PTÉ

tteOobi«

PROPOSITION

De l'Auteur du Livre intitulé DeTa- tlïbus impudicis, des auouchemsns impudiques , «pi le vend chez J can ■Couceror.

* f\. N connoîc aflez l'Auteur <!e V^P cet ouvrage. Voici fi doctu-

^e à la page 6 o.

Te ut ce qui ne fe fait point par amour de Dléïi , il faut necejfairement a^ il vienne de la cupidité. Or qui eftee- aui dira que ces attouchcmen's impu- diques fe font pour Dieu & dans la, •vît'è de la charité divipe. Il faut donc Mw'ùer que ces Attouchemens ne Je font foi par une bonne fn , & par consé- quent que ce font des péchés.

* Qiudsi'jid caufa dmni amoris non fit > ti- tulo cupiditatis crumpat neceirc cft. Quis vcio dizerit cjufmodi ta&us,voluptatis vc- per&c caufa , licet fecundi ordinij , fieii propict Deum , & habita rarionc charira- ris dÎTÎna: ? Igitur fatevi opus cft non refto fiuc tffoinaari > adcoque peccataconfifkrc.

t

On demande ,- premièrement s'il cftoit necetîàire cte recouru à cerre preuve exrravaganre. z. S'il y a quel- que'quc différence encre le prinape fur laquelle on l'appuyé , & le fameux prinepe de Brus, de Jrmfcnius, 6c même de Molinos ; Icavoir que tout ce qu' nef} point cette charité louable, ■par laquelle on aime Dieu 5 C? qurlé S. Efprtt répand dans nos cœurs , e(k dette cupidité vicie ufe & coupable par laqurlle on aime le monde > & qui S. Jean dtffsnd. \ . SM ne s'enfuit pas d:la , non-fetikm.nc qie toutes tes avions de l'inf.dde , oj même tou- tes les œuvres du pécheur impénitent font autant d^: pèches; non feulement eue Pâtrrition 5c h douleur du péché par .'a pure crainte des peines eft un m uv.msnt du mauvais eip'rit , & de la cup d:té , ma s encore que les ailes même d efpcrance & des autres vertus (ont de vrays pjchésdés qu'n * ne Corn p int des actes de vraye cha- rité ; c^fin ce principe de Baius , de Janfcnius,de Molinos, &: de l'Au- teur du livre fur les attouchemens im-

Aij

4 ftidiques >tl t& pas félon h remarque

de Monfeigneur l'Archevêque de Pa- ris , de MefTeigneurs les Evêques de MeauxSc de Chartres dans leur décla- ration , le renverfement des Vernis Chrétiennes de l'écablifTement du Quieti/hae.

On laifle plufieurs autres dange- reafes proportions contenues dans cet ouvrage de tattibus impudicis , par ce qu'elles s'y trouvent jointes à des deferiptions , ôc à des peintu- res que la pudeur auroit ici peine à fupporter. On demande feulement en gênerai s'il n'eft pas fcandalcux qu'un Docteur de qu'un Prêtre def- cende dans des détails tels qu'on en voit aux pages u.ôc 1$. quoy qu'ils fulTenc d'ailleurs inutiles àfon {ujet , puisqu'il pouvoir fe contenter de par- ler en gênerai des attouchemens cri- minels.

AUTRE P ROPOSITION

tirée du même Livre fur les attouchemens impurs.

IL nefr point Ici c/neftion des ■regards & des dttouchemens , qui avant la cheute du premier homme pouvaient fe faire fans qu'il y eût du péché : Car âans ces attouchemens & dans ces regards rien ne pouvo'u être impudique ni corrompu ; puis que la concuplfcence & la paffion ne s'état point encore élevée , & riavoit point- encore cfté introduite par le péché.

Toat cda veut d re mà.ijfeftemenc cjuc fins le peché d'Adam , kb a ton- chemens les plus- impudiques crtre les perfonnes de différent feye fans aiican lien de mar:age n'auroient pas eu l'ombre de mal 3.Si qu'ai nfi pj.is

* Qoacflio non eil de afpe&ibus» au: tafribus , qui ante lapfum piinii pareil- tis fine contumelii : eccati fieii potuenwt Dihil enim in cis v rrum , aut libidina- fum eire poterat , nondum oita & inji-sîfr pci peccatum Ub;djac (eu cvu>idi»je,

on {"(rapproche de l'eut du prem-er homie par l'ampruflement de la pal- fion. moins ces attouchemens font criimels. ..^^^t> ^

\ dange-

I prétexte

, qui pre-

un état

£eftce du

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que dm ù"tàr,< ,<*(** Confie, Ûimf fmlliirtt à( U tfca vent le fc ûtti ont étudie ic lmç^ I de Molinos

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7

dans F état prefentde la nature reparlé ■paroiffent a plu fleurs pouvoir fe faire fans aucune tache de péché par les hom- mes Saint s >cj ni font ornés de la grâce vi- tlorieufe ; parce que dans eux t ainfl cjue dans des enfans t la convoi tife efi afoupie , & e xempte de toutes les feuillures de la chair. Ceux qai [ça vent le fonds du Quietifme ; qui ont étudié Je langage des Dif- [ples de Molinos les plus infâmes , ignorent pas que ce difcours que le "teur de la faculté tient dans fon i, eft celui-là même qu'ils tien- ^n fecret pour perfuader aux jue les Adultères , lesfor- fur tout les âttouche- liques ne font point leux en qui Tefprit y Se qui ont vaincu le fond de h cupidité.

bis dtmis exornatis , fine li pofle in ftatu naturaîqui- , in qui bus velut in infan» [cupiditas , atque ab omni Duin cainis fcgregau , fuie.

on fe rapproche ds l'ccat du prerrver homme par l'arrJortifTèment de la paf- fion , moins ces atcouchemens font criminels.

On demande fi cette Doctrine n'eft pas fanfle , fcandalcufe , dange- reufeôc propre à fervir de prétexte aux Quietiftes de nos jours , qui pré- tendant être parvenus à un état de perfection , & à l'innocence du pre- mier homme fe croient par impec- cables fur l'article de l'impureté , ÔC perfuadent aux âmes foibles , comm; on le voit par les depofitions des té- moins contre le fameux Qoietifte de Dijon s que tous ces attouchemens n'op.t pas l'ombre de mal clans les per- fonnes vraiment mortifiées.

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AUTRE PROPOSITION

dumeme Auteur tirée du même Livre, pag. 20. * T L riefl pat non fins queftkn des X^attoHchemens & des regards qui

* Keutiquam etism queftio eft , <te ra£li- bus aut ifyc&ibus c^ujc à fanftis bomimbas

7 dans tétat prefentde la nature réparée

paroijfent a plufieurs pouvoir fe faire /ans aucune tache de péché par les hom- mes Saint s ,cjui font ornés de la grâce vi- tlorieufe ; parce que dans eux t ainfi que dans des enfans t la convoitife eft afoupie , & e xempte de toutes les feuillures de la chair. Ceux qui fça vent le fonds du Quietifme , & qui ont étudié le langage des Dif- ciples de Molinos les plus infâmes , n'ignorent pas que ce difcours que le Docteur de la faculté tient dans fon Livre , eft celui-là même qu'ils tien- nent en fecrct pour perfuader aux parfaits , que les Adultères , les for- nications , &r fur toux les attouche- mens impudiques ne font point imputés à ceux en qui l'efprt Saint habite ," Se qui ont vaincu par état touc le fond de la cupidité.

&|gratiae vi&rkis <k)nis exornatis > fine labe peccati fien poITe in ftaru naturasqui- bufdam videntur , in quibusvelut in infan* tibus, conCopita cupiditas , atque ab omni concretionc lovdiuui carius fegregata > fmc ffioru quicfcic.

on Ce rapproche de l'état d; homme par i'arn\ortiflemen lion , moins ces atte criminels.

On demande fi

ft pas faillie :& propre auxQuietiftc-

& qu'il ire ; ceux ft étein- , peu- tcre les ce prin- croient taphy fi- nie Ci ra- s devoir edonc fi rine ; & dans un. de mal.

SITlONS

Hifori* birc des

it pas d'ail- ftdu mefmc ïes attouche- freconnoîtroic ble Ce faite- nu" que dans-

2

(•Ju'au rcfte l'on en vient dans cette* vie jufqu'à cet amortiflement parfaic fies pallions , 8c qu'alors en matière d'ïmpureré iJ n'y a plus de péché. Ils ne prennent plus de précaution fur rien, & ne veulent pas qu'on fôge mê- me à s'interdire les libertés que les autres regardent comme criminelles. On demande ii la propofition du Docteur ne favorife pas toutes ces horreurs; A la' vérité // ajoute que cette fuppofition efl rare. Ejuftnodi hypothejîs eft rara. Mais de vouloir feulement qu'il y ait ou qu'il puifTe y avoir un Saint &c un parfait , fans concupifcence , & à qui pour cela même les actouchemens impurs ne foient plus imputez ; on demande fi ce n'eft pais une doctrine exécra- ble. Il ajoute plu fieurs termes qui femblenc mettre des modification* à fa propofition \Sçavoir que cette fup~ ■pofitien eft Metapbifijue & incroya- ble.Ejuffho aie mm hypote/ts rara facre- dibilis & Metaphyfica eft' Mais le principe fubfifte toujours i Que U- Jon pluiîsurs , dont il , ne delaprou-

ye point la doctrine , & qu'il ne veuc nullement combattre ; ceux dans qui la concupifcence eft étein- te comms dans les enfans , peu- vent impunément fe permettre les attouchemcnsjmpdrs. Avec ce prin- cipe les Q^ietiftes qui ne croient point cette fuppoûtion Métaphysi- que , ni impotûble , ni même (\ ra- re j que ne croiront-ils pas devoir fe permettre ? On demande donc Ci l'on doit tolérer cette Doctrine ; & ne la pas anarhematifer dans un. temps elle a cauîe tant de mal.

DIVERSES PROPOSITIONS

extraites de Livre intitulé Hifiorï*

Flagellamium , Hiftoirc des

Flagellans.

QUand on ne fçauroit pas d'ail- leurs que ce Livre eft du mefme Auteur, que l'écrit fur les attouche- mens impurs , on le reconnoîtroic par le plaifir qu'il fcmble Ce faire dans cet ouvrage ainfi que dans

22

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A7TRE PROPOSITION

ircedumefme Livre, pag. 35.

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eft pas un JBiction & cou. laie.

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Tei£c/i:c nui;

•nie le font jamais à moins c foicnt accompagnées du confen par il ne paroît pas que 1\ entende le confentement au plaifîrie la penfee , mais Amplement la de faire faction defïenduc quelle on penfe , encore qu'o; fa fie pas en effet.

Pag. 54. a Les péchez de pe- sées font rarement des péchez rm- tels , bien qu'on ne puijfe dom\ qu'il ny en ayt quelques-unes {le /aient,

£5. b MAINtENA'à /EGLISE EST S' 'CLIN ET VIEILLI: les mawvAÎJes pensât >echez, mortels ....

cft rcfpondere minus crel itionum e(Te Lethalia, <qua ta c(Tc non fit dubitandum .

Ecckfiae attate provefla , ueeiue malas cogitât;

l'autre , de raconter & de décrrcr au long des obfcenués quoi qu'inuti- les à (on (ujcc , pour faire plaifir ap - paremmentà Con Lecteur, qu'il veut recréer cotnme il le fait affez enten- dre dans fa Préface ; Dubitandi locus non relinquititr ex letllone knjus ope- ris virorum plorum & lltteratorum j-ucundijfima voluptate mentes exple- tum iri. On -n'oie pas rapporter ces pages , ni ces descriptions & on ge- mie devant Dieu d'avoir à en faire le n proche à un Prcftre & à un Doc- teur , mais on demande à ceux qui «n auront pu foutenir jufques au bout la lecture, s'ils ont pu. voir fans in- dignation, qu'au milieu d'une faculté & d'un corps la probité , la pu- deur & la fainteré régnent non moins que la feience , il fe foie trouvé un Ecrivain qui fait ainfi garnir la pu- deur. On demande en fécond lieu fi ce n'eft pas une chofe injurieu- fe aux Saints , Ôc en particulier à S.LouisRoy de France,d'avoir com- pris tous ceux qui ont affligé leur corps par des diiciplin.es , de les avoir

ïï d:5- je compris pour les rendre , ce f punie , oîieux $c ridicules fous le tirrs de Vlagellans Flagellantiim qui ett leteime ordinale dans l'hifto're EccltGaftiqoe pour hgnificr une fe- (51e d'herc tiques inatnes appdlée les Vlagellans.

&&&&.&&$■ <&&& &&& <&&&

PROPOSITION EXTRAIT de l'hiftoire des Fla^dlans. p. i 9.

* T Es Ecrivains Sacres ont fait Y imrntion onz.e fois des Tlaaella- ticns. cinq fais -principalement enpar- Lirit Je Jefus-Cbrifr notre Sauveur qui fût flagellé malgré luy , j& centre fa volonté. Invi'.o Se ingratiis vapu- Janre.

On demande quel fens naturel & vray on peue donner à cette propor- tion entière pour empêcher qu'cl-

* Undecics mentionem fecerunt fteqella- tionum feriptores Sacri novi teftamenti : quinnuies potifTImè de Chiifto falvatorc , kiTUO & ingratis vapuUnte, nec S; onte fe- cus fuftineme verbera , quam irfaai mor- teirt.

I i

le ne paroifTe & qu'elle ne foit effe- ctivement tres-injur:eufc à J. C. qui n'a fouffert , que parce qu'il l'a vou lu , oblatus efi cjaia î-pfe volait.

Du refte on attend quel' Auteur ex- plique luy-même ce qui efl à la fuice de fa propofif.on ', Cbrifto falvœtore invito & ingrat iis vapulœnte^nec fptm- te fectu fitflinente vnlnera quant ivfam mortem. Quelques uns oiic cru qu'il voulcic dire que Iefusave.it fouffert la mort volontaire , & h flagelluion contre fa volonté & malgré luy.Iiwi - to & in gratiis zapuUnte nec fponte> reconnoiflant néanmoins qu'il y avoir cecy de comtnuu entre fa flagellarion & fa mort ,quelefus nes'étoitni cru- cifié , ni flagellé lui-même. D'autres croyentau contraire qu'il a voulu dir- quel.C.n'a point fouffert autrement la flagellation , que la mort , & qu'il a enduré l'un &c l'autre malgré lui Se contre fa volomeJjn^Vo & in granit^ de quelque manière qu'il s'explique , on demande fi cen'eft pas une erreur de dite que Iefus eft mort ou a fouf- fert, Invito & in gratin.

*5

AUTRE PROPOSITION

tirée du même Livre, pag. 254.

* T h ne nous paroit pas moins dan- X gereux de fe donner la difcip/ïne avec Pierre Damlen , que de donner le fouet a, de jeunes filles avec de pentes cordes on avec des verges comme U f atfoient les SS. Edmond , Bernardin de Siene , & le Frère Mathieu d?Avi~ gnon Capucin.

On demande fi c'efl; le difcours d'un Théologien Catholique ou d'un Hérétique & d'un libercin dont ce Docteur l'aura emprunté ; l'on doit foufîrir que dans la tacrée Fa- culté de Théologie d-- Paris , l'on voit tant de perfonnes d'u°e eminen- te vertu 9 on déchire ainfi les Saints,

x Non minus periculofum nobis yide- tuc cum rétro Damiani fc ipfum flagellis caedere quam cum fan&is Edmundo & Ber- nardino Senenfi & Fiacre Matthaco Avcnio- nenfi Capucino puellas flagellis betullis aux Cannabiuis diveibeiare,

B

14>

& que l'on donne ces fnjets detrii phe au libertinage Se àl'herefie > Si pendant que i'Eglife loiie exprefTé- mene dans f es prières publiques , ou par la bouche de fts Prédicateurs un S.Caieran%unS.Loiiis, une S T hè- re fe , & tant d'autres Saints d'avoir pratiqué ces exercices depénitence»H •n'eft pas impie s téméraire, feanda- leux de blâmer 6c de condamner fans reftrictinn ces pratiques comme âan- gereufes à la pudeur , & comme une occafion l'on le jette volontaire- ment de tomber dans l'impureté.

a Dans les leçons dn Bréviaire au jour de fa le ce.

AUTRE PROPOSITION

tirée du même Livre , pag. i y.

a T Es chofes étant ainfî , non feu- I ,4 lement il efl befotn , mais il efi

* Qux cum ira fint non foîum opus , ve- rorri etiarti neçeflc eft concludeve lege divi- ria pelle rri decidere vetitum elTe , & corio vit '«s infliaere ne laceiarum videretur.,

encore necejfûlre de conclure , ejit d cfi défendu far Loy divine de Je macérer la peau , & d'y laitfer des vefii^es de font 't , afin quelle ne ■paroijfe pas lacérée : Qu'ainfî de ces difciplines il refaite une turpitude hor- rible & odieufe devant Dieu.

Se ex his flagdlationibus exurgere foedita- tem , & concurncliana horribilem ac Deo invifam.

AUTRE PROPOSLTIO N

extraite du même Livre, pag.32.9-

NEceJîe efi cum mufcnli lui, res virgis aut fiagelhs diverb-e- rantur fpiritus vitales revelli ... adeo- que falaces motus ob viciniam par- tium genitalium & te [Hum excltari, qui venereis imagimbus ac illecebris cerebrum mentemque faficinavt ac vir- tutem cafiitatis ad txtremas angufiuu rtdigunt.

On a horreur de rapporter ccî naroles : Se c'cltait bien icy le

Bij

Do&eur devoit s'écrier : Seigneur, ■purifie^ & mon efprit & mes lèvres. Sans donc tractaire cette propofition également faufTc Se infâme , qui n'eft capable que d'offenfer la pudeur , à Iiquelle cependant ce Docteur offre fan Livre caflis & non allls , on de- mande fi l'on doit tolérer le fcandale de ces deux proportions , ce Doc- teur fait pa{Ter tant d'affemblées de faintes Vierges , tant de Communau- tez de faitus Ecc'efiaftiques ôc de faints Religieux pour un amasdeper- fonnes qui pèchent contre la Loy, lortque iuivant les règles de leurs Sts Fondateurs , approuvées pour la pluf- part par le Lint Siège , ils veulent rendre leur corps fournis à la Loy j ôc qui nccejfairement excitent dans eux le* parlions impures J 5c reduilent la chafteié aux dernières extrémitez, par les mêmes moyens qu'ils employant avec la grâce pour con/èrver leur vertu.

On demande s'il en faut croire ce Do&eur , qui apparemment n'a ja- mais pratiqué ce faint exercice de

17 crainte d'offenfêr Die.i , ori oui fe per- faade que rimaginap.cn des autres a la niefme facilité qee la tienne pour peindre vivement les plus g andes la- lecez à l'occafion des faintes pra ques de la ch.it. é mefmej

AUTRE PROPOSITION du mer.-re Aureur - extraite du Li- vre intitulé de U" Contrition necef- faïre pour obtenir Li remiffi'&n des péchez, dans le Sacrement tic l tence> pige <;o.

L'UNITE' DE PERSONNES EN JESUS-CHRIST FAIT L\ DOCTRINE DU CONCILE D'E PHE SE.

ÎL cft certain q l'admettre dans T"e- lus-Curiit r unité de personnes , au pluriel , aulica de l'unité d a a fmgulicr cft un ramnemer: & ire impiété de Ncftonus , imitât cm fer- fonarum, comme S. Cyrille le repru- cholt à cet Hereiïarque qui pie

doit par cacher Ton erreur 6V foute- nir que dans Jefus-Chrift l'homme Se Dieu croient deux perlonnes qui n'en faifoient qu'une > à peu prés comme ont dit que deux amis ne font qu'un.

En 169 3. un Auteur releva cette proportion d.t Livre fur la contrition^ & infinua dans une dénonciation adrcfTée à la Sorbonne , & intitulée le Neflorianifme renaijfant ( z. parc, pag. I 3 ) qu'il croiroit fini peine que ce mot de perfonnes au pluriel , étoic une faute d'impretfîon reftée dans un ouvrage ou néanmoins toutes les au- tres avoient été corrigées très-exa- ctement par un Errata;pouïvû. cepen- dant qri'il plût au Do&eur qui avoit donné ce livre au public de dire feu- lement un mot qui puft corriger l'er- reur. Il demandoit cela avec d'autant plus d'infhnce , que dans Louvain même le Docteur avoit fait im- primer (on livre , cette Thcfe dange- reufe s' étoic foutenuë , de Dieu & de l'homme dans Ièfus-Cbrift , il s'eftfait une même perfonne , non que V un & l'autre > ou que l'un des deux ait cejfé

19

a avoir fa propre fitbfî fiance ou per- fonaVité , maïs farce quelles fe font jointes chacune de fon coté par une union réciproque & naturelle.

Le Do&eur x gardé fur cela un pro- fond fïlence, & fans nulle précaution le livre fe deb.te comme auparavant dans Pari* avec ces parolesqui y fonc contenues CZJnitê de p rfonnes enje- fus-Chrifl fait la dotlrine du Concile d'Ephefe,

On demande fi fur un article de ectie 'mcortance il s'agifïoit de marquer précifement la Doctrine d'un Concile , Se une lettre de plus ou de moins fait fouvent d'un point de foy une herefie condamnée, ce Docteur a garder le filence , & ne pas retrader un tel blafpheme qui anéantit au fonds la Divinité de Je.- fus-Chrift , cV toute Tceconomie de l'incarnation.

$4 ^w é#w*î :<** <x>! e*î &*3 <** 5*3 **

PROPOSITIONS EXTRAITES

d'un Livre intiru'c , De Antiquo

jure Presbyte rorum.

L'Auteur qui fie imprimer ce petit .ouvrage en 1 67 8 , & qui pour ie cacher prit le nom fuppofé de ï 'ont ci us , eft aujourd'huy plus que fuffilamment connu. Voicy Tes pro- portions;

lJag. ^î% * Il eft clair par les Actes des Apoftrc, , que S. Paul commande a. I' ' Eglife de garder les Ordonnances

* Planum fit ex A&is Apoftolorum, Pres- byterorum mandata à fandto Paulo obfer- vanda Rcclcfiae pia:cipi ficut & Epifcopo- rum , lîve Apoftoloium ( Confîrmans Eo clefîas pisecipiens euftodhe prxcepta Apo- ftolorum & Seniorum ) Quamobrçm inter- pres Sorbonicus , (Do&or Sorbonicus qui vernacula lingm novum teftametitum vertit womibus imprefnim ) qui sempbr cogi-

TATA DIVINA PARI CUM DIGN1TATK

refert i aequabili, candida, ac dulci pol- lens eloquencia fie gratu adverfum me labo- je vertit , leur ordonnant de garder les ie- glcmens des A poftr.es & des Pu-lires.

2T

des Prejfrés comme celles des Evê<pie$ eu des j4po(lres. C ' efl pourquoy le Dcfteurde Sorbonne auteur de la ver- fien du Nouveau Teflament impri- mée a Mon s y & qui plein d'une élo- quence douce , nette t & non varia bis exprime toujours les pensées de Dieu d'une manière qui les égale , a traduit ces mots de S.Paul d'une façon qui me fait plaifir Confirmans Ecclefîas., ■praecipiens cuftoiire praecepta Apo- ftolorurn &T Seniorum , ordonnant de garder les reglemens des Apoflres & des Preflres.

On demande i. fi ce n'eft pas faire injure à l'Epifcopat que de prétendre égaler ainfi les ordonnances des Prê- tres à celles des Evcques. i. Si de telles louanges données fur tout à une verfiMi du Nouveau Teft«ment t condamnée par le Pape & parles Ar- chevêques de Paris . dont les Ceniu— res eft^ienr Se fubfrftent encore dani toute kur force , ne font pas témérai- res & fcandaleufes.

22, &* &#ï S*3 6*3 &#H^*#**#*S#3

AUTRE PROPOSITION

tirée du mefme Livre, pag. 55.

U2N7 Eve que ri eft point autrement juge d'un Preftre que d'un autre Evêque-

On demande (1 ce n'efl pas un attentat contre la Juridiction & con- tre la dignité Epitcopale.

**£«** ^ «#3 É*3 £3>3 «Wfcfc? & &#*€#*

DIVERSES PROPOSITIONS extraites du Livre intitulé Hiftoria Confie JJionis Auricularis Autore Ja-* cobo Boileau Tbeologo Parîfîenfi Ecclûjtts Adetropolita.wi Senonenjfls Decano , ôc approuvé par Mef- fieurs ChafTebras, ôc A. Favre.

C'Eft un amas de plufîeurs propo- fitions qui tendent toutes à prou- ver q ie les péchez de penfées & hs délectations qu'on nomme morofes font rarement des péchez mortels &

*3

«lie 'le font jamais à tnoins qu'elles ne

foicnt accompagnées du confentement^ par il ne parole pas que l'Auteur entende le confentement au plaifir de la penféc , mais fimplement la volon- té de faire l'action deffendué' à la- quelle on penfe , encore qu'on ne la fafle pas en effet.

Pag. 54. a Les péchez de pen- sées font rarement des péchez mor- tels , bien qu'on ne puijfe douter qu'il ri y tn ayt quelques unes qui le foient.

Pag. 55. b MAINTENANT

J^ZJE L'EGLISE EST SV.R

SON DECLIN ET VIEILLIT*

rarement les mawvai/ês pensées

font des péchez, mortels ....

a Facile eft rcfpondere minus crebrô. peccata cogitationum efle Lethalia, quam- vis qua:dam ita c(ïc non fit dubitandum . . .

b Raro jam Ecclcfi* actate prove&a , & ?d fenium. vc:£cn:c malas cogitationes elle lcthalcs.

*4

* // faut cependant c avouer que

dés les premiers temps de l*E<r/i/è ON PRATIgVOlT LA P£Nl- TENCR PZJBLIgVE POVR ^VEL^VES PECHEZ DE P EN S E* E , Jcavoir pour ceux aufqttels avo'it cjlê joint LE CON- SENTEMENT DE LA VOLON- TE' par ou ils efioient devenus des pecheT^ mortels , & nejloient plus Jimplement des pecheZ^ vé- niels.

Pag. 57. b De ntefme qu'au temps de S. Cyprien , c'eftoit par

a Verumtamcn fateri neceffe eft , primis Ecclefïx temporibus confcllim attam fuiffc. quamdam poenitenciam publictm pro. qui- bufdam peccatis cogitationum, quibusvo- Iuntatis confcnfus conjunftus fuerar , quo non aroplius \enialia fed mortalia evafe- rant.

b Quftmdmodum serati fànôi Cjpriani prava cogitatio confentiente voluntare ad eownittcndam idololatriara pleiic poenî-

u

*5 la pénitence publique , que ion

effacoit LA MAVVAISE PBN*

se'e Jointe av consen- tement de la volon- te* povk commettre

L'IDOLATRIE , il efl non feu. lement croyable , mais probable » cjfs'on a obfèrvé la mcfme pratique pour les pensées d'Adultère , & d'Homicide.

C'eft doncàdire,felon ce Docteur, r. que parmi les péchés de penfcés il n'y a de péchez mortels que ceux qui étoient fournis anciennement à la ne- ceflité de la pénitence publique, i- Q^i'emre les penfées mauvaifès , Se les délégations morofes , qui font des péchés , il y en a rarement qui foient des péchés mortels , mefmc dans ce temsde corruption, ou par un langage

tentia publics purgabatur , idem de cogi- tationibus mœchias , & homicidii obfer- \atum fuilTe , non folum credibile veruna eùam piobabilc e(h

c

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cnii lui c(l partiel' !;cr. fi dit anc CEriife Vitittit. 5. Que ks pec es de ft q h é oient fournis à !a ncceflité de la pénitence .publique , éoient ceux qui é oient jpin£s an co:'i(\,utrn(nt de la volonté pour co m meure p.ir e- xemple hdo amc , ou bien i\ dulterc & roonùride ou quelque aine action dcffeiniuc tous pen.edc cevbé mortel

On demande fur 'ont (\ cette doc- trine ne contient pas une morale tres- relichée , & fte ju&ifie p i> u c uifi niré de peenez mortels de m.iuvaire peri'éc pu le consentement lie cet - mine qu'au p'aifir de ne1 1er a une aCl on déenduë , par exemple , à une impur eré , ou a une vengean- ce.

On doit f.ure d'autant plus d'at- tention à cette doctrine , que Moli- nos d'une part çompuic pour peu pour rien les péchés de peniéc; impu- res , & que d'une autre paît on v.oic dans un livre nouvellement dénonce à l'aflemblcc du Clergé de France, ôc intitulé Théologie Morale de faint

17 j4u%u(lin . une doctrine aflez fcm- bLbie r»r lespechés de penfées»

A h Ver i:c \l\ Boile.iu femble s'en- tre repenti cTavo r lou.cnu cct:e do- &rirr , au Si moins kmble reron- noîcredaiis un livre qj'oh luy attri- bue , ai qui pft poftérieurà celu\-U, que le> «klcïbaùom morofes peuvent eftredes péchés mortels, mais îln'effc pas qucllnn de ce qu'il a pu enfei- ^ner depuis dans q iciq Je écrit qu'il n'a point autnrfe de i^n nom -, Il s'agic de ce qu'il a enieigé d-ins ion h i Maire de la confection airic îlaire, & 1 on demande 11 rien n'eft à blâ- mer , & à ret ncV.r poluivement dans ce te Doctrine. On deman le pourquov &: comment il a dic'q tt p.'ché> mor:e s de peniée lent fi ra<es, p »is qu'au contraire parmi le p:c tno tels d'imp ireic , il n'y en a point de co nrauns cjne les délégations mo- rofes. C'tft furquov on attend qu'il daigne luy-mcme s'cxpliqiu-r.

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PROPOSITIONS

Autorisées &C approuvées par Mef- fieurs Boileau & Roulani com- me la pute doctrine de S. Auguftin ÔC comme la doctrine de toute l'E- glifedans un Livre qui porte pour titre , Explication de fOrafon Do- micale composée des pensées & des paroles mêmes de S. Angnfïin.

I. Proportion extraite des pages 176. & 177^

Dieu fauve tous ceuxqrfit vent fauver ... Lors que nous enten- dons & que nous Ufons dans l'Ecritu- re faint e > * Q^e Dieu veut que tous les hommes (oient fauvez , quoique nous foyons certains que tous les bo?nmes ne font pas fauves. , nous ne devons pas

* Qui vult omnes homines vult falyos- iieri, î.Timot. z. \..

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■neanmo ins rien oflerà la toute- put ffarth volonté de Dieu , niait nom devons entend -e cette propofinon , Dieu vent q-ie tous les ht-nncs [oient fauve"^. Comme s'il avo;t dit que nul homme ricfl fauve , que celuy que Dieu veut gui foi? fli uvé ; le fens rie fiant pas qu'il n'y a pérfsïïne que Dieu ne veuil- le qui foi? fauve.

On voie allez pourquoy Meilleurs Bo Lau5e Rojiando.it autorité cette Doc^rme. Mai'i poir ne rien dire de pi >s , on deuunde fi l'en devoir, fur to k dans une explication dj Pa- ter , laq ie:le e(t pour le pe ipie de mMne que pour les fçavans , exclu- re to ice autre i uerpretation des pa- roles de l'A sortie , Se ofter au Sau- veur la vo'o ité de fa ivcf une in. huité de pefcKe irs qtii perdent po-ir ne vo ilo rpis corre' poudre aux dei- fei.is de Duu lur eux: On de *art- dc s'il ne faut pis rxp'iqier & e - icigner pli.s que jamais le dogme de- là volonté (încere de Dieu pour le falut de tous , dans un remps les Qjjerifttfj pretcad^nt comme le Cu-

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dt Seiire , que jefus-Chrift n'eft mort, 3c n'a prié pour lefalut d'au- cun autre que de ceux qu'il fauverst en effet ; d'où il concluent , avec ^' Auteur du Miroir de pieté , qu'il ne falloir, point Ce mettre enpeinede noftre falïtt , & que tout ce qui nous refto't à faire étoitde nous abandon- ner pour le lalut ou pour la damna- Bon à la volonté de Dieu.

AUTRE PROPOSITION

tirée du me/me Livre, & approu- vée par Mefliears Boileau & Rou- land comme la pure Doctrine de S. ^uguftin, pag. 510.

CEux dont la do firme eft plus fai- ne & les mœurs plus irreprehenfi- bles peuvent eflre chaj[el(^de la Com- munion de l ' Eglife par des calomnies & des troubles . . . ...... fouvent

aujfi la divine Providence permet que même des gens de bien [oient chafîès de la Communion de f 'Eglife par des trou-

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blés & des tumultes que des hommêf charnels excitent contre eux . . . Le Père celefte voyant ces personnes dans le fecret , les couronne aujjl dans le fe- cret. Ces hommes par -olffent rares j mais en en a pourtant des exemples & mê- me on en a plus qu'on ne fçauroit croire.

Chacun entend ce langage. On fçait que cctce Doctrine fuit mfînuée dans ce livre pour juftifîer le refus que quelques gens failoienc de foubfcnre au Formulaire & pour fe mettre i couvert auprès du public des excom- munications qui les menaçoienc. On demande s'il n'eft pas fcandaleux ÔC téméraire d'avancer fans preuves qu'il arrive fouvent que ceux dont la doctrine eft la plus faine & la v;e la plus intègre foient condamnez & chalfcz dc-1'Eglife , &c que le nombre en cft plus grand qu'on ne fçauroit croire.

C'cft récemment ce que les Quîe- tiftes de Dijon & de Sure diloient en termes exprés à leurs dévotes pour les tranqu.lbfer fur la coadam-

nation de Molinos , comme i! pa- role par la déposition des témoins. Quoiqu'il en puifTs eftre , on de- mande (î ce nvcft pas donne- aux en- fans rebel'eîi lEglife , aux Hère- tiques , & aux Schitmstïq les , une ocea(To:i'& un preeexte defe c oiie en fecret agrea jle aux yeux dit Per? eelefte, tandis que chaffez de la Com- rôuriion de l'E *life , ils fe cachent &c entretiennent en fecret leurs er- reurs,

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PROPOSITION

A UT Ô R'IJE'E

Par MonuV.ir R ouîand' dans le Li- vre , qui porte po ir titre InftrnBion Chrétienne fu~ les Alyftcres de notre Seigneur , & fur les Evangiles & les E pitres de ton* les Dimanches de l'année, tom.-^. p. 1^8 .

Pag. 15? 8. C Ncore que Dieu fer- M~J mette çiie!?r<fois que

3'3

les fidelles foient tentez, du dejfus de leurs forces , & que la tentation les abbatte , comme il arriva à S , Fier» re , néanmoins il ri arrive jamais que la tentation les sépare enfin de Dieu , félon ce qice CApoftre dit , fi Dieu eft pour nous , qui eft -ce qui fera contre nous , qui nous fcparera de la charité de lefus Chrijt ?

On demande fi de tenir ce 'anea- ge ce n eft pas autori er Ja doctrine foû'enuc dans les fomeufes proposi- tions de M. Arnaud cenfurées au- trefois en Sorbonne ; fi ce n'eft pas contredire l'Apoftre qui nous af- fûte que nous ne fommes point ten- tez au défi .1 s de nos forces ; fi ce n'eft pas donner aux Juftes qui font des chû:es femblabiesà celle de faine Pierre , occafion de croire qi'iîs ne font poinr feparez deJefus-Chnft.

Ce n'eft encore que comme un eiTii de ce qu'on trouve à reprendre dans des Tiàefcs on dans des écrits ; de quelques DoAeurs , fur tout dans les ouvrages qui ontéce compofésou. approuvés par Monfieur du Pin,

3 * ou le myfterc de l'incarnation & de

la divinité de Jefos-Chrift cil abfo- lument décruir.

On fe Convient qu'il y aq-eîq-ies amées q'.ie Monfiem* B ** * fe plai- gnit en fatuité > qw 'il Te trouvoit un grand nombre de proposons erro- né -s , & quelque; unes même (oci- nienes da'">s des livres autonfés par les Doct.urs de fa Faculté, li nepen- Coit pas apparenment à celtes qu'on- vient de reprendre dans {es ouvrages. Quoy qu'il en foit on peut voir par qu'on a encore b-aucoup d'erreurs à' relever. Zélé comme 11 eft , il de - devtoit être ce femble le premier à les dénoncer à la Faculté j en retia- ârant en même temps celles qu'il a avancé luy-même.

C.R.C.

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