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M ASTER

NEGATIVE NO. 1995-0694

MICROFILMED 1995

AMERICAN THEOLOGICAL LIBRARY ASSOCIATION

EVANSTON, ILLINOIS 60201

DAY MISSION MONOGRAPHSON

MICROFILM: SET I

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This institution reserves the right to refuse to accept a copy order if, in its judgement, fulfillment of the order would involve violation of the copyright law.

Author:

Tchang, Mathias

Title:

Le Père Simon A. Cunha S. J. (Ou Li Yu-Chan)

Place:

Chang-hai

Date:

1914

BIBLIOGRAPHIC RECORD TARGET

Author : Title:

Published: Description:

Tchang, Mathias, 1852-1929.

Le P ère Simon A. Cunha S. J. (Ou Li Yu-Chan) : L'homme et

L'oeuvre artistique / par M. Tchang et P. De Prunel e. Chang-hai : Imprimerie de T'ou-S e-W e, 1914. viii, 53 p. : ill. ; 25 cm. Subjects (Library of Congress) :

Wu, Li, 1632-1718. Painting, Chinese.

MICROFILMED BY

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BETHLEHEM, PA 18017

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PHOTOGRAPHS AND ILLUSTRATIONS

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VARIETES SINOLOGIQUES N" 37

LE PERE SIMON A. CUNHA S.J.

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L'HOME ET L'ŒUVRE ARTISTIQUE

PAR LES

PP. M. TCHANG

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P. DE PRUNELÉ S.J.

CHANG-HAI IMPRIMERIE DE T'OU-SE-WÈ

1914

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VARIETES SINOLOGIQUES 37

LE PÈRE SIMON A. CUNHA S.J. (OU LI YU-CHAN)

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L'HOMME ET T/ŒUVRE ARTISTIQUE

PAR LES

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P. DE PRUNELÉ S.J.

CHAXG-HAI IMPRIMERIE DE T'OU-SÈ-WÈ

1914

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, NOTICE SUR LE PERE A CUNHA.

Ou Li ^ ^, soit Ou Yu-chnii -^ '^^ [Jj, ou de son nom poétique Mé-tsinf] tao-jen ^ ^ M. A "sage au puits d"encre» naquit à Tch'ang-chou '^ ^ (au Kiang-snu) l"an 1631, i^ année de Tch'ong-tcheng (dynastie des Ming). Il perdit son père de bonne heure, mais sa mère, femme droite et entendue, sut cultiver les dispositions naturelles de son enfant, en l'entourant de maîtres distingués dans les lettres et les arts. ^ ' ;"

Tch'-en K'io-yen f^^^, homme intègre et licencié renom- mé, sut faire partager à son élève, en même temps que son amour pour Tétude, un mépris profond pour les relations mondaines. Ts'ien Mou-tsai ^ ^ ^^ (c.-à-d. Ts'ieu /v'ten-i ^' '^ ^) eut le département de la poésie. Le jeune Ou Li devait plus tard lui faire honneur et mériter de son maître l'éloge le plus ilatteur : «Partout, disait celui-ci, la pensée de Ou est claire, et la forme de sa composition est expressive et vigoureuse». A la poésie s'ajoutait un penchant inné pour la musique. Tciveu Ming-ijuen ^ ^^ PtC lui enseigna la cithare chinoise (dont les cordes d'airain sont disposées en forme de violon européen). Et encore comme ailleurs se révéla le tempérament d'artiste de notre Ou Li. Mais ce fut surtout son pinceau qui le rendit célèbre ; il est encore de nos jours un des peintres, les plus goûtés de Chine.

Wang Yen-k^o ï j^ ^ lui donna les premiers principes de l'art. Il 3^ fit de si rapides progrès que de l'aveu d'un de ses con- temporains il laissa loin derrière lui tous ceux qui lui avaient servi de modèles. Il s'appliqua d'autant plus à ses compositions qu'il trouvait là, grâce à son talent, des subsides suffisants pour entretenir sa famille, qui était pauvre. Mais son désintéressement était si grand, qu'une fois les siens à l'aise, il cessa de rien produire.

II

Il avait épousé une personne respectable qui lui donna deux tilles. Sa mère étant venue à mourir, le chagrin qu'il en ressentit, se manifesta chez lui par une tristesse profonde dont il ne se départira g-uère, et qui le détachera plus que jamais des vains honneurs du monde. Ce fut probablement sur ces dispositions salutaires que vint germer dans son cœur, la pensée d"un Dieu créateur, et celle d"une vie future.

Tch'uttii-chmi ■^ ^ possédait déjà alors un missionnaire autour duquel se groupait un petit noyau de chrétiens, On Li voukit connaître la doctrine du Dieu du Ciel, et bientôt des rela- tions assidues s'établirent entre lui et le P. Couplet (Belge', de son nom chinois Yvrj-li j^ ^ ^, missionnaire de Tendroit.

La vérité ne larda pas à se faire jour dans son âme; il demanda à se faire chrétien et fut baptisé sous le nom de Simon Xavier (l). Quelque temps après il perdit sa femme. Ses deux filles étaient déjà mariées : Auctin lien désormais ne le retenait plus. 11 se sentit alors poussé de Dieu à se faire religieux. 11 était âgé de 51 ans. Il sotivrit de son dessein au Père Couplet, curé de Tcli'ang-chou '^^, qui l'encouragea et lui proposa de l'accompagner dans un voyage qu'il devait faire à llonie cette année-là (1681), comme procureur de la vice-province de Chine.

Oii-li y consentit volontiers et nos deux voyageurs s'embar- quèrent à Chang-hai pour faire voile vers l'Europe en passant par Macao. Arrivés en cette ville, ils logèrent tous deux à la résidence des Pères Portugais (l). Le supérieur averti, ne se montra pas favorable au voyage: il n'eut pas de peine à représenter au fervent néophyte la longueur et les difficultés d'une pénible navigation, et il lui offrit de commencer ses études à Macao. Ou Li se rangea à cet avis et le P. Couplet partit seul pour l'Europe.

(1) Cl'. I,. l'Iistoi-, .Notices lîioiiraphiqucs et Riblioitraphiquos p. 506 (Chanit- hai 1868-1875;. On n'a pas la date cxacie de son baptême. 11 eut lieu vraisem- blablement après la mort de sa mère \( rs 1079 ou 1680.

(2) Ce fut à l'occasion de ce \ o_\aL;-e qu'il composa le petit i-ecueil de poésie intitulé Scm-pa-fsi H E ft. (HE c.-à-d. écrit à San Paulo, éiilise S' Faul de Macao).

III

Ou Li commença do suite ses études de latin, et rannéo suivante (1682) entrait au noviciat. Après avoir prononcé ses vœux il fit sa théologie, et fut ordonné prêtre avec deux autres séminaristes par Tévêque chinois du Fou-kien M^^' Lopez (1688) (1). Il avait alors 58 ans. Afin de bénéficier de la protection dont jouissaient dans l'empire les sujets Portug^ais il changea alors son nom contre celui de A Cunha. : :

Envoyé comme missionnaire à Chang-hai il fixa sa résidence à Kia-ling hien ^ ^ J|^, oii pendant les 30 années que devait durer son fructueux ministère, il fut lapùtre des siens. Malgré son âge avancé il faisait tous ses voyages à pied, et s'occupait avec une grande ferveur de la conversion des païens. 11 ne parlait que des choses de Dieu. 11 mourut à Chang-hai avec la réputation d'un saint le 24 février 1718, âgé de 87 ans. Ses restes reposent actuellement dans la cimetière des Pères Jésuites de Chang-hai, en dehors de la porte du Sud.

La réputation des peintures du P. A Cunha est très grande auprès des chinois connaisseurs. Tous ses manuscrits ou peintu- res authentiques se paient aujourd'hui des centaines de piastres. On rapporte qu'une fois religieux, poussé, je pense, par quelque scrupule de conscience, il racheta pour les brûler plusieurs de ses peintures oii devait lui avoir échappé quelque indice superstitieux. Afin de réparer le mal qu'il croyait avoir fait ainsi, il composa sur Dieu, la S*^*^ Vierge, les Anges, la S" Eucharistie, et d'autres sujets pieux, des chants sacrés qui sont encore goûtés de nos jours (2).

(1) Son nom chinois Louo IV'eîi-fsoo ^ ^ ^i n^' 'lu Fou-kien vers 1610, baptisé à l'âge de 10 ans par le i'. Antoine de S'^ Marie O.S.K. Kntré au noviciat chez les TF. Dominicains de Manille il l'ut ordonné prêtre à 37 ans. .Apre- le décret d'e.xil des prêtres européens il exerça seul le ministère au Fou-kien, au Tché- ly. au Tché-kiang et au Kiung-nun (1065-i t)71 ). Il avait 70 ans quand il tut sacré évèque de Basilée à Canton (1685) par M^^' |-5ei-nardin délia Chiesa. Il mourut en 1692. (Cf. Colombel, mission du Kiang-nan, 2^ partie p. 390).

(2) 55 ^ JE '^ ft T'ien-io-tcheng-in-i. W ^ M T San- long -p'ien.

^ P ^ H ^ Sut k'eou-to-je-tch\to, et l'ouvraji-e Mé-tsing tsi ^ ^ tk publié par le F. Laurent Li S.J.

IV

Il nous reste le journal de sa vie écrit pendant un an par l'un de ses chrétiens lettrés, nommé Tcliao I.oeu ^ -f^. Ce journal ne fait que confirmer l'immense réputation dont jouissait Ou Li parmi ses contemporains. ^Lui et Wang Che-koii 3E ^ ^7 dit- il, éclipsaient tous les autres: mais tandis que ce dernier se laissait volontiers assiéger de solliciteurs, qui, le morceau de soie, ou le papier à la main, réclamaient un autofçraphe. Ou Yu-chan ^ y^ iJj enfouissait son talent dans la solitude d'une petite ville nul ne savait le rejoindre.»

Les chefs-d'oeuvres de peinture et de calligi'aphie du «Sage au puits d'encre») sont aujourd'hui pour la plupart conservés précieusement chez différentes familles de lettrés à Tcli'ang-chou, Chaiig-liai^ ou aux environs. Six seulement sont en possession des PP. Jésuites de Zi-ha-\Kei.

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PRÉFACE DE M" LI P'ING-CHOU

^ 2p # (1)

L'art de la peinture est un des plus beaux privilèges de la Chine. A partir de la dynastie des Song ^ et pendant celle des Yuen 7C s'illustrèrent Siang-yançi (c.-à-d. Mi Siang-yang -^ ^ 1^) (2) Ta-tch'e -j^ ^ (grand fou) (3), Hoang-ho (c.-à-d. Hoang- ho-chan-ts'iao ^ i| [Jj ;iÉ) (''0» Yun-lin (c.-à-d. / Yun-lin j^ g ^) (5). Jusqu'à la dynastie des Ming B^ quatre peintres jouiren^ d'une réputation universelle: ce furent T'ang ^ (6) (c.-à-d. T'ang Pé-hou ^ ^), Cheng -^ (7) (c.-à-d. Cheng Che-tHen -^c ^ Bg), Wen -^ (8) (c.-à-d. Wen Hen-çhan ^ # llj) et Tong 3| (9) (c.-à-d. Tong Wen-ming j| ^ |^).

(1) M"" I-t P'ing-chou, licencié, notable de Chang-hai, ex-sous-prcfet de Soei- ngan hien j^ ^ |^ au Koang-tong, pendant la révolution d'octobre 1911 fut pro- clamé administrateur civil général du Kiang-sou îCE i^ S j|îr |^ :§. Compromis à tort ou à raison dans la révolte du sud (Juillet 1913), il est aujourd'hui exilé.

(2) Mi Feî ^ "f^, originaire de Siang-yang fou au Hou-pé, (1051-1107).

(3) Le grand fou, pseudon3me de Hoang Kong-ioang ^■SsM (vers 1320-1385).

(4) Le ramasseur de bois de la montagne de Hoang-ho chan au Ilou-pé, pseudonyme de Wang Mong 3E âl, originaire de Ilou-tcheou fou au Tché-kiang (1179-1264).

(5) Yun-lin g i^ nom commun de I Tsoan ^ ^ (1301-1374).

(6) T'ang Yn f^^, autrement dit Pé-hou i&l^, et Lou-jou P^^fl, originaire de Sou-tcheou au Kiang-sou (1470-1523).

(1) Cheng Tcheou gfc ,^. encore appelé K'i-nan ÊJC ^, ou Pé-che ivong Q 5 ^(1427-1509). ;

(8) Wen Tchen-ming ^CWl^^, ailleurs Tchen-tchong ^ f^ ; de son nom, Pi M- Il était originaire de Sou-tcheou au Kiang-sou (1470-1559).

(9) Tong K'i-tch'ang ^ ^ 1^, de son nom commun Yuen-tchai jt ^, de son "hao" Se-pé ,S Ô, originaire de Song-kiang fou au Kiang-sou (1555-1636).

YI

Chacun d'eux fit école, et ouvrit véritablement la voie de cet art à ses descendants. Si nous en arrivons à la dynastie régnante, plusieurs hommes fameux se sont déjà distingués dans l'art de la peinture : Les quatre Wang ^ (1) semblent vraiment être arrivés au sommet de la perfection ; Yun Nan-t'ien 'j'^ ]^ 0 de Pi-ling (2) (Tch'ang-tcheou '^ jj'l']). Ou Yu-clian ^ j^^ \\] ds Yu-chan (c.-à-d. Tcli'ang-chou '^ ^) les suivent de près, et sont de véritables champions de leur art. Si nous comparons ces deux derniers à leurs deA'anciers, on peut dire c[ue, bien qu'excellents dans leur art, ils ne les égalent pas. '

"Puits d'encre» est le pseudonyme de Ou Yu-chan ^ jlj . Allusion au puits d'eau noirâtre de Yen-t^e "g" ^ (un des disciples de Confucius), aïeul de Ou Yu-chan. Ce puits se trou- vait près de sa maison. Ou Yu-chan, outre la peinture il excellait, aimait beaucoup la poésie ; il était habile calligraphe, et joueur de violon émérite. C'est ce qui lui a valu durant sa vie le titre de «Quatre excellences». Mais ses poésies sont rares, et on se les montre peu. Le Père Li Wen-yu (P. Laurent Li S. J. 1840-1911) a collectionné et édité quelques unes de ses poésies. Puis, craignant que les spécimens de calligraphie de Ou Yu-chan, ses peintures et ses lettres si recherchées de nos jours, ne se per- dissent, il se livra à des recherches minutieuses dans les familles

(1) I.Cs Quatre Wang 3E:

1") Wang Che-ming 2 B^ Wii no"! cominun Sucn-tdte j^ ;^, ou Ven-k'o t@ 5^

(1592-1G80). 2") Wang Kien db âS, nom commun Yuen-tchao ^ B^: pseudonymes tiiang-

pi îffi ^ et Jan-hiang-ycn tchou v^ ff "<g ^ ( 1 598- l(i77). 3") Wang Yuen-k' i jg j^ filT, nom commun Meou-king j^ j^, ailleurs Lou-t'ai ^

J, pctit-fils de Wang Kien, (1G42-171.t). 4"j Wang Iloei ï '^, nom commun Chekou ^ ^, ou Keng-yen san-jen

^ M W^ A, ailleurs Tn'ing-hoei tchou-jen f^ !l!Ji 3: A.

disciple gcs deux précédents Wang (1632-1717).

(2) Yun Cheou-p' ing 'j^I ^ ^, auparasant nommé Ko i|-g, ailleurs Tcheng- chou jE '1?; et Xan-fien ]^ fFl . Ses 3 pseudonx nies sont ; Pé-yun icai-che Q S ^ï- ^, y^un-k'i icai-che ® î^ ^1> ^, Tong-yucn-k'o MM ^ (1033-1690).

vu

de lettrés, chez les mandarins, parmi ses amis et ses parents, et trouva moyen, malgré tout le secret dont on les entourait, de se procurer ces précieux autographes et peintures. Après beaucoup de recherches, distinguant partout le vrai du taux, il. parvint à recueillir plus de 20 spécimens quïl publia emplo3'ant le procédé Européen de la photo-lithogravure. Ainsi est sorti de un chef d'œuvre sans défaut.

C'est alors qu'il m'a demandé de faire une préface à son livre.

Les paroles de T'ing-song-chan-jen |^ ^ ll| A ('') ^^ revin- rent alors en mémoire : «Pendant notre dj'uastie, dit-il, de grands peintres se sont signalés, tels que les quatre Wang 0 3E (2), Ou -^ (3) et Yun '\^ (4).» Lou Che-Jwa |^ 0^ f^ ajoute que de son temps (1776) ces six peintres étaient devenus des célébrités surpassant ceux qui s'étaient livrés à cet art. Mais Lou Che-hoa vivait sous le règne de l'Empereur K'ien-long (1736-1796), et si de son temps l'on estimait déjà beaucoup ces peintres, tout le monde s'accorde de nos jours à les déclarer aussi célèbres que le soleil et la lune que chacun connaît dans le ciel, et que l'eau des canaux qui coulent sur la terre.

Pour moi, toutes mes préférences vont à Ou Yu-chan ^'^^^]. Aussi le P. Laurent Li S.J. en faisant cette collection a véritable- ment bien deviné ma pensée. Quoique le calligraphe soit dépassé par le peintre, on peut dire cependant que par la manière dont Ou Yu-chan a su manier le pinceau et s'efforcer à reproduire trait pour trait l'écriture de Sou Tong-p'ou ^^ ^ ^ (5), il est arrivé à pénétrer le secret de ce dernier. Los écrivains modernes ose- raient-il prétendre l'égaler?

(1) Sui-iiom de Lou Che-hoa |îg I^ ■fij, de son nom commun Jen-tche 50 ^. Il était originaire de T"'cii-t:-,'ang >k ^ au Kicaig-sou, et auteur de l'ouvrage «Livres et peintures vues au Kiang-sou et au Tché-kicmg" ^ M Ij/f -S ffi ffi !§• H vécut à la fin du 18® siècle.

(2) Les quatre Wang |i3 3E cl', la note 1 0 de cette prcfacc.

(3) Ou ^ c'est notre Ou Yu-chan.

(4) Yim cf. la notre 11 de cette préface.

(5) Sou ,^ ;^ g^ (1036-1101). Tchang rw?i-(c7ia?!(/ 5g ^ ^ rapporte à ce

VIII

L'an dernier (1909) au commencement de l'automne je m'en- tendis avec ceux de mes amis animés du même désir, et nous fîmes dans le jardin de Wei-choen-yuen ^ ï!,^ ^ [Chang-hai^ Bubbling' Well road, 143) une exposition d'art, figuraient les peintures et autographes des hommes les plus célèbres. Mais les manuscrits de Monsieur Ou ^ y étaient rares. Hélas ! ces seuls débris de son talent restaient comme les plumes lustrées de l'oiseau céleste Hong-hoang (phénix) et seuls quelques vestiges de sa com- position nous étaient laissés comme témoins de son passage en ce monde.

Le P. Laurent Li S.J. unissant à son premier recueil de poésie la collection de peintures et autographes de Ou Li a en- châssé là deux pierres précieuses. Grâce à lui pourra se conserver désormais l'essentiel de notre littérature chinoise.

Deuxième année de l'Empereur Siuen-Vong (1910), lune, Chang-hai, Li Tchong-k'io, P'ing-chou.

sujet une anecdote assez plaisante. «Ou Li ^ ^ était allé un jour voir le préfet de la ville Ou Hing ^ |^ au Tché-kiang, et ne l'ayant pas trouvé chez-lui, sortit pour se promener. Etant entré par hasard dans une pagode il aperçut sur une pierre une inscription de la main même de Sou Tong-p'ou ^. ^ ^. -Aussitôt, oubliant l'objet de sa visite chez le préfet il courut plein de joie acheter du papier et un pinceau, et pendant trois jours s'appliqua uniquement à l'exacte reproduction des caractères dont il voulait posséder le secret. Pendant ce temps le préfet appre- nant que Ou Li ^ ^ s'était présenté chez-lui, le faisait rechercher par ses gens dans tous les quartiers de la \ille, mais le maître d'hôtel chez qui il était descendu ne put lui-même diriger ses recherches, ne sachant il était allé, Quand notre calligraphe crut être en possession de son modèle il se retira tout heureux sans plus songer à sa visite. Cf. Mé-tsing-tsi M iV $k édite par (,e P. Li S.J, (1909 Im- primerie de T'ou-sè-R'è) biographie de Oit Li par M' Tchang Yun-tchang en 1714).

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1

1.

Situation du puits d'encre Mé-ti^ing ^ ^. Nous mettons en première page cette gravure faite d'après une photographie récente: elle luontre l'état actuel du puits et du jardinet environnant.

Le puits d'encre se trouve à l'intérieur de la grande porte orientale de la ville de Tch'ang-clwu '^ ^ (Kiang-sou) dans la ruelle de Yen-ise "g" -^ ^. Auprès de ce puits était l'ancienne habitatation de Ou Li ^ j^.

La bouche du puits mesure plus de deux pieds de circonfé- rence. Au dessus il y a une petite élévation artificielle de quatre pieds de haut. A l'ouest de ce puits, il y a un kiosque on lit des inscriptions de plusieurs lettrés célèbres des dynasties précédentes.

Pendant les troubles des rebelles à longs-cheveux, le kiosque fut démoli et le puits bouché. Tout l'emplacement se couvrit de hautes herbes. Pendant l'année Meo^i-tf^e de l'empereur Koancf- siu -^ ^ (1888), le soixante-dix-neuvième descendant de Yen-tse "g" -^ nommé Yen Liang-hing "g" ^ ^ rétablit le puits.

1

1.

Siliialioii <\[\ puits d'encic I/j'-Z^/'/m/ I1^'< -)\' . Nous incitons en premiers |)at;c' cette uiasiire laite d après une jjhoioi; raphie lécente: elK' iiKUitii' l'étal aeliiel du puits et du jardinet einironnanl.

Le puits d'enere se iriui\e à l'inlérieur de la ^^raiide p(H"te orientale de la \ille de Trh'.-niij-rlioii '^" #1^, (Kininj-son^ dans la ruelle de Y('ii~l<c ,";" -f- |^. Au])res de ci' puits était rancienne habilatalion de l m l.i A^i jg.

i ,a liouche du puils uu■-^ure plus de deux pieds de cireiuilé- reiKt'. Au dessus il \ a une petite éié\ali(>n artiiieielle de Cjiuilro pieds de haut. A l'ouest de ce puils. il \ a un kiosque ou on lit des inscriptions de plusietirs lettres célèbres des dvuaslies précédentes. "'.

Pendant les troubles des rebelles à loiiiis-cheveux, le kicjsqtie lut démoli et le puits Ijouche. Tout reuipiacemeiit se c(>u\rit de hautes hérites. Pendant l'aiiuee Meon-lsi- de l'empereur Kaninj- •'^'" Je ^i (liS.SS , le soi.\ante-di\-iieu\ieme descend.mt de Ve/(-/.se 'f^" -^ nomtiié )'('ii 1 .iuiKj-h i tiij "g" ^ fS rétablit le puits.

2.

Tableau représentant les sapins et les nuages de la montagne Nan-yo '^ -g- (1) (Hou-nan).

La famille Ngai ^ de Cliung-luii en est propriétaire, [tableau de salle^.

liiscriptiou.

[ow ligne. Sapins et nuages de la montagne Nan-yo ^ -g-.

2*-' ligne. D'après le coup de pinceau de Tch''ong-hoei fffi ^ (2'' en l'honneur des soixante ans de la Grande Dame Tou ^, aïeule de la famille Xijni.

Signé : le sage du puits d'encre.

32.

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(1) L'ne des cinq montagnes saintes, toujours citées : T'ai-chun ^ |il ou Tony-yo ^ ^ au Chan-tony ; Heng-chan ^ |lj ou Xan-iju ^ U^ au Hou-nan; Hoa-chnn ^ llj ou Si-yo ^ ^ au Chun-ni; Heng-chan '^ Uj ou Pé-yo ^ ^ »u Tche-li : Song-clian ^ iJj ou Tchong yo •î' ^ au IJo-nan.

(2) Tchony-koei f\f ^. c'est le tse ^ (nom commun) de Ou Tchen ^fa; son hao 5^ (nom respeciucux donné par lui-mcme) est Mei-hoa tao-jen W ^ M. J^

sage à Heurs de prunier-.

2.

Tableau représentant les sapins et les nuag'es de la montagne Nan~yo 1^ -^ (1) (Hou-nan).

La famille Ngai ^c de Chung-hni en est propriétaire, [tableau de salle!.

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2'-' ligne. D'après le coup de pinceau de Tch''ong-koei f[|l ^ (2'' en l'honneur des soixante ans de la Grande Dame Tau ^, aïeule de la famille .Vf/.u'.

Signé : le sage du puits d'encre.

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(1) Lne des cinq montagnes saintes, toujours citées : T'ai-chun ^ |JLl ou Tony-yo ^ ^ au Chan-tony ; Heng-chun ^ UJ ou Xun-yo ^ ^ au Hou-nan: lioa-ch(in ^ (Jj ou Si-i/o 1| ^ au Chun-si : Heny-chan 11. Uj ou Pé-ijo j^ ^ au Tche-li : Sony-chan ^ UJ ou Tchony yo tj* ^ au f/o-iian.

(2) Tchony-koei fijj ^ c'est le tue ^ [nom commun) de Ou 'l'chen ^ft; son hao ^ (nom respecLueux doniK' par lui-même,; <'st Mei-hoa tuo-jen ^ M A sasfC à Heurs de prunier •'.

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,.: 3.

Tableau représentant le kiosque en pailles du surnommé Hoang-ho chan-ts'iao ^ ^ \ii ^ '!)• | Tableau à suspendre en hauteur]. La famille de K'iu Liang-che ^ ^ J;, actuellement député à l'Assemblée nationale de Pô-king en est propriétaire (2).

Inscription.

J'ai été témoin autrefois des pensées poétiques qu'inspirait la vue du kiosque en pailles du surnommé Hoang-ho chan-t<'iao (ramasseur de bois sur la montagne de la cigogne jaune). L"impi"ession en est toujours restée dans mon coeur. Aujourd'hui, profitant des loisirs de Taiitomne avancé, j'en ai essayé cette reproduction, mais elle n'approche pas de la réalité.

Mé-tsing tao-jen.

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(1) C'est le hao §* de Wang Moncj ^ ^, un dc^ quatre ici"and> et célèbres peintres des Yuen vers le coniinencement du 1 'i*^ -^n'cle ■^on /.se ^ est Chou-ming 'M i^- On dit que Ok I à acquit son .irL peu ci peu p,ir limitation de^- quatres irrands peintres des Yxien : dont \ oici le.~ noms le 1*'' Tchan 'l'ie-iigoni/ ^ -f :fn le 2*^ Hoang Kong-icung ^ ^ ]g ; le :f« / 'l\hna}> \^ ^ \o 'r<= Wmuj Mong ï ^ qui tut le beau-fils de Tchao Tse-ngctny .

(2) La famille K'iu. qui descend du docteur Thonia-^ K'ia Che-ae H ^ ^ (vers 1596-1649) ministre de l'empereur Yong-li ^ J^ (1647-1662), possède actuellement une des plus t-randes et plu-^ riches bibliothèque» do Chine, dont le catalogue souvent feuilleté par les sinoloaues est connu >ous le titre de T'ié-k'ing fong-kien leou ts'ang-chou tche WiW^^^^^^'^ou bien sous l'autre titre K'iu-che ts'ang chou moii-lou ^i ^ )& ^ Q i^.

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3.

Tableau représentant le kiosque en pailles du surnommé Hoang-ho c]ian-ls'ia.o ^ $| [Jj 1). 'Tableau à suspendre en hauteur". La famille de K'in Liang-clie ^ ^ -^, actuellement député à TAssemblée naticuiale de Pp-hing en est propriétaire (2'.

Inscription,

,rai été témoin autrefois des p^'iisées poétiques qu'inspirait la vue du kiosque en pailles du surnommé IJoimrj-Uo chan-t>^'iao (ramasseur de bois sur la montagne de la cigogne Jaune'. T/impression en est toujours restée dans mon ciLiur. Aujourd'hui, profitant des loisirs de r;iutomne a\ancé, j'en ai e^^sayé cette reproduction, mais elle n'approche pas de la réalité.

Mr-lsiinj tao-jeil.

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{[) ("est le Juin ^ de Wany Momi 2 ^, im de^ qiiHdc :ii-;ind> et c<'■l^'■bl-e•^ peintres des Yitcii \ei-s ]e oom Dienceiurni du 1 î '" -ii'cle -~on /se ^ e^l (^}>nit-))iinri 'PÎ i^. < )n dit que Ok ,ic(|iiit sdii .irl jieii ,i peu p,ir I imitiilinn de^. (^natre-. :.;r;inds peintres des Vtipn : doni \i>ici lr~ mini- le l*"'' 'I'cIkid l'ac le 2'' Hoancj Kong-ircnu/ M^M 1'' •>'' ' '!'< hiiim i% ^ le î'' Wanrj Moiif/ 3E qui lui le beau-fils de Tchan 'rxe-nçjanij .

(2) l,a l'amille K'iti. qui descend dn doc lein- l'hiiiii.i-' K'iii Clie-sc f^ ^ (\ers I596-1B49) ministre de reiiip<'renr Ymiy-li ^K. JM ' I ') 't7- l()()2l, possède aclncllcment une des plus iii-arides et plu- riLhi'- bibliothèque- do Chine, dont le eataloffue souxcnl leuillcté pai- les sinoloune- e-t connu -ou- le titre de l''i('--k'in Vonçi-kien Icou ls'((U{i-chou tchc ^ ^ ^ ^ij ^-^ 3^ * ^*^ K-hi-che ts'ang chou moii-lou II J3^ ?S ^ @ 1^.

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ÎÈ ou bien -ou- l'autre Utre

4

N' 4.

Tableau représentant les bamboux à feuilles de palmiers suspendre en hauteur].

La lamille K'iu ^ en est propriétaire (1).

Inscription.

Les branches et les feuilles de bamboux surnoinmés Tsong feuilles de palmiers) sont longues et régulièrement disposées. Des endroits la verdure est épaisse il semble découler comme des gouttes d'ombre sur le sol. A l'arrivée soudaine du vent de mer ces bamboux ne sont pas trop fortement inclinés. Etant au- trefois à Macao, j'ai moi-môme remarqué cela. Voilà une pièce.

Mé-tsing tao-jen.

A ai), m,^ ^

(1) Voir la note n" 2 du tableau 3.

N' 4.

TablcaLi rcprcsL'iitaiit les hamboux à fenilk'S de palmiers suspendre en hauteur .

l-a tamille K'iii ^ en esl propriétaire (^l).

Inscription.

Les brandies et les feuilles de bamboiix sui'nommés T.<on(j à feuilles de palmiersl sont lonL;Lies et réi; nlierement disposées. Des endioits la verdure esl épaisse il semble déeouler comme des i^outles d'ombre sur le s(d. A Tan'ivée soudaine du vent de mer ces bamboux ne sont pas ti'op fortement inclinés. Ktant au- trefois à .Vfacao, j ai moi-même l'emarqué cela. N'oilà une pièce.

Mi''-lf^i)ïil Ino-jdi.

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N" 5.

Copie d'un tableau de K'iu-jan ^ ^ (1) reproduisant un paysage par un jour de beau temps, après une longue pluie, auprès de montagnes d'été [En cahier].

Iiiscriptiou.

Comme ci-dessus.

le 10 de la lune

Ou Li.

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;1) ICiu-jan est un bonze artiste peintre des Sonr/ î^ \anl%inoi> (vei> 9HS «pr. .). C.) le meilleur iniitittcui- des pciniuro de Tonçi Yuen i^ /^ fi'. ^ A^^ Kiuen 64 loi. 0.

X" 5.

Copie d'un tableau de K'in-jnn ]\ ^ (1) reproduisant un pavsaKe par un jour de beau temps, après une longue pluie, auprès de juojita^nes dété [Eu cahier].

liiscl'iptioH.

Coiume ci-dessus.

le H) de la .'^ lune Ou Ll.

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1) K'iii-jdn c-^t un l)iiii/c ;^l-^i^^tc' peintre de- Son;/ l/|c NiUiMnoi- (\ei-- (Kls <'ipr. ,). C'.i le mcillenr iinil.i tinr de-, pci ni iirr-., de 'l'oiii/ )'iieii 'i(f îlfii ("I. ,^ ot ^ '^ Kiuen ti-i fol. (>.

6

N" 6.

Pastiche de l'art pictural de Kou Tan-h'ieou ^ ^ Si ['^) [en cahier].

La famille K'iu de Tchao-wen hieri en est propriétaire.

Inscription.

(Comme ci-dessusV

Tannée Sin-]ieoii 1621

ou 1681 apr. J.C. 4* lune

Yu-chmi-ti^e.

n S:

(1) C'est 1p /ioo ^ de AToh A'ieoa-.se ^Sj ;^ @, des Yueii : son ise ^ nom commun, était Kinçi-tchong ^ fijj. .Natif de 7"oi tclieou ffl au Tché-kiang. il se donnait le pseudt)n\ Die de Tan-k' ieou clienij ;f3" ÊJJ rfe (1312-1305) Cf. J lt ^ fi «"fwen 22 fol. 10.

^^^^p^„,^_^_,^.

X' 0.

Pasticlie de l'ail piclural de Koii In ii-h' icou M 4^1- P [cn cahier! .

La taniillc ]\-in de Tclnui-wcn hion on est pi-opriélaire.

(('omme ci-dessus .

Inscription.

l'année Sin-ijcoii 1 ei'il

ou IHSI apr. .I.C. V lune

) i'-i'hnii-ls(>.

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■^ h'iiirii 22 loi. lu.

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i^ 7.

Tableau représentant une belle matinée de printemps au milieu des lacs et des montagnes .

(tableau de salle voir la collection de Chen-lcheou houo- koang tsi jji^ ^'H ^ 3fe ^ 9> réclame des peintures reproduites).

Inscription.

Indication du tableau ('comme ci-dessusV

Au printemps en vue d'un lac lointain entourant les murailles extérieures de la ville. La porte s'ouvre au bord d"une petite baie. La salle basse est entourée de maisons sur trois côtés.

La ruelle qui y mène est étroite et resserrée comme une corde de terre.

Les lleurs que j'ai achetées sont encore fraîches au bout de la grande baguette qui sert à les porter.

Je compose des vers tout neufs sur le dos d'un âne.

Mes hôtes repartent enivrés, et trouvant qu'il fait chaud, se dispersent dans le voisinag"e.

J'offre cette poésie à M'' Tchao Fa en l'honneur de l'inaugu- ration de sa nouvelle demeure.

Prière de corrig-er ce que j'ai écrit.

le 15 de la 1^''"« lune de l'an 1681. Yu-chan-tse Ou Li.

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Tabloau i-eprcscntanl une belle matinée de priiileiiips au milieu des lacs el des monlaunes. .../.,

,tablean de salle \oir la cnllectiiiii de l 'lifii-lrhcoii. j:(,iu)- l;i):riiil l-<i f^ 'Ji'] \M "it ^< "^^ •*• l'éclame des peintures reproduites).

liis('i'i]»ti(ui.

Indication du tai)!eaii cumme ci-dessus\ ;'

Au printem|js en \ue i\'\\\] lac lointain entoui'anl Ic^ murailles extérieures de la \ilK'. La piule s"ou\re au IjorcI dune petite baie. I .a salle basse i'>l enloiii'éi' de maisons sur tr(,>i.-^ c<ités.

La ruelle C|ui v mené esl étroite et l'esserrée comme une corde de terre. é;'-,,--

Les ileui's C|ue l'ai achetées sont encoi'e l'raiches au b(Uit de la izrande bauuetle C|ui sert à le.-, porter.

.le compo.->e des vers tout neufs .sui" le do.s d'un àue.

.\k's Ilotes repartent eni\res. et trou\anl cpi il tait chaud, se dispersent dans le \oisiiiai;e.

-LolTre cette jjoesie à M' Teinta )',( en l'honneur de l'in.uiiiu- ration de sa nouvelle demeure. ;^ ■; :;,

Prière de corriiier ce que j ai écrit. ;:: -, .,

le de la l^"''- lune de l'an llîSl.

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8.

Tableau offert au vieux Monsieur Mi-yen.

le 4* jour de la 4^ lune de l'an 1673. (tableau de salle ^'oil■ la collection de Chen-tcheou koiio- hoiuuj txL iji^ ^H ^ 5t ^ ^- réclame des peintures reproduites).

Inscription .

I/année Koei-lch'eou (1673) un jour de clarté et de calme (4" jour de la 4" lune). J>édié au vieux Monsieur Mi-yen.

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X" 8.

Tableau offert au vieux Monsieur Mi~yeii.

le 4*' jour de la 4*^ lune de Tan 1H73. (tableau de salle N'oir la collection de <^'he)i-lclieou kon.o- ho:uiij l-<i f^ '}\\ P] 7t ^ 9. réclame des peintures reproduites).

liisci'iptioii.

I /an née Koei-lch'coa (167lj) un jour de clarté et de calme i^'i'-' jour de la ^i" lune). Dédié au vieux Monsieur Mi-yen.

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N" 9.

Reproduction de montagnes et d'eau avec pièce de vers en l'honneur des soixante-dix ans de Monsieur Se-inè.

(tableau de salle ; possession de la famille Li P'ing-clioii ^ 2p. ^ de Chang-hai).

Inscription.

Le vaillant vieillard âgé de soixante-dix ans voit ses sourcils et sa barbe blanchir de plus en plus. Durant toute sa vie il a cherché l'érudition, sans tenir aucun compte de son grand âge.

On peut en conclure l'importance de la doctrine qui demeure, tandis que passe la splendeur de son jeune àç,e: et il faudrait faire cas des moindres parcelles de temps pour arriver à s'instruire. Celui qui se livre ainsi à la poésie et à la peinture prolonge sa vie d'autant. ■■■-■.::.'■■-

Pièce de vers et peinture en l'honneur des 70 ans de Mon- sieur Se~mé, mon condisciple.

M Mé-tsing tao-jen.

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N" 9.

Keproduction de montatines et d'eau avec pièce de vei"s en riionneur des soixante-dix ans de Monsieur So-iii)>.

(tableau de salle ; possession de la famille /./ P'i'iiij-clion ^ ^ # de Chang-hai).

Inscription.

Le vaillant vieillard âgé de soixante-dix ans voit ses sourcils et sa barbe blanchir de plus en plus. Durant toute sa vie il a cherché rérudition, sans tenir aucun compte de son grand âge.

On petit en conclure l'importance de la doctrine C[ui demeure, tandis que passe la splendeur de son jeune âge: et il faudrait faire cas des moindres paicellcs de temps poui" arriver à s'instrtiire. Celui qui se livre ainsi à la poésie et à la peinture prolonge sa vie d'autant.

Pièce de vers et peinture en l'honneur des 70 ans de Mon- sieur Se-iiié, mon condisciple. -

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N^ 10.

Tableau représentant le jardin d'un salon d'études intitulé «l'encens du ciel.»

(la famille Li P'ing-cliou ^ ^ ^ de Chang-Iiai en est propriétaire) .

Inscription.

Reproduction du salon d'études «Encens du Ciel» un jour d'automne de l'an 1710.

A l'imitation du coup de pinceau de Monsieur Kouo Ho- yang (1).

Yu-chan Li.

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(1) ç|3 inf IS ce fut très probablement ic Ilao attribué par les lettrés à Kouo m Ip E^r, des Sonrj ^ vers le 10 siècle Cf. M î^ ft lt # # Kixœn tiO fol. 7.

10

N' Kl.

l'ableau représcnlaiil le Jardin d"un salon d'cUides intitule " l'encens du ciel. »

(la famille Li P'imj-choa ^ -^ -^'-" de Charuj-liui en est propriétaire).

Inscription.

lleproduction du salon d'études "Encens du (Mel" un jour d'automne de l'an 1710.

A l'imitatiun du coup de pinceau de Monsieur Kouo Ho- ijnng (1).

Yu-chan Li.

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11

N^ 11.

Un kiosque de paille entre ciel et terre, (voir la cellection de Chen-tclieou-kouo-tsi).

luscriptioii.

Un kiosque de paille entre ciel et terre.

A l'imitation du coup de pinceau de Ckou-mmrj ^1).

Mé-taing lao-jen.

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(1) Chou-minr) ,^ Pj] est le (se ^' de Wang Mong ZE ^ de>^ Yiieu. (Voir la note 1 du N" 3.)

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N^ 11.

Un kiosque de paille entre ciel et terre, (voir la cellection de Clien~tclieou-kouo-tsi).

liiscripti«ui.

Un kiosque de paille entre ciel et terre.

A l'imitation du coup de pinceau de Clïou-mlmj [V).

Mé-t-<inii tao-jen.

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(l) Chou-minçi ^ P/] est le tac ^- de Wdnrj Mong 3E ^ àc^ Yucii. (Voir la note 1 du N" 3.)

12

12.

Bamboiix et Rochers.

(tableau de salle ; possession de la famille Kou ^ de Nmi- Iwei if jll). ;.

luscriptioji.

Tendresse et ombrag^e se trouvent au milieu de mille monta- gnes et de dix-mille bamboux.

L'habitant des montagnes s'est réveillé en sursaut pendant la nuit, et il a entendu tomber la pluie et gémir le vent d'automne.

D'après la peinture d'un éventail de Tchang (1).

Mé-tsing tao-jen.

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(1) Tchang ^ l'ut un artiste peintre célèbre de la fin du 5®, et du commen- cement du G^ siècle. Sa spécialité était de peindre les éventails. Son nom est Tchmuj Ki-pé ^ li ■fÔ. Cl'. M ^ ^M^ Kiuen liO loi. 1.

V 12.

l-îambouN et Piochcis.

(^lablcaii de salle : possession de la t'ainilie Kon J| de N:ui- Inu'l ifj -Ka).

li!siri})tioii.

'rendi'esso et ombrage se trouvent au milien de mille nionta- i^iies et de dix-mille bamboux.

J/habitant des montai; nés sest réveille en snrsaut pendant la nuit, et il a entendu tomber la pluie et i;émir le vent d"automne.

D'après la peinttire d'un e\entail de Tchmig [[).

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13

N- 13.

Tableau représentant les montag^nes d'automne suspendre dans une grande salle].

Fong-yu leou ^ p|f |^, nom de la bibliothèque de Monsieur Teng Che ^5 ^ de Koang-tong, éditeur des collections du Chen- tcheou Kouo-hoang-tsi f^ ji] ^ it M^ ^^ propriétaire de ce tableau.

luscriptioii.

Le vieux Monsieur a construit sa maison sur le haut d'une montagne d'automne. Les teintes sont celles de l'automne, et la lumière est diffuse au premier et à l'arrière plan. Des rouleaux de peintures de Yu remplissent la maison en pierre (c.-à-d. la bibliothèque); et des milliers de sapins splendides garnissent le devant d'une maison en pailles. Les souliers en feuilles de palmier, et les chapeaux en feuilles d'amygdalus, sont faciles à entretenir. Secouant son sommeil, il (le vieux Monsieur) se lève quand [déjà] le soleil d'Occident darde ses rayons sur les portes de paille. En quête de sites pittoresques, au sein d'une vie cachée on oublie les années et le temps. En mangeant des plantes de longue vie et en cultivant les herbes précieuses «Tche», on change de mine et on se sent rajeunir. [Quant à moi] depuis des années j'ai bercé ce rêve, sans pouvoir entrer en relation avec personne. [Dans mes voyages] les eaux du royaume Tch'ou (Hou-nan et Hou- pé) se sont mêlées aux brouillards du royaume Ou (Kiang-sou). Puissé-je d'un bond pénétrer par delà ces amoncellements de rochers, et, serrant la main de mes amis, gémir au milieu des excavations des montagnes, [telles qu'elles s'offrent à nos regards] durant l'automne ! D'où vient si à propos cette cigogne blanche porteuse de cocons couleur de neige (rouleaux d'étoffe de soie) ? C'est sans doute un envoi de ce vieux Monsieur, lancé du pied d'un sapin. Il s'en échappe l'odeur fine d'une exquise poésie.

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13

N- 13.

Tableau représentant les montagnes d'automne [îi suspendre dans une grande salle].

Fong-yu leou J^ p|f ;j^, nom de la bibliothèque de Monsieur Teng Che ^$ ^ de Koang-tong, éditeur des collections du Clien- tcheou Kouo-koang-tsi |^ '}\-\ '^ j/t M.^ ^^ propriétaire de ce tableau.

Inscription.

Le vieux Monsieur a construit sa maison sur le haut d'une montagne d'automne. Les teintes sont celles de l'automne, et la lumière est diffuse au premier et à l'arrière plan. Des rouleaux de peintures de Yu remplissent la maison en pierre (c.-à-d. la bibliothèque); et des milliers de sapins splendides garnissent le devant d'une maison en pailles. Les souliers en feuilles de palmier, et les chapeaux en feuilles d'amygdalus, sont faciles à entretenir. Secouant son sommeil, il (le vieux Monsieur) se lève quand [déjà] le soleil d'Occident darde ses raj'ons sur les portes de paille. En quête de sites pittoresques, au sein d'une vie cachée on oublie les années et le temps. En mangeant des plantes de longue vie et en cultivant les herbes précieuses uTche-ù, on change de mine et on se sent rajeunir. [Quant à moi] depuis des années j'ai bercé ce rêve, sans pouvoir entrer en relation avec personne. [Dans mes voyages] les eaux du royaume Tch'ou (Hou-nan et Hou- pé) se sont mêlées aux brouillards du royaume Ou (Kinng-soii). Puissé-je d'un bond pénétrer par delà ces amoncellements de rochers, et, serrant la main de mes amis, gémir au milieu des excavations des montagnes, [telles qu'elles s'offrent à nos regards] durant l'automne ! D'où vient si à propos cette cigogne blanche porteuse de cocons couleur de neige (rouleaux; d'étoffe de soie) ? C'est sans doute un envoi de ce vieux Monsieur, lancé du pied d'un sapin. Il s'en échappe l'odeur fine d'une exquise poésie.

14

En déployant ce l'ouleau, apparaissent tout d'abord des nuages disséminés çà et là. Pour moi, saisissant le pinceau je cherche à reproduire immédiatement ce paysag"e de montagnes [prises en un jour] d'automne. La réalité, je ne l'ai pas vue, mais j'ai pourtant saisi quelque chose de son secret.

J'arrête mon pinceau sentant venir le vent. Je déploie mon rouleau et je le contemple longtemps. [Rien qu'à le voir] j'ai l'illusion de me sentir caressé en plein visage par la brise d'automne.

L'année 1-ma.o (1675) pendant la lune d'été.

Copié par Mé~lsing tao-jen.

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14.

Paysag'e de montagnes et d'eaux. En exergue, essais de critique sur quelques artistes peintres [en cahier],

(la famille Ngai 5t de Chang-hai est propriétaire de cette peinture).

Inscription.

Nan-kong (1) avait la spécialité des vastes étendues ombra- geuses ; cependant «ses os» (pseudonyme dont on le désignait) excellaient naturellement en peu d'objets.

Yun-lin (2) avait un talent spécial pour peindre les solitudes. Sobre d'encre, son génie apparaissait surtout dans la reproduction des différentes roches.

La spécialité de Tse-kieou (3) était la rigidité semblable au rocher. Son coup de pinceau était riche et fortement accentué.

Les 3 peintres qui prendraient Pi'-yuen (4) comme patron et

comme modèle se feraient en même temps les imitateurs de Lin-

tsi (5) et Yun-men (6). :' '^- '' -k: \:y ■:■'/-.'':-:.: j

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(1) San-kong C^ "g) surnom de ;)|t "^ -Vfi Fei, de la djnastie dos Song ^ (1051-1107). ce J It ^ # Kiuen 45 fol. 19.

(2) Yun-lin surnom de / Tsoan ^ 3^ de la dynastie des Yucn 7C (lîiOl- 1374). Cf. M ^^W Kiuen 1 1 fol. 19.

(3) Tse-kieou c'est-à-dire Hoang Kong-icaiiç/ ^ S *| (son surnom e-<t -J- ^ Tse-kieou). Il est connu aussi sous le litre de Ta-tch'e ;Ac ^ (irrand (ou) sous la dynastie des Yuen jq (1179-1204). Cf. J |t ^ ^ Kiuen 28. fol. '<.

(4) Pé-yuen c'est-à-dire Tong Yuen ^ ï^ 1 0*' siècle après ,].C. Cl. * |t ^ ^ Kiuen 41 fol. 2.

(5) Lin-tsi E^0^ fut un bonze de la dynastie des Song y^ vénéré par le bonze Pao-cheou "f^ ^ son élève Cf. Lao-hio-yen pi-ki ^ !^ ^ ^ IB Kiuen 10 fol. 12.

(G) Yun-nien ^ f^, porte de la ville de Yun-yang ^ ^, dépendance de K'i hien )fi|5 ^ près de T'aî-yuen fou au Chan-si |ll '^.

Lin-tsi et Yuii-men sont dignes d'être respectés et imités.

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15 N" 14.

Paysage de montagnes et d'eaux. En exci'guc, essais de critique sur quelques artistes peintres ''en cahier\

(la famille Ngai ^ de Ckang-liai est propriétaire de cette peinture^ .

Inscription .

Nan-kong (1) avait la spécialité des vastes étendues ombra- geuses ; cependant «ses os» (pseudonyme dont on le désignait) excellaient naturellement en peu dobjets.

Yun-lin (2) avait un talent spécial pour peindre les solitudes. Sobre d'encre, son génie apparaissait surtout dans la reproduction des différentes roches.

La spécialité de TKe-kieou (3) était la rigidité semblable au rocher. Son coup de pinceau était riche et fortement accentué.

Les ?> peintres qui prendraient l'r-yucn (1) comme patron et

comme modèle se feraient en même temps les imitateurs de TAii-

tsi (5) et Yiin-men (6).

Ou Li.

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(1) San-kong C^ 'g) surnom de ^ "j^ Mi Fei. de la d\ nantie dc^ Souç/ '^ (105 1-11 07). CI' M ^MM Kntcn 4o loi. 10.

(2) Fim-Z()i surnom de / Ttioan l5â ^ de l,i d\n.i-^iie de^ Yucn jg (l;i01- 137 4). Cr. M i S fil Kiuen 1 1 loi. lî).

(3) 'l'sc-kieOK c'est-à-dire Tlocaïf/ fCoiiçi-icoiiif 'Af {k "^ (-^on -^uriutni e-l -J- ^ Tse-kienu). Il est coiiau aussi sous le liti-e de l'a-Uli'o ^ ^ l^imucI Iou'' -^ou- la dvnaslie des i'iicn 7c ( 1 I 7V1-1 2(i4). Cl'. ^ ^^^ Kiuoi 2S. l'ol. ', .

(4) Pé-i/ue?i c'est-à-dire Tong Yucn '^ -^^ 10'' -u'cle aprt'^ ,I.C. Cl. ,1}" ^ ^ ^ Kiuen il loi. 2.

(ô) f.in-tsi ^^ tut un boii/.c de la d\naslie der- Sony 7}^ \<Mu'Te par le boii/c Pao-cheou "f^ ^ son élè\e Cf. I .ao-hio-ycn pi-ki ^ !^ ^ ^ lE Kiuen 10 loi. 12.

(l>) Yim-nieii S P'], porte de la \ille de Ynn-yang ^ j^. dt'pejidance de /\'i hien j|i|î ^ près de T'al-yuen fou au C/inii-.si [Il 5.

TAn-tsi et Fu7i-7ne?i sont dignes d'être respecté-- et iniiti'--.

16

N'» 15.

Paysage accompagné d'une courte pièce de vers composée suivant un mode antique [en cahier].

(la famille Ngai ^ de Chang-hai en est propiùétaire).

IiiscriptioD.

En soi il n'y a pas diverses formes de montagnes et d'eaux. Le pinceau suit les pensés de 1" homme qui promène le sombre et le profond.

D'après un modèle antique; un soir, près d'une fenêtre.

Ou Li.

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la tamilK' A;//// -l^ de i h:iriii-li:i i en est proprielai ce'.

Iiiscl'iptioli.

l'-ii ^"i il i: } a pa> di\ei>es Idriiies de iiiMiHa;^ nés et d'eaux. I .e |jiiKeaii --iiil les penses de l'iminnie C|ui pi'oinene le sonihre et le piiilnnd.

D.ipres lin tnudele anlit|ne; un >()ir. près d'une lenelre.

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r 16.

Vers et peinture dédiés aux anciens.

Tableau représentant une vallée au milieu des montag^nes |^en cahier ] .

(la bibliothèque de Zi-ka-wei en est propriétaire).

Inscription.

Après avoii commencé à étendre de l'encre sur ce tableau je me disais que le début en était riche et abondant. A seconde vue au contraire, je trouvai mon esquisse touffue et sans idée.

Suivant les poètes j'ai fait cette peinture comme épigraphe et comme supplément à ma poésie. Je crois profondément que l'art antique n'est pas facile à imiter.

Ou Li.

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Vers et peinture dédiés aux anciens.

Tableau représentant une vallée au milieu des montagnes ; en cahier].

(Il bibliothèque de Zi-ka-wei en est propriétaire).

Inscription.

Après avoii commencé à étendre de l'encre sur ce tableau je me disais que le début en était riche et abondant. A seconde vue au contraire, je trouvai mon esquisse touffue et sans idée.

Suivant les poètes j"ai fait cette peinture comme épigraphe et comme supplément à ma poésie. Je crois profondément que l'art antique n'est pas facile à imiter.

Ou Li.

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18

F 17.

Lointain de montagnes pendant une journée d'été ^en cahier]. (Foriginal est à la bibliothèque de Zi-ka-\vei).

luscriptiou.

Craignant les pays malsains, maladif, je les fuyais.

Mon habitation était claire aux jours d'été.

Les froids étangs, étalaient leurs eaux limpides , sur une étendue de cent K'ing (1).

En face, dans le lointain, des montagnes se dressaient en zigzag.

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(1) In K'ing fcj contient cent «mous» iK de terre.

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17.

Lointain de montagnes pendant une journée d"été en cahier |. (l'original est à la bibliothèque de Zi-ka-wei).

Inscription.

Craig^nant les pays inalsains, maladif, je les lu vais.

Mon habitation était claire aux jours dété.

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En face, dans le lointain, des montagnes se dressaient en zig-zag-.

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(1) Tu K'ing ^ coiUiciU cciil ' nidiis" lajîî clr Uti-c.

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N" 18.

Autre paysage de montagnes.

Feuille de cahier se trouvant à la bibliothèque de Zi-ka-wei.

Inscription.

Des montagnes solitaires se déploient dans le lointain.

Onel abandon! Quel abandon! Quelle solitude! Quelle solitude!

Il y a quelque chose de la réalité dans celte reproduction de montagnes et de llcuve, mais je ne sens pas dans mon coup de pinceau, et dans Tart d'étendre l'encre, cette force qui seule pourrait les représenter.

Manœuvrer la hache n'est pas habileté, non plus que se servir de la régie ne témoigne d'adresse

Je ne dis pas que je ne le cède à un peintre plus habile, mais en attendant, j'y ai trouvé mon plaisir personnel.

Mé-tsing tao-jen.

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Autre paysage de montai; ncs.

Feuille de cahier se trouvant à la bibliothèque de Zi-ka-wei.

Inscription.

Des niontat^nes solitaires se déploient dans le lointain.

Uue! abandon! Quel abandon! Quelle solitude! Quelle s(jlilude!

il y a quelque chose de la réalité dans cette reproduction de montagnes et de lleuve, mais je ne sens pas dans mon coup de pinceau, et dans l'art d'étendre l'encre, cette force qui seule pourrait les représenter.

Manœuvrer la hache n'est pas habileté, non plus que se servir de la régie ne témoigne d'adresse

Je ne dis pas que je ne le cède à un peintre plus habile, mais en attendant, j'y ai trouvé mon plaisir personnel.

Mè-tsing tao-Jen.

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19.

Un jour d'hiver, une petite barque chargée de provisions traverse un lac.

(l'original se trouve à la bibliothèque de Zi-ka-wei).

Peinture faite par Ou-li.

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l'n jour d'hiver, une petite barque chart^ée de provisions traverse iiu lac.

(l'original se trouve à la bibliothèque de Zi-ka-\vei).

Peinture faite par <)u-li.

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21

20.

Tableau représentant le retour d'un bouvier sur le soir, (la bibliothèque de Zi-ka-wei en est propriétaire).

Inscription.

Les reflets de lumière sur la montagne, l'ombre des nuages, la verdure des arbres apparaissent sous le vent et ^icnnent mar- queter la brume.

Tout cela excite en moi un yrand désir de les dépeindre.

J'aperçois un bouvier qui retourne chez lui en toute tranquillité.

On a établi ici pour me loger une petite hutte en paille.

. Mé-tsing tao-jen Ou Li.

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Tableau représentant le retour d'un bouvier sur le soir. (la bibliothèque de Zi-ka-wei en est propriétaire).

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Tout cela excite en moi un i^rand désir de les dépeindre.

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21.

Le lac du Sud.

(roi'iginal se trouve à la bibliothèque de Zi-ka-wei).

Inscription.

Il y a beaucoup de saules sur les rives du lac du Sud. La pluie fumante obscurcit rathmosphère. Pour moi j'ai acheté une petite barque et je m'y promène. Un coup de g^odille, et vous apercevez un tout autre paysag^e.

D'après la méthode de r.s''ao Yun-si ^1).

Yu-chan LA.

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(1) Tfi'ao Tche-pé § ^ Ô, de son nom commun (tse ^) y"eou-yuen % 7c, et Tcheng-sou ^ ^. connu ailleurs sous le nom de Yun-si ^ @|, était orisrinaire de Hoa-fing ^ ^. (Hong-kiang fou au Kiang-sou) (1212-1295). CI'. M §1 'M i^ Kiuen 21. loi. 3. 4.

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N" 21.

Le lac du Sud.

(roi'ii;"inal se troiive à la bibliothèque de Zi-lui-\^-ei).

Inscription.

Il y a beaucoup de saules sur les rives du lac du Sud. T.a pluie fumanle (ibscurcil rathmosphère. Pour tuoi j'ai acheté une petite barque et je in"v promené. l'n coup de i^odille. et vous apej'ceve/ un tout autre pavsa.ue.

D'api'ès la luéthode de T.<';u) Yiin-ai P.

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(1) 7's-on Telle ju- '^ %l é- fl'' -"Il nom ,'(Mniiiim (t^c îjî) Ycoii-ijucn OL jt- <■{ 'l'clieiifi-^ttii ^ ^. l'diinn .nilciir-. son- le ikiiii de Yun-^i ® "SS . ('•I.iil oriiii naii-c cil' llnii-rhiij ip /:: (Sonii-Inmiti l'dti ;iii l\i(niri-sou ) (12 12-121).").. (T. ^ ill '_^: {il/ h'inni 2 1 . lui . :!. 1.

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22.

Bamboux peints à l'encre.

[Petit rouleau à main].

(propriété de la famille Tcliou ^ de Sou-tcheou).

Inscription.

Reproduction de bamboux pris dans quatre étals différents : Sous le vent, par un beau jour, sous la pluie et sous la rosée. Peints à l'encre d'après M'' Souo-UcLn (1): j'ai à peu près rénssi à imitei son coup de pinceau.

Mè-t<ing lao-jen.

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("•) MM^ cest-à-dii-e Tcheng Se-^iao f||î g. "ipf bOus la dynastie des l'iieu 7C ^011 tse ^ est Y-wong 1^,^. (.)riii,inaii-(" de J Àen-kuauj ^ ÙI <> l<'ou-Uheou fou (Fou-kien), il mourut au commeiicenient de la d\iia^iie des Vueii \cv^ 1300, àaté de 78 ans. Cf. M ^ MM Kium 50 fol. 15.

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22.

Bamboux peints à rencj'c.

[Petit rouleau à main].

(propriété de la famille Tchoii |^ de Soii-lclieotù.

Inscription.

Reproduction de bamboux pris dans quatre états difTércnts : Sous le vent, par un beau jour, sous la pluie et sons la rosée. Peints à l'encre d'après M'' Soiio-imn (1) : j'ai à peu prés rénssi à imitei son coup de pinceau.

Mi'-I.^ivg Ino-jon.

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(1) M f)x ^ c'est-à-dii-e Tcheny Sc-^i<,o glî g. '^ •.-(lux la cl\-na^tii' do-, Yhcu 70 son tsc ^ est Y-woiuj ^. ( )i-i,iiin>iii-(' de J /wn-kianij 3^ âl >> l'\m-tihcoa fou (Fou-kien), il mourut au coinincuccmcnl nW la dNiia'^lic de-, Yiuni \<t> llUlO. âne de 7S ans. Cl', m A S Kiucn Jii loi. 1.").

24 23.

"Pableau de salon, peint en barque an départ de K'oen-chan (Kiang-sou) et représentant le sud du Kiang.

(propriété de la famille Lieou de Ts'i-pao ^ ^).

Inscription (du haut).

En haut est une inscription du P. Louis Hong S. J. [Fong I T>;Heou-fang ^P| i^ #: 1^] (1844-1906) artiste calligraphe et poète. L'ode que le P. Hong a écrite ici, est calquée sur celle de Mou- yu-eul ^ ■^ '^ «'l'enfant explorateur des poissons». L'auteur s'adresse à M"" Licou yu-liinng [^\] ^ ^) bon chrétien de Ts'i- pao propriétaire de cette peinture. 11 dit sa grande joie de voir une peinture si rare et si précieuse.

Inscription (de Ou Li).

Quelques saules étalent ici et \k leurs vex'ts ombrages. Sur les montagnes verdoyantes des deux rives, émane la brume du soir. Une barque légère comme une feuille, ramène l'hôte dans sa demeure. Cette peinture me rappelle vraiment bien le Kiang-nan (sud du fleuve) L'année Kni-clieit de li'ang-hi (1704) un jour d'automne. Exécuté sur la barque, au départ de K'oen-chan.

Mé-t.-iing tao-jen Ou-li.

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Tableau de salon, peint oti barque au départ de K'oen-ch;in ( Kiimg-sou) et représentant le sud du Kiançi.

(propriété de la famille TÀPon àc Ts'i-pao J^ ^).

Iiis{'ri|>fi<m (du haut).

En haul esl une inscription du l'. Louis Uonj,^ S. .1. [Foiui I Tx-ieou-fanrj ^^^t^^j\^}j] i^l S'j 1- 1 900) artiste calligraphe et poète, T/ode que le P. Honji' a écrite ici, est calquée sur celle de Mou- iju-eiU ^ ^ l' l'enfant explorateur des poissons^'. L"atiteur s'adresse à M'' Liooii ijn-h inmi %]\ [;|;j ^ bon chrétien de '/'.s'î- lino prt)piMétaire de cette peinture. Il dit sa i;rande joie de voir une peintui'e si l'are et si précieuse.

Inscription ide On Li).

(^)ttelqties saules étalent ici et letirs verts ombrages. Sur les montagnes verdoyantes des deux rives, émane la brtime du soir. l'ne barque légère comme une tetiille. ramène l'hôte dans sa démettre. Cette peinttirc me rappelle vraiment bien le Kiaiig-nan (sud du neu\e) L'année Ki;i-clipii de K'iiWj-iii (ITO'i) itn jour d'atttomne. Exécuté sur la barque, att départ de K'oon-clian.

]fr-l.<iri(i lao-jen Ou-li.

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N' 24.

Copie d'un original de Tchao Ta-nien (1) représentant le bord d'un lac au printemps.

(M"" P'ong Lai-tch'en, ancien président au tribunal T'ai- ich'ang-se ^ '^ ^ (2) en est propriétaire).

Inscription.

Au commencement mon attention s'était fixée sur la trace d'une herbe aquatique que j'avais laissée à l'est de Leou-kiang (T'ai-ts'ang -)^ ^^ sm Kiang-sou). Quant à vous, me couvrant de votre parasol d'honneur vous me traitiez avec égards sur terre et sur mer.

C'était alors le moment les vers à soie étaient endormis, et les fleurs non encore fanées. Nous écoutions dans l'ivresse, de vieilles hirondelles qui jasaient au vent du printemps. De retour, rentré dans les trois allées du jardin, je m'étendis solitaire sur une petite éminence. Pressé par la soif, de ma propre main j'ai fait cuire du thé avec l'eau d'une source fraîche.

Des groupes de chrysanthèmes étaient justement en fleur. La rosée blanche n'a pas encore fait son apparition. Plusieurs amis m'ont envoyé des sapèques pour acheter (3) des bouteilles de vin. M"" T^ao-han, homme de grand savoir, et émigré, habite en cachette auprès de l'eau à Leou-kiang. Depuis longtemps j'ai le projet de l'aller voir, cependant je n'ai pas encore eu la chance de le rencontrer.

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(1) Tchao Ta-nien ;tË ^ ^i norn commun de Tchao Ling-jang jg ^ issu de la famille impériale des Song ^ vivait vers 1050-1110. Cf. m. 0i ^ W Kiuen 47, fol. 2.

(2) T'ai-tch'ang se, tribunal chargé de la musique et de la euibinc impériale, du temps des Empereurs : il est aujourd'hui supprimé.

(3) K devrait s'écrire ^ acheter et non R ^endre.

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Copie d'un original de Tcliao Ta-nien (1) représentant le bord d'un lac au printemps.

(M"" P'ong Lai-tch'en, ancien président au tribunal T-ai- tch'ang-se ^ ^ ^ (2) en est propriétaire). ; .

Inscription.

Au commencement mon attention s'était fixée sur la trace d'une herbe aquatique que j'avais laissée à l'est de Leou-kiang (T'ai-ts'ang ;;^ ^ au Kiang-sou). Quant à vous, me couvrant de votre parasol d'honneur vous me traitiez avec égards sur terre et sur mer.

C'était alors le moment les vers à soie étaient endormis, et les fleurs non encore fanées. Nous écoutions dans l'ivresse, de vieilles hirondelles qui jasaient au vent du printemps. De retour, rentré dans les trois allées du jardin, je m'étendis solitaire sur une petite éminence. Pressé par la soif, de ma propre main j'ai fait cuire du thé avec l'eau d'une source fraîche.

Des groupes de chrysanthèmes étaient justement en fleur. La rosée blanche n'a pas encore fait son apparition. Plusieurs amis m'ont envoyé des sapèques pour acheter (3) des bouteilles de vin. M'" 7''ao-/ia?î, homme de grand savoir, et émigré, habite en cachette auprès de l'eau à Leou-kiang. Depuis longtemps j'ai le projet de l'aller voir, cependant je n'ai pas encore eu la chance de le rencontrer.

(1) Tchao Ta-nien j^ :^ ^, nom commun de Tchao Ling-jang ^ ■^ fji|, issu de la ramille impcrialc des Song /fc vi\ait vers 1050-1110. Cf. a ^ I^ i^ Kiuen 47, loi. 2.

(2) T'ai-tch'ang se, tribunal chnriré de la musique et de la cuisine impériale, du temps des Empereurs : il est aujourd'hui supprimé.

(3) ^ devrait s'écrire ^ acheter et non ^ \cndre.

26

An printemps de l'année Meou-chen (4) (1688) en accompa- gnant Monsieur Lou (5) qui se rendait en Occident j'ai pu me rendre dans la demeure de ce sage. Avec cet homme les poésies et le vin faisaient passer les journées. N'est-ce pas que l'esprit et la manière de Li Pé-hai (6) n'étaient pas supérieurs à cela ?

Levé de bon matin je suis rentré chez moi sous la pluie. Je n'avais pas remarqué qu'aujourd'hui nous sommes déjà au 3* jour de Tchong-yuen (15 de la lune\ Néanmoins ce cher Monsieur pense bien souvent à moi. Il m'envoie ici, au milieu des monta- gnes, du thé odoriférant et des sapèques pour acheter du vin.

J'ai improvisé deux strophes irrégulières de 7 caractères, et les ai ajoutées à cette copie de Tchao Ta-nien représentant la rive d'un lac un beau jour de printemps, pour le remercier.

Mé-tsing tao-jen Ou Li.

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(4) Ici il manque un caractère ; probablement Meou jH-

(5) Monsieur Lou serait probablement le Père Jean de Yrigoyen, Espagnol venu eu Chine en 1078. Cette peinture aurait donc ctc faite vers Tan 1688.

Le Père de Yrigoycn s'appelait de son nom chinois Lou Je-mong Yu-tsai ^- 0

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(6) Li Tch'eng ^ féi, de son nom commun Hien-hi J^ £1 descendant de la famille impériale des T^ang ^ \i\-ait au commencement des Song ^ (vers 910- 974). Cf. 9 ^ ^^ Kiuen 42 fol. 10.

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N" 25.

Copie d'une peinture de Hoang-ho-cJian-jen (i). [Tableau de salle] reproduit d'une photographie do la librairie de Yeou-tcheng-chou-kiu ^ JE ^ M-

Inscription. ; V

La pluie des nuits dernières a récemment fait monter l'eau de la hauteur d'une demi-gafife. La petite barque se charge tran- quillement de vin de sapin (sic). Les hommes des hauteurs (2) n'ont plus de rapport avec le monde. Dans une douce ivresse, ils lisent l'ouvrage poétique intitulé Li-sao ^ j^ (composé par un homme du royaume de Tch'ou, nommé KHu Yuen ^ j^).

L'an Koei-yeou de K'ang-hi (1693) jour après Téquinoxe de printemps je passais par la salle à'Ing-hou-ts'ao-t'ang (3). Avec plaisir j'y ai rencontré Ki-tsouo et (4) mes frères. Matin et soir je leur ai ouvert mon cœur pur. Pendant que le vent soufflait et que la pluie tombait dehors, nous étions réunis sur le même lit. A rissue du repas nous avons bu et fait des vers, comme j'avais quelques loisirs, on m'offrit du vieux papier, m'invitant à y faire une peinture. Alors suivant la méthode de Hoang-ho- chan-jen je fis cette peinture et y inscrivit une pièce de vers dont je demande la correction. La vigueur et les forces me manquent depuis longtemps, et j'ai honte de me voir si éloigné de nos anciens maîtres. '

Mé-tsing tao-jen Ou Li note ceci.

(1) Voir la note du 3.

(2) Hommes des hauteurs.... C'est-à-dire ceux qui ne fréquentent pas le

inonde bruyant.

(3) La saille de Ing-hou-ts'ao-t'ang... Probablement celle d'un chrétien lettré.

(4) Ki-tsouo ^ 'ë. très probablement le nom d'un chrétien.

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X" 25.

Copie d'une peinture de Iloang-lio-chan-jen (1). [Tableau de salle] reproduit d'une photof;"raphic de la librairie de Yeou-tchenrj-chou-kiu Yf JE ^ M-

Inscription.

La pluie des nuits dernières a récemment fait monter l'eau de la hauteur d'une demi-p^affe. La petite barque se chars^e tran- quillement de vin de sapin (sic). Les hommes des hauteurs (2) n'ont plus de rapport avec le monde. Dans une douce ivresse, ils lisent l'ouvrage poétique intitulé Li-sao ^ ^ (composé par un homme du royaume de Tch'ou, nommé K'^iu Yuen ^ Jf^).

L'an Koei-yeou de K'ang-hi (1693) 3" jour après Téquinoxe de printemps je passais par la salle à'Ing-hou-l>i'ao-l'a.ng (3). Avec plaisir j'y ai rencontré Ki-tsouo et (4) mes frères. Matin et soir je leur ai ouvert mon cœur pur. Pendant que le vent soufllait et que la pluie tombait dehors, nous étions réunis sur le même lit. A rissue du repas oîi nous avons bu et fait des vers, comme j'avais quelques loisirs, on m'offrit du vieux papier, m'invitant à y faire une peinture. Alors suivant la méthode de Hoang-ho- chan-jen je fis cette peinture et y inscrivit une pièce de vers dont je demande la correction. La vigueur et les forces me manquent depuis longtemps, et j'ai honte de me voir si éloigné de nos anciens maîtres.

Mé-tsing tao-jen Ou Li note ceci.

(1) Voir la noie du N" 3.

(2) Hommes des hauteurs.... C'cst-à-dirc ceux qui ne fréquentent pas- le

monde bru\ant.

(3) La sa.lle de Incj-hou-ts'ao-t'ang... Probablement celle d'un chrétien lettré.

(4) Ki-tsouo tïc TË. li'ès probablement le nom d'un cbrélien. .

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Tableau leprésentant une salle nommé Hong~a-chan-fang . (d'après une photographie éditée par la libraire Yeou-tcheng~ chou-kiu ^ jE ^ ^).

Inscription.

Tableau représentant une maison située au milieu des mon- tagnes dans une vallée dite «vallée du phénix».

Sixième Cannée de K'ang-hi, cycle Ting-se (1667) septième lune.

Mé-tsing tao-jen a écrit ceci.

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N" 26.

Tableau représentant une salle nommé Ilong-a-chan-fanrj.- (d'après une photog^raphie éditée par la libraire Yeou-tcliong- chou-hiu ^ ïE ^ ^).

Inscription.

Tableau représentant une maison située au milieu des mon- tagnes dans une vallée dite <- vallée du phénix-.

Sixième année de K'ang-hi, cycle TÙK/-se (1667) septième lune.

M(''-t.<inri tao-jen a écrit ceci.

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27.

Inscription horizontale (pien "g) se trouvant dans la chrétienté Kou-U-'lch'oen -^ M #> famille Lieou de Tch'ang-chou.

Salle (temple) ayant haute origine.

gauche) droite)

Ou Li tche-ing Mé-tsing

Sceau de Ou Li. Sceau de Mé-tsing.

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28.

Poésie sur un jour d'hiver [vers de 5 caractères rimes], (propriété de la famille K'iu de Tchang-chou (1).

luscriptiou.

On peut encore se réjouir en voyant la lune d'hiver. Cepen- dant, hélas! le poète souffre trop du froid. La lumière claire permet encore de voir quelque chose ; mais on ne contemple pas souvent la scène d'une année qui touche à sa fin. Le froid pénè- tre les vastes espaces tout blancs. La clarté de la lune passe au travers des branches d'arbres dépouillés de leur feuillage, et tombe d'aplomb (non oblique) le long des rameaux couverts de neige. Mais elle a déjà rempli d'inspirations poétiques le [cœur du] pein- tre et poète qui chevauche. En nous regardant mutuellement la lune et moi, je pense à la séparation d'automne. Sans sommeil, je m'afflige de la nuit qui se prolonge. En ce moment-ci je souf- fle pour amollir mon pinceau gelé. Il me parait difficile de représenter dans mon tableau l'ombre laissée par la lune.

Pour célébrer la lune d'hiver. Vers dédiés au vieux Monsieur

Hiao-wong. Prière de les rectifier.

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(i) La lamillc K'iu f| de Kou-li ts'oen '^ M 1^ possède une très prccicu-,c bibliothèque : les visiteurs n'y sont pas admis. Ceux qui demandent à consulter un livre, sont pries de rester dans un sallon à part, on le leur apporte.

(2) Le caractère Se j^ est mis ici pour celui de Fong ^ (offrir).

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F 28.

Poésie sur un jour d'hiver [vers de 5 caractères rimes], (propriété de la famille K'iu de Tchang-chou (1).

luscriptiou.

On peut encore se réjouir en voyant la lune d'hiver. Cepen- dant, hélas! le poète souffre trop du froid. La lumière claire permet encore de voir quelque chose ; mais on ne contemple pas souvent la scène d'une année qui touche à sa fin. Le froid pénè- tre les vastes espaces tout blancs. La clarté de la lune passe au travers des branches d'arbres dépouillés de leur feuillag'e, et tombe d'aplomb (non oblique] le long" des rameaux couverts de neig'e. Mais elle a déjà rempli d'inspirations poétiques le [cœur du] pein- tre et poète qui chevauche. En nous regardant mutuellement la lune et moi, je pense à la séparation d'automne. Sans sommeil, je m'afflige de la nuit qui se prolonge. En ce moment-ci je souf- fle pour amollir mon pinceau gelé. Il me parait difficile de représenter dans mon tableau lombre laissée par la lune.

Pour célébrer la lune d'hiver. Vers dédiés au vieux Monsieur

IIiao-\i^ong. Prière de les rectifier. ,:

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fl) La famille K'iu ^| de Kou-li ts'oen "^ M 1^ possède une très précieuse bibliothèque : les visiteurs n'3' sont pas admis. Ceux qui demandent à co^^>uUcr un livre, sont pries de rester dans un sallon à part, oii on le leur apporte.

(2) Le caractère Se ^ est mis ici pour celui de Fong ^ (offrir).

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29.

Différentes pensées poétiques composées en l'honneur du vieux Monsieur Hiao-wong (vers de 5 caractères rimes) l'original se trouve dans la iamille K'iu de Tch'ang-chou.

Inscription.

Les montagnes deviennent de couleur vert-sonibre. Le beau temps et la brume s'oublient beaucoup plus vite que la pluie elle- même. Le pêcheur se tourne et se retourne plus de trois fois, et sur la barque qui le porte il devient triste. La voile gonflée par un long coup de vent le fait avancer. Le blé est déjà récolté mais les papillons, (mangeurs de blé) sont encore là. Les livres évidés sont devenus la proie des vers qui travaillent avec ardeur. Il n'est pas nécessaire de prendre souvent le miroir en main [pour remettre en ordre] la barbe éparse qui flotte emportée par le vent comme la rosée blanche.

L'eau qui monte rétrécit à chaque instant le terrain [laissé à sec]. Les familles des environs montent sur les barques des cam- pagnards. Sur le tronc des saules morts poussent des herbes vertes. Des melons jaunes pendent aux tiges qui grimpent [sur le toit des] chaumières basses. Le tournesol se dirigeant vers l'ombre du soleil, devient maigre. Les poisons s'étant fait entendre (sic), le vent est devenu furieux pendant la nuit. Je cherche une aiguille pour en faire un hameçon. Ma femme apprend aussi à pêcher.

Un jour de pluie à la sortie d'une ville.

Différentes pensées poétiques.

La 2" des douze pièces de vers dédiées au vieux Monsieur Hiao-wong Prière de faire rectifier ces vers.

Ou Li.

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F 30.

Peinture représentant des montagnes couvertes de neii;e ^ iJj propriété de la famille Yao.

Inscription.

Vers le 10 Novembre 1669, à l'imitation du coup de pinceau

de M"" Li Tch'eng (1).

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N.B. Au bas de cette peinture se lisent les inscriptions élo- gieuses de trois connaisseurs: la l''i"s est celle de Lao Tch'anfi-t-<i Siao-chan ^ -^ "uji ^h Ûi ; la ^^ celle de Ilan Koei H ^i, et la 3®, celle de Tsiao-chan Tsien-yen Ts'ing-hen ^ iJj j g ^ in f^ en 1831 Nous jugeons inutile de les reproduire ici.

Ces 4 peintures de Ou Li se trouvent, dans roriginal, faire partie d'un seul rouleau à main (Cheou-kiuen ^ ^). Nous les avons séparées pour les commodités de la reproduction, mais on peut constater sur les bords l'endroit elles se rattachaient les unes aux autres.

Li Tch'enf) ^ }^, de son nom liicn-hi ^ S- \ (icul au commencement de la dynastie des Soiif/ ^■e^s le milieu du 10'^ siècle. (T. j2 A !^ iS Kiucn 42 fol. 10.

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Peinture représentant des montai^iies couvertes de nei^c ^ lll propriété de la famille Yao.

Inscription.

\'ers le 10 Novembre 1669. à limitation du coup de pinceau

de .\r Li Tch'eivj (1).

Yen-ling Ou Li.

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N.B. Au bas de cette peinture se lisent les inscriptions élo- gieuses de trois connaisseurs: la l'^'^'s est celle de Lao Tch'ang-t^^i Siao-chan ^ :g: |p 4^ \li ; la -' celle de Ilan Koei |f: /|§, et la 3®, celle de Tsiao-clian T sien-yen Ts'ing-lœn ife [Jj j^- 3^ \^ ']*/£ en 1831 Nous jugeons inutile de les reproduire ici.

Ces 4 peintures de Ou Li se trouvent, dans l'original, faire partie d'un seul rouleau à main (Cheou-lduen ^ ^). N(nis les avons séparées pour les commodités de la leproduction. mais ou peut constater sur les bords l'endroit oii elles se rattachaient les unes aux autres.

Ai Tch'auj ZJ5 J^, de &imi num Ilicn-lii _l^ £1- \ccul au conimc'iiceinL'iit dv la dynaslii- des Sony \ ers le milieu du lU"^ siècle. (T. jJ A Jil f? /vmu'îi 'i2 I\i1. 10.

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Peinture sur éventail inspirée de Mei Tao-jen ;j^ ^ A (O-

Inscription.

L'an cyclique Jen-chen de l'empereur K^aiig-hi (1692), 8'-' lune, d'après le coup de pinceau de Mei Tao-jen.

Le Sage au puits d'encre, Ou Li.

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(1) Mei-tao-jen ^ j^ A pseudonyme de Ou Tchen ^ ^a, de son nom com- II Tchong-koei # >i^ (1280-1354). Cf. 3f ^ ^- # A'iueii 7 loi. 1, Cette peinture été publiée dans le 3^ volume de la collection éditée par la librairie Yeou-tcheng Chou-k'îu de Chang-hai '^ JE^ M WiVS M ^ M catégorie des éventails.

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l\Hatui"o sur éventail inspirée de Mt'i Tao-jon ^ }{\ \ (1).

Inscription.

r/ati cvcliquc .len-cUen de rempereur K'^mj-lii (1(')92), S Iuhl'. daprès le coup de pinceau de Moi Tno-jen.

Le Satie au puits d'encre. Ou /./.

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I) Mo't-ldd'jfn Mi 'M. A psoucliuiv me de Ou Tclicn ^i |S, di; sun iioiii coni- iiiiiii Trlmufj-luiri f\l , 1> ( 1 2.S0- 1 a.") '. } . (T. Msjl^Ç^. Kiiicti ' loi. I. Cctlr pcilUiir.- .1 l'ti- publi('e tlaiis !<■ '■i'^ \i)liiitic de la Cdilcclioii ('dili'o ]iai- la libj-airic ^'cou-tchoiu/ Cliou-lc'tK dr ('li(in(j-li(ii /^ jE S M fihV^^'^^ M L'itf'iipi-ic des (.'vcniaiN.

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152.

PcnsL'C poétique du " vieillard aux roches blanches» (Pê-clio-

Insfriptioli.

Des pics accumules surplombent la rivière : les lieux d'habi- tation sont dans les profondeurs. Des forêts épaisses abritent les

maisons, et les arbres étalent leurs ombres A l'issue du

morceau de j^uitarc, la chanson finie, toutes les montagnes restent silencieuses. Cependant le murmure d'une source vient encore purifier le c<icur de l'hôte.

Pensées poétiques de Pé-che-\<,-onri c< vieillard aux roches blanches» exprimées par Ou Li, originaire de Yu-clian (Tch'ang-

chou).

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(l) Pâ-che-icon(j. psoudoiix nie clr Chciuj Tcheou ^ J^, clc son noni commun K'î-nan jUf ^. était appcli- par tout le iiumcle Clie-t' ien Nteii-clieng ^ Hj z\l ( I }2T- 1 ."iO'.l). Cette pcintLii-e se ti-ou\ e dans le l(i'= \ohniie de la cdllection de^^ peintiiros chinoises célèbres, éditées par la librairie Yeoii-tchenr/ choi(-}\!ii de Chang-hai (+• H ^ M îfe ^ + >^ tf.).

\' 152.

l'ensrc' pdèliqiu' du "xicillarLl nu\- ruches lilaiicliCS" (Pi'-clw- u-oh;/ â 5 tj (1'.

IiisiM'iption.

Des pics accumules sui"p1oml)cnL la rivière : les lieux criiabî- talion sont dans les prdiondeurs. Des lorèls épaisses al)rilent les

maisdns. et les arbres étalent leni-s oiuhves \ l'issue du

morceau de i:uilai-e, la chanson linie. toutes les montai^nes restent silencieuses. Cependant le mnrmui-e d'un.' source vient encore purifier le cteur de l'hôtj.

Pensées poétiques de Pr-i-lK^-wainj ■■ vieillard aux roches blanches- exprimées par '>ii Li, orii;inaire de Yn-chnn (TrU'-.niQ- i-fitm).

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(l l'i'-chc'icoli;/. |)>riicliin\ inr fl.' Cltciii/ 'J'cliron j|^ }i;] . de >i.ii iK)ni minmnn /\'i-)i'ni ^ ■^. l't.iil appcli' |),ir hMil \f iiiiiiKir ('he-fir)i slcii-vliefir/ l^X iU :5fc zfe I I 127- 1 .">U'.r . (Cllr' iicintiM-c >!' triiini' (Lui- le \tV \.i|iimc tir l.i cdl Ici'ii.iii tics |)riniu]-rs rliiniii^r- fi'-Irhro. (rlin'cs p.ir l.i li l)r;ii rie Ycnii-lchcini ih<ni-];'ni «le

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Vn éventail peint en rannce 16G1 (1).

Inscription.

Une sinuosité de lacs et de montai;nes (sic) : c'est que le solitaire prend plaisir à pêcher et à se promener.

t'ait par Mr-lao-jen, le lendemain du 9'' jour de la lune de l'an cyclique Sin-tch'eou (1661).

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(1) (7ot ('\onlnil, peint pai- Ou encore p.iien, à ràïc do ;i 1 ;in^. nmi- rt'x Mo dôji'i SOS dispositions artistiques.

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l'ne sinuosité de lacs et de montai: nés (sicl : c'est que le solitaire prend plaisir à pèclicr et à se promener.

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38

N' 84.

Portrait de Wang Che-kou avec son fils (1).

Inscriptiou.

Tableaii supplémentaire, par le sag^e au puits d'encre Ou Li.

Sceau de Ou Li Yu-chan.

(1) Wang Che-kou SÈ/H-S"' "-'^t le ^se -J- de Wang Hoei 2^: son pseudonvmc était Keng-yen san-Jen if jIM A (1 homme qui \ os-age au milieu des populations agricoles), ou encore Ts'ing-hoei tcliou-jen jH 3|î H; /\ (maîti-c au rayon clair). C'était un artiste peintre grand ami du P. A Cunha, et d'un an plus jeune que lui. I,es deux amis intimes axaient des rendez-vous presque journaliers, dans le but de s'instruire et de faire ensemble des peintures ou des poésies, Ce fut probablement dans une de ces rencontres amicales, que fut exécuté le portrait de Wang Che-kou avec son fils.

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I^ortrait de Wnvrf Chp.-koii avec son (ils \\).

Inscription.

'l'nlilean supplémentaire, par le sai;'e au puits d"encrc Ojl I.i.

Sceau de Ou Li Yu-chan.

(1) Waur/ r/'(('-/,-oi( 3:/5-S- ''^t le ^sf ^- de Wanrj Iloci J^^y. <nn pseudoiivnic (Hait hcng-ijcn siin-Jcn §)f ^ if^ J\^ (1 honinic qui \nyn'j:o ;iu jnilicu des populations ,-i£çric(ilcs\ on encore 'J'.-<' ing-hoei tchou-Jcit Jp^ 3(ji ^f; y\ (mailrc au ravoii clair), ("('■lait un artiste peintre ^rand ami du i'. .\ Cuiiha. et d'un an plus jeune que hii. I ,es deux amis intimes avaient des rencle/-\ons presque journaliers, dans le Ijul de s'instruire et de l'aire ensemble des peinlurcs ou des po(.''sies. Ce l'ut probablement dans un(^ de ees rencontres amicales. c|Lie fut e\('cute le portrait de ^\'(lng Clie-lcon a\"ec son lils.

l;'j N-^ 35.

Vers écrits on grands caractères, à la suite du portrait précédent.

liisci'iptioii.

Trois pièces poétiques écrites correctement, d'après les rimes du tableau de Lieou-henrj (I).

1'" PIKCK.

Depuis l'arrivée du printemps les préoccupations qu'entraînent les cocons arrêtent les rencontres et les sîiluts (2). Dans le jardin qui entoure la maison, les mûriers qu'on a dépouillés de leurs

feuilles, se remettent à bourgeonner (Jui donc saurait vous

trouver et vous voir, si ce n'est vos pinceaux et votre encrier ? Je sais bien qu'étant encore jeune, vous aimiez votre Licou-ken(j.

Des fleurs s'envolent d'une terrasse, éclairée de côté par le soleil couchant Un corbeau perché sur le dos d'un bocul", suit lu bète qui traverse la rivière enveloppée de brouillards. Près du pont on creuse un fossé pour amener Veau dans un réser\oir Demain, de grand matin, on plantera le riz dans les champs au sud du village.

^ 3* PIÈCE. \y: ■:')-' :'.J''[ --^'o \'-: '

Ce grand espace de dix "Meous» (o), qui donc viendra à bout de le cultiver en entier? [Le meilleur ne sera-t-il pas fait par] la pluie qui connaît mieux la nature du sol, et qui se montre bien

(1) Lieoit-kenr/ . fils de Wang Che-kou. I .e pseudonyme de W «)i(/ Cltr-hoii étant Kcnrj-ycn san-jen 7^^ ^^ "^ A- on a \oulu appeler son lils du même nom Kciifj ^jf (eullixateur).

Ce texte laisse à penser que seule une partie des \ers de ec tableau nuu■^ e^t pervenue ; Il y avait certainenaent d'autres piéees poétiques jointes au tableau de I Âeou-kcnçj ; mais qui pourra les trouver '.' - ; ;

(2) lîencontres et saluts sijinilicnt les relations ci\iles entre les mandarin-^.

(3) ".Meou" mesure agiMire de 2 40 ^^ (Pou) carrés, environ (i,(i(i ares.

40

affectueuse envers vous? (l) Les cultivateurs et ceux qui pren- nent soin des mûriers, désirent les cliosesj comme ce tableau les dépeint (2) ; ils ne veulent pas c[u"on leur demande le prix de la location et ils se refusent à reconnaître votre nom.

Brouillon fait par Mc-lsing tao-jen. Sceau : Mê-lsiiuj [ao-Joi. Sceau de Oii Li.

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(1) ^ tra' t)if'ii all'ectii)nnrc. c.-à.-cl. la pluie seule qui peut \iius rendre ser\ ice en nrrosanl partout, eommc \ oU'c meilleure amie.

(2) 'l'cxte nbscur: il est pnibaljle que le poète; \ eut dire que les cullhateurs et ceux qui cueillent les Ceuillcs de miiriers aiment bien la nature telle qu'elle est représentée ici : mais quand il s'jiiiit d'en oljlenir le prix d'allocation, c'est tout auC]-e chose.

Ce tableau est sui\i do t) inscriptions:

La l" celle de M^' Woncj T-anrj-lwuo ^ fs] 1^ écrite en 1001 l.a celle de M'' P'ong Hong-u-cn Ifll ^J '^ écrite en l'.Mil l.a ;!•= celle de .M'" CIuio Sovri-nicu glS ^ écrite en l'JO:) l.a '!<= celle de .\l'' Ou Ta-tcli'ou, ^ ;:^ fi écrite en ISUl

l.a b" celle de .M'' J.ou YiiJ-lch-en MM ^ ^■t-'i'i^f en T'^'.M

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lie de .M'' U^OîK/ i-'iîl-.si

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écrite en lUOI

Toutes ces insci'iptions s;>nl dites l'« 47'([, >oil en \ ers soil en prose

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40

alTcclucuse envers vous? (1) Les cult.i\ateiirs et ceux qui preu- neuL soin des mûriers, désirent les clioses] comme ce tableau les dépeint [2] : ils ne \eulent pas qu'on leur demande le prix de la location et ils se refusent à reconnaître votre nom.

lîrouiilon fait par .l/e-/sn);; tao-jen. Sceau : Mi'-lsiwj lao-jcii. Sceau de Ou Li.

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(2 1 'l'exle obscur: il est pi-i)l)able (pie le puéle \ eul cli|-e que les cuili\aleurs l'I ceux (|ui cueillent les leuilles de niùiaei-s aimeiil bien la natui-e (elle qu'elle esL represenU'e ici : mais cpiaiicl il s'aiiil d'en dblenir le prix d'.dldcatiun . c'esl loul aiiU'e chose.

Ce tableau l'sl sui\i de fi inscriptions:

I.a 1 '■'^ celle de M'' Wonij T'ovg-ltouo ^ fë] §'*; ('■crile en 11)0 1 : I .a 2'' celle de M'' P'onr/ Ifoijrj-irvii ij|5 ^§j ^ ('■criie en l'.Mll : La :i''- celle de M'" Cliiio S„iifi-r,if)i g[S ^^ ^ (■crite en lilOTi : La 'i"^ celle d<' M'' Ou ■I\i-U-li'ru(i ^ :k 'SI l'ci-ile en ISUl :

La 5'= celle de .\L' I.du )'ii/-tclrcii |I_^ \'^ ^ ('ci-ite en iNUl :

La l'i'- celle de .\P' W'oîî;/ l'i))-.-<iicu

533

^ l'criLe en l'.njl .

loujes ces insei-ipiious sont dites !'<( 'dJX, soit en \ers soit en pfose.

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Tableau représentant une salle nommée l'oïKj-a-cItnn-JHiig ^1) avec inscription de Wnmj Iloci^ ^.

Inscription. -,v.;.>-V'^:,'/^;-":;' V' ■.-■ ,^ ^^./'

1") La 16'' année de K'any~hi (1677), année cvclique Koei- se, lune ; au retour de l.inng h'i ^ |^ (On-ifi au Kirmri-aou). Rentré chez-moi, je me suis rappelé ce pas'sage, et me suis amusé à le reproduire. Signé : Mé-tsiiKj lao-jen Ou-fse Li .

Sceau : <JU Li, Yu-cIihu.

2") On /// sur celle peinluvp Vinticriptioti suivantp de Wauçj Hoei, ami intime du P. A Cunha, jadis possesse}!/' de ce tableau :

Mé~tsing tao-jen, mon condisciple, est du même âge que moi, mon compatriote et mon voisin. Depuis qu'il a fui le monde pour s'adonner à la perfection (2 je me suis mis. de mon côté, à parcourir le pays dans les quatre directions, si bien quel nous voilà séparé.s Tua de l'autre [de ia distance' du .Snd au Nord. Et voilà longtemps que cela dure. Cependant, chaque fois c^u'il ma été donné de contempler les merveilles dues :iu pinceau de Ou f.i, [je les ai trouvées! supérieures à celles de la dynastie des Soiui, et égales à celles des )'iipn : Iponr moi], elles s'acheminent vers les cimes et planent dans les hauteurs. Habituellement je garde précieusement ce tableau près de ma poitrine (H , et ne le laisse pas se perdre.

(1) Cf. .X" 2H : cp (nblean est uno nouvelle reproduction de la peinture de Tchno Tfi-nicii cltisséc ici >oiis le N ' 2(S. .N'eus ajoutons seulement l'inscription de

Wa.ng Hoei.

(2) Ici le caractère Inii ^ était écrit dans le texte même, mais il est annulé par un point, et, à côté, on a ajouté le caractère Clicing f^,î (s'élever plus liau(, prendre un ferme propos dont on ne peut en rien se départir). I.es deu.x caractères Kao-cluniÇj ift ^ laissent à entendre que le P. A Cunha était déjà prêtre et s'c'lnit caché pour ne pas fréquenter le inonde.

(.3) Réminiscence du Tchon'j-ijonr/ if M- il est dit : ^'^HSWÏÏH^:^^^- «Je le tiens à deux mains, le serrant près de ma poitrine sans le laisser perdre».

7

42

Il est l'œuvre de Tchao Tci-nieii (copiée par Ou Li). 11 a déjà plus de 20 ans, mais il est encore bien conservé. Ordinai- rement quand je contemple le site et les allées (figurés sur ce tableau) je m'imagine être en présence d'un haut personnage qui est si clément, si doux, si paisible et simple, [qu'il semble laisser transparaître] la limpidité de ses os et de sa face (c.-à-d. de tout son être) .

Cette peinture devrait être mise sur le même pied que celle de la "Forêt du Lion" par Yuen-tchen yt ^ ^^ celle du "Fleuve ///" par Che-i'ien .Çffl, destinées à être perpétuées dans le monde.

Je voudrais succéder à Ou Li, et faire une copie (de son tableau), mais je crains bien de ny pas arriver. N'est ce pas regrettable ?

L"année Koei-wei '17^3), 12® lune.

Signé : Keng-yen san-jeri Wang Huei.

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Il fsl lœuvrt' de Tclmo 'l'i-nlcn ct^piée par On l.ij. Il a liojà plus d." lîO ans. mais il (.'st cncdir bii'ii conservé. Ordinai- renu'iil L|iiand je conteniijK' le siU' ot IfS allées Heures sur ce tableau je m'iniai^ine eue en piéscnce d'un haut personnajie qui est si clément, si dotix, si paisible et sin)ple. qu'il semble laisser irauspaïaît I (.■ la limpidité de ses os et de sa face c-à-d. de tout son être .

Cette peinture devrait être mise sur le même pied que celle de la ■■|'"oi"ét dtt Lion"" par Y nen-trUcn j\^ ^ et celle du "'Flciivc //' ' par ' 'lii'-l'ii'ii ^5]. destinées à être perpétuées dans le monde.

Je xoiidrais succéder à On /./, ci taire une copie ,de son lableau\ mais ji' crains bieti de n v pas arriver. X"est ce pas regrettable ?

[.'aunee Is/i'i-Wf"! ! 7 I '5 . 1 2'' lune.

Sij.:né: h'-mj-iji-n sn n-jrn \V:i,iil H'jfi.

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N" 37.

Tableau offert à Monsieur Mong-buii en l'honneur do ses 80

liiseriptioii.

Le 3^ jour de la 3* lune, de l'année c\'clique Ping-lch'^pn (^1676) j'ai composé ces vers et fait cette peinture pour fêter les .SO ans de Monsieur Mong-ltoii en le priant d"v indiquer la rectification.

V Vers.

Notre Monsieur habite dans un recoin, prés dune terrasse exposée au midi. Poésies, herbes, sapins et neige viennent jeter le désordre dans sa maison de paille. Durant 60 ans il fut [re- fi;ardé comme le] prince éminent des réunions académiques formées par les poètes. Bien que le ciel apparaisse dévasté et la terre vieillie, les poils de son menton témoig:nent encore de sa jeunesse.

2»'^ Vers. ;.■- >-\ ■■-/■/■■ V ^~'.

Le 3* jour de la 3* lune, bien repu de vin demi-ivre) il jubile et il chante. L'esprit héroïque de Yuen-long jcn^ (1) n'est pas encore calmé Kécemment, après avoir tait vendre quel- ques terres, pour terminer [les affaires concernant] le mariage de ses enfants, il montrait du doigt en souriant, les cinq montagnes bien alignées, qui témoignaient de la renaissance du printemps.

Signé : Yen-ling, Ou Li.

(i) Yuen-long, est le tse ^ de Tch'en Ten M § (vers 210-260). I/esprit héroïque de Yuen-long... veut dire que, comme lui, Mong-kou ne pensait qu'à faire de grandes choses dans le monde entier, pour le bien du peuple. P^ 7C ÎÉ i^ ;i ± ^ ^ ^ ^ cf. îg ^ S Kiuen 86, voir biographie de Tch-en K-ieou ]^ 3^. dans le commentaire. Cf. aussi le Li-tai ming-hien li-niii se-sing pou W: i^ ^ ^ ^] -M ^i& ^ Kiuen 34. fol. 46. 47. 4S.

44

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Xo 38.

Tableau représentant une barque de retour au village, par Mei Tao-jen (1).

Inscription.

Tableau représentant une barque rentrée dans son village, par Mei Tao-jen.

«Le sage au puits d'encre» a copié cette peinture dans la salle de Hoai-yong-t'ang, appartenant à la famille lliv, de Tck'ang- tcheou fou (au Kiang-sou).

Deux sceaux : 1^'' sceau : Ou Li.

2^ sceau : Mé~tsin-lao-jen.

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(1^ Mei-tcio-jeii fi^ j^ A- abi-(''\ iation de Mei-hoa-tan-jen 1^ ?S ^ A , pseu- donyme de Oit tchen % ^ cl. la première note du 31.

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X- 3S.

l'ableau représentant une barque de retour au \illaiie. par Mei Tao-j('n (i).

Iiis{'i-ij»ti<m.

Tableau leprésetUant une barque rentrée dans son \illajie, par Mi'i T;i()-joii .

"T.e salie au puits d'encre^ a c>)pié cette peinture dans la salle de lloni-iio)tii-l';inij, appartenant a la famille Uin, de l'cli'^nitij- Iclifiou fou au K iiinij-<(>u:.

Deux sceaux : 1''' sceau : On Li.

2'' sceau : M<''-l<iii-lao-jen.

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4-6

INDEX ALPHABÉTIPE DES NOMS PROPRES.

:*:-i5

Antoine de S''' Marie (P.) p. m.

Biibbling Well road W^^^ P- VIII.

Clino So7)çi-nien •Sl^fè^ p. 40.

Clie-lion ^^ p. VI.

Che-l'ien ' 5ffl p. 36, 42.

Cheng-tclieou houo-honvg /.si l$/''H^:)fe^ p. 7 et sq.

Cheng Che-V'ien "/^.S^BB P- V.

Cheng Tcheôu ;^j^ p. V, 36.

Chou-ming ^^H^ p. 3, 11.

Colombe! (P.) - p. III.

Couplet (P.) p. II.

Fong-H clian-fang ,, ;il,PPÎlli^ p. 29.

Fong T.s'ieou-favg <M^^^ P- 24.

Fong-yu leou Ji,M^ p. 13.

Foxi-hien |g^ p. HT.

Ba« Xoe/ ^S p. 34.

Heng-chan 'W.\U p. 2.

Heng-chan ^\ïi p. 2.

Uiao-M'Ong ^^ p. 31, .32.

Hien-hi ^m p. 26.

Hoa-chan ^\li p. 2.

Hoai-yong t'avg M^^ P- '^5.

Hoang-ho ^4| p. V.

Hoang-ho ciian-jen ^^ItljA p. 27.

Hoang-ho chan-ts'iao ^SIlJj^ P- V.

Hoang Kong-wang ^^M p. 3, 15.

4.7

I Tsoan I Y'un-li)} Ing-hou ts'no-t'anij

,/an-hia7ig-yen tchou

:#%^

p. V, li, 15. p. V.

p. 27,

p. VI.

Keng-yen t^an-jeii

Ki-tsouo

K'i bien

K'i-nan

Kia-liny hien

Kina-lchong

K'iu (famille) ;

K'iu Che-se

K'iu-che ts'ang-chou mou-lou

K'iu-jan

K'iu Liang-che

K'iu Yuen

K'oen-chan

Kou (famille!

Kou Kieou-se

Kou Tan-k'ieou

Kouo Hi

Kouo Ho-yang

p. VI, 36. p. 27. p. 15. p. V, 36. p. III.

6.

3.

3.

3.

r'

o. 3.

p. 27.

p. 24.

p. 12.

p. 3.

p. 6.

p. 10.

p. 10.

Lao hio-yen pi-ki

Lao Tch'^ang-tsi, Siao-chan

Leou-kiang

Li (P. Laurent S.J.V

Li Pé-hai

Li P'iyig-choa

Li-sao

Li Tch'eng

Li Wen-yn

Liang-k'i

^SIn>MU

mm

p. 15. p. 34. 25.

VI. 26. V. 9, 10.

P- P- P- P- p. 27.

p. 2.S, 3^1, p. VI. p. 41.

48

Lien-hiang

Lieou (famille)

Lieou-heng

Lieou Yu-hiang

I.in-tsi

Lopez (M='')

Lou Che-hoa

Lou Je-man, Yn-tsai

Lou-i'ai

Lou Yué-tch'en

LouU Fong (P. S. J.)

Loua Wen-tsno

JUacao

Mé-tao jen

Mé-tsing

Mé-tsmg tao-jfn

Mé-lsing tsi

Mei-hoa-lao-jen

yiei-tao-jen

Meou-hing

Mi Fei

Mi Siang-gnug

Mi-yen

Mong-kou

Moii-yu enl

Nan-kong Nan-yo Ngai famille)

Ou Li (P. A Cunha) On T:i-lch'cng Ou Yu-cliayi

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-%-kW.

23.

42.

39.

2i.

15.

III.

VII.

26.

VI.

\0.

24.

III.

3.

35.

1.

1 et passim.

III.

9. \h.

35. \h.

VI.

V. 15.

V.

8.

15.

1. passim.

'lO.

I. piissim.

49

JPao-cheou ^^ P- '^^^

Pé-che wong Ù^M P- V- '^6,

Pé-yuen 4b^ p. 15.

Pé-yun wai-che ÊS^b^ P- VI.

Pi-ling Ml^ P- ^5.

P'ong Hong-wen Mfil'^ P- '^0-

P'ong Lai-tch'e7i ^^Ë P- -^•

Quatre WaJiy gg^ p. VI.

San-pa-tsi HG^ P- ï^-

Se-mê ,@,fi|t p. 9.

Se-pé .g.Ê p. V.

Siarjg-pi M^ P- VI.

Siu K'eou~to-je-tcli';iO 1^ P ^ H # P- IH-

Soei-ngan kien JË"$M P- V-

Song-clian MÛl p. 2.

Sou Tong-pou M^W P- ^^^•

Souo-nan ^)j^ p. 23.

Suen-tche ^i. P- VI.

Ta-tch'e (grand fou) ;^^ p. V, 15.

o

T'ai-chan ^\\\ P-

T'ai-tch'ang f<p iC^^ P- 25.

T'ai-te'anf/ icjl" p. 25.

T'aH/wen /ou ±^.M P- '^•'>-

Taii-k'ieou cheng ^'^^ P- ^•

T-an.g Pé-liou JSiÙK P- V.

'/'"ang Fn M'M P- V.

Tao-han ijlf ^ p. 25.

Tchang Ki-pc '"^'^fâ P- ^-■

Tch'ang-chou '^fÀ P- I. H-

Tchno IJng-jnng W.^^ P- -'^•

Tc/i.K) /.oen Hft p. IV.

Tchao Ta-nieu 1ê^^ P- -^' -^' ''»2.

8

50

Tchao Tse-ngang M"?^ P- ^^■

Tchao-ya ^M p. 7.

Tchen-sou M^ p. 22.

Tchen-tchong ^i^ P- V.

Tch'en K-io-yen W^^ P- I-

Tcheng-chou lE^ P- VI.

Tc/ïen^ Se-siao iP,©# P- 23.

Tcheng Souo-iian i^JSJTl^ P- 23.

rc/re)i Mi7ig-yuen F^|IK!5C P- 1-

Tchong-koei (tji^ p. 35.

Tchong-yueyi x^yf- p. 26.

Tchou ■famille) ^ p. 23.

Tch'ou (royaume) ^ p. 27.

Teng Che %^ p. 13.

T'ié-kHng t'ong-kieti-leou ts'ang- ^^^#J;^^

c/îou tche ^jt p. 3.

T'ien-yo tcheng- i ^l^jE# p. III.

THng-song chan-jen ^.^^UjA p. VII.

Tong K'i-lch'ang 3^'^^ p. V.

Tong Wen-ming 3Ë^® p. V.

Tong Yuen ^fi^ P- ^> ^^•

Tong-yuen k'o ^ffl^ P- VI.

Tsan-yong p'ien ^7^^ P- IH-

Ts'ao Tche-pé ^^Ê P- 22.

Ts'ao Fun-si WffiM P- 22.

Tse-kieou -PA p. 15.

Ts'i-pao Al,^ p. 24.

Tsiao-chan,Tsi(^n-yen,Ts'in(i-hfing ^\U^^^W. P- ''^''••

Tsien Kien-I ^1^^! P- ^•

Ts'ien Mou-tsai ^^^ P- ^^

Ts'ing'hoéi tchou-jfu ^B^:±A P- VI, 38.

Wang Che-kon ï^^ P- IV, 38.

Wang Chc-ming ïl^^ p. VI.

Wang Hoei ^^ p. VI, 41, 42.

51

Wang Kien ;î^ p. VI.

Wang Mong ^^ p. V, 3,

Wang Yen-k'o 3EJ^^ P- I-

Wang Yuen-k'i ÏJ^fB p. VI.

Wei-choen yuen 5^|i^|11 P- VIII.

Wen Heng-chan ^-^fUi P- ^•

Wen Pi ^H p. V.

Wen Tclien-niing ^^^ P- ^•

Wong Pin-suen MMM P- '^^•

Wong T-ong-houo mUM P- ^^^•

Y-wong HM P- 23.

Yen-k'o M^ P- VI.

Yen Lian-hiag S^S P- '•

Yen-lse B-f P- ^^■

Yen-tse hiang É""?^ P- '^

Yeou-icheng Chou-kiu ^IL^M P- 27.

Yeou-yxien 3^7C p. 22.

Yrîgoyp.n (P. Jean de SJ.) p. 26.

Yu ^ p. 13.

ywen-ion.q TCfi P- ''*'^-

Yuen-tchai 7C^ P- V.

Yuen-tchao HHiS, p. VI.

7Men-fc/iej7 7C^ P- "^2.

Fwen Cheou-p'ing '['^0^ P- VI.

Fitn Ko tfl^ p. VI.

FW7Î-ZÙ7 S^ P- V-

Yun-men Mf^ p. lô,

FMn-yarjgi ®I^ P- ^^•

Yun Nan-i'ien '[Çf&BB P- "^'I.

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52

TABLE DES PHOTOGRAYDRES.

►^I-:^-^^:-!^

Pages. l

N^ 1. Sitxiatioa du puits d"cncre Mé-lsiiig § ^.

2. Tableau représentant les sapins et les nuages de la

montagne Nan-yo ^ -g-

3. Tableau représentant le kiosque en pailles du sur

nommé Hoang-ho-cliiin-ls^iao

N" 4. Tableau représentant les bamboux à feuilles do

palmier

Copie d'un tableau de K'iu-jan É f^

Pastiche de l'art de Kou-tan-h'ieou if^ ^ ^. Tableau représentant une belle matinée de printemps

au milieu des lacs et des montagnes

Tableau offert au Vieux Monsieur Mi-yc-rn

Reproduction de montagne et d'eau

Tableau représentant le jardin d'un salon d'études

Un kiosque de paille entre ciel et terre

Bamboux et Rochers

Tableau représentant les montagnes d'automne.

Paysage de montagnes et d'eau

Paysage accompagné d'une courte pièce de vers. ..

Vers et peinture dédiés aux anciens

Lointain de montagnes pendant une journée d'été..

Autre paysage de montagnes

Un jour d'hiver

Tableau représentant le retour d'un bouvier sur le

soir.

Le lac du sud

Bamboux peints à l'encre

Tableau de salon, peint en barque, au départ de

K'oen-chan 24

24. Copie d'un original de Tchao Ta-nien ... 25

S 9 10 11 12 13 15 IH 17 IS 19 20

21 22 23

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25

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29

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31

32

33

34

35

36

37

38

53

Pages.

Copie d'une peinture de Hoang-ho chan-jen. ... ... 27

Tableau représentant une salle nommée Fong-a.

chan-fang ...... ...... 29

Inscription horizontale Yeou-yuen-t'smg. ...... .., 30

Poésie sur un jour d'hiver.... ... ......... ... 31

Différentes pensées poétiques. .../...,.:... ... 32

Peinture représentant des montagnes couvertes de

ueige (en 6 feuilles ... ....,,...,.. 34

Peinture sur éventail, inspirée de Mé-tao-jen. ... 35

Pensée poétique du vieillard aux roches blanches... 36

Un éventail peint en Tannée 1661 37

Portrait de Wang Che-kou avec son fils 38

Vers écrits en grands caractères 39

Tableau représentant une salle nommée Fnyig-n

chan-fang ^ ppj \\\ ^. ... 41

Tableau offert à Monsieur Mong-kou 'î3

Tableau représentant une barque de retour au village

par Mei-tao-jen ... 45

ERRATA.

Pages.

1. poétique... poésie pour poétique... poésie.

1. habitatation ,, habitation.

10. propriétaire .. propriétaire.

11. Chen-tcheou-kouo-l!<i ,, Chen-tcheon-kono-hoang tsi. 20. bibliothèque ,, bibliothèque.

22. athmosphère ,, atmosphère.

24. calquée ,, calquée.

24. Louis Hong ,, Louis Fong.

26. eu Chine ,, en Chine.

29. Hong-a chan-fang ,, Fong-a chan-fang.

29. sixMème année... (1667i ,, Seizième année... (1677).

29. ^ mi, ^ ,. j^ ja -1- ^ 4p.

31. célébrer ,, célébrer.

34. .^m IL ^ ,, e ffi JL ^ fâ-

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Date Due

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Remington Rand 1

1

ne. Cat. no. 1 139.

3 9002 02964 4102

A7à3

Tfîhanp, M.

Ma3 T22pp

AUTHOR

... Le Père

Simon A. Cunha S. J. . .

TITLE

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DATE DUE

BORROWER'S NAME

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ENDOF TITLE