἔρφος. , | À καί που δαμάλεις, ἐριγάστορας ἄλλοτε μόσχους ΕΝ Πίμπραται, ὅπποτε θῆρα νομιοιζόμιενοι δατέονται,

Τοὔνεχα τὴν βούπρηστιν ἐπικλείουσι νομῆες (Ateriph, v. 3414 et suiv.

ARGUMENT. 417

Quant à la locution de Aydropisie sèche , employée par Hippocrate, elle ne me semble pas fort difficile à comprendre : il aura appelé l'affection en question hydropisie, parce qu’elle avait les caractères extérieurs de l'ascite ;, et il aura ajouté l’épithète de sèche, parce que le ventre contenait de l’air et _ non de l’eau. C’est à peu près comme s’il avait dit fausse hydropisie. Les mêmes analogies ont sans doute engagé les anciens médecins , postérieurs à Hippocrate , à faire de la tympanite une des trois hydropisies qu’ils reconnaissent ᾿ (tympanite, ascite, anasarque).

VIII. Aph. VI, 29 et 30 : Les femmes et les garçons ne sont pas sujets à la goutte , les unes avant la cessation des règles , les autres avant l’usage des plaisirs vénériens. Py- therme, au rapport d’Hégésandre, raconte que de son temps, pendant vingt ans, les müriers ne portèrent pas de fruit , et qu'il y eut une telle épidémie de goutte que cette affection . frappa non-seulement les hommes , mais encore les enfants, les jeunes filles et les femmes ; que ce fléau atteignit même les troupeaux , et qu’une moitié des animaux en fut affectée (Athénée, 2, 37) *. On voit dans ce fragment de Pytherme une trace des Æphorismes : cet auteur note comme une chose extracrdinaire la goutte chez les enfants et les femmes ; ce qu’il n’eût pas fait s’il n’avait pas eu présents à l'esprit les deux aphorismes cites plus haut.

_IX. Aph. VI, 31 : Les douleurs d’yeux se guérissent par du vin pur, ou par le bain, ou les fumigations, ou la saignée, ou la purgation. Note de MM. Lallemand et Pappas : « 1] faut nécessairement admettre avec Galien que ces divers moyens thérapeutiques , dont quelques-uns paraissent au premier abord contradictoires, ne sont pas indiqués par Hip- pocrate, dans tous les cas indistinctement; mäis que tous peu-

1 Pytherme était d'Éphèse. Il est cité, comme on voit, par Hégésandre, qui ( Vossius, De hist. gr. p. 570) ne peut pas être plus ancien que Ptolémée Philadelphe. Pytherme (Æthénée, 7, 55) parle d’un roi Antio- chus qui paraît avoir été Antiochus Soter.

TOME IV. 27

BELL : " γ

418 APHORISMES,

vent trouver leur application suivant la constitution du sujet, l'intensité de la maladie, la période à laquelle elle est arri- γέρα. On conçoit par exemple que le vin pur convienne dans les ophthalmies scrofuleuses, les saignées dans les cas aigus etrécents, etc. Cette manière de voir, pleine d’exactitude, est bien plus complète et-plus pratique que celle des théoriciens exclusifs, qui ne voient dans toute ophthalmie et en général dans toute inflammation qu’une seule et même aftection, | qui doit toujours être combattue par les mêmes moyens. »

X. Ὀφθαλμία ξηρὰ, ophthalmie sèche (Aph. EM, 19, 14). Sur le sens de cette locution, je me suis référé à M. le docteur « Sichel, qui , joignant la science à l’érudition, est , à cetitre, « doublement compétent. Suivant lui , l’ophthalmie sèche est cette conjonctivite palpébro-oculaire, si fréquente, on peut : ( dire si vulgaire, qu’il a désignée, avec Bellet lagrande ma= « jorité des ophthalmologistes, sous le nom d’ophthalmie catar- | rhale. Üne sensation de raideur et de sécheresse accompagne ri cette ophthalmie, surtout à son premier degré, il nya presque pas de sécrétion et elle s’arrête très-fréquemment. « Cette sensation devient plus forte pendant les exaspérations | qui ont lieu vers le soir (Voy. Sichel, Traité de l'ophth., | p. 197 et suiv.). Les constitutions anse ide décrites dans le livre Des airs, des eaux et des lieux, t. 2, p. 47,'et | Aph. III, 19, 14, sont des constitutions catarrhalès; aussi y ᾿ trouve-t-on l’ophthalmie sèche associée aux coryzas, AUX toux , etc. L’ophthalmie Aumide , au contraire, présente les symptômes de la sclérotite ou sclérite qui, le plus souvent, est de nature rhumatismale (Sichel, owvr. cité, p. 54 , 254ét" suiv.), savoir : larmoiïement (épiphora) , photophobie dou- loureuse . et souvent douleurs tensives s'étendant du globe aux tempes, point ou peu de sécrétion muqueuse. Dans” Epid, I (t. 2, p. 617), il s’agit d’une constitution produi- sant encore aujourd’hui desophthalmies rhumatismales véri- tablément épidémiques , on trouve presque tous ces carac= | tères patkognomoniques avec deux autres assez constants

Re Letacagrer γι ς Lanasett ς 5 πρὸς

ARGUMENT. 419

ν᾽

pour certaines formes de la sclérotite: lesrechutes fréquentes et la longue durée (comp. Epid. IIT ,t. 3, p. 85). Le mot ἀπέπτως, sans coction, désigne probablement cette longue persistance sans terminaison favorable, tandis que dans l’ophthalmie catarrhale une sécrétion muqueuse, plus abon- dante , pourrait quelquefois être regardée comme critique. D'autres fois, et le plus souvent, la sclérite (ophthalmie hu- mide | ὀφθαλμία bypa) est aiguë ou subaiguë , ὀλιγοχρόνιος (Des airs, des eaux et des lieux, t. 9, p. 18).

ΧΙ. Aph. VI, 25 : Il est fâcheux qu’un érysipèle répandu au dehors rentre en dedans, mais avantageux que du dedans il vienne au dehors. Note de MM. Lallemand et Pappas : « Hippocrate parle souvent des érysipèles du pharynx, de l'estomac, du poumon, de la vessie et même de la matrice. Ici, il signale le danger des érysipèles qui se portent du de- hors au dedans, etc. ; ailleurs, il établit des rapprochements entre les dartres, les lichens, les furoncles et certaines affec-. tions internes ; il va même jusqu’à admettre un état psorique de la vessie. Il est donc évident qu’il avait bien observé les rapports intimes qui lient certaines maladies des membranes muqueuses à celles de la peau, qu'il avait entrevu les con- séquences pratiques de cette connexion bien longtemps avant que les anatomistes et les physiologistes soupçonnassent les analogies de structure et de fonctions qui existent entre ces organes. »

XII. Aph. IV, 77 : Quand dans l’urine épaisse sont ren- dues des particules furfuracées, la vessie est affectée de psore. Qu'est-ce que la psore de la vessie? Il serait difficile de déci- der cette question avec le texte seul d’Hippocrate ; car l’uni- que symptôme qu’il indique est la présence de furfurs dans Vurive, et l’on ne sait pas même au juste ce que peuvent être ces furfurs. En l'absence de renseignements tirés d’Hippo- crate lui-même, il est permis, je pense, de recourir aux mé- decins de l’antiquité qui ont donné quelques détails sur la psore de la vessie. Nous aurons , par eux, le sens véritable

420 APHORISMES.

d’'Hippocrate probablement, ou-du moins l’explication qui en était reçue,

ΤΙ nous reste dans les fragments de Rufus un chapitre in- titulé De la vessie affectée de psore (περὶ Ψωριώσης κύστεως). Le voici : « On voit des vessies affectées de psore. Des sédiments irréguliers et furfuracés se montrent dans les urines, et des démangeaisons se font sentir à l’hypogastre et au pubis. La maladie, faisant des progrès, ulcère la vessie et cause de plus fortes douleurs ; il s’y joint naturellement aussi les symp- tômes des ulcérations vésicales. Tels sont les signes de ma- ladie, Quant au traitement , il faut savoir qu’elle n’est pas curable complétement ; toutefois on essayera de la soulager autant qu’il sera possible '. » Cette description me parait s'appliquer à quelque variété du catarrhe vésical., et c’est cette interprétation que j’admets pour la psore de la vessie dans l’aphorisme en question.

XIIT. L’hypénantiose ou le principe : contraria contrariis curantur (Aph. II, 22), a été soumis par M. F. W. Becker à un examen que je reproduis ici en partie : « Nous croyons pouvoir soutenir que ce principe ne repose pas sur une expé- rience pure de toute hypothèse, que l’origine en est dans la manière mécanico-chimique dont on s’est représenté la vie, : et qu’ainsi il tombe avec cette représentation. Quand une opposition semble exister entre la maladie et la guérison, ce n’est qu’une apparence sans réalité. Nous essaierons de le démontrer par des exemples tirés des différentes méthodes.

« On observe qu’un malaise produit par la surcharge de l'estomac est guéri par la diète, qu’une maladie de la peau en- gendrée par la malpropreté disparaît par la propreté , qu’un homme fatigué par des efforts excessifs se remet par le repos. Au premier coup d'œil, il semble bien qu'il y a ici une oppo- sition entre la maladie et le traitement. Mais , dans le fait,

Ce chapitre est reproduit dans Aëtius, Tetrabibli ΠῚ sermo tertius, eap. XXII,

ARGUMENT, 421

la guérison est le résultat, non d'une véritable opposition, mais de l’éloignement de la cause qui produisait le mal ou qui en faisait craindre l’aggravation, et du rétablissement de l'organisme dans une situation favorable à l’exercice de son activité médicatrice.

« On observe, en outre, qu'on atteint le but du traitement en réveillant ou excitant par des moyens extérieurs une ac- tivité abolie ou diminuée. La constipation est guérie par les évacuants; des ulcères atoniques sont menés à guérison par des onguents excitants; une fièvre avec le pouls petit est guérie par l'emploi du vin, qui donne de la plénitude au . pouls. Ce sont des phénomènes que l’on aussi essayé de subordonner au principe contraria contrariis curantur. Mais il est facile de prouver que dans aucun de ces cas ou dans d’autres auxquels la méthode, dite excitante, est appliquée , l’activité vitale n’est absolument augmentée. Tous ces traite- ments reposent, non sur une opposition du médicament avec la maladie, mais sur une donnée de l’expérience, donnée physiologique toute particulière et très-importante , à savoir que l’organisme, lorsqu'on y provoque une action, produit, en même temps que cette action et à cause d’elle, d’autres actions semblables ou identiques. |

« Quand une activité est, ce semble, accrue d’une ma- nière morbide, la guérison doit être cherchée par la diminu- tion de cette activité, et, ici encore, on croit retrouver l’h ypé- nantiose, Mais les activités, dans l’état morbide, sont l’objet d’un traitement déprimant sédatif, non parce qu’elles s’écar- tent de la règle de l’état sain, mais uniquement parce qu’elles peuvent devenir l’occasion d’autres états morbides qui mena ceraient l’organe ou l’organisme.On n’arrête pas une diarrhée avec l’opium, parce que les évacuations intestinales sont plus abondantes ou plus fréquentes que dans l’état de santé (car beaucoup de diarrhées sont livrées aux forces de la nature, et quelques-unes traitées même avec des remèdes évacuants), mais on donne l’opium dans les cas l’on craint qu’en se

422 APHORISMES.

profongeant les évacuations ne déterminent linanition et l'épuisement de l'organisme entier. On ne prescrit pas la di- sitale, qui ralentit le pouls, parce que le pouls est fréquent (car dans tous les accès de fièvre le pouls n’est pas moins fréquent on ne fait rien contre ce symptôme), mais seulement dans les cas le choc du sang fait craindre un dérangement dans les mouvements de ce liquide ou dans la texture du cœur, des vaisseaux, des poumons.

« Outre les trois classes de méthodes curatives indiquées

jusqu'ici, la diététique, l’excitante et la déprimante, qui, toutes trois, se rapportent directement à l’activité vitale, il y

en a encore deux autres classes, à savoir : celles qui agissent

immédiatement sur la masse et mouvement du sang (émission, infusion, transfusion , hémostase , ligature, etc.), et celles qui changent la forme des parties solides (propre- ment méthodes opératives). Α ces deux classes, le principe contraria contrarüs curantur, est aussi peu applicable qu'aux classes précédentes : il s’y agit toujours de buts.tout-à-fait

particuliers qui sont atteints par des actions immédiates sur

la substance liquide ou solide de lorganisme. « Si donc le contraria contrariis n’est pas fondé sur l’expé- rience pure, s’il ne prend une apparence de vérité qu'aux

yeux de ceux qui méconnaissent le vrai rapport entre lama- « ladie et la guérison, comment se fait-il que , non-seulement

ce principe ait été universellement reconnu par la médecine des anciens jusqu’à Paracelse, mais encore que, malgré la ré- futation victorieuse des réformateurs du temps passé, il ait

repris de nos jours une autorité si générale? Nous croyons « trouver la raison de ce fait dans la liaison nécessaire que -

lhypénantiose a, comme principe thérapeutique, avec la

manière mécanique et chimique dont on se représente les |

objets dans la physiologie et la pathologie. Ce mode de re- présentation , bien que réfuté de différentes façons dans ses formes primitives et grossières, et remplacé par la médecine organique, se reproduit fréquemment dans l’histoire médi-

ARGUMENT.. | 498

cale sous d’autres apparences moins tranchées.et, ce semble, plusscienufiques ; l’hypénantiose, qui laccompagneconstam- ment, doit conserver une influence qui n’est pas médiocre; et il faut croire que cette influence ne sera abolie que lors- qu’on se sera entendu d’une manière générale et précise sur le rang subordonné qui appartient à la mécanique et à la chimie dans la physiologie (Perliner med, Zing. 1834, p.15).»

XIV. Aph. V, 40 : Chez les femmes, une congestion de sang dans les mamelles annonce la folie. Le seul commen- taire de ces aphorismes qui énoncent des coïncidences singu- lières est de citer des exemples ; en voici un pour l’aphorisme en question : « Dans le mois de juin 1766, une femme de Bon-Secours, hameau près de Péruwelz en Hainaut, j'exerçais la médecine alors, après un accouchement labo- rieux, elle perdit beaucoup de sang, se rétablissait assez bien des travaux pénibles qu’elle avait essuyés; ses vidanges n'avaient point cessé de couler ; ses forces reparaissaient ; le lait commençait à venir, quand on s’aperçut qu’il coulaitavec peine, que les seins s’engorgeaient et grossissaient sensible- ment. Elle faisait sucer inutilement son lait, il n’en venait guère. Il vint enfin.du sang, quoiqu’on ne la fatiguât point à cet égard. La tension et le gonflement augmentèrent telle- ment , que le huitième. jour de ses couches (le quatrième. à peu près les seins laissèrent couler quelque peu de sang) ces organes étaient si gros qu’ils surpassaient d’un tiers leur volume. ordinaire, La femme en était oppressée comme d’un poids qui pesait sur la poitrine ; le pouls en était agité ; et cette malade se plaignait un peu de la tête. On observait qu’elle parlait beaucoup plus que de coutume. Cette situa- ᾿ς tion pressante me détermina à la faire saigner du pied. Gette saignée n’empêcha point que la tête ne se prit de plus en plus ; et le même jour le délire maniaque se manifesta. À cette époque on ne me rappela plus, parce qu’elle refusait _ tout. Ce délire augmenta et dura plus d’un mois sans qu'on . cherchiât à y porter d’autres secours que des pélerinages. En-

424 APHORISMES,

fin il arriva qu'une des cuisses s’engorgea, se tuméfia consi- dérablement avec chaleur et tension ; bientôt la gangrène succéda à cette tumeur inflammatoire, sans que la manie di- minuât de beaucoup. La gangrène fit des progrès, et les se- cours chirurgicaux ne purent les arrêter ; cette malade y suc- eomba (Planchon , Observation sur une manie survenue ‘à une femme, Journal de médecine , 1768 , τ, 98, p. 215). » Hippocrate aura été témoin de quelque fait de ce genre.

XV. Aph. IV, 79 : ‘Oxoootouv ἐν τῷ οὔρῳ ψαμμώδεα ὑφίσταται, τουτέοισιν À χύστις MS. Chez ceux dont l’urine dépose du sable, la vessie est calculeuse. MM. Lallemand et Pappas traduisent : « Ceux dont les urines déposent du sable ont la vessie disposée à la pierre. » Et en note : « Il est évident que ceux dont les urines laissent habituellement déposer un pré- cipité sablonneux, sont exposés à la pierre , mais il n’est pas exact de dire qu’ils ont la pierre. Car, dès qu’un noyau s’est forxaé dans la vessie, il détermine la précipitation des maté- riaux qui, sans cela, seraient restés en dissolution dans l’u- rine : c’est ce que prouvent les incrustations dont s’envelop- pent tous les corps étrangers introduits dans la vessie. Ainsi, dès le moment qu’une pierre existe dans cette cavité, les uri- nes ne peuvent plus fournir de dépôt sablonneux; par con- séquent, toutes les fois qu’elles déposent du sable, on peut en induire qu’il n’existe pas encore de pierre. Le sens que nous avons adopté est donc conforme à l'observation ; il est d’ail- jeurs aussi exactement fidèle au texte que celui qui a été gé- néralement suivi. »

Ce texte a déjà donné lieu à une polémique entre Bevero- vicius , médecin de Dordrecht, et le célèbre érudit Saumaise. Beverovicius soutenait que souvent il ya un calcul dans la vessie sans qu’il y ait émission d’urine sablonneuse, et réci= proquement émission d’urine sablonneuse sans qu’il y ait un calcul dans la vessie. En conséquence, il expliquait ainsi l'aphorisme : Subsidentes hujusmodi arenæ in vesica omnino

faciun ut λιθιὰν dicatur ; c’est-à-dire que, si le.sable n’est pas

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»ἡἷς.

Ἂς πα. de pes ot ee TE ροῦν

ARCUMENT. 495

excrété avec l'urine, il se dépose au fond de la vessie et y forme le noyau d’un calcul. Saumaise repousse cette inter- prétation : il s’agit, suivant lui, du sable que dépose l’urine dans le vase de nuit ; mais, reconnaissant que dans certains cas le calcul dans la vessie est trop dur pour rendre l’urine sablonneuse, il admet que l’urine n’est telle que quand le cal- cul même est sablonneux, c’est-à-dire friable.

Galien, comme on peut voir dans les notes que j'ai mises à cet aphorisme, le trouvait incomplet : d’après lui, le dépôt sablonneux fourni par l’urine indique l’état calculeux non _ de la vessie seulement, mais aussi des reins ; et il pensait que les reins étaient ici omis, soit par une erreur d’'Hippocrate lui- même, soit par une faute du premier copiste du livre.

Il n’y a pas de faute du premier copiste , comme Galien voudrait le supposer ; il ne s’agit pas d’un dépôt de sable dans la vessie même, comme le prétend Beverovicius ; il ne faut pas traduire λιθιδ par vessie disposée à la pierre, comme le font MM. Lallemand et Pappas ; car un auteur de la Col- lection hippocratique (et c’est le meilleur interprète d’une locution employée par Hippocrate) ne laisse aucun doute sur le sens de λιθιδ, comme on va le voir par la citation sui- . vante : πολλοὶ δὲ τῶν ἰητρῶν, est-il dit dans le livre Des affec- tions internes, première maladie des reins, of μὴ συνιέντες τὴν νοῦσον, ὁχόταν ἴδωσι τὴν Ψάμμον, δοχέουσι λιθιῆν τὴν χύστιν " xal ταύτην μὲν οὔ, τὸν δὲ νεφρὸν, A7. « Plusieurs médecins ne com-

prenant pas la maladie, quand ils voient le sable (que dépo- sent les urines), pensent que la vessie est calculeuse ; ce n’est pas la vessie, c’est le rein qui est calculeux. » Ainsi, pour l’au- teur du livre Des affections internes , λιθιὴν τὴν χύστιν signifie : ἴα vessie est calculeuse, contrairement à l’opinion de MM. Lal- lemand et Pappas ; ψάμμος est bien le sable déposé par l'urine dans le vase de nuit, contrairement à l’opinion de Beverovi- cius ; enfin, le texte est sans altération, contrairement à l’opi- nion de Galien, car le sentiment blâmé par l’auteur du livre Des affections internes et V’aphorisme en question sont identiques,

᾿, Va

et cette identité ne peut être le résultat d’une faute de copiste, Il faut donc, quelque idée qu’on se fasse de cet aphorisme, | admettre que, suivant Hippocrate, du sable déposé par l'u- rine indique un calcul dans la vessie. ; J'ai déjà appelé, t. 1, p. 49, l'attention sur cette dissidence 4 | entre l’auteur des 4phorismes et celui du livre Des affections | | internes, et il estdifficile de ne pas croire que le second, en ει | écrivant, avait en vue le premier. Les anciens critiques ont | regardé, le livre Des affections internes comme n’étant pas « d’Hippocrate ; et le fait est que le caractère n’en est, pas hip- | pocratique. Rien donc n’empèche de voir, dans la phrase M que j'ai citée, un blâme adressé directement à Hippocrate, Ψ ou à ses livres, ou à ses disciples. ᾿ ! XVI. Aph. ΤΥ͂. 57 : La fièvre qui survient dans le spasme à et le tétanos dissipe la maladie. Peut-on admettre que les « | affections spasmodiques soient susceptibles, en certains. cas, . À d’être dissipées par la fièvre, si elle survient? C'est une ques-. 1 tion pour lasolutionde laquelle je n’ai pas des renseignements suffisants; cependant, s’il est vrai que.la fièvre qui survient dans ces affections est souvent sans aucune efficacité ,ilest | vrai aussi qu’on rencontre dans les recueils quelques obsers vations. qui semblent favorables à la proposition. hippocra= tique. Je citerai, par exemple, un cas de tétanos rapporté dans Journal de médecine, t. 26, p. 509, et un autre quise cel

426 APHORISMES.

dans le même recueil, t. 70, p.428. Dans ces deux cas c’est au moment la fièvre s'établit que l'affection commence. à. # se dissiper. Sans doute la proposition d’'Hippocrate ἃ. el suggérée par un plus ou moins grand nombre de cas par dont il aura été témoin. Que le fait soit réel en dre 0 Ν constances, c’est ce qui me paraît hors de doute; mais quelles” sont ces circonstances? quelles sont les affections spasmodis, ques dont l’état fébrile provoque la solution ? Ces questions, ont longtemps paru tranchées par l’aphorisme dont il s’agit, accepté sans restriction ; aujourd’hui nous devons dire que cet aphorisme, s’il ne les tranche pas, les soulève du moins,

ARGUMENT. 497 et qu’il ne serait pas sans intérêt de soumettre à un nouvel. examen l'influence de l'état fébrile sur les affections spasagt diques.

XVII. Chaleur innée, ἔμφυτον θερμὸν (Aph. I, 14), est une. expression qui, au premier coup d'œil, ne paraît avoir besoin. d’aucune explication.Onsupposeraen effet,sans peine,qu’Hip- pocrate a entendu par la chaleur animale ; et en l'appelant. _innée, il l’a, ce semble, dépouillée de toute idée hypothétique, plus exact en cela que les modernes, qui, dans leurs théories sur la calorification du corps vivant, sont continuellement tentés de tout rapporter au travail de composition, sans son- _ger que peut-être la vie est par elle-même une source pri- mordiale de chaleur, à placer à côté de celles qu’on énumère ordinairement. Mais 1] est douteux qu’il en soit ainsi pour Hippocrate, et son idée sur la chaleur animale n’est peut-être pas aussi pure qu’on aurait pu le croire d’abord. En effet, il ajoute queles corps qui-croissent ont le plus de chaleur innée; et cette addition obseurcit beaucoup le sens qu’il y attache. Comment doit-on entendre que plus de chaleur innée existe chez les corps qui croissent que: chez ceux qui ne croiïssent pas , c’est-à-dire: plus chez les enfants que chez les adultes ? Cette question a soulevé un débat entre Lycus et Galien, dé- bat dont je vais mettre un résumé sous les yeux du lecteur. Lycus (J’oyez t. 1, p. 107) avait composé sur les Æphorismes des commentaires tellement mauvais, au dire de Galien, que ce dernier assuren’en avoir pu achever la lecture. Cependant, _ sollicité par des amis de répondre aux objections de Lycus contre l'aphorisme en question, Galien l'a fait dans un petit écrit qui nous: est parvenu, quoique mutilé (Γαληνοῦ πρὸς Ab- χον), Voici quel est 16 raisonnement de Lycus : Un corps plus de chaleur qu’un autre, quand, la température étant la même de part et d'autre, ilest plus volumineux; donc l’adulte une somme de chaleur plus grande que l’enfant ; un corps plus de chaleur qu’un autre quand la températuré en est plus élevée, ce qui est indépendant du volume; or, les enfants

428 APHORISMES,

et les adultes ont la même température " ; ou bien, enfin, la chaleur dans un corps peut être plus active, plus énergique, plus efficace que dans un autre. Si, dans l’aphorisme en question, plus de chaleur signifie une des deux premières al- ternatives, Hippocrate s’est trompé en fait ; si plus de chaleur signifie la dernière, il ne s’est pas trompé, mais il s’est mal

exprimé, C’est ainsi que Lycus argumente. Pour lui, il-pense |

que la chaleur innée est plus active et plus puissante chez l'enfant que chez l’adulte. \

Galien , contrairement à Lycus , soutient que la chaleur innée n’est pas, chez l’enfant , d’une nature différente , plus: active, plus efficace, mais qu’elle est plus abondante chez lui que chez l’adulte. D’après Galien , cette supériorité de

l'enfant est relative et non absolue, et c’est ce qu’il reproche

à Lycus d’avoir méconnu : quand on dit que l’homme est! l’animal qui a le cerveau le plus gros, on entend, non que le cerveau humain est plus gros que celui d’un éléphant, ab-

solument parlant , mais qu’il l’est proportionnément au vo- » lume du corps. Or, comment Galien a-t-il conçu que l’enfant

a sur l’adulte une supériorité relative en fait de chaleur in-

née ? Le voici : La chaleur innée est un corps (ἔμφυτον σῶμα

θερμὸν) composé du sang des règles et du sperme, elle est: l’origine du développement de l’être, et devient relative- ment plus petite à mesure que l'être grossit. C’est ainsi que, tout en admettant que l'enfant et l’adulte ont une tempéra= ture égale ?, il admet que le premier a plus de chaleur innée que le second. Il résulte de que Galien distingue dans le corps vivant deux espèces de chaleur, l’une, per- ceptible à nos sens et qui eu est la température , l’autre, reculée à l’origine de l'être et qui est la” source de la pré-

1 C’était l'opinion de Lycus.

? Ce n’est pas que cette égalité n’ait été un gars de controverse entre les anciens médecins, les uns soutenant que la température est plus élevée chez les adultes, les autres chez les enfants (Gal, Comm. in Aph. 1, 44).

ARGUMENT. 429

cédente; pour Lycus, au contraire, il n’y a dans les corps vivants qu’une espèce de chaleur, à savoir leur température. Galien décompose en deux la chaleur animale, l’une effet, l’autre cause, et celle-ci est la chaleur innce; Lycus prend le _ phénomène tel qu’il est, et nie qu’il y ait aucune chaleur in- née différente de la chaleur animale ". Dans cette partie de l'argumentation sur les faits observés, l'avantage est loin d’être du côté de Galien.

Nous venons de voir ce qu’est la chaleur innée suivant Ly- eus et suivant Galien; mais qu'’est-elle suivant Hippocrate ? On pourrait soutenir qu’il a voulu parler de la température, _et qu’il a été induit en erreur par quelque expérience trom- _ peuse sur la chaleur respective dans les différents âges. Mais auparavant il faut consulter le passage parallèle d’un auteur hippocratique ; « L'homme, est-il dit dans le traité De la na- ture humaine , est le plus chaud le premier jour de son exis- tence et le plus froia le dernier, car le corps croissant et se . développant avec effort est chaud nécessairement : » Ici en- core on pourra dire que l’auteur, ayant exploré par un moyen quelconque la température des enfants, des adultes et des vieillards, a cru reconnaître qu’elle allait décroissant ; d’où il aura conclu qu’elle était en rapport avec l'accroissement ; de sorte qu'il y aurait, non comme dans Galien , une vaine entité toujours inaccessible à l'expérience, mais simplement que observation erronée, toujours susceptible d’être rectifiée

Lycus, dans l’aph. 1,44 , reprenait deux choses : la chaleur innée, et le plus de chaleur chez l’enfant. La phrase de Lycus contenant l’objec- tion sur la chaleur innée, était citée par Galien dans sa rélutation; mais à cet endroit il y a une lacune dans les éditions de Galien ; la phrase de ycus manque, Toutefois, d’après ce que je viens de dire, on comprend . quel en devait être le sens : Lycus niait toute distinction entre la chaleur innée et la température du curps.

Εὖ γὰρ χρὴ εἰδέναι, ὅτι ἄνθρωπος τῇ πρώτῃ τῶν ue ἐρέων θερμιότατός . ἔστιν αὐτὸς ἑωυτοῦ, τῇ δ᾽ ὑστάτῃ ψυχρότατος" ἀνάγκη Ya αὐξανόμενον καὶ χωρέον τὸ σώμα, πρὸς βίην θερμὸν εἶναι,

430 APHORISMES.

par une observation plus exacte ". Mais cette opinion déjà # plus difficile à défendre pour ce passage que pour l’aphorisme, | | est tout à fait insoutenable pour le livre Du cœur, qui,‘ lui, parle d’un feu inné, ἔμφυτον πῦρ, logé dans ce viscère. Il faut donc convenir que pour les hippocratiques, y compris Hippo- crate, la chaleur innée a été quelque chose de sg de la A température du corps. # L’auteur du livre De la nature de πινρλ ἀρὀμοθόην cha- leur comme le résultat du mouvement de croissance ; Galien, au contraire , comine la cause de ce mouvement : suivant lui, le corps de chaleur innée produit par l’acte de la conception | fait croître le nouvel être et l’entretient ultérieurement. Boit-. on concevoir la chaleur innée de l’aphorisme en question comme Galien ou comme l’auteur du traité De ἴα nature hu maine ? Pour moi,ilme semble que l’autorité de ce dernier doit l'emporter sur celle du commentateur , quelque bonne opinion qu’on ait de sa sagacité et de ses lumières, Personne ne peut avoir eu une connaissance plus précise des idées et du langage d’Hippocrate que les auteurs qui appartienr à la Collection hippocratique, et dans le fait notre aphorist ne répugne ni à l’une ni à l’autre explication. En définitive, Hippocrate, admettant comme Galien , ur chaleur innée distincte de la chaleur animale, a créé une en tité qui embarrasse inutilement la science. Si chaleur innéèe… est synonyme de force de croissance, elle est sans doute plus forte chez l'enfant le plus jeune , mais elle n’a rien de com | mun avec la température du corps ; si chaleur innée est syno nyme de température, le degré en est le plus élevé. non dans l'enfance mais à l’âge adulte. 10 XVIII. Les Aphorismes ne laissent pas de présenter quel. ques traces des emprunts qu'Hippocrate a pu faire à une médecine plus ancienne que lui. Il est dit Aph. V, 48: Les

“Ὁ

4 On sait que la température des enfants est inférieure à celle des dultes, x

ARGUMENT. 431

fœtus mâles sont plutôt à droite, les femelles à gauche. Ceci avait déjà été avancé par des auteurs qui s'étaient occupés de l'étude de la nature. On lit dans Aristote : « D’après Anaxa- _ gore et quelques-uns des physiologistes , dans la génération le mâle fournit le sperme, et la femelle le lieu ; le mâle pro- vient des parties droites, la femelle des parties gauches ; et, dans la matrice, les mâles sont à droite, et les femelles à gau- _ che (De gen, anim. 4, 1). » La grande et féconde théorie de l'influence des saisons sur | la production des maladies se trouve dans Hérodote, exprimée en des termes analogues à ceux :qu'Hippocrate employés. On lit Aph. ILE, 1 : « Les maladies sont principalement engen- - drées par le changement de saison, et, dans les saisons elles- . mêmes, par les grandes alternatives de chaud et de froid. » Αἱ μεταθδολαὶ τῶν ὡρέων μάλιστα τίχτουσι νουσήματα, καὶ ἐν τῇσιν ᾿ὥρηῃσιν αἵ μεγάλαι μεταλλαγαὶ ψύξιος θάλψιος. Hérodote, qui lut _ son histoire à la Grèce assemblée, lorsque Hippocrate sortait _ de l’enfance, dit de son côté : « Les maladies sont produites . chez les hommes par les changements quels qu’ils soient, mais . surtout par les changements de saison. » ‘Ev τῇσι μετα δολῇσι » ποῖσιν ἀνθρώποισιν ai νοῦσοι μάλιστα γίνονται, τῶν τε ἄλλων εἵνεχα πάντων, χαὶ δὴ καὶ τῶν ὡρέων μάλιστα (IL, 77). Ainsi la doctrine de l'influence des saisons sur les maladies, recueillie par un écrivain qui n’était pas médecin, se trouvait dès-lors du do- maine public parmi les hommes éclairés. Quand Hippocrate, dans son premier aphorisme si beau, “ει, PAU à disait que la vie est courte et que l’art est difficile, il avait été précédé par Démocrite, Anaxagore, Empédocle, qui s’étaient ‘plaints des limites étroites de nos sens, de la faiblesse de notre

esprit, de la briéveté de notre vie ". ᾿

a - ων ie

F1.

« Democritum, Anaxagoram, Empedoclem, omnes pene veteres, qui...

Ingustos sensus, imbecillos animos, brevia curricula vitæ,., dixerunt E. Acad, post. 1, 42). La même idée est exprimée par Susrutas, Qui passe pour le pére de la médecine indienne, Dhanvantaris, le médecin des dieux, transmettant la science à Susrutas, réduit à huit sections les mille

οἷς 1 ce nd

439 APHORISMES.

XIX. Aph. II, 9 : C’est dans l'automne que sont les ma- ladies les plus aiguës et, en général, les plus mortelles. Cet aphorisme est très-important, au point de vue de la géographie | médicale. Ce n’est pas à Paris qu’il aurait été rédigé : l’au- « tomne y est loin d'offrir les maladies les plus aiguës et les plus dangereuses. Il a l’être dans une contrée règnent : les fièvres intermittenteset rémittentes ; là, en effet, l'automne est souvent meurtrier. La Grèce était à cet épard ce qu'était | l'Italie, comme le témoignent les passages suivants d'Horace, cités en note ". Cet aphorisme est à ajouter aux autres argu- ments que j'ai donnés t. 2, p. 538-582, pour établir quelle a été, en général, la nature ai fièvres observées et décrites par f Hippocrate. #

XX. De même qu’on trouve dans les aphorismes des pro: positions qui appartiennentà une science antérieure, de même on y trouve des passages qui ont été reproduits par les éeri-. vains immédiatement postérieurs. Jai déjà appelé l'attention, t. 1, p. 67 et p. 72, sur lesemprunts faits par Platon et Aris- tote; je vais en citer un autre exemple qui me servira en même temps à expliquer , mais non à justifier un aphorisme“ obscur;car,en beaucoup de cas,expliquer ne peut pas étreautre. chose que montrer la place et les rapports qu’une opinion a ᾿

ΐ

occupés parmi {es hommes d’une époque. Il est parlé, Aph.V} 59, d’un moyen exploratif pour reconnaître si une femme est en état de concevoir : il s’agit de pessaires odorants dont les” émanations doivent traverser le corps et être perçues dans les” parties supérieures. Cette opinion est adoptée par Aristote,” qui la rapporte même comme une chose tout à fait vulgaires | L : sections de la médecine de Brahma, eu égard à ἴα briéveté de la vie des hommes et la faiblesse de leur esprit (Susrutas, t. 4, p. 1). + Nec plumbeus auster Autamnusque gravis, libitinæ quæstus acerbæ ( Sat. IE, 6, 18, 19). Frustra per autumnos nocentem

Corporibus metuemus austrum ( Od. ΠῚ, 44,15). (Autumni) grave tempus (Od, IL, 25, 8 ).

état dés -—

ARGUMENT. 433

__« On explore, dit-il, la fécondité des femmes à l’aide de | pessaires dont les odeurs doivent se porter de bas en haut jus- qu’à l'air expiré. On l’explore aussi à l’aide de substances colorées qu’on applique sur les yeux et qui doivent teindre la salive. Si ces effets ne se produisent pas, on en conclut que les voies par lesquelles se font les excrétions sont ob- ᾿ς struées et oblitérées (De gen. anim., 2, 7). » Le second moyen ᾿ς dont parle Aristote et qui ne figure pas dans l’aphorisme, se - conçoit de cette façon : on baigne, par exemple, les yeux'avec - une eau colorée ; cette eau, par les conduits lacrymaux, passe dans le nez, et de là, accidentellement, dans la bouche. Cette expérience a pu conduire sans peine à la découverte des voies lacrymales *. ᾿ - Galien, dans son commentaire sur cet aphorisme, dit que

. Et, en effet, cette expérience ne paraît pas y avoir été complétement étrangère. « C’est par ces pertuis (les points lacrymaux), dit Galien, que s’écoulent toutes les humeurs des yeux ; et plus d’une fois les médicaments ophthalmiques, après avoir été appliqués, ont été rejetés soit avec la sa- live, soit avec le mucus nasal; car il Υ a dans le grand angle de l’œil communication avec les narines, comme il y a communication des narines avec la bouche (De usu partium , X, 44), » On voit que Galien , pour prouver la communication entre l’œil et le nez, s’autorise du passage de médicaments de l’un à l’autre ; ce qui est exactement l’expérience d’Aris- | tote, sauf que ce dernier n’en a pas tiré cette conclusion. Morgagni, qui a . soutenu ({dvers.- anat, 1, 21 ) que les anciens connaissaient les voies

lacrymales, a cité les paroles de Galien ci-dessus rapportées ; et il « ajouté ({dvers. anat,, Animad. LXVI)un passage de Végèce qui té- « moïgne de la connaissance d’une communication entre l’œil et le nez : . « Lib. 2, cap. 21. De suffusione curanda per nares. Aliqui, authores - dixerunt, si dexter (animalis) oculus suffusionem susceperit, vel album . incurrerit, dextram partem naris, si sinister, Sinistram diligenter inspi- - ciet : in ipsa callositate (Th. Bartholin , Epist, ad Burrhum de oculorum suffusione, proposé de lire cavitate) narium foramina subtilissima inve- ᾿ niet, quibus tenuis inserenda est fistula , per quam ille qui curare debet,

os plenurn vino insufflet, ut merum per foramen illud penetret. Quo facto, oculus incipiet lacrymare. Velocius autem proficiet, quia per interiores ve- nas meri virtus ad oculum penetrat, » L'expérience de Végèce ne prouve » pas une connaissance plus approfondie des voies lacrymales que l'expé- rience d’Aristote, dont cependant Morgagni ne fait pas mention,

TOME 1V. 28

ἜΣ

484 APHORISMES.

Platon fait allusion à des explorations de ce genre dans un passage de son Théætète : « Ne sais-tu pas, dit Socrate dans ce dialogue, que les sages-femmes expérimentées sont de très- habiles faiseuses de mariages, attendu qu’elles ont l’art de reconnaître quelles femmes et quels hommes il faut unir en- semble pour produire des enfants excellents (p. 73, éd. Orelli, Zurich, 1839)? »

Ces expériences paraissent tout à fait futiles ; celle d’Aris- tote, notamment, prouve seulement, quand elle réussit, que le canal nasal est libre. Mais il est évident par ces rapproche- ments que, médecins, philosophes, sages-femmes, tous croyaient pouvoir s’assurer par des moyens naturels si une femme était stérile par elle-même et non du fait de son mari.

XXI. Il ne me reste plus à dire qu’un mot sur le mode de composition des 4phorismes. Ce qui frappe tout d’abord, ce sont les répétitions. Elles sont inégalement partagées : dans la première section, l’aph. 25 est la répétition d’une portion de l’aph. 2; dans la quatrième, cette même portion est répétée aph. 3; l’aph. 1 de la quatrième section est répété aph. 29 de la cinquième, Ge sont les seules répétitions que renfer- ment les six premières sections. Quant à la septième, elle contient quatorze aphorismes qui se trouvent déjà dans les précédentes, et la plupart de ces emprunts ont été faits à la quatrième section. Ges répétitions sont souvent textuelles ; d’autres fois un mot est ajouté comme VIE, 57 et IV, 89, uu mot est supprimé comme VII, 53 et VI, 47, la rédaction-est modifiée comme VIT, 52 et VI, 40; d’autres fois le change- ment est plus considérable et semble une vraie correction, par exemple VII, 70, qui est plus clair que IV, 47. J’essaierai un peu plus bas d’indiquer comment on peut concevoir le fait de ces répétitions. Préalablement je me bornerai à une seule remarque : si des mains étrangères étaient intervenues, comprendrait-on que celui qui aurait fait ces interpolations se fût grossièrement donné la tâche de copier, et etsans

ARGUMENT. 435

choix, quelques aphorismes dans les sections précédentes ? et quel but attribuer à de pareilles interpolations ?

Autre singularité : certaines propositions se trouvent à la fois dans les {phorismes et dans d’autres traités, mieux rédi- gées dans ces traités que dans les Æphorismes. Que lon con- sulte la note que j'ai mise sur Aph. IIT, 3 , et le passage correspondant du traité Des humeurs est rapporté: ce passage, très-clair , est réellement mutilé dans l’aphorisme. Que l’on consulte encore Aph. VI,5 et le passage correspondant Épid. W, 7, que j'ai cité dans la note, et l’on verra que l’ob- scurité de l’aphorisme disparaît par la comparaison avec le passage du deuxième livre des Épidémies. Et, en réalité, ces différences semblent tenir moins à la diversité de la rédaction qu’à de vraies mutilations; elles sont telles qu’on les peut croire dues à l’omission de mots ou de membres de phrase essentiels. Mais (et c’est une remarque que je ne cesse de faire, parce qu’elle est importante et qu’on la peut perdre fa- cilement de vue) ces omissions sont antérieures à l’école d’A- lexandrie, et la seconde antiquité n’a pas connu ces apho- rismes autrement que nous ne les connaissons.

Dans la section IV, les deux aphorismnes 21 et 25 sont dif- ficilement conciliables, et les commentateurs, Galien entre autres, n’ont guère réussi à résoudre l'opposition qu'ils pré- sentent. Cela indique une rédaction non définitive et un livre _ qui n’était pas encore préparé pour le public. Doit-on penser que l’auteur se réservait de lever la difficulté à l’aide de quel- que distinction ou exception ?

Il existe entre les Æphorismes et les Épidémies des rapports particuliers qui méritent d’être signalés. Aph. III, 26 , il est parlé des luxations en avant de la vertèbre de la nuque comme d’une affection propre à l'enfance. Il faut chercher l’origine de cette proposition dans le deuxième livre des Épi- démies, sect. 2 : là, sous le nom d’angine, est décrite la luxa- tion spontanée d’une ou de plusieurs vertèbres cervicales. luxation qui survenait chez les enfants. S'il était arrivé au

436 APHORISMES.

deuxième livre des Épidémies ce qui est arrivé à tant d’au- tres livres des Æippocratiques (v. τ. 1, p. 54-59), il ne nous resterait qu’un mot sur une maladie d’un diagnostic difficile et qui n’est bien connue que grâce à des travaux fort moder- nes. Le passage du deuxième livre des Épidémies montre à quelle somme d’expérience se rattache ce seul mot inséré dans les Æphorismes. Combien n’y a-t-il pas, dans les écrits hippo- cratiques, de mots, de phrases d’un sens suspect, incertain, obscur, parce qu’elles sont aujourd’hui isolées de tout ce qui leur servait d’autorité ?

Aph. IT, 21, il est parlé de pourritures des parties génitales comme d’une affection particulière à l’été. Gela doit, sans doute, être rapporté au passage suivant du troisième livre des Épidémies : « Fluxions fréquentes sur les parties génitales, ulcérations, tumeurs au dedans et au dehors; gonflements dans les aines , ophthalmies humides, longues et doulou- reuses ; carnosités aux paupières en dehors et en dedans qui firent perdre la vue à beaucoup de personnes, et qu’on nomme des fics. Les autres plaies et les parties génitales étaient aussi le siége de beaucoup de fongosités. Dans l'été on vit un grand nombre d’anthrax et d’autres affections qu’on appelle septi- ques (t. 3, p. 85, 57). » Tel qu'est ce passage, le rapproche- ment me semble indubitable ; mais il serait plus frappant si on lisait : « Les autres plaies étaient aussi le siége de beau coup de fongosités. Dans l’été on vit aux parties génitales un grand nombre d’anthrax et d’autres affections qu'on nomme septiques. » "Epüero δὲ χαὶ ἐπὶ τῶν ἄλλων ἑλκέων πολλά. Καὶ ἐν αἰδοίοισιν ἄνθραχες xt, au lieu de πολλὰ χαὶ ἐν αἰδοίοισιν. Ἄνθραχες χτλ. La leçon qui met le point avant χαὶ ἐν αἰδοίοισιν est celle de Galien, dans une citation que j'ai rapportée t. 3, p. 84, note 19. Cette ponctuation est tellement en accord avec notre aphorisme que cela me paraît devoir lui mériter la pré- férence. Je dois dire que Galien, dans son commentaire sur ce passage du troisième livre des Épidémies, rattache incontes- tablement les parties génitales aux fongosités et non aux an-

ARGUMENT. 437

thrax et à la pourriture de l’été, et qu'il ne parle même pas de cette variété de ponctuation. Il l’a pourtant suivie ailleurs dans une citation; elle est possible ainsi que le montre la construction de la phrase ; et elle explique l’aphorisme d’une manière très-plausible, En effet, qu’on admette des pourri- tures en général pour une saison chaude, cela se conçoit (théo- riquement du moins, car je ne sais si, en fait, les affections gangréneuses sont plus communes en été que dans les autres saisons) ; mais qu’on admette plus particulièrement des pour. ritures des parties génitales, cela ne se conçoit plus guère, et il faut que quelque cas exceptonnel ait suggéré cette remar- que. Or, si Hippocrate a observé une constitution spéciale il y ait eu beaucoup de pourritures et, entre autres, pendant l'été la pourriture des parties génitales, on a la clef de l’apho- risme. Rappelons-nous que, dans un temps qui ne peut pas être très-éloigné de celui de l'épidémie décrite par Hippocrate, si même il n’y a pas coïncidence, la maladie appelée peste d’Athènes causa chez un bon nombre de malades la mortifi- cation des parties pénitales. Dans tous les cas, changeant ou ne changeant pas la ponctuation, je crois certain 16 rapport entre l’aphorisme et le passage des Épidémies , et il permet d'affirmer que l’un été rédigé à l’aide de l’autre, et que le passage de ce troisième livre peut être , à l’égard de l’apho- risme, considéré comme pièce à l’appui.

ἀμ κ encore quelques rapprochements. On lit ΤῈ M,

; « Dans les lienteries chroriques, les rapports aigres qui surviennent , lorsqu'ils n’existaient pas préalablement , sont favorables. Cela se trouve Épid., τι, 2, avec cette addition : « Démænète en a offert un exemple; peut-être devrait-on essayer de provoquer artificiellement ces rapports acides, car de telles perturbations produisent des modifications. » On à encore, Aph. νι, 9 : « Les exanthèmes larges ne causent guère de prurit, » Cela se trouve Épid., V1, 2, avec cette ad- dition : « Simon en a offert un exemple pendant l'hiver; quand il faisait des onctions auprès du feu ou qu’il prenait

438 APHORISMES.

un bain chaud, il éprouvait une amélioration ; les vomis- sements ne le soulageaïent pas; je pense que des baïns de vapeur seraient utiles. » Enfin, on lit, Aph. v, 28 : « Un ma- lade, souffrant à la partie postérieure de la tête, est soulagé . par l’ouverture de la veine perpendiculaire dans le front. » Cela se trouve Épid., vi, 2, avec cette variante : été sou- lagé ; ce qui indique un cas particulier. Les anciens com- mentateurs (707. Galien , 1. c. } avaient déjà remarqué cette différence , disant qu'Hippocrate , dans Épid., vi, 2, avait écrit ce fait pour mémoire , afin , quand il aurait un nom- bre suffisant d’observations semblables , d’en tirer une pro- position générale : ce qui a été fait dans l’aphorisme en question.

Autre genre de rapports : Un traité ( celui Des airs, des eaux et des lieux) contient des propositions générales sur les influences des saisons ; ces propositions , qui font corps avec le livre , se retrouvent textuellement dans les 4phorismes. Un autre traité ( celui Du régime dans les maladies aiguës) renferme une doctrine spéciale sur l’alimentation des mala- des; l'esprit, non plus la lettre, s’en retrouve dans les 4phorismes, et, si le sens est identique des deux côtés , la pensée a reçu des deux côtés une formule différente. Les mêmes remarques s'appliquent au Pronostic, dont plusieurs passages figurent dans les Aphorismes avec ou sans modifi- cation , et aux Prenotions de Cos. Toutes ces communautés concourent à montrer quels liens étroits enchaïînent les unes aux autres ces parties de la Collection hippocratique.

Maintenant , on peut se demander : En quel sens conce- voir ces relations? Vont-elles des Æphorismes aux autres li- vres, ou des autres livres aux Æphorismes? c’est-à-dire, les Aphorismes ont-ils été-composés avant les autres livres cités plus haut , ou bien les livres cités ont-ils été composés anté- rieurement , et les Æphorismes en ont-ils été tirés ? Il faut le remarquer d’abord, les répétitions qui se trouvent dans les Aphorismes de section à section, empêchent d'admettre que

ARGUMENT. 439

la publication en ait été faite du vivant d'Hippocrate ; un auteur n'aurait pas mis sous les yeux du public un livre ainsi composé ; car, alors, de telles répétitions n’auraient plus été que des négligences ; or, si la publication en a été posthume, les aphorismes sont, de fait, postérieurs à tout ce qu’'Hippocrate a publié ou destiné à la publication : le Pronostic, le traité Des airs,des eaux et des lieux,etc. Et, à vrai dire , les aphorismes l’ont occupé toute sa vie; car, on vient de le voir, on en trouve des traces dans tous ses ouvrages, soit ouvrages rédigés définitivement pour le public, soit ou- vrages formés de notes décousues. L’échange est continuel entre les uns et les autres ; il y a donc eu élaboration inces- sante , soit qu'Hippocrate utilisât, pour des traités ex pro- fesso, les pensées et les faits qu'il avait notés par devers lui, soit qu’il tirât, de ces traités mêmes, des pensées qu’il vou- lait mettre davantage en saillie en les isolant. Dans l’é« troite connexion, qui unit si évidemment aux autres cette partie des œuvres hippocratiques , il sera toujours bien dif- ficile de distinguer ce qui est antérieur et ce qui est posté- rieur. À vrai dire,on assiste au travail même de l’homme dans ces feuilles détachées , dans ces notes incohérentes qui , par un hasard singulier, sont arrivées jusqu’à nous à travers tant de siècles, et les rapprochements que je viens de mettre sous les yeux du lecteur lui auront prouvé qu’il en est ainsi, car on ne peut se refuser à croire que les Épidémies ne soient un recueil de faits qu'Hippocrate formé pour son instruc- tion , et où, plus tard, il a puisé sans hésitation.

C’est une considération analogue qui'explique la composi- tion des Aphorismes. En effet, ces répétitions que j'y ai si- gnalées ne peuvent pas, je l’ai dit plus haut, provenir d’un interpolateur étranger; mais, si l’on pense qu'Hippocrate, dans une intention quelconque , avait rassemblé successive. ment, pour son usage , des pensées , des conseils, des pré- ceptes qui forment aujourd’hui les Æphorismes, alors, on n’aura pas de peine à imaginer quelques circonstances qui

440 APHORISMES.

auront produit les répétitions. Qu’on suppose, par exemple, Ë

que , inscrivant à fur et mesure les propositions , il se soit, par intervalles , occupé d’en déplacer quelques-unes ; qu’on suppose qu’il n’ait pas effacé celles qu’il transportait ainsi ; qu’on suppose, enfin, que le tout ait été publié tel quel après sa mort, et l’on se rendra suffisamment compte de la composition des 4phorismes. Je ne présente ceci que comme un exemple des suppositions qu’on peut faire sur ce thème une fois donné , qui me paraît tout-à-fait certain : C’est-à- dire publication posthume de papiers , plus d’une fois on suit à la trace l'élaboration des observations et des pen- sées d’un grand médecin.

XXII. Celui qui essaiera , luttant avec les Æphorismes, de renfermer en aussi peu de paroles autant de sens, com- prendra la grande fortune qu'ils ont eue, et le mérite in- trinsèque qu'ils possèdent, non inférieur, peut-être , à leur fortune. Ce livre, en aucun temps, sans doute, n’a em- brassé toutes les connaissances réclamées par la pratique de l’art, et il les embrasse aujourd’hui moins que jamais ; en

outre , il ne nous apprend rien sur les procédés que l’au- teur a employés pour acquérir les notions qu’il Υ a formu-. | lées. Néanmoins , aujourd’hui comme jadis, il excite la mé- Α ditation et fortifie la pensée , genre de service que tous les D

livres ne rendent pas.

On ne m'’accusera point , j'espère , de vouloir faire l'éloge

ne. ge 1 mn ON EE σύ, ....

PTS RE Te ΩΣ κα «ὩΣ ας.

de ce livre, sans aucune réserve. Il est des aphorismes 0b=

seurs, bizarres, à peine intelligibles , sujets à toutes sortes de restrictions ; ils frapperont sans peine les yeux du lec-w teur, et je n’ai pas besoin de les signaler à l’ayance; mais ce qui n’a pas été noté, et ce qui, justement pour cela, vaut…

la peine de l’être , c’est la subtilité singulière qui se montre Ρ Ξ 4

dans quelques-uns. Cette assertion est contraire à lo

pinion commune des interprètes d'Hippocrate : on a tou- jours prétendu qu’il est éloigné de toute subtilité, et qu’il l'est surtout dans les Æphorismes. On en a fait un des carac-

ARGUMENT. 441 tères de sa composition : c’est donc une erreur qu'il n’est pas

indifférent de détruire. Hippocrate subtilise parfois beau- coup. N’est-il pas subtil, Aph. 1, 3, quand il explique, à

renfort d'arguments , pourquoi les athlètes , arrivés au maxi- . mum de leur force , ne pouvant plus croître, doivent dé-

choir nécessairement? N'’est-il pas encore subtil, Aph. 1, | 44, quand il essaie de donner la raison pour laquelle les _ vieillards consomment peu ? Un genre de subtilité très-ana-

logue se voit dans le traité Des airs, des eaux et des lieux,

. l’auteur expose péniblement d’où vient, suivant lui, la

_ supériorité qu’il attribue à l’eau de pluie sur les autres eaux

(t 11, p. 33, S 8). Il faut donc effacer, des traits caractéristi- ques du style d'Hippocrate, une prétendue simplicité qui ne

* Jui appartient pas. Hippotrate était un esprit puissant , un chef d’école ardent à la polémique, habile à manier le rai-

sonnement, sachant même, comme l’a ingénieusement re-

pps δα “er

d'OS ge νἷ ES ὙΦ

marqué M. Malgaigne (7oy. t. x, p. 861), glisser sur les côtés qu'il sentait faibles; et il n’est pas étonnant que, parfois , il soit tombé dans un défaut voisin de ses qualités, Hippocrate été essentiellement praticien , et il sait mer- veilleusement faire tourner à l’avantage de la pratique les résultats de son expérience éclairée. IL est curieux d'observer dans des traïtés didactiques, par exemple, dans celui Des articulations, avec quel art, à propos de cas particuliers , il intercale ‘les propositions ne générales qui en découlent.

Cette pente de son esprit, il l’a suivie sans obstacle dans les

% _Aphorismes, et nulle part, comme le disent MM. Lallemand

- et Pappas, il n’a plus généralisé ses observations.

En voyant que, dans les histoires de malades rapportées

Épid., τ etui, il n’est fait mention, pour ainsi dire , d’au- ν cun remède (70γ. 1. 2, p. 582), des critiques ont prétendu qu'Hippocrate n’y avait pas recours , et qu’il restait specta- “teur diligent mais inactif de la marche et de la terminaison

de la maladie; cette opinion est réfutée par l’ensemble des livres hippocratiques, maïs surtout, à mon avis, par le πεῖρα

442 : APMORISMES.

σφαλερὴ, l'expérience trompeuse, et par le χαιρὸς ὀξὺς, l’occa- sion fugitive, du premier aphorisme. En médecine , une expérience ne peut jamais être répétée dans des conditions identiques, l'expérience est exposée à d’inévitables mé- comptes ; en médecine, chaque maladie offre, à certains égards, une expérience nouvelle, l'expérience doit se dégager des perturbations concomitantes et des causes d’erreur. Elle est le seul guide, mais un guide qui a incessamment besoin de s'orienter sur des signes tantôt obscurs , tantôt trom- peurs. La variabilité infinie du sujet malade , et l’impossibi- lité de recommencer sur la même personne un traitement qui s’est mal terminé, donnent un caractère tout particulier à l'expérience médicale ; et ce caractère n’a pu se révéler

qu’à un homme qui ne restait pas observateur oisif du cours :

4

des maladies. Quant à l’occasion fugitive, à quoi bon

prévenir les médecins de la promptitude avec laquelle l’ins- . tant favorable passe pour ne plus revenir , s'ils n’avaient :

pas eu à intervenir par une thérapeutique active? D'un autre

*

côté, est-ce à son intelligence supérieure seulement ; ou bien à des malheurs causés par d’irréparables hésitations, qu’il a -

de concevoir, en médecine , l'importance du temps et

l’impérieuse urgence du moment qui s'enfuit? Toujours -

est-il qu’il ouvre son livre par cet avertissement solennel, « tant l’a frappé la responsabilité des heures perdues! Et”

il faut dire après lui que , si partout l’occasion s’échappe sans retour, cependant , elle n’est nulle part plus fugitive que

dans les corps vivants livrés au mouvement rapide de la fièvre et de la maladie , et nulle part plus irréparable que

dans la pratique médicale , la mort peut être le résultat de tergiversations intempestives.

APPENDICE.

En faisant des recherches dans les manuscrits, j’ai rencontré quelques notions qui ne sont pas sans importance pour l’histoire littéraire du Commentaire sur les ÆAphorismes, attribué à Oribase (V, Bibliogra-

ARGUMENT. 443

_phie,p. 447, 1. 13). On sait que ce Commentaire n’a été trouvé qu’en !a- tin. C’est Guinther d’Andernac qui l’a publié pour la première fois. Bras- savole et Fuchsius en ont attaqué l’authenticité, défendue par Bosquillon dans son édition des Aphorismes; mais Goulin (Journal de médecine, 4785, t. 64, p. 145) a montré, par des raisons péremptoires , que ce li- wre n’appartenait pas à Oribase ; que sans doute ce n’était pas une traduc- tion du grec, mais qu’il avait été composé en latin. Je ne reviendrai pas sur cette discussion, qui me paraît épuisée ; seulement, Goulin attribuant la composition de ce Commentaire à quelque médecin de l’école de Sa- erne, qu’il met vers le commencement du x1ve siècle, je remarquerai que cette conjecture n'est pas admissible, et que le commentaire en ques- tion est beaucoup plus ancien. En effet, il se trouve dans les manuscrits Matins 7021 et 7027 de la Bibliothèque Royale , lesquels remontent au χε siècle environ. Je π αἱ aucune lumière à donner sur l’auteur de ce Commentaire, mais je crois avoir trouvé une trace du rapport qui l’unit au nom d’Oribase. Celui-ci, par l’ordre de l’empereur Julien, avait composé, sous le titre de Aid συναγωγαὶ, Collections médicales, une sorte d’encyclopédie extraite des ouvrages des médecins les plus renommés de l'antiquité, ou- Wrage fort important et dont malheureusement une bonne partie a péri. Il Y'avait dédié à Julien; voici le commencement de cette dédicace : « L’a- brégé que votre divinité m'avait commandé, empereur Julien, lorsque ious séjournions dans la Galatie d'Occident (les Gaules), et qui ne mprend que les écrits de Galien, a été exécuté conformément à vos ntentions. Cet ouvrage ayant obtenu votre approbation, vous m'avez argé d’un autre travail; à savoir : de rechercher et de réunir en un rps d'ouvrage tout ce que les meilleurs médecins ont écrit de plus im- portant et tout ce qui importe au but de la médecine (XXI Medicorum ræcorum opuscula, ed. Matthæi, p. 4. Mosquæ 1808), » Plus tard, fit, sous le titre de Synopsis, un extrait, en 9 livres, de ses Col lections médicales, lequel n’a pas été publié en grec. Il s’exprime ainsi la première phrase : « Le très-divin empereur Julien ayant jadis or-. onné de réunir tout ce que les meilleurs médecins ont dit d’utile et de ssaire pour la possession de la santé, j’ai fait avec zèle cette collection "70 livres (Κελεύσαντος ἰουλιανοῦ ποτε τοῦ θειοτάτου αὐτοχράτορος auv- ἰγαγεῖν μὲν. τῶν ἀρίστων ἰατρῶν [τε] ὅσα χρήσιμα καὶ ἀναγκαῖα πρὸς τὸν χτῆσιν τῆς ὑγείας, προθύμιως συνήγαγον ἐν ἑδδομνήκοντα βίδλοις, ms, 2188). La Bibliothèque Royale possède un manuscrit très-beau et très-précieux r son antiquité (du ou siècle }, qui renferme une traduction latine Synopsis d'Oribase. La première phrase y est ainsi traduite : Ex jus- One divi Juliani imperatoris collecti sumus probatissimi medici septua- ma et duo , et ex omnibus libris medicinalibus residentes (recidentes ἢ) utilia essent sanitati , omnés (omnia ?) retractavimus bolumina (sic), À” quibus septuaginta edidimus fibros (ms. latin 624, suppl.).*Ainsi

L 1

444 APHORISMES,

le traducteur, comprenant mal son auteur, a cru qu'Oribase οἱ d'exeel- lents médecins s’étaient réunis au nombre de 72 pour composer les Col lections médicales. Cette méprise notée, et après ce long détour, reve- nons au Commentaire dit d'Oribase. Nous lisons dans la Préface (ed. de Bâle, 4535, p. 8) : Sed et ego ipse commentarios conscripsi, m Ptolemæo Evergete, post septuaginta perfectissimorum medicorum exa- minationem, qui una medicinam prælegerunt et philosophicas quæstiones discusserunt, Ce qui est ainsi conçu dans le manuscrit 4888 : Commen- tare collegi et ordinavi Uribasius, monente Ptolemæo regnante, post tuaginta perfectissimorum medicorum ruminationem, una relegentium et philosophicas quæstiones discutientium, Ainsi l’auteur, quel qu’il soit, d Commentaire, eru, comme le traducteur latin du Synopsis, qu’Ori: base avait réuni auprès de lui 70 des meilleurs médecins pour compose ses extraits, La rencontre dans une pareille erreur ne peut être fortuite; et l’on doit penser que l’auteur du Commentaire a pris dans la tion latine cette singulière idée, 11 découle de (ce qui était d'ailleur démontré par la discussion de Goulin) que cet auteur n’est pas ( et est un latin ; mais il en découle aussi, ce me semble, qu’en empru tant ce trait malencontreux , il a voulu sciemment mettre son livre le couvert du célèbre médecin de l’empereur Julien, Goulin, qui sur ce sujet (même journal, t. 77, p. 342 ), pense que la phrase citée 4 Commentaire signifie : « D’après l’exemple donné par Ptolémée (pot la version de le Bible), ces commentaires , que j’ai rédigés, ont sub l'examen de 70 médecins très-habiles. » Mais le'sens naturel de la phra citée est que le commentaire s’est fait d’après l'avis de Ptolémée, et relation entre ce commentaire et la méprise d’une traduction très-anc du Synopsis, montre la source le prétendu Oribase puisé. Τοῦ il est assez probable que le souvenir de la traduction des Septante et Ptolémée a amené la substitution du nom de ce prince celui de Τ᾽ ἐπὶ pereur Julien; et, en cela, la remarque ingénieuse de Goulin subs Le Commentaire est accompagné d’une traduction latine, qui seule dans quelques manuscrits, Cette traduction, fort mauvaise, et q Bosquillon , dans son très-bon travail sur le Pronostic et les Ap mes, eu le tort de préférer parfois aux textes grecs , cette traduetio dis-je, a été jugée dans le ΧΙ’ siècle par l’auteur inconnu d’une Γ᾿ édition des Aphorismes en latin, Ce jugement , je le mets sous les yeu du lecteur ; il se trouve dans le manuscrit latin 7402 sous 16 titre singus lier de: Prologus Oribasi in librum aphorismorum Fpocratis. Len voici : F ! Aphorismorum Ypocratis hujus πονῶ editionis ea causa extitit, « antiquæ nullum'earum ; quæ vitiosis translationibus esse assolent, culpæ genus defuit; adeo ut nec translatio merito debeat appellari, sed p veritatis ablatio. Quippe quæ superflua plurima addere, et ec quæ ab Ypocrate posita in omnibus græcis codicibus atque exposi

ABGUMENT. 445

inveniuntur , multa prætermittere, innumera quoque aliter quam ab illo scripta sunt dicendo, indignam ac reprehensibilem commutationem facere non erubuit. Nam quum multorum aphorismorum irrationabilem trans- positionem egerit, posteriores prius et posterius priores ponendo , quid attinet dicere, cum nec ipsarum vrai particularum limites eosdem obser- vaverit, ac diversos earum fines atque alia principia, quam ipse auctor, posuerit ? Quintæ si quidem particulæ initium græcis codicibus est : Spas- mus ex elleboro, mortale ; sextæ vero tale dedit Ypocras principium : 172 diuturnis lienteriis oxiregmia superveniens prius non existens, signum bonum. Quod latini codices initium habent septimæ particulæ; quam ultimam Ypocras sic est exorsus : 22 acutis ægritudinibus frigiditas extremitatum, malum. Hæc vero omnia esse ut dictum est, et minus intelligentibus evidentissima erunt, si in qua seripti sunt lingua Ypocratis aphorismi legantur. Qui vero græcæ eloquentiæ operam non dederunt, | certissime noverint nullatenus vel parum ab Ypocratis vestigiis hanc dis- _cessisse editionem, et ea quam maxime vitasse vilia, quæ antiquam supra- dictum est ineurrisse, Sed jam Ypocras audiatur. m’a semblé que le lecteur ne me saurait pas mauvais gré de lui avoir mis sous les yeux ce spécimen de la critique littéraire au ΧΕ siècle.

BIBLIOGRAPHIE.

j MANUSCRITS *. " 24146—C. 2255—E. 91 Δ 2:ΞῈ, 2141—G. 2142-ΞΗ. n2228—S. 2550—T, 2268 2=W. 2266-V. 2229 51, 117 Suppl. {—B'.— 446 Suppl.=C'. 2150 =D, 216416—E",

_ Le nombre des manuscrits étant très-considérable, je n'ai pas noté . toutes les variantes qu’ils présentent,

2 Je donne ici la description de ce manuscrit , omise dans la notice du premier volume : codex chart., in-4°. Diversorum commentarii in Apho- _rismos. 15 codex sæculo 46 exaratus videtur,

: ἣν 3 Omis aussi dans la notice : codex chart., quo continetur Meletii phi- Mosophi et medici commentarius in Hippocratis Aphorismos. Is codex -sæculo 45 exaratus videtur.

4 Omis dans la notice : codex bombycinus, in-4°. 15 codex sæculo 44 _ éxaralus videtur. |

à 5. Omis dans la notice : codex chart. quo continentur Damascii philo- _sophi commentarius in Aphorismos Hippoératis. Is codex manu Andreæ Darmarii, Georgii filii, Epidaurii, in urbe Germaniæ Argentorato anno Christi 4584 exaratus est,

ο΄ δ Cod. chart., Gal, comm, in Hipp, Apb. libri septem, sæculo 45 exa- ratus est.

446 APHORISMES.

2449—F". 542 ὅθεξᾷ'. 2257=H'. 22591. 2260=]J!'.

22925 LL), 922962=M',—— 2671 5=N/, 246840), 56-01,

—2978 S—U!.— 41884=V',—141885—2/, 29258-V, 9516, ÉDITIONS, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES.

Aphorismi in latinum versi, in Articella, Venet. 1485. 4. 1485 4500. etc. Lugd. 4505. 8. 4515. 8. 1549. 8, 1627. 4. Jac. Foroli-\ viensis in Hippocr. aphorism. et Galeni super eisdem commentarios expos. et quæst. p. Chph. de Castanea. Papiæ 1488 f, Maitt. Ven. 4490. rl

%

Mes a cf lp

4504 f. 1512. Ven. 4495. f, Maitt. 4504. ἢ, 4520.f. Cat. mus. Brit. c.— Ugonis expositio super aphor, Hippocr. et sup. commentum Galieni, ejus interpr. Ven. 5. a. 1493. f. 1494. f. Maitt. Ven. 1498. ἢ, Papiæ rs f. Ven. 1525. f. Antiqua versio et nova Theodor. Gazæ in collect, Antonii Rustici Placentini Venet. 1493. 12, Maittair. Venet. 1507, ἢ, Gunz. Laur. Laurentiani comment. Flor. 1494, f. Jo, Sermoneta, comm. super libros aphorismor, Ven. 4498 f. Linden. [adjectus est Ugonis expositioni. v. Cat. mus. Brit. 10. 1. Beck.]. Hippocratis sententiæ (i. e. aphorismi) ; commentatt. Galeni in easd, Laur. Laurentiano inter- teprete. Florent. Ant. Miscominus imprimi curavit 4494, f. Hanc edi= tionem raram , quam Panzeri Annal. typogr. silentio præteriere, servat" bibl. sen. Lips. Kühn. Laur. Laurentiano interpr. Flor. 1494. f. ts Maitt,— Apbh. latine, ed. Theodorico Ulsenio, Norimb. 4, Circa ἃ. 1496: Denis Suppl. Maittairii. p. 585.— Cum Rhasis libris plurimis et aliis. Venet, 1197. f. Gunz. Ex versione Theod, Gazæ. Lugd. 1505, 8. Gunz. Anton. Benivenii comm. in aphor. Flor. 4507. 4. Hotton. In Rustici Placentini collect. Ven. 4507. 8. Aphorismi ad suas ægritudines dispositi sunt. Marsilii de 5. Sophia interpret. in eos aphor., qui : Jacobo expositi non fuerant. Ven. 4508, ἴ. Cum vers. dupl. antiqua et Th. Gazæ , exposit. Galeni, Jacobi Foroliv. et Marsil. Ficini, et que stionib. eorund. p. Hieron. Pompilum de Oleariis, Ven. 4508, ἢ, in ἐξ: in fol. Cat. mus. Brit. Beck. 4547, f. 1556, 4. Cum interpreta

+

τ Omis dans la notice : codex chart, quo continetur Meletii commen. tarius in Hippocratis Aphorismos, 19 codex sæculo 46 exaratus videtur.

2 Omis dans la notice : codex chart, in-4°, Theophili philosophi com mentarius in Aphorismos Hippocratis, sæculo 45 exaratus videtur.

3. Omis dans la notice : codex chart. in-8°; sæculo 45 exaratus vis

detur. 4 Omis dans la notice : codex chart. in-f°. 44 sæculi. Galeni commen”

tarïa in Aphorismos Hippocratis. ii 5 Omis dans la notice : codex chart. in-4°; Galeni in Hippocratis | Aphorismos commentarius , desiderantur initium et finis. Is codex sæculo |

46 exaratus videtur.

ARGUMENT. 447

antiqua et Nic. Leoniceni versione. Ferrar. 1509. f. Nicoli commen- tum super #phor. Hipp. curante Ant. Sacco, Bonon, 4522. 8. Inter- pr. Th. Gaza et Nic. Leoniceno, 6. comm. Nicoli Florent. p. J. Bpt. Theo- dosium et Ant. Saccum. Ven. 4522, 8. Beck. Interprete Nic. Leoni- ceno cum Prænotion. Gu. Copo interprete. Paris 4524. 42, 14526. 42. 4552. Rivin. [ 4527. 4559. Cat. mus. Brit.] Lugd, 1584, 12. _Compendium eorum, quæ sup. aphor. Hipp. scripta sunt. Bordeaux. 4524. f. Thaddei Florentini expositiones in arduum aphorismor. Ipo- cratis volumen , in divinum pronosticorum Ipocratis librum , in præcla- rum regiminis acutorum Jpocratis opus, in subtilissimum Joannitii Isagogarum libellum Jo, Bpt. Nicollini Sabodiensis opera in lucem emissa. Ven. 1527. f. cum vers. Th, Gazæ, Nic. Leoniceni, Constantini Africani et Galeni comm., quibus suos addidit Thaddeus. Hipp. aph. græce, Lugd. 4552. 8. Berne. Oribasii Sardiani comm. in aph. Hipp. ed, 1. Guintherio, Andernaco, Paris. 4533. 8. Ven. 4535. 8. Basil, 4 535. 8. ἱπποχράτους ἀφορισμοὶ, Hippocratis aphorismi , e diversor, codd, colla- tione per Rutger. Rescium diligenter recogniti, Lovan. , ap. Grav. (in fine : Lovanii, ex off. Rutg. Rescii) ann, 1555. 8. Lugd. ap. Gryph. 4543. 8, Catal. Askew. Frft. 1545, 12, ἱπποκράτους ἀφορισμιῶν τμήματα ζ'. In fine: ἐτυπώθη παρὰ Σεδαστιανῷ τῷ Γρυφίῳ ἐν Λουγδούνῳ ἔτει ἀπὸ τῆς θεογονίας αφλθ. Est editio Rabelæsii, latinis aliquot Hipp. libris addita (v. t. 2, p. 404), et quidem, ipso editore monente, ad fidem vetustissimi codicis græce expressa. Iterum impressa Lugd. 45453. 42. Gunz. 1545. 42, Gunz. Ex recogn. Frc. Rabelæsi, interpr. Nic. _ Leoniceno. Lugd. 4552. 42. 6. prognost. et aliis. In aphor. XXII. sect. 4. Mich. Serveti comm. c. libr. de syrup. Paris. 1557. 8, Ven, 4545, 8. Par. 4573, 8. Hippocrat. aphor. et sententiar. libri VII. in eum ordinem, in quem ante hac nunquam disposuit quispiam, digesti, Ductu et auspiciis Jo. Agricolæ Ammonii, s. 1, 4557. 4, Hier, Thri- veri comm. in aphor. Hipp. libr. 4. Antwerp. 4558. 4, Lind. In omnes aphorism. Lugd. 4551, 4. Seb. Austrii Hipp. aphorismi, puerorum morbos enarrantes, Bas. 4540. 8, Ant. Ludovici exposit. aliquot in aphor. Olyssipon. 4540. f. 4545, f. Lind. Ant. Musæ Brassavoli in - octo libros aphorismor. Hippocr. et Galeni commentaria et annotatt. Bas. 4541 f. cum comm. in text. Hippocr. et comm. Galeni, Ferrar. 4594. Lind, Ven. 1721. 4./Cum Musæ tantum comm. in aph. interjectos Aph. octav. sectionem se primum addidisse, quæ tamen in antiquis jam et optimæ notæ codd. legitur, memorat Musa, p. 1158. 1159. Ceterum locos Plurimos Philothei et quidem græce, et permultos ex commentariis , Ori- basio adscriptis, edidit.—Quarti aphor. lib. 4 vera lectio et in eumd. Galen; enarratio, Just. Velsio interp. Bas, 4540, 4. 4545, .---ἶππ. νόμος, ἀφο- ρισμοὶ,, ἐπιστολὴ πρὸς Θεσσαλὸν υἱὸν, Δημοκρίτου πρὸς ἱπποχράτην περὶ φύ- σιος ἀνθρώπου, ed. Paulus Magnolus Ven, 1542. 42. Variantes en marge. - Hippocratis (οἱ aphorism. sect. VII græco in latinum sermonem

448 APHORISMES.

conversæ et comment. illustratæ per Leonh. Fuchsiunr. Bas. 1544. 4. Par. 4545. 8. Lugd. 4554. 8, In Hipp. Coi VIT ‘apb. lib? commen- taria, ab eodem authore nuper recastigata, adject. annotatt. et locor. τ diffic. Galeni explicatt. Lugd. 1558. 8. Lugd. 1559, 8, Philothei comment. et Oribasii fere primus post Ant. Mus. Brassavolum memorat, minus germanas comm. Oribasii origines demonstrat, Galenum-ut plu- rimum sequutus, quem simul explicat. Pauli Grisiéauni; medici sa- lernitani, in aphor. Hippocr. expositio, Salern. 4544, ἔς Lind.— Donat. a Mutiis in interpret. Galeni sup. 48. aphor, Hipp. dialogus, s, 1. 4547. 3 4. Hippocr. aphor. genuina Jeetio et fidelis interpretatio, studio J. Morisoti Basil. 4547. 8. Gunz. Philothei commentaria in aphor. . Hippocratis e græco in lat. conversa, interpr, Lud. Corrado, Ven. 4549. 8-et Spiræ 4584. 8, Bened. Ἰρλλρω νὼ, Paz method. in VII Hip. pocr. aphor. ab Hippocr. observata, qua et meliorem ordinem et argu- menta declarat. Ven, 4550. 4. Paris. 4550, 46. Lind,— Hipp. aphor. gr. lat, ὁ. Guil, Plantii interpr. et. Jo. Lygæi paraphrasi. Par, 4554, 16. Lind. Lugd. 1555. 42. 4575. 42. Genev. 4580. 46. Burm. Falc. etc. comment. Jo. Marinelli. Ven. 4582. 32. Lugd. 4582, 46. Lind, Genev.. 1590. 8. Lind. s. 1. 4595. 42. aphor: simul, in appendice in ordinemse- cundum materias digesti.— Hippocr. Coi aphor. comm. Foresii illustrati, Freft, 1551, 8. 4554, 8. Bassiani Landi præf, in aph. Hippocratis Patav. 4552. 8. Aforismi di Hippocrate , tradotti da Luca Filacteo.. Pavia 4552. 8. Falconet. Hipp. aph, στ. οἵ lat. Paris. 4552, ‘56 46. Latino Carmine ab Aloys. Luisino. Ven. 4552, 8. Jo. Bpt. Montani exactissimæ in aphorismi Hipp. lectiones summar cura collectæ, ete, recognitæ, etc. Ven. 4553. 8. Ejusd. in secundum librum aphor, Hipp. lectiones, etc. Venet. 4554, 8. k. --- Barth, et Pt. Rostini sententiæ omn. et verba in Hipp. aphor. ordine alphab. diges Ven. 1555. 8.— Aphorismi digesti secundum locos congruentium | À materiar, c. expositione cujusque aphorismi ex Galeno supposita et im: i- | | gnioribus sententiis Celsi. Lugd. 4555. 42.— Jo. Myrica, paraphrasis in à | Hippocr. aphor. Bas. 4556. 8. Lind. Bened. Victorii comm. ad Hipp. M aphor. Venet, 4556. 4. Jani Cornarii orat. in dictum Hippocr, w brevis, ars longa, Jen, 4557. 42. Gunz. ἱπποχράτους ἀφορισμῶν f ζι, eum reliquis, quorum in Prognost, et Prorrhet. (v. t. 2, p. 405}r tionem fecimus, Par. ap. Gu. Morel, 4557. 42. Fr. Vallesii in af Hipp. Complut. 4564. 8. Colon, 4589. f. Nic. Hautpas aph, enarrat, illustrati, Duac. 4563, 4. Cph. a Vega comm, in ΕΓ. ἃ] rism. Antiguaræ. 4563. 8. Lugd, 4568. 8. 4570. 8. In Operib. Lugd: 4576. ἢ, 4586. f. 4626. f. Oddi de Oddis interpret. in aphor. sectionem. Patav. 4564. 8, Lind. In 4 et 44. sect, Ven. 4572. 8, Pa: tav. 4589, ἃ. Lind. Hier. Cardani comment. in VII libr. aphor, B: 4564. f. Patav, 4653. 4. Et in Operib. to. VIII. Galenum et Leonicenum valde taxat, 76, Piacotomi Hipp. aphor. in locos communes digesti:

ARGUMENT. _ 449

Antverp. 4664. 42. Lind. Juvenal. Leueronii in Hipp. aphor. lucu- brat. Montis-reg. 4565. 4, Lind.—Theophr. Paracelsi Erklærung über etliche Aphorismen. Cællen 4567. 4. Ejusd. explicat. sect. 4, aphor. qua- tuor primorum secundæ et novem posieriorum quintæ, In Oper. omn. Frft. 1585. 4. Hippocr. Coi de naturæ , temporum anni et aëris irre— gularium constitutionum, propriis hominisque omnium ætatum morbis theoria p. Jac. Curionem. Frft, 4569. 8, Est comment. in tertiam sec- tion. aphor. Jo. Vischer. aphor. ex Hippocrate, Tubing. 14569. Jo. Vischer aphorismor. Hipp. brevis enarrat. Tubing. 1591, 4. Latino carmine, auctore Laur. Span, Vratisl. 1570. --- Theod. Belleii in aphor. Hipp. comment. 1. Panorm. 4574, 4, Lind.— Patr. Crispi comment. in * Jibr. 4. aph. Rom. 4575..4. Lind, Ant. Perez, suma breve de algu- vas sentencias de Hippocrate. Complut. 1575. Saragoss, 1615.— Latino carmine auct, Andr. Ellinger. Frft. 4579. 8. Hipp. aphor. ex nova Claud. Campensii interpretatione. Lugd. 4579, 8. Jac. Hollerii in Hipp. aphor. c. schol. ex Dureto sumtis auxit Jo. Liebant. Paris. 1579. 8. 1582, 8. Genev. 1583. 8. 4596. 8. 4597. 8. Lips. 4597. 8. Frft, 4597. 8.1644. 8. Gunz. 1646. Falc. 1652. 8. Rast. Genev. 1675. 8,— Salvii Sclani comment. in aphor. Hippocr. Venet. 4579. ἃ. 4585, 4, Lind. Ejusd. apolog. ad Jo. Altimarum , quod ea, quæ dixit in Altimarum in comment. aphorismor., sint verissima. Ven. 4584. 4. Gunz. Olivarii Popardi Hipp. aphor. ordine meliori latine facti. Rochell. 4580. 16. Lind.— Jo. Butini, Hipp. aph. græce et latine, ordine digest. Lugd: 4580. 12, Genev. 1624. 12. | Archil. Carcani in aphor. Hipp. lucubrationes, Ticin, 4581. 8. or- dine methodico, Aphorismes traduits en français par Jean Breche: Lyon 1584.16. Rast. Rouen 4646.12. Burm. eum Galeni comm. in li- brum 1. Latino carmine auct. Laur. Sturm, Lugd. 4583. 8. 1619, 8. Lind, Hippocr. aphor. Nic. Leoniceno interpr. Joa. Marinelli in eosd. - comm. Ven. 1585, 42. 4595. 12. Eidem sunt, quos sub, Guil. Plantio * paulo ante memoravimus, qui et seorsim prodiere. Achill. Pirminii Gassari aphorismor. method. nova Tigur. 4584, 8. Lind. (Sangalli » 1584. 8). Eckard Heïdeneccii mnemoneutica in aph. Hippocr. tabulis comprehensa, Basil. 4585. 4. Gunz. Jo. Zecchii in sect. 4, aphor. acced. Scip. Mercurii scholia, Bonon. 4586. 4. Jo. Zecchii in aphor. Hippocr. Bonon. 4586. 4. Hotton. Gunz. Dan. Laphangini in Hipp. aphor. Dialogus. Venet. 1586. 4. Lind. Mars. Cagnatus, veron., in Var. observatt, libr. 19, quorum duo poster, nunc prim. access. Rom. 4587. 8. Passim multa Hippocr. loca emendat, aut explicat, aut vindicat. Latino carmine auct. Pt. Bulenger. Par. 1587. 42. Falc. Par. 4650. “8.— Hippocratis Coi Jusjurandum, aphorismorum sect. ΥἹΙ gr. lat. “studio Jo. Opsopoei. Frft, 4587. 12. (v. t. 2, p. 106). Scherbii diss. ad aphor, Hippocr. sect. ἃ, Altorf. 1588, 4. Mars. Cagnati “expos. in aphor. Hipp. 24. sect, 2. Rom. 1594. 4. Ejusd. in aphor, TOME IV. 29

450 APHORISMES.

22, sect. 1, Rom. 1649. 8.:— Les aphorismes d’Hippocrate en vers français, par J. Cassal, Lyon, 1592.—Alph. Baroccii in 4. aphor. section. dilucidissimæ lectiones. Ferrar. 4595. 4. Roder. a Fonseca in vu libr. aphor. Hipp. comment. in singulos aphor. adnotat, Ven, 4595. 4, 1608, 4. 1621, 4. Rich. 1628. 4, Hotton. Patav. 1708. 4. Ambr. Nonnii comm. in tres libros aphor. Hipp. Conimbr. 4600, f. Lind. Hier. Capivaccii comm. in sect, 4. aphor. ὁ. tract, Capivacci de Foetus formatione, Venet. 1601, f. et in opp. omn. Frft. 4605. f. Venet, 1647. f. etc. Hippocr. (οἱ aphor. gr. et lat. brevi enarratione fidaque inter— pret. illustr. c. hist. observ. et remed. selectis Jo. Heurnio. L. B. 4604. 42. 4607. 12. 4609. 42. 4609. 4. (in Operib.) Lugd. 1645. 8. L. B. 1625. 12. Lond. 1625. 12. Jen. 14677. 42. 4690, 42. Rudolst. 1666. 12. Amst. 4688. 12. L. B. 4690. 42. Latino carmine auct. Sim. Provancher, Senonib. 4603. 8. Lind. Sylvii Laneeani, De hy- drope; quod non semper fiat ab hepate ; cui accedit expositio ad aph. Hipp. 57, 58 et 55 quintæ sect. Romæ 1605, 8.— Annib. ΡΩΝ ΜῈ metaphrasis. Messan. 4605. 8. Mongitor. 4 Hippocratis aphorismi e recensione Pauli Offredi. Rom. 4606. 12. Geney. 14606. 12. Jean Vigier, aphorismes d’Hipp. rangés et disposés, avec des notes, Lyon 1605, 16. Rast. 4620. 42. 14666. 42. Burm.—Constantini Lucæ exposit. in aphor. Hipp. Ticin. 4607. 4. bibl. Bodl. 4608. 4. Gunz. Pt. Ant. Canonherii in vrr. sect. aphor. inter- pretationes. Antverp. 4647, 4. Lind. 1618, 4. Hippocrat. Aphorismi gr. et lat. unä cum prognest. prorrhet. coac, 4 et aliis, pleraque ex interpr. J. Heurnïi. L. B. 1607. 12, | Hipp. Coi aphor. gr. et lat. brevi enarrat. etc. illustrati etc. a Jo. Heurnio, Juxta exemplar. Lugd, Batav. (sed sine prognost. et prorrhet.) Jenæ « 4690. 12. Beck.] A Thom. Magistro editi. Paris. 1615, Askew, | «746. Fontani comm, in omn. aph. Hipp. Par. 4608. 42. (Genev.) 1645." 4. Jul. Argenterii in lib. 4:et 2. aphor. comment. in opp. Frft.… 4610.f.— Hippocr. aphor. (Nic. Leoniceno interpret.) sect. vur. quibus ê ex Ant. Musæ commentariis adjecta fuit et octava , Fr, Ogglerio authore. - Vicent. 4610. 16. Ven. 4620. 42. Ven, 4674, 12. Vienn. 4726, 42. ch methodo aphorism. et prognost. Hippocr, The aphorisms of Hippocra= tes, translated into english by 5. H. London. 1610, 42. 4655, 8. Πιοπᾶ, 41695. 8. 1665. 8. Fr. Fogerolæi method, in vrr. aphor. προς | Paris. 1612. 4, Cat. Bibl. Lugd. Bat. Cph. Cacheti controvers. in 4" aphor. section. pars 4. Tulli 4612. 8. Rud. Magister, aphor. Hipp.… 22, interpr. et methodo exornati, Hipp. doctrina, aphor, leges, judicia_ cet. Par. 41613. 8. Rast, Aphorismi cum not. Jo. Manelphi, Rom. 1615. 16. Burm. cum iisdem. Patay. 1638. 12. c. iisdem. Venet. 1647. 42. Eman. Stu= pani comm, in aphor. Hippocr. Bas, 4645, 8, --- Prosperi Martiani expos, in Hipp. aphor. 22, seet, 4. Rom. 1617. ἃ, Manelphi responsio

ARGUMENT. 451

brevis ad annot. Prosp. Martiani in comm. Mars. Cagnati Rom. 4624. 8. Gunz. Aetii Cleti defensio interpr. Mars. Cagnati, Rom. 4624. 8. Gunz. Aphor. Hippocr! explan. auct. Matth. Naldio. Rom. 1617. 4. Falce. 1657. 4.— Ant. Cœlii comm. in libr. 4 aphor. Hipp. Messanæ 4618. 4. Lind. Hier. Mercurialis in omn. Hippocr, aphor. prælec- tion. Patavin. a Maxim. Mercuriali, H. filii, publicatæ 6. Pancratii Mar- celli notis marginalibus. Bonon. 1619. f. Lind. Lugd. 1624. 4. Gunz. Foroliv. 4625. f. Lind. Lugd. 4651, 4. Hotton.

Aphorismorum libri duo heroicis versib. redditi a Jan. Dubravio. Nor. 4625. 8. --- Latino carmine auct. 7. Pfanz. Argent. 4624, 8. Lind. Latino carmine auct. Jo. Lud. Gansio. Arg. 4624. 42. Vienn. 4626. 12. Lind. Hippocratis aphorismi ex recognitione A. Vorstii. L. B. 4628. 52. cum νόμῳ Hippocr. et absque anno in 46. Lind.— Jo, Lanæi Hippocr. aphor. gr. et lat. c. argumentis ἢ, J. Lanæi. Par. 1628, 8, Jo. Gorræi animadv. in Jo. Lanæi libellum , quo aphor. Hipp. in nov. ord. digessit. in Jo. Gorræi opusc. quatuor. Par. 4660. 2. Hipp. aph. græco-latini, ex optima versione. adjecta sunt Prognostica. ed. Gui Patin. Paris 1651. 16.

Sanctor. Sanctorii comm. in 4. sect. aphor. Hippocr. Véa. 4629.74, Sect. 1. aphor. versib. Græc. p. Rob. Winterton, c. lat. vers. Heurnii, Cantabr. 1651. 4. 4633. Cantabr. 8. cum omnium aphor. vers. metrica Fabri et Wintertoni.—Ex interpret. Foësii et G. Plantii. L, B. 1655.12. Ex interpret. Foësii, c. methodo, qua aphorismi in certum ordinem digesti exhibentur, a Jo. Ern. Schefller. L. B. 4633. 46. cum divisione aphorismor. secundum ordinem materiarum. Gr. lat. L. B. 4658. 12.---. Hippoc. aphorismi soluti et metrici interpr. Jo. Heurnio, metaphrastis Jo. Frero et Wintertono. Cantabr. 1655. 8. in cat. Mus. Brit. Hipp. aphor. Nic. Fantoni. access. tractatus de extract. fœtus mortui. Amst. 1633. 12. Amst, 4657. 42. Riv. | Græcis et latinis versibus per Gerard. Denisot. Paris 4654. 8, Fale. + Cum comment. Guil, Odry. Paris. 1634: 12, Honor, Bicaissii 4 manuale medicor. 5, σύναξις aphor. Hippocr. prænot. coac. cet. Aqu. » Sext. 1655, 42. Par. 4659, 12, Lond. 1659. 12. Genev. 4660, 12. ᾿ Jenæ sec. exempl. Londin, 4712. 8. Guiot. Paris. 4739. in-19, 5, ) AI. Marin, aphor. Hippocr. dispositiva method. segmentis 1v comprehensa.

- Paris. 1659. 12,—Claud. Salmasii interpr. Hippocratei aph. 79. sect, rv. - de calculo; additæ sunt epistol. duæ Jo. Beverovicii, quib. respondetur. ΟἿ. B 1640. 8. Jo. Beverovicii exercit. in Hipp. aphor. de calculo, Acc, ejusd. argum, doctorum epist. L. Β, 4641. 12. Hipp. aphor, gr. et lat, breviter et nervose enodati Tob. Knobloch. Norimb, 14644, 8. “Aphorismos alio , quam solito, ordine digessit. En vers français, par “De Launay. Rouen 4642, 5. Burm. Latino carmine auct, Pt, “Berigardo, med, candidato, Utini. 4645, 8. Gall. lat. per Mich. Le Long. Par. 1645, 4, G, Fr. Laurentii exerc, in nonnullos minus

452 APHORISMES.

absolute veros Hipp. aphor. Hamb. 4647. 4. 1633, 8. Latino car- mine auct. Jo. Bapt. de Condé, Bruxell. 4647. 42. Gunz. Hippocr. aph. cum concordantia eorumdem ac indice locupletissimo; accedunt iidem aph. versu heroïco explicati a J. B. Condé, Lovan. 4781. 8. Græce, lat. et hebr. ex duobus mss. hebraicis edidit aphorismos Marc. Ant. Caiotius. Rom. 14647, 8,

Latino carmine auct, Jo. Junker, Erford. 4648. 8. Latino carmine, Auct. ignoto, 6. lat. aphorismorum versione. s. 1, 1669, 42. Pt, Castelli in Hipp. aphor. primi libri critica doctrina per puncta et quæs- tiones. Macerat. 1648, 4.—Guidi Ant. Albanesii aphor. Hippocr. exposit. peripatetica. Patav, 4649. 4, In sect. 4. et 2. tantum. C. desS, Germain Hippocr. aphor. methodica praxis in 19. partes divisa. Par. 4650. 42, Aphorismi Hippocratis facili methodo digesti 6. ipso textu aliisque therapeuticis. Auct. Jo. Tilemann. Marp. 4650.42. (sed antiquior quoque exstat editio) Giess, 1660. 12. 1666. 12, 4670.42. Ge. Mo- | rales comm. in Hipp. aphorism. Hippoer. resoluti. Ven. 1655.42, Gunz, . Paul. Cigalini lection. in Hipp. aphor. Novicomi 1655. f. Smith.—En vers français : Hippocrate dépaysé, par Louis de Fontenettes. Par. 4654. ᾿ 4.— Marini Curæi de la Chambre novæ methodi pro explanandis Hippo- crate et Galeno specimina. Authoris ratio explanandi aphor. Hippocr. Par. 4655. 4, Lind. 4665. 4. 1668. 42. Hipp. aphor. illustrat. M oper. Jo. Conr. Dietereci. Giess. 4655. 4. 4656. 4. Ulm, 1661. 4. 4065, 4. Lind. Sleswic, 4661. 4, Paraphrasis fusissima, ab auctore, lin- ÿ guæ græc. profess. Lev. Fischer, genuina aphor. resolutio. Halberst. « 1656. f. 1680, 8. Lind. Gr. et lat. ab M. Poort. Traject. 4657. 42. M Harwood. Cum metrica paraphrasi van Poortii. Traject. 14657. 42. Gabr, Fontani aph. Hippocr. vis. 45. apologeticon, quo Galenistarum doctrina circa pleuritidem defenditur contra Helmont. Lugd, 4657. 4. Ἷ Lind. Car. Valesii de Bourgdieu in aphor. Hipp. Rom. 4659. Hotton. Versibus gr. et lat, ab Ant. Hommeio. Par. 4660. 8.5 Geron. Pardo tr. del vino aguado y aqua envinada su el aforismo 56. de la sect. vs, Valladol. 4664. 4, Rolfinck, Wern. (resp. J. Ant.” Clossius) in primum libri 1 aphorismum Hippocratis Commentarius. Jenæ 1669. ἃ. Thymii, Andr, (resp. J. Chr. Neuberger) Magni Hip. pocratis aphorism. 45 sect, vr. ulcerum antiquorum statum et prognosim continentis resolutio, Jenæ 4665, 4,-— A. Cabotin, commentaire en. vers sur les aphorismes d’Hippocrate, à Paris. 14665. 42, Burm, In Hippocr. aphor. omnes perbreves comment. Anselmo Latioso, med. | Viterb. auctore, Viterb, 4667. 8, Laz. Meyssonier aph. d'Hip.tra= duits en français, avec un mélange de paraphrase et d’éclaircissement des lieux obscurs et la clef de cette doctrine par le moyen de la cireulation du sang. Lyon 1668. 42. Paris 4685. 42, L. Feake diss. in sect, 3. aphor. L. Β. 4670. 4, Lud. Pettenkoveri aphor. 50. sect, v. resolu= tio, Argent. 4674. 4. Ex interpret. Jo. Heurniüt, Rudolphipol. 1672,

er “ot LG

ARGUMENT. 4,3

32. Aphorismi cum interpret, lat. loc. parallel. ex ipso Hippocrate et indice eura Luc. Verhoofd, L, B. 4675. 16. Mich. Rucker comm. in Hipp. aphor. edid. G. H. Welsch. Ulm. 1676. 2.

Pt. Guichard comm. in Hipp. aphor. Ulm. 1676. 4.—Bernard. Lang- wedel thes. Hippocr.s. aphor, in class. et certos titulos dispositi. Hamb. 4679. 12. Pa. de Sorbait comm. et controvers. in omn. libros aphor. Hipp. Vienn. 1680. 4. opus spissum pagg. 4039. mere practicum. Coronati medicina aphoristica aphor. Hippocr. juxta institutiones et praxin medicam dispositi. Hamb. 14684. 8.— Jo, Dan. Globitz aphor. omnium in tres section. nova digestio. Norimb. 4681. 12. Fr. Dominici Ba- risani magnus Hippocr. medico-moralis ad utramque corporum atque animarum salutem per genuinam eorum expositionem accommodat. Aug. _ Taurin. 1682. 4. Gunz.

Aphorismes d’Hippocrate traduits en français avec des explications physiques et des annotations curieuses.; Paris 4685. 12. n voll, Aphorismi cum interpretatione latina, accurante Theod. Jansson ab Almeloveen , cum locis parallel, Celsi sentent. et ind. Amst. 14685. 16. L. B. 4752. 16. Argent. 4756. 12. Lips. 4756. 42. Cum indice Ver- hoofdii et not. Ann. Car. Lorry. Par. 4759.12. 1782, 12. [ cur. Mart. Listero. Lond. 4705. 42. A. Jac. Fickio. Jen. 1729. 12. Harwood. ] Schelhammeri programma ad apb. Hipp. publicam interpretationem. 4685,

Jo. Paner, Bruno ad sect, 2. aphor. 52, Altorf. 4686, adsect, 3 aph. 5. ibid, 4687. ad lib. 3 aphor. 5. ib, 4698. àd lib. 5 aphor. 5. ib. 1688. Ejusd. ad lib. 5 aph. 5. diss. poster. ib. 1688. Ej. ad sect. aph. 6. ibid. 1689, Ejusd. ad sect. 3 aphor. 42. ib. 4691. Ejusd, ad sect. 5 aph, 45. 10. 4692. Ej. ad sect. 3 aph. 14. ib. Eod. ad sect. 3 aphor. + 45. 46. ib. Eod. ad aph. 47. ib. 4693. ad aph. 49. 20, ib. Eod, ad

aph. 21. ib, 1694. ad aph. 22. ib. Eod. ad aph. 24. ib. 1696. ad aph. 25. ib. Eod, ad aph,. 27. 28. ib. 4697, ad aph. 29. 30. ib. Eod. in sect. iv. aph. 57. 58. ib. 4706. ad aph. 41. 42. ib. 4707. ad aph. #6. ib 1708. ad aph. 48. 49. ib. 4709, Aloys. Sinapius de vanitate, falsit. οἵ incertitudine aphor. Hipp. Genev. 14697, 8. et in Parad, med, part. 5.— Luc. Tozzi in Hippocr. aphor. commentar. in duas partes distri- buta. Neap. 4693. 4. Gunz. Et in oper. Neap. 4704. 4. voll, 4. Fr. Schraderi theses med. ex illius prælect, publ. in aphor, Hippocr. sect. vis. annotatæ, Helmst. 1695. 1694, 4695. 4, Gunz, G. W. Wedel apho- rismi in porismata resoluti, Jen, 4695, 12. Barinol, Genga in aph, Hippocr. ad chirurg. spectantes comm. Rom. 4694, 4. [aliam edit. Rom. 4646 habet Cat, bibl. Saliceti., Rom. 1789] Bonon. 1727. 8. Ztalice, Bonon, 1695. 8. Hispanice, Cirurgia de Hipp. y comment. sobre sus aphor. pertenecientes la cirurgia, traduce en castellano À. G. Vasquez. Madrid, 4744. 4, Les aphorismes d _ippocrate rangés "εἰσ l’ordre des parties du corps humain , avec de nouvell» explications, divers remèdes et plu- = sieurs observations de pratique sur les maladies : par M. Dufour, Paris.

454 APHORISMES.

4699. in-42. Paris. 4703. Burm.— Latino carmine auct. Pa, Dio— nysio. Veron. 4699, 4. Recherches sur la nature et la guérison des: chancres. Paris. 1700, 42. Explicationem aph. 38. sect. v1/continent…

Hipp. aphor. c. commentariolo auet. Mart. Lister, Lond. 4702. 8. 4705.12. Tub. 4750. 42. 4744. 42. Edit. Tubing, Jo. Blanchetii synopsis. aphor. Hipp. p. locos communes digestor. addita est; commentarius Listeri plane ad medicinam facit. Les aphor. d’Hipp. avec de nouv. expli-— | cat. et plusieurs observat. de pratique sur les inaladies. Paris. 4705. s Burm.— Stahl, G. E., Diagramma de veræ προεξευχρίσεως medicæ prac- ticæ vera dignitate et vero in acutis fundamento, occasione ΔΡ ΒΟΥ βου π Hippocratis aliquorum 1, aph. 22. et 24. IL, 29. Halæ 4707. ἃ. The: aphorisms of Hippocrates and the sentences οἵ Celsus by Conr. Spren-. gel. Lond, 4708. 8. 4735. 8. Nova et vetus aphor. Hipp. interpret. a Jo. Fr. Leone ab Erlsfeldt. Frft. et Lips. 1711. 4. Spissum opus mere medicum 4480 paginarum. L. Wagardi diss. sup. aph: 5, sect. 2, L. B. 4712, Aphorismen, of kortbondige spreuken van Hippocra-. tes , beneffens desselfs wet en onderrichtingen. Nevens d' Aanmanin- gen van den Heer N. Tulp. Vertaald door S. Blankaart. Te Amsterd. 1714.12. Altera hæc est editio, cum vita Hippocr. secundum Soranum.— Marcenai, arrangement des principaux aphor. d’Hippocr. pour gouverner. 1 les malades. Par. 4749, 8. Fale, Theses inaugurales medicæ quas ex Hippocratis Aphorismo I. sectionis 4. deductas subjecit Casparus Roder. Erfordiæ. 1722, 4.— Theses inaugurales medicæ quas ex Hippocratis. Aphorismo V, sect. 1v de caute dandis purgantibus diebus canicularibus « submittit Sieg. Zeidi. de Rosenberg. Erfordiæ, 4724, 4,—Hipp. aphor. ad mentem ipsius artis usum et corporis mechanismi ration. expositi. Το, & et 2. Paris, 4724. 8. KRecus. sub veri auctoris, Jo. Hecquet, nomine.’ | Neap. 1751. 4, [Venet, 4757. 4. Kühn.]—Traduction française faite sur la version latine de Hecquet. Paris. 4725. 42, alii 4726. 12.—Hecqueti « expos. aphor. gallice prodiit Paris. 4727. 42, 11. voll. Jo. Jerem. } | Fick aphor. Hippocr. notis illustrati. Jen. 1729. 8. argumenti mere me— » dici. Mit ἀρ ΝΣ M. de Pinedo comm. in aphorismos Hipp. Amst. 4755. 8, Me M dicinam neque adeo brevem esse, quemadmodum aiebat Thessalus, neque ; adeo longam, quemadmodum ex Hippocr. fert vulgaris opinio, præl. Ca. Fr, Cogrossii. In Raccolt. di opuse. scientif. e. filolog. to. ΧΙΠ. Ven: 4736. p. 67. Jo. Sig. Hierstelii et Fre. Passini viginti septem aphor. Hippocr. OEnip. 1759. ἃ. Medicina Hippocratica, expos. aphor. Hippocr. auctore Jo. de Gorter. lib. 1. VII. Amst. 4759-1742, 4. ᾿ Set. I, 1Π| explicationes discipuli auctoris in disputationibus publicis defenderunt, Reliquarum sectionum enarrationem Gorterus addidit. Com- mentarii sunt argumenti mere medici. Hippokrates Aphorismen. Ἧ, Bremen. 14744. 8.

Græce et latine in Zwingeri opusculis Hippocratis aphoristicis. Bas,

ARGUMENT. 455

1748. 8. Glasgow. 4748, 42. 4749. 42, Hippocr. aphorismi et præsagia ex recogn. et eum not. Andr. Pastæ. Bergom. 1750. 1762. 42. J. G. Brendel de paresi atrabilaria Hipp. ad aph. 40. sect. vu. Gott. 14752. 4, et in Opusc. pars 4. p. 484. M. Guyot, Manuel des médecins, ou recueil d’aphorismes choisis, tirés d'Hippocrate et de Celse. Par. 4754. 8, Gr. et lat. cum Celsi loc, parallel, ind. Luc. Verhoofd. locis parall. ex Boerhaav. et Swieten, commentar. et not, propriis. Par. 4759. 16. Hipp. aphor. notation. variorum illustrati. Digessit et indd. addidit J. Ch. Rieger. Hag. Com. 4767 8. 2 voll. Eadem plane editio , fronte duntaxat Hibri mutata, prodiit L. B. 1778. 8, 2 voll. γιά. Bibl. Pinelli, to. 4. p. 288. Vix ipse judicare potens, et Græcæ lin- guæ parum gnarus, ex comment, aliorum collegit quæ optimi ipsi vide- bantur. Utilis editio ob loca Hippocr. parallela diligenter notata et Celsi. [melius judicavit de hac editione Lefebure de Villebrune in præf. suæ aphorismorum editionis, p. xvi. Kühn.] Fræschel, 5. B,, in Hippo- cralis aphorismos 1, 22. Halæ. 4772. 4. Hipp. Aph. in das deutsche übersezt nebst einigen Bemerkungen und Verzeichniss nach den Materien. [V. J. Timmius] Helmstædt. 4778. 8.— Hippocratis aphorismi ad fidem vett, monimentor. castigati, latine versi a T. B. Lefebure de Ville- brune, Constantinop. prostat Paris. 4779. 42, Usus est imprimis codd. reg. Parisin. præsertim hebræis et arabicis, ad textum emendandum, quod non sine temeritate, et non consultis satis 118. qui ante eum aphorismos ediderant, fecit. Galeno inprimis infensus, cui.objicit , eum aphorismos recisse. Textus vitiosissimus est ob plurimos typorum errores. Îrrc- χράτους ἀφορισμοὶ καὶ προγνωστιχόν. Hippocratis aphorismi et prænotio- num liber. Recens. notasque addidit Ed. Fre. Mar. Bosquillon. to. 1 et II. _ Par. 4784, 42. Aphorismi secundum cod. ms. Bibl. reg. Paris. fidem emendati. Notæ adhuc plures emendatt, et lectionis varietatem pluri- mam continent. Versionem latinam aphorismorum, quam cum com- mentariis Oribasii sceriptam seculo XII. adservat bibl. reg. Paris. n°. 4974. in not. et emendatt, in Hippocr. +phor. exhibuit Bosquillon, Par. 1784. 12. ad pag. 77. usque. Ea versio ex alio, quam quem nostræ edi- tiones exhibent, textu confecta esse videtur, Kühn. ἱπποχράτους ἀφο- etouoi. Hippocr. aphor. Hippocratis et Celsi locis parallel. illustrati, stud. et cura Jansoni ab Almeloveen, M. D., quibus accessit Lud. Ver- hoofd. ind, locupletiss, loca parall. ex Boerhaav. comment., notulas addi- dit, edit, curav. Anna Ca. Lorry. Par. 4786, 46, Lorryi opera laudatur. Hart.

Hippocratis aphorismi atque præsagia latine versa e recognit. et not. Andr. Pastæ, Bergomatis,editio altera, Ace. huic ipsi edit. prolego- mena, in quibus de aphorismorum præsagicrumque auctore, de utrorum- que scripltorum præstantia, deque sententiarum in iisdem conténtarum . usu disseritur. Valentiæ, 4786. Harl, Voy. plus haut année 4750. --- OEuvres d'Hippocrate. Aphorismes traduits d’après la collation de

456 APHORISMES.

vingt-deux manuscrits et des interprètes orientaux, par M. Lefebure de Villebrune. Par. 1786. 12. Hæec versio fere eadem est, quam ea, quæ cum græco textu prodiit, Galeno succenset, quod textum mautaverit,

id quod ex Meletii commentariis probare studet. Vid. Galeni defensio—

nem in diario : Journ. de medecine. to. LXII. p.280. sqq. Kühn. Aphorismi elegis latinis redditi a 1. F, Clossio. Tub. 1786. 8. editione altera Berol. 41796. 8. Kurt Sprengel Beitræge zur Geschichte des Pulses, nebst einer Probe seiner Commentarien über Hippokrates Aphorismen. Leipz. und Breslau. 4787, 8. Opus medi- cum dogm. crit. practic. seu Hippocr, in aphor. libris redivivus. auct. Ignat, Nicolosio. Neap. 1788. 8. Continet dogmaticam exposit. 25.

prior. aphorism. Vid. Ephem. iiter. Gott. 4789. p. 4688.— Kurt Spren-

gel, Apologie des Hippokrates und seiner Grundsætze. Leipz. 4789, 4792. 8. (Aphorismi, Diæta in acutis/ Germanice cum commentario. ) Hipp. Aphorismen. ἃ, d. Griech. Spr. übers. u. m. kurzen Anmerk. erlaütert. Wien 4791. 8. 4800. 8. --- Réflexions critiques sur le 31e aph: de la section d'Hippocrate, concernant l’usage de la saignée pendant la grossesse, par F. G,. Lapierre; thèse. Strasbourg. 4806.

Aug. Heimb. Hinze, Probe ein, Uebers. ἃ. aphorism. d. re Na nebst ein. erlaüternden Comm. derselben , ἃ. einig. ander. Abhandl, aus der Jatrie u. d. famatologie. Stendal, 4807. 8. Hippokrat. d.zweyt. med. echte Schrift. ins Deutsche übers. m. ein. alphab. Repert, d. Sætze u. Mater. Ein Taschenb. f, junge Aerzte, herausgeg. v. Fr. v. Paula Gruit- huisen. Münch, 4844. 8.—Bibel f. Aertze, oder die Aphor. des Hippokr, Nach d. latein. Texte d. Nic. Leonic. ganz neu und frei in deutschen Jamben übersezt, u. m. ein. kurzen, ebenfalls eigens hierüber verfassten physiol. prakt. Erklær. in Prosa versehen. Von Bened. v. Wage- mann. Erst. Th. Beutling. τι. Leipz.-4818, 8. Quatuor priores sectiones

continet; versus horridi, hiulci, animadversiones additæ Hippocratem

haud juvant. Quæ effecerunt, ut to. IL. typis exscribi kaud posset, Commentaires sur les aphorismes d’Hippocrate, par M. Blaud, dans Bi-

bliothèque médicale, t. 64-78. Paris, 4819, et années suivantes,— P. C,

Marchand, Manuel de l'observateur en médecine, Par, 4822. 48. Conti- net varia loca, ex Hippocratis aphorismis aliisque ejusdem scriptis desumta, diagnosin , prognosin, curationem morborum, etc. spectantia, Com-

ι..2 “ΧὩ

À Es RS Cr Sa hi

mentaria in præcipuos Hippocratis aphorismos pathologico-practica præ-

cepta complectentia, auctore J. P. Vastapani, opus posthumum typis vul- gatum anno 1822, curante Amedæo Testa M. D, Augustæ Taurinorum. 8,

Hippocratis Aphorismi ad optimorum librorum fidem accurate editi cum indice Verhoofdiano locupletissimo, Berolini. 4822, 18. (Cette édi-

tion est de M. Hecker). Die æchten Hippocratischen Schriften ver- :

teutscht u, erlaüt. 2. Gebr, f. prakt. Aertze ἃ. gebildete Wundærzte y.

D. H. Brandeis, Β, 1, Wien. 4822. 8. Aphorismos continet; versio salis

bona ; animadvyersiopes adferunt ut plurimum Hippocratis loca parallela,

ARGUMENT. 457

et Celsi loca, quibus Hippocratis verba expressit : raro criticæ sunt. Inter versiones germanicas commemorare licet Ch. Gfr. Gruneri Bibliothek. d. alt. Aertze in Uebersetz. und Auszüg. ete. Leipz. 1780. 1782. 8. voll. 2, quorum prius genuina, posterius notha Hippocr. scripta continet. Priori volumini quoque insunt aphorismi » sed non inte— _ gri, nec eodem ordine, quo in editionibus continentur vulgaribus , sed nonnulli tantum, et in tres classes divisi, quorum prima, qui ad physio- logiam, secunda, qui ad diæteticen, tertia, qui ad pathologiam Hippocratis illustrandam faciunt, aphorismos continet. Lukinger, Jos. aphoris- morum Hippocratis censuræ tentamen. Diss. Landshut. 4823. 8. Janssens, Fr. Xav., Explicatio primi Hippocratis aphorismi in laudem experientiæ medicorum. Bredæ. 1835, 8. Die Aphorismen des Hippo- krates verteuscht und commentirt dureh D" J, À. Pitschaft. Berlin. 1825. 2 vol. 12. —Sobernheim, Jos. Fr., Nonnulla in Hippocratis aphorismos sect. 1v, 57, Diss. Regiomont. 1828. 8.— C. A. G. Berends lectiones in aphorismos Hippocratis. Berlin. 1850, 8. —- The aphorisms of Hippo- crates translated into arabic, by Honain Ben Ischak, physician to the Caliph Motawukkul. Calcutta. 4832. 8. Guerbois, D. F, N., La chi- rurgie d’'Hippocrate extraite de ses aphorismes, examinés sous leur point de vue chirurgical, avec des commentaires. Paris. 4836. 8,—Les aphorismes d’'Hippocrate classès systématiquement , et précédés d’une introduction historique, par J. E. Dezeimeris. Paris. 1856, 18, ---- Aphorismes d’Hip- pocrate. Traduction française d’après le texte grec de Foes, accompagnée de notes critiques et médicales, par J. N. Chailly. Paris. 4836. 18. De Marcus, C. Fr., Progr. de aphorismo primo Hippocratis commentarius. Wirceburg. 1858. 4, Giuramento, aforismi e presagi di Ippocrate, . traduzione italiana con note di Dionigi Martinati, vicentino. Padova. 4859. ὃ, Aphorismes d'Hippocrate, traduits en français , avec le texte - en regard et des notes, par Ἐκ, Lallemand, professeur à la faculté de médecine de Montpellier , et ἃ, Pappas, licencié ès-lettres. Montpellier. 4839. 12. Die Aph. des Hipp. Deutsche Miniatur-Ausgabe von W. Bucheuwald. Nœrdlingen, 4840.— Hippocratis aphorismi græce et latine recensuit Dr Hugo Oscar de Bergen ;'accedit index locupletissimus. Lip- siæ. 4844. 12, Aph. d’'Hipp. comprenant le Serment, les maximes d'hygiène et de pathologie, etc. par H. Quenot et A. Wahu, Paris, 4845.

Sprengel, C., Commentar zu Hippocrates aphorism. IV, 5, in Baldinger N. Magazin, VIII, p. 368-375. Contra aphorismos scripserunt Corn. Agrippa de Nettesheim de vanitate et incertitud, scientiar.; Leon. a Ca- poa in Raggionamento IV, Neap. 1681. 8. —— Dissertationes academ. permultas, in Hippocrat. aphor, scriptas, collegit Hefter in mus. dispu- tatt.; multarum titulos Hallerus dedit in Bibl, med.pr, to. 4. p. 57. Fabritii prælect. de catena aphor. 4. sectionis. Ven... 4, Lind, Jo. Bpt. Sori et alias intepretatt, italicas memorat Paitoni Bibl, degli autori… Wolgarizz. to. 2, p. 458. Beck.

ΑΦΟΡΙΣΜΝΟΙ.

TMHMA ΠΡΩΤΟΝ,

1. βίος βραχὺς, δὲ τέχνη μαχρὴ, δ᾽' δὲ καιρὸς ὀξὺς, " δὲ πεῖρα σφαλερὴ, À δὲ χρίσις χαλεπή. Δεῖ δὲ οὗ μόνον ἑωυτὸν παρέ-- χεῖν τὰ δέοντα ποιεῦντα, ἀλλὰ καὶ τὸν νοσέοντα., καὶ τοὺς παρεόντας, χαὶ τὰ ἔξωθεν. |

2. 4 Ἔν τῇσι ταραχῆσι τῆς χοιλίης, καὶ ἐμέτοισι,, " τοῖσιν αὖτο- μάτως γΥιγνομένοισιν, ἣν μὲν, οἷα δεῖ χαθαίρεσθαι, 5 χαθαίρωνται, ξυμφέρει τε χαὶ εὐφόρως φέρουσιν " 1 ἣν δὲ μὴ, τοὐναντίον. Oüru δὲ καὶ χενεαγγείη, ἣν μὲν, οἷα δεῖ γίγνεσθαι, γίγνηται, ξυμφέρει τε xal εὐφόρως φέρουσιν" ἣν δὲ μὴ, 9 τοὐναντίον. ᾿Ἐπιδλέπειν οὖν δεῖ ἴο χαὶ χώρην, χαὶ ὥρην, xal ἡλικίην, καὶ νούσους, ἐν ot δεῖ, οὔ.

3. Ἔν τοῖσι "" γυμναστιχοῖσιν αἵ ἐπ᾽ dxpov εὐεξίαι σφαλεραὶ, ἣν ἐν τῷ ἐσχάτῳ ἔωσιν " οὗ γὰρ "" δύνανται μένειν ἐν τῷ αὐτέῳ,, οὐδὲ ἀτρε- μέειν - 13 ἐπεὶ δὲ oÙx ἀτρεμέουσιν, οὐδ᾽ ἔτι δυνάνται ἐπὶ τὸ βέλτιον

1 Δὲ om. C/,Magn. in marg. -- Voy. Bibliogr. p. 447, 1. avant dern.—

2 δὲ om. Magn. in marg.— οὖν μὴ pro δὲ οὐ ΧΙ, - ποιέοντα omnes codd,

præter FG.- τοὺς νοσέοντας C.— χαὶ τὸν vocécyra, om. Dietz.-mopéovras C. - Galien donne un sens particulier à la fin du aph, : d’après lui, Hip- pocrate entend que, si l’on veut juger la vérité des propositions émises dans les Aphorismes, non-seulement le médecin doit faire ce qui con- vient, mais encore le malade et les assistants. 4 περὶ ταραχῆς χοιλίας

xai ἐμέτων C. - περὶ τῆς αὐτομάτου ταραχῆς τῆς γαστρὸς (ΙΟΙ, -- Thor χοι- u λίησι CFGIIQG'H!, -- τῆς om. Lind, 5 τοῖσιν om. D!. = αὐτομιάτοισιν |

C. - yryv. CHIKA'H!L'M'N'T', Dietz, y. JSTWI'O!, Lind. - γεν. vulg. - εἰ pro ἣν A'L'.- καθαίρεσθαι om. ΜΠ), Magn. in marg. -- Χενοῦσθαι, κενοῦται AIL!, 6 χαθαίροντοι CIM!. -- καθαίρεται ΥἹ, -- καθαίροντα Al, - καθαίρηται Magn, in marg. --- εἰ Η, -- τἀναντία Magn. in marg. οὕτω..... τουναντίον posit. post οὔ K/P'. -- δὲ om, A'C!L!M'. - δὴ pro δὲ Ω6!Ζ', -- κεναγγείη ΤΊ!, = χενεαγγείην QG. - χεναγγίην ΟἹ, = χεν.

APHORISMES.

PREMIÈRE SECTION.

1. La vie est courte, l’art est long, l’occasion fugitive, , l'expérience trompeuse , le jugement difficile. Il faut non- seulement faire soi-même ce qui convient , mais encore faire que le malade, les assistants et les choses extérieures y con- courent (Ép. T,tu, p.636, 1.1, Ép. VI, 2).

2. Si dans les dérangements abdominaux et dans les vo- missements qui surviennent spontanément, ce qui doit être évacué est évacué, ils sont utiles , et les malades les suppor- tent facilement ; sinon, c’est le contraire (1, 25). Il en est de _ même des évacuations [artificielles]; si elles sont telles qu’elles doivent être, elles sont utiles et les malades les supportent facilement; sinon, c’est le contraire : or, il faut prendre en considération le pays, la saison, l’âge, et les _ maladies dans lesquelles ‘les évacuations conviennent ou ne conviennent pas.

3. Chez les athlètes, un état de santé porté à la der-

' Mere, in marg., Lind., Dietz. -- εἰ μὲν οἷα δεῖ χενοῦσθαι A! (1, κενοῦνται). _ π οἵη QG! (0, ex emend.). -- οἵην CL. - γίγνεσθαι om. Magnol. in marg. =yévare CHIJKQG!/N'O!T/X!, Lind - γίγνοιτο vulg, γίγνεται TC'I'. γίγνωνται SM'.— φέρουσιν CFGHIKLQSG/H'1I O!T', Lind. - ἔχουσιν ταὶς. 9 τοναντία, Magn. in marg. χαὶ om. Magnol. in marg - χαὶ ὥρ. χαὶ y. omnes codd. exceptis FG. - καὶ νούσους om. Ὁ. καὶ νοῦ-- σον, ἐν οἷσι Mapa, in marg. ‘! γυμναστοῖσιν Magnol. in marg. - ἐς E. - εἰς AIL!, περὶ γυμναστικῶν C.— "5 δύναται L!.- τῷ om. QG'. - οὐδ᾽ ΟἸΝΙΧΙ, ἀτρεμέει D', 1" ἐπειδὴ δὲ Cl. -- ἐπεὶ... χεῖρον om. L', -- οὔδ᾽ ἔτι, οὔτ᾽ ἔτι Magnol. in marg. -- οὐδέ τι Opsop., Lind., 5680], Dietz, t, 2 (Dietz ayant mis partout systématiquement l’ionisme tel qu’il l’a conçu, je n'ai pas noté cette espèce de variante). οὐχ ἔτι vulg.

460 APHORISMES.

ἐπιδιδόναι, λείπεται * ἐπὶ τὸ χεῖρον᾽ τουτέων οὖν ? εἵνεχεν τὴν εὖε- ξίην λύειν ξυμφέρει μὴ βραδέως, ἵνα πάλιν ἀρχὴν " ἀναθρέψιος λαμ- θάνῃ τὸ σῶμα - μηδὲ 4 τὰς ξυμπτώσιας ἐς τὸ ἔσχατον ἄγειν, σφαλε- ρὸν γὰρ. ἀλλ᾽ δχοίη ἂν À φύσις τοῦ μέλλοντος δπομένειν, 5 ἐς τοῦτο ἄγειν. Ὡσαύτως δὲ καὶ αἵ χενώσιες af ἐς τὸ ἔσχατον ἄγουσαι, σφα- λεραί" καὶ πάλιν αἵ 7 ἀναθρέψιες, af ἐν τῷ ἐσχάτῳ ἐοῦσαι, © σφαλεραί.

4. Αἴ λεπταὶ xol ἀχριδέες δίαιται, 9 καὶ ἐν τοῖσι μαχροῖσιν αἰεὶ πάθεσι, χαὶ ἐν τοῖσιν ὀξέσιν, οὗ μὴ ἐπιδέχεται, "" σφαλεραί. "" Καὶ

* Ante ἐπὶ addit οὖν vulg. ( δὲ Τ'}).--οὖν om. C, Opsop., Lind.- λείπεται δ᾽ ἐπὶ, λείπεται δ᾽ αὖ, Magnol. in marg. ? εἵνεκα QG, Lind, -- ἕνεχεν plures codd. -- μὴ βραδέως τὴν εὐεξ. À, ξ,. EL!. 5. ἀναπαύσιος FG (M, al. manu ἀναθρέψεως), - λαμδάνη codd., exceptis EFGIJ, Opsop. - λάδῃ vulg. 4 τῆς ξυμπτώσιος L,- σφαλεραὶ. γάρ᾽ ἀλλ᾽ ὅκου ἂν Magnol, in

εἰθᾶγρ. ἐς τὸ αὐτὸ ΚΙΡΙ, -- εἰς τὸ ἔσχατον 8. 6 ἐχκενώσιες pro αἱ χ. 5. - αἱ om. ΟἹ, 7 ἀναλήψιες C (H, in marg.) QD'H'K'M'O'P'. -- ἀνα- λήψεις G'. - ἀναλήφιαις (sic) C'. - ἐς τὸ ἔσχατον ἐοῦσαι T, ἄγουσαι C', sine ἐοῦσαι et σφαλεραὲὶ Magnol. in marg. Il est difficile de se rendre un compte satisfaisant du raisonnement suivi dans la fin de cet aphorisme.

Voici comment Galien l’explique : De même que chez les athlètes, il faut ςς se hâter de dissiper un excès d’embonpoint, et pourtant ne pas porter les. évacuations à l’extrême limite; de même dans tous les cas le médecin À croira devoir évacuer, il ne portera pas les évacuations à l'extrême limite, « et ne poussera pas non plus la restauration jusqu’au dernier degré. Sui= vant Galien, les athlètes sont un exemple physiologique qui montre que « dans les cas pathologiques les évacuations ni les réparations ne doivent « être portées aussi loin que possible. Cette explication est assez heureuse; ne | cependant on peut trouver l’enchaînement des idées peu naturel, puisque M | dans le cas des athlètes c’est la réplétion qui précède et l’évacuation % qui suit, et dans le cas des malades c'est l’évacuation qui précède M et la réparation qui suit, Une autre objection naît du texte même : en effet, ἐν τῷ ἐσχάτῳ ἐοῦσαι signifie non poussées, mais placées à l'ex= w tréme limite. Galien V’avait bien senti, car il dit que, si la forme dela phrase est contre lui, le sens général est pour lui. Quelques commenta- teurs avaient, en effet, expliqué autrement cette portion de l’aphorisme ΜΉΝ

traduisant mot à mot ἐν τῷ ἐσχάτῳ ἐοῦσαι, ils disaient que les réparations, quand le corps avait été excessivement atténué par les évacuations, étaient dangereuses. À cette explication, Galien objecte qu’alors l'exemple des

athlètes aura été donné en vain, et que ὡσαύτως δὲ καὶ αἱ κενώσιες κτλ. serait une oiseuse répétition de la phrase immédiatement précédente,

Damascius, dans Dietz, a suivi le sens des commentateurs blämés par

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PREMIÈRE SECTION, 461

nière limite est dangereux ; demeurer stationnaire au même point est impossible ; or, ne demeurant pas stationnaire, et, d’autre part, ne pouvant plus marcher vers le mieux 9 em- pirer est la seule voie qui reste. Pour ces motifs, il faut dis- siper cet état sans retardement, afin que le corps recom- mence sur nouveaux frais la réparation ; il faut aussi non pas porter à l’extrême les atténuations [gymnastiques] (car il y a des risques), mais aller jusqu’au point compatible avec la constitution de l’individu soumis au régime, De même, les évacuations [médicales] poussées à l’excès sont dangereuses, et, réciproquement, les réparations qui sont à l’extrême li- mite ont du danger (707. note 7).

4. Une diète tenue et stricte est dangereuse ; dans les ma- ladies longues toujours, et , parmi les maladies aiguës, dans

Galien, mais il saute ὡσαύτως δὲ χαὶ ai χενώσιες κτλ.; ce qui détruit, il est vrai, l’objection tirée de la répétition, mais est évidemment con- traire à l’autorité des textes. On voit par cette discussion que les idées ne sont pas très-étroitement enchaînées dans cet aphorisme , et que Sina- pius (De vanitate aph.) wa pas eu tout à fait tort de dire : Præsens aphorismus vere est funiculus ex arena , nam nullibi cohæret. Exposant dans une note les difficultés de l’explication, j'ai cru devoir, dans la tra- duction , laisser à ἐν τῷ ἐσχάτῳ ἐοῦσαι le double sens que les anciens y trouvaient, Seulement, pour rendre plus claire la séparation du cas phy- siologique et du cas pathologique , j'ai ajouté d’une part gymnastiques et de l’autre médicales. On sait que les athlètes étaient soumis à un ré- _ gime que réglaient les maîtres des gymnases d’après un empirisme très- sûr dans ses résultats ; ce régime était un véritable entrafnement, les maîtres de gymnase étaient des entrafneurs, Hippocrate distingue l’athlète . soumis au maître gymnaste du malade soumis au médecin, et l'évacuation procurée par le premier de l'évacuation procurée par le second.

8 χαλεπαὶ M!,— 9 rai om, CH'I!, - αἰεὶ om. Magnol. in marg. -- Post ὀξέσιν addunt νοσήμασιν 56!. ---- 10 ἐνδέχεται (FGJ , supra lin. ἐπιδέχεται) LTIT'Y/, Dietz.— χαλεπαὶ CQG'. -- σφαλερὸν Z'. σφαλ.... ἀφιγμιέναι om. Η]. ---- “5 χαὶ πάλιν om. CHM', Bosq., Dietz. -- πᾶσιν pro πάλιν Ma-

6001, in marg. -- ἀπιγμένα! Dietz, -- ἀφ, δίαιται ya, om. Magnol. in πᾶς. - Cette fin de l’aphorisme est difficile à comprendre, attendu qu’elle semble offrir une répétition dont on ne se rend pas bien compte. Je pense

qu'iéi Hippocrate veut signaler deux inconvénients attachés aux diètes

462 APHORISMES.

πάλιν αἵ ἐς τὸ ἔσχατον λεπτότητος ἀφιγμέναι δίαιται , χαλεπαί * Trot ᾿ἰγὰρ af πληρώσιες, af " ἐν τῷ ἐσχάτῳ ἐοῦσαι, 4 χαλεπαί.

5. Ἔν τῇσι λεπτῆσι διαίτῃσιν ἁμαρτάνουσιν of νοσέοντες, διὸ μᾶλλον βλάπτονται" πᾶν γὰρ 5 τὸ ἁμάρτημα ἂν 1 γίνηται, μέγα γίνεται μᾶλλον, 9 ἐν τῇσιν ὀλίγον ‘° ἁδροτέρησι διαίτησιν" διὰ τοῦτο "" χαὶ τοῖσιν ὑγιαίνουσι σφαλεραὶ αἵ πάνυ 1" λεπταὶ 1" χαὶ χα- θεστηχυῖαι καὶ ἀκριδέες δίαιται, " ὅτι τὰ ἁμαρτανόμενα χαλεπώτερον φέρουσιν. 1ὅ Διὰ τοῦτο οὖν af λεπταὶ καὶ ἀχριδέες δίαιται, σφαλεραὶ ἐς τὰ πλεῖστα τῶν 6 σμικρῷ ἁδροτέρων.

6. Ἐς δὲ τὰ ἔσχατα νουσήματα αἵ "7 ἔσχαται θεραπεῖαι ἐς ἀχρι-- δείην, κράτισται.

7. Ὅχου ‘5 μὲν χάτοξυ τὸ νούσημα, αὐτίκα 49 χαὶ τοὺς ἐσχάτους πόνους ἔχει, καὶ τῇ ἐσχάτως λεπτοτάτη διαίτῃ "" ἀναγκαῖον χρέεσθαι: ὅχου δὲ μὴ, ἀλλ᾽ ἐνδέχεται ἁδροτέρως διαιτᾶν, τοσοῦτον "" ὑποχατα- θαίνειν, ὁχόσον ἂν νοῦσος "" μαλθαχωτέρη τῶν ἐσχάτων En.

sévères, l’un d’affaiblir beaucoup, l’autre de rendre les restaurations pé- nibles; c’est ce second inconvénient qu’il annonce par χαὶ πάλιν, Dès lors j'ai été déterminé dans le choix des variantes pour le membre de phrase 'χαὶ γὰρ ai πληρώσιες χτλ.

Kai... χαλεπαὶ om. WG'K'!(O', restitutum alia manu) ΟἹ, " γὰρ om. C', Bosquillon. - πάλιν pro γὰρ Dietz. 3 ἐν τῷ ἐσχάτω ἐοῦσαι 5Μ|ΠΖΙΧ'., -- ἐς τὸ ἔσχατον ἀφιγμέναι vulg. (ἀφιγμ.. χαλ. om. Ma= gnol, in marg.). 4. σφαλεραὶ S. 5 τῆσι om. Magnol. in margine, τὸ ἁμάρ. om. omnes codd,, præter E. Ces mots manquent aussi me Dietz, et sont omis par Bosquillon, γίγνηται QSD'M. --- 8 μέγα μᾶλ. γίν. 5Μ|, - pat μέγα Z. - μέγα om. ΜΙ, Gal, Magn. in marg., Dietz. γίγνεται H. D'après Galien, il y avait ici une double leçon , et quelques-uns lisaient τὰ πολλὰ ἁμαρτάνουσιν, ce qu'ils” interprétaient ainsi : les malades, entraînés par le besoin, font , dans 168. régimes sévères, de fréquents écarts; d’où résulte plus ἅδ᾽ mal pour eux. De sorte que, d’après ces interprètes, la rigueur de la diète amène de fré- quents écarts, et par conséquent plus de dommage; tandis que, d’après Galien, ‘appuyant du reste avec toute raison sur la fin de l’aphorisme, la rigueur de la diète fait que les écarts commis sont plus gravement ressentis, L’amphibologie à laquelle, comme on voit, cet aphorisme se prêtait, me paraît plus manifeste quand on supprime μέγα, ainsi que font quelques manuscrits, Il se pourrait que la leçon sans μέγα et sans τὸ audornua füt la vraie lecon ancienne. 9 Ante ἢ, addit ἐν τῆσι λε-

PREMIÈRE SECTION. 463

celles qui ne s’en accommodent pas. D’un autre côté, la diète poussée jusqu’à la dernière limite de l’atténuation est péni- ble, car les réparations , à l’extrème limite, sont pénibles (Foy. p: 461, note 12).

5. Dans une diète ténue les Lun commettent des _ écarts, et ils en souffrent davantage; car tout écart, quel qu’il.soit, est proportionnément plus grand que dans les diètes un peu plus nourrissantes. Aussi, mêmé en état de santé, les diètes très-ténues , réglées et strictes, sont peu sûres, parce qu'on supporte les écarts avec plus de peine : donc , en général , les diètes ténues et strictes sont moins sûres que les diètes un peu plus nourrissantes.

6. Pour les extrêmes maladies , l'extrême exactitude du traitement est ce qu’il y a de Di puissant.

7. Quand la maladie est très-aiguë, aussitôt elle offre les souffrances extrêmes, et aussitôt il est urgent de pres- crire l'extrême diète; s’il n’en est pas ainsi, mais qu’il soit loisible d’alimenter plus copieusement, on se relâchera de la

rot L,Gal., Merc. in marg. ἀδρ, F, —— τι Ante xai addit οὖν O',— ‘2 ἀχρ. καὶ λεπταὶ καὶ καθ, Dietz. λεπταὶ καὶ om, D'M'X/. - πάνυ χαθ. χαὶ λεπταὶ C. --- "" χαὶ om. QG'H, -- καὶ ἀχρι6, xabeor, (΄. - καὶ ἀχριθ, καὶ xabeor. D'M'. - καὶ ἀκριδ, om. Magnol. in marg.— "5 ὅτι.....

δίαιται om. CT. -- τὰ om. M. - ἁμαρτόμενα E. - χαλεπώτερα Magnol, in

marg. ‘* διὰ τοῦτο οὖν om, C. - Lefebvre de Villebrune a changé σφαλεραὶ en σφαλερώτεραι. Quoique, en effet, ici l'emploi du positif, au lieu du comparatif, soit singulier, néanmoins il ne m’a pas semblé qu’on dût le changer en présence de l’unanimité des manuscrits. :6 σμιχρὸν EN. - μιχρὸν vulg. -- μικρῶν QU'G/MIT!, -- σμικρῶν X. -- σμικρῷ, σμι-- χρώς Magnol. in marg. "7 ἔσχαται ἘΤΠΙΟΘΙΟΙ, -- ἔσχατοι vulg. -- ἀχρι- δείην ΙΤΥΗΜΙΡ', -- ἀχρίδειαν (ΟἹ, -- ἀχριθίην vulg, "8 μὲν οὖν CHKQ | 0, Dietz. - μὲν om. Magnol, in marg.— ᾽9 χαὶ CHKQSYC!/M' V, χαὶ om. vulg. "5 ἐσχάτη ET. - λεπτῇ Magnol. in marg. 21 ἀναγκαῖον om. Magnol. in marg. -- χρέεσθαι plerique codd., Ald., Prob, - χρῆσθαι vulg. ** Post brox, addunt χρὴ QG'. "5 μαλαχο- πέρη C'. ἔῃ Dietz. -- vulg. -- εἴη Magnol, in marg. - Galien entend autrement cette fin de l’Aphorisme. Suivant lui, elle signifie qu’il faut accorder de Palimentation autant de temps que la maladie reste en deça : de son summum (Sy).

J

464 APHORISMES. 8. ‘Oxérav ' δὲ ἀχμάζῃ τὸ νούσημα, τότε " λεπτοτάτη διαίτη ἀναγχαῖον χρέεσθαι. | 9. * Ξυντεχμαίρέσθαι δὲ χρὴ χαὶ τὸν νοσέοντα, εἰ ἐξαρχέσει " τῇ διαίτῃ πρὸς τὴν ἀχμὴν τῆς νούσου, καὶ πότερον ἐχεῖνος ἀπαυδήσει 5 πρότερον, χαὶ oùx ἐξαρχέσει τῇ διαίτη, À À νοῦσος 1 ὑπρόταρον ! ἀπαυδήσει xat ἀμλυνεῖται. | 10. Ὃχόσοισι μὲν οὖν 9 tintin À ἀχμὴ, αὐτίχα ἀρ, διαι- τὴν " ὁχόσοισι δὲ "" ἐς ὕστερον "" À ἀχμὴ, "" ἐς ἐχεῖνο, καὶ πρὸ ἐχείνου M "4 σμιχρὸν, fe * ἔμπροσθεν "" δὲ, de διαιτὴν, ὡς "ὁ ἂν : ἐξαρκέση νοσέων. 11. Ἔν "1 δὲ τοῖσι nie ae ὑποστέλλεσθαι χρή" "8 τὸ προσ- | τιθέναι γὰρ βλάδη᾽ χαὶ ὁχόσα κατὰ περιόδους FAP αὶ ἐν τοῖσι | παροξυσμοῖσιν ὑποστέλλεσθαι 19 χρή. | 19. Τοὺς δὲ παροξυσμοὺς καὶ τὰς καταστάσιας 2! δηλώσουσιν αἵ À νοῦσοι, xal af ὧραι τοῦ ἔτεος, "" καὶ" αἱ τῶν περιόδων πρὸς ἀλλήλας 24 ἀγταποδόσιες, ἤν τε καθ’ ἡμέρην, ἤν τε παρ᾽ ἡμέρην, ἤν τε 25 καὶ διὰ πλείονος χρόνου γίγνωνται" ἀτὰρ χαὶ τοῖσιν ἐπιφαινομένοισιν,,

οἷον "5 ἐν πλευριτιχοῖσι πτύελον ἣν "1 μὲν αὐτίχα "5 ἐπιφαίνηται,

1 Δὲ om. 5Η!Μ|ΧΙ. -- γὰρ pro δὲ C!. - Galien nous apprend, dans sou commentaire, que cette proposition était, suivant les exemplaires, tantôt jointe à l’aphorisme précédent , tantôt considérée comme indépendante, « Dans Dietz elle est jointe à l’aphorisme suivant. ? Post τότε addunt τῇ. ΟΒΑΙΟ!; καὶ τῇ YWD!, Dietz, --- 5ξ, ΜΙ, -- ©. vulg, 4 ἐξαρχέει. : E.- ἐξαρκέσοι 11]. ἣν ἐξαρκέση Y!. 5 τῇ διαίτῃ om. Magnol. in marg. - νούσω καὶ pro διαίτῃ πρὸς FGIJTN'Y!. ds pro διαίτῃ π΄. τ᾿ ἀ. Te Ve Κ. -- καὶ pro πρὸς C, Magn. in marg. πρότερος FGIJLTI', Dietz, = } χαὶ UN πρότερον ἐχεῖνος ἀπαυδύήσει Magnol. in marg. 7 Ps πρότερον 5ΥΗ!, -- Post ἀπαυδ. addunt τε QG’. --- ἀπαμθλυνεῖται Α!9!, —9 αὐ- τίκα om. Οὔ. --- Ante λεπτῶς addunt καὶ HLK/O'. -- διαιτῆν τι - i διαιτᾷν yulg. -- διαίτησον D'H!.— 1: ἐς om. CLQSTYCTN'. 12 ἀχμὴ om. QYG/0/. 1366 pro ἐς D'.— ἐς ἐκείνην. xat πρὸ ἐκείνης ΟἹ, -

14 αἰμριρὸν SC: μικρὸν vulg. ἐς ἐχ, μὲν χαὶ πρὸ ἐχ. λεπτῶς, ἔμπροσθεν, δὲ ἠπιωτέρως (πιώτερον) διαιτᾷν Magnol. in marg.— :5 δὲ om. S, - πίιο- τέρως YD'M!N'X', Dietz. -- πιότερον Cf. -- πιωτέρως vulg. - TO sic pro π᾿ S, Merc. - διαιτᾷν vulg. 15 ἂν om. C. - ἐξαρχέσει Ο'6!. 17 δὲ om, 10].

18 τὸ om. D'X!, ro... χρὴ om, ΤΟΙ, - βλάδος K.— 19 χρὴ om. Dietz,— γὰρ pro δὲ Magnol. in marg.— ?' δηλοῦσιν SYWA/C'D'H'O! |

|

PREMIÈRE SECTION. 465 sévérité du régime , d'autant plus que la maladie s’éloignera davantage de l’extrémité.

8. Quand la maladie est dans sa force , la diète la plus sévère est alors de rigueur.

9. IL faut examiuer le malade pour estimer s’il supportera _le régime jusqu’au plus haut période de la maladie, et la- quelle des deux alternatives arrivera, ou que le SAIT

s’affaiblisse le premier et ne supporte pas le régime , ou que la maladie cède la première et s’amortisse.

10. Quand donc la maladie arrive tout d’abord à son summum , On prescrira tout d’abord aussi un régime ténu ; quand ce moment tarde davantage, il faut , à l’époque du summum et un peu avant cette époque , retrancher de la nourriture ; auparavant , l’alimentation ser: plus abondante, afin que le malade puisse résister.

11. Il faut suspendre les aliments pendant les redouble- ments , car en donner est nuisible : en général, pendant les accès de toutes les affections qui ont des retours périodiques, il faut suspendre les aliments.

12. Les redoublements et les constitutions seront indi- * qués par les maladies , par les saisons de l’année , et par lese correspondances réciproques des périodes soit quotidiennes , soit tierces, soit séparées même par un intervalle encore

2? vai... ἀνταποδόσιες om, D'.— 23 αἱ om. S.— ?4 ἀνταποδόσιες TN’, Κύμη. -- ἀνταποδώσιες vulg, - ἀντεπιδόσιες L, Dietz, -- ἀνταποδόσιας C. - ἀντεπιδώσιες FGY'. -- ἐπιδόσιες ἨΟΒΥΥ ΑΙΟΘΟΙΉΙΝΙΟΙΤ", - Galien Ju ἐπιδόσιες et a traduit par augmentation ; il entend que cela signifie l'augmentation des accidents de période en période jusqu’au summum (ἀχμή). Théophile ( Dietz, 2, 269 ), qui lit aussi ἐπιδόσιες, veut que l’on déplace ou que l’on fasse rapporter à παροξυσμοὺς le membre de phrase ἦν τε χαθ᾽ ἡμέρην. J’ai gardé et traduit le texte de vulg., bien qu'il y ait ἐπιδόσιες Ep. IL, 4. - ἤν τε παρ᾽ y. om. Magnol. in marg, 25 xai om. ἘΚ. - γίγνωνται om. Magn. in marg.— *6 ἐν om. A!,— "1 μὲν ΟἹ, Magn. in margine. -- μὲν om, vulg, -- μὲν positum post ἀρχομένου HWC!H'U.- πτύελον αὐτιχα, ἣν μὲν émto., ἀρχ. μὲν βρ. QG. "8 ἐπιφαίνηται omnes _codd., Ald. -- ἐπιφαίνεται vulg, -- ἐπιφαίνωνται Magnol. in marg.

TOME 1V- 30

466 / APHORISMES. ᾿ ἀρχομένου, βραχύνει, ἣν δ᾽ ὕστερον ἐπιφαίνηται, μηχύνει" δ χαὶ οὖρα χαὶ ὑποχωρήματα χαὶ 4 ἱδρῶτες, χαὶ " δύσχριτα καὶ εὔχριτα, καὶ βραχέα © χαὶ μαχρὰ τὰ νοσήματα, ἐπιφαινόμενα, | 7 δηλοῖ.

13. Γέροντες ἐὐφορήτοτῃ 8 γῃστείην φέρουσι; à is χαθε-

DR fée 1

στηχότες, ἥχιστα,, 9 μειράχια, πάντων δὲ μάλιστα, παιδία, του--

τέων 11 δὲ αὐτέων ἂν τύχη αὐτὰ "" ἑωυτέων προθυμότερα ἐόντα. 14. "5 ᾿Γὰ αὐξανόμιενα ‘4 πλεῖστον ἔχε: τὸ ἔμφυτον θερμόν᾽ πλείστης, | 15 οὖν δεῖται τροφῆς " "5 εἰ δὲ μὴ, τὸ σῶμα ἀναλίσχεται" γέρουσι δὲ

ὀλίγον τὸ θερμὸν, διὰ τοῦτο ἄρα "17 ὀλίγων ὑπεχκαυμάτων δέονται" ὑπὸ πολλῶν "5 γὰρ ᾽9 ἀποσδέννυται " διὰ τοῦτο "" καὶ οἱ πυρετοὶ τοῖσι

γέρουσιν οὖχ δμοίως ὀξέεες " ψυχρὸν γὰρ τὸ σῶμα. À

15. Αἱ κοιλίαι χειμῶνος χαὶ ἦρος θερμόταται φήσειν καὶ ὕπνοι μακρότατοι" ἐν ταύτῃσιν 22 οὖν TAGLV ὥρησι ; χαὶ τὰ προσάρματα à 23 πλείω δοτέον " καὶ γὰρ τὸ ἔμφυτον θερμὸν 24 πλεῖστον ἔχει" τροφῆς οὖν πλείονος "" δεῖται" 26 σημεῖον, αἵ ἡλικίαι καὶ ἀθληταί.

16. 1 Αἴ ὑγραὶ "5 δίαιται πᾶσι τοῖσι πυρεταίνουσι ξυμφέρουσι, μάλιστα δὲ παιδίοισι, καὶ τοῖσιν ἄλλοισι τοῖσιν οὕτως εἰθισμένοισι. | διαιτᾶσθαι. |

17. Καὶ "9 οἷσιν ἅπαξ, °° δὶς, " χαὶ 32 πλείω À "" ἐλάσσω, 4 χαὶ

1 ἀρχ... ἐπιφαίνηται om. 5.---- " δὲ (΄, - δὲ χαὶ pro δ᾽ θα! ---: καὶ... | δηλοῖ om. D’. 4 Post ἱδρ. addit καὶ Δ arth C.— ᾿εὔχρ. χαὶ δύσχρ. δ H'M'.— 6 χαὶ μ. καὶ Fe M'U'.— 7 σημαίνει C.—= 8 νηστίαν 8. - Galien «

l’abstinence. En CAT | suivant lui, il faut ou ‘faire une petite addi- 4 tion et mettre : les vieillards supportent J'acilemens l'abstinence excepté dans l'extréme vieillesse, ou bien changer νηστείην, abstine 7 A4 ἍΝ, en ὀλιγοσιτίην, alimentation peu abondante. Berends , dans son comm.» ᾿ approuve cette dernière explication de Galien. 9 τὰ μειρ, ΥΡΙ, δὲ τὰ μειρ. C'. 0 τὰ παιδία Α΄, -— 11 δὲ αὐτέων om. 8. -- αὐτέων om. C.= τε pro δὲ Magnol. in marg., 5 ἑωυτέων Y WA!O!, -- ξωυτῶν vulg. = ‘3 τὰ om. C'. "4 τὸ θερμὸν ἔχει πλεῖστον τὸ ἔυιφυτον QYWD/G'H'0! 4 - τὰ αὖξ. σώματα πλείστην ἐ. τὴν ἔμφ. θέρμην Magnol. in marg. τοῦ 15 μὲν οὖν 5. 16 ἣν 1,086]. "7 ὀλίγων omnes codd., Ald., Frot ἀν Gal., Merc., Chouet. -- ὀλίγον vulg. - καὶ ὀλ, Α΄, 18. Ante γὰρ add μὲν vulg. - μὲν om. CFGQSYD'G'H'M'O'U', Ald., Gal. 19 ἀποσδέ ται FGEHJKLOTGPN ΤΊΣ. - ἀποσθέννυνται" + ES Ante διὰ καὶ QG'U!,— 21 χαὶ om. QG! 5) οὖν om. Magnol. in marg.— M

À

PREMIÈRE SECTION. 467

plus long , et aussi par les épiphénomènes : ainsi, chez les pleurétiques , l’expectoration, commençant tout d’abord, abrège la durée du mal, et, se manifestant plus tardivement, l’allonge ( Coaque 379); de même les urines, les selles et les sueurs indiquent , par la manière dont elles surviennent, les maladies de solution dificile ou facile, de courte ou de longue durée (Ép. IF, 1).

13. Les vieillards supportent le plus faisément le jeûne , puis les hommes faits , ensuite les jeunes gens ; les enfants le supportent le plus difficilement , et surtout ceux qui mani- festent le plus de vivacité (7oy. note 8).

14. Les êtres qui croissent ont le plus de chaleur innée, il leur faut donc le plus de nourriture ; sinon , le corps dépé- rit ; chez les vieillards la chaleur est petite , elle n’a donc besoin , chez eux, que de peu de combustible : beaucoup l’éteindrait. Pour la même raison , les fièvres ne sont pas aussi aiguës chez les vieillards , car le corps est froid.

15. En hiver, et au printemps, le ventre est naturellement le plus chaud , et le sommeil le plus long ; c'est donc dans ces saisons qu'il faut donner plus de nourriture ; car, la chaleur innée étant le plus abondante, plus de nourriture est nécessaire , témoin les jeunes gens et les athlètes.

16. Les régimes humides conviennent à tous les fébrici- tants, surtout aux enfants et à ceux qui sont habitués à un tel genre d’alimentation.

17. Il faut aussi considérer à qui il convient de donner

|

WAIT!. 24 πλεῖον EFGIJKTIN/T', Ald, -- πολὺ pro rx. ἔχει CHQSY C'D'GHIM'O!U’, Dietz. - πολὺ ἔχουσι L, Gal. - πλεῖον ἕξουσι Merc. in - marg. "" δεῖται COYD'G'H'O'U’, - δέονται vulg. 25 Ante om. addunt χαὶ QG. 27 ai om. CIJKT. "5 πᾶσαι δίαιται pro ὃ. πᾶσι Q D'GIH'. πᾶσι δίαιται Ὁ], 29 τοῖσι pro οἷσιν CHIJKLSTA'L'M'N'T". » 39 Post à addunt xai EQWYD'H/, 3: χαὶ om. Η', -- pro καὶ SY - WA/C/M'.— 35 πλεῖον Α', -- πλείονα SM, Magnel. in marg.— *? ἐλ, om. ΑἹ, - ἐλάττονα 5Μ!, - ἐλάσσονα. Magnol. in marg, 34 καὶ om. W. - Je pense qu’il faut, afin d’avoir un verbe pour régir οἷσιν, lire χαὶ χ, μ.. δο-

465 APHORISMES.

χατὰ μέρος" δοτέον δέ " τι " χαὶ τῷ ἔθει, χαὶ τῇ ὥρῃ, ᾿ καὶ τῇ χώρη, καὶ τῇ ἡλιχίη. -

18. Θέρεος χαὶ 4 φθινοπώρου σιτία δυσφορώτατα φέρουσι, χειμῶνος 5 ῥήϊστα, 1 ἦρος δεύτερον. :

19. 8 Τοῖσιν ἐν τῇσι περιόδοισι 9. παροξυνομένοισι μηδὲν διδό-- ναι, "ὃ μηδ᾽ ἀναγχάζειν, "' ἀλλ᾽ ἀφαιρέειν τῶν 15 προσθεσίων πρὸ τῶν "ἢ χρισίων. ων 20. Τὰ χρινόμενα καὶ τὰ "4 χεχριμένα ‘5 ἀρτίως, μὴ χινέειν, μηδὲ ᾿γεωτεροποιέειν, ‘5 μήτε ‘7 φαρμακείῃησι, "ὃ μήτ᾽ ἄλλοισιν “9 ἐρεθι- σμοῖσιν, ἀλλ᾽ ἐᾶν.

21. δεῖ ἄγειν, ὄχου ἂν μάλιστα ῥέπη, ταύτη ἄγειν, διὰ τῶν ξυμφερόντων χωρίων.

29. " Πέπονα φαρμαχεύειν καὶ ?? χινέειν, μὴ ὠμὰ, 2 μηδὲ ἐν ἀρχῆσιν, "4 ἢν μὴ ὀργᾷ " "" τὰ δὲ "5 πλεῖστα οὐχ ὀργᾷ.

τέον " δοτέον δὲ χτλ. Un mot répété est souvent omis par les copistes. Cette conjecture se trouve déjà dans Opsopæus. Heurnius , et après lui Berends, rendent κατὰ μιέρος par modo progressivo, et entendent par la progression par laquelle les médecins mènent le malade de la diète à une alimentation plus abondante,

1 Τὶ om. 5. ? χαὶ τῷ ἔθει ponitur post ἡλιχίῃ QYWC'D'G'O!U' ; ponuntur autem hæc verba post χώρῃ STM'. xai τῇ χώρῃ om. C YWU!. φθινοπώροιο Al, 5 τὰ σιτία ΓΙ. 6 ῥῇστα QC'G'H!. -- δὲ δηϊστα A!.— 7xai ἦρος Cl, 8 Aph. om. Ρ', 9 παροξυσμιοῖσιν Magnol. in marg. - τροφὴν un. pro μηδὲν QYG'. -- προσάρματα μὴ did. Magnol. in marg. - μὴ pro μηδέν C. μηδ᾽ om. ΜΙ, - MM. Lalle- mand et Pappas ont traduit : ZZ ne faut prescrire ni méme permettre

aucun aliment. D'après M. Chailly, cela signifie : /V’accordez rien au «

malade qui demande, et ne forcez pas de prendre celui qui refuse- rait. » Je crois que ἀναγκάζειν fait allusion à 1᾿ἀναγκοφαγία,, c’est à-dire à l’alimentation réglée qui était imposée aux athlètes, et que l’aphorisme signifie : N’accordez pas au malade la nourriture qu’il pourrait demander;

n’allez pas non plus vous aviser de lui prescrire une certaine nourriture

(ἀναγκοφαγία) ; la gradation dans l’aphorisme est non pas la recomman-

dation de ne pas prescrire, puis la recommandation de ne pas permettre,

mais la recommandation de ne pas permettre, puis la recommandation de ne pas prescrire; c’est-à-dire qu'Hippocrate veut que non-seulement on N’accorde pas au malade ce qu’il pourrait demander, chose doublement dangereuse à cause de l’ignorance du malade et à cause de l’inopportu- nité, mais encore qu’on p’aille pas lui prescrire une certaine alimentation réglée, chose qui serait encore dangereuse à cause de l’inopportunité.

κι ἀλλ᾽ om, Cl.— ‘2 προσθεσίων N'.- προσθέσεων ΟἹ, Dietz.- προσθέσιων vulg. - προθεσίων 11], - προθέσεων CU’. '" χρίσεων vulg. = Χχρίσιων

᾿ PREMIÈRE SECTION. 469

de la nourriture une fois ou deux fois ,en plus grande quan- tité, en moindre quantité, et par petites portions : on doit accorder quelque chose à l’habitude , à la saison, au pays, à l’âge. «

18. Pendant l’été et l’automne, la nourriture est suppor- tée le plus difficilement, le plus facilement pendant lhiver , en second lieu pendant le printemps.

19. Dans les redoublements qui reviennent périodique- ment, ne rien accorder, ne rien prescrire (707. note 10), mais retrancher quelque chose de la nourriture avant les crises (707. note 13) (Des humeurs). |

20. Ne pas mettre en mouvement ce qui se juge ni ce qui est jugé complétement , et n’innover ni par des évacuants ni. par d’autres excitations , mais laisser les choses en l’état (Des hum. ).

21. Les humeurs qu’il faut évacuer , les évacuer du côté elles tendent le plus, par les voies convenables (Des hum. ).

22. Purger et mettre en mouvement les humeurs en état de coction, maïs non en état de crudité, non plus que dans

HYH!. - τῆς χρίσεως C'. - Galien dit que χρίσις peut signifier ici ou le redoublement, ou la crise proprement dite, ou le summum de la maladie, et que dans ces trois significations l’aphorisme est vrai. Théophile et Da- _ mascius entendent χρίσις dans le sens de redoublement, "ὁ Post τὰ : addit μὴ H!. τ΄ Post ἀρτίως addit δὲ 8, - Galien dit que ἀρτίως ne si- gnifie ni que la crise est arrivée un jour pair, ni qu’elle vient d’arriver, mais signifie qu’elle a été complète, 6 μιήτε.... ἐᾷν om. C. 7 φαρ-- μακείησι YWGIM!O!. - φαρμαχίησι HKQSC'H!IN'U'. φαρμαχίοισι vulg, "5 μήτε S, 19 Post ἐρεθ. addit χρῆσθαι Merc. in marg. 20 ταύτη ἄγειν ὅκου ἂν μάλ. ὁ. EU’. - ταύτην (sic) ἄγειν ὅχου ἂν μάλ. pé- me 5, ταύτη ἄγειν ὅπου ( ὅκου QA!) ἂν μιάλ. ῥέπη φύσις D'G'H'; Gal. - ὅκου ἂν μάλ, ῥέπη (ῥέπει C!) φύσις L, Merc. in marg., Dietz, 21 Galien nous apprend que cet aphorisme manquait dans quelques exem- plaires, mais que tous les exemplaires l’avaient au livre Des humeurs, -- 35 χεγοῦν (,, 23 μηδ᾽ Y, .-- 24 pro ἣν E, 25 +4... ὀργᾷ om, T. 26 πολλὰ HLQG'H!U"', |

470 APHORISMES,

23. Τὰ χωρέοντα μὴ τῷ πλήθει τεχμαίρεσθαι, ἀλλ᾽ " ὡς ἂν " yw- ρέῃ οἷα " δεῖ, καὶ 4 φέρῃ εὐφόρως᾽ καὶ ὅκου δεῖ " μέχρι λειποθυμίης ἄγειν, χαὶ τοῦτο ποιέειν, ἣν 1 ἐξαρχέη νοσέων.

94, Ἔν τοῖσιν ὀξέσι πάθεσιν ὀλιγάκις χαὶ ἐν ἀρχῆσι τῇσι " φαρ- μαχείῃσι χρέεσθαι, 9 καὶ τοῦτο προεξευχρινήσαντα ποιέειν.

25. 1: Ἦν, οἷα δεῖ καθαίρεσθαι, "" χαθαίρωνται, PERS TE, καὶ εὐφόρως φέρουσιν * "" τὰ ‘4 δ᾽ ἐναντία, δυσχερῶς.

TMHMA AEYTEPON.

1. Ἐν νοσήματι "" ὕπνος πόνον ποιέει, θανάσιμον ἢν 6 δὲ ὕπνος 11 ὠφελέη, οὗ θανάσιμον. | ce

2. Ὅνχου παραφροσύνην ὕπνος 13 παύει, ἀγαθόν.

3. Ὕπνος, 9 ἀγρυπνίη, ἀμφότερα τοῦ μετρίου μᾶλλον γενόμενα, χαχόν.

4. Οὐ πλησμονὴ, "" οὗ λιμὸς, "" οὐδ᾽ ἄλλο οὐδὲν ἀγαθὸν, τι" ἂν 54 μᾶλλον τῆς "5 φύσιος À.

5. Κόποι αὐτόματοι φράζουσι "6 νούσους.

6. Ὃχόσοι; πονέοντές τι "7 τοῦ σώματος τὰ πολλὰ τῶν πόνων

28 οὐχ 29 αἰσθάνονται, τουτέοισιν À γνώμη γοσέει.

7. Τὰ ἐν πολλῷ " χρόνῳ λεπτυνόμενα σώματα νωθρῶς de ἐπα- À

29 /

γατρέφειν, τὰ %4 δὲ ἐν ὀλίγῳ, %* ὀλίγως.

: ἕως L, Magn. in marg. - ἀλλ᾽ εἰ y. Magn.— " χωρέει SYWC!. - ἂν χ- om. Magn. in marg.— % δὴ pro δεῖ Ο, φέρη. HIKLEN!T/U': =

φέρει vulg. ἄχρι QS, Dietz. ἐπάγειν ΤΊ!, - ἄγειν om. Ὁ.

7 ἐξαρχέσῃ HQWC'D'H!T!, Dietz. φαρμακχείησι X WA!G!H'M!N'U!. | - pappaxinor vulg, 9 xa.... ποιέειν om, Ὁ], 19 προεξευχρινήσαντα M D'H'. -- προεξευχρινήσαντας vulg, -- προεξευχρινήσαντες C!. - προεξευχρι- ui γήσαντος Τ'. -- πρὸ ἐξευχρινήσαντας .A!..- προεξερευνήσαντας Fl.:- προεξε- À ρευνήσαντες S. - Schneider, dans son Dict., dit que le verbe æposéeuxpt= M νέω est douteux; mais, dans le Suppl., Struve remarque que Galien en « confirme l'existence par son commentaire. ‘" καὶ ἣν C!,- καθαίρεσθαι % om. Magnol. 15 χαθαίρονται SC. -- καθαίρηται Dietz. "5 ἣν δὲ μὴ τοῦ ναντίων (sic) pro τὰ δ᾽ ἐν 5. 14 δὲ Y. 15 πόνον ὕπνος Ut =

ὩΣ νου

TR ES D σ I PT PS DE ΎΝ

16 δ᾽ Αἱ, 17 ὀφελέει (510) C'.- ἀφελέῃ Ald, - ὠὧφ, om. Magnok—"

18 παύει omnes fere codd., Gal., Dietz. - παύῃ vulg. Post &y.laddit -

ὅκου δὲ ποιέει, καχὸν Magnol.— 19 καὶ ἀγρ. Magnol. - μᾶλ, τοῦ μετρ. CH

KQSY, et alii, Dietz. -- γιν. u&X, +. μετρ. Cl. 2041, CHK,etalii. =

y. 56} Μ|, - μοχθηρὸν Magnol. 2: οὐδὲ pro οὐ C. #2 οὖκ pro οὐδ΄

DEUXIEME SECTION. 471 les commencements, à moins qu’il n'y ait orgasme: en géné- ral, il n’y pas orgasme (Des hum.). |

23. Juger les évacuations non par la quantité , mais sui- vant qu’elles sortent telles qu’il convient , et qu’on les sup- porte facilement ; et lorsqu'il faut les pousser jusqu’à la li- pothymie , ne pas hésiter à le faire, si le malade er \ suffire (Des hum.).

24. Dans les affections aiguës, user des évacuants rare- ment et dans le début; et le faire ΠῚ un examen scrupu- leux.

25. Si l’évacuation est telle qu’elle doit être , elle est utile, et le malade la supporte avec soulagement ; sinon , il s’en trouve mal (1, 2).

DEUXIÈME SECTION.

1. Une maladie le sommeil fait du mal est mortelle ; celle le sommeil soulage ne l’est pas.

2. Quand le sommeil fait cesser le délire , est un bon signe.

3. Le sommeil , l’insomnie, l’un et l’autre au-delà de la mesure , sont fâcheux.

4. Ni la satiété, ni l'appétit, ni rien de ce qui est au-delà de l’état naturel n’est bon.

5. Des lassitudes spontanées annoncent des maladies.

6. Ceux qui, portant une affection douloureuse en une partie du corps, en perdent généralement la conscience, ont Vesprit malade.

7. Restaurer avec lenteur les corps amaigris lentement , et rapidement les corps amaigris en peu de temps.

FGIJTIT/, - οὐδὲ G. - ἄλλο τι Cl. - ἄλλα Ad. 238 ἐὰν D! 6, pepe C. 25 φύσεως G'. —26 πόνους Μ', "1 τοῦ σ. om. Ci # μὴ HKSYWA'!C'D'H'M'N'O'U!, 29 αἰσθάνωνται KN!.— τουτέστιν

37 Ante 0. addit τῶ Q. χρ. om. J.— %? ou. om. C, Magnol., Diet. 35 Post éravarp. addit δεῖ vulg. - δεῖ om. omnes fere cod. à Gal, 54 δ᾽ 6’, --- 95 ὀλίγῳ Magnol. - Galien dit que parmi les exe

plaires les uns portaient ὀλίγως, et les autres hi ce qui revient au _ même pour le sens.

S

472 : APHORISMES.

8. Ἢν ἐκ ' νούσου τροφὴν ? λαμδάνων τις un ? ἰσχύῃ, σημαίνει ὅτι πλείονι τροφῇ τὸ σῶμα 5 χρέεται: ἦν δὲ, τροφὴν 1 μὴ λαμ- θάνοντος, τοῦτο 8 γίγνηται, 9 χρὴ εἰδέναι, ὅτι "5 χενώσιος ": δεῖται.

9. "" Τὰ σώματα "" χρὴ, "᾽ ὅκου τις βούλεται "4 καθαίρειν, 15 εὔροα 16, ποιέειν. !

10. Τὰ μὴ χαθαρὰ "1 τῶν σωμάτων , 'ὃ ὁχόσῳ 9 ἂν "5 θρέψης μᾶλλον, "" βλάψεις.

11. Ῥᾷον πληροῦσθαι ποτοῦ, ?? σιτίου.

12. Τὰ 5 ἐγκαταλιμπανόμενα " ἐν τῇσι νούσοισι μετὰ χρίσιν, 25 ὑποστροφὰς ποιέειν εἴωθεν.

18. Ὃχόσοισι "ὁ[κρίσις 1 γίνεται, τουτέοισιν "8 νὺξ δύσφορος, 29 πρὸ τοῦ παροξυσμοῦ, À ᾿ δὲ ἐπιοῦσα 3: εὐφορωτέρη À? ὡς 33 ἐπὶ

τὸ πουλύ. TU! 3

E Νούσου Ν', - νόσου vulg. --- 3 Addunt τις post τροφὴν H!; post: au- tem λαυμισάνων, CHLQSTY WC'D'G'I'M'O'U', Gal., Merc. in margine - τις om. vulg. - MM. Lallemand et Pappas, dans leur édition des Aph., expliquent ainsi, d’après Galien, la locution τροφὴν λαμιξάνειν : « Cette locution veut dire proprement prendre une nourriture. Mais si l’on s’en tenait à ce sens littéral, il en résulterait qu'Hippocrate conseillerait de purger ceux qui ne se fortifient pas, parce qu’ils ne mangent rien. Ga- lien, qui a bien senti le vice d’un pareil précepte, fait observer à ce sujet que τροφὴν μὴ λαμθάνειν signifiait (encore de son temps) pour ses com- patriotes de lAsie-Mineure n'avoir pas faim; abus de langage dont nous pouvons facilement nous rendre compte, puisqu’on dit en français, dans le même sens: cet homme ne mange rien. Nous avons par conséquent adopter son interprétation, qui d’ailleurs offre seule un sens raisonnable. » M. Chailly a donné une autre interprétation de cet aph. : « Si, sortant d’une maladie, prenant des aliments, on ne 86 fortifie pas , c’est un signe. que le corps use de trop de nourriture; si, ne prenant pas [trop] d’aliments, cela lieu, il faut savoir qu’il y a besoin d’évacuation.» M, Chailly cite six traducteurs qui ont admis le même sens : Fabius Cal- vus, Hollerius, G. Piantius, Adrien Toll, Bicais, Mario. Il me semble que laph, peut se traduire d’une façon conforme au texte et clairement : manger et ne pas reprendre ses forces indique qu’on mange trop; ne pas manger, et cela évidemment faute d’appétit, indique qu’une purgation est nécessaire. Au reste, Galien, après avoir donné l’explication citée par MM. Lallemand et Pappas, paraphrase ainsi cette portion de l’aphorisme : τροφὴν AauGdvew, prendre avec appétit une: nourriture abondante ; μὴ λαμράνειν, ne pas pouvoir prendre une nourriture suffisante.

DEUXIÈME SECTION. 478

8. Si un convalescent reste languissant et mange, c’est signe qu’il prend trop de nourriture ; s’il reste languis- sant et ne mange pas, cela montre qu'il a besoin d’éva-

cuation. | 9. Quand on veut évacuer, il faut disposer le corps à être

bien coulant.

10. Plus vous nourrirez des corps qui ne sont pas purs, plus vous leur nuirez. |

11. Il est plus facile de restaurer avec des boissons (nutri- tives) qu'avec des aliments (solides).

12. Ce qui reste dans les maladies après la crise, produit ‘ordinairement des récidives (Ép. IL, 3; Ép. VL,2).

13. Quand une crise s’opère , la nuit qui précède le re-

3 ἰσχύει VC. -- λαμιδάνοντός τινος un ἰσχύη τὸ σῶυα Α΄. ὅτι τὸ σῶμα πλ. τρ. QY WA/D/G'H'O!U'!, Dietz, - τῶ σώματι (τὸ σῶμα Μ|): ὅτι πλ, τρ. SC. 5 χρῆται ΚΙ. --- 6 Ante ro. addit τὴν Q. -- τροφὴν om. Magn. -Ἴμὴ om. Τὶ --- 5 γίνηται Ν', - γίνεται Al. 9 Pro χρὴ eid. habent σημαίνει CSYAICIDIM'; σημεῖον ΟἹ, Ante xev. addit τὸ σῶμα S. - Post χεν. addit τοῦτο A!.—:: Hic aph. ponitur post 864. D’. :? χρὴ om, C.— :3 ὅκου (ὅπου C!) ἄν τις βούληται QA!GIU’, -- ὅκου. ἂν 5Μ!. "4. χαθαΐρειν ΟΑΙΟΒΙΑΙΜΙΌ!, Magnol., Dietz. - καθαίρεσθαι vulg..— 13 εὔρρωα (sic) 85. - εὔροια Magnol. --- 5 ποιέει Α΄. Post x. addit χαὶ ἢν μὲν ἄνω βούλη εὔροα ποιέειν, στῆσαι τὴν χοιλίην - ἣν δὲ κάτω βούλη εὔροα ποιέειν, ὕγραιναι (sic) τὴν κοιλίην C'. "1 σώματα pro τῶν 6. ΟΚΥΝΙΟΙ, - τῶν σ. om. Magnol. --- 5 ὁχόσον LA'!C'D'H'M'U/. --- 19 ὃν om. 5. 20 τρέφης L.- τρέφης ΗΚ, -- Π faut rapprocher de cet aph. le passage du

. livre De laliment : χαὶ ὁκόσοι ταχείης προσθέσιος δέονται ; ὑγρὸν ἴημα εἰς ἀνάληψιν δυνάμιος κράτιστον, Chez ceux qui ont besoin d’une prompte | ‘restauration, une médication humide est ce qu'il y a de plus puissant pour _ rétablir les forces, Galien rapproche en effet laph. en question de ce pas- sage dans son Comm. sur le livre De l’aliment, t, 45, éd. Kühn, p. 444. -- 5: βλάψης Cl. 22 σιτίων Y , et alii, Dietz, -- Galien cite ainsi cet: “aph. dans le comm. de l’aph. 45 : τὰ μὴ καθαρὰ σώματα ὁκόσῳ ἂν μᾶλλον τρέφῃς, μᾶλλον βλάψῃς. 53 ἐγκαταλιπόμιενα, Q. -— 24 ἐν om. C/H!, - μετὰ Χρ, ἐν Te ν, U7,— 25 ὑποστροφώδεα pro ὑπ. π. εἴ, 1.0, Gal., Magnol., Dietz. 25 xp, QG'U', Gal, 27 γίνεται Ε΄, et ali. -- γίγνεται Καὶ, et ali. γίνηται vulg. - γένηται ΒῸΨ, ---- "8 om. A!,— "9 à A! - πρὸ om. Οὐ, 399 ΔΎ, --- 31 συμφορωτέρη 8. 5). Ante ὡς addit # A!,— 33 ἐπὶ τὸ πουλὺ IK, οἱ alii, = ἐπιτοπολὺ vulg, - ἐπιπολὺ sine ὡς Magnol.

474 APHORISMES.

14. ᾿Εν τῇσι τῆς χοιλίης δύσεσιν ai μεταθολαὶ τῶν διαχωρημάτων ὠφελέουσιν, ἢν μὴ ' ἐς " τὰ πονηρὰ " μεταδάλλη.

15. “Oxou 4 φάρύγξ νοσέει, À φύματα ἐν τῷ 5 σώματι 5 ἐχφύε- ται; 7 τὰς ἐχχρίσιας σχέπτεσθαι" " ἣν γὰρ χολώδεες ἔωσι, τὸ σῶμα 9 ξυγνοσέει ἣν δὲ "5 ὅμοιαι "" τοῖσιν ὑγιαίνουσι ‘2 γίγνωνται; 13 ἄσφα- λὲς τὸ σῶμα τρέφειν. |

16. Ὅχου ‘4 λιμὸς, δεῖ πονέειν.

17. “Ὅκου ἂν τροφὴ "" πλείων "5 παρὰ "7 φύσιν ἐσέλθῃ, ᾽5 τοῦτο 19 γοῦσον ποιέει, δηλοῖ δὲ À ἴησις.

CE PU ne De T4 L'arbre ne

18. Τῶν τρεφόντων ἀθρόως χαὶ ταχέως, ταχεῖαι χαὶ ?! αἱ δια- χωρήσιες γίνονται. : 19. Τῶν ὀξέων νοσημάτων πάμπαν ἀσφαλέες ὅδ 22 serre

tie» 38. οὔτε τοῦ θανάτου, οὔτε τῆς 24 δγιείης.

Ὡς

υν ad,

ee LV EEE

CES

. Oio pro ἐς L. -- ἐπὶ Gal.— *? τὰ om. omnes fere codd., Gal., Dietz. —3 μεταδάλλη FGHIJKTC'D'H'I'M'U', Ald., Gal.-pera6éan YWO/!U!. - μκεταδάλωσιν Al, μεταδάλλοι QG', - μεταδάλλει vulg.— φάρυξ 5,6 alii, —5 στόματι Ο!. ---- ἐχφύεται CQS , et Δ}}} codd., ét Gal, -- φύε- ται vulg. 7 6x. τὰς éxxp. HIKYA', et alii, Diétz. ἐπισχέπτεσθαι τὰς ἐκκρ. Ce -- ox. δεῖ τὰς ἐχκρ, 5. - 01. χρὴ τὰς Exp: ΚΟΘΙΌ!, Gal. 5 εἰς Μ!.. - E.— 9 συννοσέειν 5, = Post σῶμα addit πᾶν Μ'. --- ᾽9. οἷαι YW D'M!. -- époux SAIU', τι τῶν ὑγιαινόντων Η, "3 γίνωνται D, -- γί- γονται ΑἹ, γίγν. om. SH, "5 ἀσφαλῶς Al, 14 Post ὅκου addit δὴ M'. 15 πλείων CITA/H'I', Dietz. - πλεῖον vulg. -- πλεῖστον Kühn. - πλείω FGHIKM!T', Ald. - πλείων aut τροφῆς πλεῖον L. - παρὰ φ, πλεῖον CI, = M ποιρὰ φ. πλείων QY WD'G/M'O!U!, Gal. - παρὰ φύσιν avait été, dit Ga- ᾿ lien, expliqué de trois façons : une nourriture en trop grande quantité pour les forces digestives; une nourriture contre nature, c’est-à-dire de qualité nuisible; d’autres ravaient fait παρὰ φύσιν synonyme de | ὑπερθαλλόντως, excessivement. 16 Ante παρὰ addit (.--- "1 φύσει E. -- 18 τούτων D',— 19 γοῦσον ΟἹ, = νόσον vulg. - νοσοποιέει CIJT.- Galien -suppose qu’il faudrait suppléer xat de cette façon : δηλοῖ δὲ καὶ ἴησις. Le traitément le montre aussi : c'est-à-dire que, la cause de la maladie étant connue, puisqu'on sait d'avance que le malade a trop mangé, le traitement, qui sera évacuant, montrera aussi que le mal tient à un excès d'alimentation. Galien ajoute que ce καὶ été omis-soit par Hippocrate, it par les copistes. Il donne une seconde explication, sans supposer un

: à savoir que le traitement par évacuation, ayant soulagé le malade, une que maladie tenait à un excès d’alimentation.

DEUXIÈME SECTION. 475

doublement est difficile à supporter ; celle qui le suit est gé- néralement plus facile à supporter (Ép. VI, 2). |

14. Dans les flux de ventre, le changement des matières est utile , à moins qu’elles ne changent en mal.

15. Quand la gorge est malade ou qu’il survient des érup- tions au corps , il faut examiner les évacuations ; car si elles sont bilieuses , le corps entier est malade ; si elles sont telles que dans l’état de santé , on peut avec sécurité donner de la

_ nourriture. |

16. Avec la faim il ne faut pas se livrer au travail.

17. Quand on prend une nourriture plus abondante que la constitution ne le comporte, cela produit une mala- die , le traitement le montre.

18. Avec des substances qui cèdent la partie nutritive tout à la fois et peu de temps [après l’ingestion], les évacuations

sont promptes aussi. |

19. Dans les maladies aiguës , les prédictions soit de la ." mort , soit dela santé , ne sont pas absolument sûres. |

29 τρεφόγτων CHLQSWYA!C'D'G/M'O'U', Gal. -- τρεφομένων vulg, - . MM. Lallemand et Pappas entendent autrement cet aph.; ils traduisent : | Ceux qui avalent vite de gros morceaux vont promptement à la selle. Et L'en note : « Il y sur cet aph. une autre version qui adopte la leçon τρε- | gérer, et ceux qui s’y sont conformés ont traduit dans ce sens : Les | aliments qui nourrissent vite et beaucoup font des selles rapides, ce qui est évidemment contraire à l’observation , car les substances les plus ? se sont celles qui parcourent le plus aient lcs organes diges- _tifs.» Galien, qui ne paraît connaître que la leçon τρεφόντων, dit que ᾿ ἀθρόως signifie tout la fois , non peu peu ; et ταχέως, peu de temps Lois avoir. élé pris. 5" ai omnes fere codd., Gal., Dietz. - ai om, | vulg. - Galien dit que certains commentateurs avaient pris διαχώρησις _ dans le sens d'évacuation quelconque; il remarque que ce mot pourrait avoir cette signification, et quil y a cette différence entre ὑποχώρησις et nee , que le premier s’applique uniquement aux évacuations alvi- nes , €t le second à toute sapéee d'évacuation.— "5 προαγορεύσιες CHKLS

. XWC/D'H'N'O'U’. “προαγορεύσιες QA'G!M'. -- προσδιαγορεύσιες Ti L: 55 οὔτε τῆς ὑγίης (ὑγείης YO!P!}) οὔτε τοῦ θανάτου SD'G'M!. ?4 ὑγιείης ΠΟΌΤΕΊΤ'. - ὑγείης vulg.

τὰς

à ἰδῶ δὲν

476 APHORISMES.

20. * Ὁχόσοισι " νέοισιν " ἐοῦσιν αἵ χοιλίαι ὑγραί εἶσι, τουτέοισιν ἀπογηράσχουσι À ξηραίνονται * ὁχόσοισι δὲ νέοισιν 5 ἐοῦσιν αἵ χοι- λίαι 7 ξηραί 5 εἰσι, τουτέοισι 9 πρεσδυτέροισι γινομένοισιν ὅγραί- γονται ᾿". |

21. Λιμὸν 2 θώρηξις λύει.

22. "" Ἀπὸ πλησμονῆς ὅχόσα "ὁ ἂν νοσήματα ‘5 γένηται, χένωσις ἰῆται, xat δχόσα ἀπὸ "1 χενώσιος, πλησμονὴ, χαὶ τῶν ἄλλων 18 À

ὑπεναντίωσις.

"ὦ

23. ᾽9 Τὰ ὀξέα τῶν νουσημάτων χρίνεται ἐν " τεσσαρεσχαίδεχα

ἡμέρησιν "".

24. Τῶν ἑπτὰ À τετάρτη "" ἐπίδηλος " 24 ἑτέρης ἑόδομάδος. "" ñ ὀγδόη "6 ἀρχὴ, "1 θεωρητὴ "5 δὲ ἑνδεχάτη, 9 αὕτη γάρ *%° ἔστι δ: τετάρτη τῆς 3 ἑτέρης ἑδδομάδος " θεωρητὴ δὲ πάλιν À ἑπτα- χαιδεχάτη, ὁ" αὕτη γάρ ἐστι τετάοτη μὲν ἀπὸ τῆς τεσσαρεσχαιδεχά-- τῆς, ἑδδόμη δὲ ἀπὸ τῆς ἑνδεκάτης.

: Sie scribitur hic aphorismus : ὁχόσρισιν νέοισιν οὖσιν αἱ χοιλίαι ξηραί εἰσι, τουτέοισιν ἀπογηράσχουσιν ὑγραίνονται " ὁχόσοισι δὲ νέοισιν ἐοῦσιν αἱ κοιλίαι ὑγραί εἰσι, τουτέοισιν ἀπογηράσχουσι ξηραίνονται U'.

2 Ante v. addunt δὲ Y, et alii, " ἐοῦσιν om. Ν', Magnol. ξη- pat γίνονται LIN/, 5 ἐοῦσιν om. E. 6 αἱ x. om. IJKTYC', ? ξη- ραΐνονται pro ξ. εἰσι ὙΟΙ͂ΡΙ, 8 γίνονται pro εἰσι IJKT. 9 ἀπογηρά- oxouoty pro πρ. γιν. ΟΕΟΥΟΙΏΙ, Magnol., Dietz. γεν, 5, J γν. Ἑ.

- ἐοῦσιν pro γν. HIJKT. tr Hic addit ὁχύσοι τὰς χοιλίας ὑγρὰς ἔχουσιν, νέοι μὲν ὄντες, βέλτιον ἀπαλλάσσουσι τῶν ξηρὰς ἐχόντων, εἰς δὲ τὸ γῆρας

χεῖρον ἀπαλλάσσουσι" ξηραίνονται γὰρ αὐτέοισιν ὡς ἐπιτοπολὺ τοῖσιν ἀπο- γηράσχουσιν D'.— γ5 θώριξις Η!, Lind. -- θόριξις T. -- Galien dit qu'Hip- ᾿ pocrate voulu parler de la faim qui est une maladie, et qu’on nomme canine. ᾽". ὑπὸ CFGQG'.— "6 ἂν om. QSYD'G'H'M'O'P'U7. 15 γί- νεται ΟΥ̓ΘΙΜΙΟΙΡΙ, -- γίγνηται S. = γένωνται Al. -- γίνεται Ὁ], - γίνονται

Ο!, 26 ἰᾶται α΄. "1 κενώσιος H , et 111. -- χενώσεως vulg. 18

om. J,— 9 Τοὶ commence le manuscrit B/,— 39 γοσήματα, pro τῶν ν. Οἱ, -- 21 τέσσαρσι καὶ δέκα Bl. -- τεσσαρασκαίδεκα Q.— 55 Post ἡμ. addit τὸ μακρότατον C. -- Il est dit dans le Pronostic : « Il faut regarder la bonne respiration comme ayant une très-grande influence sur la conservation du malade, dans toutes les maladies aiguës qui sont jointes à des fièvres et se jugent dans quarante jours (1. 2, p. 125).» Cela a été regardé par d'anciens commentateurs comme en contradiction avec le présent aph. Pour lever cette difficulté, Galien dit qu’il faut entendre le verbe χρίνετας

DEUXIÈME SECTION. 477

20. Chez ceux qui sont relâchés pendant leur jeunesse, le ventre se resserre à mesure qu’ils avancent en âge, et au contraire quand il était resserré , il se relâche à mesure qu'ils _ vieillissent. -

21. Boire du vin pur dissipe la faim. |

22, Les maladies qui proviennent de plénitude sont _guéries par évacuation, celles qui proviennent de va- cuité, par réplétion, et, en général , les contraires par les . contraires.

23. Parmi les maladies, les aiguës ont une crise dans les quatorze jours (707. note 22) (Coaque 143).

24. Le quatrième jour est indicateur du septième ; le hui- - tième est le commencement d’une seconde semaine ; il faut : considérer le onzième, car c’est le quatrième de la seconde semaine; de rechef, il faut considérer le dix-septième, car c’est, d’une part, le quatrième à partir du quatorzième ; d'autre part, le septième à partir du onzième (707. note 35).

non d’une crise finale, mais de tout mouvement critique, définitif ou non, “qui survient dans le cours d’une maladie; et qu’il n’est aucune maladie qui ne présente dans les quatorze premiers jours un mouvement de ce | genre. Les maladies aiguës de cet aphorisme sont celles qui éprouvent dans les quatorze premiers jours un mouvement critique qui les termine ou ne les termine pas ; les maladies aiguës du Pronostic sont celles qui, ayant éprouvé plusieurs mouvements critiques, se jugent définitivement au quarantième j jour. ᾿ς 33 « Hippocrate, dit Galien , appelle ἐπίδηλος. et θεωρητὴ le jour. paraît quelque signe indicateur de la crise qui se fera dans quelqu'un des L oi critiques. » Ainsi les jours ἐπίδηλος sont ceux qui indiquent que les jours ordinairement critiques le seront en effet pour la maladie que l’on 5008 les yeux. 74 δευτέρης L. 25 ἦν pro ὀγδ. Α΄. 26 ἄρχει 1 ΤῊΝ’. 91 θεωρητικὴ ΑἹ, θεωρητὴν sine δὲ Μ', - θεωρητέη Magnol. = 18 δὲ om. 5. -- πάλιν pro δὲ C. ---- 39 αὐτὴ pro αὕτη IKTI!N'. 30 τῆς δευτέρας ἑδδομιάδος τρίτη πάλιν pro ἐστι,... ἑπταχαιδεχάτη 5. --- MAnte ser. addunt τῇ IJTI!,— τετάρτη. .... ἐστι om. D'. 55 Ante τῆς nt ἀπὸ CIJKLOTG/LN', Dietz, 35 deuréons CH, et multi alii, . in marg. "6 δὲ om. CHJKTC', et ali. 35 αὐτὴ N. - τεσσα- gaxauderérns Magnol. - Le 47: jour n’est le quatrième à partir du 44°, »eble septième à partir du 44€, qu’autant que l’on compte le 44e et le 44°

1

478 APHORISMES.

25. : θερινοὶ τεταρταῖοι " τὰ πολλὰ : she βραχέες, οἱ δὲ φθινοπωρινοὶ, μαχροὶ, καὶ μάλιστα οἵ πρὸς τὸν χειμῶνα 6 ξυγ- ἄπτοντες. < :

26. Πυρετὸν ἐπὶ σπασμῷ βέλτιον γενέσθαι, ὍΝ ἐπὶ πυρετῷ. ᾿ 1

27. Τοῖσι μὴ κατὰ «λόγον χουφίζουσιν δεῖ πιστεύειν, οὐδὲ 7 φο- | δέεσθαι 5 λίην τὰ μοχθηρὰ 5 γινόμενα παραλόγως" 1 τὰ" ve πολλὰ 72 τῶν τοιουτέων "" ἐστὶν ἀδέδαια, καὶ πάνυ À τι διαμένειν, ; οὐδὲ "5 χρονίζειν εἴωθεν.

28. Τῶν πυρεσσόντων μὴ παντάπασιν 16. ἐπιπολαίως, τὸ δίαμε.} νειν, χαὶ 11 μηδὲν 5 ἐνδιδόναι τὸ σῶμα, ‘9 À "ὁ χαὶ συντήχεσθαι 21 μᾶλλον τοῦ κατὰ λόγον, μοχθηρόν " τὸ μὲν γὰρ μῆχος 5" V0 " ; μᾶίνει, τὸ δὲ, ἀσθένειαν. |

29. πρρϑέμιῳ τῶν νούσων, ἤν τι δοχέῃ 53 χινέειν, χίνει“ ἀχμα- ζουσῶν δὲ, fouyinv 24 ἔχειν βέλτιόν ἐστιν. “4

30. Περὶ "" τὰς ἀρχὰς καὶ τὰ τέλη, πάντα 26 ἀσθενέστατα, περὶ

τὰς ἀχμὰς, 27 ἰσχυρότατα. 31. Τῷ ἐξ ἀῤῥωστίης "5 εὐσιτεῦντι, μηδὲν ἐπιδιδόναι τὸ ‘we | μοχθηρόν. |

comme points de départ, Théophile explique ainsi ce caleul : le premi quartenaire et le second sont comptés par continuité (διὰ συνέχειαν) 2 c’est-à-dire que, ayant compté 4,2, 5, 4, on prend 4 pour fin da 1 et À commencement du second, et on compte 4, 5, 6, 7. Le troisième quater= naire est compté par discontinuité, c soit h diet que, ne prenant plus 7 pour commencement du 5°, mais prenant 8 , on compte 8, 9, 10, 11. Le quatrième quaternaire οἷν compté par contiduiiéS c'est-à-dire prenant 11 pour la fin du et le commencement du 4e, on compte 44 12, 45, 44. s'arrête Théophile; mais il est facile d’étendre son raï sonnement au reste de l’aphorisme. Puisque, selon Hippocrate, le est le quatrième à partir du 44°, on compte encore ici par continuité, c'est-à-dire 44, 45, 16,47; et si Hippocrate signale cette circonstance" que 16 47° est le à partir du 44°, c’est que le 47e est par rapport | a 44e ce que le 7€ est par rapport au 4°. Enfin, puisque le 47e est le à partir du 41°, on compte encore ici par continuité, c’est-à-dire 44, 42, 45,44, 45, 46,47; et si Hippocrate signale cette circonstance, que 475 est le à partir du 41°, c’est que le 47€ est, par rapport au 41°, ce que le est par rapport au 1. ε..

DEUXIÈME SECTION. 479

25. Les fièvres quartes d’été sont généralement courtes , _ celles d'automne longues, et surtout celles qui touchent à l'hiver.

_. 26. Il vaut mieux que la fièvre survienne au spasme que _ le spasme à la fièvre (Goa. 350).

27. Il ne faut pas se fier aux améliorations qui ne sont pas régulières, ni s’effrayer beaucoup des aggravations irrégu- lières ; car la plupart de ces états sont instables , et ordinai- sine ils n’ont guère de permanence et de durée.

28. Dans les fièvres non tout-à-fait légères , il est fâcheux que le corps reste dans le même état sans rien perdre , ou _ qu’il se fonde outre mesure ; le premier cas annonce la durée de la maladie , le second la faiblesse du malade.

29. Si vous croyez devoir mettre quelque chose en mou- ΄ . vement , faites-le au commencement de la malagie; quand elle est à son summum, il vaut mieux rester en repos.

30. Vers le début et vers la fin , tout est le plus faible, tout est le plus fort au sxmmum de la maladie.

31. Quand un convalescent mange bien , si le corps nese - refait pas , cela est fâcheux (Coa. 124).

τ Θερ. ter. omnes codd., Ald., Frob., Gal., Merc. - rer. θερ. vulg.— “2 Ante τὰ addunt ὡς HSY WA!BID'H/M'. 5 γίγν. ΒΙ6!, Mere. - γίνεται ΟΕ. 4 μᾷλλον CQY WC'D'G'. - μάλισθ᾽ U!, 5 τῶ χειμῶνι C.- ἐν τῷ χειμῶνι Magnol. δ ξ, SHIM'. -- σι vulg. - προσάπτοντες Ὁ]. - χείμιενοι 10. 7 pobéeobar Al. - φοδεῖσθαι vulg. λύειν pro λίην Β', ---- 9 γιγν., “HI, et ali. "9 παραλόγον B'C!. - παρὰ λόγον Dietz. "" τὰ γὰρ τὰ _ m. U', τ5 Ante τῶν addunt γινόμενα ΚΝ’, 13 ἐστὶν om. FIJI'T!. - οὐχ ἐστὶν 5, 14 τι HIJKQSTY WB'G/L'M/N'O'U'. - ra vulg. τ ἐγχρονίζειν C. 16 ἐπιπολέως K, et alii. ‘7 μηδὲν K, et multi ali, “Gal., Lind. wnôèv vulg. 15 διδόναι S. 19 om, 1, 59 xai om. | D'U',— 2: τοῦ x, À. par, Y'W.— 22 γούσου C'M'N’. -- νόσου vulg. - νόσω Β', - δ᾽ BU. 23 χινέειν ΒΥ, - ἰνέειν Η', -- κινεῖν vulg. 74 ἄγειν ΚΑΙ, - βέλτιστον G. - ἐστιν om. .Α. ?5 Ante τὰς addunt γὰρ GD'; δὲ Ald.; μὲν ὕ!, Merc. in marg., Magnol. 26 ἀσθενέστερα... ἰσχυρότερα "CQSYWA'B/C/G!U', Gal., Magnol., Lind., Dietz.— 51 ἰσχυρώτατα H'. 58 εὐσιτέοντι QSY, et alii. - εὖ σιτεύοντι Α', ἀσιτεῦντι L'. ἀσιτοῦντι T.- τῷ σώματι CGHIJKLN', Diet.

ἊΝ,

-------

480 APHOR ISMES.

39. Ὡς τὰ πολλὰ πάντες οἱ " φαύλως ἔχοντες, κατ᾽ ἀρχὰς " μὲν ᾿ εὐσιτεῦντες, 4 χαὶ μηδὲν 5 ἐπιδιδόντες, πρὸς 5 τῷ τέλει πάλιν 7 ἀσι- ΐ τέουσιν " οἱ δὲ κατ᾽ ἀρχὰς μὲν 9 ἀσιτεῦντες ἰσχυρῶς, ΤῊΝ og 11 εὐσιτεῦντες, βέλτιον "" ἀπαλλάσσουσιν. |:

33. Ἔν "" πάση νούσῳ τὸ ἐῤῥῶσθαι τὴν διάνοιαν, χαὶ εὖ ἊΝ ῬΑ | τὰς "ὁ προσφορὰς, ἀγαθόν" 15 τὸ 16 δὲ 17 ἐναντίον, καχόν.

84. "5 Ἔν τῇσι νούσοισιν ἧσσον ‘2 χινδυνεύουσιν, οἷσιν ἂν οἰχείη, 4 τῆς φύσιος; 21 χαὶ τῆς ἕξιος, "" καὶ τῆς ἡλικίης, "" χαὶ τῆς ὥρης νοῦσος 24 μᾶλλον, 25 À οἷσιν ἂν μὴ οἰχείη κατά τι τουτέων "ἢ,

85. Ἔν "1 πάσῃσι τῇσι νούσοισι; "5 τὰ περὶ τὸν ὀμφαλὸν χαὶ τὸ 29 ἦτρον πάχος ἔχειν βέλτιόν ἐστι, τὸ δὲ σφόδρα 5: λεπτὸν καὶ ἐχτε- τηχὸς, μοχθηρόν ἐπισφαλὲς δὲ 32 τὸ τοιοῦτον καὶ πρὸς τὰς 2 χάτω καθάρσιας. 8

36. Οἱ 4 ὑγιεινῶς ἔχοντες τὰ σώματα, 5 ἐν τῇσι #6 τὐὐρκδν εἰ καθαιρόμενοι ἐκλύονται ᾽7 ταχέως, καὶ οἵ πονηρῇ τρόφῇ "5 χρεόμενοι. -

37, 39 Οἱ εὖ τὰ σώματα ἔχοντες, φαρμαχεύεσθαι ἐργῴδεες. | M

38. Τὸ 4: σμιχρῷ χεῖρον, 4" χαὶ πόμα καὶ σιτίον, 5") ἥδιον 44 δὲ, 45. τῶν βελτιόνων 46 μὲν, 41 ἀηδεστέρων δὲ, μᾶλλον 48 αἱρετέον. 39. Οἱ 49 πρεσόῦται τῶν νέων τὰ μὲν 50 πολλὰ νοσέϊεναν δι ἧσσον"

Φλαύρως Magn.— " μὲν om. HQC/G'O'U’, Gal.— ? εὐσιτέοντες GI. M

χαὶ μηδὲν ἐπιδιδόντες om. SHIM'. - μὴ pro xai μηδὲν A!. 5 ἐπι- διδόντες IKJLQ, et alii, Ald., Gal., Lind, -- ἐπιδόντες vulg. - Post ἐπ. « addit δὲ ΑἹ. 6 τὸ The D', - πάντως pro πάλιν Magnol. 7 ἀσιτεύου- « σιν HKA'N', Ald, 8. μὲν om. QD'G!U!. 9 ἀσιτέοντες Ὁ, et alii , Gal. - ἰσχυρῶς om. Magnol. δ᾽ Ὺ, et alii. 1" εὐσιτέοντες 9,6 ali, Gal. - εὐσιτοῦντες Υ, οἱ ali. 15 ἀπαλλάττουσιν YO. 13 ἁπάς Dietz. ‘4 προφορὰς K. -- Galien rend ce membre de phrase par τὸ τὴ ὄρεξιν διαμιένειν, conserver de l'appétit, 15 τὸ... καχὸν om. D', = 169 Y,et ali. "1 ἐναντίως ἔχειν pro ἐναντίον FGIJLTET!: 18 ἐν πάσῃσι τῇσι νούσοισιν ΟἹ. -- Cet aphorisme est placé avant le 26e dans E. mr Post «vd. addunt ci νοσέοντες EQA'C'G. 30 οἷσιν Y WD'0!, Gal. - οἷς vlug, 3: χαὶ τῆς ax, χαὶ ἐξ, Η, et multi alii, Gal., Dietz..

33. χαὶ τῆς NA. om. EB/. 23 xai. τῆς ὥρης om. Α', 24 ὑπάρχη Ἐα QSA'D'G'M". - ὑπάρχει EC'H', = μᾶλλον TI. 55 ἢ... om. E: à 38 omnes fere codd. -- om. vulg. 21 réon νούσω TY WB'!N'O'U. = ἁπάσῃσι Dietz. - πάση νούσω εἰ τὰ τ. du, x. τ. ἦτρον π. ἔχει QG', -- Le τὰ om. D', Magnol. 39 ἴτρον U'. 50 ἐστι om. B'U!. 5: ἐχτ χαὶ λεπτὸν QG. 55 δὲ xai τὸ D’, - γὰρ pro δὲ Magnol, **xérw om. ΒΙ.- 34 ὑγιεινὰ τὰ σώματα ἔχοντες A'W!.- Le manuscrit W! est mutilé, ns il commence à l’aphorisme 56. 35 ἔγ τισι Μ'. 36 φαρμαχείησι VW. À G'H'M'O'. -- φαρμακίῃσι vulg. - κάθ. om. C'., codd. ap. Dietz. - Galien entend ἐχλύονται dans le sens de défaillance (comm. de Vaph. sui- vant). J'ai suivi l'interprétation qu’il donne de tout l’aph, ; cet aph. peut

DEUXIÈME SECTION. ._ 481

+

32. En général, dans tout mauvais état, quand on a d’abord bon appétit sans se refaire, on finit par perdre l’ap- pétit ; mais quand, d’ abord sans aucun appétit, on finit par en avoir, on se tire mieux d'affaire.

pour les aliments est un bon signe ; le contraire est mauvais.

34. Dans les maladies , ceux qui ont une affection en rap-

- port avec leur nature , leur complexion , leur âge et la sai-

son , courent moins de danger que ceux chez qui aucun rap- port de ce genre ne se rencontre.

nn.

Ru τα,

cheux qu’elles deviennent très-amincies et émaciées : cela est, en outre , défavorable à l’administration des purgatifs.

36. Les gens. bien portants qui prennent des évacuants, défaillent promptement pendant les évacuations , ainsi que ceux qui usent d’une mauvaise nourriture.

37. Les gens qui ont le corps sain ne sont évacués que la- . borieusement.

38. II faut préférer une boisson et une nourriture un peu moins bonnes, mais plus agréables , à de meilleures , mais

> ὩΣ κυ» ni] Δ sp

. plus désagréables. 39. Les vieillards ont , en général , moins de maladies que

| ᾿ être compris ainsi : Si vous. purgez les gens bien portants, vous les expo- sez aux défaillances ; mais n’allez pas croire que vous puissiez, sous

| prétexte de cacochymie, purger ceux qui se nourrissent mal ; ceux-là F aussi sont exposés aux défaillances. Il faut se rappeler ape dans la haute » antiquité on n’avait que des drastiques dangereux (7. t. 1,p. 69). Mais

- cet aph. est susceptible aussi d’un autre sens, à savoir que les gens bien | portants qui se purgent et les gens mal nourris sont bientôt affaiblis ; sens suivi par MM. Lallemand et Pappas. —— 27 ταχέως δὲ οἱ πο. Magnol. 38 χρεώμενοι 1, - χρεόμενοι YWO!U'. = χρώμενοι vulg. 59. τοῖς εὖ

τ, a. ἔχουσι τὸ φ, ἐργῶδες Α΄. 49 ἐς τ ,ὥδες SB'H'M', Dietz. 1 σμικρὸν CE. 4" χαὶ om. QG. 43 ἴδιον ΟΝ, 44. δὲ om. Β', 4 τὸ pro τῶν ΕΑ', 46 μὲν om. (ΟΥ̓, 41 ἀηδέστερον ΚΟΙΝ!. 48 αἱ--

à D: ΥΥ͂. 9 πρεσθῦται Kühn.- πρεσθύται vulg. - πρεσθύτεροι B'I!. πλεῖστα CQA!C!G'. 5: ἧττον B, et alii. - D’après MM. Lallemand et

re Hippocrate a voulu dire que les vieillards ont des maladies moins lentes que les jeunes gens. Mais les commentaires de Galien et de Théo-

= phile s’opposent à cette interprétation.

TOME IV. 31

33. Dans toute maladie, conserver l’esprit sain et du goût -”

35. Dans toutes les maladies , il est bon que les ae A ombilicale et hypogastrique gardent de l’épaisseur ; il est [ἀ--

F4

482 APHOBISMES. : ὅσα δ᾽ ἂν αὐτέοισι χρόνια νοσήματα " γένηται, τὰ πολλὰ ξυνα-- ποθνήσχει. :

40. Βράγχοι καὶ " χόρυζαι τοῖσι σφόδρα πρεσθύτησιν οὐ πεπαί- νονται. |

41. ἐχλυόμενοι πολλάχις καὶ ἰσχυρῶς, ἄνευ 4 φανερῆς ΜῊΝ σιος, ἐξαπίνης τελευτῶσιν.

43. Λύειν " ἀποπληξίην ἰσχυρὴν μὲν ἀδύνατον, 5 ἀσθενέα δὲ, οὗ 1 ῥηΐδιον.

43. Tov ἀπαγχομένων χαὶ sata 8 μηδέπω 9 δὲ 15 τε- θνηχότων, οὐκ ἀναφέρουσιν, οἷσιν ἂν ἀφρὸς περὶ τὸ στόμα.

44. Οἱ παχέες σφόδρα "" κατὰ φύσιν, ταχυθάνατοι "5" γίνονται 13 μᾶλλον τῶν ἰσχνῶν. |

45. Τῶν ἐπιληπτίκῶν τοῖσι νέοισιν ἀπαλλαγὴν αἵ μεταδολαὶ μάλιστα τῆς ἡλικίης, "" χαὶ τῶν χωρίων, καὶ τῶν βίων ποιέουσιν.

46. Δύο πόνων ἅμα "5 γινομένων "7 μὴ κατὰ τὸν αὐτὸν τόπον, σφοδρότερος "5 ἀμαυροῖ τὸν 9 ἕτερον.

47. 5. Περὶ τὰς γενέσιας τοῦ πύου οἱ πόνοι χαὶ οἱ πυρετοὶ "" ξυμ.-

Ῥαίνουσι μᾶλλον, À *? γενομένου.

/

1 ὁχόσα Q, et ali. -- ἂν om, QYG!H', -- δὲ sine ἂν A'CI. * vémres A'H!, - γίνεται ΒΙ(", - γίγνηται 5. - γίγνεται Y, et alii. -- γίγνονται Ὁ, -

γίνονται G'. - συναποθνήσχουσιν B'.

3 Post χαὶ addunt βῆχες χαὶ ΗΤ,Α', -- πρεσθυτέροισι A'C'H'. -- πρεσδύ- | τῆσι γιγνομένοισι 8. προφάσιος φαν. QG'.— 5 ἀποπληξίην ἰσχυρὴν λύειν μὲν Gal. - ἀποπλ, ἰσχ. μὲν λύειν ἀδ, Magnol. -- ἀπόπληξιν Ὁ. -- εἴτε,

γὰρ τρισὶν ὥραις εἴτε τέταρσιν εἴτε καὶ ἥμισυ μόνον ὥρας ἄνθρωπος κατα-

ληφθείη σφοδρῶς ὡς. μήτε αἰσθάνεσθαι pire κινεῖσθαι, τοῦτον ἡμεῖς ἀπόπλη- | χτὸν ὀνομάζομεν" ὥσπερ εἰ χαὶ σπασθείη παντὶ τῷ σώματι, χαὶ τοῦτον ἐπί-

λήπτον ὀνομάζομεν in marg. HN'. 5 ἀσθενεστέρην Η!, 7 ῥαδίως C!,

δμήπω HKWA!C!N'O', Gal., Dietz. -- οὕπω D'.— 9 δὲ om. YW. ΗΙΟ!, Dietz. - Bosquillon entend ἀπαγχομιένων de ceux qui sont frappés d’apoplexie ou atteints d’une angine grave. Mais Galien dit positivement, « en paraphrasant cet aph., une corde étant passée autour du cou. Voici M

PE

s | ] |

| |

1

la note d'Opsopœus sur χαταλυομιένων : Variant interpretes in verbo xaxo-

λυομένων exponendo ;. quidam secuti Philotheum idem volunt esse aique

si dixisset Hippocrates τῶν μελλόντων ἀποθνήσχειν : ea significatione qua quis τὸν βίον χαταλύειν, vitam fnire, dicitur. Quidam pro 115 accipiunt qui

D |

dissolvantur viribus collapsis. Quidam rectius forsan καταλύειν interpre-

|

DEUXIÈME SECTION. 483

les jeunes gens (Voy. p.481 note 51) ; mais les maladies chro- niques qui leur surviennent meurent avec eux ordinairement.

40. Les catarrhes et les coryzas n’arrivent pas à matura- tion chez les personnes très-âgées.

CE EC ὅν

᾿ Sans cause manifeste , meurent subitement. difhicile d’en résoudre une faible.

mortes, n'en réchappent pas, si elles ont de lécume à la

bouche.

bonpoint sont plus exposées à une mort subite que les per- sonnes maigres. |

45. Chez les jeunes gens épileptiques , la guérison s’opère - parles changements surtout d'âge, de lieu et de genre de vie.

ΡΘΗ Σ.

même lieu, la plus forte obscurcit l’autre. . poque de la formation du pus qu'après qu’il est formé.

‘tantur per simplex Abe, solvere, nempe ligatos. Celsus significantius detrahere exposuit, 1, 7, aphorismo hocce his verbis expresso : neque is —… ad vitam redit qui ex suspendio spumante ore detractus est. Corna- rius χαταχλυζομιένων legisse. videtur ; vertit enim : Ex his qui strangulan- tur et submerguntur, etc. D’autres ont proposé xaradvouévey , avec le _ même sens. Mais les manuscrits ont unanimement χαξαλθομένων. = DT τεθνεώτων (. οἷσιν om. Magnol. -% 0m. Τ. - περὶ τὸ στ. C/. ; 11 χατὰ φύσιν om. C.— 12 γίγν. QS. - A ces ve. W,et alii codd., Gal. "" χαὶ μάλισεα pro μᾶλ, C!, - τῶν ἐσχ. px. ALI, 14 τῆς mx. ᾿ μάλ. Οα!. 15 χαὶ τῶν por χαὶ τῶν τόπων pro χαὲ τ΄ 4. FGHIKQSTA" “H'L'M'N', Dietz. καὶ τῶν ὡρέων prox. τ΄ 4. C'.- καὶ τῶν ὡρέων καὶ τῶν βίων χαὶ τῶν τόπων 7. -- καὶ τῶν χωρίων χαὶ τῶν ὡρέων χαὶ τῶν τόπων L.— 16 γεν, ΑἸ, - γὴν. H,et alii.— 17 μὴ om. C. "5 Post σφ. addunt ᾿ πόνος ΑἹ Τ', 19 ἐλάσσω B'. - ἐλάσσονα LIN, sept δὲ H'.- Aphor, placé après le 48° SH'M', Dietz. - οἵ τε πόνοι Magnol, 2: ξ, 5, et alii. 9. vulg. - μᾶλλον συμ. C!, 23 γινομένου IK , et alii, - γιγνομένων 8. ᾿ πηινομένων TU’, Frob.

46. De deux douleurs simultanées, mais non dans le

41. Ceux qui ont des défaillances fréquentes et graves, 42. Il est impossible de résoudre une forte apoplexie , et “ἡ

n_ 43, Les personnes pendues et détachées, non encore‘

44. Les personnes qui ont naturellement beaucoup d’em- 7

\

47. Les douleurs et les fièvres surviennent plus vers l’é-

484 APHORISMES.

48. Ἐν ' πάσῃ χινήσει τοῦ σώματος, " ὁχόταν ἄρχηται " πο- νέειν, 4 τὸ διαναπαύειν εὐθὺς, ἄχοπον.

49. Οἱ εἰθισμένοι τοὺς 5 ξυνήθεας πόνους φέρειν, 5 χὴν ὦσιν ἀσθε- νέες γέροντες, τῶν 1 ἀξυνηθέων ἰσχυρῶν τε καὶ νέων ῥᾷον φέ- ρουδιν. ii

50. 9 Τὰ 2x πολλοῦ χρόνου ξυνήθεα, κἂν χείρω τῶν 1" ἀξυνη-

δάλλειν. 51. Τὸ "" χατὰ πολὺ χαὶ ἐξαπίνης "5 χενοῦν, πληροῦν, À θερμαί- νειν, ψύχειν, À "1 ἄλλως ὁχωσοῦν τὸ σῶμα "8 χινέειν, σφαλερὸν,

θέων, "" ἧσσον ἐνοχλεῖν εἴωθεν" δεῖ "" δὲ καὶ ἐς τὰ "4 ἀξυνήθεα μετα- | |

19 χαὶ πᾶν τὸ πολὺ τῇ φύσει πολέμιον " τὸ δὲ κατ᾽ ὀλίγον, ἀσφαλὲς, | χαὶ ἄλλως, 21 ἤν τις ἐξ ἑτέρου ἐφ᾽ ἕτερον μεταδαίνη. 52. Πάντα χατὰ λόγον "" ποιέοντι, 23 μὴ "4 γινομένων 25 τῶν χατὰ λόγον, A μεταδαίνειν ἐφ᾽ ἕτερον, μένοντος τοῦ δόξαντος ἐξ ἀρχῆς. 53. 26 Ὃχόσοι τὰς χοιλίας ὑγρὰς ἔχουσιν, νέοι μὲν 27 ἐόντες, βέλτιον

a 2 am de

ἀπαλλάσσουσι "5 τῶν ξηρὰς ἐχόντων, ἐς δὲ 29 T0 γῆρας χεῖρον ἀπαλ-

λάσσουσιν᾽" ξηραίνονται γὰρ ὡς 3 ἐπὶ τὸ πουλὺ ἀπογηράσχουσιν.

" Aron Dietz, -- τοῦ om. LJKI'N'T', Dietz. | 2 ὅταν Ω. -- ἄρξηται Magnol. 3 πονέειν om. C', 4 τὸ τε Ὁ, = « εὐθέως Magnol. - εὐθὺς se rapporte non à ἄχοπον, mais à διαναπαύειν. M Voyez le Comm. de Galien.— " ξ. A!. - σι vulg. 5 χὴν HKN. 2 χἂν vulg. - χείρους pro ἀσθ, Magnol. - à καὶ γέρ. Dietz, 7 ἀσυνηθέων M vulg. - ἀἐξξυνήθων ΗΙΜ', - ἀσυνήθων Ὁ, et plures alii, Ald., Frob., Gal., « Μοτο. -- ἀξύνηβέων (sic) AL. 8 χαὶ ἰσχ. καὶ νέων QG. = δὲ pro τε L\ ΤΙ!, - τε καὶ om. C. 9 χαὶ pro τὰ W!,— το ξ, S, et alii. = 6. vulg. =. _ouvr0ws B'.— 11 ἀσυνήθων vulg.- ἀξυνήθων ΗΓΜ!, -- ἀσυνηθέων (!, ἀξυν-- ἤθεων A'L!, 15 ἧττον ΗΙ, ---- τ"5.:δὲ Magnol. - οὖν pro δὲ vulg. —" τὰ ἀξυγήθεα SH'M', - ἀσυνήθεα LQOY WC/O'U'W!. - ἀσυνήθη FGHLJTB/L ΝΙΤΙ. -- ἀσύνηθα sic Gal. -- συνήθεα vulg. -- Le texte de vulg. porte συνή- θεα, familier ; Foes n’en a pas moins mis irsolita dans sa traduction ; et il a eu raison. En effet, Galien dit: « Quant à la fin, Hippocrate con seille de changer d’habitudes , c’est un conseil pour la conservation de la santé. Des habitudes d’une seule teneur sont dangereuses; car tous les | hommes sont exposés à des éventualités imprévues. » De plus, presque tous nos manuscrits ont ἀξυνήθεα, Cependant on doit convenir que auvñ-… θεὰ de vulg. (il faut donc revenir aux choses d'habitude, Chaïlly) est ΐ plus naturei si on garde οὖν. Aussi Théophile, paraphrasant cette fin de k ‘aph., met-il dans son commentaire non pas οὖν, mais ὅμως, cependant ;

DEUXIÈME SECTION. 485

48. Dans tout mouvement du corps, se reposer aussitôt que l’on commence à souffrir, dissipe la souffrance (7. note 4).

49. Les personnes faites à supporter des travaux journa- liers, les tolèrent , quoique faibles ou âgées, mieux que des gens forts et jeunes qui n’y sont pas faits.

50. Les choses auxquelles on est accoutumé depuis long- temps , lors même qu’elles sont moins bonnes que les choses inaccoutumées , nuisent moins d'ordinaire ; mais il faut aussi passer aux choses inaccoutumées.

51. Évacuer, ou remplir, ou échauffer, ou refroidir, ou, d’une façon quelconque, troubler le corps avec excès et su- bitement , est chose dangereuse , et partout l’excès est l’en- nemi de la nature ; mais il est prudent de procéder par gra- dation , surtout s’il s’agit de passer d’une chose à une autre.

52. Quand tout ce que l’on fait est conforme à la règle,et 7

que, cependant, les choses ne succèdent pas selon la règle, il ne faut pas se tourner vers un autre côté , si l’indication primitive subsiste. |

53. Ceux qui, dans leur jeunesse, ont le ventre relâché,

cette dernière conjonction irait mieux avec ἀξυνήθεα ; c’est pourquoi j'ai adopté δὲ des manuscrits de Magnol, :5 κατὰ om. H'.— πλ. κεν.

“Ὁ, et alii. 11 ὅλως Magnol.=— χινέειν SAIL!, -- χινεῖν vulg. 19 διότι

pro xai GL, Dietz. -- πάμπολυ pro πᾶν τὸ x. Magnol, χατὰ μιχρὸν C, et plures alii. - χατὰ σμικρὸν A!L!'. - χατασμικρὸν ΒΙ. - κατ᾽ ὀλίγων H'. 1 τὸ ἐξ ἑτέρου μεταδαίνειν ἐφ᾽ ἕτερον SAIL!M!. - ἤν τι ἐξ ἑτέρου μετα-- Gaivn ἐφ᾽ ἕτερον ΥὙΟΙ, -- ἣν ἐξ ἑτέρου μεταθαίνης ἐφ᾽ ἕτερον HIJKI/N'T' ; μεταθαίνη ἐφ᾽ ἕτερον QG'U!W!, Dietz; μεταθαίνη εἰς ἕτερον C, Gal. 33 ποιέοντα, 5, ---- 35. Ante μὴ addit xai vulg. -- χαὶ om. omnes fere codd., Gal. "4 γιγν. Η!, - ιν. δὲ τῶν Magnol. 25 τῶν om. ΤΙ!Π, γ6 Aph. om. ὨΠῸ!, 27 ἐόντες QG". -- ὄντες vulg. 28 τῶν om. A'L'.- Post τῶν addit τὰς vulg. - τὰς om. QYWB/C/G'H/O', Magnol. 29 xai pro τὸ ΘΔ]. - ἀπαλλ. om. Magnol. γὰρ om. B/. - Post γὰρ addunt αὐτοῖς ΟΘ΄. "5: ἐπὶ τὸ πουλὺ HKN'. - ἐπιτοπολὺ vulg. - ἐς τὸ πολὺ sine ὡς Magnol. -- Post πουλὺ addit τοῖσιν vulg, -- τοῖσιν om. Gal. in cit. in comm. ad aphor, 20, Magnol. - La comparaison de l’aphor. 55 avec l’aphor. 20 montre qu'il s’agit ici non pas en général de tous les vieillards, mais uniquement de ceux qui dans leur jeunesse ont eu le ventre relâché.

486 APHORISMES.

54, " Μεγέθει " δὲ σώματος, » ἐννεάσαι 4 μὲν, ἐλευθέριον χαὶ οὐκ " ἀηδές © ἐγγηρᾶσαι δὲ, δύσχρηστον καὶ χεῖρον τῶν ἐλασσόνων.

TMHMA TPITON.

1. Αἴ μεταδολαὶ τῶν ὡρέων μάλιστα τίκτουσι 7 νουσήματα, καὶ ἐν τῇσιν 8 ὥρῃσιν af 9 μεγάλαι " μεταλλαγαὶ 1" "" Ψύξιος "5 θάλ- ψιος, καὶ 14 τἄλλα χατὰ λόγον "" οὕτως,

2. Τῶν ‘5 φυσίων αἵ μὲν πρὸς θέρος, αἵ δὲ πρὸς χειμῶνα εὖ 14 " ὙΠ πεφύχασιν.

3. τ9 Τῶν νούσων ἄλλαι πρὸς " ἄλλας εὖ 22 25" χαχῶς πεφύχάσι, χαὶ ἡλιχίαι τινὲς πρὸς ὥρας, χαὶ χώρας, καὶ διαίτας.

4. "Ἔν τῇσιν ὥρῃσιν, "" ὅταν τῆς αὐτῆς ἡμέρης *5 δτὲ μὲν θάλ- πος, δτὲ δὲ 1 ψῦχος "5 γένηται, φθινοπωρινὰ τὰ νουσήματα προσδέ- χεσθαι 29 χρή.

Τοῖσιν de vulg. est donc de trop; et, heureusement , la citation que fait Galien et la marge de Magnol. omettent cet article nuisible au sens.

* Aph. om. Β΄. - μεγέθη M', Gal. -- μέγεθος ΟἹ, 2 δὲ om. ΑΙ ΠΌΤ, - μὲν pro δὲ YWH/O'W!.— 3 ἐννεάσαι STY WA!D'L'O', Gal. - ἐννεᾶσαι quig. -- ἐνεᾶσαι Ald, μὲν om. W!. δ ἀηδὲς omnes fere codd., Gal. ἀειδὲς vulg. - ἀϊδὲς Cl. - Post &. addunt ἐστιν Gal., Merc. in marg. ἀειχὲς Magnol. 5 ἐγγηράσαι TWYA!/D'H'L'O', Gal., Dietz.

- ἐπιγηρᾶσαι Magnol. 7 νούσ. T. voa. vulg. - Des commentateurs avaient pensé ‘que μεταθολαὶ signifiait la succession des saisons, c'est-à- dire le passage de l’hiver au printemps , du printemps à l’été, etc. Galien M

objecte que μάλιστα s’oppose à ce sens , et qu’il s’agit ici des irrégularités \

qui surviennent dans la nature des saisons elles-mêmes. J’ai traduit mot à 4

mot, et ce mot-à-mot se rapproche du sens blämé par Galien. Il y avait une

autre leçon : αἱ μεταθολαὶ τῶν ὡρέων τίχτουσι νοσήματα μέγιστα" μάλιστα À

δὲ καὶ ἐν τῇσιν ὥρῃσιν ai μεγάλαι μεταθολαί. « Les changements des sai-

sons produisent les maladies les plus grandes, et surtout les grands chan- Fr gements dans les saisons. » Galien dit qu’il y avait encore d’autres leçons,

ART NN NOT OS Es A

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mais il ne les rapporte pas. 8 Post τῇσιν addit αὐτῆσιν C; αὐτέῃσι Dietz.

9 paye om. Οἱ. το μεταθολαὶ QYWA'B'C'G'O'U'W!, Gal. τ" ν om. A!.— 12 ψύχους L. - φύχιος εἰς ΚΝ], 15 χαὶ pro Α', " τὰ

ἄλλα 8, et plures ali, "5 οὕτως om. ὕ. -- Post οὕτως addunt ἄλλου τινὸς τῶν ἄλλων, οἷον ὑγρότητος ξηρότητος πνευμάτων ἀπνοιῶν, καὶ τὰ

ἄλλα κατά λόγον ΟΕ!, -- 16 φυσίων ΗΙΝ]!. -- φύσεων vulg. -- φύσιων H, et |

plures alii. -— " χαὶ pro ὟὟΟΟΙ. - καὶ Magnol. "ἢ καλῶς 1!,

TROISIÈME SECTION. 487

se tirent. mieux d'affaire que ceux qui l’ont resserré ; inais dans la vieillesse , ils se tirent moins bien d’affaire , car, chez eux, le ventre se resserre ordinairement quand ils vieillissent.

54. Une haute taille, dans la jeunesse, est noble et non . sans grâce ; mais, dans la vieillesse , elle est plus embarras- sante et moins avantageuse qu'une taille moindre.

TROISIÈME SECTION.

RTE ET

Ν C2

1. Les maladies sont principalement engendrées par les changements des saisons et, dans les saisons elles-mêmes , par les grandes alternatives de froid ou de chaud , et ainsi du reste , suivant l’analogie ( Des hum. ). | 2. Des tempéraments , les uns sont bien ou mal disposés . pour l'été, 165 autres pour l’hiver.

3. Certaines maladies et certains âges sont bien ou mal disposés pour telle ou telle saison , tel ou tel lieu , tel ou tel

genre de vie (Des hum.) (Foy. note 21). 4. Pendant les saisons, lorsque la même journée présente

ὧν δ er,

᾽9 Ante τῶν addunt καὶ FGHIJLTA!T'L'U', Dietz. ἄλλα W!, Gal, "Post πρὸς addit τὰς Gal. - Galien, dans son Comm., remarque qu’il

ἄλλαι πρὸς ἄλλας ὥρας καὶ χώρας χαὶ διαίτας εὖ h χακῶς πεφύκασιν. Il » ajoute que la phrase est irrégulièrement construite, Opsopœus a donné . probablement la vraie raison de cette irrégularité, en rapprochant le pas- sage suivant du traité Des humeurs : φύσιες δὲ ὡς πρὸς τὰς ὥρας, αἱ μὲν πρὸς θέρος, αἱ δὲ πρὸς χειμῶνα εὖ nai χακῶς πεφύκασιν" [αἱ δὲ πρὸς χώ- 4 ρας καὶ ἡλικίας, καὶ διαίτας, καὶ τὰς ἄλλας χαταστάσιας τῶν νούσων ἄλλαι ᾿ πρὸς ἄλλας εὖ καὶ χαχῶς πεφύκασι" καὶ ἡλικίαι πρὸς ὥρας καὶ χώρας καὶ διαίτας. Supprimez dans ce passage du traité Des humeurs ce qui est entre crochets, et vous aurez l’aphorisme avec sa rédaction irrégulière et obscure. | Ν 2? χαὶ pro ΥΥ ΑἹ, -- om. 710, -- χαὶ Magnol. --- 2? χαλῶς 1!, 4 ἐν τ, ὥρ. om, ΝΜ. ---- 25 ὁκόταν QDIG!M . -- ὅταν om. C'. 26 ποτε (015) C'. -- ὅτε (bis) 54!, "1 ψῦχος Kühn. -- ψύχος vulg, "5 γίγνηται 1, οἱ alii, - γίγνεται K. - γίνεται ΑΙΟ". -- ποιέει CQG' (N',in marg, καὶ privee). - motén ΒΙΉΠΙ, ποιέειν W'.- Galien, citant cet aph. dans son Comm. sur laph, 6, a ποιέῃ. ᾽9 δεῖ A'D'L', Dietz, - χρὴ om. Y W.

488 APHORISMES

5. Νότοι ' βαρυήχοοι, 2 ἀχλυώδεες, χαρηδαριχοὶ, 4 νωθροὶ, διαλυτιχοί- 5 ὀχόταν οὗτος δυναστεύῃ, τοιαῦτα 1 ἐν τῇσιν ἀῤῥω- στίησι πάσχουσιν. Ἦν δὲ 8 βόρειον 9 ἦ, βῆχες, φάρυγγες, "ὁ χοι- λίαι σχληραὶ, δυσουρίαι φρικώδεες, ὀδύναι πλευρέων, ": στηθέων - 15 δχόταν ‘3 οὗτος δυναστεύη, τοιαῦτα ἐν τῇσιν "Ὁ ΝΑ προσ- ᾿

et ne à

δέχεσθαι 5 χρή.

6. "6 Ὃχόταν θέρος γένηται ἦρι ὅμοιον, "1 ἱδρῶτας ἐν τοῖσι πυ-- ρετοῖσι ᾽5 πολλοὺς προσδέχεσθαι 9 χρή. | ;

7. Ἔν τοῖσιν αὐχμοῖσι πυρετοὶ ὀξέες γίνονται: καὶ 2! ἣν 22 μὲν ἐπὶ "" πλέον 24 τὸ ἔτος "" τοιουτέον "Ὁ ἐὸν, "1 οἵην τὴν κατάστασιν ἐποίησεν, "" ὡς 29 ἐπιτοπουλὺ χαὶ τὰ νουσήματα τοιαῦτα δεῖ προσ- δέχεσθαι. ,

8. ᾿Εν τοῖσι " χαθεστεῶσι χαιροῖσι; 32 χαὶ ὡραίως τὰ ὥραῖα ἀπο- διδοῦσιν, εὐσταθέες καὶ ν εὐχρινέες αἵ νοῦσοι 33 γίνονται, ἐν #5 δὲ τοῖσιν ἀχαταστάτοισιν #6 ἀκατάστατοι 51 καὶ δύσχριτοι. |

9. ?Ey φθινοπώρῳ ὀξύταται 38 αἴ νοῦσοι, χαὶ θανατωδέσταται 39 τοὐπίπαν, ἦρ δὲ 41 ὑγιεινότατον, καὶ ἥκιστα θανατῶδες.

" Βαρήκοοι Β', Gal. * ἀλυώδεες FGJ.- ἀχλ. χαρ. om. H'. --- 3 διαλ,, νωθροὶ, καρ. Y, et ali. 4 διαλ,, νωθροὶ U'. 5 ὅταν Υ. = οὗτος ὅταν δυναστεύει ΒΙ. ---- 6 οὕτω EFGJ, Ald., Frob. (Merc., et in marg. οὗτος), Dietz. - οὕτως ἩΜΙΝΙ, νότος D'. - οὗτοι δυναστεύωσι QG'H/. _— 7 Ante ἐν addit νοσήματα: 5. 8 βόριον C'U'. -- βόρειοι sine ΗΙ, - βόρειος Magnol. 9 om. A'L/.— τὸ Ante x. addunt χαὶ QG'. τ: Ante στ, addit καὶ (', 12 ὅταν Y, 15 οὕτως Μ', Ald., Frob. - οὕτω Εἰ, Dietz. 4 ὥῤρησιν pro ἀῤῥ. H!. - ἐν +. ἀῤῥ. om. Dietz. +5 δεῖ H', Dietz. -- χρὴ om. YWB'O!W!. -- πάσχουσιν pro so. χρὴ M'U'.\ 16 Aph. om. (ΟἹ, 11 ἐν τ᾿ π. ἱδρῶτας ΒΙΌ!, τὸ προσδέχ. πολ. A! 1, 19 δεῖ ΗΟ. οἱ plures alii, Dietz. 39 γίγν. Q. 21 χ᾽ εἰ U'. -- χαὶ εἰ H'.— 35 μὲν om, SA. 23 πλεῖον Α', 24 τοῦ ἔτους sine τ. ἐὸν AE! - Ceci paraît être une correction, qui s'entend fort bien. τοιοῦτον. SYWB/D'G'H'M'O'U'W', Gal., Dietz, -ἰ τουτέον T. - rotouro (sic) τοιοῦ- τὸν pro τ. ἐὸν C'. - J’ai laissé subsister, malgré bon nombre de manus- crits, la forme τοιουτέον, appuyée par plusieurs autres ; ionisme fort rare, si même il n’est pas faux. 26 ὃν Τ', -- ἐὸν om. ὮΙ), 27 ὁχοίην καὶ τὴν CH (L, sine καὶ) QSYWB/C'D'G! (HW, sine καὶ) M'O'U', Gal., Dietz. w Ante ὡς addit τοιαῦτα L'; τοιαῦτα pro ὡς Α', et τοιαῦτα om infra. | “πο 29 ἐπιτοπολὺ Di, -- ἐπὶ τὸ πολὺ 6’. -- ἐπὶ πολὺ W/.- ἐπὶ τὸ πούλὺ Dietz. M

St κν

TROISIÈME SECTION. 489

des alternatives de chaud et de froid , il faut s'attendre à des maladies automnales (Des hum.).

5. Les vents du midi émoussent l’ouie , obscurcissent la vue, appesantissent la tête, engourdissent, résolvent ; quand

- ilsrègnent, les maladies présentent de tels accidents. Si le vent

est du nord , il survient des toux, des maux de gorge, des constipations, des dysuries avec frisson, des douleurs de

. côté et de poitrine; quand ce vent règne, il faut attendre ces phénomènes dans les maladies (Des hum.).

6. Quand l'été est semblable au printemps, 1] faut at- tendre beaucoup de sueurs dans les fièvres (Des hum.).

7. Dans les sécheresses, il survient des fièvres aiguës ; et si la sécheresse règne dans une grande partie de l’année, telle

* elle aura fait la constitution , telles seront les maladies pour

la plupart (Des hum.).

8. Dans les saisons bien établies , et amenant les choses opportunes en temps opportun, les maladies sont ré- glées et de solution facile (Des hum.) ; mais dans les saisons

. irrégulières, elles sont irrégulières et de solution difficile

(Ép. EL 9. C’est dans l’automne que sont les maladies les plus ai-

. guëés et, en général, les plus mortelles ; c’est le printemps

30 χρὴ ΒΙΌ!, - προσδ, χρὴ A'L!. = προσδ, δεῖ QG'. - δεῖ om. Magnol- 3: χαθεστῶσι YW!. - xabecréwor Merc. - χαθεσταόσι G!, 55 ἣν Gp. τὰ

bp. ἀποδιδῶσιν Dietz. -xai bp. τὰ bo. ἀποδιδοῦσιν ((!.--ἣν bp. τὰ ὡρ. ἀπο--:

δίδωσιν vulg. (ἀποδιδόασιν A!L!). καὶ αἱ ὧραι εἰς τὰ ὡραῖα ἀποδιδοῦσιν

MH. - χαὶ ὡραίως τὰ ὡραῖα ἵνα. ἀποδίδωσιν Ὁ]. -- ἣν αἱ ὥραι (sic) τὰ ὡραῖα. ἀποδίδωσιν Magnol. 33 εὐχρινέσταται SY WM!O!, Dietz, -- εὐχρινέστατοι - CHQ, et plures alii. - εὐσταθέστατοι καὶ εὐχρινέστατοι Magnol. 34 γίγν.

5. 35 ἐν δὲ τῇσιν ἀκαταστάσεσι Magnol. ---- 36 ἄστατοι AIL/. - καὶ ἀκατ.

Ἢ]. -- ἀκατάστατα καὶ δύσκριτα τὰ νουσήματα γίγνονται Magnol. 37 τε

“ai HKQB/G'U', Dietz, 38 αἱ om, ΥΥΒΙΉ!ΜΝΙΟΙ. 39 τοεπίπαν E,

οἵ alii, Ald., Frob., Merc. -- τὸ ἐπίπαν F, et plures alii. - ὡς ἐπίπαν Y,

et plures alii. -- ὡς ἐπιτοπολὺ L. τουπίπαν om. C. δὲ om. D'. -

me pro δὲ Ὁ, 41 ὑγιεινότερον ALT, - ὑγιεινὸν Magnol. - ὑγιεινότατοι » χαὶ fr. θανατώδεες Magnol.

490 APHORISMES. À

10, To φθινόπωρον 5 τοῖσὶ φθίνουσι xaxôv ". 11. Περὶ δὲ τῶν ὡρέων, ἣν μὲν ? χειμὼν αὐχμηρὸς χαὶ ᾿βό- ρεῖος γένηται, τὸ δὲ ἔαρ ἔπομόρον 5 καὶ 5 νότιον, ἀνάγχη, τοῦ θέρεος, πυρετοὺς 1 ὀξέας, χαὶ ὀφθαλμίας, καὶ δυσεντερίας γίνεσθαι, 9 μά- N λιστα τῇσι γυναιξὶ, "5 χαὶ "1 ἀνδρῶν τοῖσιν ὑγροῖσι τὰς φύσιας,"

bac

12. Ἢν δὲ "" νότιος χειμὼν καὶ ἔπομόρος xal 13 εὐδιεινὸς γένη-

ται, τὸ ‘4 δὲ ἔαρ αὐχμηρὸν *5 καὶ 16 βόρειον, af μὲν γυναῖκες, "1 ἦσιν | οἱ 19. τόχοι πρὸς τὸ ἦρ, ἐκ πάσης προφάσιος ἐχτιτρώσχουσιν" ᾽9 αἵ δ᾽ ἂν τέχωσιν, * ἀχρατέα καὶ νοσώδεα 5) τὰ παιδία τίχτουσιν, "3 ὥστε " παραυτίχα “4 ἀπόλλυσθαι, À λεπτὰ χαὶ νοσώδεα ζῆν

re ni

25 ἐόντα - τοῖσι 26 δὲ ἄλλοισι "1 βροτοῖσι δυσεντερίαι καὶ ὀφθαλμία! ξηραὶ "5 γίνονται, τοῖσι δὲ "9 πρεσθυτέροισι "ὁ χατάῤῥοοι ?! ξυντόμως 32 ἀπολλύντες.

18. Ἣν δὲ τὸ θέρος αὐχμηρὸν καὶ βόρειον γένηται, τὸ δὲ φθινό- |

REP TS EP TRE

“- ἄν : Τοῖσι Υ, -- τοῖς vulg. 5 Post καχὸν addit τοῖσι νοσέουσι C.— αὐχμη: ρὸς χειμὼν B'U', -- ὅταν μὲν Magnol. 4 βόριος Μ', -- τε χαὶ βόρειος, | Magnol., Dietz. 5 re καὶ Ὁ]. 6 νότειον B. νότιον καὶ ἔπ, WY.— 7 τοὺς mup. 6€. Magnol. - ὀξέας ΟἹ, Dietz. ὀξεῖς vulg.— ὀξέες Gal. M 8 γῆν. SM. -- γενέσθδι QU. 9 Ante μάλ, addit καὶ τὰς δυσεντερίας, Η!, - χαὶ μάλιστα ΟΟΘ!, -- μάλιστα δὲ Y WD'O!W!, Gal., Dietz, = ὡς ἐν γένει μὲν pro μάλιστα A'L!, 15 καὶ τοῖσιν ὑγρὰς ἔχουσι τὰς φύσιας,, sine ἀνδρῶν, CQY WB!C'D'G'H'U!'W!, Gal. -- ἐν ἡλικίαις δὲ τοῖσι παισὶ χαὶ pro χαὶ ἀνδρῶν A!L'. 1: ἀνδρῶν om. SM'O'. -- ἀνδράσι Dietz. --- τ 12 yéreoc K. --- 13 εὗδιος ΟΟΥ̓Ν ΑΙΒΙΟΙΘΙΗΠ0!, -- καὶ εὔδιος χαὶ ἐπ. à D’, - εὐδινὸς 5. - εὐδεινὸς ΜΙ, - γένηται Dietz. - Cette épithète a soulevé : ; une grande contestation entre Leonicenus et Manardus. Ce dernier, trou=" vant que εὐδιεινὸς était en contradiction avec les autres épithètes , voula 4 supprimer ce mot, ou lui donner celui d’humide, ou celui d’orageux. Opsopœus consacré une savante note à faire voir que εὔδιος ou εὐδιεινὸς signifie a ventis tranquillus,— *# δ᾽ N',— 15 χαὶ 8. om. C.— 16 βύριον. M'. - Post β. addit καὶ χειμέριον Β', 17 αἷς εἰσιν ((!. αἱ émiroxou ᾿ pro ἧσιν οἱ. τ.κΑ!, 18. τοχετοὶ C!D'. -- τόχος ΟΥ!, -- Le terme de [Ὧ0- couchement étant ici au printemps, cet intervalle est assez étendu pour qu’il y ait place soit pour de véritables avortements, soit, comme le disen | MM. Lallemand et Pappas, pour des accouchements simplement prémas. turés; seulement il faut entendre, comme le dit Galien, que ces fausses couches sont accompagnées de la mort du fruit. 19 ei δὲ pro αἵ

ΤΩ

δ᾽ ἂν Α', ὅσαι δὲ τέξουσιν FGHIJKTI'N'. --- λεπτὰ χαὶ ἀχρατέα τὰ -

΄

TROISIÈME SECTION. 491

4αὶ est le plus salubre, et la mortalité est la moindre (Ép. 11,1). 10. L'automne est ficheux pour les malades attaqués de -consomption (Ép. VI, 7). 11. Quant aux saisons , si l'hiver est sec et boréal , et le , printemps pluvieux et austral , nécessairement il surviendra | E. l'été des fièvres aiguës, des ophthalmies et des dys- Denteries, surtout aux femmes, et, parmi les hommes, à À ceux dont la constitution est humide (Des airs, des eaux, etc., At . 11, P. 42 . $ 10). 19. Si l'hiver est austral, pluvieux et calme, et le prin- Le | temps sec et boréal , les femmes , dont le terme des couches rest au printemps, font de fausses couches (7/07. note 18) à 3 la moindre occasion, ou, accouchant terme], mettent au | Υ monde des enfants débiles et maladifs, qui périssent aussitôt “ou qui vivent toujours chétifs et malingres ; dans le reste de la population surviennent des dysenteries , des ophthalmies “sèches, et, chez les vieillards , des catarrhes qui tuent promp- “tement (Des airs, des eaux, etc., t. 11, ἢ. 44). » 13. Si l'été est sec et boréal, et l'automne pluvieux et

mrudia μένουσι pro ἀχρατέα.... ἐόντα A!, 2: se γοσώδεα om. .Y W.— ὡς C. "5 om..C'. -- 24 ἀπολέσθαι U!. ---- 55 ἔσονται pro ἐόντα B/. 269 W. 27 fo. om. echo. Gal. - νεωτέροισι pro βρ, CM'U/; νεοτέροισι 5. 55 γίγν. SM'N/. - γίν. om, QY WB'D' —G'H'U'W!. ?9 πρεσθύτησι Α΄. "9 χατάρροοι ΗΚΒΙΟΉ!ΝΥΥ!, Dietz. " χατάῤῥοι vulg. -- χατάρροιαι EIT!, Ald., Frob, -- κατάρροιαι συντ, ἀπολ- λῦσαι ΤΙ", --- 5" ξ, K, et plures alii, -- 6, vulg.- ouvr. om. J, -- καὶ υντόμως ἀπόλλυνται Cl, - οἱ καὶ ξυντόμιως ἀπόλλυνται Α΄. « Quelques- uns des interprètes, dit Galien, mettent une négation, admettant que les 6 itarrhes dont il s’agit sont ceux qui viennent de la tête dans lgs poumons par le pharynx et la trachée-artère ; cette leçon est plausible. Mais quel- exemplaires ne portent pas la négation ; car dans le traité Des airs, les eaux et des lieux, on lit : ὥστε ἐξαίφνης ἀπόλλυσθαι, » Je remarque “qu'aucun de nos manuscrits n’a conservé la variante dans laquelle figure “la, négation. ὅ᾽ ἀπολλῦντες Y WOIU', - ἀπολλύμενοι HN’. -- ἀπολλῦ- Τ, :

492 APHORISMES. πωρον ἔπομόρον καὶ νότιον, ! χεφαλαλγίαι ? ἐς τὸν χειμῶνα " γί- \ νονται, χαὶ 4 βῆχες, καὶ βράγχοι, καὶ χόρυζαι, ἐνίοισι δὲ χαὶ phares. à 14. 5 Ἢν δὲ βόρειον 5 χαὶ ἄνυδρον, τοῖσι μὲν 1 ὑγροῖσι, " τὰς φύσιας χαὶ τῇσι γυναιξὶ 9 ξύμφορον: τοῖσι δὲ 19 λοιποῖσιν. ὀφθαλμίαι "" ἔσονται ξηραὶ, "" χαὶ πυρετοὶ ὀξέες,, χαὶ 1" χόρυζαι, ἐνίοισι δὲ χαὶ μελαγχολίαι: | 15. Τῶν δὲ "ὁ χαταστασίων τοῦ ἐνιαυτοῦ τὸ μὲν ὅλον οἵ αὐχμοὶ τῶν. "5 ἐπομόριῶν εἶσιν ὑγιεινότεροι; καὶ “6 ἧσσον θανατώδεες. 1 16. Νοσήματα 1708 ἐν ‘8 μὲν "9 τῇσιν ἐπομόρίησιν ὡς τὰ πολλὰ γί-

νεται, πυρετοί 3: τε μαχροὶ, χαὶ χοιλίης ῥύσιες. χαὶ σηπεδόνες, χαὶ > πὺρ te - ñ ᾿ 1

ἐπίληπτοι, "" xal ἀπόπληχτοι, καὶ χυνάγχαι" ἐν δὲ τοῖσιν αὐχμοῖσι,, 53 φθινάδες, ὀφθαλμίαι, ἀρθρίτιδες, στραγγουρίαι, "5 καὶ δυσεντερίαι. 17. Αἱ 0ë.25 χαθ᾽ ἡμέρην καταστάσιες, af "5 μὲν "1 βόρειοι τά τε

' Κεφαλαργίαι D'. - Post xeo. addunt ἰσχυραὶ Η!, Gal,, Merc. in marg. « ? Post ἐς addit δὲ 5 Ë

3 γίν om. HSWA/C'D'H'L'M'U', Dietz. -- ἰσχυραὶ pro γίν. QG. —" 4 χαὶ Bo. καὶ βῆχες G'H'. 5 τὸ φθινόπωρον addit in marg. Y, | Magnol. -- Galien fait remarquer que le 44 est non pas un aphorismeh complet, mais la seconde moitié de l’aph. précédent L’addition margi-\ nale de Υ est destinée à faire disparaître l’ambiguité qui résulte de l'ab=« sence du substantif. δ om, A'L!. 7 ὑγρὰς τὰς φύσιας ἔχουσι A'L! - ὑγρὰς ἔχουσι τὰς φύσιας SM. - Post ὑγροῖσι addit ἐοῦσι vulg. - ἐοῦσι om CQYWB'C'D'G'H'O'U'W', ---. 8 τὴν φύσιν QB'D'G/O'. 9 συμφέρον CM ξυμφέρει SA'L!M', Dietz. 15 λεπτοῖσι Η!, -- τ ἕπονται A'L'M'. 12 χαὶ mr. 06. om. W!.

13 πολυχρόνιοι pro χόρυζαι Dietz. Post xop. addunt χρόνιαι CFG Η UK (L , ali πολυχρόνιοι) STM'N'T', Merc. in marg. -- ἔστι δὲ οἷσι » 2. ALT. - xat ἐνίοισι δὲ καὶ CHJT'. -- Bosquillon a admis πολυχρόνιοι al lieu de χόρυζαι, et dans ses notes il dit : πολυχρόνιοι, sic optimi codice legunt, vulgata χόρυζαι habent , unde falsissima emergit sententia. Je ne sais sont ces optimi διανοοῦ dans lesquels Bosquillon vu TFoAUXPÈ GE au lieu de χόρυζαι. Le texte publié par Dietz porte , en effet, πολυχρόνι ι ' et non χόρωζαι ; mais dans le commentaire de Théophile , qui accompagne. ce texte, on lit : « Ce qui arrive à l’encéphale en qualité de nourriture, est porté dans les narines, et il survient des coryzas, » Il est donc cer- tain que Théophile lu χόρυζαι, Toutefois , il ne faut pas oublier que cet, aph. fait partie du traité Des airs, des eaux et des lieux (t. 2, p. 50), et que on lit πολυχρόνιοι et non χόρυζαι, 1 se pourrait donc que Bosquillon. eût raison ; mais il m’a semblé qu’en présence des manuscrits, qui donnent

TROISIÈME SECTION. 493

austral , l'hiver il naît des céphalalgies, des toux, des en-

rouements , des coryzas et, chez quelques-uns, la phthisie

(Des airs, des eaux, etc., t. 11, p. 50).

14. Mais si l’automne est boréal et sans pluie , il est utile

_ aux constitutions humides et aux femmes ; parmi les autres, _ il surviendra des ophthalmies sèches, des fièvres aiguës, des

coryzas, οἴ quelquefois même des mélancolies (Des airs, des . eaux, etc.,t. πὶ, p. 0). 15. Parmi les constitutions de l’année, les temps secs sont, | en général, plus salubres que les ser humides, et la mor- . talité y est moindre.

16. Les maladies qui surviennent durant les temps plu- _wieux sont, en général, des fièvres de longue durée , des flux F ventre , des pourritures, ‘des épilepsies , des On et . des maux ἄς gorge ; les sécheresses engendrent des phthi- À sies , des ophthalmies, des arthrites, des stranguries et des . dysenteries.

17. Des constitutions journalières, les unes, boréales , co condensent, les corps, donnent du ton, de l’agilité, une : bo nne couleur , rendent l’ouïe meilleure, resserrent le ventre, f

“rite, on n’était pas tout à fait autorisé à effacer la différence entre % | texte de l’aph. et celui du traité Des airs, des eaux et des lieux. 4 xa- ταστησίων vulg. -- καταστάσεων Y, et alii, Dietz. χαταστασίων H, et Δ], - καταστάσιων L, et alii, 15 ἐπομόριῶν TY, et plures alii. - ἐπομ-. mCoioy vulg. -- γίνονται pro εἰσιν Magnol. "6 ἥκιστα (", -- ἧττον Β!, 17 μὲν pro δὲ ΒΙ, - δὲ om. ὕ, 18 τῇσι μὲν H'. -- μὲν om, QSA'G'L' - M'U!, Dietz. 19 τοῖς ἐπομίόρίοις ΒΙ, γίγν. ΟΥ̓́, et alii. γίνον-- “ται ΟἹ,

ὅτε om. A'D'L'. 55 χαὶ ἀποπλ. om, C'. 23 φθινάδες CFGIJLSTY W C'D'HI'O'UrW!. - φθινάδεες ΜΙ. -- φθιώδεες Lind. - φθινώδεες vulg.

#00 dans Dietz, remarque que ᾿φθινὰς est ce que les Athéniens “appellent φθίσις ; il faut done lire ici φθινάδες, Théophile et, avant lui, Ga- _ lien disent que des commentateurs ont rapporté φθινάδες à ὀφθαλμίαι., ce “qui signifie : des ophthalmies qui amènent la phthisie de l’œil. 24 xai te . ΟἿ᾽, -- rai duo. om. Magnol.— 25 χαθημεριναὶ Magnol. 26 μὲν om. WU. 1] βύριοι C'. -- βόρειαι Α΄], Magnol.

ἀθά PUTE APHORISMES, i σώματα ' ξυνιστᾶσι, καὶ εὔτονα καὶ " εὐχίνητα καὶ " εὔχροα xak εὐηχοώτερα ποιέουσι, καὶ τὰς χοιλίας ξηραίνουσι, χαὶ τὰ ὄμματα : 4 δάχνουσι, xat περὶ. τὸν θώρηχα 5 ἄλγημα ἤν τι 5 προυύπάρχῃγ μᾶλλον πονέουσιν " αἵ δὲ νότιοι διαλύουσι τὰ σώματα καὶ δγραίνουσι,, χαὶ 1 βαρυηχοΐας καὶ χαρηδαρίας χαὶ ἰλίγγους 8 ποιέουσιν, 9 ἐν δὲ τοῖσιν ὀφθαλμοῖσι χαὶ 19 τοῖσι σώμασι 1; δυσχινησίην, καὶ τὰς χοιλίας δγραίνουσιν. ᾿ 4 18. Κατὰ "" δὲ τὰς ὥρας, τοῦ μὲν ἦρος καὶ ἄκρου τοῦ rene παῖδες χαὶ of τουτέων ἐχόμενοι "" τῇσιν ἡλικίησιν, ἄριστά "4 τε Did. γουσι; "" καὶ ὑγιαίνουσι μάλιστα " τοῦ δὲ θέρεος καὶ τοῦ "ὃ φθινοπώ-. ρου, μέχρι "Ἴ μέν τινος of γέροντες" τὸ δὲ "λοιπὸν, "8 καὶ τοῦ x νος; οἷ μέσοι 19 τῇσιν ἡλιχίησιν. \ 19. Νοσήμάτα 2: δὲ πάντα μὰν ἐν πάσῃσι "" τῇσιν ὥρῃσι "3 yi- | vera, μᾶλλον 24 δ᾽ ἔνια ar” ἐνίας αὐτέων καὶ 5 γίνεται καὶ παροξύ- νεται. | 90. Τοῦ μὲν 25 γὰρ ἦρος, "7 τὰ μανιχὰ, καὶ τὰ πλειὰ » καὶ τὰ ἐπιληπτιχὰ, καὶ αἵματος ῥύσιες, "5 χαὶ χυνάγχαι, καὶ χόρυζαι, καὶ 19 βράγχοι, χαὶ βῆχες, καὶ λέπραι, καὶ λειχῆνες, καὶ ἀλφοὶ, 51: χα ἐξανθήσιες 3" ἑλκώδεες πλεῖσται, καὶ φύματα, 5 χαὶ ἀρθριτικά. ϑ 21. Toÿ δὲ θέρεος, ἔνιά 5 τε τουτέων, καὶ πυρετοὶ Éuveyéec, χαὶ

1 Ξυνιστᾶσι ΟΗΙΚΤΙΝΙΤΙ, -- συνιστᾶσι TA'CL'. - ξυνίστησι U!. - σύνί- ornor WB'.- ξυνιστῶσι vulg. -- ξυνιστᾶσι ( συνιστάσι sie 5.) τὰ σώματα Μ!. ---- 5 χαὶ εὔχρ. καὶ εὖχ,. 5, Dietz. -- Post ex. addit εὐχρίνητα 1]. = ἔντονα καὶ εὐδύνατα χαὶ εὔχρ. Magnol. 3 εὐχροώτερα C. δα- κρύουσι Cl. 5 ἄλγ. om. W'.- ἦν τι GAY. προῦπ. Cl. -- ἤν τι ἄλγ, ὑπάρ- χει AIL'. προῦπάρχη plurimi codd. -- προῦπάρχει vulg. -- Post τι addit: mou WI. 1 βαρυηκοΐας ΠΙΤΙ, -- βαρηχοίας vulg. -- βαρυχοίας Ald. - xa χαρ. xai βαρυηκοΐας ΞΒΥΥΟΙΝΙΟΙΌΙ, Dietz, -- χαρ, καὶ βαρυχοίας HKQTB ΘΉ!. --- 8 ἐμποιέουσιν QSYWA'!B'C'D'G'H'L'M'O'U'W!, Dietz. 9 ἔν τε SYB'G'H/M'O'U'W/!, Dietz. -- δὲ om. C!. - ἐν.... ὑγραίνουσιν om. x -- ἔτι τοῖς ὀφθαλμιῶσι - χαὶ ἐν τῷ σώματι duox. Magnol. -- Plantius et, à suite, Bosquillon ont supprimé δὲ, comme C', οἱ traduit : Vertigines oculis moyent, Mais Galien dit expressément que δυσχινησίη se rapporte à ὀφθαλμιοί, Ante τοῖσι addunt ἐν CHI, et plures alit. - ἐν τῷ a )- | ματι CSC', - τοῖσιν ὄμμασι W'.— :" Ante dvox. addunt καὶ KU'. 1 μὲν pro δὲ H'.— 1" τῆς ἡλικίας A!L!, "ὁ τε om, QA'D'GHIL/. 25 χαὶ dy. om. C. - ὑγιαίνουσί τε H?. ---- 16 φθινοπώροιο A! (L!, sine τοῦ )-

ΩΝ

ἂς σας LL yaege ue se ge Fa Pre ON UP

TROISIÈME SECTION. | 495

piquent les yeux , et, s’il préexiste quelque douleur dans la poitrine , cette douleur se fait ressentir davantage; les au- tres, australes , résolvent et humectent les corps, rendent dr ouïe dure, la tête pesante , causent des vertiges, mettent _ de la gêne dans les mouvements des es et du corps, et re- lâchent le ventre. À 18. Quant aux saisons, pendant le printemps et le com- mencement de l'été, les enfants , et ceux qui approchent le plus de cet âge, vont le mieux et jouissent de la meilleure | santé; pendant l'été et, en partie, l'automne, les vieillards ; « pendant le reste de l'automne et l’hiver, l’âge intermédiaire. F 19. Toutes les maladies naissent dans toutes les saisons ; mais certaines, en certaines Saisons ; naissent et s’exaspèrent

de préférence.

90. Eneffet, dans le printemps règnent les affections ma- - niaques , mélancoliques , épileptiques; des hémorrhagies “des angines , des coryzas , des enrouements, des toux , des k pres, des lichens, des alphos , beaucoup d’éruptions ulcé- ν᾽ reuses , des furoncles , et des affections arthritiques.

21. En été règnent quelques-unes des maladies précé- lentes, et de plus des fièvres continues, des causus, beaucoup | 5 fièvres tierces, des vomissements, des diarrhées , des oph-

17 μὲν om. Y WB'D'H'O/U', 15 Ante καὶ addit τοῦ φθινοπώρου œulg. -- τοῦ φθ. om. FGHIJKLQTY WB'D'G'H/L'M!N'O!T/U, τοῦ φθ. καὶ om. SC!W!. 19 τὴν ἡλικίην Οἱ, 39 Aph. om. B'. - τὰ vos. μὲν ἐν ἄσιν (sic) ὥρησι πάντα γίν. Cl. 21 δὲ om 1.117], Dietz. - μὲν om. on. in marg. 39 τῇσιν om, ΗΝ, 53 γίγνεται K,et plures alii. - ovrai QG'O/. -- γίνονται I, et alii. 24 δὲ 5, Dietz. 55 γῶν. 8. - καὶ παύεται χαὶ αὔξεται Magn. in marg. 26-49 om. H, Gal., Magn. ᾿ in mrarg: 27 τὰ μελ. καὶ τὰ pu. VCIDIOIUT, -- τὰ pex, καὶ τὰ ëmiX, καὶ τὰ pay. ΒΑ’ Υ!, - τὰ μαν. καὶ om. WH!. "8 χυγάγχαι τε ΥΥΏ!, Dietz. = 29 βράγχαι Magn. in marg. ai fi. καὶ λέπραι CH, εἰ plures alii, jetz. χαὶ λέπραι rat βῆχες vulg. - χαὶ βῆχες positum ante καὶ xipuÇar MAWD'O', 51 χαὶ ἐξανθήματα QG'. -- καὶ ἐξανθήματα ἑλκώδη πλεῖστα D!, - χαὶ ἐξ, ἕλχ. πλ. om. 2} 0. 35. Ante ἕλχ, addit χαὶ Β', - ἑλχεώ- ἐς in textu, ἑλχώδεες in marg. Magn. --- 3% χαὶ ἀρθρ, om, 1.,, 36 τε . QSA'B'G'L'.

LES 2 ‘24

M Ares

496 APHORISMES.

χαῦσοι, χαὶ τριταῖοι : πλεῖστοι, χαὶ " ἔμετοι, χαὶ διάῤῥοιαι, " χαὶ | 4 ὀφθαλμίαι, καὶ 5 ὥτων πόνοι, χαὶ 5 στομάτων ἑλχώσιες, χαὶ σητ᾿ » πεδόνες 1 αἰδοίων, καὶ 5 ἵδρωα.

22. Toù δὲ 9 φθινοπώρου, χαὶ τῶν θερινῶν τὰ πολλὰ, 19 χαὶ "" mue ρετοὶ τεταρταῖοι, χαὶ 1" πλανῆτες, καὶ σπλῆνες ; καὶ ὕδρωπες, xak φθίσιες, χαὶ στραγγοδρίαι, καὶ λειεντερίαι, "3 χαὶ δυσεντερίαι, χαὶ ἰσχιάδες, χαὶ χυνάγχαι, χαὶ ἄσθματα, "5 καὶ εἰλεοὶ, χαὶ RARE - καὶ τὰ μανιχὰ, χαὶ 15 τὰ μελαγχολιχά.

23. Τοῦ "5 δὲ χειμῶνος, mheupiridec, "Ἴ manlitolst: ρυζαι, 19 βράγχοι, βῆχες, πόνοι στηθέων, "" πόνοι FA ÉMRE 22 ὀσφύος, "5 χεφαλαλγίαι, ἴλιγγοι, * ἀποπληξίαι. 4 24. "5 Ἐν δὲ τῇσιν ἡλικέησι "6 τοιάδε ξυμδαίνει" ce 27 μὲν 7 os σμικροῖσι χαὶ 29 νεογνοῖσι παιδίοισιν, ἄφθαι, ἔμετοι, βῆχες, ἀγρυπνίαι, 3 φόδοι, ?? ὀμφαλοῦ "" φλεγμοναὶ, ὥτων ὑγρότητες.

25. #4 Πρὸς δὲ τὸ ?5 ὀδοντοφυέειν #5 προσάγουσιν γοὔλ ων °7 ὀδα-

* Πλεῖστοι CQDWA'B'D'G'H'L'M'O'U'W', Gal., Merc. in margine, Dietz, - πυρετοὶ καὶ τεταρταῖοι pro πλεῖστοι vulg. -- καὶ τριταῖοι πλεῖ- στοι (πλεῖστοι om. in marg.) χαὶ τεταρταῖοι (xai ver. om. .in marg.) Magn. -- Galien dit qu'Hippocrate assigne ici, à l’été, les fièvres conti= nues, les causus, les fièvres tierces, et, en un mot, μάλ ἐς qui sont due à la bile jaune, Le commentateur parle des fièvres tierces et ne noi pas les fièvres quartes. En second lieu, les maladies qui, d’après Galier sont mentionnées dans cet aphorisme, sont dues à la bile jaune. Or, da les théories anciennes, la fièvre quarte était due à la bile noire; et Galic n'aurait pas dit quil s’agit de maladies produites par la bile jaune, si fièvre quarte y eut figuré. Ces considérations m’ont porté à effacer πὺρ τὸ χαὶ τεταρταῖοι de vulg. χαὶ δυσεντερίαι καὶ διάρροιαι καὶ ἔμετοι % ὀφθ, ΑἹ. 3 Ante καὶ addit xat ΜΝ α!. ὀφθαλψῆν, YWD'M'U. ὀφθαλμιῶν Magn. in marg. ὠτάλγειαι A!L!, 6 στόματος FG. = 7 χαὶ αἰδύων ἡδρῶτες ΟἹ. καὶ αἰδοίων ἱδρῶτες, γέγρ. ἱδρωτάρια B/. αἰδίων ἱδρῶα 5. -- καὶ αἰδοίων YM!, Magn. in marg. - Le commentait de Galien montre que αἰδοίων se rapporte à σηπεδόνες, 8 ἱδρῶα (ex emend. O'), Magn. -- ἱδρωτάρια H'. -- ἱδρὼς YW. - ὕδρωα G. -- ἱδρῶτες ΟὟ". -- ἴδρωες QG’. - Post ide. -addunt γίγνεται A'L!. 9 φθινοπώροισ, AIL.- δέ γε L!.— χαὶ om. QG, 1: θερινοὶ pro πυρ. Β', -- zup. om AIL!'. 12 πλάνητες TY WA!/D'H'L'M'N'/U', Magn., Dietz. - πλα (sic) Ad, Frob., Merc. - καὶ φθίσιες om. Magn. in marg, 13 xai duos καὶ λειεντ. ΟΥ̓ Ὁ! 6’. - καὶ duo. om. QG'L', Mago. in marg. Le |

TROISIÈME SECTION, . 497

thalmies , des douleurs d'oreilles, des ulcérations de la bouche, des pourritures des parties génitales, et des sudamina.

22. En automne, beaucoup des maladies de l'été , et des _ fièvres quartes , des fièvres erratiques , des engorgements de _ la rate, des hydropisies, des phthisies , des stranguries, des

series » des dysenteries, des coxalgies , des angines , des | asthmes, des iléus , des épilepsies , les affections maniaques - et les affections mélancoliques.

23. En hiver, des pleurésies , des péripneumonies, des - coryzas, des enrouements, des toux, des douleurs de la poi- - trine, du côté ,et des lombes , des céphalalgies, des vertiges, - des apoplexies.

24. Voici ce qui arrive suivant les âges : Chez les enfants “petits et nouveau-nés, des aphthes, des vomissements , des mtoux, des insomnies, des terreurs, des inflammations de » l'ombilic , des suintements d'oreilles.

25. À l'approche de la dentition, des inquiétudes des gen-

“rai addit D ἔμετοι L'. 15. τὰ om. A. τὸ δὲ om. H!. 11 περιπν. Ι Ο', Gal., Μετγο. :5 Addit λήθαργοι ante χόρυζαι vulg.; post χόρυζαι FG

“marg., Dietz. - Galien passe en revue, dans son Commentaire, les mala- dies énoncées dans cet aphorisme, et il ne parle pas des λήθαργοι. J'ai cru, » conséquence , devoir suivre les nombreux manuscrits qui n’ont pas ce not. χόρυζαι om. HH!, Magn. in marg. :9 βρ. om. SM'N', 59 πό- dou πλευρέων στηθέων QYWC'D'G'H'O'UW!, 51: πόνοι om. HKLQA' B'L'M'U'W!, Magn. in marg., Dietz, ?? ὀσφῦος Y W. 5" κεφ, ἴλ. ᾿ ἀἄποπλ. om, L'.— 24 χαὶ ἀπ. Dietz. "ὅ Aph. om, Β΄. 26 τοιαῦτα ΟΥ̓, et plures ali. - συμδαίνει τὰ τοιαῦτα Ὁ, - τοιάδε om. Magn, in marg.— 57 μὲν om. SH',— 55 puxp. Y, et alii.— 39 γεογενέσι C!, Magn. marg. -- νεογόνοισι A/L'. Post B, addit φάρυγγες Magn. in marg. = Galien, passant en revue les maladies énumérées dans cet aphorisme, me parle pas de la toux. -— 5’ φόθοι, ἀγρυπνίαι AIL!'. - φόθοι om, C!, ὀμφαλῶν D'L'WI, -- ὀφθαλμῶν QG. 33 φλεγμονὴ TI. 34 Aph. . B'.- Aph. réuni au précédent, Dietz, 3% ὀδοντοφυέειν ΟἹ, ὀδὸν- υεῖν vulg. -- #6 προάγουσιν HKH!N/, Magn. in marg. - ἤδη προάγουσιν L!,- προσάγον S. 47 ὁδαξισμοὶ SYW. - ὀδαξυσμοὶ vulg. - ὀδαξη- t D'N/. - ὀδαξυσμὸς ὕ', -- ὀδαξασμιοὶ Ἡ!, TOME 1V, 39

498 APHORISMES.,

Enouol, πυρετοὶ, σπασμοὶ, διάῤῥοιαι, καὶ : μάλιστα ὅταν ? ἀνάγωσι τοὺς 5 χυνόδοντας,, χαὶ τοῖσι παχυτάτοισι τῶν 4 παίδων, " καὶ τοῖσι

σχληρὰς τὰς χοιλίας ἔχουσιν. ' 26, 7 Πρεσθυτέροισι δὲ 9 γενομένοισι, παρίσθμια, ‘° σπον- | δύλου τοῦ κατὰ τὸ ἰνίον "" εἴσω ὥσιες, "" ἄσθματα, "ἢ λιθιάσιες, | 14 ἕλμινθες στρογγύλαι, ἀσχαρίδες, "" ἀκροχορδόνες, σατυριασμοὶ, 17 χοιράδες, καὶ '5 τἄλλα φύματα, 9 μάλιστα δὲ τὰ προειρημένα.

: Νάλισθ᾽ Y, et plures alii, " ἄγωσι ΚΝ’, Ald., Magn. - φέρωσι M FGIJ. -- ἀνάγουσι C'. | 3 χυνώδοντες Υ, et alii plures. καλουμιένους χοινοδόντας (sic) Cl. = 4 παιδίων ΒΑΙΟΙΜΙΟΙ, Magnol. in margine, Dietz. χαὶ om. HKN!, « Magnolus in margine. τὰς χοιλίας σχληρὰς Y WA'!C'D'O'U'W!. - κοιλίας σχλ. sine τὰς ΟΟἸΗ͂!. -- τὰς x. ξηρὰς 1,], --- 7 πρεσθύτησι τὰν L: 9 δὲ om. B!. 9. γιγνομένοισι Q, et plures alii. -- γιν. D'N', Magn. in marg.— 15 6pcy= - δύλου ΗΝ]. σπονδύλων τῶν TI'.— 11 εἰσώσιες, et ἰσώσιες Magn. in marg. - - Remarquez que εἴσω est ici employé pour exprimer le déplacement en « avant, comme dans le traité Des articulations, *? Galien dit que les. Grecs appellent ἄσθμα la respiration accélérée soit par un exercice vio=" lent soit par une maladie, " λιθιώσιες T. "ὁ ἔλμ,, YO', 15 ἀχροχορδῶνες H!,— *5 χοιρ.», σατυρ. QG. -- σατυριάσεις, σατυρισ Magn. in marg. - Galien a dans son Glossaire : Σατυρισμιοὶ) circum aures"” prolixi tumores durarum concretionum carnis in se ipsam convoluta Quidam autem pudendorum intensiones intellexerunt. Et dans les πὸ on lit : A Satyrorum autem similitudine ducta est vox, quod qui oble hujusmodi circa aures eminentias habent, Satyrorum effigiem repræ tent, velut de tumoribus quos φήρεα vocat Hippocrates. Oribasius per 5 à tyriasmos intelligit verrucarum genera , ubi verrucam majorem aliæ r - nores cireumdant (il s’agit ici du Comm. attribué à Oribase), La forme σατυρισμιοὶ du Gloss. se trouve en variante à la marge de Magn. et dans un des manuscrits employés par Dietz pour son édition des Scholia. Foe: ] | dans son OEcon., dit que ni Celse (2,1), ni Galien , ni Philothée (c’est le Théophile de Dietz), dans leurs commentaires, ne donnent d’expli cation sur ce mot, ce qui, dit-il, rend cette leçon suspecte généralemer ï { C’est avec raison que Foes a été frappé du silence de ces trois auteur É cependant, dans les Scholia de Dietz, le manuscrit de l’Escurial, it cet auteur a donné un extrait, porte : τινὰ δὲ τῶν ἀντιγράφων égovan αἱ σατυριασμοί " τοῦτο τὸ ῥησείδιον οὐκ ἐδεήθη ἐξηγήσεως, ἐπειδὴ τῶν σπανίως εἰσὶ φερόμενα ἔχοντα τῶν ἀντιγράφων. La fin me paraît altérée; cepens dant , je crois que le tout signifie : « Quelques exemplaires ont aussi σᾶς

A

TROISIÈME SECTION... 499

cives, des fièvres , des convulsions , des diarrhées , surtout pendant la sortie des dents canines , et chez les gros enfants ainsi que chez ceux dont le ventre est resserré.

26. À un âge un peu plus avancé, des amygdalites, des luxations en avant de la vertèbre de la nuque, des asthmes , des calculs , des lombrics , des ascarides, des verrues, des tumeurs auprès des oreilles , les scrofules, et d’autres tu- meurs encore, mais surtout les tumeurs susdites.

τυριασμιοί ; ce petit mot n’avait pas besoin d'explication, attendu que c’est le petit nombre des exemplaires qui le présente. » Si σατυριασμοὶ ne se trouvait que dans peu d’exemplaires , cela explique comment ni Celse, ni Galien , ni Théophile n’en ont parlé. Enfin, dans le comm. 5, texte 44, sur le livre des Épidémies , Galien , en expliquant le mot φήρεα,, cité plus haut, rapporte, en témoignage de l’explication qu’il donne, le passage suivant du livre des Épidémies : ἔπεδήμησαν βῆχες πολλαὶ, μᾶλλον δὲ παιδίοισι, παρὰ τὰ ὦτα πολλοῖσιν, οἷσ, τοῖσι Σατύροισιν. « Il régna beaucoup de toux, surtout chez les enfants , dont beaucoup eurent auprès des oreilles des tumeurs comme les Satyres. » Σατυριασμὸς est donné par tous nos manuscrits; upe note d’un commentateur grec (manuscrit de l'Escurial) porte à croire que parmi les anciens exemplaires quelques-uns seulement avaient ce mot; il est expliqué dans le Glossaire de Galien ; et, enfin, un passage parallèle du livre des Épidémies en fournit une explication satisfaisante. Je pense donc que la place et le sens de ce mot sont déterminés suffisamment. 7 Ante χοιρ. addit στραγγουρίαι vulg. --

ο΄ στραγγουρίαι OM. QSYWA'B/C'D'G'H'L'M'O'U’, Gal., Magn. in marg., . Dietz. - Ni Galien, ni Théophile ne parlent de la strangurie dans leurs

commentaires ; ce mot manque dans beaucoup de manuscrits; ce silence et cette absence m'ont paru autoriser l’expulsion du mot strangurie, MM. Lallemand et Pappas, qui l’ont conservé dans leur édition, disent : « ΤΙ est probable que plusieurs transpositions se sont glissées dans cet . aphorisme. Dans la pensée d'Hippocrate, le satyriasis (σατυριασμὸς) était sans doute associé aux ascarides, comme l'effet l’est à sa cause; car,

avant la puberté, des érections violentes, continuelles , ne peuvent être

attribuées qu’à l’irritation du rectum par la présence de ces petits vers. Il

» faut donc croire que l’intercalation des verrues entre les ascarides et le

satyriasis, s’est opérée plus tard. On peut faire la même conjecture par rapport aux calculs et à la strangurie, qui &@evaient sans doute être

rapprochés dans le principe. » D” #

18 τὰ ἄλλα 5, et alii plures. 1%, δὶ +. x. om. STB'L'M'N/, Magn. in marg., Dietz.

500 APHORISMES.

27. " Τοῖσι δὲ " ἔτι πρεσδυτέροισι καὶ πρὸς τὴν ἥδην * προσ- ἄγουσι, τουτέων À τε τὰ πολλὰ, χαὶ πυρετοὶ ἄγων μᾶλλον, καὶ δ ἐχ ῥινῶν αἵματος ῥύσιες.

28. Ῥὰ δὲ πλεῖστα τοῖσι παιδίασι πάθεα χρίνεται, 7 τὰ μὲν ἐν τεσσαράχοντα ἡμέρῃσι, τὰ δὲ ἐν ἑπτὰ μησὶ, τὰ δὲ 8 ἐν ἑπτὰ ἔτεσι, τὰ δὲ 9 πρὸς τὴν ἥδην ‘° προσάγουσιν" 1" ὅσα δ᾽ ἂν "" διαμείνῃ τοῖσι ‘? παιδίοισι, χαὶ μὴ ‘À ἀπολυθῇ περὶ τὸ ἡῤάσχειν, À "" τῇσι θηλείησι περὶ τὰς "6 τῶν χαταμηνίων ῥήξιας, "1 χρονίζειν εἴωθεν.

29, Τοῖσι δὲ "5 νεηνίσχοισιν, αἵματος πτύσιες, ᾽9 φθίσιες, πυρετοὶ ὀξέες, ἐπιληψίαι, χαὶ τἄλλα νουσήματα, μάλιστα "" δὲ τὰ προειρη-

, μενα.

30. Τοῖσι "" δὲ ὑπὲρ τὴν ἡλιχίην ταύτην, ἄσθματα, πλευρίτιδες, 2? περιπλευμονίαι, "4 λήθαργοι, φρενίτιδες, χαῦσοι, "" διάῤῥοιαε 26 χρόνιαι, "Ἴ χολέραι, δυσεντερίαι,, "5 λειεντερίαι, αἱ μοῤῥοΐδες.

31. Τοῖσι δὲ ᾽9 πρεσδύτησι, δύσπνοιαι, ᾿ὁ χατάῤῥοοι “" βηχώδεες, στραγγουρίαι, δυσουρίαι, ἄρθρων πόνοι, " νἐφρίτιδες, "ἢ ἵλιγγοι,

ἀποπληξίαι, 4 χαχεξίαι, ᾽" ξυσμοὶ τοῦ σώματος ὅλου, "ὁ ἀγρυπνίαι,

τ Aph. om. B'. —?* ἔτι om. SYC'D'H'O'U'W'. ? προάγουσιν H KA'L'!N', Magnolus in imargine. re obliteratum alia manu ΟἹ om, Dietz. - re τὰ om. Magn. in marg. " αἵμιατος δύσιες ἐκ ῥινῶν Υ WO! (Ὁ, sine καί). -- ῥινὸς Magn. in marg. 5 δὲ om. H'. - Supra lin, ἤγουν τὰ χρόνια Ÿ. 7 τὰ μὲν om. H!, Magn. in marg. ἐν ἑ, 4, τὰ δὲ om. Q. - ἐν om. Magn. in marg. 9 Ante πρὸς addunt xai Q A!'B'G'L'M'O'U'W!, Magn. in marg., Dietz. 9 Ta TER HKA'L' A N',, Magn. in marg. - προσάγουσιν om. W!. τ" ὁχόσα Q, Magn. in in marg. = δὲ Dietz. ‘? διαμένη YC'/D'L'O'U', Magn. in marg. 15 Post rad, addunt πάθεα CWO/U'; πάθη D’, - Ante τοῖσι addit πάθεα Magn. in textu. 14 ἀναλυθῇ Y WO'U'. γ" τῇσι θήλεσι vulg. - τοῖσι θήλεσι; KLYG/M'N'O'U'W!, Magn. in textu. τῆσι θηλείησι A!L/, 16 τῶν om. “x B'D/. :7 συγγηράσχειν Y WD/O/U', Magn. in marg. 18 veav. 5, et 4 alii plures, Dietz, - L'âge des νεανίσχοι, dit Galien, est limité par la cinquième semaine d'années, c'est-à-dire par 55 ans. 19 πυρ, 06. φθίσιες, C'. = φθίσιες om. Magn. in marg.— τὰ ἄλλα 5. et alii plures. 21 δὲ om. 58!. -- εἰρημένα Magn. in marg. 35 δ᾽ ΟἹ, - ἄσθματα om. Magn. « in marg.— 55 mepemv. G',— 24 ληθαργιχοὶ πυρετοὶ, dit Galien , des fièvres avec un état soporeux. Le léthargus, dans Hippocrate, est une fièvre, et ñon la léthargie. ἣν

TROISIÈME SECTION. δ0ῖ

97. À un âge encore plus avancé et à l'approche de la puberté , beaucoup dés maladies précédentes , de plus des fièvres longues surtout et des épistaxis.

98. La plupart des maladies, chez les enfants , se jugent, les unes en quarante jours , les autres en sept mois, d’autres en sept années, d’autres, enfin , à l'approche de la puberté ; mais celles qui persistent et qui ne disparaissent pas chez les garçons à la puberté, chez les filles à l’époque de la mens- truation , se prolongent d'ordinaire indéfiniment.

29. Chez les jeunes-gens (de 21 ans à 25), des hémopty-” sies , des phthisies , des fièvres aiguës , des épilepsies et Les autres maladies , mais surtout les précédentes. |

30. Chez les individus qui ont passé cet âge, des asthmes, des pleurésies , des péripneumonies , des léthargus ( fièvres avec somnolence), des phrénitis, des causus , des diarrhées chroniques, des choléras, des dysenteries, des lienteries , des hémorrhoïdes. |

31. Chez les personnes âgées , des dyspnées, des catarrhes accompagnés de toux, des stranguries, des dysuries, des douleurs articulaires ; des néphrites , des vertiges , des apo-

25 χολέραι, διάρροιαι. χρόνιαι HW. 26 χρόνιοι ΗΝ]. -- yo. om. Magn. in marg. 37 χολέραι ommnes fere codd.. Ald., Frob., Gal., Merc. - χολεραὶ vulg. 55. à: om, ΟΠ), Magn. in marg. - Post À. addit με- λοαηχολίαι QB!G'. - Galien dit qu’il serait naturel de trouver ici la mé- _ Jancolie; qu’en effet il a rencontré quelques exemplaires qui avaient ce mot, soit qu'un copiste se soit permis de l’ajouter comme omis par Hip- pocrate , soit que les autres se soient fiés à des copies fautives. On voit par d’où vient le μελαγχολίαι de troïs de nos manuscrits, 39 x2eo6u- τέροισι LQSY WA!B'C'D'G'HIL'O'U', Magn. in marg. - πρεσθύτοισι HN". Ante zur, addunt xai HIJKTN'.- κατάρροοι GHIVTN', Ald., Dietz, = χαὶ κατάῤῥοοι Magn: in marg. -- χατάῤῥοι vulg, - χκάταρροι A!B!. χαν régociar CIE. 3: βῆχες S (0, alia manu) W!.- Juoougiot om. Magn. in marg. 7 φρενίτιδες 51), ---- 33 ἴλιγγος περὶ τὴν καρδίην στοοφὸς gl. FG. 54 χαχεξίαι omnes codd,, Ald., Frob., Gal.,'Mere., Lind. - χαχ- εξίαι vulg. - «47. positum post ὅλου A'L!, 35 χνησμοὶ QSA'B'G/L'M'. -- ὀδαξυσμοι W!,- Ante 6. addunt ὑγρότητες TI: - ὅλου om, Magu, in ΠΟ marg. #6 ἀγρ. positum ante ἄρθρων QB'G'.

502 APHORISMES.

χοιλίης * καὶ ὀφθαλμῶν καὶ ῥινῶν ὑγρότητες, pan γλαυχώ-

σιες, βαρυηχοΐαι. TMHMA ΤΈΤΑΡΤΟΝ "..

1.4 Τὰς 5 χυούσας φαρμακεύειν, ἢν ὀργᾷ, 5 τετράμηνα καὶ 1 ἄχρι ἑπτὰ μηνῶν, ἧσσον δὲ 9 ταύτας - τὰ ‘° δὲ νήπια χαὶ 1: τὰ πρεσδύ- repa "5 εὐλαῤβέεσθαι "" χρή.

2. Ἔν τῇσι 1. φαρμαχείησι "" τοιαῦτα ἄγειν ἐχ τοῦ σώματος, 16 δχοῖα "1 χαὶ αὐτόματα "5 ἰόντα 19 χρήσιμα, τὰ “Ὁ ἊΣ ἐναντίως 21 ἰόντα παύειν,

8." Ἦν "" μὲν, οἷα δεῖ *4 χαθαίρεσθαι, "Ὁ PETER ξυμφέρει τε χαὶ εὐφόρως φέρουσι, 26 τὰ "1 δὲ ἐναντία, δυσχερῶς.

4. 28 Φαρμαχεύειν θέρεος "9 μὲν μᾶλλον τὰς ᾿" ἄνω, χειμῶνος 32 δὲ τὰς χάτω. Ant

5. Ὑπὸ "" χύνα καὶ %4 πρὸ κυνὸς ἐργώδεες af 35 φαρμαχεῖαι,

{

τ Καὶ om. ITD'G'L'O'T'U?. - κοιλίης ὑγρότητες, ὀφθ, καὶ ὁ. ὑγρότητες F à GJIQSB! (δγρασίαι 6") (Magn. in marg. sine bye. altero).- M. Sichel, dans | son Mémoire sur le glaucôme (Bruxelles, 1842,p. 124-454) démon- tré très-sayamment que.le mot γλαυχὸς signifie ordinairement non pas la couleur bleue, mais une teinte bleuâtre claire, tirant sur le bleu ou le gris, sans aucun mélange de vert ; que les mots γλαύκωμα, γλαύκωσις signifient cataracte et non. glaucôme ; et qu'avant Brisseau, qui | écrit au xvrxre siècle, sucun médecin n'avait songé à attacher au mot de glaucôme le sens d’une opacité profonde et verdâtre siégeant dans le” 4 corps vitré, et que jusque ce mot n’avait désigné que la cataracte lentis culaire simple. 5 Arte 8. addunt καὶ GHIHKQI'T'W!, Magn. in textu, Dietz. - βαρυηχοΐαι ISY WA'!C'D'N'O!T'U'W', Magn. in marge, Dietz= βαρυχκοΐαι GHIKQTB'H'1!,. Ald. -- βαρηκοΐαι. vulg. περὸ χαθάρσεων 60!. περὶ καθάρσεως τῶν καλῶς χυουσῶν Cl. 5 χυοφορούδας ΑΙ]. - ἣν ὀργᾷ om. Magn. in marg. 5 Ante réro. addit τὰ WU: --- 1.ἄχρις, QYWA'B/D'G'H'L'O'.-Dans le Cod. Esc.de Dietz, il est.dit ἀπο τετρά- τ

μῆνα est un solécisme, et qu'Hippocrate aurait mettre τετραμήνων τῶν βρεφῶν. -- ἄχρις ἑπταμάνων Magn. in nus 2 8 ἧς ὃ. +. om. D',- dE ie ταῦτα et δὲ παρὰ ταύτας Magn. in marg. 9 Post δὲ addit, παρὰ vulg= παρα om. CEHQSYWA'B'C'G'H'LIMO'U'W!', Gal. 19 γὰρ proudè Le “1 τὰ QYWB/G'M'U!W', Magn. in marg: -- τὰ om, vulge 9 νήπια, dit M Théophile , sont les fœtus depuis le premier mois jusqu'au quatrième;

QUATRIÈME SECTION. 503

plexies , des cachexies, des démaugeaisons de tout le corps, des insomnies, des humidités du ventre , des yeux et du nez , des amblyopies , des cataractes , des duretés de l’ouïe.

QUATRIÈME SECTION.

1. Il faut évacuer les femmes enceintes, s’il y a orgasme, “Ὁ à quatre mois et jusqu'à sépt mois, mais moins vers ce der- nier temps : il faut ménager les fœtus avant arcs mois , et après sept mois (707. ἢ. 11).

2. Dans les évacuations, faire sortir du corps les matières dont l’issue spontanée est avantageuse, mais arrêter celles qui ont un caractère opposé.

3. Si les évacuations sont telles qu’elles doivent être, le ma- lade s’en trouve bien et les supporte facilement; dans le cas contraire, il s’en trouve mal (E, 25).

4. En été, évacuer plutôt par le haut, en hiver par le bas.

5. Pendant la canicule et avant la canicule les évacuations sont laborieuses.

πρεσθύτερα, les fœtus depuis le septième mois jusqu’au neuvième, 12 εὐλαβέεσθαι Q, et plures ali. - εὐλαθεῖσθαι vulg. :3 χρὴ om. QW B'D'G'O'U'W', Dietz. - δὲῖ H, Magn. in marg. ‘4 φαρμαχείησι SYW D'H'M'O'U'. - pappaxsieie Αἱ, - τοῖσι φαρμακίοισι Β΄, - φαρμακίῃσι vulg. 5 τοιαῦτ᾽ 9, - τοιαῦται om, Magn, in marg. 15 ὁχοῖα, HKG' M'N'. - ὁποῖα L!. - οἷα, WC!H'O'U', - ὁκόσα vulg. -- τοσαῦτα ἄγειν ὁκόσα k Με, in marg,— “1 χαὶ om. Ὁ, 8 ἰόντα om, Β΄. - ἐόντα Magn. in marg, 9 χρήσιμον ALI, "9 δ᾽ Ὁ’, - ἐναντία Magn. in marg. 2 ὄντα Β', --- ?: Aph. om. C'D'H'.- Galien dit que quelques-uns omettent cet aph., qui est une répétition. 35 μὲν om, YWO', Gal. 24x40. om. Magn, in marg. 25 χαθαίρηται Dietz. 26 +. ὃ, ἐ. à, om, W!'. 21 δ᾽ G'.- δυσφόρως Magn. in marg. *8 Aph, 4, 5 et 6 om. Ν'.-- 39 μὲν om. HIJKTY WI!N'T!, Magn. in marg. δ" μᾶλ. om, SD'H'L'M', Magn. in marg. τὰς ἄνω μᾶλ. W!. 31 Post ἄγω addunt aus AIL!, Magn. in marg., Dietz, - Galien dit : « Il faut évidemment pronsrentendre κοιλίας, » De l’addition donnée pér deux manuscrits, 52 δὲ om. H!. 33 χῦνα Τ, πρὸ κυνὸς καὶ κατὰ κύνα. Magn. in marg, τεῦς πρὸς ΜΙ. 35 φαρμιαχεῖαι XWA!B/D'G'H'L/M', Gal. - φαρμακία vulg. |

tt

504 APHORISMES.

6. Τοὺς " ἰσχνοὺς ? τοὺς ? εὐημέας ἄνω φαρμαχεύειν ; ὑποστελλο- μένους 4 χειμῶνα.

7. Τοὺς 5 δὲ 6 δυσημέας χαὶ μέσως εὐσάρχους, 7 χάτω, " ὑποστελ-- λομένους 9 θέρος. |

8. Τοὺς "' δὲ φθινώδεας, "" ὑποστελλομένους "" τὸς ἄνω.

9. Τοὺς ‘4 δὲ μελαγχολιχοὺς, "" ἁδροτέρως "ὃ τὰς χάτω, τῷ αὐτῷ λογισμῷ 11 τἀναντία προστιθείς.

10. "5 Φαρμακεύειν ἐν “9 τοῖσι λίην ὀξέσιν, ἣν ὀργᾷ, αὐθημερόν. χρονίζειν γὰρ ἐν τοῖσι τοιουτέοισι χαχόν. |

11. 5": ‘Oxooout στρόφοι, "" καὶ περὶ *? ὀμφαλὸν πόνοι, xai *4 ὀσφύος ἄλγημα μὴ λυόμενον "" μήτε ὑπὸ *5 φαρμαχείης,, "1 WT ἄλλως, εἰς ὕδρωπα ξηρὸν ἱδρύεται.

12. "5 “Ὃχόσοισι χοιλίαι λειεντεριώδεες, χειμῶνος ᾽9 φαρμακεύειν ἄνω, καχόν.

13. "5 Πρὸς τοὺς "" ἐλλεδόρους " τοῖσι μὴ ῥηϊδίως " ἄνω κα-

« ἰσχυροὺς Q. —* καὶ pro τοὺς CHSYWA'B'C'D'H'L'M'O'W", Gal.,

Magn. in textu, Dietz. - καὶ τοὺς KLQOG!N'. -- Galien dit: δὲ les”

personnes maigres se trouvent en même temps vomir facilement... Il faut donc lire ou τοὺς ἰσχνοὺς τοὺς εὐημέας, ou τοὺς ἰσχνοὺς καὶ εὐημέας,

εὐεμέας Q, et multi codd., Dietz. - εὐεμιεῖς ΑἹ, pie gate ir in

marg. à χειμῶνος B'G1/'. 5 δὲ om: C'H'. δυσεμέας SYWH'U'W!, Dietz. - δυθεμὶξρ. AI, εὐεμέας Q:— 7 χάτω, ὑπ. om. CSD. ὑπ. om. A'L!M', --- 9 δέ:

ρεὺς CFGISTC!, Magn. in marg., Dietz. -- θέρους D'. -- τοῦ θέρεος Υ, et alii. το Aph. om. ΒΙΗ!, --- "" δὲ om. A!L'M'U'. - ὑποστελλομιένους

τοὺς φθινώδεας Ὁ’. Ξ-- 12 ὑποσγθλύμονος A'L'M!. -- ὑποστέλλεσθαι (", -- ὑποστελλοόμιενὸς πρὸς (ἐπὶ L) τὰς ἄνω φαρμακείας {φαρμαχίας, 9 ) οὐδέποτ᾽

(οὐδέποτε L\ ἄξεις 1.06’. - C’est la phrase du Comm. de Galien: =.

Peut-être faudrait-il lire ὑποστελλόριενον ou ὑποστέλλεσθαι, ici et dans les aph. 7 et ὃ. Du moins, l’accusatif pluriél est choquant, car il paraît se

rapporter à φθινώδεας. Au reste, le Comment. de Galien ne laisse ancun doute sur le sens à adopter, qui ést celui de tous les traducteurs ; excepté %; de M. Chailly, qui met : « Purgez pèr haut 165 personnés qui ‘redoutentla phthisie. » Théophile, dont le texte n’a pas τὰς ἄνω, sous-éntend φαρμα- À

χεύειν, et explique dans son Comm. que cela signifie : quand vous éva—

ire

cuez, prenez garde aux phthisiques. 15 πρὸς τὰς Ὁ], - τὰς ἄνω om. CF | GHIJKSTC!/D'N'T'W, Dietz. - Post ἄνω addit φαρμαχείας Lind. - qui a induit Lind, à ajouter φαρμακείας, c’est sans doute le Comm. de Ga-

lien, on lit: « Vous ne prescrirez jamais, dit Hippocrate , aux phthi .

Ὁ» en τ

QUATRIÈME SECTION. 505

6. Évacuer par le haut les gens maigres qui vomissent fa- cilement, le faire avec circonspection en hiver.

7. Évacuer par le bas ceux d’un embonpoint modéré qui vomissent difficilement, le faire avec circonspection en été.

8. N’évacuer qu'avec circonspection par le haut les rer- sonnes disposées à la phthisie.

9. Purger fortement par le bas les mélancoliques, un même raisonnement conäuisant à prendre des voies oppo- sées (7707. note 17).

10. Dans les maladies très-aigués , évacuer le jour même s’il orgasme; car il est dangereux de pere du temps dans ces cas.

11. Des tranchées, des douleurs autour de l’ombilic et une douleur des lombes qui ne céde ni à la purgation ni

aucun autre moyen, aboutissent à l’hydropisie sèche

(Coa. 298). 12. Il est mauvais d’évacuer par le baut, pendant l'hiver,

. les personnes affectées d’un flux lientérique.

13. Dans l’administration de l’ellébore, il faut , chez ceux

siques les évacuations (φαρμαχείας) par le haut. » Toutefois, je pense qu’il n’y a rien à changer , et qu’à τὰς ἄνω il faut sous-entendre χοιλίας, comme aph. 4. 14 δὲ om. ΗΙ, --- 1" ἀδρ, W. - Galien dit que ἁδροτέ-

ρῶς est pour σφοδρῶς. 5 τὰς om, ΟΘ΄. -- τὰ pro τὰς L'.— 17 τὰ ἐν, Y,

- ét’plures ali, - προστ. τὰ ἐν. QG'. - προστιθέντες Magn. in marg. -- Ce

raisonnement est celui qui fait prendre la voie convenable (Aph. 1, 24).

-—1# Les aph. 10 et 11 sont placés après 44 dans QG'.— 9 τῇσι Gal. 30 τριουτέοισι N'.— τοιουτέοις H! τουτέοισι QG'. - τουτέοισι pro τοῖσι τ. 5. - rotcur. om. T. -- τοιούτοισι vulg.— "" οἷσι YW. 5") καὶ πόν. x. pp.

Ὁ, Magn. in marg., π. τὸν Cup. ΑἸ, 13 Post περὶ addit τὸν vuly. -

τὸν om. HKYWD/N'U/W!. = ὀφθαλμὸν Ο. 4 ὀσῴῦος Υ. 25 μήθ᾽ Ὑ, et ali. 36 oapuaxeins SY WD'G'H/M'U. - φαρμακείας L'. -- φαρμακίης

“vulg. 7 μήτε Y, μὰ alii plures, -- μήτε .- ἄλλων Οἱ. Post ἄλλως ᾿ addit πως (Ὁ. --- 38 οἷσι C', et alii, Dietz, - οἷσιν αἱ Magn. in marg.

. Aph. 12et 45 om. B/. Haiyre Bic Magn. in marg, χειμῶνος om. . Magn. i in marg. 39 ἄνω φάρμ.. Q, et ali. 59 τοῖσι μὴ ῥαδίως ἐν τοῖς ᾿ἐλεθόροις A'L!, τοὺς dv ἐλεύόρου μὴ 6." ἄ. καθαιρομένους Magn. ἴῃ marg. #1 ἐλεό, YWG!O!U!, - δι᾽ ἐλλεθόρου FGIKTI'T!, --- 355 τοῖσι om. |’.

᾿ς -- 33 ῥαδίως CH, Gal,— "4 ἄνω om. Magn. in marg. - χαθαιρομιένους T.

506 APHORISMES.

θαιρομένοισι 2 * πρὸ τῆς πόσιος προὐγραίνειν τὰ σώματα " πλείονι τροφῇ καὶ ἀναπαύσει. | | 14. ᾿Επὴν πίη τις ? ἐλλέδορον, πρὸς μὲν τὰς χινήσιας τῶν À σω- μάτων μᾶλλον ἄγειν, πρὸς δὲ τοὺς ὕπνους καὶ © μὴ χινήσιας, 7 ἧσσον᾽ δηλοῖ δὲ 5 καὶ 9 ναυτιλίη, ὅτι 15 χίνησις 1: τὰ σώματα μὰ ταράσσει. Ι . 1. 73 ᾽᾿Ἐπὴν ‘4 βούλη μᾶλλον ἄγειν τὸν "" δλλέδορον » χίνει τὸ σῶμα" ἐπὴν "6 δὲ "1 παῦσαι, ὕπνον ποίει, καὶ μὴ χίνει. | 16. "5 λλέδορος ἐπικίνδυνος τοῖσι τὰς σάρχας ὑγιέας ἔχουσι, 19 σπασμὸν "5 γὰρ "" ἐμποιέει. 17. ᾿Ἀπυρέτῳ ἐόντι, ἀποσιτίη, καὶ χαρδιωγμὸς,, 2? καὶ 2? cils [ δινος, χαὶ στόμα ?4 ἐχπιχρούμενον, ἄνω "" ἡμονδίων EL due: À σημαίνει. : 4 18. "1 Τὰ ὑπὲρ τῶν φρενῶν ὀδυνήματα "" ἄνω 29 repair cn μαίνει" 6xoon 3! δὲ *? χάτω, χάτω.

"Ilpd τῆς πόσιος om. Magn. in märg. -- χαθυγραίνειν Magn. in marg. - τὸ σῶμα AIL', 3 Ante πλ. addit ἐν vulg. - ἐν om. CHKLQSYW . A!C!D'G'H'L'M'O'U!, Dietz. -- πλείονι om. Magn. in marg. % 8x6. B', et ali, Ald., Mere. συμπτωμάτων S. -- τοῦ σώματος W!, —" £ ἄγει KS, Magn, in marg. © τὰς ἀκινησίας pro μὴ x. CHL'M!U!, =" τὰς ἀχινήσιας SYWA!BID', Dietz. - τὰς μὴ χ, Magn. in marg. 7 ἧττον, CL. 8 xai om, HKQYWA'!C/D'G'H'L'M'N'W!, Magn. in marge = δὲς καὶ om, S.— 9vaurnhin IS. ναυτηλία EG, Ald., Frob., Merc. -vaurin. L, Magn. in marg. - Galien dit que quelques onde portaient van τίη, mal de mer, ce qui revient au même. ’° Ante xiv, addunt DE À G'. - κίνησις πλείω τὸ σῶμα ταράσσει Cl. 1: τὸ σῶμα ΟΥ̓! Magn. in marg. --- "ἢ ταράσσει FGHL, et plures alii. -- ταράττει Β', et ali, -- ταράσσειν N'- - ταράσσῃ vulg. ‘3 ἐπὰν L'. - ἐπ᾽ ἄν 1. 1 fous λει QA/B'G'H'L'U'W!, Gal. "5 ἐλέδ, Y, et ali, Frob., Merc, —6 δὲ om. H'W'!. 17 παύειν Cl. παύσειν B'.- παύσαι (sic) Ald., Frob., Mere. παύσαις 117]], 8 ἐλέθ. Y, et alii plures, Ald., Merc. -- τὰς om. Magn. in marg. 19 σπασμοὺς C, Dietz, "9 μὲν γὰρ ΟἹ, ᾿ττ΄ ; 21 ἐπιφέρει Α"1,]. --- 33 pro χαὶ H'W/. 55 σχοτόδινος Η, οἱ complu= res alii, Gal., Lind., Kühr. -- σχοτώδινος γαϊρ, 24 πικρούμιενον FKJIT τῇ ΝΙΟΙ, 25 φαρμαχείης 56Η!Μ!, Gal. -- φαρμακείας Y, οἱ alii. = φαρμια- χίης vulg.— "6 δέεσθαι A, -- δεῖσθαι vulg. 27 τὰ... σημαίνει om. Κα΄. - "5. Ante_%vo addunt τὰ καθάρσεως δεόμενα, D', ὅσα χαθάρσεως δεῖται "᾿ Ὑ' (δέονται QB', 6α],, Merc.) (καθάρσιος. δέονται Lind.), = Bosquillon

QUATRIÈME SECTION. 507

qui n’évacuent pas facilement par le haut , rendrè , avant de le faire boire, le corps humide par une nourriture plus abondante et par le repos...

14. Engager celui qui bu de l’ellébore , d’un côté, à se donner plus de mouvement , de l’autre, à prendre moins de

_ sommeil et de repos : la navigation prouve que le mouve- ment trouble les corps.

15. Quand vous voulez que l’ellébore opère davantage, ordonnez le mouvement; quand vous voulez en arrêter les effets, faites dormir, loin d’ordonner le mouvement.

16. L’ellébore est dangereux pour les personnes qui ont les chairs saines, car il cause des convulsions.

17. Etant sans fièvre, l’anorexie, la cardialgie, les ver- tiges ténébreux, l’amertume de la bouche, indiquent qu’on a besoin d’être évacué par le haut.

18. Les douleurs au-dessus du diaphragme sont une in-

dit dans ses notes : Vulgo addunt ὁχόσα χαθάρσεος δέεται, quod Ste _ glossema. C’est, en effet, une glose, dont l'introduction est due au Com- . mentaire de Galien, quoique ce commentaire, purgé du moins d’une faute de copiste, dise expressément que ce membre de phrase n'appartient pas δὰ texte de l’aphorisme. Voici le passage de Galien : ὥσαι (ὀδύναι) μὲν ἄνω τῶν φρενῶν συνίστανται, χαθάρσεως δεόμεναι δηλονότι, συμθουλεύςι ἄνω φαρμαχεύειν - ὅσαι δὲ χάτω τῶν φρενῶν, εὔδηλον ὅτι καὶ ταύτας χάτω. ᾿Προσέθηκε δὲ τῷ λόγῳ τὸ χαθάρσεως δεόμεναι, χάριν τοῦ μιὴ δόξαι τινὰ πά-- σᾶς ἁπλῶς τὰς ὀδύνας τὸν ἱπποχράτην διὰ χαθάρσεως ἰᾶσθαι. Une faute gît dans προσέθηκε; comment Galien aurait-il pu dire: « Hippocrate _ ajouté καθάρσεως δεόμεναι afin qu’on ne s'imaginât pas qu'Aippocrate pot toutes les douleurs par les évacuants, » Il faut évidemment lire οσέθηκα., et traduire : « Les douleurs qui. s’établissent au-dessus du “diaphragme , celles , bien entendu, qui ont besoin d’évacuants, Hippo- rate conseille de les traiter par les vomitifs ; celles φᾷ s’établissent au- is du diaphragme, par les purgatifs, A la phrase j'ai ajouté καθάρσεως ie pour qu’on ne s’imaginât pas qu'Hippocrate traitait simplément pre les douleurs par les évacuants, »

9 φαρμακίην E, Dietz. - φαρμαχείης (φαρμαχκίης CHIJLQC'LT'W!; αρμιαχείας A'L'; φαρμιακεύει sic 5) δεῖσθαι T'WB'M'U', Merc. in marg. (δέεσθαι C'H'0'), Magn, in testu,— ὅσα Q, et alii:— "" χαὶ pro δὲ O',

53 χάτωθεν QB'G',

508 APHORISMES,

19. " “Ὃκόσοι ἐν τῆσι φαρμαχοποσίησι un * διψῶσι, χαθαιρό- | μενοι ? παύονται πρὶν À διψήσωσιν.

χης τῶν προ, τς 7 "

20. ᾿Απυρέτοισιν ἐοῦσιν, ἣν γίνηται στρόφος, καὶ 5 γουνάτων M

βάρος, καὶ ὀσφύος 7 ἄλγημα, κάτω φαρμαχείης δεῖσθαι σημαίνει. 21. Ὑποχωρήματα " μέλανα, 9 οἱονεὶ "9 αἷμα, "1 ἀπὸ ταυτομά- του ἰόντα, χαὶ ξὺν "" πυρετῷ, χαὶ ἄνευ, πυρετοῦ, "" χάχιστα " χαὶἩ

“4 δχόσῳ ἂν "" τὰ χρώματα "1 πλείω χαὶ πονηρότερα 18 7, μᾶλλον 1

1 ὁχόσοισι QG'I. φαρμαχείησι Y WU. διψ. Magn. in marg, + διψήσωσι B'. 3 οὐ om. Β΄, - Dans les éditions , la virgule est après 4 χαθαιρόμιενοι ; elle me paraît mieux placée avant, D'après le commen- 1 | taire de Théophile, Hippocrate entend que la soif indique le terme de la purgation, quand la soif est produite non par la qualité des humeurs ou celle du médicament, mais par la quantité des liquides évacués; la soif peut être causée par un médicament âcre (exemple, l’euphorbe); ΝᾺ ÿ peut l’être par une bile âcre ; alors elle n’indique pas la fin des évacua- « tions ; mais , ces causes éliminées, la soif qui survient est due à l’évacua- tion liquides, et dès lors elle annonce que la purgation est à sa fin. M. Dezeimeris traduit cet aph. ainsi: « Ceux qui ayant pris un reméden purgatif ne sont point altérés pendant qu'il opère, doivent étre repurgés Ÿ jusqu’à ce qu’il y ait de la πε »-- παύσονται ALIM". -- om. M!. = διψήσουσιν ΟΥ̓ΤΑΙΕΠΌΙ, 5 γίνηται HIKTN'. - γίγνηται 5Μ|. πένηται | RE qe M Gal., Magn. in textu, Dietz. - ve vulg, γον. ΟἹ. - ὀσφῦος Y. 7 Post ἄλγ. addit μιὴ λυόμενον αν φαρμακείῃης SYWB'D'H'M'O'Ur. - AR νοις bp - φαρμαχείαν L' $ Ante μέλ, addit δὲ C!'.—9 ar οἷ, addunt καὶ KN/. -- ὅχοῖον. ne WB/C'D'G'H!M'O'U'W!, Dietz = οἷον ΤΙ, - ὁποῖον ΑἸ1,}, - χαὶ ὁκοῖον, ; ὁχοῖον Magn. in marg. 15 αἷμα om. 5. = Post αἷμα addit μέλαν vulg. = μέλαν om. HIJKSTG'I'M'!N'T', Magn, in marg. - La suppression δ μέλαν s’appuie sur plusieurs manuscrits et sur ce passage décisif de Ga=« lien : « Ici, dit-il dans son comm. sur le 25e aph., on voit clairement que dans un "ἢ ἀραξυυοι précédent , quand Hippocrate dit ὑποχωρήματα, ; μέλανα (sic) οἷον aîuo, il faut pete 72 Padjeetit μέλαν , afin que 1 phrase complète soit telle : ὑποχωρήματα οἷον αἷμα μέλαν. » --- γ᾿ ἀπὸ ταὐτομάτου HKQSYWA'B'D'G'H'L'M'O'U'W', Gal., Dietz. - ἀπὸ 4 à he rame Ν᾽, cd 4 in marg. - ἀπ᾿ αὐτομάτου vulg. = φαίνεται, Ir L ἰόντα Β΄. - Ante ἰόντα addunt φαίνεται QG. - Galien dit que ἰόντα indi-. que que 16 flux de ces matières noires a duré longtemps. "ἢ πυρετῶν ΜΙ, τΆ χάχιον ALIM. τὰ ὁχόσω QC'D'M', Gal., Magn. in marg., Dietz. - ὅσω CYWEH/O!'U'W!, - ὁκόσα SA!B'G'L'‘ = ὁχόσοισιν vulg. =

\

QUATRIÈME SECTION. 509

dication de purger qe le haut ; au-dessous, .de purger par le bas.

19. Chez ceux qui, ayant pris un médicament évacuant, . m'ont pas soif, l'évacuation continue jusqu’à ce que la soif - arrive (Foy. note 3).

20. Étant sans fièvre , les tranchées, la pesanteur des ge- noux, les douleurs des lombes, annoncent qu’on a besoin - d’être purgé par le bas.

- 21. Des selles noires comme du sang , qui viennent spon- “tanément , avec ou, sans fièvre , sont très-fâcheuses ; et plus les couleurs sont nombreuses et mauvaises, plus cela est » fâcheux ; avec un purpatif, cela est meilleur, et, dans ce cas,

la multiplicité des couleurs n’est pas mauvaise (Coa. 596). À δ

&

he. Magn. in marg.— :* τὰ om. CQSYWB'C'D'G'H'L'M'O'W!, Gal., Μέρα, in marg., Dietz. 16 Post χρ. addunt τῶν ὑποχωρημάτων FGHIJ …KTIN'T', Magn. in marg. "7 πλείω sine xai Gal., Magn, in marg. -- πλείω χαὶ C. - πλείω χαὶ om. vulg. - Galien dit dans son Commentaire : “« Les déjections de couleurs multiples (πλείω) et contre nature, surve- “nant spontanément , indiquent l'existence de plusieurs diathèses dans le corps ; provoquées par un médicament naturellement destiné à évacuer “beaucoup d'humeurs , elles n’indiquent rien d’extraordinaire. » Cela pa- ταῖν! montrer que le texte de l'aph. avait πλείω, qui manque dans vulg. “Galien et Théophile interprètent ainsi cet aphorisme : Des selles noires, spontanées, sont très mauvaises ; avec un médicament purgatif, elles ne

nt pas mauvaises. Plus il y a de couleurs mauvaises dans les selles, plus τὰ est fâcheux; avéc un médicament purgatif, cela n’est pas fâächeux. “On remarquera , toutefois, que l’aphorisme n’est pas très homogène, “puisqu'il est relatif d’abord aux selles noires , puis aux selles de diverses couleurs. Cela m'avait suggéré une autre NmpPréaln, que je trouve déjà donnée par M. Chailly : c’est d'attribuer à χρώματα le sens de tein- Les, de nuances. Dès lors on pourrait ainsi comprendre l’aphorisme : Les

les noires, spontanées, sont très mauvaises ; et plus il y a des nuances mauvaises dans ces selles, plus elles sont fâcheuses ; provoquées, elles sont

ins mauvaises, lors même qu’elles offriraient plusieurs nuances, Cela Γ' l'avantage de rendre de l’homogénéité à l’aph,; mais je n’ai pas

oulu m'écarter iei des commentateurs anciens. 19. om. (Οἱ,

δ10 APHORISMES.

᾿ χάχιον" " ξὺν φαρμάκῳ δὲ ἄμεινον, καὶ ? ὀκόσῷ ἂν 4 πλείω tp Γ ματα 5 ἦ, οὐ πονηρόν.

22. Νοσημάτων 1 ὅχόσων ἀρχομένων, 9 ἣν χολὴ μέλαινα ' 10 À 4 ἄνω À κάτω 1: ὑπέλθη, θανάσιμον. |

23. “Οχόσοισιν ἐκ νουσημάτων ὀξέων ᾿" πολυχρονίων, κ᾿ ᾽3 τρωμάτων, À ἄλλως "" πὼς "ὃ λελεπτυσμένοισι χολὴ res à 1 À 18 δχοῖον αἷμα ‘9 μέλαν "9 ὑπέλθῃ, τῇ * a αὴν δὰ EE σχουσιν.

24. Δυσεντερίη ἣν ** ἀπὸ "1 χολὴς μελαίνης 5’ ἄρξηται, Gode σιμον.

25. Αἷμα "8 ἄνω μὲν δχοῖον ἂν 91 À, xaxdv, χάτω δὲ, ἀγαθὸν, "5 καὶ τὰ μέλανα "9 ὑποχωρέοντα. F4

26. Ἦν ὑπὸ δυσεντερίης ἐχομένῳ 3' ὁχοῖαι cdpxec 52 al ρήσωσι, θανάσιμον 34. ‘8

1 Kaxoy Gal, ? ξὺν ὕ΄, Gal., Dietz. -- σὺν. vulg. 5 ὅσω YWD!'. H'W!. -- ὁκόσον ae - ὁκόσα ST' (Magnolus in margine, et dd σοισιν). πλείω om. C'. "ΠῚ me πλείονα CYWD'O'. - χρ. πλέω. ἔμ Dietz. CQY WD'O'W'; à ΟἹ; εἰ 6’. - om. vulg. - LpwpLÉTOU | (sic) pro χρ. T. πονηρὸν L, Gal., Merc. in marg., Magn. in. textu. - πονηρὰ vulg. - Cette fin de l’aph. me paraît une glose qui, des- tinée à expliquer ξὺν φαρμάκῳ δὲ ἄμεινον, aura passé de la marge dans Je. texte. 7 δὲ ὄχ. C'.—éx. om. A'L!, 8 ἀρχ. om. C. 9 ἣν HQXS sy WB/D'G'M'O'W!, Gal., Merc. in marg., Magn. in textu, Lind.;

ALT. - ἣν om. vulg., 19. à x. à ἄνω B/C!/G7. τι ὑπέλθη CSTYWA!D ΗΠ] ΜΙΝ", Dietz. ἐπέλθῃ vulg. - ἀπέλθοι Magn. in marg. 12 Post à addit ἐκ vulg. -- x om. HQSXY WA'!B'C'D'G'H'L'M'O'U!W! Dietz, 3 rpavu. CID'. 14 πονηρῶν pro ἄλ, πὼς Cl: ‘5 ru 0! FGHLKQSYWA'B'D'G'H'IL'M'N'O'T'U'W!'. - πὼς Kühn. - πῶς vulg. _ 16 χελεπτυσμένοισι HSYWA!B/D'H'L'U'W', Gal., Dietz. λελεπτυς δίνοισι LC". - on Lind. λελεπτυσμένων CKQN'U’. -λὲ νομένων vulg. "71 à om. HKQG'N', Dietz. - Le comm. de Galien » permet pas d'accepter la suppression de %; car il dit: « Si de la bill noire, dont parle l’aphorisme précédent , ou des déjections noires ! m- blables à du sang dont parle lavant dernier aphorisme. se D 18 οἷοι ; Y, et alii, -- ὁποιονοῦν Α1,}. -- éx. om. ΗΙ, 19 μέλ, αἷμα, HKQG'E W!. -- μέλαν om. (ΟἹ, --- "9 ὑπ, LSTA/B'C/D'H'L'W!, Gal., νέο ᾿ ΄. ἐπέλθοι Magn, in marg, -- ἐπέλθῃ vulg. - dx. μέλαν ὙΟΙΌΙ, - ἄνω À κάτω ὑπ. C. Dans des cas pareïis, Hippocrate ne met guère le sub= jonctif sans ἄν. ?! Post dot. addit ἡμέρα W!. 2 ἀποθνήσχει he

᾿ς

QUATRIÈME SECTION. b11

22. Toutes les maladies au début desquelles la bile noire est évacuée par le haut ou par le bas , sont mortelles (C. 68).

23. Ceux qui , épuisés soit par des maladies aiguës ou chroniques , soit par des blessures, soit enfin d’une façon quelconque, ont des évacuations de bile noïre ou comme de

sang noir, meurent le lendemain.

24. Une dysenterie qui provient de la bile noire est mortelle.

25. Du sang évacué par le haut, quelle qu’en soit la na- ture, est fâcheux ; par le bas est avantageux, ainsi que les selles noires (Joy. note 29.).

26. Si un malade affecté de dysenterie rend comme des

_chairs, cela est mortel.

D 23 ὑπὸ 1Π|͵ τ per. χολ, 50!, 25 ἄρχηται Η, 16 Gxoïoy ἂν ἦ, ἄνω (ἄνωθεν Magn. in marg.) μὲν xaxov 5. -- ἄνωθεν W! (sine μὲν B'H'). 27 εἴη CY WC'D'L'M'O'U'W!. 58 χαὶ om. ἘΘΉΠΪΙ (L, ex Gal.) ST

» WIM!/N'T'U'W', Magn. in marg., Gal - τὰ δὲ μέλαινα (sic) C!. μέλαν.

ὑποχωρέον pro χαὶ τ. μ.. br. Lind. -- Cette fin de l’aph. manque dans Q

B'D'G', à la marge de Magn. et dans Dietz.— "9 διαχωρήματα FGHIJK

ΤΙΝΙΤΙ, ὑποχωρήματα Merc. in marg. Post dx. addit χαχὸν vulg. --

᾿ καχὸν om. (L, ex Gal., alii χάτω δὲ τὰ μέλανα ὑποχωρέοντα ἀγαθόν) VW

ΟὟ", Gal. - Galien fait remarquer qu'il y une contradiction entre

cet aphorisme, il est dit que les déjections noires sont bonnes, et le 21,

il est dit qu’elles sont très mauvaises, Il faut donc conserver τὰ μέλανα

ὑποχωρέοντα, que quelques manuscrits suppriment. Pour lever cette con-

- tradiction , il paraphrase ainsi la proposition : « Du sang , évacué par le

haut, quelle qu’en soit la nature, est mauvais ; par le bas, et par les hé-

morrhoïdes, est bon quand il évacue les humeurs noires (bile noire, mé-

lancolie ), c’est-à-dire quand chez le patient il s’amasse naturellement

. de telles humeurs en grande quantité. » Pour s’accommoder à ce sens, il

faut garder χαὶ, quoique omis par beaucoup de manuscrits, et supprimer

À χαχὸν de vulg., que certains manuscrits suppriment en effet.— 39 δ᾽ ὑπὸ

ἯΙ, - ἀπὸ E. 3%: éxcioy HQSY WC'D'G'H'M'O'U'W!. -- ὁποῖον A!L!. = οἷον Lind. - ὁκ. om. Gal, -- ὁχοῖον αἱ σ, Dietz. 32 Ante 6. addit ἂν vulg. - ἂν om. QSYWA/B/C'D'G'H'L'M'O'U'W!, Gal., Lind., Dietz.

Ἷ σάρχα, ΟΌ!, 33 ὑποχωρέουσι Y WC!O!UTW!. -- ὑποχωρῶσι A'L', -- ὑπο-

χωρέωσι D'. - Post ὑπ, addit τὰ μέλανα διαχωρήματα Dietz, "4 Hic

Madditur οἱ ὑπὸ τεταρταίων ἐχόμενοι ὑπὸ σπασμῶν οὐ πάνυ τι ἁλίσκονται - εἰ

᾿ δὲ καὶ ἁλίσχονται πρότερον καὶ ἐπιγένηται τεταρταῖος, παύονται (,

χων.

ms LT St

Ἂς

519 APHORISMES.

27. “Οχόσοισιν ἐν ? τοῖσι πυρετοῖσιν ? αἱμοῤῥαγέει πλῆθος * δχοθενοῦν, ἐν τῇσιν 4 ἀναλήψεσι τουτέοισιν 5 αἱ χοιλίαι χαθυ- γραίνονται. | 28. 6 “Οχόσοισι χολώδεα 1 τὰ διαχωρήματα, χωφώσιος © γενο- μένης 9 παύεται, ᾽ὁ χαὶ 11 ὁχόσοισι χώφωσις, χολωδέων !? γενομέ- γων παύεται. ; 29. 1" “Οχόσοισιν ἐν ‘4 τοῖσι πυρετοῖσιν ἑχταίοισιν ἐοῦσι δίγεα 5 γίνεται, δύσχριτα. | 30. “Oxocotot sd 16 γίνονται, ‘7 ἣν ἂν ὥρην ἀφῇ, & τὴν αὔριον τὴν αὐτὴν ὥρην ἣν λάδῃ, ‘* δύσχριτα. 31. ᾽9 Τοῖσι χοπιώδεσιν ἐν τοῖσι πυρετοῖσιν, ἐς "5 ἄρθρα χαὶ αὶ παρὰ «ὰς γνάθους μάλιστα ἊΣ ἀποστάσιες Le γίνονται. | | 32. 4 Οχόσοισι "" δὲ ἀνισταμένοισιν ἐχ τῶν νούσων *6 τι dla “A

27 ἐνταῦθα 58 ἀποστάσιες 39 γίνονται.

1 Τοῖσι om. A!L!. -- οἷσιν πυρετοῖσιν Magn. in marg. " αἱμορραγέειν Η!. -- αἱμορραγίης Β'. - ἱμορραγίας A!L'. -- αἱμορραγίη S. 5 Post πλ. addit αἵματος Ὁ! .----ἰ ἀναλήμψεσι Ν',,--τοῖσι τοιούτοισιν et ἐν τούτοισιν Νᾶρῃ. » in marg. © ai om. M’. -- ai x. τούτων YB/G'. -- ὑγραίνονται Magn. in marg.

6 οἷσι Y,et ali. 7 τὰ om. Q,et alii multi, 8 Ὑν. WB'.- γίνε ΗΚΝ , -- ἐπιγεν. CSA'D'L'N'W', Dietz. - ἐπιγιν. L. - ἐπιγιγν. - ΟΥΟΙ U', -- κωφ. ἐπιχολωδέων γενομένης Cl. 9 παύονται IJ, οἱ alii multi. 10 χαὶ... παύεται om, 6]. --- 11 ὅσοισι Η', -- οἷσι YWU!. 12 ἐπιγεν. A!, - et alii, Dietz. ἐπιγιν, B'M'. - γεν. S. γιν. vulg. ἐπιγιν. Y. - ἐπιγιν. χολ. WO!U!. - Post γεν. addunt διαχωρημάτων ΟἿ), "5 οἷσιν ΜΙ, = ὅσοις H!.— 14 τοῖσιν om. Y WD'/H'O!U!W!. 15 Vice E, et multi ali, et Gal, γίνονται vulg. -- γίγνεται ΜΙ, =Yipnra 5. - yévntes D'.- γίνεται. ῥίγεα Η!. -- δύσκριτα γίνεται QB'G', "6 γίγν. ΜΙ.---- 17 ἣν (ἣν ΜΙ; ἂν. ἣν A'D'L'; ἣν ἣν TL'; ἂν ἣν YWO') ὥρην ἀφῇ (ἂν ἁφθῆ WO!) (ὁ πυρετὸς BL. ex Gal. QSYWA!B'D'G'H'L'O'!T'W!, Gal., Merc., in marg., Magn. in” textu, Dietz) (καὶ C) ἐς τὴν αὔριον τὴν αὐτὴν ὥρην (τ. α. ὥρ: om. QSG'MEN αὖτ. ὧρ. om. Β'; &p. om. D') ἣν (ἣν TN, Gal.; ἣν om. QYWA!B/C'D! G'H'L'M'O'U'W! ) λάθῃ vulg. (λάθοι H ; λάδει B'C/G'). ἣν ἣν ἂν Magne in marg. -- ὥρην ἣν om. Magn. in marg. - Cette phrase avait été inter- τὸ prétée de deux manières dans l’antiquité, ainsi que nous l’apprend Galien, Dans J’une (et c’est celle qu’il adopte) l’aphorisme signifie que la fièvre d'accès commence régulièrement à la même heure, et ne finit pas à la Ψ' même heure ; soit une fièvre quotidienne, qui commencera tous les jours. à 9 houres, et tous les jours finira à des heures différentes. Dans l’autre

QUATRIÈME SECTION. 513

97. Quand dans les fièvres il survient n'importe par des hémorrhagies abondantes, les malades sont pris de flux de ventre dans la convalescence (Prorrh. 1,133, Coa. 149, Coa. 326).

28. Quand les selles sont bilieuses, la surdité, survenant, Jes supprime; quand il y surdité, les selles bilieuses, surve- nant , la font cesser (Coa. 207, Coa. 617).

29. Quand des frissons surviennent dans les fièvres le sixième jour, la crise est difficile (Coa. 15).

30. Dans les maladies à accès , si l'accès , avant cessé à une certaine heure, reprend le lendemain à la mème heure , la solution est difficile (7oy. note 17).

31. Quand il y a sentiment de brisure dans les fièvres, les dépôts se font surtout aux articulations et auprès des machoires.

32. Chez ceux qui relèvent de maladie, si une partie de- vient douloureuse, c’est que les depôts s’opèrent (Les hum. ). |

- explication, l’aphorisme signifie que l’accès recommence le lendemain à l'heure à laquelle a fini celui de la veille: soit une fièvre quotidienne, - dont l'accès commence à 9 heures et finit à 3, et dont l’accès du lende- main commence à 5 heures, Dans le premier cas, Galien a entendu que ἣν ἂν ὥρην ἀφῇ signifie quelle que soit l'heure à laquelle finit l'accès, tandis que les autres commentateurs entendaient que ceja signifiait si l’ac- cès du lendemain reprend la méme heure que celle laquelle il a i la veille. Entre ces deux explications, il est difficile de se ‘pronon- cer, et j’ai laissé subsister l’'ambiguité du texte. αὖ δύσκριτον ΟΒΙΑἸ!.- δύσχριτοι D',— 19 +, χοπώδεσιν C, Gal., Magn. in marg., Dietz, Ῥοβί ἐς addunt τὰ CY WD'O'.— 2: παρὰ LC/H'M' V', Dietz, Gal. - περὶ vulg. ** Ante ἀπ, addunt αἱ Q, et alii plures, Dietz. 3 tv. H, et alii. ?4 Aph, om. CT. 25 δ᾽ C/. - δὲ om. XWD'O!U', Dietz. - jo PE ΗΣ, pro δὲ ἀν, K.. "6 πονέση EHN!. - πονέῃ Magn. in marg, πονέει L. - πονήσει τι ΑἸ], ἤν τι πονέσῃ ἬΝ], Gal, = ἤν τι πονήση ΟἸΝΠὉ], = ἦν τι πονήσωσιν QB'G', -- ἣν πονήση σι YWD'O'. - ἦν τί Mere, in marg. - Galien dit que πονεῖν a la double signification d’étre fatigué et de souffrir, que l’aph. comporie ces deux acceptions, que cependant le contexte indique plus naturellement le sens de souffrir. "1 ἐντ, om.B'. *% Ante ἀπ, addunt αἱ QYWC!D'G'W, , “Gal, Dietz. 29 γίγν, S. TOME IVe 33

514 APHORISMES.

33. : Ἀτὰρ ἣν. καὶ * προπεπονηχός τι 4 πρὸ τοῦ νοσέειν, ἐνταῦθα 5 στηρίζει À νοῦσος. |

34. 5 Ἦν ὑπὸ πυρετοῦ ἐχομένῳ, 7 οἰδήματος μὴ ἐόντος ἐν δ τῇ φάρυγγι; πνὶξ ἐξαίφνης 9 ἐπιστῇ, θανάσιμον.

35. "Ἂν ὑπὸ “"" πυρετοῦ ἐχομένῳ 6 τράχηλος !* ἐξαίφνης ᾽" ἐπι- στραφῇ; καὶ F4 μόλις χαταπίνειν "" δύνηται, οἰδήματος μὴ 15 ἐόντος, θανάσιμον.

36. "1 Ἱδρῶτες δ πυρεταίνουσιν ᾽9 ἣν ἄρξωνται, ἀγαθοὶ 2 φριταῖοι; | καὶ πεμπταῖοι, 2 καὶ ἑόδομαῖοι, καὶ ?? ἐναταῖοι, καὶ ἑνδεχαταῖοι, καὶ τεσσαρεσχαιδεχαταῖοι; *% καὶ ἑπταχαιδεχαταῖοι, χαὶ 24 μιῇ καὶ εἶχο- M στῇ; 5 καὶ ἑόδόμῃ χαὶ εἰκοστῇ, 5 χαὶ τριηχοστῇ πρώτῃ; "1 χαὶ τριη-

: ἀτὰρ οὖν D'. 5 προπεπονηχὼς ΚΑΙΒΙΟΙΜΙΝΙΠΙ, = προπεπονηχῶς (sic) L'.— τις Cl, 4 ΟἹ᾽ - ἦν ΟΥ̓ΥΒΙΟΙΟΙ, --- δ ἥν, στ᾿ MD! © (0), sine ἡ). $ Aph. om. Ὁ. 7 Galien dit que les médecins moder= nes avaient appelé φλεγμονὴ la tumeur inflammatoire, σχιῤῥὸς la tumeur dure, et οἴδημα la tumeur molle; mais que les anciens n’avaient pas fait | cette distinction. τῷ W!. Gal. - D’après Galien, φάρυγξ signifie ici « la gorge, comme dans ces vers d'Homère, qu’il cite : Φάρυγος δ᾽ éééoouro « οἶνος Ψωμιοί τ᾽ ἀνδρομέοι (Od. IX, 575). 9 ἐπιγένηται CYWC'D'H'O' ! U'W!. Aph. om. KC'L'.— τη Ante x. addunt τοῦ ἘΠ’, Ald, Magn. in marg.— ** ἐξ, om. SY WD'H'M'O/W', Magn. in marg. 13 ἐπιστρέ- μι φηῆται ΗἸ Ὁ], - ἀποστραφῇ FGIJI. 14 μόγις Y WD'H'O'U/W", Gal., | Dietz. 1 δύναται QB'G'M'. "5 Post ἐ, addit ἐν τῷ τραχήλῳ val. ἐν τ᾿ vo. om. Y WD/, Gal., Magn. in marg., Lind. -- L’omission de ce trois mots dans trois manuscrits et dans Lind., vient sans ‘doute du comm. de Galien, qui dit : « Hippocrate n’a pas ajouté l’endroit il ΗὟ a pas de tumeur, comme il fait dans l’aphorisme précédent, il a dits sans tumeur dans la gorge. Xi nous dirons : de deux choses l'une, il faut entendre, à cause de la communauté des deux aphorismes , pu dans la gorge , ou, en général, dans toutes les parties du col (ἤτοι ἀπὸ χοινοῦ, ex communi, disent les traducteurs latins, δεῖν ἀκούειν ἐπὶ. τῆς φᾶ- | PUYYSS » ὅχως ἐπὶ πάντων τῶν χατὰ τὸν τράχηλον χωρίων). » Ce, con am. paraît, en effet, autoriser à effacer ἐν τ rpay. de vulg., mots que | reste Foes n’a pas traduits quoiqu'il les ait conservés, 17 ἂν ἵδρο: |

ἄρξ. AL! 18 πυρετταίνοντι ΟἽΗ! πυρεταίνοντι QGYB/G'M'O PAU Dietz. 9 ἣν ἄβξονται B'. ἣν ἄρξωνται om. Νίαρπ, in marg. ᾿ ἄρξονται 15. -- καὶ dt” ὅλου ἄρξ, 15. she τρ. addit καὶ U'. -

dit qu’il n’est pas fait mention du quatrième jour, qui est pda cèlie omission est due ou à Hippocrate, ou; ce μη est plus probable,

QUATRIÈME SECTION. 515

33. Bien plus, s’il existe avant la maladie quelque point douloureux , c’est que le mal se fixe (Des Aum.).

34, Si, durant le cours d’une fièvre, une suffocation sou- daine survient sans tuméfaction dans la gorge, cela est mortel ( Coa. 271). |

35. Dans le cours d’une fièvre , le cou étant pris d’une dis- torsion subite, et le malade ne pouvant avaler qu’à peine, sans tuméfaction (707. note 17), cela est mortel (C. 272).

36. Les sueurs, survenant dans les fièvres, sont ayan- tageuses le troisième jour , le cinquième, le septième , le

premier copiste; que, cependant, si elle est d'Hippocrate, elle peut s’ex- pliquer parce que le quatrième jour est, moins fréquemment que les autres, critique par les sueurs. 2: χαὶ 660. om. A!, 2? évy, H, et multi alii, Dietz.

23 χαὶ ἕπτ, om. A!B'D'.—— 24 μιῇ Kühn, Dietz, -- pin vulg. - μία Al. = εἰκοσταῖοι pro p. x. εἰ, YWD'O', Magn. in margine. Plusieurs manuscrits, par exemple C!, ont comme vulg. pin xat εἰκοστῇ ; mais plu- sieurs aussi, tels que FGHI, et Magn. in textu ont pinxai εἰκοστή,, et, ainsi de suite, des nominatifs. Toutefois le datif paraît bien préférable, et dès lors il faut adopter la leçon de Kühn et de Dietz, 55 καὶ εἰκοστοε-- βδορμαῖοι YWO!'W', - καὶ εἰκοστοὶ ἕόδομοι QB'G'. - χαὶ εἰκοσταῖοι 600 μαῖοι Ὁ!» - χαὶ εἰκοστῇ ἑδδόμη ΗἹ. -- χαὶ εἰκοστοτεταρτοῖοι Magn. in marg. - καὶ τετάρτη καὶ εἰκοστῇ ai εἰχοστῇ ἑδδόμη pro x. ἑ..χ. εἰ, C', - καὶ ἐδδ', χ, εἰ, om. ΠΡΤΙΜΙΤ', το x. roux. ro. HM'. -- καὶ roiux. mp. vulg. -- χαὶ τριαχοστοὶ πρῶτοι QB'G'. - καὶ πρώτη χαὶ τριακοστῇ (ΟἹ, χαὶ to. mp. om. YWD'H'O', Magn. im textu. ---- 37 χαὶ τριηχοστοτεταρταῖοι Y WO'. - χαὶ τριακοσταῖοι τεταρταῖοι D'.-xat τριακοστῇ τετάρτῃ vulg. καὶ τρια- χοστοὶ ἕόδομοι καὶ τεσσαραχοστοὶ Ο(Ι α΄. - καὶ τριακοστῇ ἑδδόμη καὶ τεσ-- σαραχοστῇ Cl. -- καὶ τεσσαραχοστῇ pro x. To. Ter. 5, -- χαὶ Tp, Ter. OM. FGHUKA'TM'T', - Galien dit : « A la fin de l’aphorisme les uns éeri- vent le 31° jour, les autres le 54°. » Cela semble indiquer qu'aucun exemplaire n’ayait à la fois les deux.leçons ; par conséquent , il faudrait effacer ou le 519 jour avec cinq de nos manuscrits, ou le 34° avec dix, Mais, Galien n’indiquant pas le choix à faire, j'ai laissé les deux leçons à côté l’une de l’autre, en en prévenant le lecteur, Galien ajoute : « Hip- pocrate n’a pas mentionné le 40°, sans doute parce. qu'il considéré ce jour comme le commencement des maladies chroniques, lesquelles ne se jugent guère par les sueurs ; car même, pour le 34°, le 54° et même le 27°, il est rare de les rencontrer critiques. » Ce commentaire exclut le 579 jour et le 40° donnés par quelques-uns de no5 manuscrits,

516 APHORISMES.

το

X0077 τετάρτη" οὗτοι γὰρ ᾿ οἵ ἱδρῶτ ες " νούσους κρίνουσιν: " 3 οἵ 4 δὲ μὴ © οὕτω 5 γινόμενοι 1 πόνον σημαίνουσι χαὶ μῆκος * voÿ- σου χαὶ 9 ὑποτροπιασμούς.

37. Οἱ ψυχροὶ ἱδρῶτες, ξὺν μὲν ὀξεῖ πυρετῷ "γινόμενοι, θάνατον, ξὺν ᾽" πρηὐτέρῳ "" δὲ, μῆχος "ἢ νούσου ‘4 σημαίνουσιν.

38. :5 Καὶ ὅχου "5 ἔνι 17 τοῦ σώματος "3 ἱδρὼς, 19 ἐνταῦθα. sr φρά- ζει τὴν νοῦσον.

39. "" Καὶ 5"" ὄχου *5 ἔνι 4 τοῦ σώματος 25 θερμὸν à er ἐν- ταῦθα "5 νοῦσος. | ΕἾΣΙ

40. Καὶ ὅχου ἐν ὅλῳ τῷ ty Lors 57 μεταθολαὶ, 18 χαὶ ἦν "9 τὸ σῶμα 35 χαταψύχηται, 5 À αὖθις 2 θερμαίνηται, 3 χρῶμα ἕτερον ἐξ ἑτέρου "ὁ γίνηται, 55 μῆχος νούσου σημαΐνει.

41. 36 tres 37 πουλὺς 38 ἐξ ὕπνου °9 ἄνευ τινὸς αἰτίης, φανερῆς γινόμενος, 4 τὸ σῶμα σημαίνει ὅτι πλείονι τροφῇ ὁ" χρέεται" ἣν δὲ τρυφὴν μὴ 4 λαμόάνοντι τοῦτο 45 γίγνηται, 44 σημαίνει ὅτι κενώσιος 45 δέεται.

" Οἱ om. Q, Magn. in textu. 2 χρ, pags QSB'G!M', εἰ pro οἱ FL 4 δ᾽ (δὲ A!) οὕτως μὴ γιν. Cl, 5 οὕτω J. = οὕτως vulg.

AY. 05. - γεν. ΠΥ, .-- 7 πόνους C. --- ὅ. γούσου ὙΥΥ͂ΝΙΟΙ, - νούσων Μὴ - νόσου) vulg, 9 AREA SYWB/D'H'M'O'U'W!, Dietz. - ὑποστροφὴν τοῦ νοσήματος A!L!. -- ὑποστροφὴν τοῦ γουσήματος χοὶ ἀνατρο-

πιασμὸν ΟἹ, το γιγν, EH, et alii plures. iv. om. YA!C!D'M!, Magn.

in marg. ** renrépo HI, et alii plarimi codd., Gal., Merc., Lind., 4

Dietz. motirépo vulg. 13 δὲ positum ante πρ. YXWA!H'O!U', Gal, 13 γρύσου Y, et alii, Gal. -- νόσου vulg, "4 ou. positum post θάνατον QSB'D'M'U'W!, Gal., Dietz. ‘? Aph. om. B'. - καὶ om. Dietz.

"

16 ἂν ἔνι Of. “ἐνὶ Gal.— 11 τῷ σώματι A'M'U', —:8 Ante t, addunt QY ΝΣ

WD'G'O'W!, 19 ἐκεῖ QYWG'H'O'U'W!', Gal. -- ἐντ. om. D’, 20 ir 4

φράζει Ὁ"). - φθινάζει H'. 21 χαὶ om. 5Η], 25 ὅπῃ C. 33 ἂν à ñ Q 2 B'G'.- ἐνὶ Gal. "4 τῷ σώματι A!B'M'U'. 25 4, à 0, Q, et ali 41

plures, Gal. 26% om. M'. 27 μεταθολὴ QG'U/. - διαφοραὶ C7: πὸ 4

8 χαὶ om. QU'G' --- 59 τι τῷ σώματι pro +. σ. M'. 39 ψύχηται YWc’ 4 D'H'O'U'W/, Dielz. - καταψύχεται BP. 5: εἰ pro à ΟἹ. = καὶ prof B'G'. 35 θερμαίνεται T. 33 χαὶ pro à Magn. in marg, -- ἕτερον om, ΜΙ, 54 γένηται ΒΑΙΗΠ, γίνοιτο QG! - γίνοιτο Β΄, - Vire Ywo! ᾿-: U', - μεταδάλλει (', - δείκνυται FGIJTUT!, δέχηται Dietz, 35 νοῦ, SEX. pin. Y, et ali. a om. Ὁ], 27 πουλὺς ET, = πολὺς vulg. - juré 38 ἐξ, ὕ. om. C'. ---- 99 ἄγ. φ. αἰτίης γ- QA'G'L', Magn. i in marg (45%.

; qe. Β΄)» + uv. Gp. Ὑ) ἄνευ ©. airins WO!W/!, Gal, -- ἄνευ τινὸς

rh ᾿

QUATRIÈME SECTION. 517

neuvième , le onzième , le quatorzième , le dix-septième , le vingt-et-unième, le vingt-septième, le trente-et-unième, et le trente-quatrième ; car ces sueurs jugent les maladies ; mais celles qui ne surviennent pas à ces époques annoncent souffrances, longueur de maladie et récidives.

37. Les sueurs froides, se déclarant dans une fièvre ai- guë, indiquent la mort ; dans une fièvre plus modérée, la longueur de la maladie (Coa. 562).

38. Dans le corps, est de la sueur, est la maladie.

39. Dans le corps, est de la chaleur ou du froid, est la maladie.

40. Et lorsque dans le corps entier surviennent des chan- gements , tels que passages d’une température ou d’une co-

loration à une autre, cela indique longueur de maladie (Con. 122).

41. Une sueur abondante, s’établissant après le sommeil

αἰτίου γινομένου C, = φανερῆς y. om. Magn. in marg. ἄνευ τινὸς air. ἑτέρης EFGHISTEN!T!, Frob. (Merc.,in marg. φανερῆς), Magn. in textu. - Galien dit: « Quelques-uns écrivent laphorisme ainsi : ἰδοὼς πολὺς ἐξ ὕπνου γιγνόμενος ἄνευ φανερᾶς αἰτίας; d'autres l'écrivent ainsi: ἄνευ τινὸς αἰτίης ἑτέρης. Mais ces choses se sous-entendent, même quand elles me sont pas écrites; mille fois, dans mille phrases pareilles, l’auteur les omises..» Ces paroles montrent que , dans un certain nombre d’exem- plaires, cet aphorisme n’avait pas le membre de phrase : ἄνευ τινὸς φᾶν. τς air. yuv., et que ce membre de phrase figurait dans d’autres exemplaires avec une double leçon, ἑτέρης ou φανερῆς. τὸ o. om. QB'G', - εν τῷ σώματι G. -- πλέονι Magn. in marg., Dietz, 4: χρῆται ΑἸΗ͂Ι, 42 Aaubéveyros HQSYWC'/D'G'H'M'O'W', Mere. in marg., Μέρη, in marg., Dietz. -- λαμξάνων Β', - AauGéverra AIL!, - Galien dit que Ja plénitude, cause de la sueur, provient d’un excès ou d'aliments pris récem- ment ou d’aliments pris antérieurement, que dans le premier cas il faut . empêcher d’en prendre beaucoup, et dans le second évacuer, Done, sui- . vant lui, τροφὴν un λαμβάνοντι signifie celui qui ne prend pas d'aliments et chez qui la sueur est causée par un excès d'alimentation antérieure, Ce | sens me paraît être en opposition avec l'explication que Galien lui-même M a donnée de τροφὴν μὴ λαμθάνειν, Aph. 11, 8. 4ῤῬ πάσχῃ W!, Merc. marg., Magn. in marg. πάσχει C'H!.- ouuGaiver AIL', 44 εἰδέναι εἴ pro σ. C. - εἰδέναι pro σ, YO!, 45 Post δι, addit τὰ σώμιοτα 1],

0:

518 PHORISMES. L

42, Topos " πουλὺς ψυχρὸς " AS αἰεὶ δέων, " μὲν ὑῶν, 1 4 μέζω, 5 δὲ θερμὸς, © ἐλάσσω, νοῦσον σημαίνει. |

43. 7 πυρετοὶ δχόσοι, " μὴ διαλείποντες, διὰ 9 τρίτης 19 ἰσχυρότεροι "" γίνονται, 12 ἐπικίνδυνοι" 1" ὅτῳ δ᾽ ἂν TPE. τὰ δια- λείπωσι, "" σημαίνει ὅτι ἀχίνδυνοι.

44, 16 “Οχόσοισι πυρετοὶ "7 μαχροὶ, τουτέοισι 18 φὐμᾶτα À ἐς τὰ ἄρθρα ᾽9 πόνοι ἐγγίνονται,

45. "" Ὁχόσοισι "" φύματα, ἐς τὰ ἄρθρα πόνοι ἐκ πυρετῶν 23 γέ: ᾿νονται, οὗτοι σιτίοισι 24 πλείοσι "5 χρέονται.

46. Ἦν "5 ῥῖγος "1 ἐπιπίπτη "5 πυρετῷ μὴ διαλείποντι, ἤδη 39 ἀσθενεῖ ἐόντι, θανάσιμον. ἘΝ

47. Αἱ ἀποχρέμψιες 35 αἵ ἐν τοῖσι AREA SE τοῖσι μὴ Sradet- | πουσιν, 3 αἵ πελιδναὶ, χαὶ αἱματώδεες, 3" xal Quawdeec, 74 χὰ. χο- λώδεες, πᾶσαι χαχαί" 35 ἀποχωρέουσαι δὲ καλῶς, ἀγαθαὶ, καὶ κατὰ ᾿

1 Πουλὺς EYO', - πολὺς vulg. ? χαὶ pro HQSA'!B/G'H'L'M'. = om. W!. -- 6. ψ. YC!O!, -- 0, xai ψ, 8. | 3 μὲν BIC'A'L!, = μὲν om. vulg.— πλείω B'D'G!. - πλέον HSA/L'.

- πλείων QYWH'M'O', - μείζων FGITCLT'W!. -- μέζων KN!, = μείζω vulg. -- μεῖζον Magn. in textu. 5 δὲ om. ΥὙΥΘΙΗ!, 6 ἐλάσσων M FGHIKSTYWB'D'H/M'N'O'T'W!. ἔν. SAICIL!,— 1 οἱ οἴ. EYWA'!D'L'O'W!, = oi #. om. U,— 8 μὴ om. Β', - 9 διὰ τῆς 70. ΟΒ!6', ἐν τῇ τρίτη WI. --- 1 ἰσχυροὶ ΗΠῸ!, Magn. in marg. 11 γίγν. H,et ali. -- Post γίν. addunt μᾶλλον QYWB'H'U/W!. 1 Ante ἐπ addunt χαὶ QC', - πάντες χαχοὶ pro ἐπ, Magn. in marg. 25 ὅπω H'L!, - δὲ Dietz. 14 διαλίπωσι (ΟἹ, -- διαλείπῃ Magn. in métgs - διαλείπουσι. YW. + Ante δι, addit μὴ W!. 15 Ante σ, addit εἴτε σφοδροῦ καὶ μά-᾿ = κροῦ γεγονότος τοῦ παροξυσμιοῦ εἴτε χαὶ μὴ D’, - Glose empruntée au com- mentaire de Galien. -- σημαίνουσιν Magn. in marg. - ἀχίνδυνον ib, 16 Οἷοι Y WW/!. ὁκόσοι Q. "7 Post μ.. addunt ἐγγίνονται QG, 18 ou. CH, Merc. in marg. - πόνοι φύμ. ἐς τὰ ἄρθρα γίνονται Τ, - (ἢ Magn. in marg., Dietz) φύμ.. ἐς τὰ ἄρθ, πόνοι ΟΥ̓ΥΒΙΟΗΠΗΝΙ, Lind. φύμ.. ἐς τὰ ἄρθ. πόν. vulg. - om. 5. 19 πόνοι om. 8. -- Post πόν. addit ἐκ πυρετῶν C.— 29 γίν. 5Η!. 31 ὁκ, φ, ἐς τ, ἄρ. om. SM!, 55 φύμ.. ἩΠῸῚ, - δὲ φύμ,, Cl. - φύμ., à U! - φύμ. om. A/L!, -- (ἢ Dietz) φύμ.. A ἐς τὰ ἄρθρα πόνοι ΟΤΥῪ ΒΙΘΙΠΟΙΥΙ, - φύμ, ἐς τὰ ἄρθρα (ἢ om. Al ΤῊ; ἣν SM!) πόγοι vulg.— 53 γίγνωνται SM. - γίν. ἐκ πυρ. ΥΔΙΉΥΥΙ, E ἐγγίνονται ἐκ πυρ. Cl. - Post πυρ. addunt μακρῶν ΟΕ! (O!, alia manu). U'W!, Gal., Merc. in marg. - L’addition de μαχρῶν est empruntée au

QUATRIÈME SECTION. 519

sans aucune cause apparente , indique une alimentation trop copieuse ; et si cela arrive chez une personne qui ne mange pas , c’est signe qu'elle a besoin d’évacuation.

42. Une sueur abondante , froide ou chaude , coulant con- tinuellement , annonce, la froide une plus forte , la chaude une moindre maladie.

43. Les fièvres continues qui ont des redoublements tier- ces , sont dangereuses ; l’intermittence , de quelque façon qu’elle y survienne, indique qu’elles sont sans danger (Coa. 114).

44. Chez les malades affectés de longues fièvres, des tu- meurs surviennent ou bien des douleurs dans les articu- lations (Coa. 115).

45. Ceux chez qui, à la suite de fièvres , il survient des tumeurs ou des douleurs dans les articulations, prennent trop d'aliments.

46. Si, dans une fièvre non intermittente, chez un malade déjà affaibli, il survient des frissons, cela est mortel (Coa. 9).

47, Les expectorations qui surviennent dans les fièvres

comment, de Galien, 24 πλέοσι TN', Gal. 25 χρῶνται QG. 26 ὅἴγος M'N’, Kühn. δίγος vulg. "1 ἐμπίπτη A!L', Gal., Dietz. -- ἐμπίπτει CU, ἐπιπίπτη EFHIJKQSYWD'G!'M'N/W', Lind, ἐπιπί- πτει Vulg. -- ἐπίπτη (sic) H!.{- éuxior Magn. in marg. - Galien dit : « Ce n’est pas la même chose de mettre ἣν ἐπιπέσῃ ou ἢν ἐμπίπτῃ. Le premier désigne une seule invasion de frisson ; le second, plusieurs invasions succes- sives. Une seule invasion n'indique pas nécessairement un grand danger ; mais plusieurs invasions, dans une fièvre sans intermission et chez un ma- lade déjà affaibli, sont mortelles. » Je pense que la distinction de Galien porte sur le choix non entre ἐπιπίπτειν ou ἐμπίπτειν, mais entre l’aoriste et le présent, 28 πυρετοῦ μὴ διαλείποντος Β', --- 29 ἀσθενέος ἐόντος (ἀσθενοῦς ὄντος A!L!) τοῦ σώματος Cl, - ἀσθενέος ἐόντος Magn. in marg. -- ἀσθενεῖ ἐόντι τῷ σώματι, ib. "5 αἵ om. QY WA'B'C'/D'G'H'L'O'T'W!. 51 τοῖσι 1. 5 ΜΙΝΙΤΙΥΥ!, Gal. -- τοῖσι om. vulg. 55 ai om, Lind, 53 χαὶ 0h. 4 δυσ. CID'. καὶ δυσώδεες om. KN/, Magn, in marg. 34 πᾷσαι κακαὶ Lai αἱ χωλώδεες Y'W.— καὶ χολ. om. Magn.in marg.-&ra- σαι Dietz. "ἢ ἀποχωρέουσαι SYWM'. -- ἀποχωρεῦσαι ΗἩΝ', - ἀποχω- ᾿ς ρρῦσαι vulg. -- ὑποχωροῦσα, AITIL'U', -- ἀποχωρέουσι ΟἹ, Magn. in marg.

4

320 APHORISMES. 1 τὰς διαχωρήσιας, χαὶ " χατὰ τὰ οὐρα" ἣν 48e μή τι τῶν 3 ξυμφερόντων ἐχχρίνηται διὰ 6 τῶν τόπων τούτων, χαχόν.

48. 7 Ἐν τοῖσι μὴ διαλείπουσι πυρετοῖσιν, ἣν τὰ μὲν ἔξω ψυ- χρὰ 9 ἧ, τὰ δὲ ἔνδον καίηται, χαὶ δίψαν 1: ἔχη, θανάσιμον.

49. "" ᾿Εν μὴ διαλείποντι πυρετῷ, ἣν χεῖλος, ὀφρὺς, "4 ὀφθαλμὸς, ῥὶς διαστραφῇ, "" ἣν uw βλέπη, ἣν μὴ ἀχούῃ, "5 ἀσθε- νέος ἐόντος "7 τοῦ κάμνοντος, τι ἂν τουτέων 'ὃ γένηται, "9 ἐγγὺς 6 θάνατος.

ὅ0. Ὅχου ἐν πυρετῷ μὴ διαλείποντι δύσπνοια 5 γίνεται χαὶ παραφροσύνη, θανάσιμον.

ὅ1. ᾿Ἔν τοῖσι πυρετοῖσιν ἀποστήματα μὴ λυόυενα πρὸς τὰς πρώ-

Ν / γᾷ 33 nf ex WA os Tac Χρισιᾶς, μῆχος νουσου σηήμαινει,

1 Τὰς om. YW.- διαχώρησιν pro τὰς δ, YWG!W!. = ὑποχωρήσιας Magn. in marg. τὴν διαχώρησιν ib. 2 χατὰ om. D'H'.

Galien dit : « La fin de lP’aph. est écrite de deux façons. Dans quel- ques exemplaires on lit : ἂν δὲ un τι τῶν συμφερόντων ἐχχρίνηται. Dans d’autres on lit, sans la négation : ἣν δέ τι τῶν συμφερόντων ἐχχρίνηται. La première leçon signifiera : S'il s’évacue quelqu'une des humeurs dont l'évacuation ne convient pas, cela ne vaut rien; la seconde : S’il s'évacue quelqu'une des humeurs propres et utiles à l’'étre animé, cela: ne vaut rien. La première leçon est préférable.» Aucun de nos manuscrits ne présente la variante dont parle Galien; Magn. seul l’a en marge. Si l’on adoptait la seconde leçon rapportée οἱ blâämée par Galien, il faudrait bien, je crois, adopter aussi l’interprétation qu'il en donne, Mais, quant à la première leçon, c’est faire une singulière violence au texte que de transporter arbitrairement la négation. Au reste, il me semble qu’en tra- duisant mot à mot, comme je l’ai fait, on a un sens satisfaisant, Les sécrétions même de mauvaise nature peuvent débarrasser l’économie et permettre la guérison ; dans ces cas elles seront relativement favorables ; je crois donc qu’il faut entendre ἀποχωρέουσαι χαλῶς comme signifiant débarrassant le corps, soulageant le malade par leur sortie. La fin de l’aphorisme : s’il ne se fait pas quelque évacuation utile par ces voies, me semble susceptible de deux explications : ou bien que les éva- cuations de mauvaise nature ne débarrassent pas le corps, ne soulagent pas le malade, et ne sont qu’un accident de plus ajouté à la maladie; en un mot que l'excrétion qui se fait par ces voies et qui est de mauvaise nature, n'est pas utile; ou bien que les évacuations de mauvaise nature ne s’opérent pas, et que les humeurs viciées restent dans le corps et empêchent la guérison, en un mot que l’excrétion de matières de mauvaise nature qui pourrait s'opérer par ces voies et étre utile,

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QUATRIÈME SECTION. 521

non intermittentes et qui sont noirâtres; sanguinolentes, fétides , bilieuses, sont toutes mauvaises; toutefois, il est avantageux qu’elles sortent bien, ainsi que les évacua- . tions alvines et les urines [de mauvaise nature]; mais s’il ne se fait pas quelque évacuation utile par ces voies , cela est mauvais (Aph. VII, 70, Coa. 237) (7’oy. note 3).

48. Dans les fièvres non intermittentes, si les parties ex- térieures sont froides et les parties intérieures brülantes, et qu'il y ait soif, cela est mortel (Coa. 113).

ou un sourcil, ou un œil, ou le nez se tourne , si la vue, si . l'ouïe est perdue , le malade étant faible, la mort, quel que » soit celui de ces signes qui se manifeste, est prochaine (C. 72). 50. Lorsque , dans une fièvre non intermittente, il sur- vient de la dyspnée et du délire, cela est mortel. 91. Dans les fièvres, les dépôts, ne se résolvant pas aux

premières crises, annoncent la longueur de la maladie.

un nese fait pas, Cet aphorisme est répété, VII, 70, mais la rédaction . est plus précise, et elle n’admet plus que le second des deux sens que présente Paphorisme actuel,

4 δὲ om. K, Magn. in marg. - pére pro pri +: J. = μὴ om. Magn. in marg, ---" ξ, S, et ali. σι vulg. 6 τοῦ τόπου τούτου QB'G!, - τρόπων G, Ald., RE ἴῃ marg, 7 ἣν ἐν un διαλείποντι πυρετῷ τὰ | Mag. in marg, ΗΝ om. K'A!L!IN!, = Post μὲν addunt οὖν FG',

- Magn. in textu. -- μὲν τὰ J, 9 om. SC'M', - ἔσω ΜΙ, Dietz. καίεται Ο, -- 10 δίψην Lind, 1 ἔχει ΒΙΟ, -«- 15. ἐν τοῖσι un διαλεί- ; rovot πυρετοῖσι SAID'L'M', Dietz, -- ὁχοῦ ἐν πυρετῷ μὴ διαλείποντι YNO/. - ἣν pro ἐν THW!,— 13 ‘9e. ὀφρὺς C'GH', = à ὀφθ, à ῥὶς ὀφρῦς Y D'O/. -- ῥὶς ἐφρὺς sine à Ἰγϑελμὸς AILI, - Addit τὸ βλέφαρον post ὀρρὺς Mere, in marg.;ante ὀφρὺς Magn, in marg. ‘4 600, om. M!.— ΑΓ μὴ βλέπει μὴ ἀκούει Cl- 16 Ante 460, addunt ἤδη LQSYWB'D' * G'H/L'U'W!, Gal., Lind. ἐόντος om. SD', 17 τοῦ couarcs pro τ΄ 2. - CLYWA'C'M'O!, Mure. in marg. = τοῦ χάμν, om. FGHIJKTH!TN!T/U' ΟὟ], Ald., Gal., Dietz. 18 γην. Q,etalii., γίνηται YA! 19 θα- day pro ἐγ. ὁ. 6, Μ', ---- ὀχόσοισι pro ἔχου QB'G'H'U'W!, Merc. in -marg. -- ὁχόσοισι δ᾽ ἐν Gal, - Post ὅχου addit ἂν Lind, - ἐν τῷ up. Gal., Dictz, 5: γίνεται TAID'L/O", Dietz, - γίγνεται SM. γίνηται YWC. γένηται vulg. 33 γούσου YWC/, Gal, νόσου vulg. 33 σἡμιαίνευσι

ΒΑ!ΠΠ10!,

rt

<*

49. Dans une fièvre non intermittente, si ou une lèvre, “Ὁ

522 APHORISMES,

b2. : Ὁχόσοι ἐν " τοῖσι πυρετοῖσιν, À " ἐν τῇσιν ἄλλησιν ἀῤῥω- à στίησι χατὰ dun. δαχρύουσιν, 4 οὐδὲν ἄτοπον " 5 ὁχόσοι δὲ μὴ κατὰ προαίρεσιν, 5 ἀτοπώτερον.

53. 1 Ὅχόσοισι δὲ ἐπὶ τῶν ὀδόντων ΕἾ τοῖσι πυρετοῖσι rep À γλισχρα γίνεται, ΤΡ tps EN δ᾽ γίνονται οἵ πυρετοί, κΥ

54. Ὃχόσοισιν 13 ἐπὶ πουλὺ βῆχες ξηραὶ, "5 βραχέα LEE ἐν 14 πυρετοῖσι χαυσώδεσιν, πάνυ τ" τι διψώδεές εἶσιν. 55. Οἱ ἐπὶ 15 βουθῶσι πυρετοὶ, "1 πάντες χαχοὶ, πλὴν τῶν ëgne | μέρων. , ὅθ. Πυρέσσοντι ἱδρὼς "5 ἐπιγενόμενος, 19 μὴ ἐχλείποντος τοῦ πυ-᾿ ρετοῦ, καχόν " μηχύνει γὰρ À νοῦσος, καὶ δγρασίην πλείω σημαίνει.

57. "ο Ὑπὸ σπασμοῦ À τετάνου "" ἐχομένῳ πυρετὸς ᾿ + ἐπιγενόμενος, λύει τὸ νόσημα, ,

58. "" Ὑπὸ καύσου "" ἐχομένῳ, "ὅ ἐπιγενομένου δίγεος, "5 FE. 59, Τριταῖος "7 ἀκριδὴς χρίνεται ἐν ἑπτὰ περιόδοισι τὸ μαχρό--

TATOVe

1 Oxdoouaty ἐν τοῖσι π. à ἐν τῇσιν ἄ, ἀ, x. π. οἵ ὀφθαλμοὶ δαχρύουσιν C, Merc. in marg., Magn. in textu, Dietz, ὀφθαλμοὶ δαχρύουσιν A!LIM', δακρύουσιν οἱ ὀφθαλμοὶ 5. ---- "5 τοῖσι om. C'H!U!.— 5 ἐν om, QB'G'. -- 4 οὐδὲν om. Magn. in marg. 5 ὅσοι ΒΙΗΠΠΙ, -- ὁκόσοισι SA!C!G!LT, - ὁχόσοι....«ἀτοπώτερον om. T, Magn. in marg. ἀτοπώτατον FGI Q B'G'UT', - « Le comparatif ἀτοπώτερον, dit Galien, n’est pas convena=

“ble; il valait mieux mettre le positif ἄτοπον ; et je pense que la faute appartient plutôt au premier copiste qu'à Hippocrate lui-même. » 7 ὁχόσοι GHJTI'. - δὲ om. QSYWA!B'C'D'G'H'L'M'O/UIW/', Dietz. - περὶ τοὺς ὀδόντας (!, ἐν τ. π᾿ om. A!L!, 9 γεσχράσματα C. - νονται ΑΙΒ' ΑἸ". -- γίνηται VW, -- γίγνονται QUI. ἰσχυροὶ QYWB/D G'H'O!U', Gal, - ξηροὶ pro ἰσχ. Magn. in marg. ‘! y. YWU. - - Ante οἱ addunt αὐτέων C, Dietz. 1 ἐπὶ π. om. QB'G'H!U!, - πουλὺ ν οἱ alii, -- πολὺ vulg. - ἰὴ Magn. in marg. 13 βραχέαι Cl. -- βραχεῖα! 5, - ἐρεθίζουσιν QB'G'H', - βραχὺ ἐρεθίζουσι Magn. in marg. Cet aph. s 1 trouve dans Ep. VE, sect. 2, texte 45 ; ἐπὶ πουλὺ manque, comme dans” quelques uns de nos mss. Triller, supposant le texte altéré, lit βρά: ἐρεθίζουσαι, Observ, crit., p.258. Bosquillon, partant de la même su - position, et supprimant. ἐπὶ πουλὺ, lit βῆχες ξηραὶ, πολλαὶ, καὶ Bree “+ ἐρεθίζονται. Galien, dans son comm. sur le passage du 6e livre des Ep. explique βραχέα ἐρεθίζράσαι par une toux petite et revenant à des inter-

QUATRIÈME SECTION, 593

52. Dans des fièvres ou d’autres maladies des pleurs mo- tivés n’ont rien d’inquiétant ; ; mais des pleurs non motivés _ sont plus inquiétants (ἔρ. IV, Ép. VI, 1).

sur les dents, les fièvres deviennent plus fortes (Ép. VI).

54. Ceux qui, dans des fièvres ardentes, ont UE των

| longtemps une toux sèche , causant une courte irritation,

n’ont pas une soif extrême (Ép. VI, 2).

55. Les fièvres nées sur bubons sont toutes mauvaises,

excepté les fièvres éphémères (Ép. IE, 3).

56. Chez un fébricitant , la sueur survenue, sans que la

- fièvre cesse, est un signe fâcheux ; car la maladie se prolonge, et c’est l'indice qu’il y a excès d'humidité.

. 57. La fièvre, survenant chez un malade affecté de spasme

- ou de tétanos , dissipe la maladie (Coa. 348).

« 58. Dans un causus, un frisson survenant , sghation

- (Coa. 132).

59. Une fièvre tierce légitime se juge en sept périodes au

. plus (Coa. 144).

* | Ἷ

fe

valles éloignés. ΤΊ ΟὟ a donc, je crois, rien à changer, ‘4 πυρετῶ nca ΟΒΙ, 15 τι HISA!/'L'M'T', Magn. in marg., Dietz. τὶ om. vulg. - ro FGJK, Magn. in textu , Lind. du. οὐ πάνυ τί (τοί O) εἰσιν _ YWD/. - Hic addit τὰ ἐν ἀρτίῃσ: χρινόμιενα, φιλυπόστροφα Mere. in mmarg. 16 βουδῶνι U!, 17 πάντες om, 580, Magn. in marg. 18 ἐπιγιγν. SB!.— ἐπιγιν. ΥὙ0Ο], 19 χαὶ pro μιὴ D'. -- ἐκλίποντος (sic) Gal. “.— ἐλλείποντος H!U', 59 Aph. 57 ponitur post 58 in FGHIJKTI'M'T', ἀπὸ Q. - Ante ὑπὸ addit τοῖσ! τὰς σάρκας ὑγρὰς ἔχουσιν λιμὸν éwmoréeuv Pa λιμὸς γὰρ ταύτας ξηραίνει C. 2! ἐχομένω SYWA!C!D'L'M'O!W!, -- évo- ᾿χλουμένῳ vulg. 55 ἔπιγιν, ΥΥΥΟΙ, -- ῥίγεος ἐπιγενομιένου λύσις pro π᾿. ἐπ,

“à. τ᾿ v. ΜΙ, 33 Ante ὑπὸ addit ἐπὶ Ο, 24 éyouévo omnes fere codd., Gal., Chouet, Lind. -- éyouéveu vulg.— 25 ῥίγ. ἐπιγεν, HIJQS, et alii - δίγ. Εν Of, -- 26 λύσιες C. 27 ἀχρ. om. ΒΙΌ]. - Galien dit que la fièvre

tierce régulière est nommée par Hippocrate tantôt simplement τριταῖος, fièvre tierce , tantôt avec l'addition de l’épithète, τριταῖος ἀκριδὴς, fièvre : _ tierce exquise ; et le God. Esc. dans Dietz dit que quelques y. ANNE ont l'épithète ἀκρισὴς,, et que d'autres ne Vont pas. Τινὰ τῶν ἀντιγράφων ᾿ ἔχουσι τὸ ἀκριθεῖς τριταῖοι ὥσπερ ἐνταῦθα, τινὰ δὲ οὐχ ἔχουσι.

LE

mérite x

53. Lorsque, dans les fièvres, il se forme des viscosités -

ja κα

9 Fa 594 APHORISMES. À

60. : Ὃχόσοισιν " ἃν» ἣν τοῖσι πυρετοῖσι τὰ ὦτα αἶμα À . * ῥινῶν δυὲν, 4 χοιλίη ἐχταραχθεῖσα,, λύει τὸ νούσημα". k #4 6 Πυρέσσοντι ἣν μὴ ἐν 1 περισσῇσιν Ἰρέρησο "ἀφῇ ru.

ετὸς, ὑποτροπιάζειν εἴωθεν, |

62. 9 "Oxdootorv ἐν τοῖσι ru ἴχτεροι "ὁ ἐπιγίνονται πρὸ τῶν

ἑπτὰ ἡμερῶν, χαχὸν, "'" ἣν μὴ "" ξυνδόσιες ὑγρῶν χατὰ "τὴν, χοι-, ι λίην γένωνται. Ι

63. ὋὉχόσοισιν ‘4 ἂν ἐν τοῖσι πυρετοῖσι 1) χαθ᾽ ἡμέρην. ῥίγεα ᾿ γίνηται, χαθ᾽ ἡμέρην "5 οἵ πυρετοὶ λύονται. |

64. ὋὉχόσοισιν ἐν 17 τοῖσι πυρετοῖσι τῇ ἑδδόμῃ À τῇ

15 ἐνάτη 197 τῇ ἐνδεχάτη "5 À τῇ τεσσαρεσχαιδεχάτῃ "" ἴχτεροι ἐπιγίνονται,. | ἀγαθὸν, "" ἣν μὴ 2370 δεξιὸν ὑποχόνδριον "4 σχληρὸν dE D 46 ἣν δὲ ᾿ Un, "1 οὐχ ἀγαθόν.᾿ 65. "5 ᾿Εν τοῖσι πυρετοῖσι περὶ τὴν χοιλίην χαῦμα ἰσχυρὸν χαὶ

10 DU \ 1 χαροιωγμὸς, χαχόν,

: ὅσοις YO!, -- ὁκ. ἂν om. T. 5 ἂν om. QA'B'G'LIM'U!WT. - ἣν pro ἂν ΟἹ, -ἐν om. Merc. τοῖσι! om. QYWB'C/G!. 3 Ante b. addunt τῶν, SA'C'LIM'.— pro ΜΙ, - H'.— 5 Hicaddunt τὰ ἐν ἀρτίησι (ἡμέρησι Ο C) χρινόμιενα δύσχριτα χαὶ φιλυπόστροφα FGHIKTI'L'NIT' (QSC'G'M!, | post seq. aph.), 5 πυρέσσοντα CD, πυρέσοντα ΗΙ, πυρ. om. Dietz. - 1 ἐν μὴ π, Η', - χρισίυνησι pro 7. Cl. - χρισίμῳ sine ἡμέρῃ Dietz. πὸ ἡμέρῃσιν om. K. -- περισσῇ ἡμέρῃ Gal. - περισσῇ sine ἡμέρῃσιν Magn. in marg. - Galien doute de l’authenticité de cet aphorisme, attendu que dans le Pronostic, dans les Épidémies et même dans les Aphorismes Hippocrate signale plusieurs jours pairs qui sont critiques. 1} Θὲ conclut que sans doute, au lieu de impair, il vaut mieux lire critique , comme l'ont voulu quelques-uns. Cela est très-vraisemblable. Remarquons, confirmation , que dans la Coaque parallèle il y xptoiumaw. Galie avait dans son exemplaire le singulier , περισσῇ uen , toutefois il ajoute que dans plusieurs exemplaires se trouvait le pluriel. πῦρ. ἀφῇ Y, et CS ha alii. 8

9 οἷσιν Q, etalii. +ciot om. Q, et alii. -- οἷσιν ἂν ἐν πυρετῷ ἴχτερο ἐπιγίνηται πρὸ τῆς ἑδδόμιης Magn. in marg. ‘° ἐπιγίγν. M, 11 ὧν. «ες γένωνται om. CWC'H/TU/, Magn. in marg. - Galien remarque que quel. ques exemplaires portent ce dernier itiitiée de phrase, observation qui. prouve qu’il manquait dans la plupart, "2 ξυνδώσιες QB!G!.- Schneider, dans son Dict., dit que ce mot est douteux, 13 τὴν om. L'M', Dietz. =. Υἱγνωντα: 6’, - γίγνονται QB'. 14 ἂν CYWO', -- ἂν om. vulg. - τοῖσι, d om. Y WU’. - Aph.om, dans les deux Foes et Kühn. 1" xœ4)° vu. om.

*

QUATRIÈME SECTION. 595

_morrhagie par les narines ou une perturbation alvine dis- sipe la maladie (Coa. 207, Coa. 617).

_ 61. La fièvre, si elle ne quitte pas le malade dans les jours impairs, est sujette à récidive (Coa. 142).

62. Dans les fièvres, les ictères qui se manifestent avant les sept jours sont mauvais (Coa. 118), à moins qu’il πὸ sur- vienne par le bas un flux de liquide.

63. Les fièvres qui ont un frisson chaque jour se résolvent chaque jour. 64. Les ictères survenus dans les fièvres le septième, le . neuvième, le onzième ou le quatorzième jour, sont de bon “augure, pourvu que l’hypochondre droit ne soit pas dur ; “autrement, l’ictère n’est pas bon (Coa. 118).

#

- 65. Dans les fièvres, une forte chaleur au ventre et de la -cardialgie sont fâcheuses.

“oc, Gal. -- ῥδίγος C'. - γίγνωνται YWO'. - γίνεται SA/LL/N', Dietz, | πῶνεται Α'Μ', :5 Ante οἱ addunt χαὶ A!C!L!, 17 τοῖσι om. Y WC!O'. 18 ἐγγάτῃ, Gal., Lind., Dietz.— 19 τῇ ἑνδεκάτῃ HA!C'D'LIW!, Magn. n textu, Merc. in marg., Dietz. -- τῇ éd, om, vulg.— τῇ τεσσ, m, H'.-— τῇ om. Magn. in textu. 3: ἴχτεοος ἐπιγένηται SY WA/D'L'O/ ἐπιγίνηται Magn. in marg.), ἴκτερος ἐπιγίγνεται M! (ἐπιγίνεται Dietz ). --- 35 εἰ ΤΙ͵ 25 τὸ (τὸ om. 41.) ὑπ. τὸ δεξιὸν WB!C'D', Dietz, τὸ ὑπ. Τὸ δεξιὸν σχληρότερον γένηται ΟΥ̓Θ’ΉΟΙΟΙΧ!, --- 54 σχληρότερον Β', γένηται HSWA/C'D'L'M', Dietz. 36 εἰ 5, et ali. ἣν δὲ Magn. in arg, 27 χαχὸν pro οὐχ ἀγ. FGIJKIT', - xaxov οὐκ ἀγαθὸν ΜΙ, Ald., agn. in textu. οὐχ ἀστεῖον Ὁ], - Galien regarde l’aph. 64 et l’aph. 62 ümme étant d’une rédactiou mal ordonnée; il aurait voulu qu'Hippocrate s deux n’eût fait qu'un, et, réunis, il les entend ainsi : Tout ictère rrenu avant le jour est mauvais; mais, survenu après, il est favo- able, à moivs que l’hypochondre droit ne soit dur. De cette explication résulte implicitement que dans ἀρὰ, 64 il attache à : %v° δὲ pu, οὐχ xbiv , le sens qu'un ictère venu avant le jour est de mauvais gure. 28 Aph. om, ΤΟΙ, - Post mu. addit τοῖσιν ὀξέσι Dietz, χαρδιαγμὸς S. χακὺὸν χαὶ χαρδιωγμὸς QG. Galien dit qu'il est dmis de tous les interprètes que χαρδία signifie le cœur et l’orifice ardiaque de l'estomac; mais que le mot χαρδιωγμὼὸς. 65. expliqué par les ns dans le sens de cardialgie, et par les autres dans le sens de palpi- ion du cœur, ΤΊ ne se prononce pas entre ces deux acceptions.

60. Quand dans les fièvres loue devient dure, une hé- “΄

L

526 APHORISMES.

66. " Ἔν τοῖσι πυρετοῖσι * τοῖσιν ὀξέσιν " οἱ σπασμοὶ χαὶ οἷ περὶ τὰ σπλάγχνα πόνοι ἰσχυροὶ, κακόν. | 67. 4 Ἐν τοῖσι πυρετοῖσιν of x τῶν ὕπνων "φόθοι, σπασμοὶ,, | χαχόν, à

68. Ἔν τοῖσι πυρετοῖσι “τὸ πνεῦμα προσχόπτον, χαχόν᾽ σπα- σμὸν γὰρ σημαίνει, | 69. 7 Ὁχόσοισιν οὖρα δ παχέα, θρομδώδεα, nié oùx φἀπυρέ- μὴ τοισι, πλῆθος 5 ἐπελθὸν ἐχ τουτέων λεπτὸν ὠφελέει * μάλιστα δὲ ira τοιαῦτα ἔρχεται, οἷσιν ἐξ ἀρχῆς, À διὰ "" ταχέων ὑπόστασιν ἴσχει. 70. ""Οχόσοισι δὲ ἐν πυρετοῖσι "6 τὰ οὖρα ἀνατεταραγμένα A |

15 ὑποζυγίου, τουτέοισι χεφαλαλγίαι πάρεσνῳ παρέσονται. |

71. 11 Ὃχόσοισιν ἑδδομαῖα χρίνεται; τουτέοισιν ἐπινέφελον "5 ἴσχε | τὸ οὖρον ‘9 τὴ τετάρτῃ ἐρυθρὸν, καὶ τἄλλα κατὰ νὰ

: Hic aph. ponitur post seq. HIKSTA'T'L'!N/, Dietz, -- ἐν τοῖσιν ὀξέσι. Ῥυρετοῖσι ΟΑΙΒΙΑΊΗ. - τοῖσι om. ΗΙΜΙ, ? τοῖσιν om. Magn. in tex 53 om. QB'G', 4 Hic ap ponitur post 64 FGJ. -- ἐν τ, x. om ΑἸ], - Post up. addit rés ὀξέσι C!. οἵ om. ΟΒΙΕΙ, 5 πόνοι καὶ ma σμοὶ (!, = πόνοι omaauot A!, φόδοι πόνοι à om. 17). -- Galien dit que quelques-uns, au lieu de φόθδοι, écrivent πόνοι, variante qui, comme π΄

È 21400 ] τ voit, 68. εὐηθεγγόθ dans Une de nos πα Ηρ’ Il ajoute «

προσχώπτον Gal. Galien éblique ARTE ἀεὶ ἴσχεσθαι. Me: χα διάχόπτεσθαι, c'est-à-dire s’arréter au milieu et s'entrecouper. D ajouté que la respiration peut être entrecoupée soit dans l'inspiration, ϑ dans l'expiration , double cas que renferme l'expression employée p: Hippocrate. 7 περὶ τῆς τῶν οὔρων σημειώσεως Cf. -- οἷσι ΟἹ, om. 5, Magn, in marg. - βορδορώδεα pro θρ. Magn. in marg. - Galie 16 que quelques interprètes, par exemple Numésianus et Dionysius (vi te ! pe 112), au lieu de 6pcuGodez, écrivaient βορδορώδεα, bourbeuses ; cet q parti ces interprètes les uns attachaient au mot bourbeuses l'idée de, tides, et que les autres y voyaient simplement une qualification des urin épaisses. Quant à lui, il adopte cette dernière opinion, la question lui ‘à raissant tranchée par λεπτὸν, qui fait opposition à παχέα et à ϑρομοώδ α ou βορδορώδεα, ,"

9 οὐκ ὀλίγα ἀπ. Magn. in marg. - Post ἀπ. addunt ἐοῦσι YWA/D'L V ἐλθὸν QSY WA'!B'C'D'L'M'U'W", Dietz, - ἐλθὼν α΄, = λοπτὸν τού

QUATRIÈME SECTION. 59?

__ 66. Dans les fièvres aiguës , les spasmes et les violentes douleurs aux entrailles sont funestes.

67. Dans les fièvres, des terreurs ou des convulsions, du | fait du sommeil , mauvais signe.

68. Dans les fièvres , la respiration entrecoupée est ΤῺ

_ cheuse , car elle annonce le spasme.

69. Quand on rend des urines épaisses , grumeuses, peu abondantes , et cela sans fièvre , une grande quantité d’u- rine ténue, qui succède, soulage : cela se manifeste surtout chez ceux dont les urines déposent dès le commencement ou peu après (Coa. 585).

70, Ceux qui dans les fièvres rendent des urines troubles, j jumenteuses , ont ou auront de la céphalalgie (Coa. 572). 71. Ceux dont la maladie se juge au septième jour ont,

Υ̓ Ἷ ἐλθὸν Η, - λεπτῶν FIJT!, Dietz. -- Galien dit qu'Hippocrate aurait mettre plutôt le comparatif λεπτότερον, que le positif λεπτὸν, attendu ‘4 qu’il s’agit d'urines non pas ténues absolument, mais plus ténues que ᾿ celles qui avaient été évacuées d’abord, 11 τὰ. om, RARALU - ᾿ ἔρχηται F. re D pro οἷσιν FGHILJKH'!N'U'T'W!, Ald., Gal, - οἷς ἂν A! C'L'. - ἐν οἷσιν ἂν Magn. in marg. "" τάχεων (sic) Υ. - παχέων FGJK ΑἸΠΙΝΙΤΙ, Ald. (Gal., in mars: βραχέων). ὑπόστασις GC. -- ἔχη A!L', - ᾿ ἔχει Magn. in marg. "3 οἷσιν. Q, et alii. -- δ᾽ C!.- δὲ om. SA'D'L'M', Dietr. - δὲ ἐν πυρ. om. QYWB/G'H'O'U'W!. -- δὲ ἐν πυρ. τὰ om Magn. he marg.- Ânte sup. addunt τοῖσι A'L!.- Galien dit : « Quelques-uns ᾿ réunissent cet aphorisme et le ἀνέξεσναι, comme τ d’un seul

ἴσαι, et ils écrivent ainsi: Οἷσιν δ᾽ ἀνατεταραγμιένα τὰ οὖρα, τούτοισι χε-

ps φαλαλγίαι. » C’est sans doute de que provient la suppression de δὲ ἐν ; πυρετοῖσι dans quelques-uns de nos manuscrits, Galien ajoute : « Certains

| interprètes veulent que ἀνατεταραγμιένα, signifie les urines opposées aux urines ténues dont il a été parlé dans l’aph. précédent ; d’après d’autres - cette épithète indique que ce sont ces mêmes urines ténues qui sont trou-

blées. » Galien condamne cette dernière opinion. ‘4 τὰ om. ΟΥ̓́, et quidam ali. 15 ὑποζυγίων B', Lind.— 16 om. ΚΙ, Dietz. -- Le ma- " nuscrit cesse à l’aphor, 70 inclusivement, 17 οἷσιν Y , et alii. του- | τέοισιν om. Magn, in marg.— "5 ἔχει L', 19 pro τ᾿ τ, (ΟἹ, -- τῇ Ter. _ ponitur ante ἐπινέφελον SAIL!M'. = Ante ἐρυθρὸν addunt A'L!, 55 τὰ

; Da 5, etalii, Dietz. - D'après Galien , la plupart des commentateurs £ norants de la doctrine d’Hippocrate Pt νοὶ supposé que τἄλλα κατὰ

0 signifiait tout ce qui est consigné dans le Pronostic touchant le

528 APHORISMES.

. 72. “Οχόσοισιν * οὖρα διαφανέα λευχὰ, πονηρά" " μάλιστα δὲ

ἐν. τοῖσι φρενιτιχοῖσιν ἐπιφαίνεται. à

73. “Ὁχόσοισιν ὑποχόνδρια μετέωρα, * διαδορθορύζοντα, À ὀσφύος 2) “4 2 ᾿ , Le / ny ἀλγήνατος. ἐπιγενομένου, αἵ χοιλίαι τουτέοισι χαθυγραίνονται, ἣν μὴ φῦσαι χαταῤῥαγέωσιν., 1 οὔρου πλῆθος ἐπέλθῃ " ἐν πυρε- τοῖσι δὲ ταῦτα.

74. 9 Οχόσοισιν ἐλπὶς ἐς ἄρθρα ἀφίστασθαι, ῥύεται τῆς ἀπο- M στάσιος οὖρον 9 πουλὺ, χάρτα παχὺ; χαὶ λευχὸν γινόμενον, οἷον

sommeil, la veille, la respiration, le décubitus, ete., et qu’il fallait 5᾽αἰΐοπ--ς dre à une crise pour le jour, si les symptômes susdits étaient favorables.

Galien repousse cette interprétation : suivant lui, les symptômes susdits

ne sont pas critiques, et il s'agit ici exclusivement de symptômes critiques; aussi veut-il qu’on entende par τἄλλα xar λόγον les selles , l’expectora- « tion, etc., qui, offrant au quatrième jour des signes critiques, AS pour 16 7e une crise favorable ou défavorable suivant le cas.

1 Τὰ οὖρα 5, Magn. - Ante λευχὰ addunt à SA'M'. - Galien dit que dix w φανέα λευχὰ signifie des urines aqueuses ; que toute urine 2)" anspärenies] | n’est pas λευχόν ; qu ’Hippocrate a ajouté λευχὰ pour indiquer que cette ‘à urine ressemble à de l’eau, M. Lallemand en judicieusement conclu que λευχὰ RER ici éncolores. ? μάλιστα δὲ (δ᾽ ΟἹ; δὲ om. TM', Men. in marg.; et pro δὲ AL!) ἐν (ἐν om. YO”) φρ. ἐπιφαίνηται B'W!; ἐπιγίγνες, | ται ΗΚ, ΑΝ in marg.; ἐπυγίγονται ΠΤ7ΤΠ7', Merc. in marg.; ἣν ἐπι-. k φαίνηται Cl; ἣν ἐπιφαίνεται Magn. in lextu. -- ἐπιφαίνεται om. que lai antigrapha ap. Gal. - ἐπιφαίνεται τὰ τοιαῦτα quæedam antigrapha ap. Gal, γίνονται τὰ τοιαῦτα Magn. in marg. -- Cette fin de l'aph. pie Lait dans l’antiquité trois leçons différentes ; je vais essayer de les dégage re du commentaire de Galien, qui n’est pas absolument explicite. γι avoir expliqué le danger des urines aqueuses dans les phrémitis, Galien dit: « S'il y avait simplement écrit, υάλισται δὲ τοῖς φρενιτιχοῖσιν, le sens de l’aphorisme serait clairement expliqué. Mais comme certains exem- plaires portent ἐπιφαίνεται la fin de ἴα phrase , 1 faut l'interprêté 1 4 ainsi : Les urines aqueuses sont mauvaises, elles se manifestent surto dans les phrénitis mortelles ; mais non dans toutes, comme Pont prêtent lu quelques interprètes qui ne connaissent rien aux phénomènes peche ques. Dans quelques exemplaires la fin de l'aphorisme est ainsi μάλιστα δ᾽ ἐν τοῖσι φρενιτιχοῖσιν ἐπιφαίνεται τὰ τοιοῦτα, Le sens est | : même que pour la séconde lecon consignée plus haut, » Deux le ons avant cette dernière font les trois que j’ai annoncées, La troisième et a |

f ἂν π᾿ ν᾿

;

QUATRIEMESEC TION. 590

au quatrième , l’urine nuageuse rouge , et les autres signes rationnels (707. p. 527, note 20) (Coa. 145, Coa. 564).

72. Les urines transparentes, incolores , sont mauvaises; elles se montrent surtout dans les phrénitis y or note 2) - (Goa. 568).

73. Lorsque dans 168 hypochondres il a météorisme et borborygmes, une douleur des lombes survenant , le ven- tre s’humecte, à moins d’une éruption de vents ou d’une abondante émission d'urine : cela arrivé dans les fièvres (Coa. 285).

74. Geux chez qui l’on s’atténd à un dépôt sur 165 articu- _ lations en sont préservés par un flux abondant d’une urine

seconde ne différent que par la présence de τὰ τοιαῦτα dans la troisième. Quant à la première, elle est indiquée implicitement dans la première | phrase du passage que j'ai cité. Puisque certains exemplaires portaient ᾿ ἐπιφαίνεται, cela prouve que tous les exemplaires ne le portaient pas, La ν preraière lecon est donc μάλιστα δ᾽ ἐν τοῖσι φρενιτιχοῖσιν, sans ἐπιφαίνεται. 4 Ces trois leçons se réduisaient, ainsi que le remarque Galien, à deux sens : sans ἐπιφαίνεται, les urines aqueuses sont fächeuses, surtout dans les

. phrénitis; avec ἐπιφαίνεται, les urines aqueuses sont fücheuses , elles

se montrent surtout dans les phrénitis, Nos manuscrits n’ont conservé

que la leçon avec ἐπιφαίνεται. Dans le commentaire de Théophile (Dietz

ΟἽ, 250) on lit: ἐν τοῖς φρενιτικεῖς λευχὰ καὶ διαφανέα, οὖρα υάλιστα ἐπι-

᾿ φαινόμενα, πονηρά; Ce qui se rapporte à la leçon avec ἐπιφαίνεται, Mais

Le dans le manuscrit 5, qui contient ce commentaire, μάλιστα, au lieu d’être pr” devant ἐπι αιγόμε sa, l’est devant πονηρά ; ce qui se rapporte à la le- - ÇON SANS ἐπιφαίνεται.

» διαβορθορύζοντα S, et alii plures, Kühn, Dietz. -- διαθορδορίζοντα . vulg. 4 ὀσφῦος YW. - ὀσφύι FGJTET", -- ἐπιγιγνομένου Y του- χοιλίαι QG'. - αἱ om. YWM!O'W!, -- τοῖσι τουτέοισι SM', φῦ- ᾿ς σαι SA!LY, Kühn, Dietz, Magn. in textu, - φύσσαι Y WO/, φύσαι vulg. .— φῦσσαι Magn. in marg. - χαταρραγῶσιν G', 7 οὔρων Οἱ, -- ὑπέλθη ST" C'L'W'.- ὑπέλθοι ΒΙ6', -- ἐπέλθοι Q. - ἔλθη M', Dictz. -- ἐπέλθη πλῆθος A! | L,- ἐπὶ pro ἐν B'M'. - δὲ om. Β', -- ἐπὶ πυρετοῖσι δὲ ταυτὶ (ταῦτα L') ηΐγνεται ΑἹ, - ἐν π. δὲ r. om. W'. 8. οἷσιν Υ8!. -- τὰ ἄρθρα QA'B'G' ἯΠ1, 9 πουλὺ E. - πολύ vulg. -- παχὺ καὶ πολὺ ΟΘΒΙΑΙΗΙΜΙ͂Υ'.

- χαὶ pro χάοτα YWA!CID'O', Lind. - κάρτα παχὺ om. L'. 10 7εν. KA/C', Dietz, -- γιγν. Β΄, - οἱ pro οἷον L'. - χοπώδεοι 8, Lind. TOME ΤΥ. 44

δ80 | APHORISMES,

ἐν τοῖσι χοπιώδεσι πυρετοῖσι τεταρταίοισιν "ἄρχεται ἐνίοισι É ᾿ νεσθαι" ἣν δὲ καὶ Ex τῶν ῥινῶν αἱμοῤῥαγήσῃ » χαὶ πάνυ ταχὺ ; λύεται, Γ 75. Ἢν * αἷμα À πῦον οὐρέῃ , τῶν γεφρῶν à 1 τῆς κύστιος SP χωσιν 4 σημαίνει. ba. |

76. 5 Ὅχόσοισιν ἐν τῷ οὔρῳ © παχεῖ ἐόντι 1 σαρχία σμικρὰ δὥσπερ, τρίχες “ϑσυνεξέρχονται; τουτέοισιν ἀπὸ τῶν νεφρῶν ἐχχρίνεται. : :

77. "9 Ὃχόσοισιν ἐν τῷ οὔρῳ παχεῖ ἐόντι "" πιτυρώδεα συνεξου- ρέεται, τουτέοισιν 12 χύστις Ψωριᾷ. ,

78. 15 Ὁχόσοι ἀπὸ ταὐτομάτου αἷμα pp à τουτέοισιν ἀπὸ τῶν.

γεφρῶν "4 φλεθίου ῥῆξιν σημαίνει. Ἐπ ον αἰ χὼ 79. 1" Ὃχόσοισιν ἐν τῷ οὔρῳ ψαμμώδεα PAR πουϑῥοισιν: ñ χύστις "6 λιθιᾷ, ε

80. Ἦν δ ε οὐρέῃ χαὶ Opéuéouc , καὶ στραγγουρίην "" ἔχῃ» ἔν voit 28 1 ἦν, ἄρ. SAICIL!M', Dietz. - γίγνεσθαι B'.- ai om. ΟΒΙΟΙΟΙ. δὰ om. ΟΒΙΟ ΠΗ. - ταχέως ΟΟΒΙΟΙΙ, 5 ἣν ἐὸν αἷμα 8. == 3 χαὶ pro à B'C'A'LIM'W!. πύον Gal. - Le xai, au lieu de à, était, ainsi que nou ιϑ l’apprend Galien, une leçon de certains interprètes ; suivant eux, lémis sion de sang et de pus indiquait, en effet, une ulcération des reins ou la vessie; mais l’émission de sang ou de pus ne l’indiquait pas ot cisément; car du pus, rendu seul, pouvait provenir d’un abcès dans les parties supérieures. Galien répond que cette difficulté est ip citement levée par le verbe οὐρέῃ ; qu'Hippocrate mis présent et n οἱ l’aoriste, οὐρήσῃ ; que le présent exprime un pissement häbituel, ce ndique une ulcération persistante des voies urinaires; que l’aoriste e pr merait un pissement passager, ce qui, dans le fait, pourreit être rappofñt à l'évacuation νὰ un abcès situé dans les parties supérieures.— 4 vm veu WI. 5.ciouv ΗΙ, 6x, ë. ponitur post σμικρὰ GIJKTIL!. - ἐό ΝΙ,, -- ἐόντι σαρκία om. Magn. in marg. -- Galien dit qu'ici παχεῖ signif non une urine qui est épaisse, mais une urine qui n’est pas ténue. ou. om. ΑἹ, - σμικρὰ Β΄. - μικρὰ vulg. --- Απιδ ὥσπερ adduntà E ΩΝ A!C'D'G!L'O'W!, Gal., Magn. in textu, Merc. in marg., Lind., L'addition de ἢ, dans plusieurs manuscrits et dans quelques sdtsut due uniquement à Galien; il commence par noter que cette part i manque dans £ous les exemplaires; mais il ajoute qu ’elle est ir dispe ἜΣ sable, attendu que de petites chairs ne ressemblent pas à des cheve 24 Mais cet argument me paraît très-faible, et il ne peut prévaloir conir l’unanimité des manuscrits constatée par Galien lui-même. - m1} EvveËéo.

A

QUATRIÈME SECTION. 531

très-épaisse et blanche, ainsi que, dans quelques cas, il com-

_ mence à en survenir le quatrième jour dans les fièvres avec

_ courbature; s’il se manifeste une hémorrhagie nasale , la

_ solution est aussi très-prompte.

75. Uriner ( habituellement ) du sang ou du pus indique - | une ulcération de: reins ou de la vessie.

y

EE RENE RTE TER d :

D + À

re

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76. Quand dans l'urine épaisse sont rendus de petits fila- * ments de chair comme des cheveux , une telle sécrétion pro= +" vient des reins.

DRE pas

Ν

77. Quand dans l’urine épaisse sont rendues des parti- cules furfuracées, la vessie est affectée de psore (De la na- « ture de l'homme) (Voy. Argument, p. 419). 78. Un pissement spontané de sang indique la rupture » d'une petite veine dans les reins.

79. Chez ceux dont l’uriue dépose du sable, ᾿ vessie est “΄ calculeuse (Voy. Argument, p. 424).

4 | { ᾿ | ki

| 14 80. Quand un malade urine du sang et des grumeaux, est κτ | “pris de strangurie , et que la douleur envahit l’hypoyastre et

e périnée , il y a quelque affectionfdu côté de la vessie.

Magn. in textu. ἔκκρισις γίνεται FGIJTIUTI .-- τὸ οἷσιν ΜΙ, «αἱ “πιτυρῶδες Q. -- ξυνεξουρέεται Lind. -- ξυνεξέρχονται 85, -- πιτυρῶδές τι ξέρχεται Magn. in marg.— 7? ἀπὸ τῶν νεφρῶν ἐχχρίνεται pro x. À, lagn. in marg. "5 ὁχόσοισιν QG'ELI, - ὁκύσοισιν &. τ. α. οὐρέεται C. 2 τοῦ αὐτομάτου ἮΙ, "4 σημαίνει où. be BIHIWT. -- ῥῆξις σημαίνεται LI. ---- τΆ οἷσιν B', = τοῖσιν οὔρεισιν 85, et alii plures, Dietz. "6 Post À. addunt οἱ νερροὶ SC!, Magn. in marg,; à νεφροὶ, Dietz. - L’addition des reins est due à Galien, qui dit : « Une uriue sablonnense indique la lithiase

| Ë ᾿ non seulement de la vessie, mais encore des reins; ainsi c'est encore une erreur manileste commise ou par Hippocrate, qui aura omis la moitié de ᾿ Lphrase,ou par le premier copiste du livre.» Le Cod. Esc., dans Dietz, dit que quelques exemplaires ont χύστις νεφρὸς et d’autres seulement χύστις, Mais ces exemplaires , qui portaient κύστις νεφρὸς, avaient | néré “currigés d’après le commentaire de Galien ainsi que nos maouscrits et Cl; car ce commentaire fait, comme on voit, entendre que la men- des reins était omise dans tous les exemplaires. ‘7oûpéer Merc,

στραγγουρίη Magn, sun Eu YWB'.

532 APHORISMES. | |

τ χαὶ ὀδύνη * éurirrn 5 ἐς 4 τὸ δ ὑπογάστριον 6 χαὶ 1 ἐς "τὸν περίνεον, 9τὰ περὶ τὴν χύστιν ‘© πονέει,

81. Ἦν αἷμα ": χαὶ πῦον οὐρέη καὶ "" λεπίδας, ἊΝ 13 ὀσμὴ Bapén | 147, 15 τῆς χύστιος ἕλχωσιν σημαίνει. | 82. 16 Ὅχόσοισιν ἐν τῇ pente 17 φύματα "8 φύεται, τουτέοισι,

9 διαπυήσαντος χαὶ ἐχραγέντος,, λύσις.

83. Οὔρησις "" νύχτωρ πολλὴ ?? γινομένη, σμιχρὴν τὴν "3 ὗπο- |

χώρησιν σημαίνει. Ἷ TMHMA TEMITON.

1. 4 Σπασμὸς ἐξ ἐλλεθόρου, θανάσιμον.

2. ᾿Επὶ ""τρώματι σπασμὸς "6 ἐπιγενόμενος, "1 θανάσιμον. | 3. Αἵματος πολλοῦ "5 ῥυέντος, ?9 σπασμὸς À λυγμὸς ἐπιγενόμενος,, χαχόν.

4e 3. Ἐπὶ ὑπερχαθάρσει σπασμὸς À λυγμὸς ἐπιγενόμενος, καχόν.,

: Kai om. Β΄, --- 5 ἐμπίπτ εἰ ΤΤΒΙΗ͂Ι, 3 πρὸς pro ἐς H'W'.— 4 Anto τὸ addunt τὴν (sic) χτένα καὶ AL!; τὸν κτένα καὶ HSM!, Dietz. ‘Pos! ὑπογάστριον addunt τὸν χτόνα χαὶ QYWB!C'D'G'H/O!W!, 6 χαὶ om T. 1ἐς om. HIJKQS, et multi ali, Dietz. τὸν περιτόνο 7] vulg. τὸν περιτ τοναῖον Gal. - τὸν περίνεον FGISTC'EM'N'W!, ΑἸ Lind. -- τὸν περίναιον EHKSYWA'D'L'O", Dietz, -- τὸ περίναιον ΟΒΙΟΊΉΙ, - xréva pro rep. C.—9 Ante τὰ addit καὶ Dieiz, -- τὴν om. Mag À in marg. 9 πονέει QYWB'D'G'H'M'!N'O', Lind. , Dietz, vulg. - πονέειν σημαίνει SAICILI. πονεῖν σημαίνει E. νοσέει quædam antigrapha ap. Gal, Magn. in marg. - Galien, qui indique. les de 13 leçons πονέει οἱ νοσέει, dit qu'il y aurait erreur à croire qu'il ne s’agit ici que de la vessie; il ajoute que les symptômes énumérés pa Hippocraite ne se rapportent pas exclusivement à la vessie, et que par χύστις il faut entendre l'ensemble des organes urinaires. L'argument Galien ne me paraît pas convainquant, !! pro καὶ quæedam antigr ch ᾿ pha ap. Gal., Magn, in marg. - Variante que n’a conservée aucun ὥρα manuscrits.

12 λεπίδες KW, - λεπίδα, L', 15 ὀδμὴ A!B'L'M!, δ, E,4 ». Frob., Magn. in textu, Merc. -- βαρείῃ, vulg. -- βαρεῖα, LWAD'CDLIN" 3 Gal. "' om. HW'.- à pro ΟἹ, 15 Ante τῆς addunt τῶν νεφρῶν, A!L!, - dyonpaine: Ὑ!, --- τ οἷσιν ΒΙΗ!, 17 φύμια, Gal... Magn, in marg, "8 ἐκφύεται 50), - γίνεται W!, Gal. - γίγνεται ΒΙΗΙ, = "9 δια- ποήσαντα καὶ ϑαγέντα QG'EV. -- 30 voi om. T. 2: à νυκτὸς AIL',

:

᾿. CINQUIÈME SECTION, 533

81. L'urine qui contient du sang, du pus, des écailles, et “΄ qui a une odeur fétide, indique une ulcération de la vessie.

82. Cliez ceux à qui il vient des tumeurs dans l’urèthre, - la tumeur suppurant et s’ouvrant, il y a solution {Coa. 463).

83. Uriner beaucoup pendant la nuit annonce des éva- cuations alvines peu abondantes.

CINQUIÈME SECTION.

, 1. Le spasme causé par l’ellébore (blanc) est dangereux (Coa. 556).

2. Dans une blessure, le spasme, survenant, est “rex le τ (Coa. 349, Coa. 496).

3. Après l’écoulement de beaucoup de sang , le spasme

« le hoquet sont mauvais (Coa. 332).

…. 4. Dans une superpurgation, le spasme ou le hoquet,

survenant , sont fâcheux (Coa. 554).

ἐχ νύχτωρ 8. -- ἐχνύχτος OC! 22 γην, 58], - γεν, YWO!, 23 διαχώ- pro QB'G'. - Post ὕποχ. addit ἔσεσθαι 5, Magn. in marg. *4 περὶ σπασμοῦ Οἱ, - ἐξ om. Magn, in marg, ἐλεθόρου QY WB!G'H'O'. - θα- νάσιμος N', Dietz. -- Galien dit qu'il s’agit ici de l’ellébore blanc (lequel est vomitif) ; que, quand il s’agit de l'ellébore noir , on ajoute l’épithète μέλας. —* τραύμ. YWC!H'O’, - Théophile (Dietr, 2, 459) dit que quel- ques manuscrits ont τραύματι, et d'autres τρώματι; qu'on nomme τράῦμια la solution de continuité dans es chairs , et τρῶμα ou νύγμα la solution de continuité dans les nerfs. Ceci montre, de la part du commentateur Théo: phile, une singulière ignorance du dialecte d’Hippocrate. Post ox. ᾿ς addit à λυγμὸς ΟἹ, ἐπιγεν. om. S, Magn, in marg. -- éntytv. C'M'N’. 27 θανάσιμιος 14]. -- xaxbv ΟἹ. -- Galien remarque que θανάσιμον, mortel, ne doit pas être pris à la rigueur, et que ce motsignifie seulement dangereux. τ 2% Post 5. addit zéro vulg. χάτω om. SYWB'C'D'L'M'W/!, Gal., Magn. in textu, Lind., Dietz. - Théophile dit, dans son commentaire : beaucoup de sang s’écoulant soit par les urines, soit par le siége. Cela prouve que son texte n’avait pas χάτω, Toutefois je dois remarquer que χάτω manque seulement dans certains manuscrits qui ont le com- mentaire de Galien ou celui de Théophile, mais qu’il ne manque dans ᾿ς aucun de ceux de nos manuscrits qui ne contiennent que 105 livres hip- pocratiques. 59 λυγ, or, YWD'O'. Aph. om. KQC'.

M ER UE DAT Ce

AO ΨΥ ΓΑ Δ ΝΥ > À PARU!

534 | APHORISMES,

5. Ἦν μεθύων ns ἄφωνός " τις γένηται, σπασθεὶς ἀποθνή- σχει, ἣν μὴ πυρετὸς ἐπιλάθῃ. À ἐς τὴν ὥρην ἐλθὼν, χοθ᾽ ἣν

7:

αἵ ΠΝ λύονται, φθέγξηται. | 6. * Ὁχόσοι ὑπὸ τετάνου ἁλίσχονται, ἐν τέσσαρσιν, Ἁμέρῃσιν | ἀπκελλύν ἐᾶι “ἣν δὲ ταύτας διαφύγωσιν, ὑγιέες γίνονται, 4 7.. Τὰ ἐπιληπτιχὰ " ὁχόσοισι πρὸ τῆς ἥδης 4Ἅ γίνεται, tetdétesne: ᾿. δἴσχει" 5 ὁχόσοισι δὲ πέντε καὶ εἴχοσιν ἐτέων 7 γίνεται, " τουτέοισι θτὰ πολλὰ ξυναποθνήσχει. ' | 8. Ὅχόσοι πλευριτιχοὶ γενόμενοι οὐκ ἀναχαθαίρονται ἐν τεσσα- ρεσχαίδεχα ἡμέρῃσι, "" τουτέοισιν ἐς ἐμπύημα χαθίσταται.

9. 1" Φθίσις γίνεται μάλιστα ἡλικίησι ἽΕΙ ἀπὸ ὀκτωκαίδεκα '

ἐτέων μέχρι 4 πέντε καὶ τριήχοντα ἐτέων, |

10. ""Ὅχόσοι χυνάγχην διαφεύγουσι, χαὶ ἐς τὸν πλεύμονα ἔτι

᾿ Τὶς om. H. -- τις ponitur post μεθύων A'C!L!, -- D’après Galien, l'a= | phonie indique un état apoplectique causé par l'ivresse ; d’après Théophile, elle indique une lésion du larynx. L'opinion de Galien me péraîl bien plus juste, = εἰ p. 7. ἐπιλάθοι H', - ἢν pro ΟἹ, - om. Bl, - χρεπά- Au EGKC!L!, Ald., Frob. - φθέγξ, Β΄. ? éxico omnes -fere οὐδ, Ald , Frob,, Gal., Lind., Dietz. - ὁκόσοισι vulg. -- τέτρασιν A!C'D! ᾿ L!W!, Gal. -- τέταρσιν H, --ζ pro +. 8. - διαφύγοιεν HER Après Ag 6,le Cod. ÆEsc, dans Dietz ajoute l’aph. suivant : . σπασυιοῦ, τετάνου ἐχομένῳ πυρετὸς og ὀξὺς λύει τὸ νόσημα. -- 3 ὁχόσα, ΒΙΗΙ, -- ὁποῖα S. 4 γίγν. Υ Β΄. --- 5 ἔχει L'. -- Galien dit α μετάστασις proprement le sens. de métastase, οἱ abusivement celui de | solution complète; il pense que c’est dans cette dernière acceptil wi | qu’Hippocrate l’emploie ici. οἷσι Q, Dietz. 7 γίγν. W. - γίγνονται S. Galien dit que la phrase serait plus précise si Hippocrate avait mis Après 25 ans, et au-delà, l'épilepsie, si elle survient, ne finit qu' πὶ vec la vie. Mais il me semble que cela va de soi, τουτέοισι om. YWA'B'C'D'G'H'L'M'O'W!, Dietz.— 9 τὰ x. om. QYWB/D'G'H'0! - Galien nous apprend qu’il y avait deux leçons pour la fin de cet apb., + lune avec, l'autre sans τὰ πολλά, Nos manuscrits offrent ces deux leçons: 10 qu. HSC!, -- τέσσαρσι καὶ δέκα Magn. in textu. "' οὗτοι ἐς 4,1 θ- ίστανται YWO! -- ἐς om. H!. - τοῦτ. ἐυπυήυνατα Mign. in marg, = pad ίσταται HKQB/C'D'G'N'W!, Gal., Lind,, Dietz. - μεθίστανται CH'W'. | τῷ BAUER AIL!, - περιίστανται SM!.-— Galien dit que ἐμπύημα peut" signifier deux choses, ou une suppuration queleonque, ou un épanche=

ΜΕ ον ΦΕΥΣ ὉῪ δ Tr

EINQUIÈME SECTION. 535

5. Si un homme ivre perd subitement la voix , il meurt dans les spasmes, à moins que la fièvre ne survienne, ou

que, atteignant l’heure l'ivresse se dissipe d'ordinaire, - ilne recouvre la parole.

6. Ceux qui sont pris de tétanos meurent en quatre jours; -

; s'ils dépassent ce terme , ils guérissent.

- 7. L’épilepsie qui survient avant la puberté est suscep- tible de guérison ; mais celle qui survient à vingt-cinq ans

ne finit ordinairement qu'avec la vie (707. note 7).

pas en quatorze jours, il se forme un empyème. 9. La phthisie survient surtout aux âges de dix-huit à “΄

FA trente-cinq ans (Coa. 431).

me

ἐφ. ne à qu

QT

Cd -- +

» ment de pus entre le thorax et le poumon, L’aphorisme 15 montre qu'il » s’agit spécialement de l’empyème. 12 περὶ φθισιχῶν Cl. φθίσις Gal. » φθίσιες γίνονται QSYWA!B'C'G'L'M'O'W', Dietz. φθίσιες μάλιστα, γίγνονται C. 13 τοῖσιν GIJQTG'T'. ὀχτὼ καὶ δέκα Magn. in textu. 14 τοιάχοντα καὶ πέντε WO!, -- τριάχοντα πέντε ΒΙΟΙ, τριήκοντα πέντε A!

> L'M', -- τριακονταπέντε QGIWWI. -- τῶν τριήκοντα πέντε ΗἹ, -- ἐτέων om. - EQWA'B'C'G'H'L'M'O'W!, Magn. in textu, Dietz, "ἢ ὁκόσοι ( ἑχύσοισι ΠΤ}, Lind.) χυνάγχην (συνάγχην WW ; χυνάγχοις AL!) diaceuycuotv

(διαφύγουσιν QG'), ἐς (καὶ ἐς ΤΙ; καὶ εἰς ΗΙ ; τουτέοισι καὶ εἰς D'; του- τέοισι εἰς ΥΥΟ!, Dietz) τὸν πλεύυιονα αὐτέοισι ( αὐτέοισι om. D'; τουτέοισι SM’, Magn. in textu) τρέπεται ( τρέπεται αὐτέοισι C'; τρέπεται τούτοις ΑΓ L!) ; καὶ (χαὶ om. TH, Lind.) ἐν ἑπτὰ vulg. - Galien dit : « Hippocrate

parle de la métastase de l'angine sur le poumon, métastase qui enlève gé-

» néralement le malade en sept jours. » Le sens, on le voit, est certain; mais la phrase, telle qu’elle est dans vulg., est loin d’être satisfaisante, Théophile, dans son commentaire , dit : « Pour que cet aphorisme de- vienne clair, il faut transporter la conjonction χαὶ, et lire ainsi : ὁκόσοι χυνάγχην διαφεύγουσιν καὶ εἰς τὸν πνεύμονα γίνεται μετάστασις, οὗτοι ἐν ᾿ ἑπτὰ ἡμέραις ἀποθνήσκουσιν. » On voit que dans les exemplaires que Théo-

# phile avait sous les yeux, le καὶ était placé, comme dans notre vulg., avant —…. ἐν ἑπτὰ. Néanmoins, je crois que la phrase doit être corrigée, soit en fai-

sant comme Lind., en prenant ὀχύσοισι et supprimant αὐτέοισι et καὶ, 50}

en ajoutant χαὶ devant ἐς avec trois de nos manuscrits, et en suppriman

᾿ καὶ devant ἐν.

10. Ceux qui échappent l’angine, et chez qui le mal se -

8. Quand, chez les pleurétiques, la poitrine ne se purge “΄

536. APHORISMES,

΄

τέοισι ἀρέσαι ἐν ἑπτὰ fu nou ἀποθνήσχουσιν" "ἦν δὲ "ταύτας διαφύγωσιν, ἔμπυοι γίνονται,

11. 'Τοῖσιν ὑπὸ " τῶν φθισίων ? ἐνοχλουμένοισιν ; Av τὸ πτύσμα, ὅπερ ἂν " ἀποδήσσωσι, βαρὺ ὄζη ἐπὶ τοὺς ἄνθραχας ἐπιχεόμενον, καὶ αἱ τρίχες 5 ἀπὸ τῆς χεφαλῆς 7 ῥέωσι , θανατῶδες.

12. 8 Οχόσοισι φθισιῶσιν af τρίχες ἀπὸ 9 τῆς χεφαλῆς δέουσιν , to οὗτοι, διαῤῥοίης ! ἐπιγενομένης, ἀποθνήσχουσιν,.

18. "5" Ὁχόσοι αἷμα ἀφρῶδες "ῦ ἀναπτύουσι, "4 τουτέοισιν ἐχ τοῦ πλεύμονος À τοιαύτη ἀναγωγὴ γίνεται.

14. 15 Ὑπὸ φθίσιος ἐχομένῳ διάῤῥοια ἐπιγενομένη, δανατῶδξες,

15. “Ὅχόσοι ἐχ πλευρίτιδος ἔμπυοι γίνονται , ἣν ἀναχαθαρθῶσιν ἐν τεσσαράχοντα ἡμέρησιν, ἀφ᾽ ἧς 11 ἂν À ῥῆξις γένηται, 15 παύονται" 19 ἦν δὲ μὴ, ἐς φθίσιν μεθίστανται,

16. "9 Τὸ θερμὸν βλάπτει ταῦτα "' πλεονάχις χρεομένοισι; 3" σαρ-

-- » / / ς , 7 2 tk χῶν ἐχθήλυνσιν, νεύρων ἀχράτειαν, γνώμης νάρχωσιν, αἰμμῥῥαγίας,

λειποθυμίας, 53} ταῦτα οἷσι θάνατος, ξ 3

Et B', " τῶν om. QD'G/H!. - φθίσεων YD!/G'H!, Gal, Dietz. τὸ φθίσιων Y , Lind. 3 ὀχλ, A'B'D'G!W!. 4 & τι HKQSYWA!C'D'G'H! MIN'W!, Gal. - ὅτι Dietz. - ἂν om, J, δ ὑποπτύσωσι A!L!, = Biocwa Y W. ς ἐκ HKQB'C/GIN/W!. 7 ῥέουσι B'W!.- θανάσιμον YAILIML - θανατώδεες 8. ὁχόσοισιν ἂν ἘΠ᾽, Lind. - ὁχόσοι ἂν FGHIKNIT!, « ΑΙΔ, - ὁκόσοισι φῦ, ἀποῤῥέωσιν αἱ τρίχες Gal. 9 τῆς om. Β', -- δέουσι 1 Ë WA!B'C'D'G'H/L/O'W!, Βίοις. -- ῥέωσι vulg. τούτοις X WE! 11 ἐπιγιν, WC'. - Si l'on traduit meurent si la diarrhée survient,

comme ont fait quelques traducteurs, on rend cet aphorisme. inutile à

côté du 44°, il est dit que chez les phthisiques la diarrhée , indépen- damment de toute autre condition, est mortelle. 5. ὁχόσοισι ΟΜ,

LR - ? 2 , ἫΝ Β ἀφρῶδες αἷμα, QB'D'G'H'WT, 13 πτύουσι ΒΙΉΙΙ, -- ἀγαπτύωσι et ἀνα- Οήττουσι οἱ ἀνεμέωσι Magn. in marg. - ἀποπτύουσι 1], - ἐμέουσι SAIM!, ="

ἀνεμέουσι C. -- ἐμέσουσιν Ἵ,,, -- ἀνεμέωσι HKN'. -- Galien. dit que la plu

part des exemplaires portaient οἱ bon nombre de commentateurs δάπιοίς

taient la lecon ἐμιέουσιν ; et quelques-uns, l’expliquant , prétendaient que ce mot indiquait ia grande quantité du sang rejeté, Galien remarque 4 À que la quantité ne fait rien pour reconnaître si le sang vient du poumon, $ et que, si Hippocrate employé réellement épéetv, vomir, il l'a employé “4 abusivement pour le moi propre ἀναπτύειν ou ἀνασήσσειν expectorer, M Sur cette remarque de Galién, je dirai que, si ἐμέουσι est la vraie lecon, % Hippocraie aura employé ce mot, abusivement peut-être, mais pour éviter M d'indiquer par une expression caractéristique ce qui est à déterminer, le lieu d’où le sang vient,

GINQUIÈME SECTION. 857

| porte sur le poumon, meurent en sept jours; s'ils passent ce terme , ils sont pris de suppuration (Coa. 361).

11. Chez les malades affectés de phthisie, si les crachats ““ qu’ils expectorent, versés sur des charbons , répandent une odeur fétide et que les cheveux tombent, c'est signe de mort (Coa. 426).

12. Chez les phthisiques dont les cheveux tombent, la - diarrhée survient et ils meurent ("7 07. note 11) (Coa. 428).

13. Chez ceux qui crachent du sang écumeux, ce sang vient du poumon (Coa. 425). |

»᾿

td

14. Chez un phthisique , la diarrhée ᾿ survenant est mortelle (Coa. 428).

15. Ceux qui sont aflectés d'empyème, à la suite d’une pleurésie, guérissent si la poitrine se purge dans les quarante « jours, à partir de celui de la rupture; sinon, ils tournent à * la phthisie (Coa. 383, Coa. 398). 16. La chaleur cause, à ceux qui en usent fréquemment,

. "A τουτέοισιν ἀναγωγὴ γίνεται ἐκ τοῦ mA, C. - τοῦ om. QG'H'W!, = ᾿ς τοιαύτη om. A!L!. -- τοιαύτη om. ἨΟΘΥΨΥΟΙΡΙΘΙΉΙΜΙΟΙ, Gal., Dictz. À - ἐπαγωγὴ ΤΙ], - γίγνεται K. 15 ἀπὸ EQG'. -- ὀχλουμένω A, - ἐνο- Louve Μ!, ἐπιγιγνομένη HK.- ἐπιγινομένη YN. - διαρροίης (ας α Ἢ) ἐπιγενομένης Q. -- θανάσιμον QYWD'G'O'W!, "5 γίην. K. -- Post ἣν à addunt μὲν YWD'O', Dietz, ἀνακαθαρθέωσιν Dictz. - ἀποκαθαρθῶσιν ᾿ς Magn. in marg. - τεσσαρήχοντο, Dietz. - y. ἡμέρη G'. 17 ὃν om. 1,

1

| ' - manque dans vulg., par une faute d'impression qui n’est répétée que

dans Kühn. -- γένηται H, et multi codd., Gäl., Lind., Dietz. γίνηται vulg. -- γίνεται Ε, ---- δ λύονται Y WB/D'H!W!, 19εἰ Y, et multi codd. ᾿ - μεθίσταται FGISTIT!, 20 περὶ θερμοῦ καὶ ψυχροῦ πόσεως C', 5" Post ᾿ ταῦτα addunt τοῖσι QA'B/C'G'L'M'W', Gal., Lind, - πολλάκις SIN! -- “i χρομένοισι (ΟἹ, - χρωμένοισι QG'B'L', - χρωμένω YWH!, - χρεομένω FGH ; DIKTUNIT'.. 53 σαρχὸς C'. - ἐχθήλυσιν KN!W!. -- ἐνθήλυσιν ΠΤ’, = ἐν- , θήλυνσιν FJ. - αἱμορράγίαν α΄. - λιποθυμίας Cl. - λειποθυμίαν L'.

33 τοῦτα om. D', -- οἷσι ταῦτα, θάνατος Magn. in marg. -- Galien TE que la fin de cet aph. était écrite différemment suivant les manuscrits ; bn

riantes étaient au nombre de quatre: τούτοισι θάνατος; ταῦτα ἐφ᾽ οἷς θάνατος; ταῦτα οἷσι θάνατος, ταῦτα εἰς θάνατον. ἢ] ajoute que ces quatre : Ἷ leçons reviennent au même pour le sens; et le sens est que ces accidents « causés par l'abus du chaud peuvent amener Ja mort.

TENTE nt Es de à.

538 APRORISMES, 17. Τὸ ' δὲ ψυχρὸν , "σπασμοὺς, τετάνους, " ina χαὶ οὐρα πυρετώδεα.

18. 4“ Τὸ ψυχρὸν, πολέμιον ὀστέοισιν, δδύσον à es ve ἐγχε-- φάλῳ,, νωτιαίῳ μυελῷ" τὸ 6 δὲ θερμὸν ὠφέλιμον.

19. 1 Ὁχόσα χατέψυχται, " ἐχθερμαίνειν, πλὴν οὑκόσα “4 ῥαγέει, À μέλλει.

20. "9 Ἕλχεσι τὸ "'" μὲν ψυχρὸν δαχνῶδες, δέρμα FETE ρύνει, ὀδύνην ἀνεχπύητον ποιέει, ""μελαίνει, Élyex πυρετώδεα 13motéet, σπασμους "" χαὶ τετάνους. |

91. "ἔστι "" δὲ ὅχου ἐπὶ τετάνου ἄνευ "5 ἕλχεος νέῳ εὐσάρχῳ, θέρεος μέσου, ψυχροῦ πολλοῦ χατάχυσις "1 ἐπανάχλησιν Me μόχρομν θέρμη δὲ "8 ταῦτα δύεται.

22. Τὸ θερμὸν ᾽9 ἐχπυητιχκὸν, οὖχ ἐπὶ παντὶ ἕλκεϊ, Mat on μεῖον ἐς ἀσφαλείην, δέρμα μαλάσσει, ἰσχναίνει, ἀνώδυνον, Éryéov, |

σπασμῶν, τετάνων παρηγοριχόν " τὰ δὲ ἐν " τῇ χεφαλῇ, "" χαὶ

χαρηδαρίην λύει" "πλεῖστον δὲ διαφέρει ὀστέων χατήγμασι, 5" μά-

: Δὲ om. ΚΤΊ!, - L'aph. 17 est placé après le 48 dans PATTNe -

3 rer. σπ. AL!

δ pen, χαὶ om. ΜΙ, -- χαὶ om. HKQSTWA'B'C'D'G'H'!T'LIOIN'T!, Gal, 4 = Post πυρ. addit ἐμποιέει Dietz. 4 πολέμιον τὸ ψυχρὸν QBIG!, 5 γεύ- |

pous, ὀδοῦσι QG'. νεύροισιν Y WD!M', Dietz. -- νεύροις vulg. -- ἐγκεφάλε" νεύροις Η!, - Théophile, dans son commentaire, veut qu’on mette un point.

après νωτιαίῳ, et qu’on entende μυελῷ de toute espèce de moëlle, Cela ne.

paraît nullement justifié. 6 δὲ om. 5, - Pro ὠφέλιμον habent gi L

H; φίλιον QG'B'W!, Gal. - Post o. addit καὶ φίλιον Η. - ὠφέλιμον χαὶ ;

φίλιον Magn. in marg. Post Ὅν δάάδυπ! τὸ ψυχρὸν σπασμοὺς, τετά

μελασμοὺς, ῥίγια πυρετώδεοσ, ἐμποιεῖ FGIJT'. --- γδσαΎ. Aph. 19- 58.

om. Μ', χαὶ θερμ.. pro ἐχθ, T, ἐχθερμιαίνει Kühn. ἐχθ. χρὴ ΕΥ̓

L', Dietz. -- ἐχθ. δεῖ Gal., Magn. in textu, 9 ὅσα WC!. -- ὅσα ἂν di μορραγέειν μέλλῃ QG’. -- αἱμιορραγέει à μέλλει FGIJTY WA'D'H!T'L'O!TIN W', Ald., Magn. in textu, Lind., Dietz (ἢ μέλλῃ B!). = αἱμοῤῥαγέειν

μέλλει vulg. Post μέλλει addunt ψυχρὸν σπασμοὺς, τετάνους, wehaGucbe, M

one πυρετώδεο, ἐμποιεῖ TI. = ἕλχεσι refertur ad aph. 49 K. —"

tt μὲν om. SA/L/. - D'après Galien, le froid rend inutile à la suppura= tion la douleur qui accompagne toute plaie devant suppurer ; je crois 4 plutôt, d’après l'absence de l’article devant ὀδύνην, que cela signifie : le. froid cause une douleur inutile à la suppuration. "5 μελασυοὺς Lind. #

= μελασμιοὶ Gal. "3 moe: om. HQSYWB'/C'D'G'H'L'W!, Gal., Lind À

- ποιέει post τετάνους Dietz.

Α,

CINQUIÈME SF@TION. 539

les accidents suivants : L’amollissement des chairs , l’impo- tence des parties nerveuses, l'engourdissement de l’intelli- geuce , les hémorrhagies, les lipothymies ; et tout cela peut occasionner la mort,

17. Le froid provoque des spasmes , des tétanos, des noir- ceurs (gangrènes), des frissons fébriles.

18. Le froïd est ennemi des os, des dents, des parties nerveuses, de l’encéphale , de la moelle épinière ; le chaud leur est favorable.

19. Rechauffer les parties qui sont très-refroidies, excepté celles une hémorrhagie se fait ou va se faire.

20. Le froid est mordant pour les plaies; il durcit la peau tout autour’, il cause des douleurs non suppuratives, il noir- cit (cause la gangrène), il produit des frissons fébriles, des spasimes et des tétanos.

21. IL est cependant des cas où, dans un tétanos sans plaie, chez un jeune homme bien en chair, au milieu de l'été, une abondante affusion d’eau froide rappelle la cha- leur ; or, la chaleur dissipe les affections de ce genre.

22. La chaleur est suppurative dans les plaies, mais non

14 χαὶ om. H, et multi alii, Dietz. ᾽ὅ δ᾽ C, - τττάνω CWA!G!'W!, Gal. -- ἔστιν ὅχου Magn. in marg. 1 ἑλχώσεως ΗΙ, - ἑλχώσιος YWO!, μέσοιο AIL!, - μέσο, QG'T', 17 θέρμνης ἐπαν, ΒΙΑΙΝΙ, "3 τοῦτον ΑἸ}, -- ῥύεται ταῦτα K. 9 οὐχ ἐχπ, ἐπὶ Η', -- οὐκ om. Dietz. - οὐχ ἐπὶ mr. & om. Magn. in marg. - ἕλκεϊ ΑἹ, Dietz, - ἕλχει vulg. - ἀσφαλίην ΟἹ, - ἀσφάλειαν. B'D'. -- ἐς ἀσφαλείην σημεῖον A!L'. Ante μέγιστον addit πλὴν ἐπὶ νεαρῷ Dietz, -- Le sens que j'ai suivi dans la traduction est célui de Galien. παρηγορητιχὸν TE 21 τὴν δὲ vulg. - τὴν δ᾽ Gal. -- χαὶ δὲ Lind. - τῶν δὲ CHITA!/C/L'L/W!, Magn, in texiu. - τῶν δ᾽ Y WO'N/. - » τὸ δ᾽ ὈΙΗ͂Ι, - τὸ δὲ 5. - τὰ δ᾽ QG. -- τὰ δὲ B!, Dietz, - Galien dit, dans son commentaire : « Quant aux affections de la tête, le chaud exerce les mêmes actions ( que celles qui ont été indiquées plus haut), et il ù guérit les pesanteurs de tête, » C’est ce qui m’a décidé pour la leçon que j'ai mise dans le texte. ?? τῇ om. ΟΒΑΙΒΙΟΙΒΙΟΙ ΕΙ͂ΝΥΙ, -- 23 χαὶ ΒΝΑΙ M B/L!, Dietz. -- καὶ om. vulg. - xuerepiry FGISTWD'G/W!,Frob., Gal., Merc., Lind., Dietz, - καρηθαρείην vulg. - καρυθαρίην Ald, ?4 πλεί- στῶν 5, - δὴ MW. - κατάγμασι Y, Gal., Dietz. 25 μᾶλλον YC'D'H',

540 APH@RISMES,

λιστα δὲ τοῖσιν ἐψιλωμένοισι, τουτέων δὲ " μάλιστα, τοῖσιν ἕν xe- φαλὴ ἕλχεα ἔχουσι" καὶ ὁχόσα ὑπὸ ψύξιος θνήσχει, ἑλχοῦται, χαὶ ἕρπησιν ἐσθιομένοισιν, ἕδρη, αἰδοίῳ, ὑστέρῃ,, χύστει, του- τέοισι τὸ μὲν θερμὸν φίλιον χαὶ χρῖνον, τὸ δὲ ψυχρὸν πολέμιον χαὶ ? χτεῖνον. :

93. Ἔν τουτέοισι de τῷ ψυχρῷ χρέεσθα:, 4 δχόθεν αἰμοῤῥαγέει, μέλλει, μὴ ἐπ᾽ αὐτὰ, ἀλλὰ περὶ αὐτὰ, δχόθεν ἐπιῤῥεῖ" χαὶ ὁχόσαι φλεγμοναὶ, ἐπιφλογίσματα ἐς τὸ ἐρυθρόν χαὶ ὕφαιμον 1 ῥέποντα αἵματι νεαρῷ, ἐπὶ ταῦτα, 9ἐπεὶ τά γε παλαιὰ με-- λαίνει - χαὶ ἐρυσίπελας τὸ "5 μὴ ἑλχούμενον, 11 ἐπεὶ τό γε ἑλχού- mevov "3 βλάπτει. 1

24. Τὰ 13 ψυχρὰ, οἷον χιὼν, "ἐχρύσταλλος, τῷ στήθεϊ πολέμια, | βηχέων κινητικὰ, 5 αἱμοῤῥοϊχὰ, "6 χαταῤῥοῖχά. |

25. Τὰ 11 ἐν ἄρθροισιν οἰδήματα καὶ ἀλγήματα, "5 ἄτερ ἕλχεος, καὶ '9 ποδαγριχὰ, καὶ σπάσματα, "5 τουτέων τὰ πλεῖστα "" Ψυχρὸν πολλὸν χαταχεόμενον δηΐζει τε χαὶ ἰσχναίνει, χαὶ 5 ὀδύνην λύει " γάρχη "5δὲ μετρίη ὀδύνης " λυτιχή.

)

ι Μᾶλλον Y. = ἕλχεσι sine ἔχουσι QB'D'G'H'. - ἕλχεα ἔχουσι om. Magn. in marg. -- ὅσα YŸ. ἀπὸ 5, Magn. fn marg. - ψύχεος K. -" ψύχιος sic Ἡ, -xñv et χἂν pro à Magn. in marg. -- ἕρποισιν vulg.,« faute d'impression répétée par Kühn. -- αἰδοίω, ἕδρη S. .- αἰδοίοις ΟΒ!, =. χύστε: ὑστέρα Α'Π], -- μὲν om. GKJC'B'H!N'T', - φίλον 5Π|, Gal. - xot.… TD, Dictz, - Lot. vulg. - ἐχπυητιχὸν pro κρ. K. --- " τεῖνον 5. 3 δὲ dit, QSB", Gal. - δὲ pro δεῖ TI. δὲ δεῖ τὸ ψυχρὸν ΗΚΟΙΟΙΝΙ, -- δὲ τῶ Que χρῶ χρέεσθαι δεῖ A!, δὲ τῷ ψυχρῶ δεῖ L'.- δὲ τὸ ψυχρὸν χρῆσθαι, ὅταν. Magn. in marg. 4 ὅθεν Q, οἱ ali, -- ὅθ᾽ ΑἹ, - ὅτι L, αἱμορραγέει ἢ, μέλλει YWD'H'O'W!, Lind. αἱμιοῤῥαγέειν μέλλει vulg. = Post μέλλει, addit ἕλχη S, Magn. in marg. -- On voit, par le commentaire de Galien,. que à μέλλει est la leçon qu’il avait sous les yeux. 5 ὅθεν 5, CEPFEEA pheyuaive FGHIJKQOLN'T', - ὁκόσα Gal. -- ὅκου Dietz, 7 βλέποντα Qu - ἕποντα (6, -- ῥέπονται Mere. -- ῥέπον τῷ νεαρῷ αἵματι Al, = veupo af ματι IT, et multi ali, Gal., Lind., Dietz, mept Q. -- ἐπὶ ταῦτα Om SYWB'O'W!, Gal., Dietz. 9 ἐπὶ C'. - Ante peaive addunt καὶ QBL ΘΙ, 10 μιὴ ἑλκόμενον (sic) ὠφελεῖ " ὡς τό γε ἡλκωμένον βλάπτει ἢ, = μὴ om. ΒΙ, -- Post £x. addit ὠφελέει, Dietz. 1: μιὰ ἑλκούμιενον οὐ βλά-- πτεὶ pro. τ, y. €. (3. Β', ἐπεὶ τό γε ἕλχ, om. L'. :? Post FA. addunt θανατοῖ KTUNIT', -᾿ θανατοῖ supra lin. GIJ. - θανατοῖ pro BA. Magn. in

CINQUIÈME SECTION. | 541

dans toutes, et fournit, quand elle l’est, un signe très-im- portant de salut; elle ramollit la peau , l’amincit , amortit la douleur, calme les frissons, les spasmes , les tétanos; elle agit de même sur la tête, et en outre en dissipe la pesanteur; elle est particulièrement utile dans les fractures des os, surtout quand ils sont dénudés, et entre autres dans les plaies de tête; elle l’est dans tout ce qui, par le froid, se mortifie ou s’ulcère, ainsi que dans les herpès rongeants, et pour le siége, les parties génitales, la matrice, la vessie; à tout cela la chaleur est amie et décide les crises, le froid est ennemi et mortel.

23. Il faut user du froid dans les cas suivants : Dans les hémorrhagies actuelles ou imminentes ; non sur Κι partie même , mais autour de la partie le sang afflue; dans toutes lesinflammations et les phlogoses qui doivent à un sang encore récent leur teinte rouge et presque sanglante (le froid fait passer au noir les inflammations anciennes) ; dans l’éry- sipèle non ulcéré (le froid est nuisible à l’érysipèle ulcéré).

24. Les choses froides , telles que la neige , la glace, sont ennemies de la poitrine , et provoquent la toux , 168 hémor- rhagies et les catarrhes (Ép. VI, 3).

25. Les gonflements et les douleurs, sans plaie, dans les

marg. —— 13 Post τὰ addit δὲ K, == ‘4 Ante xp. addunt καὶ W!, Magn. in textu, Merc. in marg.; Dietz. -- τῷ om. HKWD'!N'. -- στήθεϊ WD’, » Dictz. -- στήθει vulgs -- στηθέων sine τῷ C!.- στήθους sine τῷ QB'G', -- ᾿ς στήθεσι sine τῷ A'L'O'. :5 αἱμορραϊκὰ SW!. -- αἱμορραγικὰ ΥὙΥ̓ΘΙΟΙ, ᾿ς -χαὶ αἱμορραγικὰ Η!, 16 Ante xar. addunt χαὶ H!, Magn. in textu, Dietz. «ar, om. L', 17 Post τὰ addit δὲ vulg. δὲ om. HIKQST, et * alii plures, Gal, 18 ἄνευ A. 19 ποδαλγικὰ QG'W!.- Théophile, dans ᾿ς son commentaire, dit que σπάσμια est la solution de continuité de la sub- stance fibreuse du muscle, sans solution de continuité à la peau. τού- τοῖς A/L'. ?1 Ante Ÿ, addunt τὸ SWA!D'L'O'W!, - πολὺ CQS, et alii, Diotz. - ῥαΐζει ΟΥ̓, et alii, καὶ ἐσχναίνει om. W!, Gal, - καὶ ἐσχν. po- M nitur post λύει ΒΙΗ͂!, τε ai ἰσχν. om. Magn. in marg. ?? ὀδύνας QG. ον ἀνεκποίητον (510), ποιέει pro λύει 56!, 23 γὰρ pro δὲ Y WA!C'D'L'O'W. τς δὲ οἵα, 5, Μίαρπε in marg. 24 ληχτικὴ ΕΘΉῊΠΙΚΘΤΥΟΙΗΙΨ (N', M supra lin, παυτιχὰ) O", Dietz. - λυχτικὰ Q. - ἔστὶ Anxrixh ALT,

542 APHORISMES.

26. Ὕδωρ τὸ ταχέως sde χαὶ axé, ββχόμονον,

χουφότατον .

27, " Ὅχόσοισι πιεῖν ὀρέξιες ΜῊΝ Riu: ps LL. ᾿ À

Loniicee, ἀγαθὸν. δ 98. Τυναικείων 5 ἀγωγὸν, À ἐν ἀρώμάσι mAh Rue δὲ καὶ ἐς ἄλλα χῤησίμιη © ἂν ἦν, εἰ μὴ καρηδαρίας ἐνεποίεεν, 29. 1 Τὰς χυούσας φαρμαχεύειν, Av ὀργᾷ, βτετράμηνα, χὰ | ἄχρι ἑπτὰ μηνῶν ep 9τὰ δὲ γήπια χαὶ nr μν εὖλα- | δέεσθαι. À

30. "" Γυναιχὶ ἐν γαστρὶ ἐχούσῃ ὃπό τινος τῶν ὀξέων rés | ληφθῆναι, θανατῶδες. |

31. .. Luvi ἐν γαστρὶ ἔχουσα, "᾽ φλεθοτομηθεῖσα » Bain χαὶ μᾶλλον "ὁ ἦσι μεῖζον τὸ ἔμδρυον.

pi ᾿

82. Γυναικὶ αἷμα ἐμεούσῃ 2 τῶν καταμηνίων "ἢ rires ie |

t ἥδατος δοκιμὴ Ὁ. -- τὸ om. AIL!, = τὸ ταχέως ψυχ. καὶ θερμ. ΟἹ. = ψυχραινόμενον QB'G'. - Ante 1 MAUR addit ἀεὶ Magn. in marg. ? οἷσι, πιεῖν ὄρεξις Y WD'H'O'W!. - οἷσιν ὕδωρ πιεῖν ὄρεξις. 5. - ὁκόσοισι δὲ πιεῖν, à ὄρεξις ὕδωρ ἐκ νυχτῶν (Οἱ, οἷσι Β΄. - Post 6x. addit δὲ vulg. - δὲ om. A'B'C'L', Dietz, -- πίνειν QG. = ὄρεξις B'C!, Dietz. - ὄρεξιν ALI. =. νύχτωρ om. Magn, in marg. —- 3 τουτέοισι pro τοῦδι NS (τούτοισι WEH!). - διψώδεσιν. SQYWD'H'O'W', Gal., Dietz. érixa= υνηθέωσιν Dietz. D’après Galien, l’aphorisme RE 2 pas si l’on donne ne donne pas à boire ; mäis il va sans dire, ajoute il, qu soif étant grande, on donnera à boire, D’après cela, le sens de l'ap h. me paraît être ceci : une soif vive, pendant la nuit , qui est en e ét 1 ra } quelque chose de fächeux, devient un signe favorable si ᾿ on se rer rt (après avoir νὰ, bien entendu ). περὶ τῶν καταμηνίων γυναι εἴων» Ve nt ἤγουν τῶν χαταμιηνίων 1], 5 ἀγωγῶν QSA!GIWE - pro 0. - πολλαχοῦ ΕΒΑΤΟΠἹ,, σα" Dietz. δὲ om. val ἘΝ Dietz. εἰς vulg. 6 ἂν om. C!. = ἂν ἦν om. 8, -- ἦν omnes fere Οἱ Ald., Gaï., Merc., Lind., Dietz. - ἣν vulg. = εἴη !, = ἣν μὴ itne εν ν ἣν Magn. in mürg. - καρυθαρίας G', ΑΙὰ, - χαρηδαρίαν 1,1 = mage σείο EN". -- ἐποίει vulg. - ἐποίη M. - ἐνεποίει QSA'B'D'W!, δα!.; ὍϊοιΖ. - ἐνεποίεεν VWO'. 7 Aph. 29 om. CSA'C'L'W!, Dieis, 24 δὲ 50 ponuutür post aph. 51 FGHLJKTI/N/T!, ἣν ΠῚ om. in marg. terpéguvos Οἱ, - ἄχρις TB'D'G'H". - = vw. =

CINQUIÈME SECTION. | 543

ARRET

| articulations , la goutte, les ruptures (musculaires) sont gé-

. néralement soulagées par d’abondantes affusions d’eau froide

qui diminuent la tuméfaction et amortissent la douleur ; un

| engourdissement ἌΝ a la propriété de dissiper la dou- _ leur.

26. L'eau qui 5 réchauffe promptement et se refroidit _ promptement est la plus légère.

27. Si ceux qui, pendant la nuit, ont des envies de boire, _ dues à une soif, bien entendu, intense, se rendorment, cela est bon.

ar

Cr

28. Les fumigations aromatiques sont emménagogues , et elles seraient fréquemment utiles en d’autres cas, si elles ne causaient de la pesanteur de tête.

παν nan Pet PE SE

29. Evacuer les femmes enceintes, s’il y a orgasme, à

mn en GI y ue

quatre mois et jusqu'à sept mois , mais moins à ce terme ; 1 ménager les fœtus avant quatre mois et les fœtus après sept mois (Aph. IV, 1).

30. Pour une femme enceinte, être prise de quelqu’une | des maladies aiguës est mortel.

31. Une femme enceinte, saignée, est exposée à avorter, - d'autant plus que le fœtus est plus avancé.

RS BD SE RARE ma ns » US rx par

- 82. Chez une femme, le yomissement de sang cesse, quand les Fe font éruption.

ἦν | ζῶν Magn, in marg: = Post ἦσσον addunt δὲ ταύτας ΟΥ̓ ΒΙΏΙΑΤΗΙ!Ο!Ι, | D Lind, - Les mots δὲ ταύτας sont pris à l’aph. IV, 1 ; ils rendent la phrase plus claire, il est vrai, mais comme ils manquent dans les PVR ον manuscrits j'ai laissé le: texte tel quel. =— 9 ἧσσον δὲ τὰ νήπια καὶ πρ. Mago. in 19 το χαὶ om, ἮΙ, Post καὶ addunt τὰ QGB/.- Post εὐλ, + addunt χρὴ YWO', Lind, ‘: Aph. 50 ponitur post aph. 51 CSA!C!L/,

Fe MDietz. - τῶν om. ΚΝ', - νοσημάτων Gal., Dietz, -- ληφθῆναι omnes fere “codd., Gal., Chouet, Lind:, Kühn, Dietz. -- ληφθεῖναι vulg. - θανάσιμον Hide 1 γυναίκὶ Cl. "3 εἰ pheGorour0n QG'T!. 14 ἦσι μιεῖζον τὸ uéo. ἘΘΗΠΚΤΟΊΝΙ, Mogn. in marg. -- εἰ pe. εἴη τὸ ἔμιόρ. vulg. -

ἦν μ.. τὸ ἔμόρ. ΟΒΙ6!, -- εἰ μ. τὸ ἔμόρ. HW, 15 ἐκραγέντων Β'.

- λῦσις T. - λύσιν FGJ. “λύσις γίνεται. SA!L', Lind.

Ν

4

544 APTORISMES.

33. * Γυναιχὶ, τῶν καταμηνίων ἐχλειπόντων, αἷμα ἐχ τῶν ῥι- νῶν ῥυῆναι, ἀγαθόν. |

34. Γυναιχὶ ἐν γαστρὶ ἐχούσῃ, ἂν " χοιλίη ὍΝ ῥυῇ > χίν- | δυνος ἐχτρῶσαι, .

35. Γυναικὶ ὑπὸ ὑστεριχῶν " ἐνοχλουμένῃη, à δυστοχούση; sil. μὸς ἐπιγινόμενος, ἀγαθόν. LME à Des D

36. Τυναιχὶ τὰ χαταμήνια Ra pe y δ χαὶ μὴ ve ns αὐτὰ | αἰεὶ γινόμενα, καθάρσιος δεῖσθαι 9 σημαΐνει. |

37. Γυναικὶ ἐν γαστρὶ ἐχούση, ἣν οἵ ° μασθοὶ νὼ ip γέ- νωνται; τ ou αν,

38. Γυναιχὶ ἐν γαστρὶ ἐχούσῃ "" ἣν ἕτερος μασθὸς pa À γέ- νηται, δίδυμα ἐχούσῃ, ‘* θάτερον ἐχτιτρώσχει- "" χαὶ ἣν μὲν 6. δεξιὸς ἰσχνὸς γένηται, τὸ ‘4 ἄρσεν " "" ἣν δὲ 16 ἀριστερὸς, τὸ θῆλυ.

99. "7 Ἣν γυνὴ μὴ χύουσα, μηδὲ τετοχυῖα, γάλα ἔχῃ, "5 ταύτῃ τὰ, χαταμήνια ἐχλέλοιπεν,

40. Γυναιξὶν "9 ὀχόσῃσιν ἐς τοὺς τιτθοὺς αἷμα συστρέφεται» μα-᾿

, νίην σημαίνει.

1 Τῶν δὲ χαταμιηνίων sine γυναιχὶ SYWA!L'O', Dietz. ='Dans Dictz, les aph. 52 et 33 ne font qu’un. - Ἰυναδὶ om. FGHJKTD'IN!T!. = ἐχλιπ. EGJQYWH'L'O'W/!, Dietz, ἣν aiua ἐν, +. ὃν fuñ QG, = ῥυὲν AICIEL,

. Dietz. 5. om. ΒΗ, ae

πολλὴ TL, -- πολλὰ ῥυῇ Lind., Dietz, - δυεῖ πολλὰ Cle δύ᾽ πολλὰ ΥΥ̓ΘΙΟ', -- ῥυῇ πολλάκις QB'G'H', Gal. -- χίνδυνον S. - τοῦ ἐκτρῶσαι Ce 4 ὑστερικοῦ Β', -- ὑστερέων Η!, - Galien dit que le mot ὑστεριχὰ n’est pas clair: quelques-uns l’avaient entendu de toutes les affections de 1 matrice , d’autres de la seule hystérie, d’autres enfin de Parrière-faix, 4 qui ΓΕ aussi ὕστερα. Mais , d'après Galien , ces derniers se trompaik manifestement, bien qu’il soit vrai que l’éternuement aide à la 60 l'arrière-faix ; ce qui prouve leur erreur, c’est qu’un autre aphorisme Οἱ consacré à l’arrière-faix, et que le mot ὕστερα diffère notablement d: mot ὑστεριχά, Galien ajoute qu’il n’est pas vrai non plus que l’étern ment soit favorable à toutes les affections de la matrice, et sa conclusio est qu’il faut entendre ὑστεριχὰ dans le sens de hystérie. Cependant a qui pourrait faire penser à l’acception d’arrière-faix, c’est 2 crate y joint l’accouchement difficile. ΑἸ

5 ὀχλουμιένη AL! ἐνοχλεομιένῃ Dietz. -- καὶ ΟΡΙΘΙΗΙ, - Sida Dietr. -- ἐπιγεν. IIQSTY, et alii, Gal., Lind., Dietz, 5 τὰ om. B'D'H'O'W'. 7 χρόγια quædam antigrapha ap. Gal. - Galien dit «

| | |

CINQUIÈME SECTION. 545

33. Chez une femme dont les règles manquent , il est bon que du sang s’écoule par les narines.

34. Siune femme enceinte est prise d’un flux de ventre abondant, il est à craindre qu’elle n’avorte.

35. Chez une femme attaquée d’hystérie, ou accouchant laborieusement, l’éternuement qui survient est favorable.

36. Les menstrues de mauvaise couleur, et ne revenant pas toujours à la même époque , annoncent ‘que la femme besoin d’être évacuée.

37. Une femme enceinte dont les mamelles s’affaissent subitement , avorte (Ép. IE, ἡ.

38. Une femme enceinte, portant deux jumeaux, si l’une des mamelles s’affaisse, avorte d’un des fœtus; si c’est la mamelle droite qui s’affaisse , elle avorte du fœtus mâle; si * la mamelle gauche, du fœtus femelle.

D 19, Quand une femme , qui n’est ni enceinte ni dans l’é- ταὶ puerpéral, a du lait, c’est que ses règles sont suppr imées.

40. Chez les femmes, une congestion de sang dans les mamelles annonce ia folie.

% - beaucoup d'exemplaires portaient χρόνια, et que, si l’on admet cette le- çon, on l’entendra du retard des règles. Aucun de nos manuscrits n’a 3 - conservé cette variante. χαὶ om. Α΄, αἰεὶ om. QTB'C/G'L'. yryvc-

μενα Lind. καὶ μὴ αὐτὰ ἰόντα καθάρσιος Magn. in marg. - Galien et après lui Théophile disent que χατὰ τὰ αὐτὰ signifie que les règles ne fs reviennent pas comme dans l’état de santé. 9 σημαίνουσιν ΟἹ, £ x ἐξαίφνης οἱ μαστοὶ ὙΥΥΑΙΏΙΉ!ΠΙΟΙ, - ἐξ, οἱ μιασθοὶ SB'C!G', Dietz. - μαστοὶ Τ. - 1er YWO!. - ἐξαίφνης om. Magn. in marg. ‘' Ante ἣν addit ἐχούση δίδυμα, quod omittit infra ΟἹ, -- μαζὸς SB'H'. -- mage “TYA/D'L'O'. - μαζὸς ὑγρὸς Magn. in marg. *? θᾶττον pro 6. W. ἐκτιτρώσκεται Magn. in marg.— :? χαὶ om. (', -- Post δεξιὸς addunt μα- motos Y WA!L'O!. ἰσχνὸς γένηται δεξιὸς HKN!. ἰσχνὸς γένηται om. Q «SB'C'D'G', 14 ἄρρεν QSYWB'C'D/G', 15 εἰ AID’, - εἰ δ᾽ YWG'H!. τὸ ἕτερος pro ἀριστερὸς S.— 17 γυγὴ ἣν QB'G'.— ταύτης QSB/L'M! Ὁ᾽, - ταῦτα T. - τὰ nur. αὐτῆς C'H!W!. - ἐξέλειπεν (ΟἹ, 19 ὁχόσοισιν vulg., faute d’impression répétée dans Kühn,. -- ὅκόσαις, YWB'C!D'0', - rio: H!.— μασθοὺς SM'. - μαστοὺς D'. - γάλα pro αἷμα A!L!.

4 TOME IV. 35

-

546 APHORISMES. 4

41. Γυναῖκα ἢν θέλης εἰδέναι " εἰ χύει, " ἐπὴν χαθεύδειν μέλλη, 4 ἀδείπνῳ ἐούση ; do ciné διδόναι πιεῖν" ὃ. χὴν μὲν στρόφος αὐτὴν ἔχη περὶ τὴν γαστέρα, χύει" 7 Av δὲ μὴ , οὗ χύει.

49. 5 Γυνὴ ἔγκυος, ἣν μὲν ἄρσεν xûn, pie ἐστιν " 9 iv δὲ θῆλυ, δύσχροος. Ἐπ à

43. Ἣν γυναιχὶ χυούση ἐρυσίπελας ἐν τῇ ὑστέρη da θα- | νατῶδες.

44. "" Ὁχόσαι παρὰ φύσιν λεπταὶ ἐοῦσαι ἐν Ve ἀραομμεΝ ἐχτι-

τρώσχουσι; πρὶν À παχυνθῆναι.

1 Ῥυναιχὶ ἣν μέλλης ed. κύει οὔ, ὅταν μέλλει καθ, C'. - εἰ θέλεις Β΄, 2 ἣν χύη QB'G'.-— ἐπᾶν L'. -- μέλλῃ καθ, S.-— μέλλει χαθ. ΑἸΤΗ ΜΙ,

4 ἀδ. ἐούσῃ om. CQSYWA!C!D'G'H'L'M'0', Gal., Magn. in marg. = M Ilyaicientre cet aph. et le comm. de Galien une singulière opposition qui oblige de supposer que dans l’un ou dans l’autre le texte est altéré et 1 une négation omise. Galien dit: « Hippocrate, pour ce diagnostic, be— ; soin de la propriété flatulente de l’hydromel ; il veut qu’à la fois la femme Ἷ garde le repos et soit remplie d'aliments (καὶ πεπληρῶσθαι σιτίων) ; car * ces deux circonstances contribueront à la production des tranchées. » Étre remplie d'aliments est en contradiction avec sans avoir fait Le repas du soir, ἀδείπνω ἐούσῃ. En supposant le texte de Galien intact, « on lira οὐκ ἀδείπνῳ ἐούσῃ, ou on supprimera ces mois avec un grand nombre de nos manuscrits. Foes, qui gardé ἀδείπνῳ ἐούσῃ dans son texte, l’a omis dans sa traduction , suivant en cela le commentaire de Ga- à lien tel qu’il est dans nos éditions. Mais, dans cette hypothèse, on ne. s’explique pas comment les mots ἀδείπνῳ ἐούσῃ se seraient introduits dans le texte de plusieurs de nos manuscrits; et d'autre part Théophi ᾿ dit dans son commentaire : « Hippocrate veut qu’on donne er | la femme n'ayant pas fait son repas du soir. » Ces deux considérations portent à croire que ἀδείπνω ἐούσῃ appartient réellement au texte l’aph. Dès lors il faut penser que c'est le commentaire de Galien qui es st altéré, qu’une négation y été omise, et qu’on doit lire χαὶ μὴ" (rem XN: ρῶσθαι σιτίων. Du reste, cette faute de copiste , si c’en est une comme je le suppose, est ancienne; car c’est elle qui a déterminé la suppression d d mots ἀδείπνῳ ἐούσῃ dans ceux de nos manuscrits ils manquent. p constaté un grand nombre de fois cette influence du commentaire 4 G: lien sur le texte d'Hippocrate.

5 μελίκρητον HKN/. -- μελίκρατον vulg. - δοῦνα. ΗΚ, Dieiz, - δίδου Ο5, et alii plures, Mere. in marg. © χαὶ ἣν YW, οἱ alii. -- χαὶ εἰ QS.

CINQUIÈME SECTION. 547

41. Voulez-vous savoir si une femme est enceinte? Au moment elle vase coucher et sans qu’elle ait pris le re- pas du soir, donnez-lui à boire de l’hydromel ; s’il survient des tranchées dans le ventre, elle est: enceinte; sinon, elle ne l’est pas (Voy. Des femmes stériles).

42. Une femme enceinte bonne couleur si elle porte un garçon , mauvaise si elle porte une fille,

43. Si, chez une femme enceinte , il survient un érysi- pèle de la matrice , cela est funeste.

44. Les femmes extraordinairement maigres, devenant enceintes, avortent tant qu’elles n’ont pue de l embonpoint (Voy. note 11).

O'W!. - στρόφους sine αὐτὴν D, στρόφος sine αὐτὴν ΑἸ1,], - στροφὰς (sic) Ὁ. -- αὐτέην Dietz. = αὐτὴν om. ΟΚΟΙΝ!, -- ἔχει ΟΒΟΙΜΙ. -- τὴν om, Η!, = κοιλίην SCIM', -- τὰ περὶ τὴν χοιλίαν Α!1,}, -- Post γαστέοχ addit αὐ. τὴν Cl, 1 εἰ W. -- 8 Aph. 42, 45 et 44 om. W. -- ἔγκυος om. ΗΚ ΟΥΑΙ ΟΡ ΘΈΜ ΘΝ Gal., Dietz. -- ἣν HIK, et alii plures, Gal., Dietz. - εἰ vulg. -- ae Magn. in marg. -- ἄῤῥεν vulg. - χύη EHI,

| et alü Fr Dietz. - χύει vulg.— 9 εἰ SA!. δύσχροος Dietz. CRE vulg. ἣν om., et γενόμενον pro γένηται C'. γυν. x. ἣν ἐρυσίπελας Dietz. - κυούσῃ Magn. in marg.- ἐν τῇ bot. épuo. ΥΙΟΙ, - ἐρυσιπέλας . Dietz. - χύστε: pro ὑστέρῃ FGIJTET!, -- γαστρὶ pro ὕστ. H!. -- ὑστεραΐη ΑἹ, θανάσιμον ΟἹἁ, 11 ὁκόσαι (ὅσαι Q, et 8111} π. ©. À. ἐοῦσαι (ἐοῦσιν C!) ἐν γαστρὶ ἔχουσιν (ἐν y. ἔχ. om. FG, H obliter. alia manu, IJKQST A'B'G'HTL'M'N'T', Magn. in marg., Dietz; χύουσιν pro ἐν y ἔχ. C) ἐχτιτρώσχουσι δίμηνα (diu. om. CYA'!B!C'D'H'O', Magn. in margine, Lind.; οὐ κυΐσχουσι pro δίμ. FGIJI'; οὐ κύουσιν pro dis. Η alia manu, IK STL'M'T!, Magn. in marg., Dietz; καὶ χύουσιν pro di. QG!) πρὶν à (ἢ om. AL!) ray. vulg. - D’après Galien, les anciens commentateurs avaient donné trois explications de cet aph. Les uns pensaient que la femme avortait dans tous les cas, soit qu’elle restât maigre, soit qu’elle prit de l’embonpoint ; les autres, qu’elle avortait dans le cas elle ne prenait pas de l’embonpoint ; d’autres, qu’elle était surtout exposée à avor- ter quand elle prenait de l’embonpoint. Galien regarde cette dernière . explication comme la moins probable , cependant elle avait été adoptée par Numesianus ; d’après ce commentateur, il s'agissait des femmes qui, - devenues très maigres, et ayant besoin de se refaire , concevaient aupa- È ravant , et qui ne pouvaient reprendre de l’embonpoint sans que le sang pue à la nutrition du fœtus ne füt détourné de sa destination, ce qui À.

D SR RE RD PRG COR RSS

"48 APHORISMES. 45. ‘Oxoou " δὲ μετρίως τὸ σῶμα ἔχουσαι " ἐχτιτρώσχουσι δί-- 7 L'A 7 “Ὁ 4 [4 je χῆνα χαὶ τρίμηνα ἄτερ προφάσιος φανερῆς , 4 ταύτῃσιν af χοτυλη δόνες "μύξης μεσταί εἶσι, καὶ δύνανται χρατέειν ὑπὸ τοῦ βά- 9206 τὸ ἔμόρυον, ἀλλ᾽ ἀποῤῥήγνυνται.

46. 7 Ὅχόσαι παρὰ φύσιν παχεῖαι ἐοῦσαι μὴ " ξυλλαμδάνουσιν ἐν γαστρὶ, ταύτησι 9 τὸ ἐπίπλοον τὸ στόμα τῶν ὑστερέων ἀποπιέζει. χαὶ, πρὶν ‘À λεπτυνθῆναι,, χύουσιν.

47. 1" Ἣν ὑστέρη ἐν τῷ ἰσχίω ἐγχειμένη διαπυήσῃ , 13 ἀνάγχη

Lu ἔμμιοτον γενέσθαι,

causait l’avortement, Je ne suis aucune de ces interprétations ; ce qui 8 fait difficulté pour les interprètes, c’est qu’ils ont considéré une femme très maigre dans une grossesse actuelle, au lieu de la considérer par rapport à des grossesses futures et à la possibilité de ne plus avorter. Dans cet aph., Hippocrate déclare simplement que les femmes extraordinaire- ment maigres sont sujettes à avorter et qu’elles ne cessent de l’être qu’en prenant de l'embonpoint. Le sens de cet aph. me paraît déterminé par la comparaison avecl’aph. 46. Les mots παρὰ φύσιν λεπταὶ avaient aussi été interprétés diversement : les uns, comme Numesianus, entendaient que la femme enceinte avait perdu de son embonpoint , c’est-à-dire qu'il s’agis- sait d’un amaigrissement relatif ; les autres entendaient qu’il s'agissait d’un amaigrissement excessif, pris absolument. Les deux explications, | dit Galien, sont plausibles.

τ ὅσαι Y, et alii.— " δὲ om. QYWB/C'D'G'H'O/. - τὸ a. μετρ. ἔχουσιν C'. - τοῦ σώματος Α'1Π]. - τὰ σώματα ΤΥ ΘΙΟΙΎΥΙ, 3 αἱ τοιαῦται τιτρώ- σχουσαι pro êxr. Α"17.-- τετράμηνα καὶ τρίμηνα Magn. in marg.- pro xat M Q. - ἄνευ QA'B'G'H/L'. - φανερῆς προφ, ΟΥ̓, et alit. 4 ταύτης αἱ 07. τῆς τῶν ὑστερῶν μύξης C'. ταυτέῃσιν Dietz, 5 Post χοτ. addunt τῆς 4 μήτρας A!LIM', - Post xor. addit αὐτῶν, et ταύτῃσιν om. 8. - αἱ xor. 3 τούτων Magn. in marg. Galien dit que les cotylédons sont les bouches. ; des vaisseaux qui se rendent à la matrice, et non, comme quelques-uns. À le pensaient, les chairs glanduleuses qui y sont développées. Praxägore, « dans le premier livre Des physiques, avait dit : « Les cotylédons sont les bouches des veines et des artères qui arrivent à la matrice, » Post | dv. addit γοῦν Gal. (sine χαὶ Magn. in marg.) - χρατέειν LS, et ali, « Dietz, χρατεῖν vulg. - κατέχειν A!L!. - ἀπὸ QG'H', - βάρεος K, et alii,. } ᾿ Gal., Dietz. - βάρους vulg. -- ἀλλὰ Dietz. -- ἀπορρήγνυνται FGIKQSTW [ἢ A'B'C'D'G!T'L!M'O'T'W', Lind., Dietz. - ἀποῤῥήγνυται vulg. --- 7 ὅσαι Υ, -- περὶ pro παρὰ Α΄. - ἐοῦσαι om, 5. - D’après Galien, παρὰ φύσιν M

CINQUIENE SECTION. 549

45. Gelles qui, ayant un embonpoint modéré , avortent à deux ou trois mois, sans cause apparente, ont les cotylé- dons{de la matrice] pleins de mucosité ; ils ne peuvent rete- nir le fœtus à cause de son poids, et ils se rompent.

46. Chez celles qui, ayant un embonpoint extraordi- naire , ne conçoivent pas , l’épiploon presse l’orifice de l’u- térus, et elles ne conçoivent pas avant d’avoir maigri.

47. Sila matrice appuyée sur l’ischion suppure, cela né- cessite le pansement avec les tentes de charpie (Foy. note 19).

avait été, comme pius haut, interprété de deux façons différentes , et si- guifiait, suivant les uns que la femme avait un embonpoint excessif , sui- vant les autres qu’elle était devenue plus grosse qu'auparavant. Galien approuve la première de ces deux explications. ξυλλαμδάνωσιν ΗΚ, - συλλαμθάνουσαι Β!, ἐν τῇ y. QB'G!W!. 9 τὸ om. Η!, - D’après Théophile, ἐπίπλοον signifie ici non l’épiploon, mais métaphoriquement la graisse développée dans la matrice; et dans le Cod, Esc. il'est dit que l’épiploon qui est dans le ventre ne peut s'étendre assez pour cou- vrir sans douleur l’orifice de la matrice, Ante τὸ addunt ἐπὶ SYW AIL'M'O'W/!, Dietz. ἐπὶ τὰ στόματα D'.- ὑστέρων Gal, -- ὑποπιέζει ΑἹ C'D'L'M'. -- Galien dit qu'il s’agit non de lorifice du col, dans le vagin, mais de l’orifice de la matrice dans le col, ᾿" οἴῃ, Q, et alii, Xe- πτῦναι H!,-— λεπτυσθῆναι 1. - Post Aenr. addunt τοῦτο SC', Magn. in marg. - χυΐσχουσιν A/L'!M!, ‘2 ἂν E,.- ὑστέρη ἣν 5. - κειμένη Hi, - ὀγκουμιένη Magn. in marg. -- ἐγχυγμένη FGJ. - (ἔῃ Dietz) καὶ dur. C Μ', - χαὶ diam, 5. -- καὶ διαπυήσει AIL!. - χαὶ diam. Magn. in marg. (διαποιήσει Cl). Οδιαπτυήση FGA. - διαπνήσῃ vulg., par une faute d'impression répétée dans ὑπ, - Cet aph. est obscur, médicalement parlant. Le meilleur commentaire m’en paraît être le passage suivant de Galien : « (Quand les règles sont supprimées), la douleur se fait quelquefois sentir dans une hanche, et la femme boite de la jambe de ce côté. Si la suppression dure longtemps et que le médecin ne procure aucune évacuation, il survient parfois un gonflement dans la région iliaque, gonflement qui indique que la partie enflammée est à une grande profondeur, Chez quelques-unes il se forme même une tumeur phlegmo- neuse à la partie inférieure de la région iliaque, comme il s’en forme chez les hommes dans ce même lieu. En quelques cas, ces tumeurs ont suppuré et ont eu besoin d’être ouvertes par l'instrument tranchant (De loc. aff. vr, 1, 5, p. 347, ed. Bas.). » On peut aussi rapprocher de cet aphorisme le passage suivant du livre 2 Des maladies des Jemmes: :

550 APHORISMES.

48. * ΓΕμόρυα τὰ μὲν * ἄρσενα ἐν τοῖσι δεξιοῖσι, τὰ δὲ " θήλεα ἐν τοῖσιν ἀριστεροῖσι μᾶλλον.

49. 4 Ὑστέρων “ἐχπτώσιες, πταρμικὸν προσθεὶς, “ἐπιλάμθανε τοὺς μυχτῆρας χαὶ τὸ στόμα 7. EURE

50. Γυναικὶ τὰ χαταμήνια ἣν βούλη ἐπισχεῖν, σιχύην ὡς af στὴν 9 Ἧι τοὺς τιτθοὺς πρόσθαλλε.

51. "" “Οχόσαι ἐν γαστρὶ ἔχουσι, "" τουτέων τὸ στόμα τῶν ὅστε- ρέων "" ξυμμέμυχεν».

52. "4 Ἦν γυναιχὶ ἐν γαστρὶ ἐχούσῃ γάλα πουλὺ Ex τῶν μαζῶν bu , ‘5 ἀσθενὲς τὸ ἔμόρυον σημαίνει" "ὁ ἦν δὲ στερεοὶ μαστοὶ ἔωσιν, ὑγιεινότερον τὸ ἔμόρυον σημαίνει.

53. "7 Ὅχόσαι διαφθείρειν μέλλουσι τὰ ἔμδρυα, ταύτῃσιν οἵ

ἣν αἱ μῆτραι ψαύσωσι τοῦ ἰσχίου καὶ προσχέωνται, στεῤῥὸν γίνεται ἐπὶ τὸν χενεῶνα,, καὶ ὀδύναι νειαίρης γαστρός" καὶ ἐς αὐτὸν τὸν κενεῶνα καὶ ἐς τὰς ἰξύας καὶ ἐς τὰ σκέλεα ὀδύνη ἐμπίπτει, χαὶ τιταίνεται, καὶ ἐκπυΐσχονται, χαὶ ἔμιμιοτοι γίνονται, καὶ ὄλλυνται ἣν μή τι τάμηῃς καύσῃς.---- "5 ἀναγκαῖον ἔμετον γενέσθαι 8.

εὗχόσα ἔμθρυα ΓΟ", ---- 5 ἄρρενα H, et multi alii codices, Galenus, Dietz, 5 θήλεα HKQSYA/G'T'M'W!, Galenus, Linden, Dietz. -- θή-

Aa vulg. -- θῆλυ Β', -- μᾶλλον om. Cl. Ante ὑστέρων addunt & «

Linden, Dietz. -- ὑστερέων CFHB'G!M!', Ald., Lind. - Galien dit qu'il faut mettre non un accent circonflexe sur üv, mais an accent aigu sur €, attendu qu’il s’agit non de la matrice ὑστέρα, mais de l’arrière-faix τὰ ὕστερα. ἐχπτώσιες FJTI'M'W', Ald., Magn. - ἐχπτώσιας vulg. -- ἐχπτώσιος HKYWN/O!. - ἔμπτωσις C. -- πταρμικῶν H!. - πταρμικῶ 5. -- προσθεὶς SYWA!D/L'M'O', Dietz. -- προστιθεὶς vulg. -- ἐπιτιθεὶς ΟΒΙΘΊΗ!

W!, Gal. 6 ἐπιλάμθανε SYWA!C'L!M'O'W/, Dietz. - ἐπιλαμδάνειν ᾿ | vulg. -- ἐπιλαμθάνει Magn. in marg. 7 Post στόμα addit πταρυιχὸν "\

προσθεὶς quod om. supra C!. - Hic addunt γυναικὶ ἐν γαστρὶ ἐχούσῃ τει- νεσμὸς ἐπιγενόμενος ἔκτρωσιν ποιέει FGHIJKSTIL'M!N! (Mere. in marg- additur ante aph. 48), Dietz. 5 γυναιχὸς HA!C!L'M!, - τὰ om. YW

A!B!/C'D'H'L'M'O', - εἰ βούλει ΩΒ!6!. - ἢν βούλει K WH!O!. -- ouxiny Q

α΄. - ὡς om. QSB'G'H!. -- μεγάλην 5. 9 εἰς CSL'. -- πὸ Magn. in με

marg. -- τοὺς om. 1', - ἐν τῷ στήθη (sic) C!. -- Galien dit: «Il serait

mieux de mettre la ventouse non sur les mamelles elles-mêmes, mais au-dessous... et dans le fait quelques-uns écrivent ὑπὸ τοὺς τιτθοὺς, au-dessous des mamelles, » 0 πρόσθαλε G'M'W', Gal. - προσθάλλε L, 11 ὅσαι ΒΙ. - ἔχουσαι T, Gal: 15 ταύταις A'D'L!, = ταύτησι ΜΙ.

ὡς ΣῊ ΓΝ οδν

xx

πα

CINQUIÈME SECTION. 551

48. Le fœtus mâle est plutôt à droite, Le fœtus femelle à gauche.

49. Expulsion de larrière-faix : Après avoir Gonné un sternutatoire , comprimez les narines et la bouche.

50. Si vous voulez arrêter les règles d’une femme, ap- =

pliquez sur les mamelles une ventouse aussi grande que pos- sible (Ép. 11,6).

d1. Chez les femmes enceintes, l’orifice de l'utérus est - fermé. ͵

52. Si, des mamelles d’une femme enceinte, il coule du lait en grande quantité, c’est signe que le fœtus est faible; si les mamelles sont fermes, c’est signe que le fœtus est en meilleur état (707. note 16) (Ép IT, 6).

53. Chez une femme menacée d’avorter , les mamelles "ἢ s’affaissent ; mais si elles redeviennent dures, il surviendra

- τουτέοισι 56], συμμύει (ξυμμύει SM!) τὸ στ. τῶν dar. QA'B'G'H'L', Gal. "" ξυμμέμυχεν Lind., Dietz. συμμιέμυκεν vulg. -- συμμύει τῶν. ὑστερέων Y WD!O'. :#Aph. om. C'. - ἣν om. SYWB'D'H'/L'M'0', Dietz. - γυναιχὲ ἣν Gal, ἢν γυν. om. Magn. in marg. - πουλὺ om. QS B'A/, Gal. ἐκ τῶν μαστῶν πολὺ Y WA!D'L!M'O', - μαστῶν H!. -- μασθῶν SQB'G'. δυὲν SAILIM', - δέον YWO', 15 ῥυῇ ἀσθενὲς, ἀσθενὲς τὸ ἐμ. Ὁ, - ἀσθενεῖν (Ὁ. ἀσθενέειν Dietz. ἀσθενέει τὸ EuGo. Magn. in marg, | "6 ἣν... σημαίνει om. HSB'.- τιτθοὶ {τίτθοι L') CQYA/D'G! (H/, sine οἱ) ΜΙ, Dietz. -- μασθοὶ Ν', = ἔωσι TM!N', Gal., Lind., Kühn, Dietz. - ἐῶσιν vulg. = γίνωνται D', - ὑγιεινὸν QA'D'G/M', Dietz. - ὑγιαίνον (sic) L'. - σημαίνει om. Magn. in marg, - Galien entend que, s’il coule beau- coup de lait des mamelles, le fœtus est malade; que, si le sein est ferme, le fœtus est bien portant, Par conséquent , il ne tient pas compte du » comparatif Üyrevorepoy, soit que son texte eût ὑγιεινὸν comme quelques- . uns de nos manuscrits, soit qu’il ait pris ce comparatif dans le sens du positif. Cependant on pourrait donner un sens au comparatif, en inter- prétant l’aphorisme de la manière suivante : s’il coule beaucoup de lait . des mamelles, le fœtus est malade; mais si les mamelles (tout en don- naut du lait} sont fermes, le fœtus est mieux portant. Toutefois le seus de Galien est appuyé par un passage parallèle, Ép. II. sect. 6, on lit : ἣν πολλὸν δέῃ γάλα, ἀνάγκη ἀσθενέειν τὸ ἐν γαστρί. ἣν στερεώτεροι ἔωσιν οἱ τιτθοὶ, ὑγιηρότερον τὸ ἔμιδρυον:; |

" ‘7 Aph. om. Cf. - ὅσα! Y, - διαφέρειν FG. -- μέλλουσαι 1. - τὰ ἔμιθρυα. om. SB'H'L', Dietz.

552 APHORISMES.

τιτθοὶ " ἰσχνοὶ " γίνονται : ἣν δὲ 3 πάλιν σχληροὶ 4 γένωνται, ὀδύνη " ἔσται 5 À ἐν τοῖσι τιτθοῖσιν, 77 ἐν τοῖσιν ἰσχίοισιν, À ἐν τοῖσιν

ὀφθαλμοῖσιν, ἐν τοῖσι γούνασι , χαὶ οὐ διαφθείρουσιν.

54. ο᾽Οχόσησι τὸ στόμα τῶν ὑστερέων PET ἐστι, " ταύτησιν

ἀνάγχη τὸ στόμα τῶν ὑστερέων ξυμμύειν.

55. "" Ὁχόσαι ἐν γαστρὶ ἔχουσαι ὑπὸ πυρετῶν λαμδάνονται, καὶ ἰσχυρῶς PA ἄνευ προφάσιος φανερῆς τίχτουσι χαλεπῶς χαὶ ἐπικινδύνως., "" ἐχτιτρώχουσαι χινδυνεύουσιν..

56. "4 "Ent ῥόῳ γυναιχείῳ σπασμὸς "ὅ xai λειποθυμίη "ἣν ao ad VNTAL ; χαχόν,

57. Καταμιηνίων "1 γενομένων πλειόνων, νοῦσοι ἀρμ δρινι χαὶ, μὴ ΝΥΝ ἀπὸ τῆς ὑστέρης 19 γίνονται νοῦσοι.

08. * ᾿Επὶ ἀρχῷ φλεγμαίνοντι, xal 5" δστέρη φλεγμαινούση,

. ἰσχυροὶ pro ἰσχνοὶ H!. 5 γίγνονται ΜΙ,

5 Galien, dans son comm., dit que πάλιν est ici susceptible de deux si-

guifications ; la première est : si les mamelles, qui s'étaient affaissées, redeviennent dures ; la seconde est : “δὲ au contraire les mamelles de- viennent dures. Galien pense que la seconde est plus conforme à la pen- sée d'Hippocrate , qui serait alors que, tandis que l’affaissement des ma- melles indique avortement, la tuméfaction et l’induration de ces organes

annoncent non l'avortement, mais une lésion dans quelque partie éloignée. 4 γίν. ΗΙ, 5 γίνεται pro ἔσται SA!L'M!, om. SA!B'D', Dietz: « Thévr.i om. L',— 8 χαὶ om. L'.- διαφθείρει FGIJKTLN/T!. δια-

φθείρονται W!. -- διαφθείρεται Magn. in marg.—® Aph. om. C/, = fo: B!, 19 raurénot Dietz, τὸ στόμα τῶν bot. ἀνάγχη συμμώύειν. A!LI,

tt ὅσαι Β', 12 θερμαίνονται pro ἰσχν. SYWA!C'D'H'L'M'O'W!', Magn. in marg., Dietz, - Ante ἄνευ addit καὶ C!. - ἄτερ CSYWD!. - Théophile w dit, dans son commentaire : « Hippocrate suppose ici une fièvre continue, « et cela est évident par le mot Aauédvoyrat au lieu de χαταχρατοῦνται. M Cela est évident encore par les mots ἰσχυρῶς θερμιαίνονται, Si donc une femme enceinte été prise d’une fièvre très forte, elle est mise en dan-” ger, avortant sans cause évidente , c’est-à-dire nécessairement. » On voit par que Théophile entend qu'il s’agit d’une fièvre très violente, qu'il a » lu θερμαίνονται, et qu’il rattache ἄνευ προφάσιος φανερῆς non à ce qui précède, mais à ce qui suit. Galien, après avoir rappelé que des fièvres |

violentes causent nécessairement l’avortement, dit que parfois il survient, chez len femmes enceintes, des fièvres modérées, mais qui ne se termi- nent pa: complétement et laissent quelque reliquat de cacochymie dans le corps, v la difficulté de traiter couvenablement une femme grosse;

AL ee ra ed

CINQUIÈME SECTION. 553

de la douleur ou dans les mamelles, ou dans les hanches, ou dans les yeux, ou, dans les genoux , et il n’y aura pas d’avortement (707. note 3).

54. Les femmes chez qui l’orifice de l’utérus est dur ont ᾿ nécessairement cet orifice fermé.

55. Chez les femmes enceintes qui sont prises d’accès fé- briles et qui maigrissent considérablement, il y aura , sans [autre] cause apparente, ou des couches laborieuses et dan- gereuses, ou unavortement également dangereux (F.note 12).

56. Dans le flux des femmes, s’il survient spasme ou syn- cope , cela est fâcheux.

57. Les règles étant trop abondantes, il survient des ma- ladies ; les règles ne coulant pas, les maladies qui naissent viennent de la matrice.

58. Dans l’inflammation du rectum et dans celle de la

qu’en conséquence la fièvre se reproduit, que la femme est pendant presque tout le temps dans un mauvais état, et qu’il en résulte tantôt un accouchement laborieux, tantôt un avortement, On voit que Galien suppose non pas, comme Théophile, une fièvre continue, mais des fièvres qui se reproduisent à diverses reprises, et un état de cacochymie causant ces fièvres ou causé par elles. Je pense qu’il est plus naturel de rapporter, comme Théophile, sans cause apparente à ce qui suit et non, comme la plupart des traducteurs, à ce qui précède , et qu’il est aussi plus na- turel, entre ἰσχναίνονται et θερμαίνονται appuyés l’un et l’autre par beau- coup de manuscrits, de choisir le premier.

13 ἐχτιτρώσχειν QG'. - ἐχτρῶσαι Magn, in marg. -- ἐκτιτρώσχουσι ΠῚ]. - ἐχτιτρώσχουσι χινδυνεύουσαι Y WO', 1 Ante ἐπὶ addit ὁκόσαι C'. - ἐπιρρόω pro ë. ῥ, QSN/. :5 Le Cod, Esc. dit que les anciens exem-

᾿ς plaires ont ἢ, mais que quelques exemplaires ont, à tort, xxi. Tous nos

manuscrits et toutes nos éditions ont καὶ, qu’à la vérité il faut entendre dans le sens de #. 15 γίνεται pro ἣν ἐπ. καχὸν Y WO/. -- ἣν ἐπιγ. om. FGHLKT. "7 72, γεν. A/C/L! (γιγν. SN/; γιν. M'). - πλεόνων Dietz. 18 γεν. Cl. - yuyv. N'. - Galien se demande si ἀπὸ τῆς ὑστέρης se rap- porte aux deux cas exprimés dans l’aph., ou au dernier seulement, Il se prononce pour la seconde alternative. 9 ξυυιαίνουσι pro γίν. L. - συμ- Gaivouar G', Dietz, νοσοῦσιν pro γίν. B/.-7rù αὐτῶ oupoaive Οἱ, νοῦσοι συμιθαίνουσι SYWA!D'LIM!. Aph. om. C, - Post ἀρ. addunt στιν EGIKITINIT/. 2! Ante ὕστ, addunt ἐπὶ HKQG!N/, - Post dor, addunt τιν FGIJTY,

554 APHORISMES.

' στραγγουρίη ἐπιγίνεται, χαὶ ἐπὶ νεφροῖσιν ἐμπύοισι en ἐπιγίνεται, ἐπὶ δὲ ἥπατι φλεγμαίνοντι λὺγξ ἐπιγίνεται.

59. " Τυνὴ ἣν μὴ λαμόάνῃ ἐν γαστρὶ, βούλῃ δὲ εἰδέναι εἰ χὴν ψεται, περιχαλύψας ἱματίοισι, θυμία χάτω" χἣν μὲν πορεύεσθαι 4 δοκέη ὀδμιὴ διὰ τοῦ σώματος 5 ἐς τὰς ῥῖνας χαὶ ἐς τὸ στόμα,

γίνωσχε ὅτι 7 αὐτὴ οὐ δι᾿ 8 ἑωυτὴν ἄγονός ἐστίν. sx 60. 9 Ἢν γυναικὶ ἐν γαστρὶ ἐχούση ‘° af réa τ ΚΎΜΗΝ & ἀδύνατον "" τὸ ἔμῥρυον t ὑγιαίνειν. : | ; 61. "" Ἣν γυναιχὶ αἵ χαθάρσιε ς μὴ πορεύωνται, "ἫΝ sisi ; price πυρετοῦ 13 ἐπιγινομένου, ἄσαι "40 αὐτῇ προσπίπτωσι, λογίζου "5, ταύτην ἐν γαστρὶ ἔχειν. rte: vs 286 À 62. 15 Ὃχόσαι 17 ψυχρὰς χαὶ πυχνὰς τὰς μήτρας "8 ἔχουσιν, οὐ 19. χυΐσχουσιν “5 χαὶ ὁχόσαι καθύγρους "" ἔχουσι τὰς μήτρας," | χυΐσχουσιν, ἀποσδέννυται "" γὰρ 6 γόνος" καὶ ὅχόσαι ξηρὰς 24 μᾶλλον καὶ περικαέας,, ἐνδείη γὰρ τῆς τροφῆς φθείρεται τὸ σπέρμα: ὅὁχόσαι

" Στραγγουρίη ἐπιγίνεται om. Lind. - ἐπιγίγνεται 5. -- γίνεται A!L!.- ἐπιγίνεται om. Magnolus in margine.: - χαὶ om. ΤΟΊ], = χαὶ,.. ἐπιγί- νεται om, QSG'. -- ἐπὶ om. M'. -- δὲ om. 7711), -- λὺξ TYWB'H!. . - λὺξ βὴξ JT’. - Pré pro À Ἐ. -- ἰβὴξ, supra lin. λὺγξ 1. - ἐπιγίνεται » om. Magn. in marg., Dietz. - Hic addunt τῆσι φθείρειν μελλούσαϊς οἱ μοιστοὶ ἰσχνοὶ γίνονται FGHIJKTN'!T', 2 Aph. om. B!. - λαμδάνει Gal. -- βούλει ἨἩΠΠΚΟΒΥΨ ΒΙΘΙΉΠΗΝΙΟΙ. -- συλλήψεται 5. = παραχά- λύψας Ὑ!. - ἱματίω Η!, 3 χάτωθεν CHSYWA/D'H/LIM'O'. - χὰ ἣν ΟἸΜΙ. = καὶ εἰ SYWA'D'LIO!W'. = κεὶ Q. -- Post πορ. addit σι vulg.; οἱ QG'.- σοι om. SYWA'/C/D'L'M/, Dietz. -- Galien dit dans son commentaire : « Il faut que l’odeur arrivée à la bouche et aux narines M soit perçue distinctement par la femme. » Ce commentaire semblerait « exclure ou, et forcer ou à supprimer ce pronom ou à prendre ci, Mais 1e passage correspondant du livre De la superfétation porte expressément que ᾿ ᾿ l'odeur doit être perçue par un assistant ; il est vrai que dans ce passage 4 il s’agit du sommet de la tête et non, comme ici, de la bouche et des | ᾿ narines. 4 δοχέει 5, -- δοκεῖ YWO'. -- ὀσμὴ Al. -- 5 στόματος GHIJK ΟΤΟΊΠΝΙΤΙ, 6 τὸ στ. χαὶ ἐς τὰς δ. ΒΑΙΌΠΜΜΙ, - ῥῖνας Ν, Kühn, | 4 Dietz. δίνας vulg. -- γινώσκει L', 7 αὕτη YWM!O!. -- αὐτὴ om. AH! 4 L'. 8 ἑαυτὴν L', Merc. 9 Aph. om. B'W!, = ἣν ΟἹ, - ἐν γαστρὶ ἐχ om. Magn. in marg. 15 αἱ SYWA'D'H'L'M'O', Gal., Dietz. - ἣν αὐ καθ, Cl, αἱ om, vulg.-- πορεύονται Υ, Gal.- Post πορ. addunt πολλαὶ H, 4 Dietz. -- L'addition de πολλαὶ provient Ὧν commentaire de Galien. El faut ὯΣ bien entendre, dit cet auteur, qu'il s’agit ici d’un écoulement abondant des É

CINQUIÈME SECTION. 555

_ matrice, il survient de la strangurie ; ainsi que dans la sup- _ puration des reins ; dans inflammation du pu, il survient du hoquet.

_ 59. Si une femme ne conçoit pas, et si vous voulez savoir _ si elle peut concevoir, enveloppez-la de couvertures, et _ brülez sous elle des parfums : si l’odeur semble arriver à travers le corps jusqu'aux narines et à la bouche, sachez _ qu’elle n’est pas stérile de son fait (Woy. De la Superféta- tion et Des Femmes stériles). j | - 60. Si, chez une femme enceinte, les règles coulent j _ ilest impossible que l'enfant se porte bien.

» lui soit survenu ni frisson ni fièvre, si, de plus, elle a des nausées, comptez qu'elle est enceinte. 62. Les femmes qui ont la matrice froide et dense, ne .

règles. --- 11 ὅγ. τὸ éuGo. YWA!D'L!O'. :? Aph. om. B'. - ἐν pro ἣν T. - ἂν E. - Post yuv. addit ἐν γαότρὶ ἐχούση S. Ante καθ, addunt ai CKQSYC'D'G'L'M'N'O'W!, Dietz. - ai om. vulg. - μὴ om. Οἱ, - wo- ᾿ρεύονται T , Gal. -- παύωνται pro μὴ πορ. YD'O'. 13 ἐπιγεν. E, et alii. - ἄσαι YD'H!, - ἄσαι vulg. ἄσσαι 1,1. - ἄσσαι K, -- ἄσαι N'. τ δ Y Post δὲ addunt ἀλλόκοτοι καὶ ποικίλαι ὀρέξιες A!D'L!, = αὐτέῃ Dietz. -- ταύτη A'D'L', -- αὐτὴν 56!, -- προσπίπτουσι SYC'H!N/O, Gal. τ αὖ--

᾿ τὴν YO'. - = tas α΄, 16 ὀχόσαι χκαθύγρους τὰς μ.. ἔχ, οὐ κυΐσκ., καὶ ὅσαι ᾿ ψυχρὰς χ. π. τὰς pue ἔχ.» οὐ κυΐσκ. ΟΒΙΕ!. --- "7 πυχνὰς x. ψ, AICILIM'. | Ces 18 ἔχουσαι FG. 19 χυΐσκονται (bis) YD'O'. 20 χαὶ,.. κυΐσχουσι om.

« A'C/L". - ὅσαι H. 3: τὰς pu. ἔχ. ὙΘΙΟΊΗΙ. -- αὐτὰς ἔχουσι ΜᾺ ἔχ. τ. ᾿.. FGUTI', Dietz. -- τὰς μήτρας om. Magn. in marg, - ἐχ. τὰς μ.. om. “Magn. "5 Anie οὐ addunt ὁμοίως KN!. - ὁμοίως pro οὐ x. FGIJIN/, _ Dietz. ᾿. 23 Post γὰρ addit αὐταῖς vulg.; αὐτέησι Dietz; αὐτῶν QG'; αὐτὰς ΜΙ. - αὐταῖς om. FGHIJKTC/I'N'T', -- Galien dit que la semence s'éteint dans Jes matrices humides, de même que les graines des céréales dans un 50] ᾿ détrempé. Il examine la question de savoir si cette extinction de la se- | mence se rapporte à la fois aux matrices froides et aux matrices humides, ou seulement aux matrices humides. 1] se prononce pour cette dernière opinion, 24 μᾶλλον om. QB'G'H/. - περιχαέας LY.- περικαεῖς vulg. - περικεκαυμένας FGUTI (Ν᾽, in marg.) Τ', Dietz. -- καὶ χεκαυυιένας “Magn. in marg. -- Post περ, addit ἔχουσι C. -- τῆς om. QG'H!W!. - wbei- “pour ποιέει τὸ σπ. Magn. in marg. - σῶμα, pro σπέρμα 1, -- ὅσαι Q.

61. Si, chez une femme, les règles manquent sans αὶ ο΄

556 APHORISNES. Ἷ

1 δὲ ἐξ ἀμφοτέρων τὴν " κρᾶσιν ἔχουσι * ξύμμετρον, fai τοιαῦται À ἐπίτεχνοι γίνονται. | ᾿

63. Παραπλησίως δὲ χαὶ ἐπὶ τῶν 5 ἀῤῥένων - À γὰρ διὰ τὴν ΕῊ ἀραιότητα τοῦ σώματος 7 τὸ πνεῦμα ἔξω φέρεται πρὸς τὸ μὴ παρα- πέμπειν 9 τὸ σπέρμα" À διὰ τὴν "5 πυχνότητα τὸ ὑγρὸν διαχω- « ρέει ἔξω * διὰ τὴν ψυχρότητα οὐχ "" ἐχπυροῦται, ὥστε ἀθροίζεσθαι πρὸς τὸν τόπον "τοῦτον διὰ τὴν θερμασίην τὸ αὐτὸ τοῦτο "" γίνεται.

64. ‘41 άλα διδόναι κεφαλαλγέουσι καχόν " "" καχὸν δὲ χαὶ πυρεταί- M

νουσι, χαὶ οἷσιν ὑποχόνδρια μετέωρα 5 χαὶ διαδορδορύζοντα, καὶ τοῖσι

LA? Ye "χρᾶσιν Kübhn. - χράσιν vulg.—= ? ξύμμετρον IJT, - σύμμετρον, 4 yulg. συμμέξρωρ SYD'M'0', Gal., Dietz. - σύμμετρον ἔχ. A'C'L', DS συμμέτρως ἔχ. QB'G', - τῇ χράσει D A ἔχ. Magn. in marg. - Ga- lien se demande ce que signifie ἐξ ἀμφοτέρων, Hippocrate ayant énoncé | non pas deux mais quatre dispositions, la froideur, la densité , humidité et la sécheresse ; il dit qu’il faut prendre deux à deux ces quatre disposi=" tions, dont la réunion forme le juste tempérament (κρᾶσις), et que c'est. ainsi que ἐξ ἀμφοτέρων doit être entendu. 4 αἱ τοιαῦται om. QB'D'. -- mir. γίν. αἱ τοι, HKN/W/. - γίγνονται ΜΙ. 5 Aph. om. H', Magn. in. marg. περὶ γονῆς Γ΄. - ἀφορισμὸς οὗτος ὠδέλισται ΟἹ, -- L'aph. 65 est, d’après Galien, une interpolation. « Quelques-uns, dit-il, ont ajouté, sur les mâles, un autre aphorisme dunt le commencement est παραπλησίως Mais les plus renommés parmi les interprètes des Aphorismes disent que manifestement il est très loin de la pensée et du style d'Hippocrate, » 6 ἀνδρῶν α. εἰ pro Οἱ - διὰ τὴν ΡΟ ΘΝ Dietz,

5 παραμένειν W!. - παραίτιος ΒΝ ΠΟΙ. -- ἐδὼ τὸ pe cs εἰς. στόμα, AIL'; τῷ στόματι 50; τὸ στόμα Μ'. -- Galien dit, en combattant cette partie de l’aph., que le sperme est lancé par la contraction des organes séminaux, et non par le preuma. Cela assure la leçon παρᾶτ éu- 1 πεῖν. ‘9 ὑγρότητα, supra lin, πυχνότητα Y. διαχωρήσει sine ἔξω YW 4 O'. - Galien dit que, si τὸ ὑγρὸν ne signifie pas le sperme, la phrase est inintelligible ; mais que, si τὸ ὑγρὸν signifie le sperme, la proposition e: ι À fausse, attendu que ce qui empêche le sperme d’être porté. au dehors c'est non la densité du corps entier, mais quelque obstacle dans les or=" ganes génitaux. ‘* ἐκπυροῦται HSA!M/!, Magn. in marg., Dietz. -- ἐχπὶ - etre vulg. - πυριῆται Magn. in marg. - ἐχπυριᾶται YWD', Lind: ="

᾿ἐπυρέεται (sic) ΟἹ. - ἐκπυριᾶσθαι B', ἐμιπυριᾶται,, supra lin. alia mant 24 πυριᾶσθαι ΟἹ, - ἐᾷ πυριᾶσθαι pro ἐχπ. QG'W/, Gal. - Schneider , dans son Dict., cite Je verbe ἐχπυριάωῳ d'aprés cet aphorisme même, et idiqul

CINQUIÈME SECTION. ΠΟΥ

conçoivent pas; il en est de même de celles qui l'ont trop humide , car le sperme s’y éteint; celles qui l’ont plutôt . sèche et ardente ne conçoivent pas non plus, car le sperme _ s’y détruit faute d’aliment; mais celles qui l’ont dans un juste tempérament, entre ces extrêmes , sont fécondes.

_ 68, Il en est de même des hommes; ou bien, le corps étant lâche, le pneuma se dissipe au dehors , et ne pousse pas « la semence; ou bien, le corps étant dense, le liquide ne « peut sortir (707. note 10); ou bien, le corps étant froid, la semence ne s’échauffe pas assez pour se réunir dans ce lieu » (le lieu qui doit la recevoir); ou bien, le For ps étant choud, » il en résulte le même effet,

Δ δὴ

ee re

x

- mauvais aussi d'en donner aux fébricitants , à ceux dont les hypochondres sont ou gonflés ou pleins de borborygmes, et

64. Il est mauvais de donner du lait dans les céphalalgies ;

ceux qui ont de la soif ; mauvais encore à ceux qui ont des déjections bilieuses dans des fièvres aiguës, et à ceux qui “rendent beaucoup de sang par le bas; mais il convient à des

‘comme douteux, On voit qu’en effet plusieurs manuscrits donnent une meilleure leçon. "2 Galien dit que l’auteur n’a pas indiqué quel est le » lieu se rassemble le sperme, et qu’il l’a laissé à deviner, bien que, par » incorrection, il ait mis le pronom τοῦτον, qui semble se référer à quelque chose déjà énoncé. 1" γίγνεται ΜΙ, - γίγνηται Ν', -- γίγνεσθαι 5. - Galien “critique ce passage : suivant lui l est absurde, après avoir dit que le froid du corps ne permet pas à la semence de s’échauffer, de dire que la agé du corps produit le méme effet. Mais cette critique pourrait n'être pas très bien fondée : car il me semble que ce méme effet se réfère non à ce que la semence ne s’échauffe pas, mais à ce qu’elle ne se rassem- ble pas dans les réservoirs. ‘4 περὶ γάλακτος Cl, χεφαλαλγιχόϊσι Y W 0" - χεφαλαλγικῷν et χεφαλαλγεῖ Magn. in marg.— ‘5 χαχὸν δὲ om. H!.- “muperaivort Ο, - πυρετταίνουσι 5. - πυρέττουσι H'. -- πυρ. xaxûv , sine χά - 4 δὲ Magn. in marg -- τοῖς ἮΝ C!, = τοῖσιν pro οἷσιν AICIL!, - μεταίωρα ΟΙ, 16 vai SD'W!, -- χαὶ om. vulg. - Galien, dans son commentaire, dmet cette conjonction καί; c’est ce qui m’a fait la recevoir dans le xte, quoiqu’elle ne soit donnée que par trois manuscrits. - δια ορθορύ- ἬΝ 11, et alii plures, Gal, -- διαδορδορίζοντα vulg. - βορδορύζοντα SH. » διαδορθορύζετα' Dietz, -- Post τοῖσι addit πάνυ C.

558 APHORISMES. διψώδεσι: καχὸν δὲ, χαὶ " οἷσι χολώδεες " ai ὅπ χωρήσιες ἐν ὀξέσι à πυρετοῖσιν 4 ἐοῦσι, " καὶ οἷσιν αἵματος πολλοῦ διαχώρησις YÉYOVEV 5 ἁρμόζει δὲ φθινώδεσι μὴ λίην πολλῷ πυρέσσουσιν " διδόναι 7 δὲ xa ἐν πυρετοῖσι μαχροῖσι βληχροῖσι, μηδενὸς 9 τῶν- προειρημένων.

μείων πα εόντος 19 παρὰ λόγον δὲ ἐχτετηχότων. GA! ρ ρ

65. "" “ἪΟχύσοισιν οἰδήματα ἐφ᾽ ἕλχεσι "" φαίνεται, οὗ μάλα σπῶν- ται, οὐδὲ μαίνονται " τουτέων "" δὲ ἀφανισθέντων ἐξαίφνης, τοῖσι μὲν. ὄπισθεν σπασμοὶ, τέτανοι, τοῖσι "6 δὲ ἔμπροσθεν μανίαι, ὀδύναι πλευ-᾿

ροῦ ὀξεῖαι, "" ἐμπύησις, ART » “5 Av ἐρυθρὰ μᾶλλον τὰ

τ Τοῖσι χολωδεστέρας τὰς ὑποχωρήσιας ἐν ὁ, π. ἔχουσι FGIJTI'T!, Dietz.… 5 αἱ om. Magn.in marg. -- διαχ. HQB'G'L'.

3 ἐν τοῖσιν ὀξέσι πυρετοῖσιν ΒΑΙΟΙΗΜΙ,. - καὶ ἐν ὀξέσι πυρ, D'. -- Ce al de D' est sans doute le résultat du commentaire de Galien, qui dit « Le lait est nuisible aussi dans les fiévres aiguës, et je crois qu'il vaut mieux Vire. en seins un χαΐ, » ἐοῦσι om. SA'L' » Magn. in marg.

5 χαὶ οἷσιν ἂν B! (Ο!, ἂν alia manu). ἂν pro χαὶ οἷσιν H!, - διαχώ- onots πολλοῦ ΟἹ. --- ἐναρμιόζει C. -- dou. δὲ τὸ γάλα 06. μιὴ τοῖς λίην. Magn. in marg. - Post δὲ addit τοῖσι vulg. -- τοῖσι om. HOSYWA'B!C! D'G'H'L'M'O'W!, Gal., Dietz. - τὸ γάλα, ἀλλὰ μὴ τοῖς pro μὴ ἧς sine μὴ) ΠΊΚΤΙΙΝΙΤΙ, Dietz. -- ἣν μὴ À. x. τυρέραυσι C'. - πολλῷ SA'D'L!, Dietz. - La suppression de πολλῷ n’est point autorisée par 1 anciens textes, car Galien dit : « Pourquoi Hippocrate a-t-il mis λίην πολλῷ ? il suffisait de mettre πολλῷ sans λίην ; est-ce qu’il défend le lai à ceux qui n’ont qu’une grande fièvre, ou bien le défend-il es à ceux qui ont une très grande fièvre, ou bien λίην a-t-il été intercalé par quelqu'un, comme tant d’autres choses ? » 7 δὲ om. SY WA!B/DM G!, Gal. - Post δὲ addunt γάλα FGIJKTI'N/, Ald., Dietz. 8 ἐν τοῖσι 5, - μαᾶχρ. om. C'. 9 ὧν προείρηται QB'G'H/. - ὁκόσων εἴρηται T.. ὁχόσων προείρηται Dielz. ὁκόσων προείρηται συνεδρεύοντος (τῶν Τὴ) « ση- μείων παρεύντων ΕΟΊΣΚΤΙΝΙΤΙ, -- σημείων om. Magn. in marg, -- ἰών. τος Y, Gal., Κύμη, Dietz, -- παρέοντος vulg. - παρεόντων CC!. εδρεύοντος Magn. in marg. παραλόγον YW. -- παραλόγως HSA ID! L'M!, Dietz. παράλογον QG. -- δὲ om. L/. - τε pro δὲ B/. - Post δὲ | addit καὶ W!.- ἐκτετηχότων HOSYW A'C'D'G'L'M', Dietz. -- éxrern μι, | vulg. - τῶν ἐχτετηχόσι Ald. οὐ (οὐ om. K) καλὸν δὲ τῶν ἐχτετηκότων a à παρὰ à, ὃ. èx. FGJTi! (N! cum καὶ ante er T', -- καὶ τοῖς παρὰ À. ἐκτε- τύχόσι Η!. 1: περὶ οἰδημάτων C!. = chou Y. -- ἐπὶ ΑἹ, Dietz. - x ui à Magn. in marg. 12 φαίνεται SA'D'H'L'M', Gal., Dietz. - φαίνονται

CINQUIÈME SECTION. 559

phthisiques n'ayant pas une très-grande fièvre ; on en don- nera aussi dans les fièvres lentes et de longue durée, quand il n'existe aucun des symptômes énoncés plus haut, mais quand la consomption est excessive.

65. Ceux dont les plaies s’accompagnent de gonflement ne sont guère exposés aux convulsions ni au délire; mais , le gonflement disparaissant tout-à-coup , il survient, en cas de plaies situées par derrière, des convulsions, le tétanos; en cas de plaies situées par devant, du délire, des douleurs de côté aiguës, ou de la suppuration, ou la dysenterie si la tu- meur tirait sur le rouge (Foy. note 16) A IL, 3).

vulg. - γίνεται Οἱ, -- φύεται QB'G'. - φαίν. om. Magn. in marg. 13 δ᾽ 5. -- ἐφανιζομένων C'. - τέτανοι ἯΙ, 19 δ᾽ Y, εἰς τοὔμιπροσθεν ΟΠ, -- μανίη, ὀδύνη πλ. ὀξεῖα B'G'H! (ὀξεία Q). - μανίη ὀδύνη πλ. ὀξείη SYD'M'O/, Dietz (ὀξεῖα ΑΥ̓ΨΥ!). -- μἱανίη καὶ ὀδύνη rx. ὀξίο, (sic) 6]. - μα- δίας ὀδύνη Ὁ. -- ἐδ. πλευρέων ὀξέες Magn. in marg. -- ὀδύναι 1,!.---- 15 om. ΒΙΗ!, -- ἐχπύησις G'!'W!. -- δυσεντερίη CH, Gal., Lind., Dietz. - ἀκινη μὰ vulg. δυσεντερίαι 1], 16 εἰ ἐρ. εἴη τὰ οὐδ, sine μᾶλλον C'. = μᾶλλον om. HQSYWA'B'G/L'M'O'W/, Gal., Dieiz. -- μᾶλλον À om. ΟΡΙΉ. - Galien dit que dans cet aph. on ne sait si l’auteur a compris les plaies des membres; et que, s’il l'a fait, la proposition a besoin de restric- . tions, attendu que des plaies de la partie antérieure des membres peuvent « donner lieu à des tétanos. Cette objection de Galien doit être étendue da- . vantage, et il faut dire que nous ne comprenons aucunement comment, des . plaies étant situées à la partie postérieure ou antérieure du corps, la dis- _parition du gonflement qui les accompagne, produira dans le premier cas | des spasmes et des tétanos, dans le second la manie, une douleur aiguë du - côté, etc. M. Nasse (De insania commentatio secundum libros hippo- ᾿ craticos) senti cette difficulté : De hoc aphorismo fateamur necesse - est, eum, uti nunc legitur, medicis hujus temporis non satis clarum esse; - mam vix bene explicari potest, quomodo fieri possit, ut, si vulneribus affec- Wis in parte postica tumores exorti celeriter evanescant, convulsiones et Metani, sin vero in anteriore parte, insania, si rubri tumores, dysenteria etc. sequi possit. Forsitan quæ altera pars aphorismi indicare vult, ita intelli- ‘genda sunt. Vulnera in anteriorem partem corporis, in caput, illata, fu- “rorem producunt, in posteriore autem parte si inveniuntur, medulla spi- ali læsa, convulsiones et tetanum indicant. Verumtamen , quia hoc modo mon omnia eclarescunt, aphorismum nostrum adhuc inter obscuros referre | ieet (p.43). Cet photon se trouve Épid. 5: ὅ, in fine : outre quelques Mifférences qui n’importent pas ici, on y lit οἷσι μὲν ἐς τὰ ὄπισθεν au lieu

560 DOUÉ __ APHORISMES.

66. : Ἦν, τραυμάτων ἰσχυρῶν ἐόντων καὶ πονηρῶν, es μὴ

φαίνηται , " μέγα χαχόν.

67. 3 Τὰ χαῦνα, χρηστὰ, τὰ 4 ἔνωμα, χαχά.

68. 5 Τῷ τὰ ὄπισθεν τῆς χεφαλῆς Nate 6 ἐν μετώπῳ, ὀρθίη φλὲψ τμιηθεῖσα, ὠφελέει,

69. 7 Ῥίγεα ἄρχεται, γυναιξὶ μὲν ἐξ ὀσφύος μᾶλλον χαὶ διὰ. νώτου ἐς χεφαλήν᾽ 9ἀτὰρ χαὶ ἀνδράσι μᾶλλον ὄπισθεν, ἔμπροσθεν. τοῦ σώματος, "5 οἷον, ἀπὸ πήχεων καὶ μηρῶν " ἀτὰρ καὶ τὸ δέρμα ἀραιὸν "" ἔχουσι, δηλοῖ δὲ τοῦτο θρίξ.

de τοῖσι μὲν ὄπισθεν, et οἷσι δὲ ἐς τοὔμπροσθεν au lieu de τοῖσι δὲ ἔμιπροσϑεν. Cette variante m’a suggéré d’interpréter l’aphorisme de la manière sui- vante : Il survient, dans les cas le transport se fait sur les parties pos- térieures, des convulsions, des tétanos, dans les cas le transport se fait. sur les parties antérieures , le délire, des douleurs de côté aiguës, ete C'est-à-dire que la métastase attaquera dans le premier cas la moëlle épi- nière, dans le second la tête, la plèvre, etc. Cette explication lève, ce me semble, les difficultés médicales ; cependant je n’ai pas voulu l’introduire dans l’aphorisme, d’un côté parce que le texte s’y refuse, et parce que Ga- lien a donné son assentiment au sens qui ne paraît pas plausible, de l’autre parce que le texte du passage correspondant dans Épid. 2, 3, tout en admettant l'interprétation que je propose, n'exclut pas formellement celle. qui a été de tout temps acceptée pour cet aphorisme. |

|

1 ἂν pro ἣν E. - πονηρῶν ἐόντων pro ἐ, &. x. x. SA!C!D'LIM', Dietz, = log. x. mov. ἐόντων HIJKOTYWB', Gal. - τραῦμ, πον, καὶ Toy. ἐόντων in. textu, τραυμ. mov. ἐόντων in marg. Magn. - οἰδήματα C'G'. - φαίνηται IN KTB'D'H!N’, Gal., Lind. , Dietz. - φαίνεται vulg. - ἐπιφαίνηται HQS1 > G!M'0'. - ἐπιφαίνεται (Α', sine μὴ) L'. ? μέγα QY WA/C/G'H'L'M' W!, Gal., Mere. in marg., Lind., Dietz. - μέγα om, vulg. μέγα appa tient au texte; car Galien dit: « Μέγα peut se rapporter à xæx3v; il ut aussi se rapporter à οἴδημα ; enfin on peut l’attribuer à la fois à re à κακόν. De ces trois attributions, je hé: la première. » 5 Aph.« FIJTUT!, = ἢν pro τὰ W!. Post τὰ addunt δὲ YA/D'L', Dietz; sm x, - ὠμὰ Dietz, - ἔννομα C'. - καχὸν ΑἸἹΝ', -- μέγα κακὸν HSY WA’D'M

5 τῷ om. CC! AI, -- νῶτα pro τῷ τὰ FG. - τὰ om. QSYWA/B'D'C 1 ἩΠΜΜΙΟΙΨΙ, Gal., Lind. -- ὄπισθε α΄. - τῆς οἴη. QYWA'B'D'G'H', Gal. - ὀδυνομένω L'M'O', Ald., Frob., Merc. - ὀδυνώμενα C. 6 de ἐν τῷ HSYWD'/L'O!, Dietz, - om. Magn. in marg. ὀρθὴ C'D'O', 1 περὶ ῥίγους C'. - ὀσφῦος Y'W. - μὲν om. Magn. in marg. 3 4

CINQUIÈME SECTION. 561

66. Si , après des blessures considérables et graves , ilne se manifeste pas de gonflement, c’estun grand mal (Ép. IL, 3). 67. [Dans les parties gonflées], la mollesse est favorable . la dureté est mauvaise (Ép. IT, 3).

68. Une personne souffrant à la partie postérieure de la tête est soulagée par l’ouverture de la veine perpendiculaire du front (Ép. VI, 9).

69. Les frissons commencent , chez les femmes, dans les

_ lombes de préférence , et gagnent la tête par le dos; chez les

8 La. om. M'. - ὀσφύος διὰ νώτου μᾶλλον, sine ἐς xew. Magn. in marg. - δὲ pro χαὶ Cl: - ἐς τὴν κεφ. C', Dietz.—9 ἀνδράσι δὲ vulg. - ἀτὰρ (δὲ C!) xai (τοῖσιν SM!) CHKQYWA'B/D'G'L'O'W', Gal., Dietz. καὶ ἀνδράσι sine ἀτὰρ vel δὲ ΗΙΝ', ὄπισθεν (ὄπισθε C!) μᾶλλον Y WA'!D'O', -- ἐκ τῶν ὄπ. μᾶλλον SM!, Dietz. ὅπ. τοῦ σώματος n ἔμπρ. sine μᾶλλον“ΟΒ! ΑἸ Μ', -ὄπ, τοῦ cou. μᾶλ. ἔμπρ. , Gal. -- ἔμπροσθεν om. H!. pro οἷον 1. -- οἷον.... θρὶξ om. ΟἹ, = ἀπό τε vulg.; ἀπὸ Dietz. - ἀπό τὲ om. CH QSY WA'!B'D'G'H!. - ἀπὸ τῶν x. Magn. in marg. -- πήχεων Τ, Gal. - πηχέων vulg. - μηρῶν, πήχεων D'. - μηρῶν, πήχεος Y WO!. -- χαὶ om. CH QSA'B'G'H'M'W', Gal., Dietz. 1: ἔχω et τοῦτο om. CHQSY WA!B' Ἷ D'G'H'L'M'O", Gal., Dietz. - Cet aph. est d’une rédaction obscure. Galien dit : « Les frissons ne commencent pas par les parties antérieures, parce Le sont plus chaudes que les parties postérieures. Hippocrate donne comme caractère de ces parties la rareté du derme, et comme caractère de cette rareté l’abondance des poils. » De son côté Théophile dit : « On se demandera pourquoi les parties postérieures sont froides, et les antérieures plus chaudes, Hippocrate répond : parce que celles-ci ont la peau plus “rare ; or, la rareté provient de la chaleur ; les poils montrent que la peau est plus rare; et les poils en général naissent dans les parties antérieures, luuiquement par la laxité des pores. » Théophile ajoute qu’il s’agit non des “frissons avec tremblement et refroidissement , mais des refroidissements seulement (περιψύξεις). En résumé, Galien et Théophile entendent ainsi “''aph. : Les femmes ont les frissons dans les lombes et le dos ; les hommes s ont plutôt en arrière qu’en devant da corps; cela tient à que le fris- son attaque de préférence les parties plus froides ; le derrière du corps est plus froid que le devant; car, ainsi que le montre l’abondance des poils, peau est plus rare dans les parties antérieures, et la rareté de la peau st un indice de chaleur, Quelque répugnance que j’aie à me séparer des commentateurs anciens, néanmoins je ne puis ici admettre leur explication. ÆElle me semble renfermer une contradiction implicite : en effet, d’après eux, la région antérieure, plus velue , par conséquent plus rare, par con-

TOME IV. 36

562 APHORISMES.

70. Of ὑπὸ " τεταρταίων ἁλισχόμενοι ὑπὸ σπασμοῦ ? οὐ πάνυ τι ἁλίσχονται " ἣν δὲ ἁλίσχωνται πρότερον, εἶτα ἐπιγένηται τεταρ- ταῖος , παύονται.

71. 4 Oxdoouot δέρματα περιτείνεται χαρφαλέα χαὶ σχληρὰ , ἄνευ 5 ἱδρῶτος τελευτῶσιν " 5 ὁχόσοισι δὲ χαλαρὰ καὶ ἀραιὰ, 1 σὺν ἱδρῶτι τελευτῶσιν.

72. Οἱ ἱκτεριώδεες πάνυ τι πνευματώδεές 9 εἰσιν. .

TMHMA EKTON.

1. Ἔν τῇσι χρονίησι λειεντερίῃσιν ὀξυρεγμίη "" ἐπιγινομένη, μὴ "2 γενομένη πρότερον, σημεῖον ἀγαθόν. 2. Οἷσι "5" ῥῖνες δγρότεραι φύσει, χαὶ À γονὴ "ὁ δγροτέρη,, ὑγιαί-

4 ΩΣ 15 δὲ ΕῚ ΄ ε ,ὔ νουσι νοσηρότερον οἷσι TAVAVTLIX, UYLELVOTE NOV.

séquent plus chaude, est moins affectée du frisson que la postérieure ; mais Hippocrate ajoute : ainsi qu'aux avant-bras et aux cuisses; 0r, les avant-bras et les cuisses ont la peau velue, par conséquent rare, par conséquent chaude; ces parties ne devraient donc pas être prises de fris- son. En outre, dans l’explication de Galien et de Théophile , il faut faire abstraction de la femme, dont le tronc est glabre aussi bien en devant qu’en arrière. Je pense donc qu’il s’agit ici uniquement d’une remarque sur la plus grande rareté de la peau chez l’homme que chez la femme, rareté manifestée par l’abondance des poils. C’est aussi le sens qu'ont adopté MM. Lallemand et Pappas. De cette manière, l’aph. serait com- posé de deux parties indépendantes et accidentellement accolées , l’une relative aux frissons chez la femme et l’homme, l’autre à la différence de rareté de la peau dans l’un et l’autre sexe.

* Τεταρταίου ΒΙ. ἐχόμενοι SA'D'L'M'. -- D'après Galien, les mots,

ἁλισχόμενοι, ἁλίσκωνται indiquent que le spasme n’est pas momentané , «

mais qu’il une certaine durée, ? οὐ πάνυ τι (ru QG', Gal.) ὑπὸ

σπασμῶν SA!'B'L'M'W!. σπασμῶν HYD'!N'. οὐχ sine πάνυ τι FGÏJT: 1, -- ro pro τι K. - ἁλισχόμενοι ὑπὸ σπασμῶν οὐχ ἁλίσχονται πρότερον, χ᾽ ἂν Envy. Ter. παύεται Magn. in marg. 3 εἰ D'L!. - δ᾽ YW. -- δὲ χαῦ . SC'D'M', Dietz. - ἁλίσχονται D'L', Ald. xai pro εἶτα QSY WA'B!C!D' K

6’, Gal., Dietz, = παύεται 8. οἷσι S. περιγίνεται Gl. περιγίνονται, Q. -- σκληρὰ καὶ χαρφαλαῖα Cl. -- ξηρὰ pro σχληρὰ SY WO!'. ἱδρῶτος HKQ, et alii, Gal., Dietz - ἱδρώτων vulg. - D’après Galien τελευτῶσιν signifie la mort; mais, d’après Théophile , cela siguifie la terminaison par

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SIXIÈME SECTION. 563

hommes aussi, plutôt dans les parties postérieures que dans les parties antérieuresdu corps, ainsi qu’aux avant-bras etaux cuisses ; les hommes ont la peau rare, ce que montrent les poils qui y croissent (707. p. 561 note 11) (Ép. IL, 3; Ép. VI, 3).

70. Les personnes prises de fièvre quarte ne sont guère prises de spasme ; et , se trouvant affectées préalablement de spasme , elles en sont délivrées par la fièvre quarte , si celle-ci survient subséquemment Ép. VI,6).

71. Les malades dont la peau est tendue, aride et dure, meurent sans sueur ; ceux dont la peau est lâche et rare meurent avec sueur (Ep. VI, 6).

72. Les ictériques ne sont guère affectés de flatuosités.

SIXIÈME SECTION.

1. Dans les lienteries chroniques , les rapports aigres qui surviennent , lorsqu'il n’en existait pas préalablement , sont un signe favorable (Ép. 11, 9).

2. Ceux dont les narines sont naturellement humides, et dont le sperme est aqueux , ont une santé plus débile; dans des conditions contraires, la santé est plus robuste

(ὅν. VE, 6).

la guérison ou la mort. 5 οἷσι 8, -- ὁχόσοισι.... τελευτῶσιν om. KC'. ὁχόσοι Τ. 7 ἐν 5. --- ἰκτερώδεες F. -- τι om. L'. - τοι GJQG'. 9 γίνονται C. ὀξυρεγμίη CHIJK , οἱ alii plures, Gal., Lind., Dietz. - ὀξυρευγμίη vulg. - ὀξυρρεγμίη D'.— "" ἐπιγεν. HKQSA'B'C'A'T', Gal., Dietz. - ἐπιγιγν. Lind, - γινομένη Y WO/, -- γενναμένη (sic) C. "2 μὴ πρότερον γιγν. H!.— πρότερον μὴ ἐοῦσα. QYWG!O'. - μὴ γεν. πρότερον C'. - μὴ γιν. πρότερον vulg. (ἐοῦσα 6). - πρόσθεν μιὴ ἐπιγεν. B! (γενομένη ΑἹ; γῶν. 5; γιν. D'M', Dietz). -- μιὴ πρότερον yeyevnuvén W!, -- μὴ πρόσθεν γεν. Magn. in marg. -- σημεῖον om. Magn. in marg. "ἢ ῥῖνες T, οἱ alii, Kühn, Dietz, δίνες vulg. - ὑγραὶ QSA!CIGIL'M'. 14 ὑγρὴ QSA'B!C! G'M'. -- ὑγρὰ 1]. νοσηρότεροι HIJKI'T', Merc. in marg. -- νοσηλότεροι sine ὑγιαίνουσι A!L!, - νοσηλότερον QSYWD'G'M'O'W', Gal., Dietz. -- νοσηλώτερον ΒΗ], 15 δὲ om. H'.-— τὰ ἐν. S, et 4111. τοὐναντίον L!, - Ante τάν. addit ὑπὸ νούσου Dietz. - ὑγιεινότερον EQSYWB/G/M'O!'W', Gal , Lind., Dietz. -- ὑγεινότερον vulg. - ὑγιεινότεροι HIJKTA'I'L!N".

564 APHORISMES.

3. Ἐν τῇσι μαχρῇσι δυσεντερίησιν " αἱ ἀποσιτίαι, χαχόν" χαὲ ξὺν πυρετῷ, χάχιον.

4, Τὰ ’περιμάδαρα ἕλκεα, καχοήθεα.

5. Τῶν ὀδυνέων 4 ἐν πλευρῆσι,, χαὶ 5 ἐν στήθεσι: χαὶ ἐν τοῖσιν

ἄλλοισι 6 μέρεσιν, ἣν μέγα διαφέρωσι, χαταμαθητέον.

6. Τὰ νεφριτιχὰ, καὶ © ὁχόσα χατὰ τὴν χύστιν, 9 ἐργωδῶς ὑγιά-

ζ 10 ent 66 εται τοῖσι πρεσδύτησιν.

7. νυ Τὰ ἀλγήματα "" τὰ κατὰ τὴν χοιλίην "" γινόμενα, τὰ μὲν μετέωρα χουφότερα, τὰ δὲ μὴ μετέωρα, "Ἢ ἰσχυρότερα.

8. Τοῖσιν ὑδρωπικοῖσι τὰ "" γινόμενα ἕλχεα ἐν τῷ σώματι,

ῥηϊδίως ὑγιάζεται.

1 At om. HT, —? σὺν vulg. -- ξὺν HI, Gal., Dietz. -- Post πυρετῷ addunt οὖσαι FGIJKI!T/; ἐοῦσαι Dietz; δὲ W!.- χάχιστον Magn. in marg. * περιμάδαρα HIJKQSTY, Chouet, Dietz. - περιμάδηρα vulg. - περιμάδεα Gal. - D’après Galien, περιμάδαρα signifie ou la chûte des poils dans le voisinage de l’ulcère , ou celle d’écailles superficielles qui se détachent de la peau. M. Chailly met ulcères très lisses, par opposition à ulcères mamelonnés, lesquels sont de bon caractère. 4 Ante ἐν addunt xat QSYA'C/G'L'O', Gal., Lind., Dietz. πλευρῆσι HQSW, et alii, Gal., Lind., Dietz. - πλευροῖσι vulg. ρα JTI'. -- πλευρίησι ΚΝ', -- πλευρίσι A’. ἐν τῆσι πλευρῆσι Β΄, χαὶ ἐν στ. χαὶ ἐν πλευρίσι ΗΙ, 5 ἐν om. K. μέλεσιν ΕΟΉΠ ΤΙ ΝΙΤΗ, -- μέρεσιν om. CY WD'H' O’, ΑΙά., Gal. - εἰ μ. διαφέρουσι Y WC'D'H!. -- Galien explique χαταμα- θητέον par ἐπισχεπτέον, observez. Il remarque que dans cet aph. Hippo- crate conseille d'observer les différences d’intensité que présentent les douleurs dans une même partie, ou peut-être d’une façon plus générale les différences tant d’intensité que de nature; et il cite, entre autres exemples, la douleur de poitrine qui, pongitive ou non pongitive, indique que la plèvre est ou n’est pas affectée. Ces raisonnements de Galien sont pénibles ; l’aph. reste bien vague ; et on se rend mal compte du génitif τῶν ὀδυνέων Je crois qu’il y a une meilleure explication à donner ; et ’est celle d'Opsopœus. On ne contestera pas que le plus sùr commentaire d'un passage hippocratique soit un passage parallèle dans un autre livre hippocratique. Or, comme l’a remarqué Opsopæus, notre aph. se trouve sous une forme plus pleine Ép. IT, sect, 7, à la fin : Toy ὀδυνέων χαὲ ἐν πλευρῇσι καὶ στήθει χαὶ τοῖσιν ἄλλοισι τὰς ὥρας εἰ μιέγο. διαφέρουσι κατα- . μαθητέον " ὅτι, ὅταν βέλτιον ἴσχωσιν, αὖθις κάκιον ἴσχουσιν, οὖχ, ἁμιαρτάνον- res. Îl faut observer si les douleurs du côté, de la poitrine et des au- tres parties présentent, quant aux heures, de grandes différences,

LS

es 7:

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ES ERCORAPENT"

RE

SIXIÈME SECTION. 56

3. Dans les longues dysenteries , il est mauvais qu’il y ait anorexie , et encore plus mauvais qu’il y ait anorexie et fièvre (Ép. VI, 8)

4. Les ulcères autour desquels le poil tombe sont de mauvaise nature (Ep. VI, 8). l

5. Dans les douleurs de côté, de poitrine ou d’autres parties, observez si les malades offrent de grandes diffé- rences [suivant les heures] (77. note 6) (Ép. NES 7)

6. Les affections des reins et celles de la vessie se guéris- sent difficilement chez les vieillards.

7. Parmi les douleurs du ventre , les superficielles sont -

plus légères , les profondes sont plus graves (707. note 14).

8. Les ulcères qui surviennent chez les hydropiques se .

guérissent difficilement.

—…. parce que, après avoir été mieux , les malades se trouvent de nouveau plus mal, sans qu'il y ait faute commise. Voilà la véritable explication | de notre aphorisme, dans lequel il faut donner à διαφέρωσι pour sujet non les douleurs comme le fait Galien, mais {es malades comme le fait

Opsopœus , qui traduit : Doloribus et laterum et pectorum cæterarumque

% *

partium, an ægri multum differant , perdiscendum est. On peut supposer

même que dans notre aphorisme τὰς ὥρας, sans lequel on ne justifie guère . le génitif τῶν ὀδυνέων, a été omis par une faute du premier βιδλιογράφος, . c’est-à-dire par une faute existant déjà dans les exemplaires que les plus anciens commentateurs alexandrins avaient dans les mains.

7 Lai γεφρικὰ pro τὰ v. FGLJT, -- νεφριχὰ Q, Ald. 8 éx. om. ΑΙ ΒΙΉ!. m - τὰ pro 6x. 56 Μ], -- τὴν om. 548]. - Post x. addunt ἀλγήματα QSYW A'B'G'L'M'O'W/!, Gal, Lind. 9 δυσχερῶς ΟΒΒΙΟ!,

# 10 Ante τοῖσι addunt καὶ μάλιστα QA'B'G'A!M', -᾿ πρεσθυτέροισι ΟὟ". --πρεσθυτέρϑις Dietz. -- πρεσθυτέροις ἐργ. ὑγιάζ. Y WD'O!.— 1: τὰ om. H!. ᾿ - τὰ (τὰ om. C!) ἀλγ. καὶ (τὰ HIQG') cigare FGJKLSTA/C/D'I'L'N',

Dietz. -- τὰ οἰδήματα καὶ τὰ ἀλγ. B'. - Théophile fait expressément men-

tion de οἰδήματα ; mais Galien n’en parle pas ; c’est qui m'a décidé à

ΐ lomettre, bien que donné par beaucoup de manuscrits.— "5 τὰ om. HIJS

C'H!.— τ: γὴν. K. - μὲν om. Dietz. -- κουφότερα QSY WA'B/C'D'G'L'M"

ΟΥ̓, Merc. in marg., Lind., Dietz. -- χουφότατο, Gal. - χοῦφα vulg. Mu 14 ἰσχυρότατα, 8. = Galien dit que le péritoine est la limite des douleurs - superficielles, et qu’à cette membrane commencent les douleurs profondes,

15 γγν. Τὶ ἕλκεα, om. FGIK, et alii, -- τοῖς σώμασιν 5, -- bnidiws ΚΟ, et alii, Gal., Lind., Dietz. - ῥαδίως vulg. - ῥηδίως C'. ταχέως 1.

566 APEORISMES.

9. Τὰ πλατέα ἐξανθήματα, οὐ πάνυ "τι χνησμώδεα.

10. "Κεφαλὴν πονέοντι χαὶ " περιωδυνέοντι, πῦον, À ὕδωρ, αἷμα ῥυὲν κατὰ τὰς ῥῖνας, À κατὰ τὸ στόμα, À χατὰ τὰ ὦτα, λύει τὸ νούσημα.

11. 'ΓΓοῖσι μελαγχολικοῖσι, "καὶ τοῖσι νεφριτιχοῖσιν αἵμοῤῥοΐδες ἐπιγινόμεναι, ἀγαθόν. |

12. T TG ἰηθέντι χρονίας αἱμοῤῥοΐδας, ἣν μὴ μία φυλαχθῇ, κίνδυνος ὕδρωπα 9 ἐπιγενέσθαι À φθίσιν.

13. "ο Ὑπὸ λυγμοῦ ἐχομένῳ πταρμοὶ ἐπιγενόμενοι "' λύουσι τὸν λυγμόν.

14. ." Ὑπὸ ὕδρωπος ἐχομένῳ, χατὰ τὰς φλέθας ἐς τὴν χοιλίην ἐδ ὕδατος ῥυέντος, λύσις.

15. τε Ὑπὸ διαῤῥοίης ἐχομένῳ μακχρῆς "" ἀπὸ ταυτομάτου ἔμετος ἐπιγινόμενος λύει τὴν διάῤῥοιαν.

16. Ὑπὸ πλευρίτιδος,, À "7 ὑπὸ περιπλευμονίης ἐχομένῳ διάῤῥοια ἐπιγενομένη, χακόν.

17. 15 ᾿Οφθαλμιῶντι, ὑπὸ διαῤῥοίης ᾽"9 ληφθῆναι, ἀγαθόν.

18. Κύστιν διαχοπέντι, À ἐγχέφαλον, À χαρδίην, "" φρένας,

To FGJQG'.-xai οὐ πάνυ τι χνησμώδεα ἐργωδέως ὑγιάζεται Dielz. -- ? Anto κεφαλὴν addunt ἣν ΚΟΘ'Ν', -- ἣν χεφαλὴν..-.... αἷμα ῥυῇ Magn. ἴῃ marg, ἀλγέοντι ΚΙ, 3 περιοδυνέοντι SB'C!M'N/, Dietz. - περιοδυνῶντι A!L', -- περιωδινέοντι EG. -- Théophile dit que πονέοντι in- dique une douleur partielle, et περιωδυνέοντι une douleur générale de la

tête. Mais περιωδυνέω signifie une douleur intense, et non une douleur gé- .

nérale, xai pro H'.— αἷμα om. CI. - ῥῖνας L, Kühn, Dietz, - δίνας vulg. -- x. +. στόμα om. H'. = x. τ. ὦτα à x. τ. στόμα QS, et alii, λύειν N7, -- τὰ νοσήματα, C. 5 χαὶ τοῖσι om. C. νεφριτιχοῖσιν C, Chouet, Gal., Lind., Dietz. -- νεφρικοῖσιν vulg. - xai τ, vepp. om. Magn. in

££

= LT ΔΤ,

marg. Post vepp. addunt τοῖσι διὰ λιθίασιν HIKLTN'. - Beaucoup de manuscrits ont vepotxoïou δ αἱμορροῖδες Ν', -- ἐπιγεν. QT, et alïi, Dietz.

1 τῷ (τῶ om. QSYWA!B/C'D'G'H'L'M'O'W', Gal., Lind., Dietz) à

alu. ἰηθέντι (ἰαθέντι SA'B'L'O'; ἐασθέντι H!) χρονίας ΗΚΝ!. ἣν HIK,

et alii multi, Gal., Lind., Dietz, ἂν L', - εἰ vulg. - un HIKQSTYW |

C'G'T'L'M'N'O'T'W!, Gal., Mere. in marg., Lind., Dietz. μὲν pro μὴ vulg. - μὲν vel μὴ om. A'H'. - φυλαχθῆ, supra lin, καταλειφθῇ 1. = δια- φυλαχθῇ ΟἹ", χαταλειφθῇ FGJLTA!LLIMT!, -- ἀπολειφθῆ B!.

9 γενέσθαι Ὁ, -- ἐπιγίνεσθαι 50]. - ἐπιγίγνεσθαι ὙΥ͂Ν. - φθίσιν ἐπιγίνεσθαι M

SIXIÈME SECTION. 567

9. Les exanthèmes larges ne causent guère de prurit -

(Ép. VI, 2). 10. Dans les douleurs de tête et dans les plus violentes ,

un écoulement de pus, ou d’eau, ou de sang par les narines,

ou par la bouche, ou par les oreilles, enlève la maladie (Foy. note 3) (Coa. 168).

11. Dans la mélancolie et dans les maladies des reins , -

l’apparition d’hémorrhoïdes est favorable,

12. Si, chez un homme guéri d'anciennes hémorrhoïdes, on n’en a pas laissé une , il est à craindre qu’il ne survienne hydropisie ou phthisie.

13. Le hoquet disparaît quand des éternuements sur- viennent.

14. Chez un hydropique , l’eau s’écoulant dans les intes- tins par les veines , il y guérison ( Coa. 452).

15. Le vomissement qui survient spontanément dans une longue diarrhée, la guérit.

16. Dans une pleurésie ou une pneumonie , la Snrcés »*

survenant , est fâcheuse.

17. Dans une ophthalmie, être pris de diarrhée est avan- tageux (Coa. 220 ).

18. Les plaies de la vessie, ou de Passeurs" ou du

W!. -- Post 6, addit à wæviny Dietz. ‘° Aph. 43 ponitur post 44 C. - τῷ ὑπὸ 011], -- τοῖσιν ὑ. À. ἐχομιένοισι SA'B'C'L!'M', - πταρμὸς émiyevopue- νος λύει QSA!B!C/G/L'M'O'W!. 1: Aotçfsine +. À. ΥὟΘΙΟΙ. - τὸν Avyuèv om. Magn. in marg. τὸ νόσημα pro τ, À. QSA'B'L!M', " τῷ ὑπὸ IJTI'. -- Ante χατὰ addit τοῦ vulg. τοῦ om. CKC'H'N/, Gal. -- τοῦ manque aussi dans la Coaque correspondante et dans une citation de Ga. lien, commentaire sur les Aph., IV, 2, -- "ἢ αἵματος pro 09. ΟἹ, - - 14 ἀπὸ B!.— 15 ἀπ᾽ αὐτομάτου A!L!, 16 ἐπιγεν. HIKQ, et ali, Gal., Lind., Dietz. - ἐπιγεν. ἔμετος TYB'D', - τὸ νόσημα pro τὴν δ. QG. - διαῤῥοίην Magn. in textu. "1 ὑπὸ om. Y WC'D'H/, Dietz. -- ἐχομ.. πε- ριπλ. QSA'B/G'LIM', "8 ὀφθαλμιῶντα SYWA/D'H'L'M'O', Gal., Lind. - ὀφθαλμιῶντας Β', 19 χατασχεθέντι καλὸν pro À. ἀγ. FGJTI'T", Dietz. Aph. 48 et49 om. Η', - χύστις ἢν διακοπῇ, ἐγκέφαλος, καρδίη, À φρένες,... κοιλίη ἧπαρ Magn. in marg. 2! à pp. om. AL’.

\

δθὃ APHOR ISMES.

À "τῶν ἐντέρων τι τῶν dense À χοιλίην, À ἧπαρ, "θανα- τῶδες.

19. ᾿᾿Επὴν διαχοπῇ ὀστέον, χονδρὸς, À νεῦρον, γνάθου 4 τὸ λεπτὸν, ἀχροποσθίη,, οὔτε αὔξεται, οὔτε ξυμφύεται.

20. Ἢν ἐς “τὴν κοιλίην αἷμα “ὁ ἐχχυθῇ παρὰ φύσιν, ἀνάγχη 7 ἐχπυηθῆναι. |

21. Τοῖσι μαινομένοισι; κιρσῶν Bugs à ΛΌΦΟΝ, μανίης λύσις.

22. “Oxoca θῥήγματα ἐχ "“ τοῦ νώτου ἐς "' τοὺς ἀγχῶνας χατα-

δαίνει,, φλεδοτομίη λύει. 28. Ἦν pd60ç "" δυσθυμίη πουλὺν χρόνον διατελέῃ, "᾽ μελαγ-

χολιχὸν τὸ τοιοῦτον. 24. 4'Evrépov ἣν διακοπῇ "" τῶν λεπτῶν rt , οὐ ξυμφύεται.. 25. ᾿Ερυσίπελας, ἔξωθεν "“χαταχεόμενον, "1 ἔσω τρέπεσθαι οὐχ ἀγαθόν - ἔσωθεν δὲ "5 ἔξω, ἀγαθόν.

1 Τῶν οἴῃ. 8. - τι τ. êvr. τ. À. ΑΙΟΙΝΙ. 3 Post 6. addunt ἐστιν ΗΚ CIN'.— 5 ἐπ᾽ ἂν L'.— 4 τὸ om. Dietz. -- ἀκροποστὶς QB!/G!. - ἀχκροποσθίης D'. - αὐξάνεται CQG'.- Galien explique ainsi cet apborisme : « On ob- jecté que les os fracturés se réunissent ; mais si sur un animal on examine un 05 fracturé après la consolidation, et qu’on enlève le cal en le râclant, on reconnaît que les deux bouts de l’os ne sont pas réunis, » Ainsi, d’après Galien , Hippocrate a voulu dire que dans les solutions de continuité des os et des autres parties qu'il nomme , il n’y a pas de réunion immédiate. Mais d’abord l'observation que Galien invoque est incomplète; ce n’est qu’à un certain moment de la consolidation que 16:08] paraît tel que Ga- lien le décrit; plus tard la réunion est parfaite. Or, rien ne prouve qu'Hippocrate ait fait l'observation que Galien cite, et qu’il l’aîit juste- ment faite à moitié, comme Galien lui-même. En second lieu, je remar- querai qu’Hippocrate dit non une solution de continuité en général , maïs

en particulier une section. Je doute donc très fort que l’explication de”

Galien soit bonne, mais je n’en ai aucune qui me satisfasse, Cependant je: renvoie à l’aph. qui est une répétition de celui-ci (VIT, 29); on y verra ἀποχοπῇ au lieu de διακοπῇ ; on pourra donc penser“qu'il s’agit d'une perte de substance, d’une ablation.

5 τὴν om. C/, Magn. in marg. - Quelques-uns , dit Galien , n’écrivent pas l’article : ici xot\in , sans article , signifie toute espèce de cavité non naturelle ; avec Particle il signifie le ventre. ἐχχυθὴ HKQSYWC'D' G'H'N'O0', Gal., Lind., Dietz. - ἐχχυθείη D'. - χυθῇ vulg, jui AIM. - δύη (sic) L'. 7 ἐμπ, IJIKTIN', -- ἐκποιηθῆναι ἀνάγκη διασασῆναι C!,

"

SIXIÈME SECTION. 569

cœur, ou du diaphragme, ou de quelqu'un des intestins grêles, ou de l’estomac, ou du foie , sont funeste (Coa. 499).

49. Dans les sections d’un os, d’un cartilage, d’une partie - δ Ρ

nerveuse, de la portion mince de la joue , du prépuce , il

* .n’yani réparation ni réunion (Voy. note 4) (Coa 494).

20. Du sang épanché dans le ventre, se transforme né- cessairement en pus (Foy. notes 5 ei 7).

21. Chez les gens atteints de folie, l'apparition de varices ou d'hémorrhoïdes enlève la maladie.

22. Les brisements dans le dos qui se font sentir dans les coudes se guérissent par la saignée.

23. Quand la crainte ou la tristesse persistent longtemps, c'est un état mélancolique.

24. Si quelque partie des intestins grêles est coupée , elle “Ὁ

ne se réunit pas (Coa. 493). | 25. Il est fâcheux qu’un érysipèle répandu au dehors

- Galien dit que ἐχπυηθῆναι, n’exprimant que la transformation en pus, est impropre ; et qu’aussi quelques-uns le prennent dans l’acception de se corrompre, διαφθαρῆναι. ἐπιγεν. 1J (C!, ponitur post κιρσῶν), Ald., Gal., Lind., Dietz. τῆς μανίης IJQS , et alii plures , Ald., Gal., Dietz. - λύσιν Μ', 9 ἀλγήματα pro ᾧ. ΙΗ", Merc. in marg. - ἀλγήματα χαὶ (ἢ 6") 6. QSA!/G!L/M', Dietz. -- Galien dit que certains écrivent ἀλγή- para au lieu de ῥήγματα, ce qui est mieux, attendu que des ruptures musculaires ne peuvent descendre dans les coudes ; que, si on persiste à lire δήγματα, il faut entendre que les ruptures éprouvées dans le dos se font sentir par sympathie dans les coudes. τοῦ CFGHIK , et alii plures, Gal., Dietz. -- τοῦ om. vulg.— 1" τὸν ἀγκῶνα B'. - μεταθαίνει QS YWD!G!, Dietz. 12 xat pro LSY ,et ali, Dietz. - δυσφημίη Q. - πολὺν ἔχουσα, χρόνον dar. D!,- Post 40. addunt ἔχουσα CSYW ; ἔχοντα QA'B!C!M, Dietz. διατελέει SB!'C!, Gal. διατελέση ΟἹ, -- Post dar. addunt ἐν τῶ ἀνθρώπω FGHIKTTUN'.— 13 μελαγχολίης σημεῖόν ἐστιν FG LKTIT',— 14 Aph, om, QB'G'; ponitur post 564. H'. -- ἔντερον FGIKT YW, et alii, -- Galien remarque que cet aph. se trouve déjà dans aph, 18, et qu’il vaudrait mieux le supprimer , ainsi que plusieurs autres. ‘5 τι τῶν à. YW, et alii, Dietz, οὐ συμφύεται ἐπὴν διακοπῇ ΗΙ, ---- 10 Post ἔξ, addunt μὲν QSYWA'!B/C/G/L!M'. -- ἐπιχεόμενον QSA'B'C'G'L'M', - κα- ταχυθὲν C, Dietz, - xaray. om. YWTI'O'W!, Gal, - χαταχεόμενος FGJ T', Ald. "7 ἔσω Y WOY!, Dietz, εἴσω vulg. - ἣν (κἂν QB'G'; ἂν 5}. ἔσω τρέπηται AlCIL!M!, 18 Y, δὲ μᾶλλον ἔξω C'.

*

δ70 APHORISMES.

26. ' Ὁχόσοισιν ἂν ἐν τοῖσι χαύσοισι τρόμοι γένωνται, παρα- χοπὴ λύει.

27. "'χόσοι ἔμπυοι À ὁδρωπιχοὶ τέμνονται À χαίονται, ἐχ- ρυέντος τοῦ πύου À τοῦ ὕδατος ἀθρόου, πάντως ἀπόλλυνται.

28. Εὐνοῦχοι " οὐ ποδαγριῶσιν, 4008) φαλαχροὶ γίνονται.

29. 5 Γυνὴ οὐ ποδαγριᾷ, ἣν μὴ τὰ καταμήνια αὐτέῃ ἐχλίπη.

30. Παῖς οὐ ποδαγριᾷ πρὸ τοῦ 5 ἀφροδισιασμοῦ.

31. 7 Ὀδύνας ὀφθαλμῶν éxpnromocin , À λουτρὸν, À πυρίη,, À φλεδοτομίη, 9 φαρμαχοποσίη λύει.

32. Fpauot ὑπὸ διαῤῥοίης " μάλιστα ἁλίσχονται "" μαχρῆς.

33. "" Οἱ ὀξυρεγμιώδεες οὐ πάνυ τι πλευριτιχοὶ "" γίνονται.

34. “Oxôcot ‘ipahaxpot, τουτέοισι χιρσοὶ μεγάλοι οὐ γίνονται" "5 ὁχόσοισι δὲ φαλαχροῖσιν ἐοῦσιν χιρσοὶ γίνονται, "ὁ πάλιν οὗτοι γίνονται δασέες.

1 Οἷσιν Gal. -- ὅκ. ἐν καύσοισι πυρετοῖσι te. γίνονται D'H!, -- ἂν om. A! L', Dietz. τοῖσι om. QG. -- ἐν (τοῖσι Magn.) πυρετοῖσι χαυσώδεσι HQS A'B'G'L'M'. - γίνονται A!L!, Gal., Dietz, -- γίγνονται Μ', γίνωνται SYW O'. - D’après Galien, qui est disposé à regarder cet aph. comme une in- terpolation, et Théophile, il signifie que le délire remplace le causus ; mais il me semble signifier que le délire remplace les tremblements qui peuvent survenir dans le causus, Abe ne signifie ici que remplace et non pas

guérit. * Aph. 27 ponitur post 564. D’. xaiovrat réuv. QSYW.

- Ante ἐχρυέντος addunt τουτέοισι HQSA'B/C'G'L'M'. - QSA'D'G'L' M'O', Gal., Lind., Dietz. χαὶ pro vulg. ἀθρόως HQSYW, et alii plures , Dietz. πάντως ἀθρώως (sic) C'. - πάντες Y WD'L!O'. - ἅπαν- τες W!. -- μείναντος pro πάντως C. 3 οὔτε QG. -- ποδαγριοῦσιν GIC!

D’, οὔτε Q: W. - Galien dit que de son temps les eunuques sont |

sujets à la goutte, et que cela tient aux excès de table devenus habituels. 5 περὶ ποδάγρας C'. -- ἦν... ποδαγριᾷ om. D'. ἣν τὰ κατ. μὴ ἐχλίπη αὐτῆς ΥΥΟ', -- τὰ om. ΒΥ]. -- αὐτῆς W!. -- ἐπιλέλοιπεν αὐτῇ ΑἸ. -

λέλοιπεν αὐτὴν H'.- ἐχλέλοιπεν αὐτῇ ΟΜ' ( αὐτῆς SB'). -- ἐχλείπη Ο6΄.- «

Galien fait, pour les femmes de son temps, la même remarque que pour les eunuques (Voy. Argument, p. 404). ἀφροδισιάζειν CHSYW , et alii, Gal., Dietz. 7 περὶ ὀφθαλμιχῶν C!. - 606. 63. A'H'L'M', Gal, # Ante addunt λύει, quod. om. infra QG. 9 ἰῆται oapu. pro à @. λύει NGJTI', Dietz. -- φαρμαχία A!L',- φαρμακίη ΟἹ, -- φαρμαχείη CSY W (B', sine λύει) D, Gal.- φαρμ. om. C!.— "5 μάλ, om. SC!, -- ἅλ, πάλ, Β'6', -- τ μι om. YWD'O'. "5 Aph. 55 ponitur post 55 H'. - ὀξυρεγμώδεις L'.- τί om. L'. - τοί pro τ IJQG', - Galien dit que πάνυ

RS .

SIXIÈME SECTION. 571

rentre en dedans , mais avantageux que du dedans il vienne au dehors (Coa. 360).

26. Du délire fait cesser les tremblements qui survien- nent dans les causus ( Coa. 129).

27. Les empyématiques ou les hydropiques , opérés par incision ou cautérisation , si le pus ou l’eau est évacué tout d’un coup , périssent infailliblement.

28. Les eunuques ne deviennent ni goutteux ni chauves.

29. Une femme n’a pas la goutte avant que ses règles - n'aient cessé.

30. Un jeune garçon n’a pas la goutte avant l’usage du coït.

31. Les maux d’yeux se guérissent par le vin pur, ou le bain , ou les fumigations , ou la saignée, ou la purgätion.

32, Les bègues sont surtout exposés aux diarrhées de longue durée.

33. Les personnes sujettes aux rapports acides ne contrac- tent guère la pleurésie.

34. Chez les chauves, il ne survient pas, ordinairement, de grosses varices ; s’il en survient, les cheveux repoussent.

τι signifie rarement, et mon pas jamais, comme l’avaient prétendu quelques commentateurs.— 5 γίγν. Y.— 6 Post 022. addunt ἔωσι vulg.; ἐοῦσι FGIJ, Ald. - ἔωσι om. HQSYWA'!B/C'D'G'H'L'0', Gal., Lind., Dietz. -- χυρσοὶ Q. οἱ κιρσοὶ H., οὐ μεγάλοι γίν. Η', οὐ γίν. IJLQSY W, Gal., Dietz (γίγνονται Β', Lind.). + ox ἐγγίνονται vulg. -- οὐκ ἐπιγί- voyras C'.- Quelques-uns ont traduit φαλαχροὶ par teignes rebelles. Galien dit que, lorsque dans l’écrit d’un homme sensé on rencontre quel- que chose d’étrange, on se défie d’abord de son propre jugement , puis on suppose que la proposition pourrait bien être erronée ; ce qui arrive ici, ajoute-t-il, car la calvitie est une affection incurable. Aussi des com- | mentateurs avaient pensé que φαλάχρωσις était ici pour μαδάρωσις, mot qui exprime les affections appelées ophiase, alopécie. Dans ce cas, dit- il, des varices pourraient avoir une action utile,— 15 6x. δ᾽ (δὲ QSA'!G/L' M', Dietz; δ᾽ om. C!) ἂν (ἂν om. QSA!/C/G'L'M') φαλ. (addunt ἐοῦσιν IDKLQSTA'D'G!'L'M'N', Lind., Dietz) (addunt τουτέοισι C'M!) χιρσοὶ (υρσοὶ N') (addunt μεγάλοι HIJQSTA/G/L'L'N', Merc. in marg., Dietz.) γίνονται (ἐπιγένωνται HIJLQTB'G/L', Dietz; ἐπιγίνονται ΗΙΝΙ; ἐπιγένονται (sic) YWC'; ἐπιγίνωνται W!) vulg. :6 πάλιν om. L', Gal. -- οὗτοι om. HC'H', -- οὗτοι πάλιν QB'G'. - δασέες vs. 560! (γῆν. Q, Lind.).

ὅ72 ᾿ APHORISMES. 35. Toicw ὑδρωπιχοῖσι βὴξ * ἐπιγενομένη, χαχόν ".

36. Δυσουρίην " φλεδοτομίη λύει, 4 τάμινειν δὲ τὰς 5 ἔσω.

37. 6 Ὑπὸ χυνάγχης ἐχομένῳ οἰδήματα γενέσθαι ἐν τῷ βρόγχῳ ἔξω, ἀγαθόν.

38. 7 Ὅχόσοισι χρυπτοὶ χαρχίνοι 5 γίνονται, μὴ θεραπεύειν βέλ- τιον" 9 θεραπευόμενοι γὰρ ἀπόλλυνται ταχέως, μὴ θεραπευόμενοι δὲ, !! πουλὺν χρόνον διατελέουσιν.

39. "" Σσπασμοὶ γίνονται, À ὑπὸ πληρώσιος, χενώσιος " οὕτω 15 δὲ χαὶ λυγμός.

40. Ὁκόσοισι περὶ τὸ ὑποχόνδριον "" πόνοι γίνονται ἄτερ φλεγμο- νῆς, τουτέοισι πυρετὸς 1" ἐπιγενόμενος λύει "6 τὸν πόνον.

41, “Οχόσοισι "7 διάπυόν τι ἐὸν ἐν τῷ σώματι μὴ διασημαίνει,

, 18 2,1 7 ΩΝ : » 9 Υ̓ > τουτέοισι ** OLA παχύτητα τοῦ τόπου 9 ὀιασημαίνει,

τ ἐπιγιγν. Gal.- ἐπιγιν. Dietz.— ? Post καχὸν addunt τὸ (τὴν 1) δὲ (δὲ om. AILT) προγεγονέναι ἀγαθὸν FGKQSB'C'G/M!T", Dietz; τὸν δὲ προγεγονότα ἀγαθὸν N'. 5 Ante φλ. addit καὶ Magn. in marg. τέμνειν ΥΑ', 5 τὰ εἴσω T, -- τὴν εἴσω (ἔσω L') φλέδα ΟΘΑΙΒΙΟΙΜΙ. εἴσω vulg. -- ἔσω Dietz. -- τ᾿ δὲ τ᾿ ἔσω om. Magn. in marg. - Galien dit que, pour rendre cet aph. irréprochable, il faudrait y ajouter la conjonction καὶ de cette façon : δυσουρίην καὶ φλεθοτομίη λύει, est des cas (καὶ) La saignée fait ces- ser la dysurie. Gälien est disposé à regarder cet aph. comme une interpo- lation. 6 ἀπὸ Q. - Aph. om. Η', - οἴδημα QSYA!B'C'G'L'M', Gal. -- βρόχω (sic) ΚΙ', - τραχήλω Y WD'!O', Gal., Dietz. - ἔξω om. YWD'O'. - βρόγχω (τραχήλω QSA!B/G'L'M', Lind.) ἀγαθὸν, ἔξω γὰρ τρέπεται τὸ νό- ona (!, Merc. in marg. 1 περὶ “χαρχίνων (". = ὁχόσοι Cl. = καρκίνοι ΕΘ

T, Gal., Kühn. -- καρχῖνοι vulg. - Galien dit que χρυπτοὶ signifie un

cancer non ulcéré, ou un cancer situé dans la profondeur des parties. 8 yiv. om, Ὁ], 9 θεραπευομένων (bis) ΜΙ. - μὲν γὰρ D'W/!. - Artémi-

dore Capiton et Dioscoride avaient supprimé le membre de phrase : θερᾶ- πευόμιενοι... διατελέουσι. ταχέως ἀπόλλ. SA! τάχιον ἀπόλλ, H!. 11 πολλὸν ΜΙ, - πλείω Lind. -- διατελέουσι C'D', Dietz. - ἀποτελοῦσι Β΄. - διατελοῦσι vulg.

12 σπασμὸς γίνεται à (ἢ om. Y WA!G!'H!M'/N'O!) ὑπὸ xx, (ὑπὸ WD'! O") κεν. QB', Gal. (κεν. mano. ΑΙΗΠ ΜΙΝ, ὑπὸ κεν. ὑπὸ πληρ. C!), 13 δὲ om. QG. - Post δὲ addunt γίνεται FGIJK, Gal., Dietz, -- καὶ om, Ε΄. - Post καὶ addunt QG'. - Post λυγμὸς addunt (ἢ KN/') ὑπὸ πληρώ -

σιος (ὑπὸ N!) κενώσιος ΕΟΊΖΤΙΤ). - οὕτω δὲ x. À. om. Magn.in marg.

‘À πόνος γίνεται Y WC!/D'O!W!, Dietz. = πόνοι γ. περὶ τὸ ὑποχ: ΒΙ6', -. πόνος γίνεται mr. τὸ bre. ΑΜ (π. τὸ ὑπογάστριον 5). -- γίγνονται Lind.

εν σόν LE D 15 Da Don Ve

SIXIÈME SECTION. 573

35. Chez les hydropiques, la toux, survenant, est fi- cheuse. GA ᾿

36. La saignée guérit la dysurie ; ouvrir les veines in- ternes.

37. Dans une angine , ïl est bon qu'il survienne un gon- flement externe du cou.

38. Il vaut mieux ne faire aucun traitement aux per- #

sonnes atteintes de cancers occultes ; car si on les traite, elles meurent rapidèment ; si on ne les traite pas, leur vie se prolonge. à

39. Les spasmes viennent ou de pénnude ou de. vacuité ; il en est de même du hoquet.

EN

40. Chez ceux dont l’hypochondre devient douloureux

sans inflammation , la fièvre , survenant , dissipe la douleur (Aph. VIT, 52. Coa. 440). 41. Quand du pus existe en quelque point du corps sans

15 ἐπιγιν, Gal, 15 τὸ νόσημα AICIL!, 17 διὰ πυόν EJ , Gal. - τι om. YO’, -- ἐὸν om. SL!, = ὧν pro ἐὸν A'. -- ἐν τῷ cou. ἐὸν Cl, Dietz, ἀποσημιοίνει CQYWB'!C!/G'L'M'O'W', Gal., Dietz. - ἀποσημαίνη SA!D', 18 (ἢ QSA!/B/G/L'M!, Dietz) δ. max. τοῦ πύου τοῦ τόπου vulg. {τοῦ τόπου τοῦ πύου SA!B'G!L!M!). - J’ai supprimé , dans vulg., τοῦ πύου ἢ,

- sans manuscrit il est vrai, mais fondé sur le comment. de Galien, que

voici : « Cet aph. est écrit de deux façons, et on en donne aussi deux

14 explications. Le fait est que les deux leçons et les deux explications sont

raisonnables : la densité du pus et l’épaisseur de la partie masquent souvent le diagnostic d’une collection purulente. C’est donc avec raison

que quelques-uns ont écrit : cause de l'épaisseur de la partie, et

d’autres, cause de la densité du pus. » Ce commentaire me paraît

prouver que les anciens exemplaires portaient les uns τοῦ mov , les autres

…. τοῦ τόπου, et non pas les deux réunis ; cette réunion est due aux copistes

᾿

Li

et a été dictée par le commentaire même de Galien, Il est indifférent de supprimer τοῦ πύου ou τοῦ τόπου ; car, ainsi qu'on le voit, les exemplaires - et les commentateurs se partageaient. Dans le traité Des articul., p. 474,

1. 7, la difficulté du diagnostic est attribuée à l’épaisseur de la partie, dans

_Ja Coaque 275, à la densité du pus. J’ai supprimé l'un des deux ; et, en

- me décidant à garder τοῦ τόπου, j'ai été guidé par le passdge traité Des articul., la difficulté du diagnostic est attribuée l’épaisseur de la partie, 19 οὐ διασημαίνει T. [ἢ ΟἹ) οὐχ ἀποσημαίνει vulg.

574 APHORISMES.

49. Ἔν τοῖσιν ἱχτεριχοῖσι * τὸ ἧπαρ σχληρὸν γενέσθαι, πονηρόν.

43. " Ὃχόσοι σπληνώδεες ὑπὸ δυσεντερίης ἁλίσχονται,, τουτέοι- σιν, * ἐπιγενομένης μαχρῆς τῆς δυσεντερίης, ὕδρωψ ἐπιγίνεται, λειεντερίη, καὶ ἀπόλλυνται.

44. “Ὅχόσοισιν ἐχ στραγγουρίης 5 εἰλεοὶ γίνονται, ἐν ἑπτὰ fué- ρησιν ἀπόλλυνται, ἦν! μὴ, 1 πυρετοῦ ἐπιγενομένου, " ἅλις τὸ οὖρον uñ.

45. “Ἑλχεα 9 ὁκόσα ἐνιαύσια γίνεται, À μαχρότερον χρόνον ἴσχει, ἀνάγχη ὀστέον ἀφίστασθαι, καὶ τὰς οὐλὰς χοίλας γίνεσθαι.

46. 1: Ὃχόσοι 660! ἐξ ἄσθματος βηχὸς γίνονται πρὸ τῆς ἥδης, de ἀπόλλυνται. |

ἦγ. Ὅχόσοισι φλεδοτομίη À ΡΝ ξυμφέρει, "4 τουτέους προσῆχον τοῦ ἦρος φλεδοτομεῖν, À φαρμαχεύειν.

1 ἣν τὸ À. σχλ. γένηται QSA'B'D'G'L'M', Dietz. ? ὁκόσοισι α]. -- 3 ἐπιγιν. EFGHIJY, Ald., Frob. - ἐπιγγν. Gal. - γινομένης D'H/, Dietz. -- τῆς om. SA'L!, Gal.

4 Ante ὕδρωψ addunt Gal.; T'; χαὶ Magn. in margine. ἐπιγίγνε- ται 8. -- ἐπιγίνηταί D'. -- λυσεντερίη W!. - Cet aph. paraît en contradic- tion avec l’aph. 48 , il est dit que la dysenterie est bonne dans les affections de la rate ; mais Galien les concilie en remarquant que , dans les affections de la rate, si une dysenterie courte est bonne , une dysenterie longue est mauvaise, εἰλεὸς (ed Cl; ἴλεος (sic) M!) ἐπυγίγνεται Η!

Μ', Gal. (ἐπιγίνεται W!, Lind.; ἐπιγίνηται QSYWA!C'D'G!0'; ere τ

Β)). in. ὑσὶ om. Mes in marg.

6 Ante ἀπ. addunt οὗτοι A'L'.- ci τοιοῦτοι additur ante ἐν Dietz; ante :

ἀπόλλ. QSB'C'H!M', Mere. in marg.; post ἀπ. CG'W!, Gal. 7 Post μιὴ addit δαψιλοῦ (sie) 5. - ἐπιγιν. YWO'. 5 Ante ἅλις addunt à QG/.

= à ἅλις ἀλλ᾽ εἰς pro ἅλις ΒΙ. - ἄλλεις (sic) Cl. - οὖρον HLSY WC/D'G'H! L'IM'O'W!, Gal., Lind., Dietz. - ὕδωρ vulg. - δέει B'.- Galien combat 4 cet aphorisme. Cet i/éus, résultat de la strangurie , avait été attribué par ( certams commentateurs à la présence d’humeurs épaisses ou visqueuses; « cela lui paraît peu vraisemblable , et il ajoute qu’il a vu un grand nombre de rétentions d’urines, dont plusieurs mortelles, sans qu’il y eùt pour.

cela ileus. D’autres commentateurs avaient dit, avec moins de raison encore, suivant lui, que la fièvre qui survenait était favorable à l'iléus :

il pense que la fièvre, loin de soulager un iléus, l’aggraverait; il conclut :

que, dans ces difficultés, il vaut mieux renoncer à comprendre l’apho- risme, M. Lallemand fait la remarque suivante : « Dans la strangurie la

SIXIÈME SECTION. ; 575

se manifester, cela tient à l’épaisseur de la partie (Coa. 275) (ον. p. 573, note 18).

42. Chez les ictériques, il est fâcheux que le foie devienne .. dur.

43. Dans les affections de la rate , si les malades sont pris de dysenterie , et que cette dysenterie se prolonge, il sur- vient une hydropisie ou une lienterie, et ils succombent {Voy. note 4) (Goa. 457). R |

44. Les malades qui , à la suite d'une strangurie , sont at- teints d’iléus, périssent en sept jours, à moins que, la fièvre étant survenue, l’urine ne coule en abondance (Coa. 465).

45. Quand des ulcères durent un an ou plus , nécessaire- ment l’os s’exfolie , et les cicatrices sont enfoncées.

46. Ceux qui deviennent bossus à la suite d’asthme ou de toux avant la puberté , périssent.

47. Ceux à qui la saignée ou la purgation convient , doi- vent être saignés ou purgés au printemps.

fièvre est due, ainsi que les violentes coliques , à l'accumulation de l'urine dans la vessie, les uretères , etc. Il n’est donc pas étonnant que l’abon- dante émission de ce liquide dissipe les accidents ; mais c’est la diminution de la strangurie qui amène cette évacuation copieuse, et non l’apparition de la fièvre. » À cette observation de M. Lallemand j'ajouterai que par iléus il faut sans doute entendre les douleurs de ventre, la constipation et même les vomissements qui peuvent accompagner une rétention d’urine. 9 ὅσα B'. -- émavotaix C. viverp om. QG. - γίγνεται 5. - μὰ QSB'D'G'M', Dietz. - ἔχει A!L'. - ἴσχουσιν vulg. - ἀναγκαῖον ΥὙΥΘΙ. ὀστέων YWO'T/. γενέσθαι QC'D'G/L'M'. -- “γίγνεσθαι, Gal. εἶναι S.— 11 ὅσοι C'. ὁκχόσοισιν Q. bGoi Τ΄, et alii, Gal., Dietz. -- #6ct Α'. - ὕδοι vulg. γίγνονται M', Lind. "5 τελευτῶσιν S. ἀπόλλ. πρὸ τῆς ἦ6. ΟἹ, - M. Chailly met la virgule avant πρὸ τῆς ἥδης et traduit: pé- rissent avant Ja puberté. Mais Galien la plaçait autrement, car, dans son commentaire, on lit: « Hippocrate dit que ceux qui deviennent bos- sus avant la puberté (τοὺς πρὸ τῆς ἥδης ὑδωθέντας ) périssent prompte- ment, » 13 οἷσι ΟἹ, - φαρμιαχείη om. vulg., par une faute d’impres- sion qui est reproduite dans Hahn 14 τουτέοισι (τούτους Υ) {τοῦ ΥὙ(6!, Dietz) ἦρος φλ. à papu. (app. à φλ. YC!) χρὴ QSB/G!M! (ξυμφέρει A! μὴ), rouréous τοῦ ἦρος où, à φάρμ. on. HWH!O'.

576 APHORISMES, U

48. Τοῖσι σπληνώδεσι δυσεντερίη ' ἐπιγενομένη, ἀγαϑόν. 49. "᾿Οχόσα " ποδαγριχὰ νουσήματα γίνεται, ταῦτα 4 ἀποφλεγμή-

νανταὰ ἐν τεσσαράχοντα ἡμέρησιν ἀποχαθίσταται.

50. “Οχόσοισιν ἂν 6 ἐγκέφαλος διαχοπῇ, τουτέοισιν ἀνάγχη πυρε-᾿

τὸν χαὶ χολῆς ἔμετον 6 ἐπιγίνεσθαι.

51. 7 Ὁχόσοισιν δγιαίνουσιν ὀδύναι γίνονται ἐξαίφνης ἐν τὴ κε- φαλῇ, χαὶ παραχρῆμα ἄφωνοι χεῖνται, χαὶ 9 δέγχουσιν, ἀπόλλυνται ἐν ἑπτὰ ἡμέρησιν, ἣν μὴ πυρετὸς ἐπιλάθῃ.

52. Σχοπεῖν δὲ χρὴ "' χαὶ τὰς ὑποφάσιας τῶν ὀφθαλμῶν ἐν τοῖ- σιν ὕπνοισιν ἣν γάρ τι ὑποφαίνηται, ξυμδαλλομένων τῶν βλεφάρων, 12 τοῦ λευχοῦ "᾽ μὴ x διαῤῥοίης " ἐόντι *5 φαρμαχοποσίης.

φλαῦρον τὸ σημεῖον καὶ "5 θανατῶδες σφόδρα.

53. Αἱ παραφροσύναι αἵ "7 μὲν μετὰ γέλωτος "5 γινόμεναι, ἄσφα-

λέστεραι" αἵ δὲ μετὰ 9 σπουδῆς, ἐπισφαλέστεραι.

54. Ἔν τοῖσιν ὀξέσι πάθεσι "" τοῖσι μετὰ πυρετοῦ af χλαυθμώ- δεες ἀναπνοαὶ, χαχαί.

ὅδ. "" Τὰ ποδαγρικὰ τοῦ ἦρος xat τοῦ "" φθινοπώρου χινέεται ὡς À εν LA ἐπὶ TO πουλύ.

56. Τοῖσι *4 μελαγχολιχοῖσι νουσήμασιν ἐς τάδε ἐπικίνδυνοι αἵ ἀποσχήψιες" "" À ἀπόπληξιν τοῦ σώματος, À σπασμὸν, "5 À μανίην,

τύφλωσιν σημαίνουσιν.

: ἔπιγιν. ΟΜ], Gal. -- γενομένη T. 2 ὅσα (', - ὁκόσοισι Β', 3 πο- δαλγικὰ W'.. γίν. ΗΚ, Gal., Dietz. -- γίγν. Y. -- γίνονται vulg.,— γίγνον- ται Lind. - γίνεται om. 8, 4 ἀποφλεγμαίνοντα A!L!, = ἐν +. Île. ἀποφλ. YWC!D'O'. - Ante ἡμ. addit ὀχτὼ C. - ἀποκαθίσταται Dietz. - ἀποχαθί-- στανται vulg. xabiorara pret - Xabioravrat Y WA!L/O!, ἀποχαθί- στασθαι Magn. in marg. 5 om. M'. Post dax. addit ἐμφραχθῆ

H.'- ἐμφραχϑῇ pro dax, Magn. in marg. ἐπιγενέσθαι HKQS, et aliüi,

Dietz. ἐπιγίγνεσθαι Lind, 7 ὅσοις (ΟἹ, -- ὀδῦναι TY. -- ἐξαίφνης γίν. Η!. -- ἐξαίφνης ὀδύναι γίν. HWA!B/, et alii, Gal., Dietz. -- ἐξαίφνης om. Κ. - γίγνονται α΄, Lind. 8 γίνονται pro χεῖνται HS, et alii plures , Gal., Dietz (yéyrovraiY W). 9 ῥέγχουσιν STY W, et 4111, Gal., Lind.,

ne,

Dietz. = Post péyy. addit καὶ Q. -- ἐν ἑπτὰ ἡμ. ἀπ, Y WC!D', - ἐπιλάθδοι ᾿

B'C!. Aph. om. Magn. in marg. -- Cet aph. et le precédent sont réunis dans T et dans Dietz. σχοπέειν Dietz. 1: χαὶ om, EJTIT/W!. 12 τρῦ À, ponitur post ὑποφαίνηται Y WC'!D'O!'W!, Dietz, "5 un om. Υ. --- "Ὁ ξόν τε (sic) Gal. 15 ἐκ ©. vulg. - ἐκ om. QSA'!B'C/D'G!/L'M,

en. στ

SR he

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ue PAPAS Die Annie.) Slot ES CTNN NC) EAU

Re RE TPE

SIXIÈME 8ECTION. 577

48. Dans les affections de la rate, la dysenterie, surve- nant , est favorable (Coa. 457).

49. Dans les affections goutteuses , l’inflammation tombe et se dissipe en quarante jours.

50. Les plaies de l’encéphale sont nécessairement suivies de fièvre et de vomissement de bile (Coa. 490).

51. Ceux qui , en santé, sont pris de douleurs soudaines dans la tête , gisent privés subitement de la parole et ont la respiration stertoreuse, ceux-là périssent en sept jours, à moins que la fièvre ne survienne.

52. Il fut aussi considérer ce qui se laisse voir des yeux pendant le sommeil ; si, les paupières abaissées , une portion du blanc de l’œil se laisse voir sans qu’il y ait eu auparavant

diarrhée ou purgation , c’est un signe inauvais et très-fu-

neste (Pronostic, τ. n,p. 117). 53. Les délires gais sont moins dangereux que les dés sérieux.

54. Dans les maladies aiguës accompagnées de fièvre, la

respiration singultueuse est mauvaise.

55. Les affections goutteuses se mettent en mouvement, surtout au printemps et à l’automne.

56. Dans les maladies mélancoliques , les déplacements

/

Dietz. - φαῦλον QSYB/, οἱ alii. 16 σφ, θαν. AIL!.— "7 μὲν om. ΒΙ, 18 γεν. QB'G', 19 χλαυθμοῦ pro 67. ΟΒΙΟΙΜ', -- χλαθμοῦ A!L', - σφα- λερώτεραι AID'L!, - ἐπισφαλέσταται Magn. in marg. Aph, om.

AIBH'LIM!. - παθήμασι QYW.— 2: τοῖσι om. W'. - χλαθμώδεες T. - χαχὸν TC/D'O!W!, Gal., Dietz, ?2 Hic aph. ponitur ante aph. 50 (Οἱ,

= ποιητικὰ pro 00. Β΄. τὰ mo). πάθη (πάθεα Dietz) καὶ τὰ μανικὰ FG ΗΠΚΎΝ', Mere. in marg. - Galien, dans son comm., ne parle que de la goutte ; j’ai donc laissé de οὐιό τὰ μανικὰ, bien que donné par un grand nombre de manuscrits. 5} μετοπώρου Y W!,— κινοῦνται A'D'L!, ὥς ë, το m. om. GIJKTIN'T', Dietz, -- μᾶλλον pro ὡς ë, τ. π. C!.— ἐπιπολὺ B'. = πουλὺ E. - πολὺ vulg. *4 τοῖσι δὲ C!. - νοσήματα Οἱ, - νοσήμασιν

! » Dietz. ἐπισχέψιες QB'G'. 25 om. HTYWC', et alii. -- ἀποπληξίην

IKOT, et alii plures. "6 à p. om. KH/', - on. om. H', Magn. in marg. - σημαίνει FGIJQSWA'C'G'L'M', Ald. - σημείωσιν N', TOME. 1V, 37

578 APHORISMES.

57. " Ἀπόπληχτοι " δὲ μάλιστα γίνονται ἡλικίη τῇ ἀπὸ τεσσαρά- χοντα ἐτέων 4 ἄχρις ἑξήκοντα.

58. ἮΝν 5 ἐπίπλοον ἐχπέση, ἀνάγχη ἀποσαπῆναι.

59. 5 Ὅχόσοισιν ὑπὸ ἰσχιάδος ἐνοχλουμένοισιν ἐξίσταται τὸ ἰσχίον, χαὶ πάλιν ἐμπίπτει, τουτέοισι μύξαι ἐπιγίνονται.

60. ‘Oxdaotou ὑπὸ ἰσχιάδος 7 ἐνοχλουμένοισι χρονίης τὸ ἰσχίον᾽ ἐξίσταται,, τουτέοισι τήχεται τὸ σχέλος, καὶ χωλοῦνται, 9 ἣν μὴ

χαυθέωσιν.

TMHMA EBAOMON.

1. 19 Ἐν τοῖσιν ὀξέσι νουσήμασι ψύξις "" ἀκρωτηρίων, xaxôv.

9. ᾿Επὶ ὀστέῳ "" νοσέοντι σὰρξ πελιδνὴ, καχόν.

3. ᾿Επὶ "" ἐμέτῳ λὺγξ χαὶ ὀφθαλμοὶ ἐρυθροὶ, χαχόν.

4. ’Ent ἱδρῶτι φρίχη, χρηστόν.

B. "4 Ἐπὶ μανίη δυσεντερίη, "" ὕδρωψ, ἔκστασις, ἀγαθόν.

6. "5 Ἐν νούσῳ πολυχρονίῃ ἀσιτίη χαὶ ἄχρητοι ὑποχωρήσιες,

χαχόν.

1 ἀποπληχτικοὶ QY WB/, et alii. - δὲ om. B'D'. —?Galien dit que cet aph. se rattache au précédent, et qu’il s’agit des apoplexies produites par les maladies atrabilaires. Le δὲ porterait à croire qu’il en est ainsi; dans tous les cas, il ne faut pas supprimer cette particule. —— " γίγν, Ε΄. - γίην. μάλιστα L'M',- ἡλ. τῇ om. ΥΥΥΘΉΙΟΙΥΥ", -- τοῖσιν ἡλικίοισιν ΒΙ6!. ἡλικίαις ταῖς A!L', -- ἡλικίησι τῆσιν 5, Dietz. -- τῆσιν ἡλιχίησιν Ο, - ci pro ἡλ. τῇ Cl. pe ἐτέων Magn. in marg. --- μέχρις QYWA!, et alii, - μέχρι SH'M', Dietz. 5 ἐπίπλοον HQSYWB'D'G'H'M'W!, Gal., Lind., Dietz, ἐπίπλεον (sic) C'. -- ἐπίπλους vulg. - ἀποταχῆναι Magn. in marg. - Post ἀποσχπ. addunt καὶ ἀποπεσεῖν HOSA'!B'G'M', Dietz. 6 Aph. om. C!. -- ἐνοχλεομιένοισιν Dietz. Post ἐνοχλ. addunt ypovins Magn. in textu, Merc. in marg., Lind. ἐξίσταται τ. i. x, π. ἐ- om. S. - ἐχπίπτει H'L', - καὶ πάλιν ur. om. Magn. in marg. - μύξη (μίξις sic B!) οὐ γί- νεται 0, ἐπιγίγνονται Υ, -- ἐγγίνονται HKM/N/, Dietz, -- ἐγγίγνονται SW A!H',- Dans E, cet aph. est répété, sauf que dans la répétition χρονίης est ajouté et ἐξίσταται omis. 7 Aph. om. Magn. in marg. ἐχομιένοισι FGHIJKTC'L'T', Ald., Dietz. -- χρονίης om. A'L'M'O’. -- ἐξίστηται ΟἹ, - ἐξίστανται H!. - ἐξίσταται τὸ ἰσχ. SA!G'L'O', - ἐξίστ. τὸ ἐσχ. χρονίως Μ', 5 φθίνει CHQSYWA'!B'D'G'H'L'M'O!'W!', Gal., Dietz. - χωλοῦται QG". 9 εἰ YO!W!. -- καυθέωσιν. Magn. in marg. - καυθῶσιν vulg.

I

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1 4

SEPTIÈME SECTION. 579

[de l’atrabile] font craindre des maladies de ce genre : l’a- poplexie , le spasme , la folie, la cécité.

57. L’apoplexie survient surtout depuis l’âge de quarante ans jusqu’à celui de soixante. ;

58. Si l’épiploon est sorti, il tombe nécessairement en pourriture ( Coa. 499).

59. Quand, chez les malades atteints de coxalsie, la cuisse sort et puis rentre, il se forme des mucosités.

60. Quand la cuisse sort chez les malades atteints de -

coxalgie ancienne, le membre inférieur s’atrophie, et ils de- viennent boîteux , à moins qu’ils ne soient cautérisés.

SEPTIÈME SECTION.

1. Dans les maladies aiguës, le refroidissement des extré-

mités est fâcheux.

9, Sur un os malade , une chair livide est mauvaise.

3. Avec le vomissement , le hoquet et la rougeur des yeux sont de mauvais signes.

4. Avec la sueur, le frissonnement n’a rien de bon.

5. Dans la folie, dysenterie, bydropisie , transport au cer- veau , augures favorables ,

6. Dans une maladie de longue durée , l’inappétence et des déjections intempérées sont de mauvais signes.

10 περὶ ὀξέων νοσημάτων C'. -- νοσήμασι Gal., Dietz,— :* τῶν ἀκρ. CHD/. τα νοσέοντι M. - νοσοῦντι vulg. - νοσήσαντι CHKSY WA!C'D'M'N'O'W', Gal., Dietz, -- ὀστέων νοσησάντων (!. - ὀστέων νοσημάτων 0. -- πελίη 5. 13 ἐμέτου 1. -- dE SC. -- καὶ om. Magn. in marg. ‘4 Hic aph, poni- tur post 564. H'. - Ante δυσ. addunt κα Ν', Gal. -- ἐπὶ μι. δυσεντερίη, ὕδρωψ Magn. in marg. ‘* om. ΚΝ', 16 ἐν CHKQS, οἱ alii, Gal., Dietz. = nv M'W!, - ἐπὶ SE (ἡ QB/G') ἀποσιτίη CSYW, et alit, Gal., Lind,, Dietz. - ἄκρητοι YWB'D'H!W', Gal., Merc., in marg. - ἄχριτοι CQSA'C!/G/L'O", εὔχριτοι ΜΙ, χολώδεις pro dx. vulg.- ἀσιτίη καὶ ἄκρητοι ἔμετοι Lai χολώδεις ὑπ, ἨΚΝ', Dietz. ἄχριτοι ἔμετοι καὶ οὐρητι- χαὶ sed linea deletum , et χολώδεις supra scriptum 1. - ἄχκριτοι ÉLLETOL καὶ «ολώδεες ὑπ, Magn. in marg. -- Le commentaire de Galien fait voir qu'il faut lire ἄχρητοι et non χολώδεις,

* |

580 APHORISMES.

7. Ἔχ πολυποσίης ' ῥῖγος χαὶ παραφροσύνη, xaxov.

8. * Ent φύματος ἔσω ῥήξει ᾿ ἔχλυσις, 4 ἔμετος, " καὶ λειπο- ψυχίη γίνεται. |

9. ᾿Επὶ αἵματος δύσει παραφροσύνη 5 À σπασμὸς, χαχόν.

10. 1 Ἐπὶ εἰλεῷ ἔμετος, " À λὺγξ, 9ἢ σπασμὸς, "5 À παραφροσύνη, χαχόν.

11. "" Ἐπὶ πλευρίτιδι περιπλευμονίη, καχόν.

12. ᾿Επὶ "" περιπλευμονίη φρενῖτις, χαχόν.

13. "Ent "" καύμασιν ἰσχυροῖσι ‘4 σπασμὸς À τέτανος, καχόν.

14. Ent πληγῇ ἐς τὴν χεφαλὴν ἔχπληξις "" À παραφροσύνη, χαχόν.

15. ᾿Επὶ αἵματος πτύσει, πύου "5 πτύσις.

16. Ent "1 πύου πτύσει, φθίσις χαὶ "5 ῥύσις " "9 ἐπὴν δὲ τὸ σίελον

ἴσχηται, ἀποθνήσχουσιν.

: Piyoç B', Chouet, Kühn, Dietz, - ῥίγος vulg. ? L’aph. 44 est mis ici en plus dans C’. - ἔσω L', Dietz. - εἴσω vulg. -- ῥήξει HIXKJIT', Dietz. - βήξιος vulg. 3 ἔχκρισις αἵματος, supra lin. καὶ ἔχλυσις,, ἔμιετος Ν', -- ἔχρυσις αἵματος pro ἔχλ., ἔμ. Magn. in marg.

4 ἔμετος χαὶ λειποψυχίη γίν. om. (ΟἹ, - à ἔμετος ἨΗ͂Ι, Dietz. - χαὶ ἔμετος Lind. " χαὶ om. QSA!L'M'. - pro xx HY WH'O'W/!, Dietz. - λειποθυμία A'B'L'. - λειποθυμίη IJKSTM'!N/, Dietz. 6 χαὶ YWD'!H"' O'W!. - SA'C'L/M', Dietz. -- καὶ vulg. - Galien dit que parmi les exemplaires les uns avaient à, les autres χαΐ, ἢ] ne faut donc pas mettre à καὶ comme dans vulg. 7 Aph. om. D'. - ἔμετος, λὺγξ, πάρ. ox. Y WH!O', --- 8 om. W!. - λὺξ ISC!A!, - λὺγξ om. Magn. in marg. 9 or. om. QG (ponitur ante χαχὸν W!i, om. W!, τα Aph. om. JQ. - Post περ. addunt ἐκπιγινομένη vulg. ; ἐπιγενομένη Τὶ ἐπιγ, om. SV WA!C'D'H'L'O", Gal., Magn. in textu, Lind., Dietz. -- Galien dit que la

plupart des exemplaires portaient χαχὸν, mais que quelques-uns n'avaient |

pas ce mot, et qu’alors l’aph, signifiait simplement : la péripneumonie se joint d'ordinaire à lu pleurésie.

2 πλευρίτιδι pro περιπλευμ. GIJET!. -- περιπλευμονίης Gal. ppevitts

SD’, Kühn, Dietz.— φρενίτις vulg. φρενίτης T. - Post op. addunt xapa- φροσύνη ALT. 13 τραύμασιν D'. - τρώμασιν Dielz. - ἐπὶ ἰσχ. τραύ- μᾶσιν καύμασιν Magn. in marg. - « La plupart des commentateurs, dit Galien, lisent xabwaoiv; mais Marinus écrit τραύμασιν, s'appuyant sur Paph. suivant. Cependant, comme les plus anciens commentateurs ent lu καύμασιν, c'est la leçon qu'il vaut mieux suivre. » Cette leçon elle-même avait été l’objet d'explications divergentes : les uus l'avait prise pour

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φατρία LD 5x

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SLPTIÈME SECTION. 581

7. Après un excès de boisson, frisson et délire , signe fâ- cheux.

8. La rupture d’un abcès au-dedans produit la résolution des forces , le vomissement et la lipothymie.

9. Dans une hémorrhagie , le délire ou le spasme sont fà- “΄ cheux.

10. Dans un iléus, le vomissement ou le hoquet , ou le spasme , ou le délire, sont fâcheux (Coa. 461).

11. La péripneumonie, s’ajoutant à la pleurésie, est fu- neste (Coa. 391).

12. La phrénitis, s’ajoutant à la péripneumonie, est fu- “" neste. ᾿

13. Dans les fortes brülures , le spasme ou le tétanos sont fâcheux ( Foy. note 13).

14. Après un coup sur la tête, la stupeur , ou le délire, sont de mauvais signes (Coa. 489).

15. Après le crachement de sang, crachement de pus.

16. Après le crachement de pus, phthisie et flux (707. note 18); quand l’expectoration s'arrête, les malades meurent.

synonyme de fièvre , les autres y avaient vu l’échauffement causé par le milieu ambiant, d’autres enfin des brülures et des eschares. Galien ajoute que tous ont raison , attendu que dans ces différents cas il peut survenir des spasmes et des tétanos. ‘4 à ox. tér. Y WD!W!. 5 παραφροσύνη om, Magn. in marg, - lei encore, comme nous l’apprend Galien , χαχὸν manquait dans certains exemplaires.

"6 Post πτ, addit κακὸν vulg. xaxov om. CFG, et fere omnes codd., Dietz. -- Le comm. de Galien ne permet pas de supposer que xaxôv ait figuré dans le texte. - Les aph. 45 et 16 ne font qu’un dans G' et Dietz. "1 ἐπὶ δὲ C', ἐπὶ πύου πτ. φθ. om. Magn.in marg.— 18 Post ᾧ. addit καχὸν Vulg. -- καχὸν om. CFG, et fere omnes codd., Gal., Magn. in textu; Dietz. - Galien dit que ῥύσις a deux acceptions : la chute des cheveux οἱ la diarrhée, et qu'ici ces deux acceptions sont également admissibles, ᾽9 χαὶ ἐπὴν sine δὲ QSA!B/G'M', Dietz. - Dans vulg. un nouvel aph. commence à ἐπὴν ; au contraire, dans Gal. et dans Lind., les deux pro- positions ne font qu’un, Cette dernière disposition m'a paru plus conforme au comm. de Galien. πτύελον HLQSB/C'D'G'H'L'M', Gal,, Lind., Dietz, - πτύαλον WO', - ἴσχεται GJ, Ald. |

582 APHORISMES. 17. "Ent φλεγμονῇ τοῦ ἥπατος " λὺγξ, xaxov. 18. ᾿Επὶ ἀγρυπνίη σπασμὸς " À παραφροσύνη, χαχόν. 18 bis. 3 "Ent χηθάργῳ τρόμος, χαχόν. 19. ᾿Επὶ ὀστέου 4 ψιλώσει, ἐρυσίπελας. μὰ Ent ἐρυσιπέλατι σηπεδὼν À ἐχπύησις. . Ἐπὶ ἰσχυρῷ σφυγμῷ ἐν τοῖσιν ἕλχεσιν, 5 αἱμοῤῥαγίη. Fi "Ent ὀδύνη 7 πολυχρονίῳ τῶν περὶ τὴν χοιλίην, ἐχπύησις. 23. ᾿Επὶ ἀκρήτῳ ὑποχωρήσει, δυσεντερίη. 24. ᾿Επὶ 9 ὀστέου διαχοπῇ , παραφροσύνη, ᾽" ἣν "" χενεὸν λάθη. 25. Ex φαρμαχοποσίης σπασμὸς, "" θανατῶδες. 96. "Ἐπὶ ὀδύνη, ἰσχυρὴ τῶν "ὁ περὶ τὴν χοιλίην, "" ἀχρωτηρίων

ψύξις, χαχόν.

1 ADE 51. -- κακὸν om.Dietz. 5 QSYWA'B'C'D'G'H!L!0', Gal., Lind. - καὶ vulg. -- Galien ditque des exemplaires omettaient le mot xaxc ; mais, ajoute-t-il , quand même ce mot manquerait, il faudrait le sous-en- tendre. ΠῚ remarque en outre que quelques exemplaires, ceux auxquels on pouvait le plus se fier, supprimaient παραφροσύνη, et donnaient ainsi Pa- phorisme : ἐπὶ ἀγρυπνίῃ σπασμος. ὃ. Ante aph. 49 addunt ἐπὶ ληθάργω τρόμος κακὸν FGHISKQS (TM/!N’, sine χαχὸν) A'B'C'D'G/H'I'L'T!, Magn. in textu, Merc. in marg., Dietz. - ἐπὶ À. +. x. om. vulg. - Cet aphor. manque, comme on voit, dans vulg.; il n’est point, à la vérité, commenté dans Galien , mais il l’est dans Théophile: de plus Damascius, qui ne fait généralement que donner une analyse très brève du comm. de Galien, n’a pas omis cet aphorisme. Je suis donc porté à croire que, si le comm. de Galien sur cet aphorisme manque dans nos éditions, cela est à une omission de copiste. Cette considération et le grand nombre de manu- scrits qui le donnent, m’ont décidé à le recevoir dans le texte et à le tra- duire, 4 φιλώσι Q. Post ἐρυσ. addunt καχὸν QSA/B/C'D'G!L'M', Lind., Dietz. - Galien dit: il faut ici encore sous-entendre χαχόν. 5 ἐρυσι- πέλατος FGJ, - ἐκπύησις om. C. - Post éxr. aûdunt xaxov HIJKQST AIB'G'H!T/L!N', Ald., Merc., Lind., Dietz. © αἱμοῤῥαγίαι GHIKN/ ΤΙ, Dietz. -- Post. αἷμ. addunt κακὸν QSA/B/G'L', Lind., Dietz. 1 πο- λυχρονίω D'T!, Dietz. - πολυχρονίῃ vulg. - πουλυχρονίη E. -- τὴν... ἀχρω- τηρίων om. T. - Post éxx. addunt xoxèv Lind., Dietz. 5 ἐπὶ om, ΜΙ, ἀκρίτω IQSA'!G'L'M'O". - Post δυσεντερίη addunt χαχὸν QA'B/D'G!L', Lind., Dietz. 9 ὀστέων Q. - παραχοπῇ pro διακοπῇ QYB'G'!I'O'. 10 παράφρ, (καὶ D’, Dietz) ἔκπληξις FGIJK'I'N/T!. - ἔκπληξις (καὶ HA'H'M'W!) παραφρ. ΟΘΒΙΟΙΘ!Π,, -- ἔκπληξις pro πάρ. Magn. in marg.

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SEPTIÈME SECTION. 283:

17. Avec l’inflammation du foie , le hoquet est mauvais.

18. Avec l’insomnie , le spasme ou le délire sont fâcheux.

18 bis. Avec le léthargus , le tremblement est fâcheux.

19. Avec la dénudation d’un os, érysipèle.

20. Avec l’érysipèle, pourriture ou suppuration.

21. Avec de violents battements dans les plaies, hémor- rhagie.

22. Avec une douleur longtemps fixée dans les organes du

ventre , suppuration.

23. Avec des évacuations alvines intempérées , dysenterie.

24. Avec la division d’un os, délire , si elle pénètre dans. le vide Foy. note 12).

25. Le spasme qui suit l'administration d’un évacuant est funeste.

26. Dans une violente douleur du ventre, le refroidisse- ment des extrémités est fâcheux. |

- Rien dans le commentaire de Galien n'indique que ἔχπληξις ait figuré dans le texte. τ" εἰ Ὁ], - ἂν L'.

13 χεγεὼν ΟΝ], καὶ νέον C. = ἐς (εἰς Q) xevèv ΒΓα!, = εἰς (ἐς Dietz) xs- νεὸν ΑἸΏΓΜΙ. - εἰς (ἐς YWO'; εἰ 1) χενεῶνα FGJKSIN'T'W!, -- ἐπικε- νεῶν ἀνάθη (sic) Η!, - λάθοι C!. -- Galien dit qu’il s’agit non pas d’un os quelconque , mais des os du crâne; non pas d’une blessure quelconque de ces os, mais d’une plaie pénétrant jusqu’à la surface interne qui limite un espace vide embrassant l’encéphale. Marinus avait entendu cet aph, d'une façon toute différente : il mettait un point après παραφροσύνη, et, joignant ce qui suit à l’aph. 25, il lisait ainsi : 24. ἐπὶ ὀστέου διακοπῇ, παραφροσύνη. 25, ἣν xeveoy λάθῃ, ἐκ φαρμιαχοποσίης σπασμὸς, θανατῶδες. 24, Après la section d’un os, délire. 25. Après un évacuant, si l'éva- cuation est excessive, le spasme est funeste. I] justifiait sa mamière de lire en disant que partout Hippocrate regarde comme dangereux le spasme , suite d’évacuations excessives, Galien répond que de cette manière Ma- rinus rend fausse la première partie de cet aph. : car il n’est pas vrai que la section d’un os quelconque produise le délire , il faut pour cela que les méninges soient intéressées, 13 θανατώδης Magn, in marg. "4 παρὰ ΟἹ, --- 15 ἀχρ, om, 1",

584 APHORISYES,

27. '" ᾿Εν γαστρὶ ἐχούση τεινεσμὸς ἐπιγενόμενος ἐκτρῶσαι ποιέει.

28. "Ὅ τι ἂν ὀστέον, χόνδρος, νεῦρον ἀποχοπῇ ἐν τῷ σώματι, ? οὔτε αὔξεται, οὔτε συμφύεται.

29. Ἦν ὑπὸ λευχοῦ φλέγματος ἐχομένῳ διάῤῥοια 4 ἐπιγένηται ἰσχυρὴ, λύει τὴν νοῦσον.

30. Ὁκόσοισιν ἀφρώδεα 5 τὰ διαχωρήματα ἐν τῇσι διαῤῥοίῃσι, τουτέοισιν ἀπὸ τῆς χεφαλῆς 7 ταῦτα ἀποχαταῤῥέει.

31. 5 Ὅχόσοισι πυρέσσουσιν 9 ἐν τοῖσιν οὔροισι "“χριμνώδεες αἵ ὑποστάσιες γίνονται, μαχρὴν τὴν ἀῤῥωστίην σημαίνουσιν.

32. “Οχόσοισι "δὲ χολώδεες αἱ ὑποστάσιες, "" ἄνωθεν δὲ ὙΠ ὀξείην "" τὴν ἀῤῥωστίην σημαίνουσιν.

33. “Ὁχόσοισι "4 δὲ διεστηκότα τὰ οὖρα γίνεται, τουτέοισι ταβαχὴ 15 ἰσχυρὴ ἐν τῷ σώματί ἐστιν.

τ Aph. om. QSA'B'G'L'M'. - Ante ἐν addunt γυναικὶ YC!D'H/O'W/, Gal., Le in marg., Lies Dietz.

" ἣν pe τι ἄν QB'G'. - νεῦρον om. SA'H/L'M!, Gal. -- Post νεῦρον addunt γνάθος .(ΟΒ! (γνάθοι G'). -- ΠΝ (ponitur post ὀστέον ΟΒ΄6!) SC'L'M', Dietz. -- ἐν τῷ σ. om. ΩΒ!6!, 3 οὐκ αὔξ, sine οὔτε σ. QSYW A'B'C!D'G'H'L'M'O!W!, Dietz. - οὔτε αὔξ, sine οὔτε σ, Gal. -- οὐχ ὑγιά- ζεται οὔτε αὔξεται οὔτε φύεται FGHIJKTI'N!T! (0, οἱ exponitur οὐχ ὑγιὲς γίνεται οὐδὲ αὔξησιν ἐπιδέχεται). -- οὔτ᾽ αὔξ. οὔτε φύεται Magn. in marg. --- ἐπιγίγνηται WI. χρονίη pro ioy. quædam antigrapha ap. Gal, τὰ om. SA!B'C'L'M!. -- ὑποχωρήματα H'O!W!, ἐχ YO/. 1 φλέγμα ἀποκαταρρέει Y WH!O/. -- φλέγμα καταρρεῖ HQSA'B'D'G'M' W!, Gal., Merc.. in marg. (χαταῤδῥέει Lind.).- ἐπικαταρρεῖ sine ταῦτα C καταρρεῖ; Dietz ἐπικαταῤῥέει). - Suivant Galien, cet aphorisme aurait besoin de distinction : les selles peuvent être écumeuses, parce qu’un liquide écumeux ou descend de la tête dans le ventre, ou est amené dans le tube digestif par les vaisseaux qui s’y ouvrent, ou se forme dans cette cavité même. Quelques-uns pensaient que ce liquide, venu de la tête, passait par les poumons, ce qui le rendait écumeux;

Galien objecte que tous les liquides qui viennent du poumon ne sont À pas écumeux ; d’ailleurs, dit-il, un liquide passant par les poumons &t

arrivant dans le ventre, traverse nécessairement le cœur; et de ou bien il prend la voie de la veine cave, arrive au foie, à la veine porte et de dans la cavité digestive, ou bien il entre dans l'aorte. et de dans l'artère mésentérique, qui l’amène au ventre; mais, dans l’un et l’autre trajet, comment, se mêlant au sang, resterait-il écumeux ? On voit par que, si Galien se faisait une fausse idée de la grande cir-

=

SRPTIBME SECTION. ᾿ 285

27. Le ténesme , survenant es une femme enceinte, la fait avorter. | |

28. Un os, un ie 9 une partie nerveuse ANS ayant éprouvé une perte de substance par une section , il n’y a ni réparation ni réunion (Aph. VI, 19) (Coa. 494).

29. Dans la leucophlegmasie, une forte diarrhée qui sur- 5 vient guérit la maladie (Coa. 472).

30. Lorsque, dans les diarrhées, les selles sont écu- meuses , ce flux écumeux descend de la tête.

31. Dans les fièvres , les dépôts de l’urine semblables à de la farine grossière annoncent que la maladie sera longue.

32. Les dépôts bilieux, dans une urine ténue à la partiesu-. périeure, annoncent que la maladie sera aiguë (2707. note 12).

33. Quand l’urine n’est pas homogène, il existe un violent trouble dans le corps.

culation, il ne comprenait pas mieux la petite, car il suppose que du pou- mon un liquide peut venir indifféremment dans le ventricule gauche ou le veptricule droit. Quant à l’aph., il est, médicalement, fort obseur; en tout cas il se rattache à cette doctrine des catarrhes l’on admet que des flux descendent de la tête et se jettent sur diverses parties (Joy. t. I, p. 195). περὶ ὑποστάσεως οὔρων (', - πυρέσσουσιν KY WD!N!'W/!, Gal., Lind. πυρέσουσιν Cl. πυρέτουσιν T. - πυρέττουσιν vulg. -- ἐν τοῖσι πυρετοῖσι HQSA'B'G'L/M', Dietz. 9 ἐν om. H, Νίαρῃ. in marg. -- ἐν r. οὔρ. po- nitur post ὑποστάσιες QSA!B'C'L'M!. 19 χρημν, ΕΘΗ, st alii. αἱ om. YWO!W!. -- γίγνονται S, Lind. - σημαίνει C', τι δὲ om, KQSA'B' C'G'H!L', -- Post ὑπ. addunt γίνονται QSA!C/G!L!N', Dietz (γίγν. B'M'). #3 Galien dit qu’il n'a jamais vu d’urine donnant un dépôt bilieux en

( 3 bas , et étant ténue, c’est-à-dire aqueuse , en haut, Cette difficulté avait

porté certains commentateurs à faire de ἄνωθεν un adverbe de temps, de

sorte que [δ΄ proposition signifiait ceci : des urines qui, ténues au début,

donnent plus tard un dépôt bilieux..... Galien approuve cette explica-

4 tion , qui est adoptée aussi par Théophile, :? τὴν CQSYA/B'C'D'G/L'

M'O'W!, Dietz. - τὴν om. vulg. -- σημαίνουσιν CQSA'B'D'G'H'M'O'W!,

Dietz. - σημαίνει ταὶς. 14 δὲ om. QSA'D'G'L!. - διεστηκότες GI - ra 4 om, À'B'GL'O'. - τὰ οὖρα διεστηκότα C!. -- γίγνεται α!, Lind. -- γίνονται

W!. - Galien dit qu’à proprement parler il ne peut pas y avoir d’urine

᾿ς διεστηχότα᾽, c’est-à-dire présentant des vides, des intervalles; et que ce

mot signifie ici une urine qui n'offre pas partout la même apparente,

᾿ς υϑὲν τῷ a. ἰσχ, ἐστιν YWD!H'O', Dietz (γίγνεται SA'B!L'M').

586 APHORISMES.

34. “Oxdoouot : δὲ ἐπὶ τοῖσιν οὔροισιν * ἐφίστανται πομφόλυγες, 3 γεφριτιχὰ σημαίνουσι, xal μαχρὴν τὴν ἀῤῥωστίην ἔσεσθαι.

35. ὋὉχόσοισι 4 δὲ λιπαρὴ À ἐπίστασις καὶ PA τουτέοισι 5 νε- φριτιχὰ καὶ ὀξέα σημαίνει.

36. Ὁχόσοισι 5 δὲ νεφριτικοῖσιν ἐοῦσι τὰ προειρημένα 1 συμδαΐνει σημήϊα, πόνοι τε ὀξέες περὶ τοὺς μύας τοὺς δαχιαίους γίνονται, 9 ἣν μὲν περὶ τοὺς ἔξω τόπους γίνωνται, ᾽5 ἀπόστημα προσδέχου ἐσόμενον ἔξω" ἣν δὲ μᾶλλον οἵ πόνοι ᾽' πρὸς τοὺς ἔσω τόπους γίνωνται, χαὶ 13 τὸ ἀπόστημα προσδέχου ἐσόμενον μᾶλλον ἔσω.

37. 15 Ὁχόσοι αἷμα ἐμέουσιν, ἣν μὲν ἄνευ πυρετοῦ, σωτήριον᾽

ι Δὲ οα, QSA'L'. -- δ᾽ D'. - ἐπὶ om. GIJKTIN!T!, -- ἐν pro ἐπὶ HL QSYW , et alii plures, Gal., Dietz. ? ὑφίστανται ΥὟΟΙ, -- πομφ. ὑφίστανται ΑΙΒΙΟΙΗΙ!ΜΙ, - πομφόλυγγες (sic) ἀφίστανται S (ὑφίστανται L'). 5 φρενιτιχὰ Dietz. -- σημαίνει QSYD'G'O'W!. -- ὀξείην pro μαχρὴν 5. -- τὴν ΒΥΑΙΒΙΠΙΆΠΠΠΜΙΟΙ, -- τὴν om. vulg. -- ἔσεσθαι om. QSB'C'G. - ἐπιγενήσεσθαι FGIJTI'T!, Merc. in marg., Dietz.

4 δὲ om. ΟἹ. - ἐπίστασις L, Gal., Magn. in marg., Lind. - ὑπόστασις vulg. ὑποστασίη ΟἹ, - Galien nous apprend que la leçon était double, et que parmi les exemplaires les uns avaient ἐπίστασις, et les autres ὑπό- | στάσις. Il ajoute que, puisqu'il s’agit de substances grasses qui vont en haut , il vaut mieux lire ἐπίστασις. 5 νεφρικὰ T. - xxi om. ΟἹ], - σημαίνει ὀξέα sine καὶ C. - on. καὶ ὀξείην τὴν ἀῤδωστίην ἔσεσθαι QSA!B' D'G'L'M'. - Le manuscrit W! est interrompu à l’aph. 36 inclusivement, - Des commentateurs, que Galien nomme ses maîtres, avaient objecté que la présence de substances grasses soit dans les urines, soit dans les selles, est, à la vérité, indice de colliquation, mais pour toutes les parties du corps, et non particulièrement pour les reins. En conséquence ils avaient proposé soit de voir dans cet aph. non le signe de la lésion d’un organe spécial, mais le signe de l’acuité d’une affection fébrile quelconque, soit de changer la leçon νεφριτιχὰ, et d’y substituér φρενιτιχά, À cela Galien ré- pond que l’excrétion de substances grasses n’appartient pas en propre à la phrénitis plus qu'aux maladies rénales. ἀθρόη était aussi l’objet d’ane difficulté, car il peut s’entendre également de l’espace et du temps ; ἀθρόος veut dire serré, condensé, mais il veut dire aussi se succédant à des in- tervalles μαρμδομβδι Galien se prononce pour cette dernière acception, et, suivant lui, elle rend compte de l’aphorisme : l'excrétion de matières grasses, si elle tient à la colliquation d’une partie autre que le rein, ne se fait que peu à peu, vu que ces matières grasses doivent passer de veine en veine pour arriver au rein; mais si la graisse vient de la colliquation

SEPTIEME SECTION. 587

34. Quand des bulles se tiennent à la surface de l'urine, κ΄ cela indique que les reins sont affectés et que la maladie “ὖ sera longue.

\

35. Quand l’urine est recouverte d’une matière grasse, excrétée coup sur coup, c’est l’indice d’une maladie aiguë des reins.

36. Chez les malades néphrétiques qui présentent les symptômes susdits et qui ressentent des douleurs aiguës dans les muscles du rachis, attendez-vous, si les douleurs se font sentir vers l’extérieur, à un abcès extérieur ; mais , si les douleurs se font sentir vers l'intérieur , attendez-vous . plutôt à un abcès intérieur.

37. Sans fièvre, le vomissement de sang n’est pas inquiétant;

du rein lui-même, cet organe l'évacue ἀθρόως, coup sur coup. Galien ajoute que l’expérience clinique justifie cet aph., et qu’en y regardant » de près on reconnaîtra dans l’excrétion fréquemment répétée de matières “grasses le signe d’une affection des reins. Quoiqu’il en soit de cette der- nière remarque, qui est donnée comme un fait, l’explication de Galien est radicalement fautive; car la graisse du rein, absorbée, ne passe pas directement dans le rein , et parcourt un circuit tout aussi long que la graisse résorbée en toute autre partie. » δ ὲδὲ om. 11. -- νεφριτικοῖσιν 5, Gal., Lind., Dietz. = νεφριτικοῖς vulg. 76. Gal., Lind., Dietz, -- σημεῖα συμό. C'L'MIN/. σημεῖα, onuaivet QG'. -- σημεῖα Gal., Dietz - Ante πόνοι addit τουτέοισι (!, ὀξέες CHQ SC'G'M'N', Magn. in textu, Merc, in marg., Dietz, ὀξέες om. vulg. - πόνους τε ὀξέας π. τ, μ.. τ᾿ fe ἔχουσιν AIL!. - πρὸς pro περὶ Magn. in “marg. 8. τῆς ῥάχιος ΒΟΠΤΗΤ', - τοὺς νύας om. ΥΥΝΟΙ. -- περὶ τοὺς ᾧ. mir. μύας D', -- γίγν. 85. - ἐνγίνονται (sie) ΟἹ, 9 ἣν HKYWB/C'D'H'M' N'0', Gal., Dietz. - ἅν A!L'!, -- κἢν vulg. - ἣν,... γίνωνται om, 8. yi- -vovra YWA!D'L'O!, Gal., Dietz, - γίγνωνται QG'HIT, - γένωνται vulg. - γίγνονται Μ!, -- γίνονται Lind, χαὶ τὸ ἀπ. 1], -- καὶ τὰ ἀποστήματα ᾿ π, ἐσόμενα ἔξω YWD/H!O', Gal. ": περὶ pro πρὸς QY WA!B'D'G'H' « M'O', Gal. - ἔσω A!L!, Dietz, εἴσω vulg. τόπους vive om. QG', “vi. om, SA!C'D'L!, 12 τὰ ἀποστήματα π. εἴσω ἐσόμενα sine μᾶλλον ΥΟΙ (μᾶλ, εἴσω ἐσόμιενα BP} - ἐσόμ.. par. om. ἯΙ, - par. ἐσόμ.. Βα" -L'. - ἔσω A!C!, Dietz. εἴσω vulg. "3 ὁχέσοισιν QSU/G'L'. - ἐμέσουσιν À - εἰ TL',- Ici la même discussion s’était élevée que pour la variante dans Aphorisme V, 43, note 45 : des commentateurs prétendaient qu’il # s'agissait de l'hémobiysie; mais Galien répond qu'il n’y aucune raison

2 el ἘΦ

588 APHORISMES.

ἣν δὲ ξὺν πυρετῷ, " χαχόν" " θεραπεύειν δὲ 4 τοῖσι ψυχτιχοῖσι χαὶ

τοῖσι στυπτιχοῖσιν.

ET

38. 5 Κατάῤῥοοι Soi ἐς τὴν ἄνω χοιλίην ἐχπυέονται ἐν ἡμέρησιν

εἴχοσιν. ΐ 39. 7 Ἢν οὐρέη αἷμα καὶ θρόμόους, καὶ στραγγουρίη ἔχῃ, καὶ ὀδύνη ἐμπίπτη ἐς τὸν περίνεον καὶ τὸν κτένα, τὰ περὶ τὴν κύστιν

νοσέειν σημαίνει.

40. Ἦν 9 γλῶσσα ἐξαίφνης ἀχρατὴς γένηται, 15 À ἀπόπληκτόν

τι τοῦ σώματος, μελαγχολιχὸν τὸ τοιοῦτο γίνεται.

41. Ἦν, "' ὑπερχαθαιρομένων τῶν πρεσδυτέρων, λὺγξ ἐπεχένηται,

οὐχ ἀγαθόν. 49. Ἣν "" πυρετὸς μὴ ἀπὸ χολῆς ἔχη;'" ὕδατος "Ὁ πολλοῦ "Ὁ καὶ Gp μοῦ *6 χαταχεομένου κατὰ τῆς κεφαλῆς, λύσις "1 τοῦ πυρετοῦ γίνεται.

DE TE Eee ee er ne

43. Γυνὴ "5 ἀμφιδέξιος γίνεται.

ΘΝ,

pour ne pas prendre ἐμέειν au propre et attribuer cet aph. à l'hématémèse, 4 Ces mêmes commentateurs donnaient à σωτήριον non le sens de salutaire, | 5 mais celui de susceptible de guérison, θεραπευθῆναι δυνάμενον ; intef-. k prétation que Galien approuve et que j'ai suivie, Car, médicalement par-. lant, on ne voit pas comment, en général, une hématémèse, sans ivre serait salutaire,

ἣν HQSYWB', Gal., Dietz. = εἰ vulg, * ὀλέθριον χάρτα QSYW. B'O', Dietz. 3 θεραπεύεσθαι Merc. in marg. - θεραπεύεται FGJTL'T". τ᾿ or. καὶ (ἢ B'C!) τι ζ. SYW , et alii plures. à pro χαὶ Ὁ, Gal. = Hic addunt τριταῖος ἀχριδὴς χρίνεταὶ ἐν ἑπτὰ περιόδοισι τὸ μακρότατον. Τὰ ὀξέα τῶν νοσημάτων χρίνεται ἐν τεσσαρεσχαίδεκα ἡμέρησι CFGHIJTI' ( Cr N’, sine ἀχριδὴς) Τ', - Dans C! ces deux aph. sont intervertis, x τάρροοι HIKJISTM'N', Dietz. - κατάῤῥοι vulg. 6 οἱ Magn. in marg. = ot om, vulg: = ἐκπυέονται ΑἹ. -- ἐκπυοῦνται vulg. - ἐκπυροῦνται QB'GI.=N ἐκποιοῦσιν C'. -- fuéorowv YW, et alii, Gal., Lird., Dietz. ἡμέραις vulg, - Galien dit qu’il faut liré vingt jours, et non, comme la plupart i- 4 vaient, vingt et un. Cette dernière leçon n’a été conservée par aucun de nos manuscrits. 7 Aph. om. QSA!B/L'M'. - ἂν ÆE, -- οὐρέει Οἵ, =" στραγγουρίης 1]. στραγγουρίην Gal., Dietz. ἔχει Gal. - ἐμπίπτει GI H'N', Ald. - τὸν EGHIJKTY WN'O", Dietz, -- τὸ D'H/, Lind, - τὸν om vulg. -- περίνεον GIJTIN', Ald. - περίναιον vulg. -- Maires à E, Frob.. (Merc., in marg. περίνεον). Post περίνεον addunt καὶ τὸ dan abri HY_ μα Rp Merc. in margine, Lind, % xat pro τὰ περὶ FGIJKI'N! T'. - νοῦσον pro γοσέειν FGIJKTI'N'T'. - Galien dit qu’il y avait deux

SEPTIÈME SECTION. 589

mais avec de la fièvre, il est fâcheux : le traiter par le froid . etles astringents. 4 38. Les catarrhes, dans le ventre supérieur ( poitrine), . viennent! à suppuration en vingt jeurs.

39. Si un malade urine du sang et des grumeaux , est pris - _ de strangurie, et que la douleur envahisse le périnée et le . pubis, c’est signe qu’il y a quelque affection du côté de la . vessie (Aph. IV, 80). - 40. Si, subitement, la langue devient impuissante, ou Ἷ quelque autre partie paralysée , c’est signe d’atrabile. 41. Dans les superpurgations chez des personnes âgées , si

. le hoquet survient , cela n’est pas bon. 42. Une fièvre qui ne provient pas de la bile se guérit - par des affusions abondantes d’eau chaude sur la tête

26 τᾷ

"YS

48. La femme ne devient pas ‘ambidextre (For. note 18).

. leçons pour la fin de cet aphorisme, l’une τὰ περὶ τὴν χύστιν νοσέειν onpaive, et l’autre τὴν χύστιν νοσέειν σημαίνει 9 om. YA!/D'H' L'O',Dietz. -- ἐξ. γλ, QB'G! (sine 8). ἣν pro à SD/. - τοιοῦτον UK, et ali plures, Dietz. - πάθος pro τοιοῦτο QG'. -- γίγνεται Τ, “Lind. -- yiv. om. HQSC'H'L'M', Dietz. -- Hic addunt ἣν φόδος δυσθυμίη πουλὺν χρόνον ἔχουσα διατελέῃ, μελαγχολικὸν τὸ τοιοῦτον WO! (Η!, Merc. in marg., sed post aph. 42).- γλῶσσα ἀχρατὴς, dit Galien, langue “tremblante et inhabile à articuler, ou absolument immobile et paraly- “née; ἀπόπληκτος, frappé de paralysie, !! ὑπερχαθαιρομένω πρεσθυ- ᾿ τέρω ᾿ΟΒΒΙΘΉΠΩΜΙ. - τῶν om. ΥΥΌΙΟΙ. -- πρησθυτάτων 6. - λὺξ SGH. ᾿ς χαχὸν pro dux dy. ΑἸΟΙΠ). "5 μὴ πυρετὸς 8. - ἔχῃ τὴν γένεσιν H, ue in marg., Dietz. 13 ἱδρῶτος CK, Merc. in marg. - Galien dit que “dans la plupart des exemplaires on lit non pas, ὕδατος mais ἱδρῶτος ; quoi- | que la pluralité des exemplaires soit pour ἱδρῶτος, Galien préfére l’autre leçon. 14 πολλοῦ xazay. τῆς κεφ. θερμοῦ λύσις A!, 15 χαὶ om, SYB!C'! “D'HM'0’, Dietz. 'Sxaray. τῆς xep. θερμοῦ L', - ἐπὶ τῆς χεφ. ἐπιχεο- μένου Η!. -- κατὰ τῆς χεφ. καταχ. ΒΥΟΙΌΙΜΙΠΟΙ, Dietz. -- κατὰ τῆς χεφ. χεομένου ΒΙ6!, -- ἐπὶ τ. x, Magn. in mABe --- 17 τῆς χεφαλαλγίης PrO τὶ π Merc. in marg. - γίγνεται Η', - iv, τοῦ œuo, C', - τοῦ mup. γίν. om.

_ Dieiz.

18 ἀμφοτεροδέξιος ΗΙ, -- ἀμφοδέξιος C'. - γίγν. 6’, -- Galien pense que ἀμφιδέξιος signifie ambidezxtre ; cependant d’autres explications avaient

θ0 _APHORISMES.

44. * “Οχόσοι ἔμπυοι χαίονται τέμνονται, ? ἣν μὲν τὸ πῦον χαθαρὸν " fun À χαὶ λευχὸν, περιγίνονται: © ἣν δὲ ὕφαιμον χαὶ βορθορῶδες καὶ δυσῶδες. ἀπόλλυνται i p 7

45. 5 “Οχόσοι τὸ ἧπαρ διάπυον καίονται τέμνονται, 1 ἣν μὲν τὸ πῦον χαθαρὸν ῥυὴ καὶ λευχὸν, περιγίγνονται (ἐν χιτῶνι γὰρ © τὸ πῦον τουτέοισίν ἐστιν)" "5 ἣν δὲ οἷον ἀμόργη ῥυΐ,, ἀπόλλυνται.

46. "" ᾿Οδύνας ὀφθαλμῶν, ἄκρητον ποτίσας καὶ "" λούσας πολλῷ

θερμῷ, φλεόοτομει. ᾿ 47. "" Ὑδρωπιῶντα ἣν βὴξ ἔχη, ἀνέλπιστός ἐστιν. | ee ro LOL ‘4 χαὶ δυσουρίην θώρηξις καὶ φλεδοτομίη λύει" ᾿ " τάμνειν δὲ τὰς ἔσω. ᾿ 49. Ὑπὸ χυνάγχης ἐχομένῳ οἴδημα "5 καὶ ἐρύθημα "17 ἐν τῷ στήθει ἐπιγενόμενον, ἀγαθόν - "5 ἔξω γὰρ τρέπεται τὸ νούσημα. à

été données de ce mot : d’après quelques-uns il signifiait que le fœtus femelle n’est jamais logé dans le côté droit de la matrice ; c'était aussi le sens que donnait à cet aph. Sextus Empiricus, qui dit: « Γυνὴ ἀμφιδέξιος γίνεται, c’est-à-dire : le fœtus femelle ne se forme pas dans la partie droite de la matrice (.4ἀν. math., p. 146). » Suivant d’autres il s’agis- sait ici des hermaphrodites, et Hippocrate voulait dire que le vice de conformation qui donne les parties sexuelles femelles au mâle pouvait | exister, mais que celui qui donne les parties sexuelles mâles à la femelle | était impossible. |

1 ὅσοι Y.- à τέμνονται (H, in marg.) QSYB'D'G'O!, Lind., Dietz. - τέμνονται καίονται ΑΙἸΟἾΜΝΙ. - à τέμνονται om. vulg, - πύον 62]., Lind, 3 εἰ B'C'. 3 χαὶ λευχὸν ῥυεῖ (510) ΟἹ, --- καὶ om. J. = περιγίγν. S, Lind., ὉίοιΖ, 5 εἰ α!. - δὲ om. Ν', -- Post Go. addunt τε Η!Ο΄. -- ὕφ. καὶ om. FHIJQSTA'B'C'D'G'I'L'M!N', Dietz. - καὶ duo ν ὥδες om. Οἱ, 6 Aph, om. C!: ὁχόσοισιν Οϑ. - τὸ om. ΒΥΑΙΒΙ, ct ali, Dieuz. - τέμνονται QSA!B'D'G'H'L'M!N/. -- τέμνονται om. vulg. : 7 εἰ YD'. - πύον, Gal., Lind. - χαθαρὸν τὸ π. IJTI'. ἘΝ S. T. 9 πύον Gal., Lind. τουτέοισιν τὸ x. ἐ. ΒΑΙΒΙΕΙ, 10 ἣν ose | H'M', Gal., Lind., Dietz, - ἂν L'. - ἐὰν vulg. - εἰ δ᾽ YD/O', -- οἷον om. Gal. - ἀμοργὴ Frob. ‘‘ Aph. om. K. - ὀδύναι Magn. in marg. - dd. 590. ἀκρητοποσίη (dxpararooin Dietz) à λουτρὸν rupin (addit φαρμα- in N!)u φλεδοτομίη λύει FGITI'T'. -- CD. ὀφθ. λύει λουτρὸν καὶ dxparo ποσίη λούσας πολλῶ θερμῶ φλεθοτόμιησον Cl. -- ὀφθ, ὀδύνας S, et alii, Gal. | 000, ὀδύναις QB' (D', in marg. παρέγγραπτος) G'. - ἄχρατον GT. =" M. Chailly traduit : ayant lavé les yeux avec beaucoup d’eau chaude.

SEPTIÈME SECTION, 591

44. Quand on ouvre un empyème par cautérisation ou incision , si le pus coule pur et blanc, les malades réchap- pent; mais, s’il est sanguinolent, bourbeux et fétide, ils succombent.

45. Quand on ouvre un abcès du foie par cautérisation ou incision, si le pus coule pur et blanc, les malades ré- chappent (car, en ce cas, le pus est renfermé dans une / poche) ; mais, s’il est semblable à du marc d’huile, ils suc- combent (Coa. 442),

46. Dans les maux d’yeux, après avoir fait boire du vin pur au malade et lavoir fait laver avec beaucoup d’eau chaude , saignez- le. |

47. Un hydropique, s’il a de la toux, est désespéré (Aph. ΥἹ, 35). :

48. La strangurie et la dysurie se guérissent par le vin pur et la saignée : ouvrir les veines internes (Aph. VI, 36).

49. Dans l’avgine, quand il survient du gonflement et de la rougeur à la poitrine, c’est un bon signe, car la maladie

se porte au dehors (Aph. VI, 37).

* Mais Galien dit positivement que c’est le malade qu’on lave. Au reste il condamne cet aph.; des commentateurs, inexpérimentés dans la pratique, prétendaient le justifier en disant que, s’il y a excès d’un sang épais et mal aux yeux, le vin pur et le bain dissiperont ce sang épais , et la saignée amènera la solution du mal aux yeux. Galien répond que, s’il y a pléthore

sanguine avec mal aux yeux, le vin pur sera nuisible ; que, s’il y a mal - aux yeux sans pléthore sanguine, c’est la saignée qui nuira. 15 λειώσας ΒΙ6!. -- φλεδοτομέειν Magn. in marg. ‘? ὑδρωπιέοντι ἣν β. ἐπιγένηται C:

- ἣν HKQ, οἱ alii, Gal., Lind., Dietz, - ἂν L', - ἐὰν vulg. -- ἀνέλπιστον Magn. in marg. χαχὸν pro ἀνέλπιστός ἐστιν Θ', -- γίνεται pro ἐστιν QG. ‘4 pro χαὶ QSB!C!/G'. - δυσεντερίην pro ὃ, 8. -- θύριξις LIT. - θώριξις L', Lind. -- λύει καὶ φλε6. AICIL!, 15 τέμνειν δὴ τὴν εἴσω φλέδα (!. - τ, δ, τ. ἔ. om. 580), -- τέμνειν CG. - δὲ δεῖ A!L!, - τὰ T. - ἔσω ΑἹ, -- εἴσω vulg. -- ἔσω φλέθας Magn, in marg. ‘6 pro χαὶ 5ΒΙΘΉΗΙΠΜΙ, MDietz. "1 ἐν στήθεσιν C', - τῷ om, SA/L'. -- ἐπιγιν. Ÿ.- ἐπιγιγν. ΗΚ, "8 ἐ, γ. τρ. το v. om. Gal, -- Galien remarque que cet aph. se trouve . déjà (VI, 57), et qu'ici il a sans doute été interpolé par quelqu'un qui voulait ajouter : σα La maladie se tourne au dehors.

ER ἷν

592 APHORISMES.

50. Ὁχόσοισιν ' ἂν "σφαχελισθῇ ἐγχέφαλος, ἐν τρισὶν ἡμέρησιν ἀπόλλυνται ἣν δὲ ταύτας διαφύγωσιν, ὑγιέες " γίνονται.

51. Πταρμὸς 4 γίνεται " Ex τῆς χεφαλῆς, 6 διαθερμαινομένου 1 τοῦ rue » À διυγραινομένου 9 τοῦ ἐν τῇ κεφαλῇ "5 χενεοῦ * "" ὕπερ- χέεται οὖν ἀὴρ "" δ ἐνεὼν, ν᾽" ψοφέει δὲ, ὅτι διὰ στενοῦ "ὁ διέξοδος αὐτοῦ ἐστιν.

52, :5 ‘Oxdoo ἧπαρ περιωδυνέουσι,, τουτέοισι PEN ἐπιγενό-- μενος λύει τὴν ὀδύνην.

53. "5 Ὅχόσοισι "7 ᾿ ξυμφέρει αἷμα ἀφαιρέεσθαι ἀπὸ τῶν ἐυκοής 8 τουτέοισι ξυμφέρει ἦρος φλεδοτομέεσθαι.

Ron mani MINE EEE Ca M ν᾿ ΔΉ

᾿ ἂν QSA/B'G'L'M', Lind., Dietz. - ἣν ΟἹ, - ἂν om, vulg. - ἐγκ. σφαχ.

- Galien pense que le sphacèle du cerveau indique ici non la gangrène |

ss sta de l'organe, ce qui causerait nécessairement la mort, mais l’état de gangrène imminente, qui est encore susceptible de guérison. Voyez, au reste, Argument des Prénotions de Cos sur le sphacèle du cerveau, que je regarde comme une phlegmasie de cet organe, compliquée de carie ou de nécrose des os, γίγν. Β΄, Lind. γίγν. Ὑ, 5 ἀπὸ pro ἐκ QSAIB! M C'G'L'M!, Dietz. 5 Ante δ. addunt à QSB'G'.— 7 τοῦ ἐγκ. om. Magn. in marg. καὶ pro à C. -- δι’ ὑγραινομιένου D'G. -- ὑγραινομένου Magn. in marg.— 9 Anie τοῦ addunt ψυχομένου C, Merc, in marg.; διαψυχραι- νομιένου Ὁ), - ἐν τῇ x, τοῦ κενοῦ 5.-- ὑγροῦ τοῦ ἐν χεφαλῇ πληρουμένου Magn. in marg. ‘° χενεοῦ ὙΗΙΜΙΟΙ, - χενοῦ vulg. - Ante x, addunt ὑγροῦ GL', - Post xev. addunt πληρουμένου FGJTI', Ald. - πληρουμένου paraît avoir été admis par Théophile, qui dit : « La chaleur attire des hu- meurs superflues et remplit le cerveau ; l'humidité l’inonde; de cette façon Le vide dans la tête se trouve rempli. » Mais Galien ne fait aucune mention de ce verbe, qu’en conséquence je n’ai pas admis. Galien dit que tous les éternuements ne proviennent pas du cerveau, par M exemple ceux qu’on provoque en titillant la membrane pituitaire ; qu’on doit donc faire ici une distinction et admettre que l’aph. est relatif seule-« ment à ceux qui proviennent du cerveau ; que l’aph. n’est pas juste en un. à point, à savoir que tout liquide, descendant du cerveau dans le nez, n’excite w pas l’éternuement, et que ce liquide doit avoir des propriétés irritantes 5 que ces propriétés irritantes sont dues au pneuma qui s’y mêle et le raré fie, et que cette raréfaction provient de la chaleur innée, qui tend à se débarrasser de liquides qui la gênent, Galien entend par le vide dans la « téte les ventricules principalement , mais aussi l’espace compris entre le L cerveau et les os. Au reste, toutes ces explications, ainsi que l’aph. lui- "ἡ même , tiennent à des idées erronées sur une communication entre le cer F

TNT ET" αν _———

SEPTIÈME SECTION. 593

50. Lorsque l’encéphale se sphacèle (Foy. note 1), les malades succombent en trois jours, ou, s’ils vont au-delà, ils guérissent (Coa. 183).

51. L’éternuement vient de la tête, l’encéphale étant échauffé, ou le vide qui est dans la tête étant pénétré d’hu- midite ; alors, l’air intérieur est chassé au dehors, et fait du bruit, parce que l'issue qu’il a est étroite.

52. Chez ceux qui sont pris de violentes douleurs dans le foie, la fièvre, survenant, dissipe la douleur (Aph. VI, 40 ;

Coa. 440). 53. Ceux à qui il est utile de se faire tirer du sang des veines doivent être saignés au printemps (Aph. VI , 47).

veau et les narines par l'intermédiaire de l’éthmoïde. :* ὑπερχέεται C', Dietz. ὑπερχεῖται vulg. -- ὑπέρχεται Mugn. in textu. - γὰρ pro οὖν QS YA'!B'D'G'L'O', Gal., Dietz., :? om. QG". -- ἐννεὼν (sie) G, Ald. - ἐνέων (sic) Gal. - ἐὼν QG'M/. -- ὧν ΑἹ. Post ἐν. addit ἔξω vulg..- ἔξω om. C. - εἴσω ὼν D'. - ἔσω ἐὼν ἔξω YO’. - ὧν ἐν τῇ ἔξω (sic) L!. - ἐὼν (ἐνέων N') ἔσω λεπτὸς ἔξω C'. :5 ψοφέει SY, et alii, Dietz, -- φωφέει Μ!. - ψοφεῖ vulg. 14 αὐτῶ (αὐτέω Dietz; αὐτοῦ QG'; αὐτῶν H') διέξ, ΚΥΝΙΌΙ, Gal. (sine ἐστιν A'B'C'L'M', Dietz). - αὐτῶ HL, Lind, -- αὐτέῳ Magn. in marg. -- αὐτοῦ ἐστιν om. 5. :5 Aph. om. SA'B/L'M'. - ὁχόσοι ἧπαρ περιωδυνέουσι FGHIJKYLI'T', Dietz (περιοδυνέουσι C'H!). - ὁχόσοισιν ἧπαρ περιωδυνᾶται vulg. (περιωδυνέουσι QD'G'N'0/; περίω- δύνετα, Ε, Ald., Frob., Merc.; περιοδυνέουσι T ; περιωδυνέεται L, Magn. in marg.). - Post πυρετὸς addit πρῶτος C. ἐπιγινόμενος Gal., Dietz.

16 Aph. om. SA/B'L'M'. - Galien fait remarquer que cet aphorisme est une portion de l’aph. VI, 47, Il ajoute qu’il est omis dans quelques exem- plaires, et que, parmi les commentateurs, les uns le connaissent, tandis- que les autres n’en font aucune mention, Il est singulier , dit-il, que des auteurs non-seulement écrivent deux fois un aphor., mais encore donnent dans les mêmes commentaires une seconde explication, sans indiquer que cet aphorisme, qu’ils interprètent de rechef, se trouve déjà ailleurs dans le livre. 76, T, Lind., Dietz. - o. vulg. - αἷμα συμφ. H!. -- ἀφαι- ρέεσθαι CYO'. -- ἀφαιρεῖσθαι D’, Lind. - ἀφαιρέειν vulg. - ἀπὸ τ, φλ, ἀφαιρεῖν C', - ἀπὸ τῶν φλ. Magn. in marg, :5 τούτους ἔαρι χρὴ (χρὴ ἔαρι Gal.) φλεδοτομιεῖσθαι YD'H' (φλεδοτομέεσθαι ΟἹ, Dietz).— τουτέοισι τοῦ ἦρος χρὴ φλεδοτομεῖν ΟἹ. -- τουτέους χρὴ (τοῦ Magn. in marg.) ἦρος φλεθοτομεῖσθαι Lind. - ἦρος GHIJKQTG/I'N!T', - ἔαρι vulg. -- φλεθο-- τομεῖσθαι vulg.

TOME IV. 38

594 AYHORISMES.

54. " Ὃχόσοισι μεταξὺ " τῶν φρενῶν 3 at τῆς γαστρὸς φλέγμα ἀποχλείεται, καὶ ὀδύνην παρέχει, οὐκ 4 ἔχον διέξοδον ἐς οὐδετέρην τῶν χοιλιῶν, 5 τουτέοισι, χατὰ τὰς φλέδας ἐς τὴν χύστιν τραπέντος τοῦ φλέγματος, λύσις 6 γίνεται τῆς νούσου. |

55. 7 “Οχόσοισι δ᾽ ἂν τὸ ἧπαρ ὕδατος πλησθὲν ἐς τὸ ἐπίπλοον ῥαγῇ» τουτέοισιν χοιλίη ὕδατος ἐμπίπλαται, καὶ ἀποθνήσχουσιν.

56. 9᾿Αλύχη, χάσμη, φρίχη, οἶνος ‘° ἴσος "" ἴσῳ πινόμενος ver.

ὅ7. "" Ὅχόσοισιν ἐν τῇ οὐρήθρῃ φύματα "5 γίνεται, τουτέοισι, δια-

/ 14 2 L4 15 4 , πυήσαντος χαὶ *# ἐχραγέντος,, '" λύεται πόνος

6“ / , -- / 4

08. ‘6 Ὁχόσοισιν ἂν ἐγκέφαλος σεισθῇ "1 ὑπό τινος προφάσιος,

ἀνάγκη ἀφώνους γίνεσθαι παραχρῆμα.

5 Οἷσι Υ, 5 τῆς γαστρὸς χαὶ τῶν φρενῶν YD'H' (O!, sed alia manu φλεθῶν). 3 xai om. A!L', - ἀπόκειται HQSA!B'D'G'H'L!M'. -- &ro- xéarat Magnolus in margine. -- ἀποκλείηται YO. - Marinus pensait qu’il était impossible que de la pituite existât entre l’estomac et le dia- phragme, car elle devait tomber jusqu’au pubis. Suivant lui, entre Le diaphragme et l'estomac signifiait entre la substance propre du dia- phragme , laquelle est charnue, et l’extrémité supérieure du péritoine. Suivant Galien, il vaut mieux admettre l'explication donnée par tous les » commentateurs , à savoir : qu'Hippocrate entend ici l’espace qui est au- dessous du diaphragme et en dedans du péritoine épigastrique. “4

4 ἔχων ΑἸ, ἔχει B'.- ἔχει δὲ διέξ. S. - ἐς οὐδετέρην HLQSA'B!C!D' » αΠ}Μ!. -- οὐδὲ (οὐδ᾽ Η!) εἰς (addit τὴν Κὶ) ἑτέρην vulg. -- οὐδὲ εἰς εὐδετέ- env Magn. in textu. τούτους [7], - τὰς om. H!. - τρεπομένου ἩΚΟΘΥ͂, et alii plures, Dietz. 6 γίγν. Y, Lind, - τοῦ πυρετοῦ QB'G/. - τοῦ πόνου A!L'. νούσου YC!, Gal., Lind., Dietz. -- νόσου vulg. 7 ἕσοις Y.- ὁπόσοις L'. - δ᾽ ἂν QYC'D'G'0". - ἂν sine δ᾽ SA!'B'H'L'M', Lind., « Dietz. - δὲ sine ἂν vulg. - ἐμπλησθὲν CSA!B'IL'M', Dietz. - ἐς ΜΙ, Lind., Dietz. -- εἰς vulg. - τὸ Η!, Lind, - τὸν vulg. - ἐπίπλοον C, Lind. - ἐπίπλουν vulg. ἐμπίπλαται SYA'D', Dietz. - ἐμπιπλᾶται vulg. = ἐχπίμπλ. Magn. in marg. -- Galien fait observer qu'il s’agit ici d’hy- datides, affection à laquelle le foie est sujet, ainsi qu'on le reconnaît sur les animaux mis à mort. $e rompre dans l’épiploon est obscur:

l'épiploon, dit Galien, est fermé de tout côté, de sorte que rien n'y peut entrer, si ce n’est pär l’estomac, le colon et la rate, organes dont il dé-

pend ; il faut donc entendre ou qu'Hippocrate suppose une ulcération «

dans l’hypochondre droit, ou qu’il a dit εἰς τὸν ἐπίπλοον pour désigner seu- 4 lement la cavité est l’épiploon. Cette dernière explication me parait

la plus conforme à la nature es choses; toutefois j’ai gardé dans la tra- Γ᾿

SEPTIÈME SECTION. 595

54. Quand de la pituite est renfermée entre le dia- phragme et l'estomac, et que, n’ayant d’issue dans aucune des deux cavités (ventre et poitrine), elle cause de la douleur, la maladie se résout si la pituite descend par les veines vers la vessie.

55. Quand ie foie, plein d’eau, se rompt dans l’épiploon (Voy. note 8), le ventre se remplit d’eau , et les malades succombent. |

56. L’anxiété, le bâillement, le frisson , on les dissipe en buvant du vin. mêlé avec partie égale d’eau !/ (Ép: IF, 6).

57. Quand il se forme des tumeurs dans l’urèthre, la sup- puration et la rupture de la tumeur procurent la solution "Ὁ la douleur (Aph. IV, 82).

58. Dans la commotion du cerveau par une cause quel-- conque , nécessairement on perd la parole (Coa. 489).

duction l’expression amphibologique du texte. Κοιλίη indique ici la cavité péritonéale , comme le remarque Galien. Au reste, cet aphor. est relatif non à une hypothèse sur la formation des hydropisies , mais au cas des poches hydatiques se rompent accidentellement dans le péritoine, Aussi _J’aph. énonce-t- il que la terminaison est funeste, etic’est à tort que Ga- lien, par des raisons théoriques, veut atténuer ce propstc.

9 ἀλύχη, χάσμη φρίκη Gal. -- dAbxny , (καὶ C') χάσμιην, (καὶ C!) φρίκην vulg. - ἀλύην Ὁ. -- « Le nominatif, dit Galien, sans doute paru un so- lécisme à quelques-uns ; car ils y ont substitué l’accusatif. » Cette re- marque prouve qu’il faut garder le nominatif, qui du reste n’est donné par aucun de nos manuscrits. Érotien explique ἀλύχη par agitation avec baillement. D’après Galien, ce mot exprime l’état des malades qui chan- gent continuellement de place dans leur lit, jactitation. 19 ἴσος Υ. ἴσως C!, --ἴσος om. SA'H!L!. τι ἴσα SB'G!, - Post rw. addit ὕδατι A!. Post λύει addunt τὴν νοῦσον HQSYA'B'D'G'H'L'/M', Gal., Dietz; addit ταῦτα C!, τ Aph. om. SA'B'L'M'. - φύμα Lind, :3 γίνεται KH/, Lind., Dietz. - γίγνεται Υ.-- ἐκφύεται C. -- γίνονται vulg.— "4 ῥαγέντος Cf. - διαπυήσαντα καὶ ἐχραγέντα K. -- pro χαὶ QG'.— 15 λύσις γίνεται Cl, - À. ἄνθρωπος ἐκ τοῦ πόνου Τ', ---- ‘5 ὁκόσοισι Τ΄, Gal., Lind., Dietz. -- ὁκό- σοις vulg. - Ante ἂν addit δ᾽ vulg. -- δ᾽ om. CSYB'D'H'M'O', Dietz. 11 ἀπὸ C!. - ἄφωνον C. -- γίνεσθαι CA'H'L'O/. - γενέσθαι vulg. - Dans quelques exemplaires, dit Galien , on trouve ἀφώνους à l’accusatif pluriel, mais dans d’autres , ἄφωνον à l’accusatif singulier ; ce qui est un solé- cisme, Cette variante est dans (ἃ.

596 APHORISMES.

60 *, : Τοῖσι σώμασι τοῖσιν ὑγρὰς τὰς σάρχας ἔχουσι δεῖ λιμὸν ἐμποιέειν * λιμὸς γὰρ ξηραίνει τὰ σώματα.

ὅ9. " Ἢν ὑπὸ πυρετοῦ ἐχομένῳ, οἰδήματος 3 μὴ ἐόντος ἐν τῇ φάρυγγι 5 πνὶξ ἐξαίφνης ἐπιγένηται, καὶ καταπίνειν μὴ δύνηται, 5 ἀλλ᾽ À μόλις, θανάσιμον. |

59 bis. Ἢν ὑπὸ πυρετοῦ ἐχομένῳ τράχηλος ἐπιστραφῇ; καὶ κατα- πίνειν μὴ δύνηται, οἰδήματος μὴ ἐόντος ἐν τῷ τραχήλῳ, θανάσιμον.

61. © Ὅχου 1 ἂν ἐν ὅλῳ τῷ σώματι μεταύολαὶ, χαὶ 8 τὸ σῶμα χαταψύχηται, 9 χαὶ πάλιν θερμαίνηται, À χρῶμα ἕτερον ἐξ ἑτέρου 1e φεταδάλλη, μῆχος νούσου σημαίνει.

62. "" Ἱδρὼς "" πουλὺς, "᾽" θερμὸς À ψυχρὸς; ῥέων αἰεὶ, "4 σημαίνει ἔχειν ‘5 πλησμονὴν ὕγροῦ " "6 ἀπάγειν οὖν χρὴ "} τῷ μὲν ἰσχυρῷ

ἄνωθεν, τῷ "5 δὲ ἀσθενεῖ κάτωθεν 9.

* Le 60€ aph. est mis avant le 899 οἱ le 59° bis, pour laisser à chaque aph. son numéro ancien.

Toto σώμασι om. C'H'. - ὑγρὰς ἔχουσι τὰς φύσιας ( (σάρκας AIL'). - δεῖ om. CHIJKYA'!B/C'D'L'L'M'. - Les manuscrits SA!L!M! finissent l'aphorisme 60 inclusivement, ? Dans vulg. l’aphorisme 59 manque, et l’aph. 60 est placé après le 59 bis. Mais Galien , dans son comm, sur l’aph. 60 , dit que cet aph. est suivi de deux autres (qui sont ici le 59 et : le 59 bis); que ces deux aph, sont, à quelques légères variantes près, la répétition de deux autres aphorismes (IV, 54 et 55); que néanmoins ils se trouvent dans tous les exemplaires à peu près, C’est cette dernière con : _ sidération qui m’a décidé à les admettre l’un et l’autre ; car il m’a semblé qu'il fallait non pas effacer telle ou telle répétition et corriger ainsi le texte, mais représenter cet ancien monument avec toutes les irrégularités qui y furent attachées dès sa première publication et que les plus anciens critiques de l'antiquité y ont signalées. Au reste, les manuscrits varient beaucoup sur ces aph. : je viens d'indiquer comment est le texte de vulg., ainsi que les éditions qui l’ont précédé et qui l’ont suivi. Mais nos manu- serits CFGHLJKTYN'T! nous offrent les deux aph. 59 et 59 bis après le 60, c’est-à-dire tels que, au témoignage de Galien, les anciens exem- plaires les présentaient: Dans ( se trouve le 59, placé après le 60 ; maïs le 59 bis manque, Dans Q et G', le 59 bis manque, et le 59 est placé après le 61. Magnolus, dans le texte, a la même disposition que celle que j'ai adoptée. 3 μὴ ἐόντος ἐν τῷ φάρυγγι πνὶξ ἐξαίφνης ἐγγένηται ἐκ τοῦ φάρυγγος C. - ἐν τὸ τραχήλω pro ἐν τῇ φάρ. (", 4 Ante υὑμἱὴ addunt εὐκόλως FGJT. 5 ἀλλ᾽ μόγις Y, Gal. in cit. - ἀλλὰ μόλις ΕΟΊΕΚΤ, - καὶ καταπίνειν

SEPTIÈME ΒΕΌΓΙΟΝ, 597

.60*. fl faut faire jeûner les personnes qui ont les chairs humides , car le jeûne dessèche le corps.

59. Si, dans le cours d’une fièvre, il survient, sans tu- meur à la gorge, une suflocation soudaine et que le malade ne puisse pas avaler , si ce n’est avec peine, cela est mortel (Aph. IV, 34).

59 bis. Dans le cours d'une fièvre, le cou étant pris de distorsion, et le malade ne pouvant avaler, sans tumeur au cou, cela est mortel (Aph. IV, 35).

61. Lorsque , dans le corps entier, surviennent des chan- gements , tels que passages d’une température ou d’une co-

loration à une autre, cela indique longueur de maladie (Aph. IV, 40).

62. Une sueur abondante , chaude ou froide, coulant tou- jours, annonce qu'il y a surabondance d'humidité ; il faut donc faire sortir cette humidité , chez l’homme robuste par

μόγης (sic) δύνηται C!. -, Dans Merc. in marg. on lit οἰδήματος un ἔοντος ἐν τῷ τραχήλῳ au lieu de ἀλλ᾽ μόλις. - χαὶ κατ. εὐχόλως μιὴ δύνηται, θαν. Magn. in textu. --- © Aph, om. QG. -- Ante ὅκου addunt χαὶ HIJKTN/. 7 ἂν om. HYC/D'H/O', Gal., Dietz. -- ἣν pro ἂν N'. - μεταθολὴ Gal. = διαφοραὶ C'. δ χαὶ ἣν τὸ (ΟἹ, - xaraÿoyera HD'O', Gal., Dietz. - ψύχεται C'. 9 αὖθις C!. - θερμαίνεται HD'O', Gal., Dietz. ‘° με- ταθάλλει YO’, Gal., Dietz. - μεταδάλληται C. -- νούσου YC!, Lind., Dietz. νόσου vulg. - δηλοῖ Cl. - σημαίνει πλεῖον ὑγρὸν Magn. in marg.— "" περὶ ἱδρῶτος C', -- Le comm. publié par Dietz finit à cet aphorisme inclusi- vement, ainsi que le manuscrit H'.— 12 πουλὺς YO), Lind., Dietz.- πολὺς vulg. "ἢ 0, ñŸ. IIKQG'N/, Dietz. - φ. 0, 1, ἀεὶ ῥέων θερμὸς ψ, Ο΄, -- ἀεὶ ῥέων Υ], Gal. ‘4 σημαίνειν ἔχει G. - σημαίνει (συμθαίνει H') ὑγρὸν ἀπάγειν τῶ (τῶ om. Gal.) ἰσχυρῶ μὲν ἄν. YD'O', - σημ.. πλεῖον ὑγρὸν ὑπάγειν τῶ μὲν ἰσχ. C. --- 15 πλεῖον (πλέον Dietz) ὑγρὸν C! (N/, in marg. πλησμονὴν ὑγροῦ) (sine ἔχειν HQC!'). "ὁ ὑπάγειν, Dietz. -- οὖν χρὴ om. (', - χρὴ om. ΒΗ ΚΟΘΊΠΙΝ', 11 τὸ μὲν ψυχρὸν pro τῷ μὲν ἰσχ. QG'. - Galien est porté à croire que cet aph. est interpolé. "8 δ᾽ Y, Gal, δὲ om. (', - ἀσθενέϊ Lind. :9 Hic addunt ἱδρὼς πουλὺς (χεόμενος FGIK!TN'T') νοῦσον σημαίνει, (μὲν C!, Merc, in marg.) ψυ- χρὸς πολλὴν (πολὺν ΤΩΤΟΙ, Mere, in marg.; πουλὺν Ε), (δὲ Ο᾽, Merc. in marg.) θερμὸς ἐλάσσω CHIG' ( ἔλαττον ΤΟ", Merc, in marg.).

298 APHORISMES.

63. * Οἱ πυρετοὶ μὴ διαλείποντες y * ἣν ἰσχυρότεροι διὰ τρίτης γίνωνται, 3 ἐπικίνδυνοι 4 ὅτῳ δ᾽ ἂν τρόπῳ διαλείπωσι., ση- μαίνει ὅτι ἀκίνδυνοι.

64. " “Οχόσοισι πυρετοὶ μαχροὶ, τουτέοισιν 5 φύματα, 1 À ἐς τὰ ἄρθρα πόνοι ἐγγίνονται.

65. Ὃχόσοισι φύματα " à ἐς τὰ ἄρθρα πόνοι ἐχ 9 πυρετῶν γίνον - ται; οὗτοι σιτίοισι πλείοσι χρέονται.

66. '. Ἤν τις πυρέσσοντι τροφὴν διδῷ, ἣν δγιεῖ, τῷ μὲν ὅγιαί-- νοντι ἰσχὺς, τῷ δὲ κάμνοντι νοῦσος.

67. "" Τὰ διὰ τῆς χύστιος διαχωρέοντα ὁρὴν δεῖ, 1" εἰ οἷα τοῖς

1 Πυρετοὶ ὁκόσοι μὴ διαλ, D'N/, Gal, -- ὁκόσοι x. μὴ διαλ, Cl. -- ὁκόσοι pro οἱ secundo ΚΟΩ!. - Π ne s’agit pas ici de fièvres intermittentes; l’aph., rapporté à ce genre d’affection, serait faux ; car les fièvres pernicieuses sont intermittentes, et cependant très dangereuses. Mais l’aph. est relatif aux fièvres continues des pays chauds ou des pays marécageux (pseudo- continues , de M. Maillot, Traité des fièvres intermittentes ); ces fiè- vres , quand elles ont des redoublements tierces , s’aggravent; mais c’est un symptôme très heureux quand il y survient de franches apyrexies. 2 ἂν T, -- διὰ To. ioy. γίνονται sine ἣν QC'D'G', Gal, -- γίνωνται ΤΊ], - «ἕνωνται vulg. * Ante ἐπ. addit καὶ C!, ὁκοίω Cl, - διαλίπωσι J. - ἀκίνδυνοι ἔσονται pro σὴμ. ὅτι dx. C. * Aph. om. D’, -- ὅχόσοι C'. ὁκόσοις Gal. om. C', Gal. 7 χαὶ pro à (Οἱ, à ponitur ante πόνοι H, Gal. - ἐγγίγν. Lind. 8 Ante addit μαχρὰ vulg. - μαχρὰ om. C/. - καὶ pro (Οἱ, 9 πυρετοῦ Gal, yiv. ἐκ πυρετῶν Cl, - πλέοσι ΚΟ ΘΠ’ Ν', -- χρέωνται Gal. -- Les deux aph. 64 et 65 , au premier coup-d’œil, présentent une contradiction. Comment, si des tumeurs ou des douleurs dans les articulations peuvent être produites par le fait de fièvres de lon- gue durée, comment ces mêmes tumeurs et douleurs peuvent-elles être l'indice, par conséquent le résultat aussi d’une nourriture trop abondante ? Galien lève cette contradiction en faisant remarquer que dans l’aph. 65 il s’agit de convalescents. Suivant l’aph. 64, si la fièvre se prolonge, on à craindre les tumeurs ou douleurs sus-dites ; suivant l’aph. 65 , pendant la convalescence on les également à craindre si l’on mange trop. τ Aph. om. QG'. -- Ante πυρ. addunt τῷ YC/D'O', Gal., Lind. τροφὴν τις D'. - διδώη (sic) C.- ἣν I. - ἣν vulg. - à Τ᾽, -- ἣν ὑγιεῖ om. Ὁ), Gal., Lind. (in H deletum fuit). -- δγιεῖ om. C!. - τῷ μὲν ὑγιεῖ ἰσχὺς αὕτη οἵη To ὑγιαίνοντι pro ἣν..... ἰσχὺς Y. Post ἰσχὺς addunt αὕτη D' O'. -- δὲ om. (ΟἹ, - τῷ χάμνοντι δὲ VD'. -- La leçon ἣν au lieu de ἣν, donnée per un manuscrit, paraît être la bonne. MM. Lallemand et Pappas y sont arrivés de leur côté. Déjà Opsopœus avait signalé dans ses notes cette

SEPTIÈME SECTION. 599

les voies supérieures, chez l’homme débile par les voies in-

᾿

férieures.

63. Les fièvres continues, qui ont des redoublements tierces, sont dangereuses; l’intermittence , de quelque façon qu’elle y survienne, indique qu "elles sont sans danger (Voy. note 1) (Aph. IV, 43).

64. Chez les malades affectés de fièvres de longue durée, des tumeurs surviennent ou bien des douleurs dans les ar- ticulations (Aph. IV, 44).

65. Ceux chez qui, à la suite de fièvres, il survient des tumeurs ou des douleurs dans les articulations, prennent trop d’aliments (707. note 9) (Aph. IV, 45).

66. La nourriture donnée à un fébricitant comme à un - homme sain, si elle est force pour le second, est maladie pour le premier (7oy. note 10).

67. Dans les excrétions qui se font par la vessie, il faut

leçon , quoiqu'il ait supprimé ces deux mots dans son texte. Galien dit, dans son commentaire : « Cet aphorisme est encore écrit de cette façon : ἥν τις τῷ πυρέσσοντι τροφὴν διδῷ, τῷ μὲν ὑγιαίνοντι ἰσχὺς, τῷ δὲ κάμνοντι νοῦσος. » Malheureusment le texte de l’aphorisme, dans nos éditions de Galien, est en tout conforme à cette seconde leçon; on ne peut donc sa- voir quelle était l’autre rédaction; il est seulement permis de supposer que c'était celle dans laquelle figure ἣν ὑγιεῖ. Galien blâme la locution employée dans cet aphorisme : suivant lui on doit dire, non pas que la nourriture est force pour l’homme sain , maladie pour le fébricitant, mais qu’elle augmente la force du premier et la maladie du second ; en consé- quence il est disposé à croire que cet aphorisme n’est pas d'Hippocrate, Quoiqu'il en soit de la rédaction de l’aph., je pense qu’il est relatif à ces erreurs systématiques commises par certains médecins qui donnaient aux fébricitants une nourriture solide. C’est ainsi que Pétronas ( 770γ. t. 4, p- 462) traitait ces malades par l'usage du vin et des viandes. On com- prendra l'intention de notre aph. si on se rappelle un pareil exemple, qui est de très peu postérieur à Hippocrate. Au reste , Hippocrate lui-même, dans le traité Du régime des maladies aiguës, signale de graves erreurs sur cet objet parmi les praticiens de son temps (Joy. t. 2, p. 279,68).

τα φερὶ διαχωρημιάτων C!, - ἀπὸ vulg. - διὰ pro ἀπὸ FGHIK, et ali plures, Gal., Lind, - χύστεος G'. - χωρέοντα Ὁ], - ὁρὴν HKQYG/N/, Gal, - ὁρᾷν vulg, "5 ἣν pro εἰ YD', - εἰ om. Ο',

600 APHORISMES. ὑγιαίνουσιν * ὑποχωρέεται" τὰ " ἥκιστα οὖν ὅμοια " τουτέοισι, ταῦτα νοσωδέστερα, τὰ δ᾽ ὅμοια τοῖσιν ὑγιαίνουσιν, ἥκιστα νοσερά.

68. Καὶ οἷσι τὰ "ὑποχωρήματα, ἣν ἐάσης στῆναι καὶ μὴ χι- γήσης, ὑφίσταται οἱονεὶ ξύσματα 1, τουτέοισι © ξυμφέρει ὑποχαθῆραι τὴν χοιλίην- ἣν δὲ μὴ χαθαρὴν 9 ποιήσας διδῷς τὰ ῥοφήματα, ὁχόσῳ ἂν πλείω "" διδῷς, μᾶλλον 1" βλάψεις.

: ὕποχωρέει Cl. -- ὑποχωρεῖ D', - ὑποχωρέη ΟἹ, 5 οὖν ἥκιστα CID'.— 3 τούτοισι Gal. - νοσερώτερα ΗΚΟΥΟΙΕΙΝΙΟΙ, Gal. -- νοσηλότερα C.- Ga- lien regarde ce comparatif comme une faute de langue indiquant que l’aph. n’est pas d’'Hippocrate; il faudrait le superlatif pour répondre à ἥκιστα. J'ai conservé à dessein cette incorrection dans la traduction, +4... νοσερὰ om, C/. - δὲ YO’, Gal. - ὁμοιότερα ΟἹ, Gal. - τοῖσιν G'. = τοῖς vulg. - νουσερὰ TI', 5 διαχωρήματα sine τὰ ΟἹ, - τὰ om. Magn. in - marg.— τὰ ὑποχωρέοντα ἐάσεις pro τ. d., ἢν ἐ. C. - Cet aph. paraît une interpolation à Galien, à cause de l’impropriété et de l’obscurité du lan- gage. Διαχωρήματα ou ὑποχωρήματα, signifie ordinairement évacuations alvines; et aussi certains commentateurs avaient adopté ce sens. Mais d’autres, remarquant que les expressions : si vous les laissez reposer et que vous ne les agitiez pas, s’opposaient à cette explication, attendu que cela se dit, non des déjections alvines, mais des liquides, avaient pensé que l’auteur parlait ici des urines, Autre dissidence : les uns lisaient ἐφί-- στατᾶι, et les autres ὑφίσταται; les deux verbes, dit Galien, peuvent également s’appliquer à l’urine, car elle offre des modifications tantôt à la surface tantôt au fond; mais ni l’un ni l’autre de ces verbes ne convient aux déjections alvines, Enfin, pour dernière complication, Galien remar= que que ξύσματα, râclures, se dit habituellement non de l’urine, maïs, des évacuations intestinales. Malgré ces obscurités, il faut s’en tenir ici, je crois , à la signification de selles pour ὑποχωρήματα. κινήσεις (0, - κινέης YD'O', Gal. - ὑφίστανται CHKG!N'. - οὖν YC/D'O!, Gal. - οἱονεὶ ὑφίσταται FGIJT, Ald. -- ξύσματα om. Ald. 7 Post 6. addit καὶ (nat om. D!) ἣν ὀλίγα (ἦ om. YD'O'; ἦν T), ὀλίγη νοῦσος γίνεται (γίγνεται Y; γίγνηται 64].}, ἢν δὲ (δὲ om. YD'O!) πολλὰ, πολλὴ vulg. -- tai πολλὴ om. C/,- Galien commente longuement cet aph., et en particulier il s’arrête sur les ξύσματα, râclures ; après avoir montré l’im- propriété de cette expression si on l’applique aux urines, comme avaient fait quelques commentateurs, il remarque que, médicalement parlant, la mention de réclures n’est pas plus juste ; et que dans tous les cas les selles ont des râclures , il n’est ni commandé d’évacuer ni interdit de donner des ptisanes avant évacuation , Malgré cette longue critique, Ga-

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SEPTIÈME SECTION. GOt

voir si elles sont comme en‘santé; les excrétions le moins semblables à cet état sont plus mauvaises (707. note 1): celles qui sont semblables sont le moins mauvaises.

68. Et ceux dont les excrétions , si on les conserve sans les agiter, déposent comme des raclures, ont besoin d’être évacués par le bas; mais si vous donnez des tisanes (décoc- tion d'orge non passée) avant d’avoir purgé , plus vous en fe- rez prendre , plus vous nuirez.

lien ne dit pas un mot de ce membre de phrase χαὶ ἣν ὀλίγα.... πολλὴ que donne vulg., et qui embarrasse beaucoup le sens. En conséquence , j'ai cru pouvoir profiter du manuscrit C! pour le supprimer. Ce manuscrit est fort ancien. Toutefois, je n’aurais pas fait cette suppression, s’il ne se trouvait pas plus bas, aph. 81, une phrase fort semblable, et dont la présence suffit pour expliquer l’intrusion , dans l’aph. 68, des mots que je suspecte.

8 Ante Ë. addit οὖν Ὁ’, ξυμφέρῃ Gal. - ὑποκαθάραι HQG'. -- ὑποκα- θᾶραι N'. ἀποκαθῆραι YO! ὑπερκαθῆραι (ΟἹ, 9 ποιήσης QG. - Ante δ. addit μιὴ C!. -- δίδως N', Gal. -- φορήματα Gal. ° ὁκόσα C!. - Ante 6x. addit βλάψεις καὶ Gal, τ: δίδως ΟἹ, Gal. - δώσεις HIJTI'N'. δώσης G. - δώσοις K,— 12 βλάψης EG, Ald., Frob. - D’après Galien, ceux qui ont ajouté au texte d'Hippocrate cet aph. et plusieurs autres, se sont à dessein servis d’un langage impropre afin de proposer une sorte d’énigme dont ils s’établissaient les interprètes. Cette opinion de Galien me paraît errenée, surtout si l’on considère que ces interpolations suppo- sées existaient dès le temps de Bacchius, disciple d’Hérophile, ainsi que nous le verrons à propos de l’aph. suivant. D’après des commentateurs, le membre de phrase : plus vous leur donnerez, plus vous leur nuirez, signifiait non qu’il était défendu de rien donner à ces malades , mais qu’il était défendu de leur donner beaucoup. Autorisés par ces difficultés , d’autres commentateurs s'étaient déterminés à changer le texte, et, ajou- tant xai au commencement de l’aphorisme suivant , ils avaient rattaché ce commencement à l’aph. précédent, de la sorte : ὥχόσῳ ἂν πλέΐω διδῷς, μᾶλλον βλάψεις, καὶ ὁκόσοισιν ἂν χάτω ὠμὰ διαχωρέῃ. 69, τι χολῆς μελαίνης ἔνεστιν, ἢν πλείω, πλείων, ἢν ἐλάσσω, ἐλάσσων νοῦσος, Plus vous leur donnerez, plus vous leur nuirez, ainsi qu'a ceux qui rendent par le bas des matières crues. 69. Dans tout ce qui vient de la bile noire, plus il y a de cette bile, plus la maladie est forte, Mais, dit Galien, la plupart des commentateurs n’admettent pas cette explication et écrivent Vaph, comme il est ici.

.6002 APHORISMES.

69. *‘Oxocourty ἂν χάτω ὠμὰ" " διαχωρέη ; * ἀπὸ χολῆς μελαί- vas ἐστὶν, 5 ἣν 6 πλείονα, 1 πλείονος, ἣν 9 ἐλάσσονα, ἐλάσ-- σονος. ;

70. Αἱ ἀποχρέμψιες αἱ ἐν τοῖσι πυρετοῖσι "" τοῖσι μὴ διαλείπουσι, 12 πελιδναὶ χαὶ αἱματώδεες "5 xal δυσώδεες, " πᾶσαι χακαί" ἀπο- χωρέουσαι δὲ καλῶς, ἀγαθαὶ, καὶ χατὰ "" χοιλίην καὶ χύστιν" χαὶ ὅχου ἄν "6 τι ἀποχωρέον στὴ μὴ κεχαθαρμένῳ, χαχόν.

71. Τὰ σώματα χρὴ, "7 ὅχου τις βούλεται χαθαίρεσθαι, εὔροα

ποιέειν" 18 χὴν μὲν ἄνω βούλῃ εὔροα ποιέειν, στῆσαι τὴν χοιλίην " ἣν

δὲ χάτω ‘9 εὔροα ποιέειν, ὑγρῆναι τὴν χοιλίην.

.72. Ὕπνος, dypurvin, "" ἀμφότερα μᾶλλον τοῦ μετρίου 5" γινό- μενα, νοῦσος 25,

78. "1 Ἔν τοῖσι *5 μὴ διαλείπουσι πυρετοῖσιν, ἣν "5 τὰ μὲν ἔξω

ψυχρὰ ἡ, τὰ δὲ ἔσω χαίηται, καὶ "1 πυρετὸς ἔχη, θανάσιμον.

Kai ὁχόσοισιν Magnolus in margine, -- ὁχόσα Galenus. -- ἂν HJQTY D'G/N'O', Galenus, Lind, - ἂν om. C, - ἣν vulg. -- αἷμα pro ὠμὰ ΤΙ]. 2 ἀποχωρέη ΓΙ. = ὑποχωρέη QYD'G/O'. - ὑποχωρήματα pro ὃ. C. 3 ἀπὸ om. C. - τι (ὅτι Gal.) y. μι. ἔνεστιν pro &. 4. a. ἐς XD'O'. 4 ἔγεισιν C. χὴν QG. 5 πλείω CYD'O/, Gal. - πλέονα HKQG'!N/. 7 πλείω pro πλ. HIJKQTC'G!TN'O'T', -- πλείων CYD', Gal, εἰ D'.- Gal, ἣν δ᾽ QG'. 9 ἐλάσσονα KC'. - ἐλάσσω vulg. ἐλάσ-- σὼν (ἐλάσσω C!) νοῦσος CYD'O', Gal. - Les premiers commentateurs des Aphorismes, parmi lesquels sont Bacchius, disciple d’Hérophile, et les empiriques Héraclide et Zeuxis, avaient lu l’aph. tel qu’il est ici imprimé, Quant à la leçon ἢν πλείω, πλείων, ἢν ἐλάσσω, ἐλάσσων νοῦσος, qui est donnée par quelques-uns de nos manuscrits, et que Foes a suivie dans sa traduction, elle est le résultat d’une correction faite par certains commentateurs, ainsi qu’on l’a vu p.604, note 12, C’est, toutefois, sous cette dernière forme que la proposition est reproduite dans le livre Des crises (Frob. p. 386, 1. 39). Galien ajoute que cet aph. aussi avait été entendu par des commentateurs comme s'appliquant à l’urine. ** οἷς pro τοῖσι C!,— 12 Ante x. addunt αἱ HKQYC!D'G!/N'/0/, Gal, 15 Ante χαὶ addunt καὶ χολώδεες CLYC!D'O', Gal., Merc. in marg., Lind, τό παῦ-- σαι pro π. T. - ἀποχωρέουσι EC. ὑποχωρέουσι 1]. -- δὲ om. K. 15 Post χατὰ addunt τὴν TC/D'I, :6 τι om. Ὁ. -- τις pro τι ΤΠ, ποὺ pro τι JG. - τῷ ἀποχωρέοντι pro τι ἀπ. C/. - ὑποχωρέον Merc. in marg. - ἀποχωροῦν Υ0|, Gal, -- στῇ om. C/, -- κεκαθαρμένον HD/O', Gal., Lind.

47 ὅπου Gal. -- βούληται C', ὅκου ἄν τις βούληται Η. -- καθαίρειν CO, ="

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SFPTIÈME SECTION. 60

69. Les déjections crues proviennent de l’atrabiie, qui abonde si ces déjections sont abondantes , et qui est moindre si elles sont moindres.

70. Dans les fièvres non intermittentes , les expectorations noirâtres, sanguinolentes, fétides, sont toutes mauvaises ; tontefois , il est avantageux qu’elles sortent bien, ainsi que les évacuations [de mauvaise nature] du ventre et de la ves- sie; et, en général, si quelque matière s’arrête sans que le corps en soit purgé, cela est fâcheux (Aph. IV, 47; Coa. 237). |

71. Quand on veut évacuer, il faut disposer le corps à être bien coulant ; si c’est par le haut que vous voulez le rendre coulant, resserrez le ventre ; si c’est par le bas, hu- mectez le ventre (Aph. IL, 9).

72. Le sommeil , la veille, l’un et l’autre au-delà de la mesure , sont fâcheux (Aph. IT, 3).

73. Dans les fièvres non intermittentes , si les parties ex-

Ë térieures sont froides , et les parties intérieures brülantes, et qu'il y ait fièvre (707. note 27), cela est mortel (Aph. IV, 48).

εὔρροα 1. "8 χαὶ ἣν TYC!D'O'. - βούλει 1!, βούλῃ εὔροα ποιέειν om.

YC'D'O!, Gal. 9 εὔροα ποιέειν om. QYD'G'O0/, Gal., Lind. 20 ὑγραῖναι (ΟἹ, -- ῥυῆναι D'. - ῥυῆσαι Gal. - τὴν x. om, QYD'G'O"', Lind. …_ 2: quo. om. JQG'.— ?? γιγν. Gal., Lind.-yev. Magn. in marg.- γιν.

μᾶλλον τοῦ μετρίου C! (τοῦ δέοντος YD'O!). - νοῦσος D' (νόσος YO'). -

᾿ χαχὸν pro ν. vulg, C’est νοῦσος qu'il faut lire ; car Galien remarque que - cet aph. est la reproduction textuelle d’un aph, précédent, sauf la fin il y a νοῦσος, tandis que l’autre χαχὸν, qui vaut beaucoup mieux, ᾿ 533 Hic addunt οὐ πλησμιονὴ οὐ λιμὸς οὐδ᾽ ἄλλο οὐδὲν ἀγαθὸν, τι ἂν (un alia —…_ manu Η) μᾶλλον τῆς φύσιος FGIJTC!, Merc. in marg. ( ἐστιν CHKN'). : *4 Aph, 75 οἱ 74 om. QG'. -- σημεῖα θανάτου C', "5 μὴ om. FGIJK TNT, 26 μὲν τὰ KD'. μὲν om. ΟἹ,-- om. C. -- ἔνδον καίεται C',— À 21 πυρετὸς D'O', -- δίψα pro πυρετὸς vulg. (δίψαν ἔχει C'). -- δίψαν μὴ ἔχῃ - Magn. in marg. - Il faut lire πυρετὸς et non δίψα. En effet, Galien dit : . « Cet aph. se trouve déjà précédemment, et sous une forme meilleure, sans χαὶ πυρετὸς ἔχῃ; car cette addition est absurde, après qu’il a été dit au dé-

but ἐν τοῖσι un διαλείπουσι πυρετοῖσιν. » Jai conservé cette négligence dans la traduction,

604 APHORISMES.

74. "Ἐν μὴ διαλείποντι πυρετῷ, ἣν χεῖλος, ble, à * ὀφθαλμὸς διαστραφῇ, * ἣν μὴ βλέπη, ἣν μὴ ἀκούη, ἤδη 4 ἀσθενὴς ἐὼν, 8 τι ἂν 5 τουτέων τῶν σημείων, δ θανάσιμον.

78. Ent λευχῷ φλέγματι 7 ὕδρωψ ἐπιγίνεται.

76. 5 "Ent διαῤῥοίη δυσεντερίη.

77. Ἐπὶ δυσεντερίη 9 λειεντερίη.

78. ᾿Επὶ 19 σφαχέλῳ ἀπόστασις ὀστέου.

79 et 80. ᾿Επὶ αἵματος "" ἐμέτῳ φθορὴ, καὶ "" πύου κάθαρσις ἄνω" ἐπὶ φθορῇ ῥεῦμα x τῆς χεφαλῆς. ἐπὶ "" ῥεύματι διάῤῥοια" ἐπὶ 14 διαῤῥοίη σχέσις τῆς ἄνω καθάρσιος" ἐπὶ "" τῇ σχέσει θάνατος 16.

81. Ὁχοῖα χαὶ ἐν "1 τοῖσι χατὰ τὴν χύστιν, καὶ "8 τοῖσι κατὰ τὴν

χοιλίην ὁποχωρήμασι,, καὶ ἐν τοῖσι χατὰ τὰς σάρχας, καὶ ἤν 9 που

1 Ἐν τοῖσι μὴ διαλείπουσι πυρετοῖσι C!. = Post χεῖλος addit ὀφρὺς C. ? ὀφθαλμὸς bis Cl. - Post ὀφθαλμὸς addunt ὀφρὺς ΗΟ’, Gale- nus (ὀφρῦς Y). - διαστροφῇ T, Kühn. 3 ἣν (bis) YC/D!, Gal., Lind. -- (bis) vulg, 4 ἀσθενέος ἐόντος CH (sine ἤδη YD'O, Gal.). -- ἤδη ἀσθε- véos ἐόντος τοῦ comaros Cl. 5 τουτέων (τούτων Y, Gal.) γένηται C'D'O/, Magn. in textu. - τῶν σημείων om. YD!, Gal., Lind, © ἐγγὺς θάνατος C'D'O', Gal. 7 idoùs Kühn. - ἐπιγίγν. CC’, Lind. - Le manuscrit D’ finit à l’aph. 75 inclusivement. # Aph. om. FIJQTG'/L'T!, - Post duo, addunt ἐπιγίνεται G, Ald,, Merc. in marg. - Le verbe ἐπιγίνεται n’appar-

tient pas au texte ; il ne se trouvait pas dans les anciens exemplaires, car «

Galien dit qu’il faut le sous-entendre.

9 Post À. addunt ἐπιγίγνεται CC'O', Gal, "5 σφαχελισμῶ H, Gal., 1

Merc. in marg., Lind, ἀποστάσηες (sic) ὀστέων C. - Galien dit que

l’auteur n’a pas indiqué s’il s'agissait du sphacèle de l’os ou du sphacèle des chairs adjacentes. 11 ajoute qu'ici aussi il faut sous-entendre ἐπιγίνε- | Ἷ ται, 1 ἐμετοῦ (sic) (", -- φθορὴ CC!. φθόη vulg. - Galien dit que dans δ᾿ le plus grand nombre des exemplaires et chez la plupart des commenta- | teurs est écrit φθορὴ, que cependant quelques exemplaires ont φθόη. Cette Ÿ pluralité m’a décidé pour φθορή. 12 πύου om. FGIJQTG!I'T'. - Ante π. addunt τοῦ Gal., Lind, χαθάρσηες C. - ἄνω om. C!. - φθορῇ C. à.

φθορᾷ Cl. φθόῃ vulg. (τῇ φθ. YO!, Gal). ἐπὶ pro ἐκ T. ‘3 Ante ὁ. addit τῷ vulg. - τῷ om. C'.— 4 Ante διαῤῥ. addunt τῇ KYC!N'0/, Gal. - διαρροίᾳ C, Gal.— 15 Ante τῇ addit δὲ C/.— διασχέσει ΠΟΤΟΙΠΤΙ, Ald. 6 Hic addit ἐπὶ αἵματος πτύσει πύου πτύσις καὶ δύσις - ἐπὴν δὲ σίαλον ἴσχηται, ἀποθνήσχουσιν vulg. ; quod om. CHIJKTC'G'I'N'O'T', Gal.,

5:08 a

Ÿ

Magn. in marg., Lind. - Galien, en commentant l’aph. 79, dit que cet

aph. est composé de plusieurs autres, et, entre autres, des Æphorismes :

SEPTIÈME SECTION. 605

74. Dans une fièvre non intermittente, si une lèvre ou le nez ou un œil se tourne , ou si le malade, étant déjà faible, ne voit pas ou n’entend pas, quel que soit celui de ces signes qui se manifeste, il est mortel (Aph. IV, 49).

75. Dans la leucophlegmasie survient l’hydropisie.

76. Dans la diarrhée, la dysenterie.

77. Dans la dysenterie , la lienterie.

78. Dans le sphacèle, l’exfoliation de l’os.

79 et 80. Dans le crachement de sang , la consomption et ' l’expectoration de pus ; dans la consomption , le catarrhe de tête ; dans le catarrhe, la diarrhée; dans la diarrhée, la suppression de l’expectoration ; dans la suppression, la mort (Apb. VIE, 15, 16).

81. Lorsque, dans les évacuations par la vessie, par les selles, par les chairs, ou de tout autre façon , le corps s’é-

ἐπὶ αἵματος πτύσει πύου πτύσις χαὶ ῥύσις" ἐπὴν δὲ τὸ σίαλον ἴσχηται, ἀπο- θνήσκουσιν. Cela, joint l’omission de cet aph. surnuméraire dans la plu- part de nos manuscrits, suffit pour montrer que c’est une interpolation du fait des copistes, qui, comme cela est arrivé souvent, ont modifié sans beaucoup de jugement le texte hippocratique à l’aide du commentaire de Galien. Mais on peut prouver directement qu’il en est ainsi : si l’on compare l’apb. surnuméraire de vulg. avec la citation de Galien que 7 αἱ rapportée quelques lignes plus haut, on voit que le texte est identique dans l’aph. et la citation; cependant cette citation est vicieuse; Galien parle des aphorismes et il semble n’en citer qu’un. Le fait est que la citation complète serait : ἐπὶ αἵματος πτύσει, πύου πτύσις. ἐπὶ πύου πτύσει, φθίσις καὶ ῥύσις" ἐπὴν δὲ τὸ σίελον ἴσχηται, ἀποθνήσχουσιν ( VII, 15, 16), La faute dans la citation est le résultat d’un lapsus de mémoire de Galien, ou plus probablément d'une erreur de copiste; mais cette même faute, reproduite dans J’aph. surnuméraire, montre qu’il été copié dans le commentaire de Galien pour être introduit dans le texte hippocratique.— 11 τοῖς (ter) Gal,— :# Post χαὶ addant ἐν KYC/O"', Gal., Lind. - διαχω- ρήμασι QG'.- ὑποχώρῃ (sic) Gal. - Post'odpxas addit σχεπτέον Lind, - Cette addition de Lind a été, il est vrai, inspirée par le commentaire de Galien ; mais elle est malheureuse; car ce commentaire dit justement que » éxoia manque d’apodose, et il signale cela comme une irrégularité, et même comme un indice, que l’aph. n’est pas d’Hippocrate, L’irrégula- rité, ainsi constatée, doit être respectée, .9 πὴ YO’, Gal., Lind. --

606 APHORISMES. ἄλλῃ " τῆς φύσιος ἐκθαίνη τὸ σῶμα, Av ὀλίγον, ὀλίγη " νοῦσος yive- ται; ἣν ? πουλὺ, πολλὴ, ἣν πάνυ πουλὺ, θανάσιμον τὸ τοιοῦτον.

82. 6 Ὃχόσοι ὑπὲρ τὰ τεσσαράχοντα ἔτεα 7 φρενιτικοὶ γίνονται, οὗ πάνυ τι ὑγιάζονται" ἧσσον γὰρ κινδυνεύουσιν, οἷσιν ἂν οἰχείη τῆς φύσιος χαὶ τῆς ἡλικίης À νοῦσος À.

83. ὋὉχόσοισιν ἐν 9 τῇσιν ἀῤῥωστίησιν οἵ ὀφθαλμοὶ χατὰ προ-

/ A à 14 4 LA 1 / αίρεσιν δαχρύουσιν, ἀγαθόν - ὁκόσοισι δὲ ἄνευ προαιρέσιος, "" καχόν.

84. Ὁχόσοισιν ἐν τοῖσι πυρετοῖσι τεταρταίοισιν ἐοῦσιν αἷμα ἐκ

es - , τῶν ῥινῶν *? ῥυῇ, πονηρόν.

85. "" Ἱδρῶτες ἐπικίνδυνοι ἐν τῇσι χρισίμοισιν ἡμέρῃσι μὴ γινόμε- vor, σφοδροί τε χαὶ ταχέως ὠθούμενοι ἐκ τοῦ μετώπου, "4 ὥσπερ στα- λαγμοὶ χαὶ xpouvot, χαὶ ψυχροὶ σφόδρα καὶ πολλοί - ἀνάγχη 11 γὰρ τὸν τοιοῦτον ἱδρῶτα πορεύεσθαι "5 μετὰ βίης, καὶ πόνου ÜTEP- δολῆς, καὶ "9 ἐχθλίψιος πολυχρονίου.

86. "5 ’Ert χρονίῳ νουσήματι 5" χοιλίης χαταφορὴ, χκαχόν.

1 Ante τῆς addit ἐκ C. - ἐχδαίνει T. Σ ΟΚΟΟΙ, Lind. = οπι. vulg. -- γίγν. C, Lind. - yiv. om. ΚΟ', νοῦσος iv. om. FGHIJQTG!

L'NT!'. 3 Post ἢν addit δὲ vulg. -- δὲ om. C!, - ἦν πολὺ δὲ Gal. - y

πολλὴ, πολλὴ ΟἹ, πουλλὴ pro πολλὴ ΤΙ!, 4 ἣν πάνυ πουλὺ Lind. (πολὺ ΚΟΙ; πολλὴ CEHQG'N', Gal., Merc.). - ἦν πάνυ πουλὺ om. vulg. 5. τὸ +. om. QG’. - Galien arrête son commentaire l’aph. 84 ; il dit 1 que c’est le dernier dans la plupart des exemplaires. « Cependant , ajoute-t-il, dans quelques exemplaires il en est d’autres, formés, comme 1 ceux qui précèdent immédiatement, avec les aphorismes appartenant vé- « ritablement à Hippocrate, desquels ils sont la reproduction tantôt tex- tuelle, tantôt avec un petit retranchement, tantôt avec une petite addi-" tion, » C’est ici aussi que s’arrètent les manuscrits YO’, 5 Hic addit jh ἐντεῦθεν οἱ νόθοι C. ὁκόσοισιν C'. τὰ om. C'.— 7 φραινητικὰ (sic) Yi

νεται ΟἹ. - γίγνονται Lind. - γένωνται C. -- ra pro τι 670. - οὗτοι οὐ πάνυ σώζονται C. 8. ἧσσον.... om. C. - Ante ἂν addit δ᾽ C!. - (οἱ

aph. est incomplètement rédigé ; car il suppose une idée intermédiaire, «

à savoir que la phrénitis est une maladie qui n'appartient pas à l’âge au-dessus de 40 ans; alors, en vertu de lPaph. IT, 54, on tire la conclu- | À sion que les personnes de plus de 40 ans qui la contractent sont en grand. danger. Remarquons , ce qui rend cet aph. encore plus suspect, que ces phrénitis sont rangées parmi les maladies de l’âge de 35 ans et

au-dessus, Aph. III, 50.

vd . SEPTIÈME SECTION. 697

loigne de l’état naturel , la maladie est légère si le dérange- ment est léger , considérable s'il est considérable , mortelle s’il est extrêmement considérable.

82. Ceux qui sont pris de phrénitis après quarante ans ne guérissent guère ; car ce qui diminue le danger, c’est le rap- port de la maladie avec la constitution et l’âge du malade (Aph. IT , 34) (Foy. note 8).

83. Lorsque , dans les maladies, on pleure pour un mo- tif, c’est un bon signe ; les pleurs non motivés sont un mau-

vais signe (Aph. IV, 59).

84. Dans les fièvres, une hémorrhagie par les narines, au quatrième jour, est fâcheuse.

85. Des sueurs dangereuses sont celles qui, survenant hors des jours critiques , sont fortes et rapidement expri- mées du front en gouttes ou en nappes, et qui sont très- froides ei abondantes ; car, nécessairement, une telle sueur sort avec violence, excès de douleur, et expression pro- longée. |

86. Dans une maladie chronique, le flux de ventre est fâcheux.

9 τοῖσιν ἀρρωστήμασιν T, δαχρ, x. προαίρ, CC!. τ" πονηρὸν H. "5 ῥυεῖ C!G'. -- Le subjonctif est contraire aux habitudes du style hip- pocratique : il faudrait ou fées, ou ὑχόσοισιν ἄν, 13 περὶ ἱδρώτων C'. - ἱδρ. ἐπικίνδυνοι οἱ ἐν.τ, χρισίμιησιν VU. μιὴ γίν. σφοδροί τε χαὶ ταχέως ὧθ. ἐχ τοῦ μετώπου C'. -- ἱδρ. ἐν +. χρισίμοισιν (χρισίμησιν HKQ) γιν. (γιγν. CEQ, Lind.) σφοδροὶ καὶ ταχέες (παχέες FGIKTG'I'T/, Merc. in marg.; παχέως Q), ἐπικίνδυνοι (ἐπικ. ponitur post ἱδρῶτες CHKN'; ἀκίνδυνοι Magn. in marg.) (χαὶ Lind.) οἱ (οἱ om. ΗΙΚΝΙ) ὠθούμενοι ἐκ τοῦ μιετ’» ὦπου vulg. --- ‘4 ὡσπερεὶ C. --- καὶ χρ. om. CT", Lind. "5 χαὶ x. σφ. FGHIJKTQOG/T'N'T', -- σφόδρα om. Magn. in marg. "7 γὰρ om. C. = τοὺς τοιούτους ἱδρῶτας α΄. -- πονηρεύεσθαι ΕΗΙΚΤΟΉΤΙΝΙΤΙ, Merc. in inarg. ‘# Ante μ, addit καὶ (', '9 θλίψεως Cl. -- ὀλιγοχρονίου CT. Aph. om. C'. "" Ante x. addunt καὶ 11], Ald.

008 APHORISMES,

87. " Ὅχόσα φάρμακα * οὐχ ἰῆται, σίδηρος ἰῆται" ? ὅσα σίδηρος οὐχ ἰῆται, πῦρ ἰῆται" ὅσα δὲ πῦρ οὐχ ἰῆται, ταῦτα χρὴ νομίζειν ἀνίατα. ᾿

Aph. om. CC'.- ὅσα HK.—? μὴ IJKQTG'LT!.—-3 ὅσα δὲ QG'.- J'ai noté, p. 606, note 4, que Galien s'arrête à l’aph, 82, et, p. 597, note 11, que Théophile s'arrête à l’aph. 62. Foes et la plupart des éditions s’ar- rêtent à l’aph. 87 inclusivement. J’ai suivi en cela Foes, Galien nous appre- nant qu’en effet après l’aph. 84 on trouvait encore quelques aphor., et la plupart de nos manuscrits donnant les aph. 82-87, A la suite de la 7e section se- trouve, dans quelques éditions , une section. Cette 8€ sec— tion, qui comprend quelques-uns des derniers aph, de Foes , renferme en outre plusieurs propositions qui, comme je l’ai fait voir t. 1, p. 404 et suiv., appartiennent au traité Des semaines. Trois propositions seule- ment de cette prétendue 8e section n’ont pas été indiquées par moi dans la discussion à laquelle je renvoie le lecteur. C’est : φθίσιες μάλιστα, γίνονται χτλο; mais cette proposition se trouve Aph. V, 9; τὰ δὲ xar& φύσιν γιγνόμενα, χτλ.; je ferai voir, en donnant le traité Des semaines, que cette proposition y appartient; il en sera de même de la proposition γλῶσσα μέλαινα καὶ αἱματώδης κτλ, Je me crois donc tout à fait autorisé à supprimer complètement cette section, qui, parmi les manuscrits que j'ai à ma disposition, n’est donnée que par C et C/.

NOTA. Aph. VI, 22 : Cet aph. est fort obscur ; voici un fait tout ré- : cent qui peut servir à l’éclaircir. Je l’ajoute ici, la feuille est l’aphor. en question étant déjà imprimée quand ce fait a été publié : « Julie Gé- lin, âgée de 30 ans, raconte qu’un jour elle fut prise à peu près soudai- nement, pendant qu’elle travaillait, d’une douleur dans tout le bras gau- . che ; le lendemain la douleur avait envahi tout le côté gauche du thorax jusqu’au- dessous de la région du cœur, elle était plus violente qu’ail- «

SEPTIÈME SECTION. 609

87. Ce que les médicaments ne guérissent pas, le fer le guérit ; ce que le fer ne guérit pas, le feu le guérit; ce que le feu ne guérit pas doit être regardé comme incurable.

leurs. Aujourd’hui tout le côté gauche, depuis la partie latérale et posté- rieure de la tête jusqu’au-dessous de la région du cœur, y compris le bras, est fort douloureux; la malade y éprouve une sensation d’engour- dissement, de brûlure, de picotement , et parfois de déchirement. Elle peut à peine soulever le bras, quelque effort qu'elle fasse. La douleur est plus vive à la partie interne et à l’avant-bras, qui, du reste, ne présente aucune contracture. Toutes les vertèbres , depuis la 4re cervicale jusqu’à la ou 9e dorsale, sont très douloureuses à la pression du doigt; et, si on presse sur les nerfs dorsaux à leur sortie du trou de conjugaison, on trouve que ceux des 7°, et 96 paires sont douloureux seulement à gauche, et qu’en outre il y a une douleur excitée à l’épigastre au mo- ment de la pression. Dans les moments d’exaspération, la malade éprouve une sensation de froid dans tout le côté. La malade, entrée à l’Hôtel-Dieu le 30 octobre 1 845, y resta, sans aucune amélioration sensible malgré le traitement, jusqu’au 5 novembre, jour elle succomba subitement au milieu d’un accès de suffocation. L’autopsie montra les méninges de la partie supérieure de la moelle considérablement injectées dans une lon- gueur de 25 à 26 centimètres; et la substance grise de la moelle, à par- tir d’au-dessous du renflement supérieur , offrant, dans une longueur de 47 à 18 centim., un piqueté si intense que cette substance avait pris une couleur rouge très marquée. Il y avait en même temps un peu de ramol- lissement (Observation de M. le docteur Maurisset, Gazette des hôpi- taux, 50 décembre 4845 ). »

On peut penser que notre aph, se rapporte à quelque cas de ce genre ; du moins la comparaison avec l'observation ci-dessus m’a semblé propre à lui ôter le caractère d’étrangeté qu’il offre au premier coup-d’æil,

FIN DES APHORISMES.

TOME IV: 39

ΟΡΚΟΣ.

SERMENT.

ARGUMENT.

I. Le plus ancien témoignage que nous ayons sur le Ser- ment est celui d’Erotien : il faut donc, ne pouvant pas remon- ter plus haut, renoncer à obtenir aucune démonstration sur l'authenticité de ce morceau : ; et les doutes (Voy. t. I, p. - 342) subsisteront toujours, car ici arriver à la certitude absolue est impossible. Mais si l’on veut se contenter d’une grande probabilité, on ne se refusera pas à admettre qu’il aété composé sinon par Hippocrate lui-même, du moins pour une époque et pour des usages qui sont réellement l’époque et les usages de l’école hippocratique. En effet, du temps de Pla-

ton, et par conséquent d’Hippocrate, la doctrine médicale se «

transmettait du père aux enfants (Voy. t. I, p. 343), comme

il est dit dans le Serment *. Hippocrate, d’après le témoignage . |

de Platon, en ceci irrécusable (Voy. t. I, p. 29), prenait de l’argent pour enseigner la médecine ; et dans le Serment, le

récipiendaire s'engage à enseigner gratuitement la médecine

aux fils de son maître, ce qui implique qu’il ne l’enseignait

pas gratuitement aux autres. Or, le disciple que Platon sup-

pose allant demander pour de l’argent des leçons de médecine . /

τ Voyez t. 4, p. 54, le vers d’Aristophane qui y été rapporté , et la rectification, t. 2, Avertissement, p. xLvIII.

* Dans le Phèdre, Steph. p. 268, Platon cite deux médecins athé- |

niens, Acuménus et son fils Éryximaque. Cela est conforme à la règle d ette époque. |

ds mai Nain fées ni E z

ARGUMENT. 611

à Hippocrate de Cos, descendant des Asclépiades, n’est point un fils de médecin. Ici encore les usages du temps d’Hippo- crate et le dire du Serment sont d’accord. Maintenant, tout médecin qui lira cette pièce, sera convaincu qu'elle été faite par des médecins ; ce caractère n’est pas méconnaissable. En conséquence, on peut, ce me semble, la considérer avec confiance comme appartenant à la profession médicale et à l’âge hippocratique.

Cette transmisson de la médecine par les pères aux en- fants, cette éducation domestique, attestées par Platon, indi- quées par le Serment, sont incontestables : dans la haute antiquité il y avait des familles médicales la connaissance et la pratique de l’art passaient de main en main comme un héritage; et Hippocrate était membre d’une de ces familles. Mais le Serment montre qu’il était possible d’entrer dans la -- profession par une autre voie, c’est-à-dire, en recevant, sous la condition d’un engagement, l'instruction &’un membre de ces familles, ou d’un individu déjà incorporé ; et c’est ce que montre aussi le passage de Platon que j'ai citét. I, p. 29. Autre fut l’état des choses dans la seconde antiquité: les fa- 59. milles médicales n’existaient plus, l’enseignement domestique avait cessé. Galien signale ce changement au début de son “ἢ 2e livre Des opérations anatomiques, dans un passage que je vais rapporter, et qui prouve que je ne me suis pas mépris sur le sens des témoignages invoqués plus haut: « Je ne blâme

- pas les anciens, dit-il, de ne pas avoir écrit sur la dissection. et je loue Marinus d’avoir écrit sur ce sujet. Chez les anciens - il était superflu de composer des traités de ce genre, attendu que les élèves apprenaient de leurs parents , dès l’enfance, à disséquer comme à lire et à écrire. En effet les anciens, non- seulement les médecins, mais encore les philosophes, se sont adonnés sérieusement à l’anatomie; et il n’y avait pas à craindre qu’on oubliât les procédés de dissection appris dès l’enfance comme l’art de former les caractères de Fécriture. Mais avec le temps on crut convenable de communiquer Ja

612 SERMENT.,

médecine, outre les membres des familles médicales , à des personnes qui leur étaient étrangères. À ce changement ce |

: qui se perdit tout d’abord , ce fut d’être exercé dès l'enfance à l’anatomie; car on admit à l'instruction des hommes faits qu’on en jugeait dignes à cause de leur vertu. Nécessairement aussi l’instruction devint moins parfaite, vu qu’on ne faisait

. plus son apprentissage dès les premières années... Donc, l’art étant sorti des familles des Asclépiades, puis, de trans- mission en transmisssion , devenant de plus en plus impar- fait, on eut besoin de manuels qui conservassent les explica- tions, au lieu qu'auparavant on n’avait eu besoïn ni de ma- nuels de dissection, ni même de traités tels que ceux que composa Dioclès , le premier à ma connaissance. » Galien pense qu’il y eut un temps les familles médicales étaient complétement fermées, et un temps postérieur elles s’ou- vraient pour recevoir des étrangers; cela est possible : mais 7 mous n'avons des documents que pour la seconde époque, à laquelle se réfèrent le Serment et le témoignage de Platon. Il pense aussi que, les familles médicales étant ouvertes aux étrangers, et l’enseignement pour ceux-là ne commençant plus avec l'enfance , l'instruction devint moins parfaite. Cela est peut-être vrai jour la pratique, que fortifie sans doute un apprentissage fait de bonne heure ; mais pour la science pro- prement dite, il n’y a de transmission assurée que par les livres ; sans les livres tout devient précaire ; et du passage même de Galien sur les études anatomiques dans la haute antiquité, je conclurais que la transmission en a être in- certaine ; comparez au reste ce que j'ai dit sur ce sujet t. 4, p: 63 - 66. | | IL. Nous venons de voir qu'Hippocrate recevait des hono-, raires pour enseigner la médecine ; il n’est pas douteux , en conséquence, qu’il n’en reçût aussi pour les soins qu’il dou: nait aux malades. Toute profession a un salaire rémunéra- toire , et la médecine était dès lors une profession. Au reste, pn a des texts du temps d'Hippocrate, ou à peu près, qui

ARGUMENT. 613

prouvent que les médecins étaient payés pour leurs soins. «On

se laisse avec grande douleur, dit Xénophon, inciser et cau- tériser par les médecins ; et pour ces opérations on se croit obligé de leur donner un salaire (μισθὸν τίνειν) (Memor. So- cratis, 1, 2, 54). » « Les médecins, dit Aristote , ne font rien par complaisance contre la raison de leur art; mais

ils gagnent leur salaire (μισθὸν) en guérissant les malades (Pol. ΠῚ, 11). » Quel était le montant ordinaire de ces honoraires?

je n’ai trouvé un mot là-dessus que pour un temps assez éloigné de celui d'Hippocrate. Cratès de Thèbes, qui vivait “ἢ sous les premiers successeurs d'Alexandre , dit: Mettez pour

un cuisinier, dix mines (920 fr.), pour un médecin, une drachme (très-près de 1 fr.), pour un flatteur, cinq talents plus de 25,000 fr.) , pour un conseiller, de la fumée , pour

un pourvoyeur de débauche, un talent (5560 fr.), pour un philosophe, trois oboles 0f,45 *. » Il faut sans doute ici faire “Ὁ la part de l'ironie et de la satire. On peut voir dans Pline, H.

N. XXIX, c. 1, 5. 8, les énormes fortunes que firent quelques médecins à Rome sous les premiers empereurs.

ΠῚ, Trois espèces d'enseignement sont énoncées dans le Serment: παραγγελίη, précepte ; éxpdactç , instruction orale; “ς΄ λοιπὴ μάθησις, le reste de l’enseignement. Aulu-Gelle (ÆVoct. Aitic. XX, 4) nous dit: Ἀχροαματιχὰ vocabantur, in quibus philosophia remotior subtiliorque agitabatur, quæque ad naturæ contemplationes disceptationesque dialecticas perti-

* nebant. Partant de là, Meibomius admet que : par παραγγε- An, il faut entendre les écrits qu’Aristote aurait nommés exo- tériques, et qui suflisaient à des commençants; par ἀχρόασις, les écrits qu'Aristote aurait nommés acroamatiques, et qui appar- tenaient à un enseignement plus élevé ; et par λοιπὴ μάθησις,

1 Τίθει μαγείρῳ μνᾶς δέκ᾽, ἰατρῷ δραχμήν᾽ Κόλαχι τάλαντα πέντε, συμδούλω καπνόν " Πόρνῳ τάλαντον, φιλοσόφῳ τριώθολον. (Brunck, Anal, 1, 4, p.186.}

θ14 ᾿ SERMENT.

les cas particuliers et l’exercice pratique. Foes, dans son OEcon., pense que ἀχρόασις signifie la doctrine médicale expli- τ quée dans les livres, et παραγγελίη l'exposition brève ou apho- ristique des préceptes et des conseils, D’après M, Choulant (Historisch-literarisches Jahrbuch etc., année, p. 114), καραγγελίαι sont les règles générales d’après lesquelles l'élève

s’exerçait à faire les petites opérations de la chirurgie, à

donner des soins aux malades, et à saisir les symptômes ; l’éxpéac comprenait l’enseignement proprement scientifi- que; et λοιπὴ μάθησις, tout 16 reste qui s’apprend par la fré- quentation du maître et au lit du malade.

Le sens ἀ᾽ ἀκρόασις me paraît assez bieu déterminé: il sigmi- fie enseignement oral, nous en avons la preuve dans les pas- sages suivants d’Aristote: αἵ δ᾽ ἀχροάσεις χατὰ τὰ ἔθη συμδαίνουσι, Les auditeurs sont soumis l’influence de l'habitude (Mé- taph. IE, 3); et δεῖ γὰρ περὶ τούτων fxeiv προεπισταμένους, ἀλλὰ μὴ ἀκούοντας ζητεῖν, 11 ne faut pas arriver sans connaître d’a- vance les axiômes ; ce n’est pas, quand on écoute le maître, le moment de les chercher (ib., IV, 3). MM. Pierron et Zévort concluent, avec raison, de ces passages qu’Aristote s’adressait à des auditeurs (La Métaphysique d’ Aristote traduite en fran- cais, τ. I, p. CXIT); et l’on voit en même temps que cetensei-

gnement oral s’appelait ἀκρόασις. Quant à παραγγελίη , il reste douteux. Meibomius, Foes et M. Choulant l’entendent, comme on voit, chacun d’une façon différente; et il me semble difficile de décider à quoi correspondait dans l’ensei- gnement la régle, le précepte, παραγγελίη. C’est par opposition à ἀκρόασις, qui signifie dans tous les cas enseignement oral et par extension enseignement caché au vulgaire, intérieur, c’est, dis-je, en opposition à ἀχρόασις, que Meibomius a pris παραγγελίη dans le sens d’écrits exotériques ; mais est-il possible de forcer à ce point la signification des mots? Pour moi, je pense qu’il ne faut pas sortir de l’acception recon- nue de παραγγελίη) et par là, dans le Serment, on com- prendra tout ce qui, n’étant pas objet scientifique propre-

ARGUMENT. 615 ment dit, se transmet sous forme de règles, de préceptes, .” appliqués tout aussi bien à la conduite du médecin dans sa profession qu’à la pratique de l’art. En un mot, l’inter- prétation préférable me paraît être celle que donne Foes. Pour 1 ἀχρόασις, j'ajouterai que, plus je me familiarise avec la lecture des livres hippocratiques, plus je me persuade que

-ces livres supposent un enseignement oral sans lequel les plus clairs demeurent incomplets, et, partant, obscurs.

IV. Un passage, dans le Serment, a toujours paru difficile; c’est celui l’auteur défend au médecin de pratiquer l’opé- ration de la taille. Boerner, dans une dissertation ad hoc, : essayé de montrer que tel est en effet Le sens de ce passage, et que dès le temps d'Hippocrate il y avait des médecins litho- tomistes ; il invoque à ce sujet le passage d'Hérodote (II, 84) cet historien dit qu’en Égypte chaque médecin a sa spé- cialité, l’un s’occupant des yeux, l’autre de la tête, un autre du ventre, un autre des maladies cachées’, Rien n'empêche de croire, bien plus tout porte à croire que dès lors l’opéra- ΜΠ tion de la taille était pratiquée. Celse (VIT, 26), en nous ap- prenant qu’un certain Ammonius, à Alexandrie, avait inventé

* A la suite de Boerner, j'ai admis, t. 1, p. 512, qu’à l’exemple dela

médecine égyptienne il y avait en Grèce, du temps d'Hippocrate, des . >" ο΄ decins spéciaux pour les yeux, les dents , etc. Un savant allemand qui “+ bien voulu accorder quelque attention à mes travaux sur Hippocrate et qui les cités à diverses reprises avec une extrême bienveillance, M. le professeur Andreæ objecte que les médecins hippocratiques pratiquaient les opérations chirurgicales, et qu’il n’y a pas lieu de supposer à côté -” d'eux des médecins spéciaux pour des affections qu’ils auraient refusé de traiter (Die Augenheïlkunde des Hippocrates, Programm. Magdeburg, 1845, p, 49), L’objection de M. Andreæ est juste : Les Hippocratiques étaient autant chirurgiens que médecins ; c’était l’avis de Cicéron, qui dit, dans un passage cité par M. Andreæ ( Zur æltesten Geschichte der Au- genheïlkunde, Programm, 4841, p. 412) : « Pensez-vous qu’au temps d’Hippocrate de Cos il y aït eu des médecins spéciaux les uns pour les ma- ΄ ladies , les autres pour les plaies, et d’autres pour les yeux (De orat. 1Π, 33)? » J'énumère moi-même, un peu plus loin, p. 647, les principales opérations que pratiquaient les Hippocratiques.

616 ΒΕΆΜΕΝΤ,

un instrument destiné à couper le calcul trop gros pour pas-

ser par l’incision faite au périnée (Voy. t. I, p. 342), Celse,

dis-je, ne parle en aucune façon de la découverte de la taille, découverte qui aurait été bien plus remarquable. Cette opération paraît donc remonter beaucoup plus haut quel’a- lexandrin Ammonius, et appartenir à cette chirurgie tradi- tionnelle que les Grecs avaient probablement reçue et dont on voit un si mémorable exemple dans la trépanation du 7 crâne, mentionnée etemployée par Hippocrate comme chose du domaine commun (07. t. ΠῚ, p.177). Au reste il est un passage dont on n’a pas fait usage dans cette discussion et qui me paraît bien plus décisif , car il provient de la collection hippocratique elle-même. On lit dans le 1er livre Des mala- dies : « En chirurgie il y a de la maladresse..…. à ne pouvoir, -en pratiquant le cathétérisme", arriver dans la vessie, et, y arrivant, à méconnaitre la présence d’un calcul?.» Ainsi voilà des médecins hippocratiques qui sondent [68 malades, pour reconnaître si la vessie renferme une pierre ; c’est le prélimi- minaire nécessaire de toute opération de : taille ; et , soit qu'ils pratiquassent eux-mêmes cette opération, soit qu'ils la renvoyassent, comme le dit le Serment, à des lithotomistes de

"profession, τοῖσιν ἐργάτησι, il est impossible de ne pas conclure

de l'emploi du cathétérisme pour diagnostiquer la pré- sence de la pierre, à la pratique de l'opération pour extraire cette pierre ; surtout si l’on se rappelle que les anciens, gar- dant un profond silence sur l’invention de la taille, la relè- guent par cela même dans lestemps pour lesquelsils n’avaient pas de documents.

Mais, cela posé et prouvé, on ne comprend pas pourquoi

le Serment interdit la pratique de cette opération. Des au-

* Qui pourrait dire remonte l’invention du cathéter et du cathété- risme, desquels l’auteur hippocratique parle comme nous en parlerions nous-mêmes, c’est-à-dire comme de choses vieillies dans l'usage?

Κατὰ δὲ χειρουργίαν τάδε.... und” εἰς κύστιν αὐλίσκον καθιέντα,, δύνα- σθαι καθιέναι, μηδὲ, λίθου ἐν κύστει ἐνεόντος, γινώσχειν.

4.3 ΄ 5 ᾿ 1 Lx, a Pts ? ᾿ F L

ARGUMENT. 617

teurs ont prétendu qu’il fallait y voir une séparation de la médecine et de la chirurgie, une injonction au médecin de ne pas descendre à l'office du chirurgien, office indigne de lui, en un mot quelque chose de semblable à ce qui a long- temps existé parmi les modernes, alors que les chirurgiens étaient classés parmi les barbiers. Une pareïlle opinion ne peut soutenir le moindre examen. Partout dans leurs ouvrages Hippocrate et les hippocratiques se montrent à la fois méde- cins et chirurgiens ; et ils pratiquent les opérations les plus diverses. Ils réduisent les fractures et les luxations, ils ap- pliquent les appareils nécessaires à la contention des parties, ils résèquent les extrémités osseuses qui, dans certaines frac- tures, percent les chairs et les téguments; ils trépanent les os du crâne, ils trépanent même les côtes pour évacuer le li- quide accumulé dans la poitrine, ils ouvrent les abcès ré-

x

%

naux, les abcès du foie, ils font la paracentèse du thorax et celle de l'abdomen, ils opèrent la fistule à l’anus et les hé- - morrhoïdes, ils cautérisent l'épaule pour remédier à la dis- - position que les luxations scapulo-humérales ont parfois à récidiver, ils redressent le pied-bot, ils sondent la vessie, ils amputent, dans le mort, les membres gangrénés, ils ruginent les os du crâne, ils extraient le fœtus privé de vie et re-- tenu dans la matrice : comment, après cette énumération, pourtant incomplète, dire qu’ils ont dédaigné la chirurgie comme un ministère au-dessous d’eux ?

Il faut donc laisser de côté cette explication, et convenir qu’une certaine obscurité cache le motif qui a dicté l’inter- diction faite dans le Serment ; d'autant plus que cette inter- diction, qui dans tous les cas ne peut se concevoir que comme conseil de prudence, figure à côté de conseils purement moraux. Aussi des auteurs y ont-ils cherché un conseil mo- ral; tel est René Moreau, qui pense que le Serment défend, “΄ en cet endroit, de pratiquer la castration : Lithotomia «vo magni Hippocratis medicis omnibus terrori fuit, ægris exitio ; nisi divini senis verba in alium, quam vulgo accipiuntur ,

618 SERMENT.

sensum trahantur. Nam et intelligi possunt de orchotomia et eunuchismoillis temporibus familiari, a quo abstinendum velut re impia præcipit Hippocrates, τεμέω δὲ οὐδὲ μὴν λιθιῶντας, non secabo, inquit, ne quidem lapidem non ha- bentes, cujusmodi fuere qui castrabantur. Cum enim caleulo non laborarent, exsecabantur tamen, ex quo dicebantur το- μίαι. Vir autem pudicissimus, ne castrationem, rem turpis- simam et, ut fieri solebat, sceleratissimam verbo nominaret, honesta circumlocutione usus est, ut ambiguo sensu signifi- caret nec se calculosos, nec eos qui calculo non laborarent, secaturum (Dans Th. Bartholini Epist. Cent. I, epist.LXXXI). Ilest impossible de traduire avec René Moreau οὐδὲ μὴν λι- θιῶντας par lapidem non habentes. Mais j'avoue que, dans ce contexte, j'aurais préféré trouver la mention de la castration à trouver celle de la taille. Du moins la défense de se faire l’exécuteur d’une pareille mutilation se comprendrait sans peine. On sait que, chez les anciens, la castration était prati- quée pour différents motifs "; elle l’est encore de nos jours dans l’Orient pour la garde des harems; et jusqu’à une époque presque contemporaine, elle l’a été en Italie pour former une espèce de chanteurs. J’ai recherché (pour lan- tiquité seulement) si les médecins intervenaient en quelque chose dans cette mutilation. Juvénal nous apprend que cer-

taines grandes dames de Rome, pour se dispenser de recou-

rir aux abortifs, faisaient châtrer de jeunes esclaves aussitôt que chez eux s'était développé complétement le travail de la puberté ". « Alors, dit le satirique romain, Héliodore en- lève les testicules. » Le célèbre Héliodore, qui vivait sous

1 On voit dans Aristote, Polit, V, 8, 12 (VIII de M. Barthélemy- - St-Hilaire), que Adamas trahit Cotys pour se venger de la mutilation (ἐκτμιηθῆναι) qu’il lui avait fait subir. Qui pratiquait ces mutilations ? 2 Ergo spectatos ac jussos crescere primum Testiculos, postquam cœperunt esse bilibres, Tonsoris damno tantum, rapit Heliodorus. (Sat. VI, 371 564.)

ARGUMENT. 619

Trajan, n’est mis sans doute ici que pour désigner la classe entière des chirurgiens ; et l’on voit par que des hommes de l’art se prêtaient, sur l’ordre des maîtres, à mutiler des

esclaves. Plus tard, Justin Martyr raconte l’anecdote sui-

vante: « À Alexandrie, un jeune homme remit au gouverneur Félix un placet pour lui demander d’autoriser un médecin à lui ôter les testicules, attendu que les médecins se refusaient à lui pratiquer cette opération sans une permission de l’auto- rité. Le gouverneur n’accorda pas cette permission (Pro christ. apol. IE, p. 71, éd. de 1615). » La réponse des médecins de Justin se conçoit; car un rescrit d’Adrien, portant défense de faire des eunuques, condamnait à la peine capitale le médecin qui aurait consenti à opérer cette mutilation ". L’édit d’Adrien fut renouvelé par Constantin (Cod. lib. 1v, tit. 42). Ce qui se conçoit moins en présence de lois pénales, c’est la castra- tion signalée par Juvénal ; mais l’existence certaine d’eunu- ques dans l'empire romain, le renouvellement d’édits sé- vères contre une pareille mutilation, la mention expresse des médecins dans le rescrit d’Adrien, tout cela permet de croire que de pareils méfaits étaient fréquents. Plus tard encore , Paul d'Égine décrit deux procédés pour la castra- tion; mais, sentant lui-même que cela est indigne d’un médecin , et voulant s’en excuser, il commence par dire : « Notre art a pour but de ramener d’un état contre nature à l’état naturel le corps de l’homme ; la castration, il est vrai, a un but tout opposé ; mais, comme souvent nous sommes forcés, par des supérieurs, de pratiquer la castration, 1] faut indiquer en abrégé le mode d’opérer (VI, 68). »

* Nemo enim liberum servumve , invitum sinentemye, castrare debet ;

neve quis se sponte castrandum præbere debet. Ac si quis adversus edic-

tum meum fecerit, medico quidem, qui exciderit, capitale erit; item ipsi qui se sponte excidendum præbuit (Digest. lib. 48, tit. 8). La loi Corne- lia, plus ancienne , portait des peines contre cette mutilation; car on lit,

4.

à:

ἐδ. : Qui hominem libidinis vel promercii causa castraverit, senatuscon— -

sulto pœna legis Corneliæ punitur. |

620 SERMENT.

Après ces citations, on comprendrait sans peine que des médecins d’un ordre aussi relevé que ceux de l’école de Cos eussent interdit à leurs élèves de prêter leur ministère à de pareils actes, leur recommandant de laisser faire cela à ceux qui s’en chargeaient (τοῖσιν ἐργάτησιν). Aussi avais-je pensé à lire αἰτέοντας au lieu de λιθιῶντας ; Je ne pratiquerai pas la castration, même à ceux qui le demanderaient. Mais les indi- cations que je viens de réunir sont bien loin d'autoriser à porter aussi témérairement la main sur le texte. Cette dis- cussion (le lecteur le voit) laisse la question au même point; car, à côté de l'impossibilité de trouver dans le texte l’inter- diction de faire des eunuques, interdiction qui se compren- drait, est la difficulté de comprendre le motif de l'interdiction de tailler les calculeux, interdiction qui est dans le texte. Toutefois, sur ce point obscur , ajoutons la remarque de M. Andreæ: « Pourquoi les médecins Asclépiades, qui pra- tiquaient d’autres opérations aussi importantes, devaient-ils s'abstenir de la taille? Le motif de cette exclusion reste éni- . gmatique pour nous. Mais justement, de ce que l’opération en question est la seule exceptée, on pourrait en conclure que, dans tout le reste, le ministère chirurgical leur était dévolu (Programm, 1843, p. 50). »

V. L’avortement défendu dans le Serment est sans doute l'avortement criminel destiné à faire disparaître le produit d'une grossesse , mais non l’avortement auquel l’obstétrique est quelquefois obligée de recourir. En effet , dans le livre

_# Des maladies des Femmes, il est fait mention de diverses pré-

parations abortives désignées sous le nom de ἐχόόλιον, et em- ployées à faire sortir soit le fœtus mort, soit le fœtus para- lysé, ἀπόπληχτον, soit le fœtus à demi-développé, ἡμιίεργον. D'après un passage de Platon , les sages-femmes jouissaient d’un droit pareil : « Si, le fœtus étant jeune, l’avortement / est jugé convenable, elles peuvent le provoquer". » Au reste,

,

© Καὶ ἐὰν νέον ὃν δόξῃ ἀμδλίσκειν, ἀμολίσκουσιν (Théæt. Steph. p: 449),

ARGUMENT. > 621

sur ce point, la morale des anciens était inférieure à celle

des modernes ; et l’avortement, en dehors des nécessités mé- dicales, est justifié formellement par Aristote, qui y met pourtant une restriction : « Îl faudra provoquer l’avortement avant que l’embryon ait reçu le sentiment et la vie; le crime ou l'innocence de ce fait ne dépend absolument que de cette circonstance (Politique, liv. vu, 1v, de M. Barthélemy-St.- Hilaire chap. 14). »

VI. Il est dit : Je dirigerai le régime des malades à leur .“ avantage, διαιτήμασι χρήσομαι. C’est la seule mention du traitement; mais cette mention, ainsi limitée , est entière- ment conforme à ce que nous savons du caractère de la thé- rapeutique hippocratique. Hippocrate a consacré un livre tout entier à régler l’alimentation pendant les maladies aiguës (Περὶ διαίτης ὀξέων). Dans le traité De l’ancienne méde- cine, il suppose que le point de départ de toute thérapeu- tique a été , historiquement , la modification du régime ali- mentaire , et que telle été l’origine des premiers essais - médicaux. Si l’on parcourt les ouvrages de la Collection hippocratique dans lesquels est indiqué le traitement, on voit qu’au premier rang est toujours placé le régime à suivre par le malade ; tandis que, dans nos traités, on commence par exposer les remèdes, puis on ajoute le régime comme un accessoire ; dans les livres hippocratiques, on expose le régime , puis on ajoute les remèdes. Cette opposition signale suffisamment la prééminence que les anciens attribuaient à cette partie de la thérapeutique. Au reste, δίαιτα, qui signi- fie principalement le régime alimentaire, embrasse aussi les frictions, les bains, et surtout les exercices , dont on faisait alors un grand usage , même pour le traitement des maladies.

Dans le même sens, Platon, suivant en cela les idées d'Hippocrate, qui étaient aussi celles de la médecine de ce temps , conseille de n’appliquer que dans le cas de danger

imminent ks médicaments proprement dits , et de s’en tenir - au régime. « Les maladies qui n’offrent pas de grands périls “7

1

Ζ

6922 SERMÉNT.

. ne doivent pas être irritées par les médicaments... ; il faut

les traiter par le régime (διαίταις) (Timée, p. 89, Steph.).» C’est au temps d’'Hérophile ( Celse , 1,1) qu’on distingué pour la première fois dans la médecine trois parties : la dié- tétique , la pharmaceutique et la chirurgicale.

VII. À mesure qu’on examine cette pièce du Serment, on pénètre dans quelque détail de la vie médicale de ces temps reculés ; ainsi, quand il est dit : Je ne remettrai à personne

- du poison, on peut en conclure que les médecins hippocra-

tiques avaient les médicaments chez eux, et , parconséquent, qu'ils ne faisaient point d’ordonnances à l’aide desquelles on

‘allât les prendre chez le pharmacien. Ce n’est pas qu’il n’y

eût dès-lors des vendeurs de substances médicamenteuses , φαρμαχοπῶλαι. Aristophane, contemporain d’Hippocrate, parle

+, (Nuées, x. 766, suiv.) de pharmacopoles qui ont vendu une

pierre belle et transparente; et (Plutus, v. 884),1l nomme un certain Eudamus , qui avait vendu un anneau au prix d’une

- drachme. Le Scholiaste nous apprend que cet Eudamus était

un pharmacopole qui vendait des anneaux physiques (φυσι- χοὺς) , sortes d’amulettes, destinés à servir de préservatif

contre les génies malfaisants et les serpents; il nous apprend

en même temps que les pharmacopoles traitaient les per-

. sonnes mordues par les reptiles venimeux, et étaient, en

outre, marchands de pierres précieuses. Théophraste (Hist. plant., 1x, 17 et 18) cite un Eudême, pharmacopole , qui s’é-

tait distingué dans son art , un autre Eudème, de Chios, et

Thrasyas , de Mantinée, qui avait inventé un poison très-

‘actif sous un petit volume, et donnant une mort sans souf- - france. Ces hommes vendaient eux-mêmes sur le marché

leurs marchandises, et s’habituaient à faire des tours de force avec les substances vénéneuses : Thrasyas mangeait une ou deux racines d’ellébore sans en être incommodé ; mais uu berger survint qui en maugea une botte , et Thrasyas perdit son crédit. Eudême fit quelque pari analogue; et

l’autre Eudême, celui de Chios , le pari de boire vingt-deux

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ARGUMENT. 623

potions d’ellébore en un seul jour, sur le marché , assis au- près de ses marchandises. Théophraste nomme encore Alexias, disciple de Thrasyas : Alexias , aussi habile que son maître, était, de plus, versé dans la connaissance du reste de la mé- decine. De son côté, M. Bouros (Dissert. inaug. de pharma-

cologia Græcorum, Halis Saxonum, 1829) remarque que les -

pharmacopoles des anciens et leurs officines différaient des nôtres, et ce n’est, ajoute-t-il, que chez les auteurs grecs des bas siècles, qu'il est fait mention, sous le nom de πημεντάριος (mot altéré et dérivant du latin pigmentarius), des pharma- ciens remplissant le même office que les pharmaciens ac-

tuels; témoin Olympiodore, qui dit : « Le médecin prescrit, 7

et le πημεντάριος exécute l’ordonnance (ap. Salmas. Exercit,

Plin., p. 740). »

Ces pharmacopolesétaient des vendeurs de drogues et non .—

des pharmaciens; ils s’occupaient aussi beaucoup de la prépa-

ration des poisons; ils ne dispensaient pas les médecins, non-

seulement de connaîtreles substances, mais aussi deles mani- puler et d'exécuter eux-mêmes leurs ordonnances. Pline dit expressément qu'il en était ainsi pour les temps anciens : « Les médecins (qu’ils me permettent de le dire) ignorent les caractères des substances, la plupart même en ignorent

- jusqu'aux noms; tant ils sont loin de savoir préparer les médicaments, ce qui était jadis leur office (quod esse proprium

medicinæ solebat) (H. N. XXXIV, 11).» A l’époque de Pline, les médecins achetaient, des pharmacopoles, certains médicaments tout préparés. Au reste, Théophraste remar-

-

.

que que l’art du pharmacopole avait fait de grands progrès 7

de son temps. La pharmacie proprement dite dut en pro- fiter ; et l’on peut voir, par une citation de Ctésias, que j'ai rapportée τ, 1, p. 69, et par des observations de superpurga- tion cousignées dans le 59 livre des Épidémies, combien,

\

dans la haute antiquité, on était inhabile à manier certains

remèdes actifs.

On s’étonnera peut-être que le Serment enjoigne au mé-

624 SEAMENT.

decin de ne pas remettre du poison à des tiers et de ne pas, non plus, entrer dans la complicité d’un empoisonnement ; mais en réfléchissant à l’état des choses dans l’antiquité, on sentira combien la société était désarmée contre ce crime: point d'ouverture du corps après la mort, point d'expertise chimique ; par conséquent il n’était pas possible de saisir le corps du délit, et, à moins que des témoins n’eussent vu adwinistrer le poison, on ne pouvait jamais avoir que des conjectures plus ou moins probables sur la réalité même de l’empoisonnement. Dès-lors on comprend que le Serment ait voulu fortifier ce côté faible de la justice ; cette recommandation, qu'aujourd'hui on n’insérerait pas dans un serment médical, cesse d’être étrange si nous nous faisons une idée exacte de la société antique, et elle indique qu’alors l’habileté à mal faire était supérieure à l’habileté à découvrir le mal.

En définitive, bien que le Serment présente deux diff- cultés, l’une au sujet du sens de παραγγελίη, l’autre touchant la mention de la lithotomie, on ne peut lui refuser le carac- tère de la haute antiquité médicale. Il ne renferme rien qui soit en contradiction avec ce que nous savons d’ailleurs sur l’époque hippocratique ; loin de là, plusieurs points concor- dent d’une manière satisfaisante avec des renseignements puisés ailleurs, et j’aieu soin de les signaler au lecteur.

VIII. Quel que soit l’auteur de ce Serment (un Asclépiade, sans doute), il a compris combien il importait de donner à la société un gage de sécurité et au médecin un solennel avertis- sement. On peut affirmer que ce Serment a exercé une in- fluence salutaire et perpétuelle sur la profession médicale. Libanius , au déclin de la civilisation antique, écrivait ceci sur les devoirs du médecin : « Vous qui, désireux d’entrer dans la profession médicale, avez trouvé des maîtres pour vous instruire , adonnez-vous diligemment à l'étude ; soyez hu- main ; que l’amour de vos semblables vous inspire ; appelé près d’un malade, courez ; arrivé près de lui, examinez-le

D El Be nr A 0...

ARGUMENT. 6925

avec toute l'attention dont vous êtes capable ; compatissez à 868 souffrances , réjouissez-vous de son rétablissement, et intervenez de tout votre savoir entre le patient et la maladie (in Loco communi χατὰ ἰατροῦ φαρμαχέως, t. 1, p. 52, éd. Morel, Paris 1606). » Bien plus tard, et dans d’autres climats, Honain, choisi pour interprète par le calife Al- Metawakel Billah, et son premier médecin, fut sollicité par ce prince, qui voulait l’éprouver, de lui fournir du poison; il répondit que sa religion (il était chrétien) et sa profession le lui défendaient, et que les médecins sont tenus par le

Serment de n’administrer à personne une substance capable “΄

de donner la mort (Casiri, Biblioth. arabico-hisp. τ. I, p: 286). L’anecdote, vraie ou fausse, montre que le Serment des Asclépiades avait aussi pénétré parmi les Arabes.

La profession médicale est une des plus difficiles qui puis- sent échoir à un homme : responsabilité grave, puissance limitée, obscurité des cas divers, occasion fugitive, impossi- bilité de revenir sur sés pas. Certes on ne peut jouer avec le dangereux serpent d’Epidaure. Joignez à cela les périls personnels attachés à l’étude et à la pratique; joignez le perpétuel contact avec la souffrance et la mort; joignez la culture scientifique qui affermit et agrandit l'esprit ; joignez les sentiments d'humanité qui président à l'exercice d’un art essentiellement bienfaisant, et vous ne serez pas étonné que cette grave profession ait inspiré dès la haute antiquité un morceau d’un caractère aussi élevé que le Serment dit d’Hip- pocrate. Mais les Grecs, et cela mérite notre admiration, les Grecs, qui, en introduisant les premiers l’élément physio- logique dans la médecine, empirique jusqu'alors, ont si puissamment agi sur son avenir scientifique, sont aussi les premiers, pour notre occident du moins, qui aient agi sur son avenir moral en en formulant tout d’abord les devoirs. essentiels.

TOME 1Y. 40

090 SERMENT.

BIBLIOGRAPHIE.

MANUSCRITS. 2146 = C 2198 E 2144 : F 2141 = G 2142 = Η 2140 = I 21483: 2145 = Καὶ 2047 = KR 2148 = Z 2596 β

ÉDITIONS, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES.

Latine, ex Andr. Brentii vers. in collect. Symph. Champerii. 8. sine loco et anno, et Lugd. 1506, 8,

Latine, ex antiqua versione cum aliis. Venet. 4507, 8. 1 Latine, Nic. Perotto interprete. Paris. 4544, 4. Basil. 4558. Maïttair. Græce et latine, Nic. Perotto interprete, cum Æsopi fabulis 4709, 8.

p. 259. Cat. bibl. Bunav. t. 4. p. 92. Græce, cum Æsopi fabulis, etc. Basil. 4518. 4. Basil, 1555, 8. Latine, cum Alexandri Benedicti anatomice. Argent. 4528. 8. Græce, eura Albani Torini, cum Prognost. et lib. De nature humana. Basil, 4536. 8. Græce et latine, cum Galeni libris de temperamentis et de inæquali . temperie, interpr. Th. Linacro. Basil. 1558. 8. Riv. Latine, ex recensione Rabelæsii. Lugd, 4543. 8. Latine, ex Jani Cornarii versione , in ejusdem libris Hipp. ad artem medicam præparatoriis. Basil., 4543. 4.

Græce et latine, cum libro de arte , de antiqua medicina, etc., inter-

prete Jo. Gorræo , adjectis unicuique libello brevibus scholiis. Paris. ap. « | Ch. Wechel. 1544. 4, TER Græce, cum libro de natura hominis. Paris. ap. Wechel. 4548. 4. En français, par Jean Canape. Lyon. 1552, 8. Græce et latine, ap. Morel. 4557. vide t. 2. p. 405. Cum ecmmentariis Blasii Hollerii. Basil. 4558, 8. Latine Petr. Blondellus Calexius, 4575. 4. vide t, 2. p, 405 et 108.

ARGUMENT. 627

Petrus Memmius, Hipp. Coi jusjurandum commentario recenter illus-

tratum. Rostoch. 1577. 8. |

Theod. Zvingerus, viginti duo opuscula. Basil. 1579. in-f.

Opsopœus. 1587. vide t, 2. p. 406.

Jo. Heurnius, Hipp. (οἱ prolegomena. 4595. 4. vide t. 2. p. 406.

Peter Low. 4597. vide t. 2. p. 406.

Jac. Fabricii diss. Juramentum Hipp. seu medici practicam aggre- dientis institutio. Rostoch. 4644.4.

Cum commentariis Francisci de Franciscis, Genev, 1618. 8,

Græce et latine cum Franc. Ranchini commentario et Is. Casauboni notis, Monsp. 1618. 8.

En vers français, par Michel Lelong. Paris. 1637. 8.

Hippocratis Magni ὅρχος, sive Jusjurandum , recensitum et libero com- mentario illustratum a Jo. Henr. Meibomio. Lugd. Bat. 4645. 4.

En français, par le sieur de Mirabeau. Paris. 4643. 12.

Latine, cum Aphor. Rudolphopoli. 1672.

Latine , in : Ph. Jac. Schenfelder a ACEA Si super pharmacop. August. Ingolst. 1677, 8.

Hippocratis Jusjurandum , latino carmine redditum a Scæv. Sammar- thano, exstat inter ejus poemata, et quidem inter Silvas, p. 440.

Magni Hipp. οἱ opuscula aphoristica , semeiotico-therapeutica vi ; una cum Jurejurando. Græce et latine, ex interpr. Anutii Foesii aliorum- que. Basil. 1748. 8.

Fr. Boerner, super locum Hippocratis in Jurejurando maxime vexatum

meditationes. Lips. 1751. 4. Et in Noct. Guelph. Lips. 4755, 8. p. 455, En français, par M. Godelle, Bibl. médic. 4848, t. 59, p. 460.

Serment d’Hippocrate précédé d’une notice sur les serments en méde- ΄

cine, par J.R. Duval, Paris. 1818. 8.

Stanisl, Grottanelli, Sopra il giuramento d'Ippocrate discorso. Firenze. :

1823. 8.

Martinati. 4839. V.t, 4. p. 457.

Quenot et Vahu. 1815, V,1. 4. p. 457. . Hippocrate. Le Serment; la Loi; De l’art; Du médecin; Prorrhéti- ques ; le Pronostic; Prénotions de Cos; Des airs, des eaux et des lieux; Épidémies , livres 1 et III; Du régime dans les maladies aiguës; Aphoais- mes ; traduits du grec ; par le docteur Ch. V. Daremberg. Paris. 1845. 12.

%

ΟΡΚΟΣ.

1 "Ouvuur Ἀπόλλωνα ἰητρὸν, χαὶ ᾿Ἀσχληπιὸν, χαὶ Ὑγείαν, χαὶ Πανάχειαν, χαὶ θεοὺς πάντας τε χαὶ πάσας, " ἵστορας ποιεύμενος, ἐπιτελέα ποιήσειν χατὰ δύναμιν χαὶ χρίσιν ἐμὴν ὅρχον τόνδε χαὶ 3 ξυγγραφὴν τήνδε" 4 ἥγήσασθαι μὲν τὸν διδάξαντά με τὴν τέχνην ταύτην lou γενέτῃσιν ἐμοῖσι, χαὶ 6 βίου χοινώσασθαι, χαὶ χρεῶν χρηΐζοντι μετάδοσιν ποιήσασθαι, 7 xal γένος τὸ ἐξ würéou ἀδελφοῖς

Voyez sur un autre prétendu Serment d’Hippocrate W. Dindorf, Zeitschrift für Alterthumswissenschaft, 1859, 441, et Κύμη, Addi- tamenta ad elenchum medicorum veterum, xv, 1828, p. 11. (ὁ sont des vers qui, au dire de M. Dindorf, ne peuvent pas être plus anciens que Grégoire de Naziance. Une partie paraît imitée de certains vers des ἀπολυτικὰ d'Héliodore, cités dans Galien, De Antidotis, II, 7, vers qui ne sont pas sans quelque ressemblance avec notre Serment.

: ὀμνύω C, - ὑγίαν R. - θεούς τε Chart. in var. - ἅπαντας (, - τε EF HIJKRB, Chart. in var. - τε om. vulg. * μάρτυρας gl. EG. -- ποιού- μενος E (gl, ΕΘ). -- ἐντελῆ καὶ ἀψευδῆ, ἐπιτελὲς τὸ εἰς πέρας ἀγόμενον gl, FG.-- * συμφωνίαν gl. E. 4 ἡγήσεσθαι Opsop., Heurn., Lind, -- vo- uioa gl. FG, - δὲ pro μὲν EFGHIJKRZ, Ald. -- τε pro μὲν C. - re, δὲ Merc. in marg. "ἴσα καὶ EHKRB£. - ἶσα vulg. -- ἶσα καὶ et ἶσα δὲ Chart, in var, - γενέτοισιν ΕΗΒ. -- γονέσιν Merc. in marg. - πατράσιν gl. FG, -- μὲν τοῖς γονεῦσιν, οἱ δὲ συγγενέσιν οὕτως ἀττικῶς λεγόντων " ὡς χαὶ Φιλήδων (legendum Φιλήμων) ἐν Κόλαχί φησιν ἀλλ᾽ οὐδὲ γεννητὰς δύ- ναμαι εὑρεῖν, οὐδένα, τῶν τοσούτων, ἀλλ᾽ ἀπείλημμαι μόνος (cf. Ménandre de Meineke, are édition, p. 368). Καὶ ϑίνθος ἐν τῷ Περὶ τῆς ἀττικῇῆς συνηθείας φησίν - οἱ μὲν οὖν ἐκ τῆς αὐτῆς φυλῆς ὄντες φυλέται λέγονται - οἱ δὲ ἐχ τῆς. αὐτῆς φατρίας φάτορες, οἱ δὲ ἐκ τοῦ αὐτοῦ γένους γενῆται. Τοιαῦται μὲν λέξεις εἰσὶν, ἃς συναγαγεῖν ἠδυνήθημεν καὶ ἀναπληρῶσαι καὶ ἐπικρίσεως ἀξιῶσαι. Καίπερ δυσχεροῦς τῆς ἐπήδολ οὐχ ἰατροῖς μόνον οὔσης ἀλλὰ χαὶ γραμματικοῖς, οἷς μέλλει πάσης συγγραφῆς τάς δήσεις ἐξηγεῖσθαι, οὐκ ἔλαττον ἡμεῖς ἐπίστασθαι ἐπειράθημεν, θαυμαστότατε ἀνδρόμαχε. Διὸ κἂν

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-SERMENT.

Je jure par Apollon , médecin, par Esculape , par Hygie et Panacée , par tous les dieux et toutes les déesses, les pre- nant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma ca- pacité, le serment et l’engagement suivants : Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir, et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins; je tiendrai ses enfants pour des :

PACA ALLO CR

SEE PEOPLE AR Er

frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur en-

ἀμελῶς σοί τινα ἡρμιηνεῦσθαι δόξη, μιὴ ὀκνήσης ἡμῖν ἐμφανὲς ποιῆσαι. ἐπεὶ δὲ τὸ πρᾶγμα δυσεπίτευχτον καὶ αὐτοὶ οὐχ ἔνδοξοι πρὸς τὸ μαθεῖν pen ἴσμεν E in marg. - Cette glose paraît être empruntée au Glossaire d’Érotien ; cependant il ne s’en retrouve rien dans ce qui nous reste de cet auteur. Pour ἐπήδολ (1. ἐπήδολον) voy. p. 639, note 15. 6 βίον Merc. in marg., Chart. in var. χοινώσεσθαι Opsop., Heurn., Lind. χρέους C, Merc. in marg., Chart, in var. χρήζοντι C..- ποιήσε- σθαι Opsop., Heurn., Lind. 7 χαὶ,... ποιήσασθαι om. C. - ἑωυτέου ᾿ς vulg. - wuréou EZ$. - αὐτέου Lind. - Le pronom réfléchi de vulg. ne peut pas subsister, et la correction de Lind. doit être admise. Cependant j'ai préféré conserver, en changeant l'esprit rude en doux, la forme io- nienne donnée par trois manuscrits. Buttmann, il est vrai, dit que ωὐτὸς est un faux ionisme (Gr. Spr. $ 27, Anm. 49 , in nota), mais il revient sur cette opinion 6 74, Anm. 4, in ποία, déclarant que la forme ωὐτὸς ne lui paraît plus aussi décidément fausse , attendu qu’elle se rencontre

.plus d’ane fois dans nos éditions d’Hippocrate. Enfin dans les rectifica- tions ajoutées à la 2e édition (t. 2, p. 589), il reprend sa première opinion et condamne ωὐτὸς, attendu que dans Hippocrate les exemples de cette forme sont trop peu nombreux pour la justifier. Ils sont en effet très peu nombreux; mais en présence des incertitudes d’un aussi profond

+ grammairien que Butimann , je n’ai pas voulu effacer un de ces exemples ici, dans le Serment.

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Bande "

DU ΤΣ

630 SERMENT.

1 ἴσον ἐπιχρινέειν ἄῤῥεσι, χαὶ διδάξειν τὴν τέχνην ταύτην, " ἣν χρηΐ- ζωσι μανθάνειν, ἄνευ μισθοῦ καὶ ξυγγραφῆς, * παραγγελίης τε καὶ 4 ἀκροήσιος 5 χαὶ τῆς λοιπῆς ἁπάσης μαθήσιος 6 μετάδοσιν ποιήσα- σθαι 1 υἱοῖσί τε ἐμοῖσι, χαὶ τοῖσι τοῦ ἐμὲ διδάξαντος, χαὶ μαθηταῖσι συγγεγραμμένοισί τε χαὶ ὥρχισμένοις νόμῳ ἰητριχῷ, ἄλλῳ 9 δὲ οὐδενίφ "5 Διαιτήμασί τε χρήσομαι ἐπ᾽ ὠφελείη καμνόντων χατὰ δύ- ναμιν χαὶ χρίσιν ἐμὴν, "" ἐπὶ δηλήσει δὲ καὶ ἀδικίη εἴρξειν. "5 Οὐ δώσω δὲ οὐδὲ φάρμαχον οὐδενὶ αἰτηθεὶς "᾽ θανάσιμον, οὐδὲ φηγήσο- μαι ξυμουλίην τοιήνδε " δμοίως δὲ "6 οὐδὲ γυναικὶ πεσσὸν φθόριον δώσω. Αγνῶς δὲ καὶ δσίως διατηρήσω βίον 15 rdv ἐμὸν χαὶ τέχνην τὴν pv. Οὐ 16 τεμέω δὲ οὐδὲ μὴν λιθιῶντας, "7 ἐχχωρήσω δὲ ἐργά- raw ἀνδράσι πρήξιος τῆσδε. "5 ᾽ς οἰχίας δὲ ὁχόσας ἂν ἐσίω, ἐσελεύ- σομαι ἐπ᾽ ὠφελείη καμνόντων, ἐχτὸς ἐὼν πάσης ἀδιχίης ᾽9 ἐχουσίης καὶ φθορίης, τῆς τε "' ἄλλης χαὶ ἀφροδισίων ἔργων ἐπί τε "" γυναι- χείων σωμάτων χαὶ ἀνδρῴων, ἐλευθέρων τε χαὶ δούλων. δ᾽ ἂν ἐν θεραπείῃ "5 À ἴδω, À ἀκούσω, À καὶ ἄνευ θεραπηΐης κατὰ βίον ἀνθρώ - πων, μὴ χρή ποτε ἐχλαλέεσθαι ἔξω, σιγήσομαι, ἄῤῥητα ἡγεύμενος

τ ἴσον ἘΚΈβ. - ἴσον vulg.- ἐπικρινέειν FGHKZ , Ald., Frob., Νίοτε., Heurn., Zving., Lind. -- ἐπικρίνειν vulg. -- ἀποχρινέειν (Εἰ, supra lin. ἐπι) β. : pbs ro

2 ἣν EFGHKRS, Ald., Mere. in marg., Meïb., Zving., Chart., Lind. - vulg. " παραχλήσεως gl. E, Zving. in marg. -- ὧν παραγγελυιάτων νωμιλυτυκῶν (Ὁ) προτρέπειν ἐπὶ τόδε χαὶ ἀποτρέπειν ἀπὸ τοῦδε τὸν τεχνίτην δυνάμενον ἔχειν ἐπαγγέλλεται τέχνη Ἐ, --- ἀκροήσεως Be ra. | ἐμὰ om. Ζ. ---- χοινωνίαν διδασχαλίας gl. FG. -- ποιήσεσθαι Opsop., ; Heurn., Lind. --- 7 ἐν {ow λόγω τάττει ἐνταῦθα τοὺς ἑαυτοῦ παῖδας τοῖς τοῦ παιδαγωγοῦ gl. Ἐ' --- " συγγεγραμμένοισι Ὁ, -- συτγεγοαμμέξνοις vulg. -- συγγραφὴν ποιησαμένοις gl. F.- χαὶ om. β, - ὁρχισμένοις K.— 9 δὲ om. « Ὁ. 10 βοηθήμασι χριστοῖς, διὰ πόσεώς τε καὶ χρίσεως, διαιτητικοῖς α΄. α. - χρήσασθαι Zving. in marg. ""ἐπιδηχήσει ΕΘ ΉΤ ΖΒ, ΑΔ. - βλάδη gl, FG. -- εἴρξειν om., restit. in marg. C. - εἴρξω leg. censet Chart. in var, ut Opsop. monet. - ἐμποδίσαι gl. F, - εἴρξειν paraît irrégulier; il faut ou lire εἴρξω, comme le veut Opsopæus, ou changer χρήσομαι en χρήσασθαι: on pourrait encore, admettant la lecon deC avant la correction, et ajoutant οὔ, lire ἐπὶ δ᾽, δὲ καὶ ἀδυικίῃ οὔ. Οὐ δώσω χτλ.-- 15 οὐ om. Lind. = τῶν φαρμάχων τὰ μὲν χκατάπλαστα, τὰ δὲ χριστὰ, τὰ δὲ ποτὰ In Imarg. FG.- Les traducteurs rendent δώσω par propinabo ; mais δώσω, qui, un peu plus bas, est joint à πεσσὸς, et qui ne peut se rendre par 4dmi-

SERMENT. 631

seignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des pré- ceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciples liés par un en- gagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage. suivant mes forces et mon jugement , et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison , si on m’en demande, ni ne prendrai l'initiative d’une pareille suggestion ; semblablement , je ne remettrai. à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pra- tiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s’en occupent. Dans quelque maisons que j’entre, jy en- trerai pour l’utilité des malades , me préservant de tout mé- fait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant l'exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais be.

nistrer, montre que dans les deux cas il s’agit d’une substance malfaisante remise à des tiers, soit pour un usage criminel, soit peut-être même pour un suicide,

13 ἐπὶ ἐνεονειας ἐνταῦθα in marg. F. - οὐδὲ,... τοιήνδε om. K. -- érépot: εἰσηγήσομαι gl, ΕὉ. -- ξυμθουλὴν R. - συμδουλὴν gl. F.— 14 οὐδὲ om. β, - πεσὸν C. - φθ, δώσω πεσσὸν Ἐβ. “" τὸν om. C.- τὴν om. C. 16 rouéo PB. "1 ἄδειαν δώσω gl. G (in marg. ἐχχωρήσω ἀντὶ τοῦ ἀπο- στήσομαι αἰτιατικόν - ἐχχωρήσειν δὲ λέγεται (mots illisibles) ἐκ τοῦ θρόνου F).- πρήξηος (, --- 18 ἐς C. -- εἰς vulg. -- εἰσέλθω gl. Ε6.--- ᾽ϑ τοῦτό φησιν, ὅτι καὶ ἰατρὸς ἔστιν ὅτε καὶ ἄκων ἀδιχεῖ διὰ τὸ ὑποκείμενον περὶ κατα- γίνεται τέχνη, φθαρτὸν εἶναι καὶ ἄλλοτε ἄλλως ἔχειν καὶ παντοίαν ἀλλοίωσιν ἔχειν, ὡς μιηδαμῶς ἵστασθαι, ὡς ἐπὶ τοῦ ποταμίου ὕδατος τοῦ διηνεκῶς ῥέον- τος χαὶ μιηδαμῶς ἱσταμένου in marg. F. βλάθδης gl. Ε'. -- Le glossateur a, ainsi qu'on le voit, pris φθορίης pour un substantif synonyme de φθο-

᾿ρῆς. ?! Gorræus voudrait qu’on lut ἅλης dans le sens de πλάνης, éga- rement, 35 γυγαικχίων R. - καὶ om. R. - ἀνδρείων CFIJ. -- ἀνδρῶν Zving. 35. om. C.-06cparrins Ε (F, al. manu) Η. - θεραπίης GZ, Frob., Zving. - θεραπείης vulg. - ἐχλαλέεσθαι CFGHIKRZ, Ald:, Frob., Opsop., Zving., Heurn., Merc., Chart. -- ἐχκαλέεσθαι vulg. ἡγούμενος B. - νομίζων καὶ ἡγούμενος gl. F,

ποῦς ὠὐνὰ ARS τὰ μὰ de à pce RQ Cdt DNS Er À ον δὶ PAS Ψ ΓΟ, τι ᾿ς ν τ “μι Le Va * ‘7 .

632 | _ SERMENT.

εἶναι ' τὰ τοιαῦτα. " Ὅρχον μὲν οὖν μοι τόνδε ἐπιτελέα 'ποιέονει͵ 3 χαὶ μὴ ξυγχέοντι, εἴη À ere na sa καὶ τέχνης δοξαζομένῳ παρὰ. πᾶσιν Rp ἐς τὸν αἰεὶ χρόνον" FRA δὲ "Ὁ

ἐπιορχοῦντι, τἀναντία τουτέων. ᾿ Fax ὟΝ Η

Ta τοιαῦτα εἶναι C. ---- 2 ἐπεύχεται νῦν ἑαυτῶ εἰ τὰ καθὰ ποιοῖ, κατ- εύχεται δὲ εἰ τἀναντία τούτων in marg. F.- μὲν om. Meib. - μοι om. C. - ἀψευδῆ gl. ΕΑ. 5 καὶ μὴ E. om. β, - παραθαίνοντι FG. ἐπα- πολαῦσαι gl. FG.— " ἐς CR. - εἰς vulg. - αἰεὶ EFGHKZ$, Ald. - ἀεὶ vulg.

ΒΕΆΜΕΝΤ. 633

soin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un de- voir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ina profession, honoré à jamais parmi les hommes ; si je le viole et que je me parjure , puissé-je avoir un sort contraire !

FIN DU SERMENT,

ARGUMENT.

La Loi figure dans la liste rédigée par Erotien; en consé- quence elle a figuré aussi dans les anciennes listes que les premiers commentateurs avaient dressées. De ce côté done, on voit qu’elle remonte, comme le reste de la Collection hippocratique, à une haute antiquité.

En outre, quoique bien court, cet opuscule n’est pas sans avoir quelques repères dans la Collection : au Serment il se rattache par la dernière phrase, il est question des mys-

᾿ tères de la science et de la défense de les révéler aux hommes nou initiés ; et c’est justement cette phrase qui m’a empéché de le relésuer ailleurs, en le séparant du Serment. Avec le livre De l’art il a cela de commun que. des deux parts on recommande comme conditions de la capacité médicale une instruction donnée dès l’enfance et les dispositions natu- relles ?,

Notre opuscule n’a rien, non plus, qui l’écarte de l’épo- que hippocratique. Îl :eprésente les médecins comme pério-

_deutes, c’est-à-dire comme allant exercer leur art de ville en ville ; ce qui était l’usage de ces temps. Il signale les avanta- ges attachés à un apprentissage de la médecine fait dès

τ Δύναντα: δὲ οἷσι τά τε τῆς παιδείης ὑνὴ ἐκποδὼν, τά τε τῆς φύσιος μὴ ταλαίπωρα. De arte.

ἈΒΟΌΜΕΝΤ. 635

l'enfance, et par il est d'accord avec le Serment et le dire Ἷ de Platon, qui montrent l’enseignement médical se trans-

mettant des pères aux enfants. On remarquera la plainte exprimée touchant le défaut de police médicale : les cités "7

ἣν

n'avaient prononcé aucune peine contre ceux qui étaient

_ médecins de nom, sans l’étre de fait. On peut croire dès lors que prenait qui voulait le titre de médecin, et on comprend - combien les familles médicales et les individus qui y étaient .- incorporés par serment et engagement (épxos xal συγγραφὴ), : apprenant régulièrement leur profession, devaient tenir à se séparer de cette tourbe.

Enfin le caractère médical y perce, et une phrase révèle le médecin judicieux qui, plus d’une fois, avait vu l’impéritie aux prises avec les difficultés des maladies. « L’impéritie,, dit-il, nourrit la timidité et la témérité; la timidé décèle

l'impuissance, la témérité décèle l’inexpérience. » Ceci est un trait saisi avec justesse. L’impuissance est timide, l’inexpé- : rience est téméraire ; de sorte que le médecin, ne sachant la limite ni de ce qui est possible ni de ce qui est impossible, » pèche par un excès tantôt de timidité, tantôt de hardiesse. » Ce que je signale ici porte certainement la marque médicale ; et, de fait, une marque de ce genre se manifeste dans tous

| les ouvrages arrivés jusqu’à nous sous le nom d’Hippocrate::

on y reconnaît toujours des médecins habitués à la pratique, ““

familiarisés avec toutes les conditions de leur profession, imbus des sentiments et des idées qu’elle inspire, des méde- cins, pour me servir de l’expression même de la Zoi, non - pas seulement de nom, mais aussi de fait. Ceci soit dit pour

l'authenticité générale de la Collection.

Je voudrais que, grâce à ces brefs rapprochements, notre opuscule, qui se recommande d’ailleurs par l’élégance du a “" style, ne passât pas inaperçu. | EN

"Ἢ faut exclure, bien entendu, les pièces manifestement apocryphes : Lettres, Décret, Discours,

636 LA LOI.

BIBLIOGRAPHIE.

MANUSCRITS,.

2146 = C 9955 =: Εὶ 2144 = F 2141 = G 2142 = H 2140 = I 2143 = J 2145 = Καὶ 1868 Ξ 2148 = Ζ

ÉDITIONS ET TRADUCTIONS.

Latine ex versione Andr. Brentii in Collect. Symph. Champerii, 8, sine loco et anno, et Lugd. 1506.

Magnol. 4542. Voyez p. 447 de ce volume,

Hipp. libelli ad artem medicam præparatorii, per Jan. Cornarium, Basil. 1515, 4.

Græce et latine cum scholiis, in Matth. Garbicii orat. de vita Hippo._

_eratis, Tubing, 14564, 8.

Th. Zvinger. Hipp. viginti duo commentarii. Basil. 1579, fol.

Cum comm. Steph. Roder. a Fonseca. Romæ 1586. 4.

ὁ. Heurnius, Hipp. Coi prolegomena , Lugd. Bat. 1593. 4. 4597. 4. 1603. 4. et in Oper, Lugd. Bat. 4609. 4.

Exstat gr. et lat, eum Hipp. aph. ex recensione À. Vorstii. Lugd. Bat. 1628, 42. p. 222.

Cum comm. Jo. Stephani Bellunensis. Venet, 1653. fol.

Chirac, Combustion du corps humain , suivie de propositions sur divers objets de médecine et du livre d'Hippocrate intitulé La loi. Paris, an χα (4805), 4.

Grec et français dans la seconde édition du traité Des airs, des eaux et des lieux, par Coray. Paris. 1816. 8.

Daremberg, Hippocrate. Voy. p 627 de ce vol.

© μΩ -- =

NOMOZ.

1. '" Ἰητρικὴ τεχνέων μὲν πασέων ἐστὶν ἐπιφανεστάτη " διὰ δὲ ἀμαθίην τῶν " τε χρεομένων αὐτῇ, καὶ τῶν " εἰχῇ τοὺς τοιούσδε χρι- νόντων, πολύ τι πασέων ἤδη τῶν τεχνέων ἀπολείπεται. 4 δὲ τῶνδε. ἁμαρτὰς τὰ μάλιστά μοι δοχέει ἔχειν αἰτίην τοιήνδε" 6 πρόστιμον γὰρ ἰητριχῇς μούνης ἐν Thor πόλεσιν οὐδὲν ὥρισται, πλὴν ἀδοξίης : αὕτη δὲ οὐ τιτρώσχει τοὺς ἐξ 1 αὐτέης συγχειμένους. “Ομοιότατοι γάρ 8 εἶσιν οἵ τοιοίδε τοῖσι παρεισαγομένοισι προσώποισιν ἐν τῇσι τρα- γῳδίῃσιν" 9 ὡς γὰρ ἐχεῖνοι σχῆμα μὲν χαὶ στολὴν καὶ πρόσωπον ὑποχριτοῦ ἔχουσιν,, οὖχ εἰσὶ δὲ ὑποχριταὶ, οὕτω "“ χαὶ ἰητροὶ, φήμῃ μὲν πολλοὶ, ἔργῳ δὲ "" πάγχυ βαιοί.

2. Χρὴ "" γὰρ, ὅστις μέλλει ἰητρικῆς ξύνεσιν ἀτρεκέως ἁρμόζεσθαι, τῶνδέ "5 μιν ἐπήδολον Lt vus διδασχαλίης * *hromou ebpuéoc * 1 παιδομαθίης" φιλοπονίης "6 χρόνου. Πρῶτον 17 μὲν οὖν πάντων δεῖ φύσιος" "ὃ φύσιος γὰρ ἀντιπρησσούσης;, '9 χενεὰ πάντα φύσιος δὲ

Pour les paragraphes j'ai suivi la division de Coray. Seulement j'en ai fait un de plus pour la dernière phrase.

1 Τὸ μάθημα τῆς ἰατρικῆς gl. G. -- τεχνῶν gl.F. - πάσέων ἐστὶν om. C. 5 re om. (. - χρεομένων CEHO, Chart., Coray. - χρεωμένων vulg, - μετερχομένων gl. FG. -- αὐτέῃ Coray.- αὐτῇ om. C. δ μάτην, ὡς ἔτυχε gl. KG. -- τοιούτους CJ. -- πουλὺ Coray. = τι om. C. 4 εἰ pro ὅ. - ταμάλιστα EFGKO, Al. -- τὰ om. C. 5 τήνδε C. τιμωρίαν gl. F.- ζημία gl. E. -- μόνης C. -- πόλισιν Coray. -- οὐθὲν CE (F, supra lin.) HKO. 7 αὐτῆς C. -- ξυγχειμένους Coray. εἰσιν ponitur post τραγῳδίησιν C, -- τοιοῦτοι C. 9 χαὶ pro ὡς C, Merc. in. marg. -- μὲν om. C. ‘° Ante καὶ addit δὲ C. - Post χαὶ addit οἱ vulg. - oi om. δι Coray. -- πουλλοὶ Coray.— πάνυ EK. - πάγχυ, τὸ παντελῶς in marg. - ὀλίγοι gl. FG. "ἢ Post γὰρ addit xai 6. - ἰητρικὴν C. - ξύγε φυέος ὭΣ pro ξύνεσιν:... εὐφυέος Ζ. -- ἁρμόσεσθαι Coray: == "ἢ μὴν

LA LOL

1. La médecine est de toutes les professions la plus noble ; - et cependant, par l'ignorance et de ceux qui l’exercent et de ceux qui les jugent à la légère, elle est dès à présent relé- guée au dernier rang. Un aussi faux jugement me semble provenir principalement de ce que la profession médicale seule n’est, dans les cités, soumise à aucune autre peine qu’à :

telle de la déconsidération; or , la déconsidération ne blesse

pas des gens qui en vivent. Ces gens ressemblent beaucoup aux figurants qu’on fait paraître dans les tragédies; de

même que les figurants ont l’apparence, l’habit et le masque

d'acteurs, sans être acteurs , de même, parmi les médecins,

: beaucoup le sont par le titre, bien peu le sont par le fait.

2. Celui qui est destiné à acquérir des connaissances réelles en médecine a besoin de réunir les conditions

- suivantes : disposition naturelle; enseignement ; lieu favo-

pro μιν C. ἐπήθολον (F, gl. ἐπιστήμων ἔμπειρος μέτοχος) GHO , AId., Coray. - éxi6cha ms. reg. ap. Chart., etin var. -- ἐπίδολος (Κ.-- ἐπήξολος Merc. in marg. ériéohoy vulg.

"τόπου Zvingerus, Mercuriali in margine, Chartier, Coray. - τρό- mou vulg. τὴν φρόνησιν λέγει ἐνταῦθα τρόπον εὐφυῆ, ὡς εἶναι ἑτέραν τὴν φύσιν τοῦ εὐφυοῦς τρόπου in marg. F. - On voit que le glossateur a lu τρόπου el qu'il a essayé de concilier cette leçon avec φύσις, qui précède. 15 παιδομαθείης (sic) ponitur ante διδασχαλίης C. 16 τινὰ φησὶ δεῖν συνδραμεῖν, χρόνον, κόπον ὃν φιλοπονίαν αὐτὸς ὀνομάζει, παιδομαθίαν, φρό- γήσιν, διδασχολίαν, καὶ φύσιν in marg. FG,— "7 μὲν om. J. - ὧν Coray, - δεῖ πάντων (. 18 ταύτης pro φύσιος C. -- ἀντιπρησσούσης C. = ἀντι- πραττούσης vulg. -- ἂν ἀντιπραττούσης 3. -- ἐναντιουμένης gl, FG. 19 ἀγενέργητα gl. ἘΠ. δ΄ C, :

640 LOI.

"ἐς τὸ ἄριστον " ὁδηγεούσης; διδασχαλίη " τέχνης γίνεται 4 ἣν μετὰ φρονήσιος δεῦ περιποιήσασθαι, παιδομαθέα γενόμενον ἐν © τόπῳ, éxoîos εὐφυὴς πρὸς μάθησιν ἔσται" 1 ἔτι δὲ φιλοπονίην προσενέγχα- σθαι ἐς χρόνον πουλὺν, ὅχως À μάθησις, ἐμφυσιωθεῖσα, 9 δεξιῶς τε χαὶ εὐαλδέως τοὺς καρποὺς "" ἐξενέγχηται.

8. ‘Oxoin γὰρ τῶν ἐν "" τῇ γΥἢ φυομένων [ἢ] θεωρίη, τοιήδε χαὶ τῆς 13 ἰητρικῆς À μάθησις, μὲν γὰρ φύσις "" ἡμέων, δχοῖον À χώρη * + πὰ δὲ "" δόγματα τῶν διδασχόντων, ὁχοῖον τὰ *6 σπέρματα" À δὲ παιδο- μαθίη, "1 τὸ καθ᾽ ὥρην αὐτὰ πεσεῖν εἷς τὴν ἄρουραν" δὲ "5 τόπος ἐν μάθησις, δχοῖον 19 Ex τοῦ περιέχοντος ἠέρος τροφὴ γιγνομένη τοῖσι φυομένοισιν " À δὲ φιλοπονίη, ἐργασίη" 6 δὲ χρόνος ταῦτα 20 ἐγισχύει πάντα, ὡς τραφῆναι τελέως. |

4. Ταῦτα 2 ὧν χρὴ ἐς τὴν ἰητρικὴν τέχνην ἐσενεγχαμένους, χαὶ 22 ἀτρεχέως αὐτέης γνῶσιν λαδόντας, οὕτως ἀνὰ τὰς πόλιας φοιτεῦν - τας, μὴ λόγῳ "3 μοῦνον, ἀλλὰ καὶ ἔργῳ ἰητροὺς νομίζεσθαι. δὲ ἀπειρίη, xuxdç θησαυρὸς xal χαχὸν *4 χειμήλιον τοῖσιν ἔχουσιν αὖ- τέην, καὶ ὄναρ καὶ ὕπαρ, εὐθυμίης τε χαὶ εὐφροσύνης ἄμοιρος, δειλίης 25 τε χαὶ θρασύτητος τιθήνη. Δειλίη "ὁ μὲν γὰρ ἀδυναμίην σημαίνει"

τς 6, Cora: - εἰς vulg. 5 ὡδί γε οὔσης C.— τέχνη C. - εἰν γωῤμ Coray. ἣν EHKOZ. -- φρονήσεως C.

5% pro δεῖ EHIKO. - περιποιήσασθαι δεῖ C. 5 τόπῳ Zvingerus, Merc. in marg., Chart., Coray. - τῷ rome C. -- τρόπῳ vulg. 7 ἔστι ΗΚ. = πολὺν CE (gl. F). ὃ. ἐμφυσεως δεῖσα (sic) C. ἐμτευθῆσα (sic) aut ἐμφυθεῖσα Chart. in var. —9 ἐπιτυχῶς gl. FG.— χαλῶς ἀρδομιένους in marg. F.— 11 ἐξεγέγχειται Z. "2 τῇ om. C. -- [ἡ] Coray.- om. vulg,.— 1" ἰητρικῆς C, Coray. - ἰατρικῆς vulg. om. C.— "4 ὑμέων ΕἸΟ, - ὁκοῖον om. (. éxoin Coray. :5 διδάγματα Chart. in var. C’est une correction que Coray propose dans ses notes, sans faire mention de Char- tier. 16 ὑπέρθατα pro ox. C. -- ὅρα ἐνταῦθα ὅπως κατὰ τὸν προσήκοντα καιρὸν καὶ ἁρμόδιον διδάσκεσθαι δεῖ, ὅτε νέος ἐστί τις καὶ πρὸς τὴν τῶν μα- θημάτων ἀνάληψιν ἐπιτήδειος in marg. É. - παιδομαθείη C. 11 τοῦ pro τὸ C. -- κατὰ C. -- κατ᾽ Coray ὥρμην Chart., in var. conjicit épunv. πεσέειν ἐς Coray. 5 τόπος CEFGHIJKOZ , Zving., Merc. in marg., Chart,, Coray. -- τρόπος vulg. ᾽9 CEHJZ , Ald., Merc., Coray. - om. vulg. ἀέρος C. -- γιγνομένη C. - γινομιόνη δ, Coray. -- γενομένη vulg. - τοῖς C.- φαινομιένοισι, in marg. φυομένοισι Ο, ἐνισχύει EHKO, Coray. -- ἐνισχύσει vulg. - ἐνίσχυσε C. -- καὶ pro ὡς C (Ε, ὡς supra lin.) F GHIJKOZ, Ald, - τελείως C. τ᾽ ὧν CF, Zving., Chart, Coray, Kühn,

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LA LOI. 641

application. Avant tout il est besoin de dispositions natu- relles. Tout est vain quand on veut forcer la nature; mais quand elle met elle-même dans la meilleure voie, alors commence l’enseignement de l’art, que l’élève doit s’appro- prier par fa réflexion, l’élève pris dès l’enfance et placé

- dans un lieu propre à l'instruction. Il faut en outre con- _ sacrer au travail un long temps , afin que l’enseignement,

jetant de profondes racines , porte des fruits heureux et abondants. É

3. Telle, en effet, est la culture des plantes, tel, l’ensei- gnement de la médecine. Notre disposition naturelle, c’est le sol ; les préceptes des maîtres , c’est la semence; l’instruc- tion commencée dès l’enfance, c’est l’ensemencement fait en saison convenable; le lieu se donne l'instruction, c’est Vair ambiant, les végétaux puisent leur nourriture: l’é- tude diligente, c’est la main d’œuvre; enfin le temps fortifie toute chose jusqu’à maturité. |

4. Voilà donc les conditions qu’il importe de réunir pour étudier la médecine, voilà la connaissance approfondie qu’il faut en acquérir , si l’on veut, parcourant les villes [pour y pratiquer], être réputé non seulement médecin de nom, mais encore médecin de fait, L’impéritie est un mauvais avoir, un mauvais fond pour ceux qui la portent jour et nuit avec οὐχ ; étrangère à la confiance et au contentement, elle nourrit la timidité et la témérité; la timidité, qui décèle l’impuissance,

. rable; instruction dès l’enfance; amour du travail ; longue

"Ὁ

la témérité, qui décèle l’inexpérience. IL y a en effet deux

= ὧν vulg. - οὖν ἴσως Merc. in marg. - Dans E et K le point est aprés ταῦτα. - χρεών ἐστιν pro χρὴ ἐς τὴν C. ἐσενεγκαμιένους C. ἐνεγκαμιένους vulg, ἐπενεγχαμένους 7. -- ἐπεισενεγκαμιένους Coray. -- ἐσεγχαμιένους (sic) Ι, -ἰἐπ ,͵ἐσ Merc. in marg. 52 ἀληθῶς, ἀχριδῶς in marg. FG, - αὐτῆς C. -- αὐτέοισι EHIKO, πέλυας C. - φυτεῦντας C, Ald. - 55 μᾶλλον. supra lin, μοῦνον F. - weüvey om. C. - ἀλλ᾽ sine χαὶ (, 24 χειμήλια, χτήματα, χαὶ ἀποχείμιενα. χρήματα in marg. F. - τοῖς C. - αὐτὴν C. 25 δὲ pro τε Coray. - τιθηνὴ Ald., Frob., Merc. 56 μὲν γὰρ om. C, TOME 1V. 41

642 LA LOI. θρασύτης δὲ, ἀν τ: Δύο γὰρ, " veut. re χαὶ δόξα, ὧν τὸ μὲν ἐπίστασθαι ποιέει, τὸ δὲ " ἀγνοεῖν.

5. Ta 5 δὲ ἱερὰ ἐόντα πρήγματα 4 ἱεροῖσιν ἀνθρώποισι δείκνυται" 5 βεθήλοισι δὲ, οὐ θέμις, δ. γμῇ τελεσθῶσιν ὀργίοισιν ἐπιστήμης. ᾿

1 ἐπιστήμη τε καὶ δόξα om. C. TE Coray. - ἐπίστασθαι pro ἀγνοεῖν C.- Post ἀγνοεῖν addit μὲν οὖν ἐπιστήμη ποιέει τὸ ἐπίστασθαι (ἡ.... ἐπίστασθαι om. 6), δὲ δόξα (ἡ δόξα δὲ Ο; δὲ om. 1), τὸ ἀγνοεῖν vulg. -- ἦ..... ἀγνοεῖν om. (G, restit. in marg. al. manu) Ζ, Ald., Zving., Lind., Coray. - Lind. et Coray ont regardé cette phrase comme une

glose marginale passée dans le texte, et ils me paraissent avoir raison,

On pourrait, par une correction inverse, songer à supprimer ἐπιστήμη τε

LA LOI. | | 643 choses, savoir et croire savoir : savoir, c’est la science, croire savoir, c’est l'ignorance.

5. Mais les choses sacrées ne se révèlent qu'aux hommes sacrés ; et ilest interdit de les communiquer aux profanes, tant . qu'ils n’ont pas été initiés aux mystères de la science.

=

χαὶ δόξα, suppression suggérée par C, et à garder la phrase de vulg. μὲν οὖν... ἀγνοεῖν. Mais la pra perdrait par de sa clarté et de sa vivaci

3 δ᾽ C', -- ἱρὰ Coray. -- ὄντα C. ἱεροῖς (, -- ἱροῖσιν Coray. - χαδεί- pots gl. F.— 5 ἀκαθάρτοις gl. F. - δὲ om. C. 6 πρινὴ Κ. -- τέλε τὸ γένωνται διὰ μυήσεως in marg. F.

FIN DE LA 10].

REMARQUES RÉTROSPECTIVES.

Il ne sera peut-être pas inutile, arrivés au terme nous sommes, de jeter un coup d’œil sur les ouvrages qui précè- dent et qu’on peut, avec la plus grande vraisemblance, sinon avec une certitude absolue, considérer comme ctant d’Hippocrate. Quelques pages consacrées à cetexamen ne me paraissent pas mal employées ; et, si elles ont pour résultat de mieux faire sentir le caractère des œuvres hippocratiques et des idées générales qui les ont inspirées, je croirai avoir par facilité ma tâche de traducteur et de commentateur. Ce qui rend si aisé à lire un livre contemporain, c’est que l’au- teur et le lecteur partent d’un fond commun, et que celui-ci n’a plus qu’à suivre-les développements donnés par celui-là ; mais, pour un livre antique, entre l’auteur et le lecteur manque en grande partie ce fond commun, et c’est à le ré- tablir que doivent tendre tous les efforts de celui qui inter- prète. | |

Pour peu qu'on se familiarise avec les livres hippocrati- ques, ceux du moins qui ont reçu une rédaction définitive et qui ont été destinés au public, ceux qui occupent ces quatre premiers volumes, on y reconnaît une méditation profonde qui s’est emparée du sujet tout entier, une précision qui est beaucoup plus dans la pensée que dans l’expression, et un style qui a pour caractère la gravité et la fermeté. La méditation y est empreinte, car plus le lecteur étudie le livre, plus il en est satistait et plus il découvre la correspon- dance du tout et des parties et le jet d’une composition puis- sante ; la précision y est dans la pensée, car sur chaque point

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REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 04ὅ

la pensée ariive à la généralité, etil faut [ἃ méditer si on veut saisir tous les développements qu'Hippoerate avait dans l’es- prit ef que, par un procédé contraire à celui de tant d’auteurs, il réussit à réduire en formules savamment compréhensives, Ces livres, si nous laissous de côté les Æphorismes, recueil de sentences détachées, ces livres, considérés dansl’objet traité et la manière de le traiter, peuvent se diviser en quatre classes :

\

livres Hippocrate cst observateur ; 2 livres il ex- -

pose dogmatiquement des notions anonymes mais provenant sans doute en partie de la tradition médicale, en partie de sa propre expérience; livres mixtes où, énonçant des no- tions sur la source desquelles il se tait semblablement, il in- tervient à chaque instant comme juge et comme critique ; livres uniquement consacrés à la discussion de sujets qu'Hippocrate regarde comme importants et présente comme neufs. Un arrangement aussi artificiel ne préjuge rien, bien entendu, sur l’ordre chronologique dans lequel ces li- vres ont été composés.

À la première classe appartiennent le et le livres des Épidémies. Hippocrate se inontre médecin observa- teur dans le sens étroit du mot; il recueille des faits comme nos praticiens en recueillent tous les jours, et, comme eux, il

les enregistre. Son cadre embrasse trois ordres d’observa-

tions : la constitution des saisons ; la description générale des maladies principales qui ont régné sous l’influence des con- stitutions ; et une série de cas particaliers. Ainsi envisagé dans son ensemble, ce mode d’observation est certainement apte à fournir des notions précieuses; on le suit et on le sui- vra encore sans jamais l’épuiser. À la vérité, la rédaction

des observations n’est pas telle que nous pourrions la dési- -

rer; mais alors elle suffisait au but que se proposait Hippo- crate, elle répondait parfaitement aux notions qu’il avait sur la maladie; ear ces observations omettent ce qu’éprouvent les malades dans chacune des affections et ve que pourrait dé- crire un homme même qui ne serait pas médecin, et men-

Ι]

͵ υ at 646 REMARQUES RÉTROSPECTIVES.

tionnent ce que le médecin doit apprendre sans que le malade le lui dise, et ce qui importe à l'interprétation des signes et par à l'application du traitement. Ge sont les caractères de la bonne observation médicale qu'Hippocrate trace lui-même au début du livre Du régime dans les maladies aiguës (t. ΤΠ, p. 225). Ces caractères ont changé ; le système de la crâse et de la coction, dont ils dépendaient, a disparu ; et, comme je

- Vai expliqué ailleurs, t. IT, p. 198 - 205, en exposant le débat

entre Hippocrate et l’école de Cnide, la bonne observation médicale ne se croit plus en droit de rien négliger dans le tableau d’une maladie. Toutefois ce qu’il importe ici de constater, ce n’est pas qu'Hippocrate observé de telle ou telle manière, mais c’est qu'il a eu l’idée de recueillir et de consigner des faits parti- culiers. En effet rien, dans l'antiquité, n’a été plus rare que ce soin ; outre Hippocrate, je ne connais qu’Erasistrate qui se soit occapé de relater sous cette forme les résultats de son expérience clinique. Dans son livre intitulé Dipisions, Διαιρέ-

-çeuç, il avait écrit l’histoire de plusieurs malades; c’est ce que

nous apprend Galien (De la saignée; aux Érasistratéens de Rome), et il nous rapporte des fragments de deux de ces

histoires. Mais ni Galien lui-même, ni Arétée, ni Soranus, ni les autres qui sont arrivés jusqu’à nous, n’ont suivi un

aussi louable exemple. Les observations consignées dans la Collection hippocratique constituent la plus grande partie, à beaucoup près, de ce que l’antiquité a possédé en ce genre ;

‘et si, en commentant beaucoup le travail d'Hippocrate, on

l’avait un peu imité, nous aurions, à supposer que le temps ne nous eût pas enviéces productions, des matériaux à l’aide desquels nous prendrions une idée bien plus précise de la pathologie de ces siècles reculés ; c’est ainsi que nous con- paitrions mieux les maladies à peine indiquées, l’épinyctis par exemple; que la question de la syphilis dans l’antiquité serait moins obscure ; et qu’on aurait de meilleurs données

sur les affections supposées éteintes, telles que le typhus

LA ὟΣ

REMARQUES RÉTROS PECTIVES. 647

d’Athènes, la maladie cardiaque, la mentagre de Rome, etc. Mais, tout en exprimant ce régret et en reconnaissant cette utilité relative à nous autres modernes et véritable- ment considérable, il faut ajouter que l’antiquité avait dans les faits et la doctrine hippocratiques un aliment qui lui a suffi, et qu’une collection, même étendue, d’histoires par- ticulières n'aurait pas alors modifié la médecine, du moins la médecine scientifique, essentiellement et au-delà de la limite que comportait la physiologie. Je pourrai montrer ailleurs que la doctrine d’Hippocrate et de l’école de Cos a été la seule solide, la seule fondée sur un aperçu vrai de la nature organisée , et que les sectes postérieures, mé- thodisme et pneumatisme, n’ont bâti leurs théories que sur des hypothèses sans consistance. Mais ici je me con- tente de remarquer que la pathologie, en tant ‘que science, ne peut marcher qu’à la suite de la physiologie, dont elle n’est qu’une des faces; et d'Hippocrate à Galien inclusi- vement, la physiologie ne fit pas assez de progrès pour rendre insuffisante la conception hippocratique. IL en ré- sulte nécessairement que la pathologie, toujours considé- rée comme science, n’aurait pu, par quelque procédé que ce fût, gagner que des corrections et des augmentations de dé- tail. 1] serait loin de la vérité, comme il est loin de mon in- tention, de dire que les sciences médicales, d’Hippocrate à Galien, n’ont acquis aucun développement : les grands et brillants travaux d’Érasistrate et d'Hérophile en anatomie, de Galien en physiologie, démentiraient une assertion aussi hasardée; et la pathologie, comme le prouve au reste le traité du même Galien Sur Les lieux affectés a suivi la marche ascendante des connaissances dont l’appui lui est indispen- sable. Ce que je prétends, c’est qu’il faut arriver jusqu’à la création de la chimie, ; jusqu'aux applications qu’elle reçues dans l'étude des êtres organisés, pour trouver une idée su- périeure à celle que l’école de Cos et, par elle, l'antiquité ont eue sur la constitution des corps vivants. Quoi qu'il en

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soit, s'il est vrai que les observations particulières consti- tuent le fondement de toute bonne histoire des maladies et l'élément essentiel de la critique médicale, il faut dire qu'Hip- pocrate a, le premier, reconnu la puissance de ce mode de recherche et l'a introduit dans la science.

A la seconde classe appartiennent le traité Des airs, des eaux el des lieux, et ie Pronostic.Là , Hippocrate expose dogmati- quement des résultats sans indiquer par quelle voie on y ést arrivé, ni quelle part il peut en revendiquer. Toutefois, ilest permis d'affirmer que cette revendication serait limitée : ainsi, pour le traité Des airs, des eaux et des lieux, Vobser- vation de l'influence des saisons sur la production des maladies était, comine je l'ai fait voir, Argument des Apho- rismes,p. 430, XVIIE, du domaine commun avant Hippo- crate , et le médecin de Cos n’a fait que l’enregistrer dansson livre. Quant au Pronostic, bon nombre des faits qui y sont relatés se retrouvent dans d’autres écrits , les Prenotions de Cos, le {er livre des Prorrhétiques, les livres Des maladies ; de sorte qu'il est difficile de ne pas croire que ces faits étaient, dès-lors, partie intégrante des connaissances médicales.

Mais, quand même il serait vrai que ces deux traités ne continssent aucune observation nouvelle due à l’expérience d’'Hippocrate, ils n’en auraient pas moins une origina- lité véritable; car il a su y imprimer son cachet, en y introduisant deux grandes conceptions qui lui sont propres. La première est dans le traité Des airs, des eaux et des lieux; l'énoncé en est que les lieux et les climats exercent une in- fluence considérable sur les dispositions morales des habi- tants; question importante, depuis traitée bien souvent et résolue dans le sens d’Hippocrate , mais question qui, tou- chant aux notions les plus élevées de la physiologie, à l’action des milieux sur les êtres organisés , est, dans le fait, à peine ébauchée. La seconde conception est renferimée dans la pér- oraison du Zronostic, laquelle détermine le sens et la por- tée de tout l’ouvrage; besoin n’est, y est-il dit, de s’enqué-

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rir du nom particulier des maladies (t. IF, p. 191), et le tableau qui vient d’être tracé suffit pour enseigner la marche et la terminaison de toutes les affections aiguës fébriles. Cette conception a eu moins de succès que l’autre , et elle n’a pas été reprise et développée ; cependant, elle est d’un ordre élevé en pathologie, comme la première en physiologie ; et j'essaierai, plus bas, d'appeler l'attention sur ce point peu éclairci de la doctrine hippocratique.

Dans la troisième classe, je mets les traités Des Fractures, Des Articulations, et Des plaies detéte. Dans ces livres, on ne trouve point d'observations particuliéres; cependant, si lon compulse les livres des Épidémies, on rencontre càet quelques faits qui paraissent avoir été présents à l’auteur lors de la composition du traité Sur les plaies de δίς: j'ai noté, t. III, Avertissement , p.xxux, l'érysipèle qui nécessite une purgation , et l'erreur sur la fracture prise pour une suture. 11 n’en est pas de même pour les traités Des Fractuüres et Des Articulations. On peut, il est vrai, vu l'exactitude des descri- ptions sommaires, être sûr qu'Hippocrate avait par devers lui des faits, et des faits très-bien observés ; mais il n’en a consi- gné aucun ; et les livres des Épidémies, qui recèlent les élé- ments de tant de choses, n’en contiennent pas non plus. C’est une perte bien regrettable que celle des faits particuliers qui ont servi à Hippocrate pour composer les deux traités en question. Ainsi, dans le chapitre des luxations de la cuisse, indiquant brièvement les signes qui lui ont paru essentiels, mais n’apportant à l’appui aucune histoire particulière, qu’est-il arrivé lors de la renaissance des sciences, lors de l’apparition de la critique médicale parmi les modernes ? c’est que les phénomènes rares, par exemple celui de la rétention de urine dans la luxation en devant , ont été révoqués en doute; ils ne l’auraient pas été si Hippocrate en avait con- signé des exemples , ét il a fallu que le phénomène se re- produisit sous les yeux des modernes pour qu’on rendit jus- tice à l’exactitude du chirurgien grec, Dans le traité Des

à

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Fractures , il a donné le nom d’inclinaison, ἔγκλισις,, à une certaine luxation du coude : si nous possédions les faits sur lesquels il s’est fondé , nous n’hésiterions pas, comme nous le faisons , pour savoir s’il s’agit d’une luxation latérale in- complète ou d’une luxation postérieure incomplète (Foy. t. ΠῚ, p. 547, et τ. IV, Avertissement, p. 1). C’est ici qu’on peut se convaincre de toute la valeur des faits particuliers: supposons qu’Hippocrate nous eût transmis l’exposé des cas qui lui ont servi à rédiger les livres Des Fractures et Des Ar- ticulations , et cette partie de la chirurgie aurait atteint bien * plus tôt le degré de précision nous la voyons aujourd’hui. Ces deux admirables traités auraient porté leurs preuves avec eux ; pour en apprécier l'exactitude, il n’aurait pas fallu perdre un temps long et précieux à refaire ce qui était bien fait, à retrouver ce qui était déjà trouvé ; et la critique mé- dicale aurait accepté tout d’abord; et sans réserve, ce que, par le fait , elle n’a accepté que sous bénéfice d’inventaire. Ici, Hippocrate crut assez faire en présentant avec conci- sion les résultats de son expérience ; et son attention se tourna d’un autre côté. Ge côté, c’est le jugement et la cri- -tique de la médecine contemporaine, Il ne paraît guère s’être douté des difficultés qui devaient s'élever plus tard sur le mécanisme des fractures et des luxations , sur les espèces et les variétés de ces lésions *, et sur leurs signes respectifs, et il n’a inséré rien de ce qui aurait pu servir à des éclaircisse- ments de ce genre. Mais, employer ses connaissances théo- riques et pratiques à la réforme de procédés vicieux , in- diquer ce qu’il convient de faire à la place de ce qui est condamné, telle est la tâche qu’il s’est surtout donnée, et qu'il a remplie avec une incontestable supériorité. Ilest in- téressant de voir avec quelle vigueur de raisonnement il | combat, non sans quelque ironie, les erreurs et les opinions

* Il faut excepter ce qu’il dit, au début du livre Des articulations, sur les variétés des luxations scapulo-humérales.

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préconçues des praticiens ses confrères. Les différents pas- sages il se livre à cette critique fournissent des renseigne- ments très-certainset, par cela, très-importants sur l’état de la chirurgie (au moins quant aux fractures et aux luxations) du temps d’Hippocrate et avant lui. Nous avons vu, un peu plus haut, comment, dans le traité Des airs; des eaux et des lieux et dans le Pronostic, il avait introduit deux concep- tions étendues , l’une physiologique , l’autre pathologique , et par là, du moins, mis à des notions en partie tom- bées dans le domaine commun , le sceau de son esprit puis= . sant et original. Ici, dans les traités chirurgicaux , cette em- preinte se caractérise par une discussion judicieuse, partout entremêlée avec habileté à l'exposé dogmatique.

Enfin , je rangeraï dans la quatrième classe 16 traité Du régime des maladies aiguës, et le livre De l’ancienne méde- cine. Le premier est consacré à un point de doctrine impor- tant, savoir le régime à suivre dans les maladies aiguës fé- briles. Le régime, δίαιτα, διαίτημα, faisait, comme je l’ai indiqué dans l’Ærgument du Serment, p.621, $ VI, la base du traitement dans la haute antiquité. Avant Hippocrate et de son temps, on usait principalement ‘d’une décoction d’orge, πτισάνη, que , suivant les circonstances, on donnait passée ou non passée. Les médecins n’avaient point de règle fixe pour l’administration de cette préparation ; en général, afin de produire un grand changement dans le corps, ils mettaient le malade à l’abstinence la plus complète, même de boissons, puis ils lui prescrivaient la ptisane (t. IT, p. 279). Hippo- crate combat cette pratique abusive : se fondant également sur l’observation de la santé et de la maladie , il établit qu’il est nécessaire de ne pas soumettre le corps à de brusques mutations , et de procéder par degrés ; qu’on doit avoir at- tention à régler la ptisane , ou toute boisson nutritive, sur la force de l'affection , et aussi sur les redoublements et les crises; enfin, qu’il importe de faire précéder la ptisane de la saignée ou des évacuants. Ainsi, tandis que les pra-

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ticiens ses contemporains, ayant une formule toute faite: sur l'alimentation , subordonnaient la maladie au régime, lui subordonnait le régime à la maladie. se montre dans son jour le sens médical d'Hippocrate ; les idées préconçues n'ont aucun cmpire sur sa raison. Mais il faut ajouter ceci : Ce qui , chez lui, rend le jugement si ferme et si sûr, c’est l'étendue des connaissances, et il sent bien lui-même sur quelle base solide il s'appuie quand 1] dit dans ce même traité : « La question que je soulève est belle et touche à la plupart des points de l’art médical et aux plus importants ; car elle peut beaucoup sur tous les malades pour leur réta- blissement , sur les gens bien portants pour la conservation de leur santé, sur les personnes livrées aux exercices gymna- _Stiques pour l’accroissement de leurs forces (t. IE, p. 243).»

L'objet de la discussion n’est pas moins important dans le livre De l’ancienne médecine : il s’agit des hypothèses dans les sciences médicales. Au temps d’Hippocrate, des méde- cins prétendaient expliquer le mode de production de toutes les maladies en les rattachant à une cause unique ou à deux ; et , établissant l’hypothèse " que le chaud, ou le froid, ou J’humide, ou le sec, ou tout autre agent de leur choix, était le principe du corps, ils dérivaient de ce principe imagi- naire, par des conséquences non moins imaginaires, les phé- nomènes pathologiques. Hippocrate répond que ce chaud, ou ce froid , ou ce sec, ou cet liumide, ne se peut démontrer d'aucune façon, que c’est entraîner la médecine loin de la

: Je lis dans la Métaphysique ® Aristote, traduction de MM. Pierron et Zévort, en note, t. 1, p. 209, que le sens du mot ὑπόθεσις n’est pas le même dans la langue d’Aristote que celui de notre mot hypothèse : L'ôxo- θεσις est une proposition dont ja vérité est affirmée et qui sert de base à la science, base non pas arbitraire comme l’hypothèse, mais légitime; non pas imaginaire, mais réelle, Iippocrate , comme on le voit ici, donne à l'hypothèse le sens que nous lui donnons quand nous la prenons en mau- vaise part; c’est une différence entre Hippocrate et Aristote, qu’il n'est pas inutile de signaler.

DCE NP ττττ ς

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vraie route, vers l’hypothèse (t. I, p. 605), et qu'il faut user d'une bonne méthode et d’un juste raisonnement , e’est-à- dire étudier quels sont les rapports de l’homme avec ses ali- ments, avec ses boissons, avec tout son genre de vie, et quelles influences chaque chose exerce sur chacun (p. 621), et faire, de cette étude, l'application à la santé et à la mala- die. Il est impossible de mieux juger la vaine hypothèse dont il s’agit dans ce cas particulier; mais Hippocrate va plus loin, et, par son aptitude à généraliser avec süreté ,il pose le critérium des mauvaises hypothèses en ces paroles remarquables : « La médecine n’a aucun besoin d’une sup- position vide, différant en cela des choses occultes et dou- teuses, pour lesquelles, si on veut en discourir, il faut né- cessairement se servir d’hypothèses : par exemple, dans les dissertations sur les objets célestes ou souterrains, quand même celui qui parle prétendrait savoir ce que sont ces objets, ni lui ni ceux qui écoutent n’auraient aucune évidence de la vé- rité ou de la fausseté des assertions ; car loute vérification est impraticable (p. 573). » Ainsi, pour Hippocrate , une hy- pothèse est vide quand , par sa nature , elle est à jamais en dehors de toute vérification ; c’est le véritable critérium des hypothèses dans les sciences : toute hypothèse qui reste dans les limites d’une vérification accessible à l’esprit humain est légitime , toute hypothèse qui est en dehors de cette li- mite est illégitime.

J'aurais pu, à l’aide de quelques épithètes, essayer de donner une idée de l'esprit scientifique d’Hippocrate ; mais il m’a semblé plus utile, quoique plus difficile, de dégager , sous les yeux mêmes du lecteur, les points essentiels de ses principaux écrits, et de faire voir quelles ont été les ten- dances du grand médecin de Cos, la direction de ses efforts, la marche de son élaboration. Ce que je viens de faire pour Hippocrate lui-même, je vais le continuer pour ses idées les plus générales, indiquant avec netteté , si je puis , le cercle se mouvaient les connaissances médicales d’alors, et les

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points de contact de ce cercle avec celui se meuvent les connaissances médicales de notre temps.

Il n'aura pas, sans doute , échappé au lecteur, combien était étroite l’uuion de la chirurgie et de la médecine. Je ne parle pas de cette union accidentelle en vertu de laquelle les deux parties de l’art médical étaient entre les mains d’un même homme ; je parle d’une union intime, de celle qui résultait de l'identité de doctrines. Je n’ai pas besoin de no- ter quelles sont les limites de cette identité : après que la main a fait son oflice, reste une lésion , et c’est cette lésion

qui, pour Hippocrate, rentre sous la loi d’une doctrine com- :

mune à toutes les maladies. Un des premiers principes de l’école de Cos, c’est que, les maladies aiguës ayant une crois- sance, une décroissance , et, par conséquent , une époque de summum, ἀχμή, il faut, à cette dernière époque surtout, s’abstenir de tout ce qui pourrait causer trouble et irritation. De cette loi ne sont pas exceptées les lésions chirurgicales. On lit, Des Fractures, τ. II, p. 5925, 5 31 : « Ceux qui, jugeant convenable de panser pendant un jour deux avec de la laine, commencent le troisième et le quatrième jour à placer des bandes autour du membre, et choisissent juste- ment cette époque pour le serrer et y exercer les extensions, ceux-là, dis-je, ignorent beaucoup en médecine, et ils igno- rent une chose capitale, à savoir qu’au troisième et δὰ qua- trième jour surtout, il faut se garder, pour le dire sommai- rement, de troubler aucune lésion, et qu’en particulier il faut s'abstenir de toute introduction de la sonde ‘pendant ces jours, et dans toutes les plaies il y a de l'irritation. Généralement, le troisième et le quatrième jour engendrent dans la plupart des plaies les conditions qui les empirent, celles qui y suscitent de l’inflammation et un état sordide, celles d’où procèdent les mouvements fébriles. S'il est un précepte de grande valeur, c’est celui-là. Auquel, parmi les points les plus importants en médecine, ne se rattache-t-il pas, non-seulement pour les plaies, mais encore pour beau-

,

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 655

coup d’autres maladies, simême on ne peu! avancer que toutes les maladies sont des plaies ? Cette proposition n’est pas sans vraisemblance ; souvent il existe des rapports entre des choses diverses. »

La critique qu'Hippocrate inflige à une pareille pratique se fonde sur ce principe énoncé dans le livre du Régime des maladies aiguës : « Ne pas administrer des substances ali- mentaires pendant l’acuité et l’inflammation (1). » Ou, réci- proquement, le principe médical consigné dans le livre susdit est un corollaire du principe chirurgical posé dans le - livre des Fractures; car l’un et l’autre se tiennent , subor- donnés qu’ils sont à une même doctrine, Mais je veux rap- porter ici un autre passage qui prête à des rapprochements plus inattendus et plus curieux; je le prends dans ce même traité Du régime des maladies aiguës (t. II, p. 277): « Je . pose en principe général qu’il vaut mieux donner de prime abord la ptisane , passée ou non passée, que, mettant le malade à une abstinence rigoureuse , commencer l'usage de la ptisane le troisième jour , ou le quatrième, ou le cin quième, ou le sixième, ou le septième, à moins, toutefois, que la crise de la maladie ne soit arrivée auparavant... Je sais que les médecins font réellement le contraire de ce qu’il faudrait faire ; tous veulent dessécher au début le malade par une diète absolue, pendant deux ou trois jours ou même davantage, puis administrer les ptisanes et les boissons. »

Quoique ce passage soit essentiellement destiné à signaler le danger auquel on expose le malade en le soumettant à des changements brusques et non ménagés, cependant il contient virtuellement l’injonction de prendre garde aux époques de la maladie pour l’administration des aliments. Mais ce n’est pas là-dessus que j'appelle l’attention du lec- teur ; ce que je veux lui faire remarquer, c’est la similitude du cas médical et du cas chirurgical, et la similitude de la

1 Οὔτε ἀχμιαζόντων τῶν νουσημάτων καὶ ἐν φλεγμασίῃ ἐόντων προσφέρειν, t. 11,0. 296.

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critique. Dans le cas chirurgical, des chirurgiens laissent passer les deux ou trois premiers jours d’une fracture sans rien faire ; puis le troisième ou le quatrième jour, au mo- ment s'établit l’inflammation, au moment il faudrait préserver de toute irritation la partie, ils se mettent à prati- quer les extensions et à appliquer le bandage. Dans le cas médical, des médecins laissent passer quelques jours sans rien donner au malade, puis, lorsque la maladie a crû, lorsqu’in- dépendamment même du brusque changement, on devrait diminuer ou retrancher la nourriture, ils administrent la dé- coction d’orge rendue de la sorte inopportune à deux titres. Voilà la double erreur ; voici la double critique : pour le cas chirurgical, c’est avant ou après l’époque mal choisie qu’il faut pratiquer les extensions et placer l'appareil; avant on gagne du temps, après on en perd, mais on ne fait pas de mal. Pour le cas médical, c’est encore avant ou après l’é- poque mal choisie qu’il faut administrer la boisson nutri- _tive:avant, si la maladie est peu grave et permet tout d’abord une certaine alimentation ; après, quand la solution est opé- rée. Le simple rapprochement que je viens d’établir montre que l’erreur chirurgicale et l’erreur médicale sont du même temps, car elles ont trop d’aflinité l’une avec l’autre pour qu'il n’en soit pas ainsi; et, comme dans l’une et l’autre cir- constances l’auteur de la critique s’adresse à des médecins contemporains, il en résulte, par une voie détournée et tout à fait inattendue, que le traité Du régime des maladies aiguës et celui Des fractures sont bien de la même époque. De plus, l'identité du sens et de la forme de la critique venant se ran- ger à côté de l'identité de l’époque, j'en conclus que ces deux traités sont de la même main ". De la sorte, en cher-

. Rentré dens cette discussion , il est un rapprochement qu’il me sem- ble à propos de ne pas négliger. On lit dans le traité Du régime des ma- ladies aiguës, t. IL, p. 515: « Je ne vois pas non plus que les médecins sachent comment il faut distinguer, dans les maladies, les différentes espè- ces de faiblesses entre elles, suivant qu’elles résultent ou de la vacuité des

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. τς TOM

chant à établir la communauté de doctrine entre la partie chirurgicale et la partie médicale des œuvres attribuées à Hippocrate, nous avons rencontré l’identité d'auteur, confir- mant ainsi, par une étude nouvelle, des résultats déjà ob- tenus. Bien qu’ici le point de vue ait changé, les choses n’en

vaisseaux, ou de quelque irritation débilitante, ou de quelque souffrance, ou de l’acuité du mal, ou des affections et des formes diverses qu’engen- drent chez chacun de nous notre tempérament et notre constitution; et cependant l'ignorance ou la connaissance de ces choses produit la mort ou ‘le salut du malade. Sans doute, en un cas la faiblesse est le résultat de la douleur et de l’acuité de la maladie, c’est un plus grand mal de faire prendre en quantité de la hoïsson , de la ptisane ou des aliments, dans la pensée que la débilité provient de la vacuité des vaisseaux; mais il est honteux aussi de ne pas reconpaître qu’un malade est faible par inani- tion, et d'aggraver son état par la diète. » D’un autre côté on lit dans le traité De l’ancienne médecine , t. 1, p. 589: «Si les choses étaient aussi simples qu’il vient d’être dit, si toute nourriture forte incommodait, si toute nourriture faible accommodait et sustentait l’homme malade et l'homme sain , il n’y aurait pas de difficulté; car on ne courrait aucun danger à incliner toujours du côté d’une alimentation faible. Mais on commettrait une égale faute, une faute non moins malfaisante à l’homme, si on jui donnait une nourriture insuffisante et au-dessous de ses besoins. Car labstinence peut beaucoup dans l’économie humaine, pour rendre faible, pour rendre malade, pour tuer, » Ces deux passages sont inspirés par la même pensée, proviennent d’un même esprit ayant roulé cette pensée à diverses reprises, et ont été écrits par la même main. J’ai déjà indiqué, mais légèrement, ce rapport dans l’/ntroduction, 1, 1, p. 518; je le pré- sente ici d'une manière plus frappante. Et, à ce point, j’arrête encore une fois le lecteur sur l’enchaînement de mon système de critique, Je montre d’abord les liens qui unissent le livre De l'ancienne médecine au livre Du régime des maladies aiguës, et celui-ci à toute la chirurgie; puis, étant établi que cet ensemble appartieut au même auteur, je rappelle que cet auteur y partout laissé son empreinte, c’est-à-dire l'empreinte d’un esprit puissant , d’un critique réformateur , en un mot d’un chef d'école. - D'un autre côté, je sais par l’histoire générale qu'Hippocrate a été tout cela, et que de son influence date une ère médicale, Dés lors il ne peut plus être douteux que , dans cet ensemble, est l’œuvre de l'Hippocrate de Cos, de l’Asclépiade loué par Platon. Le témoignage de ce philosophe, que j'ai invoqué pour le livre De l’ancienne médecine, ne s’y applique- rait pas, je me serais trompé dans ma discussion (t. 1, p. 295-510), que ce livre n’en resterait pas moins acquis à Hippocrate, Mais plus on peut TOME 1V. 42

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sont pas moins restées avec leur apparénce. C’est en considé- rant un objet à diverses reprises et de divers côtés que dans la microscopie on parvient à se garantir des illusions d’opti- que: c’est par le même procédé qu'on rectifie le mieux les illusions de la critique. |

Au reste, pour revenir de cette digression, on peut dire que la communauté de doctrine entre la médecine. et la chi- rurgie est l’état régulier, et qu’il a fallu la solution de conti- nuité entre les temps anciens et les temps modernes, solution produite par l’invasion des barbares et regrettable à tant d’autres égards, pour qu’il ait pu jamais y avoir séparation. Mais l’humble chirurgie, partie des boutiques des barbiers, rejoint l’orgueilleuse médecine des écoles, et l’âge actuel a vu disparaître une disjonction toute fortuite et s’opérer une fusion qui, dans le développement plus régulier de l’anti- quité grecque, n’avait jamais cessé d'exister.

Toute science provient d’un art correspondant dont elle se détache peu à peu, le besoin suggérant les arts, et plus tard la réflexion suggérant les sciences ; c’est ainsi que la phy- siplogie, mieux dénommée biologie, est née de la médecine.

se passer en ceci de ce témoignage , plus il devient probable que les rap- ports indiqués entre le livre De l’ancienne médecine et le passage de Platon, ne sont pas dus à une coïncidence fortuite, Il est possible d'établir ces rapports, cela est incontestable , je lai fait voir ; mais il se pourrait aussi qu’ils fussent illusoires ou qu’ils conduisissent à de tout autres con séquences. Or, la probabilité, en ce sens, se réduit presque à rien, dès- lors que l’authenticité du livre De l’ancienne médecine est établie d’ailleurs. J’ai voulu revenir sur ce point, la forme que j’ai donnée à ma discussion dans le tome Ier ayant pu faire croire que je prétendais démon- trer l’authenticité du livre en question par le passage de Platon ; cependant

je n’ai pas moins insisté alors sur les rapports de ce livre avec celui.

Du régime des maladies aiguës, et, dans le fait, j'ai entendu signaler le concours de deux arguments puisés à des sources tout à fait différentes. Ce concours, je le signale avec plus de force encore, aujourd’hui que, res- serrant de plus en plus les liens de mon système critique, je trouve que l'application du passage de Platon devient à la fois plus certaine, et plus indifférente à la question d’authenticité. |

!

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 659

Comme ensuite etäfur et mesure les arts reçoivent des sciences plus qu’ils ne leur ont d’abord donné, il importe d'apprécier le caractère de la physiologie d’Hippocrate, afin de compren- dre l’influence que sa physiologie exercer sur sa méde- cine. On s’est fait, suivant moi, dans 168 temps modernes, une idée fausse du caractère de cette physiologie, et par conséquent il a été impossible d’en apprécier l’usage et les services. Quand on a eu signalé l'ignorance de l’école de Cos touchant la fonction des artères, des veines, des nerfs, du cœur, on s’est demandé ce que pouvait être une pareille physiologie et ce qu’il en devait résulter d’utile pour l'in- telligence des cas pathologiques. Sans doute, la réponse se- rait inévitable, si la question était bien posée ; mais il n’en est rien , et cela tient à ce qu’on s’est trop peu inquiété d'une distinction importante, qui doit être prise en consi- dération par la physiologie moderne et sur laquelle j'ai déjà appelé l’attention dans l’Ærgument du livre De l’an- cienne médecine, t. 1, Ὁ. 564. C’est ici le lieu d’y revenir avec quelque détail.

Dans l’étude de la physiologie on peut considérer deux parties : l’une, relative au mécanisme des fonctions ; l’autre, à l’action, sur le corps humain, des diverses influences aux- quelles il est régulièrement soumis. La première est fondée sur uneconnaissance exacte de l'anatomie, et elle se développe concurremment avec elle. Les modernes l’ont cultivée avec succès, et on ne peut trop admirer comment des recherches persévérantes et sagaces ont dévoilé successivement les rouages cachés de la machine animale. Respiration, circulation, ab- sorption, sécrétion, génération, sensibilité, tout a été l’ob- jet d’investigations fructueuses, et, puisque la limite idéale est d'établir un rapport parfait entre la disposition anato- mique et le résultat physiologique, entre l’organe et la fonction, on fait, vers cette limite, des progrès décisifs. Mais justement l’espace sur lequel les modernes ont jeté de vives lumières, est pour l’école de Cos dans une ombre

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épaisse. Une anatomie dans l’enfance condamnait à l’en- fance cette partie de la physiologie, et, cela manquant, en même temps manquaient les secours abondants et paissants qu’y trouve la pathologie moderne. Il n’en est plus de même quandil s’agit de l’influence des actions habituelles de l’extérieur, ou, pour m’exprimer de la façon la plus générale, de l'influence des milieux. L’im- pôrtance de cette branche de la physiologie est grande, et, pour la faire apprécier , j’emprunterai à un ouvrage de philosophie générale le passage suivant : « Tant que, dit M. A. Comte, la variation croissante du système extérieur des conditions d’existence n’est pas devenue contradictoire à la nature fondamentale, qui ne saurait changer, de l’être organisé, l'espèce subsiste en se modifiant, surtout si les dif- férences sont graduelles ; au-delà, l’espèce ne se modifie point, elle périt nécessairement. Quelque précieuse que soit une telle proposition, il faut néanmoins reconnaître qu’elle ne fixe pas encore suflisamment le genre précis de l’influence incontestable qu’exerce sur l’organisme la constitution du milieu ambiant. Car, à ce point de vue, nous n’avons acquis par que des lumières en quelque sorte négatives, en res- treignant seulement, dans l'intérieur de chaque organisme spécifique , le champ général des modifications possibles, dont l'étendue effective reste essentiellement inconnue. On sait, par exemple, que la perturbation convenablement pro- longée du système total des circonstances extérieures peut

aller jusqu’à altérer beaucoup le développement proportion

nel de chacun des organes propres à chaque espèce, ainsi que la durée, soit totale, soit relative, des diverses périodes de son existence. Mais de telles modifications constituent- elles, comme on est aujourd’hui disposé à le croire, les vraies limites supérieures de l’influence organique du milieu am- biant? Aucune considération positive, a priori ou a posteriori, ne l’a jusqu'ici véritablement démontré. En un mot, la théo- rie rationnelle de l’action nécessaire des divers milieux sur

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 661

les divers organismes reste encore presque tout entière à former. On doit regarder cette question comme ayant été simplement posée conformément à sa vraie nature philosophique... Un tel ordre de recherches, quoique fort négligé, coustitue, sans doute, l’un des plus beaux su- jets que l’état présent de la philosophie biologique puisse offrir à l’activité de toutes les hautes intelligences. Il de. vrait, ce me semble, inspirer d'autant plus d’intérèt que les lois générales de ce genre de phénomènes seraient, par leur nature, immédiatement applicables à la vraie théorie du per- fectionnement systématique des espèces vivantes, y compris même l'espèce humaine :. »

Dans cette branche de la physiologie , une anatomie avan- cée est bien moins nécessaire ; aussi, là, Hippocrate possé- dait des connaissances très-étendues. Nous savons, par son traité Des airs, des eaux et des lieux, que l'influence des climats, dans tout ce qu’elle de plus général, avait été re- connue par lui, et qu’il en avait recherché les effets sur la forme du corps , sur les dispositions morales , et même sur les constitutions politiques. J’ai signalé dans l’ Argument de ce même traité , t. IE, p. 4, les remarques profondes d'Hip- pocrate sur la cause qui, sous un climat toujotifs rs uniforme , donne aux habitants une grande ressemblance entre eux , et j'airapproché les remarques comparables de M. Is. Geoffroy- Saint-Hilaire sur les ressemblances qu’un même genre de vie établit entre les animaux sauvages ; rapprochement très-in- attendu, et qui montre quelle attention sagace Hippocrate avait portée dans ses observations. Ici donc, au rebours de ce qui a été constaté pour la physiologie des fonctions , si je puis parler ainsi, on constate des études déjà savantes sur la physiologie des influences extérieures. Et il faut ajouter

τ Cours de philosophie positive, τ, 1, p. 569, Je ne saurais trop re” commander la méditation de cet important ouvrage à ceux qui veulent se faire une idée juste de la vraie classification et de la subordination réci- proque des sciences,

662 REMARQUES RÉTROSPECTIVES.

=

que, sur cet objet, du temps d’Hippocrate et après li, la Grèce fut le théâtre d'expériences en grand, les plus impor- tantes et les plus instructives. Toute la population (la popu- lation libre s'entend) était soumise à un système régulier d'éducation physique ; dans quelques cités, à Lacédémone, par exemple , les femmes n’en étaient pas exemptées. Ce système se composait d'exercices et d’une alimentation que combinèrent l’empirisme d’abord, puis une théorie plus sa- vante ; il concernait , comme dit Hippocrate lui-même , en ne parlant, il est vrai, que de la partie alimentaire, il con- cernait et les malades pour leur rétablissement , et les gens bien portants pour la conservation de leur santé, et les per- sonnes livrées aux exercices gymnastiques pour l’accroisse- ment de leurs forces (t. II, p. 245). On savait au juste ce qu’il fallait pour conserver seulement le corps en bon état ou pour traiter un malade, pour former un militaire ou pour faire un athlète, et, en particulier, un lutteur, un coureur, un sauteur, un pugiliste. Une classe d'hommes, les maîtres des gymnases, étaient exclusivement adonmés à la culture de cet art: , auquel les médecins participaient dans les limites de leur profession , et Hippocrate, qui, dans les Aph., 1, 3, invoque l’exemple des athlètes, nous parle; dans le traité Des Articulations, des personnes maigres qui , n’ayant pas été amaigries par un procédé régulier de Vart, ont les chairs muqueuses ?. Les anciens médecins savaient, comme on le voit, procurer l’amaigrissement conformé- ment à l’art, et reconnaître à ses effets un amaigrissement irrégulier ; toutes choses auxquelles nos médecins sont étran- gers, et dont on ne retrouve l’analogue que parmi les entrai-

1 « Encore aujourd’hui, dit Hippocrate dans le livre De l’ancienne médecine, ceux qui s'occupent de la gymnastique et du développement des forces, ajoutent sans cesse quelque nouveau perfectionnement , cher- chant quelles boissons et quels aliments, digérés le mieux, accroissent le plus les forces (1. 1, p. 579 et 581). »

? Καὶ γὰρ αὗται αἱ σάρχες τῶν μιὴ ἀπὸ τέχνης ὀρθῶς λελιμιοαγχημένων , αἱ τῶν λεπτῶν, μυξωδέστεραί εἰσιν, αἱ τῶν παχέων. Τ᾽, IV, p. 98.

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 663

_neurs anglais. Au reste, cet ensemble de connaissances em- piriques et théoriques doit être mis au rang des pertes fâcheuses qui ont accompagné la longue et turbulente transi- tion du monde ancien au monde moderne. Les admirables institutions destinées, dans l'antiquité, à développer et af- fermir le corps ont disparu ; l'hygiène publique est destituée, à cet égard, de toute direction scientifique et générale, et demeure abandonnée complétement au hasard. À peine com- mence-t-on à ramener quelque peu de gymnastique dans l’é- ducation des enfants ; rien n’est fait pour les adultes. Mais ce n’est pas ici le lieu d'aborder un sujet aussi important,

Toujours est-il que, sous les yeux d’Hippocrate, tout , : _ pratique et théorie, était florissant, grâce à cette expérimenta- tion continue sur une population entière. ont été puisées des notions positives sur une branche de la physiologie ; et on en sentira immédiatement toute la valeur pour la méde- cine , si on se rappelle que ces notions mettent en pleine lu- mière la puissance des agents modificateurs sur le corps vi- vant , touchent de près à la plupart des questions d'hygiène, et embrassent une partie du problème de l'éducation.

Je reviens donc à mon point de départ, et je dis : Voulez- vous apprécier, vous retournant vers le passé, les difficultés et les ressources que la médecine rencontrait alors? repré- sentez-vous la vieille école de Cos, ignorant beaucoup sur le mécanisme des fonctions , sachant beaucoup sur l’action des conditions extérieures ; examinez ce que cette ignorance jette d’obscurité, ce que ce savoir jette de lumière sur l’étude des maladies; et, dans cette méditation comparative, vous trouverez intérêt et instruction.

L’antique physiologie dont je viens de signaler le caractère général, j'ai encore à l’examiner par un autre côté, je veux parler de la crâse, idée capitale dans la doctrine de l’école

* Voyez, pour les applications de la doctrine hippocratique à l’hy-

giène , Michel Lévy, Traité d'hygiène publique et privée, Paris , 1844, t.1, p. 22-52.

664 REMARQUES RÉTROSPECTIVES.

de Cos: j'ai déjà eu occasion d’en traiter, t. [, p. 446,et τ. IV, p. 406 ; mais, là, je l’ai surtout considérée en soi et par rapport aux connaissances parmi lesquelles elle s'était développée. Maintenant j'ai à la mettre en regard des con- naissances modernes qui en sont l'équivalent. La crâse est, comme on sait, le mélange heureux des éléments qui consti- tuent le corps; elle est entretenue par les bonnes qualités des aliments et des boissons, par l’influence salutaire du mi- lieu ambiant et par l'usage bien entendu des exercices. Voici comment elle est représentée dans le livre De l’an- cienne médecine, ἃ. 1, p.603 : « Dans le corps se trouvent l’a- . mer, le salé, le doux, l’acide, l’acerbe, l’insipide, et. mille autres principes dont les propriétés varient à l'infini par la quantité et par la force. Ces choses, mélées ensemble et tem- pérées l’une par l’autre, sont à l’état latent et ne causent pas de souffrances ; mais si l’une d’elles se sépare et s’isole du reste, alors elle aevient manifeste et cause de la douleur. Ilen est de même des aliments qui ne scnt pas propres à l’homme ct dont l’ingestion le rend malade ; chacun d’euxta une qua- lité qui n’a pas été tempérée, ou amère, ou salée, ou acide, ou toute autre qualité intempérée et forte; c’est pourquoi notre santé en est troublée, aussi bien que par les qualités quis’isolent dans notre corps. Mais les aliments et les boissons habituelles, évidemment, ne renfermeront pas de telles hu- meurs intempérées et excessives ; tels sont le pain, la pâte d'orge, et les autres substances Ge semblable nature, dont on use toujours et le plus abondaminent ; j’excepte les mets préparés et assaisounés pour flaiter le palais et la sensualité, Ces aliments salutaires, dont on prend le plus, ne produisent ni trouble ni désunion des qualités cachées dans l’économie ; mais ils produisent vigueur, accroissement nutrition, sans aucune autre vertu, si ce n’est qu’ils sont mé- langés heureusement, qu’ils n’ont rien d’intempéré, rien de fort, et que tout y est devenu un, simple, atténué. » .

De ce passage, qu’on pourrait appeler classique, il résulte

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 665

que la crâse, arrangement primitif du corps, se maintient lorsque aliments, boissons et air, incorporés dans un juste mélange, concourent à la conserver. Mais quand il y a, d’une façon quelconque, influence perturbatrice, la crâse est dérangée ; alors intervient la coction, destinée, suivant l’école de Cos, parmi les humeurs altérées, à transformer les unes, à éliminer les autres. Ainsi Hippocrate se représentait, d’une part en physiologie l’organisation du corps comme un mé- lange les propriétés caractéristiques des parties élémen- taires étaient devenues latentes, d'autre part en pathologie le retour à l’état sain comme une coction qui modifiait les qualités des humeurs.

J'insiste à dessein sur les caractères de la crâse telle que l'antiquité l’a conçue, afin de faire comprendre en est l'équivalent dans les conceptions modernes. Les modernes, depuis la création de la chimie, ont reconnu que le corps vivant est assujetti à un mouvement de composition et de décomposition, et que les lois chimiques, sous l’influence de la vie, déterminent la constitution de ses tissus. Or, l’idée de crâse et de coction n’est pas autre chose que cette même idée des modernes transportée dans un temps la chimie n'existait pas. Comment se fait-il que les substances inorga- niques, introduites dans le corps, y prennent des caractères tout différents? A cette question l’école de Cos a répondu que la disparition des qualités primitives tenait à la crâse, au mélange intime ; les modernes, plus avancés, répondent qu’elle tient aux combinaisons chimiques des éléments. Qu'on ait su de tout temps que le corps vivant est composé des mêmes éléments que ceux qui existent dans le monde extérieur, celaest certain, et je l’ai fait observer t. I, p. 192; il suffisait d’ailleurs de remarquer que les végétaux se nour- rissent des sucs de la terre, et que les animaux se nourris- rissent ou de végétaux ou d’animaux herbivores*. Pour pas-

τ C’est la raison que donne M, Comte, Cours de philosophie positive, t. III, p. 248.

666 REMARQUES RÉTROSPECTIVES.

ser des propriétés élémentaires aux propriétés organiques,

: l’école de Cos admis crâse et coction ; conception vague

sans doute et provisoire, mais positive en ce sens qu'elle est simplement l’expression d’un fait réel, la disparition des qua- lités élémentaires ;seulement elle appelait mélange et coction, ce qui plus tard a été reconnu être combinaison chimique. Dans l'ignorance d’une science qui n’existait pas encore, les Hippocratiques ont nommé crâse cette opération qui, chan- geant les propriétés des substances élémentaires, fait parai- tre sous forme d’os, de chair, de sang, etc., des matières venues du dehors. C'était constater un fait dont la chimie a, bien des siècles plus tard, donné l'explication. Ainsi on peut établir ce degré entre l’école de Cos et les modernes : Gos reconnaît une élaboration qui dissimule les propriétés élé- mentaires et la nomme crâse ou mélange, les modernes pé- nètrent dans cette crâse, en assignent le caractère et montrent que la constitution intime du corps vivant, soumise aux lois

de la chimie, est un cas particulier de cette science. J’ai

donc été autorisé à dire, comme je l’ai fait un peu plus haut, que la conception de l’école de Cos avait été, jusqu’à celle de l’ère moderne, la plus juste et la plus compréhen- sive qu’on pût avoir de l’état intestin des êtres organisés ; car, entre ces deux conceptions, que pourrait-on intercaler, si ce n’est de vaines hypothèses ? C’est aussi ce qui est arrivé, comme le montre l’histoire de la médecine; jusqu’à l'avé- nement de la chimie, les doctrines en dehors de la crâse sont frappées de stérilité, et celle-ci suffit à tous les besoins d’une physiologie qui se serait inutilement épuisée à péné- trer dans l'atelier mystérieux de l’organisation vivante, avant qu’une science encore à créer ne l’y eût introduite. Ceci me conduit à signaler deux phases importantes dans la physiologie: l’une a commencé avec les débuts de la science, l’autre commencé seulement avec la chimie pneu- matique, avec le mémorable essai qui fut fait, il y une soixantaine d'années, pour expliquer l’acte de la respiration;

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 667

j'appellerai l’une fonctionnelle, l’autre chimique. La pre- mière, depuis Hippocrate (puisque c’est sur ces matières le premier auteur dont les écrits nous soient arrivés), s’est poursuivie jusqu’à nos jours, expliquant de plus en plus le mécanisme des fonctions et le rôle des organes ; elle fait de grands progrès à Alexandrie entre les mains d’Érasistrate et d'Hérophile; elle en fait de plus grands éncore quand la cir- culation du sang est découverte, quand on démontre les voies par lesquelles le chyle pénètre dans le système cir- culatoire ; enfin elle en fait journellement sous nos yeux, et je n’ai pas besoin de signaler ici combien de lacunes, et des plus importantes, elle a encore à combler, Mais cet immense travail, de plus en plus actif, de plus en plus fructueux, s’est passé tout entier et pourrait se continuer indéfiniment sans que la connaissance des conditions qui déterminent la trans- formation des éléments en substances organiques avancât d’un seul pas. Il n’en est plus de même quand l’autre phase commence : celle-ci ferme la solution decontinuité qui existait jusque entre le monde inorganique et les êtres organisés, entre les organes dont on étudiait le jeu et les matériaux qui les constituent. Dès lors s’ouvre Le champ illimité de recher- ches nouvelles; et s’il est vrai que le travail chimique, con- dition de l’existence des tissus, est la base de tout phénomène vital, il est vrai que la chimie est l’anneau entre les sciences inorganiques et la science biologique.

J'ai dit plus d’une fois que, pour saisir les idées anciennes, il est bon de les soumettre au contrôle des idées modernes ; mais il est bon aussi de considérer celles-ci à la lumière de celles-là. Ici, en se plaçant dans le système de la crâse, pour contempler de ce point de vue le développement de la phy- siologie, on reconnaît au premier coup d’œil un fait im- portant dans l’histoire philosophique de la science: c’est que deux phases essentielles, mais séparées par un bien long intervalle, l’une physiologique, l’autre chimico-ph ysiolo- gique, doivent être distinguées si on veut concevoir l’en-

1

668 REMARQUES RÉTROSPECTIVES.

chaîinement des choses, la valeur des théories et la nature des découvertes.

Il ne me reste plus, pour terminer ces Remarques rétro- speclives, qu'à considérer dans la pathologie -d’Hippocrate une tentative qui me paraît avoir été une conséquence. de l'antique physiologie de l’école de Cos. Il est dit dans le Pronostic, t. I, p. 189 : « Celui qui veut apprendre à pré- sager convenablement quels malades guériront et quels succomberont, chez quels la maladie durera plus de jours et chez quels elle en durera moins, doit juger toute chose par l'étude des signes et par la comparaison de leur valeur réci- proque.... Il ne faut demander le nom d’aucune maladie qui ne 5010 pas inscrit dans ce traité ; car toutes celles 4] se jugent dans les intervalles de temps indiqués, se connaissent par les mêmes signes. » Cette dernière pensée est explicite, et elle ne fait d’ailleurs que résumer tout le Pronostic ; il est évident qu'Hippocrate a cru pouvoir ranger toutes les maladies aiguës fébriles sous un chef commun et en donner la doctrine générale au point de vue qui lui était propre, c’est-à-dire au point de vue de la prognose (770γ. t. 1, p. 451). Aristote dit : « L'art commence, lorsque, d’un grand nombre de notions fournies par l’expérience, se forme une seule conception générale qui s’applique à tous les cas sem— blables. Savoir que tel remède a guéri Callias attaqué de telle maladie, qu’il a produit le même effet sur Socrate et sur plusieurs autres pris individuellement, c’est de l'expérience ; mais savoir que tel remède a guéri toute la classe des malades atteints de telle maladie, les pituiteux, par exemple, ou les bilieux, ou les fiévreux, c’est de l’art ( Métaphys. 1, 1, txa- duction française par MM. Pierron et Zévort). » De même, connaître des maladies isolées, c’est avoir de l’expérience; connaitre assez ces mêmes maladies pour substituer à la des- cription de chacune la description du groupe, c’est avoir une doctrine, |

Hippocrate a donc eu une doctrine des maladies aiguës

REMARQUES RÉTROSPECTIVES. 669

fébriles, en tant du moins qu'il s’agit de leur marche, de leur terminaison et de leurs signes. C’est un essai de phy- siologie pathologique, et à ce titre l'essai est remarquable ; il l’est encore en ceci que le choix a été heureux, et le groupe des maladies aiguës fébriles est peut-être celui qui se prèête- rait le mieux, encore aujourd’hui, à une étude nouvelle du même genre, mais entrerait alors la considération de l’é- tat anatomique des organes, de l’état chimique des humeurs. La pathologie pour tâche de grouper à fur et mesure, sous des chefs de plus en plus généraux, les phénomènes qui sont de son domaine ; en d’autres termes ; l’objet qu’elle poursuit est celui-ci : Étant donnée une action perturbatrice quelconque, qui s'exerce sur le corps vivant , détermi- ner quels eflets doivent s’en suivre. Or, ce résultat ne peut être obtenu qu’autant que les phénomènes patholo- piques cessent d’être isolés et viennent se ranger en des® groupes dont les lois soient connues, Il serait superflu de dire combien la pathologie est loin de cette limite idéale ; mais elle y doit tendre, et y tend en effet, appuyée sur le seul guide auquel elle puisse se fier, la physiologie. C’est aussi par sa physiologie qu'Hippocrate été conduit à ten- ter, comme il l’a fait, de systématiser une part déterminée de sa pathologie. La crâse étant admise ainsi que la coction chargée de réparer les désordres qui surviennent, on en dut conclure qu’à une perturbation de même nature ré- pondait une coction qui avait aussi même nature, même procédé , même cours. Or, la maladie fébrile aiguë est une perturbation qu’on peut, indépendamment des formes qu’elle revêt , des causes qui la produisent, des foyers dont elle part, considérer comme essentiellement identique ; et dès-lors , il s’est présenté naturellement à l'esprit de tracer le tableau nou plus d’une fièvre ou d’une pleurésie, mais de toute une classe d’affections dont il s’est agi de déterminer les lois. Certainement, Hippocrate a suivi une déduction sem- blable, et il a eu une de ces inspirations le sens

670 REMARQUES RÉTROSPECTIVES.

scientifique se manifeste le plus clairement. Savoir trouver les faits naturels appartient à l’esprit d'observation ou pa- tient ou sagace : savoir, entre les faits, saisir un lien réel appartient à l’esprit philosophique.

Les travaux médicaux d’Hippocrate ont pour caractère es- sentiel d’être fondés sur une étude ferme et bien faite de la réalité. Ils sont plus ou moins avancés, mais ils sont tou- jours positifs ; ils ne s’égarent pas dans les vaines hypothèses, ils ne s’engagent pas dans les recherches impossibles, ils ne poursuivent pas les chimères de la science. On peut croire que la notion de la crâse , lui représentant avec netteté, au- tant qu’il pouvait être représenté alors , un fait capital de l’organisation vivante , n’a pas été sans influence sur la rec- titude de son jugement et la direction de ses travaux.

Je termine ici ce que j'avais à dire de plus général sur les

sécrits d'Hippocrate. Ces considérations, qui s’étendraient si facilement sous la plume, je les ai resserrées autant qu’il m’a été possible; néanmoins , j'ai constamment eu soin de mettre en regard les idées anciennes et les idées modernes corres- pondantes ; car, en se familiarisant avec ce genre d’étude, on comprend que les unes et les autres se prêtent une lu- mière réciproque, et que, dans la perspective de l’histoire, cette comparaison apprend à les apprécier, et, pour ainsi dire , à les mesurer.

FIN DES REMARQUES RÉTROSPECTIVES ET DU QUATRIÈME VOLUME,

TABLE DU TOME QUATRIÈME.

AFNOR id LL Su I . Argument du livre des ne. ἐν νὼ κα Los Be τὰν Rd πρὸ eu ous 78 dréahent δὴ OS ne... «So 328 ΠΝ D DU Lu De JS dut. 340 Argument des Aphorismes. . . . . .. RASE RE 396 ie ue LIN 458 ἀν Re ne Lu ee ως 610 ΕΝ ns ee de. een à 628 ἴὸ ξι σαο, D dns κι ue 634 Ehi201 ἐφ ον μῶν M νοῦ δυῶν ΔΑ γϑόμος 638 Remarques rétrospectives. . . . . . . . . . . . sx 0 θ44

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