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HARVARD COLLEGE LIBRARY

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RAPPORT

SUR

L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867,

A PARIS.

COMMISSION IMPERIALE.

RAPPORT

suit

L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867, A PARIS.

PRÉCIS DES OPÉRATIONS ET LISTES DES COLLABORATEURS

AVEC

UN APPENDICE SUR L'AVBNIR DES EXPOSITIONS

LA STATISTIQUE DBS OP^BATIONS,

LES DOCUMENTS OFFICIELS ET LE PLAN DB L'EXPOSITION.

PARIS.

IMPRIMERIE IMPÉRIALE.

M DCCC LXIX.

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SOMMAIRE

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l'agcf.

AVEBT1SSKIIE^T 111

LtVKB l**. Précis des o|iëration8 i

Livu 11. Appendice sur Tavenir des ex[M)sitioiis 4 65

LivBB 111. Listes des collaborateurs de la Coniinission inipëriale 3â()

LivBB IV. Statistique des opérations 633

LivBE V. Documents officiels 56 1

Plan du Palais, du Parc et du Jardin (Champ de Mars).

*'^ Voir la lablc des iiialiùivs, à la lîii du voluine.

AVERTISSEMENT.

La Commission impériale, en publiant ce rapport, se pro- pose surtout de conserver le souvenir des services rendus par ses nombreux collaborateurs.

Le public, en trouvant, le i^' avril 1867, Tordre établi dans le Palais, la veille encore régnait la confusion, a com- pris Ténergie des efforts qu'avait exigés une si rapide trans- formation. Des efforts semblables, quoique moins apparents, ont été accomplis presque sans interruption pendant trois années.

Le succès, qui a été hautement acclamé par toutes les nations ^'^ est en grande partie au concours gratuit de '4,800 personnes ^^* occupant des situations élevées, en France ou à rétranger, dans la vie privée comme dans la vie pu- blique. Ija principale fonction de la Commission a été de donner à toutes les aptitudes un champ dactivité bien défini

"' Voir pag^ 6ii9-(Î98, les discours prononcés par lord Gran ville, le ^6 octuhi*e tHCy, au nom de MM. les Commissaires généraux des pays étrangers.

*' lie nombre des collaborateurs rétnbués pnr la Conmiission im|)ériale est i*esté inleneiir à deux cenU.

IV AVERTISSEMENT.

et de les faire converger vers un même but. Son dernier devoir est de rendre à tant de dëvouemenis un hommage public.

Ce rapport comprend deux parties principales : le précis des opérations et la liste des collaborateurs qui en ont été chargés. Il est complété par un appendice sur l'avenir des expositions universelles, par la statistique des opérations et par les documents officiels '*l

Paris, 3o juin 1869.

Le Sénateur, Commissaire générah

F. LE PLAY.

^'^ Voir lo sommaire à la pago 1 qui précèrk*.

RAPPORT

srn

L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867,

A PARIS.

LIVRE PREMIER.

PRECIS DES OPERATIONS.

CHAPITRE PREMIER.

ORGANISATIO. S r'. Institution et o]*ganisation de la Commission impériale.

L'Empereur, par décrets en date du i*'' février et du U mars 18G0, rendus sur les rapports de LL. Exe. le Ministre de Ta- griculture, du commerce et des travaux publics, et le Ministre de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts, a institué la Commission impériale chargée de la direction et de la surveil- lance de l'Exposition universelle de 1867 à Paris. Ces décrets plaçaient la Commission sous la présidence de S. À. I. le Prince Napoléon et de trois vice-présidents, LL. Exe. le Mi- nistre d'Etat, le Ministre de Tagricullure , du commerce et des travaux publics, et le Ministre de la Maison de l'Empe- reur et des beaux-arts; ils fixaient à soixante le nombre des membres de la Commission, en nommaient immédiatement quarante et un, chargeaient un de ces membres des fonctions de commissaire général et désignaient un secrétaire.

2 CHAPITRE 1. ORGANISATION.

Le rapport de S. Exe. le Ministre de ragriciilture, du com- irierce et des travaux publics, annexé au premier décret, po- sait le principe d'une subvention à demander à TEtat et à la ville de Paris; il prévoyait également la formation d'une association garantissant la réunion du capital nécessaire k Tentreprise et prenant éventuellement à sa charge les pertes auxquelles cette entreprise pourrait donner lieu. Ce rapport indiquait d'ailleurs que la nomination des dix- neuf membres non encore désignés serait faite, par la Commission impériale, parmi les principaux souscripteurs du capital de garantie, de façon à représenter plus directement les intérêts de Tassbciation.

La Commission impériale s'est réunie le 7 avril i865, et, conformément aux vues exposées dans le rapport, elle s'est im- médiatement occupée de former l'association de garantie; elle a arrêté le programme de l'opération et rédigé un projet de statuts, attribuant à la Commission impériale les fonctions de conseil d'administration. Les membres déjà institués par les décrets se constituaient fondateurs par des souscriptions per- sonnelles montant ensemble à 9^5,000 francs.

Une convention passée le 19 mars i865 entre S. Exe. le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, agissant au nom et pour le compte de l'Etat, le sénateur préfet de la Seine, agissant au nom et pour le compte de la ville de Paris, et les membres de la Commission impériale fondateurs de l'association de garantie, assurait à l'Exposition une sub- vention de 1 2 millions à fournir par portions égales par l'Etat et par la Ville, contre l'engagement pris de réaliser le capital de garantie. Cette subvention devait être entièrement employée avant qu'il pût être fait aucun appel de fonds aux associés ; en outre, il était stipulé que, dans le cas le produit des re- cettes ajouté aux subventions excéderait le montant des dé-

s 1. GOSlMISSION IMPÉRIALE. 3

penses, la différence serait considérée comme bénéfice el par- tagée par tiers entre TËtat, la ville de Paris et l'association de garantie.

Les bases de la combinaison financière étant ainsi posées, la souscription fut ouverte par une circulaire du président adressée aux préfets et par un appel au public, en date du 12 avril, dans lequel le commissaire général faisait connaître le but et les conditions des adhésions individuelles, signalait rinitialive prise par les membres de la Commission déjà nommés, ainsi que le concours financier de la Ville et de TEtat, et communiquait le projet de statuts. Le minimum du capital à souscrire était fixé à 8 millions, divisés en huit mille parts de t^ooo francs chacune. Chaque souscription de i,ooo francs ne devait être accompagnée que d'un versement immédiat de 9o francs. Le produit de ces versements déposé à la société du Crédit foncier, qui voulut bien se charger de les recevoir, ne devait être employé, s'il y avait lieu, qu'après lépuisement de la subvention et des recettes.

^De sérieuses garanties, disait cet appel, sont données aux intérêts des souscripteurs ; admis, par un simple engagement et un faible dépôt, à recueillir un tiers des bénéfices, ils ne sont exposés qu'à des éventualités de pertes limitées, dont il est permis de regarder la réalisation comme peu probable. En offrant au pays une participation directe à cette grande fête du travail et de la paix, la Commission impériale s'efforce de réa- liser les intentions de l'Empereur. Elle a la confiance que cet appel & l'initiative privée sera entendu, v

Cette espérance ne fut pas déçue. Les souscriptions afiluè- reol; elles dépassèrent sensiblement le chiffre prévu, et attei- gnirent, le 9o juillet i665, date officielle de la clôture des listes, le total de 10,3/17,000 francs, sur lequel la Commis-

t.

/i CHAPITRE I. - ORGANISATION.

sion impériale, alors complëtëe, figurait pour t ,/i63,ooo francs (liste 1, tabl. 53).

C'était un bon exemple de dévouement au bien publie, auquel ne venait se mêler aucun calcul intéressé, car la plu- part des souscripteurs, soucieux seulement de la grandeur de Tœuvre qui se préparait, étaient résolus à y coopérer au besoin par des sacrifices.

Ainsi qu'on le verra plus loin, ces sacrifices leur ont été épargnés; leur confiance dans la gestion de la Commission impériale a été pleinement justifiée, et les promesses de lappel au public ont été non-seulement tenues, mais dépassées (S By).

La marche rapide de la souscription a permis de présenter au mois de juin le projet de loi, dont Tadoption rendait obliga- toire la convention et constituait définitivement l'association de garantie; cette loi, votée le 29 juin i865 par le Corps légis- latif et le li juillet i865 par le Sénat, a été promulguée le 8 juillet de la même année (S 9 et docum. 1).

La Commission impériale avait procédé, le 9 juin i865, à l'élection des dix -neuf souscripteurs appelés à la compléter; celte élection fut approuvée par un décret du t" juillet 1 865 (liste 9),

S. A. L le Prince Napoléon avait donné sa démission le 1 o juin 1 865. Des décrets du 6 janvier 1866 ont pourvu à des vacances qui s'étaient produites dans le sein de la Commission impériale.

Enfin un décret, en date du 22 février 1866, a nommé S. A. I. le Prince Impérial président d'honneur de la Com- iiuHHion impériale.

\)h sa première séance, la Commission avait posé en prin- ripo rinslitution de comités spéciaux chargés d'étudier avec los viro-présidents et le commissaire général les projets des

s 2. PRINCIPES GÉNÉRAUX. 5

règlements organiques et des mesures d'éxecution. Ces comités n avaient d'ailleurs qu'une action dëiibérative , les fonctions executives étant attribuées aux vice -présidents et au commis- saire général.

Les onze comités qui ont été institués successivement avaient pour attributions : les finances, le règlement général, les cons- tructions, les travaux du Parc, les admissions, les installations et cérémonies, les beaux-arts, les transports, les récompenses, le contentieux et les réclamations.

Le compte rendu des travaux de ces comités (liste 3) sera implicitement contenu dans les différents chapitres de ce rapport.

s 'j. Principes généraux et plan de TExposilion.

La Commission impériale a arrêter un plan général d'or- ganisation, qui répondit aux besoins révélés par les expositions antérieures.

Un projet, longuement étudié dans ce but, avait été pré- paré [lar les soins du commissaire général , conformément aux principes établis dans le rapport rédigé è la suite de l'Expo- sition universelle de i855''^ Ce projet avait reçu, dès l'ori- gine, l'approbation du Prince président. Il fut définitivement adopté par la Commission impériale, sur la proposition d'une sous-commission, et sur le rapport de l'un de ses membres, architecte de l'Empereur.

Le plan qui formait le principal élément de ce projet avait pour point de départ une classification méthodique, et pour base un double groupement des produits par nature d'objets et par nationalité. Cette condition a été réalisée par une disposition

liapport nr VExpOëition unirtrëelie de i Sô't , |)réseiil<' i\ rKni|)ereiir par S. A. 1. le Priiioe >a|ioléoii, p. i6o.

6 CHAPITRE I. ORGANISATION.

circulaire avec deux systèmes de divisions. Le premier ëtait formé de zones concentriques, destinées à recevoir les groupes de produits similaires de tous les pays; le second, de secteura rayonnants, consacrés chacun à une nation différente. Dans cette disposition, les voies de circulation concentriques, cor- respondant aux lignes moyennes des diverses zones, facilitaient Tétude comparative des produits dun même groupe; quant aux voies rayonnantes traversant les secteurs successifs, elles permettaient de passer en revue les différents groupes dans chacun de ces pays.

La surface totale de l'espace à couvrir a été déduite d'une multitude d'observations, recueillies aux expositions précé- dentes, k Londres et à Paris. Depuis 1 85i, l'espace couvert en 1 855 et 1869 s'était successivement étendu de 96,000 mètres carrés à 119,000 et iso,ooo mètres, y compris les plan- chers d'étages; il a paru rationnel de fixer, pour le Palais de 1867, une surface couverte d'environ i5o,ooo mètres carrés.

La répartition de cet espace entre les nations a été établie également d'après les résultats statistiques des expositions anté- rieures. Quant à la distribution des matières par zones, on a adopté des divisions assez peu nombreuses pour compenser les inégalités que présentent chez les différents peuples les diverses bniuches du travail.

Une question préalable, celle de la permanence de l'édifice, u été longuement controversée dans le public. Il semblait re- grollablû de vouer à une prompte démolition un palais qui Hiirnil construit au prix de tant d'efforts et de tant de sacri- llt'nrt. Mais, ainsi que l'a démontré devant le Corps législatif (Néunco du 99 juin i865) S. Exe. le Ministre d'État, la con- Morvdlion do ce palais entraînait encore de plus grands incon- véhioulK. Kn effet, un édifice permanent, qui ne répondrait

s 2. PRINCIPES GÉNÉRAUX. 7

pas à des besoins ëgalemenl permanents (append.), coûterait plus cher à établir qu'un bâtiment provisoire; il entraînerait eo outre des frais considérables d'entretien et de location de terrains. Enfin, les besoins des expositions s'augmentent et se transforment si vite, que le même local conviendrait difficile- ment k deux solennités, alors même qu'elles ne seraient sépa- rées que par un intervalle de quelques années. La Commission impériale a décidé en conséquence que 1 édifice serait construit en vue d'un service temporaire.

La Commission impériale a reconnu l'inconvénient des an- ciennes dispositions en grandes halles , sous lesquelles les pro- duits se trouvaient comme écrasés par l'ampleur du local et n'avaient pas les conditions de milieu propres à les faire va- loir : elle a donc adopté un système de salles distinctes, dis- posées suivant les convenances des classes. Les voies concen- triques et rayonnantes des zones et des sections constituaient un réseau découpant le plan en quadrilatères, sorte d'îlots dont l'aménagement intérieur pouvait s'adapter avec la plus grande élasticité aux exigences de chaque exposition.

En outre, les expositions antérieures avaient révélé les sé- rieux inconvénients de la disposition par étages, tant pour la mise en place et l'éclairage des objets, que pour la commodité des visiteurs. Il a donc été décidé que le nouveau bâtiment ne contiendrait qu'un rez-de-chaussée.

Le plan général se subordonnait encore à d'autres considé- rations, empruntées pour la plupart k la nature même de la clas- sification projetée ($6). Ainsi, cette classification consacrait défi* nilivement Funiondes beaux-arts et de l'industrie, déjà réalisée k TExposition de i86â à Londres. Cette union était nécessaire pour donner k l'Exposition son caractère d'universalité; de plus, elle devait être profitable aux intérêts mêmes des artistes,

8 CHAPITRE I. - ORGAMSATION.

en raison de Tappui mutuel que se prêtaient les divers produits, et de l'affluence considérable de visiteurs que ce rapproche- ment assurait aux œuvres d'art. Ces œuvres nécessitaient un espace d'une faible étendue relative : elles devaient donc occu- per la zone intérieure. On convint d'ailleurs de ménager au centre de l'édifice un espace libre qui serait un lieu de repos.

D'un autre côté, il importait de donner plus d'extension à la mise en mouvement des machines, qui s'était progressive- ment développée dans les expositions antérieures (S 96): il fallait chercher à augmenter encore l'intérêt offert, en met- tant en présence le travail mécanique et le travail manuel (S a5). 11 fallait songer aussi à compléter lexposilion des substances alimentaires, en y joignant une exposition compa- rative des procédés de préparation chez les différents peuples (S 37). Ces conditions fixaient d'elles-mêmes la place relative de ces catégories de produits; elles assignaient aux machines une zone spacieuse, servant en quelque sorte d'enceinte aux pré- cédentes, et entourée, comme d'une ceinture, par les restau- rants et autres établissements de consommation ouverts sur la galerie extérieure.

Au milieu de la galerie du travail et dans toute sa longueur, une plate-forme continue, dominant le massif central des ma- chines en action, devait à la fois supporter les arbres de transmission, former une \oie de circulation élevée, d'où l'on pourrait avoir des vues d'ensemble (S 30).

Ainsi devaient être aménagées les deux galeries extrêmes du Palais. Dans l'intervalle devaient se loger les autres pro- duits, suivant les principes indiqués plus loin (S 6). Mais le Palais ne répondait lui-même qu'à une partie des besoins de l'Exposition.

Toutes les machines à mettre en mouvement ne pouvaient

s 2. PRINCIPES GÉNÉRAUX. 9

trouver place dans l'espace couvert. Il fallait à certaines dVnlre elles des emplacements spéciaux, notamment pour les usines à feu, les appareils hydrauliques et les procédés de Tari nautique. Il importait enfin, pour compléter le plan géné- ral « dV adjoindre deux sections nouvelles : Thorticulture, qui navait pas encore figuré dans les grandes expositions de Paris et de Londres; Tagriculture, dont certaines branches intéressantes, telles que les produits vivants de toute nature, devaient obtenir, pour la première fois, une représentation complète.

De résultait la nécessité d'avoir autour des bâtiments un vaste parc et un jardin (§S 1 3 et i /i) , sans préjudice de champs dVxpériences plus ou moins éloignés (S i 6). A ce parc devait s étendre la division en secteurs et en zones concentriques, admise pour la partie couverte , mais seulement dans la me- sure compatible avec les convenances de la décoration. C'est dans ces espaces, ainsi affectés à leur nation, que les Com- missions étrangères pourraient établir des spécimens d'habi- tations et de constructions industrielles ou agricoles, qui don- neraient au Parc une physionomie variée et pittoresque, el caractériseraient les mœurs et la civilisation des divers pays. Enfin, pour étendre au passé ce caractère encyclopédique, on résolut d'organiser auprès des œuvres d'art un musée de rbistoiredu travail (S 7); on résolut en même temps de conti- nuer, en la développant, une idée posée eu i855, c'est-à-dire de former une exposition spéciale et raisonnée des poids, des mesures et des monnaies de tous les pays (S 3o).

La considération des moyens d'accès était d'une haute im- portance ; il fallait des abords faciles et des moyens de trans- port assez actifs (S 3()) pour suffire aux besoins d'une affluence (considérable de visiteurs. De là. la convenance de se placer

10 CHAPITRE 1. - ORGAMSATION.

à proximité de la Seine, de façon à pouvoir organiser des ser- vices de bateaux à vapeur. li fallait en outre, pour lamvage et la mise en place des produits (S 35), établir, h Taide d'un ou de plusieurs chemins de fer arrivant jusqu a Tintérieur du Parc, des communications avec le centre de la métropole et les grandes lignes du réseau continental; enGn il importait doflfrir aux véhicules de tout genre des voles spacieuses et multipliées et de vastes champs de stationnement placés dans le voisinage des enceintes.

Le principe de Tattribution de récompenses de divers de- grés précédemment adopté fut maintenu (S /i3). Mais lexpé- rience avait montré les inconvénients d'une distribution faite seulement après la clôture ; aussi fut-il résolu que cette céré- monie aurait lieu , au moins pour les groupes de l'industrie et des beaux-arts, vers le milieu de la durée de l'Exposition et dans un local indépendant, assez vaste pour permettre de déployer toute la pompe que comporte une solennité de ce genre. Cette décision écartait la nécessité de réserver dans l'enceinte même du Palais un emplacement convenable. Il suffisait de ménager un passage au cortège de la cérémonie d'ouverture : il était facile d'utiliser, à cet effet, les voies prin- cipales établies dans les axes, la galerie des beaux-arts, libre de tout obstacle, et la plate-forme continue élevée dans la partie médiane de la galerie du travail (S 87).

s 3. Principes d'administration de la Commission impériale.

Dans l'exécution de son plan, la Commission impériale a désiré surtout laisser une large part aux efforts spontanés et à l'initiative de collaborateurs intéressés à la réussite de l'œuvre. Après avoir confié l'admission des produits et la répartition des espaces de la section française à des comités qu'elle avait

s 3. PRINCIPES D'ADMINISTRATION. 11

nommés, elle a charge du soin de diriger les installations de chaque classe un certain nombre de dëlëgués désignes par les exposants eux-mêmes. Ce système, substitué à celui des instal- lations isolées autrefois en usage, permettait de laisser aux intéressés la liberté d action compatible avec les convenances générales; il affranchissait d ailleurs la Commission impériale de l'obligation d'examiner directement chaque détail, et réser- vait son contrôle pour les installations d'ensemble, en vue de conjurer Teffet de contrastes choquants (S â/i).

La direction générale était réservée à une administration centrale, à la tête de laquelle était placé le commissaire gé- néral, et qui comprenait plusieurs services, destinés à faire converger vers le but commun tous les efforts individuels ou collectifs. Le commissaire général était d'ailleurs secondé par un commissaire général adjoint.

Les services qui répondaient aux principaux besoins, et qui furent créés dès lorigine, avaient pour objet : le secrétariat, la comptabilité, les travaux du Palais, les travaux du Parc, les sections étrangères, la section française et la galerie du travail.

Ces services furent plus tard complétés par d'autres, dont on trouvera plus loin la désignation (liste Ix).

Chaque service, composé d'un certain nombre d'attachés à ia Commission impériale, était dirigé par un chef, nommé, comme les attachés, sur la proposition du commissaire gé-« néral.

Diverses commissions ont été chargées en outre de certains services, avec les titres indiqués au livre III (listes i3 à aB). Elles ont eu pour attributions spéciales : l'agriculture, l'horti- culture, l'histoire du travail, les poids, les mesures et les monnaies, les œuvres musicales et les encouragements pour les éludes des ouvriers.

12 CHAPITRE I. - ORGANISATION

S &. Constitotion des coniiuissioiis étrangères.

Le !i mars i86d, la Commission impériale, autorisëe à cet effet par l'Empereur, écrivit à S. Exe. le Ministre des affaires étrangères pour le prier de convier les Gouvernements étran- gers à TExposition universelle de 1867, en leur notifiant les décrets qui l'avaient constituée

Cette invitation fut transmise aux pays les plus éloignés de la France; presque tous répondirent à l'appel qui leur était adressé. Jusqu'alors l'occident de l'Europe avait seul, pour ainsi dire, pris part aux expositions internationales; car c'est à peine si la Russie, la Turquie et les Etats-Unis y avaient été repré- sentés. Une nation seule, la Chine, déclina l'honneur de figu- rer au concours de 1867. On indiquera ultérieurement (S 93) par quels moyens on a suppléé à son abstention. Les autres peuples envoyèrent successivement leur adhésion, depuis le 3o mars i865, époque de l'acceptation de la Grande-Bre- tagne, jusqu'au 1" mars 1866, qui apporta le consentement du royaume hawaïen. Certaines de ces adhésions, par exemple celle du sultan du Maroc et celle des princes du Japon, furent données sur les rapports présentés à leur souverain par des ambassades ou des missions extraordinaires envoyées à Paris auprès du Gouvernement français pendant les préparatifs de l'Exposition universelle.

Les pays étrangers, qui avaient accepté l'invitation de la France, constituèrent des commissions nationales pour orga- niser leur participation à l'Exposition universelle. Ces com- missions furent composées, en général, d'hommes occupant des situations éminentes dans l'agriculture, l'industrie, le com- merce, les sciences, les arts et l'administration publique. Dix d'entre elles, à l'exemple de la Commission impériale, eurent

> 'i. CO\!MISSIO^S ÉTRANGÈRES. 13

à leur tête des princes du sang. Ce furent celles des Pays-Bas, de la Belgique, de la Prusse, du Wurtemberg, de TAutriche, du Portugal, de la Suède et de la Norwége, de la Russie, de ritalie et de la Grande-Bretagne (liste 5).

Ces commissions entrèrent immédiatement en rapport avec la Commission impériale et, pour la plupart, accréditèrent auprès délie d'une façon permanente un représentant spécial, le commissaire délégué.

Les commissaires délégués n'existaient pas dans les Exposi- tions antérieures; Texpérience a démontré toute Tutilité de leurs fonctions. Ces commissaires ont été constamment les intermédiaires entre la Commission impériale et leur com- mission nationale ; ils étaient chargés de faire connaître à celle-ci les exigences de l'Exposition, à celle-là les besoins de leurs compatriotes.

On les a vus sans cesse, animés d'un zèle et d'un dévoue- ment qu'on ne saurait trop louer, s'enquérir des difficultés exis- tantes et des moyens de les vaincre; tantôt, plaidant auprès de la Commission impériale la cause de leurs exposants; tantôt, expliquant à leur propre commission Tesprit des règlements adoptés. La Commission impériale leur a toujours communiqué les dispositions prises pour la section française et leur a faci- lité ainsi les moyens d'en organiser de semblables.

C'est surtout aux commissaires délégués que l'on doit d'avoir évité bien des malentendus, même des froissements involon- taires^ et surtout d'avoir fondé le succès de l'Exposition sur le concours du plus grand nombre de personnes que jamais entre- prise semblable ait pu réunir (tabl. i ).

l/i CHAPITRE I. ORGANISATION.

8 5. Règlement gënëra).

Le règlement gënëral de l'ËxpositioD universelle a été dé- libère en séance de la Commission impériale à la date du 7 juillet 1 865. Il a été approuvé, par décret impérial, le i s du même mois. Ce document comprend trois sections dont la troisième se subdivise en quatre titres (docum. s).

La première section rappelle les décrets d'organisation et désigne le Champ de Mars comme lieu d'emplacement. Elle fixe au 1*' avril 1867 la date d ouverture, et au 3i octobre suivant la date de clôture de l'Exposition ; puis elle définit le rôle des commissions des pays étrangers, et fait appel aux administrations de l'Algérie et des colonies en vue d'obtenir leur concours. Elle répartit ensuite les produits en dix groupes et en quatre-vingt-quinze classes. Elle interdit toute reproduc- tion des œuvres d'art ou des autres produits exposés, à moins que cette reproduction n'ait été expressément autorisée par les exposants. Elle établit le principe de la gratuité absolue pour l'occupation de toutes les places attribuées, mais en laissant à leur charge tous les frais d'installation et de décoration. Enfin, elle supprime l'obligation de l'aiTranchissement pour toutes les correspondances circulant sous le couvert du com- missaire général dans l'étendue de l'Empire français.

La deuxième section fixe les conditions d'admission et d'ex- clusion des œuvres d'art. Un jury est institué pour prononcer l'admission des œuvres des artistes français exécutées depuis le i*"' janvier i855.

La troisième détermine les dispositions relatives aux autres produits : elle se subdivise en quatre titres.

Le premier titre institue des comités siégeant à Paris en nombre égal à celui des classes composant les neuf derniers

i 5. RÈGLEMENT GÉNÉRAL 15

groupes. Ces comités donnent leur avis sur les demandes d'ad- mission des industriels et des agriculteurs. La Commission im- périale seule prononce l'admission de toutes les catégories d'exposants. Le même titre maintient les comités départemen- taux, déjà existants en i855; mais il leur donne surtout pour mission de provoquer autant que possible le concert des pro- ducteurs des diverses circonscriptions, pour organiser des ma- nifestations collectives de l'agriculture ou de l'industrie. Cette pensée aurait trouvé son entier développement dans la divi- sion de la France en grandes régions, analogues à celles qui sont instituées en vue des concours annuels de l'agriculture. Dans ces régions, réunissant autant que possible des condi- tions analogues de production , l'on aurait pu former des com- missions indépendantes ayant les mêmes attributions que les commissions des pays étrangers. Ces commissions auraient été chargées alors du soin de répartir, de disposer et d'aména- ger les secteurs séparés, réservés à chaque région. Les usages, les coutumes et les principales productions auraient fourni des éléments de décoration aussi caractéristiques que pitto- resques. Malheureusement, diverses difficultés résultant du manque de temps et de l'absence d'institutions locales répon- dant à ce groupement d'intérêts n'out pas permis de réaliser ce programme â/i).

Le titre II énonce les conditions d'expédition des colis et laisse les frais de transport ainsi que ceux de mise en place , avec tarifs réduits, à la charge des exposants. Il constitue d'ail- leurs Tenceinte de l'Exposition en entrepôt réel des douanes. H concède gratuitement aux exposants, pour les machines des- tinées à fonctionner dans le Palais, l'eau, le gaz, la vapeur et la force motrice qui leur sont nécessaires; il détermine eoBn les conditions de l'installation et arrête les époques as»i-

16 CHAPITRE 1.- ORGANISATION.

gnëes aux opérations successives de TËxposition. Uu tableau joint au règlement donne l'indication détaillée de ces diverses époques. Il est permis d'indiquer dès l'abord que, malgré la difficulté d'être prêt en temps voulu dans une telle entreprise, les dates fixées à l'avance ont été rigoureusement observées, ainsi qu'on le montrera plus loin en étudiant les diverses phases des opérations de la Commission impériale.

Le titre III indique diverses dispositions d'administration in- térieure et de surveillance ; il pose les bases du règlement des entrées en ce qui concerne l'admission gratuite des exposants et de leurs agents, et il prévoit l'institution du Jury interna- tional des récompenses.

Le titre IV se rapporte à la clôture de l'Exposition ainsi qu'à l'enlèvement des produits et des installations; il établit que cet enlèvement doit commencer immédiatement après le 3i octobre 1867 ot être achevé le 3o novembre suivant.

s 6. Classification des produits.

Le groupement des produits par nature d'objels dans les zones concentriques du Palais a été la base du système de» classification adopté. Ce système avait pour but de permettre l'examen rapide et facile des diverses parties de l'Exposition, tout en augmentant l'intérêt que cet examen pouvait présen- ter pour le savant, le praticien et le simple curieux.

Ce groupement ne pouvait pas être arbitraire quant aux caractères et au nombre de ses divisions; il devait au contraire être subordonné à certains principes généraux.

Les grands concours internationaux ont principalement pour objet de mettre en relief les ressources que l'industrie sait créer pour satisfaire aux besoins de l'homme; c'est donc en groupant ensemble les produits qui correspondent h chacun

s 6. CLASSIFICATION DES PRODUITS. 17

Je ces besoins que Ton peut arriver à retracer sous la forme la plus vraie et la plus saisissante le tableau complet de Tin- (lustrie humaine.

Lies besoins, en effet, qui sont communs à tous les peu- ples, et que Ton retrouve sans cesse et partout, peuvent se (léOnir de la manière suivante en s'ëlevant des besoins phy- siques aux besoins intellectuels : lalimentation; le vêtement; rhabitation; les matières premières et leur élaboration, c'est- à-dire le travail dans l'acception la plus gënërale; les arts libëraux multipliant les forces de Tintelligence et du corps; enûn les beaux-arts.

Cette analvse a servi de base à la distribution des locaux. Il a suffi de consacrer une galerie circulaire à chacune de ces divisions pour que, remontant de Tune à l'autre, on vit suc- cessivement se dérouler le panorama complet de la produc- tion universelle.

Ces sept groupes sont ainsi venus prendre place dans sept galeries circulaires du Palais. Ils y ont étë rangés, à partir du centre, dans l'ordre et sous les dénominations ci-après :

1*" Œuvres d'art;

ù"" Matériel et applications des arts libéraux;

S*" Meubles et autres objets destinés à l'habitation;

4"* Vêlements (tissus compris) et autres objets portés par la personne;

5* Produits (bruts et ouvrés) des industries extractives ;

ë"" Instruments et procédés des arts usuels;

Aliments (frais ou conservés) à divers degrés de prépa- ration.

Il est îiisé d'apprécier combien le plan général du Palais (pi. I et 11) s'adaptait à cette classification et se pliait facile- ment k ses exigences.

18 CHAPITRE I. ORGANISATION.

Dans un plan circulaire, le périmètre et par suite la surface des galeries concentriques, supposées de même largeur, va sans cesse en croissant du centre à la circonférence. On voit donc qu en disposant au cœur même du Palais les œuvres d'art et le matériel des arts libéraux, comme au centre d'un foyer lu- mineux duquel tout rayonne, les galeries suivantes se prêtaient heureusement à l'installation des autres groupes, dont les pro- duits deviennent de plus en plus nombreux et encombrants. Il existait ainsi une corrélation intime entre la disposition des lieux et le système de classification.

Tel a été le plan adopté pour les groupes que pouvait abriter le Palais; mais ce plan serait resté imparfait, s'il n'eût compris les diverses branches de l'agriculture et de l'horti- culture appelées à figurer, ainsi qu'il a été dit déjà (Sa), dans une exposition vraiment universelle. On a en conséquence formé deux groupes nouveaux, ceux des produits vivants et des spécimens d^ établissements de V agriculture et de F horticulture; on leur a donné les numéros VIII et IX, et on les a répartis, en dehors du Palais, dans le Parc, dans le Jardin et dans l'annexe de Billancourt.

Chaque groupe a été ensuite subdivisé en un certain nombre de classes consacrées à des catégories d'objets définis d'une manière plus particulière et répondant, autant que possible, à des industries distinctes (docuni. 3). Ainsi le premier groupe a été divisé en cinq classes, conformément à la classification ordinairement adoptée par l'administration des beaux-arts.

Dans le deuxième groupe on a réparti en huit classes diffé- rentes les produits de l'imprimerie et de la librairie, les objets de papeterie et les reliures, les applications du dessin et de la plastique aux arts industriels, les photographies, les instru- ments de musique, le matériel de l'art médical et celui de l'en-

s 6. CLASSIFICATION DES PRODUITS. 19

seignement des sciences, enfin les caries et appareils de géo- graphie et de cosmographie.

Le groupe III, forme de treize classes, comprenait les objets de toute nature destinés à l'habitation : les meubles, les tapis et tentures, les bronzes, Torfévrerie, la coutellerie, les cristaux et les porcelaines, Thorlogerie, les appareils de chauffage et d'éclairage, enfin tes objets de toilette ou de fantaisie qui pour la plupart restent dans Thabitation et n'accompagnent pas le costume.

Dans le groupe IV, divisé en treize classes, prenaient place tous les éléments du vêtement et ses accessoires : les filés ou les tissus de coton, de lin, de chanvre, de laine et de soie, les dentelles et les broderies, les habillements confectionnés, les bijoux, les armes portatives, les objets de campement.

Les produits minéraux et forestiers, les produits spontanés, les produits agricoles non alimentaires, les produits des arts chimiques, les cuirs et les peaux constituaient les sept classes du cinquième groupe.

Les instruments et procédés des arts usuels étaient réunis dans les vingt classes du groupe VI, représentant le matériel du travail dans toute son activité mécanique et manuelle.

IjCS céréales, les aliments empruntés au règne animal ou végétal, les condiments et les boissons étaient distribués dans les sept classes du groupe VII.

Les neuf classes du groupe VIII comprenaient les spécimens d'exploitations nirales, les races d'animaux domestiques, les insectes utiles, les poissons vivants et les procédés de pisci- culture.

Enfin, les six classes du groupe IX étaient consacrées aux serres et au matériel de l'horticulture, aux plantes d'ornement, aux arbres fruitiers et forestiers.

9.

20 CHAPITRE I. ORGANISATION.

Les neuf groupes ainsi constitues, la Commission impériale a voulu compléter le système de classification par un groupe nouveau, le groupe X, dont l'importance et la nouveauté mé- ritent une mention particulière. Ce groupe renferme les objets spécialement exposés en vue d'améliorer la condition physique et morale de la population.

Déjà, à l'exposition de i855, une classe spéciale, ayant pour titre. Produits de l'économie domestique , avait été ouverte aux produits à bon marché, fabriqués en vue des classes peu aisées de la société. L'Exposition de 1867 a repris cette tradition el en a étendu l'application. La Commission impériale n'a pas cru que sa tâche dût se borner à mettre en lumière, et par suite à provoquer le progrès des arts usuels et des arts libéraux; elle s'en est assigné encore une autre d'une portée au moins égale : l'étude pratique des faits sociaux qui se rattachent à l'amélioration matérielle, intellectuelle et morale du plus grand nombre.

Tandis que les neuf premiers groupes comprennent les ins- truments et les méthodes de travail perfectionnés, le dixième ne renferme que les objets ou les instruments de production qui s'adaptent spécialement aux besoins physiques ou moraux des populations. Tous ces produits auraient pu être répartis dans les groupes précédents, si l'expérience acquise en i855 n'avait montré l'utilité de leur réunion : le dixième groupe, en effet, touche à tous les autres par les sept classes qui le composent. Il étudie successivement les meilleurs moyens d'instruire l'homme, de le nourrir, de le vêtir, de le loger, de lui fournir les éléments de travail.

s 7. Exposilion de l'histoire du travail.

La Commission impériale a pensé qu'il importe à la pratique

s 7. HISTOIRE DU TRAVAIL. 21

des arts et à l'ëtude de leur histoire de faciliter la comparaison des produits du travail de Thomme aux diverses ëpoques et chez les différents peuples, d'ouvrir à Tart de nouvelles sources d'inspiration, de fournir à tous les producteurs des modèles à imiter, enfin de signaler à Tattention publique les personnes qui recherchent et conservent les œuvres remarquables des temps passes.

Cette pensëe a reçu sa réalisation par un arrêté de S Exe. le Ministre d'Etat, vice-président de la Commission impériale, en date du 8 janvier 1866, instituant une exposition des œu- vres qui caractérisent les grandes époques de l'histoire du tra- vail. Le dispositif de cet arrêté stipule qu'une galerie spéciale sera réservée à cette exposition et recevra les objets produits depuis les temps les plus reculés jusqu'à la fin du xviii® siècle; il pose, en outre, le principe absolu de la division par natio- nalités. Les œuvres anciennes doivent, comme les œuvres modernes, être placées dans la portion de cette galerie qui correspond au secteur occupé dans le reste du Palais par la nation dont elles proviennent; enfin, elles doivent y être dis- posées de manière à caractériser les époques principales de l'histoire de chaque peuple.

Une semblable organisation établissait une diff^érence re- marquable avec les expositions dites relrospectives faites précé- demment, soit à Londres, soit à Paris. Ces expositions renfer- maient de très-curieux monuments des siècles passés; mais ces monuments étaient généralement rangés par collections, ce qui diminuait la portée historique de cet enseignement. Le classe- ment méthodique par nationalités et par époques était plus fa- vorable à l'instruction du public, mieux approprié aux recher^ ches des savants* plus en harmonie avec la conception générale du plan de l'Exposition.

22 CHAPITRE I. ORGAMSATION".

Larrêlë du 8 janvier 1866 établit que Texposilioii des sec- tions étrangères de l'histoire du travail sera faite par les soins des commissions des divers pays; il nomme, pour la section française , une commission spéciale chargée d'organiser Texpo- sition des produits caractérisant les différentes époques de l'his- toire du travail national (liste i3).

On indiquera plus loin les moyens employés par cette com- mission (SS âo et 29) pour recueillir les œuvres les plus re- marquables et pour les exposer au Champ de Mars, tout en donnant aux propriétaires les garanties désirables. Il sufEt de rappeler ici qu'aussitôt après sa formation, la commission de l'histoire du travail adressa une circulaire aux amateurs d'œu- vres d'art pour leur faire connaître son but et son programme. Ce but, ce n'était pas seulement de rappeler, par la vue des monuments qu'elles nous ont laissés, les époques principales de l'art et de l'industrie des temps anciens; c'était, en outre, de faire saisir, par un classement méthodique, la succession chronologique des progrès, des transformations ou des déca- dences du travail national. Quant au programme, il consistait surtout dans le classement qui divisait la section française de la galerie de l'histoire du travail en dix époques bien tranchées, savoir : la Gaule avant l'emploi des métaux; a"* la Gaule indépendante; 3"" la Gaule pendant la domination romaine; les Francs jusqu'au sacre de Charlemagne (800); les Carlovingiens, du commencement du ix^ à la fin du xi*' siècle; le moyen âge, du commencement du \if siècle au règne de Louis XI inclusivement (1483); la Renaissance, depuis Charles VIII jusqu'à la mort de Henri IV (1 6 1 o); 8*" les règnes de Louis XIII et de Louis XIV (1610 à 1 7 1 5); le règne de Louis XV (1715 à 1776); 10° le règne de Louis XVI et la Révolution (1776 à 1800).

s 8.— NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES. 23

Les nations étrangères ont répondu à Tappel de la Commis- sion impériale : la plupart des pays de TEurope ont concouru à l'exposition de l'histoire du travail; on n'a eu à regretter que Tabstention de la Belgique , de la Prusse , de l'Espagne , de la Grèce et de la Turquie. En dehors de l'Europe, les Répu- bliques américaines ont fait acte de présence; Tunis a envoyé des produits de l'ancienne Garthage; l'Egypte a exposé dans son temple du Parc ses plus précieux trésors du musée de Boulâq.

s 8. Nouvel ordre de récompenses.

Une des créations les plus importantes de l'Exposition de 1867 ^ ^'^ ^^^^^ ^"^ nouvel ordre de récompenses. Selon les termes du rapport adressé à l'Empereur, la prospérité et les bienfaits de l'agriculture et de l'industrie ne résultent pas seulement de la bonne qualité des produits, de la perfection des méthodes de travail, du bon marché des choses les plus nécessaires à la vie ; ils dépendent aussi de l'heureuse condi- tion de toutes les classes de producteurs et des bons rapports qui les unissent.

Le nouvel ordre de récompenses a été créé en faveur des établissements ou des localités qui, par une organisation ou des institutions spéciales, ont développé la bonne harmonie entre les personnes coopérant aux mêmes travaux, et qui ont assuré aux ouvriers le bien-être matériel, moral et intellectuel.

Le bien-être et l'harmonie se produisent sous des formes très- variées. Dans certaines contrées, des coutumes locales et des traditions séculaires maintiennent l'union parmi les diverses rali'gories de producteurs; dans d'autres, des efforts intelli- gents portent remède à Tesprlt d'antagonisme qui s'y est pro- pagé. Ici, élevés à la condition de chefs de métier, les ouvriers trouvent en eux-mêmes tous les moyens de succès; là, au con-

24 CHAPITRE I. - ORGANISATION.

traire, attaches à de grandes usines, ils attendent en partie leur sécurité de la sollicitude des patrons. Tantôt les produc- teurs s'appliquent exclusivement soit au travail agricole, soit au travail manufacturier; tantôt ils allient utilement ces deux genres de travaux.

Mais, dans chacune de ces conditions si diverses, le bien- être et l'harmonie offrent le même résultat : ils assurent tou- jours aux producteurs de tout rang, et à la localité que leur travail enrichit, le bienfait de la paix publique.

Tels sont les faits que le nouvel ordre de récompenses a eu pour but de mettre en lumière; tels sont les efforts que, par cette institution, on a voulu récompenser.

On verra plus loin (§46) les mesures prises pour comparer et apprécier les mérites des concurrents, ainsi que la compo- sition du jury spécial, chargé de procéder à cet examen et de décerner les récompenses.

Toutes les Puissances se sont empressées de désigner les personnes chargées de les représenter au sein de ce jury; la Grande-Bretagne seule a décliné l'invitation. Aussi le jury a-t-il s'abstenir de juger les nombreux dossiers envoyés par des sujets anglais soit à la Commission impériale, soit à la com- mission britannique. Tel est le motif pour lequel l'Angleterre ne figure point parmi les nations qui ont obtenu des distinctions dans le nouvel ordre de récompenses.

s 9. CHOIX DE L^EMPLACEMENT. 25

CHAPITRE IL

CONSTRUCTION. S 9. Choix de l'emplacement au Champ de Mars.

La question de l'emplacement de l'Exposition universelle de 1867 a donne lieu à de longues et vives controverses. Dans la période de février à juin 1 865 , on vit surgir de nombreuses combinaisons. Chacune de ces solutions ralliait autour d'elle un certain nombre d'adhérents, qui s'efforçaient de la faire prévaloir par la voie des journaux et par des brochures.

Les projets qui occupèrent le plus l'attention publique à cette époque avaient pour objet : l'un, d'utiliser le palais de l'expo- sition permanente d'Auteuil; l'autre d'employer, en l'étendant par des annexes, le palais des Champs-Elysées, ainsi que cela s'était pratiqué en i855.

D'autres emplacements furent proposés. Nous nous borne- rons à citer ceux du quartier Monceau, de Courbevoie près du pont de Neuilly et du terrain des docks de Saint-Ouen.

Le compte rendu de ces discussions serait aujourd'hui sans objet, comme sans intérêt, devant le succès du choix qui a prévalu et que l'assentiment public a consacré. Il suffit de rappeler, d'une façon générale, que l'emploi de constructions eiistantes aurait opposé un obstacle presque absolu à la réa- lisation d'un plan méthodique et rationnel. L'expérience de 1800 avait trop bien démontré l'inconvénient de recourir à dos agrandissements successifs par des annexes, pour qu'il fût sage de s'exposer aux mêmes embarras.

Quant aux autres emplacements qui furent alors discutés, ils présentaient tous, outre leurs inconvénients particuliers,

26 CHAPITRE H. CONSTRUCTION.

l'inconvënient général d'être en dehors des habitudes de la po- pulation, d'être difficilement accessibles et de n'avoir qu'une trop faible étendue. Au contraire, le Champ de Mars remplis- sait h peu près toutes les conditions du programme que s'était imposé la Commission impériale s). 11 avait une surface de 45 hectares et offrait de larges voies d'accès; la proximité du fleuve lui assurait le bienfait des communications par eau ; il était facile de le relier par un embranchement avec les che- mins de fer du continent pour le transport des hommes et des choses qui devaient affluer dans son enceinte : dispositions commodes qui ont eu leur part dans le succès de l'Exposition. Si les difficultés auxquelles cette solution pouvait donner lieu ont été aplanies, on le doit surtout à la haute interven- tion de l'Empereur; on le doit également aux grands pou- voirs publics qui ont sanctionné le projet de loi soumis à leurs délibérations. Cette question a suscité, les â 8 et â 9 juin i865, au sein de la Chambre, de longs débats. S. Exe. le Ministre d'Etat a pris une part considérable à la discussion; il a exposé les conditions de l'œuvre à accomplir, et a montré qu'au Champ de Mars seulement elles se trouvaient réunies. La Chambre a adopté le projet de loi à une majorité de a 1 9 voix contre 26. Le Sénat l'a ratifié, le U juillet suivant, à l'unanimité moins une voix. Ce double vote a assuré le succès de l'Exposition, qui n'aurait pu avoir à beaucoup près, dans un autre local , ni la même ampleur, ni le même éclat.

s 10. Plan général de TExposition.

Le choix de l'emplacement une fois arrêté, la Commission impériale a étudier en détail la manière de disposer le Champ de Mars en vue de l'Exposition. Il fut convenu que le Palais serait placé vers le milieu, qu'il sérail établi à une

s 10. PLAN GÉNÉRAL DE L'EXPOSITION. 27

hauteur de SS^^^sâ au-dessus du niveau de ia mer, et qu'il occuperait une surface de 166,000 mètres (tabl. 7). La forme adoptée fut celle de deux demi-cercles, de 190 mètres de rayon, relies par un rectangle de 38o mètres sur 110. Le centre de ce rectangle, qui était aussi le centre de figure du bâtiment tout entier, fut placé à 545 mètres du pont d'Iëna et à 5do mètres de la façade de TËcole militaire. La porte prin- cipale fut élevée, sur le grand axe du Champ de Mars, en face du Trocadéro. Les trois autres portes monumentales corres- pondaient à TËcole militaire et aux deux extrémités du petit axe, c est-à-dire, à peu près k la rue Saint-Dominique et à ia rue Desaix.

La partie du Champ de Mars non occupée par le Palais fut destinée à être convertie en un vaste Parc (SS 3 et 1 3). Ce Parc était découpé en quatre portions distinctes ou quarts, par deux avenues tracées suivant le grand axe du Champ de Mars, et par les deux entrées latérales. L'un de ces quarts , compris entre les avenues de Labourdonnaye et de Lamothe-Piquet, fut destiné à être occupé en majeure partie par un Jardin formant une en- ceinte spéciale (S lU). Une portion du second quart, entre les avenues de Lamothe- Piquet et de Suiïren, fut disposée pour une exposition de lagriculture française. Les deux derniers quarts et les portions disponibles des deux premiers furent attribués aux différents pays.

Le principe de la répartition du Parc entre les diverses nations fut le même que pour le Palais , c'est-à-dire que cha- cune devait obtenir dans le Parc un espace correspondant au prolongement du secteur qu'elle occupait dans le Palais. Seu- lement, plusieurs circonstances empêchèrent d'appliquer ce principe dans toute sa rigueur. D'une part, la forme même du Champ de Mars, deux fois et demie plus long que large,

28 CHAPITRE II.— CONSTRUCTION.

r

n avait pas laissé de place dans le Parc aux Etats qui occu- paient la portion rectangulaire du Palais. D autre part, certains pays se montrèrent peu enclins à occuper tout l'emplacement qui leur revenait, tandis que d autres trouvèrent insuffisant celui qui leur ëtait attribue.

Le Parc devait être bordé, sur presque tout son périmètre, par des hangars adossés à la clôture et pouvant abriter des machines et des industries diverses. Il était accessible sur ses quatre côtés par de grandes voies de circulation. Enfin, il fut décidé qu'il communiquerait avec la berge de la Seine par une tranchée, ainsi que par un tunnel.

Cette berge fut d'ailleurs affectée au matériel de l'art nau- tique (S i5).

Certaines objections furent dirigées dès le principe contre le projet d'établissement du Parc, que l'on représentait comme devant entraîner des dépenses aussi élevées qu'improductives; il resterait, disait-on, aride, sans ombrage, et par suite sans attrait pour le visiteur. On a vu, au contraire, quel succès a obtenu le Parc, vivifié par ses eaux, ses cascades, ses pelouses toujours vertes, ses arbustes rares et ses aquariums. Après la fatigue d'une visite dans les galeries , le public recherchait avi- dement une promenade au grand air, dans laquelle il trouvait un délassement agréable, tandis que son intérêt était excité à chaque instant par un produit nouveau. On peut affirmer que le Parc a contribué pour une large part au succès financier de l'Exposition.

En résumé, le Champ de Mars fut divisé d'abord en quatre parties principales, dont les dispositions spéciales restent à examiner : le Palais, le Parc, le Jardin et la Berge.

s 11.— PLAN DU PALAIS. 29

Su. Plan du Palais.

Le plan adopte par la Commission impériale ne se bornait pas aux dispositions générales du Palais; il comprenait encore les principaux détails d'application. Il fallait indiquer, d'une façon précise, l'étendue superficielle qui convenait aux diffé- rentes divisions, leur mode de séparation ou de jonction, les conditions fondamentales que chacune devait remplir.

La largeur à donner aux galeries fut déterminée avec le plus grand soin , d'après l'expérience des expositions antérieures de i855 et de i86â. En consultant les éléments de statistique recueillis, à cet effet, sur l'espace occupé dans ces deux exposi- tions par les diverses classes de produits , et en tenant compte des accroissements probables, on avait calculé avec une ap- proximation, qui fut ultérieurement justifiée parla pratique, la surface nécessaire aux différents groupes.

Le plan eût échoué cependant si Ton avait assigné des limites fixes h chaque groupe , en le comprenant entre deux parois ver- ticales concentriques, tracées d'avance à travers les secteurs. La production des objets de toute sorte varie, en effet, suivant les lieux. Tandis que, dans certains pays, les matières pre- mières constituent la branche la plus importante de l'indus- trie, ce sont les produits manufacturés qui dominent ailleurs. Il fallait donc se réserver la possibilité de faire varier les limites de chaque groupe de part et d'autre du chemin circulaire qui le traversait, de telle sorte que la ligne de séparation de deux groupes contigus put affecter une forme irrégulière et se prêter à tous les besoins. D'ailleurs, le système de construction fut combiné, comme nous le verrons plus loin (S lâ), de manière à dissimuler ces irrégularités et à ne produire aucun effet cho- quant.

30 CHAPITRE II. - CONSTRUCTION.

Par exception au plan qui vient d'êire décrit, la galerie des œuvres d'art dut être isolée du reste du Palais au moyen de murs en maçonnerie. Cette condition fut réclamée par les artistes pour mieux préserver leurs ouvrages de l'incendie. La gale- rie du travail dut offrir également une construction distincte. Elle était destinée, en effet, à donner à l'édifice un caractère monumental; elle devait se prêter en outre à certaines dispo- sitions spéciales, telles que la mise en mouvement des machines et l'installation de grands appareils. Enfin la galerie de l'his- toire du travail , comprise entre le jardin central et la galerie des beaux-arts, eut aussi nécesssairement des limites inva- riables.

On fut conduit à adopter, pour les divers groupes, les lar- geurs suivantes, dans le sens du rayon :

Galerie des œuvres d'art 1 5 mètres.

i" massif : arts libéraux 6

Voie concentrique des arts libéraux 5

s** massif : arts libéraux et mobilier 9 3

Voie concentrique du mobilier 5

3' massif : mobilier et vêlement aS

Voie concentrique du vêtement 5

4'massif: vêtement et matières premières a3

Galerie du travail 35

Galerie des aliments i o

Total i5o

En ajoutant à ce nombre : le rayon du jardin central, 2o"85 ; la largeur du promenoir intérieur, 5"°65; celle du portique de l'histoire du travail, 8°*5o; celle du promenoir extérieur, 5 mètres; soit ensemble, ûo mètres, on retrouve le rayon de la partie circulaire du Palais égal à 190 mètres 10), ce qui fait pour le petit axe 38 o mètres.

La partie rectangulaire qui raccorde les deux demi-cercles

s H. PLAN DU PALAIS. 31

ayant une longueur de i lo mètres, on obtient, pour le grand axe du palais, 4 90 mètres.

Le plan approuve par la Commission impériale offrait des dispositions essentiellement favorables à la libre et facile circulation du public. Les expositions prëcëdentes avaient laisse à dësirer sous ce rapport. On n'y pouvait à certains jours ëviter Tencombrement et, tandis que quelques voies étaient obstruées, la plupart des autres étaient peu fréquentées, quelques-unes même entièrement désertes. Ce fait ne tenait pas seulement au tracé des voies, mais encore à la difficulté pour les visiteurs de se diriger au milieu des produits.

Pour assurer en tout temps la circulation , il fallait répartir aussi également que possible dans le Palais les mouvements de la foule, lui offrir en grand nombre de larges voies de déga- gement; il fallait enfin diriger le public, dès l'entrée, par un classement facile à indiquer et à comprendre. Le système des galeries concentriques et rayonnantes, qui a été défini plus haut (S s), et qui avait pour but l'arrangement méthodique des produits, avait donc aussi l'avantage de se prêter, autant qu^on pouvait le désirer, à la circulation. On verra plus loin (S âÂ) comment, grâce à des inscriptions bien placées et donnant la clef de tout ce système, le visiteur pouvait à tout instant se rendre compte du lieu qu'il occupait et trouver celui il désirait se rendre. Pour faciliter encore cette recherche, on avait donné aux voies rayonnantes des désignations ana- logues k celles des rues d'une ville. C'étaient : pour la section française, les noms de nos anciennes provinces; pour les sec- tions étrangères, les noms des pays installés de l'un ou de lautre coté de ces voies.

Le Palais présentait les voies suivantes (pi. I, 11) :

Un vestibule, de i5 mètres de largeur, établi suivant le

32 CHAPITRE II. CONSTRUCTION.

grand axe du Palais, du côté de la Seine, et allant de la grande porte au jardin central. Ce vestibule donnait accès aux divers groupes de produits.

Trois voies rayonnantes de lo mètres, correspondant aux axes du Palais et conduisant aussi au jardin central. Ces voies portaient les noms de rue de Paris, rue de Belgique, rue de Russie.

Douze autres voies rayonnantes de 5 mètres, distribuées entre les précédentes. On les appelait rues d'Alsace, de Nor- mandie, de Flandre, de Lorraine, de Provence, des Pays-Bas, de Prusse, d'Autriche, de Suisse, d'Afrique, des Indes et d'An- gleterre.

Trois galeries concentriques de 5 mètres, portant les noms de galeries des arts libéraux, du mobilier et du vêtement.

Un promenoir extérieur de 5 mètres, longeant la galerie des aliments et permettant, suivant la saison, aux visiteurs, soit de s'y abriter contre les intempéries, soit d'y rechercher le soleil ou la fraîcheur.

Un promenoir intérieur de 5°',6o, longeant la galerie de rhistoire du travail et donnant accès du jardin central aux ex- positions des diverses nations.

La forme circulaire du Palais offrait, par rapport aux dis- positions rectangulaires usitées pour ces sortes d'édifices, l'avantage considérable de ne présenter ni angles ni impasses; de sorte que la foule n'était jamais forcée de revenir sur ses pas. Si l'on joint à ces facilités exceptionnelles celles qu'ap- portaient le Parc et le jardin central, on comprend que la circulation n'ait jamais été gênée, même dans les jours de plus grande afflluence (tabl. 3 et 54).

Le programme de la Commission impériale ne compre- nait pas seulement les dispositions à adopter pour le Palais en

s 12. CONSTRUCTION DU PALAIS. 33

surface horizontale; il commandait aussi certaines données relatives à Télëvation. Ainsi la galerie du travail devait être assez haute pour communiquer un aspect de grandeur à Tëdifice dont elle formait la ceinture; celle des œuvres d'art devait avoir une hauteur telle que les galeries intermédiaires ne pussent pas être aperçues de l'intérieur du jardin central.

Les galeries intermédiaires n'avaient pas, comme les deux autres, des hauteurs déterminées. L'essence même du système était de ne pas construire de halles uniformes pour recevoir (les produits variables d'aspect et de dimension (S 2). 11 con- sistait à avoir des salles distinctes pour chaque catégorie de produits similaires. Ces salles devaient satisfaire aux conve- nances de hauteur, d'éclairage et de décoration, particulières à la nature des objets; elles devaient être, par rapport aux ga- leries concentriques, comme des maisons alignées des deux cotés d'une rue. Malheureusement, on craignit que le temps ne permit pas de réaliser ce programme, et, malgré les regrets ex- primés dans le comité des constructions , le système du comble uniforme fut adopté, sous la réserve de surélever ce comble aux points il serait jugé indispensable de le faire.

Enfin, le plan du Palais, qui a répondu si complètement aux exigences du classement et de l'installation, s'est prêté facilement à la mise en place des produits, à la mise en mou- vement des machines, à l'écoulement des eaux, à l'éclairage et â la ventilation (.^.^ 96, k 35).

s I a. Construction dn Palais.

Le caractère provisoire du Palais et des raisons importantes iréconomie ont fait bannir de la construction toute recherche de décoration architecturale. Les projets primitifs de dôme, de façade principale, de porte monumentale, de portique in-

3

M CHAPITRE II. CONSTRUCTION.

lërieup, ont ëtë successivement abandonnés, et Ton s'est dès lors exclusivement préoccupé de satisfaire aux données du pro- gramme technique.

Le visiteur qui se dirigeait du jardin central vers la circon- férence du Palais rencontrait successivement les constructions suivantes (pi. II et III).

Le promenoir intérieur, sorte de marquise de 5°',65 de hauteur, soutenue par des colonnes de fonte.

La galerie de l'histoire du travail, construite en moellons et en béton. Elle avait 8°*,5o de hauteur, et elle était éclairée par un lanterneau de 4 mètres d'ouverture. Un vélum porté sur les entraits tamisait la lumière.

La galerie des œuvres d'art, qui venait ensuite, était cons- truite aussi en maçonnerie et haute sous entrait de i i^'So, avec lanterneau de 8 mètres d'ouverture. La combinaison d'écrans et de vélums, en usage à Paris dans les expositions annuelles de beaux-arts, était employée dans toute la section française. Dans la section anglaise, on avait préféré le système adopté au musée de Kensington et à l'exposition de 1869 à Londres, lequel consistait en un vélum tendu au-dessous du lanter- neau.

Les galeries intermédiaires (arts libéraux, mobilier, vête- ment) étaient composées de fermes métalliques, que suppor- taient des colonnes de fonte, rangées le long des voies concen- triques de 5 mètres. Ces colonnes étaient distantes de 7",5o dans la partie rectangulaire: dans la partie circulaire, leur écartement variait avec la courbure. La hauteur sous entrait était de 7",68; le lanterneau était couvert en zinc et fermé sur les côtés par des lames de jalousie. Les jours étaient pra- tiqués dans le comble et y occupaient, de chaque côté du lan- terneau, une bande d'une largeur moyenne de G^^ay, qui pou-

.s 12. CONSTRUCTIOIN DU PALAIS. 35

vait varier suivant les besoins des salles à éclairer. Le comble des galeries intermédiaires a été surélevé dans la section fran- çaise pour l'exposition des tapis.

Les voies concentriques de 5 mètres, régnant entre deux combles consécutifs, avaient une hauteur de 6 mètres. Leur toiture ëtait vitrée, et elles portaient un chéneau placé sur le faite, recevant les eaux des toits et les déversant dans les colonnes creuses qui supportaient les combles.

Venait ensuite la galerie du travail avec deux constructions adjacentes, qui formaient, vers l'intérieur, un côté de la ga- lerie du vêtement et la galerie des matières premières; à i extérieur, la galerie des aliments et le promenoir. La galerie du travail consistait en un vaste comble de â5 mètres de hau- teur et de 34 mètres de portée, sans entrait, dont les fermes étaient de doubles arcs de tôle, soutenus sur des pilastres carrés également de tôle. Dans la partie courbe, ces fermes étaient espacées de iS^çSo sur Taxe de la galerie et dirigées suivant les rayons; elles étaient distantes de i5 mètres dans la partie rectangulaire. L'arc double, ayant 33 mètres de corde et 6 mètres de flèche, était lixé aux pilastres creux de tôle de t8*,5o de hauteur, et relié par des pannes aux deux fer- mes voisines. Chaque pilastre était surmonté d'un clocheton, auquel était fixé un tirant, noyé dans l'épaisseur des poutres, allant d'un côté à l'autre de la galerie et annulant la poussée des arcs. Les jours étaient verticaux et fournis par de grandes baies qui existaient sur les deux côtés de la galerie, et qui occupaient les sept dixièmes de l'intervalle compris entre les pilastres. L'espace entre les piliers de la galerie du travail était rempli par un mur, percé d'ouvertures plus ou moins nombreuses suivant les nécessités de 1 installation. Quant aux lieux constructions adjacentes hautes de 7™,5o, leurs fermes

3.

36 CHAPITRE II. CONSTRUCTIOiV

étaient également de tôle, et servaient de contre-forts latéraux aux arcs de la grande galerie.

Le grand vestibule, d'une largeur de i5 mètres et dune hauteur de 16 mètres, était formé par une série de combles surbaissés reposant sur des piliers de tôle. 11 oiïrait de chaque côté douze arcades égales : quatre donnant accès dans les galeries des arts libéraux, du mobilier, du vêtement et des matières premières, et les huit autres destinées à recevoir des spécimens d'expositions des divers groupes. Les fenêtres situées au-dessus de ces arcades étaient réservées aux vitraux peints. Le vestibule était la seule des seize galeries rayonnantes qui fût accusée dans la construction; les quinze autres n'étaient marquées que par la disposition des vitrines; aussi produisaient- elles un effet moins heureux que les galeries concentriques. Cet inconvénient, inévitable avec un comble uniforme, n'eût pas existé dans le système des constructions isolées, qui avait d'abord été projeté (S 9 ).

La toiture était de tôle ondulée dans la galerie du travail et les constructions adjacentes, ainsi que dans le vestibule; elle était de zinc et de vitres dans tout le reste du Palais.

Quant au revêtement du sol, il était de béton dans les ga- leries de l'histoire du travail, des œuvres d'art, des aliments, dans les promenoirs, dans le vestibule, dans les voies circu- laires et rayonnantes. Il était formé par un parquet dans la galerie du travail. Enfin, les parties réservées aux installa- tions ont été recouvertes, par les exposants, d'un plancher dont l'élégance et la disposition variaient avec la nature et l'arrangement des produits.

Le Palais communiquait avec le jardin central et avec le Parc au moyen de seize ouvertures, qui pouvaient être fermées par de solides portes de fer (tabl. 3). Il était ainsi, chaque

s 12. CONSTRUCTION DU PALAIS. 37

soir k partir d'une certaine heure et pour cause de sûreté, rendu inaccessible au public.

Au-dessus de ces seize portes se lisaient les inscriptions qui en indiquaient les noms aux visiteurs. D'autres inscriptions, situées entre les porles, sur le bord des marquises, faisaient connaître les pays qui exposaient dans Tinlervalle compris entre deux chemins rayonnants. Des hampes, fixées aux piliers de la galerie du travail, portaient les pavillons de ces pays, dont les villes principales étaient rappelées par des écussons.

De nombreux essais furent faits pour la décoration de la façade extérieure du Palais; on adopta, en dernier lieu, sur les indications de S. M. l'Empereur, une couleur grise avec reflets métalliques, dont refi*et parut généralement satisfaisant.

Le comité des constructions avait reçu , pour résoudre toutes les questions relatives aux travaux, la délégation de la Com- mission impériale.

Le 3 9 août i865, ce comité approuva le devis général. Ce document contenait, sous cinq titres, les clauses et conditions générales relatives aux adjudications, à l'exécution des tra- vaux, au règlement des dépenses, aux payements, aux cas litigieux. Le devis général devait servir de base à tous les mar- chés, et <^lre communiqué aux personnes se présentant pour soumissionner les diverses entreprises.

Quant au mode de conclusion des marchés, il avait été réglé par la Commission impériale, dans la séance du 1 1 avril i865. La Commission admit l'adjudication comme règle, et le mar- ché de gré à gré comme exception.

Le système d'adjudication adopté fut celui de l'adjudica- tion restreinte. Le comité des constructions dressait une liste des entrepreneurs admis à soumissionner. La nécessité d'être

38 CHAPITRE 11. GONSTRUCTIOiV

prêt à jour fixe obligeait d'apporter dans les choix une certaine sévérité; trop d'indulgence eût pu compromettre le succès de l'entreprise. La liste arrêtée, le service de la construction du Palais (liste (i) adressait à chaque entrepreneur un modèle de soumission que celui-ci devait remplir et dans lequel étaient rappelées les conditions essentielles du marché. L'entrepre- neur indiquait le rabais auquel il consentait. La soumission cachetée était ouverte devant le comité des constructions, qui se réservait la liberté de ne pas accepter le rabais le plus élevé, si ce rabais lui semblait téméraire ou de nature à en- traîner des mécomptes.

Les marchés de gré à gré devaient être soumis k l'appro- bation du comité, sur un rapport qui en justifiait la nécessité ou la convenance. La décision du comité était dans ce cas, pour les marchés importants, soumise à l'approbation de la Commission impériale.

Une des mesures générales adoptées par le comité des cons- tructions fut de réserver à la Commission le droit d'acheter aux entrepreneurs, à un prix déterminé, les matériaux fournis en location. On voulait ainsi prévoir le cas le bâtiment aurait été conservé.

La Commission traita de gré à gré pour les grands travaux métalliques, c'est-à-dire pour la galerie du travail et pour les galeries intermédiaires. Il fallait, pour ces vastes entre- prises, des maisons fournissant toutes les garanties désirables par leur honorabilité et par leurs moyens de production. Le temps pendant lequel la quantité considérable de métal à em- ployer resterait engagée dans la construction, la perte d'intérêt qui en résulterait pour le fournisseur, l'incertitude des prix à la fin de l'entreprise, furent considérés comme des motifs pé- remptoires pour exclure ici, comme peu profitable, tout marché

s CONSTRUCTION DU PALAIS. 39

à loyer, el, par suite, pour imposer l'achat du métal comme base du traite.

En conséquence de ces décisions, le lotissement des grands travaux métalliques se fit de la manière suivante : trois entre- preneurs pour la galerie du travail et pour les galeries adja- centes; deux, pour les galeries intermédiaires.

Quant aux travaux de terrassement et de maçonnerie, ils furent adjugés, sur série de prix, à un seul entrepreneur.

On prit un entrepreneur pour le chevronnage, un pour la couverture de zinc, un pour la vitrerie, deux pour la pein- ture, trois pour le revêtement du sol, quatre pour les portes, un pour les paratonnerres.

En résumé, le nombre des entreprises fut de dix-neuf pour le Palais.

Le bâtiment de TËxposition universelle, construit dans les conditions qui viennentd'étre indiquées, a coûté 1 1,788,03/1 fr. 98 cent. 11 avait une surface couverte de 1 58, 1 88 mètres carrés, ce qui fait ressortir la dépense à 76 fr. 81 cent, par mètre.

La dépense totale et la dépense spécifique se répartissent de la manière suivante sur les différents chapitres de la cons- truction :

Dt'penic

TerrassemeDtj», maçonneries , charpentes en p«n«touic. „4ire JJ^rac;, j

bois 1,854,768' 93'= 12' 10'

Charpentes métalliques 7i97^'799 ^^ ^^ ^^

Chevronnage, couverture de zinc, vitrerie.. . 87^,070 81 5 70

Peinture, vélum, décoration 667,890 89 3 71

Planchers, dallages, portes, dépenses di- verses 206,697 34 1 34

Personnel et frais généraux 309,798 58 1 94

ToTALX 1 1,783,024' 93« 76' 81*^

40 CHAPITRE IL CONSTRUCTION.

S 1 3. Établissement du Parc.

Le Parc comprenait Tenceinte du Champ de Mars, déduc- tion faîte du Palais et du Jardin. Le terrain y présentait géné- ralement peu de relief, excepté dans la partie située à Tangle du quai d'Orsay et de Tavenue de Labourdonnaye , étaient le vallonnement du lac et le passage conduisant à la Berge (pL II).

Le Parc était sillonné par un double système de voies de circulation : dix voies principales de 8 mètres et au-dessus, portant le nom à'avemies et correspondant à des voies rayon- nantes du Palais; des voies ayant moins de 8 mètres de largeur, portant le nom à'alUes et découpant de la façon la plus variée les espaces limités par les avenues. Une grande voie circulaire, appelée le Grand boulevard^ formait, à une distance variant de 5o à 90 mètres, une ceinture continue autour du Palais et reliait entre elles les diverses avenues.

Le système qui avait fait donner aux voies rayonnantes du Palais des noms de pays ou de province fut étendu au Parc. Ainsi Ton avait : les avenues de Bourgogne, de Guyenne, de Hollande, de Brabant, d'Europe, d'Allemagne, de Suisse, d'Orient et des Etals-Unis. Les allées portaient des noms ana- logues, indiqués au public par des écriteaux.

Trois boulevards de 8 mètres, désignés par les noms de boulevard du Nord^ du Sud et de Wmst, séparaient le Parc des annexes adossées à la clôture.

La ligne ferrée établie autour du Palais, pour le transport et la mise en place des produits (S 35), se raccordait avec le chemin de fer de ceinture et par suite avec le réseau du conti- nent, au moyen de voies posées dans les avenues des Etats- Unis et d'Orient. Le long du boulevard de l'Ouest s'élevait le

s 13. ÉTABLISSEMENT DU PARC. /il

portique qui permettait aux visiteurs arrivant par la gare du Champ de Mars de se rendre à couvert jusqu'au Palais. Deux autres portiques, ceux de Labourdonnaye et de Suffren, ren- daient le même service aux visiteurs arrivant par les avenues extérieures de même nom; ils communiquaient avec le Palais par six portiques perpendiculaires aux avenues et aboutissant aux six rues intérieures de la partie rectangulaire.

Le public avait accès dans le Parc au moyen de douze portes : la grande-porte et les portes de TUniversitë, Rapp, Labourdonnaye, SaintrDominique , de TËcole, Dupleix, Kleber, SufTren, Desaix, de la Gare, de Grenelle (pi. II et III).

Entre le Grand boulevard et le Palais étaient répartis les huit groupes de générateurs à vapeur qui alimentaient les machines motrices placées dans la galerie du travail. Les che- minées de ces appareils étaient séparées du promenoir exté- rieur par une distance de 3 o mètres environ , qui avait semblé suffisante pour écarter les dangers d'incendie.

Les constructions et les industries caractéristiques de chaque province et de chaque contrée étaient disséminées dans les sec- lions respectives du Parc, d'après les convenances de la déco- ration et de la perspective. On y voyait les types les plus divers : risbah du paysan russe, la métairie hollandaise et les maisons d*ouvriers de la France, de l'Autriche et de la Belgique; les habitations de la Suède et de la Norwége; des maisons d'école, une église catholique, un temple protestant. L'Orient lui-même y était représenté, entre autres spécimens remarquables, par une mosquée turque, un caravansérail égyptien, une maison japonaise et le palais du bey de Tunis ko).

Les industries que leur fonctionnement bruyant ou l'em- ploi du feu excluaient du Palais avaient trouvé asile dans le Parc: elles y élaboraient leurs produits sous les yeux du public.

/i2 CHAPITRE FI. CONSTRUCTION.

C'est ainsi qu on pouvait suivre les opérations d une cristalle- rie, d'une blanchisserie, d'un four à porcelaine, d'une fabrique de glace artiflcielle, de plusieurs boulangeries. Quelques mé- tiers manuels offrant un certain caractère d'originalité figu- raient aussi dans le Parc; on remarquait surtout les tailleurs de diamant de la Hollande et les artisans de l'Egypte et du Soudan.

La région sud-est du Champ de Mars fut consacrée k divers produits de l'agriculture française, dont la majeure partie était exposée dans l'annexe de Billancourt (S 1 6). C'est qu'avaient été installés une ferme de la Brie avec son bétail, des lai- teries, une basse-cour et divers spécimens de constructions rurales.

Le Parc fut ainsi d'un très-grand secours pour certaines expositions. On peut même dire que, par suite des exigences multiples auxquelles la Commission n'a pu toujours résister, il a été plus envahi par les constructions que ne l'eût voulu la seule considération de l'effet pittoresque.

Cet empressement des exposants à rechercher des places dans le Parc justifia pleinement le choix du Champ de Mars, qui seul permettait de disposer d'un vaste espace autour du Palais. Il montra, en outre, combien l'importance du concours de 1867 avait été rapidement appréciée dans tous les pays.

La Commission se réserva d'ailleurs le contrôle et la révision des plans fournis par les exposants, afin d'empêcher que l'har- monie ne fût détruite par des constructions mal placées ou de dimensions exagérées, qui seraient venues interrompre les lignes de perspective ou former un contraste choquant avec les bâtiments voisins. Un règlement spécial fut publié, à cet effet, par la Commission impériale, le 29 mai 1866.

L'exécution de ce règlement fut confiée au service spécial

s IV ÉTABLISSEMENT DU JARDIN. /i3

charge de rétablissemenl du Parc (liste U). C'est ce service qui présida aux vallonnements, au trace des ailëes et des rivières, à la disposition des pelouses et des massifs, à Tamé- nageroent des cascades, à la plantation des grands arbres, enfin, à la création du Jardin, dont il va être question ci-après.

Le Parc a été, de l'avis de tous, l'un des principaux attraits de l'Exposition : la meilleure preuve du succès qu'il obtint c'est qu'il fut, avec le Jardin, la partie que le public a le plus regretté de voir disparaître.

s ili, Ëtablissemeut du Jardin.

Les plantes que l'on cultive, soit pour l'utilité de l'homme, soit pour son agrément, ne peuvent être exposées comme les autres produits industriels : pour les montrer à l'état vivant, il faut obéir à des convenances spéciales. Aussi les expositions antérieures à i85o ne les ont-elles point comprises dans leur programme. La longue durée des concours, le défaut d'espace, la difficulté et la cherté du transport des plantes, les soins continuels que réclame leur entretien, la température élevée dont quelques végétaux ont besoin pour ne pas périr, avaient été des obstacles devant lesquels on s'était d'abord arrêté.

Une première tentative fut faite, en i855, par la société impériale et centrale d'horticulture. Elle eut un plein succès. Pendant cinq mois, on put admirer aux Champs-Elysées les plantes et les fruits remarquables de l'Angleterre, de la Bel- gique, de l'Allemagne et de quelques-unes de nos colonies.

Dopuis cette époque, d'autres expositions d'horticulture ont été ouvertes : a Bruxelles en i864, à Amsterdam et à Erfurt on i865; à Londres en 1866; mais elles n'ont duré que quel- ques joui*s. Elles différaient des expositions organisées dans tous

!iU CHAPITRE IL CONSTRUCTION.

fes pays de l'Europe, jusqu'alors, par la présence de végétaux ou de fruits provenant de l'étranger, innovation qu'ont rendue possible les nouveaux moyens de communications rapides.

Encouragée par ces précédents, la Commission impériale de l'Exposition de 1867 décida la création du Jardin (S 10), et y affecta une surface de 5 hectares environ , dans l'angle du Champ de Mars compris entre les avenues de Labourdonnaye et de Lamothe-Piquet.

Le but scientifique et industriel ne fut pas le seul que pour- suivit la Commission ; elle voulut encore fournir un spécimen aussi complet et aussi instructif que possible de l'art des jardins et donner ainsi à l'Exposition un nouvel attrait.

La Commission impériale n'a rien négligé pour atteindre ce double but : d'un terrain nu et plat elle a fait en quelque sorte une vallée pittoresque. Une pelouse, semée de massifs d'arbres ou d'arbustes, couvrit les côtés de cette vallée, au fond de laquelle serpentait une rivière coupée de ponts artistiques. Au milieu, sur un monticule qui dominait l'ensemble du Jar- din, s'éleva une serre monumentale, ou palais de verre, desti- née aux grands végétaux exotiques et précédée d'un élégant vestibule. Cette serre abrita une partie des fleurs et des fruits apportés pour les concours de quinzaine (S 67).

De chaque côté de la serre furent établis deux aquariums alimentés, l'un par l'eau douce, l'autre par l'eau salée. L'aqua- rium d'eau douce était une sorte de grotte autour de laquelle on avait établi des bacs destinés aux diverses espèces de pois- sons de rivière; le dessus de la grotte servait de belvédère. On y arrivait par des escaliers taillés dans le roc, et le visiteur voyait, sous ses pas, sourdre des filets d'eau qui retombaient en cascade dans un lac orné de plantes aquatiques. L'aqua- rium était alimenté, dans le principe, par l'eau de la Seine.

s 14. ÉTABLISSEMENT DU JARDIN. Û5

Cette eau fut remplacée, au mois de juin, par celle de la Dhuys, qui est beaucoup plus claire. Le remplissage des bacs exigeait 176 mètres cubes d'eau par qU heures. L'établisse- ment d'Huningue a fourni à l'aquarium d'eau douce 5,a/ii poissons, crustacés, mollusques, etc. Une certaine quantité a été en outre offerte par onze exposants. La mortalité a été de i,o85.

L^aquarium consacré aux animaux de la mer fut alimenté par 600 mètres cubes d'eau salée amenée des côtes de la Normandie, et qui coûtèrent en moyenne i5 francs la tonne. Lne pompe à vapeur faisait constamment remonter cette eau. pour l'aérer, depuis le niveau du sol jusqu'au sommet de la construction, d'où elle retombait dans les bacs; l'eau était ainsi constamment agitée et pouvait être conservée pendant plusieurs semaines assez pure pour entretenir la vie des pois- sons. Cet aquarium se composait de deux grottes établies aux deux extrémités d'un monticule de rochers sur lequel étaient plantés des arbres verts. Entre les deux grottes, on avait disposé une sorte de chambre aquatique, décorée de ro- cailies, de stalactites et de stalagmites; le pourtour et le pla- fond même de cette pièce souterraine étaient garnis Tde glaces, de telle sorte que le visiteur pouvait se croire au fond de la mer. 11 voyait, en effet, s'ébattre autour de lui, comme s'il eût été plongé dans l'Océan, les raies, les squales, les crus- tacés, au milieu de paysages formés par des rocs, des coraux, des coquillages et des plantes marines.

Près de la clôture du Jardin on établit les serres et les abris pour les plantes nées sous d'autres climats que celui de Paris, ainsi qu'une immense tente consacrée aux expositions de fleurs, de légumes et de fruits.

Enfin, les pelouses furent ornées de kiosques et de pavillons

^i6 CHAPITRE II. - CONSTRUCTION.

élégants. Dans des corbeilles ménagées autour de ces pelouses vinrent successivement prendre place les végétaux utiles ou d'agrément présentés par les exposants; quelques-uns de ces emplacements furent couverts de tentes, destinées à protéger les plantes fleuries contre les ardeurs du soleil ou contre la pluie. Un vaste parallélogramme, près de TEcole-Militaire, reçut une grande quantité d'arbres fruitiers taillés sous des formes diverses; enfin, une galerie, ménagée dans le soubas- sement de la grande serre, servit à l'exposition des instru- ments usuels du jardinage.

La Commission impériale fît tous les frais de l'établisse- ment du Jardin, en ce qui concernait les terrassements, les allées, les ruisseaux et les pelouses. Pour les aquariums, elle fut généreusement aidée par le Ministère de la marine et par celui de l'agriculture, du commerce et des travaux publics. Enfin elle contribua par une large subvention à la construc- tion de la grande serre. Quant à ce qui avait trait aux expo- sitions particulières, aux constructions et aux abris des arbres et des fleurs, la dépense en fut laissée à la charge des expo- sants eux-mêmes. Ceux-ci furent, en outre, soumis, comme ceux du Parc, au règlement du 29 mai 1866 i3) pour le contrôle à exercer par la Commission impériale sur leurs projets d'installation.

s if). Etablissement de la Berge.

Le Champ de Mars n'étant séparé de la Seine que par le quai d'Orsay, la Commission impériale voulut utiliser celte proximité du fleuve pour doter l'Exposition de nouvelles faci- lités d'accès et de nouveaux éléments d'intérêt (S 10). A cet eff'et, il suffisait de relier le Parc à la Berge, de façon que les visiteurs pussent passer de l'un à l'autre par des vallonnements

s J5. ÉTABLISSEMENT DE LA BERGE. 47

à penle douce, que la chaussée d'Orsay franchirait sur un pont. Celte Berge elle-même devait offrir un débarcadère pour les passagers amenés par les bateaux à vapeur^ et un champ d'ex- position parfaitement approprié à tous les objets auxquels le Palais donnerait difficilement abri. furent placés les appa- reils dont le fonctionnement ou Tinstallation réclame le voisi- nage de Teau , tels que les machines hydrauliques, les machines marines, les engins de sauvetage. Enfin la flottille de plaisance y trouva un port de stationnement.

L'aménagement de la Berge consistait dans la confection d une plate-forme insubmersible et défendue contre l'action du courant sur toute l'étendue comprise entre les avenues de Suffren et de Labourdonnaye. L'étiage de la Seine est à la cote 3 4°*,74 au-dessus du niveau de la mer. Depuis l'année 1669 j^^^^'en 1860, les plus fortes crues ont varié de 5",75 à 8°*,53 au- dessus de cet étiage. Ces crues ont été presque toutes hivernales ; il n'y a eu, pendant ce laps de temps, que deux crues impor- tantes de printemps et d'été, et elles ont atteint respectivement les hauteurs de 5°',87 et 5™,83. On pouvait donc pour ces dernières sortes de crues admettre un chiffre d'environ 5",75, qui correspondait à une hauteur de 3o™,5o au-dessus du niveau de la mer, ou de a"", 7 a au-dessous du seuil du Palais, placé, comme on l'a dit, à la cote 33°^,ââ ou à 8"", /i 8 au-dessus de rétiage. C'est ce niveau qui fut adopté pour la plate-forme et jugé suffisamment élevé pour la mettre h l'abri des hautes eaui.

(>uant à la largeur de la plate-forme, elle était déterminée par sa destination même. Cette plate-forme devait, en effet, recevoir, adossé au mur du quai, un hangar de machines ma- rines dont la largeur ne pouvait être moindre de 1 3 ou 16 mètres, d'après les dimensions mêmes des appareils à y instal-

48 CHAPITRE 11. CONSTRUCTION. '

I

1er. En ménageant au devant de ces hangars une zone de 1 1 ou 1 â mètres pour la circulation du public, on arrivait à une largeur de 26 mètres; c'est celle qu'on adopta.

En résumé, l'établissement de la Berge comprit la confection d'un terre-plein long de 5oo mètres, large de â 5 et arasé à 5",5o au-dessus de l'étiage. L'exécution du travail fut mal- heureusement traversée par les circonstances les plus défavo- rables. Des pluies presque continuelles amenèrent une série de crues au nombre de six, et d'une durée totale d'au moins deux mois et demi, qui vinrent successivement détruire ou compromettre les résultats obtenus précédemment. Ces crues, dont le maximum ne s'éleva pas à plus de o"",9 5 au-dessus du niveau adopté pour la plate-forme de la Berge, ont justifié le choix de cette donnée. Malgré ces divers contre-temps, les tra- vaux furent terminés dans les premiers jours d'avril, et la Berge ne tarda pas à devenir le rendez-vous des visiteurs, qu'y atti- raient le mouvement de la navigation sur le fleuve et la gran- deur des installations établies dans les hangars.

Le Parc était mis en communication avec la Berge par une petite vallée, au fond de laquelle était creusé un lac et sur la- quelle était jeté le pont d'Orsay, Ce pont offrait la première application de l'acier faite en France à une œuvre d'art. La largeur du pont était de 21 mètres, dont 12 mètres étaient occupés par les trottoirs et g mètres par la chaussée; l'arc avait 26 mètres d'ouverture et 35 centimètres de hauteur à la clef. Nonobstant une si grande légèreté, le pont d'Orsay résista aux épreuves les plus sévères et supporta, pendant l'installa- tion, des charges considérables sans se déformer. Le pont d'Orsay avait été fourni en location; il a été, depuis lors, ré- tabli sur une route départementale dans le département d'IUe- et-Vilaine.

16. ANNEXE DE BILLANCOURT. A9

Une seconde communication reliait, à l'aval du pont dlëna, la Berge à la section anglaise du Parc. C'était un tunnel long de 5o mètres, haut et large de 3 mètres, qui était établi sous le quai.

De part et d'autre du pont d'Orsay, la Commission impé- riale avait fait construire, pour les grandes machines marines, deux hangars vitrés ayant une longueur de 78 mètres, une largeur de i3"*,5o et une hauteur de 9 mètres sous entrait^*^ En outre, un petit pavillon en maçonnerie, contigu au pont d'Iéna et destiné aux appareils de marine de petite dimension , faisait pendant au pavillon du service hydraulique. Cette der- nière construction abritait les pompes qui alimentaient le ser- vice haut du Champ de Mars (S 3â). Enfin, d'autres pavillons établis sur la Berge étaient consacrés au matériel de la navi- gation de plaisance et du sauvetage (S 3i), à celui des pompes et appareils élévatoires de tout système, ainsi qu'à un labora- toire de chimie, eurent lieu des conférences intéressantes et de curieuses expériences sur les procédés les plus nouveaux de la science (pi. I, II et III).

s 16. Établissement de Tannexe de Billancourt.

La représentation de l'agriculture avait été fort incomplète aux expositions universelles qui ont précédé celle de 1867. Ainsi Ton n'y voyait ni spécimens de constructions rurales ni animaux vivants. En se bornant à exposer des produits et des machines agricoles, on privait l'agriculture , non-seulement de ses véritables moyens de manifestation, mais encore de son plus grand attrait. Il fallait y joindre des modèles de fermes ou d'usines agricoles; il fallait encore montrer en action les

' Chacno de ces pavillons a coAté, en location, a 6,000 francs, soit, par mètre •op^ciel. 9 5 francs.

50 CHAPITRE II.— CONSTRUCTION.

appareils et les procèdes de culture. C est ainsi qu'on fut con- duit à chercher dans la banlieue de Paris un vaste terrain pour y constituer à la fois un champ d'expériences et une annexe nécessaire à l'exposition complète du matériel agricole.

Parmi les emplacements offerts, la Commission fixa son choix sur Tile de Billancourt, qui présentait, sur une étendue de 3o hectares environ, un sol de consistance moyenne, propre à des essais variés de culture. Cette île est éloignée environ de U kilomètres du pont dléna et de i kilomètre des forti- fications; elle est traversée par un pont jeté sur la Seine, de telle sorte qu'on y accède facilement à pied ou en voiture. On pouvait s'y rendre du Champ de Mars, soit par le chemin de fer de ceinture, conduisant au Point-du-Jour, soit par le che- min de fer américain, conduisant au boulevard des Princes, soit par l'omnibus des Moulineaux, conduisant k l'île même. Mais la voie la plus fréquentée, la plus agréable en été et la plus économique, fut celle des bateaux à vapeur. La Commis- sion impériale, qui avait fait créer une ligne de bateaux entre Bercy et le Champ de Mars, décida la compagnie à prolonger son service jusqu'à Billancourt. Cette ligne fonctionne encore régulièrement entre le pont Napoléon et le Point-du-Jour

(§39).

L'ile de Billancourt servit à exposer à la fois les animaux, les divers produits du travail agricole et les méthodes de pro- duction; elle complétait le Parc pour les sixième et huitième groupes. Certaines expositions étaient périodiques, par exemple, celle des animaux vivants, pour lesquels il avait été institué quatorze concours se succédant chaque quinzaine (S 47). D'autres expositions étaient permanentes, comme celle des constructions rurales et des machines agricoles. Celles de ces machines qui se trouvaient au Champ de Mars pouvaient être

5 16. ANNEXE DE BILLANCOURT. 61

transportées au champ d'expériences, à Tépoque des concours d^nstrunients.

On a vu a Billancourt des animaux venus de différentes pro- vinces de la France ainsi que des pays étrangers, et remar* quables soit comme types reproducteurs, soit comme animaux de service ou comme animaux gras. Des étables et des écuries élaient construites d'après les systèmes les plus récents. Sous des abris spéciaux fonctionnaient les batteuses, les hache-paille, les coupe-racines, les cribleuses. A ces spécimens des travaux de la ferme se rattachaient des expositions concernant les in- dustries qui y sont souvent annexées, telles que les distilleries, les sucreries, la Glature, la fabrication du beurre et des fro- mages, celle des briques et des tuyaux de drainage, l'éduca- tion des abeilles. Ailleurs étaient les instruments de labourage, de culture et de récolte, mus par la vapeur ou par des ani- maux; ailleurs encore, les spécimens de prairies naturelles et artificielles, ainsi que les cultures perfectionnées de la vigne, du tabac, du houblon, des céréales, des racines. Enfin, des cultures de produits horticoles ou maraîchers qui n'avaient pu trouver place dans le Jardin furent admises à Billancourt.

Une commission consultative internationale (liste i8) avait été instituée pour organiser cette exposition; elle fut chargée de la confection des plans, de l'installation des exposants et de la direction des concours, et elle publia, dans un document spécial, le programme de ses travaux.

Les frais d'aménagement généraux de Billancourt étaient seuls à la charge de la Commission impériale ; ils ont été de 7&,o8o francs 7/1 centimes. Les exposants avaient naturelle- ment à supporter eux-mêmes les dépenses de leur installa- tion, c'est-à-dire : l'érection des constructions diverses, Taména- gement du terrain, le service des animaux, les gazonnements,

52 CHAPITRE IL CONSTRUCTION.

les semis, les plantations, les soins de culture. Toutefois, eu vue de faciliter aux éleveurs les moyens d'exposer leurs pro- duits et de les attirera ce concours, la Commission impériale leur concéda gratuitement les emplacements et installations nécessaires dans les abris qu'elle fit construire. En outre, pour atténuer autant que possible les charges des exposants, la Commission permit la vente journalière et la livraison immé- diate des animaux vivants et des produits promptement alté- rables; elle autorisa aussi cette vente et la livraison après rem- placement pour les instruments agricoles. Elle se réserva, comme pour le Parc et pour le Jardin, le contrôle des cons- tructions, d'après un règlement spécial qui fut rendu à cet effet le 2g mai 1866.

Telles furent les principales installations de l'île de Billan- court. Bien que cette exposition n'ait pas eu auprès des gens du monde un succès bruyant, auquel d'ailleurs elle ne pouvait prétendre, elle a offert pour les gens spéciaux un sérieux inté- rêt. A ce point de vue, le succès en a été réel, et, si on le me- sure aux faits statistiques, qui en sont la meilleure expression (S 2 1, tabl. 10 et 55), on peut dire que l'exposition de Billan- court n'est restée au-dessous d'aucun des concours du même genre qui l'ont précédée.

$ 17. RÉPARTITION DES ESPACES. 53

CHAPITRE III.

ADMISSIOIN.

S 1 7. Répartition des espaces entre les divers pays.

La répartition des espaces entre les divers pays a été l'une des tâches les plus difficiles de la Commission impériale. Bien que Tespace offert aux exposants, surtout en tenant compte du Parc, du Jardin et de Billancourt, fût beaucoup plus con- sidérable qu'aux expositions précédentes, ce partage a offert de sérieuses difficultés, qui tiennent à deux motifs. En premier lieu, plusieurs pays qui n'avaient figuré encore à aucune expo- sition universelle se sont présentés cette fois et sont venus augmenter le nombre des ayants droit; en second lieu, les exposants des autres pays sont accourus en beaucoup plus grand nombre que par le passé (tabl. 10 et 11).

Les avantages des expositions universelles étaient surtout connus des Français et des Anglais; la notion ne s'en est pro- pagée qu'avec le temps chez les peuples voisins. En outre , de récents traités de commerce ont porté les agriculteurs et les industriels étrangers à se présenter sur le marché français. C'est à cette double cause qu'il faut notamment attribuer l'em- pressement que les peuples allemands ont manifesté, même après la guerre de 1866.

Dans la répartition du Palais entre les différentes nations, on a fait entrer en ligne de compte bien des conditions di- verses : ainsi l'espace occupé dans les expositions antérieures |iar chaque pays, le nombre des demandes de ses exposants, sa population, ses forces productives, ses exigences, son im- portance politique, enfin sa proximité de Paris et les facilités

&& CHAPITRE III. ADMISSION.

plus OU moins grandes qu'il avait pour y envoyer ses produits. Ces données si complexes ont oblige de remanier le partage plus de vingt fois.

Préoccupée, avant tout, d'exercer une large hospitalité à regard des étrangers, la France s'est contentée, dans le Palais, d'un espace sensiblement égal à celui qu'elle occupait en 1 855; la suriface attribuée aux autres nations a été, au contraire, augmentée en moyenne de 5o pour loo. Pour la première fois, le pays qui organisait l'Exposition n'a gardé qu'un empla- cement inférieur à la moitié de l'emplacement total; la France n'avait, en effet, que 67,000 mètres carrés sur 1 53, 000, soit environ /i3 pour 100 (tabl. 8).

En ce qui concerne la répartition du Parc entre les diffé- rentes Puissances, des difficultés particulières se sont présen- tées dès l'origine. En effet, contrairement aux prévisions de la Commission impériale, on était généralement porté à croire, en 1 865 , que les visiteurs aimeraient à rester dans le Palais et n'éprouveraient nul désir d'en sortir; que d'ailleurs le Champ de Mars, il serait difficile d'improviser de la verdure et des plantations, n'offrirait qu'un jardin peu agréable et aussi im- praticable pendant la chaleur que pendant les jours de pluie. Aussi les grandes nations ont-elles généralement refusé dès le principe d'occuper dans le Parc les espaces proportionnels à ceux qui leur avaient été attribués dans le Palais et dont l'arrangement aurait entraîné de grandes dépenses et de grands efforts.

Cette circonstance a permis de laisser des emplacements plus considérables aux petites nations, qui les demandaient instamment. Celles-ci voyaient, dans l'utilisation du Parc, le moyen d'augmenter leur surface, trop restreinte dans le Palais, et aussi l'occasion d'exposer des spécimens plus complets de

$ 18. EXPOSANTS ÉTRANGERS. 55

leur industrie, des modèles en grandeur naturelle de leur ar- chitecture nationale.

En somme la rëpartition du Parc a donne lieu à autant de remaniements que celle du Palais. On a tout d'abord tenir compte du caractère propre de chaque pays et de Toriginalitë

«

des constructions qu'il pouvait avoir à montrer; il a fallu, à la fin, donner satisfaction dans une certaine mesure aux reven- dications tardives d'espace qu'ont faites les grandes nations.

La Berge de la Seine et les emplacements réserves aux expositions flottantes n'ont été occupés que par deux pays : la France et TAngleterre.

Quant au Jardin, il n'a donné lieu à aucune répartition, en raison même des convenances de l'aménagement. Il a été en- tièrement disposé par les soins de la Commission impériale, et les différentes nations n'ont eu qu'à apporter leurs produits aux concours de quinzaine et k les installer dans des emplace- ments réservés d'avance (S 47).

Huit pays ont pris part à l'exposition agricole de l'ile de Bil- lancourt; mais la France et la Grande-Bretagne y étaient seules représentées par un grand nombre d'exposants (tabl. 10 et 1 1).

s 18. Admission des exposants étrangers.

Ladmission des exposants étrangers a été réglée d'après deux principes différents. Tantôt on a fait un choix parmi les producteurs, et l'on n'a admis que ceux qui ont été jugés les plus dignes; tantôt, on a accueilli indistinctement toutes les demandes. Ce dernier système a été suivi notamment pour les Etats de ^Allemagne. Les commissaires chargés dans ces Etats de ladmission des exposants ne se considéraient pas comme ayant le droit de repousser la demande d'un seul agri- celteur ou d'un seul industriel. Un tel système ne saurait être

56 CHAPITRE III. ADMISSION.

g^nëralisé sans de véritables impossibilités pratiques ; car, le nombre des candidats aux expositions augmentant de plus en plus, on ne pourrait les admettre tous indistinctement sans ex- céder les limites des plus vastes constructions, et sans encoura- ger la mëdiiM^ritë aux dépens du mérite. Les plus belles instal- lations, qui ont le plus besoin d'étendue, seraient inévitablement mutilées pour faire place à celles que rien ne recommande. Il est bon que la simple admission à une exposition universelle soit considérée comme un honneur et une distinction.

Dlautres différences ^sont à signaler dans l'admission des exposants étrangers. Tantôt le travail a été centralisé par une commission siégeant dans la capitale et y recevant les de- mandes des producteurs; tantôt il a été effectué par des comi- tés locaux , sous la haute direction et le contrôle d'une commis- sion centrale. Ces comités ont été quelquefois constitués spécia- lement par les autorités locales, en vue de l'Exposition; d'autres fois aussi , ils ont été formés au moyen de corporations ayant une existence permanente, telles que les chambres de commerce, les chambres d'agriculture, les sociétés d'ingénieurs.

Quel qu'ait été le mode employé, l'admission des exposants a entraîné pour la plupart des pays des difficultés sérieuses, en raison de la disproportion qui a presque partout existé entre l'espace accordé et les demandes reçues.

s 19. Admission des exposants français. (Groupes 11 à VII et X.)

L'admission des exposants français s'est faite d'après les bases posées par le règlement général. La Commission impé- riale commença par répartir la section française du Palais entre les diverses classes de produits, et, le 3i juillet i865, elle publia le tableau de cette répartition. Des comités d'ad- mission furent ensuite institués à Paris (arrêtés du 3 1 juillet et

s 19. EXPOSANTS FRANÇAIS. 57

du 5 août i86B), pour les produits de l'agriculture et de Tin- dustrie (liste lo). Ces comitës ëlaient au nombre de quatre- vingir-dix , ils correspondaient aux quatre-vingt-dix classes des groupes II à X. Des comités spéciaux furent nommés, comme nous le verrons ci-après (S so), pour l'admission des oeuvres d art et des objets de l'histoire du travail.

Les comités d^ad mission avaient pour fonctions principales :

1 "* De donner leur avis sur les demandes adressées pour des producteurs ou des groupes de producteurs, soit par les inté- ressés eux-mêmes, soit par des corps ou sociétés qui se seraient chargés de les réunir;

3^ De répartir, entre les personnes dont ils proposaient l'ad- mission , l'espace attribué à chacune des classes de la section française ;

3"" D organiser, comme il sera dit au chapitre suivant (S â4), l'installation des produits de leurs classes respectives;

6^ D'examiner les réclamations portant sur les refus d'ad- mission ou sur le classement adopté, et de transmettre un avis motivé à la Commission impériale.

Ces diverses fonctions furent remplies avec un zèle dont on n eut jamais qu'à se louer. Aucune institution ne montra mieux la fécondité du principe d'administration , qui consista à asso- cier aux efforts de la Commission impériale ceux d'un nombre considérable de collaborateurs (S i, tabl. i).

I>es comités d'admission devaient être secondés en province par les comités départementaux. La mission de ces derniers comités est ainsi définie par l'article 3 du Règlement général :

i"" Faire connaître dans toute l'étendue du département les mesures concernant l'organisation de l'Exposition , et distribuer les formules de demande d'admission ainsi que les autres do- cuments émanant de la Commission impériale;

58 CHAPITRE III. ADMISSION.

3** Signaler, avant le 3i octobre i865, les principaux ar- tistes, agriculteurs et manufacturiers, dont ladmission à l'Ex- position universelle semblait particulièrement utile à Tëclat de cette solennité;

3"* Provoquer les expositions de produits agricoles du dë- partement;

4"* Instituer une commission de savants, d'agriculteurs, de manufacturiers, de contre-maîtres et autres hommes spéciaux, pour faire une étude particulière de TExposition universelle, et pour publier un rapport sur les applications qui pourraient être faites, dans le département, des enseignements qu'elle aura fournis;

5** Préparer, par voie de souscription, de cotisation, ou par toutes autres mesures, la création d'un fonds destiné à faci- liter la visite et l'étude de l'Exposition universelle aux contre- maîtres, cultivateurs et ouvriers du département, et à subve- nir aux frais de publication du rapport mentionné ci-dessus.

En instituant ces comités, la Commission impériale voulait se créer des correspondants dans les départements. Elle espérait que, par leur entremise, elle se procurerait des informations nombreuses et qu'elle exciterait l'initiative des producteurs. Le 27 juillet 1 865 , le commissaire général adressa aux préfets une circulaire pour les prier de l'aider dans la formation de ces comités. Chenque préfet était invité à fournir une liste de douze à vingt noms, classés par ordre de préférence, et choisis parmi ceux des personnes notables, représentant les beaux-arts, l'agriculture, l'industrie et le commerce du dépar- tement.

La nomination des comités départementaux fut faite, d'après un arrêté général du 7 août 1 865, et en vertu de 16 arrêtés spéciaux (du 10 août i865 au 3i janvier 1866). Ces comités

s 19. EXPOSANTS FRANÇAIS. 59

furent composes de membres choisis parmi les personnes qui s'ëtaient fait remarquer aux expositions prëcédentes , parmi les souscripteurs du capital de garantie, enfin parmi les per-- sonnes notables proposées par les préfets (liste 17).

Malgré le zèle déployé par la plupart des comités dépar- tementaux, l'institution na pas produit tout le bien qu'on en attendait dabord. C'est dans la faible étendue des circons- criptions auxquelles elle s'appliquait qu'on en doit rechercher la cause. En effet, les comités auraient rendu un inappréciable service, s'ils avaient pu organiser des expositions collectives de produits locaux, mettant en relief les objets caractéristiques des différentes régions de la France, tels que les matières pre- mières extraites du sol, des eaux, des forêts, et les produits qu'elles servent h fabriquer. Mais il eût fallu, pour obtenir une si utile manifestation, introduire quatre-vingt-neuf divi- sions dans chacun des dix groupes, et il est facile de voir que rinstallation n'aurait jamais pu se faire dans de semblables conditions. On comprend, au contraire, que, si l'on avait eu le temps d'organiser douze ou treize régions formées par le groupement des départements entre eux, il eût été possible de diviser la section française en un pareil nombre de sections et d organiser les expositions de ces régions comme l'étaient celles des différents pays, de manière à faire ressortir les carac- tères propres à chacune d'elles. Un comité régional aurait pu se charger de cette organisation et il eût été plus aisé, dans une circonscription formée de plusieurs départements, de trouver des hommes ayant les loisirs et les aptitudes nécessaires pour se dévouer à cette entreprise, et des producteurs éminents ré- |K)ndant aux grandes spécialités de la classification.

Il est juste de reconnaître cependant que certains comités départementaux ont fait, dans le Palais et dans le Pair, des

ts..

.1. -ADMISSION.

^ «jue d'autres ont envoyé des dé- V, ^ >.lioii au point de vue des intérêts de . ,. 'b ), et ont publié sur ces études d'in-

X

Paris et des départements qui voulaient

\j«o>ilion adressaient au commissaire gé-

.> lie demande d'admission, délivrés à Paris

a C<>iamission impériale, et en province par

. ...u auMilaux; ces bulletins comprenaient une

wi»t otre signée des producteurs et par laquelle

x X •a^;a{j;eaient à se conformer au règlement gé-

..u iv{>lemen taire fixé pour la réception des de-

. \ ..ait le 3i octobre i865; toutefois il ne fut pas

.. V rij;ueur aux demandes tardives, dont un grand

•;.t ai .uliuises après cette époque, notamment jusqu'à

:. ^ v*<e m<)me année.

, v.axuulos étaient, à mesure de leur réception, ren-

. V.. sv'aulé dadmission compétent. Ce comité mettait à

.SX :x J'uloui^s dont le mérite ne laissait aucun doute;

. v\ v»,>t î Jv' valeur industrielle des producteurs moins

, ai K il di'ossait, pour sa classe, la liste des expo-

X *' Mv^iHwall d'admettre à l'Exposition avec mention de

,,. s k uMnhuor À chacun d'eux. Ces listes furent adressées

,,,. a .vM^v ^;vnéral à partir du mois de janvier 1866.

* , X a 0 xVccupail ensuite de faire choisir par ces exposants

. ^\\\ In\^ dôléjjués chargés de préparer rinslallation; et

.V ..\ Hv al «jm^s que les détails de cette installation étaient

yNvjMU\^ MOUS le verrons dans le chapitre suivant, que

s* N^u sloluiillvo des exposants était prononcée par la Gom-

\ V , ^ nV

s 20. OEUVRES D'ART ET HISTOIRE DU TRAVAIL. 61

S 90. Admission des œuvres d'art et des objets de Fhistoire da travail.

Les règles générales qui viennent d'être développées pour Tadmission des exposants ne s'appliquèrent aux œuvres d'art et aux objets de l'histoire du travail qu'avec quelques modifi- cations.

L'admission des artistes français fut réglée par un arrêté de la Commission impériale en date du i3 mai i866. La Com- mission délégua ses pouvoirs à un jury qui se composait de cinquante-sept membres répartis en quatre sections : pein- tures à l'huile, peintures diverses et dessins; 3** sculptures et gravures sur médailles; dessins et modèles d'architecture; 4" gravures et lithographies.

Ce jury fut lui-même constitué de la manière suivante, par un décret du lo novembre i866 : deux tiers furent nommés à l'élection par des artistes français membres de la Légion d'honneur, ou ayant obtenu une médaille aux expositions des beaux-arts de Paris; un tiers fut nommé directement par la Commission impériale.

Le scrutin pour l'élection des membres à nommer par les artistes demeura ouvert au Louvre le i*' et le 3 novembre i866. Les artistes remplissant les conditions indiquées ci- dessus furent admis à déposer leur vote, chacun pour la sec- tion dans laquelle il avait obtenu précédemment des récom- penses. Les électeurs qui ne pouvaient venir en personne, avaient la faculté d'adresser sous pli cacheté leur bulletin de vote à M. le surintendant des beaux-arts, membre de la Com- mission impériale. Le dépouillement du scrutin eut lieu sous la surveillance de trois membres de la Commission.

Les ouvrages présentés par les artistes français devaient être déposés* avant le i5 octobre i866, au Palais de l'Industrie

- VUMISSION.

lou les opérations du jun d ad-

V commença ses travaux le lo no-

.\mou des œuvres d'art fut noliGée,

u du règlement général, avant le

. o A 1 l).

sc^. il dos objets de Thistoire du travail, le

vi commission spéciale chargée d organiser

x^i^ i3). Les amateurs qui avaient le désir

. i nccÛou française des objets propres à spécifier

.au travail national furent invités à envoyer

. va \i, le surintendant des beaux-arts, président

.,N.v a de rhistoire du travail.

. .^ .v»al Tut constitué par cette commission, afin de

x.iuàoa dos œuvres proposées pour la section fran-

vv M>umeltre à un sévère contrôle (liste i/i). Ce

, ...\ vo vK^^ collectionneurs les plus éminents de Pa-

s^vir(ouioii(s« ainsi que des savants chargés de la

, uA\ luusoos et de la conservation de nos biblio*

i\i..o ou oiuq sortions, présidées chacune par un des \\ cvuuiuission de l'histoire du travail. Sa mission ^ s » vs 4 U^ulo uMivre médiocre, et d'écarter toute pièce ; u i OiV pour la renvoyer à l'exposition du pays

^ ^ V ^ ^ J >> v\4loolions particulières, dont les propriétaires

txuioUMMUont à se dessaisir en partie pendant

\xx s\UluHlnih*54 ^t les églises de France voulurent

^ ,' V in\ IiÔmms, ou même temps que les principales

^ o....uto uiotluioul à la disposition de la commission

. * v\u^\x dorigiuo nationale, renfermés dans leui^s

SA

s 21. AGRICULTURE ET HORTICULTURE.

63

musées et clans leurs bibliothèques ^^\ Ajoutons que bien des collectionneurs étrangers n'hésitèrent pas, sans même y avoir été conviés, à envoyer à la commission de l'histoire du travail des suites complètes de précieux ouvrages français réunis par leurs soins. La section française renfermait 53 â collections provenant des galeries particulières, des musées municipaux, des trésors d'églises, des sociétés archéologiques et des biblio- thèques ^"l

Le catalogue (S 3/i) comprend , tant pour la section française que pour les sections étrangères, environ 7,000 numéros, dont la plupart se rattachent à des séries d'objets. On ne sau- rait trop faire ressortir le généreux empressement de ces nom- breux propriétaires de collections, qui n'ont pas hésité à expo- ser aux risques du voyage des richesses dont la perte eût été irréparable.

s a 1 . Admission des produits de Tagriculture et de rtiorticnlture.

|j admission des produits de l'agriculture et de 1 horticulture se fit dans des conditions spéciales, dont quelques-unes tenaient au mode d'expositions successives usité dans certains cas.

') Quant aux objets appartenant à TÉ- tat ou k ia Couronne, ils ne figurèrent pas dans le musée de Thistoire du travail , et eela pour deux motifs. D'une part, les règlements interrlisent de laisser sortir de DOS établtssemenU publics les richesses qu'ils renferment. D*aulre part, il y avait mtérH k ne pas d^mir nos collections publiques, au moment des visiteurs do noode entier allaient affluer à Paris.

'- Les musées de province qui ont répondu à Tappel de la commission sont an nombre de quarante-cinq, chiffre vrai- considérable et qui dénote bien Tim-

portance attachée par les départements à Tœuvre de la Commission.

sociétés savantes , trois archives dé- partementales, six bibliothèques publi- ques, deux collèges, ont également en- voyé des objets.

Le concours du haut clergé de France a été, pour ainsi dire, unanime, et, parmi les envois reçus des trésors d'églises e( des établissements religieux , Ton compte ceux de dix cathédrales, quatre commu- nautés religieuses, trente- neuf églises, six établissements hospitaliers et cinq sé-

minaires.

66 CHAPITRE III. ADMISSION.

En ce qui concerne ragriculture, les produits devant être exposes en permanence furent reçus d'après les règles qui ont été indiquées déjà pour les produits de Imdustrie (S 19). Il y eut toutefois cette différence que ladmission était prononcée, pour le Parc du Champ de Mars, par les comités du groupe VIH (liste 10); pour File de Billancourt, par la commission con- sultative (liste 18).

L'exposition de Billancourt comprit des concours d'instru- ments et des concours d'animaux. Les concours d'instruments eurent lieu chaque quinzaine, depuis le 1*' avril jusqu'au 3i août (8 47). Les demandes d'admission pour ces concours devaient être adressées au commissaire général avant le 2 o fé- vrier 1867.

Quant aux concours d'animaux, ils se succédèrent égale- ment de quinzaine en quinzaine, depuis le 1" avril jusqu'au 3i octobre (8 47). Les demandes d'admission devaient être adressées au moins un mois avant l'époque de chaque concours; les éleveurs devaient indiquer les concours dans lesquels ils désiraient exposer leurs produits, ainsi que l'espèce, la race, le sexe et l'âge de leurs animaux. Un règlement des concours d'animaux, ainsi que tous les renseignements nécessaires, était envoyé à chacun des éleveurs dont la demande avait été agréée.

Le nombre des exposants de Billancourt a été de 1,110; celui des machines agricoles s'est élevé à i,366, et celui des animaux a atteint 8,778.

Pour résoudre toutes les questions relatives à l'exposition d'horticulture, la Commission impériale nomma une commis- sion consultative de six membres (liste 19). Cette commission commença ses travaux en janvier 1866 et consacra la majeure

s 21. AGRICULTURE ET HORTICULTURE. 65

partie de ses séances hebdomadaires à la rédaction d'un pro- gramme générai.

D'après ce programme, l'Exposition comprit quatorze séries de concours horticoles, se succédant de quinzaine en quinzaine, du i*' avril au 3 1 octobre 1 867 (S 4 7). Les demandes des horti- culteurs français devaient être adressées au commissaire général deux mois au moins avant l'ouverture de chaque concours; un mois avant cette ouverture, ils étaient informés de leur admis- sion. Chaque demande indiquait, outre le nom et le domicile de son auteur, l'espèce et la variété des produits qu'il désirait exposer, le mode d'exposition que ces produits réclamaient, l'espace nécessaire, le nombre de corbeilles, de groupes ou de massifs que le demandeur proposait de garnir. Une première déclaration, faite avant le 28 février 1867, avait mention- ner les divers concours auxquels le candidat exposant avait l'intention de prendre part pendant la durée de l'Exposition.

Les demandes des horticulteurs étrangers devaient être adressées à leurs commissions respectives. La liste des expo- sants admis, contenant les indications ci-dessus, était remise par chaque commissaire étranger au commissaire général, un mois avant l'ouverture du concours.

Les exposants français de l'horticulture ont été au nombre de 4oo environ. On comptait en outre i9o exposants étran- gers, ainsi répartis : Belgique, /i8; Allemagne du nord, 26; Pays-Bas, 12; Suède, 12; Grande-Bretagne, 9; Autriche, 6; Italie, 3; Danemark, 3; Portugal, 1 ; Turquie, 1 ; Uruguay, 1 .

Le nombre des lots de plantes présentés au Champ de Mars a été de 2,080, dont 1,76/1 pour la France et 3i6 pour les pays étrangers, d'après la répartition suivante : Belgique, 217; Grande-Bretagne, 28; Allemagne du nord, 25; Pays-Bas, 21 ; Suède, t f ; Italie, B; Autriche, 2 ; pays divers, 7.

5

\ . . . V

«H IPITRE IH. ADMISSION.

>o UiS oixi été divisés suivant les prescriptions du

;ono(aI« qui ouvrait 1,073 concours différents,

V Iv'uv tioi'î> ont été remplis. On peut évaluer à 5o en

.v i^ uoiubi'e des plantes contenues dans chaque lot;

X .V, ;)iuvv Jo 1 00,000 sujets avaient été soumis à Texamen

, \..»t:v. Paus ee chiffre n'est pas comptée la grande quan-

u.uUunU\< (garnissant les massifs destinés à lornementa-

5 22. ~ ORGANIvSATION DES SERVICES. 67

CHAPITRE IV.

INSTALLATIOIV.

5 99. Organisation générale des services.

Le pian général étant arrêté et l'admission des exposants prononcée, il fallut s'occuper de Tinstailation des produits. Ce soin fut dévolu : pour les sections étrangères, aux commis- sions des différents pays; pour la section française, aux syndi- cats des diverses classes d'exposants. La Commission impériale se réserva la surveillance de toutes ces installations, afin d'éta- blir entre elles de l'harmonie. Elle arrêta pour les exposants français des règles méthodiques qui seront indiquées plus loin (S s/i). Les étrangers ne furent astreints à ces règles qu'en quelques points; sur tous les autres la plus grande latitude fut laissée aux commissaires (S â3). On leur demanda même de donner à leurs installations une physionomie particulière, tout en observant les conditions du programme. Les commis- saires étrangers (liste 5) ont mis le plus grand empressement à se conformer à cette recommandation, et ils ont donné ainsi une nouvelle preuve de dévouement à l'œuvre commune.

La Commission impériale chargea plusieurs des services qu'elle avait institués (S 3) de la surveillance générale qu'elle était tenue d'exercer sur les installations. Trois services prin- cipaux eurent pour départements respectifs les sections étran- gères, la section française et la galerie du travail, qui formait un tout homogène comprenant les expositions de la France et de Tétranger. Un quatrième service avait dans ses attributions le contrôle du plan d'installation de la section française et la décoratioD de la galerie extérieure du Palais (liste It).

a.

68 CHAPITRE IV. ~ INSTALLATION.

D autres services furent créés en vue de besoins spéciaux, qui se rattachaient à Tinstallation et qui se dëfinissaient de la ma- nière suivante :

Il fallait distribuer l'eau et le gaz nécessaires à une ville de 100,000 âmes, assainir un Palais de i5 hectares, drainer un Parc de 3o hectares. Il était à craindre que Tair du Palais, vicié par des causes nombreuses, ne fût pas suffisamment re- nouvelé par l'appel naturel ; on devait donc pourvoir à la salu- brité de l'atmosphère par une ventilation artificielle lançant par heure plusieurs centaines de mille mètres cubes d'air. En- fin, les produits exposés, pesant ensemble plus de 20,000 tonnes, et quelques-uns d'un poids individuel considérable, devaient arriver dans un espace de temps très-court, peu de jours avant l'ouverture ; il fallait aménager des moyens assez puissants pour avoir transporté et mis en place ces objets au jour dit, sans encombrement ni désordre.

Pour résoudre ces divers problèmes, la Commission impé- riale aurait pu, suivant le mode usité dans les expositions an- térieures, se charger elle-même directement des divers ser- vices, et y faire face, à l'aide de la régie et de l'entreprise, par ses propres agents ou ses entrepreneurs. Elle a mieux aimé tirer la solution de son œuvre même, et transformer ces ser- vices en occasion de concours, en les confiant à forfait k des exposants qu'elle associait ainsi à ses travaux. Ces coopérateurs ont eu la plus grande liberté pour toutes les dispositions de détail, mais à la condition de se conformer aux données d'un programme fourni par la Commission impériale; de sorte que le succès de ces services doit leur être attribué dans une cer- taine mesure.

Cet appel à l'initiative privée, toujours plus féconde et plus originale en ces matières que l'action administrative; cette

s 23. SECTIONS ÉTRANGÈRES. 69

excitation salutaire de la concurrence entre les divers entrepre- neurs exposants, rivalisant entre eux de zèle pour conquérir les récompenses que décernent aux plus méritants Topinion pu- blique et le Jury; cette association de nombreux collaborateurs, intéressés à la réussite de l'œuvre commune, et y travaillant de toutes leurs forces; en un mot, cette combinaison, qui a réduit le rôle de la Commission impériale à la direction et à la coordination des impulsions individuelles, a produit d'ex- cellents résultats.

Il y a une expérience significative, et qu'il est bon de ne pas laisser passer inaperçue, parce qu'elle consacre une solu- tion susceptible de plus d'une application.

Du moment que tous ces constructeurs d'appareils affectés aux besoins de l'Exposition recevaient le titre d'exposants et concouraient pour les récompenses, il devenait nécessaire de leur assigner, dans le règlement général, une classe particu- lière. Cette classe a été créée et porte dans le système de clas- sification le n"" 53. Elle a été en quelque sorte le faisceau de tous les services spéciaux qui seront analysés plus loin (SS 26 et 39 à 35).

s â3. ~ InstallatioD des sections étrangères.

Aux termes du règlement général (art. 7), les commissions étrangères devaient fournir un plan représentant à l'échelle de o"*,o9o pour 1 mètre les installations de leur section. Ces plans furent successivement adressés à la Commission impériale, et, grâce à cette mesure, il fut possible de faire respecter le sys- tème de classification et de placer toujours, sur les deux côtés de chaque voie circulaire, les objets du groupe correspondant.

En même temps qu'elles envoyaient leurs plans, les commis- sions étrangères firent parvenir les dessins relatifs aux façades

70 CHAPITRE IV. - INSTALLATION.

de leur exposition. La Commission impériale avait eu une pen- sée qui constitue une innovation importante de TËxposition de 1867. Aux divers pays ayant vue sur un chemin rayonnant de 5 ou de 3 mètres, la Commission avait demandé de cons- truire et de décorer leur façade sur ce chemin , dans le goût de leur architecture nationale. Ce désir a été compris : TExpo- sition de 1867 a mis en relief les caractères de Tarchitecture spéciale à chaque peuple, et a fait mieux connaître certains types qui avaient été jusqu'ici mal représentés. Elle a révélé en outre le mérite d'architectes distingués qui étaient attachés aux commissions étrangères (liste 97), et dont les travaux n'au- ront pas été inutiles au progrès de l'art dans notre pays.

Les pays étrangers ont également adopté pour le Parc le système proposé par la Commission impériale. On a fait res- sortir plus haut (S 1 3) les éléments d'intérêt et de variété que cette combinaison avait ajoutés à l'Exposition.

Au sujet de l'installation, la nécessité d'une entente entre les commissions étrangères et la Commission impériale s'est fait à tout instant sentir. Aucune autre circonstance n'a mieux montré combien étaient utiles les commissaires délégués pour discuter les détails d'exécution avec le service institué à cet effet (liste 4) par la Commission impériale.

Un seul gouvernement, celui du Céleste-Empire, refusa de prendre part au concours de 1 867. Pour combler cette lacune, la Commission impériale chargea le commissaire général de Tunis, du Maroc et du Japon, assisté de commissaires spéciaux, de provoquer la réunion d'un certain nombre de produits chi- nois. Le ministère de l'agriculture, du commerce et des travaux publics vint généreusement donner son concours à cette entre- prise, en allouant une somme de 5 8,0 00 francs pour l'installa- tion et la décoration de la section chinoise. Sur ces entrefaites

$ 23. SECTIONS ÉTRANGÈRES. 7J

arriva 4 Paris une mission conduite par un mandarin civil. Accueillie avec ëgards par la Commission impériale et par les commissaires de la Chine, elle Fut mise à même de saisir lo but et Timportance de TËxposition, et, à son retour dans son pays, elle obtint de la cour de Pékin que les produits chinois destinas au* Champ de Mars seraient exempts des droits do douane k la sortie. Grâce à ses correspondants de Fou-Tchou et de Ning-Pô (liste 5), grâce au concours d'amateurs et de marchands de Paris, la commission de la Chine a pu remplir convenablement l'espace réservé k cette contrée dans l'Expo- sition. Parmi les objets qu'elle était parvenue à réunir, un certain nombre avaient été consignés directement par des né- gociants chinois; ce fait, qui s'est produit pour la première fois, mérite d'être signalé.

La Commission impériale a voulu épargner autant que pos- sible aux exposants étrangers les difficultés et les frais résultant de la surcharge excessive de travail qui pèserait sur les entre- preneurs de Paris au moment de l'ouverture de l'Exposition. L obstacle serait souvent insurmontable, et le succès de l'en- treprise en pourrait être compromis. Aussi a-t-elle engagé les commissions étrangères à faire exécuter dans leur pays res- pectif la plus grande partie de leurs travaux d'installation. Elle leur a même conseillé de faire monter leurs vitrines et mettre en place leurs produits par des ouvriers de leur nation. Un grand nombre de puissances ont adopté ce conseil. On a vu arriver au Champ de Mars des ouvriers hollandais, anglais, allemands, suédois, russes, égyptiens, japonais, tunisiens, marocains, chargés d'ériger les façades, d'assembler les pièces des machines, de monter les installations, d'élever, de peindre et de décorer les constructions diverses.

Le conseil donné par la Commission impériale a été vive*

72 CHAPITRE IV. liNSTALLATlON. 1

ment apprécie des commissaires étrangers , qui ont évite par de graves inconvénients; il a été également suivi avec fruit par les grands industriels et manufacturiers français, qui ont eu recours à leurs propres ouvriers pour leur installation. II faut ajouter que ce concours des entrepreneurs et ouvriers étrangers a été surtout donné pour l'intérieur du Palais, les travaux consistaient principalement en menuiserie et en peinture; les constructions du Parc, généralement en maçon- nerie, ont été presque entièrement exécutées par des entre- preneurs et des ouvriers français.

Grâce à ces précautions et malgré les grèves organisées par divers corps d'état pendant la mise en place des produits , l'ins- tallation a pu être terminée à jour fixe (S 87). Il est ban de faire observer que les exposants qui, manquant de prévoyance, avaient entrepris tardivement leurs travaux, ont subir les plus lourdes exigences de la part des entrepreneurs et des ou- vriers. Ce fait montre le danger des retards, parfois systéma- tiques, de certains producteurs; c'est aussi un inconvénient à ajouter à la liste des mécomptes que présentent les exposi- tions temporaires (Append.).

s *i/i. Installalion de la section française.

Les comités d'admission n'avaient pas seulement pour fonction de faire un choix parmi les producteurs; ils devaient encore assurer la bonne installation de leurs classes respectives (S 1 9). Chaque comité dressait, à l'échelle de o,"o2o pour i mètre, un plan indiquant la répartition, entre les exposants, de l'espace total attribué à la classe et la forme remplacement réservé à chacun d'eux. Il provoquait ensuite l'élection, par les expo- sants, d'un ou de plusieurs délégués organisés en syndicat et chargés d'exécuter les travaux d'installation (liste 16).

I

s 24. SECTION FRANÇAISE. 73

Ces délégués opéraient avec l'assentiment de leurs man- dants, sous la surveillance des comités d'admission et dun service spécial (liste U). Grâce à leur zèle et à leur persé- vérance, rinstallation fut partout appropriée à la nature des produits : chaque salle eut, pour ainsi dire, un caractère mar- qué d'individualité; et la section française présenta une variété comparable à celle qu'on remarquait dans l'ensemble des sec- lions étrangères. Déterminer, avec le concours d'habiles archi- tectes ( liste â 7), les dimensions des tables , étagères ou vitrines , les formes générales pouvant s'harmoniser le mieux avec les objets, Taménagement spécial à certaines installations diffi- ciles, la hauteur des salles et leur mode d'éclairage, les motifs des façades à élever sur les voies de circulation , le meilleur s\ sterne de décoration et les couleurs les plus propices; telle était la tâche combinée des comités d'admission et des délé- gués des exposants. Les uns et les autres s'en acquittèrent avec succès.

Les convenances de l'installation une fois arrêtées, les délé- gués s'entendaient avec les entrepreneurs et les agents chargés de iexécution des travaux et des autres services. Les exposants adhé- raient individuellement à la dépense proposée par les délégués, qu'ils reconnaissaient pour leurs mandataires, et ils signaient une convention dont le cadre avait été arrêté par la Commis- sion impériale, mais dont le texte variait suivant les classes. Larticle 9 de cette convention énumérait, sous les titres sui- vants, les charges auxquelles il était pourvu en commun :

Construction et décoration des vitrines, casiers, étagères, tables et installations de tout genre destinées à recevoir les produits exposés; accessoires de l'installation et décoration gé- nérale; vélum ou plafond commun; plancher ou dallage; cloi- sons et charpentes; fondations exigées pour l'installation de

74 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

produits lourds ou de machines; réception des colis à leur arrivée au Champ de Mars et acquittement des frais qu'elle peut comporter; mise en place et étalage des produits; service de surveillance et d'entretien, comprenant la garde des pro- duits; les renseignements à donner aux visiteurs; le nettoyage, le balayage, le renouvellement des produits altérables, la constatation des bris et dégâts; indemnité aux agents prépo- posés à la sûreté des expositions de la classe; frais d'assurance; enlèvement, conservation et retour des caisses vides; réembal- lage des produits et réexpédition des colis jusqu'au domicile des destinataires; frais d'administration et de gestion du syn- dicat lui-même.

La convention signée et les marchés conclus avec les entre- preneurs et agents, les délégués se présentaient devant un comité spécial, choisi dans le sein de la Commission impé- riale et présidé par S. Exe. le maréchal ministre de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts. Ils soumettaient à ce comité les plans détaillés d'installation, les projets pour l'arrangement et la décoration des salles, la convention et les marchés. Le comité prononçait alors l'admission définitive des producteurs et donnait aux délégués une sorte de consécration officielle. A partir de ce moment, les délégués devenaient les représen- tants de la classe auprès de la Commission impériale, comme Tétaient, pour les commissions étrangères, les délégués nom- més par les différents pays.

La Commission impériale mettait ensuite les délégués en possession de l'emplacement de la classe, dont le périmètre avait été préalablement tracé sur le sol. Cette remise de ter- rain commença dès le i" novembre 1866. Les entrepreneurs avaient alors à construire les cloisons séparatives des classes et à placer les installations, à mesure qu'elles s'achevaient.

s 34. SECTION FRANÇAISE. 75

L'installation des groupes II, III, IV et V eut lieu d'après les règles qui précèdent; celle des groupes VIII et IX a été suffisamment définie plus haut (§S i5 et 16); celle des grou- pes VI , VII et X sera plus loin lobjet d'une description par- ticulière (SS s 5, 97 et a 8).

L'installation de la galerie des beaux-arts fut faite par la Commission impériale, qui posa à ses frais le vélum, les trin- gles, les tablettes, les mains-courantes.

Le même principe fut appliqué, mais avec plus d'extension encore, à l'installation de la section française de l'histoire du travail. La Commission impériale prit à sa charge toutes les dépenses d'arrangement, de vitrines, ainsi que les frais de transport et de mise en place. Par une dérogation unique aux principes qui étaient posés dans le règlement général et qui fai- saient loi a l'égard de tous les exposants, elle accepta d'avance la responsabilité des objets confiés à la commission de l'histoire du travail , pour la valeur dont cette dernière avait agréé la dé- claration préalable (S 39).

Les galeries rayonnantes ne doivent pas être oubliées dans cette description sommaire de l'installation. Le grand vesti- bule, la seule de ces galeries dont la destination fut marquée à l'avance dans la construction , avait été décoré aux frais de la Commission impériale. Au milieu de cette galerie était ran- gée une série d'installations, formée des objets les plus élégants de chaque groupe. La même disposition fut adoptée pour les galeries de 10 mètres, correspondant aux trois autres demi- axes du Palais. Quant aux douze galeries de 5 mètres, elles étaient complètement libres pour la circulation; elles offraient seulement dans les carrefours soit des sofas circulaires, soit lies expositions d'objets décoratifs.

Dans le Parc^ les exposants admis eurent en général à faire

76 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

individuellement et par eux-mêmes leur installation. L'en- tente commune se produisit cependant pour quelques installa- tions collectives, et des délégués furent institués dans ce cas comme pour les classes placées dans le Palais (S 9 5).

Il y a lieu d'indiquer, à propos de Tinstallation , les me- sures prises par la Commission impériale, pour diriger le public dans le Palais et dans le Parc par un système d'ins- criptions aussi claires que possible. Les noms des seize voies rayonnantes (pi. I et II) étaient tracés sur les murs des galeries du travail, des œuvres d'art et de l'histoire du travail. Des écri- teaux accrochés aux fermes, en travers des voies circulaires, indiquaient au visiteur l'orientation, la galerie il se trou- vait, enfin les pays compris dans chaque section. Les noms de ces mêmes pays étaient répétés : du côté du jardin central, au-dessus de la marquise; du côté du Parc, au-dessus du pro- menoir couvert. Dans chaque galerie et dans chaque pays, d'autres écriteaux faisaient connaître, par des désignations abrégées, le groupe et la classe auxquels chaque salle était consacrée. Enfin des étiquettes, d'un modèle uniforme, appo- sées sur chaque produit, indiquaient sa classe et son numéro d'inscription au catalogue.

Un système analogue avait été suivi dans le Parc : des écri- teaux indiquaient aussi les avenues et les allées (S i3); en outre, des mâts, ornés d'écussons et de drapeaux, portaient sur un cartouche le nom du pays dans la section duquel ils étaient placés.

s â5. Installation de ia galerie du travail.

L'installation du groupe VI, comparée à celle des autres groupes, se compliquait de la nécessité de mettre en mouve- ment les machines; elle était liée en outre aux dispositions

$ 25. GALERIE DU TRAVAIL. 77

architecturales du vaisseau. La beauië de Tensemble ne pou- vait plus, comme pour les autres galeries, résulter d'une série darrangements élégants et ingénieusement variés; elle devait surtout provenir du caractère grandiose que présentent de nombreux appareils en action. L'activité mécanique manifestée sous toutes ses formes, telle était la sujétion, mais tel devait être aussi Fattrait de Tinstallation de ce groupe.

Cette sujétion se traduisait dans la pratique par des diffi- cultés exceptionnelles et dont il est malaisé de comprendre, après coup, toute la gravité. Tandis qu'en général, pour les produits ordinaires, il suffit d'une vitrine l'on apporte, au dernier moment, les objets à exposer, les machines qui doivent fonctionner ont besoin d'une assiette inébranlable et d'une installation rigoureusement exacte. Il fallait donc avoir arrêté, longtemps à l'avance, les plans d'installation jusque dans leurs derniers détails, et les reporter sur le terrain avec une préci- sion mathématique. Ceci fait, on devait procéder à l'exécution des fondations, dont les profondeurs dépendaient de la nature du sous-sol et des exigences de l'appareil à supporter. La plu- part de ces fondations avaient 3 ou /( mètres de profondeur, mais quelques-unes ont descendre jusqu'à y ou 8 mètres au-des- sous du niveau du Palais et ont exigé des fouilles considérables^'^

Qu'on se représente tous ces chantiers non-seulement juxta- posés, mais superposés (puisqu'on terminait le Palais sur la tête des ouvriers travaillant au rez-de-chaussée); les accès embarrassés, coupés par les fouilles; les ouvriers se gênant les uns les autres; les approvisîonnemenis à pied d'oeuvre

^*' Les dëblats de ces fonilies ont éié ces déblais sur place, de tenir d abord le

mpioy<^ dans le Parc et sar la Berge , ou sol de remplacement réservé aux machines

même ont être transportés aux décbar- ^ 3o ou /îo centimètres en contre-bas de

g«s publiques. Il serait bon dorénavant, son niveau définitif, pour éviter ces transports et pour utiliser

78

CHAPITRE IV. INSTALLATION.

rendus presque impossibles ; les charrettes ne circulant qu'avec danger, et le plus souvent remplacées par des brouettes; qu'on se retrace cette grande galerie percée de fosses béantes sont entrés des milliers de mètres cubes de maçonneries '^^ sans que le public ait pu rien en soupçonner plus tard; quon se figure toutes ces tranchées sillonnant la galerie pour réta- blissement des conduites d'eau, de vapeur, de gaz'^', qui de- vaient apporter le mouvement aux machines, et qu'on réflé- chisse que, dans de telles conditions, il fallait non-seulement terminer les travaux à temps, en six mois, et pendant l'hiver, mais encore ne pas y commettre d'erreurs qui auraient pu avoir, plus tard, des conséquences funestes pour la sécurité des personnes ou la régularité de la marche des appareils : on ne se fera encore qu'une idée incomplète des difficultés que présente une installation de machines dans une exposition comme celle de 1867.

Pour les sections étrangères, l'installation de la galerie du travail eut lieu par les soins des diverses Commissions natio- nales, et avec le concours du service du groupe VI (liste 4).

Pour la section française, les syndicats, assistés de ce même service, ont pris une telle part à l'installation de cette galerie, qu'il est juste d'insister sur leur rôle avec un peu plus de détail qu'on ne l'a fait dans le paragraphe précédent.

En général, dans les autres groupes, le syndicat se chargeait

^'^ Les fondations ont été faites en gé- néral en béton ordinaire ou aggloméré, en moellons, en briques, et même en pierres de taille. Le béton ordinaire , addi- tionné de 35o kilogrammes de ciment de Portland par mètre cube de mortier, a donné des résultats très -satisfaisants comme solidité et comme économie.

^*^ Avec des précautions, Tintroduclion du gaz dans un palais d'Exposition ne présente pas de dangers. Elle constitue d'ailleurs une nécessité absolue pour l'or- ganisation de certains ateliers de travail manuel, et pour le fonctionnement de certains moteurs adaptés à la petite in- dustiîe.

5 25. —GALERIE DU TRAVAIL.

79

de tous les frais afférents k l'installation de ses exposants. Il s agissait en effet d assigner à chacun de ces derniers une cer- taine longueur de vitrine, dans laquelle il venait ranger ses produits. On comprend que dès lors il fut facile de repartir toutes les dépenses, en les rapportant au développement li- néaire de la vitrine, pris pour unité de comparaison.

Les installations de la galerie du travail, au contraire, don- naient lieu à deux natures de dépenses : les unes générales, telles que le revêtement du sol, la décoration de la classe, la suneillance des produits; les autre» spéciales à chaque expo- sant, telles que les fondations des machines, leur montage, les transmissions nécessaires à leur mise en mouvement, leur démontage et leur réexpédition ^^K

Pour les dépenses spéciales , la variation des données rela- tives au poids, à la forme, à la division des colis, à la nature des emballages, aux exigences de la mise en place, ne permet- tait pas de dresser un état, même approximatif, de l'importance de ces frais. Chaque exposant pouvait seul en faire le calcul avec quelque exactitude.

Au contraire, les dépenses générales étaient évaluées, d après un devis approximatif, dans les projets de convention soumis k la signature de chaque exposant , avant son admission, et ont ressorti moyennement à â5 francs par mètre carré pour les surfaces horizontales, et à lo francs pour les surfaces

' La CofDiniMioo impériale , dans son régieineol g^^al , s*ëtait engagée à four- ûr grataiteiuent la vapeur, Teaa et le gaz oéeessaires k la production de la force nwtriee. Pour toole autre consommation, IVan et le gai étaient distribues à dfs conditions très-modérées. Les eipoaants •vaient d^aiiieors à fournir la poulie sur

Farbre de couche (formée de deux parties pour se prêter a un ajustage après coup sur cet arbre), les poulies conductrices. Tarbre de transmission intermédiaire des- tiné à régler la vitesse propre de l'appa- reil , ainsi que les courroies nécessaires è chacune de ces transmissions. (Art. &6.)

80 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

murales. On indiquait eu outre sur le même document les surfaces proposées en faveur de Texposant, et, par suite, la part qui lui incomberait dans les frais généraux de la classe. Ces devis, qui ne s'élèvent pas ensemble à moins de 6 ou 700,000 francs pour les vingt classes du groupe VI, et qui, en outre, étaient dressés sans précédents, à une époque éloi- gnée des faits complexes qu'il s'agissait d'évaluer, n'ont pour- tant donné lieu à aucun mécompte et, au contraire, les divers syndicats du groupe VI ont pu restituer à leurs mandataires des reliquats d'une certaine importance (tabl. 19).

Pour plusieurs de ces dépenses générales, entre autres celles du revêtement du sol, de la séparation des classes entre elles, les syndicats reconnurent la nécessité d'une entente préalable, qui porterait à la fois sur le choix du système à adopter et sur la désignation de l'entrepreneur chargé de l'exécution. Il était clair, en effet, que, si chaque syndicat avait pris à ce sujet des mesures différentes et recouru à un entrepreneur différend , il en serait résulté dans l'installation une disparate choquante, et dans l'exécution, du désordre et une notable aggravation de dépenses. Les syndicats se réunirent donc plusieurs fois pour discuter ces points d'intérêt général et pour les arrêter d'un commun accord.

Après examen des divers systèmes en présence pour le revê- tement du sol''^, les syndicats ont adopté un plancher en sapin de 3 centimètres d'épaisseur, fixé sur un grillage. Ce grillage était composé de lambourdes et longrines, et reposait sur une

^'^ Voici quels étaient les prix de- seur, 3 francs; de 10 centimètres d^ëpais-

mandes pour les divers systèmes par seur, & fr. 5o cent.; plancher en sapin

mètre superficiel : dallage en bitume, en de 3 centimètres d'éj)aisseur sur lam-

utilisant les vieilles matières fournies par bourdes scellées au plâtre, en location,

le démontage des trottoirs, 3 fr. 5o cent. ; 5 francs, béton aggloméré de 5 centimètres d^épais-

s 25. GALERIE DU TRAVAIL. 81

couche de sable. Une adjudication a eu lieu entre divers entre^ preneurs. Celui dont la soumission a été agrëëe s est charge d exécuter ce travail, en location, pour le prix très-modique de h (t. 6o cent, par mètre carré. Il a conclu avec chaque syndicat un marché distinct, rédigé d'après un type uniforme, et a éga- lement été chargé par la Commission impériale de recouvrir dans le même système les grands chemins rayonnants et cir- culaires dont le revêtement incombait à la Commission. Ce système de plancher a parfaitement réussi et s est prêté très- bien aux nécessités de Tinstallation des machines par sa facilité de raccord, de retaille et de redressement.

Pour la séparation des classes, il a été procédé de la même manière. Les syndicats se sont arrêtés à une balustrade for- mée de pilastres élégants en fonte, espacés de 3 mètres en moyenne, et réunis par une corde en velours. Les pilastres d angle recevaient en outre une hampe portant, au sommet, lecriteau qui indiquait le nom de la classe. L'adjudicataire de ce travail s'en est chargé, en location, pour un prix qui est ressorti en moyenne à 6 francs par mètre linéaire '^l

Une autre dépense générale est celle des hangars établis dans le Parc pour servir d'annexés aux classes qui se trouvaient trop à letroit dans le Palais. Les syndicats de ces classes, dé- libérant également en commun , reconnurent qu'il n'était pas juste que les exposants du Parc, ayant déjà le désavantage de ne pouvoir figurer dans le Palais, eussent encore à supporter seuls le surcroit de charges qu'entraînerait la construction de leur

^*^ Les aatrei systèmes avaient rincoQ- tive, et ne dispensait pas les exposants

Téoieot d*étre coùteax et de manquer . de machines de disposer des grillages

d^^lmûàié pour des convenances aussi dtfensifs, des barrières, en un mot de

variables que celles avec lesqu^es on prendre toutes les précautions nécessaires

avait à compter. Cette balustrade en ve- pour prévenir les occidents. loan toit purement limitative et déoora-

6

83 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

abri; ils dëcidèrent en conséquence que cette dépense serait repartie indistinctement entre tous les exposants, quel que fut remplacement assigne à leurs produits. Il devenait dès lors nécessaire d'ëtabiir une entente entre les diverses classes pour le type de hangar, et le choix d'un entrepreneur. Un projet fut arrêté, adopté d'un commun accord et mis en adjudica- tion. Les hangars, construits dans ces conditions, longeaient l'avenue de Labourdonnaye, entre le quai d'Orsay et la venue Rapp, sur 260 mètres de longueur. Ils étaient vitrés et recou- verts de carton-bitume'^', larges de mètres et hauts de 5 mètres sous entrait. Malgré ces dimensions , et grâce à la simplicité de leur construction, qui n'excluait pas une certaine élégance, ils sont revenus, en location, à i35 francs le mètre courant, ou à 1 1 fr. 2 5 cent, le mètre superficiel couvert.

Une dernière dépense générale, qui a produit les meilleurs résultats , et contribué au succès de l'installation du groupe VI, est celle qui a trait à la nomination d'ingénieurs de syndicats. Les délégués ne pouvaient, malgré leur dévouement, négliger leurs occupations pour consacrer sans rétribution tout leur temps aux intérêts des exposants et suivre les travaux. Ils ont donc reconnu la nécessité d'instituer des agents rétribués sur les frais généraux de la classe, et chargés, sous feur contrôle, de tous les détails de l'installation et des relations avec les expo- Hants et les entrepreneurs'^'. Ces ingénieurs ont constitué un personnel actif, dévoué aux exposants et défendant avec zèle

(') L6 carton-bitume et le feutre-bi- de moindre importance et contigaês se

liiiiio ont rendu de notables services h groupaient pour confier leurs intérêts au rti^poiiilion par leur bas prix et leur . même agent. Cest ainsi que les vhigl

liulib poidM, qui permet des charpentes classes du groupe VI ont donne lieu k h

to(}tS)'Hii. nomination de douze ingénieurs senle-

^"^ LtM clHëH6i les plus importantes ment. H\aiHu( cliAcuHa leur ingénieur; les classes

s 25. GALERIE DU TRAVAIL. 83

leure intëréts, mais aussi plein de dëfërence pour la Commis- sion impériale et ses instructions.

L'organisation des syndicats a bien fonctionne ; elle mërite d être recommandée comme un des traits saillants de TËxpo- sition de 1 867, et comme un exemple à suivre pour les expo- sitions à venir. Au point de vue des exposants, elle a eu le très^ërieux avantage de remettre leurs intérêts entre leurs mains ou celles de leurs mandataires, d'obtenir plus sûrement satisfaction pour leurs plaintes , en leur donnant un organe au- torisé qui les centralisait, enfin de les dispenser de recourir à ces intermédiaires onéreux, qu'ils devaient subir autrefois, et qui, pour des installations souvent modestes, prélevaient des honoraires excessifs. Quant à la Commission impériale, l'avan- tage des syndicats n'était pas moindre ; ils créaient entre elle et les exposants une institution qui recevait le premier choc des réclamations, les dépouillait, les coordonnait, et les lui trans- mettait déjà élaborées par un travail* préalable. La respon- sabilité de la Commission diminuait: à mesure qu'augmen- tait celle des exposants ou de leurs mandataires. Les chantiers dlnstailation , au lieu d'être livrés à fantaisie individuelle, étaient confiés à un petit nombre d'entrepreneurs et dirigés d'après des règles méthodiques, qui fissuraient l'ordre, l'éco- nomie, la célérité et, par suite, l'observation des délais.

Le premier soin des délégués, après leur nomination par les exposants et leur reconnaissance par la Commission impé- riale, fut d'envoyer à chaque exposant un questionnaire dé- taillé avec commentaire , pour lui demander d'indiquer très- exactement tous ses besoins en eau, gaz, vapeur, force motrice, et de préciser son installation, sous le rapport des fondations, des carneaux et des transmissions. Ce fut seulement après avoir obtenu, non sans des rappels réitérés, les réponses à ces

6.

M CHAPITRE IV. INSTALLATION.

diverses questions, que le syndicat put arrêter avec certitude son plan d'installation définitif et en commencer l'exécution au milieu des embarras décrits plus haut. La période d'exécu- tion durait encore, quand commença celle du transport et du montage des lourdes pièces des machines, qiii vint ajouter ses complications à celles des travaux de fondation, dont les chan- tiers durèrent presque jusque vers le milieu du mois de mars. Pendant ces diverses phases, les délégués et leurs agents ont été à la hauteur de toutes les exigences de la situation, et si la galerie du travail a été prête au i '"^ avril , c'est en partie à leur coopération qu'on le doit.

On vient de décrire, avec des détails qu'explique l'intérêt de cette organisation nouvelle , les moyens mis en œuvre pour l'ins- tallation de la grande galerie. Il reste à définir le cadre général assigné par la Commission impériale à cette installation.

La largeur de la galerie du travail était subdivisée en un massif central de â3 mètres et deux chemins latéraux de 5 mètres chacun , laissant en avant du soubassement un inter- valle de 1 mètre , réservé à des tables ou à des vitrines adossées aux parois. Le massif central était découpé par de nombreuses voies d'accès, destinées à faciliter dans tous les sens la circula- tion des visiteurs, tout en protégeant leur sécurité, et surtout à permettre l'approche des machines les plus intéressantes ou de celles qui, par la délicatesse de leurs organes et les circons- tances de leur travail, exigeaient l'examen le plus attentif.

La zone moyenne du massif de 28 mètres était occupée par une plate- forme centrale, large de U mètres, supportée par des colonnes à une hauteur de 5 mètres au-dessus du sol et fai- sant le tour de la galerie. Cette plate-forme avait un double objet : supporter la transmission principale de mouve- ment; les dispositions qu'elle présentait à cet effet seront ulté-

s 25. GALERIE DU TRAVAIL 85

rieurement indiquées (S 36); a"* permettre aux visiteurs d'em- brasser d'un regard l'ensemble des appareils exposes et le spectacle du travail : aussi était-elle libre de toute exposition de produits, afin que la circulation n'y fût point entravée. Pour les visiteurs fatigués et désireux de jouir commodément de la vue de la galerie, on avait disposé sur la plate-forme et dans chacun des seize secteurs du Palais, deux salons- garages de 4 mètres sur 3 mètres, situés en regard l'un de l'autre et garnis de sofas. Neuf escaliers tournants, de 3™,io de diamètre, donnaient, tous les i5o mètres environ, des moyens d'accès de la galerie à la plate-forme. En outre, deux escaliers d'honneur, à volée droite, étaient disposés de part et d^autre du vestibule principal , qui séparait la France des pays étrangers; se trouvait la seule interruption de la plate- forme, établie sans discontinuité surtout le reste de la grande galerie; celte plate-forme était même une sorte de théâtre par- faitement approprié k la majesté des cortèges officiels. Elle a joué un rôle important dans la cérémonie d'ouverture (S 87).

Des installations très-curieuses s'y rattachaient, comme mo- tifs de décoration. On peut citer notamment, pour la section française, la tribune des orgues, placée au-dessus de la rue de Paris; les grands phares, les nappes hydrauliques, se déver- sant de part et d'autre du promenoir; et, pour les sections étrangères, les nombreux portiques sous lesquels passaient les promeneurs. Ces portiques étaient construits dans les styles d'ar- chitecture locale et ornés des pavillons nationaux; ils offraient en général des lieux de repos s'ajoutant à ceux que la Commis* sion impériale avait ménagés. La variété et l'élégance de ces ar- rangements vinrent accroître la faveur que le public accorda, dès le premier jour, à la plate-forme de la galerie du travail.

La Commission impériale fit tous ses efforts pour obtenir

86 CHAPtTRE IV. INSTALLATION.

des exposants que le plus grand nombre possible de machines fût mis en mouvement. Une semblable mesure avait pour ré- sultat, dune part, de faire mieux comprendre les organes des appareils en montrant les fonctions qu'ils remplissent; d'autre part, de donner plus d*âttrait et de vie à la galerie du travail. L'appel de la Commission fut entendu, et Ton peut dire que, dans aucune exposition antérieure, le nombre des machines en mouvement n'a été aussi considérable. La force motrice totale distribuée dans la galerie du travail s'est élevée à 635 che- vaux; si l'on y ajoute celle du Parc (919 chevaux), celle du service des eaux (3 9 5 chevaux), et celle de la ventilation du Palais (100 chevaux), on arrive au nombre considérable de 1,979 chevaux pour représenter le total de la force dépensée dans l'Exposition de 1867 (tabl. 1/4 à 18).

Une innovation importante, qui sera décrite plus bas (S 96) et que l'expérience a complètement justifiée, a donné au ser- vice de la mise en action des machines une sécurité et une facilité qu'il n'avait jamais présentées au même degré. Elle comprenait deux points, essentiels : la répartition des généra- teurs de force motrice en 1 5 ateliers distincts , disséminés au- tour du Palais, la substitution du principe de l'entreprise à celui de la régie, adopté dans les expositions antérieures (S 99).

Il ne suffisait pas de montrer aux visiteurs le travail méca- nique avec ses caractères de puissance et de rapidité. Il fallait placer en regard le travail de l'homme avec sa perfection de goût, d'habileté manuelle et de précision intelligente. En s'ar- rétant à ce projet, la Commission impériale crut à la fois com- bler une lacune regrettable et ajouter à l'Exposition de 1867 un attrait d'un genre tout nouveau. Elle voulut provoquer ainsi des rapprochements utiles et féconds, révéler la part qui re- vient k l'ouvrier dans la production générale, et, au moment

s 25. GALERIE DU TRAVAIL. 87

OU ia machine semble k la veille d'envahir toute Imdustrie, démontrer que, pour certains travaux, la main de Thomme peut dëfier toute concurrence mécanique.

En vue de ce rapprochement, une classe spéciale du groupe X, la classe 90, fut exceptionnellement placée dans la galerie du travail et fut ouverte aux procédés manuels les plus attrayants et les plus ingénieux, à ceux-là surtout qui conviennent aux ouvriers chefs de métier. Les ateliers de cette classe les plus remarqués furent ceux de chapellerie, de chaussures, de com- position et d'impression typographiques, de bijouterie, de ta- bletterie et de fabrication de dentelles, d'objets en ivoire et de fleurs artificielles (tabl. i3).

Au delà du chemin de 5 mètres, ménagé de chaque côté de la galerie du travail , les tables et vitrines adossées aux murs reçurent une multitude d'objets, machines ou appareils de pe- tite dimension, qui auraient été perdus au milieu des grandes ÎDstaliations du massif central. EnGn, les parois mêmes de cette vaste galerie se prêtèrent à une exposition murale de dessins, de trophées et d'objets de faible épaisseur.

Parmi ces dessins, il convient de citer les plans des exploita- tions agricoles dont les propriétaires ou fermiers avaient obtenu la prime d'honneur dans les concours régionaux. Cette collec- tion, fournie par les exploitations les plus recommandables, constituait un utile résumé des progrès récents de notre agricul- ture. La Commission impériale invita chacun des lauréats de la prime d'honneur à produire deux dessins, l'un représentant Fensemble du domaine et son assolement, l'autre indiquant le plan général et les détails des bâtiments ruraux. Pour que la comparaison pût s'établir entre les dessins et permit au public dapprécier d'un coup d'œil les rapports des surfaces et des •otres données de l'exploitation, la Commission impériale en-

88 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

Yoya à chacun de ces exposants des instructions dëtailiées, pour leur demander que tous ces plans fussent dressés d'après des règles uniformes, au point de vue de l'orientation, des écri- tures, des teintes conventionnelles et de Téchelle. Cette échelle fut fixée de la manière suivante : yoTT P^^'' ^^ P^^'^ d'en- semble du domaine; ytô P^^^ P^^'^ général des bâtiments de la ferme; ^-5-3- à -^ P^^^ ^^^ plans, coupes et élévations détaillés des bâtiments.

Une dernière observation, qui s'applique à la galerie du travail comme à toutes les autres, est relative à l'intersection de ces galeries avec les chemins rayonnants. Ces carrefours, surtout dans le grand et dans le petit axe de l'édifice, étaient accusés par des installations originales ou grandioses, de nature à impressionner le visiteur, dès ses premiers pas dans la galerie. Ainsi à l'entrée principale, en avant du grand ves- tibule, la section française était annoncée par des trophées métallurgiques d'un grand effet et par des pyramides formées avec des câbles de mines. Ces emplacements, situés le long des chemins, étaient considérés comme des places d'honneur, qui ne furent accordées qu'à des appareils dignes de les occu- per par leur masse, leur hauteur ou leur attrait spécial.

s â6. Mise en mouvement des machines.

Il est à peu près impossible à la plupart des visiteurs de comprendre l'usage auquel est destinée une machine qui reste immobile. Les hommes spéciaux eux-mêmes ne peuvent tou- jours se rendre un compte exact de la valeur d'organes qu'ils ne voient pas fonctionner.

Le système adopté dans les expositions antérieures pour mettre en mouvement une partie des appareils exposés pré- sentait des inconvénients sérieux. En réunissant dans une

s S6. MACHINES.

même galerie les appareils qui devaient être mis en marche, on sacrifiait tout classement méthodique : les machines les plus dissemblables étaient rapprochées par cela seul qu elles mar- chaient, et séparées des machines analogues qui étaient en repos. En outre, les générateurs étaient tous réunis dans un bâ-* timent spécial et envoyaient la vapeur, par des conduites sou- terraines, aux appareils les plus éloignés. Malgré les précautions prises pour protéger les tuyaux de distribution contre le refroi- dissement, la longueur de ces tuyaux était trop grande pour quon pût prévenir, surtout vers leurs extrémités, une grande perte de pression et des condensations abondantes.

La Commission impériale de l'Exposition de 1867 se pro- posa de généraliser le principe de la mise en mouvement, en évitant les inconvénients révélés par Texpérience. Elle chargea , dès lorigine de ses travaux, un comité d'ingénieurs d'étudier Torganisation du service mécanique et les différents modes auxquels on pourrait recourir pour l'assurer.

Ce comité technique étudia d'abord l'emploi de l'air com- primé. Mais cette solution, séduisante en apparence, ne put résister à un examen approfondi; elle fut abandonnée en raison des grandes difficultés d'application qu'elle présentait, sans compter les dépenses considérables qu'elle eût entraînées. L'u- sage de la vapeur d'eau fut reconnu présenter seul assez de garanties de bon service. Ce principe établi, le comité examina une solution qui consistait à placer aux angles du Champ de Mars quatre machines k vapeur deiBoàâoo chevaux cha- cune, dont la force eût été transmise aux arbres intérieurs de l'Exposition par les câbles dits télodynamiqties , si usités en Alsace et en Allemagne. Mais cette solution fut à son tour, après examen, écartée comme impraticable, et l'on s'arrêta à l'em- ploi de moteurs isolés d'une puissance ordinaire.

^10 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

Ou fut ainsi ramené à la combinaison, indiquée dès rori* gine sur les plans dresses par le commissaire gënëral. Dès que le principe du système eut été adopté, Texécution fut naturel- leuieat confiée au comité d'admission de la classe 5d, dont le rolo a été d'une grande importance (liste lo).

Le projet définitif, qui a été adopté sur la proposition

00 comité, comprenait neuf groupes de chaudières distribués uulour du Palais, à 3o mètres environ de son enceinte exlé- lii^ur<^ et dix -sept moteurs répartis dans la grande galerie, ut rolioH aux chaudières par des conduites dune longueur luasiuia do loo mètres. On évitait ainsi les inconvénients de lu coudonsation et de la perte de pression; on conjurait les chtiuces crinoondie par leloignement des foyers et celles de luUtM ruption du service par son fractionnement même.

Lu roiiHorvation du classement méthodique des produits était uuo ili^H couditions essentielles de 1 organisation du service mé- OiuÛmuo; niais le problème se compliquait encore dune cir- ooM^I«uico particulière : il n'était pas possible de profiter, pour

1 uritidlaliou dos moteurs, des deux parties de la galerie tra- v.v^>9 vui li(pie droite, parallèlement au grand axe du Palais, v\ .1 \ Mvi^ de celles qui présentaient le plus de facilités pour \\'i.vlihnomeul de la transmission. Par suite de la forme ob- \yy\\ ;uo du (Ihamp de Mars, qui s'est souvent présentée comme ^^\ s^l^»luolo [^ to), les espaces, demeurés libres entre le bâti- \u\ u> \^ 1^^^ asoiiuos de Labourdonnaye et de Suffren, étaient ^^vu \'\\\^\W pour so prêter à la construction d'un bâtiment de , ^v \u\l^s^u^« ol do sa cheminée, et avaient du être exclusivement \0 ^^\^'• *\ l^U'^lidlalion des portiques latéraux; de sorte que, L vs v\s^>\ >\v\iuMdohCO FAcheuse, tout ce qui concernait le service ^k\,^ s\\\sisy\^ UO pouvait être établi que dans les parties circu-

s S6. MACHINES. 91

ËD tenant compte de ces sujétions nouvelles, la section fran- çais a pu être divisée en huit lots ou ateliers, absorbant une force totale de 3o5 chevaux.

Pour les sections étrangères, les ateliers furent répartis la manière suivante : Belgique, do chevaux; Prusse et Etats du nord de TAUemagne, 54 chevaux; Bade, Hesse, Wurtemberg et Bavière, Uo chevaux; Autriche, 20 chevaux; Suisse, 17 che- vaux; Etals-Unis, 5o chevaux; Angleterre, 100 chevaux. Total pour les sections étrangères, 82 1 chevaux; total pour la section française, 3o5 chevaux; total général pour les moteurs à va- peur, 626 chevaux (tabl. i4 et 18).

Outre cette force demandée à la vapeur, on a recouru à remploi des moteurs à gaz, dont Tinstallation est simple et n entraîne rétablissement d'aucun générateur, pour les parties de la galerie il suffisait d'uiie faible puissance dynamique et pour celles le service était déjà organisé , quand des exigences mécaniques se sont révélées tardivement. C est ainsi que cinq moteurs dune puissance totale de 9 chevaux ont été répartis dans la galerie du travail , savoir : 3 dans les sections étran- gères et 2 dans la section française. L'un de ces derniers, d'une force d'un demi-cheval , faisait mouvoir des modèles de marine; l'autre^ de même force, a été disposé à dessein dans les pe- tits ateliers de travail manuel (classe 95), qui sont le véri- table domaine de ces moteurs, et leur emploi peut rendre de grands services en retenant l'ouvrier au foyer domestique.

Le règlement de l'Exposition avait arrêté d'une manière gé- nérale que la force serait transmise par un arbre de couche, mais sans préjuger en rien la disposition de cet arbre. Fallait-il rétablir souterrainement ou le placer sur des colonnes à /i ou 5 mètres au-dessus du sol? Cette question fut étudiée avec la plus grande attention et résolue en faveur de la transmission

CHAPITRE IV. INSTALLATION.

aérieune. On a cependant recourir dans quelques cas par- euliers» sur une longueur de 71 mètres, à une transmission souterraine, et cette circonstance a permis d'en apprécier les inconvénients et les dangers.

Enfin, rétablissement d'une transmission aérienne double se liait naturellement à la construction de la plate-forme ou promenoir central dont il a été parlé ci-dessus (S 2 5).

Le promenoir central avait une longueur totale de 1 ,1 gB mè- tres, savoir : parties servant à la transmission, /ii3 mètres; parties sans transmission, 789 mètres.

Les supports étaient espacés de 3"", 4 5 en moyenne, et dis- posés suivant un polygone, dont les sommets correspondaient aux fermes de la galerie et dont les côtés adjacents mesuraient 1 3"*,8o et comprenaient entre eux un angle de 5 degrés. Cette longueur de 1 3"°,8o et cet angle de 5 degrés sont les données qui définissaient la transmission générale. Les arbres de couche avaient une longueur totale de 73 i mètres, ce qui donnait un lotal (le près de 800 mètres, avec la transmission souterraine. (loH arbres étaient en fer forgé; ils avaient 9 centimètres de diuuuHre. Leur vitesse était de 1 00 tours par minute ; leur hau- Umr au-dessus du sol de 4", 33.

L'attache des arbres de couche aux supports du promenoir Olaii de nature à causer à Tensemble de la construction des liôpidatioiis incommodes pour les promeneurs. En vue d'éviter \'\\\ iiirouvonicnt, on avait disposé les supports, dans toutes les |uulio»î nui rocovaient les arbres de couche, de manière à réa- (^ 01 uuo iudéjïondance complète entre le promenoir proprement \\\\ \A lo u^Mlènio (les transmissions. Grâce à cette précaution, W'* \\^\W\\y^ parcouraient la plate-forme sans se douter que des wAwv^ \W ouucho tournaient sous leurs pieds et communiquaient K^ UU^^\oiuimU aux appareils répartis dans le massif central.

s 26. MACHINES. 93

Le poids de mëtal entrant dans la construction de la plate- forme ëtait pour la fonte de 1,017 tonnes, et pour le fei^ de D 1 9 tonnes.

La dëpense totale, en y comprenant plancher, fondations, escaliers et garages, a été de 63i,âi6 francs 98 centimes, soit de 5â& francs par mètre courant (tabl. 62.)

Le travail a été divisé en trois lots, et confie à trois usines, qui ont pris le dëlai assez court de sept mois pour les ëtudes de dëtail et la fabrication , et de trois mois pour le montage.

Une fois les diverses questions servant de base à l'organi- sation du service mécanique résolues, un projet de marché fut soumis à un grand nombre de constructeurs, de manière à appeler la concurrence et à faire entrer, dans le domaine de l'Exposition proprement dite, la fourniture de la force motrice.

Quand les offres dès constructeurs eurent été acceptées par la Commission impériale, la répartition des lots fut faite de façon à mettre, autant que possible, ces entrepreneurs dans les conditions les plaçaient leurs relations de clientèle. C'est ainsi que les constructeurs de Rouen et de Lille furent chargés de faire marcher les appareils de filature et de tissage; les constructeurs d'Alsace, les machines-outils.

Pour l'étranger, la Commission impériale attachait un grand intérêt à ce que la force motrice fût organisée dans chaque sec- tion par un exposant de la nation intéressée, de telle sorte que Tentente pût être établie au moment même chaque Commission étrangère s'occuperait de son plan d'installation. Cotait., en outre, donner au service mécanique un caractère international, destiné à rehausser l'intérêt du concours. La Belgique, la Prusse et l'Angleterre acceptèrent avec empresse- ment cette combinaison. Pour l'Autriche, les Etats de l'Aile-

94 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

magne du sud, la Suisse et l'Âmërique, la Commission impé- riale dut recourir à des exposants français.

Les marches de force motrice ont tous été faits sur un type uniforme et moyennant une somme flxée à forfait et en bloc à 600 francs par cheval vapeur, y compris Tinstallation de labri des moteurs , les transmissions et la fourniture régulière de la force motrice prévue au traité. La dépense totale sest donc élevée k 877,809 francs 16 centimes; ce qui fait, avec les frais de construction de la plate-forme une somme de 1 million environ pour l'ensemble du service mécanique et rétablissement dune promenade indispensable au public, la- quelle n'aurait pas coûté seule, indépendamment des trans- missions, moins de 5 00,0 00 francs (tabl. 63).

En réponse à une préoccupation qui a été souvent exprimée au sujet de la transmission de la force dans une galerie courbe, il faut faire observer que la forme curviligne du Palais n'a été pour personne un obstacle sérieux; presque tous les construc- teurs ont adopté le genou à double suspension , dit joint de Cardan, et les transmissions ont pu être prolongées sur un point jusqu'à une longueur totale de lâo mètres, sans le moindre inconvénient. Un des entrepreneurs a remplacé le joint de Cardan par des engrenages coniques, formant entre eux un angle de 0 degrés. Cette transmission a marché avec une ex- trême douceur et ne donnerait probablement lieu qu'à un faible entrelien , même au bout d'un long service.

En résumé , le problème de la force motrice a été résolu par les constructeurs exposants d'une manière satisfaisante, et toutes les conditions du programme imposé par la Commission impériale ont été convenablement remplies.

Le service mécanique n'a pas cessé de fonctionner avec une exacte régularité, chaque constructeur tenant k honneur dt

s 27.— GALÏRIE EXTÉRIEURE. 95

s'en acquitter d'une façon irréprochable. Il n a coûte k la Com- mission impériale que des sacrifices modérés, et certainement de beaucoup inférieurs à ceux qu'eût entraînés toute autre com- binaison. Enfln il a respecté la sécurité des ouvriers et des visi- teurs, et Ton ne saurait trop s'applaudir aujourd'hui que les moteurs de cette grande usine aient pu marcher pendant toute la durée de l'Exposition, sans explosion , ni rupture ou accident qui mérite d'être signalé.

s Q7. Installation de la galerie extérieure.

Le groupe Vil, intitulé Aliments à divers degrés de prépara^ tian^ était principalement exposé dans la galerie extérieure. Ce groupe renfermait, comme dans toutes les expositions précé- dentes, les céréales, les boissons fermentées, les sucres; mais jusqu'alors les industries nombreuses ayant pour objet la pré- paration des matières alimentaires avaient été en général exclues de ces concours, parce que leurs produits ne peuvent êtve ap- préciés qu'au moment même ils viennent d'être préparés. Si elles étaient intervenues, et encore d'une façon très-restreinte, celait pour satisfaire aux besoins du public, mais sans offrir aux consommateurs les garanties de la concurrence et sans courir les chances de la lutte qui s'établit entre les divers exposants. En 1867, le service des restaurants, buffets, limo- nadiers, rentra dans l'exposition même, et les chefs de ces éta- blissements concoururent entre eux pour des récompenses spé* ciales (S 47).

En outre, ce concours ne fut pas borné k des restaurateurs et limonadiers de Paris. La Commission impériale appela toutes les nations exposantes à y prendre part. D'après le système de classement, chaque nation occupait une certaine façade sur le vaste pourtour de la galerie extérieure ; elle fut

96 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

conviée à y installer les industries alimentaires qui lui étaient propres. Le but de la Commission impériale fut atteint et un grand nombre de pays offrirent leurs mets nationaux et leurs boissons caractéristiques. C'est ainsi que les visiteurs de l'Expo- sition pouvaient prendre leurs rafraîchissements ou leur repas , un jour en Angleterre, un jour en Russie, d'autres fois en Allemagne, en Hollande, en Danemark, en Italie ou en Es- pagne, sans faire d'autre voyage que celui du Champ de Mars.

Sous la galerie Vil étaient pratiquées des caves comprenant trois berceaux de 3 mètres environ de largeur, dont Tun était affecté au service de la ventilation 34), et dont les deux autres étaient mis à la disposition des exposants restaurateurs installés dans cette galerie. Une communication directe pou- vait être pratiquée entre chaque établissement et la portion de cave située au-dessous, si elle était affectée à son service.

En appelant à titre d'exposants les limonadiers et restaura- teurs, la Commission impériale les soumit implicitement aux prescriptions du règlement (docum. s ) et , par conséquent, laissa à leur charge tous les frais relatifs à leur exposition. Outre ces conditions générales, une instruction fixa les conditions parti- culières concernant l'exercice des industries alimentaires dans l'enceinte du Champ de Mars. Ainsi, la galerie extérieure de- meurait ouverte au public jusqu'à onze heures du soir, c'est-à- dire longtemps après que le Palais était fermé; les exposants étaient tenus de l'éclairer, au moyen du gaz, sur toute la largeur occupée par leur installation (S 33). Pour augmenter les espaces propres à recevoir le public, ils étaient autorisés à établir un plancher formant entresol au-dessus du rez-de-chaussée.

Le principe adopté pour la galerie extérieure excluait toute idée de monopole; mais la concurrence ne pouvait être illi- mitée, puisque, pour cette galerie comme pour les autres, la

8 28. GROUPE X. 97

place ne l'ëtait pas. Afin de restreindre cette concurrence, la Commission impériale exigea des restaurateurs un loyer représentant à peu près le remboursement des frais de la partie de la galerie et de la portion des caves occupées par eux (S 53).

Le loyer des restaurants fut fixé, en général, à 3o francs le mètre carré, pour les sections étrangères; les commissions des divers pays pouvaient librement en choisir les concession- naires; elles étaient seules responsables, envers la Commission impériale, du payement de la redevance et de l'observation des règlements. Les espaces attribués à la France et à l'Angle- terre furent, à cause de leur position plus avantageuse, loués plus cher, surtout dans la section française, la compétition entre les restaurateurs de Paris était fort grande pour l'obten- tion d'une place. Ces concessions ont donné à la Commission impériale plus d'un embarras, moins en raison d'un vice du système que par suite de circonstances spéciales qui seront in- diquées plus loin (S 53).

La galerie VII ne renfermait pas seulement les établisse- ments alimentaires; elle contenait en outre certaines installa- lions répondant h des besoins publics, telles que des salons de lecture, des bureaux de poste, de change, de tabac; des postes de police et de sapeurs-pompiers. La Commission impériale aurait désiré que chaque puissance établit dans cette galerie un salon meublé dans le goût national et destiné à servir de lieu de repos ou de réunion, de conversation ou de lecture. La Belgique et la Prusse furent les seules h répondre h ce désir.

s a8. Installation du groupe X.

La nature même du groupe \ entraînait un mode spécial dlnstallation. Composé d'objets appartenant à tous les groupes,

98 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

il devait rayonner à la fois sur toutes les galeries, attirant à lui les produits qui joignent les qualités utiles au bon marché. Les meilleurs moyens d'instruire Thomme, de le nourrir, de le vêtir, de le loger, de lui fournir les éléments de travail, ressor- tissaient à ce groupe , qui avait ainsi à puiser dans la galerie des arts libéraux, dans les galeries des matières premières, du mobilier, du vêtement et du travail , tout ce qui peut concourir à la prospérité morale et matérielle du peuple. Aussi, dans la section française, le dixième groupe, au lieu d'être, à l'exemple des autres, renfermé dans une galerie circulaire , a-t-il occupé, comme s'il constituait une nation distincte, l'un des secteurs du Palais.

Les comités d'admission institués par la Commission im- périale pour le groupe X ont rempli avec zèle la mission qui leur était confiée. Dès le début de leurs travaux, ils com- prirent que, poursuivant tous, dans leurs sphères respectives, un but commun, ils devaient s'unir afin de donner k leur œuvre l'harmonie nécessaire. Ils obtinrent de la Commission impériale que les bureaux des sept classes du groupe pussent former un comité central, qui fut composé des présidents, vice-présidents et secrétaires, tous élus par leurs collègues (liste 1 1).

Un des premiers soins des bureaux réunis des comités du dixième groupe fut de publier, en janvier 1866, une instruc- tion générale sur la nature de ce nouveau groupe et sur son importance. Ensuite chacun des sept comités publia une ins- truction spéciale, définissant la nature des objets à exposer dans sa classe et les règles à suivre. L'indication des prix de vente n'était obligatoire que pour les exposants de la classe 9 1 . Néanmoins les comités du groupe X n'admirent dans les autres classes que les exposants qui consentirent à fournir l'indication

« 28. GROUPE X. 99

du prix quand elle leur fut demandée. Cette résolution répon- dait au caractère spécial de ce groupe, qui, en tenant compte de tous les intérêts légitimes, devait surtout mettre au pre- mier rang l'intérêt des consommateurs.

Dans toutes leurs instructions, les comités du dixième groupe faisaient appel au concours des comités départementaux, les invitant à provoquer les envois et à éviter, autant que possible , les lacunes regrettables qui résulteraient de Tabstention de certains producteurs.

La réunion des bureaux ne pensa pas que son action dût se borner k obtenir une exposition matérielle d'objets relatifs à Tamélioration physique et morale des populations. Elle s'at- tacha aussi à réunir des renseignements authentiques et précis sur les institutions de toute nature créées par des associations libres ou des particuliers en faveur des ouvriers de l'agricul- ture et de Tindustrie. Une circulaire, accompagnée d'un ques- tionnaire détaillé, fut adressée dans ce but, le 97 avril 1866, aux présidents des comités départementaux.

Plusieurs comités voulurent bien répondre k cet appel, et un grand nombre de manufacturiers apportèrent leur concours à cette œuvre utile. Grâce à ces collaborateurs, on put ras- sembler pour la France plus de cent monographies donnant de précieuses indications sur les classes ouvrières et sur leurs rapports avec les patrons dans les diverses parties de l'Em- pire. D'autre part, plusieurs Commissions étrangères vinrent à leur tour participer à cette entreprise commune, en four- nissant environ quatre-vingts monographies des différentes par- ties du monde.

Les bureaux du groupe X eurent alors l'idée d'appliquer aux matériaux recueillis la règle suivie dans les différentes classes de l'Exposition, et d'en dresser la nomenclature sous

100 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

les formes d un catalogue analytique. Ils nommèrent une com- mission de cinq membres chargée de résumer Tenquête et d'en former un volume (liste 1 1.) Ce travail diffère essentiel- lement de l'œuvre accomplie par le jury du nouvel ordre de récompenses (S lxk)\ il n'est qu'une collection de faits rela- tifs au bien-être des classes ouvrières, et l'on s'abstient de tout jugement et de toute conclusion sociale sur l'ensemble de ces faits. Le volume publié par le dixième groupe comprend : i** les institutions relatives au culte, à l'éducation, à la prévoyance et à l'assistance, dues en France à l'intervention des pouvoirs publics et des associations non industrielles; â° les institu- tions créées en France par l'initiative des chefs d'industrie et des ouvriers; enfin, les institutions similaires qui se sont développées dans les pays étrangers.

On ne saurait parler du groupe X sans mentionner l'expo- sition du Ministère de l'instruction publique de France. Ce ministère n'a pas seulement, comme d'autres administrations de la France et de l'étranger, présenté les meilleurs procédés d'ordre matériel qui servent à l'instruction des enfants et des adultes dans les écoles primaires publiques, il a en outre pro- voqué la rédaction d'une enquête de haut intérêt.

Dans un rapport adressé, le 8 novembre i865, à l'Empe- reur, S. Exe. M. le Ministre de l'instruction publique deman- dait l'autorisation de faire rédiger, pendant l'Exposition de 1867, une série de rapports sur les progrès réalisés en France, depuis vingt ans, dans les sciences et dans les lettres. Ces rap- ports devaient faire connaître :

1** Les progrès accomplis par les sciences mathématiques, physiques et naturelles ;

Les progrès accomplis par les sciences morales et poli- tiques dans leurs applications aux besoins de la société;

s 28. GROUPE X. 101

3** Le rôle des lettres françaises, qu'on étudierait, moins au point de vue de la forme, ce qui est la tâche de la critique littéraire, que dans leurs effets sur Te'ducation générale du pays.

Des hommes éminents, appartenant au Sénat, au Conseil d'Etat, à rinstitut et au haut enseignement, ont bien voulu se charger d'exécuter le programme, et déjà vingt-huit rapports ont été déposés, formant vingt-neuf volumes grand in-8®. Dix rapports restent encore à paraître.

En même temps qu'il prenait une part si active à l'Exposi- tion universelle de 1867, S. Exe. le Ministre de l'instruction publique établissait, dans son hôtel même, une sorte d'annexé au Champ de Mars, particulièrement destinée aux objets sco- laires. Collections de cahiers d'élèves, photographies et, plans d'écoles de divers genres, publications relatives à l'enseigne- ment primaire, travaux d'aiguilles, plans d'études et d'orga- nisation scolaires; telles étaient les principales divisions de Texposition ministérielle, qu'ont pu examiner de près, sous la direction d'hommes compétents, tous ceux qui se préoccupent de l'instruction populaire.

Enfin, S. Exe. le Ministre de l'instruction publique a voulu compléter son œuvre en. donnant aux instituteurs primaires de notre pays les moyens de voir les merveilles de l'Exposition universelle, d'y examiner particulièrement ce qui se rapportait à leur profession, et d'étudier à loisir l'exposition spéciale du ministère. Pour atteindre ce but, le Ministre provoqua la for- mation d'un Comité de souscription, qui fut placé sous la pré- sidence du secrétaire général de son département. Ce comité réunit une somme de plus de 100,000 francs. Les instituteurs désignèrent, par canton , un délégué, qui fut chargé de se rendre h Paris, et dont le voyage eut lieu sous le patronage du comité.

lOâ CHAPITRE iV. INSTALLATION.

En outre, un grand nombre d'instituteurs visitèrent l'exposition , soit k leurs frais, soit aux frais des communes ou à Taide de souscriptions particulières.

Le nombre des instituteurs venus aux frais du comité de souscription est d'environ 3,5oo; les compagnies de chemin de fer leur accordèrent une réduction de moitié sur les tarifs. Leur séjour à Paris était de huit jours. Ils étaient pendant ce temps logés gratuitement dans les lycées et nourris dans ces établissements, moyennant une somme de 3 francs par tête et par jour payée par le comité. Enfin les instituteurs ont pu en- core mettre à profit leur séjour dans la capitale en assistant à des conférences qui, au nombre de cinquante environ, ont été faites pour eux , k la Sorbonne , par des professeurs éminents. Ces conférences, qui ont été publiées par l'initiative du Minis- tère de l'instruction publique, portaient sur les sujets suivants : 1** législation scolaire, maisons d'école, hygiène; organisa- tion pédagogique des écoles; 3"" matières de l'enseignement.

s 39. Installation de la section française de l'histoire du travail.

L'installation de la section française de la galerie de l'his- toire du travail a présenté certaines particularités et a exigé, de la part de la commission spéciale (liste 1 3), des efforts qui méritent d'être mentionnés.

Un des soins les plus importants que la Commission eût à prendre fut la rédaction des inventaires , à mesure de l'arrivée des objets. Ces inventaires, n'ayant pour but que de faire recon- naître ces objets, étaient fort brefs. Chaque objet, extrait des caisses, était inscrit, dans une seule et même série de numéros d'ordre, avec le nom du propriétaire, le lieu d'envoi et une dé- signation aussi sommaire que possible; enfin, il recevait une étiquette correspondant à son numéro d'ordre. Ce premier

i 39. SECTION FRANÇAISE ET HISTOIRE DU TRAVAIL. 1«8

travail a compris plus de 7,000 numéros, représentant près de so,ooo objets.

L'installation terminée, on a procédé à la transformation de cet inventaire , en le reconstituant par nom de propriétaire et par ordre alphabétique. En effet, les envois de chaque col- lectionneur n'avaient pu être faits en bloc et les caisses n avaient pas toujours été ouvertes avec suite; il en résultait que tous les objets appartenant à la même personne ne se trouvaient pas ioserits à la suite les uns des autres; de un danger d erreur pour le jour de la restitution. Le second inventaire a permis de connaître exactement la collection des objets présentés par chaque exposant.

Une autre opération importante de la commission de Tbis- toire du travail a consisté dans la confection des vitrines. Ces vitrines , dont la dépense , pour la section française , incombait à la Commission impériale, et s'est élevée à 67,000 francs, ont été jugées les meilleures qu on ait employées jusqu'ici pour une semblable destination. La commission de l'histoire du travail les avait prises en location, mais elle avait stipulé que, sous certaines conditions , l'entrepreneur s'engageait à les aban- donner en toute propriété. Plusieurs établissements publics et quelques particuliers ont pu ainsi en acquérir à bon compte la plus grande partie.

Deux dispositions de ces vitrines doivent être signalées. Toutes les tablettes étaient de glace afin de ne pas projeter d'ombre sur les objets placés au-dessous ; les potences de fer qui les supportaient, étaient reliées par des bandes de fer, des- tinées, dans le cas l'une de ces tablettes viendrait à être brisée par l'effet des changements de température ou par toute autre cause, k empêcher la chute des morceaux de glace et des objets d'art.

104 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

Les soins apportés à Tinveotaire, à Tinstallation , à la sur- veillance et à la réexpédition des objets, ont été tels, qu'on na eu à regretter ni perte, ni détournement, et qu'il ne s'est pro- duit aucune avarie de quelque importance.

s 3o. Exposition des poids, des mesures et des monnaies.

La Commission impériale a songé, dès le commencement de ses travaux, à reprendre Tétude de certaines questions d'in- térêt général , et notamment celle de la simplification des rap- ports internationaux de commerce au moyen de communes mesures d'échange.

Des conférences préparatoires, auxquelles ont pris part plu- sieurs membres de l'association de i855 et les délégués accré- dités auprès de la Commission impériale par les commissions étrangères, se sont ouvertes à Paris, au mois de mai 1866, et ont posé dans deux séances successives les bases des travaux à entreprendre sous ce point de vue.

A la suite de ces conférences, un arrêté de S. Exe. le Mi- nistre d'Etat, en date du 7 juin 1 866 , a attribué dans le Champ de Mars un emplacement à une exposition des poids, des me- sures et des monnaies de tous les pays.

Le même arrêté a institué un comité spécial pour présider à l'organisation de cette exposition. Ce comité était en outre appelé à rechercher les moyens les plus efficaces d'utiliser le concours universel de 1867, pour l'adoption et la propaga- tion d'un système uniforme de poids, de mesures et de mon- naies.

Le comité fit immédiatement appel aux commissions étran- gères, demanda leur participation à l'exposition collective qu'il devait préparer et les pria de désigner dans leurs pays respec- tifs des membres pour les représenter.

s 30. POIDS, MESURES ET MONNAIES. 105

Les adhésions ne se firent point attendre; elles émanèrent de presque toutes les nations qui figuraient à l'Exposition. Le choix des représentants désignés par les diverses commissions montre rimportance qu'elles attribuaient dès Torigine aux travaux du comité. Ces choix furent ratifiés par deux nouveaux arrêtés, en date du i4 février et du lo avril 1867, et le comité, définiti- vement constitué (liste 91), put procéder à ses travaux.

L exposition internationale des poids, des mesures et des monnaies, à été installée dans un pavillon circulaire placé dans le jardin intérieur, au centre même de l'Exposition. Ce pa- villon, entièrement vitré et surmonté d'une coupole hémisphé- rique, était divisé en vingt secteurs appartenant chacun à des pays ou à des groupes de pays différents, rangés dans le même ordre que dans le Palais.

Le pavillon était à deux étages. On pénétrait au rez-de- chaussée par deux portes ouvertes suivant le grand axe du Palais. Ce rez-de-chaussée, formant une salle circulaire, était d*ailleurs éclairé par les parois du pavillon , formées de glaces à l'intérieur et à lextérieur; un escalier tournant, placé au centre du pavillon, permettait de monter à l'étage supérieur.

Au rez-de-chaussée, l'on avait disposé dans chaque secteur :

1 Les mesures de capacité , du moins celles que leur volume avait permis d'admettre dans le soubassement de la vitrine ;

3* Les poids, arrangés en pyramide sur la tablette qui sur- montait ce soubassement ;

3"* Les mesures de longueur, dressées verticalement contre la glace intérieure de la vitrine. Les origines des divisions étaient placées dans le même plan et sur la même base. Ces mesures étaient soutenues par un double fil métallique tendu à la hauteur du mètre, auquel on pouvait les comparer d'un coup d^œil.

108 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

atteint une perfection telle, que l'exactitude de ces copies ré- pond aux besoins de l'industrie et du commerce, et même aux exigences de la science dans son état actuel.

IV. Comme toute économie de travail , tant matériel qu'in- tellectuel, équivaut à une véritable augmentation de richesse, l'adoption du système métrique, qui se range dans le même ordre d'idées que les machines -outils, les voies ferrées, les télégraphes, les tables logarithmiques, se recommande parti- culièrement sous le point de vue économique.

Neuf propositions concernent les monnaies :

I. La première condition à remplir est l'adoption, par les divers gouvernements intéressés dans cette question, d'une même unité dans l'émission de leurs monnaies d'or.

II. Il est à désirer que ces monnaies soient partout frappées au titre de neuf dixièmes.

III. Il est à désirer que chaque gouvernement introduise parmi ses monnaies d'or au moins une pièce d'une valeur égale à celle des pièces en usage parmi les autres gouvernements intéressés, afin qu'il y ait ainsi entre tous les systèmes un point de contact commun; partant de là, -chaque nation travaillerait à assimiler graduellement son système de monnaies à celui qui pourrait être choisi comme base uniforme.

IV. La série des monnaies d'or actuellement en usage en France, se trouvant adoptée par une grande partie de la popu- lation de l'Europe, se recommande comme base du système uniforme cherché.

V. Considérant que, par suite d'une circonstance acciden- telle et heureuse, les unités monétaires les plus importantes peuvent s'adapter à la pièce d'or française de 5 francs, moyen- nant des changements peu sensibles, cette pièce serait la plus convenable pour servir de base au système monétaire et les

s 30. - POIDS, MESURES ET MONNAIES. 107

et mesures; la seconde, celle des monnaies; la troisième, celle de 1 arëomëtrie, qui pouvait être considérée comme établissant le lien entre les mesures commerciales et les mesures d usage purement scientifique. ^

Ces sous-commissions ont préparé les propositions qui ont été successivement examinées et définitivement formulées par le comité. Des rapports à lappui ont été rédigés par chaque sou&-€ommission.

Le comité, pour suivre la voie tracée par larrêté d'institu* don , a convoqué à des conférences libres des personnes ,lîaut placées dans les sciences, l'industrie et le commerce, choisies en France et dans les pays étrangers, et leur a soumis les con- clusions auxquelles il était arrivé.

S. Â. I. le prince Napoléon a bien voulu accepter la prési- dence de ces conférences, dans lesquelles ont été examinées et presque unanimement approuvées, après des discussions approfondies, les propositions du comité.

Ces propositions sont au nombre de seize.

Quatre d entre elles concernent les poids et mesures :

L Le système décimal ou décadique, conforme au système de numération universellement employé, est le plus propre à exprimer les multiples et les sous-multiples des poids, des me- sures et des monnaies.

II. Le système décimal métrique est parfaitement propre à être universellement adopté, en raison des principes scienti- fiques sur lesquels il est établi, de Thomogénéité qui règne dans les rapports de toutes ses parties, de sa simplicité et de la facilité de ses applications dans les sciences et dans les arts, dans rindustrie et dans le commerce.

lU. Les instruments de précision et les méthodes employés pour obtenir des copies des poids et mesures prototypes ont

110 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

la formation de sections nationales, dont le comité restait jus- qu'à nouvel ordre le lien naturel. Diverses circonstances sont déjà venues prouver que les travaux du comité n'ont pas été sans influence sur l'avancement de la question d'unification. Ainsi ses délibérations préliminaires sont visées dans l'acte du congrès des Etats-Unis, qui a rendu légal l'usage du système métrique dans l'union américaine. Les expositions universelles de Paris, auront donc puissamment contribué au succès de cette œuvre , et ce ne sera pas le moindre de leurs bienfaits.

s «3 1 . Expositions diverses.

Diverses expositions spéciales, qui ne se rattachaient pas aux groupes précédemment décrits, méritent d'être signalées avec quelques détails. De ce nombre sont les expositions des œuvres musicales, du canal de Suez, des secours aux blessés militaires, des missions évangéliques , de la navigation de plaisance.

Un arrêté de S. E\c. le Ministre d'Etat et des finances, vice-président de la Commission impériale, en date du 1 8 fé- vrier 1867, institua l'exposition des œuvres musicales et nomma la commission chargée de l'organiser. Cette commis- sion se composa de deux comités : le comité de la com- position musicale; le comité de l'exécution musicale, divisé en trois sections : les concerts avec orchestre et chœur; les fes- tivals et concours orphéoniques; les fanfares et musiques d'har- monie, ainsi que les musiques militaires.

Le comité de la composition musicale commença par mettre au concours les paroles d'une Cantate sur VExpositxon et d'un Hymne à la Paix. Il s'adjoignit des poètes et des auteurs dra- matiques pour juger les œuvres présentées. 986 pièces de vers , parmi lesquelles 63o hymnes et âââ cantates, furent envoyées au comité. Les auteurs des deux meilleurs hymnes reçurent

5 31. EXPOSITIONS DIVERSES. 111

deux prix ex œquo, avec une somme d'argent de 5oo francs et une grande médaille nominative. L'auteur de la cantate cou- ronnée reçut une médaille et une somme de i,ooo francs. Les trois pièces de vers furent publiées au Moniteur.

Quant à la musique de la cantate et de Thymne, le comité fixa^ le 9 5 avril 1867, les conditions générales du concours. Par suite du caractère international de ce concours, il s'adjoi- gnit quatre membres étrangers représentant autant de groupes de nations. 970 morceaux de musique, dont 807 hymnes et 109 cantates, furent adressés au comité. Aucun hymne ne pa- rut mériter le prix. L'auteur de la cantate couronnée reçut une grande médaille, une somme de 1,000 francs et une autre somme de 9,000 francs pour faire exécuter son œuvre, h ses risques et périls et par des artistes de son choix.

Le comité de l'exécution musicale fut chargé d'organiser, moyennant un crédit de 60,000 francs qui lui fut alloué, la partie musicale de la solennité du 1" juillet et un concert ultérieur, qui fut donné le 1 1 juillet dans la grande nef du pa* lais de rindustrie , aux Champs-Elysées. On connaît l'immense succès qu'eut, k tous les points de vue, la première de ces so- lennités; quant à la seconde, exclusivement musicale, elle attira également une foule nombreuse. Dans toutes les deux, on exé- cuta l'hymne inédit dédié à rEmpereur et à san vaillant peuple, que Rossini voulut bien mettre à la disposition de la Commis- sion impériale. Cet hymne, d'une grande inspiration, exigea le concours de 1,661 exécutants, dont 7/19 pour l'orchestre et 919 pour le chant.

La Commission impériale passa avec le comité de l'exécu- tion musicale une seconde convention par laquelle celui-ci se chargeait d'organiser pour une somme de â5,&oo francs les concours orphéoniques avec trois grands festivals. Ces festivals

112 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

eurent lieu les 5, 7 et 9 juillet au palais de Tlndustrie. Le dernier festival fut suivi de la distribution des récompenses affërentes à ces concours, et fut honore de la présence de LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice; les prix d'excellence furent remis aux lauréats par l'Empereur. Une médaille com- mémorative fut attribuée ensuite à chaque société chorale ayant pris part au concours.

Enfin une troisième convention fut passée entre la Commis- sion impériale et le comité de l'exécution musicale, qui se char- gea d'organiser, moyennant une somme de 45,00 0 francs, les concours et festivals civil et militaire. Le festival civil des fan- fares et musiques d'harmonie eut lieu au palais de l'Industrie, le i4 juillet, devant un public nombreux. Chaque corps de musique reçut une médaille commémorative.

Le festival-concours des musiques militaires eut lieu avec un grand succès, le 21 juillet, devant plus de â5,ooo per- sonnes. Les pays représentés étaient les suivants :

France (Garde de Paris, Guides de la Garde impériale); Autriche (Régiment du duc de Wurtemberg); Prusse (9^ Régi- ment et Grenadiers de la Garde royale); Russie (Chevaliers- Gardes); Be^iqu£ (Grenadiers); Espagne (Génie); Bavière [i^^ Régiment d'Infanterie); Pays-Bas (Grenadiers et Chas- seurs); Grand-Duché de Bade (Grenadiers de la Garde.)

Après le festival-concours, les membres du comité procé- dèrent à la distribution des récompenses.

Encouragée par le succès obtenu le 3 1 juillet, la Commission impériale décida, sur la demande du comité, qu'un second festival militaire aurait lieu le dimanche suivant, 28 juillet. Elle alloua une somme de 3 5, 000 francs pour payer une indemnité de 1,000 francs à chaque corps de musique et subvenir aux frais de séjour supplémentaires des musiciens. Chaque musi-

s 31. EXPOSITIONS DIVERSES. 113

cien militaire, français ou étranger, reçut une médaille com- mëmorative en argent.

Le comité de Texécution musicale a vu sa tâche facilitée par les compagnies de chemins de fer, qui ont consenti à des diminutions considérables de prix pour le transport des exé- cutants, ainsi que par la commission d'encouragement pour les études des ouvriers (liste 2 5), qui a mis à la disposition des mêmes exécutants les logements de l'avenue Rapp.

L'exposition de la compagnie universelle du canal maritime de Suez comprenait trois parties principales :

i"* Des plans en relief, des photographies, des dessins, des modèles de machines et des cartes reproduisant le théâtre des travaux, les moyens employés pour les exécuter, et le système de traction adopté pour le passage des navires transportant des marchandises d'une mer è l'autre;

a'' Diverses collections représentant l'histoire naturelle de fisthme de Suez;

3"* Un diorama plus que suffisant pour dérouler sous les yeux des visiteurs la partie de l'isthme traversée par les canaux de la compagnie.

Cette exposition était installée au commencement des cons- tructions orientales du Parc, formant ainsi, comme le canal lui-même, une transition entre l'occident et l'orient. Elle n'a cessé de recevoir un grand nombre de visiteurs; à partir du mois de septembre, son enceinte fut remplie par une foule considérable, qu'attiraient les conférences faites sur les travaux de Fisthme par le président de la compagnie.

L*exposilion des sociétés de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer fut faite par l'initiative de la

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114 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

société française. Elle avait surtout pour but de propager la grande pensée humanitaire émise par le congrès internatio- nal de Genève : neutralisation des services qui se dévouent au soulagement des blessés. On voulait, en outre, en exposant de nombreux appareils de conservation, dont plusieurs avaient déjà fait leurs preuves, affirmer l'existence pratique des socié- tés de secours et montrer les moyens dont elles peuvent dis- poser. Enfin, on espérait, en rapprochant les membres des sociétés de divers pays, établir des liens de confraternité qui pourraient être heureusement utilisés, à un moment donné, au profit des blessés.

Par un rapprochement heureux, cette exposition était ins- tallée dans le Parc près de celle du ministère de la guerre. Elle avait été divisée en cinq sections : i"" livres, dessins, gra- vures, photographies, modèles et plans; denrées alimen- taires, préparations médicinales; 3** matériel d'hôpitaux et d'ambulances; U'' instruments et appareils de médecine et de chirurgie ; appareils de sauvetage. Les sociétés qui ont pris part k l'exposition des secours aux blessés sont celles des pays suivants : France, Belgique, Prusse, Bade, Hesse, Wurtem- berg, Bavière, Autriche, Suisse, Espagne, Portugal, Dane- mark, Suède, Italie, Etats-Unis et Grande-Bretagne.

L'exposition des missions evangéliques est due à l'initiative de la société des missions de Paris. Elle avait pour but de montrer l'état primitif des indigènes dans les diverses stations des missionnaires et leur développement social, particulière- ment sous le rapport moral et religieux, depuis l'introduction du christianisme parmi eux.

Le musée des missions avait été établi dans l'angle nord- ouest du Champ de Mars, à l'extrémité du quartier oriental.

s 31. EXPOSITIONS DIVERSES. 115

Il se composait d objets recueillis par les missionnaires chez les indigènes , et de publications rédigées en un grand nombre de langues pour la propagation du christianisme. Les sociétés de missions qui ont contribue à la formation de ce musëe sont celles de la France, des Pays-Bas, de la Prusse, de la Suisse, du Danemark, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

Les progrès notables accomplis depuis quelques années en France par la navigation de plaisance ont fait naître une im- portante industrie. Il résulte, en effet, d'une statistique officielle, arrêtée en novembre 1 865 et dressée par les soins du ministère de la marine, que la France possède 4,6 9 6 bateaux de plai- sance de toutes dimensions, inscrits dans les diverses circons- criptions maritimes, et employant comme équipages 8,776 per- sonnes, amateurs ou matelots classés. Dans ce nombre ne Bgurent ni les embarcations de plaisance à la voile et à Tavi- ron, ni les bateaux de plaisance à vapeur, qui sont spéciale- ment consacrés à la navigation de rivière, et dont le nombre excède 8,000.

La Commission impériale a pensé que cette industrie avait droit de figurer au grand concours de 1867, et elle a chargé un comité spécial (liste 9/1) d'en organiser l'exposition. Elle a consacré à cette exposition un emplacement de & â o mètres carrés sur la Berge, en avant du Champ de Mars. Cette classe a compté i3o exposants, dont 1 aS français et 7 étran- gers. S. M. l'Impératrice a daigné y figurer elle-même pour une gondole vénitienne. Un port fut disposé en avant de la Berge pour recevoir les embarcations appartenant aux types les plus divers, parmi lesquels nous citerons les petits bateaux à vapeur de S. A. R. le prince Oscar de Suède et la daha- bieh de S. A. le vice-roi d'Egypte. Des régates à la voile et k

8.

116 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

l'aviron, auxquelles prirent part plusieurs sociëlës étrangères, et des expériences de sauvetage, notamment sur les fusées porte- amarres, se firent par les soins du comité qui fut organisé en jury spécial (liste a 4) pour l'attribution des récompenses.

s Sa. Service des eaux.

Les besoins auxquels devait satisfaire le service des eaux pouvaient se ranger dans les trois catégories ci-après : i** ser- vice du Parc, comprenant l'arrosage des pelouses, les cascades, les rivières, les fontaines monumentales; q** service mécanique, c'est-à-dire alimentation des générateurs et des condenseurs des machines motrices; 3** service de la population proprement dite, avec ses exigences de propreté et de boisson.

Les calculs faits sur la consommation probable de ces di- vers services conduisaient à prévoir une dépense de io,ooo mètres cubes par jour, savoir : pour le service du Parc, 5,5oo mètres cubes; pour le service mécanique, qui a de grandes exigences si l'on veut desservir largement la condensation (ce qu'on n'avait jamais fait complètement dans les expositions an- térieures), 3,900 mètres cubes; enfin, pour les besoins d'une population, dont le chiffre n'était pas inférieur à 100,000 âmes, 1,3 00 mètres cubes.

Toutefois , ces divers services ne demandaient pas tous la même pression : les uns, comme l'arrosage et l'alimenta- tion des fontaines monumentales, exigeaient une charge d'au moins i5 à âo mètres; d'autres, au contraire, comme le ser- vice des condensations et des rivières, pouvaient s'effectuer avec une très-faible pression dans les conduites. De là, l'idée de diviser le service hydraulique en deux groupes ou étages, ayant chacun son réseau distinct et affecté à des destinations différentes. Chacun de ces étages devait répondre à une dis-

,S 32. SERVICE DES EAUX. 117

tributioD d'environ 5,ooo mètres cubes, et pouvait d'ailleurs être mis en communication avec l'autre ëtage , en cas de besoin. Ces deux groupes ont reçu le nom de service bas et de service haut.

Le service bas comprenait deux opérations successives. La première consistait dans le remplissage du lac, au milieu du- quel s'ëlevait le grand phare mëtallique et dont le niveau cons- tant était d'à peu près 5 mètres au-dessus de l'étiage de la Seine. La seconde était constituée par le refoulement de l'eau du lac dans un réservoir placé lo mètres plus haut, soit à 1 5 mètres au-dessus de l'étiage, et en communication avec tout le réseau du service, dont il réglait la pression. Cette division du travail était nécessitée par des convenances de décoration , dont il est facile de se rendre compte : on ne pouvait songer à mettre en communication directe le lac avec la Seine, dont le niveau eût été trop bas par rapport au terre-plein du Champ de Mars, et dont les variations auraient d'ailleurs, à tout ins- tant, modifié l'aspect des berges du lac.

La première opération s'effectuait au moyen de la grande pompe de la machine marine d'Indret, installée dans le han- gar de la Berge (S i5), et, en cas de chômage de cette ma- chine, par une pompe rotative que commandait, au moyen d'un câble télodynamique (S 96), une machine locomobile, située à une distance de 1 5o mètres. Quant à la seconde opé- ration, elle s'effectuait au moyen de quatre pompes, disposées de part et d'autre du pont d'Orsay (S i5).

\je réservoir de ce service bas était plutôt destiné à régu- lariser la pression dans les conduites qu'à emmagasiner une provision d'eau importante. Il était en tôle, offrait une conte- nance de 55 mètres cubes, et avait été placé au centre d'une construction figurant une tour on ruine.

118 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

La conduite de refoulement faisait le tour du Palais, diri- geait des embranchements sur les condenseurs et les chau- dières du service mécanique, et se terminait aux cascades du Jardin, dont les eaux étaient recueillies par une rivière, puis revenaient, après un parcours souterrain, dans la seconde rivière du Parc, et rentraient enfin dans le lac doù elles avaient été aspirées.

Cette organisation du service bas assurait une très-grande sécurité à son fonctionnement; elle associait des exposants à la satisfaction des besoins généraux du public, et mettait en œuvre les éléments mêmes de l'Exposition. Enfin, elle avait l'avantage d'être notablement plus économique que l'appel aux ressources municipales ; car la Ville fournissait le mètre cube d'eau au taux de dix centimes, tandis que cette eau na pas coûté à la Commission impériale plus de deux centimes en moyenne (tabl. 16); ce qui, pour un million de mètres cubes, a produit une économie de 80,000 francs.

Quant au service haut, les difficultés d'organisation étaient plus grandes, à cause de la nécessité d'une réserve assez consi- dérable pour faire face à toutes les éventualités, surtout k celle d'incendie.

La première question qu'on eut à se poser fut celle de savoir s'il convenait de s'adresser uniquement à la Ville de Paris pour alimenter l'étage élevé, ou s'il fallait, au contraire, adopter un service distinct : cette deuxième solution prévalut après mûre délibération. On venait, en effet, de traverser Tété de i865, pendant lequel la Ville n'avait pu qu'avec peine suffire à tous les besoins. Il n'eût donc pas été prudent d'im- poser à la distribution urbaine une surcharge aussi lourde que l'alimentation du Champ de Mars; la Commission impériale se décida, en conséquence, à organiser un service hydraulique

s 32. SERVICE DES EAUX. 119

spécial à l'Exposition et à faire appel pour le réaliser au con- cours des exposants.

Celte solution obligea d'établir, à une altitude d'environ 39 mètres au-dessus de l'étiage, un vaste réservoir suffisant pour lapprovisionnement d'une journée, c'est-à-dire contenant environ U ou 5,ooo mètres cubes. Le réservoir, construit au sommet du Trocadéro, avait une surface d'eau moyenne de 1 G ares et une profondeur de /i"',5o.

Le réservoir n'est revenu , sans compter le terrain ni l'égoût établi près de ses abords, et en y comprenant les murs de clô- ture et la chambre des vannes, qu'aune somme de 9 9,0 00 francs, soit à 5 francs par mètre cube de capacité. Le loyer du terrain, depuis le i** juillet i866 jusqu'au i" janvier i868, a coûté, en outre, i&,ooo francs; ce qui fait, par mètre cube d'eau emmagasinée, un total de 7 francs 5o centimes, et par mètre d eau élevée, U centimes, en comptant sur une consommation d^environ 900,000 mètres cubes pour le service haut.

L'usine hydrauli({ue a été créée sur la Berge, à l'aval du pont dléna. Elle comprenait deux machines de Woolf accou- plées, commandant des pompes à piston plongeur, qui as- piraient directement l'eau de la Seine, et la refoulaient au réservoir, distant de 760 mètres de l'usine. Le volume ainsi élevé journellement était de 5, 000 mètres cubes et pouvait être facilement doublé , si l'on faisait fonctionner jour et nuit les deux pompes.

La conduite de refoulement, qui avait 35 centimètres de dia- mètre « servait aussi d'artère de distribution et se ramifiait à partir de l'usine dans le Champ de Mars, dont elle suivait les principales allées en alimentant les nombreuses bouches d'ar- rosage et les divers besoins. Elle traversait le Palais et pro- jetait, dans chacune de ses voies rayonnantes, des branche-

120 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

ments qui aboutissaient à des bouches contre l'incendie, au- près desquelles était approvisionne tout un matériel de boyaux et de lances.

La différence entre le niveau du réservoir et celui du sol du Palais était de 3 1^,78; ce qui donnait, même en dédui- sant la perte de charge due au frottement, une pression très- convenable pour un bon service de ces différents orifices de consommation.

Le même tuyau servant à la fois, à partir de l'usine, au re- foulement et à la distribution , on voit que l'eau élevée par la machine se rendait au réservoir ou au Champ de Mars, sui- vant que la consommation était ou non inférieure au volume refoulé par les pompes.

Le service était dirigé de façon à laisser la nuit le réservoir à moitié plein, pour parer à tous les besoins imprévus, et sur- tout pour conjurer le danger d'incendie, qui, dans un palais rempli des richesses du monde entier, devait tenir en éveil la sollicitude de l'administration.

Le prix payé à l'entrepreneur à forfait pour le refoulement au réservoir était de 5 centimes par mètre cube. En ajoutant à ce prix les frais du réservoir et de la canalisation du Troca- déro, on arrive à un total de 10 centimes, égal à celui que la ville de Paris avait demandé à la Commission impériale; de sorte que celle-ci n'a pas eu à payer une augmentation de dépense pour le surcroît de sécurité que lui donnait l'organi- sation d'un service distinct^'' (tabl. 16 et 63).

La Commission impériale n'a point voulu, d'ailleurs, se

^^^ La ville de Paris demandait , en de jonclion entre le Champ de Mars et la

outre, à la Commission impériale de sup- canalisation des réservoirs de Passy. Cette

porter la dépense évaluée à 3o ou 35, 000 somme a été entièrement économisée par

francs pour rétablissement de la conduite la combinaison qui a prévalu.

$ 32. SERVICE DES EAUX. iSl

priver du concours que lui offrait la Ville avec beaucoup de bon vouloir. Elle Ta, au contraire, largement mis à profit pour assurer la distribution avant que le service fonctionnât dans des conditions normales, et pour ajouter, en cas de besoin, le contingent des ressources municipales au produit des appa- reils élévatoires du Champ de Mars. A cet effet, les réseaux de i^Exposition ont été branchés en six points différents sur ceux de la Ville, de manière à recevoir, à certains moments, les eaux de rOurcq, ou celles de la Seine, puisées soit à Chaillot, soit k Neuilly, ou enfin celles de la Dhuys.

Les eaux de la Dhuys ont des qualités de transparence, de fraîcheur, et de pureté qui les rendaient particulièrement propres à la boisson et à Talimentation de Taquarium d'eau douce. Dès qu'on les eut employées à ce dernier usage, on put renoncer aux filtres avec lesquels on essayait de clarifier les eaux de la Seine , et les bacs de Taquarium laissèrent voir de- puis lors jusqu'aux moindres détails de la curieuse population qu'ils renfermaient (S i&). En outre, un tuyau spécial ame- nait Teau de la Dhuys h lune des douze fontaines gratuites, installées autour du Palais et dans le Parc, à l'usage du public; dans les jours de grande chaleur, cette fontaine, dont les eaux étaient très-agréables et ne dépassaient pas iB degrés, était toujours entourée par une foule nombreuse, avide de s'y ra- fraichir (S 60).

La distribution d'eau qui vient d'être définie alimentait les services généraux et les besoins des particuliers. L'eau était concédée par abonnement à ces derniers au prix de 1 o centimes par mètre cube, prix inférieur au prix de revient, si l'on ajoute à la dépense d'élévation par les machines celle de la canali- sation. Le nombre des abonnés était de cent cinquante, dont einquante-quatre dans le Palais et quatre-vingt-seize dans le

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122 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

Parc, et le volume qui leur était concédé par jour était d'envi- ron 1,000 mètres cubes. On doit citer, parmi les diverses consommations comprises dans ce total, celles des restaurants, des urinoirs et water-closets, des fermes, de la blanchisserie, des appareils réfrigérants, du lavage des laines, de la fabrique de stéarine (tabl. 60).

La canalisation comprenait i5 kilomètres environ dont iâ,8/ti mètres de conduites en fonte dun diamètre variant entre 10 et 35 centimètres. Les robinets étaient au nombre de /il 3, dont 3 1/1 en bronze et 99 en fonte. Le matériel de la canalisation a été fourni en location et revient à un prix qui représente les 3 7 centièmes du prix d'achat. La dépense totale de ces tuyaux s'est élevée à 160,000 francs et coûte, par mètre cube distribué, 8 centimes.

Après avoir insisté sur le système de la distribution des eaux, il reste à indiquer succinctement les dispositions prises pour assurer l'écoulement de ces eaux, quand elles ne pou- vaient plus servir, et celui des eaux pluviales.

Le système général d'assainissement de l'Exposition était rattaché au grand égout collecteur de TEcole-Militaire, qui traverse le Champ de Mars à peu près en diagonale, et va déboucher dans la Seine, à l'aval de la gare du quai d'Orsay, Dans le Palais, un égout circulaire, répondant à la galerie des beaux -arts, déversait dans ce collecteur le produit des drains secondaires et tertiaires, qui communiquaient avec les chéneaux des toits, les restaurants et les condenseurs. Dans le Parc, des tuyaux en ciment et en poterie s'embranchaient également sur le collecteur, et y amenaient les eaux de pluie et les eaux ménagères, qui étaient recueillies par les bouches d'égout disposées aux points bas.

Le cercle était ainsi fermé, et le drainage du Champ de

$ 33. SERVICE DE LÉGLAIRAGE. 123

Mars n'était pas moins complet, grâce aux mille canaux qui le desservaient, que sa distribution deau avec ses deux réseaux.

s 33. Service de rëclairage.

Sans avoir l'importance de la distribution deau, la distri- bution de gaz avait également des besoins nombreux et variés à satisfaire. Eclairer le Parc sur une surface de â5 hectare au moins; distribuer aux restaurants du promenoir couvert du Palais et à ceux du Parc le gaz nécessaire au chauffage et à réclairage ; fournir aux moteurs à gaz leur élément indispen- sable : tel était le but du vaste réseau des canalisations de gaz.

La Commission impériale avait songé tout d'abord à or- ganiser un service d'éclairage entièrement distinct de celui de la ville de Paris : des usines à gaz, avec leurs appareils de distil- lation et d'épuration, leurs gazomètres, pouvaient être instal- lées dans le Parc; l'éclairage du pourtour extérieur du Palais, ou de certaines parties du Parc, qui restait le soir ouvert au public, pouvait permettre de montrer comparativement divers procédés et appareils fondés sur l'emploi des divers combus- tibles et de la lumière électrique.

Un examen approfondi dut faire renoncer à ce projet, qui avait l'inconvénient d'exiger des dépenses considérables de premier établissement et de créer à la Commission impériale de lourdes responsabilités de toute nature.

La Commission s'est donc adressée à la compagnie parisienne d'éclairage et de chauffage par le gaz, qui lui a fourni, moyen- nant le prix de so centimes par mètre cube, le gaz nécessaire à l'alimentation de l'Exposition universelle. Une conduite de Do centimètres de diamètre, greffée sur la conduite du quai de Billy, traversait le pont dléna, entrait dans l'enceinte de TExposition, longeait la grande avenue et se divisait en deux

\2li CHAPITRE IV. - INSTALLATION.

conduites circulaires placées autour du Palais, Tune de lo cen- timètres de diamètre, sous le grand boulevard, l'autre de 9 5 centimètres, sous le promenoir couvert. De ces deux grandes artères se détachaient les ramifications qui distribuaient le gaz dans la galerie extérieure du Palais et dans toute Tétendue du Parc. Des raisons de la plus simple prudence avaient fait proscrire le gaz dans Tintérieur du Palais; on n'avait fait exception à cette règle que dans la galerie du travail , pour cer- taines machines qui l'employaient comme force motrice, ainsi que dans les caves et cuisines ménagées sous la galerie des ali- ments; mais, dans ces deux genres d'application, les précau- tions les plus minutieuses avaient été prises pour éviter les fuites et conjurer le danger d'incendie.

La distribution de gaz, restreinte au Parc proprement dit, à l'exclusion du Jardin , alimentait le service général de l'éclai- rage public et satisfaisait aux besoins des particuliers. Le gaz était concédé à ces derniers, par abonnement, moyennant 3o centimes par mètre cube, prix bien inférieur au prix de re- vient, si l'on ajoute, au chiffre de ao centimes que payait la Commission impériale à la compagnie parisienne, la dépense des canalisations.

Les abonnements étaient réglés par des polices analogues à celles qui sont adoptées dans la ville de Paris. Le nombre des abonnés était de i ai, et le volume de gaz qu'ils consommaient par mois était en moyenne de 4o,ooo mètres cubes. On doit citer parmi les diverses consommations comprises dans ce to- tal : celles des machines à gaz pour 2,000 mètres cubes par mois, celles des restaurants pour i8,5oo mètres cubes, celles des 71 abonnés du Parc pour 19,600 mètres cubes; quant à la dépense de l'éclairage public, elle s'élevait par mois à 5o,ooo mètres cubes (tabl. 60).

$ 33. SERVICE DE L'ÉCLAIRAGE. 12S

Le rëseau des canalisations de gaz comprenait i3,5oo mè- tres de longueur, dont 5,8 oo mètres de conduites de fonte et 7,700 mètres de tuyaux de plomb. La Commission impériale a confie les travaux de canalisation de gaz et d'eau au même entrepreneur pour diminuer le nombre des chantiers du Parc, éviter des contacts difficiles entre deux entreprises similaires, et utiliser un même matériel. Elle a également admis pour les deux canalisations un même système de conduites et de robinets.

La dépense de la canalisation , y compris les lanternes et les candélabres, s'est élevée à 173,069 francs 3i centimes celle de la consommation du gaz, à i3â,/ii7 francs âo centimes.

Sur les conduites maîtresses s'embranchaient des conduites particulières qui alimentaient, soit les établissements privés, soit les appareils d'éclairage public. Tous les travaux néces- saires pour amener le gaz aux exposants ou concessionnaires ont été exécutés aux frais de ces derniers; la canalisation exté- rieure jusqu'au compteur, la prise sur la conduite publique devaient être effectuées par les entrepreneurs de la Commis- sion impériale, en location et aux mêmes conditions que les conduites générales.

Toute lattenlion de la Commission impériale s'était portée sur réclairage public. Les voies principales, telles que la grande avenue, l'avenue d'Europe et le grand-boulevard, étaient éclai- rées par une double rangée de candélabres; la marquise au- tour du Palais par une double ligne d'appareils, consistant en lyres suspendues au pourtour, ainsi qu'en girandoles à trois branches^ appliquées sur la façade des boutiques et dont la lumière était tamisée par des globes en émail; les allées du Parc étaient suffisamment éclairées par des candélabres du modèle de la ville de Paris, placés k une distance généralement infé- rieure à 1 8 mètres.

126 CHAPITRE IV. ~ INSTALLATION.

Les compteurs et régulateurs avaient été mis gratuitement par des exposants à la disposition de la Commission impériale, et ont donné un bon service.

s 3&. Ventilation du Palais.

La situation et le plan général du Palais de 1867 le pla- çaient, au point de vue de la ventilation, dans des conditions exceptionnelles. Ce Palais occupait une étendue de plus de 1 U hectares et présentait à l'action des rayons du soleil une surface métallique très-absorbante. Il en résultait une cause d'échauffement, mais en même temps une grande facilité ap- portée à révacuation de 1 air par tirage vertical. D un autre côté, le Palais était placé entre deux réservoirs d'air, le Parc à Textérieur, le jardin central à l'intérieur. Il était enfin exposé à tous les vents et présentait, tant au dehors qu'au dedans, trente-deux portes parfaitement disposées pour la ventilation naturelle (tabl. 3).

Outre ces communications si larges et si faciles de l'air ex- térieur avec l'intérieur du Palais , il en existait de complémen- taires provenant des lanterneaux des toitures et du réseau sou- terrain dont il a été déjà question (S 11), mais qu'il est bon de définir plus complètement.

Chacun des seize secteurs du Palais était superposé à un secteur souterrain , formé d'une galerie rayonnante et de trois galeries circulaires qui s'y embranchaient. Ces galeries étaient placées au-dessous des chemins circulaires du Palais; leur at- mosphère communiquait avec celle de l'édifice au moyen de nombreuses ouvertures ou soupiraux pratiqués dans le dallage de ces chemins et munis de grilles de bois. Toutes les galeries rayonnantes débouchaient dans une galerie générale placée au pourtour, sous la galerie des aliments, ayant 10 mètres de lar-

s 3A. VENTILATION DU PALAIS. 127

geur^*' sur a^^ôo de hauteur, et communiquant avec le dehors par 16 puits de prise d'air de 3 mètres carres de section, et par 138 soupiraux additionnels, ayant chacun 35 décimètres carrés de surface. Toutes les galeries souterraines avaient 6 mètres carrés de section : les grilles de bois, par lesquelles Fair s'échappait dans les chemins circulaires du Palais, avaient été établies de façon à présenter le même débouché de 6 mètres carrés pour chacun des secteurs souterrains.

L'ensemble de toutes ces dispositions constituait les voies de la ventilation naturelle. L'expérience a prouvé que cette venti- lation était suffisante, excepté lorsque l'atmosphère avait un calme complet. Par crainte des inconvénients qui pouvaient se présenter alors et aussi dans le but d'avoir une ventilation plus efficace , on résolut d'activer dans les galeries souterraines le courant d'air naturel au moyen de procédés mécaniques*.

Le système employé a consisté à entraîner dans le Palais l'air du réseau souterrain , à l'aide d'un puissant jet d'air com- primé. Il se produisait autour du cône d'expansion du jet une propulsion de l'air ambiant, comme par un piston fluide; de sorte que, k une certaine distance de ce jet, le mélange de l'air détendu et de l'air entraîné se trouvait posséder une vitesse que Ton pouvait modérer jusqu'à la rendre acceptable dans une enceinte habitée. Un jet d'eau pulvérisée , placé à côté du jet d air, servait à le rafraîchir et à en précipiter les poussières.

IjOs appareils de compression étaient au nombre de quatre ; ils étaient établis autour du Palais; ils consommaient ensemble une force de loo chevaux (tabl. 17). Ils avaient été combinés

'' Une partie de cett^ largeur, sur de ces cuisines en sous-so) constituait un

on OQ deax tien, ëtait affectée au service problème des plus difficiles, qui n'a été

des caves et cuisines des restaurants, et qu'imparfaitement résolu, et qui a donné

fBe était séparée par une cloison de la lieu à d'assez Hérieux inconvénients. partie destinée èi Taérage. La ventilation

128 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

avec les centres du service mëcanique , de façon à utiliser une partie des aménagements déjà faits en Vue de la production de la vapeur et de la force motrice; ce qui a permis d'obtenir de notables économies sur la dépense d'installation et de fonc- tionnement du système. A chacun des quatre centres corres- pondait un réseau distinct de conduites de tôle et de bitume. Ces conduites, placées en sous-sol, dans la galerie générale du pourtour, offraient un diamètre variable de 3o à 60 centi- mètres et elles étaient pourvues de branchements d'injection à la rencontre de chaque galerie rayonnante.

La ventilation forcée introduisait dans le Palais de 55o à 600,000 mètres cubes d'air par heure.

C'est surtout dans les jours chauds, l'air était immobile, que la ventilation artificielle rendait des services bien caracté- risés. Les observations faites dans ces circonstances ont prouvé que la différence à l'avantage des parties ventilées artificielle- ment était d'environ 3 degrés et demi , par rapport aux galeries soumises seulement à la ventilation naturelle.

Cet abaissement de température n'est ni le seul ni le plus important effet de la ventilation. Le corps humain est un orga- nisme délicat et complexe, à réactions sensibles, qu'affectent toutes les influences du milieu ambiant, non-seulement celle de la chaleur, mais celle de la pureté de Tair, de la vapeur d'eau qu'il contient. Un air chaud sera plus facilement toléré, s'il est pur, qu'un air tiède et vicié; de sorte qu'un renouvel- lement fréquent de l'air, quand il n'aurait pas pour effet d'en abaisser la température, serait encore un bienfait physiolo- gique très-apprécié du public.

Le service de la ventilation a coûté à la Commission impé- riale environ 76,000 francs. Cette somme, qui fait revenir à 0^078 le prix de 1,000 mètres cubes d'air lancés dans le

s 35. TRANSPORT DES PRODUITS. 129

Palais, se rapporte seulement à la fourniture en location d'une tuyauterie de i,/(52 mètres, et des appareils de compression, ainsi quau fonctionnement de ces derniers pendant i5o à soc jours. Elle ne comprend pas les frais relatifs à la pro- duction de la moitié environ de la force motrice nécessaire à la marche des appareils, qui avait été fournie gratuitement par le service mécanique. Elle ne comprend pas davantage la dépense de premier établissement du réseau des galeries sou- terraines, qui sont, il est vrai, indispensables à l'application du système, mais qu'il ne serait pas juste de mettre au compte du service de la ventilation , puisque leur construction se jus- tifiait par des considérations autres que les nécessités de ce service.

En résumé, la combinaison des deux modes de ventilation naturelle et artificielle, qui agissaient simultanément, mais dont l'action respective acquérait ou perdait de l'importance, suivant les conditions atmosphériques, procurait au Palais une aération mo venue satisfaisante. Le succès de la ventilation du Palais a reçu de l'expérience une sanction définitive, rendue plus intéressante encore par la forme et les dimensions excep- tionnelles de l'édifice.

s 35. Transport et mise en place des produits.

A l'Exposition de i855, la Commission impériale s'était chargée des frais de transport des produits exposés. On se souvient encore des embarras de ce service, alors sans pré- cédent, et des retards qui en résultèrent pour l'ouverture de ITlxposition.

K Londres, en 1869, le transport des produits français se fit également aux frais de l'Etat; la Commission impériale leffectua par ses propres soins et se constitua l'intermédiaire

130 CHAPITRE I\. INSTALLATION.

entre les exposants et les compagnies de chemins de fer. Mais cette centralisation d'un service aussi complexe lui imposa de très-lourds sacrifices, et, ce qui est un inconvénient plus sé- rieux encore, une grave responsabilité.

Instruite par l'expérience, et fidèle à son principe de laisser, autant que possible, le champ libre à l'initiative privée, la Commission impériale de l'Exposition de 1867 s'est abstenue de toute immixtion entre les entrepreneurs de transport et les exposants (règlement général, art. 4i). Ces derniers ont dû, en conséquence, pourvoir, soit par eux-mêmes, soit par leurs agents , à l'expédition , à la réception et à la réexpédition de leurs colis.

Le champ est ainsi demeuré ouvert à la libre concurrence. En tête des entrepreneurs qui ont pris part à ces opérations, est venu se placer le service de la manutention de la chambre de commerce de Paris. Presque toutes les Puissances étran- gères et beaucoup de classes de la section française ont confié la mise en place de leurs produits à cette entreprise, qui, grâce à sa situation et à ses ressources, a pu donner satisfaction k tous les intérêts, faciliter les formalités de douane et contri- buer ainsi au succès de l'Exposition (liste â6).

Le règlement général fixait les différentes époques des arri- vages et des installations. L'admission des produits, tant fran- çais qu'étrangers, devait s'opérer du i5 janvier 1867 au 10 mars suivant, à l'exception des colis d'un poids supérieur à 1,200 kilogrammes, qui ne devaient plus être reçus après le 3 5 février. Passé le 10 mars, les colis retardataires ne pou- vaient plus être admis sans autorisation spéciale de la Com- mission impériale.

Les exposants se conformèrent difficilement à ces dates ré- glementaires, et la Commission dut, par un arrêté du 20 fé-

$ 35. TRANSPORT DES PRODUITS. 131

vrier, les informer qu'elle dresserait la liste de ceux qui n*au- raient pas apporte leurs produits le ii mars, et prononcerait leur exclusion du concours pour les récompenses. Cette me- sure produisit de bons effets et excita lactivitë des exposants, qui, sauf quelques rares exceptions, furent prêts à la date fixëe.

Les portes du Champ de Mars étaient ouvertes à Tentrëe des colis de six heures du malin à six heures du soir. Les arrivages avaient lieu, soit par voie ferrëe, soit par eau, soit par camion- nage, soit à bras ou à dos d'homme.

L embranchement du Champ de Mars destine à amener les voyageurs jusqu'aux portes de l'Exposition la mettait en com- munication directe, par le chemin de ceinture, avec les lignes de chemins de fer de la France et du continent. En outre, la Commission impériale créa, dans l'intérieur même de l'Expo- sition, un réseau de voies ferrées pour permettre aux wagons d'arriver, autant que possible, h l'emplacement destiné à leur contenu, et éviter ainsi les transbordements. Ce chemin de fer fat relié à l'embranchement du Champ de Mars, construit par la compagnie de l'Ouest. Assujetti à suivre, dans son parcours, les sinuosités des allées du Parc, le tracé comportait une sé- rie presque continue de courbes et de contre-courbes, dont les rayons toutefois ne s'abaissaient pas au-dessous de 80 mètres, et dont les plus fortes pentes ne dépassaient pas â centimètres par mètre, de manière que l'exploitation pût en être faite par le matériel ordinaire circulant sur les voies ferrées. C'est ainsi que des wagons partis de Saint-Pétersbourg, de Berlin, de Florence, de Madrid, arrivaient sans rompre charge jusqu'à la place assignée à leurs produits dans le Champ de Mars.

A l'intérieur du Palais, pour desservir la partie française de la galerie du travail, la Commission avait établi également une voie ferrée dans chacun des deux chemins circulaires de

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132 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

cette galerie , dont les lourdes machines exigeaient des facilites exceptionnelles de transport. Ces voies ont été prolongées par- tiellement par les Commissions étrangères et ont constitue ainsi un second réseau intérieur, réuni aux voies extérieures par des embranchements normaux et des plaques tournantes. Ce réseau, formé de deux voies concentriques et de voies de jonction en face de chacun des chemins rayonnants, régnait dans la ga- lerie du travail sur g/io mètres et ne s'interrompait que sur une longueur de 969 mètres dans la traversée des pays qui, n'ayant point de lourds colis à recevoir, ont cru sans intérêt pour eux d'avoir une voie ferrée dans leur section.

Le chemin de fer de l'Exposition, établi très-rapidement et au milieu de difficultés de toute nature, avait un développe- ment de plus de cinq kilomètres ; il comptait vingt-six plaques et quatre changements de voie. A la traversée des galeries d'aé- rage du pourtour du Palais, il a exigé la construction de neuf ponts de dix mètres en briques. Il a été disposé de manière à disparaître immédiatement après l'ouverture de l'Exposition, et à pouvoir être utilisé pour la réexpédition. A cet effet, il a été établi dans le Parc avec un faible relief au-dessus des allées, puis enterré sous une couche de sable pendant toute la durée de l'Exposition. Dans la galerie du travail, il a été placé un peu en contre -bas du plancher, et recouvert au dernier moment de panneaux mobiles. Cette voie, qui a coûté environ 85,000 francs à la Commission impériale, soit 17,000 francs par kilomètre ('^, a complètement rempli son objet. On doit lui

^*^ Ce baH prix s'explique par les res- étrangères, enfin par les facilités que la

sources que les carrières du Champ de Commission impériale a trouvées auprès

Mars ont données pour le ballastage, de la compagnie de TOuest, qui lui a

par le remboursement d'une somme de fourni le matériel (rails, plaques, aiguilles)

1 5,635 fr. 18 cent, montant des travaux pour une somme de 98,986 fr. 3& cent,

effectués pour le compte des Commissions Ce matériel , qui représentait une valeur

$ 35. TRANSPORT DES PRODUITS. 133

attribuer en partie l'ordre et la célërité, qui ont été les traits distinctifs du transport et de la mise en place des colis à l'Ex- position de 1867 (tabl. 19 et 62).

En ce qui concerne les conditions de transport sur les che- mins de fer français et sur Tembranchement du Champ de Mars, un arrête de S. Exe. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, en date du 16 juin 1 866, les a exacte- ment définies. Il a en outre apporté au tarif en vigueur une réduction de 5o p. 0/0 pour les produits destinés à l'Exposition.

La déclaration des commissaires étrangers suffisait pour faire bénéficier les produits, expédiés sous plomb de douane, du tarif réduit.

Afin de jouir de ce même tarif, les exposants français étaient tenus de remettre à la gare de départ, à l'appui de la note ordinaire d'expédition, un bulletin justifiant de leur admis- sion et mentionnant leur nom, le poids approximatif des colis compris dans l'expédition , la ligne de chemin de fer qu'ils em- pruntaient, et la gare ils seraient reçus. Le bulletin devait, de plus, porter la signature de l'un des délégués institués par la Commission impériale pour la classe figurait l'exposant, on de l'ingénieur du syndicat de cette classe (S âS et liste 16).

Les colis destinés à l'Exposition arrivaient par les soins des compagnies de chemins de fer dans les conditions suivantes, fixées par l'arrêté du 16 juin 1866. Les colis pesant moins de 1,9 00 kilogrammes étaient conduits par camions. Les colis pe- sant isolément 1,3 00 kilogrammes et au-dessus étaient trans- |K>rtés par le chemin de fer de ceinture et l'embranchement du

de «00,000 francs, a subi un service très- seors. CependaDt, le montant des dëgra-

fatigaol, avant et même pendant TEx- dations et des pertes, dont la Commis-

poaitioo, aiirioQt en ce qui concerne les sion ëtait responsable, ne s^est ëlevë qu*à

plaques touinantes, soumises au passage 7,089 fr. qo cent. (tabl. 6â). i\p> %'oltores et des muleaiu cumpres-

134 CHAPITRE IV. INSTALLATIOiN.

Champ de Mars. Les parties d'un même tout, telles que les pièces d'une machine, lorsqu'elles pesaient les unes plus, les autres moins de i,soo kilogrammes, étaient réunies dans une même expédition , et conduites par chemin de fer. Les wagons complets, en provenance de l'étranger, plombés en douane et adressés aux commissaires des divers pays, étaient amenés par le chemin de fer de ceinture et remis, sur les voies de l'Expo- sition, aux délégués des commissaires, lesquels avaient alors à pourvoir au déchargement et à la distribution du contenu de ces wagons.

Les wagons étaient dirigés jusqu'au point le plus rapproché de la destination des colis, puis déchargés au moyen de grues roulantes, ou, à défaut de ces engins, au moyen de la grue fixe la plus voisine.

On voit donc que les produits transportés par les chemins de fer parvenaient à l'Exposition , soit sur wagons , par l'embran- chement du Champ de Mars; soit sur camions, à partir de la gare d'arrivée. Le prix du transport dans Paris était le même, quel que fût le mode adopté pour l'effectuer. Le premier mode a été presque exclusivement suivi pour les arrivages des pays étrangers, à cause de la simplification qu'il apportait aux for- malités de douanes; l'autre n'a été, en général, appliqué que pour les produits les plus lourds de la section française.

Les chemins de fer ont transporté en totalité, à destination de l'Exposition, 1 5,918 tonnes, dont 9,686 sont arrivées au Champ de Mars sur wagons , et 6, 2 7 7 sur camions (labl. 2 0 et ai).

Outre ce camionnage des chemins de fer, un mouvement très-actif de voitures desservait les transports des exposants de Paris et de sa banlieue. Pour éviter l'encombrement, les voi- tures étaient assujetties à pénétrer dans l'Exposition par des portes différentes, suivant leur destination.

s 35. TRANSPORT DES PRODUITS. 135

Quant aux colis transportc^s à dos ou à bras d'homme , dont ie nombre était considérable et échappe à toute évaluation, leur introduction se faisait par ta porte la plus voisine de rem- placement auquel ils étaient destinés.

Enfin, un certain nombre de colis de fort tonnage sont ar- rivés par la Seine. Ils étaient déchargés soit à laide de la grue installée au port de Grenelle , soit à Taide de la grue puissante établie par le ministère de la marine sur la Berge, pour le débarquement et la mise en place de ses lourdes machines (tabl. 19).

Le total des arrivages par wagon, par eau et sur essieux, s^est élevé au chiffre de â 9,23/1 tonnes de 1,000 kilogrammes, sans compter les objets transportés à bras, par crochets ou par baquets (tabl. 39). En i855, ce poids n avait été, pour les vingt-sept classes de l'industrie (France et pays étrangers), que de 7,898 tonnes. Il avait été en 186s, pour la section française seule, de 3,218 tonnes.

Les colis amenés à l'Exposition par les exposants eux-mêmes, ou par leurs agents, étaient admis sur la présentation, aux portes d'entrée, d'un laissez -passer délivré par l'un des délé- gués de la classe. L'exposant ou son agent dirigeait les colis sur la place assignée à ses produits.

La réception des colis contenant les objets destinés à prendre place dans le Palais se faisait sous le promenoir extérieur et, autant que possible, sur la façade du secteur était situé l'em- placement qui leur était attribué. Il n'était fait d'exception que pour les colis introduits par chemin de fer dans la galerie du travail et destinés, soit à cette galerie, soit à la galerie des ma- tières premières, contiguê à celle du travail. La réception de ces colis avait lieu au point de la voie ferrée le plus rapproché de leur emplacement définitif.

136 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

Les colis contenant les produits qui devaient être placés dans le Parc étaient reçus dans les avenues, allées ou boulevards, k proximité de leur lieu d'installation.

Enfin les colis en destination de la Berge ou du Jardin étaient reçus le plus près possible de leurs emplacements res- pectifs.

C'est sur les divers points qui viennent d'être indiqués pour la réception des colis, que les délégués en signaient décharge aux compagnies de chemin de fer. La quittance de décharge pouvait toutefois être signée par l'agent ou l'entrepreneur qu'avaient choisi les délégués, quand la demande préalable en avait été faite par écrit aux compagnies intéressées, qui ont mis beaucoup de bon vouloir à faciliter ces diverses opé- rations.

Les colis étaient déchargés, soit à bras, soit à l'aide de plans inclinés formés simplement de madriers, soit à l'aide de chan- tiers composés de pièces de charpente superposées, soit enfin à l'aide de grues.

Ce dernier mode de déchargement, de beaucoup le plus employé, n'avait pas seulement l'avantage d'être rapide; il pré- sentait autant de sécurité que de facilité pour la mise en place des colis. Vingt-deux appareils de levage, répartis comme il suit, ont concouru au déchargement : quinze grues fournies par la Commission impériale, louées par elle ou mises gratui- tement à sa disposition par les exposants (grues fixes, 9; grues roulantes, 6) ; quatre grues roulantes employées par la Grande- Bretagne; une grue de 3o tonnes, établie sur le port de Gre- nelle; une grue de 45 tonnes, installée sur la Berge, pour le déchargement des pièces destinées aux hangars des machines marines françaises ; enfin une grue de la chambre de com- merce de Paris (tabl. 1 9).

s 35. —TRANSPORT DES PRODUITS. 137

La Commission impériale a fait appel, pour la fourniture des grues, aux exposants français et étrangers. Elle les a in- vités à utiliser leurs appareils au déchargement des colis, et a transformer ainsi cette opération en une expérience quoti- dienne de plusieurs mois de durée, pendant laquelle toutes les qualités des appareils de levage devaient se trouver mises en relief.

Quelques exposants français ont répondu à cet appel; de plus, parmi les puissances étrangères, l'Angleterre s'est en- gagée à effectuer la mise en place de ses produits avec ses propres ressources. Toutefois, le nombre des appareils offerts par les exposants s'étant trouvé insuffisant, la Commission im- périale a s'adresser directement à des constructeurs et leur louer quatre grues fixes à étais de lo tonnes, et une grue roulante à vapeur de 6 tonnes.

Cette intervention directe lui a coûté 26,791 francs, qui, ajoutés à la dépense de 99,198 francs 87 centimes faite pour rétablissement du réseau ferré du Champ de Mars, donnent un total de 190,919 francs 87 centimes (tabl. 69).

En i855, ce service avait coûté à la Commission impériale 708,777 francs, savoir : pour le transport, /l s 9,966 francs; pour la mise en place, 980,819 francs.

En 1869, la dépense avait été, pour le transport, de 9 9 9,/ii6 francs, et pour la mise en place, de 3&,69o francs: ce qui avait fait, pour la section française seulement, un total de 907,086 francs.

Ces simples indications suffisent à montrer la sagesse du parti adopté par la Commission impériale, au point de vue de 1 économie et de Tirresponsabilité.

Aux termes des règlements, le déballage des colis devait se faire sur les divers points signalés pour leur réception et leur

138 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

dëchargement ; le promenoir et les portiques extérieurs avaient été notamment assignes aux colis destines aux galeries II, III, IV, V et VU et à ceux de la galerie VI, quand leur poids n'excé- dait pas i,aoo kilogrammes.

Aucun de* ces colis ne devait pénétrer dans le Palais; les produits empaquetés, une fois extraits des caisses, devaient être transportés immédiatement, soit sur des chariots ou des rouleaux, soit au moyen de paniers, et déposés à la place même de l'exposant. On n'admettait d'exception que pour les colis destinés au musée de l'histoire du travail et à la galerie des œuvres d'art. Ces colis, renfermant pour la plupart des objets d'un grand prix, pouvaient être déballés dans leurs salles respectives, la place était moins strictement mesurée qu'ailleurs.

Ces dispositions, qui interdisaient l'entrée du Palais aux caisses et aux matériaux d'emballage, présentaient, aux yeux de la Commission impériale, l'avantage d'éviter l'encombre- ment dans les salles ainsi que la poussière, et de prévenir les dangers d'incendie que pouvait créer l'accumulation de ma- tières combustibles dans l'intérieur du Palais. Cette mesure ne put être partout appliquée avec rigueur, eu égard à l'inachève- ment d'un certain nombre d'installations intérieures, à l'oc- cupation partielle du promenoir par les entrepreneurs des res- taurants, et à l'insuffisance de l'espace correspondant, sous ce promenoir, au secteur occupé par certains pays étrangers; mais, même exécutée incomplètement, elle a produit d'excel- lents résultats, qui en ont démontré toute l'opportunité.

L'entrée des voitures et des camions fut interdite dans l'en- ceinte du Parc et du Jardin à partir du samedi 3o mars à trois heures.

Afin de se réserver deux jours au moins pour le nettoyage et

s 36. CATALOGUES. 139

la mise en ordre du Palais, et de permettre aux exposants d'effectuer l'étalage des produits délicats les 29 et 3 o mars, la Commission impériale prescrivit qu aucun colis ne pourrait être introduit dans le Palais le 97 mars, ni les jours suivants. Les objets entièrement déballés y seraient seuls admis. Les colis antérieurement introduits devaient être déballés dans la journée du s 7. Quant à ceux qui étaient abandonnés dans le Palais, il fut porté à la connaissance du public qu'ils seraient déballés d office si la place de Fexposant était prête, ou, dans le cas contraire, enlevés et emmagasinés aux frais des exposants.

s 36. Publication des catalogues.

Les catalogues publiés par les soins de la Commission im- périale comprenaient le catalogue général et des catalogues spéciaux.

Le catalogue général a eu deux éditions. La première était en vente au Champ de Mars, dès le 1^ avril, le jour même de louverture.

Dans les expositions précédentes, le catalogue général avait été rédigé par nation , et n'était pour ainsi dire qu une agglo- mération de catalogues spéciaux. Pour faciliter le travail du Jury et les études des visiteurs, le catalogue de 1867 a été publié par groupes, les exposants étant rangés dans chaque groupe par nation et par classe.

La première édition formait deux volumes in- 1 â . En tête se trouvaient placés le plan du Palais, le système de classifi- cation extrait du règlement général (docum. 3), un aperçu chronologique et statistique sur les expositions de Tindustrio depuis leur origine; enfin un tableau indiquant, pour chaque pays, Tespace attribué et le nombre des exposants dans le Palais du Champ de Mars.

1/iO CHAPITRE IV. INSTALLATION.

A Londres en i86â, le catalogue de la section Française contenait, en tête de chaque classe, une notice destinée à fournir aux visiteurs des indications succinctes sur l'industrie de cette classe. Cette innovation avait eu le plus grand succès, et des journaux anglais avaient reproduit ces renseignements. Une mesure semblable a été adoptée en 1867. Les notices com- prenaient, dans le cas le plus général, les divisions suivantes : i"* énumération des produits exposés; â** lieux principaux de production; 3** nature, origine et prix des matières premières; 4"* précis des méthodes de fabrication; 5** organisation du per- sonnel des ateliers; 6"* commerce des produits; 7"* données numériques sur la production et le commerce'; 8** améliora- tions introduites dans Tindustrie depuis i855.

La première édition du catalogue offrait nécessairement des lacunes, puisqu'elle paraissait avant l'achèvement de Tinstal- lation. En effet, pendant le classement des produits, de nou- velles admissions avaient eu lieu , en remplacement d'exposants qui s'étaient retirés; en outre, certaines Puissances qui n'a- vaient pas envoyé, avant le 1*' avril, la liste de leurs expo- sants, l'ont fait parvenir postérieurement à cette date.

La Commission impériale, voulant avoir un inventaire exact de l'Exposition de 1867, recueillit, dès les premiers jours d'avril, les documents nécessaires pour fair« paraître une deuxième édition du catalogue. Aussitôt que les comités fran- çais et les commissions étrangères ont été en mesure de four- nir les renseignements indispensables , cette deuxième édition a été publiée. Elle forme un fort volume in-8'', qui a paru avant la fermeture de l'Exposition.

Il a semblé nécessaire de condenser cette nouvelle édition en un seul volume, afin d'en rendre la vente et le maniement plus faciles. On a donc été obligé de supprimer les notices pla-

s 36.— CATALOGUES. Ul

cëes en tête des classes; on a ajouté quelques indications, et notamment celle des espaces occupés par chaque pays dans le Parc du Champ de Mars et dans l'île de Billancourt, de façon à faire connaître les surfaces totales attribuées aux diverses nations présentes à l'Exposition de 1867.

Chacune des deux éditions du catalogue a été publiée en dix livraisons, correspondant aux dix groupes et se vendant séparément.

Les catalogues spéciaux publiés par la Commission impé- riale ont été relatifs à l'histoire du travail , à l'exposition de Billancourt, aux concours de quinzaine de l'horticulture, à l'exposition des poids et mesures.

Le catalogue de l'histoire du travail mérite une mention particulière en raison des difficultés qu'il présentait.

La rédaction de ce catalogue exigeait le dénombrement et la description détaillée des milliers d'objets précieux prêtés par les collections publiques et privées. Cette rédaction ne pouvait être faite, pour la section française, que par la commission de l'histoire du travail; pour les sections étrangères, que par des commissaires spécialement désignés à cet effet.

Le catalogue de l'histoire du travail a exigé la traduction de nombreux documents écrits en langues étrangères et un contrôle attentif qui en écartât les fausses attributions, si difficiles à prévenir. La première partie a été publiée et mise en vente dans le courant du mois de septembre 1867; elle contient la description des deux tiers environ des collections françaises, des dessins composant la série des monuments historiques, ainsi que de plusieurs des collections rassem- blées par les Puissances étrangères. La seconde partie n'a pu être achevée et publiée qu'au moment même de la clôture

142 CHAPITRE IV. INSTALLATION.

de TExposition; elle se termine par une liste alphabétique des noms des propriétaires des objets figurant dans la section française et une table des matières de louvrage entier.

Le catalogue de l'histoire du travail restera un inventaire intéressant et authentique des richesses archéologiques qui se sont trouvées un instant réunies dans le Palais du Champ de Mars. Il conservera la mémoire du premier spécimen des musées qui se constitueront tôt ou tard dans chaque province de l'Europe. Associés à des bibliothèques renfermant la collec- tion de tous les documents écrits ou imprimés sur la même localité, ces musées offriront un jour les vrais fondements de rhistoire.

$ 37. OUVERTURE. 1/J3

CHAPITRE V.

EXPOSITION.

S 87. Ouverture, le 1" avril.

Malgré les avis insérés au Moniteur universel ^ le public per- sistait à croire que rExposition ne pourrait ouvrir le 1*' avril. En effet, même dans les derniers jours du mois de mars, la plupart des visiteurs qui, pendant la première quinzaine de ce mois, étaient venus au Champ de Mars avaient trouvé les ins- tallations si peu avancées, qu'ils considéraient comme inévi- table une remise de la cérémonie d ouverture. Quelques-uns même des collaborateurs étrangers de la Commission impériale partageaient cet avis. Le temps semblait devoir leur donner raison; il était fort mauvais et retardait tous les travaux.

Mais il s'est dépensé au dernier moment des efforts qu'on peut dire surhumains. L'impulsion était telle que les derniers jours ont valu des semaines, et les minutes des heures. Aussi l'Exposition a-t-elle été ouverte à la date indiquée dès i865. Ceux qui l'ont visitée vers la fin de mars et le i*"^ avril ont compris, en voyant réalisé en si peu de temps un changement si inattendu, ce qu'avait coûter d'énergie l'accomplissement des engagements contractés. En se rappelant ces fatigues, on est heureux de rendre justice aux collaborateurs de tout rang, dont le dévouement a fait ces prodiges et qui n'ont voulu sen- tir leur épuisement qu'après le succès.

La cérémonie d'ouverture a eu lieu au Champ de Mars.

A deux heures précises, LL. MM. l'Empereur et l'Impéra- trice, accompagnés de LL. AA. le prince d'Orange, le comte de Flandre, le duc de Leuchtenberg, le prince et la princesse

U& CHAPITRE V. EXPOSITION.

Murât, arrivaient par le pont dlëna et descendaient de voiture sous la porte du grand vestibule du Palais, les attendaient les membres de la Commission impériale et du commissariat général .

Le cortège impérial, se mettant aussitôt en marche, parcou* rut d abord la plate-forme de la galerie du travail .

Lorsqu'il s'engagea sur cette plate-forme, d'où il dominait les flots de la foule qui se pressait au rez-de-chaussée, les orgues le saluèrent de l'hymne national; les machines de cette gigantesque usine se mirent en mouvement ; les vivats enthou- siastes éclatèrent; la grande nef, hier encore chantier, aujour- d'hui musée et atelier tout à la fois, s'emplit d'animation et de vie. Ce fut un beau spectacle, que n'oublieront jamais ceux qui en furent les témoins.

Sur la plate -forme avaient pris place : les membres des Commissions étrangères, les membres français des groupes VI et X du Jury international et tous les membres étrangers de ce Jury. A mesure que le cortège avançait, on présentait à Leurs Majestés les commissaires et les jurés étrangers, qui étaient groupés en face du secteur consacré à leur nation.

Tous les peuples de la terre avaient sur cette plate-forme des représentants qui manifestaient, selon leurs usages natio- naux, leur respect et leur enthousiasme. Pendant que les An- glais remplissaient l'édifice de leurs hurrahs, les Siamois et les Japonais se prosternaient en silence sur le passage de Leurs Majestés.

Revenu au point de départ, le cortège s'engagea dans le vestibule, les autres membres français du Jury internatio- nal et les divers comités institués près de la Commission impé- riale furent présentés à l'Empereur et à l'Impératrice.

Leurs Majestés traversèrent ensuite la galerie des œuvres

s 38. ADMINISTRATION. Ift5

darl, se trouvaient réunies les personnes de leur Maison, le Corps diplomatique, le Sënat, le Corps législatif et le Con- seil d'Etat.

Âpres s'être un instant reposées et avoir exprimé leur sa- tisfaction à la Commission impériale, Leurs Majestés remon- tèrent en voiture et quittèrent le Champ de Mars.

Dès que Leurs Majestés furent parties, une foule énorme se répandit de toutes parts; l'immense promenoir extérieur qui régnait autour du Palais était trop étroit pour contenir tous ceux qui s'y pressaient.

Telle fut cette belle journée, heureux présage du succès qui attendait l'Exposition.

s 38. Administration.

L'administration de l'Exposition, depuis l'ouverture jusqu'à la clôture, avait surtout à pourvoir à la surveillance des ins- tallations, au régime des entrées, à l'entretien du Palais et du Parc, aux soins médicaux, à la sûreté générale, enfin à cer- tains services accessoires , dont les principaux étaient ceux des postes et des télégraphes.

La surveillance des expositions fut placée sous la direction des trois services qui avaient présidé à l'installation des sec- tions étrangères, de la section française et de la galerie du travail (liste U). Quant à l'entretien du Palais et du Parc, il fut confié à une partie du personnel qui avait été chargé des tra- vaux de premier établissement (liste U).

Le service des entrées, qui, pendant la période d organi- sation, constituait un service distinct (liste U), fut réuni à celui de la comptabilité. 11 comprenait un nombre d'agents variable suivant les heures du jour, et suivant l'aflluence pré- sumée du public. Ce nombre était de /19 pour les entrées par

10

146 CHAPITRE V. EXPOSITION.

cartes, et de 67 à 106 pour les entrées par les tourniquets (S 59, tâbl. 2 5).

Le service médical fut organisé par un arrêté de S. Exe. le ministre d'Etat, en date du 90 février 1867. H avait pour ob- jet d'assurer les premiers secours, non-seulement aux agents et aux ouvriers employés dans le Palais et dans le Parc, mais encore aux visiteurs frappés de défaillance ou d'indispositions subites. Il devait, après avoir donné les premiers soins, veiller à ce que les malades ou les blessés fussent transportés, dans des conditions convenables, à leur domicile ou aux hôpitaux. Ce service comprenait un médecin en chef, professeur à la faculté de médecine de Paris, sept médecins principaux, agrégés à la même faculté, et vingt-huit médecins ordinaires, docteurs en médecine (liste 26). Ces derniers se relevaient à Tambulance à midi, à quatre heures, à huit heures du soir et à huit heures du matin.

Le service médical était convenablement installé dans la galerie située au pourtour extérieur du Palais; il disposait du local nécessaire au médecin de service et à Tinfirmier, et, en outre, d'une ambulance munie de lits et pourvue de tous les médicaments et appareils requis pour un premier pan- sement.

Du 1*^' avril au 3 novembre 1867, le service médical a soi- gné 3,o/i8 personnes et donné 3,o3 5 consultations. Sa dé- pense, intégralement payée parla Commission impériale, ne s'est élevée qu'à une somme assez faible, grâce au désintéres- sement des médecins, qui se sont contentés d'indemnités fort modestes (tabl. 26).

A la fermeture de l'Exposition, le service médical, n'ayant plus à pourvoir qu'aux éventualités du déménagement, et par

s 38. ADMINISTRATION. IM

suite ne devant plus fonctionner que le jour, le nombre des médecins ordinaires a été' réduit de moitié.

Le service de sûreté était fait par des agents de la police et par des gardes de Paris (tabl. s? 7).

Les agents de la police étaient au nombre de 6â3, dont 534 sergents de ville; ils étaient placés sous la direction d'un officier de paix spécialement attaché à l'Exposition. Ce person- nel était réparti de la façon suivante :

Service de jour, de neuf heures du matin à cinq heures du soir, 3o3 agents; i""*^ service de nuit, de cinq heures du soir à une heure du matin, 183; 2*^ service de nuit, de une heure a neuf heures du matin , 1 38.

Outre ces agents, la Préfecture de police a encore fourni, pendant toute la durée de l'Exposition, 85 sergents de ville des brigades centrales de Paris pour surveiller, de dix heures du matin à cinq heures du soir, les abords du Champ de Mars et régler le mouvement des voitures.

Quant aux gardes de Paris, ils étaient chargés de la sur- veillance du Parc; 60 étaient détachés chaque jour au Champ de Mars.

Dans Tintérieur du Palais, les mêmes agents avaient tou- jours les mêmes points à surveiller; ils apprenaient ainsi à connaître les exposants et leurs représentants et pouvaient, par suite, prévenir les vols avec plus d'efficacité. Aussi les sous- tractions commises pendant toute la durée de l'Exposition ont- elles ëté, à une exception près, tout à fait insignifiantes, et sur l^s I03 individus arrêtés pour délits commis dans le Champ de Mars, '18 ont-ils été pris en flagrant délit.

Un poste principal de police était établi dans la galerie Vil du Palais; deux autres postes étaient placés dans le Parc, l'un,

10.

U8 CHAPITRE V. _ EXPOSITION.

près de la grande entrëe, dans un bâtiment qu'il partageait avec les sapeurs-pompiers; l'autre, à la porte de l'Ecole, dans un local en partie occupé par la garde de Paris.

Le service d'incendie se composait de 65 hommes dont un officier et trois sergents, détachés du régiment de sapeurs- pompiers de la ville de Paris (tabl. 28). Il était réparti en trois postes, situés dans la galerie des aliments et dans le Parc, auprès de la grande entrée. Ces trois postes, occupés jour et nuit, étaient reliés par des communications télégraphiques, afin qu'à la moindre alerte tous les secours pussent être immé- diatement concentrés sur le point menacé.

Seize sentinelles volantes étaient détachées des postes dans le Palais. Elles suivaient un itinéraire qui les obligeait k pas- ser à des intervalles très-rapprochés dans toutes les parties de l'îlot qu'elles avaient à protéger; leur service était sans cesse surveillé par les officiers supérieurs et par les capitaines de ronde; il était de plus contrôlé mécaniquement par des ca- drans compteurs, qu'il fallait pointer fréquemment.

Un matériel complet, de nombreuses bouches d'eau ali- mentées par le réservoir du service hydraulique haut (S Sa) complétaient l'ensemble des mesures adoptées contre l'incendie. Enfin, on avait affiché sur tous les murs l'interdiction de fumer dans le Palais, et les agents avaient l'ordre de faire exécuter rigoureusement cette consigne.

Malgré l'ensemble de ces précautions, des craintes exagé- rées avaient été émises. La Commission anglaise, notamment, ne se rendant pas un compte assez exact du système préventif auquel on s'était arrêté, hésitait à envoyer au Champ de Mars les œuvres d'art et les objets précieux de l'histoire du travail. Elle crut donc devoir recourir, pour sa section, à des disposi-

s 38. ADMINISTRATION. 149

tioDsspëciales, dont on peut contester Futilité, surtout si Ton songe que le personnel de sapeurs-pompiers affecté à l'enceinte de l'Exposition était égal en nombre à la moitié de celui qui existait alors dans toute la ville de Londres.

Les Compagnies d'assurances contribuaient de leur côté à entretenir ces craintes, et avaient réussi à élever le taux de leur prime de trois jusqu'à dix pour mille.

Toutefois, il ne faut pas méconnaître qu'aucune des périodes de l'Exposition n'a été exempte de dangers sérieux d'incendie. Ainsi, les travaux d'installation, exécutés pendant les mois ri- goureux de l'hiver, ont exigé une surveillance incessante et pénible, alors que les conduites d'eau étaient gelées et que les ouvriers étaient obligés d'allumer des feux au milieu de toutes sortes de débris combustibles. L'opération du déballage, celle de l'emballage ont donné lieu à de nouveaux dangei*s. En^fin l'Exposition, alors qu'elle était au complet, offrait des chances d^incendie sur lesquelles il est inutile d'insister.

Cependant, depuis le â6 décembre 1866, date de l'origine du service des sapeurs- pompiers, jusqu'au 1*' octobre 1868, é{>oque il a pris fin, il n'a été signalé dans le Palais ou dans le Parc que dix commencements d'incendies, aussitôt étouffés avant d'avoir causé de sérieux dommages.

Ln bureau de poste temporaire fut établi dans l'intérieur du Parc, au rez-de-chaussée du bâtiment occupé par la Com- mission impériale. Il a fonctionné du i5 mars 1867 au i"^ fé- vrier 1868.

Ce bureau était ouvert de huit heures du matin h huit heures du soir, les jours ouvrables, et de huit heures du matin à cinq heures du soir, les dimanches et jours fériés. Il offrait au pu- blie , pour les diverses opérations que comporte le service des postes, toutes les facilités que peuvent procurer les bureaux

150 CHAPITRE V. EXPOSITION.

de premier ordre : les affranchissements et les chargements de toute nature y étaient reçus; il débitait des timbres-postes de toutes les catégories, délivrait et payait les mandats d'argent à destination ou provenant tant des bureaux français que des bureaux étrangers, avec lesquels les conventions internationales autorisent l'échange de ces mandats.

Le personnel attaché à ce bureau avait été choisi parmi les agents connaissant diverses langues étrangères; il comprenait en outre un interprète , qui possédait un grand nombre de lan- gues, et qui se tenait à la disposition du public pour les rensei- gnements relatifs au service des postes.

Les visiteurs et autres personnes admises dans Tenceinte de l'Exposition pouvaient se faire adresser poste restante à ce bureau des lettres ordinaires ou chargées, des journaux, des imprimés, des échantillons, des papiers d'affaires, en un mot tous les objets qui sont admis à circuler en France par la poste.

La correspondance adressée aux exposants établis dans le Champ de Mars pouvait leur être remise, à la place même qu'ils y occupaient, par l'intermédiaire des facteurs attachés au bureau de l'Exposition universelle, lorsque cette place était indiquée d'une manière précise sur l'adresse, ou lorsque les ex- posants en avaient fait la demande écrite au receveur du bureau.

Il était effectué quotidiennement sept distributions et sept levées de boîtes aux lettres.

Ces boîtes, au nombre de sept, indépendamment de celle qui existait dans l'emplacement occupé par le bureau , étaient installées dans l'enceinte du Palais.

Le bureau du Champ de Mars a reçu du i*' avril au 3i oc- tobre 370,768 objets, et en a expédié 527,334 (tabl. 29).

Par la bonne organisation de ce service et par l'obligeance avec laquelle elle a reçu dans les bureaux de Paris les lettres

s 38. ADMIN [STRATION. 151

et documents expédies en franchise, Tadministration des postes a donné un excellent concours à la Commission impériale.

Quant au bureau télégraphique , ii était installé dans un local contigu à celui du bureau de poste et dans des conditions ana- logues. Il a fonctionné du i'^' avril au lo décembre 1867. Il a expédié ou reçu i3,35â dépêches de Paris pour Paris, 5,889 de Paris pour la province et réciproquement, et à^^Uj dé- pêches internationales. L administration du télégraphe, dont la complaisance n'a pas été moindre que celle de l'administra* tion des postes, a organisé les communications télégraphiques pour le service des pompiers; elle avait bien voulu aussi, pen- dant la construction du Palais, établir un fil entre le Palais de rindustrie et le Champ de Mars (tabl. 80).

On ne saurait terminer ce qui est relatif à l'administration intérieure de l'Exposition , sans dire quelques mots de la pu- blicité. Divers systèmes étaient en présence pour organiser ce service. La Commission impériale a décidé, dans sa séance du a 4 février 1866, qu'il convenait de rester dans le régime de la libre concurrence et elle a repoussé, malgré l'offre de sommes d'argent considérables, les projets tendant à créer un organe spécial de publicité. Elle avait, toutefois, réservé les questions de laflichage et du catalogue, qui pouvaient donner lieu à des adjudications et à des exploitations privilégiées (.S 53). Dès lors la publicité officielle se réduisait à l'insertion dans le Moniteur des documents intéressant les exposants et le public.

La Commission impériale n'a cherché d'ailleurs en aucune façon à discuter les appréciations plus ou moins équitables de ceiiains journaux à l'égard de ses actes; aussi n'a-t-elle pas

158 CHAPITRE V. EXPOSITION.

voulu entrer dans la voie des communiqués, et s'en est-elle remise à Tëloquence des faits et à Tapprëcialion d'un public impartial et éclairé du soin de répondre à des imputations inexactes ou malveillantes.

s 39. Trausporl des visiteurs.

Le nombre des visiteurs qui se sont pressés dans l'enceinte de l'Exposition a dépassé toutes les espérances.

Il faut d'abord signaler, comme un fait considérable, et dont on ne saurait méconnaître l'heureuse influence pour affermir la paix du monde, l'arrivée de la plupart des souverains et des princes de l'Europe, qui sont venus tour à tour accepter l'hos- pitalité de la France et rendre pour ainsi dire hommage à l'éclat de cette solennité pacifique (tabl. 3i). Cet hommage ne s'est pas borné à de simples visites. Un grand nombre de souve- rains, à l'exemple de S. M. l'Empereur des Français, ont voulu être eux-mêmes exposants (tabl. 12); en outre, ils ont engagé ou autorisé les administrations publiques de leur pays à prendre une part directe à l'Exposition.

Le total des entrées quotidiennes dans le Champ de Mars, pendant les sept mois d'exposition, n'a pas été inférieur à 1 5 millions, dont 1 o millions par les tourniquets et 5 millions avec les cartes gratuites qui étaient délivrées aux concession- naires, aux exposants ou à leurs représentants et à leur person- nel (tabl. 35). C'est par jour une moyenne de 70,000 entrées. Mais cette moyenne a été souvent de beaucoup dépassée. C'est ainsi que le nombre des entrées payantes seules a été de 1 1 8,9 s s le lundi de la Pentecôte, et de 173,928 le dimanche 3 7 octobre.

Avec une telle affluence de public, la question de trans- port était aussi difficile qu'essentielle à résoudre. Chaque visi- teur donnant lieu à deux mouvements, l'aller et le retour, il

s 89. TRANSPORT DES VISITEURS. 153

S agissait de mënager les moyens de transport pour un total de 3o millions de voyageurs, presque la population de la France, et pour une moyenne de i/io,ooo personnes par jour, ce nombre variable pouvant d'ailleurs être doublé dans certaines occasions. C'était un problème d'une complication mena- çante, et bien fait pour éveiller la sollicitude de la Commission impériale.

Aussi, dès le i5 avril i865, la Commission entamait-elie avec diverses entreprises une série de négociations, dans le but d'obtenir une circulation facile par omnibus, par voiture, par chemin de fer et par bateaux à vapeur. Il est utile d'indiquer sommairement les principales mesures qui furent adoptées à cet effet.

La compagnie générale des omnibus prit les dispositions suivantes pour assurer le service de l'Exposition :

i"* Elle détourna cinq lignes existantes contenant ensemble tâ3 voitures à â8 places, et les fit stationner aux portes du Champ de Mars;

â^ Elle créa, de la porte Rapp à la Madeleine, une ligne spéciale desservie par 8 voitures;

3"^ Elle organisa, du pont d'Iéna au Palais-Royal, une ligne, qui roulait sur voie ferrée à partir de la place de la Concorde jusqu'au pont dléna et qui était desservie par lo voitures k 5 G places ;

&^ Elle mit en circulation chaque jour, de & à 6 heures du soir, 3o voitures partant de la porte Rapp et allant soit à la Madeleine, soit au Palais-Royal, soit à la place Saint-Sulpice.

Les voitures composant ces différents services ont effectué jounieilement près de 3,ooo voyages, représentant environ 80.000 places mises à la disposition du public.

15& CHAPITRE V. EXPOSITION.

La compagnie évalue à 7,169,606 le nombre total des per- sonnes qu'elle a transportées au Champ de Mars, dont 4,685,786 par les services antérieurs à l'Exposition, et 9,533,8so parles services créés en vue de l'Exposition (tabl. 34).

Quant à la circulation par voiture, M. le Préfet de la Seine fit savoir, le 37 mai 1 865, à la Commission impériale, que les ressources mises à la disposition du public parisien, pendant l'Exposition, comprendraient : 3,ooo voitures de place, repré- sentant, à raison de 10 courses par voiture et de a voyageurs par course, 60,000 voyageurs; a,58o voitures de remise, dont 3,080 à des loueurs particuliers et 5 00 à la compagnie, et qui , à raison de 1 3 courses par voiture et de a voyageurs , représentaient 61,900 voyageurs. La Commission impériale jugea ces ressources insuffisantes, et elle a lieu de penser que ses instances réitérées n'ont pas été sans influence sur la sup- pression du monopole des petites voitures, qui depuis plusieurs années pesait d'une manière si fâcheuse sur la population. Par délibération du 9 avril 1866, le Conseil municipal résilia le traité qui avait organisé ce monopole. Un décret du 98 mai sui- vant approuva celte délibération et restitua à tout individu la faculté de mettre en circulation dans Paris des voitures de place ou de remise. Cette conquête indirecte de l'Exposition mérite d'être comptée au nombre des bons résultats qu'elle a produits.

Les voitures publiques ont transporté au Champ de Mars 1,486,000 personnes (tabl. 35).

Pour faciliter le stationnement de ces voitures ainsi que des voitures de maître, la préfecture de la Seine mit à la disposi- tion de la Commission impériale un vaste terrain qui était situé à l'angle des avenues Rapp et de Labourdonnaye, et que la Commission fil paver et approprier à cet usage.

s 39. TRANSPORT DES VISITEURS. 155

Quant aux transports par voie de fer, les compagnies ont fait tous leurs efforts pour les faciliter. Le chemin de fer du Champ de Mars, dont il a été parle plus haut, reliait TËxposi- tion à toutes les stations du chemin de fer de ceinture et par conséquent à la zone de Paris voisine des fortifications et à tous les villages de la banlieue. Ce chemin a transporté, du i**" avril au 17 novembre 1867, 1,472,969 voyageurs (tabl. 83).

En ce qui concerne le réseau des chemins de fer français, les compagnies ont organisé des trains spéciaux pour TExpo- sition avec des réductions de prix variant de 5o à 75 p. 0/0, suivant la distance parcourue. Quelques-unes d'entre elles ont en outre établi des billets d aller et retour valables pour les trains ordinaires et dont les réductions variaient entre â5 et 45 p. 0/0.

Le nombre des voyageurs transportés dans ces diverses con- ditions, du i""^ avril au 3i novembre, a été de 44d,ooo,non compris les voyageurs auxquels ne s'appliquaient pas les tarifs réduits ou qui n'ont pas voulu en profiter (tabl. 34).

Un autre résultat de l'Exposition est d'avoir acclimaté h Paris un service de bateaux-omnibus, dont l'organisation était rendue possible par le relèvement du plan d'eau au barrage de Suresne, et dont le succès ne fait plus de doute aujourd'hui. Cette entreprise, concédée le 10 août 1866, a commencé, le i4 avril 1867, à transporter les voyageurs entre le Champ de Mars et l'Hôtel de Ville; mais elle n'a pu étendre sa ligne jus- quau pont Napoléon, à Bercy, que le 9 juin suivant, faute de matériel. Elle a employé, pour desservir le Champ de Mars et nie de Billancourt, trente bateaux, dont chacun contenait 100 places, coûtait en moyenne 3 1 ,000 francs, et faisait quatre \oyages par jour, aller et retour. Malgré deux avaries survenues

156 CHAPITRE V. EXPOSITION.

au barrage de Suresnes, qui ont force de suspendre pendant 3o jours le service de ces bateaux en amont de THôtel de Ville, ils ont transporté, du i& avril 1867 au 3 novembre suivant, 2,787,630 voyageurs (tabl. 33). Les bénéfices réalisés dès la première année ont permis à ce service de survivre à l'Exposi- tion et d'entrer dans les habitudes de la population parisienne. Deux autres services fonctionnèrent en concurrence avec les bateaux-omnibus et donnèrent aussi d'excellents résultats.

Malgré l'accroissement des moyens de transport existants et la création de moyens nouveaux, la circulation des visiteurs n'eût pas été suffisamment facilitée, si l'on n'avait obtenu de l'autorité municipale un acte indispensable de tolérance. Cette tolérance consistait à laisser les voitures que l'on nomme tapissières pren- dre ou déposer des voyageurs aux portes du Champ de Mars. Environ 2,328,000 personnes ont pu, grâce à cette facilité, arriver à l'Exposition ou regagner leur domicile aux heures l'affluence du public était le plus considérable (tabl. 35).

En additionnant les nombres donnés ci-dessus, on voit que les cinq modes de locomotion que nous venons d'examiner ont transporté 1 5, 26/1, 000 voyageurs. En y ajoutant 1/1,756,000 personnes qui ont fait le chemin à pied ou dans leur propre voiture, on retrouve le nombre de 3o millions de voyageurs allant au Champ de Mars ou en revenant, ce qui correspond aux 1 5 millions de visiteurs que l'Exposition a reçus (tabl. 35).

On peut dire que l'amélioration dans les moyens de trans- port a contribué pour une large part au succès de l'Exposition de 1867. Mais l'entreprise du Champ de Mars n'a pas seule profité de ce succès; la ville de Paris, la France entière en ont ressenti la bienfaisante influence. On s'en rend facilement compte en comparant, pour les années 1866 et 1867 :

i** Les recettes des chemins de fer français (tabl. 37 et 38);

s /lO. COUP DOEIL D'ENSEMBLE. 157

3** Les recettes de la compagnie générale des omnibus et celles de la compagnie des voitures de Paris (tabl, 89 et lio);

3** Le nombre des voyageurs ayant logé dans les hôtels et dans les maisons garnies de Paris (tabl. 61 et Uù);

4** Les recettes des théâtres et autres établissements de la capitale soumis à la perception du droit des indigents (tabl. 45);

Les opérations effectuées par les bureaux de poste et par les bureaux télégraphiques de Paris (tabl. 43 et 44).

Toutes ces comparaisons mettent en évidence des accroisse- ments notables produits pendant Tannée de l'Exposition et dus incontestablement à son influence.

Plusieurs personnes avaient émis la crainte qu'on ne se trouvât fatalement en présence d un manque de logements, d'une surélévation énorme du prix des loyers par suite de cette affluence de visiteurs accourus de tous les points du monde ^ ; mais les faits ont démontré l'exagération de cette opinion. Les logements disponibles ont suffi pour cette masse de voyageurs qu'on ne saurait évaluer à beaucoup moins de s millions et demi au total, ou à 10,000 par jour, en moyenne^.

K &o. Coap d'œii d'ensemble sur l'Exposition.

On a montré jusqu'ici l'organisation des divers services con- courant k l'Exposition. Il reste maintenant à les faire voir k lœuvre. Pour cela, il suffira de décrire les aspects successifs

^ «rll nous semble, disait M. le sénateur •Prâist de la Seine, dans son mémoire du rs déc4>mbre 1867, adressé à la commis- -'sioo départementale de la Seine, toujours -*voir, tant le tableau est encore près de 'oos rpgards, les larges voies, les quais, *ies boulevards de la ville agrandie, suffi* •&ant à peiue h la circulation des piétons *ei des voitnrfft , soit que la fonle se près-

(rsât au devant des augustes HAtes de tTEmpereur et de la France, soit qu*elle trobéit incessamment à ce mouvement in- (rdescriptible de flux et de reflux dont les (T abords du Palais du Champ de Mars of- ff fraient le spectacle. r>

' Ce chiflre est modéré, n Les décla- ff rations des hôtels meublés ont donné, (T pendant 8 mois , du commencement de

158

CHAPITRE V. EXPOSITION.

qu'offrait le Champ de Mars pendant une journée de fortes recettes, correspondant au beau temps ou à quelque solennité.

Dès le matin, vers six heures, le service des entrées prenait ses dispositions et désignait les contrôleurs des cartes et les receveurs des tourniquets qui devaient stationner à chaque porte, aux diverses heures du jour, et suivant Tafiluence pro- bable du public. Les caisses des tourniquets, enlevées la veille pour compter les recettes, étaient remises en place, et les ca- drans des compteurs ramenés à Torigine des divisions.

Vers sept heures commençait le nettoyage général du Palais et du Parc. Des brigades de cantonniers, munies de lances et plus souvent de petits tonneaux à bras, qui s alimentaient aux diverses bouches d'eau répandues dans les galeries, arrosaient avec soin les planchers et les dallages des chemins généraux, dans lesquels les gardiens des diverses classes rejetaient les détritus et la poussière des salles qu'ils avaient à entretenir. Tous ces produits du balayage étaient portés, à la brouette, par les cantonniers à l'extérieur et déposés sur le promenoir couvert, on les réunissait à ceux provenant des restaurants et des cafés.

A neuf heures, des tombereaux circulaient autour du Palais et dans le Parc et recueillaient ces divers tas, en suivant un itinéraire convenu.

Pendant la durée du nettoyage, de sept heures à neuf heures,

trmars à la fin de novembre, une moyenne trd'arrivée par jour de 7,000 personnes. rrLe nombre des personnes logées ailleurs rr ne saurait être évalué à un chiffre moin- ffdre. Mais, en portant le total h 1 0,000 rr seulement, on a encore, pour 8 mois. (Tc'est à dire pour 960 jours, a, 600,000. rrLes déclarations des hôtels garnis (t donnent une durée de séjour qui est de

^ 1 o jours en moyenne. En généralisant rr cette appréciation, nous trouvons que rrla population flottante ajoutée k la po- frpulation normale a été, en moyenne rr constante , pendant 8 mois , de 1 00,000 rames. «(Rapport déjà cité de M. le Pré- fet de la Seine en date du q décembre 1867.)

i 40. COUP D'OEIL D'ENSEMBLE. 159

arrivaient à la file les approvisionnements de celte grande ville, alors à peu près déserte , mais la vie et ses exigences mul- tiples allaient bientôt acquérir une si grande intensité.

A neuf heures, commençait à paraître le nombreux personnel qui avait à jouer un rôle dans la journée : c'étaient les repré- sentants ou agents des exposants, les garçons de restaurants, les ouvriers attachés aux machines et ceux du travail manuel. Tous se rendaient à leur place, découvraient les produits expo- sés et donnaient leur soin au matériel qui leur était confié.

Pendant cette première partie de la journée , consacrée spé- cialement au service intérieur et destinée à efl'acer les traces de la journée précédente, le Champ de Mars était ouvert, à certaines portes, à partir de huit heures, moyennant un prix de â francs. Mais, en réalité, le public a peu profité de cette faculté, et le nombre de ces entrées matinales n'a pas dé- passé 6&,ooo.

Cependant il faut remarquer qu'à raison de l'absence d'en- combrement, ces premières heures du jour ont été utilisées avec fruit pour les études du Jury, pour la rédaction du cata- logue des objets précieux, tels que ceux de l'histoire du travail, dont il eût été imprudent d'ouvrir les vitrines devant la foule, et pour certaines expériences, telles que l'essai des locomotives routières.

A dix heures, le service des entrées était doublé ou triplé suivant les cas. A un coup de sifllet donné par les machines motrices, les arbres de couche se mettaient en mouvement. I*e personnel entier des exposants, des ouvriers, des gardiens et des surveillants se trouvait déjà à son poste.

Lue partie du public, qui stationnait aux portes, attendant l*heure de l'ouverture, commençait à entrer. Les abords de rE\poâition s'animaient. Les grandes voies d'accès, et notam*

160 CHAPITRE V. - EXPOSITION.

ment l'avenue Rapp, se remplissaient de véhicules de toutes sortes. Â cette avenue aboutissaient quatre lignes d'omnibus et d'innombrables tapissières, aux formes les plus étranges et les plus variées. A certains moments, le public amené par ces voitures et les piétons, affluant de toutes parts, s'agloméraient en files continues sur cette avenue auparavant si déserte, et aujourd'hui rendue à sa solitude première.

On avait craint à l'origine que l'avenue de Labourdonnaye , dont la largeur totale n'était que de 16 mètres, sauf en face des entrées principales, ne fût trop étroite. Mais on n'a pas tardé à s'apercevoir que cette avenue suffisait parfaitement à la circulation, et l'on a renoncé aux mesures, d'ailleurs peu gê- nantes, qui, pendant les premiers jours, y réglaient le mouve- ment des voitures.

Les bateaux à vapeur faisaient en même temps le service le plus actif; ils se succédaient souvent sans interruption et amenaient à la fois cent cinquante visiteurs. Enfin, la compagnie de l'Ouest avait organisé sur le chemin de fer du Champ de Mars des trains qui se suivaient de demi-heure en demi-heure et qui déversaient simultanément jusqu'à mille ou douze cents voyageurs.

Amené par ces puissants moyens de locomotion, le public se présentait aux tourniquets, dont, à certains moments de la journée, le mouvement et le bruit ne s'arrêtaient pas.

Une fois admise dans l'enceinte de l'Exposition, la foule se répandait dans le Palais, le Parc et le Jardin.

On peut dire qu'en général, peu préparé au spectacle qui l'attendait, le visiteur exprimait, dès ses premiers pas dans l'enceinte, sa surprise et son admiration. Ce Parc aux construc- tions pittoresques, ce Jardin aux sites charmants, ce Palais avec sa galerie du travail si vaste et si pleine d'activité, avec

ii 40. COUP D'ŒIL D'ENSEMBLE. 161

ses magnifiques installations, ses œuvres dart, ses richesses des temps anciens; tout cela dépassait lattente des visiteurs. Ceux qui se souvenaient de ce qu ëtait auparavant le^Champ de Mars se demandaient par quels efforts avait pu s'improviser cette merveilleuse ville, dont les divers services, grâce au dévoue- ment des milliers de collaborateurs de la Commission impé- riale, étaient plus largement assurés qu'ils ne le sont dans plus d'une grande cité.

Chaque visiteur se dirigeait vers Tobjet de ses préférences.

Dans le Palais, c'étaient les riches étoffes, les dentelles, les bijoux, les armes, l'orfèvrerie et les meubles; puis les œuvres d'art tant du présent que du passé ; puis encore les costumes populaires, qui faisaient pour un moment revivre les traits originaux de régions et de localités si diverses, menacés de disparaître sous le flot montant de l'uniformité. Dans la ga- lerie du travail, la foule se pressait autour de ces machines, qui, puissantes ou ingénieuses, créaient devant elle leurs mer- veilleux produits ^'\ Elle affluait autour de l'ascenseur méca- nique, qui élevait les visiteurs jusque sur les toits du Palais, d'où ils embrassaient un magnifique panorama. Ailleurs, dans la même galerie, elle admirait les blocs d'acier, les canons énormes, les tours de force de l'industrie métallurgique.

La faveur la plus constante a accompagné les ateliers du travail manuel (classe 98), qui, pour la première fois, fonc- tionnaient côte à côte avec le travail mécanique. L'aggloméra- tion sur ce point était toujours considérable , et devenait elle-

"' LesappareOs expose» fonctionnaient Les machines étaient pourvues de moyens

pendant le même temps que les moteurs , d'arrêt instantanés , et munies de barrières

c'ett4-dire de dix heures du matin à cinq ou giîliages dëfensifs autour de ceux de

heures el demie du soir, avec une demi- leurs oi*ganes dont l'approche aurait pu

heure d'interruption pour le repos des être dangereuse pour le public. (Kègle-

oavriers, de onxe heures et demie à midi. ment du 1 7 avril 1 867.)

1 1

I

162

CHAPITRE V. -- EXPOSITION.

même une seconde cause d'attraction. Le public ne se lassait pas d admirer ces tours de mains inimitables par la machine, qui assurent encore une part importante au travail manuel dans la production générale. Ces ateliers, au nombre de trente- huit, occupaient cent dix-sept ouvriers et quarante ouvrières.

Malgré les frais d'installation, qui se sont élevés à 36,ooo francs, les perles sur la main-d'œuvre et les faux frais, qui n'ont pas été moindres de 1/10,000 francs, les exposants de certains de ces ateliers ont réalisé un bénéfice net considé- rable sur les ventes qu'ils furent exceptionnellement autorisés h faire du produit de leur fabrication (tabl. i3), et qui ont at- teint un total de 667,5 5 o francs ^'l

Le Palais contenait encore bien d'autres objets remar- quables, qu'un catalogue seul peut énumérer. Il attirait l'at- tention par son ordonnance et sa disposition, si commodes et si rationnelles, que le visiteur qui pénétrait pour la première fois dans son enceinte s'y dirigeait aussitôt sans hésitation, et que le public le plus nombreux, le plus compacte, y circu- lait sans cohue et sans désordre.

Dans le Parc, la foule se portait vers divers ateliers, elle retrouvait en activité l'industrie et ses procédés intéressants , tels que ceux de verrerie, de boulangerie, de taille de dia- mants, de blanchisserie, de galvanoplastie, de fabrication do

^'^ Les fabricaiils ne soupçonnaient pas eux-mêmes l'importance que pourraient obtenir ces ventes. L'un d'eux, après avoir inutilement propose h ses employas (le s'en charger, moyennant une part importante dans le bënëficc net, finit par confier, dans les mêmes conditions, la vente à on simple ouvrier, en lui garan- tissant de pins son $;a1aire habituel. Les

opérations, commencées sous des auspices aussi modestes, prirent des proportions ines])ërées, et se sont élevées au chiffre de 1 1 5,000 francs, sur lequel le bénéfice net est au moins de 3o h 4o p. 100. L'ouvrier a prendi'e des aides pour l'assister et s'est retiré, à la clôtui^ de TExposition, avec une petite fortune.

s /lO. COUP D'ORIL D'ENSEMBLE. 163

la glace (S i3). Elle se pressait dans le pavillon des forges du Creusot, le fer, dans toutes les phases de sa fabrication, ëtait expose, avec un ensemble grandiose, depuis le minerai brut jusqu a la locomotive.

Sur la Berge, elle se plaisait à suivre du regard les plongeurs évoluant au sein dun aquarium, à examiner la flotille des embarcations pittoresques, dont chacune présentait un spécimen de Part naval chez les divers peuples. Mais elle éprouvait une admiration recueillie devant la gigantesque machine marine du Fi^tedland. Par un tour de force apprécié des ingénieurs, et aux bonnes dispositions de ses organes, cette machine avait pu être mise en marche et faire tourner avec régularité dans Tair sa puissante hélice, malgré labsence du point d'appui qu ejle trouve ordinairement dans l'eau qui l'entoure.

Les visiteurs moins sensibles à ces spectacles de l'activité mécanique se dirigeaient de préférence vers les sections étran- gères, dont ils étudiaient les constructions originales et élé- gantes : le Bardo du bey de Tunis, le temple de Philé et l'Okel égyptien, avec ses ouvriers façonnant, à l'aide de procédés pri- mitifs, des objets artistiques; la mosquée turque et la maison du Bosphore, le café tunisien, avec sa musique, ou plutôt sa mélopée, au charme bizarre; l'isbah du moujik et la tente du Tarlare, les écuries russes, le pavillon roumain, le chalet de Gustave Wasa, les cottages anglais et hollandais.

Dans le Jardin, la première visite était pour la grande serre ou palais de verre, qui formait le motif dominant de cette en- ceinte et qui offrait aux regards le spectacle le plus frais et le plus brillant. Puis venaient les aquariums d'eau douce et d'eau de mer, dont les grottes étaient toujours pleines de curieux (S i4). Les serres, les volières, les kiosques, les massifs, les cascades, la rivière, attiraient également l'attention. Enfin, au-

11 .

164 CHAPITRE V. EXPOSITION.

tour d'un ëlëgant kiosque, les musiques de Tarmée de Paris venaient chaque jour donner des concerts.

L'Exposition offrait l'image et les ressources d'une véritable cité. On a vu comment y furent organisés le service postal et le service télégraphique (S 38). Des salons de repos, de corres- pondance, de toilette, y étaient à la disposition du public. On pouvait même y être malade, puisqu'un service médical était préparé (S 38); mais on pouvait surtout s'y nourrir, et à toutes les conditions.

Les personnes qui ne reculent pas devant une certaine dé- pense pour leurs repas trouvaient, suivant leurs goûts, un choix très-varié de restaurants français ou étrangers. Elles pouvaient, et beaucoup l'ont entrepris, se livrer à une étude comparative des cuisines nationales chez les divers peuples et faire, à ce point de vue, le tour du monde en faisant le tour de la galerie des aliments (S 97).

Les visiteurs de goûts ou de ressources plus modestes se contentaient de recourir aux restaurants populaires, ils se faisaient servir un repas convenable pour une somme variant de 1 fr. 9 5 cent, à 9 francs (S fa).

Enfin, d'autres personnes employaient des moyens encore plus économiques. Les unes trouvaient aux abords de la salle Suffren de petits établissements, offrant quelque analogie avec ceux se porte la foule le dimanche, en dehors des barrières. D'autres, et notamment les gens de la campagne, apportaient leurs vivres avec eux ou s'approvisionnaient par milliers dans les boulangeries modèles de Paris et de Vienne. Ils s'établis- saient en plein air sur un banc pour prendre leur repas, et empruntaient leur boisson aux fontaines qui laissaient couler les eaux de la Dhuys, fort appréciées des buveurs.

C'était un des traits les plus saillants de la physionomie de

s /il. ÉTUDES DKS OUVRIERS. 165

TExposition que tous les rangs sociaux y fussent représentes. De même qu'on y rencontrait des visiteurs de toutes lesjparties du monde, l'ouvrier y coudoyait le patron; le paysan, le citadin; rhomme à lesprit inculte, le savant; tous y trouvaient la sa- tisfaction de leurs besoins intellectuels et physiques.

A cinq heures et demie, les machines e'taient arrêtées et Ton faisait évacuer le Palais, dont les portes étaient formées à six heures précises.

Le mouvement de départ commencé depuis une heure en- viron s'accentuait alors dans toute son intensité. La foule sor- tait par les diverses portes et se précipitait sur tous les moyens de locomotion qui Tattendaient. C'était pendant quelque temps une mêlée indescriptible aux abords du Champ de Mars; puis récoulement s'opérait et chacun regagnait son logis.

Cependant le Parc, restant ouvert jusqu'à onze heures, re- tenait encore un certain nombre de visiteurs qui désiraient y dioer et jouir des quelques distractions qu'il offrait dans la soirée.

La nuit venue, le pourtour du Palais s'illuminait d'une ceinture de feux, à laquelle les restaurants ajoutaient l'éclat de leurs lumières (S 33). Le grand phare du lac scintillait sur Paris. Le jardin chinois et, pendant quelque temps, les concerts donnés dans les salons du cercle international attiraient ou retenaient quelques personnes. Puis les derniers visiteurs s'é- loignaient à leur tour; et tout, jusqu'au lendemain, rentrait dans le silence, qu'interrompaient seulement les rondes de la police et des pompiers qui veillaient à la sûreté et à la con- >er\atioD des richesses confiées à leur garde.

s Iti, Eiicouragcmenl aux éliidos des ouvriers.

La Coininission impériale, qui. par la création du groiipi* \

166 CHAPITRE V. EXPOSITION.

et du nouvel ^ ordre de récompenses, avait montré tant de sollicitude pour les classes ouvrières, crut devoir compléter son œuvre en mettant les ouvriers à même de visiter l'Exposi- tion, de faire connaître leurs observations, d'exposer leurs be- soins et d émettre leurs vœux. Les dispositions à prendre dans ce but furent l'objet d'arrêtés, rendus le 99 novembre 1866 et le 39 février 1867, par S. Exe. le Ministre d'Etat.

Le premier de ces arrêtés institua la commission d'encou- ragement pour les études des ouvriers (liste 9 5), lui accorda une subvention de 4o,ooo francs et l'autorisa à ouvrir une souscription publique. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice s'inscrivirent les premiers pour i5,ooo francs; cet exemple fut suivi par i,5oo souscripteurs, presque tous négociants et in- dustriels. La commission a reçu ainsi près de 1 /lio,ooo francs, qui, ajoutés à la subvention de la Commission impériale, ont mis à sa disposition une somme de 1 80,000 francs.

Un des premiers soins de la commission d'encouragement fut de se mettre en rapport avec les comités départementaux et avec les commissions étrangères et de leur offrir son con- cours pour amener à l'Exposition le plus grand nombre pos- sible d'ouvriers de tous pays.

Mais il ne suffisnit pas d'appeler les ouvriers; il fallait en- core leur ménager des moyens d'existence à des prix modérés. La commission se préoccupa donc d'assurer aux délégués la nourriture, le logement et les soins médicaux.

Un restaurant fut construit dans le Champ de Mars même, auprès de l'Ecole militaire, sous la direction de la commission d'encouragement, par un concessionnaire, auquel le terrain et le droit d'exploiter son industrie furent abandonnés gratuite- ment, mais qui s'engageait en échange à se conformer à un tarif des plus modérés. Le succès de ce restaurant fut complet.

s 41. ÉTUDES DES OUVIUERS. 107

Le nombre de repas qu'il servait mensuellement s'éleva, de juillet à septembre 1867, à près de 100,000, soit environ à 5,000 par jour, au prix moyen de 1 franc 5o centimes par repas. Près de 800,000 consommateurs s'y sont succédé et y ont dépensé environ 1,200,000 francs. Cette recette brute a laissé un bénéfice net considérable au concessionnaire, après déduction des frais d'exploitation et de premier établissement du restaurant, qui se sont élevés à près de 1 20,000 francs.

En ce qui concerne le logement, la commission d'encourage- ment suivit un système analogue; elle confia à un concession- naire la construction et l'exploitation, d'après un tarif réduit^ de baraquements disposés le long de l'avenue Rapp. Seule- ment, l'entreprise devant être moins fructueuse que la précé- dente, à cause de la modicité du tarif, qui n'était que de 1 fr. ^)5 cent, par nuit, la commission alloua; au concessionnaire une subvention de 4o,ooo francs. Elle ^e procura d'ailleurs cette somme par la location, faite a divers industriels, d'empla- cements non utilisés sur le terrain qui avait été mis à sa dis- position pour accomplir son œuvre. La réalisation de cette importante partie de son programme n a donc coûté aucun sacrifice a la commission.

Les baraquements de lavenue Rapp contenaient 6^0 cham- bres. Comme ils devinrent à un certain moment insuilisants, la ville de Paris voulut bien y joindre la caserne Sully, alors \acante et aujourd'hui démolie. Cette adjonction portait à t,ooo le nombre des lits que la commission (rencouragement pouvait mettre à la disposition des ouvriers; elle ne fut utilisée que pendant deux mois environ, lors de la plus grande aflluencc des visiteurs. A partir du mois de septembre, les baraquements suffirent à toutes les exigences du service. Des mesures avaient été prises d'ailleurs pour satisfaire à des besoins beau(*()up

168 CHAPITRE V. EXPOSITION.

pins considérables, et divers établissernenls publics, désignés à l'avance, auraient été successivement aménagés dans ce bul, au fur et à mesure que ces besoins se seraient révélés.

La literie et les couchettes étaient fournies par ladminis- tralion militaire, movennant une redevance de sîo centimes par jour et par lit.

C'est dans ces bâtiments qu'ont été reçus : les délégués fran- çais envoyés à Paris par les comités départementaux et les cham- bres de commerce, par de grands industriels et diverses sociétés; les ouvriers étrangers, venus des Pays-Bas, de la Belgique, de la Prusse, de l'Allemagne du Sud, de l'Autriche, de la Suisse, du Danemark, de l'Espagne, de la Russie, de l'Italie et de l'Angleterre; les orphéonistes et les musiques militaires, qui ont pris part aux concours internationaux ouverts au Palais de l'Industrie; enfin, les 3oo francs- tireurs des Vosges; en tout 67,000 personnes, dont 97,000 Français (tabl. 36), qui n'ont eu à payer, pendant leur séjour à Paris, que la somme de 1 franc 20 centimes par nuit, à l'exception des francs- tireurs des Vosges, au profit desquels S. Exe. le Ministre de la guerre avait stipulé le logement gratuit pendant huit jours.

Le service médical pharmaceutique graluit, que la com- mission établit avec le concours de M. le directeur de l'Assis- tance publique, se composa de 80 médecins et de 80 pharma- ciens distribués dans les 90 arrondissements de Paris. 11 eut à soigner de nombreuses indispositions dues à des changements de régime; mais il n'eut pas à combattre de maladie grave.

Enfin , la commission fit de nombreuses démarches auprès des compagnies françaises de chemin de fer et obtint d'elles une réduction de prix de 5o p. 0/0, au profit de tous les ou- vriers voyageant seuls ou par groupe, et munis d'un titre qui ronslatait leur qualité. Los doux compagnies anglaises dos

s 41. - ÉTUDES DES OUVRIERS. 169

South-Eastern , London Ghatbam and Dover Railways , suivirent cet exemple.

Pendant qu elle organisait toutes ces mesures préparatoires, la commission s'occupait du choix des délëgués. Elle conserva toute sa liberté pour apprécier les titres de ceux qui lui seraient envoyés de l'étranger ou de la province par les soins des gouvernements, des chambres de commerce, des comices agricoles, des corporations et des particuliers; mais, en ce qui concernait le département de la Seine, on reprit la tradition de l'exposition de 1862, en laissant aux ouvriers eux-mêmes le droit de nommer leurs délégués. Les ouvriers furent libres de se réunir, de constituer le bureau préparatoire et le bureau dé- finitif de leurs assemblées, de discuter les candidats, de pro- céder à l'élection, et cela sans aucune intervention de l'adminis- tration ni de la commission d'encouragement, qui n'avait pas le pouvoir et qui avait encore moins la volonté de gêner la liberté de personne. C'est ainsi que les ouvriers se sont réunis dans 1 1 & professions et ont élu avec un ordre parfait 3 5 /i délégués. Chaque ouvrier votant a reçu un billet d'entrée à l'Exposition; des cartes de semaine ont été remises à tous les délégués, qui ont reçu de plus, pour la plupart, une indemnité de travail de 00 francs. Enfin une distribution extraordinaire, faite dans le mois d'octobre , a porté à près de 600,000 le nombre total des billets délivrés gratuitement aux ouvriers français ou étrangers.

Les délégations ouvrières n'auraient pas atteint leur but, si les études des délégués n'avaient servir qu'à eux-mêmes. I^ commission leur proposa de faire imprimer leurs rapports. Ces rapports sont au nombre de 100 environ, nombre égal à celui des professions diverses ou spécialités entre lesquelles se subdivise Tindustrie parisienne; ils forment un ouvrage en 3 \olnmes in-/i^ de près de 5oo pages chacun.

170 CHAPITRE V. EXPOSITION.

Cet ouvrage est illustre de plus de 1,100 planche^^, dont quelques-unes sont d'une éxecution remarquable. Les cli- chés de ces planches, qui représentent une valeur d'environ 9 00,0 0 0 francs, ont été fournis presque tous gratuitement par les exposants des objets ainsi reproduits.

Grâce à ce généreux concours, ainsi qu'au désintéressement de l'éditeur, cet ouvrage , dont la dépense s'élèverait à près de 4 00,0 00 francs dans les conditions ordinaires, a pu être donné à un grand nombre de personnes, et vendu à des prix très- réduits.

Les rapports, rédigés sous la propre responsabilité des dé- légués, sont au nombre des documents les plus curieux et les plus instructifs de l'Exposition universelle. Ils contiennent en général un précis historique placé en tête du travail, l'examen des produits et l'exposé des vœux de la délégation.

Pour s'entendre sur les vœux à exprimer, les délégués se sont réunis en assemblée générale le dimanche. Ils ont admis dans ces réunions les délégués de Lyon et de Bordeaux, et les femmes même que les questions à l'ordre du jour pouvaient in- téresser. Ces séances se sont renouvelées seize fois dans l'espace de trois mois : les sujets les plus délicats y ont été traités avec un ordre et une modération dignes d'éloge; les conclusions des divers corps d'état ont été, en général, consignées dans les travaux publiés sous le patronage de la commission d'encou- ragement.

En outre, le président de cette commission a résumé les conclusions ainsi exprimées en les appuyant pour la plupart dans son rapport du () mars 1868 adressé à l'Empereur. Enfin, dans un rapport en date du 3o mars i368, S. Exe. le Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publies a rendu com|)te à Sa Majoslé dos rosullals de Texamon auquel

s Al. ÉTUDES DES OUVRIERS. 171

l'adminislraiion avait soumis les vœux des délégations ouvrières avec la plus scrupuleuse et la plus bienveillante attention.

Ce rapport indiquait un certain nombre de mesures qui étaient destinées à donner satisfaction à plusieurs de ces vœux, et qui n'ont pas tardé à être mises à l'étude ou converties en projets de loi. Quelques-unes de ces propositions sont sanction- nées par des lois actuellement votées; d autres sont simplement passées dans la pratique administrative, quand le recours au législateur n'était pas nécessaire.

Ainsi larticle 1781 du code civil a été abrogé; une loi sur la suppression des livrets obligatoires est en ce moment sou- mise à Texamen des pouvoirs publics. Deux lois, Tune sur le travail des enfants et des femmes, l'autre sur l'enseignement professionnel, sont à l'étude; une commission s'occupe de la question des prud'hommes; enfln les chambres syndicales d'ou- vriers sont tolérées, comme l'étaient celles de patrons.

Les ouvriers sont donc redevables à l'Exposition de 1867 de notables conquêtes législatives ou administratives, comme ils lavaient été à celle de i86â de la liberté des coalitions.

EnGn, il importe de signaler comme dernier résultat de ces visites à TExposition le rapprochement qu'elles ont opéré entre les ouvriers des divers pays; elles ont contribué ainsi à dissiper des préventions internationales, comme l'a hautement exprimé, dans une lettre adressée à la Commission impériale, le délé- gué des ouvriers anglais ^*^ représentant du Comité d'excursion à Pari».

^'' L*eilrait suifaot indique comment trdu généreux accueil que les membres de

les elTorts de la commission d'eucourage- fia commission, les grands fabricants et

ment et les bienfaits moraux de TExposi- tries ouvriers de Paris ont fait à nos ou-

tioa oot été appréciés de Taufre côté du «rvriers anglais pendant Tannée 1 867. Les

délmit : ff rapports des ouvriers anglais, imprimés

•Noiw gniilerons un él#»mel souvenir " par In sociélt» dos art» et par noire comité.

172

CHAPITUE V. EXPOSITION.

$ lifk. Clôture, le 3 novembre.

La clôture de l'Exposition était fixée au 3i octobre par l'article i*" du règlement général. Un assez grand nombre de personnes avaient exprimé le désir que ce terme fût prolongé au moins de quinze jours. La Commission impériale fut d'un avis contraire; mais elle voulut connaître l'opinion des com- missaires étrangers; leur sentiment ayant été qu'il convenait de s'en tenir au règlement, la Commission fut heureuse de s'y conformer et d'observer ainsi jusqu'à la fin les dates qu'elle s'était imposées dès le principe.

Cependant, à cause des fêtes de la Toussaint, qui devaient amener de nombreux visiteurs au Champ de Mars, elle consentit, dans des vues de bienfaisance, à demander à l'Empereur une prolongation de trois jours. Ce délai fut accordé par un décret impérial en date du 3i octobre. La Commission ne voulut pas profiter du produit des entrées, et elle versa la somme qui en provint, près de 170,000 francs, dans la caisse de l'assistance publique. Dès le U novembre, les exposants procédèrent à l'emballage et à l'enlèvement de leurs produits.

Avant de se séparer, MM. les commissaires étrangers si- gnèrent une adresse à l'Empereur et furent admis, le U août, à la remettre eux-mêmes entre les mains de Sa Majesté, pour La remercier de l'hospitalité de la France.

rront prouve à MM. les iiienjbi*es de la rr Commission impériale combien nos ou- ïr vriers onl su apprécier cette noble hos- rr pitalité, et aussi combien les visites a Paris front contribué à augmenter Testinie et laf- «rfection de notre nation pour votre peuple, (r J'ose dire, Monsieur, en mon nom et f^au nom de ceux qui travaillent avec moi

tau progrès social , moral et intellectuel de ffla classe ouvrière, que c'est dans Tenlre- rr tien de tels sentiments entre les peuples (rdes deux pays, aussi bien que dans les rr immenses bienfaits matériels de TExposi- rrlion de 1867, que nous devrons trouver rrun résultat si merveilleux et si encouni- r' géant pour rhumanité.«

s 'j2. CLÔTURE. 173

Cette adresse ëtait ainsi conçue :

Si

RE,

T Parmi les grandes œuvres pacifiques dont le règne de T Votre Majestë doit transmettre le souvenir à la postérité, •^comptera en première ligne l'Exposition universelle de 1867.

r L'idée de ces réunions des nations, réalisée sous l'initiative rde Votre Majesté, en France, en i855, a trouvé une expres- ''sion nouvelle et plus vaste.

T Peuples et souverains s'empressent de venir contempler •'tant de merveilles réunies au Palais du Champ de Mars, qui, -ainsi, est devenu le centre de toutes les forces morales du "- monde.

^En daignant exposer Elle-même dans la classe des sciences " sociales, Votre Majesté a non-seulement donné plus d'éclat à r l'Exposition universelle, mais Elle en a fait encore le splen- ''dide témoignage de Sa sollicitude pour les classes ouvrières, •* qui doivent déjà de si utiles et de si fécondes réformes à Votre *• Majesté.

-Nous sommes touchés de voir l'auguste souveraine des '•Français, l'Impératrice Eugénie, associée à toutes les œuvres -de Votre Majesté, prendre un si haut intérêt à l'Exposition, -ainsi que le Prince Impérial, à qui Votre Majesté a fait com- - prendre, en associant son nom à nos travaux, quelle sera un -jour sa tâche dans la voie du progrès et de la civilisation.

-Pénétrés de gratitude pour l'accueil plein de courtoisie -qui leur a été fait au nom de Votre Majesté, les commissaires -étrangers présents à Paris viennent prier Votre Majesté de -recevoir avec bienveillance leurs remercîments empressés et -respectueux.

-Ils prient également Votre Majesté de daigner accepter les

174 CHAPITRE V. EXPOSITION.

rvœux sincères et ardents qu'ils forment pour son bonheur, ff ainsi que pour celui de S, M. Tlmpëratrice et de S. A. le cr Prince Impérial. 75

Sa Majesté a répondu en ces termes :

rr Messieurs,

cfLa démarche que vous faites auprès de moi me touche rr profondément et me fournit l'occasion de rendre justice à rf l'esprit de conciliation et d'amicale entente qui vous a cons- rtamment animés dans l'exercice de vos délicates fonctions.

rSi vous rapportez chez vous un bon souvenir de l'accueil rrque vous avez reçu en France, de notre côté, nous nous rap- rrpellerons toujours avec plaisir cette grande fête internationale rroù tant d'étrangers de distinction sont venus ajouter à son rr éclat.

<T Représentants de la pensée et du travail dans toutes les <T parties de l'univers, vous avez vécu quelque temps parmi nous '^ d'une vie commune, et vous avez pu vous convaincre que toutes r les nations civilisées tendent de plus en plus à ne former qu'une »• seule famille. De ce concours d'intelligences si variées , de cette "•fusion des intérêts de tous les peuples naîtra, je n'en doute frpas, l'harmonie si nécessaire aux progrès de l'humanité.

rrJe vous remercie, Messieurs, des paroles que vous m'a- fT dressez pour l'Impératrice et pour mon Fils; ils partagent r^ma reconnaissance pour vos efforts, ma sympathie pour vos rr personnes, et mes vœux pour la paix du monde.??

Les commissaires étrangers eurent également l'attention d'offrir, le 26 octobre, à la Commission impériale et à ses principaux fonctionnaires, un magnifique banquet présidé par M. le comte Granville. Ce banquet, dont les dames rehaussaient l'éclat par leur présence, fut lui-même une exposition inter-

s 42. CLÔTL1RE. 175

nationale des mets et des procèdes culinaires des divers pays, et donna lieu à un échange de toasts aussi courtois qu'ëlo- quents (docum. 9).

Enfin, les commissaires étrangers pensèrent qu'il serait re- grettable de rompre un faisceau si bien uni, et ils fondèrent, le 3 5 novembre 1867, une association internationale, destinée à survivre à l'Exposition, à conserver et à étendre des rapports qui étaient un agrément social comme un principe de force. Cette association s'est donné pour but le développement du principe des expositions et l'étude des problèmes commerciaux d'un intérêt international. Elle compte aujourd'hui environ 260 membres, tant de la France que des pays étrangers.

176 CHAPITRE VI. - RÉCOMPENSES.

CHAPITRE VI.

RÉCOMPENSES. S 63. Règlement.

Le principe des récompenses avait étë, dès i855, Tobjel de critiques sérieuses, basées principalement sur ce que les décisions d'un jury ne pouvaient jamais remplacer que d'une manière imparfaite les jugements de l'opinion publique. Ce- pendant les difficultés que présentait la suppression des dis- tinctions, toujours ambitionnées par les industriels, avaient fait maintenir l'usage précédemment suivi. Les mêmes critiques se sont fait entendre en 1867. La Commission impériale n'a voulu prendre aucune décision avant d'avoir recueilli l'avis des exposants les plus compétents. Cet avis a été favorable au maintien des récompenses; aussi la Commission a-t-elle dé- claré, dans l'article 63 de son règlement général, que des ré- compenses de divers degrés seraient décernées aux produits de l'agriculture et de l'industrie, ainsi qu'aux œuvres d'art. Un Jury international, à constituer ultérieurement, devait être chargé de les répartir.

L'application du principe a été définie par un règlement spécial, délibéré et voté le 7 juin 1866 (docum. k).

Ce règlement était divisé en quatre titres, consacrés : le premier à des dispositions générales, le deuxième aux œuvres d'art, le troisième à l'agriculture et à l'industrie, le quatrième au nouvel ordre de récompenses; division motivée par la diver- sité des expositions et par l'existence de trois échelles de prix différentes.

Le titre P' déterminait la somme destinée aux récompenses,

s 43. RÈGLEMENT. 177

constituait un Jury international dont les opérations devaient ooramencer dès Touverture de l'Exposition, c'est-à-dire le i*' avril 1867, ®* ^^^^^ ^^ 1" juillet la distribution solennelle des récompenses.

La somme inscrite au budget était, dans le principe, de 800,000 francs, dont 200,000 francs applicables au nouvel ordre de récompenses, 100,000 aux œuvres d'art, et 5oo,ooo à Fagriculture et à l'industrie; elle a être augmentée par la suite sur la demande du Jury (S 45, tabl. 63).

Le Jury était composé de six cents membres, répartis entre les diverses nationalités proportionnellement à l'espace occupé par chacune d'elles. Le nombre de six cents avait été admis comme étant en rapport avec l'accroissement d'importance de TExposition de 1867, relativement aux expositions antérieures.

Les membres français étaient nommés par la Commission impériale, et les membres étrangers étaient désignés respecti- vement par les Commissions des différents pays.

Le titre II établissait, pour les œuvres d'art, quatre caté- gories de récompenses en argent et réglait en même temps la répartition de ces récompenses entre les cinq classes du pre- mier groupe, transformées en quatre sections par la réunion des classes 1 et â (peintures et dessins).

La répartition des jurés français et étrangers dans les di- verses sections était fixée par la Commission impériale , ainsi que la désignation des jurés français, tous choisis parmi les membres du Jury d'admission. Chaque section était présidée par un de ses membres, nommé par la Commission impériale. Deux des présidents étaient Français. Les quatre sections réu- nies étaient présidées par un membre de la Commission im- périale.

Les exposants ayant accepté les fonctions de membres du

11

178 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

Jury international pour les œuvres d art n'étaient pas exclus du concours.

Les dispositions du titre III, relatives à l'industrie et a Tagricullure, étaient plus complexes.

Les récompenses mises à la disposition du Jury étaient su- périeures en nombre et en importance à celles des expositions précédentes. Elles comprenaient des grands prix et des alloca- tions pécuniaires d'une valeur totale de â5o,ooo francs; puis des médailles, ayant toutes le même module et le même type, et se distinguant seulement par la nature du métal; enfin des mentions honorables.

Les grands prix constituaient des récompenses exception- nelles, destinées à constater le mérite des inventions ou des perfectionnements, qui auraient fait faire un progrès réel à Tune des branches de l'agriculture ou de l'industrie.

Le règlement avait prévu cent médailles d'or de 1,000 fr. mille médailles d'argent, trois mille médailles de bronze el cinq mille mentions.

Toutes les .médailles devaient avoir, dans le principe, un module de 68 millimètres. Le type n'en a pas été mis au con- cours; mais divers modèles ont été successivement examinés par le comité des finances, auquel avait été adjoint spéciale- ment pour cet objet le sénateur surintendant des beaux-arts, membre de la Commission impériale. Le type adopté présente, d'un côté, la tête laurée de S. M. l'Empereur, et de l'autre, deux génies debout, portant un cartouche sur lequel a été frappé en relief le nom du lauréat. Au-dessus de ce cartouche est placée une couronne de laurier; au-dessous Taigle impériale, les ailes étendues, repose sur un segment du globe terrestre.

L'attribution des récompenses pour les neuf groupes de l'in- dustrie et de l'agriculture résultait des opérations successives

s /i3. RÈGLEMENT. 179

(le jurys de classes, de jurys de groupe et d'un conseil supérieur, c'esl-à-dire du concours de trois degrés de juridiction.

Le premier degré était formé par les jurés répartis entre les différentes classes (liste 7). Ces jurés devaient se réunir à partir (lu i*' avril, nommer dans chaque classe par voie d'élection un président, un vice-président, un rapporteur et un secrétaire, et procéder aussitôt après à leurs opérations d'examen et de clas- sement. Ces jurés pouvaient s'adjoindre des associés ou des ex- perts choisis, soit parmi les autres classes du Jury, soit en dehors (le ce même Jury. Dans ce dernier cas, la nomination de l'as- socié ou de l'expert devait être approuvée par la Commission impériale (liste 8).

Les exposants faisant partie du Jury étaient par ce seul fait mis hoi*s concours pour les récompenses; il en était de même des associés et des experts, mais seulement pour les classes daus lesquelles ils étaient appelés à donner leur avis. Toute- fois, la Commission impériale se réservait le droit d'autoriser, dans certaines circonstances, des exceptions à cette règle.

Les jurés de classe avaient pour mission essentielle de dres- ser, dans chaque classe, une liste par ordre de mérite, sans œquoei sans distinction de nationalité, des exposants qui leur paraissaient dignes d'une récompense; ils devaient également dresser la liste des exposants mis hors concours et celle des collaborateurs, contre -maîtres et ouvriers méritant d'être si- gnalés, soit pour des services rendus à l'agriculture ou à l'in- dustrie, soit pour leur participation à la production d'objets récompensés.

Pour aider le Jury dans son travail, un certain nombre de délégués, pris dans chaque classe et désignés, par la Commis- Mon impériale pour la section française, par les commissions des divers pays pour les sections étrangères, étaient chargés

19.

180 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

de fournir tous les renseignements relatifs aux exposants des diverses nationalités.

Les jurys de groupes, composant le deuxième degrë de ju- ridiction, étaient formés des présidents et des rapporteurs des jurys de classe; chacun d'eux était placé sous Tautorité d'un président et de deux vice-présidents. Les présidents et vice- présidents de groupes étaient au nombre de vingt-sept, dont onze Français nommés directement par la Commission impé- riale, et seize étrangers, institués par elle sur la proposition des commissions nationales. Les jurys de groupes avaient pour mission de réviser et de discuter les listes des jurys de classes, enfin de proposer les récompenses. Les secrétaires des jurys de groupes étaient nommés par la Commission impériale.

Enfin, les présidents et vice-présidents des jurys de groupes constituaient le conseil supérieur, présidé par un des vice-pré- sidents de la Commission impériale et chargé de prononcer en dernier ressort; les fonctions de secrétaire étaient remplies par les secrétaires de la Commission impériale.

Le travail du conseil supérieur, commencé le 39 avril, de- vait être terminé le 5 mai. Les opérations du Jury devaient être entièrement closes le i4 mai, afin de permettre la publication de la liste des récompenses avant le 1 ^''^ juillet.

Des dispositions spéciales réglaient le fonctionnement du Jury pour les exposants des classes 5 3 et 90 et pour ceux des groupes VII, VIII et IX, dont les titres à une récompense ne pouvaient être justement appréciés que vers la fin de l'Expo- sition (S 47). En ce qui concerne les concours successifs, éta- blis par quinzaine pendant la durée de l'Exposition pour les classes 67 à 88, le règlement avait prévu la nomination d'as- sociés temporaires , chargés de seconder les jurés titulaires.

Les jurés des groupes VII, VIII et IX et ceux des classes 5a

s A3. RÈGLEMENT. 181

4

et 95, après avoir indiqué, seulement à titre de prévision, avant le t" juillet le nombre des récompenses qu'il convien- drait d attribuer à leurs exposants, devaient présenter au plus tard le se octobre leurs propositions définitives.

Il importe de bien préciser le principe de la juridiction à trois degrés, institué par le titre qui vient d'être analysé.

Le jury de classe devait se borner à l'appréciation pure et simple des mérites et au classement des exposants, sans pro- poser aucune application des catégories de récompenses. Ce travail devait s'exécuter dans un temps très-court II était faci- lité par la division des produits en quatre-vingt-quinze classes et par l'enquête préalable faite au sujet de l'admission.

Le jury de groupe avait à revoir les propositions du jury de classe, à entendre les réclamations et à régulariser les listes. Chaque jury de classe tout entier était admis k soutenir ses propositions devant le groupe , et de cette délibération résul- taient le nombre et la proportion des diverses récompenses à accorder.

Enfin, le conseil supérieur prononçait la répartition défi- nitive , en s'attachant à équilibrer les propositions des jurys de groupes.

Le titre IV du règlement concernait le nouvel ordre de ré- compenses à décerner par un Jury spécial (S 8).

Ces récompenses comprenaient dix prix d'une valeur totale de 100,000 francs, et vingt mentions honorables. De plus, un grand prix indivisible de 100,000 francs pouvait être dé- cerné à la personne, à rétablissement ou à la localité qui se distinguerait par une supériorité hors ligne.

Le jury spécial, présidé par un des vice-présidents de la Com- mission impériale, devait se composer, y compris le président, de vingt-cinq membres, dont neuf Français et seize étrangers.

182 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

ces derniers nommes sur la proposition de leurs commissions respectives. Les fonctions de secre'taire étaient réservées aux secrétaires de la Commission impériale.

Ce jury était à la fois chargé d'admettre et déjuger les con- currents, qui avaient jusqu'au i " décembre 1866 pour adresser leurs demandes au commissaire général; il devait tenir une première session, le 1" décembre 1866, aûn de déterminer les règles à suivre pour l'examen des demandes; il devait ensuite arrêter définitivement la répartition des prix dans une seconde et dernière session ouverte à partir du i5 avril 1867, ^^ ^^''^ sorte que la distribution de ces prix pût avoir lieu le i'^'^ juillet, en même temps que celle des autres récompenses.

Un arrêté ministériel, en date du 5^9 novembre 1866, a pourvu à la composition de la section française du jury spécial (liste 6), ainsi qu'à la nomination et à la répartition des mem- bres français du conseil supérieur et de ceux des jurys de classe, pour les quatre-vingt-dix classes des produits de l'agriculture et de l'industrie.

Le même arrêté a organisé les secrétariats des jurys de groupes et ceux du conseil supérieur et du jury spécial; enfin il a différé la nomination des membres français du jury des récompenses des œuvres d'art, jusqu'à l'achèvement des travaux du jury d'admission, dont la constitution avait été modifiée précédemment par un décret impérial du 10 novembre (S 20, liste 19).

Un autre arrêté, également en date du 39 novembre, a réglé la répartition des membres étrangers du conseil supérieur par pays et par groupe, et celle des membres étrangers des jurys de classes par pays et par classe. Il a été pourvu ensuite à la nomination de ces divers jurés par la Commission impé- riale, sur la proposition des commissions étrangères.

.s 44. _ OPÉRATIONS DU JURY SPÉCIAL 183

Un arrête, en date du ti mars, a nomme les vingi-neuf mem- bres français du premier groupe.

Enfin, un dernier arrête, à la date du a 5 mars, a fixe défi- nitivement la liste du Jury, complétée par la nomination de quarante-huit secrétaires de jurys de groupes, et a prescrit la publication de cette liste au lo avril 1867, avec désignation des présidents, vice-présidents, rapporteurs et secrétaires des différents jurys de classes (liste 7).

Dans leurs propositions relatives à la répartition des mem- bres du Jury, plusieurs pays étrangers ont demandé à désigner, à côté de quelques jurés titulaires, des suppléants chargés de les remplacer en cas d'absence ou d'empêchement. L'Angle- terre surtout désirait que cette disposition fût appliquée d'une manière générale en ce qui la concernait. Elle motivait sa de- mande sur ce qu'elle avait désigné pour faire partie du Jury un grand nombre de membres du Parlement , qui ne pourraient assister aux séances avec l'assiduité nécessaire. Bien que cette mesure ne fût pas prévue par le règlement, la Commission impériale a consenti à l'admettre, mais sous la condition expresse que les suppléants n'auraient voix délibéra tive qu'en cas d'absence de leurs titulaires. De cette façon, rien ne devait être changé à la répartition du nombre de voix acquises dans chaque classe aux différents pays.

$ 44. Opérations du jury spécial du nouvel ordre de récompenses.

Conformément aux termes de l'article 3 5 du règlement des récompenses, le jury spécial du nouvel ordre de récompenses a ouvert sa première session au Palais de l'Industrie le 1" dé- cembre 1866, sous la présidence de S. Exe. le ministre d'Etat, %ice-pré$ident de la Commission impériale.

Plus de deux cents demandes étaient déjà parvenues au

184 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

commiBsaire général ou aux commissaires étrangers; mais, d'importantes candidatures ayant été annoncées par plusieurs membres, le jury décida que le terme du i*' décembre 1866, fixé pour la remise des demandes et des pièces d'instruction , serait prorogé au 3i janvier 1867. Les demandes étrangères devaient être envoyées au commissariat général par Tentre- mise des commissions instituées par chaque gouvernement et de leur délégué dans le jury spécial.

Le jury a cru devoir à cette occasion développer le pro- gramme que la Commission impériale n'avait fait qu'indiquer. Il a d abord établi en principe les règles è observer dans les opérations du concours. Ces règles étaient les suivantes :

1** Tenir compte, dans l'ensemble des faits présentés, de l'esprit de charité et de bienfaisance, sans se donner spéciale- ment la mission de récompenser les actes de cette nature;

9** Ne considérer comme des titres à une récompense que les faits résultant d'une initiative libre et spontanée, et non de prescriptions législatives;

Rechercher, dans l'appréciation du mérite d'une œuvre, non-seulement si elle est louable en elle-même, mais surtout si elle se concilie avec une prospérité soutenue et croissante;

4** Prendre en considération les conditions du milieu dans lequel se trouvent les concurrents; les améliorations intro- duites là il existait un état d'antagonisme ou de souffrance n'étant pas moins méritoires que le maintien des conditions traditionnelles d'harmonie et de bien-être.

Les principes généraux une fois posés, il importait de spé- cifier, d'une manière précise, les conditions de nature à pro- duire l'état d'harmonie et de bien-être dont on recherchait les meilleurs exemples. Ces conditions ont été ainsi définies :

Pratiques et institutions de tous genres, telles que les caisses

s 44. OPÉRATIONS DU JURY SPÉCIAL 185

de secours, de retraites, de participation aux assurances sur la vie, tendant à améliorer la condition matérielle de l'ouvrier et à assurer son avenir;

Efforts faits pour réprimer les habitudes vicieuses ou pour en prévenir la propagation ;

Ecoles et autres institutions améliorant la condition intellecr- tuelle et morale des ouvriers;

Systèmes de primes, de rétribution à la tâche, et autres combinaisons de salaires propres k améliorer le travail et à stimuler chez l'ouvrier l'énergie et l'esprit d'initiative;

Subventions et, en général, pratiques et institutions ayant pour but de donner plus de stabilité à l'existence de l'ouvrier et de pourvoir aux circonstances accidentelles;

Formation d'une épargne relativement considérable ;

Absence de débats irritants relatifs aux salaires ;

Longue durée de la coopération et permanence des bons rapports entre les patrons et les ouvriers;

Alliance des travaux agricoles et manufacturiers ;

Propriété ou jouissance permanente de l'habitation, avec ou sans dépendances rurales;

Habitudes et mesures ayant pour but de protéger les jeunes filles appelées au dehors de la famille par le régime du travail ;

Habitudes et mesures ayant pour but de concentrer au foyer domestique l'activité de la mère de famille.

Le jury spécial termina le 1 5 décembre sa première session , en arrêtant les règles relatives au mode d'instruction des de- mandes, au classement des candidatures et è l'attribution des récompenses.

Il y avait un double but à atteindre : résumer chaque can- didature par des appréciations concises et faciles à comparer

188 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

exceptionnelles ont été proclamés dans la séance solennelle de la distribution des récompenses (S 46 et tabl. 47).

Le jury spécial a décidé, à la fin de sa seconde session « qu'il serait rédigé sur l'ensemble de son œuvre un rapport gé- néral justifiant les appréciations portées sur le mérite des can- didatures récompensées. Ce rapport devait comprendre égale- ment 77 citations relatives à des établissements ou à des loca- lités, qui, sans avoir paru dignes de l'un des trois degrés de récompenses ci-dessus mentionnés, offrent pourtant des mérites spéciaux qu'il est bon de signaler à l'attention publique.

Ce rapport, qui termine le premier volume de la collection des rapports du jury international (S 69), contient les rensei- gnements les plus authentiques et les plus consolants sur la bonne organisation du travail manufacturier et agricole. C'est un document d'un haut intérêt social, qui ne saurait être trop médité par l'économiste et l'homme d'Etat.

s ko, Opérations du jury des beaux-arts, de l'ag^ricuUure et de l'induslrie.

Les diverses sections du jury des œuvres d'art se sont réu- nies le 9 avril et ont procédé à l'élection de leurs vice-prési- dents, rapporteurs et secrétaires. Quant aux présidents, ils avaient été nommés au préalable par la Commission impériale. Les sections ont ensuite commencé l'examen des ouvrages ex- posés et ont dressé la liste des mérites, conformément à l'ordre indiqué par le règlement. Les récompenses mises k la dispo- sition du Jury ont été réparties de la manière suivante entre les classes :

Classes 1 et â réunies : 8 grands prix, i5 premiers prix, 20 deuxièmes prix, 2 4 troisièmes prix. Classe 3 : k grands prix, 8 premiers prix, 12 deuxièmes prix, 19 troisièmes prix. Classe U : 3 grands prix, 6 premiers prix, 8 deuxièmes prix.

% /i6. - OPÉRATIONS DU JURY SPÉCIAL. 187

la nationalité intëressëe, procëdait à de nouvelles évaluations, dislincles des premières. La commission permanente ju- geait chacun des chiffres et statuait directement sur les di- vergences, qui, en fait, se sont toujours renfermées dans des Kmites restreintes. Cette évaluation était à son tour contrôlée par un comité de sept membres chargé, à partir du i5 mars 1867, de résumer les travaux de la commission per- manente et d'établir une liste de soixante candidatures ran- gées par ordre de mérite. 5"* Enfin le jury, dans sa dernière session, siégeant tous membres réunis, recevait les propositions quilui étaient faites, au nom du comité de sept membres, par un dernier rapporteur, et arrêtait la liste du classement définitif. La dernière session du jury spécial s'est ouverte le i5 avril et a occupé douze séances. Le nombre des demandes exaniinées était supérieur à six cents. Pour quelques-unes, Tinitiative avait été prise par des tiers, qui dénonçaient des efforts et des mérites trop discrets pour se produire eux-mêmes. Le jury a reconnu l'opportunité de demander à la Commission impé- riale que le nombre des prix fût porté à 1 2 et le nombre des mentions à 94. Le grand prix indivisible de 100,000 francs n a pas été décerné. Le jury a en même temps proposé d'ajou- ter à la liste des récompenses cinq citations exceptionnelles eo faveur d'institutions qui, ne s'appliquant pas directement à des entreprises agricoles ou manufacturières, ont cependant contribué à établir le bien-être et l'harmonie sociale.

Ces vœux et les propositions qui en étaient la conséquence entêté approuvés par la Commission impériale dans la séance du I y juin , et définitivement consacrés par un décret impérial rendu, le 29 juin 1867, sur la proposition de LL. EE, les Ministres, vice-présidents de la Commission impériale.

Les 12 prix, les 26 mentions honorables et les o citations

190 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

sants ayant accepte les fonctions de jure ou celles d'associé ou d'expert (S 43). La mise hors concours a ëté rëclamée aussi pour les administrations publiques, parce que les con- ditions dans lesquelles ces administrations opèrent ne permet- tent pas de comparer leurs résultats avec ceux de l'industrie privée. Après discussion de ces propositions par le conseil su- périeur, il a été décidé que la mise hors concours serait pro- noncée sans mention de classement, mais avec insertion au catalogue officiel des récompenses.

On s'est ensuite occupé de la rédaction des listes d'exposants et de collaborateurs par ordre de mérite et sans distinction de nationalité. Il n'y a pas lieu de revenir ici sur les principes suivis dans ces opérations, principes suffisamment développés ci-dessus (S 43). Il convient toutefois de faire connaître les mo- difications que le fonctionnement du système a fait introduire dans les dispositions réglementaires.

Les jurys de classes ont apporté dans l'exécution de leur mandat une activité et une conscience auxquelles il est juste de rendre hommage; cependant ils n'ont pu tous se dégager des errements suivis dans les précédentes expositions. Ainsi, il leur a été difficile de se conformer strictement à la prescription de ne dresser pour chaque classe qu'une seule et même liste d'exposants, rangés suivant leurs mérites relatifs; ils n'ont pu également s'abstenir de toute préoccupation quant à la nature des récompenses, dont ce classement devait déterminer l'attri- bution.

Plusieurs de ces jurys, craignant d'assumer une trop forte responsabilité, ont cru devoir fractionner en plusieurs sections distinctes les produits soumis à leur appréciation et ont dressé, pour chacune de ces sections, une liste spéciale en laissant au jury de groupe le soin de fondre ensemble ces listes séparées.

s 45. OPÉRATIONS DU JURY. 191

D autres, et c'était le plus grand nombre, n'ont pu consentir à rester étrangers à lattribution des récompenses, et ont présenté des propositions de médailles, malgré les prescriptions du règlement.

En présence de ces propositions, qui concluaient toutes à une modification du nombre et de la valeur des récompenses, les jurys de groupes se sont empressés, dès leurs premières réunions, de donner leurs avis sur une question aussi impor- tante pour leurs opérations. Ils ont été unanimes pour deman- der une augmentation du nombre des médailles.

Les projets tendant à créer une seconde médaille d'or, ou à rappeler les récompenses obtenues dans les expositions uni- verselles de Paris et de Londres, ont été successivement mis en avant et rejetés.

En dernier lieu, le conseil supérieur, désireux de répondre aux vœux exprimés, sans altérer les principes fondamentaux posés par la Commission impériale, s'est arrêté au parti d'aug- menter considérablement le nombre des médailles, en abais- sant leur module de 68 à 5o millimètres. Grâce à celte dimi- nution du module, le nombre des médailles d'or a pu être porté de loo à 1,176; celui des médailles d'argent, de 1,000 à 4,'io5, et celui des médailles de bronze, de 3, 000 à 7,434, sans que les prévisions du budget aient été très-notablement dépassées (tabl. U^).

Cette mesure satisfaisait d'ailleurs les intéressés, pour les- quels le degré de la récompense avait plus d'importance que sa valeur intrinsèque.

La proposition, transmise h la Commission impériale, a été homologuée par elle et sanctionnée ensuite par un décret impérial, en date du 39 juin (docum. 5).

Les nouvelles médailles, du module de 5o millimètres,

192 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

portaient encore, d'un côte, la tête laurée de l'Empereur; de l'autre se trouvait le nom de l'exposant récompense, avec la lëgende : Exposition universelle de î86y à Paris, et à l'exergue le mot : Récompenses.

Les anciennes médailles d'or de 68 millimètres étaient transformées en grands prix.

Après avoir obtenu cette satisfaction, les jurys de groupes ont révisé les listes des jurys de classes et les ont transmises au conseil supérieur. Celui-ci s'est borné en général , pour les mé- dailles d'argent ou de bronze, à en discuter le nombre; mais il a examiné avec attention les propositions relatives aux mé- dailles d'or. De plus, il a eu pour mission spéciale de dis- cuter les propositions de grands prix, qui étaient présentées par les présidents des différents groupes avec rapports écrits k l'appui de chaque demande. Ce conseil a eu enfin à statuer sur les propositions d'allocations en argent, dont la limite su- périeure a été fixée à 0,000 francs, et dont le montant s'est élevé à 75,000 francs.

Les modifications apportées au règlement ont obligé de pro- longer les opérations au delà des termes indiqués. Néanmoins le travail a pu être fini à temps pour être imprimé et publié le 1*^ juillet.

Les opérations relatives aux classes présentant un caractère exceptionnel de permanence ou de périodicité se sont naturel- lement continuées au delà de celle date; elles feront l'objet du paragraphe 67 ci-après.

s &6. DblribttUoQ des récompenses, le 1*' juillet.

La distribution solennelle des recompenses décernées par le Jury a eu lieu, conformément au règlement, le i*' juillet 1867, aux Champs-Elvsées dans le Palais de Tlndustrie. Le Palais

5 46. DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 198

avait été mis tout entier, pour cette cërëmonie , k la disposi- tion de la Commission impériale, et a été spécialement amé- nage en vue de cette destination par le service des fêtes (liste 4). La nef centrale, disposée en amphithéâtre, offrait sur ses quatre faces de nombreux gradins et de vastes loges, plus de â 5,000 personnes ont pu aisément trouver place dans des stalles numérotées. Un palier de circulation entourait le terre- plein de la nef au pied des gradins.

L'axe de la nef était occupé par de riches et élégants tro- phées composés, à Taide des produits les plus remarquables des dix groupes de TËxposition , par dix architectes habiles as- sociés pour cet objet à l'architecte de la Commission impériale (liste 97). Les différentes travées étaient ornées de velours rouge frangé d'or; des écriteaux, ainsi que des trophées de drapeaux, indiquaient les emplacements occupés par les mem- bres des Commissions étrangères.

Le trône s'élevait au milieu du transept, du côté de la fa- çade nord du Palais, sur une estrade surmontée d'un dais de velours cramoisi.

Sur l'estrade, à droite et k gauche du trône, étaient réservés des sièges pour les princes et princesses invités à la cérémonie.

En avant de l'estrade du trône étaient placés les ministres, les membres du Conseil privé, les présidents du Sénat et du Corps législatif, les maréchaux et amiraux, le grand chancelier de la Légion d'honneur. Les femmes de ces hauts dignitaires étaient assises devant eux.

Les premiers gradins étaient occupés par les membres de la Commission impériale.

A droite et à gauche de l'estrade du trône se trouvaient : la Maison de l'Empereur, le Sénat, le Corps législatif, le Conseil d'Etat; les députations de la Cour de cassation, de la Cour des

i3

194 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

comptes, du Conseil impérial de rinstruction publique, de rinslitut de France, de la Cour impëriale de Paris, du clergë de Paris, du conseil central des Églises réformées, du con- sistoire de TEglise réformée et de la Confession d'Âugsbourg, du consistoire central israélite; le conseil de préfecture du dé- partement de la Seine, le conseil municipal, les maires et adjoints de la ville de Paris; les députations des corps aca- démiques, du tribunal de première instance et du tribunal de commerce de la Seine , de la chambre de commerce de Paris , du conseil des prud'hommes, des administrations centrales, des administrations départementales, delà garde nationale et de Tarmée,

Le Corps diplomatique avait pris place dans la partie de Tamphithéâtre faisant face au trône.

Un orchestre de 1,661 musiciens ou choristes (S 3i) occu- pait l'extrémité orientale de la nef. A l'extrémité opposée, un escalier mettait le palier et le terre-plein lui-même en com- munication avec un salon s'étaient réunis les exposants qui avaient obtenu des grands prix et des médailles d'or.

' Â une heure et demie , les exposants récompensés , réunis par groupes, sont venus, bannière en tête, prendre place auprès des trophées de leurs groupes respectifs.

Les personnes qui avaient obtenu les récompenses du nou- vel ordre se sont placées en face du trône.

A une heure trois quarts, le cortège de l'Empereur est sorti du palais des Tuileries avec le cérémonial consacré. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice, accompagnés de S. A. le Prince Impérial , président d'honneur de la Commission impériale et de S. A. I. le prince Napoléon, sont arrivés à deux heures précises au Palais de l'Industrie , et ont été reçus par la Com- mission impériale ayant h sa tête les ministres vice-présidents.

s A6. DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 195

Les princes et princesses invites s'ëtaient déjà rendus dans les salons attenants à Testrade du Trône.

A rentrée de TEmpereur, l'orchestre a exécuté l'hymne à TËmpereur, œuvre inédite de Rossini (S 3i),

Leurs Majestés ont pris place à deux heures un quart.

L'Empereur avait à sa droite : S. M. I. le Sultan Abdul-Aziz- Khan, empereur des Ottomans; S. A. R. le Prince de Galles, S. A. R. le Prince d'Orange, S. A. R. le Prince de Saxe, S. A. le Prince Impérial, S. A. L Madame la Grande-Duchesse Marie, S. A. R. le duc d'Aoste, S. A. R. le duc de Cambridge, S. A. I. Madame la Princesse Mathilde, S. A. S. le Prince de Teck. A gauche de S. M, l'Impératrice se trouvaient : S. A. R. le Prince royal de Prusse, S. A. R. Madame la Princesse de Saxe, S. A. R. le Prince Humbert, S. A. I. Mehemmed-Tourad-Etfendi, prince héritier; S. A. I. Madame la Princesse Clotilde, S. A. R. la Du- chesse d'Aoste, S. A. I. le Duc de Leuchtenberg , S. A. L le Prince Napoléon, S. A. le Prince Hermann de Saxe-Weimar, S. A. I. Abdul-Hamid.

Derrière LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice étaient : S. A. I. Youssouf-Izzeddin-Effendi , fils du Sultan; S. A. I. le Prince Toukougava, S. A. le Prince Lucien Murât, S. A. la princesse Lucien Murât, S. A. le Prince Joachim Murai, S. A. le Prince Murât, S. A. la Princesse Joachim Murât, S. A. le Prince Na- poléon-Cbaries-Bonaparte, S. A. la Princesse Napoléon-Charles- Bonaparte, S. A. le Prince Achille Murât.

Derrière les princes se tenaient : les grands officiers de la couronne, l'adjudant général du Palais, les aides de camp de l'Empereur ainsi que les officiers et dames de service des Mai sons impériales, les officiers de la suite du Sultan, les officiers et dames des Maisons des princes et princesses étrangers.

S. Exe. M. Rouher, ministre d'Etat, vice- président de la

196 CHAPITRE VI. - RÉCOMPENSES.

Commission impériale, a lu un rapport détaille sur Tensemble de l'Exposition et sur le résultat des opérations du Jury inter- national (docum. 7).

La lecture de ce rapport terminée, l'Empereur a prononcé le discours suivant :

r Messieurs ,

ce Après un intervalle de douze ans, je viens, pour la seconde r fois, distribuer les récompenses à ceux qui se sont le plus dis- r (ingués dans ces travaux qui enrichissent les nations, embel- cr lissent la vie et adoucissent les mœurs.

ff Les poètes de l'antiquité célébraient avec éclat ces jeux so- rrlennels les différentes peuplades de la Grèce venaient se ff disputer le prix de la course. Que diraient-ils aujourd'hui s'ils ff assistaient à ces jeux olympiques du monde entier, tous les ff peuples, luttant par l'intelligence, semblent s'élancer à la fois ff dans la carrière infinie du progrès, vers un idéal dont on ap- ff proche sans cesse, sans jamais pouvoir l'atteindre?

ffDe tous les points de la terre, les représentants de la ff science, des arts et de l'industrie sont accourus k Tenvi, et tr l'on peut dire que peuples et rois sont venus honorer les efforts ff du travail, et par leur présence les couronner d'une idée de T conciliation et de paix.

ff En effet, dans ces grandes réunions qui paraissent n'avoir •rpour objet que des intérêts matériels, c'est toujours une pen- Tsée morale qui se dégage du concours des intelligences, pen- ff sée de concorde et de civilisation. Les nations, en se rappro- ff chant, apprennent à se connaître et à s'estimer; les haines ff s'éteignent, et cette vérité s'accrédite de plus en plus, que la ff prospérité de chaque pays contribue à la prospérité de tous.

ff L'Exposition de 1867 peut^ à juste titre, s'appeler univer--

s 46. DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 197

'x selle; car elle rëunit les ëlëments de toutes les richesses du rr globe. A côte des derniers perfectionnements de l'art moderne, T apparaissent les produits des âges les plus recules, de sorte '^qu'elle représente à la fois le génie de tous les siècles et de f toutes les nations. Elle est universelle ; car, à côté des merveilles rque le luxe enfante pour quelques-uns, elle s'est préoccupée de Tce que réclament les nécessités du plus grand nombre. Jamais ?rles intérêts des classes laborieuses n'ont éveillé une plus vive r sollicitude. Leurs besoins moraux et matériels, l'éducation, les r conditions de l'existence à bon marché, les combinaisons les « plus fécondes de l'association ont été l'objet de patientes re- r cherches et de sérieuses études. Ainsi toutes les améliorations rr marchent de front. Si la science, en asservissant la matière, rr affranchit le travail, la culture de l'âme, en domptant les vices, «ries préjugés et les passions vulgaires, affranchit l'humanité.

ff Félicitons-nous, Messieurs, d'avoir reçu parmi nous la ft plupart des souverains et des princes de l'Europe et tant de "" visiteurs empressés. Soyons fiers aussi de leur avoir montré la T France telle qu'elle est, grande, prospère et libre. Il faut être -f privé de toute foi patriotique pour douter de sa grandeur, fer- 'T mer les yeux à l'évidence pour nier sa prospérité, méconnaître Tses institutions, qui parfois tolèrent jusqu'à la licence, pour rne pas y voir la liberté.

frLes étrangers ont pu apprécier cette France jadis si in- ^ quiète et rejetant ses inquiétudes au delà de ses frontières, 'r aujourd'hui laborieuse et calme, toujours féconde en idées gé- T néreuses, appropriant son génie aux merveilles les plus variées fret ne se laissant jamais énerver par les jouissances matérielles.

rrLes esprits attentifs auront deviné sans peine que, malgré T le développement de la richesse, malgré l'entraînement vers le "bien-être, la fibre nationale y est toujours prête à vibrer dès

198 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

ff qu'il s'agit d'honneur et de patrie ; mais celte noble susceptibi- t( lité ne saurait être un sujet de crainte pour le repos du monde.

rrQue ceux qui ont vécu quelques instants parmi nous rap- rr portent chez eux une juste opinion de notre pays; qu'ils soient rr persuades des sentiments d'estime et de sympathie que nous r entretenons pour les nations étrangères, et de notre sincère rr désir de vivre en paix avec elles.

rrJe remercie la Commission impériale, les membres du rr Jury et les différents comités, du zèle intelligent qu'ils ont dé- rr ployé dans l'accomplissement de leur mission. Je les remercie fT aussi au nom du Prince Impérial, que j'ai été heureux d'as- ff socier, malgré son jeune âge, à cette grande entreprise, dont çf il gardera le souvenir.

rr L'Exposition de 1867 marquera, je l'espère, une nouvelle ff ère d'harmonie et de progrès. Assuré que la Providence bénit ff les efforts de tous ceux qui, comme nous, veulent le bien, je ff crois au triomphe définitif des grands principes de morale et ff de justice qui, en satisfaisant toutes les aspirations légitimes, ff peuvent seuls consolider les trônes, élever les peuples et en- rr noblir l'humanité. ^

Sur l'ordre de l'Empereur, S. Exe. M. de Forcade, Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, vice- président de la Commission impériale, a fait ensuite l'appel des récompenses dans l'ordre suivant :

Beaux-Arts, 17 grands prix; Agriculture et Industrie (groupes II, m, IV, V, VI, VII, X), US grands prix (tabl. 48); Nouvel ordre de récompenses, 1 2 prix, 3 4 mentions hono- rables et 5 citations.

A l'appel des exposants qui avaient obtenu des grands prix succédait, pour chaque groupe, l'appel des exposants promus ou nommés dans Tordre de la Légion d'honneur. Les groupes,

s &6. —DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 199

conduits par les présidents et les secrëtaires des jurys de grou- pes, venaient successivement, en suivant le palier de pourtour, se placer devant le trône. Les exposants qui avaient obtenu les grands prix et ceux qui étaient promus aux grades d officier ou de commandeur, montaient recevoir des mains de l'Empe- reur leurs récompenses ou leurs décorations, qui étaient pré- sentées à Sa Majesté par S. Ëxc. le maréchal Vaillant, Ministre de la Maison de TËmpereur et des Beaux- Arts, vice-président de la Commission impériale. L'Empereur remettait au prési- dent du groupe les diplômes des autres récompenses.

Chaque groupe de récompensés venait ensuite, en faisant le tour de la nef, reprendre sa place près de son trophée.

Un incident touchant a ému l'assemblée : lappel du prix décerné par le Jury à l'Empereur, pour ses habitations ouvrières et pour ses fermes-modèles, allait rester sans consécration effec- tive, lorsque, par une heureuse inspiration, le Prince Impérial a été prié de remettre le prix à Sa Majesté.

La distribution achevée, l'Empereur, llmpératrice et le Sultan, accompagnés des Princes, ont fait le tour de la nef en passant devant les sections de tous les pays. Â chaque sec- tion, les commissaires étrangers, désignés par le commissaire général , étaient présentés à Leurs Majestés par S. Exe. le Mi- nistre d'Etat. Pendant le trajet du cortège impérial, les airs nationaux exécutés par l'orchestre se mêlaient aux acclamations des représentants des différentes nations.

La cérémonie s'est terminée à trois heures quarante mi- nutes.

Avant de quittei le Palais de l'Industrie, l'Empereur a bien voulu charger S. Exe. le Ministre d'Etat de témoigner sa satis- faction à la Commission impériale.

La remise des médailles et des mentions a eu lieu au pavilloii

300 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

du commissariat gënëral par les soins des secrétaires de la Com- mission impériale, des secrétaires de groupe et dun certain nombre de jurés ; elle a été faite directement aux exposants français, et elle s'est effectuée, pour les exposants étrangers, par l'intermédiaire de leurs commissions respectives.

Ces récompenses ont été délivrées dans Tordre suivant : les médailles d'or, du 1 5 au 3 o novembre 1867; les médailles d'argent, du 5 au 3 1 décembre 1 867 ; les médailles de bronze, du 1 5 janvier au 39 février 1868; les mentions honorables, du 1*' au 3i mars 1868.

Les récompenses non retirées dans ces délais ont été re- mises , le 3 1 mars 1 8 6 8 , au ministère de l'agriculture , du com- merce et des travaux publics, qui en a fait opérer la distribution par le bureau du commerce extérieur jusqu'au 3 1 janvier 1 869, époque les récompenses déposées encore dans ce bureau ont été transmises aux préfets des départements respectifs des ayants droit.

S 47. Opérations spéciales des jurys permanents.

Ainsi qu'on l'a dit plus haut, certaines classes présentant un caractère exceptionnel de permanence ou de périodicité ont donné lieu à des opérations spéciales. Mais la marche des opé- rations n'a pu être la même pour toutes ces classes.

En ce qui concerne les classes 62 et gS, relatives aux ser- vices mécaniques de l'Exposition et au travail manuel, le Jury a procédé comme pour les groupes industriels; seulement il a suspendu son jugement jusqu'au moment la clôture de l'Exposition mettait un terme aux travaux dont il devait appré- cier le mérite.

Quant aux classes des produits vivants et du matériel de l'agriculture et de l'horticulture, comprises dans les groupes

s 47. —OPÉRATIONS DES JURYS PERMANENTS. 201

VIII et IX, elles ont été soumises à un mode d examen essen- tiellement distinct, dont il importe d'exposer le mécanisme.

Les récompenses réservées à ces deux groupes devaient être accordées à la suite de concours temporaires, dont quelques- uns exigeaient, outre Texamen des objets exposés, des épreuves pratiques faites sur le terrain.

Ces concours se succédaient par quinzaines; ce qui portait, dans chaque groupe, leur nombre k lU pour les sept mois de TExpositiou.

Pour le groupe VIII, ces concours constituaient deux séries simultanées et parallèles, dont Tune était relative aux appareils agricoles et Tautre aux produits vivants. Les concours de la première série avaient lieu dans Tîle de Billancourt, toutes les machines ont fonctionné sous les yeux du public pendant la durée entière de l'Exposition. Cependant les concours de char- rues k vapeur, de faucheuses et de moissonneuses, qui exi- geaient des surfaces considérables, ont été reportés en dehors de cette île. Celui de charrues à vapeur a eu lieu, du 1 5 au 3o avril, à la ferme impériale de Vincennes; ceux de fau- cheuses et de moissonneuses à la ferme impériale de Pouil- leuse ( Seine -et- Oise ) : le premier, du 1 5 au 3o mai, sur dS hectares de luzerne; les seconds, du i5 au 3o juillet, sur 3o hectares de froment d'hiver.

Quant aux concours de la â^ série, ils ont été tenus dans lile de Billancourt et se sont succédé dans Tordre suivant :

Avril : races ovines de boucherie (reproducteurs), animaux gras; mai : races bovines laitières (reproducteurs), races ovines à laine (reproducteurs); juin : races chevalines de trait, ani- maux de basse-cour ; juiV/ef : races bovines de travail (repro- ducteurs), races chevalines de luxe; août: chiens, bœufs de travail; septembre: races porcines (reproducteurs), ânes, mu-

20S CHAPITRE VI.— RÉCOMPENSES.

lets, races chevaliaes mulassières; octobre: races bovines de boucherie (animaux gras et reproducteurs), animaux divers acclimatés ou susceptibles de Tétre.

Pour chacun de ces concours et cinq jours avant son ouver- ture, la Commission impériale nommait, sur les propositions du jury du groupe VIII, un comité international de jurés asso- ciés, choisis parmi les notabilités agricoles de la France et de Tétranger.

Ces jurés avaient pour mission de juger les produits pré- sentés et de les classer, selon leur mérite, en quatre catégo- ries, sous les titres : premiers, deuxièmes, troisièmes prix de concours et mentions honorables.

Les opérations commençaient le jour même de l'ouverture du concours, et les résultats étaient immédiatement rendus pu- blics et affichés sur les produits récompensés.

Toutefois les prix ou mentions n'étaient que provisoires, et ne devaient pas être décernés effectivement ; ils étaient portés au dossier de Tcxposant et devenaient des titres pour l'obtention d'une des récompenses qui ont été attribuées ultérieurement par le Jury international.

En ce qui concerne le groupe IX, la Commission impériale a voulu faire passer en revue au public les différentes plantes qui sont du domaine de l'horticulture. Elle a donc reporté les concours aux différentes époques ces plantes devaient être exposées de la façon la plus favorable. Ces concours pouvaient être répétés pour beaucoup d'entre elles; mais une période spéciale était assignée à chaque espèce. C'était k ce moment qu'avait lieu pour les plantes de cette espèce le principal con- cours, indiqué en tête du programme de chaque série; les récompenses !cs plus élevées étaient d'ailleurs réservées aux

s 47. OPÉRATIONS DES JURYS PERMANENTS. 203

plantes dont le nom servait à designer le concours sur les programmes.

Les concours ont tous eu lieu dans Tenceinte du Jardin, et les quatorze concours principaux se sont suivis dans Tordre ci- après :

Avril, c^mëlias fleuris, conifères; mai, azalëes de Tlnde et rhododendrons en fleur, palmiers et cycadëes; jWn^ orchidées et pëlargoniums en fleurs, roses et pandanées; juillet, pelar- goniums et fougères arborescentes, œillets et plantes de serre chaude; août, fuchsias et glaïeuls, aroïdëes; septembre, dahlias fleuris, araliacëes; octobre, fruits de toute espèce et chrysan- thèmes de rinde, lëgumes de toute espèce.

Des jurés associés de quinzaine, désignes comme pour le groupe VIII par la Commission impériale, étaient chargés de classer les produits figurant à chaque concours, et d'indiquer les éléments qui devaient servir à fixer lattribution définitive des récompenses.

Les résultats ainsi recueillis par les comités temporaires ont été soumis, à partir du âo octobre, aux jurys des groupes VIU et IX. Ces derniers ont dressé pour chaque classe, conformé- ment à larticle s/i du rè^ement des récompenses, la liste d'ensemble des exposants, ainsi que celle des collaborateurs et ouvriers, et ont décerné les récompenses mises k leur disposi- tion par le conseil supérieur. Les récompenses ont consisté, comme pour les groupes de lagriculture et de l'industrie , en médailles dor, d'argent ou de bronze, et en mentions hono- rables ; seulement, afin de se conformer aux traditions géné- ralement admises dans les concours d'agriculture et d'horticul- ture, la Commission impériale a joint des objets d'art à un certain nombre de grands prix ou de médailles d'or. En outre, par une disposition spéciale, les diplômes des récompenses ont

20& CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

été accompagnés d un certificat rappelant les prix et mentions obtenus par le lauréat dans les concours partiels de quinzaine.

Dans le groupe Vil, lattribution des récompenses a être également ajournée jusqu'à la fin de l'Exposition pour les classes 70 et 7 1 , consacrées, Tune aux viandes et aux poissons, l'autre aux légumes et aux fruits, c est-à-dire à des produits dont les nécessités de la saison ne permettaient pas l'envoi immédiat et simultané.

Dans le même groupe, cet ajournement était aussi commandé pour l'appréciation du mérite des restaurateurs ou concession- naires du même genre, qui, par une innovation expliquée plus haut (S 97), devaient être considérés comme de véritables ex- posants, et en cette qualité pouvaient prétendre à des récom- penses. En effet, l'un des éléments de ce mérite consistait dans la manière même dont chaque établissement aurait satisfait aux exigences du public pendant toute la durée de l'Exposition. Un jury spécial, composé de cinq membres et présidé par l'un des vice-présidents de la Commission impériale (liste i5), fut chargé d'attribuer k ces exposants des récompenses, qui ont consisté en médailles d'or, d'argent ou de bronze, au module uniforme de 5o millimètres, et qui ont été réparties entre dix- huit concessionnaires appartenant à la France, aux Pays-Bas, à la Prusse, à l'Autriche, à l'Espagne, au Danemark, à la Russie et aux Républiques américaines.

s AS. Distribution complëmentaire des récompenses, le 5 janvier 1868.

Le 5 janvier 1868 a eu lieu au Palais des Tuileries la dis- tribution complémentaire des récompenses décernées par les jurys permanents. Les récompenses de degrés supérieurs, grands prix ou médailles d'or de 68 millimètres accompagnées d'objets d'art, ont seules été délivrées effectivement dans cette

s 48.— DISTRIBUTION COMPLÉMENTAIRE DES RÉCOMPENSES. 205

c^rëmonie; les autres mëdailles dor ont été ensuite procla- mëes. Les noms des exposants récompenses ont été insérés an Moniteur du lendemain 6 janvier.

A une heure et demie, ont été admis dans la Salle des maré- chaux : les membres de la Commission impériale et du com- missariat général, les commissaires étrangers, les membres du Jury international des classes 7/1 à 89 (groupe VIII), 83 à 88 (groupe IX), et des classes 69 du groupe VI, 70 et 71 du groupe VII, 95 du groupe X; les membres des comités des expositions de Tagriculture et de l'horticulture, et du comité de la navigation de plaisance; les membres de la commission d encouragement pour les études des ouvriers, ainsi que les ouvriers délégués pour les études relatives à Tagriculture et k rhorticulture ; enfin, les exposants et les coopérateurs appelés à recevoir des récompenses du degré le plus élevé.

A deux heures, l'Empereur, accompagné du Prince Impérial , est entré dans la Salle des maréchaux, précédé des grands offi- ciers de la Couronne, des officiers de service, du gouverneur du Prince Impérial et de l'aide de camp de service , et suivi des ministres en uniforme. S. Exe. le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, vice-président de la Com- mission impériale, a rappelé dans un rapport circonstancié les motifs qui avaient fait différer, jusqu'après la clôture de I Exposition, l'attribution des récompenses relatives à certaines catégories de produits, et a rendu compte des travaux des jurys chargés de l'examen de ces différents produits (docum. 8).

Après la lecture de ce rapport, l'Empereur a prononcé les paroles suivantes :

'^Messieurs, •'Le succès de l'Exposition universelle a rendu bien difficile

206 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

crpour mon Gouvernement la tâche de récompenser tous les rr mérites, tant ils sont nombreux et divers. Il a fallu faire un ce choix entre les meilleurs , opération toujours délicate et qui « laisse des regrets.

(T Aujourd'hui , j'ai voulu distribuer les récompenses accor r dées par le Jury et donner la décoration de la Légion d'hon- cc neur aux personnes qui ont le plus excellé dans l'agriculture (T comme dans le travail manuel, et, parmi les délégués de la reclasse ouvrière, à ceux qui se sont le plus distingués. J espère crque ces encouragements porteront leurs fruits, que lagri- (T culture et l'industrie continueront leur marche ascendante, frque ceux qui travaillent à féconder la terre et à transformer fcla matière verront leur sort s'améliorer, et que la France, ce enrichie par leurs efforts, sera toujours au premier rang dans rr les voies du progrès et de la civilisation, n

S. Ëxc. le Ministre d'Etat, vice-président de la Commission impériale, a proclamé, dans l'ordre suivant, les noms des expo- sants ayant obtenu des grands prix et des médailles d'or ac- compagnées ou non d'objets d'art : groupe VIII (agriculture), la grands prix, 3i médailles d'or avec objets d'art, 96 mé- dailles d'or; groupe IX (horticulture), 5 grands prix, 11 mé- dailles d'or avec objets d'art, Sa médailles d'or; groupe VI, classe 5s (service mécanique de l'Exposition), 1 grand prix, 5 médailles d'or; groupe X, classe 95 (travail manuel), ao mé- dailles d'or; expériences de sauvetage et navigation de plai- sance, la médailles d'honneur.

A l'appel de leurs noms les exposants des deux premières catégories venaient recevoir leurs récompenses des mains de l'Empereur.

S. Exe. le ministre d'Etat a ensuite fait l appel des personnes qui étaient nommées ou promues dans l'ordre de la Légion

$ M.— DISTRIBUTION COMPLÉMENTAIRE DES RÉCOMPENSES. 207

d'honneur, et qui sont venues recevoir leurs insignes des mains de Sa Majestë.

La cérémonie s'est terminée à trois heures.

Les récompenses de degrés inférieurs ont été distribuées, comme celles des autres groupes, au pavillon du commissariat général.

Cette distribution du 5 janvier 1868 complétait le travail des récompenses de TËxposition. On peut voir, aux tableaux 67, US et 49, comment elles ont été réparties entre les diverses classes et les divers pays, et quel est, pour chaque pays, le rapport de leur nombre à celui des exposants.

Le nombre total des récompenses décernées a été, pour les dix groupes des œuvres dart, de l'industrie et de lagriculture , de 19,776 (tabl. /17, kS et A9), dont 83 grands prix, 1,176 médailles dor, &,455 médailles d'argent, 7,/i3A médailles de bronze, et 6,9/17 mentions honorables.

38 1 établissements publics ou exposants ont été déclarés hors concours, conformément aux dispositions du rè^ement général et à la décision du Jury international, et cette situa- tion a été constatée, pour chacun d'eux, par un diplôme spé- cial » qui était accompagné d'une grande médaille de bronze présentant le même type que celle des grands prix et portant à l'exergue : rHors concours 79 (S /i3).

Une première édition du catalogue officiel des exposants récompensés avait été publiée aussitôt après le 1^' juillet 1867, et une seconde édition, dans laquelle on s'est efforcé de coi^ riger les erreurs matérielles qui s'étaient glissées dans la pre- mière, a paru après la cérémonie du 5 janvier 1868. Cette édition renferme, outre l'indication des récompenses décernées

208 CHAPITRE VI. RÉCOMPENSES.

par le jury spécial et par les dix groupes du jury des Beaux- Arts, de l'Agriculture et de Tlndustrie, les listes des prix ou récompenses attribués par les comités de l'exposition des œu- vres musicales et par le comité des expériences de sauvetage et de la navigation de plaisance.

s &9. Rapports du Jury international.

Le règlement des récompenses avait prévu, dans son ar- ticle 9 5 (docum. ti), la publication d'un rapport rédigé sur l'ex- position des produits de l'agriculture et de l'industrie, et com- plètement indépendant des opérations du Jury. Un membre du conseil supérieur, nommé par la Commission impériale, a été chargé de présider à cet important travail.

Chaque classe ou chaque section de classe a été décrite par un rapporteur spécial, auquel était laissée une entière liberté d'appréciation, le travail de chaque collaborateur de- vant paraître sous son nom et sous sa responsabilité person- nelle.

L'objet principal du rapport était de signaler les progrès accomplis dans chaque branche de l'agriculture ou de l'in- dustrie, depuis l'Exposition universelle de 1863. Il n'était pas interdit toutefois de rappeler, comme points de comparaison, certains traits particulièrement saillants de l'histoire indus- trielle antérieurs à cette date.

Pour répondre à ce programme, il fallait s'attacher à éviter les énumérations de récompenses qui n'eussent été que des répétitions peu intéressantes du catalogue officiel , et se borner à citer les noms qui personnifient dans une certaine mesure le progrès lui-même. D'autre part, afin de compléter autant que possible le tableau de l'état actuel de l'industrie, il con- venait de ne pas omettre les découvertes utiles ou les faits

$ A9. RAPPORTS DU JURY INTERNATIONAL 309

importants qui , pour un motif quelconque , n'auraient pas ëtë représentes dans l'enceinte de l'Exposition.

Le caractère général du rapport devait être avant tout in- ternational et l'œuvre devait tirer un de ses principaux élé- ments d'intérêt de la comparaison des méthodes ou des résul- tats offerts par les différents pays; cependant les rédacteurs français avaient naturellement pour mission de mettre en re- lief les enseignements qui présenteraient pour la France une utilité plus directe.

Commencé aussitôt après la clôture des opérations du Jury, le rapport a été terminé vers le milieu de Tannée 1868. Il comprend treize volumes, dans lesquels toutes les catégories d'objets exposés ont été analysées avec détail , appréciées avec autant de compétence que d'impartialité, et ont souvent donné lieu à des notices ou à des monographies remarquables. Il est précédé d'une introduction substantielle et philosophique, qui a été rédigée par le membre du conseil supérieur chargé de la publication des rapports, et qui ouvre dignement cette belle collection.

Deux cent quarante-six collaborateurs ont pris part à la rédaction du rapport; sur ce nombre, on compte cent soixante et dix membres français et vingt-six membres étrangers du Jury international (liste 9).

Grâce à ce concours de dévouements, cet ouvrage constitue une précieuse encyclopédie, qu'il sera toujours intéressant de consulter pour connaître l'état des arts agricoles et manufac- turiers à l'époque de l'Exposition.

i/i

210 CHAPITRE \ II. LIQUIDATION.

CHAPITRE VIL

LIQlIIDATrO^. S 5o. RëexpédilioD des produits.

La clôture de l'Exposition eut Heu le 3 novembre. Dès le lendemain commençait la rëexpëdition des produits exposés.

Quoique présentant moins de difficultés que celles de Tarri- vée et de la mise en place (S 35), cette opération pouvait encore donner lieu à des embarras, à des dangers d'incendie, à des soustractions; elle exigeait en effet l'introduction dans le Champ de Mars d'un personnel très-nombreux, et une grande accumulation de matériaux d'emballage et d'autres objets com- bustibles. Grâce aux mesures prises par la Commission impé- riale et surtout, il faut le dire, aux bonnes dispositions du Palais, tous ces dangers ont été évités et la réexpédition s'est effectuée avec un ordre et une célérité qui, même après le succès des opérations d'arrivage, ont été un sujet de surprise et de satisfaction générales.

Dès le milieu d'octobre, la Commission avait arrêté et ré- pandu ses instructions sur cette opération de l'enlèvement des produits, de telle sorte que chacun de ceux qui devaient y participer connût exactement son rôle et les formalités à rem- plir. Aussi n'a-t-on remarqué ni hésitation ni tâtonnement, pendant cette dernière phase de l'Exposition.

Le service du chemin de fer n'a pu être établi dès les pre- miers jours. 11 fallait d'abord un certain temps pour découvrir et réparer les voies , qui avaient disparu sous un parquet dans le Palais ou sous le sable dans le Parc, et pour ajuster les plaques tournantes, qui avaient beaucoup souffert (S 35). En

s 50. RÉEXPÉDITION DES PRODUITS. 211

outre, il eût été très-imprudent de faire circuler des locomo- tives au milieu de la foule qui encombrait toutes les voies pour y procéder à l'emballage des produits. On a donc réservé la période de huit jours, du /i au 12 novembre, à Tenlève- ment des objets qui pouvaient se passer de la voie ferrée. Quant aux machines et appareils d'un grand poids qui réclamaient impérieusement l'emploi de cette voie, ces huit jours furent employés à les démonter et à les disposer pour le départ.

Cet ajournement nécessaire a diminué dans une forte pro- portion la masse des transports qui se sont effectués par che- mins de fer, tant était grand l'empressement des exposants h retirer leurs produits. Plutôt que d'attendre le rétablissement des voies, un grand nombre de producteurs de la province ou de l'étranger ont mieux aimé diriger par camions leurs colis sur les gares. C'est ainsi que le chemin de fer du Champ de Mars n'a donné passage au départ qu'à 918 wagons portant !i,6ab tonnes, tandis qu'à l'arrivée la circulation y avait été de 12,091 wagons et de 9,686 tonnes (^) (S 35, tabl. âo à s/i). Il a commencé à livrer passage aux locomotives le 1 3 novembre, et son service a cessé le âi décembre 1867, après une durée de trente-neuf jours.

L'enlèvement, pendant les premiers jours, a été d'une acti- vité prodigieuse. Tous les moyens de transport avaient été mis en réquisition; commissionnaires, baquets, camions, tapis- sières avaient envahi le Palais et le Parc et s'en retournaient avec leur chargement *'^^, de sorte que, dès le lendemain de la

' L'Angleterre, qui avait fait venir dans ses dépôts voisins du Champ de

par le chemin de fer du Champ de Mars Mars, 3o,ooo caisses vides dune conte-

S39 wagons, n*en a exp^ié sur cette voie nance moyenne de deux tiers de mètre

(pie 35 au dëpart. cube, et les a mises, en neuf jours,

'** Le service de la manutention de la à la disposition des commissions ^Iran -

c^iambte de commerce avait emmagasiné . gères.

212 CHAPITRE VIL LIQUIDATION.

clôture, le Palais ëtait en plein déménagement; huit jours après, il semblait désert.

Il est peut-être utile de dire un mot des mesures de police et des formalités prescrites pour assurer Tordre et prévenir les inconvénients que cet enlèvement pourrait entraîner.

Aucun objet ne pouvait être emporté du Champ de Mars sans un bulletin de sortie. Pour les exposants français , le bul- letin devait être signé par l'exposant ou son agent dûment accrédité par le délégué de la classe , et visé par un chef de service de la Commission impériale.

S'il s'agissait d'un exposant étranger, le bulletin de sortie était délivré et signé par le commissaire de la section, contrôlé en outre par le directeur de l'administration des douanes, et visé par le chef du service des sections étrangères.

Les transports par chemins de fer se sont effectués, comme à l'arrivée , aux prix et aux conditions du tarif spécial défini par l'arrêté ministériel du 16 juin 1866 (S 35), mais seulement pour les objets expédiés dans un délai de six mois à partir du jour de la fermeture de l'Exposition.

Afin de jouir de la réduction accordée par ce tarif, les expo- sants français devaient remettre à la gare du Champ de Mars un bulletin d'expédition mentionnant le nom de l'exposant , le nom et l'adresse du destinataire, le poids des colis et la nature de leur contenu. Ce bulletin était signé par l'exposant ou son agent.

Dans le cas le colis était transporté par camion et remis à une autre gare que celle de l'Exposition , le bulletin devait être certifié exact par l'un des délégués de la classe de l'ex- posant ou par l'ingénieur du syndicat de cette classe. Le bul- letin d'expédition des exposants étrangers était signé par le

s 50. RÉEXPÉDITION DES PRODUITS. 213

commissaire de la section et contenait seulement la mention sommaire des objets et de leur poids.

A l'arrivëe, les transports se faisaient en port payé. Pour la réexpédition, dans un but de simplification, ils ont eu lieu en port dû. Les poids mentionnés sur le bulletin d'expédition ser- vaient seulement de base à la détermination des prix de trans* port; ils étaient vérifiés, et les taxes rectifiées, s'il y avait lieu, à la gare d'arrivée. Les wagons complets, à destination de l'étran- ger, étaient expédiés, plombés en douane, par la voie de l'Ex- position et le chemin de fer de ceinture, quel que fût le poids indivis de leur contenu ''^ Les commissaires étrangers en opé- raient le chargement à leurs frais , risques et périls ; les agents de la compagnie de l'Ouest recevaient ces wagons sur les voies et en donnaient décharge, après avoir vérifié contradictoirement, avec les agents des Commissions étrangères, le conditionne- ment extérieur des véhicules, l'état des plombs, cachets, cade- nas et autres fermetures autorisées par la douane ; remise leur était en même temps faite des pièces de douane et du bulletin de sortie devant accompagner ces wagons.

Les colis k transporter par l'embranchement du Champ de Mars et le chemin de fer de ceinture étaient amenés, par les soins et aux frais des délégués des exposants, des exposants eux-mêmes ou des commissaires étrangers, soit au pied des grues fixes et roulantes, lorsque le chargement devait être fait au moyen de ces appareils, soit au pied des wagons destinés à les recevoir. Les colis qui devaient être dirigés par les soins des compagnies sur les gares de départ de Paris étaient ame- nés, dans les mêmes conditions, jusqu'au point les camions pouvaient s'avancer pour les prendre.

Sauf cette eicaption, les objets ex- de ceinture qu^autant que leur poids in- poaét ne pooraieQt empronter le cbemin divis était supërieur iii ,900 kilog. (S 35).

au CHAPITRE Vil. LIQUIDATION.

Les wagons vides étaient conduits par la compagnie du chemin de fer de l'Ouest et repris par elle après leur char- gement, tant dans la section française que dans les sections étrangères, au point le plus rapproché de remplacement occupé par les objets à expédier. 11 n était fait d exception à cette règle que pour les wagons dont les dimensions excédaient celles qui correspondaient aux plaques tournantes, ou pour les cas d'en- combrement des voies extérieures.

Les faits et les détails qui précèdent concernent l'enlève- ment des produits de l'agriculture et de l'industrie. Pour les objets exposés dans la section française du musée de l'histoire du travail, il fallait des précautions spéciales commandées par leur valeur même et par la responsabilité qui pesait directe- ment sur la Commission impériale. Gomme pour l'arrivée, ce problème a été résolu de la manière la plus satisfaisante par la commission spéciale (liste i3). A titre exceptionnel, les transports avaient lieu à la charge de la Commission impé- riale, qui en acquitta par avance le montant entre les mains des compagnies '^^ afin d'éviter que, par erreur, ces frais ne fussent réclamés aux intéressés.

Les expéditions ont eu lieu en petite vitesse pour les objets ordinaires, en grande vitesse pour les objets fragiles ou très- précieux.

Les soins les plus minutieux avaient d'ailleurs présidé à l'emballage Aussi cette réexpédition , qui pouvait donner lieu à de graves responsabilités, s'est-elle effectuée sans le moindre

^'^ Par suite d*aii maientenda , les impériale, dès quelle eut connaissance

choses se passèrent autrement sur le de ce fait, se hâta de faire rembourser,

réseau d'tme compagnie, qui fit payer a Taide de mandats de poste, toutes les

les frais de transports aux propriétaires sommes indûment acquittées par les ex-

des objete exposés. Mais la Commission posants.

s 50. - RÉEXPÉDITION DES PRODUITS. 815

accident. Les colis sont arrives, sans avarie de route et sans erreur, à leurs destinataires, qui ont presque tous ëcrit à la Commission impériale pour la remercier des précautions ap- portées à cette opération.

On a indiqué plus haut le remarquable empressement mis par les exposants à effectuer Fenlèvement des produits. On peut dire que vers le 27 décembre le déménagement du Palais était terminé. Cependant, comme pour Tinstallation, ia Commission rencontra des retardataires obstinés qui refu* salent de retirer leurs produits dans Tespoir de les vendre sur place.

D après l'article 65 du règlement général, l'enlèvement des produits devait être terminé avant le 3o novembre 1867. Passé ce terme, les produits, les colis et les installations qui D^auraient pas été retirés par les exposants devaient être enlevés d'office et consignés dans un magasin public, aux frais et risques des exposants. Les objets qui, au 3o juin 1 868, n'auraient pas été retirés de ce magasin devaient être vendus publiquement, et le produit net de la vente abandonné à une œuvre de bien- faisance.

La Commission impériale n'a pas appliqué ces délais dans toute leur rigueur. Elle a prévenu les exposants en retard par des avis insérés dans les journaux, puis par des lettres indivi- duelles. Elle ne s'est enfin décidée à faire transporter dans uo magasin public les objets non retirés, que vers la fin de janvier 1868, alors que le Palais allait disparaître.

Ces objets, presque tous encombrants et sans grande valeur, étaient au nombre de cent soixante et treize. Ils appartenaient pour la plupart à des exposants étrangers, qui en avaient en quelque sorte fait l'abandon. Quelques*uns ont été repris par leurs propriétaires; le surplus va faire prochainement l'objet

216 CHAPITRE VIL LIQUIDATION.

d une vente publique, aux termes de 1 article 6& du règlement général.

Pour les œuvres d'art qui n'avaient pas été retirées à temps, elles furent, vers le i"""^ janvier 1868, transportées au Palais de Findustrie des Champs Elysées, la livraison s en fit suc- cessivement aux artistes.

En somme, la réexpédition n a donné lieu à aucun embar- ras sérieux. Le seul incident qui lait signalée est la chute de la grande serre et du comble de tôle ondulée établi sur l'ave- nue de Belgique, lors de l'ouragan qui s'est déchaîné sur Paris le 1" décembre 1867, ^^^^ ^^^^ heures du soir. Une partie des plantes de la grande serre s'y trouvaient encore et en ont beau- coup souffert.

Sauf cet incident, à une cause de force majeure, le dé- ménagement s'est opéré avec un ordre et une rapidité qui avaient été également les traits dominants de l'arrivage et de la mise en place des produits, et qui ont eu leur part impor- tante dans le succès de l'Exposition.

s 5 1 . Démolition du Palais.

Une fois les produits enlevés, la Commission impériale dut s'occuper de faire disparaître les traces de l'Exposition et de rendre le Champ de Mars et la Berge à leur destination pri- mitive.

Son premier soin fut de vendre tous les matériaux et ar- bustes lui appartenant. Elle recourut au ministère d'un commis- saire-priseur pour une partie de ces ventes, et préféra le mode des soumissions de gré à gré pour les objets dont une vente publique ne permettait pas de tirer un assez bon parti. L'ensemble de ces opérations n'a produit qu'une somme de 63,675 francs 3 V centimes (tabi. 61).

s 51. DÉMOLITION DU PALAIS. 217

Pour le Palais, la question ëtait plus grave et donna lieu à un long examen. Les matëriaux qui le constituaient ëtaient la propriëté de la Commission impériale, sauf la vitrerie, la toi- ture de zinc et la plate-forme centrale (S 19). Il répugnait tellement à Topinion publique de voir anéantir le fruit de tant d'efforts et de tant de dépenses, que plusieurs idées furent mises en avant pour démonter le Palais et le recons- truire ailleurs. Mais aucune ne put aboutir à une solution pratique.

Convaincue de la nécessité de livrer Tédifice aux démolis- seurs, la Commission avait songé un moment à le dépecer par lots ou même à en opérer la démolition en régie ou à l'entre- prise, pour se charger ensuite de la vente des matériaux au détail. Ces deux combinaisons, qui auraient pu conduire sans doute à un rendement très-avantageux, mais qui faisaient assu- mer à la Commission une grave responsabilité, furent défini- tivement écartées.

La Commission prit donc le parti prudent de ne faire de tout le Palais qu un seul lot et d'en céder les matériaux k un entrepreneur, qui lui payerait une soulte convenue par avance et se chargerait de tous les frais de la démolition. Elle fit ré- diger un cahier des charges, qui définissait exactement les conditions de l'entreprise et devait servir de base à l'adjudi- cation. Aucune garantie de poids n'était donnée à l'entrepre- neur, qui prenait les matériaux dans l'état ils se trouvaient.

La question du délai fut débattue avec soin par les concur- rents qui se mettaient sur les rangs. Elle devait en effet exer- cer une grande influence sur le résultat de l'opération. Avec de longs délais , la démolition serait moins onéreuse et la vente plus lucrative, parce que l'entrepreneur pourrait attendre les offres des acquéreurs, au lieu de subir leurs prétentions; mais,

218 CHAPITRE VIL LIQUIDATION.

voulant hâter sa liquidation et la remise du Champ de Mars à l'autoritë militaire, la Commission impériale se résigna à dé- courager quelques-uns des concurrents et à diminuer sensi- blement le produit qu'elle pouvait espérer de la cession du Palais, et elle stipula dans son cahier des charges que le sou- missionnaire n aurait que six mois pour la démolition, Tenlè- vement des matériaux et de tous les décombres.

Une adjudication restreinte (S 1 2 ) eut lieu le 1 3 février 1 868 devant S. Exe. le Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics. Elle fut prononcée au profit de celui des concurrents qui oiTrit la somme la plus élevée, soit 1,010,886 francs (tabl. 61); mais par suite du retard obstiné que mirent certains exposants à retirer leurs installations, malgré des rappels et même des sommations réitérées (S 5o), le soumissionnaire ne put réellement entrer en possession de son chantier que le i** mars 1868, ce qui faisait expirer le 3i août suivant le délai dont il disposait.

L'œuvre de démolition commença. Elle fut menée avec une grande célérité, grâce aux procédés expéditifs employés par l'entrepreneur. Au lieu de démonter soigneusement les char- pentes et de les amener sur le sol avec précaution, il les y précipitait en général brusquement, au risque de les défor- mer, de les tordre ou de les briser.

Tel a été notamment le système suivi pour les fermes de la galerie du travail. Les ouvriers se hissaient sur ces fermes, en faisaient sauter les rivets, ou retiraient les boulons qui les reliaient au reste de la construction, en ne laissant subsister qu'une faible attache. Chaque ferme, isolée ainsi complètement des fermes voisines, était saisie par deux forts câbles, qui se fixaient sur le prolongement des piliers au-dessus des naissances de l'arc; trente hommes tendaient chacun de ces cables avec

s 51. DÉMOLITION DU PALAIS. 219

ensemble et prëcision. La masse, haute de 97 mètres, large de 36 mètres, lourde d'environ 33 tonnes, s'ëbranlait sous ces efforts rëitërës; elle tournait sur les arêtes de ses deux piliers comme autour d'une charnière, s'inclinait lentement d'abord, puis., arrivée à un certain angle sur l'horizon , tombait avec fracas dune chute précipitée. Aussitôt qu'elle était à terre, ses copeaux de cornière arrachés, son tirant supérieur brisé ou tordu, des ouvriers s'élançaient sur elle pour la dépecer. Us faisaient sauter les rivets et mettaient à part les cornières et les feuilles de tôle; en un mot, ils défaisaient ce qu'avaient fait trois ans avant les entrepreneurs chargés de la construction.

Pour les grands murs en maçonnerie , on employait également un procédé rapide. Un pan de muraille, ayant une hauteur de 1 o à 1 9 mètres et une longueur de 1 5 à 90 mètres, était isolé des murs voisins par deux entailles ; puis on disposait sur sa face postérieure deux fortes pièces de bois inclinées, dont la tête était légèrement engagée dans la maçonnerie, et dont le pied butait sur un cric ou sur un verrin. A un signal donné, des ouvriers, au nombre de deux ou trois seulement par cric, poussaient d'une façon lente mais irrésistible cette pièce de bois qui chassait le mur, le forçait à s'arracher de sa base, puis à tomber avec une violente détonation, due en partie au brusque déplacement de l'air.

A l'aide de tels moyens d'exécution, le Palais, naguère meublé avec tant d'ordre , d'harmonie , de grandeur et d'élé- gance , n'a pas tardé à présenter le triste spectacle d'une ville prise d'assaut.

Le nombre des ouvriers employés à la démolition a été moyen- nement de 189, dont 119 à la journée et 70 à la tâche. Ces derniers s'associaient par brigade de trois à cinq et entrepre- naient, pour un prix convenu à raison du kilogramme ou du

2S0 CHAPITRE VIL LIQUIDATION.

nombre de rivets coupes, le démontage de telle ou telle partie de la construction ^^\ Leur journée revenait à des taux excep- tionnels, qui ont atteint jusqu'au chiffre de âo et même de 3o francs (tabl. 5o).

Malheureusement ce haut prix du travail ëtait compensé par ses dangers. Les chantiers de démolition sont, on le sait, de véritables champs de bataille. Celui du Palais, bien que n'ayant pas échappé à cette loi, et ayant lui payer son douloureux tribut, n'a pas donné lieu à autant d'accidents que l'on aurait pu le redouter, ainsi qu'en feront juger les chiffres ci-après.

Un service médical avait été organisé par les soins du mé- decin en chef, qui avait été déjà chargé de diriger celui de l'Exposition. L'ambulance fut transportée dans le pavillon du commissariat général. Un seul médecin y fut attaché , avec un infirmier sous ses ordres. Il résulte de ses observations très- exactes, que l'entreprise a amené 3 morts et 76 blessures, dont 19 graves et 67 légères t^'.

L'adjudicataire ne présida pas seul à la démolition. Il vendit plusieurs portions, à charge par les acquéreurs d'en opérer eux-mêmes le démontage et l'enlèvement.

Les matériaux provenant de la démolition ont eu des des-

^'^ Ce prix a été en moyenne, par 100 kilogrammes, de 1 franc pour la grande galerie , de 1 fr. 3g cent, pour les autres galeries, de 1 fr. yS cent, par 100 rivets. Quand la démolition devait être soignée, en vue du réemploi ultérieur, le prix par 100 kilogrammes s^élevait à 3 fr. 5o cent.

^) ffEn résumé, a dit dans son rap- Tport officiel le médecin chargé de ce ser- "Tvice, il est à remarquer que les accidents

(Tont été moins nombreux et moins graves ff pendant les travaux de démolition que rr pendant ceux de construction, n D faut ajouter que plusieurs des accidents sont dus à rimprudence des victimes. C'est ce qui a lieu notamment pour plusieurs blessures de la face et des yeux , qui au- raient été évitées si les ouvriers n avaient pas résisté à l'invitation qui leur était fréquemment adressée de mettre leur masque, lorsqu'ils coupaient. les rivets.

s 61. DÉMOLITION DU PALAIS. 821

tinatioDS diverses. Les uns, le tiers environ, ont servi à Tëdi- fication de constructions complètes, telles que verreries, pape- teries, fermes, usines, non-seulement en France, mais jusque dans le nouveau monde, à la Plata'^^ Quant aux deux autres tiers, ils ont ëtë, à peu près par parties e'gales, dépecés pour être de nouveau soumis à la fusion et au laminage, ou pour être réemployés par morceaux , à Tétat d'éléments de construction.

L'entreprise a été fructueuse pour l'adjudicataire; elle com- prenait 1/1,000 tonnes de métal, dont 1 1,000 tonnes de fer et tôle, 1,000 tonnes de tôle ondulée et 2,000 tonnes de fonte. En négligeant même toutes les autres parties du Palais, telles que la maçonnerie, qui ne mesurait pas moins de iâ,ooo mètres cubes, la charpente, dont le cube était de 1 ,600 stères (tabl. â), on voit qu'au prix de 1,010,886 francs, montant de l'adju- dication, le kilogramme du métal ressortait à près de 7 cen- times. Si Ton ajoute â ou 3 centimes au plus pour la démolition , le rangement et l'enlèvement, on arrive à une dépense totale de 9 ou 1 o centimes. Or le prix moyen auquel a été effectuée la vente des parties démontées est de 1 5 centimes. Il se réduisait k a ou centimes pour le fer et à 8 centimes pour la fonte quand le démontage incombait k l'acquéreur, ce qui laissait une marge importante pour le bénéfice de l'adjudicataire.

Ce dernier avait terminé sa démolition vers le i5 juillet, mais il n'a achevé que bien après les délais légaux l'enlève- ment de ses matériaux et surtout celui des décombres qui provenaient de son opération et dont il était tenu de débar- rasser le sol du Palais.

' Le grand vestibule est remonte h bevoie. à Mantes. Ce sont sortoiit les

Brest, pour y servir de chantier de cens- combles de la galerie de ThisJoire du tra-

tmctioDs natales. Quelques parties des vaii qui ont M ré'mploy^^. galènes iolMeares sont rétablies h Cour-

222 CHAPITRE Vil.— LIQUIDATION

S 5a. Remise en ëtat du Champ de Mars.

En même temps qu'elle préparait et poursuivait Tœuvre de la démolition du Palais, la Commission impériale s'occupait de la remise en ëtat du Champ de Mars. Un avant-projet d'amé- nagement, dressé par ses soins, fit Tobjet d'un procès-verbal de conférence, signé le 9 février 1868, et rédigé d'un com- mun accord entre le représentant du service des travaux de la Commission (liste Ix) et les représentants des autres services intéressés, c'est-à-dire le génie militaire pour le champ de manœuvres proprement dit, et le service municipal pour les contre-allées et les voies qui l'entourent.

Ce procès- verbal , approuvé le 10 mars suivant par S. Exe. le Ministre de la guerre, au nom de son département, et le 6 mars par M. le sénateur préfet de la Seine, au nom de la ville de Paris, a servi de base au projet définitif qui a été mis en adjudication le 3o mars.

Pour permettre d'apprécier complètement le nouveau projet, il est indispensable de rappeler sommairement l'ancien amé- nagement du Champ de Mars.

Avant l'Exposition, le Champ de Mars était divisé en deux versants par la ligne de faîte située dans l'axe du pont d'Iéna et de l'Ecole militaire. Chacun de ces versants écoulait ses eaux à l'aide d'un ruisseau pavé qui aboutissait, à 100 mètres en- viron de distance du quai d'Orsay, à la grille d'un égout cons- truit en 180 5, et débouchant dans la Seine en aval du pont d'Iéna. Ce ruisseau, long de 7/io mètres, n'offrait dans ses derniers 3oo mètres qu'une pente de 3 millimètres par mètre, tout à fait insuffisante pour l'assainissement d'un bassin de 2 9 hectares , sur lequel une pluie d'orage répandait plus d'un

s 52. REMISE EN ÉTAT DU CHAMP DE MARS. 223

mètre cube par seconde. Aussi les eaux s'extravasaient- elles de leur lit, qui n'aurait pas avoir, auprès de son embou- chure , moins de 4 mètres de largeur pour les contenir ; elles déposaient dans leur parcours le sable qu'elles avaient entraîné et formaient au bas des cuvettes du Champ de Mars de véri- tables cloaques.

Le nouveau projet a remédié à un état de choses aussi peu satisfaisant et partage le Champ de Mars en quatre versants, ayant chacun son assainissement distinct. L'ancienne ligne de faîte a été conservée, mais il en a été disposé une seconde, correspondant au petit axe du Palais. Les pentes ont pu ainsi être sensiblement augmentées et régularisées, en même temps que la masse des eaux était divisée.

Quant à l'écoulement souterrain des eaux, il est très-con- venablement assuré. Celui des deux bassins rapprochés du quai d'Orsay continuera à s'opérer à l'aide des anciens égouts qui assainissaient seuls autrefois tout le Champ de Mars; ce- lui des deux bassins supérieurs empruntera le grand égout de l'Ecole militaire , qui traversait jusque-là le Champ de Mars sans en recevoir les eaux, mais qui recevra désormais, par suite de la construction de deux petits branchements, les eaux de ces deux bassins supérieurs.

Les égouts construits spécialement par la Commission im- périale avaient un tracé ou des dimensions qui les rendaient impropres à concourir à l'assainissement du Champ de Mars remis en état. Ils ont donc été démolis comme les autres subs- tructions.

En effet, le procès-verbal du 9 février 1868 a stipulé la démolition de toutes les constructions enfouies dans le sol, jusqu^à 00 centimètres au-dessous du terrain nivelé, sans en excepter le vaste réseau des galeries souterraines établies sous

224 CHAPITRE VII. LIQUIDATION.

le Palais et mesurant plus de 5 kilomètres de développement^' sur une largeur moyenne de 3 mètres et une hauteur de a^jôo.

Le service militaire ayant exprimé la crainte que les voûtes de ces galeries ne fussent pas en état de supporter le poids des pièces d'artillerie, il fut décidé qu'elles seraient démolies et l'intérieur des galeries remblayé.

Le nouvel aménagement du Champ de Mars utilisait les 2 à3oo,ooo mètres cubes de remblais répandus sur sa sur- face pour la formation du terre- plein du Palais et pour les vallonnements du Jardin et du Parc. Mais il exigeait en outre l'apport supplémentaire de plus de 870,000 mètres cubes de remblais, de façon à exhausser le centre du Champ de Mars de 2 mètres par rapport k son ancien niveau ^^^ On verra plus loin comment la Commission impériale a pu se procurer une masse aussi considérable de remblai, dont le procès-verbal a défini soigneusement les qualités et le mode d'emploi.

Après l'achèvement des travaux destinés à lui donner son relief définitif, le Champ de Mars doit être recouvert d'une couche de sable. Il a été entendu que cette couche aurait une épaisseur de 5 centimètres (ce qui représente un cube de sable supérieur à 20,000 mètres), qu'elle pourrait être extraite de carrières à ouvrir dans le Champ de Mars lui- même, dont le sous-sol est sablonneux sur une grande profon- deur, et qu'elle serait répandue après que le tassement des terres le permettrait, c'est-à-dire en dehors de l'intervention directe de la Commission impériale, qui payerait au départe-

^*) Au pourtour du Palais, sous les ^^^ La cote ancienne du Champ de

i^estaurants , régnait une galerie de 1 0 mè- Mars , à l'intersection des deux axes du

très de largeur, longue de i,36o mètres. Palais, était de 39 mètres au-dessus du

Les autres galeries rayonnantes et circu- niveau de la mer; celle de la plate-forme

laires avaient une largeur de 3 mètres du Palais était de 33",99; celle du Champ

et une longueur totale de 3,5oo mètres. de Mars remis en état est de 3'i mètres.

s 52. REMISE EN ÉTAT DU CHAMP DE MARS. 225

ment de la guerre une souite , représentant les frais de cette main-d'œuvre.

Le procès-verbal réglait encore ce qui était relatif aux contre-allées du Champ de Mars. Ces contre-allées, plantées d'arbres, ont été cédées par l'Etat à la ville de Paris, en vertu d'une loi du 19 mars i838. Un procès-verbal de bornage, en date du ai septembre 1862, établi de concert entre le service du génie et le service municipal, a fixé les limites du terrain militaire à l'aplomb de la contrescarpe de l'ancien fogsé.

Les travaux de l'Exposition avaient fait disparaître les tertres des contre-allées, qui formaient saillie sur le Champ de Mars et détruit en partie leurs plantations, en ne laissant en dehors des clôtures qu'une bande de 1 6 mètres le long des maisons particulières. Cette bande, qui forme actuellement les avenues de La Bourdonnaye et de SufTren , avait été , à l'occasion de l'Exposition , macadamisée , garnie de trottoirs et plantée de chaque côté d'une rangée d'arbres.

Le service municipal et le service militaire ont demandé le rétablissement des autres lignes de plantations, non pas seulement en vue d'un avantage décoratif, mais aussi pour permettre aux troupes de se reposer à l'ombre dans l'inter- valle des manœuvres. Il a donc été entendu que la Commission impériale ferait exécuter, sur chacune des deux lignes de plan- tations à renouveler de chaque côté du Champ de Mars, une tranchée continue de 3 mètres de largeur, qui serait remplie de terre végétale, et qu'elle verserait dans la caisse municipale le montant des travaux proprement dits de plantation, dont la Ville se chargerait directement.

Les anciens tertres n'ont pas été rétablis; mais le sol des contre-allées est tenu au niveau des trottoirs et se relie au

i5

226 CHAPITRE Vil. LIQUIDATION.

Champ de Mars par de petits talus adoucis de 5o à 80 cen* timètres de hauteur, destines à les bien dëiimiter et à proté- ger les plantations.

Enfin, en ce qui concerne le de'lai de remise du Champ de Mars à Tautorité militaire, il fut stipule qu'une première zone de 10 hectares, voisine de l'Ecole militaire, lui serait livrée le i5 juin 1868, et le restant du terrain, le i5 mars 1869.

Ces délais ont été respectés et même devancés notablement pour une partie du Champ de Mars. La remise de la première zone a eu lieu le 19 juin 1868. Une deuxième zone, voisine du quai d'Orsay, de 1 1 hectares de superficie, a été livrée le i5 septembre 1868, c'est-à-dire six mois avant l'époque fixée au procès-verbal.

Quant à la zone centrale, son aménagement devait être beaucoup plus long à raison de la démolition du Palais et des galeries souterraines, du cube considérable de remblais à apporter dans ces galeries, enfin des intempéries et de la briè- veté des jours pendant la saison correspondant à ces travaux.

Malgré ces causes de retard, la livraison de ce terrain a pu avoir lieu au jour dit, le i5 mars 1869, et aurait eu lieu bien plus tôt, sans la lenteur apportée par l'adjudicataire de la démolition du Palais à l'enlèvement de ses matériaux et des décombres provenant de son entreprise (S 5 1 ).

Dans cette circonstance, comme dans toutes les autres, la Commission a tenu à honneur de respecter les délais fixés par avance et de s'imposer cette stricte ponctualité, qui doit être désormais la règle immuable des expositions.

L'entrepreneur de la remise en état du Champ de Mars , mis en possession de son chantier dès le 3o mars 1868, com- mença immédiatement ses travaux. Les embarras les plus sé- rieux lui furent suscités par la présence de toutes les construc-

.s 52. REMISE EN ÉTAT DU CHAMP DE MARS. 287

lions dont le Parc ëtail couvert, et que leurs propriétaires ne se hâtaient pas de démolir. Pour quelques-unes il fallut re- courir aux tribunaux, qui autorisèrent leur démolition et leur vente d'office.

Les constructions qui ont subsisté les dernières sur la sur- face du Champ de Mars sont le Bardo du bey de Tunis et le bâtiment se trouvaient les bureaux de la Commission im- périale et ceux du Jury, le long de l'avenue de La Bourdon- naye.

Le Bardo a été acquis par la ville de Paris et reconstruit dans le parc de Montsouris pour servir d'observatoire météorologique. Parmi ces élégants pavillons qui décoraient le Champ de Mars et qu'y admirait la foule, c'est le seul qui aura échappé à la démolition et qui ne sera pas perdu pour le public.

Quant au bâtiment du commissariat général, le personnel chargé de la liquidation y est resté installé jusqu'à la fin de 1868, et la démolition a eu lieu dans les mois de janvier et de février 1869. Ce personnel est ensuite retourné au Palais de Findustrie, Champs-Elysées, porte n** IV, les divers ser- vices avaient résidé pendant la première partie des opérations.

Les travaux proprement dits de remise en état n'ont pré- senté d'autre difficulté que celle de réunir en très-peu temps une niasse considérable de remblais. A cet effet, le Champ de de Mars a été constitué en une vaste décharge ^^^ il est arrivé dans un an, du i""' avril 1867 au t5 mars 1868, des divers points de Paris, près de 3 1 0,000 mètres cubes de terre

^'^ La Commission avait abandonne le par mètre cube. D*un autre côte, lentre-

droit de décharge à Tenlrepreneur, moyen- preneur était exposé à des éventualités

naot une redevance qui sVst réduite eifec- menaçantes : ainsi ses travaux pouvaient

tivement à 1 3 centimes par mètre cube. Ce être mis en régie et des remblais achetés

droit de décharge s^est élevé en moyenne à ses frais , si les décharges étaient deve-

au pro6t de reotrepreoeor è 75 centimes nues insuffisantes.

i5.

228 CHAPITRE VIL LIQUIDATION.

(labl. 5i). Pendant le mois de mai 1868, l'apport quotidien a dépassé i,5oo mètres cubes; il s'est élevé jusqu'à près de 1,800 mètres cubes en février 1869. Ce sont des chiffres qu'il est intéressant de connaître, pour savoir quel est, à Paris, dans des circonstances analogues, le rendement approximatif sur lequel il est permis de compter.

La dépense de la remise en état du Champ de Mars propre- ment dite a été de 170,349 francs 29 centimes, soit de 38 cen- times par mètre superficiel; la dépense totale, y compris celle de la remise en état de la Berge, s'est élevée à la somme de 393,978 francs 98 centimes (tabl. 69).

Les travaux étant aujourd'hui terminés, on peut en appré- cier les résultats. De l'aveu de tous, ils constituent une notable amélioration par rapport à l'ancien état du Champ de Mars. Grâce aux 600,000 mètres cubes environ de remblai déposés sur le sol, le relief est devenu correct et se prête bien à l'écoulement des eaux. Au point de vue militaire, cet emplacement a beaucoup gagné à l'hospitalité momentanée qu'il a prêtée à l'Exposition.

Les quartiers avoisinants se félicitent aussi du nouvel amé- nagement du Champ de Mars. Les communications de l'avenue Rapp à la rue Desaix se font maintenant sur un sol de ni- veau, que n'interrompt aucun ruisseau et qui est à l'abri de toute stagnation d'eau. Si l'Exposition n'a pas été pour ces quartiers l'occasion de cette transformation définitive qu'ils avaient rêvée, ils n'ont pas du moins à lui reprocher d'avoir laissé leur situation antérieure sans amélioration.

Enfin il reste un mot à dire du rétablissement de la Berge dans son état primitif. La Commission impériale avait espéré que' la Berge pourrait , sauf quelques modifications , être con- servée dans son nouvel aménagement, qui aurait offert au com- merce un quai insubmersible (S i5) et semblait s'harmoniser,

$ 63. CONTENTIEUX. 229

par ses dispositions décoratives, avec les travaux de la place du Trocadéro. L administration a pensé, au contraire, que cette construction rétrécissait le débouché du pont dléna , et qu'elle n'était pas disposée en vue des convenances commerciales. Elle a donc décidé, le 16 mai 1868, que la Berge serait rétablie telle qu'elle était avant son affectation provisoire à l'Exposition. Ces travaux ont exigé lenlèvement de 4 0,0 00 mètres cubes de remblai et la fermeture des deux brèches, pratiquées dans le mur du quai, pour rétablissement du pont d'Orsay de 2 5 mè- tres, et du tunnel de 3 mètres, qui faisaient communiquer la Berge et le Parc (S 1 5). La dépense s'est élevée à la somme de 107,658 francs 60 centimes (tabl. 6â).

s 53. Contentieux.

La démolition du Palais et la restitution du Champ de Mars et de ses dépendances à leur destination primitive étaient des opérations sans doute pénibles pour les organisateurs d'une entreprise, dont il s'agissait d'effacer jusqu'aux dernières traces. Mais elles étaient prévues dès l'origine; elles avaient une im- portance et une durée qu'on pouvait leur assigner par avance, et elles n ont en somme causé à la liquidation ni mécomptes ni retards.

Il n'en a pas été, à beaucoup près, de même pour les pro- cès auxquels la Commission impériale a été en butte, et qui ont eu un certain retentissement dans le public. Il semble donc utile d'insister avec quelque détail sur cette fâcheuse nouveauté de l'Exposition de 1867, puisque toutes les expositions anté- rieures en avaient été presque entièrement exemptes, et de faire ressortir les enseignements qu'on en peut déduire pour l'avenir.

Si Ton y réfléchit, on arrive à comprendre sans peine qu'il

230 CHAPITRE VIL LIQUIDATION.

est presque inévitable qu'une entreprise ayant l'importance de TËxposition universelle de 1867 donne lieu à des con- testations nombreuses. En effet, agir dans des conditions ex- ceptionnelles d'urgence et de célëritë, sans avoir le temps nécessaire pour peser et prévoir toutes les conséquences des marchés et tout le parti qu'en pourront tirer un jour la mau- vaise foi ou l'habileté d'un adversaire ; subir et par suite im- poser aux entrepreneurs les changements qu'exige le dévelop- pement de l'œuvre ; distribuer l'espace entre tant de milliers d'intéressés ; présider à leur installation ; surveiller dans une mesure déterminée l'arrivée , la conservation , l'enlèvement de leurs produits au milieu d'un chaos apparent; régler les con- ditions de l'entrée, pour les exposants, leurs employés et les visiteurs : ce sont des obligations qui peuvent donner nais- sance à plus d'un conflit. Mais les occasions de difficultés con- tentieuses s'augmentent dans une large proportion dès qu'il s'agit, en outre, d'organiser et d'installer tous les services ré- clamés par le public; d'en faire Tobjetde concessions obtenues à prix d'argent; enfin de délimiter tous ces intérêts contigus, s'observant avec une attention jalouse, et toujours prêts à em- piéter sur leur terrain respectif. Aussi peut-on s'étonner à bon droit, non pas que la Commission impériale de 1867 ait eu de nombreux procès à soutenir, mais bien plutôt que les expo- sitions antérieures aient pu échapper à cet embarras.

Cette différence tient certainement aux plus vastes propor- tions de l'Exposition de 1867; elle tient aussi à la sollicitude avec laquelle la Commission s'est efforcée de satisfaire aux con- venances des visiteurs, en créant pour la première fois à côté d'elle de nombreux intérêts privés, et par suite de fréquentes occasions de litige.

Mais cette différence peut surtout être imputée à ce que la

s 53.— CONTENTIEUX. 281

Commission impériale, pour abriter sa responsabilité, a pré- féré {adjudication publique à la concession de gré à gré, qui avait été adoptée dans les expositions antérieures, et qui assu- rait un meilleur choix de concessionnaires.

D'un autre côté, la Commission, pénétrée de ses intentions pacifiques et trop confiante peut-être dans celles des autres, ne s'était pas suffisamment mise en garde contre les difficultés dont elle pouvait être menacée. Elle avait réservé ses efforts et son attention pour son œuvre véritable, telle que la construc- tion, {^admission, l'installation, les récompenses, qui n'ont pas donné lieu à de sérieuses contestations; mais elle ne s'était point préoccupée, dès l'origine, de s'armer pour la lutte et d'organiser fortement un service du contentieux, qui révisât tous ses marchés et leur fît exactement rendre sa pensée, de façon à défier toute interprétation qui en dénaturerait l'esprit. N'ayant pas assez prévu ce déchaînement d'avidités sans pré- cédents, la Commission impériale a cherché à le contenir en instituant un service spécial (liste 4), qui, avec l'assistance du comité du contentieux (liste 3), a transigé dans toutes les affaires susceptibles d'être ainsi terminées, arrêté tous les procès naissants, et suivi ceux qui étaient déjà engagés. Les organisateurs des expositions futures, s'ils veulent créer une œuvre aussi vaste et aussi complète, devront mettre à profit cet enseignement, et ajouter à leurs préoccupations premières celle du contentieux.

Après ces considérations générales, il convient de préciser l'attitude qu'a prise la Commission impériale à l'égard des di- verses catégories d'intéressés avec lesquels elle était en litige.

Les rapports de la Commission avec les exposants propre- ment dits ont donné lieu à des contestations nombreuses (cent treize), mais sans gravité (tabl. 5 a).

232 CHAPITRE VII. LIQUIDATION.

Soixante- six de ces demandes tendaient à faire constituer la Commission comme dépositaire d'un certain nombre d'ob- jets exposes et frappés de saisie. La Commission a décliné cette responsabilité devant les tribunaux, qui, à plusieurs reprises, ont repoussé la prétention des demandeurs.

Neuf affaires , relatives à ladmission ou à Tinstallation , ont été dirigées contre la Commission par des exposants qui lui contestaient le droit de déplacer leurs produits en vue des con- venances générales de l'Exposition.

Enfin, dans treize autres affaires, les exposants ont voulu rendre la Commission responsable des avaries subies par leurs objets, notamment à la suite d'infiltrations de la toiture. Malgré tout le soin apporté à la construction, il est en effet bien difficile de rendre absolument imperméable un toit de 1 5 hectares. En outre, des vitres sont cassées, des tuyaux d'eau s'engorgent, et il en résulte, au moment des fortes pluies, des projections d'eau, qui peuvent devenir préjudiciables aux ex- posants.

Dans ces diverses circonstances, la Commission impériale a cru devoir décliner la compétence des tribunaux ordinaires, et faire considérer ces litiges comme administratifs. Le tribunal civil et la cour ont accueilli sa prétention (jugements du 7 août 1868, du 38 janvier 1869, des lU et 29 avril 1869; arrêt du 1" mars 1869).

En effet, dans ses rapports avec les exposants, la Commis- sion impériale n'était, à vrai dire, que le représentant et le délégué du Gouvernement lui-même, qui, par deux décrets impériaux du 22 juin i863 et du 1*^' février i865, avait or- donné et institué l'Exposition, et qui, par un autre décret du 1 2 juillet 1 865 , avait approuvé le règlement général. La Com- mission, en assignant les places, en recevant les produits, en

s 53. - CONTENTIEUX. 233

les disposant dans Tenceinte du Champ de Mars, faisait œuvre d^administration publique.

Les exposants, repoussés par les tribunaux ordinaires, n'ont pas, jusqu'à présent du moins, porté leurs réclamations de- vant le conseil de préfecture. Au surplus, à quelque juridic- tion qu'ils se fussent adressés, il semble que leurs plaintes ne devaient pas avoir la moindre chance de succès, car la fixation de l'emplacement affecté à chaque produit ne pouvait donner lieu à aucune action sérieuse contre la Commission impériale. Quant à la responsabilité provenant des avaries, la Commis- sion était suffisamment protégée par larticle 56 du règlement général ainsi conçu '^' : crLa Commission impériale prendra les '^mesures nécessaires pour garantir de toute avarie les pro- '^duils exposés; mais elle ne sera, en aucune façon, respon- - sable des incendies, accidents, dégâts ou dommages dont ils T auraient à souffrir, quelle qu'en soit la cause ou Timportance. '^Eile laisse aux exposants le soin d'assurer leurs produits, di- '^rectement et à leurs frais, s'ils jugent à propos de recourir ♦^à cette garantie. Elle fera surveiller par le personnel néces- ''saire les produits exposés, mais elle ne sera pas responsable ^des vols et détournements qui pourraient être commis.?)

La Commission impériale a décliné également la compé- tence des tribunaux ordinaires quand les contestations soule- vées contre elle devaient entraîner l'interprétation de son rè- glement général, approuvé par décret. Ainsi, des difficultés se sont élevées avec un exposant et avec un concessionnaire au sujet des cartes d'entrée gratuite auxquelles ils prétendaient avoir droit pour leurs agents, en vertu des articles 58 et 69 du règlement. Le tribunal et la cour ont invariablement dé-

'' Il e»t bon de rappeler ici qu*avant demande dans laquelle ils 8*engageaient h r»dMii»ion Ie9 exposants signaient une se conformer au i*èglement général (S 1 9).

234 CHAPITRE VIL— LIQUIDATION.

cidé qu'il ne leur appartenait pas de rechercher comment se faisait Tattribution de ces cartes; qu'il s'agissait de l'applica- tion d'un règlement gênerai d'administration et de police, au sujet duquel l'administration seule était compe'tente. (Juge- ment du 4 janvier et arrêt du 3i juillet 1868 ; jugement du 1*^' décembre 1868.)

Il importait de maintenir l'intégrité de ces principes de com- pétence en vue des expositions futures, pendant lesquelles ces questions peuvent se reproduire.

La Commission impériale aurait pu vraisemblablement se prévaloir des mêmes règles dans la plupart des procès qui lui ont été suscités. En effet, soit qu'elle traitât avec des cons- tructeurs, soit qu'elle concédât des entreprises commerciales qui devaient s'exploiter moyennant redevance dans l'enceinte de l'Exposition, elle agissait encore comme déléguée de la puissance publique, de qui elle tenait son existence et ses attri- butions. Néanmoins, à raison de la présence de souscripteurs garantissant les risques de l'entreprise, elle a cru plus conve- nable d'accepter la juridiction de droit commun dans toutes les causes elle paraissait moins représenter l'autorité que rechercher une source de revenus.

C'est ainsi que les tribunaux ordinaires ont jugé les contesta- tions, d'ailleurs peu nombreuses et peu importantes, que la Com- mission impériale a eu à soutenir contre les entrepreneurs de la construction.il est juste, en effet, de remarquer qu'aucun des traités pour l'établissement du Palais, du Parc, du Jardin et de la Berge, n'a donné lieu à une difficulté importante. Sur le total de /i8 millions environ représenté par l'addition du budget des dépenses à celui des recettes, une seule partie a été féconde en questions litigieuses. C'est celle d'un million à peu près, correspondant au produit des concessions.

s 53. CONTENTIEUX. 235

Les procès soulèves à loccasion de ces concessions ont at- tiré l'attention publique par leur nombre, et le bruit qu'on a fait autour d'eux.

La Commission a eu à répondre k UU instances de cette nature, pour lesquelles le chiffre des demandes s'élevait à près de 6 millions ^'^

A cette occasion, Ton a blâmé la Commission d'avoir adopté le système des concessions privilégiées. Il est cependant impos- sible de procéder autrement; car, dans une enceinte limitée et la place est strictement mesurée , on est bien forcé de limi- ter aussi la concurrence. Dès lors, le seul parti à prendre est de faire un choix parmi les entrepreneurs et de leur imposer un loyer.

Le système n'est donc pas critiquable au fond, et l'on n'y peut guère reprendre dans l'application que l'absence déjà si- gnalée d'une organisation suffisante pour la révision des mar- chés, et peut-être une trop large tolérance dans le choix des personnes admises à l'adjudication , dont quelques-unes auraient être écartées.

On ne peut ici entrer dans l'historique et le détail des di- vers procès que la Commission impériale a été forcée de sou- tenir au sujet des concessions; mais l'on croit cependant né- cessaire d'en présenter quelques spécimens, pour montrer k quelle coalition imprévue d'appétits la Commission s'est trou* vée forcée de tenir tête.

'*' Ces chiffres se décomposent ainsi :

Nombfp. Chiffre rfcUmé.

Aflaires termioée* (3i jiiillel i8H(j) 35 3,5oo,ooo'

Affaires pendantes 9 9,3oo,ooo

ToTAii k^ 5,800,000

236 CHAPITRE VIL— LIQUIDATION.

Le procès des chaises, comme on la appelé, est celui qui a le plus occupe Tattention publique.

La Commission avait concédé pour 35,ooo francs à un fer- mier le droit de placer 6,000 chaises dans le Champ de Mars. Les restaurateurs, pressés par Taffluence des consommateurs, se croyant autorisés d'ailleurs par un usage général à Paris, étaient bientôt sortis des limites assignées à leur local , et avaient placé des tables et des chaises sur le promenoir extérieur. La Commission impériale, qui pensait s'être réservé par son traité le droit absolu de répartir les chaises dans l'enceinte du Parc et du Palais, toléra cet empiétement.

Le fermier des chaises se crut lésé par cette tolérance , et après de longs débats obtint gain de cause par un arrêt du i3 août 1867, qui obligea la Commission à faire disparaître les chaises des restaurateurs.

Cet enlèvement eut lieu le 28 août, non sans une certaine émotion du public, accoutumé à consommer en plein air.

Le procès continua. La Commission fut condamnée en première instance, par un jugement du 16 mai 1868, à 329,071 francs de dommages-intérêts, chiffre qui fut réduit à 1 30,000 francs par un arrêt de la Cour du 5 janvier 1869.

Les restaurateurs, à leur tour, se plaignirent de l'enlève- ment des chaises, et n'ayant pu faire accueillir leur demande en référé (ordonnance du 38 août 1867), ils soulevèrent au principal une instance, qui est actuellement pendante. De telle sorte que la Commission, après avoir bénévolement défendu leurs intérêts et souffert des empiétements qui ont entraîné pour elle des embarras et des sacrifices considérables, se trouve aujourd'hui en butte à un nouveau procès de la part de ceux mêmes pour qui elle avait accepté la lutte , et qui prétendent puiser un droit dans sa tolérance. La justice en décidera.

s 53. CONTENTIEUX. 237

Ces difTicultës n'étaient pas les seules auxquelles la Com- mission dut être en butte de la part des restaurateurs.

Plusieurs d entre eux, se fondant sur les règles du contrat de bail, prétendirent que leur jouissance avait été altérée, notam- ment parla construction des salles Suffren, qui leur enlevaient, disaient-ils, l'air et le jour sur lesquels ils avaient compté, et par la concurrence des établissements de consommation, ins- tallés dans ce bâtiment. Ces restaurateurs appartiennent tous aux sections étrangères; ils avaient traité non pas directement avec la Commission impériale, mais chacun avec leur Com- mission nationale. La réclamation de ces restaurateurs a été accueillie par le tribunal de première instance et par la cour jusqu'à concurrence d'une somme d'environ 80,000 francs de dommages-intérêts (jugements des 3 o août 1 867 et 5 août 1868; arrêt du 7 mai 1869).

Les concessions qui devaient exploiter la publicité ont aussi fourni leur contingent d'embarras à la Commission impériale. Celle du catalogue a donné lieu à des procès qui ont être intentés par la Commission elle-même, pour faire respecter le privilège du concessionnaire, et suivis avec des succès divers devant le tribunal et la cour. Par suite de l'arrêt qui portait une certaine atteinte au monopole qu'elle avait concédé, la Commission fut amenée à apporter une large réduction à la redevance stipulée dans le contrat.

La concession du droit d'affichage sur les vastes surfaces en planches qui entouraient le Champ de Mars a également causé à la Commission une perte assez grave. La difficulté de faire respecter ce privilège par les tiers entraîna les réclamations du titulaire. La Commission impériale accepta un jugement par sentence arbitrale, qui la condamna à payer une somme élevée de dommages-intérêts (sentence du 1 3 décembre 1867).

238 CHAPITRE VII. LIQUIDATION.

L'exposition agricole de Billancourt suscita aussi un dëbat ju- diciaire. Le concessionnaire des restaurants et autres établisse- ments de rîle n'avait pas réussi dans son entreprise, et il voulut rendre la Commission impériale responsable de ses mécomptes. Un jugement du 3 mars 1869 a limité cette responsabilité à la réparation d une concurrence, qui aurai^ été causée à l'expo- sition agricole par les concours de machines à faucher et à moissonner établis à Vincennes et à Pouilleuse.

Il semble que les procès s'engendrent les uns les autres, et que l'idée de réclamer des dommages-intérêts à la Commission ait pris faveur à l'Exposition de 1867. Toute industrie qui s'é- tait promis des bénéfices exceptionnels croyait avoir un droit à se faire indemniser de ses déceptions. C'est ainsi qu'il vient d'être dirigé une demande de 800,000 francs de dommages- intérêts contre la Commission impériale par les liquidateurs de la société du cercle international. Cette société s'était constituée spontanément et avait vivement sollicité de la Commission im- périale la faveur de fonder un cercle dans l'enceinte du Champ de Mars, pour offrir un lieu de réunion aux exposants et aux visiteurs, spécialement aux étrangers. La Commission n'avait exigé d'elle aucune redevance; la concession était donc pure- ment désintéressée, et destinée uniquement au service du public. Le cercle international a échoué, et les organisateurs voudraient faire retomber sur la Commission le fardeau de leurs pertes. Ce procès n'a pas encore reçu de solution.

La Commission impériale n'a pas été seulement en butte aux plaintes et aux réclamations de ceux avec qui elle avait contracté. Le goût de Tattaquer en justice s'est étendu aux personnes mêmes avec lesquelles elle n'avait jamais eu de rap- ports. Ainsi, pour contrôler l'entrée des abonnés, elle avait adopté comme facultatif le système des portraits-cartes photo-

s 53. CONTENTIEUX. 239

graphies, à l'aide desquels chacun pouvait se faire reconnaître aux portes. Mais il paraît qu'à son insu un brevet d'invention avait été pris pour ce moyen de contrôle. Le titulaire du brevet se plaignit de contrefaçon. Il fut heureusement facile de faire juger contre lui qu'un semblable proce'dé ne constituait pas une découverte industrielle et ne pouvait faire l'objet d'un brevet valable (jugement du 5 décembre i868). La cause est encore pendante en appel.

De tels exemples prouvent que tous les prétextes ont paru bons pour attaquer la Commission impériale, de manière à obtenir par cette voie détournée une part des bénéflces dus k la bonne gestion de l'entreprise.

En résumé, les concessions ont été pour l'Exposition de 1 867 une source d'embarras de toute nature, de sacrifices, de retards et dlncertitudes dans la liquidation. Le produit qu'elles ont rapporté est resté bien au-dessous de ce qu'a supposé l'opinion publique (tabl. 58 et 5 9), et il est h peine supérieur à celui de TExposition de 1863 (1,978,000 contre 1,009,000). Si on le diminuait de toutes les réductions consenties ou subies par la Commission , et des dommages-intérêts dont ils ont été l'occa- sion, on verrait quel rôle insignifiant joue en définitive cette recelte dans le budget de l'Exposition de 1867.

Cependant le système des concessions privilégiées doit sur- vivre à ces inconvénients, mais sous les conditions suivantes :

I* Qu'il ne s'appliquera qu'à des services vraiment indis- pensables à la satisfaction des visiteurs:

9** Qu'il réduira le privilège au strict nécessaire et n'enchaî- nera que le moins possible la liberté de la Commission, en même temps qu'il ne la rendra pas responsable des actes d'au- tnii;

S-"" Que le choix du personnel des concessionnaires sera fait

240 CHAPITRE VII. LIQUIDATIOX.

directement, sans adjudication et parmi des personnes offrant toutes garanties par leurs précédents ;

U'' Enfin, que dès l'origine tous les termes des marchés seront pesés et contrôlés par un service du contentieux forte- ment organisé.

s 5&. Médailles commëmoratives.

Après la clôture de l'Exposition et la distribution des récom- penses aux exposants, la Commission impériale a voulu offrir un souvenir de la grande œuvre qui venait de s'accomplir à toutes les personnes dont le concours lui avait été acquis.

Le nombre de ces personnes a été considérable, car il a compris les collaborateurs effectifs de la Commission impé- riale, c'est-à-dire les membres des commissions nationales, des jurys , des comités divers et des administrations publiques qui , directement ou indirectement, ont contribué au succès de cette vaste entreprise (tabl. i).

La Commission a offert à ces différents collaborateurs des médailles empruntées aux types frappés à l'occasion de l'Expo- sition. Ces médailles ont été de trois sortes : la médaille de 68 millimètres aux deux génies, nominative, et portant à l'exergue la mention : crPour services rendus;?» la médaille de 5o millimètres portant à l'exergue : cr Participation à l'œuvre cr internationale, v et mentionnant, au centre, la nature de cette participation; enfin la médaille commémoralive, tantôt de 5o, tantôt de 36 millimètres, avec addition des mots : «Commission impériale 75 dans la légende.

Les médailles frappées en or, en argent ou en bronze , ont été réunies dans des écrins renfermant un, deux ou trois de ces types, suivant la nature et l'importance des services à rappeler.

En général, les membres de la Commission impériale et

s 54.— MÉDAILLES COMMÉMORATIVES. Ui

des Commissions étrangères, ainsi que les membres du Jury, ont reçu des séries de trois médailles, accompagnées d un di- plôme; les séries de deux médailles ont été attribuées aux autres catégories de personnes ; enfin une simple médaille nominative ou anonyme de 5o millimètres a constaté les services rendus par les agents secondaires de la Commission impériale ou des commissariats étrangers.

Le nombre des écrins ainsi distribués a dépassé quatre mille et a occasionné une dépense de 1 5 0,000 francs.

Il y avait lieu de comprendre dans la distribution des mé- dailles commémoratives les établissements et les propriétaires de collections qui avaient plus particulièrement concouru à l'exposition de Tbistoire du travail.

Les objets figurant dans cette exposition ne pouvaient , par leur nature, être assimilés aux produits industriels ni aux œuvres d'art qui composaient les différents groupes, et qui étaient sou- mis à Tappréciation du Jury international. Cependant il était convenable de constater par un témoignage spécial le mérite des collections formées avec le plus de science et de goût, et d'offrir en même temps un remercîment aux amateurs éclairés, qui avaient mis avec tant de désintéressement leurs richesses à la disposition de la Commission impériale. La commission supérieure de Tbistoire du travail fut cbargée de dresser la liste des exposants auxquels il y avait lieu d'offrir ce témoignage et ce remercîment. Des médailles du type et du module de celle des grands prix et portant à Texergue : rr Histoire du travail , pour services rendus, r> furent remises, par les soins de la même commission et au nom de la Commission impériale, aux per- sonnes ou aux établissements figurant sur cette liste (liste 98). Il a été distribué ainsi 969 médailles, dont 6 en or, 1 17 on argent, et 891 en bronze.

î242 CHAPITRE Vil. ~ LIQUIDATION.

On rappelle ici qu'une mesure analogue avait élë prise pour les 38 1 exposants déclares hors concours par le Jury interna- tional (S 48).

Pour chacune des médailles nominatives, le nom du titu- laire a été frappé en relief à l'aide d'un coin spécial, ainsi que cela avait eu lieu pour les médailles décernées par le Jury (S 43). Ce mode d'exécution , qui donne plus de prix à la médaille que le procédé usuel de la gravure , a nécessité la confection de plus de six mille coins.

s 55. Clôture des opérations de la Commission impériale.

Après la remise en état du Champ de Mars (Sa 5i et 5â), et indépendamment des soins qu'exigeaient les procès (S 53), la Commission impériale eut encore, pour compléter sa tâche, h s'occuper des opérations suivantes.

Dès le commencement de l'année t868, la Commission con- naissait à peu près exactement les résultats financiers de sa ges- tion, sauf en ce qui concernait les procès engagés ou à naître. Il ne lui était donc pas possible d'tWaluer l'importance du bénéfice réalisé, dont le chiffre dépendait de l'issue de ces procès; mais il y avait tout lieu de croire que le compte de liquidation se sol- derait en excédant. Dès lors la Commission décida que les sommes versées par les membres de l'association de garantie, soit 2 p. o/o du capital souscrit (S i), leur seraient rembour- sées, avec les intérêts à 5 p. o/o calculés depuis le 20 juillet i865, jour de la clôture de la souscription, jusqu'au 20 mars 1868, date de la délibération de la Commission impériale. Il devait être ultérieurement statué sur la distribution des béné- fices définitifs; mais il fallait auparavant que la liquidation fût plus avancée, et que la situation fût dégagée de toute éven- tualité.

s 55. CLÔTURE DES OPÉRATIONS. 243

Cependant la Commission impériale n'a pas attendu jusque- pour indemniser les membres de son personnel et les agents des administrations diverses qui lui avaient prête leur con- cours. Le succès de l'entreprise et les résultats financiers étaient dus en grande partie au zèle et au dévouement de nombreux collaborateurs. Les services avaient été, pour la plupart, ou faiblement rémunérés ou même entièrement gratuits. D'ail- leurs les efforts déployés par le personnel administratif avaient permis de réduire notablement le nombre des agents (S i , liste liy tabl. i ), et par suite de laisser les frais généraux fort au-dessous des prévisions primitives. Enfin, une exposition universelle , qui n'offre à ses agents qu'une occupation tempo- raire et qui ne peut assurer leur avenir, est équitablement tenue, en cas de succès, de leur allouer une certaine part du profit réalisé.

Prenant en considération ces divers motifs, la Commission a décidé, dans sa séance du 99 décembre 1868, qu'une somme de 600,000 francs serait mise à la disposition du comité des finances, chargé d'en opérer la répartition. Cette répartition a porté sur environ 1 ,4 00 personnes, dont 3 60 appartenaient au personnel de la Commission impériale et plus de 1 ,000 è celui des administrations auxiliaires ^^K

Pendant que les opérations de la liquidation se poursui- vaient, il était procédé à un dépouillement minutieux des pièces et des papiers de toute sorte émanant des divers ser- vices et au classement des documents présentant assez d'inté-- rét pour être conservés. Quant aux dessins, ils ont été réunis en albums, au nombre de six, dont trois pour la construction,

<*' Ces adminîgtrations sont celles des delà police, des sapeurs-pompiers cl de postes, des iél<<graphes , de Toclroi, des la garde de Paris, douanes, de la chambre de commerce.

244 CHAPITRE VIL LIQUIDATION.

concernant le Parc, le Palais et la plate-forme centrale, et trois pour l'installation, relatifs à la galerie du travail, aux sections étrangères et à la section française. Composés avec un grand soin, ces albums donnent une représentation toujours exacte et parfois pittoresque de toutes les parties de l'Exposi- tion; cette précieuse collection est complétée par une vue en perspective de l'ensemble du Cbamp de Mars, due au crayon de Cicéri, et par de nombreuses photographies et vues stéréos- copiques, enfin par le modèle de quelques travées de la plate- forme centrale, modèle exécuté à l'échelle de i/io.

Aucune décision n'a encore été prise d'une manière définitive au sujet de la destination à donner à ces archives et du lieu elles devront être déposées. Il conviendra, dans les dispositions à prendre à cet égard, de ne pas perdre de vue le haut intérêt que présentera cette collection pour les organisateurs des ex- positions ultérieures. Il est regrettable que, faute d'une sem- blable mesure, on n'ait pu jusqu'ici utiliser que d'une façon incomplète les traditions et les enseignements des expositions précédentes. L'on eût ainsi évité un travail considérable pour retrouver des données déjà acquises. Il y a lieu d'espérer qu'un local spécial sera consacré à réunir tous les documents affé- rents à la gestion de la Commission impériale. Il serait utile d'y joindre tous les ouvrages, catalogues, notices, rapports ou mémoires, photographies, dessins et médailles dont l'Exposi- tion universelle de 1867 a été l'occasion, tant en France qu'à l'étranger. On constituerait ainsi un noyau auquel viendraient successivement se joindre les documents analogues fournis par les expositions futures et les pièces que l'on parviendrait à rassembler sur les expositions passées. Il n'est pas douteux que ce musée, une fois formé, ne fût enrichi par les dons des particuliers.

s 55. CLÔTURE DES OPÉRATIONS. 245

Enfin l'on a eu également à recueillir les données et les in- dications devant servir à la publication du présent rapport. Ce travail devait présenter une sorte de monographie détaillée de l'Exposition et rappeler tous les faits accessoires qui pou- vaient s'y rapporter. Il a fallu dès lors, afin d'avoir des ren- seignements complets , coordonner les documents fournis par les différents services , s'adresser aux Commissions étrangères et aux syndicats de la section française; enfin recourir à plu- sieurs administrations publiques et particulières , telles que les compagnies des chemins de fer, des bateaux à vapeur, des omni- bus, l'assistance publique, les administrations des douanes, des postes et des télégraphes.

C'est ainsi qu'on est parvenu à composer, dans un temps re- lativement court, cet ouvrage dans lequel on s'est non-seule- ment attaché à relater les faits avec une rigoureuse exactitude, mais encore à signaler les difficultés vaincues et les erreurs commises; enfin à dégager les principes et les enseignements que l'on pourra mettre à profit dans l'avenir.

Après avoir donné ses soins aux diverses opérations qui viennent d'être énumérées, la Commission impériale, son œuvre terminée, se serait alors dissoute, sans les procès en- core pendants. La solution de ces divers litiges exigeait en effet d^assez longs délais, qu'il ne dépendait pas d'elle d'abré- ger.

La Commission aurait pu néanmoins résigner son mandat et confier sa liquidation à quelques-uns de ses membres; mais elle n*a pas cru devoir se désintéresser de cette dernière partie de sa tâche , et elle a décidé qu'elle continuerait à veiller jus- qu'à la fin aux intérêts dont elle était chargée.

Aussitôt que la Commission aura obtenu des tribunaux des jugements sur les affaires qui leur sont déférées, elle aura à

246 CHAPITRE VII. - LIQUIDATION.

rëgler ses comptes dëfînitifs , à fixer le montant des bénéfices rëalisés et à en opérer la répartition entre les ayants droit. Cela fait, il lui restera à demander à l'Empereur de vouloir bien, par un décret, la relever de son mandat.

s 56. - RÈGIJIMENT DE COMPTABILITÉ. 2A7

CHAPITRE VIIÏ.

FINANCES. S 56. Règlement de conipLnbilitë.

Dès le dëbut de ses opérations financières, la Comnfiission împëriale a institue un règlement fixant les conditions à observer dans la comptabilité des recettes et des dépenses. Ce règle- ment, préparé par les soins du comité des finances, a été dé- libéré et adopté le juillet i865.

II comprend six titres, qui ont respectivement pour objet le budget des recettes et des dépenses, la liquidation des dé- penses, l'ordonnancement des dépenses, la tenue des écritures de comptabilité, le contrôle des écritures et le compte général des dépenses.

La première base du règlement était la formation d'un budget divisé en recettes et en dépenses; chacune de ces par- ties se subdivisait à son tour suivant la nature des recettes et des dépenses et dans Tordre d'une nomenclature déterminée. Le budget devait être préparé par le commissaire général, examiné par le comité des finances et arrêté par la Commis- sion impériale.

Toutes les recettes, quelle que fût leur nature, devaient être versées chaque jour en compte courant à la caisse du Crédit foncier de France.

Les dépenses ne devaient être autorisées que sur des crédits spécialement ouverts à chacune d'elles par la Commission im- périale; ces crédits ne pouvaient pas recevoir d'autre emploi, sans un consentement préalable de la Commission.

Les traitements des fonctionnaires de la Commission impo-

248 CHAPITRE VIII. FINANCES.

riale étaient dëterminës par des arrêtés pris, sur la proposi- tion du commissaire général, par S. Exe. le Ministre d'Etat, premier vice-président.

Les marchés , soumissions , traités ou conventions relatifs à rExposition universelle, étaient préparés par les chefs des ser- vices intéressés , et présentés par le commissaire général à l'ap- probation du comité des finances; ils ne devenaient définitifs qu'après la signature de S. Exe. le ministre d'Etat.

Malgré la présence dans le sein de la Commission d'indus- triels considérables, et que leur importance désignait en pre- mière ligne pour les grandes entreprises de l'Exposition, la Commission, obéissant à un sentiment de haute convenance, a décidé qu'aucun de ses membres ne pourrait concourir aux travaux ni aux fournitures.

Le commissaire général liquidait les dépenses et délivrait les ordonnances de payement, qui étaient soldées au moyen de chèques sur la caisse du Crédit foncier.

Chacune des ordonnances de payement devait indiquer le chapitre du budget qui supporterait la dépense et rappeler le crédit ouvert à ce chapitre, ainsi que le solde restant dispo- nible.

La comptabilité et la caisse étaient réunies sous une même direction (liste 4).

Les écritures devaient être tenues en partie double avec journal et grand-livre.

Une balance générale de toutes les écritures devait être faite à la fin de chaque mois, et remise au premier vice-prési- dent de la Commission impériale et au commissaire général.

L'entretien et la garde du matériel et des objets mobiliers ap- partenant à la Commission impériale étaient confiés à un éco- nome, chargé d'en dresser l'inventaire détaillé. La Commission

s 57. ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 249

impériale avait d'ailleurs le droit de disposer comme elle len- teodait de ces divers objets , soit pendant la durée de l'Expo- sition, soit après sa clôture, et, en cas de vente, le produit en devait être porté en recette, à un titre spécial du budget.

Le comité des finances était chargé de suivre et de vérifier, au besoin, les opérations de la comptabilité et la situation de la caisse.

Enfin, à la clôture des opérations de l'Exposition universelle, un compte général des recettes et des dépenses devait être établi par le service de la comptabilité et soumis par le com- missaire général à l'approbation de la Commission impériale.

S 57. Etablissement du budget.

Un aperçu du budget des dépenses avait été préparé dès l'origine par les soins du commissaire général et présenté, le 18 juin i865, à la Commission impériale, en même temps que l'avant-projet d'organisation. Cet aperçu portait le chiffre des dépenses probables à 18 millions, sur lesquels 1 1 millions de- vaient être consacrés à la construction du Palais. Ce dernier chiffre avait été calculé en raison du prix approximatif du mètre de terrain couvert par une construction en fer et vitrage, prix qiû, pour le palais de Sydenham, édifié dans de sembla- bles conditions, avait été de 70 francs. Les autres éléments du chiffre total, répartis sur douze articles différents, avaient été évalués d'après les indications fournies par les expositions an- térieures.

Quelques mois plus tard, après que les adjudications eurent été faites pour les principaux travaux , et pour diverses conces^ sioDS, ie comité des finances, en possession de données pré- cises, put proposer un premier budget équilibré en recettes et en dépenses. Ce budget , adopté par la Commission impériale

250 CHAPITRE VIII. FINANCES.

le /(janvier 1866, ne différait pas sensiblement des premières évaluations et s'élevait à 18,950,000 francs. Il comprenait d'ailleurs, à son chapitre des dépenses, une somme à valoir de 1,855,930 francs, dont la plus forte partie était applicable aux frais de construction. Cette réserve était destinée à faire face aux éventualités, qu'il est prudent de prévoir dans une entreprise aussi complexe qu'une exposition universelle.

La question de bénéfice à réaliser était d'ailleurs secon- daire, le but poursuivi par les fondateurs étant d'une nature trop élevée pour que l'on se préoccupât d'une semblable con- sidération ; mais il importait essentiellement d'éviter en fin de comptes un déficit qu'il eût fallu combler, soit avec un surcroît de subvention à demander à l'Etat ou à la ville de Paris, soit avec l'argent des souscripteurs. L'une ou l'autre de ces solu- tions aurait mis sérieusement en jeu la responsabilité morale de la Commission impériale; il était dès lors indispensable de régler ses opérations avec un tel ordre et une telle écono- mie que le chiffre des mécomptes possibles, soit en recettes, soit en dépenses, n'excédât pas le fonds de réserve indiqué plus haut.

Dans le budget du 4 janvier 1866, le chapitre des dépen- ses se divisait en vingt et un articles, pour lesquels il serait inutile d'entrer dans de longs détails, chacun d'eux ayant été l'objet d'un examen spécial dans le cours du présent rapport.

Le chapitre des recettes se subdivisait en dix-huit articles, classés eux-mêmes en quatre sections distinctes, savoir : les deux subventions de l'Etat et de la ville de Paris, les souscrip- tions de l'association de garantie, le produit des entrées, les recettes diverse^.

Les 1 2 millions fournis, moitié par l'État, moitié parla Ville, formaient une ressource fixe, qui ne pouvait être l'objet d'au-

s 57. -> ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 251

cune incertitude. Ces i a millions devaient être verses en trois termes, 3 millions en 1 865, 6 en 1 866, et les 3 derniers en 1867. Si la concordance de ces e'chëances avec les besoins de l'Exposition n'ëtait pas telle qu'elle dût dispenser de recou- rir aux avances du Crédit foncier, il était permis d'espërer toutefois que le compte courant avec cet établissement ne don- nerait pas lieu à une somme d'intérêts considérable, et, en effet, il résulte des situations mensuelles que ce compte a été presque constamment à l'avantage de la Commission impériale.

Le montant des souscriptions au capital de garantie s'est élevé à 10,347,000 francs, divisés en parts d'intérêts de 1,000 francs chacune (S 1 , tabl. 53). Le versement de so francs sur chacune des 10, 3 67 parts souscrites a donné la somme de 906,9/10 francs, qui a été remise k la société du Crédit foncier. Ces sommes ne devaient pas figurer au budget des recettes et n*y ont été portées que pour mémoire ; il fallait bien marquer que le fonds social n'était qu'un fonds de garantie, une res- source tout à fait subsidiaire, k laquelle on ne devrait recourir qu'en cas d'absolue nécessité, après l'épuisement des subven- tions et des autres recettes.

La section relative aux entrées devait attirer d'une façon toute particulière la sollicitude de la Commission : elle renfer- mait en effet le chiffre le plus important après celui des sub- ventions; l'appréciation de ce chiffre reposait sur des éléments incertains; enfin de sa valeur devait dépendre principalement le succès de l'opération.

En réglant le tarif des entrées, il ne fallait pas perdre de vue que l'Exposition devait s'adresser k toutes les classes de la société, les moins aisées comme les plus riches, aux ouvriers et aux patrons, aux savants et aux gens du monde; qu'ainsi, plus on parviendrait k augmenter le nombre des visiteurs de ces

252

CHAPITRE VIII. FINANCES.

diverses classes, tout en évitant le désordre et la confusion, plus rExposition réussirait à tous égards ; car ici Fintérêt moral et l'intérêt financier étaient solidaires.

Il fallait donc mettre les droits d'entrée à la portée de toutes les bourses, sans cependant arriver à la gratuité, qui aurait eu le double inconvénient de tarir les recettes et d'amener une telle foule, et par suite un tel encombrement, que la visite de l'Exposition aurait été rendue infructueuse pour l'étude, et que la sécurité des exposants n'aurait plus été suffisamment garantie, ainsi qu'ils l'ont déclaré à plusieurs reprises '*'.

Le tarif, arrêté dans cet esprit, comprenait les entrées du matin, du jour et du soir, les abonnements pour une semaine ou pour toute la durée de l'Exposition.

Les entrées du jour avaient lieu à partir de lo heures du matin; moyennant un droit unique et à la condition de ne pas sortir de l'enceinte du Champ de Mars, chaque visiteur pou- vait rester dans le Palais, qui demeurait ouvert jusqu'à cinq ou six heures, suivant la saison, et user des promenades du soir dans le Parc. Le prix de ces entrées a été fixé uniformé- ment à 1 franc par personne. En i855, le droit ordinaire était également de i franc, mais pour l'exposition de l'in- dustrie seulement; celle des beaux-arts, installée dans un local distinct, donnait lieu à la perception d'un nouveau tarif

^*^ Dans les trois derniers jours de l'Ex- position , la Commission avait donne libre accès aux enfants des écoles municipales, î^es visiteurs étaient en outre fort nom- breux. Il en est résulté un tel encombre- ment qu'il a été fort difficile de maintenir Tordre, et que, dans un mouvement de la foule , une statuette de la galerie de l'his- toire du travail a été précipitée par •terre et a reçu de graves avaries. Avec la gra-

tuité, ces accidents eussent été à redou- ter journellement, sans compter les dan- gers qu'auraient couru les personnes elles- mêmes, à moins de fermer les portes dès qu'un certain nombre de visiteurs au raie!) t été introduits. Cette mesui'e aurait privé du droit d'entrer tous ceux qui, après un long déplacement, se seraient rendus nu Champ de Mars, et aurait, par suite, ex- cité d'universelles réclamations.

5 57.— ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 253

de 1 franc. li y avait doDC une très- sensible diminution du péage en faveur de 1867.

Le prix demandé pour un spectacle unique au monde n avait donc rien d'exagéré, même pour les plus humbles conditions de fortune; il est d'ailleurs tout à fait insignifiant, comparé aux dépenses considérables que fait chaque jour la partie de la population parisienne la moins aisée, pour des spectacles moins intéressants et surtout moins utiles. En se plaçant même au point de vue exclusif des classes ouvrières, rien n'empêchait que, pour les cas très-rares ce prix, si restreint qu'il fût, serait jugé inabordable, la Commission impériale ne prit des mesures spéciales pour faciliter l'étude de l'Exposition. On a vu (S /il) comment il a été pourvu depuis à cette nécessité, avec le concours de la commission d'encouragement, par la distribution gratuite de /ioo,ooo billets d'entrée. Pour les ouvriers des départements ou de l'étranger, le prix d'entrée était encore plus insignifiant, à côté des dépenses qu'entraînaient pour eux le déplacement et le voyage. Aussi la véritable assistance à leur donner devait-elle être demandée non à la gratuité, mais k l'or- ganisation de services spéciaux destinés à diminuer les frais du voyage et surtout du séjour. Il a été dit plus haut (S &i) comment ce résultat avait été obtenu, par l'entente avec les compagnies de chemins de fer, par la création de restaurants et de logements à bon marché.

Les entrées du soir ont été fixées également à 1 franc, en raison des spectacles et des divertissements qui devaient s'or- ganiser dans le Parc et en faire une promenade recherchée du public, surtout pendant la grande chaleur.

Enfin, il avait paru convenable d'accorder aux étrangers et aux gens d étude la faculté d'entrer dans le Palais, moyennant une augmentation de tarif, avant l'heure l'on admettait le

254 CHAPITRE VIII. - FINANCES.

public. Les matinées sont favorables aux démonstrations, la foule n'afflue pas auprès des objets les plus curieux, et Tétat de repos des machines permet d'en étudier les détails; aussi ces heures de calme relatif sont-elles habituellement recher- chées par une certaine catégorie de visiteurs aisés. Le prix des entrées du matin a été fixé à a francs ; il servait naturellement pour la journée entière et pour la soirée, mais toujours à la condition de ne pas quitter l'enceinte du Parc (S 4o).

Le produit des recettes résultant de Tapplication de ce tarif a été arrêté approximativement à ii, 620,000 francs. Il était permis d'affirmer que le chiffre inscrit au budget ne serait dans aucun cas au-dessous de la réalité; car il était basé sur un nombre de visiteurs à peine égal à celui de i855, et inférieur à celui de 1869, qui s'était élevé à plus de 5 millions, et avait produit, avec les abonnements, un total de 10 millions et demi de francs (tabl. 63). L'on verra plus loin (S 58 ettabl. 63) dans quelle proportion cette prévision a été dépassée, grâce à l'attrait tout nouveau que l'Exposition de 1867 a offert aux industriels, aux artistes, aux savants et aux ciirieux du monde entier.

Gomme aux expositions antérieures, des abonnements, va- lables pour toute la saison, ont été maintenus en 1867; ils donnaient le droit d'assister à la cérémonie d'ouverture , d'en- trer tous les jours dans les diverses parties de l'Exposition, aux heures d admission générale du public et aux heures ré- servées, et de visiter sans rétribution la plupart des expositions à péages spéciaux; de plus, les premiers abonnés, jusqu'au nombre de 5,ooo au moins , avaient droit à un billet de stalle numérotée pour assister à la cérémonie de la distribution des récompenses.

On était en droit de penser que ces divers avantages en-

s 57. - ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 255

gageraient un grand nombre de personnes à acquérir des cartes d abonnement, même à un prix relativement ëleve'. Ce prix a été régie à loo francs pour les hommes et à 60 francs pour les femmes; après la distribution des récompenses, il a été ramené uniformément à 60 francs; il a été ensuite réduit suc- cessivement, à mesure que la saison avançait, k ko francs et à 20 francs. La somme, portée en prévision pour le montant des abonnements, était de 48 0,0 00 francs. Ce nombre, évidem- ment très-modéré, formait environ le cinquième de ce que les abonnements avaient produit à Londres, c'est-à-dire 9,33 1,000 francs (tabl. 67). Malgré la différence existant entre les habitudes et les fortunes des deux pays, il était per- mis d'espérer aussi, sur cet article, une certaine augmenta- tion, et révénement a prouvé combien cette espérance était fondée.

Par une innovation qui a produit d'excellents résultats. Ton a créé des abonnements de semaine. Ces abonnements, dont le prix a été fixé à 6 francs, permettaient de pénétrer librement dans les diverses enceintes de l'Exposition pendant une semaine entière.

La section des recettes diverses comprenait deux sources de produits : les recettes accessoires, évaluées à 600,000 francs, et la revente des matériaux du Parc et du Palais, portée à 1,3 5 0,000 francs d'après les évaluations fournies par le ser- vice de la construction. On reviendra plus loin (SS 58 et 69) sur quelques-unes de ces recettes.

Tel était, succinctement analysé dans ses traits essentiels, le budget arrêté par la Commission impériale, le 6 janvier 1866.

Ces prévisions, établies à une époque éloignée des faits qui devaient se produire, ont être rectifiées plus tard, dès

256 CHAPITRE VIII. FINANCES.

que les résultats dëjà connus ont permis de préciser, d'une manière plus certaine, les revenus et les charges de l'entre- prise. Celte rectification a eu lieu le 3o juillet 1867. Le nou- veau budget, balance également en recettes et en dépenses, présente, par rapport au budget précédent, une augmentation de près de 5 millions, et s'élève à 23,891,000 francs.

Pour le chapitre des recettes, cette augmentation était due en grande partie aux abonnements et aux entrées. La somme déjà réalisée de ce chef était de 5,5 18,000 francs, et Ton pouvait d'après cela, sans crainte de mécompte, prévoir que le chiffre total dépasserait 8 millions et demi.

Le chapitre des dépenses avait subi lui-même diverses aug- mentations, par suite du développement qu'avaient pris cer- taines parties de l'Exposition; ainsi, la création du Jardin ayant été reconnue nécessaire pour organiser l'exposition des pro- duits de l'horticulture , il a fallu en ajouter les frais d'établis- sement à l'article du Parc; l'agriculture, qui a de même exigé la formation d'une exposition séparée, et l'appropriation de champs d'expériences , a obligé d'ouvrir des crédits nouveaux. Les réclamations du Jury Ub) ont conduit à augmenter les crédits alloués pour les récompenses mises à sa disposition ; enfin le chiffre relatif à la cérémonie du i*"^ juillet a été aussi notablement augmenté, par suite de Téclat que l'on a voulu donner à cette fête internationale.

Ces dépenses devaient être en partie couvertes par les éla- blissements de péages spéciaux, fixés à 5o centimes pour Ten- ceinte du Jardin et à 1 franc pour celle de Billancourt.

Vers la fin de l'année 1866, la Commission impériale avait reçu diverses propositions relatives à l'affermage des recettes, La plus importante de ces propositions consistait dans l'offre d une somme de 8 millions, dont la moitié eût été payable le

s 58. RÈGLEMENT DES ENTRÉES. 257

jour de la signature du contrat, et le complément, le jour de Touverture de l'Exposition.

Le concessionnaire s'engageait à se conformer en tous points au tarif fixe, et la Commission impériale conservait la faculté d'accorder les entrées gratuites qu'elle croirait devoir donner pour les besoins des divers services ou pour d'autres raisons dont elle serait seule juge.

Cette proposition, quelque avantageuse qu'elle pût paraître, fut repoussée le 5 novembre i866. La Commission impériale a pensé que, au moment cette offre se produisait, la situa- tion financière était des plus rassurantes et ne commandait pas un tel expédient; mais elle a reconnu surtout qu'en remet- tant en d'autres mains la direction effective de l'entreprise, elle semblerait déserter son poste, abandonner à la spéculation la tâche qu'elle avait acceptée et en amoindrir ainsi le caractère élevé.

Aussi n'a-t-elle voulu, pour se soustraire à certaines éven- tualités, ni escompter l'avenir, ni abdiquer. Elle est restée en possession complète de son mandat et elle a pu voir, dès le début de son exploitation, qu'elle ne s'était pas trompée en écartant des propositions qui s'offraient, dès l'abord, sous un aspect séduisant.

s 58. R^ement des entrées.

L'application du tarif des entrées nécessitait un règlement spécial, définissant nettement les mesures à prendre pour éviter les fraudes, répondre aux besoins du service et assurer l'observation des principes posés. Ce règlement, composé de six titres, a été délibéré et voté le 1 1 janvier 1 867.

Le titre I^' définissait les trois enceintes : le Parc, le Jardin et Billancourt, et il énumérait les quinze portes extérieures

•7

258 CHAPITRE VIII. - FINANCES.

qui donnaient accès à Tenceinte du Parc, et dont une était spé- cialement affectée à l'entrée du Jardin.

Il indiquait également que la perception du prix des entrées sans cartes serait faite au moyen de tourniquets établis à toutes les portes de chaque enceinte. Les entrées avec cartes devaient avoir lieu par des guichets ménagés près des tourniquets, à celles de ces portes qui seraient spécialement désignées pour chaque catégorie de cartes. Les cartes d'entrée de toute catégorie étaient d'ailleurs nominatives; elles devaient être signées par le titulaire, qui était tenu de reproduire sa signature sur un registre spécial à toutes réquisitions des agents chargés des contrats. Toutefois, une innovation, qui a été fort goûtée du public, permettait au porteur de la carte de s'affranchir de la formalité du contrôle de la signature par le dépôt ou l'envoi de son portrait photographié en double exemplaire, dont l'un devait être appliqué sur la carte d'entrée (S 53).

Le titre II rappelait le tarif des entrées pour les diverses enceintes, fixait exceptionnellement le prix de l'entrée pour le jour de l'ouverture à a o francs , et pour les jours de la se- maine suivante, du 2 au 7 avril, à 5 francs.

Les titres III et IV renfermaient les dispositions relatives aux diverses catégories de billets d'abonnements; le titre IV spé- cifiait expressément que la présentation du portrait-carte était obligatoire pour les billets de semaine.

Le titre V attribuait une carte d'entrée gratuite à chaque exposant ainsi qu'à l'agent désigné par lui pour le représenter. Cette carte n'était valable que pour celle des trois enceintes dans laquelle était située l'exposition du titulaire, et seulement pendant la durée de cette exposition, si elle était temporaire.

Pour la section française, les cartes étaient délivrées dans les bureaux du commissariat général, par le chef du service

s 58. RÈGLEMENT DES ENTRÉES. 259

dont dépendait la classe des objets exposés. Pour les sections étrangères, les cartes étaient remises aux commissaires délé- gués, chargés d'en effectuer la répartition.

En6n le litre VI énumérait les catégories de personnes aux- quelles il devait être délivré, suivant la nature des fonctions et les besoins du service , des cartes de circulation générale ou restreinte, valables pour toute la durée de l'Exposition ou pour un temps limité. Ces catégories comprenaient les membres de la Commission impériale et du commissariat général, les pré- sidents, vice-présidents et secrétaires des Commissions étran- gères, les membres des commissariats étrangers, enfin les membres titulaires du Jurv international et les membres asso- oies. Les cartes des associés au Jury pour des expositions tem- poraires étaient limitées k la durée de leurs fonctions.

Indépendamment de ces cartes de circulation , il fallait, pour répondre aux besoins quotidiens de l'Exposition, admettre d'autres entrées gratuites. Celles-ci furent attribuées aux ou- vriers employés à des travaux d'entretien ou de réparation, aux gardiens de la section française et aux gens de service des établissements de consommation. Les ouvriers entraient au moyen de laissez-passer provisoires, mis à la disposition des différents chefs de service; quant aux gardiens, ils étaient re- vêtus d'un uniforme, qui suffisait à les faire reconnaître. Enfin, en ce qui concerne les garçons des restaurants, cafés ou autres établissements, le service de la comptabilité remettait tous les soirs à chaque patron le nombre de cartes de service nécessaire a son personnel; ces cartes devaient être présentées le lende- main avant Theure de l'admission du public. Elles étaient re- tirées par les agents du contrôle.

LVnsemble de ces mesures réglementaires, appliquées par un service nombreux et bien dirigé (tabl. â5), a permis dévi-

«7

260 CHAPITRE VIII. ~ FINANCES.

ter les dësordres et les abus. Même aux jours de plus grande affluence, ce service a constamment fonctionné avec régulante, et cependant le mouvement de la foule aux diverses portes du Champ de Mars a de beaucoup dépassé les prévisions; car le nombre des visiteurs payants, depuis le i**" avril jusqu'au 3 no- vembre 1 867, s'est élevé à près de 1 1 millions (tabl. 54 à 67).

s 59. Recettes diverses.

Outre les subventions de la Ville et de l'Etat, la Commis- sion impériale a encore encaissé un certain nombre de re- cettes diverses, dont les tableaux financiers (tabl. 58, 60 à 63) donnent le détail, mais dont il est bon d'indiquer som- mairement la nature et l'origine.

Ce sont d'abord les subventions accordées par le ministère de l'agriculture, du commerce et des travaux publics pour l'ex- position de Billancourt et pour l'exposition de la Chine, et celle du ministère de la marine pour l'aquarium marin.

Ce sont ensuite les concessions, dont on a exposé avec dé- veloppement (S 53) les mécomptes et les enseignements (tabl. 58).

Ce sont encore les produits des abonnements d'eau et de gaz (tabl. 60), et les remboursements des frais d'installation avancés pour diverses commissions étrangères.

Enfin, c'est le produit des ventes, qui, par suite de la célé- rité imprimée à la démolition du Palais, n'a pu toutefois at- teindre le chiffre des prévisions (S 5i, tabl. 61).

Ces diverses sources de recettes se sont élevées à un total d'environ 3 millions.

s 60. VÉRIFICATION DES COMPTES. 261

S 60. Recoavrement des fonds et vérification des comptes.

Pour réaliser les diverses recettes ënumërëes au paragraphe qui précède, la Commission impériale a faire recouvrer, pendant la durée de l'Exposition, un grand nombre de créan- ces, dont beaucoup représentaient des sommes importantes. Cette opération exigeait un examen minutieux et Texpérience de ces sortes d'affaires. Aussi la Commission impériale a-t-elle confié ce soin h un comité spécial (liste 29), qui fut chargé de se mettre en rapport avec les divers débiteurs et d'apurer le règlement des comptes en souffrance.

Le comité des recouvrements est entré en fonctions au mois de juillet 1867. Il lui a été remis une série d'états montant ensemble à 689,761 francs 1 9 centimes et comprenant 9,s/iâ créances différentes. Ces états étaient répartis entre onze comptes spéciaux, dont les plus importants étaient relatifs aux restaurants étrangers, aux travaux du Parc et de Billancourt, aux services des eaux et du gaz, aux bureaux de tabac, aux réseaux de chemins de fer. Sur la somme totale à recouvrer, le comité a fait rentrer 666,706 francs 83 centimes; il a remis au service du contentieux (S 53) les titres afférents à 98,o3i francs 63 centimes, au sujet desquels il existait des contestations judiciaires; enfin il a laissé, comme reliquat irré- couvrable, une somme de 32,796 francs 81 centimes. Quant au surplus, soit 182,397 francs 92 centimes, il représente le montant des exonérations, réductions ou compenssation, qui ont été prononcées par la Commission impériale au sujet des créances remises au comité.

C'est à ce même comité, aussi compétent que zélé, qu'a été confié, par décision de la Commission impériale, en date du S mars 1868, le soin de contrôler les opérations de la comp-

S63 CHAPITRE VIII. -> FINANCES.

tabilitë et d'examiner les nombreuses pièces présentées à 1 ap- pui des dépenses de toute nature. Ce travail a duré plus d'une année, le comité ayant eu à examiner plus de 3 0,000 pièces diverses. Le résultat de cette vérification , aussi précise et aussi sévère que celle de la Cour des Comptes, a démontré Tentière régularité de la gestion financière de la Commission impériale.

s 61. Balance générale des opérations financières.

Le budget rectificatif du 3o juillet 1867, balancé en recettes et en dépenses, s'était élevé à 38,891,000 francs; il avait été établi en abaissant systématiquement les prévisions des re- cettes et en forçant celles des dépenses. Les recettes, et en particulier celles des entrées, ont éprouvé des augmentations sensibles ; en même temps diverses dépenses n'ont pas atteint la totalité des crédits qui leur avaient été ouverts. Il en est résulté, en faveur du chapitre des recettes, un excédant (tabl. 63) qui constitue pour l'ensemble des opérations finan- cières un bénéfice important. Conformément à la loi consti- tutive de la Commission impériale (docum. 1), ce bénéfice doit être réparti par tiers entre l'Etat, la ville de Paris et les sous- cripteurs du capital de garantie.

Ainsi s'est terminée, sur un succès financier, beureux com- plément de son succès moral, celte vaste entreprise, qui n'aura en somme coûté au pays qu'un sacrifice d'environ neuf millions. Il ne rentre pas dans le cadre de ce travail d'analyser toutes les conséquences de la grande solennité de 1867, tant au point de vue des progrès de lart et de la science, que du rap- prochement des peuples. Mais il semble du moins légitime de finir, sur une réflexion économique, ce chapitre consacré aux opérations financières.

Pour la première fois, dans une grande exposition univer-

s 61. BALANCE GÉNÉRALE. 263

selle, les capitaux prives étaient associes à Tœuvre gouverne- mentale. Afin de ménager Tavenir, il ëtait essentiel , bien que cela parût invraisemblable au début, que le public n'eût pas à se repentir de sa confiance , et Ton peut presque dire de son désintéressement patriotique. En outre , au point de vue du crédit général et de Tassiette du marché financier ébranlé par plusieurs secousses, il devait être d'un haut intérêt de prouver qu^une opération , même exposée aux chances les plus défavo- rables, peut, lorsqu'elle est bien conduite, donner de bons résultats.

Tel est le problème que s'est posé la Commission impériale : c'est son honneur de l'avoir résolu avec un plein succès. Par , elle a donné au monde des affaires le plus salutaire exemple ; elle a de plus constitué un heureux précédent, dont le public ne perdra pas le souvenir, qui rassurera les capitaux privés, jusqu'ici peu empressés de se lancer dans des entreprises ana- logues, et qui facilitera beaucoup, à n'en pas douter, la tâche des organisateurs des expositions futures.

LIVRE DEUXIÈME.

APPENDICE SUR L'AVENIR DES EXPOSITIONS.

CHAPITRE IX.

DÉFAUTS DES EXPOSITIOINS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. S ôa. Dëvdoppement continu des expositions, dans ie passé.

Les expositions universelles réunissent périodiquement et pour un temps limité les différentes manifestations de Tacti- vité humaine chez les divers peuples ; elles répondent à un besoin de publicité qui s'accroît à mesure qu'elles lui donnent satisfaction ; aussi les visiteurs leur demandent-ils avant tout d'être complètes, c est-à-dire d'embrasser toutes les nations du monde et tout ce qu'il est intéressant de faire connaître. Gomme on pouvait s'y attendre, ce vaste programme, impli- citement compris dans le mot universel, est loin d'avoir été réalisé complètement dès l'abord. Mais celles de ces solen- nités qui se recommandaient par un progrès marqué dans cette voie ont trouvé leur principal élément de succès.

Tout en accueillant avec une grande faveur l'exposition universelle de t85i, à Londres, le public avait regretté de nombreuses lacunes. La commission française, en i855, s'ef- força d'en combler plusieurs. Elle appela les beaux-arts , l'agri- culture, l'enseignement, à figurer auprès des produits et des méthodes du travail industriel. Une galerie spéciale réunit tous les objets intéressant les besoins journaliers des classes peu

S66 CHAPITRE IX. AVENIR DES EXPOSITIONS.

aisëes. Cette dernière catëgorie de produits ne fut pas comprise dans le programme de l'exposition universelle de i86â, à Londres; mais les beaux-arts, Tagriculture, renseignement, y trouvèrent place. Sans doute, le succès de cette troisième solen- nité internationale eût été plus marqué, si quelque innovation 1 eût signalée à l'attention publique.

La Commission impériale a eu à se féliciter de ses efforts pour rendre l'Exposition universelle de 1867 plus complète qu'aucune des expositions précédentes. Le public a vu avec plaisir figurer, pour la première fois, dans un concours de ce genre, les travaux manuels à côté des travaux mécaniques, les produits vivants des diverses sortes de cultures, les spécimens des constructions caractéristiques des divers pays, les exercices et les procédés des arts nautiques, les produits du travail de l'homme aux divers âges historiques , les manifestations de l'art musical. Une sorte de popularité s'est attachée au groupe spé- cial qui réunissait tous les objets exposés en vue de l'améliora- tion physique et morale des populations. Enfin les plus sympa- thiques témoignages ont accueilli l'institution d'un nouvel ordre de récompenses en faveur des établissements ou des localités qui ont développé la bonne harmonie entre les personnes coopé- rant aux mêmes travaux, et qui ont assuré aux ouvriers le bien-être matériel, intellectuel et moral.

L'histoire des quatre premières expositions peut donc se ré- sumer en ces termes : le public a été satisfait, quand l'arène ouverte k l'émulation des divers peuples a été élargie; il a été déçu, lorsque l'une de ces solennités est restée dans les limites de celle qui l'avait précédée.

DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. S67 S 63. Nécessite de rendre à l'avenir les expositions complètes.

Tout le monde comprend que le programme de 1 867, n ayant plus Tattrait de la nouveauté, est désormais insuffisant. Bien que beaucoup de personnes soient portées à croire que l'on trouvera difficilement quelque chose à y ajouter, il y a lieu de signaler divers compléments que le programme réalisé au Champ de Mars peut utilement recevoir.

L'exposition des animaux vivants et des plantes en pleine végétation peut prendre une extension profitable aux intérêts de Tacclimatation et de Thistoire naturelle.

Le travail manuel réclame une représentation plus complète, et toutes les productions de Tintelligence doivent trouver leur place auprès de tous les chefs-d'œuvre de Tart.

Les spécimens relatifs à l'ethnographie et à l'amélioration des rapports sociaux doivent compléter ce tableau de la vie matérielle, intellectuelle et morale des peuples.

On peut affirmer, en un mot, que les organisateurs d une nouvelle exposition universelle ne seront pas arrêtés par l'im- possibilité d'étendre le cadre, déjà si large, qui a été rempli en 1867. Leur première préoccupation devra être, au contraire, de le rendre véritablement complet. Mais l'extension du cadre accroît les difficultés d'exécution ; et celles-ci sont déjà telles, que beaucoup de personnes ne veulent plus croire au retour pos- sible de ces concours internationaux.

s 6&. Nécessité d*un grand emplacement.

Le développement des expositions universelles a eu pour con- séquence naturelle une augmentation continue du nombre des exposants et de la superficie qu'il a fallu mettre à leur dispo- sition. Dans le tableau suivant, sont rappelés les chiffres con-

268

CHAPITRE IX. AVENIR DES EXPOSITIONS.

cernant les quatre expositions internationales, qui ont atteint d'assez larges proportions pour être considérées comme véri- tablement universelles.

DÉSIGNATION DBS BZP08ITI0N8 CHITEB8BLLB8.

NOMBRE

1>E8 BIPOSÂRTS de

TOOnt lATIOll.

SUPERFICIE du

TBBBAIfl OCCUPA.

Londres. i85i. Hvde-Park

1^,000 a6,ooo So.ooo 5a,ooo

Mitres oarrÀ. 73,000

116,000

95,000

688,000

Parifl. i855. Ghamos-Élvsëes

Loadres. 1 86a , Cromwell road

Paris. i86'7. Ghamo de Mars

L'accroissement du nombre des exposants semble d'ailleurs avoir toujours été entravé par l'insuffisance de l'emplacement. Il a fallu prononcer des exclusions de plus en plus nombreuses et imposer aux producteurs admis des restrictions d'espace souvent regrettables. L'expérience du passé conduit donc à pré- voir, pour une future exposition universelle, notablement plus de 5 0,0 00 exposants et un emplacement supérieur à 700,000 mètres carrés.

s 65. Impossibilité de trouver remplacement sufiisaot dans Tintérieur

des capitales.

La nécessité d'un si vaste emplacement fait naître, pour la future exposition, une première difficulté. Déjà, aux trois ex- positions précédentes, on a eu quelque peine à se procurer un espace suffisant dans l'intérieur des deux capitales. En 1867, lorsque, pour satisfaire à des réclamations multipliées, on a ajouter une annexe de 220,000 mètres carrés aux 46 8,0 00 mètres carrés du Champ de Mars, c'est dans la banlieue de Paris qu'il a fallu chercher le terrain. Ce n'est donc pas dans

DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 269

l'intérieur de Londres ou de Paris qu'on trouvera disponible une surface de plus de 700,000 mètres. On ne saurait son- ger à acquérir les terrains nécessaires aux conditions oné- reuses qu on aurait k subir inévitablement en pareil cas. Il faudrait donc renoncer à installer la nouvelle exposition uni- verselle dans l'intérieur d une des deux grandes capitales ont eu lieu les expositions précédentes '^'.

5 66. Disproportion entre l'importance de l'entreprise et le temps employé

h la préparer.

L'extension du plan des expositions universelles rend plus évident chaque fois un des défauts essentiels de ces entreprises. Dans la forme périodique qui leur est propre, chacune d'elles est une œuvre de plus en plus vaste qu'il faut exécuter en un court délai et pour une durée éphémère. Ainsi, en quelques mois, il faut organiser une administration temporaire dont les éléments sont mal préparés et se trouvent avec peine. Cette administration improvisée doit néanmoins suffire à une tâche qui réclame une grande somme de travail, et qui change de nature à mesure que l'entreprise avance. La multiplicité des questions qui se présentent à la fois excède bientôt les efforts des personnes qui s'occupent de l'organisation générale. Les chefs des principaux services, absorbés par des devoirs in- nombrables dont l'urgence n'admet aucun délai, ne peuvent établir entre eux le concert qui doit présider à une œuvre si complexe, dont toutes les parties se tiennent si étroitement. La précipitation d'un pareil travail a même parfois compro- mis la santé et la vie des personnes qui y ont pris part.

'^ A Londres, de vastes cultures le régime de Toctroi a couveKlaban*

sont contignës aux dernières constnic- lieue d'une multitude d'habitations, il y

tions urbaines, il n y a qu'une difficulté aura impossibilité absolue. D»i«sant de Téloignement rv^latif. A Paris,

270 CHAPITRE IX. AVENIR DES EXPOSITIONS.

En outre, le temps ne permet jamais de réaliser complète- ment les plans, même les mieux arrêtes. C'est ainsi qu'en 1867 on dut, en ce qui concernait le bâtiment principal, renoncer h mettre entièrement à exécution les projets qui avaient été adoptés. L'expérience des expositions antérieures a démontré les inconvénients d une construction uniforme, recouvrant tous les produits sans tenir compte de leur diversité infinie. Au lieu d'adapter des constructions légères et variées à la nature des objets qu'il faut abriter, on élève une sorte de monument ba- nal, capable de recevoir en chaque lieu les pièces les plus vo- lumineuses. Ne pouvant donner à l'édifice le mérite d'une heureuse appropriation à la nature des choses, les organisa- teurs s'appliquent à frapper par des dimensions exagérées les regards du public, et grèvent inutilement les finances de l'en- treprise.

Convaincue des vices de ce système, la Commission impé- riale de 1867 avait préparé un plan tout différent, mais qui exigeait une entente préalable entre les exposants de chaque section, pour établir le long des voies générales de circulation des constructions variables selon les besoins. On n'a pas eu le temps d'établir cette entente. On a craint de ne pas être prêt à l'époque indiquée; et il a fallu se résigner à construire encore une de ces vastes halles que l'on pouvait être certain d'achever dans le délai voulu.

Ces inconvénients, qu'on a subis encore en 1867, avaient été plus marqués aux trois expositions précédentes, dont les tra- vaux préparatoires avaient été commencés trop tardivement. En un mot, le temps a toujours manqué pour mûrir le plan géné- ral de l'entreprise. Les exposants eux-mêmes viennent ajouter aux difficultés de cette situation, d'abord par leurs hésitations et par leurs incertitudes, puis par leurs demandes exagé-

DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 271

rées d'espace. Les renonciations tardives de plusieurs d'entre eux sont une autre source d'embarras : elles ont pour consé- quence un remaniement considérable des plans de détail au dernier moment, lorsqu'il serait le plus nécessaire d'être fixé et de procéder sans entraves à une rapide exécution. Ces re- maniements de la dernière heure entraînent une déperdition de main-d'œuvre et des dépenses énormes qu'il faudrait éviter. En résumé l'expérience des expositions antérieures enseigne que, pour préparer une nouvelle entreprise de ce genre, ce ne serait pas trop d'une période de six ou huit ans, c'est-à-dire qu'il faudrait autant d'années environ de travaux préparatoires que l'exposition pourrait compter de mois. Il y a une dis- proportion choquante entre le temps d'élaboration et la durée de l'entreprise.

S 67. Rëpngnançe des iotëressës à commencer à temps les travaux

de chaque exposition.

Les organisateurs d'une exposition, même s'ils disposaient du délai nécessaire pour la préparer, rencontreraient une dif- ficulté nouvelle. Les producteurs , aussi bien que les gouverne- ments dont le concours est indispensable, ont toujours répugné à se préoccuper si longtemps d'avance d'une solennité éphé- mère. Les intérêts et les besoins de chaque jour l'ont emporté sur des prévisions à longue échéance. Après avoir donné ren- dez-vous aux visiteurs des divers pays à une date fixe, on a tou- jours perdu un temps précieux, et l'on a préparé ainsi la re- grettable précipitation des derniers mois. Lorsque enfin les organisateurs de l'entreprise commencent leurs pénibles tra- vaux , et s'efforcent de réparer le temps perdu , ils ne trouvent pas chez les exposants le concours qui leur serait nécessaire. \jo\n de se croire obligés d'être prêts au jour indiqué « un

272 CHAPITRE IX. AVENIR DES EXPOSITIONS.

grand nombre tiennent à exposer tardivement, afin d'ëviter la poussière des travaux d'installation et les risques qui en peu- vent résulter. Quelques-uns même semblent être mus, dans ces retards calcules , par le désir de dérober à leurs concurrents la vue de leurs produits, ou encore de tirer parti de ce qui peut être exposé par des rivaux plus exacts. La commission qui préside à ces travaux précipités d'installation a donc la mission presque impossible de tenir envers le public un engagement qui ne dépend pas d'elle seule, et que des milliers de volontés particulières s'étudient à éluder. Cependant les visiteurs sont fidèles au rendez-vous donné; ils arrivent au jour dit, tenant à honneur d'assister à l'ouverture , et disposés à payer d'un haut prix cette faveur. Leur déception n'en est que plus bruyante : dès lors se répand partout la nouvelle que rien n'est prêt et qu'il faut différer sa visite. Ainsi le succès de l'entreprise est compromis gravement dès le début, et parfois d'une manière définitive. C'est une difficulté immense; la Commission im- périale de 1 867 ne l'a levée qu'au prix des plus pénibles efforts. Cette difficulté grandira, dans une nouvelle exposition, pro- portionnellement à l'extension qu'on lui aura donnée, et les mêmes embarras donneront lieu aux mêmes mécomptes.

S 68. Disproportion entre la grandeur de la dépense et la durée du résultat.

Difficiles à préparer, peu propres à satisfaire les exposants et les visiteurs, les expositions universelles entraînent, en outre, par leur durée temporaire et leur périodicité, des dépenses toujours croissantes; il faut recommencer chaque fois une œuvre analogue à celle qui a été détruite quelques années auparavant. Une future exposition ne retrouvera plus rien des travaux exécutés en 1867, au prix de frais énormes. Plus l'entreprise sera vaste, plus les dépenses qu'elle exigera se-

DÉFAUTS DBS EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 27S

ront considërables. On ne pourra guère demander aux gou- vernements ni aux villes des subventions proportionnées à de pareilles prévisions, et il sera plus que jamais nécessaire de faire appel à des souscriptions publiques volontaires. Pour les obtenir, il faut offrir aux souscripteurs l'espoir de recou- vrer leurs avances. On ne peut donc accroître les dépenses quen raison des recettes probables; mais ces dernières ne sauraient guère s'élever au-dessus du chiffre qu'elles ont atteint en 1867, si l'exposition ne reste ouverte au public que durant quelques mois. Il ne faut pas espérer, d'ailleurs, qu'on puisse augmenter le tarif des droits d'entrée sans diminuer la clien- tèle, et par suite le produit de ces droits. Il semble donc fort difficile, dans une exposition nouvelle, de faire face aux dé- penses qu'il y a lieu de prévoir si, comme par le passé, l'on restreint à un court délai la perception des revenus de l'entre- prise.

Les organisateurs des expositions ne souffrent pas seuls de ces mauvaises conditions financières; les exposants ont à sup- porter des frais d'installation qui se renouvellent inutilement d chaque exposition et qu'on ne peut amortir en quelques mois. Ces frais sont d'autant plus lourds que, dans la précipitation des dernières semaines, la main-d'œuvre renchérit en dehors de toutes les prévisions, et que les exposants sont alors entiè- rement à la merci des entrepreneurs et des ouvriers. La dis- proportion des dépenses avec le résultat qu'on en peut espé- rer est un des traits inhérents aux expositions; l'étendue plus grande donnée à l'entreprise ne fera que l'accuser plus for- tement.

18

27/1 CHAPITRE IX. AVENIR DES EXPOSITIONS.

S 6g. - Disproportion colie renseignement offert au public et lutilttë

qu il en retire.

La durëe limitée des expositions compromet encore d'une manière regrettable d'autres avantages qu'on en a surtout attendus. Le rapprochement de tant de produits, le spectacle comparatif de tant de faits concernant les méthodes de pro- duction et les rapports sociaux, semblent devoir offrir au pu- blic une source toute spéciale d'enseignements. Mais lexpë- rience a montré que cet espoir est déçu faute de temps. Il faudrait pouvoir, dès l'ouverture de l'exposition, fournir aux vi- siteurs des catalogues et des guides remplis de renseignements utiles et exacts, des leçons et des démonstrations faites par des hommes instruits dans chaque genre d'industrie et con- naissant parfaitement les objets exposés ; il faudrait enfin assu- rer à chacun le loisir de visiter l'exposition dans toutes ses par- ties, sans être entraîné dans un tourbillon de curieux qui rend l'étude presque impossible. Plus l'entreprise est vaste et s'em- pare de la faveur publique, moins ces conditions se réalisent. L'arrivée tardive des documents, surtout de ceux qui concer- nent les nations étrangères, les hésitations et les changements des exposants rendent la rédaction du catalogue très-difficile. D'un autre côté, les hommes d'étude, au milieu de l'affluence de visiteurs que provoquent ces solennités temporaires, peu- vent à peine trouver chaque jour deux heures pendant les- quelles un examen attentif soit possible. Jamais, en si peu de temps, ils n'ont pu suffire à observer les faits innombrables momentanément offerts à leurs méditations. C'est tout au plus s'ils parviennent enfin à se reconnaître dans cette immense réunion d'objets instructifs le jour ils ont le regret de les voir se disperser.

DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 275

S 70. En invitant chaque peuple à présenter ses produits accessoires avec ses pro- duits fondamentaux, les expositions servent mal les intérêts du commerce.

L enseignement destine au public n'est pas le seul but des expositions; elles devraient avoir sur les relations commerciales une influence considérable. Mais lobligation de satisfaire à ces deux intérêts, dans un temps limité, compromet le second aussi bien que le premier. Chaque peuple, périodiquement convoqué à ces concours internationaux, veut y faire connaître tout ce qu'il produit; il craint de laisser ignorer quelqu'une de ses industries, quelque modeste qu'elle soit. Ainsi une grande quantité d'objets de consommation locale viennent prendre la place qu'auraient plus utilement remplie des produits dignes d'être offerts au commerce international. Au fond, chaque peuple ne devrait exposer que ce qu'il excelle k produire et ce que les autres peuples peuvent lui acheter. Les visiteurs qu'appellent les besoins commerciaux se préoccupent unique- ment de ces produits fondamentaux, dont les échantillons ne sont jamais assez variés pour eux; ils regrettent avec raison de leur voir disputer la place par des produits accessoires qui arrêtent les yeux, sans ofl'rir de véritable intérêt.

(71.- Les expositioas rapprochent beaucoup d'hommes, sans grand profit social

et non sans inconvénients.

Le double caractère théorique et pratique des expositions leur assure le privilège de rapprocher beaucoup d'hommes le nalionalilé difi*érente, voués à l'étude ou engagés dans le maniement des afl*aires. Aucune autre solennité n'oiïre une pa- reille occasion, et cependant, jusqu'ici, ce contact, qui semble devoir être si utile, est demeuré à peu près stérile. Chaque expo- sîtioD passe comme une crise de travail et de curiosité. Absorbés

iB.

276 CHAPITRE IX. AVENIR DES EXPOSITIONS.

par les soins multiples d'une organisation difficile, et par leurs devoirs administratifs et financiers, les membres des diverses commissions nationales n'ont pas un instant de loisir pour éta- blir des relations utiles avec leurs collègues des autres nations. Quant aux visiteurs, ils n'ont pas plus le temps de se rencontrer que de voir suffisamment ce qu'ils sont venus chercher parfois de fort loin. Chacun est bientôt rappelé chez lui, et l'occasion momentanément offerte a échappé sans retour prochain. Mais, outre que ce rapprochement de beaucoup d'hommes ne donne pas tout le profit social qu'on pourrait espérer, il produit encore de notables inconvénients. Les expositions universelles ne durent ordinairement que six ou sept mois, et ce n'est guère que pendant quatre mois que les visiteurs arrivent en grand nombre. Cette affluence simultanée renchérit les logements, la nourriture et les transports; elle rend la vie peu commode pour les étrangers, en même temps qu'elle jette le trouble dans l'exislence des habitants de la cité.

S 7s. losuflIsaDce de la publicité qui attire les exposants et les visiteurs.

Les expositions universelles, malgré l'éclat qu'elles ont jeté, sont loin d'avoir été suffisamment connues de tous et en tous lieux. Après l'ouverture, et presque jusqu'au terme de leur durée, se produisent de nouvelles demandes d'exposer. Chaque jour révèle à un nouveau producteur, plus ou moins éloigné ou étranger aux bruits du monde, l'existence de la solennité il aurait intérêt à figurer. Mais Tépoque de la clôture ar- rive; il est déjà trop tard. De même beaucoup de personnes se seraient décidées à venir visiter l'exposition, qui n'ont jamais connu son existence; beaucoup encore, trop peu renseignées sur l'intérêt qu'elle pouvait offrir, ne le comprennent et ne songent à se déplacer qu'au moment elle ferme. En un

DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 277

mot, la publicité qui attire les exposants et les visiteurs s'ao croît notablement pendant l'exposition et grandit précisément vers Tépoque elle devient sans objet. Le jour de la clôture, tout ce qu on a obtenu à cet égard est aussitôt perdu. Quel- ques années plus tard, il faudra recommencer pour une nou- velle entreprise , qui prendra fin aussi lorsqu'elle commencera à être connue.

s 73. Dur^ insuffisante de la poblicité crëëe en faveur des exposants.

Les mêmes inconvénients naissent pour les exposants eux- mêmes de la durée temporaire des expositions. Si une telle en- treprise conquiert à peine une publicité suffisante , à plus forte raison les exposants qui y prennent part ne s'emparent-ils que lentement de lattention publique; et, une fois qu'ils y sont parvenus , leur plus grand intérêt serait de conserver un tel élé- ment de succès. Ce serait le prix légitime des efforts et des dé- penses qu'entraîne l'exposition. Rien n'est plus funeste que d'in* terrompre une publicité naissante, et tous les sacrifices seraient acceptés pour la continuer. C'est précisément pour remédier k cet inconvénient des expositions universelles que les expo- sitions partielles vont se multipliant d'année en année, sans épuiser la faveur publique ni lasser le zèle des exposants. Malgré des embarras toujours renaissants, des frais toujours nouveaux, au milieu des soucis de leurs afi*aires privées, les producteurs vont de ville en ville montrer au public ce qu'ils ont intérêt à lui faire connaître. Ils arrivent ainsi, par des combinaisons extrêmement onéreuses, à exposer d'une façon permanente, en dépit du caractère temporaire qui est propre aux expositions.

278 CHAPITRE IX. AVENIR DES EXPOSITIONS.

S 7/1* - La nécessite de stimuler chaque fois la curiosité par des contrastes

est pour les expositions une cause de faiblesse.

La përiodicitë des expositions et ia courte durée de chacune d'elles font naître le besoin de stimuler chaque fois la curiosité des visiteurs. Au lieu d'entretenir par des perfectionnements pro- gressifs Tattention éveillée une première fois, il faut, à chaque solennité, imprimer une secousse à l'opinion publique, et triom- pher des souvenirs qu'ont pu laisser les expositions précédentes, en faisant quelque chose de nouveau qui offre l'attrait de Tin- connu. Il en résulte que, plus une exposition a été bien conçue et heureusement exécutée, plus il y a de difficultés à en en- treprendre une nouvelle. Si l'on suppose même que l'on soit arrivé au meilleur plan et aux meilleures mesures d'organisa- tion, il faudra, sous peine de trouver le public indifférent, changer encore ce plan et ces mesures à l'exposition suivante; mais ces changements ne seront plus que des atteintes aux vé- ritables dispositions qu'on aurait suivre, et dès lors le be- soin de piquer la curiosité publique par des contrastes devient une véritable cause de décadence.

s 75. La coïncidence fortuite des calamités publiques et des expositions est toujours pour ces solennités un danger imminent.

Le résultat de tant de travaux et de tant de dépenses est d'ailleurs soumis à toutes les chances des événements exté- rieurs. En organisant une exposition universelle, il est impos- sible de compter avec sécurité sur le succès le mieux préparé. Un événement public important, une guerre, une épidémie, peuvent tout à coup ruiner tous les projets, faire échouer l'en- treprise et rendre stériles les sommes dépensées et les efforts faits pour assurer la réussite.

MUSEES GÉNÉRAUX ET COMMERCIAUX. â79

CHAPITRE X.

REMPLACEMENT DES EXPOSITIONS TEMPORAIRES PAR DES EXPOSITIONS PERMANENTES, DITES MUSÉES GENERAUX OU COMMERCIAUX.

S 76. Restées nécessaires, mais devenues très-difficiles sous leur ancienne forme, les expositions doivent être continuées sous une forme nouvelle.

Les difficultës énuDiérëes dans le chapitre précédent sont telles, que les expositions sont devenues, sous leur ancienne forme, d une exécution très-difficile. Faut-il donc renoncer à cette institution, qui a rendu des services si importants au commerce, à l'industrie et aux arts?

Plusieurs personnes s y résigneraient sans regret; elles croient qu'il est impossible de surpasser et même d'égaler le succès de la dernière exposition; elles se persuadent que les efforts et les sacrifices qu'elle a coûtés ont découragé pour ja- mais les producteurs de prendre part a des concours de ce genre. Ces personnes commettent une grande erreur. Elles oublient que dans peu d'années aura surgi une nouvelle série d'industriels ou d'artistes qui voudront, eux aussi, se produire à la publicité. Ceux mêmes qui ont participé à la lutte, sans y remporter les premières récompenses ^ sont impatients de prendre leur revanche, et méditent déjà de nouvelles combi* naisons pour triompher de leurs émules plus heureux.

La publicité est le premier besoin des producteurs, et il n^en est pas qui respecte mieux leur dignité que celle d'une exposition. Cette nécessité est tellement sentie de tous les inté- resses, qu'au lendemain de la solennité de 1867 les expositions ont surgi de tous côtés. D'après une enquête incomplète entre- prise k ce sujet, on n'en comptait pas, en 1868, moins do vingt-huit pour l'Europe {^ 1 a ).

280 CHAPITRE X. AVENIR DES EXPOSITIONS.

En rësumë, s'il est vrai que les expositions, telles qu'elles ont été réalisées jusqu'ici, ont fait leur temps, il ne Test pas moins qu'elles répondent à un besoin réel auquel les gouver- nements ne peuvent refuser leur attention. On se trouvera donc conduit à les continuer, mais sous une forme nouvelle, qui évite leurs défauts et conserve leurs avantages.

s 77. Le caractère lemporaire des expositions est la source commune

de leurs défauts.

Les défauts des expositions universelles tiennent tous à leur caractère temporaire. Il suffit, pour s'en convaincre, de se re- porter à l'analyse qui en a été faite au chapitre ix.

C'est parce qu'elles sont temporaires qu'elles exigent des efforts excessifs pour la conception, l'organisation et l'aména- gement. Eu égard à leur faible durée, elles ne donnent pas le temps d'amortir les dépenses, et ne peuvent porter qu'une partie de leurs fruits au point de vue de l'enseignement, de la publicité et des relations internationales. Enfin elles ne com- portent pas des revenus assez considérables, en compensation des sacrifices qu'elles exigent.

Le remède à ces défauts est tout indiqué : le bon sens pu- blic l'a déjà pressenti à la clôture de l'Exposition de 1 867 : c'est la permanence.

s 78. La permanence, qui corrige les défauts des expositions universelies,

n*exclut aucun de leurs avantages.

La permanence corrige les défauts tenant au caractère tem- poraire des expositions; elle rend vraiment féconds la publicité, l'enseignement et le rapprochement des hommes; elle permet, par les facilités d'amortissement qu'elle doune, des dépenses très-importantes de premier établissement. Mais n'exclut-elle

MUSÉES GÉNÉRAUX ET COMMERCIAUX. 281

pas d'autres avantages, qui ont fait la force et le succès des expositions universelles? Le public, qui veut du nouveau, et qui ne se presse jamais tant dans les lieux de réunion que la veille de leur fermeture, ne se lassera-t-il pas d'un spectacle perma- nent, et du local toujours le même il lui sera offert? Les pro- ducteurs, n'étant plus stimulés par Tattrait des récompenses, consentiront-ils à se déplacer? L'exposition permanente ne de- viendra-t-elle pas comme un bazar monotone, rien n'aiguil- lonnera la curiosité?

Ces objections ne résistent pas à un sérieux examen de la question. La permanence, et c'est un de ses mérites, ne sa- tisfait pas cette curiosité stérile et inquiète qui ne veut plus de ce qui est bien, et demande autre chose pour le simple plaisir de changer; mais elle n'exclut pas l'attraction de la nouveauté légitime, qui respecte les améliorations acquises, et elle peut Taccepter comme une des conditions de son programme; elle n'exclut pas davantage le stimulant puissant du jury des récom- penses, et elle doit lui faire une place dans son organisation.

La permanence, en supprimant les défauts des expositions, ne supprimera pas en même temps ce qui les fait vivre. Grâce à des institutions qui vont faire l'objet des développements ultérieurs (chap. xi à xiv), elle peut, au contraire, conserver tous les avantages des expositions, et en créer même qui sont inconnus jusqu'ici.

S 79. Les expoeitions permanentes peuvent exister sons deux formes : ies musées généraux et les musées commerciaux.

Les institutions permanentes, qui semblent appelées à rem- placer les expositions périodiques, peuvent affecter deux formes différentes.

Si elles sont complètes, conformément à la tendance des

282 CHAPITRE X. AVENIR DES EXPOSITIONS.

expositions universelles (S 63), il est difficile de les établir dans rintérieur des grandes villes (S 65). L'emplacement considérable qu'elles exigent, les dépenses énormes qu'elles entraînent, le concours qu'elles réclament d'un grand nombre d'hommes, en font de vastes entreprises, qui ne peuvent être installées que dans une banlieue rurale, à proximité d'une ca- pitale et reliées à cette capitale par de puissants moyens d'accès (S io6 à io8). Sous cette forme, on peut les désigner par le nom de Musées généraux.

Le défaut d'espace ne permet de faire dans une capitale que des expositions restreintes ; mais de telles expositions peuvent rendre encore de grands services , si elles sont conçues et orga- nisées de façon à répondre aux besoins bien constatés du com- merce, et à offrir une représentation abrégée, mais exacte, de tous les pays. Elles sont décrites ci-après (chap. xiv), avec cette seconde forme, sous le nom de Musées commerciaux,

s 8o. Les essais d'exposition permanente tentés en France et en Angleterre ne prouvent rien contre les musëes généraux ni contre les musées commerciaux.

Ce n'est pas d'aujourd'hui seulement qu'on a aperçu les dé- fauts de la périodicité des expositions, et qu'on a songé à les corriger par la permanence.

Le Palais de cristal, qui avait abrité l'exposition anglaise de i85i, ne pouvait être conservé dans son emplacement pri- mitif d'Hyde-Park. Mais, comme on répugnait à le détruire, on prit le parti de le démonter et de le transporter à Sydenham, à 9 kilomètres au midi de Londres. Là, placé au milieu d'un vaste parc, il renferme des produits manufacturés, des collec- tions d'histoire naturelle , des reproductions de l'architecture de divers pays et de diverses époques , enfin de magnifiques jar- dins. Si cette belle entreprise n'a pas eu un plus grand succès.

MUSÉES GÉNÉRAUX ET COMMERCIAUX. 283

il faut Tattribuer à ce qiie le plan n'a pas ëté conçu, de façon à donner une satisfaction assez complète aux intérêts des arts et de rindustrie, ni à fournir un aliment suffisant à la curiosité et à rinstruction du public.

Les Anglais ont adopté le même parti pour leur édifice de 1862, dont la portion métallique vient d'être remontée dans le parc d'Alexandra, au nord de Londres. Les regrets unanimes qua inspirés, en 1867, aux commissaires étrangers la destruction de l'œuvre à laquelle ils avaient coopéré, ont décidé une compagnie anglaise à installer, dans ce nouveau palais d'Alexandra , une exposition ethnographique permanente.

En France, une tentative d'exposition permanente a eu lieu vers 1863, et elle a malheureusement échoué avec un tel bruit, qu'elle a inspiré à beaucoup de personnes des préjugés persistants contre l'idée elle-même. 11 est juste pourtant de reconnaître que l'insuccès tient, non au principe, mais à l'ap- plication qui en a été faite, et surtout à l'insuffisance de l'or- ganisation financière , qui n'a même pas permis de mener l'en- treprise jusqu'à l'ouverture de l'exposition.

En résumé, ces diverses tentatives ne prouvent rien contre la permanence. Elles démontrent, au contraire, qu'elle constitue un besoin pressenti depuis l'origine des expositions univer- selles. La permanence n'attend, pour réussir et porter ses fruits, que cette bonne organisation, sans laquelle les meilleures idées restent toujours stériles, et qui est surtout essentielle au succès de tout principe nouveau.

284 CHAPITRE XI. - AVENIR DES EXPOSITIONS.

CHAPITRE XL

CARACTÈRES ET AVANTAGES DES MUSÉES GENERAUX.

t 9

S 81. Les Musées généraux doivent comprendre tout ce qu'il y a intérêt, pour les producteurs à exposer, et pour les visiteurs à connaître.

Les expositions ont ëtë jusqu'ici incomplètes, faute de temps pour en élargir le cadre et satisfaire à toutes les convenances, faute d'espace pour contenir un nombre plus considérable d'ob- jets. Ces deux conditions ne manqueront pas aux Musées géné- raux, qui constitueront une institution permanente, et qui ne devront pas être nécessairement établis au sein même des capi- tales. Dès lors, il sera possible d'y comprendre tous les produits du travail, toutes les manifestations de l'intelligence humaine, tout ce qui peut servir à faire connaître chaque peuple ou à ac- croître sa production. Certains objets ont une valeur commer- ciale; ceux qui les fabriquent ou qui les vendent ont intérêt à les exposer. D'autres objets ont surtout une valeur scientifique , et ne sauraient toujours donner lieu à des transactions profita- bles aux exposants; mais ils sont susceptibles de captiver l'atten- tion des hommes spéciaux ou la curiosité du plus grand nombre. On peut compter sur l'intérêt des producteurs pour réunir des collections aussi nombreuses que possible des premiers; on ob- tiendra les seconds en invoquant, au nom de la science, le zèle des particuliers, des corporations ou des pouvoirs publics.

s 89. Les Musées généraux comprendront quatre catégories principales

d'expositions.

Les Musées généraux comprendront d'une façon permanente les produits qui répondent aux intérêts dont il vient d'être

CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 285

question. Ces produits , dont la classification sera ultërieurement indiquée (S 91), se rattachent à trois catégories principales :

Produits commerciaux qui sont l'objet de transactions in- ternationales ;

Plantes et animaux à exposer dans l'intérêt de la science ou de Tacclimatation ;

Manifestations destinées à faire connaître les travaux des arts usuels, la culture des arts libéraux et les habitudes de la vie sociale.

Si les Musées généraux évitent l'écueil signalé plus haut (S 76), s'ils repoussent les innovations réclamées par un sté- rile besoin de changement, ils doivent donner satisfaction, dans une juste mesure, au besoin de nouveauté qui a, jus- qu'ici, formé lattrait des expositions universelles, et susciter périodiquement l'émulation salutaire d'un concours interna- tional. On atteindra ce but en appelant, à des époques déter- minées, toutes les nations du monde à exposer concurremment certains produits. Ces expositions spéciales annuelles formeront une quatrième catégorie d'expositions comprises dans les Mu- sées généraux.

S 83. 1'' cat^orie : Produite commerciaux qui sont l'objet de Iransactioos

internationales.

Nous avons vu (S 70) que, dans les expositions universelles, les diverses nations exposent k la fois leurs produits fondamen- taux et leurs produits accessoires. Elles tiennent toutes à hon- neur d'être représentées, dans chaque classe , par quelques spé- cimens. Bien que n'ayant rien de remarquable à faire connaître, les exposants pensent que le jury voudra tenir compte k leur pays de leurs efforts, et qu'une récompense d'un degré quel- conque leur sera accordée.

286 CHAPITRE XI. AVENIR DES EXPOSITIONS.

Il n'en sera pas de même dans la partie permanente des Musées généraux. Ici il n y aura plus Tattrait des médailles pour provoquer de stériles tentatives, et les charges qu'entraî- nerait l'exposition de produits difficiles à vendre resteraient sans compensation. On sera donc conduit à n exposer dans cette première section que les produits commerciaux pouvant donner lieu à des transactions internationales, c'est-à-dire ceux qui se recommandent par leur utilité, par leur bonne fabrica- tion ou par leur bon marché. La force des choses en exclura généralement ceux qui ne sont pas d'un usage courant, ou qui sont obtenus d'une façon trop imparfaite ou à des prix trop élevés.

Cette partie du Musée ne comprendra pas seulement les produits des arts usuels; elle recevra également les livres, les tableaux, les statues et les autres produits des arts libéraux, qui ne trouvent guère aujourd'hui, dans le monde civilisé, de marchés convenables. Un splendide Musée, ouvert journelle- ment près d'une capitale et fréquenté par les classes riches du monde entier serait le meilleur marché pour ces objets de science et d'art, que désirent vendre beaucoup de détenteurs ou de producteurs. La réunion de ces objets constituerait en même temps, pour chaque nation, une exposition fort attrayante.

S SU. a* catégorie : Plantes et animaux à exposer dans rintërét de la science

et de Tacclimatation.

On a, pour la première fois, en 1 855 , ajouté au programme des expositions universelles l'exposition des animaux et des plantes 63). Cette addition a été maintenue, en 1867, par l'introduction de deux groupes spéciaux dans le système de classification. En outre, on a consacré à ces groupes un espace relativement considérable. L'ile de Billancourt a été aménagée

CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 287

k Veffet de faire connaître par des concours de quinzaine les dif- férentes races d'animaux (SS 16 et ^7), et, maigre Moigne- ment et Imsuffisance des moyens de transport, cette partie de l'Exposition a reçu plus de 200,000 visiteurs. Quant au Jardin réservé pour les expositions d'horticulture, personne n'ignore la faveur dont il a joui.

Il semble opportun de suivre la progression commencée et d'aller même plus loin dans les Musées généraux. Combien de plantes et d'animaux d'un grand intérêt n'ont pu, faute de temps ou d'espace, figurer à l'Exposition de 1 867 ! Il serait fort intéressant de les rencontrer à la suite des produits naturels, car ils feraient connaître les parties utiles de la faune ou de la flore des diverses régions. La science étudierait les espèces cu- rieuses réunies par les soins des hommes spéciaux de toutes les nations. L'art tirerait profit de celles de ces espèces qui sont susceptibles de s'acclimater dans la région du globe est situé le Musée général. Enfin le Musée profiterait lui-même de l'attrait que la vue des plantes et des animaux vivants exerce sur les visiteurs.

s 85. 3* calorie : Manifestations destinées à faire connaître les travaux des arts usuels, la culture des arts libéraux el les habitudes de la vie sociale.

Si la première catégorie de produits est plus restreinte que la catégorie correspondante des objets ordinairement compris dans les expositions universelles, la troisième est, au contraire, plus étendue. Elle renferme d'abord le travail des arts usuels, tel qull a été exposé en 1867, mais sous une forme encore plus complète et plus intelligible. Ainsi les machines, mises autant que possible en mouvement, montreraient dans leurs détails les procédés de fabrication. On chercherait à représenter la plupart des industries manuelles, celles-là surtout qui sontca-

288 CHAPITRE XI. AVENIR DES EXPOSITIONS.

ractéristiques pour une nation ou pour une province. La vente des produits fabriqués sous les yeux des visiteurs, vente qui eut un si grand succès en 1867 (S Uo), notamment dans les sec- tions orientales, ajouterait à l'attrait de l'ensemble, et contribue- rait, avec l'aide des subventions accordées par les différents pays , à assurer le succès de ce genre de représentation. On compren- drait très-utilement dans la même catégorie les inventions ré- cemment introduites dans les instruments et les procédés de travail, de façon à en dresser le bilan annuel et à offrir aux inventeurs la publicité dont ils ont tant besoin et qu'il leur est si difficile et si coûteux de se procurer aujourd'hui.

Les matières premières, séparées jusqu'ici des travaux qui les élaborent, seraient plus convenablement placées dans la même galerie. Rapprochées à la fois de l'opérateur et du pro- duit, elles contribueraient plus efficacement à l'instruction des visiteurs.

Les arts libéraux n'ont été représentés, jusqu'à ce jour, que d'une manière insuffisante ; il serait désirable d'en faire com- prendre les applications. Tel est le cas pour les instruments ou les œuvres de l'art musical et pour les produits relatifs aux sciences ou à l'enseignement, dont la signification échappe au public, si l'on se borne à les lui montrer sans explications. Des conférences permettraient d'en faire connaître le principe, le mode de construction et l'emploi. En outre, elles retraceraient l'histoire des arts et elles en constateraient la décadence ou le progrès. A l'appui de semblables études, le Musée général com- prendrait une collection d'objets ou de modèles analogues à ceux qu'offrait la galerie de l'histoire du travail en 1867, c'est- à-dire les produits que nous ont légués les siècles passés.

Enfin, il y a lieu de donner suite, en les développant encore, aux manifestations dont les comités d'admission du dixième

CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 289

groupe et le jury du nouvel ordre de récompenses ont pris Finitiative en 1867 avec tant de succès. Un Musëe général com- prendra utilement ce qui a trait aux habitudes de la vie chez chaque peuple, et surtout ce qui est relatif à l'amélioration des rapports sociaux dans les ateliers de travail. Dans ce groupe, doivent trouver place les bibliothèques et les tableaux ethno- graphiques, les documents relatifs aux faits d'harmonie et de bien-être des populations; il semble même qu'autour du com- missariat de chaque pays devraient être groupées les salles de conversation et de conférence , les hommes de ce pays pour- raient se rencontrer et échanger leurs idées (8 127).

s 86. &* catégorie : Expositions spéciales annuelles.

Si les objets ayant un caractère commercial peuvent seuls figurer dans la première catégorie susmentionnée (S 83), il est intéressant et utile de voir à certaines époques, pour telle ou telle branche d'industrie, l'état de la production chez tous les peuples. Les concours périodiques, partiels quant aux objets, universels quant aux exposants de chaque spécialité, aurait, en outre, l'avantage de satisfaire ce besoin de variété qu'éprouve le public. Cette variété serait fort marquée assurément dans l'exposition permanente, qui se renouvellerait sans cesse par i apparition des nouveaux produits ou des récentes inventions; mais elle serait encore plus prononcée dans les expositions spé* ciales annuelles. Grâce à cette organisation , le Musée général serait à la fois stable et mobile comme la production elle-même.

Les Etats européens ont pour production principale les objets manufacturés; les autres fournissent surtout des matières premières. Cependant chaque peuple fait de constants efforts pour se suffire a lui-même; et les concours périodiques des Musées généraux seraient éminemment utiles pour mettre en

»9

290 CHAPITRE XL AVENIR DES EXPOSITIONS.

lumière le résultat de ces efforts. En un cycle de quelques années, apparaîtraient successivement l'agriculture, l'horticul- ture, les machines, les minéraux et la métallurgie, les tissus, les meubles, et en général les arts usuels et les arts libéraux de tous les peuples. Les diverses nations occuperaient suc- cessivement la place importante. On ne verrait pas toujours les mêmes pays absorber, à peu près dans le même ordre, le même nombre de récompenses. Beaucoup auraient la satisfac- tion de voir proclamer tour à tour leur supériorité, soit qu'elle résulte des dons de la nature, soit qu'elle se présente comme une conquête de l'esprit humain.

L'institution des récompenses aurait ici sa vraie place. Dans les expositions universelles , les jurés , comme les autres coopé- rateurs, voient croître la difficulté de leur tâche, à mesure que l'entreprise s'étend. D'une part, en effet, le nombre des pro- duits à examiner est tellement considérable que, malgré la di- vision du travail, les décisions sont trop précipitées, en même temps qu'elles se font trop attendre ; d'autre part , il faut céder, dans une certaine mesure, à des considérations en quelque sorte politiques, et donner satisfaction à tous les pays en leur attribuant, dans l'ensemble, un minimum de récompenses. Au contraire, dans les concours restreints des Musées géné- raux, l'examen des produits serait facile , et les verdicts du jury fieraient médités. Un pays se consolerait de n'avoir, dans une branche de travail , qu'un petit nombre de récompenses par l'es- poir d'en obtenir un plus grand nombre dans une autre spé- cialité.

S 87. Les Musées gënëraux peuvent prospérer à Textérieiir des capitales.

Les expositions temporaires ne peuvent avoir lieu que dans des centres de population. En effet, c'est seulement qu'elles

CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 291

trouvent, à uq moment donne, les ressources dont elles ont besoin , notamment : un nombre considérable d'ouvriers pour la construction de Tédifice et pour Tinstallation des produits , des moyens commodes de transport, les logements et les approvi- sionnements, les distractions nécessaires aux visiteurs , dont Tin- fluence est elle-même indispensable au succès de l'entreprise. Il en serait autrement d'une création permanente qui pour- rait compter sur l'aide du temps. Le Musée général, placé k l'extérieur de la capitale, devrait être rattaché à celle-ci par un chemin de fer, qui ferait en quelque sorte du Musée un nouveau quartier. La plupart des étrangers ou des indigènes, tout en habitant la capitale , visiteraient le Musée général aussi facilement que les Parisiens visitaient, en 1867, l'Exposition du Champ de Mars. Ceux qui voudraient faire une étude plus assidue trouveraient des hôtels convenables dans la nouvelle ville qui se fonderait bientôt autour du Musée.

s 88. La permaneoce des Musées généraux compense les charges d'établissement.

Etablis dans ces conditions, les Musées généraux entraîne- raient des dépenses beaucoup plus considérables que celles des expositions; mais ce supplémentde charges serait largement compensé par les avantages dérivant de la permanence.

Un Musée général pourrait répartir sur un grand nombre d^années Tamortissement des ses frais de premier établissement. Le temps dont on disposerait permettrait, en outre, avec les dépenses données, d'obtenir des constructions mieux faites, des installations plus soignées, et, en général, un service meilleur.

S 89. La penoanence donne Tefficacité désirable à renseignement, è la publicité

et an rapprocbement des bommes.

Dans une exposition universelle on n'a pas le temps de voir,

«y-

292 CHAPITRE XL— AVENIR DES EXPOSITIONS.

encore moins celui d'ëtudier. Dans un Musëe gënëral, au con- traire, on pourrait examiner à loisir les produits exposés et suivre sur place les explications données par les ouvrages spé- ciaux, par les exposants ou des professeurs; on aurait, en outre, dans le catalogue, un moyen d'information très-supérieur au do- cument incomplet dont on a se contenter jusqu'à ce jour. Il est absolument impossible, quelque effort que Ton fasse, d'ob- tenir en temps utile des exposants, quand leur nombre s'élève à 5o,ooo, les renseignements nécessaires à la confection d'un bon catalogue. On a été, à cet égard, dans les expositions an- térieures, placé entre deux systèmes : publier au commence- ment un catalogue inexact, ou bien publier à la fin un cata- logue complet. L'Angleterre a toujours suivi le premier système; en 1 86 2 et 1 867, la France l'a suivi également, et de tous les catalogues , le sien a paru le premier, le jour même de l'ou- verture. Les autres puissances ont, en général, adopté le se- cond système; c'est à l'époque de la clôture qu'ont paru les listes d'exposants et leurs notices.

De ces deux systèmes, le dernier est le moins satisfaisant; mais le premier n'est pas irréprochable. Il est évident que le catalogue d'un musée permanent pourrait être fort exact. Il pourrait même constituer une publication du plus haut intérêt. Rédigé sans précipitation, à l'aide des renseignements fournis par les hommes compétents de tous les pays, il contiendrait la nomenclature exacte des producteurs et des produits, ainsi que des notices annexes sur les établissements importants, sur les industries diverses, sur les forces productives des nations. Il serait certainement ainsi la source d'informations la plus complète que l'on puisse trouver sur l'ensemble des manifesta- tions de l'activité humaine; il en offrirait, à un moment donné, le tableau fidèle et la mesure exacte ; il marquerait k la fois

CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 393

les progrès réalises par les producteurs et les progrès qui sont en voie de s accomplir.

Il ne resterait plus à faire paraître à jour fixe que le cata- logue de Texposition spéciale annuelle; mais l'exemple du ca- talogue de la section française de 1 862 et des catalogues d'agri- culture et d'horticulture de 1867 a montré qu'avec un nombre peu considérable d'exposants, une semblable publication n'a rien d'impossible.

La publicité ne gagnerait pas moins que l'enseignement à la permanence des Musées généraux. Jusque dans les plus petits hameaux de nos provinces et des régions voisines , jusque dans les contrées les plus reculées, on finirait par savoir qu'un Musée général se prépare ou existe. La publicité ordinaire des journaux suffirait certainement pour atteindre ce but. On aurait d'ailleurs le temps, qui a manqué jusqu'ici, d'organiser une publicité spéciale, plus active, plus puissante, faisant appel jusqu'aux extrémités du monde aux Ëtats, aux provinces, aux corporations, aux industriels, aux visiteurs.

Cette utile publicité, que l'exposant recherche au prix de lourds sacrifices, que le consommateur accueille avec confiance parce qu'elle se fonde sur des objets et non sur des assertions contestables, cette publicité est, comme on l'a vu (S 78), d'une durée insuffisante dans les expositions temporaires. Elle devien- drait plus féconde dans les Musées généraux, puisqu'elle serait permanente.

Enfin, dans les expositions universelles, le rapprochement des hommes n'a jamais produit les résultats qu'on en pouvait attendre. Dans les Musées généraux les personnes chargées d'organiser la participation des divers pays auraient le temps de se voir et d'étudier ensemble une foule de questions d'inté- rêt international. Il en serait de même pour les exposants et

294 CHAPITRE XL AVENIR DES EXPOSITIONS.

les visiteurs, qui pourraient se rëunir par groupes, suivant leur spe'cialitë, et donner, sur les questions de commerce et d'industrie, des renseignements qu'aucune enquête locale ne saurait fournir.

s 90. La permanence modère utilement raffluenee des visiteurs et diminue ieffet désastreux des calamités publiques.

Les inconvénients qu'entraîne, dans les expositions univer- selles, l'affluence simultanée d'un grand nombre de visiteurs ne seraient pas à craindre pour un Musée général. Les visites s'échelonneraient sur de longues périodes au plus grand avan- tage de tous. On se rend un jour à une exposition, et l'on y revient le lendemain pour y revenir encore, car elle ne dure qu'un temps très-court. La satiété naît de ces courses très-rap- prochées, lorsque l'attrait du premier coup d'oeil est épuisé; on se fatigue, on voit mal et l'on est mécontent de ce qu'on a vu. Si l'on n'était pas obligé de se presser, on examinerait avec plus de fruit, on sortirait plus satisfait, et l'on reviendrait plus souvent.

Si une guerre ou une épidémie viennent à éclater pendant les préparatifs d'une exposition universelle, les exposants ne se présentent pas ou le public fait défaut. Dans les deux cas, l'en- treprise avorte. Avec un Musée général, au contraire, le succès peut être ralenti, mais il renaît dès que les circonstances se montrent plus favorables.

Si toute autre cause que des calamités publiques apporte du retard, si l'on n'est pas prêt à temps, le dommage est bien plus grand pour une exposition universelle que pour l'expo- sition spéciale annuelle comprise dans le programme d'un Musée général. D'ailleurs une telle éventualité n'est guère a prévoir dans ce dernier cas, puisque les concours annuels

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 297

que Ion pourrait appeler : Aliments et denrées de cùnsomnuh tien domestique.

On maintiendrait les deux groupes désignes par les titres : Mobilier et objets dépendants de Vhabitation^ Vêlements et autres objets fartés par la personne.

Les deux autres groupes consacrés, en 1 867, à lagriculture et à rhorticulture , seraient heureusement remplacés par deux groupes ayant pour titres : Plantes et Animaux. Ce seraient les groupes des produits exposés à Tétat vivant.

Enfin, les objete exposés en vue de l'amélioration physique et morale des populations, qui constituaient le dixième groupe de la classification suivie en 1867 (S 6), n'auraient plus à former un groupe distinct, par suite du développement que trouverait chacune de leurs principales catégories dans les dif- férents groupes du Musée général; ainsi, le groupe affecté aii matériel, aux procédés et aux produits des arts libéraux, com- prendrait les objets relatifs à l'enseignement des enfants et des adultes. Dans les groupes consacrés au mobilier, au vête- ment, aux aliments et aux denrées de consommation domes- tique, aux matières premières, aux instruments et aux procédés des arts usuels, ne manqueraient pas de figurer les produits qui se recommandent aux consommateurs par leurs qualités utiles unies au bon marché. Le groupe des vêtements s'enri- chirait heureusement des costumes nationaux populaires. C'est dans tous les groupes d'un Musée général que les produits divers fabriqués par des ouvriers chefs de métier se feraient leur place et l'occuperaient mieux encore qu'en 1867. Quant aux travaux manuels, ils seraient naturellement compris dans le groupe consacré aux travaux des arts usuels, et la perma- nence du Musée général leur préparerait le développement qui a été mentionné plus haut (S 85).

296 CHAPITRE XII. AVENIR DES EXPOSITIONS.

CHAPITRE XII.

ORGANISATION DES MUSÉES GENERAUX.

/

S 91. Classification servant de base à Torganisation des Musées généraux.

Uorganisation des Musées généraux devra reposer sur les principes consacrés par le succès de TËxposition universelle de 1867. Destiné à offrir au public une réunion immense d'objets de toutes sortes, un Musée général les présentera méthodiquement classés, et groupés à la fois par nature de produits et par nationalité. Une concordance exacte sera éta- blie entre la disposition des diverses parties du Musée général et la classification adoptée pour les objets appelés à y figurer.

L'expérience heureuse qui a été faite et l'habitude que les exposants et les visiteurs ont déjà contractée recommandent la classification suivie par la Commission impériale de 1867. Mais il conviendrait de la simplifier encore pour la mettre mieux à portée du public et pour éviter les lacunes qu'on pou- vait remarquer en 1867 dans certains pays. Ainsi l'on réuni- rait en un seul groupe, tous les peuples pourraient être représentés, les œuvres d'art, le matériel et les procédés des travaux intellectuels. On désignerait ce groupe sous le titre : Matériel , produits et procédés des arts libératuv.

Les matières premières devraient être réunies aux procédés de fabrication dans un groupe qui pourrait être nommé : Ma- tières premières y instruments et procédés des arts usuels.

Les denrées qui se consomment chaque jour pour le chauf- fage, l'éclairage et les autres besoins des familles, prendraient place auprès des aliments et des boissons, qui sont la base de la consommation domestique. Ainsi serait formé un groupe

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 297

que Ion pourrait appeler : Aliments et denrées de consommon tien domestique.

On maintiendrait les deux groupes désignes par les titres : Mobilier et objets dépendants de F habitation. Vêtements et autres objets portés par la personne.

Les deux autres groupes consacrés, en 1 867, à l'agriculture et à rhorticulture, seraient heureusement remplacés par deux groupes ayant pour titres : Plantes et Animaux. Ce seraient les groupes des produits exposés à Tétat vivant.

Enfin, les objets exposés en vue de l'amélioration physique et morale des populations, qui constituaient le dixième groupe de la classification suivie en 1867 (^ ^)' n'auraient plus à former un groupe distinct, par suite du développement que trouverait chacune de leurs principales catégories dans les dif- férents groupes du Musée général; ainsi, le groupe affecté aii matériel, aux procédés et aux produits des arts libéraux, com- prendrait les objets relatifs à l'enseignement des enfants et des adultes. Dans les groupes consacrés au mobilier, au vête- ment, aux aliments et aux denrées de consommation domes- tique, aux matières premières, aux instruments et aux procédés des arts usuels, ne manqueraient pas de figurer les produits qui se recommandent aux consommateurs par leurs qualités utiles unies au bon marché. Le groupe des vêtements s'enri- chirait heureusement des costumes nationaux populaires. C'est dans tous les groupes d'un Musée général que les produits divers fabriqués par des ouvriers chefs de métier se feraient leur place et l'occuperaient mieux encore qu'en 1867. Quant aux travaux manuels, ils seraient naturellement compris dans le groupe consacré aux travaux des arts usuels, et la perma- nence du Musée général leur préparerait le développement qui a été mentionné plus haut (S 85).

298 CHAPITRE XII. AVENIR DES EXPOSITIONS.

Un groupe spécial , sous le titre : Spécimens relatifs au per- fectionnement des habitations y comprendrait, en premier lieu, les habitations qui se recommandent soit par un caractère de nationalité ou par un intérêt historique, soit par les bonnes conditions hygiéniques unies au bon marché; en second lieu, les constructions destinées aux travaux des ouvriers, telles qu usines, ateliers, chantiers. Ces expositions seraient faites en vue du perfectionnement des habitations chez les divers peuples et chez les diverses catégories d'ouvriers urbains ou ruraux.

Au chapitre III a été mentionné un ordre tout spécial de faits et de documents qui formerait un neuvième groupe, sous le titre : Ethnographie et spécimens relatifs à ramélioratian des rapports sociaux.

Enfin un autre groupe comprendrait les Objets temporaire- ment présentés en vue du concours annuel.

Cette classification des produits en dix groupes servirait de base à la disposition des locaux du Musée général. Cette dis- position serait en partie commandée par la nature et par les dimensions des objets. L'ordre de succession des dix groupes obéirait donc en même temps à des nécessités matérielles et à des convenances scientifiques ou sociales. Cet ordre est indiqué dans les paragraphes suivants.

s 9a. Distribution des locaux en un jardin central et douze zones circukires

concentriques.

Le plan adopté pour 1 Exposition de 1867 a été incontes- tablement une des principales causes du succès obtenu. Il y a donc lieu de le conserver, en le simplifiant conformément aux principes qui viennent d'être indiqués.

L'établissement du Musée général sera composé de sections rayonnantes, comprenant chacune les expositions d'une même

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 299

nation , et divisées transversalement par douze zones concen- triques, entièrement circulaires, sans partie droite. Dix de ces zones correspondront aux dix groupes du système de classifi- cation. Les deux autres seront réservées exclusivement à la circulation des visiteurs, ainsi qu'au service de Tentretien et de la surveillance. Ces zones auront, pour centre commun, un lieu de repos analogue au jardin central que le public a tant recherché à l'exposition de 1867. On va les énumérer sommai- rement du centre à la circonférence.

S 93. Jardin centrai.

Le lieu central de repos et de réunion, tout en conservant le caractère de jardin de plaisance, devra être aménagé de façon à préserver le public des intempéries de la mauvaise saison : ce sera un jardin couvert y d'environ 100 mètres de rayon. Au centre, un vaste espace libre se prêterait aux réunions et aux cérémonies, qui accompagnent habituellement les expositions.

C'est dans la construction de l'abri du jardin central que devra s'exercer le talent de l'architecte , pour obtenir un de ces effets que le public aime à trouver dans les lieux préparés pour le recevoir : ce sera la seule partie du Musée général à laquelle OD pourrait encore chercher k maintenir le nom traditionnel de Palais. Dans les autres parties, il faudrait s'attacher à réali- ser complètement le plan que le Commissaire général a soumis k la Commission impériale de 1867, et que le temps n'a pas permis d'exécuter dans tous ses détails.

Du jardin central rayonneraient les diverses sections natio- nales jusqu'à la circonférence même de l'établissement. Chaque section affectée à une nation serait parcourue par une ou plu- sieurs voies rayonnantes d'une largeur de 5 à 8 mètres, dont le nom rappellerait le pays auquel la section appartiendrait.

300 CHAPITRE XII. AVENIR DES EXPOSITIONS.

Ces voies rectilignes indiqueraient les diverses nationalités aussi nettement que, dans le Plan de 1867, les voies con- centriques indiquaient les subdivisions du classement. Quatre larges voies générales, également rayonnantes et orientées d'après les points cardinaux, partiraient du jardin central pour se terminer à la zone extérieure. Ces grandes voies de circu- lation, n'appartenant à aucun peuple, porteraient chacune le nom du point de Thorizon vers lequel elles seraient dirigées, et permettraient au visiteur de s'orienter aisément.

Dans toutes les sections seraient élevées des constructions légères formant des salles, qui seraient traversées, dans chaque zone, par la galerie circulaire affectée à un même groupe de produits. Ces constructions, destinées aux objets qui réclament un abri , formeraient une sorte de quartier national bien ca- ractérisé, disposé au gré de chaque pays et selon ses propres convenances.

8 gk. 1" zone : Ethnographie et spécimens relattfe à l*améUoration

des rapports sociaux.

Autour du jardin central seraient groupées, dans une pre- mière zone, les collections d'ethnographie et les diverses expo- sitions qui se lient à l'étude des rapports sociaux. Dans les salles de cette zone seraient déposés tous les documents des- tinés à faire connaître les établissements ou les localités qui offrent de précieux exemples d'harmonie entre les personnes coopérant aux mêmes travaux , exemples si justement signalés à l'attention de tous les peuples, en 1867, par l'institution du nouvel ordre de récompenses (S 8). On y trouverait aussi tous les dessins et les produits, qui peuvent le mieux défi- nir les qualités distinctives des races d'hommes dans chaque contrée et à chaque époque de leur histoire.

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 301

S 95. s' zone : Travaux des arts libëraui (matériel, produits et procèdes).

Celte deuxième zone grouperait les productions intellec- tuelles, ainsi que les objets et les instruments nécessaires aux producteurs. Les œuvres d'art, tableaux, sculptures, gravures et dessins y prendraient leur place auprès du matëriel des arts libc^raux. La musique serait représentée par les instruments divers, les livres et partitions. Les ouvrages littéraires et les collections scientifiques viendraient compléter cet ensemble, auquel se joindrait le matériel des divers enseignements tech- niques.

S 96. 3' zone : Mobilier et objets dépendants de Thabitation.

La troisième zone abriterait le groupe du mobilier et des objets dépendants de l'habitation : meubles et ameublements, tentures et papiers peints, verreries et produits céramiques, ustensiles d usage domestique, appareils de chauffage et d'é- clairage, orfèvrerie et bronzes d'ornement.

S 97. &* zone : Vêtements et autres objets portes par la personne.

La quatrième zone, sous le titre général de Vêtements, comprendrait les tissus de tous genres, les accessoires du vêtement, les habillements des deux sexes, les costumes na- tionaux des diverses contrées, les bijoux et tous les autres objets destinés à être portés par la personne.

$ 98. 5' zone : Aliments et denrées de consommation domestique.

Une cinquième zone recevrait le groupe des objets jour- nellement consommés au foyer de la famille. C'est que fi- gureraient les farines et les fécules et tous leurs dérivés, les pro- duits de la boulangerie, de la pâtisserie, de la confiserie, les

302 CHAPITRE XII. AVENIR DES EXPOSITIONS.

viandes et poissons frais ou conserves , les boissons fermentëes , ainsi que les huiles d'éclairage et les combustibles d'un usage domestique.

s 9g. 6* zone : Travaux des arts usuels (matières premières,

instruments et procédés).

La galerie des travaux des arts usuels, telle que la vue l'Exposition de 1867, serait remplacée par une suite de vastes ateliers de travaux mécaniques ou manuels, conservant le caractère de la contrée ils existent, et entièrement aména- gés selon les mœurs industrielles de ces divers pays. En joi- gnant dans un même groupe les matières premières aux ins- truments et aux procédés de fabrication , au lieu de les séparer comme on Ta fait jusqu'ici, on rendrait plus instructif ce spec- tacle du travail mécanique ou manuel, et l'on ferait mieux comprendre le rôle et l'emploi des matières premières dans les diverses industries. La permanence des Musées généraux serait particulièrement favorable à un beau développement des expo- sitions de ce groupe, et la représentation des travaux des arts usuels serait plus complète qu'elle n'a jamais été.

La nécessité de mettre en mouvement les machines, qui occuperont une large place dans ce groupe, exige que l'on se préoccupe de la production des forces motrices. Le système des moteurs multiples, à rayon d'action restreint, a donné, en 1867, de bons résultats : il y aurait lieu de l'appliquer d'une manière plus complète encore dans un établissement perma- nent. Les générateurs, ne pouvant être placés dans la sixième zone , seraient installés dans la zone suivante , à proximité des machines motrices.

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 303

S 100. 7* zone : Promenoir.

Une septième zone, exclusivement affectée à la circulation du public, formerait autour des six premières un vaste prome- noir, qui aurait une largeur de 34 mètres. De chaque côté de ce promenoir, dont la partie médiane serait à ciel ouvert, des marquises peu ëlevëes, dispose'es en portiques uniformes, four- niraient aux visiteurs un abri efficace contre le soleil ou Tin- tempërie des saisons. Du côte de la sixième zone, ce portique extérieur serait surmonté de décorations d'un caractère natio- nal , propres à faire nettement reconnaître chaque section et à en bien accuser les limites.

Au centre de cette grande voie de circulation, en partie sou- terrains et cachés sous des massifs de verdure, seraient placés les générateurs de vapeur, dans chacune des sections qui au- raient besoin de force motrice. Ainsi disposés, ils pourraient fournir la vapeur aux moteurs des sixième et huitième zones.

S 101. 8' zone : Exposition spéciale des objets présentes

en vue du concours annuel.

L'exposition des objets temporairement présentés en vue du concours annuel occuperait la huitième zone, elle aurait pour abri une galerie, disposée de façon à se prêter aussi complète- ment que possible aux besoins variés des produits qui s y suc- céderont d'année en année. Il importerait, par exemple, de di- minuer, autant que Ion pourra, le nombre des points d appui, afin de laisser toute liberté d'approprier aux besoins de chaque exposition annuelle l'espace couvert de cette galerie.

En tenant compte de la nature des objets et de la conve- nance de ramener plus ou moins fréquemment pour quelques- uns d'entre eux le concours international, on pourrait établir

304 CHAPITRE XII. AVENIR DES EXPOSITIONS.

un cycle de dix années se reproduisant régulièrement de la manière suivante :

Première année : Agriculture (y compris les machines agri- coles et les aliments) ;

Deuxième année : Horticulture et beaux-arts ;

Troisième année : Travaux des arts usuels;

Quatrième année : Horticulture et beaux-arts;

Cinquième année : Agriculture;

Sixième année : Horticulture et arts libéraux;

Septième année : Mobilier et vêtements ;

Huitième année : Horticulture et beaux-arts;

Neuvième année : Agriculture ;

Dixième année : Horticulture , beaux-arts et concours pour le nouvel ordre de récompenses.

S loâ. -^ 9* zone : Sp^imens relatifs au perfectionnement des habitations.

Une neuvième zone, située extérieurement à la galerie des expositions annuelles, recevrait à ciel ouvert les spécimens rela- tifs au perfectionnement des habitations. Ce groupe devrait offrir à l'examen des visiteurs, dans chaque section nationale, les meilleurs exemples des habitations destinées aux ouvriers urbains ou ruraux ; il n'exclurait pas les édifices de toute autre destination, qui seraient jugés propres à mettre en lumière le style architectural particulier à chaque peuple. Le bâtiment destiné à loger le commissaire délégué par le gouvernement auquel appartient cette section donnerait l'occasion naturelle de montrer ces traits distinctifs des habitudes nationales. Les constructions plus modestes se grouperaient autour de ce bâti- ment. A ces constructions se mêleraient des spécimens d'ateliers , d'abris pour le travail collectif ou isolé. encore trouveraient place les salles destinées aux conférences , aux expériences scien-

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 305

tifiques, aux concerts, au\ diverses représentations nécessaires pour faire connaître au public des productions littéraires ou scientifiques, des compositions musicales jugées dignes de fixer Tattention. Chaque pays pourrait seul, ou réuni à d'autres, compléter ainsi les manifestations propres à faire connaître son génie national. Enfin, c'est encon^ dans cette zone que seraient établis les salons de réunion, les restaurants, les lieux de dé- lassement conformes aux mœurs locales. On organiserait ainsi la zone des hameaux , qui, faute de temps et d'espace, n'a pu Hre qu'ébauchée en 1867, ^'*'^"î cependant a vivement excité Imtérét du public, notamment dans les sections des Pays-Bas, de TAutriche , des États Scandinaves , de la Russie , de la Turquie , de l'Egypte et de Tunis.

$ io3. 10' zone : Parc pour l'exposition des plantes et des animaux.

Au delà de la zone des hameaux s'étendrait un parc destiné à Texposition des produits et des méthodes de culture agricole et de culture horticole. Dans divers compartiments de ce parc viendraient figurer les plantes qui offrent un intérêt écono- mique ou scientifique. Grâce au concours de chaque peuple, on aurait bientôt dans celte zone un jardin d'acclimatation sans rival. Chaque section du parc affectée à une nation prendrait, par la nature même dos plantes qui s'y trouveraient réunies autant que le permettrait le climat, l'aspect distinct de la flore locale et formerait un paysage d'un genre spécial. L'ensemble du Parc tirerait avantage de ces détails pittoresques, s'ils étaient conçus avec art et combinés sur un plan général.

i toh. n* xone : Galerie extérieure complétant la 10* zone et donnant abri aux plantes, aux animaux et aux objets d'histoire naturelle.

Cette nouvelle zone, sorte de dépendance de la précédente.

90

306 CHAPITRE Xll. AVENIR DES EXPOSITIONS.

donnerait un abri aux animaux et aux plantes qui ne peuvent rester en plein air. C'est que se montreraient les spécimens des races d'animaux domestiques et des autres types les plus intéressants de la faune locale, de manière à compléter, au point de vue de l'acclimatation, l'exposition de la dixième zone. Des serres, des écuries, des étables et autres constructions ana- logues, fourniraient elles-mêmes de nouveaux motifs d'exposi- tion : elles recevraient le matériel spécial de l'horticulture, et de l'élevage des divers animaux. Les ruchers, les magnaneries, les aquariums, viendraient naturellement se ranger dans cette partie du parc. Enfin, près de ces expositions permanentes d'animaux et de plantes, se formeraient rapidement de pré- cieuses collections d'histoire naturelle, véritables archives des deux règnes organiques, qui constitueraient pour la science un magnifique complément de celte zone.

s io5. lâ* zone : Annexes (magasins, dépôts et logements).

Au pourtour de la onzième zone et à la limite extérieure de l'établissement serait la douzième et dernière zone circulaire, qui serait destinée aux bâtiments de service, aux maisons d'habi- tation des personnes obligées de résider dans le Musée général, aux laboratoires et aux magasins de toutes sortes. Un chemin de service, en facile communication avec le dehors, traverse- rait toute cette zone.

Enfin le vaste établissement dont le plan vient d'être es- quissé serait entouré d'une clôture d'un aspect riant, propre à en rendre le voisinage agréable. Une large voie publique se développerait autour de cette clôture; elle relierait entre elles les quatre grandes portes placées à l'entrée des voies rayonnantes principales, aboutissant au jardin central. En outre, quatre portes secondaires correspondraient à des voies rayon-

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 307

liantes, qui multiplieraient les moyens d'accès, mais ne pëné- Ireraienl pas au delà du Promenoir (7* zone),

S 106. Principes relatifs au choix de remplacement.

Les indications qui viennent d'être données sur l'organisa- tion des Musées généraux sont indépendantes de tout pays, de tout emplacement spécial. On peut réaliser un tel projet dans toutes les localités les voyageurs ont une certaine tendance à se porter. Mais il faut cependant remarquer que, par le grand nombre des volontés dont il réclame le concours et des intérêts qu'il met en jeu, ce projet ne peut offrir des chances suffisantes de succès, que s'il réunit certaines conditions fondamentales. Quelques-unes de ces conditions vont être indiquées.

s 1 07. Proximité d'une capitale.

Il a été établi (S 65) qu'il fallait renoncer à trouver dans l'intérieur d'une grande capitale les vastes terrains qu'exige rétablissement d'un Musée général ; ce fait a été signalé comme un inconvénient fondamental des expositions universelles. Il est indispensable d'écarter cette difficulté dans l'organisation des Musées généraux, sans perdre toutefois le bénéfice des res- sources qu offrent les grands centres de population. Les fonda- teurs d'un tel établissement devront regarder comme une con- dition essentielle de succès le voisinage d'une capitale; et ils ne s'en éloigneront que juste assez pour acquérir, dans des condi- tions avantageuses, les grandes étendues de terrain nécessaires à l'entreprise.

s 108. Crëatiou de moyens spéciaux d'accès.

Les fondateurs devront rechercher tous les moyens possibles de relier le Musée général avec la capitale par des voies de

ao.

308 CHAPITRE XII. AVENIR DES EXPOSITIONS.

communication nombreuses et bien desservies. Le but à at- teindre, c'est d'écarter tous les inconvénients de la distance, et de faire, en quelque sorte, du Musée général un quartier ou un faubourg de la capitale.

Parmi les moyens d'accès indispensables, il faut citer, en première ligne, un chemin de fer qui partirait nécessairement de l'intérieur et même du centre de la capitale, pour arriver dans l'enceinte du Musée général. Il ne faut pas craindre de consacrer à l'établissement de cette voie une partie importante du capital de l'entreprise; un Musée général privé de ce moyen indispensable échouerait infailliblement, du moins comme ins- titution internationale.

Le voisinage d'un fleuve ou d'un cours d'eau navigable peut être mis à profit pour la création d'un service de bateaux à vapeur. C'est un moyen de communication agréable et qui peut être livré au public à des prix modérés. Un canal creusé pour le service spécial du Musée permettrait utilement aux voya- geurs et aux marchandises de parvenir à peu de frais dans l'en- ceinte même de l'établissement.

s log. CrëatioD d'un nouveau centime de population.

Un Musée général ne restera certainement pas isolé au mi- lieu d'une contrée rurale. Les intérêts qu'il fera naître et le courantde visiteui's qu'il amènera réuniront, avec le temps, dans la localité, une population considérable. En efl'et, cet établis- sement ofl*rira un aliment continuel à la curiosité publique; il fournira en grand nombre des moyens de récréation et d'étude; il formera une sorte de rendez-vous des personnes aisées de toutes les nations; son vaste Parc créera, à lui seul, les distractions que recherche le monde élégant dans certains lieux de plaisance, qui sont loin d'offrir les mêmes ressources. Cette localité sera

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 309

également recherchée par cette classe nombreuse de personnes qui, étant appelées à la ville par des occupations journalières, veulent cependant trouver dans leur habitation les avantages de la campagne. Il y aura donc toute chance de créer au- tour du Musée général une cité de villas et d'habitations de famille.

Cette idéefournit le principe d'une combinaison très-impor- tante pour créer les capitaux nécessaires à l'entreprise. Le dé- veloppement de ce centre nouveau de population donnera, en quelques années, aux terrains voisins du Musée général une plus-value considérable, dont il faut assurer le bénéfice entier à la compagnie chargée de l'entreprise. Pour cela il faut que cette compagnie achète dès l'origine, au taux des terrains d'ex- ploitation rurale, une vaste étendue territoriale, de façon à y trouver l'emplacement du Musée général , et à demeurer en pos- session de l'excédant nécessaire pour asseoir le nouveau centre de population. Ces terrains, convenablement divisés et pourvus deau, de gaz, de voies publiques et d'égouts, pourraient évi- demment être revendus avec un bénéfice qui croîtrait à mesure que l'entreprise réussirait mieux. Un capital immense naîtrait ainsi des progrès mêmes de l'opération et lui donnerait une base solide.

s 110. CombiDaisons qui peuvent favonser Tacquisition de l'emplaceinenl

nécessaire.

^acquisition d'une étendue de terrain , capable de répondre aux prévisions qui viennent d'être énoncées, offrira des diffi- cultés sérieuses. Il est évident que la perspective de rétablisse- ment d'un Musée général, dans un emplacement déterminé, ferait naître chez les propriétaires du sol des prétentions qui rendraient l'opération impossible. Le seul moyen de lever cette

310 CHAPITRE XIL— AVENIR DES EXPOSITIONS.

difficulté est d'éviter toute désignation préalable d'emplace- ment et de maintenir une sorte de concurrence entre diverses localités plus ou moins propres à la réalisation de Tentreprise. Dans ce but, on pourrait rechercher, autour de la capitale près de laquelle on se proposerait de fonder un Musée géné- ral, une zone de pays propices à cette fondation. On indique- rait dans cette zone un certain nombre de localités qui pour- raient être choisies. Puis on ferait connaître au public l'intention d'acquérir les terrains à un prix moyen, calculé de façon à offrir une certaine plus-value sur la valeur moyenne actuelle des terrains de ces localités. On provoquerait les propriétaires des pays désignés à former des syndicats locaux prenant envers la compagnie l'engagement de vendre leurs terrains au prix moyen indiqué, et c'est à l'un des syndicats ainsi formés que l'on achèterait l'emplacement.

«s 1 1 1 . Le Musëe général ne fait concurrence ni aux entrepôts ni aux magasins

de la capitale.

Placé à une certaine distance de la capitale, approvisionné d'échantillons de toute provenance, le Musée général conserve son caractère de marché international, bien distinct du marché local de cette capitale elle-même. Loin de faire concurrence à ce marché, il le complète et lui ouvre de nouveaux débouchés. Un courant régulier de visiteurs, entretenu par l'attrait du Musée général , accroît le chiffre de celte population flottante si précieuse pour le commerce d'une grande ville, et donne un large essor aux transactions sur les produits indigènes, qui continuent naturellement à se vendre dans la capitale. Mieux que les expositions universelles (S 78), le Musée général offrira un complément de publicité aux magasins de la cité qui vou- dront s'y faire représenter, A ce titre, il pourra prendre de-

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 311

vant ces magasins et devant la capitale elle-même le rôle mo- deste d'auxiliaire : dans aucun cas, il ne saurait devenir un concurrent.

«< 119. Le Masëe général crée de nouveaux moyens d^actioo pour les établissements

consacrés aux lettres , aux sciences et aux arts.

Les hommes de lettres, les savants, les artistes, sans redou- ter la concurrence au même point de vue que les industriels et les négociants, sont jaloux de conserver dans tout leur éclat les établissements qui ont pu assurer à leur pays une place distin- guée dans Testime des autres peuples. Us verraient avec peine les académies, les musées, les grands établissements d'ensei- gnement, que peut posséder la capitale, menacés par une ins- titution nouvelle qui tendrait à s'y substituer. Leur désir est de maintenir ce qui existe et d'en assurer le développement pro- gressif pour agrandir le champ des travaux intellectuels. C'est précisément à cette aspiration légitime que répond un Musée général. Sa spécialité est de multiplier les échanges d'idées entre les hommes de pays différents, d'appeler de toutes les contrées du monde les objets et les produits qui leur sont propres. Au lieu de poursuivre les études internationales par des missions toujours coûteuses et limitées dans leurs résul- tats, il les prépare en rapprochant des hommes de diverses contrées.

.\insi, par exemple, le Muséum d'histoire naturelle de Paris trouverait, dans la fondation d'un Musée général aux environs de cette capitale, le meilleur complément qu'il puisse recevoir. Les objets qu'il se procure avec peine à l'étranger arriveraient naturellement en France, par l'intervention des commissions nationales. Il en serait de même pour tous les autres établis- sements scientifiques de TEurope. Partout les Musées généraux

312 CHAPITRE Xil. ~ AVENIR DES EXPOSITIONS.

assureraient aux sciences ethnographiques, a la géographie, à l'histoire naturelle, des moyens de progrès tout nouveaux et d'une grande puissance.

s 1 13. f^es Musées gënëraui doiveDt être confiés à des corporations déclarées

d utilité publique.

Le plan d'organisation indiqué aux paragraphes précédents, bien que réalisé par une compagnie privée, caractérise par son ampleur un établissement d'utilité publique. Un Musée géné- ral est véritablement une fondation nationale, qui possède à la fois les deux rares mérites d'intéresser toutes les branches de l'activité humaine et de profiter à tous les peuples.

Un établissement de ce genre, en réunissant une multitude d'objets épars aujourd'hui sur la surface du globe, offrira une utilité immédiate au commerce et aux arts usuels, aux arts libéraux et à l'économie domestique. Mais cette utilité s'accroî- tra singulièrement lorsque, aux moyens d'attraction créés jus- qu'ici par les expositions universelles, se joindront ceux qui naissent de la permanence de l'institution. Les personnes, qui se plaisent à rapprocher dans des collections méthodiques cer- tains produits de l'art ou de la nature, trouveront, dans un Musée général, le lieu le plus convenable pour conserver, avec leur nom, l'œuvre de leur vie. Cette disposition générale du cœur humain sera un des éléments de succès de la nouvelle institution. Une foule de personnes voudront contribuer direc- tement par des dons ou des legs à la fondation ou au déve- loppement des Musées généraux. Chaque Musée ne recevra pas seulement les dons provenant de la nation qui l'aura fondé. En raison de son caractère international, il pourra également compter sur le bienveillant patronage du monde entier. Pour la première fois, on verra la science et l'art rattacher à une

ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 313

institution locale ces sympathies universelles que, jusqu a pré- sent, la religion seule a pu créer!

Il importe d'écarter tout ce qui pourrait entraver ces heu- reuses tendances, et d'en assurer, au contraire, les effets par l'accomplissement des formalités requises. Dans ce but, il y aurait lieu d'ériger les Musées généraux en institutions d'uti- lité publique, capables d'acquérir tous les biens nécessaires à l'accomplissement de leur mission, et de les transmettre inté- gralement aux générations futures.

314 CHAPITRE XIII. - AVENIR DES EXPOSITIONS.

CHAPITRE XIII.

DIFFICULTÉS D'ÉTABLISSEMENT ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS

DES MUSÉES GÉNÉRAUX.

S 1 1 /i . Difficultés d'établissement.

La rëalisatiou du plan qui précède rencontrera certaine- ment de grands obstacles , tant au point de vue de Texécutioii proprement dite, qu'au point de vue financier. Simple par la conception générale, mais complexe par les détails, une sem- blable entreprise soulèvera des difficultés nombreuses prove- nant des hommes et des choses. Nous allons examiner celles de ces difficultés qui devront d'abord attirer l'attention des fonda- teurs de rétablissement.

s 1 15. 1** difficulté : Iinwensitë de lentreprise.

La première de ces difficultés résulte de la grandeur même de l'œuvre. Nous avons vu qu'un Musée général doit être un tout complet, une sorte de microcosme; qu'il doit être ratta- ché à la capitale par de puissants moyens de communication et devenir le centre d'une population agglomérée. Ainsi les conditions à remplir sont bien plus nombreuses que dans les expositions universelles. C'est un grave obstacle. Un autre obstacle non njoins sérieux réside dans les rapports à entrete- nir avec les gouvernements étrangers, avec les exposants, avec le public.

Ces deux difficultés augmentent beaucoup avec Tétendue de Tenlreprise. En effet, une œuvre semblable ne peut réussir qu'avec une direction très-concentrée : or celle-ci devient d'au- tant plus difficile à exercer, que l'œuvre s'élargit davantage.

DIFFICULTÉS ET ÉLÉMEiNTS DE SUCCÈS. 315

En outre, les fondateurs ne seront probablement pas encoura- ge's, et trouveront même des résistances du côté de l'opinion publique; on doutera longtemps qu'un Musée général puisse réussir; ici, comme en bien des choses, on ne croira au succès que lorsqu'il sera obtenu.

Par tous ces motifs, on conçoit combien les difficultés crois- sent avec l'immensité de l'œuvre , et combien doivent croître également les efforts à faire pour les surmonter.

$ 1 16. a* difficaltë : Nécessite de ratlacber à l'entreprise une multitude

de volontés.

Il n'est pas d'entreprise qui exige autant qu'un Musée géné- ral le concours d'un grand nombre de volontés. Ces volontés sont de deux sortes : celles des pouvoirs publics, celles des in- dividus.

Le premier Musée général s'ouvrira sans doute dans la ca- pitale d'un grand pays; s'il réussit, il ne sera pas sans exercer quelque influence utile sur l'état intellectuel ou économique de ce pays. Il faut que les gouvernements étrangers consen- tent à y prendre part. Il faut qu'ils comprennent que ce succès aura des résultats universels, qu'il importe à tous les peuples, qu'il est d'ailleurs une condition nécessaire pour le renouvelle- ment des tentatives analogues dans d'autres Etals. Cette néces- sité d'un concours unanime n'a presque pas existé pour les ex- positions universelles à cause de leur caractère temporaire; on doit s'attendre à la rencontrer quand il s'agira d'une exposition permanente. Il ne faut pas toutefois désespérer de la vaincre. Si, par exemple, le gouvernement d'un grand pays refusait de participer à une semblable entreprise, il est légitime de pen- ser que des compagnies particulières ou des syndicats privés s'organiseraient pour suppléer à l'abstention de l'Etat.

316 CHAPFTIIE XllI. AVKNIR DES EXPOSITIONS.

Les gouvernements, une fois rallies à Tentreprise, pourront puissamment l'aider en y rattachant les sympathies et les inté- rêts de leurs nationaux. Grâce à cette haute intervention appuyée par les corporations scientifiques et commerciales, on consti- tuera peu à peu, dans les divers pays, le personnel capable de remplir la tâche qui a été si heureusement confiée, en 1867, aux comités d'admission et d'installation , ainsi qu'aux commis- sions nationales. Si une semblable entreprise exige une direction très-centralisée, un contrôle énergique, elle exige aussi une multitude d'efforts partiels ; il n'en est pas qui se fonde à un si haut degré sur l'initiative individuelle. Le travail consiste à grouper les efforts, à susciter d'abord, à faire converger en- suite ces volontés multiples. Pour une entreprise plus vaste, on sera obligé de requérir un concours plus étendu, et, comme le nombre des hommes de bonne volonté, ayant des loisirs suflB- sants pour se dévouer à une œuvre de bien public, n'est pas illimité, il y aura, sous ce rapport, dans les Musées généraux, un surcroît de difficultés qu'il importe de prévoir avant de pro- céder à l'exécution de ces entreprises.

s 1 17. 3' difficultë : Nécessite de dépenses immédiates en présence

de recettes éloignées.

L'Exposition de 1867 s'est faite avec une subvention de 1 9 millions et la garantie d'un certain nombre de souscrip- teurs. Ne devant durer que sept mois , elle ne pouvait procu- rer le remboursement de toutes les sommes dépensées. Il était donc indispensable que l'excédant prévu des dépenses sur les recettes fût couvert par une subvention; il fallait aussi que l'avance des fonds à rembourser par les recettes présumées fût assurée par une garantie donnée à l'établissement de crédit. Une semblable nécessité n'existerait plus pour un Musée ge-

DIFFICULTÉS ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS. 317

nëral. Ici ramortissement devrait être calculé sur une longue période, de telle sorte que les recettes de chaque exercice pourraient, à la rigueur, être uniquement consacrées à payer les frais généraux, l'annuité et l'intérêt du capital engagé. On parviendrait peut-être à se passer du concours financier des pouvoirs publics, en se bornant à faire appel à des souscrip- teurs privés. Cependant il ne faut pas écarter, en principe, la probabilité de ce concours. Les Etats et les grandes villes ont plus à gagner à rétablissement des Musées généraux qu'à celui des expositions universelles décennales, qu'ils ont largement dotées jusqu'ici. Ils se décideraient probablement à donner encore cette subvention sous forme d'annuité, si ce genre de concours était jugé nécessaire à la nouvelle création.

Ici toutefois se présente une difficulté sérieuse. En effet, la fondation d'un Musée général exigerait un temps considérable pour les achats de terrain, les constructions, les aménagements intérieurs, les jardins, les voies de communication et tous les préparatifs d'une si vaste entreprise. Pendant toute cette pé- riode, les dépenses seraient considérables et les recettes presque nulles. Le succès prévu pourrait être retardé par beaucoup d'inci- dents, et, par exemple, par l'une des calamités publiques dont il a été question ci-dessus (S 76). On peut dire que, dans tous les cas, les bénéfices se feraient longtemps attendre. On ne souscri- rait donc pas à une semblable entreprise, si l'on avait en vue des résultats immédiats. Ceux qui recherchent les placements à courte échéance ne les trouveraient pas dans la fondation d'un Musée général. 11 faudrait que les adhérents fussent inspirés par le même esprit, le même sentiment du bien public qui a animé les souscripteurs du capital de garçmtie de l'Exposition de 1867. Non-seulement ceux-ci ne comptaient pas sur des bénéfices prochains, mais encore un certain nombre y avaient

;m8 chapitre \in. avemr des expositions.

renoncé devance, et avaient même fait le sacrifice de leur premier versement (S8 i et 6i). Les fondateurs d'un Musée général devraient pouvoir se passer complètement de Imtérêt de leur capital, et même, au besoin, de ce capital, en pré- voyant les éventualités, même les moins probables, qui pour- raient ruiner Tentreprise.

s 118. A* difficulté : Danger que peut offrir Tesprît de spéculation

chez les fondateurs.

Il faut encore signaler une dernière difficulté, et c'est peut- être la plus grande qu'un Musée général puisse rencontrer. Autant le succès est à espérer, si les fondateurs ont les senti- ments du père de famille et du bon citoyen, s'ils veulent créer à la longue une entreprise , qui pourra devenir profitable pour eux, mais qui sera surtout utile à leur pays; autant l'é- chec est à prévoir, s'ils ne recherchent qu'une occasion de gain immédiat. Sans exclure la perspective de bénéfices légitimes, les souscripteurs doivent avoir surtout en vue l'intérêt scien- tifique et l'intérêt social. ïl ne faut pas que l'entreprise soit considérée comme une affaire de terrains ; il ne faut pas qu'on restreigne trop la dépense sur les constructions et sur les amé- nagements, au détriment du but élevé qu'il s agit d'atteindre: il ne faut pas que le capital soit divisé en un nombre considé- rable de titres négociables à la bourse et se prêtant à l'agio- tage. En un mot, la fondation d'un Musée général est une œuvre de bien public et de patriotisme, et non une source de spéculation.

s 11g. Éléments de succès.

S'il faut tenir un grand compte des difficultés qui viennent d'être signalées, il ne faut pas perdre de vue les éléments de succès. On les trouvera dans les intérêts publics aussi bien

DIFFICULTÉS ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS. 319

que dans les intérêts privés. S'il est prudent de ne pas se dis- simuler les obstacles, il est juste de n'en pas exagérer la gra- vité et de tenir compte des moyens qu'on a de les surmonter.

s 190. 1** éiëment de succès : Importance croissante des intérêts privés qui ne peuvent être satisfaits par d'autres institutions.

Nous avons vu (S§ 62 et 76) que les expositions se sont dé- veloppées, jusqu'ici, d'une façon continue, et que les intérêts privés en réclament de plus en plus le retour. Par leur per- manence les Musées généraux donneront à ces intérêts des sa- tisfactions que ne sauraient offrir les expositions universelles. Ils permettront, en effet, plus complètement que jamais, aux producteurs et aux inventeurs, de montrer leurs produits et leurs procédés; aux commerçants, de connaître la nature et le prix des marchandises à échanger avec tous les pays (notam- ment avec ces contrées de l'extrême Orient qui avaient été, pour ainsi dire, fermées jusqu'à ce jour), aux artistes, aux hommes de lettres et aux savants, d'admirer les chefs-d'œuvre et de se rendre compte des progrès intellectuels de tous les peuples; enfin, aux voyageurs, de se réunir avec leurs com- patriotes en un lieu qui, par la nature ou la disposition des produits, leur rappellera le pays natal.

Ces intérêts croissent de plus en plus à mesure que les moyens de communication se développent. Ils ne sauraient être satisfaits par les musées ordinaires, par les conservatoires, par les jardins zoologiques, par les bibliothèques. Toutes ces insti- tutions conserveront l'utilité qu'elles doivent à leur spécialité et à leur éparpillement sur la surface de chaque pays; mais elles ne sauraient suppléer aux avantages propres à un éta- blissement, qui en groupera tous les éléments essentiels en un !»eui faisceau. Aussi est-il vrai de dire que les difficultés de

320 CHAPITRE XIII. AVENIR DES EXPOSITIONS.

l'entreprise auront pour première compensation l'importance des intérêts prives auxquels elle répond.

s 191. 9' ëlëment de succès : Grandeur des intérêts publics qui rëdament

rëtablissement des Musées généraux.

Les intérêts publics forment un second ëlëment de succès. Tous les peuples sont intéresses, comme nations, au développe- ment des arts usuels et libéraux. Les pays qui auront ouvert chez eux un Musée générai se créeront ainsi un moyen incontestable d'influence. Ceux-là même qui ne feront que prendre part à un Musée fondé à l'étranger y trouveront une source de richesse. Enfin les relations internationales gagneront au contact perma- nent, qui s'établira ainsi, dans quelques grandes villes, entre les personnes de toute condition qui représenteront les divers pays. Il en résultera, à la longue, une certaine communauté dmté- rets, d'idées, de sentiments, dont on a pu apprécier déjà la bien- faisante influence à l'époque de l'Exposition de 1867 (^ ^^)-

Cet élément de succès serait plus grand encore, si le Musée général était placé sous le patronage d'une association ana- logue à la Société des arts de Londres, et composée de com- merçants, d'industriels, d'agriculteurs, de savants, de littéra- teurs et d'artistes de tous les pays (SS 55, 198).

s 199. 3* élément ^e succès : Choix judicieux de la localité et des cooditicoa dans lesquelles un premier succès pourra être obt<>nu.

Le succès d'une entreprise dépend le plus souvent de ses débuts. Si elle peut, dès le principe, être connue et appréciée* l'avenir en est assuré. La faveur publique dépendra beau- coup de la localité se fondera le premier Musée général. Il semble que le programme à remplir consiste à rétablir à proximité d'une grande capitale, située dans un beau pays et

DIFFICULTÉS ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS. 321

SOUS un climat agréable ; place'e au centre d'un rëseau de voies de communication ; habitée par une société riche et pourvue de moyens d'attraction variés; possédant des industries renom- mées et des marchés fréquentés par les commerçants; ayant jeté un certain éclat dans les lettres, les sciences, les arts; par- lant une langue répandue en Europe; considérée enfin par les voyageurs de tous pays comme un séjour envié.

s 19 3. Le capital consacre au Musëe gëaëral, fonde dans les meilleures conditions,

fructifiera beaucoup h Taide du temps.

Si le Musée est organisé d'après le plan qui vient d'être décrit, s'il est placé dans un site agréable et à pro^cimité d'une capitale réunissant les conditions avantageuses énumérées ci- dessus, si surtout les fondateurs sont animés de Tamour de la science et de l'esprit de patriotisme, on surmontera toutes les difficultés, et l'institution aura le succès qu'on est en droit d'es- pérer. Elle rendra vraisemblablement à la longue les avances qu'elle aura exigées; elle donnera plus de bénéfices que ne le font bien des entreprises dont on vante les chances d'avenir, dont on s'empresse de cueillir les fruits avant qu'ils soient mûrs, et qui aboutissent trop souvent à des déceptions ou k des désastres. Les fondateurs du Musée général ne trouveraient pas seulement, au point de vue financier, la légitime récom- pense de leur initiative, ils auraient encore la satisfaction d'ob- lenir l'estime due à l'accomplissement d'une œuvre de bien public.

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. . :>n>cherait utilement les hommes de

, .; pays. ^ , : tonde le Musée commercial possédait

. .;r une semblable destination , le mieux » CJ?^ S il ^^^^^ nécessaire d'en construire

M ; lui donner une superficie d'environ ^ « iriv^i et le distribuer en trois zones ou

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ORGANISATION DES MUSÉES COMMERCIAUX. 3:23

locaux distincts, correspoDdant aux trois divisions principales du Musée commercial.

s ta 5. i'* division : Exposition géographique permanente.

La première division serait consacrée à une exposition géo- graphique permanente, installée dans la nef de l'édifice, sur une surface d'environ dix mille mètres carrés. Cette exposition mettrait en relief par des échantillons aussi variés que possible, par des reproductions artificielles, par des dessins, des photo- graphies et des documents authentiques, les productions natu- relles du sol dans les divers pays, la race et les habitudes carac- téristiques des populations. Elle s'attacherait à montrer les produits commerciaux essentiels qui peuvent donner lieu à d'importantes transactions internationales, c'est-à-dire ceux qui se recommandent par leur utilité, par leur bonne fabrication et par leur bon marché. Elle exclurait ces nombreux produits ac- cessoires (S 70) qui, ne pouvant être Tobjet d'un grand com- merce , encombrent peu utilement les expositions universelles. Des cartes géographiques indiqueraient la distribution des lieux de production, ainsi que les moyens de transport par les voies les plus directes ou les plus économiques.

Chaque pays occuperait une section de la nef, et y organise- rait son exposition par les soins d'une commission nationale. Le pays se trouverait le Musée commercial se réserverait, sui- vant Tusage, la moitié environ de cette nef, ainsi que des deux autres parties de l'édifice. Ce ne seraient pas toujours des Etats définis d'après leur configuration politique; ce seraient aussi des provinces, des colonies qui auraient leur représentation distincte. Ainsi, l'on pourrait former des expositions spéciales avec les produits du Languedoc et de la Normandie, de la Dal- laatie et de la Bohême, avec ceux de l'Australie et du Canada,

Al .

^±h CHAPITRE XIV. AVENIR DES EXPOSITIONS.

sans effacer pourtant la trace du lien politique qui unit ces différentes régions.

Pour certaines plantes commerciales, qu'on voudrait exposer à rétat naturel , et qui exigeraient une température assez élevée, il serait possible d'établir, au centre même de la nef, une serre chaude, qui, ornée d'autres produits, formerait une sorte de jardin d'hiver.

s 196. "}.' division : Expositions temporaires.

Le Musée commercial serait, comme le Musée général, com- plété par des expositions partielles internationales, montrant au public, dans un cycle de dix années par exemple, les ob- jets exposés jusqu'ici simultanément. Ces concours successifs donneraient une grande variété et un attrait sans cesse renais- sant au Musée; ils affranchiraient en même temps tous les pays des grands efforts qu'exige l'organisation des expositions universelles.

Les expositions partielles se feraient dans une galerie en- tourant la nef, divisée, comme celle-ci, en sections natio- nales, et couvrant une surface de quinze mille mètres carrés environ.

Les expositions d'oeuvres d'art, qui se tiennent périodique- mou t dans diverses capitales de l'Europe, deviendraient ainsi vorltablement internationales; elles réuniraient les produits ar- tiMtu[uos du monde entier. Elles profiteraient, en outre, de la cuiii^Hité excitée par l'exposition géographique, et recevraient plus do visiteurs qu'aujourd'hui. Enfin, mis en contact avec un ^ruiul uiunbre de riches étrangers, les artistes auraient égale- n\KH\l plus de facilité pour placer leurs œuvres.

IVs HVautages analogues existeraient pour les expositions y\ hvulicuUure, qui se renouvellent si fréquemment de tous cô-

ORGANISATION DES IMUSÉES COMMERCIAUX. 325

tes. Un Musée commercial servirait donc d'une façon générale toutes les classes de producteurs, qui verraient leur marché s'étendre et leur publicité s'accroître.

s 137. 3* division : Cercles nationaux.

Chaque pays ne se bornerait pas à figurer dans la collection géographique et à participer aux expositions partielles; il pos- séderait encore, dans sa propre section, des salons de conver- sation, de lecture, de conférences, se réuniraient les per- sonnes qui ont des relations avec ce pays. Ces salons offriraient une superficie de quinze mille mètres environ. se rencon- treraient les commerçants, les industriels, les savants et les artistes; et ainsi s'uniraient, pour le développement des forces productives, les ressources de la finance et de l'esprit pra- tique à celles de la science et de l'art (8 lùk).

Dans ces sortes de cercles, on trouverait une collection aussi complète que possible des journaux et des revues de tous pays, les documents statistiques et administratifs, qui sont relatifs au commerce des diverses nations et qu'il serait difficile de se pro- curer ailleurs. On s'y renseignerait sur les débouchés et sur les conditions d'échange des marchandises.

Dans cette même zone, on devrait placer une institution que réclament presque partout les besoins du commerce. En effet, si le haut enseignement industriel est organisé sur les bases les plus larges, le haut enseignement commercial fait défaut dans la plupart des Etats de TËurope; et cette lacune nuit beaucoup au développement de leurs transactions avec les pays étrangers. Une sorte d'université commerciale serait donc uti- lement annexée à la division géographique; elle aurait pour professeurs des savants éminents de tous |>ays, qui, en présence de^ matières premières elles-niém(».s et de tous les |>roduits du

■*"% «^

,>

* v^

-\ h.MR DES EXPOSITIONS.

i^-'Huces ou des cours sur les questions

!*->• t^ooDomiques, judiciaires, sociales,

^ îiafières relatives au commerce ou aux

- . uircourir serait des plus vastes et des

.\ [tii le réaliseraient combleraient une

1 iraient puissamment aides dans leur

-♦. H ;Mojjraphique permanente.

. i> celte même portion de la troisième zone

H^ les grandes fêles destinées à réunir les

.r* innlucteurs do toutes les nations. On y or-

!!• »!t lies réceptions, par les soins des diverses

, « .ta les.

...itnaux. répartis comme les deux autres divi-

. :p»u\eraient place dans des salles extérieures

..tMV»'; dVxposilion. La moitié de ces salles.

Il vos rétablissement aurait lieu (S i 2 5),

de la société qui aurait pris l'initiative de

^ i-»S. Moyens d'exécution.

L»r\ îaL dont l'organisation vient d être indi-

LM>, comme le Musée général, un capital

. ...\o. Lt dépense serait même fort réduite, si Ton

u:i tnlitice déjà existant. Dans ce dernier

» .-n;.^ rîs" rtH*lamerait pas un capital supérieur à

'»! ivwit lace, avec cette somme, aux frais gêné-

^ .»vi vu du bâtiment et d'installation des objets.

^v .- V iKilos de premier établissement, tombant à

X .^* ttv^teurs de l'entreprise, seraient : l'installa-

V v>. ^i^ .v^H^graphique, dont les exposants, les éta-

. \.^ ,m les commissions des divers pays fourni-

«

Il tîv*

« \.

ORGANISATION DES MUSÉES COMMERCIAUX. 327

raient presque entièrement les produits ; la construction d'un jardin d'hiver au centre de la nef; l'appropriation intérieure de l'ëdifice. C'est aux commissions nationales qu'incomberaient, outre l'envoi des produits à l'exposition géographique, les frais des expositions temporaires, la distribution et l'ameublement des divers cercles.

Les principaux articles de la dépense annuelle de l'entre- prise seraient l'intérêt et l'amortissement du capital, l'entre- tien du bâtiment et des installations et les frais généraux d'ad- ministration.

Les sources principales de receltes seraient : les droits per- çus à l'entrée de la nef (S 12 5) et de la galerie d'exposition (S 196), la location de la galerie aux exposants et des salles aux commissions nationales. Ces diverses commissions recou- vreraient les frais de location au moyen d'une part dans les tarifs prélevés sur la visite des expositions temporaires et sur {admission dans les cercles.

Le bénéûce de l'entreprise pourrait être divisé en quatre parts, que la société affecterait respectivement : au loyer de rédifice, dans le cas celui-ci aurait d'abord été fourni à titre gratuit; au capital, à titre de supplément d'intérêts et d'amortissement; au personnel administratif et aux agents de la société, à titre d'indemnité; enfin, à une série d'encourage- ments accordés au commerce et aux arls.

La corporation qui fonderait l'entreprise pourrait trouver d'utiles éléments d'organisation auprès de la Société des arts de Londres. Elle fournirait naturellement les membres des commis- sions, des comités techniques et des jurys de récompenses, qui auraient h organiser le Musée et à en apprécier les produits. Elle compléterait son œuvre par des séances et des publications, seraient discutées, par exemple, les questions relatives au com-

3i8 CHAPITRE XIV.— AVENIR DES EXPOSITIONS.

merce international. Elle établirait des cours relatifs à ces questions, publierait des journaux et des revues, iostituerait des prix pour les découvertes géographiques et scientifiques.

Si les grandes maisons de finance et de commerce cher- chaient à fonder des Musées commerciaux, en s'inspirant exclusivement du bien public et en restant étrangères à toute idée de spéculation immédiate, le commerce et les arts se trouveraient dotés, par la seule initiative privée, d'une insti- tution féconde. Le succès de cette institution serait assuré; car elle répondrait à des besoins unanimement ressentis;, elle offri- rait un aliment constant à la curiosité publique; enfin, elle s'appuierait sur le concours des plus honorables représentants du commerce, de l'industrie manufacturière, de l'agriculture, de la science et de l'art.

LIVRE ni

LISTES DES COLLABORATEURS

DE LA COMMISSION IMPÉRIALE.

LISTE 1.

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.

SOUSCRIPTtOIl DE LA COMMISSION IMPÉRIALE.

S. A. I. M** le priuce MAPoiio.x 1 00,000^

S. Exe. M. RooRER, ministre d'Etat, vicê-prétident 95,ooo

S. Exe. M. BsHic , ministre de ragrieiil- tare, da commerce et des travaux publics, vic^prétidtnt 95,ooo

S. Exe. le maréchal VâiLu^, ministre de la Maison de f Empereur et des beaui-arts, rie^préndfnt 96,000

M. F. La Plat, sénateur, inspecteur (général au corps impérial des mines , rommtssdttre général 96,000

\tJonbià ( Le duc d*), député au GorpA législatif, vice-président de la com- pagnie du canal de Suci

Asiis-DijrooB, ancien négociant, mem- bre de la chambre de commerce do Lyon

BiKsiia, conseiller d*Etat, directeur glanerai des douanes et des contri- butions indireclcs

Bitocai ( S. Exe. M.) , garde des sceaux , ministre de la justice et des cultes. .

Btstnia , président du tribunal de com- merce de la Seine

Roimui , préfet de police

Bsossrr atné (J.), président de la rbambre de commerce de Lyon ....

Caiv«ufta( Michel), sénateur, membre de riustitat

Catvà^tia M VALoa^HK, disputé au <'*»rps législatif, sylvicultcMir

5o,ooo

90,000

6,000 96,000

96,000 96,000

1 0,000

96,000

•iô.OOU

MM.

l)%iLLT (G. A. ), maître de la poste aux chevaux, agriculteur 10,000'

Davillibb , président de chambre de

commerce do Paris 96,000

DehiAbb, ancien président du tribunal de commerce de la Seine, membre du conseil municipal de Paris 96,000

Dbrion do Pib , administrateur des Mes- sageries impériales 96,000

DBsfosstf , fabricant de papiers peints , membre du conseil municipal de Paris 96,000

Devi?[cb, ancien député an Corps légis- latif, membre du conseil municipal de Paris 96,000

DoLLFUs (Jean) , manufacturier, maire

de Mulhouse 96,000

DcMAs , sénateur, membre de Tlnstitut, président du conseil municipal de Paris. 96,000

Du Put db Lômb, conseiller d'Etat, di- recteur des constructions navales. . 96,000

éuB DE Bbadhoat , sénateur, secrétaire perpétuel de rAcaUémie des sciences, inspecteur ('«'néral au corps impérial des mines 96,000

K1.EOBT (Le général), sénateur, aide de camp de TEmpereur, directeur gé- néral des haras 90,000

Foi'LD (S. Kxc. M.) , uiinistredes tinances. 96,000

KbéLmt, cons<Mller d'État, gouverneur du Crédit foncier de Franco 96,000

330

Gabnibb , négociant ea métaux , membre du conseil municipal de Paris

Gadtibb, conseiller d'Etat, secrétaire général du ministère de la Muison de TEmpereur et des beaux-arts. . .

Gebvais (de Gaen), directeur de Tccoie supérieure de commerce

Gocin (Ernest) , constructeur de machi- nes , membre de la chambre de com- merce et du conseil municipal de Paris

GoiBAL (Cfa.) , juge au tribunal de com- merce de Paris

HiLPHBN (G.), négociant à Paris

ilAcss]iA?(iir ( Le baron) , sénateur, préfet de la Seine

FIbbbet, conseiller d'État, directeur des consulats et affaires commerciales . .

KuHuiA5if , président de la chambre de commerce de Lille

La BoifciÈBB LK NoDBT ( Lc contre-amiral , baron de), directeur an ministère de la marine et des colonies

La Valette (S. Exe. M. le marquis de) , ministre de l'intérieur

Lbbaddt, raffineur, membre du conseil municipal de Paiis

Lepuel, membre de Tlnstilut, archi- tecte de l'Empereur.

Maës, fabricant de cristaux, membre de la chambre de commerce do Paris.

Magne (S. Exe. M.), membre du conseil privé , sénateur

Mahe (Alfred), imprimeur-éditeur, vice- président de la chambre de com- merce de Toui*8

LISTE 1.

NiEowEBUBKB ( Le comte de ) , sénateur, s6,ooo^ membre de l'Institut, surintendant

des beaux-arts a5,ou(/

OsnioT, ancien manufacturier, membre

5,000 du conseil municipal de Paris 5,ooo

OzERifB, conseiller d'Etat, directeur du

a5,ooo commerce extérieur 5,ooo

Pastbé (J.-B.), président de la chambre

de commerce de Marseille 9.*>,ooi)

Pbrdonkbt (a.), directeur de l'École 95,000 centrale des arts et manufactures. . 9Ô,ooo

Pereibe (Emile) , député au Corps légis-

1 ,000 latif 1 00,000

'i5,ooo RoHDOT ( Nalalis) , délégué de la chambre

de commerce de Lyon aS.ooo

a 5,000 Rothschild ( Le baron James de), ban- quier 1 00,000

5,000 Sallardeouze db Lamorkaix (Octave),

fabricant de tapisseries, maire d'Au-

a5,ooo busson 9,ooo

ScuKEiDBB , yice-présideul du Corps lé- gislatif a5,ooo

a5,oou TuABOT (Paulin), député au Corps lé-

gislatif, directeur général du chemin

a5,ooo de fer de Paris h Lyon et à la Médi-

lorranée 3o,ooo

a5,ooo TnocvEHEL, sénateur, président de la

(^iompagnie des chemins de fer de

a5,ouo l'Est 95,00(1

a5,ooo Degdikb de Chancoubtois , ingénieur en chef au corps impérial des raines, a5,ouo itecrétaire de la Comnùsiion o,ooo

Total. i,^ft3,ooo

10,000 ,..i._^M

SOLSCRIFTiOi>S PRIVEES.

A

MM.

Adam (A.), plomberie. Paris i,ooo^

AG?iBLLET frères , manufacturiers. Paris. 2,000 Akebmann (F.-A.) , receveur général du

Nord 1 ,000

Albabet ( A.-B.) , ingénieur-mécanicien.

Lianconrt (Oise) 3,ouo

ALCXAifDBB (P.-F.-V.), éventailliste.

Paris a5,uuo

Ai.L\i?i-MoDLARD (L.-A.-F.), nouvitau-

lés. Paris i,oon

MM.

Allabd (E.) et Crombé ( A. ), fabricants.

Roubaix a. 000'

Ahic et G'*, tanneurs. Toulon 3,ooo

An(.badx (E.), filateur. Saint- Masmes

( Marne) 1 ,000

Ancelle (N.-D.), maire du NcuiUy (Seine). 1 ,000 André (F.-E.), député au Corps légis- latif. Paris 30,000

Arbel (L.), maître de forges. Rive-de-

Gier (Loire) 1,000

SOUSCRIPTEURS VU

Abct ( D') , receveor général de l'Allier. i ,000'

\non (J--J-)* bauqiiier. Paris -i '1,000

Au i5, dépoté au Corps législatif. Paris, ao.ooo AaMtïi-CALUàT (T.-J.), orff^vitoi-ie d'é- glise. Lyoo 1 ,000

iaiiAiio (E.-J.), tapis et étoffes poar

meubles. Nimes 5,ooo

AcBC pèro (P.), laiueii. Elbeuf. 1 ,ono

AoasfiT, Gbiabo et C'*, maoufacluriere.

Paris.. u3,ooo

BicaBLBT (L.), orfèvrerie. Paris iu,ooo'

Bamcbbau (M.-P.-L.), imprimeur-

lithographe. Paria a,ooo

Rauiiib fib (Cb.), juge suppléant an

tribunal de commerce. Paria 1,000

Bak^ce db Fbakck. Paris. 900,000

BiFTiaoaaBa (J.-F. ), manafaetarier.

Briare ( Loiret) 5,ooo

Babbboibusb (F.), bronses. Paris 5o,ooo

Babbeiit (G.-H.), fontes de fer. Paris. 3o,ooo

Babboc (P.-G.) , opticien. Paris 1,000

BuocsB (A.), receveur général du Cal- vados 3,ouu

n%i04.ai ( E. ). Parif* 10,000

Babbal (J.-A.), membre de la Société impériale et centrale d'agricultnre.

Paris D,ouu

BiBivoLOiiT (J.-F.), président de la

compagnie d'Orléans. Paris 90,000

But jeune cl C'\ filateurs. Le Mans.. 5,ooo BiBT-VÉaiAS (De), rubans. Guebwiller

(Maut-Bbiu) 9,000

Bise»BT [J.), juge au tribunal de rom-

owrce. Paris 1 ,uuu

BuTCRBBcHC (J.>P.-C.), r«c«veur gé- néral des Bass**s-' Pyrénées i.ouu

BiTo^iiBB ( J.-C. ), propriétaire. Amiens. 1 ,000

Baobom (P.-J.). Héry (Yonne) 1,000

BitBOB et fils ( F. ) , appamils de cbauf-

Csge. Paria 1,000

BicaoT-M «BiLLS (L.), confiseur. Ver- dun 1 ,000

BiocBARB (G.), joaillier. Paria 3 0,000

BunxB (M.), négociant, ancien pré- Bèdcnl dn tribunal de eommerce.

Rouen 90,000

Bciuatar <Db), député au Corps lé- gislatif Paris 1 5,000

CAPITAL DE GARAiNTIE. S31

AoBRr (F.), négociant. Paris ao,ooo'

Aubbï (J.), faïences. Bellevue près

Toul (Meurtbe) a,ooo

Aucoc (L.), nécessaires. Paris 10,000

AuDiFTBET (F.-J.). Paris 3,ooo

AoDiPFBET (C* d'), recev. gén. du Var. 6,000 Addiffret (G.-L.-G., marquis d*),

sénateur. Paris 90,000

AuDBESSET et fils, uégociauts en laines.

Louviers a.uoo

B

BBOUN-DurLos, toiles. Armentières

(Nord) 1,000'

Bicum (L.-J.-H.), fondé de pouvoirs

du receveur général du Var 1,000

Bblla ( F.-L. ) , directeur de l'Ecole im- périale d'agricultnre de Grignon

(Seine-et-Oise) a.ooo

Belust-Benoist (E.) et C", draps.

Elbeuf 1,000

Bblyallette frôres, voitures. Paris. . . 9,000 Bbltallbttb frères. Boulogne - sur -

Mer 9,000

Behoist ( L.-Ë. ) , manufacturier. Reims. 1 ,000

BmoiST et C'*, filateurs. Reims 1,000

Bbhoist et Walbaoh, manufacturiers.

Reims 1,000

Berchoud el Gdbbbbau ( L. ), étoffes pour

ameublements. Paris 1 ,000

Bebobb-Levrault (F.-G.-O.), libraire.

Strasbourg 9,000

BBBGEBOR-Dintit't (A. -A.), receveur

général de la Meuse 9,000

Bbrjot (F.), pharmacien à Caen 1,000

Bbbhabb (F.-L.), propriétaire. Bon-

logoe-sur-Mer 1,000

Bbbbabi) (H.), membre de la chambre

de commerce de Lille 5,ooo

Bebrabd (L.), bourrelier. Paris 1,000

Bebbabd (A.) et Dbvos frères, toiles.

Lille S,ooo

Bbbrds frères (A. ) , dessinateurs. Paris. 1 ,000 Bebtrohibu (J.-E.), avocat. Béliers.. . 10,000 Bebtbard-Milcent, toiles et batistes.

Cambrai 9,000

Bbsrabd et Ge?ibst (F.), filateurs. An- gara 1 .uoo

Best(J.), graveur-imprimeur Paris.. 10,000 BErRDCLCT [ L.-A.-A . ) , néfçoriant. Paris. 4, 000

333

fiiviLLi (L.-A.-A.-Â.-Y.t baroo os),

reecTeur général de méraolt

Bb41iço!i frères, eémse. Paris

BitADLT (J.-M.-F.). papiers peints.

Paris

BiénY (L.) , cbàles et cachemires. Paris. Bioifoii (L.), agricalteor. Tbeneoille

(Aiiier)

BiNDBR (L.), ancien jage au tribanal

de commerce. Paris

Bmo (A.), administrateur du Crédit

mobilier. Paris

Bmo (M.), ingénieur civil. Paris

Blacbi, AifDaé et LemaItib, velours.

Lyon

Blaisi (des Vosges) (A.-G.). Paris. . . Blarchbt (J.-B.), bonneterie. Paris.. . Blarit et G", plumes d*acier. Boulogne-

sur-Mer

Blo?idbau (A. db), maître de forges.

S'-Hippolyte-Bur-le-Doubs ( Doubs ). Blo?idbao (A.-L.), secrétaire de ia

chambre de commerce de Lille

Blodnt (E.) et G", banquiers. Paris. . BocQDBT (F.), filature de lin. Ailly-

sur-Somme

BoissAD (G.), charbonnages bvlges.

Paris

BoissiisB (A.), négociant, membre de

la chambre consultative de Boubaix. BoiTTELLB (A.), président du conseil

d'administration de la Compagnie

des mines de Béthune. Paris

BoKALD (6. db), receveur général de

l'Yonne

Borhomiib (L.-D.), entrepreneur de

menuiserie. Paris

BofiTB (A.), négociant, membre de la

chambre de commerce de Lille .... BonTBMPS (G.), ancien manufacturier.

Paris

Bord (J.-D.), pianos. Paris

BoRDiR-TissART, vinaigrier-distillalcur.

Paria

BoDCBAaT-FLOBiii (C.-E.-A.), fabricant.

Tourcoing (Nord )

BoucHBR (E.-A.-D. ), manufacturier.

Fumay (Ardonncs)

BoucHKROT (F.), brasseur. Pulcaux

(Seine)

UouDAULT (P.-G.), juge au tribunal de

commerce. Pari^

LISTE 1.

BoDPrARD, FuuBR et G'*, négociants.

&,ooo' Paris 9,ooo'

I ,ooo BouHBT ( E. ) , construetear-mécanicien.

Paris 9,000

i,ooo BoDiLLET (J.-B.), confections. Paris.. . 9,000

1,000 B0UIS (A. de). Paris. 10,000

BoDLLAT ( E. ) , juge suppléant au tribo-

5o,ooo nal de commerce. Paris 1,000

BouLLAT frères, vins. Paris 9,000

6,000 BoDLOGRB et Hoopin . teinturiers. Reims. 1 ,000 BoDLt - Lepagb et G'*, bonneterie. Mo-

10,000 reuil (Somme) 1 ,000

5,000 BoDRCABT (J.-J.), fabricant. GuebwiUer

( Haut-Rhin) 1,000

1 ,000 BouRooif ( E.), eonstroeteor-mécanicien.

to,ooo Paris 6,000

1,000 Bourdon (P.-M. ), président de ia

chambre de oommeree. ElbeuL .... t ,000 1 0,000 BovRGAn (Jean-Baptiste) , bijouterie en

acier fin. Paris 9,oou

1,000 Bourgeois frères et G'*, cbàles. Paris. . 6,000

BouBGEois-Bon ( E. ) , cardes. Reims. . t ,000 5,000 BouTARD et Lassallb, cbàles. Bohain

90,000 ( Aisne ) 9,000

BoDTARBL (A.), manufacturier. Paris. 5.oou

10,000 BouviBR frères, draps. Vienne (Isère). 1,000

BoYBB (E.-J.), produits chimiques. Paris. 1 ,000 1,000 Botssor-d'Bcolb , receveur général du

Doubs 9,000

5,000 Brabart-Hurez et fils, manufacturiers.

Cambrai 9,000

Bra.iiski ( Le comte X. ) , administrateur

{i 5,000 du Crédit foncier. Paris 5o,ooo

Braqdbnié frères, tapis. Paris 96,000

:^,ooo Brault (A.), eaux-de-vie. Pons (Cha- rente-Inférieure) 'J,000

9,000 Bbeto?! frères et G", papiers. Le Pont-

dc-Claix ( Isère) 9,000

5,000 Brecvart (A.), filatour. Armentières

(Nord) i,ooo

1 9,000 Brica rt ( Ë.-L. ) , quincaillerie. Paris . . 1 ,000

*2,oco Bruret (E. de), iiégociauL Keims. 1,000 Brchswick et C'*, machines à coudre.

1 ,000 Paris 1 ,000

BucQDET ( M.-P.-E. ) , juge suppléant au

u,ooo tribunal de commerce. Paris 1,000

BuDifi, receveur général de la Savoie.. 1,000

5,000 BnrFET (Â.) neveu, fabricant. Reims.. 1,000 BusMERE (Le vicomte dk), i-eceveur

90,000 général du Haut-Rhin 1,000

BoTAuiLLE ( Fi. ) , membre de la Chambre

1,000 ronBuilati\o. Douai 1,000

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DR (ÎARANTIK.

333

C

Caukol (J.>M.)« fabricant de sca- phandres. Paris 1 ,000'

Car» (d'Anvers) (M.-J.), banquier. Paris 95,000

Cailutit» mailre de forges. GhÀtilion- sar-Seine (Côte-d'Or) 1,000

CaUUGI, L*H0II9tUB, FlARÇOlSE et C'%

chàies. Paris 3,ooo

Calla (G.-F.), membre de la chambre

de eommeree. Paris &,ooo

Caujuact (Ch. )t machines à coudre.

Paris 1,000

Cam (J.*€.), opticien. Paris 1,000

CABBAciais (S. Exe. le duc dk), grand

maître dee cérémonies de l'Empereur. 5,ooo Cavcs (Ch. ) et C, produits chimiques.

Paris 1 0,000

Cahhoh (F. ), banquier. Reims 1,000

CAmoanna, juge suppléant an tribu- nal de eommeree. Paris 1,000

CAQcn-VADXBLU, Boicries. Lyon 9,000

Cabborr (F. dk), recerenr général de

la Haute-Garonne 9,000

Cabcirac (H.-G.). Paris 9&,ooo

CàB»injiAC (E. ), coutelier -orfèvre.

Paris 9.000

Cabuu^ (I.), n^ociant. Paris 10,000

CABstf-CABABn et G", tissus. Paris. . . . 1,000 Cabtui-Bbksoii (G.-M.), cotons. Pa- ris 9,000

Casss (J. ) et fils, luauufscturierj.

Fivea-Lille 95,ooo

CAfTiLTBrxno (J.-L. DE), rrc4'v«*ur g«>-

néral des A)pes-Maritimei< 1 ,000

Castob (à.), ingéuienr civil. Paris. . . 10,000

Cavabé (V.), draps. Paris 96,000

CiABUT (J.), juge an tribunal de eom- meree. Parii. 1 ,000

CiABaii frères, appareils pour le gai.

Paris 10,000

CaAHWB N comfBaas d'Amibes 9,000

Cbasbu m connacB db Biiinm 1 ,000

CSAMm M COmBBCB db Doclo«sb-90b-

MiB 1 ,000

CsAnu M côMHBacB DB Cabr 1,000

CSAnat Dl COlOiBBCB DB Co^STlTriHB.. 1,000

CiAnai M comBBCB d'Elbsct 1,000

CaiaBBB M r.omnBi:B db LtQ% 10,000

Ohambbb DB comiBRCB DE Nabtes , repré-

senlée par M. Vordz aîné, président. 6,000'

Chambre de commerce de NImes 3,ooo

Chambre de commbrck de Paris 60,000

Chamrre de commerce de Saiiit- Quen- tin 6,000

Chambre db commerce dr Strvsbourg . . 6,000

Chambre de commerce db Toulocse .... 6,000

<!1haMDRB db commerce de VaLENCIBIVNES . 90,000

Chambre consultative des abts bt mand- FACTUREs DE TocBcoi50 , représentée

par dix de ses membres 1 &,ooo

Chapblueb, manufacturier. MasnièrcH

( Nord ) 9,000

Cbapbon (L.-D.), mouehoirs. Puris. . . 10,000 Grabbin et TaouBAT, velours unis. Lyon. 1 ,000 GHABPB!rniB (P.-A.), horloger de l'Em- pereur. Paris 1,000

CHABPBtmEB et G'*, bronaes. Paris. . . . 6,000 Gbarpiixo!! (L.-E.), ancien notaire.

Saiul-Bris (Yonne) 1,000

GH^BBiiBB (J.-J.)t instruments de cbi-

mrgie. Paris 6,000

Ghabvbt (J.-G.), chemisier. Paris. . . . 1,000 Gbacssée (De la), conseiller référen- daire à la Gour des comptes 10,000

Ghaeadd (A.), receveur général du

Pas-de-Galais 9,000

Gh^bbt (P.-F.), propriéUirc. Moire- mont (Marne) 1,000

CBERHETiiBB ( T. ) , fils , drsps. Ëlbouf. . 1 ,000 Cmsi fils (L-J.), produits chimiques.

Paris 1,000

Cbbvet (G.-J.), comestibles. PariK.. . . 6,000 Ghoquebl ( L.), imprimeur sur étofles.

Puleaux (Seine) 1,000

Choieçki (G.-E.), bibliothécaire du

Sénat. Paris 1,000

Ghoquabt ( C.-F. ) , chocolat». Paris... b,ooo Ghofbi (J.-M.), directeur général des

contributions directes. Paris 1 ,000

Gbbistoplb et G'*, orfèvrerie. Paris ... 1 00,000 CuPABÉDB (F.), constructeur-mécani-

eien. Saint-Denis (Seine) 1,000

Gladdor (G.), vins et eaux -de -vie.

Paris 1,000

Clacxbl (E. ). reC4>vuur général de

l'Aude 1,000

âr./i

LISTE 1.

(Ilkrc (J.), membre du conseil supé- rieur du commerce. Paris

Glifp frères et fiis , apprétcani. Saint- Quentin

GocHKTEDX (F.) fils et G", tissus. Tem- pleuve (Nord)

GoBZ (D.)t extraits de bois de teintnre. Saint-Denis (Seine)

GoH» (A.), ancien négociant Paris. .

GoioNBT père el fils et G'*. Paris

Goirtmac-Bbrruikiir (P.), soieries. Paris

GoLLET-DoBOis et G'*t manufacturiers, àmiens

GoLLBT - Varenkb frèrcB , fabricants. Reims

GoLLETTE (A.), fabricant de sacre. Se- clin (Nord)

Gollir ( a. ) , cotons et calicots. Paris. .

GoLUK (A.-F.), horloger- mécanicien. Paris

GOUPAGFIIB DBS CHKMIMS DE FER DE L*EsT. GOMPAGKIE DBS CHEMINS DE PBR DU MiDI . GOMPAONIE DES CHEMINS DE FER DU NoBD. COMPAGRIE DBS CHEMINS DE FER DE L Ol EST. GOMPAGNIB DBS CHEMINS DE FER DE PaRIS

À Lyon et à la Méditerranée

GOMPAGNIE DC CHEMIH DE KER DE PaRIS À Orlkans

Compagnie du chemin de fer de l\ Ven-

dée

GOHPAGNIB du canal DE SUEZ. Paris.. . .

Compagnie des forges et chantiers db LA Méditerranée. Paris

Compagnie générale des Omnibus de Paris

Compagnie les glaces de SAiNr-GosAn , Ghauny et Giret. Paris

GoMPAGHiB iMMOBiLiiRE. Paris

Compagnie parisienne du gaz. Paris.. . .

Compagnie des services mvritimes db^ Mbssagehibs impériales. Pai'is

Comptoir d'Escompte de Paris

Conte de la Maisonfort, r<^ceveur gé- néral du Morbihan

Goim (E.), receveur général de la

5,000^ Corse 3,ooo'

CosDiBB (C.-F.-C.). Tours 1,000

9,000 GoBDONifiEK (L.), manafÎBctiirier. Rou-

bail 9,000

1 ,000 Corknwindib ( B. ) , chimiste. Haubour-

din (Nord) 1,000

1,000 GoRMODLS-HouLàs père et fils, manu-

5,000 facturiers. Maïamet (Tarn) 1 0,000

9,000 GoRHiLLBAU aloé (L.), manufacturier.

Le Mans 1 ,000

1,000 GosNAc (Le comte db), agriculteur. Le

Pin (Gorrèxe) 95,ooo

9,000 Gosse (L.), draps et paletots. Elbeuf.. 1,000

GossÉ (Ch.-F.), tissus. Paris S,ooo

1,000 GouDBRc DE Saint-Chamaiit, rccevour

général de la Moselle 1 ,000

5,000 CouDBHC et SoucAiR filt, BlatenTs de

3,000 soie. Montauban 9,000

GoDRREiiB et fils et G**, produits cbi-

9,000 miqucs. Cherbourg 1 ,000

5oo,ooo CouRROUTB (L.), expert juré. Paris. . . 5,ooo

100,000 Courtois (E.) et G'*, cuirs vernis. Pa-

5oo,ooo ris 5,000

3oo,ooo GoinvoisiBR ( P.) et G'*, gants de peau.

Paris 1 ,000

3oo,ooo CouRvoisiER (K.) et Curlibr frères,

eaux-de-vie. Jarnac (Charente). . . . to.oou

3oo,ooo Crédit agricole. Paris 5o,ooo

Crédit foncier db France. Paris i5o,ooo

19,000 Crépt, receveur général des Anlcwnes. 1,000

100,000 Grespbl-Tillot, mnnufncturier, prési-

dent du tribunal de commerce de

5o,ooo Lille 5,ooo

Cboutellb neveu, fîlateur. Reims t,ooo

95,000 Cubain (R.) et G", négociants. Paris. . t,ooo

CuiLLK ( G. ) , directeur de la ferme-école 5o,ooo de Germainville ( Pyrénées - Orien-

1 00,000 taies) 1 ,ot>o

100,000 GuiLUBR (A.), GiROLD (G.) et C", rafli-

neurs de sucre. Douai 1 ,000

100,000 GuRRiBR (L. ), recevcnr génér»! de

5o,r)oo TEure 9 cou

CuTiLLiiR frères (H.), négociants. Pa- 3,000 ris 9 ,o<io

D

Dachès pèro et fils, châles. Paris

Daguin (J.-B.-E.), juge au tribunal de commerce. Paris

1,000' Dauphard (M.), manofactunVr. Rade

pont ( Eure) 1 ,000'

i,c>ou 1)A^EL (L.), imprimoiir. Lille G 000

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE (GARANTIE.

335

D«iisiTTK (H.-J.)« toiles de lin. Ar-

meotières (Nord) 9,000'

D411UT (A.-S.) , membre de la chambre

de commerce. Paris 95,000

D ivniE ( E. ) , manofaclurier. Paris. . . 1 0,000

Diron (E.-F.). Paris 1 ,000

DiCDDi (F.-L.-H.), propriétaire. Châ- teau de Pouifly (Oise) a,ooo

DACDii (A.-J.-B.), ancien négociant.

Paris 5,000

DiCPRHOT (A.), vice -président du

conseil des prud'hommes. Reims. . . 1 ,000 D«cpBi!iOT (J.-S.), président du tribu- nal de commerce. Reims 1 ,000

Dacpbiiiot frères , manufaclnriers.

Reims 1 ,000

Diruia (Le baron), directeur de la bergerie impériale de Rambouillet.. 9,000

Dat» (F.), manufacturier. Paris 5. 000

Dtuii!! (A.-F.), facteur d*orgues. I^a-

ris 1,000

DiGBon (J.) , banquier. Lille 6,000

DîrosGC (A.-A.), fabricant. Paris. . . . 1,000 niri»!!! (P.), manufacturier, prési- dent de la chambre consultative de

Roubaix 5,ooo

DiGorsitt. cl LUIRENT (Ch.), ini^unieti *:«

civils. Paris 9,000

Dm \imx ( F. ) . charbons de terre. Paris. 5,ooo DtucorR (F.) et Bulbh, armes

blanches, éerans, etc. Paris 9,000

DtLir^oa (V.-P.), nouveautés. Paris. 1,000 DtLiFoirrAnE (A.-M.), bronzes. Paris. 96,000

DiLàBAim (G.). Paris 5o,ooo

DiUBom et Failli, appréteurs. Reims. 9,000 DtLimi (F.-A.), propriétaire. Paris. 1,000 DiLimi (H.) pèn* et fils, manufactu- riers. Roubaix 5,ooo

Dilrt(P.-J ), agrtcullcur. Moulbilly

(Marne) i.noo

DiiiFnt, rere>eiir général du Cher. . 5,ooo DiLUALLB (E.), manufacturier, mem- bre de la chambre de commerce.

IJile 5,000

DiussuT (B.)t juge suppléant an tri- bunal de commerce. Paris i ,noo

Dtiros«B (A.), membre de la chambre

eonsnllalive de Roubaiz 6,000

Dàjconrr ( E. ) , vire-présideut du con- seil dea pnid*homffles. Parts ^,oou

l>iUMMi (H.), receveur géiiércl de I.1 Haata-Saône) 1,000

Delo?s (A.-C), membre de la chambre de commerce. Paris

Dbmar (L.) , membre de la chambre de commerce. Elbeuf

DEPLacHiN - Lbtoiibe (J.-B.), construc- teur-mécanicien. Roubaix

Depeet (C. ) , administrateur de la com- pagnie transatlantique. Paris

Deqcot (J.), filateur, toiles. Lille. . . .

Deren (U>), manufacturier. Armen- tières ( Nord )

Derbiey ( J.-C. ) , graveur-fondeur. Paris.

DrSDois (P.-A.), draperie. Elbeuf. . . .

DE<4r.Avps (A.), manufacturier. Lille. .

Descahps - CuESPEL (A.), membre du conseil des prud'hommes de Lille. .

Descat (C), membre de la chambre consultative de Roubaix

Descat frères, appréteurs. Roubaix. . .

Descat -Lelbux (F.), membre de la chambre de commerce de Lille. . . .

Descocrs (L.), député au Corps légis- latif. Paris

Despossiî (J.), manufacturier. Paris. .

DBSFOssé et Karth , manufacturiers. Paris

Dbsmedt- Wall VERT, (ilaUuir. Lille

Deshoctis, fabricant. Paris

DESTECQrB et Bouchez , fabric'*. Reims.

DBT0L'(He (G.-L.), horloger. Paris. . . .

Dbttwiller (J.-D.), chocolats. Pans..

DicESo?! et C'*, manufacturiers. Coude- kerque-Branche ( Nord )

DiEDDONR^ (F.) et Dorerlot (G.) , bois. Paris

DiG?iBY frères et C'*, appareils télégra- phiques. Paris

DoGxn et C'*, fabricants. Paris

Doistau, RBArRAiif et Gct, distillateurs. Parif

Dolu (J.-R.), fabricant, maire de CauUery (Nord)

Doll (Gh.), directeur de la Siuikou- lifnnt, Mulhouse

DomAim (F.), juge suppléant au tribunal de commerce. Paris

Dosoii (P.-A.), président de la Société des dépôts et comptes courants. Paris

DoRiiTiT, receveur général des Ba^ses-

Alpet.

DoRUBi IL rrèn>«. Paris .

à,ooo'

1 0,000

1,000

95,000

5,000

9,000 1,000 5,000 5,000

9,000

6,000 95,000

5,000

10,000 95,000

9 '1,000 5,000 9,000 1,000

90,000 5,000

•ÎOjOOO 1,000 9,000

3,000 3,000

1,000

9,000

1,000

.1o,ooo

9,000 lu, 000

336

DoRR ( L. ) , caUivaleur. Grânboflf ( Mo- selle)

DoDMEiic (A.) , directeur des papeterios du Marais et de Sainte-Marie ( Seine- et-Marne)

Dbeton aîné (E.)i teinturier. Lyou. . .

Diouifi (J.), juge au tribunal de com- merce. Paris

Dru (A.-Sl-J.), in(jénieur rivil, eiilre- prenenr de sondages. Paria

Do BoGHiT (V.). Paris

Dubois (A.-L.-V.), négociant. Paris . .

DuBOSc (F.) et G'\ produits chimiques. Paris

DucoHHun DU LocLB, receveur gt'^néral des Vosges

DuuiAT (A.), papiers peints. Paris. . .

DuMOirr (G.), draperie. Paris

Ddmoulu - Fbomiiit (P.), instruments de précision. Paris

BcEMAN (L.), membre de la chambre consultative de Roubaix

ÉeROT (É.-A.), appareils. Paris

ÉBABD-ScHABrrER , pianos. Paris

Ebhoult (J.-B. ), appréteur. Rou- baix

Erroult-Bayart et Hiâ, a[ii;rùLeiis-s. Roubaix

LISTE 1.

DcTpBTT, Theobbt-Gbuviii, Bodcror et

1 ,ooo' G'*, meules. La Ferté-soui-Joaarre. . i ,ooo'

DcPLAN (F.), tapisseries d'Anboason.

Paris 10,000

10,000 Dupont (L.), banquier. Douai 1,000

1,000 Dupont (Paul), imprimeur. Paris. . . . t^ooo

Dupont (A.) et G'*, papiers. Paris. . . . 1,000 1,000 Dupont et Dbbttus, maîtres de forges. Ars-sur-Moselle et Apremont (Ar-

3,000 dennes ) 9&,ooo

10,000 Dupuis (S.) et G", chaussures à vis.

5,000 Paris tcooo

DuBAND frères (A. et L.), cuirs. Paris. 96,000

1,000 DuBBifNB (A.), maJtre de forges. Paria. i5,ooo

DuBBiKD , receveur général du Bas-Rhin. 5,ooo 5,000 Ddtilleul (P.), receveur général de la

5,000 Haute-Marne 1 ,000

3,000 DuvAL (F.-R.), ingeuieor. Paris 5,ooo

DuvAL frères, tapissiers. Paris 1,000

1,000 DuvELLEROT (P.), évcntaiis. Paris 10,000

E

Estivant frères, cuivre. Givet (Ar-

5,000' dennes) 10,000'

9,000 EsTRANOiN DE RoBEBTT ( K. ) , directeur 5o,ooo de l'agence du crédit agricole. Mar- seille 1 ,000

1,000 EvETTE Gis (T.), juge suppléant au tri- bunal de commerce. Paris 1,000

9,000 Evrard (N.-E.), opticien. Paris 9,000

Faribn (Les flls de), chaussures. Paris. 10,000^^ Fabcot et ses fils , constructeurs-méca- niciens. Saint-Ouen (Seine) io,oou

Fauche (G.-G.), agent de cbai)(ye hono- raire. Paris a,ooo

Fauleb (J.-F.), président de la 5" scclion

de la commission des valeurs. Paris. 95,ooo

Fauqueux (G.-A.), propriétaire. Paris. 1,000

Fauvelle-Delbbabbb , peignes. Paris. . . 5,ooo

Favarcq (F.), négociant. Lille /i.ooo

Favrot ( Gh. ) , pharmacien. Paris 1 ,000

Febat et G'*, manufacturiers. Essonncs

(Seine-et-Oise) 1,000

Fébb, membre de la chsmbro de ruui-

merce. Paris 4,ooo

FiaoN, receveur général de lu Somme. i,oou FiBouELLE et Rolland, blanc de coton.

Paris 9,000

FiivBT ( G. ), agrienlteur. Masoy ( Nord ). 1 ,000' FiNET (V.-A.-F.), agent international

au chemin de fer du Nord. Paris. . . 1 ,000 FiBiNO (J.-B.), administrateur du Gré- dit foncier de France. Paris 1,000

FiRMiN-DiDOT (P.), juge suppléant au

tribunal de commerce. Paris 1,000

Flaud (H.), ingénieur, constructeur de

machines. Paris 100,000

Flaviony (Gh.) et fils, manufacturiers.

Elbeuf 1 2,000

Fl4XL4nd (E.), négociant. Paris 1,000

Fontaine (E.), chaussures. Gambrai. . 10,000 FoRTAMPS, membre du Sénat de Bel- gique, président de la commission belge de l'exposition de 1867.. .... 10,000

FoBTiN ( G.) , papetier. Paris 1 ,000

Fossir (J.-J.-F.), propriétaire. Paris. . 10,000

SOUSCRIPTEURS AU

Foccan (L.) père et fils et Houa, fii- bricants. Elbeaf 1,000'

FoDBCâDi (A.), produits ehimiqaes. Paris 9,000

FoQiBiiiou fils (H.)t sculpteur, ameu- blemeots. Paris 96,000

Fonmr et BocasRi, manufacturiers. Lisîeux 9,000

Focisin (A.-M.-E.), tapissier. Paris.. 5,ooo

Fomimn-LAïairr et G**, produits acé- tiques. Conrrâle (Eure-et-Loir).. . . 1,000

Gaghbau ( E. ) , lampes et bronxes. Paris. 9 5,ooo'

GkQWKt (L.-0.), soieries. Paris 95,ooo

Gaildbaud, nouveautés. Paris 1,000

Gauxabd, juge au tribunal de com- merce. Paris 1 ,000

Gaolab» (F.), manufacturier. Paris. . 5,ooo Gaujui (N.) et C, tannerie. Lonju-

meau (Seine-et-Oise) 1 ,000

Gaixiïba (Le duc di), vice-président du eonseil d^administration de la

Compagnie de ]*Est Paris 96,000

GiLom (H.), négociant Paris. ..... 1,000

GuAAni (J.-M.), percepteur. Napoléon-

vflle (Morbihan) 1,000

Gamot (Ch.), receveur général des

Boncbea-dtt-Rb6ne 1,000

Gas^illot et C*, fers creux. Paris 9,000

GASTirioa (E), ingénieur civil, eons-

traetear de matérid agricole. Paris. 6,000

GAinuxon ( D. ) , apprèteur. Lyon i ,000

Gabst jeune et Lilooius, vins. Paris. 9,000 GAtfBL-CuimviÉai (A.), draps nou- veautés. Blbeuf. 1,000

GAsm^-RtiiiTTi (L.-J.), fabricant

d*ames. Paris 16,000

GAmuAT et C^, eartonrbes et cap-

tnirs. Paris 6,000

G«rsaB« (M.). Paris 10,000

Girma (A.) cultivateur. Le Pugetde-

Coert (Var) 1,000

GAcnn (L.) , taillanderie. Parts 1,000

GimfB (J.) et G'*, velours. Lyon. . . . 1,000 GArma-BocciABa , cémscs, couleurs.

Paris 9,000

Gim«T aJoé (P.-L.), instruroenU de

musique. Paris 1 ,000

Gifvr (F.), armes. Paris 1,000

Gtfus (A.), produits chimiques. Paris. 9,000

CAPITAL DE GARANTIE. 337

Fbahcilloii et G^*, teinturiers. Poteaux

(Seine) 5,ooo'

FRAifQOBTiLLi (Gh. de), audîteur au

Gouscil d*état. Paris 9,000

Friboubo (G.-A.), bijoutier. Paris.. . 1,000 Fbioard (F.-A.), soies pour blondes et

dentelles. Gaen 1 ,000

Fbomagk ( L. ) et G**, tissus élastiques.

Rouen 1,000

Frohent-Mbubicb et G'*, orfèvres joail-

liers. Paris 96,000

G

GsLii atné et G'*, parfumerie. Paris. . 9,000'

GtLiÀE frères, galncrie Paris 1,000

Gborgb (J.-A.) , membre de la chambre

de commerce. Paris &,ooo

G^REirriT et GoioifBT, nibans. Saint- Etienne 1 ,000

G^Rn-RosB, draps. Elbeuf 5,ooo

GsRimiT (Le comte db), receveur gé- néral de la Seine-Inférieure 1 ,000

Gbbvais (F.) , juge au tribunal de com- merce. Paris 1 ,000

Gbvblot ( J.-F. ) , négociant. Paris 90,000

GiBOBT (F.), tailleur. Paris 1,000

GiLBBRT (G.), entrepreneur de menui- serie. Paris 10,000

GiLBBBT (A.) et On., laine peignée.

Reims 1,000

Gius frères et Rochbb, draps. Paris. . 6,000

GnxB jeune ( J.-M. ) , porcelaine. Paris. 6,000

GiLLBT fils aine, banquier. Paris 1,000

GiLLKT-PiBRBOH, teinturier. Lyon 1,000

GiLLOD fils et THOBiiLLBB, papiers

peints. Paris 1 0,000

GiBABD (A. -A.), juge au tribunal de

commerce. Paris 1 ,000

Gibabd-Tbibault (E.-C.), filets. Paris . 1,000 GiBABDin (Emile db), ancien député

au Gorps législatif. Paris 96,000

GiRAm> (S.-G.), maroquins. Paris. . . . 1,000

GiBAUDB4C (E.), négociant. Paris 1,000

GiBOD (L.-P.), receveur particulier.

Limoux 9,000

GiBODOH (A.), négociant. Lyon 10,000

GtvBLBT, DasTECQrR, Dauphinot et G'*,

manufacturiers. Reims 1 ,000

GoDABD ( A.-T.) , batistes. Paria 9,000

GoD4BT (L.)t tissns. Reims 1,000

GoBBBBT (R.-G.), fabricant. Reims i ,000

9*i

338

GoDDB aîné et fils, négociants. Tarare (Rhône)

Godillot (A.)f oianiifaclurier. Paria. .

GoLDE5BiR0 (G.), grosse qoincaiilerie. Le Zornhoff , prés Saverne ( BaB- Rhin)

GoRTABD (À. -F.)* savon. Saint -Oaen (Seine)

GaiDos (L.), ingénieur civil. Paris. . .

GRArom (F.-M.), grains et fourrages. Paris

Grbllod (H.), mercerie. Paris

GBoné (G.), menbies. Paris

Gbos , OniEB f RoMAii et G'*, manufactu- riers. Wesseriing (Haut-Rhin)

Gbosltbb (J.-B.), propriétaire. Paris..

Groult (G.), pâtes alimentaires. Paris.

GBUBL-ENOKLHAifN (A.), reliure. Paris.

Gbuybb (A. -A.), parapluies et om- brelles. Paris

GuiBBT frères , meubles. Paris

GniRiH (l.-J.)t propriétaire. Paris.. . .

GuiKRiH-BoDTROii (M.-L.-A.), chocolats. Paris

Haas (J.), chapeaux et casquettes.

Paris

Hachette et G*', libraires - éditeurs.

Paris

Hadot, receveur général de Seine* et-

Marne

Hadrot (L.) jeune, Bonret et Boaoikr,

bronzes. Paris

Hallst-Dbsfobtaiiies (G.-G.), horio-

gerie. Paris

Halpbeh (C.) et G'*, orfèvrerie. Bornel

(Oise)

Hambliii (N.-S.), étoffes pour ameuble- ments. Paris

Hamblin (A.) fils, soies. Paris. Les An-

delys (Eure)

Hauottb (Y.), membre de la chambre

consultative. Douai

Habmel frères, filateurs. Le Val-des-

Bois près Bazancourt (Marne)

Hartoo (G.-J.) et C'% boutons. Paris. Hatem (S.) , cols et chemises. Paris. . . Hi^BiRT (E.-F.), fabricant de châles,

juge an tribunal de commerce. Paris. HraiiDBRT (E.) , draps. Elbeuf

LISTE 1.

GuiIbik-Dblabocu (V.-F.-X.), ciiirs

1 ,ooo' vernis . Paris i «ooo'

5,000 GnIlRiN et Jodault, fabricants au Gâteau

(Nord) i,ooo

Gu^RorLT ( N. ) , teinturerie. Rouen. ... i ,ooo 95,000 Gobbbb (J.-B.-G.), couteUerie. Lao-

gres 5,ooo

5,ooo GoiBAL ( P.-D.-A. ), propriétaire. Castres

1,000 (Tarn) i,ooo

GmcBABo (E.), architecte -décoralenr. 10,000 Paria ^^qoc

95,000 GniLLAUMi (J.), impressions. Sainte

3O.000 Denis (Seine) i ,ooo

Gdilladmbt (J.-P.), teinturerie. Pu-

90,000 . to \

teaux ( Scme ) 9,000

A,ooo ^ , . . ,. 1 1 «

Gdtllemui (A.), directeur de la ferme-

' école des Basses-Pyrénées , à Gan . . s ,000

1,000

Gdillot ( p. ) , rentier. Paris 1 ,000

1 000 GciLLOUT (E.), fabricant de biscuits.

1,000 P»"" '»o<>o

3,000 GnLMOTO (N.-F.), juge au tribunal de

commerce. Paris 1 ,000

6,000 . GrmET et G'*, batistes. Paris 96,000

H

Henrecabt (J.-F.), ancien membre du

5,000' tribunal de commerce. Paris 5,ooo'

HENiiEQnir (H.), manufacturier. Paris. 5,ooo

90,000 H^Noc (G.-A.), plumeaux. Paris «,000

HéNocQDE , Arlot aiué et G", voitures

1,000 et sellerie. Paris 1 ,000

Henbiet (L.-J.), avoué. Paris 1,000

1 ,000 HBiniT ( E. ) et Martui ( J. ) , instruments

de musique. Paris , 9,000

9,000 HEHRT-LEPAtTE, horiogerie , phares.

Paris 1,000

95,000 Herbelot ( P.-F. ) , tulles. Calnis 1 ,000

HERLntcouRT (Le baron d*), cultivateur, 5,000 député au Gorps législatif. Éterpigny

( Pas-de-Calais ) 9^,000

5,000 Hermanh-Lacbapbllb et Gloveb, cons^

tructeurs. Paris 5,ooo

1,000 H^bodabt (F.), peausserie. Paris 1,000

Hbrrekschmidt ( Les fils de G.-F. ), cuirs.

1 ,000 Strasbourg 10,000

10,000 HEBvi-M'.sooîi , iii(;éuieur au corps im-

10,000 périal des ponts et chaussées. Paris. 3,ooo

Hbbvibu, Potabd et Dbbd, soieries.

1 ,000 Paris 3,000

1 ,000 Hbuobl ( j.) , éditeur de musique. Paris. 4 ,000

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.

339

HiTLiSST el SiTTEB, coDftmcteun de

macbinet agiicoles. Golmar i,ooo'

HoLMH et fils, manufactnrierB. Reims. 10,000 HoopEB (G.), Gaboz et Taboubibb , ma-

nuCBctariera. Paris 9,000

HoscBiD^ , BiiMORT el G'% nouvcaulés.

Paris 5,000

HonniGCEB et C'% banquiers. Paris. . . 35,ooo

Honm et G'*, eoirs vernis. Paris .... a5,ooo Uonxna - Bl&iichabd , arquebusier.

Paris. 6,000

Hociiiu (J.), tissus. Reims 1,000

Hdard (J.) et G'*, ebaudronnerje mé- canique. Paris 1,000'

HuBiN ( E.) , métaux. Paris 1,000

HcMANN, receveur général de la Loire. 9,000

HuMBBBT (E.) , fil à coudre. Lille 3,ooo

HuMBLOT-GoRT^ et G^', crayons. Paris. . 1,000 Hci«BBBLLB (J.) aioé, ingénieur cons- tructeur de chemins de fer. Paris. . 1 s ,000 Hdbbbt-Laoachb (E.), manufacturier.

Pont-de-Briques près Boulogne s'-M. 1 .000 HossBiOT (J.-D.-T.), négociant, jage

au tribunal de commerce. Paris ... 1 ,000

I

Ibub frères et G", eboeolats. Paris. . . 5,ooo'

JâCQCiT (N.-J.), iîibricaDt. Reims .... 1,000' J*nR, G0BAH1», Lamotte et G**, maîtres

de forges. Paris 1 ,000

Jalamit (J.-J.-L.-A.), docteur en mé-

derine. Géton (Orne) 1 ,000

Jabissor fils (J.), mousselines. Tarare. 1,000 Jabboi, Blabcoud, graveurs. Paris. . . . 1,000 iiTAL (L.), député au Gorps législatif.

Paris 95,000

JoLT fils ( T.), JoLT (G.) et Dblapot ( L.), constructeurs en fer. Argenteuil

(Seine-el-Oise) 5o,ooo

JoscLis , flovBLACQUB et G' , manufac- turiers. Armenlières (Nord) 5,ooo

kiBOoauT (Le comte J.-F.-H. os) , an- rien député au Gorps législatif. Paris. 90,000'

Kima (T.), directeur dn Gomptoir d'escompte de Lille 5,ooo

Kun (P.), ancien jage au tribunal de eomnierce. Paris 3,ooo

LitiC (J.), sous-directeur de la ferme- école de Germainriile (Pyrénées- Orientales) 1 ,000'

Ltmi et Joaun (E.), négociants. P»ris. 5,ooo Lkwhavn et G**, pharmaciens. Paris.. 1,000 LtMoatr, RoBiBB et Lacassb. travonx publics. Paris 6,000

K

Imhaus (G.), draps. Elbeuf 1,000'

JouBOE (P.), négociant, juge au tribu- nal de commerce. Paris 1.000'

JouBDiBB (A.), agronome publiciste. Versailles 9,000

JonviR et G** (veuve X.), gants. Pa- ris 5,000

Jouvnr, DoTOR et G^, gants. Paris 10,000

JoHBL-DisHABBs, président de la cham- bre consultative. Vire 1 ,000

JuMBLLB (F.-G.), cuirs vernis. Vincennes

( Seine) 1 ,000

JoQDAU (E.), agriculteur. Gbâteau de

Saint-Laetenein (Indre) 1,000

KoBMGswABTBB (M.-J.), membre du

conseil municipal. Paris 5, 000'

Kbbtlt (M. -L.- A.), fabricant de déco- rations. Paris 1 ,000

Kbiboblstbtr père et fils (J.-G.-G.-A.),

pianos. Paris 9,000

LacabbiAbi (A.), père et fils et G'*, ap- pareils à gai. Paris 1 0,000'

Lacassaorb-Dbschahps , Salwilli et G", châles. Paris 5,ooo

Laciapiulb ( H.) , manufacturier. Reims. 1 ,000

Lacbitbllb (G.-E.), directeur de la société des houillères de la Haute-

99 .

3&0

Loire. Groe-IféDil, près Lempdes (Haote-Loire)

Lagiox ( J.-A.) , papiers. Paris

Lafittiau-Lep&dchbux (J.-P.-A.-A.), ar- quebasier. Paris

Lapor et DopoHT, lissas. Paris

LiFORTAIHI (G.), PatfTOST, MAaTlIIIT et

G'% banquiers. Paris

Laoacbb fils ( J.) , fabricant Roiibaix. . .

Làni (J.-B.), arqnebusier. Paris

Lalubb (A.), négociant. Cambrai

Lalou (J.-P.), recevenr général de

TAube

Lambkbt (S.), étain en feoilles. Paris.. Lambih et Lbpàybb (J.-B.-F.), selliers.

Paris

Lanoubbbiu et G'*, bronzes. Paris

LARQUBnN (E.) , membre de la cbambre

de commerce. Paris

Larskigiib frères, négociants. Paris. . . Lapostolbt (P.), négociant. Paris. . . . Labbhaudiébb (G.- p.- F. db), ancien

JDge au tribunal de commerce. Paris. Labocbb (E.), dessinateur industriel.

Paris

Labsorbibb , membre de la chambre de

commerce. Paris

Lassbbbb (Y.), propriétaire. Daz

(Landes).

Latbbbiébb (J. db), manufacturier.

Paris

Latihibb dd GiisiBux « receveur général

des Gâte»-da-Nord

Latodb ( P.) , chaussures. Paris

Latbt (Gh.-F.), fabricant Paris

Latbissiébb et fils (J.-J-)f métaux.

Paris

Latillb, Pbtr el Gbbspu, chapeaux.

Paris

Latdbxbb (J.-J.), directeur général des

forêts. Paris

Lbbbau (J.), négociant Boulogne-sur-

Mer

Lbbbl (F.-J.), membre de la chambre

de commerce. Paris

Lbbodchbb (J.-G.-J.), literie. Paris.. . . LiGBBr (J.), président du tribunal de

commerce. Kbeuf.

LiouBQ (J.-B.), maltro mécanicien do la marine impériale, on retraite.

Toulon

LioiiBB'BooMiBB, fabricant Reimp . .

LISTE 1.

LBr.oirrB et C'*, instruments de mu- 1,000' signe. Paris 1,000'

1,000 LbcOHTB DB FoiTTAQnHOBBAO (P. -A.),

agent de brevets d'invention. Paris, à 0,000 9,000 Lbcoq (E.), ingénieur-mécanicien. Pa-

9,000 ris . 1,000

Lb Gobrbc (P.-M.), agriculteur, maire

1 0,000 de IMourhan ( Gôtes-du-Nord ) 1 ,000

5,000 Lbcobhbub , Ou viBB et C*, draps. Elbeuf. 1 ,000

9,000 LBcoDTBrx (H.), mécanicien. Paris.. . . 10,000

9,000 Lbcbosrixi (M.-L.), toiles cirées. Le

Bourget (Seine) 1 ,000

9,000 LBFtfsDBB (A.) et fils, dentelles. Paris. 60,000

3,000 Lbpbbvbb (A.), produits chimiques.

Gorbehem ( Pas-de-Galais) 9,000

9,000 Lb Fbbvre ( L.-L.) , receveur général du

i ,000 Rhône 5,ooo

LtrEBVBB (L.), membre de la rJiambre

&,ooo consultative de Roubaix 5,ooo

1,000 Lbfbbvbb jeune (C.) et G'*, négociants.

1,000 Paris 1 ,000

Lbfbbvbb , DocATTBAD , filatouTS et fabri-

1 ,000 cents de tissus. Roubaix 96,000

Lbfbvbe ( H.-J.) , filaleur. Reims 1 ,000

1,000 LBFLAiirB ( P.), toarneur en bois. Semur

(Gôte-d'Or) i,ooo

A, 000 Lbpobt ( Veuve L.-P.) , tulles et blondes.

Grand*-Gouronne ( Seine-Inférieure ). 1 ,000 5,000 LBFBAifc et G", vernis, couleurs. Paris. 1,000

Lbgestil (A. -F.). Paris 9,000

5,000 Lbobard (A.), mérinos. Cambrai 1,000

Lbcbabd (P. -A.), broderies de soie.

1,000 Paris i«ooo

4,000 Lbgbard db Villbbs, receveur général

1 ,000 de la Gironde 1 ,000

Lboris et Maurel, manurarturicrs. EI-

a5,ooo benf 1 ,000

Lbgbos (A.), photographe. Paris 9,000

10,000 Lb Hoii (Le comte), dépoté au Corps

législatif. Paris 96,000

1,000 Lrlargb (P.) et Adobr (A.), manufac- turiers. Reims 1,000

1 ,000 Lbmaistbb-Cbabbrt ( A.-E.) , président de

la Société des sciences, arts et agri- ^,000 culture du Bas-Rhin. Strasbourg.. . 1,000

9,000 LBHAlTRE-DsiiBESTèRB , toiles et linges de

table. Lille 6,000

1,000 Lbmbslb (D.), boutons. Paris.. . ..... 1,000

Lbmoirb (H.-A.), ébénisterie. Paris... 10,000 LxHouiB-MoiiTioiiv, propriétaire. Paris.. 1,000

f ,000 Lbpaob fi-ères, armes. Paris 1,000

1.000 I.BPAII (II.), métinx. Lilli' 9,000

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.

SAl

Li Pnoun ( F.-C.) , pharmacieo. Paris.

Le Pbotcmt m Laorat (A.), préfet da Cdradot.

LuoLLi (L.), bronxes. Paris

LuoT (G.), boagies. Gentilly (Seine).

LooT (I.), papiers peints. Paris

LnoT M Buàu, reeeveor général de la Vendée

Ltsn 01 Moumo (G.-L.-G.), recevear général de l'Ain

La TiLuiB-DiLàrossi ( L.-A.-A.) , secré- taire général da Crédit foncier et du Crédit agricole. Paris

La TiLUn-DiLAFossi ( P.-L.) , président de la 3* section de la commission des valeiirs. Paris

Lristo (M.-A.-E.), pompes. Paris

Lncoamui frères (C. et G.), meubles en fer

LéramM (L.). Paris

10,000

1,000

95,000

9,000

9,000

1,000 1,000

1,000

6,000

95,000

10,000 5,000

LiTiBD (A.) et G**, guita-percha. Paris. 1,000'

LiTiBsoR (J.-M.), diamants. Paris.... 5,ooo Lrtibs (E.), sous-gouverneur du Crédit

foncier de France. Paris 95,ooo

LiMBT, LAPPARiiui et G'*, limes. Paris. 1,000 LipPHARR (R.), agriculteur. Stras- bourg 1,000

Lui ( G.) , négociant. Elbeuf. 1,000

LocHET frères, fabricants. Beims 1,000

LoHBABD (A.), propriétaire. Paris.... 1,000

LoROuiT ( A.-J.). Reims 1,000

LoDGHiT ( E.) , receveur général d*Ule-

et-Vilaine 1 ,000

LoDSDiL (E.) et Liu>drt(F.), négociants.

Paris 1 ,000

LoTRR (U.)« filateur et membre de la

chambre de commerce de Lille. . . . 6,000

Lucas frères, manufacturiers. Reims.. 1,000 LocT-SÉoiLLOT (L.-L-P.), membre de

la cbambre de commerce. Paris. . . 4,ooo

M

Maoi aîné ( A.), toiles métalliques. Lyon. 1 ,000' Maori (L.-A.), reeeveor général du

Loiret -. 1,000

llàino-DiUReRB, filateur et fabricant.

Armeotiéres (Nord) 5,ooo

Mallbt ( A.-A.-P.) , produits chimiques.

Paris. 1,000

Vallst (A.), membre de la chambre

de commerce. Paris 1 ,000

Habciot frères oi G^, pianos. Nancy.. 3,ooo M&RCPACTcai Di Foicr, porcelaines.

Foëey (Cher) 95,ooo

Mabouro ( e. - J. - B. ) , distillateur. Pa- ris 1 ,000

Mabcbarb (L.), bronses. Paris 6,000

MABcoia», ÀMOtâ et G", banquiers.

Paris 95,000

Uabootir (A.-E.), appréteur. Reims.. 1,000 Maburval (L.-0.), vic»-présideot de la

cbambre syndicale des fleurs et

plumes. Paris 1,000

Habior (A.) , négociant Paris 9,000

U tBRAS ( L. BB ) , procureur général près

la eour impériale. Psris 1 ,000

MsaroR (G.-A. db), receveur général

de la Haute-Vienne 9,000

Vabbbl frères , maîtres de furijes. Ri%(v

de-Gier ( Loire) 90,000

MsaiBAr (A.), négociant Reims i,o(io

Mabtir (J.-B. et P.), manufacturiers. Tarare 10,000'

Mabtih (J.-A.), ingénieur an corps im- périal des pouts et chaussées. Péri- gueux 1,000

Massbz ( M.), chaussures. Paris 10,000

Massiro frères et G**, peluches. Putte-

lange ( Moselle ) . . . 1 ,000

MissoR (P. -F.), teinturier en soie.

Paris 1,000

Massor et Gabt, négociants. Paris. . . . 5,ooo

Massor (V.) et fils, libraires-éditeurs. Paris 8,000

Massorrbao ( L. ) , commissionnaire. Paris 1,000

Matbabbl (Db), receveur général du

Gard 1,000

Hatbibo (F.), confection pour dames.

Paris 5,000

Matiibu ( II.-F.) , fumisterie. Paris. . . . 9,000

Matbikd ( L.nJ.), instruments de chirur- gie. Paris 9,000

MAUcnR (E.), laines filées. Paris 1,000

Maopboo (Db), receveur général du Jura 1,000

Maiwbll (L.-F.), propriétaire. Ba- i;nères-de-Bigorre (Hsules-Py rénées). 9,000

.Mazaboz-Ribailubb et G'*, meubles. Paris. 4,000

3tii

MAioMt-Murai , fabricant Roubaix.. . MiLOR DB Pbadou, joge au tribunal de

commerce. Pany

Mbrgih-Ligibclx , général de division.

Paris

Miifiia (B.-J.), prodaito chimiques.

Paris

Mb!«iibs80r(J.), commissionnaire. Reims. MiBcnsa (A.), ingénieur-mécanicien.

Looviers ( Eure)

Mbrcikb ( A.-E.) , joge suppléant au tri- bunal de commerce. Paris

Mbrcibb (G.-V.), tabstières. Paris

Mebmiluod frères, coutellerie. Le Prieuré , commune de Genon

(Vienne)

M^o (J.-D.), négociant. Grasse

Mbbt SiHsoiit manufacturier. Lisieux

(Galvados)

Mbuhibb et G", fabricants de rideaux.

Tarare

Mbthabd (G.), ameublements. Paris.. . MicHiD (J.-L.), juge au tribunal de

commerce. Paris

Michel (Le baron R.-L.-V.), receveur

particulier. Âlais (Gard)

MiDOGQ (N.-E.) et Gaillabd (A.-E.),

trousses de voyage. Paris

MiBULLi (L.>A. db), receveur général

de la Loire-Inférieore

MiGifOH (J.) et RouART (H.), machines.

Paris

MiLUSCAMPS (L.-T.), membre de la

chambre de commerce. Paris

MiLUOH (J.-P-) et Sbbvixr. Lyon

MiLLT (L.-A.db), manufacturier. Paris. MiLoif ( P.-D.) aine , bonneterie. Paris.

MiHBS DB BocxwiLLBR (Bas-Rhiu)

MniBs DB u GrardXombb (Société ano- nyme des). Paris

Mires de la Loire (Société anonyme des). Paris.

Narav (G.), ingénieur civil. Paris. . . Nbevo ( Le baron de) , receveur général

da GanUl

Non. (V.-F.-G.), notaire honoraire de

TEmpereur. Paris

LISTE 1.

1 ,000' Monus ( E. DE ) , secrétaire d*ambaa8ade.

Paris 1,000'

i,ooo MomoEABD (G.), voitures. Paris 9,000

MoissET-FoTE. Paris 5,ooo

1,000 MoHDOLLOT (A. -A.), appareils pour

eaux gazeuses. Paris a,ooo

1 00,000 Morot ( E.-S.) , cristaux. Pantin ( Seine ). 5,ooo

1,000 MoRSBiGRAT (Ds), aucion député au

Gorps législatif. Rodex ( Aveyron ) . . 1 ,000 96,000 MoRTARDOH frèrcs, ressorts pour horio-

gcrie. Paris 9,000

1,000 MoHTBssoT (A.) et Ghomer (A.), soie-

1,000 ries. Lyon 1 ,000

MoirruoR (Le marquis de), vice^rési- du conseil général de TAllier. Ghà-

9,000 leau de Lyonne (Allier) 1,000

1,000 MoBXAC (E.-F.), juge suppléant au tri- bunal de commerce. Paris 1,000

96,000 MoREAD père (T.-F.), ancien membre

du conseil général de la Seine. Pa>

9,000 ris 1,000

9,000 MoBEL (E.), meunier. Essonne (Seine-

et-Oise) 1,000

1 ,000 MoBEL et G^*, peigneurs de laine. Rou- baix 3,000

1,000 MoREL Bexb fils atné et G'*, fabricanU.

Elbeuf. 1,000

9,000 MoRET et Pater , soieries. Paris 5,ooo

MoRiR (P.) et G'*, dumininm. Nanterre

1,000 (Seine) 10,000

Motte (A.) et G^, teinturiers appré-

10,000 teurs. Roubaix 9,000

Motte -BossoT, manufacturier. Ron-

A,ooo baix 9,000

9,000 MocRCE\u (S.), manufacturier. Paris. . 10,000

1 0,000 MouRGUEs ( J.-A.-G.-P. de ) , imprimeur,

6,000 juge au tribunal de commerce. Pa-

5,000 ris 1 ,000

Multedo (J.), receveur général des

90,000 Landes 1,000

Muret (H.). Paris 10,000

10,000 McROR (G.), soieries. Paris 3,ooo

5.000' NoiREr-GHOPHR et G'*, filature de laine.

Relhel ( Ardennes) 9,000'

1 ,000 NoBMiXD ( F.) , propriétaire. Paris 1 0,000

NoRMi!ni et Ghirdor, cachemires et 1 ,000 dentelles. Paris R.ooo

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.

343

0

Omot (G.-G.-E.) , orfèvre. Paris 90,000'

QEscHcu, MisDàCH et G", métaux.

Paria 1 ,000

OaBAD frères, tanneurs. Paris 5,ooo

OuiTi ( A.-C.), faïences anglaises. Paris. 3,ooo

Opiboh (L.-L.), propriétaire. Amiens. 1,000 OiuoA (L.), membre de la tbambre

de commerce. Bastia 1 .000

OsMon (A.) et LunoiAix (G.), fabri- cants. Elbeuf. 1 ,000

PâiUABB (A.-Y.), bromes. Paris 1,000'

Pânnii-LAiocu ( A. - B. ) , négociant. Paris Q,ooo

Paioub , RAïunT et G**, passemente- rie. Pans 1,000

Paimt (A.) et EàMtt, bontons. Paris.. &,ooo

PàiisR, receTeur des finances. Gastel- naudary (Aude) 1,000

Paiisot (E.) et Gallois (E.), coutelle- rie. Paris a3,ooo

Paiissot et G** (maison de la BelleJar-

dinière). Paris 19,000

Patoot (A.), membre de la ebambra oonsultatîve de Douai. Anicbe (Nord). 5,ooo

Pato, soieries. Paris 96,000

Pato ( A.), membre de Tlnstitut . . . . 9,000 PiLLrfiBiR ( L.-A.-V.) , employé an Gi-é-

dit Ibneier de France 1 ,000

PiLLRui 01 KiiiiEiU5( Le baron), mé- decin do G redit foncier de France.

Paris 9,000

PnxiTin et Suuoh. manufacturiers.

Elbeuf 1,000

PiLTOBAO (E.-P.), cuirs. Cbàleau-Re-

nault ( Indre-et-Loire) 1,000

Pncanoa ( A.) , receveur général de la

Cbirenie-Inférieore 1,000

Pbbii (J.-L.), mécanicien. Paris 9,000

Pbbis (L.), armurier. Paris 1,000

Pian (J.) «t G'*, eéruse. Fives-Lille

( Nord ) 1 ,000

Pisiia (E.), professeur de chimie in- dustrielle. Valenciennes 9.000

Pu» (H.) G AUDIT et G'*, maîtres de

fbffea. Rive-de-Oier ( Loire) 9o 000

PlnT ( G.-P.) , fleurs artificielles. Paris. 1 ,000

OcACHÉB (L.-U.), exploitant de car-

rièreii. Paris 9,000'

OcDBT ( G.-F.-L.) , directeur de Tusioc éiectro - mélallurgique d'Auteuil. Paris 95,00(1

Outdinik-Ghalarddb père, propriétairo des papeteries de Geneaiile, Ghevroi cl Savoyeux (Doubs) &,ooo

Ouvre de Sairt-Qoehtli (P.-L.-G.)« re- ceveur général d'Eure-et-Loir. . . 1 000

Petit ( P.) , photographe. Paris 9,000'

Pbht de LArossB (Le baron) , receveur

général de l'Aveyron 9,000

PirtTDiDin ( F.) , teinturier. Paris 1 ,000

Pbtitb4D (E.) et G", joailliers. Paris.. . 5,ooo Pbcgeot frères , manufacturiers. Valen-

tigney (Doubs) 1 ,000

Philippb (L.-G.), ingénieur an eorps impérial des ponts et chaussées. Bé-

darieux ( Hérault) 5,ooo

Phiuppb ( g . ) et G^*, négociants. Nantes. 1 ,000

Phiuppot ( J.«M . ) , fabricants. Reims . . 1 ,000

PiCACLT (G.), coutellerie. Paris 5,ooo

Picciom (A.), docteur en médecine.

Pino (Gorse) 9,000

PicoT (L.), membre de la chambre

consultative de Douai. Somain (Nord). 1 ,000

Picot et G", tanneurs. Paris 1,000

Pubbakd Parpaitb et fils , manufactu- riers. Reims 1,000

PiLLBT-WiLL et G'*, banquiers. Paris. . 95,ooo PiLuvriT et G'*, porcelaines. Paris.. . . 96,000 PiLTBB (T.), machines agricoles an- glaises. Paris 1 ,000

Pn (A.) et G'*, châles brochés. Lyon. . 1,000 P»ABD et G'*, maître de forges. Mar- quise ( Pas-de-Galais) 6,000

PnAm et Mbtib, parfumerie. Paris. . 6,000 PiKBT (F.-J.-L.), chaussures. Paris. . . 1,000 Pi?iET (J. ) fils, constructeur de ma- chines agricoles. Abiliy (Indre-et- Loire) 5,000

Pno!i frèrts, fabriciiiits. Reims 1,000

PiTBB (A.), parfumeur. Paris 16,000

Plou ( h. ) , imprimeur. Paris 60,000

PoiBiEB (E ), maire de S*-Mandé. (Paris). A, 000

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.

3^5

lUwiLiT (G.) , Garo frères, Gbanmiaii,

Imt et C*% maoniaetarierf. Reims.. 1,000'

RoMi et Gauit, psHîiiDears. Paris. . . s,ooo

Roula» (E*)« directeur général des

tabacs. Paris. 9,000

Roaicr ( Db) , rece? eor géDéral da Puy-

d»-Déme 1,000

RomuT (J.-B.>E.), notable commer- çant Paris 9,000

Ron ( C.-X. ) , banquier. Cambrai .... 9,000

Ronui (F.-M.), négociant Paris. . . . 10,000

RociLLOH (F.) et C**, ganterie. Gre- noble 1 ,000

RocLAii» (G.), receveur général des

Deox-Séfres t,ooo

RocuT et CaAPomiiÉBB , bniles et savons.

Marseille 9,000

RocuiAC (E.), membre de la chambre

de commerce. Paris 6,000

RocQcis (A.), teinturier. Clichy-ia- Garenne, près Paris. 1 ,000

R0DS8IAU (E.), porcelaines et Cuenees.

Paris

RoussiL (F.), membre de la cbambre

consoltatiTe de Roobaiz

RoDssKL (H.-F.), constructeur. Paris. . RoDSST (F. Di), directeur général de

la comptabilité publique. Paris. . . . RouYiiiAT (F.-P.-L.), joaillerie. Paris.

RoDX (G.) fils, savons. Marseille

Roux DB Glassatbs (A.), ancien membre

du conseil supérieur du commerce.

Paris

Rot (E.), directeur général do Tenre-

gistrement, des domaines et du

timbre. Paris

Rot (G.), négociant Paris.

Rdbolpbi (F.-A.) fils, bijouterie, orf^

vrerie. Paris

R11D01.PB1 (F.J. ) , bijouterie , orfèvrerie.

Paris

RuzAiiD (H.), avoué. Valence (Dréme).

9,000'

5,000 5,000

9,000

3o,ooo

9,000

3,000

9,000 95,000

9,000

3,000 5,000

Sabatibb père et fils , coutellerie. Thiers

(Poy-de-Ddme) 1,000'

Sabocboi (L.-D.), banquier. Paris 9,000

$Ain-BaicB (J. ob), membre de la chambre de commerce. Bastia 1,000

SAmr-LiaBB (A. db), agriculteur, membre du conseil général de la Nièvre. Saint-Léger (Nièvre) 95,ooo

SAHR-Lioa ( V. ) , filateur de lio. Lille. 5,ooo

SâiBTB-CBoa DB Rbhocabd ( Le marquis L.-M.-P.-E. db) , receveur général de la Mayenne i,ooo

Sadtoiii frères , confiseurs. Oriéaus . . . 3, 000

Sajou ( Cabib , successeur de la maison ) , dessins et tapisseries. Paris 1,000

Sajoc (J.-S.), ancien négociant Paris. 1,000

Sal&majica (Le marquis db). Madrid. . 5,ooo

Sauioji (G.), juge suppléant au tri- bunal de commerce. Paris 1,000

SiaBBDocBSB d*Acdbtiixb et G'*, raffi- nerie. Pantin, près Paris 5, 000

SâTABiH (L.-A.), comptable. Valen- dennes ( Nord) 1,000

SArTBET (A.-T.), manufacturier. Betbe- niviUe (Marne) 1,000

Sauvasb (P. -G. -M.), membre de la chambre de commerce. Paris. â,ooo

SiX ( A.) , propriétaire. Paris 95,ooo

Sat ( Gonstant) , membre de la chambre

de commerce de Paris 4,ooo'

Sat (Léon), administrateur du chemin

de fer du Nord. Paris 8,000

ScBUBAT (A.), chaussures. Mets 1,000

ScHLOss (S.) et neveu, maroquinerie

et tabletterie. Paris 1 ,000

ScHLOSsMAcBBB ( J. ) , Umpcs et brouEes.

Paris 1 0,000

ScBHBiDER et G", usines du Greusot. . 95,ooo ScBWAB (F.), consul de Bavière. Paris. 1,000 ScBKPXL-RocssxL ct G^, &bricants et

filateurs. Roubaix 5,ooo

ScBivB-BiGO (D.), membre de la

cbambre de commerce de Ldle . . . 5,ooo Sbhit-Dbbrbvadx ( P. ) » tissus. Roubaix. 1 ,000 S^ft^, Depoih, Domootibb et MabiM,

banquiers. Pontoise ( Seioe-et-Oise ) . 1 ,000 Sebpbtti, Locbua!id, Labbat et G",

savouD. Nantes 1 ,000

S^BcscLAT ( L.), filateur. Etoile ( Drdme ). 1 ,000 Sbbvant ( a. ) , pelleteries en gros. Paris. 95,ooo Sebvibb (E.-A.), ingénieur, sous -chef

à la Compagnie parisienne du gas.

Paris. 1 ,000

SBBviR-A6SEoo.<fD ct fils, corroycurs.

Paris. 1,000

SàvB et C'*, velours. Lyon 1,000

PouKBB et Ghappat fils, négociants.

Paris

Pousoii (S.-A.'H.), receveur général

de la Manche

PoLLiT (J.-G.), recevear général de la

Dordogne

PoHciT (L.), LinoiB (?.) et G**, soie- ries. Lyon«

PopoR (N.), bromes. Paris

PoBQDR (J.-F.), juge de paix. Saint-

Sever ( Galvados)

PoBTALis (Le baron) , receveur général

de Seine-et-Oise

PoncHAiif (Y.), manufacturier. Armen-

tières (Nord)

PoDLAiH (L.-A.), architecte^ntrepre-

neur. Paris

QniRHBSSBN (F.-A.), fabricant. Paris. . QuKiosLi frères et Mabquart, fabri- cants. Reims

Rappbhbad-Dbuu et G". Arras

Rafpt (M.-L.) , conseiller d'arrondisse- ment Étrepagny (Eure)

Ragubt ( E. ), manufacturier. Gorbehem , par Yitry (Pa»-de-<]alais)

RAnBBBT (L.-J.), soies. Paris

Rairoo frères , bronzes. Paris

Ramibb (P.-A.), entrepreneur d'éclai- rage. Paris

Raoul (G.-A.). Saint-Bris (Yonne) . . .

Rapui (P.), vérificateur des grands travaux au ministère de la Maison de TEmpereur. Paris

RATisBoioni (E.), receveur général de la Marne

Rbbodbs (J.), conserves alimentaires. Paris

R^GHAULT (L.), receveur particulier. Falaise ( Galvados)

Renàbd ( h. - L. - F. ) , entrepreneur. Paris

Rkrabd père et fils, verreries. Fresnes (Nord)

Reradld-Glodtibb (A.), commis prin- cipal retraité du ministère de la guerre. Paris.

LISTE 1.

PoDLA» frères (H. et L.), tissus. Pa-

à,ooo' ris 1,000'

PocLUBB-LoRGHATB, filatour de lin.

10,000 Lille 3,000

PocssiBLGDi-RosAHD, offévrerie pour

5,000 églises. Paris 60,000

Pocssn ( A. ) , manufacturier. Looviers . 1 ,000

1,000 Pocssiii (A.), manufacturier. Elbeuf. . 1,000

1,000 Pbévillk (A.-L.), gants. Paris. 1,000

Pb^vost ( J.-R.), décorateur de porce-

1 ,000 laines. Paris 1,000

PanuB neveu (L.), banquier. Elbeot. t,ooo

10,000 PsoDHOMMB (F.), imprimeur. Paris. . . 1,000

Pbodvost (A.) et G'*, peigoeurs de

3,000 laine. Ronbaix 1,000

PuBiAU (L.-(x.), cbapdier. Paris 1,000

1,000

Q

a,ooo' QoiLLACQ (L.-A. ), constructeur de

machines. Anzin (Nord) 9,000'

t,ooo

R

1 ,000' Rbqdillabt, Roussel et g bocqdul , tapis.

Paris 10,000'

9,000 RiQuiLLABT-ScBipBL, membre de la

chambre consultative de Boubaix. . 5,ooo

95,000 RivBiLHAc (P.) , métaux. Paris 4, 000

5,000 lUvTL (G.) et G'*, filateurs do bourre

95,000 de soie. Amilly, près Moolargis

( Loiret) 9,000

10,000 Bhorié (G.-L.). Paris 9,000

1,000 RiFAULT (P.) , directeur de l'indicateur

le Train 1 ,000

RiGAULT (J.), receveur général de

5,000 Maine-et-Loire 10,000

Rimmel (E.), parfumeur. Paris 5,ooo

90,000 RisLBB (G.-E.), propriétaire. Galères,

près Nyon , canton de Vaud ( Suisse ). 1 0,000 1,000 RivAUD DB LA RAFFiifiiBX (Le comto),

préfet des Gôtes-du-Nord 1,000

1 ,000 Robert (E.) , chàles. Paris 9,000

Robbbt-Faubb ( g. ) , négociant Paris . . 9,000 95,000 RoBiLLABD, Varloo et G**, négociants

ébénistes. Paris 5,ooo

9,000 RoBTRS (J.) chef de bureau à la caisse

générale des assurances agricoles.

Paris 1 ,000

1,000 RoGBLET (V.), manufacturier. Rdms.. 1,000

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.

3A5

Rmilit ( G.) , Gahd frères , GiAmuiAii , Imt et G**, manniactnrien. Reims.. 1,000'

Roen et Gallst, parfumeurs. Paris. . . 9,000

Roula» (8-), directeur général des tabacs^ Paris. 9,000

RoHicr ( Da) reeevenr géuéral du Puy- de-IMme 1,000

RoaaiLiT (J.-B.-E.), oolable commer- çant Paris 9,000

Rom (G.>X.), banquier. Cambrai. . . . 9,000

Romui (P.-M.), négociant. Paris. . . . 10,000

RociLum (F.) et C**, ganterie. Gre- noble 1 ,000

RoTLiHB (6.), receveur général des Denz-SèYres 1 ,000

RociiT et Gaipomnio , boiles et serons. Marseifle 9,000

RonaiG (B.), membre de la chambre de commerce. Paris A,ooo

RocQins (A.), teinturier. Glichy-la- Garenne , près Paris. 1,000

R0U8SIAO (E.), porcelaines et faïences. Paris

RoDBSBL (F.), membre de la chambre consultative de Roubaix

R0CS8BL (H.-F.), constructeur. Paris. .

RoDssT (F. Di), directeur général de la comptabilité publique. Paris. . . .

RoDYKivAT (F.-P.-L.), joaillerie. Paris.

Roox (C.) fils, savons. Marseille

Roui DB Glâksatbb (A.), ancien membre du conseil supérieur du commerce. Paris

Rot ( E. ) , directeur général do Tenre- gislrement, des domaines et du timbre. Paris

Rot (G. ) , négociant Paris.

Ru]M>LPHi ( F.-A. ) fils , bijouterie , orfè- vrerie. Paris

RuaoLPBi (F.-J. ) , bijouterie , orfèvrerie. Paris

RuxASD (H.), avoué. Valence (Drème).

9,000'

5,000 5,000

9,000

3o,ooo

9,000

3,000

9,000 95,000

9,000

3,000 5,000

SAiATna père et ttb , eontellerie. Thien (Pay-de-Ddme) 1,000'

Sabocboi (L.-D.), banquier. Paris. . . . 9,000

Saot- Baies (J. »i), membre de la chambre de commerce. Bastia 1,000

SA0r-Li0n (A. m), agriculteur, membre da conseil général de la Nièrre. Saint-Léger (Nièvre) 95,ooo

SAm-LiGia (T. ) , filateur de lin. Lille. 5,ooo

S4mi*CBoa Di RmooABD ( Le marquis L-M.-P.-E. Di) , receveur général de la Mayenne 1,000

Simon frères, conAsenn. Oriéaus. . . 3, 000

Saioc ( Caboi , successeur de la maison ) , dessins et tapisseries. Paris 1,000

Suce (J.-S.), ancien négociant Paris. 1,000

Saiosasca (Le marquis di). Madrid. . 5,ooo

S&uMW (G.), juge suppléant au tri- bunal de commerce. Paris 1,000

SâsanocasB d'Acdstius et G'*, rafii- ocrie. Pantin , près Paris. 5,ooo

SiTABCi (L.-A.), comptable. Valen- ciranes (Nord) 1,000

Sactmt (A.-T.), manufacturier. Bethe- iiirille (Marne) 1,000

SAcvtaa (P. -G. -M.), membre de la chambre de coDuierce. Paris. 4, 000

8a ( A. ), propriétaire. Paris 95,ooo

Sat ( Gonstant) , membre de la chambre

de commerce de Paris 4,ooo'

Sat ( Léon ) , administrateur du chemin

de fer du Nord. Paris 8,000

ScBuaAT (A.), chaussures. Metz 1,000

ScHLOss (S.) et neveu, maroquinerie

et tabletterie. Paris 1 ,000

Scm.os8iiACBBa ( J. ) , lampes et bronxes.

Paris 10,000

ScBRBiDBa et C'*, usines du Greusot. . 95,ooo

Schwab ( F. ) , consul de Bavière. Paris. 1 ,000 ScatfPBL-RoDSSBL et G'*, fSibricants et

filateurs. Roubaix 5,ooo

ScaiTi-Bieo (D.), membre de la

chambre de commerce de Lille . . . 5,ooo

Sbhit-Dbbbbvaox ( p. ) , tissus. Roubaix. 1 ,000 Siai, DBPon, DuMocnBi et Mabi^,

banquiers. Pontoise ( Seine-et-Oise ) . 1 ,000 Sbbpbttb, LooauAiiD, Labbat et G**,

savons. Nantes 1 ,000

SiirscLAT ( L.), filateur. Etoile ( Drôme ). f ,000

SBBVAirr ( A. ) , pelleteries en gros. Paris. 95,ooo Sebtibb (E.-A.), ingénieur, sous-chef

à la Gompagnie parisienne du gai.

Paria. 1 ,000

SsBTiH-AssBooin» et fils, corroyeurs.

Paris 1,000

SàvB et G", velours. Lyon 1 ,000

3A6

LISTE 1,

Srdoox ( a.) f uanafacturier, maire du

Catean (Nord) 9,000'

SixiMcx , Siun et G**, tisaïu. An Ca-

teaa (Nord) 5o*ooo

SiLTESTiB ( L.-E.) , syndic des courtiers

de eommerce de Paris 1,000

SiMORAiiD ( J . - F. - M . ) , propriétaire. Paris i,ooo

SnT, Lbabs et G**, compteurs pour le

gai. Paris 10,000

SocïM cKsnkiM des bétons agglo- mérés 9,000

SocUbl^ D'racoDRAGBMKrr pour l'indus- trie nationale. Paris 96,000

Société G^siiAU du Grédit mobilier.

Paris 100,000

Sori^TÉ GÉ(^LB pour favoriser le dé- veloppement du commerce et de rindnstrie en France. Paris 100,000'

Socifrtf DS PoiLLT, Di Fitz-Jahes r

LiHAun. Folembrey (Aisne) 6,000

SoDUTBAii (Le baron G. di), sons- gonvemeor du Grédit foncier de France, dépnté an Corps légisbtif. Paris 95,000

SnvKBLTHCK - DsLBcaoa , négociant

Lille 6,000

Stbohl, forges. Audincoort (Doubs). . 5,ooo

Sdbub (T.), cuirs vernis. Paris 9,000

SuBBB (H.), tannerie, corroierie et chaussures. Nantes 1,000

Sthdicat des agents de change de Paris. 3o,ooo

TAoaàan (J.), receveur particulier des finances. Uiès( Gard) 5,ooo'

TiBiH (A.), ébéniste de TEmpereur.

Paris 5,000

TiiLBons (E.), bonneterie. Paris a,ooo

Talhocët (Le comte de), receveur gé- néral de la Nièvre 1 ,000

Tabdied (A.), doyen de la Faculté de

médecine. Paris &,ooo

Tadbuibs (A.), appareils de précision.

Paris 1 ,000

Tavbbribb (P.-E.), receveur général de

la Gharente a,ooo

TEBimicK (H.), manufacturier. Rou-

baix 35,000

Tbtbsieb DBS Farces ( 6. ) , propriétaire- agriculteur. Beauliou (Seine-et- Marne) 9,000

Thibaut (G.-N.), membre du conseil

municipal. Paris 5,ooo

Thibout (A.) et G^*, pianos. Paris 9,000

THiÏBAirr (V.-A.), fondeur en cuivre. Paris 90,000

Tbibiez (J.), père et fils, manufactu- riers. LQle 3,000'

Thibior (A.-R.), pompes. Paris 1,000

TenLiiiBR (¥.) , receveur particulier des

finances. Saint-Pol (Pas-de-Calais). 1,000 Tbuilueb et Jacquemart, négociants.

Reims 1 ,000

ToFFLU frères (L.), tulles et toiles.

Caudry (Nord) 1 ,000

Torhbueb ( m .-X. ) , banquier. Laon. . . 1 ,000 ToDAiLLON (G.), ingénieor-mécantcicn.

Paris 1.000

TouLBMoifDE-NoLLET, membre de ia

chambre consultative de Roubaix. . 5, 000 Todrargin (R.-V.), receveur général

de rOrne 0,000

Triefus et Ettunger , tabletterie. Paris. 9,000

Tbippibr (F.), glacier. Paris A,ooo

TnoNCBOR (N.-J.), constructeur. Paris. i9«ooo TuRGAN (F.-J.), propriétaire. Boulogne

(Seine) 1,000

TuBGis (E.), membre de la chambre

de commerce. Elbeuf 1 ,000

Vacheron (C.-P.-J.), receveur général de la Gdle-d'Or

Valéry (J.), président de la chambre de commerce. Bastia

Vaixerard Di u Fosse, conseiller ré- férendaire à U Cour des comptes.

Paris.

1,000' 9,000

5,000

Varderdobpbl ( a. - G. ) , papiers dorés.

Paris 1 ,000'

Vakdergouie (A.), membre correspon- dant do la Société impériale et ren- trale d'agriculture. Dunkerque 1 0,000

Varderbagbe!! (A.-A.-J.)f membre de la chambre de commerce d«* Lille. . 5, 000

SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.

347

Vakil (L.)« étoffés. Lyon 1,000'

Vatir ( F. ) jeune et G^*, mannfacturiers.

Paris 5,000

Vacocelir (P.)« nianafactnrier. Elbeuf. 36,000 YiDiL (Le eomle db), chef de division

an ministère de Tiniérieur 5,ooo

Veso^-Deubli frères et G'*, dentelles.

Pans 5,000

Vkubt (F.), receveur général. Yau-

eluse 1 ,000

VitLiT ( G.-D. ) , ancien président de la

chambre de commerce de Lille 5,ooo

Vuns (F.) » bauquier. Paris 96,000

VusTBABTi (E.-E.), filaleur de lin.

Lomme-iez-Ulle (Nord) 5,ooo

VfTBAT (A. ), orfèvrerie. Paris 9,000

ViALATTi (A.-A.), receveur particulier.

NapoléoDville ( Morbihan ) 1 ,000

YiLLEimoT - HcABD , membre de la

chambre de commerce. Reims 1 ,000

ViLLBMSBiis (J.-F.), ancien fabricant do bronzes. Paris 19,000'

ViLHOBiH - Andbieox et G'*, grainiers.

Paris 9,000

ViMT et G'*, chocolats (Compagnie colo- niale). Paris 10,000

ViOT (G.), marbres et onyx d'Algérie.

Paris. 5o,ooo

YiBET frères, fondeurs en caractères.

Paris 9,000

YivABEz (J.-F.-E.), négociant. Gelte.. . 9,000

YoGEL et G'*, fabricants. Beauvais (ar- rondissement de Gambrai) 1 5,ooo

YoBDz aine (J.), constructeur mécani- cien. Nantes 6,000

Ybad (P.) , fil à coudre. Lille 96,000

YuiLLEH» ( E. ), président de la chambre consultative de Douai. Auberchi- oourt (Nord) 6,000

w

Walui ( W.) , articles de voyage et de

campement Paris 9,000'

Wauuamd ( L. - J. ) , manufacturier.

Cambrai 9,000

Waubz, Ddbocx et Dagb, tapisseries.

Neuiily (Seine) 10,000

WABiim, négociant Reims 1 ,000

WAfmni'Bossirr, filateur, membre de

la chambre de conuneree de Lille.

Roubaix 96,000

Wbbib (G .-A.), toiles métalliques. Nancy. 1 ,000

Wbblb ( M.-E. ) , négociant Reims .... 1 ,000'

Wbitb ( A.-B. ) , négociant. Paris 1 ,000

YVhitb ( J.-F. ) , rentier. Londres 1 ,000

Whttb ( M.-A. ) , rentière. Londres. ... i ,000 WxBADX-FLoara (D.), fiiateur et fabri- cant Roubaix 9,000

WiBTB frères, bois sculptés. Paris. . . . 1,000

Yioirr ( A. ) , pianos. Paris 10,000

WoLOwsKi, membre de Tlnstitut Pa- ris 1 0,000

Yt4Ii (Le docteur). Paris.

4,000'

Total c^rebal au 90 juillet 1866 io,3&7,ooo'

3â8

LISTE 2.- COMMISSION IMPÉRIALE.

LISTE 2.

COMMISSION IMPÉRIALE,

SODS LA PRESIDENCE D'HONNEUR DE 8. A. LE PRINCE IMPiRUL.

S. ExG. Li MiHum d'État, vieê-prétidênL

S. EZC. LB MofISTU DB L^ACBIGOLTOBB , DD COHIIBBGB

ET DBS TBAt AUX PDBUC8 , vice-préttdent.

s. ExG. LB MnUTBB DB LA MAISON DB L*EllPBBBUB ET

DBS BBAUX-ABT8, vic»'prétid0nL

M. F. Lb Plat, sénateur, inspecteur général au corps impérial des mines, eommiMotre général. MM.

ALBonÎBA (Le duc d*), député au Corps législatif, ▼ice-présidentdela compagnie du canal de Sues.

ABLis-DupoDB , membre de la chambre de com- merce de Lyon.

Babbibb, sénateur, ancien directeur général des douanes et des contributions indirectes.

Baboghb (S. Exe. M.), garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes.

Bimc , sénateur, ancien ministre de ragricnlture , du commerce et des travaux publics.

Bbbthibb, ancien président du tribunal de com- merce de la Seine.

BoriTBLLB, sénateur.

Bbosbbt aine, fabricant, président de la chambre de conuuerce de Lyon.

GflBTALiBB (Michel), sénateur, membre de l'Institut , inspecteur général au corps impérial des mines.

Ghbvardibb db Yalorôhb, député au Corps légis- latif.

CouRMOirr, ancien directeur des beaux-arts.

CowLBT (S. Exe. le comte), ambassadeur de S. M. Britannique, à Paris.

Daillt (Adolphe), agriculteur.

Datujjeb (Henri) , négociant, ancien président de la chambre de commerce de Paris.

DBiiiàBB, fabricant, président de la chambre de conunerce de Paris, membre du conseil muni- cipal de Paris.

Oeriou du Pin, administrateur des Messageries impériales.

Dbspossiî, fabricant, membre du conseil muni- cipal de Paris.

Dbtirck, fabricant, ancien président du tribunal de commerce de la Seine, membre du conseil municipal de Paris.

MM. Dollpds (Jean), iabrieant, maire de Molhoute. DcMAs, sénateur, secrétaire perpétuel de l'acadé- mie des sciences, président du conseil maniai- pal de Paris. Do Put db Lôhb, conseiller d*Etat, membre de

rinslitut, directeur des constructioDS navales. Ëlib db BBAnoRT, sénateur, secrétaire perpétuel

de TAcadémie des sciences, inspecteur général

au corps impérial des mines. Yàyi (Le général), aide de camp de l'Empereur,

commandant de l'Ecole polytechnique. Flbubt ( S. Exe. le général ), sénateur, grand-éeoyer,

premier aide de camp de l'Empereur. FonLD(S. Exe. M.), membre du Conseil privé,

sénateur. Fruit, député au Corps légiriatif, gouverneur du

Crédit foncier de France. Garribb, négociant, membre du conseil municipal

de Paris. Gadtibb , conseiller d'Etat , secrétaire général du

ministère de la Maison de l'Empereur et des

beaux-arts. GERV4I8 (de Caen ) , directeur de l'École supérieure

de commerce. Gf4ii«vuj.B (S. Exe. le comte), membre du Conseil

privé de S. M. Britannique. Gros (Aimé), fabricant, député au Corps légis- latif. GuuAL, fabricant, juge au tribunal de commerce

de la Seine. Halphen (Georges), négociant, membre de la

chambre de commerce de Paris. Hadssmarn ( Le baron ) , sénateur, préfet de la Seine. Herret, conseiller d'Etat , directeur des consulats

et affaires commerciales. KuHLMAHii, fabricant, président de la chambre de

commerce de Lille. La BoHciiEB LE NocRY (Le vice-amiral baron db),

commandant en chef Tescadre cuirassée de la

Manche. La Valbttb (S. Exe. le marquis de), ministre de

l'intérieur.

LISTE 3. COMITÉS DE LA COMMISSION IMPERIALK. 349

LuicDT, fabricant, membre do conseil municipal de Paris.

Lircn., membre de rinstitotf architecte de TEm- perenr.

Li Rocx (Alfi^), vice-président da Corps légis- latif, président de la Compagnie des chemins de fer de TOuest.

Haês, fabricant, membre de la chambre de com- merce de Paris.

Macvi (S. Exe. M.), membre du Conseil privé, sénateur, ministre des finances.

IIami (Alfred), imprimcnr^diteur, vico président de la chambre de commerce de Tours.

Morcir (Le duc db).

NiEcwnaaEB (Le comte db), sénateur, membre de rinstilut , surintendant des beaux-arts.

OsnoY, membre du conseil municipal de Paris.

Ouvn, conseiller d*État, directeur du commerce extérieur.

PàSTRJ, armateur, président de la chambre de commerce de Marseille.

PsiBomiiT, directeur de TEcole impériale centrale des arts et manufactures.

Pniiai ( émile) , député au Corps législatif, prési- dent de la Compagnie des chemins de fer du Midi.

Pi^TRi, préfet de police.

RoiiDOT ( Natalis ) , négociant , délégué de la chambra

de commerce de Lyon. Rothschild (Le baron Jahbs de), président de la

Compagnie des chemins de fer du Nord. Sallandrodzb de Lamobraix (0.), fabricant, maire

d*Âubu88on. ScnREtDER ( S. Exe. M.), président du Corps légis-

Utif. Talabot ( Paulin), député au Corps législatif , direc- teur général du chemin de fer de Paris à Lyon

et à la Méditerranée. Thocvenel, sénateur, ancien ministre des affaires

étrangères. Walbwrki (S. Exe. le comte), membre du Conseil

privé, sénateur.

R^GUTiR db Chargourtois, ingénieur en chef an corps impérid des mines, professeur à TEcole des mines, 9ecréUnre»

Cdmbrgb, ingénieur au corps impérial des mi- nes, secrétaire adjoint.

Martblbt, ingénieur au corps impérial des mines , iecrét4tire od/otiU.

LISTE 3.

COMITÉS DE LA COMMISSION IMPERIALE.

COMlli DES FINANCES.

DivnjjBB (Henri).

DBvmcc.

fêiaj.

IsHori (Alfred).

IIa«iib(S. Exc. m.). PiREiiK(^jDile).

conni des co?rsTROCTio:«s.

MM.

Banc.

Dnus.

Db Pbt »■ Ltei.

HAt»«un (Le baron).

NnrwnnuB (Le comte m). PbvIib Taubot.

COMITE DD BècLEMENT G^N^RAL.

MM.

Babbibr.

Cbbvaubr (Michel).

Flsubt (S. Exc. le général).

Hbrbbt.

QfBimB.

RoRDOT (Natalis).

COMITE DBS TRAVAOX DU PARC.

MM. Davilubr (Henri). Derièrb. Davinci.

FBtfvT.

Lb Rotx (Alfred). M. Magrb (S. Exc). NixDWBBKBBBB (Le comtf* db). Pbrbibb (Emile).

350 LISTE 3. COMITÉS DE LA COMMISSION IMPÉRIALE.

COMITés DB H^VISION POUR LES ADMISSIONS.

«'* section (groupes II et III). MM.

DBSPOSSi.

ElIB DB BlAUMORT.

Haipbbh (Georges).

Hbubt.

Maks.

Magri (S. Exe. M.).

Mame (Alfred).

MoucHT (Le duc db).

Sallahdboozb db Lahorraix (0.).

•* leetion (groopn IV et V ). ÀBLig-DnPOUB. Bbossbt aîné.

DOLLTDB (J.). GAniflKB.

Gros ( A. ). KoHuiAini.

O^FBOT.

Roudot (NaUHe).

S* section (groupe VI).

AlbuHra (Le dac d*). boittelle. Daillt. Dsifioif DD Pin.

GCIBAL.

La RoRciiRB LB NonBT (l<e vice-amiral baron de).

Pbrdornet.

Talabot(P.).

h' section (groupes VUI et IX).

Chbtaiidibb db Valdrôve.

Daillt.

Fleubt ( S. Exe. le général ).

Lbbaddt.

Pastri!.

COMITÉ DES INSTALLATIONS

ET DES céR^MONIES. MM. Daillt. Detince. Do Pdt de LAmb. Gdibal. Herbet. Lepdel.

Le Bodx (Alfred). Maorb (S. Exe. M.). Modcht (Le duc de). Nieuwbrebbee (Le comte d-).

SCHNEIDBB (S. Exe. M.).

COMITli DBS BBAOX-ARTS. MM.

BoriTBLLB. GOIUMORT.

CowLBT (S. Exe. le comte).

FooLD (S. Exe. M.).

Gadtieb.

Gbantillb (S. Exe. le comte).

La Vauttb (S. Exe. le marquis de).

Lefuel.

MoucHT (Le duc db).

NiEuwBBEERXB (Lc comte db).

Rothschild (Le baron James de).

Schneider (S. Exe. M.).

Walrwsei (S. Exe. le comte.)

COMITE DES TRANSPORTS. MM. Albut^ra ( Le duc d* ).

Boiitelle.

Dumas.

FAvi(Le général).

Gertais (de Caen).

Perdorhet.

COMITÉ DD RkCLEHENT DES RÉCOMPE.NSES.

MM. Barbier.

Cbevaueb (Michel).

Dayillibb (H.).

Dbti?(ck.

Fleurt (S. Exe. le général).

Fr^mt.

Herbet.

Lb Roux (Alfred).

Magne (S. Exe. M.).

OZERIIB.

PÉREinB (Emile). RoxDOT (Natalis).

COMITÉ l>C CONTENTIEUX.

MM.

Barbier.

Baroche (S. Exe. M.).

Deniers.

Guibal.

Magne (S. Exe. M.).

OZErfNE.

Ciietalier (Michel).

Nota. M. Dolai», membre da conseil mnniripHi , nncieu prûstident de la chambre des agréés, a rempli les fonctions de membre adjoint auprès dudit comité.

COMITÉ DES RÉCLAMATIONS. Les comités réunis du contentieux et des finances.

LISTE â. COMMISSARIAT GÉNÉRAL.

351

LISTE 4.

COMMISSARIAT GENERAL ".

MM.

F. Le Plat, sénateur, membre île la Commission impériale, inspeeleur général au corps impérial de« mines , commiêtaire général.

Hn^ii-Mkneon , ingénieur en chef au corps impé- rial des ponts et chaussées, eomm'ssaire général adjoint, de mai i865 à juillet 1867.

(«). SERYICES DC SECRÉTARIAT.

ButsB (des Vosges), directeur, de février à juin 1865.

Mosmn, maître des requêtes au conseil d*Etat, directeur, k partir de juillet i665.

H. M0510D fts MoRnicBEB, avocat, chfdt tervice,

Di BaLT, auditeur à la Cour des comptes , chef de eervice adjoint.

Mattiiel, auditeur au conseil d*Etat, chef de ser- vice adjoint.

i. R. RoHACLT, êouê^hef de eerviee ( n ).

H. MojioD, avocat, attaché.

DEjqiorLt!is , archiriête.

BoiiLLEKs, expéditionnaire.

Bkutustii?! , expéditionnaire.

EspiioiLLiiRB, expéditionnaire.

Momu, expéditionnaire.

RorsHAU, expéditionnaire.

Taukac , expéditionnaire.

L J. Dnuissui, expéditionnaire.

(i). - SERVICES DE LA < COMPTABILITÉ. J. T\G%AaD, rereveur des finances, directeur (', n).

CAISSE.

Go!mii Saist-Mabtiii , chef de eerviee {l, q). FiooDiT, caÎMMr.

COMPTABILITE.

HtanBa , premier eomptaô^. DrrrACft , comptable CatrMT, eon^tablê. 0. T*6!iAB0, attaché.

^novAT. Geor^ges Casbib!i, regieeeur.

(e). - SERVICES DES TRAVAUX DU PALAIS.

Krartz, ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées , tUrecteur.

CORSTRUCTIOIf.

Duval, ingénieur au corps impérial des ponts et

chaussées , êoiu-directeur. Paulor, conducteur des ponts et chaussées, ehej

de eerviee. VALLiiRB , chef de section. Mathê, souS'chefde section. Causel, sous-chef de section. PoiDATi, comptable. Allbmarbod, vérificateur. DisAROLB , piqueur. JcLUBR, dessinateur. ViLUAUMii, dessinateur. ComrDRADDAT, expéditionnaire. Lacrou, expéditionnaire. CHARRiiRB, expéditionnaire.

ARCHmCTURE ET BHTRBTIEH.

Hardt, architecte, sous^irecteur.

Raour, architecte.

MopRAS , architecte-vérificateur.

Plassb, inspecteur.

Coquet, dessinateur.

BiABiRi , dessinateur.

Talporb, dessinateur.

{d). SERVICES DU PARC.

Alphard, ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées , directeur de la voie publique et des promenades de Paris , directeur.

DiBCBL, ingénieur an corps impérial des ponts et chaussées, ingénieur en chef de la voie publique et des promenades de Paris, directeur adjoint.

TBATAnC.

ForRRilI , ingénieur au corps impérial des ponts et

chaussées , sous-direrfettr. GrésARD, ingénieur au corps impérial des ponts

et chaussérs, chef de service adjoint.

"• L#t iHtm ilaliqon pUc^M cotre psrrntkèM», à la suit» dm Domt de eerlaint foDelionntim dt U Commitsimi iBpérijtc. MH.l de* rm^ott aax autres lervicM, dont le titre eut pr^éd^ de la niéme lettre, cl dont ces fonclionoaircs «01 «plmneul fait partie.

352

LISTE h.

HDTBixm, conducteur dee ponts et choussées,

toui-ehêfde tervice (p), MoNïioT, conducteur des ponts et chaussées , chef

de tecHan, DiWABLB , conducteur des ponts et chaussées , moum-

chefde tecUon. Gacbbiot, conducteur des ponts et chaussées , tout-

chef de teetion. Lalo, conducteur des ponts et chaussées, tout- chef de teetion. RcBMRiLD DE RoMENTHAL, couducteur des pouts et

chaussées, tout-chef de teetion. Ronis, conducteur des ponts et chaussées, tout-

chtfdê teetion. RnoiEB, comptable. LoBiBOis, dêttinateur. Chabas , expéditionnaire. Rabier, expéditionnaire. Jean Bohhet, turveiUant principal. MiRiEux, chef cantonnier.

ABGHITECTUBE.

Hochebeau, architecte. Rocher, intpecteur.

AQDABICll.

Lamarqdb, lieutenant de vaisseau, détaché prêt la

Committion impériaie. De Dax , intpecteur de Vaquarium marin. Gassieb , intpecteur de V aquarium d*eau douce.

JABDIlfAGE.

Babillet , jardinier en chef de la ville de Paris ,

jardinier en chef. Layialle , chef de bureau. Raparir , jardinier principal. Sellier , jardinier principal. Var Gelst, jardinier principal. Lehighbz, expéditioftnaire. QcERAT, expéditionnaire.

(•). SERVICES DES SECTIONS ÉTRANGÈRES.

Léon DoNRAT, ingénieur des mines , directeur (k, n). Bbbgeb, ingénieur, tout-directeur {l, m).

bure AUX.

Léon MoRiLLOT, auditeur au conseil d*Etat, chef

de tervice. Georges Brame, auditeur au conseil d*état, chef

de tervice at^'oint. Le docteur Dbsortiauz, chrf de tervice adjnint. Rbulle, expéditionnaire. SniOQUET, expéditionnaire.

nSTALLATIOlf.

Bauvarr , intpecteur principal. Gober , intpecteur. GoirroR , dêttinateur, HuTiR, deteinateur. Lbbbdr , dêttinateur. MoHREBOR , dêttinateur.

if). SERVICES DE LA SECTION FRANÇAISE.

Ad. FociLLOR, professeur de TUniveraité , direc- teur.

Aldbophb, architecte de la Committion impériale [m).

BUBEAIll.

Gbatbau, ingénieur des mines, chef de tervice. P. Ghampotseau , attaché. Marcel de la Massde , attaché. Jadmb , commit d* ordre.

IRSTALLATIOH.

Descbamps, ingénieur des arts et manufactures,

chef de tervice {g). Lâcha PELLE, inspecteur. Dauphir, dêttinateur.

ig). SERVICES DES MACHINES.

E. Chetssor , ingénieur au corps impérial des pools et chaussées, directeur [n, o, p).

BUREAUX.

GouiLLARD, conducteur des ponts et ehanssées,

chef de tervice (n). FoRBST, ingénieur, attaché. ÂTOUDE, dêttinateur. Boisseau, dêttinateur. Brisor Ris , dêttinateur. FoTTAT, dêttinateur. LBsàBLB, dêttinateur. Metssat, dêttinateur. Ogier, dêttinateur. ÀBDB^iRB, expéditionnaire. Brisor père, comptable. GouDERT, expéditionnaire. Ma COIS . expéditionnaire.

CORSTRUCTIOR. (Plaie-forme oenlrale, bei^ge, chemiDS cl« fer.)

Gauciieb , conducteur principal des ponta et chaus- sées, chef de service [p).

Baudet, conducteur des ponts et chaussées, chef de teetion.

COMMISSARIAT GÉNÉRAL

353

DàKECDU, couducleur des ponts et chaussées,

chef de metion, Cadmgaithu , agent réceptionnain. BiftHàiDiR, agent réeeptimmaire. Gamieb , agent réceptionnaire. Yiclor RiuDi, êvrveiUant. HpGcrr père , êwrveilhmt. RicHABDOT, eurveiltant.

mSTALLATIOR.

^Sfnice musique, senice hydraoliqoe, iostallatioD <Jcs Mctioot fraoçaÎM et élnngère daiu la galerie dn traniJ.)

Hamcaii), ingénieur des arts et mannfiictures ,

thê/de eervice {g). DnoiM, inepecteur. L«s€L0i8, hupecteur. Mascbmay, inepecteur, Waldduk, inepecteur. GfÉBTii, eurveiUant.

MAROTBIlTIOlf.

0&!iOAU>, chef de eerviee (g).

DL(4uuaps, chef de eervice (/).

Daluahcb, chef de la gare du Champ de Mam.

VniTILATIOil DU palais.

(^uasos Di MoRDÙii, ingénieur au corps impé- rial des ponts et chaussées , ingénieur coneeii.

l^ vicomte d*Ussel, ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées, chrfde eervice adjoint.

{h). ^ SERVICE DBS OEUVRES D*ART.

U marquis de Cuinii?iiBBs , eonserratenr-adjoint

des musées impériaoi , directeur. Brox, inspecteur^djoint des beaux-arts, sons-ins-

pecteor des eiposilions annuelles , chef de eer-

vite. U comte Clément di Ris, attaché an mnséc du

Loorre et aux expositions annnelles. Di Taoxia. DcPn».

BiLUIk »■ la CRA^ieNDII.

RtTtiai.

DtQlXT.

l>rTmia.

Dl TODBSBMnt. MiBtT LB RiCHB.

\>l S4T«é.

(i). - SERVICE DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

Du SoMMBBABD , directeur du musée des Thermes et de Thôtel de Cluny, commieeaire délégué par la Commission de Thistoire du travail.

Darcel, iecrétaire de la Commieeion.

Dblahob, inepecteur.

MoRTiLLET, inepecteur.

Âspx, commie.

«». - SERVICE DE BILLANCOURT

Bbouabdbl , chef de eervice. BouLABD , inepecteur. GocHARo , tiMpecfeur. Poteau , ehefdee eurveillante. M\Uîxo\iy commie. Sabtory, comptable.

(k). - SERVICE DU CATALOGDB.

L. DoifHAT, directeur (c).

Ladta , chef de eervice.

Laviallb db LAMBiLLàsB, toiif-cfc^(20 tsrricf .

Bbllot.

Blumbibo.

BOBBBL.

Fdciibt.

MOUTOR U BASnOE. L.-P. MOUBET.

V. PatI

Radat.

Tbemblot.

(I). - SERVICES DES ENTRÉES.

Beboeb, directeur, de janvier à mai 1867 (s, m). Taghabd, directeur, k partir du mois de mai 18G7 {b,n).

ABORRBMIRTS.

GoKTiBB SAtRT*MABTiR , chef de eervice (h,q). ToNHB, ancien chef de bataillon. Di Roux.

CORSTATATIOR DBH BBCBTTBS.

Lbhaibi, inepecteur principal.

Pbgabs, inepecteur principal

ViTOR de jASSiUB, in^Mcteur princ^tal.

Marur.

Dabucaiérb.

BRTIÙS PAR US TODRRIQUBTS.

D*A«0RRUX, inepecteur. Gautubr , tmpscfmr.

Lecatalbb, inepecteur. GcuT, inepecteur.

•j3

354

LISTE 'i.

nmëlS PAB CilTES.

Tasroh, iout-chêfde ierviee. CoDiTiN , inspecteur. Yaluib, impecteur. DBLAYiiu, êoue-intpectewr. DcBÂiO) , eouê-intpectewr. HuABDf êOtti-inspecleur. Lebouboiois, êouê-in»pecteur.

(m). SERYICE DE LA FÉTB DES RÉCOMPENSES.

Aldbophb , architecte de la Commieeion impériale (/). DuTROu, architecte da Palais de Tlndastrie. Bbrgkb, ingéoieur (0, 0*

LiTOUX , deeeinaleur principal. Alhommb, deeeinateur. MoRHiBOii, deetinatetur. Stbir, deeeinatmir. Vkuit, dettinatewr.

LIQUIDATION.

(»). SERVICE GÉNÉRAL.

( RMaetion du rapport administratif. Comptabilité. RëclamotioDs. Arrhivea. )

E. Chkissor , directeur des services des machines (ff>o,p).

L. Donhat, directeur des services des sections élraii-

gèrts. Taghabd, directeur des services financiers (b,l). CouiLLABo, chef de service {g). J. R. RoHAULT, rédacteur {a), MoTTiBB , ejcpéditioHnaire, Bbison père , expéditimmaire,

(0). - SERVICE DU CONTENTIBDX.

E. CuTssoii, directeur {g, n, p). GoojOR, avocat, chef de eertice.

(/>). ■- SERVICE DE LA REMISE EN ÉTAT DU CHAMP DE MARS.

E. Genssoii, directeur {g, n, 0).

Gadcbsi, conducteur principal des ponta et chaus- sées, chef de eermce (g).

HuTELLiBB, conducteur des ponts et chaussées, êoue-che/de eercice {d).

Jean Boiwbt , eurveillant général.

Panl BoRRBT, eurveiUant.

iq). - SERVICE DE LA CAISSE.

GoHTiiR SAnrT-MABrni, tréeorier {b,l). L.-J. DiEussB^ . expéditionnaire.

lEcOIfOMAT.

G. Casbdbr, régiteewr.

LISTE 5.

COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS.

ROYAUME DES PAYS-BAS.

GO 11 MISSION À LA HATE, SOUS LA PRÉSIDBBGB D^HON- IKEUB DE S. A. R. LE PBl?iCR D^ORANGE.

MM.

Van Oobdt, conseiller d'État, président .

Von Badmhacbb, secrétaire de la société néerlan- daise des sciences.

Bbsibb , colonel d*état-major.

Bludensteiii , manufacturier.

F. Var dbh Bbobk, consul général des Pays-Bas, à Paris.

Mabhr Gostbb , négociant

EiGEMAR, président de la société des industriels néerlandais.

Eutrovbn, manufacturier.

MM.

Var ErK, président de la société du palais de riodustrie d'Amsterdam.

Getebs Dbyroot, secrétaire général de la société hollandaise d'agriculture.

Gboll, directeur de la société du chemin de fer des Indes orientales.

De Hbcs , manufacturier, membre des Etats pro- vinciaux et du conseil communal d'Ulrecbt

Kbblage , président de la société générale poar la culture des oignons à fleurs, i Haarlem.

Lbdbboeb , manufacturier.

Stabiro , chef de division au ministère de l'inté- rieur.

WiTTBBiRO, secrétaire honoraire de Tacadémie royale des beaux-arts d* Amsterdam.

COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DKS PAYS ÉTRANGERS. 355

WoLPso!!, directeur de la «ociéié néerlandaiBe de baleaai à vapeur.

IsaAKLS , artiste peintre , membre adjoint pour les beaux-arts.

Linn, directeur du musée Boymans, à Rotter- dam, mfmbre adjoint pour les boaax-arls.

TntvEn, artiste peintre, membre adjoint pour les beaux-arts.

Yin DKB Kelleu, membre adjoint pour Tbistoire du trarail.

COmiSS&BUT k PARIS.

F. Var dih BaoEK, membre de la commission royale, commiêsaire délégué jusqu*au 3o juillet 1867.

M«BTi!i CosTBB , mcuibre de la commission royale , commissaire deUguéh partir du 3o juillet 18G7.

MensLAtR, architecte.

Di Rcus, attaché.

ROYAUME DE BELGIQUE.

cou Mission k BIUXILLBS, 80FS LA PSésiDERCE D^HORNBlJfi ht 8. A. B. LE DUC DE BRABANT, BT, <PBès rAféREMERT DU ROI LéOPOt.D II, DE S. A. R. LB COMTE DE PL^^DRE.

MM.

1* osTAMp!» , sénateur, présidmi,

JicQCBVTRS, membre de la chambra des représen- lanis président de la société agricole de la Flandre uricntale, vice-frésideni pour Tiadus- trie.

RonstRO , directoor général honoraire des beaux- arts, des lettres et des se tentes, vice-président pour les be4ux-arta.

Db CiRBABT d'Hamalb, séuateur, président de la ntciéti' agricole du Nord.

JoosTt.1^, HMiateur, membre de la chambre de eommerre d'Anvers.

Le comte D*ÂsPBLMO!rr-LTRDE!i , sénateur, membre du conseil supérieur d'agriculture.

l^ baron GniKnEa-LRFCBvas, sénateur, président de la chambre de commerce de Gand.

Laocbbix, Ȏnatenr.

IH PimcB»>Bi«AEBrs, sénateur, membre du con- seil sopérienr d'agriculture.

SprrABLS. anciefl sénateur.

Baif4»!iiBB, membre de la chambre des représen- laoU et do conseil siip<*ricur de l'industrie et du commeree.

Jamar, membre de la chambre des représen- tants, président du tribunal de commerce de Bruxelles.

Jakssens, fabricant, membre de la chambre des représentants.

Lo comte de Liedekerke-Beadport, membre de la chambre des représentants.

N^Lis, membre do la chambre des représentants, président de la chambre de commerce de Ni- velles.

Sabatieb, industriel, membre de la chambre des représentants.

Van Isbghem , membre de la chambre des repré- sentants, bourgmestre d*Ostende.

Vbbmeirb . membre de la chambre des représen- tants, président de la chambre de commerce de Turmondc.

Adar, directeur général de radmiotstration des contributions directes, douanes et acdaes.

Breb , président de la chambre de commerce et bourgmestre d'Ypres.

Bellbproid , directeur général de ragricrilarc et de rindustrie.

BossuBT, artiste peintre, professeur de racadémie royale des beaux-arts de Bruxelles.

Briilmort, lieutenant -colonel do corpe d'état- major.

Bittse-Vaii IssELanm, président de la chambre de commerce de Gourtrai.

Gobr-Yardebmaerbr , ancien juge do tribunal de commerce de Bruxelles.

GoMORT, président de la chambra de commerce d'Alost.

Daubresse , fabricant , membre do la chambra de commerce de Mons.

De Brocckebe, président de la chambra de com- merce de Roulers.

De Gnoux, artiste peintre, à Brtuelles.

De Ketseb, fabricant, membre de la chambre de commerce d*Andenarde.

Dellotb-Mathiec, fabricant , membre de la chambre de commerce de Liège.

De Mathblir , agronome, membre do eonaeil au* périeur d'agriculture.

DoBOT de Bucqot, président delà eommisaiou pro- rinciale d'agricnltore do Hainaiit

DcHATOH-BamiPAUT, fabricant de dentelles.

DtJABDiR , président de la chambre de commerce de Bruges, membre du conseil supérieur de l'industrie et du commerce.

De Paé, ingénieur en chef houoraira des ponts et chaussées.

356

LISTE 5.

Fassuux, directeur général de radministratioD des chemins de fer, postes et télégraphes.

GiLURT, membre de la chambre de commerce de Loovain.

GoDYY, fabricant , président de ta chambre de com- merce de Yerviers.

Kbgeuah, président de la chambre de commerce de Namar.

KiiiBT, inspecteur de Tindastrie.

Lkclbbg, inspecteur de l'agriculture et des che- mins vicinaux.

Le baron Lbts , artiste peintre , membre de l'aca- démie royale des sciences, des lettres et des beaaz-^rts.

Loos, ancien représentant, président du cercle artistique, à Anvers.

Malbbbib , fabricant d'armes.

MozHiT, directeur du commerce extérieur et des consulats.

Patbh , membre de l'académie royale des sciences , des lettres et des beaux-arts, professeur d'archi- tecture k l'académie royale des beaux -arts de Bruxelles.

Le baron Pbbbs, agronome, membre du conseil supérieur d'agriculture, président de la com- mission provinciale d'agriculture de la Flandre occidentale.

Pbbbot, membre de la commission centrale de statistique.

Sgribb, membre de la chambre de commerce de Gand.

SiMoms , artiste sculpteur, directeur de l'académie des beaux-arts de Bruxelles, membre de l'a- cadémie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts.

Sungbiibïbb , artiste peintre.

Stas, membre de l'académie des sciences, des lettres et des beaux-arts.

SwiBTS , artiste peintre.

Tbdwbus, industriel, président de la chambre de commerce de Hasselt.

Vardbrbobobt, fabricant, membre de la chambre de commerce de Tournai.

Van Soust db Borkbufbld , faisant fonctions d'ins- pecteur des beaux-arts.

Vbbbbtt, président de la chambre de rommerce de Bruxelles.

Wibrbb , artiste graveur et statuaire.

ZouDB, fabricant, membre de la chambre de com- merce d'Arlon.

et CLBBFBrr, attaché au ministère del'intérieui', tecrétairet.

COMMISSABIAT A PABIS.

Du Psi, membre délégué de la CommisBÎon bdge, commissaire.

Arthur Rbrier, élève consul; secrétain dv com- missariat,

Bbckbrs, ingénieur honoraire des ponts et chaus- sées , inspecleur pour les produits industriels.

Lbloop, chef de section de première dasse & Vad- mioistralion des chemins de fer deVÉtat belge, inspecteur pour les machines.

Dbbo-Bbcbbb , directeur dês instaUatiims.

DrLiBD , chef de bureau au ministère de l'intérieur.

PRUSSE ET CONFÉDÉRATION DE L'AL- LEMAGNE DU NORD.

COMHISSIOTI CENTRALE X BERLIN, 60D6 LA PRÉSI- DEACE D^BONNEOR DR 8. A. E. LI PlINCI lOTAL DR PRISSE.

MM.

Dblbrcck, directeur au ministère du commerce, membre du conseil d'Etat, présamU.

MosER, conseiller intime an ministère du com- merce, vice -président, devenu président après la nomination de M. Delbriick au poste de pré- sident de la Chancellerie fédérale.

Bergmahn , conseiller de commerce.

De Garl , conseiller intime de commerce.

CoHRAD , conseiller intime de commerce , préaident de la chambre de commerce de Berlin.

Dabgb, professeur, vice- directeur de Tacadémie royale des arts.

DiBTRicH, conseiller de commerce, membre de la

■y

chambre de commerce de Berlin. Jdbhleb , directeur de l'horticulture. KocH, conseiller intime au ministère du com- merce. Lampsor, négociant. LiBBERMAmi , membre de la chambre de commerce

de Berlin. Le docteur Magrus, conseiller intime, membre de

l'acudémie des sciences. Magrcs, membre du conseil municipal et de la

chambre de commerce de Berlin. Le docteur Pirosa, conseiller intime au ministère

du commerce. Bavera, conseiller de commerce, membre de la

chambre de commerce de BeHin. REicHERHEni , membre de la chambre de commerce

de Berlin.

COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ÉTRANGERS. 357

Di Salhati, eonsciller intime, secrétaire général

da eomité ccnird de i*agricaltare. TioKis , membre de la chambre de commerce de

Berlin. Wedbim, eonsaiUer intime, direcleur de Timpri-

merie royale. Le docteur Wiovoie, profeaseor à Tacadémio

royale dei mines.

COBMUS&aiAT À PAIIS.

Bnzoc, conseiller intime au ministère du com- merce , comnûsiavt royal. Hcrraa, banquier, eommii$aire délégué. Di WiicKn, conseiller de régence, commiêsairc

adJoÎMt. PruDMi et Kfixitiiiii, architectes, commigêain'f;

inffénman. koci , professeur, délégué êpécial pour Vhorticul-

turt. Di SALTun , conseiller intime de régence , et le

docteur WnruACK, deléguég spéciaux pour Vagri-

cuUure. El KL, professeur, intpecteur, chargé de l'installa- tion des œuvres d*art. Nnpaiscui , architecte - paysajpgte , impeeteur ,

chargé de rinstallation du jardin. HopHAin et HiTTORp, ingénieurs .* ifujMctoirf ,

chargés de Tinstallation des machines, koca, secrétaire intime, chef de bureau. Le baron de Gasliuz, attaché. Le cheralier di LiTiTA-REcimif , conseiller intime

de justice, avocat. Le docteur Wnssiiii, conseiUer de régence, oom-

iNtsaaire de la Saxe rojale. MAi-GiTmia, architecte, commtsMtrs ingénieur

de la Saxe royale. Dim, ScBAUCBG-UiBuiao et Hiimaiiii, eommts-

êaireê du tfaofclemhoorg^iSchwrto. Gnsoii, consul général, comfmteairt de ••xo«

GRAND-DICHÉ DE HESSE.

COMMISSION SPéciALI ï DARMSTADT.

MM.

Le docteur Ecimabdt, conseiller intime, président de la société centrale pour rencooragemenl des métiers et de Tindustrie nationale (décédé au mois de décembre 1 866 ).

S^MLiUKUAcna, conseiller au ministère des A- nan<v«, dire^'lenr du musée grand-ducal, pré-

sident de la société centrale pour Tencourage- ment des métiers et de l'industrie nationale. François Fiiik , conseiller du commerce , secrétaire généra] de la société centrale pour Tencoura- gement des métiers et de Tindustrie nationale.

GOMMISSIOII DB REPBjfsBRTATIOR À PABIS.

ScHLEiEiiMACHEB , membre de la Commission natio- nale.

François Fihk , membre de la Commission natio- nale.

Aug. EwALD, consul de Hcssc à Paris , commÏMmrs délégué.

Pka.mibdec.kbr, romviisêaire sp'^cial pour l'agricul- ture.

Le baron de Gagebn et Micdell, attachés.

(iRAND-DUCHE DE BADE.

COMUISSIOM KATIORALB A GARLSRUHB. MM.

Le docteur R. Dibtz, conseiller intime de S. A. R. le Grand-Duc et membre dirigeant du minis- tère du commerce de Bade, président.

Louis TuBBAR, conseiller au ministère du com- merce.

Zbbb , secrétaire au ministère du commerce.

Le docteur Meidirgeb , professeur de technologie , directeur do l'exposition permanente du grand- duché k Carisrnhe.

COMMISSABUT À PARIS.

Le docteur R. Dibib, président de la Commission nationale, commi»saire général.

Louis ToRBAR , membre de la Commission natio- nale , commissaire général adjoint.

Zehr, membre de la Commission nationale, «ecre- taire du commiuariat.

Théodore Dietz, peintre de S. A. R. le Grand- Duc, professeur à l'école des bcaux-arla de Carismbe , commissaire spécial pour les œuvres d'art.

MoRSTADT, ancien directeur de fabrique, le doc- teur Ladrrdcro , professeur de chimie à l'Uni- versité de Heidelberg, et Gars, commerçant, attachés.

358

LISTE 5.

ROYAUME DE WURTEMBERG.

COmilSSIOIl HATIONALB ï 8TUTTCABT, SOUS LE PROTBCTORAT ET LA PnésiDERGE O^HORNBUR DE S. A. LE PRIKGB HERMA7IH DE SAXE-WEIHAR.

MM.

Le docteur db Stbiiibkis, président du conseil royal pour rindastrie et le commerce, du conseil royal pour les écoles professionnelles et de la commission pour les brevets d*invention, pré- sident.

HoLLARD, conseiller du gouvernement, membre du conseil royal pour Tindustrie et le commerce.

DiEF£!i6ACB, membre du gouvernement, membre du conseil royal pour Tindustrie et le commerce.

Le docteur de Feblirg, conseiller intime , membre du conseil royal pour l'industrie et le commerce.

ViscHEB , membre du gouvernement , membre du conseil royal pour Tindustrie et le commerce.

Le docteur MiEBSLEii, professeur, membre du conseil royal pour Tindustric et le commerce.

D'Oppel, directeur, membre du conseil royal d'agriculture.

De Reinhabdt, conseiller de régence, membre du conseil royal d'agriculture.

Werneb , directeur de l'Académie de Hohenheini , membre du conseil royal d'agriculture.

Faber , négociant et fabricant.

Gross, ni^gociant.

De Kes<:ler , directeur de la société anonyme pour la fubrication de machines , à Esslingcn.

Liesching , libraire.

De Neber , professeur à l'école des beaux-arts.

ScmEDUATEB, fabricant.

ScHHiDT, fabricant.

Ferd. Schuidt, fabricant.

SiEGEL, fabricant.

Ybttbb , fabricant.

COMUISSAHIAT À PARIS.

Le docteur de Stei?ibeis , président de la commis- sion royale , commiuaire général.

Charles SEKrrr, inspecteur du musée industriel de Stuttgart, eommûsaire adjoint.

Lbins , conseiller supérieur d'architecture , profes- seur h l'école polytechnique de Stuttgart, ar- chitecte.

Le docteur IIack , référendaire du gouvernement , et Scbott, employé du musée industriel, sccrc- taireê.

MoBRiciE, (]mv> el Ma^er, apout? à Paris.

ROYAUME DE BAVIERE.

COHM188IO!il SPéciALB ï MUHICH.

MM.

F.-X. DE Haihdl, directeur de la Monnaie.

Paul DE Bbaun, conseiller au ministère du com< merce et des travaux publics.

Mebz, directeur de l'institut d'optique.

Large , professeur de l'académie des beaux-arts , délégué de l'académie des beaox-arts.

WioRMARTi , professeur de l'académie des beaux-arts, délégué de l'académie des beaox-arla.

JoDLBACBR , assetseur au ministère du commerce et des travaux publics, délégué du comité gé- néral de la société agricole de Bavière.

Lacbebmatbr, fabricant de machines, délégué de la société agricole.

COMITIÉ POUR LES BEAUX-JRTS, À MOHICII.

PiLorr, professeur de l'académie des beanx-aris, président.

HonscBELT , membre honoraire de racadémie des beaux-arts.

Kholl, sculpteur.

ScHLBicB, membre honoraire de l'académie des beaux-arts.

Bambergbr, peintre.

L^RGE, professeur do l'académie des beaux<arts.

WiDKHARN, professeur de l'académie des beaux- arts.

MiJLLER, professeur et membre honoraire de l'ara - demie des beaux-arts.

NEDSTiCDTER , artiste peintre, Mecrétaire.

COMMISSARIAT À PARIS.

Paul DB Bbauk , membre de la commission , eom- miuaire général,

F.-X. DE Hairdl, membre de la commission, «u6s(t(u( du commissaire général

F. Scbwab, consul de Bavière à Paris, commissaire adjoint.

Nedstadter , artiste peintre , rornnuisairs pmir les œuvres d'art.

.Mayer, Schels, Obermaier, Charles Haibdl, atta- chés.

COMiMISSIONS ET COMMISSARUTS DES PAYS ÉTRANGERS. 359

EMPIRE D'AUTRICHE.

COMHIWIOH IMPiaiALIBT lOTALB X TIBRHE, SOUS LB raOTBCTOBAT DB 8. A. I. R. LMRCDIDUG CBABLBS-LOCIS.

S. Exc. le comte dk VVigumdbo , conseiller intime , prémdêfU. MM.

Le baroD di Bcbg , canseiUer aulique , vice-prési- dent.

Bach, oégociant

Db BrjAHOTicB, conseUler aulique.

Le baroo Dobuioft-Dibb , conseUler intime.

FiLB, conseiller I.-R. de section.

BiTiLiSBGn M EoELSBEBO , professeuF et directeur du musée d*art et d*industrie.

Le chevalier db Fbibdlard , sénéchal du Palais.

FccBS« professeur.

Habpkb, fabricant.

HiESEB, professeur et architecte.

UoiGBB, secrétaire au ministère des finances.

HoBBio, professeur.

Kbbbtic, secrétaire auli^pie.

HoLDOTAii, conseiller impérial et aulique.

Pabst, eooseiller ministériel.

Le chevalier db Pabbirthb , conseiller ministériel.

Rbckbsscicss , conseiller impérial et royal.

ScnoTTO, professeur.

Staih, curateur du musée I.-R. d'art et d'indus- trie.

Le cheralier de Wbbtbbih » fabricanL

Le baron di Wodiarbb, vice -gouverneur de la banque nationale, à Vienne.

Le comte db Wbbha , conseiller I.-R. intime.

ChaHes ZonnaMAiiii , directeur de la banque natio- nal de Tienne.

comussion ispiaiALB bt botale à pab».

S. Eie. le comte de Wickbiibcbg , préndent.

Le chevalier db ScH.crPBB , conseiller aulique , corn- tnitsmrt impérial.

Le comte db Fbstbtics, conseiller intime et mi- nistre.

Le comte Kobgacb, conseiller impérial et royal intime.

L^cbi'valier ds Fbibdlabd, Harpib, Hor^io, Rbc- BB^ncarsaJc chevalier de WEBTBBiit, Charles Ziu ' ■BBiKUi» , membres de la commission de Vienne.

Le comte Henry Zicbt , conseiller impérial et roynl intime.

HivBirLBiM. pMiil ni Tbbk) et db Roska, <fW«>^Ni>ji 4e Im

Dévide , Jakic et Félix Lay , délégués de la Croatie. FiNALY , délégué de la Transylvanie.

GOMMISSABIAT IIIPÏBIAL ET BOTAL À PAB18.

Le chevalier de ScsArFEB , commissaire impérial et

royal. Thaa , secrétaire. Klepbczka, comptable. Le baron Gerotte et le chevalier de Lôwerteld ,

attachés. Hbihrich , chef du bureau du Palais. IIiESBR et Webbb, architectes.

De ThOMAR?!, OtlO HiESER, GbcSEA, VlRTSCUCiBR et

Hiasny, architectes adjoints. WoTTiTZ, ingénieur. BiEDERiiAKN, le chevalier de Matbb, Berbovic et

MicK , ingénieurs adjoints. FniEDL^SDEr. , chef de la division des beaux-arts. NBUMA5, NoBAK, chevaliorDE Sibpski, Corbad, Ri-

DBLi , WoTTiTz , VVagnbr , inspecteurs des groupes I

à VU. Wesely et Voler, tiupecteiirs du Pare. Berdeb I chef de la manutention ; Fbbiiklbr , Sgbrei-

deb et Dbmetbb, o^^oiiUs.

CONFÉDÉRATION SUISSE.

GOMMISSIOR FénàBALB ï BBBRB.

MM.

Scberk, onsc'iller fédéral et chef du département

fédcrul de rintéricur, président, Fber-Herzoo , conseiller national. FiBBz, conseiller national. GoiaERBACH, colonel.

JORGBïISBR.

Kgbcbli-Geigt, conseiller d'Etat. Petbb im IIop, conseiller national. RossEL, fabricant d'horiogerie. Bucdseb, peintre. ZcNDT, peintre. De Salis, conseiller national. Delarageaz, conseiller national. Gemscb, commandant. Karl&h , conseiller national.

C0BBIS9AR1AT k PARIS.

Fbbr-Hbrzog, membre delà commission fédérale,

commissaire gênerai. A. RoTO , commissaire général adjoint. R. Wibla?id et Ch. Merk , «OMa-commrMoir««. Aug. Borgeai d . secrétaire. F. J.e6ER, nrchifecte, adjoint an commissariat.

360

LISTE 5.

ROYAUME D'ESPAGNE.

COMMISSION cénéBALE A MADRID.

S. Exc. Manuel db Seuas Loxaro , président.

S. Exc. Pasccal Madoz.

S. Exc. le marquis de PiiiALBs.

S. Exc. Francisco de Ldxar.

S. Exc. Giandio Motaro.

S. Exc Fermin Gaballero.

S. Exc. José Gateda.

S. Exc. Gonstaotino jDB ârdaraz. MM*

Le directeur général de ragricuUnre , de Tindus- trie et du commerce.

Le directeur général de l'instruction publique.

Le directeur général des travaux publics.

Le directeur général de la statistique.

S. Exc. le marquis de la Mbsa.

Augustin Pascual.

Fernando Bocgherini.

Antonio Brusi t Ferrer.

Francisco de Pacla Mbllado.

Ponciano Porzaro.

Federico de Madrazo.

Jeronimo oe la Gardara.

Braulio-Anton Ramibez, secrétaire.

S. Exc. le comte de Yega-Mar.

S. Exc. le marquis de O'Gabar .

Le chef de section de Tad min istra lion du minis- tère des colonies.

Amalio Maestre.

COHMMISSARIAT À PARIS.

S. Exc. le marquis de Bedmar , commiêiaire royal Le comte de Moriara, marquis de Gilleruelo,

vice-€ommiê»aire royal. Anton Ramirez , eecrétaire général. José DE EcHEVERBiA, ingénieur eu chef des pools et

chaussées, vice-secrétaire. Bazar, ingénieur, chargé des installations.

ROYAUME DE PORTUGAL.

commission centrale a LISBONNE, SOUS LA PRlS- SIDBNCB D^BONNEUn DE S. M. LE ROI DON FER- NANDO.

PREMIERE SECTION. AGRICULTURE.

MM. Le conseiller Rodrigo de Morabs Soares , direc- teur général du commerce et de Tindustrie nu ministère des travaux publics , président.

José DE Mbllo Gocveia, admioistratear générai des foréta de i'État , «aerrfCatrs.

Le marquis de Ficalho , pair du royaume.

Le comte de Pigalho, directeur de Tinstitol agri- cole.

Joèo DE Ardbadb Gobvo , ministre d'Etat honoraire et professeur à Tinstitut agriede.

Maouel-Joaé Ribbuo , professeur à riuslitot agri- cole.

Joào-Ignacio Febebiba-Lapa , professeur à Tinstitot agricole.

Silvestre Bbbhabdo Lima, professeur k Tinstitut agricole.

Le conseiller Bernardino-Anionio Gomes.

Thomas-Gaetano Bomgbs de Socsa.

Le conseiller José-Maria do Gasal Riebuo , ministre d'état l)onoraire.

Olympio de Sampaio Lefte , employé du ministèrp des travaiu publies.

Aybbs de Sa Noqueira.

Estevào-Antonio de Ouvieba Junior.

Geraldo-José Braagamp.

DEUXlioiB SECTION. INDUSTRIE MANCPACTURlÈBE.

Le conseiller Joào Palha de Paria Lacerda, chef de division du commerce et de l'industrie au ministère des travaux publics, /;rést<ie«i<.

Francisco-Auggsio Floride da Moita e Vasconcbl- Los , employé au ministère des travaux publics , secrétaire.

Lo vicomte de Yilla Maiob , membre du conseil général du commerce , éc. l'industrie et de l'a- griculture, pair du royaume.

José RiBEiRo DA GuNBA , membre du conseil géné- ral du commerce, de l'industrie et de l'agricul- ture , pair du royaume.

Joaquim-Julio Pereira de Garvalbo, membre du conseil général du commerce , de l'industrie rt de l'agriculture , pair du royaume , directeur de l'institut industriel de Lisbonne.

José DE ToRREs , chef de division de la statistique au ministère des travaux publics.

Francisco-Antonio de Vasconcellos , employé au ministère des travaux publica.

Luiz DE Almeida e Albuqderqie , professeur à l'école polytechnique de Lisbonne.

Le conseiller Antonio de SerpaPimentel, ministre d'Etat honoraire.

Le conseiller Firmo-Anguslo Perbiia Mabecos, administrateur de l'imprimerie nationale de Lisbonne.

José-Elias dos Sartos-Mirandv, romm«*rçAnt.

COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS. 36t

Antonio-LopM Febbbiba dos Ahjos, commerçant. Danie] Goediibo Tno , fabrirant. AgostÎDho Roio, fabricaot

TlODiiBB SECTION. IIVDUSTIII DBS Mnesi, DES CO^STROCnOES IT DES MACRtHES À TAPEDB.

Cailos Ribbibo , chef de \a division des mines au ministère des travaux publics , présidetit.

José-Aiigusto DAS Nevbs Cash al, ingénieur des mines, ascr^taire.

Francisco-Antonio Pebbiba da Costa , membre du conseil des mines.

José DA Pom HoBTA, professeur à l*éco1e poly- technique de Lisbonne.

Francisro da Porte Hobta, professeur à l'école polytechnique de Lisbonne.

Joéo-Maria Lbitâo , ingénieur.

Frédérico-Augnsto de Vascoivcellos Alm:.ida Pe- EEiBA Cabbal, ingénieur.

Joaquim-Filippe-Nery da Ercabraçào Dklg\do, ingénieur.

Joaquim-Nuom de Aochb, ingénieur.

Jayme Labcbeb, ingénieur,

Jwé-Mauricio YiEnit, conservateur de Tiiistitut industriel de Lisbonne.

Francisco da Fohscca BEïiETiDàs, professeur à l'ins- titut industriel de Lisbonne.

Antonio-AugustoDB Aciiib, profesf^eur à l'institut industriel de Lisbonne.

Francisco deOliteiba Ghwico, négociant.

Antonio-José de Socii Aievedo, chef de bureau au ministère des travaux publics.

QCATEIBHE SECTION. SEACX-ABTS.

Le marquis de Soc»\ b Holsteib, sous-iuspeclenr de r Académie des beaux-arta de Lisbonne, pré^idtHt.

Joaqnim-Pedro de Socs4 , chef de division de la direction générale de l'instruction publique, «srrMotrs.

Le eonaeiller lorge Hdssoe da Cah4ba , chaîné d'af- faires en disponibilité.

Anselmo-José Bbaamcahp, ministre d'Etat bono- raire.

ly vicomte de Meeexes.

Mârriano-Henriquei da Silta , professeur à l'aca- démie des beanx-arts.

Victor Bastos, professeur à Tacadémie des beaux- arts.

Tbooiaa^Joaé da A^cncuçAo, professeur à Taca- dénue d«^ beaux-arls

Jobé da Costa Sequeiba. Francisco de Assis Rodeioues. Miguel-Angelo Lupi. Joaquim-Possidonio-Narciso da Silta, architecte

de la maison royale. Luiz-Auguslo Rebello da Silva , pair du royaume. Le comte de Fabrobo , pair du royaume.

CIlfQClîtHB section. PBODUITS DES PEOVINCES D'OUTRE-HER.

José^oaquim da Silva Gdardado , membre du con- seil des colonies , prétident.

Antonio-Julio de Castbo Pirto de MagalhIbs, se- crétaire du conseil des colonies, député aux Certes, secrétaire.

Autonio-Maria Babreiros Arrob\s, membre du conseil des colonies.

Joâo Tavares de Almeida, député aux Gortès.

Antonio-José de Seixas, député aux Cortès.

Gaximiro D4 Silva Mabqdbs, négociant.

Francisco Rodbigces Batalha , négociant.

Agoslinho-Vicente Loubebço, professeur a l'école polytechnique.

Sebastiào-Lopes Galbeibos de Meebibs, directeur de l'école polytechnique , et ministre des travaux publics.

Joaquim-José-Oonçalves de Matos Goeebia, pro- fesseur à l'école navale , député aux Gortès.

Bernardo-Francisco A bb arches , député aux Gortès.

Joaquim Pinto de MaoalhAes, député aux Gortès.

Gaetano- Francisco Pebeiba Gabcez, député aux Gort4*s.

Joaquim-José Rodbioobs da Gamaea, député aux Gortès.

Francisco-Luiz Gohbs, député aux Gortès.

José-Viceiitc BiRBOZA do Boc\ge.

COHMISSABIAT À P4B1S.

S. Exc. le Comte d'Avila, pair du royaume, com- miaaotrs roya/.

Le conseiller Joio Palea db Fabia Laceeda , viVe- commtssojrs royal.

Lo baron de Sabtos, commtsfairSHu(^'oifi(.

De Vascorcellos etOA MorrA b Vasconcellob, inê- pecteurt , délégués pour donner des informations au Jury.

Jo(o Purro DB MaoalhIes, itupectewr pour la sec- tion coloniale.

Pedro de Soi sa, ifupectair pour les œuvres d'art.

Teixeiea d'Abagao, intpecteur pour l'histoire du travail.

362

LISTE 5.

FlODBUA FoBTOHà, le barOD D'àLCOCHRTE, M Paha

Akacjo, vi'kLMMmk Sartob et Bodkbiol, attaehéi. Victor RcMPEUUTU, architecte.

ROYAUME DE GRÈCE.

COHMI88IOK 1 ATBÀNBS.

MM.

D. GoBisTioèfl , prétidêtU.

A. R. RAROABi.

S. Spiliotakm. G. Mbtaxa.

D. SCAUOTIBIS. A. G. DOBUTTl.

A. Mausolas, Mcr«(air0.

C0M1II88ABIAT À PABI8.

Théodore P. Dbltaihiis , commiMoûv général.

Le baron Emile d*Ebi.\!(6Bb et S. Spiuotakis, com-

mmairet. J. Apostolopoulos, Lapas et Dobotibis , commiê-

tairei-adjointê. Le colonel CoBonios, commisiaire délégué , à litre

provisoire, en i865.

ROYAUME DE DANEMARK.

COHMISSIOlf .nationale \ COPEXBAGUE.

MM. HoHMEL, conseiller d*Etat, directeur de l'école po-

\yiechmt\VLe t prétident. WoLFBAOEii , chambellan , vicê-présidênt. Le comte de Holstein-Holsteirbobo. Le baron de Zttjcheh Adeleb. 0. B. ScHB, conseiller d'Etat. E. NïBOP, professeur. Hansen, architecle.

6. CHRISTR^sE?( , directeur de l'arsenal. S. G. Leixd, fabricant. C. A. Rames, fabricant. P. F. WnisTBUP , fabricant.

COMUSSABIAT À PARIS.

p. Galor , consul , commiisaire-délégué. Le Maire, vice-commiêsaire. G. J. Uloall, tecrétaire.

V. ScHMiDTS, commisêaire pour l'hbtoire du tra- vail. Gallois, architecte.

ROYAUMES- UNIS DE SUÈDE ET DE NORWÉGE.

GOIIHISSIOKS CSBTBALBS ï STOCKHOLM BT 1 CHBI»- TIANIA, sons LA PHisiDCBCB DB 8. A. B. LE PRinCB OSCAR, PRIKGB HERiDITAIBB DB SUiOB BT DB NORwéCE, DUC D^OSTBOGOTHIB.

coMMissiorr , poor la suèdb, i stocbhoui. MM. Le baron Kbtt Bonde , grand gentilhomme de la chambre du roi , vice^éndetU.

F. DE Dabdel, surintendant, président de l'Aca- démie des beaux-arts, chambellan dn roi.

Le baron A. U. de Fock , professeur. L. J. DE IIiERTA , député.

G. Palmst£dt, professeur.

K. Sttppe , directeur de l'institut polytechnique.

F. W. ScHOLANDEB , professeur de l'académie des beaux-arts.

J. BoLDiDBB, (abricant. J. W. Bergstbôm, fabricant. K. A. Almorer , fabricant.

G. F. LuNDSTRÔM, fabricant. G. F. WoEBH , négociant.

0. DicKsoR, négociant. J. Lekrieo , fabricant.

E. SwABTZ, fabricant.

F. U. KocKDii, fabricant. J. E. Lin«DSTRÔM , fabricant. J. G. Heuestrahd, fabricant.

G. ExiiA!!, maître de forges.

A. DE .Mare, maître de forges.

R. Rettio , consul.

J.ARBBE!<icis,profes8ourderacadémied'agricul(iire.

Ph. Beobliro , fabricant.

K. Edbebg, fabricant

E. Fbostell, Kcrétaire.

COHMISSIOIf , POUR LA ROBWÏCE, À CBBISTIAIIIA.

Le docteur 0. J. Bbocb, ministre de la marine,

président. H. Gbristie, professeur de l'Université de Ghris-

tiania , vice-préiident. Le baron H. de Wedel Jarlsebro, propriétaire. H. ScDon , fabricant Th. Chbistierser , chambellan, chef de bureau au

ministère des finances, secrétaint»

COMMISSARIAT DE SUÈDE ET DB HOBWEGB, À PABIi.

Le baron G. N. d'Adelsward, envoyé extraordi- naire et ministre plénipotentiaire k Paris, corn* mi*9aire général deê deux pays.

Jules Blanc, commissaire-adjoint.

COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS.

363

COmiUABUT Dl BUÈDB, À PAU5.

Cb. m Fabubuiui, chambellaD , cmtuniêsain royal.

W. HorpsTiDT, ingéniear, eommuain-adjoint.

L. RinoH , ingéoiear des mines, commisêaire spé- cial (métallaii^e).

E. Jacobsor, adjoint de Tacadéniie des beaux- arls, architecte.

C. J. CEDEaoaiH , chrf de» conttructionê.

COHHISSAMAT DB ROIWIIgB , À PABIS.

M. UoLnuuBn, cbambellao, commitaaire dclègué. H. Baabs, oégociaot, comminaire spécial (pèrbcs

et navigation ). J. Forcni et FiscHia, aéijoints.

EMPIRE DE RUSSIE.

COSMISSlOlf CB^TRALB ï SAlRT-PéTEBSBOURG, SOrS L4 PBésiDKROB D^HOIf^Bl'B DB 8. A. I. LE PRIXCB NICOLAS MAXIIIILIAIIOTITCU ROIIAROPPSKT, Dt C DB LBtCRTBNBERG.

MM. 4letandre Bonowsu, conseiller privé, directeur

du dép3rtemeut do commerce et de l'industrie ,

prtmdsHt, ^oKOLOwsar, lieutenant général du corps du génio

dea mines. Db ScBBtEB , conseiller privé , membre du conseil

des manuCartnres. Otto!i fon EvEBs, Conseiller privé do ministère

des nlTairps étrangères. Brc%i, conseiller privé, recteur de Facadémie im- périale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. SiisKorr, conseiller privé, directeur des fabriques

impériales. Dk TnaiiB, conseill(*r d'Etat actuel, vice-dircr-

leur du département des douanes. Ea«&Borp, conseiller d*État actuel, vice-directeur

du département du commerce et de Tiodustrie. VB»aniAiopp, conseiller de collège, vice-directeur

do département de Tagricolture. TciBBinAïKrr. conseiller d*État actuel, directeur

do mosée agricole de Saint-Pétersbourg. Cbarlf^ DB BiiLsKT, conseiller d'État actuel, do

ministère des finances, secrctmrt général, Robert db TiAt, conseiller d'Etat actuel. GajDoaofrrcB , do ministère des finances. Pi^rrv MotaoBB, général, aide de camp de TEm-

perenr, M^gue en chef pour l'sxposition Ai/' -

KoPTBFP, conseiller d*État actuel, Sbriavibb, capi- taine de cavalerie , et Ignatepp, médecin vété- rinaire , dt'h'gués pour Vejcposition hippiqus.

FuiMOROFF, conseiller de collège, délégué pour Vhistoire du travail.

Nicolas Van - dbb - Ylibt, Dmitry TimBiAnrr, Alexandre Nebolsihb, Alexandre Stever, Simon KoROCJLBPP, SvEBTGOKOPr et Alexis Potemeiiib, attachés.

PB^SIDEIITS ET D^^GDIIS DES COUIlis ADXIUAIBF.S.

TUUa : le général major, Pbirce Sbbgb Tboubbii- Eor, président et délégué ; le conseiller de cour Sitowsei , délégué. Moscou : le conseiller d'État actuel Victor Boo-

TOWSEï , président et délégué. ▼onovle : Wotda, président;

le comte Jules Ldbiebsei, délégué. OdoMa : le cbambellan Pbirob Basiu Dabua, pré- sident. Bharkow : le comte Alexandre Sibtbbs , gouver- neur de Kbarkow, jirtffùisnr. Moa : le conseiller des manufactures Adolphe

Thilo. Omak : (Soos la direction de radminiatration de

la Sibérie orientale. ) Irkootak : le général major Kookel, prétidêHi. HoWiioiorB : le général major MïKWim , président ;

AuTBAR, délégué. Oranboarg : le colonel Zalbssopp, présidênL

COMITÉ SP^IAL POCB LA PABTIB AOBICOLB.

Le général major StMEnorr, président; le conseiller de cour Solskt et le colonel Notitiet, délégués.

COmiSSABIAT k PARIS.

Robert de Tbal, commissaire délégué. Gbioobovitcb , rommissatre o^^'oinr. Mabix, inspecteur, cbargé de la partie commer- ciale. Bér ABD , architecte.

ROYAU.ME D'ITALIE.

COMIUSSIOR BOYALB À PLOBBRCB, 60CS LA PRéSh DE?(CB D*nORNEUR Dl 8. A. B. LB PBIRCB HCN- BBBT DB 8AT01B.

MM.

Db%ircbrxi , député, directeur du musée royal in- dustriel iLilien , président. Le comte Auiiri oi M^clu^o. député.

36â

LISTE 5.

Le baron di DoRSAPOOiTi-Aauzo-DupucBES, séna- teur. Vito BiLTBAin , ex-député.

GiBUlfCA.

Gambbata-Scotabo, député.

GiBPi, ex-député.

GoHBXiiTi, conseiller d*état, député.

G0B8I, avocat, député.

Le comte db Gou-PAiniiuin, sénateur.

Db Ldga, avocat, député.

FxRzi, ex-député.

Le comte Démetrie FiifoccHiBrn.

Le marquis Gihori Libci , sénateur.

Le docteur Mabstbi, directeur de la statistique générale du royaume.

Le baron Malabbt, envoyé extraordinaire et mi- nistre plénipotentiaire de S. M. l'Empereur des Français auprès de S. M. le roi d'Italie.

Le marquis Malaspoia , conseiller d*Etat.

Le comte MAinom, sénateur.

Massabi, député.

Obosi, professeur.

Palbzi , peintre.

Pbotokotari, professeur.

Alexandre Rossi, député, fabricant de draps.

Salabis, député.

Le docteur SALVAGRou-MABCiisTri , député.

SOBMAIII MOBBTTI, député.

Targiohi-Tozzetti , professeur. Tbcghio, avocat, député. ToBBioiAiu, député et profcgsour. Le comte Amédée Ghiavabiba di Rcbiaui, secre- taire.

M. DsTiNCBRii a élé nommé, dans le mois de février de 1867, minislre des travaux publics, et il a cessé d'être président de la commission royale, sans B\oir été remplacé.

COMITÉ BXBCOTIF, À FLORENCE.

Le comte Amédée Chiavartha di Rubiaua, secré- taire de la commission royale , directeur. Le comte db Gobi Paihiiliki. Le docteur Pierre Mabstri. Le professeur TARGiom-TozzErn. Le professeur Oaosi. L*avocat Paul Boselli, «ecrélaù'e.

GOMMISSARUT À PARIS.

Le comte Amédée Ghiavabiha di Rcbiana, séna- teur, secrétaire de la commission , commisMtre roya!.

GiOBOAHO, inspecteur général des mines, dàreetewr

de» iitatoUatioiia. L*avocat Paul BosBUi , eêeréuàre du

ÉTATS PONTIFICAUX.

COHHISSIOH PORTIFICAt.1, À BOHB.

MM.

Le baron Baldiri , ministre du commerce et des travaux publics , préndent.

Tosi , substitut du ministère du commerce.

Gbifi , secrétaire généra] du ministère du com- merce, eecrétaire.

MiHABDi , inspecteur des musées de Rome.

YiSGOim , commissaire des antiquités romaines.

TBRBBAin, directeur général dos galeries et des musées pontificaux.

PoLBm, membre du conseil des arts, et profes- seur d'arebitecture à Tacadémie de Saint-Lne.

PoDBsn , ex-président de racadémie de Saint-Lac.

Db Bossi , conseiller de la commission consultative des beaux-arts.

YESPieiiAin , conseiller de la commission consolta- tivo des beaux-arts.

Le duc Massimo , président de la chambre du eom- merce de Rome.

Flbdby, directeur de Tacadémie impériale de France.

Gavaubbi Sar-Bebtolo, président du conseil de^ arts.

Tbocchi, ex-président de la chambre du com- merce de Borne.

Le professeur Jacobiiu , membre de la commissioD d*agriculture.

Le professeur Viau-Pbéla, membre de la com- mission dMndustrie.

Le professeur Ratti, membre de la commission d'industrie.

Le professeur Poiizi, membre de la commission d'industrie.

COmiISSIOR À PABIS.

Le baron du Havblt, commiseaire généraL

Le vicomte de Ghoost, comnÙMêmre général ad- joint.

Db ScHBDOin db Gahiazzo dbs Fbbbabbsi, eommù*- eaire général auxiliaire.

Herrb!<g db Boisgérard et le comte AiiTonuj, attaché».

Daumbt et Laishb , architecte».

Bablocgi , inq^teur.

COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ÉTRAISGERS. 365

PRINCIPAUTES ROUMAINES.

COHMISSIOil \ B0CHABI8T ET COMMISSARIAT k PARIS.

MM.

Odoirsco, aneien ministre et conseiller d'Etat, commutotre générai.

Le lieutenant colonel J. Alrcsaitdri , ancien agent diplomatique de la Roumanie à Paris , commU- •otrt délégué.

AcaiLUSO, directeur de Técole d'agriculture de Pantdeimon à Bncharest , commiuaire adjoint.

St^iiai»!, ancien secrétaire de Tagcnee diploma- tique de Roumanie i Paris , iecrétaire.

A. Bacdrt , architecie.

TURQUIE.

COMHISSIOll ï CONSTAHTINOPLB ET COMMISSARIAT

ï PARIS.

S. Exe. Krmbm Pacba, ministre des travaux publics , préndttU» MM. S. Exe. Salahbddui Brt, eommùsmre impérial. Raocp Bit.

Le lieutenant colonel Essad Bit. Cmauiu, chancelier de Tambassade de Turquie. Ha»ii Bit. Ibmi Bit. Di Lacrat. Le baron dr BomuMAnis.

OmaIRIRS TCTSSOXIAI.

Haoi Brt.

pARTiuiR, «refcttoels.

EGYPTE.

MIMMISSIOR Ar CAIRR ET COMMISSARIAT X PARIS.

S. Exc. Niiar-Pacba , ministre des affaires étran- gères tpréndent. MM.

Charles-Edmond Cmoiiçki , eomwÛMsmre général.

MARtirrt-BRT, directeur do musée des antiquités égyptiennes su Caire.

Le culonel Mircrsr, chef de la mission militaire française en Egypte.

flOARI-BBT.

Joseph Cuii»R, négociant k Alexandrie. Ti»AL, ingénieur, sscrrtairg. Drrtit, mxhitêctÊ. Sav9t , ttttrfpi^tnttir général.

ROYAUME DE PERSE.

COMMISSARIAT 1 PARIS.

MM.

AuBERGiRR, doyen de la faculté des sciences de

Clermont-Ferrand , commiêiaire. Le docteur Dj&sortiaux et le marquis or Laisrr ,

commi»soires adjoints. Dr Blocqcryilli , tnjpscfsur. Brbtbblin , architecte.

CHINE, JAPON. MAROC. TUNIS.

COMMISSARIAT X PARIS.

MM.

Pour lea quatre paya*

Le baron Jules db Lrssrps, commiêiaire général, Alfred Chapon, commiitaire-a^joint et arefùtectg. Gustave Robrrt, iecrétaire général. Georges Crucmr , tecrétaire-adjoint. MÉRRL, eecrétaire-interpréte.

Four la CfaiBe.

Le marquis d'HRRTRT dr SAnrr-DRRVS , comminairt

ipécial. GiRRTTR, commissatrs-oi^oifif. Le baron de M^itbrs, commiaain corrapondant

en Chine.

Pour le Japon.

Flurt-H^rarr , commitioirê-adjoint.

Chrvrilloh, comimasotre correipofidaiit, au Japon.

Four le Maroc

Germain Halphrh , eommissatrs-aiffottil. Mohammed Caragr, eomminaire corrêtpondttnt , au Maroc.

Le baron Emile d*Rrlahgrr, eommtssatr^aif/btfil. G. Valirsi. commissotre corrsipoiuiafil, k Tunis. LdmrrosOt commisêoin cormpondant, à Marseille.

ROYAUME DE SIAM.

COMMISSARIAT 1 PARIS.

MM.

GRiiAR, consul de Siam à Paris, commissctrs. Le mandarin Kmooh Smci . coimiitssatrf-«4Miil. Alfred Giapor. MrcfciiscCs. Daniel Virmob , tnlsf^fs. Rioo , artiste pmnlre.

5()()

LISTE 5.

ÉTATS-UMS D'AMÉRIQUE.

COM MISSION CERTRALK.

MM.

Bbgkwitb , do New-York , préndent. QoABB^ d'Aligri , délégué de Tétat de Miehigan. Babr&bi» , délégué de l'état de New- York. BovBN, délégué de Tétat de rillinois. BcDD , délégué de l'état de New^York. Fdbezb , délégué de l'état de New-Jersey. Gabbisoh, délégué de l'état de New-York. Hewitt, délégué de l'état de New-York. Ker!vbdt , délégué de l'étal de Baltimore. Leslet, délégué de l'état de Pensylvanie. Leslib, délégué de l'état de New-York. McDOE , délégué de l'état de Massachusetts. Nortor, délégué de l'état de New-York. RcoGLEs , délégué de l'état de New- York. Sethoub , délégué de l'état de New-York. Sladb, délégué de l'état de Ohio. SmTHf délégué de l'état de Reotucky. Steyers, délégué de l'état de Massachusetts. Stewabt, délégué de l'état de New- York. Bibhbt, è Paris. Etars , à Paris. GooDWiR, h Paris. Valehtirb, â Londres. DEBBTf agent général t k New -York.

COmnSSABTAT À PABIS.

Becewith , président de la commission , commiuaire

général. MuLAT et Gdrrel , ingémeun-archilecteê. Proeschel, secrétaire.

EMPIRE DU BRÉSIL.

COMMISSION ï BIO-JARBIBO.

MM.

De Soiiza Ramob, du conseil de S. M. l'Empereur, sénateur, ex-ministre d'État, préeident.

Do CouTO Ferbaz, du conseil de S. M. l'Empereur, conseiller d'Etat, chambellan de S. M. l'Impé- ratrice , vice-prétident.

De Sodza Reoo , docteur en médecine , officier de la secrétairerie d'Etat des finances , premier ee- erétaire,

Febebiba Reoo Jcriob , secrétaire général de la so- ciété auxiiiatrice de Tinduatrie nationale, m* c(md secrétaire.

Fbrbeira Lagos, premier officier de la secrétairerie

d'état des affaires étrangères, directeur de la société d'anatomie comparée et de toologie du musée national.

Da Cdrha , stéréométre de la douane de Bio-de- Janeiro.

GalvIo fils, ingénieur civil, directeur des cons- tructions de la douane de Rio-de-Jaueiro.

De Villa Nota Machâdo, capitaine d'êtat-m^jor d'artillerie, professeur à l'école centrale.

De Aietedo, second vico-président de la société auxiiiatrice de l'industrie nationale.

C0MM1SSI0R i PARIS.

Le baron de Peredo , du conseil de S. M. l'Empe- reur, envoyé extraordinaire et ministre pléni- potentiaire du Brésil à la cour de Londres, président, remplacé en octobre 1867 par :

Le baron d'iTAJCBA, chambellan de S. M. l'Em- pereur, membre de son conseil, son envoyé extraordinaire à la cour des Toileries.

Le vicomte de Barbacera, grand de Tempin*, membre de la direction de l'institot impérial Fluminense d'agriculture.

RiBEno DA Stlva , ministre résident en disponibi- lité.

Villereuvb , chargé d'affaires du Brésil en Suisse.

De Abaujo Porto-Alegre , consul général du Bré- sil à Lisbonne, membre de l'institut historique et géographique du Brésil.

Febreiba Lagos , membre de la commission dtrer- trice.

Ferreiba Lagb , colonel de la garde nationale et directeur-président de la compagnie «Union et Industrie. «

Da Silva CocTiRno ; da Silta, capitaine de génie; DE Saldarha da Gama Filbo, gentilhomme du palais; Martirs, docteur en mathématiques, et Cbvves PiROiiRO , professeur de statuai rr â l'académie des beaux-arls, attachés.

Alfred Chapor , architecte.

REPUBLIQUE DE BOLIVIE.

COMMI8SIOH À PARIS. MM.

Albert Armar, consul général de Bolivie à Bor- deaux , président,

L16ER DE LiREssABT, consul de Bolivie k Paris, comimssotfv délégué.

COMMFSSIO^S ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS.

367

RÉPUBLIQUE DU CHILI.

C0IIIII86AB1AT 1 PABIS.

M. RoiAiis, ancien ministre plénipotenliaire da Chili , eommiêêaire.

RÉPUBLIQUE DE LA CONFÉDÉRATION

ARGENTINE.

COMMISSION A BCmOS-ATRBS.

MM.

GcTUBBix , recteur de Taniversité de Boenos-

AjnB, prétidênt, Geetacio a. db Posadas, directeur général de Tad-

ministration des postea de la république. Edtiardo Outiba. Léonardo Pbbbiba. Daniel Maxwbll. Melcbior G. Rom. Ju3n Habuab. Damitn Ucbmb. Samuel B. H au. Antonio Socii.

COMMISSIOH À PARIS.

Balcabcb, ministre plénipoleotiaire de la répu- blique Argentine , prémdmd.

M&BCO DBL POR.

Olto Bbmbbbq.

BnBBicT Gaubt bb Kultubb.

Alfred Dbmbbsat.

Philippe Aobb.

Le docteur Martin db Moosst, commûaatfv délégué.

REPUBLIQUE DE COSTA-RICA.

COMMISSABIAT \ PABIS.

M. Mùin, manufacturier i Paris, eommûtairv.

RÉPUBLIQUE DE L'EQUATEUR.

COUMISSABIAT À PABIS.

M. PocBQCVT, consul de TÉquateur à Paris, cùm- migtmrt.

RÉPUBLIQUE D'HAÏTI.

COMMISSABIAT ï PABIS.

M. Le général Dubois, ministre plénipolentiaire d*HBiti à Paris, cowmitttirt.

RÉPUBLIQUE DU NICARAGUA

COMMISSABIAT ï PABIS.

M. M^hb, manafactorier a Paris, commiuaire.

RÉPUBLIQUE DU PARAGUAY.

COMMISSABIAT ï PARIS.

M. Ttni , consul du Paraguay à Paris , commissotr*.

RÉPUBLIQUE DU PÉROU.

COMMISSARIAT X PARIS.

M. RiTBBO , miiiiHtre plénipotentiaire du Pérou à Paris, commissaire.

RÉPUBLIQUE DU SALVADOR.

COMMISSIO!! ï SAR-SALTADOB.

S. E. le D' Arbizc , ministre des affaires étrangères , président. MM. Ojbda, vice-recteur de l'Université, secrétairs. Le docteur Aguilar , ancien ministre.

FlOBAC.

COMMISSABIAT À PABIS.

Victor Hbbraii , ministre plénipotentiaire du Salva- dor et du Honduras A Paris , commtsfajrs général.

RÉPUBLIQUE ORIENTALE DE L'URUGUAY.

COMMISSION \ PABIS. MM«

Le contre^miral Cbaimbao , commandant en chef Tescadro française du Brésil et de la Plata, président honoraire.

TiBBBomRR AciBBMABB , cousul général de la répu- blique de l'Uruguay à Paris, président.

Nbill, consul général de la république de l'Uru- guay A Londres.

Jules Webrbb, consul de Saxe A Montevideo, com- mtssmrf délégué.

RÉPUBLIQUE DE VENEZUELA.

COMMISSABIAT ï PABIS.

M. Thibior , consul de Vonesuela A Paris, commis^ soirs.

368

LISTE 5.

COmiISSIOlf 8TIIDICALI DBS Bà>UBLIQUlS Dl L^AllilIQIII CBlfTBiLB BT VâUDIOB ALB , À PABI8.

MM.

Victor Hbbbah. commiaBaire da Salvador, prénr- dmt.

Le D' Martin db Moosst, commissaire de la Confé- dératioD Argentine, délégué.

Albert Abmah, commissaire de la Bolivie.

RoxAiis, commissaire du Chili.

MânBB, commissaire de Gosta-Rica et du Nica- ragua.

FonRQUBT, commissaire de TÉquateur.

Le général Dubois, commissaire d*Haïti.

Tbnbï , commissaire du Paraguay.

RiTBBO , commissaire du Pérou.

TiBBBGHiBif-AcBBBMAiiH , président de la commission de rUruguay.

Waionn , commissaire de l'Uruguay, délégné.

Thibion, commissaire de Venezaela.

Alfred Ghapou , architecte.

Ddbâssib, intpecteur.

BocTBT, eecrétahre.

ROYAUME HAWAÏEN.

COMMISSARIAT X PARIS.

MM.

WiLUAM Mabtih, chargé d affaires d*Hawaï en

France , commieiaire. BoDTBT, architecte. DuRASSii, inepecteur.

ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE ET D'IRUNDE.

GOMHISSIOlf ROTALB A LONDRES.

S. A. R. LB Pbincb db Gallbs. S. A. R. le duc d'Edimbourg. S. A. R. le duc db Gambridob.

MM. Lb pb^idbrt du consbil PRivi. Lb prbsidbrt du burbau du Gommbbcb. Lb pbihcipal SBCRirAiRB d'Etat dbs colokibs. Le due db Sutbbrlahd.

Lb PBisiDBlfT DB l'aSSOGIATIOR ABCeiOLOOIQUE BRI- TAIINIQUB.

Le marquis db Salisbdbt.

Le marquis db Hebtpord.

Le comte db Dbbbt.

Lb pb^idert db la sociM dbs artiquairbs.

Le comte db Glarbrdoh.

Le comte db Rossb.

Le comte db Gbbt rt Ripor.

Le comte Gbarvilu.

Le comte Gowlrt.

Le comte Rossell.

Lb commissairb br chef des thataoe porucs.

Lord Gordon Lbrrox, membre du parlement

Le nCB-PRisiDERT DU COMITE DU CORSEIL niH POCB

l'^ducatior. Le pbihcipal sbcb^airb d'Etat des appaibes biiaii-

oiEBS.

Lord Elcho, membre du pariement. Le prbsidbrt de l'irshtut abch^olooique de Gbahde- Bbbtaorb et d*Irlardr.

Lord PORTMAH. Lord OVBRSTORB.

Lord Taurtor.

Lord Houohtor.

Lr sbcrétairr d'Etat de la guerre.

Le principal sBCBirAiBB d'État de l*Irdb dars u conseil privk.

Lr premieb loed de l'amirauté.

Lr charceubb de L'icSIQUlBB.

Sir George Clbre, baronnet

William Gladstone, membre du pariement

Milner Gibsor, membre du parlement

Edward Gardwell, membre du pariement.

Francis Cooper , membre du parlement

Robert Lowr , membre du pariement

Bowiter-Addeblet, membre du pariement

Austin Bbuge , membre du pariement

Joachim Goschen , membre du pariement

Sir Young Spearmar , baronnet

Sir Morlon Peto, baronnet, membre du parle- ment

Sir Wentwobth Dilee, baronnet, membre du par- lement

Sir Impbt MuRcmsoN , baronnet.

Le président du conseil de la sociiTi des abts.

Sir Francis Sandpobd , chevalier.

Le PRliSIDERT DE l'aCAD^IB ROTALR.

Lyon Platfair.

Edgard-Alfred Bowrirg.

Lr Lord maire de la cit^ de Lordrbs.

Le lobd PRivÔT de la cit^ d'Edimbourg.

Le lord maire de la ari de Dubur.

Le PR^SmENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE HA- LIFAX.

Henry Ashwobth , ancien président de la chambre

de commerce de Manchester. Thomas Baring, membre du pariement. Thomas Bazley, membre du pariement.

COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ÉTRANGERS. 369

Ll ralblDIRT Dl LA CBAMnB DB COMMIKCE DE NlW-

CASTLI. Lb MAhU Dl LA COBPOIATIOH DBS COtlTBLIBBS DB

George Clabc.

Thomaa Fauiaibii.

Charles Foibtbb , membre da paiiement.

Ll PBisiDBHT DB LA SOCIÉTÉ DBS UOilIlEUBS CIVILS.

Thomas Foxii Giisoir.

William Gbboobt, membre du parlement.

William Haultoii, ancien président de la société

géologique. William Hawbs, ancien président du conseil de

la sodëté des arts. Lb nisiDBHT db u chambib db commbbgb dbs pote-

BIBS DB StOKE-SUB-TbERT.

Lb paismERT db L«iiisTiTrr botal des abcbi-

Lb PBiSDBirr DB LA CBAIIBBB DB COMIIBBCE DB LiTBB- POOL

Charles Lawsor , ancien tord prévôt d*édiroboarg. Lb pbbsidbiit db la chaibbb de commbbcb db Wol-

Lb PtÉSIDERT DB LA CBAMBEE DB COMHBBCE DB LbBDS. Lb PBisDBBT DB LA CHAMBBE DE COIOIBICB DB BEL- FAST.

John-Fraocia IfAornaE, membre du parlement.

1^ PB^lDBirr DE LA CHAMBBB DE COMHEBCB DB HUD-

Lb nisiDBBT de la cbaiibbb de comhbbce de Bbistol. Lb PBêsDBirr de la gbambbb de commbbcb de Not-

TOGEAM.

Robert Napoe , ancien président de Tinslitut dos

ingénieurs mécaniciens. Richard Ridcbavb, conservateur des tableaux

royaux. Lb piisiDin db u ciambbb de commebge db Bbad-

rOBD. La PateDBRT DE LA CBAHBBB DE COMMEBCB DE GlAS-

eow. Ls pBtfsiDEirr de la cbahbbb de cohmeece de Li-

MBBICE.

Lb pitfsABrr db la sociM botalb.

Lb pBismiBT de la cbahbbb de commbbcb de Bn-

MIMBAM.

Le raûiDBVT db u sociirÉ GioLoaiQUB.

Lb paisiDSBT de u Mciiri des peiiitbes d*aqoa-

Le nâunan de u sociéni boyalb d'agricoltdbe. Henry TBano.

William Tnt, membre du parlement, ancien pré- de rinstitol royal des arrhiti*ctes.

Henry-Hussey Viviah, membre du parlement. Le Pbésideiit de la chambre de commbhcb db Duhdbe. Le présidbrt de l^institdt des lio^bibcbs m^abi-

CISN8.

Honry Cole, secrétaire.

R. Wtlde, tecrétaire adjoint.

Alan CoLB, employé.

commissariat à pabis.

Henry Cole, commtssatr's exécutif.

R. Thompson et P. CuinjppB Owbh, oommtisatrss

exécutai adjointe. R. Wtlde , tecrétaire.

Bartlett et Trerdkll, employée eupériêurg. Piercb, interprète. Gabparisi , Gundall , Pbirgle , Ibwih , Dubein ,

employés. SiMKiRs, comptable; Bowleb, comptable at^oint à

Paris. Williams, teneur de livres. Le capitaine Festibo, ingénieur, inspecteur des

constructions et du Parc. Gilbert Rbdobave , inspecteur des travaux d'archi- tecture. Rooeb , Wiluamson , Hale , dessinateurs. Le lieutenantrcolonel Ewabt, inspecteur général de

la manutention; Mathard, Wbktwobtb Cole,

WoBSHOP, a4joints. Wbigbt, inspecteur de rinstallatiou ; Walus,

Matcbwice, C. Thompson, Bdrt, Towhshend,

adjoints. Sardbam, tnapacCeur des machines en repos. Le capitaine Beaumont, inspecteur des machines en

mouvement; Le Nevb Fosteb jeune, adjoint. Le capitaine Hicbbms , impecteur de TarrangenAent. S. Redgbave , inspecteur général des beaux-arts et

de l'histoire du travail; le capitaine Hichbhs,

FowxE, aé^oints pour les beaux-arts; Wallis,

WoBsifop, adjomlê pour Thistoire du travail. DcNCOMBB, Lack, Cuhdall, éditeur et rédacteurs du

catalogué. Le révérend Bbooxpibld, Colurs, Alah Cole,

VnHOH, ifilipectoHrs des collections typogra-

phifjues. A un Cole, inspecteur des collections d'orfèvrerie

moderne et de vitraux. Brabdbbth Gibbs, inspecteur des machines agricoles

au Champ de Mars et à BiUancoort; Piolaibe,

adjoint. Le eapitaioe Dooglas Galtor, le colonel Yodng-

musbavd, le contrôleur de la marine Habdt, le

370

LISTE 6.

capitaine Glosb, impecteurë du matériel de

guerre. Le capitaine Hou, officier de marine, attaché à

Tambassade anglaise, inspecteur du matériel

naval. Le capitaine Webbbr, irupectaur des essais de

chauffage et d'éclairage; Rowden, adjoint. Le capitaine Dokhelly , tecrétaire pour le jury ;

Bamtlet, aé^oint. Gappi, agent a Paris.

comissÀiaES de l'ihde et des colories anglaises.

iDde. MM. le docteur Forbes Waysor , commiêeaire en chef; Dowliaus , commitsaire de la prétidenee du Bengale; le major Micbael, eommisêaire de la prétidenee de Madrat; George B»dwood, comm»«atr« de U préeidenee de Bombay.

Anstralie da 8ad. MM. Ânas, Watbehodsb, An- tony Foiana , Tobrehs.

Babamas. M. Habbis.

Canada. MM. Thomas D*A.ncT mac Gbe, mini;<tre de Tagricultore à Ottawa , président de la com- miuion; Tach^, sous-ministre de ragrieulture à Ottawa ; BoccHEm, commissaire en chef des douanes à Ottawa; Gustave Bossahgb; Thomas Pattesob; Dalbt.

Gap BoiuM-Capéranoa. MM. Gorrbt, Goldmar, SB Pass.

Ouyana antflaJfle. M. Waleeb, ancien secrétaire du goQveriierofnt.

Malte. Sir Victor Houlton, président de Im corn mission; M. le capitaine Hobe.

Manrlce. MM. Félix BBDiPoriBLD, présideni de la commission; FABQcnAB Sha5i», ckief justice k Maurice; Diceson, procureur impérial à Mau- rice ; James Mobbxs.

Matai. MM. Shbpstohe; Sabgeauiit; Maihi.

MoaveUe-Oaltes du Bod. MM. MoBBAT ; le capitaine May»; Mottehobb; Charles Moobb.

Nonvelle-Bélande. MM. les gouverneurs de pro- vince; John MoBBissoN.

Moavone-Écoaae. MM. le docteur HoBEnuB, Wil- liam GUKABD.

Qoeimaland. MM. 0*Gohkel, président de Im com- mission ; Mabsb; Wyndbam Hbbbbbt; Sir Charles Nicbolsor, baronnet; M. Arthur HoMSOii.

Terre-Meave. MM. Edouard Mobbis; Gisbobkb; Bevkett.

Trinité. M. ie docteur Coubt.

Victoria. Sir Redmond Babbt, président de la commission; Pahb db Saus; Thomas Rasvdali.; Thomas Sbllab; Lewis.

AOBRTS.

MM. DoTTON , agent général de VAustraKê éa Sud; SuMORiiB, agent de V Australie du Sud, ds la Guyane, de la NouveUe-Galles , de la NouMe- Zelande, de Quaensland, ds Trimté et da Victoria ; Raphaël db Atala, agent des Barbades et de Saint'Vineant.

LISTE 6.

JURY SPECIAL DU NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES"».

PaisiDBlITS.

s. Exe. M. RocHEB, ministre d'Etat, vice-prési- sident de la Gommiaaion impériale. France.

S. ExG. M. Di FoBOADB U RoQUiTTi, ministre de ragricidtare, du commerce et des travaux pu- blics, vice-président de la Gommisaion impé- riale. — France.

S. Exe. le maréchd Vaillart, ministre de la Mai- son de l'Empereur et des beaux^arts , membre du conieil privé, viee-président de la Gommia- sioD impériale. FV«fica.

S. Exe. Mgr Dabbot, archevêque de Paris, graud-

aumônier, sénateur. France. MM. F. Lb Plat, sénateur, inspecteur général ao corps

impérial des minea , membre de la Gommiaiion

impériale. France. Alfred Lb Rocx, vice-président dn Gorps légida-

tif, membre de la Gommisaion impériale.

France. S. Exe. M. Maobb, membre du conaeil privé, sé-

'') Les nation» ont été rangées tnr cette li»te d*aprèa Tordre topograpbique que lettre produits oerupaient dans le Pulais.

JURY SPÉCIAL DU NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES. 371

Dateur, membre de la Comroisaion impériale.

S. Eir. M. ScnmviR , prémdent da Corps législa- tif« membre de la Commiwion impériale.

rTÛHCt,

P. Talabot, dépalé an Corps législatif, membre de la Commission impériale. France.

Ch. Fades, membre de Tacadémie royale des sciences , lettres et beaiix^arts de Belgique , an- cien ministre de la justice , premier avocat gé- néral à la eonr de cassation. Payi-Ba* et Belffiqme.

Hbmm, eoDseiUer intime an ministère du com- merce, de rindoslrie et des travaux publics. Onfidàrotùm du États de VAttêtnagne du Nord.

Di Stmoiis, préaident du conseil royal de Wur- temberg pour le commerce et Tinduatrie. ikatê, Bmdê, Wurtemberg, Bopièn.

Le ehoTalier »b ScHJima , eousetller aulique. Autnekê.

J.-J. DvBOciR, riee-préaident de la société helvé- tique de bienfaisance , président du comité exé- cstif de raaile suisse des rieillarda , è Paris.

Le comte d'AviLA, pair do royaume de Portugal,

miaiitre de 8. M. le roi de Portugal, à Madrid.

PùHi^êI et Grétt. Le eonla »b Mobiaka, marquis de Culbruiu).

BêpÊgm. Le dodaar Cbarlea Dicxaoïi, membre du sloribing

de Norwége. Danemark, Suéde et ^or-

wégt.

Suppléant : di Fabnbiublm , chambellan au service

de S. M. le roi de Suède et de Norwége. V. DE PoROCBiRB , professeuf d'économie politique.

Russie. Le chevalier Marco Mingbeiti , député au parie-

ment italien, ancien président du conseil des

ministres, membre correspondant de Tlnstitut

de France. Itatie. S. Exe. Djbhil-Pacha , ambassadeur de Turquie,

à Paris. Turquie, Prinàpauiés roumaines,

Egypte, Perse, Tunis et Maroc. MooKAPODYAHA Hayatochau, plénipotentiaire de

S. A.leTaïcoun du Japon. Japon, Chine, Siam. Charles PEauifs. États-Unis d'Amérique. Le baron du Pbkkdo, envoyé extraordinaire et

ministre plénipotentiaire de S. M. FEmporeur

du Brésil, à Londres. Amérique centrale et

méridionale.

SBCBBTAIBBS.

E. BtfecrBB de Charcoubtcis , ingénieur en chef au corps impérial des mines , secrétaire de la Com- mission impériale.

E. CuMBROB, ingénieur au corps impérial des mines, secrétaire -adjoint de la Commission impériale.

SBOBéTABia ras mqaktu.

I^éon DomiAT, ingénieur des mines, secrétaire de

la Société internationale d'économie aociale. L. Lep^bceb , auditeur an conseil d'Etat. Fr. Moimiu, maître des requêtes au conseil d'état. Albert Matubu, adjoint.

..'/

1 .

372

LISTE 7. JURY DES BEAUX-4RTS, ETC.

LISTE 7.

JURY DES BEAUX- ARTS, DE TAGRICULTURE ET DE L'INDUSTRIE.

MEMBRES TITULAIRES <»'.

FRANCE. Il g- Il

MM. ùm W ^ g

Agoado ( Le comte Olympe ) , membre de la société de photo- graphie P. 9

AiBUFÏBA (Le duc d*), dépulé au Corps législatif, membre de la Commission impériale ^•^•ft- ^'I

Algah, professeur au Conservatoire impérial des arts et métiers. ... P. 55

Aldiopoi, architecte P. ig

ALI.4RD (Le général), président de

section au Conseil d'État P. kS

Alpbahd , ingénieur en chef an corps

impérial des ponts et chaussées. P. 83

Aatàs-DuPOCB , membre de la chambre de commerce de Lyon , membre de la Commission im- périale V.P. g. IV

A RVARiK-DDiuitUQ, artiste peintre.. P. 99

AcBBT (Félix) , fabricant P. 33

Adbrt-Lbcomtb, commiKsaire-adjoiut delà marine, conservateur de Tex- position permanente des colonies. S. 95

Accoc (Louis), iabricant S. R. 96

Badin, directeur des manufactures impénales des Gobelins et de Bcanvais P. 18

Balaro , membre de Tlnstitut , pro- fesseur au Collège de France et à la Faculté des sciences R. h h

Ballu, architecte M. A

MM.

Balsar, fabricant M.

Baltabd, architecte, membre de rinstitut R.

BABBEDinm, fabricant R.

Babillbt, jardinier en chef de la Ville de Paris S. R.

Babbeswil, membre do comité con- sultatif des arts et manuCsctores. R.

Babtb , sculpteur M.

Baddb (Le baron), ingénieur an corps impérial des ponts et chaussées, professeur à TÉcole des ponts et chaussées et à VÉ- cole des beaiu-arts S.

Bacobahv, fabricant, juge an tri- bunal de commerce de la Seine. R.

BiAOVAU (Le prince db), député au Corps législatif P.

Bbgqdbrbl (Edmond), membre de l'Institut S. R.

Bbbb (De), membre de la commis- sion consultative de Texposition d agriculture S. g.

Bblla, directeur de Técole impé- riale d*agricuUure de Grignon. .

Bbbobb , ingénieur S. g.

BiDA , artiste-peintre M.

BiLLT (De), inspeclenr généra] au corps impérial des mines M.

Bi?idbr (Louis), fabricant P.

Blanchard (Emile), membre de l'Institut R.

35

6

tt

88

95

3

65 36 61 66

VIIl

78 VU

1 et 9

ho 6t

81

(') Les ooiDSMDt rangés par ordre «ipbabdtique dans chaque nation ; lee nationi lonl rangées dans Tordre topogra- phiqne qoe leurs produits occupaient dans le Palais.

Voir, pour la composition du conseil supérieur d<>H jurys de groupe et des jurys de classe, le tableau général publié avec le catalogue officiel des eiposanls récompensés ou avec ie Recueil des rapports du Jury.

. (* Explication do signes employés. Conseil tnpérintr el Jwry di groupa ; P. g., président de groupe , membre du C0BS*n1 supérieur; V. P. g., vice-président du groupe, membre du conseil supérieur; S. c. s., secrétaire du conseil supérieur; S. g. cb., secrétaire de groupe, chef de service; S. g., secrétaire de groupe. Jmry i* diuta : P.. prési- dent; V. P., vico-président ; S. R., secrétaire rapporteur; R., rapporteur; S., secrétaire; M., membre.

(') Loi chiffres romain^ indiquent les groupes, et les chiffres arabes les classes.

MEMBRES TITULAIRES DU JURY.

373

BLAiMBsifiu (Van), ingénieur en chef au corps impérial des ponts el chaussées. ..

Zk

••••■•■••■•

BoiTiL, inspecteur généra] de Ta- gricolture

Boiiii!!, sénateur, président de fhambre i la Cour de cassation.

Boinups (Georges), ancien labri-

cent

Bout (Victor), rédacteur en chef de rÉdio agricole

Booca&n-HcuiD (L.), secrétaire général de la société impériale centrale d'horticulture ........

BoorriB», négociant

Bomui (Le comte ni), proprié- taire-agriculteur

BocuT ( Henry ), inspecteur général des écoles impériales vétérinaires.

BoiRiiciAD, ingénieur en chef su corps împérisl des ponts et chaussées

BocssraciDLT, membre de Tlnstitut, proleMeur au Con8errat9ire des arts et métiers. .•..« •>«..■..•

BoDTàaiL (Aimé), manuiacturier. .

Biifion, horioger, membre du bu- reau des longitudes

BaouesuiT (Adolphe), membre de rinstitnt, professeur au Muséum d*histoire naturelle

Baonr (Di), négociant, membre de la chambre de commerce et du conseil municipal de Reims. .

BcoK , inapeeteor-adjoint des beaux-

S.R.

95

M.

hS

P.

R.

16

M.

U

S. g.

IX

M.

P.

77

S.R.

7C

P.

p.

V.P. 8.

P.

BeTBTU. (Le baron di), sénateur.

CftBàJiiL, ariisle-peintre, membre de rinstitut

Cailor , ingénieur en chef au corps impérial des mines , professeur à réeole des mines

Cau4M (Ch.), ingénieur civil, pro- feseenr k racole centrale des arts et manufactures

Ctasàctfais (S. Exe. le duc di), grand maître des cérémonies, séosturr

C Aurs , ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées , sous-di- redcar de la Compagnie pari* ■ienae do gas

P.

:»8

ôo 65

93

8'i

M. 99

S. g. 1 P. 99

M. 1 et 9

47

V. P. 60

91

i3

98

V

3

89 VII

S.

9^

Gabcenag , ancien négociant M.

Gablbuh, négociant, président de la chambre syndicale des tissus. S.

Gabsb , manufacturier S. R,

Gavar^ fils, ingénieur S. g.

Caviliib, sculpteur, membre de rinstitut M.

Cbampbacx (Db) , capitaine de vais- seau P.

CHAMPOisBAn ( Pèdre) S. g.

Gharcodbtois (Bbootbb db), ingé- nieur en chef au corps impérial des mines, professeur à TEcolc des mines , secrétaire de la Com- mission impériale S. c. s. 1 1 ù X

Gh%tiii, membre de l'académie im- périale de médecine, pharmacien en chef de l'Hôtel-Dieu V. P.

Ghautt, secrétaire particulier de S. Exe. le Ministre d*état S. g.

CHBRHBViiBBs (Lo marquis db), conservateur-adjoint des musées impériaux S.g. ch.

Gbbvaubb (Michel), sénateur, membre de rinstitut, membre de la Commission impériale. ... P. g.

Ghitssoh ( E.) , ingénieur au corps

impérial des ponts et chaussées. S.g.ch.

GuisTorLB ( P.) , fabricant S. R.

Glbbgbt, membre du conseil de la société d'encouragement P.

Cochib (Aog.), membre de l'Ins- titut R.

CoLUN (Alfred), négociant S. g.

CoMBBs, membre de rinstitut, ins- pecteur général au corps impé- rial des mines, directeur de

l'Ecole des mines P

»

Coim, conseiller d'Etat, chef du cabinet de S. M. l'Empereur . . .

CoBHD (Sébastien), peintre d*his- toire

CosTB, membre de l'Institut, pro- fesseur au Collège de France. . .

CoocBB, ingénieur en chef au corps impérial des mines S.

CouMBs , inspecteur général au corps impérial des ponts et chaussées. R.

CooRTOis*Gin\RD , négociant R.

CruBRcc, iii{;riiieur au corps impé- rial des mines, secrétaire-adjoint de la Commissiou impériale.. . . S. r. s. 11 à X

88 X

I

VI VI

91

9&

IV

5)

P. 93

M.

90

P. 49

63

374

Dagv», ingénieur civil, juge au tribonal de commerce de la Seine.

DuiBLAY jeune, député au Corps législatif

DmcEL , ingénieur au corps impé- rial des ponts et chaussées

Daumoit (Alfred) , député au Corps légidatif

Daibodx (V.), officier d'adminis- tration principal du service de rbabillement et du campement.

Diusaii , membre de i'Iostitat, ins- pecteur général au corps impé- pénal des mines, professeur au Muséum et à TÉcole des mines. .

Davahiie, membre de la société de photographie

DicAnHi, membre de Tlnstitut, professeur au Muséum d'histoire naturelle

DioaARD , ingénieur au corps impé- rial des ponts et chaussées

Dblabobdi ( Le vicomte H.) , conser- vateur des estampes à la Biblio- thèque impériale

DiLABOcn (Ph.), attaché au minis- tère des affaires étrangères ....

Dblattbb père (H.), ancien manu- facturier

Dblbrock (Jules), auteur d'ou- vrages spéciaux

Dblissi , ingénieur en chef au corps impérial des mines

DiuGOUBT, président du conseil des prud'hommes de Paris (produits chimiques)

Dbmabqdat, chirurgien en chef de la Maison municipale de saule et du Conseil d'État

DBHiiBB, membre du conseil muni- cipal , membre de la Commission uuptsrittfto ••••••••••■•••••••

DiBBii^iiBsifiL , chef du service des travaux k l'Imprimerie impériale,

Dbschamps, ingénieur des arts et manufactures

Dbsvbbbat, secrétaire de la com- mission d'encouragement pour les études des ouvriers

Dbvdvck , membre du conseil muni- cipal de Paris, membre de la Commission impériale

LISTE 7.

DitfriBLB, artiste -peintre décora- S. kh tenr S. R.

DoLUPDS (Jean) , maire de Mulhouse, P. 67 membre de la Commission impé-

S. 83 DoMMAxmr, négociant, juge au tri-

bunal de commerce de la Seine. M. P. g5 DocHBBc (Augufie), directeur des

papeteries du Marais et de Sainte- Marie S.

M. 9 1 DaibiLB (Ernest) , pnblidsle S. R.

DoBAN , architecte , membre de Tlna-

titut P.

DoBocQ, ingénieur en chef au eoqis

V. P. 4o impérial des mines. 8. R.

Doc, architecte, membre de Tlns-

S. g. H titnt M.

DucHABTBB, membre de Hnstitat, professeur à la Facidté des scien-

P. 86 ces de Paris P.

Doocnio, économiste S.

S. R. 93 Dumas, sénateur, membre de l'Ins-

titut, président du conseil mu- nicipal de Paris, membre de la

V. P. 5 Commission impériale P. g.

Doaoïrr, seolptear, membre de Tins-

S. g. III litut V. P.

DmioosTiBB , chef de division au M. 99 ministère de l'agriculture, dn

conunerce et des travaux publics. V. P. S. R. 39 Du Put Db Lôhi, conseiller d'éut,

membre de riostitut, direetaor M. 65 des constructions navales, mem-

bre de la Commission impériale. P. g. Dosautot, fournisseur d'habillé-

V. P. 19 ments pour les armées P.

Do SomiBBABD , directeur du musée des Thermes et do l'hôtel de

M. 90 Clony P.

DoTBLLBBOT , fabricant P.

Élib db Bbadmort, sénateur, secré- V . P . g. III taire perpétud de l'Académie des

sciences, inspecteur général au R. 6 Corps impérial des mines, mem-

bre de la Commission impé-

S. g. IV riale P. g.

Fadlxb, ancien fabricant P.

FAUQuxT-LxMAiTBB, manufacturiei*. S. R. S. g. X Fbbri-Pisari , colonel d'état-major. S. R.

Flacbat (Eugène), ingénieur-con- seil des chemins de fer de TOoest V. P.g. IX et du Midi M.

i5 X

n 59

k

90

&9

V

3

66

VI. 35

i4 3^

II

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«7 i3

6."^

MEMBRES

PuNWB, eoDaeiiler d'État P.

FociLUNi (àd.) profBiBettr de l'Uni- veraité S. g. ch.

FoMoi , aneien Idirittot V. P.

Fomir, chef de di vif ion aa inioia- iàre de ragrieoltnre , du eoiD> meree ei des traraiu pubiica. . . S. R.

FoccACLT, membre de rinaliiut. . . M.

FooQoitB (Alex.), maître des re- quêtes an Conseil d*État S.

FooicAM, mannfrelmier S. g.

Fooionoi , iagéoienr civil M.

FaAiçAtB, artisle-peintre M.

FBBOimLU (Da), ioDSHiireet«or à rieole dn génie laritime S. R.

FbAr, membre rinstitot, pro- fesseur i rSeole polytechnique et au Muséom d*bistoirs nstnrelle. P.

Faomns, artiste-peintre M.

FcKBs (Sdmond), ingénieur au cnrpa impérial des mines, pro- fesseur à rÉoole des mines .... S. g.

G AUMT ( Ds ) , membre de la société d*hortieultare de Tlsére S. g.

Gacssbi (Max.), ancien febricaot. R.

GAonsa (Théophile), homme de lettres S.

GAfAST, inspecteur général au corps impérial dea ponta et chaus- sées P.

GkfwrtMB (Ob), inspecteur des fo- réU S. R.

GoM, préparateur an Collège de France R.

GMai, artiste-peintre M.

GiaAaa (Aimé), répélilenr de chi- mie à récole polytechnique ... S. g.

GiSAVMAV (F.), chef de bureau au cabinet de S. Exe. le Ministre d^t S. g.

GiioMU, négociant M.

GoMLLOT (A.), fabricant M.

Gouantao , fabricant P.

Gona , ingénieur - constructeur , meoibre du conseil municipal do Paris V.P.

GaiRMAC (L.), docteur es sciences H docteur en médecine S. H.

Gtftnic, iiigêuieur des mines. ... S. |r.

Gftoaa , febricant M.

tiiiftAio, itif^énirur au corps impé- rial dm ponts et chaussées S. g.

TITULAIRES DU JURY. 375

89 GoiaoïonàBi (Le vicomte db la),

aénateur P. 6

Vu ** Il GuiunsHT (Le baron ni) M. k

36 GoiLLAUMB, sculpteur, membre de

rinsdlut M. 3

GciOD ( Le général) R. ao

66 GnTOT (Le docteur), viticulteur. . . R. 86

13 GuTOT- MoRTPATioox , Secrétaire de

la réunion des bureaux du

37 groupe X S.g.ch. X

V Haas (M.), fabricant S. 67

53 Hahoaid , ingéniear des arts et ma-

1 et a nufactures S. g. VI

Habdt ( Amédée ) , architecte S. g. III

()G Haboy, chef des culturea impériales

au potager de Versailles R. 83

Havbuicoubt (Lo marquis d*), dé-

5i puté au Corps légidatif P. 7&

1 et 9 HBimiQDiirDoFOiif, graveur, mem- bre de rinstitnt P. 5

Hnvtf DB KiBooiLAT (Lo eomte),

V propriétaire-agriculteur V. P. 73

Hiav^-MARooR, ingénieur en chef

IX au corps impérial des ponta et

3s chaussées M. 48

Hnxiti (Gus'.ave), membre de la 3 aociété impériale et centrale d'a- griculture S. g. VII

H0S8011, membre de Tlostitut, di- 63 recteur de l'adminisi ration géné-

rale de Taspistance publique. ... P. 68 87 Jagqhui , ingénieur au corpa impé-

rial des ponts el chaussées, di- 89 recteur de rexploitelion des che-

1 et 9 mins de fer de l'Est S. R. 61

Jacqoir fils, fabricant R. 71

III Jadis (Godefroid), peintre do la

vénerie impériale P. 80

JoupmoT, sculpteur, membre de

X riustitut M. 8

3i J0UBDAIH ( Fréd. ), ancien fabricant M. gt

38 Kastrbb, membre de l'Institut ... M. to ko KoBCHLUi (Joies), manufacturier. . M. a7

KuiLMARU, président de la chambre de commerce de Lille, membre &9 de la Commission impériale. ... V. P. g. VIII

Ladoolub (Ch.), ancien fabricaut. P. 69 ôi Lab. ingénieur au corps impérial

II des mines M. ^7

95 LiniiOMiiBn( G.), fabricant, membre de la eliauibre do commerce' de IX Paris P. 9t)

376

Latour, fabricaut M.

Ladour « membro de llnatiiai et du bureau des loogitudes P.

Lavillb , fabricant M.

LATOuis (Charles), administrateur de la compagnie générale des omnibus M.

Leblanc, mattre des requêtes au Conseil d*élat S. R.

Le Bleu , ingénieur au corps impé- rial des mines S. g.

Lep€EL, membre de l'Institut, ar- chitecte de l'Empereur, membre de la Commission impériale V. P. g.

Lbobrdbe ( a. ) I membre du conseil municipal de Paris M.

Legertil fils, membre du comité consultatif des arts et manufac- tures '. . M.

Le Hor (Le comte L.), député au Corps législatif R.

Lbroir (Albert) S.

Li Pl.at (Albert), secrétaire de la commission consultative de l'ex- position d'agriculture S. g.

Lbstibodoois, conseiller d'État ... P.

Lieten-Delbatb, ancien fabricant. M.

LissAJODs , professeur au lycée Saint- Louis S. R.

LoBuuuET, directeur de l'École impé- riale d'agriculture de la Saulsaie. S.

LooTET, président du tribunal de commerce de la Seine S. R.

LoTER (Henri), membre de la chambre de commerce de Lille. M.

LucT, propriétaire-horticulteur M.

Luurr, ingénieur au corps impérial des mines S.

Magïie, directeur de l'École vétéri- naire d'Alfort S. R.

Maison (Le marquis) V. P.

Mantion , ingénieur au corps impé- rial des ponts et chaussées M.

M ARCILLE S.

Marourrir, directeur de l'École mu- nicipale Turgot M.

Marin , ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées S. g.

Martelet (J.), ingénieur au corps impérial des mines. S. g.

Martinet (Achille), graveur, mem- bre de l'Institut M.

10

4i

7>

71 3

LISTE 7.

35 Martbillb de Calvuc(Db) S. g. VII

Mathieu, député an Corpe iégida-

a3 tif. P. 96

36 Matbibu ( Henri ) , ingénieur au che-

min de fer du Midi S. g. VI

Mbissonieb, artiste -peintre, mem-

61 bre de Tlnstilut M. 1 et 9

Mellinet (Le général), sénateur, 60 commandant supérieur de la

garde nationale de la Seine. ... P. VI Meloubs (Des), conservateur des

forêts n.

Mbrier , fabricant, commissaire des VI républiques de Nicaragua et

deCosta-Rica P.

70 Mercier (A.), constructeur-méca- nicien M.

MBBctBB , juge au tribunal de corn-

38 merce de la Seine.. S.

Michaux, chef de la aeetion des 79 beaux-arts à la préfecture de la

4 Seine M.

Milne-Edwabds, membre de l'Insti- tut, doyen de la Faculté des

VIII sciences de Paris P. ta

AS Mdibbbl fils, manufacturier S. g. IV

33 Mofras (De), secrétaire d^ambas-

sade S. 90

la Moll, professeur au Conservatoire

impérial des arts et métiers. ... R. A3

5o MONOD DE MONTRICHER S. g. II

Montagnac (De), député au Corps

33 législatif M. 3o

MoRANDiiRB (Jules), ingénieur ci-

37 vil S. g. VI

8& MoREAU (Fréd.), négociant, juge

au tribunal de commerce de la

53 Seine V. P. 87

Moréno-Hknriquès, directeur de la 77 manutention de la chambre de

1 et a commerce de Paris M. 91

MoRiN (Le général), membre de 5a l'Institut, directeur du Conser-

5 vatoire impérial des arls et mé- tiers P.

89 MouiLLEBON, lithographe M.

Nélaton, chirurgien ordinaire de

VI l'Empereur, professeur à la Fa-

culté de médecine de Paris,

V membre de l'Académie impériale

de médecine P. 11

3 NlEPCE DE S.VINT-VlCTOfi M. Q

5& 5

MEMBRES TITULAIRES DU JURY.

377

NmrwmiBiB (Le comte di) , séna- leur, membre de l'Institot , sarin- tendant des beaoï-arts, membre de le CommiMion impériale ....

Nourm, direetear des ateliers et des eoDstraetiooB de la compa- gnie générale des omnibus

!^0BBA» (Àng.), eonstmetear de navires

NoiMuiii (F.), ancien eonstracteur- mécanicien

Ouifin (Elysée), (sbrieant

Piais (Le vice-amiral), membre de rinstilot, directeur général au hipài des cartes de la marine. .

Pabisot, fabricant

Pismn, membre de l'Institut , di- recteur des études scientifiques à fEoole normale supérieure

Patui, membre de l'Institut , pro- iessenran Conservatoire impérial des arts et métien et à l'Ecole impériale centrale des arts et ma- nufactures

PkJïïst ( Alpbonse ) , négociant , mem- bre de la cbambre de commerce de Paris

Pbmot, membre de l'Institut, pro- fesseur au Gonservstoire impérial des arts et métien et k l'École ia|>ériale centrale des arts et ma- ttolaclnres

Pnom, membre de l'Institut, pré- sident de la commission des mon- naies et médailles

Ptfpn , cbef des cultures au Muséum d'bistoire naturelle

Pnsot , professeur au Gonservstoire impérial des arts et métiers ....

PRim (Anselme), conseiller d'É- tat, directeur de l'Imprimerie impériale

Pinr (Cb.), fabricant

Pmr ( Guillaume ) , député su Corps lég^latif

PicnoT (Pierre)

Pua, artifte-peiotre

Plia ( Léon ) , publicisie

Po««tiU, inspecteur général de la pbarmarie militaire

Poupts (Pb.), directeur de récole profcesionnelle d'Ivry

S.R.

M.

R. S. g.

V.P. S. g.

M.

P.

P.

I

69 66

111

i3 X

73

70

P. 3i

16

M.

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M.

P.

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M.

7

S.R.

35

V.P.

3o

R.

80

M.

1 et a

M.

89

S.R.

69

R.

fto

67

5o 79

YIII II

8t 3i

PoRLUR , chef de bureau au minis- tère de l'agriculture, du com- merce et des travaux publics. ... S. R.

PouRTALàs (Le comte R. di), pro- priéluire-agriculteur R.

Prévost (Florent), aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle. R.

PiiLUBOX , membre de la commission consultative de l'exposition d'agri- culture S. g.

Pbivat-Deschaiibl , professeur de l'Université S. g.

QuATREFiGEs DE Bread (De), mem- bre de l'Institut, professeur au Muséum d'histoire naturelle. . . P.

HuMBBBT (Jules), négociant S. R.

Reghault, membre de l'Institut, in- génieur en chef au corps impé- rial des mines, directeur de la manufacture impériale de Sè- vres, professeur au Collège de France p.

RiUR (Fr.), conservateur des mu- sées impériaux au Louvre M.

Rbraro, entrepreneur de travaux publies S. R.

RnoDAiD DI Bussmii (Le baron ) , dépolé au Corps législatif, direc- teur de la Monnaie de Paris. ... M.

Rbiftal, professeur à l'Acole vétéri- naire d'Alfort - . . . R.

RiTRADD, inspecteur général au corps impérial des ponts et chaussées, professeur à l'École polytechnique et à l'École des ponts et chaussées. P.

RiCBAiD, attaché au ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts

RicoBO , juge au tribunal de com- merce de la Seine

RiLii (Laurent di), président ho- noraire de l'association des or- phéons do la Seine

Ris (Le comte Clément oi)

RiTiisB ( Auguste) , jardinier en chef du jardin du Luxembourg. . . .

RiTOT, ingénieur en chef au eorps impérial des minos , professeur è l'Ecole des mines M. ho

Robert (Chu ries), conseiller d'État, secrétaire général au ministère de l'instruction publique P. 90

>7 1 et 1

58

64 78

S. g.

YIII

V.P.

46

M.

89

S. g.

I

p.

85

378

RoRDitBT, fabric«Dl,juge au tribu- nal de commerce de la Seine S. g.

RonacBiLD ( Le baron Gastave di ) . M .

RoDLBàc , négociant » membre de la chambre de commerce de Paris. V. P.

R0DB8IAIT ( Tbéod. ) , artiste^peintre. M .

Root, chef de dÏTiaion à Tadminie- tratioo des haras P.

Rot (Gastave) , négociant P.

SiOALiT, sons -chef du cabinet de S. M. l'Empereur S. g.

SAiifT-LioBB (A. m), propriétaire- agriculteur p.

Saut-Yigtob (Paul db), homme de lettres M.

Saibt-Ytbs , ingénieur au corps im- périal des ponts et chaussées. . . S.

Santb - Cuibb Dbtiub ( Henri ) , membre de rinalitut, professeur à la Faculté des sciences M.

SiLMOR fils (Gastave), négociant, juge an tribunal de commerce de la Seine S.

Schldbbfbobb (Nicolas), oonstruc- tear-mécanicien M.

SoBiVB ( Henri) , fabricant S. R.

StfeuiBB (Le baron), membre de rinslitut P.

SsiLLiiBi (Aimé), fabricant M.

Sbk (Louis), ingénieur de Tadmi- tration de Tassistance publique. S. g.

Sbbv&rt, négociant S.

Sbtim>dx ( Charles ) , mannfacturier . R.

SuiOBs, propriétaire-Agriculteur... S. R.

SoMB, avocate la Cour impériale. S g.

Tabodbibb , fabricant S. g.

Taiobt (Éd.), maître des requêtes au Conseil d'Éut S.

Tailbodis ( B. ) , fabricant R.

Tabbb DBS Sablons, audileur au Conseil d'KUt S. |j.

Tabdibu, président de TAcadéniie impériale de médecine, profes- seur à la Faculté médecine de Paris, médecin consultant de TEmpereur S. R.

TBisso!i!iiàBB , membre du conseil municipal de Paris, président de la commission des vins R.

Tbstob , chef de bureau au ministère de la guerre , commissaire de Tex- position permanente de rAl|»érie. S. R.

LISTE 7.

Thetiabd ( Arnonld) S. g. VI

IV Tbibaot ( Germain ) , syndic du oon-

16 seil municipal de la Seine P. Sa

Tbomas (Ambroise), membre de

7 riustitot, professeur au Gonser- 1 et 9 vatoire impérial de musique et

de déclamation V. P. 10

76 TissBBABD, chef de la division des 97 établissements agricoles de la Couronne bu niinittèradeU Mai- X son de l'Empereur et des beaux- arts V.P. ^h

76 Tb^lor, ancien fiibricant P. 39

Tbbsga , soos-direelrar et professeur 1 et 9 au Conservatoire impérial des

arts et métiers 8. R. bk

9& Tbbdilu db Rbaoubo (Le général

baron) P. 37

Vabib, négociant, membre du eoo-

hk seil municipal de Paris V.P. 98

Vaoqdbldi , fabricant. R. 3o

ViBBATB (Le marquis db), proprié-

A7 taire-sylvicullear P. &i

ViLLBHUKff-HoABT, manufsctarier . . P. 56 56 VioLLBMB-Doc , architecte M. 65

56 ViTo (Auguste) , pnbliciste V. P. gk

VooGT (Le vicomte db), directeur

57 général des lignes télégraphiquee. P. 64 91 Wattbvxub (Le baron db) , chef de

bureau au ministère de rinstnie-

III tion publique S. g. 1

49 Wbllbs db Lavalbttb (Le comte),

99 député au Corps législatif. M. 1 et 9

75 WiLUAHSoif , administrateur du mo-

X biiier de la Couronne M. tk

X WoLOWsKi, membre de rinatitot,

professeur au Conservatoire im-

8 périal des arts et métiers P. 96

3& Wdbtz, doyen de la Faculté de mé-

decine de Paris, membre de

IX l'Académie impériale de méde- cine P. 69

PAYS-BAS.

MM. 1 1 Raombaco ( Von ) , membre de TA- cadémie des sciences des Pays- Ras M. 44

73 Gbvbrs-Detvoot (D. R.>, membre

de la Commission royale M. hZ

LBDBBOaa (A.), fabricant, membre 38 de la Commission royale.. ..... II. 99

MEMBRES TITULAIRES DU JURY.

379

m

Oounr ( Yan ) , eonaeiUer d*Elat , pré-

•ideot de la Commtsaion royale . M. WiTriBiii«(J.) M.

66 1 et 9

MM.

BELGIQUE.

M.

Aroins, proffliieor à VttiAe spé- ciale du géoie cifil de rUoiver- •ité de Gand

Boa (Da), membre do Conseil de perfectionnemeoi de i*enseigne- ment moyen S. R.

BaAaâaDàii(DB), ancien fabricant. M.

Càmàn •'Hahui ( Di), membre in. Sénat P.

CiAPBiLOi , profBaaeor à rUnÎTorâté d^Uége S.R.

DaiAioinBaoRrâiiT, fabricant V. P.

Dv Patf , ingéniear en ebef honoraire des poota ot cbanaiées, commis- anire royal P.

Fnu, directear do Conaenralaire royal do moaiqQe de BniioUes . . R.

PoCTAVs , membre dn Sénat , prési- dent de la Commiaaion royale. . . T. P. g.

Cnaiiii, inspecleor général des miDca P.

âàoqmÊMim, membre de la Chambre des repraaentanfa •««•«•••>•• V. P>

iâsia, membre de la Chambre des repréoentanta M.

JoatT, membre de la Chambre des rsprcaentmits M.

KÉECii (LedoctenrAoguate), pro- faaaor à rUniverailé de Gand . . M.

iLivar, inspecleor général de Fin- daalrie V. P.

laocani, membre du Sénat P.

LAfnm<Da) S.

Lactoc , inapecteor général de Ta- gricidtnre et des chemins vicinanx S. R.

Looa M.

Narms, colonel de Tétat- major de rartillerie, direcleor de la fon- derie royale de canons de Liégo. R.

RooKso (E.), vice-président de la Commission royale P.

S 8IB8 ( G. ) « membre de la chambre de commerce de Gand .*.«>.«. S. R.

Srn&iLs , ancien membre du Sénat. V. P.

TsàtKwna , professeur à TU ni%ersité

drMé,;«i V. P.

5'i

96 86

•7 33

5a

10

IV

47

6

i6

45

34

3o 1 et 9

48 3

37 i5

65 63

K3

PRUSSE ET CONFÉDÉRATION DE L'AL- LEMAGNE DU NORD.

MM.

Altgilt, conseiller intime de ré- gence , 4 Dûflseldorf

BBieHAim (J.-H.-A.) , fabricant

BLonn (R.), conseiller sapérienr des mines, à Bonn

BiADv ( M. ) , ingénieur en chef de la société La Vieille-Montagne

Ciima (R. ) , architecte , conseiller.

DoYB (H.-W.), membre de TAca- demie royale des sciences, con- seiller intime

EaaBABDT» professeur

BumB TO!i Gaoaow, propriétaire agricultenr

Eicii (Th.), fabricant

Faocbu (Le docteur J.)

GiiMNi(D.), négociant

Gomuim , profoMour 4 rSeole des arts et métiers de Chemniti. . . .

Habdt ( J.-H.), négociant

HASunufia (Le docteur), direc- tear général de la société ano- nyme Rhonanifl

HomAm ( Le docteur A.-W. ) , mem- bre de TAcadémie royale des sciences

HonsioiuBV-SioHAaiiiaiii (S. A. R. le prince)

HôacH (E.), fabricant

HoasAon ( G. ) , artiste reçu 4 1* Aca- démie royale des beaui-arta de Berlin

KABULwm , professeur à TEcole des contra -maîtres de fabrique de Chemniti

Kabmabscb (Le docteur K.) , direc- teur de rÉcole polytechnique de Hanovre

KocH (Le docteur S. ) , professeur à rUniversité de Beriin

KcRBiui (Le docteur L.-A.-H. ), fa- bricant

LaiDiH (D.), négociant

LusuB ( F.) , fabricant

Maords (B.), professeur, membre de TAcadëmie royale des beaux- arts

V.P. M.

R.

M. M.

V.P. g.

P.

V.P.

89

33 4o

M.

47

M.

4

P.

i3

M.

5

V.P.

67

M.

34

M.

S.

3a

3o

16

III

7

91

56

V.P.

90

S.R.

84

M.

44

R.

16

P.

73

M. t < l 9

380

LISTE 7.

«7 6t

98

Màgiii» (G.), membre de TAcadé- mie royale des Bcieaees, cooseS- ier intime Y. P.

Mabch ( Paul) , fabricant M.

MBRGiLBm ( Gnillaame ) , fabri - eant S.

M1TI88BH ( 6. ) , eoDBeiller intime. . . P.

Ratimb (S. Â. S. le duc db), prince de Coirey V. P. g. IX

RATiHi (L.)« négociant, membre de la chambre de commerce de Beriin S.

Rbicbbrhbim (L.)i fabricant, mem- bre de la chambre de commerce de Berlin M.

Rbulkaux (F.), professeur k l'Aca-

démie polytechnique de Beriin . . R. . ScHOUirBLDBB (B.), ingénieur, con- seiller intime au ministère des travaux publics V. P. R.

SmiBBs (Le docteur E.-W.) , fabri- cant, membre de la chambre de commerce de Reriin M.

Stobwassbb (G.) , fabricant V. P.

Stoll , inspecteur royal des jardins , k Breslau M.

Yabbbrtbipp (Le docteur), profes- seur à récde polytechnique de Brunswick S.

VoeBL (Le docteur H.)> professeur à l'Académie polytechnique de Beriin S.R.

Wbishadpt (Th.), ingénieur des che- mins de fer, conseiller intime.. . M.

Wbybbsbbbg ( F. ) , fabricant M.

WiHXLBB , fabricant M.

WoifF ( E. ) , professeur, membre de TAcadémie des beaux-arts M.

Wourp (F.), fabricant, membre de la chambre de commerce de Giadbach M.

Wbbdb ( L. ) , ancien fabricant V. P.

BADE.

HESSE.

aa

kb 63

65

64

7*

9

63 37

37

7Q

MM.

FniK , conseiller de conmierce

M.

46

KifUssMAini (Wolfgang), fabricant. .

M.

i4

Kb^mbb (Le docteur), secrétaire

général des comices agricoles du

grand-duché

M.

60

MM.

Fbigk (Le docteur), membre du conseâ supérieur de rinstruetion publique

LABGSDOBfT (Db), Secrétaire de la Société agricole de Bade

M.

WURTEMBERG.

HH.

DuFiRBACB, ingénieur au conseil royal pour Tindustrie et le com- merce

Emu (Georgee), chef d*une maison d^exportalion de bijouterie

Fbbuho (Le professeur db) , conseil- ler intime

Laro (Gharies), fobricant

Lbibs, conseiller supérieur, archi- tecte

ScHiBDHATBB (Julos), fabricant. . .

BAVIÈRE.

MM.

AUTRICHE.

MM.

a3 43

M.

53

M.

36

P.

44

M.

a8

M.

90

M.

10

HOBSGHBLT(Th.) M. t et S

L1BBI6 (Le baron J. db), conseiller intime, président de TAcadémie des sciences de Bavière. P. g.

ScRMiDT ( Hermann ) , iabricant . ... M.

Stoblzbl ( Gh. ) , président de la So- ciété industrielle de Nuremberg. M.

Waorbb ( Rudolph ) , professeur. ... V. P.

35

a6 5i

Baobb (J.-J.), négociant, membre de la chambre de commerce de Vienne , conseiller L R M. a6

Bdbo (Le baron db), conseiller au- lique V.P.g. m

EiiGBBTB (Ed.), professeur à l'Aca- démie des beaux-arts M. 1 et a

Fbiedlahd (Le chevdierDB), membre du comité consultatif du musée I. R. de rindustrie et des beaux- arts V.P. aa

Fdchs ( Le docteur Ad. ) , professeur à l'Ecole polytechnique de Vienne. V. P. 48

Harsuck (Le docteur E.), profes- seur de l'histoire de la musique à l'Université do Vienne ....... S. io

MEMBRES TITULAIRES DU JURY.

381

Haipkb ( AnL ) , membre de la cham- bre de eommerce de Tienne, eonaeiUer I. R

Hicsn (Théoph.), arehiteete

Hbco

JraiiT, profesaenr i TÉcole polytech- nique de Vienne

Koaimn , profeisear à TÉcole po- lytechnique de Tienne

MiUMo (A.), conseiller mnnicipai à Tienne

Mman (H.) , figibricant

Rakh, labricant

RieniABDT, membre delà chambre de commerce de Tienne, con* ieillerl. R

RomT ( Florentin ) , fabricant

ScnoBT (Fr.), profeasear d'ar- chitecture à récole dea beau- •rta.

ScBDvr (H.-D.)» eonstractear de machinée

ScioLLia (Le chevalier Gnst. di), fabricant

ScBBdmi ( Le docteur) , professeur.

SfAcn (Fr.) , architecte

Snaa (Fr.), fabricant

Tcnm (Le chevalier P. ra), direc- teur de TAcadémie des mines de Léoben

DB.(Fr^.)

Um. (Roman), boulanger de la eonr

Wiifoni (Le chevalier Fr. db), vice-préaident de la chambre de commerce de Tienne

WiMiLT (Joseph), inspecteur gé- néral des domaines

ZiGUT ( Le comte Edmond ) , membre du comité consultatif dn musée I. R. de Tinduatrie et des beaux- aria.

(Le comte Henri)

(Ch.)

SUISSE MM.

RiTTin (Eog.)

BouMr (P.), professeur à 1*

polytechnique de Zurich. .

Bovi (Antoine), graveur. .

M.

3i

M.

65

M.

A3

M.

53

M.

90

V.P.

9

M.

7

M.

i6

M.

98

M.

7a

M.

73

M.

k

M.

63

S.

3o

M.

hU

M.

ik

S.R.

'tù

M.

ho

T. P.

35

V.P. T. p.

M. M.

68

59 kl

TU

67

«7

R. M.

Si

8

FBKa-HBBzoo, membre do Conseil fédéral T. P. g.

Glbtrb M.

GoRZBRBiCH ( Db ) , président do Directoire commercial, à Sainte Gai M.

KuBSTEifiBR , manufacturier M.

Orhohd (Louis), négociant, pro- priétaire agricallenr M.

RipoHD (Jos.), membre de la Com- mission fédérale M.

WABTMAini, profe88<*ur de physique à l'Académie de Genève R.

WiLD SiBBB (J.), manufacturier. . . M.

WiLLB (Cb.-A.), fabricant M.

ESPAGNE.

MM.

Alhagubi (Le marquis db)

AidcoLLAB (Le marquis db)

Rbdhab (S. Ezc. le marquis db).. . .

Cabdbbbba (Mariano)

Elobza t Aociibb (S. Exe. le gé- néral)

SiHGU (Nemesio)

SoBiARO T Mdullo (Rcnito)

PORTUGAL

MM.

FiGALio (Le comte db)

Labcbsb (Ramiro)

Nbvbs Caibal ( J.-A.-C. das) , ingé- nieur en chef des mines

Tilu-Maiob (Le vicomte db)

T. P. P. P.

M.

GRÈGE.

HH.

Apostolopoclos, directeur de racole

d*agricnltnre de Tyrinthe T. P.

Pbovbioal (Joseph), consul de

Grèce à Rordeanx M.

Rota ( Le docteur) M.

ZAMiiGos (Le docteur) M.

DANEMARK.

aifli.

Bbce (J.-A.), conseiller de justice.

Bbbtouci (Le baron db), chambel- lan de S. M. le Roi

Caloh (Paol), consul de Danemark è Paria

Gbobr (L.-J.), manufacturier

M.

M.

M. M.

Il 1 et 9

87

33 78

69

93

55

93

06

3

90

38

P.

S. 99

M. 1 et 9

M.

67

M.

3o

M.

ho

M.

73

99

h9 h 3

hh

â9

:W2

NORWEGE.

MM* DANfEUsn (Leprofemnr), médedo

en chef M.

Grau ( Cbristen ) , consul M.

HmTB ( Tb8.4oh. ) , ni^gociant M.

SUÈDE. MM.

Dabdbl(db) M.

JoBUif-DAiniFBLT, membre rappor- teur de rA.eadémie royale d*agri- culture M.

LoHDSTBOEM ( G.-F.) « fabricant M.

Sttfpb ( K. ) , cbef de Tlnstitat poly- technique de Stockholm S.

RUSSIE. MM.

AitDBBiirp , membre du Conseil des manofaetares M.

BAJASorr, professeur à riDstilul agri- cole de Saiot-Péterabom^ M.

BoDTAKOT (Le viee-amiral) P.

BocTowsD (Di), direetenr du dé- partement do commeree et des manufactures M.

Bbdiii, recteur de TAcadémie des beaux-arts de Saint-Péterabooi^. M .

GoDOURi, général-major, membre du Comité d*artUlerîe M.

KocuBuiB, ingénieur des mines, professeur à Tinstitul des mines de Saint-Pétersbourg M.

MoBBDiB ( Le général ) « aide de camp de S. M. l'empereur ^.V. ^^.

ScHBREB, membre du Conseil des manufactures M.

SéiaAvmi ( Le capitaine L. »b) M.

TcHBBiUAiBPr, directeur du musée agricole de Saint-Pétersbourg. . M.

Vos ( Dblla ) , professeur à TAcadé- mie agricole de Moscou V. P.

Znini , membre de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg . . \l.

ITALIE. MM.

Bbbiuii (Le chevalier) M.

Bebtorb db Sambut (Le marquis E.) , président du Comice agricole de Turiu M.

LISTE 7.

Cartohi ( Le chevalier Gaétan ) , pro- fesseur d'agriculture au musée

royal industriel de Turin Y. P. So

CirtuA (Le cheTilier Gabriel), dit

^^ ifoMMlao M. 58

10 Gjpolla ( Le chevalier Antoine ) , in-

** génieur. M. 65

CuBiom (Le commandeur J.), ae- crétaire de Tlnstitut lombard dee

« A. sciences, lettres et arts M. ho

Dupsi ( Le chevalier Jean ) M. 3

FiRoccHiBTTi (Le comte), gouver-

^g neur de S. M. le Roi M. ik

2^ Goit-pAHiiiLiin (Le comte Auguste

db) , sénateur du royaume ▼• P* g* Vil

,i ^ Gbattohi (Le commandeur Séverin ) ,

ingénieur, dépoté au parlement. M. 74 LocA (Le commandeur J. db), di- recteur des constructions uh-

vales M. 55

3q Mabstbi (Le commandeur Pierro),

directeur de la statistique et du

/^g eommeree M. 91

66 MoBiLU (Le chevalier) M. 1 et 1

Oaoai (Le chevalier Joseph), pro- fesseur de chimie à TUnivenité

35 royale de Pise M. 68

Parlatobi ( Le chevalier Philippe) , 1 et 9 profeaaear de botaniqoe à llns-

titut royal de Florence V. P. 43

3.^ Rossi ( Le chevalier A. ) , fabricant ,

député au Parlement M. 19

Salvagrou - Mabcbbtti (Le cheva- ^^Q lier), docteur, dépoté au Parle- ment M. 94

ym SiBooRi (Jean-Charies) M. 87

TAROiORi-ToBsim (Le chevalier), g^ professeur à l'Institut royal de

^:, Florence M. 67

Tasca (Le commandeur J.-B.), pré- ^g sident de la chambre de com- merce de Turin M. 3i

6a ToBBieiARi (Le chevalier Pierre),

professeur, député au Parie-

/iG »nent V. P. 96

VuxABi (Le chevalier Pascal), pro- fesseur à l'Institut royal de Flo- rence M. 89

1 et Q

ÉTATS PONTIFICAUX. M. ti«, ScB!nni( Victor) M. 1 et 9

MEMBRES TITULAIRES DU JURY.

383

PRINCIPALTËS ROUMAINES.

M. ÂuuuASO, direclear de Técole d*a-

çriculliire k Bokarest S. R. 7&

MM.

TURQUIE.

R.

M.

Baual , directeur du jooroal VAgri- mtoire

BonnHAaw (Le barou di), maire du X.Vr arrondissement de Pa« ris

Cabasia (Di), iogénieor, profes- •eor

EfiaA»-BiT (Le colonel), directeur des étades militaires ottomanes, à Paris V. P

Laihui (Dt), attaché au Conseil des travaux publics, membre de la eommisaion ottomane

OuAimis EmiiDi Tutssdzuii , mem- bre de la commission otto-

h3

95

M. 33

M.

EGYPTE.

Cionçn (Cbarlee-Bdfflond), mem-

bredo la fommîiiion égyptienne.

MABiBfn-BiT (A.)

PERSE.

M. M.

BtAmMiT ( Adalbertde) M.

CHINE.

HAimii (Gennatn) M.

JAPON.

TiioossiBA MAaoTAaoc.

M.

TUNIS.

67

9*

16

*7

99

CftiioM M MonMiAiic (Le comte

wa) M. 96

MAROC. M.

?Stssm SiMAHA (Le général comte

Cu») M. ^6

ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.

MM.

Adams(W.-A.) M.

B4it!tARD (Li* professeur) M.

Evans (Tbomas-W.), médecin-den* liste de S. M. l'Empereur des

Français M.

GooDwiîi (C.-r..) M.

Holmes (J.-E.) V.P.

Hoppiii(W.-F.) M.

Hlnt(T.-M.) M.

KB!CNBDY (J.-P.) M.

Lbslbt (J.-P.), membre de l'Aca- démie nationale M.

Ll8LlB(F) M.

QuARai d'Aliort ( F. ) B.

Sladb(W.) M.

Smith (Le professeur J. -Lawrence). V. P. g.

9 la

1 1

59

5&

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3

5i 5

67

90

V

BRÉSIL. MM.

Founn lia (Emile)

SiLTA GoonaBo (Joio-MoilinsDA).

S. M.

Al

/|9

AMÉRIQUE CENTRALE ET MÉRIDIONALE.

MM.

hloussT ( Martin n) S. B. 70

TBiBi(L.)ûls M. 4o

WBHHia (J.-G.) M. 43

GRANDE-BRETAGNE. MM.

Aiios ( James-C.) , csq

Aaaow ( Lo capitaine F. )

Rakbr (Sir s.)

Balpodb (Le professeur), M. D. . .

BiTsa (C.-F.), esq

BiDDLB (Daniel), esq

Blacewbll (S.-H.), esq

BaooBi (C.),esq. M. A., K. R. S. .

CAmiiiiss (Le comte db)

CARTBaaimr ( Lord )

Cuasuaii (W.>H.), esq

CLaviLAND (Le duc db), K. G

Glowis (George) , esq

CooEB (E.-W.), R. A., F. R. S

Cowraa (Hon.-Speneer)

Cbacb (J.-G.), esq

Crans ( M.) , esq

DiAiioaD (Le docteur Hu.;li-\N.)- DtesT Wt4Tt ( Matth. ) , esq. P. .s. A. M.

M.

90

M.

Gr>

M.

38

M.

83

P.

60

M.

3.r

M.

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M.

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M.

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M.

V.P.

39

P.R.

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V.P.

6

V.P.

16

M.

1 et 9

S. B.

«9

M.

r.6

M.

1)

10

38Û

LISTE 7. MEMBRES TITULAIRES DU JURY.

Dbcci ( J.) , esq

Dddlit (Le comte )

Ewâbt ( Le lieutenant - colonel ) ,

R.E

Ferh (Le capitaine)

P06DS8011 (James) , esq

FnxGUALD (Lord Gerald)

FaAifUAiiD (Le docteur), F. R. S. .

FaoDSBAM (G.) , esq

GuDRORB ( Le très - bon. W.- E . ) ,

GoBBOR (Le major général Sir), K. C

Gbaham (Peter) , esq

6u«0BT (G.-H.)t esq. y. P. Inst CE

GaosTBiioE (Lord Richard), M. P..

HAiraiiaT (D.), esq

Haidiuoi (Lord)

HuAHs (G.-W.), esq. M. I. G. E. .

HicHiHs , esq. R. E

Hiocnis (M.) , esq

Hoom (Le docteur J.-D.), F. R. S.

Hoopn ( G.-N.) , esq.

HowABD (Hon. H.-G.)

HocoBTOR (Lord)

HuDSOR (Le lieutenant-colonel). . .

UuTB (Edward), esq

Kahi (Sir Robert), F. R. S

Kat Sbcttlbwoith (Sir J.-P.) , Bart.

Kbàhi (Le colonel hon. H.-F.).. . .

Latabd (A.-H.), esq. M. P

Mac Gb (Hon. F.-D.)

Mallet (Robert), esq. M. L C. E..

MAKcmsTEB ( Le duc di)

MAasBALL ( Julian) , esq

Mabsbau. (R.-D.) , esq

M.

67

P.

36

V. P.

68

M.

69

M.

&

M.

10

M.

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V. P.

93

V. p.

V. p. V. p.

M.

V. p. g.

M.

P.

M.

M.

M.

P. V. P. R.

M. V. P. g.

M.

M.

M.

V.P.g.

V. P.

M.

M.

M.

P. g. M.

V. P.

37 18

65 A3 1 et 9 6& 5

76 87 61

73 II

35

3o

A5

X

49 3

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53

IV

5

55

Mac Goriibll (J.-E.), esq. M. I.

CE

MorPATT (G.), esq. M. P

MoEBis ( W. ) , esq

McRDBLLA (A.-J.) esq

NoBBis (Le rér. chanoine), M. A. .

Odurg (Le docteur W.)

Ollippb (Sir J.-F.) , M. D

Paob ( Edward) , esq

PiBCT DoTia (W.)

Pbillips (Sir B.-S.)

Platpaib (Le docteur Lyon), C B.,

F.R.S

PoLLEH (J.-H.) , esq

Rbdobayb ( R.) , R. A

RicBABDS (Le capitaine G.-H.), R.

^ •, r . M. o. •••««■••■•■••••. R06BBS (Le révérend W.), M. A. .

Ross (Malcolm), esq

RussBLL ( J.-Scott) , esq. M. A., F.

R. S

Spottbh (William), esq

oTAnuBi (•.~M>i, esq.* ••«.«.....

Tait (Peter), eeq

Tthdall (J.), LL. d. F. R. S

Ybitgb (James) , esq

Wabiiigtor (W.-Smylh), t»sq. M. A.,

tm 11. 9.^ t res. (i. 9.... *.•...*

Wabbbh di la Roi, F. R. S

Watsob (Le docteur Forbes), A. M.,

F. R. S

WBBATSTom (G.) , esq. F. R. S. . . .

WiLSOR (Jacob) , esq

WosnRBOLii (G. ) , esq

Wtrdbam (S.-Portal), esq

Wtvillb Tbomsor (Le professeur),

F. R. S

R.

S.

M.

M.

M.

P. V.P.

M.

M. V.P.

S.R. P.

M. V.P. V.P.

M. M.

V.P. V.P.

M.

M.

V.P. S. R.

M. V.P. M. M. M.

63 79

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89

95

11

38

91

Si

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67

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88

47

7

46

48

90

69

T. P. k*

USTE 8. MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS AU JURY. 885

LISTE 8.

JURY DES BEAUX-ARTS, DE L'AGRICULTURE ET DE L'INDUSTRIE.

MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS.

FRANCE.

MM.

AiMT (Le docteur) , viee-président de la ioeiété impériale et centrale d*hor-

ticciltare de France A 8&

AmoLT A 75

BiMOiLLàBi», propriétaire borticulleur,

à Corbeny ( Aiioe) A 88

Bacrlit père, fabricant d'orfèvrerie

religieuse A 96

BâBnn (Ch.) , directeur de l'école corn- mooaledtt 9* arrondissement de Paris. A

BiaiAL (Georges) A

Bai&al (Louis) A

Baiiois (Th.), fabricant A

BiBnÉLUT, médecin vétérinaire i A

B^oon (Alfred) A

BncMAJi , cbef des cultures du cbétean

de Ferrières (Seine-et-Marne) A

BuTiAx», propriétaire agriculteur, à la

Quene-en-Brie (Seine-et-Marne). . . A BieHOH (Louis), propriétaire agricul- teur, à Tbenenille (Allier) S

Buist (des Vosges) , homme de lettres. A

Bunr , fabricant A

BoMnir, fabricant A

BenwiLLWiXJ» , architecte , inspecteur général des mooumenta historiques

de France A

Boasoi, propriétaire horticulteur, à

Meolan (Sein»«t-Mame) A

BocciàBUT, horticaltear, à Lyon A

Booiui (Le comte m), propriétaire

i«riciiHear A

Bocuf (H.), inspecteur général des

éeoW vétérinaires, à l'École d*Alfort A Baior, jardinier chef des pépinières im- périales , k Trianon (Seine-ei-Oise) . A , peintre mouleur de fruits. . . A

73

88 37 75

95 8/^-88

88

7* 95

7

87

t6

86

86

76

75

«7 86

MM.

BuREL (Eugène) , ingénieur ciril

CAciin, horticulteur, à Angers

Gappi, jardinier chef de l'école des

arbres fruitiers au Muséum d'histoire

naturelle

GABiiiai, chef des pépinières au Mu- séum d'histoire naturelle

GAViiLii-Gou, fabricant d'instruments

de musique

GiVAii père, ancien négociant

Gavuitou

Ghambhllaiit, inspecteur général de

l'agriculture

Ghampion

Ghaidoh, propriétaire horticulteur, à

Ghàtiilon (Seine)

Ghauvièbi, propriétaire hoi*ticulteur, à

Paris

GnvR, propriétaire horticulteur, i

Paris

GnBADB, négociant

Gladdor, négociant

GoMDDiT (Le vicomte) , conseiUer d'État ,

propriétaire agriculteur

GoDBAiiT, propriétaire horticulteur, à

Poissy (Seino-et-Oise)

GODBTBVILLI (Dl)

CusiH, secrétaire do congrès pomolo- giqne de Lyon

Darlos

Daubibr (Le baron), directeur de la bergerie impériale de Rambouillet. .

Dacturi- Dotal, horticulteur, A Ver- saillei (Seine-et-Oise)

DiBAn, facteur de pianos

DIL4HAB1I (H.), homme de lettres . .

DiuuTR (Ad.), fabricant de dentelles.

DiHAT, horticulteur, à Arras (Nord).. .

A

A

86

A

86

A

87

A

10

A

3o

A

73

A

74

A

70

A

86

A

88

A

86

A

69

S

78

A

76

A

8&

A

89

A

86

A

77

A 77

A 88

A 10

A 96

A 88

A 88

'■ Eiplicalioo des dgiiM employé* : A , joré tMorié ; S , joré tuppléunt. Les chiiïrN arabct iodtqocnl la daise , tt l*« rbiffm roBtint le groopp.

•r5

386

Dbsvial, propriétaire horUcuiteur, à

Grenoble (Isère) Â

D*HunaiT Â

DiETZ-MoRiini, fabricant de qaincaiilerie

et d*horlogerie A.

DiTOT, négociant A

DoMAOBf propriétaire horticulteur, à

Montrouge-Paris A

DoBOSGQ , opticien A

DnBBBviL, professeur d*arboricuUure de

la ville de Paris A

DucLos, propriét'iire agriculteur A

Ddpoht (Adolphe), inspecteur général

des haras impériaux A

Ddput-Jamâiii, horticulteur, à Paris. . . A DomTRK , directeur de la bergerie im- périale du Haut-Tingry (Pas-de- Calais) A

Etb\t, propriétaire horticulteur A

FàVBB A

FàBB, membre de la chambre de com- merce de Paris A

F^BOUBLLB fils, fabricant A

FoiBST, jardinier au jardin du Luxem- bourg A

FoBCBviLLB (Le vicomte db), proprié- taire horticulteur, à Amiens A

FouRifiBR , jardinier chef au château de

Rocqueocourt (Seine-et-Ois?* ) A

Fbiedbl, conservateur à TEcole des

mines A

Galbebt (Le comte db), propriétaire, à

Grenoble (Isère) A

Gatabd A

Gatot, membre de la Société, d'agricul- ture de Troyes A

Gbrmaih, fabricant de maroquinerie.. . A

GiauzBZ A

Gbrvais (Paul) A

Gillbt db Grardmokt, docteur en méde- cine A

Gladt , propriétaire horticulteur, k Bor- deaux A

GoRTiBR, propriétaire horticulteur, à

Paris A

GossBLin, propriétaire horticulteur, à

Paris A

GiAifDToniHBT, professeur à TÉcole im- périale d*agriculture de Grignon.. . . A Gbodlt ( C. ) , fabricant de pètes alimen- taires A

Gunieuiif (Db) A

LISTE 8.

Gu^sonx (Eug.)i propriélaire hortical-

88 teur, àParis A Sh

ai GoiMBT.fabric* de produits chimiques.. A kh

Habdt (Éd.) A 6o

9 Hardy (d'Alger), inspecteur général

^ d'agriculture en Algérie A 88

Haro , négociant A 7

84

Hatbh (S.) aîné, fabricant A S&

HiBBBT(Fr.) fils, fabricant, juge au tri- go bunal de commerce A 3^

^5 H^TE, jardinier chef au Muséum d*hi8-

toire naturelle A 84

>y5 Hi£rault A 75

86 Hervibu A 3i

Hbrz (Henri), facteur de pianos A 10

HoRTOiis fils, pépiniériste, à Montpel-

77 lier (Hérault) A 86

85 Houllbt, chef des serres au Muséum

kk d'histoire naturelle A 88

HoDBBAU, professeur d'agriculture, è

kk Rouen (Seine-Inférieure) A 70

37 HuBT, ingénieur au corps impérial des

ponts et chaussées A 60

SU floBSBROT père, fabricant, juge au tri- bunal de commerce A 3s

87 Jacqdb (Charies), peintre graveur. ... A 79 Jamir (J.-L.), horticulteur pépiniériste,

85 à Bourg-la-Reine A 86

Jourdier A 75, 78

fiU Rlébrr, fabricant de papiers S 7

Lacoir, propriétaire horticulteur A 85

86 Lacroix A 90

91 Laizier, horticulteur maraîcher, à Cli-

chy (Seine) A 85

•^9 Lahbbrtyb (Le comte db), préaident de

a6 la société d'horticulture de la Marne. A 86

80 Larsezecr , horticulteur, a Rennes .... A 88

83 Lapahoubb (Le vicomte de), inspecteur

des forêts , à Rambouillet A 8&

hg Larret (Le baron Hipp.), membre de

l'Institut A 11

86 Latry aîné , fabricant A 96

LwBRRiiRE, bibliothécaire de la société 85 impériale et centrale d'agriculture de

France A 7S

S Q LEcocQ-DniBSRiL , propriétaire horticul- teur A 8i

76 Legokdtre, professeur à l'Ecole des arts

et manufactures A 53

91 Lbfebvrb (Gh.), agriculteur, à Saint-

88 Escobille (Seine-ft-Oiso) A 77

MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS AU JURY.

88

88

88

8/1 95

86 88 74 &3 85

LuDAT (Le iMroo Léon), président de b ■ociété d*hortieulture d'Alençon

(Orne) A

Luomi, holiicdtear , à Nancy

(Meorthe) A

Li Prit, propriétaire horticiilt«ar, à

Caan A

Lmmni, eonMiratear des collections

à TEcole polytechnique A

Iatoixi(L.) «fiançant de bromes d*art A LooT (André), pépiniériste, k Angers

( Maine-et-Loire) A

LnoT (Isidore), jardinier chef chez

M. Gibert, k Passy A

LiSACi , aoas-chaf de la division des éta- blissements agricoles de la Couronne. A LmiiDiiDois (Jules), auditeur au Con- seil d'ÉUt A

Ldiaob (G. di), propriétaire, député au

Corps légidatif A

LoTCPÎBin (A. m), consenraleur du nosée des antiques an Musée du

LoQfre. A

LooESSi A

Loiiai ( Le comte di la) A

MAWiji, chef d*escAdron d*artil]erie, directeur de Tatelier des modèles

d'annes au dépùt central S

Mabiui (Ad.) A 9, 13

MAim-CADOT, jardinier psysagiste.. . . A 88 Mas, préâdeut de la société d*horticul-

Inre de Boaig (Ain) A

MAfmo, vétérinaire A

MtfBo(J.).Cibricant A

MioBLOi , secrétaire du congrès pomo-

logique de France A

MiLU , ingénieur en chef au corps im- périal des ponts et chaussées A

MoLT (Di), Csbricant de bougies et

savons A

MoRTioKT (Le comte di), inspecteur général des écoles de dressage des

barae impériaux A

MoEAs. trésorier de la société impériale

et centrale d'horticulture de France . A Mouin, professeur d'agriculture à

Rooon (Seine-Ioférieurc) A

Mcun , ingénieur civil A

N%LLn, propriélaire horticulteur A

Ricuàtii (Louis), jardinier aux serres

do Muséum d'histoire naturelle. ... A 88 0*BiiuT, anrieneonstnieteardeserres. A 83

91

86 86

87

86

77

86

7''

hk

7î'

8/1

«9 83

86

387

Pabvilli (Di), homme de lettres A 96

PxuGOT ( Henri ) , ingénieur ciril A a4

PiiBOT DB Tbarhbbbg , inspecteur géné- ral des haras impériaux A 75

Pbbsoz fils A A5

PiCAULT, fabricant de coutellerie A 90

PiVBB, parfumeur A 95

Poghbt-Dbsrochbs , propriétaire horti- culteur A 86

PoLii A 78

PoMMB, membre du conseil d'adminis- tration de la société zoologique d'ac- climatation A 79

Pb^vost (Florent), aide-naturaliste an

Muséum d'histoire naturelle A 78

Ramoicd, auditeur au Conseil d'État. . . A 10

Rapbt A 89

RivBiL (0.), sénateur, pré^dent du

congrès pomologiqne de France. ... A 86 Rbtbal, professeur à l'École vétérinaire

d'Alfort A 76

RoBBBT ( L. ) , chef des travaux de pein- ture à la manufacture impériale de

Sèvres A 9

RoBUBT, membre de l'Académie impé- riale de médecine A 8t

RoLLAim , manufacturier. A 97

Rouit A 80

RooiLLABD , secrétaire du congrès pomo-

logique de France A 88

R0D88BAD (B.), (abrieaot de faïences

d'art A 96

ROI'SSBT A 78

Saiitt-Lcqbb (Victor) A 98

Sajoo, fabricant de dessins de tapisse- ries et de broderies A 96

Sallibb, jardinier chef au Val -Saint-

Germain (Seine-el- Oise) A 88

Sabsal (Di), propriétaire horticultenr. A 8&

Saicson A 76

Sauvbstbb (Gh.) , publiciste A 90

SciLOss (Simon), fabricant A 96

Sc&tfriB , facteur de pianos A 10

SiauBiia (Le comte), commissaire rap- porteur près la commission perma- nente du colportage A 90

SiUBBMAmi, président de la société

d'horticulture de Strasbourg A 8&

SiMOB (Éd.), ingénieur A 55

TisnBÀift, chef dt la division dos éta- blissements agricoles de la Couronne. A 76, 77

9».

388

LISTE 8.

TouAOLOif fils (G.-H.), coDstracteur de

moalins A 67

ToDAiLLOU père (Ch.), ingénieur eoiu-

tnictear A 5o

TBDFPADTf horticulteur, k Versailles. . . A S h

Vatkl A 7B, 76

Vk&lot, chef de Técole de botanique au

Muséum d'histoire naturelle A S h

VlGHOLB A 8i

ViLLBBMor* membre de la société d'hor- ticulture de Lyon A 86

YlHCHBlfT A 64

VuiLLAUMi (J.-B.), fabricant d'instru- ments de musique A 10

WoLFF, facteur de pianos. A 10

WoEHS DB RoHiLLT, ingénieur au corps impérial des mines A 53

PAYS-BAS.

GsoBHBYn, horticulteur, à Amsterdam. A 88 WlTHBB A 88

BELGIQUE.

Glbbfbtt A ] 8

Gev&ibt, compositeur de musique S 10

Gbabt-Bbacq ( De) , horticulteur, è Gand. A 88

Gbbllb (Gh. de) A 96

Matbeuh (De), vice-président du con- seil supérieur d'agriculture S hS

MoBBBii, professeur à l'Université de Uége S 88

Nius (Grégoire), propriétaire horticul- teur, è Jodoigne A 86

OFFiBHàRN, membre de la chambre de

commerce de Verriers S 3o

OsT (Le baron Éd.), propriétaire, à

Anvers A Bh

PiHABET, professeur i l'école d'horticul- ture de Gand A 88

Pibor-Vardbbtoii A 8

Porcelet, ingénieur en chef des ponts

et chaussées S 63

RoNRBEBO, chef de division de l'agricul- ture an ministère de l'intérieur ....

SCRRAMM

Van Gbbbt, horticulteur, à Anvers. . . .

Van DEM Hbckb , président de la société d'horticulture de Gand

Van Houtte, horticulteur, è Gand

Van ScnEVERiEEL Tira , ingénieur prin-

cipal des mines S 47

A

85

A

89

A

8&

A

88

A

88

Vadtieb (Le capitaine), professeur à

l'école militaire de Belgique S 37

WABOQuii (A.), membre de la Ghambre

des représentants A 88

ViLDEB ( Db) A 9

BAVIÈRE.

KoLB, jardinier eo chef du Jardin de

Munich A 88

BADE.

Màteb, jardinier eo chef du Jardin de

Garlsruhe A 88

PRUSSE ET CONFÉDÉRATION DE L'AL- LEMAGNE DU NORD.

Gabbot, jardinier chef, k Moabit près

Beriin A 88

Goba (J.-A.) A 78

GûBTL ( Le docteur) A 11

Mabtics (Le docteur) A kh

MoTTABD (Le docteur) A hk

Reicheiibach , proresseur d'horticulture

à Hambourg A 88

Stbbkeii (Hermann ) A 3o

Valençat et DE Saoab (Le duc de) S TU

Wjbceeb A 75

WmACE ( Le docteur) S 71 ,

AUTRICHE.

Bbbb A 8S

GoLDscHMiDT (Le chevalîer Th. de).. . . S 63

H^iN (Le prince de).. A 76

Kabkabsch A 65

KoBN (F.) A 60

PoLUE A 86

Wagreb (De) A 76

WOTTITI A 48

SUISSE.

De LA Rite A ta

M0TRIEB (Henri) A I9

ESPAGNE.

Mabstbb A Bl

Sâbs de MoRTAiu A 44

Santos (De) S 74

VlLLARCETA A 8b

RUSSIE.

FaniscR A 44

jACOn(H.) A 19

MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS AU JURY.

389

Komrr (Basile Di) A 76

MisTCHBiiiOFr S ho

HonDn (Le général) A 80

TiAL (R. Dl) A 80

ITALIE.

Bkors A

Coiii&UA A

Babi (Marcello) A

Sarto Gaiotahio, directeor du Jardin botanique de Pavie A

ÉTATS-UNIS.

Hoproi(W.-F.) S

Mat (Gharlae-H.) S

BinouM A

Snan-Hon (Le doctenr T.) S

75 81

9 88

9 ao

61

BRÉSIL

Lacos.

GRAND£-BRIi;TAG>E.

AaaiaaoR (John), Esq

Aacm ( Le profeaaear T.-G.)

AaBwoan^Esq

ÀMnaiC), Esq

Bailui CouARi, Ekj. m. P

Baub (Eric), Esq

Bail (Thomaa), Esq

Bbaimort (Le capitaine), R. E

Baciwm (E.-L.)» Esq

Bowuta (H.-A.). Eaq

EaA»T (F.-W.). E»q

BaooiniLD (Le révérend W.-H. )

Caimi MAasiAU. (W.), Esq. R. A

Cahuo* (Le doetear)

CinwLL (Sir Donald). Barl

Camphil ( Minlon)

Cailit (G.^.)> E«]

Cbaicb (Henry), Esq

Cauoa (Hngh-G.-E.)* Eaq. M. P

Clibei (Le major A.) , R. E

CocBBauL ( Le capitaine)

Cooa (Le Ueotenani-cobnel), R. E. . . Dicsaos (Le major général G.), G. B. .

EawAaM (Le major J.-B.), R. B

EnBau»(J.). Eaq

A 81

S 53. 5& S 5t

83

90

II

7a

33 5a

78

8

88

59 3 65 63 61

91 16

VI 65

A

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s 75

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s 37

s '49

s «16

GiBson (Le lientenanl-colonel G.)

GoKOOR (Le lieulenanUcolonel G. ) , G. B.

GôscHEM (Henry) , Esq

Hadbr (G.-S.) , Esq

HAHttT(F.), Esq

Herdbrsoii , Esq

HiGiuas, Esq

HoAaB(J.-P.), Esq

HoTT (Le très-honorable Sir W.), M. P.

K. G. B

JoBHsoH (E.-G.)> Esq

John (Owen ) , Esq

Law ( J. ) , Esq

Li Nbvb Poster ( C. ) « Esq

Lbsub ( John) , Esq

Lloyd (R.), Esq

Mac Lbod op mac Leod , Esq

Masbeltnb ( N.-H.-M.-S. ) , Esq

Maxwbll Mastbbs, Esq

MicHABL ( Le major)

Mrcbbll (Le révérend M.)> M. A

MooBB (Le docteur)

Nassau J. Sbriob , Esq

PlOLAIRB

PoPSORBT Gox (Le capitaine), R. E.. . .

Pbicb (Le doctear David)

Rttbbs Wilsor (G.), Eaq

R0BOI8OH ( J.-G. ) , Esq

RoDBH (Le capitaine W.-S.)

Rousses, Esq. horticoltour

Rtdbb (L'amiral) , G. B

Sackville G^cil (Lord)

Scott ( Le lieutenani-coloncl), R. E... Sbtmoub Eobbtor (L'bon.)

SlMMORM (P.-L.), Esq

Smith, Esq. jardinier en chef, à Rew-

Garden

Stbahgb (Le iientenant-colonel)

Thomsor (Le doctoor T.), Esq

ViRCBRT (S.), Eiq

Walus (George), Esq

WAT(H.-S.),Esq

Wbbb (Thomaa), Esq

WB8T(F.),Esq

WoOLLBT (Le révérend J.), LL. D

WOOLLOTOR (G.), Esq

WBBiiHoBiniB (G.)

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69

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48

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96

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C6

s

67

S uo

390

LISTE 9.

LISTE 9.

REDACTEURS DES RAPPORTS DU JURY DE L'EXPOSITION.

M. MicBiL Ghivauib, sénateur, membre de la GommisrioD impériale, membre de Unatilat, inspecteur général an corps impérial des mines , a été chargé par la Commission impériale de présider k la rédaction et à la publication des rapports.

MM.

Algar, professeur au Conservatoire des arts et métiers.

Aldbopbb, architecte de la GoDunission impériale.

AuGHT (Henri-F.-Q. d'), ingénieur au corps im- périal des mines.

AaacoLUB ( Le marquis d* ) , membre du jury pour l'Espagne.

ABMurD-DcMiassQ , artiste peintre.

Aoaii, président de la société industrielle d'El- beuf.

AciRT (Félix), ancien juge au tribunal de com- merce de la Seine.

AncoG, fabricant.

Auii^LiAHO, directeur de Técole d'agriculture de Roumanie, à Bucarest

Badir, directeur des manufactures impériales des Gobdins et de Beauvais.

BiUR (Eric).

Balard , membre de l'Institut

Balsar, manufacturier.

Baltau) (Victor), membre de l'institut

BAïUDinniB, fabricant

Babbiib (Charles), instituteur municipal.

Barbal (J.-A.), publiciste.

Barrb , graveur général à la Monnaie de Paris.

Barbrswil, membre du comité consultatif des arts et manufactures.

Badmhaubr (Von), membre de l'Académie des sciences des Pays-Bas.

Baddb (Le baron Elphége), ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées.

Baugbaiid, joaillier bijoutier, juge au tribunal de commerce de la Seine.

Bbcquibbl (Edmond), membre de rinstitnt.

Bbbthelot, membre de l'Académie de médecine.

Brbtbood (Henri ), homme de lettres.

BiGROif (L.), agriculteur.

MM.

BmDBB (Louis), ancien juge au tribunal de com- merce de la Seine.

Blarghabd (Emile), membre de rinstitut

BoB8Wiu.wAiJ>, architecte, inspecteur général des monuments historiques.

BoiTBAU (Paul), pnblidsie.

BorrEL, inspecteur générai de Tagriculhire.

BoRTRMPS (Georges), ancien manudcturier.

BoBiB (Victor), publiciste.

BoucHABo-HuzABD (L.), membre de la commission consultative de l'exposition d'horticulture.

BouFFABO, négociant, ancien juge au tribunal de commerce de la Seine.

BouLBT (Henri), membre de l'Institut, membre de l'Académie de médecine.

BocTABBL (Aimé) , teinturier.

Briquet , membre du bureau des longitudes.

Brororiabt (Edouard), inspecteur du service de l'enseignement du dessin dans les écoles muni- cipales de Paris.

Calloh , ingénieur en chef au corps impérial des mines.

Calloh (Charies), ingénieur civil.

Garcerac, ancien négociant, ancien juge au tri- bunal de commerce de la Seine.

Garlhiar, négociant

Casse , manufacturier.

Cavar^ fils, ingénieur.

Ghalletor de Brughat, ingénieur civil.

Champbaux (Palasne db), capitaine de vaisseau, sous-directeur au ministère de la marine.

Ghampoisead (Pèdre).

Gbandelor, professeur à l'Université de Liège, membre de l'Académie royale de médecine.

Gbatir , professeur de l'École de pharmacie, phar- macien en chef de l'Hôtel-Dieu.

GmbiED (Emile), avocat à la Cour impéride de Paris.

CHBSREAn (Ernest), publiciste.

Chbtssor , ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées.

Chocqdbbl (W.), manufacturier, membre de la commission des valeurs.

Ghbistofle (Paul), orfèvre.

REDACTEURS DES RAPPORTS DU JURY DE L'EXPOSITION. 391

CLiiii>oii (GofUve), négociant

CocBCi (A.), membre de rinetitut

Coocn (E.) , ingénieur en chef au corps impériai

des mines. Conns, inspecteur général au corps impérial des

pools el chaussées. CoiTBTOis-GùuBD , grainier-flcoriste. CocnRHO (J.-M. DA Sil¥a). Dabcxl, ingénieur au corps impérial des ponts et

chaussées. Dabosdiau , ingénieur hydrographe eu chef de la

marine impériale, membre du bureau des lon- gitudes. DAiaocx (Y.), officier principal d'administration

du service de Thabillement et du campement. DtcBBtfs, membre de Tlnstitut, inspecteur général

au corps impérial des mines. Dat %if HE, chimiste, vice-président de la société de

photographie. DuABOCHB (Philippe), attaché au ministère des

affaires étrangères. DBOBàav, ingénieur au corps impérial des ponts

et chaussées. Db Laibb, chimiste.

Db Lien AT, attaché au conseil des travaux publics. Dilbrcci (Jules), publiciste. Dblemb, ingénieur en chef au corps impérial des

des mines. Delabue, ancien manufacturier. DEHiBQCAf (I^ docteur), chirurgien en chef de

la Maison municipale de santé el du Conseil

d'éut

Debcbakm (E.), ingénieur des arts el manufactures. DiiTBBLB, artiste peintre-décorateur. Dmst-Wiatt, membre de la société des arta de

Londres. DoaaABTUi (P.), manufacturier, jugo au tribunal

de eonmeree de la Seine. DocvBBc (Auguste), directeur des papeteries du

Marais el de Sainte-Marie. DfBOCQ, ingénieur en chef au corps impérial des

Docnao, publiciste.

Dorii;, ancien directeur de rinstitut des aveugles de Paria.

Drats, sénateur, membre de rinslitui, président du eonseil municipal de Paris, membre de la CoaimissioD impériale.

DnMKansa , chef de division an ministère de Ta- griculture, do commerce et des travaux pu- blies.

DcBBAC (B.)« publiciste.

Ddsautoy (Auguste), fabricant d'hablUements mi- litaires.

DdSommeb-bd (E.), directeur du musée des Thermes et de l'hôtel de Cluny.

DuvELLBRor, fabricant.

Ebgel-Dollfds (de la maison Dollfu», MiegetC"), manuûicturier.

EvAHs (Le docteur Thomas-W. ) , médecin-dentiste de S. M. l'Empereur.

Fadchbb (Le docleor Julios), de Beriin.

Facleb, ancien manufacturier, ancien juge au tribunal do commerce de la Seine.

Fbbbi-Pisani , colonel d'état-major.

F^Tis, membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts, directeur du con- scrvatoire royal de musiqne de Bruxelles.

Flachat (Eugène), ingénieur-conseil des chemins de fer de l'Ouest et du Midi.

Fogolon (A.), directeur de Técole municipale GolborL

FossiN , ancien juge au tribunal de commerce de la Seine.

FocBEBT, chef de division au ministère de l'agri- culture , du commerce et des traraux publics.

FoDBCADB (Alphonse), fabricant.

FouB?iiBR (Emile), membre du conseil général de rflérauU, commissaire du Pérou à Teiposition universelle de t855.

Fbançois (Jules), inspecteur générai au corps impérial des mines.

FnÉMiHviLLB (A. de), sous-directeur de TÉcole du génie maritime.

Fb^mt, membre de l'inBtitut.

FccBs (Edmond), ingénieur au corps impérial des mines , professeur à l'Ecole des mines.

FcBODZB, docleor on médecine.

Galbebt (Le vicomte de), membre de la société d'horticulture de l'Isère.

Gacsseb (Maxime), ancien manufacturier, ancien membre do la chambre do commerce de Paris.

Gatitieb (De), inspecteur des forêts.

G^BABC (G.), manufacturier.

Ger!«aebt, inspecteur général des mines de Bel- gique.

Gebsoh (David), négociant

GiLLXT DE Grardmont, docleur en médecine.

GiRABD (Aimé), répétiteur de chimie à TÉcolo polytechnique.

GiBàRD (Charles), chimiste.

GiBOBO^, ancien membre de la chambre de com- merce do Lyun.

GoLDBHBERb , manufacturior.

393

LISTE 9.

GoLDScmoTB (Théodore de) , ingénieur de la com- pagnie des chemins de fer do sud de l'Aulriche.

GBAifDyoniifBT (J.-Â.), professeur de génie rural à rÉcole de Grignon.

Gbatead, ingénieur civil des mines.

Gu^RARD, ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées.

GuicHARD ( E. ) t président de funiou centrale des arts appliqués à Tinduslrie.

GuTOT (Jules), docteur en médecine.

Hahoaro (E.), ingénieur des arts et manufac- tures.

Hatem atné, négociant.

Heuzé (Gustave), membre de la société impériale et centrale d'agriculture, inspecteur général adjoint de Tagricullure.

HoPHAiiN (Le docteur Â.-W.), mcmbra de l'Aca- démie royale des sciences de Berlin.

HcET, ingénieur au corps impéiial des ponts et chaussées.

Hussoii, membre de l'Institut, directeur généra] de Tossistance publique.

Jacobi (H.), membre do l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.

Jacqmin , ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées, directeur de l'eiploitalion du che- min de fer de l'Est.

Jacquir fils, fabricant.

Jourdain (Frédéric), ancien manufacturier.

KoBCHLiN (Jules), manufacturier.

Kohh (Ferdinand), ingénieur civil à Londres.

KoPTEFP (Basile db), conseiller d'Etat actuel, atta- ché à l'administration des haras impériaux de Russie et délégué de la commission russe.

Labodlatb (Ch.), ancien fondeur.

Lan (Charles), ingénieur au corps impérial des mines.

Larseigne, négociant, ancien juge au tribunal de comm<>rce de la Seine.

Lappàreht (De), ingénieur au corps impérial des mines.

Larsonmibb , manufacturier, membre de la chambre de commerce de Paris.

LAUREirr (Gh.), ingénieur.

Laubeut de Riui , président honoraire de l'asso- ciation des orphéons de la Seine.

LiTEBRiiiBE, bibliothécaire de la société impériale et centrale d'agriculture de France.

Lavillb, manufacturier.

LAvouiE (Charles), administrateur de la compa- nie générale des omnibus.

Lebaddt, constructeur-mécanicien.

Leblbu, ingénieur an corps impérial des mines.

Lecobdvbb , ingénieur civil.

Legentil (A.-F.), membre du comité consaltatif des arts et manufactures.

Le Put (Albert) , docteur en médecine , secrétaire de la commission consultative de Texposition d'agriculture.

Le Roux (Alfred), vice-président du Corps légis- latif, membre de la Commission impériale.

Lesagb, membre de la commission consultative de l'exposition d'agriculture.

Lestibocdois (Jules), auditeur au Conseil d'Etat.

Lbstiboudois (Thémistode) , conseiller d'Etat

LiEBio (Le baron Justns de), président de IWca- défflie des sciences de Bavière.

LissAJODs , professeur au lycée Saint-Louis.

LoovET, ancien manufacturier, président du tri- bunal de commerce de la Seine.

LuDiT, ingénieur au corps impérial des mines.

Magre, directeur de l'Ecole impériale vétérinaire d'Alfort.

Marir, ingénieur au corps impérial des |ionts et chaussées.

.Martelet, ingénieur au corps impérial des raines.

Marth ( William ) , consul du royaume hawaicn.

Martin de Mousst, docteur en médecine.

Mathieu (Henri), ingénieur au chemin de fer du Midi.

MiÎNiER (Emile), manufacturier.

Mille, ingénieur en chef du corps impérial des ponts et chaussées.

MiMEREL fils , roanufaclurier à Roubaix.

MoFRAS (De), secrétaire d'ambassade.

MoLL, professeur au Conservatoire impérial des arts et métiers.

MoBANDiàRE (Jules), ingénieur civil, attaché à la compagnie du chemin de fer du Nord.

MoREAD (Frédéric), juge au tribunal de commerc« de la Seine.

MoRBNO-HENRiQuàs, directeur de la manutention de la chambre de commerce de Paris, à la douane et à l'Exposition universelle de 1867.

MoRREN, professeur de botanique à l'Université de Liège.

Motard, fabricant.

McLLER , ingénieur-constructeur.

^ÉLATON (Le docteur), membre de Tlnstitut, chi- rurgien ordinaire de S. M. TEmpereur, profes- seur à la Faculté de médecine de Paris , membre de l'Académie impériale de médecine.

Noisette, ingénieur, directeur des ateliers de la compagnie générale des omnibus.

REDACTEURS DES RAPPORTS DU JURY DE L'EXPOSITION. 393

Noibà^d, ancien couslrurlenr-méeanicien.

OujFra (Sir Joseph), M. D.

OuoiT, direcleur de l'oiine éleciro-mélallurgique d*AuteuU.

Pabqi:ur»-Vadvilliu, ingénieur eu chef au rorpB impérial des ponts et chaussées.

Patu (Alphonse), négociant, membre de la chambre de commerce de Paris.

Pavci (Anselme), membro de l'Institut.

Piuwn ( E) , membre de l'Institut.

PiueoT ( Henri) , ingénieur civil.

PiLorzB (Eugène), administrateur de la Compa- gnie parisienne pour Tédairage et le chauffage par le gas.

Pina, chef des cultures an Muséum d'histoire naturelle, membre de la société impériale et centrale d'agriculture de France.

PaaaAULT ( A ) , tanneur.

Pnsos (J.) fils, chimiste.

Pnrr (Charles), oMuuiaetarier.

PirrrcASD, ingénieur civil.

PicaoT ( Pierre) , publiciste.

Po6Giit4i, membre de TAcadémic de médecine et du conseil de santé des armées, inspecteur gé- uéral de la pharmacie militaire.

PotLn (J.-H.).

PoHrtfi (Philibert), ancien direcleur de l'Ecole Torgot, membre du conseil supérieur de per- Cectionnemenl de l'enseignement secondaire spécial, vice- président de Tassocialion poly- lediniqne.

Pbkvost ( Florent ) , aide naturaliste au Moséom d'histoire naturelle , membre de la société im> pénale et centrale d'agriculture de France.

pRiLum ( Ed. ) , membre de la commission con- sultative de Teiposilion d'agriculture.

PsivAT-DbCBASiL, professonr au lycée Louis-le- Grand.

<^ATBBri6ts ai BaiAD (Ds) , membre de l'Institut, pn»fesscur au muséum d'histoire naturelle.

RtraauT (Jules), négociant

RiTVAi., profrsseur à l'Ecole impériale vétérinaire d'Ailbrt, membre de la société impériale et cen- trale d'agriculture de France.

Rkt^âc» (Léonce), inspecteur général au corps impérial des ponts et chaussées.

RnoT, ingénieur en chef au corps impérial des mines, directeur des laboratoires et du bureau des essais à l'Ecole des minas.

RosttT (Charles), conseiller d'Etat, serrétnire louerai do mini«lrn* de l'instrurtion pu- bli<|iie.

RoBiNfr, membre de l'Académie impériale de mé- decine.

RoinDBLKT, manufacturier.

RocLHAC, négociant, ancien juge eu tribunal de commerce de I<1 Seine, membre de Is chambre de commerce de Paris.

Rour, chef de division A l'administration des ha- ras.

Rot ( Gustave) , membre du comité consultatif des arts et manufactures.

SAnrn-GLAiHiDBTiLLB (Henri), membre de l'Ins- titut

Saiitt-Yves (Armand), ingénieur au corps impé- rial des ponts et chaussées.

SAMson (André), publicisle.

Sadvestbb (Charles), publiciste.

SsiLLiàRB (Aimé), manufacturier.

Sbb (Lon-s), in'fénieur de l'administration de l'assistance publif|ue.

.S'ÉRCRiER ( Le comte), anrien préfet , président de la commission du colportage.

SiavAL, chef de bureau au ministère des finances.

SiavAirr, négociant

SiTnoui (J.-E.-Gharles), manufacturier.

Simon (Edouard), ingénieur.

Smn (J. Lawrence), professeur de chimie aux états-Unis.

Taigrt ( Edmond) , maître des requêtes au Conseil d'état.

Tailbocts, manufacturier.

Tabdibo (Ambroise), docteur en médecine, pré- sident de l'Académie de médecine, membre de la Faculté de médecine de Paris.

TBissonmàRB , membre de la commission des vins, membre do conseil municipal de Paris.

Tbston , chef de bureau au ministère do la guerre, directeur de l'exposition permanente de l'Al- gérie.

TnibiAan (Arnonid).

ThÉ!«ab» (Le baron), membre de l'Institut

Thomas, phannacien militaire.

TiLL^cx (Le docteur), chirurgien en chef de l'hospice de Bicéire.

TtssBBA^D (Eugène), chef de la division des éta- blûiAemenls sgricoles de la Couronne.

Tr^lon , manufacturier.

Tbbsca, soos-dii-eclenr et professeur au Conser* vatoire impérial des arts et métiers.

TaBiiLLE DB BBirUBi' ( Le baron ) , général d'ar- tillerie.

TiTSsctiAiv (Ohaniiès-Eflendi), membre de li commission ottomane.

39â

LISTE 10.

UssBL (Le vicomte d*), ingénieur au corps impé- rial des ponU et cbaossées.

Vah BLABBifBiiiGHB , ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées.

Vadqdblir , manufacturier.

Vis (Amédée), vice-président de la société d'éco- nomie politique , chef de division à l'assistance publique.

r

Veblot (B.), jardinier-chef de TEcole de bota- nique du Muséum d'histoire naturelle, secré- taire général adjoint de la société impériale et centrale d'horticulture de France.

ViOLLBT-LB-Dcc , architecte.

ViTD (Auguste), publiciste.

VoDOT (Le vicomte db). directeur général des

lignes télégraphiques. Waitevillb (Le baron Oscar db), «hef do bomo

des souscriptions et du dépdt légal au minislère

de l'instruction publique. WiTTHiCK (Le docteur L.)* WoBHs DB BoMLLT, ingénieur au corps impérid

des mines.

PUBLICATION.

BoiTBAn, publiciste.

Gh^ibu (Emile), avocat à la cour impériale do

Paris. J. Padtbt, sous-préfet honoraire. Bbboon.

LISTE 10.

COMITÉS D'ADMISSIOK.

MM. Clasçcsi.

AcuADO (Le comte Olympe), membre de la

Société de photographie 9

Alabd , professeur au Conservatoire impérial

lie musique 10

Alcan, professeur au Conservatoire impérial

des arts et métiers 55

Aldbophe , architecte 98

Alexardbb Mdller , fabricant 34

AixABD, général de division 68

Allez, quincailler 91

Alphand , ingénieur en chef au corps impérial

des ponts et chaussées 83

Amiot (Le baron), inspecteur général des li- gnes télégraphiques 6/i

Ahdrt (Le docteur), secrétaire de la Société d'horticulture impériale et centrale de

France 86

Ahmakd-Ddmarescq , artiste peintre 99

ARRACD-iBATiTi pèrc , membre du conseil muni- cipal O7

Arrodi , bibliothécaire de l'Union centrale des

beaux-arts appliqués à l'industrie 91

Arnoux , négociant 94

AuBRT (Félix) , négociant 33

Aubry-Lbcomte, conservateur de l'Exposition

permanente des colonies. 38

AuGOc ( Louis) , fabricant -26

AvBZAc (D*), vice -président de la société do

géographie 1 3

Bac, fabricant 7

MM. ClMMi.

Bagbelbt, fabricant d*orfévrerie 96

Badih , directeur des manufactures imyiériales

des Gobelins et de BeauvaiB. 18

Balabd , membre de l'Institut kh

Balsam , fabricant 3o

Bapst (Alfred) , joaillier 36

Barbbdibhhb , fabricant 19

Babbezat, maître de forges et fondeur 99

Barbier , directeur de l'école communale du 9*

arrondissement de Paris. 89

Babbirr (L.-N.), chef d'atelier à Tlnstitution

impériale des sourds-muets 94

Barillet, jardinier en chef de la ville de Paris. 83

Barbal 43

BARBBsif il, membre du Comité consultatif des

arts et manufactures ^5

Baode ( Le baron ) , ingénieur an corps impérial

des ponts et chaussées 65

Baudouin, inspecteur général de l'enseigne- ment primaire 89

Bauobabd , joaillier bijoutier 36

Bazin , ouvrier typographe 90

Becquerel ( Edmond ), membre de l'institut. . 64

Brhagcb (De) , propriétaire agriculteur.. .... 70

Bella, directeur de l'Ecole impériale d'agri- culture de Grignoii 78

Bellaht ( Léon ) , boucher 70

BBLVALLBrrE, carrossier 61

BiiRARGEB , négociant 67

Bebger , ingénieur civil 71

COMITÉS D

Claisei. BaoïMW (JqIm), iiieiiil»re de rAcadémie de

médecine 1 1

BniiARD ( Léopold) , fabricant 87

BiBiCB ( Aotony) , desaioateor 8

BttniLOT, professeur aa Goflëge impérial de

France et k TEcole de pharmacie 5i

BaTiR (Edooard), homme de lettres go

BisT, libraire imprimeur 6

Bifiixi (Le baron Tveiin de), général de di*

TÎsion , aide de camp de l'Empereor i3

BiONOR (Ixrais) , propriétaire agriculteur «yi

BoMa (Louis), ancien juge au tribunal de

eommeree 61

Bl&isi ( des Vosges) , homme de lettres 90

BuKHÂiD, membre de Tlnstitat 81

Blosbil (Le général), conseiller d*état i3

BorriL, inspeetenr général de Tagrienltare. . . 48

Boirmps (Georges) , ancien fabricant 16

Boan (Victor) , homme de lettres 68

BoscBAasAT, membre de l'Académie de méde- cine 73

Boorpta», négociant, ancien juge au tribunal

de commerce 99

BoriAsen , artiste peintre 99

BocLATianiu , conseiller d*État 93

BooiBT (Henry), membre de l'Académie de

médecine 76

BoomciAD, ingénieur en chef au corps impé- rial des ponts et chaussées 65

BocEBALOCB, ingénieur 19

BocnoiB fils, négociant 69

BocBDOR, ingénieur mécanicien 53

BocssucAULT, membre de l'Institut 5o

BoTTAEiL (Aimé) , teinturier A5

BaAQCtini (Alexandre) , fabricant 8

Bawinr, membre du Bureau des longitudes.. aS

Bairoa, libraire éditeur 6

6. Bâton , artiste peintre 99

BaocA, chirurgien en chef è Thospice de la

vieillesM 11

Baoseauar (Adolphe), membre de l'Institut. Sh Brc^tiT, négociant, juge an tribunal de com- merce A3

BccQccr (Paul), inspecteur général dee éta-

bUssements de bieniaisance 93

BoeuT, peintre décorateur gh

BrBAT (Amédée), professeur à l'Ecole centrale

des ar(8 et manufactures. &7

BcBCL ( Eogétie ), ingénieur dvil 56

Boseiiaat (Le baron Renouard ni) , dépoté au

Corps légiaUtif. 60

BcasT, nembra de Tlnstilut 5i

^ADMISSION. 395

CUsscg. BomiTAL (Le baron db), oonseilier d*Etat. . . 17

Cahoues, examinateur à l'École polytechnique. 5i

Gallor (Gh.), ingénieur civil 59

Gallon, ingénieur en chef au corps impérial

des mines h'j

Gamub, ingénieur au corps impérial des ponts

et chaussées 9&

Gabcirao , ancien négociant 91

Gailbia5, négociant 18

Gaior (Le capitaine) A7

Gabsi , Ihbricant 98

GATAié aîné , ancien négociant 80

Gnns, administrateur dee forêts &i

GuAiAro, président de la Gommission des dé- légations ouvrières à l'Exposition de Lon- dres en 1869 93

Ghampaost (le comte Napoléon ni), dépoté au

Gorps législatif. 76

Ghathi. membre de l'Académie de médecine. 88 Gbiissor (E.), ingénieur au Gorps impérial

des ponts et chaussées 59

GantAra, négociant 69

Ghocqciil, fabricant. 18

Gbbistoplk (Paul) , orfèvre at

Gladdor (Gnstave) , négociant 78

Glatb , imprimeur 69

GiiaMONT (Db) , négociant 69

Gocim (Augustin), membre de Tlnstilut. ... 91

GoeiOBT, fabricant ho

GomB, honmie de lettres 90

GoLUR (Alfred) , négociant 97

GoiDBs , membre de l'Institot 53

GoBTi, conseiller d'État, chef do cabinet de

S. M. l'Empereur 98

GosTB , membre de l'Institut 89

GoiTBTOis (E.), fabricant 46

Gonarois-G^ABD , négociant 85

Goux ( Le comte oa ) , propriétaire agricidleor . 75 GuHEiiGB ( E. ) , ingénieur au corps impérial des

mines. 95

Gcsco, chirurgien en chef de l'hépital Lari-

boisière 90

Daouiii , propriétaire de salines 4ft

Dallos (Paul), homme de lettres 95

Dabblat jeune , député au Gorps législatif. ... 74

Dakuor , député an Gorps législatif. 98

Dabordxao , ingénieur hydrographe en chef. . . 1 3 Dabboux (Victor), officier d'administration principal dn service de l'habillement et do

campement 91

DAUBBii, membre de l'Institut &o

DAcnm, propriétaire sylviculteur 87

396 LISTE

Classes. Dator , fiiatear 96

DicAiBiiE , membre de llnsliUil 86

Dbciutillb , agriculteur 60

Dbgbâhd , iDgéniear an corps impérial des ponts

et chaussées 98

DiUBoni , propriétaire agriculteur 69

DuAMABBB (Casimir), homme de lettres 89

DU.A1UBU (Théodore) , artiste peintre 8

Dklattbb (Henri), manufacturier 99

Dbladhat, membre de Tlnstitut 54

Dblbbdck (Jules), auteur d*ouvragCB spéciaux. 89 Dilbssb , ingénieur en chef au corps impérial

des mines 66

Dblbssb, ouvrier cordonnier, chef d'atelier. . . 96 Dblbssbbt (Benjamin), juge au tribunal de

commerce 9

DiuGOOBT, ancien fabricant 19

Dblislb (Léopold), membre de l'Institut. . . 96 Dbmabqdat, chirurgien en chef de la maison municipale de santé et du Conseil d'Etat. . . 11

DBRTn (E.), libraire éditeur 6

DBBEiililiBsiiiL (Félix), chef du service des tra- vaux à l'Imprimerie impériale 6

Dbscat (Constantin), teinturier et appréteur. &5 Dbvillb (Henri SAiirri-CLAiBB-), membre de

l'Institut kh

Diinau (Jules), artiste peintre décorateur. . 8 Dun-MoiiBiif, fabricant de quincaillerie et

d'horiogerie 9A

DoiSBBAD, ancien syndic de la boulangerie de

Paris 68

Dourus (Mathieu), ancien manufacturier. . . 97

DoMAOB , propriétaire 8 A

Dornuam, négociant, juge au tribunal de

commerce 17

DoiiifAT (Léon), ingénieur civil des mines.. . . 93 DoDMXRC (Aug.), directeur des papeteries du

Marais et de Sainte-Marie 7

Dbéollb ( Ernest) , homme de lettres 93

Daouni ( Victor) , contre-maître mécanicien ... 90 Ddbiep, inspecteur de l'Académie de Paris. . . 89

Ddboscq , opticien 9

Du Bebtbibb, maître des requêtes au Conseil

d'État àg

Du BuAT, membre du conseil général d'agricul- ture 76

Ddchabtrb , membre de l'Institut h'i

Ddcuiro, homme de lettres 91

DuPAD, directeur honoraire de l'Institut impé- rial des jeunes aveugles 89

A. DcHiau , professeur au Muséum d'histoire naturelle Aa

10.

Du MiBAL, député au Corps législatif. 76

Dopuis (Sylvain) , fabricant 67

DcBABD (Léon ) , tanoaur eorroyeur à6

DuBBRiiB, maître de forges 99

Ddbbrhb, mécanicien 96

DuBoim, pharmacien 96

DuBAOTOT, tailleur 35

Du SomnaABO, directeur du musée des Thermes

et de rhdtelde Cluny i4

DoTXBTRX , adjoint à l'inspection générale de 1*8-

griculture 77

DuTAL (Jules), membre de la société de géo- graphie i3

DuTBLLBBOT, fabricant S&

En (Ch.), colonel d'artillerie 65

Fartr, ingénieur. 53

Faulbb, ancien fabricant &6

FAunLLB-DELBBABBB, fabricant 96

Fbssabt, ingénieur en chef au corps impérial

des ponts et chauBséee . . 59

Fbuolbt (Octave) , membre de l'Institut go

Flagbat, ingénieur-conseil des chemins de fer

de l'Ouest et du Midi 63

Flabdin, conseiller d'Etat 89

Flacd, constructeur demachines. 96

FociLLOH (Ad.), professeur au lycée impérial

Loois-le-6rand 89

Fossm, ancien joge au tribunal de commerce. 36

FouBEBT, chef du bureau des subsistances.. . . 68

Foucault ( Léon ) , membre de l'Institut 19

FoncHi, ouvrier sculpteur 89

FouQuiBB (iUexandre), maître des requêtes au

Conseil d'État 37

FouBGADB , fabricant. kh

FouBoufOis père, sculpteur sur bois crt fabri- cant ih

FouBSBL, inspecteur général au corps impérial

des mines i3

FouBBBTBOif , ingénieur civil 59

Fbançois (Jules), ingénieur en chef au corps

impérial des mines , &7

Fbahquxtillb (Charles m), auditeur an Con-

seU d'État 89

Fbéurvillb (Db) , sousKlirecteur de l'École du

génie maritime 66

FaiifT, membre de l'Institut 5t

Frighot, directeur de la filature do lin de

Pont-Remy 55

GASTOim-RBifBTTE, arqucbusier 37

Gausser (Max.), ancien fabricant 35

Gautbot aîné, fabricant d'instruments do mu- sique 9&

COMITÉS D

CiMMt.

Gatart, iiif|iccteiir général ao corps impérial

dei ponte et chansiéet 65

GiomoT-SAOïT-Haiiui, direelear da jardin

loologîqae d*aceUmatation 80

G^iao, (abritant 61

GiiK, préparateur an Collège impérial de

France 81

Gtfaéat, artiste peintre 99

On VAIS (F.), joge an tribnnal de commerce

de la Seine 84

GnuT •■ GaASDHOPT, doeteor en médecine. . 49 GnAa» (Aimé), répétitear de chimie et con- •enraleor des collections à TEcole polytech- nique 19

GooAB» , ancien (iibricant 18

60MIXOT ( Alexis), fabricant 57

Goûtante, fiU>ricant Ho

Gocrré, ancien pâtissier.. 68

Gomm, ouTrier sculpteur dorenr. 96

GtASMAO , docteur èa sciences 61

GaïuoD (H.), négociant Si

Gais (A.), aide-naturaliste an Muséom dliis-

toirs naturelle 88

Gioaé , fabricant d'ébénisterie 94

Gbodlt (C), fabricant de pèles alimentaires. 91

Gcian^Bomoa, fabricant 5o

Gcéan (Ernest), fiibricant de chairs et méri- nos 94

Gcéaomnàai ( Le vicomte ni u ) , sénateur ... 6

GacBAB», architecte décorateur i5

Gnuraio , juge au tribunal de commerce de la

Seine 94

Gcion (Le général) 90

GrroT-MomrATiocx , homme de lettres

Baas , fabricant de chapeanz

Hai»t, jardinier en chef an potager impérial

de Versailles 83

Habo, négociant 7

HATincootT ( Marquis a* ) , dépoté au Corps lé-

gidalîf 74

HATn aîné (S.), fabricant 34

BiwÊtit ffls (E. Fréd.), fabricant, joge an tri*

bonal de commerce Sa

HuBAKs, conslmclenr mécanicien 58

Btvïïà (G.); proflMseor h racole impériale d*a-

grieulture de Grignon 67

Bonn, ingénieur mécanicien 54

HooiTTB ( Ad.) , tanneur corroyeur 46

HooLur, jardinier en chef des serres an Mu- séum d'histoire naturelle 88

flosnn , directeur du théâtre do Ghâtelet. ... 99 Hum pare, sculpteur ornemaniste i5

^ADMISSION. 397

CUmm. HossmoT , fabricsnt , juge au tribunal de com- merce. 89

HoTOT, ingénieur des mines » 95

Jacqmoi , ingénieur au corps impérial des ponts

et chaussées 59

Jacqub ( Charies) , peintre graveur 79

Jacquel (Nicolaa) , négociant 16

Jacquir fils, fabricant 79

Jamoi, proCBSseor de physique â la Faculté dea

sciences et â TEcole polytechnique 1 9

Jahih (Laurent), jardinier 71

Javal (Léopdd), député au Corps législatif. . 91

JourraoT, membre de Tlnstitut 58

KneoiLAT (Le comte Hervé de), membre des

jurys intemationanx de i85i et i855 78

KneosLAT (Le comte L. di), président de la Société internationale des études pratiques

d'économie sociale 9S

Kliu, ancien juge an tribunal de commerce. 45 Laioulate (Gh.), membre do jury internatio- nal de 1 869 59

Labocbr (Albert) , architecte 8

Labodbbt, entrepreneur de constructions 65

Laiiibb, jardinier maraîcher 85

Lahbih , sellier 69

Lar, ingénieur au corps impérial des mines.. 47 LAHGii (Aylic), chef de bureau au ministère

de rintérieur 89

Larquihr (aie), négociant en nos 78

Labsokribb (Gustave) , fabricant 99

Latocb , fabricant 35

Lauoiib , membre de l'Institut aS

Laubbrçot, fabricant 60

Ladbbrt (Gh.) , ingénieur 47

Ladbbrt db Hiui , compositeur de musique. . 89

Lavadx, ancien marchand de grains 67

LAVBissiàaB (J.), fabricant 4o

Laviborb ( L. bb ) , membre de Tlnstitul 96

Lavuxi, fabricant S5

LATOuia ( Charles) , administrateur de la com- pagnie générale des omnibus 61

Lbblbd, iogénieur des mines 53

Lbblaro, maître dea requêtes au Conseil d'État 60 LxcQBuvBB, professeur â l'École centrale dea

arts et mannbctures 54

Lbciatbubb, ingénieur en chef au corps impé- rial des mines 53

Lbcoq bb Boisbaddbar, professeur â l'Ecole

impériale de dessin 90

Lbcoutboli bb Cartbud (Le comte), proprié- taire agriculteur. 80

LspéBUBB , auditeur au Conaeil d'Etat 90

398 LISTE

Glancf. UwimmB (GonsUmt) , febrietot 33

LfPDTiB, agrienltear 77

Lbfdvki Suim-MABn, directeur géoéral de

ragrieolture.aa minintère de ragricidtare,

du commerce et des travaux publics 76

LBFkYU-POHTAUS ( A.) QO

Lbgbaiid (Arthur), aoditear au Conseil d*État 89 Lb Hoh (Le comte Léopold) , député an Corps

législatif. 79

Lblbdx ( a.) , artiste peintre 99

Lbmbbcibb , imprimeur lithographe 69

LBHOinv, ancien fabricant de meubles 91

LBPàsB, jardinier i . . 86

Lbboub, fabricant de bromes d*art. ....... 9&

Lbbodx (Adrien) , ouvrier tailleur 91

Lb Roux, répétiteur à l'Ecole polytechnique.. 96

Lbbocxbl, ouvrier ébéniste 91

Lbstdouiiois (Th.) , conseiller d'État /i3

LiiiiAiD, dessinateur sculpteur gk

LiBTBR-DBLBiTB, Bucien fabricant ... 33

Luàtbag (Paulin), homme de lettres 93

LoBMBB , chef et dessinateur de rhabillement à

rOpéra 99

LouvBT, fabricant, juge au tribunal de com- merce 33

LuGT , vice-président de la Société d'horticul- ture impériale et centrale de France

Madbb (Le comte db) g3

Maorb, membre de l'Académie de médecine.. 77 HBBVili-MAROoii , ingénieur an corps impérial

des ponts et chaussées &8

Maniel , ingénieur au corps impérial des ponts

et chaussées 53

Mantion, ingénieur en chef an corps impérial

des ponts et chaussées 59

Mabgdbb», directeur de l'école municipale

Turgot

Mabibnval-Flambt ( L. ) , fiibricant

Mabtblbt (J.), ingénieur au corps impérial

des mines ào

Mabtblbt père, vice-président de l'Association

polytechnique 90

Mabtbhot, ingénieur civil des mines itS

Massor (Victor) , libraire éditeur 6

Mathibu (Henri), ingénieur au chemin de fer

du Midi 63

Mblurbt (Le général) , sénateur 10

Mbloh db Pbadou, juge au tribunal de com- merce de la Seine 2k

Mbloh (Le vicomte db), membre de la Com- mission supérieure d'encouragement et de sunreâlaoce des sociélés de secoors mutuels. 98

10.

Clûutt, Màmn, fabricant 79

MiBGiBB, fabricant 71

Mbbgiib , cottstmetenr mécanicien 55

Mbsubb (P.) , fabricant 97

Michbl (Adolphe), cootre-maltre fabricant de

chiles 95

Millb, ingénieur en chef au corps impérial des

ponts et chaussées 7&

Millbt, vice-président de la section de pisci- culture de la Société zoologique d'acclima- tation 70

Mmn-EDWABDS, membre de l'Inslitot 19

MnoT, fabricant d'objets d'art de bronze et

de zinc 91

MoFBAs ( Dz) , secrétaire d'ambassade 90

MoLBT jeune, ancien négociant 91

Moll, professeur au Conservatoire impérial

des arts et métiers 43

Mo!iCHAUssiB , tapissier décorateur 1 5

Moujeah , directeur du collège Chaptal 89

MomuER (Frédéric), auditeur an Consefl d'É-

tat„ 89

MoHHT DB MoBJiAT, directeur général de l'agri- culture au ministère de l'agriculture 7A

MoRTAORAc (Db), fabricant, député au Corps

législatif. 3o

MoRBAD fils (Frédéric) , négociant, juge au tri- bunal de commerce de la Seine 61

MoRiRO-HamiQuàs, directeur de la manuten- tion de la Chambre de commerce de Paris. 91 MoB» (Le général) , membre de l'Institut. . . bh

MoDBCBAD, fabricant 18

MoDBouBs (Ch. db) , imprimeur 6

MuuBB ( Emile) , ingénieur constructeur. .... 9&

Mdrbt (Jules) , cultivateur 96

McBON (Casimir) , négociant 3t

Narqdbttb, directeur de l'École impériale fo- restière ki

Naud0, membre de l'Institut 85

Neppiibb , homme de lettres 90

NoBLBMAiBB, ingénieur au corps impérial des

mines 63

NoisBTTB, directeur des ateliers et des eona- tructions de la compagnie générale des om- nibus 69

F. Normard 59

Odbrt, fabricant 7

Oluyibb (Emile), député au Corps légidatif. . 89

Paoès ( Léon) , orientaliste 96

Paillard (Victor), fabricant 99

PIris (Le vice-amiral), membre del'Institat. 66 Pabibot, eoutdier 91

COMITÉS D

Closs». Paiibsot fiis, gérant da magasin de la Belle- Jardinière 9 1

Pabtillk (H. de), homme de lettres gS

Pasticb , membre de rinstltut 7?

Patiii (Alphonse), négociant, membre de la

chambra de commerce de Paris '6k

Paibi ( Ans.) , membre de l'Institut 70

Pbu«ot, membre de l'Institut 16

PiLOuzE, membre de Hnstitut 16

PiLLSTA!! Di Klikeuh (Le baron), médecin

en chef do Thàpitol de la Charité. 98

Ptfpm, chef des cultures au Muséum d'histoire

naturelle 87

Pinii Li Hallbcb (Ernest), propriétaire agri- culteur 5(1

Piiini (Eugène), député au Corps législa- tif 66

P^m (Paul), membre de la Société de pho>

lographie 9

Pdsoi, professeur au Contervatoire impérial

des arts et métiers 'iô

Prit (Cb.), fabricant 35

Pmr (Charles) , cultivateur 96

Pmr (Gnfltaume), fabricant, député an Corps

législatif. 3o

Pritsahv , ingénieur civil 96

Pecciot (Emile) , manufacturier 91

Pbcluib , fabrirant 17

PuLUPS, ingénieur au corps impérial des

mines 5^

PiCACLT, fabricant de coutellerie 90

PicBOT ( H. Pierre) 80

PiLUTurr, fabricant 17

PiOBiBT (Le général ), membre de l'Institut . . 56

Pi960T, inspecteur des forêts 87

Pivn, parfumeur a5

PLA!rn (Gaston) , chimiste 9'i

Piii (Léon), homme de lettres 89

Purent (Emile), cultivateur 95

Poo«iiLi, membre de TAradémit* de mcdoriiio

et du Conseil de santé des armées 69

Pwsr, ouvrier ciseleur en bronie 91

Poni, membre du conseil d*admini»tratoh

de la Société zoologique d'acclimatation. . . 79 Poarii (Philibert), fondateur et directeur de

rÉcole professionnelle d*Ivry Hij

PoBun, chef de bureau au ministère de Pagri- rulture, du rommcrre et des travaux pu- blics 67

PoTO!iu père, membre de la rommission pcr-

min«>nlp des» vali'Urs de douane 91

PocLor. constnirteur mécanicien 69

ADMISSION. 399

Classes . Pou8sibloub-Rdsa!(d, orfèvre et fabricant de

bronzes ai

Prévost (Florent), aide -naturaliste au Mu- séum d'histoire naturelle 79

Privât- Descdakel, professeur au lycée impé- rial Louis le Grand 1 a

De Qdatrepaors dk Bbbau , membre de Tlnsti-

tut 81

Rabourdl^ fils , cultivateur 48

Raimbert (Jules) , négociant 3i

Rairgo (Victor), fabricant de bronzes 91

Ravinel ( Le baron db), député au Corps légia-

latif w 60

Rathal ( Db ) , premier avocat général à la Cour

de cassation 5o

Rbonault, membre de Tlnstitut 17

Rbnard, entrepreneur do travaux publica. ... 68 Rr!«dc, inspecteur général de Tagriculture. . . 78

Retbaud (Louis), membre de l'Institut 93

Rbinal, professeur k TÉcole vétérinaire d*Al>

fort 76

RicHABD (du Cantal), propriétaire agriculteur. 76 RicoBD, négociant, juge au tribunal de com- merce de la Seine 46

Riviiai ( Aug. ), jardinier en chef du jardin du

Luxembourg. ,. 86

RnroT, ingénieur en chef au corps impérial des

mines A7

RoBBBT ( L. ) , chef des travaux de peinture i la

in:inuf{icture impériale de Sèvres 9

Robert, directeur de l'Fcole commerciale fon- dée par lu chambre de commerce 89

RoBEBT (Chnries) , conseiller d'état 90

RoBiBET, membre de l'Académie de médecine. Bi RoDBiouBS (Edouard), vice -président de la

Commis^tion de renspij^ncment musical .... 89 RoMAR (G.) (Maison Gros, Odier, Roman

etC") «7

RoxDBLKT ( Maison Biais aîné ) 33

Rose (Le général) 38

UossAT, membre du conseil impérial de l'ins- truction publique 89

RoiLBvc (E.) , négociant 7

RocssBAD ( E. ) , fabricant de faïences d'art. . . . 9&

R0UVB.1AT ( L. ) , joailler bij jutior 30

Rorr , chef de division à la direction générale

des haras 75

Roi (Gubtave), négociant o^

Saibt-Léger (Albert de) , propriétaire agricul- teur 76

Sajou, fabricant de dessins de tapisseries et de broderies 9^

400 LISTE 11.— RÉUNION DES

Classes. SiUAiiBiocii-LBHonxic, (abricaDl 56

Saumh (Aog.), néi^ocuiDt ko

Sujon, directeur de la boolaogerie générale

des hoepicef. 68

Sauitat, chef de« travaux chimiques à la ma- nufacture impériale de Sèvres 17

Su ( Constant ),raffi lieu r 7a

Sat (Léon), administrateur du chemin de fer

du Nord 98

ScMBrriB, facteur de pianos 10

ScHLOss (Simon), fabricant s6

ScunuEBon ( N . ) , constructeur mécanicien . 55

Scum, propriétaire agricole 76

SciiTi (H.), fabricant 55

Sa«ciia ( Le baron ) , membre de Tlnstitut. ... 95 Ssa (Louis), ingénieur de Tadministration de

TAssistauee publique a '1

Skâiuu ( Le comte) , ancien préfet 90

StaxàL, soua^hef à la direction générale des

lof^ 48

SuiANT, négociant &9

Sui09(S (Alex. ) , propriétaire agriculteur 80

Si!i«ia ( Henri) , homme de lettres 99

TàiuN , ftibricaut 96

T410.M (Ed.), maître des requêtes au Conseil a*Kt«l 8

TàOBOVis, fabricant 34

Takmuv , membre de l'Académie de médecine . 1 1 l^ttfON, chef bureau au ministère de la guerre, dii^ctour dtt l'Exposition perma-

uento de l'Algérie 38

Tu^KAaJk (Le bai*ou)i membre de l'Institut. . . 5o

TuiiuuT (Genuaiu), ancien fabricant 39

Thiûadt (Victor), fondeur en cuivre t>9

tHik«H\-MiM (Cktarlea), fabricant 90

THOMAS ( Ambm«4«) , membre de rinsUlut. . . 10

BUREAUX DU GROUPE X.

GlasMs. TiLLAUX , chirurgien en chef i Thospice de la

Vieillesse 11

TissBEARD, chef de la division des établisse- ments agricoles de la couronne 7 A

TouAiLLON, constructeur de moulins 67

TocLONOBON (Le marquisDi), général de brigade, bg ToDRHBux (Prosper), inspecteur général des

chemins de fer 63

Ta&AT ( Emile) , architecte 65

TaiLoif , ancien fabricant, ancien juge an tri- bunal de commerce de la Seine 39

Tresga , sous -directeur et professeur an Con- servatoire impérial des arts et métiers .... 54 Tbbcille db Bbauubo (Le général baron), colo- nel d*artillcrie 37

Vab Blabbrbbbghb, ingénieur en chef au corps

impérial des ponts et chaussées 96

Varloo , fabricant 68

Yabiii , négociant 98

Vauqdblin, fabricant 3o

ViBBATB (Le marquis db), propriétaire sylri-

culteur kl

ViLLBHraoT-HuABT, manufacturier. 56

ViLMOBUf ( Henri ) , négociant 88

VnrçABD (Pierre) , ancien ouvrier graveur sur

bois 89

ViTU (Auguste), vice -président de la Société

des gens de lettres 96

VocGT (Le vicomte db), directeur général des

lignes télégraphiques 64

Wbil (Frédéric) , ingénieur chimiste 4o

WiLUAMsoR, administrateur du mobilier de la

couronne i4

WimrBRL, horloger de la marine. 93

WoLLF , facteur de pianos to

WoLowsKi , membre de Tlnstitut 7

Wdrtz, membre de TAcadémie de médecine. . 44

LISTE 11.

IIVHKVIV UKI)N1S DES COMITES D ADMISSION DU GROUPE X.

V uAu, vv'u*vUU'r UKl^t. iwHMH^tHiii» dc l'Empereur, ..K^ vlu vxtNiiul vit» S(4 \l«jtMité, président de la

u w.^»a. ^.x'uwillvr d'iJtat, secrétaire gé- . K u.t4;>.uHv vIm riuatruction publique,

MM. Le baron S^guibb , membre de l'Institut, président

de la classe 96 , viee^prétident. GuTOT-MoirrPATROOX, secrétaire de la classe 89,

secrétaire. Abhard Ddhabbscq, artiste peintre, président de

la classe 99.

LISTE 12. - JURY DADMISSION DES OEUVRES D'ART.

AOl

BocLATiORiBi, conseiller d*Etat, vieo-président de la datse gS.

Aof. CocaiN, membre de rinstitiit, président de la classe 91.

Diinoa, dépoté ao Corps législatif, TÎce-président de la chambre syndicale de la quincaillerie, se- crétaire de la classe gh.

Léon DoRRAT, ingénieur des mines, secrétaire de la classe gS.

Em. DiBOLLi, secrétaire de la classe 99.

Fr. Dlcdirg , secrétaire de la classe 9 1 .

FuoiMS , conseiller d'état , {président de la classe 89 .

Cb. SB FaANQciYiLLi , audîteur au conseil d'Etat, secrétaire de la classe 89.

GbohM, fabricant d'ébénisterie , vice-président de la classe gà.

Léonce de Latiiohb, membre de rinstilot, vice- président de la classe 96.

Lafi%Bi-PoRTAUs, secrétaire de la classe 90.

MoBKRO-HEiBiQiJàs, directeur de Tenquéte de la chambre de commerce, vice- président de la classe 91.

Emile Olliviir, député au Corps législolif, vice- président do la classe 89.

Henri db Pabtillb, sccrétiire de la classe 96.

Pla>t£, chimiste, secrétaire de la rlosse gA.

Poip^b, directeur de l'École professionnelle dMvry, vice-président de la classe 90.

PoTORi^, membre de la commission permanente des valeurs de douane, vice-secrétaire de la classe 91.

Sajou, fabricant dessins de broderies' et do ta- pisseries, président de la classe gA.

Le comte Sbritribb , ancien préfet, commiaaaire du Gouvernement près la conmiission permanente du colportage au ministère de Tintérieur, vice- président de la classe go.

Le baron 0. db Watfbvillb , chef de bureau an ministère de l'instruction publique, seerétaire de la classe 90.

COMMISSION D'ENQUÊTE.

CoRTi, président de la classe gZ^préttànt. Charles Robbp.t, président de la classe 90. Léon DoHRAT, secrétaire de la classe gS. Fr. DuGuiRG, secrétaire de la classe gi. Gdtot-Mortpayroux, secrétaire de la clisse 8g.

De Chaidbbr, auditeur à la Cour des comptes,

aftr^tetrs de la commission d^enquélê. Cohpaighor m Mabcbbvilli, docteur en droit, an

diteur au conseil d'Etat, aecré'mre de la corn-

miêsUm d*en^uéte. Léon Mobillot, docteur en droit, auditeur au

conseil d'État, sscrstatrs <b la commisrion éTên-

quétê. Sazbbac db Forob, auditeur au conseil d'Etat,

aecrétairt de la rommisston d'enquélt. Sddbb , avocat à la cour impériale , mcrétain de

la commifsiofl d'tnquélê.

LISTE 12.

JURY DADMISSION DES OEUVRES D'ART.

MM. LeCfimle db Nied«brbbbbb, séuateur, mambrc d** rinslitot. turiuteudanl des beaux-arts , membre de la Commisbiou impérinii; , prtêident.

Baujo, architecte k

Baani sculpteur 3

Bacdrt, artiste |)eintr<* 1 et a

Ad. DB Bbaduort 5

Bida, artiste dessinateur s et 4

Charles Buao , membre de l'Institut (Sec- tion libre) 3

BoMASSiBCi , membre de l'Iiislitut (Sculp- ture; 3

MM. <>lju«*.

Jules BsKTOH, artiste poiulro 1 et a

BaiOR , artiste peintre 1 et 9

Cab^rel, membre de l'Institut (IVinliire). 1 et s

Cabbt, sculpteur 3

Db Caouort, président do la sociélû fran- çaise d'archéologie &

Cavblibb, membre de l'instilul ( Snilpturo). 3

Maurice Cottibb 1 et a

CoiTt-BB, artiste peintre t et a

Dadzats, artiste peintre 1 vt a

Le vicomte H. Dblaiobdb, conservateur des ËHtauipas à la Bibliothèque Impé- riale ^

tib

402 LISTE 13. COMMISSION DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

PciàM, DMOibra dt Tlnstitut (Arehitec-

tare) h

Dec , membre de rinstitat (Architecture). h

Ddmoht , membre de l'iDstitut ( Scalp tare ) . 8

FBARçiJi, artiste peiotre i et a

Alphonse Faauço» , graTcar 5

Fioaunir, artiste peiotre i et a

GabhiiBi architecte h

GiucHBBiL, graveur. 6

Théophile GAcriKa, homme de lettres.. . . 3

Giaôm , membre de Tlnstitut ( Peinture ). . i et a

GuTiB, artiste-peintre i et s

Le baron de Guilhieiit h

GuiULAum, membre de Tlnstitat (Sculp- ture) 3

Joseph Haiphbii i et a

Hinar i et a

HuTUQoiir-DupoivT, membre de Tlnstitiit

(Gravure) - 5

Ch. JiGQDi , peintre et graveur 6

jALiuaT, artiste peintre i et a

JoDFTioT, membre de Tlnstitat (Scalp- tare) 3

Henri Labiodsti, membre de l'fnstitot

( Àrchiteetare ) k

Lioin 1 Pt a

Albert Lnioii, membre de T Institut (Sec- tion libre) &

Charles Lbbocx, artiite peintre, député

au Corps législatif. . . ^ i et a

Db LoRGnùuKB , membre de linstitat ( lo»-

criplions et belles-lettres) 3

Le marquis Maisoh t et a

Mabcilli 5

Achille MABTonT, membre de l'Instiiat

(Gravure) 5

MnssoRin, membre de Tlnstitut (Pein- ture) I et 9

MicBAux, chef de la section dee berax-

arts à la préfecture de la Seine 3

MoiriLLiaoi , lithographe 5

PasHADD, membre de Tlnstilut (Sculp- ture) 3

PiLs, membre de l'Institut (Peinture). . . i et a Frédéric Riisir, conservateur des musées

impériaux au Louvre i et a

Théodore Boussbau, artiste peintre. i et a

Paul Di SAnrr-VicTOi , homme de lettres., t et a

SoRonx , sculpteur 3

Soijui , conservateur du musée historique

de Versailles 3

Thomas , sculpteur 3

Vaudotu, membre de nnstitat( Architec- ture k

Le comte Wiuis n la YAUm, dépoté

au Corps législatif. teta

LISTE 13.

COMMISSION DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

MM. Le comte di Nibdwiakieki , sénateur, membre de rinstitot, surintendant des heanx-arts, prém- dent.

Le marquis Léon di Lambob, membre de Tlns- titut, directeur général des Archives de TEm- pire.

Labtbt, membre de la Commission du musée de Saint-Germain.

MM.

A. DE LoRCP^Bisn, membre de Tlnstitut, conser- vateur des antiques au musée du Loovre.

Du SoanaAiiD , directeur du masée des Therme et de l'hôtel de Cluny.

Alfred Dabcbl, attaché à la conservation dee nia- sées impériaux , têcrétain.

JURY D'ADMISSION DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

A03

LISTE 14.

JURY D*ADMIS8I0N DE L'HISTOIRE DU TRAVAII^

MM.

Le comte di Niiowuuui, séoatear, membre de tlotUtot, fnriDteQdaot des beaax-arts, prési- deDt de li eommitnoD impérinle des moaumenls hutoriqaes de Fnoce et de la eommiasioo de rhistoire do trtyail, ^renient.

Alfred Dabcil, attaché i la eontervatioD des mu- tées impériaux, membre do comité impérial des travaux historiques , iêerétair»,

Pimiiai 8BGT101I. (XCTBBS DBS TBMP8

ARTi-aiSTOBIQIlBS.

MM.

LAim, membre de la Commission du musée de

Saiot4îermain , prétidtni, Bbbtbabo, conservateur -adjoint an musée de

Saint-Germain.

Ed. COMMl.

Dmonss, membrs de l'Institut. fwmaàÊM u RirrTB. Le marquis db Tibuatb. G. »B MoanuBT, meréimhr: CaiSTiT, tecrétmrê

•BUltàlB BiCnOll. SCIXPTCRB.

«!«, tUtoMt btt-rdicCi en «ariirt, pierre, ivoire, brooie, boit, terre euile, cire, etc.

A. »B LoMrtfaiBB, membre de Flnstitut, conser- vateur des antiques an musée du Louvre, membre de la Commissbn impériale des mo- namsots historiques de France, préndtnt.

BiSBiT DB iocT, conservateur au musûe du Louvre.

Anatole m BiBntfLBMT.

CiâaoaiXBT, conservateur sous-directeur du ca- binet des médailles antiques.

Ed. FocLO, député au Corps législatif.

B. DB MOBTILU.

C. OfnBHAXII.

Ds Saclct, sénateur, membre de Tlnstitot, vice- président de la Commission impériale des mo- numents historiques.

Heori H LoMptfaiBa, êteréuUrê.

FttiBMVT, ascrtffeir» m^mt,

C«BB«R9, asrrrteirv-eil/em/.

TBOISlâMB SBCTIOn. PBINTUBB.

Portreita hisloriqoce, miniataree, manuscrits, chartes,

imprimée, gravâtes, etc. MM.

Le baron Alphonse db Rothschild , préndent.

Ph. Bdbtt.

Léopold Dbuslx , membre de l'Institut.

A. FlRMIlf-DlDOT.

E. Galichon.

F. RxisBT, conservateur au musée du Louvre. Le baron James Ed. db Rotbschiu).

Joseph DB Ladobdb, teeréUàrt. Emile Matbb, sscr^tatrf-M(^'oml.

QUATBiàNB SBCTIOH. OBPévRBRIB.

Armes, serrurerie, bijooi , objets osods en métal ouvré.

MM.

lie marquis Léon db Labobdb, membre de rins« titut, directeur général des Archives de l'Em- pire , membre de la Commission des monuments historiques de France , préndent.

Le comte D'AsHAïui.

Edouard db Bbachoht.

Le prince Ciabtobiski. •Eugène DirroiT.

Jules Lababtb.

Le colonel Puouuxt l'Habidob, conservateur du musée d'artillerie.

Le baron Jérôme Pighoh.

Le baron Gustave db Rotuchild.

Le comte db Sairt-Sbibb.

Frédéric SBiuiàsB , ascr^tetrf.

Bbobdblbt, sscrélatrs luf/stnl.

SmxBB, merétairê a4ioMi.

Stbauss, aêcréUmrê a^ni.

CI!fQUlèMB SBCTIOR. AMBOBLlHBflT.

Meublai, eérBBÛqoo, Yerrerie, éasus, vitnn .

lapisMriss et tisms.

BIM.

Du Sohhbbabd, directeur du musée des Thermes et de Thôtel de Cluny, membre de la Commis- sion impériale des monuments historiques de France, préiidml.

96.

UOk

LISTE 16. SYNDICATS D'INSTALLATION

<i. VlCOU.

A. DK Basoiwsu. <^b. DwiLun. Leopoiii OoDiuL

Le tuarquii» d Hurrroio.

L. Lnoci.

MiiLLBT-DcBoni^r.

Le eomte m Noutos.

YvoH.

Albert JACQcnun, têeréuire.

Cari Dblahqb, Mcréimn ëé^dnt.

Charles MAinmini, wicritMrt odjoini.

LISTE 16.

JIRY DES ÉTABLISSEMENTS ALIMENTAIRES.

(Arrêté du «7 octobre 1867.)

UA4.rbSA \ Le duc » 1, lAenibre de U Commissioo -uit>«frwle. vtc«-pmideu(iiu janr du groupe VII.

Vanc^UK i Le mar^ui» 9') , |iré«iden( du jory de llte^K iMt luMioJau (Le vomie), président du

MM. Li Play ( F. ) , sénateur, commissaire général d<'

TExposilion. Mimn, président du jury de la claisse 79. Pater, membre de Tlnstitut, président du jury

de la classe 70. ZiGHT (Le comte Edmond) , président do jury du

groupe VÎI.

LISTE 16.

SYNDICATS D'INSTALLATION^'».

MK\l»ttKS 1>KS SYNDICATS. MM. V. ^\. ^«Wvmk'ui au C^i^ervatuire iui-

V. tvu Ui* AiU tti uictier^ 55 et 56

V V «X. \^<l VkVH'<l«Xik

V K Ni^ KH^ik^My, «kl lutte (ttfiutre

Vs>l»Mtet«^ ,

^v «! h\ \ UC(^\H'MUt. , .

.. st -voJit^, cvUvMM'^ateur deTEiposi-

V ,s NM^AsuuuW^ vUm» <,\4imi«a

>v\ V v>A (aNi ustut. ....,,.,,

A ,^. lUvAUi U'hivvK' vtuuuiuuale..

V .,, v.xiu.vi oM çhof iW la ville de

V

.Vv Ui Cv>uMte MMisulia- s s,* -SX Ui^jvaiour ail corps

4. Ss»»K K .h«(U.VltMM.

i3

IX

33

38

«9

89

IX A3

73 a5 65

MM.

Baobor a4

Bauorit , constructeur 65

Belvallette , carrossier 61

BiaBHGBR (marquia de) 9

Bbrgbb, ingénieur civil 7uel 71

Bbruard (Léopold), fabricant d'armes. . 37

Besnard et Gerest , filatenrs 55 et 56

Best, libraire-éditeur G

Bionon (Louis), propriétaire agriculteur. 70 et 71

Birder (Louis), ancien carrossier 61

BoiSGLAvr, fabricant de cbàles.. . Sa

Boudieb , fabricant •jG

BoRTBMPS (G.), ancien fabricant 1 G

BoRBEL 93

BossuT, manufacturier 99

BouBET , constructeur hh

BoDuuGBR , fiibricant 96

BouTABEL, teinturier hb

Bbaqdbnib, fabricant 8

UsIk(mvuI K* y^mpe et ehiiïret arabes la rlassw.

SYNDICATS D'INSTALLATION.

A05

Bbeto!! , libi-airc-éditeur

Bbcloh

Cahbol, fahricanL

Calldacd , bbrieaot

CAUonaBi, bbrieant

Caumit, cooftruetcar

Cablbuii, oégociant

CAiramn , représentant Tiuine de Graf-

fenstaden

CkËMi (Ferdinand) , conatnicteur

Casa , fabricaot

Castoi, eonstnicteiir

CATAii aîné , ancien négociant

CHABBii, entrepreneur d*éclairage

CiABiBB, constructeur

Cbabus (Georges)

CiAiBiiai, fabricant d'instruments de

cfairuqpe

CiâCTissAienis , inspecteur des lignes té- légraphiques

CnTAUiB-CuiLcs, constmrieur

Chitmoh, ingénieur au corps impérial

des ponts et cbaossées

CoiBADi, négociant

CuisTOPLi ( Paul) , orfèvre

CoLLiT (Gh.)* manufacturier

CoLLDi (Alfred), négociant

C0IJi.R.

DAcnis

Dacpbdiot (Ad.), manulaeturier

Davaii!ib, membre de la Société de pho- tographie.

DiBUs, fabricant de pianos.

Di Bni, membre de la commission consultative de l'Exposition d'agricul- ture.

Ds CutaoïiT, négociant

Db FaàinmLLi , sous-directeur de TEcole du génie maritime

!)• GATma , inspecteur des forêts

DiLàcsAvi (Gharies), libraire-éditeur.. .

Dnjafcft (iules), auteur d'ouvrages spé- riau

Ditimn père, constructeur

DiucociT, ancien fabricant

Di MiSTAiRo, ingénieur

Dnom^iB, ingénieur des tabacs

DBaaiiT(Ch.)

Dnn-MomiH , fabricant de quincaillerie et d'horlogerie

DissT , ronstructeur

DomASTni, D^o<iant

6

'•9

5:

55 et 56 i8

bk ôo

98

65 3o a'i 65 11

1 1

6'i 63

59

69

«9 «7

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VIII

49

66 'm

«9

39 Ô3

«9 5o

5t

6

î)4

•7

Donnât (liéon), ingénieur des mines.. . gS Do BuTniBB, maître des requêtes au

Conseil d'État hg

DuLos, graveur 96

DUMODLIN-FBOnNT 19

DiTPDis (Sylvain) , fabricant 67

DuBAND (Léon) A6

DcRBNHB, maître de forges 99 el 53

Ddbozoz, pharmacien 95

DusAUTor, fournisseur d'habillements pour

les armées 35

Du SoMMERABD, directeur du musée des

Thermes et de l'hôtel de Gluoy U-i 5

DoTABTBB, constructeur 69

DrvBLLEROT , fabricant ik

Engblmann 6

Ennbmont ( Richard ) 3 1

Facleb , ancien fabricant A6

Fellot, ingénieur civil 63

Flaud , constructeur 53

Fossni , ancien juge au tribunal de com- merce de la Seine 36

FoDQuiBB (Alexandre), maître des re- quêtes au Conseil d'État 37

FouBCADB, fabricant A&

Fbahçois (Durand), constructeur 65 et £6

Gaorbaux bA

Gaiixabd (Paul), l 9

Gastinrb-Rbiiittb, arquebusier 37

Gadssbn (Maxime), ancien fabricant. . . 35

Gbnbst (E.), fabricant de fumisterie. ... 94

G^iABP. fabricant 5t

Gbbmaih (E.) , fabricant a6

Gbbson , fabricant 96

Gillbt db Geandhort, docteur en méde- cine Ag

GiBABD , fabricant 47

GiBABD (Aimé), professeur à l'École po- lytechnique 19

GoNDOuiR, fabricant 60

Gbandbao, docteur és-sciences 5t

Gbelloi' ( Henri ) , négociant 91

GuiLLOCT, fabricant de biscuits 68

Gdinibb , fabricant 60

Haas, fabricant de chapeaux 67 et 96

UALniBR (Salomon ) 91

Habdt, constructeur laetÔft

Habo, négociant 7

Hateh aîné (S.) , fabricant SA

Hbnbt 10

HcBT, ini;énieiir 47

HcooN, constructeur 53

M16

LISTE 16.— SYNDICATS D'INSTALLATION.

Iacqco fib.

JocAras, iByenigT

Liiocur (Albert), «rehitecie

LàMÊÊÊ , seiiier

Li»

LiMLOis, architecte

LkTOCB. &bncaiit àe chaossares

LiCUBtt * membre de le Société de pho- tographie

LiiBKiçoT» &bncant

LiOBBtr M Raii, compoiiteiir de ma-

si«ttte.

LkvujLB . fabricant

Li^oujù y Charlw ) » adminialratear de la

Coutpaifiii» geoérale des omnibiis. . . . La Blm) > ijj^tiitf«r aa coq» impérial des

yimt»

UaLtAu^na . prvÂMaiNtr à rÉede eentrale

ik* «iiH» ttt wwittttf^tiirea

L)M.iK, Q\m(»lruclif«ir

Lkik m l^4Mt«Ar»aA5» diiectear de TÉcole

iiu(»erijli» de d^r^sia

Liujit\. ^t»li»-peiDtre

LuxxàttfbM r ktt^j^vttîeur des minea.

Lv>if%*Y. t^bncsAut

MAiUM*k«.u-l'VuitTt fiftbncaiit

M/uiiuAt iJ«>twph)» i»(péttieur au corpe

lUk^i t«l (jk« miiMa

MiUitkNaT, ui|^«utv'«tr

V|%hli.\« iXMIaUHACtv^r.

M<ttu^t , tAbiiMut.

HkJUkA , lah^'ioaiit

>ibjiv,iui, cvMt.tUucU'Uk^ uu'caiùcieD

Ha^^iMi \ H. K iabrKMiit.

Mv^Uvhal t t'abruvAttt

Vtv% Hx. tal , fiihi-àCtUlt

V^•ikuk. Uuocleur Uv» ateliirra de la

v.u4U|M^4uo ifotiDittle d^wommboa. . . .

V^vki'w. Auciva CKMittIruclettr.

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vS

79 PuBOT, eonaerratear da bois de Bon-

61 logne IX

8 Prit, fabricant 96

69 PoooiALi, iDq>eetear général de la pbar-

1 3 maeie militaire 69

60 PoiPKB (Philibert), directeur de 1*^16

36 profiseaioniieile dTrry 90

PouBsitLGiJi-RosAn, orférre 91

9 PaiLUiux, membre de la Coomiiarion

60 consnltatiTe de Texposition d*agricid-

ture ?III

89 QniLLAc (L.-A.) , coostroctenr A7

36 RimiiaT (J.) , négodant 3i

Rbrabs , entrepreneur de traTaux 68

61 RiTOLLiEB jeane, eonstmctear (7

BiGHAiD , attaché au Ministère de la Mai-

63 son de rEmpereoT Tffl

RicoBD, négociant 46

RoRDBLrr, fabricant 33

69 RoRDOT ( Nataiis ) , délégué de la chambre

de commerce de Lyon. 3i

90 RosB (A.) 16

99 RoDFnr , eonstmctear 53

66 RoDLHAC , négociant 7

33 R0D8SF.AD , fabricant 61

36et96 RoDzii (Hilaire) 68

Rot (Gustave) , négociant 97

ho Saobbit, ingénieur 66

48 Suoo , fabricant de dessins et de tapis-

63 séries 9)

1 1 Sauuixb 93

91 et 79 Saottebs , constnicteor 65

65 et 66 Savallb fils , constructeur 5o

97 Sayoyb 93

49 ScBivB, fabricaot 66 et56

1 8 Sbbval , sous-chef À la direction générale

des forêts à8

69 Servaht, négociant h%

59 SiGAUT, fabricant de biscuits 68

99 Sihgbb , homme de lettres 99

99 Stbbbub , constructeur 65 et 56

9 1 Suc , constructeur 53

99 SUBLOPPB 16

3i Taboubibz 99

Tailbocis, fabricant 3A

9 Tbstob, commissaire de Texposition per-

5^ manente de l'Algérie 38

35 Thi(nabd (Le baron), membre de Tlna-

66 litul 5o

17 THiisAirr (Victor), fondeur en cuivre.. . 99

90 Tbirbt, fabricant de coutellerie 90

96 Thibiob , constructeur 53

LISTE 17. COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.

407

TocAiLLOii (Charies) fiU , ingéoiear 5o

TooAiuM pèr« , eoMtrueCeor de tnoulioB. 67

TooBT, fabricant 35

Tsnps, ancian iSdirieaDt. 89

Yab BLAïuanOTi, ingénieur en chef au

corps impérial de» ponts et chaassé'-s. g5

▼Ain jeune, mannCacturier 99

▼auqvbuii, fabricant 3o

YiLuaoïOT-HDàBT , filatenr 55 et 56

VmT jeune 90

WAAfn, entrepreneur 65

WAnnt-BossiiT, manufacturier 99

WouT, (acteur de pianos 10

INGÉNIEURS DES SYNDICATS.

Babbdi, ingénieur ciril 67, 60, 95

DiLAimOT, conducteur des ponts et chaussées , dâégué pour TExposition

du Ministère des traTSux publics 65

Dnois, ingénieur-adjoint 65

Dubaud, ingénieur-adjoint 65 et 56

Fabas, ingénieur de l*École centrale des

arts et manufactures 6 1 et 69

GuAUSBAU , ingénieur de TÉcole centrale

des arts et manuractnres 49

Labetbib, garde-mines 53

Lakdbiad, ingénieur^djoint A 8

Lbpaiiitbdb, ingénieur de l'École cen- trale des arts et manufactures &7 et 59

Mabtirot jeune, ingénieur civil 53

BUtbibsobh , ingénieur civil 65 et 66

RouTBB, ingénieur de TÉcole centrale

des arts et manufactures &8 et 5o

Sahbdg , ingénieur civil 63

Sinon, ingénieur deTEcole centrale des

arts et manufactures 55 et 56

SiiiGBOLLB , ingénieur de TEcole centrale

des arts et manufactures 54

Thomas, ingénieur de l'École centrale

des arts et manufactures 5i

VAiLLAirr, ingénieur civil Uo

LISTE 17.

PRESIDENTS ET SECRETAIRES DES COMITES DEPARTEMENTAUX.

AIN.

MM.

(Le comte), député an Corps législatif,

BoMB, député au Corps législatif, vict-prétident. Pkoujt, êfcréUùr$ adjonU.

AISNE.

Havt-Pusiu (Do), ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, frétiiUnt.

DinoLAni, membre du conseil généra], maire de Soissons , ricê-jrrsnifNt.

DvcnsHB, membre du conseil gjénéral, maire de VenrittSi viet-fréiidenL

GBiaaoïs (Db), oiaire de Château-Thierry, rt'ce-

PiCAB» (Cb.), président de la chambre de com- merça de Saiot-Qneotin , meê-fréàdnU.

Basiov, oiembre du conseil général, maire de Guiae, meréimr$,

MaiioBcx (Henri), négociant, sscr^irf.

MM.

Mabsaux , membre du eonseil général , mentéir». Vauebaro , agriculteur, «scrétawv. VnicHOB , maire de Laon , êecrétair».

ALLIER.

Dbsuabocx db Gacuhr, député au Corps légis- latif, préiidnU.

RiTHABii , ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, viet'prétidêni.

Labhiiiat(Db), rice-président de la société d'agri- culture, êecrétmre.

GoDTBBAiB (Db), ingénieur au corps impérial de« mines , aecrtffairt a^^otnl.

ALPES (BASSES).

Clippub , membre du conseil général , prémdmt, Rabbact-Lakgb , directeur de la ferme -école de

Paillerols , vice-préiûCni/. Lottob, architecte, secrétaire.

&08

LISTE 17.

ALPES (HAUTES).

GiRTiL, ingénieur en chef an corps impérial des

ponts et chaussées, prétident, Aluib, directeur de la ferme-écolo de Berthaud,

vicê-prétident. Amat, membre du conseil général, tfice-préêidênt. GouLAiH, architecte du département, ieerétaire,

ALPES-MARITIMES.

Malacssïiia, membre du conseil général, maire

de Nice , préndent. Abbo, président de la chambre de commerce,

vice-préndent. GoRTB-GnAiivcHAMPS , ingénieur en chef au corps

impérial des ponts et chaussées, vic0-préndent. Gazah , membre du conseil général , vice-ffréndetU. Piuki, négociant, vice-préndenL RoRHAiRB, membre de la société d*agricultore ,

Kcrétairt.

ARDÈCHE.

Blauchon , filateur et moulinier, prétident.

'Alleo!! (Henry), ancien président du tribunal de commerce, viee-prétident.

CucHET (Gabriel), président du tribunal de com- merce, vice'prémdent.

Dsjoui, président de la société d'agriculture, vic9-préndent.

DiSTREm , propriétaire-agriculteur, vice-prétident.

Lap'RGb (Dr), fabricant de chaux hydraulique, vice-préndênt.

NlBB, maire de Privas, vice-préâdent.

BoNGAREL, ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées , aecrétairc.

ARDENNES.

Cumn-Gridaine , fabricant de draps, prétidenl. EsTiTAirr (Ed.), manufacturier, vice-prétident. Lbcrabtbub, maire de Charleville, vice-président. Colle , ingénieur au corps impérial des ponts et

chaussées, êecrétaire. MiALABET, agent-voycr en chef, êecrétaire.

ARIÉGE.

Laobbhs, président de la société d'agriculture, président.

EspT (Dominique), membre du conseil général, dee-prétident.

Mercadibh (Auguste), maire de Foix, vice-prési- dent.

Bbcq (Laurent), négociant, secrétaire.

Mossr , ingénieur ou corps impérial des mines , ar-

créUiire. Yidalot, ingénieur an corps impérial des pont*

et chaussées, secrétaire.

AUBE.

Abgbrcb, membre de la société d'agriculture, maire de Troyes , président.

FoirrAiiiE (Félix), président do tribunal do com- merce, vice'président.

Blebzt , inspecteur des lignes télégraphiques , êe- crétaire.

Saossier (Louis), juge au tribunal de commerce. secrétaire adjoint.

AUDE.

Roqces-Saltaza , député au Corps législatif, maire de Carcassonne, président.

Gastbl, membre de la chambre de commerce et du conseil général , viee-présidênt.

SkTQi , membre du conseil municipal de Carcas- sonne , secrétaire»

Cobbbt-Pbtbdssb, vice-président de la société d'a- griculture , secrétaire o^foml.

AVEYRON.

MoHSBiORAT ( Db) , membre du conseil général , pré- sident.

BoissB , ingénieur civil , secrétaire.

Dblbstbac , ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, secrétaire.

BOUCHES-DU-RHONE.

Armahd, vire-président de la chambre de com- mprce , président.

GnMiG (Jules), membre de la chambre de com- merce , vice-préndent.

LoiuoR, ingénieur eu chef au corps impérial des ponts et chaussées, secrétaire.

Mbissonnirr, ingénieur en chef au corps impérial des mines, secrétaire.

CALVADOS.

BxADJODR (David), président du tribunal de com- merce de Gaen , président.

Pierre (Isidore) , correspondant de rinslitnt, n'es- président.

MoRiBBB, professeur de In faculté des sciences, secrétaire.

COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.

/i09

CANTAL.

EêQi'iBoo Di Pabud, député au Corps léj^slatif,

mairo d'Aurillae , préaident. CatczBT, membre du cooaeil général, député au

Corpa législatif, vi€9-prétid$nt. DiLALo, membre du conaeil générai, rice-prén-

DcBiF, membre du conseil d'arrondissement, vice-

prénienL Lkspijcassi, maire de Murât, vice-prétident. DrasiriL, ingénieur, aecrétain. MiiAKDi (Dominique), avoeat, iecrétaire.

CHARENTE.

GiLUKBT DBS Sbgctrb, député au Corps législatif,

préêidemt. Hbbiibmt (Auguste), négociant, vire-préiident. I.cc4!(, ingénieur au rorps impérial des ponts et

rbanssées , uerétairt.

CHARENTE-INFÉRIEURE.

EunsT, membre du conseil général , prenV/fn/. FocBHiBB, membre du conseil d*arroudi88oment,

aprrfCoTrV. AniOL, directeur des constructions navales, rtce-

frtmdent. GciUBHiu , ingénieur au rorps impérial des ponts

et chaussées, êêcréUtire.

CHER.

Nbslb (lie comte db), député au Corps législatif, président.

BocBBALOCB , ingénieur civil , vice-préndmt. Cbabas, ingénieur en chef au corps impérial des

ponts et ebaussé(*fl, vice-préêident. D'HAB4.n6ciBB DB QmcEiioT, président delà société

d'agriculture, tiee-président. GftiuciBB, ingénieur civil, êecréiaire. RoccB, architecte, seiréiaire,

CORRÈZE.

VouBBABOB, ingénieur en chef au corpa impérial

des ponta et chaussées, préndent. LBoiBB, HMOubre du conseil général, vit^-prén"

demt UarocuaiB , capitaine d*artiilerie , viceprctidfnt Lacossb, archiviste, aecrétain.

CORSE.

?o«i>, ingénieur en chef au corps impérial des pools Pi chaussées, prràdtnt.

FnASSETo, ancien président de la société d'agri- culture , vice-préaident.

BoDTRY, architecte, secrétaire.

KoziOROwicz, ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées, secrétaire.

Kbapft, ingénieur au corps impérial des ponta et chaussées, secrétaire.

CÔTE-D'OR.

Thénard (Le baron Paul), membre de l'Institut, président.

Gaulir , président du comité central d'agriculture de Dijon , vice-président.

MaItrb (A.), président du comité d'agriculture de Chàtillon , vice-président.

Pbrct(Db), vice-président du comité d'agricul- ture de Sémur, vice-président.

VEnoRETTE DE LA MoTTE (Lo vicomtc de), iugéuieur au corps impérial des mines, vice-président.

Ladbbt, professeur à la faculté des sciences de Dijon, secrétaire.

COTES DU- NORD.

Lègue , conseiller de préfecture , secrétaire géné- ral , président,

DujABDni, ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, vice-président.

Gacltibb do Mottat, membre du conseil général , secrétaire.

CREUSE.

SALLARDEorzE DB Labmoriiaix, dépulé au Corpt* législatif, président.

SoLLiEBs (Lo général De), propriétaire -agricul- teur, vice-président.

Pbbathon (Crprien), président de la chambre consultative des arts et manufactures, secré- taire.

DORDOGNE.

Mabbot, inspecteur (général drs mines en retraite , président.

CBâiODX (De), président de la société d'agricul- ture de Périgueux, vice-président.

GciLLBBOT DB Nebville, ingénieur rn chef au corps impérial des mines, secrétaire.

DOUBS.

Bbbtillot, uiouibr.' du conseil général , président. Vkvcounit commandant- d artillerie en retraite, rirs'présideirt.

AlO

LISTE 17.

SnoLH , président du comité d«s forges k Aodio-

court , vic»-prétident, Gastan , inspectenr deê archives communales, m-

erétaire. Ghabaud-Latocr (Db), fabricant d'horlogerie, as-

crétaire. GimifOT, ingénieur aa corps impérial des ponts et

chaussées, tecréuùrt. RibAL, ingénieur au corps impérial des mines,

iecréuùre,

DRÔME.

Dopstf DB LoiBB , président de la société d'agricul- ture, président.

Labragb (Le comte ob), propriétaire agriculteur, ffice-préiidênt.

SÉRDSCLAT, président de la chambre des arts et manufactures , vice-président,

Gberbvibb, imprimeur, secrétairs.

Lambbbt, filateur, secrétaire.

EURE.

Pbtit (Guillaume), député au Gorps législatif,

présidsnt. Ghadybl, manufacturier, vice-jfrésident. Davilubbs, manufaclarier, vice-président. Abibaut, ingénieur en chef au corps impérial des

ponts et chaussées, secrétaire.

EURE-ET-LOIR.

Rbillb (Le vicomte), député au Gorps législatif , président,

BiLLABD DB Saibt-Lacmbr , maire de Ghartres, vies- président.

Lbvibb-Hdet, membre du conseil général, pré- sident du tribunal de commerce , vice-président.

BoDTET, vétérinaire , secrétaire.

ViSsiAH (Db), ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées , Hcréiaire.

FINISTÈRE.

Lb Gi'AT ( p.) , conseiller de préfecture , président.

Bbiot, président de la société d'agriculture , oicc- président.

HoMOif, négociant, viee-jwïfsûienf.

KEBjéou (L. db), directeur de ferme-école, vice- président.

ADMAhuB, ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, secrétaire.

Rabot ( Gh. ) , conseiller de préfecture , secréteùre.

GARD.

LiBAcm (Db), premier présideot de la Goor im- périale, président.

Acais, ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, vice-préeidsnL

Bbau, membre du conseil général, tiiBS-préeiàemt.

Mathabbl (Db), receveur général, sorisr.

RivoiL, architecte du gouvernement,

RoassBL (Ernest) , secrétaire adjoint,

GARONNE (HAUTE).

FiuiOL , président de l'Académie des seienees . préeident.

B\CH , professeur d'architecture i l'école des beaui- arls, vice-président.

Gazb, président de la société d'agricullore, vcor- président.

RoQDBMADBBL (Db), Capitaine de vaisseau en re- traite, vice-président.

Baillbt, professeur à l'école vétérinaire, secré- taire.

Babbt, professeur à la (acuité des lettres, secre- taire.

Mathbr , lamineur de cuivre , secrétaire,

PuxBT (Db), membre de la chambre de com- merce, secrétaire.

RoscHACH, inspecteur des antiquités, secrétaire.

GERS.

Roque-Ordam (Le comte db l()> président de la société départementale d'agriculture, prMisnl.

Bobdas (Db), ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, viet-préeideni.

PnQUBPAL, ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées, secrétaire.

GIRONDE.

Bbochon , maire de Bordeaux , président. GoBTBz, membre de la chambre de commerce,

vice-président. Malaubb, ingénieur en chef an coi|m impérial

des ponts et chaussées , oioS'presùiMt. LïoB (Alex.), membre du conseil général, ssers-

taire. RoBAOUA , ingénieur au corps impérial des ponts

et chaussées, secrétaire. SouBGBT (Adrien), ancien adjoint, eeerétmre. YiBiLLABD (Albert), manufaeturir, sicrrflstins.

COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.

/j11

HERAULT.

PkQin (Jales), dépalé au Corps légiriatif, préti-

dtnt. Ri«T, iDgéoieor en chef ao eorpa impérial des

pools et chaussées, vie§-prétident, YuLLà (Louis), président de la société d'agricul-

tare , vie§-prémdgnt. LniriAivr (Ernest), propriétaire, teerétain. Siorr-Pimi (CamiUe), professeur agrégé & la

lacntlé de médedoe, ieeréiairt.

ILLE ETVILAINE.

BomiOT ra SAorr-Cn , maire de Rennes , prétidenL

Li Tasodult, président de la chambre de com- merce , viee-prûidênt,

BossiT, ingénieur en chef au corps impérial des mines, atcr^lMT*.

▼ossiBi, ingénieur au oorpe impérial des ponls et chaussées , atcrétotrs MQoin/.

INDRE.

TiiTia (Amédée), sénateur, j^rêiidlMl.

VmuT (JosI), membre du conseil général, vice- prêtidêtU.

La Gtiro (Gustave), agent-voyer en chef du dé- partement, têcrétairf.

INDRE-ET-LOIRE.

Gooi^ (Eugène), président de la chambre de commerce , pténdênL

Aaai4MiAn.T, président du comice agricole de Loches , vke-prétidetu.

PiLTtBi4C (Placide), négociant, vieê-prédâtnt,

QmiaoïiT (Le marquis db), député an Corps lé- gislatif, viet-jnréêidênt

CiAMMar, flMmbre du conseil municipal de Tours,

M AU (Paul) fils, imprimeur, têcrétmre. Rociui-CoraM, ancien négociant, mcrétairt,

ISÈRE.

Barrai, ingénieur en chef au corps impérial

des ponts et chaussées , primdênt. Dhamil, négociant, président du tribunal de

commerce, tiee-préMdent. BinisoT, ingénieur ao corps impérial des mines.

JLRA.

Bonis, ingénieur en chef su corps impérial des ponts et chaussées, préméêmt.

jBAirm (Théodore), président de la chambre consultative des arts et manufactures de Saint- Claude, vioe-préndenL

Lamt, membre du conseil d'arrondissement de Saint-Claude, vicê-prétident.

JoBBz (Alphonse), maître de forges, vtce-préndml.

TiNSBâu (Db), propriétaire d'usines, membre du conseil général, vice-président.

CtBBTAïf, président du tribunal de commeree, iécrétain.

Oo^RiB!! (Le frère), directeur des écoles chré- tiennes , acréiairt.

LANDES.

Marbast (Adolphe), membre du conseil général,

préndenL GuiLLOCTBT (Db), député au Corps législatif, eies-

prétident. Cbodzbt, ingénieur en chef au corps impérial des

ponts et chaussées, tecréiairt, DivB, secrétaire de la société d'agriculture, ssere-

foire. Rima, ingénieur an corps impérial des ponts et

chaussées, fecréfairs.

LOIR-ET-CHER.

ViBBATB (Le marquis db), préaident du comice

agricole , prémdtfU, Hbuit, ingénieur au corps impérial des ponts et

chaussée)!, vire-prétident. Nadaillac ( Le marquis db ) , membre de la société

archéologique , vic9-pré$idenL S«LTAT, scT rétaire du comice agricole, oics-pre-

tidetU. JoLLois, il génienr au corps impérial des ponts et

chaussées, mcréfirt. PorBBT, ingénieur au corps impérial des ponts

et chaussées , «ecrélatre.

LOIRE.

Balat (Francisque), député au Corps législatif, prémdent

DccBETALABD, membre du conseil général, vies- prétiàent.

JocrriAT, colonel d'artillerie , vicê-prétidêni.

YouGT (Le comte m) , président de la société d'a- griculture , riee-prétident.

Cacarbik , ingénieur en chef au corps impérial des mines , tecrétaire.

EcTBBTB , sous-directeur des forges de Terrenoire ,

GBBB?rrBT, fahrirant , tenrtaire.

ài^

LISTE 17.

LOIRE (HAUTE-).

Calehâbd di LàrATBTTB (Cbailes), membre du conseil général , prétideni.

Audr^-Gourtial, président da conseil des pru- d'hommes, vice-prémdent.

Atmard, membre de la société d'agriculture, vies- président.

Chodtoii , directeur de la ferme-école de Nolhac , vice-préiident.

Balme (Louis), propriétaire, êecrétaire.

RoBSRT ((^hnrles), fabricant, êecrétaire adjoint.

LOIRE-INFÉRIEURE.

AaHODs-RiTiiaB, membre du conseil général , pré- Mdenl.

Sbsm lisons (le comte db), président de la société d'agriculture, vice-préndent.

BoBiBBEB, professeur de chimie, nerétaire.

Marioxnbad , seci'étaire de la Commission des mu- sées, êecrétaire.

LOIRET.

Daddibb , manufacturier, président de la chambre de commerce , président.

PsBBOT, vice-président de la chambre d'agricul- ture, vice-président.

ViGRAT, membre du conseil général , maire d'Or- léans, vice-préêident.

Saiiuor, ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées, êecrétaire.

Largaluib (Db), directeur du uiuséc do peinture , sfCTftoJrs adjoint.

LOT.

Mlrat (Le comte Joachim), député au Corps lé- gislatif, membre du conseil général , président.

Caviole, docteur en médecine, vice-président.

Materre, membre du conseil général, vice-prési- dent.

RoLL\ifD, juge de paix, vice-président.

Dbmeacx, président de comice agricole, secrétaire.

Boi'rGCBS, agriculteur, secrétaire adjoint.

Cartaril, chef de bureau de la société agricole, êecrétaire adjoint.

liARR, juge, soci*étairo de la société agricole, se- crétaire adjoint.

LACARRiiai, juge de paix, êecrétaire adjoint.

LOT-ET-GARONNE.

Amblarb ( Chéri ) , propriétaire-agriculteur, préni- dent.

BoRHomiB, propriétaire-agriculteur, vice-preeident. Laroqub (Charles dr), propriétaire-agricolteor,

vice-préêident. Goux, vétérinaire, êecrétaire. Mager , pharmacien , êecrétaire.

LOZÈRE.

Odilor DR Gbarpal, mt'mbre du conseil général, préêident.

Rodssbl (Théophile), membre du conseil géné- ral, vice-préêident.

Lbsciirb ( Dr), membre de la chambre consultative , à Monde, êecrétaire.

Tastc, ingénieur au corps impérial des pools et chaussées, êecrétaire.

MAINE-ET-LOIRE.

Lair^-Lirochr, vice-président de la chambre d** commerce , président.

CooRTiLUER (Auguste), vice-président du comice agricole de Saumur, vice-président.

Loyrr, président de la chambre consultative des ails et manufactures, vice-président.

Bessor (Léon), président du tribunal de com- merce, êecrétaire.

Blavirr , ingénieur au corps impérial des mines , secrétaire.

Brossard DR CoRRiGRT, ingénieur au corps impé- rial des mines, secrétaire.

FoKTENEiU, président de la sociélù d'horticulture de Chnlet, secrétaire.

MANCHE.

AuvRAT, négociant, vice-président.

Saiiit-Geriiai?! (Dr), député au Corps législatif, vice-président.

Tocqibville ( Le comte dr) , membre du conseil général, vice-président.

Didier , architecte et conservateur du musée , se- crétaire.

Lephcard, chef de division à In préfecture, secré- taire.

Rdprlle (De la), |)ayeur, secretaiit.

MARNE.

WERii , député au Corps législatif, président. Pbrrirr (Charles), membra du conseil général,

maire d'Epernay, vice-président. Perrier (Eugène), membre de la chambre de

commerce, vice-président. Pic ART, président du comice agricole de Sainte-

Menehould , vice-président.

COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.

AÏS

Cbaudor di BiiAiLLU ( Pâul), iiégociant , iecrétoire. DccHATiox , président du comice agricole de Reims,

•ferefoirr. SiTT, ageotnvoyer eo chef, êtcréUttre.

MARNE (HAUTE).

MioR, président du tribunal de commerce, pré-

ùJtni. DcrotcQ, ingénieur an corps impérial des mines,

■M.I flflli V.

MAYENNE.

MBacin (Le baron), député au Corps législatif, prtaident,

Lblassecx , membre du conseil général , vice-pré- ndent.

RoossiL, membre du conseil général, viee-prén- déni.

TovTAiii (Gb. ), président de la chambre et du tri- bunal de commerce, vicê-préndent.

Focaiiiia, maire do Ghéteao-GoDtier, ëeerétain.

Labocol'I , ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées, êecréUdre.

SiBccs ( Le baron de ), président de la société d'agri- culture et de la sociét«^ arcbéologiqne , êterétain.

MEURTHE. BcooiT ( Le baron ), député au Corps législatif, pr^

Dbooot (Le ricomto), député au Corps législatif,

Éub.Baou, président de la chambre de com- merce, vict-préiidênt.

BcQCir (Paul), directeur de la saline de Dieuie, armftatrr.

MinaoBoa di Dombasli, fabricant d'instruments aratoires, âeeréîairf,

MEUSE.

BoBPA» (Henry), président de la chambre de commerce , prénâtni.

BiasT (Paul), membre de la chambre et du tri- banal de commerce, viee-prégideut.

JuoiOT (iules), président du tribunal de eom- meree. riet-presidenL

DtfaosiT, ingénieur civil et architecte, tecrétairt.

Lft«oiiai-ViRLr, fabricant, tecrétairt,

MORBIHAN.

LâunmiT, maire de Vannes, prêmdent. BuuwD, ingénieur en chef an corps impérial des pools «t chaussées , vitê-prtndmH,

Masaabiad, secrétaire général de la préfecture-,

vicB-prétiditnt. FoDQriT (Le docteur), président de la société d*a-

griculturn , iecrétaire.

MOSELLE.

Mab^chal (Félit), membre du conseil général, maire de Metz , préaident.

DiDioii ( Le général ) , membre du conseil munici- pal, vice-préêident.

MiBcus, membre du conseil général, vice-préti- dent.

Babiik, ingénieur au corps impérial des mines, secrétaire,

WoRMS, membre de la chambre du commerce, fecrétahre adjoint.

NIÈVRE.

BoucADMOfiT, député au Corps législatif, prétident.

Bexoist d'Axy (Le comte), propriétaire-agricul- teur, viee-préeident.

Mabiblle, directeur des constructions navales, vice-prindent.

Saint-Prallb ( Le marquis de) , membre du conseil général, vice-prnident.

BoccAUMONT (Adolphe), ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, iêcrétaire.

NORD.

Cbbspel (Ch.), président du tribunal de com- merce, vicê-préndent.

Ebboclt-Batabt, appréteur et filateur, maire de Roubaix, vice-président.

CoBERWiHDEB , agronome , eecrétaire.

GiBABDiN , doyen de la facnlté des sciences , tecré- taire.

OISE.

Bblloiv, maire de Beauvais, préeideni,

CoBBEBov (Le baron de), député au Corps légis- latif, vice-prciident.

Plabcy (Le vicomte pb), député au Corps légis- latif, viet-prèndent.

GoiWiR, professeur d'agriculture, êtcrétaire.

Salis (Le vicomte Paul de), propriétaire-agricul- teur, eecretaire «u^oint.

ORNE.

Le Rat db Miokitot, préfet, préeidênt. Saipt-Cuib (De), ingénieur en rbef au corps im- périal des ponts et chaussées, vicê-préeident.

àik

LISTE 17.

Sicofiàu (Léon m la), membre du conseil gé- néral, vicê'préêidmL ÀiiiouL, architecte du déparlement, neriuûre, La Gdat (Le baron), membre do conieil général , Êtcréiaire,

PAS-DE-GAUIS.

HiaLiHcocBT ( Le baron d' ) , député an Corps légis- latif, président.

DicBOHncQUB , membre du conseil d'arrondisse- ment, vieê-prénd$nt,

JouBDAtR, député au Corps légidatif, mce^pr^ ndtnU

RArmntiu db Lislb, président da tribunal de commerce, secrétaire.

Waillt (Db), ingénieur an corps impérial des ponts et chaussées , ucréiairt.

PUY-DE-DÔME.

Lbcoq, président de la chambre de commerce,

fréndtnt, Rbhoux, président du tribunal de commerce,

vù»-fréndtnL Jaloustbb, chef de dirision à la préfecture, ieeré-

Uttr$.

PYRÉNÉES (BASSES-).

Dabistb , sénateur, prinient.

L4BAT, membre du conseil général, vicê'préiidenL

Labbabubb, député au Corps législatif, vice-pré-

tidirU. Gbrbbau , ingénieur au corps impérial des mines

«icr^tatrtf. Sbbs , président du comice agricole , secr^fairs.

PYRÉNÉES (HAUTES).

Cabtblmobb (Db), président du comice agricole,

préndtnt, Gbbczbt fils , manubcturier, vice-présidmL BuBO DB Labbit, sous-directeur de la ferme-école

de Yiscos, tecrétaire, Fbossabo , êecrétairB, Pbsldi, ingénieur au coi^ impérial des mines,

mcrMre.

PYRÉNÉES-ORIENTALES.

Passaha , maire de Perpignan , préêidMnt. Noi, membre du conseil général, aecr^tatre. Vieirou, architecte du département, «icrétaire.

RHIN (BAS-).

CoDiiis, ingénieur en chef an «Hpt in^érial des

ponts et chaoBsées, jvrMdml. Ddbocq , ingénieur en chef an corps impérial des

mines, 99créUùr9.

RHIN (HAUT-).

Pacsabd, préfet, jirMtdenX Wowormre. RiBDBB (Amédée), manufacturier, jNiMdmt. DoLLPcs (Auguste), président de la société indus- trielle de Mnlhouse , ucréuûm,

RHÔNE.

BomiBT (Jules), président du conaeU des pru- d'hommes, pré^dtnt.

JouaoBDiL , directeur du musée d*art et d'industrie , iecréudre.

SAÔNE (HAUTE).

BoumB (Le baron), membre do emneûféoéral, préààtnt,

Ain»BUBBB(Le marquis n'), député an Gorpa lé- gislatif, viee-préndtnt.

Mabtblbt, banquier, maire de Lure, vice^pridiua.

Rbtoii, membre du conseil général, maire de Gray, viee-primdênt,

DoBMOT, ingénieur au corps impérial des mioea, iecrétaire.

Bbsançoh, membre du conseil général, âeerilmn.

Pbbbon, receveur municipal, sscrMaàit.

SAÔNE-ET-LOIRE.

CHAPUTs-MoRTunLui ( LebaTOu db). sénateor, pré- ndent,

Ghaoot (Jules), député au Corps législatif, vtce- préëidânt.

CeisBinL (Db), député au Corps législatif, mcs- prétidenL

Dbsbillioht, directeur des établissements du Creu- set, vieê-prétident.

GoicHAiD-PoTiaaBT, président de la ehambre de commerce, vicê'prétidnU.

PioT, membre du conseU général , maire de Ma- çon , vtc#-^»r^tidsii(.

Chaisb (Db Li), ingénieur an eorpa impérial des ponts et chaussées, sserAaIr».

PiLLoid (Ch.), conseiller de préfecture, (inrs.

COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.

A15

SARTHE.

CiALOf-PÂSQini, membre du eooseâ général,

maire do Mani, prétidna. Timun, membre da conseil général, vice-

friÊiitmt. Jcuni, ingénieur an oorpe impérial des mines,

Mcréfeuns. HmaiiauM, ingénieur cîtA, mtrétmrt aijoint.

SAVOIE.

AuxAiDBT (D*), maire de Ghambéry, préndent.

CiAPmoH , président du tribanal et de la chambre de commerce, vicê'préridtnt.

BouiAH, secrétaire perpétuel de la société cen- trale d'agriculture, êeerétaire.

TocHON (Pierre), conseiller d*arrondittement, aecrétatre adjoint.

SAVOIE (HAUTE-).

LAoniAL , président du comice agricole , préiidênt. BimoLon, député au Co^m législatif, mcê-pré-

jidmt LAurra père, membre du conseil général, vice-

pri$UI»nt. Pusàai», député au Corps législatif, vice-prémdenl. BAGJur( François), tanneur, iecrétairc

SEINE.

BiANCBi (4llred), conseiller d*état, secrétaire général de la préfecture , préêident.

Dabslat jeune, dépoté au Corps légidatif, virs- pféêuUHtm

Pujoob, membre do conseil général, vie^-pré-

Poisso!! (Le baron), ancien officier d*artillerie, membre do conseil général, Mcrétaire.

TviBACT (Germain), membre do conaeU général, sscrtiein.

RocBBBOn, chef do boreao de TagricoUore et do commerce à la préfecture, meréuâm adjomi.

SEINE-ET MARNE.

Mabx, ingénieur en chef ao corps impérial des

pools et chaoasées, frétiàÊnt, Làffoua , secrétaire do comice agricole de Mdon ,

DcvBROER , ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, vicê-prétidÊnt.

PooRTALàs (Le comte de) , membre du eomice agricole, vice-prmdent.

Dbsscs , chef du cabinet cl de la division du secré- tariat, secrétaire.

Gbatiot (Amédée), direcleur^gérant de la pape- terie d'Essonncs, secrétaire,

JoLT (T.), constructeur mécanicien, secrétaire.

Richard de Joitvajvck , ingénieur civil , secrétaire archiviste da comice agricole , secrétaire.

SEINE-INFÉRIEURE.

Barsbt (Henry), député au Corps légidatif , pr^ sident.

Bocrdo!! ( Mathieu ) , président de la chambre de commerce d*Elbeuf , vice-président.

PocTER-QniRTnR , député au Corps légi^tif , vica- président.

CoRDiBR ( Alph.) , membre de la chambre de com- merce de Rouen , secrétaire.

Faucbbt, président de la société centrale d*8gri- culture , secrétaire adjoint.

Larolois d'Estaihtot, président de la société d'émulation du commerce et de l'industrie, se- crétaire adjoint.

SÈVRES (DEUX-).

DaoLADDi, ingénieur en chef au eorps impérial

des ponts et chaussées, /yr^jùimf. MucmaR (Di), docteur en médecine, tficepré

sidênt. DAicouaT, chef de la division du aeerétariat A la

préfecture, ascrtffatrs.

SOMME.

CoanoAD, conseiller d'état, préfet, présidtnt. VrLn^ii-MoLLRT, membre du conseil général,

vice-président. PoRCBi (Narcisse) , membre du conseil municipal ,

secrétaire. Thuillibb, professeur d'agricidture , secrétaire

adjoint.

TARN.

SEINE-ET-OISE.

Paaort (I^ duc bb), vif r - présideul du conseil géorral , président.

GiscLABD, chimiste,

OiiOUBL, membre du conseil général, vie^'préri»

dent. Voi»i5is-Lavbrbiéri (Db), président du eomice

agricole de Laveur, rite-préndent.

&16

LISTE 17. COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.

DiCAZM (Le baron), préaident du comice agricole

d*Àlby, iecréîaire. FiAifCB (De), directeur de la ferme -école de

Mandool, êecréUttre.

TARN-ET-GARONNE.

ScEUBSiHd, ingéniear en chef au corps impérial des ponts et chaussées , prétidênt,

GATDBSBf président du comice agricole, maire de Moissac, vice-président.

DoDHiic, président da tribunal de commerce, vice-préêident.

Tadpuc (Louis), président du comice agricole de Gasldsarrasin , vice-prétidenL

Dmni , iccrétaire.

LàCBàoK-FossAT, membre de la chambre consul- tative de Moissac, secrétaire.

Raby (Elisée), membre de la chambre consulta- tive de Moissac, tecrétaire.

VAR.

Golut-Mbtgbit, ingénieur en chef au corps im- périal des ponts et chaussées , président.

GADssEMni^-AMiG , négociant, vice-président.

Mathibc , membre du conseil générol , vice-prési- detit.

Pons-Petruc , ingénieur civil , président de la chambre et du tribunal de commerce de Tou- lon , vice-président.

BiAGHAS, membre du conseil d'arrondissement, secrétaire.

GoiRiN, ingénieur civil, architecte du départe- ment, secrétaire.

Modbaillb, constructeur de machines, secrétaire.

Rayuaud (Victor), agronome, membre de la so- ciété d'agriculture , secrétaire.

VAUCLUSE.

Vbbdbt, président de la chambra de commerce,

président. Gehdarmb, ingénieur en chef au corps impérial

des ponts et chaussées , vice- président. Pavbe de Thierrbns, négociant, secrétaire.

VENDEE.

FoBESTiEB, ingénienr en chef au corps impérial

des ponts et chaussées , président. Majod de La DéaDTBBiB, maire do Rochetréjoux ,

vice-président.

Pequih (Léon), filalcor, maire de Cogand, vice- président.

MnL\!io (Charles), président de la société d*bor- ticuUure, eecrétenre.

QcBBQui, membre du conseil général, maire de Puybelliard , secrétaire.

VIENNE.

RoBEiT DB Bbadcrâmp, député au Corps législatif,

président. BoDRBBAU, président du comice agricole de Saiot-

Geoi*ges, vice-président. Fbbbabd , ingénieur en chef au corps impérial des

ponts et chaussées, vice-préddent. M^KABO , ancien proviseur, secrétaire. Labcladsb (Db), directeur de 1j fenne^cole de

Monts, secrétaire aé^oinL Malapbbt, chimiste , secrétaire aJfjoint.

VIENNE (HAUTE).

Petit ( Léon ) , président du tribunal de commerce ,

président. Bouillon (Jules), maître de forges, préaident de

la chambre de commerce, vice-président. Pour AT (Emile), fabricant, vice-préndent. AucAUD (Victor), fabricant, sea^taire Ardant (Henri), fabricant, secrétaire.

VOSGES.

BiTFBT, député an Corps législatif, préeident,

Geuot, membre du conseil général , vice-prémdent.

Madd'heux, maira d'Épiiial, vice-président.

JoDBKBT, membre du conseil d'arrondissement, . secrétaire.

Laurent (Jules), directeur do musée, secrétaire.

Prud'homme, ingénieur eu chef au corps impérial des ponts et chaussées , secrétaire.

Pruines (De), maître de forges, membre du con- seil général , secrétaire.

YONNE.

Martireau DBS GHBSini (Le baron), membre du

conseil général, maire d'Auxerre, président. Gouturat , membre du conseil général , maire de

Joigny, vice-président, Deuoand, membre du conseil général, maire de

Sens , vice-^nrésidenl. Cotte AU, juge A Auxerre, ascrstotr». LepArb, secrétaire du comice agricole et vtticole

de rarrondisscmeni d'Auxerre, secrétaire.

LISTE 19. COMMISSION CONSULTATIVE.

417

LISTE 18.

COMMISSION CONSULTATIVE POUR LES EXPOSITIONS D'AGRICULTURE, CHARGÉE DE LA CONFECTION DES PLANS, DE L'INSTALLATION DES PRODUITS ET DE LA DIRECTION DES CONCOURS.

MM

Albert di SAi>T-Li«u, propriétaire-agriculteur, membre du conaeii général de la Nièvre , préêi- étni. Fronof .

Althato, ingénieur en chef an corps impérial des poDt« et chauMées , chef du service des prome- nades et plantations de la vUlc de Paris, vic^ prendent. Francs.

DccLos, propriétaire agricultear, vtca-jrésûbnt. Frmnet.

Do Patf , iogénienr eu chef honoraire des ponts et chaussées, vic0-prénd€nL Bdgique.

Bin (Di), propriétaire agriculteur, membre du conseil général du Morbihan. France.

Boui (Victor), rédacteur en chef de rÉeko agri-

DicACTiLLi , propriétaire agriculteur. France.

LiSAoi , soQS-ehef de la division des établissements agricoles de la Couronne. France.

Magjib , membre de TAcadémie impériale de mé- decine , directeur de l'Éeole vétérinaire d'Alfort. rronce.

pLDcor, propriétaire-agricttlteor. France.

MM.

Pbuxiidx (Ed.), propriétaire. France.

Ti8SEBA!«D , chef de la division des établissements agricoles de la Couronne. France.

Tbodssbao (G.), administrateur et directeur des fermes et cultures de la Compagnie générale des omnibus. France,

Vrn den Brou, consul général, membre de la commission royale. Pays-Bas.

HûrpiB, commissaire délégué. iViisss et Confé- dération de VAUiemagnê du Nord.

GioBDARo, inspecteur général des mines, commia- saire délégué. Italie.

BicEwm, président de la commission centrale des États-Unis d'Amérique, commissaire. Éiatê-Unie d^Amériqaa.

BBARDBirH-Oms, inspectear des machines agri- coles au Champ de Mars et à Billancourt Grande-Bretagne.

Albert Li Plat, docteur en médecine, proprié- taire agriculteur, eeerétaire.

RiciABD, attaché au ministère de la Maison de TBmpereur et des beaux-arla, eecrétait^e n^m.

LISTE 19.

COMMISSlOxN CO?iSULTATIYE POUR LES EXPOSITIONS D'HORTICULTURE

CHARGÉE DE LA DIRECTION DES CONCOURS.

BaoaaaiABT, membre de rinstitut, professeur au aausénm d'histoire natnrdle, préeidenL

A vu A», ingénieur en chef au corps impérial des ponts et chaussées, chef du serrice des prome- nades et plantations de la rille de Paris, vios-

BocciAa»-llnAao (L.), secrétaire général de la aaciélé d*hortiealtnre impériale et centrale de France.

GAvrm (Dt), ioapaclauf dsa forêts.

MM«

Habat, jardinier en chef au potager impérial do

Versailles. LuoT (Isidore), pépiniériste. PissoT, inspecteur des forêts, conservateur du

bois de Boulogne. RiTiàai (Aug.), jardinier en chef du Jardin du

Luxembourg. VuMaii (Henri), négociant Bamuit, jardinier en chef de la ville de Paria,

«7

1 :ii~ i J':«T»>=. DIKBOBICILTI'BE aL..li»;J 3€ U MRECTIO:^ DES C0\

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ntrr. prefc«f«r a FE-olf piJrtfrfc-ï-nw,

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adjoint du Dutemiri.

dr USoMi-.

de 11 >or«^.

ÉUI ictDd. mnabrr d.

da KWDm de Saml-PrlcnlKnrt.

Le .rrarfil Bijar Clmiott, tflDHmtcar da df-

pi4 il* (tikwa Wf^u de* poidi et nuiiu.

FiiHia Mauun. reiteor de TAcadéaip <b

RfiH*. pou- fltilia. GiDUiMi. iiHfieclmr génfnl dai mil . ns-

DHsairt d*lulie. Lcrolanel E»t>-Bir. dirertear di l'École si1>-

laire olt«aiDe Pirif. Jo«vpli CuntE, u^gfKiJDt» membre de le l-uft

mÎMioD ^npbenne. Le giDérdcsmtacudNiHniSaiii.fHMrlrMui'

Di Panv-JUWM. pou- )■ Br^nl.

LISTE 23. EXPOSITION DES OEUVRES MUSICALES. AID

Samoel B. Rcgglis, Eaq. , pour ies Étals- Un» d'Amérique.

Leone Lbti , profesMor de droit eommercial an King'i Collée k Loudres , doelear eo économie politiqoe, êeerétmrt.

Le coloael Tocr«busb44^o , pour la Grande- Bre- tagne.

Gh. Di BiLLT, auditeur à la Cour des complet ,

êocréUùrt aé^ini. Di Lafparirt, ingénieur au corps impérial des

minea, tecrétairê adjoint. PuoHi, lieutenant d'artillerie, teerétairê a^oint. Le Ticomte d'Uwil, ingénieur au eorpe impérial

des ponts et chaussées, 9êeréUiir9 a^oini.

LISTE 22.

»

COMITÉ DE VENTILATION.

Mol.

CàLLon (J.), ingénieur en chef au corps impérial

des mines, préddtnt, CkiLon (Gh.), professeui à TEcole centrale des

arts et noannCsetures. CasTSSOH ( E. ) f ingénieur au corps impérial des

ponte et chaussées. HooiBAV, chimiste.

Piârboh di MoHDisu , ingénieur au corps impérial des ponte et chaussées.

TaiscA , sous-directeur du Conservatoire impérial des arte et métiers.

D*Us8BL (Le vicomte), ingénieur au corps impé- rial des ponte et chaussées, tecrétair$.

LISTE 23.

COMITES DE LEXPOSITION DES OEUVRES MUSICALES.

C4IH1TB DE LA COMPOSITION MUSICALE.

MM.

Roésoii , membre de llnsUtut, prmdent d*konnêur,

Arisa, membre de Tlnslitut, prétidmL Th. M BA^mux , honune de lettres, i. BAKKia , homme de lettres. Biauox, membre de Tlnstitut. Casafa , membre de l'Institut. Félicien Dat» , membre de l'IuFtitut. Eugène Gaitiib, professeur au Gonservatoire im- périal do musique. Théophile GAcnia, homme de lettres. Georges KAsmia , membre de Tlnstitut. Le général MnLniT, sénateur. Le prince Pohiatowsu , sénateur. Rmi , membre de Tlnstitut. Di SAiirr-Gsotois, homme de lettres. Ed. Tmiubt, administrateur général du théâtre

Français. Ambroise Thomas, membre de l'Institut. Vbim, membre de l'Institut Ernest L'Éran, conseiller référendaire à la cour

des cooptes , mcrétoirê. R AMOii»,auditoar au conseil d'Etat,isrrtftatre^4^oml.

COMITE DB L'IxicUTIOll MDSIGALK.

%'* >«clion. Goucerli «fec orehestre cl rlioiun.

MM*

Félicien Hhmb^préêidùnU

Victor Mass^, professeur au Gonservatoire iin|i^- rial de musique.

Mbbmr, compositeur de musique.

Edouard Rodmgobs.

Georges Haml, chef d'orchestre de l'Académie im- périale de muaique, têcrétaire.

9* aectioD. Fcitivals et concerta orpbdoaiques.

Ambroise Thomas, membre de l*Instilnl, prr«i- dent.

Le marquis ni BtfrmsT.

BoïiLDiEU , compositeur de musique.

Jules GoBVf, professeur au Gonservatoire impé- rial de musique.

Léon Yinn.

Le général de Laitioub.

Licovn.

LAOïEirr DI RiLii, compositeur de musique, nêcré-

«7-

&20

LISTE 35.— ÉTUDES DES OUVRIERS.

3* MctioB. Faaiiuv et nosiqo«» d'Iunnonie . masiqnc* miliUim.

Le général Millihet, séoalear, prnidênt. George» Kisno , membre de rinslitot. Oecar ConmrAirr, homme de lettres.

Le géDéral Ijcnui.

PkUA s , chef de mnjiqae de b Garde de Pans. Le général Ron. Di YnuRs.

Emile Joxas, iDspecleor de musique mAttairr, crrttùr.

LISTE 24.

COMITÉS DE LA NAVIGATION DE PLAISANCE ET DES EXPÉRIENCES

DE SAUVETAGE.

COBiré DUDIl&SIO.H.

0191

Gabriel Baoh-CEUÊrf, président.

Albert CiBPmnn.

Charles Daut.

Adrien FiximiT.

Lucien Moib.

Eogène Pfoioiioic.

Gilbert Tiaid, tecrétaire.

coairé iRSTiTvtf e^ irar s^éciiL.

MM. Gabriel Bnotr-CaAMrT, prémdent, Bintai. ComriBs. Ch. Dassi. Ei^. PiaiG^o^.

POTHIEB.

Adrien FuciiT, «rrrefaire.

LISTE 25.

COIIMfSSION D'ENCOURAGEMEiNT POUR LES ÉTL'DBS DBS OUVRIERS.

MM.

DiTCicK, ancien président do tribonal de com- merce de la Seine, membre de la Commission impériale , prénient.

DoLAis (Yiclor), membre du conseil municipal de Paris, eecrétmre.

Baociahd, membre do jury des réeompenses, a«- crétûite.

DismuAT ( Amoold ), chef de service prés la Com- mission impériale, mcréteàrt.

AiiiACiHjB4!m, membre du conseil municipal de Paris.

Balsar, membre do jnry des récompenses.

BianDiKinis, membre do jnry des récompenses.

Basbezat, mailre de forges et fondeur.

BittHOH (l^uis) , membre suppléant do jory des ré- compenses.

Bumn, membre do jury des récompenses.

Blaiss (des Vosges), homme de lettres.

BoTAT, secrétaire au Moniteur univeneL

Caixou, négociant.

G iBUUii , membre do jory des récompenses.

CnriT, ancien négociant

CuisTorLi, membre du jory des récompenses.

Mil.

Dlntc , libraire-editenr.

DoHiKTUi, membre do jury des récompensrs.

DtîouB, membre du jory des récompeosrs.

DccciHO, membre do jory des récompenars.

DoiEsin , maître de forges.

DosAUTOT, membre du jury des réeflaipaoi««.

Facub, membre do jory des récompenses.

Fuiu», négociant

FocaDinois, fabricant

FBOME!rr-MiUBici (Emile), fabricant

GiSMin, fabricant

GiLLoo, manufoctnrier.

GiBABDM (émile de), ancien dépoté ao Corps W-

gîsbtit Godillot, membre du jury des récompenses. GoGiTV , membre do jory des réeompeiiies. Gbblloo, négociant Gboolt, fabricant

Haas, membre do jory des récompenses. Halpbbb (Gcncain), membre do jury des rietn-

penses. Klbi!i« adjoint au maire du IVI* airoadiawwFaî

de Paris.

LISTE 26. SERVICES DIVERS.

A21

KonaMWAiTU, membre du eoneeil moDieipti de

Pâlie. JiRTT, diredear gérMot da journal U P^nce. liAieiMiim , membre da jury dee récompeoscs. LATon, membre du jury dee récompensée. LATiLUf membre do jury dee récompenses. LiiAiJDT (J.), maottfactarier. Ldil, mftire do XIII* arrondissement de Paris. Unon , membre do conseil municipal de Paris. làn (Fr.), maire do XI* arrondissement de Paris. Lomr, président dn tribonol de commerce de la

Seine, membre do jury des récompenses. Ménn , membre du jury des récompenses. MicBiD, juge au tribanal de commerce de la

Seine. MiciBL (Léon), rédacteur au Moniteur unwerteL MonÉRO-HniiiQiÉs, membre du jury des réeom>

penses. MuBOP (Casimir), néf^ianl. MorociAD, négociant.

NoiMAiiD, membre du jury des récompenses.

Pater (Alph.) , membre du jury des récompenses.

PiBiiBS (Henri).

PicAâD , membre du conseil municipal de Paris.

Plia (Léon), membre du jury des récompenses.

Ratadt, membre da conseil municipal de Paris.

Rdiabd , membre du jory des récompenses.

RoRMLBT, manufacturier.

RooLBAc, membre du jury des récompensée.

RouvENAT, joaillier-bijoutier.

Salmoh, membre du jury des récompenses.

Sactagb, membre de la chambre de commerce de Paris.

SsaTAirr, membre dn jury des récompenses.

TiissoifiniBi , membre du jury des récompenses.

Thibaut ((«ermain), membre do jury des récom- penses.

TiiÙACT, maire du X* arrondissement de Paris.

Vabir, membre du jury des récompenses.

YiTu ( Auguste ) , membre du jury des récompenses.

LISTE 26.

SERVICES DIVERS.

SERVICE MÉDICAL.

IfiDIClX EN CUBr.

M. Gossbuh, professeor à la Faculté de médecine de Paris, cbirurgien de l'hépilal de la Charité, mcnibre de TÀcadémie de médecine.

MiDBCINS PBI1ICIPAU.\.

MM.

Blacbo , agrégé à la Faculté de médecine de Pa- ris, médecin du bureaa central.

DiSMS, médecin des hôpitaux.

GooAOLT, médecin des hôpitaux.

Horii., agrégé k la Faculté de médecine de Paris.

LàMÊâ , agrégé à la Faculté, chirurfpeo de Thôpital Saiot-Antoine.

pAOi, agrégé à la Faculté, médecin des hôpitaux.

TauDX, agrégé i la Faculté, chirurgien de Tbô- pital Saint'Antoine.

Mioiciifs.

MM.

Eabbbc-Dcioobo, ancien interne des hôpitaux.

BiMBO!! (Henri), ancien interne des hôpitaux. Bmaoui, ancien intsma des hôpitaux.

BOOCAI».

BBiMORD. COIUEU.

Coom^. Datbshi. Dbsobtiadx.

DiUABDiN-BBADHEn, chef de clinique à la Faculté do médecine de Paris.

EUBAUMB.

Fabbb.

Gallois.

GoDBAUD , ancien interne des hôpitaux.

HCLOT. JaBBIA9D.

Lbt.

MAimfni, ancien interne des hôpitaux.

Mabtib (Aimé), ancien intente des hôpitaux.

MoTHiEB (Eug.), ancien interne des hôpitaux.

NiCAisE, prosecteur à Tamphithéàtre des hôpitaux.

PoBTBFAlX.

Sadbel.

ToruiAiT, ancien interne des hôpitaux.

VACBéxL (Db), ancien interne des hôpitaux.

Vbbuag, ancien interne des hôpitaux.

Wbbthbim.

Sihoqibt, in/irmier.

LISTE 28.

^EBVIrB 3K !_1 MTILICITÉ.

n-rat-Vonruuei. -■« ir Hnùm de Uiri

3BBVICES DBLBfiLiS PAR NTnSBS ADW^K THâTlCWS MJBLHÏTEÎî

'intingéai EsrumuMME. xamnommur,. Bu , direriaur du bore., d, po.ie

:>ERHlE3 des -lElLiMinn-

Di CunmoB, pgis m TMmn. dinvinm *i barwra lélégnphiqiir.

.laom, conlnllem- priotipil de* it 11 3QIUUI. « i) w-ir,. Cumà.». tootriAnnr d^ Tottroi.

r. I ■■!■'■' Hauno-HmiQtis , dïmtmr de U biiiu

Dmam. «pwu ,ie ), ehiatre raaBwna ife Pirii.

LISTE 27.

»r<:hith:tbs chargés de coxposeb les trophées de la ckbémo^ib des bëc0mpe»se8.

. ^«'•- «Doûrt»™ . thd d. «.ma riMUBib»

. lU. - L. HoQ , 4n:i»t«w d. b «rdoo ^™^ '"■ ~ """■ ' ""'*'«*• * C«— » âoa aaCrMliieiiBt.

M I'. L^ro PviTUiâ. «TbiU-cto la ti™p« TIH. Cocrtrti, irrhilntc <k b «"

iniDKMVd otlMnaoï- •"" f™>t«i«-

w "■ iilnii CBvm. «rrbitette df« Cum- fimape LV Hocnuir. •nfailerla MtacU n

»iua> Jb Tunis, dn Wjiw. Jr Li Chuie.du ieriiie da p«re,

«n . Sa», . Jm B™1 ^ ta rypabb.,u^ 6ra.pt X. - R,-..*™, «rArtert, d* U Co--

IÎTlBLlSi>EHF>TS ET PEItM)>_>iES Qll 0.^T PARTICIPÉ A LEXP08ITIO> DES (XLTRES DE TBISTOiRE DL TRAVAIL".

FRWrE-

■iiLionnitM.

•o d> h Coandinii <k l^inoJR

COLLABORATEURS A L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

&33

BoLMnàQDi N Pomna. BnuoTiiQin m Rima. BnuoTviQini di Tions.

BinJOTSiQUI M YnSAILLES.

CATIlioRALB.^

CA-n^iAU Cathïdhali

CA-raiDBALI

Cath^drau

CATHioiAU

Cath^dbali

CAnfoRALI CATBiOBALB CATHiDBALB CATHioiAUl

D*All6nB. ]>*ACCH.

DI Gbabtues.

M LuOtiED. DI RlIIIS.

DI Roou.

DI STlASIOrRG.

DI Sers.

DI SoiMOKS. DI TlOIlS.

GOLliGIS.

Gouioi uni DI BiLiiOH (Puy-de-Dômo). Goixéei DI ViiYns (Aisne).

C0MHDNADTé9. B^HI^DICTIRES DI VkMICIL (EUTe).

Damis Adodstiiiu d*Aibas. Ubscures d'Auas.

ic LISES.

Éfiusi D^A^msii (Nord), iausi d'Ascq (Nord). iausi d'Ayishi-li-Gohti (Pas-de-Galais). Éfiusi DE BuxAROD ( Haute-Loire ). Eousi DE BocsBECQUEs (Nord). ÉcusE DI CiLUTTB (LoiT-ei-Gher). écusE OB GaAMAïuiBEs (Puy-de-Dôoïc). Ecusi DI GhJLtead-Porsat (Haule-VicDoc).

#

Eglub di la Ghauss^b (Indre-et-Loire).

écusi DI Gbilleb (Seine-et-Maroe).

iausi DI GoRQUES ( Aveyron).

Egusi di u Godtubb (ie Mans).

éfiusB DB GiuacRT-Lis-PaBs (Loiret).

écusi DI GiARDfAL ( Pay-do-Dôme ).

EcusE DI Maqxac (Pay-de-Dôme).

ÉsuiB DB Neowiubb ( Bas-Rhin ).

Égusb de Neior (Hauie-Yienne).

EfiusB vi NoBOT (Oise).

E^usB DI Notbb-Dami-u-Majob (Arles).

ÉcusE DB Padlb (Côtes-du-Nord).

Eglise db Plourac (Gdles-da-Nord).

EcusE DB PLOOfBz (Gôles-dii-Nord).

écusB DB Saut-Ardoghi DB Sadlibo (Gdte-d*Or).

Égusb db Sairt-Bohaibb (Loir-et-Gber).

écLisB DB Sairt-Jbar DBS Baisarts (MaDchf).

Église db Sairt4bab dd Doiot (FlDistère).

Égusb db Sairt-Julhii dm Bbiocdb ( Pay-de-Dôme).

Église db Sairt-Mabcil (Indre).

iiAun DB Sairt-Maitir db RoiiBAa.

Égusb de SAnT-MAXiUR (Yar).

Égusb db Sairt-Nicolas d*Abb;.s.

Égusb Sairt-Obbrs d*Aiigh.

m

Egusb db Sairt-Rbkt db Rbdis.

Égusb db Sairt-Roiiair db Rooer.

Égusb db SAiRT-SuLricE-LBs-FBOiLLBS (H^-Yienoe).

Église de Sairt-Taubir (Ëvreox).

Égusb db Saiht-Tbophdib (Aries).

Égusb db YiLLBRBOTB-LBaBBOH (Puy-de-Dôme).

Égusb de Yitb^ (lUe-el-Yilaine).

6BAKDB CHÂHCBLLIIIB DB LA LéclOR D'HOFIKBUB.

HÔTBL»-DIBU, H0SPICI8 BT HÔPITAUX. HÔTBL-DlBD D*AU1BBBB.

HÔTBL-DiBU DB Reims.

HÔTEL-DiBC DB TbOTES.

Hospice db Limoges. Hospice db Tohrbbib.

HÔPITAL GÏRiBAL DB LlMOfiBS.

MIRlSTiBI DB LA MAISOK DB L^IMPDIUB BT DR8 BBACX-ABT8.

G0MH1S8I0R IMPÉBIALB D18 HORUMIRTS 0IST0BIQUB8.

MUSEES MURICIPAUX OC DiPAlTEMBRTAOX.

MusiB d*Argbbs.

Mds^ d*Arrbci ( Haote-Savotc).

Mdsïe d*Ables.

MusÏB d*Abba8.

MUSIÎB D*AOTUR.

McsiB d*Alxbbbb.

McsiB DB Bbjurb (Gôte-d*Or).

MOS^E DB BeADTAIS.

Musée de Bobdbaux. Mdséb db Boulogrb-gub-Mbb. Musbb de Gbaitbbs. Musée db Dieppe. Musée de Dbagog^ar.

0

Musée d*Etbeux.

MCSÉB DE FaLAISB.

Mdséb de Lille.

MusÉB DB Limoges.

Mdsée de Ltor (mosée d'antiquités).

Musée de Ltor (masôe d*art et dlodoBliip ).

Musée du Mars (musée archéoiogiqQe).

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99 K. Rooen.

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, advtat M j«rf fcï<*WT . EdMvd). Tiilef.pyT«c (Hmdi).

BwidU» (Gwuv^i.

COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

A25

BonoEois ( L*abM ).

BoDiGoin, scuipiear.

BouBQOiLOT (Félix), profeseear k l'école des char- tes, membre da comité des travaux histo* ncpies.

Boum.

BiiTAiD (M*'), évéque de Goatances.

Bi^àrrl Strasbourg.

BuTomiKAU (M** Teave).

BaiiHcaoïi. Grachet-le-Valasie (Seine-Inférieure).

BaocA (Le docteur).

Baon (Victor).

Baonr. Reims.

Bcoms (Noe! di).

BurroR ( Henri NADArtT ds ) , substitut du procu- reur impérial. Rennes.

Bquiot, conservateur du musée, correspondant de la Commission. Autun.

BnxL ( Bugène).

Cakbis-Alais (M** la comtesse db).

Cajuto (L'abbé), vicaire général. Auch.

CABPoar (Le comte n).

Cassaiib, correspondant de la Commission. Lyon.

CABBiiiB. Nimes.

Cakbo. Melun.

Cabtaiuuc et Aivcbsst. Toulouse

Caitiboii. Saulx-le-Duc (Cdte-d'Or).

Castilbajag (M** la comtesse wt).

CAsnuAin, commissaire ordonnateur de Texposi- bon italienne.

CuADX (M"* Hortense de). I^asseube (Gers).

Cbuat (M"*). Ilvreux.

CuAiaiiBES.

Cbabos (L'abbé), curé de Saint-Marcel (Indre).

Ciabvr, adjoint au jury d'admission.

ChItxl ( Victor ). HoUot-en-Auge (Calvados).

Cbacvead (Le comte Charles db).

CiAinm(WUrrid).

Crkvaliib. Jublains (Mayenne).

Chxvbibb (Iules). Chàlon-sur-Sadnc.

Coisn.

CnoT. Melun.

Claudi. Auxerre.

CiiMim-u-SAin', architecte. Nantes.

Cuac (Le vicomte), sous-caissier du Trésor.

CLBBMoirr-ToNnaM (M** la duchesse n).

Clicqoot (Eugène). Reims.

CuMHADXuc (Le docteur). Vannes.

Cocaiî (I/abbé), membre correspondant de la Commission. Rouen.

Cous (L*abbé), chanoine, directeur du musée féramiqne. Rouen.

COLUROT.

Comni (Auguste). Toulouse.

CoKDi (Le baron de).

CoQDxiiT (Le docteur).

CoBBm.

CoarLBT (Charles).

Costa di Bbaueboasd (Le comte). Psris.

Costa db Bbadbboabd (Le marquis). Neauphle-le- Chéteau (Seioe-et-Oise).

ConBAD. Anierre.

CoDiTOis. Melun.

CooTEDx (M** la baronne Lb).

CuaiiiBs (Alfred db).

Czabtobtsei (Prince).

Darjoo db la GABEMm. Fougères (llle-et-Vilaine).

Darcel (M-* Alfred).

DADpmROT, correspondant de la Commission. Reims.

Daveidoirg.

David (M*'), évéque de Saint-Brienc.

Davilubb (Charles), membre du jury d'admission.

Daviluer ( Léopold).

DxLAHOCHB. Beauvais.

Delamabe.

Delarob ( M"*).

Delaurat (E.). Rouen.

Delaurat (L'abbé), curé de S-Étienne-du-Mont.

Delaurat (L'abbé) , professeur an collège de Pont- Levoy (Loir-et-Cher).

Delobt.

Desiouvit. Lille.

Desroters (L'abbé). Orléans.

Dessigrollbs. Auxerre.

Détbotat.

DroiBB. Poris.

DiDOT (Ambroise-Firmin), membre du jury d'ad- mission.

DiDBOR, peintre sur verre.

Double (Lropold), membre du jury d'admis- sion.

Double (Lucien).

DaBTPts (GusUve), membre du jui'y d'admis- sion.

Dbuelli. Niort

DuBoucHi. Jamac (Charente).

DucAMP (M** Paul).

Dugel.

DuGAHSEAU, conservateur du musée. Le Mans.

DuMORT. Melun.

Dcparlocp (M"), évéque d'Orléans.

DUPLAR.

Dupuis. DcQCERELLB. Rcims.

A36

LISTE 28.

DuBU. Auxerre .

Ddtiir (Eagène). Roaen.

DUTAUCIBI..

DmruuBOT.

DiiALTHSKA (La oomiflsse), née prinoeflae Giabtobisea.

EaifoiniOT, architecte da département de rAllicr,

correspondant de ia Commiaaion. Moalins. EaTAMPia (Le comte Théodore d'). Ebtotpp (Le baron d*). Weinfelden (Suiaae). Etibiihi.

Étarb-Lombb db Btluigb (M*'). Fabbb, peintre sur verre. GlermonUFerrand. Fâiilt (M"* veuve).

Fadchbb (Le docteur). Emmerin (Nord). Faulorb (DbLa). FitfiiBLON (La marqniae db). FBvmoBB (Le docteur). Moulina. FiBAL-CrosAC, peintre. Fbbbaoi». Dragaignan. FBUABOAirr.

FiGHBT.

FiuiOL(Le docteur), maire de Toidouae. FiLLOR (Benjamin). Fontenay-lc-Comle (Vendée).

FOHTAIBB.

FoiiTAUfB (Gabriel db). Fonteoay-le-Comte (Vendée). FoirriBBLLi (Db la), inspecteur du mobilier de la

Couronne. FoBGBAia (Arthur). FoDLC. Nimea. FouLD (Edouard), député au Corps législatif,

membre du jury d^admisaion.

FODLLBT.

FocQDB (Charles). FocQDBT. Sinceny (Aisne).

FOOBAD.

FooBHBT (Le docteur).

FCTBTADO (M"*).

Galbbbt (Le comte db). Grenoble.

Gabangeb. Clermont-Ferrand.

Gabbioou (Le docteur). Toulouse.

Gashaclt (Paul).

Gassibs. Melun.

Gatteaux, statuaire, membre de Tlnstitiit.

Gai'chot aîné. Digoin (Saônc-et-Loire).

Gaddklbt, peintre sur verre. Lille.

Gat (Victor), architecte.

Gatbt.

Gatot (Amédée).

Gbbbadlt. Reims.

GBrrriL-DBSCAiips. Lille.

GiBEBTB (Alfred), peintre sur vrrre.

GiBLBB. Maeseyrh (Belgique).

GiBARCODBT (Db), membre do conaeil général.

Rouen. GiBABDOT (Le baron db), secrétaire générsl de la

préfeetnre. Nantes. GiBAUDBAu (Femand), chef du cabinet au mini»-

tèred*État Gubuub ( Léonce db). Rooeo. Glbbbs-Chambut, au ehiteau do Castidel (Aude

GODIBB.

GoMMEcocBT (Le baron db). Abbeville (Sommi^V

GoBDiiBB (L*abbé), curé de Marrhemoot (Ois^*).

GouKLLAiB (Gustave). Rooen.

GoDBOima (Le comte db).

Gbaiidjbar(H'^).

Gbabdbbht. Melon.

Gbahgb (Db la)

Gbabobb. Clennoot-Ferrand.

Gbassbt aine, conservateur du roosée à V»ny

(Nièvre). Gbadx-Mablt, fabricant de bronses.

6BAVliBB(DB U).

GaiAU ( Jides). GanuLDi (Le marqois db). GooLOT-RAirr. Couches (Eure). Gotot-Saoiv-Cbablbs. Habbbt, anden notaire. Troyes. Haqdbttb. Sèvres. Habgbvillb (M** D*). HteBT.

Hbbz (Henri).

UippBAu , secrétaire do comité des Ijaran histo

riques , correspondant de la Commission. HoDDOT (Le docteur). UBe. Hodib-db-l'AouioIt (Aimé). BucHBB (Eugène) , conservateur da musée d'arthtv-

logie, correspondant de la Commission. Lellan» Hdillibb.

HmiT et RosKBLL, joailliers. Londrss. HoBTBBL d'Abboval. Ronen. J ACQCBHABT ( Albert ), membre do jory d'admissMo Jacqobhabt (Jules), graveor. Jadih. Mdnn. JonH (L*abbé), chanoine, oorres|wmdant de b

Commission. Evrenx. JoDBDAm. Rooen.

JoBiBAL (AchiHe), député an Corps légiaUtit Jdbnal (M** Achille). Jdbtb, restaurateur d'armes anciennes. Kbbcabiou ( Le eomte db) , ao chAleao de Beon^-

bau (lile-^t-Vitaine). KiBGBiBB DB Plabta (Lo barou). KBA!fT (Veuve).

COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

&37

l.ad ( L'iibbé ) , direeteor du petit sémtDaire

d'Yvelot (Seioe>Inférieare). Uiorciiit (Henri). I.AKcciiiBi (M** Henri). U Forci ( Le dac di ). LiPoifis. LyoQ. Lamitoi (Le doetear). Le Havre.

LiPÙocn ( Di ). Boarey ( Ain ).

LiiTfT, membre de la Gooimifaioii.

LtssEiaB. Panasiac (Gers).

La5tic-Sâi]it-Jal (Le vicomte di). Toidouse.

La Tora i>*AcTa6HB (M*'), archevêque de Boargea.

LAmspoi Di Tbact (Le comte).

LArtmcEAr (Le baron de). Poitiers.

La Yacu (Le comte di).

UfiRtfa.

Lavoc&t (Capitaine).

La Bail (Veuve). Ploaharmei (Morbihan).

Li Blotoii* Melon.

Luarn-DAUAiniE , correapondani de U Commis- ftion. Troyfc.

LBconrrai-DopoiiT. Poitiers.

LarcavBi-TiuiaAOLT. Mdnn.

LiacAT (M**).

Lejeal (Le docteur).

Lkieob (Augnata), architecte de la Légion d'hon- neur.

LanAisrai (AlCred).

LmiBE. évreui.

Le MiBi (Jnlea), membre du conaeil général. Pont-de-Poitte (Jura).

Lepic (Le baroo), ancien préfet

Lipic (La baronne).

Liaoci (L.)« membre du jury d'admission.

Lb Telueb db la Fossb, secrétaire général du Crédit foncier.

Letuh» (Le capitaine). Londres.

Ubvillb (De). Paris.

Limas (Charies db), correspondant de la Commis- sion. Arras.

LoavsTBB (P.-P.)- Amsterdam (Hollande).

LoBSpàiiBB (Adrien de), membre de la Commis- sion.

LrcT (Adrien), régent de la Banque de France.

LoAim. Reims.

MABsni (Frani).

Maolbt dp Boollat, membre du jury d'admission.

Malbxsstb (L^ romte db) , au château de Lamer- tbe(Vaodu8e).

MATruxiBB, directeur du musée, con-espondanl de la Commiff«ion. Orléans.

Marchabt (Le docteur). Dijon.

Mabaobbib (Marquis db).

Mabihi-H^bbbt.

Mabtoi (émfle).

Macrt (G. de).

Mais (Alphonse).

MBCELERBouBo-SciiwBBnf (S. A. R. le duc Geor- ges de).

Mbrou (De), an cbAtcau des Faares (Dordogne).

Miallit.

MiBO. Saiut-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure).

MoBTAiGLOii (A. de), Secrétaire de l'école des chartes, membre du comité des travaux histo- riques.

Mobtault (Comtesse de).

MOBBAD. MOBBL.

MoBLBT ( Le colonel de) , correspondant de la Corn*

mission. Strasbourg. MoocHT (Le duc de). MooiLLBBOR (Adolphe). Napolibb (M** André). T.irare (Rhône). Naebt. Bécheret (Marne). Noiurr.

NoBMARD (M"'). Pacy-sor-Euro (Euro). NouBT (Qb). Orléans. OuviEB. Béions (Seine-et-Oise). Oppbbhahh (Le commandant). 0iT(M"*AUce).

PiCCADEAD DE l'IsLB.

Peighb-Delacoubt. Ourscamp ( Aisoe) .

Peroh frères.

l^pm.

Perillieihi-Micbelee , membre du Conseil munici- pal de Paris.

Petit (Victor). Fontainebleau.

Philippe (Jules). Annecy (Haute-Savoie).

PiceoB (Baron Jérôme), membre do jury d'ad- mission.

Piebbb (Le vicomte db Saott-).

PiooBT (Le docteur).

PLtRTD (L'abbé), curé de Saint-Jean- du- Doigt (Finistère).

Pohmebol.

PoRORAK ( Edouard ). Vincell ( Marne) .

PoRT^cocLAiiT (Le marquis de).

Portoibacd (Le comte db), au château de Foula- nay (Manche).

Pohtoh D'AiiicocBT (Le vicomte de).

Pottier (Feu André), bibliothécaire; conserva- teur du musée d antiquités , correspondant de la Commission. Rouen.

&S8

LISTE i8.

POCLIT.

Pouin-QunTiBB, député au Goips légifUlif.

Rouen. PftiAcx (L*abbé), curé de Saint-Taurin , Éfronx. PuBL (Lo docteur). Pots-Yaillaiit (Do). Poitiers. PoiOL (Jules). Toulouse. PcLUOHT (Le vicomte Bi ) , au château du Gheanay

(Eure). QcAimTi (Mox.), archiviste du département « ror«

reepondant de la Commission. Anxerre. QciHSOR. Lille. QuBêiitf(M-*). nbeur. ^kMi {K\tnA)f substitut du procureur général ,

correspondant de la Commission. Rennes. Râvtf (M**AlfM). RAiiwoinn(M**). Riaovx. Riisn (Le comte »k), ministre plénipotentiaire,

château du Breuil-de-Narcilly (Eure). Rirai». Reims. RsvoiL (Henri), architecte du département, cor-

res(>ondant de la Commission. Nîmes. Rivo!< (Louis), conservateur du musée, Aonecy

(Haute-Savoie). Rit-Mastir. Montluel (Ain). Riart(M** veuve). RiorlAIs. Vinioutiers (Orne). Roatar (Eugène). RouRT (Victor). RoMRTi ( Arthur) , (leiiitre. RoBiUARB, vice - président au tribunal civil.

Reims, RmHxaavRi (B. dx), dessinateur-graveur. Fonte-

iiay-ie^Comte (Vendée ). RorNxropCArLD (Dk ), duc de Bisaccia. RootR>DisotRiTTRs. Saint-Maur (Seine). Roexa M Sivai (Le baron).

ROLUR.

RoTARTS , avocat , correspondant de la Commission ,

Rennes. RosTAR, correspondant do la Commission. Saint-

Maximin (Var). Rothschild (Baron Alphonse de), membre de la

Commission. RonsciiLft (Baron Gustave di), membre du jury

d'admission. Rothschild ( Baron James di ). RoTRMBiLD (M** la baronne Salomon db). RoiMii (Le comte Louis db). RoDJOi*. Choisy-le-Roi (Seine).

Salmti ( Hippehir Ti Saum! (Philippe), ^ria.

'}àm^kêm

tTu

ée U

Sa»ato(1I*' DCl SADuân (ir* Te«v«^ ScBT (Le eoaale dk).

Châtel(HMle^sâoe^ Sawifo (Leberoa m). SniAsnASO et Lcca. SécHAR, peintre-ëécorDlesr. SiaoïAHT DR Momoân < Ls). Arra*. SBvmiR ( Eroest). Siconàu (Di la). Alenroo. Sniea.

Smith (ValentÎD). SoLABD (Aimé db). Angvs (! SouLTiAn (Le comte db).

CommiasioD. Lyea. Spitbbb , adjoint jiry d*! Stbir (Charles). Stbribr ( Max ). Moaieh. STBTmiBa (Henri). SriAOss, adjoint au jury d*] SuBomi DR MissBBT. Tfoyes, Sdtrruh. Strasbourg. Taliodr (Le marquis db), dépvté au Corps Ir-

gislatif, an château dn Laide (Sartke). Tbrto (La comtesse db), au cbâtoau de Terta

(Orne). Tbatbb, sénateur. Thbis (Le baron db) . an châleBa et rAvcature

(Aisne). Thiac (Eugène db). Toouior (BonÀ db). TouBRAL (P. ) , conserratear da musée , eorrespoa*

dant de la Commiaaion. Marbenne.

TBàlBAU DB ROCHBBBDRB. AogOolâlDa.

TBom (Charles).

TossBAV (Le vicomte db). Aivianx (llaioe-ei-Loirc).

Ubrich (Le colonel). Strasbourg.

Valtoçor.

Var Drival (L*abbé).

Varibb.

Vabahkaor. Eu (Seine-ln(eriettre).

Vacdocabd (Henri db).

Vatuérb (L*abbé). Soisaons ( Aisoo).

ViBBAiB (Marquis de).

Viujrhirot, sculpteur.

Villbstbiox (Le baron dk u ).

VOISIR.

Voeîii (Comte db). Watblbt. Soiseons (Aisn<*S

COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

U'29

WioB M Sadcut. Dieppe. Yton (D. d*), inspecteur dti mobilier de la Cou- ronne.

PAYS-BAS.

S. A. B. le prince FeiDiaic dm Pata-Bas.

SoCliTi^ lOTALB D'AICBiOLOeil.

SoClM miSONHI D*B1ST0IBI ET D'ABCHÏOLOOII.

RoTADVt DIS Pays-Bas. ViLLi d*Amstbiu>a«. ViixB d'Abhbbii.

ViLLI DE FbASEIIB.

ViLLB DB GsoiniiGni.

VlUI DB HaBLBM.

Ville db la Haye. Ville de NiMiooB. Ville de Bottbbdam. Vilu de Vebbe.

D. YAH DEE RbILEV.

A. OEMnR.

A. -P. Hebmars-Smits.

L.-M.-C. YAE deb Booaebdb.

D.-F.-A. YAK DRR Booabbde-Mobrokslil.

Jos. JrrtA.

Baron Gebickb yah Hbb:oyki.

P. Cdypebs.

A. ViLLET.

J.-P. Sîx.

M. COSTEB.

L.-M. Bebls.

A.-J. ElISCIIlDK.

Ch. Moisson. Paris.

CONFÉDÉRATION DE L^ALLEMAGNE DU NORD.

S. A. le grand-duc de Meckfrnnbourg'Schnmn.

SmcEL.

BAVIÈRE. AUTRICHE.

S. M. rEBKBEL'B.

Le TBisoE np^BUL.

La princesse de DimicasYsiif.

llO?tOBlE. La DlàTB DC BOTAUME DE HoBOBlK.

Le Mos^ batioral de Pesth. Florian Bomb.

AcADiin BORCBOISB des BCIBEtU.

Joseph Baiio. François di Kinoiai. éméric Hbbseliiah«.

SUISSE. Clëme^t.

MeISSIKOMIIBB de WBmE05.

Uruiaii?!

SCHYVAB.

Desob.

RlYYSB.

ESPAGNE.

Sonérâ BoBifA-Umoii.

BiBLioTHiQUE hatiouau de MAnaiD.

Doc DE Febhabd NnifBi.

Amelio Mabstbk.

Antonio Machado.

M** veuve Petba de Mbreses Mbndibya.

Francisco Dobda.

José BoDBiorEZ Zobdo.

A. GlFTDBOI.

PORTUGAL.

s. M. LE Bol.

AcADÉmE DBS BEAUI-ABTS.

Académie des sciemces de Lisbornb. Absehal de lubmïb. Lisbonne.

SOCIM ABCBiOLOeiQDE P0BTU0AI8E. AbCBIYES du BOYACIIE DE POBTFGAL. BnUOTBiqUE NATIOIIALE de JilSBORBB. BlBUOTfliQDB d'ByOBA. (IaîB^BALE DB LlSBOHBE.

Cath^dbale d'Etoba. TEixirkA DE Abagao. Marquis de Socza-Holsteir. Jean Palba Fabia de Lacebda. Comte DE Perapiel. Marquis d'Alcocbètb. De Vascoivcbllos.

DANEMARK.

MdSÉI BOYAL D'AMTIQCTTils DE Co#BRHAOUl.

Mdsijb boyal d«abtiu.bbii DB CoptmiAauB. MusiE boyal d*btbro6bapub DB GoniiiAeiiB. Valdimab Scbhidt.

WOBSAAB. WlCBPlLD.

Habbo.

SUÈDE. s. M. u Boi.

s. A. B. le prince Oscab, duc D*OsnoeaniE.

McsiIb rahoral.

MOS^E DE GoTHBRBOVSG.

Musia d*Up8al.

MOSEE D'ABYILLimiB.

Mus^ DB Falord. Mds^ DB Gailseiora.

à\8

LISTE 21.— POIDS, MESURES ET MONNAIES.

LISTE 20.

COMMISSION CONSULTATIVE POUR LES EXPOSITIONS D'ARBORICULTURE ET DE CULTURE MARAÎCHÈRE CHARGÉE DE LA DIRECTION DES CON- COURS.

GÀTmEB (Db), inspecteur des forêts. P188OT, inspecteur des forêts , conservateur du bois de Boulogne.

MM.

RmBBs(Aug.), jardinier en chef du jardin da Luxembourg.

LISTE 21.

COMITE DES POIDS, MESURES ET MONNAIES.

MM.

Mathieu, membre de l'Institut et du bureau des longitudes, préndnU.

Edmond Bbcquebil, membre de l'Institut, pro- fesseur an Conservatoire impérial des arts et métiers, êecrétaire.

Baddbillart, membre de llnstitut, professeur au Collège de France, êecrétaire,

B. M Chahcourtois, ingénieur en chef et profes- seur à réeule impériale des mines, secrétaire de la Commission impériale.

Jduir, directeui* du commerce intérieur au mi- nistère de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.

PÏUGOT, membre do l'Institut, vérificateur des essais k la Monnaie do Paris.

E.-H. TON Badhhacbr , membre de l'Académie des sciences et de la Commission royale des Pays- Bas.

Du Pb]£, ingénieur on chef des ponts et chaussées, commissaire do la Belgique.

G. Magnds, membre de l'Académie royale des sciences et professeur à l'Université de Berlin , membre du Comité central de la Confédération des États de l'Allemagne du Nord.

Vabbbrtbàpp, professeur à l'Ecole polytechnique, À Brunswick.

Max Gûrtheb, ingénieur, pour la Hesse, Bade, le Wurtemberg et la Bavière.

MM.

Le baron ds Bubo, conseiller anlique, vice-prési- dent de la commission I. B. d'Autriche.

Le baron Hock, pour l'Autriche.

Le chevalier db Pabhxiitibb , pour l'Autriche.

Fbbb-Hebeo6 , conseiller national k Aarau , com- missaire de la Suisse.

Bamor db la Saoba , pour l'Espagne.

G ORRBBBO , intendant honoraire des finances, pour l'Espagne.

Le Maibb, commissaire adjoint du Danemark.

Dx Fabiibbjblm , commissaire de la Suède.

Chbistiensbh , commissaire de la Norwége.

B. Jacobi, conseiller d'Etat actuel, membre de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.

Le général major Glockopp, conservateur du dé- pôt des étalons légaux des poids et mesures, à Saint-Pélersbourg.

Faustin Malagdti, recteur de l'Académie de Bennes, pour l'Italie.

Giobdano, inspecteur général des minet, com- missaire d'Italie.

Le colonel Essad-Bbt , directeur de l'École mili- taire ottomane à Paris.

Joseph CuuDB, négociant, membre de la Com- mission égyptienne.

Le général comte caïd Nissm Sem axa, pour le Maroc .

Yalbnsi, commissaire pour Tunis.

De Pobto-Als0U, pour le Brésil.

LISTE 23. EXPOSITION DES ŒUVHES MUSICALES. âl'J

Samuel B. Rcg€LB8, Esq. , poar les États-Unis d'Amériqiie.

Leone Lbiti, professear de droit commercial an King*i CoOgge à Londres , docteur eo économie politique, têcréUm.

Le colonel YooiieoosBAHD , pour la Grande-Bre- tagne.

Gh. DB BtLLT , auditeur à la Gour des compte» ,

êecrétair^ tu^'oint. Db Lappirbut, ingénieur au corps impérial des

mines, iscrétatre adjoint. Pbigr^, lieutenant d'artillerie, êeerétam aé^oinl. Le vicomte d'Ussbl, ingénieur au eon>8 impérial

des ponts et chaussées, secrétairt aé^int.

LISTE 22.

COMITÉ DE VENTILATION.

MU.

Callor (J.), ingénieur en chef au corps impérial

des mines , préndent. Calloh (Ch.), professeui à TEcoIe centrale des

arts et manufactures. CiiTssoR (E.)« ingénieur au corps impéiial des

ponts et chaussées. Hoohao, chimiste.

PiARROR OR MoRD^siR, ingéiûeuT au corps impérial des ponts et chaussées.

Trbbga , sous-directeur du Conservatoire impérial des arts et métiers.

D*UssiL (Le vicomte), ingénieur au corps impé- rial des ponts et chaussées , s«crf<atr«.

LISTE 23.

COMITES DE ^EXPOSITION DES OEUVRES MUSICALES.

CflMlTE DB LA COMPOSITION MUSICALE.

Bofsoa , membre de Tlnstitut , prétidnU é^Konneur.

A CRU, membre de Flnstitut, préndmt.

Th. DB Barvillb , homme de lettres.

J. Barbibb , homme de lettres.

Bnuoa, membre de Tlnstitut.

Caiafa , membre de l'Institut.

Fâicieo David, membre de Tln^titut.

Eugène Gavtibr, professeur au Conservatoire im- pénal do musique.

Théophile GArrua, homme de lettres.

Georges Kasirbi , membre de Tlnstitot.

Le général Mblliir, sénateur.

Le prince Porutowsii , sénateur.

Rrbo , membre de Tlnstitut.

Db SAUfT-GBOROcs, homme de lettres.

Ed. Tmibdrt, administrateur général du théâtre Français.

Afflbroise Thomas, membre de Tlustitut.

▼BtDfl, membre de l*Institat

Ernest L*Érai, conseiller référendaire à la cour des eovples , 9tcréi4ir€.

B AMOR», auditeur au conseil d*Etii,iêcréUùr0^oiHt,

COMITE DE L^niciiTIOlf MUSIGALB.

I'* fscUoD. Goyotrtt arse orebeslrt ot rhoiuti.

MM.

Félicien David, jiréstifsn/.

Victor MASstf, professeur an Gonservatoiro im|i^- rial de musique.

Mbbhbt, compositeur de musique.

Edouard Bodrisobs.

Geoiiges Hairl, chef d'orchestre de rAcadémie im- périale de musique, 9$erélmr$.

È* «MtioD. Festivals tt concerts ori»béoaii|tt«.

Ambroise Thomas, membre de Tlnstitut, pmi- dsni.

Le marquis di BénnsT.

BoÏBLDiFU, compositeur do musique.

Jules CoHBR , professeur au Conservatoire impé- rial de musique.

Léon F^RRT.

I^ général db Lartigcb.

Lbcomti.

Ladrfrt db Biui, compositeur de muâque, »êcré-

fttfV.

«7-

&20

LISTE 25.— ÉTUDES DES OUVRIERS.

9* MctioD. FanlarM et mnsiquM d'harmoDit* , mmiques militaim.

Le général Mblloibt, sénaleor, préêident. Georges Kastrbr , membre derinsliiiit. Oscar CoHUBiTAirr, homme de lettres.

Le général LicnL».

PAUf.rs , chef de musique de la Garde de Paris. Le général Rosi. Db Vilubrs.

Emile Joras, inspecteur de mosiqae militaire, crétairc.

LISTE 24.

COMITÉS DE L\ NAVIGATION DE PLAISANCE ET DES EXPÉRIENCES

DE SAUVETAGE.

COMITi DUDIIlSSI05i.

MM.

Gabriel BbroIt-Gbampt, prétident.

Albert CARPiimBR.

Charles Dasst.

Adrien Fleurbt.

Lucien Morb.

Eugène P^rioror.

Gilbert Viard, ucrétaire.

COMITE IKSTITUll B.<« JURT SPfeUL.

MM.

Gabriel BeroIt-Cbaiipt, prémdent. BarriRR.

CORVERS.

Gh. Dassy.

Eog. PliRIGRON. POTBIER.

Adrien Flbcrrt, netrétaire.

LISTE 25.

COMMtSSION D'ENCOURAGEMENT POUR LES ÉTUDES DES OUVRIERS.

MM.

Driîtick, ancien président du tribunal de com- merce de la Seine , membre de la Commission impériale, prétident.

DiLLAis ( Victor ), membre du conseil municipal de Paris, tecréUdre.

Baugrard, membre du jury des récompenses, «a- crétmre.

Dbstbrrat ( Arnould ), chef de service près la Com- mission impériale, êecrétaire.

ARRACD-jRAim, membre du conseil municipal de Paris.

Balsah , membre du jury des récompenses.

Barbrdibrre, membre du jury des récompenses.

Barreiat, maître de forges et fondeur.

BioROR (Louis) , membre suppléant du jury des ré- compenses.

Birdbr, membre du JU17 des récompenses.

Blaisz (des Vosges), homme de lettres.

BoTAT, secrétaire an Moniteur univenel.

Callod, négociant.

CvELBiAR, membre du jury des récompenses.

Cbbtbt, ancien négociant.

Christoplb , membre du jury des récompenses.

MM.

Db.\to , libraire-éditeur.

DoMM^RTiK, membre du jury des récompenses.

Dr^ollr, membre du jury des récompenstMi.

DuciiiRG, membre du jury des récompenses.

DuRERRR , maître de forges.

D0SAOTOT, membre du jury des récompenses.

Fai'lrr, membre du jury des récompenses.

Flaxlard , négociant.

FocRDiRois , fabricant.

Froiie!«t-Mbdricr (émile), fabricant

Germ^ui, fabricant.

GiLLOU, manufactnrier.

Girard» (Emile de), ancien député au Corps lé- gislatif.

Godillot, membre du jury des récompenses.

Gocm, membre du jury des récompenses.

Grellod, négociant

Groult, fabricant.

Haas, membre du jury des récompenses.

IIalprrn (Germain), membre dn jury des récom- penses.

Kleh, adjoint au maire du XVI* arrondiaaement de Paris.

LISTE 26. SERVICES DIVERS.

&21

KcBaMWAtTiB, membre da conseil municipal de

Parie. JgRTT, directeur gérant du journal la P^ane0. LiBMxnniB, membre da jury des récompenso». Latocb, membre du jury des récompenses. Latiui, membre du jury des récompenses. LiaAVDT (J.), manufactorier. Ldkl, maire do XIII* arrondissement de Paris. LnoiB, membre du conseil municipal de Paris. L<TT (Fr), maire da W arrondissement de Paris. LorrsT, président da tribansi de commerce de la

Seine, membre du jury des récompenses. Méim , membre du jnry des récompenses. Micfliij, juge au tribnoal de commerce de la

Seine. Micm. (Léon), rédacteur au Moniteur unwei'xcl. Mointo-HinuQuis, membre du jury des récom>

penses. MmuMi (Casimir), négociant. MomcBAU, négociant.

NoauAKo , membre du jury des récompenses.

Pater (Â,Iph.) , membre du jury des récompenses.

Pkbuhb (Henri).

PicABO , membre du conseil municipal de Paris.

PUb (Léon), membre du jury des récompenses.

Rataut, membre du conseil municipal de Paris.

Rbbabo, membre du jury des récompenses.

RoRDBLBT, manufacturier.

Roolhac, membre du jnry des récompenses.

RouvE!i.iT, joaillier-bijoutier.

Salmor, membre du jury des récompenses.

Sacvage, membre de la chambre de commerce de Paris.

Sebt\rt, membre du jury des récompenses.

TEisso?iRiiAB , membre du jury des récompenses.

Thibaut (Ciermain), membre du jury des récom- penses.

Tbiébact, maire du X* arrondissement de Paris.

Yabir , membre du jury des récompenses.

ViTc ( auguste ) , membre du jury des récompenses.

LISTE 26.

SERVICES DIVERS.

SERVICE MÉDICAL.

MEDECIN E!l CHEF.

M. GoisiLn , profesaeur à la Faculté de médecine de Paris, chirurgien de rhdpital de la Charité, oMOibre da TAcadémie de médecine.

M^ECINS PBINCIPAUX.

MM.

Blacbes , agrégé à la Faculté de médecine de Pa- ris, médecin du bureau centrai.

DBSBOi, médecin des hôpitaui.

GonàCLT, médecin des h^itaux.

HoriL, agrégé à la Faculté de médecine de Paris.

Lânrf , agrégé à la Faculté, chiruitpen de Fhôpital Saiot-Antoine.

Fabl, agrégé à la Faculté, médecin des hôpitaux.

TiUACX, agrégé i la Faculté, chirurgien de Vhà- pital Saint'Antoioe.

«éOBCIlfS.

Babbk-Dcboob», anden interne dee hôpitaux.

BnoMR (Heori), ancien interne des hôpitaux. BMiMtui, ancien iattrne des hôpitaux.

BaiMORD.

COBUEU. COOTTIJI.

Datbsrb.

Dbsobtiadx.

DuabdirDbachbtx, chef de clinique à la Faculté

de médecine de Paris. Eluacub. Fabbb. Gallois.

GorBAUD, ancien interne des hôpitaux. Hdlot. Jabbiabd. Let.

MalhM, ancien interne des hôpitaux. Mabtir (Aimé), ancien interne des hôpitaux. MoTBiEB ( Eug. ) , ancien interne des hôpitaux. NiCAisB, prosecleur à Famphithéàtre des hôpitaux.

PuBTBTAlX.

Saubel.

TopiRABT, ancien interne des hôpitaux.

VAUsiAL (Db), ancien interne des hôpilauK.

Vbbuac, ancieu interne des hôpitaux.

Wbbtbbih.

SiROQiBT, in/irmm'.

A22

LISTE 28.

SERVICE DE LA PUBLICITÉ.

MM.

GuTOT-MosTPâTiODi, chtf de terviet de février

1866 à août 1867. Ed. SuDBB, avocat, touê^ksfdê iovict. R. Di SAiin-Fiux a'âhorbiix, rédaettwr. R. FEsniRB , attaché. EsPàBGiuiàiiB , expéditionnairt.

SERVICES DES RÉCLAMATIONS ET DES

CONCESSIONS. MM. Aroould Dbsvbbhat, chef de êervice. Lbdbiitd , rédacteur. André DiiLisaBii, expéditionnaire.

SERVICES DÉLÉGUÉS PAR DIVERSES ADMIMS TRATIONS PUBLIQUES.

MM. Abchbb , officier de paix. Sairt-Cuib , capitaine-ingéoieur des Bapeurs-poin-

piers. Rax , directeur du bareau de poste. Db Gbauvbboii, puia db Thibbbt, directeurs du

bureau télégraphique. LBSPiHBTn, sous-inspecieor des douaoes. Lbboteb, contrôleur principal des douanes. Gabbbbb, contrôleur de FocUroi. MoBiRO-HBNRiQiis, directeur de la manutention

de la chambre de commerça de Paris.

LISTE 27.

ARCHITECTES CHARGÉS DE COMPOSER LES TROPHÉES DE LA CÉRÉMONIE DES RÉCOMPENSES.

(Ces troph^ représenlairnt les différents groupes de U cUssification.)

MM.

Groupe I. Aloropiib, architecte de la Commis- sion impériale.

Groupe II. Drbtbt, architecte de la Commis- sion égyptienne.

Groupe III. Lb Roox , architecte de la section française.

Groupe lY. Léon PABTiuiB, architecte de la Commission ottomane.

Groupe V. Alfred Chapon , architecte des Com- missions de Tunis , du Maroc , de la Chine , du Japon , de Siam , du Brésil et des républiques américaines.

MM.

Groupe YI. Haboabd, ingénieur des arts et manufactures, chef du serricede finstâllation dans la galerie du Travail.

Groupe VII. Hibsbb , architecte de la Coaunis- sion autrichienne.

Gronpe YIII. CoiJBTà>ite, architecte de la sec- tion française.

Groupe IX. Hochbbbac , architecte atlaehé au service du Parc.

Groupe X. Rowblmatbb, architecte de la Com- mission portugaise.

LISTE 28.

ÉTABLISSEMENTS ET PERSONNES QUI ONT PARTICIPÉ A LEXPOSITION

DES OEUVRES DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL".

FRANCE.

ÉTABLISSEMENTS PUBLICS.

ABCBIVBS. AbCUTIS db la YlBllIfB.

AscniTBS DE lToniib. Abchitbs dc Gabd.

bibl10thbqdb8.

BoUOniàQCB D*AC1BBBB. BiBUOTHBQUB DE LaOR.

(') Voir la iialc i3 , page &os , pour la composition de la Commission de rhistoire du travail , en y ajoutatil M tiotit (le M. le baron Alphonse de Rothsehild , omis par errenr lur rette liste.

COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

&33

BnuoniQiii m PornuB. BnuonàQOB fti Rbub. BnuoTviQDi M Tkotu.

BiHJOTHiQUB Dl VUSAILLES.

Cathïbbali Catbïdeali

CATViDAAU CAfliDEAU CAniDRAU

Cath^iau

CATHiDKALB

CftnnEDBAi.1 Cathédraub

CAniDKAU

CATIliDRALBS. D*All6llB.

d'Adch.

DB GbaBTBBS. DB LniOGES. DB RbIMS. DB RoOBB. DB STBABBOrRG.

DB Sers.

DB SOIBSORS. DB TbOIBS.

COLLiGBB.

CouicB UBBB DB BiLLOM ( Pay^e-Ddme ). Coui«B DB VBBvns (Aiioe).

COMMDRADTés.

BÉobicTMBs DB Verbbcil (Eoto). Dambs ÂrousnBBB d^Abbab. UBBruPEs d*Abbas.

BfiUSB é«UBB

éausB

EfiUSB

éauBB

0

ECLISB E«USB

ÉSUSB

EsusB tmsM

ÉCLISB

#

ESUSE

éatàtë

E«UBE C«»LUB icLlSE E«UftB

EcufB

éC LISES.

D*AiiRExiB(Nord).

D*àflCQ (Nord).

D*ATBfaB-LB-CoiiTB (Pas-de-Galaîs).

DB BiiJUR«BB (Haaie-Loire).

DB BocsBECQDBs (Nord).

DB Cbllbttb (Loir^el-Cber).

DB CbamaiuAbes (Puy-de-Dôme).

DB CbAtbad-Porsat (Hauto-Vicnue).

DB LA CoACSBiE (lodre-et-Loire).

DE Chblleb (Seioe-el'Marae).

DB CoRQUEs (Areyron).

DB LA Coimna (le Mans).

DB Gebmiort-lb^-Pr^ (Loiret).

DB GBARDtAL (Poy-de-Ddme).

DB Maoac (Puy-de-Dôme).

DE Neowuxbb (Baa-Rhin).

DE Neioh (Hauie-Vienno).

DB NoBOT (Oise).

DE Notee-Damd-u-Majob (Arles).

w PAULB(CACeB-du-Nord).

DB PtooiAG (Côtet-do-Nord).

DB PiociBi (Côles-du-Nord).

DB Saut-Abdoub de Saoubo (Côie-d*Or).

DB SAorr-BouAiBB (Loir-et-Cher).

DR Saiht-Jear DR9 Raisarts (Maochf).

GoLUB vt, Sairt-Jbab dd Doigt (Finûtère).

Église de Sairt-Juueh db Bbioude (Puy-de-Dôme).

Egusb de Sadit-Mabcbl (Indre).

ÉeusE DE Saiht-Mabtir de ROUBAIX.

Egusb de Sairt-Maxiiiir (Var).

Église de Sairt-Nigolas d'Arb/j.

ÉousE Sairt-Orehs d'Auge.

Egusb de Sairt-Rbiit de Reims.

Église de Sairt-Romair db Roobr.

Égusb de Sairt-Sulpige-us-Frdillbs (H^*-Tienne).

Église de Sairt-Taurir (tivreux).

Égusb de Sairt-Tbophihb (Arles).

Éguse de Yillihbove-Lbhbbor (Puy-de-Dôme).

m

Egusb de Vitr^ (lUe-el-Vilaino).

grande CBAKCBLLBRIB db LiciGH DmOPCKBUB.

hôtbls-dibu, hospices bt hôpitaux.

HÔTBL-DnU D*AUXBBBB.

Hôtbl-Dbd db Redis. Hôtel-Dieu de Tbotes. Hospice db Limoges. Hospice de Torhbbrb.

HÔPITAL oifltfBAL DB LoiOttBS.

MlRlBTàBI DB LA MAISOR DE L«EHPniI)R BT DBS BEAUX- A BIS.

C0MMIS8I0R IHPéBlALB BBS MORUMIRTS HIBTOBIQUBS.

musées huhicipaux ou dipabtembhtaux.

Musée d'Argbbs.

Musée d*Arregi ( Haute-Savoie).

Musée d* Arles.

Musée d*Abbas.

Musée d'Aotur.

Musée d*Aixebre.

Musée de Bbjure (Gôte-d*Or).

Musée de Bbautais.

Musée de Bobdeaux.

Musée db Boulogrb-bur-Mbr.

Musée de Chartres.

Musée de Dieppe.

Musée de Dbaguio^ar.

Musée d*Etreux.

Musée de Falaise.

Musée de Liub.

Musée de Limcoes.

Musée de Lyor (musée d'aiiliquilés).

MusÉR DB Ltor (musée d*art et d'iodoBtiir).

Musée du Mars (musée archéologique).

&3&

LISTE S8.

MmiË DO Maiis ( muiée municipal ).

Mosil Dl H lADX.

Mosii SI Meluh.

Mnsil Dl MoifTAVIAR. Musii Dl MoULIRt.

Mroii Dl NAiioimi. Mo8tfi Dl Ninis.

MD8Ù{ Dl Ninis. MOSÏI D*0BliAll8.

Mcstfi Dl Pomiu. MuBÙ Dl Pionm.

MCS^I Dl RlU8.

Moséi Dl Rouir (masée d^rtemental d'anti- quités). MmiE Dl Rouir (musée céramique municipal). Mustfi Dl Sairt-LÔ. Musii Dl Saut-Oiid. Musii Dl Satiiri.

Musil Dl SiHUS. Musii Dl SOISSORS. Mustfl Dl TOULOUSB.

Musii Dl TouLOUsi (musée archéologique).

Musii Dl TOUBS.

Musii Dl TiOTis. Mosii Dl Yarrii.

SàaRAin d'Autur. S^MiRArai Dl Nhns.

StfllIRAIRI Dl RlIMS. StfllIRAIII Dl SoiSSORS. PlTlT SâORAIBI D*YtITOT.

SOGlMs 8A?A!«TB6 BT COMITis ABCHéOLOGIQUES.

CoMIlK ABCH^OLOOIQCI Dl SlRLlS (Oise). Sociéxtf DIS ArTIQUAIBES Dl NORMARDIB.

SoGi^tf DBS Artiquairbs db l*Ocbst.

SoCI^i ABGH^OLOOIQUB DB SbIRE-KT-MaBRB. SoCliT^ ABCB^OLOGIQUB DB TaBR-BT-GaBOR». SOCI^TB ABGH^OLOGIQUB DB ToULOCSB. SOCIM POUB U CORSBBTAnOR DIS MORUMIRTS B18T0-

BIQUBS DB L*Al8ACB. SOCI^T^ DB L*Hl8T0lBB DU PB0TB8TANTI811I PBARÇAI8. SOCIIM P0LTHATH1QUI DU MOBBOIAR.

Socitfr^ DB sTAnsnQUB dbs Obux-Sétbis.

f ILLB Dl PABIS.

AMATEURS.

MM.

Aguado (M** la comtesse). AioRBAUX (Le TÎcomte d*).

AiGoiH , membre du jury d'admission , chef du ca- binet du président du Corps législatit

Aum (Db Saui^), bibliothécaire de S. M. rimpé- ratrice.

ALBXARDBB(Léon). Bordeaux.

Aimiii (Alfired).

Ardb^ (Edouard).

Argbb (M'"*).

Arsbl. Douai.

Abdart (Feu Maurice), archiviste de la préfec- ture. Limoges.

ABMAïui (Le comte d*), membre du jury d'ad- mission.

Abordbl.

Adbbt, juge au tribunal dril. Lorieiit.

AniBBLB (Le docteur). Issoodon.

AussART (Le docteur). Rennes.

AUTBAT.

Ayissbau.

Baiubau (Le docteur). Moulin».

Babkbb. Rennes.

Babbt (Edouard), professeur à la faculté de» lettres de Toulouse.

Babt (Victor). ?ersaille«.

Basilbwski (E. db).

Bassit.

Baudbt (Alfred). Rouen.

Baumb-Plutirbl (Le marquis db ik).

Baub.

BAzm. Anxerre.

Bbadlaircoubt (Le comte db).

Bbaussibb (Le comte db).

Bbllaigub db Bugras (Alexandre), au château d^ Varasse (Puy-de-Dôme).

Beixbgabdb (Albert db). Rouen.

Bbllbrot.

Bellbymb (Auguste de).

Bbroist. Poitiers.

Behtigrat, architecte, correspondant de la Com- mission, A Lille.

B^ACDiBRE (Le comte db u).

Bebtbard. Moulins.

Bbubdiut, adjoint au jury d'admission.

BiARCBi (M** Nina).

BiGLB.

BuuABD. Rouen.

BiLLT (Db) , inspecteur général des mines.

BiscHOFF (Edouard). Villereyrac (Hérault).

Blordbl (Évariste).

BoCTLLET, directeur du musée de Clermont-Kcr-

rand. BouLABD (Gustave).

COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

i25

Boim«ioif (Labbé).

BoraGOiH , Kolpiear.

BooBQCiLOT (Félix), professeari l'école des char- tes, membre du comité des travaux histo- n<pies.

Bouwr.

BiATABD (M**), évéque de Coatances.

Ba/Airtf. Strasbourg.

BuTomiKAD ( M** veuve).

BuAHceoH. Gnicbet-le-Yalasse (Seine-Inférienre).

Baoc* (Le docteur).

Biim (Victor).

Bbchit. Reims.

Brcins (Noël m).

Bcvroii ( Heori Nadâclt db ) , substitut du procu- reur impérial. Rennes.

BvuiOT, conservateur du musée , eorrespondant de la Commission. Autun.

BcBBL (Bngène).

CAms-Atus ( M"* la comtesse »■ ).

Canbtd (L*abbé), vicaire général. Aueh.

CABroBT (Le comte db).

Cakbabi, correspondant de la Commission. Lyon.

CABBiàBB. Nimes.

Carbo. Melnn.

Cabtaiuuc et Argbsst. Toulouse

CABmoB. Sanh-Ie-Duc (Cdte-d*Or).

Castblbuag (M** U eomtesM m).

Castbllahi, commissaire ordonnateur de l'exposi- tion italienne.

Caxacx (M"' Hortense db). liBsseube (Gers).

Cbbsat (M**), lîvreux.

CuiBuiau.

CiABOs (L*abbé), curé de Saint-Marcel (Indre).

CiABvn, adjoint au jury d^odmission.

Cnlm. (Virlor). HoUot-en-Ange (Calvados).

Cbacvbai; (Le comte Charles db).

CmàtnM (Wilfrid).

CnvAUBB. Jublains (Mayenne).

CnsvBiBB (Iules). CbAlon-sur-Saéne.

CuiSTI.

CnoT. Hdun.

CLàCDS. Aoxerre.

CiiaBrr-fca-SAirr, architecte. Nantes.

Clbbc (Le vicomte), sous-caissier dn Tréior.

CLSBMWV-TouRBaBB ( M** Is duchosso db).

CucQOOT (Eugène). Reims.

Cummadboc (Le docteur). Vannes.

Cocnr (L*abbé), membre corre!qK>ndant de la

Commission. Rooen. CoLU (L*abbé), chanoînr, direrl<>ur du mtt*ép

«^ramiqne. Rouen.

GOLUROT.

GoMim (Auguste). Toulouse. Gordi^ (Le baron de). CoQUEBBT (Le docteur).

COBBTlf.

GoRPLBT (Charles).

Costa db Bbaurbgard (Le comle). Paris.

Costa de Beaurboard (Le maix^uis). Neauphle-le- Cbâteau (Seine-et-Oise).

Cotteau. Auxerre.

Courtois. Melun.

CocTEDx (M** la baronne La).

CuBiàRBs (Alfred db).

Czartortski (Prince).

Daiuod db la Garekrb. Fougères (llle-et-Vilaine).

Darcbl(M-* Alfred).

Dadphirot, correspondantde la Commission. Reims.

Davbbdoixg.

David (M*'), évéque de Sainl-Brieuc.

Davillibb (Charles), membre du jury d'admission.

Davilubb (Léopold).

Dblabbbchb. Beauvais.

Dbuhabb.

Dblahgb (M**).

Delauray (E.). Rouen.

Dblauikay (L*abbé), curé de S'-Étienne-du-Mont.

Deladbat (L*abbé), profeaaeur an collège de Pont- Levoy (Loir-et-Cher).

Delobt.

Dbsbouvby. Lille.

Desbotbrs (L'abbé). Orléans.

Dbssigrollbs. Aaxerre.

Dbtbotat.

DiDiD. Paris.

DiDOT (Ambroise-Firmin), membre du jury d ad- mission.

DiDROR, peintre sur verre.

DouBLB (Lropold), membre du jury d'admis- sion.

Double (Lucien).

Dbbytis (Gustave), membre du jury d'admis- sion.

DBrBLLB. Niort

Dusouchï. Jamac (Charente).

DccAir (M"'Paul).

Dccbl.

Dcoahsbau, conaenraieur du musée. Le Maii#.

DniORT. Mdun.

DceARLOCP (M**), évéque d'Orléans.

DOPLAR.

Dums. DcQCCRBLU. Reiius.

/k26

LISTE 28.

Ddbu. Auxerre.

DoTun (Eogène). Rouen.

DUTADGHEL. DUYBILBBOT.

DzuLTiiSKA (La comtesse), née princesse Gzartokiska. EsMoimoT, architecte da département de l'Allier,

correspondant de la Commission. Moulins. EsTAMPBS (Le comte Théodore d'). EsTOTFP (Le baron d*). Weiofelden (Suisse). ÈrtEnvE.

ÉtARS-LoMBE DB BrLAHGB (M**).

Fabrb, peintre sur verre. Clermonl-Ferrand.

Failli (M"' veuve).

Facghbb (Le docteur). Emmerin (Nord).

Faulotts (Db La).

F^RBLOii (La marquise db).

Fbbirgbb (Le docteur). Moulins.

FibLAL-CussAC, peintre.

Fbbbadd. Dragnignan.

Fbcabdaitt.

FiCHBT.

FiLHOL (Le docteur), maire de Toulouse. Fillor (Benjamin). Fontenay*le-Comle (Vendée).

FORTAIBB.

FoifTAQiB (Gabriel db). Fontenay-le-Comte (Vendée). FoirrniBLLB (Db la), inspecteur du mobilier de la

Couronne. FoBOBAis (Arthur). FouLc. Nîmes. FooLD (Edouard), député au Corps légidatif,

membre du jury d'admission.

FOULLBT.

FouQUE (Charles). FouQDET. Sinceny (Aisne).

FODBAD.

FoDRKBT (Le docteur).

FUBTADO (M"*).

Galbbbt (Le comte db). Grenoble.

Gabanger. Clermont-Ferrand.

Gabbigou (Le docteur). Toulouse.

Gasrault (Paul).

Gassibs. Melun.

Gatteaux, statuaire, membre de l'Institut.

Gaccrot aîné. Digoin (Saône-et-Loire).

Gaudelbt, peintre sur verre. Lille.

Gat (Victor), architecte.

Gaybt.

Gatot (Amédée).

Gerbadlt. Reims.

Gbrtil-Dbscaiips. Lille.

GMberte (Alfred), peintre sur verre.

Giblbr. Maeseych (Belgique).

GiBAHCODBT (De), membre du conseil géoéral. Rouen.

GoABDOT (Le baron db), secrétaire géDéni de la préfecture. Nantes.

Gibaudbad (Fernand), chef du cabinet au minis- tère d'État

Gurvolb (Léonce db). Rouen.

Glbbbs-Cbambbbt, au ch&teau du Castdet (Aude

GODIRE.

Gommecoubt (Le baron db). Abbeville (Somme).

GoBDiiBB (L'abbé), curé de Marrhemont (Oise).

GouELLAiR (GusiaTe). Rouen.

GouBGCBs (Le comte db).

Gbardjbar (M"').

Gbahdbbmt. Mdun.

Gbargb (Db la)

Gbabobb. Clermont-Ferrand.

Gbassbt aîné, conservateur du musée n Vany

(Nièvre). Gbaux-Mablt, fabricant de bronses. Geavi^bb (Db la). Gb^u (Jules). GanuLDi (Le marquis db). Gdillot-Raivt. Couches (Eure). Gutot-Sairt-Cbablbs. Habbbt, ancien notaire. Troyes. Haqdbtte. Sèvres. Habgbvillb (M** D*).

HiBBBT.

Hebz (Henri).

HipPEAU , secrétaire du comité des travaux histo- riques , correspondant de la Commisaion.

HoDDOT (Le docteur). LiUe.

Hodzb-db-l'AulhoIt (Aimé).

BucBBB (Eugène) , conservateur du musée d'archéo- logie, correspoudant de la Commission. Le Mans.

HUILLIBB.

HuRT et RosKEiL, joailliers. Londres.

HORTBBL d'AbBOVAL. RoilOU.

Jacquemaet ( Albert), membre du jury d'admission.

Jacqdemabt (Jules), graveur.

Jadir. Mdun.

Jouer (L'abbé), chanoine, correspondant de la

Commission. Evrenx. JoDRDAiR. Rouen.

Jdbiral (Achille), député an Corps législatif. JuBiRAL (M** Achille). Juste , restaurateur d'armes anciennes. Kebgabiou ( Le comte db) , au château de Bouna-

bau (lUe-et-Vilaine). RiBGBRBB DB Plarta (Lc baron). Kbart (Veuve).

COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

&27

Luai ( L*iibbé ) , direeteor da petit eéminairo

d*YTetot (Seioe-Inférieare). LAMccniii (Henri). LABODGDiii (M** Henri). La Forcb (Le duc di). Lapoiob. Lyon. Lahjetiii (Le docteur). Le Havre.

LâniBAD.

Lapïbodse (Di). Bourey (Ain).

LitTBT, membre de la CommissioD.

Lasseue. Panaesac (Gers).

Lastic-Sabit-Jal (Le vicomte de). Toulouse.

La Ton d*Aittii«m (M*'), archevêque de Bourges.

LAnEspm DE Tbact (Le comte).

Lacbehcb^u (Le baron de). Poitiers.

La îacli (Le comte de).

Laviw^.

Lavocat ( Capitaine ).

Li Bail (Veuve). Plouharmel (Morbihan).

Le Bumidel. Melun.

LBEam-DALEAiniB , rorreapondant de la Commis*

sion. Troyea. LtconrrEB-DupoET. Poitiers.

LBPBBVBB-TlltfaADLT. MdoO.

Leodat(M-).

Lbjeal (Le docteur).

Lejeithb (Aognata), architecte de la Légion d'hon- neur.

Lbmaistbb (Alfred).

LmiBE. Bvreox.

Lb IfiBB (Jalea), membre du conseil général. Pont-d<^Poittp (Jura).

Lbpic ( Le baron ) , ancien préfet

Lepic (La baronne).

Laaori (L.), membre du jury d'admission.

Lb Telueb bb u Fomb, secrétaire général du Crédit foncier.

Lbtub» (Le capitaine). Londres.

LmviuB (Da). Paris.

LiBAS (Charies de), correspondant de la Coaunis- sion. Arras.

LoBVBTEB (P.-P.). Amsterdam (Hollaude).

LonopiasB (Adricu de), membre de la Commis- sion.

LrcT (Adrien) , n^nt de la Banque de France.

LcxABBi. Rf'ims.

MAEsni (Franz).

MAitXBT Dv BoDLLiT, membre du jury d'admission.

Malbobte (L« romte db) , au château de Lamor- tlie(Vjioduse).

Mavibuibs, directeur du musée, r>orrespondanl dr la Commi*«ion. OHéans.

Mabcrabt (Le docteur). Dijon. Mabodbbib (Marquis de).

MABINI-HéSBBT.

Mabtib (Emile). Maunt (G. de). Maze (Alphonse).

Mecklebboubg-Schwbbiii (S. A. R. le duc Geor- ges de). Me!(ou (De), au cbàtcau des Faaros (Dordogne).

MiALLBT.

MiHO. Saiut-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure).

MoRTAiGLOR (A. db). Secrétaire de l'école des chartes, membre du comité des travaux histo- riques.

MOBTADLT (ComtCJ^SO DB).

MOBBAU.

MOBBL.

MoBLBT (Le colonel de), correspondant de la Com- mission. Strasbourg. MoncBT (Le duc de). MouiLLBBOH (Adolphe). Napoubb (M"* André). T.irare (Rhdno). Nabet. Béeheret (Marne).

NOLUtT.

NoBMARD (M*'). Pacy-sor-Euro (Eure).

NouBT (Qb). Oriéans.

OuviEB. Bezons (Seine-et-Oise).

OppBaMABH (Le commandant).

OzY(M"'Alice).

Peccadead DB l'Islb.

Pbigh^-Delagodbt. Ourscamp ( Aisne) .

Peboh frères.

Pepiii.

Pbbillibcx-Micbelb , membre du Conseil munici- pal de Paris.

Petit (Victor). Fontainebleau.

Pbiuppb (Jules). Annecy (Hante-Savoie).

PicBOB (Baron Jérôme), membre du jury d'ad- mission.

Pibbbb (Le vicomte di Sadit-).

PiooBT (Le docteur).

Plabtc ( L*abbé ) , curé de S<i in t - Jean - du - Doigt (Finistère).

PomiEBOL.

PoRORAB (Edouard ). Vincell ( Marne).

PonricoiXAirr (Le marquis de).

PoBTOiBAUD (Le comte db), au château de Ponte-

nay (Manche). PoirroR D'AifiGOCBT (Le vicomte de). PoTTiBB (Feu André), bibliothécaire; conserva-

teur dit musée d'antiquités , correapondant de

la Comniittsion. Rouen.

&28

LISTE 28.

Poulet.

PoufBR-QciBmi, dépoté au Corps légiriatif. Rouen.

PiiACi (L*abbé), curé de Saint-Taurin , Évrouz.

Poil (Le docteur).

Puis-Yaillaiit (Du). Poitiers.

PuJOL (Jules). Toulouse.

PuLUGRT (Le vicomte db), au château du Chesnay (Eure).

QuÀHTiif (Max.), archiviste du département, cor- respondant de la Commission. Auxerre.

Qdbiisoii. Lille.

QuBsicé(M**). Elbeuf.

RAid (Alfred), substitut du procureur généra) , correspondant de la Commission. Rennes.

Ram^ (M- Alfred).

RlTISBOaRB (M**).

RlMUl.

Rbisbt (Le comte de), ministre plénipotentiaire, château du Rreuil-do-Narciiiy (Eure).

Rehabd. Reims.

Rbvoil (Henri), architecte du département, cor- respondant de la Commission. Nîmes.

Retok (Louis), conservateur du musée, Annecy (Haute-Savoie).

Rbt-Mabtiii. Monlluel (Ain).

RuRT (M** veuve).

RiDXL fils. Vimoutiers ( Orne ).

Robebt (Eugène).

Robert (Victor).

RoBBBTi (Arthur) , peintre.

RoBiLLARD, vice -président au tribunal civil. Reims.

RocHBBRUHB (E. db), dessinsteur-gravour. Fonte- nay-le-Comte ( Vendée ).

Rochbpoucadld (De la ), duc de Bisaccia.

Roobr-Dbsobrbttbs. Saint-Maur (Seine).

RooEB DE SiVBT ( Le baron ).

ROLUR.

Ropabtz , avocat, correspondant de la Commission ,

Rennes. RosTAR, correspondant do la Commission. Sainl-

Maximin (Var). Rothschild (Baron Alphonse de), membre de 1h

Commission. Rothschild (Baron Gustave de), membre du jury

d'admission. Rothschild (Baron James de). RoTHSCHiU) (M** la baronne Salomon de). RouGiS (Le comle Louis de). RouJOD. Choisy-le-Roi (Soinc).

RuTTEri.

Salmor (Hippolytc) Vannes. (Morbihan).

Salhor (Philippe). Paris.

Samabsoh. lograode-sar-Vienne (Vienne).

Sampato (M** de).

SAUuâBB (M** veuve).

ScBT (Le comte de), château de Chauvirey^e-

Châtel(Haute-SA6oe). ScHwiTBB (Le baron de). Sbbastiaro et Luca. SilicHAR, peintre-décorateur. Sbbgbart db MoRRBcévB (Le). Arras. Sbvbribb ( Ernest). SiconÈBB (Db la). Alençon.

SiROBB.

SiOTH (Valeutin).

SoLARD (Aimé de). Angers (Maine-et-Loire).

SouLTBATr (Le comte de), correspondant de la Commission. Lyon.

Spitbeb , adjoint au jury d'admission.

Stbtr (Charles).

Stehiu (Max). Munich.

Stbttireb (Henri).

Stbauss , adjoint au jury d'admission.

SuBBMn DB MissBBT. Troycs.

Suttbblir. Strasbourg.

Talhodit (Le marquis de), député au Corps lé- gislatif, au château du Lnde(Sarthe).

Tebtu (La comtesse db), au château de Tertn (Orne).

Thàtbb, sénateur.

Thbis (Le baron db) , au château de l'Aventure (Aisne).

Thiac (Eugène db).

TouLMOR (Bottée de).

Todbral (F. ) , conservateur du musée , correspon- dant de la Commission. Narbonne.

TiubiBAU DE RoGHBBBURE. Angoulèmo.

Tbotir (Charles).

Tusseau (Le vicomte de). Aiviaoi (Maine-et-Loire).

Uhbich (Le colonel). Strasbourg.

Valpirçoh.

Var Dbhal (L'abbé).

Varibb.

Vabahxaor. Eu (Seine-Inférieure).

Vacdouabd (Henri de).

VATBiâBB (L'abbé). Soissons (Aisne).

ViBBATB (Marquis de).

Villbmirot, sculpteur.

ViLLBSTBBui ( Le baron dk la ).

VoisiR.

VoeiJii (Comte db).

Watelbt. Soissons (Aisno).

COLLABORATEURS A L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

629

WioD DB Sacciit. Dieppe. Yvon (0. D*), inspecleur du mobilier de la Coa- roniie.

PAYS-BAS.

S. A. B. le prince Fb^dbuc db« Pats-Bai.

SoClBTli BOTALB D'iBCHltOLOOlB.

SociM PBISOmiB D*R1CT0IBB BT D'ABCH^OLOOIB.

KoiACTR DBB Pays-Bas.

ViLLB D*AllSTBBDAH.

Viiu i»*Abhbbii. VnxB DE Fbabekbb.

ViLLB DB GbORINOUB. VlUB DB HiBLBM. ViLLB DB LA HaTB. VlLLB DB NlMioCB. ViLLB DB BoTTBBDAIf. ViLLB DB VbBBB.

D. tab dbb Kbluw.

A. Dbmmui.

A. -p. Hbbmars-Siiits.

I..-M.-C. TAR DBII BOOABRDB.

D.-F.-A. TAlt DER BoflAEBDB-MOEROESLEL.

Joi. JiTTA.

Baron Gbbiceb tar Heb-:otre.

P. COTPBBS. A. VlIXBT.

J.-P. Sn.

M. GOSTEB.

L.-.M. Beei^. A.-J. Erschedb. Cb. lloiMOH. Paria.

CONFÉDÉRATION DE L'ALLEMAGNE DU NORD.

S. A. le grtndHiae de ¥(icilritmèoicr^-SrJbvmii.

BAVIÈRE. SmcEL.

AUTRICHE.

S. M. rCwBBBCB.

Lb tbAiob ihpébul.

La princetae de DimiCBBTBiR.

La Difcn do boiavhb de HoReRiE.

Lb MoaÙ RkTIORAL DB PesTS.

Florian Rombb.

AC-iD<MIB aOBCBOUB DU M.lBRf U.

ioaqih Babo. Fraofoia m Koomi. Hbrsuurr.

SUISSE. CUme^t.

MBISSIEOmiEB DB WeTZIEOR.

Uhlmanr Schwab. Desor.

RlTTBR.

ESPAGNE.

Soc.ifr;^ Bl'ena-Unior.

BiBLioTHàgrE ratioralb de M\T)H1D.

Duc DE Fehrard Ndrex.

AmelJo Mabstiik.

Antonio Maghado.

M"^ veuve Petra de Mereses Merdibta.

Kraocisco Dobda.

Joae RoDRiGi'Ez Zubdo.

A. GiRDBOZ.

PORTUGAL.

s. M. LB Bol.

acadêmib dbs uaitc-abts. Académie des scjercbs de Lisborhe. Abseral de L'ARMiiE. LisboDoe.

SociM ABCfltfOLOeiQOB P0BTUQAI8B. ArcHITBS du BOTACHB de POBTCeAL. BOUOTHÉQUE RATIORALE DB I«ISBORRE. BlBUOTHÉQDB D*EvOBA. (^ATH^DBALE DB LuBORRB.

GA-raiDBAU d'Etoba. TEai!iiA DE Abaoao. Marquis de SonA-HoLSTBiR. Jean Palha Fabia de Lacbbda. Comte DE Perarel. Marquis D*ALC0CBàTB. Db Yascorcillos.

DANEMARK.

MvêiÊ BOTiL DURTIQUrrits DB COMBIABDI. MUSIÎB BOTAL D*ABTILLBBn DB COMmAttOB. MOS^ BOTAL D*BnWOOBAraiB DB COPfnABUB.

Valdbhab ScmiiDT.

WOBSAAB. WlCHflLD.

Habdo.

SUÈDE. S. M. LB Roi.

S. A. B. le prince Oscab, due d'Obibomtcib.

McsIIb rahoral.

Mus^B DE GoTHUBOCne.

Mcs^ d'Lpsau

MCSBB D'ABTUUBIB.

MosiB DB Faldrd. Unââ 01 Caiubiora.

AâO

LFSTE iS.

MoniM Dl WllCOE. GATHiDftALI Al SkABA. GaTH^BALB de SuPTCIfA.

Gath^dbali db Stbbhgbabs. Gath^dbalb db Wbstbbas. EeLisB db Wissukgsoe.

ÉCUSB DB TbTDE.

EeuBB DB Hdsaby.

EOUSE DB WaDSTIBA. ÉgUSB db WlSTOBP.

éousb db hobgstad. Eglise de Nobkcbpihg Eguse db Moblbt. Eglise de Wibstad. Eguse de Waxtobp. Eguse d*Askbbsurd. Église de Bbbga. Eglise de Mbdblplana. MusiE DE Skaba. Fabbiqde de Roebstband.

BlBUOniQUE BOTALE.

Wbitkb.

Gavaluis.

Mabdblobbii.

WlITLOCX.

Eckebboh.

NORWÉGE. Le chambellaD Holst.

RUSSIE. S. A. I. la graiide-dachesse âleiaudba Pktkowra

9

Musée d*abt et dmrdostrib de l'Ecole de dessik

TEGHBlQnB StEOGANOY.

Musée pubuc de Moscou.

BlBUOniiQUE IHFÉBIALE DB SAIKT-PÉTEft^BOURG. BlBUOraàQOB PATBIABCAIB DE MoSCOU. BlBUOTHÉQUB DB l'AcADBIIIE ECGlisiASTlQDB DE SaIM-

pétbbsboubg. Gathédbalb db l'Abchahgb, à Moscou. Gathédbale de L*AiuioiiciATioif , à Moscou. Église Spasso Nbbeditxk de Novgobod. Église db la Pbésertation de la Vierge de Pb-

bbiaslay. MoRASTiBE Spasso-Epimiev Soizdal. MoHAsriBB TcHOUDOT , à Moscou . MoRAsràBB Saint- Abtoire , à Novgorod. CoLLBcnoN DB l*Ebmitaue IMPÉRIAL, à Saiiit-Fc-

tenbourg. Palais des Abmubes db Moscou. Abebhal db Tiabskoe-Sklo. FumoHOv.

A.-D. O&BBSKY. P.-A. KoTSCBOCBBt.

Gomte A.-J. Moossuib-Podscbeirk.

A. SOBOEIKE.

B. Pboeobov.

A. YiCTOBOT.

RoBTor. Jaboslav.

ITALIE. Le chevalier Nigba , miiÛBlre d'Italie à Paris.

MimSTàBB DES FlNAlICBS.

École d'appucatiob des iRGÉRiEmis db Tlri<i. Académie des beaux-arts de Bologne.

GbaPITBB de la CATHÉDBALE de GlTIDiLL. MOSÉB CIVIQUE DE TUBIN.

MusÉB d'Imola. Mdséb db Naplbs. A. Castellari. A. Gebtiu. Fr. Gamubiiii. LAPrao-LAPon. Rev. P. IcmNA. L. Zdcchi. Gastaldi. PoMPEO Abu.

J.-B. GAMOSn-VERTOtlA

Sbgusini.

Ghtilanda Silva.

Gavalbbi.

Albitbs.

Montbmubici.

Sola.

Arhoni.

Alloati.

Gaburca.

Sabdiri.

GUBINI.

Da Pobto.

Raimohdi.

Abbighi.

mogerigo.

D'Ancoka.

Gartelu.

M.-P. LioY.

Barorb.

Giov. Paolosi.

Gaguabdi et Rivet.

ÉTATS PONTIFICAUX.

Gbevalier Michel Stepharo de Rossi LbmaItbb.

COLLABORATEURS A L'HISTOIRE DU TRAVAIL.

â31

GoBleue DB GAffiGUOIO-GOLORKA.

GoniLU.

Dnehfflse m ConoruHO.

Loimo Mbiolu.

PRINCIPAUTÉS ROUMAINES.

CovTin DB BimnzA. GouTurr ab Caldaiucbani. Covnan D*ABDGècBB.

CODTBJIT DB ConOCHIlfl. COCTBIIT DB HOBBI. COUTBIIT DB C0II4. CODTBXT DB GOVOYA.

BiBUonÉQUB DB Saut-Sata. MciÉi D*AiTiQDiTi8. Bucbarest. L.-C. Jbah Albcbahdbi. Major D. Pappaioold. A. Odobuco. BaroDoe db Rccehahii.

EGYPTE.

Aug. MABniTB. Ch.-Ed]n. CaonçKi.

CHINE.

Le nuit|aiB d'Hibtbt db Sairt-Dbiit».

Le maïqnis db Notf.

E. Tai«it.

Le baroD db Bousibu.

PAUnUB. FOBUBIBB.

TUNIS. S. Exe. SiDi Mobahhbd.

AMERIQUE CENTRALE ET MÉRIDIONALE.

COBUSaiOR DB LA BoUtlB.

GociBUBiiBirr db l'Equatbob.

GotrVBBHBHBin DD NlCABAOOA.

GocfBBirtIiBiiT DB Sah-Saltadob.

TauBA.

Eog. TuaioB.

ORANDE-BRETAGNE.

s. M. LA Rbiib.

BanuB MusBim.

Som KrasiBOTOii MnnOM.

TOCB DB LOBDBBS. AcADÙnS aOTALB nLlHDAUB.

C«uieB DB Sauit-Golcmbi. Couiaa db u Taonn i Dcblir.

IloOTiiC CoLLtfoB D*OirOBD.

All. Solls Goixeob Oxford.

Pembboxb Gollegb à Gambridgi.

GoBpDs Gbbisti Gollbob à Oxpobd.

WincHurrBB Gollbob.

Royal irstitutioii.

T.-H. PamciPAL bt SiRAT db L'UmfBBsrrf db Glas

60W. GORPOBATIOII DB KlII6*8 LtRN.

gobporatior d*yokk. cobporation de norwich. Corporation db Bath. Corporation de Morpbth. Doter et Chapitre de Wirche&teh. DoYBR ET Chapitre de Wblls. Mbrcbr'r Coupant. Mbbchart Taylor*8 Coupant. Clothworur's Compart.

Fl8BllORGBR*8 GOMPART.

Gabpbrtbr'8 Compart.

r

ECOLB D*ART DB NoTTUtOBAM.

Lord Talbot de Mauudb.

Comte AmiBBn.

Sir Pucttal babt Dtxb Baronnet.

RéT. évéque Kiliadpp.

Rév. docteur Todd.

Loi'd FiTz Habdihge.

R.-H.-S. Smith Esq.

W. Fobstbb Esq.

Due DE Dbtorsbirx.

S.-P. évéque BoTLBR.

Ph.-H. Howard Etq.

H.-Robert Gurzoh.

Comte DB Wabwilk.

Lord DB l'Islb bt Doduy.

Robert Uurtbb.

Watbrhoosb.

ReV. W.-C. BlRGHAM.

Lady Rokbwoodb gage.

Rey. J. Bbgk.

Baron Liorbl db Rothschild.

J.-P. Dextbb Esq.

G. MofPAT Esq.

H. Dambt Sbthoob Esq.

R. Paiurps Esq.

F. Dtbb Edwabds Esq. Samuel Addirosor Esq.

G. WiRGFiBLD Digbt Esq. Joliu Jones Esq. Comte DB GospoBD. Uetwood Hawxirs E»q. Due DB Mancbbstbr. Comte Spbtceb.

432 LISTE 29. COMITÉS POUR LA VÉRIFICATION DES COMPTES.

Comte DE GBisneniLD

Comte CowLBT.

Lord HoDOBTON.

Lord Criwi.

Sir W.-C. Tabyiltak Baronnet.

M*' Stàcebouse Acton.

Joseph BoHD Esq.

Paul BuTLEB Esq.

R. DicKBB Esq.

Henri Dublaghbr.

R. TiMPLB frÂre Esq.

R. Netillb Gbehvillb Eaq.

Ralph Srbtd Esq.

B. Edwabd Doke.

Sir HàBBT Ybbhet Baronnet.

W. Towulbt Mittobd Eaq.

E.-SL-John MiLDMÀT Eaq.

Duc DB Mablbobodoh.

Duc DE RlCHMOHD.

R.-S. HoLPOBD Eaq.

Rcv. Waltbb Srbtd.

W.-H. PoLB Clarbw Eaq.

Doc DE Cletelara.

Comle DE Stampobd et Warbirotoh.

Loi'd Hbhriebb.

Sir W.-W. Wtrr Baronnet.

Comte Dartbet.

M"' Feabeb.

M»- Webb.

Alexandre Babkeb Eaq.

Sir DoDLET Courra Mabtobibarks Baronnet.

J. jAinfl Esq.

R. Rose Eaq.

M. Harcock.

George Wauis Esq.

Lord CsBaBAM. L' Col. H. HopB Cbialock. B.-G. BoHii Eaq. William Mbtbb Esq.

M*** ROBBBTSOR MaCDORAU». M"* FOBD.

Sir George Docker Baronnet.

Lady Mabrt Ross.

Capitaine L. Sbthoob Dawsor Davbb.

Capitaine SnEAnviu».

M"" Lawbbhgi.

Frederick Tatub Eaq.

M** Dacbbs.

M** Bdbt Palubeb.

Sethoub Hadeh Esq.

Comte DE Zbtlard.

Rev. MoRTAQCE Tatlob.

C. Natlob Esq.

F.-R. Elus.

HUGB W. DUMORB Esq. T.-H.-W.-E. GUDSTORB.

Sir T.-W. HoLBDBRB Baronnet. Lady Dobotbt Nbtill. M"" Hailslorb.

M.-G. COOPEB.

Charles Yillubs Batlt Eaq.

C0L0HIB8 ANOLAISBB.

E.-J. Lord SumoRDa.

Marks.

John Wtrdbav.

Opficbb.

R.-B. Smtth.

Walrb Hill.

LISTE 29.

COiMITÉS POUR LE RECOUVREMENT DES FONDS ET LA VÉRIFICATION DES COMPTES

RECOUVREMENT DBS PONDS. MM. KLEni , ancien juge au tribunal de commerce, ad- joint au maire du XVI* arrondissement de Paria, ftréndent. Germain Halpber , ancien juge au tribunal de com- merce, sacr^tatrs. Flaxlard, négociant.

VERIFICATION DES COMPTES. MM. Dbtirgi, membre de la Commianon impériale,

membre du Comité dea finances, prteidsiir. Flaxlabd, rapporteur. Germain HALraER. Klbir.

LIVRE IV.

STATISTIQUE DES OPÉRATIONS,

Chapitre ^'. Organisation.

Tablkau n" 1 . État numérique des collaborateurs de la Commmùm impériale.

H

9

10

11

i3 \\ tS iC

•7 •y

If

r

•6

•7

LISTES

00 CAtéMUM SI COLLAWlâTID».

8oofcn|ilenrs au capiUl de giranlM. CoDmitnoa impériale

NOMBRE de*

COLLAIOBATSUM

de chaque catégorie.

(•)

Comité* de la Commitvun im|iériale

Commisaariat géoéral

Commissions et eommUsarials (>(nii)g4>r4

Jary ipécial do noovel ordre de récompenac*

Jaiy des bciai-«rU agricatlore, iodiulrie : membres lilolaires. Jary des beaoï-arts , de Pagricullure et de l'industrie : membres

sappléants et associi^

RMartears des rapports du Jury du l'Ëtposiliou

Comités d'admÎMioo

Boreaus réunis des eomités d'admi)t>ioii dti (groupe X

Jury d*admission des œuvres d'art

CommisaioD de rhistdre du travail

Jorf d'admission de l'histoire du travail

Jary dea établissements alimentaires

Syndicale d'installation

Présideato et secrétaires des comités dépariemeotaai

Commission pour \n expo«ilions d'agriralture

Commisaion pour les expositions d'horticulture

(îommissiou poar les eipositioos d'arhuriculture

Comité des poids , des mesures et des monnaies

Comité de ventilation

Comité de reiposition des ceuTre* musicales

Comité de la navigation de plaisance et drseipérienevs de sauvetage.

Commission d'^ncourageroent pour les éludes des ouvriers

Service* divers

AreUtedes chai^ de composer les trophées de la cérémonie des

KipoMDls de Thistoire da travail

Comité poor le rceooTreiiieot dea fonds et la véri6eatioo des eompies

Tôt A 01

ioS6 66 lai an 95A So 6s9

3.7

s5o

&6q

8?

58 6

59

7

IQO

so

10

s

36

7 Ao

i4

10

868

NOMBRE

DIS COLLABOIATIUIS

non compris

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firançais.

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10

1

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étraogen.

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85 ait

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TOTAUX.

iiS

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10

8 49

a

4&09

W

' CcUs coloDoe présente le chiffre intégral de tooa les collaborateurs compris sur cltorunr ili^v lt«ios Kurressif es. bnis ces colonnes, chaque collaborateur, français ou étranger, qui occupe des fonctions dans deux oa plnfieurs n'I^ories, ne figure numériquement que sur la lisle son nom parait pour la première foi^.

Dans ne nombre ne sont pas compris les emploies et agents des lervicet de surveillance d'incimlie, des postes, des ^'érrsphes et des douanes, qai s'élèvent à 8A1 ; ceclitfTre, joint au total r\ dessus, forme un en««mble de 5,s&o colla*

174 seulement ont été rétribuée. Indépendamment il«s collaborateurs divers agents, tels que les receveurs ani entrées, les prr^poaéa A aquartnms et da janlùi.'les garçons de bureau et les ganliens du Palais, qui préaenttut un iM'l d'sasiroa 4oo.

«"«rrspfeca et des ilouaocs, qai s élèvent a 8A1 ; ce ch ^'«-kUuri, parmi lesquels, fait di^ne de remarque, i-; •''pr'aiint dits, la i>»mmission impériale a employé l'm'MMi des serres , des aquarinms et da jardin , le

98

liU

STATISTIQUE

Chapitre II. Constrïction.

Tableau 2. Données numériques concernant le Palais,

DESIGNATION

DBS OALBBIBR.

Grand TetUbule

Promenoir inlérif ur

Galerie (le l'httUrire du travail. Galerie des œavrec d*arl . . . . Galerie des arts libéraax. . . 1 ''galerie de a 8* de largeur.

9* idem

3'idem

3 chemins circulaires de 5". Galerie du travail

Galerie des aliments H pro- menoir extérieur

Diven.

ToTADx rr motbmrrs. . .

Loscuxca.

mitfta.

m S67.67 898,1» ^79,00

538,00 660,59 836,Â&

1,019,35 750,47

1,183,70

1,367,46

899,94

LiaOBDB.

ni fret.

6,00

8,5o i5,oo

6,00 93,00

93,00

93,00

i5,ool^)

35,00

17,00

SVlFAOi.

mil. earr.

3,599 9,906

3,384 7,080 3,998 15,199 i9i»38 93,984 11,957 4i,43o

93,947

171,50

1 53,1 38

aiTOR

moyen.

93,5o

30,75

49, 5o

53,00

79,50

100, 5o

i98,5o

86,5o

147, 5o

i83,5o

106,95

BAirriira

BOUS

entrait.

16,00 5,80

8,6» 11, 5o 7.68 7.68 7.56 7,5o

6,90

95,00

7,5o 16,00

POIDS DES MéTADX

BBTBiNT DAirS Lk COBBTB CCTIOB H.

19,55

Fer, lAle

et

coruières assemblées.

roiTB.

toBDM

da 1,000 k.

toane. ia 1 ,OiiO k.

991,97

11,37

84,33

98,59

77.70

19,85

180,99

44,97

96,57

190,53

549,09

4l9,tl

653,66

687,99

t,085,99

to3,68

«90,35

181, t4

6,886,18

904,96

i,o46,o9

83,93

19,15

ti,t8A,So

1,739,95

ondaléc.

tannea 4a 1,000 k.

de nac

wtèt, car.

•9t79 \

19,19

15,49

19,55

680,47 «49,75

0,1&

1,000,39

58,91 5

68,91 &

(*> Ije cube des bois se décomposait ainsi :

Bois de charpente 1 ,653**

Rois pour planchera , cloisons , ete 7,&68

Total.

9,191

lia surface de vitrage était 67,354"^

Celle des dallages So,483

Le cube des maçonneries 54,539***

Celui des terrassements bS4,oi5

i**' Les chemins circulaires des galeries de s3 mèlras étaient au nombre de trois, ayant chacun une largenr de 5 métras. liCur développement total était de 9,9St*,4i

Si Ton ajoute à ce développement :

1* Celui dos chemins circulaires de la galerie du travail *t^^ i^o

9" Celui (les chemins circulaires de la galerie des œuvres d*art A79 ,00

3* Celui dos chemins circulaires de la galerie de Thistoire du travail > 398 ,19

4* Celui de ta plate-forme centrale de la galerie du travail '*'95 «00

5* Celui des deux promenoira 1,806 ,3o

6' Celui d(*s chemins rayonnnnis t ,808 ,00

on trouve, pour les chemins ayant au moins 5 mètres de largeur, un développement total de 10,898 ,iS

Bans compter les voies intérieures avant des Inrgcim variant de 1 à 5 mètres, et dont le dérdoppement total était an moins le quintuple de celui des cheroms ci-ilessus.

(*) Le prix du métal , par kilogramme , a été pour le fer de 0,69, pour la fonte de 0,8871, pour la lAle ondulée de 0,71.

DES OPÉRATIONS.

a:}5

Chapitre II. Construction.

Tableau n* 3. Importofice de$ débauchés linéaires offerts par les partes extérieures du Palais.

DÉSIGNATION DBS PORTES.

Grande porte

Porte de Belgique

Porte de Paris et de Ruane.

Ptirles îolemi^diaireB.

TOTACI ET HOTBRXIS.

NOMBRE

DIS FOBTIt

•emblabiet.

(•)

3('>

19

98

OUVERTURE

DM MITtl.

mkrea.

9»«o

a,95

3,00

9/i5

â,5o

3,3o

DÉBOUCHÉ

VABTIIt.

mètref.

9iio

i3,5o

9,00

14,70

ff

TOTAL

mètm.

99,60

93,70

54,00

100

,3oW

t^ Lm gtiiMie porte corm|ioo<Uil ao grand aie du Palais {talé de la Seioe). Elle comprenail uoe baie cralrale de 9*,to d Mvertoiv, et sii baies lalérales , réparties , par groupe de trois , de cbaqae cMé de Taie et ayaot ehacaoe t*,tS.

(*' La porte de Belgique eorreapoodait k rexti^mité do grand aie (tUé de PKrole niilitiiiiT). Elle se eompotait dt trob botes égales , chacoDe de S mètres.

*l Les portes de Paria et de Roaaie étaient situées aux deox eitrémilés da petit axe da palais ( cAtés des avenues de La Bowdonnoyo 1 1 de SnlTren). Elles eompreoaient , eomoie la porle de Bdgiqoe, trots baies égales, rbacuoe de a*, 45.

**■ rbilTre do débonrbé offert par les portes du Palais dépasse trè«-nol«blemeot le rbiffre correspondant des fipoii- tiriM aniéneures. Il explique les farililés remarquables que chacun a pu constater, tant pour récoulemeot des foules Ica pins compactes que pour TinlrtMlnction des eolis dans la période la plus active de Tinstallation. On peut affirmer que c*eal U an des éléments qui ont eoucoura à rendre le Palais parraileroent approprié k sa destination.

98.

/i36

STATISTIQUE

Chapitre 11. Construction.

Tablsad 4. Nombre des oumers employés sur les chantiers du Champ de Mars

pendant Fêté de 1866 (').

DéSIGNATlON DES ENTREPRISES.

Partie métallique ,

TerraaseroenU et maçonnerin.

Vitrerie.

Toiture en lioc.

Charpente

Voâtes dee cave* et dallages. Entrepriaes divenea

Totaux .

NOMBRE

D«OIITIIBBII

employés

»«

a

>38 i45

90

S

a

^

87

aoo

38o

a8

5

o

H

3«5

3&5

ia5

•o

ho

470

t5

5o

ho

i5

as

1,477

NOMBRE D'OUVRIERS.

•ttivant les quartiers babilés par ,

et la diatanee de leur résidcooe au Cliamp de Mars.

Mi 31

'O

o oo

a5

i5o

10

ta

i5o

i5 h 8

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391

»

Ilot res.

0 ?

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5o

10

100

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6

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594

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11

I

100

5o

100

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CL ±

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i5 5

60 eS S5 So

7 10

•et

TOTAUX,

S

8

•96

BIO

ItO

a5

4o

860

tS

10

8

ta

1,075

9

o

rr

3o iS

5

ito •S

3S 3o

7

10

4«a

1,477

C) L*ouvertttre des chantiers du Champ de Mars a eu lieu vers la fin dWtobre 1 865, et au coromeoeement de décembre 1866 ies traraux de construction du Palais pouvaient être considérés comme terminés ; Piustallation commençait déjè.

Jusqu'au mois d'avril 1866 , le nombrv des ouvriers employés k ces travaux n'a pas dépassé 800 ; d'avril à juillet , il a'eaC élevé è près de i,5oo , ainsi qu'il résulte du présent tableau.

Cette grande agglomération d'ouvriers n'a apporté , dans les condition* économiques des quartiers voisins du Cbamp de Mars, aucune perturbation sensible; Tétai sanitaire sur les chantiers a loujour» été, grAce aux mesurée spéciales prises par la Commission impériale, des plus satisfaisants, malgré l'apparition du choléra et d'autres maladies épidémiques dau plusieurs quartiers de Paris.

BH

DES OPÉRATIONS.

A37

Chapitre II. Construction.

Tableau h** 5. Dtmnées mmériques concernant le Parc et le Jardin,

DBS1G!«ATI0NS.

TIAVAUI DB JAlOmiGI VallooMmenli

(•).

T«n«végA«le(«>. . ..

Ttrr» de bruyère

Arbns àê hante fotaie. .

Cb«OMéet pavées. . . . CbeoMéet empierrée* . aUée*....

Sarlaee dce flolfl

Sarft<« dei niMnfs

SaHar» dm peloosea. . . . Loafiwvr dct riTÏèm. . . SttHace dca pièeca d*«ao.

CARALISITIOR D*I1IJ

l^)

LoagMor d«i Utjaox eo fonte. . Loagveur de* tnvaox en plomb. Robittfto h boUnan ea bronie.. .

Robittfto eo Conte

^ocnbrt de boocbai d'arromge. .

CâRALISATIOli M GAZ

W

■I

l4Nifiicar dca tayanx en fonte. . . .

Loofaeor dca (ojaox en plomb. . .

Robiacta-vaunca

RobiiMla en Kronie

Voohre dea baca de gai

VMnbre dca If rea et dea girandolei da promenoir eitérieur

u>a- ausuia

■AlTM.

i38

it,i6i A,5o8

B,8oo 7.70c

PARC.

•uaPACis.

■Al. crnaé»,

aA5,i7&

363

8,670

5,568

M

44,191

7,646

m

•7»79«

m

161,016

m

a8,686

4i,3o4

3,5oo

cran.

mit. ealMB.

gi,479(M 38,to5

QDAR-

mes.

740

JARDIN

LOR- ODBUBS.

■Atru.

307 79

lae

» a3

4o 55o

600

S, 100

355

1,680

suarACBS.

crai

48,35o

37,478

ai,i33

5o8

11

37 4

a3

000 35o 5oo 000

i,3oo

QUAR- TITÎS.

95

7

*

a6

TOTADX.

893,5*4

1*8,967

59,*38

608

835

363

«,670

5,588

44,191

9,846

38,79*

198,366

33,186

64,3o4

493

4,800

i*,84i

4,5o8

3i4

79 i48

5,800

7t7«» a3

*4o

55o

600

*** La dépense d'établissement do Pare s*est élevée (y compris les frais de el6lare et de canalisation d*eaa et de gai)

* 1 ,9*8,088' bo*

MU dn Jardio à 949,040 00

L# prix de revient da mMrr carré de Parc , j compris ses plantations et ses cbausséaa, ressort k B 00

Criai dn Jardin . y compris ses installations , ressort à 19 ao

A titre da comparsison tl semble utile d^indiquer que le prix d^éublissement dea aqnares de Pari* s^élève par mkn cairé ,

ss»mr : Pour celui de Sainl^acques-de-la-Boncherie fc «4 franrs; reloi dn Temple h 19 francs: celui de Sainta-ClotiMa à

R francs ; celui de* Arts et Métiers k 77 francs; celui des Innocrnts k 97 franrs; celui de Louvois k 3t fiancs; celui da

Viaiiaufie k 1 7 francs ; soit en moyenne a 4 1 franc*. ^ Ikana ce cbilfre ne sont pas compris les terrassemeols faits pour b coaslruction du Palais et pour le* remblais daa

aWr4s dn quai d'Orsay, par d/'cbarge* publiques.

'*' Ls |»rit du mètre rube de terre végétale , ntndu au Champ de Mars . ressort k 4' 00*

^ Le matériel a été fourni en location et revient k un pru qui représente 87 p. 0/0 du prix d*acbal, ai fait rsasortir

I* prii do mètre cube d'eau distribuée k 8 n»ntimcs , son compris les frais d'élévation. * ComaM Mwr l'eau , le matériel a été fourni en location ; le prix da revient , comprenant la location , b poae , IVn-

tf^Hien ft l'cnlèveBent, représente k pan pris las */6 dn prix d'acbat.

Â38

STATISTIQUE

Chapitre II. Construction.

Tableau n* 6. Données numériques sur la plateforme oentrafe de la Galerie du travail.

DÉSIGNATION.

LONGCEUB.

LARGEUR.

SURFACE.

Lonr^ueur des travées sans traosinission

mèlres. 376,00

891,00

mètres.

a

H H

a a

6,00 3,95

9 a a u

0

9 u

a

a a a 16,77

536,66 a 5,3 18,00

9

9

Longueur des travées avec transmission

DéveloDDement total de l*ouvraee

1,195,00

9,663,00 85,00 a

5,16 a i56,oo « 5,106

o,o3

DéveloDoement du sardc-coros

Nombre de travées

Idrffeur entre ffarde-coros

Surface de chaciue êolon-ffortu^ê

Surface des 39 anlont'f^ftrdt^êf -, ,

Longueur des canapés placés dans ces salons

Surface totale de la olate-forme

Hauteur du plancher au-dessus du sol

Jeu minimum entre les supports de la transmission et ceux de la nlate-forme

DÉSIGNATION.

NOMBRE.

POIDS.

PRIX.

Nombre d^escaliers tournants

10

9

i5

796

9,636

•; // II a a u

9

kilogr. a a 9

a II

663,000

985,000

a

a » a

II

fr.

a

a a y a u a

0,66 0,9 a 5 95,69 598,91 63 1,91 6,00 <•>

Nombre d^escaliers d^honncur

Nombre de ponts sur les chemins rayonnants

Nombre de piliers

Nombre de grands boulons de fondation

Poids total du fer

Poids total de la fonte

Prii moven du kilofframme de fer

Prix moven du kilogramme de fonte

Prix du ffarde-coros car mètre courant

Prix total de Touvrage par mètre courant

Prix total de Touvrafire

DES OPÉRATIONS.

'j3î)

Chapitre III. Admissioiv.

Tablbad !f^ 7. Swfaces affectées aux différentes parties de F Exposition.

DÉSIGNATION DES EMPLACEMENTS.

À. CHAMP DE MARS.

PALAIS.

Grand Tntibolé

Gieiaioi njoonaoU

Chcfliiof cirrulairef

Prottcooir eil^rieor

Promenoir iolérieur

Galerie de rhisloirc du travail ^

Galerie dr« (ruvri'C d^art

Galertrt de* arts libéraux . do mobilier, da télement et dea nialières premières.

Galerie da travail

Gttierie de* alimenta

Sorface da Palais proprement dit.

Cntrte et portiqœt converti

Jardin eentral

Snrfiiee da Palais et de aes dépendances.

9 PARC.

il.U. y -pri. U, .1M« d. «ia. d, S-.50 . . . { f^J^ JJ^'J.-

Chaaasée* de 8 m^rea et aa-detsui. Allées de pins de S*,&o

Sorface du Pare

3* JAIIDI5.

Sorf4rca rouvertes . SorCaeea découiertet.

Soifact do jardin y compris les chemins

Sorlace do Champ de Mars , limitée par la paliisade

A* BBRGI.

S«rCarfs dVtposiUon convertM 3,978

KtpoMlion flottante 9j5

Restaurants... 1,016

Chemins et terrasses.

SURFACES BRCTES

PAITIIU.IS.

ai4tr«i tmrtit.

3,5<

1&.S65

so,663

io,7ii8

a, 906

1,690 >)

5,731 W 5A,io 16,965 ii,i5A

t53,i38 6,935 5,743

165,816

59,ii3 ii8,5o8

170,691 ^6,761 §7,791

•45,i7&

7,i5o 4t,ioo

A8,35o

Sorface de la berige.

5,919 1,476

8,895

B. iLE DE BILLANCOURT.

Sarfaera dViposilion couvertes. . . Sorf»c»« dVipo»ition décou'ertes. Burvaui. revtaufMO's. l)ouhi|ui^. Chemins et allées

SorCsce •fleclce k reipositi«ni de Billancoort ,

Sorface totale de l'Ei position

5,58o

i36,6io

5,55o

71,350

110,100

TOTALia.

milrck etrréfl.

i65,8i6

945,174

48,35o

459,340

8,89$

•10,100

687,835

'^ Dèdoetion Taite seulement des chemins njoooanls, tandis qu'on a déduit pour les aotras galeries les chemins rayon- oauls et les rh^min^ rirculaires.

&/iO

STATISTIQUE

Chapitre III. Admission.

Tableau n* 8. Surface$ aUrUnties, dam le Cha$np de Mars, à chaque paye.

I

PAYSl'I.

France

Pay»-Ba8

Belgique

Ailemngne du IMonl

Hesee

Bade

Wurtemberg

Bovière

Autriche

Suùse

Espagne

Portugal

Grèce

Danemark

Suède el Norw(^go

Russie

IUlie

États pontificaux

Principautés Roumaines. Turquie

Kgipte

Perse

Chine

Japon

Siam

Tunis

Maroc

Rtats-Unis d'Amérique. .

Républiques américaines.

Brésil

Royaume Hawaïen

Grande-Bretagne.

Totaux rABTiBLs..

L

Totaux «Mbaux.

80RFACBS OGGUPEBS

DARS

1 53,1 38

tl

~'

COQ-

PALAIS.

vertes.

41. cArréa.

a4l. tênéê.

67toa5

'*» «7,891

t,so8

909

7,336

a,&i6

11,79»

896

i,o3s

•0

8s3

i,3is

4>8

1,178

565

8,569

1.686

<,948

i,4ia

•,oi5

578

696

157

696

i,o&9

18

1,010

469

3,i45

1,439

A,o3o

438

&19

64

901

58

1.347

35a

555

1,634

io5

A

36a

7.5

591

107

137

87

439

65i

7a6

198

3,870

i,64b

7o4

m

A70

63

*

a3,586

7,«73

«

5a,iiS

DARS LB PABC.

déeoa- veries.

met. carre t. met. cairei.

sua

LA

58,3i9

3,8o3

6.756

8,900

io4

m

588

571 7,«4i a,i36

800 1.163

4oo •,167 1,707

9,59*

346 1,639

9,439

4,966

1,366 i,o5i

i83 1,857

674 3,479

4,759

ii8,5o8

170,691

w 4,3 11

"•) 1,608

5,9»9

soarACis

totales.

net. oarria.

1 57,546 6,990

t6,5o8

91,887

t,i56

893 9,398 9,3i4 17,496 6,496 3,393 9,016

696 t,467 4,646 6,991 6,990

899 9,591 4,i3i 6,455

io5 9,453 1,749

4o7 9,947 1,598 8,984

7o4

470

68

37,919

399,678

OBSERVATIONS.

<*> Dans ce tableau et dans les taUcaax suirants , les pays ont été rangés d*aprèi la situation topographiqne qu^ils oer&- paient dans le Pauis.

(^) Ge chiffre comprend, oot<« Ifs annexes eonstmilcs par les exposants, les concessions diveraes, telles qne le théâtre, le cercle, les restaurants, les

J générateurs k vapeur des eotreprenenn rançais ; Pexposition de Tisthniede Soex ; les bureaux de la Commission impériale.

■*) Y compris les resiaumnts.

{*] Y compris Texposilion flotlanle.

DES OPÉRATIONS.

A&l

Chapitre III. Admission.

Tableau n"* 9. SwifwnU horizontales utiles occupées dans le Palais , par pays et par groupe.

PAYS.

Fraoee

Vhf-Bu

B<-tgi^M

Ailcinagiie da Iford

IMe

Wartcnb^i^. •••■

Barière

Aatricfae

*^f»«

Poiiogal.

Gris. ...•

Dancmafk

SoU* et Rorw^

RUMÏ*

luiie

ÉUto Poatificaox

Priodpsuyi Roonaiom

Tai^i«

^HfTP««

Pri»»

Cbioc

Japott

TUM

Maroc

éuu-loit d*AmëriqM

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STATISTIQUE

Chapitre III.

Tableau n"" 10. Kmbn det

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Chapitre 111

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1.388

1

&46

STATISTIQUE

Chapitre III. Admission.

Tableai :^° 11. Notnbre des exposants par pays et par grwspe.

PAYS.

Fronce

Pays-Bas.

Belgique

Allemagne du Nord

He&st'

Bade

Wurlemiwrg

Bavière. «

Autriche

Suisse

Ripagoe

PoKagal

Grèce

Danemark

Suède et ?îorwége

Russie

Italie

Étala pontificaux

Principautés roamaiDca.. . Turquie

Egypte

Perse

Chine

Japon

Siam

Tunis

Maroc

Etala-Unis d'Amérique. . . Républiques américaines**).

Brésil

Royaume hawaïen

Grande-Bretagne

TOTADI.

5i9 A?

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DÉSIGNATION DBS GROUPES.

I.

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193

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111

45

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167

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1,799

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8,3o6

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11.

I.

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TOTACX.

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1,918

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1,883

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4i|

75 705

455

1.339

53

6,077

59,aoo

(*) Lea exposants de ces diverses Bi^publiques se décomposent comme il suit :

Confédération Argentine.

Chili

Uruguay

Haïti

Paraguay

195

96 45

91 96

Report s43

Costa-Rica 9

Pérou i3

Nicaragua 90

San Salvador 48

Report 333

Veneiuela 88

Bolivie 9

Equateur 5

Nouvelle-Grenade

l

A reporter 943

A reporter.

333

ToUlégal 455

Lorsqu'un exposant figurait 4 la fois dans plusieurs clnsiies, il a été compté dans chacune d'elles. Lorsqu'au prodac- teur avait dans une même classe plusieurs expositions , il n'a été compté que pour un exposant.

Dans rn lableou ne sont pas compris le grand-ilurhé de Luxembourg ni la république d'Andore, qui avaient, le pre- mier se|>t exposants, et la seconde un seul. Il v a lieu également d'ajouter Texposition séparée, faite par la société de secours aux blessés militaires, qui comptait dix-huit exposant^.

DES OPÉRATIONS.

467

Chapitre. IV. Installation.

Tableau n* 12. Spécimen de la gestion des syndicats d^instaUation.

(Classes du travail mécanique.)

DKSIG!«iAT10N An

CLifMS.

i 5&

55-56

5?

Sg. . . .

6o

6i

r>3

SURFACE

■OBIlOnAtI

utilisa.

PALAIS.

met. «ar.

8o6

rAic.

mit. e«r.

3/11

PRODUITS EXPOSES.

Kcoinii.

1,895

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179

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Tonnei

de 1,000

kilog.

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800

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77

VALlUn.

francs.

833,5^3

4oo,ooo

DÉPENSES.

CÎ^IBBiLU

de Ia classe (".

fmnrs.

3/1.118

89,375

53

9&0

160

80

73 '1

59 9,35o

8si,3io

383.^60

8,903

SPBCIALBS

à chaque exposant.

francs.

13,000

95,861

A,'ji8

91,98^ 0

1,069,000

l3,99&

TOTALIS.

francs.

937,863

/i 6,1 18

91,696

6,979

99,596

79*095

8,690

108,686

'^ Lm dépenses générales de rhaqae classe eoœpreoaîeot : le rev^Cement dn sol (plancher oq dallage), la baliislrade eo- loaraot k classe, les accessoires de la dêcoretîoo générale , les frais de surveillance et de gestion do syndicat , et les dépenses i* constroclMM des anneies du parc , lorsque les espaces alloués n'ataienl pas paru suffisants aoi syndicats. Le syndicat gé- nit Mo-senienent les inléréu générant de la classe, mais il faisait encora exécuter, pour le compte des expceauli qni lui m {aisiirnt ia demande, les Infant d*in«liillalion parlieuliera k chacun d'eoi.

^ Ce chiffre ne comprend que les colis eipédiés par chemin de fer.

l^'^

STATISTIQUE

Cbapitbc I\ .

Tablbal >"* 20. Tramspari du moitAuu. ^i

(Répartitioo par

•N

^OVBII DEWIGOXS

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DES OPÉRATIONS.

âA9

Installation.

In gtition de$ syndicats JtmstaUation, travail roanud.)

NOMBRE

DÉPENSES

NOMBRE

DB JODU

1

DÉPENSES

TDtâUS

aOTlM

de fonclionDement

en

OBSERVATIONS.

d'installation.

d'oQvrien.

de chaque atelier.

■AIR-D'OiCTM.

tt.

fr.

6^6

3

900

3,600

(*) Ces deux ateliers s'étaient installés sur PemplacemaDt

707

&

900

6,000

laissé vucant par un exposant de chapellerie.

«,70a 609

10

900

10,000

<^> Ce nombre , qui eomprunait , en moyenne 1 17 hommes

6

5,000

et ko femmes , s'est plusieurs fois éieté jusqu'à aoo , soit lors des opérations du Jury, soit le jour de la tisite de

900

i,ir>5

8

900

6,^00

quelque grand personnage.

3.3f9

19

900

16,800

(*) Le nombre des journées de trtTail effectif a été de

786

5

900

600

>8,54A.

616

9

900

9,000

(^) Ce chiffre ne comprend que le salaire des ouTriers,

993

9

900

9,000

qui a été en moyenne , pour les hommes , de 7 fr. 85 cent.

3o3

3

900

1,600

par jour, et pour les femmes, de k fr. 96 cent.

La oerte subie sur la main-d'ouvre peut être éraluée , pour la journée d'un homme , è 3 fr. ou S fr. Bo cent.,

H J

3;»o

3

900

5,aoo

pour celle d'une frmme à 1 fr. on a fr. 5o ecat.

3^6

II

ko

1,980

Pour les travaux artistiques , ne pouvant pas être Tobjet

t,Cii

9

160

10,000

d'un fabrication courante, cette perte a été par journée d'environ 5 francs.

100

9

100

i,5oo

Les ateliers exigeant l'emploi de la forot motrice ont suhi

h\o

3

900

A,aoo

une perte uu peu plus élevée , parce que leur travail ne

3,ooq

8

900

9,600

pouvait commencer qu'à dix heures , moment de la mise en marche des machines.

Vi\

3

900

3,600

A ces pertes sur la main-d'œuvre , il eonrient d'ajouter les frais ae diverses natures occasionnés par l'alimentation

3«3

3

900

9,5oo

9,794

de ce^ ateliers, le transport dos ouvriers, etc \ cette non-

19

900

90,000 1

vrile dépense ne s'est pas élevée i moins de 180,000 francs.

i,76H

8

900

8,090

La vente aux visiteurs dn ohj^ls fabriqués sur place a

9,9^9

1.U9

3

900

5,760 8,000

produit une somme de 667, 55o francs, qui est venue am- plement couvrir les frais faits par un asseï grand nombre

900

d'expcaants; quelques-uns même ont réalisé an bénéfice

1,903

6

900

7,900

réel sur l«^uel ils n'avaient pas compté.

1,975

8

900

11,900

9.393

9

900

16,7^10

1.981

9

900

A, 190

'»«9

1

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1,600

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160

1,600

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900

3,noo

169

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1,900

100

1

100

1,000

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900

800

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9

900

9,5oo

6^19

1

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4oo

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9,000

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9

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.'^^.901

i57<''

6,790 <•>

188.1 90 t')

•9

&50

STATISTIQUE

Chapitre IV.

Tablkai ?iM4.

EMPLACEMENT DE LUNSTALLATION.

DimeRATioii

des

quart!.

Qairi fniDçiiit.

QuaK belge.

Quart allemand . . .

Quart anglaii.

ROMiaoi

de* •eetears.

1

h 5 6

7

7

7 8

9

10

1

1

1

1

1

1

tS

i5

i6

i6

f6

dea

cloMet.

55-56 Idem.

5 1-59 5o-5i

66

«7-58

5&

54-58 95-57-60

95 Gr. VI.

Idtm.

litm.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

Idem.

NATURE DES APPAREILS

MOTIOai.

a machine* veriirales à balancier. .

Machine verticale k balancier, 9 cvlindre».

Machine lie riiontalektolant denté et k t cylindres dans une seule enveloppe.

Machine horiiontale de M. Do- tergier.

Madiine k gai pyslèroe Lenoir. . Machine verticale k cylindres. Machine hurizontale

Idem

Idem

Machine à gax système l<euoir. . . Machine horitontalek a cylindres. Bfachine horiiontale à 1 cylindre.

idem

Idem

Idem

Machine h gai système Lenoir. . .

cinsaAtiDBS.

Chaadière k foyer intérieur

Chaudière tnbniairc de MM. Lau- rent «t Thomas.

Chaudière tubulaire de M. Meu- nier.

chaudières tubulairesk foyers is- tirieurs amovibUs de M. Che- valier.

Chaudière k bouilleur*

Chaudièrca k bouilleurs et tubes réchauffeurs.

Chaudière tubulaire .

Chaudière k bouilleurs

Chaudière tubulaire. Idem

ia chaudières tubnlaires k foyer | ^ intérieur et f^iseauii tnbo- \ laires mobiles, système FarooC

Idem.

Cbainliôro mixte, système Lerherf

Idem

Machines k a cylindre^ obliques. Mnchinr horiiontale k 1 cylindre.

'<'*'" ICliaudièreadadivers systèmes ins-

a lociimobiles k 1 et a cylindres. . ^ lallées dans une construction

Machine horisonlale k t cylindre. \ «»•"">»"«

Machine horiiontale k s cylindres. '

TOTAOX,

FORCE n CitTkci

de 75 Lgm-

60

^s

3o

I

3

to 3$

3o

i

ho

ao

»7 3

3

a 5o

too

635

DES OPÉRATIONS.

&51

:«STALLATIOX.

icmre mécamiqttê du Palms,

LO>GLEUR RÉELLE

»■ LA TBAaaOMtOI >1

l'n^Tio*'.

MÏO-

Umint.

i38

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>S8

t8

•8

SS

lU

II

•7

•6

•o

t8

V

totale.

i38 iS8

•7

a

i6 55

58

55 •8 to b8 t8

.•j

iM

LOMCBUI

delà caoaliia-

tion

de tepear

depai*

leg^

néreteor

juiqa*ia

moteur.

56 56

44

169 bk

79 79

70

!•

hh

75

65

NOMS

0II IITKirBIIIVIt

eipOMDlt.

MM.

TbomaiietT. Powdl.

Lecoatenx

Legevrian et fils.

Chevalier et Doveigier.

1A8

Compagnie du gai

Qoillaeq

De BuMierre et Mcaeiner. .

M** V** de CoatM*

Boycr

Compagnie do gai

Hougct et Teston

Demeuie , Houget et C^. .

Fareot et les fila

Idem

Idem

Compagnie da gat

Uem

idfai.

Flaod

IHinck, HargreavetelC**. . Fox.WalkeretC**

< RaofOflBea et Sim«

IC. T. Porter

Gallowayei 81a...

NOMS DES PAYS

IHPU>TiRT

la force motrioe.

(

France. Idem.

Idtm.

Idem, h

Idem.

iwtm*

0MI.

Belgique.

Prutte.

Allemagne du Sud.

Autriche.

Suitie.

Espagne.

SoMe al Norwëge.

Roumanie.

ÉUtt-Cnifl.

GraDdeSretagne.

OBSERVATIONS.

(*) La diamHra dea aigres de couche éCall da 0*109.

Leur litaife était, par minuta, de 1 00 tour*.

Ili étaient formée d*élémenta polygonaux ayant une longueur moyenne de 18,798 et embraaiant entre eux un angla da «7^* 58' 5i*.

Leur hauteur au-deaaus du aol était de 4-,84A.

La diatanea horiiontale da deux nrhres conjuguée, litoée de part et d*autf« de la plate-forme était de 4*,7io.

(^) Ga chiffra ne repréeenta pw la force réelle dont diipoaait la aee- tion hritannique. Les générateura pouvaient fournir aoo chevaux en- viron , et l«a niachinei motricei re- présentaient mime une force nomi- nale supérieure.

«9

&5â

STATISTIQUE

Chapitre IV.

Tableau w* 1 5.

■i

4

EMPLACEMENT

de

LflItTALLâTIOH.

NUMÉROS

des

CLASSES

corres- poodanles.

BoaleTsrd du Nord.

Quart français.

Grand Boulevard.

Allëe d'Artois.

Allée de Bretagne.

Quart belge.

Quart allemand

Quart anglais.

Jardin

Berge de la Seine. .\

59 59 5o

Si

5o

4? 59

5o

58

58

5i

5i

65

95

53

59

53 65

65

53

66

NATURE DES APPAREILS

MOTBUBS.

Machine Terlicale avec chaudière. . . . fl machines demi-fixe avec chaudière

Machine & vapeur pélrisaeuse de MM. Lebaudy et Landry.

' Looomobile de M. Durcnne

Locomobile de M** t** de Goster

Locomohile de MM. Warral, Elwell et Poulot.

Machine è vapeur de M. Artige

Machine à gax, système Lenoir, de M. Hugon.

Locomohile

Locomohile de M. Chevalier

Machine k vapeur fixe

Locomohile.

liem

Machine fixe

Locomohile

Locomohile de M. Calla

Machine fixe

Machine è air comprimé

S locomohiles de M. Calla

Locomohile de M. Durenne

Locomohile

Idem.

Machine à vapeur fixe

Locomohile

Madiioe è papier. .... Presses typographiques. Boulangerie mo<lèle. ..

Maebioef-ontiJs.

Idtm

Idim

Bonlaogerie.

Meules à grains. )

Pélriaseur )

Machine à casser les pierres .

Presses typographiques

Appareils k fabriquer la glace

Outils pour la f^bricalioo des ni«ahle>.

Idim.

Stéarinerie

Dégraissage de laines

Pompede MM. Faroot alimaotaDt lafaoUiB^.

Taillerie de diamants

Roue hydraulique

Machine à papier

Appareils de la classe 60

Phare électrique

Id0m.

Pompe de cuivra à a eorpa. . Machine marine

ToTâJ..

DES OPÉRATIONS.

/i53

XSTALLATIOff.

ifrvice mécanique du Parc,

FORCE

Il Cllfâl'l

de 75 kgm.

sa

ij

11

6

10

3

6

6

6

6

6

1"»

h

(•

10

6

»d

1*

10

6

C

•9

NOMS DES EXPOSANTS.

MM.

Aknsii. .

Bntal et MariDonL.

Bergeron et C** (Société de la boulaogcrie générale).

Syndicat dV&poaantâ. lémm ,

Yaary et Ploain (Manntantioa civile et mi- litaire.

HiMt cl Geyler

Syndicat det expoaaots.

Mignon et Rooart

Syndicat des eipocanta .

Idm,

Morane

Chandet et Thntlier-Gellée.

Dnrenoe

Martin Coeter

Toelter (H.) el Decker frèrea et C^.

Syndicat det azpoaanla

Grande-Bretagne

France

Thirion

Ptna

KOMS DES PAYS

IMPLOT ART

la force motrice.

France. Id«m. Idtm.

Idem. I4tm.

Idem.

Idem. Idem. Idem. Idem. Idem. Idem.

Idem.

Paya-Baa.

Belgique.

Wurtemberg.

France.

Grande-Bretagne.

France.

Idem,

Grande-Bretagne.

OBSERVATIONS.

Dans ce tableau ne lont pas eompria lea moteun fonctionnant pour leur propre démonstration etaani produira de force utile , tels que les machines motrices exposées dans Tannexe du Para de la classe 53 » lea nachinrs marines , etc.

/i5&

STATISTIQUE

Chapitre IV.—

Tableau h* 16. >-

EMPLACEMENT

de

L'IltTALLATIM.

NATURE DE8 APPAREILS.

■OtBUIS.

Beive de la Seiqe . (aval au pont dUéni).

1 8BRVICI HAUT.

Machine Woolf à ba- lancier et à deux cylindres.

roHm.

FORCE

IR CIITAOl

de 75 kilogm.

Deux pompes à pis- ton plongeur, mon tées sur le bâtis même de la ma- chine motrice . . .

Distribution d^eau de Seine par le service municipal de la ville de Paris

Parc. - Quart français (près le pont d'Orsay).

Idêtn.

Idem, Idem.

Idem.

Berge de la Seine.

9* SBRTICB BAS.

Locomobile de M. Galla.

Locomobile.

Locomobile

de M. Galla.

Locomobile

de M. Rouflet.

Machine semi-locomobile.

Deux pompes à force centrifuge

Deux pompes hëli- çoïdes centrifuges.

Pompe à deux corps.

Pompe à balancier de M. Thirion. . .

Appareil dVpuise - ment compose de quatre corps de pompes

Pompe de cale.

Machine marine du Friedland.

Distribution d*eau de TOurcq et de la Dhuys par le service municipal de la ville de Paris

Totaux et moyennes.

100

//

95

90 95

10

i5

i3o

395

VOLUME D*EAC

MUTAIT

être életé joarnrl- leoMOt.

oM, cubes.

6,800

6,000

i,95o

9,000

i,95o

9,000

19,600

99,900

inr wn

par joor.

OMt. CBPeS.

3,160

6t9

9,379

653

1,633

593

178 6,000

759

1 5,660 î'î

lo^Alik.

mèC. cabe.

659.^3*'

i3o,86i

698,4

'"•o.

90,17g

3 60,9 j' 109,911

37,iii) 1,960,000

i59,3fif'

3,991, 33«»

DES OPÉRATIONS.

Â55

^STALLATIOX.

mke des eaux.

HAUTEUR ticnsioa

laoi perte dr charge.

mètres.

^0

M 19

1:}

13

LOSGOeUB

de« coud ailes.

BCim.

870

16/179

i7'3'»9

DBPRNSE

MÎm cvn

d*MU.

fr.

o,o5i

0,100

0,011

TOTALE.

fr.

33,690

1 3,086

0,100

0.0:17

15.987

NOM de

L<MTBKPBmtB

exposant.

MM.

Thomas ScoU.

Service municipal do la ville de Paris.

Neut et Dumont.

Coignard (L.). LelesUi.

*^'^^^ ( Rouffet et Thirion.

Nilliis le Jeune.

Marine impériale.

OBSERVATIONS.

Service municipal d<* la villo de Paris.

88,937 «•)

(*) Ce cube de i5,66o par jour représaote la distributioo d*ane tille de plus de i5o,ooo Ames alimenta à niioii de 100 litres par jour el par habitant.

(^) Cetta quantité de 3,191 i8So mètres cabcs se d^mpose ainsi , savoir :

Gobe foami par le senriee hydraulique de TExpuaitioD, 8,001, io3, 801191 p. 0/0.

Cube demandé h la dlstribation d*eaa da la ville de Paris, •90,ia7, soit 9 p. 0/0.

(*) Cette dépense ne comprend que les frais d'élévation d*eaa ; si Ton y ajoute ceux da rins> lallation du service, soit 871,398 francs, on trouve noe dépense totale de 36o,ooo francs, qui (ait ressortir la mètre cuba d*aan à o', 1 1 .

^i56

STATISTIQUE

Chapitre IV.—

Tableau r"" 17.—

EMPLACEMENT

de

LURSTAIiLATlOR.

1*' CENTRE.

Parc. - Quart français.

3* CEIVTBE.

Parc. - Quart belge.

3* CENTRE.

Palais. - Secteur X. (Allemagne du sud.)

4' GRHTRE.

Parc. - Quart anglais.

NATURE DES APPAREILS

XOTIOU.

COMPMIUDU D*A».

Locomobile, système I Deux petits ventila- Farcot. teurs doubles , sys-

tème Perrigault.

Moteur adhérent a Tappareil com - presseur, prélevant sa vapeur sur celle que foumissaieni au service méca- nique les chau- dières de la section belge.

Eihausteur à gai à trois cylindres à air

Transmission géné- rale du Palais.

Deux grands ventila- teurs doubles, sys- tème Perrigault. .

Machine à vapeur Machine sou£Qante

demi-fixe.

composée de deux pompes à air. . . .

Totaux et moyennes,

FORCE

UBTAVX

de 7$ kilogrin

i5

90

'JO

NOMBRE de

JETS DU»

DIAULTAE de

'CIIAÇUI JIT.

HQ

100

a

3

la

i r

XOMBBE <

M KIT» I

I

d'inné I

pftor pr «* '

I d'air.

H

eent. carrés.

195

75

8o

1,19

i3o i

DES OPÉRATIONS.

/i57

^STALLATION.

laUilation du Palais.

VITESSE ■oinii l*ir

daiiji la ^Irrir

T

PRESSION

PS LUI!

en

cenlimètret

9,95

âo

9,95

80

CONDDITES D*AIR.

UMCDIOI.

1&6

395

pumàrtM.

SECTEURS du

PALAIS TUTa^.

o,3oào,6o

Idem.

a,9j

35

9i95 I 60

9,90

46

358

553

1,459

Idem,

Idêtn,

a el 3

5,6, 7,8

NOMS des

KRTIBPaBIlBUBS

exposants.

Farcot et ses fils.

Gargan et C'

>o

o,3oâo,6o

i3, 1/4 i5 et 16

19

(•)

Farcot et ses tils.

Gauthier, Philippon et C*.

OBSERVATIONS.

(*) Lessectenrsi, 4, iiettt n'ont pu élre ventila par suite des odeurs qne les cuisines des restaurants, établis dans ces secteurs, répandaient dans la ^lerie de Tentilation, dont elles n'étaient séparées que par ane mince cloison.

I«e volnnM d'air introduit par heure dans le Palais au moyen des douse jets fonction- nants a été dVnTiron 600,000 mètres cubes, j compris to,ooo mètres employés k la ventila- lion des eavea de qoelqaas rea- taorants.

Le prix de t,ooo cubes d*air ressort en moyenne à o',io.

La surface totale des puits et grilles servant il la rentrée de Pair était de 80 mètres carrés.

Celle de l'introduction dans les galeries du Palais de 1 0 & met carrés.

A58

STATISTIQUE

Ghapitrb IV. Installation.

Tableau 18. Force motrice employée par les divers services de TExpomûim.

DÉSIGNATION DES SERVICES.

I. SBRf tCBS LA PRODUCTION DE LA FOHCB MOTBICE ÉTAIT À LA CHARGE DE LA C0IIHI96I0li IMPERIALE.

FORCE MOTRICE

BI CBITA0Z

de 75 kilogrammitres.

Partielle.

Service mécanique du Palais ('\

Service de la veolilatioa du Palais (^). Service hydraulique ^^^

Total de la force motrice dont la pro- duction incombait à la Commission impériaie

II. SlRTlGB LA PRODUCTION DE LA PORCE MO- TRICE ÉTAIT \ LA CHARGE DES EXPOSANTS.

Service mécanique du parc

(«)

Total

3o6 ko hk

îxo

90

3 3

5o 100

//

a

160 10

6 a5

18

ToUle.

635

100

335

919

i»a79

NOMS DES PATS

nt LOTAvr Li roaoi wn\

France.

Belgique.

Allemagne du Nord.

AUemagne du Sud.

Autriche.

Suisse.

Espagne.

Suède et Norwëge.

Principautés roumaines

États-Unis d* Amérique.

Grande-Bretagne.

France. Pays-Bas. Belgique.

Allemagne du Sud. Grande-Bretagne.

(*' Le «er^irc mécaninuc du Palais a élë confié k des cnlreprenenn exposants qni ont reçu une alloctiioo à brCaii de 600 francs par force de clieval, soit ensemble de 377,3og fr. i5 cent.

C*) Le tertice hy*lnialique et le service de la Tentilation oot été, comme le senrice mécanique, confiés 4 des entrepreneurs exposants qui ont reçu une allocalion calculée ii raison du travail utile accompli par eux.

En dehors du volume fourni par la ville de Paris, et qui est ressorti à o fr. toc. par mètre cube, le senrice hydraulique a rodté à la Commission impériale &&,9a& francs, soit par mitre cut)e o,oi5.

Le service de la ventilation a occasionné one dépense lotalr de 39,18a francs pour rinsLillalion et fonclionoenient . cr qui fait pour Tensemble de la production de la force motrice à la charge de la Commission impériale un total de &6t ,4t5 f. 1 5 e. pour 1,060 chevaux, soit par chvval une 5omme de &5o francs.

(') La Commission impériale, ne devant fournir la force motrice nécessaire aux exposants que dans le Palais, n*csl point intiTvenue dons rinstallalion des moteurs du Parc et a laissé aux exposants le soin de si> pn curer, selon leurs convenances, la force motrice dont ils pourraient avoir besoin.

DES OPÉRATIONS.

A59

Chapitre IV. Installation.

Tablbau n^ 19. EiabUuemmt du chemin de fer et des grues du Champ de Mars.

VOIES DE FER ET GRDES.

CHEMINS DE PEB.

Développement général de la voie ferrée

Dont: Voies ordinaires rectilignes ou courbes. . . . /i,ooo' Voies avec contre-rail pour passages à niveau i ,o5o

Total ^gal 5,o5o

Voies placées dans Tintérieur du palais .... 1,160 Voies placées à Textérieur 3,890

Total égal 5,o5o

Longueur du plus grand rayon des courbes

Longueur du plus petit rayon des courbes

Nombre des croisements de voie

Nombre des plaques tournantes

Dont : Je ^'^So de diamètre 9/1

de 5",95 de diamètre 9

Total ÉGAL 96

Poids total des nils employés

Poids des cotissinels ordinaires

Poids des coussinets doubles

Poids des cbevilletles et crampons

Nombre des coins

Nombre des traverses en bois

GRCES.

Nombre des grues

Dont : roulantes 6

fiies 9

Total égal 1 5

Korce des grues fixes

Force des grues roulantes

NOMBRES et

QCAlITm^.

5,o5o-{")

3oo

80

6 •46

670,000'

ioA,8oo

38,570

7.725

1 3,800 5,000

i5W

68*—

9

OBSERVATIONS.

maléricl , d'uor «aleur approvimativr de too,ooo fr. M fourui eo localion par la com- pagnie de l'Ouett, poar aiie aomine totale de fl8,a86'SA', à laquelle il faut ajouter, pour détéiioralion du matériel , 7,089' ao*.

En leoaiit compte de toutes lot dépeniea , le kilomètre de voie ferrée resMirl à 19,6^3 f. ce qui conalilne uoe dépeoae totale de 99, « 99 f.

^ La fowpegnie de rOur«t nVlait char^ de l*etérution du chemin de fer devant dptwnrtr rE&poflition , q iVn dHiora du CKampd^ Hart; le« travaux eiécutés par cette compagnie, et dont il n'est pai quenlion ici, commenfaicul au pawagv k ni- dr t'a «roue de Suflîren.

«rau

L^ OalfF In qoint» grue* fournie* et inutaliér* par la ComniiMion impériale , nopt anirrt de «ce apparrilt ont été éguleinent piDplo)é« a la nanulriition de* cnli« : quatre de cnt grue* »upplémeiila'n*i apporionn-rnl au& »r<*lJon« rtranpôres et tUifut ■uliM^rt per ell«^. LVn^i^mble de ces grues a donné heu pour la Coromiaaiun im|Klriali- à une dépens** de «6,771 frauca.

'i60

DÉS1G?(ATI0N

des

COMPAGHIIS.

Ouest.

Nord.

Est.

Lyon

Oriëan».

TOTADI.

STATISTIQUE

CflAPITRE IV.

Tableau 20. Tramport àe$ marckan£m,

(RéjNirtilion par seiiui&r

1

NOMBRE DE WAGONS

du I" au

flfëv.

du 3

au

gfét.

8

>6

daio

du 17

du tAfëv.

du 3

du 10

au

au

au 9

an 16

au a

i6fëv.

i3fév.

mars.

mars.

mars

38

hk

35

83

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•7

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m

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108

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&&6

5t8

du 17 aua3 mars.

dua& anSo man.

64

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So

116

9

3«&

a5

36

18

63

10

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du Z\

au 6

avriJ.

du 7

aat3

avril.

tWàlT.

«9

33

SS'i

t«ti&

i>i

sSÂ

53

a, 09"

DES OPÉRATIOiNS.

461

SST\LLAT10N.

r arrivée j sur k chemin de fer du Champ de Mars. i par compagnie. )

1 t"

NOMBRE

\ TO>?iES DE 1000 KIL

OG. du3i

du 7

-

OBSERVATIONS.

da3

«la 10

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do

du 3

du 10

du 17

(Iufl&

lAfër.

man

aa

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TOTAUl.

au

au 6

gféw.

i6r<^.

tS r^v.

mars.

man.

man.

mars.

mars.

avril.

avril.

ho

•S(t

169

t65

591

C81

485

58

if

»

•,7*8

"^ C€ lableau comprend qae le lonoag« arrtré an Champ de Mare par voie ferrée, mais n'in- dique pas k totalité des trans- ports faits par les eompa^ics des chemins de fer pour TExpo-

*H

ii6

3i9

788

i,o5i

1.087

3o&

180

H

i34

4,011

silion ; une partie des objeU qu'elles avaient amené» snr lean rails aj^ant ét^ camionnés snr essieux depuis la gare d'arrivée jusqu'au Champ de Man. Le tonnage des colis arrivés

9

kk

101

1S9

SAo

ti3

lao

76

H

fi

i,«A7

ainsi an Champ de Mara est de 6, «77 tonnes, qui sont partis des gares ci-après :

Orléans 398*

Nord 953

i8

i&

1 1

108

958

487

873

«7

11

i,s98

Est 1 .fia*

Lyon t,i63

Ouest 1,076

1

ToTU iau.... 6,177

1 "

; •«

m

«<

11

i35

60

60

S

*

.33«

Si Ton ajoute à ce chiffre le tonnage arrivé

1

1

par le rhemin de fer dn

1

Champ de Man 9.686

1

1

on troQve pour le poids

i

total des oolis transport

tés par chemin de fer. 1 5,918*

1

1

1

1

465

6o3

i.ftS

•,3ot

07^

♦,45''.

9^7

•0

146

9,686 (*)

A62

STATISTIQUE

Ghapithb IV.

Tablkau 21. Trantport des marckaudim.

(Répartition par semai»

DESIGNATION

Uei

FAT a.

France

Pays-Bas

Belgique

Prusse

Hesse.

Bade

Wortenbcrg •••

Bavière

AaLriche. . .

Siiisne

Espagne

Portugal

Grèce

Danemark

Suède el Norw^

Rosaie

lUlie

États pontificaux

PrincipanUt roumaines

Turquie

Etals divers de l'Afrique

éuts divers de TAsie

États-Unis

Républiques de PAmérique cra- traie et méridionale

NOMBRE DE WAGONS

du i"

au

afév.

Brésil

Grande-Bretagne.

TOTATII.

du 3

au

Qfér.

9

i6

du 10

du 17

au

au

i6fév.

•3 féf .

i8

»7

5

«

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M

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M

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10

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aAfév.

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mars.

87

39 86 la

9 8 t

a 6

du 3 au 9 mars.

la

70

i83

95 t

9A 6a

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a

So

11

8

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du 17

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mars.

man.

man.

avril.

ia8

89

59

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161

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avril.

a5 3

33

VOTaCI.

i5 I

Su ȉ

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9 1

S

Si

I

t

S

So

tt 100

ti

18 li

SS9

«.091

DES OPÉRATIONS.

463

NSTALLATION.

r arrivée y sur le chemin de fer du Champ de Mars, i |Mr pays.)

BB

NOMBRE DE TONNES DE 1000 KILOG.

da

an

du 3 au

6i

du 10 as

99

10

65

du 17

an •8 téf.

116

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da3 aa9 mare.

A63

1

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i,A56

doaA au 3o mare.

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35

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9*7

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ma» au 6 avril.

ao

ao

da 7 aai3 avril.

la

i3i

i46

TOTIOX.

a. 869*

•78 1,493

i,65&

53

74

45

435

ata

a8

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49

4o8

36

55 47 60

99

a,i38

9,636' •)

OBSERVATIONS.

(*) Ce tableau ne comprend que le tounage arrive an Cbamp-do- Mara par voie ferrie ; mata n*iii- dique pas la totalité des Irans- porla faita par las compagniea des chemius de fer pour TExpo- sition ; une partie des objets qn*elles avaient am«n^ fur leure rails, et d*un poids total de 6,a77 tonnes, a ét^ camionna sur essieux depnis la gare d'ar- rivé juaqu*aa Cbamp de Mars, ce qni doone pour le tonnage total transporta par les compa- gnies de efaemina de fer, k desti- nation de rExpoaition , un chiffra de 15,91 3 tounaa.

Wi

STATISTIQUE

[DÉSIGNATION

DBS r&Ts.

France

Pays-Bas

Belgique

Prusse et Allem. du Nord.

Hesse

Bade

Wurtemberg

Bavière

Autriche

Suisse

Espagne

Portugal

Grèce

Danemark

Suède et Norw ége

Russie

IlaUe

Etats pontificaux

Principautés roumaines . .

Turquie

États divers de TAfrique .

Étals divers de TAsie. . . .

États-Unis

Républiques de T Amérique { centrale et méridionale.!

Chapitre IV.

Tablrad n^ 22. Transpart des marckandim,

(Rëpartilion par seoiaiD^

Brésil

Grande-Bretagne

Totaux

NOMBRE DE COLIS REÇUS PAR ROUTE DE TERRE

du 3 ao

da 10 aa

do 17 aa

da

%k féTrier

au

da 3 ao

do 10 ao

9 féfrier.

16 février.

i3 février.

1 mart.

9 mart.

16 mar».

336

a

5o

687

8,91 3

6,9 tl

«

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1,908

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1,398

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1,167

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19,189

10,086

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7,798 10

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1,538

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8,i6i 9

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1 39

166 1.')

1*9

16! I

n,70<>

ToxNAGi TOTAL des colû Â Tarrivée

DES OPÉRATIONS.

A65

hsTALLATlON.

à Tarmiey 9wr Im diœnw voies,

elptrp«y8.)

TOTAUX.

3^.396

170 76'!

96.")

•il G

66

378

7,8

5,0 a 8

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5oi

195

1

i38

i.iVi 3oj

i3«)

*

18

•i.'io'i

3,795

*»o.i'i5

NOMBRE DE TONNESC (d« 1,000 kilogr.)

AUJf in AU CIAHP Dl MAU

le chemin de fer

da Cbampdellan.

«,369

978

1,^93

1,55/i

53

^^

par roQte

de terre (*).

3/1 i53

193

63

9 76

A35

1,006

919

69

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3

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98

60

6

99

kSt

9,i38

759

9.636

1 0,099 (')

TOTAL.

8,8/18 3l9

1,6/16

1,7/^7

11/^

69

i5o

189

1,/i/ii

974

109

98 95o

977

^169

36

58

75 6/j

58o •,«97

19,665

par ia Seine.

j 2,559

(»•)

9,559

99,99& tonnes ^'^K

OBSERVATIONS.

(*) Le eontrAle n^a pn s*exercer qoe sur le des colis arriva par lerre et par eau , et non sur leur poids; on a admis que le poids moyen d^na colis pouvait être fixe à aoo kilogrammes, ainsi qu'il ressort des obsenratioDS faites aux expositions de i855 et i86a.

(N l> chiffre eomprend , satoir :

Exposition de la marine impériale. 691 tonnes.

Expomtion des chantiers et ateliers derOc^n ii8

Exposition des forges et chantien de la MMiterrauée g

Exposition de M. Claparède ao

Exposition du service des phares. . . a 4

Colis décharge hors de la Berge par les grues do quai de Grenelle et autres 647

Embarcations de plaisance, et ex- position anglaise de la Berge. . . i,oao

Total Isal a, 669

(*) IjO poids des colis provenant de Paris flgurt dans ce chiffre, environ pour 3,75a tonnes.

Celui des colis, arriva par che- mins de fer, et transportas sur es- sieux des gares au Champ de Man , est de fi,*77

Total ^Isal «0,039

^^ En i865, le poids total des produits pxpos^ n*avait M que de 7,898 tonnes. Le poids de attasA tonnes ne comprend pas toos les matériaux de oons- traction qui ont M expédiés par des prodneleors français ou étrangers , et sont entrés , à titre d*oh* jets exposés , dans la compoaitioo de pavillons du Parc on dMnstallations du Palais. 11 ne annprend pas non plus les machinée motrices , les génératenrs , les grufs, etc. , qui ont été trsnsportés el installés an Champ de Mars, avant Tépoque ou coomeaco le tableau ci-contre.

3o

/i66

STATISTIOUE

Ghâpitbs IV.

Tableau 23. -^ Trofujport det marckauditet a

(Répartition pir semaine

DESIGNATION

dos

coMPifiinis.

Ouest.

Noi-d.

Est.

Lyon

Orléans

TOTACI

NOMBRE J)E WAGONS

da i3

aa

17 novembrr.

16

19

da 18

■a

a 4 aotembre.

iiZ

du a 5 ootembre

•a i*' déeeinbra.

do

69

Aa

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65

73

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an a

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8 décembre.

3o

905

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99

98

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M

1 5 décembre.

ai décembre.

90

7

89

59

97

i3

96

i3

8

19

170

10&

ftfttm.

109

398

170

l&i

kl

913

DES OPÉRATIONS.

467

^~STALLATIO!<(.

H

le ekemm de fer du Ckmnp de Mari oompigBÎe.)

NOMBRE DE TONNES (de t,ooo kilogr.)

wmm

da a3

8^

35

dai8

do

•S novembre

■■

an

lA BOftmbn-.

1 * déceiB bra.

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9^11

337

358

37

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•77

39

99«

«97

t«7

55

1,008

da

•D

8 déceiBore*

918

349

l39

io5

53

da 9

du 16

■n

•a

TOTAOS.

i5 dtombre.

iid^embrc.

108

39

83o

488

389

1

«»949

180

i4o

67

85o I 983

64

58

'•9

•>99

845

734

967

OBSERVATIONS.

(*) Ce lahleea ne compreod qae le nombre de tonnée pertiet directement du Cbamp de Mare par voie ferrée} il n*indiqne pae la totalité dee traneporte faila par lea eompagniee de ciie- mini de fer pour rExpocitioo ; one partie des eolis ont, en effet, é\à ebaiféa aar ramione an Cbamp de Mare et trane- porte ans diOérratee gares, pour prendre i& •eolement la voie ferrée. Il montre do pins qoe , an départ , le voie ferrée a été bconcoop moine fréquen- tée qo*4 Parrivée.

4,695 W

3o.

668

STATISTIQUE

!■■

DÉSIGNATION DES PAYS.

France ...

Pays-Bas

Belgique

Prusse et Allemagne du Nord Hesse

Bade

Wurtemberg. Bavière .... Autriche. . . .

Suisse

Espagne. . . . Portugal . . . . Grèce

^..

Danemark

Suède et Norvège

Russie

iUlie

Tableau 24.

Chapitre 1\. -

Tramport des mardumJim.

(Répartition par semais'

^

Etats pontiBcaux

Principautés Roumaines

Turquie

États divers de TAfrique.

Etals divers de PAsie

États-Unis

République de l* Amérique centrale et méndioaale.

Brésil

Grande-Bretagne

ToTAn.

NOMBBB DB WAGONS

du iS

do 18

au

an

17 DOV.

•4 DOV.

98

87

6

1 1

II

ûl

1

8

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s

5

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3

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0

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9

19

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J

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an i-drfe.

53

6

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36 3

99 1

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19

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I

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an i5 d^.

33

7 ^9

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1

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9

i3 16

90Ô 196 I 169

I

da i6

an Sidée.

91

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35 9

a

8

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3 '

V

19

a

8

TOTIS:

90>

65

M

10 II

ù

I-

9

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3i

qj

100 ! 0<^

•■^

To!nA€i toTAL d«*s o..!i* .4U dfparl

DES OPÉRATIONS.

&69

STALLATION.

départ y sur tes diverses voies.

par pays.)

NOHBHK DB TO>>ES DE 1,000 KILOGIUMMES EXPÉDIÉES PAR

iiS

ùtt\.

«9

10

u cuati w rn »v CMkmr m mibs

■a

ii DOt.

31

A85 35

199 96 i3 t5 33

91

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9

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7 66

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i33

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996

96

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5 6^1

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38

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I

I

1,109

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dn 9

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8 oct

iSdëe.

90&

188

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98

961

170

167

77

3

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0

39

38

xh

6

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38

39

11

a

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a

a

36

66

16

A9

56

73

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«

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«

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39

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900

1,089

889

da 16

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TOTAVI.

8t déc.

11/1

1,4 1/1

r

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303

986

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39

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8A

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a

0

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190

69

139

ta

981

a

a

0

a

a

a

a

19

165

16

563

566

6,869

■ODTI8

de

terre.

6,116

188

666

1,900

63

3o

II

lOÔ

1 ,3 1 5

189

18

67

98

i3i

139

188

36

58

V' 66

635

9,353

11,694

TOTAUX.

5,598 3l9

1,639 1,706

116 69

i5o

189 1,661

975

109

67 98

95l

978

669

36

58

75 66

58o 3,896

la Seine.

9,559

1 6,991

1,559

i8,85o

OBSERVATIONS.

ha différence entre 1«e ton- nages & rarriYëe et an départ ■^explique par laaTentet failei pendant l*Bxpo«ition , parlV bandon de matériaax ajant ■enri à la comlraction on k rinstallaliou , enfin par Ten- li%ement à brai de divera eo- Itf , dont le poids n*a pu être oonslaté.

A70

STATISTIQUE

Chapitre V. Exposition. Tablbau 11® 25. Service des EtUrieë,

INDICATION DES PORTES.

NOMBRE D'EMPLOYES AFFECTES AU SERYIGE DE CHAQUE PORTE.

tsancB Ml siméa rii ABonmiirr.

P0BTS8 DU PARC.

GriDde porte

Univenité

Ortsy ( 0€I]^). t ••

Rcttaoraut des Princes ( Beiigtr ) Th^tM

ï^«PP

La Bonrdonaaye

SaiDl-Dominique

Toanrill«(JaidiD)

éeole militaire

Dapletx

Saffren

Gare. ,

Grenelle

Cercle ,

P0KTB8 BirnS LB PABC BT LB JABDIN.

i" TOoa.

De 6 heures

k 10 heures.

Commissariat.

Aqoarium

Colibris ,

Serre

EolréM de Ttle de Billaneoait. ,

Totaux.

s* TOOB.

De

10 heuras

A

k heures. (M

8*V0DB.

De

4 heures à la frr- melure.

1 e( h

m freteC)

m k

m a a a d

Nombre totel.

a a a a

SiaVIOl BBS BBTBIbs rAB bis TOUBflXQOlTS.

Nombre d'employés,

serrice ordJnaire(^).

3 3

s 1 1 1

a

Agi-)

9

Aupnen-

tatioo

pour

le senriee

ex Ira- ordinaire.

7

a a a

m

9

67

5

a a A A

11

Nombre toUl.

H

a 6

a

9

Totel

pour

les

deux

lerriees.

106

ao 8 6 S 8

t8 6 8

10

10 A h

•7 5

NOMBRE

TOUBSlfiCSTa.

7 3

t

it

iS5

G

t

S t a a 1 I t 5 1 a

1 I 1

3

38

(*i Dans eca deux colonnes, a désigne remployé dn i"* Umr; k, les employés du 1* tour; e, ceux du a* tour; il, Ton de rettx dn s* tour.

(^) Le senriee ordinaire commençait à 9 heures t/k dn malin et finiasail A 6 heures dn soir. Le serrice extraordinaire ae m faisait qu'A quelques portes et éUit divisé en deux périodes , la première de 7 heures A 3 heures , et la seconde de a hrares t/A è 6 , 8 et 10 heures du soir.

(*) A eetto porto le serriee du soir étoil diviié en deux, de A heures à 8 heurei, et de 8 heures à la fermeture.

t') Ce nombre a varié dans des lioùtes de iS ou ao en plus on en moins , idon la plus ou moins grande aflinenoe des viiiteun.

DES OPÉRATIONS.

Ml

Chapitre V. Exposition. Tableau h** 26. Service midicaL

DÉSIGNATION DES PÉRIODES.

d*oién.

(•)

W

3rt

AW

9ATIS.

Du i" aTiil 1866 au i** avril 1867. Du 1" avril au 3 novembre 1867 . . . Du 3 novembre 1 867 au 1" mars 1 868.

Du 1*' mars an 1*' octobre 1868. . . .

Total des dépenses.

NOMBRE

de Mtnwcm.

36

39

NOMBRE

de rnioiiRis

toignëes.

837

9,068

609

36 1

Je

CORSULTA- TIORl.

7.395

3,095

538

A76

DEPENSES DU SERVICE

ï LA CBABCB

des

enlrepre-

neura.

1 1,956

9,100

iâ,o56

ï LA CIAICI

delà

Commission

impériale.

9,101

{*)

6,750

3,180

19,03l

TOTALIS.

iA,o57 6,750

3,180

9,100

96,087

M Grie* «ox mcsaret saniuires adoptées par le serrioe médical pendant eelle première période, qui va jusqu'à ToaTer- larv de TBipOttlioD , les dbanlien ont été préserrés des ravages du choiera qui a sévi à Paris pendant Pété de 1866 , et a fait d*a«et nooibreiisos victimes dans les qoartiers voisins.

^ Les finis en serrioe devaient être entièrement à la chai^ge des entrepreneurs ; mais il n*a pas été possible d'opérer sur ma. U raeonvfeosent inlégral daa sommes qu'ils devaient , et la Commtssiou impériale a prendra à sa charge le corn- II, soit SfioA francs.

'*) Pendant esUe période, qui comprend toute la durée de TExposition proprement dile, le service a été organisé en vue d'amarar non aenlement les premiers secours aux ouvriers employés dans le Palais et le Pare , mais encore aux visiteurs. Les médcdas étaient groupés en sept séries , composées chacune d*un médecin principal , agrégé è U Faculté de médecine , et de quatre médcôns ofdinaipes , qui se relevaient alternativement k Tambulanee, à midi , è heures , 8 heures du soir et 8 heures du matin.

Ce serriee était très-conibriahlemeot installé dans la galerie située an pourtour extérieur du Palais (quart Belge) et dis- poeail local nécessaire an médecin de service et h Tinfirmier, et en outre d*nne ambulance munie de lits et ponrvne de tous Isa médira mm! s et appareils nécessaires k un premier pansement.

Pendant tonte cette période et la suivante , les frais dn service ont été exclusivement supportés par la Commission impé- rial*. S*ils se sont élevés qu*è la somme modique indiquée ci-dessus , c'est grâce an désintéressement des médecins cora- le service , lesquels se sont contentés d'indemnités fort modestes. Ce chiffra ne comprend pas d'ailleura les frais de et d'aménagement dn local affecté an service.

t^ A la frfmeUnv de ITxpooilion , le service médical n'ayant plus à pourvoir qu'aux éventualités du déménagement , et par ne devant pins fonctionner que pendant le jour, le nombra des médecins oïdtnairea a pu étra réduit de moitié. Le service a enntinné k avoir son aiéfe dnno le local dn Palais.

I*) La quatrième et demièra période de fonctionnement du service médicol commence avec les travaux de démolition du Palais , et ne se termine qu'après leur entier achèvement ; il n'exista plus guèra au Champ de Mars , durant cettr période, que denx chaotiofB , ceini de la démolition et celui de la ramise des lieux en état, qui ont supporté les dépenses dn service presque par saeslîé. Le eerviee n'a plus été représenté que par un médecin , et l'ambulance a été transférée dans le pavillon voisin dn quai d*Ormy (quart français) , se trouvaient antérieurement postas de la police et dm mpenre-pompiera.

472

STATISTIQUE

GhAPITBB V. ËXP08ITI0H.

Tablbao n^ 27. Semice de police.

DÉSIGNATIONS.

Le nombre de sergents de ville disant le ser- vice du Champ de Mars ëtait :

Le i" février 1 867, de

lie 1 1 février, ii a été augmenté de

Le 1" mars

Le 1 1 mars

Le 16 mars

Le 18 mars

Le a8 mars

Le 6 avril.

Supplément fourni par le 7* arrondissement. .

NoHBBB TOTAL de sepgeuts de ville

Agents auxiliaires

Agents du service de sûreté

Agents du service des mœurs

Brigadiers

Sous-Brigadiers

Total de Teffectif du service

Ce personnel était réparti comme il suit :

Service de jour, de 9 heures à 5 heures

1*' service de nuit (de 5 h. à 1 h. du matin). 9* service de nuit (de 1 h. du matin à 9 h.).. . .

Total égal .....

Nombre d^arreslations opérées

Savoir:

Pour vob ou tentatives de vol

Pour abus de confiance

Pour outrage public à la pudeur

Pour coups et blessures

Total é^

QUAKTITés.

5o 34

57 56

5

196

78

100 98

53&

8

6 96

693

3o3

189 i38

693

109

7*

«9 3

9

109

OBSERVATIONS.

Josqa'itt t*' fiéfrier 1867 , le werncé àt police a été &ùt entièrement par les agents dn 7* anundi*- lenent , et il a oecppé co moyenne As agent* ptr jour. A partir da 1" février, Tefleclif dn penanari a été augmenté sueeewiTement , comme Tindiqnc le tableau , dVgenta pria parmi les anciens sergents dr ville des divers arrondissements de Péris , oh ib oot été remplacés perdes agents nonveanx , et il est ainsi arrivé an chiffre iota! de 6aS ponr le eervice iaté- rieor de TExposition.

A ce chiffre il faat ajouter 60 gardes de Pari« détachés chaque jour an Champ de Mars , el char|s« de la surveillance du Pare.

Ce uombreui personnel était placé aous la diret^ tion d*nn officier de paix spécialement désigné pour le service de TEiposilion.

Indépendamment de ces divers services , la Pré- fecture de police a encore fourni , pendant tonte la durée de l'Exposition , 85 sergents de rille des bri- gades centrales , pour surveiller, de to heures do matin k 5 heures du soir, les abords dn Champ de Mars et faire la police des toitures.

Dans Tintérieur dn Palais, les mêmes agents avaient toujours les mêmes points è sarreiller, et I*on a eu Toecasion de reconnaître les avantages de ce mode de procéder; ces agents apprenaient à con- naître les exposants et leurs représentants ; ils pou- vaient, par suite, s^oppoaer d*nne manière plus efficace au déplacement des objets exposés par tout autre que le propriétaire de ces objets ; en effet in soustractions commises pendant toute la durée de TExposition ont été , k une exception prb, iosigoî- Gantes , et sur les 1 os individus arrêtés pour délits commis dans le Champ de Mars, 18 lont élé en flagrant délit.

Pendant tonte la durée de TExpoeitian , on poste prindpal a existé dans le Palais même , galerie TU, secteur 8 (Belgique) , et deux antres dans le Parc, Tun près de la grande entrée, dans on bâtiment commun avec les sapeurfr^pompien , et Tanlre à la porte de TÉcole, dans un local dont une partie servait Clément de poste à la garde de Paris.

m

DES OPÉRATIONS.

473

Chapitre V. Exposition.

Tabliàd h" 28. Service (Tincendie.

DESIGNATIONS.

\OIIBBE.

Le personnel du service était ainsi composé :

Officiers.

Sergents

Caporaux ou sapeui*s.

Clairons

Total.

Le nombre des postas de surveillance était de. .

Celui des sentinelles volantes de.

Le nombre de commencements d^incendie a ét(> de

60

65

i6

10

OBSERVATIONS.

Le scrvire d*incendie a eommeneé à fonctionner le 9& décembre 1866, avec on penonnel de 9 m- pear»-pompien , qui forent iosUilÀ , avec l^ur iso- lëriel , dam le bAlimcnt occupa par les bnreoui de la Commission tropëriale au Champ de Mare. Dès que ravaocemenl des constructions le permit , l'ins- tallalioD définitive du Ber>-ice eut lieu dans trois (Kwles distincts , dont deux étaient siluÀ dans le Palais (Galerie des Aliments) , Tun dans Iv secteur belge, Paulre dans le secteur anglais, et dont le troisième était établi dans un psTiIlon siiécial, commun à la fois au service d'incendie et à cri ni de la police, et situé en bordure du quâi d*Oriay, quart français.

Ces trois postes étaient reliés par des conimaoî- catious télégraphiques , afin qu*k la moindre alerte tous les secoure pussent être immédiatement con- centrés sur le point menacé.

Les sentinelles volantes suivaient un itinéraire qui les obligeait à passer à des intervalles trèo-rap- prochés dans toutes les parties de Tilol qirelles avaient k protéger ; leur service était sans <rsv snr^ veillé par 1rs officiera supérieure et par les capil aines de ronde; il était, de plus, contrôlé rotVaniquo- ment par les cadrans coropleure, du système Collin , qu'il fallait pointer de minute en minute.

Un matériel complet, de nombreuses bouches d'eau alimentées par le réservoir du service hydrau- lique haut (81 mètres de pression), complétaient les mesure» préventives adoptées, et sur les dix commenremeuta d'incendie qui ont éclaté dans l'Ex- position , pas un seul n*a occasionné de dommages de quelque importance.

ii74

STATISTIQUE

MOIS.

Avril 1867.

Mai

Juio.

JuUlet.

Août.

Septeiiibi*e

Octobre.

Total K.

Chapitre V. Exposition.

Tableau n"" 29. Semce det Po$ties.

^BMB

NOMBRE D'OBJETS

refus.

5,36/i

37,67»

AA,79o

53,963

33,333

3o,5â6

76,133

370,768

expédiés.

10,706

71,574

8A,s53

88,3iA

9o»90o

63,960

117,630

537,334

NOMBRE de

ClàMmUITS

ou

de Tsleors

cotées.

665

671

766

683

776

669

783

6,809

NOMBRE D*ARTICLES D'ARGENT

riAVÇAIS

reças.

i5i

901

969

966

376

3ii

379

1,83 1

payés.

86

190

i63

i38

137

161

37

800

reçus.

90

35

68

5i

59

53

133

383

pftyés.

8

38

RECETTES

5,836 9,088 11,755 11,767 19,633 13,107 ii,it9

75,3o3

Le bareou établi aa Champ de Mars a fooetionné do i5 mars 1867 au i** féTrier 1868; mcii û n*« été toiu uu compta spécial de ses opérations que pour la période comprise entre le 1" avril et la i** novemlire, e*csi4-dire pendant Tépoque qui poufait offrir véritablvment de Tintérét, le bureau n'ayant été conservé postérieurameot an 1* novembre que pour les convenances de la Commission impériale et des commissions étrangères. L'état ci-dessus résume les opératioos de ce bumu pendant celle période. A l'arrivée, le mouvement des correspondances a été ascensionnel pendant les mois de mai , de juin el de juillet; il a faibli pendant les mois d'août cl de septembre , et il fc'esl relevé d'une manière très-aenaifalc pendant le mois d'octobre. Pour le départ, ce mouvement n'a faibli qu'au mois de septembre et il s'est fortement pendant le mois d'octobre.

DES OPÉRATIONS.

475

Chapitre V. Exposition.

Tablbàd n* 30. Service des Téîégrapheê.

MOIS.

Arril 1867. . . .

Mai

Juin

JuiUel

Août

Scptembra .

Octobre

.Novembre.

Déeembre (jus-

TOTAOI .

NOMBRE TOTAL »■> niricmt»

iatériram.

«,f»90

3,991

3,918

9,897

9,t88

1,706

9,070

7&5

55

i8,69i(''}

interiMtio- nalct.

738

668

686

594

661

A99

569

967

99

4,547

TAXES PERÇUES

io PBom PD rniêou fkahçais pour dépôchet

iatérieDref.

fr. c. 9,459 75

9,63o 90 9,81880 9,587 ^^ 9,1 13 60 1,660 00 1,977 ^^ 73875

7875

17,064 65

intamatio-

oalci.

fr. c.

1,898 95

1,733 5o

1,845 00

1,607 ^^

1,499 95

1,963 5o

1,495 5o

711 00

69 00

i9,o45 00

AD paoriT

da Pélraogvr.

fr. c. 1,766 09

1.796 o5

1,96880 9,19870

1,549 06

1,98696

1,444 i3

981 5i

80 00

i3,o53 53

■■■Booa-

TOTAL

SIMBIT

dn

dn taxes dcB

ICITTIt.

dépêches à déduire.

fr. e.

fr. c.

6,194 09

4 00

6,15975

95 5o

6,697 60

54 00

6,387 90

4175

5,14791

91 95

4,909 76

69 00

4,847 93

95 00

9,43i 96

3i 75

99775

800

49,i63 18

980 95

PRODUIT

RIT.

fr. e. 6,190 09

6,i84 95 6,573 60 6,346 i5 5,19666 4,i4o 76 4,899 93 9,39961

91975

41,88993

M bsTHO lélégrapliiqoe établi au Champ Man a fooclionné du 1" avril au 10 dëfembre 1867.

•^' S«r oonbrt iS.SSa dép^hca ool été eipédi^ de Paris pour Paris; c*eat la viogUioie environ do cellct qui ooi é€hmmg4m àm divera poiota de celle capitale. La Maabf* été dépéchea adftaiéti do Paria aa boreao de rEtposilioo a été de S,S75.

Le prix oioyen d«« dépéelict à dcalinatioo de la Fraoce ressort & 0^,91*

Cdai des dépécbes ioterDalioualea è S',5i

/i76

STATISTIQUE

Chapitre V. Exposition.

Tableau n"" 31. Visites des Souverains à l'Exposition.

sm

DÉSIG^iATlOIH

DIS MITTIBAIRS.

LL. MM.

DATES DES VISITES.

ATBIL.

1, 3, 10,

L'Empereur des FruDç^is W j \'j ,5®

JOTR.

1, i6, fo, « « .3. î*' "* 'S-

L'Impt-raJrifc des Françaii j * ' **5 '* J **» •». «^'T ' "9.*^'

La Rpîne de Hollande.

LeBoi des Belges (■>).

IjB Beine des Belges. Le Boi de Pruuet*).

La Beine de Prusse

L*cx-Boi de Hanovre (''1

Le Boi de Wurtemberg

La Beinp de Wurtemberg. . . . Le Boi de Bavière

î i5, 17, ai, i3, 17. «3, 87, 3o,

»

L'ex-Boi de Bavière (Louis 1"). .

L'Empereur d'AulrirheO. ....

Le Boi de Portugal

Lh Beine de Portugal

Le Boi des Hellènes

Le Boi do Suède

L'Empereur de Bussie ('). . . . Le Sultan W

LL. AA. Le Prinee Iiupérial

Le Prince Napoléon

La Princesse Clotildc Napoléon (^). La Princesse Malhilde

Le Prince Alexandre de Hollande. .

Le Prinee d'Orange (''

3i. i i5, «3, 3o.

S.

11, t5.

iG, s3.

JOILUR.

ta, 19, i3,

:i:

AOàt.

8, ta, i5, <9> >9-

6, 7, 8, to, ta, i3.

il, i3, i5, 16, 17.

10, la, i3, i5, 16, 17.

^ 18, IQ, 11,

ja4, aS, a6, •7. t8.

•id, b5, a6.

6. 7. ii. Xh, 91, 18.

i5.

i3.

4, 8.

S. 5, 10.

•^'î

4,5 8, 9

I

i4, 16, «7, 18, 19.

16, t8, 19,

i4.

•1, i4.

8, 19.

5, 10.

il a.

i8, at.

4 5 6 »8.a«,a4.

a, 5, 7' 8, 9, 10, tt, 11, tS.

ilO, 9», 93,

i4, iS, 96, 97, 18.

99.

6, 7, 10,

5, 11, «6,

•7» "S, 99.

96, t7,s8.

|«6. t7, •9-

96, 98, 99, So.

i4, *8,So, 3i.

9,5,0,19,

i4, iD, 99. it s, II.

95.

99,96,97, 98.

96.

(*) Les 10 , 91, 3o mars et le 9 novembre.

^ Le 93 mai avec l'Empereur des Français.

(*) Avec sa suite.

C) Avec l'ex-Beine.

(*) Le 9 novembre avec l'Erop-reur des Français.

(^ Le 8 juin avec l'Empereur dea Français. (*) Avec Ba suite.

(^) Le 1 5 mai avec la Beine de Portugal. (M Le3o mars iSôr.

DES OPÉRATIONS.

477

Chapitre V. Exposition.

TiBiiBAU R* SI. Visitée des Souverains à VExposùàm. (Sditb.)

DÉSIGNATION »n toornAus.

DATES DES VISITES.

1

ATia.

nii.

tau.

JUILLBT.

aoAt.

SSrTBHBBB.

OCTOBBS.

LL. AA. (Suite).

.17, 18, 19,;

Le CoinU> de Flandre

r

190, 99, s3, f J94, 96, 97,»

(

9-

^k^^r ^^^VSSB^V ^v^» s •^•■■^•* w •••■■•••■•

' _ •9- - '

La ComtcMe de Flandre

10, 99, 9b,

•7' *9-

«

i s5, t6, 17.

1, 9, 3, 4,)

Le Pnnee roral do Prane (*<

s8, S9, 8o« 81.

6,7,8, {

10, 19, l3.)

M

(

La Priaeeaae royale de Pnuae. . . .

96, 99, 3o, 81.

1, 9, S, 4,

7. . :

Le Prince Albert de PruNe

93, 94, 97, , , 8

3o. 3i. '»•'»•

_ A

Le Prince Charles de Pmsse

»

«

•T.'».»-!".*.'.»'."'! -

.0,90.99,

sa. 95, 96, 97, 98, 3o.

Le Prince de Saie

3.

La Princeese de Saie

99, 95, 96. 80.

S, 7, 19,

Le Prince de Saxe-Weimar

16, 17.

Le Dacde Meckle mbonr^-Schweriu.

t8.

m

Le Prioc« de liesae

>0, 99.

8. 5, 8.

18, 19, 90. 91.

«

La Prinrwsr de Ucsse

Le Grand-Duc de Bade.

L*ArtUdacL<Hii».Victd'Antriche<*' .

•4. «5.97, 98,80,81.

L'AftliidncC]i.-Loaisd*Aotriebe. .

95,97,98, 8o,ii(«).

Le Prince Oscar de Soède

17, 1.^. 95,

96. 97.

10, il. t4. «5, 16.

«

a

Le Prince Impérial de Roasie C . . .

4, 5, 8, 10.

a

Le Prince Vladimir de Rossie. ....

5.

a

Le Crsnd-Dnc Constantin de Russie.

97, 99, 81.

« 9*

U G^-Ducbcase Marie de Russie. .

181 t6.

i4, i5, 18,

94. 95.

9, 98.

La Princesse Hélène de Rome. . . .

a

*•• «7-

«

La Princesse Catherine de Russie. .

«

«

19, 16, 17.

Le Priaee Hamhert d'Italie

»

lA, i5, 18. 99. 94.

S,

Le Doe d*Aoste

m

'M:*''l -.«.s-

fk

La DacbeMt d'Aoste

m

m m

99, 94, 97,

98. 94. 99.

5.

m

Sa.

'

Le Prince Arthar

U Prince Michel de Servie

1 17, 90, 91,1

1

U Vice-Roi d'Egypte

J99, 9A, 98,/ 4.

II

Le Frère da TailLoan (Japon ) . . . .

(

»9-

■9.

19, 9S.

9-

8.I.. 1

U Pnnee de Gallf*

i4. 16. i4, 98.

1*7. 18.

a

: 1

Le Prince Alfred d'Aairleterre . . . .

» «V.

99.

U Prioeem de Camhridge

a

1

*' Le 17 oni avec Tlibpératriee des Fiançti*. ^l Bt le 1 aovemhre. 1

â78

STATISTIQUE

Chapitre V. Exposition.

TABLBàC N** 32. NoîKibre de tnnteurs amené» par le chemin de fer du Champ de Mars,

MOIS.

Avril 1867.

Mai.

Juin.

Jaiiiet

Aoât.

Septembre.

Octobre

Novembre,

TOTACX.

NOMBRE DE VOYAGEGRS

AD GIAMP Dl

PAIT»

DO aiilIP M MAI!.

47,711

94,9a4

11 6,538

119,6/^0

io5,855

107,975

119,761

19,8S9

717,396

75,385

169,701

NOMBRE TOTAL.

iôi,o69

95.7*9

93,330

86,1^7

9»»93«

11,357

755,6/i3

193,096

9&M9S

967,600

915,169

199,185

193,699

905,693

94,179

1,679,969

DES OPÉRATIONS.

&79

Ghapitrb V. Exposition.

Tablbad If"* 33. ^- Nombre de viiiteurs amenét par les bateaux à vapeur omntbui.

MOIS.

Avril 1867 (dut h au3o)

Joio

Juillet

AoAl

Septembre

Octobre

(diii*ao 3)..

Totaux

NOMBRE DE VOYAGEURS

ABinis

AO ClAMr Dl HAIS.

98,000

196,740

196,6/io

991,6àO

390,990

989,770

9 60,33 O

96,670

i,59A,3io

rAITIS

DD ClAMr Dl MAIS.

86,000

166,370

165,390

195,680

916,700

977,160

i56,o3o

96,o3o

1,963,3 10

NOMBRE TOTAL.

177,000

339,110

990,080

617,070

535,690

559,980

6i6,36o

59,5oo

9,787,690

Ua da réMltoli de l*Kspo«llM •olvcrwlt* wn d*ivoir doU la popnlalioD pirificofM da Mrriee des btlMoz-ômnibat , d«at MMck M dit plu dovto ■ajoard*hai. Ib ooi tnnaforié co t868 an toUl dt 8,5i8,856 Toyifciin «t ool cocaind tJ«,ooo rnaci. Ctit U ffdqocDUlioa H U nccUt moyenne d^uoe ligne ordinaire d'onnibai de terra. Le nonbn de ba- taaas art do iS , Mr laM|iiels seoleaBeat eoni en larfiee. Lear machine est de e5 à 80 chevaai , chaque balaaa coûte par jov 49 fr. 84 e»t. de comboatiMe, 77 fr. 76 cent, de perwnnel et de fraie fteératu , et 19 fr. 7t cent. d*intér4l et d^aoMi^ limaBcat, eoit ca toat i46 fr. 81 cent.

Ose lifse ofdinaira d^omnihoi lerratrca emploie eo moyenne 18 Yoitom et 170 cheTaui ; dMM|ue omnih«u coAte, par jour, poOT Uf chevaai Si fianci , po«r le perMsaal tt lea Iraia |énéfa«z et TinléffK 85 fr. 74 cent , toit eofemhie 86 fr. 74 cent.

ladépendammeat do eerrice dea balean-omniboa, deos astrea eerriece diMenraient le Champ de Man eC Billaoeoiirt.

/t80

STATISTIQUE

Chantre V. Exposition.

Tableau 3A. Nombre des vi$iteurs amenés par lês omnibus de Paris.

DESIGNATION des

LIGRU D^OHHIBOt.

NOMBRE DES VOYAGELBS TRANSPORTES

ITINÉRAIRES.

S 1*'. SbBTICBS ARTéniECBS X L^EXPOSITIOH. Ligoe B.

Ligtie Y . . Li|;ue Z . . Li^ne AC . Lj|;ue AD

Lignn de la binlieue (nur Voie fcrrëe. )

Du pont dléna au chemin de ferderEst

De la porte de Tooniile à la porte Saint-Martin

De la porte de Tourville à la Bastille

n 1867.

De la porte Uopp à la Petite- Villetle

Du Château -d'Eau au pont deTAIma

Passant par le ponl d*lëna.. .

La Compagnie admet quMI faut compter comme transportes par iics voitures à destination du Champ de Mars :

1* L'eicédant de 1867 par rapport à 1866 , soit ...

a* En outre un nombre de

( I<e complément correspondrait k la circulation intermédiaire. )

S 2. Sbbticbs cuiés m tcb db l'Exposition.

..... (De TExpotition à la Madeleine.

boTncet fonctionnant toute) _ , .,,. « , « 1

la journée *>" P>?1 f I*»» ■« P«l»»i-Roytl

( ( voie ferrée)

De r Exposition k la Madeleine. Sonices spéciaux fonction- Y DerExpositionauPalaia>Royal nantde&è 6 heuresdu soir. J DsPExposiUon i la place Saint-

Sulpice

ToTiox.

s,&Ss,866 fl.SgA.ois a,6ot,o68 i,757,a85 i,638(t6s

tk,357,5i^»

467,061

i,7iS,S6j

75,890

169,65*

108,37a

a,533,8ao

1866.

a,ooo,8oA t,8o6,ao8

it9A*.9>& i,303,&85

1,417,7*0 3,1*3,791

11,764,91*

16,891,361

11,764,9*1

MrréMMKM

en ftvMir

de 1867.

43i,o6i

587,804

658,154

393,800

ito,44i Si 0,358

1,591,610

467,061

1,718,345

75,390

169,651

108,371

1,533,810

5,ii6,44o

NOMBRE

TOTAL

des vofag«v«

transportes

■a

Champ de Mar*.

1,591,6*0 i,o43,t66

1. 533,8a o

7,169,606-

C) Ce chiffre répond 4 une mo^'enne par jour de 35,ooo voyageurs, tant à Palier qu'an retoor, et se dérompow ainsi d'après los appréciations de la Compagnie :

Porte Tourville 1,611,870

Porte Rapp i,i45,4Ô6

Ortndc porte 3,4oi ,740

TOTAI. ÛM. 7,169,606

Pour assurer le senice spécial de l'Exposition , la Compagnie des omnibus a pris les mesnrsi suivante» : 1* Elle a détourné et fait stationner aux portes du Champ de Mars les cinq lignes désignées ei-dess«s , eonpUat •amble ti3 omnibus;

1* Ell« a créé une ligne spéciale de la port^ R*pp 4 la Madeleine, desservie par 8 omnibus; 3* Elle a organisé un* ligne du pont d léna an Palai»-~ et desservie par 10 voitures à 5o places;

V -™~— - -- I - ^ ^— ,

-Royal , empruntant la voie ferrée jusqu'à la place de la Concorde,

4* Elle a mis en cirrulalion chaque jour, de 4 à 6 heures du soir, 3o omnibus partant de la porta Bapp et allant 4 la M»- deleine , au Palais-Royal ou 4 Saint-Sulpicc.

Lea voitures compoMut ces différeols service* ont effectué journellement pris de 3,ooo départs, représentant environ 80,000 places 4 la dispoaitioQ du public.

DES OPÉRATIONS.

'hS\

Chapitre V. Exposition.

TABLBàc h" 35. Répartition du nombre total des visiteurs entre les divers modes de locomotion.

dBV

DIVERS MODES

M TU mon.

Gheaiîn de fer da Champ de Mars

Bateaui-omnibus ,

OoiDibiis.

Tapiasiém,

Yoitaret publique» i,& 86,000

REPARTITION cuire

LU MfBU MODES Dl LOCOXOTIO!!

des 1 5*000,000 ") do visiteurs ,

•oit do 3o, 000,000 de voyagea»

dans les deux sens ,

OBSERVATIONS.

pendant

tonte la durfe

de rBxposillon.

i,ft7a,969t'')

a,787,6«o <**)

7,169,606 t»")

a,3a8,ooo ('

Voitorea de maître ,

Viaiteara veoua A pied 1 &,384,8o5

371,000

TOTAOt 30,0O0fO00

1

en moyenne par jour.

6,788

i9,8A6

33,0/îi

10,706

6,868

UT^o

66,991

i38,9A8

(*) Ce chiffre s*ëlablit approximativement eomme il suit :

I* Le nombre des abonnements de saison a été de 5,46i, eten supposant qne chaque abonné ait usé de u carte «n moyenne six Tois par nsoîs, on trouve un nombre de visilcs de. . ae^fSGa

a* Le nombre des cartes de se- maine a été de 9«,a4i, et cbacnne peut représenter six visites 54 1, 446

S* VisileurB entrés par les lonrni- niquets 10,089,051

4* Le nombre des exposants était dVnviron 5o,ooo; on trouve, en supposant que les s/5 seulement aient visilé rExponlion et qne cha- cun d*eux ait fait en moyenne 10 vi- sites par mois 1 ,4oOtOoo

5* Personne de service, ouvriers. •,S4o,i4t

6* Billeta distribués par la rom- mission dVnconragoment 4oo,ooo

Total t5,ooo,ooo

(^ Ces trob chiffrse résullcal respectivement des Ubieaux n*" 33, 83, 84 ; les entras sont déduite d*obe^rvations dirrcles faites aux portes dn Champ de Mars.

(*) Les tapissières ont reodn un trin-^fud ser- vice à la population et ont pcnnia de conjurer Tin- suffisance des antres moyens de tranapiNl.

mmStaB^ÊB

3i

68!2

STATISTIQUE

Tableau 36.

Chapitre V. Exposition.

Nombre des ouvriers délégués qui ont occupé les logements de la Commission d'encouragetnent»

DATKS.

Du iG au 3i mai 1867.

Du i*'au 3o juin.

Du 1*' au 3t juillet.

NOMBRE D'OrVBIERS

riARÇAU.

Du i*'au3i août.

Du i*'au 3o septembre.

Du 1*' octobre au 7 novembre.

Totaux . .

3,700

3,81/1

6,0 8 -j

7,837

5,367

1 ,3 1 5

mAiisus.

37,116 «

3,935

17,078

10,764

6,/i86

i,7tû

2,700

71739

93,160

1 8,60 1

11,853

3,099

39,967

0»)

67,089

(*) Lr» ouvrière français ont ët^ envoyer par des comiK^s dëpartemenlaax , par des Rociétcs indastrielles , par des mana- faclariere et par des propriétaires de grandes ezploitalions rurales. On a compris également dans ce nombre les iostttnieBrs Commananx et les orphéonistes logés par les soins de la CommisMon d*eDCOuragement.

(^) Ce nombre de 39,967 se répartit de la manière suivante entre les différents pays :

Pay<^Bas 1 ,55& Suisse

Belgique A199A

Allemagne du TiorJ 1 ,434

Grand-duché de Bade 715

Bavière 689

Autriche 1 ,A t &

7*4

Espagne i,t&6

Danemark *,93s

Russie t ,6€i

Italie 95s

GrandivBretagne et Étals-Unis 1,75s

Les Beigfi ont été envoyés , partie par leur GouverLement, partie par l'administration de Tarsenal de Matines; la siens, les Badois, les Ravorois, les Autrichiens, les Espagnols, les Danois et les Russes, par leur Gonvememenl ; la Hollandais, les Suisses et les llnliens, par des Comités établis dans diverses municipalités.

La Commission d'encouragement avait fait construire dei logements provisoires sur un terrain situé k proximité du Champ de Mars, entre les avenues Rapp et La Uourdonnaye, et y avait installé 700 lits; elle disposait de Soo autres lits k la easeriM de Sully, et elle a pu ainsi pourvoir an coucher, pendant la durée de TExposition, de plus de 67,000 onvrien et antres visitevrs.

DES OPÉRATIONS.

483

Chapitre V. Exposition.

Tablbau 37. Résultats comparés de Texploitatwn des chemins de/er français

eni866 eti86j.

DÉSIGNATION DES ÉLÉMENTS.

I. El^viiits méEis,

I* Loogo^or do râteau

t* ToyagMira:

lloaibfv.

Rccctlcs(')

S* Miffhindiifi ( petite iritan*) :

Tooocf

BmcUcs

i* Rcrrttet loUlm ^

il. EUbBIITS liDDlTS RT ■AHBllifl k LA LOROOICI DU ■<SIAD Ifl 1 866.

I* Loogarar ém rétna

t* Voyageon :

NoabM.

RcrtUet

3* MaidHUMlMei { pclit« tilow) :

TOOOM

■ésCLTATS DE L'BXPL01TATI0:<( pendanl les ODDi'es

1867.

1 6,ôot'"

99*000,000* fta,6oo,ooo'

39,800,000* 347,500,000'

659,000,000'

18,915'

91,000,000* 907,000,000'

87,000,000* 8a3,too,ooo'

6o8,4oo,ooo'

1866.

18,91 5^"

86,5oo,ooo* i8fl,Aoo,ooo'

88,000,000* 84a,Aoo,ooo'

606,000,000'

18,916*-

86,600,000* i8«,Aoo,ooo'

88,ooot00o* S4t ,000,000'

600,000.000'

DirriaincB absolus

■H nv»

au profit de PanDéo

1867.

1,087'

11,600,000* &o,ioo,ooo'

1,800,000* 5,100,000'

53,000,000'

5,5oo,ooo* iA,4oo,ooo'

8,Aoo,ooo'

1866.

t, 000,000* 18,800,000'

DIPPÉnENCB

noroaTioRHBLu

f>n plus

ao profit de ranoée

1867.

7-5 •/.

4.5 V. i.6V.

8%

7%

i3.6V,C'

0.8 •/,

1866.

«V.

*> Loi rKcUct Mot indiqoéci , dëdaction faite do rimpôt da 10* et des danses d^ordre.

^ Lo diflpreaee ratro loi recctlci toUlea K la loaiiDe dn recette! dct voyagcon et det marrhandiiri k petilo fitene pre It» weiltea actenoirn (Iwgaffe, ■MMOgerici, beatiant).

""^ L*aocmiiaeiaeut ai inan|ii< de* racHlcs dei foyafeort tirat 4 riipontloo ODhenelle de 1867. Giice 4 eatta plaa-va!«e , la ganatie de l*Btat , qai éUit pré%ae de Si niilioDt poar rnereiea 1^7, n*a éU m réalité qoe de 16,818,8 te fr. to cent.

3i.

iiSh

STATISTIQUE

Chapitre V. Exposition.

Tableau ?î° 38. Recettes brutes des chemins de fer français, de i86i à i86g.

DÉSIGNATION

des

ARiiim.

186A

186S,

t866.

1867.

1868.

LONGUEUR MOYENNE

DD lisBAC EXPLOITA DAIS LUnil.

Aocien

Nouveau

r^Moa.

rétean.

S

kilom.

kilom.

7.683

4,741

7,688

5,564

7.5t4

6,4<S

7.699

7.845

ToUl. 4

kilom. ia,374

i3,aoa

i3,9i5

> 5,00a

7,846

8,010

1 5,856

RECRITE BRUTE

PAB KiLOHàrai.

Ancien

rësean. 5

fr. 55,809

58,oga

6a,453

65,6o5

Nouveau

réaeau. 6

fr. a 1,077

ao,9a4

ai,i4i

80,956

6S,3a4

■0,989

Moyenne

F^'

1 en- lemble

du réseau.

fr.

4a, 475

4a,4a7

4S,4a7

4S,8o6

4 1,938

RECETTES BRUTES

TOTALIS

rëeliea.

8

fr. 5a5,58o,63o

56o,ia6,ai8

605,680,443

659,017,446

664,968,043

ramena

à ia lon^eur

du réseau

exploilé

en i864C).

9

fr. 5a5,58o,63o

54a,8oi,i46

57a,4a5,65o

6o3,o64,9a6

591,884,345

DIFFÉRENCES *K8 aiomB

( inscrilea k la coloiuie 9 )

d*one aanée

•ar la précédcole.

En plus.

10

fr.

t7,aao,5i6

a9,6a4,5o4

30,689,876

En

il

ta,i8o,S8i

(*) On a obtenu les reeelles inscrites dans la colonne 9 en retranchant , de la recelte effective , le produit de ralloogcincat total du réseau depuis i864 par la recette moyenne du nouveau rësean.

Nota. Le revenu du nouveau réseau reste stationnaire , tandis que celui de Tanden réseau avait augmenté en noyannc de 5 p. 0/0 par an jusqu*en 1867. Tout Taccroissement constaté ci-dessus est imputable à Pancien réseau.

DES OPERATIONS.

â85

Chapitre V. Exposition.

Tableau n^ 39. Opérations de la Compagnie des omnibus de Paris, de t866 à i86g.

Nombre de voyageurs d^impëriale

Nombre de voyageurs d*intérieur.

NOHNITOTAL^*}.

Nombre de voilores en drculation

Nombre maximom de chevaux.

Nombre de journées de voiture

Parcours iimuel des voilures.

ReceUe moyenne par voyageur.

Recette moyenne par journée de voiture. . .

Recette effectuée pendant Tannée entière . .

Recelte effectuée pendant les sept mois cor- respondant à rExpoûtion ^^^

61,0/18,081

66,163,998

107,919,076

66 & voitures

9,656 chevaux

389,680 journées

9 1,97 1,998 kilom.

o'i855

83 06

91,365,058 73

19,633,373 93

EXERCICE 1867.

67,889,193

5o,635,i79

118,317,379

753 voitures

10,198 chevaux

961,573 journées

93.733,988 Idlom.

o'i885

86 76

a'i,i56,66o 95

15,906,785 89

EXERCICE 1868.

66,861,799

68,986,969

n3,368,o6i

696 voitures

9,356 chevaux

969,677 journées

9>i767,677kilom.

o'i855

86 39

99,869,999 61

18,619,698 18

I*) La BOfcoM nombre drt voyagean de 1866 d 1868 ^eol d'environ 110 millione, 00 peal admetlre qnc la ploi- %>lm mr et nonbre dne k rSKpoûtion eel de 8 millioot » loil de plat de 7 p. 0/0 du total. Celle ptat<*Talae eorreipood k aa rappléntat de iveeUai de près de i,5oo,ooo francs.

^ Non eoapm Ica foica ferrées de Boologne , Sivm et SainlXIouil.

486

STATISTIQUE

Chapitre V. Exposition.

Tableau n^ àO. Opérations de la Compagnie générale des voitures de Paris en 1866 et 186^,

DÉSIGNATIOPf.

Recelte brute de la totalité des voitures en 1 867 . Recette brute de la totalité des voitures en 1 866 .

DiprésBRCB en &veur de 1867

Recette journalière moyenne de chaque voiture, défalcation faite du salaire du cocher :

Pour les voitures de place

Pour les voitures de remise

Pour les voitures de grande remise.

Moyenne par voiture

En 1866, cette moyenne a été de

AuoMBKiTATio?! OU faveur de 1 867

Nombre de journées de voiture en 1 867.

Savoir :

Pour la place

Pour la petite remise.

Pour les équipages de grande remise

Total égal

1,003,679 166,689

96,613

■H

QUANTITES.

16,909,978 35

3,965,919 90^*)

16 10 16 Al

98 59

16 hi i3 59

a 89

1,186,774

i,i86,774

OBSERVATIONS.

(*) Le premier trinwilre de 1867 s*etl foMë per une perte

de too,9sS'33*

A partir d'avril , le Invail renell tTcc l'oaverture de rExpontion. En wp( moif , malgré le prix exorintent àa avoinei et les fraii tnpplëmeolains néeeMÎtéi par !«• draonstaneet , k Compagnie réilÎM un chiffiv de béné-

fiees nrU de S,i a t ,6W 79'

que nenoent diminoer

de 74a,aS& 00

les deux mon àe diAmage qui ter- minent Tann^.

La noarritnre des dievaox reawt en 1867, par voiture , à. . . 7' 97* en 1866 , die n'était que de. 7*64

an 1865, de 6,Ao

et en i86&,de... 6,i&

An S 1 décembre t866 , Tef- fectif des chevaux de la Com- pagnie était de io,7&t

pendant les mds de mai et

de juin 1867, c*est4-dire au

plus fort de TExposition , il a

alleintlediiflre maximum de. ii,fleo

il a été réduit ensuite , au fur

et à mesure de la diminution

du trivail, pour arriver, au

81 décembre 1867, au dûffre

de io,3SS

DES OPÉRATIONS.

USl

Chapitre V. Exposition.

Tablbao t^ ai. Mouvement comparatif des voyageurs dans les hôtels garnis de Paris,

de 1866 à 1868,

MOIS.

Avril.

Mai. .

Juin.

JniUeL

Aoàt..

Septembre

Octobre .

TOTAOX

I

INOMBRE DE VOYAGEURSC

riHDAHT LIS AIIHBBS

1866.

53,3o5

â8,53a

39,863

43,760

65,A85

51,986

3â9,65o

1867.

56,633 73,757 77,668 83,8a3 io3,ai9 99,6o5 88,919

589,ao6 (*)

1868.

66,365 61.696 38.769 6i,Q6a 69,053 68,667 59.138

3 1 8,690 W

*) Lm Dombra aecufé* d-donos sont eeoi d«i rele^t^ faiU p«r le Mnrice de U potiee fur let rrgitlrct de* maltref d*liAlel ott des UMisoDt garntet. Ib doivent être ■it'drssoat de U ^étiXé , en premier lien parce que les batelière inacriveot d'habitude chaque fanille aous le non île ion cbcf, et en tecood li« u parce que les eonslalations ne comprennent pas les Toyageur», saas doote aases Dombreni , qui ont été raçus dans des maisons parliculièrea. Même réduit an ebiffre ci-«onlre , ce monve- awBl laiaoe pas que d*ètre eonûdérable.

^ Sur ce nombre les étrangers figurent pour 90o,346

Les Pranfau figurent pour S81 ,858

Total %al 58a, ao&

^ Dans son rapport à rassemblée générale des actîonnaiies de la eom|Mgnte immobilière (séance du 3o avril 1869) , M. le eoiDlc Cb.de Germioy, téoaleur et prnident du eoniril d'adminblralion , s'exprimait en ces termes sur rinfériorilé des résul- Uts prodoits en 1868 par resploilation des h^ls de la compagnie et comparés à cens de 1867: «rCet affaiblissement ^moatenLané de vos rrcetlcs sVipliquo de lui-iiiétne sprès le moaTcrocnl et rafllnence si empressée des vovageurs •pradant la durée de TEiposilion nnivenelle. L'arlion et la réarlion se suivent rn toute chose, inévilabl<>mont. A une annéa •de proipérité eiceptionnelle devaient aoecréder un temps d'arrél et une diminution de revenu pour Tinduslrie des liAlels k •Paris.*

&88

STATISTIQUE

Chapitre V. Exposition.

Tableau n"* â2. Mouvement comparatif des étrangers dans les Aoteb gonds de Paris

pendant les Expositions de i855 et î86j.

DESIGNATION DES PAYS.

Paya-Bas

Belgique .

Allemagne du Nord

Hesse

Bade

Wurtembei^

Bavière

Autriche.

Suisse

Espagne.

Portugal

Grèce.

Danemark,

Suède et Norwége,

Russie,

Italie.

Principautés Roumaines,

Turquie

États divers de l'Afrique Etats divera de TAsie. . . Étals-Unis.

NOMBRE DES VOYAGEURS

TIIIVl ï PABU

pendiDl rEipoiiUon

Républiques de T Amérique centrale et inc- ridionale

Brésil

Royaume Hawaïen Grande-Bretagne .

T0T41X.

t855.

3,i83 11,898

18,574

5,454

4o,5i8

100,507^''^

de 1867.

7.» 93

97,386

45,789

5,338

10,106

4,358

7»7^9

38o

1,936

3o6

7^9

5ia

1,900

i,ao4

1.9^9

397

6,619

7,1 35

10,457

a

u

37a

737

387

837

307

910

a84

5i4

i3,5o3

63,4o9

9oo,346<'^

OBSERVATIONS.

(•) Lei chUIref de ee Ubicn eoaiportaiit U mém* obtervalÎM qoeceox do tablcsa préoédcnl, el ne s^appliqnent égalcacnt qu'au rdevdi fiuU par le •ervice de la police lor lai ivgiatraa àm bôtnicfi et des loseon en carai.

DES OPÉRATIONS.

489

Chapitre V. Exposition.

Tableau n* i3. Opérations effectuées par les bureaux de poste de Paris, en 1866 et 186

DÉSIGNATION.

Nombre d^objeti distribues à domicile

Nombre d^objeU distribues au guichet

Nombre d^objets de correspondance expédiés |)ar les bureau! de Paris

Produit de la vente des timbres-poste

Avril

Mai

Juin

Produit brut de la taxe des lettres . ^ Juillet

Août

Septembre. . . .

\ Oclobrt»

TOTAIX

1866.

70,002,1 19

i,/î68,6i8

:ll J,!l6l,3!i9

fr. 12,767,336

1,466,658 i,538,g83 i/j86,6oo i,5ti3,653

1/17M93 i,5i!i,o56

i,6or>,639

•i3,353,3i'i

1867.

82,183,99:1

i,65o,o8/i

a36,68 1,985

fr.

16,728,108 1,708,6 '10 1,639,671 1,570,169 1,779,60.') i,6!!6,5or) i,63i,3aK i,738,r)'j5

AUGMENTATION

roti 1867.

•16, '12 1,351

i2,i8i,8o3

2ci,666

22,620,663

fr. 1,960,776

261,78a

100,689

85,569

255,953

i5a,i 19

119,372

i3a,886

3,069,037

4prr« «loir >aln uo Inuft* d'urrrl pendant In moi* «Ir j.imirr et dt- février 1867, mouveinfiil postal c»t entre dam •0r Mttt prngtr«Mif« ilè» le mois de laan, et c'est pendant l«s mois d*u\rii , de juilKt, de novembre et de di^enibr.' qoe re «o«i»meol a été le plot prononré. En lomme, le chiffre d*^ prodnita réalitéi à Paris rn 1867, »ur les f)l>jets de corre«pon- éêure reçtta et eipédiés, a dépassé <1« S,&o4,i36 fr celui des produits réalisés en t866 sur les mêmes objets.

(>• chtdTrra léaMigneot haalemeot de riiiflueuce i|u'a eue , sur Peniemble du aervico postal , h Paris , le grand nombra dt imlMir« qui s*j sont rendus de la France et de l'étrangir pendant la durée de rKxposilion uoitrrsellr.

&90

STATISTIQUE

Ghapitrb V. Exposition.

Tableau n^ àà. Opérations effectuées par les bureaux télégraphiques de

en 1866 et î86j.

MOIS.

Avril

Un<

Juin

Joillel.

Août.

Septembre.

Octobre.

PRODUIT BRUT

iR 1865.

Totaux. . . .

fr. c.

flt&,ft6i AS •oi,o65 io i4,t58 6i «09,991 tS 908,108 08 930,371 43

i,&79,8«7 93

■■ 1866.

fr. c ti9,3i7 17

803,899 t6

•61,007 ^^

•8i,363 15

•87,700 18

ii,75o77

119,791 17

IH 1867.

fr. e. 801,888 i5

3ii,&3A &6

«98,767 68

196,795 S9

300,916 65

•70,4i3 69

3&9,3i6 i3

1,761,330 16

•,189,531 35

DIFFÉRENCES

1866 lui 1865

en plot.

fr. c. ^7,745 oh

88,987 83

60,941 16

70,to4 64

•7»7«9 >* 4,64^ 69

3oo,o8i 59

ennrains.

fr. c.

10,579 ^6

10,579 16

i89,5oa' 33

r .•••

1867 ivft 1866

en plot.

fr. c. 59,571 08

i8,o85 ao

36,750 3i

i^,43^ t4

6S,^^6 87

57,661 91

ii9,5^4 06

377,101 09

Let taxe* perçues dans les bureaux des départements pendant ces mêmes mois aont :

Année i865 :],869,3o4' 98*

Ainëe 18C6 3 o38,537 86

Année 1867 3,ai4,753 59

L'augmentation des recettes de la télégraphie a été : en i865, de 14,17 p. ®/° *^^ i864; en 1866, de 7,19 p. 0/0 •nr i865, et de ti,5a pendant les sept mois de durée de l'Exposition sur la période correapoodante en 1866.

DES OPÉRATIONS.

Ii9:i

Chapitre VI. Ri^gompexsrs.

Table\l n* m, Etat des récompenses par pays et par classe.

PA^S

r r j uc^

I^«>^Ba1

!•• K"iur< •«••

Pni««e et AlteuugncdoNord. Hr^M.

^> art«>Dibcrg

Autricb*

SuiM*

Ecpt^gne

iircc^v •«•«•■•«••.•■•«••

DaiMiBArk. •■•..

Saède et Rorwége

Riune

lUli«

ÉUU pontilicaDi

Prinetpaatét Roamaiaei.. . .

^ Q^Q 11 Iv •••••• •••••••*!

^p*«

P«rw

t>nni€ et Jftpoo •••>•«•••••

TooM

Maroc

BUto-Cni» d'Aïuériqae

BfMI

IWpobiiaaM de rAm^riqac centrale et néridioflale. . .

RpyaaiM hawûiii.. .

Gr»iMfo-Bret4fne. . .

NODVEL

OID»

de récompenses.

HC

TOTACS.

M C

10

tt

■A

GROUPE I.

CLASdRS 1 et 9

réunies.

GP IP

8

8

2P

10

1 1 1

i&

CL&SSI 3.

31» GP

10

1

•0

1 p

2P

8

3P

it

'cLèSSB A.

GP

tt

IP

ap

3P

8

CLASSK 5 .

GP

ip

2P

8P

lÀ*nm : BC, bon eoocoan. P, prii. M, OMntionii.^ C, riUlion». GP, gnods prix. ~ IP, prmicrs prit. SP, dewiiiagj prix. SP, troisièiDcs prix.

/i92

STATISTIQUE

Chapitre VI. Récompenses.

Tableau h** 46. État des Jurés titulaires de classes par pays et par groupe.

PAYS.

Vnace

Pays-Bas

Belgique

Prusse ot Allemagne du Nord.

HcMC

Bade

Warlemberg.

Bavière

Autriche

Suisse

Espagne

Portugal

Grèce

Danenaark

Suède et Norw^.

Russie

Italie

États pontificaux

Principautés Roumaines. . . .

Turquie

Égypie

Chine cl Japon

Siam

Tunis

Maroc

Etats-Unis d'Amérique

Brésil

Républiques de TAroérique centrale et méridionale. . .

Royaume hawaïen

Grande-Bretngne

TOTAU

61

8

61

19

6&

i3

58

110

58

a3

90

45

11

st

On n'a pM ( dans cette énura^v- tioo le Cooseil myi- rieor du Jary, com- posé des 3 Hiiiiatres , nce-prëKdenli de la Gonmiaioo înap^ riale, de «7 nembrrs françaîa et élna|cn . et de a Scer&taûcs de la GommûsMfi ijBpé> riale. (Voir lisle 7, I note.)

Qoant aux Secré- taires des JofTB de Groupes qui apparie- naieat tou à la Fran- ce, ils étaient aa Dombra de A9 » dont 4 Cbe6 de aerriee et 45 Secrétaires, ainsi répartis :

Groupe I a

n A

III 5

- l? 4

V 4

n 6

Yli.... 4

VIII... 4

IX A

X 8

Totiii A3

77

5A9

DES OPÉRATIONS.

un

Chapitre VI. Récompenses.

Tableau n" A7. État des récompenses par pays et par classe.

PAYS

Vnocë

IWgiqoe

Prusw ci AlIcoMfue do Nord.

Waitenbcrg

Antiicb»

E«p»gn«

onoBSi •••.• •••••.•••*

Grèce

IlBDf nMFk. ••....••

Soèdc et Norwéye.

RoMÎe

Italie

Éuu poalifiaai

Priod]M«l4f Roanoiocf .. . .

«HP**

P«n«

Cbine et Japoo

•"•w. •••••■ ••«■•»..••(

Tbbû

«

Buu-Uob d*Ain«riqii«

"•"Il ♦••• ••.......•••••

IWpaMiaaet de TAm^qoe ccnlraie et méndioMle. . .

RoyaaiiM kawaim.

Grando-Bittagne

NOUVEL

oaaii

de

r^mpenses.

HC

Totin

M

I

10

11

t

GROUPE I.

cLitsis 1 et t rëunies.

GP

IP

■i 5

8

8

3P

10

1 1 1

i5

CLiUI S.

3P GP

10

10

1

•h

1 p

2P

8

3P

it

'CLISSI h.

GP

it

IP

3

ap

3P

CLASSR 5.

GP

IP

9P

3P

l^isnaa: BC. benooneimn. ^ P, prii. M, OMDlioiia.^ C, citaliont, GP, grands prit. ~ IP, pmnion prii. 9P. dmiioMt prii. IP , troifièiDca prit.

un

STATISTIQUE

Ghapitbe VI.

Tableau n"" Â7. État du riamfenm

I

^

PAYS.

France.

Belgique

Prusse et Allemagne da Nord. .

Hcsse

Bade

Wurlembei^ ^.

Bavière

Autriche

E^QiMe. .•..•••••■••••*•••.•

Espagne

A onugai» •• •«•■•••■«•■»••. vPBce» .*•••.••••••••••.••

Danemark

Suide et Norw^

Russie

IUlie

États pontificaux

Principantés Roumaines

Turquie.

Egypte

Perse

Chine et Japon

Siam

X lUlISa %»•••••••#••••••••••

Rlfl 1a)C ••••••■••••••■•■•••■

États-Unis d^Amérique

Brésil

Républiques de l^Araérique een- trale et méridionale

Royaume hawaïen

Grande-Bretagne

Totaux

CLASSI 6.

HC

3

GP

0

to

57

I

3

1

7

1 I

to

B

8i S

lO

6

5 h 5

5

7

8

i8

i5&

MH

58

67

1

7

i3

78

1

11

6

sa

7

«77

118

11

4i

S 1 1 t

6 I 6

10

I I

101

LioiRDi : HC , hors concours. GP. grands prix. 0, médailles d*or. A , médailles d^argent. B, médailles de brooae. ; MH, mentions b<»iorables. 1

DES OPÉRATIONS.

695

eCONPBNSES.

rpdyi et par classe, (Suite.)

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57

16

* Dont I fo ptrtiripitioa ■*<€ b BilgiifM. t^t I «o participalioa iTte U Praoce.

STATISTIQUE

Chapithb VI.—

Tablbau 47. Etal de$ rinmynfi

Soin..... Bftga,...

ÉUU pooIiEun PriiKi|MDU* Ro

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China «t II poD.

Tniiii

M>r«

ÉUU-Dnùd'ABMiliw...

»ttù\

BJpuUiqun de l'Ara^ni

l.lsmi ! HC . hon UDUun. GP, gmi prit. 0 . niMiilL» d'or. A , iuMnlIa d'irt«t. -

DES OPÉRATIONS.

ri97

{ÉCOMPENSES.

w pays et par classe. (Suite.)

GROCPK m.

CT.tSSI i8.

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5S

* D«o( 1 (u partinpiitioD avec la Praiiv el Bade. ' 1> 01 I PO participalioa avec le Danemark.

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498

STATISTIQUE

Chapitre VI.

Tabuau if &1. État de$ rkimfrnt**

A

PAYS.

GROUPE III.

I

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Ë SYv~lNI0« •••••••••••••••

Prusse et Allemagne du Nord.

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WncteoftMrij. •»•

IMItIviv •••■••••■ •••••••

AQmCOVe •••••■■•••■• ••

Suisse

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Portogml

vFsce ••••••••••■•••••••

Dsoemark. ••••••

Suéde et Norwége

Russie

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États PoDtificaia

Piindpanlës Roumaines. . . .

M. UruUie •.•••••••*.••••■

JSffTpte ••#••••••••••■••

irerBe. ■■•••••••••..«•••.

Chine et Japon

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JUmIvC* ••••a«««*«a««*«a«

États-Unis d^ Amérique

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Rëpablioues de l'Amérique centrale et méridionale. . .

Royaume hawaïen

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LisiiiDi : HC , hors concours. GP , grands prix. 0 , médailles d*or. A , médailles d'aigeot. B , médailles de branxe. ^ MH , mentions honorables

■^■B

DES OPÉRATIONS.

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«. (Suite.)

CBOCPB lï, 1

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B HB

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500

STATISTIQUE

Chapitre VI.

Tableau n* 47. Étai des Réromp^i^*

r\YS.

Frvticr

Prusse et AI!«iiM^e du Nord. .

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- (iP , grandi prix. 0 , médailles d'or. A , mÀlailIei d*arg«nt. B, médaillei de brooce.

RECOKPBNSKa.

Mir payt et par cloue. (Suite).

DES OPÉRATIONS.

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Hc GP 0 A I ib:

- GP, pua* prli. 0 , midùlla d'«. A , aUiilla d'utat B . ntdûlls ii knMt. -

DES OPERATIONS.

503

RiCOMPBNSES.

$ar patfê et far cloue. (Suite.)

ROrPE V.

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* Dont 1 en parlkipotion avee U Pra9se. ^ Doot I «a portkipalioB otoc la France.

* Dnoi 1 aa rof aaaie de Siam , 1 à Tcmpirt d*Aoiiaiii et 1 an royaame de Cambodge. ' Ooot t CB pariicipatMO atec ia ProMc.

Classe VI. Tabluo n* &7. État det

C GP 0 A B MB

[nudiprii. 0. mMlillMd'or. - A, isMillIii d'iifCBl. B,i

DES OPÉRATIONS.

{kcovpeksbs.

«- payt fi par elatte. ( Suite. )

H HCGP 0 A B MH

ne GP 0 A B H

Ghapitbb VI.

TtiLUO ■• 47. État det rwwi^»'"

HCCP 0 H B HB

HCGP O A B HH

SCGP 0 1 B MB

HCGt O 1 I ilï

Uf .(niidaprii. O, mMiiUad'Dr. A,iBWdllad'«tal.— B.mUûUBdibnut.-

DES OPÉRATIONS.

507

RicOMPERSBS.

par payt et par cbuse. (Suite.)

GROUPE TI.

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* DoDl I €0 ptrtici|MtMNi avec la Pium*.

^ DmI i en participttioo avae la Graade-Brilapie.

508

STATISTIQIIE

CUÀPITBB VI.

Tableau n"* â7. Étatdeiri

^B^

PAYS.

France

Payi-Bai. . . . Belgique ... Prusse et Allemagne du

Hesse

IMue «.••.••••......

Wnrtembei^

Bavière

Autriche

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Espagne. ....«

Portugal

Grèce

Danemark

Suède et Norwëge .... liUssie. .............

Italie

Etats PontiGcauz . . « . . Principautés Roumaines Turquie

%pt«

Perse

Chine et Jbpon . . . Siam. . > .

Tunis

Maroc

Ëlats-Cnis d^Amëriqiip Brésil

Bëpubliques de PAroériq traie et luëridionale.

Royaume hawaïen . . . . Grande-Bretagne. . . . .

Nord

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LtfoBNDi : HC , hors concours. GP, grands prix. 0 , médailles d*or. A , médailles d*ai^nt. B , médailles de hr«iue. - MH, mentions honorables.

H

DES OPÉRATIONS.

509

U:COIIPB>SES.

mr payé et par classe. (Suile.)

GROGPE Yll.

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CLftSSS 70.

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510

STATISTIQUE

Ghapitbb VI. -

I

Tablkac n"* A7. Éua êei riamfem

cum 74.

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France

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Belgique

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Bade

Wurtemberg ....

itaTiere ••••••••••••••••.••

Autriche

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Eapagne.

Portugal

Grèee...

Danemaii.

Suède et Norw^

Itussie •.••••«•••<••••••••.

Italie •••••ta<*.»t«*...*.**

Étala Pontificaux

Prindpautét Roumainea

1 nnittie ... ...•.•••••.■••.•

jjgypte. . •(•..............

> crie ■•.•.•>.••••■.. .•.•••

Chine et Japon

Siam

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^BKIvC« •••••••a#«oo*«**aa« a

État»-Unis d* Amérique

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Républiquea de TAmérique cen- trale et méridionale

Royaume hawaïen

Grand»>Bretagne

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Liaorni : HG , hon eooooun. ~ GP, grands prix. 0 , médaillée d*or. -> A , médaillea d^aiyent. B , médaUla de brou». MH , mentions honorablea.

DES OPÉRATIONS.

Hécompbhses.

m fmf§ etpearelane. (Suite.)

GRODPEVItl. 1

u.«7B.

.u-.,,.

(L..<. Sa.

CUHI 8<.

cit«8i.

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GP 0 A B MH

nCCP 0 A B NH

BC GP 0 A B MH

512

STATISTIQUE

Chapitre VI.

Tablbau n^ il. ÉUU de* récao^^

PAYS.

France

Pays-Btf

Belgique

PrusM et Allemagne du Nord

HcMe

Bade

Warlembei^.

Baviire

Autriche

Suiiae

Espagne

Portugal

Grèce

Danemark

Suède et Norw%e

BuMÏe

Italie

Etala Pontificaax

Principautëa Roumunes

Turquie

Egypte

Perae

Chine et Japon

Siam

Tunii

Maroc

BtaUi-Unit d* Amérique

Br^il

Républiques de l'Amérique centrale et méridionale

Royaume hawaïen

Grand^Brelagae

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CLASfcl 83.

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UeuM : HG , bon cooeovn. GP , grtods prix. 0 . médnfllM d*or. A, médailles d'aifral B , méduUai de braue. -

MH , maolàona hoMftbles.

H

DES OPÉRATIONS.

513

Récompenses.

MT paifs et par ela$$e. (Suite.)

ROUPR IX.

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GP

CUAMM 85.

0

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OLASU86.

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GP

CLASSI 87.

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CLAtSI 88.

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1

11

II

•7

•7

•7

33

51/1

STATISTIQUE

Chapitre VI.--

Tablbau n"" Â7. État des récomp^Mn

PAYS.

PniDoe

BjS'OIIb ••••••■•••••.•..••

Belgique

Prusse et Allomagne du Nord. .

ISade

Wurtemberg

Bavière

Attlriche

Espagne

I onugai •.••••■••••.•......

u CLce •••••«••••••••■.•....

Danemark

Suède el Norwége

Ilolie

Klnls PoniiGcaux.

Principautés Roumaines

Turquie

0

J'KjplC •••••••■••••as»*aia*

Perse

Chine el Japon •....

Siam

Tunis

I*lHivC« ••■•••#•■•••••••■••■

Ktiils-Unis d'Amérique

Républiques de TAmériqae cen- trale el méridionale

Rornnme hawaïen

Grande-Bretagne

Totaux

C1.AS»! 89.

HC

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LécnDi : HC , hors concours. GP, grands prix. 0, roétl.iill(>s d*ur. A, médailles d'argi>nL B, médailles broov - MH, mentions honorables.

^

DES OPERATIONS.

515

COMPENSES.

' pays et par classe. (Suile.)

OIPK X.

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33.

516

STATISTIQUE

Chapitbe VI. ~

Tableau n* 48. État des récomp^nt^

PAYS.

FroDce

Pays-Bas

Belgique

Prusse et Allemagne du Nord.

He^sc

Bade

Wurtemberg

Bavière.

Autricfafl

Suisse

Espagne

Portugal

Grèce

Danemark

Suède et Norwége

Russie

IUlie

États Pontificaux

Principauté Roumaines

Turquie

^ffypi*

Perse

Chine et Japon

o om •.•.•••i*...(. .(.,..

Tunis

Maroc

Etals-Unis d'Amérique

Brésil

Républiques de I^Amërique centrale et roëridionale.. . ,

Royaume hawaïen , . .

Grande-Bretagne

TOTADX

GROUPE I.

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I

LiGKXDB : GP, grands prix. IP, premiers prix. 2P, deuxièmes prix. 3P, troisièmes prix. HG, hors eoaeoon. 0 , médailles d*or. A , médailles d'argent. B , médailles de bronxe. > M H , mentions honorables.

mi

DES OPÉRATIONS.

517

lÉGOMPBNSES.

Hir pays et par groupe.

GROUPE IV.

1

GROUPE

V. B 445

MH

GROOPE VI.

GROUPE Vil.

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918

8i3

STATISTIQUE

Chapitre VI. RécoMPEKSEs. État des récompentei parpay» et par groupe. (Suite.)

B«ipi«

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WnrldlibiTg

Bi.i*r»

Sm-M

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6(lUPr>nLCuiK..

Égïl>*«

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Cbinttl JipoD

République» Je l'Aioériqn*

norinme hiwiîn

Gnndf-BRUgne

LiiiiDI : GP. gnndt |>rii

GROUPE VIII.

DES OPERATIONS.

519

Chapitre VI. Récompenses.

Tableau n" â9. États des récompenses de divers degrés par pays.

PAYS.

France

Pa7»-Bat

DHg^ique

Pru««c «t Allemagne du Nord |

Ilrtse

Bad«.

Wariemberg

RaM«re

4atriche

Sai«««

K^pagne

Portugal

Grttft

Danemark

Suède el Norwëge

Rusdc

lulie.

Kuij Pootificani

Principaglét Roumaine*. Tttrv^uie

^-Zl?^

Prne

(>hioe et Japoo

Sum , ADoaai et Cunibodge

Tuoii

Maroc

K!iaU-Coi« d*AiDériqa«

BrmI

R'^puhltfian de TAai^riqoe centrale et ménilionale

Rnviame hawaïen.

Gnnde-Brelagnr.

ToTACi.

1 1

1 IIOBS ORAXDS

coHcODis. raix.

1

MEDAILLES

viDAILLES DiABCBlIT.

MÉDAILLEf DB BBOXIB.

MENTIONS aOROBABLBS.

1 TOTAUX.

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6.1^7

»9.77«

* Le» ymnien prii àtxeiué* aai eipvwiib du ^i>>up> 1 viul roiiipri» iKiii^ !<< rliilTre des mcdnillrs d'or, le» deuiiriiiet pnt <Un4 relui de« m^Uille* d'arg«>nl , et le« Iroi^fuiei prit dam relui des m^laiHe^ «le bronae.

5i*)

STATISTIQUE

Chapitre VIL Liquidation.

Tableau if^ 50. Démolition du Palais.

DéSIGNATION.

l" DJHOLITIO!! PBOPIIMCHT DITE ^*\

Nombre d'ouvriers A la journée occupés chaque jour à la démolition 1 1 a

Nombre moyen d^ouvriers A la lAcLe employés journellement au même b^vail 70

Soit en tout 189

:>4ijùi>» moyen des ouvriers.

Sdlaiiv J*» ouvriers à la tAche

\*r%x :iiov^u de la démolition, A la lAche, du kilogramme de métal

^^iA >ii^,^ett de k démolition du kilogramme de tôle de la grande galerie

V\ix 'uo%t4i de la déiuoUtion soignée, en vue de réemploi, du kilogramme de métal, pcu4 W ;jAlvries intérieuree

Vai^tw «.Iv rUote coupés

j Wu ;m4 x 00 met»

'*ïa iMu- par l\u^ut?iv«r du Palais.

a* MTBHTB DBS MATÊBIAUX.

1^(\ mou'u de» teiH ot («Me« lo démontage A la charge de Tacheteur (par 1 00 kilog.).

'•i »\ juou'u vU^îk loales» démontage A la charge de Tacheleur

^\ k\ uou'u vlv> U i> et t^Me* démontés

X- «4v^ 'K'wivHUrtie do j(nkH*tes vendues pour être remontées

QUAUTITÉS.

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1 ' 7.V 1,010,886'

11' 5o'à ti'oo' 8' 00' i5'oo' 47,700"'^'^

, V .. >. ixs^ta^ixui vW MM!^ri«ai da Palais n'a poiut fait opérer lui-même la démolition de (oot Tédifice; àîSé- \ ^o«i.u<x<à. à '^» <-H4r|^> par les acquéreurs d'en efiectuer eux-mêmes la démolition et renliveneol. C'e<(

i . ... t\ \ 1 .Nv««|H-4 v^uv «W U grande galerie des machine» et de quelques portions des galeries inlérieores. > v.t,i %v«k V V ' MMrs i^tiS et Ta terminé le i5 juillet; mais les matériaux Q*ont été entièrement enlevM

\t 4.U,

\ »V «\

v\*v(uv W !««'?« ihi Palais ; les parties reroonlées ailleurs dans leur forme el leurs dispofiliooi «N <va,iN^( «W ><M(vri««, de papeteries, d^usines, non-seulement en i'rance, mais jusque daoi ie » 11» 4. ^wmU imx ok^\ autm tiers, ils ont été, à pu près par parties égales, dépecés pour être no- « s. « «i i»«u«)ui^v « Ml pour être réemployés par morceaux , comme éléments de construction.

DES OPÉRATIONS.

531

Chapitre VII. Liquidation.

Tablbad 11** 51. Apport des décharges publiques dans le Champ de Mars,

MOIS.

Avril.

Mai

Jnin.

Juillet.

Août

Septembre.

Octobre.

Novembre.

Décembre.

Jaoïier.

Février.

Mar».

l" QUINZAINE,

mètres eubes.

1 3,343

91,593

91,3&9

19,93t

3,764

6,000

8,659

8,o59

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18,775

9.5,543

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3* QUINZAINE.

mMrcs cub«i.

16,933

99,769

16,770

l,'l4o

4, 950

11,836

10,081

6,3 1 5

11,781

91,557

1 9, 1 1 8

6,885

Total

TOTAUX

PâR MOIS.

mètres cqIms.

30,976

44,999

38,119

13,671

8,01 4

17.836

18,740

14,367

18,794

4o,339

44,661

i8,8i5

307,910

^B

Chapitre VU. Liquidatiob. Tablbad 11° 52. StatUtiqtte du contentieux au 3i juUlfl i8i

AFFAIRES COMENTlF.liSES 15TE:*TBEa

NATUBK

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I.Boo.ooo fnno d* d«D>Dd». Sgr « toul .

piwèg n-litih lui uuetuioDi lonl au Donihn dt neuf, fl rrpràmttul

qi.eioinmedei.3..,o87rniii».

1'^ U difT^ndc.: «Il» 1. loiniiic riclamé< <i 1

'

DES OPÉRATIONS.

523

Ghapitbe VIII. Finances.

Tablbau n*" 53. Etat des souscripteurs au capital de garantie.

DESIGNATION

llfS

MiKMmtias.

ConmîuioD impériale ... .

Aitminulralioni publiqors . .

Cbambm ci Iribunaux il*- pocnin<*ro9

lodoflrifU

A^icull^ar* rt MMcialioip •gricolct.

ProfrftiiAas libi-raln

ToTftCl PâlTIlUI.. .

NOMBRE DE SOUSCRIPTEURS

Dl tOO

paru lie 1 ,000' chnruuc et au- dessus.

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par

cal^goriec de souscrip- teur».

francs.

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3,8s5,ooo

•68,000

4,658,000

•4 1,000

4i^,ooo

i.o36

par sons- cri ptnir dans chaque calorie ,

en moyenne.

francs.

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118,760

•,798

6,70s

6.179

3,49^

10,347,000

io,o85

Certifié conforme aux ëcrilurcs, le 3i juillet 1869.

/• rf rêveur dfi finaner» , dir^cienr dêê tervictê de la eomptahdilr.

Sif;n<* : Taghard.

5S&

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances.

Tableau n** 5/i. Produit quotidien des entrées par les Ummiquetê.

DATKS.

1866.

li d^eaabre .

•5

•7

i8

•9

8o

3t

A Importer. .

NOMBRE DTNTRÉES par les tourniqueU

an

à

ClAMP Dl UàU.

ULLAR- COOBT.

TOTAL.

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197

1,000

B

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a,8i8

•,818

RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

AU ClAJir n MAI*.

Pare.

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t,000

a56 837 •67 3o8 81a 161

a,8i8

Jardin.

Totales.

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a, 818

Juaqu*au 18 diScpuibn* 1866, les ouvrien élaienl entr^ libremeiit dans le Champ de Mars, eu indiqaanl seulement aax gardiens des portes te nom de Tcntreprcneur qui les employait. I<e public lai-méme ëtait admis dans Penoeinie sur la préaen- taUon d*UQ permis d^livHi ou commissariat général. Mais les installations intérieures du palais commencèrent, à cette époque, à prendre une aciivilé considérable; en même temps, les obsessions des visiteurs devinrent si pressantes et si nom- breuses, qu'il fat néceswiri* de réglementer les entrées et d'en faire cesser la gratuité pour en restreindre le nombre; en conséquence un arrêté en dole du 18 décembre t866 6xa à 1 franc l'entrée du Champ de Mars pour toute personne non munie de carte ; cet arrêté re^ut son application à partir du s A du même mois , et dès lors il ne fut plus délivré de permis d^cotrée qu'aux ei|HMauts et è ct*ux qu'ils employaient.

DES OPÉRATIONS.

535

Chapitre VIII. Finances.

Tableau bU. Produit quotidien des entrées par les tourniquets. (Suite).

DATES.

1867. Report.

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NOMBRE D'ENTRÉES par lei toarniquets

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1.667

•6,087

RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

Parc.

fr. a,8i8 a5o a99 34o a39 875 167 aa6 438

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AU CHAMP Dl MARS.

Jardin.

ToUIm.

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BILLAR- COURT.

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1,667

•6,087

526

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances.

TABLBàU 54. Produit quotidien des Entrées par les tourmquets. (Suite.)

1867.

Report. . . i" février. ..

*

3

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5

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NOMBRE D'ENTRÉES par les touroiqucU

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1

89.8.68

RECETTES PAR LES T011R.MQCETS

Parc.

AD CUkUf DB MAïa.

Jardin.

fr. c.

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794 00

989 00

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i,5o3 00

1,655 00

1,091 00

3,919 00

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1,998 00

9,845 00

1,595 00

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9,i48 00

9,36 1 00

9,c45 00

1,885 00

9,959 00

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9,904 00

fr.

89,848 70

ToUies.

fr. c

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794 00

989 00

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1,655 00

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1,998 00

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9,959 00

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k

BILLAS- COOBT.

89,848 70

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794 00

989 00

6,598 00

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1,091 00

3,919 00 t,o47 00 1,9^ 9,845 00 «,595 00 1,490 00 a,i48 00 9,S6t 00 9,o45 00 1,885 00 9,959 00 4,061 00 9,4i4 00 •^08 00 9,90! 00

89,848 70

DES OPERATIONS.

527

CUAPITHE Vlil. FllSANCKS.

Tablbal 5^1. Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)

DATKS.

1867. Report. . .

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7

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mars.

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17. 18.

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1

1*9,639

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119,639

1

RFXETTES PAR LES TOURJilQUETS

AU CHAMP DB HABS.

Parc.

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89,8^8 00 1,767 00 1,996 00 9,1 85 00 4,171 ®° &,5&5 00 >,68i 00 1,950 00 1,664 00 3,970 00 7,901 00

119.639 70

Jardin.

fr.

ToUilei.

fr. c.

89,848 00 1,767 00 1,956 00 9,185 00 4,171 00 4,545 00 1,681 00 1,960 00 1,664 00 3,970 00 7,901 00

119,639 70

BILLA9K- COUBT.

fr.

TOTAL.

fr. C.

89,848 70 1,767 00 1,966 00

9,185 00

4,171 00

4,545 00 1,681 00 1,960 00 1,664 00 3,970 00 7,901 00

119,639 70

A partir da 10 man, Tcotr^ da Champ Man fat inlcpliU; à toute pcnoniM ^(raofire aas tnftoi dHDtUlbtioo qid •*T faiMMot ; le Pabii ri le Parc faitnt livret •leluiiveineal aai eipoMota et à leun OQTrien.

5S8

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances.

Tableau n" 5à. Produit quotiJ^ des Entrées par ki UmmifueU, (Suite.)

1

DATES.

1867.

Report. . i" avril.. . .

t

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A reporter.

NOMBRE D'ENTREES par 1rs touroique!!

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CODIT.

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RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

AtJ CIAMP M MABB.

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fr. c.

119,689 70 3i,o4o 00 9,oi5 00 11,575 00 10,890 00 9,4o5 00 9,635 00 ii,3i5 00 11,196 00 ii,i36 00 1 4,741 00 i5,oi4 00 1 4,880 00 18,978 00 81,847 00 1 4,81 4 00 14,574 00 i4,64i 00 18,811 00 11,364 00 15,671 00 87,081 00 56,5io 00 18,089 ^^ 11,969 00 17,044 00 17,195 00 11,769 00 41,975 00 19,460 00 17,168 00

789,755 70

Jardin.

fr. e.

i46 5o S96 00 690 5o 655 5o 789 10 708 5o i,Bo6 00

579 10 645 5o 569 10 869 00 889 70

580 10 1,171 5o i,t48 00 i,i4o 80

791 60

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Totale».

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ii,3i5 00

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1 1,531 00

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i4,68i 5o 84,o58 00 i5,4o3 10 15,119 ^^ i5,iio 10 19,681 00 11, 108 70

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38,fl54 5o 58,668 00 B9,Ba9 80 a3,75i 60

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BO

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7€i,9B7 BO

Le prix d'nne entrée était de ao francs, le 1" avril ; du a an 7 incInsÎTement, il était de 6 francs; à partir dn 8, il a M invariablement fixé k 1 franc pour les entrées dans le parc et 4 Billancourt aux heures ordinaires , et à fnioca poar les entrées du matin (entre 6 heures et dix heures). Le prix d*entrée, de rextérieur dans le jardin , élait de 1 fr. 5o c aux heures ordinaires, et de a fr. 5o c. de 6 hean r du matin à 10 heures. Pour les entrées , de Pintérieur du Pare dans le Jardin , la perception était de 5*) eenlimca.

DES OPÉRATIONS.

539

Chapitre VIII. Finances. Tableau n* 54. Produit quotidien des Entrées par les tourniquets, (Suite.)

DATES.

1867. Kcpoft. 1** mai ...

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3

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a5,i56 6i,o43 36,o36 3o,i45 ■8,585 3o,t88 ■6,48o ■5,106 49,661 ■9«9ao ■7»o47 3i,386 So,o83 86,887 86,817 66,011 41,337 43,181 4o,i5i 44,110 87.869 40,970 71,187 48,8i8 47,990 61,901 69,116 4i,i3t

1*879,960

RECETTES F

17 CHAUr DM MAI

'AR LES TOURNIQUETS

\

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à

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Parc.

Jardin.

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fr. e.

fr. e.

fr.

fr. e.

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188

•6,56^ 90

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1,716 80

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76

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•9,787 4o

•71

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1,891 00

17,110 00

38i

•7,691 00

6i,i33 00

1,954 4o

64,087

689

64,676 4o

86,i5i 00

1,858 00

88,010 00

364

88,874 00

40,475 5o

1,78s 5o

81,169 00

•85

3^,546 00

i8,864 65

1,887 ^^

80,751 65

801

3i,o6^ 66

8o.43i 00

1,166 5o

81,697 5o

8^4

38,o^t 60

■6,685 10

1,790 00

•8,475 10

8^6

•8,801 10

15,167

1,971 5o

•7,189 4o

k^M

•7,711 4o

49,760 10

1,474 00

5i,^84 90

867

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8o,3i6 00

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81, 883 60

17,175 60

i,ii8 5o

•8,494 10

•10

•8,704 19

3i,437 00

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87

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6,086 00

89,546 00

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4o,i88 00

86,519 10

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89,867 70

79*

4o,66i 70

65,6i8 75

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67,618 75

798

68,Ao6 75

41,871 45

i,i83 00

44,554 45

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41,969 00

i,83i 00

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1,801 5o

45,886 60

655

66,64 1 60

17,688 80

a, 111 5o

89,860 80

68^

60,49^ 80

40,537

8,477 00

44,oi4 00

83o

44,844 00

70,551 00

4,446 00

74,997 00

1,099

76,096 00

48,5oi 00

3,196 00

51,798 00

734

5i,53i 00

47,787 00

8,587 So

61,874 60

806

5^,i8o 60

4 1,687 ®®

8,3oi 00

44,988 00

773

45,711 00

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530

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances. Tableau n"" 5A. Produit quotidien des Entriee par les tow^iiquets. (Saite.)

DATES.

1867.

Beporl. . . t" juin. . . .

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RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

Part.

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DES OPÉRATIONS.

531

Chapitre VIII. Finances.

Tableau n* 54. Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)

DATES.

1867. Rcpoft. . i" juillet.. ..

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RECETTES PAR LES TODRNIQCETS

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4,918,1 46 96

36.

532

STATISTIQUE

Chapitre VIU. Finances.

Tableau n* 5â. Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)

DATES.

1867. Report. .

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6,778,954

RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

AU ClAlir OB MASS.

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6,319,953 95

DES OPÉRATIONS.

5.33

Chapitre VIII. - - Finances.

Tableau n** 5â. Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)

1867.

Report. . l'Mptembre.

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NOBIBRB D*E1STRéBS par Irt toorniquels

«a

à

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■ILLIS-

TOTftI..

Dl MAU.

COUKT.

5.698.434

79,8*0

5.778,*54

48.455

537

48,99*

41.760

389

43,149

35.4*7

846

36,*73

8o,o5t

***

8o,S74

35,55o

4*8

35,978

36,aio

468

36.684

81.843

I1O96

3*. 989

64,t46

6*6

64.87*

57.943

559

58, 5o*

A 1.893

534

4*,4*7

4t.4so

56o

4 1,080

4t,344

458

49,809

37.968

439

38.4o7

37,819

436

37,755

66.690

760

67,450

54.5t7

557

55,o84

47.375

575

47,950

4i,«7o

395

41.665

4i.68t

589

4*,*7i

37.80*

5oo

38,3o*

33.34*

5o8

33,85o

66.089

703

66,79*

5i.a8a

568

5i.85o

39.3*7

5oi

39,8*8

37.*77

5os

37.779

4*.9t9

463

43,38*

38,11*

5*0

38.63*

3*. 081

395

3*,476

59.663

555

6o,«i8

39.*5i

38*

S9.633

7,010.563

95,887

7.106,450

RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

AL' CHAMP D* MAB*.

Parc.

fr. c.

5,84i.*57 45 48,6i4 00 43.o44 00 35.716 00 3o,*93 00 35,811 00 36.46i 00 3*.ii3 5o 64,379 00 58,111 5o 4*,i36 00 41.705 00 4*, 648 00 38,1 85 5o 37,599 00 66,818 00 54,834 00 47,689 00 4 1,539 ^^ 41,894 00 38,o64 5o 33,497 5o 66,968 5o 5 1,568 00 89,667 5o 37,51*7 00 43,198 00 38,366 5o 3*,*79 00 59,770 00 39,463 00

7,160,35* 45

Jardio.

fr. e.

398,176 5o 4.167 ^^ 3.704 00 3,56* 00 *.*&5 00 3,8*0 00 8.6** 00 8.819 5.885 00 5,3ii 5o 4,7*3 00 4,861 00 4,4i5 00 3,578 5o 4,i4o 00 6,816 00 5,7*0 00 5,681 00 3,386 00 5,334 00 3,t34 5o 4,oo3 5o 6,170 5o 6,*** 00 4,687 4,3o8 00 5,*6o 00 4,719 5o 3,789 00 6,900 00 4,696 00

536,357 5o

Totales.

fr. e.

6,*S9,433 95 5*, 781 00 46,748 00 89,978 00 S*, 538 00 39,681 00 4o,o83 00 35,438 00 7o,*64 00 63,A*8 00 46.859 00 46.566 00 47,063 00 41,764 00

41.789 00 78,634 00 60,554 00 53,3*0 00 44,9*5 00 47,**8 00 4i,i99 ®® 87,601 00 79,489 00

57.790 00 44,*55 00 4i,8i5 00 48,653 00 63, 086 00 86,068 00 66,670 00 44,169 ^^

7,696.709 95

COUBT.

fr.

79»8«o 537 389 846

S9*

4*8 464 1.096 616 559 534 56o 458 439 436 760 557 575 395 589 5oo 5o8 708 568 5oi

509

463 5*0

395 555

38*

98.B87

TOTAL.

fr. C.

6,3i9.*53 95 53,3 18 00 47,187 00 4o.i*4 89,760 00 40,069 ®® 40,547 00 36,5*9 00 70,890 00 63,98* 00 47.898 00 47.1*6 00 47,5*1 00 /4*,9o8 00 49,175 00

74.894 00 6i,iti 00

53.895 00 45,3*0 00 47.817 00 41,699 88,009 00 78.149 00 58.358 00 44.756 00 49.897 ^^ 48,916 00 43,606 00 86,468 00 €7,9*5 00 4&,54i 00

7»79*»^9* 95

53&

STATISTIQUE

Chapitre VIIL FiNAUiCES.

Tableau if"" 5Â. ProAtit quotidien des Entrées par les towmiquetê. (Suite.)

DATES.

1867. Report. . . i" oclobre. . .

1

8

&

S

7

8

9

10

11

is

iS

lA

i5

i6

*7

i8

«9

10

ai

la

aS

lA

i5

•7 i8

•9 3o

Si

A raporier. . .

NOMBRE D'ENTRÉES par les toaraiqueti

an

CMAUP M HAIS.

4

BlLUa- COC«T.

7,010,563

95,887

33,997

846

35,o8i

497

8i,56i

171

88,7*7

166

86,989

807

66,5oo

4ii

3i,636

100

i6,7&A

171

i8,i3o

194

i6,43o

111

i7«958

864

ii,5i6

196

60,860

870

87,308

3i8

3i,38&

3o8

3o,i3o

■79

i8,833

168

19,076

358

i6,oi&

34o

73.661

386

44,716

4io

53,610

444

35,4o6

i4i

65,5ii

36o

36,619

108

5 1,587

364

173,918

48i

1 40,337

443

i3i,6i5

388

1 40,087

486

1 40,794

46i

8,719,480

io6,846

TOTAL.

7,io6,45o 84,348 35,579 3 1,884 39,008 17,196 66,911 81,786 17,016 i8,5i4 i6,65i 98,3ii

ai,7ii

61, 180

87,611

81,691

3o,4o9

19,001

19,434

16,354

74,086

45,i36

55,101

39,648

70,881

39,887

53,961

i84,4o5

141,780

187,008

143,673

i43,i45

8,886,676

RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

AD ClAir »8 MABS.

Pire.

fr.

e.

7,160,861

45

84,111

00

35,194

00

81,696

00

•8,917

00

17,180

00

66,677

00

80,000

00

16,910

00

18,547

00

16,694

00

18,076

So

11,636

00

6i,ou7

00

87,600

00

3i,5&6

00

80,197

00

18,984

00

•9.190

00

16,161

00

73,799

00

46,690

00

64,8ii

00

•9.5^8

60

60,906

00

3o,o68

00

45,961

00

174,174

00

i3«,758

00

117,334

00

i33,54i

00

188,719

00

8,8i5,o65 46

Jardin.

fr. c.

536,357 5o 4,4o5 00

4.178 00 8,897 •,801 00 a, 88a 00 5,737 00 8,585 00 8,i46 00 8,58i 00 1,847 00 3,388 5o 1,685 00 6,60a 00 4,681 00 4,807 ^^ 8,75s 00 1,860 00

8.179 *^^ 1,966 00 8,55i 00 5,4i8 00 5,699 ®^ 3.798 5o 7,691 00 3,85i 00 5,888 00

17,346 00 1 3,656 00 ii,3i5 00 14,896 00 9,047 00

714,106 So

Totales.

fr. c.

7,696,709 95 88,616 00 89,567 00 35,091 00 81,719 00 80,01a 00 7a,8o4 00 83,533 00 So,i66 00 8a, 119 00 a9,44i 00 3 1,464 00 18,811 00 ^7,609 00 4i,i8i 00 86,853 00 84,o5o 00 81, 834 00 81,469 ^^ 89,117 00 8a,86t 00 5a, 008 00 5o,5ao 00 88,367 ^^ 68,697 ^^ 88,919 00 5i,845 00 191.610 00 i46,4t4 00

189,6)9 00

147,987 00 141,766 00

9,689.171 96

&

SUXA1< OOrRT.

fr.

95,887 346 497 171 a56 807 4aa 100

•7« 394

ail

364 19S 870 8t8 8o8

•79 168

358

34o

385

4io

kih

i4i

S60

108

364

48s

443

388

486

45i

TOT Al.

fr. c.

; 7.791,696 5c 38.961 00 4o,o64 00 35.864 00 81,975 oc 80,319 00 71,716 00 38,635 00 8o,4i7 00 3i.4i3 oo

19,661 00

3i,8i8 00

18,5 16 00

67,979 •<>

41.499 ^^

87,161 00

84,3i9 00

Si.ooi 00

3a, 817 00

39,457 00

81,736 00

5a,4i8 00

S4,o54 00

35,648 00

65,88i 00

36,887 00

5i,95i 00

174, 4o5 00

140,780 00

iS3,oo3 00

140.578 00

i4i,a45 00

io6,a46 .9.645,417 93

DES OPÉRATIONS.

535

Chapitre VIII. Finances.

Tablbau n* 54. Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)

1867.

Report. t" DOTcmbre

3

h

5

6

8

9

10

ti ,

i3

li

iS

i6

«7

i8

«9

»o

tJ

TOTAVI...

NOMBRE D'ENTREES par ie« lourniquels

•Q

h

CÊkur

BIUA*-

BIMAM.

OOVBT.

8,7t9,4$o

io6,tA6

6fl,o5i

•5&

5o,83i

i5)

93.795

186

t,3s5

gti

i,t57

1,160

785

•99

s,643

9&1

t,o88

773

961

673

Sif

i,6t6

t,«iA

,S3i

,*a&

i,53s

8,966,1 18

io6,82

»/

TOTAL.

8,835,67b

6t,3oC

5o,&8j

93,981

i,3s5

919

1,157

1,160

735

«99 a,6&3

9&1 1,088

773 961

673

Sis

1,616

i,Ai4

1,534

i,t*4

i,53«

9,06*, 965

RECETTES PAR LES TOURNIQUETS

AU (OAMP Dl HABl.

Part

Jardin.

(r. c.

fr. c.

8,8s5,o65 AS

71^,106 So

48,39a 00

3,660 70

37,47& 00

a, 857 00

75,967 60

5,498 00

66a So

46 1 00

578 95

5 80 00

367 So

t49 So

i,3ai 45

470 55

544 00

386 So

48 1 00

336 So

a 56 00

8i3 00

707 00

767 00

86a 00

766 80

8,986,89^

1 o5

736,633 4:.

Totales.

fr. c.

9,539,171 95 5a,o5a 70 4o,33i 00 81, 465 60 66a So 46i 00 578 95 S80 00 367 5o 149 So 1,3a 1 45 470 55 544 00 886 5 48i 00 336 So •56 00 8i3 00 707 00 767 00 ! 86a 00 766 80

à

BILLAR- CODBT.

fr.

io6,a46 aS4 iSi 186

TOTAt.

fr. e.

9,64S,4i7 95 Sa,So6 70 4o,48a 00 8t,6Si 60 66a 5o 46 1 00 578 95 S80 00 367 So 149 So i,3ai 45 470 SS 544 00 886 So 48i 00 836 So aS6 00 818 00 707 00 767 00 86a 00 766 80

9,7a8,53a So ! 106,8.17 9.K.'*im.?69 5o

yotà. Lea recrues poatérieuRB au 3 ooTraibrr aonl dort aai entrées dans le Jardin. Ce< entrées ont mainlf'uuet , r la liwnandr dn paMic , pendant que les exposants do Palais et da Parc enleraienl leurs produits.

Certifié conforme aui écritures, le 3o juin 1869.

Le r9ctt€ur dnjmaneeê, directeur det tervicet de la comptnhiUu

Signé : TAG^inn.

/

536

STATISTIQUE

Chapitre \ III

Tableau 55. Produit total des RuréespÊrla

DESIGNATION

DSI POBTH.

Grande Porte

Porte de rUniveraité.

Rapp

La Bourdonnaye. . . Saint-Dominique. .

Tourviiie

de l'École Militaire.

Dupleix.. Suffren . . delà Gare.

de Grenelle .

de la Berge

Café restaurant de la Berge . . Entrées du parc dans le jardin. Billancourt

Totaux.

1 3 PB. 5o cnrT.

Nombre des entr^.

a

II

II

/î,oao

II

II

II

II

6,090

Rewttce.

a

II a

H

n io,o5o'

a

u it

.7

e

u

io,o5o

iS

Nombre des entrées.

95,879

108

97,399

a n a

7,9&9 f

9 2,009

ff

//

63,069

Beeetli^.

116

f

xhMh

K 1$ 5.O1S

n6,i3!<

(*) La peiTt*ptioa de o',5o" avait liea pour le passage de l'encdote da Parc dans celle do Jardin. Les visitears soamis à Mt» taxe, étant déjà dans ronceiate de TExposilion, 6gurent donc dans le chiffre des entrées d*ane des portes quelconques dn Champ Mj».

(^) Si à ce chiffre de 565,696 ,00'

169 886 5o t »7«»936 ,1

.M

on trouve , four le produit des entrées directes par les tourniquets dans le Jardin , la somme de 736,63s ,»o

Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.

DES OPÉRATIONS.

537

FlN4!«CBS.

mjiiqueU aux d^érenUê portes de V Exposition.

:^TRBES

i 1 ra. 50 cm.

des entrée*.

108,591

108,691

Recellct.

»

9 f f

§

i6s,886'5o t

M f

i ë 9 f

Ê

i6«,886,5o

ï 1 nuBc.

Funnbre des eotréei.

9,&98,53d 370,003

9,86i,âii 6ai,o5i 396,085

a 863,397 i55,i88 93.889 598,780 117,901 61 5,838 91,686

H 10,967

Recettes.

9,698,533'00* 370,008 00 9,861,611 00

69i,o5i 00 396,085 00

§ 863,397 00 i55,i88 00

99,889 00 598,785 00 117,901 00 61 5,838 00

91,686 00 a

10,967 00

106,837 i 106,83700

8,967,599 8,967,59900

1 0 m. 60 cm.

Nombre des entrées.

Il

a

a II

H

(•)

Recettes.

//

// n »

II II g

II 0

563,696 ff

TOTAUX.

Nombre dei entrées.

563,696«

9, 656, 609 370,1 11 9,888,769 69i,o5i 396,085 119,611 85o,569 i55,i88

9a.898 531,996 117,901 61 5,838

91,686 II

10,967 106,837

Recettes.

9,163,979^

9,680,991^00'"

370,919 00 9,916,055 00

69i,o5i 00 896,085 00 179,93650 857,811 00 1 55, 188 00

99,907 00 533,8o3 00 117,901 00 6i5,838oo

91,686 00 563,696 00

10,967 00 106,837 00

9,83o,369,5o

' D* ee chiffre 9»i4Si*79

Il rMi«irot ik«l«doii« eHot de 8o,8t«

p^tfftvnt d'ratréte à to fr. et è S fr. lors des premien jours d*ODYertare, da 1" eu 7 avril inclas, et figannt •U»t total ci-cootrB poar des entrée* 4 1 fr. ; il reste ainsi pour le nombre réel des entrées 9,06*1965

l/« pni moyen d*Bii« entrée est de 1' o84*.

Ijf recfVêur HeiJitumreM, dirfcteur Hea êerricet de la compuAiUlê.

Signé : Tag^ard.

538

STATISTIQUE

GuAPiTRB VIII. Finances. T&BLBAu H* 56. Produit des entrées par abotmement.

r

DATES.

ROMBRB DBS ABONN EMBMTS BB SAIIOlC)

Du 10 «D s6 jtDTier 1867. . . Du «7 janvier aa 1 février . .

Du S BU g février

Du 10 au 16 février

Du 17 au «3 février

Du la février au 1 mon. . . .

Du 3 au 9 man

Du to MU 16 mars

Du 1 7 au b3 mars

Du 10 au 3o man

Du 3i mars au 6 avril

Du 7 aa t3 avril

Du t4 au ao avril

Du a 1 au 37 avril

Du «8 avril au & mai

Du 5 au 11 mai

Du ta au t8 mai

Du 10 au a5 mai

Du ao mai an 1" juin

Du a au 8 juin

Du 9 au 1 5 juin

Du 16 au aa juin

Du a3 au ag juiu

Du 3o juin au 6 juillet

Du 7 au i3 juillet

Du i& an ao juillet

Du a t au 37 juillet

Du a8 juillet ou 3 août

Du 6 au 10 août

Dn 1 1 au 1 7 août.

Du 18 au ai août

Du a5 au 3i août

Du i*'au 7 septembre

Du 8 au ih septembre

Du i5 au ai septembre

Du as au a8 septembre

Du ag septembre au 5 octobre

Du 6 au 1 fl octobre

Du i3 au 19 octobre

Du ao au ao octobre

Du 97 au 3i oclolm^

Totale

4 100 fr.

AaOfr.

363

B99

106

88

85

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68 .78

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2,8Sr>

9,865

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k SS fr.

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5,449 (^'

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bb« acoiiiskit»

pu «cMsiat

4 i Ir.

0

•95 4ai

948 715 iio33 1,490 ■,378 a,5i3 3,199 S.agS 3,098 9,786 3,000 3,373 3,téo 3,008 3,93o 4,6i4 5,818 4,548 3,65 1 4.43Q 4,616 4,oi5 3,368 9,608 9,t63 9,35o 9,46i 111

83,079

é 4 fr.

5 5i4 475

177

904

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918 918 1,695 i63 160 990 979

900 9*0

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3,7» 3 3,768

S,ao5 9<9io 4.0Ô4 3,593 3.336 3,309 ZMS A.8S9 7,443 4,711 3,81 1 4,7t9 kM'i 4,3o5 3,608 »,8o7 9,399 9,5o5 «,6o5 437

90,939

(*) Le prix des ■bonuamenU dt s;.i>oa a été 4 l'origina fii4 4 loo frano penr le* bomntt et 4 fio fraacB pour lu A«nta. Il a été téàah. 4 6o fraoea pevr les hoiunica «t matntcaa 4 ca prix posr les damas 4 partir da i4 joia. A partir du i5 jaillat, prix aat daaeaaAa ■« taax noiforme da 4o francs ; dn 7 as la sapUmbre , il a été rédait 4 aS fraaea , tt da il arptembra j«a5p'4 la fta TExpaaitiAB 4 ao franc».

i}) Le Bcmbra total des aboaaamcats de aaisoa a été , aavoix 1

Abanaenaata ponr baBaaas «•• S«sSf

Aboaaaaaats pear daaea i,ite

Toulégal 5,44»

L*9t prodnît a ité «a Btoyeeae de 76 fraaes , at aa totalité da ...•..*.•• 4o7,9&4>'

La prix das aboaaemeata da scmaiae a été iavariablaaaaat fixé 4 6 fraaea, aaaf poar las royagtara arsivda par laa Iraïas apéeîaax organisés par ia Cooipagaie du Hord. Cas aboaaeaiaiits aat prodnit aal. &S7, ii'O

Le prodaJl total daa eatrées par aboaacneata a doae été da 93S,«Jo

Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.

Lt receveur deê finance» , directeur de» eervicei de la comptabilité.

Signé : Tag541id.

DES OPÉRATIONS.

539

Tableau n* 57.

Chapitre VIII. Finances

État comparatif du produit des entrées aux Expositions de i855, i86!à et iSCj.

TCATDBS raraiit.

pnix

NOMBRE DE BILLETS

ou n TtSITBl'BS.

PiSTIXL.

TOTAL.

EXPOSITION DE 1855.

Eolrécs pa r aboniMiMoU. . .

par toanuqneU. . .

à So francf . . . à *5 francs. . . à 5 fraoct. . . . k È francs . . . .

à i franc

à5o esntiims. à 10 centimes.

Enlréas graUntas

3,175

1,668

38,9«6

95,668

•,io3,585

•6,8ii

•1* 9^*795 1 39,467

)

«.8i3

1,588,733

ToTàlK.

EXPOSITION DE 1862.

è 5 goinécs (i3i (r. 5o c). . k 3 gainées ( 78 fr. 75 e. ) . . k 5o fkellings (6s fr. Soc). . k 3o shellings ( S7 fr. 5o c.) . è 10 shelliogs ( 1 s fr. 5o c.\ . Eatrécs ptr loaraiqaets (1 fr. 6t c.)

par aboancoients..

5,773

»7.7»9 s6

9*9 8,363

ToTArx .

s 7, 800

5,010, i3i 5,037,981

EXPOSITION DE 1867.

Entr^ psr ftboffDfiD'nts.

BilleU de saison k loo fraor<>. ._^^^____- è6ofnnci>..

k ko francs

, à sS francs .

_.._^_ à to francs. .

Entrées par loonûqncts.

Billets de semaine k 6 franc < ..^«^_^_«-^ à k frauff

à s Cr. 5o cent

k s francs

è 1 fr. 5o cent

k 1 fnnc

à 5o eentioies

•,•85 •,865

s

19

83,07a 7.167

4,090

63,069

108,591

8,967,599

95,688

9,ti8,t79

TotAVX,

9,988,967

SOMMES ENCAISSÉES.

PASTIILLIS.

4,598,576

1 58, 750' 00'

41,700 00

169,644 00

191,411 00

9,108,891 00

i3,i63 00

443,819 00

76,107 00

757,706 00

1,895,871 00

1,695 00

84,463 00

49,087 °®

998,500 00

171,900 00

8,190 00

5o 00

4,880 00

498,489 00

98,668 00

io,o5o 00

196,188 00

169,886 60

8.967,599 00

563,696 00

TOTALIS.

900, 45o' 00*

8,oo9,o85 00

8,909,486 00

9,s3l,909'00*

8,991, 45o 00

10,459,659 00

985to5o' 00*

9,880,869 (o

10,765,419

Certifié cooforme aox écritures, te 3o juin 1869.

L$ rêetfmar dmjmmeeê, êir9etêur dm êêrvieu iU ta evmjplMité.

Signé : Tag^iahd.

bkO

STATISTIQUE

CUAPITBB VIII.

Tablbau !!• 58. ProM

NATURE

PI LA COHCBSSIOa.

PAYS.

EMPLACEMENT

M ték cùwcnaom.

GhAPITBB V DU BOBGR DIS lICITTt*

Limonadier.... Restaurant. . . .

Idem

Brasserie

Restaurant . . . .

Idem

Idem

Brasserie

Café restaurant.

Idem

Restaurant. . . .

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Brasserie

Idem

Restaurant . . .

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Café

Thés

Brasserie

Restaurant. . . .

Idem

Idem

Brasserie

Idem

Restaurant. . . . Divers

France

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem. . . . ,

Idem

Idem

Idem

Pays-Bas

Prusse

Bavière

Idem

Autriche. ......

Idem

Idem

Suisse

Espagne

Danemark

Suède etNorwége.

Russie

Italie

Roumanie

Turquie

Tunis

Chine

États-Unis

Amérique du Sud.

Angleterre

Idem

Idem

Idem

Idem

PalaÎB, secteors I et II

Idem

Idem

Palais, secteur III. ...

Palais, secteur IV

Jardin réservé

Palais, secteur V

Palais, secteur VI

Berge

Idem. ... ;

Près de TÉcole militaire

Parc

Palais, secteur VIII

Palais, secteur IX

Palais, secteur X

Idem..

Idem

Idem.

Parc

Palais, secteur XI

Palais, secteur XII

Idem

Idem

Idem

Palais, secteur XIII

Idem

Idem

Idem

Idem

Palais, secteur XIV

Idem. ,

Idem

Palais, secteur XV

Palais, secteur XVI

Idem

Idem

A reporter

DES OPÉRATIONS.

5/il

I>\!<ICES.

ei coticeêtwns.

ETENDUE

M LA COICBSSIOI.

h i-df-chau99^.

Gares.

on PAS uknïï

de reE-de-«haiu.«^ .

de cave.

REDEVANCE

DUI KM TOTALITE.

■rnCTIVIlIgST BSCAUSÀ ,

h raison d'exonéraliousoudc non-valean,

par articles.

par cbapilrea.

Restai iiTCi 19 et umoxadiers.

Cuy2-

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3,970 00

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16,890 00

16,890 00

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6,590 00

6,590 00

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1,730 00

1,730 00

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6,3 60 00

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3,930 00

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68,595 00

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90

17,900 00

1

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37,680 00 ,

1

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17,856 37

17,856 37 '

675,397' 37"

675,397 37

5A3

STATISTIQUE

Chapitre Vlli.

Tableau h" 58. Pnèà

H

NATURE

m LA OOIGMtlOX.

BMPLACEHfiHT

MtA

Fruits, vins fins et gâteaux France

Chocolals , Idem. . ,

Idem, Idem, Idem,

Pâtisserie modèle

Vins de Touraine

Vins de Champagne

Vins de Bourgogne ' Idem,

Vins de Bordeaux | Idem,

Gaves de la classe 73 ' Idem

Charcuterie I Idem

Fabrication de gaufres

Boulangerie

Idem

Dég" de vins d^ Autriche et de Hongrie ....

Boulangerie

Café

Vins

Salle de conférences

Cercle international

Concert

Bestaurant > Idem > Idem

Buvette

Théâtre international | Idem | Idem

Salles Sufiren . . .

Idem

Idem

Idem

Autriche et Hon- grie

Autriche

Espagne

Grande-Bretagne.

France

Idem

Palais, secteur III. Palais, secteur VI.

Idem

Idem

Idem,

Idem,

Idem

Idem

Palais, secteur VII Parc (kiosque) . . .

Parc

Idem

Ghapitu VI.

Report.

Palais, secteur XI.

Parc

Idem

Palais, secteur XV

Parc

Idem

Bureaux de change Idem

France Idem,, ,

Palais, secteur VII Portes d'entrée . . .

Ghapitii Ylî. -

Chaises et sièges | France ,

Fauteuils roulants et petites voitures.

Ghapitei VIII. I Parc et rei de chaussée du Palais |

Gbapitu IX- "

France ,

Parc et Palais.

A reporter. .

DES OPÉRATIONS.

Wi

IN\>iCES.

» concfttùmt. (Suite.)

1

ETENDUE

Dl LA C01CISU0B.

DVI PAI MBTBI

R->(-d<'^blllM^.

CtTCS.

de

rei-de-chanss^.

de caTe.

REDEYANCE

DDI*BX TOTALITE.

XPPBCTinimT IRCAISSil ,

h raison d'eioDéroUoni oudenoD-valenni,

par article*.

par chapilref .

nions n Boutiques.

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f'aucis iTSii«M.

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lu BOI LARn.

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5,000 00

5,oojD 00

58i,3à7 37

5ltà

STATISTIQUE

Ghapitbb Mil.

Tableac h* 58. iWi'ai:

i

NATURE

Dl U COKOMIOM.

EHPLACBIfBIlT

M tA

GiAPRmB X.

Bureaux de tabac

France

Parc et Palais.

Report.

Ghapitks XI.

AflBchage mural | France

Parc.

GaAriTax XII.

CSatalogue officiel (Champ de Mars et Bil-I

lancourt France

CflAPins xm

Médailles commémoratives

I France | Parc et Palais.

PhotMTanhie

France

Gmapitu XIV. Parc

IdemT. ....:

Idem.

Idmm

Water-dosets

Vestiaires.

1 France

France.

France

CBAPiTmc XEL

; Palais, secteurs m et VII

CaAPiTmx XX.

Parc et portiipe de Snfiren et de La Boar- donnaye

GiAPiTas XXL De de Billaneourt

Total

Concessions à Billancourt

Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1 8^.

DES OPÉRATIONS.

545

F

INANCKS.

lie* concesêions. (Suite.)

ÉTBNDUB

M COICI

REDEVA.'^CE

K«.*i ~<l«r-r ha a»^.

CSTM.

I (Je

rei-de- chaussée.

DCI l!l TOTàUTJ.

imCTITBMBRT inCAUStl,

k raison dVxonération on de non-valeurs.

par articles.

par chapitres.

r>l RKUI DB TAIAC.

70,000' 00*

70,000 00'

581,3/17' 37' 70,000 00

ArriCH46E MUBAL.

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/r rf^r^rtur tfn ^$nrncr$, dirtctfur de» â^rrireê tfr tn romptnhilitr ^

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Bureaux de ta)

Affichage roi

Catalogue lancoui

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Photo Idem.

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' ,.

_^.^ HT 4M conceuioiu aux Expositious

.•///

jr

^H'I'^

'• I »

3 u

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,./•» "

: If

.11,090 00

10,000 00

J*\000 00

Ô^OOO 00

*v\000 00

7^,000 00

IfXooo 00

i^,36i 60

^^0,000 00

95,011 0.5 .15,000 00

70,000 00

u

9

II

>> ti 1*1*78,780 oa

^ . ...^ *4| 1867

DIFFERENCE

en plus. k

60,090' 00'

95,000 00

36,000 00

5,000 00

70,000 00

75,000 00

990,099 70

t

36,875 00

1 1 o5

//

70,000 00

#

0

t

«a moin».

S

956,8o3^ 73'

589,998 75

fi

e

16,675 3o

1 7*966 00 6,95o 00

9,r>oo 00

6,55 1 80

3 06,7 -'i 6 83

976,181' 99'

^ ,M* >iiK *it r<«lleiiienl encaisse par la Commission impériale, «t . ^ . .-à». •• 58.)

^*. Utrtrtettr de» »nt>iren de la rninplabilitê ^

DES OPÉRATIONS.

5&7

Chapitre VIII. -- - Financbs.

Tablbau 60. Produit des abonnements ieau et de gaz.

SIGRATION

Mt coacmioin.

FRANCE.

Machines et appareils ....

Restaurants.

Water-dosets

Arrosage , pièces d*eau , etc. Établissements divers. . . . .

PAYS ÉTRANGERS.

Machines et appareils.

Restaurants

Water-doaets

Arrosage, pièces d*eau , etc. .

ElablisMmenls divers

Commissions ëtrtngèrps. . . .

TOTAUI.

Non-Valeurs, exonérations, etc.

Sounu enetiaBées<

KAUC\

GAZ(^).

Manu

rAlTIILLU.

SOMHBS

TOTAL».

MMMM

NlTULUf.

7,1 a a' 09*

i,oâo 76

79a 00

17 00

1,99^ 96

•omin

TOTAUS.

io,a66'79'

3,355' ai'

65,091 67

7,901 36

16,678 16

79,756' ûo*

6,178 83

1,170 o5

139 00

938 55

776 08

8,690 5i

1,689 ^o

69,399 90

696 00

B

1,376 93

6,717 00

59,555 63

18,757 3o

18,757 3o

i3a,3ii 83

3 1,857 ^^

100,656 69(^1

[

<*' L*Mn était eoacédét pir «booatmmt , pour let bcfoiut pertlcdicn de* 4uhliiMiiMD(t du Ptlais tt ds Vun , an prii dt •o c««liiD«i ptr mètre cnbt , prii ioMneor ao prii mi«nC, ù l*on tient compta dea frais da la caDalimtioo (laM. n* «6). La oambc» d«a abonoÀ a iU da 1 5o. La volama d*eaa utilisé joornellfmaiil était d^anviroa 1 ,000 mètrea. Las aaadoitea priocH paloi aal été éuUif* par la 0ommission impériale , at les braDchements partiraliers sont restés k la ebaifa dcaeaocassiooBairas.

^ fBi a été (narai aoi diverses ibstallalioos do Champ da Mars , par abonnement, à raison de So eeolimaa la milrs c«be. Le nombre drs abonnés a été de ii4 , et le cobede gat consommé par eu a éléjourocnementd^anviroo 1,400 màtrasT

Certifia conforme aui écritures, le 3o juin 1869.

Lt rtretftir dira fiMmetê, dinetêur an tervicn if lu cemyîâbilih,

Signé : Tao^iaid.

33.

546

STATlM-rcTUTî.

Chapitre VIII. Finances.

Tableau n"* 59. Etat comparatif des recettes produites par Us concessions aux Expositions

de i86q et 186 j.

DÉSIGNATION DES RECETTES.

Rest^iuraleurs el limonadiers. . . .

Salons et boutiques

Bureaux de change

Chaises el sié(;e8

Fauteuils roulants

Bureaux de tahac

Affichage mural

Catalogue officiel

Médailles commi*niorati\es

Ateliers photographiques

Water-closels

Vesliaires

Concessions à Billancourt

Location de lorgnettes

Bureau télégraphique

Receltes accidentelles

ToTAIX

PRODUIT

DIS Bicims irricTuÉEs (*)

9

7.'^3,i3i' 10*

n »

H «

u

97»977 3o

3i,o36 90

^iS,ia5 00

'j5,ooo 00

5^1,966 00

//

6,95o 00

a,5oo 00

6, F)') I 80

en 1867. 3

475,837' 87' âo,090 00 95,000 00

86,000 00

5,000 00

70,000 00

75,000 00

898,000 00

1/1,861 60

85,000 00

95,011 o5

85,000 00

70,000 00

//

1,009,538 10

1,978,790 09

Eh pu s en 1 867

DIFFERENCE PAB KArron 1 1867

en plos. h

6o,09o' 00'

95,000 00

86,000 00

5,000 00

70,000 00

75,000 00

995,099 70

0

86,875 00

1 1 o5

!t

70,000 00

t

0

0

589,998 75

en moio». 5

906,808' 7.r

fi ff

16,670 80

17,966 00

p

6,95o on

9,5oo 00

6,55 1 80

806,7^6 83

l

f ^^e

976,181^99

(*) Ijes chiflTres indiqués dans la colonne 3 sont ceux qui ont élë réellement encaisse par la Commission impériale, et non renx qui figuraient sur les Irailés de concessions. (Voir tabl. n* 58.)

Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.

IjC rrcfireHr dptfmnuren^ dirrctpur den nervicfi» de la minplabilité ^

Sijjné : TiCKAno.

DES OPÉRATIONS.

547

Chapitre VIII. Finances.

Tablrau n" 60. Produit des abonnements d!eau et de gaz.

OÉSIGRATION

Mt COICBMIOm.

FRANCE.

Machines et appareils ....

Restaurants

Water-closets.

Arrosage , pièces d*eau , etc. Etablissements divers.. . . .

BAL'C.

rilTlgLUt.

7,199' 09'

i,oâo 7A

79& 00

17 00

1,999 96

PA\S ÉTRANGERS.

Machines et appareils.

Restauranls

Water-dctsets

Arrosage, pièces d'eau , etc. .

Ëtablisseoiento divers

Commissions ëlrangères. . . .

6,178 83

1,170 o5

189 00

938 55

774 08

TOTADI.

Noo-valeun, exonérations, etc.

SoniMeneussëes.

MWIS TOTAUM.

io,f66'79*

8,690 5i

18,757 3o

18,757 3o

GAZ(^).

SOHVIt

PAITIMAE».

3,355' 91* 65,091 67

7,901 36

t 16,678 16

i,63(j 60

69,399 90

696 00

#

1,376 93

6,717 00

•OBMBI TOTAUS.

79,756 6o*

59,555 63

i39,3ii 83

3 1,857 ^^

100,656 69 (^)

f*' L*Ma 4uil oy<d4s pir abooBWBcnl , pour lei bctoiof ptiticalicn dct établlMcmeDlt do Pftlait et da tac , •■ prii dt 10 «culioMi p^r B^trc cabt , prix inftrieor ta prii à» revient , d l*oii tient eomplt des fnit dt la CMulmtioo (laU. n* 16). \m wkwmhn an «booDÀ M 1 60. Le volnme d*atu nliliié joanidicnent éteit d*eoTiroa 1 ,000 mètm. Lm coaduilM piind- pnfai est M AabliM per h floamUeion inpériaJe , et Ice brancbemeott perlicttliers iont retléi ft la cbeife dceeooettnooaaire».

^ Le fM a M Inonii aai diveraet ibttaltatioM da Champ de Man , par abonnement, à raiaon de 80 ceottmea le nkfa cabe. Le nombre dr« abonné a de i«4 , et le cobede gai eonaomméper eux a étëjoomdlementd*aBtJRHi itAoo mèlnÉ*

C^fi^ conforme am écritures, le 3o juin 1869.

Ls rtrtttttr dtê finofteeê, éir^têur en »frvicPi de la eomptahililf ,

Signé : Taoxasd.

33.

5^8

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances.

Tableau n** 6 1 . Produit des ventes opérées par la Commission impériale.

DÉSIGNATIONS.

Matériaux du Palais

Végétaux

Terre végétale et de bruyère

Bois

Métaux , ,

Glaces de Taquarium

Fen de Taquarium

Serre de Taquarium

Matériaux de la Berge

Matériaux des serres

Gôture du Champ de Mars

Portiques et abris des tourniquets

Bordures de trottoirs

Divers

TOTAOI

VENTE DES MATÉRIAUX DE DÉMOLITION.

riLiit.

f ->*•

1,010,886^00

8oo 00

93 89

1,011,779 Sa

rABC n.

io,à36'a5* i,4o7 5o

7,55& 57 9,588 00 7,700 00 i,5oo 00 &,ooo 00 A,s83 00

7.47* *7 8,890 00

5oo 00

\hh 99

63,675 5i

f QO«

1,075,955^33

(*) Cet fente*, ft Texception de celle dee roaltfrieux ilu Palais, qai a éU Tobjet d*ane adjndiraUoa poUiqae, ont M par IMotennédiaire d*an eommisiaire-priseur.

Certifié conforme aux écritures , le 3o juin 1 869.

Le receveur det financée, directeur dee iermeee de la comptabilité,

Signé : Taotiaid.

DES OPÉRATIONS.

5A9

Chapitre VIII. Finances.

Tablbad n* 62. Etat géniral Au dépeiuet par ehapùre au 3o jum t86g.

\

DESIGNATION

DU MTIMM OATécOBin VI Démit».

CHAPITRE n.

SCBTBinOHS FOUI »ltTAU.AnOIIS IHTillBUBBS.

k. Galtm dt rffiHoira do InTÛl. . . 6. Cloiioo é» la pleri» àm •Uoirato.

6. Inflallalioa la elana 73

7. . claiM 90

8. claiM 91

9. elaMe 9a

0. cbiaa 94

1 . ,_^— . cIbm 95

a. Ki|MMliofl ebinoÎM ,

S. PartHoo dai OMniva, poidi ai nioaiiaiaa.

k. Meoratfoa da gnnd vaitibola. .........

5. Urioom H walar^loaala.

€. ftcrilaan , travaux da idpanUon , diven.

CHAPITRES III ET IV.

IRSTALLATIOII DIS HACBIRIS.

CHAPITRE I". GonmucrioR du palais.

1 . TeriasMinenUi maçoooariea , charpcnlea en bois

a. Charpaotai mélalliquca

3. ChevroDuaga la toitnra

A. OoTragcs eo line de la toilore.

5. ViUarie

6. Pciolorp

7. VélaoM el plaCDoda en toile.

8. Carialidei , eonaolei ^ piedeslanx « mAla « ete •.

9. Pbnchcfa el dalbfea.

10. Parfea d*anUi<e

11. Paialooneires

le. Baaia de malérianx , dAhires piwviioirea et diten

18. Peiaonnel el fraia ^jhénnt

Art. 1 . Pîaté/ormê eenlraU la gûierie du travail,

17. TcrraMcaieoto el ■açennariei 66,080' 65*

•8. Ckarpcnle et ■enniwrie 9*1969 o&

«9. PkriieBtelliqM «78,167 a8

A reporter

SOMMES

par AancLB.

1,854,768' i8«

7»97o»799 08 109,167 89

5i&,999 61

849,908 81

897,188 71

98,400 81

177,867 97

180,834 36

34,84o 00

16,8*^ 18

85,316 86 809,798 58

99,890' 8A« 1,986 89 1,000 00 5,000 00 3,4oo 00 8,689 5o 8,i43 55

10,446 75

35,889 38 6,060 o5

85,384 89 6,454 85

84,187 86

63i,8i6'98*

63i,8i6 98

par caAnrti.

11,788,084' 98*

898,878 80

18,075,897 18

550

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances.

TABLBàu !«^ 63. Etat général des dépenses par chapitre. (Suite.)

DhSlGNATION

DM OiriUtt CiTliflOMIS ftl DinHti».

Report.

Art. 9. -— Misê en mouvement det moehinee,

So. France . .- 183,716' 17*

3i. Belgique t&,ooo 00

3t. Allemagne do Nord 96,000 00

83 et S&. Allemagne da Sud , Anlriche et Suisse Si.goS 6S

35. ÉUto-Untt 3o,i8o 00

36. Groudi^BreUgae . 60,000 00

87. Dépenses en régie. i|5o7 33

Ar(. 3. Ckemm de fer du Champ de Mare et manutention.

85,iot'35*

n . ,- i Triv«nx 57,116' 01*

•a ( Conilrueliofl J , .. , 1 . j

"• do chemin de fer. ^»»<>" «^* "''■ •* ''^ « ^^ ,,

' ( plaques i8,a86 SA

/ TraYiui et déti^rloralions

Enlèveroenl 1 des traTcnes 6,707 8a

89.

du chemin de fer. \ D^rioralions des rails

18,796 59

rt des plaques 74089 to

Total pour le chemin de fer 991 198 87 )

4o. I/KQ lion des grues 96.791 01 i

Arl. H. Ventitation,

kï. Installtlion et fonriionncmoiil des appareils 89,181' 00* .

as. Canalisation 95,57& 89

AS. Dépensas en régie 10,609 As )

A ni>porter.

SOMMES

AJTICkt.

P«'

cB*rnat.

68 1,9 16' 98' 19.075,997^-»'

877,809 i5 !")

195.919 R8 *•»

75,866 9A

1,909,819 95 : 19,076,997 i3

(*) Celle dépense doit être diiuinuvo du montant de deux allocations ,

Tune de. . . 6,000' pajée par la S.uisse,

et Tantre de i5,ooo payée par les Étata-Ûois;

rt qui la réduit è % 8S6,8o9' i5

'.«;«

(^1 A la dépcnsi» qu^a occasionnée l'établissement de la voie ferrée , soit 99, 108' 87'

il convient d'ajouter la dépcuw supportée par les élrang«*rs pour leur voie spéciale , soit i5,A39 18

DarsRSi totalb de la construction do chemin fer du Champ de Mars t iA,63A o5

DES OPÉRATIONS.

551

Chapitbb VIII. Finances.

Tablbao f^ 62. - État général des dépenses par chapitre. (Suite.)

DÉSIGNATION

wn Mfims CATMOBiM M oipiiitit.

R«port.

Art. 5. Àmênagmumt de la galerie deê machinée.

kk. IMnMement de U galerie 1,890' 3o*

AS. PUncher dee chcminii 85,S&7 10

A€. Écritreax '. i&,o65 75

h-]. Tribone dei orgnei «6,71 1 &5

&8. AmeaMeineul des ulone-geregcs de U pUle-briDe 7,A45 09

49. Dépeniee en régie 1 1,785 76

CHAPITRE V.

8I1VICB DBS BAGX.

SOMMES

Art. I . RéêêrwnrM.

So. Snvici lAOT. TerreieemeDU '. 18,977' *^*

Si . . Égoal da réterroir 6,So3 85

Se. ,1 . Rerélciiieate eo béton 7,066 00 \ 41,998' 81*

98. ^_— .^_ Loeelion do lerraio i4,ooo 00

54. .^_^^— _ Dépeoiee difenee 961 te

55. SuTica BAS. Locetioad*an réeerroiren tAle. ... 1,800 00 )

56. liMUlUlioo et enlèTeoieot 58o 00 ) *

Art. 9. CamaUêation d*êau,

57. SnneB «1». Coodoilpe en fonle 81,950 81

58. Coodoilei ea plomb. 18,695 19

59. RobineU en fonle 8,988 11 .

60. RobineU en bronie i,i38 4o . "**®9

61. .^-^—^^ Boocbei dMneendie et d*armige. . . 6,908 46 1 6«. TriTeai divers t,5i 4 60 /

68. Sntici Bâf. Conduites en fonle 4s, 448 19

64. Conduites en plomb 8,788 18

65. ^— ^-^^_ Robinets en fonte t,66i t9 ) 49,610 65

66. . Robinets en bronie 86s 17

67. ^^-^.^..^..^^ TravBU diters s55 7s

f*S. BniKbenwnts sur les conduites de In ville 6,iso 10

69. Locution de doose fontaines rt filtrage 7,aoo 00 \ «6,991 00

70. iaotallations et réparations diverses 14,67 '

A reporter

par

ABT1CU.

1,109,819' aS*

187,745 65 CI

P*' oumu.

11,076,997' i8*

1,847,667 80

48,6i8' 8i*

187,698 18

a8i,ii7 o4

•8,4i9,854 98

*^ On doit dédmrs de cette dépense la somme de 3,i85 fr. 16 ecnt. sur avanees faites par la eommiMÎon impi> nale pn«r des tnvuu d'aménafsmsnt qui ineombaient ani aipomnta 00 an enownissions étrangèrea.

I-' va a nale p*ar

55S

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Fimanges.

Tableau 62. État général des dépemeê par chapitre. (Suite.)

DESIGNATION

DM Divnm cATécoun di Dtframw.

Report.

Art. 3. Fourniture tTeau.

7t. Smtici lâtT. Fourniture par rentreprenear SS.&go'ii* ) c «r c

7i. FoomiUirv par la Ville iS,o85 98 j » 7 «9 /

73. SiiTicii BAS. Foomilare par let enlrepreneurs. . i6,4i& ta •jh. .—-___ Foomittire par la Ville i5,9S6 60

4a,36o 7a

\

Art. 6. Exploitation,

75. Travaux dVntrelien 18,699 18

76. Peraoanel 7.371 10

CHAPITRE VI.

SËlf ICI DL' GAZ.

Art. 1 . CanaUiotion du gai.

77. ConJuilei en fonte 48,i58 99

78. Condoitca en plomb et tranchëea «3,788 9A

79. Robineta en fonte et en bronie e,oo4 i5

80. BranchementJi intérieurs et poae de candëlahrea 10,860 00

81 . Pose et fourniture des lanternes des candélabres S,85o 00

8a. Loeatioo de candélabres ia,5t6 ao

83 Lanternes du promenoir S8,aoo 00

84. Canalisation de Taquariom marin 3,i86 o3

Art. 9. Fourniture de gaz,

85. Gui fourni par la Compagnie parisienne

Art. 3. Exploitation,

86. Allumage des bocs ao,6i6'6o*

87. Entretien 11,7*8 o5

88. Dépenses et tritvaux divers i,a>9 So

89. Personnel 5,o58 1 h

CHAPITRE VII.

CLOTURE DU PABC.

90. Clôture en planciics

91. Murs de «oulenemant at divers

A reporter.

SOMMES

par

ABT1CLB.

a3i,ta7'oA*

88.936 81

a5,970 38

174,059^31

tu,*

i3a,&i7 ao

Al, 63a 09

47,688' a< s,3i6 86

par cainr».

i3,iss.85âV

3A6,i3& a3

3&6,io8 60

60,000 00

1 A, 165,097 7^

DES OPÉRATIONS.

553

Chapitre VIII. Finances.

Tableau 62. Etal généi-al des dépenses par chapitre» (Suite.)

DÉSIGISATION

»n uviksu CATKOun oi depihb».

Report.

CHAPITRE VIII.

ériBLlSSCHKIlT DU PARC.

Art. 1 . Travaux d*établis$fment du Parc propi*emctU dit.

9». Fournilon* de la lerr« végétale i5S,oi8'39*

93. TerraMcmeoU et jardinage 3si,di5 ht

9*. ChvuM^t et alU*ci 917,967

95. Plaolations i5&,770 35

96. Kgoula et revclemeot de bauins 68,938 89

97 . Bordore* de trottoir 96,389 98

99. R^«s «C dépenses difenes. 17,389 87

Art. s. CÀ>nitrueiioM dan* le Parc,

99. Invtallation det entrrâi prinripale» i86,39& 97

100. Dallages 61,610 96

ICI. PorU-f et barrière 39,634 68

I09. Po%ln de police, de pompiers, bureau de poste et «U (éit^ra-

pbie 99,066 u3

to3. Volum de la grande avenue 53, 000 00

to6. Borp.iux du service du Pare 7,653 76

1 o5. Nitt , ^riieaui , ^uswns 63, 1 96 66

t'>6. 1 Dfta II a tiont des bouches d'air a7»t09 16

107. Dq>^nsrs diverses 97,06a 87

Art. 3. Jardiné du Palaii et de teê abordi.

loS. Tfrr.atvrtuents et jardinngp 99,835 68

f**}. Koirrtiea ei dépenses direrses 8,636 65

\rt. h. Entretien du Parc.

1 to. Kf umitun' de malrriel . ^^^^^ ^^

1 f I . Fofirnilare ilc roaU'riauv 3o,ooi 93

I is. BâlaTag^^ et enlètenient des ordures 66,995 88

1 13. r4>nr«^tH>n du pirr de la «cclion tunisienne 6,197 61

ii(. Tnfaai dners 10,600 56

ii>. Tir lona.rr^ et jtiiilin'rr» 78,066 58

A reporter

I

SOMMES

par

ABTICLI.

par

CBAPITâl.

16, 166,097' 76«

937.809' 65*

669,669 39

31,679 33

197, i3i 99

1,635.957 09

1^165,097 76

55/1

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances*

Tableau n^ 62. État général dei dépmmipar chapitre. (Suite,)

Bl

DÉSIGNATION

DiTiun CATleoiin di vimun.

116. i»7.

s 19.

180. ISI. Itl.

is3.

it&.

ifS

i«6.

117.

ti8.

Reporta •••••...••

Arl. 5. Jardin.

1' AméotgcincaU généraux :

TerrasMinenla

Fourniture de terre végétale

Fourniture et transport de plantes

RcTélement de bassins et rivières

Travaux d^entre tien

Dépenses et travaux divers

Personnel des surveillants , jardiniers , elc

a* Installations spéciales :

Grottes , cascades et rochers

AQUABiin MARiii. Maçonnerie 98,877' a6*

_ - Serrurerie 8fl,9&8 18

Fourniture de glaces 35,678 97

Pose de glaces 1 0,197 9^

Canalisation 9ii45 65

Elévation de Trau de mer pour

Taércr 11,181 ^5

Eau de mer et poisaons S9,&07 90

Aménagements divers 87,867 85

AoiiiaiOM d'iau DoicB. Construction è forfait... 5i,ooo 00 Glaces, aménagement, etc. 7,1 35 56

Suais. Indemnités aux constructeurs 9^*9^7 73

. Fondations et maçonneries &t,f 18 71

-. Aménagements , chauffage , «te 15,376 3o

40,198' 45* 86,717 34 i4,4i9 76 9,988 70 10,980 91 14,890 5o t85,o3i 07

17,900 00

3i9,3o5 5o o]

1S9.

i3o. i3i.

i3i. i33.

i34. i35. i36. 187.

i38.

189

i&o.

i4i. i4s. lis.

I 58,

i35 56

175,914 61

. Portique de la grande serre 13,871 86

KiosQOKs. Orchestre is,ooo 00

Hangars d*expo9iliou, abris de fleurs. 9,35i 17

Volière 9,895 45

DiORAMA BOTANiQui. Vucs et photographies i,665 10

Appareils d*optique. ..... . 15,94078

Construction et installation. 9,5oo 00

3i,i47 71

•8,io5 98

Arl. 6. Dêpeniêê générales.

1 44. Personnel général du service du Parc 89,661 4i

1&5. Frais de bureau et dépense! diverses 17*965 16

i46. Album du Parc 4,55i 00

A reporter.

SOMMES

Airtoii.

1,685,957' 09'

t^^»

?■«•

t4,i65,o97'67

tju«

950, 846 10

111,179 67

•.698,981 86

1 4, 165,097 7^

(') La dépense à la charge de la CommiMion impériale a été réduite pour Taquarium marin à s49,3o5',so*, par aaite d*aiie sabvention de 70,000 francs que le Ministère de la marine et des colonies a allouée pour ce travail.

DES OPÉRATIONS.

555

Chapitre VllI. Finances.

Tablbad h** 62. État général des dépenses par chapitre, (Suite.)

DESIGNATION

»U MVUSES CATKCOWn »K DKPSIf^IS.

1*7.

lia.

iSi. i&>. 1^3.

Si.

Report

Ari. 7. Aménagement de la Berge,

PUle-fbnD« et revêtement des lalas 1 00,971)' ^^*

llangara dft machiDc* marioee franraiw9 et anglaÎMs 65,8i3 gi

Pri«e d*eatt dn lenire hydraulique haut 1,800 00

Touoel totta le quai d'Onaj i4,oi3 3s

CHAPITRE IX. ro^T 9i:b lb quai d*odsay.

O>n»truclioo

Réfection de la cbaïuaée

R<^if ei dép<>08es tlivcrsea

CHAPITRE X.

SCBVCBTIOIIS POCB V0TACB8 D^OCVBIKBS éTBA^CERS. Rapatriement dea Chinois envoyw i TExpotition

CHAPITRE XI.

IMPRESSIO.^S ET P0BLIGIt6.

iSS.

157.

f S9.

IwprpsMoot de cireuloires . . . . Impressions de caries d*entrfe. . Impftisioo da rappoK dn Jury. ArUat de ratalo^es

1S9.

CHAPITRE XH.

ADMI5I8TBATI0IV BT RUBf BILLA^CE. Peiaonnel a'Jminivlratif

CHAPITRE Xni.

MArÉBIBL BT FRAIS DE BlRCAtX.

160. 161. 16t. i63.

t6S.

!'"»«.

167.

MoUlier

Cbaafbgv

KHairage.

Firamitores de bamaz

Frais de missions , déplacements , de,

Taies de leilrrs

Habillement da personnel secondai rr ... AasQran<et et dépens» «liTenes

par

AaTIGLI.

par

CBAPITBB.

8,698,989^86* I&, 165,097^76

r„Ac

i8o,638 66C)

59,65o' 75* i,&8o 00 8,1^7 5i

Ai,7cj3'5r»'

8,806 10

1 50,983 io i3,6s9 oTi

11,059' 85* ' 17,098 73 6,539 70 41,796 78 11,985 oS

5,49S A9

4,895 83 Ss,8oi s8

s, 879,611 5a

69,178 s6

io,s33 s5

si5.so5 11

919,331 79

t3«,5s9 78

A n>|iortrr 18,891,19747

'*'!! convient ded^uira de c«>tle d^p^'i'M' la §ul>t niton «Ir 70.000 Tninr» allourr par la ronimi«9<nn df lj Grande Brelagna trsTaui , dnni le nMNit<«ii( « la charKi^df la (^oinini»«i.>n impi^riale >>r lmu\<*ain»i rc«l'iii à ii0i638' 66*.

556

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finangbs.

Tableau m"* 62. Etat général de$ dépemes par chapitre. (Suite.)

DESIGNATION

ou DiYecsc^ CATicoBin Di uànutu.

SOMMES

Report.

CHAPITRE XIV. bItimbikt des buriaux au champ db mars.

1 68. Coii«lruc(ioii da bAlim«iil

169. AiD4iiageni«nU inl^riean

CHAPITRE XV.

FRAIS SPKCIAIX ï L^BXPOBITIOH DBS BBAGX-ARTS.

1 70. l'enonnd

171. Malériel, frais de IrantpoK.

CHAPITRE XVI.

EXPÉniENCES AGRICOLES ET SUBTBRTlOlfS ï LA COMIIISSIO!!

D'EKCOCBAOBMIRT.

17t. Location d'uue porlioo de Tile de Biiltncoart

173. Personnel attaché à crlto exposition

1 7&. GouslrueUonis dans Pile

175. Concours et récompeuset

176. Dépenses imprëTuos

177. R^tes

178. Subvention h la commission d'encouragement pour la Tisite da TExpoaiUon par

ira ouTricrs

CHAPITRE XVII.

MÉDAILLES ET RicOMPBHSBS.

17g. Gravure de médailles

180. Prappage des roédiiilles et founiture du métal; diplAmes,

181. Objets d*art ot prix en argent

CHAPITRE XVIII.

GRATlPlCATIOttS. 18». Indemuilé de licenciement aux ageuta français .

CHAPITRE XIX.

PRAIS DB nEPRéSKRTATIOff.

t83. Diiiera, bals et concerts ches LL. EExc. les ministres Tice-présidenls de !:: Commission impériale

I

A re|K)iU'r,

P«' ABTICI.I.

90,000' 00* ifl,iAa 91

45,167 ^

9t,5oo'oo' •9,734 84 74,680 74 87,077 87 11, 184 Sa 19,780 00

4oi,468 00

49,1 56' 00' 7i6,46t 58 816,576 00

pw

18,891, 997' 47"

ioa,94a 91

9«.H5 A8

597,410 «7

«,08s, 199 58

555,884 70

174,680 09

90,995,803 45

DES OPÉRATIONS.

J'OJ

Chapitre VIII. Finances.

Tableau n* 62. Etat général des dépenses par chapitre, (Suite.)

t9t. Frais é» proeédart

1 93. lodcBm^t dt teiMMlioa pour ëteiaùra des proc^

194. ladnutiléi pajéci à U ville Paris

195. Modèit dt la plala foriDc eaotrale

19^. DiVMV. •••••••••

CHAPITRE XXIV. nruTiui DO rAUM.

197. Fraii d*«ati«lien da dHHrtaIca partiaa ils Mais

CHAPITRE XXV.

IMISI IH iTAT DD GIAHP DB M A M.

ArU t. DémoUttan du patU d*Or$€tjf.

u H pavagat nr la qoai 1,810' 00* .

199. raimia •• bab S,65o 00 '

too. n^r** ^ d^paom dii(>r»r« 1 ««oa So 1

A rppoffter.

t%^t

6.67a' So

6.(i7« Su

79,5W 87

11,690,:*^ Il

558

STATISTIQUE

Chapitre VIII. Finances.

Tableau s"* 62. Etat géfiéral des dépeïises par chapitre. (Suite.)

DÉSIGNATION

»ii ftnrntn c*Té«oiin di Déra«tu.

Report.

Art. ^3. Réfection de Vêgoûl de PEcoU militaire. aoi . Tnvaai de maçonnerie

Art. 3. Dêitiolition du Pâlot*, loa. Régie et travaux diven

Art. ^1. Rentiêe en état du Champ de Mars.

aoS. TerrasaemenU

Èoh. Maçonneries pt pavages

I •9,77a' 55" in, 569 "jh

Art. 5. Remise en état de la Berge.

io5. Temasemeuta. 66,897 60

ao6. Pavages 801 6&

807. Réferiion du mur de quai Aa,7&8 00

ao8. Régie et travaux divert 7.71 1 1 6

SOMMES

par

Aincu.

OUrfRB.

6,67a' 80*

m^t

a9,69o,S4a'*i

f..«

3,086 og

5,566 70

t7o,$ia ag

107,658 ko

•98,a7S 78

Total général des dépenses an 80 juin 1869 99,983.817 99 ^

C Us chapitras XI, Xll, XIII, XVII, XTIII, XXIII, XXV et XXVI restent ouverts api^ ia 3o juin 1869. (Voir l«ar valeur définitive ci-après, Doc. n* tt).

Certifie confomie aux ëcritares, le 3o juin 1869.

Le receveur dee financée , directeur des $ervic$» de la comptalnUté,

Signé. Tagram.

DES OPERATIONS.

55»

Tableau Ti"* 63.

Chapitre VIII. Finances.

Dalmèce fféfwrale des recettes et (les dépenses au 3o juin 18 Cg,

RECETTES.

CIIAPITBSS.

L

I. 11. jii.

IV.

V.

VI.

VII.

VIII.

IX.

X.

XI.

XII.

XIII.

XÏV.

XV.

XVI.

XVII.

XVIIL

XIX.

XX.

XXI.

XXIÏ.

XXIII.

XXIV.

DESIGNATION DES TITRES.

Subvention de PÉtal

Subvention de la ville de Paris

Entrées par abonnement (*)

Entrt^ par tourniquels ^^^

Restaurateurs et limonadiers ^''^

Salons et t)ouliquos ("^

Bureaux de change ^'^

Chaises^'^

Fauteuils roulants ^') (''

Bureaux de tabac^'^

Aflichage mural ^''^

Catalogue officiel ^'^

Médailles commémoralives ^'^

Ateliers photographiques^*^)

Concessions d*eau (')(')

Concessions de gaz^'^ ^^

Matériaux de démolition du Palais ^*^

Matériaux de démolition du Parc (')

Waler-closets ^'^

Vestiaires ^'^

Concessions à Billancourt ^'^

lotén^ts produits par les comptes courants ^^. . .

Concerts de musique

Recettes diverses ^^

Total

HECKTTKS.

c.

fr.

6,000,000 00

6,000,000 00

935,000 00

9,83o,.'U)9 5o

475,827 37

/io,oao 00

a5,ooo 00

36, 000 00

5,000 00

70,000 00

75,000 00

3 «j 3, 000 00

i4,36i 60

85,000 00

18,757 3o

ioo,'i56 A 9

1,011,779 89

63, '17 5 5i

a 5,0 11 o5

35,000 00

70,000 00

369,808 89

106,617 60

519,839 16

*i6, 1 1 '1,66a 09 ^'

OBSKRVATIONS.

C) Tobloau n" 56.

«^' Tableaux n»'5Art 55.

(<) Tableau n* 58.

(*>> Tableau n*> 6o.

W Tableau n* 6i.

C) Le» chapitres I\, XV, XVI, XXII el XXIV ratent ouverts apr^s le 3o juin 1869. (Voir leur valeur dë- fiiiiliveri-aprt's , Doc. n*i 1 .)

Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.

/• vrm'pHv iimftunnrrt^ tlivi'clpuv //ri xt-rrirt» (h In rntnptnhil //•',

Si,*;ni'' : Tu.^^Ann.

500

STATISTIQUK

Chapitre VIII. Finaî^ces.

fABLEAr îi° 63. Balatice générale des recettes et des dépemes au 3o juin iHGtj,

DÉPENSES.

CHAPITRE».

1.

H.

IIMV.

V.

VI.

VH. VIII.

IX.

X.

XI.

XII.

XIII.

XIV.

XV.

XVI.

XVII.

XVIII.

XIX.

XX.

XXI.

XXII.

XXIII.

XXIV.

XXV.

XXVI.

DÉSIGNATION DES TITRES.

Construction da Palais

Subventions pour installations intérieure« ....

Installation des machines

Service des eaux

Service du jjaz

Clôture du Parc

Etablissement du Parc

Pont sur le quai d^Orsay

Subventions pour voyages d^ouvriera étrangers .

Impressions et publicité (**■

Administration et surveillance ^''^

Matériel et frais de bureaux

Bâtiment des bureaux au Champ de Mars

Frais spéciaux à Pexposition des beaux-arts.. . .

Expériences agricoles et subvention à la Com- mission d'encouragement

Médailles et récompenses ^^^

Gratifications ^^^

Frais de représentation

Cérémonie des récompenses

Intérêts payés pour avances du Crédit foncier. .

Exposition miisicalo

I)épei:scs non prévues ^^^

Enlrelieii du Pillais

Remise en éljil du Chnuip dr Mîm»^**^

Excédant dos rrrelles sur les dép<»nscs ^'^

TOTAI

DÉPENSES'-),

fr. e.

1 1,783,09& 93

990,973 90

1,347,557 80

366,i3& 33

346,to8 60

5o,ooo 00

9,879,691 09

69,978 96

10,933 95

9l5,905 11

919,331 79

139.529 78

109,9^9 91

99,595 68

597,410 97

1,089,199 53

555,384 70

,174,680 09

578.530 38 10,353 99

190,900 59

835,369 57

79,584 37

293,27.") 78

3,1 00,8 'l'i 10

a 6,1 1 4,662 09 ^^'

OBSERVATIONS.

(*) \ otr, poar le détail «1^ d^pentei par rhspilrrsft [hir article, le tableau o* €4.

>'>)Letchapitrefl\I,\U, XIII. XVII, XYllI.XXIIl. XXV et XXVI rrsU^nt 00- verlt apr^ le 3o juin 1S69. ( Voir leur valcar définitif? ci-aprèf , Doc o* ti).

Cerlifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.

Lr rpcevpnv den finance , dii*ectenr de$ nervice» dr in comptahililè ,

Sijiin'» : Tau.nard.

LIVRE V.

DOCUMENTS OFFICIELS.

N^ 1.

LOI QUI APPBOCTK LA CONVENTION PASSES ENTRE L'ETAT, LA VILLE DE PARIS

ET LES FONDATEURS DE L'ASSOCIATION DE GARANTIE,

ET DECRETS CONSTITUTIFS.

Du 8 juillet i865.

NAPOLÉON , par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français,

A tous présents et à venir, salut.

Avons sanctionna et sanctionnons, promulgua et promulguons ce qui suit :

LOL

nTBAIT DD PlOCis-VBMAL DO CORPS LifiMtATIP.

Le Corps LicisLATiF a adopta le projet de loi dont la teneur suit :

Article 1*. Est approuvée la Convention passée, le 19 mars i865, entre le Mi- nistre de Tagricuiture, du commerce et des travaux publics, représentant TEtat, le sé- nateur Préfet de la Seine, reprt^sentant la Ville de Paris, et les fondateurs de TAssocia- tîoD de garantie instituée pour rExposition universelle de 1867.

Art. s. Les droits d'entrée et recettes diverses de l'Exposition seront perçus, au nom et pour le compte de la Commission impériale instituée pour diriger TExposition de 1867, suivant les tarifs arrêtés par ladite Commission.

Dans le cas le montant de ces perceptions, ajouté à Tallocation de douze millions (19,000,000') conjointement accordée par TÉtat et par la Ville de Paris, excéderait les dépenses de toute nature de TExposition universelle, le tiers de la plus-value serait réservé au Trésor.

Art. 3. Est approuvé le r^ement de TAssociation de garantie annexé à la pré- sente loi.

Art. à. Les actes à réaliser par la Commission impériale, à raison de Tadminir- IratioD qui lui a été confiée, seront timbrés et enregistrés gratis.

36

662 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Les certificato de souscription délivrés aux membres de T Association de garantie sont exempts d'enregistrement et de timbre.

Délibéré en séance publique, à Paris, le qq juin i865.

Lbê Seerétairet, e* i c

Signé ScBiriiDBm.

Signé SéTBtm Abbàtugci, comte Lb Pblb-

TIBB d'AuNAY, LaFOUD DB SillfT-

Mûr, Alfbed Dardior.

BXTRAIT DD PBOCès-TBBBAL DU S^HAT.

Le Sénat ne s*oppose pas à la promulgation de la loi qui approuve la Convention passée entre TÉlat, la Ville de Paris et la Société de garantie instituée pour TExposition universelle de 1867.

Délibéré et voté en séance, an palais du Sénat, le & jufflet i865.

UPrMIeni, Lêê Secrétmrm, 55^,^ Tboplow.

Signé P. BouDBT, Dumas, le comte de B^abn .

Vu et scellé du sceau du Sénat : Le Sénateur Secrétaire ,

Signé P. BouDBT.

Mandons et ordonnons que les présentes , revêtues du sceau de TÉtat et insérées au Bulletin des lois , soient adressées aux cours , aux tribunaux et aux autorités adminis- tratives , pour qu'ils les inscrivent sur leurs registres, les observent et les fassent obser> ver, et notre Ministre secrétaire d'État au département de la justice et des cultes est chargé d'en surveiller la publication.

Fait au palais des Tuileries, le 8 juillet i865.

Signé NAPOLÉON.

Vu et scellé du grand sceau : Par l'Empereur :

Le Garde deê eceaux, Mmietre ieeréUure d'Etat [^ MinUtre d^État

au département de la justice et det cuUee,

Signé J. Baroche.

Signé E. BooHER.

N- 1. 563

PREMIÈRE ANNEXE.

COKTKlfTIOn PASSis ENTRE LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE, DU COMMERCE ET DES TRA- VAUX PUBLICS, LE SENATEUR PrIpET DE LA SEINE ET L'ASSOCIATION DE GARANTIE INSTITUEE POUR L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867.

Lan i865 et le ig mars,

Entre :

M. le Ministre de ragricalture, du commerce et des travaux publics, au nom et pour le compte de TÉtat, et M. le sénateur Préfet de la Seine, au nom et pour le compte de la Ville de Paris, en vertu d'une délibération du conseil municipal, en date du 17 fé- vrier i865, agissant conjointement,

De première part ;

Et MM. les membres de la Commission impériale instituée par décret du 1*' fé- vrier i865 ^*^ pour diriger et surveiller FEiposition universelle qui doit avoir lieu à Paris en 1867, lesdits membres agissant en qualité de fondateurs et stipulant au nom et pour le compte d*ane Association de garantie pour TExposition de 1867,

De deuxième part,

Il a âé dit et convenu ce qui suit :

Article 1". Pour la réalisation des voies et moyens de TExposition universelle des produits de Tagriculture, de Tindnstrie et des beaux-arts, qui doit avoir lieu à Paris, en 1867, aux termes des décrets des a a juin i863 ^'^ et 1" février i865 ^*\

M. le Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics, agissant au iMMn de l'Etat, et M. le sénateur Préfet de la Seine, agissant au nom de la Ville de Paris, s'engagent à contribuer conjointement et par portions égales aux dépenses de FExposition universelle de 1867 pour une somme de douze millions de francs.

Ladite subvention sera payable comme suit :

En i865 3,000,000'

En 1866 6,000,000

En 1867 3,000,000

Total 19,000,000

Le produit des droits d'entrée et des recettes de toute nature de l'Exposition univer- selle de 1867 est abandonné k la Commission impériale, sous la réserve portée à Fartidea.

Les membres de la Commission impériale, stipulant au nom et pour le compte de r Association, s'engagent à couvrir, jusqu'à concurrence d'une somme qui ne pourra

t ' BiiU. 11173, n* is,99t. ^'' Bail. 1173, n* ii,993. ^'^ BuU. it7t, n* 11,970.

36.

564 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

dépasser huit millions de francs, la dépense excédant les sommes réunies des douse mil- lions alloués par TÉtat et par la Ville de Paris, et du produit des droits d*entrée et des receltes diverses de l'Exposition; ils renoncent, pour cette garantie, à toute répétition ultérieure contre le Trésor public et la Ville de Paris.

U est stipulé que les allocations de l'État et de la Ville de Paris seront employées à subvenir aux premièi^s dépenses de TExposition et qu'il ne sera fait aucun appel à TAssociation de garantie qu'après épuisement de ces allocations.

Art. 2. Dans le cas le produit des recettes de l'Exposition , ajouté aux subven- tions d'ensemble douze millions h fournir par le Trésor public et la Ville de Paris, excéderait le montant des dépenses de toute nature de ladite Exposition et des frais de gestion de l'Association de garantie , la différence sera considérée comme bénéfice et attribuée , savoir :

Un tiers au Trésor public ,

Un tiers à la Ville de Paris,

Et un tiers à l'Association de garantie.

Art. 3. Dans aucun cas , les dépenses de toute nature ne pourront excéder le chiffre de vingt millions.

Art. U, La direction et la surveillance de l'Exposition universdle de 1867 étant attribuées par les décrets du 1" février i8G5 à la Commission impériale, l'Association de garantie sera administrée et gérée par cette Commission, complétée par une délé- gation de souscripteurs à l'Association de garantie , constituée ainsi qu'il est dit au rè- glement de l'Association.

DEUXIEME ANNEXE.

REGLEMENT FORMANT STATUTS DE L'ASSOCIATION DE GARANTIE DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867, A PARIS.

Article i". Il est formé, sous les auspices de la Commission impâîale instituée par les décrets des i" février ^^^ et li mars i865 ^^\ une Association ayant pour objet de garantir, dans la limite d'une dépense totale de vingt millions de francs au maximum , et jusqu'à concurrence de huit millions de francs, la portion des frais de l'Exposition universelle des produits de l'agricultiu'e , de l'industrie et des beaux-arts de 1867 ^ ne serait pas couverte, i"* par les subventions de l'État et de la Ville de Paris, s^élevant ensemble è douze millions de francs ; a* par le produit des droits d'entrée et des re- cettes de toute nature de l'Exposition.

Cette Association prend le nom de : Association de garantie de l'Exposition unwerweUe de î86j.

Art. 2. L'Association se compose de toutes les personnes qui, dans les délais dé-

(') Bull. iQ73,n»ia,99a.— W Bull 1274, n*» i3,oi3.

1. 565

termines par la Commission impériale, auront souscrit une ou plusieurs parts d'intérêt et versé une somme de vingt francs par chaque part d'intérêt souscrite.

La somme totale à souscrire est illimitée ; elle ne peut toutefois être inférieure h huit millions de francs.

Les parts d'intérêt dans l'Association de garantie sont de mille francs chacune ; il ne sera admis aucune souscription pour une somme moindre.

Ait. 3. La souscription d'une ou plusieurs parts d'intérêt dans l'Association em- porte de plein droit adh^ion au présent règlement et aux décisions de la Commission impâiale concernant ladite Association.

La souscription d'une ou plusieurs parts d'intérêt implique en outre l'engagement de solder, à la première réquisition de la Commission impériale, faisant fonctions de Conseil d'administration, conmie il est dit article 6 , et ce jusqu'à concurrence du mon- tant de chaque part d'intérêt, les sommes nécessaires pour couvrir, sous déduction des subventions et recettes indiquées à l'article i", les frais et dépenses de toute nature de l'Exposition universelle de 1867.

U est expressément stipulé que les subventions, ensemble de douze millions, accor- dées par l'État et par la Ville de Paris seront d'abord employées aux dépenses de l'Ex- position, et qu'il ne sera fait appel à l'Association de garantie qu'après épuisement de ces douze millions.

La somme à verser par le souscripteur de chaque part d'intérêt sera déterminée par la Commission impériale, d'après les comptes de l'Exposition, dressés sons sa surveQ- lanoe et arrêtés par elle.

Chaque associé n'est responsable que jusqu'à concurrence du montant de sa sous- cription.

Ait. à, Tout propriétaire de part aura droit, dans la proportion de son intérêt dans l'Association, à une quote-part dans le tiers des bénéfices de l'Exposition réservé à r Association de garantie par la Convention, en date du 19 mars i865 , passée entre le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, représentant TÉtat, le sénateur Préfet de la Seine, agissant au nom et pour le compte de la Ville de Paris, et les fondateurs de l'Association de garantie.

Cette répartition de bénéGces aura lieu, comme la répartition de pertes, par la Com- mission impériale, d'une manière définitive et sans recours.

Ait. 5. Les parts d'intérêt dans l'Association de garantie resteront nominatives. Elles seront représentées par des certificats de souscription non négociables.

Aat. 6. La Commission impériale instituée par les décrets des 1*' février et h mars i865, et complétée par l'adjonction de dix-neuf membres désignés ainsi qu'il est dit à l'article suivant, représente l'Association de garantie.

Ait. 7. Les dix-neuf membres destinés, conformément au décret du f** fé- vrier i865, à bire partie de la Commission impériale en qualité de représentants des souscripteurs à PAssociation de garantie, seront âus parmi les souscripteurs à cette Association, tant de Paris que des départements.

L'élection sera faite à la majorité des voix par les membres de la Commission impé-

566 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

riaie, instituée par les décrets des i*' et & mars 1866, auiqaeb délation expresse est donnée à cet effet par le présent r^ement, en leur qualité de fondateurs de TAsao- ciation de garantie.

Art. 8. Tous pouvoirs sont conférés à la Commission impériale pour gérer et administrer, tant activement que passivement, les affaires de T Association, ainsi que pour la représenter en justice, et notamment pour recouvrer et percevoir les sommes dues par les associés en raison de leur garantie.

Elle détermine les formes, les délais et les conditions dans lesquels sera ouverte la souscription au capital de garantie.

Elle fixe les sonmies à verser, soit avant, soit après le règlement des oooqitei de TExposition.

Pour l'exécution de ses décisions, elle dél^ue ses pouvoirs sok à un on piusieun de ses membres, soit à toutes autres personnes.

Art. 9. Jusqu'à l'élection et à Tinstallation des dix-neuf membres qui doivent la compléter, ainsi qu'il est dit plus haut, la Commission impériale, telle qu'eBe est com- posée par les décrets des i*' février et & mars 1866 , fonctionnera comme Conseil d'ad- ministration de TAssociation et exercera les pouvoirs conférés audit Conseil par Tartide qui précède.

Vu pour être annexé au projet de loi adopté par le Corps l^fislatif , dans sa séance du 99 juin i865.

UVie$-Préiident, Lu Secrétaire , Signé ScHRIiaia.

Signé Comte Lb Pelbtibr d'Adh at, Lafond DB Saint-Mûr, Alprbd Dabimoii, SivBRui Abbatucgi.

Vu pour être annexé à la loi qui approuve la Convention passée entre l'Etat, la Ville de Paris et la Société de garantie instituée pour l'Exposition universelle de 1867.

Lb Senaiêwr Seerétmrê dm SémU, Signé P. BoDDBT.

Vu pour être annexé à la loi du 8 juillet i865.

LeMiniitrBd'Étaty

Signé E. RouuBA.

N* 1. 567

TROISIEME ANNEXE.

DiCRITS CONSTITUTIFS ET RAPPOBTS A L'APPUI.

A. oicBIT INSTITUANT L'BXPOSITION UNIVERSELLE DE L'AGRICULTURE ET DE L'INDOSTRIB.

Napoléon, par la grâce de Diea et la volonté nationale, Empereur des Fran^iaih, A tous présents et h venir, salut :

Sot le rapport de notre Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics,

Avons oicB^Ti et DicaiTONS ce qui suit :

Ajiticlb 1*'. Une Exposition universelle des produits agricoles et industriels s*ou vrira à Paris, dans le palais de llndustrie, au carre de Marigny, le i*' mai 1867, et sera close le 3o septembre suivant ^*K

Les produits de toutes les nations seront admis k cette Exposition.

Abt. s. Un décret ultérieur déterminera les conditions dans lesqudles se fera TExposition universelle, le régime sous lequd seront placées les marchandises expo- sées, et les divers genres de produits susceptibles d*étre admis.

Abt. 3. Notre Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics est chargé de Texécution du présent décret.

Fait au palais de Fontainebleau, le aa juin i863.

Signé NAPOLÉON.

Par rEmpereur :

Le Miniêlre de Vagrieulture, du commerce et dm trawMX pubUci,

Signé E. RouBEB.

rapport à L'BHPEBBOB, joint ad décret PRicéDENT.

Sire,

Après la clAlure de l'Exposition de Londres et avant la distribution des récompenses iaite, le aS janvier dernier, par Votre Majesté, les principaux exposants manifestèrent le désir qu'une Exposition universelle îAi ouverte i Paris en 1867. Plusieurs d'entre eux se réunirent pour délibérer à ce sujet, et offrirent à la Commission impériale d ouvrir une souscription dans le cas le gouvernement admettrait une compagnie à participer aux charges de cette entreprise. Ils présentèrent à lappui de ce projet des

<*> Aox teruMs do RèglemmU général (voir prendra les œuvres d'art; elle aura lieu au plus toîn» Doc. D* , approuvé par décret Champ de Mars; die sera ouverte le 1" avril impérial du 1 a juillci i865, TExpontion com- 1 867 et sera close le 3i octobre suivant

568 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

listes d'adhésion portant les noms de beaucoup de maisons importantes de Paris et des départements.

Ces vœux ont rencontré chez les membres de la Commission impériale an accueil sympathique, et son Président, S. A. I. M'' le Prince Napoléon, avait même consenti k les transmettre à Votre Majesté. Le départ de Son Altesse Ta empêché de donner suite à cette affaire. Si je la reprends en son absence , c'est que la Commission impé- riale terminera vraisemblablement ses travaux avant le retour du Prince à Paris.

Avant de les formuler, j'ai cru devoir consulter la Commission impériale sur fntililé d'une Exposition universelle et sur l'époque à laquelle il serait convenable d'en fixer l'ouverture.

La Commission, qui s'est réunie le 5 juin, a pensé, d'un avis unanime, que les avantages industriels et moraux des Expositions universelles se manifestent de plus en plus. Les producteurs en ont retiré une grande utilité pratique pour eux-mêmes, pour leurs contre-maîtres et pour leurs ouvriers; ils y ont trouvé le moyen d'améliorer leurs procédés de fabrication et d'étendre le cercle de leurs opérations commerciales. Enfin les savants et les artistes qui composaient le jury international s'accordent en général h penser que ces concours stimulent le progrès des sciences et des arts.

En outre, si cette Exposition est faite de manière à attirer un grand nombre de nationaux et d'étrangers , elle sera pour la ville de Paris une source considâ^le de profits, en même temps qu'elle favorisera l'influence de la nation française et le déve- loppement de ses relations de tout genre.

La Commission a pensé qu'un sentiment de juste émulation doit, après l'Exposition de i86a comme après celle de i85i, porter la France à succéder à l'Angleterre et à tenter pour la seconde fois cette grande entreprise.

Enfin, à cêté de ses avantages généraux, il en est d'autres que la réunion des sa- vants et des industriels de tous les pays permet d'obtenir. C'est ainsi que la Commis- sion internationale des poids et mesures, instituée en i855 près l'Exposition aniver- selle, a contribué par ses travaux à propager en Europe l'adoption du système métrique. Des questions importantes de science, de commerce et de finances pourraient encore être traitées utilement dans des conférences semblables.

En résumé, en me fondant sur l'avis de la Commission impériale et sur l'opinion unanime du commerce et de l'industrie, j'ai l'honneur de proposer à Votre Majesté de décider :

r Qu'une Exposition ait lieu à Paris en 1867;

Q** Qu'elle soit plus complètement universelle que les précédentes, et. à cet effet, qu'elle comprenne, autant que possible, les œuvres d'art, les produits industriels de tontes les contrées et, en général, les manifestations de toutes les branches de l'activité humaine;

S"" Que l'avis de cette Exposition soit immédiatement publié, afin que tous les pro- ducteurs, y compris ceux des nations les plus éloignées, aient le temps de s'y préparer.

Je dois ajouter, en terminant, qu'une Exposition des Beaux-Arts devra avoir lieu en môme temps que l'Exposition agricole et industrielle. M. le Ministre d'Etat, auquel

«• 1. 569

appartient de prendre les mesures à cet ëgard, soumettra incessamment à Voire Ma- jesté le décret spécial autorisant cette Exposition.

Je suis avec le plus profond respect ,

Sire, De Votre Majesté, Le très-humble et très-obéissant serviteur et fidèle sujet,

Le Minùtre de V agriculture , du commerce et de» travaux publia.

Signé E. RoDHBR.

B. DrfCBBT INSTITUANT L*BXP0SITI0N UNIVERSELLE DES BEAUX-ARTS.

Napolbon, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français, A tous présents et à venir, salut :

Vu le décret du as jum i863, relatif i TExposition universelle des produits agri- coles et industriels ;

Sur le rapport du Ministre de notre Maison et des Beaux-Arts,

Avons hécfàti et D^caéTONS ce qui suit :

Article l**. Une Exposition universelle des Beaux-Arts s'ouvrira à Paris, en même temps que l'Exposition agricole et industrielle, le i" mai 1867, et elle sera close le 3o septembre suivant.

Abt. 3. Un décret ultérieur déterminera les conditions dans lesquelles se fera celte Exposition.

Abt. 3. Le Ministre de notre Maison et des Beaux- Arts est chargé de Texécutioa du présent décret.

Fait au palais des Tuileries, le i*' février i865.

Signé NAPOLÉON.

Par PEmpereur :

Le Maréchal de France, Mitùêtre de la Maiion de V Empereur et de$ Beaux-Àrte ,

Signé Vaillant.

BAPPOBT À L'EMPEBEUB, JOINT AU D^CBET PRECEDENT. SlBE,

Votre Majesté ayant ordonné qu'une Exposition universelle serait ouverte k Paris en 1 ^67. mi décret en date du q3 juin i863, rendu sur la proposition du Ministre de

570 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

ragriculture^ du commerce et des travaux publics, a fixe au i*' mai 1867 rExpositioo des produits agricoles et industriels.

I] est conforme aux intentions de FEmpereur que les Beaux- Arts, qui trouvent dans le concours de tous les artistes du monde un des moyens les plus efficaces d'ëmnlation et de progrès, prennent part à cette grande solennité internationale. En conséquence, j*ai rhonneur de soumettre à fapprobation de Votre Majesté un projet de décret qui dispose qu une Exposition universelle des œuvres d*art aura lieu en même temps que TExposition agricole et industrielle.

Je suis avec respect,

Sire, De Votre Majesté, Le très-humble , très-obéissant serviteur et 6dèle sujet ,

Le Maréchal de France, Miniitre de la Maiton de V Empereur «I dee Beaux-ArU,

Signé VAUiLiNT.

N*» 2.

RÈGLEMENT GÉNÉRAL.

PREMIBRB SECTION.

DISPOSITIONS GÉN^RILES ET STSTkMB DE CLASSIFICATION.

Article 1". L'Exposition universelle, instituée à Paris pour Tannée 1867, rece- vra les œuvres d'art et les produits de Tagriculture et de findustrie de toutes les nations.

Elle aura lieu au Champ de Mars, dans un édifice temporaire. Autour du Palais de l'Exposition sera disposé un Parc destiné à recevoir les animaux et les plantes à Fétat vivant, ainsi que les établissements et les objets qu'il n'est pas possible d' installa* dans Fédifice principal.

L'Exposition ouvrira le 1" avril 1867, et fermera le 3i octobre de la même année.

Art. 2. L'Exposition universelle de 1867 est placée sous la direction delà Com- mission impériale, instituée par le décret du 1" février i865.

Le Commissaire général, nommé par le même décret, est chargé de procéder à Fexé- cution des mesures adoptées par la Commission impériale.

Art. 3. Dans chaque département de l'Empire français, la Commission impériale constituera , avant le 9 5 aoàt 1 865 ^'^ un Comité départemental , qui aura pour mission :

(') Voir, pour la corrélation des dates mentionnées ici et dans les articles suivants, la pièce annexée au pr^nt règlement.

N" 2. 571

1* De (airs connattre dans toute retendue du dëpartenient les mesures conceruani Torgaïusation de TExposition , et de distribuer les formules de demande d'admiêsiott , ainsi que les autres documents émanant de la Commission impériale;

9* De signala*, avant le 3i octobre i865 , les principaux artistes, agriculteurs et manufrcturiers, dont ladmission à TExposition universelle semblerait particulièrement atile à Tédat de cette solennité;

3* De provoquer, comme il est dit à l'article 39, les expositions des produits agri- coles du département ;

6* D*instituer une commission de savants , d'agriculteurs , de manufacturiers , de eoDtre-mattres et autres hommes spéciaiLx , pour faire une étude particulière de l'Ex- position universelle et pour publier un rapport sur les applications qui pourraient être faites , dans le département , des enseignements qu'elle aura fournis ;

5* De préparer, par voie de souscription , de cotisation et par toutes autres mesures, la création d'un fonds destiné à faciliter la visite et l'étude de l'Exposition universelle aux cootre-mattres, cultivateurs et ouvriers du département, et à subvenir aux frais de publication du rapport mentionné ci-dessus.

Ait. &. La Commission impériale s'entendra avec les ministères de la Guerre et de la Marine , pour Torganisation du concours de TAlgérie et des Colonies françaises à TExposition universelle.

Ait. 6. Les Commissions constituées par les divers Gouvernements étrangers pour diriger la participation de leurs nationaux à l'Exposition universelle correspondent directement avec la Commission impériale pour tout ce qui concerne Texposition des œuvres d'art et des antres produits de leur pays. En conséquence, la Commission im- péride oe correspond pas avec les exposants étrangers.

Tout produit présenté par un producteur étranger n'est admis que par Tintervention de la Commission étrangère , dont celui-ci relève comme exposant.

Les Commissaires étrangers pourvoient, d ailleurs, selon leurs convenances, au transport, à la récepti<M) , à l'installation et i la réexpédition des produits de leurs na- tionaux, en se conformant toutefois aux mesures d'ordre prescrites par la Commission impériale.

Aat. 6. Les Commissaires étrangers sont invités a se mettre le plus tôt possible en relation avec la Commission impériale et ë se faire représenter auprès d'elle par un déléjgué. Ce dél<^é sera chargé de traiter les questions qui intéressent les exposants étrangers, et notamment celles qui sont relatives à la répartition de l'espace total entre les diverses nations et au mode d'installation de chaque section nationale dans le Palais et dans le Parc.

Abt. 7. Pour faciliter la répartition de t'espace attribué à chaque nation eiiti'e les diverses classes de produits indiquées à l'article 1 1 , la ( commission iuipériale tient à In disposition des délégués, à titre de renseignement, le plan d'installation, à l'échelle dr o*,ooa par mètre, adopté pour la section française, du Palais. Ce plan indique la dis- position des vitrines ou tables affectées à chaque classe de produits , ainsi que la forme, la hauteur et les autres dimensions des salles réservées à chaque classe.

572 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Un plan analogue d'installation , déterminant les subdivisions de ta partie da Palais destinée à chaque nation, devra être remis è la Commission impériale, par chaque Commission étrangère, avant le 3i octobre i865.

Des plans de détail, à Téchelle de o'fOao par mètre, indiquant la place attribuée à chaque exposant et chaque installation individuelle , devront égalem^t être remis , avec la liste des exposants, par chaque Conunission étrangère, avant le 3i janvier 1 866 , pour que, dans les aménagements intérieurs du Palais, la Commission impériale puisse tenir compte des besoins de chaque nation.

Art. 8. Chaque nation peut réclamer, pour en faire son parc spécial , la portion du Champ de Mars attenant à remplacement qui lui est attribué dans le Palais.

Le délégué de chaque Commission étrangère se concertera avec le Commissaire gé- néral pour arrêter le plan des voies publiques de circulation et des terrassements qui doivent être exécutés aux frais et par les soins de la Commission impériale.

Chaque délégué se concertera paiement avec le Commissaire* général pour laîaso' à la disposition de la Commission impériale les portions de terrains qui excéderaient les besoins de ses nationaux, ou pour obtenir un supplément de terrain dans les surfaces auxquelles d'autres délégués auraient renoncé.

Pour faciliter autant que possible Tinstallation des exposants étrangers dans les por- tions du Parc qui leur sont attribua, la Commission impériale tiendra k la dispo»> tion des délégués, h titre de renseignement, les plans adoptés par les exposants fran- çais pour rinslallation des animaux, des plantes, des spécimens d'habitation, etc. (Pièce B.)

Art. 9. Il sera dressé un Catalogue oflBciel des produits de toutes les nations , indiquant la place qu'ils occupent dans le Palais ou dans le Pare. Ce catalogue conti^o- dra deux répertoires alphabétiques , l'un des exposants , l'antre des produits. Les Com- missaires étrangers sont invités à envoyer les renseignements nécessaires à la rédaction du Catalogue avant le 3i janvier i866.

Art. 10. Les États qui ne peuvent se faire représenter, en 1867, à Paris, que par un petit nombre d'exposants, et qui sont d'ailleurs dans une même sîtoation géo- graphique, sont invités à se concerter pour assurer le groupement méthodique des pro- duits de même nature.

La Commission impériale tient à la disposition des déliés des Commissions de ces États les plans qu'elle a préparés en vue de concilier les avantages d'un pareil groupe» ment avec la règle fondamentale de la représentation par nationalité.

La Commission impériale invite les Commissaires de ces mêmes États, dans le cas ils approuveraient ces plans, à constituer à Paris, pour chaque groupe , un syndicat chargé de procéder à leur exécution. Elle mettra gratuitement à la disposition de ces syndicats ses architectes et ses employés.

Art. 11. Dans chaque section consacrée aux exposants d'une même nation, les objets seront répartis en 10 groupes et en 95 classes; savoir :

1" Groupe. Œuvres d'art. (Classes 1 à 5.)

9* Groupe. Matériel et applications des arts libéraux. (Classes 6 à i3.)

N* 2. 573

3' Groupe. Menbles et autres objets destinés à Thabitation. (Classes 1 6 à 96.)

A* Groupe. Vêtements (tissus compris) et autres objets port^ par la personne. (Classes 97 a Sg.)

5* Groupe. Produits (bruts et ouvrés) des industries extractives. (Classes &o à&6.)

6* Groupe. Instruments et procédés des arts usuels. (Classes iy à 66.)

7* Groupe. Aliments (frais ou conservés) h divers degrés de préparation. (Classes 67^73.)

8* Groupe. Produits vivants et spécimens d^établissements de l'agriculture. (Classes 7& à 89.)

9* Groupe. Produits vivants et spécimens d'établissements de lliorticulture. (Classes 83 à 88.)

1 0* Groupe. Objets spécialement exposés en vue d'améliorer la condition physique et morale des populations. (Classes 89 à 98.)

Les objets qui se rapportent à ces groupes sont indiqués en détail dans le Système de classification (pièce B) annexé au prient Règlement.

La Commission impériale , afin de tenir compte des observations qui lui seraient adressées parles exposants français et les Commissaires étrangers, se réserve d'édaircir, dans des éditions successives de ce document, les doutes que la première rédaction pourrait soulever.

Art. 12. Aucune œuvre d'art, aucun produit exposé dans le Palais oa dans le Parc, ne peut être dessiné, copié ni reproduit sous une forme quelconque, sans une autorisation de l'exposant qui en est l'auteur. La Commission impériale se réserve d'au- toriser la reproduction des vues d'ensemble.

Abt. 13.— Aucune œuvre d'art, aucun produit exposé ne peut être retiré avant la d6tare de l'Exposition sans une autorisation spéciale de la Commission impériale.

Art. 1&. Les exposants français ou étrangers n'ont à payer aucun loyer pour la place qu'ils occupent à l'Exposition ; mais tous les frais d'installation et de décoration , dans le Palais on dans le Parc , sont à leur charge.

Art. 15. Les Français et les étrangers , en acceptant la qualité d'exposants, dé- clarent, par cela même, adhérer aux dispositions du présent Règlement.

Art. 16. La Commission impériale correspond avec les Préfets et autres autorités de l'Empire français par l'intermédiaire du Président ou du Commissaire général.

Art, 17. Toute communication relative à l'Exposition doit être adressée à M, le CoÊueiller d'Etat, Commissaire général de V Exposition universelle de i86j, à Paris.

L'affranchissement n'est pas nécessaire dans le ressort du service postal français.

DBUXIBMB SBCTION. DISPOSITIONS SP^IAL» AUX GBUVRBS D'ART.

Art. 18. Sont admissibles à l'Exposition les œuvres des artistes français et étran- gers exécutées depuis le 1'' janvier i856.

57/i LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Art. 19. Sont exclus :

1* Ia» copies , même celles qui reproduisent un ouvrage dans un genre différent de celui de Toriginal ;

3** Les tableaux àThuile, miniatures, aquarelles, pastels, dessins et cartons de vi- traux et de fresques, lorsqu'ils ne sont pas encadrés ;

3* Les sculptures en terre non cuile.

Art. 20. La Commission impériale statue , avec le concours d*ttn Jury spécial, sur l'admission des œuvres des artistes français.

La composition et la nomination de ce Jury, ainsi que les formalités qu'auront à remplir les Français pour demander l'admission d'une œuvre d'art k l'Exposition, se- ront fixées par un règlement ultérieur; ce règlement fera connaître le mode d'expédition et de réception des œuvres d'art.

Art. 21. La Commission impériale notifiera aux intéressés, avant le i** janvier 1867, les décisions qu'elle aura prises sur les demandes d'admission concernant les œuvres d'art.

Art. 22. Il sera statué ultérieurement sur le nombre et la nature des récom- penses qui pourront être décernées au sujet des œuvres d'art, ainsi que sur la constila- tion du Jury international qui sera appelé à les juger.

TROISIÈME section.

DISPOSITIONS SPECIALES AUX PRODUITS DE L*AORfCDLTURE ET DE L*mDU8TElE.

TITRE PREMIER. ADHISSIOIf ET CLASSVMBKT DBS PRODUITS.

Art. 23. Sont admissibles à l'Exposition tous les produits de l'agriculture et de l'industrie , sauf les exceptions et les réserves mentionnées i l'article suivant.

Art. 26. Sont exclues les matières détonantes, fulminantes et toute autre matière jugée dangereuse.

Ne sont reçus que dans des vases solides, appropriés et de dimensions restreintes, les esprits ou alcools, les builes et les essences , les matièi'es corrosives et généralement les corps qui peuvent altérer les autres produits exposés ou incommoder le public.

Les capsules , les pièces d'artifice , les allumettes chimiques et autres objets analogaes, ne peuvent être reçus qu'à l'état d'imitation et sans aucune addition de matière inflam- mable.

Art. 25. Les exposants de pioduits incommodes ou insalubres doivent se confor- mer en tout temps aux mesures de sûreté qui leur sont prescrites.

La Commission impériale se réserve le droit de faire retirer les produits de toute provenance qui , par leur nature ou leur masse, lui paraîtraient nuisibles ou incom- patibles avec le but et les convenances de l'Exposition.

Art. 26. Avant le i5 août i865, la Commission impériale notifiera aux Gom-

N* 2. 575

misions étrangères l'espace accorde à chacune d'elles pour exposer le produit de ses nationaux.

Avant le a 5 aodt i865, la Commission impériale publiera un tableau des espaces attribués, dans l'emplacement de la section française, à chacune des classes 6 à 78, indiquées k l'article 1 1 .

Abt. 27. Après cette publication , le? producteurs français exerçant les indus- tries comprises dans une même classe sont invités à s'entendre entre eux pour faire un projet d'installation dans l'emplacement qui aura été affecté à leur classe. S'ils se sont mis d'accord sur le choix des exposants que cet emplacement permet d'admettre , et sur l'espace qui devra être alloué à chacun d'eux , ils désigneront un ou plusieurs délé- gués pour prendre les informations nécessaires auprès de la Commission impériale , lui soumettre leur plan et leur liste d'exposants, et, en général, représenter auprès d'elle les intérêts communs de ces derniers.

Art. 28. A dé&ut de réunions spontanées prévues à l'article précédent , les auto- rités municipales des centres manufacturiers, les chambres de commerce , les chambres consultatives des arts et manufactures , les sociétés artistiques ou industrielles , les so- ciétés et comices agricoles , sont invités à provoquer le concert des producteurs de leur circonscription.

Art. 29. Les comités départementaux (art. 3) recevront de la Commission im- périale et communiqueront aux chambres consuftatives d'agriculture, aux sociétés et aux comices agricoles du département, les plans adoptés pour représenter l'agriculture des diverses r^ons de la France, aGn qu'ils concourent h la réalisation de ces pians. Ils inviteront surtout ces sociétés et ces comices à préparer des expositions collectives des types d'animaux et de plantes, d'établissements ruraux et d'usines agricoles.

Les comité départementaux d'une grande région agricole se concerteront, autant que possible, pour représenter, sans double emploi, les traits caractéristiques de l'agri- culture de cette r^on.

Art. 30. Les demandes d'admission se rapportant aux installations mentionnées aux artides 97, 98 , <ig , sont faites par les délégués des intéressés qui se sont entendus, ou par ceux des corps ou sociétés qui en ont pris l'initiative. A cet effet, les délégués feront remplir et signer par chaque exposant, en double expédition, la demande d'ad- mission , dont le modèle ( pièce C) est annexé an présent Règlement. Ils adresseront ces demandes au Commissaire général, ë Paris (art. 17).

Art. 31. Toute installation préparée soit par une entente spontanée des produc- teurs d'une même classe , soit sous l'influence des comités départementaux , des auto- rités municipales , des chambres de commerce , des chambres consultatives , dos socié- tés on comices agricoles, des sociétés artistiques ou industrielles, sera acceptée par la Communion impériale, si aucune réclamation ne se produit, et si, d'ailleurs, les con- venances générales de l'Exposition sont observées.

Art. 32. Les expositions ainsi conçues en commun se composent d'installations individuelles et distinctes , li moins qu'il ne convienne à tous les intéressés de faire une

576 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

exposition rëanissant, sans désignation de personnes, les produits d*ane localité oa d*une région.

Art. 33. Dans le cas des expositions faites conformément aux articles 97, a8 et a g, les producteurs qui auraient & présenter une réclamation Tadresseront directemeut au Commissaire général, qui la soumettra & la Commission impériale.

Art. 3&. Dans le cas le concert prévu par les articles 37, 28 et ag n'aurait pas eu lieu, les producteurs rempliront et signeront individuellement deux expëditioDs de la demande d'admission (art. 3o); ces deux expéditions seront adressées an Com- missaire général , & Paris ( art. 17).

Art. 35. Les demandes d'admission, les réclamations et toutes les pièces qui s'y rapportent, doivent être adressées & Paris avant le 3i octobre i865.

Passé cette date, toute demande ou réclamation ne pourra être accueillie que par décision spéciale de la Commission impériale.

Art. 36. Les constructeurs d'appareils exigeant l'emploi de Teau , du gaz ou de la vapeur, doivent déclarer, en faisant leur demande d'admission, la quantité d'eau, de gaz ou de vapeur, qui leur est nécessaire. Ceux qui veulent mettre des machines en mouvement indiqueront quelle sera la vitesse propre de chacune de ces machines et la force motrice dont elle aura besoin.

Art. 37. Des Comités d'admission, institua par la Commission impériale, pour les neuf groupes de l'agriculture et de l'industrie (art. 1 1), donnent leur avis sur les demandes individuelles d'admission et sur les réclamations mentionnées à l'article 33.

La Commission impériale prononce seule l'admission des exposants.

Art. 38. Chaque exposant français recevra, avant le 3i décembre i865, un MkHn d'expoêont portant son numéro d'ordre, les dimensions de Fespace mis è sa dis- position et l'adresse qui devra être placée sur les colis à expédier.

TITRB II. BHTOl, BéciPTIOll BT IIISTALLiTIOR DBS PB0DU1T8 AU PALAIS BT DA1I8 LB PABC.

Art. 39. L'emballage et le transport des produits envoyés h TExposition et des produits qui y ont figuré sont à la charge des exposants, tant pour l'aller que pour le retour.

Art. &0. Les colis d'origine française renfermant des produits destinés à l'Expo- sition, doivent porter, comme marques, les lettres E.U. entourées d'un cerde ^Uj;

ils portent, en ou!re , le numéro d'ordre de l'exposant et l'adresse de l'Exposition , iàk qu'elle est indiquée sur le bulletin d'exposant (art. 38).

La lettre de voiture accompagnant le colis répétera avec le nom de l'exposant ce nu- méro d'ordre et cette adresse.

L'expéditeur devra fixer sur deux des faces du colis l'étiquette qui lui aura été en- voyée en double, k cet effet, par les soins de la Commission impériale.

Art. 41. Pour ce qui concerne l'expédition et la réception des produits, laCom-

N- 2. 577

niissiou impériale s abstient de toute immixtion entre les entrepreneurs de transport et les exposants.

Les exposants doivent en conséquence pourvoir, soit par eux-mêmes, soit par leurs agents, à lexpédilion et à la réception des colis et à la reconnaissance de leur contenu.

Si le destinataire ou son agent n est pas présent pour recevoir les colis à leur arrivée dans l'enceinte de TExposition , l'entrepreneur de transport est tenu de les remporter immédiatement.

Art. â2. Les colis d'origine étrangère devront tous porter l'indication bien visible de leur provenance. La Commission impériale se concertera avec les Commissaires étran- gers pour que l'expédition de ces colis se fasse conformément aux règles indiquées h l'article Ao pour les colis d'origine française; toutefois, sur ce point, les Commissaires étrangers adopteront le régime qu'ils jugeront le plus convenable.

Art. /i3. Les produits tant français qu'étrangers seront admis dans l'enceinte de l'Exposition , à partir du 1 5 janvier 1867, jusques et y compris le 10 mars suivant.

Ces dates pourront être , par des dispositions spéciales, devancées pour les objets dont Tinstallalion est diflTicile, ou différées pour les objets de grande valeur.

Art. UU. L'enceinte de l'Exposition est constituée en entrepôt réel de douane.

l.i€8 produits étrangers destinés h l'Exposition seront admis, à ce titre, jusqu'au 5 mars 1867, par les ports et villes frontières désignés ci-après :

Dunkerque. Lille, Valenciennes . Feignies, Jeumont, Vireux, Givet, Longwy. Thionville. Forbach, Wissembourg, Strasbourg, Saint-Louis , Ponlarlier, Bellegarde , Saint-Michel , Nice , Marseille , Cette, LePerlhus, Hendaye^'', Bayonne, Bordeaux, Nantes, Saint-Nazaire. Granville. Le Havre, Dieppe, Rouen, Boulogne. Calais.

Art. 65. La Commission impériale déterminera, par des instructions spéciales, Tépoque à laquelle les matériaux destinés aux constructions formant objet d'exposition , les machines et appareils démontés , les objets lourds et encombrants , ceux qui exigent des massifs ou des fondations particulières devront être amenés dans l'enceinte de l'Ex- position.

Ces travaux de construction et d'installation seront exécutés par les exposants et à leurs frais, conformément aux plans présentés par eux h l'approbation de la Commission impériale.

Art. /i6. La Commission impériale fournit gratuitement l'eau , le gaz , la vapeur et la force motrice pour les machines qui ont donné lieu à la déclaration mentionnée à l'article 36. Cette force est, en général , transmise par un arbre de couche dont la Com- mission impériale fera connaître, avant le 3i décembre 1 865 , le diamètre et le nombre de tours par minute.

Les exposants ont à fournir la poulie sur l'arbre de couche , les poulies conductrices,

"' l'a bureau de douane, â établir sur le chemin de fer en ronstrucliun de Raixeione à Per- pignan, sers ullén<7u renient desigm*.

37

578 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

1 arbre de transmission intermëdiaire destiné à régler la vitesse propre de Tappareil , ainsi que les courroies nécessaires à chacune de ces transmissions.

Les machines à vapeur qui devraient être alimentées par leurs propres chaudières , ne pouvant être exposées dans le Palais , seront lobjet d'instructions spéciales.

Art. Ul, Tous les autres frais tels que : manutention dans l'Exposition, réception et ouverture des colis , enlèvement et conservation des caisses et emballages , conslnic- tion de tables , estrades , vitrines ou casiers , inslallaiion des produits dans le Palais et dans le Parc, décoration des emplacements, réexpédition des produits, sont à la charge des exposants , tant français qu'étrangers.

Art. A8. Les arrangements et Tomementation des installations de la section fran- çaise, dans le Palais et dans le Parc, ne peuvent être exécutés que conformément au plan général et sous la surveillance des agents de la Commission impériale.

La Commission impériale indiquera aux exposants qui en feront la demande , des entrepreneurs pour lexécution de leurs travaux et pour la manutention de leurs colis; mais les exposants resteront libres d'employer des entrepreneurs ou des ouvriers de leur choix.

Art. 49. Les installations diverses pourront être mises en place dans le Palais au fur et h mesure de Tachèvement des constructions ; elles devront être commencées au plus tard le i" décembre 1 866, et être prêtes à recevoir les produits avant le i5 jan- vier 1867.

Art. 50. Les espaces réservés en dehors des installations de produits étant stric- tement calculés pour les besoins de la circulation , il est interdit d'y laisser stationner les colis ou les caisses vides.

En conséquence , les Colis devront être déballés au fur et à mesure de leur réception. La Commission impériale procédera d'office , pour le compte des exposants et à leurs risques el périls, au déballage des colis abandonnés par eux sur les voies de circu- lation.

Du 11 au â 8 mars 1867, les produits déjà déballés et placés dans les installations devront y être arrangés et étalés pour l'Exposition. Le 2g et le 3o mars sont réservés pour un nettoyage général. La révision de toute l'Exposition aura lieu le 3i mars.

La Commission impériale prendra toutes les mesures nécessaires pour que l'Exposi- tion soit complète au 98 mars, dans toutes ses parties. En conséquence , elle disposera de tout emplacement qui, au i& janvier 18G7, ne serait pas occupé par une installa- tion toute prête, ou de toute installation qui, au 10 mars, n'aurait pas reçu des pro- duits en quantité suffisante.

Art. 51 . Aussitôt après le déballage , les caisses ayant servi au transport des pro^ duits de toute provenance doivent être emportées par les exposants ou leurs agents. Faute par eux d'y pourvoir immédiatement, la Commission impériale fait enlever les caisses et emballages , sans prendre aucune responsabilité pour leur conservation.

Art. 52. Des instructions spéciales seront publiées ultérieurement pour l'oi^ni- sation et l'installation des produits et des objets d'exposition qui doivent prendre place dans le Parc.

N* ± 579

TITRE III.

ADHIHlSTRATIO^r BT POLICE.

Abt. 53. Les produits sont exposes sous le nom du producteur. Ils peuvent, avec l'agrément de ce dernier, porter, en outre ^ le nom du négociant qui en est le dé- positaire habituel.

La Commission impériale se concerte au besoin avec des négociants pour faire figu- rer sous leur nom , à TEiposition , des produits qui ne seraient pas présentés par les producteurs.

Art. 54. Les exposants sont invités à inscrire, h la suite de leur nom ou de leur raison sociale, les noms des personnes qui ont contribué d'une manière spéciale au mé- rite des produits exposés , soit h titre d'inventeur, soit par le dessin des modèles , soit par les procédés d'exécution, soit par l'habileté exceptionnelle du li*avail manuel.

Art. 55. Le prix de vente au comptant et le lieu de vente peuvent être indiqués sur les objets exposés. Cette indication est exigée pour tous les objets compris dans la classe gt. Dans toutes les classes, les prix, s'ils sont indiqués, sont obligatoires pour l'exposant à l'égard de l'acheteur, sous peine d'exclusion du concours.

Les objets vendus ne peuvent être enlevés avant la fin de l'Exposition, à moins d'une autorisation spéciale de la Commission impériale.

Art. 56. La Commission impériale prendra les mesures nécessaires pour garan- tir de tonte avarie les produits exposés ; mais elle ne sera , en aucune façon , responsable des incendies, accidents, dégâts ou dommages dont ils aui*aient«h souffrir, quelle qu'en soit la cause ou l'importance. Elle laisse aux exposants le soin d'assurer leurs produits , directement et à leurs frais , s'ils jugent à propos de recourir à cette garantie.

Elle fera surveiller, par le personnel nécessaire, les produits exposés , mais elle ne !»era pas responsable des vols et détournements qui pourraient être commis.

Art. 57. Un Règlement spécial, affiché dans le Palais et dans le Parc, détermi- nera l'ordre du service intérieur. Il fera connaître les agents chargés de venir en aide aux exposants et de veiller à la sécurité de l'Exposition.

Art. 58. Une carte d'entrée gratuite à TExposition est délivrée à chaque expo- sant. Cette carte est |)er8onnelle. Elle est retirée , s'il est constaté qu'elle a été prêtée ou c«klée k une autre personne, le tout sans préjudice des poursuites de droit.

Pour assurer cette partie du service, la carte d'entrée est signée par le titulaire. Celui-ci est tenu d'entrer par des portes déterminées, et il peut être requis d'établir son identité en apposant sa signature sur une feuille de contrôle.

.4rt. 59. Les exposants ont la faculté de faire garder leurs produits par des agents de leur choix , qui devront être agréés par la Commission impériale.

Des cartes d'entrée gratuites et personnelles sont délivrées à ces agents , sous la con- dition énoncée dans l'article précédent.

Un agent d'exposant ne peut avoir plus d'une carte d'entrée , quel que soit le nombre des exposants qu'il représente.

37.

580 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Art. 60. Les exposants ou leurs agents s'abstiendront de provoquer les visiteurs à fairo des achats; ils se borneront à répondre aux questions , à délivrer les adresses . prospectus et prix courants qui leur seront demandes.

Art. 61. La Commission impériale fixera ultérieurement le tarif des prix d'entrée que les visiteurs auront à payer pour être admis dans Tenceinte de l'Exposition.

Art. 62. Il sera institué un Jury international des récompenses , partagé en neuf groupes correspondant aux neuf groupes des produits de l'agriculture et de Tindustrie dénommés dans le Système de classification (art. 1 1 et pièce B).

Un Règlement ultérieur déterminera le nombre, la nature et les divers degrés de récompenses , ainsi que la constitution et les attributions du Jury chargé de les ré- partir.

Art. 63. Il sera procédé h des études et h des expériences, sous la direction des membres du Jury des récompenses et d'une commission scientifique, agricole et indus- trielle , nommée par la Commission impériale. Des publications feront connaître les ré- sultats d'intérêt général signalés par ces travaux.

Art. 6k. Des conférences et des démonstrations pourront être faites dans les diverses parties de rExposition. Des cours et des lectures pourront être, en outre, or- ganisés dans une salle construite à cet effet. Ces divers enseignements ne pourront être donnés qu'en vertu d'autorisations personnelles délivrées par la Commission impériale.

TITRE IV.

Cl^TCRB DE L^EXPOSITIOR ET ERLèvEMERT DES PRODUITS.

Art. 65. Aussitôt après la clôture de l'Exposition, les exposants doivent procéder à l'emballage et h l'enlèvement de leurs produits et de leurs installations.

Cette opération devra être terminée avant le 3o novembre 1867.

Passé ce terme, les produits, les colis et les installations qui n'auraient pas été retirés par les exposants ou leurs agents, seront enlevés d'office et consignés dans un magasin public, aux frais et risques des exposants. Les objets qui, au 3o juin 1868, n'auraient pas été retirés de ce magasin , seront vendus publiquement ; le produit net de la vente sera appliqué à une œuvre de bienfaisance.

Fait et délibéré par la Commission impériale, le 7 juillet i865.

U MinUtre d'État, Viee-Prtndmt , Le ComeUler d'État, Commimatre général , Signé E. RoUHER.

Signé F. Lk Play.

[jC tecrétairp de la Commission impériale , Signé E. B. DE Chancodrtois.

N- 3. 581

3.

SYSTBMB DB GLASSIFlCATlOfC.

1- GROUPE.

OBUYRES D'ART.

CLASSE 1". Pbinturks à l'huile.

(Palais, Galerie I.)

Peintures sur toiles, sur panneaux, sur enduits divers.

CLASSE 2. Peintures diverses et dessins.

(Palais, Galerie I.)

Miniatures, aquarelles; pastels et dessins de tous genres; peintures sur email, sur faïence et sur porcelaine ; cartons de vitraux et de fresques.

CLASSE 3. Sculptures et gravures sur médailles.

(Palais, Galerie I.)

Sculptures en ronde-bosse. Bas-reliefs. Sculptures repoussées et ciselées. Médailles , camées ; pierres gravées. Nielles.

CLASSE h. Dessins et modèles d'architecture.

(Palais, Galerie I.)

Études et fragments. Représentations et projets d'édifices. Restauration d après des ruines ou des documents.

CLASSE 5. Gravures et lithographies.

(Palais, Galerie I.)

Gravures en noir; gravures polychromes.

Lithographies en noir, au crayon et au pinceau. Chromo-lithographies.

2- GROUPE.

matériel RT APPtlCATlO.N DES ARTS LIBERAI \.

(ÎLASSE 6. Produits d*iiipriiibrib et de librairie.

(Palais, Galerie II.)

Spécimens de typographie; épreuves autographiques ; éprouves de lithographies, en noir ou en couleur; épreuves de gravures.

Livres nouveaux et éditions nouvelles de Ii\re8 déjà connus; collections d'ouvrages formant des bibliothèques spéciales; publications périodiques. Dessins, allas et albums piihlif^ dans un but technique ou pédagogique.

582 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.

CLASSE 7. Objets de papbtevie; reliures; mat^bibl des arts de u pbintdbe

ET DD DESSIN. (Palais, Galerie H.)

Papiei*s; cartes et cartons; encres; craies, crayons, pasteis; fournitures de bureau; articles de bureau : encriers , pèse-lettres , etc. Presses à copier.

Objets confectionnes en papier : abat-jour, lanternes, cacbe-pots, etc.

Registres, cahiers, albums et carnets. Reliures. Reliures mobiles, ëtuis.

Produits divers pour lavis et aquarelles; couleurs en pains, en pastilles, en vessies, en tubes, en écailles. Instruments et appareils à Fusage des peintres, dessinateurs, gra- veurs et modeleurs.

CLASSE 8. Application dd dessin et de la plastique aux arts usuels.

(Palais, Galerie II.)

Dessins industriels. Dessins obtenus, reproduits ou réduits par procédés méca- niques. Peintures de décors. Lithographies ou graviu^ industrielles. Modèles et maquettes pour figures, ornements, etc.

Objets sculptés. Camées , cachets et objets divers décorés par la gravure. Objets de plastique industrielle obtenus par des procédés mécaniques : réductions, photosculp- tures, etc. Objets moulés.

CLASSE 9. Epreuves et appareils de photographie.

( Palais , Galerie II. )

Photographies sur papier, sur verre, sur bois, sur étoffe, sur émail. Gravures hé- liographiques. Epreuves lithophotographiques. Clichés photographiques. Épreuves sté- réoscopiques et stéréoscopes. Epreuves obtenues par amplification.

Instruments, appareils et matières premières de la photographie. Matériel des ateliers de photographes.

CLASSE 10. Instruments de musique.

(Palais, Galerie H).

Instruments à vent non métalliques : à embouchure simple, à bec de sifflet, ë anches avec ou sans réservoir d'air. Instruments à vent métalliques : simples, à rallonges, a coulisses, h pistons, à clefs, à anches. Instruments à vent à clavier : oi^ues, accor- déons, etc. Instruments h cordes, pincées ou à archet, sans clavier. Instruments è cordes, à clavier : pianos, etc. Instruments à percussion ou à frottement. Instruments automatiques : orgues de barbarie, serinettes, etc. Pièces détachées et objets du maté- riel des orchestres.

CLASSE 11. Appareils et instruments de l'abt MioicAL.

( Palais , Galerie II. )

Appareils et instruments de pansement et de petite chirurgie. Instruments d'explo- ration médicale. Appareils et instruments de chirurgie.

N- 3. 583

Trousses et caisses d'instruments et de médicanients spécialement destinées aux chi- rurgiens de Tannée et de la marine, aux vétérinaires, aux dentistes, aux oculistes , etc. Appareils de secours aux noyés et aux asphyxiés , etc. Appareils d'électi^otbérapie. Appa- reils d'anesthésie locale et générale. Appareils de prothèse plastique et mécanique. Appa- reils d'orthopédie, bandages herniaires, etc. Appareils divers destinés aux malades, aux infirmes, aux aliénés. Objets accessoires du service médical , chirurgical et pharmaceu- tique des hôpitaux et inârmeries.

Matériel des recherches anatomiques. Appareils destinés aux recherches de médecine légale.

Matériel spécial de la médecine vétérinaire.

Appareils balnéatoires , bydrothérapiques , etc.

Appareils et instruments destinés à l'éducation physique des enfants; gymnastique médicale et hygiénique.

Matériel des secours à donner aux blessés sur le champ de bataille. Ambulances civiles et militaires , destinées au service des armées de terre et de nier.

CLASSE 13. Instruments de précision bt matériel de l'enseignement des sciences.

(Palais, Galerie II.)

Instruments de géométrie pratique : compas, verniers, vis micrométriques, plaiii- mètres , machines à calculer, etc. Appareils et instruments d'arpentage , de topographie, de géodésie et d'astronomie. Matériel des divers observatoires.

Appareils et instruments des arts de précision. Mesures et poids des divei*8 pa\8« Monnaies et médailles.

Balances de précision. Appareils et instruments de physique et de météréologie. Ins- truments d*optique usuels.

Matériel de l'enseignement des sciences physiques, de la géométrie élémentaire, de la géométrie descriptive, de la stéréotomie, de la mécanique.

Modèles et instruments destinés è renseignement technologique en général.

Collections pour l'enseignement des sciences naturelles. Figures et modèles pour l'en- seignement des sciences médicales : pièces d auatornie clnstique , etc.

CLASSE 13. Cartes et appareils de oiouKUPHie, et db cosmographie.

(Palais, Galerie 11.)

Cartes et atlas topographiques, géographiques, géologiques, hydrographiques, astronomiques, etc. Cartes marines. Cartes physiques de toutes sortes. Plans en relief.

Globes et sphères terrestres et célestes. Appareils pour Tétude de la cosmographie.

Ouvrages et tableaux de statistique. Tables et éphémérides à l'usage des astronomes «i des marins.

58/1 LÎVRK V. DOCUMENTS OFFICIELS..

3* GROUPE.

MEUBLES ET AUTRES OBJETS DESTINES A L'HABITATION

'-- " (U

CLASSE l'i. Meubles de luxe.

(Palais, Galerie III.)

BufTets, bibliolhèques , tables, toilettes; lits; canapés; sièges; billards, elc.

CLASSE 15. Ouvrages de tapissier et de décorateur.

(Palais, Galerie III.)

Objets de literie. Siëges garnis, baldaquins, rideaux, tentures d'étoffes et de tapis- series.

Objets de décoration et d'ameublement en pierres et en matières précieuses. Pâtes moulées et objets de décoration en plâtre, carton pierre, etc. Cadres. Peintures en décors.

Meubles , ornements et décors pour les services religieux.

CLASSE 16. Cristaux, verrerie de luxe et vitraux.

(Palais. Galène III.)

Gobeleterie de cristal, cristaux taillés, cristaux doublés, cristaux montés, etc.

Gobeleterie ordinaire, verrerie commune et bouteilles.

Verres à vitres et à glaces. Verres façonnés, émaillés, craquelés , filigranes, etc.

Verres , cristaux d'optique , objets d'ornement , etc.

Vitraux peints.

CLASSE 17. Porcelaines, faïences et autres poteries de luxe.

(Palais, Galerie 111.)

Biscuits. Porcelaines dures et porcelaines tendres.

Faïences fines à couverte colorée, etc. Biscuits de faïence. Terres cuites. ï*ave»i émaillés.

Grès cérames.

CLASSE 18. Tapis, tapisseries et autres tissus d'ameublement.

(Palais, Galerie UI.)

Tapis , moquettes , tapisseries , épingles ou veloutés. Tapis de feutre , de drap , de ton- tisse, de soie ou de bourre de soie. Tapis de sparterie, nattes. Tapis de caoutchouc.

Tissus d'ameublement, de coton, de laine ou de soie, unis ou façonnés. Tissus de enn.

Cuirs végétaux, moleskines, etc. Cuirs de tenture et d'ameublement. Toiles cirées.

(') Les objets d^usage courant destinés à méthodiquement exposés duns la clas^ 91 rhabilation, et qui se recommandent par les i^ow^t 10). qualités utiles unies au bon marche*, sont

N" 3. 585

«

CI^ASSK 19. PAPiKns pelms.

(Palais, Galerie m.)

Papiers imprimes k h planche, au rouleau, à la machine. Papiers veloulës, mar- bres, veines, etc. Papiers pour cartonnantes, reliures, etc. Papiers h sujets artistiques. Stores peints ou imprimes.

CLASSE 20. (lOL'TELLERir.

(Palais, Galerie 111.)

Couteaux, canifs, ciseaux, rasoirs, etc. Produits divers de la coutellerie.

CLASSK 21 . Orfèvrerie (Palaifi, Galerie III.)

Orfëvrerie religieuse, orfèvrerie de décoration et de table, orfèvrerie pour ustensiles de toilette, de bureau, etc.

CFjASSE 22. Bronzes d'art, foxtes d'art diverses et odvrages

en metaux repoussas.

(Palais, Galerie III.)

Statues et bas-reliefs de bnmze, de fonte de fer, de zinc, etc. Bronzes de décoration OU d'ornement.

Imitations de bronzes en fonte, en zinc, etc. Fontes i*evétues d'enduits métalliques par galvanoplastie.

Repoussés en cuivre, en plomb, en zinc, etc.

(ILASSR 23. HoRLor.ERiE.

(Palais, Galerie III.)

Pièces détachées d'horlo^ferie. Horlo^jes, pendules, montres, chronomètres, régula- teurs. Compteurs à secondes, a pointage, etc. Appareils pour la mesure du temps : sabliers, clepsydres. Horloges électriques.

CLASSE 24. Appareils et procédés de chauffage et d'éclairage.

(Palais, Galerie m.)

Foyers, cheminées, poêles et calorifères. Objets accessoires du chao/Tage. Fourneaux. Appareils pour le chauffage au gaz.

Appareils de chauffage par circulation d'eau chaude et d'air chaud. Appareils de ventilation. Appareils de dessiccation; étuves.

I>ani|>es d'émaillenr, chalumeaux , forges |>oi*tatiYes.

Lampes servant à l'éclairage au moyen des huiles animales, végétales ou minérales. Accessoires de l'éclairage. Allumettes.

\ppareils et objets accessoires de l'éclairage an gaz.

LHmpe> photo-électriques. Appareils pour l'érlairage au moyen du magnésium, etc.

586 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.

CLASSE 25. Pabfumerie.

(Potain, Galerie III.)

Cosmétiques et pommades. Huiles pnrfîimëes; essences paifumëes, extraits et eaui de senteur, vinaigres aix)mati$ës; pâtes d'amandes, poudres, pastilles et sachets parfumés; parfums à brûler. Savons de toilette.

CLASSE 26. Objets de maboqui.nerie , de tabletterie et de vanfierik.

(Palais, Gderi? III.)

Nécessaires et petits meubles de fantaisie, caves à liqueurs, boîtes à gants, coffreis. Trousses et sacs , écrins. Porte-monnaie , portefeuilles , carnets , porte-cigares. Objets tournés, guillochés, sculptés, gravés, en bois, en ivoire, en écaille, etc. Tabatières , pipes.

Peignes de luxe ; objets de brosserie (ine de toilette.

Objets divers en laque.

Corbeilles et paniers de fantaisie, ciissages et objets de sparterie fine.

4* GROUPE.

VETEMENTS (tISSUS GOMPRIs) ^'^ ET AUTRES OBJETS PORTAS PAR LA PERSONNE.

CLASSE 27. Fils et tissds de coton.

(Palais, Galerie IV.) Cotons préparés et filés.

Tissus de colon pur, unis ou façonnés. Tissus de coton mâangé.

Velours de coton.

Rubanerie de coton.

CLASSE 28. Fils et tissus de lin , de chanvre, etc.

(Palais, Galerie IV.)

Lins , chanvres et autres fibres végétales filées.

Toiles et coutils. Batistes. Tissus de fil avec mélange de coton ou de soie.

Tissus de fibres végétales , équivalents du lin et du chanvre.

CLASSE 29. Fils et tissus de laine PEiGNés.

(Palais, Galerie IV.)

Laines peignées ; fils de laine peignée.

Mousselines, cachemires d'Ecosse, mérinos, serges, etc. Rubans et galons de laine mélangée de coton ou de fil , de soie ou de bourre de soie. Tissus de poils purs ou mélangés.

(') Les objets d^ usage courant destinés au méthodiquement eiposes dans la classe 91 vêlement, et qui se recommandent par les (groupe 10). qualités utiles unies au bon marché, sont

iV 3. 587

CLASSE 30. Fils et tissus de laine cardée.

(Palais, Galerie I Y.)

Laines cardëes; fils de laine cardée.

Draps et autres tissus de laine cardée. Couvertures. Feutres de laine ou poil pour tapis, chapeaux, chaussons.

Tissus de laine cardée non foulés ou jurement foulés; flanelles ^tartans, molletons.

CLASSE 31. Soies et tissds de soie.

(Palais, Galerie lY.

Soies gréges et moulinées. Fils de bourre de soie.

Tissus de soie pure, unis, façonnés, brochés. Ëtofles de soie mélangée d'or, d ar- gent, de coton , de laine, de fil. Tissus de bourre de soie, pure ou mélangée. Velours et peluches. Rubans de soie pure ou mélangée.

CLASSE Châles.

(PalaU, Galerie lY.)

Châles de laine pure ou mélangée. Châles de cachemire. Châles de soie, etc.

CLASSE 33. Dentelles, tulles, broderies et pas$ehe?(terie.

(Palaia. Galerie I Y.)

Dentelles de fil ou de coton faites au fuseau , à Taiguille ou à la mécanique. Dentelles de soie, de laine ou de poil de chèvre. Dentelles d'or ou d'argent.

Tulles de soie ou de coton , unis ou brochés.

Broderies au plumetis, au crochet, etc. Broderies d'or, d'argent, de soie. Broderies - tapisseries et autres ouvrages à la main.

Passementeries de soie, bourre de soie, laine, poil de chèvre, crin, fil et coton; lacets. Passementeries en fin et en faux. Passementeries spéciales pour équipements mili- taires.

CLASSE 3à. Articlbsde bonneterie et de Liivr.RRiB; objets accessoires du vItembbt.

(Palais, Galerie lY.)

Bonneterie de coton, de fil de laine ou de cachemire, de soie ou de bourre de soie, pars oo mélangés.

Lingerie confectionnée pour hommes , pour femmes et pour enfents. Layettes.

Confections de flanelles et autres tissus de laine.

Corsets. Cravates. Gants. Guêtres.

Eventails; écrans. Parapluies, ombrelles, cannes, etc.

CLASSE 35. Habulbments des dedy sexes.

(Palais, Galerie 1 Y.)

Habits d^hommes; habits de femmes.

588 LIVRE V. -- DOCUMENTS OFFICIELS.

Coiffures d'iiomnies , coiffures de ieninies.

Perruques et ouvrages en cheveux.

Chaussures.

Confections pour eiifauts.

Vêtements spéciaux aux diverses professions.

CLASSE 36. Joaillerie et buodterib.

(Palais, Galerie IV.)

Bijoux en métaux précieux (or, platine, aident, aluminium), ciselés, filigrane:», ornés de pierres fmes, etc. Bijoux en doublé et en faux. Bijoux en jayet, ambre, corail, nacre, acier, etc.

Diamants , pierres fînes , perles et imitations.

CLASSE 37. Armes portatives.

(Palais, Galerie IV.)

Armes défensives : boucliers, cuirasses, casques.

Armes contondantes : massues , casse-tête.

Armes blanches : fleurets, épées, sabres, baïonnettes, lances, haches. Couteaux de chasse.

Armes de jet : arcs , arbalètes , frondes.

Arrties à feu : fusils, carabines, pistolets, revolvers.

Objets accessoires d'arquebuserie : poudrières, moules à baltes. Projectiles sphé- riques, oblongs, creux, explosibles. Capsules, amorces , cartouches.

CLASSE 38. Objets de voyage et de campement.

(Palais, Galerie IV. 1

Malles , valises , sacoches , etc. Nécessaires et trousses de voyage. Objets divers : cou- vertures de voyage; coussins; coiffures; costumes et chaussures de voyage, bâtons ferrés et à grappin , parasols , etc.

Matériel portatif spécialement destiné aux voyages et expéditions scientifiques : appareils de photographie , instruments pour les observations astronomiques et météoro- logiques; nécessaires et bagages du géologue, du minéralogiste, du naturaliste, du colon pionnier, etc.

Tentes et objets de campement. Mobilier des tentes militaires : lits, hamacs, sî^es pliantb. Cantines : moulins , fours de campagne , etc.

CLASSE 39. Bimbeloterie.

(Palais, Galerie IV.)

Poupées et jouets. Figures de cire et figurines. Jeux destinés aux i*écréations des enfants ou des adultes. Jouets instructifs.

.%• 3. 589

5- GROUPE.

PBODUITS (bruts ET OCVRés) DES l!«iDDSTRlKS BXTHACTIVES.

CLASSE AO. ~ Produits de l'exploitation des mines et de la mI^tallorgie.

( Palais , Galerie V. )

Collections et ëchaotillons de roches, minëraux et minerais. Roches d'oniement : marbres, serpentines, onyx. Roches dures. Mal(^riaux rëfraclaires. Terres et argiles.

Produits minéraux divers. Soufre brut. Sel gemme . sel des sources salées. Bitumes et pëlroles.

Échantillons de combustibles crus et carbonise's. Agglomérés de houille.

Métaux bruts : fontes, fers, aciers, fers aciéreux. cuivre, plomb, argent, zinc, etc. Alliciges métalliques.

Produits de Fart du laveur de cendres et de Taflineur de métaux précieux, du bat- teur d'or, etc.

Produits de Télectro-métnllurgie : objets dorés, argentés, cuivrés, aciérés, etc. par la galvanoplastie.

Produits de Télaboration des métaux bruts : fontes moulées; cloches; fers marchands; fers spéciaux; tAles et fers-blancs; tôles extra pour blindages et constructions. Tôles de cuivre, de plomb, de zinc.

Métaux ouvrés : pièces de forge et de grosse serrurerie; roues et bandages; tubes sans soudure, chaînes, etc.

Produits de la tréfilerie. Aiguilles, épingles; treillages, tissus métalliques. Tôles perforées.

Produits de la quincaillerie, de la taillanderie, de la ferronnerie, de la chaudron- nerie, de la tôlerie et de la ferblanterie. Métaux ouvrés divers.

CLASSE &1. Prodhits des exploitations et des industries porestiàrbs.

(Palais, Galerie T.^

Échantillons d'essences forestières. Bois d' œuvre, de chauffage et de construction. Bois ouvrés pour la marine; merrains, bois de fente. Lièges; écorces textiles. Matières tannantes, colorantes, odorantes, résineuses, etc.

Produits des industries forestières : bois lorréliés et charbons; potasses brutes; objets de boissellerie, de vannerie, de sparterie; sabots, etc.

CLASSE tii, Produits de la chasse, de la pêche et des cueillettes.

(Palais, Galrrio V.)

Collections et dessins d'animaux terrestres et amphibies, d'oiseaux, d'oeufs, de pois- M)ns , de cétacés . de mollusques et de crustacés.

Produits de la chasse : fourrures et pelleteries, poils, crins, plumes, duvets; cornes, dent», ivoire, os; écaille, mosc, castoréuni et produits analogues.

590 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.

Produits de ta pèche : huile de baleine, sperma ceti, etc.; fanons de baleine; ambre gris; coquilles de mollusques, perles, nacres, sépia, pourpre; coraux , éponges.

Produits des cueillettes ou récoltes obtenues sans culture : champignons, truffes, fruits sauvages, lichens employés pour teintures, aliments et fourrages; sèves fermen- tées; quinquinas; écorces et filaments utiles; cires, gommes résines; caoutchouc brut, gutta percha, etc.

CLASSE AS. Produits AGRICOLES (non alihbntaibes), dr fagilb gonskevation.

(Palais, Galerie y.)

Matières textiles : cotons bruts, lins et chanvres teilles et non teilles, fibres végétales textiles de toute nature; laines brûles lavées ou non lavées; cocons de vero à soie.

Produits agricoles divers, employés dans Tindustrie, dans la pharmacie et dans réconomie domestique : plantes oléagineuses, huiles, cires, résines.

Tabacs en feuilles ou fabriqués. Amadous. Matières tannantes et tinctoriales.

Fourrages conserva et matières spécialement destinées à la nourriture des bestiaux.

CLASSE àli. Produits CBiiiiQCBS ET pharmaceutiques.

(Palais, Galerie V.)

Acides , alcalis. Sels de toutes sortes. Sels marins et produits de rexplottatton des eaux-mères.

Produits divers des industries chimiques : cires et corps gras; savons et bougies; matières premières de la parfumerie; résines, goudrons et corps dérivés; essences et vernis; enduits divers, cirages. Produits de l'industrie du caoutchouc et de la gutta percha ; substances tinctoriales et couleurs.

Eaux minérales et eaux gazeuses, naturelles ou artificielles. Matières premières de la pharmacie. Médicaments simples et composés.

CLASSE lib. Spécimens des procédés chimiques de blanchiment, drteintfrr,

d'impression et d'apprAt.

(Palais, Galerie y.)

Échantillons de fils et tissus teints. Échantillons de préparations pour la teinture.

Toiles imprimées ou teintes. Tissus de coton, pur ou mélangé, imprimés. Tissas de laine, pure ou mélangée, peignée ou cardée, imprimés. Tissus de soie, pure ou mélangée, imprimés.

Tapis de feutre ou de drap imprimés. Toiles cirées.

Nota. On n^exposera dans celte classe que les spécimens strictement nécenaires pour faire apprécier la valeur des procédés.

CLASSE à6. Cuirs et peaux.

(Palais, Galerie V.)

Matières premières employées dans la préparation des peaux et des cuirs.

Peaux vertes, peaux salées. Cuirs tannés, corroyés, apprêtés ou teints. Cuirs vernis.

N- 3. 591

Maroquins et basanes. Peaux hongroyëes, chamoisëes, mëgissëes, apprêtées ou teintes. Peaux préparées pour la ganterie. Pelleteries et fourrures apprêtées et teintes. Parchemins.

Articles de boyauderie : cordes pour instruments de musique, baudruches, nerfs de bœuf, etc.

6- GROUPE.

INSTRUMENTS ET PROCEDES DES ARTS USUELS.

CLASSE 47. Matériel et procèdes de l'exploitation des mines

ET DE LA MIEtALLDRGIE. (Palais, Galerie VI; Parc.)

Matériel des sondages pour recherches , pour puits artésiens et pour puits à grande section. Machines à forer les trous de mine, o abattre la houille et à débiter les roches. Appareils pour le tirage électrique des mines.

Modèles, pians et vues de travaux d'exploitation de mines et carrières. Travaux de captage des eaux minérales. Échelles de mines mues par des machines. Matériel de Textraction. Machines d'épuisement, pompes. Appareils d'aérage; ventilateurs. Lampes de sûreté, lampes photo-électriques. Appareils de sauvetage, parachutes, signaux.

Appareils de préparation mécanique des minerais et des combustibles minéraux. Appareils à agglomérer les combustibles.

Appareib pour la carbonisation des combustibles. Foyers et fourneaux métallur- giques ; appareils fumivores. Matériel des usines métallurgiques. Matériel spécial des forges et fonderies.

Appareils d'électro-métallurgie.

Matériel des ateliers d'élaboration des métaux sous toutes les formes.

CLASSE â8. MATéaiEL bt procédas des exploitations rdr4les rt roRRSTiàRis.

(Palais, Galerie VI.)

Plans de cuitore, assolements et aménagements agricoles. Matériel et travaux du génie agricole : dessèchements, drainage, irrigations. Plans et modèles de bâtiments mraux.

Outils, instruments, machines et appareils servant au labourage et autres façons données h la terre, à l'ensemencement et aux plantations, à la récolte, h la préparation' et à la conservation des produits de la culture. Matériel des charrois et des transports ruraux. Machines locomobiles et manèges.

Matières fertilisantes d'origine organique on minérale.

Appareils pour l'étude physique et chimique des sols.

Plans de systèmes de reboisement, d'aménagement, de culture des forêt**.

Matériel des exploitations et des industries forestières.

592 LIVHK \.— DOCUMENTS OFFICIELS.

('LASSE ^i9. Engins et instruments de la chasse, uk li ptcHt

ET des cueillettes. ( Palaifl , Galerie VI ; Parc. )

Armes , piëges , engins et équipements de chasse.

Lignes et hameçons. Harpons. Filets. Appareils et appAts de pèche.

Appareils et instruments pour la rëcolte des produits obtenus sans culture.

CLASSE 50. Matériel et procédés des usines agricoles et des industries

alimentaires.

(Palais, Galerie VI.)

Matériel des usines agricoles : fabriques d'engrab artificiels, de tuyaux de drainage; fromageries et laiteries; minoteries, féculeries, amidonneries; huileries; brasseries, distilleries; sucreries, raffineries; ateliers pour la préparation des matières textiles; magnaneries, etc.

Matériel de la fabrication des produits alimentaires : pétrisseurs et fours mécaniques pour boulangers , ustensiles de pâtisserie et de confiserie. Appareils pour la fabrication des pâtes alimentaires. Machines h faire le biscuit de mer. Machines à préparer le chocolat. Appareils pour la torréfaction du café. Préparation des glaces et des sorbets; fabrication de la glace.

CLASSE 51. Matériel des arts chimiques, de la pharmacie et de la tannerie.

(Palais, Galerie VI; Pare.)

Ustensiles et appareils de laboratoire. Appareils et instruments destina aux essais industriels et commerciaux.

Matériel et appareils des fabriques de produits chimiques, de savons, de bougies.

Matériel et procédés de la fabrication des essences, des vernis, des objets en caout- chouc et en gutta percha.

Matériel et appareils des usines à gaz.

Matériel et procédés des blanchisseries.

Matériel de la préparation des produits pharmaceutiques.

Matériel des ateliers de tannerie et de mégisserie.

Matériel et procédés des verreries et des fabriques de produits céramiques.

CLASSE 52. Moteurs, générateurs et appareils m^gariqurs spécialement

adaptés aux besoins de L'EXPOSITION. (Palais, Galerie VI; Parc.)

Chaudières et générateurs de vapeur avec leurs appareils de sûretë. Conduites de vapeur et appareils accessoires.

Arbres de couche. Poulies de renvoi, courroies. Organes de mise en marche, d'arrêt, d'embrayage et de débrayage.

Moteurs employés pour fournir Teau et la force motrice nécessaires dans les diverses parties du Palais et du Parc.

N- 3. 593

Grues et appareib de toutes sortes proposés pour ta manutention des colis. Rails el plaques tournantes proposés pour la manutention des colis, des fourrages, des fumiers, et pour les autres services du Palais et du Parc.

CLASSE 53. Machines et appareils de la miîcaniqde g^^rale.

(Palais, Galerie VI.)

Pièces de mécanismes détachées: supports, galets, glissières, excentriques, engre- nages, bielles, parallélogrammes et joints, courroies, systèmes funiculaires, etc. Embrayages, déclics, etc. Régulateurs et modérateurs de mouvement. Appareils de graissage.

Compteurs et enregistreurs. Dynamomètres, manomètres, appareils de pesage. Ap- pareils de jaugeage des liquides et des gaz.

Machines servant à la manœuvre des fardeaux.

Machines hydrauliques élévatoires : norias, pompes, tympans, béliers hydrau- liques, etc. Récepteurs hydrauliques : roues, turbines, machines à colonne d'eau.

Machines motrices à vapeur. Chaudières , générateurs de vapeur et appareils acces- soires. Appareils de condensation des vapeurs. Machines à vapeur d*éther, de chloro- forme, d*ammoniaque ; à vapeurs combinées.

Machines à gaz, à air chaud, à air comprimé. Moteurs électro-magnétiques. Moulins à vent et panémones. Aérostats.

CLASSE 5&. Machinbs-odtils.

(Palais, Galerie Yl.)

Machines-outils servant au travail préparatoire des bois. Tours et machines à aléser et à raboter. Machines à mortaiser, à percer, h découper. Machines à tarauder, à fileter, à river. Outils divers des ateliers de constructions mécaniques.

Outils, machines et appareils servant à presser, à broyer, à malaxer, à scier, è po- lir, etc. Machines-outils spéciales à diverses industries.

CLASSE 55. Matériel et prog^d^s du filage et de la corderib.

(Palais. Galerie VI.)

Matériel du filage h la main. Pièces détachées appartenant au matériel des filatures. Machines et appareils servant à la préparation et k la filature des matières textiles. Appareils et procédés destinés aux opérations complémentaires : étirage, dévidage, retordage, moulinage, apprêts mécaniques. Appareils pour le conditionnement et le titrage des fib.

Matériel des ateliers de corderie. Câbles ronds, plats, diminués, cordes et ficelles, eâbles en fib métafiiques, câbles à âme métallique, mèches à feu, étoupilles, etc.

CLASSE 56. Matériel et PROcioés du tissaoe.

(PalaU, Galerie ?I.)

Appareib destinés aux opérations préparatoires du tissage : machines à ourdir, k bobiner. Lisages.

38

594 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.

Métiers ordinaires et mécaniques pour la fabrication des tissus unis. Métiers pour la fabrication des étoffes façonnées et brochées, battants-brocheurs, métiers électriques. Métiers h fabriquer les lapis et tapisseries.

Métiers h mailles pour la fabrication de la bonneterie et des tulles. Matériel de la fabrication de la dentelle. Matériel des fabriques de passementerie.

Métiers de haute lisse et procédés d'espoulinage.

Appareils accessoires : machines à foder, calandrer, gaufrer, moirer, métr^, plier, etc.

CLASSE 57. Matériel et pROcéois de la coutubb et db la coitfectioii

DES vêtehents.

(Palais, Galerie VI.)

Outils ordinaires des ateliers de couture et de confection. Machines à coudre <, à pi- quer, à ourler, à broder.

Scies h découper les étoffes et les cuirs pour la confection des vêlements et chaus- sures. Machines h faire, à clouer et à visser les chaussures.

CLASSE 58. Matériel et proc^d^s de la confection des objets de mobilieb

et D'HABITATION. (Palais, Galerie Vf.)

Machines à débiter les bois de placage. Scies h découper, à chantourner, etc. Ma- chines à faire les moulures, les baguettes de cadre, les feuilles de parquet, les meu- bles, etc. Tours et appareils divers des ateliers de menuiserie et d^ébénisterie.

Machines à estamper et h emboutir. Machines et appareils pour le travail du stoc. du carton-pâte, de l'ivoire, de Tos, de la corne.

Machines à mettre au point, à sculpter, à réduire les statues, à graver, h goilkn cher, etc.

Machines à scier et polir les pierres dures, les oiarbres, etc.

CLASSE 59. Matériel et procédés ob la PibPBTBBiB, Dta TiiffroBan

ET DES impressions. (Palais, Galerie VI.)

Matériel de l'impression des papiers peints et des tissus. Machines à graver les rou- leaux d'impression.

Matériel du blanchiment, de la teinture et de Tapprét des papiers et des tissus.

Matériel de la fabrication du papier à la cuve et à la machine. Appareils pour gaxt- frer, régler, glacer, moirer le papier. Machines k découper, rogner, timbrer les papiei*s , etc.

Matériel, appareils et produits des fonderies en caractères, clichés, etc. Madiines et appareils employés dans la typographie, la stéréotypie, l'impression en taille douce, Tautographie, la lithographie, la chalcographie, la paniconographie , la chromolitho- graphie, etc. Impression des timbres-poste. Machines à composer et à trier les caractères.

N" 3. 595

CLASSE 60. Machinbs, instrgments et PRocéoés usités dans divers travaux.

(Palais, Gnlerie VI.)

Presses nionëtaii*es.

Machines servant h la fabrication des boutons, des plumes, des épingles, des enve- loppes de lettres, à empaqueter, h confectionner les brosses, les cardes, h fabriquer les capsules, à plomber les marchandises, à boucher les bouteilles, etc.

Outillages et procèdes de la fabrication des objets d'horlogerie, de bimbeloterie, de marqueterie, de vannerie, etc.

CLASSE 61 . Carrosserie et charronnagf.

(Palais, Galerie VI.)

Pièces détachées de charronnage et de carrosserie : roues , bandages , essieux , bottes de roues, ferrui^es, etc. Ressorts et systèmes divers de suspension. Systèmes d'attelage. Freins.

Produits du charronnage: chariots, tombereaux, camions, véhicules à destination spéciale.

Produits de la carrosserie : voilures publiques, voitures d'apparat, voitures particu- lières; chaises à porteurs, litières, traîneaux, etc.; vélocipèdes.

CLASSE 62. Bourrellerie et sellerie.

(Palais, Galerie VI.)

Articles de harnachement et d'éperonnerie ; bâts, selles, cacolets; brides et harnais pour montures, pour bétes de somme et de trait; étriers, éperons; fouets et cravaches.

CLASSE 63. Matériel des chemins de fer.

(Palais, Galerie Vl.)

Pièces détachées : ressorts, tampons, freins, etc.

Matériel fixe : rails, coussinets, éclisses, changements de voie, aiguilles, plaques tournantes; tampons de choc; grues d'alimentation et réservoirs; signaux optiques et acoustiques.

Matériel roulant : wagons à terrassement, h marchandises, à bestiaux, à voyageurs; locomotives, tenders.

Mcichines spéciales et outillage des ateliers d'entretien, de réparation et de cons- truction du matériel.

Matériel et machines pour pinns inclinés et plans automoteurs; matériel et machines pour chemins de fer atmosphériques ; modèles de machines , de systèmes de traction , d*appareils relatifs aux voies ferrées.

Modèles, plans et dessins de gares, de stations, de remises et de dépendances de reiploitation des chemins de fer.

CLASSE 6fl, MaTIÎRIBL et procédas de la TélÉGRAPaiE.

(Palais, Galerie VI.)

Appareils de télégraphie fondés sur la transmission de la lumière, du son, etc.

38.

5% LIVRE \.— DOCUMENTS OFFICIELS.

Matériel delà télégraphie électrique: supports, conducteurs, tendeurs, etc.; pile^ électriques pour la télégraphie ; appareils manipulateurs et récepteurs. Sonneries et signaux électriques.

Objets accessoires des services télégraphiques: parafoudres, commutateurs, papiers préparés pour télégraphes imprimants et transmissions autographiques. Matériel spécial de la lélégi*aphie sou s- marine.

CLASSE 65. MATj^RieL et procédas dd génie civil, des travaux publics

RT DE L'ARCHITECTURE. (Palais, Galerie VI.)

Matériaux de construction : roches , bois , métaux ; pierres d'ornement ; chaux . mortiers, ciments, pierres artificielles et hétons; tuiles, briques, carreaux; ardoises, cartons et feutres pour couvertures. Matériel et produits des procédés employés pour la conservation des bois. Appareils et instruments pour Tessai des matériaux de cons- truction.

Matériel des travaux de terrassement ; excavateurs. Appareils des chantiers de con»- tniction. Outillages et procédés de Tappareilleur, du tailleur de pierres, du maçon, du charpentier, du couvreur, du serrurier, du menuisier, du vitrier, du plombier, du peintre en bâtiments, etc.

Serrurerie fine : serrures, cadenas; grilles, balcons, rampes d'escalier, etc.

Matériel et engins des travaux de fondations : sonnettes, pilotis , pieux h vis; pompes, appareils pneumatiques ; dragues , etc. Matériel des travaux hydrauliques , des ports de mer, des canaux , des rivières.

Matériel et appareils servant aux distributions d'eau et de gaz. Matériel de Tentretien des routes , des plantations et des promenades.

Modèles, plans et dessins de travaux publics : ponts, viaducs, aqueducs, ^[outs, ponts-canaux, etc.; phares; monuments publics de destination spéciale; constructions civiles; hôtels et maisons à loyer; cités ouvrières, etc.

CLASSE 66. Matériel de la navigation et du sauvetagr.

(Palais, Galerie YI; Parc.)

Dessins et modèles de cales, bassins de radoub, docks flottants, etc.

Dessins et modèles des bâtiments de tous genres usit^ pour la navigation fluviale et maritime. Types et modèles des systèmes de construction adoptés dans la marine. Ap- pareils employés dans la navigation.

Canots et embarcations.

Matériel du gréement des navires. Pavillons et signaux.

Bouées, balises , etc.

Matériel et exercices de natation, de plongeage et de sauvetage; flotteurs, ceintures de natation, etc. Cloches à plongeur; nautilus, scaphandres, etc. Bateaux sons-marins. Matériel du sauvetage maritime, porte-amarres, bateaux dits Ufe-boats, etc. Matériel du sauvetage pour les incendies et autres accidents de divers genres.

!N- 3. 597

7* CiROUPK.

ALIMENTS (frais OU GONSBRYEs) À DIVERS DEGrIs OE PREPARATION.

CLASSE 67. CiRKALBs et autres produits farineux combstirles, avec leurs d^riv^s.

(Palais, Galerie VII.)

Froment, seigle, orge, riz, maïs, millet et autres céréales en grains et en farines.

Grains mondés et gruaux.

Fécules de pommes de terre, de riz, de lentilles, etc. Gluten. Tapioca, sagou, arrow-root, cassave et autres iécules. Produits farineux mixtes, etc.

PAtes dites dltalie, semoules, vermicelles, macaronis.

Préparations alimentaires propres à remplacer le pain : nouilles, bouillies, pâtes de fabrication domestique, etc.

CLASSE 68. Produits de la eoulangerie et de la pâtisserie.

(Palaia, Galerie VIL)

Paios divers, avec ou sans levain. Pains de fantaisie et pains façonnés. Pains com- primés pour voyages, campagnes militaires, etc. Biscuits de mer.

Produits divers de pâtisserie propres à chaque nation. Pains d'épice et gâteaux secs susceptibles de se conserver.

CLASSE 69. Corps gras alimentaires; laitages et gbdfs.

(PaUia, Galerie VII.)

Graisses et huiles comestibles.

Laits frais et conserves. Beurres frais et salés. Fromages.

Œufs de toutes sortes.

CLASSE 70. Viandes et poissons.

(Palais, Galerie VII.)

Viandes fraîches et salées de toute nature. Viandes conservées par divers procédés. Tablettes de viande et de bouillon. Jambons et préparations de viandes.

Volailles et gibiers.

Poissons frais, poissons salés, encaqués : morues, harengs, etc. Poissons conservés dans rhuile : sardines, thon mariné, etc.

Crustacés et coquillages: homards, crevettes, hutlres; conserves d'huttres, d an- chois, etc.

CLASSE 71. LEGUMES et fruits.

(Palais, Galerie VII.)

Tubercules : pommes de terre, etc. Légumes farineux secs : haricots, lentilles, etc. I>^imes verts ë cuire : choux, etc. Légumes racines: carottes, navets, etc. Légumes

598 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

épices : oignons, ail, etc. Salades. Cucurbitacëes : citrouilles, mdons, etc. Légumes conserves parie sel, parle vinaigre ou par la fermentation acétique : choucroute, etc. Légumes conservés par divers procédés.

Fruits à Tétat frais. Fruits secs et préparés : prunes, figues, raisins, etc. Fruits conservés sans le secours du sucre.

CLASSE 72. Condiments et stimulants; sdcres et produits de la confiserie.

(Palais, Galerie YII.)

Épices : poivres, cannelle, piments, etc. Sel de table. Vinaigres. Condiments et sti- mulants composés : moutardes, kari, sauces anglaises, etc.

Thés, cafés et boissons aromatiques. Cafés de chicorée et de glands doux.

Chocolats.

Sucres destinés aux usages domestiques. Sucres de raisin, de lait, etc.

Produits divers de la confiserie: dragées, bonbons de sucre, fondants, nougats, ongélique, anis, etc. Confitures et gelées. Fruits confits : cédrats, citrons, oranges, ananas. Fruits à Teau-de-vie. Sirops et liqueurs sucrées.

CLASSE 73. Boissons fermentées.

(Paldis, Galerie YH.)

Vins ordinaires, rouges et blancs. Vins de liqueur et vins cuits. Vins mousseux. Cidres, poirés et autres boissons tirées des fruits.

Bières et autres boissons tirées des céréales. Boissons fermentées tirées des sèves v^étales, du lait et des matières sucrées de toute nature.

Eaux-de-vie et alcools. Boissons spiritueuses, genièvre, rhum, tafia, kirsch, etc.

GROUPE. produits vivants et spécimens D'Établissements de l'agriculture.

CLASSE 7^. Spécimens d'exploitations rurales et d'usines agricoles.

(Parc.)

Types des bâtiments ruraux des diverses contrées. Matériel des écuries, ëtables. chenils, etc. Appareils pour préparer la nourriture des animaux.

Machines agricoles en mouvement : charrues à vapeur, moissonneuses, faucheuses, faneuses, batteuses, etc. ^*'

Types d'usines agricoles : distilleries, sucreries, raffineries; brasseries; minoteries, féculeries, amidonneries ; magnaneries, etc.

Pressoirs pour le vin, le cidre, Thuile. elc.

(') Ces machines sont mentionnées ici au (loinl de vue de leur installation. Leor jugement appartient à la classe /i8.

N- 3. 599

CLASSE 75. CuEVÂOi, ânes, .mulets, etc.

(Parc.)

Animaux présenlës comme spëcimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans

chaque conti'ée.

Types d'écuries.

CLASSE 76. BoEOFs, buffles, etc.

(Pare.)

Animaux présentés comme spécimens caractéristiques de Tart de l'éleveur dans

chaque contrée.

Types d^élables.

CLASSE 77. Moutons, CHàvEss.

(Parc.)

Animaax présentés comme spécimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans chaque contrée.

Types de bergeries, de parcs h moutons et d'établissements analogues.

CLASSE 78. Porcs, lapins, etc.

(Pare.)

Animaux présentés comme spécimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans chaque contrée.

Types de porcheries et des établissements propres à l'élevage des animaux de cette dasae.

CLASSE 79. Oiseaux de basse-cour.

(Pare.)

Animaux priantes comme spécimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans chaqoe contrée.

Types des poalaiUerB, des pigeonniers, des faisanderies, etc. Appareils d'éclosion artificielle.

CLASSE 80. Chiens de chasse bt de gahbi.

(Pare.) Chiens de berger, chiens de garde.

Chiens de chasse.

Types de chenils et engins de dressage.

CLASSE 81. Insectes utiles.

( Pare. )

Abeilles. Vers h soie et bombyx divers. Cochenilles, insectes producteurs de laque, etc. Matériel de Télevage des abeilles et des vers h soie.

CL.ASSE 82. Poissons, crustacés et mollusques.

(Pare.)

Animaax aquatiques utiles, è l'état vivant.

Aqnariams. Matériel de l'élevage des poissons, des mollusques et des sangsues.

600 LIVRE V. -~ DOCUMENTS OFFICIELS.

9* GROUPE.

PRODUITS VIVANTS ET SPÉCIMENS D^^TABLISSEMENTS DE L'HORTICULTURE.

CLASSE 83. Serres et matériel de l*horticulture.

(Parc.)

OatUs du jardinier, du pépiniériste et de Fhorlicuiteur. Appareils d'arrosemeDl . d'entretien des gazons, etc.

Grandes serres et leurs accessoires. Petites serres d'appartement et de fenétro. Aquariums pour plantes aquatiques.

Jeux d*eau et autres appareils pour Tomementation des jardins.

CLASSE 8i!i. Fleurs et plantes d'orhehert.

(Parc.)

Espèces de plantes et spécimens de cultures rappelant les types caractéristiqaes des jardins et des habitations de chaque contrée.

CLASSE 85. Plantes potagIeres.

(Parc.)

Espèces de plantes et spécimens de culture rappelant les types caractéristiques des jardins potagers de chaque contrée.

CLASSE 86. Fruits et arsres fruitiers.

(Parc.)

Espèces de plantes et spécimens de produits de cultures rappelant les types Garacté- ristiques des vergers de chaque contrée.

CLASSE 87. Graines et plants d'essences porestiàres.

(Parc.)

Espèces de plantes et spécimens de produits de cultures rappdant les procédés de repeuplement des forêts, usités dans chaque pays.

CLASSE 88. Plantes de serres.

(Pare.)

Spécimens des cultures usitées dans divers pays, en vue de Tagrément ou de Tutilité.

10- GROUPE.

OBJETS SPÉCIALEMENT EXPOSÉS EN VUE D'AMELIORER LA CONDITION PHYSIQUE

ET MORALE DE LA POPULATION.

CLASSE 89. Matériel et méthodes de l'enseignement des bnpants.

(Palaia, Galerie II; Pare.)

Plans et modèles de bâtiments scolaires. Mobiliers d'école.

N* 3. 601

Appareils, iasiraineDto, modèles, cartes murales conçus en vue de faciliter rensei- gnement des enfants. Collections ëlëmentaires propres h l'enseignement des notions bcientifiqnes usuelles. Modèles de dessin. Tableaux et appareils propres à renseignement du chant et de la musique.

Appareils et tableaux propres è renseignement des aveugles et des sourds-muets.

Livres d*ëcole, atlas, cartes et tableaux.

Publications périodiques et journaux d'éducation.

Travaux d'âèves des deux sexes.

CLASSE 90. Bibliothèques et MiTiRiBL de L'EifSEicifEMENT DONNi aux adultes

DANS LA FAMILLE, L*ATBLIER, LA COMMUNE OU LA COEPORATIOff.

(Palais, Galerie II.)

Ouvrages propres à former la bibliothèque usuelle du chef de famille, du chef d'atelier, du cultivateur, de Tinstiluteur communal, du marin, du naturaliste voya- geur, etc.

Almanaehs, aide-mémoire et autres publications utiles destinées au colportage.

Matériel des bibliothèques scolaires, communales, etc.

Matériel des cours techniques nécessaires à Texercice de certaines professions ma- nuelles.

CLASSE 91. Meubles, vêtements et auments de toute origine DisTiNCuis

PAR LES QUALITE UTILES, UNIES AU BON MARCOi. ( PaUia , Galeriet III , lY et VII.)

Collection méthodique d'objets (énumérés aux 3', A* et 7* groupes) livrés au com- meree par de grandes fabriques ou par des ouvriers chefs de métier et spécialement recommandés au point de vue d'une bonne économie domestique.

Nota. Les prix et le lieu de veute doivent être indiqués pour chaque objet

.CLASSE 92. SpiciMENS des costumes populaires des diverses CONTRiRS.

(Palais, Galerie IV.)

Collection méthodique de costumes des deux sexes, pour tous les âges et pour les professions les plus caractéristiques de chaque contrée.

N'oTA. On choisira les costumes qui satisfont le mieux aux conveninces du climat ou de la profenioD, aoi eiigeooes do goût particulier de chaque peuple, et qui, à ces divers titres, sont le plut eo hannooie, dans chaque contrée, avec la tradition nationale. On exposera autant que poadMe ces eosCames sur des mannequins.

CLASSE 93. SpicIMBNS D*BAB1TATI0NS CARACTéRIséES PAR LE BON MARCHE

UNI AUX CONDITIONS D*HT6làNB ET DE BlBN-âTRE.

(Parv.)

Types d'habitations de famille, propres aux diverses classes de travailleurs de chaque contrée.

602 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Types d*habitatioDs proposées pour les ouvriers des manufectures orfeaiues ou rurales.

CLASSE 9 A. Produits db toute sorte fabriques par dis odvribes

CHEFS hE métier. ( PalaiB et Parc. )

Collection méthodique de produits (énumërés aux groupes précédents) fabricpës par des ouvriers travaillant à leur propre compte, soit seuls, soit avec le concoors de leur famille ou d un apprenti , pour le commerce ou pour la consommation domestique.

Nota. On admetlra seulement dans cette dasse les produits qui se recommandent par leur qualité propre, par la nouveauté ou la perfection des procédés de travail, ou par Pinfluence uble que ce travail exerce sur la condition physique et morale de la population.

CLASSE 95. Instruments et PRociDis de travail, spécuux aux ouvriers

CHEFS DE METIER. (Palais, Galerie YI; Parc.)

Instruments et procédés (énumérés au 6' groupe) employés babituellemeat par des ouvriers travaillant à leur propre compte, ou spécialement adaptés aux conveDwioes du travail exécuté, en famille, au foyer domestique.

Travaux manuels, se manifestent, avec un caractère particulier d'excellence, la dextérité, Vintelligence ou le goût de Touvrier.

Travaux manuels qui, par diverses causes, ont le mieux résisté, jusqu'à Tépoque actuelle, à la concurrence des machines.

â.

REGLEMENT FIXANT LA NATURE DBS RECOMPENSES ET ORGAltlSAHT LES iURTS

CHARGES DE LES REPARTIR.

TITRE PREMIER.

DISPOSITIONS G^N^RALES.

Article 1". Une somme de huit cent mille francs (800,000') est consacrée aui réi'ouipenses qui doivent être décernées à loccasion de l'Exposition universelle de 1867.

Art. s. Il est institué un Jury international chargé d attribuer les récompenses.

Le Jury international est composé de six cents membres, répartis entre les différentes nations , d'après la proportion des surfaces occupées par les produits de chacune dalles.

Le résultat de la répartition est indiqué par les tableaux A et B annexés au présent Règlement.

N- h, 603

Art. 3. Les membres français du Jury international des récompenses sont nom- mes par ta Commission impériale.

Les membres étrangers sont désignés respectivement par la Commission nationale de chaque pays.

Toutes les nominations doivent être faites avant le i" décembre 1866.

La Commission impériale, après s être concertée avec les diverses Commissions étran- gères, répartit les membres du Jury entre les Classes.

Art. h, Le Jury international doit accomplir ses travaux du 1" avril au i& mai 1867.

Toutefois, en ce qui concerne les Classes 5 9, 67 à 88 et gS ^^^ les opérations du Jury se poursuivront pendant toute la durée de l'Exposition.

Art. 5. La distribution solennelle des récompenses est fixée au 1" juillet 1867.

TITRE H.

DISPOSITIONS SPÉCIALES C0NGBRNA7IT LE GROUPE DES OEUVRES D'ART.

Art. 6. Les récompenses mises k la disposition du Jury inlernational , pour les œuvres d'Art, sont réglées comme suit :

17 grands prix, chacun d'une valeur de â,ooo'

3a première prix, chacun d'une valeur de 800

kk deuxièmes prix, chacun d'une valeur de 5 00

66 troisièmes prix, chacun d'une valeur de koo

Art. 7. Les récompenses instituées à l'article 6 sont réparties comme il suit entre les quatre sections des Beaux-Arts qui correspondent aux Classes du 1*' Groupe :

1" Section. Classes 1 et 1 réunies : 8 grands prix, i5 premiers prix, 90 deuxièmes prix, a/i troisièmes prix;

9' Section. Classe 3 : h grands prix, 8 premiers prix. 19 deuxièmes prix, 19 troisièmes prix;

3* Section. Classe 6 : 3 grands prix, 6 premiers prix. 8 deuxièmes prix, 6 troi- sièmes prix;

h' Section. Classe 5 : -x gi-ands prix, 3 premiers prix, k deuxièmes prix, k troi- sièmes prix.

Art. 8. l^e Jury pour le Groupe des œuvres d'Art comprend soixante-trois membi*es.

•'^ (classe Sa : Moteurs, générateurs et ap- PagricuUurc. Classes 83 à 88 : 9* Groupe,

pareils ro(H»oiques spécialement adaptés aux Produits vivants et spécimens dVtahlissonicnts

besoins de rExposilion. Classes 67 à 73 : de Tborticullure. Classe 96 : Instniments et

7* firoape, Aliments à divers degrés de prépa- procédés de travail spéciaux aux ouvriers chefs

ration. Classes 76 à 89 : 8* Groupe, Pro- de métier. doits viwols et spécimens dVtablissements de

604 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

La proportion noniërique des membres français et étrangers, dans chacune de quatre sections , est indiquée par le tableau A annexe au Règlement.

Les membres français des quatre sections sont nommés par la Commission impériale parmi les membres du Jury d'admission. D seront choisis, en nombre égal, sur chacune des ti*ois listes qui auront concouru h la formation de ce Jury, institué conformément à la décision du 13 mai 1866.

Les exposants ayant accepté les fonctions de membre du Jury international pour les œuvres d*Art ne sont pas exclus du concours pour les récompenses.

Chacune des quatre sections est présidée par un de ses membres, choisi par la Cooi- mission impériale. Deux des présidents sont Français.

Art. 9. Les quatre sections peuvent se réunir pour proposer, s*il y a lien, des modifications à la répartition des récompenses, telle quelle est établie à Tarticle 7.

La Commission im[)ériale daigne un de ses membres pour présider les quatre sec- tions réunies.

TITRE in.

DISPOSITIONS SPÉCIALES COIfCEBNANT LES NEUF GROUPES DES PRODDITS DE L'AGRICDLTt'BE

ET DE L'INDUSTRIE.

Art. 10. Les récompenses mises à la disposition du Jury international, pour \& produits de Tagnculture et de Tindustrie, sont réglées comme suit :

Grands prix et allocations en argent d'une valeur totale de deux cent cinquante

mille francs (35o,ooo'); Cent médailles dor, d'une valeur de mille francs chacune; Mille médailles d'argent; Trois mille médailles de bronze ; Cinq mille mentions honorables, au plus. Toutes les médailles ont le même module.

Art. 11. Les grands prix sont destinés à récompenser le mérite des inventions ou des perfectionnements qui ont apporté une amélioration considérable dans la qualité des produits ou dans les procédés de fabrication.

Art. 12. L'attribution des récompenses instituées à l'article 10 pour les neof Groupes de l'Agriculture et de l'Industrie résulte des opérations successives de Jurys de Cloêse, de Jurys de Groupe et d'un Conseil supérieur.

Art. 13. La proportion numérique des membres français et étrangers dans cha- cun des Jurys de Classe est fixée par le tableau A annexé au présent Règlement.

Art. 14. Chaque Jury de Classe se réunit à partir du i*' avril 1867.

Dans sa première réunion, il nomme un président, un vice-président et un secré- taire. U nomme ultérieurement un rapporteur, dont l'élection doit avoir lieu avant le 10 avril.

Art. 15. Les Jurys de Classe peuvent s'adjoindre des associés ou des experts choisis, soit parmi les auti*es Classes du Jury international, soit en dehors de ce Jury :

V fi. 605

dans ce dernier cas, la nomination de Tassocië ou de l'expei't doit être approuvée par la Commission impériale.

Art. 16. Les exposants qui ont accepte les fonctions de membres du Jury inter- national sont, par ce seul fait, mis hors de concours pour les récompenses.

Les exposants adjoints à un Jury de Classe, à titre d'associés ou d'experts, sont éga- lement exclus du concours, en ce qui concerne les produits de la Classe ils sont appelés à donner leur avis.

Toutefois la Commission impériale se réserve d'autoriser certaines exceptions aux exclusions mentionnées dans les paragraphes précédents.

Art. 17. Les Commissions étrangères sont invitées h désigner, auprès de chacun des Jurys de Classe, des délégués chargés de fournir tous les renseignements de nature à édairer le Jury, en ce qui touche les exposants de leiu* pays. Le domicile de ces dé- légués devra être notifié à la Commission impériale avant le qo mars 1867.

Les mêmes fonctions, pour la section française, sont remplies auprès de chaque Jury de Classe par le Comité d'admission correspondant.

Art. 18. Du 1*' au 1 ^1 avril, chaque Jury de Classe des Groupes a, 3, A, 5, 6 et 10 procède h Texamen des produits et fait, sans distinction de nationalité, le classe- ment des exposants qui lui paraissent dignes de récompenses.

Le Jury de Classe dresse ensuite la liste des exposants qui, par application de l'ar- ticle 1 6 , se trouvent mis hors de concours , et propose les exceptions qu'il juge néces- saires.

H classe enfin, sans distinction de nationalité, les collaborateurs, contre-mattres e( ouvriers , qu'il croit devoir signaler, soit pour des services rendus à Tagriculture ou h l'industrie, soit pour leur participation h la production d'objets remarquables, figurant k TExposition.

Les listes de classement, revêtues de la signature des membres qui ont pris part au travail, seront déposées, par le rapporteur, au Commissariat général, au plus tard le 1 A avril 1867.

Les Jurys de Classe des Classes et 95 fournissent seulement les renseignements nécessaires pour fixer le nombre des récompenses qu'il convient d*attribuer à ces ('Jasses. et proposent les associés qui doivent les seconder pour l'exnmen permanent que réclame la nature des objets exposés.

Si un Jury de Classe n'avait pas présenté, le li avril, les listes indiquées ci-dessus, la Commission im|)ériale pourvoirait d'office è l'établissement de ces listes.

Ait. 19. Du 1*' au 1 & avril, chaque Jury de Classe des Groupes 7, 8 et 9 dresse la liste des associés dont il demande l'adjonction pour l'examen successif des produits pendant la durée de l'Exposition , et fournit les renseignements nécessaires pour fixer le nombre des récompenses.

Art. 20. Les présidents et rapporteurs des Jurys de Classe sont les membres des Jurys de Gmupe; les présidents sont, en cas d'absence, remplacés par les vire-prési- denU.

606 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Un président et deux vice-présidents sont nommés, en dehors de ces membres, pour chaque Jury de Groupe.

La répartition des présidents et vice-présidents des Jurys de Groupe entre les dilTé- i*entes nations est fixée par le tableau B annexé au présent Règlement (colonnes ( et c).

Conformément à l'article 3, les présidents et vice-présidents français sont nommés directement par la Commission impériale; les étrangers sont désignés par les CommiiH sions nationales étrangères.

Le secrétaire de chaque Jury de Groupe est nommé par la Commission impériale.

Art. 21. Du i5 au 98 avril, chaque Jury de Groupe des Groupes a, 3, A, 5, 6 et 1 0 examine les réclamations qui sont de sa compétence , arrête les listes de classe- ment dressées par les Jurys de Classe, et inscrit en regard de chaque nom la récom- pense qu'il propose d'accorder. Pour les Classes Sa et 96 , il arrête seulement le nombre des récompenses.

Il s'adjoint successivement chaque Jury de Classe pour les délibérations qui le con- cernent. Les membres ainsi adjoints ont voix délibérative;

Ces premières opérations des Jurys de Groupe doivent être terminées et le résultat doit en être remis au Commissariat général le a 8 avril au plus tanl. Si les travaux ne sont pas achevés dans ce délai , la Commission impériale y |K>urvoil d'urgence.

Art. 22. Du 1 5 au 98 avril, chaque Jury de Groupe des Groupes 7, 8 et 9 arrête les listes d'associés dressées par les Jurys de Classe, et remet au Commissariat général les propositions relatives au nombre de récompenses qu'il convient d'attribuer à chaque Classe.

Art. 23. Les présidents et vice-présidents des Jurys de Groupe sont appelés à constituer le Conseil supérieur du Jury.

La présidence de ce Conseil appartient à Tun des vice-présidents de la Commission impériale.

Les fonctions de secrétaire sont remplies par le secrétaire et le secrétaire adjoint de la Commission impériale.

Art. 2'i. Du 29 avril au 5 mai, le Conseil supmeur répartit entre les divers Groupes le nombre total des récompenses.

Le Conseil peut, s'il paraît utile d'augmenter le nombre des médailles, proposer à la Commission impériale de prélever, à cet eOet, 5 0,000 francs, au maximum, sur la somme affectée aux grands prix et aux allocations en argent.

Ces travaux du Conseil supérieur doivent être terminés le 5 mai au plus tard.

Art. 25. Un Rapport sur l'Exposition des produits de l'agriculture et de l'indus- trie sera publié sous la direction et la surveillance d'un Comité dont les membres seront nommés par la Commission impériale . sur la proposition du Conseil supérieur.

Art. 26. Du 6 au 19 mai, chacun des Jurys de Groupe mentionné) k Tartide 91 répartit entre les Classes qui le concernent les récompenses fixées par le Conseil ma- rieur.

Le résultat de ce travail est remis au Commissariat général le 1 & mai au plus tard.

Art. 27. Pendant toute la duiée de l'Exposition, la Commission impériale nomme

iN' /i. 607

tous les quinze joara les associes temporaires charge de seconder les Jurys de CUsse dans l'examen des produits, procédés on instruments de travail des Classes 67 è 88, présentés à l'Exposition pour le concours de la quinzaine correspondante.

Ces associés sont choisis d'après les listes arrêtées conformément à l'article 99.

Dès le second jour de chaque quinzaine, chaque Comité temporaire formé des jurés et des associés classe les exposants , collaborateurs et ouvriers qu il juge dignes de ré- compenses, et les range en quatre catégories, sous les titres : Premiers prix , Deuxihnes prix, TrtnsHmes prix. Mentions honorabks, de concours partiel. Cette liste pourra être immédiatement rendue publique.

Art. 28. Du iS au 10 octobre, les Jurys de Grovpe des Groupes 7, 8 et 9, diaprés les relevés des prix et des mentions honorables attribués par les Comités tem- poraires, en conformité de l'article précédent, dressent pour chaque Classe la liste d'en- semble des exposants, ainsi que celles des collaborateurs et ouvriers, et décernent les récompenses que le Conseil supérieur a mises à leur disposition.

Le diplême porte un rappel des prix et mentions que les divers Comités temporaires ont attribués au lauréat pendant la durée de TExposilion.

Art. S9. Les Jurys de Classe des Classes 59 et gS présentent, le 30 octobre au plus tard, à la Conmiission impériale, les propositions relatives aux récompenses que le Jury de Groupe leur a réservées.

La Commission impériale statue immédiatement sur ces propositions.

TITRE IV.

DISPOSITIONS SP^IALES CONCERNANT ON NOUVEL ORDRE DE R^OMPENSBS.

Art. 30. Un ordre distinct de récompenses est créé en faveur des personnes, des établissements ou des localités qui, par une organisation ou des institutions spéciales, ont développé la bonne harmonie entre tous ceux qui coopèrent aux mêmes travaux , et ont assuré aux ouvrio^ le bien-être matériel , moral et intellectuel.

Ces récompenses compreiment : dix prix d'une valeur totale de cent mille francs (100,000'), et vingt mentions honorables.

Un grand prix indivisible de cent mille francs (t 00,000') pourra être en outre décerné h la personne, l'établissement ou la localité qui se distinguerait, sous ce rap- port, par une supériorité hors ligne.

Art. 31. Un Jury spécial apprécie les mérites qui sont signalés pour cet ordre de récompenses et détermine la quotiU^ des prix et la forme sous laquelle ils sont dé- cernés.

La présidence de ce Jui*y appartient à l'un des vice-présidents de la Commission impériale.

Le nombre total des membres est fixé h vingt-cinq , y compris le président.

La répartition entre les diverses nations est fixée dans le tableau B (colonne e).

Les fonctions de secrétaire sont remplies par le secrétaire de la (Commission impé- riale.

608 LIVRE \. - DOCUMENTS OFFICIELS.

Art. 32. A défaut de noinûiation notifiée avant le i*' déoeiubre t866, confor- mément à Tarticle 3 , la Commission impériale choisit les Jurés étrangers parmi les personnes accréditées auprès d eUe par les divers Gouvernements.

Abt. 33. Le nombre de membres présents nécessaire pour rendre valables les décisions du Jury est fixé à dix-huit. Les prix et les mentions honorables sont attribués à la majorité des voix. Le grand prix ne peut être décerné qu'à la majorité des deux tiers.

Art. Sh, Les demandes et documents destinés à signaler, pour le nonvd ordre de récompenses, une personne, un établissement ou une localité, doivent être adressa, avant le i" décembre i8G6, au Conseiller d'État, Commissaire général.

Art. 35. Le Jury tient une première session le i" décembre i866, afin d*arrèter les règles h suivre pour Tinslruction des demandes et de commencer leur examoi.

Art. 36. Dans une seconde et dernière session, du i5 avril au i& mai 1867, le Jury arrête définitivement la répartition et la destination des prix. Ces prix sont distri- bues en même temps que les autres récompenses, le i*' juillet 1867.

Fait et délibéré par la Commission impériale, le 7 juin 1866.

I^e Ministre d*Elat, Viee-PréÊiilent , [a Comeilkr d'Etat, Commiuairê général , Signé E. RoOHBR.

Signé F. Le Play.

Le Secrétaire de la Commiênon impériale ,

Signé E. B. de Chancodrtois.

N" A.

609

PIECES AINMEXEES

AU BàGLBIlECT FIXANT LA IIATUBB DES BécOMPBNSES ET OROAHISART LES JDRT8 CBABGÉ8 DE LES B^PABTIB.

Tableau A. Nombres de» membre» français et étrangers dan» chaque 8ubdtvi»ion du Jury international.

GBOUPIft ET CLASSES.

(Tmr êj§»àm» clMiiAMli«B uacjii •■ BAglcn«at géotfrkl. )

NOMBRE

par da^M.

a

-ta

S

w m S M

NOMBRE

par kérit* de elaucs.

.3

0 m u h.

e

A

a

•i

a u

JURY DES BEAUX-ARTS. (Titrb II.) ^Mlioiu iM Ary et /iiry à» Groupe.

Ii"S«clioii , ClaMW 1 et s réaoiet 9* S«CttOB t ClatM S 3* Section , CUsm 4 ; 4* Section , CUbm S. . . . .

Clasuê i à i

I Prrialdeat da Jory de Groupe

JURY DE L*AGRICULTURE ET DE L'INDUSTRIE. (Titm

Junfi de QmiMt,

Ir.laaeei 6, 7, 8, 9, 10, 11 et i3 ClesM 19

a* Giovri Clouté 6 à i3

ICIaaeee i4 , 16 , 17, 18 , 9s , 34 et 96 Cleeies 16 , 19 , 90 1 >< i s3 et »5

3* GMOVPI Cla»f» i4 à 96

IClaMe* 97, 9S , 99 , So , 3t « 33 et 54 Clatsct 39 , 36, 37, 38 et 39 Cle»*e 36

4* GROVPI Clauei 97 à 39

ICIesaet 4o, 43 et 44 Clu»c9 4i et 46 ClsMee 49 et 4o

5* Gaom Classe» 4o à 46

CtaM«e 47. 4S , 3o, 5 1 , &9 , 83 , 54 « 56 , 39 , 63 et 65 .

Cla»9et 4<{ . 60 , 61 , 69 , 64 et 66

CiaMee 55 , 67 et M

GBOVPB Cloues 47 à 66

I Clease» 67, 68, 69, 70 « 71» 79 et 73

7* GkOVPS classes 67 à 73

IClatMi 74, 75, 76, 77, 7», 79, «o, M et 89. ...

8* GBOOPB Clauts 74 Ù89

I Claeacs 83 , 84 . 85 , 86 , l<7 et A8

GftOVPK Cloues 83 à

Clawee 89 , 90 et 96

Cla>»e 91

Cia»ee* 99 » 93 et 94

10^ GBOVPK Classts C9 à 96

TOTAL dea membres des Jurys de Classe

IIL)

9

5 7

5 4

l

10

7 4 5

6 4 5

4

4

4

7 9 4

14

91

33

3

4

7

i4

11

35

19

11

94

91

98

49

10

10

90

5

5

10

9

19

91

4

4

8

4

6

10

33

33

68

19

19

94

6

9

i5

14

14

98

18

18

36

19

19

94

9

19

91

4

5

9

6

6

19

939

978

5.7

Jurys it Groupt.

4*

9*

Cuacru.

eaoopi. Gaocpt. Gsocrc. CH<'vrc. GMirrc. G*oi ri . Gaocri. Geocrt.

Merabrvs : Le* présidents et rapportears des

Membres : Idem

Membres: Idem i3 Idem

Menbrei : idem 7 Idem

Membres : id m 90 dem

Membres : idem 7 Idem

Membres : Idem 9 Idtm

Membre» : Idem t / fem

Membres : 'dem 7 idem

Vire-(>ré«ident* de» 9 Jurys de Groupe

Préaidenls des 9 Jurys de Groupe ,

Conseil

8 Jurys de Classe. i3 !• em

GaOQPBSS A lOw I Membres : Les présidents et vice-pré«i(lents des 9 Jurys de Gruupe. , I Président: L'un des vice-pr4»idenls de U Commission impériale.. ..|

JURY SPÉCIAL DU NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES. (Tirai IV.)

Pf sa*dent : L'na des vice- président s de la Commission impériale.

TOTAVX

Bdeerve

TOTAL OAIÉIAI...

NOMBRES

TOT A 0 1.

9

Su

e

a ».

«7

>5

96

33

36

43

»7

99

5i

54

14

14

18

iH

19

19

»9

93

16

96

96

14

40

i4

19

14

l

11 &

18 9

I

11

5

s

a

M

19

14

96

l

8 6

i5 11

7 10

8

19

i5

99

«9 1

34

63 1

4s 59

79

59

io5 98

36

a4

18

9

l':|'*l*îl I I

8

1

16

960

3io

94

1

570 So

600

39

610

LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Tableau B.

>

Rkpàrtition de» membre» du Jcitr intebkationàl entre le» différente Etats ^ baaée mr le» eepace» que ce» Etat» occupent dan» VEjj>o»itiùn,

wm

DÉSIGNATION DBS ÉTATS.

(Rang^ suitanl Tordre des emplaeemeols oecupës dans le palais du Champ de Mars.)

Empire Français

Royaume des Pays-Bas

Royaume de Belgique

Royaume de Prusse

États secondaires de 1* Allemagne

Empire d^Âutriche

Confédération Suisse

Royaume d'Espagne

Boyaume de Portugal

Royaume de Grèce

Royaume de Danemark

Royaumes-unis de Suède et de Norw<^

Empire de Russie

Royaume dllalie

États Pontificaux

Principautés Roumaines

Empire Ottoman

Vice-royauté d'Egypte

États divers de TAsie

Empire persan

États divers de l'Afrique et de TOcéanie

États-Unis d'Amérique

États divers de l'Amérique

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande. . .

Totaux,

JURYS DES BEAUX-ARTS,

M LtAaaiGVLTcta

IT DB L*niBCflTini.

(Titras II e( III.)

«2

**3

Réserve

il

e

2L

a

31

|l

A* B

i

U

ri-

m

k

e

«39

5

7

h

93

87

1

a7

1

«7

1

10

7

A

h

3

8

1 1

30

1

1

1

1

5

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3

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77

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1

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9

9 5

89

5A5

Total céniRAL

JURY néeuL

dn

Doarel

ordre

de

peos»

loa- ûtaée»

aa titre 1?.

9

d)

(1)

(1]

(t>

^j) t 0) 1

,(*)

»(4)

(»)

4t {%) 1

(*)

1 1

3

95

TOTAL

P"

érâT.

960

k

95

3o 3o 3o

19

8 k k 3

9 i3

99 t 1 6 1 3 t 9

10 6

85

570 3o

600

«. T^es asiérisaoea avec nom^n» de rniToi indiqaeot les groaperoenli de pajt qoe Ton a dA dire pour pe pat dépaver le nomibre a5 daoi la d^i^atk» des Jurés pour le nooTel ordre de récoiapcnses. L^attribalioo do Jnré ad\paya le plus largement représenté u'est iaite ici que poar ordre.

j

iV /i.

611

Tableau C.

RécAPiTCLATiOM deê ipotfueê Jixèeê pour la nomination et In travaux du Junr iiUTunNATio^iAL.

NATURE DKS OPKR ATiO^S.

Nomination des membres du Jury international (article 3); membres des JnrijM de Cloue (articles 8 et i3); prési- dents et vice-présidents des Jury» de Groupe (articles 9 et ao); membres da Jwry Mpêciai (articles 3i et Sa)

Ouverture de la première session du Jury tpécial du nouvel ordre de récompenses. (Article 35.)

Dt'^signation des délégués étrangers auprès des Jurys de Qaue. (Arlicle 17.)

Ouverture des opérations des Jurys de Classe, coïncidant avec Tomerture de TExposition. ( Articles /i , i/i et 18.).

Élection des rapporteurs des Jurys de Classe, (Arlicle ih,).

Clôture des opérations des Jurys de Classe de Tagriculhire et de rindustrie, et remise des listes de classement par les rapporteurs. ( Article 18.)

Ouverture des opérations des Jurys de Groupe de Tagricul- ture et de l'industrie. (Articles 91 et 39.)

Ouverture de la deuxième session du Jury spécial du nouvel ordre de récompenses. (Article 36.)

Clôture des premières opérations des Jurys de Groupe de Tagriculture et de Tindustrie, et remise des listes de clas- sement arrêtées, avec Tindication des récompenses pro- posées. (Articles 91 et aa.)

Ouverture de la session du Conseil supérieur de Pagriciilture et de rindustrie. (Article aâ.)

Clôture des opérations du Conseil supérieur pour la réparti- ' tion du nombre total des rt'compenses entre les neuf Groupes. ( Arlicle a '1.)

Ouverture de la deuxième scission des Jurys de Groupe de fagriculture et de Tindustrie. (Article a6.)

Clôture des opérations des Jurys de Groupe pour la réparti- lion des récompenses entre les Classes. (Article 96.). . .

Remise des ré.^ultats du la répartition déBnitivede toutes les récompenses au Commiss;iriat général. (Titres II, III et IV.)

Disiribniion solennelle des ii'cumpcnses. ( Article 3.)

EP0QUK8 FIXEES.

Avant lo i" décembre i8()6.

Le 1*^ décembre.

Avant le 90 mars 1867.

Le 1" avril. Avant le 10 a\nl.

Au plus tard le 1 6 avril.

Le i5 avril.

Le i5 avril.

Au plus tard le a8 a\ril. Le 99 avril.

Le 5 mai. Le G mai. 1^0 la mai.

Au plus lard le 1 '1 mai. U 1" juillet.

•39.

61:2 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

5.

DÉCRET PORTANT MODIFICATION AU NOMBRE BT À LA VALEUR DE8 RBG0MPEN8KS.

NAPOLÉON, par la grâce de Dieu et la volonté nationale. Empereur des FRA^çius,

A tous présents et h venir, saldt :

Vu les articles lo et 3o du règlement fixant la nature des récompenses de TExpo^i- tiou universelle de 1867 et organisant les jurys chargés de les répartir, approuvé par le décret du g juin 1866;

Vu les délibérations de la Commission impériale en date du 1 1 mai et du 17 juin 1867, qui approuvent les vœux émis par le Conseil supérieur du Jury de Tagriculture et de rindustrie et le Jury spécial du nouvel ordre de récompenses ;

Sur la proposition de notre Ministre d'État et des fmances, Vice-Président de ia Commission impériale,

Avons DécRÉTÉ et décrétons ce qui suit :

Article premier. Le nombre des récompenses mises à la disposition du Jury in- ternational, pour les produits de Tagriculture et de l'industrie, est augmenté confor- mément aux propositions du Jury approuvées par la Commission impériale.

La valeur des médailles d'or sera réduite conformément aux propositions du Conseil supérieur du Jury, approuvées ])ar la Commission impériale.

Art. 2. Le nombre des prix du nouvel onlre des récompenses est porté de dix à douze.

Le nombre des mentions honorables du même ordre des récompenses est porté de vingt h vingt-quatre.

Pourront en outre figurer sur la liste des récompenses de cet ordre des citations concernant des candidatures dont les mérites ne rempliraient pas les conditions du pro- gramme.

Art. 3. Notre Ministre d'État et des finances, notre Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, le Ministre de notre Maison et des beaux-arts, Vice- Présidents de la Commission impériale, sont chargés de l'exécution du présent décret.

Fait au Palais des Tuileries, le 99 juin 1867.

Signé NAPOLÉON.

Par r Empereur :

Le Marécliûl de France , Ministre de la Mai$on de V Empereur et des ieaux-arU . Vice-Président de la Commission impériale,

Signé Vaillant.

Le Ministre de r agriculture , du comtnerce et , %g „,; # /.

, ... ir. . I II Le Mtnistre d ttat et des nnatwes ^

des travaur publics, f ice-ntsttient de ta « ., , , ^ , .

., .1 rtce-Préstdent de la Commission tmpertate.

LommiHswii impériale ,

Signé De Forcadk. Signé E. Rouber.

N- 6.

613

6.

^NUMéRATION DBS HERITES SUR LESQUELS PORTAIT L'EXAMEN DU JURY SPECIAL

DU NOUVEL ORDRE DE RECOMPENSES.

BNUMÉRATION DES MÉRITES A RÉCOMPENSER.

I. IllSTITCTIOllS BBMfouilT 1 L*IHPB<T0TAIICB KT AU DÉRUMENT.

Gaines de secours, pour les cas de maladie et de blessure, subventionnées par les ouvriers ou par les patrons. Hôpitaux. Secours aui remmes en couche. Soins aux nouveau-nés. Participation aux assurances sur la vie. Pensions de retraite. Pensions aux veuves et aux oiphelius. Sociétés funéraires. Bains et lavoirs. Sociétés coopératives de consommation ot de crédit Installation hygiénique des ateliers, etc

II. InSTlTUTlORS BBHKDIAAT AU VICB.

Bqiressîon de Tivrognerie. Sociétés spéciales. Éloignement et sui^ veîllance des cabarets. Mesures tendant à conjurer le concubinage. Asso- ciation créée parmi les ouvriers pour réprimer les habitudes vicieuses. Suppression des chômages du lundi. Bons exemples des patrons. ^- Action personnelle. Bonne discipline des ateliers (choix des contre-maîtres, sévé- rité pour rincondnite, suppression des occasions de désordre). Transfor- mation morale de certaines individualités particulièrement corrompues. Primes pour la bonne tenue des habitations

m. IbBTITUTIOBS AHéuOBAKT LESTAT IBTKLLBCTUBL BT HOBAL.

Soins donnés i Tinstmction religieuse et au culte. Construction de cha- pelles.— Aumônier attaché i rétablissement. Création de salles d*asile. Subventions aux écoles locales. Cours d'adultes. Enseignement profes- sionnel. — Ouvroirs pour les filles. Ateliers d'apprentissage. Patronage des apprentis. Bibliothèques. Salles de lecture. Cercles. Divertisse- ments honnêtes fournis aux ouvriers. Sociétés de musique et de gymnas- tique

COEFFICIENT

la faleor relatÎTé des mérites.

61&

|B9

LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

ENUMÉRATION DES MÉRITES A RÉCOMPENSER.

IV. OBOAnBATlOH Dl TBÀTAUI ET Dl 8ALAItl8 TINDART ï ÉUTIl

u coromoH di lh>utbibe.

Travail & la tâche. Primea, gratificationa. Bonne oi^niaation du tra- vail. — Syatèmes d^entrepriae dea travaux , élevant , en quelque aorte , Touvrier à la condition de maître. Accroiasement du salaire avec la durée des eer- vicea. Ouvriera admis à participer aux produita ou aux béné&cea. Goa- ditiona de propreté et de décence introduites dana la conatniction et dans la tenue des atdiers, réagissant sur la condition morale des ouvriers. ......

V. SuBVlHTlOaS TBHDART ï BXBDBB STABLB LA COflDITlOn DB L*0UVBIBB.

Avances d*argent faites aux ouvriers pour leur faciliter Fachat on la construc- tion d*une habitation , Tacquisition de terres et de bestiaux , ou pour leur per- mettre de s*exonérer du service militaire. Logements avec dépendances rurales loués à des conditions avantageuses ou foumia gratuitement ainsi que le chauffiige. Fourneaux économiques. Denréea alimentaires, telles que blé, pommes de terre, etc. et objets d^habillement vendus à prix réduits. Assurances contre Tincendie du mobilier des ouvriers aux frais du patron. Dots aux jeunes ouvrières qui se marient. Sacrifices faits en vue d^éviter le chômage. Vêlements spéciaux pour le travail fournis à Touvrier

VI. HaBITLDBS D'iPARGRB.

Caisse d^épai^^Qe établie dans Tusine ou dans la localité. ^- Chiffre élevé des dépôts. Systèmes divers d^encouragement Habitudes dVpargne attes- tées par des acquisitions foncières ou par des achats de valeurs mobilières. .

VU. Habhorib bhtbb lbs pbbsonsbs coopéraht aux hImbs tbavaci.

Absence de grèves et de débats. Entente complète. Tiravail non in- terrompu même au milieu des troubles politiques. Comités institués pour prévenir et trancher toutes les difficultés

VIII. Pbbiianbrci m8 boks bapports bbtbb lbs pbbsomrbs

COOPéRAST AUX HÉMBS TBAVADX.

Attachement traditionnel des ouvriers à rétablissement ils sont en»- ployés. Générations se succédant de père en fils dans le même établisse- ment. — Rapports personnels des ouvriers et du patron. Faits particuliers de reconnaissance et d'union

GOEPFIGIBirr

IIDIQCABT

la taleur ralaUve dat méiitn.

3

N' 6.

615

ÉNUNÉRàTlON DES MÉRITES X RÉCOMPENSER.

IX. AlLIARGI DBS TBÀYAUX AeBICOLES £T MANUFACTURIERS.

Ouvrière employés dans les manufactures, cullivaut les jardins qui leur sont loués ou vendus avec Thabitalion, possédant des terres et les exploitant. Vaaie domaine agricole uni à rétablissement industriel et exploité par le patron ou les ouvriers. Ouvrière agriculteure exploitant diverses indus- tries manufacturières

X. PaopBiiré db l^iiabitatiofi oo pebmaxehcb.pes locations.

Construction d^habitations pour les ouvriers. Système de libération par annuités. Ouvrière propriétaires de maisons et de terres. Familles d^oavriere se perpétuant au même foyer

XI. RbSPBCT ACCOBDé AU CABACrâRB DB LA JBCKB PILLB.

KUbliasemenls n'employant pas de jeunes filles, même au détriment de rindustrie. Ateliere spéciaux pour celles qui travaillent à Tusine. Sur- veillance sévère et bien exercée. Orphelinat pour recevoir les jeunes filles qui sont sans famille. Réfectoires particulière. Direction exercée par une personne respectable. Bonnes mœure conservées. Absence de naissances illégitimes

XII. Respect AccoBDé au cABACTàRB de la MâsB db famille.

Adirité de la mère de famille concentrée au foyer domestique. Travail i domicile donné par le patron. Conditions particulières faites aux mères de famille qui travaillent dans les ateliere. Possibilité pour elles de vaquer aux soins du ménage

XIII. MéaiTBS PABTICIUERS.

Esprit religieux répandu et enraciné. Influence pratique et journalière de cet esprit sur la conduite de chacun. Conditions traditionnelles d'har- OMMiie, de bien-être et de moralité maintenues intactes dans une localité et associées i une prospérité soutenue et progressive. Sollicitude témoignée par le patron pour la santé de Touvrier dans la construction et Tinstallation des ateliere. Vastes élaliliasements industriels créés dans des centres ruraux, y apportant Paisance, sans compromettre les bonnes mceure. Avantages marqués dérivant de la grande propriété rurale unie â Tindustric. Avantages marqués dérivant de la petite propriété mrale unie à l'indus- trie. — Localité transformée, au point de vue du bien-être et de Tharmonie, par les efforts d'un grand propriétaire ou d'un chef d'industrie. Grande fécondité des iamilles et aptitudes particulières pour la colonisation riche .

COEFFICIENT

INDIQUANT

It valeur relative des mëritet.

5

5

.5

Daot chaque eai particulier, oo laine au mp- porteor le loio propoaer coefli- cieotqai convenait à ce gmre <!• m^ rite*.

616 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS. "-"

N* 7.

BAPPORT DE S. EXG. LE MINISTRE D'ETAT, YICB-PRESIDENT DE LA COMtflSSlO!! IMPERIALE, LU À LA DISTRIBUTION DES RECOMPENSES, LE 1*' JUILLET 1867.

Sire,

Au début de cette solennité, le devoir de la Commission instituée sous la présidence d'honneur de Son Altesse le Prince impérial, que nous voyons avec tant de joie auprès de l'Empereur, est de retracer, en traits rapides , les efforts qu'elle a faits pour accom- plir la mission qui lui a été conGée par Votre Majesté , de signaler les concours empres- sés et utiles qui ont facilité la réalisation de son œuvre ; enfîn, d'indiquer les caractères et les résultats principaux de cette grande exhibition internationale.

Les obstacles que la Commission impériale avait à surmonter étaient considérables. Il fallait transformer le Champ de Mars , y élever toutes ces constructions qui sont For- nement du Parc, édifier le Palais, vaste monument qui s'étend sur une surface de i5 hectares, pois y installer et y classer les produits exposés ; enfîn prévoir et satisfaire les besoins créés par cette immense agglomération de choses et de personnes.

Le temps pour parvenir à un tel résultat nous était parcimonieusement mesuré : quelques mois seulement nous étaient accordés , et des intempéries prolongées devaient encore venir en gêner Temploi.

Les proportions de l'entreprise étaient d'ailleurs bien supérieures à celles des exposi- tions précédentes.

L'énonciation de quelques chiffres suffira pour les déterminer.

La surface occupée parle Palais et ses dépendances était, en i855, de i5 hectares, de 19 hectares et demi en i86â ; elle atteint, en 1867, plus de Uo hectares, dont le Palais couvre plus du tiers.

Le nombre des exposants, dont le chiffre était de 99,000 en i855, et de 98,000 en 1 869 , atteint aujourd'hui celui de 60,000.

Le poids des produits exposés ne doit pas être évalué à moins de 98,000 tonnes. La communication établie entre le Palais et les chemins de fer du continent a pu seule fournir le moyen de conduire et d'installer, avec la célérité et le soin nécessaires, cette énorme quantité d'objets , arrivés, pour la plus grande partie, dans les derniers jours du mois de mars.

La force motrice installée pour la mise en mouvement des machines représente plus de 1 ,000 chevaux-vapeur. Le service hydraulique est établi sur la base d'une distribu- tion d'eau suffisante pour défrayer abondamment les besoins d'une ville de 1 00,000 âmes.

Malgré les gigantesques travaux qu'expliquent de telles nécessités, l'œuvre s'est trouvée prête au terme fixé. Mais le succès a-t-il couronné l'entreprise ? Ces efforts réunis

N* 7. 617

ont-ils mérite la double et précieuse récompense qu'ib poursuivaient : Tapprobation de Votre Majesté, les suffrages de Fopinion publique ?

Si nous ne nous Ceiisons illusion , le jugement est aujourd'hui prononcé. Tout le monde a été frappé de la conception du plan général et des facilités qu'il offre à la comparaison et h Tétode. Chacun approuve cette loi d'unité qui rapproche , au Champ de Mars , les beaux-arts, findustrie, l'agriculture, l'horticulture, autrefois disséminés dans des lo- caux distincts, et qui présente dans la même enceinte toutes les manifestations de l'acti- vité humaine.

L'opinion publique reconnaît que l'édiGce, un instant critiqué, est parfaitement ap- proprié à sa destination; elle comprend que les conditions nécessaires d'un classement méthodique et clair des nations et de leurs produits ne pouvaient être sacrifiées à la recherche d'un aspect monumental , et que de vastes nefs auraient écrasé les objets exposés, au lieu de les mettre en relief dans leur véritable milieu.

Une nef à hautes dimensions devait être exclusivement réservée aux machines, h ces engins puissants de l'industrie moderne qui exigent une installation proportionnée à leur masse, et un espace dans lequel leur force et leur précision puissent s'exercer sans confusion, sans entraves et sans danger.

Les dimensions hardies de la galerie circulaire, sillonnée par une plate-forme qui isole et protège le public du contact des machines, ont heureusement réalisé ce pro- gramme, et démontré tout à la fois la perfection atteinte par nos constructions en fer et le haut mérite de l'ingénieur qui a dirigé ces travaux.

La bveur des visiteurs français et étrangers a également consacré le succès des ate- liers du travail manuel , l'on voit l'habileté de l'ouvrier transformer ingénieusement la matière et lutter avec les machines de perfection et de rapidité; des galeries de l'his- toire du travail , riches des trésors empruntés aux collections publiques et particulières; du Parc, avec ses cités ouvrières, ses types de constructions des divers pays, si origi- naux et si pittoresques ; du Jardin réservé , sorte d'oasis improvisée au milieu de ter- rains arides; des mesures prises pour profiter de l'heureux voisinage de la Seine, qui donne k ces tableaux variés le cadre même du fleuve « animé par les pavillons de sa flottille de plaisance; enfin, de l'Exposition de Billancourt, l'agriculteur peut voir fonctionner les outils qui l'intéressent et suivre Fexpérimentation des divers systèmes d'exploitation.

Il nous est permis, Sire, sans blesser les règles de la modestie, d'énumérer avec quelque complaisance tous ces éléments de succès. Les efforts de la Conunission impé- riale, la haute expérience et le dévouement du Commissaire général, le zèle soutenu de ses collaborateurs n'auraient pas suffi pour surmonter les difficultés de l'entreprise. Nous n'avons & l'ceuvre qu'une part secondaire ; l'honneur principal en appartient à d'autres, et nous voulons consigner ici l'expression de noire reconnaissance envers eux. Les commissions étrangères , composées d'hommes éminents de tous les pays , ont eu , dans leurs sections respectives, la latitude la plus entière. C'est donc à elles que revient le mérite de toutes ces installations originales et élégantes qui ont, par leur variété, tant contribué à la beauté de l'ensemble.

618 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Dans la section française, le travail des admissions a été préparé par des oomitës spéciaux avec zèle et conscience.

L'admission une fois prononcée, il fallait procéder à la récepticm et i rinstallation des produits. Au lieu de centraliser entre ses mains ce travail délicat, la Commission impériale la conGé k des syndicats de délégués , librement élus on acceptés par les exposants, et qui se sont acquittés de leurs mandats avec un désintéressement et une impartialité unanimement reconnus.

Mais les véritables créateurs de toutes ces splendeurs qu'admirent les flots pressés de visiteurs, ce sont les héros de cette grande solennité, ces cinquante mille artistes, industriels, fabricants, et leurs millions d'ouvriers, dont les travaux constituent à la fois la richesse des peuples et Tbistoire de la civilisation.

U fallait choisir les plus dignes entre tous ces compétiteurs. La mission était hé- rissée d'obstacles; elle a été confiée à un jury international, vaste et imposant tribunal, composé de six cents membres choisis parmi les notabilités scientifiques, industrielles, commerciales, artistiques, sociales, de tous les pays. Ce tribunal a fonctionné sans re- lâche, n a su s'élever dans ces hautes et sereines r^ons toute partialité disparaît, oii l'esprit de patriotisme lui-même s'efface avec respect devant un sentiment plus noble encore, celui de la justice. Sous cette généreuse inspiration, les questions les plus con- troversées de prééminence entre les diverses industries exercées chez des nations rivales ont été abordées et résolues avec une haute sûreté de vues.

Grâce à une activité qui a surmonté toutes les fatigues, les décisions demandées au Jury pour le i*' juillet sont toutes rendues, et le résultat peut en être proclamé aujour- d'hui devant Votre Majesté.

Le Jury a attribué aux exposants ^'^ :

64 grands prix, 883 médailles d'or, 3,653 médailles d'argent , 6,565 médailles de bronze , 5,8oi mentions honorables.

Malgré ce grand nombre de récompenses, le Jury a borner ses choix et laisser en dehors de toute désignation d'intéressantes exhibitions, des mérites distingués, des efforts industriels dignes des plus sérieux encouragements.

Le Jury du nouvel ordre de récompenses a rempli non moins dignement sa tâche, compliquée d'investigations difilciles , puisqu'il s'agissait pour lui , non d'examiner des produits industriels, mais d'analyser et de comparer des faits sociaux. Il a accordé douze prix , vingt-quatre mentions honorables et quatre citations.

La solennité actuelle trouve son couronnement dans la proclamation de récompenses

(0 Dans les chiffres suivants ne sont pas com- clôture de TEiposition. Les grands prix des

prises les récompenses concernant les 8* et 9* Beaux-Arts sont compris dans les 64 grands

groupes (agriculture et horticulture), la classe prix. Les i*% s* et 3* prix ont été comptés

5a et la classe 96, qui seront décernées' â la avec les médailles.

N- 7. 619

pliis hautes eooore. Votre Majeslé a daigne accorder aux plus ëminenls des concurrents de cette lutte pacifique son ordre impérial de la Légion d'honneur.

La Commission impériale dépose au pied du Trône ses plus humbles remerclments pour de tels témoignages d*une auguste sympathie.

Pennettez-nous, Sire, avant de terminer ce rapport, d'émettre quelques apprécia- tions sur le caractère et les résultats principaux de l'Exposition universelle, sans tou- tefois prétendre en mesurer toute la portée politique et internationale. Un de ses titres a Tatteotion des contemporains et de la postérité est certainement son caractère d'uni- versalité. L'Europe n'a pas seule pris part à ce concours; le Nouveau Monde, l'Afri- que, lexlrème Orient sont venus ajouter des traits nouveaux à sa physionomie.

Les États-Unis d'Amérique, éloignés, en 1869 , des émulations pacifiques par une grande guerre, ont réclamé à l'Exposition de 1867 la place que leur assigne dans le monde leur importance politique et industrielle, et ils ont noblement tenu leur rang.

Les Etats de l'Amérique centrale et méridionale , qui avaient confié au zèle d'un syn- dicat leurs intérêts collectifs, ont donné è leur exhibition un éclat exceptionnel.

L'Empire ottoman et les États musulmans de l'ouest et du nord de l'Afrique ne se sont pas bornés k nous envoyer leurs produits ; ils nous ont en quelque sorte initiés à leur civilisation en transplantant au milieu du Champ de Mars leurs monuments, leurs habitations et le spectacle de leur vie domestique. L'honneur de ces innovations revient À rintervention personnelle des souverains de ces États, qui ont voulu présider par eux-mêmes à l'organisation de leur exposition.

Les pays de l'extrême Orient, qui s'étaient tenus jusqu'ici en dehors de nos exhibi- tions internationales, ont été amenés par le zèle de nos agents consulaires, de nos né- gociants, de nos missionnaires, de nos savants, à prendre part à ce concours des peu- pies. Le génie des inventions a multiplié le temps et comblé les distances. Ces grandes et industrieuses nations qu'on appelle la Perse, la Chine, le Japon et leurs satellites, sont désormais attirées dans l'orbite de notre civilisation, au grand avantage de la prospérité et du progrès universels. Cette réunion dans une même enceinte de tous les peuples n'ayant d'autre ambition que celle du bien, d'autre rivalité que celle du mieux, et étalant h l'envi leurs produits, leurs ressources, leurs inventions, se présente à l'in- telligence étonnée et à l'âme émue comme le tableau grandiose des conquêtes succes- sives du travail des siècles et des progrès incessants de la perfectibilité humaine.

L'organisation du dixième groupe et l'institution de récompenses spéciales ont eu pour objet la manifestation solennelle de ces améliorations morales qui sont h la fois le devoir et l'honneur de l'humanité.

Ije dixième groupe comprend les objets qui intéressent particulièrement la condition physique, matérielle et morale des populations. 11 suit le travailleur dans les diverses phases de son existence : écoles d'enfants , d'adultes , objeU h bon marché d'usage do- mestique, habitations, costumes, produits, instruments et procédés du travail. Ce plan, consciencieusement rempli , met |)Our la première fois dans une complète lumière ces éléments modestes, mais puissants, de progrès social, à peu près négligés dans le sys- tème des expositions précédentes.

620 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

La création da nouvel ordre de récompenses a en pour but de signaler les services rendus par les personnes, les établissements, les contrées qui, par mie organisation on des institutions spéciales, ont posé les bases et assuré le développement de la bonne harmonie entre ceux qui coopèrent aux mêmes travaux.

Cette création a donné lieu à une vaste et minutieuse enquête poursuivie pendant six mois par le jury dans les principaux pays qui ont pris part à ce concours, et sur tous les faits intéressant ce problème dont l'équitable solution importe à la stabilité des sociétés modernes. Notre travail ne sera point stérile. Il aura des imitateurs. Il ouvrira de nouveaux horizons aux explorations des bons esprits et des ccsurs généreux. Ce sera Honneur de l'Exposition universelle de 1867 d'avoir frayé la voie à ces hautes investi- gations internationales.

Ainsi l'Exposition universelle rév^e des procédés industriels nouveaux et des initia- tives qui, sans elle, auraient pu rester impuissantes ou ignorées; met en lumière cette loi de la division du travail aussi féconde entre les nations qu'entre les individus ; donne une éclatante consécration à ces principes de liberté commerciale hardiment inaugurés en France par Votre Majesté; multiplie entre les peuples les relations économiques, et marque, à une date prochaine, la solutioïi féconde du problème de l'unification des poids , dés mesures et des monnaies.

L'Exposition internationale produit des fruits plus précieux encore : elle dissipe des préjugés invétérés, renverse des haines séculaires, et fait naître des sentiments d'estime réciproque. Les peuples, attirés par ce spectacle extraordinaire dans cette capitale splen- dide, y cherchent vainement les traces des révolutions passées, et y trouvent partout cette grandeur et cette prospérité que produisent la sécurité du présent et la juste con- fiance dans l'avenir. Les princes et les souverains, attirés par une noble hospitalité, viennent tour à tour échanger dans ce temple de la civilisation ces paroles amies qui ouvrent à toutes les activités humaines de calmes horizons et affermissent la paix du monde.

A tous ces titres. Sire, l'Exposition universelle de 1867 fournira une page brillante à l'histoire du règne de Votre Majesté e des grandeurs du xix* siècle.

iV 8. 621

N'8.

BAPPORT DE S. EXC. LE MINISTRE DE L^AGRIGULTURE, DU COMMERCE ET DES TRAVAUX PLBLICS, VICE- PRESIDENT DE LA COMMISSION IMPERIALE, LU À LA DISTRIBUTION COMPLEMENTAIRE DES RECOMPENSES, LE 5 JANVIER l868.

Sire,

Dans la sëance solennelle de la distribution des récompenses de rExposilion univer- selle qui a eu lieu le i*' juillet dernier. Votre Majesté a daigné accorder un certain nombre de promotions et nominations dans Tordre impérial de la Légion d'honneur.

Cette distribution n*a pas compris toutes les classes de produits exposés.

L agriculture et Thorticulture ont donné lieu pendant toute la durée de l'Exposition à une série de concours partiels qui se sont prolongés jusqu'à la fin du mois d'octobre dernier. D'autres exposants, appelés à exécuter devant le public des travaux mécaniques oo manuels, n'ont pu être jugés définitivement qu'à l'époque de la clôture. Ces expo- sants appartiennent aux catégories suivantes :

Groupe VIII (classes 'jk à 8a). Produits vivants et spécifnens d*élablissements ds f agriculture.

Groupe IX (classes 83 à 88). Produits vivants et spécimens d'itahlissetnents de Vkorticulture.

Groupe VI (classe 5 a). Moteurs, ffénerateurs et appareils mécaniques spécialement affectés aux besoins de l'Exposition,

Groupe \ (classe 96). Instruments et procédés de travail spéciaux aux ouvriers chefs de métiers.

Les jurys internationaux ont déjà désigné, parmi les exposants de ces divers grou|ies, ceux qui ont mérité d*oblenir les grands prix , les objets d'art et les médailles accordés par la Commission impériale.

Votre Majesté a bien voulu décider en outre que de nouvelles distinctions honorifiques seraient données à plusieurs des exposants dont le mérite a été constaté dans cet exa- men complémentaire du Jury international.

L'Empereur a [lensé également qu'il ne conviendrait pas de laisser en dehors de ces distinctions d autres mérites d'un caractère particulier, mais non moins dignes d'être récompensés.

La (commission d'encouragement, instituée par le déci'et impérial du *ij novembre 1 866 , pour les études à entreprendre par les ouvriers , contre-maftres roo|KTaleiu^ de

fi22 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Tagricuiture et de l'industrie, a signalé à l'attention de Votre Majesté les services rendus et les travaux exécutés par leurs délégués. Des rapports remarquables sur diverses parties de l'Exposition française et étrangère ont été remis par eux à la Commission d'encouragement, qui a reconnu que ces rapports contenaient des éléments précieux pour le progrès de l'industrie et en a ordonné l'impression. Les décorations demandées pour cette nature de services sont comprises dans ce travail complémentaire.

Au moment oii la Commission impériale est sur le point de terminer sa tâche la- borieuse, elle se félicite de pouvoir une fois de plus exprimer à l'Empereur sa profonde reconnaissance pour les nouveaux témoignages de la haute bienveillance de Voti*e Ma- jesté.

N°9.

DISCOURS PRONONCÉS AU BANQUET DES COMMISSAIRES ÉTRANGERS. (Elirait da Moniteur des 37 et 98 octobre 1867.)

Aujourd'hui samedi â6 octobre 1867, a eu lieu, dans les salons de l'hôlel du Louvre, le grand banquet d'adieu offert par les commissaires étrangers à la Commis- sion impériale de l'Exposition universelle.

Cette fête magnifique, qui réunissait plus de trois cents convives, était présidée par lord Granville.

Au dessert , lord Granville s'est levé et a porté le premier toast en ces ternies :

rr Monsieur le ministre d'Etat, vice-président de la Commission impériale, rr Messieurs,

rrJ'ai l'honneur, au nom des commissaires étrangers, de vous porter un toast. Ce serait présomptueux de ma part, ce serait presque un manque d'esprit de vous parler des grandes qualités personnelles de l'Empereur, des quahtés élevées et charmantes de l'Impératrice et des dispositions pleines d'espérances du Prince Impérial.

(T L'Empereur a voulu cette année renouveler et dépasser les succès de i855. Il a désiré rendre l'Exposition digne de la France, cette France si bien disposée à offrir une noble hospitalité aux simples ouvriers comme aux grands princes de tous les pays. C'est à l'Empereur que l'Exposition doit son existence; c'est le Prince Impérial qui en est l'auguste président.

(t Je vous propose de boire à la santé de LA Famille impériale. rrViVE l'Empereur! rrVivE l'Impératrice I (tVivr i.r Prince Impérial

N* 9. 623

Son Exe. M. Roiiher a pris ensuite la parole :

(TxUbSSIKITRS,

«r Notre honorable président vient de porter en termes ëlevës et chaleureux un toast h FEmperetu* et è la Famille impériale. Vous avez répondu par les plus sympathiques acclamations.

(T Permettez k un ancien serviteur de TEmpire de vous remercier avec efiusion de ces ovations légitimes.

ff A mon tour, j*ai llionneur de vous proposer la santé des souverains et des chefs des gouvernements étrangers alliés de la France. Ces deux toasts sont, Tun et l'autre, des vceux d*union et de concorde. Il résument dans leur plus haute philosophie les enseignements de TExposition universelle.

«En effet. Messieurs, étudiez cet immense ensemble des chefs-d*œuvre du travail humain, dont les premiers remontent h ces siècles que l'histoire pénètre d*une lumière indécise. Interrogez chez les divers peuples les manifestations de leur industrie et de leur agriculture, constatez tour à tour les lacunes, les défaillances, les temps d arrêt ou les progrès rapides, les développements de fart, les découvertes de la science et du génie; point n'est besoin de consulter lliistoire de ces nations et de lui demander les causes de telles oscillations. Les unes sont dues aux anarchies intérieures , ce fléau de tous le plus désolant, ou à de douloureuses guerres internationales qui ont alangui et paralysé la vie; les autres ont pour mobile la sécurité et la quiétude sociales qui ont conservé au labeur de l'homme sa féconde virilité. Sans doute Tespoir d'affranchir l'hu- maniié des calamités de la guerre serait une illusion; la tâche est plus bornée et plus modeste : on ne doit aspirer qu'è l'attéuuation du mal. Mais placer sous les yeux du moode le spectacle magnifique et émouvant des grandeurs du travail, n'est-ce pas répandre dans les Ames cette foi vivifiante que la mission supérieure de ceux qui gou- vernent est le maintien de la paix entre les nations? ( Vifs appUmiissements.)

«rCes paroles semblent i^ecevoir des événements du jour une contradiction et un démenti. Quelques-uns redoutent qu'une nation voisine assume la lourde responsabilité d'une guerre avec la France. Cette inquiétude est, je crois, sans fondement.

<rLe but unique des résolutions impériales est d'arrêter la marche désordonnée de révolutionnaires dangereux, individualités sans mandat, qui osent violer la foi jurée par les pouvoirs r^^liers de leur pays. (Apphudiêsementê prolongés.) La nation ita- lienne et son souverain savent, grâce à Dieu, que ces anarchistes aveugles menacent autant Florence que Rome , et Fexislence de l'Italie monarchique aussi bien que celle des États Pontificaux. Tai, pour mon compte, confiance dans la sagesse de ce peuple auquel nous avons donné de si nombreux témoignages de sympathie. Il ne se laissera pas traîner à la remorque des passions mauvaises. L'épreuve que nous traversons ne servira qu*è la consolidation de la paix , en comprimant ces violences déréglées et per« torbatrices auxquelles on ne saurait sans honte et sans péril abandonner les intérêts de l'Europe et de la civilisation. (Applaudùsements.)

<^Donc, nous tous qui avons participé et concouru h l'Exposition internationale de

62& LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

1867, soutenons de nos vœux , de nos efforts, de notre loyale influence ces saines doc- trines qui ne font de la force des États que Tannure de leur indépendance ; favorisons , chacun dans notre sphère, ces grands courants pacifiques qui assurent à Factivitë humaine la sécurité, le hien-étre et la richesse, et qui font fructifier ces grands prin* cipes de bonne harmonie écrits dans le cœur de Thomme par la volonté divine.

ir Je bois 1 SANT^ DBS SOUVERAINS BT DBS CHEFS DB GOUVBHICBHBNTS iTRANGBRS klLlÉS DB LA FRANCE, n

Lord GranviUe a répondu :

tr Monsieur lb Ministre d'Etat. ff Messieurs,

crEn entendant, au milieu de ce banquet, la musique allemande, si savamment artistique, une scène de Shakespeare m'est revenue à la mémoire. C'est celle Hamiet, pour se débarrasser d'un courtisan importun , lui présente une flûte et le prie de hii faire rendre les sons mélodieux qu'un maître habile vient d'en tirer.

fr Votre belle langue française me représente cette flàte. Elle vient de nous frapper les oreilles avec toute la justesse et toute la grâce qui lui sont propres, alors qu^un Français et surtout un habile orateur en fait usage. Je vous prie donc de ne pas vous arrêter à mes expressions; mais de croire h la sincérité de mes sentiments. Je vais tâcher de vous exposer brièvement et simplement quelques-uns des motifs du toast que j'ai l'honneur de vous porter au nom des commissaires étrangers.

ffLes expositions. Messieurs, de même que les jours, se suivent et ne se ressemblent pas.

crCe serait peut-être de l'érudition puérile de vous dire que ce lut Sully qui le pre- mier en eut l'idée.

rrPlus tard, en 1798, la première fois que cette idée fut réalisée, on comptait 110 exposants h l'exposition de Paris, au lieu des Ao à 5o,ooo qui se sont réunis cette année.

rrJe me plais à vous rappeler, Messieurs et Mesdames, que ce fut le prince Albert, dont la mémoire sera toujours vénérée dans son pays d'adoption {Applaudiuements)^ qui a réussi avec votre concours à rendre les expositions internationales.

(rOui, Messieurs, nous vous avons demandé des leçons, nous nous sommes efforcés d'en profiter; mais il faut reconnaître que vous nous donnez des exemples de plus en plus difficiles à suivre.

ffEn i85i, je n'étais pas de ceux qui croyaient assister h l'inauguration de la paix universelle. M. le Ministre d'Élat a bien dit que les combinaisons terrestres ne sont pas faites pour détruire d'un seul coup les passions humaines. Cependant je suis con- vaincu qu'en étendant et en développant les rapports industriels de tous les pays, les expositions ont augmenté le nombre des hommes qui apprécient les bienfaits de la paix.

Aussi, Messieurs, c'est un beau spectacle de voir le souverain et le peuple d'un grand

y 9. iiûb

pays qui a tant de droits h se sentir rassasie de la gloire militaire (Applaudusements) ^ abandonnant son Champ de Mars aux luttes généreuses et pacifiques qui marquent les progrès de sa civilisation et qui réaliseront le bonheur et le bien-être général. Et si, par malheur,, dans le cours de cette exposition pacifique, quelques nuages ont semblé SQi^ à rhorizon, espérons, comme disent les montagnards du Nord, qu'ils présente- root leur frange argentée au soleil , et que le ciel en deviendra et plus pur et plus se- rein. (ApplaudiiêemenU.)

«r Je me suis déjà permis de dire que TËmpereur a voulu rendre celle Exposition digne de la France et de ses hôtes. Dans ce but, il a nommé une Commission composée d^hommes politiques, de militaires et de représentants des classes scientifique, artis- tique, productrice et commerçante du pays. Il en a nommé comme présidents succes- sivement deux Princes de la Famille impériale , comme vice-président M. le Ministre d'État, un des hommes de VEurope qui ont le plus fait pour briser les obstacles s op- posant au commerce international. ( Vioe approbation.)

«^ C'est à cette Commission impériale que j ai Thonneur de porter un toast au nom des commissaires étrangers. Nous voulons leur témoigner notre admiration d'avoir orga- nisé Fexposiiion la plus grande, la plus riche, la mieux ordonnée et la plus instructive qui ait eu lieu jusqu'ici; celle qui de tous les points du globe a amené le concours le phis brillant et le plus universel.

irNous sommes reconnaissants du spectacle solennel et plein d'iiilérêt offert par Ja distribution des prix.

•rNons les remercions surtout de la cordialité avec laquelle ils ont accepté notre invi- tation de ce soir, et de la courtoisie qu'ils ont mise à ne pas dédaigner, malgré les tra- ditions classiques de la vieille cuisine française, de goûter à quelques-uns des mets moins orthodoxes que nous avons eu la témérité de leur offrir.

frNous ne considérons pas leur bienveillance comme une politique banale. Nous croyons qu'elle a une portée plus grande : nous nous plaisons à y reconnaître une sym- pathie vraie et croissante pour le génie industriel de nos patries re«|)ectivos , el nous en tirons le meilleur augure pour l'avenir.

vViVR LA COMMISSIO>« IMPERIALE If)

s. Exe. M. de Forcade La Roquette. Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, vice-président de la Commission impériale, s'est ensuite exprimé ainsi :

«"Mesdaurs rt Mrssikijrs,

*Je voudrais pouvoir élre le fidèle interpi^te de la Commission impériale en remer- ciant l'honorable et illustre Président de ce banquet. Les paroles pleines do courtoisie qu'il vient de prononcer, les sentiments qu'il vient d'exprimer, l'appréciation si bien- veillante et si sympathique des travaux de la Commission im|)ériale. sont pour elle la meilleure de;* récompenses de ses eiforls; elles ajoutenf un souvenir précieux ë tons

GiO LIVHE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

ceux que rKxposition universelle de 1 8G7 Iniftsern dans nos esprits el dans nos ctt^ttn. ( Vive approbation.)

trMais, si la Commission im[K^ni»ie est heureuse d*avoir pu mërtter vos éloges, elle considère comme un devoir de reconnaître de son c6lë et de dire hmitement que sa tâche a é\é rendue facile par le concours qu elle a reçu de tous ceux qaî ont participé à cette grande œuvre internationale. Le principal hcmneur, Thonneor d'un succès écla- tant, appartient surtout aux représentants des arts et de l'industrie , de ragncoliiire et du commerce, aux exposants qui , è Tétra^er comme en France, ofol rivalisé d*eflforts, d'habileté, quelquefois de génie, dans ce concours universel ouvert aux émulations ft- condes qui enfantent les chefs-d'œavre, créent la richesse et élèvent le nivAsu de la puissance humaine. {AeeiamatioM.)

fr côté des exposants, il est juste de placer les collaborateurs, officiers ou soMati de cette grande armée des travailleurs qui, cette année, a occupé le Champ de Mars et Taura rempli de ses merveilleux produits comme pour rappeler au monde tes biehfaits de la paix, du travail et de la civilisation. (Applaudissementê,)

ir Aussi, Mesdames et Messieurs, au nom de la Commission impériale, je viens acquitter une dette de reconnaissance en vous proposant de boire à )a santé des eipo- sants et de réunir dans un même toast commun, dans une même pensée et dons un même souvenir, les exposants de toutes les nations, ceux qui sont les hôtes et ceux qui sont les enfants de la France.

rris PORTE L'N TOAST AUX EXPOSANTS. 7)

(^es paroles ont été accueillies par de vifs et sympathiques applaudissements.

Lord Granville a repris la parole :

rr Malgré les compliments flatteurs, peu mérités, que M. le Ministre du commerce vient d'avoir la bonté de m'adresser dans son discours si remarquable par son éloquence et sa cordialité à Tégard des étrangers, je suis honteux de recommencer sitôt à abuser de votre indulgence. Heureusement le toast que j'ai Thonneur de vous porter au nom des commissaires étrangers ne demande aucun commentaire prolongé.

rr Je viens d avoir Thonneur de vous dire ce que je pensais de l'Exposition. Tous nous en avons admiré les merveilles. Presque tous nous savons la part qui en revient è M. le Commissaire général (Applaudissementê) et è MM. les fonctionnaires de la Conimissioii.

rrM. Le Play est un ancien collaborateur a moi. J ai constamment eu l'occasion de remarquer sa capacité , sa fermeté et sa grande expérience. Si vous me demandez quels sont ses talents d'adminirtrateur, je vous dirai : Regardez l'Exposition telle qu'elle est. Si vous me demandez encore quelle est la puissance de sa volonté : il a su inspirer la qualité de l'exactitude, même aux exposants. Nous offrons nos \ives félicitations à M. Le i'Iay et à ses dignes associés. A leur triomphe!

«rVivKNT M. LE ComUUSSAIRR Gl£;<léRAI. ET MM. LES F0?rCTI0\NAIRRS »K LA Coil«ISSIO\

I «PÉRI Ai.E ! ( Applaudissements,)

M- 1). {^"11

§

Kn réponse k ces f'ëiicitalionf « M. Li^ Play. roiiM^îHer tl'Klat . (iOiiiiiiissuire gt-iiiTal , n fMris la parole et s'est oxpnm<$ ainsi :

n>Mc<iDAMES RT MESSIEURS.

irNoas sommes fort honorés, mes collaborateurs et moi, du témoignage (fetitime qui noat est donné; et nous prions Thonorable Président du banquet d'agréer, à ce sujet, nos remerclments sincères.

irPour acquérir quelques droits à ce témoignage, nous avons obéi, autant que le comporte la fragilité humaine, à lespril de concorde.

rNous nous sommés, en outre, inspirés de cette pensée, que le bien et le beau, loi*s- qu'ils n émanent pas directement de la bonté divine, proviennent surtout du bon exempte, et qu'en conséquence la prospérité de chaque exposant est intimement liée à la prospérité de ses émules des autres pays.

frCes mêmes sentiments d'harmonie et de solidarité se sont manifestés chez nos col- lègues de toutes les nations , et ils ont contribtié pour une part considérable au succès de Toeuvre commune.

fr Aussi. Mesdames et Messieurs, ai-je accepté avec empressement In mission de vous proposer le toast suivant :

«rA MM. LIS Commissaires ^tr^ngrrs et à tous leurs habiles collaborateurs!

Son Exe. le maréchal Vaillant, ministre de la Maison de l'Empereur et des beaux- arts, vice-président de la Commission impériale, a porté en ces termes la santé de lord Cran ville :

rr Messieurs.

«Je réponds certainement à votre pensée en vous proposant la santé du comte Cranvitle.

<r Notre illnalre collègue, dont FEurope entière connaît la grande et ulile existence, et qui a présidé avec tant d*éclat, dans sou pays, l'Exposition universelle de 1 86a , était particulièrement désigné au choix de S. M. l'Empereur pour représenter l'Angleterre dans notre commission française; et il a répondu è l'appel de la France avec une cour- toisie et un empressement dont le Gouvernement impérial a été k la fois heureux et fier. Je ne crois pas pouvoir être taxé de flatterie en ajoutant que la présence de lord OranviHe au milieu de nous a été pour ses compatriotes un mobHe de plus pour con- courir a cette lutte paciGque des arts et de Pinduslrie, dont nous avons été les oi^ani- sateiirs, et dans laquelle le peuple anglais a acquis, comme toujours, de nouveaux titres à Testime et à l'admiration de ses rivaux.

•^Quelles que soient les hautes dignités qui ont honoré la carrière de notre collègue et récompensé les importants services qu'il a rendus dans les conseils de sa très-gracieuse Souveraine, l'ancien ministre des affaires étrangères, l'ancien président du conseil, le |7ardien des cinq |K)rts de la Grande-Bretagne voudra bien, je l'espère, se rappeler qiielquefoi<» les travaux de notice Commission.

'lO.

♦;:28 LIVRE V. UOCUMENTS OFFICIELS.

rrPoiir nuiis, niiiiislres de TËmpereur et nioriibi-es de la Commission iin|>ëriale, nous Lunserverons le plus agréable et lepluspr(^cieiix souvenir de cette collaboration si pleine de cordialité; aussi nous remercions MM. les Commissaires étrangers qui, avant de quitter notre pays , ont voulu nous oflrir un banquet fraternel , d'avoir choisi pour nous adresser leur bienveillant adieu un organe aussi autorisé et aussi éloquent que le noble lord.

fr Aidez-nous donc. Messieurs, à acquitter notre dette de reconnaissance en portant ensemble In santé de notre éminent collègue.

"A LORD GranvilleIt»

Lord Gran ville s'est ensuite levé et a porté ainsi la santé drs dames :

ff Monsieur lk Ministre d'État. cr Messieurs et Mesdames,

rrLas paroles trop flatteuses de M. le Maréchal et le bon ticcueil que vous avez bieu voulu leur accorder m ont vivement touché.

(T r^n héritant du nom de mon pèi*e , il me semble avoir aussi recueilli Théritage de cette bienveillance que, dans votre pays. Ton a de tout temps témoignée h nia famille.

rr C'est ce sentiment qui m'a fait agi*éer avec empressejnent ma nomination comme membre honoraire de la Commission impériale et me rend si agréables vos bontés de ce soir.

ff Faible interprète des sentiments de tous les Commissaires étrangers, votre indnl- |[cnce plaidera ma cause auprès d'eux.

ffPermetlez-moi de vous porter un dernier toasL Vous le recevrez avec une ^Taie unanimité internationale.

rr Malgré lesprit inventif de M. Le Play, il n'a pas osé proposer un Jury chai*gé de donner des prix aux beautés de toutes les nations.

rll y a eu sans doute prudence de sa part, en les mettant toutes hors de concours; car ou aurait-il pu ^îherchcr des juges impartiaux? Peut-être aussi a-t-il eu en vue une sage économie; car aurait-il cherché des médailles assez belles et assez nombreuses?

rrl^s dames des différentes nations qui ont bien voulu nous honorer de leur pré- sence, ce soir, me semblent offrir la preuve irrécusable qu'une pareille adjudication n'aurait pas été possible.

rrNous les rcmcrcious du charme et de Téclat qu'elles ont apportés à notre i^uniou. Qu'elles daignent no,us pardonner l'ennui que nos longs discours leur ont causé, et nous leur pardonnons les distractions qu'elles nous ont données. ^

DOCUMENT OFFICIELS. 6^29

.\« 10.

QUrriiS DÉLIVRÉ PAR LA COMMISSION IMPERIALE AU DIRRCTKUK DK.4 SKRVICKS l)K L% COMPTABILITÉ. RRCLEMKNT SUR LA COMPTABILITÉ ET ARRÊTÉ ANNEXES.

ENTRAIT Dr PnOCKS-VKnB.iL DK LA SEANCE DE LA COMMISSION lUrÉllIALE

K?( DATK DU 7 SEPTEMBRE 1 869.

Présidence «le S. Ëxc. le uiapécliat Vaillant, Minislre de la .Maison de rKiii[)ereui' vl des beaux-jirts.

L*ordre du jour appelle Texanien des comptes du direcleur des services de lu coinp- Ubilité.

Lb Président donne la parole h M. Devinck, rapporteur du Coniilé des /iiiai)C(*s, chargé de faire connaître Tétat de la question et de proposer une résolution motivée.

M. Dbvihck expose que, aux ternies de Farticle ^3 , titre Vdu règlement de compta- bilité délibéré par la Commission impériale le q*j juillet i865^^\ le Comité des (inances f*st chargé de suivre et de vérifier au besoin les ofiérations relatives a la comptabilité de la Commission impériale, ainsi que la situation de la caisse. Aux termes de l'article ûti du titre VI du même règlement, un compte général des recettes et des dépenses doit iHre, à la clôture des opérations de rEx{)osition universelle, établi par le Receveur des linances, chargé du service de la caisse et de la comptabilité, et soumis è la Commis- sion impériale par le Commissaire général. C'est donc à la Commission impériale qu'il appartient de donner au Directeur des services de la comptabilité le quitus attestant la n^larité de ses écritures.

La délivrance de ce quitus exigeant au préalable un travail considérable de vérifica- tion, le Comité des finances a senti, dès Tannée dernière, la nécessité de se faire aider dans cette tAche par des collaborateurs dévoués et compétents. Il a demandé, dans sa séance du 5 mars 1868, qu'il lât institué, sous la présidence de M. Devinck, un Sous- comité composé de MM. Klein, Germain Halphen et Flaxland, dont le dévouement ei les lumières s'étaient déjà affirma dans la délicate mission du recouvrement des crëanecs difficiles.

Cette proposition du Comité des finances a été sanctionnée par arrêté de S. Exe. M. le Ministre d'État , vice-président de la Commission impériale , en date du 1 3 mars 1 868 ^*K

Le Sous^omité ainsi institué s'est mis aussitôt k l'œuvre. Sa vérification , sévère et laborieuse, n'a pas porté sur moins de 3o,ooo pièces, il a apposé son visa, après s'être assuré de leur concordance. Ces pièces se composaient de h^jkS oi*donnances et des décomptes, mémoires, certificats de payement à l'appui. Le Comité des finances, qui a constamment suivi ces travaux, sait ce qu'ils ont coûté de temps et d'eflbrts a leurs auteurs, c^est-è-dire h MM. Klein, G. Halphen et Flaxland, qui en ont supporté tout le poids, le président s'étant borné à leur donner son assistance morale et ses conseil» sur les incidents qui pouvaient surgir.

^•^ l> rôglemeiil v»i i-rprodiiit ci-apK's, p. G.'Ja. **^ Cet arn^U; est rf|irodiiit ri-^pK's, |». t).'<7.

()30 LIVRK V. DOCUMKINTS OFFICIELS.

Rapporteur du Sous-comitë de vérification, M. Flaxiaiid a rendu couiple de ses o|ié- rations dans un intëressant rapport qui est dépose sur ie bureau.

Le Soufr-comitë déclare qu'il a reconnu exacte et régulière la comptabilité de V Exposi- tion universelle de i86j et propose, à Tégard des comptes vérifiés, de donner quitus au Direcleur de la comptabilité, dont il apprécie la gestion avec des éloges bien mérités. Le SonsH^omité établit ainsi qu'il suit la balance financière au 3o juin 1869 :

Les recettes générales de TExposition se sont élevées à a6,i 1 /i,66!)' 09'

Savoir''^ : Subventions 1 a, 000,000' 00"

Entrées io,765,&i9 5o

(Concessions et receltes diverses .... 3,378,987 a 6 Matériaux de démolition i,075,q55 33

Total kgal <i6,ii&,66a' 09'

^') Les chiffres résumés des recettes sont furmés par les groupemeDts suivants des cbapitre9 An budget.

Chapitre L Subvention de TKlat 6,000,000' 00'

il. Subvention de la Ville 6,000,000 00

Total 1 9,000,000 00

III. Billets d*abounemcnls 935,o5o' 00'

IV. Enti^ées , 9,880,369 5o

Total 10,765,419 5o

V. Heslaurarits, c(c 475,397' 37*

VI. Salons et boiiliqiies 4o,090 00

Vf I. Bureaux de change 26,000 00

VIll. Chaises et fauteuils 36,ooo 00

IX. Fauteuils roulants 5,ooo 00

X. Bureaux de tabac 70,000 00

XL Droit d^allîchage 75,000 00

XII. Cdlalogiic 393,000 00

XIII. Médailles commémoratives i/i,36i Oo

XIV. Ateliers photographiques 85,ooo 00

XV. Fourniture d'eau 18,757 3o

XVI. Fourniture de gaz 1 oo,454 69

XIX. Waler-closots 95,oi i o5

XX. Vestiaii^es 35,ooo 00

XXL (>>nce86ion des établissements de BillancouK 70,000 00

XXII. Intérêts produits par les comptes courants 9^9,808 89

XXIII. Concerts de Texposition musicale 106,417 4o

XXIV. Recettes diverses 519,899 16

ToTAi 9,973,987 96

XVII. Matériaux de démolition du Palais 1,01 1*779' 89*

X\ III. Malériaiix dt* démolition du Parc. . « 63,470 5t

Total 1,075,955 33

N- 10. (i31

Repoli des recetles 526,1 1 /i,6Gd' 09'

Les dëpemes générales ont atleiut ie chiffre de *i!2,983,8i7 99

Mivoir'') : Établissement de TËxposition 1 7, /i 99.8(38' 80'

Son fonctionnement 3,*ja5,8i 6 0 1

Récompenses 2.tj58,i33 18

Total icki 9-^,983,817' 99'

Il en rësuhe un excédant de recettes de 3,i 3o,8/îi!i' i o'

déposé, sauf un encaisse de 19,301' o3% en compte courant au Trésor.

^') Les chiffres résuroés des dépenses sont formés par les groujtemcnts suivants des cliapiU'es du budget.

Chapitre L Construction du Palais 1 1,788,03/1'^ 93°

IL Subventions pour installations, etc 299,373 30

III et IV. Plate-forme centrale, etc. .'. 1,8/17,557 80

V. Service des eaux 8â6,i3â 38

VL Service du gai 366,io8 60

VII. GIMure du Parc 5o,ooo 00

VIII. Élablissement du Parc 9,879,691 53

IX. Pont reliant la berge au Parc 69,978 96

XV. Beaux-arts 99*595 68

XXV. Remise en état du Champ de Mars 998,975 78

Total 17,499,868 80

X. Subventions pour voyages d'ouvriers étrangers 10,988' 95*

XL Impressions et publicité 9i5,9o5 1 1

XII. Administration et surveillance 919,881 79

XIII. Matériel et frais de bureaux 189,539 78

XIV. Logement des bureaux et du Jury 109,9/19 91

XVIIL Gratifications aux agents français 555,38/i 70

XIX. Prais de représentation 17^,680 09

XXL Intérêts pour avances io,358 99

XXIL Exposition musicale 190,900 59

XXIII. Dépenses non prévues au budget 885,869 ^7

XXIV. Entrelien du Palais 79,58A 87

Total 3,995,8 16 01

XVI. Expériences agricoles etsubventions à la Commission

d'encouragement 597,/! 1 o' 97'

XVII Médailles et récompenses 1,083,199 58

\X. Cérémonie d<>s it^compenscs 578,580 88

Total 3,958, 1 83 18

632 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Dans son appel au public, en avril i865, la Commission impériale dtfclarait que do sérieuses garanties étaient données aux intérêts des souscripteurs : «Admis, disait-^lle. rrpour un simple engagement et un faible dépôt à recueillir un tiers des bénéfîces, ils rrne sont exposés qu'^ des éventualités de pertes limitées, et dont la réalisation semble «•peu probable.»

Les résultats qui précèdent montrent que la Commission impériale a tenu et au delà ses promesses, et que le succès financier a été le complément du succès moral, que personne ne conteste aujourd'hui.

Trois millions de bénéGces, telle serait donc la somme à distribuer entre TËiat, la Ville et les souscripteurs, si les procès encore pendants, et contre lesquels doit lutter la Commission , ne lui faisaient une loi d'ajourner cette distribution jusqu'au moment elle aura obtenu les décisions judiciaires, qu'elle presse de tout son pouvoir.

Le rapport du Sous-comité de vérification a été soumis au Comité des finances dans la séance du sa juillet 1869, présidée pnr S. Exe. M. le maréchal Vaillant, ministre de la Maison de TEmpereur et des beaux -arts, et h laquelle assistait S. Exe. M. Magne, ministre des finances.

Adoptant les conclusions du Sous-comité, le Comité des finances a chargé son r&\y- porteur de les soumettre h la Commission impériale et de lui proposer de donner qui- tus au Directeur des services de la comptabilité.

La (Commission impériale, après en avoir délibéi*é, approuve cette proposition et prend la décision suivante :

Quitus, jusqu'au 3ojuin 1869, est donné à M. Tagnard, directeur des services de In comptabilité.

La Commission impériale vote ensuite des remercîments à MM. Klein, Gennain Halphen, Flaxiand, membres du sous-comité de vérification, pour le soin avec lequel ils se sont acquittés de la mission délicate et laborieuse qu'ils avaient bien voulu accepter.

La Commission, sur la proposition du Président, appuyée par MM. liC Play, Dumas ot Béhic, saisit d'ailleurs cette occasion |)our remercier hautement M. Devinck du con- cours actif cl particulièrement eflicace qu'il a constamment donnée tous les travaux in- liMTssant la gestion financière.

Pour extrait conformr du procès-verbal de la st'ance du 7 septembre i86q :

Le êecrétaire de la Commisnon impériale. Signé K. B. DE Chancourtois.

PREMIÈUE ANNKXK.

RÈr.LEME<ST SVR LA COMPTABILITE DES RECETTES ET DES DEPENSES.

TITRE PREMIER. DU Bl'DtiKT DES HEGETTES ET DES DEPEKSES.

Article premier. Les lecelles elles dc[»ensps dp In Coniniissioii impériale de l'Ex- position iiniveiSHlIe de 1867 su ccinjinsfMil :

N- 10» 633

Foor les recettes ,

Produit delà subvention de FÉtat; Produit de la subvention de la Ville de Paris ; Produit de TAssociation de g^arantie; Produit des entrées; Recettes diverses.

Pour les dépenses.

Personnel administratif; Matériel ;

Construction du Palais de TExposition ;

Dépenses spéciales de l'Exposition (médailles et récompenses, transport des pro- duits des beaux-arts, etc.).

Le budget de ces recettes et de ces dépenses est pi'éparé par le Commissaire géné- ral , examiné par le Comité des finances et approuvé par la Commission impériale.

Ait. 3. Toutes les recettes, quelle que soit leur origine, seront versées chaque jour en compte courant au Crédit foncier de France par Tintermédiaire du Receveur des finances chargé du service de la caisse et de celui de la comptabilité, placés sous sa direction et sous sa responsabilité.

Art. 3. Les dépenses ne devront être autorisées que sur des crédits arrêtés par la Commission impériale, et ne pourront être acquittées que sur des crédits ouverts h chacune d'elles, ni ces crédits être employés à d'autres dépenses.

Le payement des dépenses, sauf celles du personnel et les menues dépenses du ser- vice intérieur, sera effectué par le Crédit foncier au moyen de chèques délivrés par le Receveur des finances chargé des services de la caisse et de la comptebilité, et visés par le Conseiller d'Étet, Commissaire général de l'Exposition universelle.

TITRE II. DB LA LIQUIDATIO?! DK8 D^BXSBS.

Art. à, Aucune dépense h la charge de la Commission impériale de l'Exposition iiuiverselle ne peut être faite que d'après l'autorisation du Président ou d'un membre de la Commission délégué par le Président.

Ijes services de dépenses s'exécutent sous la direction du Conseiller d'Etet, Com- missaire général.

I.ies traitements ou indemnités des agents de la Commission impériale sont déter- niioés par des arrêtés pris par le Président.

Art. 5. -- > Les marchés, soumissions, traités ou conventions relatifs n rEx|iosilion universelle seront préparés par les chefs de service et visés par le Receveur des finances rhargé des services de la caisse et de la comptobilitc'. Ces marchés, soumissions, trai- té» on conventions ne deviendront effectifs qu'apnV lapprolKilion du Prési<lent ou de M>n dék^ué. Ils devront exprimer lobligation, |M)ur tout entrepreneur ou fournisseur, •le proiluire les Wiros jiislificnlifs de In cn»niiro n'snllfint de lexérution du sorviro.

6S& LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

dans le mois qui suit i*achèvenieot des travaux ou fournitures, afin de rapprocher autant que possible de Tëpoque de Texëcution celle de la liquidation définitive de* dépenses.

Art. 6. Les travaux et fournitures relatifs à TËxposition universelle seront con- fiés à des personnes étrangères à la Commission impériale. Les agents placés sîoiis les or- dres de la Commission ne pourront avoir aucun intérêt dans les travaux et Iburiiitores.

Art. 7. Aucune créance à la charge de la Commission impériale ne peut être liquidée que par le Commissaire général ou son délégué.

Art. 8. ^— Aucun payement ne pouvant être effectué que pour Tacquittenient d*un service fait, la constatation des droits des créanciers doit toujours précéder rémission des ordonnances de payement.

Art. 9. l^a constatation des droits résulte des décomptes de tiquidatioo appuyés de pièces justificatives que le Conseiller d'État, Commissaire général, ou son AAégaé, établit pour chaque espèce de dépense.

Art. 10. Les litres de chaque Jiquidatipn doiveni o(lt*ir la preuve deê droits acquis aux créanciers de la Commission impériale, et être établis coofonnémeot aux instructions sur la comptabilité publique.

Art. 11. La production des pièces de dépense ne s'efliectue légalemenl ifue par le dépôt dans les bureaux de la Commission impériale ; la date de cette prodoctioa est constatée au moyen de Finsciiption qui en est faite sur un regiatj^ tenu à cet effet dans les bureaux du service de la comptabilité.

Art. 12. Les traitements ou indemnités se liquident par mois et sont payables à terme échu ; chaque mois, quel que soit le nombre de jours dont il se oompoae, compte |M)ur trente jours; les droits d'un titulaire d'emploi h la jouissance du tml^Dent s'éteignent In (eademain du jour de la cessation dM sei^vLoe par suite, soit de décès. soit de révocation , suspension ou abandon de fonctions.

titrk uj.

DE L''OBI>0>M.\CBM£HT DES DÉPE^SES.

Art. 13. Aucune dépense ne peut être acquittée si elle n a été préalablement ordonnancée par le Conseiller d'Etat, Commissaire général.

Art. 1^. Le Commissaire général fera acquitter les dépenses en délivrant des ordonnances de payement ((ui seront soldées au moyen de chèques sur la caisse du Crédit foncier, ainsi qu'il est dit h l'article 3 du présent règlemenL

Art. 15. Les ordonnances de payement indiqueront le chapitre du budget qui doit supporter la dépense, et désigneront le titulaire de la créance par son nom, et au besoin par ses prénoms , si sa qualité , qui doit aussi être énoncée , ne suffit pas |N>ur eu faire connaître l'individualité.

Art. 16. Les pièces justificatives des dépenses sont déterminées par naiura de service et d après les bases suivantes, savoir,

Pour les dépenses du personnel : états nominatifs énonçiuit lu position tle présence, le service fait, la durée du service, la sonune due en vertu <le i'airétd du Président;

IS* 10. 635

Ppur les ilépeitfes du matériel et les dépenses générales de r}!!)L|H>sUiou :

1* Soumissioos et procès- verbaux d'adjudication, conventions pu nuirchés, s'il y a lieu, dùmeot approuvés par le Président ou son délégué;

9* Décompte de livraisons, de règlement el de liquidation, énonçant le service fait et la sonune due pour àHX)u)pte ou pour solde.

Ait. 17. Toute ordonnance de payement doit indiquer le cliapitre du budget et rappeler le crédit ouvert à ce chapitre, ainsi que le nombre et la nature des pièce» justificatives qui se trouvent jointes k Tordonnance.

Abt. 18. Les ordonnances ont pour objet des payemjçnts pour dépense intégrale, des payements d'à-compte, pour solde, et des payements d avance.

Ait. 19. Les ordonnances délivrées pour le payement int^ral d^un service fait seront accompagnées de toutes les pièces justificatives qui établissent le droit du créancier.

Abt. 20. Les ordonnances délivrées pour un service en cours d'exécution don- neront lieu au payement d'à-compte.

Aucun marché, aucune convention pour travaux et fournitures ne doit stipuler d'à-compte que pour un service fait.

Les èi-comp(e ne devront pas excéder les neuf--dixièmes (9/10) des droits consCaiés |*ar pièces régulières , présentant le décompte du service fait.

Les ordonnances de payement pour solde devront être, en cas de marché ou de con- vention, appuyées du procès-verbal de réception définitive des travaux et du décompte général de Tentreprise , et accompagnées de la remise de toutes les pièces du marché ou convention demeurées entre les mains de Fentrepreneur.

Art. 21 . Les ordounaoces délivrées pour un service k faire donneront lieu aiu payements d'avance.

Des avances pourront être laites, pour frais de déplacement, aux agents de la Com- mission impériale chargés de missions spéciales, et |)our les menues dépenses du ser- vice intérieur.

TITRK IV. DES ÉCIITVIIS DK LA COMPTABILITB.

Art. 2S. Tontes les opérations de recette et de dépense sont centralisées par le Receveur des finances chargé des services de la caisse et de la comptabilité.

Afin d'assurer le contrôle de ces opérations, les écritures sont tenues eu partie double.

Elles comportent un journal général , un grand-livre et des livres auxiliaires.

Le grand-livre ne présente que des comptes généraux et des résultats sonnnaii'es. Les développements sont consignés sur les livres auxiliaires, dont le nombre et la forme sont déterminés par la nature des services.

Une balance générale dn comptes du grand-livre et des livres auxiliniiTs est établie à la fin de chaque mois el remise an Président de la Oommission impériale et au Com- missaire général.

li est dressé par TFicniionH* de la Commission inqiériale, coiifonnéiiient hu modèle

.h V— DOCIMENTS OFFICIEI.n

V II.

•!•> RRIIBTTES ET BW» DCPCISBS Ik LA CLÂTI ■£ »» OPBAATIONS

LB & FÉrmin 1879.

RECETTES.

I.

X V

\\

\ î

^Mv'U'nlJon de rÊtal

^•a>keuiioo de k ville de Paris

i*iv^ par abtfoneuent

'iu>î%» pttT toiimiqueU ,

>t*>4jiurateurs et limonadiers

NàM>us>> e4 boutiques

>uf>*4ux de change

r)4i>es,.

^autevil» roulants

{ui>Miui de tabac

uiichage

liauloguo

Hi liailNn cwmnémorafives

f'tMiognifihes ,

Louc«»ioii8 d^eau ,

OoiÉCtisîons de gaz

Matériaux de démolition du Palais

Matériaux de démolition du Parc

\\ at«r<)ose(s

Vestiaires

t.\MK«6sions à Billancourt

hiteri^ts produits par les comptes courants.

Cs>ttceHs de musique

!t*\vtt«t diverses

TOTAI

6,000,000 00 6,000,000 00 935,060 00 9fS3o,369 5o ^75,327 37 ^0,090 00 25,000 00 36,000 00 10,000 00 70,000 00 75,000 00 393,000 00 iâ,36i 60 85,ooo 00 18,767 3o 108,322 07 1,011,779 82 63,476 5i 95,011 o5 36,000 00 70,000 00 36â,8ii 32 106,617 ho 634,102 «6

eiiftaml entra cet ^t d^ reoeUf* rt odoi en Ublcan 63(rMlnMit, p. 559) portent nr les chapitra IX, XV. XVI, tXIIelXXIV, qui n'avaient pn être cloi le So jnin 1869.

Voir les ehiflres des

le 80 jnin 1869 an lablenn àt ia Batmmn gmirmUéiÊ «fétaHùmê

d-«prb,p.66o,66i.)

Voir aa nénie la- hitnm k ■■■teoB 4fl

aOQscriplenn dn tal (lepranlie. Le pro- duit de ee wnement de 1 p. 0/0, bien que com- pri« dans les opéntioos tie Gnaoee , a dd rester en ddiors dn cadre budgétaire. Aprk être demeura en dépAt, il été rembonné avec les intérêts, et les purU de rembourtenent non réclamées i la cMtare des opérations , soit ■.719^.45 centrent seules ici pour ordrr dans le total des re- celles dÎTerars.

Déduction dite de ces 1,719 fr. 45 c. le total général des re- rpceUcseitt :

96,956,8or) 30 i»6,fiB^j,o8.7^ j^

\

^M M»\H^ dans la délibération complémentaire du Comité des finances en date du A fé- * . vvufonnément A la délibération de la Commission impériale en date du 7 sep- VK^ a a la délibéralion finale do la haufo Commission en date dn h août 1871. (Voir ^ 10 et m.)

.N I

DOCUMENTS OFFICIELS.

639

NM1. (Suite.)

BALANCE GKNÉRALK DES RECETTES ET DÈS DEPENSES A LA CLÔTURE DES OPERATIONS

LE k FKTRIBR 1879.

DEPENSES.

DÉSIGNATION DES CHAPITRES DU BUDGET.

I. Construction fin Palais

II. Subventions pour insUllations intérieures. .

III -IV. Inslallation des machines

V. S«nrice dea eaui

Yl. Service du gaa .

VU. Cldlure du Parc

Vlll. Etablissement flu Parc

1\. Pont sur le quai d'Orsay

X. Subventions pour voyages d^ouvriers

XI. Impressions et publicité

XII. Administration et surveillance

XIII. Matériel et frais do bureaui

XIV. Bâtiment des bureaui au Champ de Mars. . X V . Frais spéciaux à Texposition des beaux-arts. .

XVI. Expériences, Commission d'encouragement.

XVII. Médailles et récompense»

XVIII. Gratificationa

.XIX. Frais de représentation

XX. Cérémonie des récompenses

XXI. Intérêts payés pour avances du Crédit foncier .

XXII. Exposition musicale

XXIII. Dépenses non prévues

XXIV. Entretien du Palais

XXV. Remise en état du Champ de Mars

XXVI. Bénéfice net constituant les dividendes. . . .

Fonds de réserve pour cas imprévus ou pour une œuvre de bien public

Total

DEPENSES K

fr. c.

1 i»783,oa/i ()3

9()a,il73 30

1,3/17,557 80

346,i3/i 93

3^6, f 08 60

5o,ooo 00

9,879,691 59

69,978 96

10,933 95

979,397 A3

957,^1 3 1 o^i

i3(),3i6 05

i02,9/j9 91

99,595 liH

597,^10 97

1,089,643 88

6l5,90i^ 90

176,680 09

578,530 38

10,353 99

190,900 59

1,099,087 3i

79,58/1 37

390,189 96

f?,706 000 00

/i7,a83 00

96,9âO,8or> MO

OBSERVATIONS.

S

(^) Len dilKr«(ieè« nûlant entre cet éUH de dépens» et celui du lableea 63 (ci-detnif,

(). 56o) portent sur MchapilnM XI, XII, XIII. XVII, XVIII, XXIII, XXV et XXVI, ni n'aviMot pu être le 96 jvÎD «B69.

Voir les cUftrci ém dépenses liquid<(es •prAs le 80 juin 1 869, au laUMa de ta fia- lance ginènAt du opé- raMNS^Maneiekist ^lloc. n* I a ci-après , p. 660, 661).

Voir an méine ta- bltfau : la mention du remboarsenient des a p. 0/0 du e«ipital de ga- rantie qui ont été ver- sés . DMifl dont le reli- quat, 8,719 fr. 45 c, a dA seal étrr ici porté en compte <*'.

Voir aussi au même tableau la r^partitiou des divjdeodes. r( enfin la destination des som> mes non réclamées qui sont mises à la dispo- sition du Ministre du comoaree , avec la soo^ me de 47. 183 francs, reliquat de la fomme réienrée pour les dé- penses imprévues de la liquidation.

Déduction faite de< 1,719 fr. AS c. men« lionnes ci-dessus le to- tal des ilépciiiirs est :

^Ct^UÔftfOH'/ 7,'î*

Tableau arrêté dans la délibération complémentaire du Comité des finances en date du '1 fi'»* >rier 1879, conformément à la dc^libéralion de la Commission impériale en dale du 7 .sep- leinbre 1869 et a la délibération finale de la b,inle Commission en date du h «loul 1S71. ( Voir t)«H-init(*n|4 n** 1 o e| 1 *». )

038

LIVKK V, nOCLIMENTS OFFICIELS.

N- 11.

BALANCE OR!^RRALR DKS RRCRTTKS RT DES DÉPBNMS À LA CLÔTURE DBS OPBUATIONS

LE U FÉTIIIER 1879.

RECETTES.

DÉSIGNATION DES CHAPITRES DU BDDGET.

I. Siibvdnlion de TÉial

H. Subvention de la ville de Paris

IH. Entrées par abunneinenl

IV. Entrées par tourniquets. . .

V. Restaurateurs et limonadiers

VI. Salons et boutiques

VIL Bureaui de change

VIIL Chawes

IX. Fauteuils roulants

X. Bureaux de tabac

XL Affichage

XII. Catalogue

XIII. MédaiUes oommémorttives

XIV. Photographes

XV. Concessions d^eau

XVI. Concessions de gax

XVII. Matériaux de démolition du Palais

XVIII. Matériaux de démolition du Parc

XIX. Water-closels

XX. Vestiaires

XXL Concessions à Billancourt

XXII. Intérêts produits par les comptes courants.

XXIII. Concerts de musique

XXIV. Recettes diverses

Total

RECBTTE.S("J.

fr. c.

6,ooo,oou 00 6,000,000 00

935,o5o 00 9,830,369 5o

675,327 37 /io,o9o 00 35,000 00 36,000 00 10,000 00 70,000 00 75,000 00

393,000 00 iâ,36i 60 85,ooo 00 18,757 3o

108,393 07 1,011,779 89 63,675 5i 95,011 o5 35,000 00 70,000 00

366,811 39

106,617 60

536,109 ;!6

96,956,80.') 90

OBSKRTATIO^fS.

M Ln dilKi exitUnt eoUr cet état éf. recetln H cHoi en tablMn63(ri-d(«<n, p. SS9) pdiledt sar la chapitres IX.XV, XVI, iXIIel XXtV. qui n*aTai«nt pa être cIm fe So juia «869.

Voir In ehiffre» de» rcceUct effecto^aprà le 80 juin 1869 aa laUeau de l générale et» /■MieifrM ( Doc. n* « t . ci-après , p. 660, €€t .)

Voir an oite* la- la

•ouKripIcars da capi- Ul deg^Fanlie. pro- dott ce «iraemeat de p. 0/0, bien que com- pri* daot Ica opîératîoos de finance , a dd mier en dehors da cadre bttdgélaîrp. Anrèa èUt demeuré en dépAt, il a éU remboané awc les tnlérêU, ci les paria de rambouraeneni wm réclamées i la cldtore des opéraliont , aoit t.7i9rr. &5 centrent féales id ponr erdrr dans le total des ra- ceites divenes.

Dédaclion bile de ces s,7i9 fr. hh c. le total général des re- recettes est :

.9^,90^,0^.7^ J.î'

Tableau arrélé dans la délibération complémenlaire du Comité des finances en date du 6 fé- vrier 1879, conformément à la délibération de la Commission impériale en date du 7 sep- tembre 1869, et à la délibération finale de la hniilo Commission en date du 6 aoi*it 1871. (Voir Doriiiiieiils II** 10 el ifî.)

DOCUMENTS OFFICIELS.

639

NM1. (Siiile.)

lALANCE GKXÉKALB DES RECETTES ET DES DEPENSES A LA CLÔTURE DE8 OPÉRATIONS

LE b FEVRIER 1879.

DEPENSES.

DÉSIGNATION DES CHAPITRES DU RUDGET.

I. Construction dn Palais

II. Subvenlions pour inslaliations intérieures . .

III -IV. Installation <)es machines

V. Service dm eaux

Yl. Service du gii

VIL Clôture du Parc

VIIL Etablissement du Parc

IX. Pont sur le quai d'Orsay

X. Subvenlions pour voyag&s d*ouvriers

XL Impressions et publicité

XII. Administralion et surveillance

XIII. Matériel el frais de bureaui

XIV. Bâtiment des bureaux au Champ de Mars . . XV. Frais spéciaux à Texposition des beaux-arts. .

XVI. Expériences, Commission d*encouragemen t.

XVII. Médailles el récoropenscf

XVIII. Gratifications

.MX. Frais de représentation

XX. Cérémonie des récompenses

XXL Inléréis payés pour avances du Crédit foncier .

XXIL Exposition musicale

XXIIL Dépenses non prévues

XXIV. Entrelien du Palais

XXV. Remise en état du Champ de Mars

XWL Bénéfice net constituant les dividendes. . . .

Fonds de réserve pour cas imprévus ou pour une œuvre de bien public

Total

DÉPENSES K

fr. c.

11,788,00/1 ()3

91)3,973 30

1,3/17,557 80

366, 1 3 /i fi3

3/iG,io8 60

5o,ooo 00

9,879,691 59

69,978 96

10,933 95

979,397 A3

957, /i3i o/i

139,3 16 65

102,3/12 91

99,595 48

597,610 27

1,089,663 88

61 5, 906 90

176,680 09

578,530 38

10,353 99

190,900 59

1,099,087 3i

79,586 37

390,189 96

«,766.000 00

67,383 00

96,956,80.') î!0

OBSERVATIONS.

(^1 Le» éillérétetê piMlanl entre cet éUH de dépenMs et celui du Ublcan 68 (ci-de«ini,

t>. 56o) portent sur es efaapttrt* XI , XII , XIII, XVII, XVIII, [XXIII. XXV «C XXVI, qui n^avaÎMit pu élra nos (e joio «869.

Voir les dûKrat ém dépenses liquidités •pris le 80 juin 1 869, ■u toblèaa de la Ai. Unu$ générmU iti opé- rt^imujbtmtàèrm {wk. n* t s «-«près , p. 660, 661).

Voir an même ta- Meau : la mention du remboursement «les a p. 0/0 du capital de ga- rantie qui ont iié %er- ai>i . mais dont le cli- quât, 1,719 fr. 45 e., a dA seni être ici porti en compte et.

Voir aussi au même tableau ta répartiliou des dÎTidendes. et enfin la di*stinalion des som- mes non réclamées qui sont mises à la dispo- sition du Ministre du eommeree , avec la toi^ me de &7.b83 francs, reliquat de la somme r^rvée pour les dé- penses imprévues de la liquidation.

Déduction faite de« •,719 fr. 15 c. men- tion iit*4 ci-JcsRUS le to- tal des dépends est t

96\ii.î.^,osy 75*

Tableau arrêté dans la dëlibéralion complémentaire du Comité des finances en date du '1 ft'** \rier 1H79, conformément â la délibération de la Commission impériale en dale du 7 sep- lemlire 1869 et à la délibération finale de la baille Commii^sion en dale dii 6 noiil 1871. (Voir Dm iini«*nt4 n** t o et 1 «». )

640 LIVHE V, ^ DOCUMENTS OFFICIELS.

i\" 12.

DFXRKTS CONCRRNANT LA CONSTITUTION ET LA DISSOLUTION DE LA COMMISSION IMP^BIALE ET PIECES ANNEXEES.

DÉCRET INSTITUANT LA COMMISSION IMPERIALE ET NOMMANT TRBNTE-BDIT MEMBRES.

NAPOLÉON, par la grâce de Diea et la volonlë nationale. Empereur des Français,

A tous présents et h venir, salut :

Sur la proposition de notre Ministre de Tagricultiire, du commerce et des Iravaiix publics;

Vu notre décret en date du 9Q juin i863, portant qu'il sera ouvert à Paris, le i" mai 1867 ^'^ une Exposition universelle des produits agricoles et industriels;

Vu notre décret en date de ce jour, portant qu une Exposition universelle des beaux- arts s'ouvrira a Paris le 1" mai 1867 ^^\ en même temps que TExposition agricole H industrielle,

Avons décrété et décrétons ce qui suit :

Article 1". L'Exposition universelle des produits de l'agriculture, de Tindustrie et des beaux-arts est placée sous la direction et la surveillance d'une Commission qui sera présidée par notre bien-aimé cousin le Prince Napoléon.

Art. 2. Sont nommés membres de celte Commission :

Son Exe. le Ministre d'Etat.

Son Exe. le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.

Son Exe. le Ministre de notre Maison et des beaux-arts.

M. Barbier, conseiller d'Etat, directeur général des douanes et des contributions in- directes. Son Exe. M. Baroche, garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes. MM. Elie de Beaumont, sénateur, membre de l'Institut. Boitellb, préfet de police. Michel Chevalier, sénateur, membre de l'Institut. R. Cobden, membre de la Chambre des Communes d'AngleteiTe. Son Exe. Lord Cowley, ambassadeur de Sn Majesté Britannique à Paris. MM. DENikRE, ancien président du tribunal de commerce, secrétaire de la chambre de commerce, membre du conseil municipal de Paris. Denion du Pin , administrateur des messageries impériales. Devinck, ancien député, ancien président du tribunal de commerce, membre du conseil municipal de Paris.

{"

*' Dalo avancw ;iii 1" avril iSOy. (Voir D'X". 11" 1, j». î>t)7.)

y (i/ii

MM. Jean Dollfus, manufacturier.

Arles Dufour, ineiubre de la chambre de commerce de Lyon.

DrHAS, sénateur, président du conseil municipal de Paris.

DcpuY DE LÔMB, conseiller d*État, directeur des constructions navales.

Favé, colonel d'artillerie, aide de camp de f Empereur. IjC général Fledry, aide de camp de TEmpereur, directeur général des haras. Son Exe. M. FouLD, ministre des finances. MM. FRiMy, gouverneur du Crédit foncier.

Garnibr, négociant en métaux, membre du conseil municipal de Paris.

Gervais (deCaen), directeur de fécole supérieure du commerce.

Gouiii, membre de la chambre de commerce, constructeur de machines, membre du conseil municipal de Paris. Son Ëxc. Lord Granville , président du conseil de la Reine d'Angleterre. lie baron Hadsshann , sénateur, préfet de la Seine. MM. Hbrbbt, conseiller d'État, directeur des consulats et des affaires commerciales.

Ingres, membre de l'Institut. Le contre-amiral baron de La Rongiere Le Noury, directeur au ministère de la marine. Le marquis de La Valette, sénateur. MM. Lbbaddy, raffineur, membre du conseil municipal de Paris.

Lbfdbl, membre de l'Institut.

Le Play, conseiller d'Etat. Son Exe. le duc de Morny, président du Corps législatif. Son Exe. M. Magne, membre du Conseil privé. MVL OiipROY, ancien manufacturier, membre du conseil municipal de Paris.

OzBNNE, conseiller d'État, directeur du commerce extérieur. Le Président de la chambre de commerce de Paris. Ijc Président do tribunal de commerce de Paris. MM. Schneider, vice-président du Corps législatif.

Thodvenel, sénateur.

La Commission sera ultérieurement portée au nombre de soixante membres , outre M>o Président, le Ministre d*É(at, le Ministre de l'agriculture, du commerce et des tra- vaux publics, et le Ministre de notre Maison et des beaux-arts.

Art. 3. En cas d'absence de S. A. I. M'' le Prince Napoléon , la Commission sera présidée par le Ministre d'État ou par l'un des deux Ministres de l'agriculture , du com- merce et des travaux publics , et de notre Maison et des beaux-arts.

Art. â. M. Le Play est nommé commissaire générai.

Art. 5. M. de Chancoobtois, ingénieur en chef des mines, est nommé secré- taire.

/il

C/i2 LIVBE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Art. g. Noire Ministre d*État, notre Ministre de l'agriculture, du commerce et des travoux publics, et le Ministre de notre Maison et des beaux -arts sont cliargés, chacun en ce qui le concerne, de Texëculion du présent décret.

Fait au palais des Tuileries, le i" février i865.

Signé NAPOLÉON.

Par r Empereur : Lv Ministre de Vagricnlture, du commerce et des travaux publics.

Signé Armand Héhic.

RAPPORT À l/KMPRRG(]R, JOiMT AU DECRET PR^CRDENT. SniK ,

Conformément aux ordres de Votre Majesté, j'ai en Thonneur de prévenir S. A. L M^' le Prince Napoléon que le moment était venu de prendre la présidence d'une Com- mission qui sera chargée de mettre à exécution le décret du qs juin i863, instituant pour 1867 une Exposition universelle. J'ai prié Son Altesse Impériale de vouloir bien me communiquer les vues générales que pouvait lui suggérer lexpérience acquise en i855 et en 1869, puis de faire discuter par une réunion d'hommes compétents les premières questions qu une telle entreprise soulève. Je viens soumettre à Votre Majesté les conclusions qui se déduisent de ces études préparatoires.

Le point de départ devant se trouver dans une bonne organisation financière, je me suis reporté aux résultats constatés à cet égard, pour les deux expositions de Londres et pour celle de Paris.

A Londres, en i85i, comme en 1869, l'initiative est venue d'une compagnie quia constitué un capital de garantie , à l'aide duquel on a obtenu de la banque d'Angleterre, h un taux modique d'intérêt, tous les fonds nécessaires.

La compagnie de i85i a fait une construction temporaire ofli'ant une surlace cou- verte de plancher (rez-de-chaussée et premier étage) de 96,000 mètres carrés. Elle a obtenu une recette de 1^,700,000 francs et réalisé un bénéfice de 5,3oo,ooo francs.

La compagnie de 1869 a fait une construction de 191,000 mètres carrés (rez-de- chaussée et premier étage), dont une partie, devait être permanente. La recette qu'dJe a obtenue, complétée par une allocation de 976,000 francs fournie par l'entrepreneur, a strictement suiH à couvrir une dépense totale de 1 i,5oo,ooo francs.

A Paris, en i855, TÉlat, en se chargeant de l'entreprise, a faire 80,000 mètres carrés (rez-de-chaussée et premier étage) de constructions temporaires pour com- pléter les 50,000 mètres carrés (rez-de-chaussée et premier étage) du palais perma- nent bâti par une compagnie. Il a obtenu une recette de 3, 900,000 francs et subi une perte de 8,100,000 francs. 11 a ultérieurement consacrer au rachat du palais une souimc de 1 1 millions de francs. La dépense totale, montant à 99 millions de francs, est couverte en partie par la possession du Palais de l'Industi'ie.

En présence de ces faits , je me suis d'abord demandé s'il y a lieu d'adopter, pour la

N" 12. 6.'i:5

riitare exposilion, le régfime des compagnies, qui a dëjà pennis, en Angleterre, de faire deux expositions avec profit ou sans perte; mais j'ai été bicnlAt amène, par les molifs énonces ci-après, à conclure négativement.

En Angleterre, le public paye volontiers des prix élevés pour se procurer des moyens d'instruction ou pour visiter des établissements consacrés à Tart et à la science. Ainsi à Londres, en i86a, on a obtenu de six millions de visiteurs une recette de 10,900,000 francs, produits à peu près également d'un côté par le tarif minimum d'entrée de 1 fr. sS , de l'autre, par des abonnements et par des tarifs d'entrée variant de 3 fr. 10 à a5 francs. En France, jusqu'à ces derniers temps, le public était peu enclin à supporter ce genre de cbarges. Ainsi, à Paris, en i855, /i,6oo,ooo visiteurs ont seulement payé 3i90o,ooo francs; les entrées à 20 centimes et h 1 franc ont pro- duit 9,600,000 francs, tandis que les abonnements et les entrées h 9 francs et à S francs n'ont donné que 600,000 francs. Assurément, on peut attendre de meilleurs résultats en 1867 : la paix sera plus féconde que la guerre, qui régnait en 1 85 5 ; on ne retombera pas dans les erreurs d'un tarif défectueux; enfin on pourra mieux compter sur la faveur du public, si une administration habile inaugure ponctuellement au jour convenu le palais de l'Exposition ; si elle résout le problème d'y classer dans un ordre utile et attrayant tous les produits de l'art et de l'industrie; si surtout elle y représente le travail de toutes les contrées du globe plus complètement qu'on ne l'a fait aux solen- nités précédentes. Cependant il semble prudent de prévoir que, même dans ces con- ditions, on n'arrivera pas à Paris, en 1867, aux recettes réalisées h Londres en i85i et en 1869.

Ijc succès financier de i85t a été obtenu dans des circonstances qui, évidemment, ne se reproduiront plus. On a pu alors satisfaire, avec une construction de 98,000 mè- tres carrés (rez-de-chaussée et premier étage), aux demandes des exposants, tandis qu'en 1869 une surface de 191,000 mètres carrés (rez-de-chaussée et premier étage) a été insuffisante, au point que les exposants français ont à peine reçu la moitié de l'es- pace qui leur était nécessaire. Les exigences des exposants de toutes les nations ont donc augmenté en même temps que la curiosité du public restait stationnai re. Ces deux tendances donnent lieu de prévoir un déficit considérable dans toutes les futures exposi- tions et il semble que le moyen de l'atténuer, en 1867, consistera surtout h développer tes branches d'exposition qui augmenteront la recette dans une proportion plus forte que la dépense. Pour atteindre ce but, il y aura lieu vraisemblablement de porter la sur- face couverte à iào,ooo mètres carrés (rez-de-chaussée).

A Londres, la recette principale produite par les entrées a été complétée par divers prél«>vements faits au profit de la compagnie sur les entrepreneurs des restaurants, des catalogues et d# sept autres services de moindre importance. En 1869, par exemple, ces recettes accessoires se sont élevées h 1 million. Je ne pense pas qu'en 1867, plus quVn i855, il convienne de recourir h cps moyens financiers : ceux-ci ne i^cntrenl gu/Tf* dans nos traditions. En organisant des monopoles, ils créent de mauvais services ; ih iiNVonlenlent par conséquent le public et nuisent a la principale recelte, (^es sorties »rim|>Ats pèsent d*ailleurs en partie sin* les exposants ou sur leurs rrprésenlaiiU linbi-

C42 LIVBE ^

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La cons<*quence naturelle de cette organisation sei'ait de tlcumer à la Société de ga- rantie, dans la gestion et la surveillance de l'opération . une part proporlionnée \\ son intérêt.

La Commission impériale pourrait donc se composer, outre son Président et les ministres que leurs attributions appellent à siéger, de quarante et nne personnes choisies par TEmpereur parmi les notabilités compétentes de TElat et de la ville de Paris, et de dix-neuf pei*sonnes qui seraient ultérieurement désignées par la Société de ga- rantie, par la voie de Télection et suivant le mode qui aura été reconnu le plus prati- cable.

Oo augmentera les chances de succès des futures expositions en adjoignant, chaque fois, au pouvoir dirigeant, des persomies possédant la tradition des expositions faites antérieurement en d'autres pays. L*Angleterre étant la seule nation étrangère (pii, jusfju'à présent, ait abordé ces sortes d'entreprises, je propose à Votre Majesté de comprendre trois Anglais dans le personnel de la Commission im|KM*iale.

Si Votre Majesté approuve les conclusions de ce rapport, je La prie de vouloir bien signer le décret ci-annexé.

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Je suis a\ec le plus profond respect.

Sire , De Votre Majeslé. |je très-humble, tn's-obéissiuit ser>iteur et lidèle sujel.

\éC MituMirr de Vu(rncHUuvc ^ du commerce ri dea Iravnii.r /tnhiirx ,

Signé \nM%M) Hkiik..

C^i'i LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

fuels; et il semble peu judicieux de grever ainsi beaucoup de personnes qu*il importe d'nN lirer h ces grands concours, et qui s'imposent, souvent par un pur sentiment de patrio- tisme, les charges considérables qui en résultenL

A Londres, aux deux expositions précédentes, on na décerné aux exposants que deii récompenses sans valeur intrinsèque. En France, depuis lorigine des expositions on a toujours joint aux médailles de bronze des médailles d'or et d'argent. Je pense qu'il v a lieu de persévérer dans cette coutume; j'aperçois même qu'il convient d'angmentei- la somme consacrée aux récompenses données sous d'autres formes.

En me fondant sur ces considérations, je prévois que l'Exposition de 1867 p^^^iira exiger une dépense de 1 8 millions. J'ajoute que les éventualités défavorables qui peu- vent survenir dans ces sortes d'entreprises ne semblent pas pouvoir porter cette dépense nu delà de so millions. Quant aux recettes, elles s'élèveront vraisemblablement de 7 à 9 millions. J'en conclus que l'entreprise pourra donner un déficit de 1 9 millions.

Ces évaluations ne sauraient varier sensiblement selon qu'on les applique à une en- treprise toute privée ou a une exposition faite avec l'attache et sous la haute direction du (jouvernement. Aucune compagnie, n'ayant d'autre mobile que la s[)éculalion . ne se proposerait donc pour entreprendre TExposition universelle de 1S67, à moins d*étre garantie contre des pertes inévitables par une subvcotion directe ou indirecte au niDins égale au déficit prévu. Ainsi, au point de vue financier, l'Etat n'aurait rien h gagner à se dessaisir de toute influence dans la préparation et dans la conduite de l'opération. Peut-être pourrait-on dire que le caractère d'intéiêt public qui motive la participation (lu Trésor public aux dépenses que cette opération entraîne ne permet pas au Gouver- nement de s'en désintéresser ; et d'ailleurs il est |)ermis de douter que cet abandon pro- filât à Téclat, à l'utilité et au succès de l'Exposition.

D'un autre côté, il n'y a rien d'exagéré à admettre qu'en suivant le système d^aduii- nistration adopté par la France en 1863, c'est-à-dire en maintenant fermement Tunili^ d'action et fénergie des contrôles, on pourra, cette fois encore, réaliser de notables améliorations sur les prévisions du budget.

L'utilité des expositions a été clairement démontrée par les cous idéi*atioos développées dans le rapport que mon prédécesseur a eu l'honneur de soumettre à TEmpereor à l'appui du décret du atx juin i863. En me référant à ces considérations, je trouve que l'État et la Ville de Paris ont un intérêt suflisanl à la réalisation de la pensée de Votre Majesté pour justifier leur participation à la dépense au moyen d'une subvention.

Cette subvention, limitée à iq milHons de francs, serait répartie par portions égales entre le Trésor et la Ville, qui, au moyen de cette allocation, seraient dégagés de toute responsabilité si l'entreprise venait à entraîner des mécomptes. M. le préfet de la Seine, que j'ai consulté sur ce point, n'hésite pas à penser que le conseil municipal de Paris, qu on trouve toujoui^ disposé aux choses utiles et généreuses , ue déclinerait pas cette participation.

Quant au surplus des frais, évalués à 6 ou 8 millions, ils seraient couverts par les recettes provenant des droits d'entrée, et, en cas d'insuffisance, par la garantie d'une Société qui serait formée à cet effet sous les auspices de la Commission impériale.

N* 12. 6/i5

Dans le cas le iiiontant des recettes ri^aiisées, compare^ avec le sur[»his des dépenses Faites au delà des la millions de subvention accordée par TEtal et par la Ville, laisse- rait une plus-value, ce bénéfice, à la faveur du public et à la bonne administration de FafTaire, serait attribué par parts égales à l'État, à la Ville de Paris et à la Sociélé de garantie.

Par ce procédé. Sire, l'industrie et le commerce, qui sont ap])clés à coulribuer \\ l'éclat de cette solennité et à en recueillir les avantages, se trouveraient en même temps mêlés cl intéressés, dans la seule mesure que comportent encore les habitudes de noire pays, à j-on organisation et aux chances heureuses ou adverses (ju'elle peut oflVir au point de vue fmancier.

(3e serait à la fois un premier pas fait dans lu voie de rinilialive |)arcounio par nos voisins avec tant de fermeté et de succès, et un honnuage rend-n à l'cspril d'asso- eiation.

La cons(;queuce naturelle de cette organisation serait de donner à la Société de ga- rantie, dans la gestion et la surveillance de Topératioii . une part proportionnée \\ son intérêt.

La Commission impériale pourrait donc se composer, outre son Président et les ministres que leurs attributions appellent à siéger, de quarante et une personnes choisies par l'Empereur parmi les notabilités compétentes de TÉtat et de la ville de Paris, et de dix-neuf personnes qui seraient ultérieurement désignées par la Société de ga- rantie, par la voie de l'élection et suivant le mode qui aura été reconnu le plus prati- cable.

On augmentera les chances de succès des futures expositions en adjoignant, chaque fois, au pouvoir dirigeant, des pei'sonnes possédant la tradition des expositions laites antérieurement en d'autres pays. L*Angleterre étant la seule nation étrangère qui, jusqu'à présent, ait abordé ces sortes d'entreprises, je propose à Votre Majesti* de comprendre trois Anglais dans le personnel de la Commission inqiériale.

Si Votre Majesté approuve les conclusions de ce rapport, je La prie de vouloir bien signer le ilécret ci-annexé.

Je suis a\er le plus profond respect,

Sin» , De Votre Majesté. 1^ très-humble, tn's-obéissant serviteur et litlèle sujet.

Ac Mifiifttir (le rtf/fficuiturc , du comwcrcc et des Inuaiur /tHhlira ,

Signé ViiMUi) Bkiiii..

G/if) LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

DÉCRET NOMMANT TROIS MKMBRKS DE LA COMMISSION IMP^BULB.

NAPOLÉON, parla grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Fra:«çais.

A tous présents et à venir, salut :

Vu notre décret en dale du i" février i865, portant que l'Exposition universelle des produits de Tagriculture , de Tindustrie et des beaux-arts, qui s'ouvrira à Paris eo 1867, sera placée sous la direction et la surveillance d'une Commission qui sera pré- sidée par notre bien-aimé cousin le Prince Napoléon ;

Considérant que la Commission impériale instituée par le déci^t précité doit se com- poser, outre son président et les Ministres que leurs attributions appeUent h y si^r, de quarante et un membres choisis par TEmpereur, et qu'il reste trois nominations à faire ;

Sur la proposition de notre Ministre de ragriculjLure, du commerce et des travaux publics , et du Ministre de notre Maison et des beaux-arts ,

Avons décrété et décrétons ce qui suit :

Article 1". Sont nommés membres de la Commission chargée de la direction et de la surveillance de l'Exposition universelle de 1867, savoir :

Le Surintendant des beaux-ahts ,

Le Secrétaire général du ministère de la maison de l'Empereur et des beaux-arts,

Le Directeur de L'administration des beaux-abts.

Art. 2. Notre Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics et le Ministre de notre Maison et des beaux -arts, sont chargés, chacun en ce qui le con- cerne , de l'exécution du présent décret.

Fait au palais des Tuileries, le h mars i865.

Signé NAPOLÉON. Par TËmperenr :

Le Maréchal de France , U Miimive ile l' agriculture, Miniitre de h Maison de l'Empereur

ilu commerce et des travaur jmblic», et des heaux-arts^

Signe Arma>d Béhic. Signé Vaillent.

DÉCRET nommant DIX-NEUF MEMBRES DE LA C0MM1S8I0!S IMPÉRIALE DÉSIONÉS PAR ÉLECTION.

r

NAPOLEON, par la grâce de Dieu ot la volonté nationale. Empereur des Fram:ais, A tons présents et à venir, salut :

Sur le rapport de notre Ministre sccrotiiiro d'Etat au département do ragriciilliirp, du romniercc et des travaux publics.

N- 12. 647

Vu notre déci*et du as juin 1 863 , portant qu il sera ouvert a Paris, le i" mai i SG7, une Ex|Nisitiou universelle des produits agricoles et industriels;

Vu le rapport de notre Ministre de iafj^riculture, du commerce et des travaux pu- blics, et du Ministre de noti*e Maison et des beaiu-ar(s, concernant la nomination dos dix-neuf membres destines h compléter la Commission impériale, conforinément aux dispositions des articles 6 et 7 du règlement de Tassocialion de garantie de rRxpositioii nnivei*selle de 1 867 ^*K

A%o!«s DECRETE et DECRETONS cc qui suit :

Article 1". Sont nommés membres de la Commission impériale :

MM.

Le duc d*Albdfbra, vice-président de la compagnie du canal de Sue/.;

Brossbt (aîné), fabricant d'étolTes de soie, pi'osidcnt de la chambre de comineire de Lyon;

Ciieva?idier de Valdrôhe, propriéUiire sylviculteur;

Adolphe Dailly, agriculteur;

Dbsfossé, fabricant de papiers peints, membre du conseil nmnicipal de Paris;

Aimé Gros, fabricant de tissus à VVesserling (Haut-Rhin) ;

(lUiBAL, fabricant de caoutchouc, juge an tribunal de commerce de la Seine;

Georges Halphen , négociant h Paris ;

Klhlmann, fabricant de produits chimiques, président de la chambre de commerce de Lille;

Alfred Leroux, vice-président du Corps législatif, président de la compagnie des chemins de fer de fOuest;

MâÊs, fabricant de cristaux, membre de la chambre de commerce de Paris;

Alfred Mahe, imprimeur -éditeur, vice -président de la chambre de commerce de Tours ;

Pastré, armateur, président de la chambre de commerce de Marseille;

Perdon^ibt, dirccleur de TEcole im|HTiale centrale des arts et manufactures;

l^inile Pereire, président de la compagnie des chemins de for du Midi;

Natalis Rordot, délégué de la chambre de commerce de Lyon;

Le baron James de Rothschild, président de la compagnie des chemins de i'er du .N(»rd;

Octjive SaL%^DROLZE de Lamornai\, fabricant de tapisseries, mairc d^Vubiisson;

Paulin Talawit, tli rôdeur général du chemin de \ov dp Paris \\ Lyon ni à la Médi- t»Trnn«N*.

'' l/i>l«'< linii (li'.n ri<Mnt;iii\ rii"iiilMi'N H\tUi «'ii lien tlan» la «^sinir ijn c) juin iSdri.

6/Î8 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Art. 2. Notre Ministre de ragriciiUure, du commerce et des travaux public:», et le Ministre de notre Maison et des beaux-arts , sont chargés de lexëcution du pr^nt décret.

Fait au palais des Tuileries, le i" juillet 186.S.

Signé NAPOLÉON.

Par l'Empereur :

Le Maréchal de France^ U Mitiittie de ragricultwr. MimMre de la MaÎMon de VEmjterenr

du commerce et det travaux puhlicM, et de§ beaux-artây

Signé Armand Bénie. Signé Vaillant.

DÉCRETS NOMMANT QUATRK MEMBRES DE LA COMMISSION IMPÉRIALE POUR POURVOIR À QUATRE

VACANCES SUCCESSIVES.

NAPOLÉON , par la grâce de Dieu et la volonté nationale. Empereur des Français, A tous présents et à venir, salut :

Sur la proposition de notre Ministi'e de lagriculture, du commerce et des travaux publics;

Vu notre décret du 1" février i865,

Avons décrété et décrétons ce qui suit :

Article 1". Son Exe. M. le comte Walewski, président du Corps législatif, est nommé membre de la Commission impériale chargée de la direction de l'Exposition uni- verselle de 1867.

Art. 2. Notre Ministre secrétaire d'État au département de lagriculture , du com- merce et des travaux publics est chargé de Texécution du présent décret.

Fait nu palais des Tuileries, \o 6 janvier 1866.

Signé NAPOLÉON.

Par r Empereur :

Ijp Ministre de rajrricuUure, dit commerce et det travatir publia ,

Signé Armand Béiiic.

NAPOLÉON, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français, A tous présents et à venir, salut :

Sur la proposition de notre Ministre de Tagriculture , du commerce et des travaux publics;

Vu notre décret du 1 " février 1 865 ,

Avons décrété et décrétons ce qui suit :

Article 1*'. M. le duc de Mouchy est nommé membre de la Commission impé- riale chargée de la direction de TExposilion univei-selle de 1867.

iV 12. 6/iî)

Art. 2. Notre Miuislre secrétaire d'État au dëpartemeiit de rogriciilture, du coni- iiierce et dt-s travaux publics est chargé de i exécution du présent décret.

Fait au palais des Tuileries, le 6 janvier i866.

Signé NAPOLÉON.

Par TEmpereur :

Le Mitûêtre de V agriculture y du commerce et det travmix publicê ,

Signé Armand Béuic.

NAPOLÉON, par la grâce de Dieu el la volonté nationale. Empereur des Français, A tous présents et à venir, salut :

Sur la proposition de notre Ministre de Tagriculture , du comniei*ce et des travaux publics;

Vu notre décret du i*' février 1 865 ,

Avons oicaM et DécR^TONs ce qui suit :

Article 1**. M. te Préfet de police est nommé membre de la Commission impé- riale chargée de la direction de l'Exposition universelle de 1867.

Art. 2. Notre Ministre secrétaire d'État au département de Tagriculture, du corn- luerce et des travaux publics est chargé de l'exécution du présent décret.

Fait au palais des Tuileries, le 19 décembre 1866.

Signé NAPOLÉON.

Par r Empereur : fjT Miniêtre de rafpncuitun' , du commerce el deë travaux publics ,

Signé Armand Biuic.

NAPOLÉON, |Nir la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Franv4is; A tous présents et à venir, salut :

Sur le rapport de notre Ministre secrétaire d'État au département de l'agriculture, du commerce et des travaux publics; Vu notre décret du 1" février i865.

Avons oécRÉTi et DscnéTONs ce qui suit :

Article 1". M. Béiiic, nncien ministre de l'agriculturr, du commerce et «les Ira- vaux publics, est nommé membre dr In (lomniission impériale rliargéo d<* la dire<*tioii d<> rKx|M»sition univeiNHIi» t\o 1867.

650 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Abt. 2. Notre Miaislre secrëlaire d'Étal au dëparleiuent de i agriculture, du coiii- merce et des travaux publics est chargé de lexëcution du présent décret.

Fait au palais des Tuileries, le 9 février iSOy.

Signé NAPOLÉON.

Par r Empereur : Le Miniêtre dp Vagricullnre, du commerce et de» travaux puhlvt.

Signé DE FORCAOK.

DBCRKT !«OHMANT LK PR^SIDRNT D'HOIÏNKUR DB LA COMMISSION IHPKRIALE.

NAPOLÉON, par la grâce de Dieu et la voloulé nationale, Emperbur dbs Franvais; A tous présents et à venir, salut :

Sur le rapport de notre Ministre de Tagriculture , du commerce et des travaux puUics , et du Ministre de notre Maison et des beaux-arts.

Avons oBCR^Ti et décrétons ce qui suit :

Article 1". Son Altbssb Impérialb lb Pringb Napol^r-Ëogene-Louis, Prince Imp^Irial, notre (ils bien-aimé, est nommé Président d^bonnetir de la Commission impt^ riale de l'Exposition internationale universelle de 1867.

Les fonctions de président seront exercées par notre Ministre d'Etat, et, en cas d*cui- péchement, par notre Ministre de Fagricultui'e, du commerce et des travaux publics, ou par le Ministre de notre Maison et des beaux-arts, vice-présidents delà Commission impériale.

Art. 2. Notre Ministre de lagriculture , du commerce et des travaux publics, et le Ministre de notre Maison et des beaux -arts, sont chargés, chacun en ce qui le con- cerne, de Texécution du présent décret.

Fait au palais des Tuileries, le â-jt févri(*r 18G6.

Signé NAPOLEON.

Par TEmpcreur :

Ije Maréchal de France , Lp Miniêire de V agi-icullure , Ministre de la Maùon de rKmftrrrur

dti commerce et dr» trnvan r publias , et tien beau r - arlê ,

Sigué Armand Bkmh:. Signé Vaillant.

N" lî2. 651

OBSERVATION RELATIVE AV CHANGEMENT DE RÉGIME SURVENU AVANT LA CLÔTURE DES OPÉRATIONS.

L'impression du présent rapport, commencée en 186 y et dont le tirage avait été effectué au fur et à mesure de la correction des feuilles jusqu'à la quarantième, se trouvait, en août î8yo, arrêtée à la page 65o.

La clôture des opérations de liquidation ayant été retardée par suite du siège de Paris, la dernière partie des documents compris sous le numéro îù , qui con- cerne la dissolution de la Commission impériale de l'Exposition universelle de î86j, n'a pu être imprimée qu'en juillet i8ja.

DECRUT PRONONÇANT LA DISSOLUTION DK LA COMMISSION IMPBRIALIi.

m

Le Pr^ident de la République française.

Sur le rapport du Ministre de Tapiculture et du commerce.

Vu les décrets des 1*' février, 4 mars et 1" juillet i865, 6 janvier, 93 février et 19 décembre 1866 et 9 février 1867, instituant la Commission impériale de TExposi- tion universelle de 1867 à Paris, et nommant les membres de cette Commission ;

Vu la loi dn 8 juillet i865, qui approuve la convention passée le 19 mars i865, entre le Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics, et les Fonda* leurs de TAssociation de garantie instituée pour TExposition universelle de 1867;

Vu le r^ement formant statut de TAssociation de garantie annexé à cette loi;

Vu la délibération en date du h août 1871. par laquelle la Commission impériale, après avoir arrêté la balance générale des o|)érations financières et confié Texécution des mesures d'ordre finales h son Comité des finances, prononce la clôture de ses tra- vaux .

l>ÉORtTK :

Article 1". La Coiuniission instituët* par les cl(^:n'ls ci-dessus visés osl. sur s«i deriKinde, relevée de son mandat et demeure dissoute.

\rt. â. Le solde iiel de ses ojiératioiis, coiiiprenuiit le fonds de ivsorve el 1rs MHiimes iimi encore m*laiii(''es, sera dé|K)sé à lu Caisse des dépôts el consigna lions pour Hrv tV|»arti enirf» I«îs «'lyaiils droit pai* h*s soins dn Ministre t\o rogricullnro v{ du coiii- m#»rrr.

65î2 LIVRK V.— DOCUMENTS OFFICIELS.

Art. 3. Après 1 expiration des ddlais iëgaux, l'emploi des sommes rcsLaiit alors disponibles sera détermine par une loi.

Art. à. Est approuvé le dépôt aux Archives nationale des piècess et documents qui ont un caractère historique ou que le public peut avoir intérêt à consulter.

Art. 5. Le Ministre de Tagriculture et du commerce est chargé de Texécutiuu du [)résent décret.

Fait à Vereailles le iî2 juillet 1873.

Signé A. THIERS.

Par le Président de la Répuliliquc : Ijp Minûtre de l* agriculture et du coimnerre »

Signé E. Tbisserbnc de Bort.

PREMIÈRE ANNEXE.

rapport au président de la république française joint au deoret précédent, qui prononce la dissolution de la commission imperiale.

Monsieur le Président,

La Commission instituée par le décret impérial du 1" février i865 pour diriger et surveiller l'Exposition universelle de 1867 à Paris a terminé Tœuvre quelle avait été chargée d'accomplir; et, conformément aux vœux qu'elle a exprimés, j'ai l'honneur de vous proposer de la relever de son mandat.

En raison du caractère qu'a pris la Commission comme représentant des iuléréls pri- vés, je crois devoir rappeler succinctement les principes et la marche des opérations financières.

Une subvention de millions de francs avait été accoi^dée à l'œuvre internationale par l'Etat et la Ville de Paris.

Une association de souscripteui*s s'était d'autre part constituée dès le principe soub les auspices de la Commission impériale, dans le but de garantir le payement d'un excédant éventuel des dépenses sur les recettes. Le capital souscrit par cette association a été de 10,3/17,000 francs.

Les recettes totales, y compris la subvention , se sont élevées à a6,*i5/(,o85 fr. 75 cent, tandis que les dépenses, y compris une réserve de 67,383 francs pour dernières dé- penses imprévues, ayant été limitées à q3,/i88,o85 fr. 75 cent., ont laissé un e\C4^ dant de 3,766,000 francs.

Il n'a donc pas été nécessaire de faire ap[>cl au capital souscrit, et, sous ce rapjwrl, l'intervention des souscripteurs s'est réduite à un vei'sement de a p. 0/0 sur la somme souscrite, soit de 306,960 francs, qui ont été remboursés avec les int«»r(^ts échus «lès qiir le succès liiiancior a pu être ré||uliènMnpnl ronsl.ifé.

L>xc(^daiildesreco(tPs sur les dépenses a fourni un premier dividende de ù,lioo,ooo fr. et un second dividende de 366, ooo francs, qui ont éié repartis par tiers conformément aux stipulations du contrat intervenu entre l'État, la Ville de Paris et TAssociation de garantie.

L'État et la Ville de Paris ont reçu chacun la somme de qqs^ooo francs. La Com- mission, en versant au Crédit foncier une pareille somme de 9*20,000 francs, a pourvu au payement des parts de dividende qui reviennent aux souscripteurs de l'Association de garantie, soit 89 fr. o5 cent, pour la somme de so francs versée sur chaque part. Mais, d'après ce que Ton a pu constater dans le payement du premier dividende, on doit prévoir que les paWs uon réclamées atteindront un chiffre notable; et d'un autre côté, grâce aux soins scrupuleux que le comité des finances a apportés dans la liquidation dont la Commission lavait chargé, et à la véritication rigoureuse de la comptabilité opérée par un sous-comité spécial, la réserve de lij,ùS3 francs, placée également au Crédit foncier pour faire face aux dernières dépenses de liquidation imprévues ne sera sans doute que très-faiblement entamée.

L'ensemble des sommes laissées disponibles en principal, accru par l'accumulation des intérAts pendant le cours dès délais légaux , pourra donc arriver à constituer un produit total d'une certaine importance.

La Commission , dans le but de faciliter la visite de l'Exposition aux classes peu aisées, avait provoqué Tinstitution d'une Société dite d'Encouragement , h l'œuvre de laquelle elle a contribué par une subvention et des remises de billets d'entrée gratuite d'une valeur totale de 600.000 francs. Elle avait, de plus, admis a titre gratuit ou a prix réduit les écoles qui lui en avaient fait la demande. Guidée par les sentiments du même ordre qui, Hors de la clôture de l'Exposition, ont valu à l'Assistance publique un don de 169,1 sS fr. QO cent., la Commission a émis le vœu que le Ministère du commerce repré- >enlanl l'État put être chargé d'appliquer le produit définitif des sommes restées dispo- nibles h une œuvre de bien public, en mémoire de l'Exposition universelle de 1867.

Tout en rendant justice à la pensée élevée qui a inspiré le vœu de la Commission, il ne m'a pas paru qu'il fût possible d'y donner satisfaction. En effet, la somme réservée pour les dépenses imprévues, et qui s'élève à àj.^S^ francs, n'appartient pas à l'État seul. Il n'y a droit que pour un tiers; les deux autres tiers appartiennent : un tiers h la Ville et un tiers aux souscripteurs. La Commission ne peut donc en disposer au profit de TEtat; elle a un compte à rendre de cette sonune ccmme des auti*es. D'ail- leurs , rien ne garantit qu'elle n'est pas susceptible d'être absorbée par des réclamations.

Quant aux sommes non réclamées par les ayants droit, et qui se montent à &ti,ooo fr. elles appaWiennent exclusivement aux souscripteurs.

L'article U du i*èglement porte textuellement :

•'Tout propriétaire de part aura droit, dans la proportion de son inl(*itH dans l'Asso- *5ia(ion, à une quote-part dans le tiers des bénéfices de l'Exposition.''

Il n'est pas possible d'enlever ce droit à ceux auxquels il a été aussi formel iement ar- rnnlé. \ai donation, d'ailleurs, ne pourrait Atre qu'éventuelle. Mais si \rs propriétaires

()54 LIVKE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.

(les parts non encore perçues venaient à les réclamer, PËtat, qui les aurait enipln>iys. devrait les rendre, et, pour cela, il faudrait avoir recours h des demandes de crédits spéciaux. En tout cas, la donation éventuelle faite dans de semblables circonstances d'une somme dont le donateur n'a pas la disponibilité absolue , ne me paraît pas accep- table.

Dans cette situation , fadministration, en consentant à poursuivre et à terminer la liqui- dation de l'Exposition de 1867, ne doit pas n^Jiger les précautions nécessaires pour sauvegarder les intérêts des tiers engagés dans la question. Ce but me semble devoir être atteint par les articles s et 3 du décret ci-annexé.

En dehors de la question financière, la Commission a pris les mesures d'ordre que. comportait Tachèvement de ses travaux, et je dois signaler parmi ces mesures le dé|)ât fait aux Archives nationales des documents qui ont un caractère historique et que le pubh'e peut avoir inléi'ét h consulter.

Ainsi qu'on le voit par ce résumé succinct, la Commission a terminé ses travaux, et il y a lieu, dès lors, de la relever du mandat qu'elle a bien voulu accepter et qu'elle a rempli avec un zèle et un dévouement qu'on ne saurait trop louer.

Dans cet ordre d'idées, j'ai rédigé le projet de décret ci-joint. Si vous voulez bien en approuver les termes, je vous prierai. Monsieur le Président, de le revêtir de votrr signature.

Veuillez agréer. Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect.

/^ Miniêire de V agriculture el du eotnmercf ,

Signé E. T BISSER ENc de Robt.

DEUXIEMK ANNEXE.

D^«UBÉRATIO?l FINALE DE LA QUARANTE-TROISlIîME ET DERNIERE SEANCE DE LA COMMISSION IMPKRIAI.K, EN DATE DD II AOÛT 1 871 , À VERSAILLES, VISEE PAR LE DECRET DE DISSOLUTION I>RÉCKDE%T.

PRisiDENCB de M. Victor Lefranc, Ministre de ragriculture et du commei*ce.

La séance est ouverte à neuf heures et demie.

Sont présents : MM. Élie de Beaumont, Berlhier, Boitelle, Cbevandier de V'aldrôme, Adolphe Dailly, Henri Davillier, Denière, Denion Dupin, Desfossé, Devinck, Dumas, le général Favé, Gautier, l'amiral de La Koncière le Noury. Lefiiel, Le Play, le comte de Nieuwerkerke, Onfroy, Sallondrouze de Lainornaix. M. de Chancourlois, secrctm'rp.

Assistent à la séance : MM. Flaxinud, (iermain Halphen cl Klein, membres du Sous-comité de vérification des comptes; Cheysson et Tai>nard, directeurs des services de liquidation et de comptabilité.

Le Président donne la parole à M. Dovinok pour présenter le rapjiort du (!oinilé des finances relatif « la liquidation.

V G55

M. DevncK donne lecture du rapport. (Les conclusions de ce ra])port, dont le texte est au procès-verbal précédent de la séance du Comité des linnnces, sont reproduites avec la balance générale des opérations financières dans la délibération finale de la présente séance. )

M. Lb Play, CoimissAiikE g^n^ral ajoute quelques explications concernant les mesures d'ordre. (Ces mesures sont mentionnées dans la délibération finale.)

La délibération est ouverte sur les conclusions du rapport.

M. LE Mi!«isTnB PRiisiDBiiT, aucun membre ne demandant la parole, la prend lui- même pour adhérer aux propositions du Comité.

Un point du rapport appelle de sa part quelques observations.

Après avoir pourvu au payement des rémunérations , des dividendes et des dépenses de liquidation, y compris les gratifications aux collaborateurs, le Comité des finances propose de confier au Ministre du commerce le soin d'employer le solde de la réserve et des sommes placées au Crédit foncier; c'est le une mission délicate que le Ministre pourrait hésiter ii accepter, tout en remerciant la haute Commission , pour lui et ses successeurs, de la confiance quelle leur témoigne.

La mesure est inusitée; cependant elle peut s'expliquer par le caractèro exceptionnel n tous égards de fœuvre dont elle est la conséquence. Il semble possible de donner au solde prévu une destination qui dégage toutes les responsabilités et réponde h la pre- mière peosée de fœuvre. La somme restée disponible , augmentée par les intérêts ac- cumulés pendant le cours des délais légaux , deviendrait sans doute assez importante pour être employée à une nouvelle œuvre de bien public rappclont la gloire de ce qui a été faîL

Ce n*est pas sans une émotion très-douloureuse que fon peut penser à cette gloire, et se reporter aujourd'hui aux souvenirs de f Exposition universelle de 1867.

Dans cette concentration inouïe des efforts productifs de l'humanité entière, on espérait voir le point de départ de l'union des peuples, conviés par la France h se vouer désormais aux seules luttes pacifiques de la civilisation; et pourtant, au milieu du plus splendide épanouissement des arts de la paix , on aurait pu apercevoir on ne sait quelle menace et comme un avertissement. Introduits sons couleur de progrès industriel et |M>ur ainsi dire en contravention aux dispositions r^lementaires qui les avaient soigneu- sement écartés du programme, de monstrueux engins de guerre apparaissaient comme un sinistre présage.

La Commission est réunie aujourd'hui dans des sentiments de tristesse, mais aussi certainement de courage, de ce courage qui, écartant les folles pensées de revanches guerrières, de conquêtes, nous ne devons pas même y rêver dans le présent, se propose un seul but : relever plus haut que jamais la dignité du pays. Il nous faut faire de ce qui reste de la France quelque chose de si beau, de si pur, chacun se montro «i bien disposé h remplir son devoir, que tous les peuples nous portent envie.

1^ France , malgré ses amertumes , ne doit pas ro|)ousser les étrangers ; elle ne doit pas <w» départir de ta voie si lai*gement ouverte par fKxposition universelle. Qn elle n»slo l«* mitre de In vraie entente internationale, celle qui vient du travail et ths jouissann^s

656 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

noblement ëchangdes. C'est sa mission comme aussi c'ëtail son devoir do vaincre cello conspiration socialiste , de briser la fureur de ces malheureux insensés qui , d'une quali- fication consacrant implicitement l'existence individuelle des nationalités, ont fait pour toute la société civilisée on ne sait quel mot d'ordi*e , on ne sait quelle menace de disso- lution et de retour h la barbarie, Ton oublie la patrie native en allant a la recherche du bien-être, et oii Ton ravage la patrie nouvelle pour la conquérir.

La haute Commission a été la manifestation active de l'initiative privée. Elle en re- cueille aujourd'hui une gloire d'autant mieux méritée, queUe a eu è lutter contre l'opinion qui a longtemps persisté à croire téméraire la garantie dont on a o$o aasa- mer la responsabilité.

Elle donne en môme temps un exemple précieux pour les circonstances actuelles, toutes différentes qu'elles sont de celles qui ont présidé à ses premiers actes; c'est le propre des choses excellentes que de pouvoir instruire dans la bonne comme dans la mauvaise fortune.

Il y a des moments les nations vivent pour ainsi dire insoucieuses, conOantes en la puissance que leur a value une longue suite de jours heureux; s il est périlleux de se laisser aveugler par ces prospérités, il est légitime d'en proGter; à côté des leçons que l'avenir réserve, il y a aussi les germes de développement qui ne périssent jamais tout entiers.

Nous sommes à l'opposé de cette situation; il ne faut pas pour cela perdre confiance, et, h la place des efforts destinés à grandir encore la patrie heureuse, nous devons, pjur guérir la patrie blessée, faire appel à toute l'énergie de l'esprit conservateur.

Il faut, sans se souvenir des^ origines, mettre à profit tout ce qui a vécu utilement pour développer tout ce qui vit sainement. Il faut aussi que le souvenir des mauvais jours nous préserve de nous enorgueillir dès que nous rentrerons dans lUie ère de prospérité.

Il faut, on peut le dire, faire en chaque chose ce que la haute Commission a su faire dans son entreprise : marcher, dans le simple et juste sentiment de ses forces, veis un but d'intérêt public nettement déGni, en s'appuyant sur l'expérience spéciale et faisant appel à tous les dévouements. Il faut enfin , comme elle , par un succès matériel et in- tellectuel incontestable, sinon aussi éclatant que celui de l'Exposition de 1867, con- firmer dans l'esprit de tous la valeur morale de l'exemple donné et la vitalité d*un pays qui aura su le donner et le suivre.

M. BoiTELLE, ému comme ses collègues des souvenirs évoqués par M. le Ministre, souhaite ardemment que les gouvernements qui suivront puissent ramener la France au degré de prospérité qu'elle avait atteint h l'époque de l'Exposition.

M. LE Ministre Président ne doute pas de la prospérité future de la France, parce que l'on saura y conserver, comme il croit lui-même l'avoir fait dans ses paroles, avec les sentiments de justice qui sont dus au passé, la foi en l'avenir justifiée |Kir la fer^ meté dans le présent.

Le Président pose ensuite lo (|(ie$lion do l'approbaliou du rapport.

iV 12. 657

M. CoEVANDiBR DE Valdrômr (Icniaude s'il appnrlienl à In Cotnniission de iiKHlifiei' les conditions de prescription.

M. Le Plat, Commissaire g^n^ral, fait remarquer que les propositions du Comité n introduisent sons ce rapport aucune innovation. Dans leur esprit, le Ministre repré- sentant Tétat donataire des sommes disponibles, deviendra juge de toutes les décisions à adopter; c*est ainsi notamment qu'il lui appartiendra de fixer Tépoque la pres- cription sera acquise.

M. LE Ministre Président essaye de limiter en la définissant la |>orlée de celte sorte d'abandon de solde. Le Comité propose simplement de prier le Ministre de faire ac- cepter par l'État l'abandon éventuel. L'acceptation, une fois conclue en ce sens, il appartiendrait au Ministre de veiller au moment oii les fonds seront libérés et de faire, avant de les appliquer, r^ulariser les déchéances.

M. Dénigre rappelle que la loi établit deux délais de prescriptions : cinq ans h l'égard des sociétés et trente ans, en thèse générale. Il conviendrait, suivant lui, de demander au Comité des finances l'étude d'un projet de liquidation tenant compte de ces délais.

M. Devhck répond que l'abandon éventuel a principalement pour objet la réserve, et que la Commission , qui réunit tous les pouvoirs des associés , ayant créé cette ré- serve pour la sûreté de ses dernières opérations de liquidation , a le droit et le devoir d^en disposer après l'apurement de ses comptes. Les sommes non réclamées par les membres de l'association de garantie accroîtront sans doute notablement le reliquat, u en juger par le résultat actuel de la distribution du premier dividende; mais à l'égard de ces sommes, que le Comité propose de comprendre dans l'abandon éventuel, la Commission ne fait que devancer le retour à l'État, qui aurait lieu de plein droit si elles n'étaient l'objet d'aucune disposition.

Le Comité ne propose donc rien que de normal au fond comme dans la forme. La donation appellera toutefois d'une manière particulière, sur l'emploi de fonds dont sera chargé le Crédit foncier, la surveillance exercée à titre général par le Gouvernement. E3le mettra d'ailleurs l'État en mesure de disposer des fonds s'il le juge convenable et , dès lors, sous sa propre responsabilité, à une époque antérieure à l'expiration du délai de prescription.

Quant h la durée de ce délai, elle ne saurait être mise en question. F^a loi la fixe ù trente ans. Elle ne pourra être réduite par aucun système de liquidation. La haute Commission ne peut évidemment songer h prolonger sa gestion pendant un tel intervalle. ni par elle-même, ni par une délégation particulière, et il n'y a que la marche propost^e qui, avec ime entière sécurité pour toutes les parties, lui permette d'être, comme il importe h tous ^ards, relevée sans plus tarder de son mandat, par un acte gotivrr- nemenCaJ du même ordre que l'acte qui l'a instituée.

M. B01TELI.B, appuyant les conclusions du rapport, est d'avis que le Ministre du commerce fera incontestablement, on tout temps, avec la plus grande opportunité ot de la manière la plus régulière et la plus conforme aux intentions de la haute Com- mi.«»ion. l'emploi du reliquat placé au Cré<lit foncier. Il croit exprimer la |)!^nséede tons ne* mllègnes en ajoutant que la pnsentr séance doit être la dernière.

'ij

658 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Le PRÉsiDEifT met aux voix les conclusîoiiadu rapport, qui sont adoptées Ji rananiuiitë.

Le Secrétaire donne ensuite lecture du projet de délibération finminlé par le bureau conformément k ces concluBi<Hi8.

Est approuvée à Tunanimité la rédaction de cette délibéralùmjmale, arréiée comme suit :

La haute CoMMissioif, Après avoir entendu :

Le rapport présenté sur les opérations de la liquidation par M. Devinck, prMdetU et rapporteur de son Comité des financée ;

Les explications de M. Le Play, commissaire général, concernant les mesures d ordre finales;

Les observations de M. Victor Lefranc, ministre de Tagricullure et du commerce, président;

Considérant,

Que toutes les instances judiciaires introduites contre elle sont tenninées;

Que la balance des comptes peut dès lors être définitivement arrêtée;

Qu aux termes de Farticle & des statuts de TAssociation de garantie annexés à la loi du 8 juillet i865, la répartition des bénéfices doit avoir lieu par la Commîasioa d*une manière définitive et sans recours.

Que d'après Tartide a de la convention du 19 mars i865, paiement annexée à la loi précitée, les bénéfices doivent être attribués : un ii&rs au Trésor public, un tiers à la Ville de Paris, un tiers à T Association de garantie;

Que le 3 mars 1868, dès que Texistence d'un bénéfice a pu être sâreme&t cons- tatée, il a été procédé au remboursement préalable de la sonune de ao francs versée sur chacune des parts de 1,000 francs de la souscription au capital de garantie, avec payement des intérêts échus ^'^

Que d'après la balance des comptes établie au 3o juin 186g la répartition d*Qa divi- dende de 3, A 00,000 francs a été décidée par la Coomiission impériale, dans sa séance du a6 avril 1870;

Que sur cette somme, 800,000 francs ont été versés au Trésor au compte deTÉtat, et 800,000 francs ont été versés à la caisse de la Ville de Paris;

Que Ton a versé au Crédit foncier la part revenant aux associés du fonds de garantie jusqu'à concurrence des sommes par eux réclamées ^'^ ;

Que la balance établie aujourd'hui, en tenant compte des dépenses qui restent à payer ^^^ ; des sommes non touchées par les ayants droit et d'une réserve de plus de 60,000 fr. ^^^ pour dernières dépenses imprévues, fait ressortir un actif de 366,ooo fr.;

Que cet actif constitue un second dividende qui doit être réparti par tiers, comme le premier, entre l'État, la Ville de Paris et l'Association de garantie;

Qu'il y a lieu : i** d'effectuer immédiatement le payement des sommes dues à des

(I

) Voir 1c tableau ci-après (p. Oôo, 661). ^^^ ^'^ ^*^ Voir le tableau ci-après (p* 6<m ).

N* 12. 659

tiers; a* de payer ensuite h TÉtat et h la Ville de Paris leurs paris de dividende, mon- tant chacune à laa^ooo francs;

Qu'il y a lieu et qu'il convient de verser en même lemps au Crédit foncier, pour être répartie entre les membres de TAssociation de garantie , comme le premier divi- dende, la somme de i9q,ooo francs, qui leur revient au total;

Qu'il convient de déposer également au Crédit foncier le solde des opérations, en y comprenant le fonds de réserve et toute somme non réclamée par les ayants droit;

Que, après l'expiration des dâais légaux, il conviendra d'appliquer à ime œuvre d'assistance on de bien public ^'^ les sommes non réclamées ou non employées, et que le total des sommes disponibles deviendra peut-être assez important ^'^ pour que son application puisse recevoir le caractère d'un acte commémoratif ;

Considérant d'autre part.

Que M. le Ministre du commerce veut bien se montrei' disposé à faire accepter par l'État la donation éventuelle des sommes qui resteront sans emploi et h en faire l'appli- cation à une œuvre de bien public, en mémoire de TExposition;

Que la Société du Crédit foncier, qui s'est chargée à l'origine de recueillir les sous- criptions et dont fintervention présente toute sécurité, devra, dans les conditions indi- quées, rendre compte au Ministre des sommes qu'elle aura reçues en dép^t;

Que, par conséquent, les payements et dépAts effectués, la liquidation de la Société devra être considérée comme terminée;

Que cependant cette liquidation ne pourra être prononcée avant que la comptabilité, d^à vériGée pour toutes les opérations antérieures au 3o juin 1869, n'ait été égale- ment vérifiée pour les opérations postérieures à cette date, et que le Sous-comité, ins- titué par arrêté ministériel du 1 8 mars 1 868 pour procéder h la vérification des comptes, a commencé son travail complémentaire sur l'invitation que lui a adressée le Comité des finances le 17 août 1870, après l'achèvement des procès, mais a besoin d'un certain délai pour présenter ses conclusions;

Fixe au chiflre de 366,ooo francs le deuxième et dernier dividende;

Établit en conséquence, dans le cadre suivant, les chiffres provisoirement fixés de la BÀLâffCB GBNBRALB DBS OPÉRATIONS FiNANciinBs, divisécs eu tTois périodes depuis Ton*- gine jusqu'à la clôture; sous réserve des calculs d'intérêts, qui ne peuvent être faits qu'à la clôture effective et des modifications et des régularisations de chifEres qui résulte- ront des opérations finales de la liquidation et de la vérification des comptes :

<') La CoramiMion impériale a déjà verse dan* les caisses de TAssislance publique une MONne de 169,110 fr. so eenL Elle a eootri- bu<^ i Tœuvre de la commÎMion dite d^Encou- rfl^fWMMl (voir S 6 1 , p. 1 65 ) par une subven- tion et des remises de billets d^enlrée d*unc valeur totale de i^oa»653 francs. Elle a enfin admis, à titre gratuit ou à prix réduit, le» «Vnli>« qui en ont fait la demande.

<*) Plusieurs souscripteurs au capital de garantie ont notifié au Commissaire général rialention d^attribuer leur pari de eapsial , d*in- téréts ou de bénéfices à des œuvres de bien public. D^autres, ayant les mêmes ialestians, ont omis de les manifester, et leur part pourra rester disponible. Voir au tableau ci-aprAs (p. 660, 661 ) les somnMS non encore rérla- méesan 3i juillet 1871.

'1 1 ,

660

LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.

(Suite de la délibération du à aoùi tSp.)

BALANCE GENERALE J

DEPUIS I*OJU

RECETTES.

PREUIBRE PÉRIODE. DE LW/tl

Subventions 1 9,000,000^ 00' '

Entrées 1 0,765,4 1 9 5o ^ , , ,^,

Concessions et recettes diverses 9,973,987 96 ' ^ , 1 1 J, » >3

Matériaux de démolition 1,076,955 33

Versement des 9 p. 100 du capital de garantie et intérêts ^ (Pour mémoire.)

DEUXIÈME PERIODE. Dl

Intérêts du compte courant en 1869 6â,o3/i'99'

Intérêts du compte courant en 1870 39,â5o 69

Solde de la concession des fauteuils roulants 5,ooo 00 ) 11 o,5!ij

Solde de la concession de fourniture de gai 7^867 58

Divers 1 ,1 89 ^9

TROISIEME PÉRIODE. DL

Intérêts de fonds i8,5i6' 75* ) u^ ^ c <

ivers I o,36a 16) ^

Total t') 96,25ù,oHry 3

Somme non réclamée sur le capital du versement de 9 p. 100 ^**) 9,4oo^ 00' \ (h) . < >

Somme non réclamée sur les intérêts du même capital (**) 3i9 45 ( '^

Total (') 96.a56,Ku:. *i

(*) Les groapemenls de chiffres adoptés poiir rësomer les opéreUoDS de celte période sont établis «a docament n* 10 (p. i?->-^ d'après le tableau n* 63 ( p. 559-&60 ) , qui donne le détail des recettes et des dépenses , par chapitre , du budget,

(^) Les souscripteurs du capital de garantie se sont eneagés pour une somme totale de io,3&7,ooo francs. Ils ont (mH, <■ «^ vant, un versement de 9 p. 100, soit «06,9/10 francs. Lsi Commission impériale, ne devant disposer du fonds de ganmb? qs«*i 1 d*insu£Bsance des ressources budgétaires , a maintenu ce dép^t en dehors des cadres de son budget. G^est par ee motif que U >'r>rni total de •o6,9&o francs et le remboursement de la même somme, avec les intérêts montant k 11,944 fr. 19 oeoL , figurmi v-b ^m pour mémoire , et que le solde du dépôt reçu et remboursé directement par le Crédit foncitr n*a pas lui-même été annfr* ^<:<i balance arrêtée au 3o juin 1869. Mais dans la balance finale de la liquidation , il devient indispensable de fiùre fi^«rer pour ^rH. { receltes comme aux dépenses prévues de la 3* période, les paris non réclamées au 3i juillet 1871, qui moulaient en pm.i'> ' intérêts à 9,719 fr. 45 cent.

(*) Chiffres régularisés d*après les résultats des opérations finales de liquidation et de vérification dans la séance oovplciae'- - v; Comité des finances, en date du 4 février 1879.

N- 12.

661

'Eri{TIOi\S FINANCIERES

tfl'i CUPTVRB.

( Voir le documeiU n" il , paf^e 638.)

DEPENSES.

fiiBîEB i865) AV 3o jvifi iSffp ^'•

i-xtiiput de TEiposilion

.: >ttoeiiieol

■i'{»*niv»s

(-><if>einent avec iiitërots de ia somme de a p. i oo du capital de înnt»<» versée par les souscripteurs^''^ ^'^

* tSC,(j Ai: 3l JUILLET iSjl.

Impressions, matériel et frais de bureau

L««r> ritesb

lut I»IV1DC^DB.

:««!> PRC^l'ES

Administration et surveillance.

Gratifications, médailles et récompenses

Procès et autres dépenses non prévues au

budget

Rétablissement du Gbamp-de-Mars

Remis à TÉtat

Remis à la Ville de Paris

Distribué aux souscripteurs (''

UT iSjt â LA CLOTURE.

Honoraires et frais dus au personnel des procès . Indemnités au personnel de la Commission . . . Indemnités aui collaborateurs de la Commission.

Soldes des comptes de fournisseurs

Frais du classement définitif des papiers

A remettre, le jour de la rJôture, à rÉtat. . . . A remettre, le même jour, à la Ville de Paris. A distribuer aux souscripteurs par les soins du

crédit foncier ^*^

sur le capital du verse- ment de a p. 1 oo ^^K . sur les intérêts du capital de a p. 100^^^

\ de 800,000 fr

Somme en réserve, pour les cas imprévus, cl pour une œuvre de bien public ^'^

17,-^99,868^80'

3,aa5,8i6 01 J 2a»983,8i7' 99' a,a58,i33 18

(Pour mémoire. )

9,363' 8a'= \ 36, 2/49 3 5 i7,3o3 85

ai9,a8o 69 36,907 18 800,000 00 800,000 00 753,133 90

•j,66a,a38' Ui)'

^'' 391,880' 07'

Itl DUIBEHOC.

Bi a rriiirltre, le Il 4j«> !.-« r lût lire, à rirLf du (irédil ^ *r r{iiirnclis|M>- » •« t 'U l*^ in«truc- »«.!.> M. Ip.Miiiiftn: 'fiiim^rre

Sommes non rëclamées p«r \t% ayaaU dmil, •u 3 1 jaillet, p( réwr- \én éTpntaellpmenl »ttr une vuvre de

39,417' 70*

i6,33n 00

39,700 00

59,a8a 37

3,i5o 00

133,000 00

193,000 00

10 3,000 00 \

a, 600 00 3i9 45 ) ^'^ a 18,868' 55'

46.866 10

4 7, a 83 00

Total écal^'^ a6,a56,8o5' ao*

I . .r !<>• mn*iAir*nU àr \m drliWralioa { d-<le«>«ii« |i. &'i^ ) et \n Aff'mon» (d-apr^ p. 6Ct ).

u** i'-* •uamrt k payer dirrrlenient , régula ris*' d'après les r^allaU des opéra lions finales do liquidation et de vérificalion , dan< ••» «•>f**l«lrfn«otairF da r^milé des finanre* en date du à février 187t. :.'«! «t*^ •ofniDcs k verser au Cr^lil fonrier, r^ulahsé comme le préeMenl.

,• '«»ium<-. les souscripteurs au eapilal de gnr«nli«, après avoir obleuu le remboursement de la somme qu'ils avaiml «rr^H*, —a u#u< bcr le* «NDOMs snitantes :

InU'f^U d 5 p. 100 du capital M^né •i,9A&' «9*

(*' ditidetide : un ti«*rs 8un,ouo 00

s* ditidetide : un lier» 1 s s, 000 00

' ■• i«^ «(minie de 1000 fr. souscrite on de so fr. vers^, iU auront reço, ootir le mnbourM'meut de rette deniièn' AOtiiiiie :

tnt^rpu à 5 p. 100 s'il'

B^iéfire , ro deui dttidriiijes 8<j o û

602 LIVRE V. DOCUMENTS OFFICIELS.

Approuve le pavement direct : i* des dépenses prévues; a* des deux parts de divi- dende, de iaa,ooo francs chacune, qui reviennent à FÉtat et à la Ville de Paris;

Approuve le versement au Crédit foncier de la part de 193,000 francs qui revient à l'Association de garantie, pour ladite somme être repartie comme le premier divi- dende, par les soins de cet établissement, entre les membres de FAssociation;

Approuve également le dépôt au Crédit foncier de la réserve et des sommes non ré- damées formant le solde de toutes les opérations;

Décide que la réserve et les sommes qui ne seraient pas réclamées par les ayante droit sont mises à la disposition du Ministre du conmierce pour être, après expiration des délais légaux , appliquées par lui à une œuvre d'assistance ou à toute autre ceuvre de bien public qu'il jugera convenable de fonder ou d encourager en mémoire de VExpo- iition universeUe de i86y à Parie;

Donne pouvoir an Comité des finances de recevoir le rapport du Son»-eomilé de véri- fication, et, dans le cas de conclusion approbative de ce Sons-comité, Fautorise à don- ner quitus définitif au Receveur des finances chargé de la comptabilité;

Autorise enfin le Comité des finances à faire le nécessaire pour terminer la liquidation conformément aux décisions précédentes et à fixer définitivement, à la date de la clôture effective, les chiffres de la balance gbnbralb dbs opérations FiNANciàuBs.

La haute Commission confie ensuite au Comité des finances et au Commissaire gé- néral Fexécution des mbsvrbs dh)bdrb finalbs dont elle arrête le programme comme suit :

Distribution complémentaire des publications de la Commission impériale aux colla- borateurs de FExposition ;

Gassement aux Archives nationales des pièces et documents qui ont un caractère historique , ou que le public peut avoir intérêt à consulter; et destruction , suivant les r^es adoptées par les administrations publiques, des papiers d*un intérêt momentané qui ont été déposés d'urgence aux Archives par suite des derniers événements.

La haute Commission, estimant que, par les résolutions prises dans celte séance, elle a pourvu h l'accomplissement des dernières obligations de la mission qu'elle avait acceptée, décide à Funanimité qu'elle n'a plus lieu de se réunir;

Elle recommande au Comité des finances et au Commissaire général la plus prompte exécution des mesures dont ils restent chargés ;

Elle prie enfin M. le Ministre du commerce de vouloir bien , dès que les opérations du Comité des finances seront terminées, soumettre à la signature du Chef du pouvoir exécutif le décret qui la relèvera de son mandat.

La séance est levée à onxe heures.

Pour copie conforme du procès-verbal la Ù3I' «ri demiire séance de la Commission , en date du ù août tS'ji, approuvé, après la régidarisation finale des chiffres de la Uamt générale des opérations financières , dans la séance complémentaire du Comité des finances, m date du â février tS'ja.

Le Secrétaire de la Commission impériale.

Signé E. B. i>8 Cha^courtois.

TABLE DES MATIÈRES.

SoMMAiaB.

Pag». 1

AvJUmSSBMBlVT 11[

LIVRE PREMIER.

PRECIS DR8 OPÉRATIONS.

Ghapitrr I". Organisation.

S 1*'. Institution et organisation de la Commission impériale i

a. Principes généraux et plan de l'Exposition 5

3. Principes d administration de la Commission impériale lo

6. Constitution des commissions étrangères ta

5. Règlement général 1 4

6. Classification des produits i6

7. Exposition de Thistoire du travail 90

8. Nouvel ordre de récompenses sS

Chapitrr II. Construction.

S 9. Choix de remplacement du Champ-de-Mars â5

0. Plan général de f Exposition a6

1. Plan du Palais 99

9. Construction du Palais 33

,3. Etablissement du Parc ho

4. Établissement du Jardin &3

5. Établissement de la Berge A6

6. Etablissement de Tannexe de Billancourt Ag

Chapitre III. Admission.

$ 17. Répartition des espaces entre les divers pays 53

18. Admission des exposants étrangers 55

19. Admission des exposants firançais 5G

90. Admission des œuvres d'art et des objets de Thistoire du travail 61

91. Admission des produits de lagricuiture et de Thorticulture 63

66A TABLE DES MATIERES.

Chapitre IV. Installatioiv.

Page».

S «J3. Oi^anisalion générale des semces 67

â3. Installation des sections étrangèi^ .... 69

ùl^. Installation de la section française 7a

95. Installation de la galerie du travail 76

q6. Mise en mouvement des machines HS

97. Installation de la galerie extérieure 96

98. Installation du groupe X 97

Q9. Installation de la section française de Thistoire du travail loa

30. Installation du pavillon des poids et mesures et des monnaies tok

3 1 . Expositions diverses 110

3ii. Service des eaux ti6

33. Service de Téclairage 193

3â. Ventilation du palais 136

35. Transport et mise en place des produits 1 39

3C. Publication des catalogues 1 89

Chapitre V. Exposition.

S 37. Ouverture le 1" avril 1 43

38. Administration 1 65

39. Transport des visiteurs i53

ho. Coup d'œil d'ensemble sur l'Exposition 1 57

k\ . Encouragement aux études des ouvriers iG5

As. Clôture le 3 novembre 1 73

Chapitre VI. RicoMPENSEs.

S 43. Règlement 176

44. Opérations du jury spécial du nouvel ordre de récompenses i83

45. Opérations du jury des beaux-arts, de Tagriculture et de l'industrie. . . 188

46. Distribution des récompenses le 1*' juillet 193

47. Opérations spéciales des jurys permanents soo

48. Distribution complémentaire des récompenses, le 5 janvier 1868 3o4

49. Rapports du jury international 308

Chapitre VII. Liquidation.

S 5o. Réexpédition des produits 3 1 o

5i . Démolition du palais 316

53. Remise en état du Champ de Mars 333

53. Contentieux 339

54. Médailles commémoratives 34o

55. Clôture des opérations de la Commission impériale 343

TABLE DES MATIÈRES. 665 Chapitre VIII. Finances.

Pages.

S 56. Règlement de coniptabilitë 3^7

57. Établissement du budget 3/19

58. Règlement des entrées 967

5g. Recettes diverses a6o

60. Reconvrement des fonds et vëriGcation des comptes a6i

61. Balance générale des opérations fmancières a6a

LIVRE IL

APPENDICE SUR LUYENIR DES EXPOSITIONS.

Chapitre IX. Défauts des expositions universelles temporaires.

S 6q. Développement continu des expositions dans le passé a 65

63. Nécessité de rendre, à Tavenir, les expositions complètes 967

66. Nécessité d*un grand emplacement 967

65. Impossibilité de trouver remplacement suffisant dans Tintérieur des capi-

tales 968

66. Disproportion entre l'importance de Tentreprise et le temps employé à la

préparer 969

67. Répugnance des intéressés à commencer à temps les travaux de chaque

exposition 971

68. Disproportion entre la grandeur de la dépense et la durée du résultat. ... 979

69. Disproportion entre renseignement offert au public et Tutilité qu'il en retire . 97 A

70. En invitant chaque peuple à présenter ses produits accessoires avec ses pro-

duits fondamentaux , les expositions servent mal les intérêts du com- merce 975

71. Les expositions rapprochent beaucoup d'hommes sans grand profit social,

et non sans grands inconvénients 975

79. Influence de la publicité, qui attire les exposants et les visiteurs 976

73. Durée insuffisante de la publicité créée en faveur des exposants 977

7&. La nécessité de stimuler chaque fois la curiosité par des contrastes est, pour

les expositions, une cause de faiblesse 978

75. La coïncidence fortuite des calamités publiques et des expositions est tou- jours, pour ces solennités, un danger imminent 978

Chapitre X. Remplacement des expositions temporaires par des expositions

permanentes, dites: MCSÉBS GË^dRAVX OV COVMKRCUV.l.

s 76. Restées nécessaires, mais devenues très-difficiles sous leur ancienne forme.

les expositions doivent ^Ire ronlinuées sous une forme nouvelle 979

666 TABLE DES MATIÈRES.

S 77. Le caractère temporaire des expositions est la source commune de leurs

défauts â8o

78. La permanence, qui corrige les défauts des expositions universelles, n*exclat

aucun de leurs avantages 380

79. Les expositions permanentes peuvent exister sous deux formes : les musées

généraux et les musées commerciaux 981

80. Les essais d^exposition permanente tentés en France et en Angleterre ne

prouvent rien contre les musées généraux ni contre les musées com- merciaux 989

Chapitre XI. Garactbrbs bt avantages des musses GiiiiRAux.

S 81. Les Musées généraux doivent comprendre tout ce qu'il y a intérêt, pour

les producteurs à exposer, et pour les visiteurs à connaître 98Â

89. Les Musées généraux contiendront quatre calories principales d^exposi-

tions «84

83. 1" cat^rie : Produits commerciaux qui sont lobjet de transactions inter-

nationales 985

84. 9* cat^ne : Plantes et animaux à exposer dans l'intérêt de la science et

de Tacclimatation 986

85. 3* catégorie : Manifestations destinées à faire connaître les travaux des arts

usuels, la culture des arts libéraux et les habitudes de la vie sociale. . . 987

86. k* calorie : Expositions spéciales annuelles 98g

87. Les Musées généraux peuvent prospérer à Textérieur des capitales 990

88. La permanence des Musées généraux compense les charges d'établisae-

ment 991

89. La permanence donne Tefficacité désirable à renseignement, à la publicité

et au rapprochement des hommes 991

90. La permanence modère utilement Taffluence des visiteurs et diminue Teffet

désastreux des cidamités publiques 996

Chapitre XII. Organisation des Musses GisiRAUx.

S 91. ClassiGcation servant de base à Torganisation des Musto généraux 996

99. Distribution des locaux en un jardin central et douze zones circulaires con- centriques 998

93. Jardin central 999

9&. i*"* zone : Ethnographie et spécimens relatifs à Tamélioration des rapports

sociaux 3oo

95. 9* zone : Travaux des arts libéraux (matériel, produits et procédés). ... 3oi

96. 3' zone : Mobilier et objets dépendants de l'habitation 3oi

97. k* zone : Vêtements et autres objets portés par la personne.. Soi

98. 5* zone : Aliments et denrées de consommation domestique 3oi

TABLE DES MATIÈRES. 667

S 99. 6* zone : Travaux des arts usuels (matières premières, instruments et pro- cédés) 3o9

100. 7* zone : Promenoir 3o3

ioi. 8* zone : Exposition spéciale des objets présentés en vue du concours an- nuel 3o3

109. 9* zone : Spécimens relatifs au perfectionnement des habitations SoU

io3. 10* zone : Parc pour l'exposition des plantes et des animaux 3o5

10&. 11* zone : Galerie extérieure complétant la 10* zone et donnant abri aux

plantes, aux animaux et aux objets d'histoire naturelle 3o5

io5. 19* zone : Annexes (magasins, dépôts et logements) 3o6

106. Principes relatifs au choix de remplacement Soy

1 07. Proximité d'une capitale 307

108. Création de moyens spéciaux d'accès 307

109. Création d'un nouveau centre de population 3o8

110. Combinaisons qui peuvent favoriser l'acquisition de remplacement néces-

saire 309

1 1 1 . Le Musée général ne fait concurrence ni aux entrepôts ni aux magasins de

la capitale 3io

119. Le Mutée général crée de nouveaux moyens d'action pour les établisse- ments consacrés aux lettres, aux artset aux sciences 3ii

11 3. Les Musées généraux doivent être confiés à des corporations déclarées

d'utilité publique 3i9

Chapitbb XUI. Difficultés D^irABUSSBHSNT et iiiMsicTS db SDCcis

DBS MDsiBS G^NéBAUX.

S 1 i/î. DiflkultÀ d'établissement 3ii

1 15. 1" difficulté : Immensité de l'entreprise 3tU

116. 9* difficulté: Nécessité de rattacher à Teotreprise une multitude de vo-

lontés 3i5

117. 3' difficulté : Nécessité de dépenses immédiates en présence de recettes

éloignées 3i6

118. à* difficulté : Dangers que peut offrir l'esprit de spéculation chez les fon-

dateurs 3i8

119. Éléments de succès 3i 8

190. 1" élément de succès: Importance croissante des intérêts privés qui ne

peuvent être satisGoiits par d'autres institutions 319

191. 9* élément de succès : Grandeur des intérêts publics qui réclament l'éta-

blissement des musées généraux 390

199. 3* élément de succès : Choix judicieux de la localité et des conditions dans

lesquelles un premier succès pourra être obtenu 3*io

I ^3. I>e capital consacré an musée général fondé dans les meilleures conditions

(ructifiera beaucoup h Tnide du temps 3*j 1

668 TABLE DES MATIÈRES.

Chapitre XIV. Organisation dbs hds^es cohherciaui.

S iâ&. Les Musëes commerciaux comprendront trois divisions principales 3:i*i

1 a5. i" division : Exposition géographique permanente 393

1 ù6. s' division : Expositions temporaires 3sâ

1 97. 3' division : Cercles nationaux 3>jS

1 a8. Moyens d'exécution 3^6

LIVRE IIL

LISTES DBS COLLABORATEURS DE LA COMIIISSION IMPERIALE.

Liste 1 . Souscripteurs au capital de garantie 3^9

3. Commission impériale 348

3. Comités de la Commission impériale 3&9

h. Commissariat général 35 1

5. Commissions et commissariats des pays étrangers 356

6. Jury spécial du nouvel ordre des récompenses 371

7 . Jury des beaux-arts , de Tagriculture et de l'industrie. Membres titulaires 37 1

8. Jury des beaux-arts , de l'agriculture et de l'mdnstrie. Membres sup-

pléants et associés 385

9. Rédacteurs des rapports du Jury de l'Exposition 390

1 0. Comités d'admission 396

1 1 . Bureaux réunis des comités d'admission du groupe X /îoo

19. Jury d'admission des œuvres d'art &01

i3. Commission de l'histoire du travail 60a

tk. Jury d'admission des œuvres d'art caractérisant les grandes époques

de l'histoire du travail Ao3

i5. Jury des établissements alimentaires koh

16. Syndicats d'installation &o&

17. Présidents et secrétaires des comités départementaux 607

18. Commission consultative pour les expositions d'agriculture kfj

19. Commission consultative pour les expositions d'horticulture 617

âo. Commission consultative pour les expositions d'arboriculture et de cul- ture maraîchère A î8 .

3 1 . Comité des poids et mesures et des monnaies âi8

99 . Comité de ventilation 619

9 3. Comité de l'exposition des œuvres musicales &19

9 II . Comités de la navigation de plaisance et des expériences de sauvetage . . & 9 0

95. Conmiission d'encouragement pour les études des ouvriers 690

96. Services divers /i9t

97. Architectes chargés de composer les trophées de la cérémonie des ré-

compenses 499

TABLE DES MATIÈRES. 669

Pagw.

Liste s 8. Etablissements et personnes qui ont particnlièrement concouru à l'ex- position des œuvres de Thistoire du travail /iq3

29. Comités pour le recouvrement des fonds et la vërification des comptes. /i3d

LIVRE IV.

STATISTIQUE DBS OPERATIONS.

Chapitre I. Organisation. Tabi.eau n* 1. État numérique des collaborateurs de la Commission impériale. /i33

Chapitre IL Construction.

Tableau n* 9. Données numériques concernant le Palais ^3&

3. Importance des débouchés linéaires offerts par les portes exté- rieures du Palais /i35

6. Nombre des ouvriers employés sur les chantiers du Champ de Mars pendant Tété de 1866 /î36

5. Données numériques concernant le Parc et le Jardin ti3j

6. Données numériques sur la plate-forme centrale de la galerie du

travail 438

Chapitre III. Admission.

Tableau n* 7. Surfaces affectées aux différentes parties de TExposition A 3 9

8. Surfaces attribuées dans le Champ de Mars à chaque pays. ... hUo

9. Surfaces horizontales utiles occupées dans le Palais, par pays et

par groupes AAi

t o. Nombre des exposants, par pays et par classe A&a

1 1 . Nombre des exposants . par pays et par groupe A&6

Chapitre IV. Installation.

Tablr4u n** 19. Spécimen delà gestion des syndicats d'installation (classes du

travail mécanique) A A7

i3. Spécimen de la gestion des syndicats d'installation (classe du

travail manuel) & A8

1 A. Service mécanique du Palais A5o

1 5. Service mécanique du Parc A5a

16. Service des eaux A5A

17. Ventilation du Palais A56

18. Force motrice employée par les divers services de T Exposition.. A 58 ig. Établissement du chemin de fer et des grues du Champ de Mars. A .^9 Qo. Transport des marchandises, à l'arrivée, sur le chemin de fer du

(ihanip de Mars (répartition par semaine et pnr compagnie). A 60

670 TABLE DES MATIÈRES.

Pagn.

Tablbau n' 91. Transport des marchandises, ë Tarrivée, sur le chemin de fer du

Champ de Mars (répartition par semaine et par pays) 669

99. Transport des marchandises, k Farrivée, sur les dî^rerses voies

(répartition par semaine et par pays) . . &6&

93. Transport des marchandises, au départ, sur le chemin de fer da

Champ de Mars (répartition par semaine et par compagnie). 466 96. Transport des marchandises, an départ, sur les diverses voies

(répartition par semaine et par pays) 468

Chapitre V. Exposition.

Tableau n" 96. Service des entrées Ayo

96. Service médical kyi

97. Service de police 679

98. Service dlncendie 478

99. Service des postes 474

3o. Service des té^graphes à'jo

3i. Visite des souverains k l'Exposition 476

da. Nombre de visiteurs amenés par le chemin de fer du Champ de

Mars 478

33. Nombre de visiteurs amenés par les bateaux à vapeur omnibus. 479

34. Nombre de visiteurs amenés par les omnibus de Paris 48o

35. Répartition du nombre total des visiteurs entre las divers modes

de locomotion 48i

36. Nombre des ouvriers délégués qui ont oecopë les iqgements de la

Commission d'encouragement 489

37 . Résultats comparés de l'exploitation des ehemins de fer français

en 1866 et 1867 483

38. Recettes brutes des chemins de fer français, de i864 h 1869. . 484

39. Opérations de la Compagnie des onmibus de Paris, de 1866 à

1869 485

40. Opérations de la Compagnie générale des voitures de Paris en

1866 et 1867 486

4 1 . Mouvement comparatif des voyageurs dans les hôtds garnis de

Paris, de 1866 h 1869 487

49. Mouvement comparatif des étrangers dans les hôtels garnis de

Paris, pendant les expositions de i855 et 1867 488

43. Opérations effectuées par les bureaux de poste de Paris en 1866

et 1867 489

44. Opérations effectuées par les bureaux tél^fraphiques de Paris en

1866 et 1867 490

4f). Receltes des théâtres de Paris de 1866 k 1868 491

TABLE DES MATIÈRES. 671

Chapitre VI. Récompenses.

Tableau n* &6. Etat des jures titulaires par pays et par groupe Â93

U'j, État des récompenses par pays et par classe UgS

68. État des récompenses par pays et par groupe 5i6

69. État des récompenses de divers degrés par pays 619

Chapitre VIL Liquidation.

Tableau n* 5o. Démolition du Palais 590

5i. Apport des décharges publiques dans le Champ de Mars 5âi

5a. Statistique du contentieux au 3i juillet 1869 ^^^

Chapitre VIII. Finaucbs.

Table4u n* 53. État des souscripteurs au capital de garantie 5a3

SA. Produit quotidien des entrées par les tourniquets Ssi

55. Produit total des entrées par lea tourniquets aux différentes portes

de rExposition 636

56. Produit des entrées par abonnement 538

57. État comparatif du produit des entrées aux expositions de 1 856 ,

186a et 1867 539

58. Produit des concessions Sic

69. État comparatif des recettes produites par les concessions aux

expositions de 1869 et 1867 5&6

60. Produit des abonnements d*eau et de gaz 667

61. Produit des ventes opérées par la Commission impériale 6i8

6q. État général des dépenses par chapitre au 3i juillet 1869. ... 5A9 63. Balance générale des recettes et des dépenses au 3i juillet 1869. 669

LIVRE V.

documents OPriClRLS.

Document n* 1. Loi du 8 juillet i865 qui approuve la convention passée, le 19 mars t865 , entre le Ministre de ragricultiire, du commerce et des travaux publics, représentant TÉtat; le Préfet de la Seine, représentant la ville de Paris, et les fondateurs de Tassociation de garantie instituée pour TExposition uni- verselle de 1867. Convention, règlement de Fassociation, décrets constitu- tifs et rapports ministériels annexés 56i

Document n* 2. Règlement général délibéré le 7 juillet 1 865 , approuvé par décret impérial le 1 9 juillet 1 865 566

Document n* 3. Système de classiGcation 677

Document n* A. Règlement fixant la nature des récompenses et organisant les jurys chargés de les répartir, délibéré le 7 juin 1866, approuvé par décret impérial du 9 juin 1 866 698

672 TABLE DES MATIÈRES.

Document 5. Décret portant modîGcation au nombre et k la valeur des ré- compenses 608

Document n** 6. Enumëration et valeur relative des mérites sur lesquels portait Texamen du jury spécial pour le nouvel ordre de récompenses 609

Document 7. Rapport de Son Exe. le Ministre d'État, vice -président de la Commission impériale, lu à la distribution solennelle des récompenses, le 1" juillet 1867 619

Document 8. Rapport de Son Exe. le Ministre de Fagriculture, du commerce et des travaux publics, vice-président de la Commission impériale, lu h la dis- tribution complémentaire des récompenses, le 5 janvier 1868 616

Document 9. Discours prononcés au banquet des Commissaires étrangers par Son Exe. lord Granville, président du banquet, LL. EExc. M. Rouher, M. de Forcade, M. le maréchal Vaillant, Ministres, vice-présidents de la Commission impériale, et M. Le Play, conseiller d'État, Commissaire général 618

Document n** 10. Quitus donné par la Commission impériale au directeur des services de la comptabOité. Règlement sur la comptabilité et arrêté annexés. 699

Document n"" 1 1 . Balance générale des recettes et des dépenses è la clôture des opérations, le U févriw 187a 638-639

Document n*" 1 2. Décrets concernant la constitution et la dissolution de la Com- mission impériale et pièces annexées 6&0

Décrets impériaux des 1" février, h mars et T' juillet i865 , 6 janvier, a 3 fé- vrier et 19 décembre 1866 et 9 février 1867, qui instituent la Commission impériale et en nomment les membres. Rapport ministériel joint au décret d'institution du 1 " février 1 865 64o

Observation relative au changement de régime survenu avant !a clôture des opérations. 65 1 Décret présidentiel du 1 a juillet 1879 , prononçant la dissolution de la Com- mission impériale de l'Exposition universelle de 1867 h Paris. Rapport mi- nistériel joint au décret de dissolution précédent. Délibération finale de la quarante-troisième et dernière séance de la Commission impériale, en date du k août 18/1, visée par le même décret de dissolution 65 1

Plan du Palais, du Parc et du Jardin (Champ de Mare). (Planches I, Il et II! rénnies en deuœ feuilles,)

FIN.

THE BORROWER WILL BE CHARGED AN OVERDUE FEE IF THI8 BOOK 18 NOT RETURNED TO THE LIBRARY ON OR BEFORE THE LAST DATE 8TAMPED BELOW. NON-RECEIPT OF OVERDUE NOTICES DOE8 NOT EXEMPT THE BORROWER FROM OVERDUE FEES.

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