rar O CRETE —— Dans mon travail sur les Coléoptères de France (Lamellicornes p. 582), j'ai décrit, sous le nom de Pentodon monodon , un insecle peu commun dans nos provinces méridionales, qui semblait, malgré sa patrie différente devoir être rapporté au Geotrupes monodon de Fabricius, tant peut lui convenir la courte descriplion de cet auteur. M. Burmeister (Handbuch der Entomologie t. 5. p. 104) a déjà indiqué divers caractères servant à distinguer le véritable Pentodon monodon, de lespèce de notre pays qui s’en rapproche, et à Jaquelle il donne, à l'exemple de Dejean, le nom de P. puncticollis. M. le capitaine Godard, entomologiste lyonnais bien connu par son zèle pour la science, m’a communiqué divers individus provenant de la Grèce, dont la comparaison avec ceux de nos provinces méridionales , m’a permis d'ajouter quelques autres caractères distinclifs à ceux indiqués par le savant professeur de Halle. Je profiterai de cette circonstance pour appeler l’attention des Entomologistes sur les caractères extérieurs servant à faire distinguer les sexes chez les espèces de ce genre. Le Pentodon monodon à, comme le P. puncticollis, la suture frontale chargée d’un seul tubercule ; mais celui-ci est moins élevé, plus obtus et parfois presque binoduleux à son sommet. I s'éloigne du P. punciicollis par son corps proportionnellement plus large et moins paralléle ; par son épistome moins fortement relevé en rebord sur les côtés, offrant en devant deux dents 12 OBSERVATIONS obluses , peu prononcées et presque nulles ; par son prothorax un peu plus court, n’offrant à la base point de traces de rebord après les angles postérieurs, c’est-à-dire au côté externe de chacune des sinuosités basilaires formées ou rendues plus sensibles par la double dépression du bord postérieur, marqué de points un peu plus gros; par ses élytres offrant la strie juxta- sulurale moins parallèle avec la suture, se rapprochant sensible- ment d’elles à parür du milieu, chargées de trois sortes de nervures moins régulières , moins longuement prolongées , parfois peu nettement dessinées, à calus postérieur plus faible, plus ruguleuses , marquées de points plus égaux, non cycloïdes, pré- sentant près du bord externe une boursoufflure subhumérale plus apparente ; par ses trochanters postérieurs notés de points écrasés plus ou moins apparents ; par sa couleur souvent moins noire, toujours moins brillante , offrant un aspect légèrement Soyeux, Comme caractères moins constants el moints frappants, le P. pentodon a les stries des élytres plus légères, surtout posté- ricurement : la juxla-suturale, souvent. moins visiblement prolongée sur les côtés de l’écusson par une rangée de points : les autres , moins droites ou plus sinueuses dans leur direction obliquement longitudinale ; elles offrent, entre la nervure par- tant du calus et le bord externe , des sortes de hachures plus apparentes. Le P. monodon est intermédiaire entre le P. puncticollis et le P. punctatus ; 11 se distingue facilement de ce dernier par sa suture unituberculeuse. Herbst, Sturm, Latreille , Illiger et Duftschmidt se sont de- mandé si les caractères fournis par eette suture n’étaient pas des différences extérieures des sexes ; j’ai dit m'être assuré qu’il n’en était pas ainsi. Hliger parait même postérieurement en être venu à penser que ces différences ne constituaient que des variétés (Magaz. L. 2. p. 214). Les sexes , dont on n’a pas indiqué les caractères extérieurs, SUR LE PENTODON MONODON. 13 se reconnaissent au dernier arceau de l’abdomen. Chez la ©, il est en ogive dirigée en arrière ; chezle, 1lest obtus ou subéchancré, et ferme ainsi d’une manière moins complète l’ouverture anale. On peut caractériser les trois espèces de la manière suivante : A. Suture frontale unitubercu!euse, P. PUNCTICOLELES ; Des, inéd. Burueisr. D'un noir brillant, en dessus. Epistome assez fortement relevé en rebord de chaque côté, à dents antérieures prononcées, Suture frontale chargée d’un tubercule aigu. Prothorax offrant les traces visibles d’un rebord sur la majeure partie de sa base. Elytres marquées de points en grande partie cycloïdes. Trochanters lisses. . Geotrupes punctatus ; Yzuic. mag. t. 2. p. 2149 Scarabœus punctatus $ ? Larr. gen. t. 2. p. 104. Scarabœus puncticollis , Des. catal. (1835) p. 151. Pentodon monodon, Murs. Hit. nat. (Lamell. p. 382. 1). Pentodon puncticollis , Burmæisr. Handb. 1. 5. p. 104. — Morscnouzsx. Coleopt. reçus d’un Voy. de M. Handschuh, #» | Bullet. de Mosc. 1849, n° 5. p. 109. Patrie : le midi de la France, l'Espagne. | P. HONODON, Farrrcvs. D'un noir ou brun légèrement soyeux , peu luisant. Episiome à peine relevé en rebord de chaque côté, à dents antérieures très-faibles. Su- ture frontale chargée d’un tubercule peu saillant et presque binoduleux. Prothorax sans traces de rebord à la base après les angles postérieurs. Elytres subruguleuses , marquées de points non cycloïdes. Trochanters postérieurs ponctués. Scarabœus idiota , Herssr, Naturs. t. 2. p. 164. 101. pl. 17. fig. 4. Geotrupes monodon, Srurm, Handb. pl. 1. fig. B. C. — Fasr. suppl. p. 19. 50. — id. Syst. EL. 1, 4 p. 17. 55. — Truc. mag. 1. p. 511. 55. — Durrscu. faun. aust. 4. p. 77. 2 «7, (#7 ?). — Scaônner. syn. ins. t, 1. p. 18. 80. 14 OBSERVATIONS SUR LE PENTODON MONODON. Scarabœus monodon , Des. calal. 3° édit. p. 168. — Laporte de Casrezx. Hist. nat. 1. 2. p. 112. 20. Pentodon monodon , Burmeisr. Handb. t. 5. p. 104. Patrie : la Hongrie , la Grèce, la Dalmatie, la Russie méri- dionale. AA. Suture frontale chargée de deux tubercules. P. PUNCTATUS , pe Viirers. 1 D'un noir luisant. Epistome à peine relevé en rebord de chaque côté , à dents antérieures faibles. Suture frontale chargée de deux tubercules très-distincts. Prothorax sans traces de rebord à la base après les an- gles postérieurs. Elytres subruguleuses, à points non cycloïdes. Tro- chanters lisses. | Scarabœus talpa, Paxz. Beytr. pl. 6. fig. 1 (non le texte). Scarabœus idiota % ? Herssr, naturg. t. 2. p. 165. 101. Scarabœus punctatus, DE Vizz. C. Lin. Entom. t. {. p. 40. 88. pl. 1 fig. 3. — Ouv. Entom. t. 1. n° 5. p. 52. 60. pl. 8. fig. 70. — id. trad. allem. t. 4, p. 30. 60. pl. 25. fig. b. — Fagr. Ent. syst. t. 1. 1. p. 21. 64. — Larr. Hist. nat. t. 10. p. 170. — id. Gen. t. 2. p. 404. 1. (2) — id. nouv. diet. d'Hist. nat. 1. 30. p. 299.— id. ir Cuvier , Règn. anim. (1829). Ins. t. 1. p. 550. — Lamarck, Anim. s. vert. 1. 4. p. 595. — Sucxow , naturg. p. 124. 80. — PERCHERON, © GUERIN Dic. pittor. d'Hist. nat. t. 8. p. 616. — pe Casrein. Hist. nat. ts Li 24.19. Scarabœus algirinus , Vozr, Col. pl. 20. fig. 153. trad. p. 89. — Gogze , Entom. Beytr. t. 1. p. 62. 47. — Herssr, naturg. t. 2. p. 250. 155. pl. 17. fig. 6. — Furssiy , mag. t. 4."p. 40. Scarabœus punctulatus , Rossi, mant. 1. p. 5. Geotrupes punctalus, Fasr. suppl. p. 21.57. — id. Syst. EL. 4. 1. p. 18. 63. — Srurm. Handb. pl. 4. fig. A. — Pan. Beytr. p. 50 (Lexte seulement). — Scnônu. Syn. ins. t, 4. p. 18. 81. — Sucxow, naturg. p. 124. 80. > L à fl =. - nv L L i M À | ATA à vtr Ls AI ( à 1 à } | e+ UE LD ‘ 1 LAN . ! L L % [al d DL ve y ” ’ di) | \ { , Ta ; u nd d e , F CA: di | 4 1,0 Li * | ne: ARE ï n * £ FA 0] j E s A Î Ni Ê en “ . At : - L n i 2 4 . t L e [ PR (l CA L r. PRET | _ A | » + 4 Ê LA M, ü d : < L æ a ê À « ; At * ÿ à fues ? + * ès . ñ F4 , « CE: 5. + 1 de, à \ PL j . » Ur Le î & 4 [] 4 4 D ’ d » d p “ au L 1 f - ' £ ù ' u sa L : . x : { « “ * y * d U Ÿ . » ‘ ‘ ” on ? ‘ . mr t Ç " * L a : . . 4 À ” : \ » : * ‘ i . » À + L . ed (! / . “ s sr 4 ‘ . * d eg ) : ‘ - \ ‘ L LL . , . n k PE. ô | | ? Aleochariens. Devhaud Se. DESCRIPTION DE QUELQUES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX OU PEU CONNUS 4 DE LA TRIBU DES BRACHELWYMRES. Par KE. MULSANT et CI. REY. Présentée à l'Académie des sciences , belles-lettres et arts de Lyon, le 27 avril 1851.) = ————— EE ope—— FAMILLE DES ALÉOCHARIENS. GENRE HOMALONA. Er. (1' Division), 1. HI. micans. Elongata , nigra , nitida ; elytris castaneis ; ano antennisque obscure rufis, articulo primo pedibusque testaceis ; thorace basi paulo angus- tiore , postice obsolete foveolato ; abdominis segmentis 5 primis basi seplimoque toto punctatis , sexto sublævi. Long. 0°,0036 à 0",0045 (1 9/3 à 21.) d Deuxième segment de l'abdomen chargé , sur son milieu, d’un petit tubercule. Septième arceau ventral , prolongé en angle arrondi au sommet (pl. 1. fig. 4). Q Deuxième segment de l'abdomen sans tubercule. Septième arceau ventral peu saillant, presque tronqué (pl. 1. fig. 1). Ÿ Corps allongé; brillant; couvert d’une pubescence fine, gri- satre et couchée, plus longue et plus rare sur l'abdomen. Téte noire, orbiculaire ; légèrement convexe; atténuée anté- rieurement à partir de l'insertion des antennes; d’un tiers plus étroite que le prothorax; couverte d’une ponctuation rare et fine ; lisse en avant et marquée sur le front d’une impression légère. Parties de la bouche d’un testacé obscur. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax 16 . DESCRIPTION réunis; d’un roux obscur, avec le premier article testacé : celui- ci elliptique, comprimé : les deuxième et troisième, en cône allongé : les quatrième à dixième , graduellement plus courts : le dernier en ovale allongé, plus long que les deux précédents réunis. | Prothorax finement rebordé ; légèrement transversal ; arrondi à sa base ; tronqué au sommet ; subdéprimé ; noir , avec la parte réfléchie d’un testacé obscur ; couvert d’une ponctuation très-fine el peu serrée; marqué au milieu de sa base d’une impression large et peu profonde ; un peu rétréci postérieurement ; à angles antérieurs infléchis et obtus ; à côtés arrondis avant le milieu, subsinueux avant les angles postérieursqui sont obtus etlégèrement arrondis; muni latéralement de quelques poils longs et dressés. Ecusson noir; triangulaire; très-finement ponctué. Elytres subdéprimées; de la longueur du prothorax; un peu plus larges que celui-ci à sa base, s’élargissant graduellement jusqu’à l’extrémité ; couvertes de points serrés et obliques plus forts que ceux de la tête et du prothorax; châtaines , avec les épaules un peu plus claires : angle sutural légèrement obtus et arrondi : bord apical sinueux près des angles extérieurs, Abdomen rebordé; noir, avec le dernier segment et le bord apical du pénultième, d’un roux obseur ; couvert de poils rares el longs , plus serrés sur les côtés. Premier , deuxième, troisième el quatrième segments , transversalement impressionnés à leur base : ceux-ci et le cinquième, ponctués, lisses à l'extrémité : le sixième, lisse ou avec des points très-rares et effacés : le seplième , entièrement ponctué et échancré à son extrémité. Dessous du corps ponctué; noir, avec l’anus roux de poix; couvert d’une pubescence plus courte sur la poitrine. Pieds ainsi que les hanches testacés. Elle se trouve en Suisse. Rare. Oss. Cette espèce ressemble à VA. umbonata , Er. dont elle diffère par la couleur des pieds et des antennes, par son prothorax DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 12 rélréci et subsinueux postérieurement; par son abdomen moins lisse , et dont le dernier segment , échancré dans les deux sexes , n’est point granulé dans le +. EL 2. EH. subalipina. Elongata , antice angustior, migra, nitida ; elytris, pectore anoque rufo-testaceis ; antennis piceis, basi pedibusque testaceis ; thorace subquadrato , angulis rotundatis , coleopteris angustiore ; abdomine parce obsoleteque punctato. Long. 0,"0039 (1 I. 3/4.) Corps allongé; brillant ; plus étroit en avant; couvert d’une pubescence fine, grisätre et couchée. Téte noire ; convexe ; suborbiculaire; un peu rétrécie posté- rieurement , un peu plus étroite que Île prothorax ; couverte de points assez gros, mais peu serrés ; lisse en avant des antennes. Parties de la bouche testacées. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; de couleur de poix, avec le premier article et la base des deux suivants testacés : celui-là, elliptique, comprimé : ceux-ci , allongés : le quatrième, un peu plus long que large : les ein- quième à dixième, graduellement plas courts : le dernier, ovale, presque aussi long que les deux précédents réunis. Prothorax finement rebordé ; un peu plus étroit que les élytres ; en carré un peu plus large que long; lronqué en devant, légèrement arrondi à sa base ; subdéprimé; noir, avec la partie réfléchie d’un testacé obscur ; couvert d’une ponctuation très-fine et peu serrée. Tous les angles arrondis ; côtés légèrement arron- dis et subsinueux près de la base. Ecusson triangulaire ; couleur de poix ; finement et densemen!, ponctué. Elytres subdéprimées; un peu plus longues que le prothorax; couvertes d’une ponctuation fine et serrée ; d’un roux testacé ; sinueuses postérieurement , avec l’angle sutural lésèrement arrondi. 18 DESCRIPTION Abdomen rebordé ; noir, avec le dernier segment et le bord apical du pénultième, d’un roux de poix; couvert de quelques points épars et peu marqués : premier , deuxième, troisième et quatrième segments , transversalement impressionnés à leur base : le dernier, prolongé, en angle arrondi au sommet. Ventre ponctué; noir, avec le bord de chaque arceau et le dernier, d’un roux testacé : celui-ci fortement échancré (pl. 1. fig. 2). Poitrine d’un roux testacé. Pieds et hanches testacés. Mont Pilat, Bugey , Grande-Chartreuse. Rare. Oss. Cette espèce ressemble beaucoup à l'A. pagana , Er. dont elle diffère par son abdomen moins lisse, plus court, sa poi- trine plus pale et le dernier arceau ventral fortement échancré. Ce dernier caractère la rapproche de la ? de l’/Z. vestita, Gr. ; mais elle s’en dislinguera facilement par son prothorax non ea- naliculé et non rétréci postérieurement. 5. EH. longicollis. Linearis , picea , subopaca ; antennis gracilibus , pedibus anoque testa- ceis; capite , pectore abdomineque nigris, segmentis singulis pos- tice rufo-testaceis : Bb primis dense subtilissime punctatis , opacis : sexlo septimoque sublævibus , nitidis ; thorace oblongo-quadrato, basi foveolato , elytris angustiore. Long. 0",0033 (1 1/21.) ff Sixième segment de l'abdomen muni sur son milieu d'un petit (nbercule aigu : le septième, terminé par quatre tubercules dentiformes : les deux intermédiaires plus avan- cés, rapprochés l’un del'autre , larges et comme fendus , cequi les fait paraître gémi- nés (pl. 1. fig. 5). Q Sixième ctseptième segments de l’abdomen entiers : le dernier arrondi (pl. 1.fig. 3). Corps linéaire; peu brillant; couvert d’une pubescence très- fine , grisätre, déprimée. T'éle noire; convexe; obovale; atténuée antérieurement à partir de l’insertion des antennes ; un peu plus étroite que le prothorax ; très-finement poneluée; marquée sur le front d’une petite fossette presque effacée. Parties de la bouche testacées. DE QUELQUES COLÉOPIÈRES. 19 Antennes plus longues que la tête et le prothorax réunis ; grèles ; guère plus épaisses à extrémité ; testacées; à premier article elliptique, comprimé: les deuxième et troisième, allongés : les quatrième à dixième , subobconiques, diminuant insensible- ment de longueur : le dernier, ovale, acuminé, de moitié plus long que le précédent. | Prothorax finement rebordé; d’un tiers plus étroit que les élytres; tronqué en devant ; légèrement arrondi à sa base; sub- convexe ; couleur de poix ; densement et finement ponctué; mar- qué au milieu de sa base d’une fossette peu sensible; en carré long , avec tous les angles arrondis ; à côtés presque droits, très- légèrement sinueux postérieurement. Ecusson triangulaire; couleur de poix; finement ponctué. Elytres subdéprimées; de la longueur du prothorax ; finement et densement poncluées; d’une couleur de poix assez claire, avec l’angle sutural légèrement obius et arrondi. Abdomen noir, avec le dernier segment et le bord apical du pénultième testacés : les cinq premiers étroitement bordés de roux testacé, et ciliés de longs poils gris à leur extrémité , cou- verts d’une ponctuation excessivement fine et serrée , ce qui les fait paraître mats : les sixième et septième, brillants, parcimo- nieusement ponclués, presque lisses. Ventre noir avec le bord apical de chaque arceau et le dernier, testacés : les cinq premiers , densement : les sixième et septième, pareimonieusement ponelués : le dernier prolongé en triangle arrondi. _Pourine noire , finement et pareimonieusement ponctuée. Pieds et hanches testacés. Beaujolais. Rare. Oss. Celle espèce varie pour la couleur. Le prothorax et les élytres sont quelquefois d’un roux testacé. Elle diffère des Æ. pavens, languida et debilicornis par sa forme linéaire, sa taille plus petite et la ponctuation plus serrée | 20 DESCRIPTION de son abdomen. La © se distinguera toujours par ce dernier caractère de l’Æ. elongatula avec laquelle elle à quelque rapport quant au faciès. | 4. I brunnipes Sublinearis, picea , subnitida ; antennis, capite, pectore abdomineque nigris ; segmentorum apice , ano palpisque piceis ; thorace subqua- drato, basi impresso, coleopteris paulo ju péri abdomine sublævi ; pedibus brunneo-testacers. Long 0°,0028 {1 1/4 1.) { Dernier arceau ventral légèrement sinuüeux aï milieu de son bord apical (pl. 4. fig. 4). Q Dernier arceau ventratentier, arrondi (pl. 4. fig. 4). Corps sublinéaire; assez brillant; pubescent ; légèrement déprimé. | | Tête noire ; convexe; suborbiculaire; un peu engagée dans le prothorax : un peu plus étroite que celui-ci ; finement ponctuée , el marquée sur le front d’une légère fossetle à peine visible : mandibules testacées ; palpes couleur de poix. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; un peu plus épaisses à lextrémité ; noires; à premier article elliptique : les deuxième et troisième, allongés; les quatrième à dixième, graduellement plus courts que longs : le dernier, ovale, presque aussi long que les deux précédents réunis. Prothorax finement rebordé ; un peu plus étroit que les ély- tres ; tronqué en devant ; légèrement arrondi à sa base; subdé- primé; couleur de poix ; finement ponctué ; marqué au milieu de sa base d’une impression transversale, quelquefois obsolète ; presque carré, avec tous les angles oblus et arrondis. Ecusson triangulaire ; couleur de poix ; finement ponelué. Elytres subdéprimées ; un peu plus longues que le prothorax ; couleur de poix; couvertes de points légers et assez serrés ; à angle sutural an peu arrondi. | Abdomen brillant; noir, avec le bord de chaque segment et DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. VA | le dernier , d’une couleur de poix testacée ; parcimonieusement ponctué , presque lisse. Ventre noir ; ponctué : dernier arceau et bord apical du pénul- tième , de couleur de poix. Poitrine noire ; presque glabre et presque lisse. Pieds et hanches d’un brun testacé. Lyon. Rare. Oss. Celle espèce ressemble beaucoup à Æ. gracilenta Er., et elle n’en diffère que par ses pieds plus obscurs, et par ses antennes noires , plus grèles, dont les pénultièmes articles ne sont point transversaux. 5. EH. aftricapilla. Linearis, subdepressa, nitida, testacea ; thorace pectoreque obscurio- ribus; capite nigro ; antennis apice incrassatis ; thorace leviter canaliculato , coleopteris angustiore ; abdomine sublævi , segmentis tribus penultimis basi piceis. ‘ Long. 0,0033 (1 1. 1/2.) Corps linéaire ; brillant; subdéprimé ; légèrement pubescent. Tête noire ; légèrement convexe ; brillante ; suborbiculaire ; presque de la largeur du prothorax; couverte de points assez gros et peu serrés , et marquée sur le front d’une fosselte légère. Parties de la bouche testacées. à Antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; sensiblement plus épaisses vers l'extrémité ; testacées; à premier article elliptique : les deuxième et troisième, obconiques : le deuxième plus long que le troisième : les quatrième à dixième » fortement transversaux, moniliformes : le dernier en ovale court. Prothorax finement rebordé ; un peu plus long que large; un peu rétréei postérieurement ; un peu plus étroit que les élytres ; tronqué en devant ; fortement arrondi à sa base ; subdéprimé ; marqué d’un sillon longitudinal peu sensible ; d’un testacé obseur ; couvert de points fins el peu serrés ; tous les angles arrondis : les postérieurs très-oblus. 29 DESCRIPTION Elytres de la longueur du prothorax ; déprimées ; testacées ; couvertes d’une ponctuation fine et peu serrée. Abdomen brillant; testacé, avec les troisième, quatrième el cinquième segments largement, et le sixième étroitement , d’un noir de poix à la base; presque lisse ; à dernier segment prolongé en triangle arrondi. | Ventre presque lisse; testacé, avec le cinquième arceau largement noir à la base; le dernier, prolongé en triangle arrondi. | Poitrine d’un testacé obscur. Pieds et hanches d’un testacé pâle. Lyon. Très-rare. Os. Celte espèce ressemble aux 4. elongatula et debilis, et s’en distingue par sa couleur, par son abdomen lisse , el ses an- tennes épaisses. 6. H. produeta. Linearis , subdepressa , griseo-pubescens , nigra, subopaca ; abdomine nitidulo; segmentorum apice, ano antennisque rufis; elytris rufotesta- ceis ; ore pedibusque testaceis ; thorace leviter transverso, postice anqus- tiore, coleopterorum latitudine, basi impresso vel obsolete canaliculato. Long. 0",0045 (2 1.) S' Septième segment ablominal échancré à son extrémité. Septième arceau ventral se redressant en lame triangulaire tronquée au sommet, à troncature légérement échan- ciéo. (PI, 4. fig. 5). ? Septième segment abdominal légèrement échancré, Septième arceau ventral sim- plement prolongé ea triangle arrondi au sommet, (PI, 4. fig. 5). Corps linéaire ; subdéprimé ; subopaque ; noir ; couvert d’une pubescence fine et grise. Téte noire ; subdéprimée ; presque opaque; suborbiculaire ; un peu plus étroite que le prothorax; finement ponctuée. Parties de la bouche testacées, Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; guère plus épaisses à l’extrémité ; rousses; à premier DE QUELQUES COLÉOPTÈRES, 93 article elliptique, comprimé : les deuxième et troisième, allongés : le deuxième un peu plus long que le troisième : les quatrième à dixième , subobconiques, diminuant graduellement de longueur : le dernier , ovale, acuminé. Prothorax finement rebordé ; légèrement transversal ; presque aussi large que les élytres, un peu rétréci postérieurement , tronqué en devant; subdéprimé ; noir; presque opaque ; den- sement et finement ponctué ; marqué à sa base d une impression assez large , qui s'étend quelquefois jusqu’au sommet en forme de sillon obsolète ; à angles antérieurs fortement arrondis ; à côtés sinueux près des angles postérieurs, qui sont très obtus ; à base tronquée et comme sinueuse dans son milieu. Ecusson noir ; finement et densement ponctué. Elytres d’un tiers plus longues que le prothorax; presque opaques ; déprimées ; d’un roux testlacé ; finement et densement ponciuées ; à angle sutural arrondi. Abdomen brillant: premier, deuxième, troisième, qua- trième et seplième segments, assez densement et finement ponelués : le cinquième parcimonieusement : le sixième presque lisse; noir, avec le bord apical de chaque segment , d’un roux teslacé. Ventre finement ponctué ; noir, avec le bord apical de chaque arceau et le dernier , roux. Poitrine noire ; rarement et finement ponctuée. Pieds et hanches testacés. Lyon. Beaujolais. Savoie. Rare. Os. Cette espèce ressemble beaucoup à VA. elongatula, dont Erichson en fait une variété ; elle en diffère par sa taille plus forte , ses antennes plus longues , son prothorax rétréci posté- rieurement , son abdomen plus densement ponctué , et enfin par les différences sexuelles. 24 DESCRIPTION: (Deuxième division). 7. HI. incisa. Sublinearis , subconvexa , nitida; elytris picers ; ore anoque piceo- testaceis ; antennis apice levier incrassatis , rufo-brunneis , basi pedibusque testaceis ; thorace transverso , coleopteris paulo angustiore, basi impresso, abdomine suprà anterius parce punctato , apice lævi. Long. 0*,0033 (1 1.1/ ). b Corps sublinéaire ; noir , brillant; finement pubescent, avec: quelques longs poils sur les côtés. Téte noire ; convexe ; brillante; transversale ; antérieurement un peu atténuée ; d’un tiers plus étroite que le prothorax ; presque lisse, avec quelques points rares et légers. Parties de [a bouche LI d’un testacé obscur. | | Antennes pubescentes ; de la longueur de la tête et du pro- thorax réunis ; sensiblement plus épaisses à lextrémité; à premier article ovoïde : les deuxième et troisième obconiques : le quatrième guère plus large que long : les cinquième à dixième. transversaux : le dernier, subovale, acuminé, presque plus. Jong que les deux précédents réunis ; d’un brun roussâtre , avee les trois premiers articles testacés. d Prothorax finement rebordé, légèrement convexe; transversal; d’un tiers plus large que long ; un peu plus étroit que les élytres ; tronqué en devant; arrondi sur les côtés et à la base : les cô- tés, légèrement sinueux près des angles postérieurs qui sont très-obtus : les angles antérieurs largement arrondis; noir, brillant ; finement ponctué ; marqué à sa base d’une impres- sion obsolète. | | Ecusson noir; triangulaire ; finement ponctué. Elytres d'un tiers plus longues que le prothorax ; légèrement convexes ; assez brillantes ; densement ponetuées; d’un brun de poix, avec la partie réfléchie plus claire. Abdomen brillant ; les quatre premiers segments et le septième DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 9% légèrement ponctués : les cinquième el sixième presque lisses ; noir , avec le bord apical du sixième et le septième , couleur de poix : celui-ci, angulairement échaneré à lextremité. (PI. 1. fig. 6). Ventre ponctué; noir, avec l'anus d’une couleur de poix testacée :_ le septième arceau saillant en triangle arrondi. Pieds testacés, pubescents. Grande-Chartreuse, Pat, Mont-Dore , Suisse. Assez rare. Oss. Cette espèce ressemble beaucoup à l’A. sodalis. Er. Elle s’en distingue par ses palpes , ses antennes et ses élytres plus obseurs , et surtout par la structure du septième segment de l'abdomen et du septième arceau du ventre. k 8. HE. Hivida. Sublinearis, antice angustior, subopaca, nigra; thorace , elytris , ore anoque obscure testaceis ; antennis gracilibus, rufis , basi pedibusque 4testaceis ; thorace fere coleopterorum latitudine , subtransverso , basi obsolele impresso ; abdomine supra anterius punctato , apice sublævr. Long. 1 0",0033 (1. 1/2). ' Septième segment abdominal largement tronqué : la troncature légèrement arquée en dedans , obsolètement crénelée , linitée de chaque côté par une dent plus forte, plus avancée, (PI, 4. fig. 7). ? Septième segment abdominal légèrement sinueux à son extrémité. (PI. 1, fig. 7). Corps sublinéaire ; un peu rétréci antérieurement; subdé- primé; noir; subopaque; couvert d’une pubescence cendrée très-courle. Téte noire ; convexe ; assez brillante ; arrondie ; un peu plus étroite que le prothorax; très-légèrement ponctuée. Parties de Ja bouche d’un testacé obscur. Antennes pubescentes ; un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; assez grèles ; guère plus épaisses à l’extré- milé; à premier article elliptique : les deuxième et troisième allongés, obconiques : les quatrième à dixième presque carrés ou 26 : DESCRIPTION | guère plus larges que longs : le dernier, obovale, acuminé , un peu plus court que les deux précédents réunis ; roussätres , avec les trois premiers anneaux plus clairs. Prothorax assez convexe; légèrement transversal ; presque aussi large que les élytres ; tronqué en devant; assez fortement arrondi sur les côtés ainsi qu'aux angles antérieurs et postérieurs ; plus faiblement à la base ; un peu plus étroit postérieurement ; subopaque ; d’un testacé obscur , ordinairement plus rembrun!: sur le disque; finement ponctué; marqué à sa base d’une impression obsolète, allongée en forme de canal longitudinal plus ou moins réduit ; muni sur les côtés de quelques longs poils dressés. Ecusson noir; triangulaire ; très-finement ponctué. Elytres un peu plus longues que le prothorax ; déprimées ; presque opaques ; d’un testacé obseur ,avec la base de la suture et le bord postérieur étroitement rembrunis. Abdomen brillant; les quatre premiers segments et le septième légèrement poncetués : les cinquième et sixième beaucoup moins, presque lisses ; noir, avec le bord apical de chaque segment couleur de poix : l’extrémité du sixième et le septième plus clairs. Ventre ponctué ; noir, avec la base , l'anus et le bord apical de chaque arceau , d’une couleur de poix testacée : le septième, arrondi. ( Pieds testacés , pubescents. Mont Dore ; parmi des détritus de lichens. Assez rare. O5s. Celle espèce se distingue de VA. spelœa , Er. par ses antennes beaucoup plus grèles et plus longues, son prothorax moins court, ct son abdomen moins ponctué; et de l’Æ. marcida , Er. par sa taille plus petite , ses antennes un peu plus courtes , son abdomen moins allongé, moins atténué postérieurement , moins lisse; et surtout par son prothorax beaucoup plus large. DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 97 9. BK. Empressicollis. Sublinearis , subopaca, subdepressa, migra; elytris, ano antennisque brunneis, articulo primo, ore pedibusque testacers ; thorace transverso, _ coleopteris paulo angustiore, late, præsertim basi, sulcato ; abdomine sat crebre punclato. Long. G,0028 (1 1/41) : g. Front largement sillonné. 7° segment abdominal largement trouqué : la tronca- ture légèrement cintrée, subcrénelée avec une dent forte, obtuse, à chaque extrémité (PI, 1 fig. 8). ©. Front subconvexe, égal, 7° segment abdominal légèrement arrondi et quelque- fois faiblement sinueux à l'extrémité. (PL, 4 fig. 8). Corps sublinéaire ; subdéprimé; noir; subopaque; couvert d’une pubescence fine et cendrée. Téte transversale; subconvexe; noire; subopaque; un peu plus étroite que le prothorax, finement ponctuée. Yeux grands. Parties de la bouche testacées. Antennes pubescentes ; un peu plus épaisses vers l'extrémité ; de la longueur de la tête et du prothorax réunis; brunes, avec le premier article testacé : celui-ci ovoïde, épais : les deuxième et troisième , obconiques : le deuxième plus long que le troïsième : le quatrième presque carré : les cinquième à dixième, légèrement transversaux : le dernier, en ovale allongé, plus long que les deux précédents réunis. | Prothorax légèrement transversal; finement rebordé; un peu plus étroit que les élytres, légèrement rétréci postéricurement ; arrondi aux angles antérieurs et sur les côtés : ceux-ci légèrement sinués près des angles postérieurs qui sont oblus ; subdéprimé ; noir de poix; finement et densement ponctué; marqué dans toute sa longueur d’un sillon beaucoup plus large et plus profond à la base. Ecusson noir; triangulaire ; finement ponctué. Elytres subdéprimées ; subopaques ; plus longues que le pro- thorax , finement et densement ponetuées ; brunes ou d’un brun lestacé, avec la région scutellaire plus obscure. 28 . DESCRIPTION Abdomen brillant; noir, avec lextrémité du sixième seg- mentet le dernier, d’un brun-testacé ; couvert d’une ponctua- tion fine et assez serrée antérieurement, plus rare sur les trois derniers anneaux. Dessous du corps finement ponctué; noir , avec le bord apical de chaque arceau ventral et le dernier , brunätres. Pieds testacés, pubescents. Oss. Lyon. Beaujolais. Cette espèce est assez commune dans les fagots, les détritus. _10. HE. brevicornis. Linearis , subconvexa ; tenuiter cinereo-pubescens , subnilida , nigra ; antennis pedibusque rufis, ore brunneo , elytris piceis ; thorace trans- verso, leviter canaliculato, coleopterorum fere latitudine ; abdo- mine sal crebre punctato , segmento octavo conspicuo ; antennis bre- vibus, apice incrassalis. Long. 0",0030 (1 1/31. ). Corps linéaire; subconvexe ; assez brillant; couvert d’une pubescence fine et cendrée. | | | Tête noire; assez brillante ; suborbiculaire ; assez convexe ; un peu plus étroite que le prothorax; légèrement ponctuée. Parties de la bouche d’un brun testacé assez obscur. Antennes légèrement pubescentes ; sensiblement plus épaisses vers l'extrémité ; plus courtes que'la tête et le prothorax réunis 6 entièrement rousses ; à premier article elliptique : les deuxième el troisième , obconiques : le deuxième, deux fois plus grand que le troisième : les quatrième à dixième, transversaux, serrés : les pénultièmes, perfoliés : le dernier , brièvement ovale, épais, oblus, plus court que les deux précédents réunis. Prothorax lransversal; assez brillant ; finement rebordé ; tronqué en devant, avec la base, les côtés et les angles arron- dis; presque aussi large que les élytres; subdéprimé sur le disque; finement ponctué , et marqué d’un léger sillon longi- tudinal. DE QUELQUES COLÉOPITÈRES. 29 Ecusson triangulaire; noir ; dénsement ponctué. Elytres assez convexes; un peu moins brillantes que le reste du corps; un pèu plus longues que le prothorax; densement ponctuüées , à points obliques et un peu plus forts que ceux de la tête et du prothorax ; d’une couleur de poix obscure. Abdomen brillant; noir , avec le septième segment couleur de poix; couvert de points légers et assez serrés, avec quelques poils noirs, redressés sur les côtés et vers l’extrémité ; à premier, deuxième, troisième el quatrième segments, marqués à leur base d’une impression transversale assez forte : le dernier, légèrement tronqué. Dessous du corps ponctué; noir; à seplième arceau ventral prolongé en triangle légèrement arrondi. Pieds roux, pubescents. Grande-Chartreuse. Très-rare. Oss. Cette espèce diffère de l’Æ. nigella , Er. par ses antennes et ses pieds plus clairs, et par la ponctuation de l'abdomen. 11. HE, albopila. Elongata, suædepressu, subopaca, albido tenuiter pubescens, nigra ; ore testaceo ; palpis pedibusque rufo-brunneis ; thorace coleopteris paulo angusthore, subtransverso, basi subdepresso; abdomine parce punctato, segmento sexto apice membranaceo, octavo conspicuo ; capite ovalo , lateribus grosse punctato. Long. 0°,0029 (4 3/4 L.). Corps allongé ; subdéprimé ; presque opaque; couvert d’une pubescence fine et blanchâtre. Tête noire; ovale; convexe; assez brillante; graduellement rétrécie en avant à partir des yeux ; beaucoup plus étroite que le prothorax ; finement chagrinée, et couverte sur les côtés d’une ponctualion assez grossière el peu serrée laissant un espace lon- gitudinal lisse dans le milieu. Front marqué d’une petite fosselte 80 DESCRIPTION à peine sensible. Yeux déprimés. Parties de la bouche testacées, avec les palpes plus obscurs. Antennes d’un brun noir ; pubescentes ; de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; légèrement plus épaisses vers l’ex- urémité ; à premier article allongé, en massue : les deuxième el troisième , un peu plus grèles, obconiques : le deuxième , beaucoup plus long que le troisième : le quatrième, un peu plus épais, presque carré : les cinquième à dixième, légèrement lransversaux : le dernier, obovale , aussi grand que les deux pré- cédents réunis. Prothorax finement rebordé ; légèrement transversal; presque opaque; un peu plus étroit que les élytres ; un peu rétréci anté- rieurement ; finement ponctué; noir; subdéprimé et comme canaliculé à la base; tronqué en devant; fortement arqué en arrière à sa base, moins fortement sur les côtés; à angles anté- rieurs légèrement obtus : les postérieurs très-oblus et arrondis ; garni de quelques longs poils redressés sur les bords. Ecusson large ; triangulaire ; noir , brillant; presque lisse. Elytres d’un tiers plus longues que le prothorax; subdéprimées, noires, presque opaques ; couvertes de points assez serrés et assez forts; garni d’un long poil sur chaque épaule. Abdomen assez brillant; couvert de points peu serrés; noir, avec l’extrémilé du septième segment couleur de poix, oblusé- ment tronquée et ciliée de poils blancs serrés : le huitième, visible et saillant : le bord apical du sixième, pale et membraneux : les quatre premiers, tranversalement et légèrement déprimés à leur base; garni de quelques longs poils redressés à l’extrémité vers l'anus. Dessous du corps ponctué; noir, avec le bord apical de chaque areeau ventral couleur de poix. Pieds d'un roux brun. Trochanters des pieds postérieurs et toutes les cuisses couverts d’une ponetualion assez grossière et peu serrée. DE QUELQUES COLÉOPTÈRES 31 Aiguemortes. Bords de la mer, sous les fucus. Très-rare. Oss. Cette espèce a de l’analogie quant au faciès avec l’//e0- chara obscurella ; mais elle est moins opaque , plus déprimée, et appartient au genre Homalola. 12. IH. picipennis. Sublinearis , subdepressa, subnitida, tenuiter cinereo-pubescens, nigra ; ore pedibusque testaceis ; antennis mediocribus , palpis anoque rufo- brunneis ; elytris piceis ; thorace subtransverso , elytrorum fere la- titudine , basi perparum angustiore , obsolete impresso ; abdomine anterius sat crebre , posterius parce punctato. Long. 0",0033 (1 4/2 1.) Corps sublinéaire; subdéprimé ; assez brillant; couvert d’une pubescence fine et cendrée. Téte suborbiculaire; noire; convexe; assez brillante; plus étroite que le prothorax ; finement ponctuée. Yeux ronds, peu saillants. Parties de la bouche testacées, avec les palpes maxillaires plus obscurs. Antennes pubescentes ; plus longues que la tête et le protho- rax réunis; un peu plus épaisses vers l’extrémité; d’un roux brunâtre , à premier article épais , elliptique : le deuxième, plus grèle, allongé : le troisième, obconique, beaucoup plus court que le deuxième : les quatrième à dixième, graduellement plus larges que longs, subtransversaux : le dernier, ovale, acuminé , plus court que les deux précédents réunis. Prothorax finement rebordé; légèrement transversal; anté- rieurement de la largeur des élytres ; un peu rétréei postérieu- rement; assez brillant; subconvexe; noir; finement ponclué ; marqué à sa base d’une impression obsolète ; tronqué en devant, fortement arrondi auxangles et sur les côtés, légèrement à la base, et comme sinueux à celte dernière au devant de l’écusson ; garni de deux ou trois longs poils droits sur les côtés. Ecusson triangulaire ; noir ; finement ponctué. 39 DESCRIPTION Elytres à peine aussi longues que le prothorax ; assez brillan- tes; déprimées; d’un brun de poix; finement et densement ponetuées. Abdomen brillant; noir, avec le bord apical des deuxième, troi- sième , quatrième et sixième segments et le septième, d’un brun de poix : celui-ci saillant, arrondi : les deuxième, troisième, quatrième et seplième, finement et assez densement -ponclués : les cinquième et sixième , parcimonieusement. Dessous du corps légèrement ponctué; noir, avec l’anus brun. Seplième arceau ventral saillant, légèrement sinueux. Pieds lestacés , pubescents. Grande-Chartreuse ; Mont-Dore. Assez rare. Oss. Cette espèce diffère de l’A. socialis, GR. par sa taille plus petite , plus linéaire ; ses élytres plus courtes ; son prothorax plus long, aussi large que les élytres, et par ses antennes proporlion- nellement plus longues. 13. H. incrassata. Brevior, sublinearis, convexa , subopaca , tenuiter cinereo-pubescent , nigra; ore, antennis anoque rufo-brunneis ; elytris piceis ; pedibus rufo-testaceis ; thorace coleopterorum fere latitudine , subtransverso , obsolete sulcato , antice perparum angustiore ; abdomine parce punc- talo ; antennis brevibus, apice incrassatis. Long. 0",0028 ( 2 1/4 1.). Corps sublinéaire ; courtet assez épais ; convexe ; subopaque ; couvert d’une pubescence fine et cendrée. Tête transversale ; plus large postérieurement; assez fortement enfoncée dans le prothorax; plus étroite que celui-ci; finement ponctuée; noire, subopaque; convexe ; marquée sur le front d'une fossette peu sensible, souvent effacée. Yeux ovales, sub- déprimés. Parties de la bouche d’un roux brun. Antennes pubescentes; plus courtes que la tête et le prothorax réunis ; assez épaisses à l'extrémité ; entièrement d’un roux bru- natre ; à premier article elliptique : les deuxième et troisième, un l DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 35 peu plus grèles , obconiques : le deuxième, plus long que le troi- sième : le quatrième , pas plus large que long : les cinquième à dixième , transversaux : le dernier, obtus, suborbiculaire, d’une moitié plus long que le précédent. Prothorax finement rebordé ; légèrement transversal; pres- que aussi large que les élytres ; légèrement rétréci antérieure- ment; convexe; finement ponctué; noir , subopaque ; marqué à sa base d’une impression assez large quise prolonge quelquefois jusqu’au bord antérieur en forme de sillon léger ; tronqué en devant, avec les côtés , les angles postérieurs et la base fortement arrondis : celle-ci, subsmueuse au devant de l’écusson; angles antérieurs fortement défléchis, légèrement arrondis. Ecusson triangulaire ; noir, opaque ; densement ponctué. Elytres à peine aussi longues que le prothorax ; assez brillan- tes ; convexes ; d’un noir de poix ; densement ét assez forte- ment ponctuées , à points obliques. Abdomen brillant ; noir, avec l'extrémité du sixième segment et je septième , d’un brun de poix; couvert d’une ponctuation légère et peu serrée. Septième segment, faiblement arrondi; peu saillant. Dessous du cerps finement ponctué ; noir , avec l’anus et le bord apical de chaque arceau, d’un brun roussâtre. Seplième arceau ventral prolongé en triangle arrondi. Pieds d’un roux teslacé, avec les cuisses quelquefois plus obscures. Mont-Dore ; Grande-Chartreuse. Assez rare. Oss. Cette espèce diffère de la précédente par la forme de son prothorax; par son corps plus convexe, plus court ; par ses pieds un peu plus obscurs ; par ses élytres plus fortement ponctuées , el par ses antennes beaucoup plus courtes et plus épaisses. 14. H. foveola. Sublinearis , subdepressa , tenuiter griseo-pubescens, nigra ; antennis brevibus rufo-brunneis , articulo primo , ore pedibusque testaceis ; n (2, 34 DESCRIPTION thorace transverso , coleopteris angustiore , basi lale foveolato; ab- domine bast sat crebre | apice parce punctato. Long 0"0028 (1 1/41. À, g Front largement sillonné, Extrémité des cinquième et sixième segments abdomi- naux avec des aspérités oblongues, plus fortes et plus nombreuses sur le dernier : sep- tième , terminé par quatre tubercules dentiformes, dont les deux intermédiaires sont un peu plus rapprochés l’un de l’autre (PI, 1. fig. 10). ® Front légèrement déprimé. Cinquième et sixième segments abdominaux, simple- ment ponctués : le septième, entier, arrondi. Corps sublinéaire; subdéprimé; subopaque; couvert d’une pubescence fine et grise. Téte obovale; plus étroite que le prothorax; subeonvexe ; subopaque ; noire ; très-finement ponctuée sur les côtés, presque lisse au milieu. Yeux peu saillants. Parties de la bouche testacées. Antennes pubescentes ; un peu plus épaisses à l'extrémité ; un peu plus courtes que la tête et le prothorax réunis; d’un roux bru- nätre , avec le premier article testacé : celui-ci, épaissi, ovale : les deuxième et troisième, plus grèles , obconiques : le deuxième, un peu plus long que le troisième : les quatrième et cinquième , suborbiculaires : les sixième à dixième , légèrement transver- saux : le dernier, obovale, presque aussi long que les deux précédents réunis. Prothorax finement rebordé ; transversal ; d’un tiers plus large que long; d’un üiers plus étroit que les élytres; subconvexe ; subopaque; noir; finement ponctué; marqué à sa base d’une fossette assez large qui se prolonge quelquefois en mourant jus- qu'après le milieu du dos ; tronqué en devant, avec les angles an- térieurs, la base et les côtés, arrondis : ceux-ci légèrement sinueux près des angles postérieurs qui sont obtus. | Ecusson assez grand; triangulaire ; densement et finement ponctué. Elytres presque une fois plus longues que le prothorax; sub- déprimées; d’un noir de poix; couvertes d’une ponctuation serrée, fine et néanmoins un peu plus forte que celle du prothorax. DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 35 Abdomen noir, avec le bord apical du sixième segment et le seplième d’un brun de poix : les deuxième, troisième, quatrième, transversalement et légèrement déprimés à leur base, assez den- sement ponctués : les cinquième et sixième, pareimonieusement ; assez longuement velus sur les côtés et vers l'extrémité. Dessous du corps légèrement ponctué; noir, avec Panus et quelquefois le bord apical de chaque arceau , couleur de poix; le septième arrondi. | Pieds el hanches testacés, assez densement pubescents. Lyon. Assez rare. Oss. Cette espèce varie pour la couleur des antennes qui sont quelquefois entièrement testacées. 15. IH. pallens. Lincaris, subnitida, subdepressa , tenuiter sat dense cinereo-pubescens , rufo-testacea; ore, antennarum basi, pedibus. abdominis segmen- torum apice, anoque dilutioribus ; capile piceo; thorace subquadrato, basi paulo angustiore et obsolele impresso; abdomine anterrus le- oiler punctato, apice sublævi; segmento sexto magno, apice subre- flexo; antennis leviter incrassatis. Long. 0",0017 à 0®,0022(3/4 à 1). Corps linéaire; assez brillant; subdéprimé ; assez densement couvert de poils courts, cendrés, soyeux. Antennes à peine de la longueur de la tête et du prothorax réunis; sensiblement plus épaisses vers l’extrémité ; pubescentes; d’un roux lestacé, avec les trois premiers articles plus clairs ; à pre- mier article allongé, elliptique : le deuxième, un peu plus grêle , presque aussi long que le premier : le troisième obconique, d’un tiers plus court que le précédent : le quatrième guère plus long que large, suborbiculaire, un peu moins large que les suivants : les cinquième à dixième, transversaux : le dernier, obtus, en ovale court; un peu plus court que les deux précédents réunis. Prothorax finement rebordé; presque carré; un peu rétréci 56 DE£CREPTION postérieurement ; un peu plus étroit que les élytres ; subdéprimé ; assez brillant ; d’un testacé obscur; très-finemeut ponctué ; ob- solètement sillonné à sa base : celle-ci, le bord et les angles an- térieurs, légèrement arrondis : les derniers fortement inclinés : côtés presque droits : angles postérieurs légèrement obtus. Ecusson petit; brillant; presque lisse; d’un teslacé obscur. Elytres sensiblement plus longues que le prothorax ; déprimées ; assez brillantes ; très-finement et densement ponetuées ; testacées, avec la suture étroitement rembrunie, et excavée vers l’écusson. Abdomen linéaire ; assez brillant ; testacé ; à deuxième, troi- sièmeet quatrième segments légèrement déprimés, el un peu plus obscurs à la base : les cinquième et sixième , d’un brun de poix, avec l'extrémité de celui-là étroitement et de celui-ci lar- gement testacée ; légèrement ponctué, avec le sixième segment presque lisse , très-brillant, très-grand , légèrement relevé à son bord postérieur : le septième, peu saillant , arrondi , quelquefois légèrement sinueux. Dessous du corps, finement ponctué; d’un roux testacé et avec le cinquième arceau largement et le sixième étroitement , d’un brun de poix à leur base. Poitrine, de cette dernière couleur. Pieds et hanches testacés, pubescents. Tarses courts. Lyon. Beaujolais. Oss. Celte espèce est assez commune dans les inondations de la Saône. 16. EH. pusilla. Linearis, subnitida, subdepressa, tenuiter cinereo-pubescens, nigra ; capite, thorace elytrisque piceo-brunneis ; ore ,- pedibus, ano anten- nisque testaceis , his brevibus , fortiter apice crassioribus ; capite thoracis latitudine | hoc subtransverso , antice latiore , dorso sub- depresso ; abdomine leviter punctato , apice lœvi. Long. 0°,0033 (1 1/2 1.). Corps linéaire ; assez brillant ; subdéprimé ; couvert d’une pu- bescence fine et cendrée. e DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 37 -_ Téte suborbiculaire ; un peu plus étroite antérieurement; aussi large que le prothorax ; assez brillante ; densement et visiblement ponctuée ; obsolètement sillonnée sur le front; d’un brun de poix. Yeux pelits, ronds, noirs, déprimés. Parties de la bouche testacées. | | Antennes plus courtes que la tête et le prothorax réunis ; for- tement épaissies vers l'extrémité ; pubescentes ; lestacées, avec la base plus pale ; à premier article épais , ovale : le deuxième, un peu plus grèle, obconique : le troisième, guère plus long que large , une fois moins long que le précédent : le quatrième, légè- rement transversal, arrondi, moins large que les suivants : les cinquième à dixième, fortement transversaux, presque perfoliés : le dernier, obtus, suborbiculaire, un peu plus court que les deux précédents réunis. Prothorax finement rebordé ; transversal; d’un tiers plus large que long; antérieurrment presque plus large que Îles élytres, sensiblement rétréci postérieurement ; assez brillant; d’un brun de poix; finement ponctué ; légèrement déprimé sur le dos ; ar- rondi au sommet et à la lase ; à côtés droits : angles antérieurs légèrement arrondis : les postérieurs obtus. Ecusson triangulaire ; d'un brun de poix ; presque lisse. Elytres sensiblement plus longues que le prothorax; dépri- mées; assez brillantes ; très-finement el densement ponetuées ; d’un brun de poix. Abdomen assez britlant ; noir : moilié postérieure du sixième segment, etle septième, testacés : les deuxième, troisième et quatrième , avec le bord apical, d’un brun de poix ; finement et assez densement ponctué, avec la moitié postérieure du sixième segment lisse, brillante : celui-ci, grand : le septième, assez saillant , arrondi et quelquefois légèrement sinueux. Dessous du corps légèrement ponelué ; noir, avec l'anus et le bord apical de chaque arceau, testacés : le dernier, assez saillant, arrondi. 38 | DESCRIPTION Pieds testacés. Tarses courts. Beaujolais , sur les bords inondés de la Saône. Rare. Os. Cette espèce diffère de la précédente par ses antennes plus courtes et proportionnellement beaucoup plus épaisses; sa taille beaucoup moindre, et sa couleur plus obscure; de VA. exilis, ER. par son prothorax moins fortement transversal , ré- lréei postérieurement ; sa taille plus petite, et ses élytres plus longues et plus déprimées. 17. I. montana. Elongata , opaca, subconvexa , tenuissime [usco-pubescens, nigra; ore, antennarum articulo primo, ano elytrisque picers ; pedibus fusco-tes- taceis ; thorace transverso, coleopteris angustiore , basi sulcato ; abdomine sat crebre punctato. Long. 0”,0017 (3/41.). 7 Front largement sillonné. Septième segment abdominal terminé par quatre dents triangulaires : Les deux extérieures plus aiguës, plus saillantes : les intermédiaires rap- prochées l’une de l’autre (PI. fig. 14). ® Front marqué d’une légère fossette. Septième segment abdominal , assez saillant, légèrement sinueux à son extrémité (PI. 1. fig. 41). Corps allongé; opaque; sabeoneres couvert d’une pubes- cence fine et obscure. . T'êle lransversale ; d’un tiers plus étroite que le prothorax ; convexe; noire; opaque; finement et visiblement ponctuée. Yeux grands , arrondis, assez saillants, d’un noir grisàtre. Par: ties de la bouche couleur de poix. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; légèrement plus épaisses vers l'extrémité; pubescentes ; noires , avec le premier article couleur de poix : celui-ci, ellipu- que : le deuxième, plus grèle, allongé, moins long que Île précédent : le troisième , obeonique , un peu plus grèle, guère moins long que le précédent : le quatrième , suborbiculaire : les cinquième à dixième, légèrement transversaux : le dernier , allongé, acuminé , plus grand que les deux précédents réunis. DE QUELQUES COLÉOPIÈRES,. 39 Prothorax finement rebordé; transversal; d’un tiers plus large que long ; plus étroit que les élytres; assez convexe ; noir ; opa- que ; finement et densement ponctué ; marqué à sa base d’un sillon assez large qui s'étend en mourant jusqu’au bord antérieur ; tronqué à celui-ci, avec la base, les côtés et tous les angles assez fortement arrondis. _Ecusson assez grand ; triangulaire ; noir; opaque; densement ponctué. Elytres un peu plus longues que le prothorax ; subconvexes , d’un noir de poix ; densement et visiblement ponctuées. Abdomen assez brillant; légèrement rétréci postérieurement ; noir; assez densement ponctué, avec le septième segment couleur de poix et plus densement ponelué : côlés etextrémité garnis de longs poils obscurs. | Dessous du corps ponctué : noir, avec lanus couleur de poix; septième arceau ventral saillant, arrondi. Pieds d’un testacé obscur ; pubescents. Tarses assez courts. Grande Chartreuse. Assez rare. Os. Cette espèce diffère de l'A. sordidula Er. par sa taille un peu plus forte; ses pieds plus clairs ; son abdomen d’une ponctuation moins serrée , et par le troisième article des antennes plus long. 18. EN, Iævana. Elongata, subdepressa , subnitida , tenuiter cinereo-pubescens , lateribus pilosella , nigra, ore, antennarum articulo-primo , ano elytrisque piceo-brunneis ; pedibus elongatis , testaceis, pilosellis ; thorace coleop- leris mullo angustiore , basi subimpresso. Abdomine punctato, apice lœvi. Long. 0,0033 (1 1,21 ). d. Septième segment abdominal échancré en demi-cercle dans son milieu ; l'échan- crure subcrénelée, limitée latéralement par une lame obtusément bidentée, (PI. 1: fig. 142.) ? Septième segment abdominal légèrement sinueux à son extrémité. (PI. 1. fig. 12.) Corps allongé ; subdéprimé ; assez brillant ; couvert d’une _. #dfft e fatt ét dit dd CS ES LS ee en ah a LE OVER A Paie M SE hurslad autos _n'® Lrdile etre ahunt : mu Ne de DE EE LE 40 DESCRIPTION * pubescence fine et cendrée, avec de longs poils obscurs sur les côtés, Téte suborbiculaire ; un peu plus étroite que le prothorax ; noire ; brillante; subconvexe ; couverte d’une ponctuation fine et peu serrée; marquée sur le front d’une fossette presque effa- cée. Yeux assez grands , arrondis, noirs, assez saillants. Parties de la bouche d’un brun de poix. Antennes légèrement pube$centes ; beaucoup plus longuesque la tête et le prothorax réunis ; guère plus épaisses à l'extrémité ; d'un noir obseur , avec le premier arüele d’un brun de poix : celui-ci, épais, ovoïde : les deuxième et troisième , allongés , presque égaux : le quatrième, en carré long : les cinquième à dixième, pas plus larges que longs, presque carrés : le dernier, allongé , aussi grand que les deux précédents réunis. Prothorax subtransversal; de moitié plus étroit que les élytres ; finement rebordé ; noir ; assez brillant ; couvert d’une ponetuation assez visible; légèrement déprimé sur le dos, et quelquefois obsolètement impressionné à la base ; tronqué en de- vant, avec la base, les côtés et les angles légèrement arrondis : les postérieurs très-obtus ; garni de quelques longs poils obscurs F diessés, sur le dos et principalement sur les côtés. Eeusson grand; triangulaire; noir; opaque; densement ponctué. Elytres d'un quart plus longues que le prothorax; subdépri- mées; brunes, quelquefois plus claires à l'extrémité; assez brillantes ; densement ponctuées ; garnies d’un ou de deux longs poils obseurs vers l’épaule. Abdomen brillant ; légèrement atténué postérieurement ; noir, avec l'extrémité du sixième segment et le septième, d’un brun de poix : les deuvième, troisième et quatrième, assez densement ponctués : le cinquième très-parcimonieusement : le sixième lisse. Côtés el anus garnis de longs poils obscurs. Drssous du corps parcimonieusement ponctué, presque lisse à l'extrémité ; noir, avec le bord apical de chaque arceau et le DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 41 septième ,. d’un brun de poix : ce dernier, pro‘ongé en lriangle arrondi. | Pieds testacés, avec les cuisses quelquefois obscurcies ; cou- vertes d’une pubescence assez longue et couchée, avec quelques longs poils redressés, obscurs, sur les tibias des quatre pieds pos- térieurs. Tarses allongés, à dernier article très-grèle, aussi long que les quatre précédents réunis. Lyon ; Beaujolais. Rare. Os. Cette espèce a le faciès de V7. longicornis , dont elle se distingue par son prothorax beaucoup plus étroit, et par son ab- domen moins ponctué. 19. H. sericea. Linearis, nitida, subdepressa, parce subtiliter punctatu, rarius sericeo pubescens, niger, thorace, elytris antennis anoque piceo-brunneis ; tho- race transverso, coleopteris paulo angustiore, basi obsolete canalicu- lato; abdomine basi sublævigato, apice omnino lœvi ; pedibus pallidis. | Long. 0",0017 à 0",0022( 3/4 à 1 |). Corps linéaire; brillant; subdéprimé; finement et parcimo- nicusement ponctué ; couvert d’une pubescence peu serrée, fine el soyeuse. Téte suborbiculaire; plus étroite que le prothorax; sub- convexe ; noire; brillante ; très-finement et parcimonieusement poneluée, presque lisse au milieu, et obsolètement sillonnée sur le front. Yeux arrondis, assez saillants. Parties de la bouche d’un testacé obscur , avec le pénultième article des palpes maxil- Jaires d’un brun de poix. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis, un peu plus épaisses vers l’extrémité ; pubescentes ; brunes, avec le dernier article un peu plus clair : le premier, ovoïde : les deuxième et troisième, plus grèles , assez allongés, obconiques : le deuxième, un peu plus long que le troisième : les quatrième à dixième, légèrement transversaux : le dernier, obovale, acu- miné, plus court que les deux précédents réunis. 42 DESCRIPTION Prothorax finement rebordé; transversal ; d’un tiers moins. long que large; un peu plus étroit que les élytres ; très-fine- ment et parcimonieusement ponctué; subdéprimé sur le dos, et obsolètement sillonné à sa base; brillant; noir, plus clair vers les angles antérieurs ; fortement arrondi à ceux-ci, légèrement à la base et sur les côtés : ces derniers sinueux près des angles postérieurs qui sont aussi arrondis. Ecusson triangulaire; noir de poix; assez brillant, et assez densement ponctué. Elytres plus longues que le prothorax; brillantes ; subdé- primées ; très finement et assez parcimonieusement poneluées ; d’un brun de poix; très-visiblement rebordées à l'extrémité, Abdomen brillant ; noir, avec l'extrémité du sixième segment et le septième, d’un brun de poix : les deuxième, troisième etqua- trième, assez fortement déprimés à leur base, très parcimonieu- sement ponctués : les cinquième et sixième, lisses : le septième, arrondi, peu saillant, quelquefois subsinueux à son extrémité. Dessous du corps finement et assez pareimonieusement ponc- tué : le sixième arceau ventral presque lisse; noir, avee l'anus d’un brun de poix : base du ventre et poitrine souvent plus claires. Pieds d'un testacé très-pàle, pubescents. Lyon et Beaujolais. Bords inondés de la Saône. Assez commun. Os. Le corps est quelquefois ou noir ou d’un fauve testacé ; les antennes et les pieds sont aussi plus ou moins obscurs. 20, H. basicornis. Sublinearis, subdepressa, subnitida, tenuiter griseo-pubescens, niger, elytris nigro-piceis, antennarum basi, ore pedibusque testacers; ca- pile thoraceque sulcatis,, hoc transverso coleopteris paulo angustiore. Abdumine basi punctato, dorso apiceque sublævr. Long, 0*,0022 (11.). Corps sublinéaire ; subdéprimé ; assez brillant; couvert d’une pubescence fine et grisatre. DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 43 Tète transversale; arrondie sur les côtés; d’un quart plus étroite que le prothorax; convexe; légèrement sillonnée sur le front; marquée d’une ponctualion assez fine et peu serrée ; noire; assez brillante. Yeux assez saillants, noirs. Parties de la bouche Lestacées. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis; sensiblement plus épaisses vers extrémité; fortement piloselles ; brunes, avec les trois premiers articles testacés : le premier, en massue : le deuxième plus grèle, allongé, obconique, presque aussi long que le premier : le troisième, obconique, plus grèle et beaucoup plus court que le deuxième : le quatrième, pas plus large que long : les cinquième et sixième légèrement, les sep- üème, huitième, neuvième, fortement transversaux : le dernier, ovale, acuminé, de la longueur des deux précédents réunis. Prothorax un peu plus étroit que les élytres ; transversal; d’un tiers plus large que long ; finement rebordé ; tronqué en devant, arrondi à la base, sur les côtés et aux angles : les postérieurs obtus , les antérieurs presque droits, fortement infléehis ; subdé- primé et marqué sur le dos d’un sillon beaucoup plus large à la base : finement ponctué; noir, assez brillant ; ploselle sur les cÔLés. Ecusson triangulaire; noir ; ponctué. Elytres de moitié plus longues que le prothorax ; subdéprimées ; finement et assez densement ponctuées ; d’un noir de poix, avec un ou deux longs poils vers l’épaule. Abdornen brillant; noir : les quatre premiers segments ponclués sur les côtés, presque lisses au milieu, assez fortement déprimés à leur base : les cinquième et sixième, presque lisses : le septième, ponctué, légèrement arrondi. Dessous du corps noir; brillant; finement ponctué; plus lisse à l’extrémité : le seplième arceau, arrondi. Pieds testacés, pubescents. Tournus. Beaujolais. Assez rare. 41 DESCRIPTION (Quatrième Division.) 20. H. F'arens. Elongata, fusiformis, parüm nitida, convexa, tenuiter pubescens, late- ribus pilosella, nigra, elytris antennisque brunneis, harum articulo primo, ore pedibusque testaceis ; thorace fortiter transverso, æquali. coleopterorum latitudine ; abdomine leviter basi dense, apice parcius punctato. Ano rufo-'estaceo. | Long. 0=,002S (1 1/41). Corps allongé; fusiforme; convexe; peu brillant; finement pubesecent, avec les eôlés garnis de longs poils, droits, obscurs. Tête orbiculaire; de moitié plus étroite que le prothorax ; assez convexe ; brillante; finement ponctuée; noire. Yeux arrondis, peu saillants. Parties de la bouche testacées. À Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis; un peu plus épaisses vers l'extrémité; pubescentes ; d’un roux brunàtre, avec le premier article testacé : celui-ci, épais, ovale : les deuxième et troisième, plus grèles, obconiques, sub- égaux : les quatrième à dixième, légèrement transversaux, gra- dueilement plus courts que longs : le dernier, obovale, acuminé, plus long que les deux précédents réunis. Prothorar fortement transversal ; une fois plus large que long; de la largeur des élytres à leur base ; finement rebordé ; fortement convexe ; tronqué en devant ; légèrement arrondi à la base et sur les côtés ; à angles antérieurs fortement arrondis : les postérieurs très-obtus , légèrement arrondis; densement et très-finement ponctué ; noir, peu brillant; avec quelques longs poils obscurs sur les côtés. À Ecusson noir ; triangulaire ; subopaque; densement ponctué. Elytres un peu plus longues que le prothorax; un peu plus larges postérieurement; subdéprimées ; densement et finement DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. 45 ponetuées ; peu brillantes ; d’un brun roussètre; garnies d’un ou de deux longs poils vers l’épaule. Abdomen, atténué postérieurement; brillant ; noir, avec l'extrémité du sixième segment et le septième, d’un roux tes- tacé; celui-ci assez saillant et arrondi : les quatre premiers segments et le septième, légèrement et densement ponclués : les cinquième et sixième, pareimonieusement garnis de quelques longs poils obseurs sur les côtés et à l’extrémité. Dessous du corps , finement ponctué; brillant; noir, avec l’extrémité du sixième arceau ventral et le septième , roussâtres , celui-ci, très-saillant et arrondi. Pieds , et les quatre hanches antérieures , testacés. Lyon. Beaujolais. Assez rare. Oss. Cette espèce diffère de VA. orbata par son prothorax beaucoup plus large, plus convexe, plus finement ponctué, el son anus constamment d’une couleur plus claire. | 21. TL. conformis. Breviuscula, convexa, subnitida, lateribus nilosella, tenuiter gri- seopubescens , nigra, pedibus oreque testaceis, palpis maæillaribus obs- curioribus ; antennarum articulo primo elytrisque piceo-brunneis ; thorace transverso, coleopterorum latitudine, basi obsolete impresso ; abdomine antice crebrius, postice parcius punctato. Long. 0%,0017 (3/41). Corps, assez court; assez brillant ; convexe ; finement pubes- cent; piloselle sur les côtés. Téte orbiculaire; plus étroite que le prothorax; convexe; brillante; finement et parcimonieusement ponctuée ; marquée sur le front d’une petite fosselte ponctiforme, obsolète; noire, avec la bouche testacée et les palpes maxillaires rembrunis. Yeux assez grands, peu saillants. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; très-légèrement épaissies vers lextrémité ; piloselles ; noirâtres , avec le premier article quelquefois d’un brun roussâtre ; celui-ci 46 DESCRIPTION DE QUELQUES COLÉOPTÈRES. elliptique : les deuxième et troisième obconiques, subégaux , Jes quatrième et cinquième, pas plus larges que longs : les sixième à dixième, légèrement transversaux : le dernier, en ovale allongé, de la grandeur des deux précédents réunis. Prothorax, de la largeur des élytres à sa base; un peu rétréei antérieurement; transversal; d’un tiers plus large que long; finement rebordé ; convexe; tronqué en devant; arrondi à la base : celle-ci légèrement sinueuse au devant de l’écusson : angles postérieurs oblus : côtés et angles antérieurs arrondis ; finement et densement ponctué ; noir; assez brillant; marqué à sa base d’une impression légère, quelquefois effacée; garni de quelques longs poils obscurs sur les côtés. Ecusson, pelit; triangulaire ; densement ponctué ; d’un noir de poix. | Elytres, d'un tiers plus longues que le prothorax ; légère- ment convexes ; assez brillantes ; sinueuses près des angles exté- rieurs ; finement et densement ponctuées ; d’un brun de poix ; garnies d’un ou de deux longs poils obseurs vers l'épaule. Abdomen, brillant; piloselle sur les côtés; légèrement et assez densement ponctué sur les quatre premiers segments, parcimonieusement sur les einquième el sixième : le septième peu saillant, légèrement arrondi. Dessous du corps, noir; légèrement ponclué; à septième arceau ventral peu saillant, légèrement arrondi. Pieds , lestacés. Lyon. Beaujolais ; Rare. Oss. Au premier coup-d’œil cette espèce peut facilement être confondue avec VA. orphana. Elle s’en distingue néanmoins par des caractères assez saillants : son prothorax est moins large el moins convexe, et le premier article des antennes n'est point dilaté. DESCRIPTION D’UNE ESPÈCE NOUVELLE DE BUPRESTIDE, Par E. MULSANT. {Présentte à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, le 10 Juin 1851. ) Sphenoptera subcostata. Allongé ; ponctué et d’un brun bronzé ou d’un bronzé obscur. Prothorax caréné latéralement dans sa seconde mothé ; creusé de deux fossettes un peu au-devant de la base. Elytres ruguleuses en devant ; à neuf stries, presque réduites vers la base à des points sériément disposés : les première, deuxième et neuvième, terminales ou à peu près : les autres moins lonques ; offrant une courte strie juxta-suturale et deux autres semblables entre la première et la deuxième : intervalles , premier et deuxième, postérieurement inclinés en sillon : les troisième, cinquième, sephème et neuvième postérieurement relevés en forme de petites côtes : le neuvième , détaché du bord externe dans le dernier tiers. Long, 0",0090 (4 1. ) Larg. 0",0033 (1 1/2 L.) Corps allongé; d’un brun bronzé ou d’un bronzé obscur, en dessus. Téte assez densement ponctuée; marquée d’une assez faible impression longitudinale sur le milieu du front; chargée d’une suture frontale faiblement saillante, en forme d’accolade 48 DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE .NOUVELLE transversale dont l’angle médiaire est dirigé en arrière. Æ/ntennes et palpes de la couleur du dessus du corps. Prothorax bissinueu- sement tronqué en devant, c’est-à-dire offrant la partie médiaire et les angles antérieurs sensiblement plus avancés ; à peine ou très- étroitement rebordé; médiocrement élargi jusqu’au tiers de ses bords latéraux, subparallèle postérieurement sur les côtés ; émoussé aux angles postérieurs ; sans rebord sur Ja moitié anté- rieure de ses côtés, muni d’une sorte dé carène latérale formant dans la seconde moilié un étroit rebord ; bissinueusement coupé el tronqué au devant de l’écusson , à la base ; convexe ; un peu plus fortement ponctué que la tête; creusé de deux fossettes, situées une de chaque côté de la ligne médiane , des trois quarts aux quatre cinquièmes de la longueur; paraissant parfois offrir deux autres fosselles ordinairement nulles ou peu apparentes, situées sur la même ligne longitudinale, vers la moitié où un peu moins de la longueur. ÆEcusson lisse ; cordiforme, terminé en pointe. £lytres un peu moins larges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de trois fois aussi longues que lui; subsinueusement parallèles jusqu’aux trois cinquièmes de la longueur, rétrécies en ligne peu courbe à parür de ce point, étroites etsubarrondies chacune à l’extrémité ; médiocrement con- vexes ; ponctuées d’une manière ruguleuse jusqu’au tiers de fa lon- sueur, graduellement d’une manière plus unie postérieurement ; à neuf stries, presque réduites en devant à des points sériément disposés : les première, deuxième et neuvième, prolongées à peu près jusqu'à l’extrémité : les troisième et quatrième, terminées vers les sept huitièmes de la longueur et postérieurement unies : les cinquième et sixième, septième et huitième, prolongées à peine jusqu'aux trois quarts et unies par paires el postérieurement réunies pour former une strie terminale ; offrant vers la base trois autres courtes stries ponctuées : la première juxla-suturale, prolongée jusqu'au cinquième de la longueur : les deuxième et troisième un peu plus courtes et postérieuremeut unies, placées DE BUPRESTIDE. 49 entre les première et deuxième stries longitudinales et forçant la deuxième et quelques-unes des suivantes à se diriger vers le calus à leur partie antérieure : intervalles juxta-sutural et deuxième, inclinés l’un vers l’autre d’une manière convergente, à partir du liers ou un peu moins de la longueur, de manière à constituer un sillon : le troisième, sensiblement relevé à partir du tiers de la longueur : le cinquième, plus relevé dans sa moitié postérieure et se réunissant à peu près au sixième, pour cons- tituer une côte prolongée jusqu’à l’extrémité : le septième, un peu plus relevé que les sixième et huitième, et paraissant se con- fondre postérieurement avec le cinquième : le neuvième, formant dans son dernier tiers une côte prolongée jusqu’à l’extrémité, en s’éloignant du rebord externe de manière à laisser entre lui et ce rebord un espace allongé moins étroit dans son milieu. Dessous du corps et pieds, de la couleur du dessus. Patrie : la Turquie. Cette espèce m'a été communiquée par M. AI. Wachanru. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE ZYGIA, par E. MULSANT,. (Présentée à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, le 4° juillet 1851.) Zygia scutellaris. Oblonque. Prothorax non anguleux latéralement; creusé d’un sillon raccourci sur la ligne médiane ; d’un jaune rouge ainsi que la base des antennes, l’écusson, le dessous du corps et les pieds. Elytres d’un bleu noir; grossièrement et ruguleusement ponctuées ; chargées de trois lignes longitudinales également saillantes, prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes de leur longueur. Long. 0",0090 (41) larg. 0",0033 (11/21). Corps oblong. 7Téte inclinée; subconvexe ; creusée entre le front de deux fossettes ou dépressions oblongues; marquée de points assez gros et confluents; noire; garnie de poils de même couleur, couchés et médiocrement apparents : bord an- térieur de l’épistome d’un roux ferrugineux. Palpes el parties de la bouche, noirs. Antennes à peine aussi longuement prolongées que les deux tiers des côtés du prothorax; de onze articles : le premier, renflé, obconique : le deuxième, petit, subglobuleux : les troisième et quatrième, obconiques : les cinquième à dixième, comprimés, dentés au côté interne : le onzième , rétréei en pointe DESCRIPTION D'UNE ZYGIA. 51 dans sa seconde moitié : les premier à cinquième , d’un jaune rouge : les suivants, noirs. Prothorax tronqué en devant ; élargi et en ligne peu arquée et non anguleuse, d'avant en arrière, sur les côtés ; trissinueux à la base, c’est-à-dire échancré au devant de l’écusson et moins sensiblement entre celte échancrure mé- diane et chaque angle postérieur; muni d’un rebord dans toute sa périphérie; creusé sur la ligne médiane d’un sillon prolongé du quart ou du tiers aux trois quarts de la longueur; chargé de chaque côté d’une ligne longitudinale élevée, prolongée du cin- quième externe du bord antérieur au neuvième externe de Ja base ; noté d’une fosselte punctiforme vers le poini de réunion de chacune de ces lignes avec le rebord basilaire ; obsolètement ponctué; d’un jaune rouge; très-parcimonieusement garni de poils presque de même couleur, couchés et à peine distincts. Ecusson arrondi postérieurement ; presque lisse; d’un jaune rouge. Elytres faiblement plus larges en devant que le prothorax ; près de quatre fois aussi longues que lui; graduellement et sen- siblement élargies jusqu'aux deux tiers, subarrondies, prises en- semble, postérieurement ; rebordées sur les côtés et à la suture; convexes; d’un bleu noir ; ruguleusement marquées de points assez grossiers ; chargées chacune, non compris les rebords su- tural et externe, de trois lignes longitudinales également sail- lantes , prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur : les première et deuxième naissant de la base : la première au quart interne ou un peu plus : la deuxième un peu après la moitié : la troisième commencant au dessous du calus. Dessous du corps et pieds d’un jaune rouge. Patrie : les environs de Biscara, en Algérie. Cette espèce m'a été communiquée par M. le capitaine Godart, l’un de nos meilleurs entomologistes lyonnais. DESCRIPTION D'UNE 2SPÈCE NOUVELLE DU GENRE AMMOECIUS , Par E, MULSANT. 1 ( Présentée à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, : le 8 juillet 1851.) Ammæcius numidieus. .…" irune, chargée sur l’épistome d'un relief transversal. Prothorax 15 foncé, finement ponctué et parsemé de points cycloïdes moins pe- : x. Elytres qibbeuses postérieurement ; d’un brun rougeûtre; à stries iles, égales environ au cinquième de la largeur des premiers in- alles, à peine crénelées par les rainurelles transversales. “mmæcius numidicus , GAuBIL , in collect. Long. 0°,0054 (2 2/5 1) larg. 0",0020 ( 7/81). ‘ps assez court; sensiblement gibbeux postérieurement ; “+, en dessus. Chaperon largement échancré à sa partie an- -re; plus étroitement rebordé dans cette échancrure que -.e reste de sa périphérie; muni d’une petite dent légèrement ‘e de chaque côté de l’échancrure. Téte brune ou d’un brun . convexement déclive; chargée sur l’épistome d'un relief “ersal; ponctuée, et d’une manière presque subruguleuse suelques points. Suture frontale indiquée par une raie trans- légère. Palpes maxillaires d’un rouge brun; à dernier ‘ en cône allongé. Prothorax légèrement arqué en devant DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE D’'AMMOECIUS. 53 dans sa majeure partie médiaire et sensiblement sinueux pri: : : chaque angle antérieur; peu émoussé et à peine avancé à. angles ; élargi en ligne presque droite ou à peine arquée su: : côlés, obliquement eoupé à ces derniers, vers la base; bis: sinueusement en arc dirigé en arrière à celle-ci; très étre. ment rebordé à la base et sur les côtés; convexe; marqué ‘: points fins ét rapprochés; parsemé de points eycloïdes plus : parents ; d’un brun un peu plus foncé que la tête et surtout « les élytres ; paré en devant d’une bordure submembraneuse : peu moins obscure. Ecusson en triangle oblus; à côtés sci: blement plus longs que la base; marqué, près de celle-ci , : points peu profonds, presque imponctué postérieurement, Elyr:: aux épaules, de la largeur du prothorax à la base; assez fai ment élargies jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur, : rondies à l’extrémité ; très convexes en dessus, sensiblement & beuses postérieurement; d’un brun rougeàtre ou d’un b:: rouge ; à stries étroites , égales environ au cinquième de la !. - geur des premiersintervalles ; à peine crénelées par les rainurei transversales : intervalles planes, imperceptiblement pointk::: Dessous du corps et pieds d'un rouge brun : pygidium et :: gion anale d’une teinte plus claire et garnis de poils roussàt:c Plaque métasternale longitudinalement sillonnée. Premier art: : des tarses postérieurs plus long que les deux suivants réunis. Patrie : l'Algérie (collection Gaubil). DESCRIPTION ESPÈCE NOUVELLE DE LONGICORNE, Par IE. MULSANT. ( Présentée à l’Académie des sciences , belles-lettres et arts de Lyon, le 5 août 1851.) ; Plhyéœeina seapulata. Devant de la têle, quatre premiers articles des antennes et écusson, re- vêtus d’un duvet roux. Prothorax noir , orné sur son milieu d’une tache rousse obtrianqulaire. Elytres revêtues d’un duvet ardoïsé , parées d’une tache humérale rousse. Pygidium, partie de l'hypopy- gum, partie des cuisses et jambes de devant, genoux et jambes in- termédiaires, d’un roux jaune. Long. 0",0093 (4 1/8 I) larg. 0°,0022 (11) Tèle perpendiculaire ; convexe; marquée de points plus pelits sur la partie antérieure, plus gros et moins rapprochés après les yeux ; lisse sur le milicu du front, entreles antennes ; rayée longi- tudinalement d’une ligne légère, raccourcie à ses extrémités : d’un noir verdätre où bronzé; garnie sur sa partie antérieure d’un duvet assez épais d’un roux vif; ornée après la base des antennes de deux bandes de même couleur non prolongées jusqu’au bord postérieur, situées chacune au côté interne des yeux, séparées par un espace de couleur foncière moins large que chacune DESCRIPTION DUNE ESPÈCE NOUVELLE DE LONGICORNE. 95 d'elles; hérissée de poils obscurs et clairsemés. Parties de la bouche et palpes d’un noir verdàtre. Yeux noirs, profondément échancrés. Antennes presque aussi longuement prolongées que le corps (?); filiformes : les premier et deuxième articles, d’un noir verdâtre, revêtus d’un duvet roux : les troisième et quatrième roux, avec l’extrémité d’un vert noir : les suivants d’un vert noir, garnis d’un duvet cendré. Prothorax de deux cinquièmes moins long que large; tronqué en devant et à la base ; moins étroitement rebordé à celle-ci qu'au bord antérieur ; subarrondi latéralement, mais rétréei au devant de la base; convexe; sil- lonné transversalement après le bord antérieur et plus distincte- ment au devant de la base; marqué de points assez gros, affai- blis sur le disque; noir; orné sur la ligne médiane d’une tache rousse, obtriangulaire, naissant après le sillon antérieur et pro- longée jusqu’au postérieur, couvrant en devant la moitié mé- diaire de la largeur, liée au bord par une tache punctiforme de duvet roux, unie à la base par unc bande de duvet de même couleur couvrant le tiers postérieur de la ligne médiane. £cusson semicireulaire; revêlu d’un duvet épais, d’un roux vif. £lytres d’un tiers plus larges en devant que le prethorax à sa base; d’un seplième à peine plus larges que lui dans son diamètre trans- versal le plus grand; einq fois environ plus longues que lui; à fossette humérale marquée; subparallèles, légèrement si- nueuses après les épaules, sensiblement rétrécies à partir des trois quarts de leur longueur ; subarrondies à leur angle postéro- externe ; obltusément tronquées à leur extrémité, en formant à peine un angle rentrant, vers l’angle sutural, qui est briève- mnentépineux ; presque planes sur le dos, brusquement inclinées sur les côtés ; noires, mais revêtues d’un duvet cendré qui leur donne une couleur ardoisée ; ornées aux épaules, depuis la fos- selte humérale, d’une tache d’un roux vif, prolongée à peine au dela du dixième de la longueur des bords latéraux ; bérissées de poils noirs, mi-couchés, peu apparents; marquées de points 5G DESCRIPTION D’UNE ESPÈCE NOUVELLE DE LONGICORNE. graduellement affaiblis de la base à l'extrémité. Pygidium roux, bordé de noir verdätre à l'extrémité. Dessous du corps d'un noir verdâtre, garni d’un duvet soyeux cendré obscur : dernier arceau roux, avec son tiers postérieur d’un noir vert dans sa plus grande partie médiaire ; rayé d’une ligne légère (£). Pieds d’un noir verdàtre : trois cinquièmes postérieurs des cuisses de devant, jambes antérieures, et genou et jambe des pieds in- termédiaires, moins l’arête et l'extrémité, d’un roux jaune ou d’un jaune rouge. Jambes intermédiaires échancrées sur l’arête, près de l'extrémité. Ongles munis d’une dent basilaire prolongée presque jusqu’à la moitié de leur longueur. Patrie : la Syrie (collection Wachanru). Obs. Cette espèce se distingue de la PA. humeralis avec la- quelle elle a beaucoup d’analogie, par la couleur d’un roux vif du duvet couvrant la partie antérieure et les côtés de la tête, for- mant les deux bandes postérieures et voilant l’écusson ; par la forme obtriangulaire, c’est-à-dire anguleuse à ses parties antéro- latérales, de la tache du prothorax ; par ses antennes garnies d’un duvet roux ou roux testacé sur les deux premiers articles , offrant ses troisième et quatrième articles de couleur foncière semblable, moins l’extrémité de ceux-ci; par ses genou et jambe des pieds intermédiaires, moins l’arête et l'extrémité de ces dernières, d’un jaune rouge ou d’un roux jaune. | DESCRIPTION D’UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE PROMESSE A Par HE. MULSANT. (Lue à la Société Linnéenne de Lyon, le 42 janvier 1851.) Re HMORDELLA GACOGNEI. Corps noir. Téte et prothorax revêtus d’un duvet cendré brillant : celui-ci à trois taches dénudées. Elytres ornées de divers si- gnes d’un duvet semblable : un espace basilaire couvrant les deux tiers de la largeur, prolongé jusqu'aux deux septièmes de la longueur , bidenté postérieurement, suborbiculairement dénudé vers son milieu : une lanière naissunt de l'épaule, sinueusement prolongée un peu plus que l’espace précité : deux taches elliptiques, souvent unies en une bande raccour- cie, vers les trois cinquièmes de la longueur : une bordure suturale , moins étroite après la bande et n’atteignant pas l'extrémité. Long. 0",0072 à 0,0090 (3 1/4 à 4 1.) Larg 0",0030 à 0",0033 (1 1/5 à 1 1/21) … Corps assez étroit. Téte fortement inclinée ; échancrée dans le milieu de son bord postérieur; noire, garnie d’un duvet cendré , soyeux brillant ou d’une teinte submétallique; pointillée , posté- rieurement rayée d’une ligne médiaire à peine distincte; notée, sur le milieu du front, d’un point autour duquel rayonne le duvel. Palpes bruns, ou en partie d’un fauve .obseur, avec le dernier PT . PESCRFTION article noir. Aniennes à peine plus Jonguement prolongées que la moilié des cblés du prothorax ; de onze arücles : les quatre pre- mers , obconiques , presque égaux : les sept autres, subdentelés au côté interne. Prothoraz tronqué ei peu disunciement rebordé sur les côtés de son bord antérieur , avancé en arc el sans rebord sur les deux seplièmes médiaires environ de celui-ci ; sans rebord , ei faiblement élarzi en ligne courbe, d'avant en arrière, sur les clés; sans rebord , échancré sur chaque üers latéral et offrant ser le Uers médiaire un prolongement tronqué , à la base; convexe transversalement ; convexement déchve d'arnière en avant, lon- situdinalement ; pontüllé ; noir, garni d'un duvet cendré, soveux brillant, submétallique ou lésèrement doré, laissant dénudés trois espaces formagi {rois sortes de taches noires : la première sur la ligne médiane, prolongée presque depuis le bord antérieur jus- que près du bord postérieur, élargie d'avant en arrière en forme la troncature antéscutellsire : chacune des autres, petite, sabar- rondie , très-rapprochée de La précédente, couvrant un peu plus du quart submédiaire de la longueur. ÆEcusson noir; revêtu d'un duvet semblable à celai da prothorax. Efytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs qui se courbent sar leur épaule et lembrassent un peu; trois fois environ aussi longues que les bords latéraux du segment prothoracique ; graduel- lement rétrécies jusqu'aux sept buiuèmes de leur longueur, subar- rondies ou presque en ogive chacune à l'extrémité; longitudinale- meal un peu arquées; presque planes ou à peine convexes Lrans- versalement ; munies extérieurement d'un rebordirès étroit; rayées d'anesirie juxtasuturale peu apparente qui leur forme une sorte de rebord sutural moins étroit ; pointillées; noires; garnies d'un duvet soveux de mème couleur; ornées de divers signes formés par un duvetcendré brillant : 1° une tache ou plaque couvrant les deux uers internes de la base, prolongée jusqu'aux deux seplièmes de la longueur , bidentée 3 son extrémité , offrant, sur la parie médiaire _ D’UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE MORDELLA. 59 de sa iargeur et du sixième aux deux tiers de sa longueur, un espace dénudé obliquement subarrondi : 2° une sorte de laniëre en bande étroite, naissant de l'épaule, prolongée jusqu’au cinquième de la longueur près du bord externe , dont elle s'éloigne ensuite subgra- duellement, pour se lierpresque à l'angle postéro-externe de la tache basilaire qu’elle dépasse un peu : 5° deux taches elliptiques ou subpunctiformes, parfois isolées, surtoutchez les 7, souvent réu- nies et constituant alors une sorte de bande transversale, raccour- cie à ses deux extrémités, c’est-à-dire n’arrivant ni à la suture ni au bord externe , et échancrée ou entaillée plus ou moins forte- ment en avant et en arrière, dans son milieu , située vers les trois cinquièmes de la longueur : 4° une bordure suturale, d’abord con- fondue ou à peu près avec la tache basilaire , réduite ensuite au rebord, puis moins étroite après la bande transversale, n’arrivant pas à l'extrémité. Dessous du corps noir, paré de poils cendrés , à la base du médipectus , sur une partie du postpectus, sur le bord latéral des arceaux du ventre en plaques triangulaires et en plaques semblables entre ceux-ci et le milieu. Pieds noirs. J'ai dédié cette espèce à M. Gacogne, l'un des entomologistes lyonnais qui s’oceupent de la science avec le plus de zèle et de succès. Cette espèce a été prise par ce Naturaliste dans les environs de Lyon. Elle a également été trouvée, près de Digne, par M. Victor Mulsant. Sa larve vit dans le peuplier. Elle a des formes analogues à celles des autres espèces qui ont été déerites. NOTES POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE LA CHRYSOMELA DILUTA, PAR E. MULSANT et AI. WWACHANRU. (Lues à la Société Linnéenne de Lyon , le 16 Juin 1851). RO — nee 0 En décrivant. les habitudes du Cyrtonus rotundatus dont naguère nous esquissions, l’histoire, nous avons fait connaître un fait curieux , celui d’un Coléoptère, parvenu à sa dernière trans- formation, passant les mois les plus chauds de l’année dans un état léthargique. | La Chrysomela diluta, sur la vie de laquelle nous allons donner quelques détails, est encore un de ces insectes qu’on pourrait appeler estivants , comme on désigne sous le nom d'hibernants les mammifères qui restent plongés dans le som- meil pendant les longs jours de deuil de la nature. Cette inactivité exceptionnelle n’est pas, du reste, le seul rapport existant entre ces deux espèces de phytophages. Comme le Cyrtone précité, la Chrysomèle dont il est ici question semble occuper aussi des espaces très-restreints, sur les collines arides. et souvent dénudées de nos provinces du midi. Cette circonscriplion plus ou moins resserrée, dans laquelle se renferment souvent les générations successives de certains Coléoptères herbivores exclusivement propres à la marche et pourvus d'ailes peu actives, n’a rien de surprenant. Pourquoi la nature aurait-elle donné à ces insectes des habitudes plus vaga- NOTES POUR SERVIR À L'HISTOIRE DE LA CHRYSOMELA. GI bondes! Qu'iraient-ils chercher loin des lieux qui eachèrent leur berceau ? Ils trouvent près de celui-cila nourriture appropriée à leurs besoins , ils vivent donc et meurent aux mêmes lieux ; et à quelques pas des cercles où ils se sont établis, on n’en rencontre pas un seul. | MM. Solier et Barthelemy, de Marseille, trouvaient autrefois assez fréquemment notre Chrysomèle, autour de cette ville, dans un lieu envahi aujourd’hui par le mur d'enceinte du Lazaret ; mais depuis l'établissement de cette clôture, elle était devenue d’une rareté désespérante. Après de longues et patientes recherches mon jeune ami M. Wachanru parvint, vers le milieu de septembre 1848, à la dénicher de nouveau du côté d'Endoume. Il en découvrit plusieurs individus, blottis sous des pierres dont le volume dépassait à peine, en général, celui d’un haricot, et dans un lieu offrant si peu de verdure qu’on l'aurait pu prendre facilement pour un chemin battu. Mœurs et habitudes. Pendant le jour, cet insecte reste ainsi caché, ne courant guère d’autre péril que celui d’être parfois écrasé sous le pied de l’homme visitant ces coteaux peu fré- quentés ; mais dès que la nuit commence à jeter son voile sur l'horizon, il abandonne la retraite dans laquelle le captivait son instinct prévoyant, pour demander à une herbe annuelle, au Plantago coronopus, Laixx. la nourriture dont il a besoin. Toutefois , pendant ces heures nocturnes , où les ombres semble- raient devoir la protéger complètement , son existence n’est pas à l'abri de tout danger. La nature pour empêcher la trop grande multiphication des races phytophages, n’a-t-elle pas chargé d’autres créatures de les décimer ? Malheur à lui, s’il est rencontré par ces Coléoptères créophages, qui vont rôdant sans cesse pour trouver une proie à dévorer !- Malheur, s'il est aperçu par certains reptiles ou mammifères insectivores, dont la beauté des nuits méridionales favorise les ténébreuses investigations ? La Pro- vidence ne lui a pas donné, comme à certaines espèces, des ailes æ# 62 NOTES POUR SERVIR A L’HISTOIRE d’une agilité assez légère pour assurer sa fuite ; elle ne la pas doté eomme d’autres de pieds à ressorts, capables de projeter son corps à une distance prodigieuse ; à l'aspect du péril, il ne sait, comme beaucoup d’êtres faibles et sans défense, que replier ses pattes et se laisser tomber à terre, où il reste immobile : heureux, quand à cette ruse instinctive se trouve altaché son salut ! La facilité de trouver à leur portée les aliments convenables à leurs goùts, et les moyens de remplir le dernier but de leur exis- tence, répand, en général, une teinte assez uniforme sur la vie des Coléoptères phytophages, et ôte à l'observation de leurs mœurs cel intérêt plus où moins puissant qui s'attache à l’étude des travaux de divers autres insectes. Leur existence se passe ordinairement à ronger les feuilles avec des intervalles de repos parfois assez réguliers, et à assurer la perpétuité de l'espèce : chez la Chrysomela diluta, Vacte qui tend à cette fin, s’accomplit dans l’ombre ou pendant la nuit. | À partir de septembre 1848, jusqu’à la fin de novembre de la même année, diverses chasses firent tomber entre les mains de M. Wachanru un assez bon nombre de cette Chrysomèle. Vers le commencement d'octobre, 1l en enferma dans une sorte de cage seize à dix-huit individus, et, peu de jours après, les pontes avaient déjà commencé; elles se prolongèrent jusqu’à la fin de février 1849. | | Lorsqu'elle veut déposer les graines vivantes dont elle est chargée , la femelle se borne ordinairement à appliquer l’extré- mité de son ventre contre l’objet auquel elle veut fixer son œuf, et celui-ci s’y attache facilement, grâce à la viscosité dont il est enduit. Une fois, cependant, M. Wachanru fut témoin d’une méthode différente, qui révèlerait un instinct plus conservateur. Une femelle après avoir gratté la terre avec ses paltes, pondit dans la petite cavité ainsi pratiquée, un tas d’œufs déposés succes- sivement à un court intervalle de temps les uns des autres, puis les roula dans la poussière, avec laquelle ils se confondirent bientôt, DE LA CHRYSOMELA DILUTA. 63 En état de liberté, nos Chrysomèles paraissent les fixer prin- cipalement aux feuilles, surtout à leur page inférieure, jamais à l'extrémité des tiges. En captivité, elles les collent à tous les objets à leur portée, aux plantes, aux mottes de terre, aux parois de leur prison : le nombre d'œufs dont chaque femelle est chargée peut être, terme moyen, fixé à environ quatre-vingts. En général, lorsqu'on espère en obtenir de Pétat de séques- tration dans lequel on a placé des insectes, 1l faut apporter une attention minutieuse à l’examen ces plantes qu’on leur avait données pour aliment, avant de jeter celles-ci et de les remplacer par de plus fraiches ; souvent dans les replis de leurs feuilles flétries se cachent des œufs qui échappent à un coup-d’œil superficiel. Une partie de ceux obtenus par M. Wachanru me fut envoyée ; nous nous sommes livrés simultanément à l'éducation des insectes dont ils étaient le germe, et du résumé de nos observations est né ce pelit Mémoire. OŒEuf. L’œuf est long d'environ 0",0015 ; d’abord d’un blanc rosé, mais passant successivement avec le temps à toutes les puances qui conduisent au roux brun. Il paraît dans le prin- cipe offrir dans le centre une tache blanche qui disparaît un peu plus tard. Sa coque est plus forte, plus robuste, que celle de l’œuf du Cyrtonus ; on peut la presser assez fortement avee la main, ou secouer violemment les plantes auxquelles 1l est collé, sans craindre de la briser. Larve. Les éclosions commencèrent avec les premiers jours de décembre; mais l'hiver de 1848 à 4849, fut, on se le rappelle, d’une grande douceur ; des circonstances thermométriques diffé- rentes doivent en faire varier l’époque. La larve, en sortant de l'œuf , laisse sur celui-ci des traces évidentes de son passage ; son corps est alors d’une teinte brune, hérissé de poils et d’une forme assez régulière qui doit se modifier dans la suite. A peine a-t-elle quitté sa prison , qu’elle commence à essayer ses premiers pas. Son instinct la guide vers les feuilles les plus nouvelles et 64 NOTES POUR SERVIR A L’HISTOIRE les plus tendres, et qui, par celte raison , s'accordent le mieux avec la faiblesse de ses organes masticateurs. Comme l’insecte parfait, elle est nocturne, et jamais on ne la voit se hasarder à chercher sa nourriture pendant le jour, soit qu'un sentiment ins- tinctif l’avertisse des dangers plus nombreux dont elle serait menacée, soit plutôt que la lumière la fatigue et l’importune, comme les êtres en général condamnés à vivre dans les ténèbres. Si, pendant la nuit, l'éclat d’un flambeau vient à la frapper, elle : replie son corps en boule comme le hérisson, et se laisse tomber à terre, où elle demeure plus ou moins Jongtemps immobile. Pendant les heures diurnes, elle cherche un abri qui paraît varier suivant les époques de sa vie. Jeune, elle semble se retirer de préférence dans le cœur des plantes; plus âgée, on la voit se cacher plus volontiers sous des feuilles ou parmi LA mottes de lerre. Du vingt au vingt-cinq décembre, c’est-à dire trois semaines ou un peu plus après la naissance , eut lieu la première mue. La larve, dans ce second âge montre déjà des différences faciles à saisir : sa couleur est moins sombre ; son corps s’est voûté sen- siblement ; il a perdu une partie de ses poils. La seconde mue s’opère environ un mois plus tard. Choetné de ces épreuves, comme cela a lieu ordinairement chez les insectes, est toujours précédée d’un jeûne pendant lequel le corps est lan- guissant et parait gêné dans ses mouvements. Après ce second changement de peau le corps s'est voüté davantage, a pris une teinte plus claire, s’est encore dépilé. La description suivante servira à donner une idée de cette larve. Corps de douze anneaux, la tête non comprise; oblong ; convexe ; VouLé à partir du deuxième segment thoracique, graduel- lement et sensiblement élargi de ce deuxième anneau au sixième ou au seplième, el progressivement rétréci ensuite de celui-ci à l'extrémité. Téte convexe; subperpendiculairement inclinée ;: d’un livide jaunâtre ; presque indistinctement chagrinée ; parci- DE LA CHRYSOMELA DILUTA. 65 monieusement hérissée de poils livides ; transversalement dé- primée sur le front, dont le bord antérieur, est légèrement re- levé et faiblement échancré. Epistome et labre transversaux. Mandibules presque uniformément larges ; subcornées ; ferru- gineuses à la base, brunâtres à l'extrémité ; armées chacune de cinq dents, qui s’entrecroisent et ferment la bouche en devant à l’état de repos. Méchoires membraneuses ; à un seul lobe. Palpes maxillaires coniques; de trois articles, en parte rétractiles. Palpes labiaux plus gréles, plus petits; de deux articles. Yeux au nombre de six, disposés sur deux rangées de chaque côté. Antennes coniques de trois articles, en partie rétractiles. Anneaux thoraciques et abdominaux d'un livide gris verdâtre jusqu’au sixième segment, graduellement d’un livide testacé ou d’un flave roussàtre postérieurement ; marqués sur le milieu du dos d’une ligne longitudinale obscure. Segment prothoracique au moins aussi large et aussi long que la tête ; recourbé latéralement jusqu’à la base des pieds ; un peu arrondi à la partie inférieure de ses côtés ; peu sensiblement relevé en rebord dans sa périphérie ; d’un livide gris verdètre, avec les bords plus pâles; marqué, de chaque côté, sur la ligne médiane d’une tache brune ou obscure; parei- monieusement hérissé de poils livides, disposés sur cinq ou six rangées peu régulières : deuxième et troisième arceaux parés de chaque côté d’une plaque cornée, brune, semi-eireulaire ; plissé ainsi que les suivants ; parcimonieusement garni de poils livides , naissant chacun d’un point à peine tubereuleux. Dernier segment pourvu en dessous de deux mamelons rétractiles, faisant loffice de pieds. Trois premiers segments munis chacun en dessous d’une paire de pieds : ceux-ci, médiocrement allongés ; d’une couleur livide ; armés chacun d’un ongle. A partir de la seconde mue, la larve devenue plus grosse mange davantage, et semble douée d’un appétit plus actif, pour se pré- parer à l’état de nymphe, sous lequel elle se montre vers la fin de février ou dans les premiers jours de mars. ù (RE NOTES POUR SERVIR À L’HISTOIRE Nymphe. La nymphe est ovale; assez courte ; ses élytreset ses ailes sont déhiscentes, inférieurement courbées de manière à em- brasser une partie des côtés. Son corps a douze anneaux, non com- prise la tête : les premier el troisième à peu près égaux, cons- tituant à eux seuls le tiers de la longueur du corps : les troisième à sixième graduellement et faiblement élargis : les sixième à douzième rétrécis , et plus sensiblement à partir du neuvième : le dernier, terminé en pointe. Ces segments sont assez parcimo- nieusement garnis à leur bord postérieur, de poils spinosules, destinés à favoriser les mouvements de l'animal. En dessous, les pieds sont comme d'ordinaire étendus et croisés sur les parties pectorales. La nymphe est d’abord d’un blanc flavescent Quelques jours plus tard les yeux et l’extrémité des palpes se colorent et forment quatre sortes de points noirs, qui contrastent avec la couleur générale du corps. | Après trois semaines ou un peu plus, c’est-à-dire du vingt au trente mars, l’insecte rejette les langes qui voilaient sa forme la plus gracieuse. Parfois, alors, la pellicule desséchée qu’il a dé- chirée s’attache à ses pieds ou à d’autres parties de son corps, et il ne peut s’en délivrer qu'après un travail plus ou moins laborieux. À peine s'est-il débarrassé des linceuls qui l’étreignaient comme une momie, que ses élytres molles et flexibles se déploient pour recouvrir le dos de l’abdomen. Le prothorax, le premier à se charger de pigmentum, passe successivement du blanc rosé à Pacajou et au noir plus foncé. Vingt-quatre heures plus tard, les antennes, les pattes et le dessous du corps brunissent aussi. Les élytres, les dernières à se colorer, se montrent d'abord plus obs- cures à la suture, mais n’acquièrent guère qu’au bout de trois semaines environ leur couleur normale. L’insecte jusqu'alors a peu de vigueur ; on sent qu’il a la conscience de sa faiblesse ; il cherche les lieux obscurs pour y passer dans la retraite les jours nécessaires au complet développement de la beauté de sa robe. Mais pendant ce temps d'inactivité, les plantes destinées à sa DE LA CHRYSOMELA DILUTA. 67 nourriture se flétrissent et se dessèchent sous les feux d’un soleil de plus en plus ardent. Pauvre insecte! n’arriverait-il done ainsi à la vie que pour en ignorer les douceurs ! ne serait-il destiné à préparer la venue de ses descendants que pour les vouer à Ia mort la plus cruelle, celle de la faim ? Rassurons-nous sur son sort. La Providence qui veille avec une sollicitude si attentive sur les petits des oiseaux, n’a pas une prévoyance moins ac- tive pour les plus faibles créatures. Pendant les mois brülants où toute trace de végétation disparait autour de lui, il éprouve le besoin de s’enfoncer dans le sol, à une profondeur suffisante pour lui empêcher de ressentir trop vivement la chaleur ("); mais dès que les nuits moins courtes et plus fraîches de lapproche de l’automne parsèmeront d’un commencement de verdure les coteaux stériles sûr lesquels il se plaît, nouvel Epiménide, il sortira de son long sommeil pour entrer dans une vie active. Il utilise alors les derniers mois de l’année et souvent même jusqu'aux approches d’un printemps dont il ne doit pas jouir (?). Sa caducité plus ou moins précoce se reconnait à la décolo- ration de sa robe; c’est un signe visible qu’ici-bas son rôle est rempli, et qu’il va bientôt disparaitre de la scène du monde pour faire place à des acteurs nouveaux. (1) En captivité, quand il ne trouve pas assez de profondeur, il ne tarde pas à périr, surtout s’il est soustrait à l'influence bienfaisante de la fraîcheur des nuits. (2) Sur les seize ou dix-huit individus emprisonnés, la plupart pé- rirent pendant l'hiver ; les deux derniers prolongèrent leur vie jusque à la fin de mars ou vers les premiers jours d'avril. Î DESCRIPTION GENRE ET D'UN COLÉOPTÈRE NOUVEAUX DANS LA FAMILLE DES CISTÉLIENS, Par E. MULSANT. (Présentée à l’Académie des sciences , belles-lettres et. arts de Lyon, le 16 décembre 1851.) ” > O-O 0 © © = — GENRE Hymenophorus, HymexoPaore, CaracrÈREs. 76e presque hexagonale, un peu moins rétrécie après les yeux qu’au devant de ces organes. Epistome arqué en devant. Labre transversal. Mandibules bifides à l'extrémité. Palpes maxillaires à dernier article sécuriforme ou presque cultriforme. : Palpes labiaux à dernier article cupiforme, tronqué à l’extré- milé. Yeux situés sur les côtés de la tête; médiocrement échancrés en devant par les joues; séparés par un espace plus grand que le diamètre transversal visible en dessus de l’un d’eux. Antennes assez courtes; subfiliformes, un peu plus épaisses dans le milieu; de onze articles : ceux-ci généralement plus étroits à la base qu’à l'extrémité : le troisième au moins aussi long que le quatrième : le dernier en ovale allongé. Prothorax arrondi aux angles de devant, mais plus rapproché cependant de la forme du carré transversal que de celle du demi- DESCRIPTION D'UN GENRE ET D'UN COLÉOPTÈRE. 69 cercle; à base à peine sinueuse; à peu près aussi large à cette dernière que les élytres à leur partie antérieure. Prosternum prolongé après les hanches de devant , en forme de lame comprimée. | Pieds assez grèles. Cuisses comprimées. Tibias subfiliformes. Tarses à pénultième article subbilobé , dilaté en forme de lame membraneuse avancée sous l’article unguifère. Corps suballongé, elliptique; non arqué longitudinalement sur les deux tiers antérieurs des élytres. L’inseete formant le type de celte coupe se rapproche beaucoup, par ses caractères génériques, des Prionychus ; il en diffère par la forme de l’épistome, du prothorax, du prosternum et surtout par son corps plus allongé et moins arqué; il semble faire le pas- sage des Prionychus aux Allecula. Hymenophorus Doublieri. Subelongatus, supra parce pubescens, niger nitidus ; labro , palpis an- tennisque fusco ferrugineis : harum articulo ultimo rufo testaceo ; ely- tris crenato-striatis, pedibus fusco-testaceis. Long. 0,0084 à 0",0090 (3 3/4 à 4) Larg. 0°,0028 (1 1/4). Corps suballongé, en ellipse allongée; d’un noir luisant, en: dessus. Tëte densement couverte de points donnant chacun nais- sance à un poil fin, court, peu apparent : épistome moins obs- eur : labre d’un brun ferrugineux. Palpes et Antennes de même couleur : celles-ci, à dernier article d’un roux testacé; un peu moins longuement prolongées que la moitié du corps; ponetuées; garnies de poils peu épais. Prothorax d’un quart plus long que large; arrondi aux angles antérieurs jusqu’à la moitié de ses cÔ- tés, subparallèle ensuite; à angles postérieurs presque à angle droit; muni latéralement d’un rebord étroit, invisible aux angles de devant quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus ; : presque en ligne droite ou faiblement arquée en arrière, peu sensiblement tronquée au devant de l’écusson et légèrement si- 70 DESCRIPTION D'UN GENRE nueuse entre cette faible troncature et chaque angle postérieur ; à la base ; étroitement rebordé à cette dernière; convexe et in- cliné aux angles de devant, presque plane aux angles postérieurs; marqué de points rapprochés donnant chacun naissance à un poil obscur, fin et peu apparent ; offrant sur la ligne médiane les tra- ces d’un sillon longitudinal plus distinet sur la seconde moitié et souvent distinct seulement sur celle-ci; marqué d’une dépression au devant de chaque subsinuosité basilaire rendant celle-ci plus sensible. Ecusson presque en demi-octogone ou en triangle à cô- tés anguleux; noir ou d’un noir brunâtre; ponctué. £lytres au moins aussi larges en devant que le prothorax à ses angles posté- rieurs; quatre à cinq fois aussi longues que lui; subparallèles jusqu'aux deux tiers de leur longueur, en ogive étroite postérieu- rement; peu convexes; à neuf stries subsulciformes, crénelées par des points transversaux; offrant près de la suture une dixième strie prolongée depuis la base jusqu’au quart de la lon- sueur. Intervalles médiocrement convexes et plus faiblement en de- vant qu’en arrière; marqués de points formant, surtout à certain jour, des rides transversales; garnis de poils peu apparents. Des- sous du corps d’un brun luisant; ponctué assez grossièrement sur la poitrine, moins grossièrement sur le ventre; garni sur celui-ci de poils plus apparents. Pieds d’un brun testacé. Cette espèce a été découverte dans les environs de Draguignan, par mon ami M. Doublier, à qui je l'ai dédiée. Description de Ia Larve. Corps allongé; semi-cylindrique; lisse; luisant; d’un roux vide. Téte un peu moins longue que large, faiblement rétrécie d’arrière en avant, depuis l’arceau prothoracique jusqu’à l’épis- tome; médiocrement convexe. Epistome transversal : labre pres- que carré, un peu plus large que long. Mandibules coriaces el d’un rouge livide à la base, et garnies sur les côtés de celle-ei de poils raides ; noires et cornées à l'extrémité; armées à celle-ci de ET D'UN COLÉOPTÈRE NOUVEAUX. 7I deux dents : l’inférieure ou postérieure moins longue ou moins avancée que l’autre. Mächoires submembraneuses; à un seul lobe, élargide la base à l’extrémité, obiquement coupé et garni à celte dernière de poils spinosules. Palpes maxillaires de trois articles : le dernier, plus court, conique. Palpes labiaux pelits, de deux articles. Antennes presque aussi longuement prolongées que le bord antérieur du labre; de trois arücles : le basilaire, subglobuleux, court : le deuxième cylindrique, trois fois aussi long que large : le dernier, court, d’un diamètre au moins de moilié plus étroit que celui du précédent. Yeux paraissant repré- sentés par une lache noire, située près de la base des antennes et des angles postérieurs de l’épistome. Corps de douze anneaux, non comprise la tête; d’un roux livide ou d’un roux flavescent, mais formant par l'effet de leur repli une bande transversale plus foncée à la partie postérieure de chaque anneau : les pro et méso-thoraciques d’un tiers : le métathoracique de moitié plus court que les suivants : le dernier, cbtusément conique, ou rétréei d’avant en arrière et arrondi à son extrémité : cet anneau concave en dessous et offrant à sa base une sorte d’arceau ruäi- mentaire étroit, et terminé par deux appendices filiformes, ser- vant pour la progression. Pieds au nombre de six, situés par paire sous chaque anneau thoracique; assez courts : jambes ar- mées sur les côtés de petites épines dirigées en avant. Ongles assez longs. _ Cette larve vit dans les bois de pin. Elle sort de l'œuf ordinai- rement en automne, quelquefois après l’hiver, passe la ma- jeure partie de Pannée à acquérir la grosseur qu’elle doit atteindre dans son état vermiforme, et se transforme en insecte parfait au printemps suivant. DESCRIPTION D'UN INSECTE INÉDIT. CONSTITUANT UN GENRE NOUVEAU PARMI LES COLÉOPTÈRES , | Par Æ. MULSANT. ( Présentée à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, le 25 novembre 1851.) GENRE Diprosopus : DIPROSOPE. (Atrpcowmos, Qui a une double figure.) CARACTÈRES. Tüurses de cinq articles à tous les pieds. Antennes insérées au devant des yeux; de onze articles; comprimées, subdentées, plus larges vers le milieu de leur longueur et rétrécies vers lextrémité. Bouche prolongée en un museau aussi long que l’espace compris entre la base des antennes et le bord postérieur des yeux. Labre plus long que l’épistome ; échancré ou entaillé à sa partie antérieure. Mandibules terminées en pointe. Palpes maxillaires près d’une fois plus longs que la mâchoire ; à dernier article presque cultriforme. Palpes labiaux à dernier article tronqué. Yeux globuleux; situés sur les côtés de la tête; presque contigus sur le front. £lytres flexibles. Ventre plissé; de dix arceaux visibles : le dernier plus petit. Pieds allongés, à pénultième article des tarses simple. L'insecte servant de type à ce genre a une physionomie parti- DESCRIPTION D'UN INSECTE INÉDIT. 73 culière. Par le nombre des articles de ses tarses ; par son ventre plissé , ses pieds allongés et par le développemeut de ses trochan- ters postérieurs , il se rattache aux Téléphores, dont il s’éloigne par le pénultième article de ses tarses simple, par ses antennes et par la forme de sa tête. Sous le rapport de celte dernière, il se rapproche de quelques Hétéromères, des Dryops par exemple; tandis que ses yeux globuleux et presque contigus rappellent une disposition particulière à quelques Cistéliens. Diprosopus melanurus. Elongatus , subdepressus ; elylris flavo-testaceis , apice nigris. Long. 0,0142 (5 L) larg. 0",0031 (12/5 1.) Corps allongé. Tête noire depuis l’épistome jusqu’à la partie postérieure, d’un jaune testacé sur le labre. Parties de la bouche de même couleur, moins lextrémilé des mandibules qui est noire. Antennes plus longuement prolongées que la moitié du corps; d’un jaune ou rouge testacé. Yeux noirs. Prothorax presque orbiculaire, un peu plus long que large, ou en carré arrondi à ses angles; peu convexe en dessus, incliné sur les colés; transversalement sillonné après le bord antérieur, et au- devant mais moins près de la base; sensiblement relevé à ses bords antérieurs et postérieurs ; marqué d’une fossette de chaque côlé; peu ponctué ; d’un rouge testacé ou d’un rouge jaune; parci- monieusement garni de poils peu obseurs. £cusson presque en demi-cercle ; de la couleur des étuis. ÆElytres d’un tiers plus larges aux épaules que le prothorax dans son milieu; cinq à six fois aussi longues que iui; subparallèles jusqu’à la moitié , un peu plus larges vers les deux tiers , rétrécies de ce point à l'extrémité qui est obtuse et assez étroile; peu convexes; subruguleusement couvertes de points confluents assez petits ; d’un jaune testacé , avec lextrémité d’un noir brûlé : cette partie noire couvrant à 74 DESCRIPTION D'UN INSECTE INÉDIT, peine le dernier sixième de la longueur des élytres, à la suture, et le quart postérieur du bord externe; garnies d’un duvet peu apparent et de mème couleur que leur surface. Pieds d'un jaune testacé : moitié supérieure des cuisses, noire, sur le tiers ou les deux cinquièmes les plus rapprochés des genoux. Cette espèce m’a été donnée par M. Prophète, comme ayant élé prise par lui dans les environs de Nimes. NOTE = BOSTRICHUS TRISPINOSUS D'OLIVIER, : : LL2RT | ä Par E. MULSANTY. _ (Présentée à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Eyon, _ le 2 décembre 1851.) - En passant à Draguignan, sur la fin du mois d'août 1850 , mon ami M. Doublier, à qui je suis déjà redevable de bon nombre de communications intéressantes, me montra un petit Coléoptère fort curieux, pris par lui quelques jours auparavant, en compa- gnie de M. Joubert. | Cet insecte qui se rattache au petit groupe des Apate, n’était évidemment mentionné dans aucun des catalogues en notre possession. Il nous semblait nouveau, et il l'était en effet en quelque sorte, au moins pour notre faune; car depuis Olivier, qui l’a décrit sous le nom de Bostrichus trispinosus ("), il n’en a plus été fait mention , et vraisemblablement il ne figure dans aucune collection. | Voici la description qu’en donne l’auteur français : B. testaceus, elytris postlice fuscis, relusis, spinis tribus armatis. Corpus minutum , cylindricum. Caput fuscum. Thorax globosus , testa- ceus , antice fuscus, muricatus. Elytra lœvia, testacea, posticè fusca, retusa , spinis tribus validis armata : prima cominuni breviori : aliis arcuatis. (1) Ocivier , Entomol. t, 4. n° 77. Bostrichus 49, pl. 3, fig. 19, a, b. : P 0 70 NOTE SUR LE BOSTRICHUS TRISPINOSUS. Olivier donne à cet insecte la Mésopotamie pour patrie; mais vraisemblablement il fait erreur sur l’habitat. Cet entomolo- gisle était, comme on sait, des environs de Draguignan; sans aueun doute, après avoir trouvé ce Coléoptère dans son voisinage, il laura confondu par mégarde avec les insectes rapportés par lui de son voyage dans l'Orient. Voici du reste une description plus complète de ce petit animal, destinée à servir d’exposé aux observations qui suivront. Corps cylindrique. Téte enfoncée jusque près des yeux dans le prothorax; perpendiculaire ; plane ; noire; densement poin- tillée; hérissée de poils longs, soyeux, et d’un blanc cendré, disposés presque en demi-cercle depuis le bord interne des yeux jusque près de la partie postérieure de la tête, incourbés en devant en forme de panache chez le 7, plus courts et parfois usés chez la ?. Labre d’un roux testacé; soyeux. Mandibules noires. Antennes testacées ; de neuf articles : le premier une fois. plus long que large, faiblement renflé dans le milieu de son côté externe : le deuxième subglobuleux ou ovoïde, un peu moins. long : les deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième, serrés, étroits, moins longs, pris ensemble, que le premier : les trois derniers constituant une massue plus longue que tous les: précédents réunis : les septième et huitième, obtriangulaires , subarrondis à leur angle antéro-interne, plus développés et en forme de dent à leur angle antéro-externe : le septième un peu plus gros que le huitième : le neuvième , deux fois et demie aussi long que large, offrant un peu avant la moitié de sa longueur son plus grand développement transversal. Prothorax moins long que large; subconvexement perpendiculaire dans sa moitié anté- rieure ; hérissé sur celle-ci de fortes aspérités, excepté sur un espace semi-circulaire dont le milieu du bord antérieur est le centre offrant sa dernière moitié (la seule presque visible en dessus) en ovale transversal, luisante, lisse ou peu distinetement poin- tillée ; étroitement rebordé à la base, sans rebord et replié en D rt ne NOTE SUR LE BOSTRICHUS TRISPINOSUS. 77 dessous sur les côtés ; d’un Lestacé roussätre ou d’un roux Les- tacé; souvent avec quelques aspérités , surtout les postérieures , noirâtres; parfois marqué de trois taches , principalement d’une tache médiaire nébuleuse ou obscure. ÆEcusson presque aussi large à sa base que le tiers de celle du prothorax; en triangle un peu plus long que large; obtus, relevé et un peu tronqué à son extrémité ; lisse sur celle-ci, subruguleusement ponctué sur le reste de sa surface; d’un noir mat. Elytres de deux cinquièmes plus longues que larges, prises ensemble; subcylindriques dans leurs trois cinquièmes antérieurs, rétuses dans leurs deux cinquièmes postérieurs; chargées d’un calus huméral saillant; d’un roux testacé ou d’un flave testacé à la base , parfois brièvement, d’autres fois * jusqu’au quart de leur longueur, noires ou d’un noir brunâtre (ou parfois seulement d’un roux testacé obscur, quand l’insecte n’a pas eu tout son développement de couleur) jusqu’à la partie rétuse; lisses, luisantes, mais marquées de pelits points presque sériément disposés sur leurs trois cinquièmes antérieurs; à partie rétuse d’un noir obscur, subruguleusement pointillée et marquée de points plus gros, ornée dans sa périphérie de poils d’un blanc cendré, un peu frisés, garnie sur sa surface d’un duvet clairsemé , parfois peu apparent, la couvrant d’autres fois de petits filaments analogues à ceux de certaines substances crypto: gamiques ou à cerlaines toiles d'araignées, armée sur chaque élytre de deux épines noires : l’antérieure, droite, plus courte, joignant la suture, située sur le milieu de la longueur de ladite partie rétuse, paraissant presque ne faire qu’un avec sa pareille : la postérieure, près d’une fois aussi longue, située vers la partie postéro-externe, incourbée. Dessous du corps roux sur l’antipectus, noir sur les parties pectorales suivantes et sur le ventre. Pieds d’un roux testacé. Obs. La couleur varie suivant le développement qu'a pu prendre la matière colorante. La larve que M. Doublier m’a fourni cette année l'occasion 78 NOTE SUR LE BOSTRICHUS TRISPINOSUS, d'élever, se creuse des galeries qui suivent ordinairement Ja direction longitudinale des fibres. Elle les remplit des matières pulvérisées qu’elle rejette, et, au sorur de l’état de nymphe, l'insecte s'ouvre des galeries cylindriques et transversales pour arriver au jour. | Ce Coléoptère , par le nombre et la proportion des articles de ses antennes s'éloigne de lous les genres se rattachant au petit groupe auquel il appartient. Ainsi, en suivant le tableau donné par M. Guérin-Meneville (Annales Soc. entom. de France, 2° série, t. 3(1845) p. XVI et XVII), ila, comme les Apate , les Xylo- pertha, les Synoxylon ( Trypocladus Guer. ), les deux premiers articles des antennes aussi longs ou plus longs que les suivants, jusqu’à la massue : celle-ci, comme dans les deux dernières coupes mentionnées ci-dessus, est plus longue que le funicule ; mais il s’en éloigne, et même de tous les genres précités, par la partie médiaire de l’antenne qui offre quatre petits articles visibles au lieu de cinq, ce qui réduit à neuf le chiffre total des pièces de cet organe. En conséquence , cet insecte me paraît devoir servir de type pour une nouvelle coupe générique dont le nom de Enneadesmus (Evvetdeouos, ayant neuf articulations) indi- querait le caractère particulier. eh GS es : DESCRIPTION D'UN COLÉOPTÈRE NOUVEAU DU GENRE HOMALISUS, Par E. MULSANT. (Lue à la Société Linnéenne de f,yon, le 12 janvier 1852.) L Homalisus Victoris. Elongatus; prothorace angulis anticis subrotundatis, posticis sub- spinosis, lateribus marginato; lineâ submarginali elevatà ; rubro, disco subfusco, in medio longitudinaliter sulcato, antè basim trans- versè impresso. Elytris coccineis, punclalo-striatis : interstitis elevatis, septimo præcipuë costiformi. Antennis , pectore, abdomine, pedibusque nigris. Long. 0®,0072 (3 7/81.) larg. 0",0020 ( 7/8 1.). Corps allongé. Téte petite ; pointillée ; creusée entre les yeux d’un sillon transversal; tuberculeuse à la base des antennes, el marquée, entre celles-ci,, d’un sillon peu profond; d’un rouge ou d’un rouge obscur; garnie d’un duvet fin, couché, peu épais, médiocrement apparent. Mandibules et palpes labiaux rouges. Palpes maxillaires inégalement obscurs. Yeux globuleux ; noirs; situés sur les côtés de la tête. Antennes aussi longuement prolongées que la moitié du corps; assez épaisses ; filiformes ; à deuxième et troisième articles égaux, petits, subglobuleux ; à quatrième et cinquième articles presque égaux , plus grands chacun que les deux précédents réunis; noires , avec 80 DESCRIPTION la dernière moitié du onzième article rouge ou d’un rouge teslacé. un peu obscur ; garnies de poils noirs assez épais, mi-hérissés. Prothorax d’un quart ou d’un tiers moins long que large; arrondi aux angles de devant, faiblement rétréci à partir du tiers des côtés jusque près des angles postérieurs ; prolongé à ceux-ci en forme de dent un peu latéralement dirigée ; rebordé sur les côtés ; à peu près sans rebord à la base ; chargé, en dessus, près de chaque bord latéral, d’une ligne élevée, longitudinale, un peu arquée en dedans, naissant affaiblie der- rière Je. milieu de chaque œil, près des angles antérieurs, prolongée jusqu’à la dent de l’angle postérieur, distante du bord latéral d’un cinquième de la largeur , vers le tiers de la longueur, point où elle est le plus éloignée de ce bord; creusé entre ces deux lignes saillantes d’une impression transversale après le bord postérieur, et de deux fosselles transversalement placées, un peu après le milieu de la longueur; rayé d’un sillon médiaire n’atteignant ni la base ni le bord antérieur ; convexe longitudina- lement sur sa première moitié, plane sur la seconde; pointillé ; garni de poils rougeàtres clairsemés et peu apparents; d’un brun rouge ou d’un rouge obseur sur son disque entre les lignes élevées juxta-marginales, rouge sur les côtés à partir de celles-ci. Repli rouge dans sa périphérie, noirâtre sur son disque. Ecusson rouge ; de moitié plus long que large; en triangle allongé, à côtés subeurvilignes. Elytres d’un quart au moins plus larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs; près de six fois aussi longues que lui; subparallèles ; obtusément arrondies postérieurement (prises ensemble); à peu près planes en dessus jusqu'au seplième intervalle (y compris le sutural), déclives en dehors; à neuf stries marquées de points gros et presque carrés; offrant vers la partie humérale du bord externe le commencement d’une dixième strie; d’un rouge écarlate; garnies de poils de même couleur, fins, peu épais: intervalles à peine moins étroits que les stries , saillants , rétrécis d'avant en arrière : D'UN COLÉOPTÈRE NOUVEAU. Si le septième, plus sensiblement en forme de côte, naissant de l'épaule et prolongé jusque vers l’angle sutural près duquel il s’affaiblit. Dessous du corps et pieds noirs, ponclués et garnis d’un duvet peu épais : hanches antérieures et tarses d’un brun plus ou moins rou- geàtre, au moins vers l’extrémilé. Celte espèce a été trouvée dans le mois d’août dernier (1851) dans le bois de Faillefeu (Basses-Alpes), par mon fils, Victor, à qui je l’ai dédiée. Puisse ce souvenir l’altacher à une science dont l'étude est si pleine de charmes ! Obs. Elle paraît avoir beaucoup d’analogie avec l’H. sangui- nipennis décrit par M. Küster; mais à en juger par la description donnée par cet auteur, elle s’en éloigne par la longueur moins grande de ses antennes, par la couleur différente du duvet de ces organes, par celle de son prothorax, etc. *< NOTICE SUR À. J. J. SOLIER. Par IE. MULSANT. (Lue à la Société Linuéenne de Lyon, le 9 février 1852.) Dans le cours de l'année 1851 qui vient de finir à peine, nos provinces méridionales de la rive gauche du Rhône ont vu s’é- teindre deux nobles intelligences , deux savants unis d’une amitié fraternelle, et les sciences naturelles ont perdu en eux les deux hommes qui, dans ces contrées , leur rendaient le culte le plus assidu et le plus élevé. Vers le commencement de l'été, Requien était frappé à Bonifacio, dans le cours de ses explora- tion botaniques , et mourait loin d'Avignon sa ville natale, qu'il avait illustrée par ‘ses talents, qu’il avait surtout enrichie de ses dons ; et, quelques mois plus tard, un coup non moins fou- droyant enlevait à Marseille un savant modeste, dont l’'Entomo- logie a depuis longtemps proclamé le nom avec gloire, dont l’Insutut vient naguères de couronner les travaux. Antoine-Joseph-Jean Solier, objet de cette notice, naquit à Marseille le 8 février 1792. Il fit ses études dans la maison paternelle, et suivit seulement pendant un an les cours du Lycée de la ville, pour achever de se préparer aux examens d'admission à l’école polytechnique , où il entra à Pâge de seize ans. Solier avait une apütude particulière pour les sciences (Extrait des Annales de la Société Linnéenne.) | NOTICE SUR A. J. J. SOLIER. 83 exactes , el son goût-dominant l’entrainait surlout vers les appli- cations de ces sciences à l'étude de la nature. En lenvoyant à Paris, son père, négociant estimé, rêvait pour lui une carrière brillante dans le génie maritime; le fils, au contraire, tournait de préférence ses pensées vers les mines, carrière pour laquelle la chimie, la minéralogie et la géologie devenaient un complé- ment indispensable de ses études. ‘ Ni lun ni l’autre de ces vœux ne devait se réaliser. Napo- léon , aux yeux de qui l’état militaire l’emportait sur tous les autres, s’apercevant que les élèves les plus disuingués de l’école préféraient en général d’autres services , rendit tout-à-coup obli- _gatoire celui des armes, pour les jeunes gens qui auraient obtenu les meilleurs numéros. Celle mesure poussa Solier dans une voie antipathique à ses goûts; il y resta néanmoins enchainé par le sentiment du devoir ; et, si lui-même n’avait confié à l'amitié la répugnance que lui inspiraient ses fonctions , la rigoureuse ponc- tualité avec laquelle il s’en acquittait, n’aurait jamais pu le faire soupçonner. Sa conduite ne pouvait manquer de lui attirer l'estime et l'amitié de ses chefs. Longtemps encore après sa retraite, ül parlait du lieutenant-colonel Ferrari, comme on rappelle le sou- venir d’un père, et 1l se félicitait des rapports d’inférieur à supérieur entretenus avec le colonel Pinot, directeur des fortifi- cations de Toulon. Au sortir de l'école polytechnique , Solier passa à celle d’ap- plication de Metz , qu’il quitta le 17 février 1815, avec le grade de lieutenant. Il fut placé de suite dans létat-major du génie, dans le camp d'observation de lElbe, commandé par le général Lauriston. 11 prit part aux batailles de Bautzen et de Leipzig, aux combats de Golberg et de quelques autres lieux. Après les événements de 181%, il eut successivement pour destination Vie d'Oleron, Marseille et Pile Sainte Marguerite. Le 1” décem- bre 1815 , il revint dans sa ville natale, où il obunt le grade de 84 | NOTICE SUR A. Je Je SOLIER. capitaine d'état-major de seconde classe. Le 23 janvier 18923, il fut envoyé à Montpellier , dans le 1°” régiment du génie, qu’il quitta le 25 février 1824, pour rentrer à Marseille, capitaine d'état-major de première classe. | | Des revers imprévus avaient enlevé à ses parents une fortune honorablement acquise; leur fils devenait leur unique soutien. On ne saurait dire avec quel bonheur il se consacra à cette noble et pieuse lâche; mais en le voyant auprès d’eux, il était facile de lire dans ses regards combien il était heureux de leur rendre une partie des soins qu'il en avait reçus. L’affection qu’il avait pour les auteurs de ses jours, pour sa mère surtout, tenait du culte ; il ne pouvait jamais parler de celle-ci, qui l’a précédé de huit ans dans la tombe, sans sentir quelques larmes humecter ses paupières. | Le désir de leur être utile, le besoin de rester avec eux, lui firent souvent refuser la proposition d’un grade plus élevé, parce qu'il eût fallu, pour l’obtenir , changer de résidence, et par là même, s'éloigner d’eux , ou les obliger à se déplacer, et il ne pouvait se résoudre à s’imposer une si dure privation, ou à leur faire supporter cette fatigue et cet ennui. Mais en le voyant renoncer à son avancement pour ne plus quitter ses foyers paternels, ses supérieurs voulurent lui faire oblenir une compensation honorifique dont sa modestie s’obstinait à le croire indigne. Sur l’annonce qu’on allait solliciter pour lui la croix de la légion-d’honneur , il insista pour que la demande n’en füt pas faite, alléguant la nullité de ses services. Elle fut accordée le 13 juillet 4832 : un de ses chefs avait été obligé d’user de son autorité pour le décider à accepter cette distinetion si bien méritée. L'amour filial qui l'avait porté à un premier sacrifice, le poussa à demander sa retraite, dès qu’il y eut acquis des droits. 1! préféra la voir s'élever à un chiffre un peu moindre, et jouir de tout le loisir nécessaire pour entlourer ses vieux parents de NOTICE SUR A J. J. SOLIER. Ba ces soins minulieux et délicats auxquels il savait descendre avec tant de candeur et de noblesse. Le gouvernement, juste appré- ciateur de son mérite, eut besoin de son insistance particulière pour consentir à accueillir sa demande. Le 17 février 1838, il put connaître enfin la liberté après laquelle il soupirait, et se dévouer tout entier à ses devoirs affectueux et au culte des sciences qui depuis longtemps l'avaient captivé. … Solier était d’une activité infatigable et d’une prodigieuse faci- lité de travail. Aussi, sans jamais laisser en souffrance les affaires de son service militaire, il consacrait, chaque jour, au moins deux heures à une promenade hygiénique dans la campa- gne, et trouvait encore des loisirs. Ceux-ci furent d’abord em- ployés à la culture d’un petit jardin, dans lequel il aimait à élever principalement les plantes de la localité, qui avaient attiré son altention dans ses promenades quotidiennes. Son goût pour la culture le mit en relation avec feu M. de Gouffé, chez lequel il eut l’occasion de causer avec divers bota- nistes. Cette circonstance ne tarda pas à mettre, comme il le disait, le feu aux étoupes : sa véritable vocation venait de lui être révélée. IL explora dès-lors le territoire de Marseille avec une ardeur qu'il sut faire partager à son père lant que celui-ci put marcher avec facilité. I entra en correspondance avec divers personnages plus ou moins célèbres , tels que Duby, linfortuné Jacquemont , J. Agardh , Auguste le Prévost, le comte Jaubert, Lenormand, C. Montagne, et surtout Requien, pour lequel il,eut toujours une affection particulière, et qu’il devait suivre de si près dans la tombe ! Bientôt la Botanique devint un aliment insuffisant à son acti- vité. L'Entomologie ne tarda pas à le séduire à son tour. Les insectes n'avaient jamais été, à Marseille , l’objet d’études spé- ciales; Olivier seul avait exploré en partie l’ancienne Provence, mais en laissant sur ses pas de nombreuses moissons à recueillir. Les découvertes de Solier ne tardèrent pas à enrichir les collec- 86 NOTICE SUR A. J. J. SOLIER. ions de divers naturalistes, de Latreille el de Dejean surtout. Sa correspondance avec ces deux derniers ét avec une foule d’autres entomologistes (!) français et étrangers stimulait son zèle. Bientôt, après s'être instruit à la méditation de leurs écrits, il commença lui-même, en 1833, la série des travaux nombreux qui ne devaient s'arrêter qu’à sa mort. re Son premier mémoire, celui dans lequel il essaya de diviser les Buprestides en coupes génériques , révéla de suite les qualités particulières qu’on se plait à apprécier dans ses divers ouvrages : un esprit méthodique, une intelligence remarquable , un coup- d'œil habile, et surtout une grande conscience dans les recher- ches. Cette production fut bientôt suivie de quelques autres. Mais il se sentait le courage et la patience d’attacher son nom à une œuvre de plus longue haleine; il eut d’abord la pensée de faire la Faune de Provence, dont la plupart des espèces nouvelles , inscrites dans le catalogue Dejean, avaient été découvertes par lui; mais il ajourna, pour en suivre un autre, ce projet qu'il ne devait pas exécuter. L’entomologiste parisien ci-dessus nommé enait de terminer la monographie des Carabiques ; Schônherr avait entrepris celle des Curculionites; 11 voulut, à son tour, faire connaître des Coléoptères généralement négligés en raison de leur robe ordinairement d’un noir uniforme, et, en 1834, il fit paraître Ia première partie de ses Etudes sur les Collaptérides, famille correspondant, à peu de chose près, aux deux premières iribus de celle des Hélasomes de Latreille. Il fit précéder ce fas- cicule de VEssar d’une division des Coléoptères héléromères , division d’après laquelle ces petits animaux furent distribués d'une manière incontestablement plus philosophique et Be na- lurelle qu'ils ne l’avaient été jusqu'alors. De sa monographie, partie la plus importante de ses œuvres, (1) On pourrait citer parmi ceux qui ne sont plus, Géné, Kunze, elc., La liste des vivants serait trop longue, NOTICE SUR A. J. J. SOLIER. 87 éntomologiques , il ne reste à paraître que la quinzième tribu, dont il devait, pendant cet hiver, achever de mettre en ordre le manuscrit. La composition de ce long ouvrage a occupé la majeure partie de ses loisirs ou de son temps, pendant les quinze dernières années de sa vie. Beaucoup de naturalistes et divers musées s’empressèrent de mettre àsa disposition tous les matériaux en leur possession; lacollection Dejean, qu’il avait si libéralement enrichie, fut peut-être la seule dont la communication lui fut refusée. . En raison de son étendue et surtout du talent et de la conscience avec lesquels il est traité, ce travail restera comme un monument ‘important élevé à la science. Les Collaptérides offraient dans Jeur couleur exclusivement noire des difficullés particulières pour rendre leurs séparations spécifiques bien tranchées. Peut-être, en raison même de ces difficultés, regrettera-L on de n’avoir pas vu Solier s'attacher avec un soin plus minutieux à la recherche d’un plus grand nombre de caractères distinctifs des espèces, qui, malgré ses tableaux synoptiques , restent encore parfois difficiles à déterminer. Quel que soit, au reste, le jugement porté à cet égard sur son ouvrage, on ne saurait méconnaitre la manière heureuse avec laquelle ces petits animaux sont distribués en tribus et en coupes génériques , ni la précision et souvent l’em- ploï nouveau des caractères servant à séparer celles-ei; et si l’on réfléchit à l'éloignement de la capitale dans lequel se trouvait Pauteur, aux difficultés à vaincre pour se procurer les livres né- cessaires , On aura une idée du mérite qu'il a eu à entreprendre une pareïle tâche , et des efforts nécessaires pour l’achever. Après avoir obtenu sa retraite, en février 1838 , Solier s’était fixé , le 4% mai suivant, à Mazargues, campagne dans les “environs de Marseille. Il y vécut jusqu’à la mort de son père, arrivée à la fin de septembre 1840, époque à laquelle il revint habiter la ville, avec sa mère, qu'il perdit le 12 juillet 1842. Privé de: ses parents, il trouva dans l'amitié et dans létude de nombreuses eonsolations. Doué d'un cœur aimant et d'une 88 NOTICE SUR A. J. J. SOLIER. abnégation poussée jusqu'au sacrifice ; animé d’un sentiment de répulsion instinctive pour toute pensée d’égoïsme; d’une probité inflexible ; d’une tolérance extrême pour toutes les opinions loyales , fussent-elles entièrement opposées aux siennes; d’une droiture et d’une franchise incapables de détours; d’un caractère naïf et jovial, il avait su sans peine se faire des amis dévoués. L'un de ceux-ci, dont le nom revient souvent dans ses écrits, Arsène Maille, de Rouen, était mort le 51 octobre 1839 ; en quittant la vie, il lui avait laissé ses livres et ses collections entomologiques , comme souvenir d’une affection dont l’origine datait de 1826. À cette époque, Maille, accompagné de madame Ricard, sa sœur, et de M. Auguste Leprévost, qui s’occupait alors de botanique ; entreprit un voyage dans le midi de la France ; il vint à Marseille dans le courant de juin, et y vit Solier; leurs cœurs se furent bientôt entendus , et ils éprouvèrent mutuelle- ment des sentiments sympathiques dont le temps augmenta la viva- eité au lieu de laffaiblir. Le désir de revoir la famille de son ami, et de faire la connaissance personnelle de M. Audinet- Serville , depuis longtemps son correspondant particulier à Paris, poussa Solier, au printemps de 1843, à un. voyage en Nor- mandie. Il donna quelques jours à Lyon à diverses personnes en relation avec Jui ; et après un assez court séjour dans la capitale et quelques mois de bonheur passés dans la campagne de madame Ricard , il regagna sa ville natale. Peu de temps après son retour, le 8 novembre 1843, l’un de ses amis, M. Giraudy, botaniste instruit, vint se joindre à lui pour ne le plus quitter. Un autre ami commun, qui avait été Pâme de cette réunion , Boyer, pharmacien à Aix, devait compléter la pelite société : des motifs particuliers lui empéchèrent de se déplacer (*). (:) Boyer, mort depuis quelque temps, s'était beaucoup occupé de Coléoptères. Sa collection, assez riche , vient d’être acquise, dans le mois de novembre dernier, par le petit séminaire d'Aix. NOTICE SUR A. J. J. SOLIH4R., 89 Solier fit bientôt construire , dans un des quartiers retirés de la ville, pour lui et pour son ami, une maisonnelte dont il traça Je plan , et il ne larda pas à reprendre ses travaux. La physiologie végétale avait élé souvent l’objet de ses médi- tations. Les études nombreuses auquelles il s’était livré à laide du microscope , lui avaient rendu très-familier l’usage de cet instrument, et lui avaient donné une habileté remarquable à dessiner les objets grossis. En 1845 , l’Académie des sciences de Paris mit au concours, pour le grand prix des sciences physiques, diverses questions sur les organes reproducteurs des végétaux inférieurs. Solier se trouvait dans les conditions les plus favorables pour ré- pondre à l’appel du corps savant ; mais il hésitait, parce qu’il avait d’autres travaux commencés. Un de ses amis, M. le professeur Alphonse Derbès, qui devait être son collaborateur , lui communi- qua diverses observalions qu'il avait faites et bientôt il fut gagné. Le mémoire présenté à l’Institut obtint une distinction des plus flatteuses : il fut créé pour lui un second prix qui n’exislait pas dans le programme. Un voyageur dont les savantes explorations dans le Chili ont rendu le nom célèbre, M. CI. Gay, avait offert à l’activité de Solier un nouvel aliment. Il l'avait prié de se charger, pour l’ouvrage général dont il préparait la publication, d’une partie du travail relatif à la Faune des Coléoptères propres à ces loin- taines contrées, et celte proposition avait été acceptée. Solier s’élait mis à l’œuvre avec celte ardeur qu’il apportait à toutes ses entreprises. La description des Pentamères, c’est-à-dire des in- sectes composant la première section, élait achevée, et il goùtait dans l'étude , dans son union fraternelle avec M. Giraudy et dans lintimité de quelques autres amis sincères ('), les tranquilles () Priucipalement MM. Roulet, Varsy, Salze, directeur du Jardin des-Plantes de Marseille et M. le professeur Derbès. 90 | : NOTICE SUR A. J. J. SOLIER. douceurs que la vie peut offrir, lorsque en 1849 un rhume violent le fatigua pendant un mois. En 1850 , le mal reparut , et le força à suspendre ses travaux entomologiques et ses excursions dont la recherche des Algues étaient le but. Une suffocation très- pénible et ses jambes enflées à leur partie inférieure le déci- dèrent, dans le mois d’août, à accepter la visite de trois méde- cins et les secours de l’art. Leur science rendit HR respiration moins pénible et fit disparaitre l’enflure. Mais le repos était né- cessaire pour seconder les efforts des remèdes. Solier se hâta de mettre à profit l’amélioration qui s’était manifestée dans sa santé pour décrire les Hétéromères du Chili. Ce travail a, sans aucun doute, hâté la fin d’une existence si bien remplie. Le 27 novem- bre 1851, 1l fut frappé, vers les dix heures et demie du soir, d’une attaque d’apoplexie foudroyante, à laquelle il succomba en un quart-d’heure , malgré les soins les plus empressés et les ps intelligents et de Part et de lamitié. Il avait fait partie des Sociétés Linéenne de Paris (*) et Ento- imologique de France (?); l’Académie royale des sciences de Turin, celle des sciences naturelles et arts de Barcelonne, les Sociétés impériale des naturalistes de Moscou et Linnéenne de Lyon, l’avaient admis au nombre de leurs correspondants (*). (:) Fondée en 1820, elle a cessé d'exister en 1827. (?) Dans l'été de 1841, il adressa à cette Sociélé sa démission, qui fut acceptée le 7 juillet. () Sa collection de Coléoptères est naturellement passée entre les mains de M. Giraudy, qui malheureusement ne s’oceupe pas d'Enlomo- logie, et qui vraisemblablement cherchera à s'en débarrasser. Plle se compose d'environ onze mille espèces représentées par plus de trente mille individus renfermés dans 350 cartons. Elle contient un grand nombre de Coléoptères rares, principalement du Chili el de la Colombie; des Lypes précieux envoyés à Solier par ses correspon- dants; elle renferme surtout la plupart de ceux qui ont servi à ses publicalions et sous ce rapport elle a une valeur toute particulière. NOTICE SUR A. J. I. SOLIER. gi Les travaux publiés par lui sont les suivants : 1. Essai sur les BuPRESTIDES. (Annales de la Société entomologique de France (séance du 20 février 4833) t. 2 (1833), p. 261-316 pl. 10, +1 et 12). 9, Observations sur les deux genres Brachinus et Aptinus du S peciès de M. le comte Dejean. (Ann. de ia Soc. entom. de Fr. (séance du 1°" mai 1853) t. 2 (1833), p. 459-263). 3. Description d’une nouvelle espèce du genre Gyrinus. (Ann. Soc. entom, de Fr. (séance du 1° mai 1833) 1. 2 (1833), p. 464-465). 4. Note sur des apparitions d'OrroPrères dans les environs de Mar- seiile. oz (Aun. Soc. entom. de Fr. (séance du 3 juillet 1833) 1. 2 (1833), p. 486-489). Nouveaux renseignements sur l’apparition des sauterelles et envoi de quelques-uns de leurs nids. (Ann, Soc. entom. — Bullet. du 4 septembre 1S35 1. 2 (1833), p. xLix), 5. Observalions sur la tribu des HyprOPxYLiENs et principalement sur le genre Æydrophylus de ragrraivs. (Aun. Soc. entum. de Fr. (séance du 6 nozembre 1833) t. 3 (1834), p. 299-318). 6. Sur les farses des Lonciconnes (extrail d'une lettre adressée à M. Le- febvre le 2 juin 1834. (Ann. Soc. entom. de Fr. t. 3 (1834), p. 400). 7. Essai d'une division des CoréoPrènes HÉrÉROMÈKES et d’une monogra- phie des CoccarTérines. 1° tribu, Érodiles. (Ann. Soc. entom. de Fr, (séance du 4 juin 1854) t, 5 (1834), p. 439-6356 pl. 12» 13, 14 et 15). 3: Nouvelles observations sur les genres Aplinus, Pheropsophus et Brachinus. (Aun. Soc. entom. de Fr, (séance du % juin 1834) t. 5 (1834), p. 655-657 pl. 15 fig. 4 à 7). 9. Observations sur le genre Ditomus. (Aum, Soc, entom, de Fr. (séance du G août 1834) t, 3 (1834), p. 659-070 pl. 17 ut 18), 92 NOTICE SUR A. J. J. SODIER. 10. Remarques sur lAnthicus imstabilis (extrait d’une lettre écrite à M. Audinet Serville.) (Ann. Soc. entom. de Fr. t. 5 (1834), p. Lavi). 41. Extrait d’une lettre adressée à M. Audouin et relative aux Burnes- TIDES. (Ann. Soc. entom. de Fr, t. 3 (1 834), p. xcix c). 12. Description de quelques espèces nouvelles de la famille des CARABIQUES. | ë (Ann. Soc, entom. de Fr. (séance du 5 juin 1834) t. 4 (4835), p. 111-121). 13. Description de la Parmena pilosa sous ses états. (Anu. Soc. entom. de Fr. (séance du 3 septembre 1834) t. 4 (1835), p. 123-129 pl. 3 fig. 4 à 7). 14. Prodrome de la famille des XYsrROPIDES. (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 3 septembre 1834)t. 4 (1835), p. 229-248). 15. Essai sur les CoLLaPrÉRIDESs , suite. 2° tribu Tentyrites. (Ann. Soc. entom. de Fr. {séance du 1°° octobre 1834) 1. 4 (1835), p. 249 414 pl. 5, 6, 7,8 et 9). 16. Essai sur les CocLaPprériDEs , suite, 3° tribu Macropodites. (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 5 novembre 1834) 1. 4 (1835), p. 509-572 pl. # et 15). 17. Essai sur les CozLarréaipes, suite. 4° tribu Piméliles. (Ann, Soc. entom. de Fr. séance du 4 mars 1835) t. 5 (1836) p. 1-195 pl. 4, 2, 3 el 4). 18. Essai sur les CozLarrérines, suite. 5° tribu Vyctélites. (Ann. Soc, entom. de Fr. (séance du 4° juillet 1835) t. 5 (1836), p. 303-351 pl. 4 et 7). 19. Essai sur les Cozcarrérines, suite. 6° tribu Asidiles. (Ann. Soc. eutom, de Fr. (séance du 1° juillet 1835) t. 5 (1836), p. 403-507 pl, 1t, 12 et 13). é 20. Mémoire sur quatre genres de la famille des CARNASSIERS TERRES- TRES (les genres Stenocheila Laporte, — Ega Laporte , — Catapie- ss SOuER , — Trachelizus SouxEr.) (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 3 juin 4835) t. 5 (1836), p. 589-600 pl. 18). 21. Essai sur les Coucarrénines, suite. 7° tribu 4kisites. (Anv. Soc, entom. de Fr. {séance du 5 août 1835 )t. 5 (1836), p. 655 682 pl, 23 et 24), NOTICE SUR À. J. j. SOLIER. 93 22. Description d’une nouvelle espèce du genre Cryplocephalus (le Crypt. Lorei). | (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 3 août 1836) 1. 5 (1836), p. 687-688 pl. 20 fig. A). 23. Réponse à l'examen des genres Brachinus et Ditomus de M. Brullé. (Ann. soc. entom. de Fr. (séance du 4 mai 1836) 1. 5 (1856), p. 691-703). 24. Essai sur les Coccapréripes, suite. 8° tribu Adélostomites. (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 19 avril 4837) t.6 (1837), p. 151-171 pl. 7). 25. Observations sur quelques particularités dela stridulation des in- sectes et en particulier sur le chant de la cigale. (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 19 avril 1837)t, 6 (1837), p. 199-217). 26. Réponse à la note de M. Lacordaire sur l'Habitat de quelques Mélasomes. (Ann, Soc. entom. de Fr, (séance du 20 décembre 1837) t. 6 (1837), p. 481-495). 27. Essai sur les CozLarrérines , suite. 9° tribu Tageniles. (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 20 novembre 1837) t. 7 (1838), p. 1-70 pl. 1, 2 et 3). 28. Essai sur les Coccarrérives , suite. 10° tribu Scaurites. (Ann, Soc. entom. de Fr. (séance du 21 mars 1838) t, 7 (1838), p. 159-197 pl. 7 et 8). | 29. Mémoire sur deux genres remarquables de Curculionites du Chili (les genres Eublepharus Gay et Sozrer et Physotorus, Gax et SOLIER. (Ann, Soc. entom. de Fr. (séance du 21 novembre 1838) t. 8 (1839), p. 1-27 pl. 1 et 2. (Avec M. Gay.) 30. Rectifications importantes à faire au mémoire sur deux genres remarquables de Curculionites du Chili. (M. Solier reconnait que le g. Eublepharus doit être rapporté au g. Lophotus de M. Schünherr, et que le g. Physotorus est identiqne avec celui de Rhyephenes de l'auteur suédois, suivant les observations de M. Chevrolat.) (Ann, Soc. entom, de Fr, (séance du 4 décembre 1839) t. 8 (1839), p. XLIX=LI) - 31. Essai sur les Cocuarrérines , suite. 11° tribu Praocites. (Ann, Soc, entom, de Fr. (séance du 3 juin 1840) t. 9 (1840), p. 207-369 pl. 9 et 10). 94 = NOTICE SUR A. J. J. SOLIER. 32. Essai sur les Cocrarrérines, suite. 12° tribu, Zopherites. (Ann. Soc. entom. de Fr. (séance du 5 août 1840) t. 10 (1841), p. 29-50 (a 2). 33. Essai sur les Cocrarrérines , suite. 13° tribu Molurites. (Memorie della reale Academia delle scienze di Torino, 2° série (séance du 8 ma; 1849) t. 6 p. 213-332 pl. 1 à 4). 34. Observations sur les genres Procrustes, Procerus, Carabus et Calo- soma, formant la famille des CaraBrens de M. Brullé. (Studi entomologici pubblicati per cura di Flaminio Baudi e di Eugenio Truqui, Torino 1848, fascicol. 4 p. 48-62). | 35. Essai sur les CozLarTÉrines. 44° tribu AÆlapsites. (Studi entomologici Torino 1848 fasc. 2. p. 146-370 pl, 4 à 45). 36 Sur deux Algues zoosporées, formant le nouveau genre Derbesia. (Comptes-Rendus des séances de l’Académie des sc. t, 22, p. 375, tt 98 ; 1126-1129). | 37. Mémoire sur quelques point de la physiologie des Algues; sur les organes reproducteurs des Algues. (Annales des sciences naturelles t, 14. cahier 5 (1). | 38. La partie de la Faune du Chili, comprenant les Coléoptères Pentamères et Hétéromères , travail destiné à la Historia fisica y politica de Chile publiée par M. Gay. (1) Le sujet du prix était : L'étude des corps reproducteurs ou spores des Algues 2005- porées et des corps renfermés dans les anthérides des Cryptogames, telles que chara , mousses , hépatiques et fucacées. —(Comptes-Rendus , t. 20, p. 665). DESCRIPTION DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES NOUVEAUX OU PEU CONNUS, Par E. MULSANT et, Ci. REY. - (Présentée à la Société Linnéenne de fyon, le 2 janvier 1852.) FAMILLE DES SCUTELLERIDES. Stiretus maculicornis. Ovalis, subdepressus , obscurè punctatus , suprà griseus, scutello conco- lori ; prothoracis angulis spinosis, nigricantibus ; antennis rubris , articulis tribus ullimis apice nigris; corpore sublus punctis nigris sparsis. Long, 0°,01435 (6 1.); — larg, 0",0067 (31.) à la base des hémélitres; 0°,0082 (3 3/4 1.) aux angles du prothorax, Picromerus , AMxoT , Rhynch. p. 53. 27. D Corps ovalaire; presque plane en dessus; en grande partie grisàtre et marqué de points enfoncés obscurs ou noirâtres , assez rapprochés. Téte d’un gris brunâtre ; ponctuée, mais non ridée. Bec d’un testacé rougeàtre. Antennes rouges, avec les trois derniers articles noirs, sur leurs deux derniers cinquièmes. Prothorax gris où d’un gris rougeàtre ; paré d’une bordure rouge assez étroite, depuis les angles antérieurs jusqu'à lépine 96 DESCRIPTION latérale ; noir ou noirâtre à celle-ci; dentelé antérieurement sur les côtés. | Ecusson gris, de même couleur à l'extrémité, plus obscur sur les deux tiers basilaires de sa longueur, puis d’une teinte d’un testacé rougeâtre sur la ligne médiane jusqu'aux quatre cinquiè- mes de sa longueur. Hémélytres grises sur la corie, d’un brun ou brunâtre bronzé sur la membrane : celle-ci chargée sur les quatre cinquièmes in- ternes de sa largeur de huit ou neuf nervures. Dessous du corps gris ou d’un teslacé rougeätre ; parsemé de points enfoncés noirs ou noirâtres, de grosseur un peu inégale ; marqué sur la ligne médiane du ventre , ou la partie antérieure de chacun des deuxième à cinquième arceaux, d’une tache punctiforme noire : la dernière, plus grosse, parfois presque carrée. lie Pattes grises ou d'un testacé rougeàtre ; ponctuées de noir ou noirâtre : tranche inférieure des cuisses, surtout des postérieures, livide : côté interne des cuisses postérieures, noir : cuisses antérieures armées , en dessous , d’une dent vers l’extrémité. Has. diverses parties de la France. Oss. M. Amyot parait l’avoir confondu dans son ouvrage mo- nonymique avec le P. bidens qu’il avait décrit dans son Hist. nat. des ins. Hémipt. p. 84. Le S. maculicornis se distingue du P. bidens par son corps un. peu moins densement ponctué en dessous ; par sa tête non ridée ; ses trois derniers articles des antennes noirs à l'extrémité; son prothorax armé latéralement d’épines moins aiguës, non chargé transversalement vers les deux cinquièmes de sa longueur de deux petits tubercules rougeàtres ; son écusson moins obtus et non blanchâtre à l'extrémité; la membrane de ses élytres offrant des nervures plus serrées et plus nombreuses; son corps marqué en dessous de points plus gros , inégaux, très-espacés; sa poitrine noire, parée de taches rouges; son ventre orné sur la ligne mé- DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 97 diane d’une rangée de taches noires; ses pattes grises ou d’un teslacé rougeàtre; ses cuisses postérieures noires à leur côté interne. Cydnus maculipes. Ovalis, ater ; prothorace hemelytrisque margine externo albo ; tibirs albidis , apice nigris. Long. 0",0056 (2 1/21.) — larg. 0®,0026 (1/5 1.). Corps ovale; presque plane ou à peine convexe ; d’un noir un peu luisant, en dessus. Téte assez finement ponctuée; relevée et bifestonnée à sa partie antérieure ; ces festons formés par les joues : épistome ou lobe moyen prolongé jusqu’à l’entaille. Antennes finement pubes- centes. | Prothorax sillonné transversalement vers le milieu de sa Jon- gueur ; marqué'de points plus gros que ceux de la tête, assez serrés sur le sillon , peu rapprochés postérieurement ; orné laté- ralement d’une bordure blanche étroite. Écusson triangulaire ; prolongé jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur des hémélytres ; ponctué. Hémélytres plus densement ponctuées que la moitié posté- rieure du prothorax ; parées d’une bordure blanche assez étroite, au côté externe de la corie; à membrane d’un blanc livide roussâtre. Dessous du corps noir; grossièrement ponctué sur la poitrine, finement sur le ventre. Pattes noires : tibias et tarses blancs ou d’un blanc livide : celles là, noires à l'extrémité. Has. le midi de la France. 98 DESCRIPTION Cydnus tarsalis. Ovalis, ater, membranâ hemelytrorum et tarsis albis; antennarum articulis primo et secundo rufo-brunners. Long 0",0045 (2 1.) ,— larg. 0",0022 (1 1. ). Corps ovale ou ovale-oblong ; presque plane ; d’un noir mat, en dessus. Téte marquée de points assez gros, ronds et presque con- fluents ; arrondie et à peine relevée en rebord à sa partie anté- rieure : joues ou lobes latéraux enclosant l’épistome ou lobe moyen , et le dépassant d’un huitième environ de la longueur de la tête. Bec d’un rouge brun. Antennes de même couleur sur les deux et parfois trois premiers articles, d’un brun noir sur les derniers : ceux-c1 pubescents. Prothorax creusé , après le milieu de sa longueur , d’un sillon transversal large , peu profond, non prolongé jusqu'aux bords latéraux ; marqué de points un peu plus gros et moins rapprochés dans le sillon que sur le reste de sa surface. Ecusson triangulaire; prolongé au moins jusqu'aux trois cin- quièmes de la longueur des hémélytres ; ponctué; déclive et très- légèrement concave à sa partie postérieure. ; À Hémélytres ponctuées ; chargées, en dehors de la clé, de deux nervures : l’une, naissant de la base, prolongée en ligne lon- gitudinale un peu irrégulière jusqu’à l’extrémité de la corie : l’autre , au côté interne de celle-ci, presque parallèle ou faible- ment divergente , souvent peu marquée à sa partie antérieure. Membrane blanche ou blanchâtre. | Dessous du corps et pattes noirs : tarses blancs. Has. le midi de la France. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 99 GENRE OPLOSCELIS. (Oraev [4 arme ; Zxekiç, jambe.) LT Les insectes de cette coupe s’éloignent, par leur pattes épi- neuses, des Sciocoris, dont ils ont les autres caractères. Ils semblent faire le passage des Nudipèdes aux Spinipèdes de M. Amyot. L'espèce suivante sur laquelle est fondé ce genre , a, en effet, comme tous les Spinipèdes en général (Cydnus rasr.) les tibias épineux, et, comme les Brachypelta de M. Amvor en particulier , les cuisses , les tarses et le prothorax ciliés ; mais la forme de la tête, l’habitus général , etc., ta rattachent aux Scto- coris de FALLEN. Oploscelis ciliata. Breviter ovalis, leviter convexa , punctata , grisea , maculis linersque _obscuris variegata; scutello basi utrinque pallido; capite pro- thoraceque fusco-ciliatrs. © Long, 0",0056 à 0",0067 (2 1/2 à 3 L. ) — larg. 0",0045 (21.) Corps en ovale très-court; légèrement convexe; couvert de points enfoncés obscurs. Téte presque semi-cireulaire ; légèrement entaillée en devant ; grise , avec des points enfoncés obscurs ; ornée sur le vertex de deux linéoles brunes , brisées, un peu convergentes ; parée de deux bandes latérales de même couleur , quelquefois effacées ; ciliée , sur les bords, de poils raides, courts, obscurs. Yeux peuts ; globuleux; noirs. Bec testacé , noir à l’extrémité. Antennes courles; testacées, avec l'extrémité du dernier article obscure. Prothorax court; transversal; trois fois plus large que long ; un peu plus étroit en avant ; arrondi antérieurement ; fortement échaneré au bord antérieur; tronqué au milieu de la base, obliquement et sinueusement entaillé à celle-ci au-devant des ‘F00 DESCRIPTION épaules ; transversalement déprimé vers le milieu ; gris, marqué de deux points enfoncés obscurs; noté de deux cicatrices trans- versales variées de brun, et de deux bandes longitudinales juxta- marginales brunes : ces bandes, formées de deux traits , postérieurement interrompues ou raccourcies ; bords latéraux pales. | Ecusson allongé ; arrondi à l’extrémité ; gris, avec des points enfoncés obscurs ; orné d’une tache pâle aux angles antérieurs ; paré de trois bandes obscures à la base : une médiane et deux latérales : celles-ci, joignant les taches des angles. Hémélytres de la largeur du prothorax à leur base, étroites postérieurement , atténuées laissant à découvert les bords laté- raux de l'abdomen ; grises , couvertes de points enfoncés obscurs et quelquefois de taches brunes-au bord postérieur de la corie : membrane grise, quelquefois maculée de brun. Dessous du corps parcimonieusement ponctué; pâle, avec la base du ventre couleur de chair; orné sur la poitrine de quelques taches latérales brunes, et, sur le ventre, de quatre bandes longitudinales obscures , souvent effacées. Pattes pales. Cuisses ciliées en dessous de poils spiniformes. noirs. Tibias armés, de tous les côtés, de fortes épines de même couleur. : Tarses ferrugineux, obscurs à l'extrémité ; ciliés en dessous de poils spiniformes. Has. les environs d’Aiguemortes, sur le Melilotus altissimus. Juin. Assez commune. Sciocoris angustipennis. Ovalis , subdepressus , testaceus , nigro aut obscurë-punctatus ; capitis lateribus antè oculos emarginalis ; thorace sulco transverso, anqulhs anticis proeminentibus , subrotundatis ; scutello posticè cori4 hemely- trorum latiore ; membranû quadrinervosä. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 4101 Long. 0%,0056 à 0®,0067 ( 2 1/2 à 3 1.) larg. 0",0033 à 0”,0039 ( 1 4/2 à 1 3/4 |. ). Corps ovalaire ; presque plane ou à peine convexe ; d’un tes- tacé jaunâtre , d’un flave cendré ou d’un cendré teslacé ; marqué de points enfoncés obscurs ou noirâtres. Téte plus longue qu’elle n’est large entre les yeux ; arrondie ou parfois presque en ogive en devant; à lobe médiaire enclos par les latéraux et non visible jusqu’au bord antérieur ; légère- ment relevée en rebord dans sa périphérie ; entaillée, à celle-ci, au devant de chaque œil ; plus ou moins foncée suivant que les points sont noirs ou peu obscurs ; offrant ordinairement chez les individus d’une teinte plus claire, deux lignes longitudinales nébuleuses ou noirtres , suivant chacune la suture qui sépare Île lobe moyen des latéraux. Yeux bruns; saillants. Bec d’un jaune testacé ; à extrémité noire. Antennes plus longuement prolongées que le bec; d’un jaune testacé , avec l’extrémité du troisième article , la presque totalité du quatrième et le cinquième bruns ou brunâtres ; à deuxième article au moins aussi grand que le troisième; hérissées , sur leurs trois derniers , de poils fins , assez courts et peu épais. Prothorax près de trois fois aussi large qu’il est long dans son milieu ; en ligne droite sur le tiers médiaire environ de son bord antérieur; d’un cinquième plus avancé aux angles de devant ; subarrondi ou en ogive à ceux-ci ; coupé en ligne oblique et sou- vent un peu sinueuse, des côtés de l’écusson aux angles posté- rieurs ; généralement marqué, vers le milieu de sa longueur, ou un peu après, d’une dépression ou sorte de sillon transversal plus ou moins affaibli, et non prolongé jusqu'aux bords laté- raux; chargé d’un tubercale, près de chaque angle postérieur ; offrant, chez les variétés médiocrement pâles , la continuation des deux lignes obscures de la tête : ces lignes postéricurement divergentes et à peine prolongées jusqu’à la base. Écusson alleignant à peine les trois cinquièmes de l’abdomen ; 102 | DESCRIPTION en triangle arrondi à l'extrémité; plus large que la corie à la partie postérieure de celle-ci; noté, à la base, près de chaque bord latéral, d’une tache noire ou point allongé parfois peu marqué ; quelquefois chargé au côté interne de celui-ci d’un petit tubercule ponctiforme de teinte claire ; offrant ordinairement sur la ligne médiane une carène obtuse le plus souvent sillonnée, quelquefois peu prononcée, en général non prolongée jusqu’à l'extrémité. | nee Hémélytres rétrécies en ligne un peu sinueuse ou arquée en dedans, à partir du quart ou du tiers de la longueur de labdo- men; laissant à découvert une partie du dos de celui-ci, entre leur bord externe et la tranche. Membrane d’un blanc cendré ; souvent raccourcie; chargée ordinairement de quatre nervures. Tranche de l’abdomen ornée de bandes transversales brunes, formées par des points noirâtres: ces bandes couvrant la partie postérieure de chaque segment ventral et au moins une partie du bord antérieur du suivant, souvent en laissant l” articulation plus claire. Dessous du corps et pattes d’un jaune testacé; MATqUEs de points enfoncés noirs , obscurs ou nébuleux. Has. le midi de la France ; assez commune. Oss. La couleur foncière est Le testacé jaunâtre ; mais la teinte du corps varie suivant que les points sont noirs ou noirâtres ou à peine obscurs; dans le premier cas, l’insecte parait grisätre : dans le dernier, d’un jaune testacé. Chez les individus les plus pàles , c'est-à-dire ceux chez lesquels la matière colorante a fait défaut, les antennes sont unicolores ; les lignes obscures de la tête et du prothorax indistinctes ; la carène de lécusson peu ou point marquée; les hémélytres non prolongées jusqu’à l’extré- mité de l’abdomen ; le dessous du corps à peine ponctué d’obs- eur, surtout sur le ventre. Chez les individus les plus foncés, le ventre est, au contraire, très-obscur et présente pour ainsi a: 20 : DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 103 dire six larges bandes longitudinales, noirâtres dont les deux médianes plus foncées. _ Néanmoins cette espèce se distingue toujours facilement du Se. umbrinus Wozrr, par son corps en ovale un peu plus allongé; par sa tête plus longue , sensiblement entaillée au devant de chaque œil ; par son prothorax coupé en ligne droite sur le tiers médiaire de son bord antérieur, et plus avancé, d’un cinquième de sa longueur totale , aux angles de devant; par son écusson moins rétréci, plus large que la corie au niveau de l'extrémité de celle-ci; par ses hémélytres coupées en ligne oblique et un peu sinueuse, à partir du quart ou du tiers des côtés du ventre, en laissant à découvert, entre elles et la tranche, une partie assez notable du dos de labdomen; par la membrane n’offrant généralement que quatre nervures. Elle semble se rapprocher, par la longueur de la tête et l’en- taillesituée au devant des yeux du Sc. europœus Service el Amyor que nous ne connaissons pas ; mais elle doit en être différente , puisque le deuxième article des antennes est au moins égal au troisième. D'ailleurs les caractères distinctifs indiqués ci-dessus n'auraient pas échappé à l’œil perspicace de M. Amyot, qui dé- erit de la manière suivante son Machsacus (Sc. europœus) : « sem- « blable à la précédente (l’umbrinus), mais le second article des « antennes plus court que le troisième. Nous ne pouvons précei- « ser d'autre caractère différentiel que celui-là , si ce n’est que «le corps et la tête paraissent un peu plus allongés. » Pentatoma linceolata. Breviter ovahs , convexa , punctata, testacea, lineolà pallida longitu- dinalr notata; scutello pallidé binotato; capite ventreque fusco- œneis ; antennis exlerné obscuris. Long. 0,0056 à 0,0061 (2 1/2 à ® 3/41) larg. 0,0033 (1 1/2 1) Corps brièvement ovale ; convexe ; marqué de points enfoncés obscurs. 104 DESCRIPTION Tête allongée ; sinueusement rétrécie et légèrement fendue en devant; fortement ponctuée; obscure, avec quelques petites taches pâles, savoir : deux latérales, au devant des yeux: cinq le long de la partie postérieure, dont l'intermédiaire, linéaire, s’avance jusqu'au milieu du front. Yeux petits; globuleux ; noirs. Bec testacé, obscur à l’extrémité. Antennes pubescentes ; testacées, avec les deux derniers pti cles noirs. Prothorax transversal, légèrement dilaté au devant desépaules, fortement rétréei en avant, avec les côtés légèrement sinueux et rebordés ; à base entaillée en demi-cercle vers les épaules; testacé; couvert de points enfoncés obscurs ; marqué d’une grande tache brune , plus ou moins obsolète, située de chaque côté, près des angles antérieurs ; avec deux cicatrices lisses, le rebord et une ligne médiane , pâles : celle-e1, faisant suite à celle de la tête. Ecusson allongé ; à côtés sinueux; marqué de points enfon- cés brunâtres ; testacé , légèrement obscurci à la base ; orné de deux taches basilaires situées vers les angles, et d’une ligne mé- diane , pàles : celle-ci, plus ou moins obsolète, faisant suite à celles de la tête et du prothorax. Hémélytres sinueuses vers les épaules ; couvertes de: points enfoncés bruns ; testacées ; ornées de deux petites taches obscu- res , à l’extrémité de la corie. Membrane pâle. Dessous du corps testacé sur la poitrine, avec des points enfoncés bruns et quelques taches de même couleur ; d’un noir cuivreux sur le ventre, avec l’anus et quelques petites taches laté- rales peu apparentes, ferrugineuses. | Pattes courtes; pubescentes; testacées ; finement ponctuées de brun, avec quelques petites taches de même couleur, près de l’extrémité des cuisses et à l’extrémité des tibias. Tarses (esta cés , obscurs à l’extrémité. Has. les environs de Lyon , de Cluny ( Saône et Loire) ; rare; dans les bois de chêne. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 105 _ Oss. Cette espèce tient le milieu entre la Pentat. intermedia Wor et la Pentat. melanocephala Fasr. Elle diffère de la pre- mière, par sa taille qui est plus étroite , son prothorax moins di- laté, son ventre plus obscur , son écusson unicolore à l'extrémité et par la ligne médiane pâle qui de la tête se prolonge jusqu’à l’écusson ; elle s’éloigne de la seconde , par son corps plus étroit, et par l’absence de tache semi-circulaire bronzée à la base de l’é- cusson, Pentatoma annulata Breviter ovalis , subdepressa, livido-fuliginosa, punctis obscuris im- pressa, antennarum articulrs tribus ultimis nigris, basi albo-annulatis ; _scutello apice albido; abdominis margine nigro 1n medio segmento- rum flavo testaceo ; corpore subtüs et pedibus pallidis, nigro-punctatrs. Long. 0",0084 (3 3/4 1. ) Larg. 0",0056 (2 1/21.) Corps brièvement ovale; faiblement convexe; d’un livide fuli- gineux , marqué de points obscurs assez rapprochés. Téte plus densement ponctuée; d’une teinte légèrement ver- dâtre ou bronzée ; arrondie en devant et entaillée à l’extrémité du lobe médiaire. Yeux d’un gris brun. Bec livide, à extrémité noire. Antennes un peu plus longuement prolongées que la moitié du corps; hérissées de poils très-courts; à premier article d’un blanc livide ou jaunâtre : le deuxième, plus long que le troi- sième , en partie d’un blanc jaunätre, en majeure partie noir, surtout en dessous : le troisième , près de moitié plus court que le quatrième, d’un blanc livide sur son tiers basilaire et peu dis- tinctement à l’extrémité, ainsi que le quatrième : le cinquième d’un blanc livide seulement à sa base. Prothorax échancré en devant; tronqué à la base au devant de lécusson , en ligne courbe des côtés de celui-ci aux angles postérieurs ; faiblement rebordé et relevé en rebord sur les côtés; 106 | DESCRIPTION d’un blanc livide sur le rebord , d’un livide fuligineux sur le reste, légèrement teinté de rouge de chair sur son disque; chargé de deux points tuberculeux d’un blanc livide , transversalement si- tués vers le tiers ou un peu moins de la longueur , dans la direc- lion longitudinale du côté interne de chaque œil. . Écusson prolongé jusqu'aux trois cinquièmes de l'abdomen ; de [a teinte du prothorax ; chargé de deux petits tubercules ponc- üformes d’un blanc livide , situés chacun à la base, près de cha que angle antérieur ; d’un blanc livide à l’extrémité : cette partie blanche échancrée en forme de bordure. Hémélytres d’un livide fuligineux, à légère teinte carnée. Membrane translucide à teinte bronzée; chargée de six à huit ner- vures. Tranche de labdomen débordant les hémélytres , noire, avec le liers médiaire de chaque arceau d'un jaune testacé : la partie noire formant deux taches en dessous, sur les côtés du ventre. Dessous du corps et pattes d’un blane livide ou jaunàtre, ponetués de noir : extrémité des tibias , premier et troisième ar- ticle des tarses, obscurs. Articulation femoro-tibiale marquée. d’un point noir. | Has. les environs de Lyon. Pentatoma roseipennis Ovalis , viridis ; hemelytrorum membrand roseû ; segmentis abdomina- libus lateribus puncto nigro ; antennarum articulo tertio quarto bre- viore. Long. 0,0090 à 0,0100 (4 à 4 1/21) larg. 0,0056 (2 4/21). Corps ovale ; à peine convexe. J'éle verte; ponctuée; subarrondie à sa partie antérieure : joues ou lobes latéraux enclosant l’épistome ou lobe moyen, et le dépassant d'un sixième ou d’un cinquième de la longueur to- tale de la tête. Ocelles obliques; d’un jaune livide, à pupille DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 107 noire. Bec d’un vert jaunâtre, à ligne dorsale obscure ou rou- geatre. Antennes vertes, à dernier article, et parfois à deuxième, d’un vert rougeàtre ; à troisième article, d’un sixième moins long que le quatrième (*). Prothorax et Ecusson verts; ponctués : le dernier d’un blanc verdâtre à sa partie postérieure. Hémélytres à corie verte, ponctuée ; à membrane rose ou rosée. Dessous du corps vert, ordinairement paré d’une bordure rouge sur les côtés de l’antépectus, sur le repli de {a corie et les côtés du ventre. Tranche marginale de celui-ci, marquée d’un point noir à l’extrémité de chacun des cinq premiers ar- ceaux. Antépectus le plus souvent noté d’un point semblable sous les angles du prothorax. Pattes vertes. Has. les environs d’Aiguemortes , d’Arles, de Marseille etc. Ogs. Vivante, elle est ordinairement d’un beau vert, avec l'extrémité de l’écusson d’un blanc verdâtre et la membrane rose ; quelquefois, surtout après la mort , tout le corps, moins l'extrémité de l’écusson, est rosàtre ou d’un rose testacé. Par- fois les antennes et les pieds conservent encore leur couleur verte. Ordinairement le dessous du corps est paré sur les côtés d’une bordure rouge ; souvent celle-ci disparait, au moins en partie ; chez les individus rosätres, elle passe au jaune de nuance va- riable. (1) Ce caractère pourrait permettre de séparer des autres Penta- tomes , sous le nom générique de Brachynema, les espèces qui pré- sentent ce caractère. 108 | DESCRIPTION Pentatoma pinicola. Ovalis, cinereo-virescens , punctata ; scutello apice albo ; thibiarum apice et larsis fuscis; rostro marginem posticam segmenti secundi ventris attingente. | Long. 0,0123 (5 1/21.) Larg. 0,0072 (5 1/4 1.) Corps ovale; très-faiblement convexe ; ponctué ; d’un cendré gris verdatre. _ Téle rugueuse; en ogive obtuse, en devant : lobe moyen sensiblement rétréci vers ses. deux cinquièmes basilaires, sub- parallèle ensuite, à peu près aussi avancé que les latéraux. Yeux verdàtres. Bec d’un livide testacé verdâtre, à extrémité noire ; prolongé jusqu’à l’extrémité du deuxième arceau ventral. Antennes moins longuement prolongées que le bec; briève- ment. et peu densement pubescentes; à premier article d’un verdâtre testacé : le deuxième d’un vert obseur : les suivants , noirs : le deuxième plus court que le troisième. Prothorax trois fois plus large que long, dans son milieu; échancré au bord antérieur ; presque en ligne droite à la base, au devant de celle de l’écusson ; ruguleusement ponetué ; chargé: de deux tubercules médiocrement saillants, situés chacun près du bord antérieur , dans la direction des yeux; creusé longitu- dinalement d’une impression sulciforme, située près de chaque bord latéral, naissant près des angles de devant , plus profonde et plus large vers les trois cinquièmes de la longueur , prolongée en s’affaiblissant jusque près des calus des angles postérieurs : celte dépression faisant paraître légèrement relevés en rebords les côtés qui ne sont pas rebordés : le rebord, d’un jaune tes- lacé ; marqué, derrière les tubercules, d’une dépression trans- versale très-faible , ne dépassant pas le côté interne de ces tu- bercules. Ecusson prolongé jusqu'aux trois cinquièmes des hémélytres ; LE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 109 en triangle subparallèle dans son dernier tiers et arrondi à l’ex- trémité ; transversalement déprimé vers les deux cinquièmes; d’an blanc livide à l'extrémité. Hémélytres plus uniment et un peu moins fortement poncluées que le prothorax et l’écusson; ne couvrant pas loute la partie supérieure de la tranche de l'abdomen : celle-ci noire à sa partie interne, parée extérieurement d’une bordure festonnée , d’un jaune pâle, n'égalant pas la moitié de sa largeur. Membrane translucide. | | Dessous du corps et pattes d’une couleur analogue à celle du dessus : extrémité des tibias et tarses bruns ou brunâtres. Has. les parties montagneuses du département du Rhône, sur les pins. Assez commun. | Oss. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec la P. juniperi Lin. Elle s’en distingue par la couleur de son corps qui n’est jamais franchement verte; par ses antennes noires sur les trois derniers articles et obscures sur le deuxième; par son bec pro- longé jusqu’à l’extrémité du deuxième arceau du ventre ; par son prothorax chargé de deux tubercules plus marqués, creusé laté- ralement d’un sillon plus prononcé, n’offrant pas ordinairement sur les côtés la marque d’un rebord; par son écusson presque parallèle dans son tiers postérieur, plus obtus postérieurement ; par ses hémélytres laissant la tranche en partie visible; par la bordure jaune de celle-ci plus étroite, etc. Pentatoma melanocera. Ovalis , subdepressa , flavo-testacea aut flavo-fuliginosa, nigro-punc- tata ; scutello basi obscuriore, apice dilutiore, parte medià tumefactà; prothoracis anqulis posticis obtusis, illius antice capiteque nigro-sub- villahs; margine abdominis hemelytris non operto. Long. 0,0135 (6 1.) Larg. 0,0078 (3 1/2 L. ). Corps ovale; ponctué ; à peine convexe. Tête d’un jaune pâle ; ridée ; marquée de points enfoncés noirs 110 DESCRIPTION ou noirâtres qui lui donnent une teinte d’un jaune fuligineux : ces points paraissant former une bordure latérale et trois bandes longitudinales postérieures, noirâtres. Antennes noires ; à premier article d’un livide rosätre. Prothorax à angles postérieurs obtus; d’un jaune pâle ; mar- qué de points noirs qui lui donnent une teinte fuligineuse ou légèrement bronzée : ces points formant sur la partie antérieure quatre sortes de bandes longitudinales : les médiaires courtes : les latérales laissant le bord externe d’un jaune pâle, prolongées jus- qu'aux angles postérieurs : ceux-ci, à peine aussi foncés que ceux de devant. | Ecusson, sur sa parie médiaire, d’une teinte analogue à celle du prothorax, plus noirâtre à la base, plus jaunâtre à l’extré- milé; tuméfié sur le tiers médiaire environ de sa longueur, presque en forme d’accent circonflexe renversé : cette partie sillonnée dans son milieu. Hémélytres d’un flave fuligineux ; débordées par la largeur de la tranche, à partir de l’extrémité du premier arceau ventral. Tranche ornée de bandes transversales noiratres, confuses. Dessous du corps d'un livide verdâtre : poitrine sans points noirs latéraux. Pattes : cuisses d’un livide jaunâtre : tibias gra- duellement rougeâtres vers leur extrémité. Tarses de même couleur. | Has. la Grande Chartreuse, Chamounix. Rare. Oss. Elle a beaucoup de rapports avec la P. nigricornis Far, On peut encore , avec plus ou moins de peine, reconnaitre les bandes noires de la tête et du prothorax qui se remarquent sar celle-ci; les taches de la base de l’écusson sont plus confuses. Mais elle s'éloigne de toutes les variétés qui nous sont connues de la P. nigricornis par une forme plus large; par les angles du pro- thorax plus obus, moins noirs ; par son écusson gonflé dans sa partie moyenne ; par ses hémélytres laissant la tranche visibie sur toute sa largeur, à partir du bord postérieur du premier arceau. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. iii FAMILLE DES CORÉIDES. GENRE CHOROSOMA 2° division. Antennes courtes, à dernier article en bouton ovale. — Pre- mier article des tarses seulement deux fois plus long que les suivants réunis. Chorosoma brevicorne. Lineare , depressum , fortiter punclatum, griseum ; capile prothora- ceque vitlis quatuor obscuris , pectore abdomineque duabus lateralibus nigris ; antennarum articulo ultimo medio infuscato. Long. 0,0090 (4 L.} larg. 0,0015 (2/5 1) Corps linéaire ; plane ; ponclué. Téte en carré long ; avancée en pointe entre les antennes ; ru- gueusement ponctuée ; d’un gris jaunâtre, avec quatre bandes longitudinales obscures : deux, rapprochées sur le disque : deux, sur les côtés. Yeux déprimés; d’un gris obscur. Bee pâle, légè- rement rembruni au milieu. Antennes, courtes; à premier arlicle très-épais; d’un gris tes- tacé, avec le dernier article obscur au milieu. : Prothorax en carré long; un peu plus étroit en avant; pas plus large, à cette partie, que la tête; légèrement échancré à son bord antérieur; sinueux au milieu de sa base; caréné sur son disque ; grossièrement ponctué ; d’un gris jaunàtre ; marqué de chaque côté de deux dépressions, occupées par des bandes longitudinales faisant suite à celles de la tête. Ecusson cordiforme ; d’un gris obscur. Hémélytres souvent rudimentaires ; de la largeur du protho- rax à leur base ; fortement poncetuées ; d’un testacé grisätre. Abdomen sublinéaire ; marqué sur le dos d’une bande longi- tudinale obscure. 112 DESCRIPTION Dessous du corps d'un gris testacé, avec deux bandes latérales noires. | Pattes pâles; finement ponctuées de noir. Has. les environs de Montpellier. Rare. | Oss. Les bandes obscures de la tête et du prothorax sont souvent effacées. La forme du dernier article des antennes et celle des tarses distinguent suffisamment les insectes de celte division des véri- tables Chorosoma Curtis ; ils semblent, par là, lier ces derniers aux Myrmus Haux. Dans ces deux derniers genres, le premier article des tarses est trois fois plus long que les suivants réunis. FAMILLE DES LYGÉIDES. Heterogaster depressus. Subelongatus, depressus, bruneo-rubidus, parciüs pube brevi lentè sub- vestitus ; prothorace transversim depresso, posticè cinereo-rufescente, punctis rarioribus obscuris ; ventre rufescente , anticè sulcato ; pedi- bus livido-rufescentibus. Long. 0,0078 (3 4/21.) larg. 0,0033 (4 1/2 I. ). Corps suballongé ; plane; garni en dessous d’un duvet court, fin , laineux , couché, peu épais et peu apparent. Téte brun rouge; finement rugueuse. Yeux bruns. Bec d’un livide testacé , à extrémité obscure ; prolongé jusqu’au troisième arceau ventral. Antennes d'un brun rouge, un peu plus claires que la tête. Prothorax élargi d'avant en arrière; à peine échancré en devant; en ligne à peine arquée ou anguleuse en arrière, à la base; muni à celle-ci d’un rebord étroit, moins élevé que les parties situées au devant et par là peu apparent; presque plane; creusé vers le milieu de sa longueur d’un sillon ou dépression transversal ; chargé d’un petit tubercule aux angles postérieurs ; DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 119 d’un rouge brun sur sa moilié antérieure , d’un cendré rougeàtre sur la postérieure ; assez densement ponctué sur la première , pareimonieusement sur la seconde. : Ecusson triangulaire ; ruguleusement ponctué ; d’un brun rouge. | Hémélytres d'un see rouge à la base, foi rouges à l’extré- mité de la corie : celle-ci chargée de deux nervures divergentes : externe, subparallèle au bord externe, prolongée, en s’affaiblis- sant, jusqu’à la membrane : cette dernière , translucide. Tran- che de l'abdomen sensiblement relevée, non voilée par les hémélytres , variée de flave testacé et de rouge testacé. Dessous du corps d’un rougeûtre livide; ponetué sur la poi- trine, peu sensiblement sur le ventre : celui-ci creusé d’un sillon profond sur la ligne médiane de ses trois premiers arceaux , subcaréné sur les deux suivants. | Pattes d’un livide jaunâtre ou d’un jaune livide sur les cuisses, d’un livide rougeàtre ou d’un rouge testacé sur les tibias et les tarses. Ongles noirs. Has. les HMHIpnEs du Lvotnaise Assez rare. Pachymerus villosus, Subelongatus, subdepressus, fusco-hirtus ; capite œneo ; antennis nigris, arhiculis secundo et tertio fulvis: prothorace in medio transversim sulcato, anticé mgro, margine cinereo , posticè cinereo-fulvo, punc- ts obscuris ; hemclytris cinereo-fulvis, maculà subrotundatà nigra : membranâ nigrâ , maxim@ parte albo-marginatà ; corpore subtüs et pedibus myro-æneis ; tibiis et tarsibus anticis intermediisque fulois. Long. 0,0090 (4 1. ) larg. 6,0022 (4 I. )- Corps suballongé; presque plane; hérissé de poils obscurs, plus rares sur la tête, plus longs sur le prothorax que sur les hémélytres. A14 DESCRIPTION Tête bronzée ; ponctuée; chargée , sur sa partie postérieure, entre les ocelles , de deux lignes courtes: longitudinales , élevées. Yeux noirs. Bec d’un noir bronzé. # Antennes hérissées de longs poils obscurs; à premier et Le: nier articles noirs : les deuxième et troisième fauves : celui-là, obseur à son extrémité. © Prothorax sillonné transversalement sur son milieu ; élargi d'avant en arrière; sensiblement sinueux ou entaillé , sur les côtés, à l'extrémité du sillon transversal; d’un noir un peu velouté sur sa moitié antérieure, avec. les bords antérieur et laléraux, et ordinairement deux taches discales, d’un cendré testacé ou cendré fauve ; de cette dernière couleur, et ponctué de noir ou d’obscur sur sa moitié postérieure ; chargé vers les” an- gles postérieurs d’un tubercule noir , brillant. Ecusson en triangle prolongé jusqu'aux deux cinquièmes envi- ron de l'abdomen ; ponctué ; d’un noir un peu velouté. Hémélytres d’un cendré testacé ou cendré ürant sur le fauve ou roussàtre ; marquées de petits points obscurs; ornées vers l’angle postéro-interne de la corie d’une tache noire, subarron- die ou subtriangulaire, élendue au moins jusqu'aux deux tiers. de la largeur. Membrane d’un noir un péu velouté; parée d’une bordure blanche assez large , prolongée depuis l’angle postéro- interne de la dite a LME presque jusqu’à l'angle postéro- interne de la corie. Dessous du corps d’un noir bronzé, avec une tache d’un fauve cendré près de l’origine des hanches; garni d’un duvet cendré , assez court, médiocrement épais, un peu frisé. | Pattes d’un noir bronzé : tibias et tarses antérieurs et inter- médiaires , fauves. Lu Has. les environs de Lyon. Peu commyn. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 115 Pachymerus adspersus. Elongatus , ellipticus, depressus » tenuiler luteo-pubescens , niger ; hemelytris et prothoracis"basi luteis, ngro-punctatis ; femorum tibia- rumque summd bast teslaceis ; membran@ infuscatà, lutéo variegata. Long. 0",0067 à 0",0078 (3 a 3 1/2 1.), larg. 0",0022 à 0",0033 (1 à 1/21). Corps allongé ; elliptique ; déprimé ; légèrement pubescent. _Téte convexe; d’un noir opaque ; faiblement chagrinée; cou- verte d’une pubescence fine et jaunâtre. Yeux noirs. Bec noir , avec les articulations ferrugineuses. Antennes noires, avec la base et le sommet du deuxième ar- ticle ferrugineux. | Prothorax en carré ac échancré au bStd antérieur ; un peu plus étroit en devant; faiblement arrondi sur les côtés ; largement rebordé à ces derniers; légèrement chagriné; noir, avec les rebords latéraux et la parlie postérieure, teslacés : celle-ci criblée de points enfoncés noirs : ceux-ci, laissant au milieu une ligne longitudinale étroite, lisse. Ecusson en triangle allongé ; chagriné ; noir, avec l'extrémité postérieure testacée. Hémélytres allongées; elliptiques ; jaunâtres, avec l'angle postéro-externe de la corie , noir ; couvertes de points enfoncés plus ou moins régulièrement disposés en lignes obliques ; rebord Jatéral pâle, orné d’une petite tache obscure au tiers postérieur. Membrane enfumée , parsemée de petites laches pàles , plus ou moins confluentes. Dessous du corps noir; avec une tache à {a base des hanches et les sutures pectorales pales. | Pattes noires, avec tous les genoux, la base des cuisses inter. médiaires et postérieures , les tibias antérieurs et intermédiaires, 116 DESCRIPTION moins l’extrémité et la base des postérieurs, testacés. Tibias épineux : les antérieurs , seulement en dedans : les autres, des deux côtés. Tarses obscurs : les antérieurs et intermédiaires , ferrugineux à la base. | Has. les environs de Cluny sessions Villebois (Ain). Rare. Ogs. La membrane est quelquefois dun ca CIS , avec des taches pâles. Cette espèce voisine du P. Saturnius Rossi, s’en distingue par sa forme plus étroite , ses élytres sans tache discoïdale’et par sa membrane tachetée. | jé Pachymerus obscurus. Ovato-oblongus , subdepressus, nigro-fuliginosus, breviter pilosus ; antennis pedibusque nigris ; hemelytris densè punctatis : membranä maculis basalibus duabus pallidis ; spin4 femorum basi denticu- lat. | Lons. 0",0056 (2 1/2 1) larg. 0",0019 (4/5 1). Corps elliptique ou ovale oblong ; subdéprimé ; ponctué; d’un noir un peu luisant, garni de poils assez fins, couchés, un peu frisés, bruns ou d’un brun fauve, qui lui donnent une teinte d’un noir fuligineux. Téte assez fortement ponctuée; garnie à sa partie antérieure de poils avancés , plus longs. Yeux noirs; saillants. Bec noirâtre, à articulations roussâtres. | Antennes prolongées environ jusqu’à la moitié de la longueur du corps; hérissées de poils noirâtres, plus longs sur les deuxième et troisième articles ; noires : dernière moitié du qua- trième article à teinte cendrée. - Prothorax lransversalement sillonné vers les trois cinquièmes de sa longueur ; arrondi aux angles de devant; oblus aux posté- ricurs ; élargi d'avant en arrière , sensiblement sinueux ou rétréci, DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 417 de chaque côté, à l'extrémité du sillon transversal; plus parci- monieusement ponctué en devant, plus fortement et plus den- sement après le sillon ; chargé, vers les angles postérieurs, d’un pelit tubercule luisant; entièrement d’un noir fuligineux. Ecusson de même couleur; densement et plus grossièrement ponelué ; triangulaire; prolongé jusqu’aux deux cinquièmes ou un peu plus de la longueur de l’abdomen. Hémélytres entièrement de la couleur de l’écusson; chargées chacune, en dehors de la clé, de trois nervures : les deux ex- ternes ayant une origine commune : l’interne de celles-ci , posté- rieurement raccourcie ou oblitérée : l’externe, aboutissant aux deux tiers externes de la largeur du bord postérieur de la corie; marquées de points rapprochés, moins gros que ceux de l’écusson, Striément disposés sur la clé, aussi densement sur le reste, moins l’espace situé entre la première et la deuxième nervures, Membrane brune ; ornée de deux taches d’un testacé livide : l’une à la base des deux nervures internes ; l’autre, moins apparente, vers l’angle postéro-externe de la corie. Dessous du corps noir ; garni d’un duvet brun, fin et court ; fortement ponctué. sur la poitrine , ruguleusement et très-fine- ment pointillé sur le ventre. Pattes noires ou d’un noir fuligineux : trochanters et dessous des tarses, fauves : cuisses de devant armées, vers les trois quarts de léur côté interne, d’une épine précédée de petites dents, et denticulée elle-même presque jusqu’à la moitié de sa longueur : cette épine suivie, sur le même côté, de trois autres pelites dents espacées ; munies vers l'extrémité du côté externe de petites dents qui forment avec les précédentes une sorte de rainure dans la- quelle est reçu le tibia. Has. les environs de Lyon. Rare, Oss. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le P. chiragra, Farr. Elle s’en distingue par ses hémélytres non tachées, plus fortement: ponctuées; par ses antennes et ses pieds noirs; par 118 DESCRIPTION l'épine des cuisses armée à sa base antérieure de petites dents qui s'élèvent presque jusqu’à la moitié de sa longueur. Pachymerus pilicornis. Oblonqus, depressus , rugoso-punctatus , opacus , nigro-fuscus : anten- q ? D 2 9 nis, pedibus, prothoracis anqulis posticis hemelytrisque obscuro-ferru- gineis : his disco fusciore ; membrand obscur ; antennis pedibusque villoso-hirtis. Long. 0,0033 à 0,0045 (1 4/2 à 2 1,) larg. 0,0008 à 0,0017 (1/3 à 3/4 .). Corps oblong ; déprimé. Téte d’un noir opaque; fortement et rugueusement ponctuée. Yeux saillants , noirs. Bec d’un testacé ferrugineux. | Antennes assez épaisses ; à peine de la longueur de la moitié du corps; d’un brun ferrugineux ; hérissées de longs poils. Prothorax en carré long; échancré en devant; largement arrondi aux angles antérieurs ; convexe en avant, transversale- ment déprimé en arrière; légèrement sinueux sur les côtés, au devant des angles postérieurs ; faiblement et parcimonieusement ponctué sur le disque, plus fortement et plus densement sur les côtés et à la base; noir, avec les angles postérieurs d’un ferrugi- neux obscur. Ecusson brun ; fortement ponctué. Hémélytres ovalaires ; fortement chagrinées ; ferrugineuses , avec le disque plus obscur. Membrane rembrunie, avec l’angle sutural , les nervures et les bords, un peu plus päles. Dessous du corps noir: anus ferrugineux, chez la 9. Paites hérissées de longs poils; d’un ferrugineux obscur , avec les libias et les tarses, plus clairs. Cuisses antérieures très épaisses, dentées en dessous. Has. Jes montagnes du Beaujolais, Bugey. Rare. Ous. Cette espèce diffère du P. sylvestris Lin. par sa taille DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉÈROPTÈRES. 119 une fois moindre , par son prothorax plus convexe, plus large en avant , et par ses antennes hérissées de poils. Pachymcerus quinque-maculatus. Subepressus : obovalis , anticè angustatus, fusco-ferrugineus ; humeris pallidis ; membrand obscurà , maculis tribus pallidis. Long. 0,0033 (41/21) larg, 0,0018 (3/41.) Corps obovale ; rétréci en avant ; subdéprimé. T'éte allongée ; conique ; fortement et rugueusement ponctuée; noire; avec une tache ferrugineuse en avant. Yeux bruns. Bec obscur. | Antennes obscures , avec l'extrémité du premier article et le milieu du deuxième, obscurs. Prothorax en cône allongé; tronqué en devant , transversale- ment sillonné sur son milieu ; fortement ponctué ; d’un ferragi - neux obscur, avec la moitié postérieure et le bord antérieur, plus clairs. Ecusson noir ; rUgueUx. Hémélytres un peu plus larges à leur base que le prothorax ; notablement élargies jusqu’au tiers postérieur ; chagrinées; d’un brun ferrugineux, plus obscur vers l’angle sutural de fa corie ; ornées d’une tache humérale pâle ; marquées sur la clé, de chaque côté de l’écusson , de deux séries de points enfoncés, noirs. Mem- brane obscure; parée de trois taches pales : une, à l’angle sutu- ral : deux latérales, vers l'extrémité de la corie. Dessous du corps noir, avec une tache pâle, à l'insertion des hanches. _ Pattes ferrugineuses , avec les cuisses plus obscures. Has. l’ancien Beaujolais (Rhône). Très-rare. 120 | DESCRIPTION . Pachymerus ‘ferrugineus. 7 Oblongus ; subdepressus , punctatus , glaber , ferrugineus ; hemelytris post sculellum dilutioribus , apice obscuris ; rostro pedibusque resi- naceis ; prothorace versus tertiam parlem transversim sulcato, basi emarginalo et bistriato, lateribus marginato. Femoribus anticis externè dimidiä parte posticä dentatis. | | Long. 0,0031 (1 2/5 L. } large 0,0008 1/31.). Corps oblong; subdéprimé ; glabre, Téte d’un rouge brun ; densement el grossièrement PRIE. Yeux noirs; saillants. Bec d’un jaune de résine. Antennes aussi longues environ que les trois quarts du corps; hérissées de poils obscurs , fins et assez longs ; fauves , à dernier et parfois à premier article, un peu plus clairs. | Prothorax transversalement sillonné des deux tiers aux trois quarts de sa longueur ; marqué après son bord antérieur d’une dépression ou ligne transversale en arc dirigé en arrière; élargi d'avant en arrière ; subarrondi aux angles de devant, obtus aux postérieurs ; creusé près des bords latéraux d’une ligne étroite, longitudinale, laissant entre elle et le bord latéral une sorte de rebord relevé moins étroit ou assez large jusqu’au sillon trans- versal , graduellement rétréci postérieurement à parür de ce sillon ; échancré à la base sur les trois cinquièmes médiaires de la largeur de celle-ci ; noté, à chaque extrémité de eette échan- crure , d’un petit sillon longitudinal avancé jusqu’au transversal, en se liant à la ligne juxta-latérale, ou en se rapprochant d’elle ; d’un rouge brun; un peu moins fortement ponctué que la tête, et, comme elle, obsolètement pointillé dans les intervalles de ces points. Ecusson en triangle, prolongé à peine au delà de la longueur de l'abdomen; de la couleur du prothorax ; . ponctué comme lui; DE QUELQUES RÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 121 chargé d’une petite carène longitudinale, sur sa moitié posté- rieure. 7. | Hémélytres sensiblement élargies jusqu'aux deux üers de leur longueur, arrondies postérieurement, prises ensemble; ponc- tuées assez fortement dans leur tiers ou moilié basilaire , presque imperceptiblement. et densement pointillées et obsolètement ponctuées postérieurement ; d’un rouge brun à la base jusque vers les deux tiers de l’écusson, ensuite d’un fauve jaune de gomme ou de résine , graduellement brunes à leur partie pos- térieure ; souvent plus claires latéralement , par transparence ; chargées chacune, en dehors de la clé, de deux nervures : l’une, voisine de la clé : l'autre , subhumérale, très-courte. Membrane fauve , à base tirant sur le jaune de gomme. Dessous du corps ponctué et d’un rouge brun sur la poitrine , lisse.et plus clair sur le ventre. _ Paites presque d’un jaune de gomme ; hérissées de poils fins, livides. Cuisses de devant armées d’une épine vers les quatre cinquièmes de la longueur de leur côté interne ; munies sur la seconde moitié de leur côté externe d’une rangée de petites dents : l’antérieure ou celle située vers la moitié de la longueur, plus prononcée. Has. les environs de Lyon, peu commune. Stenogaster collaris. Oblonqus, subdepressus ; capile rugoso, nigro ; prothorace in medio _transversim sulcato , punctato , albo-livido , antè scutellum nigro- fasciato ; hemelytris submembranaceis | albo-lividis. Long. 0,0036 (1 2/3 1. ) larg. 0,0014 (2/31. ). Corps oblong ; subdéprimé ; luisant. Téle noire; rugueusement ponctuée. Yeux noirs; saillants. Bec noir. 12? HRK : DESCRIPTION CR Antennes à peine prolongées jusqu'à la moitié du corps ; brunes : extrémité du premier articlé, deuxième , el dci du troisième, d’un fauve livide: | Prothorax élargi d'avant en arrière ; tronqué à son bord anté- rieur ; émoussé aux angles postérieurs , peu où point à eeux de devant; transversalement sillonné dans son milieu ; ponctué ; d’un blanc livide au bord antérieur et dans sa seconde moilié , noir entre la bordure antérieure et le sillon transversal. Ecusson triangulaire ; prolongé jusqu’au sixième de Vabdomen; densement ponelué et noir sur les deux éinquièmes basilaires , d’un livide testacé , et moins ponctué postérieurement, Hémélytrés à corie subm'embraneuse , à peine prolongée à la sulure jusqu’au üers de la longueur de labdomen; d’un blanc livide ainsi que là membrane. | Dessous du eorps et Pattes d’un blanc lividé”: poitrine et partie médiaire des cuisses, obscures. Has. le midi de la France. Stenogaster tenuis. Angustatus , subdepressus , niger ; hemelytris membranäque pallidis., pedibus testaceis , femoribus piceis ; prothorace latë foveolato. . Long. 0,0033 (1 1/2 1.) larg. 0,0008 (14/3 L.). Corps étroit; subdéprimé. Téte allongée ; conique ; rugueuse ; fortement ponctuée ; d’un. noir opaque, avec quelques poils obscurs sur les côtés. Yeux bruns. Bec ferrugineux , obscur à l'extrémité. Antennes à peine de la longueur de la moitié du corps ; pu- bescentes; brunes , avec le milieu du deuxième article d’un fer. rugineux obscur. Prothorax allongé; antérieurement rétréci; échancré en devant ; fortement ponctué ; creusé sur son disque et un peu en DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 123 avant, d’une large fossette ; d’un noir brillant, avec le bord et les angles postérieurs d’une couleur de poix ferrugineuse; garni, sur les côtés, de-longs poils obscurs. Ecusson noir; fortement ponctué. Hémélytres de la largeur du prothorax , à leur base ; subpa- rallèles; finement chagrinées; d’un téstacé pâle, ainsi que la membrane : la clé obseure et ponctuée à sa base. . Dessous du corps noir, avec la base du ventre sa ferrugi- neux obscur. Pattes teslacées, avec les cuisses couleur de poix : les anté- rieures très-épaisses , dentées en dessous. Has. les environs d’Aiguemortes (Gard). Très-rare. Ops. Cette espèce diffère du S. ditomoïdes Herr. Scuærr. par sa taille moindre, plus étroite, et par ses élytres non rem- brunies sur les côtés. Anthocoris pilicornis. ‘ Breviter ovalis , subdepressus , pubescens , coriaceus , piceus ; heme- lytris fusco-testaceis ; pedibus pallidioribus , femoribus infuscalis. Long. 0,0022 ( 1 1.) larg. 0,0011 (1/2 1. ). Corps en ovale court ; subdéprimé ; couvert d’une pubescence grisätre. Téte lransversale; chagrinée; couleur de poix. Yeux noirs. Bee court ; testacé. | - Antennes courtes ; un peu plus longues que la tête et le pro- thorax réunis ; velues; couleur de poix, avéc les deux premiers articles plus clairs. Prothorax court; transversal ; antérieurement rétréci; légè- rement échancré au bord antérieur, fortement à la base ; obsolè- tement chagriné ; couleur de poix, et marqué sur son milieu d’un léger sillon transversal. 124 DESCRIPTION Ecusson chagriné ; noir. : Hémélytres de la largeur du eine à ie ral en ovale court ; finement chagrinées ; d’un testacé plus ou moins obscur, avec l’appendice couleur de poix. Membrane obscure. | Dessous du corps couleur de poix, avec l’anus ferrugineux. Pattes pubescentes ; testacées, avec les cuisses quelquefois obseurcies. | ÿ Has. les environs de Lyon et autres Lang des départements du Rhône et de l’Ain. Assez commun. Oss. Celle espèce et la suivante diffèrent essentiellement de leurs congénères par le bec plus épais et beaucoup plus court, et semblent devoir constituer une coupe nouvelle ( Brachysteles) , dans laquelle viendrait aussi se placer l’4nth. truncatellus Herr° SCHÆFF. Anthocoris testaceus. Oblongus, subdepressus, pubescens, testaceus, oculis nigris; an- tennis pilosis , articulo primo secundique apice obscuris. Menbrang pallidä. Long, 0,0028 (1 1/4 1.) larg. 0,001 (1/2 1. ). Corps oblong; subdéprimé; couvert d’une pubescence jau- nâtre , assez serrée. : Téte transversale ; légèrement chagrinée; testacée. Yeux noirs. Bec court; testacé. Antennes à peine plus longues que la moitié du corps; gar- nies de poils assez longs , grisätres ; testacées, avec le premier article et l’extrémité du deuxième, plus obscurs : les deux der- niers, grèles. Prothorax transversal, conique; légèrement échancré à son bord antérieur , fortement à la base; lisse antérieurement, cha- griné postérieurement et sur les côtés; marqué sur son milieu d’un sillon transversal , obsolète. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 125 _Ecusson grand ; convexe ; obsolètement chagriné ; ; d’un tes- tacé. ferrugineux. | Hémélytres de la sn du prothorax à leur base, un peu plus larges au milieu ; chagrinées ou comme obsolètement ponc- tuées ; testacées. Membrane pâle. Dessous du corps d’un testacé ferrugineux. Pattes pubescentes ; testacées. Has. les environs de Lyon et autres lieux du département du Rhône. Commun sur les pins, en automne. FRALRE 25 Ors. Cette espèce, voisine de PAnth. fasciatus Herr. Scuærr. s’en distingue par la couleur de la tête, du prothorax et de ja membrane. Xylocoris latior. Oblongo-ovalis, depressus, nitidus, niger ; geniculis , tibiis, tarsts hemelytrorumque fascià medià luteis. Membrand pallidä, translucida. Lons. 0,0022 (1 1.) larg. 0,0011 (1/2 L.). Corps ovale-oblong; déprimé; brillant. Tête allongée; presque lisse ; noire ; convexe. Yeux noirs. Bec obscur , avec l’extrémité pâle. Antennes velues; obscures : articulations Ste Prothorax transversal; court; antérieurement rétréci; noir ; finement chagriné ; marqué, sur son milieu, d’une impression transversale. Ecusson grand; noir; postérieurement déprimé. Hémélytres de la largeur du prothorax à leur base; subpa- rallèles; finement pubescentes ; noires, parées, à leur côté interne, d’une bande d’un testacé pâle, s’élargissant depuis l'angle huméral jusqu’à la membrane : celle-ci, diaphane. Dessous du corps et cuisses d’un noir de poix : genoux , tibias et {arses , testacés. Has. Cluny (Saône et Loire ). Rare. Sous les écorces de chêne. 126 | DESCRIPTION Oss. Cette espèce , intermédiaire entre les X. ater Dur. et x: albipennis , Herr. Scuærr., diffère du premier, par sa forme plus large; du dernier, par son prothorax beaucoup plus rétréci en avant ; et, de tous deux, par la couleur des élytres. FAMILLE DES CAPSIDES. Miris megatoma. Elongatus , subdepressus , flavo-testaceus; antennarum articulo primo secundi dimidià parte longiort. Long. 0,0078 {3 1/2 1.) larg. 0,0015 (3/5 1.). Corps allongé; subdéprimé ; sans ponctuation distincte ; en- tièrement d’un blond testâcé, mat. - Téte creusée, entre les yeux, d’un sillon longitudinal obscur, prolongé jusqu’à sa parle postérieure , en se rétrécissant et s’affaiblissaut dans son milieu ; marquée, après les yeux, d’une dépression transversale. Yeux gris, du moins après la mort. | Antennes hérissées de poils obscurs ; à premier article égal aux deux tiers du suivant. : j k Prothorax échancré en devant; tronqué à la base; élargi d'avant en arrière; rayé d’une ligne transversale un peu après le bord antérieur ; noté vers les trois cinquièmes d’une dépression moins apparente. Ecusson , Hémélytres, Dessous é corps et Paltes, sans taches : ces dernières garnies de poils pales. | Has. lesenvirons de Lyon. Rare. Oss. Elle se distingue de toutes les espèces. voisines par la grandeur du premier article des antennes, DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 127 Capsus frontalis. | Elongatus , depressus , ‘tenuiter pubescens; prothorace albido, vittis duabus cinereo-nebulosis ; hemelytris cinereo-nebulosis, margine albo ; fronte et corpore subtüs roses ; antennis pedibusque pallidis. Long. 0,0039 (2 2/3 1. ) larg. 0,0015 (2/3 1. ). Corps allongé ; déprimé; garni de poils livides, fins, cou- chés, peu ou point apparents sur les hémélyires, plus rares sur la tête et le prothorax. | = Téle d’un blanc livide à sa partie antérieure et postérieure ; rose ou d’un rouge ds chair sur le front. Yeux bruns. Bec né- buleux. | Antennes au bits aussi longuement prolongées que l’abdo- men; d'un blanc testacé , avec les deux derniers articles nébu- Jeux; garnies d’un duvet fin et obscur; à premier article égal aux deux cinquièmes du suivant :: celui-ci, un peu moins gros à son extrémité. Prothorax marqué de deux silléñs transversaux non prolon- gés jusqu'aux bords latéraux : l’un , au tiers : l’autre , aux deux tiers; d’un blanc livide , orné de deux bandes longitudinales , rapprochées du bord externe, rosées ; près du bord antérieur, nébuleuses postérieurement. Ecusson d’un blanc livide ; rayé d’un Giloi transversal, vers les deux septièmes de sa longueur. Hémélytres chargées d’une côte longitudinale , naissant de l’épaule, prolongée jusqu’à la membrane, en s’écartant graduel- lement du bord externe, dont elle est distante à son extrémité des deux cinquièmes de la largeur ; d’un blane livide, en dehors de cette côte, inégalement Me ADP sur le reste de leur surface. Membrane livide. Dessous du corps rosé ou couleur de chair , avec le bord des arceaux du ventre , blanchâtre. 128 | DESCRIPTION Pattes d’un blanc livide ou flavescent. Has. les parties méridionales et occidentales de la France. Reeu de M. Perris de Mont-de-Marsan. _Capsus coxalis. Oblongus, subdepressus, pubescens, subcarneus aut testaceo-flavus; heme- lytris in medio maculà obliquè transversà , appendiceque bas , albis ; antennarum articulo primo sequentis ferè dimidiam partem œquante ; pedibus roseis albo-punctatis : coxis flavescentibus. Long. 0,0051 (2 4/3 1.) larg. 0,0011 (4/21. ). Corps oblong ; subdéprimé; garni de poils noirs ou obscurs , couchés, peu épais et médiocrement apparents. | Tête presque couleur de chair, ou d’un testacé fansacont avec la base du bec d’un blanc livide. Yeux noirs. Bec d’un flave carné. | Antennes presque couleur de chair, pbs de blanc; à base blanchâtre, ornée d’un anneau de couleur semblable vers les deux tiers de sa longueur; à premier article égal au moins aux deux cinquièmes du suivant : celui-ci de grosseur à peu près uniforme. Prothorax presque couleur de chair ; rayé réries ligné trans- versale vers le tiers de sa longueur. Ecusson, Hémélytres et appendice, presque couleur de chair : les hémélytres, ornées chacune d’une tache blanche, obliquement transversale , prolongée, en se rétrécissant , de la moitié environ du bord externe de la corie, presque à l’extrémité du sillon de la clé : lappendice , à moitié antérieure au moins, blanche. Membrane hyaline , à extrémité grisàtre. Dessous du corps rose. Pattes roses, ponctuées de blanc : hanches d’un flave blan- châtre. Has. le midi de la France. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 429 Capsus hieroglyphicus, Breviter ovalis, depressus , anticè angustior , fusco-pubescens , niger ; capitis maculà , prothoracis vittis tribus, hemelytrorum duabus luteo-testaceis. Long. 0,0056 (24/2 1.) larg. 0,0033 (1 1/2 1. ). Corps court ; obovale , rétréci en devant; déprimé; pubes- cent. | Tête allongée; conique ; convexe ; noire; ornée, entre les yeux d’une tache pâle en forme de chevron. Yeux d’un brun clair, Bee noir. Prothorax en cône tronqué ; légèrement échancré et fortement rebordé en devant; étranglé à son tiers antérieur; chagriné ; noir , avec le rebord et trois larges bandes longitudinales d’un testacé pâle : lune, médiane, rétrécie dans son milieu : les deux autres, près des bords latéraux, larges à la base , raccour- eies et graduellement rétrécies postérieurement. Ecusson noir; convexe. Hémélytres déprimées; de la largeur du prothorax à leur base; sensiblement dilatées jusqu’au tiers postérieur; noires , avec lappendice et deux bandes longitudinales d’un testacé pâle : une, interne, naissant de la base, longeant l’écusson et la su- ture : l’autre, partant de l’angle huméral et suivant le bord externe jusqu’à lappendice, où ellé se réunit à la première. Membrane rudimentaire ; coriace; noire. Dessous du corps et pattes noires : celles-ci, pubescentes. Has. les Pyrénées. Très-rare. Capsus picticornis. Oblongus , subdepressus , breviter pubescens , ferrugineo-testaceus ; ca- pitis maculis quinque , thoracis duabus maculis ocellatis, nigris ; antennis apice infuscatis, basi testaceis , brunneo pictis; appendice summa tarsisque obscuris. 9 130 DESCRIPTION Long. 0,0067 (3 1.) larg. 0,0039 (1 3/4 L.). Corps oblong; subdéprimé ; finement pubescent. | Tête conique ; convexe ; testacée, ornée de cinq taches noires : une, antérieure , en fer à cheval : deux, grandes, latérales, réniformes, joignant les yeux à leur partie postérieure : une, pelite, de chaque côté, entre les yeux et le tubereule antenni- fère. Yeux d’un brun clair. Bec testacé, à extrémité obscure. Aniennes testacées, avec quelques taches, le sommet des deuxième et troisième articles et le quatrième, obscurs. Prothorax transversal ; conique , légèrement échancré en de- vant; d’un testacé ferrugineux ; paré sur son milieu d’une ligne longitudinale pâle ; orné en devant de deux cicatrices ocellées, noirätres. Ecusson ferrugineux ; à base obscure, à pointe pâle. Hémélytres testacées ; ornées d’une tache obscure, vers l’ap- pendice : celui-ci, pâle à la base, marqué postérieurement d’une tache enfumée. Dessous du corps ferrugineux ; noté de quelques taches plus obscures. Mésosternum noir. Pattes teslacées : cuisses roses, avec quelques npichsinaté plus obscures à l'extrémité. Tibias épineux. Tarses rembrunis. Has. la Suisse. Très-rare. Oss. Cette espèce , voisine du C. pratensis Had: s’en dgln- gue par la couleur des antennes et de la tête; par ses cuisses non annelées de brun à l’extrémité. L’appendice est aussi plus obscur. Capsus bicolor. Ovalis , anticè angustior, subdepressus , nitidus , niger ; antennarum basi, capile prothoracisque apice testaceis. Long. 0,0022 à 0,0028 (1 à 4 4/4 1.) larg, 0,0014 à 0,001 (1/2 à 2/3 1.) Corps ovale; rétréci en avant; subdéprimé ; brillant. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES, 131 Téte transversale; conique; testacée : vertex noir. Yeux noi- râtres. Bec testacé : base, articulations et extrémité, obscures. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps; légè- rement pubescentes ; lestacées, avec les deux derniers articles obscurs. Prothorax transversal ; en cône tronqué ; légèrement sinué au milieu du bord antérieur ; finement chagriné, et comme ob5o- lètement ponctué ; testacé , avec la partie postérieure noirâtre. Ecusson noir ; finement chagriné. Hémélytres de la longueur du prothorax à leur base; dilatées à leur milieu; brillantes ; chagrinées ; noires : appendice de même couleur. Membrane fortement cnAmee: Ailes irisées de violätre. Dessous du corps noir : prosternum , hanches et pattes testa- cées : extrémilé des tarses obscuré. Tibias armés , surtout en dehors , de quelques épines noires. Has. le Languedoc. Commun. Oss. Cette espèce varie pour la couleur du prothorax, qui souvent est entièrement testacé ; d’autres fois “Héer es entièrement noir , moins le bord antérieur. | Elle ressemble à l’4/obossus Auyor pour la forme, et au C. /u- teicollis, Panzer, pour la couleur. Elle diffère du premier par sa structure plas étroite , par la couleur de la tête, du prothorax et des cuisses. Elle s’éloigne du dernier, par ses antennes moins grèles , une fois plus courtes , et par ses yeux moins saillants. Capsus ecruentatus. Ovaliss subdepressus , aureo-pubescens , sanquineus ; antennarum basi pedibusque testaceis : his obscuro-quitatis ; membranä infuscatà , ma- culis duabus lateralibus pallidis. Long. 0,0033 (1 1/2 1.) larg. 0,0017 à 0,0022 (3/4 à 1 1.) Corps ovale; subdéprimé; couvert d’une pubescence dorée _ entremélée de quelques points obscurs. 132 DESCRIPTION Tête transversale; conique; convexe; rougeâtre, avec quelques points bruns obsolètes, dont un, au milieu du front, plus apparent. Yeux noirs. Bec leslacé , à extrémité obscure. - Antennes un peu plus longues que la moitié du corps ; tesla- cées, avec une tache au premier article, le sommet du deuxième, et les deux derniers, obscurs. Prothorax transversal; en cône tronqué ; ; rougeàtre, avec quelques points bruns obsolètes. Ecusson rougeûtre. Hémélytres de la largeur du prothorax : oise subparal- lèles chez le 7, ovales chez la © ; d’un rouge clair, avec la partie interne plus obscure : appendice d'u rouge de sang, avec l'articulation pâle. Membrane enfumée ; ornée, au bord exté- rieur, de deux taches transversales pâles. Dessous du corps rougeâtre, lavé de taches plus claires et d’autres plus obscures chez le 97 : mésosternum et base du ventre noirâtres chez la 9. Pattes testacéés : extrémité des cuisses et base Le tibias , rosés : les premières, variées de points bruns : les derniers annelés de même couleur, épineux en dehors. Extrémité des tarses obs- cure. Has. le département du Rhône. Rare. _ Oss. Cette espèce ressemble beaucoup au C. roseus, Fa. et au C. rubricatus, Maux. Elle s’en distingue par ses cuisses mouchetées de brun et par sa pubescence plus serrée. Capsus lineellus. Breviter ovalis , subdepressus , fusco-pilosus, rubro-variegatus ; hemely- trorum viltis sex obliquis et appendice rubris ; membrand lotion in- fuscatà ; pedibus parcé nigro-punctatis. Long. 0%,0045 (21) larg. 0°,0022 (1 L.) Corps en ovale court ; subdéprimé; garni de poils obscurs. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 153 _ Téle conique ; postérieurement bissinueuse ; testacée ; ornée sur le front de deux grandes taches formées de linéoles rougeâtres; parée d’une petite tache et de deux linéoles brunes sur le devant, et de quatre autres taches de même couleur sur le vertex : celles- ei, quelquefois confluentes, disposées sur une ligne transversale légèrement arquée. Antennes pubescentes, un peu plus longues que la moitié du corps; testacées, avec la base et le sommet du premier article , l'extrémité des deuxième et troisième, et le quatrième, obscurs. | Prothorax court; transversal ; en cône tronqué; légèrement échancré en devant; d’un testacé mêlé de rougeûtre ; marqué en devant de petites taches ferrugineuses et de deux cicatrices noires, en forme de c renversé. Ecusson testacé , avec la base et deux bandes longitudinales , rougeàtres. | Hémélytres testacées ; ornées de six bandes longitudinales, étroites , rougeâtres : la troisième, à partir du bord latéral, in- terrompue : appendice rouge. Membrane légèrement rembrunie, parée d’une tache latérale pale. Dessous du corps testacé ; mélangé de rougeâtre chez la 9, plus obseur chez le «7. | Pattes testacées , marquées de points noirs. 7bias épineux. Tarses obscurs à l'extrémité. Has. les environs de Nîmes. Rare. Capsns aurora. Breviter ovalis, subdepressus , parcè fusco-pilosus., testaceus, rubro- variegatus ; hemelytris et appendice rubris : hoc basi pallido ; pedibus nigro-punclalrs. Long. 0,0033 (4 1,21. } larg. 0.0017 ( 3/41.) Corps en ovale court; subdéprimé; garni de quelques poils obscurs. 134 DESCRIPTION Tête transversale; conique; testacée, parée de quelques taches et de quelques linéoles transversales rougeàtres. Yeux noirs. Bec dun testacé rougeàtre, obscur à Pextrémité. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps; testa- cées; à premier article annelé de brun. | Prothorax transversal ; en cône tronqué ; iabtags re avec les bords rougeàtres; varié, sur le disque, de petites taches brunes. | | Ecusson grand ; testacé, à base rougeâtre ; à extrémité mar- quée de pelites taches de même couleur. Hémélytres ovalaires; de la largeur du prothorax à la base; testacées , légèrement rougeâtres près de la suture, plus sensi- blement vers l'extrémité : appendice d’un rouge vif, à base pâle. Membrane pâle , avec la base, une tache latérale, et l'extrémité, rembrunies. Dessous du corps d’un testacé mêlé de rougetre : mésosler- num noir. Pattes testacées ; marquées de points noirs. Tibias armés d’épines de la même couleur. Tarses à extrémité abseuré: Has. les environs de Montpellier. Rare. Oss. Cette espèce diffère du C. sanguineus FaL. par son appen- dice coloré, tandis que cette partie est entièrement pâle dans celle dernière espèce. 1 Capsus irroratus. Ellipticus , subdepressus , pubescens, albido-testaceus ; prothoracis basi. hemelytrisque obscurè quitatis ; appendice membranaceà lineolà san- guined notatà ; membran4 infuscatà, maculis duabus pallidis ; femo- ribus posticis apice infuscatis. Long. 0,0045 ( 21.) larg. 0,0017 (3/41. y. Corps elliptique; subdéprimé ; pubescent. Téte conique ; convexe; d’un testacé clair. Yeux gros ; noirs. Bec testacé , à extrémité noire. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 135 Antennes grèles ; aussi longues que le corps; pâles , avec le premier article marqué de traits obscurs. _Prothorax transversal; en cône tronqué ; d’un testacé clair; couvert de petites taches obscures , sur ses côtés et sur sa partie postérieure. | Ecusson grand; à base rosée; noté, à l’extrémité, de quel- ques pelites taches obscures. Hémélytres de la largeur du prothorax à leur base ; d’un tes- tacé grisätre ; couvertes de petites taches obscures, plus rares autour de l’écusson. Appendice mémbraneux , paré d’une linéole d’un rouge vif au milieu du bord interne. Membrane légèrement rembrunie, marquée de deux grandes taches latérales pâles : lune, joignant l’appendice : l’autre , un peu avant l'extrémité. Dessous du corps d'un‘testacé obscur, avec l'anus plus clair. Pattes pales : genoux, extrémité des tibias et des tarses, obs- curs : extrémité des cuisses marquée de petites laches de teinte analogue : les. postérieures, rembrunies dans leur dernière moi- tié. Tibias armés d’épines noires. Has. la Bresse. Très-rare. Oss. Cette espèce ressemble beaucoup au C. molliusculus , Fazc.; mais chez ce dernier , lappendice n’est pas membraneux, il n’offre pas de linéole rouge, et les cuisses postérieures ne sont pas rembrunies. Capsus anticus. Oblongus , subdepressus, nebuloso-hirtus; capile nigro , margine oculo- rum flavo ; antennarum articulo primo aurantiaco , basi nigro, se- quentibus fuscis ; prothorace flavo testaceo, margine antico flavo, ma- culis duabus coadunatis , nigris ; hemelytris flavo-testaceis , appen- dice aurantiaco ; pedibus flavo-testaceis | femorum basi, tibiarum apice tarsisque nigris. L) Long. 0,0067 (31.) larg. 0,0028 (1 1/4 1,). 136 | DESCRIPTION Corps oblong; sübdéprimé ; hérissé en dessus de poils obs- curs. : | Tête noire : ornée au côté interne des yeux d’une bande longi- tudinale d’un beau jaune, anguleusement dilatée à son angle postéro-interne, de manière à rétrécir la partie noire du milieu du front : bord postérieur des yeux, jaune. Yeux brillants ; noirs. Bec noir, à premier article jaunâtre. ao Antennes à premier article égal environ au quart du deuxième; d’un jaune orangé , à base noire ; hérissé au côté interne de poils plus longs que les suivants : ceux-ci, assez brièvement hérissés de poils obscurs : le deuxième, d’un brun testacé à la base, noir à l'extrémité : les suivants, noirs. | Prothorax tronqué en devant ; rayé, après le bord antérieur, d’une ligne transversale assez profonde , laissant entre elle et le bord antérieur une sorte de collier jaune ; d’un flave roussâtre ou jaune teslacé sur le reste de sa surface; paré de deux taches noires, presque en forme de triangle transversal , liées chacune à la raie transversale précitée, ordinairement isolées du bord externe, contiguës ou à peu près sur la ligne médiane, en lais- sant dans ce point, entre leur bord antérieur , un pelit espace obtriangulaire jaune. | Ecusson triangulaire; jaune; prolongé environ jusqu’au cin- quième de la longueur des hémélytres. Hémélytres chargées, en dehors de la clé, de deux faibles ner- vures postérieurement divergentes et non prolongées jusqu’à l'extrémité de la corie ; d’un flave roussätre ou jaune testacé : appendice d’un flave orangé. Membrane légèrement nébuleuse : nervurc de la cellule d’un flave orangé. Dessous du corps jaune sur l’antépectus, et paré sur les côtés de celui-ci d’une bande longitudinale noire ; noir sur les autres parties peclorales , avec diverses taches latérales , jaunes ou jau- nâtres, Ventre jaune , orné latéralement, au bord antérieur des DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 137 arceaux , d’une bande. brune non prolongée jusqu’à la marge : base de la plaque anale , noire. | Pattes : hanches jaunes, à taches noirâtres : cuisses et tibias d’un flaye roussètre ou orangé : base des cuisses , extrémité des tibias et tarses, noirs ou noiràtres. Has. le midi de la France. Assez commun. Capsus nigriceps. | Elongatus, depressus, pubescens; capite pectore et abdomine nigris ; an- tennis , prothorace scutelloque luteo-flavis ; hemelytris lvido-flaves- centibus aut flavescenti-nebulosis ; membranä obscura , maculà basali elividä ; pedibus albo-flavescentibus. Long. 0,0056 (21/2 1.) larg. 0,0016 (2/3 1.). Corps allongé ; déprimé ; garni en dessus de poils jaunâtres, fins , couchés, médiocrement épais. Tête glabre ou presque glabre; noire, avec la partie posté- rieure obscurément jaunàtre. Yeux noirs. Bec d’un livide flaves- cent. | Antennes aussi longuement prolongées que l’abdomen ; flaves ou d’un flave pàle : premier article noir en dessus à la base , égal environ au quart du suivant : celui-ci, graduellement un peu moins grèle à son extrémité. Prothorax jaune ; rayé d’un sillon transversal ,vers le tiers de sa longueur. Ecusson triangulaire ; chine: Hémélytres d’un livide jaunâtre sur les parties qui débordent le corps, paraissant nébuleuses , par l'effet de la transparence , sur celles qui le couvrent : appendice à peine plus pâle. Mem- brane nébuleuse, ornée d’une tache d’un blanc livide , bordant la moitié externe de sa base. Dessous du corps noir. Puttes d’un blanc flavescent. 138 Lun DESCRIPTION Has. les parties méridionales de la France, Découvert par M. Pérris de Mont-de-Marsan. | | Capsus macula-rubra. Oblongus , subdepressus, glaber ; capite prothoracisque parte antica flavo-resinaceis , hujus parte posteriore viridi-pallidà ; hemelytrorum clavo subfusco, corio viridi-pallido, posticè carneo : appendice hivido: membranä carneâ , nervis hoidis ; corpore subtis et pedibus viridi- - pallidis. | Long. 0,0051 ( 2 1/3 1.) larg. 0,0044 (2/31. ). Corps oblong; subdéprimé ; glabre. Téte d’un flave livide; luisant. Yeux bruns ; saillants. Bec d’un livide verdàtre. Antennes à premier article égal au moins au quart du deuxième; brun ou d’un brun livide, ainsi que celui-ci : les suivants pâles : le deuxième, de même grosseur sur toute sa longueur. | | Prothorax rayé transversalement, vers le tiers de sa longueur, d’une ligne interrompue dans son milieu ; d’un flave livide au de- vant de celle-ci, d’un vert pâle postérieurement. Ecusson en triangle prolongé à peine jusqu’au cinquième des hémélytres ; d’un vert pâle. Hémélytres d'un livide brun sur la clé ; d’un vert pâle sur r le reste de la corie, avec l'extrémité de celle-ci parée d’une bande transversale d’un rouge de chair : appendice d’un blanc livide. Membrane carnée, à nervures d’un blanc livide. Dessous du corps et pattes d’un vert pâle ou livide : tibias, armés de petites épines noires : tarses d’un vert rougeûtre. Hae. les environs de Lyon. Peu commun. | DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 139 Capsus Perrisi. Ovalis , subdepressus , niger , flavo-pubescens ; antennis pallidis ; he- melytrorum appendice et membran4 maculd basali albidà ; corpore subtüs et femoribus nigris : tibiis albido-testucers , fulvo annulatis. — Long. 0,0039 (4 3/4 1.) larg. 0,0015 (2/3 1. ). Corps ovalaire ; subdéprimé ; garni en dessus de poils couchés d’un blanc flavescent ou mi-doré, médiocrement ji. mais très-apparents. Tête noire; ornée à sa partie postérieure d’une ligne transver- sale blanchètre, étroite, peu Étape Yeux noirs. Bec fauve ou testacé. Antennes un peu moins longuement prolongées que l'abdomen; . flaves ou d’un blane testacé ; à premier article obscur, à peine plus grand que le quart du suivant : celui-ci, graduellement et à peine plus gros à son extrémité. Ha | Prothorax assez convexe; noir. Ecusson de même couleur. Hémélytres noires ou d’un noir brun; offrant chacune à certain jour , par l'effet de la translucidité, une ligne d’un roux bru- nâtre, naissant de l'épaule et longitudinalement prolongée jus- qu’à l’appendice, au tüers externe de la largeur. Appendice d’un noir brun, orné à la base d’une bordure d’un blanc livide, moins étroite dans son milieu. Membrane brunätre, ornée d’une tache blanche , à sa base , entre les cellules et le bord externe. Dessous du corps noir. Pattes : cuisses noires : genoux, tibias et tarses d’un blanc testacé : tibias annelés de fauve , hérissés de poils spinosules obs- çurs. Has. les parties occidentales et méridionales de la France. Os. Cette espèce a été découverte par M. Perris à qui la science 140 | | DESCRIPTION doit tant de beaux travaux, et qui occupe aujourd’hui l’un des pre- miers rangs parmi les observateurs des mœurs des insectes. Capsus proserpinæ. Oblonqus , subdepressus , pube tenui hirtus, ater, membranà brunneà ; antennarum articulo primo. secundr -quartam us æquante. Long. 0,0045 (2 1.) larg. 0,005 (2/3 1.). Corps oblong; subdéprimé; entièrement noir, avec la mem- brane des hémélytres brune ; hérissé en dessus de poils fins, assez longs et assez épais. Antennes à premier article à peu près égal au quart du second : celui-ci, graduellement et à peine plus gros à l’extré- mité. | Prothorax très-finement ridé; creusé vers le Fi de sa lon- gueur d’un sillon transversal interrompu dans son milieu. Ecusson finement ridé. Hémélytres longitudinalement sillonnées près du Al externe, Membrane brune. Dessous du corps et pieds noirs. Has. les environs de Lyon. Rare. Oss. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le C. rene % Han ; elle en diffère par son COrps hérissé de poils fins et beau- coup plus épais ; par ses antennes entièrement noires, à premier article plus court; par son prothorax et son écusson finement ridés; par ses hémélytres entièrement noires. Capsus maculicollis, Ovato-oblonqus , subdepressus , tenuiter pubescens , suprà testaceo-au- ranhiacus; prothorace maculis anticis duabus nigris ; pedibus flavo- roseis : femoribus punctato-annulatis. Long, 0,0051 (2 1/4 1.) larg, 0,0015 ( 2/31. ), DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 141 Corps ovale-oblong; subdéprimé; garni de poils obscurs, fins, mi-couchés, peu apparents. | Téte presque. glabre ; luisante; rosat; ornée sur le front d’une ligne longitudinale d’un rouge de sang obscur, non prolongée jusqu’au vertex; marquée, derrière la base des antennes, d’un point obscur près du bord des yeux. Yeux noirs. Bec d’un rouge de sang obscur. : Antennes à premier et deuxième articles d’un testacé livide : les suivants obscurs : le premier, égal environ au quart du sui- vant : celui-ci graduellement un peu plus gros à l’extrémité. Prothorax assez grossièrement ponctué; rayé, très-près du bord antérieur, d’une ligne transversale laissan tentre elle et le , F>] premier une sorte de collier jaune, étroit; marqué, après celte raie, de deux grosses taches noires , transversalement contiguës, d’un flave orangé sur le reste de sa surface. Ecusson d’un rouge ferrugineux. Hémélytres d’un flave orangé : appendice de même couleur. Membrane livide; à nervures d’un flave orangé. Dessous du corps d’un flave rosàtre sur la poitrine; d’un rouge de sang obscur sur le ventre. Pattes d'un flave rosàtre : cuisses presque annelées par des points vers leur extrémité. Tarses obscurs. Has. les environs de Lyon. Rare. | vs Capsus mollis. Oblongus , subdepressus , pubescens , rufo-testaceus ; membrand hemely- trorum fuliginosà , basi maculà albâ ; corpore subtüs rufo-testaceo hivido : femoribus fusco-punctatis. Long. 0,0033 (1 1/2 L.) larg. 0,0011 (1f2 1. . Corps oblong ; subdéprimé ; roux ou d’un roux testacé, garni de poils noirs ou obscurs, peu FRA: couchés, faiblement ap- parents, 142 DESCRIPTION Téte d’un roux testacé, nébuleux à la base du bec. Yeux noirs. Bec d’un roux testacé, à extrémité obscure. Añténnes à premier article égal au quart ou un peu moins du Suivant; noir, à sommet pâle : les suivants, testacés : le deuxième graduellement à peine moins grèle à l'extrémité. Prothorax, Ecusson, Hémélytres , appendice, roux, ou d’un roux testacé : membrane fuligineuse ou brunâtre, ornée, à l'extrémité de l’appendice , d’une tache triangulaire blanche ou blanchàtre, occupant l’espace compris « entre la cellule et le bord externe. Dessous du corps d’un roux teslacé plus pâle que le dessus ; marqué, sur les côtés, de petites taches brunes ou brunâtres. Pattes plus hvides ; marquées sur lés cuisses, principalement sur les postérieures , de points bruns disposés sur deux rangées. Has. les environs de Lyon. _Capsus punctipes. Oblonqus , subdepressus , livido-cinereus , pube obscurà parciüs subhir- tus ; antennarum articulo primo nigro, apice flavo : secundo livido- testaceo , basi nigro ; corpore subtùs brunnéo-livido ; pedibus me femoribus fusco-punctatrs. Long. 0,0051 (2 1/4 1.) larg. 0,0011 (1/21. ). Corps oblong; subdéprimé; garni de poils noirs, médiocre- ment fins, peu épais, mi-couchés , faiblement apparents. Tête d’un testacé livide , avec le vertex d’un jaune pale. Yeux d’un brun gris. Bec d’un livide testacé, avec l'extrémité obs- cure. Antennes à premier article un peu plus grand que le quart du suivant, noir, à sommet brièvement jaunâtre : le deuxième, à peu près de grosseur égale, noir à la base sur le septième de sa longueur, ensuite d’un livide cendré ou testacé : les suivants moins pales. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 143 Prothorax , Ecusson et Hémélytres livides ou d’un livide tirant sur le gris cendré ou le testacé : le premier, à deux taches d’un jaune pâle près deson bord antérieur : appendice des hémélytres, de même couleur qu’elles : membrane à peine plus pâle. Dessous du corps d’un livide brunâtre ou d’un brun livide. Pattes d’un livide tirant sur le grisätre ou testacé : cuisses , surtout les deux postérieures , marquées de points bruns È presque disposés sur deux rangées longitudinales. Has. le midi de la France. Rare. Capsus decoloratus. Oblongus, depressus , testaceo-lividus ; prothorace maculrs quatuor fus- cis : intermediis coadunatis ; corio partim carneo; appendice mem- branâque translucidis. | Long. 0,0033 (1 4/21.) larg. 0,001 (2/31.). Corps oblong; subdéprimé; d’un testacé ou flave testacé livide ; glabre. Tête, Antennes et Bec de la même couleur ou à peu près. Yeux noirs. Antennes à premier article presque égal au quart du suivant : celui-ci d’une grosseur à peu près uniforme. Prothorax marqué, au devant de la base, de quatre petites taches brunes : les deux médiaires, contiguës sur la ligne médiane : les latérales , situées chacune vers le quart externe de la largeur, presque en forme d’accent. Hémélytres graduellement moins pèles, ou d’un rouge dé chair, vers la partie postérieure de la corie : appendice et mem brane translucides : nervures de celle-ci, d’un blanc livide. Dessous du corps et Pattes d’un testacé livide ou d’un livide jaunâtre. ( Has, les environs de Lyon. 114 DESCRIPTION Os. Elle a beaucoup d’analogie avec le C. varians Herricu- Scaærr. et peut-être n’en est-elle qu’une variété ; cependant elle paraît s’en distinguer par les taches de son prothorax et par l’ap- pendice non coloré de ses hémélytres. : Capsus ocularis, Ovalis , subdepressus , ferè glaber , niger subnitidus ; oculis, antennis , rostri apice, genubus, tibis et tarsis albidis : oculis vittà nigrà. Long. 0,0036 (1 2/31. ) larg. 0,0045 (2/31.). Corps ovalaire ; subdéprimé : La luisant, et à peu près glabre , en dessus. | Tête sans tache. Yeux blanchâtres ; ornés d’une bande longitu- dinale noire, raccourcie. Bec brun, à extrémité d’un blanc livide. Antennes moins longuement prolongées que le ventre; d’un flave pâle; à premier article presque égal au tiers du suivant : celui-ci, graduellement et à peine moins grèle à son extrémité. Prothorax, Ecusson et Hémélytres sans taches : celles-ci offrant, à certain jour, par l'effet de la translucidité, une ligne longitudinale , d’un roux brunâtre, près du bord externe; incli- nées à partir de l’appendice. Ce dernier , noir. MemRraN un peu moins obscure. Dessous du corps noir. Cuisses de même couleur : genoux , tibias et tarses un blanc livide : tibias, surtout les postérieurs, ponctués de noir, à la base de leurs poils spinosules. Has. les parties occidentales et méridionales de la France. Celle espèce a été découverte par M. Pérris. Capsus melanaspis. Oblongus , subdepressus ; capite subcarneo , line longitudinali nigra ; prothorace anticè collo luteo, posticè punclato , nigro , margine DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 145 pallido ; hemelytris fulvo-pallidis , pube cinerascente hirtis : mem- branû nebulosä ; corpore subtùs nigro-sanquinoso ; pedibus pallidis , fusco-annulatis. Long. 0,0056 (2 1/21.) larg. 0,0016 (2/31.). Corps oblong; subdéprimé; garni, sur les hémélytres, de poils hérissés, grisàtres , assez fins. Tête glabre; d’un rouxtestacé; marquée, sur sa ligne médiane, d’une ligne noirâätre , presque à partir du vertex, et d’un point noir à la base des antennes. Yeux noirs. Bec d’un rouge obscur. Antennes pubescentes; d’un roux testacé, à dernier article obscur ; à premier article presque égal au tiers du suivant : celui- ci graduellement un peu plus épais à son extrémité. Prothorax paraissant glabre , garni de poils clair-semés et peu apparents; rayé, très-près du bord antérieur , d’une ligne trans- versale laissant entre elle et le dit bord un collier moins étroit dans son milieu , lisse, d’un beau jaune; postérieurement mar- qué de points assez gros et d’un noir brûlé, avec les bords plus pèles ou testacés. Ecusson d’un noir brülé. Hémélytres pointillées ; d’un fauve livide , ainsi que l’appen- dice. Membrane nébuleuse. Dessous du corps d’un rouge de sang noir; marqué de très-- petits points jaunâtres, le long de la tranche : épimères posté- rieures à moitié d’un blanc flavescent. Pattes d’un flave livide : cuisses à base obscure ou de rouge obscur, annelées vers l'extrémité par des points de même cou- leur : tibias annelés de rouge obscur. Has. le midi de la France. 10 140 DESCRIPTION Capsus bivitreus. Ovato-oblongus , subdepressus , fuscus , densiuüs flavescenti-pubescens; antennis lividis ; hemelytrorum appendice bas pallido-marginato ; membrand fuscà, maculis duabus basalibus pallidis ; corpore subtüs et femoribus nigris ; tibiis pallidis. Long. 0,0039 (1 3/4 1.) larg. 0,0015 (2/3 1.). Corps ovalc-oblong; subdéprimé; en dessus d’un brun plus ou moins livide, et revêtu d’un duvet flavescent, presque mi- doré, assez épais. Téte ordinairement d’un rouge brun. Yeux noirs. Bec obseur. Antennes un peu moins longuement prolongées que le ventre d'un blanc livide; à premier article à peine égal au quart du deuxième : celui-ci, légèrement renflé vers son extrémité. Prothorax assez densement garni de duvet , ainsi que lécus- son. Cr IHémélytres presque aussi densement pubescentes; paraissant d'un livide brun, par l’effet de la translucidité, sur les parties qui débordent le corps, brunes ou d’un brun livide sur le reste. Appendice brun ou brunàâtre, paré à la base d’une bordure d’un blanc livide , en triangle large. Membrane brune ou brunûtre, ornée de deux taches basilaires d’un blanc livide : l’une ovale ou subarrondie à l’angle interne : Pautre , en triangle élargi, liée au côlé externe. Dessous du corps d’un brun rouge. Cuisses de même couleur. Genoux , tibias et tarses d’un blanc livide ou flavescent : tibias hérissés de poils spinosules obscurs. Has. les parties méridionales et occidentales de la France. Cette espèce a été découverte par M. Perris. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 147 Capsus coarctatus. Elongatus, parcè pubescens, subdepressus ; ferrugineus; prothcrace anticè contracto ; hemelytris medio coarctatis , maculé basali com- muni , fasciâque postica albis ; pedibus antennarumque basi pallidis. Long. 0,0045 (2 1.) larg. 0,0008 à 0,0011 (4/3 à 1/21. ). we Corps allongé ; subdéprimé ; garni de poils rares. Téte conique ; légèrement convexe; ferrugineuse. Yeux noirs. Bec testacé , avec l'extrémité obscure. Antennes obscures, à base pâle: deuxième artcle un peu plus épais au sommet. Prothorax en cône tronqué; légèrement échancré en devant; étranglé après le bord antérieur ; postérieurement élevé; cha- griné ; ferrugineux. Ecusson convexe ; ferrugineux ; plus obscur à sa partie posté- rieure. Hémélytres de la largeur du prothorax à leur base; allongées ; notablement rétrécies dans leur milieu ; d’un ferrugineux mat ; parées d’une tache commune, d’un blane vif, en are dont les extrémités se lient aux deux épaules ; ornées d’une bande trans- versale de même couleur, joignant lPappendice : ce dernicr , brunâtre. Membrane obscure. Dessous du corps d’un rouge sanguin sur le sternum. Ventre brun , à base pâle. Pattes allongées ; testacées : hanches antérieures, trochanters, base des cuisses , base des tibias, teintés de rouge. Haz. les environs de Lyon. Très-rare. Os. Cette espèce très-voisine du C. capito SERV. quant au faciès, s’en distingue par sa couleur; par sa tête moins globu- leuse ; par ses hémélytres plus resserrées au milieu, et par la forme et la disposition des bandes blanches, 148 DESCRIPTION Cagpsus forticornis. Elongatus , subdepressus , fusco-pubescens , rufo-ferrugineus ; pedibus et antennarum articulis ultimis duobus pallidis : harum articulo secundo per totam longitudinem paulo dilatato. Long. 0,0045 (2 1.) larg. 0.0036 (2/3 L.). Corps allongé, subdéprimé; légèrement chagriné; pubes- cent. Téte transverse ; conique ; convexe; ferrugineuse. Yeux bruns. Bec pâle , avec les articulations et l’extrémité plus obs- cures. | Antennes pubescentes ; ferrugineuses , avec les deux derniers articles pàles, grèles, subulés : le deuxième, légèrement et également dilaté dans toute sa longueur. Prothorax court ; en cône tronqué ; transversalement convexe au milieu ; ferrugineux. Ecusson ferrugineux. H émélytres de la largeur du prothorax à leur base ; allongées ; subparallèles ; d’un roux ferrugineux , ainsi que lPappendice. Membrane enfumée. | Dessous du corps d’un ferrugineux clair. Pattes grèles ; pâäles : tibias extérieurement épineux. Has. le Mont-Dore. Très-rare. Oss. Cette espèce diffère du C. crassicornis, Han, par sa couleur plus claire ; ses hémélytres plus parallèles; par l’ab- sence des taches pâles à la base de l’appendice et sur la mem- brane. Capsus tigripes. Breviler ovalis , subconvexæus , parciüs aureo-pilosus , opacus , niger ; vertice , geniculis et tibiis externe pallidis ; prothorace fortiter trans- verso. Antennarum articulo secundo dilatato. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES, 149 Long. 0,0033 (4 1/2 1.) larg. 0,0022 erLE Corps en ovale court : légèrement convexe ; garni de quelques poils jaunâtres. Téle transverse; conique ; convexe; noire, avec le vertex pâle. Yeux bruns, bordés de pâle. Bec noir, avec les articula- tions plus claires. | Antennes noires; pubescentes ; à deuxième article dilaté en massue fusiforme. Prothorazx très-court ; en cône tronqué ; convexe ; légèrement échancré en devant ; entièrement noir; finement chagriné. Ecusson noir; convexe. Hémeélytres de la longueur du prothorax à ju base ; légère- ment élargies au milieu ; noires, garnies de quelques poils d’un jaune brillant : appendice noir. Membrane obscure. Déssous du corps et Paltes noires : genoux et arête exté- rieure des tibias , pâles : ces derniers armés d’épines et mar- qués de points noirs sur celle même arêle. | Has. le midi de la France. Environs de Nimes. Rare. Ops. Cette espèce diffère du C. unicolor Haux Z', par sa taille plus petite, proportionnellement plus courte , et par la couleur des tibias. Ce dernier caractère , la couleur de ses antennes et sa forme raccourcie empêcheront toujours de la confondre avec le C. marginicornis Farc. Capsus antennatus. * Oblongus , pubescens , nitidus, fusco-niger, capitis thoracisque lineola, hemelytrorumque vittà juxta-marginali, appendicisque basi pallidis. Pedibus testaceis , femoribus posticis apice infuscatis. Antennis ar- ticulo secundo apice infernè angqulosé dilatato. Long. 0,0067 (31) larg, 0,0028 ( 1 4/4 L.). 150 DESCRIPTION Corps allongé; légèrement pubescent; subdéprimé. Téte convexe; transverse; conique; noire, avec le cou, une ligne longitudinale sur le front , le tubercule antennifère , et l’in- sertion du bec, testacés. Yeux noirâtres. Bec testacé, à extré- mité noire. | Antennes velues; à deux premiers articles épais : les deux derniers, grèles : le deuxième, dilaté à son extrémité, en des- sous , en forme d’angle arrondi au sommet et portant une brosse de poils serrés; d’un testacé livide, avec la base et le sommet du premier article, la base du troisième et le quatrième, plus obs- curs. | | Prothorax en cône tronqué ; légèrement échancré en devant; étranglé après son bord antérieur; noir ; étroitement bordé de blanchâtre à la base; paré d’une linéole de même couleur sur la partie postérieure du disque et de deux cicatrices à la partie anté- rieure. Ecusson noir , à pointe pâle. Hémélytres oblongues ; subépineuses au milieu de leur bord latéral; brillantes ; d’un noir grisàtre; parées d’une bande sub- humérale testacée , prolongée jusque près de l’appendice : celui- ci, noiràtre, à base pâle. Dessous du corps noir. Ventre ferrugineux , avec. les côtés et quelques maculatures brunes. Anus noir. Hanches et pattes testacées : dernière moitié des cuisses pos- térieures , extrémité des {ibias et tarses, obscurs : tibias armés d’épines et marqués de points noirs. Has. diverses parties du département du Rhône. Rare. Os. La conformation du deuxième article des antennes dis- ungue celte espèce de toutes ses voisines. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 151 ÆCapsus horridus. Brevis, subconvexus , fortiler coriaceus , fusco-hirtus, niger ; anten- narum basi, capite femoribusque , sanguineis ; tibuis dilutioribus , apice cum larsis fuscis ; hemelytris abbreviatis ; membranâ nulla. Long. 0,0045 (2 1.) larg. 0,0033 (1 1/2 1.). Corps court; subconvexe ; fortement chagriné ; hérissé de poils obscurs. | Téte transverse; conique; convexe; presque lisse; d’un rouge de sang clair : vertex et yeux, noirs. Bec obscur. Antennes hérissées de poils obscurs; noires : premier article rouge ou obscur au sommet : le deuxième , un peu plus épais à son extrémité. | Prothorax en cône tronqué ; noir; fortement rugueux, avec la partie antérieure lisse, étranglée. | Ecusson noir ; fortement chagriné,. Hémélytres de la largeur du prothorax à leur base; raccour- cies ; notablement élargies après leur milieu ; fortement chagri- nées; noires; arrondies à l’extrémité; sans appendice et sans membrane. Dessous du corps noir. Abdomen aussi large que long. Pattes hérissées de poils grisätres ; d’un rouge de sang clair. Tibias lestacés , obscurs à leur extrémité ainsi que les tarses. Has. l’ancien Beaujolais. Très-rare. Capsus stygialis. Brevis, subconvexus , dilatatus, ater, vix pilosus ; hemelytris apice obtusis, membranà nulla. Long. 0,0045 (2 1.) larg. 0,0030 (1 1/3 I. ). Corps assez court; faiblementic onvexe'; entièrement d’un noir mat, en dessus; garni de poils noirs, mi-hérissés, très- chair-semés, peu apparents. 152 © DESCRIPTION | Antennes poilues ; à premier article presque égal au tiers du suivant : celui-ci graduellement et sensiblement épaissi à son extrémité. | Prothorax élargi en ligne droite, d’avant en arrière ; rayé, vers les deux cinquièmes de la longueur, d’un sillon transversal inter- rompu dans son milieu; marqué, sur la ligne médiane, au devant de ce sillon d’une impression en forme de Y. Hémeélytres sans membrane, et obtusément arrondies à l’extré- mité ; plus courtes que l’abdomen. iles rudimentaires. Dessous du corps et Pattes entièrement noirs : côtés de la poitrine et du ventre parcimonieusement garnis de poils squam- miformes d’un blanc flavescent. Has. les environs de Lyon. Oss. Cette espèce a la plus grande analogie avec le C. sal- tator, Hagn; peut-être n’en est-elle qu’une variété. Elle s'en distingue principalement par la couleur noire de ses tibias. _ Capsus tenuicornis. Brevis , subconvexus, dilatatus, niger , obscurus , albo pulvinato ; antennarum articulo primo et articuli secundi dimidià parte basali , femorum apice et tibiis fulois ; hemelytris apice obtusis , membrana: nullà. Long. 0",0042 (1 7/81.) — larg. 0",0017 (3/4 LL). Corps assez court ; sensiblement convexe ; d’un noir mat, en dessus ; comme poudré d’une manière inégale de poils blancs , subsquammiformes, collés, brillants; parcimonieusement garni de poils noirs, assez rudes , mi-couchés. | Antennes à premier article un peu plus grand que le quart du suivant ou presque égal au tiers de celui-ci, fauve , ainsi que la moitié basilaire du deuxième : ce dernier graduellement un peu plus épais à son extrémité , noir sur sa seconde moitié : articles suivant(s , de cette dernière couleur. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 153 _Hémélytres élarg siés en ligne courbe ; obtusément arrondies à extrémité; plus courtes hu l ABdOme; ; Sans appendice ni membrane. Pygidium et dessous du corps noirs, et poudrés de blanc comme le dessus. | RER - Pattes noires : extrémité des cuisses et tibias, fauves ou d’un fauve roux. Has. les environs de AE! etle midi de la France. : Os. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le C. saltator , Han; elle s’en distingue par une tache plus petite; par son corps plus garni de poils blancs ; par la couleur de ses antennes. FAMILLE DES MENGIDES. Herr. SCHÆFr. Monanthia unicostata. Depressa , ferruginea ; hemelytrorum tricarinatorum maculis duabus pedibusque pallidis ; prothoracis maculis duabus anticis, apice capi- tis , tarsorum et disci scutellaris infuscatis. Capite quinque-cornuto ; prothorace unicostato , lateribus carinato.. Long. 0®,0028 (1 1/4 1.) larg. 0",0015 (2/3 1, ). Corps déprimé; subelliptique ; fortement ponctué. Téte convexe; ponctuée ; ferrugineuse ; noire ; armée antérieur rement de cinq cornes couchées, blanchätres : deux, joignant les yeux : une, frontale : deux, antérieures , convergentes en devant. Antennes lestacées ; à dernier article velu, en massue allongée, | Prothorax piriforme ; rebordé en devant ; un peu rétréci el transversalement impressionné avant sa partie antérieure ; laté- ralement caréné ; transversalement élevé vers le milieu dans sa partie la plus large ; déprimé sur le disque scutellaire , et longi- 154 | DESCRIPTION tudinalement chargé d’une côte unique; fortement ponctué ; fer- rugineux , avec l’extrémité scutellaire et deux taches antérieures, noirâtres : rebord antérieur, côte médiane et carène latérale, blanchâtres :_ celle-ci, antérieurement dilatée en forme de spatule. Hémélytres tricarénées ; finement réticulées; de la largeur du prothorax à leur base, dilatées au milieu, rétrécies après celui-ci , et s’élargissant insensiblement de nouveau avant l’extré- milé ; arrondies à cette dernière; ferrugineuses ; parées de deux grandes taches pâles : une, un peu après la base : l’autre , un peu avant l'angle postéro-externe de la corie. Membrane coriace ; gristre , réticulée de noir; à mailles plus làches que celles de la. corie. Pattes pèles : tarses à extrémité obscure. Dessous du corps noirâtre : ventre d’un brun rougeàtre. Has. le Languedoc. Rare. Oss. Cette espèce ressemble à la 47. PRO AE Herr. Scaærr., par les couleurs ; mais elle appartient à la division des Monanthia à bords carénés ( Tropidocheila Fies.). Sa côte pro- thoracique unique la distingue facilement de ses congénères. Monanthia Kiesenwetteri. Depressa , albo-cinerea, lanosa ; fronte bisulcatà ; prothorace margi- nato , costis tribus elevatis, longitudinalibus anticè abbreviatis ; heme- lytris lineis transversis laterahibus nigris ; eorpore subtüs nigro, albo-lanoso , sulco rostrali albo marginato ; antennis fuluis ; tibiis tarsisque testaceo-pallidis. Long. 0,0036 (1 2/3 1.) larg. 0,0020 (7/81) Corps obovale ; déprimé ; d’un blanc cendré, et hérissé de poils frisés de même couleur , en dessus. Téte creusée de deux sillons longitudinaux , divisant le front en trois intervalles à peu près égaux. Yeux noirs. Bec fauve; pro- longé jusqu’à la naissance des pieds postérieurs. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES LHÉTÉROPTÈRES. 155 Antennes d’un fauve testacé ; poilues : ces poils frisés sur les trois premiers articles : le deuxième de ceux-ci égal au tiers du troisième : le quatrième , en massue ovalaire , plus grand que la moitié du précédent. Prothorax muni latéralement d’un sut presque en forme de côle ; chargé longitudinalement de trois côtes partageant presque également sa largeur , naissant d’un empâlement marqué de gros points, couvrant le tiers antérieur de la longueur, mais isolé des rebords latéraux et débordant à peine la côte externe : extrémité seutellaire marquée de points assez gros. Hémélytres dilatées dans le milieu ; rétrécies ensuite ; arron- dies chacune à leur extrémité ; chargées d’une nervure parallèle au bord externe, dont elle est séparée par un sillon sensible ; offrant une autre nervure naissant de l’extrémité scutellaire , à leur bord interne, et dirigée vers le bord postéro-externe ; réliculées ; d’un blanc cendré, comme le reste du dessus du corps; ornées latéralement de taches ou lignes transversales prolongées du bord externe jusqu’au sillon juxta-marginal ; ordi- nairement marquées sur le resle de leur surface de quelques autres petites taches obscures ou noirâtres. Dessous du corps noir, mais revêtu d’un duvet frisé, assez épais, d’un blanc cendré; orné, entre les pieds antérieurs et postérieurs, de deux lignes saillantes d’un blanc livide , formant le bord de la gouttière servant à loger le bec. Pattes poilues : tibias et tarses d’un livide testacé ou flaves- cent : extrémité des tarses , fauve : cuisses plus obscures. Has. l’ancienne Provence. Elle a également été prise dans les Pyrénées par M. de Kiesenwetter. Nous l'avons dédiée à ce savant Entomologiste. 156 | DESCRIPTION FAMILLE DES RÉDUVITES. Harpactor déopsdnise: | Niger ; abdomine Ha J lateribus nigro-fasciato. Long. 0%,0100 (4 1. } larg. 0",0025 (1 4/81.) Corps allongé. Téte d'un noir luisant : bec et antennes de même couleur. Prothorax bimamelonné et d’un noir luisant, au devant du sillon transversal, ensuite d’un noir mat, poinullé et finement rugueUx. | = Ecusson noir; chargé postérieurement d’un relief en forme de V. Hémélytres d’un noir mat. Poitrine noire. Ventre rouge ; orné de chaque côté, sur le tiers de sa largeur , d’une bande transversale noire, couvrant la moitié antérieure de eh arceau. Pattes noires. | Has. diverses parties de l’ancienne Provence. Harpactor lividigaster. d Niger, scutello lined albà ; abdomine, disco et lateribus hividis : his ma- .culà seygmentarià obtriangulari nigrà ; pedibus rubris ; femoribus basi, apice et annulo medio nigris. Long. 0,0067 (3 1) larg. 0,0014( 3/51) Téle d’un noir luisant : bec et antennes de même couleur. Prothorax d’un noir luisant ; bimamelonné au devant du sillon transversal. | Ecusson noir, chargé d’un relief en forme d’Y , dont le pied ou partie postérieure est blanc. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. . 157 Hémélytres brunes, à reflet légèrement bronzé ou bronzé cuivreux. | Poitrine noire. J’entre d’un blanc livide, au moins sur sa moitié longitudinalement médiaire ; orné d’une large bande lon- gitudinale noire entre cette partie blanche discale et les côtés : ceux-ci, d’un blanc livide , marqués , sur chaque arceau , d’une tache obtriangulaire noire. Pattes rouges : base, extrémité et milieu des cuisses , noirs. Has. diverses parties de l’ancienne Provence. TRIBU DES AMPHIBICORES. Herr. ScHÆrr. GENRE MESOVELIA, Mésovélie. (Mecos , mitoyen ; velia, nom d’un geure voisin.) CaracTÈRES. — Rostrum mediocre. Caput ad antennorum basin angulosè dilatatum. Antennae graciles, articulo secundo cæteris minore. Scutello conspicuo: Pedes tenues, valdè elongati. Zarsi articulo primo brevis- simo. Corps oblong ; déprimé. | Téte (fig. b) allongée ; chargée d’un tubercule antennifère pro- noncé, anguleux. Yeux gros ; saillants. Ocelles assez rapprochés , placés vers le vertex. Bec (fig. c) assez grèle; atteignant l’inser- tion des pattes intermédiaires ; de deux articles apparents : le premier , trois fois plus long que le suivant. Antennes très-grèles ; de quatre articles : les premier, troi- sième et quatrième, presque égaux : le deuxième, un peu plus court : le premier, plus épais, légèrement arqué en dehors. | Prothorax en cône tronqué en devant; dilaté latéralement 158 | DESCRIPTION vers le Liers de sa longueur en une espèce de gibbosité ; pro- longé au milieu de son bord postérieur en une lame semi- circulaire, dont il est séparé par une suture ou rebord : cette lame simulant un premier écusson couvrant en partie ‘le véri- table. | Hémélytres chargées de deux côtes principales et de faibles ramifications, formant ensemble cinq cellules :: interne , grande , allongée, elliptique : les deux postérieures , médiocres : les deux externes , étroites. Membrane sans nervure sensible. Abdomen de six segments. entre convexe , à dernier arceau profondément échancré chez la 9. Pattes longues ; très-grèles; épineuses : les antérieures plus courtes et plus épaisses. 7Zarses simples ; de trois articles : le premier très-court : larses intermédiaires et postérieurs (fig. e) à deuxième article allongé, près d'une fois plus grand que le troisième : tarses antérieurs (fig. d) à troisième article plus épais et un peu plus long que le précédent. Crochets très- petits. ; Oss. Celle coupe se distingue des genres Velia, Larr. et Jfi- crovelia, L. Dur., par ses antennes , par ses pattes grèles et par la présence de l’écusson. Microvelia fuscata. Oblonga , depressa , hivido-testacea ; capitis maculis sex , prothoracis basi scutelloque nigris ; geniculis, libiarum et tarsorum apice , heme- lytrisque obscuris ; his interné dilutioribus , basi albidis ; antennis piceo-lestaceis , articulo primo basi apiceque fusco ; membrana fusco- albidâ. Abdomine pallido, ano infuscato. Long. 0,0039 (1 3/41) larg. 0,0011 (1/21). Corps allongé ; déprimé. Téle allongée ; d’un testacé livide, avec le tubercule antenni- fère , les ocelles et six taches, obscurs : une, antérieure , allon- ne S'CN Fhadear: | - Re OR A7 Share eue dt x a Aurioe L'OUIRT: MRNETE | Haeipandindin Hsdia fn à 5 SENS THEA JE “RARE Ra) sais : 4 l 7 | Fe dan S ar Fi (a? C2 sp ss » è Der. DS 11% ". 2 AD Dal : É et al à PE mi Si Ë is AT Le * , É LE cn TE à A #4 RE, Ua cf ‘AY: 4 "4 ; f, Ë “ re Æ h % part y Fra À to CRC 7 sf re | “14 Hal ” ï ul de roi DEEE" t - _ s" "7 ee Je 1 Ms (VA 2 … 2. CNP, LL SE : P- BG: A1" o > » j / 2 à Æ sovel la füreata SEA à , Me ! k ‘ + * | à — ne D VU D _ * : + Fe ; LE à . À + L Pre" 0e { = . \ er " r ; L ru k 2 € en + DE QUELQUES HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES. 159 gée : deux, de chaque côté, au devant des yeux, ponctiformes : une , allongée, stigmatiforme, s'étendant depuis le milieu du front jusqu’au vertex. Yeux noirs. Bec testacé , avec l'extrémité noire. Antennes pubescentes ; d’une couleur de poix teslacée, avec la base et le sommet du premier acticle plus obseurs : celui-ci muni d’un poil spiniforme au côté interne. Prothorax en cône tronqué en devant ; latéralement dilaté et transversalement élevé avant la base ; postérieurement rebordé ; d’un noir opaque, avec les gibbosités et la partie antérieure, d’un testacé livide; creusé sur cette partie de deux fossettes ovales : l’une , semi-circulaire , rebordée. Partie visible de l’£cusson transverse, concave, noire. Hémélytres d’un noir de poix , avec le fond des cellules et la région médiaire plus clairs; marquées d’une grande tache commune blanche à la base , formant une espèce de croissant ou de fourche qui embrasse l’écusson et Fa lame semi-circulaire; offrant quelques petites rides transversales aux angles postéro-externes. Membrane blanchâtre. Dessous du corps d'un testacé blanchätre, avec l'anus obscur. Pattes d’un testacé livide, avec les genoux, l'extrémité des fhibias et le dernier article des tarses , noirâtres; pubescentes , avec les cuisses et les fibias, moins les antérieurs, épineux : épines plus nombreuses au côté interne , plus fortes aux cuisses antérieures. Tarses simples ; pubescents ; allongés. Has. Fallavier (Isère), parmi les détritus des marais. Très- rare, | 160. DESCRIPTION TRIBU DES HYDROCORES ; Herr. Scuærr. FAMILLE DES BÉLAST © MIEDES, uern. scnærr. Corixa fasciolata. Alata , fusco-testacea ; capite thoracis latera superante ; sterno, abdo- mine pedibusque albido-testaceis; tarsorum apice , prothorace , scu- tello , hemelytrorum vittis duabus , clav, carinà et costà marginal fuscis. Long. 0,0045 (2 [.) larg. 0,0017 (3/4 1.). Corps allongé ; légèrement convexe; brillant; obsoletement chagriné. : Téte d’un jaune blanchâtre; front avancé en triangle obtus. Yeux grands , noirs, débordant les côtés du prothorax. Prothorax obscur; court, en ellipse transverse; chargé, à sa partie antérieure , d’une carène longitudinale lisse et presque effacée; marqué de quelques rides sur les côtés du disque. Ecusson triangulaire; obscur. : Hémélytres oblongues; de la largeur du prothorax à leur base; légèrement dilatées postérieurement ; individuellement arrondies à l’extrémité ; sinueuses à la suture ; d’un testacé obscur, avec la clé, deux bandes longitudinales postérieurement élargies , la carènc et la marge, noirätres. Cellule latérale pâle. Membrane coriace ; obscure. Dessous du corps et pattes d’un testacé blanchätre : extré- mité des tarses, obscure. Venrre latéralement déprimé et marqué sur cette partie d’une bande juxta-marginale verdâtre. Anus roux. Has. les environs de Cluny (Saône- loin dans les eaux de la Grosne. Juin. Très-rare. Os. Cette espèce diffère de la C. Caleoptrata Fasr. par son prothorax moins court; ses élytres plus allongées, à côlés sub- parallèles , à angle sutural arrondi; enfin par la présence des ailes. PREMIÈRE SÉRIE DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX, OU PEU CONNUS, PAR E. MULSANT et AI WACHANRU. (Présentée à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, le 25 novembre 1851. ): 1. Cymindis russipes. Long. 0,0095 (4% 14/4 1.) larg. 0,0033 (1 1/2 1. ).: Tête noire; subruguleusement ponctuée sur le front, longitu- dinalement ridée au côté interne des yeux; obsolètement poin- tillée sur l’épistome. Labre, antennes et palpes d’un rouge brunâtre ou d’un roux fauve : les palpes et antennes, à premier article plus päle. Prothorax rétréci d'avant en arrière, armé d’une pelite dent aux angles postérieurs, arqué en arrière à la base ; brun , avec les bords latéraux d’un roux fauve ; longitudinalement rayé d’une ligne médiane à peine prolongée au-delà des trois quarts de sa longueur ; ponctué, et marqué de rides transversales mais wisensibles , près de la ligne médiane. Ecusson et élytres d’unroux testacé : celles-ci, ornées, à partir du tiers de la lon- gueur, d'une bordure latérale plus pâle, couvrant les deux inter- valles externes ; marquées chacune d’une tache noire, naissant du 11 162 | PREMIÈRE SÉRIE liers aux deux cinquièmes de la longueur, couvrant d’abord les intervalles cinq à huit, et, à partir des deux tiers aux trois quarts jusqu’à l'extrémité , tous les intervalles moins les deux externes; à neuf stries finement ponctuées et très-marquées, outre une sirie juxta-suturale raccourcie : intervalles ponctués : le neu- vième, orné de points cycloïdes. Dessous du corps d’un brun noir sur la partie inférieure de la tête et sur les parties pectorales, d’un roux fauve sur le ventre. Pieds un peu plus pâles que ce dernier. Patrie : la Turquie d’Asie. 2, Brachinus nitidulus. Long. 0,0070 (3 1/8 1.) larg. 0,0023 (1 L.). Entièrement d’un rouge roux ou ferrugineux, avec les élytres bleues. Prothorax subcordiforme; sinueusement rétréci dans sa seconde moitié ; rayé longitudinalement d’une ligne médiaire. Elytres pubescentes , rayées de stries assez faibles. Patrie : la Turquie asiatique. Os. Cette espèce portait dans la collection de Solier le nom que nous lui avons conservé. 3. Cardiophorus cyanipennis. Long 0,0067 (3 1, ). Larg. 0,0022 (1 1.) Tête et Antennes noires. Prothorax en majeure partie d’un rouge lestacé; orné en devant d’une tache noire transversalement étendue jusqu'aux bords latéraux et mème sur une partie du repli, en laissant les angles de devant d’un rouge lestacé, cou- vrant chaque bord latéral jusqu’au quart au moins de sa longueur, anguleusement prolongée en arrière dans son milieu presque jusqu'aux deux liers : ce prolongement couvrant environ le tiers DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 163 médiaire de la largeur à sa partie antérieure , graduellement rétréci postérieurement ; paré à la base d’une bordure également noire, moins étroite au devant de l’écusson : celui-ci, noir. Elytres brièvement pubescentes ; d’un bleu légèrement verdâtre; à neuf stries ponctuées , peu profondes , étroites , et paraissant en partie formées par des rangées de points plus longs que larges. Dessous du corps garni d’un duvet grisätre , très-court et soyeux ; noir , avec les côtés de l’antépectus d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur : extrémité des jambes et tarses, noirs. Patrie : la Caramanie. 4. Colophotia maculicollis. Long. 0,0112 (5 1.) larg. 0,0036 (4 2/3 1.). Téte noire ; pointillée ; garnie d’un duvet cendré obscur. 4n- tennes aussi longuement prolongées que les hanches postérieures ; subdentelées ; d’un testacé brunâtre ainsi que les palpes. Prothorax d’un roux fauve ou d’un testacé roussàtre, marqué ‘longitudinaléement sur le quart médiaire de sa largeur d’une tache noire prolongée depuis le bord antérieur jusqu'aux trois cin- quièmes postérieurs ; ponctué; pubescent; rayé d’un faible sillon sur la ligne médiane; assez fortement rebordé, surtout en devant. Ecusson d’un testacé roussâtre. Ælytres d’un gris fauve ,. ornées chacune dans leur périphérie d’une bordure d’un testacé roussâtre. Dessous du corps d’un testacé fauve livide. Pieds d’un testacé fauve. * Patrie : la Caramanie. 5. Telephorus nigritarsis. Long, 0®,0064 (27/8 1) larg. 0®,0016 (3/41). Tête orangée sur sa moitié antérieure , noire postérieurement depuis le milieu du front ; finement ponctuée. Mandibules noires. 164 PREMIÈRE SÉRIE Antennes au moins aussi longuement prolongées que les troisquaris des élytres ; à premier article orangé : les deuxième et troisième de couleur analogue, mais de teinte moins vive : les troisième et quatrième, d’un jaune testacé à la base, d’un noir cendré à l’ex- trémité : les suivants, noirs, mais garnis d’un duvet cendré court. Prothorax presque carré , arqué en devant, à peine sinueux au milieu de sa base ; creusé transversalement , vers le tiers de sa longueur, d’un sillon assez large ; offrant postérieurement une ligne ou raie assez fine sur la ligne médiane; orangé, orné de deux taches noires, contiguës sur la ligne médiane , ovales, couvrant le tiers médiaire de la longueur , et chacune le quart ou un peu moins de la largeur. Ælytres noires; offrant de faibles siries, moins indistinctes quand l’insecte est vu de côté ; couvertes d’un duvet gris ou gris cendré ; ce duvet offrant des points bril- lants d’un gris de perle, quand linsecte est vu d’arrière en avant; marquées alors de points enfoncés rapprochés. Dessous du corps noir, avec les côtés de l’antépectus et du ventre d’un jaune testacé orangé. Pieds d’un jaune orangé , avec les tarses noirs. Pare : la Turquie d’Asie. 6. Malachius viridanus. Long. 0,0032 (2 1/3 I. ). Corps suballongé; d’un vert métallique ou bronzé clair; hérissé de poils noirs assez longs et peu épais. Téfe brillante ; creusée de deux sillons longitudinaux entre les antennes : épistome et majeure partie basilaire des mandibules, d’un jaune rou- geätre. Æntennes un plus longuement prolongées que la moitié du corps; d’un vert obscur; à premier article renflé dans son milieu : le deuxième, petit, globuleux : les suivants, filiformes : le troisième, d’un quart plus grand que le quatrième. Prothorax brillant ou luisant ; à peine moins long que large ; subarrondi à ses angles; incliné aux antérieurs; sans rebord sur les côtés ; creusé, au devant de la base , d’une impression transversale en DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 166 arc dirigé en arrière, plus prononcée sur les côtés et faisant paraître les angles postérieurs relevés. Elytres subparallèles ; finement et légèrement ruguleuses ; peu ou point luisantes , oran- gées dans leur huitième postérieur. Dessous du corps el pieds d’un vert bronzé. PATRIE : la Caramanie. Nous n'avons vu que l’un des sexes. 7. Helophorus acutipalpus. Long. 0,045 (2 1.). Téte métallique; d’un vert cuivreux ; granuleuse. Palpes d’un roux testacé, à dernier arlicle obscur à son extrémité, et en pointe plus aiguë à celle-ci que chez les espèces voisines, Pro- thorax assez faiblement rétréci d'avant en arrière; sinueux latéra- lement près des angles postérieurs ; d’un vert cuivreux ; chargé ” longitudinalement de six reliefs granuleux : le submarginal très- rétréei ou presque interrompu dans son milieu ; à sillon médiaire droit, de largeur égale : sillon submédiaire un peu arqué exté- rieurement , à peine sinueux près de la base. Elytres subparal- lèles jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; médiocre- ment convexes ; à dix rangées striales de points alternativement séparés par des intervalles élevés en forme de côtes ; offrant de plus une rangée juxta-suturale rudimentaire ; d’un gris testacé ; marquées, vers la moitié de la longueur, de deux points noirs sur les première et deuxième rangées striales; ornées de trois ou quatre autres taches moins obscures sur chacune des mêmes rangées, ainsi que sur les quatrième, sixième et huitième rangées. Dessous du corps d'un brun gris. Pieds d’un roux livide ou d’un flave testacé , avec les hanches et la base des cuisses plus obscures. PaTRiIE : la Caramanie. Ons. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec l'A. intermedius, dont elle est visiblement distincte. 166 PREMIÈRE SÉRIE 8. Helophorus pallidipennis. Long. 0,0045 {2 I.). Téle d’un cuivreux ou d’un flave cuivreux mi-doré ; finement sranuleuse. Palpes d’un flave testacé livide, à dernier article noirätre à l’extrémité. Prothoraxrétréci assez faiblementet presque en droite ligne ; médiocrement convexe ; à six reliefs peu convexes : les quatre médiaires, finement pointillés et verdâtres : les deux latéraux, cuivreux ou d’un flave cuivreux et plus sensiblement ponctués ; creusé entre les deux reliefs médiaires d’une dépres- sion ou fossette allongée, offrant, longitudinalement dans son milieu, une ligne à peine saiïllante ; à sillon juxta-médiaire faible- ment arqué en dehors, et sensiblement sinueux près de la base ; à sillon subexterne presque droit. Elytres quatre fois environ aussi longues que le prothorax; faiblement élargies jusqu'aux trois cinquièmes , en ogive obtuse postérieurement; médiocre- ment convexes ; d’un flave testacé ou d’un testacé livide ; à dix stries ponetuées et sañs onzième strie rudimentaire. Intervalles planes près de la base, subconvexes à l’extrémilé. Pieds de la couleur des élytres. ParriE : la Caramanie. 9. Aphodius signatipennis,. Long. 0,0072 (3 1/4 1.) larg. 0,0035 (1 2/51. ). Corps oblong; médiocrement convexe; luisant en dessus. Chaperon en demi-hexagone ; rebordé ; sensiblement abaissé dans le milieu de son bord antérieur et relevé aux angles de devant. 7éle pointillée ; noire, ou d'un noir brun sur le front, d’un noir roux en devant, avec les côtés de l’épistome plus clairs. Prothorax marqué de points peu et assez inégalement rapprochés ; rebordé latéralement, sans rebord à la base ; brun ou d’un brun = DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 167 châtain , avec les côtés et le bord postérieur d’un flave testacé roussätre : les côtés , presque sur Île quart de la largeur, et ordi- nairement marqués d’une tache subponcüiforme obscure : bor- dure postérieure, presque de deux üers plus étroite. Ecusson brun ; triangulaire, prolongé jusqu’au septième de la longueur de la suture. Elytres parallèles; oblusément arrondies posté- rieurement ; à stries peu ou point crénelées par les strioles transvérsales ; d’un jaune testacé, parées chacune de deux taches ou bandes noires : l’externe couvrant le sixième intervalle et les stries voisines , depuis le huitième environ jusqu’à la moitié de la longueur : Pinterne, plus postérieure , couvrant le quatrième intervalle, depuis les trois septièmes environ presque jusqu'aux deux tiers de la longueur : première, deuxième, troisième et quatrième stries brunes et un peu plus profondes jusqu’à ce point. Dessous du corps d’un gris ou brunâtre testacé, avec la plaque métasternale et le bord postérieur des arceaux du ventre d’un jaune testacé. Pieds de cette dernière couleur. Patrie : la Caramanie. Oss. Cette espèce doit se placer près de l’Aph. sordidus. 10, Valgus Peyroni. Long. 0,0072 (3 1/41.) Larg. 0,0050 (4 1/31.) Téète noire à sa partie postérieure, graduellement brune en devant; ponctuée d’une manière réliculeuse; parée au devant des yeux, et transversalement entre ceux-ci, sur le front, de peliles squammules redressées, d’un flave roussâtre. Prothorax noir ; réticuleusement ponclué ; chargé de deux lignes longitudi- nales et parallèles, naissant du bord antérieur, de chaque côté de la ligne médiane, séparées par un espace égal environ au quart de la largeur totale, à peine prolongées jusqu’à la moitié de la longueur; creusé, postérieurement à ces lignes, d’un sil- lon assez large sur la ligne médiane, Æcusson en triangle allongé ; 168 PREMIÈRE SÉRIE noir. Elytres d’un rouge brun; rayées.sur leur moitié interne de cinq stries ou lignes étroites, ruguleusement ponctuées sur leur moitié externe ; couvertes sur leur moitié interne de pelites écailles plus denses près de la base, moins épaisses près de l'extrémité : ces écailles formant, sur chaque élytre, deux taches d’un noir brun velouté, sur un fond blanc : la tache antérieure couvrant du cinquième aux deux cinquièmes de Ja longueur, et de la première à la quatrième strie : la deuxième tache , prolon- gée des quatre septièmes jusqu'aux cinq sixièmes de la longueur, sur une largeur semblable. Pygidium et anneau précédent revé- tus d’écailles d’un blanc flavescent : l’arceau qui suit les élytres orné d’une raie médiaire longitudinale, noire, étroite, postérieu- rement élargie : le pygidium paré d’une raie formant la conti- nualion de la précédente, mais cinq fois environ plus large. Dessous du corps noir, garni d’écailles blanches, très-densement disposées sur les côtés, parcimonieusement sur la partie médiaire. Pieds noirs, avec les larses ordinairement plus clairs ; :«garnis d’écailles. Patrie : la Turquie asiatique. Nous avons dédié cette charmante espèce à M. Peyron, dont le zèle promet à la science de nombreuses découvertes. 11. Pimelia Solieri. Long 0,0200 (9 1.) la plus prande largeur des élytres 0,0423 (5 1/21.). Corps d’un noir peu luisant. Téte parsemée de points petits et superficiels. Antennes à troisième article à peu près aussi grand que les trois suivants réunis. Prothorax transverse ; près de trois fois aussi large dans son diamètre le plus grand que long dans son milieu; arqué sur les côtés ; plus large dans son milieu ; étroitement rebordé en devanteten arrière : rebord latéral caché en dessous ; lisse ou à peu près sur le dos, garni sur les côtés de grains graduellement plus prononcés et plus rapprochés de DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 169 dedans en dehors. Ælytres d’un cinquième environ plus longues que larges prises ensemble dans leur milieu ; arrondies à l’angle huméral; presque planes sur les trois cinquièmes antérieurs du milieu. du dos, convexement déclives sur les côtés; assez forte- ment-ridées; parées de petites granulations; chargées chacune de quatre nervures longitudinales : la première, plus faible et sur- tout, à la base, naissant plus ou moins obsolète vers la moitié de la largeur de celle-ci, prolongée jusque vers les deux tiers de la longueur où elle s’unit à la suivante, de moitié plus rapprochée dela suture à sa partie postérieure qu’à l’antérieure : la deuxième naissant. un peu affaiblie vers les quatre cinquièmes de la base, presque parallèle à la précédente ou plutôt un peu plus sensible- ment courbée en dehors jusqu’à son union avec la première, gra- duellement plus saillante dans ce point, puis prolongée en ligne droite, dans la direction de l’angle sutural, jusqu'aux cinq sixièmes de la longueur , passant aux trois cinquièmes de Ja lar- geur.vers le milieu de la longueur : la troisième , naissant , affai- blie, presque de l'angle huméral, prolongée un peu plus longue- ment que la deuxième et d’une manière presque parallèle au bord externe : la quatrième constituant la tranche marginale : celle-ci visible quand linsecte est vu perpendiculairement en dessus ; repli rugueux, un peu plus large dans son milieu que l’espace compris entre la deuxième côte et la marginale. Dessous du corps assez finement ponctué. Pieds granuleux. PATRIE : l'Orient. Cette espèce est destinée à rappeler le souvenir de feu M. So- lier , dont ia science déplore la perte récente. 12. Sclerum fossulatuma. Long. 0,0039 (1 3/4 1.) larg. 0,0017 (3/4 I. ). Corps noir, mais encroûté ordinairement de malières ter- reuses d’un gris cendré. Zéte finement ponctuée; chargée de + 470 PREMIÈRE SÉRIE quatre saillies ou espèces de tubercules disposés en ligne trans- versale un peu arquée en arrière : chacun des externes , naissant au bord antérieur des yeux, arqué en dedans, prolongé jusqu’à la partie antérieure des joues : les deux intermédiaires, poneti- formes, un peu plus postérieurs, sur le front. Prothorax bis- subsinueusement tronqué en devant ; rétréci d'avant en arrière en ligne peu courbe ou presque droite; bissinueusement en are assez fortement dirigé en arrière à la base; convexe ; marqué de points donnant chacun naissance à un poil livide jaunätre, court, brillant; marqué de quatre fosseltes formant une rangée arquée en arrière et parallèle à la base : les fossettes exiérnes situées vers les deux tiers de Ja longueur; offrant plus antérieurement quatre fossettes moins marquées, constituant une rangée parallèle à la précédente : les externes, allongées, aboutissant à la sinuosité postoculaire : les médiaires, ponctiformes , au tiers de la lon- gueur. Ælytres parallèles jusqu'aux trois cinquièmes, subar- rondies postérieurement; médiocrement convexes; garnies de poils d’un livide jaunâtre brillant; à stries fortement ponctuées. Intervalles granuleux; alternativement plus saillants : le sutural et le troisième, plus fortement à leur partie postérieure : le troi- sième, prolongé presque jusqu’à Pextrémité, lié au septième, en. enclosant les quatrième à sixième. Dessous du corps et pieds ponctués ou finement granuleux, et garnis de poils d’un livide. jaunètre. PATRIE : la Caramanie, 13. Phaleria nigriceps. Long. 0,0059 (2 2/3 1. ). Téte noire ; ponctuée : labre, palpes et antennes , d’un livide. testacé ou d’un roux testacé livide : les dernières légèrement obscures vers l'extrémité. Prothorax plus finement ponctué que. la tête; étroitement rebordé sur les côtés, plus légèrement à Ja DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 171 base et plus étroitement dans le milieu de celle-ci; rayé, vers chaque quart externe de Ja base, d’une ligne longitudinale à peine avancée jusqu'aux deux tiers de sa longueur ; entièrement d’un livide testacé ou d’un roux testacé livide. Elytres de même cou- leur; parsemées de taches ponctiformes obscures ; à neuf stries étroites, marquées de points peu apparents. Intervalles imper- ceptiblement pointillés etmarqués de points plus apparents, petits et assez rapprochés. Dessous du corps d’un noir brun brülé, avec les côtés de l'antépectus, et moins distinctement quelques parties des côtés du ventre, d’un roux testacé livide. Pieds de cette dernière couleur ; aspèrement ponctués : base des cuisses obscure. | PatRiE : la Caramanie. 14. Hediphanes angulicollis. Long. 0,0135 à 0,0157 (6 à 7 I. ). Corps entièrement noir; mat en dessus. Téte couverte de points très-rapprochés, en partie cycloïdes; transversalement marquée après les yeux de points moins rapprochés, séparés par des intervalles imperceptiblement pointillés : cette partie for- mant une sorte de bande transversale différemment ponctuée et parfois légèrement saillante, surtout chez le 7. Antennes pro- longées jusques un peu après les angles postérieurs du prothorax ( ), un peu plus longuement (,2); à neuvième et dixième ar- ticles obconiques , plus longs que larges (7), aussi larges que longs ( 2). Prothorax plus large que long et d’une manière plus marquée ( 9 ); élargi en ligne à peu près droite jusqu'aux trois cinquièmes (7) ou un peu plus ( 9 ) des côtés, anguleux vers ce point, rétréci ensuile et à peine aussi large ou moins large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs ; rebordé à la base et sur les côtés, relevé en rebord à ceux-ci; peu convexe; ponctué 172 PREMIÈRE SÉRIE et presque réticuleusement sur les côtés: Æcusson en triangle plus large que long; lisse. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax; offrant vers la moitié de. leur longueur leur plus grande largeur ; en ogive obtuse postérieurement; munies d’un rebord plane, graduellement moins étroit en se rapprochant de langle sutural ; convexes; à neuf rangées striales de points linéaires , moins indistincis postérieurement sur les côtés. Inter- valles planes assez finement et peu densement ponctués. Dessous du corps moins mat ou faiblement luisant; couvert de points gros el confluents sur la poitrine, moins grossièrement ponctué sur le ventre. Prosternum prolongé en forme de dént assez longue. Pieds marqués de points plus petits et plus épais sur les jambes que sur les cuisses, et donnant chacun, comme ceux du dessous du corps, naissance à un poil noir couché et peu apparent... | | | | PATRIE : la Caramanie. 15. Lydus maculicollis. Long. 0,0146 (6 4/2 1. ). Larg. 0,0045 (21.) Tête ponctuée; noire; hérissée de poils de même couleur. Antennes en partie submoniliformes; à premier article, noir : le. deuxième, fauve : les suivants, bruns. Palpes bruns ou d’un brun. noir. Prothorax, d'un roux testacé ; orné d’une tache noire cou- vrant un peu plus des deux tiers médiaires dela base, bidentée en devant, avancée jusqu’au milieu de la longueur; creusé, au devant. de la partie médiaire de la base, d’une dépression qui fait paraitre celle partie relevée en rebord; marqué de points assez gros, inégalement et peu rapprochés, plus visibles sur la tache noire ; imponctué sur la ligne médiane; lisse, parcimonieusement garni de poils noirs. Ecusson noir; en triangle plus long que large, sinueux sur les côtés, subarrondi à l’extrémité; déprimé après. DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 173 son milieu ; ponctué. ÆElytres ruguleusement pointillées: char- gées chacune de deux nervures longitudinales étroites et légères , naissant souvent peu distinètement de la base, prolongées pres- que jusqu’à l'extrémité : la première, d’abord au cinquième, puis au sixième interne de la largeur : la deuxième, aux deux cin- quièmes ou un peu plus; noires ou d’un noir brûlé, ornées chacune d’une bordure d’un roux testacé, naissant au côté de l’écusson dont elle a dans ee point toute la longueur, transversa- lement prolongée le long de la base; égale, sur les côtés, aux deux cinquièmes externes un peu après le calus, deux fois rétrécie presque à angle droit jusqu’au quart de la longueur, subparal- lèlement égale ensuite au huitième ou au septième de la largeur, prolongée jusqu’à l’angle sutural. Dessous du corps et pieds noirs ou d’un noir bleuâtre. Pare : la Caramanie. Oss. La tache noire de la base du prothorax semble formée de la réunion de deux taches qui parfois peuvent être séparées. 16. Zonîitis puneticollis, Zonitis puncticellis Cuevrouar , in Collect. Long. 0,0090 (4 1. ). Larg. 0,0022 (4 1.( Téte garnie d’un duvet clair-semé ; fortement ponctuée; bleue ou d’un bleu vert, métallique. ntennes et Palpes noirs. Pro- thorax marqué de points petits et peu rapprochés; d’un rouge teslacé, paré sur son disque d’une tache irrégulièrement presque carrée ou suborbiculaire, d’un bleu vert ou d’un vert bleu, cou- vrant au moins la moitié médiaire de la largeur. Æ£cusson d'un noir bronzé ; rayé dans son milieu d’une ligne légère. Ælytres d’un beau vert, soyeux. Dessous du corps garni d’un duvet cendré peu épais; d’un noir verdàtre : deux derniers arceaux 174 PREMIÈRE SÉRIE du ventre d’un rouge testacé. Cuisses de cette dernière couleur , avec la base et les genoux d'un noir verdâtre. Jambes et tarses noirs. Paie : la Caramanie. | | Oss. Suivant M. Chevrolat, ce serait probablement la Zonitis festiva du catalogue Dejean. 17. Xylopertha sericea. Long. 0®,0064 (2 7/8 1. } Larg. 0",0022 (1 L.) Corps cylindrique. Zéte perpendiculaire; noire; finement ponctuée ; rayée entre les yeux d’une ligne transversale, presque en forme d’accolade ; chargée sur le vertex de trois tubercules : deux, ponctiformes, transversalement situés l’un à côté de l’autre : le troisième longitudinal , placé au devant, moins appa- rent. Palpes et Antennes d’un rouge lestacé; ces dernières à premier et deuxième articles plus longs que les cinq suivants réunis , à massue près de trois fois aussi longue que les sept pre- miers articles : le huitième, plus court que le dixième et un peu plus long que le neuvième. Prothorax un peu plus large que long; presque carré ; faiblement élargi jusqu’à la moitié, presque paral- lèle postérieurement ; tronqué et muni d’un rebord très-étroit et plus inférieur, à la base; convexe; brun ou d’un brun noir; garni de poils fins et peu apparents ; finement ponctué dans sa seconde moilié , graduellement plus râpeux d’arrière en avant sur la moitié antérieure et sur la partie déclive. Ecusson petit ; presque carré ; cendré ; pubescent. Ælytres parallèles; convexes, avec le tiers postérieur obliquement déclive; d’un brun châtain ; très étroite- ment rebordées à la base et sur les côtés ; à calus huméral saillant; finement pointllées ; garnies d’un duvet gris cendré, graduel- lement plus épais d'avant en arrière ; rebordées à la partie pos- térieure de la partie déclive, et sensiblement relevées à la suture sur celle-ci; offrant chacune sur la dite partie déclive, et près de DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 175 la périphérie , deux saillies en forme de dents émoussées ou de lignes courtes : l’une, près de la suture : l’autre vers la moitié du côté externe. Dessous du corps d’un brun châtain; pubes- cent. PATRIE : la Caramanie. 18. Phytæcia puneticollis. Long. 0,0067 (3 1.) Larg. 0,0013 (2/3 I. ). Corps allongé. Téte revêtue en devant d’un duvet épais et assez long d’un flave pàle; glabre, d’un noir ardoisé et densement ponctuée sur sa partie postérieure. Palpes noirs. Yeux très-pro- fondément échancrés, presque divisés. -{ntennes aussi longue- ment prolongées que le corps; noires ou d’un noir ardoisé. Protho- rax subeylindrique ; d’un quart plus long que large; assez faible- ment rebordé en devant et à la base; d’un noir ardoisé; couvert de points confluents près d’une fois plus gros que ceux de la tête et séparés par des intervalles très-étroits. £cusson ardoisé ; garni de poils cendrés peu épais et parfois usés. Ælytres tronquées oblique- ment chacune à l'extrémité, en formant un angle rentrant à la suture ; ardoisées ou d’un noir ardoisé ; garnies de poils livides peu apparents ; faiblement relevées en rebord à la suture ; cou- vertes de points confluents , presque carrés , non sériément dispo- sés, séparés par des intervalles imperceptiblement pointillés. Dessous du corps noir ou d’un noir ardoisé; garni sur la poitrine de poils blancs. Pieds noirs ou d’un noir ardoisé; trois cinquièmes antérieurs de toutes les cuisses, moins les genoux des postérieures et jambes de devant d’un rouge jaune. Parmi : la Caramanie. 176 PREMIÈRE SÉRIE . 19. Galleruca costalis. Long. 0,0056 (21/21. ). Larg. 0,0030 (1 1/21.) Téte d’un livide testacé , ornée à sa partie postérieure d’un bandeau noir; rayée d’une ligne longitudinale médiaire; marquée sur le milieu du front d’une impression où ligne transversale courte; notée postérieurement à partir de celle-ci d’une tache obtriangulaire brune ; ponctuée sur la partie postérieure à cette impression, jusqu’au bandeau noir, presque lisse et parcimonieu- sement garnie de poils livides, en devant. Yeux d’un gris noir. Antennes d’un livide testacé sur les deux ou trois premiers arti- cles, d’un brun testacé postérieurement; parcimonieusement garnies de poils, ou presque glabres sur les deux premiers articles, assez densement recouvertes sur les six ou sept derniers. Palpes d’un livide testacé, à dernier article obscur. Prothorax un peu plus d’une fois plus large que long ; d'un livide testacé : subobso- lètement ponctué; marqué, près des côtés, de taches à peine moins claires, presque dartriformes. £cusson obtusément arrondi à son extrémité ; d’un livide testacé. Elytres de la mème couleur; marquées de petites taches noirätrés, de grandeur et de nombre variables : 1° sur le calus : 2° entre celui-ci et la suture : 5° à partir des trois cinquièmes de la longueur ; chargées, à partir du côté externe du calus, d’une côte longitudinale prolongée jusqu'aux six septièmes de la longueur , subparallèlement au bord externe; marquées de points obscurs. Dessous du corps noir sur les par- ties pectorales, sur la base du premier arceau et sur les côtés des autres, d’un livide testacé sur le reste du ventre. Pzeds de cette dernière couleur : cuisses, marquées dans le milieu d’une tache obscure. ; Parrie : la Caramanie. DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX, il ons | + 20. Pachinephorus histriatus. Pachnephorus bistriatus Cuevroz. in Collect. Long. 0,0033 (1 1/2 1:) larg. 0,0015 (2/5 1. ). Corps bronzé. Téte ponctuée ei garnie de poils squammiformes ou de pelites écailles blanches plus développées sur la partie postérieure. Prothorax subeylindrique ou à peine renflé dans son milieu ; muni à la base d’un rebord étroit; marqué, en devan, et sur un espace obtriangulaire prolongé jusqu’au milieu, de sortes de points allongés ou lignes longitudinales courtes ; couvert sur le reste de sa surface de points plus gros , plus larges que longs : ceux des côtés donnant naissance à de pelites écailles blan- ches. Ecusson assez petit; ovalaire ; rayé d’une ligne médiane. Elytres creusées d’une fossette humérale assez prononcée ; mar- quées de points presque sériément disposés, assez gros à la base, petits et plus légers vers le milieu : rayées d’une strie naissant de la fossette humérale et prolongée jusqu'aux deux septièmes de la longueur ; parées de petites écailles blanches formant sur chacune d'elles divers dessins : 4° une bordure externe couvrant la base depuis l'angle huméral jusqu’à la fossette humérale, couvrant tout le côté externe jusqu’à l'extrémité de la strie, rétrécie pres- que à angle droit à partir de ce point et réduite à trois ou quatre rangées longitudinales de petites écailles : 2° une tache subar- rondie située, sur le disque, à lextrémité de la strie : 3° deux taches subarrondies, formant avec leurs semblables une rangée transversale un peu avant les deux tiers de la longueur : 4° une tache plus postérieure avancée jusqu’au milieu des deux précé- dentes avec lesquelles elle se lie souvent : 5° une double rangée parallèle à la suture, située du quart au tiers de la largeur, sur le dernier quart de la longueur. Poitrine et Pieds garnis de poils squammiformes blancs. Parrig : la Caramanie. 12 NOTE ‘ POUR SERVIR A L'HISTOIRE DES ANTHRAX (INSECTES DIPTÈRES ), SUIVIE DE LA DESCRIPTION DE TROIS ESPÈCES DE CE GENRE, NOUVELLES OU PEU CONNUES , Par E. MULSANT. ( Présentée à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon , le 17 février 1852) Les Anthrax forment, en Europe, un genre nombreux , que les contrées méridionales de cette partie du monde promettent d'enrichir encore. Cependant malgré le peu de rareté d’un certain nombre d’espèces, malgré le privilége qu’ils ont d’attirer l’atten- lion par leur élégance et surtout par la parure singulière de leurs ailes souvent en demi-deuil, la vie évolutive de ces insectes est encore peu connue. Latreille seul a dit quelques mots de leur pupe, en se demandant si, par hasard, la larve ne serait pas parasite {"), Je viens d'obtenir la preuve de la confirmation de ces soupçons : un entomologiste du midi, M. Roux, m’a envoyé une À. flava, Mic. , sorti, en juillet, de la chrysalide de (‘) Larva parasitica ? pupa nuda , incompleta , spinosula , annulata. Larkeize, Genera t. 4. p. 307. _NOTE POUR SERVIR A L'HISIOIRE DES ANTHRAX. 179 l’Argiopis aprilina, Laxn. La larve de ce Diptère, dont l'œuf avait probablement été déposé dans la chenille, après avoir dévoré la nymphe du Lépidoptère ci-dessus désigné, a passé l’état de repos précédant son développement complet dans une pupe dont voici la description. Pupe rapprochée par sa forme de la chrysalide des Lépidop- tères diurnes. Téte hémisphérique; d’un livide grisâtre ; longi- tudinalement sillonnée entre les parties correspondant aux yeux ; offrant en devant quatre saillies brunâtres : la première , la plus prononcée, située au milieu de la partie la plus avancée, trans- versale, brièvement bidentée et sinueuse en dehors de chacune de ces petites dents : les deuxième et troisième, plus pettes, transversalement situées au dessous de celle-ci et plus en dehors, triangulairement disposées avec la première : la quatrième, plus inférieure , servant d’élui à la trompe. Thorax d’un livide gri- sâtre; paraissant presque d’un seul segment (le mésothoracique) : les prothorax et métathorax très-courts, et visibles seulement sur les côtés du dos. Ailes inférieurement et postérieurement di- rigées, un peu détachées du corps qu’elles embrassent , presque contiguës sur la poitrine ; brunâtres à leur extrémité; voilant en grande partie les pieds ; dépassées par l'extrémité des postérieurs qui se détachent du corps. ÆZbdomen de neuf segments ; d’un testacé livide : le premier , orné en dessus d’une rangée transver- sale de longs poils, renflés après leur origine et moins sensible- ment à l'extrémité , symétriquernent disposés à leur base : cette rangée, interrompue dans son milieu par des franges subécailleu-- ses : les deuxième à septième segments garnis chacun sur le dos d’une rangée transversale de franges semblables : le huitième, armé de chaque côté de la ligne médiane de trois dents dont les extérieures rudimentaires : le neuvième, armé à son extrémité de quatre dents : les supérieures plus fortes, bifides ou gémi- nées : les sept premiers, pourvus de chaque côté d’un masque sligmatique , arrondi , frangé : les huit premiers, garnis laté- 180 NOTE POUR SERVIR A L'HISTOIRE ralement d’une rangée oblique de longs poils el inférieurement d’une rangée transversale de poils semblables. Suit la Descripuon de trois espèces nouvelles ou peu connues de ce genre. A. Aïles à trois cellules sous-marginales (1). Anthrax interrupta. « Atra ; abdomine subsquammoso fasciis duabus albis : postic4 interrupta. Thorace antice et lateribus abdominisque lateribus anticis pilis flavo- testaceis hirtis. Alæ hyalinæ : margine costali , flavo-testaceä, ab- - breviatà. Loog. 0,0135 (6 1.) larg. 0,0315 (14 L. ). o Trompe un peu saillante. Face proéminente; d’un jaune roussâtre; garnie de poils noirs, clair-semés, courts, comme usés , peu apparents. Antennes-moires , à premier arlicle et partie du deuxième d’un jaune fauve : lé troisième, allongé. Front luisant, noir, hérissé de poils de mème couleur. Yeux d’un noir brun, à reflets plus ou moins apparents d’un bronzé doré. Thorax noir; hérissé, sur le prothorax, sur la partie antérieure du mésothorax et les côtés de celui-ci jusqu’à l’origine des ailes, sur les côtés du métathorax, de poils d’un jaune testacé ; garni sur le dos d’un duvet en partie squammiforme , couché , comme collé, peu apparent ; erné sur les côtés du mésothorax et à la partie postérieure de l’écusson, de poils criniformes ou soies, noirs. Abdomen noir, luisant, garni de petites squammules noires ; orné de deux bandes transversales d’un beau blane, (‘) Ces deux premières espèces, en raison de leurs antennes offrant le troisième articleallongé, rétréci de la base à l’extrémité, et de leurs ailes à trois cellules sous-marginales, pourraient former une nouvelle coupe générique sous le nom de Trinaria. Les autres espèces qui présentent les mèmes caractères ont en général, comme celles-ci , la trompe saillante et la face bombée. DES ANTHRAX. 181 également formées de squammules : l’antérieure, couvrant la moitié antérieure du deuxième segment : la postérieure, cou- vrant la moitié antérieure du quatrième segment, interrompue au moins dans son liers médiaire : côtés du premier segment hérissés de poils d’un jaune testacé : les suivants garnis de poils noirs. Dessous du corps noir : côtés du médipectus hérissés de poils d’un jaune testacé; deuxième, troisième et quatrième arceaux du ventre en partie poudrés de squammules blanches. Ailes à trois nervures sous-marginales ; hyalines, ornées d’une bande longitudinale testacée, prolongée le long de la côte depuis la base jusqu’à l'extrémité de la cellule médiastine , étendue jus- qu’à la nervure externo-médiaire, couvrant la base de la pre- mière cellule sous-marginale et beaucoup moins brièvement celle de la cellule marginale. Nervures interno-médiaire et anale, de même couleur. Pieds noirs. Parme : les environs de Grasse (Var). Anthrax squamen. Migra , squamea ; facie frontisque parte anticà argenteis. Prothorace testaceo-hirto. Abdominis segmentis secundo et tertio anticè albo-fas- ciahis, quarto, quinto et sexlo posticè argenteo-marginatis. * Alis hyalinis , nervis mediastinis testaceis. Long. 0,0078 (3 4/2 L ) larg. 0,0180 (81. ). Sugçoir saillant , aussi longuement avancé que l'extrémité des antennes ; d'un noïr brun. Face un peu avancée; écailleuse ; brillante, d’un blanc d’étain ou presque d'argent ; garnie de poils obscurs. Joues d’un jaune pàle. Antennes testacées ; à troisième article obscur en dessous, conique, terminé en pointe. Front d'un blanc d’étain ou d’argent à sa partie antérieure, d’un noir brillant postérieurement ;. garni de poils obscurs. Yeux bruns. Bord postérieur de la tête écaiileux, d’un blanc d’argent azuré. Thorax noir , garni de petites écailles en majeure partie brunes, 182 NOTE POUR SERVIR A L'HISTOIRE mais d’un blanc d'argent azuré à l'extrémité du métathorax et sur l’écusson; hérissé sur le prothorax de poils testacés ; garni d’une touffe de poils semblables, au devant et un peu au dessous de l’origine ‘des ailes ; paré, sur les côtés du dos du métathorax, d’une bande longitudinale d’un duvet blanc, postérieurement raccourcie ; orné sur les côtés du métathorax d’une touffe de poils blancs. Abdomen noir ; garni de petites écailles brunes, lui- santes : bord antérieur du deuxième segment, orné d’une bor- dure ou bande étroite d’un blanc jaunätre ou d’un jaune pâle : bord antérieur du troisième segment paré d’une bordure blanche, aussi étroite, formée de même par de pelites écailles : bord postérieur desquatrième, cinquième et sixième anneaux, écailleux, d’un blanc d’argent azuré : côtés du premier anneau parés d'une touffe de poils blancs. Ventre noir, garni d’écailles d’un blanc d'argent azuré, disposées en forme de bandes transversales presque contiguës. Pieds noirs. Cuillerons blanchätres. Balanciers flavescents. Ailes à trois cellules sous-marginales; hyalines : nervures médiastines teslacées : nervures suivantes de même couleur à la base. Parme : les environs de Fréjus (Var ). AA. Ailes à deux cellules sous-marginales, Anthrax capitulata. Nigra. Prothorace cinereo-hirlo. Abdominis segmentis ultims lateribus- que secundi et tertii niveo-squammosis. Alarum terti@ parte basak, margine costali, maculä submedià punctisque duobus fusers : parte basali maculis pallidis. Long. 0,0084 (3 3/4 1.) larg. 0,0214 (9 1/2 HE. ). Sugçoir non saillant ; brun. Face non avancée; cendrée ; he- rissée de poils noirs assez longs el assez épais ; offrant au dessous des antennes un espace en forme d’accent circonflexe, cendré , DES ANTHRAX. 183 dénudé. Antennes noires; à troisième article subsphérique, bulbeux, déprimé; à style terminé par une bouffe de poils. Front cendré ou cendré bleuàtre ; hérissé de poils noirs. Yeux bruns. Bord postérieur de la tête d’un cendré bleuâtre ou cendré ardoisé ; parcimonieusement poudré de petites écailles blanches. Thorax d’un noir brun mat; hérissé de poils cendrés sur le pro- thorax ; hérissé de poils semblables sur les côtés du mésothorax jusqu’à l’origine des ailes ; garni de longs poils noirs latéralement sur le dos du mésothorax et vers la partie postérieure de l’écus- son; comme poudré, sur les mêmes parties, de poils blanes, courts , frisés, peu épais. .Sbdomen noir, orné d’une touffe de poils d'un blanc cendré, sur les côtés du premier anneau; hé- rissé, sur les côtés des segments suivants, de poils noirs, assez raides et dirigés en arrière ; garni, en dessus, de poils de même couleur, moins grossiers; paré de poils blancs squammiformes: L° en pelit nombre sur le bord postérieur du premier segment : 2° sur chaque quart externe de la moitié postérieure du deuxième anneau : 5° sur le sixième externe du troisième : 4° sur les der- niers segments à partir du bord postérieur du cinquième , moins toutefois la partie longitudinalement médiaire. Ventre d’un noir brun; parcimonieusement poudré de poils blancs subsquammi- formes. Cuillerons blanchâtres. Balanciers bruns, marqués d’une tache subponctiforme blanche, à la partie postéro-externe de leur bouton. Ailes à deux cellules sous-marginales; hyalines, avec leur tiers basilaire, une bordure costale, une tache médiaire et deux points , bruns : la bordure costale couvrant jusqu’à la ner- vure médiastine interne , en laissant de couleur hyaline l’extré- mité de ladite cellule, cette bordure confondue avec la partie basilaire brune : celle-ci, offrant des taches moins obscures, avancée seulement jusqu’à la moitié des cellules axillaire et anale, limitée par la base de la quatrième cellule postérieure, d’où elle se dirige en ligne presque droite ou peu arquée vers la bordure coslale : la tache, couvrant les nervures transversales formant 484 NOTE POUR SERVIR A L’HISTOIRE DES ANTHRAX. la base des, cellules sous-marginales et première postérieure, avancée presque jusqu’à la bordure costale dont elle reste isolée : les points, situés : l’un, à la base de la sous-marginale posté- rieure : l’autre , à celle?de la troisième cellule postérieure. PATRIE : le midi de la France. | Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec l’Ænth. leucogaster Mec. (Syst. Beschr. 2 p. 163. 54. pl. 17. f. 21) dont cet auteur parait n'avoir décrit que des individus en partie déflorés. Elle parait cependant en différer par la partie colorée des ailes plus foncée , c’est à dire brune et marquée de taches moins obs- cures, par le bouton des balanciers en grande partie brun ; par le ventre non hérissé de poils blancs, etc. | | À DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE D'HARPALE, Par EE. MULSANT. ( Présentée à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 février 1852. ) Harpalus punctipennis. Oblongus ; niger , nitidus, antennarum articuli primi apice et sequen- tibus plerumque rufo-testaceis ; thorace line@ longitudinal medid , posticé utrinque foveolato , foveis et angulis posticis rectis punctatis. Etytris posticé subsinuatis , striatis. Interstihiis 3 vel b-9 sat densè punctatis. Long. 0,0112 à 0,0115 (5 à 5 1/81.) larg. 0,0042 à 0,0045 (1 7/8 à 21.). Corps oblong ; d’un noir luisant. Téte lisse, imperceptible- ment pointllée; rayée d’une suture frontale ; marquée de deux fossettes ou points allongés , situés chacun vers le quart externe de la suture frontale, et postérieurement à celle-ci. Palpes bruns, avec l’extrémité de chaque article et la moitié du dernier, d’un rouge testacé. Æntennes à peine aussi longuement prolongées que lextrémité du prothorax; à premier article brun, avec l'extrémité d’un rouge ferrugineux : les suivants, pubescents, ordinairement d’un rouge testacé, avec les derniers plus pâles, quelquefois bruns ou d’un brun testacé. Prothorax peu fortement échancré en arc en devant; élargi en ligne courbe jusqu’au tiers 186 | DESCRIPTION environ des côtés , rétréci ensuite en ligne droite ou peu distinc- tement sinueuse; non émoussé aux angles postérieurs qui sont rectangulairement ouverts; à peine plus large à ceux-ci qu'aux antérieurs ; coupé en arc faible à Ja base; d’un cinquième plus large à cette dernière que long dans Son milieu ; peu convexe; marqué d’un arc ou d'un angle dirigé en arrière, naissant du bord antérieur, près des angles de devant, et prolongé sur la ligne médiane jusqu’aux deux seplièmes de la longueur; rayé, à partir de ce point, d’une ligne longitudinale médiaire prolongée jusqu’à la base; lisse ou imperceptiblement pointillé sur la ma- jeure partie de sa surface; offrant souvent de légères rides, surtout près du bord antérieur; marqué, vers chaque quart externe de la base, de deux fosseltes avancées jusqu’au tiers postérieur de la longueur : ces fosseties ponctuées ; noté, sur la seconde moitié des bords latéraux, de points semblables, cou- vrant un espace élargi d'avant en arrière , et se réunissant à la base avec ceux des fossettes. Ecusson petit; imponctué. Elytres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles pos- térieurs ; subparallèles où faiblement élargies jusqu'aux quatre septièmes, coupées obliquement et d’une manière subsinueuse à leur partie postérieure ; peu convexes ; à neuf stries, presque terminales : la quatrième , ordinairement unie postérieurement avec la sixième , en enclosant la cinquième; offrant, entre la première et la deuxième , une strie radimentaire , ordinairement unie en devant avec la deuxième. Intervalles presque planes ou subdéprimés : les troisième à neuvième, ou quelquefois seule- ment les cinquième à neuvième , assez densement ponctués sur toute leur longueur : les cinquième à premier, ponctués à la base, sur le sixième de la longueur du cinquième, et d’une ma- nière graduellement plus courte sur les autres : ces mêmes in- tervalles plus ou moins ponctués à l'extrémité : le neuvième, marqué de points plus gros. Dessous du corps presque lisse. Cuisses intermédiaires et postérieures, ponctuées près de leur D’UNE NOUVELLE ESPÈCE D'HARPALE. 187 tranche inférieure. Jambes intermédiaires et postérieures aspè- rément ponctuées; garnies de petites épines rousses ainsi que les tarses. J'ai trouvé cette espèce dans le mois d’août 1850, sur la montagne de Faillefeu (Basses-Alpes), à une assez grande élévation. EMENDANDA. Page, 51. Zygia scutellaris. Depuis la publication de cette description, j'ai eu l’occasion de voir d’autres exemplaires de cette espèce chez lesquels les lignes élevées sont aussi inégalement saillantes que chez la Z. oblonga : mais la Z. scutellaris se distingue de celle-ci par son corps plus court ; son prothorax peu ou point anguleux sur les côtés ; surtout par la base de ce segment sinueuse ou entaillée au devant de l’écus- son, el par la couleur de ce dernier. Page. 68. Genre Hymenophorus. M. Laporte avait créé parmi les Hémiptères le G. Hymeniphera que MM. Amyot et Serville ont cru devoir changer en Æymenophora (Kist. nat. des ins, hémipt. p. 212); pour éviter toute équivoque je désignerai sous le nom d’Æymenorus la nouvelle coupe que j'ai établie. Page. 95. ligne 8. STIRETUS MACULICORNIS , lISeZ STIRETRUS. Page 115. Ligne 26. tarsibus Lisez : tarsis. Page 125. Ligne 15. côtés. Lisez : côtes. Page 135. Ligne 20. molliusculus Lisez : molliculus. Page 149. Ligne 23. marginicornis Lisez : magnicornis. Page 158. Ligne 22. Fuscata Lisez : F'ureata. Page 159. Ligne 12. l’une semi-circulaire , rebordce. Lisez : lame semi-circulaire rebordée, cos pub , RL Coléoptères. Ammæcius numidicus . . Aphodius signatipennis Brachinus nitidulus . . Cardiophorus cyanipennis Colophotia maculipennis . Cryptocephalus Mariae . — - lepidus . Cymindis russipes . . à Diprosopus, n. g. — melanurus . Enneadesmus, n.g. . . —— trispinosus « Eugnathus ,n.g . . — longipalpis Galleraca costalis, : . Harpalus punctipennis. Hediphanes angulicollis . Helophorus acutipalpis . — pallidipennis. Homalisus Victoris. , , Homalota a/bopila. . . — atricapilla . , — basicornis. . — brevicornis, — brunnipes | , — conformis . , — foveola. , — impressicollis . — incisa » « , — incrassala , — laevana. . = Nrida :. :, — longicollis ne — micans. .… , — montana — pallens. , . TABLE DES ESPÈCES DÉCRITES. DES D ES a Homalota parens, . : — picipennis”. . —— producia . — pusilla, . . D serie à — subalpina . , Hymenorus, n. g . . «ne , — Doublieri, Lydus maculicollis. . Malachius viridanus -. Mordella Gacogni. Pachnephorus bistriatus . Pentodon monodon |, — puncticollis — punclatus . Phaleria nigriceps . . Phytœcia puncticollis . He Seapulata :.: Pimelia Solieri. . Sclerum Jossulatum , , Sphenoptera subcostata Telephorus »igritarsis. Zonitis puncticollis . . Zygia scutellaris . . Valgus Peyroni. . . . Xylopertha sericea, . . Hémiptèr Anthocoris pilicornis . . — teslaceus +. . Capsus antennatus. — anlicus , — aurora. — bLicolor. . — bivitreus — Coarclalus . — çcoxalis. + : es. 190 TABLE DES ESPÈCES DÉCRITES. at D Mesvvelid, Mg. 5, OR Capsus cruentatus , , 4 . . sy Juscaia . . L . . e 158 — decoloratus. . . ,. . 143 — forticornis. à; . ,. . A48 || Miris megatoma . , + 10€ 1e PAS — frontalis . . . . . 127 M Monanthia unicostata . , . . . 453 = hieroglyphicus. S a 72 Tan — Kiesenweteri Re à 'UUUIE = Vhôrridus "©. 7 3, AST Oplotle in. 2 25 FE 99 -Tierdus" "17. USE mm OUI. à ROBE, D 99 — Lineellus . ,. . . . 432 || Pachymerus adpersus. , SES — maculicollis . «. ,. +. 140 — ferrugineus . 7°. . , 4129 — * macula rubra . . . , 138 _. obscurnss", SP IAEUREG — melanaspis, + «+ «+ , 144 — pilicornis. "#1" 57 US HOUSE ST AA a quinque-maculatus . , 119 _—_ villosus à #7 CN IOS ERS ne nigriceps . . . . . 1 Ki 7 — * ocularis "+ 3 "+ 444 Il Pentatoma arnulata . 2 ;" : 7,00, 040 és POP, SR OS ST TES — dineolata +: . . . + 103 — picticornis . + . . « 129 — melanocera. . , + , 109 — Prose nine... 7: AO a! MINICOIONE UE SEM, D" LES OERS = LNDUMCIINES. ue on ARS = roseipennis 254 + NS NEROS — stygialis, . , . . . 1514 || Sciocoris angustipennis . . . , 100 …— :tendicornis. + "152 N \Stenopasier colleris : . V0 OMR es: "Aigripes?, : 57,7 se VAE a. temuis NS HAUTE Stiretrus maculicornis. + . , 95 Se PRE TMS MEZE Chorosoma brevicorne. . . . . 111 Corixa fasciolata , . . . . . 1460 || Xylocoris latior . C rdaus m t li es . L2 on , . 97 «“ J ke sa Diptères. OT. À 17 SPP EE EE 98 Harpactor carnifex ,. , . . . 156 || Anthrax capitulata. , . + . ,. 482 — dlividigaster. , . . . 156 — interruptla «+ . « + + 180 Heterogaster depressus . . . 142 — squamea +7. + + «+ 181 FIN DE LA TABLE. - - Le an Ca” a x a =» thon c: ee =. [1 L < va ripphtré rs eff lle rie tte iris ele tipo à | . .* mn aie à ji #“ * ü L ès > . 7 . . > 2 darepi-inl-0à à es: ta Rd è PEN : ts - - = - . £ - tem re " ” 9 . ” « «À + +, nytae + .. . {a fey me. < . . ein + ,nc8 © . . tel dointage o lertemectuse/qée.0e à de ghtah.… ey-j,+ à fuir) éatisptie des 0508, 2 = © 0,0 a À + . , e Dont 8 me en, 2 afaige à lente De 28 ve où dé … 2j hd Syotel à autte je m pot . : a 4, ù « . è + à « EM es + ry - ve . . ed ss Ter + … nr mé +: ire 0 jé 14 _hqn rot tetes Lies bi on del canot 8 mËd. » die : ., pr CPP duo jé nee bn de de tn gs 2" rs - ; Le : v A L L2 .. UE CE . me fé sh + hrye. Éd » + annee montent Se ane 6 ER NE " - L - émenhe eye à um où à À ee euros + +. : 1 n —, . je hum « : +. 0 Vteipnoet n yfnie. à pie 2 DOTE - <- …. 0, a. ….. n s miaus *. &atiére al . ne ….. ut. 00 . … me on tt ame leun le n D. ven > tarte à = ts L Cou ge ans DEEE … ns je. pe . tt smtngmis din MNT RE es ne. CL LOT TP TS . = ! ve. np ter - à L = A6- piage + ste - RE SL +... + . CE > 04 mmphotes Der Ah D » ft Bd " 22, ù né -» a COL ES TT « 4e, “4 “= mms te mt nn, pot - . je mien 0 D Die qu 00 _ ….. RS EE 2 DD Joie Y » We nn et td 01 «0 R mn gubasm. of RE LL " Pen . mit put my 0@ D « vas, « NU D ’ ; Le véa . -. « apte. ? 0, dogs Ale © … CREER + arm ns pd aie lifaagemqu 0 ÿe njevu Mie che . QE de mé mpmfe me aim. 06 + 0 Ve =# cut tqrnæmge Ps om pe ,e ét « che 0x alu dat micpri , N #. 100 3 … érr eh art pen. ant scé Gndlge émet Qie D DEN rent rt naar À pt pr ae ar 5 Pere. À Sun, “gén nf nt oh mn 274. ms 3 ra DELL men mot yat jen 1 ) ; en el etai, - y mo of 4 ne homme - - ni se — « je mn © © 20 ne tm - re . ©$e mtrht aum, age) ours 4 = + 00 26 sub cb r + A . ECS re RL CE me abat, 4 Press - - : + L E = . Les « er - ne P . = . : = hé non . ” « sf 0 le & te. ete Le Le de TO té e A pre Ph mhnémens 0 de jé oh méme, » tm eh © Vénus mes m8 2er Don sm D à. 2 Yemen + tee atibs sf tout site h et - A4 a d=8 Cape et mpn yen pi _.… lon” © s— + © a oi 2 à 18 ve 29 4 0éjthe it Pains ppm RE ten ete pr eneas es nee Pr Hp à . que chmgse pole en ® must e1-fpinrn DORE — ere » RARE PESTE res mm + + Lars rereeresnte ere né "Eu n ‘ " =} = - SR ein OA TE PAM DT TENTE Rae gone usdne b4érvemgets DEL E ae e veut arsmtnntpien rieur rs Frheitlsé-bas à-28.3.à » À + *. 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