?* n- J£ibraxg of % Htusatm OF COMPARATIVE ZOOLOGY, AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS. jFouuîieïi b$ prfbate suSscrfptfon, m 1861. DR. L. de KONINCK'S LIBRARY. M. /ni. 3 2044 072 205 248 ..Tf I MA USA RECHERCHES SUR LES OSSEMENS FOSSILES il. LETTRE A M. LOUIS AGASSIZ, PROFESSEUR A NEUCHATEL, MEMBRE DE LA SOC. IMPER. DES NATURALISTES DE MOSCOU ETC. SUR DEUX POISSONS FOSSILES PAR €>. Jisctyv tfe titolMjnm , DOCTEUR EN PHILOSOPHIE, MEDECINE ET CHIRURGIE; PRESIDENT DE L'ACADEMIE IMP. MEDICO- CHIRURGICALE ; VICE-PRESIDENT DE LA SOC. IMP. DES NATURALISTES, MEMBRE DE PLUSIEURS SOC. SAVANTES j CONSEILLER d'ÉTAT ACTUEL ET CHEVALIER DE PLUSIEURS ORDRES. »*»»»»< MOS30TJ, de l'imprimerie d'auguste SEMEN , IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE IMPERIALE MÉDICO-CHIRURGICALE. HE«XATATX> TL03B0ARETCJI et mtMTs , Hmo6bi no omneHamaHiH npfAcmaB.fleHM 6i>mh Bt> L}eHcypm>iH Ko- MHmern-b y3aKOHeHHOe hhcio 9K3eMn^iflpoBi>. MocKBa, CemnHÔps 1 ahh 1838 ro/\a. I$eHCOj>ï M. KaienoecKiii. RECHERCHES SUR LES OSSEMENS FOSSILES DE LA RUSSIE ET AUTRES. II. LETTRE A M. LOUIS AGASSIZ, PROFESSEUR A NEUCHATEL , MEMBRE DE LA SOC. IMPER. DES NATURALISTES DE MOSCOU ETC. SUR DEUX POISSONS FOSSILES. Monsieur J'ai eu l'honneur de recevoir votre lettre qui me fait voir que le poisson fossile de Sibérie , que j'ai décrit, dans nos Mé- moires , (Nouveaux Mém. de la Soc. Impér. des Naturalistes de Moscou. Vol. I p. 298. Tab. XXI. f. 1.), sous le nom de Gadus polynemus est décidément un genre nouveau. Je vous en suis très reconnaissant _, et je me ferai un devoir de vous en communiquer l'original dès qu'il se présentera une occasion favorable pour vous le faire parvenir. Mais aujourd'hui j'ai à vous soumettre deux objets du plus grand intérêt. L'un est de Sibérie , et peut-être des mêmes localités que le Gadus. Vos lumières et la grande expérience que vous avez de ces fossiles doivent décider si je me trompe en considérant ce corps comme appartenant à un poisson. L'autre vient de la Grèce et il vous fera plaisir d'apprendre que là aussi on commence à s'occuper de Flclithyologie fossile. M. Lander, pharmacien de Sa Majesté le Roi à Athènes, à ce qu'on m'a assuré ; a fait une collection de poissons fossiles qui semblent n'être pas rares dans des localités de plusieurs îles dont la formation paraît paralléliser avec celle de Sohlenhofen. Un médecin de la flotte russe a annoncé son intention d'envoyer à la Société des Naturalistes de Moscou une collection de ces fossiles. Là s'ouvrira } peut être , une nouvelle source de découvertes pour enrichir votre bel ouvrage sur les poissons fossiles. 1 . ECAILLES SUPPOSÉES D'UN POISSON FOSSILE d'ux genre approchant du myliobates d'agassîz. Tab. IL Une plaque presque carrée, d'un calcaire grossier et schisteux, évidemment préparée pour une collection minéralogique, sans égard aux corps fossiles qui s'y trouvent, a 83 millimètres ou 3 pouces de longueur, sur 85 millimètres (3 pouces 2 lignes) de hauteur. Son épaisseur n'excède pas 7 millimètres. Cette plaque porte sur une de ses surfaces un végétal (*), coloré, en partie, par L'oxide de cuivre carbonate vert et bleu. Sur l'autre elle offre une couche mince , tout au plus de deux milli- mètres, de séries parallèles d'écaillés qui a mis à l'épreuve la sagacité de plusieurs Naturalistes. M. Alexandre Brongniart à qui j'en ai communiqué un dessin, n'ose pas se prononcer sur ( * ) Ce végétal parait appartenir aux fougères. la nature de ce corps. Nos Naturalistes cle Moscou l'ont pris, les uns pour l'enveloppe d'un reptile, d'autres ont même pensé que ce pourrait être végétal, d'autant plus que ces écailles sont couvertes d'impressions ou de sillons qui rappellent la tige de VEquisetum. Dès que j'ai vu les écailles de votre Mylio- bâtes (*)j il ne m'est plus resté de doute, que le corps en question n'appartienne à un genre semblable de poissons fossiles. Mon opinion gagne plus de certitude encore , depuis que j'ai découvert en haut, au dessus des petites écailles, l'impression de rayons dirigés en arrière, qui paraissent indiquer la nageoire dorsale. Les écailles ont une couleur brune dorée ou d'un bronzé clair. Cette dorure , cet éclat semble appartenir à la substance des écailles et non pas résulter d'une couche de mica bronzé qui aurait couvert cette surface. Les rayons de la nageoire dorsale ne sont pas colorés et ne se font connaître que par l'impression qu'ils ont laissée dans la pierre. On dé- couvre onze séries d'écaillés tant latérales que dorsales. Les écailles ne sont pas imbriquées les unes sur les autres et ne sont pas même recouvertes dans leur partie antérieure comme dans les Ganoides, mais les bords sont simplement juxtaposés et s'appliquent l'un contre l'autre par les côtés. Elles forment des carrées oblongues et sont longitudinalement striées ou sillonnées sur la surface. Les plus grandes ont une longueur de 1 8 millimètres , (8 lignes) , et les petites de 5 millimètres ou de deux lignes. La largeur des grandes est de cinq millimètres et celle des petites de trois millimètres. On observe dans les petites ou dans les écailles dorsales un (*) S. AgaSSIZ, Recherches sur les poissons fossiles; PI. 4<>. f. 1 — 13. onglet ou un crochet obtus qui se trouve, soit au milieu, soit à un bout. Si cet onglet est au bout d'une écaille , il corres- pond à un autre de l'écaillé suivante. J'ai placé ces deux formes à côté du dessin , aggrandies cependant, pour en faire voir, en même tems , les sillons. J'ai dit plus haut qu'on remarque , au dessus des écailles dorsales, des rayons qui ont laissé leur trace dans la pierre. Ils sont courts et dirigés en arrière. Le plus long a \ 9 mil- limètres, (7; lignes). Ces rayons offrent l'idée d'un fragment de la nageoire dorsale. Permettez maintenant que je vous fasse connaître un pois- son fossile de la Grèce que M. le Dr. Ubino, jeune médecin, ayant fait le voyage de la Turquie et de la Grèce, m'en a apporté. Un dépôt de ces fossiles se trouve à l'ile de Négre- pont , l'ancien Euboë, surtout à Koumi , à une journée de la ville Négrepont , l'ancien Xalxiç', la formation en parait oolithique. M. Robell y a trouvé des Dolomies , qu'il appelle hydromagnésie ou magnesia alba des Pharmaciens. Le calcaire contenant ces débris est schisteux comme celui de Sohlenhofen. Quoiqu'il soit difficile de réunir des caractères précis dans le fragment de squelette du poisson en question , j'ai cependant pensé, que la forme du préopercule, étant très grand, fortement arqué, arrondi et lisse en arrière , ayant sur le bord inférieur quatre épines larges et fortes , le plaçait entre votre genre Cyolopome et le Lates de Cuvier. Je l'ai appelé provisoirement Allô cotus , du grec, aMoxcoroç , autrement formé. 7 2 ALLOCOTÛS, GENRE DF. POISSO.N FOSSILE I)F. MXRF.PO.NT E!S CRÈ( F. Tab. III. Le préopercale grand et fort, très arqué, arrondi et lisse (sans épi- nes) en anière; portant sur le bord inférieur des épines aplaties, lar- ges à la base et aiguës à la pointe. Elles sont au nombre de quatre dont celle de derrière est dirigée en arrière, les deux du milieu ten- dent en bas et celle de devant est dirigée en avant; le sousopercule et Tinteropercule sont plus faibles, mais très larges, ayant éga- lement des épines très longues, mais très minces et plaies. Le crâne a six pouces sept lignes de longueur depuis le mu- seau jusqu'à l'os de l'opercule. La hauteur en est de quatre pouces dix lignes. L'os intermaxillaire (a) est grand, gros et subcarré; la mâchoire supérieure, (b) un peu arquée, est plus faible et sans une trace de dents. La mâchoire inférieure (c) est forte et l'articulation glénoïde large et profonde. L'hu- mérus présente un os large , subcarré , avec un bourrelet en arrière. Le premier rayon de la nageoire pectorale paraît double et offre deux os applatis , arrondis à la base et pointus à la fin. Les ossemens du crâne pésentent un amas de débris d'os que je n'ose point essayer de débrouiller. Les os branchiaux (d) sont composés d'os très gros et forts, mais dont le nombre ne se laisse pas indiquer avec exactitu- de. Il y en a quatre qui sont distinctement visibles. Les vertèbres sont fortes , amincies au milieu, avec un bour- relet aux deux bouts. Six en sont visibles et les trois premiè- res paraissent cachées sous la croûte de la pierre. C'est à la troisième que se montre la première cote. La quatrième a cinq lignes de longueur ; la cinquième en a sept et la sixième et sep- tième ont sept lignes et demie. L'insertion des côtes est à la troisième, quatrième, septième et neuvième vertèbre. Voici ce que j'ai pu expliquer dans le squelette de ce pois- son. Vos yeux pénétreront sans doute plus profondément. On ne voit point de dents., comme je viens de le dire, on observe cependant un petit fragment d'os à l'intérieur de la branche de la mâchoire inférieure, de sorte qu'il ne peut pa- raître dans le dessin, qui semble porter des lames parallèles et crénelées à la pointe, qu'on pourrait prendre pour des dents. J'attends de vos lumières , Monsieur, une décision sur les genres de ces corps fossiles, sans doute très intéressans, mais trop obscurs pour laisser une conviction intime sur leur clas- sification. Si vous le désirez je vous enverrai les originaux dès qu'une occasion favorable se présentera. Agréez, je vous prie, l'assurance de l'estime parfaite avec la- quelle j'ai l'honneur d'être, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur, G. FISCHER DE WALDHEIM. MO S C OU , LE 30 AOÛT 4 838. NOTICE sur l'ouvrage DE M. LE PROFESSEUR LOUIS AGASSIZ: RECHERCHES SUR LES POISSONS FOSSILES; Comprenant une introduction à l'étude de ces animaux ; l'ana- tomie comparée des systèmes organiques qui peuvent contri- buer à faciliter la détermination des espèces fossiles; une nou- velle classification des poissons, exprimant leurs rapports avec la série des formations; l'exposition des lois de leur succession et de leur développement durant toutes les métamorphoses du globe terrestre , accompagnée de considérations géologiques générales; enfin la description de cinq cents espèces qui n'exis- tent plus et dont on a rétabli les caractères d'après les dé- bris qui sont contenus dans les couches de la terre. Cet ouvrage imprimé aux frais de l'auteur à Neuchâtel a été commencé en 4 833 et parait par livraisons: il sera com- posé de 5 volumes de texte in-^°; les planches sont in-f° oblong. Ce livre étant peu connu en Russie ; je crois de mon devoir de le faire connaître aux amis de la science, vu qu'il formera , sans aucun doute, un monument auquel se rattacheront tous les travaux paléontologiques modernes. M. Agassiz préparé à ce travail par ses recherches sur les poissons d'eau douce et sur ceux que Spix avait rapportés du Brésil, a rétabli successivement six cents espèces de poissons fossiles qui n'existent plus et dont les débris sont épars dans toutes les collections de l'Europe; et 2 10 son dernier voyage en Angleterre a encore augmenté, de plu- sieurs centaines, le nombre de poissons fossiles inconnus. M. Agassiz s'est attaché deux artistes, élèves de F Académie de Munich, MM. Jos. Dinkel et Ch. Weber. A la réunion des Naturalistes à Hambourg, j'ai eu l'occasion d'examiner l'exacti- tude et la beauté des dessins de poissons d'eau douce, qu'a fournis M. Dinkel. Il accompagne l'auteur dans tous ses voyages, pour dessiner les originaux , et M. Weber qui a dessiné les poissons de Spix, s'est principalement chargé de l'exécution li- thographique. Les planches qui ont parues jusqu'ici sont le meil- leur document de leur talent. Heureux l'auteur dont des artis- tes distingués accélèrent les travaux avec amitié et avec le zèle que l'amour de la science peut seul inspirer. Le premier volume de ce précieux ouvrage sera consacré aux questions générales. Il contiendra une introduction à l'étude des fossiles, l'indication des sources aux quelles l'auteur a puisé dans le cours de ses recherches , puis l'anatomie générale du squelette des poissons et de toutes les parties qui peuvent con- tribuer à déterminer plus exactement les fossiles. En cher- chant à établir les rapports d'organisation qui existent entre les poissons fossiles de toutes les formations géologiques et ceux du monde actuel, et en faisant voir les modifications que cette étude oblige d'introduire dans la disposition méthodique des poissons, l'auteur est parvenu à établir une nouvelle classifi- cation de ces animaux. Il divise les poissons en quatre ordres: I-er Ordre: Les Placoïdes ainsi nommés à cause de l'irré- gularité que présentent les parties solides de leurs tégumens; ce sont des amas d'émail de dimensions souvent considérables, ou réduits quelquefois à des petites pointes , comme les boucles des Raies et les différens chagrins des Pastenagues et des Squales etc. La famille des Cestracionites Agassiz, ne com- prend qu'un genre de la création actuelle, le genre Cestracion, les autres sont fossiles ; les Hybodontes Agass. sont égale- ment fossiles ; puis viennent les Squales, les Raies et les Cy- clostomes, Il-e Ordre: Les Ganoïdes. Cette division comprend des fa- milles, en apparence., bien différentes, mais qui ont cependant beaucoup de rapports, quand on les examine de près et abs- traction faite de l'habitude qu'on a de les ranger différemment. Le caractère commun à toutes est la forme anguleuse de leurs écailles , qui sont composées de deux substances > savoir de feuillets cornés ou osseux, déposés les uns sous les autres et recouverts d'une couche épaisse d'émail. Ces écailles se for- ment exactement comme des dents. Il faut ranger ici les Lépidoïdes Agass. qui sont tous fos- siles ; les Saur oï des Agass. fossiles, excepté deux genres, les Lépidostêes et les Bichir; les Pycnodontes Agass. également fossiles; les S clé ro dermes, les Gymno doutes , les Lophobran- cheSj les Goniodontes3 les Silures et les Esturgeons. IÏI-e Ordre: Les Cténoïdes. Si l'on songe aux différences frappantes de forme que Ton observe quelquefois dans les genres d'une même famille, on ne sera pas surpris de trou- ver réunis, dans ce groupe, des familles dont l'aspect exté- rieur est très variable. Cs qu'elles ont de commun, ce sont des écailles formées de lames pectinées à leur bord posté- rieur, c'est à dire, à celui qui est visible extérieurement. Les peignes de ces nombreuses lames qui sont superposées les unes aux autres de manière à ce que les inférieures débor- \% dent toujours les supérieures, rendent ces écailles âpres au toucher. Cette structure est surtout sensible chez les Cleo- doutes et les Pleuronectes qui ne sauraient être placés trop près les uns des autres, tant ils ont de rapport. Ici viennent encore se ranger les Percoïdes, les P oïy acanthe s >\es Sparoïdes, les Scorpénoïdes et les Aulostomes. IV-e Ordre: Les Cïcloides. Les familles qui appartiennent à cet ordre ont des écailles formées de lames simples et à bords lisses, ce cpii n'empêche pas que leur surface extérieure ne soit fréquemment ornée de différens dessins empreints sur toutes les lames à la fois dans leur partie extérieure et qui n'est pas recouverte. Les écailles de la ligne latérale sont for- mées comme toutes les autres \ mais au lieu de lames plates, ce sont des entonnoirs placés les uns dans les autres, et dont la partie rétrécie, appliquée contre le disque de l'écaillé, forme le tube par lequel suinte le mucus qui recouvre le poisson. Ce tube est quelquefois bifurqué et même ramifié. Il faut placer ici les Labroïdes, les Muges, et les Athèri- nes, les Scombéroïdes, les Gadoïdcs, les Gobioïdes, les Muré- noïdes, les Lucioïdes, les Salmones, les Chipes et les Cyprins. L'auteur y ajoute cependant la remarque, qu'il n'y a presque pas une seule famille un peu nombreuse qui ne comprenne à présent quelque genre qui devra être transporté plus tard. Le second volume comprendra Tordre des Ganoïdes\ le troi- sième celui des Placoïdes; le quatrième celui des Cténoïdes et le cinquième celui des Cycloïdes de sa Classification. J'ajouterai une seule remarque qui fait voir que ces recher- ches porteront également des fruits à la géologie. M. Agassiz est parvenu à exprimer les loix de la succession et du déve- 43 loppement organique des poissons durant toutes les époques géologiques. La science pourra désormais , en voyant cette classe se métamorphoser de formation en formation , pour- suivre pour une grande division du règne animal tout entier , les progrès de l'organisation sur une série complète des âges de la terre. Les poissons fossiles suivent les grandes forma- tions géologiques dans les quelles ils se trouvent, et ils ont un caractère d'organisation particulier dans chacune d'elles , suffi- sant pour les déterminer. Ils diffèrent d'autant plus des pois- sons du monde actuel , qu'ils se trouvent dans les terrains les plus anciens. *-fr©©®<6« EXPLICATION DES PLANCHES. PI. II. Plaque calcaire (de Miask(?) en Sibérie,) couverte d'écaillés sil- lonnées qui rappellent le genre de poisson fossile appelé Myliobates par Agassiz. Les figures latérales présentent des écailles dorsales aggrandies avec des onglets au milieu ou au bout. PI. III. Crâne fossile de Négrepont en Grèce, d'un poisson appelé Allo- cotus. a. os intermaxillaire; b. mâchoire supérieure ; c. mâchoire inférieure j d. os du préopercule ; e. f. intraopercule et sousopercule ; g. arcs branchiaux. h. rayons de la nageoire pectorale. 7M: // JÈ& Ss ■.>.>//'• ■' I ! vTTf CAMBRIDGE. MA USA Ta* m